PAR ICE AL 0 ALUIARL 44 4 LOT ANAGRE AE POIDS) CMS VOCAL IE LAUL UN A 'UNNCTON L4: À s» LAN ÿ- ANY TN PANNE A ANNEE Ua to Va 4 de te A LL 4 | A] À ‘ LA MU À CPE MCE ACC ALTO A CAEN FIPLON ALL S SELA HR OU TRUE VIS TL H19 KE \: MRTLHL ME PS QE A NOTE As ins à ni RUE) \ ut CT: 1 hs 4") (X « Done x EH À At MA M 2 10 FRAUPFA SU 1U BARS h% or Lait i k Fo : HÉCÉOPOURES PES ANNEE ; 1 4 dl WAICCHOUL US A TON EE HTC | us ad LES | LAGE A EU PAR 1 “ U Vas he D SR OL TRE AUS Con DOA + ane PACA ù QUES ; he x N D'OR } À RAT à NARN f CS ris À “un ART R AE ; JE Le h : + ï gi À die KL LA na LAN Pre H CERN 4h24 rique | LAC ANR DIE PR A EVE Ne Qu GO LE MAUR (Er ; ‘e A Ale ire AXE THÉ REHIEM Pc) ANNEE | i! dit Dex d 191 }} te CE f 4’ RAR MC 3h va 14 ù È se pe # i 4 AUS OS Nr PTÉOU PH CURE ie à par has HE LE M PR peter PU VA DE ACCACCNEE RCIP EC HE DE ICONE ALES Û sta ea, " CARE MS DO? Ki CI PR TA EE sn Hu te le AT . pa ds HA 4 À à HA « ni Fe a { DER MEE CR AAC AC NCA ET CAR POELE EP ! LUN 1.4 o Né ro LATE HUUN ÿ # k CHAR TE = Tr: ee ASS vd | RE! ANNALES DE LA : SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BE RPIETEGN TE TOME CINQUANTE-QUATRIÈME PSS de ni Rs e) FFE ae LR JUN 9 J911 | A,AVTTA-A , NC Inal Museum …. os BRUXELLES ATT SIÈGE DE LA SOCIETÉ 89, rue de Namur, 659 204 1910 o Fe CE R w ! ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des lomes 1 à VII des ANNALES a élé fixé à céng francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à {rois francs. Le prix de la CoLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 . à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs. TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen und orientalischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museurr zu Brussel, von E. BRENSKE. — Prix : 3 francs. Tome Ill. — À list of Tenebrionidae supplementary tothe & Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV. — Jievision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D° TOSQUINET. — Prix : 15 francs. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KiRREMANS. — À list of the Ægialitidae and Cistelidae supplementariy to the € Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemius, par CLOUET DES PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50. Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par A. LAMEERE. — Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50. Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). — Prix : 15 francs. Tome XI. — Revision des Prionides /Macrotominesy, par AUG. LAMEERE. — Prix fr. 7.50. | Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs. (Voir La suite à la 3° page de la couverture.) 4 Pouf ANNALES DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DÉLBÈLOIQUE DEPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsa- bilité. ANNAFES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME CINQUANTE-QUATRIÈME BRUXELLES AT SIÈGE. DE ELA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 39 1910 ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1910 Conseil d'administration MM. AuG. LAMEERE, président. V. WILLEM, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire. EG. FOLOGNE, trésorier. J. DESNEUX, bibliothécarre. ERN. ROUSSEAU. DABCIZETISE Commission de vérification des comptes MM. FR. BALI. AUG. GUILLIAUME. P.-J. ROELOFS. Commission de surveillanee des collections MM. Auc. LAMEERE, président. A. BIvorr. E. LEDROU. $-! RE a" SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 8 janvier 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. Décisions du Conseil. — Le Conseil s’est constituée comme suit pour l’année 1910 ; Président : MM. A. LAMEERE. Vice-président : V. WILLEM. Secrétaire : H. SCHOUTEDEN. Trésorier : E. FOLOGNE. Bibliothécaire : J. DESNEUX. Membres : JHPUTAENS. E. ROUSSEAU. — Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. P. THIERRY- M1EG, 46, rue des Fossés-Saint-Bernard, à Paris, présenté par MM. LAMEERE et SCHOUTEDEN. M. THierRY-MIEG s'occupe de Lépidoptières. Travaux pour les Annales. — l'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — \, GUILLEAUME montre divers Insectes reçus de Costa-Rica. M. DESNEUX entretient l’assemblée d'observations faites sur les Paussides et sur les Termites. La séance est levée à 21 1/2 heures. A+. ee CAT PRE À 7° 6 GLANURES MYRMÉCOLOGIQUES par Aug. Forel. Fourmis de Palestine et de Syrie Récoltées par MM. ERNEST SCHMITZ et GADEAU DE KERVILLE. (Une nouvelle Wheeleriella de l’Inde). Dorylus fulvus WEsrw. — ÿ. — Barsabé (Palestine) (SCHMITZ). * Tetramorium caespituim EL. v. Schinidti ForEL. Jerusalem (SCHMITZ). Monomorium venustum SMITH. — Ÿ,©.— Jerusalem (SCHMITZ). — ©. Long. 5,5 mill. — Tête tronquée et légèrement concave derrière, fortement ridée en long sur la surface tronquée (qui est un peu creusée en gouttière), nettement plus large derrrière que devant, bien plus large que le thorax. Ce dernier étroit. Le mésonotum surplombe un peu le pronotum. L’épinotum a une longue face basale subbordée, faiblement inclinée en arrière et plus longue que la face déclive, Premier nœud élevé, subsquamiforme; second nœud deux fois plus large que long. Segments abdominaux avec des bandes transversales brunes. Du reste comme l’ouvrière. Les ailes manquent (tombées). Prise avec les ÿ. Ne paraît pas être sans une certaine analogie avec la © ergatomorphe considérée à tort par ANDRÉ comme la © normale et appelée par EMERY Epixenus Andrer. Monomorium venustum Suirx v. niloticoides n. var. ÿ. — Tête comme chez le niloticumn, mais les antennes et l’avant dernier article du funicule comme chez le venustum. Echancrure du thorax intermédiaire; pedicule aussi. Jérusalem (Schmitz). À mon avis le rwloticuin est une subspecies du venustum. Monomorium venustum SuiTrH subsp. niloticum Eu. v. grandis n. var. — © Long. 4,5 mill. — Second nœud bien plus large que long. Premier nœud presque cunéiforme, bien plus épais (long) à la base que chez le miloticum typique, avec un pan antérieur fort ob ique. Du reste comme le Lype de la sous-espèce. Arabie : Muscat (Biro). Je l’ai confondu dans le temps avec le venustum . Wheeleriella Wroughtoni n. sp. — ©. — Long. 4,5 mill. — Très semblable à la Wh. Santschii FOREL, mais entièrement mate, densément réticulée-ponctuée, avec les segments postérieurs de l’abdomen seuls luisants et chagrinés (mésonotum plutôt sub- opaque). Mandibules subopaques, densément striées (assez lisses et très luisantes chez Santschi). Epistome fortement et largement échancré au milieu de son bord antérieur (à peine chez Santschüi). Tête tout à fait comme chez Santschi, mais plus large derrière les yeux, un peu plus large que longue. Antennes plus épaisses que chez Santschii; massue moins distinctement de 4 articles; le 8% article du funicule seulement un peu plus long que le 7° et un peu plus long qu’épais; les 9%° et 10% moins de deux fois plus longs qu'épais. Scape comme chez Santschii Mésonotum comme chez Santschii, mais sa protubérance antérieure plus large, et, vue de dessus, légèrement échancrée au milieu; elle est un peu moins avancée. Les deux nœuds larges et squamiformes, comme chez Santschii, mais le 1* n’est que faiblement échancré en haut et le 2% pas ou à peine. Ferrugineuse. Mésonotum avec trois taches brunes oblongues et longitudinales. Quelques autres parties de la tête et du thorax un peu plus foncées que le reste. Abdomen d’un brun roussâtre devant et noirâtre derrière. Ailes tombées. Du reste comme la W. Santschii et même pilosité et pubescence. d. Long. 4,3 mill. — Tête bien plus large que longue, beau- coup plus large derrière que devant, à peine rétrécie derrière les yeux, plus largement et moins profondément échancrée que chez Santschii, du reste de même conformation. Mésonotum (au con- traire de la ©) bien plus avancé en avant que chez Santschü; il forme une longue et étroite protubérance antérieure subtronquée et échancrée devant. Nœuds comme chez la ©. Tête mate; thorax subopaque ; abdomen assez luisant. D'un brun noirâtre ; tête presque noire. Pattes, antennes et man- dibules d’un jaune plus ou moins brunâtre. Ailes hyalines avec la tache marginale et les nervures très pâles. Les ailes sont courtes, comme chez la W. Santschii. Cette espèce plus grande que la W. Santschii a été découverte (4 et une ©) par M.R.WROUGTHON à Poona (Indes) les 24 mai 1890 et 7 avril 1891, chez le Monomorium Salomonis L. subsp indicum Forez, dont elle a la sculpture et la couleur, et chez lequel elle vit sans aucun doute comme la W. Santschii chez son hôte en Tunisie. Je ne sais comment cette espèce s’était fourvoyée dans ma collec- tion avec le M. Salomonis-indicum, sans que je m’en fusse aperçu jusqu'ici! à HAGIOXENUS nov. gen. fs ©. — Mandibules triangulaires, assez étroites, avec deux dents devant et encore cinq denticules peu distincts derrière. Epistome grand, fort peu convexe sans être précisément plat, avec les bords antérieur et postérieur nullement relevés, ne formant qu'une suture ou un bord, prolongé eutre l’insertion des antennes. Aire frontale triangulaire, peu distincte; sillon frontal peu distinct. Arètes fron- tales distantes et courtes. Pas trace de scrobe. Fossettes antennaires peu profondes. Antennes de 12 articles; massue de 3 articles ; le dernier un peu plus long que les deux précédents réunis. Tête ovale-rectangulaire. Thorax court, élevé. Le mésonotum ne proé- mine pas en avant; il est médiocrement convexe dessus. L'épinotum ne forme qu'une face déclive en pente abrupte, du postscutellum à l'articulation du pédicule; il est absolument inerme. Premier nœud arrondi, peu distinct de son pétiole antérieur qui est épais et court. Second nœud arrondi. Chacun des nœuds porte en dessous un tubercule arrondi ou proéminence obtuse. Abdomen ovale-allongé. Anneaux fémoraux assez renflés au milieu en forme annulaire, sur- tout les postérieurs. Pattes assez longues et grêles. Téguments lisses. Les ailes manquent, mais leurs articulations sont distinctes. Je base ce genre sur une seule © récoltée par M. Scamirz chez le Tapinoma erraticum à Jérusalem. Il me semble évident qu'il s’agit d’une forme parasitique, voisine des genres Myrmoxenus, Epirenus, ete., mais distincte d'eux par son épistome et son épinotum. Hagioxenus Schmitzi n. sp. — ©. — Long. 3 mill. — Mandi- bules luisantes, presque lisses (quelques faibles stries vagues). Bord antérieur de l’épistome distinctement avancé au milieu en lobe arqué, subplane en dessus. Tête ovale-rectangulaire, plus longue que large, un peu plus large derrière que devant, à côtés convexes, et à bord postérieur à peine concave, avec les angles très arrondis. Les trois ocelles distincts; veux petits (pour une © ailée), situés au milieu des côtés. Antennes de 12 articles; le scape n’atteint pas tout à fait le bord postérieur de la tête. Les articles 3 à 6 du funicule bien plus épais que longs. Scutellam et mésonotur plutôt petits, mais avant la forme femelle normale. Le mésonotum a une apparence de sillonsconvergeantsde MAvRr.Ailes tombées. Les deux nœudsarrondis un peu plus larges que longs, le second élargi en arrière ; du reste pour l’épinotum, les nœuds etles pattes, voir les caractères du genre. Absolument lisse et luisant, avec une ponctuation très éparse et très fine. Quelques poils dressés, fins, pointus et jaunâtres épars sur le corps. Les pattes et les scapes n'ont qu'une pubescence | 4 9 oblique, soulevée. Sur le reste du corps, la pubescence est à peu près nulle. Brun. Pédicule et abdomen, sauf le milieu brun des segments, d’un brun jaunâtre. Pattes, antennes et mandibules d’un jaune sale. Récolté à Jérusalem avec le Tapinoma erraticum et dans son nid. (M. SCHMITZ.) Cremastogaster Auberti EMERY Ÿ, ©, .— Jérusalem (SCHMITZ). —- Je ne puis le distinguer du type de l’espèce du midi de la France. Cremastogaster Auberti EMERY subsp. Jehovæ FOREL 5. — Jérusa- lem (SCHMITZ). Messor rufotestaceus FôÜRST. Ÿ, d', ®. — Jérusalem (SCHMITZ). © Décrite par Emery. Les ailes ont deux cellules cubitales. Cel- lule radiale ouverte. Elles sont pubescentes et faiblement teintées de jaunâtre. Nervures Jjaunâtres. Tache marginale d’un jaune brun- -âtre. Les épines de l’épinotum sont longues et très obtuses, même arrondies à l’extrémité (subspatulées), ce qui est fort remarquable, l’ouvrière n'ayant que deux dents très petites. . Long. 3.6 à 4 mill — Mandibules luisantes faiblement chagrinées, armées de 5 dents. Tête un peu plus longue que large, arrondie derrière. Scape 3 1/2 à 4 fois plus long qu'épais. Le mésonotum surplombe devant le pronotum. Le scutellum proé- mine en bosse en haut et en arrière. Le postscutellum et la face basale de l’épinotum forment un talus descendant peu abrupt,mais le dernier quart de la face basale se recourbe subitement et devient horizontal. Il est bordé de deux larges dents plates, verticales, grandes, assez arrondies à l'extrémité et plus longues que larges. Derrière ces dents, la face déclive de l’épinotuni qui est courte, descend de nouveau en talus presque parallèie à celui de la partie antérieure de la face basale. Premier article du pédicule fort long, partant derrière un nœud bas et très petit. Second article élargi derrière, plus long que large. Lisse, luisant, noir. Pattes, antennes et mandibules d’un jaune brunâtre ou d’un brun jaunätre. Pilosité comme chez l’ouvrière. Ailes un peu plus hyalines que chez la ©. Ce rappelle à bien des égards le genre Aphaenogaster. Messor barbarus L.subsp. müror ANDRÉ Ÿ. — Mer Morte SCHMITZ.) Messor barbarus L. subsp sfructor LATS. v. orientalis. Em. Pales- tine (SCHMITZ). | Messor barbarus L. subsp. semirufus ANDRÉ. %. — Jérusalem, Emmaüs (SCHMIDT.) 10 Messor barbarus L. subsp. semirufus ANDRÉ v. dentata n. var. 5 Comme le type de la sous-espèce, mais deux fortes dents à l’épi- notum, comme chez la sous-esp. meridionalis André. ©. L. 12 mill. Deux fortes et larges dents à l’épinotum. Tête en partie rougeûtre. L. 10 mill, environ. Epinotum avec deux faibles tubercules allongés. Très semblable au type de l’espèce, mais encore plus grand. Ailes hyalines. Jérusalem (SHMITZ.) Messor barbarus subsp. semirufus ANDRÉ v. ebenina n. var. — ÿ. — Diffère du type semirufus et de la var. concolor EMERY par sa couleur entièrement d’un noir d’ébène, ainsi que par:la sculpture plus forte et plus mate du thorax. L’épinotum a des dents larges, assez fortes, mais obtuses, plus faibles que chez la var.dentata mais bien plus fortes que chez le seinirufus typique. — Long. 4,1 à 10 mill. Djebel Kasioun et pentes arides du Liban et de l’anti Liban; Berzé (GADEAU DE KERVILLE). Couvent de la Passion, Palestine (SCHMITZ). Les exemplaires du Djebel Kasioun et de Berzé ont les dents plus fortes. Messor barbarus subsp. semirufus ANDRE v. intermedia n. var. — Ÿ. Long. 3,6 à 9,3 mill. — Taille du semirufus et couleur du meridonalis Epinotum avec deux dents plus ou moins obtuses ou arrondies, mais distinctes. Très voisin de la variété précédente à laquelle il fait souvent transition, mais la sculpture est plus faible. Tête, abdomen et pédicule noirs: thorax d’un rouge foncé. C’est une forme transitoire entre barbarus-meridionalis et barbarus-semirufus v. ebenina. Sous les pierres, à Doumar, Aïn Fidjé, Mezzé, Antiliban et à Damas (GADEAU DE KERVILLE) ; Jérusalem (ScHMITZ). Aphaenogaster Schmitzi n. sp. —%. — Long. 3,5 à 4,5 mill. — Mandibules striées, assez luisantes, armées de 8 à 10 dents, dont les 5 à 7 postérieures peu distinctes ou irrégulières. Epistome sans carène, largement échancré au milieu de son bord antérieur. Aire frontale profonde, assez triangulaire. Tète rectangulaire, allongée, à côtés convexes, bien plus longue que large. Chez la grande 5, le bord postérieur est presque droit et la tête un peu plus large der- rière que devant; chez la petite Ÿ, le bord postérieur est convexe et la tête aussi étroite derrière que devant. Le scape dépasse le bord postérieur d’un quart de sa longueur chez la grande %, d’un tiers chez la petite. Massue de 4 articles distincls, subégaux (le dernier un peu plus long). Les articles 2 à 8 du funicule tous plus longs, mais pas tout à fait deux fois plus longs qu’épais. Yeux assez con- V LA UMSS AUTE TRI D ASE OA CALE Liaf | n }: 1492 7 ‘ 11 vexes, légèrement en avant du milieu des côtés de la tête. Moitié antérieure du mésonotum plus ou moins proéminente, continuant la bosse du promésonotum, mais la dépassant souvent, aussi bien derrière que devant (pas seulement devant comme chez Smythiesi ForEL et autres),en marche obtuse d'escalier. Néanmoins cela varie selon les individus, et chez plusieurs le mésonotum ne proémine ni devant, ni derrière. La moitié postérieure à un profil rectiligne; elle est séparée de l’antérieure par une impression transversale. Echancrure mésoépinotale large, représentée par la moitié posté- rieure du mésonotum, la face basale de l’épinotum formant devant une faible marche d’escalier. Face basale deux fois plus longue que large, creusée en gouttière et bordée sur ses deux tiers postérieurs, deux fois plus longue que la face déclive qui est bordée. Epines assez courtes, peu pointues, à peine longues comme leur inter- valle. Le profil de la face basale est un peu convexe. Premier nœud obtusément cunéiforme (un peu arrondi), à peu près aussi long, à sa base, que son pétiole antérieur. Second nœud élevé au milieu, un peu plus long que large, très obtusément cunéiforme, un peu plus rétréci devant que derrière. Assez luisant, vaguement et lâchement ridé en long; en partie réticulé entre les rides. Sommet des nœuds et abdomen lisses et luisants. Des soies roussätres courtes et obtuses éparses sur le corps. Pattes et scapes avec une pubescence jaunâtre, peu fine et assez adjacente, sans poils dressés. D’un roux un peu jaunâtre; pattes d’un jaune roussâtre. Abdo- men brun foncé au milieu, d’un jaune brunätre devant et derrière. : Jérusalem, dans la maison (SGHMITZ). Cette espèce est fort embarrassante. Elle est plus grêle que Holtzi EM., avec les antennes et la tète plus longues; la sculpture est beaucoup plus forte; mais la forme est analogue. Klle diffère de Smythiesi FOREL subsp. Kurdiea RUüSzZKkY par sa tête moins large, par sa sculpture et par la forme du mésonotum, ainsi que par l’échancrure très distincte de l’épistome et la face basale creusée de l’épinotum. La tête est bien plus longue et bien moins élargie derrière, les antennes sont plus grèles que chez la subterranea LTR., tandis que le pétiole du 1* nœud est au contraire moins allongé. L'ovaticeps Ex. a la tête ovale et sans bord postérieur; elle est aussi plus grêle que la Schmilzi. Celle-ci ressemble aussi aux var. sub- terranoides FOREL et maurilanica EMERY de la gibbosa, mais la sculpture est toute autre et les épines sont bien plus fortes. Elle se rapproche enfin surtout des var. splendidoides ForrL et sicula Em. de la crocea ANDRÉ, dont elle diffère par les articles plus grêles des funicules, les veux plus gros et les épines plus fortes. La forme du mésonotum, la taille plus petite, la tête plus courte, les-épines plus 12 fortes, les mandibules plus courtes et la taille moins grêle la diffé- rencient enfin de la splendida Royer, domestique comme elle. Var. syria n. var. — Ÿ. — Long. 4 mill. — Diffère du type de l'espèce par sa tête assez mate, plus densément réticulée entre les rides et sa couleur plus terne, d’un Jaune brunâtre. Sous les pierres, à Koutaïfé, Syrie (M. GADEAU DE KERVILLE). Aphænogaster Kervillei n.sp. — $. — Long. 4,5 à 5 mill. — Mandibules luisantes, striées, avec quelques gros points, armées de 2 ou 3 fortes dents devant et de 6 à 10 dents irrégulières ou denticules derrière. Epistome convexe, sans carène, avec une forte et large échancrure au milieu de son bord antérieur. Aire frontale triangulaire, profonde. Arêtes frontales parallèles, assez rappro- chées, avec un lobe vertical plus long que haut devant. Tète très allongée, longue de 1,3, large de 0,8 mill. Ses côtés sont convexes, mais se rétrécissent (en courbe) à partir des yeux jusqu’à l’articu- lation occipitale qui forme un léger rebord aigu, mais sans aucun rétrécissement colliforme. Les veux sont aux 2/5 à partir de devant et la tête n’est pas ou est à peine plus large à leur hauteur qu’à son bord antérieur. Le scape, fort grêle, dépasse le bord articulaire de la tête d’un tiers de sa longueur. Les articles 2 à 7 du funicule sont au moins deux fois plus longs qu'’épais. Les 4 derniers articles sont égaux en longueur, trois fois plus longs qu'épais, formant une massue sensorielle grêle. Dos du mésonotum concave sur le profil, ne continuant la convexité du pronotum que sur son neuvième antérieur environ. Echancrure méso-épinotale peu profonde, mais distincte. Face basale de l’épinotum faiblement convexe, nullement creusée, 3 1/2 fois plus longue que large et 2 fois plus longue que la face déclive qui est subverticale et bordée. L’épinpotum a deux petites dents pointues, un peu plus longues que larges, triangulaires. Pédicule comme chez l’A. Schmitzi, mais le pétiole du 1° nœud plus long que le nœud. Le mésonotum entier forme un rétrécisse- ment assez marqué du thorax qui est fort allongé. Assez irrégulièrement et superticiellement réticulé; médiocre- ment luisant. Abdomen, membres, dos du pronotum et des nœuds lisses. Tête ridée en long, sauf l’épistome et l’occiput. Epinotum ridé en travers, mais très irrégulièrement. Des soies d’un roux clair, courtes et obtuses, dispersées sur le corps. Les membres ont des poils jaunes, courts et obliques (plutôt pubescence sur les jambes, plutôt pilosité sur les antennes). D'un roux jaunâtre; scapes un peu rembrunis. Pattes et abdo- men d’un jaune à peine roussâtre, mais ce dernier avec une large bande brune au milieu. 13 1 Berzé, Anti Liban, Svrie; sous les pierres (M. GADEAU DE KER- VILLE). ne Cette espèce ressemble à ovaticeps Eu., qui, seule avec elle parmi les espèces méditerranéennes, n’a pas de bord postérieur à la tête. Mais ovaticeps a la tête ovale, aussi étroite devant que derrière, tandis que Kervillei a la tête large devant et rétrécie en arrière. En outre, chez ovaticeps, l’épistome n’est pas échancré et l’épinotum a des épines. D'un autre côté, le manque de rétrécissement colliforme sépare l’A. Kervillei du sous-genre /schnomyrmex MAYR, dont elle se rap- proche beaucoup aux autres égards. Bothriomyrmex meridionalis ROGER v. Syria n. var. — ÿ. — Long. 2,2 à 2,5 mill. — Ressemble à la subsp. atlantis FOREL, mais moins jaune (plus grisätre). Les côtés de la tête sont beaucoup plus convexes que chez l’atlantis et que chez le type de l’espèce. La tête est à peine plus longue que large. Troisième article du funicule à peu près aussi long que le deuxième. Sous une pierre. Doummar, Anti Liban, Syrie (M. GADEAU DE KERVILLE). Tapinoma erraticuin LATR. — Ÿ, ©. — Jérusalem (SCHMITZ). Plagiolepis pygmcæa LATR. — 6. — Jérusalem (SCHMITZ). Acantholepis Frauenfeldi MAYR v. bipartita SMITH. — 5. — Em- maüs, Palestine (SCHMITZ). Myrmecocystus viaticus K. subsp. niger ANDRÉ. — %. --- Jérusalem (SCHMITZ). Myrmecocystus albicans RoG. subsp. lividus ANDRE. — Ÿ. — Mer Morte (SCHMITZ). Cainponotus maculatus subsp. thoracicus F.var.sanctoides n. v. $. — Long. 7 bis 11 mill. Forme du Fellah; couleur et taille du sanctus, mais un peu plus petitet plus foncé. Ila la tête moins large et moins convexe chez la grande Ÿ que le sanctus, et la petite Ÿ, a la tête plus étroite derrière. Les tibias ont une forte rangée de piquants. Il est luisant comme le sanctus. Il ressemble à la subsp. thoracicus V. minor d'Algérie, mais celle-ci est bien plus mate, n’a presque pas de piqnants aux tibias et a les côtés de la tête encore plus droits. a) - ®. — Long. 14,5 mill. — Ailes teintées de brunâtre. Mêmes ? caractères que la grande ÿ. Jérusalem (SCHMITZ). Camponotus maculatus F. subsp. thoracicus F. v. mortis n. var. Ë. — Long. 6,3 (&. min.) à 9 mill. ($. major). Couleur et forme 14 j du barbaricus typique, mais les côtés du thorax brun noir, l’écaille et les pattes (entièrement) d’un jaune roussâtre plus clair, plus vif et luisant. Chez la petite ÿ cette couleur s'étend au thorax et au devant de l’abdomen. Les joues n’ont pas trace de poils. Les petits piquants des tibias sont plus faibles et plus clairsemés. Les tégu- ments sont moins mats; l’abdomen luisant. Chez la petite 5, la tête n’est que d’un quart à peine plus longue que large et à peine plus étroite derrière que devant, avec un bord postérieur bien distinct. Mer morte (Scumirz). Diffère du barbaricus par ses joues sans poils et sa taille moindre, du fellah typique par sa petite taille et par la forme de la tête chez la petite ÿ. Camponotus maculatus KF. subsp. Fellah EMERY. — ÿ, ®. — Jéru- salem (SCHMITZ). Polyrhachis simplex MAYR. — ÿ. — Mer Morte (SCHMITZ). C'est la seule espèce de Polyrhachis qui se soit répandue sur le territoire paléarctique et qui atteigne une limite aussi occidentale en Asie. N. B. Pheidole areniphila nov. nom. (— arericola FOREL, nec EMERY). — Dans les Fourmis du D’ ScauLrze (Afrique sud- ouest), dans : Schultze, lorschungsreise in Südafrika, Jenaische Denkschriften XVI; j'ai décrit sous le nom de Ph. arericola une espèce du désert de Kalahari, sans remarquer que ce nom avait déjà été employé par ÉMERY pour une sous espèce de la Ph. fallux MAYR. Je dois donc changer le nom et je l’appelle areniphila. I Islande et Groenland. Aucune Fourmi n’ayant été trouvée jusqu'ici dans ces pays, Je demandai au Prof. A.PENK deBerlin,excellentconnaisseur des régions arctiques, des adresses de personnes pouvant me renseigner. Le résultat est absolument négatif. M. le D' Pserum à Reykiavik et M. Will. LUNDHEEN à Copenhague me déclarent, le premier qu'au- cune Fourmi n’a été trouvée jusqu'ici en Islande, le second qu’on n’en a trouvé ni sur la côte orientale, ni sur la côte occidentale du Groenland, où il a fait lui-même une expédition entomologique. Or cette année même M. SPARRE-SCHNEIDER (Archives du Musée de Tromsô 1909) a constaté la présence de 10 espèces de fourmis (Leptothorax, Myrmica, Formica, Cainponotus, Formicoxenus) entre 69 et 70° de latitude nord en Norvège! Je conclus de ces fails que les Fourmis, détruites en Islande et en 15 Groënland par la période glaciaire, n’ont pu y émigrer depuis, faute de communication terrestre, tandis qu’elles ont pu le faire au nord du continent européen. Je suis persuadé que les espèces comme les Formica rufa, fusca et exsecta, Myrmica lobicornis et sulcinodis, Leptothorax acervorum, elc., auraient tôt fait de s’acclimater en Islande et même au Groënland. III Fourmis de Madagascar. Platythyrea Arthuri n. sp. — &. — Long.6,8 mill. — Mandi- bules mates, densément ponctuées, pubescentes, seulement un peu plus longues que larges, à bord terminal tranchant. Epistome transversalement concave, assez nettement délimité derrière. Aire frontale grande, triangulaire, plus haute que large, indistincte. Sillon frontal étalé en large gouttière et atteignant le quart posté- rieur de la tête. Tète un peu plus longue que large et fortement rétrécie devant les yeux, élargie derrière, tronquée et concave à l’occiput, de sorte que les angles postérieurs sont droits ou presque aigus, les bords étant presque droits de l’œil à l’angle postérieur. Yeux grands, convexes, occupant plus du quart de la longueur de la tête et situés aux 2/5 antérieurs. Le scape atteint exactement le bord postérieur tronqué. Articles 5 à 8 du funicule un peu plus épais que longs; le second article aussi long que le premier. Angles anté- rieurs du pronotum obtus, mais distincts. Dos du thorax allongé, mais assez plat, subbordé, pas ou à peine convexe sur le profil. Suture promésonotale distincte; suture mésoépinotale obsolète. Pronotum plus long que large. Mésoépinotum plus de deux fois plus long que large. Face déclive de l’épinotum fortement creusée, avec un rebord latéral aigu. Vue de dessus, la face basale est large- ment échancrée au milieu de son bord postérieur, le milieu de l’'échancrure passant à la face déclive par un bord obtus, tandis que ses côtés tout faiblement relevés en oreilles. Nœud du pédicule allongé, presque cylindrique, presque deux fois plus long que large, faiblement atténué et abaissé en courbe devant, verticalement tronqué derrière. Le bord de la surface plane tronquée est aigu, à peine avancé en arrière et en haut. Abdomen fortement rétréci après le premier segment qui est légèrement moins large et moins long que le second. Mate; très densément et finement ponctuée. Abdomen et pattes subopaques, à ponctuation moins profonde. Les points ont partout une tendance à s’aligner en rides ou stries presque microscopiques. 16 En outre de gros points espacés, effacés partout. Pilosité dressée nulle Pubescence fine, courte, jaunätre, espacée partout. Noire; pattes, antennes, mandibules et lobe antérieur des arêtes frontales d’un rougeàtre lerne. Montagnes de l’Amber, nord de Madagascar, reçue par M. ROLLE. Leptogenys ridens n. sp. — ÿ. — Long. 7,5 mill. — Mandi- bules luisantes, avec des stries et des points épars et le bord interne parallèle au bord externe; néanmoins leur extrémité est un peu élargie et a un bord terminal très oblique, tranchant, terminé par une dent pointue. Le lobe court de l’épistome caréné rappelle un peu celui de la fruncatirostris FOREL, avant, comme lui un bord antérieur membraneux, jaunâtre et translucide, mais il est en somme triangulaire, avec le sommet obtus et les bords légèrement convexes. Entre les mandibules ferrnées et les bords du lobe, on voit une mince fente simulant une bouche qui rit. Bord antérieur de la tête très large, avec les angles nets; la tête est en forme de trapèze, ses côtés, à peine convexes, convergeant en arrière; son bord postérieur est convexe et large comme à peine les 2/3 du bord antérieur. Ce dernier est un peu plus large que la longueur de la tête sans le lobe de l’épistome. Arêtes frontales très rapprochées; sillon frontal court et distinct. Yeux grands, au tiers antérieur. Le scape dépasse le bord occipital des 25 de sa longueur. Tous les articles du funicule sont plus longs qu’épais: le 1° de la longueur du 3%; le 2% est le plus long, légèrement plus long que le dernier ou au moins aussi long. Sutures du thorax distinctes. Pronotum un peu, mésonotum beaucoup plus large que long. Face basale de l’épinotum convexe, plus de deux fois plus longue que large ; une échancrure peu pro- fonde, mais distincte, entre elle et le mésonotum. Face déclive oblique à bords très obtus et arrondis en tout sens, longue comme les 3/5 de la face basale à peine. Nœud du pédicule aussi large der- rière que long et que haut (cubique arrondi), mais distinctement rétréci devant, aussi épais en haut qu'en bas, tronqué devant et derrière: sa face antérieure est faiblement convexe et sa face pos- térieure légèrement concave:; son sommel est convexe; dessous et devant il porte un lobe oblus. Abdomen distinctement rétréci der- rière son 1% segment qui est beaucoup plus large que long, plus large et à peine plus court que le 2°. Presque mate, très densément el assez grossièrement (du moins pas finement) ponctuée (ponctuation un peu irrégulière). Abdomen subopaque et moins densément ponctué, de même que les pattes et les scapes. Face déclive de l’épinotum grossièrement ridée en tra- vers. Pilosité dressée, jaunâtre, pointue, seulement aux deux extré- 42 mités du corps et en dessous. Pubescence adjacente jaunâlre assez répandue partout, sans former de duvet, un peu soulevée sous les tibias. Noire; pattes, antennes, mandibules et lobe des arètes frontales d’un rougeàtre sombre, un peu plus clair aux tarses et aux funi- cules. Hanches brun foncé. Fort Dauphin, Madagascar (Sikora). Leptogenys (Lobopelta) Grandidieri n. sp. — ÿ. — Long. 6,1 mill. — Mandibules lisses, luisantes, triangulaires, avec un large bord terminal tranchant, terminé par une dent pointue. Lobe de l’épistome très avancé, triangulaire, avec une carène aiguë au milieu ; il est pointu au milieu, devant. Tète rectangulaire presque aussi large derrière que devant, d’un quart environ plus longue que large, avec les angles postérieurs arrondis et le bord postérieur légèrement concave. Yeux médiocres, situés au milieu des côtés. Arêtes frontales très rapprochées. Sillon frontal profond, assez court. Le scape dépasse le bord occipital de presque un quart de sa longueur. Second article du funicule à peu près aussi long que le dernier; articles 7 et 8 à peine plus longs qu'épais. Thorax échan- cré entre le mésonotum et l’épinotum. Sutures distinctes. Prono- tum plus long que large, formant avec le mésonotum une convexité médiocre. Mésonotum en disque. Face basale de l’épinotum faible- ment convexe, presque 3 fois plus longue que large. Face déclive fort courte, passant par une courbe à la face basale; ses deux stig- mates proéminent en bas sous forme de dents. Pédicule un peu comme chez la L. Peuqueti ANDRÉ, mais plus court, plus long que large, rétréci, et en courbe convexe devant, tronqué derrière, où il est aussi haut que long. Mais sa surface supérieure est subdépri- mée et subhbordée. Sa face postérieure tronquée est distinctement bordée et concave dans le sens vertical, de sorte que le bord supé- rieur la surplombe un peu, tout en ayant un aspect déprimé; une forte dent sous le pédicule, en avant. Abdomen étroit, nullement rétréci après le 1° segment qui est presque aussi long que le 2°. Lisse et luisante. Quelques points épars sur la tête. Pattes et scapes abondamment ponctués. Face déclive de l’épinotum ridée en travers. Quelques poils dressés courts et jaunes sur la tête et le derrière de l'abdomen. Pattes et scapes avec une pubescence adja- cente. Du reste glabre. Noire, avec un léger reflet bleuâtre irisant, comme chez la L. chinensis MAYR. Pattes et antennes brunes. Mandibules brun rouge ainsi que le lobe des arêtes frontales. Tarses, articulations et extrémité de l’abdomen d’un jaune roussâtre. Fort Dauphin, Madagascar (SIKORA). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L1V, 4 11 1910. z Genre GREMASTOGASTER, subg. Decacrema n. subg. À Je désigne de ce nom le groupe des Cremaslogaster ayant 10 arti- cles ou moins aux antennes. (Schenki FOR, Grevei FOR, borneensis ANDRÉ, Liengnei For. avec subsp. Weitzükeri, enneamera EM. et les deux suivantes (1). Cremastogaster (Decacrema)ensifera n.sp. —ÿ.— Long. 3 à 3,9 mill. — Sculpture du hova FOREL, mais plus grand et plus ro- buste. Le premiernœudestrhombiforme,avec un angle latéral un peu en avant du milieu. Le 2° nœud est divisé en deux hémisphères par un sillon profond. Les deux immenses épines épinotales, très pointues, grêles, divergentes, bien plus longues que leur large inter- valle, d’un tiers plus longues encore que chez le C. Schenkr FOREL. (1) Cremastogaster (Decacrema) decamera n.sp. — 5, — Long. 2,5 à 3,7 mill. — Très voisin de boracensis ANDRE, mais plus allongé et inerme.Tête ovale- rectangulaire, un peu rétrécie devant, avec les cotés bien plus convexes quechez borneensis, un peu plus longue que large. Mandibules lisses, ponctuées, armées de 5 dents. Scapes un peu plus longs que chez borneensis, n’atteignant pas tout à fait le bord postérieur de la tête. Articles 3 à o du funicule plus épais que longs. Dernier article au moins aussi long que les deux précédents réunis. Les 3 der- hiers articles (massue) aussi longs que le reste du fupicule. Thorax plus allongé que chez le borneensis, au moins aussi profondément et encore plus largement échancré que chez lui entre le mésonotum et l’épinotum. Face basale de l'épi- notum plus courte que la face déclive, et formant avec elle un angle obtus, saus trace de dents ni d'épines, à peine avec deux tubercules obtus. Premier nœud du pédicule d’un quart plus long que large, à cotés parallèles, plat dessus, aussi large derrière que devant. Second nœud arrondi, un peu plus large que long, sans trace de sillon médian. Le 1” nœud n’a pas trace de dent en dessous. Abdomen allongé. Lisse, luisant et éparsément ponctué, comme le borneensis. Pilosité fine, dis- persée sur le corps, comme chez lui. Pubescence plus abondante. Pattes et sca- pes n’ayant qu'une pubescence oblique. D'un jaune sale ou brunâtre. Tête plus roussâtre. Des bandes nuageuses bru- nâtres sur les segments abdominaux. Quelques exemplaires plus foncés, bruns jaunâtres. ® Long. 6,5 milll. — Le scape n’atteint que le quart postérieur de la tête. Massue presque de 4 articles. Tête plus large que le thorax. Face basale de l’épinotum très distincte, en marche d'escalier, sans trace même de tubercules. Premier nœud un peu élargi vers son tiers antérieur. Ailes brunâtres à nervures brunes. Du reste comme l’ouvrière, mais les mandibules en partie striées. D'un brun rougeätre; pattes d’un jaune roussâtre ; ma:dibules rougeûtres. d Long. 2,2 à 2,3 mill. — Mandibules armées de 3 dents environ. Scape long comme à peine les deux premiers articles du funicule rénuis. Tête plus large que longue, à bord postérieur distinct. Mésonotum plus large que long, élargi et tronque derrière. Scutellum bossu, proéminent. Pédicule comme chez l’ou- vrière. Abdomen élargi derrière, étroit devant. Brun ; pattes, antennes et man- dibules jaune clair. Ailes faiblement brunies. Borneo : Sarawack (M. Haviland.) | chagrinés; abdomen lisses Entièrement brun. Extrémité des épines, larses et mandibules _ rougeâtres. ù Très voisin de Schenki et de Hova. Diffère de tous deux par la forme du pédicule et par ses épines plus longues, de Hova par sa taille plus grande et plus robuste, de Schenki par sa sculpture et sa couleur. | Forêt vierge de Sahana, Madagascar oriental. Nid en carton pen- dant aux branches. Meranoplus Mayri n. sp. — Long. 3,5 à 4,8 mill. — Man- dibules luisantes, striées; épistome armé de deux dents à son bord antérieur, échancré entre deux et imprimé à son milieu en dessus de l’échancrure.. Tête plus large que longue, en trapèze, rétrécie devant. Les arêtes frontales n’atteignent pas le bord latéral. On voit bien, de devant, les yeux situés derrière le milieu des côtés; on voit même un espace entre eux et les arètes frontales. Le scrobe n’atteint pas tout à fait les angles postérieurs de la tête, mais il est un peu dépassé par le scape qui les atteint exactement. Les huit articles du funicule plus long qu’épais. Tête tronquée presque en ligne droite derrière. Le promésonotum a un large bord membra- neux translucide, qui forme devant une dent plate ou un angle dentiforme et qui porte de côté, en arrière, une seconde dent plate. Aux angies postérieurs, ce bord se termine en deux longues épines horizontales plates et sinueuses, dont le bord extérieur est convexe et le bord intérieur concave (elles sont légèrement cour- bées en dedans). Entre la base de ces épines, qui sont en outre obliquement inclinées en bas, avec la partie postérieure du méso- notum, se trouve, tendue transversalement, une membrane trans- lucide à bord rectiligne. Sous la dite membrane se trouve l’épino- tum qui est vertical, rectangulaire, et distinctement bordé; il est un peu plus long que larze et porte au milieu deux épines latérales larges à leur base et un peu plus courtes que celles du mésonotum. Premier nœud squamiforme, épais en bas et mince au sommet qui forme un bord transversal mince et aigu, légèrement et largement échancré, un peu courbé en arrière et con-tituant ainsi deux angles latéraux et dentiformes. Second nœud un peu plus large que long presque aussi large que le premier, plus épais en haut qu’en bas. Abdomen cordiforme, concave devant, et bien plus long que large. Tête luisante, régulièrement striée en long; les stries contournent le scrobe aux angles postérieurs. Promésonotum strié en are {stries TOR PITAUR, NTI NP ART LPO RAR POERR) PPT EE AT ln EC NE LANTERNE" 4 1e AP RAR MAP EROON PEUT æ / à RO RTE MRPERN TTCTELE 1 Na” A { ya D ÉOF'AVEUTE 20 convexes devant). Les stries sont souvent concentriques derrière. Côtés du thorax striés en long. Epinotum, premier nœud et abdo- men assez luisants, très faiblement chagrinés ou réliculés. Second: nœud grossièrement ridé en long et mat. Scapes et pattes en partie lisses. Pilosités dressée abondante et assez longue partout, fine, jaunûtre et pointue, aux membres comme sur le corps. Pubescence presque nulle. Rouge clair. Abdomen noir. Fort Dauphin, Madagascar (Sikora). Cataulacus Ebrardi FoREL. — ©. — Long. 5 mill. — Thorax un peu plus étroit que la tèle. Epinotum avec deux larges et fortes dents horizontales, plus longues que larges. Premier nœud plus long que large et plus large devant que derrière. Second nœud plus large que long. Abdomen à côtés parallèles, presque deux fois plus long que large, régulièrement strié à la base (côtes longitudinales), mat et régulièrement réticulé-ponctué ailleurs. Scutellum grossière- ment ridé en long. Mésonotum assez finement réticulé et ridé. Pronotum grossièrement rugueux. Tête un peu moins rétrécie devant que chez l’ouvrière. Aïles tombées. Du reste comme l’ouvrière. Montagnes de l’Amber, Nord de Madagascar. Recu de M. ROLLE.. Camponotus Roeseli n. sp. — ÿ. — Long. 11,5 à 14,5 mill. — 5 major. Mandibules lisses, luisantes, ponctuées, finement chagri- nées vers la base, armées de 8 à 9 dents; leur bord externe courbé seulement près de l’extrémité. Epistome haut, caréné, en trapèze, avec un lobe rectangulaire devant, nullement échancré au milieu ; côtés du lobe droits. Aire frontale très petite, peu distincte, rhombi- forme. Arêtes frontales sinueuses. Tête de la forme ordinaire du C. maculatus, concave et élargie derrière, rétrécie devant, à côtés fort peu convexes. Mais les scapes sont longs et dépassent le bord occipital de près du tiers de leur longueur. Thorax étroit. Le pro- inésonotum faiblement convexe. Une très faible et superficielle concavité entre le mésonotum et la face basale de l’épinotum. Celle-ci est convexe sur son premier quart, puis elle forme sur le profil de ses trois autres quarts une ligne droite et déclive jusqu’à la face déclive à laquelle elle passe par une courbe lente. Face déclive très courte, longue comme 1/5 de la face basale qui est du reste médiocrement comprimée et 3 1/2 à 4 fois plus longue que large. Ecaille nodiforme, taillée en profil en 3 surfaces : un pan antérieur et un pan postérieur, verticalement tronqués, le second trois fois plus haut que le premier; puis une surface supérieure, déclive d’arrière en avant, avec un bord postérieur assez aigu et Le le A convexe dans le sens transversal. L'écaille est plus large qu'épaisse, mais bien plus épaisse que sa hauteur antérieure. Tibias comprimés el assez prismatiques, sans piquants à leur face intérieure, sauf tout en bas. Assez luisant, faiblement et finement réticulé, transversalement chagriné sur l’abdomen, avec des points épars piligères partout, un peu élevés sur l’abdomen. Une pilosité dressée brune et une fine pubescence roussâtre dispersées sur tout le corps. Les scapes et les pattes sont seulement pubescents, mais plus abondamment. Noir, çà et là, avec un reflet irisant bleuâtre, du reste peu mar- qué, surtout sur l’abdomen. Mandibules d’un brun foncé, ainsi que l'extrémité des tarses. Funicules, anneaux fémoraux et articulations roussâtres. Bord postérieur des segments abdominaux étroitement jaunûtre. 5 minor. Epistome comme chez la & major. Mandibules plus petites. Tête une fois et demie plus longue que large, régulièrement rétrécie d'avant en arrière et à côtés presque droits. Le bord posté- rieur n’est presque constitué que par le bord articulaire, plus un angle arrondi. Le scape dépasse le bord occipital de la moitié de sa longueur. Ecaille comme chez la grande ÿ, mais encore plus épaisse, presque aussi épaisse que sa hauteur postérieure et un peu pius basse. Face basale de l’épinotum un peu plus convexe derrière, moins distinctement divisée en deux portions. Pattes d'un brun foncé; mandibules plus rougeñtres près du bord. Du reste comme la grande &. Montagnes de l’Amber,au nord de Madagascar. Reçu de M. ROLLE. Voisin de Perroti FOREL, mais il en diffère par la forme de l’écaille, la couleur et les tibias. Camponotus Christi ForEL, v. imnaculiventris EM. Montagnes de l’Amber, nord de Madagascar. Reçu de M. ROLLE. IV Fourmis de Crete Récoltées par M. Biro. 2 Epixenus Biroiïi n. sp. — ©. — Long. 3,5 à 4,2 mill. — Man- dibules luisantes, ponctuées, avec quelques rares stries, armées de quatre dents. Epistome convexe, ayant devant, au milieu, une im- pression qui forme une très légère échancrure du bord antérieur et, de chaque côté, une apparence vague des deux carènes obtuses du genre Monomorium ; mais cette apparénce disparaît en arrière où l’épistome se prolonge en longue pointe moussé entre les arêtes ER PE masi distinct; il s'arrête à mi distance de l’ocelle antéri ieur. Arètes fron- tales courtes, avec un petit lobe antérieur convexe, subhorizontal. Tête rectangulaire, un peu plus longue que large, légèrement rétrécie devant, à côtés convexes et à bord postérieur à peine concave au milieu. Yeux au milieu des côtés, plutôt grands et plutôt plats. Trois petits ocelles distincts. Le scape dépasse à peine Île quart postérieur de la tête. Le funicule correspond exactement à la figure d'EMERY pour l'E. Andrei de de 3 à 4 articles); an- tennes de 12 articles. Pronotum environ 2 1/2 fois plus large que long. Suture promésonotale marquée par une dépression lransver- sale, mais peu distincte. Mésonotum ovale-allongé, 1 1/2 fois plus long que large, ayant la forme de celui d’une pseudogyne ou d’une © ergatomorphe. Son tiers postérieur forme brusquement une pente déclive en arrière qui provoque une échancrure entre elle et le commencement de la face basale de lépinotum qui remonte en escalier. Face basale de l’épinotum deux fois plus longue que la face déclive, assez plane à partir de l'escalier. L’épinotum porte deux dents plates ou oreilles extrêmement larges, triangulaires, dont la base prend le tiers de la face basale et les deux-tiers de la face déclive. Ces dents sont obtuses et moins longues que la lar- geur de leur base. Premier nœud entier, squamiforme; deuxième nœud concave devant, convexe derrière, entier au sommet, plus de deux fois plus large que long. Vu de profil, le pédicule a la forme de celui de l’Æ. Andrei (figure d'EMERY), mais vu de dessus, le deuxième nœud a une toute autre forme(il estconvexe devant chez l’Andrei). L'épinotum est plus élevé et le mésonotum plus bas que chez l’Andrei. Abdomen grand, fort allongé. Absolument lisse et très luisant, avec des points piligères très fins et très épars. Pilosité dressée fine, pointue, d’un jaune rous- sâtre, dirigée en arrière, adondante sur l’abdomen et sur les nœuds, plus éparse sur le reste du corps, nulle sur les membres. Pubes- cence adjacente jaunâtre, fine, diluée sur les membres, à peu près nulle sur le corps. D'un roux brunâtre; tèle et abdomen d’un brun assez foncé. Pattes, antennes, épistome et mandibules d’un roux jaunàtre. kécolté dans le nid du Monomorium crelicum Eu. Je suis disposé à me ranger à l’opinion d’'EMERY et à considérer cet insecte comme un genre spécial, hôle parasite des Monomorium. Mais l'E. liroi ressemble plus à une pseudogyne que l'E. Andrei. Est-ce la © du isolé décrit par EmErY sous le nom d’Æ. creticus? L'épinotum est tout autre; on ne pourra juger de la question que lorsque «7 et ® auront été pris dans un seul et même nid. En attendant j'ai préféré donner un nom nouveau avec une description exacte pour éviter des confusions. frontales, sans qu’on voie d'aire frontale distincte. Sillon Frontal * : LA Le : MA % « ‘Salomoni S vbs PA ch el = 5 ©. . Monomorium creticum EM. — Ÿ$. — À mon avis cette espèce, de même que l’Abeillei ANDRÉ, ne sont que des sous-espèces du Sulo- | monis, sous-espèces auxquelles les variétés subnitida Em., Sommier En. et phænicia Ex. font passage. Cardiocondyla elegans Eu. v. Santschii FOREL. — ©, ®. — (© Long. 2,7 à 3 mill. — Noirâtre comme l’ouvrière, avec les ailes légèrement teintées de brunâtre). Je ne puis la distinguer du type nr 4 de Tunisie ; à peine le premier nœud semble-t-il légèrement plus élevé. , Leptothorax exilis EM. subsp. ereticus n. subsp. — ©. — Long. D: 4,3 à 2 mill. — D'un noir à peine brunâtre. Thorax et pédicule à bruns foncés. Pattes, antennes et mandibules d’un jaune rougeûtre, ._ avec la massue et les cuisses brunes. Dos du thorax sans trace d’échancrure. Premier nœud cunéiforme, assez anguleux au som- p met, à peine concave devant. Epines pointues, plutôt longues. Vertex, occiput et dos du pronotum lisses et luisants. à ©. — Long. 3,2 mill. — Thorax plus large que la tête. Mesono- É tum aplati, strié en long. Tète luisante, ridée en long. Premier nœud très anguleux et tranchant au sommet. Ailes tombées. Du reste comme l’ouvrière. Aphaenogaster testaceo-pilosa LUCAS v. Simonellii EMERY. — ©. ‘ LS Tetramorium caespitum L. subsp. punicuim SM. — 9. Sn Tetrainorium caespitum L. subsp. punicum Sx., v. lucidula EM. Dh Acantholepis Frauenfeldi MAYR. — © ©. l'lagiolepis pygmaea LATR. — 9. Lasius niger L. subsp. alienus FÜRST. — ©. Myrmecocystus cursor FONSC, v. cretica EMERY. — 9. Camponotus maculatus F. subsp. aethiops LATR. — ©. Camponotus maculatus F. subsp. Cecconii EM. — ©. Camponotus Gestroi Em. subsp. creticus FOREL. — ©. Camponotus Kiesemwetteri ROGER. — 9. Toutes ces espèces ont été récoltées aux environs de La Canée, au printemps, par un temps très sec. V Notices sur les fourmis de Grèce de feu VON (ERTZEN Mon ami le D' Oscar Vogt a eu la bonté de me communiquer la +7 Hi : NO NTI EL ah > AE 2 à 4e w D NE ds | an 24 collection de Fourmis de feu von Œrtzen renfermant les Fourmis décrites et déterminées par moi en 1886 et 1888, la plupart du moins, quoique plusieurs types importants manquent. Dès lors nos connaissances sur ces régions ont fait tant de progrès, grâce surtout à EMERY, qu'après environ vingt-deux ans une revision s’imposait. Voici surtout ce que j'ai à remarquer : Ponera contracta est la P. Eduardi FOR. (sauf une © de l’Eubée); la var. ressemblant à l’ochracea est la var. {estacea EMERY. Messor barbarus est en partie la subsp. meridionalis ANDRÉ (Rhodes, Chios, etc.). Messor structor est en partie le barbarus clivorum RuszkY et en partie le Messor structor V. orientalis EMERY, le premier des Cyclades et du sud de l’Eubée, le second de Céphalonie et de l’At- tique. Aphaenogaster testaceopilosa est la subsp. semipolita NYL. variété balcanica Eu. L’Aphaenogaster pallida NYr. subsp. cypriotes EM. a été prise à Naxos par: V. (ERTZEN. La Pheidole leneriffana VoRELzL a été trouvée dès lors dans les Sporades du sud par M. VON (ERTZEN (je ne l'avais pas eue alors sous les yeux). Cremastogaster scutellaris est la var. Schmidti MAYR. Cremastogaster sordidula NY1. est en partie (Attique) la var. Flachi FOREL. Tetramorium coespituin appartient surtout aux formes punicum SM. et semileve ANDRE. Le Bothriemyrmex meridionalis est la subsp. décrite depuis lors par moi sous le nom d’atlantis. Le Myrmecocystus viaticus est la subsp. orientalis FOREL (Athènes, Céphalonie, Corfou, Morée), sauf celui des Sporades méridionales qui est une var. assez rouge de la subsp. niger ANDRÉ. Le Myrmecocystus pallidus est, comme je l’ai corrigé peu après, le cursor v. hellenicus FOREL. Le Lasius affinis est le Lasius bicornis Fôrsr.subsp.O0ertzenin, 9 . Quelques & du Lasius flavus (de l'Olvmpe) appartiennent à la subsp. myops FOREL. Le Camponotus rubripes DRURY est le C. maculatus F et ses sous- espèces et variétés sont : | Dichrous — maculatus subsp. Baldaccii Ex. de Crète. Cognatus — a) subsp. sanctus FOREL v. cosensis FOREL, Grèce, îles ioniennes, Sporades méridionales. b) subsp. sanctus typique d’Asie mineure. 25 Sylvaticus, aethiops, pilicornis — tous la subsp. aethiops v. mar- ginata, v. concava, etc. | Cognato-pilicornis de l’'Eubée — subsp. Sanctus For. v. ionia EMERY. Cognato-maculatus de Symi (Sporades mér.)— symiensis n. subsp. Cognato-maculato-dichrous — sanctus cosensis. Le Camponotus lateralis OL. appartient aux variétés foveolatus, dalmaticus, atricolor et à la forme typique. Je renvoie du reste à la Faune paléarctique d’'EMErY (Deutsche Entom. Zeitschrift, 1908 et 1909) pour la synonymie. Mais en outre cette étude m'a fait découvrir dans le matériel de v. ŒRTZEN et dans le mien propre (une) quelques formes nouvelles dont voici la description : Ce qu'il y a peut-être de plus intéressant est l’ouvrière du Lasius bicornis subsp. Œrtreni que j'avais évidem- ment confondue alors avec le Las. alienus ou flavus : Messor Oertzenin.sp.—%major.—Long.11 mill.—Mandibules striées, luisantes. Tête carrée, aussi longue que large, très sembla- ble à celle de l’arenarius, mais à côtés moins convexes et avec les yeux beaucoup plus petits, plus petits même que chez le barbarus. Premier article du funicale 1 1/2 fois plus long que le 2"° (aussi long chez l’arenarius), les autres articles plus longs que chez le barbarus, moins longs que chez l’arenarius. Scape atteignant à peine le bord occipital, élargi à sa base des deux côtés, fortement courbé un peu plus haut. Epistome entier, assez plat. Le thorax est plus allongé et moins convexe que chez le barbarus, conformé comme chez l’arenarius, mais avec les angles antérieurs du prono- tum moins nets, plus obtus, et avec les dents de l’épinotum plus courtes et très obtuses. Premier nœud assez semblable à celui de l'arenarius; second nœud plus court et plus haut, à peu près comme chez le barbarus structor V. orientalis EM. Pattes longues comme chez l’arenarius, bien plus longues que chez le barbarus. Tête subopaque et densément striée comme chez le barbarus- structor, bien moins réticulée entre les stries que chez l’arena- rus). Les fortes rides profondes du thorax sont par contre presque identiques à celles de l’arenarius. Pédicule ridé-rugueux et subo- paque. L'abdomen est faiblement réticulé, assez luisant. Les réticu- lations ont une tendance à s’effacer. Pilosité exactement comme chez l’arenarius, mais un peu moins obtuse et un peu plus jaunâtre; sur les tibias elle est peut-être un peu plus couchée. Noir; tête rouge, avec une tache noire en fer de lance sur le ver- tex; de chaque côté de cette tache, derrière, part une bande noirà- tre qui se dirige en arrière, puis se courbe latéralement sur l’occiput et va se terminer à son angle. Pattes qu’un rouge jaunâtre, avec le milieu des cuisses brunâtre. Deux petites taches rougeûtres sur le côté du thorax. Smyrne (v. Oertzen.) Cette forme se distingue nettement de larenarius par son funi- cule et du barbarus-structor par sa forme générale et ses longues pattes. Camponotus maculatus F.subsp.barbaricus, EMERY, var.inversa. Diffère du type du barbaricus par sa taille un peu plus grande et légèrement plus élancée, mais partout sa couleur : les ÿ minor sont plutôt plus foncées que les grandes 5, d’un brun foncé, rarement un peu roussâtres, avec la tête el l'abdomen noirs, le funicule et les mandibules roussätres. Chez la grande 5 la couleur brun roussâtre envahit de plus l’occiput, où elle est même un peu moins foncée que sur le thorax. Djebel Kéroulis près du Rio-Salado, et Franchetti Algérie occiden- tale (Oranais) récolté par moi-mème. Camponotus maculatus F: subsp. Symiensis n. subsp. — ÿ. — Long. 7,5 à 10,5 mill. — Couleur et sculpture du sanctus v. cosensis ForREL,, mais beaucoup plus grêle. Tête de la grande Ÿ, longue de 3 et large seulement de 2,6 mill, profondément ééhancrée, un peu . ovale. Les scapes dépassent l’occiput d’un quart de leur longueur. Tête de la petite & assez fortement rétrécie derrière, à bord postérieur arrondi et fort peu distinct, bien moins que chez les % plus petites du sanctus n. cosensis. Pilosité et sculpture exactement comme chez le sanctus n.cosensis, dont il n’est peut-être qu’une variété très grêle. Ile de Symi, une des Sporades méridionales(v. Oertzen). Camponotus Kiesemwetteri RoG. subsp. nilidescens FoREzL und angustatus Forer(Berl. ent. Zeitschr.188 p. 260 et 261) ont été oubliés dans le catalogue de Della Torre. Lasius bicornis FÜRST subsp. Oertzeni n. subsp. — %. — Long. 3,3 à 3,4 mill. Tête carrée, non rétrécie devant, aussi large que longue, à côtés médiocrement convexes (bien moins que chez car- molicus). Yeux situés au Liers postérieur. Thorax comme chez le flavus, moins échancré que chez l’affinis. Ecail'e extrêmement haute aussi haute que l’épinotum, rétrécie, amincie et profondément échancrée au sommet, comme chez la © (échancrure bien plus pro- fonde que large et aussi large au fond qu’en haut); elle est encore bien plus haute que chez l’affinis. Scalpture du /lavus ; pilosité et pubescence aussi. D'un brun jaunâtre clair, tenant le milieu entre celui de l’alienus etcelui des flavus $ major, sans être nulle part aussi jaune que chez ce dernier; membres plus clairs. Diffère de l’affinis par sa tête non rétrécie devant, sa couleur, sa taille plus faible, sa ‘ .È 4 à 1 4 1 [ Ê A Lee té _ par les côtés moins convexes de la tête, les mandibules insérées aux 1 pilosité moins abondante, son écaille plus haute, etc., de carniolicus angles antérieurs, la couleur, la taille, l’écaille, etc., de flavus et des autres par l’écaille. ?.Long.5 mill. — Diffère de l’espèce typique de Fôrster par ses ailes entièrement subhvyalines, à peines brunies, de même teinte à la base qu'à l'extrémité et par sa pilosité assez clairsemée. Ailes longues ‘ de5,7 mill. (une aile supérieure). Yeux plus convexes que chez l’affinis. . Long. 3,6 mill. — Mandibules armées de 8 dents distinctes. Tête aussi large que le thorax moins rétrécie devant que chez l’affi- nis. Assez luisant. Ailes, écharicrure de l’écaille, pilosité. etc., comme chez la ©. Longueur d’une aile supérieure 5 mill. couleur brun foncé; membres brun clair. Morée (v. Oertzen). La pilosité et la couleur des ailes justifient une nouvelle sous espèce. La découverte de l’ouvrière montre que le bicornis est une espèce distincte de l’affinis et de l’umbratus. André a décrit l’ouvrière de l’affinis sous le nom de bicornis. VI Diversa. _ Odontomachus ussiniensis Em. subsp. Fauconneti n.subsp. — 5. — Long. 8,5 à 11 mill. — Beaucoup plus étroit et grêle que le type de l'espèce. Mandibules plus courbées en dedans, avec les deux dents apicales pointues, et la 3% seule tronquée. Brun; pattes, thorax, mandibules, funicules, base et lisière postérieure des segments abdominaux d’un jaune un peu roussâtre, sauf le dos du thorax qui est brunâtre. La base de l’écaille est aussi jaunâtre. Du reste comme le type de l’espèce. La différence la plus frappante est l’étroitesse de la tête, du thorax et de l'abdomen. La largeur de la tête est de 1,7 mill. (2,2 chez le type), du pronotum 0,9 (1,4 chez le type), de l'abdomen 1,3 (1,5 chez le type où il est très ratatiné, tandis que chez les exem- plaires du Fauconneti il est assez distendu). Bakaïe, entre Nyangwe et Stanleyville, Haut-Congo, récolté par M. FAUCONNET. M. FAUCONNET a trouvé le véritable assiniensis dans les mêmes parages. Anochetus princeps Em. var. laeta n. var. — D'un jaunâtre assez pâle et sale, avec les côtés de la tête brunâtres. Pilosité un peu plus abondante que chez le type de l’espèce, surtout sur les membres. Denticules du bord interne des mandibules plus aigus et plus longs. Ecaille moins élevée et moins acuminée. La partie postérieure de la = ; 4 « 71 craft) 28 tête, des yeux à l’occiput, est aussi un peu plus allongée et plus rétrécie. Du reste identique au type de l'espèce. Sumatra. Reçu de M. SEELDRAYERS. Pachycondyla [Ectomomyrmexl Leeuwvenhoeki For. subsp. suma- trensis FOREL. Sumatra (coll. SEELDRAYERS).— Je crois devoir élever cette variété au rang de sous-espèce. L’exemplaire de M. SEELDRAYERS a le |‘"seg- ment abäominal moins densément ponctué et plus luisant que chez le type. Pachycondyla (Bothroponera) Krügeri n. sp. — ÿ. — Long. 9.5 à 10 mill. Mandibules mates, densément et finement striées, éparsemeut ponctuées, armées de 8 dents. Eiles ont à leur base, en dehors, un sillon, oblique, comme chez la sulcata MAYR. Lobe de l’épistome moins acuminé, plus obtus que chez granosa, pumicosa, etc. Epistome faiblement et obtusément caréné. Lobe antérieur des arêtes frontales non pas convexes comme chez les dites espèces et la plupart des autres, mais plus plat encore que chez sulcata MAYR. Tète rectangulaire, à peine plus large derrière que devant, concave derrière, à côtés convexes un peu plus longue que large. Yeux grands, situés un peu en avant des côtés; leur orand diamètre égale leur distance du bord antérieur de la tête, ou peu s’en faut. Le scape dépasse le bord postérieur de la tête de 1 1/2 fois son épaisseur. Les 3 premiers articles du funicule subégaux, un peu plus longs qu'épais; articles 7 à 9 plutôt plus épais que longs; l'extrémité du funicule distinctement épaissie. Pronotum subrectangulaire transversal, à peine ou pas rétréci en arrière, avec une dent obtuse, plus large que longue, devant, en bas. Ses angles supérieurs antérieurs sont obtus et arrondis, mais marqués. Une ligne très indistincte marque la place de la suture méso-épinotale. Face déclive de l’épinotum bordée latéralement, plus longue que la face basale à laquelle elle passe en haut par une courbe insensible. Ecaille haute, aussi haute que l'abdomen, verticalement tronquée devant et derrière, aussi épaisse en haut qu'en bas, plus large der- rière que devant et un peu plus large (du moins derrière) que longue, deux fois plus haute qu'épaisse. Vue de derrière, elle forme un ovale très élevé. Son sommet porte une carène longitudinale, surtout distincte derrière, où elle est un peu avancée, recourbant son extrémité sur la face postérieure. Abdomen rétréci après le 1 segment qui est un peu plus court et moins large que le second. Densément et assez finement ponctuée ou réticulée-ponctuée et subopaque, comme la sulcala, sa voisine, avec l’abdomen et les membres plus luisants et moins densément ponctués. De grosses fosselles espacées et très effacées sur la tête, derrière, et sur l’écaille. Sur l’abdomen, ce sont seulement des points piligères épars, bien plus petits. Pilosité d’un roux jaunâtre, très courte sur l’abdomen, 29 les pattes et les scapes, fort éparse sur le reste du corps. Pubescence jaunâtre, assez abondante partout, surtout sur l'abdomen et les membres où elle forme un léger duvet. Noire; mandibules, scapes, 1% article du funicule, tibias et tarses d’un brun à peine rougeätre. Extrémité de l'abdomen roussie. Valdézia, Transvaal, dans ma collection, récoltée dans le temps par M. PAUL BERTHOUD, missionnaire. Cette espèce ressemble beaucoup à la sulcata de l’Inde, mais elle en diffère par la dent du pronotum, par la carène du sommet de l’écaille et par ses grands veux placés aussi plus en arrière. Le sillon des mandibules est aussi bien plus faible et celles-ci sont sculptées jusqu'à la base. oo Meranoplus castaneus SM. — &. — Long. 3 à 3.2 mill. — Mandi- bules striées. Tète un peu plus large que longue et plus large der- rière que devant, échancrée derrière. Yeux fort convexes. Antennes de 9 articles; ceux du funicule plus longs qu'épais. Dos du thorax bordé; pronotum avec deux larges épines plates, courtes. Mesono- tum avec 2 épines latérales, échancré derrière. Epinotum avec 2 épines grêles. Premier nœud vu de côté cunéiforme, tranchant au sommet où il est largement et faiblement échancré. Vu de devant il est un peu plus large en bas devant qu’au sommet. Second nœud arrondi, aussi long que large, prolongé au milieu de son bord postérieur supérieur par une épine pointue, grêle, horizontale, dirigée en arrière. En dessous, devant, il porte une dent dirigée en avant que SMITH à évidemment attribuée au 1% nœud. Subopaque. Tête assez finement ridée en long, et réticulée entre les rides. Thorax et pédicule grossièrement réticulés et finement réticulés dans les mailles. Epinotum lisse, avec quelques rides. Abdomen densément et finement réticulé, avec une tendance à former de fines rides longitudinales. Pattes et scapes striés. Pilosité dressée abondante partout, jaunâtre, pointue, inégale de longueur. Entièrement ferrugineux. Sumatra. Collection C. SEELDRAYERS. Myrmica myrmicoxena FOoREL. Cette curieuse espèce est bien une Myrmica et très probablement parasite ou hôte de la lobicornis NYL., malgré la présence des © et lobicornis dans la même fourmilière. La tête de la © est plus petite, plus arrondie et plus faiblement sculptée que chez la lobicornis. Chez le /, le scape, fort court, est à peine un peu courbé à sa base; les mandibules ont 6 à 7 dents. Il ressemble du reste beaucoup à celui de la lobicornis; la sculpture est un peu plus faible et les nœuds, ainsi que tout le corps et les pattes, plus courts. Les ailes ont les nervures absolument comme chez les autres Myrmica; elles sont seulement plus hyalines que chez la lobicornis, avec les nervures plus pâles. Pheidole Seeldrayersi n. sp. — 2%. — Long. 3,7 à 4,9 mill. Mandibules lisses, avec quelques points. Epistome faiblement échancré devant, subcaréné derrière. Tête plutôt plus large que longue, conformée comme chez la megacephala. L’extrémité du scape rabattu est un peu plus près de l’angle occipilal que de Pœil. Scape fortement courbé à sa base, mais sans épaississement. Articles 2 à 7 du funicule environ aussi épais que longs. Pronotum avec deux tubercules supérieurs très obtus et peu distincts. Meso- notum profondément échancré au milieu, avec un bourrelet posté- rieur très proéminent. Face basale de l’épinotum large, aussi large que longue. Epines pointues, longues comme la moitié de leur intervalle. Premier nœud obtusément squamiforme, large, échancré au milieu de son bord supérieur, avec un pétiole antérieur plutôt court. Second nœud au moins deux fois plus large que long, à côtés plutôt arrondis (en cônes très obtus). Tout linsecte large. Cuisses distinctement renflées au milieu. Joues, côtés du front et fossettes antennaires grossièrement ridés en long. Quelques rides transversales, dispersées et assez faibles sur le thorax. Pédicule faiblement réliculé, ainsi que l’épinotum (en partie). Tout le reste lisse. De longs poils dressés roussätres où d’un roux jaunütre dispersés sur tout le corps, les pattes (libias surtout) et les scapes. D’un roux jaunätre. Abdomen brunâtre. 5. — Long. 2,7 mill. — Tête ovale, arrondie derrière, sans bord postérieur, ni cou, à bord articulaire un peu relevé. Le scape dépasse l’occiput de deux tiers de la longueur. Tous les articles du funicule un peu plus longs que larges. Mésonotum comme chez le 2%. Face basale de l’épinotum un peu plus longue que large, subbordée, avec deux épines pointues, longues comme une bonne moilié de leur intervalle. Thorax et pédicule plulôt larges. Premier nœud comme chez le %. Sculpture comme chez le 2%, mais thorax sans rides et épinotum subopaque, plus fortement : réliculé. Pilosité comme chez le %. Entièrement brunâtre, pattes, antennes et mandibules d’un roux jaunâtre. ®. — Long. 6 à 6,5 mill. — Tête en trapèze, bien plus large que longue. Mandibules comme chez le 2% ainsi que l’épistome. Le scape atteint le bord occipital qui est largement concave. Thorax légèrement plus large que la tête, court, à peine plus long que large. Epines larges et fortes, pointues. Pédicule comme chez le >, mais le 1” nœud moins échancré au sommet, très large, el le 2% nœud avec des cônes latéraux oblus, mais distincts. Avec ces cônes, il est plus de 2 fois plus large que long. Tête entièrement et grossièrement ridée en long, sauf l’épistome, l'aire frontale, le milieu du front et le dessous qui sont lisses. Méso- 4 Ÿ notum et scutellum lisses. Le reste comme chez l’ouvrière. Pilosité comme chez le %. Tête et antennes d’un rouge jaunâtre. Thorax et pattes jaunes. Le scutellum, une grande tache carrée avec trois pointes devant située au milieu du mésonolum, en arrière, el quelques taches étroites sur les côtés brunes. Abdomen brun foncé, avec le bord des segments et une tache latérale indistincie en avant, près de la base du 1“ segment, jaune sale. Dessus des nœuds du pédicule Jaune sale. Ailes subhyalines, légèrement teintées de jaune, avec les nervures et la tache marginale jaunàtres, pâles. Colombie. (Coll. SEELDRAYERS.) Cette espèce est voisine des Ph. maja, megacephala, pubiventris, commutata, etc., mais distincte de loules par sa pilosité, la forme du thorax, la couleur de la ©, etc. Dolichoderus spinicollis LATR. subsp. ensiger n. subsp. — ©. — Long. 5,6 mill. — Epines du pronotum très longues et très aiguës. Le mésonotum a derrière deux gros tubercules convexes dessus el concaves dessous, en forme d'oreilles courtes plutôt que de dents. Face basale de l’épinotum très courte, largement et superficielle- ment Cannelée au milieu, passant par une courbe insensible à la face déclive qui est convexe et oblique. Pas trace de dents à l’épi- _ notum. Ecaille avec une épine au sommet. Tète cordiforme, pro- fondément échancrée derrière. Arêtes frontales distantes, paral- lèles. Les mandibules ont 8 à 9 dents. Tête et abdomen brun foncé; le reste rouge brunâtre. Finement réliculé-ponctué et subopaque; pubescence assez marquée. Tibias sans poils dressés. Cayenne. Je rattache provisoirement cette forme comme sous-espèce au spinicollis que je ne connais pas, mais qui doit s’en rapprocher beaucoup, sauf pour l’épinotum. Camponotus Truebi n. sp. — ©. — Long. 5 à 5,5 mill. — Mandibules épaisses, courtes, mates, densément et finement ridées, abondamment ponctuées, armées de 6 (ou 7?)dents. Portion médiane de l’épistome en carré arrondi, subcaréné, sans lobe antérieur, mais avec une échancrure de chaque côté. Aire frontale rhombiforme ; arêtes frontales longues, sinueuses, fort divergentes. Têle en tra- pèze, rétrécie devant, concave derrière, à côtés fort convexes, avec sa largeur maximum au tiers postérieur où elle égale presque la longueur. Les scapes un peu déprimés (aplatis), mais pas larges, dépassent le bord postérieur de 2 fois leur largeur. Dos du thorax assez convexe en long. Suture promésonotale distincte; suture méso-épinotale obsolète. La face basale de l’épinotum est assez large, environ deux fois plus longue que large, mais convexe lransversa- 32 lement, plus que longitudinalement, et plus longue que la face déclive à laquelle elle passe par une courbe assez brusque. Ecaille assez large, épaisse, beaucoup plus convexe devant que derrière où elle est presque plane, presque aussi épaisse à son sommet obtus qu'à sa base. Cuisses et tibias plutôt courts, comprimés, mais non prismatiques, sans piquants au côté interne. Luisant, finement et faiblement chagriné. Devant de la tête den- sément réticulé et subopaque. Un groupe de soies blanchâtres sur lépinotum, un autre sur l’écaille, et une ou deux rangées de soie un peu plus courtes sur chaque segment abdominal. Ailleurs sur le corps, les soies sont très éparses, courtes, d’un blanc jaunâtre. Quelques soies fort courtes et éparses sur les joues, les tibias et les scapes. Pubescence presque nulle sur le corps, plus distincte sur les membres. Sur les tibias, les poils dressés sont extrêmement rares, mais 1l y a 3 ou 4 petits piquants à l’extrémité inférieure. Entièrement noir; extrémité des mandibules et funicules d’un brun noir; extrémité des tarses roussâtre ; lisière extrème des seg- ments abdominaux Jaunètre. Une ©? media diffère de la $ major (maxima ?) ci-dessus décrite par ses scapes dépassant le bord postérieur d’un bon quart, enfin par sa tête moins élargie et moins concave derrière, moins male devant, avec le milieu de l’épistome plutôt trapéziforme. Nants Districts, Formose, recu par M. RoLLE. Cette espèce est voisine du groupe fallax NYL., mais en diffère par son épistome entier au milieu, son épinotum plus lage et son écaille plus épaisse. NEUE DYNASTIDEN-ARTEN Beschrieben von Chr. Sternberg, Stralsund I Hexodon minutum n. sp. —1@19.—% Länge 15 mill.; Breite 12 mill. — © Länge 17 mill., Breite 15 mill. — Madagascar (Centre Sud) — Steht Hexodon unicolor OLIV. am nächsten, doch ist die neue Art kleiner und besonders viel hôher gewôlbt in ihren Flügeldecken, die an den Seiten lange nicht so stark verflacht und viel schwächer verbreitert, auch an den Seilenrändern nicht annähernd so stark und hoch aufgebogen sind, als bei der vorge- nannten Art. Der schwarzgraue, sehr breite, ganz flache Kopf ähnelt dem von A. unicolor sehr, doch. ist der Vorderrand ein wenig schmäler als bei diesem, auch eine Ahnung hier aufsgebogen. Vor den Augen verschmälert der Kopf sich erheblich in fast grader Linie; seine Oberfläche ist fein chagrinirt, ganz flach, nur jederseits vorne an den verchmälerten Seiten breit niedergebogen. Die Stirnleiste tritt jederseits unmittelbar vor den Augen als undeutlich gehobene grade Linie auf ein Viertel der Kopfbreite schwach in die Erscheinung. Das schwarzgraue trapezoidale Halsschild ist wie bei H. unicolor fast doppelt so breit als lang; hinten so breit als die Basis der Flügeldecken, verschmälert es sich in schwach vor- gerundeter Linie sehr stark bis zu den breiteckig vorgezogenen, an der Spitze stumpf verrundeten Vorderecken. Zwischen diesen ist die Vorderseite stark ausgeschnitten ; die Hinterseite desselben ist zWischen den spitzwinklig stark nach hinten vorgezogenen, an der Spitze leicht verrundeten Hinterecken in sehr flachem Bogen aus- geschnitten. Die Oberfliche des Halsschildes ist in der Länge leicht, in der Breite stark gewôlbt; sie ist in ihrer ganzen Fläche äusserst fein (fast noch feiner als die Kopfoberfläche) ehagrinirt, leicht glänzend. Wie bei Æ. unicolor steht jederseits auf derselben in einiger Entiernung von den Seitenrändern und in gleichem Abstand von der Basis und dem Apex ein kleiner rundlicher, lackglänzender Fleck. Das schwarze, gläinzende Schildchen schmal, kurz, hinten abgerundet. Die dunkelgrauen, schwach glänzenden Flügeldecken sind in Quer- wie Längsachse sehr stark gewôlbt und an den Seiten und am Apex so stumpf abgerundet, so dass (von oben gesehen) der Umfang des Käfers einem regelmässigen Kreise fast vollkommen gleich kommt. Auf der gleichmässig fein chagrinirten Oberfläche der Flügeldecken finden sich vier glänzende, schwarze, kaum über die ebene Oberfläche sich erhebende, hinten verkürzte Streifen, 02 o ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L1V, 4 11 1910. es Et NO NE EMMA TPS RER PERTE 34 wovon die drei inneren meist ganz grade verlaufen, während der äussere leicht nach aussen vorgebogen ist. Die in ihrer ganzen Länge stark glänzende schwarze Sutur ist vorne am breitesten und verschmälert sich allmählig bis zum Apex, vor welchem sie beim © ein kurzes Endchen kielartig gehoben ist. Hinter dem Ende des zweiten Streifens steht ein kleiner, rundlicher, lackglänzender, schwarzer Fleck. Sonst findet man auf der Oberfläche der Flügel- decken keine weitere Zeichnung. Bei den Flügeldecken ist der Apex und die apikale Ecke der Sutur so wegserundet, dass zwischen beiden Flügeldecken ein einspringender, sehr stumpfer Winkel entsteht. Die sehr stark glänzende, schwarze Unterseite wie bei 11. unicolor glatt, fast ganz punktlos. Ebenso die Beine ganz wie beï vorgenannter Art, doch sind beim einzigen vorliegenden © die Schienen und Tarsen schwarz wie die Scheukel, nicht bräunlich, wie beim çj dieser Art und bei . wricolor; doch dürfte diese Fär- bung wahrscheinlich individueller Natur sein, da ich unter einer langen Reiïhe von H. unicolor 9° in meiner Sammlung auch ein © mit schwarzen Schienen und Tarsen finde. Beim vorliegenden der neuen ÂArt ist das letzte Glied der Fronttarsen kaum merklich dicker als beim ©; ebenso ist die innere Kralle dieses Tarsengliedes nur eine Ahnung stärker verdickt und mehr winklig gebogen als beim ®. Das letzte Bauchsegment ist beim «' sehr kurz, tief ausge- schnichten, während es beim © sehr stark vorgezogen und abge- rundet ist, so dass beide Geschlechter hierdurch sehr leicht und sicher unterschieden werden kônnen. Golofa latus n. sp. — Kleine Reihe 4 ©. — Œ Länge 24-33 mill.; Breite 14-19 mill. — © Länge 27-30 mill.; Breite 17-18 mill. — Ecuador (Baron). — Diese neue Art steht neben G. inermis THOMS. (Arcana naturæ, p. 11, PI. 1. fig. 3, a, b), der kleinsten der bisher beschriebenen Golofa-Arten, sehr isolirt im Genus da, da sie gleich dieser kein Brusthorn und statt des Kopfhornes nur einen kurzen Stirnhôcker hat, daher auch mit Kkeiner anderen Golofa- Art zu verwechseln ist. Sie ist so erheblich viel grüsser als vorge- nannte Art, dass sie auch von dieser leicht zu unterscheiden ist, obgleich der Habitus beider Arten ein sehr ähnlicher ist, — Der schwarze, zwischen den Augen quadratische Kopt verschmälert sich in fast grader Linie sehr stark von den leizteren bis zu dem schmalen, leicht aufgebogenen KEndrande, der durch flache Eia- kerbung in zwei abgerundete, kurze 7acken getheilt ist. Die Stirnleiste erhebt sich beim çj in der Mitte aus breiter Basis zu einem niedrigen, leicht abgerundeten Hücker, der beim © stets sehr niedrig bleibt. Bei den kleineren und kleinsten Männchen wird dieser niedriger und verschwindet manchmal fast ganz. Die Kopf- « A CU BA CAD Pre 39 oberfläche ist hinter den Augen glatt, mit wenigen groben, tiefen Punkten, die zwischen den Augen auf Scheitel und Stirn dichtest gestellt sind und lange, aufrecht stehende rothgelbliche Haare tragen. Der vordere verschmälerte, an den Seiten von feiner, hoch aufgebogener Randleiste eingefasste Kopftheil ist sehr lang (ver- hältnismissig viel linger als bei G. inermis THoms.) und von feinen, ‘ flachen, dichtest gestellten und haarlosen Punkten bedeckt. Die ungemein flachen Augen sind sehr gross. Die Mandibeln ragen seitlich neben dem Vordertheil des Kopfs ebenso.weit als der Apex desselben vor, sind vorn derart eingekerbt, dass die äussere Zacke, die wie die innere leicht abgerundet ist, etwa doppelt so breit als die letztere bleibt. An der Aussenseite sind die Mandibeln in flachem Bogen ausgeschnitten. Die spindelformigen Endglieder der Maxillarpalpen sind nach beiden Enden zu verschmälert, am stirksten nach dem apikalen. Die zehngliedrigen Antennen sind von gewôhnlicher Form; ihr Fächer ist klein, kurz; das erste Glied der Geissel sehr gross und mit langen, abstehenden Haaren dicht bedeckt. — Das flach gewôlbte Halsschild ist an den spitzwin- klig vorstehenden, scharf zugespitzten Vorderecken am schmalsten; von hier verbreitert es sich stark in zuerst fast grader, kaum vorge- zogener Linie bis zur ganz stumpf weggerundeten Mitte, wo die grôsste Breite desselben liegt, um sich von hier in ebenso schwach vorgezogener Linie bis zu den sehr breit und stumpf abgerundeèten Hinterecken weniger stark zu verschmälern, wodurch die Hinter- seite, deren Mitte breit, aber sehr stumpf vorgerundet ist, erheblich breiter bleibt, als die in flachem Bogen ausgeschnittene Vorderseite. Das ganze Halsschild ist hellgelblich und umgeben von feiner, hoch aufsebogener,schwärzlicher Randleiste, die sich an der Vorderseite leicht verbreitertund verflacht. Bei einzelnen Exemplaren istdieselbe wie bei G. inermis in der Mitte spitz herzformig vorgezogen. Das Halsschild ist auf dem Vordertheile des Discus in der Längenachse am stärksten gewülbt, nach den Seiten und dem Hintertheile zu viel flacher. Die ganze Oberfliche desselben ist glatt, glänzend und bedeckt mit grossen, mehr oder weniger sperrig gestellten Augen- punkten, die auf dem vorderen gewülbteren Theil des Discus am dichtesten, hierneben und vor der Hinterseite sperriger stehen. Bei vereinzelten Exemplaren, bei welchen die Randleiste der Vorder- seite in der Mitte spitz herzfrmig vorgezogen ist, zieht sich von dieser Spitze nach hinten zu eine sehr schmale, äusserst flache, mit feinsten Punkten bedeckte furchenartige Vertiefung hin, die sich über das erste Viertel des Halsschildes erstreckt. Dicht neben dem Seitenrande des letzteren steht in fast gleicher Entfernung von den Vorder- wie von den Hinterecken ein mehr oder weniger deutlicher dunkter Fleck, neben oder auf welchem man stets einen undeutlich ‘umgrenzten Eindruck findet. Das Schildchen ist fast gleichseitig dreieckig, glatt, neben den Seiten mit einer mehr oder weniger breilen Reihe von Punkten, die die Mitte ganz frei lassen. Es ist hellgelblich wie das Halsschild, binten mit dunklerem Rande. — Die Flügeldecken, die die gleiche hellgelbliche Färbung wie das Halsschild haben, sind flach gewôlbt und ungemein breit; vorn an den Schultern am schmalsten, verbreitern sie sich allmäblig in schwach vorgerundeter Linie bis weit über die Mitte hinaus, .. verschmälern sich dann auf kurzer Strecke und runden sich am Apex ungemein stumpf und breit weg. Im Basaltheil und längs der Nahtam stärksten gewôlbt, verflachen sie sich bald an den Seiten sehr und fallen auch im letzten Viertel nach dem Apex zu langsam ab. Neben der Sutur verläuft eine von der Basis bis zum Apex gleichmässig tief eingeschnittene (nicht von Punkten gebildete) Linie. Neben den nicht vortretenden Rippen der Flügeldecken stehen die gewühnlichen Reihen von groben, ziemlich tiefen Punk- ten, die bei der ersten, zweiten und vierten meist ganz regelmässig, bei der dritten aber ganz unregelmässig und undeutlich gestellt sind. Die Zwischenriume neben der Sutur und zwischen den Rip- pen füllen ebensolche Punkte in gleichmässiger Stellung aus. Sutur und Randleiste sind dunkler gefärbt. Die Unterseite ist wie Halsschild und Flügeldecken hellgeiblich- gefärbt, sie ist dichtest mit langen, aufrecht stehenden gelbrôthlichen Härchen bedeckt, die auf den Bauchsegmenten nur sperrig stehen. Das Pygidium ist beim + stark vorgerundet und am Apex eingezogen; es ist an der Basis und an den Seiten mit langen, abstehenden Haaren beselzt, die den mittleren und hinteren Theil desselben freilassen. Am Endrande desselben steht eine Reihe von ebensolchen Haaren. Das Propygidium trägt die Stridulationsorgane, die aus feinen, sehr kurzen Rippchen bestehen, die in zwei schmalen, am Hinter- rande des Propygidiums beginnenden, nach vorne zu sehr Stark divergirenden Reihen regelmässig angeordnet sind. Die Beine sind von gewôhnlicher Bildung; sie sind sehr lang, besonders beim {, bei welchem die Vorderbeine erheblich länger und kräftiger als beim © sind. Die Frontschienen haben 3 scharte, grade abstehende Zacken, von welchen die erste von der zwieten ein Wenig weiter absteht, als die zweite von der letzten, die ein wenig schräger nach vorne gerichtet ist als die beiden ersten. Die Endränder der 4 Hin- terschienen sind meist einfach abgerundet und beborstet, seltener fein gekerbt (an dem letzten Beinpaar), oder fein gezackt (an dem miltleren Beinpaar). Die Schenkel und besonders die Schienen der 4 Hinterbeine sind an der Innenseite mit dichtest gestellten, sehr langen, abstehenden Haaren bedeckt, die an gleicher Stelle bei den Vorderbeinen lange nicht so dicht gestellt und lang sind. Die Tarsen aller Beine sehr lang, am Apex der Glieder mit feinen, langen Haa- ren versehen. Die Krallen sehr kräftig. Die Afterkrallen kurz, breit, jederseits miteinem Büschel langer Haare versehen. Das Weibchen ist dem Männchen sehr ähnlich, stets von ganz gleicher Färbung, doch ist der Kopf desselben, besonders im Vor- dertheil, viel kürzer; die Mandibeln sind (bei beiden vorliesgenden Weibchen) am Apex nicht wie beim Männchen zweizackig, sondern oleichmässig breit abgerundet, auch an den Seiten fast ganz grade verlaufend, nicht ausgeschnitten, wie es beim ç stets der Fall ist. Halsschild, Schildchen, Flügeldecken fast ganz wie beim «' geformt. Die Frontschienen haben 4 Seitenzacken, nicht, wie beim (7, drei. Alle Tarsen der 99, ganz besonders aber deren Fronttarsen sind kürzer, schwächer entwickelt als beim &. Das Pygidium ist beim Q weniger vorgerundet und schwächer eingezogen, mehr in grader Linie schräge nach hinten hinaus vorgezogen, sonst ganz ebenso punktiert und behaart als beim Männchen. Golofa minutus n. sp. —1 . Länge 22 mill.; Breite 12 mill. — Arica (Chile.) — Diese ungemein kleine neue Artist eine sehr eigen- artige, denn einerseits hat sie wegen des ganz fehlenden Brusthornes und des in einen kurzen Hücker verwandelten Kopfhornes intime Beziehungen zu G. inermis THoMs. und G. latus, die ich vorbe- schrieben; andererseits steht sie durch ihren Habitus der Gruppe G. Pelops-Aegeon-Pelagon sehr nahe. — Der schwarze, verhältnis- missig schmale und kurze Kopf ist zwischen den Augen quadratisch und verschmälert sich von denselben in grader Linie stark bis zu dem ziemlich breiten, zweizackigen Endrande. Hinten zwischen den Augen ist er leicht gewôülbt, glatt, gläinzend, mit sperrig gestellten, groben, haarlosen Punkten überstreut ; vorn im verschmälerten Kopftheil, auf dem Abfall des Kopfhückers sehr fein und dicht punktiert. Auf der Stirnleiste erhebt sich wie bei G. inerimis THOMS. aus breiter, über die ganze Kopfbreite reichender Basis ein sehr kurzer, leicht abgerundeter Hôcker, der nach vorn zu sehr allmählig bis zum Kopfendrande, nach hinten zu schroffer abfällt. Die Augen sind sehr gross und flach. Die über die Seiten und den Endrand des Kopfes vorstehenden Mandibeln sind am Ende durch lache Einkerbung in zwei leicht verrundete Zacken getheilt, von welchen die innere kaum halb so breit ist als die äussere; an den äusseren Seiten sind sie leicht ausgeschnitten. Die zehngliedrigen Antennen und die spindelformigen Endglieder der Palpen von gewôhnlicher Form. Das sehr breite, in der Quer- und besonders in der Längsachse stark gewülbte Halsschild ist an den Seiten unge- wôhnlich stark vorgerundet; in der Vorderhälfte wenig mehr verschmälert als in der Hinterhälfte, ist die fast ganz grade ver- be ri [ * RM D AO EU CN D NT VIDE PI ER 1 : "2 Lt f NS TRS à è 4 38 laufende Hinterseite nicht erheblich viel breiter als die leicht ausgeschnittene Vorderseite. Die Vorderecken desselben treten zwar spitzwinklig vor, sind aber äusserst schwach vorgezogen ; die Hinterecken sind sehr stumpf weggerundet. Das ganze Hals- schild ist von sehr feiner, leicht aufgebogener Randleiste umgeben, die an der Vorderseite sich leicht verbreitert und verflacht. Sie ist allseitig von einem Kranze kurzer, abstehender, rothgelbicher Härchen fransenartig eingefasst. Die ganze Halsschild-Oberfläche ist glatt, von mehr oder weniger sperrig gestellten, grossen, flachen und haarlosen Augenpunkten bedeckt, die an den Seiten und vor dem Hinterrande am grôbsten sind und am sperrigsten stehen, während sieaufder besonders stark gewôlbten Discusmitte — hauptsächlich vorn —- am feinsten sind und am dichtesten stehen. Die Seitenflächen der Halsschild Oberfläche sind rothgelb gefärbt, die Discusmitte ist von der Basis bis zum Apex mit einer schwarz- bräunlichen Binde bedeckt, die in der Mitte am schmalsten ist und sich nach vorn zu schwächer, nach hinten zu breiter, an der Basis fast über die ganze Breite der Hinterseite ausbreitet. An den Seiten steht in der rothgelben Fläüche der gewôhnliche dunkle Fleck. Das Schildchen ist kurz dreieckig, dunkel gefärbt, vorne mit feinen Pünktchen versehen. Die breit gewülbten Flügeldecken sind an der Basis s0 breit als das Halsschild an breitester Stelle ; sie sind nicht so rôthlich gelb gefärbt als das eben genannte, sondern mehr rein gelblich ; die Naht und die Randleiste derselben treten schmal dunkel vor. An den stumpf verrundeten Schultern am schmalsten, verbreitern sie sich leicht in fast grader Linie bis zu zwei Drittel der Länge, um sich von hier über den Apex stumpf abzurunden. Die Randleiste ist fein, aufgebogen. Neben der Sutur bildet eine Reihe von regelmässig stehenden Punkten die gewôhnliche abschliessende Linie. Die Punktreihen neben den gar nicht vortre- tenden Rippen sind sehr unregelmässig gestellt, besonders neben der Sten und 4ten. Die Zwischenriume neben der Sutur und zwischen den Rippen sind mit gleichen Punkten ziemlich regel- mässig und dicht bedeckt. — Die Unterseite ist mit den Beinen dunkel gelbbräunlich gefärbt und erstere mit langen, zottigen gelbrôüthlichen Haaren bedeckt, die die Bauchsegmente in der Mitte ganz frei lassen. Das stark eingezogene Pygidium ist an der Basis und den Seiten breit mit langen, abstehenden graugelben Haaren bedeckt, während am Apex nureine einzelne Reihe solcher Haare steht. Ob auf dem Propygidium sich Stridulations-Organe finden (wie es ja wahrscheinlich ist), kann ich nicht sagen, da ich dasselbe bei dem einzigen vorliegenden hierauf hin nicht zu untersuchen wagte. Die Beine sind von gewôübhnlichem Bau; die Vorderbeine erheblich länger als die Hinterbeine. Das erste 39 Glied der 4 Hintertarsen in einen Dorn ausgezogen. An den Vorder- tarsen das erste Glied kaum länger als die folgenden. Das Klauen- glied so lanz als die beiden vorstehenden zusammen. Die Krallen sehr kräftig; die Afterkralle sehr kurz, jederseits mit einem Büschelchen langer Haare. Die Vorderschienen tragen an der Vorderhälfte 3 kräftige, an den Spitzen abgerundete Zacken, die in gewôhnlicher Stellung zu einander stehen. Vor der ersten Zacke steht als Andeutung einer vierten eine niedrige, stumpfe Erhôhung. Die Endränder der 4 Hinterschienen sind fein gekerbtund beborstet. Lonchotus splendens n. sp. — 4 4 1 ©. — & Länge 19- 99 mill., Breite 11-12 mill.; © Länge 21 mill., Breite 12 mill. — Madagascar. — Steht dem kürzlich von Herrn GILBERT J. ARROW, London, beschriebenen L. politus (Trans. Ent. Soc. London 1908, September, p. 337) sehr nahe, theilt mit ihm die tiefschwarze Fär- bung und den starken Glanz der Oberseite, sowie die annähernd gleiche Grôsse, doch ist die Skulptur eine erheblich abweichende : die Halsschildvertiefung des «ist bei vorgenannter Art eine ganz ungewôhnlich grosse, tiefe, bei der neuen Art dagegen eine sehr kleine, flache; die Augenpunkte der Flügeldecken sind bei ARROW'’s Art sebr klein, bei der neuen sehr gross; der Suturalstreif ist bei L. politus nur hinten deutlich ei geschnitten, in der Vorderhälfte fast ganz verschwindend, bei L. splendens im. dagegen in ganzer Länge kräftig eingeschnitten. — Von den vorliegenden 4 scheint, nach der Grôsse und Tiefe der Halsschild-Vertiefung zu urtheilen, das grôsste Exemplar von guter Mittelgrôsse zu sein, während die 3 anderen wohl den kleineren Thieren der Art zuzu- rechnen sein duürften. Diese cf erscheinen etwas schlanker, gestreckter als entsprechend grosse Exemplare von L. politus ARROW. — Der Kopf ähnelt dem von letzterer Art sehr : zwischen den Augen am breitesten, verschmälert er sich vor denselben allmählig und rundet sich am Apex stumpf zu. Dieser vordere verschmälerte Kopftheil ist von starker, hoch aufgebogener Rand- leiste eingefasst und oberseits von groben, dichtest gestellten Punkten bedeckt, die den hinteren, zwischen den Augen liegenden Theil in der Mitte ganz frei lassen und an den Seiten, über den Augen, sperrig gestellt sind. Zwischen den Augen erhebt sich aus breiter, über bie ganze Kopfbreite reichender Basis ein breites, kurzes, an den Seiten scharfkantig auslaufendes und so stark grade nach hinten gerichtetes (aber nicht gebogenes) Kopfhorn, dass seine vordere flache Seite von seiner leicht abgerundeten Spitze bis zum Kopfendrande eine ganz grade, allmählig schräg nach vorne abfallende Linie bildet. Seine Vorderseite ist von sperrig gestellten groben Punkten durchstreut. Bei den kleineren und kleinsten j pa AN en Le FAR A he Dia ir Lu tie 1 LU Eu te Mug. RAT dé dut 40 verwandelt sich das kurze Kopfhorn der grôsseren 4j in einen kurzen, stumpfvortretenden Hôcker. Die Augen, Antennen und Palpen sind gewühnlich geformt, ohne Eigenheïten. — Das Hals- schild ähnelt dem von ZL. politus ARR. sehr : es ist wie dies hoch- gewôülbt, nach vorn bei stark vorgerundeten Seiten sehr verschmä- lert; die fast ganz grade Hinterseite ist bei stark (und beinahe rechtwinklig) vorgezogenen, scharfeckigen Hinterecken fast um mebr als die Hälfte breiter als die leicht ausgeschnittene Vorderseite. Die Vordereckentreten nur schwach vor, sind aber scharfeckig. Das ganze Halsschild ist von starker, hoch aufgebogener Randleiste eingefasst. Die Halsschild-Oberfläche ist mit nicht dicht (bei L. poli- tus Arr. sehr dicht) gestellten Punkten bedeckt, die unmittelbar an den Seiten und an der Basis entlang am sperrigsten stehen und in der Mitte hinter der Vertiefung ganz verschwinden. Diese letztere ist auch bei dem grüssten mir vorliegenden &' nur flach und klein, sie reicht mit ihrem flachen, abgerundeten Hinterrande nur bis in die Mitte der Halsschild-Länge, während sie bei L. politus ARR., selbst bei kleinen Exemplaren, weit darüber hinaus reicht. Die Vertiefung ist sehr flach und verbreitert sich von hinten nach vorn zu allmählig ; ihre Seitenränder sind nicht wie bei ARRow°S Art scharf gekielt, sondern wie ihr Hinterrand leicht abgerundet und wie bei dieser Art mit 2 Hôckern versehen, von welchen der vordere ein wenig vor, der hintere ein wenig Fes der Mitte steht. Der ziem- lich flache Grund der Vertiefung ist nadelrissig gerunzelt. Je kleiner die 47, desto kleiner die Halsschildvertiefung, die beim kleinsten œ nur noch einen halbrunden, ganz flachen, randlosen Eindruck bildet. — Das Schildchen ist breit dreieckig, glatt, neben den hin- teren Seiten mit einer Reiïhe feiner Punkte, die dem L. politus ARR. fehlen. Die breit und hoch gewôlbten Flügeldecken sind an den leicht verrundeten Schultern am schmalsten, verbreitern sich von hier ganz langsam und sehr schwach bis weit über die Mitte hinaus, um sich dann allmählig nach dem Apex zu breit und stumpf abzurunden. Auf glattem, glänzenden Grunde tragen sie 3 Reihen von meist etwas unregelmässig gestellten, sehr grossen (bei L. poli- tus Anr. sehr kleinen) Augenpunkten, die sich kaum weiter nach hinten erstrecken als bei genannter Art, also von der Basis nur wenig über die Mitte der Flügeldecken-Länge hinweg reichen. Die Seiten der Flügeldecken und ihr hinterer Theil vor dem Apikal- Buckel bleiben frei von Punkten, während hinten unter dem letzteren die Sutural Ecke dicht mit einfachen, groben Punkten bedeckt ist. Die Randleiste der Flügeldecken ist vorn sehr fein und aufoebogen und wird nach hinten zu kräftiger. Der Suturalstreif ist von der Basis bis zum Apex tief eingeschitten, bei L. politus Arr. ist es nur die hintere Hälfte desselben, während die vordere Ù A kaum in die Erscheinung tritt. — Die Unterseite ist dunkel kirsch- rothbraun, glänzend und mit dunkel rothbraunen langen, abste- henden Haaren bedeckt, die die Mitte der Bauchsegmente ganz frei _ lassen, auf den Seiten derselben nur in einer Reihe stehen. Das Pygidium ist beim in gewôühnlicher Weise stark eingezogen, ganz glatt, glänzend, nur längs der Basis und in den Seiten-Ecken dicht mit feinen, haarlosen Pünktchen bedeckt. Das in der Mitte stark nach hinten vorgezogene Propygidium trägt die aus kurzen, feinen, auf breiter Fläche jederseits neben der Mitte quergestellten Kielchen bestehenden Stridulations-Organe, deren Kielchen grôber und viel weiter aus einander gestellt sind als bei L. politus ARR. und L. punctatissimus ARR , aber eine ganz ähnliche Form und Stellung haben als bei L. lentus BüurM. Die Beine sind rothbraun wie die Unterseite, sie tragen die gewühnlichen Reihen von Haaren an der Aussen- wie an der Innenseite der Schenkel und Schienen. Alle Tarsen sind bei j wie © sehr schwach entwickelt, sehr kurz, kaum so lang als die Schienen. Die flachen, glatten Frontschienen tragen bei 'und © 3stark nach vorn gerichtete, ebenmässig abgerundete Zacken, von welchen die erste sehr klein ist. Die 4 Hinterschienen verbreitern sich nach dem Ende zu stark, haben einen breit erwei- terten, rundlichen, glatten Endrand, der gleich den schräge gestellten Leisten der Aussenseiten der Schienen mit kurzen, breiten Bôrstchen bewimpert ist. Das erste Glied der Hintertarsen ist breit dreieckig ausgezogen, dessen Spitze stumpf verrundet und mit mehreren langen Härchen besetz. Das © unterscheidet sich vom d aur wenig, hauptsächlich durch den vollgerundeten Thorax und den nur mit einer gekrümmten Stirnleiste versehenen Kopf. Lonchotus rugosicollis n. sp. — 1 «, Linge 21 mill.; Breite 13 mill. — Madagascar. — Dem von Herrn GILBERT J. ARROW, London (Trans. Ent. Soc., London, September 1908, p. 337) be- schriebenen L. punctatissimus ungemein ähnlich, ist die neue Art um so viel kleiner, dass eine Verwechselung mit demselben aus- geschlossen erscheint, denn das einzige vorliegende «' meiner Collection ist noch merklich kleiner als die kleinsten jf der vor- genannten Art, deren Halsschild-Vertiefung sehr klein und flach ist und kaum über ein Viertel der Halsschild-Länge reicht, wäbrend dieselbe bei dem çj der neuen Art fast über 3 Viertel dieser Länge sich erstreckt und so tief und gross ist wie bei mittelgrossen jy des L. punctatissimus Arr. Zudem ist die neue Art auf dem Hals- schild noch grüber als bei eben genannter Art punktiert und dabei hier auch grob gerunzelt, was ich bei keiner der beschrie- benen Arten finde, die alle nur eine mehr oder minder grobe Punktierung auf dem Halsschild aufweisen. Nach der Grôüsse der r 42 Halsschild-Vertiefung zu urtheilen, dürfte das vorliegende Ç'zu den grôssten oder den grüsseren ÿ der Art gehôren. Der Kopf der neuen Art ist dem des vorbeschriebenen L. splendens m. ganz ähnlich, doch ist die flache Vorderseite desselben nicht so punk- tiert als bei dieser Art, sondern mil einer feinen Bekôrnelung bedeckt; auch ist ibr Kopfschild nicht so breit verrundet als bei L. punctatissinus ARR., sondern mehr nach vorn verschmälert und am Endrande seitlich geeckt. Ebenso ist die Seitenrandleiste des Kopfschildes bei der neuen Art weniger breit und weniger stark aufgebogen als bei L. splendens m. Augen, Mandibeln, Palpen und Antennen von gewôühnlicher Form. Das Halsschild der neuen Art ähnelt hinsichtlich der Form dem des L. punctatissinus ARR. unge- mein, doch sind seine Seiten nicht so stark vorgerundet, seine Punktierung ist grôber, dichter, dabei mit Runzeln durchzogen, welch letzteres bei ARROw'’s eben genannter Art nicht der Fall ist. Die Halsschild-Vertiefung der neuen Art ist fast genau so als beï einem mittelgrossen von L. punctatissimus ARR.; die beiden Hôcker des Seitenrandes der Vertiefung stehen genau so als bei einem mittelgrossen çj eben genannter Art, doch sind bei der neuen Art die Seitenränder weniger scharfkielig. Das Schildchen ist gleichseitig dreieckig, glatt, mit feinen, haarlosen Punkten über- streut. Die kurzen, gedrungenen, breit und hoch gewôülbten Flügel- decken der neue Art sind an den abgerundeten Schultern am schmalsten, verbreitern sich von da langsam bis weit über die Mitte hinaus und runden sich über den Apex stumpf und breit ab. Neben der Sutur verläuft eine in ganzer Länge gleichmässig tief eingeschnittene Linie; neben der ganz flachen, gar nicht bemerk- baren Rippen stehen auf der glatten, glänzenden Flügeldecken- Obertläiche die kleinen Augenpunkte unregelmässig in Reihen; die Riume zwischen den Rippen sind mit gleichen Augenpunkten bedeckt, ebenso derjenige zwischen der ersten Rippe und der Sutur. Diese Punktierung reicht von der Basis nicht bis ganz dicht an den Apikal-Buckel heran und lässt diesen und die Seiten der Flügeldecken ganz frei: Der Sutural-Winkel hinter dem Apikal- Buckel ist mit gewohnlichen Punkten bedeckt. Die Randleiste der Flügeldecken verläuft ganz ungemein fein. Die kirschrothbraune Unterseite ist mit dichtgestellten, langen, rothbräunlichen Haaren bedeckt, die auf den Bauchsegmenten viel sperriger stehen. Das stark verrundet eingezogene, glänzende Pygidium (g):ist kirsch- rothbraun und mit mehr oder weniger feinen Punkten bedeckt, die an der Basis und besonders in den Seitenecken sehr dicht stehen. Das in der Mitte stark vorgezogene Propygidium trägt die Stridula- tions-Organe, die aus feinen, über die ganze Mitte quergestellten Kielchen bestehen. Diese Kielchen sind feiner als bei L. lentus DATE 7 VAL ST PORC LAUR 14 43 BurM., aber grôber als bei L. punctatissimus ARR. Die Beine sind s0 kirschrothbraun als die Unterseite, sie tragen die gewôhnliche Behaarung und zeigen keine abweichenden Eigenthümlichkeiten. Lonchotus curticollis n. sp. — 1 © Länge 24 mill. ; Breite 145 mill. — Madagascar (Deans Cowan, Betsileo, 3000-4000 f.) — Das sehr eigenartige, kurze, breit gedrungen gebaute, oben glänzend schwarze © fällt ihres sehr breiten und ungewôühnlich kurzen, vorn ganz auffallend tief ausgeschnittenen Halsschildes wegen sofort in die Augen und steht keiner der bekannten Arten binsichtlich der Form nahe. Der Kopf der neuen Art ähnelt dem des L. politus ARR. ungemein ; er ist wie dieser nach vorn ver- schmälert, am Apex verrundet, an den Seiten mit gleicher Rand- leiste und an der Oberfläche mit eben solchen Pünkten und Kôrnchen versehen. Augen, Mandibeln, Palpen, Antennen von gewohnlicher Form. Das Halsschild ist sebhr breit und ungemein kurz, fällt aber besonders in die Augen durch den auffallend tiefen Ausschnitt der Vorderseite, wie man es der Art bei keiner der bekannten Arten findet. In der Querachse hoch gewülbt, auf dem . Discus breit verflacht, fllt es nach den Seiten zu schroff ab. An den Seiten gleichmässig verrundet liegt die grôsste Breite hinter der Mitte ; von hier nach hinten zu erheblich schwächer verschmälert als nach vorn zu, ist die ganz ungewôühnlich tief ausgeschnittene Vorderseite erheblich schmäler als die fast ganz grade, nur in der Mitte vor dem Schildchen leicht ausgeschitténe Hinterseite. In der Längsachse lällt es vom Hinterrande nach vorn zu ganz allmählig ab und senkt sich erst ganz unmittelbar vor dem Vorderrande viel schroffer. Vorder- wie Hinterecken treten scharfeckig vor. Das ganze Halsschild ist von feiner, aufgebogener Randleiste umgeben, die sich am Vorderrande verflacht. Die ganze Oberseite desselben ist glatt, glänzend und mit nicht dichtgestellten feinen Punkten bedeckt, die an den Seiten und vor dem Hinterrande am sperrigsten stehen und auf der hinteren Discus-Mitte ganz fehlen. Das Schild- chen ist gleichseitig dreieckig, glatt, glänzend und mit einigen zerstreuten Pünktchen versehen. Die breitgewôlbten, sehr gedrun- genen Flügeldecken sind an den Schultern, die mit der Basis des Halsschildes gleiche Breite haben, am schmalsten, verbreitern sich von hier zuerstschwächer, dann stärker bis fast über drei Viertel der Flügeldecken-Länge und verrunden sich dann am Apex breit und stumpf. Der Suturalstreif ist vom Apex bis fast zur Basis tief und gleichmässig eingeschnitten, kurz vor dem Schildchen hôrt aber der Eïinschnitt auf und es treten einige Punkte an seine Stelle. Neben den ebenen Rippen stehen auf den Flügeldecken Reihen kleiner Augenpunkte, die neben der ersten und zWweiten ganz regelmässig, ONE nach aussen aber unregelm lissiger gestellt sind. Zwischen dem Suturalstreif und der ersten Rippe, sowie zwischen _ den äusseren Rippen stehen unregelmässig vertheilte, meist 4 ER kleinere Augenpunkte, die den Raum zwischen erster und zweiter | 5 Rippe ganz frei lassen. Diese Punktierung reicht von der Basis bis N | an den Apikal-Buckel, lässt aber diesen und die Seiten ganz frei. à Im Sutural-Winkel und neben dem Apikal-Buckel stehen kleinere Punkte. Die Unterseite ist rothlichbraun und mit ebenso gefärbten, 9 dichtest gestellten, langen Haaren bedeckt, die auf den Bauchseg- menten nur in einer Reihe stehen und die Mitte derselben ganz frei lassen. Das wie die Unterseite rothbräunlich gefärbte Pygidium ist ë glinzend, von gewôhnlicher Form, mil feinen Punkten bedeckt, nn | AS die nach hinten und der Mitte zu allmäblig verschwinden. Das ; _ Propygidium trägt die Stridulations-Organe, die aus feinen, über . 4 die Mitte ausgebreiteten und quergestellten, kurzen Kielchen me bestehen, die denen von L. lentus BURM. ganz ähnlich, also grôber 4 als bei den meisten Lonchotus Arten sind. Die gleichfalls roth- bräunlichen Beine tragen wie die Unterseite eine sehr starke ÿ FN Behaarung und sind von gewôhnlicher Form, ohne Eigenthüm- 1 lichkeiten. DIAGNOSES DE CERCOPIDES AFRICAINS NOUVEAUX par W. Lallemand. Je donne ici la diagnose rapide de quelques Cercopides africains faisant partie de la collection de mon collègue et ami M. ScHou- TEDEN, et de la mienne propre, et dont je compte faire une étude plus détaillée dans un travail d'ensemble sur les Cercopides africains que je publierai plus tard. 1. — TOMASPIS NOTATA n. sp. Brun. Vertex un peu plus foncé. Pronotum plus clair avec une légère teinte rougeûtre; élytres brunes avec trois taches jaunes arrondies, deux antérieures tout près de la suture du clavus et vers son milieu, se touchant légèrement l’une l’autre, la dernière vers le tiers postérieur de lélytre, à égale distance des bords interne et externe. — Long. 14 1/2 mill. Congo français : Lambarem (Collection SCHOUTEDEN.) 9. — TOMASPIS SCHOUTEDENTI n. sp. Entièrement rouge brun, sauf la bordure des élytres qui est noire; pronotum plus foncé, très brillant, ailes hyalines ; pattes antérieures et médianes rouge noir; cuisses des pattes postérieures rouge clair, leurs tibias et tarses d’un rouge noir. — Long. 43 1/2 mil. Madagascar (Collection SCHOUTEDEN). 3. — TOMASPIS WELLMANI (SCHOUTEDEN in litteris). Ressemble au Tomaspis Haglundi SCHOUT. Noir brun. Yeux et front noirs; élytres noires, luisantes, avec deux raies jaunâtres translucides longitudinales, l’une occupant le clavus, l’autre de toute la longueur du corium. Dos brun clair, ailes noirâtres translucides. — Long. 14 mill. Benguela (Collection SCHOUTEDEN.) 4. — TOMASPIS TRICOLOR (var. du précédent ?). Noire. Pattes rougeûtres; dos rouge; la raie longitudinale du corium rougeâtre; ailes noirâtres translucides. — Long. 14 mill. Congo (Collection SCHOUTEDEN.) GA AT PT EU RO CL EN TE TE QE Le I RMI RE AN EEE L'dtee Gui Ÿ Re 2 LAMPE VAL 20 ca) ORNE, PE - ; : ndf / | 3 \ 1% A à 46 SU LOCRIS RUBR% var: PUROH RE var, LL] Base et carène située sur le milieu du front, lobes du vertex, bords antérieurs, latéraux et postérieurs du thorax rouge cinnabre ; scutellum, tète entre les veux et tache au milieu du thorax noirs; élytres rouges, devenant progressivement lie de vin vers l’extrémité. Ressemble beaucoup à la var. 2ntermedia Scuour., en diffère par le scutellum noir. — Long. 453 mill. Delagoa Bay : Sikumba (Collection SCHOUTEDEN.) 6. — LOCRIS RUBRA var. LUTEA:n. var: Ressemble à la var. irntermedia SCHOUT. mais la base et la carène du milieu du front, le thorax, sauf la tache noire médiane et le scutellum jaunâtre; les segments de l'abdomen sont bordés de jaune en arrière; tibias jaunâätres. — Long. 12 1/2 mill. ganda (Collection SCHOUTEDEN). 7. — LOCRIS ÆTHIOPICA var. TRIPUNCTATA var. n. Cette variété diffère de l’espèce type par les élytres qui n’ont que trois taches au lieu deseptsituées sur le corium, une parallèlement au milieu de la suture séparant le corum et le clavus, une au bord interne de l’aile à la pointe du clavus et une au bord externe. — Long. 13 mill. | Rhodésie (Collection SCHOUTEDEN.) 8. — LOCRIS UNDATA n. sp. Tête rougeätre avec la partie entre les veux noire; thorax noir. avec le bord antérieur, les bords latéraux et une ligne médiane transversale rouge; scutellum noir. Elvtres rouges, chiffonées, à nervures assez marquées. Corps noir avec les attaches des pattes rouges, pattes antérieures et moyennes rouges, patles postérieures ayant les cuisses noires, tibias rouges, les tarses noirs, organes génitaux rouges, ailes translucides noirâtres. — Long. 11 mill. Erythrée : Ghindah (Collection SCHOUTEDEN.) 9, — LOCRIS JOHANNÆ"n. sp. Entièrement rouge carmin de forme assez allongée. Elvtres à nervures fort marquées, surtout à la partie postérieure. Yeux noirs, 47 pronotum ponctué avec de grosses dépressions à la partie antérieure et de chaque côté. — Long. 13 mill. Lac Tanganyka, rive occidentale Sud (Ma collection.) Var. NIGROLIMBATA (n. var). Extrémité des élytres noire; avec les dépressions du pronotum teintées de noir. — Long. 13-13 1/2 mill. Madagascar. 10. — LOCRIS GODINGI n.. sp. Tête, vertex, pronotum noirs; élytres rouges lie de vin, dessous du thorax rouge clair, abdomen rouge plus foncé, pattes antérieures et extrémité des pattes postérieures rouge très foncé, le reste des pattes rouge clair. Cette espèce est la plus petile des Locris que je connaisse. — Long. 8 mill. Kamerun : Bipindi (Collection SGHOUTEDEN.) 11. — LOCRIS VANDUZEEIT n. sp. Rougeâtre.Tête rouge, yeux rouge noirs, dessous du corps rouge avec une lache noire de chaque côté au niveau des pattes anté- rieures, cuisses postérieures d’un rouge plus clair, pronotum rugueux noir légèrement teinté de rougeûtre, avec une bande rouge au bord postérieur; scutellum noir rougeûtre, élytre brun grenat avec veines rouge jaunâtre, limbe apical noirâtre entre les veines rouges et non jaunâtres. Ressemble au Locris kambovensis Disr. et au Locris tricolor ScHourT. — Long. 11 mill. Congo : Lomami (Ma collection.) 12. — CLOVIA SCHOUTEDENTI n. sp. Noir. Lignes et taches longitudinales et obliques jaunes nom- breuses, tête noire. 5 lignes partent du bord antérieur du front, une médiane se continuant sur le bord interne des élytres, une externe se continuant à travers le clavus et le corium et se terminant en s'élargissant vers le milieu du bord externe et formant dans son ensemble un angle obtu. Entre les deux précédentes une troisième jaunes, une plus large antérieure formant en quelque sorle un M avec la ligne externe. Dessous du corps brun noir avec deux lignes jaunes s’étendant du front sur les joues. — Long. 8 mill. Nigérie : Abutschi (Collection SCHOUTEDEN.) ZUR KENNTNIS DER MIRIDEN-GATTUNG EURYCYRTUS NM. von €).-HI. Heuter. In Biologia ('entrali-americana, Rhynch. Heteropt., 1, S. 263 hat DISTANT im Jahre 1883 die neue Capsiden-Gattung Paracalocoris auf- gestellt, die in Central-, wie auch in Süd-Amerika von zahlreichen Arten vertreten ist. Die übrigen Charaktere sollen nach ihm diesel- ben wie bei Calocoris FIEB. sein, nur die Struktur der Fübhler und des Pronotums etwas verschieden. Jene haben das erste Glied ver- dickt, kürzer als das Pronotum, dicht mit feinen langen Haare besetzt, Glied 2 etwa zweimal so lang wie 1, seine Spitze deutlich verdickt, Glied 3 und 4 feiner und zusammen fast so lang wie oder längerals2,Glied 4ein wenig l'inger als 3, das Pronotum an der Basis deutlich konvex und € subgïbbos, » zwischen den Basalecken etwa dreimal so breit Wie der Vorderrand. Das Pronotum ist Jedoch in dieser Hinsicht bei verschiedenen Arten etwas variabel; die Gattung scheint jedenfalls besonders durch das kurze dritte Fühlerglied, das stets kürzer und etwas dicker als das vierteist, von Calocoris FIEB., m., Wie auch durch die kräftigeren Beine genügend verschieden zu sein. Charakteristisch scheinen ebenfalls die auch von DisraNT bemerkten «€ two discal subexcava- ted spots » des Pronotums zu sein. Im Jahre 1904 hat DisraNT in der Fauna of British India, Rhyn- chota, II, S. 449 dieselbe Gattung aufgeführt und seine frühere Diagnose wiederholt, jedoch mit der Modification, dass er dass Füh- lerglied 4 nur gewohnlich etwas länger als das Glied 3 angiebt. Die geographische Verbreitung der Gattung betreffend sagt er, dass sie die neotropische, äthiopische und indische Regionen umfasst, und beschreibt a. a. O. drei neue Arten als der Gattung zugehôrig. In Annals and Magaz. of Natural History, Ser. 7, Vol. XIII, Febr. 1904, S. 109 hatte er schon vorher zwei von WALKER beschriebene äthiopische Capsus-Arten als Arten dieser Gattung gedeutet und S. 110 eine neue Art, wie auch etwas später a. a. O., Mürz, S. 199 noch eine solche, beide aus der Cap-Kolonie, beschrieben. Diese beiden, Paracalocoris capensis Distr. und P. Barretti Disr., sind mir auch aus der Natur bekrannt. Im K. K. Wiener Hofmu- seum finden sich nämlich zwei Exemplare, Männchen und Weibchen derselben Art, von denen das vorige mit der Beschreibung von P. Barretti, das spätere mit der von P. capensis recht gut überein- stimmt. Die beiden Arten repräsentieren also nur die verschiede- nen Geschlechter einer Art, die, wie bei den Capsiden nicht unge- 50 wôhnlich ist, einen geschlechtlichen Dichroismus darbieten, indem das Männchen dunkler, das Weibchen blasser gefärbt ist. Diese Art aber ist kein Paracalocoris ; sie kônnte in der Gattung eingebracht werden nur nachdem die oben angegebene Modifika- tion in der Beschreibung gemacht war, eine Modifikation, die gerade eine der wesentlichsten Merkmale der Gattung Paracalo- coris berührte. Sie gehôrt aber ohne Zweifel der Gattung Eurycyr- tus REUT. an, dieich schon 1879 in Ofvers. Finska Vet. Soc. Fôrh.XXI, S. 34, aufstellte und nach einer damals in Persien gefundenen Art, E. Bellevoyei, beschrieb. Diese Art hat sich später als in Algerien und in Egypt weit verbreitet erwiesen und ist auch in Transkaspien bei Firiuza von AnxGER gefunden. Eine andere kleine Art, E. par- vulus, derselben Gattung habe ich später a. a. O. XLV, N°6, 1903, S. 5, aus Abessinien beschrieben. Ferner kenne ich noch einige äthiopische noch unbeschriebene Arten, habe doch nicht Zeit gehabt mehr als eine von dieser zu beschreiben ehe ich mein Sehvermôgen verlor. Als mehrere Arten der Gattung entdeckt geworden sind, ist es auch nôtig geworden die Diagnose dieser etwas zu modifiieren. Das Merkmal, das vor allem diese Gattung charakterisiert und sie von den übrigen Capsarien-Gattungen mit ungerandetem Scheitel trennt, ist die eigentümliche Fühler-Struktur, indem die zwei ersten Glieder sehr stark sind und das zweite des Weibchens sogar gegen die Spitze keulenféormig, die zwei letzten dagegen kurz und fein, jedoch nie borstenformig, sondern stabformig oder bisweilen fast leicht spindelformig, zusammen viel kürzer als, oft nur halb so lang wie das Glied 2, während stets das Glied 4 kürzer oder selten hôchstens eben so lang wie Glied 3 ist, immer noch ziemlich _dick, nie aber haar fein, fast borstenformig und deutlich länger als 3, wie bei Paracalocoris. Ferner weicht die Gattung Eurycyrtus von dieser durch die Brachialvene der Membran ab, indem diese von den Grund an breit gehogen ist, wodurch die grüssere Zelle innen und an der Spitze breit und stumpf abgerundet und nicht, wie bei Paracalocoris, an der Spitze innen winkelig oder winkelig abgerundet wird. Das Pronotum ist bei Eurycyrtus hinten mehr oder wenig stark runzelig. Auch entbehrt es in der Tat der zwei meistens schwarzen € subexcavated spots », die von DISTANT als charakteristisch für Paracalocoris angegeben worden sind. Diese begrenzen nämlich hinten die Schwielen, die bei dieser Gattung gewôhnlich die Mitte der Scheibe erreichen. Wohl treten auch bei Eurycyrtus zwei oft tiefschwarze Diskoidalpunkte des Pronotums auf; diese aber stehen viel mehr nach hinten, weit von den viel kürzeren Schwielen und sind auch viel weiter aus einander ge- rückt und gar nicht « excavated ». Sie bieten darum nur eine sehr o1 oberflächliche Analogie mit den Diskoïdalpunkten des Pronotums von Paracalocoris dar und sind so zu sagen gar nicht mit diesen homolog. Auch die Behaarung des Kôrpers ist bei den beiden Gat- tungen verschieden : die Pubescenz des Eurycyrtus, die oben und unten oder bisweilen nur oben auftritt, ist kurz, etwa schuppen- artig und meistens metallisch, die des Paracalocoris feiner, länger, dünner und weicher. Meiner Meinung nach sind die beiden Gattungen gut verschieden und l’aracalocoris ist wahrscheinlich gar nicht in der äthiopischen Region vertreten. Zu welcher Gattung die von DISTANT als Paraca- locuris-Arten gedeuteten Capsus sobrius WALKk. und C. sericeus War. in der Tat gehôren, muss noch unentschieden bleiben. Als WALkER (Cat. Hem. Het. Brit. Mus. S. 115 und 117) die Fühler dieser Arten als fein (& gracilis, slender ») und ihr Glied 3 als länger wie Glied 1 angiebt, scheint dies wenigstens eine Deutung ausschliessen, zu Folge welcher diese Arten der Gattung Eurycyrtus zugerechnet werden kôünnten. Ebenso wenig kommt die ausschliesslich neotropische Gattung Paracalocoris in der indischen Region vor. Ich kenne zwar von den drei von DISTANT als Arten dieser Galtung beschriebenen nur eine, l. burmanicus, von welcher das K. K. Wiener Hofmussum ein von Herrn FRUHSTORFER in Darjeeling gefundenes Stück besitzt. Diese Art aber ist auch entschieden kein Paracalocoris, sondern aus schon oben vorgebrachten Gründen ein Eurycyrlus, und die freilich sehr unvollständige, fast nur die Farbe und die Zeichnungen angebenden Beschreibungen der übrigen Arten lassen uns vermuten, dass auch diese Spezies dieser spateren Gattung zugehôren. Besonders zu beachten sind « a lateral spot to mesoster- num and à sublateral series of small spots to abdomen », die bei dieser Arten schwarz sind, eine Zeichnung, die für die Gattung Eurycyrtus fast typisch ist. Ferner ist auch noch der Calocoris stoliczkanus DIST., à. à. 0. $S. 452, zu untersuchen ; die Beschreibung der Fühler macht es nämlich verdächtig, dass auch diese Art zur Gattung Eurycyrtus zu rechnen ist; die Fig. 7 in Scient. Results of the second Yarkand Mission, Rhynch., macht diese Annahme fast unwidersprechlich. Ausser den schon oben angeführten Arten ist mir ferner noch eine chinesische Art bekannt, die von KirkALDY als Typus der neuen Gattung Olympiocapsus unter den Namen O0. cælestialium beschrieben ist (Transact. Entom. Soc. London, 1902), p. 255, pl. 4, fig. 17, 18). Herr KirkaLpy hat mir freundlichst die Type zur Ansicht mitgeteilt. Die Art ist in allen Hinsichten nach den Unter- suchungen von B. PopPpius ein typischer Eurycyrtus, E. cœælestia- liurm (Kirk.). Endlich mag erwähnt werden, dass noch eine Art, Lis A4hel A E. bioculatus Kouscu. et REUT. in Japan und im Amurgebiete gefunden ist. (REUTER : Capsidæ novæ palæarcticæ in Ann. Mus. Zool. Ac. Scienc. Peterb., T. XII, 1907, p. 495). Ob diese Art môglicherweise mit der obigen von KiIRKALDY beschriebenen zusammenfällt, ist nicht ohne Untersuchung zahlreicher Exem- plaren zu erforschen. Das Resultat obiger Darlegung lüsst sich kürzlich folgender- massen rekapitulieren : Die von DISTANT vermeintlich als Paracalocoris-Arten beschrie- benen äthiopischen und indischen Spezies gehôüren nicht zu dieser Gattung, sondern zur Gattung ÆEurycyrtus m. an. Die Gattung l’aracaloris Disr. hat eine ausschliesslich neotro- pische Verbreitung oder ist, wenn sie vielleicht auch in den süd- lichsten Gegenden der nearktischen Region auftritt, jedenfalls neotropischen Ursprungs. Die Gattung Eurycyrtus REUT. ist in den äthiopischen und indi- schen Regionen weit verbreitet und sendet von diesen aus einige Ausläufer so hoch nach dem Norden wie in Egypt, in Persien und durch China in den Amurgebiete. Die Gattung Olympiocapsus Kirk. ist mit Eurycyrtus REUT. iden- üsch: Nach dieser vorläufigen Bemerkung lasse ich hier die Beschrei- bung des neuen Æ. Schoutedeni wie eine vollständige Beschreibung von Æ. capensis Disr. folgen. EURYCYRTUS REUT. Hem Gyon.ÆEur::V:,0p. 196, :XXIT TL, 14997 Paracalocons Disr. Faun. Britt. nd, Rhynch., Il, S. 449 Aa Calocoris pars Disr., L ©., p. #52. Olympiocapsus Kirk. Trans. Ent. Soc., London (1902), p. 259. Speciebus pluribus inventis, diagnosis generis nonnihil modifienda est. Caput sæpe ab antico visu sat leviter transversum, basi clvpei alte posita, angulo faciali recto, gula brevi, sed bene distineta. Antennæ articulo primo clypeum sæpe longius superante.Pronotum strictura apicali sæpe ubique æque crasso. Orificia metastethni rimam tenuem transversalem formantia. Tarsi postici interdum margine inferiore articuli primi eodem secundi longiore. Genus hocce a reliquis divisionis Capsaria vertice immarginato prædilis præcipue corpore opaco, articulis antennarum duobus primis robustis, secundo maris versus apicem sensim fortiter incrassato, feminæ elavato, duobus ultimis brevibus multo gracilioribus, haud tamen setaceis, simul sumtis secundo multo (sæpe dimidio) brevio- d8 ribus, quarto tertio breviore vel ad saummum huic æque longo, strictura apicali pronoti crasso, disco pronoti postico transversim _ dense ruguloso, margine basali supra basin scutelli truncato, versus latera rotundäto, vena brachiall membranæ usque à basi fortiter rotundato-arcuata, areola majore apice late rotundata vel angulum obtuse rotundatum formante optime distinguendum. EURYCYRTUS CAPENSIS (Disr.) Mas : superne obscure caryophylleo-vel castaneo-fuscus, opacus, tomento brevi pallide flavo; parte capitis a Supero viso, vitta media percurrente discoidali, ante apicem dilatata, margineque basali pronoti versus latera, vittula utriusque anguli basalis guttulisque duabus parvis marginalibus mox ante apicem scutelli, nec non embolio, apice exceplo, ochraceis ; pronoto utrinque pone medium macula parva rotundata nigerrima anguste pallido-cincta; hemielvy- tris tomento brevi flavicanti et cinerascenti sat æqualiter dense veslitis, cuneo medio dilutiore, membrana hyalina, venis caslaneis vel nigro-fuscis, limbis exteriore et apicali late fumatis, 1llo 1/3-2/5 basalibus hyalino, stria arcuata inter apicem cunei et apicem areolæ minoris fumata ; inferne ochraceus, glaber, unicolor, solum mesosterno utrinque macula parva marginal nigra; rostro ochra- ceo, apice nigro; antennis articulo primo castaneo vel nigricante, ecundo ochraceo vel fuliginoso, annulo tenui subbasal\ apiceque, hoc late, nigricantibus, basi extrema articulorum secundi, tertii et quarti alba, articulo primo capiti ab antico viso parum longiore, cylindrico, solum extrema basi constricio, tenuter fusco-pubes- cente, secundo. primo saltem duplo longiore et latitudine basali pronoti fero longiore, versus apicem sensim fortiter incrassato, apice primo vix æque crasso, articulis duobus ultimis linearibus, gracilibus, simul sumtis primo longitudine subæqualibus, tertio secundo fere quadruplo (3/4) breviore, quarto tertio adhuc graci- liore et hoc circiter 2/5 breviore; pronoto latitudini basali æque longo, strictura apicali æque crassa, articulo primo antennarum crassitie æquali; pedibus ochraceis, tibiis pallidioribus, apice ferru- gineo, tarsis articulo ultimo nigro. — Long. 5 1/2, lat. 2 1/4 mill. .. Paracalncoris Barretti Disr., Ann. a. Mag. Nat. Hist. (7), XII, 1904, p. 199. Femina : superne ochracea, opaca, tomento ut in mare; oculis nigro fuscis; pronoto strictura apicali lateribus, vitta utrinque laterali intra-marginali, angulis posticis maculisque duabus mediis limbi basalis, elavo basi, margine scutellari late apiceque anguste, corio vitta marginali ad embolium sat longe ante apicem abrupta, EE *e 4 nigro-fuscis, pronoto leviter fuscescenti-ochraceo, vitta lata media pallida, disco utrinque pone medium puncto nigro anguste pallido cincto ornato; scutello vittis tribus longitudinalibus ferrugineis; clavo apicem versus et externe, corio juxta suturam clavi fusco- ferrugineis, cuneo ferrugineo, angulo interiore nigro-fusco, mem- brana ut in mare; inferne cum rostro et pedibus ut mas, sed paullo pallidior; antennis quam ïiis maris paullo crassioribus, fusco- ochraceis, articulo secundo versus apicem late nigro-fusco, ima basi articolorum secundi, tertii et quarti alba, articulo primo capite ab antico viso parum longiore, crasso, cylindrico, extrema basi constricto, tenuiter fusco-pubescente, secundo primo fere duplo longiore, versus apicem fortiter incrassato apiceque primo vix æque crasso, duobus uttimis cylindricis, brevibus, simul sumtis primo distincte brevioribus, tertio secundo magis quam triplo (2/3) breviore, quarto tertio adhuc graciliore et hoc circiter 1/5 breviore; pronoto ut maris. — Long. 6, lat. 9 2/3 mill. Paracalocoris capensis Disr., Ann. a. Mag. Nat. Hist. (7), XII, 1904, p. 110. Africa meridionalis : Port Elisabeth, D. BRAUNS (Mus. Vindob.); Caffraria (Mus. Helsingf.). Caput bonæ spei (Mus. Brit.). Caput basi pronoti fere dimidio angustius, ab antico visum dis- tincte transversum, latitudini verticis oculique unici æque longum, a latere visum altitudine paullo breviore, fronte leviter declhvi, clypeo usque a basi fortiter prominente, parallelo, à fronte bene discreto; 1psa basi fere in tertia basali parte altitudinis capitis posita, angulo faciali recto, genis sat humilibus, gula brevi: vertice oculo parum (+) vel cireiter 1/3 (@) latiore. Rostrum apicem mesosterni- medium coxarum intermediarum attingeus, articulo primo medium xyphi prosterni sub-attingente. Pronotum margine basali sub-recto, versus latera forliter rotundato, disco sat fortiter convexo et apicem versus sat fortiter declivi, sat dense transversim rugoso, callis parum distinctis, depressis. Scutellum pronoto, strictura hujus apicali excepta, longitudini subæquale, transversim sat crebre rugo- sum. Orificia metastethii distincta, transversa, margine inferiore acute elevato. Tibiæ sat robustæ, spinulis tenuibus, testaceis, crassitie tibiæ dimidio brevioribus. EURYCYRTUS SCHOUTEDENT n. sp. Femina : Fusco-nigra, lomento flavicante tecta, opaca; basi extrema articulorum secundi, tertii et quarti antennarum albida ; vertice utrinque macula ad oculum, margine basali pronoti versus TE UT OT EE RONA D LE d'u 70 PPT / 5 [08] 4 latera, macula didyma scutelli ante apicem, guttula marginis exte- rloris cunei ochraceis; membrana cum areolis hyalina, venis fusco- nigris, macula parva limbi exterioris infra apicem cunei limboque apicali fuscis; corpore inferne nigro-fusco et albido-variegato; femoribus anticis fusco-nigris, minute albido conspersis intermediis albidis, tertii apicali parte fusco nigris, minute albido-conspersis, posticis albidis, paullo magis quam dimidio apicali fusco-nigris, albido-conspersis, tibiis tarsisque fusco-nigris, illis annulo medio albido notatis; antennis articulo primo capiti ab antico viso æque longo, fortiter compresso-dilatato, ovali, breviter flavo-pubescente, secundo primo circiter 2/3 longiore et margine basali pronoti circiter 1/5 breviore, a basi gracili versus apicem in clavam elon- gatam fortiter incrassato, duobus ultimis linearibus simul sumtis secundo paullo magis quam 1/3 brevioribus, tertio secundo 5j9 breviore, quarto tertio adhuc graciliore et hoc circiter 2/5 breviore; pronoto latitudine basali parum breviore, dense fortiter transversim strigoso, strictura apicali ubique æque crassa, apici articuli secundi antennarum crassitie æquali, callis brevibus, margine eorum pos- tico maculisque duobus rotundatis disci postici sat obsoletis nigris. ©. — Long. 5 2/3, lat. 3 mill. Boma, d. 27 maji 1900, commun. D. SCHOUTEDEN. E. capensi (Disr.) statura magnitudineque similis, colore. arti- culo primo antennarum fortius dilatato, tertio longiore et graciliore, pronoto fortius rugoso distinctus.Caput basi pronoti dimidio angus- tius, ab antico visum latitudini cum oculis fere æque longum, a latere visum altitudine brevius, angulo faciali recto, bucculis dilata- tis; vertice (©) oculo 2/5 latiore. Rostrum albidum, articulis apicem versus fuscis, primo caput paullo superante. Pronotum disco postico convexo, apicem versus sat declivi. Scutellum pronoto fere 1/3 brevius, transversim rugosum. Hemielytra apicem versus levis- sime dilatata, abdomen sat superantia. Pectus fusco nigrum, mar- ginibus inferioribus epipleurarum pronoti, marginibus acetabulorum areaque orificiorum metastethii albidis, mesopleuris macula rotun- data opaca nigerrima. PAR SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IL Assemblée mensuelle du 5 février 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 8 janvier 1910 est apgrouvé. Décisions du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs M. E. DupBois, directeur de l’école communale, à Menin, présenté par MM. D'ORCHYMONT et SCHOUTEDEN ; et M. Orro Bupy, libraire, à Berlin N. W. 6, Carlstrasse, 11, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN. M. DuBois spécialise l’étude des Rhopalocères du globe; M. Bupy s'occupe spécialement de bibliographie entomolo- gique. Correspondance. — La Société Entomologique de Russie nous annonce qu’elle célébrera, le 10 mars prochain, son cinquantenaire. Elle nous invite à nous faire représenter par un délégué à l’as- semblée solennelle qu’elle tiendra à cette occasion. L'assemblée charge le Secrétaire d’être l'interprète de notre Société auprès de la Société Entomologique de Russie et de lui exprimer ses félicitations cordiales à l’occasion de son jubilé. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. LAMEERE signale le fait que le ministère des Colonies se propose d’envoyer au Congo une mission spéciale pour l'étude de la maladie du sommeil, mission qui sera accom- pagnée d’un entomologiste. Il émet le vœu de voir choisir cet ento- mologiste parmi les membres de notre Société. L'assemblée charge le Secrétaire de transmettre ce vœu à M. le Ministre des Colonies. — M. SCHOUTEDEN analyse le premier volume du « Catalogue of the Hemiptera » dont notre collègue, M. KIRKALDY, vient de com- mencer la publication. Cette analyse paraîtra dans le prochain numéro des Annales. La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 2 111 1910. 4 58. IWEI NEUE LOMA PTERA-ARTEN VON NEU-MECKLENBURC von J. Moser. Lomaptera fulgida n. sp. — Viridi-melallica, plus minusve cupreo-fulgens. Capite sat grosse, fronte sparsim elypeo densius, punctato; antennis piceis; prothorace disco parce subtiliter punc- tulato, lateribus transversim-strigosis; elytris planiuseulis, maris, area mediana basali excepta, omnino, feminæ solum in dimidia parte posteriore transversim-aciculatis. Mas. : pygidio depressius- culo conico, abdomine longitudinaliter impresso, tibiis anticis bidentatis, dente superiore obsoleto. Femina : pygidio obtuse conico, subtus utrinque paulo impresso, tibiis anticis bidentatis. — Long. 25-30 mil. Glänzend metallisch grün, zuweilen mit starkem Kupferglanz. Die Stirn ist zerstreut, der Clypeus ziemlich dicht punktiert, die Clv- peusspitze ist bräunlich. Das Halsschild ist in der Mitte nur sehr fein und gestreut punktiert. Nach den Seiten zu werden die Punkte etwas grôber und dichter, während sich neben den Seitenrändern ziemlich dicht stehende Quernadelrisse befinden. Die Flügeldecken tragen beim © nur in der hinteren Hälfte Quernadelrisse, beim j dagegen reichen dieselben fast bis zur Basis und nur die Schild- chengegend bleibt frei. Das Pygidium ist mit konzentrischen Nadel- rissen bedeckt und beim © auf der Unterseite jederseits nur ganz schwach eingedrückt. Das Abdomen ist in der Mitte fast glatt, beim 'zeigt jedes Bauchseement eine Querreihe von nadelrissigen, braune Borsten tragenden Punkten, während beim © ausserdem noch das fünfte Bauchsegment dichter mit solchen Punkten be- setzt ist. Der Brustfortsatz ist kräftig, etwas abwärts geneigt, in der vorderen Hälfte schwach aufwärts gebogen. Vorderhüften und Vor- derschenkel sind gelbbraun behaart. Die Vorderschienen sind in beide Geschlechtern zweizähnig,doch ist bein 4 der obere Zahn nur sehr schwach angedeutet. Die Art ist der L. Helleri Mos. sehr ähnlich. Bei dieser Artist jedoch das Pygidium des © auf der Unterseite ohne seitlichen Eindruck und das fünften Bauchsegment ist hinten in der Mitte lappenartig vorgezogen. Auch mit L. dichropus viridipes Mos. hat die Art grosse Ahnlichkeit. Bei viridipes ist aber das Pygidium des ® seitlich stark zusammengedrückt und das fünfte Bauchsegment ist hinten ausgerandet bei fulgida nicht. Lomaptera vittata n. sp. — ©. — Nigra, nitida, elytris rufo-vittatis. Capite fronte fere lævi, clypeo sat dense punctato; 1 i UT" AY 20 EU _antennis piceis ; prothorace disco sparsim subtiliter punctato, è | lateribus strigosis; elytris, area mediana basali excepta, pygidioque aciculatis; pygidio feminæ depressiusculo conico, subtus juxta maroines laterales profunde canaliculato, medio longitudinaliter carinato; tibiis anticis bidentatis. — Long. 28 mill. Schwarz, glänzend, jede Flügeldecke auf dem Discus mit einer roten Längsbinde, die an der Basis beginnt und vor dem Endbuckel ‘endet. Die Stirn zeigt nur einige zerstreute Punkte, während der Cly peus ziemlich dicht punktiert ist. Neben den Seitenrändern des Halsschildes finden zich auf der ganzen Länge Quernadelrisse, während der Discus in der vorderen Hälfte zerstreut punktiert, in der hinteren fast glatt ist. Die Flügeldecken sind mit Ausnahme der Schildchengegend fast bis zur Basis quernadelrissig. Das Pygidium des © zeigt wie bei allen nicht metallischen Arten eine der Art eigentümliche Bildung. Es ist flach Konisch und läuft auf der Unterseite neben den Seitenräindern eine tiefe bogenfôrmige Furche. Beide Furchen treffen sich vor der Spitze des Pygidium im spitzen Winkel. In diesem Winkel endet der mittlere Längskiel, welcher im hinteren Teile sehr scharf ist, sich jedoch nach vorn verflacht. Jedes Bauchsegment zeigt eine Querreihe von nadelrissigen, be- borsteten Punkten, das fünfte Bauchsegment ist ziemlich dicht mit solchen besetzt. Die Vorderschienen sind zweizähnig, doch ist der obere Zahn bei dem einzigen vorliegenden © nur sehr schwach. Es ist anzunehmen, dass die Art ebenso wie die verwandten Arten in der Färbung sehr variiert. 60 ON SOME MIRIDÆ FROM FRENCH GUIANA. by E. Bergroth. Platytylellus Poppii n. sp. Oblongus, opacus, dense sed brevissime et subtilissime pube- rulus, supra fusco-cinnamomeus, subtus testaceus, callis pronoti nigricantibus, antennis, rostro, pedibus ac lateribus apiceque ventris fuscis, ima basi articuli primi antennarum, vitta media retrorsum sensim dilatata ab apice pronoli usque ad apicem scu- telli commissuraque clavi angustissime luteis, cuneo fuscotestaceo, margine ejus basali et externo dilutioribus, membrana fusca, arti- culo primo et basi articuli secundi rostri, coxis et trochanteribus omnibus annuloque medio femorum posteriorum pallide testaceis. Caput dimidia latitudine basali pronoti paullo latius, e latere visum fere verticale, ab antico visum subæque altum ac latum, vertice (() oculo duplo latiore, angulo faciali acuto, clypeo e latere viso a fronte bene discreto, leviter prominente, apicem versus nonnibil retrorsum vergente, oculis genis paullo altioribus, bucculis dis- tinctis, medium gulæ attingentibus, rostro basin coxarum posti- carum attingente, antennis subtiliter pilosulis, articulo primo capite ab antico viso distincte breviore, secundo primo paullo graciliore et fere duplo longiore, sublineari, basin versus non nisi levissime gracilescente (ceteri arliculi desunt). Pronotum longitudine fere dimidio latius, apice vertici cum oculo uno æque latum, basi quam apice fere 2 2/3 latius, strictura apicah latitudine articuli primi antennarum evidenter longiore, medio quam lateribus paullo bre- viore, margine ejus apicali leviter sinuato, callis strictura apicali longioribus, una cum hac partem circiter tertiam apicalem pronoti occupantibus, disco modice declivi, marginibus lateralibus ab angulis humeralibus usque ad stricturam rectis, margine basali ante scutellum vix sinuato. Margo acetabulorum anticorum ultra latera pronoti e supero visi non prominens. Hemelytra abdomine longiora, cuneo distincte declivi, apicem abdominis subattingente, fractura obliqua, areola majore membranæ apicem cunei vix supe- rante. Pedes molliter pilosuli, tibiis anticis femoribus æquilongis, tibiis mediis et præsertim posticis femoribus multo longioribus, articulo primo tarsorum secundo plus duplo longiore. — . Long. 4.5, cum membr. 5.5 mill. By the acute facial angle this little species is allied to P. Zetter- stedti STAL, but it is much smaller and quite differently coloured with the second tarsal joint much shorter. » | 61 Iridopeplus nov. gen. Corpus oblongum, læve. Caput (fig. 1) nutans, fere usque ad oculos immersum, apice pronoti multo latius, ab antico visum subæque latum ac altum, vertice leviter declivi, immarginato, intra oculos utrinque oblique transversim impresso, areola scrobes anten- narum ferente a fronte linea obtuse impressa disjuncta, fronte fortius convexo-declivi, clypeo prominente, e latere viso nonnihil retrorsum vergente, prope basin utrinque impressione oblonga prædito, basi scrobibus antennarum opposita, a fronte impressione profunda discreto, loris parum convexis, angulo fasciali subacuto, bucculis distinctis, gula peristomio æque longa, medio constricta, e latere visa angulato-sinuata, dimidio ejus antico obliquo, dimidio postico horizontali, prolongatione horizontali e parte postica gulæ ficta supra medium clypei currente, oculis magnis, e latere visis : oblique obovatis, genis oculis multo humilioribus, antennis ad oculos infra medium orbitæ anterioris sinuatæ insertis, articulo primo capiti subæquilongo, basin versus angustato, secundo primo duplo longiore et latitudine basali pronoti 1/5 longiore, subfusifor- miter incrassato, basin versus fortius et longius angustato quam apicem versus, articulo tertio primo paullo longiore, gracili, lineari (art. quartus deest), rostro apicem coxarum mediarum paullum superante, articulo primo a gula longius distante, medium xyphi prosterni attingente. Pronotüm (fig. 2) basi quam apice 2 1/2 latius, capite 2/3 latius, longitudine sua 1/4 latius, strictura apicali instruc- tum, callis una cum strictura apicali trientem apicalem pronoti occupantibus, carinula debili obtusa postice breviter continuata disjunctis, postice linea impressa arcuata denudata extus abbreviata terminatis, disco sat fortiter (45°) declivi, margine basali medio late levissime subsinuato, marginibus lateralibus levissime subrotun- datis, angulis humeralibus obtusis, rotundatis. Scutellum pronoto æque longum, modice convexum, basi detecta, lateribus levissime rotundatis, disco sulco longitudinali medio antice et postice abbre- viato instructo. Xyphus prosterni convexiusculus, tenuiter mar- ginatus. Orificia distincta. Hemelytra apicem abdominis longius superantia, tota, cuneo coriaces excepto, hvalina, iridescentia, extus subparallela, clavo vena destituto,commissura scutello paullo breviore, margine costali corii paullo incrassato, vena cubitali debili sed distincta, a basi usque ad medium margini costali valde approximata, deinde ab hoc sensim divergente, cuneo leviter declivi, angusto, elongato, apicem abdominis et medium membranæ superante, latitudine sua basali plus quam triplo longiore, intus late fortius arcuato-sinuato, fractura leviter obliqua, incisura nulla, apice apici cellulæ majoris membranæ opposito, hac cellula apice 62 acute angulata, cellula minore elongata sed latiuscula. Alæ abdomine 1 longiores et areolam majorem membranæ paullum superantes. 1 Coxæ anticæ medium mesosterni attingentes. Distantia inter coxas posticas et latera corporis altitudine basali capitis duplo brevior- Femora postica paullo incrassata. Tibiæ graciliter spinulosæ, ante- riores femoribus æquilongæ, posticæ femoribus 1/4 longiores. Articulus secundus tarsorum anteriorum primo parum brevior, tertius primo longior. (Tarsi postici desunt.) This genus is more allied to the Old World genera Hyalopeplus STAL and Chilocapsus Kirk. than to any of the numerous American genera of ‘the Division Capsaria. [t differs from Hyalopeplus by the following particulars : the head is much more inclined, the throat is much shorter and not horizontal, the second antennal Joint incrassated and much shorter, the pronotal humeral angles are rounded, the cubital vein of the corium is present, the cuneus is quite differently shaped, the larger cellule of the membrane acute at apex, the fore coxæ and the hind tibiæ are longer. The head resembles that of Chilocapsus (as figured by KIRKALDY), but the eyes are larger and more oblique and it is at once distinguished from this genus by the vitreous impunctate corium and probably by other characters not mentioned in the incomplete description. Fig.vl: Fig #2, Iridopeplus pellucidipennis n. sp. Capite nitidulo et hemelytris nitentibus exceptis subopacus, adpresse pilosellus, fulvo-testaceus, vertice medio infuscato, fronte utrinque striolis nonnullis obliquis transversis fuscis notato, stric- tura apicali pronoti, hujus fascia leviter biarcuata callos postice terminante et vittulas duas triangulares retrorsum et extrorsum P ÿ emittente, vittis tribus triangularibus posterioribus et macula utrinque humerali omnibus basi arcuato-conjunctis, maculis duabus transversis basalibus scutelli extus oblique retrorsum breviter vittato-productis ac macula scutelli media oblonga ovali antice lineolas duas ad maculas basales emittente nigris, cuneo fuscopur- pureo, annulo obsoleto antemediano et triente apicali femorum dilute fuscis, antennis, articulo primo rostri tarsisque fusco-nigris, articulo primo antennarum, articulis tribus ultimis rostri, apice angusto tibiarum anteriorum ac triente apicali tibiarum posticarum obscure ferrugineis. Strictura apicalis pronoti dense breviter erecte nigro-villosa. Corium et clavus adpresse fusco-pilosula, margine laterali et vena cubitali illius fuscis, membrana fumata, venis fusco- purpureis. Abdomen subtus longius et densius adpresse aureo- pilosum, vagina feminae medium ventris alttingente. Pedes pilosuli, spinulis tibialibus subconcoloribus, latitudine libiarum multo bre- vioribus. — ©. Long. 7.5, cum membr. 9.5 mill. Paracalocoris lativentris n. sp. Elongato-subovatus, opacus, laevis, pilis caducis parce adpresse vestitus, luride testaceus, disco posteriore pronoti fulvo, capite subtus, striolis nonnullis obliquis transversis utrinque frontis, rostro, antennis, maculis duabus transversis pone callos pronoti, hujus vittis tribus posterioribus basin non attingentibus postice dilatatis et arcuato-conjunctis (media usque in stricturam apicalem extensa, lateralibus callos attingentibus), scutello (maculis duabus transversis basalibus exceptis), hemelytris, fascia posteriore pro- pleurae, macula magna meso- et metapleurae, connexivo (summo margine laterali excepto) pedibusque fusconigris, commissura clavi obscure et diffuse testaceo-tincta, marginibus omnibus cunei anguste, guttulis sparsis inferioribus femorum annuloque mox pone medium tibiarum testaceis, ventre lateribus late et diffuse fuligi- noso-tincto. Caput dimidia latitudine basali pronoti paullulo latius, altitudine sua basali evidenter longius, ab antico visum altitudine pauilo latius, vertice (®) oculo vix dimidio latiore, angulo faciali acuto, clypeo e latere viso nonnihil retrorsum vergente, gula obliqua, peristomio æque longa, rostro apicem coxarum mediarum paullum superante, antennis ad medium orbitæ anterioris oculi insertis, articulo primo capite ab antico viso paullo longiore, apicem versus sensim incrassato, articulo secundo primo paullo plus quam duplo longiore et latitudine basali pronoti 1/5 longiore, in clavam elongato-fusiformem basin versus quam apicem versus longius et fortius angustatam compresso-incrassato, nonnihil pone medium apice articuli primi duplo latiore (art. ultimi desunt). 64 Pronotum longitudine circiter 1/5 latius, apice quam basi plus duplo angustius, marginibus lateralibus subrectis, ad marginem posticum callorum sinuatis, margine basali medio distincte sinuato, strictura apicali apici articuli primi antennarum aeque crassa, late- ribus leviter infuscata, cailis postice trientem apicalem pronoti vix superantibus. Scutellum convexiusculum, pronoto brevius. Heme- lytra apicem abdominis modice superantia, cuneo declivi, longius piloso, latitudine plus duplo longiore, cellula majore membranae apicem cunei parum superante, apice acutangulo. Abdomen (saltem in femina) lateribus fortius rotundato-ampliatum, hemelytris sal multo latius, connexivo subexplanato, angulis posticis segmen- torum levissime prominulis. Pedes anteriores parce pilosi, coxis anticis medium mesosterni haud attingentibus, dimidio basali tibiarum mediarum graciliter spinuloso, spinulis latitudini tibiarum fere aeque longis. (Pedes postici desunt). — ©. Long. 6.8, cum membr. 7.8 mill. I refer this species with some hesitation to the genus Paracalo- coris DIST., as redefined by REUTER. The abdomen is notably broader than the hemelvtra, a very unusual character in the Miridae. Adelphocoris umbratus n. sp. | Oblongo-ovalis, opacus, laevis, luride testaceus, totus adpresse aureo-pubescens, antennis, macula magna scutelli (linea longitudi- nali testacea divisa) et maculis duabus pone medium corii fuscis, macula exteriore corii minore oblonga ad marginem costalem, interiore majore magis rotundata ad suturam clavi sita, rostro piceo, nitido, cuneo et pedibus fusco-testaceis, capite subtus et lateribus ac coxis fusco-nigricantibus, membrana leviter umbrata, pone medium obseurius fusco-fumata. Caput basi pronoti duplo angus- tius, ab antico visum aeque altum ac latum, vertice (4) oculo dimidio latiore, basi clypei paullo infra scrobes antennarum sita, angulo faciali acuto, gula valde obliqua, peristomio sublongiore, rostro apicem coxarum mediarum attingente, articulo primo a prosterno longe distante, apicem xyphi subattingente, antennis fere ad medium orbitae anterioris oculorum insertis, articulo primo capite paullo longiore, parte plus quam dimidia apicem clypei superante, e basi ad apicem sensim leviter incrassato, articulo secundo primo paullo graciliore et plus duplo longiore, latitudine basali pronoti fere 1/3 longiore, apicem versus levissime incrassato (art. ultimi desunt). Pronotum fortius declive, apice quam basi triplo angustius, longitudine 1/3 latius, lateribus rectis, strictura apicali apici articuli primi antennarum æque crassa. Scutellum 65 eeque longum ac latum. Hemelytra apicem abdominis sat longe superantia, cuneod eclivi, cellula majore membranae apicem cunei paullum superante, apice acutangulo. Abdomen hemelvtris æque latum vel paullulo latius. Pedes parce setosi, coxis anticis medium mesosterni vix attingentibus, spinulis tibialibus latitudini tibiarum subaeque longis. — . Long. 4.6, cum membr. 6 mill. Var. : Pronotum a basi ultra medium et scutellum, maculis duabus basalibus et apice exceptis, nigricantia. Corium totum et clavus, apice excepto, infuscata. Two or three species of the genus Adelphocoris REUT. are known from North America, but no neotropical species has hitherto been recorded. Some of the species described under other generic names by STÂL, BERG and DISTANT may, however, belong here. Sysinas fulvicollis FABr. The blackish basal spot to the pronotum is sometimes very small and often lacking. The synonymy of this species is : Capsus fulvicollis FABR., Syst. Rhyng., p. 244. Eccritotarsus fulvicollis STAL, Hem. Fabr., I, 85. Sysinas audens Disr., Biol. Cent. Am., Hem. Het. I, 249, tab. XXIV, fig: 25. The type of FABRICIUS was also from Guiana. Miccus nov. gen. Corpus ovatum.Caput fortiter nutans, apice pronoti parum latius, altitudine basali longius, e supero visum late triangulare, latitu- dine duplo brevius, ab antico visum altitudine nonnihil latius, vertice longitudinaliter impresso et basi carina tenui transversa antrorsum levissime curvata marginato, mox ante carinam trans- versim impresso, Clvpeo a fronte impressione discreto, basi sat longe infra basin antennarum et paullum infra marginem inferio- rem oculorum sita, angulo faciali acutissimo, oculis pronoto con- tiguis, e latere visis oblique breviter obovatis, genis oculo subæque altis, gula brevi, valde obliqua, rostro crasso, coxas anticas paullum superante, antennis gracilibus, ad oculos nonnihil supra argulum eorum inferiorem insertis, articulo primo apicem clypei paullum superante, secundo primo paullulo longiore,tertio secundo subæque longo, curvato, quarto tertio longiore, gracillimo. Pronotum capite dimidio latius, latitudine sua basali paullulo brevius, lateribus sinuatum, margine apicali subrecto, pone oculos leviler obliquato, area apicali stricturam non formante, sed medio postice inter callos HP 'an D Ar ER | VOOR NE Lo Va N'OSE PE EN ae RE à « ‘ ve. = Pa 3 " £ » £ retrorsum triangulariter producta et impressa, callis trientem api- calem pronoti vix superantibus, leviter obliquis, intus solum postice anguste contiguis, angulos apicales attingentibus et ibi oculis conti- guis, disco posteriore convexo, ad basin intra angulos laterales rotundatos haud eminulos impresso, margine basali ante scutellum recto, ante coria obliquato, anguste depresso-marginato. Scutellum pronoto triplo brevius, longitudine sua multo latius, basi obtectum. Hemelytra apicem abdominis superantia, extus leviter rotundata, embolio lineari, incrassato, apice incurvato, epipleuris usque ad apicem corii extensis, commissura clavi scutello multo longiore, cuneo fortiter declivi, fere æque lato ac longo, fractura transversa, obtuse angulata incisura profunda, membrana valde declivi, cellula unica subtriangulari, apice subrectangula, apicem cunei paullum superante instructa. Coxæ breves, a lateribus corporis remotæ ; femora anteriora subparallela, postica apicem versus leviter an- gustata; tibiæ femoribus longiores, muticæ; tarsi apicem versus fortius incrassati. Allied to Bothrophorella REUT. and Cyrtocapsus REUT., but distinct by several important details in the structure of the head and pronotum. Miccus elutipes n. sp. Hemelvtris opacis exceptis nitidulus, glaber, niger, capite, scu- tello, clavo ac corio pilis brevibus, adpressis caducis argenteis parce vestitis, Ccuneo basi notula transversa alba signato, membrana pellucida, levissime umbrata, cellula plus minusve infuscata, vena fusco-nigra, antennis, rostro pedibusque dilute testaceis, tarsis apice infuscatis. Caput, scutellum pectusque subtiliter punetulata, vertice (ÿ) oculo 2 1/2 latiore. Pronotum crebre profundius punctulatum. Hemelytra lævia. Abdomen sublæve. — 4. Long. cum membr. 2,7 mill. N. B. — In Ann. Nat. Hofmus. Wien XXII, p. 40-41 REUTER has redescribed ÆEccritotarsus procurrens Disr., founding the genus Bothrophorella upon it. In the generic description he says : € pro- noto... apice quam basi circiter dimidio angustiore, limbo apicali.. medio impressione haud discreto, callis medium pronoti subattingentibus; scutello pronoto saltem dimidio brewiore ». In four cotypes of this insect now before me the apex of the pronotum is fully three times narrower than the base and much narrower than the head, and forms a true collar or « stricture » (according to REUTERS terminology), the impressed line terminating it behind being distinctiv visible also in the middle and very distinct on the sides and beneath; the calli do not reach much beyond the apical third of the pronotum; the scutellum is four times shorter than the À | D er 2 le a pt à 2er “mars DS tee cle M me DE 2 eg Enr POP CT CES tn ne - É n 67 4 pronotum; the corium is gibbous behind the middle, the cuneus finely punctured and its incisure very deep when looked at from the side. Monalonion Reuteri n. sp. Nigrum, macula laterali ad basin capitis, scutello, basi clavi, triente basali corii, tibiis anterioribus annuloque pone medium femorum posticorum flavo-testaceis, pronoto à basi usque ad stricturam, prosterno (excepto limbo apicali) ac mesosterno toto ferrugineis, articulis duobus primis rostri fuscis, duobus ultimis testaceis, ventre (exceptis dimidio apicali segmenti penultimi, ultimo genitalique) obscure sanguineo, coxis et femoribus anticis : dimidioque apicali femorum mediorum fusco testaceis. Caput basi pronoti 1/4 angustius, vertice retrorsum declivi, medio sulco tenui longitudinali et utrinque prope hunc impressione parva oblonga praedito, rostro coxas medias subattingente, articulo primo medium oulae attingente, secundo primo æquilongo, tertio secundo non- nihil longiore, quarto secundo et tertio unitis paullo breviore, antennis, articulo primo glabro excepto, erecte sat dense nigro- pilosis, pilis latitudine antennarum longioribus, articulo primo diametro perpendiculari oculi æque longo, parte minus quam dimidia basali oblique angustata, articulo secundo primo quintuplo et latitudine capitis paullo plus quam triplo longiore, articulo tertio secundo distincte breviore (art. quartus deest). Pronotum aeque longum ac latum, strictura apicali convexa, mox ante basin trans- versim impressa, callis distinctis, angustis, intus late distantibus, marginem lateralem haud attingentibus, disco posteriore leviter declivi, transversim fortius convexo, margine basali subrecto, medio in lobulum parvum rotundatum producto. Scutellum totum convexum. Meinbrana nigro-fumata, cellula apicem cunei nonnihil superante. Alae abdomine multo longiores, nigro-fumatae, fortiter iridescentes, apicem cellulae membranae attingentes. Pedes ante- riores parcius subfusco-pilosi. Pedes postici densissime breviuscule nigro-pilosi, parte minus quam dimidia apicali femorum tamen parce pilosa, femoribus parte plus quam dimidia basali curvatis et subfusiformiter incrassatis, pone partem incrassatam constrictis, deinde iterum incrassatis, annulo flavo partem constrictam occu- pante, tibiis leviter curvatis. Articulus ultimus tarsorum apicem versus levissime incrassatus. — . Long. 7.5, cum membr. 40 mil. At once distinguished by the structure and pilosity of the hind legs. The next of kin seems to be . pélosipes KiRK, 68 SYNONYMICAL NOTES. Resthenia majuscula Disr., Bull. Soc. Ent Belg. 1888, p. LXXXI is identical with Callichila grandis BLANCH. in D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., VI, 220, tab. XXX, fig. 7 (1843). | Resthenia simplex KunLG., Berl. ent. Z., 1902, p. 265, tab. IV, fig. 5, from Colombia (with punctured pronotum, punctured scutellum, : short and broad cuneus and short membranal cell!) bas certainly nothing to do with the Division Restheniaria. Its systematic posi- tion cannot be determined from the inadequate description. As Capsus bimaculatus FABR. belongs to Paracalocoris, not to Calocoris, the palearctic Calocoris Schmidti FieB. must retain its first name C. bimaculatus H. SCH. Lygus aeruginosus Reur. from Jamaica 1 propose to call L. aeru- ginatus, the first name being preoccupied by BERG for a species from Argentina. For Lygus obtusus Unr.. [ propose the name L. Antillarum, REUTER having described a L. obtusus from Bengal. In his paper of 1875 on Northamerican Miridae REUTER described a new genus richia which he said is € valde affinis » to Allodapus FEB. (Eroticoris Scorr). Some pages further on and separated from Trichia by several other genera he described the genus Cerato- capsus. Many new species of Ceratocapsus having been detected since the genus was described, REUTER has found that there are intermediate links between itand Trichia,and in a paper on Mexican Miridae he has recently united them under the name Ceratocapsus, Trichia being preoccupied. The species described in 1875 as Trichia punctulata REUT. now bears the narne Ceratocapsus punctulatus and for Ceratocapsus punctulatus REuT. (1875) [ propose the name C. cubanus. ON THE METAMORPHOSES OF TWO COPTOSOMINE HEMIPTERA FROM MACAO by J.-C.-W. Kershaw (with notes by G.-W. KIRKALDY) {The forms herein investigated belong to the subfamily Copto- sominæ of the family Cimicidæ. Although sometimes placed in a separate family, they are merely Scutellerinæ of rounder and shorter form, with narrower and more elongate tegmina, the lower wings deeply incised at the anal fold, and bisegmentate tarsi. Although some 550 species are recognized, in less than a dozen is the host-plant known, while the only recorded biological informa- tion consists of three meagre notes, 1° bv WEsrWwooD (1840 Intr. Class. [ns. IT. 487), who mentions that in a mauritian Platasprs, the nymphs Qare very convex, but exhibit no extraordinary enlarge- ment of the scutellum », 2 by GREEN (1900 Ent. Mo. Mag. 185), who records a colony of Coptosoma tended by the ant Cremasto- gaster (1), and % by ANNANDALE and ROBINSON (in DISTANT 1905, Fasc. Malay. I. 224), who relate that «the species was found in considerable numbers of the shoots of a species of Acacia with honey glands growing in the open. When disturbed the head was folded beneath the thorax, and the insect attempted to fall to the ground. If prevented from doing this it readily took to flight ». It will then be conceded that M' KERSHAW has made some very interesting and valuable additions to our hemipterous knowledge.| 1. Brachyplatys subæneus (\VEsrwW00p). This is a very common species in South China, feeding upon Pueraria thunbergiana BENTHAM, and occasionally on other Legu- minosæ. The new shoots of this large twiner are often crowded with these bugs and another species of the same subfamily, and ants, as they (the shoots) exude juice. The ants take no notice of the bugs, but sip the juice of the plant and also tend the plant-lice which often cluster on the shoots. The bug is very active and runs very quickly and flies readily. (1) It will be noted that Mr KERSHAw states that the ants, in his observations, took no notice of the Coptosominæ, fixing their attention on the Plant-lice, which are often on the same shoots. G. W. K. en OO CON Se RD ET EN NE PE OT LE L MERS LA LAVE ol T4 Ît lays its egos during the wet season (June, July, August) in a very neat double row, ten twenty or more in each row, on stems or leaves of the food-plant or of any plant in its neighbourhood. These eggs are pale ochreous, beautifully processed all over. They are often attacked by Hymenopterous parasites. The eggs hatch in about five days, and the first moult occurs in about seven days, the nymphs feeding before the first moult. The next three moults occur at intervals of about seven days, the last or fifth moult in about twelve days. When just hatched the nymph is pale vellow-brown; the head, thorax and stink-gland areadarker brown; the whole nymph shinv; the eyes dark crimson, with very coarse components(1). There are three large abdominal stink-glands on the fourth and fifth uroter- gites respectively. Internally, the sacs are largeand of the usual purse-shape, with an outlet each side at the top. [ could detect no trace of glands on the other segments. After the first moult the head and thorax are shiny black, the latter divided longitudinally by a stripe of very pale vellow. Abdo- men pale vellow, markings shiny black, the articulations of the segments marked in dark crimson, and each segment with a trans- verse median crimson line, more or less distinct. Eyes dark crimson. Antennæ and legs pale vellow brown. The succeeding instars are very similar in colouring. The great development of the scutellum is attained in a few minutes at the fifth or last moult. The adult bug is rich dark brown, almost black, with a brassy gleam; and is too well known to demand detailed description here. The nymphs for a short time after each moult are pale pinkish yellow. 2. Coptosoma cribraria (FABRICIUS). This species is associated in South China with Brachyplatys subæneus, and feeds on the same plant, butis not quite so common (2). The eggs are similar in shape to those of the former, but have a ring of processes around the cap. They are pale ochreous, the processes almost white, and are laid in a double row, eight or more in a row (thirty altogether being an average number) on stems and leaves. The duration of the instars is similar to those of Brachyplatys. The nymphs are bristly in each instar, including the first, when just hatched. The colour when just hatched is pale vellow-brown, (1) The eyes are morula-like in the newly hatched nymph. (2) It has also been recorded from Dolichos Llablab. C. W. K. 72 the area round the stink-glands darker. Eyes crimson (3). The succeeding instars are very similar in colouring. Some of the bristles are white, some dark brown. The abdominal bristles are set in small, irregular whitish spots. Antennæ and legs pale yellow | brown. , ] The adult may be briefly described as being dark ochreous, l irregularly and minutely punctured all over the upper surface with } blackish. Abdomen below black with yellow wedges. \ 4 This bug has the usual odour. ; (3) In the newly hatched nymph the eyes are coarsely moruloid. | | | | Î | L ; achyplatys subæneus. EE Row of eggs on surface of leaf, and three eggs more enlarged, one empty and showing the egg-burster attached to the amnion. _2. Nymph just hatched ; a — eye, more enlarged. ; và LUS -Nymph of second instar. 40 4. Nymphofthird instar. , 5. Nymph of fourth instar. 6. Nymph of fifth instar. 7. Adult after fifth moult. _ Coptosoma eribraria. 8 Eggs, side and front view. , 9. Nymph just hatched. 10. Nymph of fifth instar. _ 11. Adult, after fifth moult. N. B. — All!the figures enlarged. 111 1910. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIŸ, 2 F1 MAN RL + ae PT NL € A disc SR 1e NEUE RUTELIDEN aus DEM TROPISCHEN AFRIKA von Professor HBermann Holbe, Berlin (Künigl. Zool. Mus.). Die aus Afrika einlaufenden Sendungen bringen stets noch neue Formen bekannter Genera und nicht selten auch Vertreter neuer Genera, besonders aus dem Innern des Continents. Die Fauna ist noch längst nichtannähernd vollständig bekannt. Sogar die litoralen Gebiete Afrikas sind noch nicht so erforscht, dass nicht noch manche neue Formen zu erwarten wären. Selbst die kleinsten Sendungen sind oft noch von Interesse. Man hatte früher keine Ahoung von dem Reichtume Afrikas an Tierformen aller Ordnun- gen, besonders an Insekten. Professor GERSTAECKER sagte mir einmal vor etwa 20 Jahren, die litoralen Länder Afrikas seien so voilkommen erforscht, dass wir nichts Unbekanntes mehr von dort zu erwarten hätten. Das gilt längst nicht mehr für richtig. Sehr reich an unbekannten Arten und Gattungen scheint aber noch Central-Afrika zu sein, besonders in der intertropikalen Zone, dort, wo neben diesen neuën Formen die vielen westafrikanischen Arten den Regionen der grossen Seen ihre faunistische Staffage verleihen. Es würde hier zu weit führen, jetzt näher darauf einzugehen. Diese Frage soll bei dieser Gelegenheit nur eben gestreift werden. Ich erlaube mir hier Beschreibungen einiger neuer Arten der Gattung Popillia mitzuteilen, im Anschlusse an eine frühere Publi- cation von mir über Arten dieses Genus in den Annales de la Société Entomologique de Belgique des Jahres 1905 (pp. 66-78). Die neuen Arten füllen meistens nur Lücken aus in den Ver- wandtschaften bekannter Arten Ost-, West- oder Central-Afrikas. Nur die isoliert stehende ducatrix, die vom Tanganyika-See bis zum tuwensori verbreitel ist, vertritt einen selbständigen Typus (Sbg. Xenopopillia), der keiner der bekannten Artengruppen oder Sub- genera von Popillia nahe verwandt ist. Eine andere Species, Popillia membranifera n. sp., ist zwar der westafrikanischen ?. rufipes F. im allgemeinen ähnlich, aber von ihr doch recht verschieden; besonders durch den breiten Hautsaum der Elvtren steht sie recht isoliert in der Gattung; denn dieser Hautsaum (membrana elytrorum marginalis) ist in der Gattung Popillia sonst nur sehr schmal. Die neue Mimela-Species ist eine der wenigen afrikanischen Arten dieser Gattung, die hier nur auf die Tropenzone beschränkt, in Süd- und Ostasien aber artenreich entwickelt ist. Die Arten Afrikas kennen wir hauptsächlich durch D' OHAUs. Popillia (subg. Metapopillia) beniana n. sp. 4 Viridi-ænea, elvtris testaceis viridi-tinctis, humeris, sutura: fas- ciaque transversa postmediana curvata obscure viridibus, antennis palpisque testaceis, pronoti marginibus lateralibus, parte antescu- tellari pedibusque viridi-flavis, tarsis pedum tertii paris cupreis; capite subtiliter rugoso-punctato, punctis posterioribus laxioribus ; pronoto ad latera versus transversim strigoso, antice medio punctato, postice lævigato et parce subtiliter punctulato, marginibus arcuatis ante angulos rectis ; scutello basi punctato, medio impresso punc- tulato; processu mesosternali brevi; elytris .fere æqualiter striatis, striis impressis leviter punctatis; pedum primi et secundi parium unguiculo exteriore integro; tibiis secundi et tertii parium leviter inflatis; pygidio convexo subacuminato utrinque prope basin im- presso, ad latera versus transversim acute strigoso, medio laxe punctato, macula utrinque pilosa basali signato:; segmentis abdorni- nalibus (medio excepto) transversim carinatis, pilis albis postice appressis e Carinis nascentibus. Long. corp. 9,5 mill. Central-Afrika : bei Beni im Urwalde, westlich vom Ruvensori, Februar 1909(Expedition des Herzogs AD)DLF FRIEDRICH ZU MECKLEN- BURG, D' SCHUBOTZ). Den Arten P. tandallæ m. und Rothschildi m.zunächst verwandt. Popillia macularia n. sp. © Obgleich diese Art der Popilhia Ohausi m. recht ähnlich ist, so unterscheidet sie sich dennoch sehr deutlich von ihr. Der Kôrper ist durchschnittlich etwas grüsser. Das Pronotum ist auf den Seiten feiner und weniger dicht sculptiert; die Vorderecken sind etwas linger zugespitzt; der eingedrückte Marginalstreifen jeder Seite des Hinterrandes ist mehr abgekürzt. Die Sculptur der Elvtren ist ähnlich, aber das 2. Interstitium ist breiter als das 3., und der abgekürzte Punktstreifen an der Basis ist länger. Das Pygidium des Weibchens ist mehr zugespitzt, die Sculptur desselben feiner und weniger dicht, die hellen Haarflecken kleiner. Der Mesosternal- fortsatz ist etwas hôher, lateral sehr compress. Die Behaarung der Unterseite ist kürzer. Die Zeichnung der Elytren ist bei grosser Aehnlichkeit insofern eine andere, als die obliquate Dorsalbinde mehr transversal ist und schon kurz hinter der Mitte endigt. Auch fehlt der subsuturale Fortsatz der Dorsalbinde auf der vorderen Hälfte. In manchen Individuen ist die Dorsalbinde teilweise so reduzierf, dass sie in Flecken aufgelôst ist. Diagnose : 76 P. Ohausi m. similis, nigro-ænea, cuprascens, elytris viridi metallicis vel cupreis luteoque signatis; pygidio macula pilosa alba modice signato; capite confertissime subtiliter rugoso-punctato, sutura inter frontem et epistoma elevata, bisinuata; prothorace lævi, nitido, subtilissime laxe punctato, punctis latera versus magis con- spicuis, partim transversis, angulis anticis acutissimis, posticis rotundatis, linea marginali incisa in basi abbreviata; elytris striatis plerisque striis impressis punctatis, interstitiis convexiusculis sim- plicibus latera versus planis, duobus submarginalibus subtilissimis inter se approximalis, interstitio secundo ceteris latiore, in dimidio basali serie punctorum obsita; pygidio simili subacuminato subti- liter laxe punctato et strigoso-sculptato, antice medio lævi; processu mesosternali mediocriter valido, compresso, a latere viso attenuato, apice rotundato. Long. corp. 10-13 mill. Einige Exemplare aus Deutsch-Ostafrika, Landschaft Uhehe : Iringa und Umgegand, Dabaga und Station Rudka (Hauptmann E. NIGMANN). Var. reducta n. : fasciis maculisque elytrorum in maculas minu- tas dissolutis. Specimina nonnulla inter alia mixta. Popillia libethris n. sp. Diese Species ist der P. Browni m. recht ähnlich, sie unterscheidet sich vondieser in folgenden Punkten. Die Hinterecken des Prothorax sind deutlich gewinkelt (bei Browni abgerundet), und die Seiten vor denselben deutlich ausgerandet (bei Browni gerandet). Das Scutellum ist etwas länger und am Grunde weniger breit. Die KElytren sind etwas tiefer punktiert gestreift, die abwechselnden Interstitien mehr convex. Das Pygidium des Männchens ist mehr zugespitzt als bei Browni j', ausserdem auf der Mitte gegen die Basis hin glatter. Die beiden weissen Haarflecke des Pygidiums sind weniger dicht und weniger deutlich. Der Mesosternalfortsatz ist ebenso gebildet. Die weissliche Behaarung der Unterseite ist viel weniger dicht. Diagnose : P. Browni m. similis, metallico-viridis, elytris brunneis subviridi- tinctis, viridi anguste cinctis; pectore, abdomine pedibusque obscure viridibus, tarsis nigris; pectore abdomineque (medio excepto) laxe tenuiter longe albo-pilosis; pronoto glabro utrinque sat confertim punctulato, angulis posticis subrecte angulatis, lateribus ante angu- lum sinuatis; elytris subcostatis sublaxe striato-punctatis, interstitio secundo ceteris latiore, fere uniseriatiran irregulariter punctato, interstitio quarto quinto æquilato, basin versus plus minusve parum 44 punctuato, tarsorum pedum primi et secundi parium unguiculo extero in utroque sexu apice fisso; pygidio punctato-rugoso basin versus medio glabro,utrinque maculam tenuiter albo-griseo pilosam exhibente. Pygidium subacuminatum, © apice rotundatum. Long. corp. 13-13,5 mill. Deutsch-Ostafrika : Kware, Moschi, 7. bis 14. November 1904 (Professor D' C. UariG). Popillia Browni KoLBEe, subsp. uheha n. © A Browni differt elvtris brunneis nigro-viridi-cinclis, pygidio breviore (©). Long. corp. 11-12 mill. Deutsch-Ostafrika : Uhehe, Umgegand von fringa (Hauptmann E. NIGMANN). Popillia limoniatis n. sp. 4 9? Ex affinibus P. hilaris KRAATZ, major, viridi-metallica, elytris in disco luteo-suffusis, sutura viridi, pectore, abdomine pedibusque viridi-cupreis ; capite large punctulato, verticem versus laxius punctato; prothorace in dorso glaberrimo sub lente subtilissime parce punctulato, prope latera distincte punctato; lateribus ante angulos posticos vix vel parum sinuato vel fere recto, his rotundate obtusis ; scutello glabro laxe subtiliter punctato, lateraliter arcuato ; elytris subcostalis, subtiliter striato-punctatis, interstitiis alternis leviter convexis impunctatis, sat angustis, interstitiis ceteris dorsa- libus latioribus, interstitio secundo lato irregulariter punctulato, interstitio quarto seriem punclorum rectam, fere regularem, e basi fere usque ad apicem pertinentem, exhibente ; pygidio nitido rugoso- punctato maculis duabus trigonalibus albido-pilosis signato, apice subacuminato, conico, © obtuse rotundato; processu mesosternali sat elongato, breviore quam in P. hilari, validiore, reclinato, com- presso; larsorum pedum secundi paris unguiculo exteriore in simplice, elongato, cultriformi, in © minore apice fisso. Long. corp. 14-16 mill. Ostafrika, ohne specielle Fundortsangabe {ob im nôrdlichen Deutsch-Ostafrika gefunden) ? Limoniatis (aus dem griechischen Azuwwruz) ist bei Plinius ein Edelstein von grüner Farbe. Popillia eduardina n. sp. © Der P. Füulleborrni m. aus der Gegend des nürdlichen Nyassa-Sees sehr äbhnlich, aber von dieser Art gut unterschieden. Das Scutellum 78 ist schmäler und hinten mehr zugespitzt. Das Pygidium ist rauber und dichter sculptiert und binten länger zugespitzt; das letzte Abdominalsternit ist nur locker ,punktiert. Die Beine sind rot und nur schwach metallisch gläinzend. Supra viridi- vel violaceo-uigra, ad maximam partem fere nigra, nilida, ore fusco, antennis atris, pedibus rufis leviter ænescentibus, apice tibiarum tarsisque fuscis ; fronte minus dense distincte punc- tato, vertice læviore; elytris subtilissime fere seriatim indistincte punctatis; processu mesosternali sat valido, exstante, compresso ; unguiculo exteriore pedum primi et secundi parium apice fisso; pygidio sat confertim rugoso-punctato, e selis albidis utrinque binotato. Loug. corp. 14,5 mill. Central-Afrika, 90 kilom. westlich vom Albert-Edivard-See, 1600 m., Februar 1908 (Expedition des Herzogs ADOLF FRIEDRICH ZU MECKLENBURG, D' SCHUBOTZ). Popillia ruandana n. sp. P. sulcipenni Hope similis, graminea, nitida, elytris partim opacis ; palpis antennisque brunneis, tibiarum apice tarsisque totis brunnescentibus leviter æneis; elytris ad apicem versus extus brunneo-marginatis; pectore abdomineque cum pygidio parce longe piloso, hoc immaculalo; epistomale confertim rugoso; prothoracis dorso posteriore nitido impunctato, antrorsum sparsim, ad latera versus conferlius punctalto, prope angulos anteriores acutos fere dense rugoso-punctato, margine laterali utrinque bisinuoso, angulis posterioribus rectis acuminatis; scutello impunctato glaberrimo, lateraliter curvato; elytris in dorso late sulcatis, sulcis confertissime punctatis, parum conspicue subcostatis, costis veris sat altis et nitidis, striis lateralibus rectis fere crasse punctatis: processu mesos- ternali sat longe producto, curvato, apice rotundato; pygidio rugoso- punctato, subacuminato, apice late rotundato; unguiculo pedum primi et secundi parium exteriore apice fisso. Long. corp. 10 mill. Central-Afrika : Südwest-Ruanda, Rugege-Wald, 2100 m., 1 & (GRAUER). Popillia kiwuana n. sp. Fere tota viridis, olivaceo-tincta, elytris interdum fulvis (imma- tura ?), P. albertinæ m. similis, supra subtilissime punctulata ; pedibus viridibus, plus minusve subauratis vel cupreis, partim ÿ 2 19 fulvescentibus; fronte prope oculos singulatim crassius punctata; pronoto medio ad majorem partem fere glabro, impunctato; processu mesosternali robustulo, elongato, leviter curvato; elytris planis glabris, subtiliter seriato-punctatis, seriebus prope apicem evanes- centibus; femoribus postice seriebus punctorum majorum duabus obsitis; unguiculo extero pedum primi et secundi parium apice fisso ; pygidio conico subtilissime laxe punctato, prope basin confer- lissime punctulalto; laminis abdominalibus ventralibus singulis carina utrinque transversa serieque punclorum majorum (postice effusorum) exstructis. Long. corp. 15-18 mil. Ins. Aioidjur im Kivu-See, 1 Exemplar (D' ScHusorz); Nordende des Tanganyika-See (GRAUER) 1 Exemplar. Zur Untergattung Eupopillia gehôrig. Popillia membranifera n. sp. 4 © P. rufipedi K. similis, supra autem nigerrima, nitida, capite pro- notoque diffuse viridi- vel cvaneo- vix conspicue anguste marginatis, infra viridi- vel cyaneo-nigra, laxe ét longe flavo-griseo pilosa, antennis palpisque nigris vel fuscis, pedibus viridi-æneis, tarsis interdum viridi-cupreis; pilis abdominalibus ad margines versus densioribus maculasque vix parum perspicuas exhibentibus; pro- thorace lateraliler modice arcuato, ante angulos sinuato, in dorso lævigato, vix conspicue laxe punctulato, ad latera et præsertim ad angulos anticos versus densius et distinctius punctato ; elytris impresso-strialis, striis partim obsolete punctatis, punctis exteri- orum distinctioribus, interstitiis aiternis convexis; margine elytro- rum exleriore membrana insuete lala vestito; processu mesosternali robustulo, ad apicem versus attenuato; pygidio lævigato ad apicem et latera versus punctato et parce striolato, in basi utrinque e pilis flavescentibus guttato. Long. corp. 11,5-12,5 mill. Central-Afrika : S. W. Ruanda, Rugege-Wald, 1800 m. hoch, 20. VIIT. 1907 (D' ScHuBorz); ebenda 2100 m. hoch (GRAUER). Var. subguttata n. elytris guttis duabus rufis minutis, altera basali, altera discoidali subornatis. Ibidem, Rugege-Wald, 2100 m. (GRAUER). Var. (subspecies ?) aureocupripes n. palpis antennisque brun- neis, harum clava fusco-atra, pedibus rufo-cupreis aureo-nitentibus, lemoribus plus minusve viridi-nitidis. Long. corp. 15 mill. Am Nordufer des Tanganyika-See’s (GRAUER). À 80 Popillia ducatrix n. sp. Gramineo-viridis, nitida, ore, pedibus ad partem, coxis, processu mesosternali apiceque interdum abdominis plus minusve cupreo- nitentibus; capite lateribusque pronoti confertissime punctulatis, hoc discum versus laxius punctato, nitido; scutello fere impuncetato; processu mesosternali plus minusve robustulo; elvtris tri- vel qua- dricostatis, costis leviter convexis, glabris, interstitio primo ad maximam partem irregulariter punctato, interstitio secundo (inter costas 2. et3.) parce punctato; unguiculo exteriore pedum primi et secundi parium apice bifido; segimentis abdominalibus utrinque laxe totis griseo-pilosis. Long. corp. 15-18 mill. In wenigen vereinzelten Exemplaren im Seengebiete Central- Afrikas gefunden, und zwar an der Westseite des Ruvensorizwischen 2,000 und 2,500 m. (Februar 1908, D' SCHUBOTZ); am Scabinio, nôrdlich vom Kiwu-See, in einem Bambuswalde bei 3,000 m. (November 1907, D' ScHuBoTz); — im Bugoie-Urwalde in Ruanda (V. STEGMANN und STEIN); — am Nordende des Tanganyika-See’s (GRAUER). Diese Art bildet den Typus eines neuen Subgenus : Xenopopillia: Subgeneribus Eupopillia et Popillia 1. Sp. cognata, pedibus autem lepidis, tarsis tenuibus, tibiis pedum posteriorum rectis, simplici- bus; pygidio confertissime toto punctulato, subtiliter rugoso, utrinque disperse longe parum piloso nec bimaculato nec fasciato. Mimela runsorica n. sp. Major, sat convexa, ovata, læte prasina, nitida, infra aureo et cupreo leviter tincta; scutelli imbo posticali suturaque elytrorum anguste nigro-Cyaneis; capite supra subtiliter confertim rugoso- punctato; mento gibboso, gibbere antice patelliformi ejusque margine elevato; prothorace sat amplo ante angulos posticos sub- sinuato, his rotundate obtusis, pronoto toto æqualiter subtilissime rugoso-punctulato (nec distinctius et sparsius punctato); elytris pone medium leviter ampliatis, totis fere eodem modo ac pronoto subtilissime rugoso-punctulatis (nec distinctius et sparsius puncta- tis); processu prosternali intercoxali dehiscente rursum leviter producto; processu mesosternali paulo exstante; pygidio paulo sub- crassius rugoso-punctulato, opaco. Long. corp. 20 mill. Westlich vom Ruvensori in Nordivest-Beni im Urwalde, Januar 1908 (D' SCHUBOTZ). { ÿ 1 . Mmes | 81 CULICIDES ET CORÉTHRIDES DE BELGIQUE par M. Goetghebuer L'étude des Culicides et des Coréthrides de Belgique a été fort négligée jusqu’à présent par les entomologistes de notre pays. Les travaux importants de THEOBALD, BLANCHARD, FICALBI et d’autres, sur cette intéressante question ont beaucoup contribué à faciliter l’étude des Moustiques dont personne n’ignore le rôle dans la trans- mission de certaines maladies parasitaires et en particulier de la malaria. Il m'a paru utile de signaler dans ce petit travail, l’état de nos connaissances concernant ce groupe d’Insectes, en me limitant exclusivement aux espèces rencontrées en Belgique et en y ajoutant une courte description des principaux caractères de chacune de celles-ci ainsi que le résultat de mes recherches personnelles. Famille des CULICIDES Caractères : trompe longue et dirigée en avant; palpes rectilignes, parallèles à la trompe ; ailes couvertes d’écailles sur les nervures et le bord postérieur. 4. Sous famille ANOPHELINÆ THEoBALD. Palpes longs dans les deux sexes; abdomen ordinairement de- pourvu d’écailles ou orné d’écailles étroites, fusiformes ; larves sans siphon respiratoire, se tenant horizontalement dans l’eau. Cette sous famille n’est représentée en Belgique que par un seul genre. Genre ANOPHELES MEIGEN. Lobes du thorax simples; écailles alaires lancéolées, abdomen dépourvu d’écailles et orné seulement de poils. 1. — Anopheles maculipennis MEIGEN. Synonymie : claviger FABRICIUS, quadrimaculatus SAY. Ailes nettement tachetées; angles de bifurcation des deux four- chettes des ailes naissant presque à la même hauteur: formule unguéale 2. 0.0-0.0; © 0.0-0.0-0.0. Cette espèce est commune aux environs de Gand (Tronchiennes, Mont St-Amand, Afsné) et se rencontre dès le début de l’année, à 82 partir du mois de mars. On la trouve au voisinage des prairies, dans les jardins, les appartements et mème au centre des villes (Gand). Capturée aussi à Blankenberghe. 2. — Anopheles bifurcatus LINNÉ. Synonymie : vèllosus DESVOIDY, plumbeus STEPH., etc. Ailes non tachetées, fuligineuses ou brunes; angles de bifurcation des deux fourcheltes des ailes naissant à des hauteurs différentes; form. ungu. : { 3-0.0-0.0; © 0.0-0.0-0.0. Cet Insecte est assez commun dans les bois (Melle), les jardins (Mont St-Amand) et les dunes (Blankenberghe). Trouvé en mai et septembre. 2. Sous famille CULICINÆ TaroBALD. Trompe droite; palpes longs chez le , courts chez la ©; antennes ' plumeuses; cellule sous-marginale aussi longue ou plus longue que la cellule postérieure; abdomen offrant des écailles; larves à siphon respiratoire, se tenant verticalement dans l’eau. Genre THEOBALDIA NEVEU LEMAIRE. Palpes j en massue; ailes à grandes écailles lancéolées, accumu- lées en taches plus ou moins nettes; œufs pondus en une grande nacelle. 1. — Theobaldia annulata SCHRANCK. Ailes très distinctement tachetées ; % segment de l'abdomen offrant au milieu une raie longitudinale pâle; fhorax n’offrant pas de dessin; form. ungu. 2.1-2.1-0.0; © 0.0-0.0-0.0 Cette espèce est très répandue partout, tant dans les maisons que dans les jardins et les bois, particulièrement à l'arrière saison. Quelques mâles hivernent et se rencontrent en compagnie des femelles au commencement de l’année. Ils disparaissent vers la mi avril. Ce n'est que vers la fin du mois de juin que j'ai observé la réapparition de cette espèce. Celle-ci devient très commune à partir du mois de juillet. Cenre GRABHAMIA THEOBALD. Palpes j à derniers articles légèrement renflés; ailes courtes, bigarrées; fourchettes courtes ; écailles médianes des nervures assez épaisses, les latérales souvent courtes et élargies sur certaines ner- vures ; œufs pondus isolément, non agglutinés en nacelle. Na 83 Grabhamia dorsalis MEIGEN. Tarses étroitement annelés à la base et au sommet de chaque article; thorax offrant une courte ligne médiane claire, transverse en avant, deux raies claires sur les côtés et une tache en avant du scutellum ; abdomen à segments cerclés de crème avec une ligne médiane pâle et des taches latérales blanchâtres; form. ung. : 4 ?; AAA LT. Espèce nouvelle pour la faune belge. La piqûre de cet Insecte est très douloureuse. J’ai capturé l’exemplaire © que j'ai en collection dans les dunes de.Blankenberghe le 11 septembre 1909. Genre CULICADA FELT. Ailes ornées d’écailles plus larges et plus denses que chez Culex, surtout les écailles, médianesdes nervures. La fourchette antérieure est de longueur normale. 1. — Culicada cantans MEIGEN. Synonymie : fumipennis STEPHENS, stimulans WALKER. Tarses largement annelés de pâle à la base de chaque article; base des segments abdominaux offrant un anneau pâle + étalé sur les côtés, parfois les derniers segments présentent des écailles claires formant un anneau + net au bord postérieur. Dernier article de Parmature génitale & simple; form. ungu. : & 1.1-1.1-1.1; © 1.1-1.1-1.1. Se rencontre dès le début du mois de mai, dans les jardins (Mont St-Amand) et surtout dans les bois (Melle, Destelbergen, Waer- schoot). Cul. cantans est si abondant aux environs de Gand, en mai et Juin, que la promenade dans les bois est rendue désagréable par sa présence et qu'il suffit de prendre quelques instants de repos pour être immédiatement assailli par une multitude de ces mous- tiques. La piqûre de cet Insecte est très douloureuse et peut être suivie d’un œdème, qui, chez les personnes sensibles, persiste parfois pendant plusieurs jours. Il existe à Destelbergen une variété de cette espèce, aussi commune que le type, d’un aspect spécial, notablement plus petite, à ailes relativement plus longues par rapport au corps et à annelures des pattes et de l’abdomen d’un blanc plus pur. 9, — Culicada morsitans THEGBALD. Tarses étroitement annelés de clair à la base et au sommet de chaque article; thorax brun bronzé avec une ligne médiane plus claire, deux lignes submédianes occupant les 2/3 antérieurs et deux 84 lignes latérales courbes occupant les 2/3 postérieurs; form. ungu. : d 2.1-2.1-0.0; © 0.0-0.0-0.0. Espèce nouvelle pour notre faune ; elle n’a encore été signalée, àma connaissance, qu’en Angleterre. Elle est assez répandue aux envi- rons de Gand, dans les bois (Melle), les jardins (Mont St-Amand) et au centre même de la ville. Ce Mcustique apparaît vers le mi-mai; il se rencontre durant tout l’été et disparaît vers la mi-août. Je ne l’ai jamais trouvé dans les habitations. 3. — Culicada nemorosa MEIGEN. Synonymie : guttatus CURTIS; provocans WALKER, etc. Tarses non annelés; thorax sans ornements, noir chatain en son milieu, à écaillure dorée, plus pâle sur les côtés; abdomen noir, segments ornés à la base d’un cercle étroit blanc + marqué qui s’élargit sur les côtés sous forme de grandes taches triangulaires; formounaqu- 111114 OA TTL Cette espèce est signalée comme rare par M. le D' C. JAcoBs qui l’a trouvée à La Panne en juillet. Elle est assez commune aux envi- rons de Gand (Mont St-Amand, Destelbergen) particulièrement en mai. Elle se rencontre surtout dans les bois. Plus revue à partir de la mi-août. 4. — Culicada annulipes MEIGEN. Tarses annelés de pâle à la base de chaque article, le 1* offrant aussi un anneau sur le milieu de sa longueur; segments abdominaux jaunâtres très obscurement annelés; taches latérales absentes; form. ung. : d ?; ® 0.0-0.0 0.0. Cette espèce est nouvelle pour notre faune. J’en ai capturé deux exemplaires © en août 1909 à Mont St Amand. THEOBALD dans son ouvrage «A monograph of the Culicidæ », 1901, dit que les ongles des pattes antérieures et intermédiaires de la © offrent une dent (page 384 T. [.), tandis qu’un peu plus loin (page 404 T. IL.) il signale que les ongles de la ® sont simples : CIn C. annulipes the ungues are equal and simple. » Il v a là une con- tradiction évidente. En réalité, tous les ongles © sont simples,comme j'ai pu m'en convaincre par l’examen des exemplaires de ma collection. >. — Culicada diversa THEOoBALD. Tarses non annelés, noirs ; thorax noir pourpre foncé, deux lignes sombres parallèles submédianes et en arrière deux petites bandes latérales foncées ; form. ungu. ; 2.1-2.1-1.1; 1.1-1.1-1.1. il 85 C’est, parmi les Culicides, lespèce qui est la plus précoce dans nos environs. On rencontre déjà des etdes © fraichement éclos à partir de la mi-avril. Cette espèce est nouvelle pour la faune belge. L’Insecte n’est pas rare dans les jardins (Mont-Saint-Amand), les champs (Oostacker) et les bois (Melle, Destelbergen). Les volent en essaim composé de nombreux individus au-dessus des fossés et près des taillis. Je n’ai plus revu l’espèce à partir de la mi-juin. Les 23 et 29 mars 1903, le D' P. VAN DURME et moi nous avons trouvé les larves de C. diversa à Oostacker lez Gand. La nymphose s’ac- complit du 4au 7 avril; le 15 du même mois apparaissait le premier imago. Genre CULEX LINNÉ. Ailes ornées d’écailles plus étroites que chez Culicada, plus ou moins linéaires; fourchette antérieure très longue et pétiole anor- malement court, surtout chez les ©. 1. — Culex pipiens LINNÉ. Synonyme : communis DE GEER, domesticus GERMAR, elc. Abdomen à segments ornés à la base d’une bande jaune blond, élargie au milieu sur les premiers segments et sur les côtés ; four- chette antérieure extraordinairement longue, surtout chez la ©; form. ungu. { 1.0-1.0-0.0; © 0.0-0.0-0.0. C’est l’espèce la plus commune de notre pays. Elle se rencontre partout, aussi bien en ville qu’à la campagne. Elle pénètre, à la tombée du soir, dans les appartements et est vivement attirée par la lumière. C. pipiens se voit peu avant le mois de juin, au moins dans nos environs, hormis les © qui ont hiverné. 3. Sous-famille ÆDINÆ THEoBALD. Palpes courts dans les deux sexes; fourchette antérieure des ailes plus longue que la fourchette postérieure; 2° article des antennes normal; proboscis droit; métanotum nu. Genre ÆDES MEIGEN. Palpes de 2 articles chez le «, de 4 chez la ©; ailes longues; écailles médianes des nervures petites et plates, les latérales longues et minces. 1. — Ædes cinereus MEIGEN. Synonymie : obscurus MEIGEN, rufus GUMMERTHAL. d noirâtre sur le thorax et l'abdomen; © teinte de rouille, bril- lante sur le thorax avec l’abdomen brun foncé; taille de 6 mill. CT NUE AR À ne ] d'a 86 L'espèce est nouvelle pour notre faune. Je l’ai capturée en juin, à Destelbergen, où elle était assez commune. THEOBALD et BLANCHARD attribuent au ' la formule unguéale 1.0-1.0-0.0. Mais d’après ce que j'ai pu constater sur les exemplaires de ma collection, les ongles des tarses postérieurs offrent chacun une dent. Famille des COREÉTEHRIDES Caractères : rostre court, palpes pendants; nervures des ailes dis- posées comme chez les culicides ; des écailles sur les nervures et sur le long du bord postérieur des ailes; corps allongé, poilu; antennes plumeuses chez le mâle; larves aquatiques, se tenant horizontale- ment dans l’eau. Genre CORETHRA MEIGEN. Antennes de 14 articles; premier article des tarses plus long que le deuxième; larve sans siphon respiratoire. 1. — Corethra pallida FABRicIus. Pattes ponctuées de noiràtre, offrant généralement neuf points sur les fémurs et sept sur les tibias ; abdoïen blanchâtre avec une bande apicale foncée sur chaque segment. Cette espèce est signalée comme appartenant à notre faune par le D' C. JAcoBS, qui l’a trouvée à Enghien 9, — Corethra culiciformis DE GEER. Pattes non ponctuées ; thorax brunâtre à côtés pâles offrant outre deux bandes latérales sur la moitié postérieure, deux bandes médianes ne dépassant pas les 2/3 antérieurs de sa longueur; ner- vures transversales des ailes (radiomédiane et médiocubitale) se rencontrant au même niveau. Cette espèce, nouvelle pour la Belgique, est assez répandue dans les environs de Gand (Mont-Saint-Amand, Destelbergen). Elle appa- rait dès le début de mai. Je ne l’ai plus retrouvée après le mois de juin. 3. — Corethra plumicornis FARICIUS. Synonymie : Lateralis LATREILLE, hafniensis GMELIN. Pattes non ponctuées, thorax brunâtre à côtés pâles offrant outre les deux bandes latérales sur la moitié postérieure, deux bandes RD RÉ té 57 médianes foncées s'étendant sur les 3/4 antérieurs de sa longueur ; nervures transversales des ailes aboutissant à des niveaux différents. Je n'ai pas encore capturé cette espèce dans les environs de Gand, le D' CG. JAcoBs l’a rencontrée à La Hulpe, en août. Genre MOCHLONYX LoEw. Antennes de 15 articles, les deux premiers beaucoup plus long que les autres; premier article des tarses plus court que le deuxième ; larve pourvu d’un siphon respiratoire. On signale trois espèces européennes : Mochl. culiciformis DE GEER, velutinus RUTHE et effœtus HALIDAY. D’après R. BLANCHARD, les deux dernières ne sont probablement que des synonymes de la première. THEOBALD considère Mochl. effoetus comme synonyme de velutinus; il ne relève pas l’existence de Mochl. culiciformis. Une étude soigneuse permettra seule de trancher la question. 1. — Mochlonyx velutinus RUTHE. Synonymie : effoelus HALIDAY, culiciformis DE GEER (?) Thorax brun foncé ainsi que le scutellum et le métathorax ; «bdo- men brun jaunâtre avec des traits transversaux bruns. Cette espèce, qui n'avait pas encore été signalée en Belgique, n’est pas rare dans les environs de Gand où je l’ai capturée à Destelbergen, Oostacker, Mont Saint-Amand et apparait dès le commencement d'avril. Elle est demeurée introuvable après le mois de juin. Les ongles des tarses de toutes les pattes sont égaux, aussi bien chez les ef que chez les ©. 4 2.2-2.9-2.2 ; © 1.1-1.1-1.1. Mochlonyx velutinus semble affectionner le voisinage de Culicada diversa, tant à l’état de larve qu’à l’état d’insecte parfait. C’est ainsi que j'ai trouvé, avec le D' P. Vax DurmE, des larves de Mochlonyx nageant en compagnie de celles de (. diversa, vers la fin du mois de mars. D'autre part, dans le courant du mois de juin 1909, j'ai cap- turé au filet des Wochlonyx évoluant en essaim au-dessus des eaux d’un fossé, au milieu de C. diversa. à LR RUN SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 5 mars 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 5 février 1910 est approuvé. — M. LAMEERE annonce à l’assemblée que M. SCHOUTEDEN vient d’être appelé, par le Ministre des Colonies, aux fonctions de conser- vateur de la section entomologique du Musée du Congo. Il croit se faire l'interprète de toute la Société en adressant à notre Secrétaire ses félicitations les plus cordiales à l’occasion de cette nomination et exprime le vœu de lui voir rendre dans ses nouvelles fonctions de nombreux services à la science entomologique. — M. SCHOUTEDEN remercie ses collègues des marques de sympathie qu'ils ont bien voulu lui adresser. Il déclare qu'il fera tout son possible pour donner une nouvelle impulsion à l’étude de la faune congolaise et espère pouvoir s'appuyer toujours sur ses collègues de la Société Entomo- logique. — M. SCHOUTEDEN fait part à l’assemblée du décès de deux de ses meilleurs collègues en hémiptérologie, membres de notre Société : BREDDIN et KiRKALDY. Le décès de BREDDIN remonte à décembre dernier; KiIRKALDY est mort le 2 février, à San Francisco, des suites d’une opération. M. SCHOUTEDEN rappelle la vie si bien rem- plie de ces deux excellents entomologistes avec lesquels il était en relations suivies, et montre la perte éprouvée en leur personne par notre science préférée. Décisions du Conseil. — Le Conseil à admis en qualité de membre effectif M. EMMANUEL DE HENNIN DE Boussu-WALCOURT, avocat à la Cour d’Appel, présenté par MM. DE CROMBRUGGHE et SCHOUTEDEN. M. DE HENNIN s'occupe spécialement de Lépidoptères. Correspondance. — M. LAM&ERE dépose un exemplaire de la liste de souscription lancée par le Comité constitué en vue d’un hommage à notre membre honoraire, J.-H. FABRE. — L'assemblée décide d'inscrire la Société Entomologique pour une somme de 20 francs. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE. T, LIV, { IV 1910. 6 104 Tai j SA x WAY - Past — Le Verein zur Penbietng Return Dee Kenntnisse in Wien nous invite à nous faire représenter à la séance extraordi- naire qu’il tiendra le 30 mars prochain pour célébrer son cinquan- } tenaire. — L'assemblée charge le Secrétaire de transmettre au Verein les cordiales félicitations de notre Société. 1 Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. SEVERIN, empêché d'assister à la réunion, entretient par lettre l'assemblée de diverses questions relatives au Congrès Entomologique. La séance est levée à 21 1/2 heures. 91 NEUE DYNASTIDEN-ARTEN Beschrieben von Chr. Sternberg, Stralsund Il Oryctes curvicornis n. sp. — 6 « 3 9. —j Länge 30-38 mill.; Breite 13-17 mill. — © Länge 29-33 mill.; Breite 13-15 mill. — Kamerun, Kassai. — Diese ungemein zierliche neue Art gehôrt zur Mechowi-Erebus-Gruppe. Sie hat wie diese Arten einen langgestreckten, cylindrischen Kôrper, den Endrand der Hinterschienen in 2 lange, spitze, die Seite der Frontschienen in 3 grosse und 2 kleine verrundete Zacken ausgezogen. Sie steht dem ©. Erebus BurM. (Handbuch V, p. 201) am nächsten, doch ist sie kleiner, die Halsschildvertiefung ist bei ihr verhältnismässig grôsser, tiefer, Wweiter nach hinten hinreichend, das Kopfhorn ist schlanker und stärker gekrümmt. — Der Kopf sehr Kurz; neben den Augen am breitesten, verschmälert er sich von hier rasch bis an den Endrand des Kopfschildes, der breit, hoch und scharfrandig aufsebogen, seitlich scharfeckig vorgezogen, in der Mitte schwach ausgeschnitten und unten von dichten, rôthlichen Haarbüscheln umgeben ist. Bei den meisten Exemplaren ist dieser hohe, scharfe Endrand so weit wWeggeschliffen, dass er nur noch als sehr kurzer, ganz grade abgeschnittener und merklich an den Keitenecken verschmälerter Rand erscheint. Unmittelbar hinter diesem Endrande des Kopfschildes erhebt zich aus breiter, über die ganze Kopfbreite reichender Basis das sehr schlanke, runde, seitlich nur schwach verbreiterte und ungemein stark gekrümmte Kopfhorn, das bei den grôüssiten + ungefähr die doppelte Koplänge hat. An der Basis ist es an der Vorder- wie an der Hinterseite mit haarlosen Punkten bedeckt, die nach oben zu sperriger stehen und die glän- zende Endhälfte ganz frei lassen. Augen, Palpen, Antennen ohne Eigenthümlichkeiten; Mandibeln wie bei O. Erebus BurM. breit schaufelartig. Das hochgewôlbte Halsschild ist vorn an den spitzec- kigen, schwach vorgezogenen Vorderecken am schmalsten, ver- breitert sich in zuerst fast grader Linie bis über die Mitte und verschmälert sich dann in weitem Bogen über die ganz weggerun- deten Hinterecken bis zu der in der Mitte leichtest vorgerundeten Hinterseite, die erheblich breiter ist als die leicht ausgeschnittene Vorderseite. Das ganze Halssschild ist von feiner aufgebogener Randleiste umgeben, die am Vorderrande sich breit verflacht. Die bei grossen j(j über drei Vierstel der Hallschild-Länge reichende Vertiefung desselben ist bei allen 4j rund, massig tief, am ganzen Grunde mit feinen, querlaufenden, nadelrissigen Runzeln durch- 92 zogen und von einem flachen, glatten, glinzenden Rande umgeben, der in der hinteren Mitte in einen leicht vortretenden, schmalen, spitzigen Hôücker vorgezogen ist. Die neben der Vertiefung des Halsschildes (der area retusa) verlaufende, von nadelrissigen Run- zeln bedeckte Flüche (die areola apposita) zieht sich von dem hinte- ren Randhôcker der area retusa in zuerst schmalem, allmäblig breiter werdendem Streif bis zur Seilenmitte der area retusa hin, wo sie durch eine von dem Rande der letz'eren ausgehende, glatte, Ziemlich breite Brücke von der mit nadelrissigen Runzeln bedeck- ten, stark vertieften Fläche hinter der Vorderecke getrennt wird. Die ganze übrige Oberfliche des Halsschildes ist glatt und mit einer Punktierung bedeckKt, die an den Seiten und auf der erwäbhnten >rücke am dichtesten stehen, vor dem Hinterrande aber am sper- rigsten. Diese eben beschriebene Skulptur bleibt sich auf allen 447, grossen wie kleinen, ganz gleich. Das spitz dreieckige Schildchen ist im Vordertheil grob gerunzelt-punktiert und von einem breiten, glatten Rande hinten eingefasst. Die hochgewôlbten, stark glänzen- den Flügeldecken verschmälern sich proximal am stark abgerun- deten Schulterbuckel kaum, ihre Seiten verlaufen fast ganz paral- lel bis sie sich am Apex zurunden. Die Suturalleiste zeigt sich in gauzer Länge wie bei O. Erebus BURM. nur als eine schwach in die Erscheinung tretende Reihe von äusserst feinen, dicht gestellten Pünktchen. Die ganze Oberfliche der Flügeldecken ist von feinen, dicht gestellten Pünktchen bedeckt, die noch feiner sind als bei O. Erebus BurM. — Die sehr glänzende Unterseite ist heller roth- braun als die Oberseite und mit rothbraunen Haaren dicht bedeckKt, die auf den Bauchsegmenten nur in einer Reiïhe stehen, deren Mitte meist ganz frei lassen. Das sehr stark verrundet eingezogene Pygidium ist rothbraun wie die Unterseite, an der Basis und in den Seitenecken fein chagrinirt und nach der Mitte und dem Apex zu mit feinen Punkten versehen. Auf dem Propygidium stehen die Stri- dulations-Organe in breiter Kläche auf der Mitte als feine, quer gestellte Kielchen. Die Beine sind von gewôhnlicher Form, ohne Eigenthümlichkeiten. Die Frontschienen haben an den Seiten 3 grosse und 2 kleine Zacken, von welchen die eine vor der ersten grossen, die zweite zwischen der ersten und zweiten grossen steht. Das Weibchen weicht in gewôhnlicher Weise vom Männchen ab. Das Kopfhorn des ist bei 1hm in einen kurzen Hôcker ver- wandet. Die Vertiefung des Halsschildes ist erheblich kleiner als beim ç, der hintere Randhücker feht dem Weibchen. Die bestimmt umgrenzte Runzelung der areola apposita des lüst sich beim © in eine feine Punktierung auf, die sich weit über die Halsschild- Fläche ausbreitet. Das Pygidium des © ist nicht so stark eingezo- gen als beim çj und dicht mit groben Haarpunkten bedeckt. Fr” 93 Oryctes centaurus n. sp. © Läünge 65 mill.; Breite 30 mill. Fundort unbekant. — Diese grosse neue Art steht dem O. frituber- culatus LANSB. sehr nahe und scheint von gleicher Grôsse zu sein, da das einzige vorliegende © der ersteren Art, ein wohl sehr grosses Thier derselben, 65 mill. lang und 80 mill. breit ist, während das grôsste meiner 899 der letzteren Art 68 mill. in der Länge und 30 mill. in der Breite hat. Die neue Art ist oben auf Kopf und Halsschild schwarz, auf den Flügeldecken dunkelbraun,während die Unterseite mit den Schenkeln schôn hell kirschroth ist. Die Schienen sind dunkler rothbraun, die Tarsen schwarz. Sie hat das Kopfschild in zwei lange, sehr spitze, nach aussen gerichtete Zacken ausgezogen ; die Seiten der Frontschienen tragen 3 grosse, lange, zugespitzte Zacken, während die erste sehr kurz und klein ist; die Endränder der Hinterschienen sind in zwei ebensolche Zacken verläingert : Alles ganz so wie bei O. trituberculatus LANSB., doch ist bei der neuen Art das Kopfhorn feiner, schlanker und das Halsschild kürzer und, wie wir sehen werden, erheblich anders skulptiert. Der sehr kurze Kopf ist zwischen den Augen am breitesten und verschmälert zich von denselben in leicht ausge- schnittener Linie bis zum Endrand des Kopfschildes, das derart tief und breit ausgeschnitten ist, dass die mit vorgerundeter, hoch aufsebogener und scharfrandiger innerer Seite versehenen End- zacken desselben lang und scharf zugespitzt seitlich vortreten und einen kurzen sie trennenden Zwischenraum zwischen sich lassen. Unmittelbar hinter diesen Endzacken erhebt sich vor den Augen auf dem Kopfschild aus breiter über die ganze Breite des Kopfes reichender Basis ein beim vorliegenden sehr grossen © 15 mill. langes, nach hinten gerichtetes Kopfhorn, das feiner und schlanker als bei O. trituberculatus LANSB. ist und sich von der Basis an in langsamer Krümmung zurückbiegt bis an die leicht verrundete, glänzende Spitze, die sich ein wenig stärker herabbiegt. Es ist von vorn nach hinter zusammengedrückt und hat eine flache, glaite Vorderseite, die von der Basis bis dicht unter die Spitze mit tiefen, dicht, gestellten, haarlosen Punkten bedeckt ist, während die leicht verrundete Hinterseite gerunzelt und mit grüberen Punkten überstreut ist, die unter der Spitze am dichtesten stehen und die Basis fast ganz frei lassen. Augen, Palpen, Antennen von gewühn- licher Form, ohne Eigenthümlichkeiten. Mandibeln wie bei O. trituberculatus LANSB. schaufelfürmig. Das kurze, breite Halsschild hat die Seiten stark vorgerundet, in der Mitte die grôsste Breite und verschmälert sich von hier viel stärker nach vorn als nach hinten. Die Vorderseite ist kaum mehr als halb so breit wie die Mitte und hat noch nicht zwei Drittel von der Breite der Hinter- seite. Es ist neben den scharfeckig, aber nicht weit vortretenden 94 Vorderecken mässig ausgeschnitten, stürker in der Mitte zu einer Ausrundung für das sich hineinschiebende Kofphorn. Die Hinter- seite ist jederseits neben der leicht vorgerundeten Mitte sehr schwach ausgerundet. Das Halsschild ist umgeben von einer kräf- tigen, breiten, hoch aufgebogenen Randleiste, die sich an der Vorderseite verflacht und verbreitert. Die vordere vertiefte, schräge Abfallfliche desselben, die area retusa, reicht mit ihrem oberen Rande bis hinter die Mitte und fällt von hier in schräger, fas grader, nicht wie bei O. trituberculatus LANSB. in ausgetiefter Linie bis an den Vorderrand ab. Die area retusa ist beiletztgenannter Art gross, beinahe rund und allseitig umfasst von einer glänzenden, deut- lich vortretenden, aber flachen Randleiste, die sie von der neben- liegenden areola apposita deutlich abgrenzt, während die area retusa bei der neuen Art breiter als lang ist und fast unmerklich in die areola apposita übergeht, da der umgebende Rand nur angedeutet ist und nur oben in der Mitte, wo die 3 Randhôücker stehen, für eine kurze Strecke deutlich hervortritt. Diese 3 Hôcker ähneln denen bei O. frituberculatus LANSB., doch sind sie erheblich weiter auseinander gestellt und ein wenig grüsser. Die bei der eben genannten Art von Seite zu Seite grade und in ebener Fläche ver- laufende, vom oberen bis zum unteren Rande aber ausgetiefle Grundfläiche der area retusa ist überall von querlaufenden feinen Runzeln, die durch ebenso querlaufende, feine Nadelrisse getrennt sind, bedeckt. Bei der neuen Art verläuft dagegen diese Fläche der area retusa von Seite zu Seite, wie auch vom oberen bis zum unteren, vorderen Rande in fast ganz ebener und grader Fläche und ist anders gerunzelt als bei O. trituberculatus LANSB., denn die Runzeln und die dieselben trennenden Nadelrisse laufen bei ihr nicht wie bei eben genannter Art von Seite zu Seite, sondern drehen sich im Kreise rund am die Mitte der Fläche herum ; auch sind sie grôber. Die in der nach aussen ziemlich deutlich durch hervortretenden Rand abgegrenzten areola apposita und in der hinter den Vorderecken liegenden Vertiefung stehende Runzelung ist derjenigen der area retusa sehr ähnlich. Die ganze gehobene Hinterfläche des Halsschildes ist gleichmässig gewôlbt und ist nur hinter und neben den drei Hôckern des Hinterrandes der area retusa flach eingedrükt. Diese ganze Fläche ist glatt, glänzend und nicht sehr dicht mit feinen Punkten bedeckt, die hinten in der Mitte am feinsten sind. Das Halsschild unserer neuen Art(©) hat im Ganzen eine ungemeine Ahnlichkeit mit dem der Weibchen und kleineren und kleinsten Männchen von O. cristatus VOLLENH. [O. ingens KOLBE, Dimyxus Crampeli Farrm.). Das Schildchen ist spitz — dreieckig,da die Seiten länger sind als die Vorderseite. Es ist dicht runzlig — nadelrissig und an den Seiten von einem glatten, " 95 breiten Saum eingefasst. Die ungemein breiten, hoch gewôlbten, sehr gedrungenen Flügeldecken sind an der Basis so breit als das Halsschild an breitester Stelle. Sie sind hier an den Schultern am schmalsten und verbreitern zich in grader Linie ganz allmählig, bis sie sich im letzten Viertel am Apex breit verrunden. Die breite, glatte, glänzende Naht ist mit feinen Punkten sperrig überstreut; neben derselben steht als Nahtstreif eine Reihe regelmässig gestell- ter, feiner Augenpunkte. Die ganze Fläche der Flügeldecken ist mit gleich feinen (bei © frituberculatus LANSB. noch feineren) Punkten bedeckt, die nach den Seiten und dem Apex zu noch feiner, auf den beiden Buckeln am feinsten werden. Die Punktreihen neben den Rippen der Flügeldecken sind nur leicht, verschwom- men angedeutet. Die Randleiste der letzteren ist äusserst fein. Die Unterseite ist kirschrothbraun, sehr glänzend, vorne mit roth- braunen Haaren dicht bedeckKt, die auf den mit groben Punkten dicht bedeckten, glanzlosen Bauchsegmenten nur in einer Reïihe stehen. Das Pygidium (©) ist von gewôühnlicher Form, grob punk- tiert und wie das letzte Bauchsegment mit langen, abstehenden, rothbraunen Haaren dicht bedeckt. Beim Propygidium ist die Mitte breit und weit (viel weiter als bei O. trituberculatus LANSB.) vorgezogen, Während die Seiten daneben ausgeschnitten sind. Die Stridulations Organe sind wie bei eben genannter Art auf breiter Fläche in der Mitte des Propygidiums als ziemlich feine, querge- stellte Kielchen von verschiedener Länge angeordnet. Beine von gewohnlicher Form. Der Endrand der 4 Hinterschienen ist ausge- zogen in zwei lange, spitzeZacken, der Seitenrand der Frontschienen läuft aus in 3 grosse, spitzige, und 2 kleine, kurze Zähne, von welch letzteren der kleinste vor dem ersten grossen, der zweite aber zwischen dem ersten und zweiten grossen steht. Bei O. tritu- berculalus LANSB. fehlt der letztere kleine Zähn stets, der erstere meist. — Männchen unbekannt. Oryctes acuticollis n. sp. — 1 4 Länge 52 mill., Breite 2% mill. — Madagascar. — Diese grosse neue Art unterscheidet sich durch das eigenartig geformte Halsschild von allen bekannten Oryctes-Arten, da dessen Hinterecken nicht wie gewühnlich wegge- rundet, sondern mit scharfer Spitze rechtwinklig vorgezogen sind. — Der sehr kurze Kopf ist vor den Augen am breitesten, verschmä- lert sich von hier stark in grader Linie bis zu dem mässig breiten Endrand des Kopfschildes, der in zwei breite, stumpf zugespitzte, nach den Seiten gerichtete Endzacken ausläuft. Unmittelbar hinter diesen Endzacken erhebt sich aus breiter Basis das lange, starck nach hinten gekrümmte Kopfhorn. Dessen flache, mit tiefen Punk- ten bedeckte Vorderseite schiebt die Seiten randartig ein wenig vor; 96: hinter diesen vortretenden Seitenrändern läuft jederseits von der glatten, glänzenden und leicht verrundeten Spitze bis. herab zur breiten Basis eine Furche ; zwischen diesen Furchen ist die Hinter- seite des Kopfhornes rundlich vorgewôlbt und an den Seiten glatt, in der Mitte gerunzelt punktiert. Die Augenkiele treten vorne stumpf eckig vor. Augen und Antennen von gewühnlicher Form. Endglieder der Maxillar-Palpen sehr kurz und dick, spindelformig. Mandibeln schaufelfôrmig, mit nach innen abgeschrägtem, graden Endrand. — Das Halsschild verbreitert sich allmäblig von den stark vorgezogenen, stumpf abgerundeten Vorderecken in leicht und gleichmässig vorgerundeter Linie bis hinter die Mitte, um sich von hier, wo die grôsste Breite desselben liegt, in ausgeschnittener Linie bis zu den rechtwinklig vortretenden, scharfeckigen Hinterecken zu verschmälern. Die tief ausgeschnittene, für das nach hinten vortretende Kopfhorn in der Mitte ausgebuchtete Vorderseite des Halsschildes ist nicht 2 Drittel so breit als die Hinterseite desselben, deren Mitte schwacb, aber breit vorgerundet ist. Von der Oberseite des Halsschildes nimmt die vordere Vertiefung, die area retusa, mehr als 2 Drittel der Länge und die ganze Breite ein; dieselbe fällt von ihrem hinteren Rande sehr steil ab, um dann in ihrem ganz ungemein stark verflachtem vorderen Theil ebener bis an den Vorderrand zu verlaufen; sie ist unter ihrem Hinterrand am schmalsten, verbreitert sich allmählig nach unten und tritt am unteren Ende der areola apposita stumpfeckig breit vor, bevor sie sich bis zum Vorderrande wieder verschmälert. Thre Seiten gehen glatt und ganz randlos in die areola apposita und die Seitentheile über. Die ganze Oberfläche der area retusa ist ungemein glatt, punktlos, sehr glänzend. Sowohl die areola apposita wie die Seiten von den Vorder- bis zu den Hinterecken sind miteiner nadelrissigen Runzelung bedeckt, die sich noch auf einen Seitentheil des Hinter- seite hinzieht. In der areola apposita und aufdem hinteren Seitentheil des Halsschildes ist die Runzelung feiner, hinter den Vorderecken dagegen ungemein grob. Der ganze hintere Theil des Halsschildes ist glatt, glänzend, feinest punktiert, sehr stark gehoben und besonders hoch buckelartig in der Mitte vorgewôlbt, wo der Hinter- rand der area retusa als breit abgerundeter und, wie es scheint, in der Mitte schwach eingekerbter Rand vortritt. Dieser obere Rand der area retusa ist leider eingedrückt, so dass man nicht mit Sicherheit die Form desselben erkennen kann. Das ganze Halsschild ist mit einer kräftigen Randleiste umgeben. Das gleichseitig dreieckige Schildchen ist glatt, mit feinen Punkten überstreut. — Die ziemlich breiten, hochgewôlbten Flügeldecken sind vorne an den Schultern, wo sie s0 breit sind als das Halssghild an der Basis, am schmalsten und verlaufen parallelseilig, bis sie sich am Apex 97 abrunden. Der Suturalstreif ist deutlich von der Basis bis zum Apex und wird von feinen Punkten, die nach dem Apex zu allmählig schwächer werden, gebildet. Die ganze Oberfliche der Flügeldecken ist glatt, glänzend, mit feinen Punkten überdeckt, die neben der Sutur am kräftigsten und neben den Rippen in regelmässige Reihen cestellt sind. Wäbhrend Kopf und Halsschild oben schwarz, die Flü- geldecken schwarzbraun sind, hat die ganze Unterseile mit den Schenkeln eine kirschrothe Fürbung, die an Schienen und Tarsen dunkler ist. Die Unterseite trägt eine schwache rothbraune Behaa- rung, die am schwächsten auf den Bauchsegmenten ist. Das Pygi- dium trägt an der Basis einen breiten Rand von haartragenden Punkten, in der Hinterhülfte ist es glatt, punktlos. Das in der Mitte stark vorgezogene Proprgidium trägt sehr feine Stridulations- Organe, die über die Mitte breit ausgebreitet sind, wie bei so vielen Oryctes-Arten. Die Beine zeigen keine Eigenthümlichkeiten; die Frontschienen tragen drei kräftige, spitzige Zacken von gewôhn- licher Form ; die Endränder der Hinterschienen sind in drei scharte, lange Zacken ausgezogen. — Weibchen ist unbekannt. Oryctes amberiensis n. sp. — 5 ©. Länge 34-49 mill.: Breite 18-23 mill. — Madagascar (Amber Geb., Be-Kilus). -— Diese sehr breite, kurze, ungemein gedrungene, leider pur in Weibchen vorliegende neue Art unterscheidet sich von allen bekannten Oryctes-Arten, so fort durch ibre eigenartigen auf dem Propvygi- dium stehenden Stridulations-Organe, die nicht, wie meist bei beiden Geschlechtern der anderen Oryctes-Arten, aus feinen, quer gerichteten und grade verlaufende Kielchen, sondern aus groben, hoch aufliesgenden, mehr oder weniger unregelmässig und schwach bogig verlaufenden Riefen bestehen, die, wie die feinen Kielchen der anderen Arten auch, sich breit über die ganze Mittelfläche des Propogydiums ausbreiten. Sie sind ganz ähnlich so geformt wie die Stridulations-Organe mancher Strategus-Arten in ihren Weib- chen, wie z. B. der des St. Anachoreta BurM. von Cuba, des St. quadrifoveatus PAL. de Beauv. von Haiti und Portorico oder des St. tricornis TABL. aus Südost-Brasilien etc., ete Nach den allein vorliegenden Weibchen zu urtheilen gehôrt diese neue Art zur O. Radama-Ranavalo Gruppe, denn sie hat wie die Weibchen dieser Gruppe ein sehr schmales, zweizackiges Kopfschild, an den Frontschienen 3 starke Zihne und am Endrande der Hinterschie- nen 3 Zacken. Der grob gerunzelte, kurze und sehr breite Kopf der neuen Artist unmittelbar vor den Augen am breitesten, verschmä- lert sich von hier stark in fast grader Linie bis zu dem schmalen Kopfschild, das durch tiefen Einschnitt in zwei breite, kurze Zacken getheilt ist. Auf der in ganzer Kopfbreite mehr oder weni- 98 ger deutlich vortretenden, leicht nach hinten vorgezogenen Stirn- leiste steht in der Mitte ein kurzer, nach hinten gerichteter Hôc- ker, der hinten steil, nach vorne zu allmächlig abfällt. Augen, Antennen, Palpen von gewôhnlicher Form ; Mandibeln allmäblig nach vorn verschmälert und stumpf abgerundet. — Das kurze breite Halsschild hat seine grüsste Breite in der Mitte, von hier ver- schmälert es sich erheblich stirker nach vorn als nach hinten, so dass die in seichtem Bogen ausgeschnittene Vorderseite kaum 2 Drittel so breit ist als die fast grade verlaufende, in der Mitte kaum merklich vorgezogene Hinterseite. Die schwach vortretenden Vor- derecken leicht abgerundet; die stumpfwinklig vorgezogenen Hin- terecken an der Spitze stumpf verrundet. Eine kräftige Randleiste umgiebt das ganze Halsschild. Dessen vordere kleine, sehr flache Abfallfliche ist stark in die Breite gezogen und wie die grôssere Vorderhälfte des Halsschildes mit grober Runzelung und Punktie- rung bedeckt, die in der Mitte hinter dem Hinterrande der Abfall- fliche sperriger gestellt ist und die kleinere, hintere, sehr glän- zende Halsschild-Fläche, die mit feineren Punkten bedeckt ist, frei lisst. Das gleichseitig dreieckige Schildchen ist glatt, glänzend, mit feinen Punkten überstreut. — Die sehr kurzen, breiten und ungemein gedrungenen Flügeldecken sind hochgewôlbt, an der Basis am schmalsten und verbreitern sich nur schwach, bis sie sich am Apex stumpf abrunden. Die Randleiste ist sehr fein. Der Suturalstreif verläuft neben der Sutur von der Basis bis zum Apex als gleichmässig tief eingeschnittene schmale Linie. Die ganze Fläiche der Flügeldecken ist bis an den Seitenrand hin glatt, glän- zend, mit sehr feinen, nur unter Vergrüsserung sichtharen Pünkt- chen bedeckt. Bei O0. Radama CoQ. ist diese Punktierung neben und hinter dem Schildchen grber, verliert sich aber bald nach den Seiten und dem Apex zu unter einer feinen Chagrinirung, die bei der neuen Art ganz fehlt. — Die Unterseite glänzend, kirschroth- braun, mit rôthlichen Haaren bedeckt, die die grob nadelrissig punktierten Bauchsegmente mehr oder weniger frei lassen, das letzte aber dicht bedecken. Das Pygidium ist auf ganzer Fläche von sehr grober, lange Haare tragender Runzelung dicht bedeckt. Auf dem Propygidium bestehen die Stridulations-Organe nicht wie bei allen anderen Oryctes-Arten aus feinen, oder doch feineren, grade quer verlaufenden Kielchen, sondern aus groben, hoch aufliegen- den, mehr oder weniger bogig sich hinziehenden Riefen, die sich, wie auch bei den anderen Oryctes-Arten, breit über die Mittelfläche des Propygidiums ausbreiten : eine Form der Stridulations-Organe, wie man sie, wie oben schon bemerkt, ähnlich bei Manchen Strate- gus-Arten findet. Die Beine ohne Eigenthümlichkeiten, deren Schenkel kirschrothbraun wie die Unterseite, die Schienen und CHU" 99 Tarsen ein wenig dunkler. Die Frontschienen mit drei sehr krüäfti- gen, spitzigen Zähnen; der sehr verbreiterte Endrand der Hinter- schienen mit drei nicht langen Zacken. Das Männchen ist umbekannt. Strategus mandibularis n. sp. — 1 4 Länge 40 mill. ; Breite 45 mill. Südost-Brasilien. -— In diesem allein vorliegenden dürften wir eine unentwickelte, noch hornlose Form einer neuen grossen Art vor uns haben, die dem St. tricornis lABL. (KOLBE, Amerikanische Dynastiden-Gattung STRATEGUS. Berl. Ent. Zeit. 1906. p. 26) am nächsten steht, sich aber von demselben, wie von allen anderen bekannten Stratequs-Arten durch die ganz ungewôhn- lich langen und breit vorgezogenen Mandibeln deutlich und sicher unterscheidet. Der kurze, sehr breite, schwarze Kopfist unmittelbar vor dem Auge am breitesten und verschmälert sich stark in grader Linie nach dem sehr schmalen, aber nicht ganz spitzen Endrand des Kopfschildes. Auf der nicht gehobenen Stirnlinie stehen ziem- lich dicht zusammen zwei runde, niedrige Hôcker. Das Kopfschild vor denselben ist feiner, die Stirn hinter denselben viel grôber gerunzelt-punktiert. Der Augenkiel ist breit und lang, gleichfalls gerunzelt-punktiert und wie das Kopfschild von feiner Randleiste umfasst. Augen, Palpen, Antennen von gewohnlicher Form. Die Mandibeln ganz ungewôhlich lang, breit und weit nach vorn und den Seiten zu vorgezogen, wodurch das Thier sofort in die Augen fallt. Durch tiefen Kinschnitt in zwei Zacken getheilt, ist die äussere, längere, schräg nach innen abgerundete ungefähr dreimal so breit als die innere, schmale, spitzig abgerundete. Die erstere ist an der oberen Seite vertieft, an der unteren dem entspruhend vorgerundet und hier an der Basis punktiert, am vorderen Ende glatt, glänzend ; an den Seiten ist dieselbe in langem, flachen Bogen ausgerundet, hoch aufeebogen und ganz unten an der Basis mit einer dritten, kurzen, aber scharf vorgerundeten Zacke versehen. Das Kinn von gewühnlicher Form, also hinten vorge- rundet verbreitert, vorne verschmälert, in der Mitte in schmaler Längs-Binde glatt, glänzend, unpunktiert, an den Seiten dicht und tief punktiert. Des schwarzbraunen Ilalsschildes grôsste Breite liegt in der stumpf weggerundeten Mitte, verschmälert sich von hier sehr stark in grader Linie nach den im rechten Winkel vorragenden scharfen Vorderecken, weniger stark in leicht abge- rundeter Linie bis zu den in stumpfem Winkel vortretenden, stumpt abgerundeten Hinterecken. Die leicht ausgeschnittene Vorderseite des Halsschildes etwa zwei Drittel so breit, als die fast ganz grade verlaufende Hinterseite. Das Halsschild von kräftiger, aufgebogener Randleiste umgeben. Die kleine, schmale, mässig tiefe Vertiefung 100 desselben reicht mitihrem leicht gebogenen, glatten, flachen und glänzenden Hinterrande bis zur Mitte. An ihrem vorderen Ende erhebt sich aus breiter Basis ein niedriges, kaum mehr als 5 mill. hohes breit und stumpf abgerundetes Horn, das mit seiner Vorder- seite grade empor steigt und oben eine äusserst feine Einkerbung zeigt. Von Brust-Seitenhornern keine Andeutung vorhanden. Der ganze vordere Theil des Halsschildes mit Einschluss der Vertiefung, des Hornes, sowie eines schmalen Bandes unmittchbar vor dem Hinterrande mit einer nadelrissigen, groben und dichtest gestellten Runzelung bedeckt, die sich von der Mitte der Seiten bis zu den Hinterecken in grobe Punktierung verwandelt, den ganzen glatten, flachgewôlbten und matt glinzenden hinteren Theil aber ganz frei lässt. Das Schildchen ist gleichseitig dreieckig, vorne grob nadel- rissig gerunzelt, an den Seiten und hinten breit glatt, glänzend. Die mässig .sgewolbten, dunkelrotbraunen Flügeldecken sind im Ver- gleich mit den verwandten Arten lang und schlank. Die Basis derselben weinig breiter als die des Halsschildes. Auf kurzer Strecke unter den Schultern nach vorn zu verschmälert, haben sie gleich hinter dem Schulterbuckel ihre grôsste Breite, ver- laufen dann parallelseiltig und verschmälern sich stark im letzten Viertel, wo sie sich spitzig am Apex abrunden. Die Randleiste fein, leicht aufgebogen. Die Suturallinie von der Basis bis zum Apex gleichmissig tief eingeschnitten. Die ganze Fläche der Flügeldecker mit feinster, nur unter Vergrôüsserung deutlich bemerkbarer Punktierung bedeckt. Unterhalb des Schulterbuckels finden sich einige wenige grüssere Punkte. Die Unterseite dunkel rothbraun, olàänzend, mit rôthlichen Haaren versehen, die auf den Bauchseg- menten nur in einer Reihe stehen. Das gleichfalls dunkel roth- braune Pyoidium ist wegen des sehr schwach vortretenden Propy- gidiums sehr gross, besonders sebr lang und hat an der Basis eine breite Binde von mit langen rôthlichen Haaren bedeckten Punkten, welch letzlere sich — aber ohne Haare -— über die ganze Fläche des Pygidiums ausbreiten, in den Ecken am dichtesten, in der Mitte am sperrigsten stehen. Das in der Mitte fast gar nicht vorge- zogene Propygidium trägt die auf breiter Mittelfliche ausgebreiteten Stridulations-Organe, die aus groben Riefen bestehen, welche, quer gestellt, unregelmässig, bald grade, bald bogig so verlaufen, wie man es meist bei den Weibchen mancher Arten dieser Gattung findet. Beine dunkel rothbraun, Schenkel heller. Die Frontschienen mit den gewôühnlichen 4 Zacken. Die Endränder der hintersten Schienen mit 2 grossen, spitzen Zacken, die eine kleinere zwischen sich tragen. — Weibchen ist unbekannt. Strategus hirtus n. sp. — 1 ©. Länge 38 mill.; Breite 14 mill. — Reyes (1895 SruarT, Bolivien oder Mexico ?) * 101 Das vorliegende mit « Reyes 1895 SruART » bezettelte © stammt aus der Collection RorascHiLp-TRiNG. Da es nun in Mexico zwei « Reyes » genannte Ortschaften, in Ost-Bolivien einen Ort dieses Namens giebt, so bleibt die Provinienz dieses Thieres zweifelhaft, doch dürfte gelegentlich wohl zu ermitteln sein, wo Stuart im Jahre 1895 gesammelt hat. Wenn ich es wage nach diesem allein vorliegenden © eine neue Art aufzustellen, so thue ich es, weil dies © sich durch das auf ganzer Fläche grob gerunzelte und mit langen, abstehenden Haaren dicht bedekte Pygidium sofort und sicher von allen 99 der beschriebenen Strategus-Arten unterscheidet. Auch die unge- mein grossen, sehr tiefen und groben Augenpunkte, die sich in ungewôühnlicher Menge in mehreren Reïhen an den Seiten von dem Schulterbuckel bis zur Mitte hinziehen, trennen diese Art in sicherer Weise von allen bekannten Strategus-Arten. Diese neue Art steht dem Str. juliauus BUuRM. am nächsten, doch ist das vor- liegende © ausser durch die beiden vorerwähnten Eigenthümlich- keiten auch durch die anders geformten Mandibeln und die klei- nere, schlankere Gestalt von den ©9© der eben genannten Art unterschieden. — Der Kopf der neuen Art ähnelt dem des Str. julianus BURM. sehr. Er hat seine grûsste Breite vor den Augen und verschmälert sich von hier in grader Linie stark bis zum schmalen, grade abgeschittenen Kopfschildrande. Auf der nicht markierten Stirnlinie steht jederseits nahe dem Seilenrande je ein feiner, kegelfürmiger Hôcker. Das Kopfschild ist fein, die hinter den Hôckern liegende Stirn ist ein wenig grôber gerunzelt. Der Augenkiel ist lang, breit und fein gerunzelt, an der Vorder- seite mit hoch aufgebogener Randleiste. Augen, Palpen und Antennen von gewôbhnlichlicher Form. Die Mandibeln sind vorn in zwei gleich breite Zacken getheilt; die äussere Zacke ist an der Seite aussen lang und tief ausgeschnitten und ganz hinten an der Basis mit einer dritten kleineren, spitzrundlichen Zacke versehen. Beim Str. julianus Burm. dagegen sind die Mandibeln vorne sehr breit und in zwei abgerundete Zacken getheilt, von welchen die äussere meist dreimal so breit ist als die innere; erstere ist an der Aussenseite kurz und tief ausgebuchtet und trägt hinten an der Basis einen breiten, flachrunden Zahn. — Das hochgewôlbte Halsschild des vorliegenden © gleicht dem des © von Str. julianus ganz; es hat seine grôûsste Breite in der Mitte, ver- schmälert sich von hier nach hinten schwächer, nach vorn erhe- blich stärker, so dass die Vorderseile viel schmäler ist als die Hin- terseite. Die Halsschildgrube ist wie bei Str. julianus klein, tief, nach vorn zu verschmälert und unmittelbar hinter dem Vorder- rande des Halsschildes mit einem spitzigen Hôcker versehen. Die 102 vordere Hälfte desselben, mit dem grüssten Theil der Grubenfläche ist mit dichter, feiner (bei Str. julianus grôberer) Runzelung bedeckt; die hintere, hühere Fläche desselben mit dem hinteren Rande der Grube ist sehr glatt, glänzend, punktlos. Eine schmale Furche unmittelbar vor dem Hinterrande des Halsschildes ist mit feiner, dichter Runzelung ausgefüllt. Das ganze Halsschild ist von kräftiger, hochaufegebogener Randleiste umgeben. — Das Schildchen ist fast gleichseitig dreieckig, im vorderen Theil dicht und fein gerunzelt, am Hinterrande breit, glatt, glänzend. Die Flügeldecken der neuen Art haben die gewühnliche hochgewülbte, gradseitige Form ; ihre ganze Oberfläche ist glatt, gläinzend, mit äusserst feinen Pünktchen dicht bedeckt. Die Suturallinie ist in ganzer Länge tief eingeschnit- ten. Von dem Schulterbuckel bis zur Mitte der Flügeldecken-Länge stehen jederseits lings des Seitenrandes in mebhreren unregelmässig gestellten Reihen grosse, grobe, sehr tiefe Augenpunkte, wie man sie in solcher Menge und Grüsse bei keiner der beschriebenen Stra- tegus-Arten wiederfindet. Unterseite und Beine zeigen keine Eigen- thümlichkeiten. Während Kopf, Halsschild und Oberseite eine dunkelbraune Färbung zeigen, ist die Unterseite mit den Beinen heller braun. Erstere zeigt feine Punktierung mit theilweise langer Bebhaarung, die die Mitte der Bauchsegmente mehr oder weniger frei lässt. Diese letzteren sind fein punktiert. Das Pygidium hat die gewôhnliche Form, ist aber auf ganzer Fläche grob gerunzelt und sehr dicht mit langen, aufrecht stehenden rüthlichen Haaren bedeckt, welch letztere Eigenthümlichkeit man bei den ©9 der beschriebenen Strategus-Arten nicht wiederfindet. Die Stridulations- Organe sind auf breiter Mittelfliche des Propygidiums als sehr feine, quer gestellte Kielchen angeordnet, ganz s0 als bei Sfr. julia- nus. Die Frontschienen haben 4 scharfe Zacken an der aüsseren Kante. Die Endränder der 4 Hinterschienen sind in drei spitze Zacken ausgezogen, wovon die mittlere die kleinste ist. Das Männchen ist unbekannt. Le 103 A LIST OF THE HEMIPTERA OF ORIENTAL CHINA by ? G.-WW. Kirkaldy PARTAE The first part appeared in these « Annales » for 1909 (vol. LIT, 177-83), and dealt with the Cicadidæ and Cercopidæ. The present part concludes the Cercopidæ, and enumerates the Cimicoideæ. In the first part, an unfortunate printers’ error occurred. On p. 185, the paragraph commencing & DISTANT has... » to the end, and also € Phalagra STAL. » should have gone on p. 182, immediately before & n° 43, P. tongoides ». To the Cercopidæ add : 44. Machærota punctatonervosa SIGNORET. — «China. » DisraAnT (1907, Faun. Ind. Rh., IV, 79) says that Cthis subfamily [Machærotinæ] distinctly links the Membracidæ with the Cercopidæ. Some writers reserve the position of these families; but in either case the Machærotinæ are placed next to the Membracidæ, with which they are often confused by those who have not specially studied the Homoptera ». I venture to say (1) that the Machærotinæ should not be placed next to the Membracidæ, but on the further side from them of the whole Tetigoniid series, and that (2) any link between them is one of superficial resemblance, and not of homological structure. The structure of the face at once separates the Membracidæ from any other group of the Cicadoideæ, but the structure of the antennæ and legs groups together the Membracidæ and Tetigoniidæ apart from the Cercopidæ; while the more generalized Membracid nymphs are clearly modified Tetigoniids, not Cercopids. It is true that, typically, Machærotinæ and Membracidæ both have notal processes lying more or less along the back, but there is a profound difference. In Machærotinæ this is Mesonotal, while in Membracidæ it is Pronotal, and thus the ornamentation is not at all of a homologous nature in the two groups. One might as well say that Fulgora, Philagra and Namsangia ought to be linked together because they have elongate cephalic processes |! The accompanying « tree » of the Auchenorrhynchi seems to me to be well founded according to our present knowledge. It will be evident that there is not, as Mr DISTANT pretends, any sort of 104 linking between the Membracidæ and Machærotinæ, except by way of far of Cercopo-Tetigonioid ancestor or ancestors. (2 r)Macharrobnae (a) Msmbra eidac ff (2) Tetgeni dac_. (4\Cercohidae @) Cicadidae ; Protavchenoithynchon à FAMILY CIMICIDÆ The Oriental-Chinese Fauna embraces some 118 species of this family, of which 77 have been recorded from Kwangtung Province with Macao and Hong-Kong. 45. Cimex vicinus (SIGNORET). — Yun-nan Tali (MONTANDON). A6. Cantheconidea concinna (WALKER). — Macao (KERSHAW); Hong Kong. In C. concinna (J) the fore tibiæ are sinuate, the inner margin distinctly dilated, the outer margin with a blunt median spine, pointing apicalwards. 47. Cazira thibetensis SCHOUTEDEN. — Yun-nan Tali (MONTANDON). 48. C. vegeta KiIRKALDY. — Hong-Kong. — Mr. Muir has collected a single nymph, which [ believe is attributable to this species, and may be diagnosed as follows : Head, basal area of pronotum medially, mesonotum, pads, coria- ceous parts of abdomen, metallic green; rest of abdomen and pronotum orange-brown; antenn&æ and legs black (melallic green around the knees), a broad pale annulation on the middle of the middle and hind tibitæ. First segment of labium black, the rest orange-brown. Labium very stout, extending bevond the hind coxæ. Lateral margins of pronotum broadly reflexed, anterior area other- wise elevated; lateral margins feebhle crenulated. Fore femora strongly spined, tibiæ dilated (From Lo-fou-shan.) 49. C. bhoutanica SGHOUTEDEN. — Kiang-si. 50. Auriga chinensis FALLOU. — Hong-kong. 105 51. Zicrona cœrulea (LINNÉ). — Macao (KERSHAW); Hong-Kong (TERRY). Mr KERsHAW and I have described and figured the metamorphoses of this almost cosmopolitan species; it is carnivorous, feeding upon a Chrysomelid beetle (probably Altica cœrulea (OLIVIER), whose metamorphoses are at the same time figured (Journ. Bombay S.N.H.) 52. Drinostia planiceps (STAL.). — Hong-Kong. 53. Brachymna tenuis (STAL.). — Hong-Kong. 54. Paterculus affinis (DISTANT). — West Yun-nan. 55. Halyomorpha picus (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW). 56. Tolumnia basalis (DALLAS). — Hong-Kong; Lo-fou-shan (Muie). 57. T. 8-notata (WESTWOOD). — Macao (KERSHAW). 58. T. latipes (DALLAS). — Hong-Kong(TERRY); Macao (KERSHAW). 59. Palomena unicolorella (KIRKALDY). — Yun-nan Tali (Mox- TANDON). 60. Dolycoris formosanus (DISTANT). — Tai-wan. 61. D. indicus (STÂL). — Yun-nan Tali (MONTANDON). 62. Stollia guttigera (THUNBERG). — Lo-fou-shan (Murr); Macao (KERSHAW); Hong-Kong (TERRY). 63. Carbula crassiventris (DALLAS). — Yun-nan Tali (MONTANDON). — N. B. The antennæ are orange-coloured. 64. C. ? insocia (WALKER). — Macao (KERSHAW). — If I have rightly identified this, it is not a Carbula. 65. C. eoa (BERGROTH). — « China ». 66. C. obtusangula (REUTER). — « China ». 67. Eysarcoris Potanini (JAKOVLEV). — Sz'tshnen and Gan-ssu. 68. E. pustulatus (WALKER). — Tai-wan. 69. E. latus (WALKER). — Tai-wan. 70. E. megaspilus (WALKER). — Hong-Kong. 71. Agonoscelis nubilus (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW). 72. Hoplistodera virescens (WESTrWooD). — Yun-nan Tali (Mon- TANDON). 73. Catacanthus aurantius (SULZER). — Macao (KERSHAW). 74. Nezara viridula (LINNÉ). — Macao (Muir and KERSHAW); Hong-Kong (TERRY); Lo-fou-shan (Muir). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, { IV 1910. t 75. Axiagastus mitescens (DISTANT). — Hai-nan. 76. Anaca punctiventris BREDDIN. — € China ». 77. Plautia crossota (DALLAS). — Macao (KERSHAW). 78. Glaucias beryllus (FABRIGIUS). — Macao (KERSHAW). 79. Antestia anchora (THUNBERG). — Macao (Muir and KERSHAW) ; Hong-Kong (TERRY). Mr KEeRsHAW bas described and figured the metamorphoses (J. Bombay S. N. H.). 80. Menida megaspilla (\WALKER). — Hong-Kong (TERRY). 81. M. bengalensis (\NVESTWOOD). — Macao (KERSHAW); Tai-wan. 82. M. sp. — Macao (KERSHAW). 83. M. ornata sp. nov. Closely allied to violacea Morsaursky. Head, anterior half of pronotum, a large semicircular spot on anterior margin of mesono- tum (not quite reaching the lateral angles), corium, etc., violaceous- brassv (the scutellar spot darker); anterior and lateral margins (narrowly) and posterior half of pronotum, rest of scutellum, and underside pale vellowish. Antennæ black. Labium ventrally pale. Membrane hyaline, tinged with yellowish. Tergites black, tergo- pleurites yellow, the bases and apices metallic green. Legs pale brownish-vellow, closely speckled with black. Each antennal seg- ment a little longer than the preceding one, from apex to base. Anterior and lateral margins of pronotum very narrowly reflexed. Sternital spine extending as far as the fore coxæ. Length 9 mill. Hab. : Yun-nan Tali (MONTANDON). 84. Piezodorus Hybneri (GMELIN). — Macao (Muir and KERSHAW). 85. Rhynchocoris nigridens (STAL). — Lo-fou-shan (Mur). 86. Placosternum urus (STAL). — Yun-nan Tali (MONTANDON). 87. Priassus Excoffieri (MARTIN). — Yun-nan. 88. Anmyntor obscurus (DALLAS). — W. Yun-nan. 89. l'entatoma sp ? — Yun-nan Tali (MONTANDON). 90. Halyabbas unicolor (DISTANT). — Hong-Kong. 91. Dorpius Kershawi nov. sp. This agrees so closely, generally, with the description and figure of Dorprus indicus DISTANT, that it can scarcely belong to another genus. At the same time, the anterior margin of the pronotum in the middle is distinctily truncate (while in DisrTANT’S figure it is 107 gently, roundedly emarginate). The juga are scarcely longer than the tylus, which is not acuminate anteriorly (as in DisraANT’s figure). D. Kershawi agrees in color and pattern fairly with D.indicus, but the ground-colour is brownish-testaceous and the labium extends beyond the hind coxæ (the latter upsetting one of DISTANT’s generic characters). k Length 10-11 mill. Macao (KERSHAW ; type); Hong-Kong (TERRY). 92. « Sciocoris » umbrinus (\WALKER). — Tai-wan. 93. Dalpada concinna (WESrWwoop). — Macao and Hau-lik (KERS- HAW); Macao (Mur); Hong-Kong (TERRY). 94. D. oculata (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW). 95. D. smaragdina (WW ALKER). — Tai-wan. 96. D. varia (DALLAS). — Hong-Kong. 97. Erthesina fullo (THUNBERG). — Lo-fou-shan (Muir); Macao (KersHAw and MuiR); Hong-Kong (TERRY); Tai-wan; Hai-nan. The metamorphoses have been described by Mr KERSHAW (J. Bombay $S. N. H.). 98. Halys sulcata (THUNBERG). — Hong-Kong. 99. H. sp. nov. — Hong-Kong (TERRY). 100. Dendrites Kersharwi KIRKALDY. Dendrites (Cat. Hem. I.) has the characters of Dalpada except that the head is not so prominently spined laterally; and the buc- culae are much shorter. Probably some of the species of Dalpada belong to this. D. Kershaiwvi (Cat. Hem. I). Pale brownish-yellow, the whole upper surface very closely punctured with blackish, this colouring also largely suffusing. Antennæ black, the articulations and the basal part of the first segment vellowish. Underside yellowish, sparingly marked with black. Membrane scrdid vitreous, veins dark. Fourth segment of labium and the central line, blackish. Ocelli red. Femora brownish- yellow, apices black; tibiæ black, central third brownish-yellow. Pleurites yellowish, the anterior and basal margins black (the middle part of the tergo-pleurites darklv punctured). Underneath sparsely punctured laterally. Bucculæ nearly rectangular apicallv, reaching only about to three-fourths of the length of the head; first segment of the labium very slightly longer, not nearly reaching to the base of the head, second extending just beyond fore cox&æ, third to apex of middle coxæ, fourth just beyond hind coxæ. First segment of antennæ extending just beyond the apex of 108 the head, second about twice as long as the first and subequal to the third (4-5 missing). Antero-lateral margins of pronotum slightiy sinuate, crenulate. Lateral angles not very prominent. There is a small lævigate area (punctured interiorly however) on the pronotum anteriorly. The odoriferous orifice is long and deep. The sternites are depres- sed basally, rather than sulcate. Membrane with six veins, four of them forking. Tibifæ sulcate, fore pair dilated slightiy more than the hind pair are in Ærthesina fullo, the hind pair slightly less. Length 20 mil. Hab. : Hau-lik (KERSHAW). 101. Laprius varicornis (DALLAS). — $S. China. 102. Ædnus ventralis (DALLAS). — Hong-kong. 103. Brachycerocoris camelus (CosrA). — Lo-fou-shan (MUIR). — I suppose the unique specimen to belong to this, but it differs from DisTANT's figure. (Kaun. Ind. Rh. [., f. 34) as follows : head more perpendicular and distinctly quadrituberculate; anterior tubercle acute, median large tubercle erect, posterior tubercle suberect. 104. Melanophara dentata HAGLUND. — Macao (KERSHAW). 105. Scotinophara lurida (BURMEISTER). — Macao (KERSHAW). 106. Graphosoma italica (MüLLER). — Macao (KERSHAW). 107. Sastragala edessoides (DiSrANT).— Yun-nan Tali (MONTANDON). 108. Elasmucha nubila (DALLAS). — Macao (KERSHAW) ; Hong- kong (TERRY). 109. E. sp.? — Yun-nan Tali (MONTANDON). 110. Anaxandra taurina sp. nov. Yellowish, more or less suffused with sanguineous above, and punctured with blackish. First three segments of antennæ not fus- cate (4-5 missing). Anterior fourth of pronotum, a traverse line between the lateral spines, the anterior third of scutellum, lateral margins of corium (broadly), more or less deeply suffused with fuscous or blackish. À narrow line down the middle of the prono- tum, and the lateral spines, sanguineous. Second segment of the antennæ longer than the third. Pronotum posteriorly truncate medially, with an obtusely anglate projection over the antero-late- ral angles of the scutellum. Lateral spines together longer than the disk between them, fairly straight, but acutely decurved apically; they are almost impunctate, except at the base. The posterior part of the scutellum is elongate and acute. Length 9 1/2 mill.; breadtle between horns 9 mill. Hab. : Yun-nan Tali (MONTANDON). ET ET ES CE 109 411. Megarrhamphus limatus (H. S.). — Macao and Hau-lik ‘ (KERSHAW). 112. M. hastatus (FABRIGIUS). — «€ S. China ». 113. Metonymia glandulosa (DALLAS). — Hong-kong (TERRY); Hai-nan. 114. Diplorhinus furcatus (WESTwWooD). — Hong-kong. 115. Megymenum inerme (H. S.). — Macao (KERSHAW). 116. M. brevicorne (FABRIGIUS). — Macao (KERSHAW). 117. M. gracilicorne (DALLAS). — Hong-kong. 118. M. parallelum (VoLr.). — Hau-lik (KERSHAW). 119. Cyclopelta obscura (LEP. SERV.). € S. China ». 120. Eurygaster maura (LINNÉ). — « China ». 121. E. sinicus (WALKER). — Hong-kong. 122. Cantao ocellatus (THUNBERG). — Hau-lik (KERSHAW); Hong- kong; I have it also from Tong-king. 123. Chrysocoris grandis (THUNBERG); with vars. baro and pal- lens. Lo-foushan (Muir); Macao and Hau-lik (KERSHAW). 124. C.Stollii (Wozrr).— Lo-fou-shan (Murr); Macao (KERSHAW); Hong-kong (TERRY); Tai-wan. For the metamorphoses cf. KERSHAW and KiRKALDY 1908. T. E. S. London, 59, PI. 4. 125. C. abdominalis (WEsrwoop). — Hong-kong. 126. C. eques (FABRICIUS). — € S. China ». 127. C. indigofer (DISTANT). — Hai-nan. 128. C. ornatus (DALLAS). — « China ». 129. C. purpureus (WESTWOOD). — Macao (KERSHAW). 130. C. fascialis (WHITE) var. VENUSTRIA nov. 131. Tetrarthria variegata (THUNBERG). — Macao (KERSHAW) ; Hong-kong. | 132. T. varia (WALKER). — Hong-kong. 133. Brachyaulax oblonga (WEsSTwWo0D). — « China ». 134. Calliphara munda (STAL). — « China ». 135. C. nobilis (LINNÉ). — Macao (KERsHAW), Hong-kong. The -two specimens collected by Mr KersHAW have 8 pronotal spots. 136. C, excellens (BURMEISTER). — Hong-kong. 137. Scutellera perpleæa (WNESrwWooD). — Macao (KERSHAW) le 2h 110 138. S. amethystina (GERMAR). — « China ». 139. Hyperoncus lateritius (WESTWOO0D). — Hong-kong. 130. C. fascialis (WHITE) var. venustria nov. I have only a single female from Macao (KERSHAW), and do not possess WyiTE’s original description. My specimen differs princi- pally from DisrANT’s as follows : The pronotum is extraordinarily particoloured; the anterior third violaceous with a large sublateral black transverse spot on each side, whose anterior margins are connected along the deep transverse incision (this connecting line being somewhat suffused medially towards the apical margin of the pronotum); the space between the spots and basal of the connecting line is impunctate, ochraceous; the posterior third is bluishgreen with 5 longitudinal black stripes, the median one very thick, and none of them quite reaching the base of the pronotum. The scutellum is ochraceous, the base (narrowly and not quite percurrently, at the margins) blackish with a purplish gleam; a transverse purplish-black stripe (posterior to the basal swelling) which does not of itself reach the lateral margins,but is connectedtherewith by a greenish suffusion; posterior to this stripe are two sublateral transversely rounded spots and one subapical, of the same colour. The lateral margins of the scutellum are very narrowly tinged, with greenish basallv, with violaceous apically. The spiracular spots, etc. are purplish (not blackish), and the apical urosternites are only partially suffused with blackish. 140. Poecilocoris dissimilis (MARTIN). — Yun-nan. 441. P. Druraei (LINNÉ). — Macao (KERSHAW); Hong-Kong; Tai-wan. In two examples, there are no spots dorsally, but the pronotum anteriors, and scutellum anteriorly and mediolon bitudinally, are somewhat blackly nebalose; this form may be at once separated from poorly macked nepalensis by the different bucculae. 142. P. nepalensis (WESTWOOD). — Hong-Kong. 143. P. latus (DALLAS). — Hong-Kong. 144. P. plenisignatus (WALKER). — Hong-Kong. 445. Solenosthedium chinense (STAL). — Macao (KERSHAW). The black punctures on the dorsum, described by STÂL, are really shining emerald green, sometimes slightly infuscate. 146. S. rubropunctatum (GUÉRIN). — «China ». 111 147. Hotea curculionoides (H. S.). — Macao (KERSHAW); Hong- Kong (TERRY). 148. Coptosoma siamica (WALKER). — € China ». 149. C. cribaria (FABRIGIUS). — Macao (KERSHAW) (1). Cf. these Annales, pp. 69, for an account of the metamorphoses. 150. C. Excoffieri (MONTANDON). — Yun-nan. 151. GC. variegata (H. S.) — S. China. 152. C. lobata (MONTANDON). — Yun-nan. 153. C. sphaerula (GERMAR). — «China ». 154. Calacta lugubris (STAL). — Hong-Kong. 155. Brachyplatys deplanatus (EscascHoLz). — Macao (KERSHAW). 156. B. subaeneus (WESTWoOoD). — Macao (KERSHAW). For an account of the metamorphoses, cf. the foregoing issue of these Annales. 157. B. liturifrons (WALKER). — « China ». 158. B. punctipes (MONTANDON). — « China ». 159. Tarichea chinensis (DALLAS). — Hong-Kong. 160. T sp? (MONTANDON). — Yun-nan. I should have described this as a new species of Tarichea, but DisranNT writes (Faun. Ind. Rh. I.) that in this genus the juga meet in front of the tylus. I have only a single carded specimen. 161. Eusthenes robustus (LEP. and SERV.). — Macao (KERSHAW). In the solitary specimen, the tarsi are concolorous with the rest of the legs. 162. Tessaratoma papillosa (THUNBERG). — Macao (KERSHAW); Hong-Kong (TERRY). — For the metamorphoses cf. KERSHAW and Muir, 1907, T. E. S. London, 253-8, pl. 93 (2). (1) I have specimens from Ceylon (E. E. GREEN, no 424), which agree with specimens named in 1891 by W. F. KirBy, from Ceylon, as cribaria; they are however, much less strongly punctured, and seem to be C. silgirensis DISTANT, a species not recorded from Ceylon. I notice also that DIsraNT has ignored KirBy’s specimens of cribraria from Ceylon, and in fact the true cribraria does not seem to occur there. (2) The two following species do not belong to the genus under which they were described, and have not yet ben recognized. Rhaphigaster disjectus (UHLER). — Hong-Kong. R. quinquemaculatus (WALKER). — Tai-wan. 169. TE re 3 DHOELPS EE-2 Fam. THYREOCORIDÆ. . Macroscytus brunneus (FABRICIUS). — Macao (KERSHAW). . M. subaeneus (DALLAS). — Hong-Kong. . Geotomus pygmaeus (DALLAS). — Macao (KERSHAW). . Aethus fusconiger (GOEZE). — S. China. . À. laticeps (SIGNORET). — Hong-Kong. . Adrisa magna (UHLER). — Hong-Kong). Fam. UROLABIDIDÆ. J Tessaromerus quadriarticulatus (KIRKAIDY). — Yun-nan. * Re Le d 0 « '. Ja É 220 113 HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD par Faul Dognin GEOMETRIDZÆ Anisodes morbosa sp. nov. - 33 mill. — Dessus des quatre ailes d’un brun marron foncé (nuance résultant du mélange d’écailles ochracées et brun rouge); les supérieures avec un minus- cule petit point blanc cerclé de noir sur le milieu de la discocellu- laire, une ligne extracellulaire épaisse, vaguement indiquée en plus sombre, rentrant intérieurement sur 2 et deux grosses taches subterminales d’un gris sale cerclées de noir, chacune conte- nant un \ noir à son extrémité postérieure; ces taches s’arrêtent juste avant le bord et sont assises antérieurement sur une ligne postmédiane indistincte semant des points nervuraux noirs peu visibles; frange couleur du fond, l’extrémité gris rosé. Inférieures avec les mêmes dessins, le minuscule point blanc discal plus immé- diatement suivi de l’épaisse extracellulaire indistincte et légèrement sinueuse mais avec une seule grosse tache à l’angle anal, la ligne postmédiane indiquée par des points nervuraux, la frange comme aux supérieures. Dessous des quatre ailes ochracé rosé avec les petits points discaux et les lignes comme en dessus, celles-ci bien marquées, sinuées, brunes; la base des supérieures et les bords des quatre ailes plus rosés; les franges concolores. Tête et dessus du corps couleur du fond des ailes ; dessus ochracé. San Antonio, Colombie ; un pris le 5 avril 1908. Les taches subterminales de cette espèce la feront distinguer aisément. Haemalea sericea sp. nov. — 19 mill. — Dessus des quatre ailes d’un beau blanc luisant semé de rares écailles noires et mar- qué d’un assez gros point discal noir; les supérieures avec la côte finement noire, deux fines lignes noirâtres, extracellulaire et subterminale, la première peu sinuée, la seconde bien coudée extérieurement entre 2 et 4 et sur 6; un liséré terminal noir coupé par les nervures et la frange blanche, coupée de noir aux extré- mités nervurales. Inférieures traversées par une fire médiane peu visible qui passe sur le point, une postmédiane arrondie et légère- ment sinuée et avec le liséré terminal et la frange comme aux premières ailes. Dessous blanc brillant, moins pur aux supérieures, avec le rappel aux premières ailes du point et de la ligne subtermi- 114 nale et, aux quatre ailes, du liséré terminal; les franges blanches. Front noir; collier noirâtre ; thorax et corps blancs. San Antonio, Colombie; une © prise le 9 avril 1908. Du groupe de venipunctata WARR., pulverea BTL,, nigricostata WARR. Emmiltis costipunctata sp. nov. — 16 mill. — Inférieures à bord terminal arrondi. Les quatre ailes d’un blanc ochracé sale semé d’atomes bruns qui, en s’accumulant, forment deux lignes communes peu distinctes : une médiane passant sur le point et plus écartée de la base à la côte aux premières ailes, contournant inté- rieurement celui-ci aux secondes ailes et une subterminale. Les quatre ailes avec le point discocellulaire noir, un liséré noir inter- rompu aux nervures et la frange concolore à extrémités plus pâles. Les supérieures avec deux points noirs costaux, postmédians, au départ des deux lignes. Dessous semblable, les lignes mieux défi- nies, la subterminale mieux sinuée; les taches costales des pre- mières ailes disparaissant. Front et sommet de la tête noirâtres; vertex blanc ochracé; dessus du corps couleur du fond des ailes. Rio Agnatal, Colombie, 1,600 mètres; un «j. Dichromatopodia deflexa Warr. ab. griseomaculata ab. nov. — 22 mill. — Brun chocolat avec les lignes ocre, les taches discales et points terminaux comme dans le type (Nov. Zool. VII p. 152, 1900) mais ayant, en outre, une très large tache grise, arrondie, sur le bord interne immédiatement après la seconde ligne. Cette teinte grise se continue sur les inférieures après la ligne dans la moitié terminale mais diluée dans la teinte du fond. Deux Kÿ; Corvico, Bolivie, 1,800 mètres et Loja, Equateur, ce dernier pris en août 1894. Tricentra protuberans sp. nov. — 19 et 20 mill. — Supé- rieures coudées sur 3, le bord fortement oblique de la 3 à l’angle interne, droit de 4 à l’apex; inférieures coudées sur 3 à 4, le bord oblique de la 3 à l’angle anal qui forme une légère saillie. Dessus des quatre ailes rouge brique avec deux traits discaux blancs auréolés de rouge se faisant vis-à-vis, les dessins brun noir et les nervures en partie teintées de jaune. Supérieures avec une fine antémédiane arrondie, coudée. extérieurement dans la cellule et sous la médiane; la côte largement brunâtre; une large ombre postdiscale brunâtre immédiatement suivie d’une ligne postmé- diane, et d’une subterminale, toutes deux dentées extérieurement et rentrant intérieurement vers le bord interne, la subterminale 115 marquée en outre d’un gros point subcostal noir; le bord terminal liséré de brun vineux; la frange jaune avec quelques poils gris sur 3 et 4. Inférieures avec une extrabasilaire, la postmédiane, la sub- terminale et le liséré comme aux supérieures; l’angle anal brunis- sant et la frange jaune coupée de poils gris sur 3, 4, 6 et 7. Dessous rosé terne avec une subterminale commune noirâtre coudée sur #4, le rappel du liséré et, aux supérieures, de l'ombre postdicale, les franges comme en dessus mais plus pâles. Tête et dessus du corps couleur du fond des ailes, le dessous ochracé. Corvico, Bolivie, 1,800 mètres ; deux 4. Tricentra apicata sp. nov. — 18 mill. — Supérieures légè- rement acuminées; inférieures faiblement coudées sur 4. Dessus des quatre ailes rosé, largement lavé de gris noirâtre à la base, sur la côte, la région apicale et la région interne aux supérieures, sur la : première moitié costale et en avant de la seconde ligne aux infé- rieures, les nervures marquées en Jaune dans les espaces rosés. Supérieures avec trois points discaux blancs irréguliers, les deux inférieurs plus gros, le supérieur minuscule, trois lignes (antémé- diane, postmédiane et subterminale) sinuées et dentées se perdant en partie sur les lavis noirâtres, le bord terminal gris noirâtre, lilacé, la frange ocre rougeâtre à extrémités jaunes. Inférieures avec deux gros points discaux blancs irréguliers, les trois lignes, le bord terminal et la frange comme aux premières ailes. Dessous rosé très pâle avec les lavis noirâtres encore plus étendus, les supé- rieures avec le rappel d’une tache discale et de la postinédiane, celle-ci épaissie; les inférieures avec le rappel des deux taches blanches et d’une ligne postmédiane; les franges plus pâles. Des- sus du corps rosé lavé de noirâtre; dessous ochracé pâle. Corvico, Bolivie, 1,800 mètres ; un (Y. Tricentra flavicurvata sp. nov. — 16 mill. — Dessus des supérieures violacé avec la côte rosée au départ, puis jaunissant et franchement jaune dans sa moitié supérieure, un large trait discal blanc, une ligne subterminale jaune bien marquée, arrondie, partant sous la souscostale vers le troisième quart et émettant trois pointes intérieures sous la 2, entre 2 et 3, 4 et 5; cette ligne est plus rapprochée du bord terminal dans sa moitié inférieure. Bord termi- nal jaune de la 4 à l’apex, plus largement vers celui-ci; frange mêlée de quelques poils violacés, entre 3 et 5. Dessus des inférieures violacé rosé avec deux petits points blancs discaux qui se font vis-à-vis, une ligne subterminale jaune rentrant sur 1 et sur 5, un peu plus écartée du bord à l’angle anal et la frange jaune. Dessous 116 des quatre ailes rosé pâle avec le rappel des dessins du dessus, la subterminale se diluant dans le fond. Tête et dessus du corps rosés, dessous jaunâtre. Corvico, Bolivie, 1,800 mètre; un +. Eudule venitorta sp. nov. — 22 mill. — Les quatre ailes et leurs franges noires; les supérieures avec une très large tache discale blanche, carrée sous la côte qu’elle ne coupe pas, formant une pointe obtuse sur la 3 et débordant largement en dedans et en dehors de la cellule. Dessous pareil mais la tache des supérieures se prolongeant jusque tout près de l’extrême bord costal et les infé- rieures avec un petit trait discal blanc. Tête, corps et pattes noirs; les ptérygodes avec une touffe fauve au départ. Corvico, Bolivie, 1.800 mètres; un 4. * Cette espèce est voisine d’Eudule flavinota WARR. ab. nigrata WARREN (Nov. Zool. XII, p. 342, 1905). Erateina flavisecta sp. nov. — 29 mill. — Les quatre ailes et leurs franges noires; les supérieures avec une large bande trans- versale jaune, de largeur uniforme, coupant la côte au premier tiers, traversant la région discocellulaire en débordant dans la cel- lule et au dehors (sa largeur au sortir de la cellule allant de la nais- sance de 2 sur les3 et 4au départ), puisse recourbantintérieurement sur la { qu’elle ne dépasse pas en dessous. Inférieures avec la con- tinuation de la bande des supérieures dans la seconde moitié cos- tale, la bande s’arrêtant à la 4 en dessus. Dessous pareil mais la bande des supérieures atteignant le bord interne et celle des infé- rieures continuant après la 4 jusqu’au bord abdominal mais en s’'amincissant. Les inférieures sont, en outre, marquées d’un com- mencement de bande terminale jaune partant de l’angle anal et s’arrêtant entre 3 et 4. Palpes noirs, le départ blanc; front rayé de noir et blanc; antennes noirs avec des poils blancs au départ; col- lier et ptérygodes noirs mêlés de poils blancs; pattes noires, coxæ blancs; thorax noir,'le corps manque. San Antonio près Cali, Colombie, 2,000 mètres; une © prise le 7 juillet 1908. Callipseustes curvilinea sp. nov. — 25 mill. — Dessus des supérieures brun marron clair dans les deux premiers tiers, le tiers terminal brunissant avec quelques irrorations blanches vers l’angle, traversé par une fine antémédiane blanche à peine sinuée, également éloignée de la base au bord interne et à la côte, une postmédiane également blanche, fortement indiquée et suivie d'ir- 117 rorations blanches, arrondie, enfin avec l’indication d’une subter- miaale encore plus arrondie et rentrant fortement sur la côte. Quel- ques vagues irrorations noires sur la 4, le bord terminal fortement denté sur cette nervure ainsi qu'à l’apex. Dessus des inférieures brunâtre strié d’ochracé, traversé par une ligne postmédiane blan- che tremblée. Franges couleur du fond. Dessous des quatre ailes grisant, saupoudré d’atomes noirs sur les inférieures et la première moitié des supérieures, la seconde moitié de celles-ci avec quelques stries indistinctes. Inférieures avec un point discal noir et une série subterminale arrondie de points nervuraux. Franges concolores. San Antonio, Colombie; un ç' pris le 11 mars 1908. Cette espèce est excessivement voisine de Callipseustes hocina Doc. (Æilicrinia), elle en diffère par la première ligne moins oblique, la seconde ligne plus arrondie aux supérieures, la ligne des inférieures plus arrondie et moins rigide mais dans quelle me- sure toutes ces lignes peuvent-elles varier ? PYRALIDÆ Chilo lativittalis sp. nov. — 22 © 21 mill. — Dessus des supérieures d’un blond roux, la frange concolore, avec un point discal gris et deux lignes obliques, parallèles, grisant également et fondues dans la nuance du fond, la première partant du bord interne et se dirigeant sur l’apex, la seconde suivant pea après, paraissant s'arrêter sur 5 et suivie en dehors d’une teinte ocre clair; deux petits points terminaux au-dessus de l’angle interne. Inférieures et franges blanc pur luisant avec une légère teinte costale ochracée tant en dessus qu’en dessous. Dessous des supérieures avec la côte et la frange plus pâles qu’en dessus, le reste de l’aile d’un blanc ochracé luisant. Palpes, tête et dessus du corps blonds, le dessous blanchissant. Tucuman ; une paire. Stericta hemileuca sp. nov. — 4j 26 et 28 © 29 mill. — Dessus des supérieures avec les trois premiers cinquièmes cou- verts d’écailles blanches. Cette partie est coupée au delà du milieu par une double ligne géminée noire, eblique et mieux écrite à son départ du bord interne, coudée sur 2, les deux lignes s’écartant un peu plus l’une de l’autre vers la côte. Cette région blanche est suivie par une bande transversale vert mousse, bordée extérieure- ment par une ligne noire fortement coudée sur 2 puis légèrement arrondie, dentée sur les nervures et suivie d’une seconde série de dents nervurales noires; entre ces deux séries une ligne d’irrora- 118 tions blanches; le bord terminal vert mousse avec une irroration blanche plus où moins complète qui coupe sur les nervures un liséré terminal noir. Frange gris rosé coupée de noir aux extré- mités nervurales. Dessus des inférieures semihyalin avec une bor- dure terminale noirâtre, plus large à l’apex; frange coupée de noir au départ, puis blanche. Dessous des supérieures noirâtre rosé, la frange plus claire coupée de noiràtre aux nervures; dessous des inférieures avec la côte rosée, le reste comme en dessus ainsi que la frange. Tête et collier blancs mêlés de poils bruns; thorax blanc; dessus de l’abdomen blanc sale, dessous blanc. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux et une 9. Cette espèce se placera auprès de Stericta albifasciata DRUCE. Auradisa nigriplaga sp. nov. — 27 mill. — Dessus des supé- rieures isabelle teinté de vert pâle et de rose, avec une tache longi- tudinale oblongue noire entre la médiane et la sousmédiane au premier tiers, une tache extracellulaire noire plus grosse encore, également oblongue et arrondie extérieurement, assise sur 3, 4 et, un petit point noir précédant la première tache sous la 1, une ligne médiane géminée irrégulière à centre pâle suivant immédia- tement la première tache, enfin une ligne extracellulaire pâle quittant la côte au troisième quart et se coudant extérieurement en dehors de la seconde tache qu’elle enveloppe; cette ligne est suivie par une irroration subapicale vert mousse et une irroration sem- blable précède la ligne médiane. Bord terminal coupé de noir entre les nervures; frange rosée avec quelques poils nervuraux noirs. Inférieures semihyalines à reflets rosés et avec une bordure termi- nale noirâtre plus large à l’apex; frange rosée, blanche à l’angle anal. Dessous des premières ailes à centre noirâtre, le pourtour et la frange rosée; des secondes ailes à reflets rosés. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 90. Pyralis impurpuratalis sp. nov. — 13 mill. — Dessus des supérieures coupé au premier et un peu au delà du second tiers par deux lignes transversales rosé pâle, rigides, un peu obliques, s’écartant légèrement plus de la base à la côte qu’au bord interne, la région médiane rosé pâle semé d’écailles brunes et avec un gros point discal noir, les régions interne et terminale brunes à reflets rosés. Dessus des inférieures et de l’abdomen bruns à reflets rosés. Franges brunes. Dessous des quatre ailes brunâtre. Mallali, Guyane anglaise ; un . Argyractis chalcistis sp. nov. — 18 à 22 mill. — Dessus des supérieures blanc pur avec les dessins bruns suivants : Une bande 119 basilaire bien marquée à la côte puis interrompue et indiquée par un point au bord interne; une bande extrabasilaire interrompue entre la médiane et la sousmédiane; une tache costale médiane plus large encore, émettant de la sous-costale quatre rayons : le premier, coudé intérieurement sur le pli sousmédian, atteignant le bord interne vers le milieu, le second oblique à travers la cel- lule vers le bord interne avant l’angle, les troisième et quatrième précédant et suivant la discocellulaire qui est blanche; une tache triangulaire subapicale dont le sommet large est sur la côte et qui descend en pointe jusqu’à la 2 avant l’angle où elle rejoint une ombre oblique roussätre qui va de l’angle interne jusque vers la discocellu- laire ; une bordure terminale jaune lisérée intérieurement de brun s'appuie sur cette ombre au-dessus de l’angle et n’atteint pas l’apex qui est brun; frange brune et blanche. Dessus des inférieures blanc avec deux lignes transversales brunes juste avant et après le milieu, la seconde suivie d’un semis d’atomes noirs dans la région costale et une bordure terminale irisée métallique sur laquelle reposent quatre yeux noirs cerclés intérieurement de noir; frange brune et blanche à l’apex, blanche à l’angle. Dessous des supérieures avec un vague rappel des dessins du dessus; dessous des inférieures blanc avec quatre points subterminaux noirs sur 2, 3, 4 et 6 mar- quant l'emplacement des veux du dessus. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud Est; plusieurs paires. Trithyris auropurpuralis sp. nov. — 23 à 25 mill. — Des- sus des quatre ailes brun rougeâtre avec les taches jaune ochracé pàle suivantes : aux supérieures, une antémédiane subcarrée par- tant de la souscostale, traversant la cellule (sa partie extérieure coupant la 2 peu après sa naissance) puis se retrécissant un peu pour aboutir sur ou tout auprès du bord interne (cette tache englobe un petit point brun cellulaire placé immédiatement sous la souscostale); une postmédiane plus petite, oblongue, allant de la 8 Jusque près de la 4. Aux inférieures, une large tache centrale allant de la côte jusque dans la région sous médiane, à bord exté- rieur sortant sur la 2 et englobant un gros point discal couleur du fond. Franges brun noir à extrémités blanchâtres. Dessous pareil, plus pâle. Dessous des palpes, du cou, du corps et des pattes blancs ; coxae brun noir; dessus des palpes, de la tête et du corps brunâtres. La Union, rio Huacamayo, Carabaya, Pérou Sud-Est et Saint- Laurent du Maroni, Guyane française ; une série & et ©. Nacoleia clausalis sp. nov- — 22 mill. — Dessus des supé- rieures noir lilacé avec deux larges taches jaune d’or; une anté- médiane interne, arrondie, ne coupant pas la base, occupant les 120 deux tiers du bord interne et remontant jusque dans la cellule; une postmédiane oblongue arrondie, un peu oblique, allant de la sous- costale à l’angle interne qu’elle laisse noir ainsi que le bord termi- nal, remontant parallèlement à ce dernier jusqu’au delà de la 3. Dessus des inférieures jaune d’or avec une fine bordure terminale noir lilacé, plus large à l’apex. Franges noires. Dessous pareil. Palpes noirs, le dessous blanc; tête, thorax et dessus du corps noir lilacé, dessous et pattes blancs. Saint-Laurent du Maroni. Guyane française; deux jj. Cette espèce se placera tout auprès de Nacoleia semicostalis HMPSN. Sylepta terminalis sp. nov. — 22 à 24 mill. — Dessus des quatre ailes jaune ochracé, les dessins gris noirâtre. Supérieures avec une antémédiane arrondie, un point cellulaire, un gros trait discal, une postmédiane et une ombre terminale suivie d’un très fin liséré couleur du fond; la postmédiane quitte la côte vers le troisième quart, descend un peu tremblée jusqu’en dessous de 3 vers l’angle, remonte entre 2 et 3 Jusque sous le trait discal et, de là, va rejoindre le bord interne. Inférieures avec deux lignes conti- nuant celles des supérieures, la première passant sur la discocellu- laire pour atteindre le bord abdominal peu avant l’angle, la seconde quittant la côte au second tiers pour finir entre 2 et 3, toutes deux un peu tremblées; une ombre terminale plus large à l’apex et sui- vie d’un fin liséré couleur du fond. Franges grises plus pâles sur la moitié extérieure. Dessous pareil. Palpes, tête et dessus du corps couleur du fond des ailes; ventre blanc. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; un 4 et deux 99. Astura nigripunctalis sp. nov. — 98 et 30 mill. — Dessus des quatre ailes jaune avec les séries suivantes de points noirs. Aux supérieures : un gros point basilaire costal, une série de trois points extrabasilares puis une de quatre points antémédians, toutes deux arrondies extérieurement, un point cellulaire, un trait discal formant série avec deux points médians entre 2 et 1 et sur le bord, une série de points postmédians dont quatre entre les 2 et 4, une série de points subterminaux grossissant vers la côte, une série terminale entre les nervures; la frange finement noire au départ puis blanchissant. Aux inférieures : un point basilaire, nn point discal, une série postmédiane dont les points entre 2 et 4 se dou- blent comme aux premières ailes, une série subterminale et une terminale de tout petits points intranervuraux, la frange comme aux supérieures. Dessous pareil mais plus pâle et les points s’atro- 121 phiant. Palpes noirs à dessous blanc; tête jaune; collier, ptérygodes et thorax jaunes pointés de noir; dessus de l'abdomen jaune avec cinq rangées de points noirs (une dorsale et deux subdorsales de chaque côté); dessous du corps et des pattes blanc. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux 99. Mimudea dithyralis sp. nov. — 22 mill. — Dessus des supé- rieures fauve ochracé, avec la région terminale et la frange gri- sants; la côte finement noire avec un point noir précédé et suivi d’une éclaircie fauve au troisième quart; deux lignes internes noires cessant à la médiane, une antémédiane légèrement coudée, une postmédiane oblique et rigide; deux taches blanches rondes, cer- clées de noir sauf à leur sommet supérieur, l’une cellulaire, la seconde postcellulaire plus grande; une série terminale de tout petits traits noirs intranervuraux. Dessus des inférieures blanchâtre, la seconde moitié grisant, avec un petit point discal noir et la frange grise. Dessous des quatre ailes gris; supérieures avec les deux taches blanches comme en dessus, la première précédée de noir dans la cellule, l’espace entre elles entièrement noir, la côte au- dessus également noire; la seconde ligne reparaissant en transpa- rence. Inférieures avec un point cellulaire noir, un point discal noir et une ligne extracellulaire irrégulière coupée par les ner- vures. Les quatre ailes avec de tout petits points terminaux à l’ex- trémité des nervures et les franges concolores. Palpes gris à dessus noir ; tête et corps gris, les derniers anneaux noirs en dessus. Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; une 9. Cette espèce se placera auprès de Mimudea lividatis DGN. Noctuelia australis sp. nov. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes gris semé d’écailles blanchâtres; les supérieures avec les des- sins noirs suivants : une tache noire confuse, subbasilaire placée au bord interne, un gros point cellulaire, un point discal et une ligne subterminale rentrant intérieurement entre la médiane et la 4, un trait interrompu sur le pli sousmédian reliant la première tache à la ligne. Le bord terminal des quatre ailes se fonce et la frange des inférieures est plus claire. Dessous des ailes et du corps blanc crayeux, franges grises aux premières ailes, crayeuses aux inférieures. Tête et dessus du corps noir avec des poils gris. Condes, 3,000 mètres, dans les Andes; une ©. TINEIDÆ Melanoxena gen. nov. — Trompe bien développée; palpes dépassant la tête d’une bonne demi-longueur, très légèrement 122 recourbés, le troisième article effilé ; antennes fortes, fasciculées, couvertes d’écailles en dessus avec une double touffe de cils fins en dessous; tibias avec une double paire d’éperons bien développés. Supérieures avec la 2 bien avant l’angle, 3 et 4 de l’angle, 5 de peu au-dessus, 6, 7 et8 de la cellule, 9 et 10 de l’angle supérieur, 11 du milieu supérieur de la cellule. Inférieures avec 2 d’avant l’angle, 3 et 4 de l’angle, 5, 6 et 7 de la cellule, 8 libre. | Type : Melanoxena falsissima Sp. nov. Melanoxena falsissima sp. nov. — 21 à 23 mill. — Dessus des supérieures noir semé de fines écailles verdâtres avec une éclaircie discale blanche, quelques écailles rousses à l'apex et la frange noire irrorée de blanc sous un certain angle. Dessus des inférieures noir avec une large tache centrale blanche débordant de la cellule mais laissant les bords terminal et abdominal largement noirs dans deux de mes specimens, dans le troisième le blanc déborde jusque sur le bord abdominal; franges comme aux supé- rieures, la touffe apicale blanche. Dessous des premières ailes noir avec la base blanchissant, la tache discale plus développée et nette, débordant jusqu’à la 2, une tache terminale fauve rougeûtre de la o à la 8, la frange noire. Dessous des inférieures blanc, bleuâtre au bord abdominal avec une large bande terminale noire; frange noire avec une touffe de poils blancs à l’apex et à l’angle anal. Palpes blancs, le troisième article noir; tête et dessus du corps noirs avec quelques poils blancs; coxæ, dessous des pattes et ventre blancs. San Antonio près Cali, Colombie; trois jf pris les 2 et 9 avril 1908. Cette espèce mimique assez bien Polypoetes suffumosa DoGN. 193 ÉTUDES SUR LES CURCULIONIDES EXOTIQUES ET DESCRIPTIONS D’ESPÈCES INÉDITES par J. Hbesbrochers des Loges TROISIÈME MÉMOIRE Description de ZYGOPIDES nouveaux 1. Zygops sinuatocollis n. sp. — Lg. 5 mill.; Lt. 2 mill. — Rufo-brunnea, prothorace quadrato, à latere, medio, subemarginato, albido-trivittato, vitta lateral postice bifida, maculaque commun, media fere nobsoleta obscuriore, albido subundulatis, femoribus posticis tridentatis. Ouidos, Amazones, (D STAUDINGER et BANG-HAAS). Facile à distinguer des petits exemplaires X de Z. fridentata, par sa coloration et par le prothorax et les élytres très différemment tachetés. 2. Zygops subbifasciata n. sp. — Lg. 4 mill.; Lt. 2.9 mill. — Oblonga, subcylindrica, dorso subdepresso, obscure brunnea, pro- thorace ad basin sinuatim distinctius attenuato, albo-trivittato, vitta laterali brunneo-sinuatim, interrupta, scutello albo-squamoso, elytris transversim oblique albido-subfasciatis, femoribus posticis bidentatis. Brésil. Distinct de Z. latevittata décrit plus loin, par sa couleur sombre, par sa forme subdéprimée en dessus, par son prothorax sinueuse- ment rétréci en arrière, ce qui fait paraître les angles postérieurs légèrement redressés, par la bande latérale interrompue en dehors par deux taches noirâtres, par la tache suturale des Elytres indis- tincte et par les taches pâles de celles-ci condensées de manière à former deux sortes de bandes un peu obliques de dedans en dehors. 3. Zygops media n. sp. — Lg. 4 mill.; Lt. 2 mill. — Oblonga, subcylindrica, brunnea, supra albido-obsolete variegata, prothorace a latere non distincte viltato, scutello dense pallide squamoso, elytris plaga holosericea media, communi, ornatis, sutura angustissime granifera, basi paulo elevata, femoribus posticis bidentatis. Paraguay, (D STAUDINGER et BANG-HA14S). 124 Plus étroit et plus allongé que minuta, côtés du prothorax à taches confuses comme chez cette espèce; même coloration de l’écusson des pattes et du dessous; prothorax très droit sur les côtés au lieu d’être obtusément rétréci au sommet. 4. Zygops insinuatocollis n. sp. — 7. vitticolli affirus statura et colore, brevior, convexiuscula, crassiuscula, prothorace transverso, a latere non sinuato, rectilineatim flavescente-trivittato, elytris latitudine vixæ longioribus, a latere perparum arcuatis, flavescente marmoreis, pygidio rufo, albido vittato. Sainte-Catherine, Brésil. Bien distinct de vitticollis par la forme du prothorax, faiblement arqué au lieu d’être fortement sinué latéralement, légèrement renflé au dessus des angles postérieurs. 5. Zygops undulipennis n. sp. — Lg. 5 mill.; Lt. 2 mill. — Oblonga, minus elongata, lateribus subparallelis, brunnea, infra albo- squamosa, prothorace transverso, sub-5-vittato, vitta intermedia abbreviata, scutello albo-squamoso, elytris transversim albido-undu- latis, ventre medio denudato, femoribus omnibus 2-dentatis. Amazones (D STAUDINGER et BANG-HA 45). Distinct de Z. jaspidea par le dessus varié de blanchâtre, à bande latérale interne du prothorax réduite à une sorte de tache qui se confond avec la bande externe; par les élytres marquées de bandes ondulées, blanchätres au lieu d’être d’un brun uniforme avec de rares macules blanches. Le pygidium est uniformément coloré, au lieu d’être orné d’une bande élargie en avant. 6. Zygops latevittata n. sp. — Lo. 4 mill.; Lt. 2.5 mill. — Latiuscula, brevior, subconvexa, prothorace medio brunneo, imma- culato, trivittato, vitta laterali albida latiore, clara, integra, elytris a medio macula subquadrata notatis, interdum maculis pallidis subobsoletis, variegatis, ventre ex parte denudato, femoribus posticrs bidentatis. Mexique. Distinct des espèces voisines de même taille et de même forme et de coloration analogue, par les bandes latérales du prothorax bien nettes et assez larges et par ce segment d’un brun uniforme sur le dos. Var. quadrinotata. Je rapporte, avec doute, à cette espèce, comme variété +, un exemplaire plus étroit, à prothorax très légèrement rétréci à la base et à élytres ornées, chacune, vers le milieu, d’une tache bien plus petite non adhérente à la suture, | 195 avec une autre petite tache obsolète, vers le premier tiers. La coloration générale est la même. 7. Zygops geminata n. sp. — Lg. 7-7,5 mill.; Lt. 3 mill. — Oblongo-subovata, sat convexa, nigra, prothorace subquadrato, apice constricto, vittis later alibus pallidis, obsoletis, elytris nebuloso-flaves- cente squamosis, sutura infra scutellum elevata, denudata ac rugu- losa, striis sat profundis, geminatis, margine externa non denticulata, femoribus posticis tridentatis, apice unco truncato prœditis, infra squamulis Latioribus subelevatis. Galaty, province de Goyas, Brésil. Forme de Z. tripunctata, bien distinct par le prothorax très droit latéralement, anguleux en avant, par les stries des élytres géminées, à interstries étroitement convexes, sans macule noire centrale. 8. Zygops heros n. sp. — Lg. 15 mill; Lt. 6 mill. — Oblongo- subelliptica, parum convexæa, atro-holosericea, prothorace fere conico, vitta media angusta vittis que lateralibus obliquis, V formantibus, albo-flavescentibus, elytris basi valde callosis, striis geminatis, albo- parce squamosis, femoribus posticis pluri-dentatis, pygidio profunde impresso. Brésil. Voisin de Z. sancta, coloration analogue du dessous, bande laté- rale du prothorax oblique, non croisée latéralement par une bande transversale, ce segment bien plus long, plus conique : le pygidium est plan chez Z. sancta. C’est la plus grande espèce connue. 9. Parazygops atridorsum n. sp. — Le.5 mill.; Lt, 2,3 mill. — Elongata, cylindrica, angusta, infra et in pedibus albo-squamosa, prothorace cretaceo, medio macula anchoriformi nigra ornato, ely- tris atro-holosericeris, maculis humeralibus, macula externa ad me- dium, apiceque albis, pygidio albo, nigro-bimaculato, femoribus posticis atro-maculatis. Amazones ? Son système de coloration ne permet de confondre cette espèce avec aucune autre. 10. Parazygops 8-maculata n. sp. — Lg. 7; Lt. 3 mill. — Elongata, cylindrica, atra, infra albo-sericea, pectore, ventre basi, femoribusque postice nigris, albo-maculatis, prothorace arcu rubi- ginoso, postice albescente, maculaque basali alba notato, scutello albo-squamoso, elytris maculis 4-rubiginosis, albido-limbatis ornatis, pygidio anguste albo-vittato. ou RD ru | | CE PAT AR I A SE À A Le PARA CELA EE de 126 Nacaragua, un seul exemplaire dû à la générosité de M. Bovie. La forme et la disposition des taches font reconnaitre aisément cette espèce. OBSERVATIONS Le Zygops argenteiventris est établi sur un exemplaire très frais de Z. hostia, chez lequel la poitrine et les deux premiers segments ventraux sont uniformément recouverts d’une squamosité soyeuse blanchätre, ainsi que la première moitié des cuisses et la deuxième moitié des tibias postérieurs. Zygops maculipes m. Une erreur d'impression à la diagnose me fait dire : Ælytra margine, exteriore non angulata au lieu de : non CRENULATA. Le Zygops impressiventris m. est un petit exemplaire «J de triden- tata. Le Zygops valida m. appartient au genre Peltophorus ScH. Je pro- poserai de remplacer cette dénomination par celle de ©palocstus m., ce nom de Peltophorus, ainsi que l’observe LACORDAIRE, ayant été employé antérieurement pour un genre d’'Hémiptères. L'espèce décrite par moi sous ce nom de valida est la même que poly- mita BH. Il est possible que le Zygops leopardina m. soit la même espèce que le Peltophorus leucomelas cité mais non décrit par LACORDAIRE, Gen. Curcul. VIL p. 152. Les Zygops murina, cinctipes et brevis ont une coloration iden- tique. Le cinctipes, plus oblong, a le prothorax droit sur les côtés, paraissant un peu conique, les élytres subparallèles, trouquées- droit à la base, la base de la suture, nettement muriquée, les cuisses postérieures bidentées. Le Z. murinam., plus petit, bien plus court que cinctipes a les côtés des élytres sensiblement arqués, la base de la suture indistinctement granulée, les angles postérieurs du prothorax paraissant un peu rentrants, par suite des côtés légèrement courbés en cet endroit, les cuisses postérieures bidentées. La patrie : Cayenne, a été omise à la suite de la description. Le Z. brevis m. est beaucoup plus court, à élytres aussi larges que longues, uu tant soit peu arquées séparément à la base, distincte- ment arrondies latéralement, à suture distinctivement granuleuse dans ses deux tiers antérieurs; les cuisses postérieures sont quadri- dentées. Fe = 127 Il Description de deux espèces de CURCULIONIDES appartenant au genre Lophotus et tableau synoptique des espèces de ce genre 1e Lophotus Boviei n. sp. — Lg. 22 mill.; lt. 8 mill. — Oblongo-ovatus, convexus, crassior, niger, elytris fascris trious trans- versis irregularibus, basique late albo-squamosis, fronte lœvi, ritida, superciliis reclinatis oculorum medium viæ attingentibus, oculis majo- ribus subprominulis, prothorace margine antica tuberculis duobus, conicis prædita, æqualiter, in medio etiam corroso, Elytris grosse striato-punctatis, non vere clathratis, tibiis anticis femoribus non angustioribus. Chili. Je le dois à la générosité de M. BOvIE. Distinet de Lophotus phaleratus par le double tubercule du pro- thorax beaucoup plus saillant, par les fascies des élytres mal déter- minées, ce qui le fait paraître plutôt variolé de noir et de blanc, par la base des élytres entièrement recouverte d’une bande de squamosité blanchâtre, au lieu d’une bande noire avancée triangu- lairement sur la suture et recouverte, chez les exemplaires très frais, d’une squamosité flave; par les épaules tronquéesobliquement avec la dent du sommet brièvement saillante; de fasciatus qui a, aussi, la base des élytres densément squameuse de blanchâtre, par la taille plus grande, les élytres à bandes peu nettes, comme variées de blanc et de noir, etc. 2. Lophotus opaculus ©, n. sp. — Lg. 16 mill.; Lt. maxim. 6 mill. — Ælongatus, ater, glaber, opacus. Rostro latitudine vix longiore, Fronte tuberculis duobus conicis prædita. Prothorace lati- tudine non longiore, ininute, medio parcius, punctato, elytris, post quartam partem, luberculo obtuso prominente præditis, ventre punc- tulato segmento ultino apice plicatulo. Chili. Forme générale de vitulus F., prothorax plus court, élvtres gros- sièrement ridées de même en travers, mais dessous et prothorax simplement pointillé : ce dernier à surface unie avec quelques rares élévations peu marquées, tubercules des élytres plus rappro- chés du sommet, etc. 3. Lophotus fasciatus Box. — Jerapporte, avec doute, à cette espèce, comme variété, un exemplaire du Chili, un peu plus étroit, moins ovalaire, à impression transversale antérieure prothora- 128 cique peu profonde, à tubercules postérieurs des élytres plus pro- noncés, pointus; ces organes sont parés de trois bandes peu nettes formées de squamules roussâtres à léger reflet métallique et celles qui recouvrent le dessous et les pattes sont de la même teinte; les tibias antérieurs paraissent plus larges, plus velus. Var. nov. per- plexæus. m. | TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE LOPHOTUS Sc. 1. Elytra interstitiis alternis costatis. Prothorax medio maculis duabus nigro-velutinis ornatus . . . . . . Delfini GERMAIN (1). — Elytra interstitiis alternis haud elevatis. Prothorax immacu- Latuis Ne) Le Cat SN APPART RER ENS PS CNE A 2, Elytra sutura ac margine externa anguste albo-squamosis . 3 — Elytra sutura imargine que externa concoloribus . . . . 5 3. Elytra transversim albo-4-fasciata, fasciis ad suturam dilatatis. Prothorax albo-irroratus. . . . . . . superciliosus GuÉr. (1) — Elytra fasciis transversis nullis. Prothorax parcissime albo-squa- POULATUSA ENT SN D RAT CASE TRANS EN PORTE RE 4. Elytra in dorso lineis longitudinalibus albis ornata. albolineatus BLANCH. — Elytra in-disco vittis albidis longitudinalibus nullis. suturalis BLANCH. 5. Elytra femoraque apicem versus albo-maculata. . . . . 6 — Elytra femoraque postice immaculata. . . . . . . . 8 6. Antenncæ validiores, (praesertim in Mare), funiculi articulis 3.7 transversis. Prothorax antice non tuberculatus. Elytra postice uni- EDEN EMULE es US pan ARS EAN A Et — Antennœæ valde graciles, funiculi articulis 3.7 conicis. Prothorax margine antica bituberculata. Elytra postice bituberculata, tuberculo superno mare, VE ne ES OS RE Se PVR SOI 7. Elytra lœvia vel sublævia . . . . . . . nodipennis Hope. — Elytra plus minusve profunde serie-punctata et obsolete ruga- tula . . . . . . . . .nodipennis var. subrugosus PuxiLre. 8. Elytra nigra, transversim pallide-fasciata. . . . . . . 9 =" Elyiramigre, :concolono. TN OR RENE EEE (1) Ex descriptione, mihi invisus. | nn bc 129 9. Elytra fasciis albis angustissimis, convolutis, subverm icularibus, BA RENE ORNE EU vermicularis (GERMAR ?) — Elytra fasciis transversis, latioribus non contortis ornata. . 10 10. Elytra late, dense, regulariter, albo-fasciata. . . . . . 11 — Elytra fasciis angustioribus vel irregularibus pallidis sæpe DÉONEUIENT EE Tu OMR PNIOIOSRE 'ERA PE SEE ORNE SEC RE D 11. Elytra fasciis latioribus non dentatis, margine basali anguste flava vel in humeros (et in sutura, triangulariter), nigro-denudata. phaleratus Er. — Elytra fasciis angustioribus denticulatis, margine basali albido- Squamosas concolore … 2. MEN." . fasciatus Box. (1) 12. Elytra cyanescente nigra, transversim albido-fasciata. Infra parce nigro-punctatus. . . . . . . . . .ÆEschscholtzi Bou. — Elytra nigra, fasciis transversis fere obsoletis fulvescente-sub- anreis, interstitiis convexis, callo postico azuto. Infra densius unifor- miter fulvescente-squamosus. l’rothorax transversim subglobosus, margine antica medio sinuata . . . . fasciatus var. perplexus. — Elytra atra, fasciis irregularibus e lituris niveis formatis. Pro- thorax latitudine œæquilongus, margine antica regulariter arcuata, MS EN al CCR RS QUE LE ER INT BG NIET ni: SD: 13. Elytra convexa elongato-subovata, ad tertiam posticam partem simpliciter, in © brevius, sed distincte, callosa, regulariter serie- clathrata, non transversim rugata, humeris unidentatis. Schœnherri Sor. — Elytra subparallela, in dorso subplana, seu convexa, ad tertiam partem tuberculo obtuso, valde elevato, prædita, humeris non spinosis, PRE T COOI AMO ES SN et EE AIR RE Ce 14. Nitidiusculus, prothorace transversim grosse plicato. vitulus F. — Opacus, prothorace lœviusculo, fere æquale, sparsim minute AS AIRE NUL MR ANR OANE ART QT RS NUE NE ÉLODACHIUS NS pb: (1) Les Lophotus fphaleratus et fasciatus, de coloration analogue, sont souvent confondus. Le phaleratus normal est orné, à la base des élytres, d'un ebande étroite de squamosité fauve; si cette bande a disparu, elle laisse à découvert une tache humérale et une autre triangulaire à la base de la suture, noires, dénudées ; les bandes noires transversales sont très larges, à bords presque unis et la postérieure, arquée en dedans. contourne la tache apicale blanchâtre Le L. fascratus a les élytres d’un squameux blanchätre à la base, les fascies des élytres assez étroites, festonnées sur leurs bords, la bande noire est réduite à une grosse tache de forme irrégulière, isolée. 130 LISTE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES DU GENRE LOPHOTUS Sox. et des sous-genres Sublepharus, Ceropsis, Eublepharus 4. albolineatus BLANCH. — Chili. | 9. suturalis BLANCH. — Chili. 3. nodipennis Hope. — Chili. | — Rouleti Soz. — Chili. | & . Servillei SOL. — Chili. Î — 9 Ch. dentatus. — Chili. | 5. vitulus F. — Terr. de Fuego, Chili. — strumosus OL. — Chili. — V. subrugosus Pricipp. — Chili. 6. opaculus DB. — Chili. 7. superciliosus GUËÉR. — Chili. 1 8. Schœnherri Soz. — Chili. | | 9. Eschscholtzi Bon. — Chili. — Germari SoL. — Chili. 10. fasciatus Bon. — Chili. — var. perplexus DB. — Chili. 11. phaleratus EvicHs. — Chili. — var.? reticulatus GYL. —- Chili. 12. Boviei DB. — Chili. 13. vermiculatus (GERM.?) — Chili. OBSERVATIONS L. reticulatus GyYLL. m'est inconnu. Ne serait-ce pas une simple variété de Eschscholtzi Bon? Je ne trouve dans la descrip- tion de cette espèce, pour l’en séparer, que des caractères assez faibles : bord antérieur du prothorax non élevé, ce segment un peu plus long, la taille plus grande. — L'auteur indique, pour ces deux espèces, les crêtes oculaires garnies de squamules blanches; elles m'ont toujours paru rousses. L. 4-dentatus Puicrppi, ne serait il pas identique au Servillei, espèce peu connue et rare dans les collections? EL. Delfini, si longuement décrit par GFRMAIN, paraît étranger à ce genre, à cause de la coloration el des taches du prothorax et surtout des interstris alternées des élytres costiformes, etc. C’est peut-être un Aterpus? L. strumosus OL. — Il est probable que cette espèce, dont la provenance indiquée par l’auteur a été reconnue inexactle, n’est 131 autre que vitulus. La courte description qu'il en a donnée s'applique tout à fait à cette espèce, sauf en ce qui concerne la couleur de l’écusson qui est indiqué € blanc », mais il a pu y avoir erreur à cet égard. L. (Aterpus) Superciliosus GuÉR. — La diagnose, suivie d’une description très développée, ne permet pas d'identifier cette espèce avec celles de coloration analogue qui me sont connues; la voici : « Niger, capite ante oculos fulvo-superciliato, thorace albo-irrorato, elytris marginalibus albis, suturaim versus 4-dilatatis, corpore subtus albido ie." 17emill.; Lt. 6 mill» Mon intention, au début, était de présenter une revision de ce Genre dont les espèces ne sont pas très nombreuses, mais il ne m’a pas été possible de me procurer tous les documents publiés dans des recueils peu répandus dans les bibliothèques. III Description de deux CHOLIDES et d’un CERCIDOCERUS nouveaux Homalonotus fasciatus. n. sp. — Lg. 16-18 mill.; Lt. 9-10 mill. — Breviter subovatus, latus, convexiusculus, niger, tarsis rufis, dense granulatus, infra immaculatus, supra prothorace basi non distincte sulcato, lateribus anticis, macula parva utrinque basalr elytris que basi et ad tertiain postricam partein sinuatim transverse late flavo-squamoso-fasciatis, rostro sat tenue, prothorace non carinato elytris striis anguste clathratis tibiis anticis intus unidentatis. Brésil. Forme large et courte de H. hystrix OL., encore plus court et à peine atténué en arrière, tout autrement maculé. Le H. squamulosus BH. à squamosité flave formant une bande large sur les côtés du prothorax et des ondulations sur les élytres, est de forme oblongue, à côtés à peine arqués, à prothorax briève- ment sillonné à la base, à élytres très densément, sérialement, granulées, à stries très obsolètes, s’en éloigne encore davantage. Tête et rostre à ponctuation assez fine, non rugueuse; ce dernier, presque droit, presque lisse dans sa deuxième moitié. Prothorax assez court, à tubercules écrasés sur le dos. Ecusson oblong, subtriangulaire. Elytres à épaules un tant soit peu saillantes mais arrondies, à granulations déprimées sur leur deuxième moitié interne, à stries bien nettes formées de points rectangulaires oblongs. Erethisthes bifasciatus HELLER i. 1. — Lg. 9 mill.; Lt. 5 mill. — Subellipticus, vix convexus, niger, subopacus, infra niti- 132 dus, antennis basi testaceis, Elytris fasciis angustis duabus albo squa- mosis, anteriore transversa, subbasali, postica valde obliqua ornatis ; pleuris inferioribus albo-squamosis. Caput rugosum. Rostrum tenue, cylindricum, thoraceque longius, arcuatum, punctis longitudinaliter confluentibus. Prothorax latitudine vix longior, subconicus, rugose subtuberculatus. Scutellum subpunctiforme. Elytra basi Thorate æquilata, basi profunde transversim impressa ac reflexæa, apice rotun- data, striato-clathrata. Femora acute dentata. Tibiæ angustæ, subli- neares. Venter medio impressus. St-Paul, Brésil. Les deux bandes des élytres, formées d’une squamosité blan- châtre dont la première reste un peu au dessous du niveau de la base, et la deuxième partant du niveau des deux tiers de la suture (sans l’atteindre), pour se prolonger obliquement en dehors jusque vers le milieu de l’élytre, donnent à cette espèce un facres particu- lier qui la fait distinguer au premier abord. Cercidocerus x-rubrum n. sp. — Lg. 10-11 mill.; Lat. 4-4,5 mill. — Niger, thorace, dorso pleurisque exceptis, denudatis, pectore abdomine que partim cretaceis, Elytris atro-holosericeis, arcu discoidali, venio ornatis, Caput laxe punctulatum. Rostrum ad medium obtuse subangulatum, longitudinaliter, obsoletissime, sulca- tum, laxe, tenue, punctaturn. Prothorax latitudine vix longior, angu- lis posticis vix divaricatis, medio late impressus et tenuiler carinatus, punctis profundissubconfluentibus.Scutellum lineare albo-squamosum. Elytra basi non impressa, minus profunde striato-punctata, inter- stitiis subconvexis. Pedes nitidi, parcissime pallide squamosti, tibiis anticis & curvatis. Pygidium obsolete carinatum, parum dense ocel- lato-punctatum, punctis squamigeris. Philippines. Espèce bien reconnaissable à sa coloration. Le disque du protho- rax est entouré d’une bande squameuse d’un blanc plombé; une squamosité de même nature recouvre les côtés du ventre et une partie de la poitrine. Chaque élytre est ornée d’une sorte de C, d’un rouge vineux, dirigé en dehors, et leur réunion présente la forme d’un x. { « SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IV Assemblée mensuelle du 2 avril 1910. Présidence de M. À. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 mars 1910 est approuvé. — M. LAMEERE rappelle que demain, 3 avril, a lieu à Orange la manifestation organisée en l’honneur de notre membre honoraire, M. FABRE. Il fait l’éloge de l’illustre observateur, dont les travaux sont connus de tous, et propose de charger le secrétaire d’envoyer au comité Fabre un télégramme exprimant toute l’admiration des membres de notre Société pour l’entomologiste que l’on fête. — Cette proposition est approuvée à l’unanimité. Correspondance. — M. SCHERDLIN envoie sa photographie pour l’album social. (Remerciments.) — La Société ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles nous fait part du décès de son protecteur, S. A. R. le Grand Duc MICHEL NIKOLAËVITCH. (Condoléances.) Bibliothèque. — MM. REUTER et SCHERDLIN nous font parvenir divers tirés-à-part. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. DE WiISPELAERE signale la capture aux environs d'Anvers par M. D'ORCHYMONT des Dytiscides suivants : Deronectes duodecim-pustulatus F., Hydrovatus cuspidatus KUNZE, Hygrotus decoratus GYLLH. — M. DE CROMBRUGGHE donne diverses indications sur la chasse aux Microlépidoptèreset leur détermination Il signale lesdifférences entre Talæporia polytella et T. pseudobombycella. — M. LAMEERE parle d’un séjour qu’il vient de faire au Labora- toire de Zoologie de Wimereux. La séance est levée à 21 1/2 heures. 134 SPECIES QUINQUE NOVÆ GENERIS REDUVIOLUS Kirey, SUBGENERIS STENONABIS Revu. descriptæ ab N4.-@. Keuter SUBGENUS STENONABIS ReEur. Corpus elongatum; capite pone oculos in collum breve, interdum retrorsum subdilatatum prolongato; fronte oculo latiore; oculis a supero visis oblongis; antennis plerumque fusco-annulatis ; pro- noto subhorizontali, strictura apicali sat longa, subtiliter punctata, linea transversali impressa divisa, parte pone stricturam apicalem posita medio sulco transversali instructa sed lateribus parum vel sat leviter constricta, lobo postico crebre subtiliter punctato; scu- tello fusco, lateribus utrinque testaceo, vel pallido, vitta media nigra; hemielytris parallelis, membrana areis tribus instructa, areis interdum postice apertis, venis radiantibus sat paucis (circiter 8-9), simplicibus, sat late distantibus, venulis inter aream interio- rem et venam limbi interioris nullis vel perpaucis (1-4); areola alarum hamo a vena subtensa emisso, sæpe ab origine venæ decur- rentis remoto, interdum ex origine ejus exeunte; segmentis ventra- libus utrinque macula parva marginali denudata nitida fusca sub- impressa; connexivo cum ventre subsensim confluente; femoribus sæpe fusco-conspersis, anterioribus inferne muticis, postice sæpe fusco-strigatis, femoribus posticis apice plerumque fusco-annulatis vel apice nigris, raro concoloribus; tibiis anticis rectis, inferne apice fossa spongiosa destitutis, raro fossa parva instructis; tarsis posticis gracilibus, longis, articulo tertio secundo æque longo vel hoc longiore. Typus : À. (St.) annulicornis REUT. Patria : Regiones æthiopica et indica. Subgeneri Halonabis REUT. structura areolæ alarum similis et ab omnibus reliquis distincta, corpore elongato, angusto, fronte angu- stiore, venis radiantibus membranæ paucioribus, simplicibus, seg- mentis ventralibus cum connexivo subconfluentibus, utrinque ma- cula parva marginali denudata instructis divergens. REDU VIOLUS (STENONABIS) CENTROVITTATUS n. sp. Pallidissime flavicanti albidus vel eburneus, glaber, solum capite breviter pilosulo, marginibus posticis segmentorum ventralium pilis retrorsum vergentibus pilosis, opacus, solum clypeo, lobo es "= va 135 antico parteque maxima postici pronoti nitidis; vitta media pronoti et scutelli, lateribus stricturæ apicalis cicatriculisque lateralibus lobi antici pronoti, vitta hemielytrorum juxta commissuram (ipsa commissura clavi autem pallida) per membranam usque in apicem hujus ducta fumatis; cetero superne et inferne totus innotatus, solum nodulo suturæ membranæ ad exitum venæ exterioris ve- nisque membranæ fumatis; antennis pedibusque totis innotatis, albidis, illis articulo primo parti capitis anteocellari æque longo, secundo primo circiter dimidio longiore et pronoto paullulum bre- viore; femoribus anterioribus strigis transversis destitutis, albido- pubescentibus et inferne dense pilosulis, superne pilis exsertis destitutis, anticis pronoto dimidioque capiti æque longis, elongatis, tibiis anterioribus inferne crebre subtiliter breviterque nigro- spinulosis, rectis, anticis apice sat leviter incrassatis et inferne fossa minuta spongiosa fusca instructis, posticis inferne setis deor- sum vergentibus sat dense pilosis, his setis crassitie tibiæ paullo longioribus, tibiis posticis superne tenuius pilosis, tarsis posticis articulo tertio duobus primis simul sumtis longitudine subæquali ; capite cum collo pronoto fere æque longo, fronte oculo vix duplo latiore, clypeo elevato; oculis badiis; pronoto basi longitudini fere æque lato, lobo antico medio parcius punctato, postico sat modice convexo declivi, distincte et sat dense sed parum profunde conco- loriter punctato, postice, ipso limbo basali excepto, læviusculo, limbo basali utrinque intra callum foveola obtusa instructo; hemie- lytris abdomen breviter superantibus, membrana corio circiter 3/5 latiore et commisura clavi saltem duplo et dimidio longiore, venis ex areis radiantikus sat paucis et longis; dorso abdominis conco- lori, albido, connexivo inferne cum ventre confluente; segmentis ventralibus utrinque puncto denudato subimpresso instructis; hamis copulatoriis maris albidis, scapo longo, introrsum curvato, lamina basi appendice testacea exteriore sat longa, sursum Curvata instructa, margine exteriore versus apicem sat ampliata, interiore recta, apicali subtruncata, angulo interiore apicali in denticulum brevem acutum prominente. — 4. Long. 8, lat. fere 1 2/3 mill. Patria : Africa orientalis brittannica, Fokomonié, D. G. TEN- HARDT, 1 j (Mus. Berol.). R. fero (LINN.) magnitudine staturaque similis, corpore solum vitta media percurrente superiore signato, cetero toto innotato, colore pallido subalbido, pronoto magnam ad partem nitido, disco postico distincte punctato, segmentis ventralibus utrinque puncto distincto denudato instructis, femoribus strigis transversis desti- tutis, tibiis aliter pilosis, nec non structura insigni hamorum copu- latoriorum maris mox distinguendus. LR a L OT SO Ai du h Lea ET D ae CCR FAUNE L QUE CRAN EN RD Etre A Er VAR À | CET M 136 REDUVIOLUS (STENONABIS) CONSPURCATUS n. sp. Oblongus, sat angustus, sordide pallide cervino-flavescens, leviter nitidulus, vitta media per caput, pronoltum et scutellum cur- rente fusco-nigra; cicatriculis lateralibus lobi antici maculisque lobi postici pronoti nigricanti-fuscis; clavo lineola juxta marginem scutellarem, macula magna elongata ocellari intra venam magis quam dimidium apicalem occupante lineaque externa, saltem juxta partem apicalem venae, corio maculis basalibus margini- busque interstitiorum, membrana venis vitlaque sat lata media percurrente nigricanti-fuscis, corio apice fusco-nigro; meso- et metastethiis, limbo exteriore excepto, vittaque lata utrinque margi- nali ventris fusco-nigris, segmentis connexivi fascia apicali nigri- canti-fusca notatis; antennis pallide flaventibus, annulo mox ante 2/5 basalem articuli primi apiceque articuli secundi fusco-nigris; femoribus anterioribus nigricanti-fusco strigatis et maculatis, omnibus apice annuloque angustiore anteapicali nigricanti-fuscis, posterioribus vel posticis saepe apice fusco-nigro; tibiis apice fusco-nigro, anterioribus annulo subbasali duobusque mediis, posticis annulo subbasali et quinque mediis magis minusve dis- tinctis fuscescentibus, tarsis apice articuli ultimi cum unguiculis fusco; capite cum oculis basi pronoti dimidio vel magis quam dimidio angustiore, pronoto, strictura apicali excepta, paullulum breviore, fronte oculo circiter 1/3 latiore; pronoto basi longitudini aeque vel fere aeque lato, lobo postico sat convexo, crebre subti- liter punctalo; hemielytris abdomen totum tegentibus et modice superantibus, vena exteriore corii ad furcationem subnodosa, mem- brana venis radiantibus sat paucis (8-9), simplicibus, sat late distantibus, spatio inter aream interiorem et venam limbi inte- rioris angusto, venulis transversalibus destituto; articulo primo antennarum capiti a supero viso longitudine subæquali et secundo circiter 1/4 breviore; femoribus anticis pronoto capitique usque ad marginem anteriorem oculorum æque longis; tibiis anticis rectis, apice inferne fossa spongiosa destitutis; tarsis posticis articulo tertio secundo aeque longo.— 4. Long. fere 7, lat. 1 3/5 mill. Patria : Africa; Abyssinia, Missio de Bonchamps, DD. MICHEL et PorTER (Mus. Paris); Insula St Thomé, Agua Izè, 400-700 m. s. m., D. FEA (Mus. Genov.). Species 2. fero (L.) primo intuitu similis, signaturis hemiely- trorum et pedum notisque subgeneris mox distinguenda. REDU VIOLUS (STENONABIS) VARIEGATUS n. sp. Subelongatus, opaculus, venis hemielytrorum nitidulis, iuridus, glaber; capite vitta media percurrente, lobo antico pronoti limbis 137 lateralibus cum cicatriculis vittaque media sat lata, hac obscuriore, lobo postico vittis septem, tribus mediis parallelis et utrinque duabus excurvatis, interioribus sæpe antice nonnihil abbreviatis, media obscuriore, scutello medio, hemielytris lineis continuis venas omnes utrinque terminantibus, venis membranae, corpore inferne vitta lata lalterali vittisque duabus mesosterni, antennis annulo medio alioque anteapicali articuli primi nec non annulis tribus apiceque secundi, femoribus anterioribus maculis strigisque transversis, posticis maculis nonnullis minutis annulisque duobus anteapicalibus, tibiis annulo subbasali et apice nec non annulis angustis 3-4 tibiarum anteriorum et 9-10 posticorum, tarsis apice articulorum fuscis; membrana vitta media percurrente fusca signata, venis radiantibus divergentibus; capite pronoto, strictura apicali excepta, paullo breviore, fronte oculo paullo minus quam dimidio latiore, parte postoculari lateribus parallela; oculis modice elevatis; pronoto basi longitudine circiter 1/8 angustiore, basi lobi postici eadem antici parum magis quam 1/3 latiore, lobo postico subhorizontali, crebre subtiliter sed sat profunde punctato, strictura apicali distincte subtiliter punctulata, linea transversali percurrente impressa instructa; antennis articulo primo capite paullulum bre- viore, secundo pronoto, strictura apicali excepta, æque longo, tertio secundo distincte paullo longiore et quarto æque longo; pedibus brevissime et tenuissime pubescentibus, femoribus anticis pronoto et capiti ad marginem anteriorem oculorum longitudine subæqualibus, tibiis posticis tenuiter spinulosis. — ©. Long. 7 3/4, lat. 4 1/2-1 3/5 mill. Patria : Africa; Haut-Niger et Bénoué, D. Warp (Mus. Paris). R. (St.) annulicorni REUT. similis, sed minor, minus elongatus, oculis paullo latioribus, antennis brevioribus, femoribus anterio- ribus brevioribus et fortius incrassatis, posticis apice biannulatis, membrana vitta media fusca percurrente signata, venis radiantibus brevioribus et distincte divergentibus parteque postoculari capitis parallela distinguendus. REDU VIOLUS (STENONABIS) DIFFICILIS n. sp. Subelongatus, opaculus, venis hemielytrorum nitidulis, luridus, glaber; capite vitta media, lobo antico pronoti limbis lateralibus cum cicatriculis vittaque media sat lata, hac obscuriore, lobo postico vitta media obscuriore tribusque utrinque lateralibus, his interdum sat obsoletis, scutello medio (basin versus latius), hemie- Iytris lineis continuis venas omnes utrinque terminantibus, venis membranæ, ventre, lateribus exceptis, articulo secundo antenna- rum apice, femoribus maculis magis minus distinctis, posteriori- 138 bus adhuc extremo margine apicali annuloque anteapicali, tibiis annulo subbasali et apice, tarsis apice fuscis; membrana vitta fusca destituta, areolis sæpe postice apertis; capite pronoto, strictura apicali excepta, paullulum breviore, fronte oculo paullulum latiore, parte postoculari subparallela; ocellis modice elevatis; pronoto basi longitudine fere æque lato, basi lobi postici eadem antici circiter 2/5 latiore, lobo postico crebre subtiliter punctato, strictura apicali sublævi; antennis articulo primo capite (collo excepto) circiter 1/4 breviore; pedibus subglabris, femoribus anticis breviusculis, pro- noto vix longioribus. — ®. Long. 7 3/4, lat. 1 1/2 mili. Patria : Africa occidentalis; St. Thomé, D. Mocquerys (Mus. Hung.). R. (St.) variegato n. sp. similis, antennis solum annulo subapicali articuli secundi signatis, tibiis solum annulo subbasali notatis, articulo primo antennarum femoribusque anticis brevioribus, nec non membrana vitta media destituta divergens. REDU VIOLUS (STENONABIS) ORIENTALIS n. sp. Subelongatus, opacus, venis hemielytrorum nonnihil nitidulis, luridus, glaber ; capite vitta media a basi usque ad clypeum ducta, pronoto vitta media ubique æque lata per scutellum continuata obscure fuscis, lobo postico utrinque vittis tribus, interiore vittæ mediæ parallela, duabus exterioribus excurvatis, interioribus inter- dum obsoletis, hemielytris marginibus omnibus interstitiorum clavi et corii venisque membranæ, corpore inferne utrinque vitta lata laterali percurrente vittisque duabus mesosterni, antennis annulis magis minusve distinctis 4-5 articuli primi et secundi api- ceque hujus nec non articulis ultimis, extrema basi tertii accepta, femoribus maculis sat densis, anterioribus etiam strigis transver- sis, omnibus adhuc margine apicali tenuiter annuloque anteapicali, tibiis annulis quatuor anticarum, quinque intermediarum, pluri- mis posticarum apiceque omnium, tarsis apice articulorum fuscis; capite pronoto, strictura apicali excepta, paullo breviore, fronte oculo fere 3/4 latiore, parte postoculari lateribus levissime rotun- datis, ocellis leviter elevatis; pronoto basi longitudine paullulum angustiore, basi lobi postici eadem antici fere dimidio latiore, lobo postico antrorsum levissime declivi, crebre subtiliter parum pro- funde punctato, strictura apicali sublævi; antennis articulo primo capiti æque longo, secundo pronoto æque longo et margini ejus basali longitudine subæquali, tertio secundo distincte longiore; femoribus anticis pronoto et dimidio capiti simul sumtis æque lon- gis, tibiis brevissime pilosulis, posticis spinulis tenuibus instructis. — Long. 7 1/3, lat. 1 1/2 mill. itta nd bete dote æque Aa nec in lobo postico En 1embrana vitta media fusca destituta, femoribus annulo unico nteapicali notatis, antennis distincte longioribus, corpore magis __ opaco, lobo postico pronoti subtilius et pape obsoletius punctato, Seite apicali pronoti sublaevi. RAR AR, LL: bafur: 140 DIAGNOSES D'INSECTES NOUVEAUX recueillis dans le Congo belge par le D' SHEFFIELD-NEAVE HYMÉNOPTÉÈÉRES. — Fam. SCOLIIDÆ par H&. du Buysson Discolia Neavei n. sp. Corps de taille moyenne, entièrement noir, à pubescence noire, l’abdomen avec quelques reflets bleus; les ailes fortement enfumées, noires, à reflets bleu d'acier, sauf la partie postérieure qui est hyaline, très pure, à partir des cellules radiales, cubitales, costale, médiane et anale. Le disque du clypéus et une plateforme trans- versale située entre les antennes et sillonnée en son milieu, im- ponctués, mais très finement chagrinés, cette sculpture visible seulement avec un fort grossissement. Thorax et vertex assez den- sément et ruguleusement ponctués, sauf le mésonotum qui l’est moins densément et qui porte un espace imponctué en son milieu ; le tergite du segment médiaire arrondi, non conique. Abdomen avec le 1° tergite densément et ruguleusement ponctué, le disque avec une dépression médiane très visible près de la troncature antérieure qui est arrondie, sans partie conique; le 1* sternite fortement tronqué à sa base, le disque s’avançant anguleusement vu de profil. Long. © 24 mill.; «11-19 mill. Le mâle a les antennes noires, les articles du fouet non renflés en dessous. Cette espèce est voisine de la Drscolia alaris SAUSS., mais la plate- forme interantennaire, la coloration foncée des ailes s’arrêtant très brusquement, la fossette du 1° tergite abdominal et la forme du 1* sternite de l’abdomen, l’en distinguent de suite. La Discolia apicalis GUÉRIN, dont j’ai vu le type également dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, ne porte aucun de ces principaux caractères. Khoru-Lukafu, «j, IV 1907; Kambove-Lukafu, 9, IV 1907; Mpika, «ÿ, XII 1907. Dielis saga n. sp. Corps robuste, de taille moyenne, entièrement noir profond, avec les poils noirs également. Tête petite, les côtés derrière les yeux profondément sillonnés; clypéus avec le disque lisse, se continuant entre les antennes par une carène semblablement lisse, atteignant le dessus de la tête qui est lisse, avec quelques points | 4 | | | | ET OCR PT © SP a Tu) 141 rares; la face couverte de points serrés, ruguleux parmi de gros poils noirs dressés; pronotum et derrière de la tète hérissés de longs et gros poils noirs; dessus du thorax à points médiocres, très peuser- rés, effacés; segment médiaire formant au milieu du bord postérieur un cone, très court, obtus, la tranche postérieure sans ponctuation, avec quelques poils noirs; éperons noir-brun, subaigus; ailes hyalines à l'extrême base, puis devenant peu à peu brunes avec le tiers apical noir-brun à reflets bleu d’acier ; la 2 cellule cubitale atteignant presque l’extrémité de la radiale. Abdomen noir terne, le 1° tergite avec de longs poils noirs sur les côtés, tous les segments frangés de poils noirs. © Long. 21 mill. Kambove-Ruwe, ©, II-IIT 1907. Cette espèce est voisine de la Zhelis coelehs SICHEL, mais elle s’en distingue par ses poils qui sont tous noirs, les ailes hvalines à la base, les éperons non dilatés à l’extrémité et la ponctuation thora- cique effacée. Dielis madonensis n. sp. Corps de taille médiocre, noir, avec les poils de la tête et du pro- notum roux vif, ceux du reste du corps blancs. Disque du clypéus élevé, lisse, se prolongeant en une petite carène lisse entre les antennes ; front densément ponctué, dessus de la tête lisse avec quelques points rares ; mésonotum à grosse ponctuation peu serrée, régulièrement éparse, devenant plus espacée et moins régulière sur l’écusson et le postécusson ; segment médiaire plus densément ponctué, conique au milieu de son bord postérieur qui surplombe un peu la troncature postérieure, celle-ci presque imponctuée, seulement avec des traces de quelques points effacés ; éperons longuement linéaires aigus, l’interne à pointe subobtuse ; ailes à nervures brunes, la moitié basilaire purement hyaline, la moitié apicale noire avec quelques reflets bleu-vert peu apparents, l’extré- mité de la 2° cellule cubitale des antérieures n’atteignant pas tout à fait la hauteur de la radiale et formant un fort angle arrondi sur son bord apical. Abdomen à reflets bleu-verdâtre, irisés : le 1% tergite couvert de longs poils blancs, les 2°, 3° et 4 frangés de gros poils blancs, le 5° et le 6° avec de gros poils bruns ; les sternites portent une vestiture correspondante. © Long. 14 mill. Madona-Bangweolo, ©, XII 1907. Je ne connais aucune espèce se rapprochant de celle-ci. 142 FINE MU BV DIE DEUTSOME M AIUNA NEUE GROSSE CICADE STOXX DA) PTEB EMA MCCOP von Paul Scherdlin Als ich voriges Jahr einen Versuch der Zusammenstellung der im Elsass vorkommenden Ameisenarten an dieser Stelle verôffentlichte (Ann. Soc. Ent. Belg. LIIT, pag. 107) erwähnte ich besonders die Rufacher Gegend im oberen KElsass mit ihren sonnigen Kalkfelsen. Die Umgebung Rufachs und besonders das malerische Sulzmattal steht in der Tat was zoologische und botanische Verhältnisse anbe- langt in Deutschland vielleicht einzig da. Schon in den 60” Jahren des vorigen Jahrhanderts hatten KAMPMANN, der Verfasser des Catalogus Coleopterorum Vallis Rhenanæ Alsatico-Badensis und der Botaniker KiIRSCHLEGER in seiner Klore d'Alsace der Rufacher Gegend besondere Aufmerksamkeit geschenkt. Die dortigen Vor- berge der Vogesenkette besitzen zweifelsohne eine ausgesprochene xerothermische Fauna und Flora, die eine Reihe von südlichen Formen aufweisen. Nachdem bereits der bekannte Darwinist und Myrmekologe Prof. EscHERrICH daselbst vor einigen Jahren drei für die deutsche Fauna neue Ameisen entdeckt hatte, fand der rührige Conservator am zoologischen Museum der Kaiser Wilhelms Universität zu Strassburg, Prof. DüDERLEIN, im Juni vorigen Jahres bei Westhalten, in der Nähe von Sulzmatt, eine grosse Cicade, Tibicina hœæmatodes Scop. Diese mit den Flügeln 37-45 mill. lange Homoptere ist in Südeuropa heimisch, wurde aber auch vereinzelt im Wiener Bec- ken sowie in der Umgebung von Bozen in Tirol beobachtet. Im Juli fand ich nun in einem mit Haselnusszweigen zugedeckten und aus Rufach stammenden Korb mit Aprikosen ein grosses, etwas abgeflogenes Exemplar von Cicada plebeja Scor. Da ich mich nur mit den Coleopteren des Elsass beschäftige, und mir die Homopteren wenig geläufig sind, so fiel mir dieser Fund nicht besonders auf, um so mehr die Rufacher Gegend noch andere in Mittelmeergebiet lebende Tiere birgt, wie die Mantis religiosa. Erst Ende Oktober während der Herbstversammlung der Philomathischen Gesellschaft in Elsass-Lothringen, als Prof. DÜPERLEIN mir von dem Vorkommen der Tibicina hæmatodes bei Rufach erzählte, kam mir mein Fang interessanter und wichtiger vor. Gleich Tags darauf sandte ich die Cicade dem zoologischen Institut ein und erhielt von Prof. DüpERr- r dé 143 LEIN ein diesbezügliches liehbenswürdiges Schreiben, worin es u. a. heisst : « Empfangen Sie meinen besten Dank für die freundliche Uebersendung der Cicade und der Käfer, die eine sehr erfreuliche Bereicherung unserer einheimischen Sammlung bilden. Die Cicade war mir ganz besonders interessant, denn sie ist neu für das Elsass und zugleich die grôüsste Art, welche hier erwartet werden kann. Es ist Cicada plebeja ScoP., während die Art, von der ich beuer einige Exemplare aus Westhalten erhielt Tibicina hæmatodes Scop. ist. Vielleicht finden sich auch noch weitere Arten von grossen Cicaden, die bisher ganz unbekannt waren, für unser Land. Wenn solche grosse Tiere bisher noch uñbeachtet geblieben sind, dann darf man sicher erwarten, dass noch eine grosse Anzahl von Insektenarten hier im Lande gesammelt werden künnen, die dem Entomologen bisher entgangen sind. » Cicada plebeja, die mit den Flügeldecken 45-50 mill. misst und, so viel mir bekannt, bis jetzt in Deutschland noch nicht beobachtet wurde, ist wie Tibicina hæmatodes in Südeuropa heimisch. Bei Wien sowie in Südtirol und Steiermark wurde sie etliche Male gesehen, aber auch nur vereinzelt. Môgen diese Zeilen dazu beitragen die Aufmerksamkeit der Entomologen auf diese prächtige Cicade zu richten, da man diese auch in anderen sonnigen und geschützten Gegenden Mitteleuropas finden dürfte. 144 DIAGNOREN DER VON D° SHEFFIELD NEAVE IM SUDLICHEN KONGO-GEBIET GESAMMELTEN TENEBRIONIDEN nebst Beschreibungen neuer Arten aus Deutsch-Ostafrika von Hans Gebien, Hamburg Pogonobasis seriepilosus n. sp. — Schwarz, meist dicht mit Erdüberzug bedeckt; Augenfalten stark, mittlere Fühlerglieder fast doppelt so breit wie lang, Halsschild an der Spitze wenig breiter als an der Basis, Querfurche in der Mitte unterbrochen, dort mit Kôrnchengruppe; Flügeldecken wenig breiter als der Halsschild, mit sehr groben, grübchenartigen Punkten; die Naht und meist eine flache Rippe, die der Naht nüher steht als dem Seitenrand, erhaben und mit einer Reihe langer Borsten versehen, zwischen denen kürzere Borsten stehen, eine dritte Reihe zwischen Rippe und Seitenrand. L. 9-42 mill. — Zahlreiche Exempl. von den verschiedensten Fundorten. Oncosoma fasciolatum n. sp. — Von der Gestalt des gem- matum, ganz mit erdigem Toment bedeckt; Halsschild seitlich stumpfwinklig vortretend, Basis breiter als die Spitze, Hinter- winkel rechtwinklig, die Mitte vertieft, jederseits derselben ein linglicher, gewundener Eindruck; Oberfläche mit kurzen, aufrech- ten Borsten, die an den Seiten sparsamer stehen. Die Borsten der Flügeldecken bilden mehrere quere Flecken, Grund grob und dicht punktiert, Prosternum niedergebogen. L. 9-11 mill. (excl. Kopf). — 5 Exempl. : Madona, Kambove- Bunkeya, Sunba, Kapema-Kipaila. Oncosoma angulicolle n. sp. — Der vorigen Art nahe ver- wandt. Halsschild scharf gewinkelt, hinter den Winkeln ausgeschnit- ten, Basis etwas breiter als Spitze, Oberfläche durch Längseindruck und mehrere Gruben uneben, Halsschild und Flügeldecken ohne aufrechte Borsten, die dunklen Flecke der Elytren klein und unre- gelmässig verteilt, an der Basis je ein länglicher, erhabener Fleck, Prosternum über die Hüften hinaus verlängert. L. 10-12 mill. — 7 Exempl. : Bunkeya, Kapema-Kipaila, Kamfua. Oncosoma alternicostis n. sp. — Schwarz, ganz mit grau- braunem Toment bedeckt. Kopf zwischen den Augen ohne Grüb- 145 chen, der Einschnitt vor der Augen scharfwinxlig, der Canthus deutlich schmäler als die Augen, Fühler kurz, sie erreichen die Basis des Halsschildes nicht, Glied 3 so lang wie 4 und 5 zusammen, die vorletzten Glieder fast kugelig, doch etwas breiter als lang. Halsschild 1 1/2 mal so breit wie lang, der Seitenrand gebogen, aber durchaus nicht winklig vortretend, etwas vor der Mitte am breite- sten, nach der Basis zu Wenig, nach vorn zu stark verengt, von der Seite gesehen ist der Seitenrand nur beim © sanft nach unten geschwungen, von oben gesehen vor der Basis etwas nach oben gezogen, so dass die Basis jederseits neben den Hinterwinkeln ein- gedrückt erscheint, doch sind die Hinterwinkel viel tiefer als die Mitte der Basis und reichen auch viel weiter nach hinten; die Seitenrandkante ist ganz rauh, nicht glänzend; die Mitte mit Lüngsrinne versehen, Oberfläche mit wenig eng stehenden Granu- lationen ; Hinterwinkel stumpf, die vorderen scharf rechtwinklig. Flügeldecken beim (j 1 1/3, beim © 1 1/2 mal so breit wie der Halsschild, ziemlich Kräftig gewôlbt, mit alternierenden Rippen, Naht der Länge nach erhaben; die erste Rippe reicht bis zur Spitze, die deutliche Randrippe geht ebenfalls weit nach hinten, zWischen beiden die viel kürzere zweite Rippe, welche der ersten mehr genähert ist als der Randkante; Borsten äusserst kurz und unauffällig, an der Randrippe wenig deutlicher ; die Zwischenräume mit Doppelreihen grober, verwaschener Punkte; Oberfläche ohne Borstenschuppenflecken. Prosternum über die Hüften hinaus ver- längert, schwach niedergedrückt, Ende ganz verrundet. Tarsen kurz, an den hinteren ist dat erste Glied kaum so lang wie das 2. und 3. zusammen. L. 6.9 8 mill. — 2 Exempl. von der Wembere-Steppe (von H. ROLLE, Berlin erhalten) in meiner Sammlung. Die Artist an der eigentümlichen Halsschildform, die mehr schei- benfôrmig ist und an den alternierenden Rippen der Flügeldecken kenntlich und nur den folgenden ähnlich. Oncosoma collare n. sp. — Schlank, ziemlich parallelseitig, dunkelbraun, ganz in Toment eingehüllt. Kopf ohne Grube, dicht und grob skulptiert, mit sparsamen, sehr kurzen, groben, aufrecht stehenden Borsten; Seitenrand vor der Augen kaum ausgeschnit- ten; Canthus etwas schmäler als die Augen, Fühler robust, sie erreichen lange nicht die Basis des Halsschiides, stachelig beborstet, Glied 3 kürzer als 4 und 5 zusammen. Halsschild von sehr charak- teristischer Form; er ist etwas breiter als lang, Basis so breit wie die Spitze, grôüsste Breite in der Mitte, diese in kurzem, kräftigem Bogen gerundet erweitert; der Seitenrand bildet, von der Seite 146 gesehen, einen stark glänzenden Kiel, der als kräftig geschwungener Doppelbogen verläuft, dessen tiefste Stelle etwas hinter der Mitte liegt, von dort ist er nach hinten auf die Scheibe gezogen, so dass die Pleuren von oben deutlich neben den Hinterwinkeln zu sehen sind und diese spilz erscheinen, die Basis ist jederseits der Mitte rinnig vertieft und die Seitenrandkanten liegen ebenso hoch wie die Mitte, welche lange nicht so weit nach hinten reicht wie die Hinterecken; die Mittellinie drückt die erhabhene Mitte hinten zu einem deutlichen Doppelbogen ein. Charakteristisch ist auch der glatte, glänzende Vorderrand. Von vorn gesehen ist er neben den Vorderecken zuerst wagerecht, dann zu einem Doppelbogen in die Hôhe gezogen, dessen Vertiefung ebenfalls die Mittellinie ist; die Oberfläche mit anliegenden, kurzen, groben Borsten bedeckt. Flu- geldecken nur wenig breiter als der Halsschild, mit alternierenden Rippen; Naht erhaben, die erste Rippe läuft fast bis zur Spitze, die zweite, kürzere, ist der ersten Rippe näher als dem Rande, Rand- rippe wenig deutlich; die Oberfläche besonders auf den Rippen und der Naht mit kurzen, aufrechten, deutlich gekeulten Borsten besetzt; Zwischenräume mit scharfen, sehr kleinen, wenig dicht stehenden Graneln; Borstenflecke fehlen. Prosternum über die Hüften hinaus verlängert, wagerecht, Fortsatz am Ende abgerundet; Tarsen kurz. L.8, Br. 4 mill. —1 von Wugiri, Deutsch-Ostafrika (H. SCHULZ, Hamburg) in meiner Sammlung. Die Art ist in der Flügeldeckenskulptur der vorigen und der nächsten ähnlich, aber durch die Halsschildbildung und die glän- zende Seiten-und Vorderrandkante sofort zu unterscheiden ; von der vorhergehenden auch durch die aufrechtstehende Beborstung ver- schieden. Oncosoma suturale n. sp. — Dunkelbraun, ganz mit erdigem Toment bedeckt. Stirn ohne Eindruck, Seitenrand vor den Augen ohne Einbuchtung, so breit wie die Augen; die Fühler erreichen die Basis des Halsschildes nicht, Glied 3 so gross wie 4 und 5 zusam- men, die folgenden länglich, viel länger als breit, 8-10 jedoch quer, Beborstung der Fühler sparsam. //alsschild 1 1/2 mal so breit wie lang, mit stark gerundeten, aber nicht winkligen Seiten, von der Mitte nach vorn stark, nach hinten wenig verengt, Basis also viel breiter als die Spitze; Seitenrandkante von der Seite gesehen nicht blank, deutlich gewellt, der hintere Bogen nach oben gezogen aber vor den Hinterwinkeln wieder nach unten gedrückt, diese also ganz niedergedrückt und viel tiefer als die Mitte der Basis; die nieder- gebogen Spitzen reichen bis zur Mitte der Augen; Vorderrand von 147 vorn gesehen ziemlich gleichmässig bogenfürmig, die Basis fast gerade, die Seiten der Basis jederseits breit grubenfôrmig vertieft, die Mitte der Länge nach angedeutet; die Oberfläiche wie die des Kopfes mit spitzen Graneln bedeckt, auf der Scheibe dichter, an den Seiten sparsamer. Flügeldecken oval, breiter als der Halsschild, mitbreiter, erhôhter Nahtund 3 Rippen; derenerste weit nach hinten reicht, die zweite, kürzere, lôst sich hinten mehr oder weniger in Kôrnchen auf, sie ist von der Seitenrippe doppelt so weitentfernt wie von der ersten Rippe, neben dem Seitenrand läuft die dritte Rippe, die aber fast nur aus gereihten Kürnchen besteht. Die Rippen sind dicht mit spitzen Granulationen versehen; die Zwischenräume mit Doppelreihen grober Punkte, zwischen denen sich gleichfalls eine Reihe spitzer Kürnchen befindet. Alle Kôrnchen mit aufrechten, ziemlich langen, gelben, nicht gekeulten Borsten versehen. Pro- sternum über die Hüften hinaus wenig verlängert, sanfl niederge- drückt, am Ende ganz verrundet. Beine robust. Männchen durch den schlankeren Kôürperbau vom Weibchen verschieden. L. 9. Br. 5 mill. — 1 1 © von Ukerewe in meiner Sammlung von Herrn ERrL, München freundlichst mir überlassen, 1 weiteres © in der Sammlung dieses Herrn. Die 3 letzten Arten sind in der Klügeldeckensbildung ähnlich, aber jede durch besondere Form des Halsschildes ausgezeichnet. Oncosoma planipenne n. sp. — Im der Form an O. gemma- tu erinnernd. Schwarz, ganz mit braunem Toment bedeckt. Kopf mit 2 undeutlichen Längsfalten, die Stirn vom Clypeus durch eine ziemlich tiefe, aber wenig scharfe Furche getrennt, Seiten des Kopfes vor der Augen wenig ausgeschnitten und dann geradlinig nach vorn verengt. Fühler lang, mit den letzten 2 oder 3 Gliedern über die Basis des Halsschildes hinaus reichend, alle Glieder länger als breit, das vorletzte fast doppelt so lang wie breit. Halsschild ziemlich flach, die Seiten stark, ziemlich winklig gerundet, also nicht in gleichmässigem Bogen; Basis wesentlich breiter als die Spitze, die Hinterwinkel stumpf aber scharf, die vorderen spitz, sie erreichen den Hinterrand der Augen nicht; der Seitenrand von der Seite gesehen fast gleichmässig gebogen, in der Mitte kaum geschwungen, Basis gerade, Hinterecken niedergedrückt, Ober- fläche mit deutlicher Längslinie und 2 Grübchen in der Mitte jeder- seits, 2 andere etwas dahinter und mebr zur Seite gerückt, Oberseite mit äusserst kurzen, kaum aufstehenden Borsten dicht bedeckt. FElügeldechen nicht viel breiter als der Halsschild, flach, auf der Scheibe ohne Rippen, aber mit kräftiger, nicht sehr scharfer, weit nach hinten reichender Randkante; die Spitze der Flügeldecken 148 vorgezogen, Absturz also wenig steil; Grund der Oberfläche mit fla- chen, groben, ziemlich weitläufigen Punkten und zahlreichen, etwas länglichen Tomentflecken ähnlich wie bei gemmatum ; umge- schlagener Seitenrand mit ziemlich groben Punkten die hin und wieder in Reihen stehen. Prosternum wohl über die Hüften hinaus verlängert aber krüftig niedergedrückt. Forceps lang gegabelt, Gabelrinken seitlich komprimiert. Abdomen schwarz, glänzend, fein punktiert und äusserst fein längsstrigos. £eine sehr schlank, Tarsen zart, noch feiner als bei gemmatum. L. 41 mill. — 1 von Ukerewe, Deutsch-Ostafrika von Herrn Schulinspektor ErTL erhalten. 1 zweites in der Sammlung dieses Herrn von Kigonsera. Wegen der Seitenrandkante erinnert diese Art an hirsutulum So. doch ist die neue Art viel linglicher, die Flügeldecken ohne Streifen undohne Granulationen an der Seite, auch hat der Halsschild Gruben. Oncosoma EBrtli n. sp. — Mattschwarz, ohne Spur von Toment und dadurch einen fremdartigen Eindruck hervorrufend; von der Gestalt des O. gemmatum. Kopf ohne Eindruck, Querfurche wenig deutlich, Seiten vor den Augen ausgeschnitten, der Canthus etwas verrundet, Oberfläche sehr dicht und fein punktiert, meist längs- strigos. Fühler schlank, die Basis des Halsschildes überragend, die vorletzten Glieder wenig länger als breit. Halsschild sehr stark sgewôlbt, daher die Seitenrandkante von oben kaum sichtbar, er ist wenis breiter als lang, die Seiten schwach gerundet, eben vor der Mitte am breitesten, die Spitze kaum schmaler als die Basis, diese gerade abgestutzt, die Vorderwinkel nicht vorragend, die Vorder- kante von vorn gesehen von den Ecken an in gleichmässigem Bogen gerundet, die Oberfläche mit schwacher Längslinie und kaum angedeuteten Grübchen, sie ist durchaus fein längsstrigos. Flugel- decken viel breiter als der Halsschild, gewôlbt, ohne Seitenrand- kante; auf der Scheibe lassen sich etwa 10 Längsstreifen unter- scheiden, die Punkte der Streifen nach der Naht zu grob und meist länglich, eingeschnitten. Prosternum hinter den Hüften verlängert, schwach niedergebogen, am Ende undeutlich tuberkuliert. Abdomen blank, fein punktiert und längsstrigos. Schenkel auf der Unterseite mit feinem gelben Haarbesatz; im übrigen sind die Beine wie bei O. gemmatum. L. 9 mill. — 1 Exempl. von Kigonsera am Nyassa-See, 1906, in meiner Sammlung. Auch diese ausgezeichnete Art verdanke ich der Freundlichkeit des Herrn ERTL, München, dem zu Ehren ich sie benenne. Durch _ 149 den Mangel am Toment, die mattschwarze Farbe, den längsstri- gosen Halsschild und die Skulptur der Flügeldecken ist die Art von allen Gattungsgenossen ausgezeichnet. Die Gattung Oncosoma hat bisher an der Spitze der Molurinen gestanden. Allen Bearbeitern und auch dem Monographen HAAG, scheint die Tatsache entgangen zu sein, dass sich zwischen den Hin- terleibssegmenten eine deutliche Haut befindet. Die natürliche Stellung ist neben Micrantereus. Auch die Gattungen Aptila (von der ich allerdings nur eine unbeschriebene Art aus Deutsch-Ost- afrika besitze) und Oncopterus FAIRMAIRE, sind hierher zu stellen. Uebersicht über die ostafrikanischen Arten der Gattung ONCOSOMA 1. KFlügeldecken mit alternierenden Rippen, ohne Tomentborsten- tlecken ve" ni AR SE Ne LPS A D PER DNS Flügeldecken ME non ASE À Rat 2. Flügeldecken mit starken, nrcelen Do LR RO TR Oo Flügeldecken ohne Borsten. . . . . . .alternicostis n.sp. 3. Halsschild mit glänzendem Seitenrandkiel, Hinterwinkel stark nach hinten gezogen . . . HDi colaren sp: Seitenrand nicht glänzend, Basis EL ne . . suturale n. sp. 4. Kürper mattschwarz, ohne Toment, Halsschild fein längsstrigos, Flügeldecken mit Punktstreifen . . . . . . Erthin.sp. Kôrper tomentiert, Halsschild nicht längsstrigos, Flügeldecken ohne Punktstreifen. . . . AUUTR LONDE AA . seiten des Halsschildes mit 2 en CALE de den Seiten- rand stark falten (von der Seiten gesehen), Flügeldecken mit grossen Tuberkeln, auf denen Borstenbüschel stehen. planicolle HAAG. Seitenrand des Halsschildes nicht gefaltet, kleinere Gruben auf der Scheibe, Flügeldecken ohne Tuberkeln aber mit Borsten- Qt tecken MP". Dee Ve APE 6. Flügeldecken flach, Fi cer dhante Sehil seitlich ge- rundet winklig . . . Ur Li, planipenne n. Sp: Flügeldecken stark PC AGE Sctenrandlante, Halsschild seitlich scharf gewinkelt. . . . RUE ER ET 7. Seiten des Halsschildes hinter dem Winkel ue uiten, Be- borstung anliegend . . : . . angulicolle n. sp. Seiten des Halsschildes hinter due Winkel nicht ausgeschnitten, Beborstung aufstehend . . . . . . fasciolatum n. sp. ANNALES DEF LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 23 V 1910. 10 150 Ethmus incostatus n. sp. — Von der gestalt des Æ. maculatus. Schwarz, gedrungen. Halsschild dicht gedrängt fein punktiert, nicht lingsstrigos, und mit feinen, ziemlich langen, goldgelben Schuppen- borsten. Klügeldecken auf der Scheibe ohne Rippen; von der doppelten Seitenrandkante nur die innere deutlich und weit auf den Absturz reichend, sie ist nach innen gerückt, so dass sie nicht den eigentlichen Rand bildet. Oberfläche fein, wenig dicht, nicht fleckig beschuppt. Naht ohne Tuberkel vor dem Ende. Prosternum steil abfallend. L. 10-12 1/2 mill. — 3 Exempl. Kambove, II 1907; Kambove- Lukafu, IV 1907. Ethmus analis n. sp. — Schwarz, Vorderkôrper matt, Flügel- decken ziemlich glänzend, lang oval, gestreckter als die übrigen Arten. Kopf zwischen den Fühlern mit tiefer Furche, dicht, nicht ganz gleichmässig punktiert. Fühler robust, Glied 4-7 länger als breit, 8 so lang wie breit, 9-10 quer. Halsschild mit der grüssten Breite hinter der Mitte, er ist an der breitesten Stelle 2 1/3 mal so breit als in der Mittellinie lang, die Seiten stark gerundet, nicht trapezisch verengt, vorn schmäler als die Basis, diese nur miteiner breiten mittleren Ausbuchtung, seitlich nicht ausgebuchtet; die Oberfläche dicht und zusammenfliessend, aber nicht längsrissig punktiert, die Seiten nach hinten hin deutlich flach abgesetzt, Spitze gerandet. Flügeldecken in der Mitte so breit wie der Hals- schild, mit wenig verrundeten Schultern, daher von vorn bis zur Mitte schwach erweitert, der Seitenrand an den Schultern etwas abgesetzt; sie sind 1 1/2 mal so lang wie zusammen breit; die Rand- rippe ist doppelt, die untere ebenso scharf wie die obere, aber viel kürzer, und nur etwas über die Mitte reichend ; die äussere Rücken- rippe sehr scharf erhaben, die innere nur angedeutet und ganz flach; die Zwischenräume zwischen den gleichwert entfernten Ripoen durch flache Gruben uneben; in diesen Gruben stehen sparsame gelbe Borsten und sehr feine Kürnchenühaufen; am Ab- sturz vor der Spitze 2 konische, kräftige Tuberkeln; umgeschlagener Seitenrand ebenso skulptiert wie die Oberfläche. Prosternum nicht über die Hüften hinaus verlängert, mit senkrechtem Absturz; Analsegment am Ende stark quer gewôlbt und am Hinterrande mit 2 neben einander stehenden sehr tiefen Ausschnitten, die durch einen kurzen Fortsatz von einander getrennt sind; in diese Aus- schnitte passen 2 Zühne der dorsalen Verschlussklappe. L. 16 1/2 mill. — 4 Exempl. von Uhehe (Madibira 1904) Ostañfrika, das ich Herrn ERTL verdanke, in meiner Sammlung. Diese grosse Art lässt sich nur mit E. plicatus MiLL. vergleichen. 151 Bei ihr ist aber der Hinterrand des Halsschildes nicht dreibuchtig, seine Oberfläche nicht längrissig, die Flügeldecken viel länger, der Halsschild nicht trapezisch. Sehr auffallend ist der Verschluss des Afters, doch ist diese eigentümliche Bildung vielleicht nur sexuell. Ethmus cinereosparsus n. sp. — Ziemlich kurz oval, matt- schwarz, mit zahlreichen, ziemlich dicht stehenden kleinen Flecken von gelbgrauen Borsten auf den Flügeldecken. Kopf mit tiefer Querfurche zwischen den Fühlern und zwei kleinen, zuweilen un- deutliche Eindrücken auf der Stirn, fein und sebr dicht punktiert. Fühler wie bei voriger Art. Halsschild über doppelt so breit wie lang, nahe dem Hinterrande am breitesten, Basis mit eëner grossen Ausbuchtung, die seitlichen fehlen, die Seiten von der breitesten Stelle nach vorn schwach gerundet verengt, Spitze deutlich gerundet; Oberfläche sehr dicht und zusammenfliessend, aber nirgends deut- lich längrissig punktiert; die Querwôlbung ist verhälinismässig stark, vor der Basis jederseits ein mehr oder weniger deutlicher Quereindruck; die Schuppen schmal, haarformig, seitlich deut- licher als auf der Scheibe. Flügeldecken kurz, deutlich breiter als der Halsschild, Schultern stark verrundet, die Seiten bis zur Mitte sich verbreiternd, Naht hinter dem Schildchen kurz rinnig vertieft, von den Dorsalrippen ist nur die äussere kräftig entwickelt, die innere kaum angedeutet; die beiden Seitenrandrippen glatt, die obere kräftiger als die untere entwickelt, welche nur eben über die Mitte reicht, die Oberfläche auf fast glattem, kaum bemerkbar grubig vertieftem Grunde mit kleinen Borstenflecken, die Naht vor der Spitze bei 2 Exemplaren, die ich für die Männchen halte, mit 2 kleinen, konischen Tuberkeln, die Spitzen einzeln verrundet, der Nahtwinkel daher deutlich ausgeschnitten. Prosternum vorn an den Hüften mit mehr oder weniger deutlicher Querfalte, hinten steil abfallend und nicht über die Hüften hinaus verlängert. Forceps mit scharfer Doppelspitze, Analsegment am Hinterrande einfach. L. 12 mill. — 4 Exempl. von der Wembere-Steppe (Deutsch- Ostafrika) in meiner Sammlung. Diese Art steht dem Æ. maculatus sehr nahe, vor allem in der Bildung der Rippen, aber der Halsschild ist nicht lingsgestrichelt, der Kopf mit tiefer Querfurche, Basis des Halsschildes nur mit einer deutlichen Ausbuchtung, die Flügeldecken sind breiter als der Thorax, und ein Prosternalfortsatz fehlt. 159 Uebersicht über die Arten der Gattung ETHMUS l. Halsschild längsgestrichelt, Basis dreibuchtig, Prosternum vor- pez0een CL. MOMENT Lu Halsschild no AR ne nn Basis nur in der Mitte flach ausgebuchtet, Prosternum hinten nieder- geNDpen AA This Le RUPENTRNENT S SR ERENERERREREE 2. Kopf mit feiner Querlinie, FREE ohne deutliche Quer- falten en Le HAINE Kopf mit tiefer D Gebe Hiechlecken A een Quer- erhabenherten ter," ; LOS plicatus NABRUE: 3. Flügeldecken nicht ceci Le ne ou bis zum Endé getrénnt ‘breitere Art EM AE CUS RHEAGE Flügeldecken gefleckt, Doppelrandleisten schon in der Mitte ver- einigt, schmalere Art (quadricostatus FAIRM.)maculatus HAAG. 4. Flügeldecken ohne Dorsalrippen . . . . . incostatus n. sp. Flügeldecken mit scharfen Rippen . . . MATE RRE o. Flügeldecken fast glatt, Analsegment am in nue einfach cinereosparsus n. SP. Flügeldecken mit Querfalten, Analsegment am Hinterrande tief zWeibuchtig 540" 40 0 Se a Na a SENS Distretus variabilis n.sp. — Schwarz, oben meist mehr oder weniger rotbraun, Flügeldecken in der Regel mit roten Längslinien. Kopf und Halschild dicht und grob punktiert, der letztere uneben, eine meist unterbrochene Mittellinie und 2 seitliche kleine Flecke spiegelblank, hôchste Stelle des Halsschildes unmittelbar vor der Basis. Flügeldecken breit, namentlich auch an den Schultern meist ziemlich glatt, oft querrunzlig, zuweilen mit ca. 3 wellenfürmigen Längserhabenheiten, aber nie mit deutlichen Rippen, Oberfläche nur an den Seiten zuweilen punkKtiert, ziemlich dicht beschuppt. Prosternum einfach niedergebogen, auch am Grunde ohne Zäünn- chen oder Tuberkeln. L. 16-22 mill. — Zahlreiche Exemplare von den verschiedensten Fundorten von D' NEAVE mitgebracht. Distretus gracilis n. sn. — Zierliche Art, mit langen Beinen und ganz ovalen Flügeldecken. Braunschwarz, Halsschild so lang wie breit, mit 2 schwachen Buckeln jederseits vor der Mitte, grüsste Hôhe liegt vor der Mitte, Flügeldecken in der Mitte am breitesten, Absturz wenig steil, Oberseite ganz flach, die feine Beschuppung 153 wenig dicht, Beine unbeschuppt, Prosternum ohne Tuberkeln oder Zühnchen, auf dem 2. und 3. Abdominalsegment mit je einem Tomentfleck. L. 12 1/2-14 mill. — 5 Exempl. von Madona, Mpika, Chunda, Madona-Banguelo. Psammodes bisbicostatus n. sp. — Schlank, schwarzbraun, Flügeldecken mit feinen gelblichen Schuppen, Kopf mit scharfer Querfurche, Fühler schwach zusammengedrückt, Halsschild schwach quer, grob, und dicht gedrängt punktiert. Flügeldecken oval, mit weit vorstehender Randkante (wie nach HAAG’s Tabelle catenatus, rufonervosus, etc.), daneben auf der Scheibe mit 2 hocher- habenen Rippen welche den Seiten genähert sind, Rücken flach, innere Rippe kürzer als die äussere, die wirkliche Seitenrandkante, die auf dem umgeschlagenen Teil der Flügeldecken liegt, sehr scharf, der Pleuralkante genähert, Prosternum vorn vorgezogen, den Mund verdeckend, hinten ganz heruntergebogen; 4 mit Tomentfleck am 1.-3. Abdominalsegment, erstes Glied der Hinter- tarsen doppelt so lang wie das Klauenglied. L. 16-18 mill. — 3 Exempl. Madona, Kapema-Kipaila. Psammodes Neavei n. sp. — Der vorigen Art sehr nahe- stehend, Flügeldecken kürzer oval, mit scharfer Randkante, die aber nicht so weit nach hinten reicht, Oberfläche stark der Quere nach gewülbt, auf der Wôlbung zwei deutliche, aber nicht scharfe Rippen, welche den Raum zwischen Naht und Seitenrand in 3 gleiche Teile teilt; 10. Fühlerglied an der Spitze nicht breiter als lang, 11. quer. Die Rippen zuweilen fast geschwunden. Dann erinnert die Art an die folgende, von welcher sie sich durch die gewülbten Flügeldecken sofort unterscheidet. L. 15-17 1/2 mill. — 8 Exempl. Mpika, Madona-Banguela, Sunba. Psammodes prosodoides n. sp. (FAIRM. i. L.). — Zu derselben Gruppe wie die vorhergehenden beiden Arten gehôrig. Letztes Fühlerglied nicht quer, Halsschild so lang wie breit, Flügeldecken beim (lang, beim © kurz oval, ohne Spur von Dorsalrippen, auf der Scheibe ganz flach. L. 15 2/3-18 2/3 mill. — Mpika, Quamboia-Kaloa, Kamfua. Auch vom Nyassa-See in meiner Sammlung. Psammodes dorsocostatus n. sp. — In die Gruppe des Ps. scrobicollis FAHRS. gehôrig. Glänzend schwarz. Kopf mit tiefer Querfurche, Stirn längstreifig, Nacken granuliert, Halsschild vor der Mitte am breitesten, quer, hinten stärker als vorn gewülbt, 154 Basis gerandet, ziemlich gerade, Oberfläche grob und dicht punk- tiert. Flügeldecken kurz, auf der Scheibe mit 2 kräftigen Rippen, Zwischenräume zwischen Naht, 1. u.2. Rippe gleich gross, zwischen dieser und dem Rand 3 mal so gross, wie der Raum zwischen den Rippen, Grund mit flachen weitläufigen, grossen Punkten, Pro- sternum hinten niedergebogen, die Abdominalsegmente vorn fein lingsstreifig, an den Hintertarsen ist das erste Glied viel kürzer als das Krallenglied ; ohne abdominalen Längsfleck. L. 17-24 mill. — 7 Exempl. Mpika, Madona-Banguelo, Mpika- Fort Jameson, Luena. Phrynocolus spinipennis n. sp. — Kleine, ziemlich schlanke Art, zwischen den Erhabenkeiten des Halsschildes und der Flügel- decken mit dichter Erdkruste überzogen.Kopf mit mitllerem Lings- kiel, der bis zum Clypeus reicht, jederseits desselben vor den Augen breit grubig ausgehôühlt; die Seiten des Kopfes von den Augen an ziemlich geradlinig nach vorn verengt; die Füblerglieder bis auf die letzten beiden viel länger als breit, konisch. Halsschild durch die Skulptur sehr charakteristisch: die Mitte der Länge nach rippen- fürmig erhaben, besonders hinten hochgekielt, vor der Mitte ist der Kiel durch eine grosse Grube unterbrochen, deren Rand gekielt ist; vom Vorderrand dieser Grube gehen in kurzem, kräftigen Bogen zwei seitliche Erhabenheiten ab, die namentlich nach der Seite hin sehr hoch sind; hinten sind jederseits der Mitte 2 weitere knotige Erhabenheiten, der aufgeworfene, abgesetzte Vorderrand ist in der Mitte nach vorn gezogen, und hängt über dem Kopf, Seitenrand deutlich. Flügeldecken oval, der Skutellarstreif besteht aus Reihe kleiner, nur bis zur Mitte reichenden Kôrnchen, eng neben der Naht; die beiden Rückenreihen sind an der Basis ver- bunden, dort hoch erhaben und mit kleinen Sägezähnen besetzt, nach hinten zu stehen allmählich grüsser werdende Dornen, die Randrippe wird von 5-6 seitwärts gerichteten, grossen Stacheln gebildet, von denen der erste ziemlich weit von der Schulter ent- fernt ist; der Absturz an der Schulter sehr steil, fast senkrecht, von der zweiten Dorsalrippe an : der Grund der Flügeldecken ist glatt, der Spitzenrand ist vorgezogen und ziemlich breit abgesetzt, deut- lich gewulstet, der äusserste Rand dort mit feinen scharfen Säge- zähnen. Vorderschienen seitlich scharf gekantet. Prosternum hinter, fast schon zwischen den Hüften niedergedrückt und am Absturz kräftig vertieft, zwischen den Hüften ist es gefurcht und jederseits mehr oder weniger deutlich gekielt. 4’ auf den ersten 3 Abdominal- segmenten mit Tomentfleck. L. 10-13 mill. — 7 Exempl. aus dem südl. Deutsch-Ostafrika (Lindi, Luculedi) in meiner Sammlung; auch in andern Kollektionen vertreten. 155 Ich kenne keine verwandte Art; sie ist an den Stacheln der Flügeldecken sogleich zu erkennen, auch die Skulptur des Hals- schildes ist sehr auffallend. Phrynocolus auriculatus n. sp. — In Grüsse, Gestalt, auch etwas in der Skulptur an Amiantus gibbosus erinnernd, aber die Flügeldecken viel flacher. Kopf in der Mitte der Länge nach vertieft, vorn muldig eingedrückt, namentlich jederseits vor den Augen, die Seiten verrundet und der Clypeus deutlich winklig abgesetzt; Fühler robust, Glied 3 kürzer als 4 und 5 zusammengenommen, die fol- genden nur wenig länger als breit, cylindrisch. Der Halsschild dicht und grob punktiert (aber viel feiner als bei À. gibbosus und connexus), die Zwischenräume der Punkte stellenweise granula- tionsartig, auch hin und wieder glänzende Runzeln bildend, die Mitte hinten glänzend, der Vorderrand ist nicht flach abgesetzt, sondern gewôlbt und hängt schwach kappenfôrmig über, Seiten- randung fehlt: in der Mitte steht jederseits eine grosse, schwach längliche, nach hinten etwas mehr als nach vorn erhôühte Tuberkel, die etwas ohrähnlich ist, zwischen ihnen, aber vor der Mitte, 2 kleinere, rundliche Tuberkeln ; hinter den seitlichen Erhôhungen zZieht sich nach der Mittellinie vor der Basis hin eine wenig starke Einschnürung ; Oberfliche in den Punkten mit sehr feinen Schüpp- chen. Flügeldecken verhältnismässig flach, sehr breit oval, ausser der Randrippe mit 2 geschlängelten Dorsalrippen, doch ist die innere weniger kräftig gewellt als die äussere, Nahtrippe fehlt; von den Rippen gehen kurze starke Querfalten ab, auch zwischen der gewellten Randrippe und der lateralen Rückenrippe stehen Quer- falten, der Rand vor der Spitze ohne Zähnchen; der (Grund der Flügeldecken ist punktiert und mit feinen Schüppchen bedeckt. Prosternum viel tiefer als die Hüften, rinnig vertieft und hinten ganz niedergebogen; jedes der ersten 4 Abdominalsegmente mit feinen goldgelben Tomentfleck in der Mitte; dicht an den Seiten weitläufig fein raspelartig punktiert. Vorderschienen nur unmittelbar vor dem Endzahn an der Seite scharfkantz. L. 13 mill. — 1 Exempl. {j von Deutsch-Ostafrika (Ukerewe) von Herrn ErTL, München, erhalten. Die Art steht bei der Gattung Phrynocolus wegen der stark undu- lierten Rippen ziemlich isoliert; sie erinnert an viele Amiantus-arten. Phrynocolus tenuecostatus n.sp. — Oval, die Flügeldecken ziemlich flach gedrückt. Kopf sehr grob und dicht, runzlig punk- tiert, auf der Stirn mit tiefem Grübchen, der Clypeus jederseits vor den Augen grubig vertieft, die Fühler erreichen die Basis des Hals- 156 schildes nicht, Glied 3 so gross wie 4 und 5 zusammen, die beiden letzten sind breiter als die vorhergehenden, das letzte fast kugelig. Halsschild schwach quer, in der Mitte am breitesten, sehr grob und so dicht punktiert, dass die Zwischenräume, Kôürnchen-ähnliche, glänzende Erhabenheiten und Runzeln bilden; Mittellinie glänzend, fein kielig erhaben und mehrfach unterbrochen; Vorderwinkel nicht vortretend, sehr kurz ausgezogen, Seitenrandkante fehlt; jederseits der Mitte in der vorderen Hälfte ein glänzender Fleck und seitlich etwas vor der Mitte eine rundliche Tuberkel, die wenig stark vortritt; der Vorderrand tritt nicht kapuzenartig über die Stirn. Flügeldecken mit braunem Toment bedeckt, kurz oval, seit- lich wenig stark gerundet, jederseits mit 3 stark gewellten, wenig hohen Rippen, über welche ein sehr schwach wellige, glänzende, feine Kiellinie läuft; oder mit andere Worten : neben den fein gewellten Längskielen liegen abwechselnd links und rechts drei- eckige, sich verflachende Erhabenheiten. Naht glatt. Grund mit fein anliesgenden Härchen; die erste Rippe dicht hinter der Mitte verkürzt, die zweite, mit ihr nicht verbundene, etwas tiefer, die Seitenrippe endet ziemlich plôützlich noch weiter nach hinten, der Seitenabsturz oben neben der Seitenrandkante mit groben KEin- drücken. Prosternum zwichen den Hüften gewülbt, aber tiefer als diese liegend und fast hinter ihnen erst ganz niedergedrückt. Abdominalsegmente mit feinen zerstreuten raspelartigen Punkten, das Analsegment etwas grôber punktiert. An den Hinterfüssen ist das erste Glied länger als das Klauenglied. Beine grob skulptiert, fein braungelb behaart. L. 1415 mill. — 2 Exempl. ohne Tomentflecke, also wohl © : Mwika, VI 1907, am Kilimandjaro, die ich der Freundlichkeit des Herrn HiNTz, Berlin, verdanke. Die Art ist an den flach gedrückten Flügeldecken, welche auf den Wellen einen feinen Kiel haben, leicht zu erkennen. Phryn. crispatus ist die ihr am nächsten stehende Art, hat aber andere Farbe und andere Skulptur der Flügeldecken. Phrynocolus decemcostatus n. sp. Sebr gedrungen, ungefihr von der Gestalt des Amiantus gibbosus. Kôrper dicht mit erdigem Toment bedeckt, nach gehôriger Reinigung sind die Flügeldecken glänzend. Stirn grob und dicht punktiert, Vorderkopf mit einzelnen Kürnchen besetzt. Halsschild breiter als lang, etwas hinter der Mitte am breitesten, Seiten stark gerundet, Seitenrand- kante deutlich, von oben ganz übersehbar, die Vorderwinkel bis zu dem Vorderrand der Augen vorgezogen, der Spitzenrand breit, etwas kapuzenartig über die Stirn gezogen, auch die Mitte der Basis 157 kräftig nach hinten gezogen und in der Mitte deutlich kurz gekielt, sonst die Mittellinie nicht angedeutet; jederseits ein rundliches, flaches Grübchen, welches seitlich etwas nach vorn, von einer gläinzenden Schwiele begrenzt wird, die Seiten neben dem Rand etwas verflacht. Oberfläche grob und dicht, aber viel feiner als bei Amiantus gibbosus punktiert, die Zwischenriume der Punkte nir- gends gekôrnt. Flügeldecken nur wenig länger als zusammen breit, hinten mit steilem Absturz; jede mit 5 Rippen ausser der kurzen Skutellarrippe, die Rippen sind namentlich nach hinten sehr hoch erhaben, sehr wenig gewellt. Längs der Naht und vorne neben den Rippen stehen feine, sparsame Kôrner, am Absturz ebenfalls wenige, spitze Graneln; von den Rippen ist die erste sehr kurz, die andern #4 etwa gleich lang, die beiden äussersten einander genähert. Der Grund der Flügeldecken ist glänzend, ohne Spur von Toment, die Seitenrandkanten sind vor der Spitze ziemlich kräflig geschwungen : der umgeschlagene Teil der Elytren mit sparsamen, spitzen Kôrnchen. Prosternum so hoch wie die Hüften, hinter ihnen ganz niedergebogen, mit groben, aber nicht gedrängten Punkten. Abdomen sehr fein punktiert, das 2. Segment mit feinem, kreisrunden, gelben Tomentfleck. Beine robust. L. 12 mill. — 1 von Delagoa in meiner Sammlung. Ich kenne keinen Verwandten dieser durch die Skulptur der Flügeldecken und des Halschildes ausgezeichneten Art. Pedinopsis nov. gen. — Keiner afrikanischen Gattung so nahe stehend wie der europäischen Pedinus. Augen bis über die Mitte eingeschnürt, Hinterrand des Halsschildes schwach ausgeschnitten ; Flügeldecken flach, Epipleuren bis zur Spitze reichend; Prosternum über die Hüften hinaus verlängert, erstes Abdominal segment breit, abgestutzt. Schenkel stark, die hinteren beim gekrümmt, allemit Haarbesatz, wie auch die Schienen, die ersten 3 Glieder der Vorder- tarsen erweitert, das erste ist das grôfste, das vierte versteckt. Pedinopsis pilipes n. sp. — Ziemlich flach, oval, glänzend schwarz, Unterseite schwach metallisch; Halsschild an der Basis am breitesten, Seiten kaum gerundet, Oberfläche dicht und deutlich punktiert; Schultern ziemlich rechtwinklig, Scheibe gereiht punk- tiert, Seiten gestreiftpunktiert; Parapleuren grob runzlig, Proster- nalfortsatz ungerandet. Vorderschienen der Männchen oberhalb der Mitte mit kleinem Zahn, Mittelschienen gekrümmt, vor dem Ende verdickt, Hinterschienen schwach gekrümmt, gleichmässig dick. Schienen und Schenkel mit Haarbesatz. L. 10-11 mill. — 2 von Madona XI-07. 158 \ Vieta speculifera n. sp. — Robust, stark gewôülbt mit geringen Spuren von kurzen Borsten, grau tomentiert. Das letzte Glied der Fühler wenig kleiner als des vorletzte, Seitenhücker des Hals- schildes kurz konisch, vordere Erweiterung niedergedrückt, ungeteilt, von vorn gesehen etwas breiter als lang, die Mittellinie hinten kammfôrmig. Seitenhôcker seitlich, und vordere Erweiterug an den Seiten mit Spiegelfleck. Flügeldecken mit sehr stark geschlängelten hohen Rippen, die in ihrer Gesamtheit ein äusserst weitmaschiges Netz bilden. Die starke Erhôhung der ersten Rippe seitlich mit Spiegelfleck, sparsame glatte glänzende Erhôühungen über die ganze Fläche zerstreut. L. 13-16 1/2 mill. — Von NEAVE von den verschiedensten Stellen jenseits des Nyassa mitgebracht; in meiner Sammlung auch aus Deutsch-Ostafrika (Bergstock Landorodi und Madibira in Uhehe). Phaleria planata n. sp. — Lang elliptisch, flach. Flügel- decken gelb, Kopf und Halsschild rothbraun, oder gar etwas schwärz- lich. Fühler, Beine, Mundteile gelbrot, Unterseite schwärzlich braun. Kopf äusserst fein und dicht punktiert, Clypeus verrundet, Fübhler schlank, sie erreichen die Basis des Halsschildes nicht, die letzten 6 oder 7 Glieder bilden die Keule, diese sehr lose gegliedert, das 10. Glied fast doppelt so breit wie lang, dass 11. etwas länger als breit. Halsschild quer, von der Mitte oder vor der Mitte nach hinten parallelseitig, nach vorn wenig stark verengt, Spitze gerade abgeschnitten, Vorderecken verrundet, niedergedrückt, nicht vorstehend, Basis sehr fein gerandet; die Oberfläche ausserst fein und spärlich punktiert, mattglänzend, der Rand etwas heller, die Scheibe angedunkelt bis fast schwarz. Die Flügeldeckhen mit äusserst feinen Punktstreifen, in denen die Punkte kaum wahr- nehmbar sind, die Streifen gegen die Spitze hin deutlich vertieft, auf der Scheibe bei dem einen Exemplar von Dar es Salaam fast vollstäindig geschwunden, die Gegend des Schildchens und einige Längswische auf dem hinteren Teil der Flügeldecken dunkler, von den Längsflecken steht einer auf der Naht, 2 andere daneben, welche hinten mit einem Kleck vor der Spitze verbunden sind; 9 weitere kleine Flecke weiter nach vorn auf der Scheibe; bei einem Exemplar sind nur die Spitzenflecke deutlich, alle andern geschwunden. Die Vorderschienen gegen die Spitze hin gleichmässig verbreitert, der Endlappen steht nicht vor. sondern ist etwa wie bei Ph. acuminata gebildet, der Rand fein gezägt; Mittel- und Hintertibien schlank. Prosternum wagerecht, ungefurcht, Mittel- brust sehr scharf ausgeschnitten, der Ausschnitt reicht bis zum kande der Hinterbrust. Abdomen glänzend, äusserst fein, kaum wahrnehmbar punktiert, 159 L. 4-5 1/2 mill. - 1 Exempl. von Dar es Salaam (D' EICHELBAUM), 5 Ex. von Deutsch-Ostafrika : Jbo-Mündung, erhielt ich von Herrn LANGE, Annaberg. Ph. prolixa FaAïrM. von Aden und Abessinien steht der neuen Art am nächsten. Sie unterscheidet sich durch starken Glanz, bedeutendere Grôsse, einfärbige oder nur hell gerändete Oberseite, andere Bildung der Vorderschienen, etc. Platydema Eichelbaumi n. sp. — Sehr kurz oval, metallisch braun-bronze glänzend, Beine, Fühler und Taster gelbrot, der Hals des Kopfes gerundet in die Augen übergehend, auch der Hinterrand der Augen verrundet. Kopf vor den Augen lang, flach, Querfurche sehr fein; Oberfläche äusserstfein und ziemlich dicht punktiert,ohne Kôrner oder Tuberkeln. Fühler ziemlich robust, das 3. Glied nur wenig länger als das 4; 8-10 quer, fast doppelt so breit wie lang. Halsschild stark nach vorn verengt, seitlich fast geradlinig, der mittlere Basallappen kurz und kräftig nach hinten gezogen, die seitlichen Grübchen der Basis kaum augedeutet, flach, die Hinter- winkel abgestutzt, sie bilden also mit der Seitenrandkante einen scharfen aber sehr stumpfen Winkel, die Vorderwinkel ganz verrundet rechtwinklig. Oberfläche ausserst fein und erloschen punktiert. Flügeldecken sehr kurz, stark in der Länge und quer gewôlbt, ungefleckt, punktiert gestreift, die Zwischenräume auf der Scheibe ganz flach, an der Spitze und seitlicht stark gewôlbt; Spitze steil abfallend, nicht ausgezeichnet. Prosternum wagerecht über die Hüften hinaus verlängert und senkrecht abfallend, Mittelbrust scharf V-fôrmig ausgeschnitten, ebenfalls mit senk- rechtem Absturz, Beine sehr kurz, Vordertarsen normal. L. 31/2 mill. — 1 Exempl. von Ostusambara, Bomole, 11-13. X 1903, gesiebt. Ich nenne diese schône Art zu Ehren des Entdeckers, Herrn D° EIcHELBAUM, der bei der gründlichen Untersüchung von Pilzen manche schôüne neue Art von Tenebrioniden gefunden hat. — Die neue Art steht unter den Ostafrikanern ganz isoliert, sie ist ausge- zeichnet durch die sehr kurze Gestalt, den langen Vorderkopf, die Bildung der Brust und die Färbung. Platydema brevic®ps n. sp. — KElliptisch, flach, glänzend schwarzbraun, ohne Metallglanz, Vorderkôürper etwas dunkler, Fühler, Beine, Taster gelbrot. Kopf ausserordentlich kurz, vor den Augen schmaler als der Durchmesser der Augen beträgt, quer über den Augen gemessen doppelt so breit wie lang, die Einschnürung 160 des Kopfes und der Hinterrand der Augen verrundet; auf der Stirn stehen zwischen den Augen 2 schlanke, gerade, ziemlich lange, nach vorn gerichtete Hôrner. Clypeusecken breit verrundet. Fühler kurz, sie erreichen die Basis des Halsschildes nicht, das 4. Glied ist plôtzlich viel breiter als das 3., alle bis auf die ersten 3 quer, das vorletzte 2 1/2 mal so breit wie lang. Halsschild von der Basis an ziemlich stark gerundet verengt, Hinterwinkel ziemlich schräg abgeschnitten und sehr stumpf in den Seitenrand übergehend, die Vorderwinkel gerundet stumpfwinklig ; der Halsschild is sehr flach, die Punktierung fein aber viel deutlicher als bei den andern Arten, basale Grübchen deutlich, der Mittellappen kurz verrundet vor- springend. Flügeldecken mit feinen Punktreihen, die nur gegen die Seiten hin Streifen bilden, die Punkte der Reihen eng, fein, Zwischenräume deutlich punktiert, vollkommen plan, nur der Nahtstreifen an der Spitze vertieft. Prosternum wagerecht, weit über die Hüften hinausverlängert, mit senkrechtem Absturz; Mittel- brust scharf V-fürmig ausgeschnitten, Ausschnitt nicht bis an den Rand der Hinterbrust reichend, vorderer Absturz senkrecht, Abdo- men an den Seiten ziemlich grob, nicht sehr eng punktiert. L. 5 1/2 mill. — 1 Exempl. von Dar es Salaam, V. und VI. 1903 (EICHELBAUM). Diese einfarbige Art ist an der flachen Gestalt, den flachen Zwi- schenräume auf den Flügeldecken, der Bildung der Brust und den beiden Hôrnern des zu erkennen. Platydema foveiceps n. sp. — Ziemlich kurz oval, gewülbt, selblich oder blass bräunlich, glänzend, ungefleckt. Kopf vor den Augen normallang, nicht verkürzt, beim 4 mit 2 Tuberkeln, die von hinten gesehen sehr deutlich sind, sie sind sehr kurz, spitz konisch, die linke deutlicher als die rechte; von oben gesehen erscheinen die Tuberkeln als 2 hoch erhabene Längsleisten am Innenrande der Augen, die nach den Clypeus hin hôrnartig auf- steigen, zwischen den Leisten ist eine sehr tiefe, nach vorn offene Grube; der Rand des Kopfes ist von den Augen her in gleichmäs- sisem Bogen verrundet, Punktierung verhältnismässig grob und dicht, namentlich in der Grube. Fühler robust, sie erreichen den Hinterrand des Halsschildes nicht, Glieder vom 4. an verbreitert, 6-10 doppelt so breit wie lang, das letzte etwas länger als breit. Halsschild von der Basis nach vorn in wenig starkem Bogen verengt. Oberfliche sehr fein und dicht punktiert, Hinterwinkel schräg abgeschnitten, an den Seiten daher sehr stumpf, die vorderen kurz verrundet, Grübchen an der Basis fehlen. Flügeldecken mit feinen Punktstreifen, Zwischenräume auf der Scheibe plan, seitlich und 161 an der Spitze stark konvex, diese selbst beim © normal. Prosternum wagerecht über die Hüften hinaus verlängert, mit senkrechtem Absturz. Mittelbrust steil abfallend, V-fürmig ausgeschnitten. Die Furchen der Mittel- und Hinterschienen mit fein gesägtem Rande ; Vordertarsen der j von denen der © nicht verschieden. L. 3-31/2 mill. — Einige Exemplare (darunter 1 ©) von Dar es Salaam, 20 VI 1903, aus Polyporus luridus, und von Tanga VI 1905, von Herrn D’ EICHELBAUM gesammelt. { &g' Cope vo 2366! USNM purehesel 120 Platydema latitarse n. sp. — Lang oval, stark glänzend braun, die Flecken auf den Flügeldecken, Beine und Fübhler hellgelb. Kopf beim ' mit kurzen Hôrnern, von denen das linke grüsser als das rechte ist; sie sind kurz dreieckig, stehen zwischen den Augen und sind nach vorn gerichtet; zwischen den Hôrnern befindet sich eine tiefe Grube, deren Hinterrand ziemlich scharf ist; der Clypeus ist quer gewôlbt, zuweilen mit feiner, spitzer Tuberkel in der Mitte, jederseits vor den Augen mit deutlichem Eindruck. Beim 9 ist die Stirn flach, etwas quer eingedrückt und fein aber deutlich punktiert, der Clypeus ebenfalls gewôlbt, von der Stirn wegen der verschie- denen Wôlbung beider deutlich abgesetzt; die Augen vollständig verrundet in den Hinterkopf übergehend, der Hals viel dicker als bei den andern Arten. Fühler ziemlich robust, Glied 3 wenig länger als 4, die folgenden quer, gleich gross, aber nur ca. 1 1/2 mal so breit wie lang, das letzte oval. Halsschild an der Basis am breitesten, fast geradlinig nach vorn verengt, Vorderwinkel verrundet recht- winklig, die hinteren schräg abgeschnitten, Basalgrübchen jeder- seits fein und wenig deutlich, Oberfläche fein, aber sehr deutlich, nicht sehr eng punktiert, Spitzenrandung in der Mitte unterbrochen. Die hellen Flecke der Flügeldecken schlecht begrenzt, das apikale Drittel der Elytren ist ebenfalls hell, der Fleck ist schräg, er steht vor der Mitte und berührt weder Seitenrand noch Naht. Oberfläche mit Punktreihen, die nur hinten deutlich vertieft sind, die Punkte sehr eng, aber wenig fein, die Punktierung der Zwischenräume äusserst fein; der hintere Absturz senkrecht, die Spitze beim © einfach. Prosternum über die Hüften hinaus verläingert, wagerecht mit senkrechtem Absturz, Mesosternum scharf V-fürmig ausge- schnitten, mit scharfen Rändern, stark gewülbt, aber nicht senkrecht abfallend. Die ersten 3 Glieder der Vordertarsen des Männchens sind ziemlich kräftig verbreitert und mit schuppiger Sohle versehen, deren Ränder bewimpert sind, das 4. Glied ist äusserst klein, das Klauenglied normal, und die Krallen nicht besonders gross, in beiden Geschlechtern gleich, auch die Mittel- tarsen des j sind deutlich verbreitert, an den Hintertarsen ist das erste Glied dem Klauenglied an Länge gleich. 162 L. 4-4 1/2 mill. — Usambara, Derema, 13-X. 1903 aus Fomes nigrolaccatus CookE, und Amani VII-X[. 1903. Von Herrn D' EICHEL- BAUM in grôsserer Zahl mitgebracht. Q Coljpes no 23765 USNM. purchesal 1920 Diése Art ist durch die Bildung der Vordertarsen des 4 ganz y besonders ausgezeichnet. Erweiterte Vordertarsen dürfen eigentlich bei Diaperinen garnicht vorkommen. Trotzdem nehme ich die neue Art nich einmal aus der Gattung Platydema heraus, zu der sie nach allen übrigen Merkmalen gehôrt. Es ist das’ Auftreten dieses auffallenden Krileriums wieder ein Beleg dafür, dass zuweilen ein Charakter, der einer Unterfamilie zukommt, plôtzlich nur den Wert eines Artmerkmales erhält. Ein ähnliches Beispiel ist ein neues Sfrongylium : coxæale m. 1. 1., dessen Beschreibung nächstens erfolgt. Bei dieser Art und einer ähnlichen stossen die Vorder- hüften aneinander. Diese Art wirft also das Familienkriterium über den Haufen, und doch wage ich nicht, auf Grund diese einen Merkmales eine neue Gattung aufzustellen. Platydema apicatum n. sp. — Oval, gelb oder rotgelb, Kopf und Halsschild und Mitte der Fühler dunkler, auf jeder Flügeldecke 3 zuWeilen zusammenfliessende Flecken schwarz. Kopf beim ' und © ohne Hôürner; Stirn kräftig gewôlbt, Clypeus daher stark abgesetzt, Oberfläiche sehr fein, nach hinten hin deutlicher punk- tiert, Punktierung sehr eng. Fühler sehr zart, drittes Glied 1 1/2 mal so gross wie das vierte, dieses und das fünfte äeutlich konisch, nicht kugelig, wie die folgenden Glieder, diese also kaum quer, das letzte kugelig. Augen stark vorgequollen, hinten von dem erweiterten Hinterkopf ziemlich rechtwinklig abgesetzt (bei dem verwandten Schrüderi hinten verrundet !). Der Halsschild stark quer, hinten am breitesten, die Seiten nach vorn meist fast geradlinig verengt, nur bei einem Exemplar ziemlich deutlich gerundet; Oberfläiche äusserst fein und dicht punktiert, die basalen Strichelchen sehr fein, die Vorderwinkel gerundet rechtwinklig, Hinterwinkel nicht deutlich abgeschrägt, ziemlich scharf stumpf- winklig. Die gelben Flügeldecken meist mit je 3 Flecken, 1 Exemplar fast einfarbig ;gelb; von den Flecken steht der grüsste an der Basis, er ist fast halbkreisformig und erreicht weder Naht noch Schulter, der 2. steht in der Mitte, er lässt die Naht frei und reicht seitwärts bis an den fünften Streifen, zwischen beiden nahe dem Seitenrand steht der 3. Fleck, der deutlich quer ist, alle Makeln an den Ränder gezackt, die hinteren Klecke haben Neigung zur Ver- grüsserung und zum Zusammenfliessen, im extremen Fall ist die Vorderhälfte der Flügeldecken dunkelbraun und in diesem dunklen Felde findet sich eine stark gekrümmte Basallunula, die von dem Schildchen bis zur Schulter geht; Punktstreifen auf der Scheibe 163 nicht vertieft, Punkte derselben sehr eng, an der Spitze sind die .- Zwischenräume stark gewülbt. Die Spitze beim © sehr charak- teristisch, sie stürzt senkrecht ab und jede ist in einen Lappen ausgezogen, der am Ende gerade abgestutzt ist; der Epipleurenrand am Ende, von der Seite gesehen, stark winklig geknickt. Proster- num hinterden Hüften wagerecht vorstehend,nàcht niedergedrückt, Mittelbrust gerundet abfallend, scharf V-formig geschlitzt. Beim sind an den Vorderfüssen die ersten Glieder dicht gedrängt und kurz, das Klauenglied länger als die andern zusammen, selir gross, und die Krallen ausserordentlich lang, fast so lang wie das Klauen- glied selbst, Hinter-und Mittelschienen fein aber scharf gefurcht, Rand der Furche einfach. L. 5 5 1/2 mill. — Eine Anzahl Exempl. von Amani, Usambara, 28-VII. 1903 (D' EICHELBAUM). Wie aus der Beschreibung hervorgeht, ist diese Art mit PL. Schrôderi m. am nächsten verwandt, auch diese Art hat, was mir bei der Beschreibung entging, beim © die eigentümliche Bildung der Flügeldeckenspitzen, wenn auch nicht so ausgesprägt wie die neue Art und die sonderbare Bildung der Vordertarse des ('. Die neue Art unterscheidet sich durch bedeutendere Grôsse, durch die Zeichung der Flügeldecken (mir ist bei ca. 50 Exempl. von PI. Schrôderi nicht ein Exempl. vorgekommen, bei dem die Flecken zusammen geflossen sind, wenn sie auch hin und wieder vergrüssert sind), der Hinterrand der Augen ist winklig, das Prosternum wage- recht, nicht niedergedrückt und dann in den Fortsatz übergehend. Platydema unguiculare n. sp. — Oval, mattgelb, Kopf und Flügeldecken braun, auf diesen der hintere Teil und eine Querbinde von der gelben Grundfarbe. Kopf bei «j und © obne Auszeichnung ; der Hinterkopf stumpfwinklig von den Augen abgesetzt, äussersi dicht und fein punktiert, die Punktierung des Clypeus kaum wahrnehmbar ; Querfurche tief und deutlich, da die Stirn gewülbt ist; Fühler schlank, die mittleren Glieder schwach quer, das End- glied so lang wie breit. Halschild an der Basis am breitesten, seitlich ziemlich stark gerundet, Basis ungerandet; Oberfläiche äusserst fein und ziemlich dicht punktiert, Vorderwinkel ganz verrundet, die Hinterwinkel von oben gesehen, ziemlich scharf rechtwinklig, nicht abgeschrägt. Flügeldecken matt oder schwach glinzend, punktiert gestreift, die Zwischenräume auf der Scheibe wenig gewôülbt, an den Seiten und an der Spitze dagegen slark, die Punkte der Streifen ziemlich fein und dicht gedrängt; auf den Elytren sind gelb : der Rand, (meist in der Mitte durch dunklen Fleck unterbrochen), die Spitze und ein Fleck, der von der Schulter 164 schräg nach der Naht geht und an der Schulter am breitesten ist (dieser Fleck is gezackt und berührt die Naht nicht, sondern lässt den Nahtstreifen, oft auch den zweiten frei). Die Spitze der Flügeldecken beim ® in einen kurzen Lappen ausgezogen, die Epipleuren von der Seite gesehen aber nicht winklig geknickt, wesen das Ende zu aber verbreitert und dann sehr schnell verengt, die Spitze selbst nicht deutlich abgestutzt. l’rosternum hinter den Hüften steil ganz niedergedrückt, Mittelbrust gerundet abfallend, scharf V-formig ausgeschnitten. Mittel- und Hinter- schienen undeutlich gefurcht. An den Vordertarsen des Männchen sind die ersten Glieder verkürzt, zusammengedrängt, das Klauen- olied grôüsser als die andern zusammen, die Krallen so lang wie das Klauenglied selbst, Füsse des © normal. L. 4 mill. — KEinige Exemplare von Deutsch-Ostafrika, Tanga, III 1903, Dar es Salaam, V. und VI. 1903 (D' EICHELBAUM). Die nächst verwandte Artist macularium GEMM. von Westafrika. Von dieser unterscheidet sich die neue durch die meist matte Oberseite, etwas andere Art der Zeichnung, die ubrigens bei den mir vorliegenden Exemplaren kaum Variationen unterworfen ist, während macularium in der Färbung ausserordentlich wechselt, und durch den einfachen Kopf bei und @. Die Ostafrikanischen Arten der Gattuug Platydema lassen sich folgendermassen unterscheiden : 1. Kôürper behaart, granuliert; Halsschild mit 3 Basalgrübchen, bunt gezeichnete Art (ex CHEVROLAT) . convexifrons CHEVR. Kôrper nackt, punktiert oder glatt (hôchstens Halsschild fein granuliert), Halsschild mit den gewôhnlichen 2 Grübchen oder ohne sie. . . 1 AE RES Prosternum in eine one Hi Ww A eleche She ausgezogen. Stirn einfach, gezeichnete Art (nach KOLBE in Ostafrika vor- KommentbemrTL . . . varipenne GEMM. Prosternum entweder Hiedereedr deEt oder wagerecht, dann mit senkrechtem Absturz. . . MR POLE 3. Vorder- und Mitteltarsen des a Plon braune, gelb gefleckte Art, Stirn der ' mit kurzen Hôrnern. latitarse n. Sp. Vorder- und Mitteltarsen der «j nicht verbreitert . . . . 4 4. Einfarbige Arten, Vordertarsen der « normal, Fiügeldecken- spitze der Weibchen nicht in einen Lappen ausgezogen . 5 Gezeichnete Arten. Endglied der Vordertarsen der (j so gross oder grôsser als die andern zusammen, Klauen so lang wie 19 w 7 4 165 das Glied, Flügeldeckenspitze der © in einen Lappen ausge- ZOMO ASS LL à ARE ANS 5. Kopf vor den Len ri nr leu q ne 9 gleich langen, hachivarnéeerichteteu, schlanken'/HoOrnern 2." 4.1.6 Kopf normal, hôüchsten mit kurzen, ungleichen Tuberkeln . 7 6. Gewlbt, Halsschild granuliert, Flügeldecken gefurcht, Thorax vorn tief ausgeschnitten (ex CHEVROLAT) . pugnax CHEVR. Flach, Halsschild punktiert, vorn fast gerade abgestutzt, Flü- geldecken fein gereiht oder gestreift punktiert breviceps n. sp. 7. Ausserst kurz oval, metallisch. Kopf vor den Augen verlängert Eichelbaumi n. sp. Oval, oder fast cylindrisch, parallelseitig, nicht metallisch . 8 8. Kurz oval, klein (3 mill.). Prosternum hinter den Hüften wage- recht, Mittelbrust steil abfallend . . . . foveiceps n. sp. Lang oval, + parallelseitig, 5 mill. Prosternum hinter den Hüften niedergebogen, Mittelbrust gerundet abfallend (Oberseite schwarzbraun) . . . . vagum GEB. 9. Flügeldecken gefurcht, De nn bderocdi tele und dann in den Fortsatz übergehend. . . . . .unguicularen.sp. Flügeldecken fein gereiht oder gestreift punktiert, Prosternum MADONNA UE OTCGTUNT D. SD: Pentaphyllus capricornis n. sp. — Bräunlich gelb, schwach glänzend, etwa von der Gestalt des chrysomelinus, aber etwas ge- streckter, gleichfalls hoch gewülbt. Xopf äusserst fein punktiert, matt, die Furche vor den Augen tief aber nicht scharf, mehr grubenartig, Clypeus gewulstet, Augen weit herausstehend, vorn nicht ausgerandet, die Keule der Fühler stark abgesetzt, letztes Glied wenig deutlich. Beim ist der Canthus vor den Augen in 2 lange, dünne, an der Spitze etwas gegen einander geneigte Hôür- ner ausgezogen, deren Spitze mehr oder weniger nach hinten gebogen ist, nur in Ausnahmefäüllen sind die Hôürner kurz. Hals- schild über doppelt so breit wie lang, Seiten stark gerundet, Seiten- randkante von oben überall sichtbar, die grôsste Breite unmittelbar hinter der Mitte, die Winkel vollstindig verrundet, die Basis undeutlich gerandet, der Rand fein aufgeworfen, die Oberfläche äusserst fein und eng punktiert. Flügeldecken verworren sehr fein punktiert und mit äusserst feinen, weitläufigen, sehr kurzen, gold- gelben Borsten besetzt. Prosternum gewülbt, hinten niedergedrückt, in eine kurze Spitze ausgezogen; Mittelbrust steil, aber wenig tief abfallend, im übrigen die Unterseite ganz wie bei P. chrysomelinus. Vordertibien gegen das Ende schwach verbreitert, am Rande sehr fein gesägt, Hinterschienen stark gefurcht. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 23 V 1910, 11 166 L. 1 2/3-2 1/3 mill. — Zahlreich in alten Lentinus und Polyporus : ne ne 24 VII 15 . ACT Die Artist dem europ. chrysomelinus sehr ähnlich, nur heller, schlanker, die Männchen sind von allen bekannten Arten durch die Bildung des Kopfes ausgezeichnet. Pentaphyllus seriepilosus n. sp. — Der vorigen Art, noch mehr aber dem P. chrysomelinus ähnlich. Mattbraun, Fühler eben- falls mit stark abgesetzter Keule. Kopf am Vorderrand des Clypeus mit 2 kurzen konischen Tuberkeln. Die Flügeldecken weniger ver- worren punktiert, mehr oder weniger in Reihen, namentlich an den Seiten; die feinen Haare der Elytren anliegend und besonders an den Seiten Reiïhen bildend, da jedes Härchen mit der Spitze bis zur Basis des folgenden reicht. L. 2 1/3 mill. — Ostusambara, Bomole, 11-13 Okt. 1903, gesiebt (D' EICHELBAUM). Pentaphyllus fronticornis n. sp. — Kleiner und viel flacher als die vorhergehenden Arten, etwa von der Gestalt des P. testaceus. Glänzend rotbraun. (j' auf der Stirn zwischen den Augen mit zwei konischen, ziemlich kurzen, geraden Hôrnern, die senkrecht auf der Fläche der Stirn stehen, also schräg nach vorn gerichtet sind, diese Hôrner sind parallel, am Grunde durch einen glänzenden, ziemlich breiten Eindruck getrennt; Clypeus wenig deutlich abge- setzt; Stirn äusserst fein, nur bei starker Vergrôüsserung wahr- nebhmbar punktiert. Die Fühler erreichen die Mitte des Halsschildes, die letzten 5 Glieder plôtzlich stark abgesetzt. Halsschild über doppelt so breit wie lang, die Seiten stark gerundet, die Basis querüber deutlich flach gedrückt, die Hinterwinkel stumpf und ziemlich deutlich, schwach verrundet. Die Behaarung der Oberseite, äusserst fein, kurz, anliegend, so dass sie dem Glanz nirgends Abbruch tut und nur bei gewisser Beleuchtung, namentlich an den Seiten deutlich wird. Die Haare bilden keine Reihen, sondern sind ver- worren gestellt; Punktierung ebenfalls verworren, doch erkennt man mit der Lupe sehr deutliche helle und dunkle Binden, welche scheinbar Punktstreifen bilden. Prosternum ganz niedergedrückt. L. 2-2 1/4 mill. — Einige Exemplare von Ostusambara : Derema, 13 X 1903, aus Fomes nigrolaccatus CooKkE (D' EICHELBAUM). Diese Art ist durch die flache Gestalt, die Stellung und Form der Kopfhôürner von den beiden andern sofort zu unterscheiden. Hoplocephala longula n. sp. — Sehr lang gestreckt, paral- lelseitig, rôtlichgelb, schwach glänzend. Kopf bei beiden Geschlech- 167 tern gleich; Augen sehr gross; die Stirn zwischen ihnen schmaler als der Durchmesser eines Auges, stark gewülbt und dadurch vom Clypeus stark abgesetzt, Querfurche deutlich. Stirn sehr fein aber deutlich und eng punktiert, Vorderkopf kaum wahrnehmbar; Seiten des Kopfes geradlinig stark nach vorn verengt; die Fühler kurz und robust, die Mitte des Halsschildes überragend, das 4. Glied wenig breiter als das 3, vom 5. Gliede an alle Glieder stark quer, wenigstens 3 mal so breit wie lang, das letzte so lang wie breit. Halsschild stark quer, über doppelt so breit wie lang, dicht vor der Basis am breitesten, nach vorn wenig stark verengt, Seiten schwach gebogen; Vorderwinkel sehr breit. Hinterwinkel kürzer verrundet. Oberfläche äusserst fein, kaum wahrnehmbar punktiert. Flügeldecken mit feinen Punktstreifen, die gegen die Spitze und an den Seiten deutlich vertieft sind; Zwischenräume auf der Scheibe vollkommen plan, äusserst fein punktiert. Prosternum zwischen den Hüften sehr schmal, hinter ihnen ganz niedergedrückt; Meso- sternum ziemlich flach, Grube sehr deutlich und ziemlich tief, V-frmig, aber ohne scharfe Ränder. Fortsatz des ersten Abdomi- nalsegments ziemlich zugespitzt. Epipleuren erst unmittelbar vor der Spitze verkürzt. L. 3 2/3-4 1/3 mill. — Dar es Salaam 1903. Eine grôssere Zahl von Exemplaren (D° EICHELBAUM). 7 Cotypas 23920 USNM purehese 1120. Die neue Art ist an dem ausserordentlich gestreckten, einfarbig gelblich braunen Kürper, der bei beiden Geschlechtern einfachen Stirn zu erkennen. Sie ist die erste ostafrikanische Hoplocephala-art. Peltoides Eichelbaumi n. sp. — Von der Form das P. politus, senegalensis, etwas schmäler. Glänzend schwarz, auf den Flügelde- cken je 2 gelbrote Flecken, der Rand des Halsschildes und der Flügel- decken rôtlich durchscheinend, Unterseite, Beine und Fühler braun- lich gelb. Der Kopf beim j von hinten zuerst sanft schräge abfallend dann steil abstürzend, in dem Absturz ein tiefer, halbkresformiger Eindruck, der hinten bis zum Hinterrand der Augen reicht und dessen Enden tuberkelartig zwischen den Augen stehen (aber von oben her ganz flach gedrückt sind); Canthus nicht ganz halb s0 lang wie die Augen, aber wesentlich breiter als diese, der Vorder- rand des Clypeus viertelkreisbogig nach vorn vorgezogen, scharf- randig und die Oberlippe vollstäindig verdeckend ; Oberfläche sehr dicht und sehr fein punktiert. Die Fühler sehr kurz und robust, sie überragen kaum die Mitte des Halsschildes, die Glieder gedrungen, vom viertem an stark quer, das letzte ebenfalls etwas breiter als lang. Halsschild an der Spitze etwa halb so breit wie an der Basis, er ist flacher als bei 4-guttatus FAïRM., seitlich ohne Längseindruck, 168 der Rand nur nach der Basis zu etwas verflacht, basale Eindrücke deutlich und ziemlich tief, die Winkel kurz verrundet rechtwinklig, Oberfliche wie die des Kopfes sehr fein und dicht punktiert. Von den 2 Flecken jeder Flügeldecke steht der erste dicht hinter der Basis, er reicht vom 2.-7. Punktstreifen und sendet 2 Zacken nach hinten, die Entfernung von der Basis ist geringer als der Durch- messer des Fleckes; die Hinterflecke liegen von der Spitze, sie sind etwas schräg, ihr Vorderrand ist zackig. Die Punktreihen der nachten Flügeldecken äusserst fein, nur hin und wieder angedeutet streilig, die Punkte kaum deutlicher als die ebenfalls sehr feinen und dichten der Interstitien; nur auf den gelben Flecken sind die Streifen als dunle Querflecke sehr deutlich bemerkbar. Schultern abgeschrägt, verrundet stumpfwinklig. Prosternum hinter den Hüften sanft niedergedrückt, dann senkrecht abfallend, der Winkel sehr scharf und etwas vorragend. Mesosternum sehr schräge abfallend, doch mit sehr kräftigen tiefen, aber nicht scharfkantigen Eindruck, der bei senegalensis nur angedeutet ist, die Epipleuren vorn wesentlich schmaler als bei den verwandten Arten. L. 6 mill. — Amani VI-XI 1903. Auch diese schône Art verdanke ich der Freundlichkeit des Hernn D'EICHELBAUM, der mir das einzige d überliess. Ferner ein © von Usambara in meiner Sammlung. Die nächstverwandte Art ist P. 4-guttatus FRM. aus Westafrika, sie ist aber kleiner, gewôülbter und die Bildung des Kopfes ist zwar ähnlich, doch nicht annähernd so scharf ausgeprägt. Endostomus tuberculipennis n. sp. — Kurz oblong, braun, mit wenig dichten, verschieden grossen, schwarzen Flecken. Hals- schild an der Basis 1 1/4 mal so breit wie lang, die Seiten nach vorn bis ca. zum ersten Drittel sehr schwach verbreitert, von da in ziemlich gleichmässigem Bogen gerundet. Die Seitenrandlinie bil- det, von der Seite gesehen, eine kräftige Wellenlinie, so zwar, dass die tiefste Stelle der Welle ungefähr in der Mitte liegt, und die hôchste Stelle den Hinterwinkel bildet, der ganze Rand ist überall flach ausgebreitet, nirgends aufgebogen, die Basis jederseits gerade, in der Mitte kurz und kräftig eingebuchtet; über dem Kopfe ïegt ein Läingskiel, der unmittelbar hinter der Mitte abgekürzt ist, seit- lich sind 2 ziemlich tiefe O ähnliche Gruben, die sich nach hinten bis zur Basis fortsetzen, und sich hier in der Mitte nühern; auch nach vorn ist der Eindruck fortgesetzt; die Basalkante in der Mitte scharf kielformig. Flügeldecken 1 1/4 mal so lang wie zusammen breit, die Basis fein gekielt, der Kiel wie bei andern Arten ganz wagerecht, vor ihm, jederseits neben den Schultern ist nur ein ganz schmaler Saum, dieser Kiel ist auf dem Rande selbst aber nur LU 169 augendeutet, nicht wie bei Æ. grandicollis scharf entwickelt. Der Rand der Elytren seitlich ganz flach. Die Naht ist der Länge nach erhaben; jederseits finden sich 3 Tuberkelreihen, welche Rippen andeuten, jede besteht nur aus wenigen (3-4) länglichen, ziemlich kräftigen Erhabenheiten, die äusserste Reihe hart neben dem Rand, dieser von der Scheibe nicht durch eine Punktreihe abgesetzt; die Spitze ist im Winkel von ca. 20° ausgeschnitten. Der abgesetzte Rand ist ziemlich uneben. Prosternum zwischen den Hüften grubig vertieft, sein Vorderrand ganz gerade abgeschnitten; Leib dunkler, an den Seiten der Flügeldecken, unten, befinden sich einige grôs- sere schwarze Flecken. Die KEpipleuren von der Seite gesehen, neben der Spitze sanft, aber deutlich geschwungen, das Ende bildet mit dem Rande einen Winkel von ca. 45°, es ist, vom Abdomen her gesehen, nicht als Zihnchen vorgezogen. Alle Schenkel sehr fein und dünn. L. 9 3/4 mill. Amani 1903. — 1 Exempl. unter Komposthaufen (D' EICHELBAUN). Diese Art stimmt in der Grôsse mit Æ. rhodesianus PÉR. überein, hat aber eine andere Form des Halsschildes und eine andere Skulp- tur der Flügeldecken. Æ. maculosus FRM. hat eine andere Kôrper- form, die Basis des Halsschildes ist fast gerade und auf den Flügel- decken sind 3 vollständige Rippen. Endostomus planatus n. sp. — Kurz oblong, von der Gestalt des vorigen. Heller gelbbraun, die Seiten sehr hell durchscheinend; Oberseite mit sehr wenigen kleinen dunklen Fleckchen. Die letzten 4 Glieder der Fübhler bilden eine deutliche Keule, das 9. u. 10. sind über doppelt so breit wie lang. Halsschid 1 1/4 mal so breit wie lang, nach vorn bis zum ersten Drittel sehr schwach verbreitert, dann in gleichmässigem Bogen verrundet, die Basalwinkel sind rechte, aber wenig scharf, der Seitenrand wie bei voriger Art, von der Seite gesehen mit kräftiger Wellenbildung, die Seiten des Thorax und der Flügeldecken ganz flach, nicht in die Hôühe gezo- gen, überhaupt der ganze Käfer sehr platt; über dem Kopf ein ziemlich dicker Kiel, jederseits der Mitte, die Scheibe abgrenzend, 2 Längsfurchen, die sich in der Mitte nähern und hinten bis zur Basis reichen, hier aber am weitesten von einander entfernt sind, die Basis fein gekielt, fast gerade abgestutzt, die Mitte unmerklich vorgezogen. Flügeldecken 1 1/4 mal so lang wie breit, die Basis gerade, der Kiel hôrt seitlich gleich neben der Scheibe auf, vor ibm an den Seiten kein deutlicher Saum ; Spitzen nicht klaffend, sondern jede Spitze einzeln kurz verrundet. Die Oberfläche mit scharfer, gekielter Naht und 2 aüsserst feinen Rippen, von denen die zweite etwas unregelmässig ist, die Rippen nicht unterbrochen, die Scheibe ; hr Ce von den Seiten durch eine Doppelreihe flacher, undeutlicher Punkte abgesetzt, der Rand ganz flach, der Vorderrand des Proster- nums ganz gerade abgeschnitten, zwischen den Hüften eine Grube. Abdomen ganz flach wie bei voriger Art, die Epipleuren von der Seite gesehen vor der Spitze nicht geschwangen, die Spitze selbst vom Rande der Flügeldecken rechtwinklig sich abhebend, nicht in ein Zähnchen ausgezogen. L. & mill. — 1 Exempl. Amani 1903, unter Ho DOS au Ten CDs EICHELBAUM). Von der vorigen Art unterscheidet sich diese durch die ebenen Flügeldecken, die feine, vollständige Rippen haben, durch die Skulptur des Halsschildes, etc. Von E. maculosus, welcher Art sie am nächsten steht, durch die kurz oblonge Gestalt, die fast ungefleckten Flügeldecken, welche bei FAIRMAIRE’S Art 3 Rippen haben. Pycnocerus annulipes n. sp. — Grün, kornblumenblau oder schwarz, Schenkel mit breitem, gelbrotem Ring, der Kopf wenig dicht, flach, aber deutlich punktiert, Stirn flach gewülbt, Clypeus- seiten lang und spitz vorragend, die Seiten nach aussen divergie- rend, der Ausschnitt in der Mitte fast gerade; Augenfalten wenig deutlich, die Clypealfurche wie gewôhnlich wenig tief. Fühler robust, Glied 1-10 und das 11. an der Basis gänzend, das 3. deut- lich länger als das 4., die folgenden fast doppelt so breit wie lang, die letzten 3 eine starke Keule bildend, das 9. fast 3 mal so breit wie lang, das 10. noch stärker quer, aber auch etwas länger, das 11. so lang wie breit, mit rechtem Innen- und ganz abgerundetem Aussenwinkel. Mentum breiter als lang, Vorderrand flach ausge- buchtet, Seiten und Mitte etwas erhôht, seine Oberfläche grob aber flach skulptiert. Halsschild ca. 1 1/2 mal so breit wie lang, matt oder schwach glänzend, ziemlich grob, aber flach und weitläufig, an den Seiten etwas dichter punktiert. Flügeldecken parallelseitig mit kräftigen Schultern und tiefen Punktstreifen, Punkte auf der Scheibe ganz regelmässige Reihen bildend, an den Seiten dagegen sind die Reiïhen z. T. sehr unordentlich, Zwischenräume mehr oder weniger konvex, zuweilen auf der Scheibe kaum gewülbt, bei den meisten Exemplaren jedoch stark hervortretend, sie sind breiter als die Streifen. Vorderschenkel stark gekeult, der mediane Zahn sehr klein, er bildet das plôtzliche Ende eines von der Basis kom- menden bis zur Mitte reichenden Kieles, der Apikalzahn gross, kräftig, nach aussen gerichtet, Mittel- und Hinterschenkel mit kleinem Endzahn an jeder Seite. Die Vorderschienen auf der Vor- derkante an der Basis mit langem, bogigem Ausschnitt, der die ersten 2/5 der Länge einnimmt, von da an ist das Ende ziemlich al parallelseitig, breiter ; die Hinterkante, etwas entfernt von der Basis mit einem kurzen, fast halbkreisartigen, zuweilen auch nur flach- bogigen aber stets kürzeren Ausschnitt, die Kante oberhalb dessel- ben etwas zahnfürmig vortretend, die Hinterseite ist vom Ausschnitt an allmählich verschmälert. Nur die Hinterschienen mit kräftiger Zahnreihe, die Zähnchen der Mittelschienen innen klein und meist undeutlich. Unterseite grüngänzend, die Seiten des Abdomens durch dichte Punktierung rauh, die Propleuren weitläufig, grob aber flach und unregelmässig punktiert. Die beiden letzten Abdomi- nalsegmente gewulstet, aber nicht längsgerieft. L. 23-28 mill. — Eine Anzahl Exemplare in meiner Sammlung von Deutsch-Ostafrika : Lindi, Nyangao (nahe dem Rovuma) und Dar es Salaam, 1 Exempl. von Kiviro auch in der Sammlung des Herrn ErTL, München. Diese Art ist nur mit P. cyanescens FRM. zu vergleichen, sie gehôrt zu Dinoscelis und stimmt mit ihr in der Zahnbildung der Vorderschienen überein. Sie ist aber u. a. (auch von allen Gat- tungs genossen) durch die eigentümliche Färbung der Schenkel zu unterscheiden. Metallonotus pusio n. sp. — Kopf und Halsschild glänzend blau-grün, Beine cyanblau mit schwachem grünen Schimmer, Unterseite glänzend grün, Flügeldecken purpurn, ihre Spitze schwach goldig. Stirn flach, ziemlich grob aber nicht gedrängt und runzlig punktiert, die Clypealfurche wenig tief und auf zwei seit- liche Gruben reduziert, die Mitte bildet vom Hinterkopf bis an den Clypeus eine gerade Linie. Dieser von den Seiten des Kopfes scharf und tief winklig abgesetzt, gerade abgeschnitten; die Fühler ver- hältnismässisg sehr zart, kaum bemerkbar flach gedrückt; Glied 3 — 4 + 5, die mittleren Glieder so lang wie breit, die beiden letzten breiter als die vorhergehenden, das letzte, mattschwarze so lang wie 9 und 10 zusammen, am Ende nicht abgestutzt, sondern verrundet. Mentum mit einem grossen, mittleren nach hinten abgeflachten Hôcker, Punktierung einzeln, ziemlich grob, nicht runzlig. Halsschild ca 2 1/2 mal so breit wie lang, Seiten sehr stark gerundet, grôfste Breite in der Mitte, Basis und Spitze gerandet, Oberfliche nicht sehr dicht, grob punktiert, aber glänzend, auch an den Seiten nicht ruuzlig, sondern getrennt punktiert, hinter der Mitte befindet sich jederseits ein vielleicht individuelles Grübchen. Schildchen vertieft liegend, flach. Flügeldecken gebaucht, wie bei M. œruginosus geformt, sie sind weit hinter der Mitte arm breitesten, ungefähr in der Mitte am hôchsten, die Nahtlinie kräftig gebogen, Oberfliche mattglänzend, mit sehr groben (doch viel feineren als bei 172 œruginosus), ziemlich flachen, verworrenen gestellten Punkten besetzt. Die Zwischenräume der Punkte äusserst fein lederrunzlig ; der Seitenrandkiel beginnt an der Schulter. Epipleuren sehr fein gerunzelt. Prosternum zwischen den Hüften ausserordentlich breit, ganz flach, seitlich zwischen den Hüften sehr schwach niederge- drTckt (1), das Ende ganz gerade abgestutzt. Die Mittelbrust nach vorn nicht niedergedrückt, oder gar eingedrückt, ganz wagerecht mit ziemlich deutlichem Kiel. Das Abdomen glänzend, in der Mitte äusserst fein, seitlich grüber und deutlicher punktiert, der Inter- coxalfortsatz mit tiefem, grossem Längseindruck, die Seiten der Hinterbrust ohne deutliche Punkte, dagegen aüsserst fein quer- runzlig. Schenkel glänzend, mit vollständigem, scharfen Längs- kiel an der Vorder- und Rückseite, die Apikalzähnchen sehr klein aber deutlich. Die Schienen flach gedrückt, aber an der Kôrper- und Aussenseite nicht rinnig vertieft. L. 10 mill. — 1 Exempl. von Lindi. D. Ostafrika von Herrn E. HinrTz, Berlin, erhalten. Die Artistin meiner Bestimmungstabelle (Deutsche Ent. Zeitschr. 1904, p. 314), unmittelbar neben œruginosus zu stellen, dessen Varielas festivus sie in der Färbung gleicht, sie unterscheidet sich aber sofort durch die geringe Grôsse, andere Fühlerbildung, Bil- dung der Mittelbrust, den in der Mittellinie ganz ebenen Kopf, die feinere Punktierung, das einhôckerige Mentum, breiteren Hals- schild etc. Metallonotus seriatoporus n. sp. — Oberseite einfarbig blau, Unterseite blau mit grünlichem Schein am Abdomen, Fühler und Beine glänzend violett, Glanz der Oberseite wenig stark. Kopf etwas uneben, Clypealfurche in der Mitte unterbrochen, also in der Form von 2 seitlichen Quergruben entwickelt, Canthus viel schmaler als die Augen, als runde Tuberkeln ausgebildet, der Clypeus von ihm sebhr undeutlich winklig abgesetzt, fast geradlinig, Fühler wie bei voriger Art unmerklich flach gedrückt, Glieder ohne Eindrücke, 3 — 4 + 5, die folgenden deutlich quer, die beiden letzten viel breiter als die vorhergehenden, das letzte nicht gerade abgestutzt, schwarz, matt. Mentum mit 2 kleinen, genäherten Hôckern, Labium mit Querkiel. ÆHalsschild quer, nicht doppelt so breit wie lang, die Seiten stark gerundet, in der Mitte am brei- testen, Punktierung auf der Scheibe grob und wenig dicht, seitlich zusammenfliessend, etwas runzlig, Basis ganz gerandet, Spitzen- (1) Bei der Beschreibung der M. æruginosus : Deutsche Ent. Zeïitschr. 1904, p. 317, spreche ich inkorrekter Weïise, von einer Furche des Prosternum, es müsste, richtiger « ein mehr od. weniger tiefer Längseindruck » heissen. 173 randung in der Mitte kurz unterbrochen (vielleicht individuell); hinter der Mitte zwei runde, ziemlich tiefe Gruben auf der Scheibe. Schildchen in einer Ebene mit den Flügeldecken liegend; diese hinten wenig stark gebaucht, die Nahtlinie hinter der Mitte am hôchsten, die Oberfläche mit ziemlich tiefen, aber nicht gedrängten, auf der Scheibe in mehr oder weniger deutlichen Reihen stehenden Punkten, seitlich dagegen mehr verworren punktiert, Zwischen- räume äusserst fein lederrunzlig, wie die Epipleuren, auf denen eine Reihe eingestochener Punkte sehr undeutlich ist. Prosternum sehr breit, jederseits der Hüften breit und ziemlich tief niedergedrückt, so dass die Mitte gewülbt ist; das Ende in flachem Bogen vorgezogen; Mesosternum vorn niedergedrückt und wagerecht, hier also wesent- lich tiefer liegend als hinten, der Mittelkiel wenig scharf. Hinterbrust seitlich äusserst fein querrunzlig, ohne Punkte. Abdomen glänzend, sehr fein punktiert, nur die beiden letzten Segmente deutlicher. Schenkel aussen und innen mit Längskiel, Endzahn fein aber deut- lich, die Schienen flach gedrückt, die vorderen und mittleren undeutlich rinnig vertieft. L. 143 1/2 mill. — 1 Exempl. von Tanga, Deutsch-Ostafrika mir von Herrn E. HiNTz, Berlin, freundlichst überlassen. Auch diese Artist neben æruginosus und die vorige zu stellen, sie steht in der Grôsse zwischen beiden, unterscheidet sich von beiden durch die Färbung und durch die reihige Punktierung der Flügeldecken, der vorigen Art ähnelt sie auch in der Bildung der Fübhler und der Stirn, unterscheidet sich aber durch das 2 hôckerige Mentum, den schmaleren Halsschild und die andere Bildung der Mittelbrust. Hoplonyx Casatii GESrRo (1). — Schwarz, matt oder matt- glänzend, ziemlich schlank, der ganze Kôürper mit ziemlich langen, wenig dichten, goldgelben Haaren bekleidet. Der interokulare Zwischenraum etwa 1/4 der Stirn einnehmend, der Canthus gross und hervorragend, so lang wie der Durchmesser des Auges hinter ihm, er reicht vorn weit über die Querfurche des Kopfes hinaus, diese tief, gerade, Stirn gewôlbt und mit dem Clypeus daher einen grossen Winkel bildend, Oberfläche wenig dicht und grob punktiert, Fühler nicht sehr lang, Glied 3 fast doppelt so lang wie 4, aber kürzer als 4 + 5, die folgenden Glieder cylindrisch oder schwach cylindro-konisch, die letzten 4 Glieder kürzer als die vorherge- henden. Halsschild ca. 1/2 mal so breit wie lang, in der Mitte am (1) Diese Art hielt ich zuerst für neu und beschrieb sie daher, später wurde ich auf die Beschreibuug von GESTRO aufmerksam. Eine eingehendere Beschrei- bung dürfte jedoch von Nutzen sein. 174, breitesten, nach hinten deutlich verengt, Basis 1 1/3 mal so breit wie die Spitze, Vorderwinkel nicht vorstehend, kurz verrundet rechtwinklig, Hinterwinkel stumpf, scharf, Basis und Spitze ganz gerandet; Oberfläche mit ziemlich groben aber weitläufigen Punkten besetzt, auf der Scheibe hinter der Mitte befindet sich ein sehr flaches undeutliches Grübchen. Flageldecken mit sehr tiefen Punkt- streifen, deren Punkte gross und auch nahe der Spitze deutlich sind, Zwischenräume stark gewôlbt, wenn auch hinten etwas weniger als an der Basis; mit sehr weitläufigen, ziemlich groben, rauhen Punkten aus denen je ein langes Haar entspringt. Schenkel grob, nicht sehr dicht punktiert, die vorderen mit sehr grossem Zahn, der im Grunde nach aussen hin nicht winklig abgesetzt ist (wie bei allen Westafrikanern und noch vielen andern Arten), sondern äbnlich wie nach innen gerundet abgehoben. Schienen enger und feiner punktiert, simtlich am Hinterrande ungefurcht, die vorderen am Ende ohne Zäihnchen, beim sehr schwach S-formig gebogen, die Sohlen mit leuchtend goldbrauner Pubescenz; an den Hinter- tarsen ist das erste Glied dem letzten incl. Kralle gleich, beiden kürzer als das 2. und 3. zusammen. Prosternum gefurcht, hinter den Hüften niedergedrückt, der Endzahn ziemlich gross, hoch und etwas in die Hôhe gezogen; Mesosternum eingedrückt, nicht ge- furcht, Abdomen ziemlich glatt, seitlich deutlicher, in der Mitte spärlicher punktiert. L. 19 1/2-22 mill. — 4 Exempl. in meiner Sammlung : Deutsch- Ostafrika : Lindi 1903; Langenburg; und Kigonsera a. Nyassa (von Herrn ERTL erhalten); auch in der Sammlung dieses Herrn. Diese bisher grôsste Art der Gattung ist an der Behaarung leicht zu erkennen. Ihr ähnlich ist nur Hoplonyx pilosus GEB. vom Kilimandjaro. Von dieser ist sie durch eine ganz andere Punktie- rung des Halsschildes zu unterscheiden. Hoplonyx Ertli n.sp.— Matt gläinzend schwarz, auf den Flügel- decken ziemlich flach gedrückt, der Kôrper nackt. Der intraokulare Raum ca. 13 der Stirnbreite einnehmend. Der Canthus sehr gross, länger als der Durchmesser des Auges hinter ihm, Querfurche sehr tief und gerade, Stirn gewôlbt, mit dem Clypeus einen Winkel bildend, ziemlich grob und dicht punktiert, Fühlerglied 3 kürzer als 4 und 5 zusammen, diese unter sich gleich, die letzten 4 Glieder kürzer als die vorhergehenden, alle ziemlich cylindrisch. Halsschild seitlich stark gerundet, auch nach der Basis stark verengt, diese daher nur wenig breiter als die Spitze, Vorder- und Hinterkante scharf gerandet, Vorderwinkel scharf rechtwinklig, die hinteren stumpf ; Oberfliche grob und wenig dicht, aber enger als bei voriger : 175 Art punktiert. Flügeldecken nach hinten schwach erweitert, rit | tiefen PunkKtstreifen, Punkte der Streifen grob, eng, durch schmale Zwischenräume getrennt, auf denen je ein feines Kôrnchen sitzt, die Zwischenräume vorn sehr stark, hinten sehr schwach gewôülbt, und mit groben, weitläufigen rauhen Punkten besetzt, welche keine Haare tragen. Die Vorderschienen des deutlich S-formig ge- krümmt und am Ende schwach gekeult; alle Schienen ungefurcht, die Vorderschenkel mit breitem Zahn, der aussen wie innen am Grunde gerundet in den Schenkel übergeht, er ist etwas nach aussen gerichtet, da der äussere Bogen kräftiger ist. An den Hintertarsen ist das erste Glied dem Krallenglied gleich. Prosternum gefurcht, hinter den Hüften niedergedrückt, das Ende etwas zahnfôrmig nach oben gerichtet. Mesosternum ungefurcht, eingedrückt. Abdomen stark glänzend, fein und weitläufig punktiert. L. 16-17 1/2 mill. — 2 Exempl. von Ukerewe in meiner Samm- : lung, auch in der Kollektion ERTL. \ estype 22906 USNM pvrdheser 1920 Diese schône Art nenne ich Herr Schulinspector ERTL in München zu Ehren, dem ich sie verdanke. Durch die Bildung der Vorder- schienen ist sie von allen Arten verschieden, von den übrigen Arten mit gleicher Zahnbildung am Vorderschenkel sofort an den grob punktierten Flügeldeckenintervallen zu erkennen. Ihr nächster Verwandter ist die vorhergehende Art. Hoplonyx laticollis n. sp. — Robust, mattschwarz. Der Zwi- schenraum zwischen den Augen schmaler als das 3. Fühlerglied lang ; die Querfurche des Kopfes sehr tief und scharf, wagerecht, in sie mündet eine kurze scharfe Furche von der Stirn her, der Canthus viel linger als der Durchmesser des Auges hinter ihm, vorn fast bis zum Vorderrand des Kopfes reichend, Clypeus gerade abgestutzt, Augen am Innenrande scharf und schmal gefurcht, Oberfläche mehr oder weniger deutlich punktiert.Fübhler bräunlich, ziemlich kurz, Glied 3 — 4 + 5, die folgenden etwas länger als breit, konisch, die vorletzten so lang wie breit, das letzle oval. Halsschild sehr breit, doppelt so breit wie lang, und die Breite der Flügeldecken fast erreichend, die Breite der Spitze verhält sich zur Basis wie 2 : 3, seiten stark gerundet, in oder etwas hinter der Mitte am breitesten, die Vorderwinkel nicht vorstehend, scharf recht- winklig, die hinteren von oben gesehen stumpf, an äussersten Ende kurz zähnchenartig vortretend, Basis und Vorderkante gerundet, die Basalrandung nach den Seiten hin schärfer, die Oberfläche äusserst fein, flach und wenig eng punktiert. Flügeldecken mit wenig tiefen Punkstreifen, deren Punkte weitläufig stehen, die Zwischenriume in der Vorderhälfte flach gewôlbt, nach der Spitze 176 hin plan, unpunktiert. Prosternum tief gefurcht, niedergedrückt, das Ende tuberkelartig vortretend: Mesosternum scharf und tief eingedrückt, Abdomen mattglänzend, sehr fein und dicht, etwas runzlig punktiert, die ersten Segmente fein runzlig. Schenkel und Schienen ziemlich grob und dicht punktiert, die Vorderschenkel mit sehr grossem, spitzem, gleichschenklig dreieckigem Zabhn, der aussen wie innen gerundet in den Schenkel übergeht, Schienen ungefurcht, die vorderen gerade; Tarsen kurz, an den hinteren ist das erste Glied so lang wie das Krallenglied. L. 17 mill. — 1 Exempl. vom Tanganyika-See in meiner Samm- lung, und 2 von Mikindani (von Herrn SCHNEIDER, Berlin, erhalten. Hiese grosse, mattschwarze Art ist an dem grossen Halsschild und an der Furchung der Stirn, welche wie bei Hoplobrachium FRM. gebildet ist, leicht kenntlich. Die nächstverwandte Art ist die folgende. Hoplonyx frontalis n.sp.— Mattschwarz, wenig gewülbt, lang gestreckt. Kopf mit sehr tiefer, scharf eingeschnittener Querfurche, von der zwischen den Augen eine andere eingegrabene Linie abgeht, die bis zur halben Stirnhôhe reicht, Augenfurche sehr scharf und deutlich, der Canthus sehr gross, viel grüsser als der Durchmesser des Auges hinter ihm, vorn weit über die Querfurche hinaus reichend, fast bis zum Vorderrand des Clypeus, Stirn fein rauh punktiert. Fühler bräunlich, das 3. Glied — 4 + 5, die folgenden doppelt so lang wie breit, 9 und 10 fast so breit wie lang. Halsschild in der Gestalt variabel, hôüchstens 1 1/2 mal so breit wie lang, Seiten ziemlich stark gerundet, nach hinten wenig, nach worn stark ver- engt, die Vorderecken treten kaum vor, sie sind scharf rechtwinklig, die Hinterecken ebenso, die Seiten vorher unmerklich ausge- schweift, die äusserste Spitze tritt schwach zahnfôrmig vor; Basis und Spitze vollständig gerundet, Oberfläche mehr oder wenig rauh, ziemlich grob und ungleich punktiert, bei einem Exemplar etwas runzlig, bei einem Zzweiten sind die Punkte viel flacher und undeutlicher. Halsschild bei 2 Exemplaren viel, beim einem wenig schmäler als die Fluügeldecken, diese nach hinten unmerklich erweitert, ziemlich flach, mit vertieften Punktreihen, deren Zwischenräume Kkonvex sind, die Punkte wenig eng und Ziemlich gross, aber nach der Spitze zu viel feiner werdend, die Zwischenräume mit einer Reihe sehr feiner, etwas glänzender, flacher Kôrnchen, die wenig deutlich sind. Prosternum der ganzen Länge nach tief gefurcht, am ganz niedergedrückten Ende mit mittlerer Tuberkel; Mesosternum tief und steil eingedrückt, Abdo- men äusserst fein und spärlich punktiert, auf den ersten Segmenten 177 zart längsstrigos. Zahn der Vorderschenkel etwas nach aussen gerichtet, seitlich nicht winklig, sondern gerundet in den Schenkel übergehend. Schienen ungefurcht, an den Hintertarsen ist das erste Glied gleich dem Krallenglied ohne Kralle. L. 12 1/2 mill. — 3 Exempl. Deutsch-Ostafrika : Ukerewe; Kas- sanoa am Tanganyika und 1 Exemplar ohne genaueren Fundort. in meiner Sammlung. Die 3 Stücke sind recht verschieden, namentlich in der Hals- schildbildung und — skulptur. Die Art ist nur mit laticollis ver- wandt, mit welcher sie in der Bildung der Stirn, der Vorderschenkel, des Sternums und der Fühler übereinstimmt. Sie unterscheïdet sich aber sofort durch die viel geringere Grôsse, den kleineren Hals- schild, der oben ziemlich grob punktiert ist und die Skulptur der Elytren. Hoplonyx collaris n. sp. — Lang oval, mattschwarz, die Flügeldecken mit schwachem Glanz, Augen innen ungefurcht, so weit von einander entfernt, wie das erste sehr schlanke Fühlerglied lang ist, Stirnfurche zwischen den Augen fehlt, ebenso wie die Querfurche, vielmehr ist hier Kopf grubig vertieft; der Canthus sehr kurz, viel kürzer als die Augen hinter ihm, nach vorn lange nicht bis zum Quereindruck reichend. Fühler ausserordentlich zart, ihre Glieder sehr gestreckt, 3 — 4 + 5; die folgenden lang zylindrisch, die vorletzten immer noch doppelt so lang wie dick. Halsschild nicht doppelt so breit wie lang, wesentlich schmaler als die Flügeldecken, die Spitze von oben gesehen gerade abgestutzt, die Seiten in der Hinterhälfte fast parallel, dann wenig stark gerun- det nach vorn verengt, Basis ganz ungerandet, Randung der Spitze unterbrochen, Oberfliche mit sehr grossen Eindrücken : ein grosser _Quereindruck vor der Basis, der aus 3 mehr oder minder zusammen- hängenden Gruben besteht; vor diesem Eindruck ist der Thorax etwas quer wulstig aufgeworfen; in der Mittellinie bis zum Vorder- rand eine weitere grosse Grube; die Vorderwinkel scharf recht- winklig, die von oben gesehen ebenfalls 90° gross; von der Seite gesehen ist aber die Seitenrandkante vor den Hinterecken kurz ausgebuchtet; von oben ist die Randkante wegen der starken Wôlbung vorn nicht sichtbar. Flügeldecken sehr schwach nach hinten verbreitert, mit Punktstreifen, deren Punkte scharf ein- gestochen, wenig gross sind; der dritte Zwischenraum in der Vor- derhälfte rippenfürmig erhaben, die andern gewôlbt, die Punkt- streifen auch an der Spitze deutlich, aber die Zwischenräume dort fast flach; alle unpunktiert. Prosternum zwischen den Hüften vorn scharf gekielt, hinten schwach gesenkt, nicht niedergedrückt, das 178 ganze Prosternum also fast wagerecht; Mesosternum V-fürmig aus- geschnitten, die Vorderecken des Ausschnitts spitz vortretend, mit senkrechtem Absturz. Die Unterseite glänzend, das Abdomen sebr fein punktiert. Beine sehr zierlich, die Vorderschenkel mit sehr grossem Zahn, der gleichschenklig dreieckig ist undnach aussen sich gerundet vom Schenkel absetzt; die Schienen stielrund, ungefurcht, die Tarsen lang, an den hinteren ist das erste Glied so lang wie alle andern zusammen. L. 8 2/3 mill. — 1 Exempl. von Usambara, Neuelo in meiner Sammlung. Diese sehr ausgezeichnete, zierliche Art ist auf den ersten Blick an dem sehr unebenen Halsschild und dem rippig hervortretenden 3. Zwischenraum der Flügeldecken zu erkennen. Es dürfte sich später als notwendig erweisen auf diese Art, auf Grund der Form des Mesosternurns und der Bildung der Hintertarsen, eine neue Gattung zu gründen. Damit soll aber gewartet werden bis zu einer Revision der Gattung Hoplonyx von der mindestens 100 unbeschriebene Arten in den Sammlungen stecken. Hoplonyx usambarensis n. sp. — Schlank, elliptisch, stark glänzend schwarz. Augen fast zusammenstossend, der Zwischen- raum zwischen ihnen viel schmaler als die Dicke eines Fühler- gliedes, Canthus so lang wie der Durchmesser des Auges hinter ihm, stark knotig aufgetrieben, so dass schräg von oben gesehen, die Stirn in ziemlich kurzem Bogen ausgerandet ist, Clypeus lang vorgezogen, die Querfurche fein, fast halbkreisfürmig, sie läuft seitlich bis an den Seitenrand des Clypeus; dieser selbst vorn un- punktiert, die Stirn vor den Augen dicht und deutlich punktiert ; die Fühler lang, aber ziemlich grobgliedrig, Glied 3 viel kürzer als 4 + 5, kaum länger als das letztere allein, die Glieder sind deutlich konisch, beim viel schlanker als beim ©. — Halsschild ähnlich wie bei brevicollis GERST., 1 1/2 mal s0 breit wie lang, seitlich wenig stark gerundet, hinten fast parallel, Querwülbung der Scheibe sehr gering, seitlich dagegen stark; vor der Basis ein deutlicher Quer- eindruck, der aus 3 mehr oder weniger deutlichen Grübchen besteht; der Seitenrandkiel von oben überall sichtbar; Spitzen- randung vollständig und scharf. Oberfläche mit feinen, weitläufigen Punkten besetzt, welche die Mittellinie freilassen, die Punkte vor der Basis deutlicher. Flügeldecken lang gestreckt, parallelseitig, ziemlich flach, mit Punktstreifen, die gegen die Spitze nicht feiner werden. Zwischenräume auf der Scheibe eben, hinten gewôülbt, ganz unpunktiert. Prosternum zwischen den Hüften ungefurcht und ungekielt, der Vorderrand ist zurückgebogen und tritt von der 179 Seite gesehen deutlich zahnartig vor das Prosternum, dieses ist hinten ganz niedergedrückt; Mesosternum U-fürmig ausgeschnitten mit steilem Vorderrand, Abdomen kaum wahrnéhmbar punktiert, das erste Segment fein lingsstrigos, das Analsegment beim mit flacher Grube. Der Forceps gross, robust mit abgerundeter Spitze, die oben einen Längseindruck hat. Schenkel gekeult, der Zahn dreieckig, sich seitlich gerundet von der Schenkelspitze abhebend, alle Schienen scharf gefurcht, Tarsen schlank, an den hinteren ist das erste Glied etwas kürzer als das Klauenglied. L. 7-10 1/2 mill. — 7 Exempl., davon 2 von Amani, XI 1903 (EIGHELBAUM) und 5 von Nguelo, Usambara (von H. ROLLE, Berlin, erworben) in meiner Sammlung. Diese stark glänzende, ziemlich flache Art is durch die Bildung des Halsschildes und der Stirn ausgezeichnet, sie hat Ahnlichkeit mit dem viel grüsseren H. brevicollis, welcher aber ungefurchte Schienen, ganz andere Fübhler, andere Längenverhältnisse der Glieder der Hintertarsen und andere Zahnbildung der Vorder- schenkel hat. Hoplonyx parvicollis n.sp.—Sehr lang und schmal, glänzend schwarz. Zwischenraum zwischen den Augen etwas schmäler als die Länge des ersten Fühlergliedes. Der Canthus viel Kürzer als der Durchmesser des Auges hinter ihm, er reicht vorn nicht bis zur Querfurche des Kopfes, diese ist doppelt, nämlich kurz, wenig scharf eingerissen wagerecht und darüber in starkem Bogen ge- krümmt; ganzer Kopf ziemlich grob punktiert, das 3. Fühlerglied kürzer als 4 + 5, die folgenden gestreckt, schwach Kkonisch, fast cylindrisch, die vorletzten wenigstens doppelt so lang wie breit, beim © etwas robuster. Halsschild quer, 1 2/3 mal so breit wie lang, von der Mitte oder kurz vor der Mitte nach hinten fast parallelseitig, nach vorn stark verengt, so dass die Spitze nur 2/3 der Basis aus- macht, diese ganz ungerandet, der Seitenrandkiel nur vorn sichtbar, die Vorderecken scharf rechtwinklig, die hinteren stumpf; vor der Basis befindet sich ein ziemlich langer Quereindruck, der den Hinterrand deutlich wulstet; Oberfläche mässig grob, nicht sehr eng punktiert. Flügeldecken über 4 mal so lang wie der Halsschild, an der Basis wesentlich breiter als dieser, mit kräftigen Schultern, nach hinten schwach erweitert, mit scharf eingeschnittenen Längs- streifen, deren Punkte sehr klein, hinten ganz geschwunden sind ; die Zwischenräume auf der Scheibe fast plan, hinten deutlich konvex, sehr fein und weitläufig punktiert. Das Prosternum tritt mit den Hüften ausserordentlich stark hervor, sein Fortsatz unten winklig vom Absturz abgesetzt, die Kurve des Prosternums von 180 vorn nach hinten sehr steil. Mittelbrustteil mit dem Ausschnitt verhältnismässig lang, jederseits scharf gefurcht, der Absturz an der Kante fein gekielt, Ausschnitt breit V-fürmig oder von der Gestalt einer ——. Das glinzende Abdomen äusserst fein lingsstrigos und sehr fein punktiert. Zahn an den Vorderschenkeln nach aussen gerichtet, seine Seiten zuerst senkrecht zum Schenkel gerichtet, im Grunde aber verrundet. Alle Schienen scharf gefurcht; an den Hintertarsen ist das erste Glied kaum so lang wie das Klauenglied ohne Kralle, länger als 2 + 5. L. 11-12 mill. 2 Exempl. in meiner Sammlung : Marienberg am Viktoria See und Brit. Uganda : Sesse-[nseln (R. Kocn). Diese Art ist an dem kleinen Halsschild sehr leicht zu erkennen; inbezug auf die Zahnbildung an den Vorderschenkeln nimmt sie eine Mittelstellung zwischen den beiden Gruppen ein, da der Zahn in der Anlage rechtwinklig ist, sich aber gerundet vom Schenkel absetzt; sehr charakteristisch ist auch die Sternalbildung. Bestimmungstabelle der Ostafrikanisehen HOPLONYX-arten (1) 4. Halsschild unpunktiert, Basis fein gerandet. 16 mill. gross (ex RATRME) Ut Etre . . . . impuncticollis FAIRM. Halsschild deutlich ee D RS SEE pie tir 2. Kôrper oben und unten bläulich, Streifen der Flügeldecken ge- rundet, Zwischenräume rauh, 18 mill. (ex FAIRM.). asperipennis FAIRM. Kôrper schwarz oder schwarzbraun, Streifen selten granuliert 3 3:Y Korperlanetbehaarts 20m Rte SAN EME CR ee Korper unbebaart: 48 mille \oderkleiner 26 CURE ES 4. Halsschild grob runzlig punktiert . . . . . pilosus GEB. Halsschild einzeln punktiert . . . . . . Casatii GESTRO. 5. Schienen nicht gefurcht, Zabhn der Vorderschenkel gerundet in das Ende übergehend . . .… . EE VER Schienen gefurcht, Zahn der V D ersole hel nee rechtwinklig abgeselzhenstie SONORE 6. Halsschild sehr uneben, Bas mSeht cet 5 Pen ripploterhaben,:9 mille ter 12-000 c0lldrtsmasp: Halsschild one mit une vor der Basis, diese gerandet, alle Zwischenräume gleichmässig . . . . . 7 (1) Die Südafrikanischen Arten sind mir zum grossen Teil unbekannt, sie ein- zureihen in eine Bestimmungstalle ist wegen der ganz ungenügenden Beschrei- bungen nicht môglich. 181 7. Augenfurchen vorhanden, eine senkrechte Stirnfurche mündet NME OC LUE CNE 2110 AANN RE GEAR SE OUR CR LU REA S Augenfurchen fehlen, nur eine Querfurche vorhanden, Zwi- schenräume der Flügeldecken rauh punktiert, 17 mill. Értli n. sp. 8. 17 mill. gross, Halsschild sehr fein und flach punktiert, Zwi- Schenriume glatt:,:4%200e ON. r. laticollhisn:sp: 12 1/2 mill. gross. Halsschild AE rel grob punktiert, Zwischen- räume mit feinen flachen, gereihten Kôrnchen. frontalis n. sp. 9. Halsschild weitläufiger punktiert, glänzend . . . . . .10 Halsschild grob, gedrängt punktiert und daher matt . . .12 10. Prosternum hinten schräg abfallend, Punkte der Streifen fast grübchenformig, über 12 mill.. . . . . brevicollis GERST. Prosternum fast serkrecht abfallend und am Ende geknickt, Punkte der Streifen fein, weniger als 12 mill. . . . .11 11. Oben mehr od. weniger flach, Zahn der Vorderschenkel aussen breit verrundet in den Schenkel übergehend, Halsschild fast so breit wie die Filügeldecken . . . . usambarensis n. sp. Oben stark quer gewülbt, Zahn aussen in sehr kurzem Bogen, fast winklig in den Schenkel übergehend, Halsschild viel schmäler als die Flügeldecken . . . . . parvicollis n, sp. 12. Hierher carbonarius GERST., longipennis KAIRM., opacus MüLL. und eine Anzahl neue Arten, die ohne genauen Vergleich der Typen von GERST., FAIRM., MüLL., PÉRING., FAHR., nicht zu unterscheiden sind. Eupezus punctipennis n.sp.— Von der Gestalt des E.longipes, aber viel kleiner, mattschwarz, die Flügeldecken mit schwachem Glanz, wie mit Samt bekleidet, die Augen am Innenrande rund, der schmale Intraokularraum also nur auf einer ganz kurzen Strecke parallel. Kopf wie bei longipes F. Fühler lang, Glied 8-10 kaum doppelt so lang wie an der Spitze breit, Glied 3 etwas kürzer wie 4 + 5, das 5. 1 1/2 mal so gross wie das 4. Halsschild un- punktiert, bei einigen Exemplaren nahe der Basis in der Mitte einige feine, weitläiufige Punkte, der basale Mittellappen sehr kurz verrundet, die Hinterwinkel recht oder stumpfwinklig (von oben gesehen), die vorderen scharf stumpfwinklig, ca 110° gross, die Seitenrandkante von oben gerade noch übersehbar. Spitze gerandet. Flügeldecken mit Reihen oder sebhr undeutlichen Streifen grober Punkte, die Punkte meist von einem Längsstrich durchzogen, der aber nirgends einen deutlichen Streifen bildet, die Streifen auch gegen das Ende nicht paarweise genäühert; Zwischenräume unpunk- tiert. Prosternum in der Längsrichtung stark gewülbt, zwischen den 182 Hüften in der Mitte kaum längsvertieft, das Ende niedrig, etwas tuberkelartig vortretend, während es bei natalensis z. B. ziemlich hoch steil abfallt; Mittelbrust fast halbrund senkrecht ausgeschnit- ten. Abdomen des çj ohne Auszeichnung an den Hinterrändern der Segmente, das Analsegment äusserst fein gerandet, alle Segmente namentlich seitlich fein längsstrigos, die Hinterschenkel beim 9 kaum länger als der Hinterleib, beim (4 ihn aber um ca 2 mill. überragend, die Mittel- und Hinterschienen beim 'innen mitfeinem, gelbem Haarbesatz, der Forceps am Ende parallelseitig, ziemlich gerade abgestutzt. L. 12-13 1/2 mill. — 1 Exempl. von Amani (D' EICHELBAUM) und einige von Usambara, Nguelo (von Herrn ROLLE erhaben) in meiner Sammlung. Von den bisher bekannten Arten Ostafrikas durch die geringe Grôsse und das einfache Abdomen des geschieden. Täuschend dem Eu. minor GEB. aus Kamerun ähnlich, aber von anderer Skulptur der Flügeldecken, anderer Bildung des Prosternums und mit viel spitzeren Vorderwinkeln des Halsschildes. S SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE V Assemblée mensuelle du ‘7 mai 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. M. SCHERDLIN, de Strasbourg, assiste à la séance. — Le procès-verbal de la séance du 2 avril 1910 n’a pu être encore distribué par suite d’une négligence de l’imprimeur. L’ap- probation en est remise à la séance de juin. — M. LAMEERE rappelle la mort récente, le 30 avril dernier, de l'illustre zoologiste belge, le prof. Ep. VAN BENEDEN. En termes émus, il esquisse la carrière si féconde de son ancien maître, qui fut membre de notre Société durant quelque temps et nous fit même, le 14 octobre 1891, une communication sur l’embryologie des Limules : il montra que ces gigantesques Arthropodes étaient voisins des Scorpions et des Arachnides et non pas des Crustacés. ED. VAN BENEDEN était le type du vrai savant, animé d’une convic- tion profonde, très doux et très accueillant. Il recherchait dans l’étude des animaux des lois, des faits permettant d’expliquer l'Homme. Ses plus beaux travaux sont du ressort de la biologie générale : il montra, à 22 ans, que l’œuf est toujours une cellule unique ; puis il étudia les phénomènes intimes de la fécondation et parvint à jeter un Jour nouveau dans ce domaine encore si mal connu. Il fut enlevé en l’espace de cinq jours, conservant jusqu’au dernier moment toute sa lucidité. En lui, la Belgique a perdu quel- qu'un de vraiment grand etsupérieur. Le Secrétaire est chargé d’adresser à Madame VAN BENEDEN les condoléances de la Société. — M. LAM&ERE fait part à l’assemblée de la nomination de notre collègue, M. E. ROUSSEAU, au poste d’aide-naturaliste au Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles. Il se fait l’interprète de tous en proposant de charger le Secrétaire de transmettre à M. ROUSSEAU les cordiales félicitations de la Société Entomologique. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis, en qualité de membre effectif, M. le prof. D' HELLER, conservateur au Musée de Zoologie de Dresde, présenté par MM. LAMEERE et SCHOUTEDEN. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. LIV, 3 VI 1910, 12 186 Correspondance. — Le Museum of Comparative Zoülogy, Cam- bridge Mass., nous fait part du décès du prof. ALEX. AGASSIz M. LAMEERE rappelle les travaux de cet éminent zoologiste. (Condoléances.) — M. DESBROCHERS DES LOGES nous fait partde sa nouvelle adresse : 12, rue Saint-Paul, à Tours.— 11 nous envoie l’erratum suivant à son récent travail paru dans nos Annales (II) : Page 127, 6° , 3° ligne. Au lieu de « dessous et Prothorax poin- tillé », lire & pointillés ». Page 128, & , 4° ligne. Au lieu de Gin dorso », lire & in disco ». Page 129, 7 , 4° ligne. A près le nom perpleæus ajouter DB. Page 129, 8 (, 2° ligne. Au lieu de € Prothorax latitudine æqui- longus », lire € Prothorax longitudine latitudine æquilongus ». Page 130, 3 (, 7° ligne. Ajouter après le mot « rousses : (€ chez le L. Escholter ». Page 130. Dans la liste synonymique, lire Ch. 4-dentatus au lieu de Ch. dentatus. Page 1531, 4 , 5° ligne. Au lieu de & ad tertiam postricam », lire « posticam partem ». Page 132, 4 , #4 ligne, Au lieu de « venio ornatis », lire (€ VINOSO ». Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. BoNproir montre une Andrénine stylo- pisée, prise par lui à Schaerbeek. — M. LAMEERE expose, à cette occasion, les caractères des Strep- siptères et leurs affinités. — M. BoNproiT fait circuler un tube renfermant un Japyx recueilli par lui à Beez et qu’il a pu conserver en vie. — M. DESGuIN analyse un récent travail de SHEPOTIEFF sur le Protapteron indicum (Zool. Jahrb , Syst., XX VIIT). Il expose, d’après ce travail, les caractères et la position systématique de ce curieux Arthropode. —M.SCHOUTEDEN signale que BERLESE vient précisément de publier une «Monografia dei Myrientomata » (Redia, VI, 2), groupe dans lequel se range le Protapteron ainsi que l’Acerentomon, dont il a été question à l’une de nos séances antérieures. — M. DE WISPELAERE signale la capture du Coléoptère Necrobia danacea. — M. DESGUN dit quelques mots des études faites en ces derniers temps sur le vol des Insectes à l’aide de la cinématographie. La séance est levée à 21 1/2 heures. 137 NOTES SUR QUELQUES CICINDÈLES PROVENANT DE TUNISIE par le Capitaine Hupuis Ayant recu un envoi assez considérable de Cicindela tunisien- nes, je crois intéressant de signaler, sinon les espèces, du moins les variétés que celles-ci représentent. CICINDELA MAURA Lin. 28 exemplaires. HorN, dans son remarquable travail sur les Cicindela paléarti- ques, adopte un excellent système pour la classification des variétés. Ce système peut être étendu davantage, et les variétés représentées chacune par une formule. Il divise les C. maura en trois formes : la forme à dessus de la tête et du corselet noir (n F), celle à dessus des mêmes parties rouge cuivreux (r F), puis celles vertes ou bleu d’acier (v F). Je possède les trois formes de Tunis, v F et n F représentées cha- cune par un exemplaire seulement; r K, par 26 spécimens. Le dessous du corps varie très peu : il est noir, souvent avec reflets bleus ou verts sur le dessous de la tête. Par contre, les dessins des élytres varient beaucoup plus. Le type a deux taches humérales, deux médianes, deux apicales, blanches. Si Je représente par k le groupe huméral, par m le groupe mé- a m h dian, par a le groupe apical; si j’admets que —, —, — signifient à D LU A ann que ces groupes ne formentrespectivementqu’'une tache, —, —, —, D) EE qu'ils forment chacun deux taches, la formule de la C. maura typi- que, ayant six taches séparées sur chaque élytre, sera, s’il s’agit de la race noire : h m a nF — — — Si les deux élytres diffèrent, si, par exemple, la bande médiane présente sur l’élytre droite ses deux taches normales réunies en une seule, alors qu’elles sont séparées sur l’élytre gauche, une formule double permettra facilement cette indication : LPO 1 HE RE AIN 2° 11 ANNE 188 Le sens de la flèche indique le côté où se trouve la tête de l’animal vu de dos. Ceci étant admis, voici les variétés trouvées : Forme verte AT TE a) vF— — — 1 exemplaire. DR AS | Forme noire RE: TUE b)nF— — — 1 exemplaire. ED Forme rouge Hatem; c)rF— — — 14 exemplaires. 22 Ron ra d\jrF— — — 1 exemplaire. CPP AE | hatmerfa e)cF— — — 1 exemplaire. 2 RathimtEna f}jrEF— — — 1 exemplaire. PEL time re Men 44 D'Or EE — — — 1exemplaire. DU Te DENATD bitume Sen PE mAtTa LME TRE — — — 2 exemplaires. DIN 2 DURE | Rip rar eme trE— — — — — — 3 exemplaires. DNA D tt 192 na EC NME DRE Me — — —- 1 exemplaire. DREAAR 2 A TL2NRE h24n 4 0 Un Dem 1 HA MEN ES — — — À exemplaire. DA AE 2UHAUMNT han Ÿ x .hitmua D'OR — — — À exemplaire. DANSE Pr RE SET 2 rmn'a La variation c est l’arenaria FABRIcIUS. La forme rF— — — PA TON | est l’arenaria KRTz. (HORN). Cette dernière n’est pas représentée dans mes spécimens. Il serait puéril de vouloir dénommer toutes ces variations, qui diffèrent souvent pour un même individu d’une élytre à l’autre. Des sections nigrescens (n F), cuprescens (r F), vèridicænescens (v F), la première est la plus répandue; la seconde considérée par KRAATZ comme exclusive à Tunis a été trouvée aussi dans le Sud de l’Europe (HoRN); la troisième parait beaucoup plus rare, mais est reliée à la seconde par des types de transition où les côtés du corselet prennent la teinte verte. CICINDELA LYONI Vicors. 26 exemplaires. Un seul exemplaire typique à point élytral relié au renflement marginal médian par une ligne interrompue de points blancs. 25 exemplaires de la forme Latreillei Des. à point élytral tout à fait isolé. 1 exemplaire v F (élytres à reflet verdâtre). h — renflement huméral ; m — renflement moyen; a — renflement apical; p — point élytral. C. Lyoni typique, 1 exemplaire. h faible ; m grand; a grand ; p marqué. C. Latreillei. v FE : h petit; m faible; a moyen; p petit. Sur les exemplaires bruns de Latreillei les divers renflements varient et disparaissent souvent, sauf l’apical qui est toujours très marqué ; p varie beaucoup de grandeur. Sur l’un d’eux p à complètement disparu sans laisser aucune trace même de point plus foncé. Par contre les renflements h, m, a sont bien marqués. 2 exemplaires présentent une variété remarquable non encore signalée. Chez cette forme, que j’appellerai interrupto-limbata, la marge blanche élytrale disparait en partie. Dans l’un des types la lunule apicale subsiste seule nettement avec p, dans l’autre la dis- parition de la bande ne commence qu’à hauteur de m. Sur l’élytre gauche on distingue néanmoins, en allant vers l’épaule, une partie un peu moins foncée de l’élytre, trace de la bande marginale disparue. RATE ete MANS O PA NA LE ARS Date OS ee RS ts né RQ Er le à \ LA, Al s, de. 190 CICINDELA LITOREA Forsx. 8 exemplaires, conformes au type, à dessins élytraux de largeur moyenne. CICINDELA CIRCUMDATA De. l exemplaire appartenant à la race cércumdata typique comme forme du corps et largeur des dessins élytraux. Se rapproche par ces dessins de la race dilacerata : la lunule humérale est recourbée à sa partie inférieure, terminée par un bouton arrondi, et la partie médiane de la bande movenne est assez profondément déchiquetée. CICINDELA MELANCHOLICA FaAB. 2 exemplaires. h — lunule humérale; m bande moyenne; a lunule apicale. p — point élytral. Ke on Pa — — — (a et m sont reliés par une bande marginale très 2 HAT ET étroite. La partie inférieure de h est nettement séparée du reste et forme un point sur le disque élytral). L'un des deux exemplaires a les dessins très obscurcis, d’un gris brunâtre sombre. & CICINDELA TRISIGNATA Der. Deux exemplaires à dessus cuivreux clair. Long. 10 mill. panne a dd — — — — arr 1! h m a DNS 1 1 1 Dans le premier, m n’est pas relié à h par la marge élytrale, comme dans le second. Dans celui-ci, à teinte cuivrée plus ardente, cette couleur empiète sur les dessins de la partie antérieure des élytres, ceux-ci restant néanmoins distincts. La lunule humérale est assez recourbée, terminée en bouton. Chez «a m est assez déchiqueté sur le disque élytral. La lunule apicale se rapproche beaucoup de la variété siciliensis HoRN par ses dimensions. Mais les dessins sont moins larges, la lunule humérale plus courbe, terminée en bouton. Je propose d’appeler cette variété pseudo-siciliensis. 194 CICINDELA FLEXUOSA F48. 20 exemplaires. h — groupe huméral. m — groupe moyen. a = groupe apical. + — tache élytrale de la base. 5 — tache élytrale scutellaire. 7 — tache élytrale du disque. — indique la liaison de deux groupes ou taches. m a — — -— indique que le groupe moyen et le groupe apical sont 1 1 réunis en ne formant chacun qu’une tache. m a — — — supposerait le groupe m unique relié par le bord 1 élytral à la tache supérieure du groupe apical, celui-ci étant divisé en deux taches. (x o) B < y signifie que la tache + a disparu, que la tache f est plus petite que y. Dans les 50 exemplaires je n’en trouve que 6 de la race (?) sardea. Par contre il y a toutes les transitions entre le type et la race sardea. Celle-ci n’est que la limite d’une variation occidentale reliée au type par tous les chainons intermédiaires. On ne trouve d’ailleurs pas la sardea isolée comme forme locale; elle est partout accompagnée du type et des formes qui l’y relient. Mais elle disparait dans l'aire géographique orientale de la flexuos«. La couleur du dessus varie peu, du brun rouge au brun noir et au noir verdâtre. Celle du dessous est très peu variable. Voici les variétés des 6 sardea : RRrnes à — — —ax—f$ < y. Dans cet exemplaire DANSE 2 la tache f de l’élytre gauche a disparu. CICINDELA LUNULATA FA8. 136 exemplaires. J’adopterai les divisions de HORN, bien que pour ce qui concerne les nombreux exemplaires tunisiens que je possède, il eût été plus rationnel de donner comme première division des variétés moins d'importance aux taches élytrales,let plus à la couleur du dessous du corps. En effet, sans ce rapport, mes exemplaires peuvent se classer en trois groupes très nets : I. Dessous foncé, à reflets métalliques bleu noirâtre. Dans ce groupe les pattes sont toujours sombres, à reflets métalliques parfois verdâtres mais Jamais d’un rouge cuivreux; le dessus est toujours d’un bleu foncé, la suture n’est jamais cuivreuse. If. Dessous foncé mais à reflets métalliques plus brillants, violacés ou lie de vin; pattes plus claires, parfois très brillantes, à reflets bleus ou verts; dessus ordinairement foncé mais présentant parfois déjà des teintes métalliques. IIL. Dessous offrant des teintes métalliques très vives, bleues pour l'abdomen, cuivreuses et dorées pour le dessous de la tête et du thorax et les fémurs. Dessus très variable, mais à teintes ordinaire- ment métalliques. J'ai, par exemple, deux exemplaires de la variété large barbara CasrT. Ils sont absolument identiques, sauf en un point : la bande 194 formée par les deux points supérieurs est isolée chez l’un, et réunie chez l’autre à la tache marginale suivante par une mince bande blanche. En appliquant ma division ne donnant aux taches élvtrales qu’une importance secondaire, mes deux exemplaires restent voisins dans la première série. En appliquant la divisions de Horx ils sont séparés dans ses groupes 2 et 3 et perdus au milieu de spécimens beaucoup plus éloignés d’eux qu'ils ne le sont l’un de l’autre. Ces divisions sont d’ailleurs toutes conventionnelles, et n’ont pour but que de faciliter la description et la classification des variétés. Mon procédé, bon pour les exemplaires tunisiens, peut avoir peut- être des inconvénients si on l’applique à la généralité des C. lunu- lata. Ne pouvant vérifier la chose, mes observations ne portant en somme que sur une faune locale, je classerai dans ces notes mes variétés d’après le système de HORN. 1% groupe : les 4 taches élytrales sont toutes séparées : Je ne possède que 3 exemplaires tunisiens de ce type; voici leurs formules, p représentant le groupe des 4 points : hÆSDETMe — — — dessous Il, dessus noir. RE a bYeipura — — — dessous Il, dessus noir. à HAN RE Fomter Her pt — — — dessous II, dessus vert noirâtre. LEA. LE 2e groupe : les 2 taches supérieures sont réunies. DAbpieta — — — dessous [, dessus noir, 17 exemplaires. : Re ee | R'SD TEA — — — dessous III, dessus vert ou vert noirâtre, 34 exempl. 2 HEURE AC | Nb — — — dessous IIT, dessus bronzé cuivreux, 21 exemplaires, ARS ponte s Formes anormales, à 1 élytre du 2° groupe, à 1 du 3* : D ER PANNE LD — — — — — — ou l'inverse. AT UE | 1020 Dessous I, dessus noirs, 5 exemplaires. Dessous IIT, dessus vert ou vert noirâtre, 8 exemplaires. Dessous III, dessus cuivreux, 4 exemplaires. 195 3° groupe : les deux taches supérieures et l’inférieure externe sont réunies. a: Ne — — — dessous I, dessus noir, 17 exemplaires. 1 ER 7-(URRE Même formule, dessous IT, dessus noir, 3 exemplaires. Dessous IT, dessus vert noirâtre, 3 exemplaires. Dessous IIT, dessus vert ou vert noirâtre, 14 exemplaires. Dessous III, dessous cuivreux, 8 exemplaires. Un exemplaire forme une variété toute spéciale, que j'appellerai obscureguttata. Il appartient au groupe II de Horn : formule Hp = — "dessous Ill, dessus brun cuivreux brillant, à reflets | CONS A métalliques verts. Les taches sont brun chocolat foncé, sauf la lunule apicale, qui est d’un brun un peu plus clair. Vu à une certaine distance, l’insecte parait avoir le dessus concolore, comme si les taches avaient disparu. NOTE. — Les espèces reçues ne renferment aucun spécimen du groupe Laphyra, de C. campestris ou C. hybrida qui existent cer- tainement dans les environs de Tunis. Il ne me reste, en terminant cette courte notice, qu’à remercier M. BLANC, le naturaliste tunisien aux chasses duquel je dois les spécimens décrits. 196 SUR DIVERS ALLECULIDES D'AFRIQUE par ME. Pie. Je crois devoir faire rentrer dans le genre Synallecula KoLBE plusieurs espèces que je juge nouvelles et qui ont de commun entre elles une forme courte ou peu allongée, le prothorax accolé aux élytres, les yeux grands, le corps convexe ou subconvexe, et dont la taille est petite, ou moyenne, la coloration roussâtre, ou obscurcie, en tout ou en partie. Ces diverses espèces, originaires d'Afrique, font toutes partie de ma collection. J’ai rédigé à leur intention un synopsis, pensant les faire ainsi mieux reconnaitre qu'à l’aide de descriptions isolées, si complètes soient-elles; je comprendrai dans le présent synopsis sororcula KOLBE, mais pas les picea SAHLB. et livida SAHLB. (1) que je ne connais pas avec assez de certitude. 1 Antennes insérées loin du bord interne des yeux et en dedans de ceux-ci, ces derniers organes moins écartés, parfois assez rapprochés ; antennes entièrement testacées, ou testacées à la base et foncées au sommet . . . . . l' Antennes insérées près du bord interne des yeux, mais en dedans de ceux-ci, ces derniers organes très écartés entre eux; antennes testacées à la base et sur le dernier article avec les articles 7-10 foncés. Petite espèce roussâtre avec les élytres un peu rembrunis, fortement striés-ponctués. Long. 4 mill. — Dahomey. . . . . . apicicornis n. sp. 2 Antennes grêles, ou peu épaisses, d'ordinaire plus ou moins testacées; forme du corps peu allongée, quelquefois courte; impression transversale sur la e avant, les yeux, droite, ou à peu près droite . . . RATES 2! Antennes robustes, noires; forme du corps assez Aenree, impression transversale de la tête un peu arquée. La forme type, de Buthurst, est noire ou au moins très rem- brunie avec le prothorax rougeûtre; la var. durbana, de Ù Durban, est roussâtre. Long. 5-6 mill. . . Carol n. sp. 3 Elytres médiocrement striés ; dessus du corps plus ou moins TOUSSATEN 00. VON 4 3' KElytres fortement . “ete “h corps du un ee dise Long. près de 5 mill. — Dahomey. . . obscuricolor n. sp. (1) Ces deux espèces ont la ponctuation du prothorax plus dense que celle de sororcula KoLBE et leur forme est un peu plus allongée ; elles sont voisines de Caroli mihi. 4 Stries juxtascutellaires courtes, ou peu distinctes; ponc- tuation du prothorax moins dense . . . ses EE D 4" Stries juxtascutellaires longues et nettes; Fe eh non die prothorax très dense. Insecte de coloration roussâtre avec une sorte de bande rembrunie sur la suture antérieurement. Long. près de 7 mill. — Benito dans le Congo français. . beniloensis n. sp. > Ponctuation prothoracique très forte; yeux moins rappro- chés; fauve un peu rembruni. L’espèce la plus robuste du groupe. Long. 7 mill. — Dahomey. . . . major n. sp. »' Ponctuation prothoracique moins forte; yeux plus rap- prochés; fauve plus ou moins roussâtre. Long. 4-5 mill. Diverses provenances : Chinchoxo, Assinie, etc. sororcula KOLBE. Je termine cet article, en donnant les descriptions de deux autres Alleculides; je classe la première dans le genre Zsomira Murs., à cause de son faciès et surtout de la dilatation du 4° article des antennes chez ('; quant à la seconde. je la place dans le genre Mycetocharina SEIDL. (1), parce que son faciès rappelle celui de M. ocularis FAIRM., d’Obock. Isomira Martini n. sp. — Ovalaire, convexe, médiocrement rétréci postérieurement, brillant, revêtü d’une pubescence couchée jaunâtre fine et peu serrée, densément, finement et subruguleu- sement ponctué, en partie noir, en partie testacé eu dessus, noir en dessous, membres testacés. Tête assez longue, noire postérieure- ment, testacée en avant; antennes longues, testacées, parfois rembrunies à l’extrémité, plus larges à partir du 4° article, celui-ci nettement épaissi @ ; prothorax court et large, un peu rétréci en avant, sinué postérieurement avec les angles postérieurs peu marqués, largement noir sur le disque et testacé sur le pourtour ; écusson testacé; élytres pas plus larges que le prothorax, atténués à l’extrémité, marqués de vagues stries discales, testacés avec sur chacun une bande longitudinale discale à contours irréguliers par- tant de la base et atteignant presque le sommet, cette bande rétrécie postérieurement. Long. 5 mill. — Natal (D° MARTIN in coll. Prc). D’après sa description, Cistela vittata FAHR. paraît être voisine de cette nouveauté (peut-être cette espèce doit-elle rentrer dans le (1) Actuellement la classification des Alleculidae exotiques ne peut être que provisoire, étant données les connaissances actuelles forcément incomplètes et la grande diversité des insectes de ce groupe nombreux, étant donné surtout que certains caractères adoptés ne sont pas invariablement fixes et aussi parce que certains genres demeurent litigieux. 198 même genre) avec un dessin noir un peu différent ; la bande noire discale des élytres permettra facilement de reconnaître Martini; de forme Martini rappelle un peu /somira euboica Pic, mais elle est plus convexe et plus ovalaire. Mycetocharina Simoni n. sp. — Assez étroit et allongé, subconvexe, peu brillant, revêtu d’une pubescence grisätre ou jaunâtre peu serrée courte, couchée ou un peu soulevée, fortement, densément et rugueusement ponctué sur l’avant-corps, médiocre- ment sur les élytres, roussâtre avec les élytres noirâtres et les membres en parlie noirs. Tête courte et large, rousse mais parfois un peu rembrunie; antennes peu longues, grèles, subfiliformes, noires avec la base nettement ou vaguement roussâtre ; prothorax roux, médiocrement transversal, subarqué antérieurement, presque droit sur les côtés postérieurement, sinué sur la base; écusson roux ; élytres noirâtres, peu plus larges que le prothorax, subpa- rallèles, atténués postérieurement, assez longs, nettement striés avec les intervalles à ponctuation médiocre, assez écartée ; dessous du corps roussâtre avec l’extrémité de l’abdomen foncé ; pattes assez robustes, rousses avec les tibias et tarses plus ou moins noirs. Long. 7,5-8 mill. — Afrique Australe : Vryburg (E. SIMON in coll. Prc). Ressemble à megalops FAIRM., d'Obock, mais plus large, tête plus fortement impressionnée transversalement devant les yeux, ceux-ci moins gros, et coloration différente. 199 UBERSICHT DER MECOCORYNUS-ARTEN (CURCULIONIDÆ) von BH. M. Heller, Dresden (mit 2 Textfiguren) Die wegen ihrer beschränkten und zerstreuten geographischen Verbreitung in West-, Süd- und Ost-Afrika (1), Indien und China und ihres anscheinenden Fehlens in den dazwischenliegenden Gebieten interessante, durch Gestalt und Grôüsse auffallende, zu den «Ithyporides vrais » gehôrende Rüsselkäfergattung (2), hat seit ibrem Bekanntsein (1819) nur wenig Zuwachs an neuen Arten erhalten. Obwohl die beiden ältesten Arten, varipes WIEDEM. und loripes CHEVR. nicht selten und in den meisten Sammlungen ver- treten sind, scheinen die später bekannt gegebenen, so wie die weiter unten als neu beschriebene Art selten zu sein, da ihre Beschreibung nur nach Einzelnstücken erfolgen musste. Trotzdem fllt es nicht schwer, sie nach folgenden, teilweise nur den Be- schreibungen entnommenen Merkmalen übersichtlich zusammen- zustellen ; wobei die oft sehr auffallenden secundären Geschlechts- charaktere, weil nicht von allen Arten bekannt, unberücksichtigt geblieben sind. a' Halsschildseiten gerundet, KFühlerkeule langgestreckt, cylin- drisch. b' Flügeldecken weder an der Wurzel, noch auf der Naht mit glän- zend glatten Kôrnern. c' Spitzendrittel der Decken so wie eine längliche Makel auf der Mitte der Naht und die Kôrperunterseite weisslich tomentiert. Länge 13-18 mill. Bengalen, Calcutta, Sikkim. 1. varipes WIEDEM. c Spitzendrittel der Decken ebenso wenig wie die Unterseite, oder eine Nahtmakel weisslich; Seiten der Flügeldecken ziemlich stark querfaltig. Länge 13 mill. Kiangsi. 2. humerosus FAIR. b Flügeldecken an der Wurzel und auf der Naht mit glänzend glatten runden Kôrnern d' Halsschildscheibe nur mit einer, auf die vordere Hälfte be- schränkten Mittelleiste, Schultern unbewehrt, Flügeldecken (1) Kozse (Deutsch-Ostafrika, Berlin, 1898) führt die Art nicht aus Ostafrika an, dochliesgen mir von D° SrAuUDINGER und BANG Haas mitgeteilte Exemplare von dort vor. (2) LACORDAIRE, Genera des Coléoptères, Vol. VIL Paris, 1866, p. 51. 200 ohne erhabene Einfassung des Schildchens. Länge 12.5-30 mill. Westafrika, Goldküste, Kamerun, Congo, Gabun, Transvaal. 3. loripes CHEVR. Halsschildscheibe ausser mit einer in der Mitte unterbrochenen Mittelleiste mit zwei kurzen, vorn sich nähernden Leisten, Schultern mit spitzem Dorn bewehrt. Länge 19 mill. Angola. 3. cristatus ROELOrSs. a Halsschildseiten geradlinig, hôckerig, Fübhlerkeule elliptisch, Schultern mit spitzem Dorn. Länge 16 mill. Kamerun. ». quadraticollis sp. n. | Zur Ergänzung, wäre zu den einzelnen Arten Folgendes zu bemerken : 2 am | 1. M. varipes Wiep. Zoolog. Magazin 1, Stück 3, 1819, p. 178, und BOHEMANN Schônh. Gen. Curc., IV, 1837, p.197, aus Bengalen, { ist an beiden Stellen durchaus kenntlich beschrieben, doch sind | die charakteristischen, bei leidlich erhalteneñ Stücken immer : kenntlichen schwarz sammetartig tomentierten Hôcker beiderseits 1 auf der Halsschildscheibe nicht erwähnt. Sie würden, falls sie bei { der folgenden Art (humerosus) tätsächlich, weil in der Beschreibung nichts von ihnen gesagt ist, fehlen, ein gutes Unterscheidings- 4 merkmal zwischen beiden abgeben. Die bei WIEDEMANN als unge- zahnt angegebenen Schenkel führt BOHEMANN richtiger als undeut- lich gezähnt an. Was die von BOHEMANN mit €? » angeführte von GEMMINGER und HAROLD (Catal. Coleopteroruwm NII, 1871, p. 2540) ohne diesem 1 Zeichen übernommene Synonymie von Rhynchænus chinensis OLIV. betrefft, so ist sie meiner Ueberzeugung nach irrig. Rh. chinensis OL. füllt viel mehr mit Cryptorhynchus scrobiculatus Mors. (Etudes Entomologiques 11, Helsingfors, 1854, p. 49) aus Peking, zusammen und hat, da von Orivier kenntlich abgebildet, vor dem Mor- SCHULSKkY’schen Namen die Priorität und ist verläufig noch unter Cryptorhynchus aufzuführen. 2. M. humerosus FArRM. Ann. Soc. Ent. France (6), IX, 1889, p. 93, China. Kiangsi. Von der Art, die varipes ziemlich ähnlich sein soil, gibt FAIRMAIRE als unterscheidene Merkmale vor allem den Mangel des weisslichen Tomentes am der Naht, der Flügel- deckenspitze und der Hinterleibseiten, so wie die vorsrpringenden Schullern (saillantes, mais arrondies et convexes) an. Sie scheint aber der lateinschen Diagnose nach zu urteilen auch durch kräfti- gere Erhabenheiten auf den Decken ausgezeichnet zu sein. Da ich die Artin natura nicht kenne, kann ich nur vermuten, dass ibhr die zwei Tomenthôcker auf der Halsschildscheïbe fehlen. 201 3. M. loripes CHEvr. Ann. Soc. Ent. France, 1833, p. 64, T. 3, f.2a, PASCOE, Ann. Mag. Nat. Hist., Ser. V, X 1882, p. 456, pl. XVIII, fig. 5 ist die bekannteste und sowohl in Grôsse, als auch in der Skulptur unbeständigste Art und ausgezeichnet durch secundäre Sexualcharaktere, die in ihrer extremsten mir vorliegenden männ- lichen Form (31 mill. ohne Rüssel, aus Mukenge) in folgender Weise zum Ausdruck kommen : Die Vorderschenkel sind länger als die Hinterschenkel (11:5-15 mill.)und sind mit kräftigem 2 mill. langem Dorn bewehrt. Die Vorderschienen sind innen Kkôrnig sgekerbt und den Schenkeln entsprechend verlängert. Der Rüssel ist so lang wie die Hinterbrust und das Abdomen zusammen und an der Wurzel stark comprimiert, hinten kammartig abgesetzt und daselbst so hoch wie die Mittelbrust-Episternen. Der lappenartig vorgezogene Halsschildvorderrand Zeigt neben einer scharfen Mittelleiste jederseits ein zapfenartiges Korn, ebenso sind die Seiten des Halsschildes vor der Mitte jederseits bewehrt, während die Mittelleiste nur angedeutet ist und von der Seite gesehen, kaum merklich über die Wôlbung der Halsschildscheibe hervorragt. Neben solchen Männchen finden sich zugleich schwächer ent- wikelte Individuen, denen die auffallende Umbildung der Rüssel- wurzel ermangelt und dafür nur einen kleinen Hôcker an der Wurzel des sonst normal gebildeten Rüssels und einen eben solchen länglichen zwischen den Augen, auf der Stirn, aufweisen. Bei noch kleineren Männchen (von 125 mill. Kôrperlänge, aus Gabun) schwindet selbst das Tuberkel an der Rüsselwurzel und bleibt nur noch das Kôrnchen zwischen den Augen bestehen, auch auf dem lappenartig vorgezogenen Vorderrand des Halsschildes fehlen beiderseits die Hôcker ebenso wie an den Halsschildseiten. Bei diesem Stück tritt dagegen im Gegensatz zu den grossen Männchen die Halsschildmittelleiste, wie bei den meisten Weïibchen, in der Mitte stark hôckerartig und die Schultern etwas winkelig vor, so dass man leicht versucht werden kônnte, eine besondere Art darin Zu erblicken. Es bleibt sonach zur sicheren und leichten Unter- scheidung der Geschlechter nur die Länge und Kerbung der Vorder- schienen bestehen. = 4. M. cristatus RoELors, Jornal de Sciencias Mathematicas, Physicas e Naturaes. XII, Lisboa, 1888, p. 52, Angola. Bei der schweren Zugänglichkeit dieser Zeitschrift ist es vielleicht erwünscht die Diagnose hier (ohne die Druckfehler) wieder zu geben : M. cristatus RoEL. Elongatus, niger, squamulis piliformibus cinereis obdectus ; rostro mediocri, basi tuberculo triangulari notato ; prothorace bicristato, dorso transversim strigato, lateribus tubercu- 202 latis; scutello tuberculo minusculo; elytris humeris spiniformibus, dorso fossulis profundis cristisque duabus, callositate postica quini- formi; lateribus fortiter et seriatum punctatis, minus dense squarnu- Lis in maculis duabus, una dorsali, altera postica d'ispositis ; femoribus tibiisque pilis cinereis maculatis et annulatis. 19 mill., rostre excl. Von der ausfühlichen franzôsischen Beschreibung môchten wir nur den die Flügeldecken beschreibenden Satz hervorheben : « La surface des élytres porte une sculpture très profonde et compliquée, consistant en une bordure élevée entourant l’écusson, suivie plus en arrière par un bourrelet en forme de demi-cercle, entourant un espace couvert de grosses fossettes; ce bourrelet se rattache, un peu, à une crête, située au milieu du dos, sur l’inter- _valle entre les 2° et 3° rangs des fossettes qui couvrent les élytres. » Nach diesen Merkmalen scheint es nicht zweifelhaft, dass inner- halb der Verbreitungsgrenzen des M. loripes der von der Goldküste bis nach Südafrika herabreicht, noch eine zweite Art mit beschränk- ter Verbreitung vorkommt. 5. M. quadraticollis sp. n. 9. M. loripedi subsimilis, niger, indumento ferrugineo-fuscoque, par- tim nigro-variegato vestitus; rostro in dimidia parte basali carinulato; prothorace tuberculato, in parte apicali carinato, longitudine lati- tudine æquali, lateribus rectis subparallelis, margine antico utrinque tuberculato ; scutello rotundato, albido; elytris humeris spinosis, seriato-foveolatis, tuberculisque conicis nonullis, maximo post hume- ros cristaque ferrugineo-pilosa ante medium in spatio secundo granu- lisque nigro-glabris in suturæ triente basali ac singulis ad interstitri secundi et tertii basin; corpore subter pallidiore, femoribus nigro- fuscis, zick-zack-lineis albidis annulatis. Long. 16.5, lat. ad hum. 9 mill. Patria : Kamerun, Edea, legit Dou.-RicHARD ROHDE (Typus in Mus. Dresdense). ; Die neue Art steht infolge der bedornten Schultern den aus Angola beschriebenen cristatus RoELors wohl am nächsten, ist aber durch eine Reihe von Skulpturunterschieden ausgezeichnet. Schwarz mit dunkelbraunem, vor der Spitze der Naht teilweise schwärzlichem, auf den Hôckern hell braun oder rostrot gefärbtem Toment. Rüssel in der Apicalhälfte kahl und zerstreut, nach der Spitze und Mittellinie zu feiner punktiert. Basalhälfte rothbraun tomentiert, mit scharfer Dorsalleiste. Kopf mehr gelblich braun tomentiert, Stirn grob zerstreut punktiert, über den Augen je mit 203 dunkel braunem Fleck, darüber jederseits mit gelblich weisser Querlinie. Füblergeissel mit relativ kurzen, gedrungenen Gliedern, das 2. Glied wenig länger als das erste, Keule oval (siehe Figur). Halsschild wenig länger als breit, hückerig, die Seiten- rander in den basalen zwei Drit- teln ziemlich gerade und pa rallel, vor der Mitte mit einem vorspringendem Randdorn, Vorderrandlappen mit kräfti- gem Mittelkiel und beiderseits mit querem Randwulst. Schild- chen rund, gewôlbt, weisslich tomentiert. Flügeldecken im Umriss ähnlich dem der an- deren Arten, jedoch die Schul- tern und das 8. Spatium vor der. Mitte bedornt, letzterer Dorn heller tomentiert, zweites Spatium vor der Mitte mit einem rostrot bebors- teten grüsseren und dahinter mit kleineren Längskamm, ausserdem auf dein 4. und 6. Spatium mit vier entfernten kleineren Tuberkeln und 2. Spatium und die Naht an der Spitze mit konischem Hôcker. Toment der Flügeldecken dunkelbraun, der Hôcker rosthraun, das der Spitzenbälfte mit einer von der Naht ausgehenden schwarz marmorierten Zeichnung. Naht im 1. Drittel mit einer einfachen Reihe von ungleichmässig entfernten, glänzend schwarzen Kôrnern, einzelne solche finden sich auch an der Wurzel des 1. und 2. Spa- tiums. Schenkel und Schienen braun mit hellen Querbinden, von denen an den Vorderschenkeln alle drei, an den hinteren zwei Schenkelpaaren die zwei basalen Binden linienartig und zick-zack- artig gebrochen sind. Unterseite des Kôrpers zerstreut grob punk-. tiert, die vier letzten Bauchsegmente jederseits mit breitem schwärz- lichen Längsstreifen. l | Lit 4 à! Mecocorynus quadraticollis 204 DEUX HÉMIPTÈRES NOUVEAUX DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE par E. Bergroth Fam. REDUVIIDÆ Hoplopium nov. gen. (émÂoy — arma, œomoy —ocellus) Corpus elongatum. Caput pronoto subæque longum, minutissime haud dense granulatum, inter angulos posticos oculorum impres- sione transversa recta et inter ocellos latissime distantes impres- sione longitudinali brevi impressionem transversam attingente præditum, utrinque pone basin antennarum spina longa nonnihil extrorsum et antrorsum directa et utrinque mox pone ocellum et huic contigua spina levissime extrorsum vergente armatum, parte postoculari anteoculari plus quam duplo longiore, pone oculos per partem ejus minus quam dimidiam tumida, retrorsum rotundato- angustata et declivi, deinde usque ad basin sensim levissime anoustata, collum longiusculum formante, collo subtus antice utrinque spina mediocri et superne in medio spinulis duabus minulis Juxtapositis armato, gula ab apice suo usque ad apicem colli longitudinaliter leviter convexa, antennis in apicem capitis insertis, articulo primo medium lobi postici pronoti attingente, secundo primo multo breviore, articulo primo rostri secundo lon- giore, marginem posticum oculorum paullum superante. Pronotum lateribus parum sinuatum sed ante medium transversim distincte impressum, lobo antico granulis acutis aspero et ante medium spinulis duabus minutis armato, postice impressione longitudinal: medium lobi attingente prædito, angulis apicalibus rotundatis sed spinula minuta armatis, lobo postico crebre fortiter ruguloso- punctato, mox supra angulos laterales rotundatos haud prominulos spina longa retrorsum et extrorsum vergente armato, marginibus lateralibus posticis et basali totis anguste elevatis, hoc recto. Scutellum latitudine paullo longius, inerme. Pectus lateribus minute haud dense granulatum, sed parte postica propleurarum ruguloso-punctata, mesopleuris antice tuberculo parvo instructis. Hemelytra apicem abdominis non superantia, angulo apicali corii medium membranæ nonnihil superante, cellula discoidali minus- cula, antice acuta, margine ejus antico valde obliquo, cellula interiore membranæ basi cellula exteriore latiore. Abdomen e basi sua usque ad apicem segmenti tertii sensim levissime ampliatum, hemelytris parum latius, segmentis tribus ultimis (saltem in 205 femina) communiter nonnihil dilatatis, hemelytris distinctissime latioribus, angulo apicali segmentorum quattuor primorum con- nexivi spina erecta armalo, spina segmenti primi brevi, ceteris longis, angulo apicali segmenti quinti extus dentato-producto, spiraculis a margine laterali quam a margine basali segmentorum multo minus distantibus, excepto segmento quinto, cujus spiracula ab illis marginibus subæque longe distant, segmento genitali dorsali feminæ apice rotundato. Femora antica distincte incrassata, per totam longitudinem nodulosa, posteriora solum ante apicem nodu- losa, anteriora quattuor in latere anteriore serie tuberculorum lævium instructa, femora postica anticis paullo longiora, medium abdominis superantia; tibiæ anticæ femoribus nonnihil breviores, mediæ his æque longæ, posticæ his paullo longiores. Spinæ cor- poris graciles et acutissimæ. Genre fort remarquable par l’armure de la tête, ressemblant à Polididus STAL comme facies, mais plus voisin de Veledella BERGR. Hoplopium spinosum n. sp. Fusco-nigrum, articulo primo antennarum, basi excepta, et pedibus piceo-testaceis, abdomine fusco-piceo, pectore medio et disco ventris obscure livido-testaceis, macula basali segmenti sexti connexivi supra et subtus pallide flavo-testacea. Caput subtus cum articulo primo rostri breviter albo-setulosum, spinis postocellaribus postantennalibus brevioribus. Hemelytra abdomine paullo breviora, vena connectente cellulæ discoidali æquilonga. Pedes pilosi. Long. © 10.5 mill. Guinea superior (Assini). Fam. NABIDÆ Allæœorrhynchus magnus n. sp. Impunctatus, nitidus, scutello, clavo, corio (margine costali ex- cepto) metapleurisque opacis. Niger, macula triangulari pronoti mox pone collare, parte minus quam dimidia basali clavi et corii, angulo apicali hujus, rostro (articulo primo excepto), connexivo ac ventre pallide luteo-testaceis, margine basali et apicali segmentorum connexivi ac vitta lata intralaterali ventris secundum suturas seg- mentorum fasciolas ad marginem lateralem emittente nigris, anten- nis et pedibus fuscescenti-testaceis. Caput lobo antico pronoti sat multo angustius, ocellis ad oculos valde approximatis, articulo secundo antennarum una cum articulo adventitio primo vix duplo 206 longiore. Pronotum longitudine sua saltem quarta parte latius, lobo antico medio longitudinaliter lineariter impresso, in lateribus supra acetabula foveolato-impresso, in disco utrinque prope basin impressione obliqua subovali prædito, lobo postico antico plus quam dimidio latiore, ad marginem basalem paullo intra angulos laterales impressione rotundata instructo. Scutellum ochraceo- pilosum. Acetabula antica ultra margines laterales anlicos pronoti e supero visi prominentia. Hemelytra apicem abdominis attingentia, corio et clavo suberecte, fusco-ochraceo-pubescentibus. Abdomen hemelytris mnlito latius, connexivo suberecto, segmento ejus se- cundo duobus subsequentibus unitis longiore, ventre parce sat longe subadpresse ochraceo- piloso, segmento secundo (©) medio quattuor subsequentibus unitissubæquilongo.Femora anteriora sublus paullo ante medium in angulum ampliata, per totam longitudinem nigro- spinulosa; fossa spongiosatibiarum anticarum quadrantem apicaiem tibiarum occupans; tibiæ mediæ basin versus levissime curvatæ, apice fossa spongiosa distincta instructæ. Long. © 8 mill. Guinea superior (Assini). Les Allæworrhynchus sensu striclo jusqu'ici connus n’ont aucune fossette spongieuse aux tibias intermédiaires, caractère que nous trouvons seulement chez une espèce du sous-genre Psilistus, et les quatre fémurs antérieurs sont spinuleux seulement entre la protu- bérance inférieure et l'extrémité des fémurs. La grande espèce ci-dessus décrite, quoique un vrai Allæorrhynchus, a les tibias inter- médiaires pourvus d’une fossette spongieuse et les fémurs anté- rieurs et intermédiaires spinuleux dans toute leur longueur comme chez les Psilistus, ce qui prouve que c’est à bon droit que REUTER a réuni ces derniers comme sous-genre aux Allæorrhynchus. Obs. Allworrhynchus niger Warxk., Cat. Het. Brit. Mus. VIT, 138, de Nouvelle-Guinée, décrit sous le nom générique Prostemma, a été oublié dans la monographie récemment publiée par REUTER et PoPPIUs. #. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VI Assemblée mensuelle du 4 juin 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 mai 1910 est approuvé. — Dans le paragraphe consacré au Prof. VAN BENEDEN il faut toutefois corriger les fautes d'impression suivantes : VAN BENEDEN est mort le 28 avril, — et la communication qu'il fit à notre Société date de 1871 et non de 1891. — De plus une faute grossière a trans- formé (p. 186) Necrobia violacea en N. danacea ! Décisions du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : MM. FAI, libraire, 14, rue des Paroissiens, à Bruxelles, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN; — et POPPIUS, conserva- teur au Musée Zoologique de l’Université, Helsingfors (Finlande), présenté par MM. REUTER et SCHOUTEDEN. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Correspondance. — M V' G. BREDDIN nous fait parvenir la photographie de son mari. (Remerciments.) — M. P. DOGniN nous fait parvenir son dernier mémoire sur les Hétérocères de l'Amérique du Sud et prie les membres désireux d'en recevoir un exemplaire de bien vouloir s’adresser à lui. (Remerciments.) — M. E. ROUSSEAU remercie la Société pour les marques de sympa- thie qu'elle a bien voulu lui témoigner à l’occasion de sa récente nomination au Musée d'Histoire naturelle. — La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut nous fait parvenir le programme de ses concours pour 1910 et 1911. Il ne s’y trouve aucune question intéressant l'Entomologie. Communications. — M. BoNprorT donne la relation d’une excur- sion qu'il fit récemment dans les Hautes Fagnes en compagnie de notre collègue M DE WIsPELAERE. Cette relation est insérée plus loin. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 1 VII 1910. 13 — M. SEVERIN, qui vient de faire sb séjour dans fe ud « de province du Luxembourg, à Lamorteau, signale la richesse de cette localité en formes rares. Il cite diverses espèces qu'il a pu observer. Notamment il a, avec M. Bray, retrouvé les chenilles de Zygena carniolica. __ M. SEVERIN donne ensuite divers renseignements sur le pro- chain Congrès Entomologique, les communications Fe annon- cées, etc. * La séance est levée à 21 1/2 heures. + PR CNET NAS ERP NN" TE Et Lil 11 NOTES ON CERTAIN MEXICAN AND CENTRAL-AMERICAN ZYGOPIDES described by M. DESBROCHERS DES LOGES by G&.-C. Champion M. DESBROCHERS DES LoGes in his recent « Étude sur les Curcu- lionides exotiques », troisième mémoire (antea, pp. 123-126), appears to have overlooked the monograph of the Central-American Zygopina published in the Biologia Centrali-Americana in 1906, and two of his supposed new species are synonymous with others des- cribed and figured in that work : 1) Zygops latevittata et var. quadrinotata DESBR., L. c., p. 124 — vars. Of Z. trivittata CHAMP., Biol. Centr.-Am., Col. 1v.5, p. 30, t. 2, figg. 25, 25a. 2) Parazygops 8-maculata DESBR., L. c., p. 195 — Zygops amænula CHAMp., Biol. Centr.-Am., Col. 1v. 5, p. 27, t. 2, figg. 19/19: This species by no means conforms to the definition of the genus . Parazygops (type Z. luctuosa DESBR.), which is said to have the rostrum « latitudine vix longius, etc.» (Bull. Soc. Ent. Fr., 1890, p. CXXVIIHI). Zygops maculipes DESBR., Ann. Soc. Ent. Belg., xxxv, p. 40 (1891), Liv, p. 126 (1910). This species was redescribed and figured in the « Biologia ». (Col. rv. 5, p. 29, t. 2, figg. 23, 23a). Zygops impressiventris DEsBr. (antea, p.126), had been already sunk by me as a synonym of Z. tridentata GYLL., which is redescribed and figured in the same work (p. 29, t. 2, figg. 22, 22a, b). Zygops valida DEsBr. (antea, p. 126), apparently a «nomen nudum », is said to be synonymous with Peltophorus poly- mitus Box. of which Z.(Apatorhynchus) leopardinus DESBR., is certainly a variety. M. DESBROCHERS, it may be observed, proposes to change the name l’eltophorus SCHÔNHERR, owing to its being preoccupied in Hemiptera; but this innovation is scarcely required, as BURMEISTER’S genus was named Peltophora. Moreover, if a change is necessary, the name Apatorhynchus DEsBr. (1891, type Zygops leopardi- nus), would be available, and that of Opalocetus DESBR., is, therefore, superfluous in any case. P. polymitus and its var. leopardinus are figured in the « Biologia » (Col. 1v. 5, p'20/#t:9; fgg. 8,84, 9/94): Hypoplagius pectoralis DEsBr., Ann. Soc. Ent. Belg., xxxv, p. 40 (1891). No locality was given for this species. It has been redescribed and figured in the Biologia (Col. 1v. 5, p. 32, t. 2, figg. 27, 27a, b), and recorded from Mexico. Cayenne and Parà. 213 ’ BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER RUTELIDEN. VII. von D’ Fr. Ohaus, Steglitz-Berlin. Unter diesem Titel habe ich eine Anzahl von Aufsätzen verôf- fentlicht, von denen der erste in der Stettin. Ent. Zeitg. 1897 p. 341-440, der zweite ebenda 1902 p. 3-57, der dritte in der Deutsch. Ent. Zeitschr. 1903 p. 209-298, der vierte ebenda 1905 p. 81-99, der fünfte in den Annal. Belg. 1908 p. 197-204, der sechste in der Deutsch. Ent. Zeitsch. 1908 p. 634-644 erschien, so dass der vorliegende als der siebente mit obigem Titel (Nr. 39 meiner Publi- kationen) zu betrachten ist. So wenig wünschenswerth im Allge- meinen solche zusammenhanglos aneinander gereihte Beschrei- bungen sind, sie lassen sich aus mancherlei Gründen nicht imrmer vermeiden. In der vorliegenden Arbeit gebe ich die Beschreibungen der Arten, die sich bei der Bestimmung einer Sendung Ruteliden aus dem Sarawak Museum, einer kleinen Sendung aus dem British Museum und von Herrn M. L. HAUSCHILDT als neu erwiesen; ich spreche diesem Herrn, wie auch Herrn G I. ARROW vom British Museum und ganz besonders Herrn C. MOULTON, dem Curator des Sarawak Museums auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus für die weitgehende Bereitwilligkeit, mit der sie mir aus dem Bestim- mungsmaterial einzelne Stücke für meine Sammlung überlassen haben. Spinanomala gen. nov. Anomalinorum prope gen. Strigoderma. Corpus oblongo-ovale. Clipeus rotundatus parabolicus seu semi- circularis. Oculi sat parvi. Antennae 9-articulatæ in utroque sexu clava quam stipes breviore. Labrum horizontale clipei marginem fortiter superans emarginatum. Mandibulæ parte anteriore et late- rali valde abbreviatæ dente molari forti instructæ.Maxillæ lobo exte- riore fortiter 6-dentatæ. Mentum crateriforme margine anteriore emarginatum. Thorax convexus haud sulcatus basi truncatus aut leviter lobatus apice nunc setis 2-3, nunc serie transversa et præterea in disco singulis setis longis instructus. Scutellum mediocre sub- cordatum. Elytra oblonga plus minus regulariter sulcata. Propygi- dium perlongum, pygidii longitudine, totum fere liberum. Pygi- dium longum, porrectum, parum descendens. Segmentorum abdo- minalium nunc sternites 3 spinis duabus validis nigris, ex foveolis lateralibus nascentibus, nunc sternites 3-5 spinis singulis gracilio- 214 ribus flavis instructæ. Mesosterni epimera ascendentia, at thoracis angulis posterioribus obtectæ, nec mesosternum nec prosternum prominens. Pedes graciles, tibiæ anteriores bidentatæ, dente laterali parvo, apicali in à parvo acuto, in © longo rotundato; tibiæ et tarsi posteriores spinulis longis obsita, ungues majores pedum anterio- rum et intermediorum apice paulo incisæ, anteriore maris vix incrassato. ; Ich errichte diese neue Gattung für 3 Arten aus Borneo, die mit den Arten der amerikanischen Gattung die spitz-ovale Kôrperform und die aufsteigenden, etwas aufgetriebenen Epimeren der Mittel- bust gemein haben; nur werden diese hier von chen nicht sichtbar, weil sie durch den etwas vorspringenden Hinterwinkel des Hals- schildes verdeckt bleiben. Ihre Oberlippe ragt weit vor, wie bei Telaugis, ihre Oberkiefer sind vorn und an der Seite stark zurück- gebildet, der Mahlzahn und der davor liegende buschige und häutige Theil dagegen kräftig entwickelt. Das Kinn ist im basalen Teil breit bauchig, im apicalen dagegen schlank wie der Hals eines Kruges. Eine Eigenthümlichkeit zeichnet diese 3 Arten vor allen mir bekannten Ruteliden aus : bei der einen Art tragen das 3, 4 und 5 Sternit (also das erste, zweite und dritte, das hinter der Hüftplatte in der Mitte sichtbar wird) an der Seite nahe der Kante ein Grübchen, in welchem eine einzelne, auffallend kräftige und bewegliche, gelbe Borste sitzt; bei den 2 anderen Arten hat nur das dritte Sternit eine Grube, in welcher neben einander zwei schwarze dicke und kürzere Stacheln sitzen. Dass diese Stacheln umgebildete Tast- borsten sind, die in einer Querreihe auf den Sterniten fast aller Lamellicornier stehen, lässt sich bei der einen Art leicht feststellen. Wahrscheinlich dienen sie mit zur Forthewegung in einem lockeren Medium (Blüthen ?), da auch die Schienen und Tarsen reichlich mit Stacheln besetzt sind. Die 3 mir vorliegenden Arten lassen sich nach dem folgenden Schema auseinanderhalten : 1. Das 3 und 4zuweilen auch das 2 und 5 Sternit an der Seite mit einem Grübchen, in welchem eine einzelne dicke abstehende Borste sitzt, an der Basis dunkel, weiterhin gelb oder weiss. Der Thorax am Vorderrand ganz kahl oder hôchstens mit 1 oder 2 Grübchen in der Randfurche, in denen gelbe Borsten stehen. Farbe variabel; entweder erzgrün, die Seiten des Thorax, Zeichnungen der Flügeldecken, die Schenkel und Epimeren des Meso- und Metasternum gelb, oder schwarz mit derselben gelben Zeichnung oder rein schwarz; zuweilen ist Kopf und Thorax blau, zuweilen Abdomen und Unterseite gelb. — 4 © L. 6-8, Br. 3-3 1/2 mill. N. Borneo, Kina Balu. Sp. unispinosa n. Sp. 215 2. Nur das dritte Sternit mit einem grôsseren Grübchen, in wel- chem dicht neben einander zwei kürzere dicke Stacheln sitzen. Am Vorderrand des Thorax in der Randfurche 12-16 Grüb- chen mit abstehenden Borsten, die Scheibe kahl. Propygidium und Pygidium weitläufig mit queren Bogenstrichen und ganz spärlichen kurzen Härchen. Fürbung sehr veränderlich, gelb, oder gelb mit dunkler Zeichnung, Vorderkôrper erzgrün oder violett oder schwarz, oder schwarz mit gelber Zeichnung, oder rein schwarz. — © L. 9-11, Br. 4 1/2-5 mill. Borneo, Kina Balu (Waterstraat), Sarawak, Matang. Sp. bispinosa n. sp. 3. Grübchen und Stacheln wie bei 2. Vorderrand des Thorax in der Randfurche mit einer Querreihe von Grübchen und Bor- sten, hinter dieser Querreihe vereinzelte Borsten, quer über der Scheibe eine weitere Reihe von Grübchen und am Hinter- rand vor dem Schildchen wieder einzelne Borsten, ebenso wie am Seitenrand. Propygidium in seiner hinteren Hälfte und das ganze Pygidium dicht nadelrissig und dicht anliegend weissgrau behaart. Grundfarbe schwarz, Vorderkürper zuwei- len leicht erzgrün schillernd, Flügeldecken rein schwarz oder mit gelben Punkten in Querreihe, die Seiten des Thorax zuweilen gelb; unten die Epimeren, der Rand der Hüftplatte und der Rand der Schenkel gelb. — ©. L. 14-15, Br. 6 1/2 mill. Sarawak, Mt. Lingga, 18. V. 1909 . . Sp. psilopyga n. sp. Anomala Castelnaui n. sp. - An. macrophyllæ Wied. pro- xime affinis, gracilior, differt præcipue clipeo plano angulis vix rotundatis, thorace angustiore, pygidio acuminato vix descendente, tibiis anticis lateribus non dentatis. Oblonga, parallela, antice et postice paulo acuminata, supra cum tarsis flavo-brunnea, subtus cum pedibus et pygidio flavo-testacea, thoracis lateribus plerumque flavo-pellucentibus, supra glabra, subtus cum pygidio hirsuta. Clipeus quadratus angulis vix rotundatis, planus anguste margina- tus, disperse punctulatus; sutura frontalis recta, frons cum vertice disperse punctulata. Oculi permagni, antennarum clava stipite longior. Thorax medio ampliatus, postice plus quam antice angus- tatus, medio indistincte longitrorsum sulcatus, disperse punctula- tus. Scutellum sat magnum vix punctulatum. Elytra regulariter sulcata sulcis ad basin evanescentibus, tota superficie subtilissime punctulata et brevissime rugulosa, lateribus dense at breviter ciliata. Pygidium subtiliter rugulosum apicem versus hirsutum; abdomen sparsim, pectus densius hirsuta. Tibiæ anticæ dente api- cali acuto longo, laterali nullo armatæ, posticæ trigonæ apice valde 216 dilatatæ ; tarsi graciles, pedum anteriorum unguis major angulatim dilatatus margine superiore dente minimo instructus, pedum inter- mediorum ungues longitudine vix differentes, exterior apice incisus. d Long. 10 1/2 43, lat. 5.5 1/2 mill. Die ersten Stücke erhielt ist mit der Etikette « Prec CASTELNAU D, ich kann aber jetzt feststellen, dass diese Stücke zwar von CASTELNAU stammten, aber nicht in Brasilien, sondern in Siam gesammelt waren. In der JEKEL’schen Sammlung tragen solche Stücke die Bezeichnung « Temnops (JEKEL) macrophylla, Siam, CASTELNAU, DEYROLLE ». Mir l‘egen jetzt 11 Stücke vor, ausser aus Siam von Cochinchina, Cambodja, Malakka (ATKINSON) und $S. W. Sumatra, Palembang (Weyers). Unreife Stücke sind heller, auf den Flügel decken zuweilen ganz blassgelb, alte Stücke dunkler braun. Anomala ovatula Ous. subspec. kinabalensis n. — Quam species philippinensis major differt colore supra semper viridiæneo thoracis lateribus flavis, subtus cum pygidio et femoribus flava tibiis tarsisque viridi-æneis. Long. 10 1/2-12 mill. N. Borneo, Kina Balu & ©. Zumeist grôsser als die Stücke von den Philippinen, oben gleich- mässig hell erzgrün, nur die Seiten des Thorax gelb, die Afterdecke und Unterseite hellgelb, die Schienen und Tarsen erzgrün. Während bei der Stammform das Interstitium subsuturale durch eine unre- gelmässige Punktreihe, die vorn nicht so tief eingedrückt ist, wie die primären Punktreihen, in 2 etwas unregelmässige secundäre Rippen getheilt ist, zwischen die sich vorn eine abgekürzte tertiäre Rippe schiebt, ist bei der neuen Unterart vom Kina Balu vorn das Interstitium subsuturale stärker abgeflacht, schwächer punktirt, ohne tertiäre Rippe. Das zweite Interstitium, innen neben der Schulter, ist bei der Stammform durch eine tiefe Furche in 2 regel- mässige Rippen zerlegt; bei der Kinibalensis dagegen nur mit einer in der Mitte unterbrochenen Reihe flacher Punkte versehen. A. ovatulaOns.subspec.sarawakensis n.— Præcedenti magis ovata, tota viridi-ænea, thoracis angulis anterioribus et femoribus, rarius pygidio quoque flavis. $ Long. 11-12 mill. Sarawak, Mt. Penrissen, 3,300 ft. Gewühnlich breiter und gewülbter als die Stücke vom Kina Balu, rein erzgrün, nur ein scharf umgrenzter Fleck in den Vorderwin- keln des Halsschildes und die Schenkel, selten auch die Afterdecke gelb. Das erste Interstitium ist vorn abgeflacht mit zerstreuter Punktirung, hinten mit zwei regelmässigen hochgewôlbten secun- dären Rippen ; das zweite, hochgewôülbt wie die primären Rippen, trägt nur an der Basis und Spitze einzelne Punkte, 4 CNT 217 A. angulipennis n. sp. — À. atromaculatæ FAIRM. affinis, ovata, sat deplanata, robusta, castanea capite, scutello thoraceque flavis, hoc maculis castaneis duabus majoribus discalibus, minori- bus ad foveolam lateralem et ad baseos medium, elytra castanea vitta transversa dilacerata flava ornata, subtus pedes partim flavi; caput, thorax et pygidium grosse confluenter punctata, elytra regu- lariter et profunde striato-punctata, feminæ lateribus angulatim dilatata, tibiæ posticæ valde suratæ. Œ © Long. 14 1/2-15 1/2, lat. max. 81/2-9 mill. W. Borneo, Matang, 3000 F. VI 1900. Breit, flach gewôlbt, robust gebaut. Kopf rothgelb, dicht und grob punktirt. Halsschild relativ sehr kurz, von der Basis nach vorn stark verschmälert, die Hinterecken rechtwinklig, die spitzen . Vorderecken stark vorgezogen, die glatte Mittellinie leicht erhaben, die Seiten dicht und grob, vielfach runzelig punktirt. Schildchen glänzend polirt, fast punktfrei. Flügeldecken über den Hinterhüften beim j leicht, beim © stark winkelig verbreitert, regelmässig gefurcht, das erste Interstitium mit 2 secund. Rippen, die bei dem Schildchen abgeflacht sind, das IT. und IIT. Interstit mit Reihen flacherer Punkte. Halsschild und Schildchen sind rothgelb wie der Kopf, das erstere mit 2 grüsseren eckigen Makeln auf der Scheibe und gewôhnlich mit Kleineren Flecken bei den Seitengrübchen und der Mitte der Basis; die Flügeldecken sind kastanienbraun mit einer gelben zackigen Querbinde, die sich bei der Schulter gabelt und einen Art zur Basis, den anderen zum Seitenrand schickt. Afterdecke und Unterseite nebst den Beinen kastanienbraun, die Vorderbeine gewôübhnlich rothgelb, die mittleren und hinteren mit gelben Fleckchen. Afterdecke grubig punktirt, an der Spitze spär- lich gewimpert, Bauchringe und Brustseiten mit grossen Hufeisen- und Ringpunkten und Kkurzen gelben Härchen, Mittelhüften weit auseinander tretend ohne Mesosternalfortsatz, Vorderschienen mit kurzem spitzem Seitenzahn, beim ç' ist der Spitzenzahn kurz und spitz, beim © stark verlängert und lôffelartig verbreitert, die Hinterschienen in beiden Geschlechtern auffallend wadenartig verdickt. À. forcipalis n. sp. — Præcedentis statura, paulo minor, polita, nitidissima. Clipeus flavus vix ænescens anguste marginatus sat dense punctis circumwvallatis obtectus; sutura frontalis paulo recurva, frons leviter impressa punctlis majoribus, vertex punctis minimis disperse obtecta, caput fusco-viridi-æneum. Thorax deplanatus cum scutello viridi-æneus lateribus late flavis ad foveo- lam lateralem puncto fusco ornatum disperse subtiliter punctulatus. Elytra rufocastanea medio et pone humeros macula parva flava 218 ornata, his maculis et sutura anguste nigromarginatis, regulariter at non profunde punctato-striata, sulcis et punctis pone basin plus minusve evanescentibus. Pygidium cum abdomine flavum ænescens, disperse haud profunde punctatum. Pectus fusco-viride-æneum sat dense punctatum et flavo-hirsutum. Pedes flavi tarsis fusco-viridi- bus, tibiæ anticæ dente forti laterali armatæ, posteriores sat suratæ ; antennæ fuscæ stipite flavo. Long. 13, lat. 8 mill. W. Borneo, Kuching, III. 1897. Ganz eigenthümlich ist der Forceps gebaut; Mittelstück und Parameren sind zu einem Rohr verschmolzen, das oben und unten eingeschnitten ist und links oben einen gekrümmten spitzen Fortsatz trägt; der Samenstrang ist in seinem unteren Ende stark chitinisirt, etwa in der Mitte mit zwei abstehenden Vorsprüngen, darnach dick mit schwarzen Chitinhôckern bedeckt, die Spitze selber glatt und glnzend. Spilota cyanipennis n. sp. — Flavo-testacea lætissime cuprea, elytris cyaneis certo visu virescentibus. Ovata, sat depressa, robusta, mesosterni processu alto, vix descendente, apice late rotundato. d L. 20, Br. 11 1/2; © L. 16 1/2-19, Br. 10-11 mill. Perak, Kwala- Kangsar (GRUBAUER); Ins. Nias; Borneo, Kina Balu (WATER- STRAAT), Sarawak, Kuching, 25. IV. 1900. Breit oval, flach gewülbt, hell Kkupferroth, lebhaft glänzend, zuweilen mit goldigen Reflexen, zuweilen auch mit schmalen erz- grünen Rändern, die Flügeldecken stahlblau, zuweilen mit erz- grünen Reflexen. Das Kopfschild ist ziemlich dicht und runzelig, Kopf, Vorderrücken und Schildchen weitläufig fein punktirt, Flü- geldecken mit regelmässigen primären Punktreihen, die beim Hinterrand leicht gefurcht sind, nur das Interstitium subsuturale mit unregelmässiger Punktirung. Afterdecke schief nach hinten gerichtet beim + ganz weitläufig und verloschen, beim © meist dichter und vielfach zusammenfliessend punktirt, wie der Bauch kahl; die Brustseiten spärlich und kurz graugelb behaart. Die Vorderschienen mit spitzem Seitenzahn, der Spitzenzahn beim schief nach aussen gerichtet, kurz und spitz; beim © auffallend breit, vorn abgestutzt. Spilota Moultoni n. sp. — Præcedentis magnitudine et statura differt colore, sculptura et processu mesosternali multo validiore. Flavotestacea viridiænea nitidissima, elytra castanea, tarsi violacei, antennæ fuscovirides. Long. 19, lat. 11 mill. ' Borneo, Sarawak, Santubong. VII. 1900 219 Hellgelb, lebhaft erzgrün glänzend, die Flügeldecken kastanien- braun, die Tarsen prachtvoll veilchenblau, die Fühler dunkel erz- grün. Das Kopfschild ist dicht mit grossen, vielfach zusammen- fliessenden umwallten Punkten bedeckt, die Stirn weitläufiger und zerstreuter ; Scheitel und Seiten des Thorax mit feinen zerstreuten Pünktchen, die Mitte des Halsschildes und das Schildchen glänzend polirt, punktfrei. Flügeldecken wie bei der vorhergehenden Art sculptirt; Afterdecke mit einigen grossen Augenpunkten nahe der Basis. Der Mesosternalfortsatz ist auffallend gross, zuerst nach unten gesenkt, dann winklig nach oben umgebogen, die Spitze breit zugerundet, seitlich zusammengedrückt, die untere Kante stark verbreitert und zugerundet. Vorderschienen mit deutlichem Seitenzahn, der Spitzenzahn klein und spitz; die innere Klaue der Vordertarsen gerade wie sonst bei den © der Gattung, nicht ver- dickt, schlank und tief eingeschnitten, auch das letzte Sternit vor dem After kaum ausgeschnitten, so dass ohne Untersuchung des Abdominalinhaltes nur die Form des Spitzenzahnes der Vorder- schienen das Geschlecht anzeigt. Ich widme diese schône und interessante Art Herrn C. MOULTON, dem Curator des Sarawak Museums, von dem ich sie nebst vielen anderen interessanten Arten zur Bearbeitung erhielt. FEuchlora parotidea n. sp. — Ex affinitate E. cupreæ et Can- tori. Oblongo-ovata, robusta, tota fusco-ænea, sat nitida, hic illic cuprascens, supra et subtus dense punctata, propygidio et abdo- minis lateribus dense et breviter, pygidio longe et sparsim flavo- pilosa. Long. 24, lat. 14 mill. . Sarawak. Gestreckt eifürmig, bronzefarben, mit kupfrigen und erzgrünen Reflexen, das Propygidium und die Seiten des Bauches und der Brust so dicht mit kurzen gelben Haaren bekleidet, dass sie den Untergrund verdecken, das Pygidium zerstreut mit langen gelben Borstenhaaren. Kopfschild fast doppelt so breit als lang mit par- allelen Seiten und schwach gerundeten Ecken, ringsum niedrig gerandet, die Oberfläche wie die Stirn mit grossen runden Punkten, zWischen denen eine Menge feiner Pünktchen stehen. Das Halsschild ist ziemlich lang, in der Mitte schwach verbreitert, die Seiten nach hinten nur wenig convergirend, die Hinterecken stumpf, nicht gerundet, die Seiten nach vorn geschwungen und die relativ brei- ten Vorderecken stark vorgezogen, die Fläche daneben schief eingedrückt; die basale Randfurche in der Mitte unterbrochen, die ganze Oberfliche wie der Scheitel mit grossen runden Punkten bedeckt, die an den Seiten vielfach zusammenfliessen ; Schildchen ebenso punktirt mit glattem Rand. Flügeldecken wie der Thorax 220 dicht punktirt, nur neben der Naht noch eine Punktreite, die Naht selber punktirt, der Seitenrand bis hinten hin verdickt, glatt, der Raum hinter und aussen neben dem Spitzenbuckel dicht nadelris- sig, matt. Afterdecke äusserst dicht und fein runzelig und hôcke- rig, matt, der Bauch in der Mitte glatt und kahl, an den Seiten wie die Brust mit grossen umwallten Punkten, die auf einem mittleren Hôckerchen ein gelbes Haar tragen Vorderschienen mit kräftigem Seiten- und Spitzenzabn, die beide schief nach vorn gerichtet sind. Euchlora denticrus n. sp. — Ex affinitate Æ. bicolor FABR., differt ab omnibus speciebus generis tibiis posticis latere interiore medio dente forti in utroque sexu armatis. Supra cum pygidio pra- sina, tibiis tarsisque viridi-æneis, subtus testacea ænescens femori- bus flavis, clipei margine anteriore thoracisque lateribus flavo- pellucentibus. Supra fortiter punctata, pygidium convexum transversim aciculatum et tuberculatum pilis longis griseis sat dense vestitum. | de Long. 17 1/2-20, lat. 10-11 mill. Borneo, Kina Balu (WATER- STRAAT). Die Hinterschienen sind wadenartig verdickt und tragen in der Mitte, vor der grossen Stachelkante einen kräftigen, nach innen vorspringenden Zahn. Die Forscepsparameren sind symmetrisch, zugespitzt, mit der Spitze sich berührend, davor bis zur Basis klaffend; die Ventralplatte des Mittelstücks ist vorn in eine vier- eckige Spitze ausgezogen, die zwischen die Parameren ragt. Euchlora latefemorata n. sp. — Oblonga, ovata, supra cum pygidio saturate graminea, nitida, thoracis lateribus plerumque flavo-pellucentibus, subtus cum femoribus rufo-cuprea nitidissima, tibiis tarsisque læte viridi-æneis. Long. 21-95, lat. 12-14 mill. J©. Borneo, Kina Balu, Sarawak, Kudat, Segu. Eine in der Grôsse und Kôürperform ziemlich variable Art, auffal- lend durch die in beiden Geschlechteren verbreiterten Hinter- schenkel, die lange Behaarung von Propygidium und Pygidium und die ganz auffallende Forcepsform beim (. Oberseite und Afterdecke satt grasgrün, wie bei der Junirei, Unterseite und Schenkel hell rothbraun mit Kupferglanz, die Schienen und Tarsen lebhaft erzgrün. Kopfschild fast doppelt so breit als lang, schmal gesäumt, die Vorderecken schwach zugerundet, dicht runzelig punktirt; Stirnnaht fein schwarz, die Stirn dicht, der Scheitel zerstreuter punktirt. Halsschild in der Mitte erweitert, nach vorn stark verengt, die stumpfen Vorderecken kaum vorgezogen, Basis nach hinten leicht vorgezogen und die basale Randfurche in der Mitte 4 291 breit unterbrochen; die Seiten zumeist gelb durchscheinend, die ganze Oberfliche wie die Stirn dichtpunktirt. Schildchen zerstreuter und feiner punktirt mit glatter Spitze. Die Flügeldecken sind übe- rall mit mikroskopisch feinen Pünktchen dicht bedeckt und tragen ausserdem Reihen grüberer Punkte (primäre Punktreihen); ihr Sei- tenrand ist bis nahe an die Nahtspitze verdickt. Propygidium und Pygidium sind mit queren Nadelrissen und feinen Hückerchen dicht bedeckt und bei frischen Stücken mit langen gelben Haaren bekleidet. Beine, Bauch und Metasternum in der Mitte kahl, das letztere an den Seiten spärlich, Meso und Prosternum in der Mitte dicht mit gelben Haaren bekleidet. Hintere Trochanteren lappenartig vorspringend, Hinterschenkel stark verbreitert (aber nicht verdickt), Vorderschienen mit Kkräftigem Seitenzahn. Am Forceps sind die Parameren in 2 gebogene symmetrische Haken ausgezogen, an der Basis mit lappenartigem Vorsprung nach unten; das Mittelstück ist in die Linge gezogen, an der Spitze fächerartig ausgebreitet und assymetrisch gebogen. Lasiocala Arrowi n. sp. — L. Ohausi F. BATES proxime affinis, statura minore, tola nigro-violacea, supra capite, thorace et scutello sparsius, subtus cum pedibus et pygidii lateribus dense pilis longis griseis vestila. Long. 12 1/2-14 1/2, lat. 7 1/2-9 mill. Bolivia, zwischen La Paz und Sorata. Der L. Ohausi F. BATES zunächst verwandt, gleichmässig schwarz violett, ziemlich glänzend, Kopf, Halsschild und Schildchen spär lich, Afterdecke in der Mitte ganz vereinzelt, an den Seiten dichter und läinger, die Unterseite und Beine dicht mit langen grauen Haaren bekleidet. Kopfschild an der Basis fast doppelt so breit als in der Mitte lang, die Seiten nach vorn convergierend, die Ecken schwach gerundet, der Rand ringsum fein umgebogen, die Fläche eben und wie Stirn und Scheitel dicht und grob punktirt. Halsschild sehr breit und Kkurz, gewülbt, mit einer seichten mittleren Läugs- furche, die ganze Oberfläche ziemlich dicht, an den Seiten vielfach zusammenfliessend mit umwallten und hufeisenfôrmigen Punkten bedeckt, aus denen die langen grauen Haare entspringen. Schild- chen spärlicher und feiner punktirt. Die Klügeldecken Zzeigen primitive Sculptur, aber die primären Punktreihen sind kaum noch — nur neben der Naht — furchenartig vertieft, an den Seiten viel- fach verlôschend, die Interstitien schwach und zerstreut punktirt; die Schultern springen ziemlich vor, die Nabhtist etwas verkuürzt. Afterdecke senkrecht gestellt, sehr breit mit gerundeter Spitze, mässig glaänzend, dicht und fein gerunzelt. Hinterbrust zwischen den Mittelhüften breit vortretend, ohne Fortsatz der Mittelbrust. 222 Vorderschienen mit 3 kräftigen Zühnen, Mittei- und Hinterschienen ohne Stachelkanten, aber mit zerstreuten kräftigen Stacheln, Tarsen- elieder lang und schlank, Onychium mit 2 Borsten, alle Klauen gleich lang, vorn die innere stark verdickt, gekrümmt, mit einem schief abstehenden Zahn an der oberen Kante, in der Mitte und hinten die äussere mit einem kurzen Zähnchen an der unteren Kante nahe der Basis. Die Fübhler sind 10-gliedrig, die Keule so lang wie die Geissel. Die Oberlippe überragt den Vorderrand des Kopfschildes und ist in der Milte ausgebuchtet. Die Oberkiefer sind geformt wie bei den anderen Arten der Gattung, aber ohne vorspringenden /ahn an der Schneide. An den Unterkiefern ist die ‘ussere Lade stark verkürzt, ohne Zähne, dafür aber mit einigen Hôckerchen, auf denen beweg- liche kräftige Borsten aufsitzen; das Endglied des Tasters ist ent- sprechend dem Fehlen von Zähnen am Helm stark verdickt, mit einer breit ovalen Furche auf der Ventralseite. Auch am Unter- lippengerüst ist das Endglied der Taster verdickt, die Unterlippe leicht vorgezogen, ihr Vorderrand aber im Gegensatz zu den übrigen Arten der Gattung nicht ausgebuchtet. Ich widme diese hübsche und interessante Art meinem Freunde GILBERT J. ARROW vom British Museum, dem ich eine AnzahlStücke verdanke. Sie leitet durch die schwächer als bei den anderen Arten der Gattung ausgerandete Oberlippe, durch die ganz ungerandete Unterlippe, durch den nur beborsteten, nicht gezähnten Helm der Unterkiefer, die an der Schneide ungezähnten Oberkiefer, die nur schwach gezähnten, nicht tief segabelten Mittel- und Hinterklauen und den behaarten Vorderkôrper hinüber zu Eremophygus aus Nord-Chile, an den sich in Mittel- und Süd-Chile resp. Argenti- nien (Patagonien ?) Oogenius mit ungerandeter Oberlippe, an der Schneide ungezihntem Oberkiefer, einfachen Klauen und kahler Oberseite anschliesst. Worauf ich schon in meiner monographischen Revision der Anoplognathiden aufmerksam machte, dass nämlich beim Übergang vom ungezähnten, nur behaarten Unterkieferhelm zum gezähnten zuerst kleine, unregelmässig angeordnete Hôücker- chen auftreten, auf denen kurze starre, an der Basis gelenkig bewegliche Borsten aufsitzen, die sich erst später konsolidiren und in Zähne umwandeln, das lässt sich auch hier sehr gut beobachten. Lasiocala fulvohirta BLANCH. — Eine genaue Untersuchung der Arten, die unter diesem Namen in meiner Sammlung, wie in der des hiesigen Kôünigl. Museums und des British Museum in London steckten, ergab ausser der echten fulvohirta noch drei neue Arten, die sich von der genannten Art durch die Sculptur und Behaarung der Oberseite wie auch die Bildung der Mundwerk- j 293 zeuge unterscheiden. Was mir früher, wo ich nur mein eigenes, ziemlich spärliches Material untersuchen konnte, nicht besonders auffiel, das ist der grosse Unterschied der beiden Geschlechter einer Art in Grôsse und Kôrperform, Sculptur und Behaarung. Wegen dieser grossen Unterschiede gebe ich im Folgenden die Übersicht über die Arten der fulvohirta-Gruppe für beide Ge- schlechter getrennt, zünächst für die . A. Auf Kopf, Halsschild und Schildchen der Grund äusserst fein gerunzelt, die genannten Theile daher matt, seiden- artig schimmernd. 1. Entweder überwiegend kupfrig, mit erzgrünem Schimmer an den Seiten des Thorax, oder überWwiegend erzgrün mit kupfrigem Rand des Kopfschildes und Schildchens, die Seiten des Kopfschildes parallel, Kopf und Kopfschild ziem- lich grob gerunzelt, auch auf der Mitte mit vereinzelten feinen Punkten, Halsschild und Schildchen überall dichtund grob punktirt, bei der Stirnnaht und neben den Augen, am Vorderrand des Halsschildes und an dessen Hinterrand mit vereinzelten grossen grubigen Punkten,ausdenenlangeroth- gelbe Borsten entspringen Flügeldecken seidenartig matt schiminernd, erzgrün mit kupfriger Naht, dicht mit feinen Pünktichen übersät, in denen kurze gelbe, nach hinten gerichtete Härchen stehen. Afterdecke glänzend, überall mit grossen grubigen Punkten, aus denen lange rothe Borsten entspringen. Bauchringe glänzend, vorn und'binter der Mitte mit langen, ziemlich dicht stehenden rothen Borsten, die an den Seiten zu Büscheln verdichtet sind. Schenkel kupfrig, Schienen und Tarsen dunkler. fulvohirta BLANCH. 2. Kopf und Halsschild erzgrün, ringsum fein kupfrig gesäumt, Schildchen kupfrig nur an der Basis mit erzgrünem Fleck, die Seiten des Kopfschildes nach vorn convergirend, der Vorderrand in der Mitte stärker ausgeschnitten und beider- seits neberi dem Ausschnitt hôher aufgebogen, Kopf und Kopfschild äusserst fein gerunzelt, mit zerstreuten feinen Punkten, von denen jedoch nur einige wenige neben den À Augen kurze gelbe Haare tragen. Halsschild wie der Kopf ausserst fein gerunzelt, überall mit feinen zerstreuten Punkten, nur am Vorderrand neben der Mitte mit Gruben punkten, aus denen längere bellgelbe Borsten entspringen. Schildchen nahe der Spitze grôber runzelig, sonst un punktirt. Flügeldecken erzgrün, fein kupfrig gesäumt, zertreuter punktirt und schwächer gerunzelt, daher leb- 224 hafter glänzend. Afterdecke linger und hôher gewlbt, als bei der fulvohirta, äusserst fein gerunzelt, matt seitenartig olänzend, an der Basis beiderseits beim Vorderwinkel mit einer kräftigen grubigen Vertiefung, nur an den Seiten und an der Spitze mit Grübchenpunkten und langen gelben Borsten. Bauchringe hell erzgrän mit kupfrigem Hinter- rand, lebhaft glänzend, nur in der Mitte mit einer Quer- reihe vereinzelter Punkte, aus denen kurze gelbe Haare entspringen. Beine kupfrig, Schenkel mit erzgrünen Reflexen.e 1. NON SR EE TE dr DER 3. Oben und unten kupfrig ohne grünen Erzglanz, die Seiten des Kopfschildes convergirend, Kopf und Kopfschild äusserst dicht und fein gerunzelt, ohne jegliche weitere Punktirung, our auf dem Kopfschild ziemlich reichlich, auf dem Kopf nur neben den Augen mit grossen schwarzen Gruben- punkten, aus denen lange fuchsrothe Haare entspringen. Halsschild und Schildchen äusserst dicht und fein gerunzelt, wie bei Spodochlamys cupreola und gigas, ohne weitere Puncktirung, beim Vorder- und Hinterrand mit schwarzen Borstenpunkten; Basis des Schildchens lang fuchsroth behaart. Flügeldecken mit dunkler Naht und verdicktem gekerbtem Seitenrand, äusserst dicht und fein gerunzelt, matt seidenartig glänzend. Afterdecke flach und relativ spitz, äusserst dicht, aber grôber als auf der Oberseite gerunzelt, mit langen fuchsrothen Borsten an den Seiten, nicht auf der Mitte. Bauchringe fein gerunzelt, matt, mit olinzendem Hinterrand, am Vorderrand und hinter der Mitte mit einer Querreihe von Borstenpunkten. Schenkel kupferig, matt, Schienen und Tarsen schwarz, glänzend. DE2342, Br mul LE I ro nactcolS ESS B. Auf Kopf, Halsschild und Schildchen der Grund glatt, zumal 4. bei frischen Stücken glänzend polirt. Kôrperfarbe braunschwarz, oben mit schwachem, unten mit stirkerem grünem Erzglanz. Kopfschild verkürzt, die Seiten parallel oder ganz schwach nach vorn convergirend, die Vorderecken stark gerundet, die Vorderseite schräg von unten vorn nach oben hinten abgestutzt, Kopfschild und Stirn mit ganz feinen und grüberen Punkten übersät, der Scheitel punktfrei, beiderseits auf dem Kopfschild vor der verloschenenStirnnaht eine Anzahl grosser grubiger Punkte, in denen jedoch keine Borsten stehen. Halsschild ziemlich dicht mit mässig grossen, ganz fein umwallten Punkten bedeckt, die an den Seiten dichter stehen und hier auch RE ES EE md se a « 225 mit mikroskopisch feinen Pünktchen untermischt sind, Vorderrand hinter den Augen und Hinterrand mit einzelnen | fuchsrothen Borsten. Schildchen mit einzelnen Punkten an :\ der Basis, die Spitze punktfrei. Flügeldecken lebhaft glän- zend, mit vereinzelten Querrunzeln bei der Naht und einer Unmenge feiner Pünktchen, in denen ganz kurze gelbe Härchen stehen. Afterdecke schwach gerunzelt und daher weniger glänzend als die Oberseite, wie die Flügeldecken mit feinen Pünktchen, in denen kurze Härchen stehen und ausserdem an den Seiten und an der Spitze mit grossen grubigen Punkten, aus denen lange fuchsrothe Haare ent- springen. Bauchringe und Beine lebhaft glänzend, zerstreut spärlich beborstet, die Brust dagegen sehr lang und dicht (UGS rOIRe Heart AL" RS M SE ST HCeRS ne SD o. Kôrperfarbe oben und unten gleichmässig lebhaft erzgrün, Kôrperform etwas gestreckter und gewülbter. Kopf wie bei der vorhergehenden Art, Halsschildebenso punktirt, wie bei lucens, aber mit kurzen gelben Härchen in den feinen Pünktchen an den Seiten. Schildchen wie das Halsschild punktirt, mikroskopisch fein und kurz behaart, ebenso die Flügeldecken, deren verdickter Seitenrand Grübchen- punkte mit rothbraunen Borsten trägt, reichlicher als bei der lucens. Die Afterdecke ist wesentlich länger als bei der lucens, mit einer seichten mittleren Längsfurche, stärker sgerunzelt und daher mehr seidenartig glänzend, wie Hals- schild und Flügeldecken mit ganz feinen Pünktchen und kurzen Härchen und aussordem an den Seiten und der Spitze mit groben Grübchenpunkten und langen Borsten. Sternite in der Mitte glatt, glänzend und fast Kahl, an den Seiten gerunzelt und dicht beborstet, das vorletzte etwa doppelt so lang als das vorhergehende, zwischen dem letzten und vorletzten eine breite gelbe Bindehaut. Beine und Brust wie bei der lucens. . . . . viridiaenea n. sp. Die © sind fast immer grôsser als die , über den Hinterhüften verbreitert und bauchig gewôlbt, weniger glänzend, ihre Beine kräftiger, zumal die Vorderschienen breiter und stärker gezähnt. Die mir vorliegenden 3 Arten fulvohirta, opacicollis und lucens — die © der beiden anderen Arten kenne ich noch nicht — unter- scheiden sich durch folgende Merkmale. 4. Die Oberseite dicht und grob punktirt matt seidenartig glän- zend, die Flügeldecken neben der kupferrothen Naht deutlich gerunzelt mit deutlichen, wenn auch seichten Längsstreifen, die Afterdecke überall fein querrunzelig, 226 mit feinen Pünktchen und kurzen Härchen und ausserdem überall ziemlich dicht mit groben Grübchenpunkten und langen fuchsrothen Haaren. . . . fulvohirta BLANCH. 2. Die Oberseite äusserst fein gerunzelt, seidenartig glänzend, ohne jede grobe Punktirung, die Afterdecke überall etwas grôber gerunzelt als die Flügeldecken, ausserdem mit groben Borstenpunkten nur an den Seiten und an der DDIEZE 22. OPEN M SR PT ET COLE TEE 3. Über den Hinterhüften am breitesten von allen 3 Arten, frische Stücke hell glänzend wie die «7, ältere abgeriebene wenig- stens an geschützten Stellen noch glänzend; die Flügel- decken gewôühnlich mit Spuren von Furchen und primären Punktreihen, zumal neben der Naht; die Afterdecke gewühnlich mit seichter l'ängsfurche, an der Basis mehr oder weniger fein quergerunzelt, die Spitze glatt ohne Runzeln mit groben Borstenpunkten . . . lucens n. sp. Lasiocala fulvohirta BLANCH. besitze ich von Columbien und von Chiriqui (Boucard). L. p'gidialis n. sp. stammt aus Columbien, Bogota; opacicollis Ons.sammelte ich in Ecuador, in der Ostcordillere beim Condor, 3000 m., beim Übergang von Loja nach Sabanilla- Zamora; im British Museum befinden sich einige Stücke mit der Etikette Ecuador. Macas, Puckley, die wohl nicht bei dem tief gele- genen Macas, sondern beim Übergang über die Ostcordillere zwischen Riobamba und Macas gefangen wurden. /. lucens n. sp. ist die Art, die ich in dem Verzeichnis der Ruteliden meiner Sammelreisen in Südamerika, Deutsch. Ent. Zeitschr. 1908 p. 403. als fulvohirta aufführte. Ausser dem dort genannten © liegen mir noch mehrere 9 aus Quito vor und ein © aus Archidona. L. viridiaenea n. Sp. liegt mir in 2 J' vor, davon der eine vom Pichincha, cire. 4000 m., bei Quito, in meiner Sammlung, der andere aus dem British Museum mit der Fundortsangabe Quito. Pseudochlorota ecuatoriana n. sp. — Magnitudine et statura Ps. chiriquinæ et colore Ps. peruanæ differt ab illis præcipue onychio pedum intermediorum et posticorum penicillato. Oblongo- ovata, convexa, fuscoviridis ænea polita, subtus abdomine cupras- cente- : Long. 23, lat. max. 13 1/2 mill. Ecuador, Macas, Buckley. Type im British Museum. Grôsse und Kôrperform der chiriquina, aber ebenso glänzend erzgrün wie die peruana. Kopfschild trapezfürmig mit leicht auf- gebogenerm Randsaum, die Mitte wie ein kleiner Hôcker gewülbt, dahinter die Stirn tief dreieckig eingedrückt, Kopfschild und Kopf ae itimtndiéa dnisan RÉ go ts me dt Éd RCA EEE 297 weitläufig fein punktirt. Die horizontale Oberlippe ragt weit nach vorn vor und ist vorn gerade abgestutzt, nicht ausgebuchtet und auch nicht auf der Dorsalseite beborstet wie bei Lasiocala. Die Oberkiefer ragen weit über Vorder- und Seitenrand des Kopschildes vor und sind an der Aussenseite tief gekerbt (im Gegensatz zu Lasiocala); die Unterlippe am Vorderrand schwach ausgebuchtet. Halsschild wie der Kopf zerstreut fein punktirt, ebenso das Schild- chen. Flügeldecken mit 9 Reihen feiner Pünktchen. Afterdecke vor der Spitze gewülbt, ganz verloschen punktirt, mit dichtem Haar- busch um den After, sonst kahl. Bauch glatt und ganz spärlich, die Brust dagegen dicht behaart, die Mittelbrust ohne Fortsatz. Vorder- schienen 3 zähnig, an allen Füssen die eine Klaue tief gegabelt, das Onychium an den mittleren und hinteren Füssen nichtmit 2 Borsten, wie bei den anderen Arten der Gattung, sondern mit einem pinsel- fôrmigen Büschel rothgelber Haare. Chloro'a funesta n. sp. — Magnitudine et statura Chl. lim- baticollis BLANCH., fuscoviridis elytris tibiis tarsisque nigris, poli- tissima, glabra pectore solum sat dense vul; ino-hirsuta. d L. 28, Br. 18 mill. W. Ecuador, Llanos, E. Feyer S. Gestreckt eifürmig, hochgewôlbt, dunkel erzgrün mit schwarzen Flügeln, Schienen und Tarsen, glänzend polirt, überall kahl nur die Brust ziemlich dicht fuchsroth bebaart und die Baucbringe mit der gewôühnlichen Querreihe von Borstenpunkten. Kopfschild fast halbkreisfürmig, von der Oberlippe leicht überragt, die in der Mitte in eine Spitze ausgezogen ist. Oberkiefer weit vorspringend mit kräftigem Spitzen- und Seiten-zahn. Kopf und Thorax mit feinen Nadelrissen beim umgehogenen Rand, sonst glatt. Klügeldecken mit verdicktem Seitenrand und einigen flachen Runzeln beim Naht winkel, Afterdecke mit Grübchen an den \orderecken, beide sonst glatt polirt. Vorderschienen mit 3 Zähnen, die an der Spitze dicht zusammen stehen; die grôssere Klaue vorn verdickt und sespalten, in der Mitte und hinten einfach. Der Forceps ähnlich dem der limbaticollis. 298 EINE NEUE SPHINGIDEN-GATTUNG AUS AFRIKA von ÆEmbrik Strand (Berlin, Kgl. Zoolog. Muséum) Fam. SPHINGIDÆ Gen. TABORIBIA STRAND n. g. Mit Pemba R. et J. am nächsten verwandt. Taster von oben eben sichtbar, ziemlich dick und stumpf erscheinend, das dritte Glied nicht nackt, das zweite ohne nackten Streifen auf der Innenseite. Fühler kürzer als die Zelle der Vorderflügel, das Endglied ziemlich lang (länger als z. B. bei Oligographa). Der Rüssel ist jedenfalls beim ® viel linger als der Kôrper. Mandibularbürste normal (ohne Schuppen zwischen den Borsten); der Wangenfortsatz erreicht kaum die Basis der distalen Borsten der Mandibularbürste. Augen anscheinend ohne Brauen. Vorderschiene an der Spitze aussen mit einem langen (über 1 mill.), kräftigen Stachel oder richtiger gesagt Dorn, und einem submedianen viel Kkleineren Stachel ebenfalls aussen. An der Mitteltibie kann ich nur einen Kleinen Stachel aussen an der Spitze sehen(beim ® scheintauch dieserzu fehlen); ihr längster Sporn fast so lang Wie das Glied selbst (bezw. 4 und 5 mill.) und um etwa 1/3 länger als der kürzere Sporn. Der innere Sporn der Hintertibien so lang oder nur unbedeutend kürzer als das erste Tarsenglied. Erstes Vordertarsenglied beim 4 länger als die Schiene, beim © etwa gleich lang, beim unten unweit der Basis mit jedenfalls einem langen, kräftigen, leicht gekrümmten Stachel, mindestens so lang wie die Glieder 2, 3 und 4 zusammen und aussen mit 3 ein wenig verlängerten Stacheln (die erheblich Kürzer als derjenige der Unterseite sind). Mittel- und Hintertarse mit Basal- kamm. Pulvillus vorhanden, lang und schmal. Afterklaue mit einem Paar schmaler Lappen. SC° und R'des Hinterflügels gestielt und zwar ist der Stiel kürzer als D°; R° fast so weit von der Hinter- ecke der Zelle wie M' und also D° fast so lang wie D‘; D? um reichlich 1/3 länger als D, sehr schräg und wurzelwärts konvex scekrümmt. Im Vorderflügel ist der Stiel von SC‘ und SC5 wenig linger als D°?. Hinterflügel am SM° geeckt.— Type : 7. Wintgensi STRAND n. Sp. Taboribia Wintgensi STRAND n. Sp. Zwei J{ von Tabora in Deutsch Ost-Afrika, III, 1909 (Ober- leutnant WINTGENS). } . Vorderflügel schwarz mit rostbräunlichem Anflug und stellen- weise rosthbrauner Bestäubung und mit folgenden weissen, schwach “à 299 rôtlich angeflogenen Zeichnungen : einer Basalquerbinde, die in der Mitte 2.5 mill., an beiden Enden nur halb so breit, sowie scharf be- srenztist; in 7 mill. Entfernung von der Basis eine verwischte, in die Umgebung allmählich übergehende, an beiden Enden etwa 7 mill., kurz hinter der Mitte ca. 9 mill. breite PBinde, die beim einen Exemplar so stark mit dunklen Schuppen gemischtist, dass sie nur noch als ein etwa 1/5 so breiter, vorn anscheinend gabelfôürmig sespalteter Querwisch erscheint; eine mit rosthraunen und z. T. gelblichen Schuppen stark bestäubte und daher wenig heller als die Umgebung erscheinende Binde verläuft subparallei zum Saume (vorn um 8, hinten um 4 mill. von demselben entfernt), ist vorn etwa 7, hinten etwa 3-4 mill. breit und innen durch eine unter- brochene Doppelreihe weisslicher, mit der Konvexität gegen die Basis gerichteter, halbmondfürmiger Querflecke begrenzt. Eine un- regelmässig zickzackfôrmige, zwei oder dreimal unterbrochene weisse Sublimballinie verbreitet sich zwischen den Rippen 6 und 4 zu einem 2.5 mill. breiten, rein weissen Querfleck, dem gegenüber ein hellerer L'ingswisch in der beschriebenen, subparallel zum Saume verlaufenden Binde sich befindet und beide diese Flecke oder Wische zusammen bilden einen Längswisch, der an z. B. Protoparce trimacula R. et J. erinnert (cfr. Novit. Zool. IX, 1902, Supl. PI. V, Fig. 7), mit welcher Art auch sonst grosse Aehnlichkeit in betretf der Vorderflüge!zeichnung vorhanden ist. Eine hôchst undeutliche, vorn rostbraune, hinten mit der verwischten Subbasalquerbinde Zusammenfliessende Medianquerbinde ist am Vorderrande. 5-6 mill. breit und schliesst einen scharf markierten weissen, quergestellten Discocellularfleck ein. Die weisse Sublimballinie bildet zwischen den Rippen 2 und 3 einen 4 mill. langen, wurzelwärts gerichteten, schmalen Keilfleck. Der Saum mit etwa 7 weissen Flecken. Die Unterseite aller Flügel grauschwarz, in der Basalhälfte mit schwa- chem rôtlichem Anflug; die Hinterflügel an der Basis und längs dem Hinterrande grauweisslich; die weissen Saumflecke aller Flügel auch unten sichthbar, der Discocellularfleck der Vorderflügel durchscheinend. Die Hinterflügel oben schwarz, an der Basis und am Hinterrande heller (aber nicht so hell wie unten), mit einem un- deutlichen helleren Wisch am Saume an der Rippe 2 und weissen Fransenflecken. Kopf und Thorax rostrôtlich mit schwarzen und weissen Schuppen dazwischen. Stirn mit hellerer, an der Antennenbasis weisser Querbinde. Palpen aussen schwarz, das proximale Glied am unteren Rande weisslich. Unterseite des Kôürpers weiss. Beine schwärzlich mit helleren Ringen. Das nach unten gekrümmte Abdomen oben und an den Seiten schwarz, oben mit rosthbrauner Beimischung und an den Seitenisteine weissliche,geschlängelte, unterbrochene Längs- 230 linie, welche die Begrenzung des rosthräunlichen, eine Längsreihé schwarzer Flecke einschliessenden Dorsalfeldes bildet. Flügelspannung 74, Flügellänge 39, Kôrperlänge 31 mill. Ein © ist mir nachher von Herrn F. WicHGRar, hier, zur Unter- suchung freundlichst anvertraut. Es weicht vom « nur durch Folgendes ab : Die hellen Zeichnungen vielleicht ein wenig reiner weiss, die submediane helle Querbinde etwa wie bei dem am undeutlichsten gezeichneten ; die mitten zwischen dem Saume . und der Mitte des Flügels verlaufende helle Querbinde ist in ibhrer Mitte unterbrochen und auch sonst nur an der Innenseite, durch die daselbst vorhandene Doppelreihe weisslicher, halbmondfürmiger Querflecke deutlich begrenzt; im Saumfelde finden sich drei grôssere weisse Wische, nämlich ausser dem mittleren, auch beim vor- handenen auch je einer im Analwinkel und in der Flügelspitze. Beim ist Abdomen stark, beim © nur ganz schwach an der Spitze nach unten gekrümmt. © Flügellänge 38-39 mill., Korperlänge 35 mill. Die männlichen Typen gehüren dem Berliner Museum, die weib- liche Type befindet sich in der Coll. F. WICHGRAF. 231 COMPTE RENDU D'UNE EXCURSION AUX ENVIRONS DE HOCKAI par J. HBondroit Mettant à profit les deux jours de congé de la Pentecôte, notre collègue DE WISPELAERE et moi avons exploré rapidement la région subalpine du pays. Munis de vivres et d'instruments de chasse, nous débarquons à Sart et nous nous rendons immédiatement dans la vallée de la Hoëgne. Sur le versant sud, dans un nid de Formica _sanguinea, nous trouvons Xantholinus distans REY et Dinarda den- tata GRAV.; sous la mousse, un Elatéride très répandu dans la région : le Cryptohypnus riparius K. Arrivés au fond de la vallée, nous voulons explorer un ruisseau où l’on trouvait en quantité Geodromicus plagiatus nigrita MüLL., Lesteva pubescens MANN., Dianous cœrulescens GYLL., etc., mais nous sommes déçus, Île ruisseau a été desséché pour l’établissement d’un ignoble estaminet, nous ne trouvons plus un insecte à cette place. Les changements apportés dans le paysage sont aussi désastreux au point de vue de l’esthétique qu’au point de vue de la conserva- tion de la faune : en certains points on a drainé les ruisselets, des chemins inutiles parcourent la vallée, le ruisseau (que l’on peut tra- verser à gué tous les cent pas) est encombré de ponts, partout des pancartes clouées aux arbres et donnant des renseignements d’une utilité plutôt contestable : Cascade, Pont, Point de vue; c’est d’un effet ridicule. Sur des arbustes, nous découvrons un Chrysomélide assez rare : la Phytodecta pallida L.; sous la mousse, tout au bord de l’eau, on reprend le Cryptohypnus riparius ; sur les pierres, au soleil, nous prenons : Bembidium tibiale DurT., B. monticola STuRM, B. Man- nerheimi SAHLB., Trechus rubens F. En traversant le ruisseau, il arrive une catastrophe : DE WISPELAERE envoie les pains fourrés à l’eau; on les repêche à grand’peine. À deux kilomètres de Hockaï, nous trouvons sous la mousse deux © du Corymbites Heyeri SAX., dont, le lendemain, nous devions trouver le «j' sur des arbustes; à l’endroit de cette découverte, nous recueillons de nombreuses larves d'Elatérides et les débris d’un Lépidoptère rare : l’Epicnaptera 1lhcifolia L. Arrivés en vue de Hockaiïi, nous recherchons les nids de Formica eæsecta que j'avais vus dans le temps sur la rive gauche; après des recherches inutiles, nous nous apercevons que la rive droite en est remplie; dans l’un de ces nids, nous trouvons un Leistus rufescens. Nous prenons un peu de repos pendant lequel on met sécher au soleil les pains détrempés ; cette opération amène de nombreux Sta- phylins qui sont cueillis au vol, parmi eux une espèce nouvelle pour la faune : l’Atheta indubia SHARP. 232 Nous remontons le ruisseau et nous constatons les déplorables résultats du boisement à outrance entrepris dans la région. On a complètement changé le caractère des fagnes qui, dans quelques années, n’existeront plus qu’à l’état de souvenir, ainsi probable- ment que la faune spéciale de la région : à perte de vue, on n’aper- çoit que des plantations de sapins à différents stades de croissance, des coupe-feu en ligne droite, des plantations en échiquier; ce pays, jadis d’une beauté sauvage et sévère, est devenu lamentable- ment banal. Vers le soir, nous campons au bord de la Hoëgne, mais à partir du moment où je crois pouvoir dormir, DE WISPELAERE juge à pro- pos de me dire l’heure et le temps toutes les vingt minutes et est pris d’hallucinations : il prend des mulots en ballade pour des bêtes féroces, ce qui fait que la nuit se passe sans sommeil; aussi nous sommes debout vers 2 h. 1/2 etavant3 heures nous nous dirigeons vers la Baraque Michel. Au sommet du plateau, nous trouvons une forme septentrionale très remarquable de la Formica fusca : la F. fusca picea NYL. que j'avais déjà trouvée au plateau de St-Hubert. Cette Fourmi est fré- quemment asservie par la F. sanguinea. Dans un nid de F. sanguinea-fusca fusca-fusca picea, nous trou- vons à l’état de larve un curieux Diptère : le Microdon devius L.; sous la forme de larve, il a l’aspect d’un énorme Coccide et il a été décrit à deux reprises comme Mollusque. Sous des pierres, nous trouvons Carabus catenulatus et Car. var. crenatus STURM; nous assistons à la fin du pillage d’un nid de Formica exsecta par la F. sanguinea. Au bord d’un fossé, je trouve deux Staphylinides nouveaux pour la faune : Atheta insecta TH., À. currax KR., en compagnie d’es- pèces vulgaires. En revenant sur nos pas, nous trouvons, près de la ligne du chemin de fer, deux fourmis rares en Belgique : Myrmica lobi- cornis NYL. et Leptothorax nigriceps MAYR, etun Psélaphide nouveau pour ta faune : l’Euplectus Fischeri AUBÉ. En résumé, nous avons constaté qu’en l’état actuel du pays la faune possède encore la plupart de ses caractères spéciaux, mais lorsque les jeunes plantations de sapins auront grandi et recouvri- ront le plateau de leurs rangs serrés, le sol, réchauflé en hiver par un épais tapis d’aiguilles, refroidi en été par l’ombrage des sapins, ne donnera probablement plus les conditions d’existence néces- saires aux espèces septentrionales qui ont rendu fameux, en Bel- gique, les environs de la Baraque Michel, les bois rapporteront à l'Etat, mais les naturalistes et les amoureux de la nature regrette- ront ce qui fut jadis les Hautes-Fagnes. _: SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIT Assemblée mensuelle du 2 juillet 1910. Présidence de M. CH. KERREMANS. La séance est ouverte à 20 heures. — M. LAMEERE, président, fait excuser son absence. Décision du Conseil. — Le Conseil a décidé de faire inscrire la Société Entomologique en qualité de membre à vie des Congrès d’Entomologie. Correspondance.— A la demande de M. le Ministre des Colonies les membres belges de la Société ont été avisés qu'un entomologiste serait attaché à la mission partant prochainement pour le Katauga, en vue d'y étudier la maladie du sommeil. Les membres désireux d’être adjoints à cette mission ont été priés de faire parvenir leur demande au Ministre des Colonies. Bibliothèque. — M. KERREMANS offre à la Société le tome IV de sa Monographie des Buprestides, un volume d’environ 300 pages, accompagné de quatre planches en couleur. Ce nouveau tome com- prend la fin des Chalcophorites : les genres Chalcophora, Paracupta, Cyphogastra, ete. Comme les précédents il témoigne de l’activité remarquable de notre éminent collègue. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce fascicule est décidée. Communications. — M. BonNproïr signale la capture d’une intéres- sante forme de Leptthoraxæ (Fourmi) dans la vallée de la Meuse. La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 12 VIIr 1910. 14 234 EINE NEUE ÆTHIOPISCHE C£RATOCOMBUS-ART (HEM. HET.) beschrieben von EB. Foppius (Helsingfors) Ceratocombus (Xylonannus) Enderleini n. sp. Miässig gestreckt, fast matt, der Kopf mit einigen langen, abste- henden Haaren bekleidet, der Halsschild weitläufig und kurz, an den Seiten etwas länger und halb abstehend, auf den Hemielytren die Venen und der verdickte Aussenrand kurz behaart. Gelbbraun, die Kopfspitze, die Fühler, das Rostrum und die Beine gelb, die Hemielytren graugelb-graubraun, der Basalrand des Halsschildes zuweilen braunschwarz. Der Kopf ist ziemlich stark abgeneigt, unbedeutend länger als mit den Augen breit, die Stirn doppelt («J) oder mehr wie doppelt (©) breiter als der Durchmesser des Auges, die letztgenannten mässig gross, ziemlich stark vorspringend. Das Rostrum erstreckt sich ziemlich über die Hintercoxen. Das erste Fühlerglied ist sehr kurz, fast mehr wie um die Hälfte kürzer als das zweite, das mit einigen abstehenden Borstenhaaren innen bekleidet ist. Der Hals- schild ist ziemlich stark abgeneigt, flach gewülbt, der Basalrand etwa doppelt breiter als die Länge der Scheibe in der Mitte, etwas mebr als 1/3 breiter als der Vorderrand, der ein wenig schmäler als der Kopf mit den Augenist. Die ungerandeten Seiten sind nach vorne geradlinig verengt. Die Scheibe ist in der Mitte sehr erloschen der Quere nach eingedrückt, die Strictura apicalis ist in der Mitte breit abgebrochen, an den Seiten aber scharf abgesetzt. Die Hemi- elytren sind sowohl beim ® wie auch beim länger als der Hinter- kôrper, beim erstgenannten jedoch kürzer als beim letzteren. Die Läingsvene des Clavus ist der Sutur stark genähert und convergiert etwas mit derselben nach hinten. Auf dem Corium ist die Brachial- vene einfach und verläuft ziemlich parallel mit der Sutura Clavi, die Cubitalvene ist schwach gebogen und entsendet etwas vor der Mitte einen kurzen Ast nach aussen. Die Membransutur verläuft bis zur Brachialvene gerade und bildet dann einen scharfen Winkel. Die Venen auf der Membran verlaufen ganz wie bei C. corticalis REUT., gleichartige Areolæ bildend. Der Aussenrand der Hemielytren ist ganz schmal und bis zur kurzen Querfractur gleich breit, hinter der letzigenannten schmäler und allmählich verschwindend. Die Membran ist schwach irisierend. Die Unterseite des Hinterkôrpers einzeln lang behaart, die Schienen mit feinen Borstenhaaren bewehrt. 235 Beim «j ist das letzte Hinterkürpersegment aufgetrieben, auf der . Oberseite mit zwei gebogenen, gegen einander convergierenden Zangen, deren Spitzen sich über einander biegen und an deren Basis ein kräftiger, nach innen gerichteter Zahn gelegen ist. Ausserdem entspringt aussen von der Basis jedes Zanges ein langer, dünner, nach hinten gerichteter und schwach nach innen gebogener Ast, der etwas über die Hinterkürperspitze sich erstreckt. — Long. TR. Scheint sehr nahe mit GC. boliviensis REUT. verwandt zu sein, unterscheidet sich u. a. durch die Berhaarung der Halsschildseiten. Von C. corticalis, die dritte bis jetzt bekannte Art der Untergattung, ist die neue in mehreren Hinsichten verschieden. Deutsch Ost-Afrika, am Lichte gefangen, 2 99, 47, von Herrn D' G. ENDERLEIN zur Beschreibung erhalten und nach ihm benannt (Mus. Helsingf.). Ich benutze hier die Gelegenheit, die noch unbekannte brachy- ptere Form des Ceratocombus corticalis REUT. zu beschreiben. Die Hemielytren sind unbedeutend länger als der Hinterkôrper; die Stirn ist etwas breiter als bei der macropteren Form, der Halsschild ist viel gestreckter und schmäler, der Basalrand nur etwa 1/3 breiter als die Linge der Scheibe und etwa ebenso viel breiter als der Vorderrand. Ausserdem ist die Farbe der Hemi- elytren dunkler. _ Von dieser Form habe ich nur ein Exemplar aus Finnland, Karislojo, gesehen, von Prof. J. SAHLBERG gesammelt (Mus. Helsingf.). 256 DIE ARTEN DER MIRIDEN-GATTUNG RHLN OM IR L'S ER, EME) von BB. Foppius (Helsingfors) Die Gattung lihinomiris wurde im Jahre 1902 von KIRKALDY (Trans. Ent, Soc. London, 1902, p. 268) für WALKER’sS Capsus vicarius aufgestellt. Später habe ich in meiner Bearbeitung der Cylapinen (Acta Soc. Scient. Fenn., XXX VII, N° 4) noch zwei neue Arten beschrieben. Ich hatte aber damals nicht Gelegenheit die drei SrAL’- schen Arten der Gattung Psilorhamphus zu untersuchen. Erst später bin ich, durch die Liebenswürdigkeit des Herrn Prof. D'J. SJSTEDT in Stockholm in Gelegenheit gewesen, die drei SrAL’schen Typen zu untersuchen. Ich habe dabei konstatieren kôünnen, dass die Gattungen Psilorhamphus und Rhinomiris identisch sind. Der STÂL’sche Gattungsname war aber schon früher vergeben, woher KiRKALDY denselben in Psilorhamphocoris änderte (List of the Genera of the Pagiopodous Hemiptera Heteroptera, p.135, in Trans. Amer. Ent. Soc., XXXVII, 1906). Der Name Rhinomiris Kirk. ist aber älter und muss also Priorität haben. 5: Von dieser Gattung sind bis jetzt sechs Arten bekannt, alle aus der indo-malaischen Region stammend, zwei aus dem Festlande (vicarius und intermedius), eine von der Insel Mentawei (camelus) und nicht weniger als drei von den Philippinen. Die meisten sind mit einander sehr nahe verwandt, nur albomaculatus (STAL) ist etwas mehr abweichend. Da die SrÂL’schen Arten in meiner Ueber- sicht !. c. der Arten der Gattung Rhinomiris nicht aufgenommen waren, gebe ich hier eine Kkurze Uebersichtstabelle aller sechs bekannten Arten. Uebersichtstabelle der Arten der Gattung RAinomiris Kirk. 1 (2) Das erste Fühlerglied viel kürzer als die Läünge des Kopfes. Der Halsschild und das Schildchen nicht aufgetrieben. Der Kôrper kurz und gedrungen. Die Membran mit grossen und kleinen, weissgelben Flecken reichlich bestreut. Rh. albomaculatus (STAL). (Philippinen). 2 (1) Das erste Fühlerglied ebenso lang oder länger als der Kopf. Die Calli des Halsschildes und die Spitze des Schildchens mehr oder weniger stark aufgetrieben. Der Kôrper schmal und lang. Die Membran nur mit einigen grossen, gelben Flecken. 237 3 (6) Die Calli des Halsschildes deutlich, aber schwach aufgetrieben, von der Scheibe hinten in der Mitte seicht abgeschnürt. Der Kôrper etwas breiter. 4 (5) Heller gefärbt, das erste Füblerglied gelb, nicht voll um die Häülfte kürzer als das zweite. Der Rüssel ist dûnner. Die Calli des Halsschildes von der Seite gesehen etwas kräftiger gewôlbt. Die gelbe Farbe auf den Ventralsegmenten viel ausgedehnter. Rh. conspersus (STAL). (Philippinen.) ot = Æ Dunkler, das erste Fühlerglied dunkel, um die Hälfte kürzer als das zweite. Der Rüssel dicker. Die Calli von der Seite gesehen etwas flacher. Die gelbe Farbe der Ventralsegmente viel wemiseraussedehnt. . … . . Ah: vicarius (WAIXK.). (Pulo Laut, Carin Cheba, Bhutan.) 6 (3) Die Calli des Halsschildes kräftig aufgetrieben. Der Kôrper schmal, fast parallelseitig. 7 (10) Die Calli des Halsschildes von der Seite gesehen vorne nicht ausgeschnitten. Die Spitze des Schildchens mässig gewôülbt. 8 (9) Der Kôürper etwas breiter. Der Clypeus an der Basis ausge- dehnt gelbbraun. Die Unterseite des Hinterkôrpers nur hinten jederseits mit zwei gelben Flecken. . J?h. consputus (STAL). é (Manilla.) 9 (8) Der Kôrper sehr schmal, der Clypeus einfarbig schwarz. Die Unterseite des Hinterkôrpers, besonders in der Mitte, ausge- dehnboelbieefrbt ee Rhtntermedius PoPr. (Mittel-Tonkin.) 10 (7) Die Calli des Halsschildes von der Seite gesehen vorne ziem- lich tief ausgeschnitten, sonst sehr kräftig aufgetrieben, die Spitze des Schildchens kräftig gewôlbt. Ah. camelus Popp. : (Ins. Mentawei.) SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIIL Assemblée mensuelle du 13 août 1910. Présidence de M. CH. KERREMANS. La séance est ouverte à 20 heures. — M. LAMEERE, président, fait excuser son absence. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 juillet 1910 est approuvé. Correspondance. — MM. COLMANT et PUTZEYS nous communi- quent leurs nouvelles adresses : M. COLMANT, 53, rue du Brabant, Bruxelles; M. PurTzEys, 6, rue Victor Lefèvre, Schaerbeek. Travaux pour les Annales. — L’impressi.n du travail inséré dans ce numéro est décidée. Communications. — M. SCHOUTEDEN rappelle le succès qui a cou- ronné le Congrès international d’'Entomologie, qui vient de se tenir à Bruxelles. Il accepte d'écrire pour nos Annales une note sur ce premier Congrès, si heureusement mené à bonne fin. — M.SCHOUTEDEN annonce que M. HorvATH vient d'examiner les Aneurus (Hém. Arad.) du Musée de Bruxelles étiquetés An. lœvis, et provenant de Suisse et de Belgique, et qu’il a constaté qu'ils doivent tous se rapporter à l'An. tuberculatus récemment décrit par MJOBERG sur des spécimens suédois. L’An. lœvis doit donc probablement être rayé de la liste des Hémiptères indigènes. La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DÆ BELGIQUE, T. LIV, 2? 1X 1910. 15 240 REVISION DES PRIONIDES par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles. QUINZIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (I). Je m’occuperai dans ce mémoire du groupe des Acanthophorides de Lacordaire que je considère comme formant un seul genre, Acanthophorus Serv., afin de ne pas se laisser perdre la notion que toutes les formes du groupe constituent une unité systématique bien distincte des autres Prionines. Je reviendrai plus tard sur la classification générale des genres de cette dernière tribu. Genre ACANTHOPHORUS Serville. Ann Soc. Ent. Er., 11832, \p.2152}; Ce genre offre beaucoup d’affinités avec les Nofhophysis, notam- ment par la forme générale du front; le premier article des antennes est resté relativement court, et la suture entre l’épistome et le labre est encore distincte; le labre est triangulaire. Les mandibules sont très primitives : étendues horizontalement, elles offrent un dimorphisme sexuel prononcé, étant plus longues et plus robustes chez le mâle; elles sont pluridentées au côté interne, carénées en dessus et carénées aussi extérieurement en dessous. La tête est plus forte chez le mâle que chez la femelle, autre caractère primitif. Les antennes ont le 5° article allongé et à peu près aussi long que les deux suivants réunis; le système porifère est finement ponctué, les articles qu'il recouvre n'étant jamais sillonnés. Le prothorax offre de chaque côté trois fortes dents triangulaires ; il est toujours dépourvu de ponctuation sexuelle chez le mâle; la saillie prosternale n’est jamais lamelliforme. La saillie intercoxale de l’abdomen est triangulaire et semblable dans les deux sexes. Les pattes sont toujours lisses; les tarses ont le 5° article bilobé, et ils sont parfaitement spongieux en dessous; les tarses antérieurs sont plus larges que les tarses intermédiaires et ceux-ci que les tarses postérieurs; tous sont plus larges chez le mâle que chez la femelle. Ces Insectes constituent un type isolé, se rattachant à la souche des Prionines et n'ayant donné naissance à aucun des nombreux genres du groupe. 2M A l'exception de trois espèces de l’Inde, tous appartiennent à la faune de l’Afrique tropicale. Ils peuvent être répartis en trois sous-genres. Sous-genre Acanthophorus Serville. Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 152. Les élytres n’offrent point de taches de pubescence et la saillie _prosternale est plus ou moins étroite et horizontale; les lobes du 3° article des tarses sont toujours arrondis. C’est à ce sous-genre qu’appartiennent les trois espèces de l’Inde. 1. Acanthophorus arabicus Thomson. Tüithoes arabicus Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 266 (@); Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, ser. ?, VII, 1889, p. 68, fig. (©); Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1890, p. 550 (Ÿ)- Acanthophorus arabicus Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér, 3, II, 1903, p. 27. Ii habite les deux rives de la Mer Rouge et s'étend à travers le Sahara. Arabie : Yemen (Musée de Gênes), Lahej (British Museum); Obock et Shoa (Musée de Gênes); Djibouti (Muséum de Paris); Abyssinie (Musée de Tring); Sennaar (Musées de Berlin et de Vienne); Égypte (Musée de Berlin); Taghazit, au Sahara (Muséum de Paris), Oued Tidek et Oued Kademellet, au Sahara (mission Chudeau). La longueur est de 45à75 millimètres, la teinte d’un noir de poix; les antennes, grêles, atteignent au plus le tiers postérieur des élytres chez le mâle, leur moitié chez la femelle; le premier article est presque globuleux, nullement anguleux au sommet interne, offrant, comme Îles suivants, une ponctuation éparse assez forte; les derniers sont à peine dentés en scie; le système porifère couvre entièrement les deux derniers et complètement ou presque complètement le côté interne des 8° et 9°; le 11° article est appendiculé ; les mandibules sont assez robustes, couvertes de gros points assez épars et peu pubescentes, courbées faiblement et assez régulièrement au côté externe, leur carène supérieure étant flexueuse et plus ou moins cintrée vers le côté interne à partir du milieu; les processus jugulaires sont très saillants, pointus ; le sous-menton est notablement plus large que long, médiocrement concave, non ou à peine distinctement limité en arrière par une carène, couvert de gros points plus ou moins serrés, glabre; l’épistome est fortement ponctué, presque glabre, offrant au milieu seulement une concavité continuée en arrière par un sillon profond, trisinué en avant, la sinuosité médiane plus large que les sinuosités latérales et peu avancée; les tuber- 949 cules antennifères sont déprimés; les yeux sont fortement séparés | en dessus et en dessous, transversaux, étroits; le front est couvert d’une vermiculation plus ou moins forte qui peut parfois êtres. effacée complètement, le milieu étant toujours plus ou moins lisse, sa limite offrant une carène contre les yeux, carène prolongée . en arrière de ceux ci, et du côté de l’épistome une convexité de part et d'autre; l'arrière de la tête est plus ou moins rugueux et presque glabre; le prothorax à les épines latérales très dévelop- pées, toutes presque semblables et aiguës, l’intermédiaire plus forte et un peu rapprochée de l’antérieure; le pronotum offre de chaque côté une gibbosité médiocrement prononcée, le disque n’offrant que quelques points épars, une bande transversale de points plus ou moins nombreux se trouvant près du bord antérieur; le prosternum est finement ponctué et rugueux, presque glabre, la saillie étant éparsément ponctuée et arrondie au bout; les élytres sont plus ou moins rugueuses à la base, où elles offrent chacune vers le milieu un espace plus ou moins distinct formé de points rapprochés ; elles sont plus ou moins éparsément, parfois à peine, ponctuées sur le reste de leur étendue, mousses ou anguleuses à l’angle sutural; les côtés du métasternum et les épisternums méta- thoraciques sont peu densément ponctués et peu pubescents; l'ab- domen n'offre que des points épars; les fémurs sont assez fortement renflés chez le mâle, très finement ponctués et pubescents; les tibias sont fortement sillonnés de part et d’autre au côté externe, où ils sont couverts de quelques points assez gros d’où sort un poil; ils sont densément pubescents au côté interne; les tarses ont le premier article court, le dernier étant presque aussi long que les autres réunis. 2. Acanthophorus modicus Gahan. Acanthophorus modicus Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIV, 1894, p. 222; Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 25. Du Nord de l'Inde : Lahore dans le Punjab. Je n’en connais que les deux mâles minor conservés au British Museum. La longueur est de 45 millimètres, la teinte d’un brun de poix. Cette espèce est voisine de l’A. arabicus dont elle diffère par la saillie prosternale rétrécie en coin en arrière, par la carène située au côté interne des yeux non prolongée en arrière de ceux-ci, par un moindre écartement des yeux en dessous, leur lobe inférieur étant plus gros, par les mandibules plus courbées, par les derniers articles des antennes faiblement dentés en scie au sommet, par la ponctuation moins forte du pronotum et des élytres, celles-ci n’of- frant point d'espace couvert de points serrés à la base. - 3. Acanthophorus nyansanus Kolbe. Acanthophorus nyansanus Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 3952; Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IT, 1905, p. 28. Abyssinie (une femelle du British Museum), Pays des Gallas, de Badditu à Dime (un mâle du Musée de Gênes), Lac Stéphanie (une femelle du Musée de Vienne), Afrique orientale allemande, Sud-Est du Victoria-Nyansa (une femelle du Musée de Berlin). La longueur est de 52 à 74 millimètres, la teinte d’un brun de poix; supérieur à l'A. arabicus par ses antennes plus longues, à appen- dice du onzième article séparé complètement de manière à former un douzième article; mandibules à sinuosité de la carène supé- rieure plus rapprochée de la base; processus jugulaires non sail- lants, tout à fait mousses; sous-menton un peu moins large et un peu plus long, mais toujours plus large que long, très nettement limité aussi bien en arrière que sur les côtés par une carène, cou- vert d’une ponctuation fine et serrée, et très pubescent; épistome plus finement ponctué, plus pubescent, offrant une forte concavité occupant toute la région postérieure, la sinuosité médiane un peu moins large et plus avancée; tubercules antennifères un peu sail- lants; veux un peu moins séparés en dessus et en dessous; front lisse, concave en avant; arrière de la tête finement et densément ponctué et pubescent; prothorax à épine latérale intermédiaire notablement plus développée que les autres qui sont faibles, et plus rapprochée de l’antérieure; prosternum pubescent, la saillie plus rétrécie en arrière; élytres moins rugueuses à la base; côtés du métasternum et épisternums métathoraciques plus pubescents et plus densément ponctués; fémurs glabres, extrêmement renflés chez le mâle, à ponctuation excessivement fine et mêlée de points plus ‘gros très épars; tibias moins fortement sillonnés au côté externe, plus fortement et plus densément ponctués, pubescents aussi bien extérieurement qu'intérieurement. 4. Acanthophorus Beringei Kolbe. Acaunthophorus beringei Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 352; Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool , sér. 3, II, 1903, p. 29. Afrique orientale allemande : Mpuapua, Morogoro, Dar-es- Salaam, Tanga. La longueur est de 45 à 75 millimètres; la teinte d’un brun ou noir de poix,; les antennes sont robustes, courtes, n’atteignant pas le tiers postérieur des élytres chez le mâle, leur moitié chez la femelle; le premier article est conique, très renflé de la base au sommet qui est un peu anguleux au côté interne; il offre, comme les suivants, une ponctuation éparse assez fine; les 6° à 10° sont Re | à { 244 très nettement dentés en scie dans les deux sexes; pour le reste, les antennes sont semblables à celles de l’A. arabicus ; les mandibules sont robustes, plus densément ponctuées et plus pubescentes que chez l’A. arabicus, courbées davantage et plus brusquement vers l'extrémité avec la carène supérieure très peu flexueuse ; les pro- cessus jugulaires sont saillants et mousses ; le sous-menton est plus long que large, très concave, très nettement limité aussi bien en arrière que sur les côtés par une carène, couvert d’une ponctuation fine plus ou moins serrée, pubescent; l’épistome est finement ponctué, pubescent, déprimé au milieu et en arrière, trisinué en avant, la sinuosité médiane moins large que les sinuosités laté- rales et peu avancée ; les tubercules antennifères sont redressés et saillants; les yeux sont moins séparés en dessus et en dessous que chez les précédents, plus renflés; le front est lisse ou un peu ver- miculé, caréné contre les yeux, doucement incliné en avant; l'arrière de la tête est finement granuleux et pubescent ; le protho- rax à les épines latérales bien développées, aiguës, la postérieure étant faible, l'intermédiaire plus forte et rapprochée de l’antérieure ; le pronotum offre de chaque côté une gibbosité assez faible; le disque est couvert d’une ponctuation uniforme fine et assez serrée ; le prosternum est finement ponctué et pubescent, la saillie éparsé- ment ponctuée et rétrécie en angle très aigu en arrière ; les élytres sont très faiblement chagrinées, avec ou sans espace, formé de points rapprochés, vers le milieu de la base, où elles sont plus ou moins rugueuses, mais parfois pas du tout; elles sont anguleuses ou épineuses à l’angle sutural ; les côtés du métasternum et les épi- sternums métathoraciques sont finement et densément ponctués, pubescents; l’abdomen est éparsément ponctué; les fémurs sont fortement renflés chez le mâle, à ponctuation excessivement fine mêlée de points plus gros d’où sort un poil; les tibias sont forte- ment sillonnés de part et d’autre au côté externe où ils sont couverts de points assez gros d’où sort un poil; ils sont densément pubescents au côté interne; les tarses ont le premier article court, le dernier plus court que les autres réunis. ». Acanthophorus capensis \White. Acanthophorus capensis White, Cat. Brit. Mus., VII, Longic., I, 1853, p. 14; Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IF, 1903, p. 22. Tithoes capensis Lacord., Gen. Col., VIII, 1869, p. 69. Acañthophorus Hahni Dohrn, Stett. Ent Zeit., XXXV, 1874, p.423; XLV, 1881, p. 45. Angola, Ovampo, Damara, Pays des Namaquas, Deutsch-West- africa, Kalahari, Cap de Bonne-Espérance. La longueur est de 32 à 65 millimètres, la teinte d’un brun ou 245 noir de poix; différant de l’A. Beringei par les antennes moins robustes et plus longues, atteignant au moins le tiers postérieur des élytres chez le mâle, leur moitié chez la femelle, le premier article moins renflé, non anguleux au sommet interne, les mandibules plus étroites, courbées moins brusquement à l’extrémité, beaucoup plus longues que la tête chez le mâle major, leur carène supérieure non flexueuse, plus éparsément ponctuées et moins pubescentes, les processus jugulaires un peu plus saillants, plus aigus, le sous- menton pas aussi allongé, granuleux, l’épistome plus densément ponctué et pubescent, entièrement et fortement concave, les tuber- cules antennifères moins saillants, le front plus vermiculé entre les veux, l’épine intermédiaire des côtés du prothorax notablement plus longue, le disque du pronotum en grande partie lisse, la saillie prosternale rétrécie, mais non aiguë à l'extrémité, la pubes- cence des côtés du métasternum et des épisternums métathora- ciques plus longue et plus fournie, les fémurs finement ponctués et plus pubescents, le premier article des tarses un peu allongé, le dernier notablement plus court que les autres réunis. 6. Acanthophorus rugiceps Gahan. Acanthophorus rugiceps Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIV, 1894, p. 223; Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 24. De l’Inde : Bombay? Je n’en connais que le type du British Museum qui est un mâle major. L'espèce est intermédiaire entre PA. arabicus et l’A. serraticornis, et elle forme avec ce dernier un groupe naturel qui n'offre pas d’affinités directes avec la troisième espèce connue de l'Inde, A. modicus. La longueur est de 60 millimètres; la teinte est d’un noir de poix. Comme chez l’A. serraticornis, la tête n'offre pas de sillon occi- pital, les carènes juxta-oculaires sont prolongées au delà du niveau des veux, les mandibules sont longues et grêles, dentées au côté interne seulement à partir du milieu, le premier article des antennes est arrondi au sommet interne, les élytres offrent un espace formé de points serrés à leur base, la saillie prosternale est triangulaire- ment rétrécie en arrière. L'espèce diffère de l’A. serraticornis par la tête fortement ru- gueuse, sauf au milieu, par les Yeux aussi largement séparés que chez l’A. arabicus, par le sous-menton grossièrement ponctué et Slabre, par les antennes de 11 articles seulement, avec une faible saillie au sommet interne des 6° à 10° articles, par le pronotum glabre, rugueux sur les côtés et densément ponctué, sauf au milieu, par les élytres luisantes et très faiblement ponctuées, sauf à la base. 246 7. Acanthophorus serraticornis Olivier. Prionus serraticornis Oliv., Ent., IV, 17%5, 66, p. 14, t. 9, fig. 33. Acanthophorus serraticornis Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 153; Casteln., Hist. pat., II, 1840, p. 394 ; Gahan, Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 23, fig. 9. De la région méridionale de l’'Hindoustan, Mysore, Madras, Pon- dichéry, Trivandrum. La larve a été décrite par Lucas, Ann. Soc. Ent. Fr., 1854, Bull., p. XLVII. Cette espèce est le type du genre; c’est l’une des plus évoluée. La longueur est de 53 à 92 millimètres, la teinte est d’un brun ferrugineux avec la tête, la base des antennes et le pronotum obscurs; les antennes, robustes, atteignent le quart postérieur des élytres chez le mâle et dépassent leur moitié chez la femelle; le premier article est conique, mais non anguleux au sommet interne, offrant, comme les suivants, une ponctuation éparse assez forte ; les 5° à 11° articles sont fortement dentés en scie; l’appendice du 11° est complètement séparé et forme un 12° article; le système porifère couvre entièrement les cinq derniers articles et presque complètement le côté interne des 6° et 7°, un espace porifère occu- pant également le sommet interne des 5° à 5°; les mandibules sont robustes, glabres, éparsément ponctuées, courbées assez régulière- ment dans leur seconde moitié surtout; leur carène supérieure est peu flexueuse ; chez la femelle et le mâle minor elles sont dentées au côté interne sur toute leur étendue; chez le mâle major elles sont longues et grêles, avec une forte dent au delà du milieu et une ou deux dents vers l’extrémité; les processus jugulaires sont sail- lants mais peu aigus; le sous-menton est moins large que long, triangulaire, peu concave, non limité en arrière par une carène, finement ponctué et pubescent; l’épistome est finement ponctué et pubescent, concave au millieu, avec un lobe médian très avancé; les tubercules antennifères sont un peu saillants ; le front est lisse; les carènes juxta-oculaires sont prolongées au delà du niveau des yeux ; l’arrière de la tête est densément granuleux et un peu pubes- cent, le sillon frontal étant effacé sur l’occiput; les veux sont grands, assez rapprochés en dessus et en dessous; le prothorax a l’épine postérieure faible, l’intermédiaire longue et aiguë, rapprochée de l’antérieure qui est bien développée; le pronotum est un peu inégal, presque lisse au milieu, densément et finement ponctué sur les côtés avec une pubescence roussâtre serrée; le prosternum est densément ponctué et pubescent avec la saillie fortement rétrécie en triangle allongé; les élytres sont mates et couvertes de cicatrices serrées sur toute leur étendue avec des points à la base qui offre un espace couvert de points condensés; l’angle sutural est à peine anguleux ; les côtés du métathorax et les épisternums métathora- 247 ciques sont densément ponctués et pubescents: l’abdomen est presque lisse; les fémurs sont finement et densément ponctués et un peu pubescents chez le mâle, ils sont plus lisses chez la femelle ; les tibias sont faiblement sillonnés, couverts de points plus serrés et un peu âpres chez le mâle ; les tarses ont le premier article court, le dernier étant notablement plus court que les autres réunis. Sous-genre Tithoes J. Thomson. Systema Ceramb., 1864, p. 289. Les élytres et le pronotum offrent des taches de pubescence; la saillie prosternale est horizontale et arrondie en arrière. À ce sous-genre, je réunis le genre Ommatomenus Higgins (Trans. Ent. 506, 4809, 1, :p'"11). 8. Acanthophorus confinis Castelnau. Acanthophorus confinis Casteln., Hist. nat., II, 1840, p. 395. — Lameerv, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 30, t. IL, fig. 1 (Ÿ). Acanthophorus maculatus Gerstäck., in Peters Reise, Ins.. 1862, p. 318. Tithoes confinis Fahrs., Oefvers. Vet. Akad. Fürh., 1872, nr. 1. p. 45. Tithoes mandibularis Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 265 Tithoes intermedius Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 266. Tithoes crassipes Quedf., Berl. Ent. Zeit., 1882, p. 320. Tithoes faicatus Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 350 Tithoes gularis Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 350, Tithoes gnatho Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 351. Tithoes longicornis Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 351. Il habite toute l'Afrique tropicale et australe, mais il semble manquer dans le bassin du Congo. Il a été trouvé depuis le Cap de Bonne-Espérance jusqu’à Khartoum et à Tombouctou. Le Musée de Tervueren en possède deux mâles qui proviendraient de la côte occidentale du Tanganika. La longueur est de 58 à 80 millimètres, la teinte d’un brun rou- geâtre, la pubescence d’un gris jaunâtre ou roussâtre; les antennes . sont grêles dans les deux sexes, atteignant au moins le tiers posté- rieur des élytres chez le mâle, le tiers antérieur chez la femelle; le premier article est un peu allongé, faiblement conique, un peu angu- leux au sommet interne, pubescent comme les suivants ; il offre, de même que ceux-ci, une ponctuation fine mêlée de points plus gros; le 3° article est un peu plus court que les deux suivants réunis, les o° et suivants faiblement dentés en scie au sommet interne; le sys- tème porifère couvre entièrement les deux derniers et complète- ment ou presque complètement le côté interne des 8° et 9°; le 11° est appendiculé ; les mandibules sont fortement et régulièrement 248 courbées au côté externe, presque en demi-cercle, densément ponctuées et pubescentes en dedans et en dehors, celles du mâle major falciformes et dilatées extérieurement près de la base, avec la carène supérieure non flexueuse, située à peu près à égale dis lance du bord externe et du bord interne ; le dessous est assez épar- sément et assez fortement ponctué, avec la carène externe infé- rieure flexueuse, cintrée du côté interne vers le milieu, dépourvue de dents basilaire et terminale; les processus jugulaires sont sail- lants ; le sous-menton est large, densément ponctué et pubescent, concave, nettement limité sur les côtés, mais pas en arrière, par une carène; l’épistome est ponctué et pubescent, large et court, concave, à peine trisinué et presque droit en avant; les tubercules antennifères sont un peu redressés, saillants; les yeux sont large- ment séparés en dessus et en dessous, mais moins que chez l'A. arabicus, et un peu renflés; le front est pubescent et finement ponctué, comme l’arrière de la tête; le prothorax a les épines laté- rales bien développées, toutes presque semblables et aiguës, l’in- termédiaire plus forte et rapprochée de l’antérieure; le pronotum offre de chaque côté, en avant du milieu, une gibbosité médiocre- ment prononcée; le disque est finement ponctué et pubescent comme les côtés; le prosternum est assez densément et finement ponctué, pubescent, avec la saillie large; les élytres offrent des taches de pubescence formant des bandes transversales plus ou moins masquées par des trainées de pubescence intermédiaire ; elles sont légèrement chagrinées, faiblement rugueuses avec un espace couvert de gros points au milieu de leur base, et un peu épineuses à l'angle sutural; les côtés du métasternum et les épi- sternums métathoraciques sont assez densément et finement ponc- tués, pubescents ; l’abdomen est finement ponctué et pubescent, la ponctuation étant mêlée de gros points chez le mâle; les pattes sont finement et densément ponctuées, pubescentes, avec les tibias sillonnés de part et d'autre au côté externe; les tarses sont larges, à premier article non allongé, les lobes du 3° sont arrondis et le dernier est plus court que les autres réunis. Les caractères essentiels de cette espèce sont très constants; par contre, les caractères sexuels secondaires varient d’une manière remarquable et très intéressante. Le mâle peut avoir : A. la tête beaucoup plus large et plus forte que chez la femelle, de telle sorte que les yeux sont notablement plus écartés tant en dessus qu’en dessous, ou bien la tête seulement un peu plus grosse que chez la femelle, et alors les yeux sont plus rapprochés en dessus et en dessous. ; PB. les mandibules de trois formes principales différentes : 249 1° les mandibules peuvent être très grandes, avant leur maximum d'épaisseur et de courbure près de la base, où elles forment exté- rieurement un angle, et régulièrement atténuées de là jusqu'à l'extrémité; au côté interne, elles offrent une dent basilaire, et elles sont ensuite dentées du milieu à l'extrémité; cette forme est toujours en rapport avec une tête très forte; des individus ainsi conformés et de taille exceptionnelle sont les types de l’espèce gnatho Kolbe ; 2 les mandibules peuvent être grandes, mais assez semblables à celles de la femelle, c’est-à-dire présenter leur maximum de cour- bure au milieu et être dentées au côté interne de la base à l’extré- mité; cette structure est celle de l’espèce falcatus Kolbe ; 3° les mandibules peuvent être courtes et tout à fait semblables à celles de la femelle, la tête étant alors toujours également peu développée. C. les antennes ne dépassant pas le tiers postérieur des élytres ou bien au contraire le dépassant fortement, sans atteindre leur extrémité : l’espèce longicornis Kolbe est fondée sur un mâle à antennes très longues. D. les fémurs très renflés ou bien aussi grèles que chez la femelle : Quedenfeldt a établi l’espèce crassipes sur un mâle de Angola à fémurs énormes. Toutes les transitions existent entre les différentes formes de tête, de mandibules, d'antennes ou de fémurs. Les mêmes caractères varient aussi, mais à un degré beaucoup plus faible chez la femelle, sans qu'il y ait la moindre concordance entre les deux sexes pour la même localité; les fémurs peuvent être grêles ou légèrement renflés, les antennes atteignent depuis le premier tiers jusqu'à la moitié des élytres, la tête est petite ou un peu renflée, la distance entre les veux variant légèrement aussi ; M. Kolbe a fondé l’espèce gularis sur des femelles à tête petite et à yeux plus rapprochés. Les caractères sexuels secondaires du mâle varient en général tous ensemble et se compensent les uns les autres, de manière à amener un polymorphisme extraordinaire de ce sexe : tous ces caractères n’atteignent pas cependant leur développement maxi- mum chez le même individu, un mâle ne pouvant pas être à la fois gnatho, crassipes et longicornis, mais il peut être en même temps soit gnatho et crassipes, soit crassipes et longicornis, soit gnatho et longicornis ; le plus remarquable exemplaire que j'aie vu est un mâle rapporté de Karema par le capitaine Storms et appartenant au Musée de Bruxelles : il est crassipes par les fémurs, longicornis par ses antennes, mais en revanche il appartient à la forme falca- tus par ses mandibules et à la forme gularis par la petitesse de la tête et le rapprochement des yeux. 250 9; Acanthophorus Palini Hope. Acanthophorus Palinii Hope, Ann Nat. Hist., XI, 1843, p. 366; Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IT, 1903, p. 33. Tithoes Palini C. O. Waterh., Aid to Identif. Ins , t. 167, fig. 1. Cette espèce est fort rare dans les collections; je n’ai pas vu le mâle #7ajor qui, d’après ce que m'a écrit M. René Oberthür, a des mandibules extraordinaires. Je la connais de Sierra-Leone, de Monrovia et du Maniema (Congo, Deutsches National Museum). La longueur est de 55 millimètres, la teinte d’un brun rougeâtre avec la pubescence d’un gris jaunâtre ; les antennes sont grêles et relativement longues, presque aussi longues que le corps, même chez. la femelle; le premier article est un peu allongé, faiblement conique, non anguleux au sommet interne, offrant une ponctuation fine mêlée de points plus gros et légèrement pubescent, les sui- vants sont très peu ponctués et presque glabres; le 5° article est plus court que les deux suivants réunis, les 3° et suivants dentés en scie au sommet interne, ce caractère s’accentuant fortement à partir du o° article; le système porifère couvre entièrement les trois derniers et complètement le côté interne des 5° à 8°; Le 11° est un peu denté en scie avant l'extrémité qui est très aigué; les mandibules de la femelle et du mâle minor sont régulièrement courbées au côté externe, ponctuées et pubescentes, surtout en dehors; leur carène supérieure, non flexueuse, est située à peu près à égale distance du bord externe etdu bord interne; le dessous est grossièrement ponctué et pubescent; la carène inférieure externe, non flexueuse, offre une forte dent saillante à la base et se termine assez brusquement par une faible dent avant l’extrémité; les processus jugulaires sont à peine saillants, mousses; le sous-menton est extrêmement étroit, granuleux, pubescent; l’épistome est ponctué et pubescent, très concave, à peine trisinué en avant; les tubercules antennifères sont très saillants, très aigus; les veux sont extrêmement rapprochés en dessus et en dessous, très renflés ; le front est pubescent et finement ponctué, comme l’arrière de la tête, avec les carènes qui le limitent contre les yeux presque contiguës, séparées seulement par le sillon longitudinal médian qui s’élargit en une petite fossette sur le vertex; le prothorax a l’épine latérale postérieure très faible, l’intermé- diaire longue et mince, à égale distance des deux autres, l’anté- rieure très développée et recourbée en crochet vers l’arrière; le pronotum offre au milieu, de part et d’autre, une gibbosité pro- noncée, le disque étant finement ponctué et pubescent comme les côtés; le prosternum ést densément et finement ponctué, très pubes- cent, avec la saillie étroite; les élytres offrent des taches de pubes- cence très nettes formant un dessin assez régulier; elles sont finement ponctuées sur toute leur étendue et fortement épineuses à l’angle sutural; le métasternum et les épisternums métathoraciques sont finement et densément ponctués, fortement pubescents; l'abdomen est finement ponctué et pubescent sur les côtés, mais presque lisse et glabre au milieu; les pattes sont finement mais peu densément ponctuées et pubescentes avec les tibias sillonnés de part et d’autre au côté externe; les tarses sont plutôt étroits, à premier article un peu allongé, avec les lobes du 3° arrondis, le dernier étant aussi long que les autres réunis. 10. Acanthophorus maculatus Fabricius. Prionus maculatus Fab., Ent. Syst., I, 2, 1792, p. 245. Acanthophorus maculatus Lamecre, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 33. Cette espèce se rencontre dans toute l’Afrique tropicale. Je me suis vu obligé, dans mon travail sur les Prionides de l’Afrique tropicale (Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 53), de réunir en une seule espèce un certain nombre de formes très différentes et considérées comme étant des espèces par divers auteurs, mais entre lesquelles il y a encore dans la nature actuelle des transitions. Contrairement à ce que nous présente l'A. confinis, qui semble ne varier que dans ses caractères sexuels secondaires, et cela indé- pendamment des localités, les exemplaires de l’A. maculatus sont tous strictement semblables pour une localité donnée, mais ses caractères essentiels s’altèrent pour l’ensemble des individus lors- qu'on s'éloigne de la localité considérée, cette modification étant graduelle. Le type le plus inférieur, se rapprochant le plus de l’A. confinis, est du Sénégal, et l’on peut suivre son évolution dans deux directions géographiques différentes. Les exemplaires du Togo ne sont plus les mêmes qu’au Sénégal, mais ils se rapprochent énormément de ceux du pays des Niam-Niam, l’Insecte allant de là, d’une part, donner une forme terminus dans le pays des Somalis, d'autre part, continuer à évoluer dans l’Afrique orientale pour y donner une deuxième forme terminus et une troisième qui s'étend jusqu’au Benguela : l’espèce évolue donc en tournant autour du bassin du Congo. En outre, la Guinée est habitée par une forme qui se rattache étroitement à la forme du Togo et qui évolue en arrivant dans le Haut-Congo, s’altère dans le Bas-Congo, pour aboutir, dans le Lunda, à un type terminus qui vient rencontrer l’un des types terminus de la lignée orientale, et qui, par conver- gence, ressemble à ce dernier à certains égards. Je répartis les formes de l’A. maculatus en neuf sous-espèces dis- tribuées en deuxgroupes et offrant les caractères communs suivants : 259 Long de 40 à 80 millimètres, variant du noir au rougeâtre avec la pubescence d’un gris jaunâtre, jaune ou un peu roussâtre; antennes robustes dans les deux sexes, renflées et atteignant presque le tiers postérieur des élytres chez le mâle, atteignant au plus la moitié des élytres chez la femelle, le premier article court, renflé, conique, plus ou moins anguleux au sommet interne, plus ou moins pubescent, comme les suivants, et offrant, de même que ceux-ci, de gros points épars, le 3° article plus long que les deux suivants réunis, plus ou moins sillonné en dessus chez le mâle, de même que la base du 4, et parfois aussi chez la femelle, les 5° et suivants dentés en scie au sommet interne dans les deux sexes, le système porifère couvrant entièrement au moins les quatre der- niers, le 11° nettement appendiculé ; mandibules peu ou point cour- bées au côté externe, plus ou moins pubescentes, celles du mâle major ne diffèrant de celles de la femelle que par leur grandeur, leur carène supérieure située notablement plus près du bord externe que du bord interne, la carène inférieure externe non flexueuse, assez mousse, dépourvue de dents; processus jugulaires saillants; sous-menton large et étroit, plus ou moins rugueux et pubescent, peu concave, vaguement limité sur les côtés, mais pas en arrière, par une carène; épistome ponctué et pubescent, creusé sur la ligne médiane en avant d’une rigole qui s’élargit en arrière en une concavité triangulaire, trisinué en avant, la sinuosité mé- diane plus étroite que les sinuosités latérales et plus ou moins avancée ; tubercules antennifères déprimés; veux variables dans leur écartement et leur grosseur; front plus ou moins pubescent, vermiculé entre les yeux, l'arrière de la tête plus ou moins ponctué et pubescent; prothorax à épines latérales très développées, la pos- térieure plus faible que les autres, intermédiaire plus forte, plus ou moins dirigée en arrière, droite ou recourbée plus ou moins en crochet et plus ou moins rapprochée de l’antérieure; pronotum offrant de chaque côté, en avant du milieu, une gibbosité qui peut s’effacer, le disque lisse et glabre, ou ponctué et finement pubes- cent comme les côtés; prosternum assez densément et finement ponctué, pubescent, la saillie large; élytres plus ou moins tachées de pubescence, plus où moins rugueuses, parfois à peine, la base étant lisse avec un espace couvert de gros points serrés mal ou bien défini, épineuses à l’angle sutural; côtés du métasternum et épisternums métathoraciques densément et finement ponctués, pubescents ; abdomen finement ponctué et pubescent; pattes plus ou moins ponctuées et plus ou moins pubescentes, les fémurs non renflés chez le mâle, les tibias plus ou moins sillonnés au côté externe; tarses assez longs, à lobes du 3° article arrondis, leur lar- sgeur et la longueur du dernier article varïables. 253 Premier groupe. — Les élytres sont couvertes de cicatrices étoilées qui les rendent rugueuses ; l’espace ponctué basilaire est mal défini. A. ACANTHOPHORUS MACULATUS MACULATUS Fabricius. Prionus maculatus Fab., Ent. Syst., I, 2, 1792, p. 245; Oliv., Entom., IV, 17%, 66, p. 27, t. 4, fig. 4. Acanthophorus maculatus Serv., Ann. Soc. Ent, Fr., 1832, p. 153. Tithoes maculatus Thoms., Syst. Ceramb., 1864, p. 289. Acanthophorus maculatus maculatus Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 35. Du Sénégal et du Soudan français (Kayes, Musée de Tring). Long de 45 à 75 millimètres, noir avec la pubescence d’un gris jaunâtre; antennes très renflées chez le mâle, le premier article faiblement anguleux au sommet interne, presque glabre, comme les suivants, le 3° vaguement sillonné en dessus chez la femelle, très fortement, de même que la base du 4, chez le mâle, le système porifère couvrant entièrement les cinq derniers et presque com- plètement le 5° et surtout le 6°; mandibules longues, régulièrement courbées vers l’extrémité, très rugueuses et faiblement pubes- centes, leur carène supérieure un peu flexueuse; sous menton large, rugueux et peu pubescent; épistome large, à sinuosité médiane peu avancée; yeux largement séparés en dessus et en dessous, à peu près comme chez l’A. confinis, mais un peu plus étroits que chez ce dernier; front à peine pubescent, non ponctué entre les veux, l’arrière de la tête presque lisse et glabre au milieu, ponctué et pubescent derrière les yeux; prothorax à épine latérale intermédiaire non courbée, seulement un peu rapprochée de l’anté- rieure dont elle est parfaitement détachée; pronotum offrant de chaque côté, en avant du milieu, une gibbosité prononcée, le disque lisse et glabre, les côtés finement ponctués et pubescents; élytres offrant des taches de pubescence formant quatre bandes transversales assez bien définies; pattes finement et éparsément ponctuées, peu pubescentes, les tibias faiblement sillonnés au côté externe ; tarses à premier article allongé, le dernier plus court que les autres réunis. B. ACANTHOPHORUS MACULATUS CENTRALIS Lameere. Acanthophorus maculatus centralis Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 56. Togo (Musées de Berlin et de Bruxelles), Pays des Niam-Niam (Musée de Bruxelles), Congo (Uele, Musée de Tervueren). Long de 56 à 72 millimètres, d’un brun rougeûtre avec la pubes- cence jaune ; différant de l’A. maculatus maculatus par les antennes 254 moins robustes, le système porifère ne couvrant entièrement que les quatre derniers articles et s'étendant moins sur les 7°, 6° et 5°, les mandibules courbées plus brusquement près de l’extrémité, plus pubescentes, les yeux un peu plus rapprochés en dessus et en dessous, très distinctement plus renflés en dessous, l'arrière de la tête ponctué au milieu comme sur les côtés, l’épine latérale inter- médiaire du prothorax un peu plus rapprochée de l’antérieure et moins détachée des côtés, le disque du pronotum entièrement couvert d’une fine ponctuation assez serrée, les gibbosités plus faibles, les taches des élytres bien moins nettes et vaguement réunies par des traîinées de pubescence intermédiaire, leur sculpture un peu moins rugueuse, l’espace ponctué basilaire plus défini. C. ACANTHOPHORUS MACULATUS SOMALIUS Lameere. Acanthophorus maculatus somalius Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 36. Pays des Somalis, Bulla (Argobba), près de Harar, par von Erlanger et Neumann (Musée de Tring). Long de 70 millimètres, d’un brun noiràtre ou rougeâtre avec la pubescence jaune ou roussâtre; continuant l’A. maculatus centralis dans l’évolution et en différant par le premier article des antennes plus anguleux au sommet interne, le système porifère plus étendu, couvrant presque complètement même le 6° article, les yeux bien plus rapprochés en dessus et en dessous, très renflés, la tête entiè- rement pubescente et finement ponctuée, même sur le front entre les yeux, l’épine latérale intermédiaire du prothorax encore plus rapprochée de l’antérieure, tout le pronotum pubescent et ponctué, les gibbosités presque nulles, les élytres presque entièrement maculées de jaune, les pattes et l’abdomen plus densément ponc- tués et pubescents, les tarses beaucoup plus larges. D, ACANTHOPHORUS MACULATUS SULCICORNIS Kolbe. Tithoes sulcicornis Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p.351. Tithoes reichardi Kolbe, Deut. Ost-Africa, IV, 1898, Col., p. 351. Acanthophorus maculatus sulcicornis Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér, 5, II, 1903, p. 36. Uganda (Musées de Berlin et de Tring); Afrique orientale alle- mande, Taveta (Musée de Tring), Tanganika (Musée de Berlin), Usambara (Musées de Berlin et de Bruxelles), Dar-es-Salaam (Musée de Stockholm). Long de 48 à 80 millimètres, d’un brun noirâtre; continuant l'A. maculatus centralis dans une autre direction que l’A. maculatus somalius et en différant par le premier article des antennes plus F. 955 änguieux au sommet interne, le 4° article sillonné sur presque toute sa longueur et le 5° sillonné à sa base chez le mâle, et même plus ou moins chez la femelle, les mandibules raccourcies, très brusquement courbées avant l’extrémité, l’épistome plus étroit, les yeux plus rappro F és en dessus et surtout en dessous, et notable- ment plusren épine latérale intermédiaire du prothorax encore plus rapprochée de l’antérieure et moins détachée de celle-ci. L'espèce sulcicornis Kolbe est fondée sur deux mâles minor à petite tête et ayant par conséquent les yeux un peu plus rapprochés que chez le grand mâle type du Aeichardi Kolbe. Certains individus offrent d’ailleurs une tendance à passer à la forme suivante. E. ACANTHOPHORUS MACULATUS FRONTALIS Harold. Tithoes frontalis Harold, Col. Hefte, XVI, 1879, p. 154. Acanthophorus maculatus frontalis Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 37. Tanganika (Musées de Bruxelles et de Tervueren), Katanga (Musée de Tervueren), Lauderdale, dans l’Afrique centrale anglaise (Musée de Tring), Nord du lac Nyassa et Lunda (Musée de Berlin), Humpata, au Benguela (Musée de Leyde). Long de 52 à 80 millimètres, d’un brun rougeâtre; continuant l'A. maculatus sulcicornis dans l’évolution et en différant par les antennes un peu plus longues et un peu moins robustes, le premier article encore un peu plus anguleux au sommet interne, les yeux encore plus rapprochés en dessus et surtout en dessous, toute la tête finement ponctuée et très pubescente, l’épine latérale inter- médiaire du prothorax encore plus rapprochée de l’antérieure et encore moins détachée de celle-ci, tout le disque du pronotum fine- ment ponctué et pubescent, les gibbosités moins prononcées, les tarses un peu plus longs et un peu moins larges, à premier et der- nier articles un peu allongés, le dernier étant cependant encore plus court que les autres réunis. Ressemble par convergence de caractères beaucoup à l’A. macu- latus somalius dont il est facile à distinguer par ses mandibules rac- courcies, semblables à celles de l'A. maculatus sulcicornis el par ses tarses bien plus étroits. F. ACANTHOPHORUS MACULATUS ORIENTALIS Lameere. Acanthophorus maculatus orientalis Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 37. Afrique orientale allemande, Tanga (Musées de Bruxelles et de Tring). Long de 53 à 75 millimètres, d’un brun de poix; constituant le dernier terme de l’évolution du premier groupe, différant de ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 2? 1X 1910, 16 256 lA.maculatus frontalis par les antennes plus longues et plus grêles, peu renflées chez le mâle, le premier article très anguleux au sommet interne, le sillon des 3° à 5° faible, les mandibules plus crêles, simplement ponctuées et pubescentes, non rugueuses, les : veux extrêmement rapprochés en dessus et en dessous, bien plus renflés, l’épine latérale intermédiaire du prothorax recourbée en crochet vers lParrière, les gibbosités du pronotum encore plus pro- noncées, les tarses encore plus étroits et plus allongés, le dernier article étant plus long que les autres réunis. Second groupe. — Les élytres offrent une rugosité très fine; l’espace ponctué basilaire est bien défini, ressortant fortement. G. ACANTHOPHORUS MACULATUS YOLOFUS Dalman. Prionus yolofus Dalm., dans Schünh., Syn. Ins., [, 3, 1817, p. 149. Acanthophorus longipennis Hope, Ann Nat. Hist., XI, 1843, p. 366. Acanthophorus maculatus yolofus Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 38. Sierra-Leone (Musée de Tring), Libéria (Musées de Leyde et de Tring), Warri, aux bouches du Niger (Musée de Tring). Long de 40 à 75 millimètres, d’un brun rougeâtre; continuant l'A. maculatus centralis dans l’évolution et en différant par les antennes moins robustes, moins renflées et moins sillonnées à la base chez le mâle, le premier article un peu plus anguleux au sommet interne, offrant une ponctuation fine mêlée de points plus gros, et plus pubescent, les mandibules notablement moins rugueuses, le sous-menton bien plus étroit, très finement ponctué et pubescent, l’épistome beaucoup plus étroit, plus concave, à lobe médian avancé, les yeux bien plus rapprochés tant en dessus qu’en dessous, très renflés, le front moins rugueux entre les yeux, le prono- tum presque entièrement pubescent, les gibbosités moins prononcées, la disposition des épines latérales du prothorax tout à fait semblable. Ressemble, par convergence de caractères, d’une façon éton- nante à l’A. maculatus frontalis, dont il a notamment les yeux, mais en différant par les mandibules allongées, comme chez l’A. macula- tus centralis, et par la sculpture des élytres. H. ACANTHOPHORUS MACULATUS CONGOLANUS Lameere. Acanthophorus maculatus congolanus Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 5, II, 1903, p. 38. Congo belge (Ba-Ngala, Stanlev-Falls, Bopoto, Upoto, Léopold- ville, Mayumbe); Congo français (Diélé, Franceville); Gabon. Long de 41 à 72 millimètres, d’un brun rougeâtre; continuant dans l’évolution l’A. maculatus yolofus et en différant par le pre- n À re 257 mier article des antennes plus anguleux au sommet interne, la pubescence de la tête et du pronotum plus dense et plus longue, l’épine latérale intermédiaire du prothorax plus rapprochée de l’antérieure et courbée en crochet en arrière, ce caractère étant peu prononcé chez le mâle, mais très net chez la femelle. Ressemble, par convergence de caractères, à l’A. maculatus orientalis, mais en différant notamment par la sculpture des élytres et par l’allongement moindre des tarses. Certains individus du Haut-Congo transitent vers les exemplaires de l’A. maculatus yolofus de Warri (Niger), lesquels s'éloignent déjà un peu des individus de Sierra-Leone. Dans le Bas-Congo, les exemplaires ont le prothorax rétréci en arrière, et ils se rapprochent par conséquent de la forme suivante. ÎI. ACANTHOPHORUS MACULATUS HAROLDI Lameere. Tithoes yolofus Harold, Col. Hefte, XVI, 1879, p. 156. Acanthophorus maculatus Haroldi Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IT, 1903, p. 39. Congo belge : Bena-Bendi sur le Sankuru (Musée de Bruxelles); Lunda (Musée de Berlin); Congo français : Njolé (Muséum de Paris). Long de 49 à 59 millimètres, d’un brun rougeâtre ou noirûtre ; continuant dans l'évolution l’A. maculatus congolanus et en dif- férant par les antennes du mâle encore moins renflées, le premier article plus anguleux au sommet interne et plus allongé, les mandi- bules presque lisses, longues et étroites dans les deux sexes, droites au côté externe jusque près de l’extrémité où elles sont brusque- ment courbées, les yeux encore plus rapprochés, l’épine latérale intermédiaire du prothorax encore plus rapprochée de l’antérieure, plus longue et courbée fortement en hamecçon en arrière, dans les deux sexes, le prothorax étant rétréci entre l’épine intermédiaire et l’épine basilaire qui est très petite. C’est la sous-espèce qui s'éloigne le plus de l’A. maculatus macu- latus : si les formes intermédiaires n’existaient plus, elle consti- tuerait une espèce excellente. Les caractères, l’évolution et la répartition géographique des sous- espèces de l’A.maculatus peuventse résumer de la manière suivante : A. Élytres rugueuses, l’espace ponctué basilaire mal défini. a. Yeux nullement renflés en dessous, large. ment séparés; épine latéraleintermédiaire du prothorax peu rapprochée de l’anté- rieure, droite ; pronotum lisse etglabre au milieu; mandibules allongées et rugueu- ses. = Sénégal . . .::. .… .020. 7. À. maculatus. 258 aa. Yeux au moins un peu renflés en dessous, moins séparés; épine latérale intermé- diaire du prothorax plus rapprochée de l’antérieure ; pronotum entièrement ponctué. b. Mandibules allongées et rugueuses, non brusquement courbées près de l’extré- mité ; épine latérale intermédiaire du prothorax non recourbée. c. Milieu du pronotum glabre; yeux plus distants; tarses non élargis. — Togo, Niam-Niam . . ce. Pronotum entièrement pubescent; yeux plus rapprochés; tarses élargis. — Somali bb. Mandibules raccourcies, brusquement courbées près de l’extrémité, ou bien un peu allongées, mais alors non rugueuses. d. Milieu du pronotum glabre; yeux moins rapprochés ; mandibules courtes et rugueuses ; épine latérale intermé- diaire du prothorax non recourbée. — Uganda, Afrique orientale alle- mande ft 0 "CRETE EAN ee dd. Pronotum entièrement pubescent; yeux plus rapprochés. e. Mandibules courtes et rugueuses; épine latérale intermédiaire du pro- thorax non recourbée. — Tangani- ka, Nyassa, Congo portugais. ee. Mandibules un peu allongées, non rugueuses; épine latérale intermé- diaire du prothorax recourbée en arrière.--Afriqueorient. allemande. AA. Élytres peu ou point rugueuses, l’espace ponc- tué basilaire bien défini, ressortant fortement; yeux rapprochés et renflés ; mandibules non rugueuses; pronotum entièrement ponctué et pubescent. À f. Épine latérale intermédiaire du prothorax droite, peu rapprochée de l’antérieure; mandibules courbées au côté externe. — Guinée B. centralis. C. somalius. D. sulcicornis. E. frontalis. F. orientalis. G. yolofus. 259 ff. Épinelatérale intermédiaire du prothorax cour- béeenarrière,plusrapprochée del’antérieure, g. Mandibules plus robustes, courbées au côté externe; yeux moins rapprochés; épine latérale intermédiaire du prothorax moins rapprochée de l’antérieure, moins courbée. — Congo et Gabon . . . . . . H. congolanus. gg. Mandibules étroites et on ne au côté externe ; yeux plus A nn épine latérale intermédiaire du prothorax plus rapprochée de l’antérieure, plus courbée. — Sankuru, Lunda, Ogoué . . . . . I. Haroldi. L'évolution de l’A. maculatus est caractérisée par le rapproche- ment des yeux, la diminution d'épaisseur des antennes du mâle, la saillie de plus en plus grande de l'angle interne du premier article, le rétrécissement de l’épistome et la saillie de sa sinuosité médiane, la disparition de la rugosité des mandibules, le rapprochement de l'épine latérale intermédiaire du prothorax de l’épine antérieure et sa courbure en crochet, l’extension de la ponctuation et de la pubescence sur le pronotum, sur la tête et sur les pattes, l’atténua- tion de la rugosité des élytres et l’augmentation de leur pubes- cence. Ces tendances se manifestent aussi bien dans les sous- espèces orientales que. dans les sous-espèces occidentales et congolaises, de manière à amener une remarquable convergence des formes supérieures des deux groupes. Si l’on confronte l’évolution des sous-espèces de lA. maculatus avec leur répartition géographique, l’on constate que les formes les plus évoluées ont l'habitat le plus éloigné du Sénégal où se ren- contre le type le plus archaïque et que les formes intermédiaires s’échelonnent géographiquement dans l’ordre de leur perfection- nement progressif entre les patries extrêmes. Tout nous autorise à considérer ce phénomène comme indiquant le sens de l’émigration subie par l'espèce en voie d'évolution : du Sénégal, l'A. maculatus se serait donc avancé d’une part vers l'Est, traversant toute l'Afrique pour contourner le bassin du Congo et aboutir au Benguela; d'autre part, le second rameau aurait pénétré en Guinée pour s'étendre de là dans le bassin du Congo en progressant du Nord au Sud. 11. Acanthophorus megalops White. Acanthophorus megalops White, Cat. Brit. Mus., VII Longic , I, 1853, p. 15; Lacord., Gen. Col., VIT, 1869, p. 71, not.; Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IL, 1903, p. 40. Ommatomenus megalops Higgins, Trans. Ent. Soc., 1869, p. II (Q); Auriv., Entowm. Tidskr., 1903, p 259. Ommatomenus sericatus Higgins, Trans. Ent. Soc., 1869, p. 12, t. 2, fig. 1 (g). 260 Libéria, Niger, Camerun, Fernando-Po, Bas-Ogoué, Stanley- Falls. L'espèce sericatus de Higgins est fondée sur le sexe mâle qui a, comme l’a indiqué M. Aurivillius, le pronotum autrement sculpté que dans le sexe femelle. Je ne veux point laisser subsister le genre Ommatomenus créé sur cette espèce (Higgins, Trans. Ent. Soc., 1869, p. 11; Harold, Col. Hefte, XVI, 1879, p. 155), même à titre de sous-genre, d’une part parce que l’Acanthophorus megalops se rattache intimement par l’ensemble de ses caractères à l’A. maculatus yolofus, d'autre part parce que nous nous verrions alors obligés de créer dans d’autres oroupes de Prionides de nombreux genres nouveaux pour les espèces qui se différencient de leurs congénères par les caractères qui séparent précisément l'A. megalops des autres Tithoes. Des divers caractères énumérés par les auteurs pour justifier ce genre, il n’y en a plus qu'un, en effet, qui puisse être allégué comme par- ticulier, c’est la structure des tarses, et c’est absolument insuffisant. La longueur est de 47 à 85 millimètres, la teinte d’un brun noir ou rougetre avec la pubescence rousse ; les antennes sont robustes dans les deux sexes, très épaissies et dépassant le tiers postérieur des élytres chez le mâle, n’atteignant pas le milieu des élvtres chez la femelle: le premier article est un peu allongé, renflé, conique, anguleux au sommet interne, glabre, comme les suivants; il offre, de même que ceux-ci, des points rugueux assez nombreux; le 3° article est à peu près égal aux deux suivants réunis, non sillonné en dessus, fortement denté en scie, de même que les 4 à 10°, au côté interne, surtout chez le mâle; le système porifère couvre entièrement les six derniers articles chez le mâle, et seulement les deux ou trois derniers chez la femelle; le 11° est fortement appen- diculé ; les mandibules sont courtes, semblables dans les deux sexes, assez régulièrement courbées en demi-cerele de la base à l’extré- mité au côté externe, un peu rugueuses et faiblement pubescentes; leur carène supérieure, non flexueuse, est située très près du bord externe, le dessous est simplement ponctué, la carène inférieure externe, non flexueuse, est mousse et dépourvue de dents; les pro- cessus jugulaires sont saillants et très aigus; le sous-menton est presque nul en arrière, par suite du rapprochement des veux, triangulaire en avant, peu ponctué et glabre; l’épistome est ponc- tué et pubescent, étroit, très concave, creusé sur la ligne médiane en avant d’une rigole qui s’élargit en arrière, trisinué en avant, la sinuosité médiane étant plus large que les sinuosités latérales et un peu avancée; les tubercules antennifères sont un peu saillants; les yeux sont presque contigus en dessus et en dessous, extrêmement renflés, surtout chez le mâle; le front est densément ponctué et 261 pubescent, comme tout l'arrière de la tête; le prothorax a les épines latérales très développées, l'intermédiaire étant plus forte et légère- ment dirigée en arrière, non courbée, assez rapprochée de l’anté- rieure ; le pronotum a les gibbosités très déprimées; il est plus ou moins rugueux de part et d'autre et pubescent sur les côtés chez la femelle; chez le mâle, il est entièrement pubescent et couvert d’une fine ponctuation serrée; le prosternum est densément ponctué et pubescent avec la saillie large; les élvtres offrent des taches de pubescence formant cinq bandes transversales plus ou moins dis- tinctes, la pubescence montrant des reflets chatoyants et ne se voyant qu'à certain Jour; la sculpture est finement chagrinée, la base étant faiblement rugueuse avec un espace couvert de gros points serrés bien défini et ressortant nettement; l’angle sutural est épineux; les côtés du métasternum et les épisternums métathora- ciques sont densément et finement ponctués, pubescents; l'abdomen est éparsément ponctué et glabre; les pattes sont glabres, très épar- sément ponctuées; les tibias ne sont pas renflés chez le mâle; ils sont fortement sillonnés de part et d'autre au côté externe; les tarses sont allongés et étroits, avec les lobes du 5° article épi- neux à toutes les pattes, dans les deux sexes, ces lobes étant à peu près nuls et réduits presque à une épine aux tarses postérieurs dont le premier article est aussi long que les deux suivants réunis, le dernier étant aussi très allongé à toutes les pattes. Sous-genre CGeratocentrus Aurivillius. Entom. Tidsk., 1903, p. 259. DorycERa White, Cat. Brit. Mus. VII, Longic., 1, 1853, p. 15. M. Aurivillius a changé le nom de cette coupe, le terme de Dorycera ayant été appliqué avant 1853 à un genre de Diptères. Les Ceratocentrus ont comme les Tithoes les élytres et le prono- tum pubescents; leur saillie prosternale arrondie et fortement inclinée en arrière les caractérise nettement; les tarses sont longs et étroits; les fémurs ne sont jamais renflés chez le mâle. 12. Acanthophorus Duvivieri Lameere. Acanñthophorus Duvivieri Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, IT, 1903, p.41. Je n’en ai encore vu que la femelle type rapportée du Bas-Congo par M. Colmant. La longueur est de 55 millimètres, la teinte d’un brun de poix avec les élvtres rougeûtres, la pubescence d’un jaune roussâtre; les antennes, robustes, atteignent le milieu des élytres; le premier article est court, faiblement renflé, non anguleux au sommet interne, offrant, comme les suivants, des points assez gros et épars d’où naît un poil court; le 5° article, un peu plus court que les deux suivants 262 réunis, est très nettement sillonné en dessus, de même que les 4 et 5°, denté en scie, mais modérément, de même que les 4 et 10°, au sommet interne; les 4° à 11° sont finement carénés en dessous sur toute leur longueur ; le système porifère couvre entièrement les deux derniers et complètement le côté interne de 4° à 9°; le 11° est appendiculé; les mandibules sont longues et étroites, droites au côté externe et brusquement courbées à l’extrémité, tout à fait arrondies en dessus et en dessous, assez densément ponctuées el pubescentes: les processus jugulaires sont très saillants et très aigus ; le sous-menton est granuleux et glabre ; l’épistome est étroit, ponctué et pubescent, concave, trisinué en avant, avec la sinuosité médiane non avancée et plus large que les sinuosités latérales ; les tubercules antennifères sont déprimés, les veux séparés en dessus par un espace d'environ 2 millimètres, en dessous par un espace de 14 millimètre et très renflés; le front est très densément et très finement ponctué et pubescent, comme tout l'arrière de la tête; le prothorax a les épines latérales bien développées, mais courtes, la postérieure faible, intermédiaire située au milieu des côtés, plus longue que l’antérieure qui est triangulaire; le pronotum, sans gibbosités, a le disque finement et assez densément ponctué et glabre, les côtés offrant une bande de pubescence sortant d’une ponctuation très fine et très serrée; le prosternum est finement et densément ponctué et pubescent, avec la saillie large; les élytres sont finement chagrinées sur toute leur étendue, avec quatre côtes longitudinales assez distinctes, entièrement glabres (probablement par accident) et faiblement dentées à l’angle sutural; le métaster- num et les épisternums métathoraciques sont finement ponctués et pubescents; l'abdomen manque à lunique exemplaire connu; les pattes sont très éparsément ponctuées et faiblement pubescentes, les tibias fortement sillonnés de part et d'autre au côté externe; les tarses sont longs et étroits, à 1° article allongé, le dernier plus long que les autres réunis, les lobes du 5° rétrécis aux tarses postérieurs. 13. Acanthophorus Demeusei Duvivier. Dorycera Demeusei Duviv., Ann. Soc. Ent. Belg., XXXIV, 1890, Bull., p. CXVI ; p. 26. Acanthophorus Demeusei Lameere, Ann. Mus. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1905, p. 42, t. IL, fig. 3 (@). Cette espèce n’est connue également que par une femelle unique rapportée de Loulongo (Congo) par M. Demeuse. Le type est au Musée de Bruxelles. La longueur est de 42 millimètres, la teinte d’un brun châtain clair. 263 Il diffère du précédent par les antennes plus grêles et beaucoup plus fortement dentées en scie, les derniers articles portant au sommet interne un rameau presque aussi long que l’article, la carène interne des 4° à 11° plus tranchante, les 5° à 5° à peine dis- tinctement sillonnés en dessus, le système porifère couvrant entiè rement les quatre derniers articles, les mandibules plus courtes, courbées régulièrement au côté externe de la base à l’extrémité, plus densément ponctuées et plus poilues, nettement carénées en dessus et en dessous, l’épistome plus concave, les tubercuies anten- nifères relevés, un peu saillants, les veux un peu plus rapprochés en dessus, moins renflés en dessous, mais {out aussi rapprochés, l'arrière de la tête finement granuleux, les épines latérales du pro- thorax plus longues, redressées, plus minces, sauf l’antérieure qui est large et quadrangulaire, ayant la forme d’un lobe obliquement coupé au bout, le disque du pronotum presque lisse, la pubescence des côtés plus longue, de même que celle du prosternum et du métasternum, la saillie prosternale plus étroite, les élytres très finement ponctuées et brièvement pubescentes sur toute leur étendue, les pattes plus pubescentes, les tarses à 1% article plus allongé; l’abdomen est couvert de points épars d’où naît un poil court. 14. Acanthophorus spinicornis Fabricius. Prionus spinicornis Fab., Ent. Syst., I, 2, 1792, p 245; Oliv., Ent. IV, 1795, 66, p. %4, t. 11, fig. 43 (). Prionus buphthalmus Fab., Syst. Eleuth., Il, 1801, p. 260 (pars). Dorycera spinicornis White, Cat. Brit. Mus., VII, Longic. I, 1853, p. 13, t. [, fig. 1 (cf) ; Harold, Col. Hefte, XVI, 1879, p. 157 (©). Acanthophorus spinicornis Lameere, Ann. Mus. Congo, Zodl., sér. 3, II, 1905, p. 43. Ceratocentrus spinicornis Auriv., Entom. Tidskr., 1903, p. 259. Cette espèce semble répandue dans toute l’Afrique tropicale (Sénégambie, Libéria, Guinée, Camerun, Fernando-Po, Ile du Prince, Congos français et belge, Lunda, Usambara). La longueur est de 55 à 58 millimètres, la teinte d’un brun rou- geâtre ou noirâtre, la pubescence d’un jaune roussâtre. Les an tennes sont grêles et elles atteignent au plus le milieu des élytres chez la femelle ; chez le mâle elles sont très robustes et elles attei- gnent presque l'extrémité du corps; le 1° article est court, faible- ment renflé, non anguleux au sommet interne, offrant, comme les suivants, des points assez gros d’où naît un poil; le 5° article est plus court que les deux suivants réunis, surtout chez le mäle; il est très nettement sillonné en dessus, de même que les 4° et 5°, mais chez le mâle seulement, et il est denté en scie, de même que le 4° à 264 10°, plus fortement que chez l’A. Duvivieri, mais moins que chez l'A. Demeusei, en ce qui concerne la femelle, très fortement chez le mâle, les derniers articles portant au sommet interne un rameau aussi long que l’article ; le système porifère couvre entièrement les quatre derniers articles et complètement le côté interne des 4° à 7° chez la femelle, entièrement les 3° à 11° articles chez le mâle; le [1° article des antennes est appendiculé; les mandibules sont lon- oues et étroites, semblables dans les deux sexes, régulièrement courbées au côté externe, de la base à l’extrémité, qui est très aigué, légèrement carénées en dessus et en dessous, assez densément ponctuées et pubescentes; les processus jugulaires sont très sail- lants et très aigus, surtout chez le mâle ; le sous-menton est granu- leux et glabre; l’épistome est étroit, ponctué et pubescent, très concave, trisinué en avant, la sinuosité médiane étant un peu avancée et plus large que les sinuosités latérales ; les tubercules antennifères sont redressés et saillants; les veux sont presque con- ligus en dessus et surtout en dessous, et très renflés, principale- ment chez le mâle; le prothorax a les épines latérales longues et redressées, la postérieure faible, l'intermédiaire guère plus longue que l’antérieure et située au milieu des côtés: le pronotum, sans gibbosités, a le disque obsolètement ponctué chez la femelle avec les côtés densément ponetués et pubescents, et il est chez le mâle densément ponctué et pubescent sur toute son étendue; le proster- num est longuement pubescent avec la saillie étroite ; les élytres sont mates, finement et obsolètement ponctuées et pubescentes sur toute leur étendue, épineuses à l’angle sutural, mais chez le mâle seulement, offrant quatre côtes assez distinctes, la pubescence pré sentant des reflets moirés qui laissent voir des bandes transversales formées de taches à certain jour; le métasternum et les épister- nums métathoraciques sont fortement pubescents: l'abdomen est couvert de points épars d’où nait un poil; les pattes sont assez ponctuées et assez pubescentes, la pubescence formant une brosse épaisse en dessous des fémurs, principalement des fémurs anté- rieurs du mâle; les tibias sont fortement sillonnés de part et d'autre au côté externe; les tarses sont longs et étroits, le 1% article étant allongé, le dernier aussi long que les autres réunis, les lobes du 5° étant rétrécis aux larses postérieurs. ‘au9489 aun ed 949148 U9 9j] jo Juoosoqnd uoquetu-snos ‘onbruo9 jo g8uopre ned un afponue 47 91 ‘Sa[onie JT 9p sauuaquy ‘qq 10 © [a snunsunhñu D 4 TT RES RU ME ES A rh ne nr nt ie. 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De tous les Acanthophorus, c’est l'A. arabicus qui, par l’ensemble de ses caractères, paraît être le plus primitif; l’on peut y rattacher d’une part les autres Acanthophorus proprement dits, d'autre part le groupe constitué par l’ensemble des Tithoes et des Ceratocentrus. L’A. arabicus habite les deux rives de la Mer Rouge et il s’étend à travers le Sahara ; l'A. modicus du Nord de l’Inde en est très voisin; l’A. rugiceps, dont l’unique exemplaire connu est indiqué de Bombay avec un point de doute, ne diffère pas beaucoup de l'A. arabicus; quant à l’A. serricornis du Sud de l’Hindoustan, il se rattache à l’A. rugiceps, mais il est allé beaucoup plus loin dans l’évolution. Ici encore se vérifie cette constatation géographique que les espèces du Sud de l’Inde sont supérieures à celles du Nord et que par conséquent l’émigration du genre s’est faite du Nord au Sud de cette péninsule. Les autres Acanthophorus proprement dits sont africains et tous supérieurs à l'A. arabicus; il semble donc que le genre soit origi- naire d’une région intermédiaire entre l’Arabie et le Nord de l’Inde. En Afrique, les Acanthophorus proprement dits s’échelonnent du Nord au Sud si l’on considère la progression de leurs caractères ; l'espèce la plus voisine de l’A. arabicus, À. nyansanus, se rencontre à l’Est de Victoria-Nyansa, une espèce encore plus perfectionnée, A. Beringei, est de l’Afrique orientale allemande, et la forme qui est allée le plus loin dans lévolution, A. capensis, s'étend du Damara jusque dans l'Afrique australe. Aucun Acanthophorus pro- prement dit ne semble avoir pénétré dans le bassin du Congo. Tous les Tithoes et tous les Ceratocentrus se rencontrent dans l'Afrique occidentale. Les A. Palini, megalops, Duvivieri et Demeusei sont même propres à cette région ou s'étendent en même temps quelque peu dans le Haut-Congo. D'autre part, nous avons vu que les sous- espèces les plus primitives de lA. maculatus sont aussi propres à l'Afrique occidentale ; il semble donc que c’est dans cette région de l’Afrique, quelque part en Guinée peut-être, que les Tithoes et les Ceratocentrus se sont détachés du sous-genre Acanthophorus. Notons que lA. arabicus, le plus archaïque de tous, celui auquel peuvent être rattachés les autres sous-genres, a traversé l'Afrique au Nord du Congo de l'Est à l’Ouest. Dans les deux groupes de Tithoes, il y a une espèce qui est restée dans l’Afrique occidentale en pénétrant seulement dans le Haut- Congo, ce sont d’une part, l’A. Palini, et d’autre part, l’A. mega- Lops, et ce sont l’un et l’autre deux types supérieurs, vraisemblable- ment donc plus récents. 548114 4 É ( A1 269 Par contre, l'espèce plus primitive dans l’un et l’autre groupe, A. confinis et À. maculatus ont une extension géographique très étendue. L’A. confinis a envahi toute l'Afrique tropicale et même l'Afrique australe, mais n’a pas pénétré dans le bassin du Congo et il est resté tel quel; l’A. maculatus a fait tout le tour du bassin du Congo en évoluant, et il a pénétré dans celui-ci, sous forme de sous-espèces supérieures, par deux issues, par le Nord d’une part, par le Sud de lPautre. Dans le sous-genre Ceératocentrus, deux espèces semblent avoir une extension géographique très limitée, PA. Duvivieri étant du Bas-Congo, l'A. Demeusei du Haut-Congo ; l'A. spinicornis, au con- traire, a envahi toute l'Afrique tropicale. De tout ceci il résulte que le bassin du Congo n’est habité que par des espèces ou des sous-espèces supérieures du genre Acantho- phorus, et par conséquent qu'il est resté pendant longtemps inac- cessible à ces Insectes, ce qui confirme le fait démontré par la géologie que le bassin du Congo est de formation plus récente que l’anneau africain qui l'entoure. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IX Assemblée mensuelle du 3 septembre 1910. Présidence de M. CH. KERREMANS. La séance est ouverte à 20 heures. — M. LAMEERE, président, s’excuse de ne pouvoir assister à la séance. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 15 août 1910 est approuvé. Bibliothèque. — MM. DAMPF et STRINGE nous ont offert divers tirés-à-part de leurs travaux /Remerciments). Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. F. GUILLEAUME signale diverses captures intéressantes de Coléoptères belges. Voir la note insérée plus loin. La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 1 x 1910. 11 279 REVISION DES PRIONIDES par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles. SEIZIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (Il). A partir de ce III mémoire sur les Prionines, je commence l’étude d’un ensemble de genres qui offrent les caractères du groupe Prionini de M. Gahan (Fauna of British India, Coleoptera, I,.1906, p. 4). Ces Insectes ont, comme les Acanthophorus, trois dents de chaque côté du prothorax, mais ils en diffèrent par l’allongement du premier article des antennes qui est au moins d’un tiers plus long que large, et par le labre qui n’est point triangulaire mais rectangulaire ou au moins transversal. L’épistome est fréquemment plus ou moins membraneux. : Dans cette catégorie doivent rentrer, me semble-t-il, les groupes suivants de Lacordaire : Cacoscélides en partie (le genre Prioty- rannus), Prionommides, Psalidocoptides, Psalidognathides, Microp- salides, Dérobrachides, Prionides vrais, Polyarthrides, Cyrtogna- thides. Je commence par les trois genres Priotyrannus Thomson, Chollides Thomson (= Cnethocerus Bates = Prionacus Fairmaire), Kinibalua Bates. Ces trois genres, qui ne comptent chacun qu’une seule espèce, me paraissent pouvoir être réunis en un seul, Prioty- rannus Thomson. Genre PRIOTYRANNUS J. Thomson. Arch. Entom., I, 1857, p. 120. L’épistome est concave, pourvu devant le labre d’un sillon semi- circulaire; les tubercules antennifères ne sont jamais réunis; le prothorax offre de chaque côté trois épines aiguës dont l’intermé- diaire est la plus longue; les tibias sont carénés sur leur tranche externe et sillonnés sur leurs deux faces ; les tarses sont normaux, avec le 4 article parfaitement bilobé, le premier aussi long que les deux suivants réunis, le dernier long, avec le paronychium bien visible et pourvu de soies ; les antennes ont tous les articles à partir du 3° chez le mâle, les derniers chez la femelle, couverts de fines stries longitudinales serrées ; elles sont carénées au côté interne à partir du % article et le sommet de la plupart des articles sont anguleux au côté interne et au côté externe; le 6° arceau ventral de l'abdomen est visible au delà du 5°. Ce genre est celui qui se rapproche le plus des Acanthophorus et qui est le moins spécialisé de son groupe. 273 Nous pouvons laisser subsister à titre de sous-genres les trois genres Priotyrannus, Chollides et Kinibalua. Sous-genre Priotyrannus J. Thomson. Arch. Entom., I, 1857, p. 120. Le dimorphisme sexuel des mandibules s’est conservé; il n’y a pas de pubescence sur les élytres du mâle; les yeux sont étroits, fort écartés et le front est largement concave entre les tubercules antennifères. Les mandibules sont allongées et grêles dans les deux sexes, et elles sont courbées régulièrement vers leur extrémité; elles sont carénées en dessus et pluridentées au côté interne. Chez le mâle major, elles sont aussi longues que la tête et dirigées un peu obliquement vers le bas. Les palpes maxillaires sont du double plus longs que les palpes labiaux, aussi longs que les mandibules chez la femelle et chez le mâle minor. Le bord antérieur du prothorax se projette sur les côtés de la tête de manière à former une saillie anguleuse. 1. Priotyrannus mordax J. Thomson. Prionus mordax White, Cat. Brit. Mus., Longic., [, 1853, p. 18. Priotyrannus mordax Thoms., Arch. Entom., I, 1857, p. 121, t. 10, fig. 1 (); Gahan, Fauna of Brit. India, Col., I, 1906, p. 22, fig. 8. De l’Hindoustan méridional (Bombay, Monts Nilgiri et Anaimalai, Canara, Travancore). Long de 22 à 44 millimètres, variant du brun foncé au ferrugi- neux ; M. Gahan a décrit (loc. cit.) une var. rufescens à élytres d’un jaune rougeâtre et rugueusement ponctuées avec la base plus ou moins luisante, les individus normaux ayant les élytres mates, très densément et finement granuleuses avec la base rugueusement ponctuée. La tête et le pronotum sont très rugueusement et densément ponctués. Les antennes sont plus longues que le corps chez le mâle; elles atteignent le tiers postérieur des élytres chez la femelle; elles sont épaissies et mates chez le mâle, luisantes à la base chez la femelle; les stries longitudinales existent sur tous les articles à partir du 3 chez le mâle, tandis qu’elles ne couvrent complètement que les quatre derniers chez la femelle; ie 11° article offre un appendice presque aussi long que lui. Les saillies au sommet des articles sont faibles. 274 Le métasternum est pubescent chez le mâle, glabre chez la femelle. | Les pattes sont plus densément et plus rugueusement ponctuées chez le mâle que chez la femelle. Sous-cenre Choliides J. Thomson. Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 264. Cnethocerus Bates, Ent. M. Mag., XIV, 1878. p. 273. Prionacus Fairm., Not. Leyd. Mus., XVIIT, 1897, p 127. Il n’y a plus de dimorphisme sexuel des mandibules; les élytres du mâle sont couvertes d’une pubescence jaunâtre qui manque chez la femelle; la femelle n’a de pubescence que sur le métasternum, tandis qu'il v en a en outre chez le mâle sur le prosternum, sur l'abdomen et sur les pattes. Les yeux sont renflés et très rapprochés en dessous et surtout en dessus ; les tubercules antennifères sont rapprochés et séparés par un sillon étroit. Les mandibules, peu allongées, sont courbées presque à angle droit vers leur extrémité; celle de gauche offre une énorme dent interne, celle de droite une dent près de la base. Les palpes labiaux ne sont pas beaucoup moins longs que les maxillaires, lesquels sont plus longs que les mandibules. Les antennes sont beaucoup plus épaissies chez le mâle que chez la femelle et un peu déprimées; elles sont un peu plus courtes que chez le P. mordax et le 5° article est proportionnellement moins long, ce qui provient sans doute de leur renflement chez le mâle; le sommet interne des articles à partir du 5° est notablement plus avancé que dans le sous-genre précédent. Si l’on n’envisage que la femelle, il n’y a guère que trois diffé-- rences qui la séparent de celle du sous-genre Priotyrannus, le rapprochement des yeux, la forme des mandibules et le développe- ment de l’angle interne du sommet des articles antennaires. Ce ne sont en somme là que des différences spécifiques, comme aussi le fait que le bord antérieur du prothorax ne s'étend pas sur les côtés de la tête, mais est dirigé directement vers l’extrémité de la première épine. 9, Priotyrannus closteroides J. Thomson. Chollides closteroides Thoms., Rev.et Mag Zool., 1877, p. 264. Cnethocerus Messi Bates, Ent. M. Mag., XIV,1878, p. 273. Prionacus strigicornis Fairm., Not. Leyd. Mus., XVIII, 1897, p. 127. De la Chine méridionale (Yunnan, Kiang-Si), et du Tonkin. Long de 23 à 40 millimètres, variant du brun foncé au ferru- 275 gineux ; le mâle, à cause de sa pubescence jaunâtre, a un aspect très différent de celui de la femelle. Sauf en ce qui concerne les caractères énumérés dans la diagnose du sous-genre, cette espèce est tout à fait semblable à la précédente. Sous-genre Kinibalua H. W. Baies. Proceed. Zool. Soc., 1889, p. 391. Le mâle seul de cette coupe est connu; il ne diffère qu’en trois points essentiels du mâle du Priotyrannus closteroides : 4° les yeux sont encore plus renflés et plus rapprochés; 2° les antennes, n'at- teignant pas l’extrémité des élytres, sont encore plus élargies et plus déprimées : leurs articles, à partir du 3°, ont l’angle du sommet interne encore plus avancé, formant une dent longue et aiguë, l’an- tenne étant ainsi fortement dentée en scie; de plus, la moitié interne des articles est privée de stries longitudinales et elle forme en des- sus une longue dépression porifère occupant toute la longueur de l’article ; 3° le prothorax est pubescent aussi bien en dessus qu’en dessous. ; Il y a donc une évolution régulière du type Priotyrannus au type Chollides et de celui-ci au type Kirbalua. 3. Priotyrannus megalops H. W. Bates. Kinibalua megalops Bates, Proceed. Zool. Soc., 1889, p. 391; Whitehead, Kina balu, p. 184, fig. Outre le type de Bates, provenant du Mont Kina-balu, à Bornéo, j'en ai vu deux autres mâles de Sumatra (Padang, coll. Veth et Musée de Leyde). Long de 30 à 34 millimètres ; d’un brun noir à pubescence jaune ; les antennes ont les 3° à 11° articles en grande partie rougeûtres. La tête et le pronotum sont moins fortement rugueux que chez les précédents, les élytres sont très finement chagrinées sur toute leur étendue. Le pronotum, plus inégal que chez les précédents, montre cinq intumescences assez nettes, dont deux médianes et trois basilaires. La pubescence forme une véritable fourrure sur le sternum. le) L= [n) -sdojobaw ‘4 *S9pP104978079 ‘d *"XDPAOW ‘d où + + + + + *+ * “exjeuung ‘Ooui0g — :(onuuogut a[IO 87) TE a Zou9 sjuooseqnd uowopqe Je aurx1od ‘eeu of Zau, syuoosoqnd wnjouoad je sayed ‘serqÂT ‘enIeŒIUIH 21U95-SN0S “auJoqUI JOUIULOS ne SJOUBAR S94J J9 SOLIJS UOU SeUUQQUE S9P S9[01JIE :SNSS2P U9 snsrnuoo enbsoid xnoX ‘VV ee ee ee + + + + + + “uUOL ‘2JEUOIPHOU eur) — [RU 8] ZoU9 Jue,seqnd uawopqe {s2x9s XN2P S0] sUEp aqu,osoqnd eurayod ‘aJEU 21 Ze, saquooseqnd soyed 7e S9IJÂTH ‘SOPIIIOUND 21U95-SN0S ‘auJoqUI JOULUIOS ne SQOUEAE SUTOU 79 SO] JUOUWIOIQIJUS SAUUQJUE S0P SA[OIHE :SNSSOP U9 soJed9s u9Iq XN9X ‘V 2197 EI Op S9109 say Ans sed JueueA,s au XB10J01d np MeHQUE pioq {xnon8ue JUawW9)10] SA[OTHIE SOP AUIAJUI FOUUUOS I ‘ou 81 Z8U9 So98IIp ‘SOIINOD94I ned un souuaque ‘soyooiddei je sopquoi xno ‘ouioquI JU9pP 97107 UN JUEAJJO auones 9p 92[[99 “JIWI9AIX9,] S19A JOIP [8U8 8 S09qiN09 ‘S9X9S XNOP S9] SUP SO[JUIAUES Je $91N09 Se[NAIPUEN TT à GUOIDHON UÉSNOP UNI. 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Les trois espèces de Priotyrannus représentent trois degrés de perfectionnement du genre et montrent une évolution progressive très régulière de l’ensemble des caractères; peut-être existe-t-il dans le Nord de l’Inde une quatrième espèce encore inconnue intermédiaire entre P. mordax du Sud de l’Hidoustan et P. closte- roides de la Chine méridionale et du Tonkin; quant au P. megalops de Bornéo et Sumatra il représente la forme immédiatement supé- rieure au P. closteroides. Il semble donc y avoir eu, comme pour divers Macrotoma et Raphipodus, une émigration du genre, de l’Inde vers l’Asie orientale et de là vers Bornéo et Sumatra. L'espèce hypothétique du Nord de l’Inde qui serait intermédiaire entre P. mordax et P. closteroides rattacherait ce genre à la souche des Acanthophorus et à la souche du genre Prionomma. Genre PRIONOMMA White. Cat. Brit. Mus., Longic., [, 1853, p. 19. Je réunis, à titre de sous-genre, au genre Prionomma White, le genre Ancyloprotus White. Ces Insectes forment un ensemble à caractères très nets, etils ne diffèrent entre eux que par des carac- tères purement spécifiques dans d’autres genres. Le genre Prionomma sensu lato est voisin de la souche du genre Priotyrannus et en diffère par : 1° les tarses particulièrement allon- gés, l’allongement portant sur tous les articles et même sur le 3° dont la partie basilaire non fendue est allongée elle-même, ce qui donne à ce 5° article un aspect incomplètement bilobé, les lobes étant aussi réduits et plus ou moins anguleux au sommet; 2° l’épis- tome séparé du front par un sillon suivi d’un bourrelet. Le genre est donc allé plus loin dans l’évolution que les Prioty- rannus. Les tibias ont conservé la carène et les sillons qu’ils montrent aussi chez les Priotyrannus, et les dents du prothorax forment comme dans ce dernier genre des épines aiguës; le bord antérieur du prothorax n’est point avancé sur les côtés de la tête. Il n’y a plus de dimorphisme sexuel des mandibules; les palpes maxillaires sont, comme chez Priotyrannus mordax, bien plus longs que les labiaux et ils sont plus longs que les mandibules. Sous-genre Ancyloprotus White. Cat. Brit. Mus., Longic., I, 1853, p. 19. Les antennes sont à peu près constituées comme celles du Pri0- tyrannus /Chollides) closteroides : elles sont peu déprimées et faible- 278 ment dentées en scie; les articles, à partir du 6° chez le mâle, du 8° chez la femelle, sont couverts de stries longitudinales serrées; les autres articles offrent une ponctuation éparse, et, à partir du 9°, ils sont entièrement porifères en dessous, le dessus étant lui- sant, sauf au côté interne, où il existe une longue fossette porifère qui, sur le 3° article, n’occupe que la moitié terminale. Le 3% article n’est pas renflé chez le mâle, et il montre à peine quelques aspé- rités en dessous. Les antennes sont à peu près aussi longues que le corps chez le mâle, et elles dépassent le milieu des élvtres chez la femelle. Le pronotum est semblable dans les deux sexes; il est très fine- ment chagriné avec en outre une ponctuation superficielle assez forte, sauf sur deux intumescences luisantes assez saillantes et arrondies, situées un peu en arrière du milieu et séparées par un espace à peu près égal à leur largeur. Les tubercules antennifères sont aussi élevés au côté interne qu'au côté externe et ils sont contigus, n'étant séparés que par un sillon peu profond. Les yeux sont renflés et rapprochés, mais médiocrement. Les mandibules sont un peu allongées, courbées assez brusque- ment à angle droit vers l’extrémité; celle de gauche offre une forte dent avant l’extrémité et parfois aussi une dent près de la base, celle de droite offre une dent basilaire plus ou moins forte. Les tibias sont plus ou moins scabres dans les deux sexes, mais? davantage chez le mâle, dont les tibias antérieurs sont allongés, courbés et épineux en dessous. Le métasternum est pubescent dans les deux sexes. 1. Prionomma bigibbosum White. Ancyloprotus bigibbosus White, Cat. Brit. Mus., Longic., I, 1853, p. 19, t. I, fig. 4; Gabhan, Fauna of Brit. India, Col., 1, 1906, p. 18, fig. 6. De l’Assam et de la Birmanie. Long de 34 à 50 millimètres, d’un noir de poix. La tête est éparsément ponctuée, densément granulée en arrière. Les élytres sont très finement chagrinées et mates, la base étant éparsément ponctuée et un peu luisante. Les fémurs antérieurs du mâle sont entièrement granuleux. 2. Prionomma javanum Lansberge. Ancyloprotus javanus Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 156. Ancyloprotus ferox Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 137. De Java et de Sumatra. Je n’ai pas vu le type de l’Ancyloprotus ferox, espèce décrite par N, 4 279 van Lansberge sur un exemplaire femelle de Sumatra qui, d’après la description, ne me parait pas pouvoir constituer une espèce distincte. Long de 40 à 50 millimètres, d’un noir de poix. Bien distinct du précédent par : 1° les yeux plus rapprochés tant en dessous qu’en dessus, l’espace qui les sépare en dessus plus enfoncé en même temps que plus étroit ; 2° le pronotum plus étroit et moins convexe ; 3 l’épine intermédiaire du prothorax plus rapprochée de l’anté- rieure et plus courbée vers l’arrière ; 4 la suture des élytres plus nettement épineuse ; »° les antennes moins grêles, un peu plus fortement dentées en SCIE ; 6° le dimorphisme sexuel des pattes antérieures moins accentué, les tibias du mâle étant moins allongés, moins courbés et les fémurs non granuleux. Sous-genre Prionomma White. Cat. Brit. Mus., Longic., I, 1853, p. 19. Les antennes sont à peu près constituées comme celles du Prio- tyrannus /Kinibalua] megalops : elles sont déprimées et fortement dentées en scie au côté interne; les fines stries longitudinales ont disparu ; le dessous des articles, à partir du 5°,est entièrement pori- fère; en dessus le côté interne est occupé par un large sillon porifère limité par une carène qui s'étend sur toute la longueur des articles à partir du 5° chez le mâle, du 4 chez la femelle; tous les articles à partir du 5° sont mats en dessus chez le mâle, les 3° à 7° étant luisants en dessus chez la femelle. Le 3° article n’est ni renflé ni âpre en dessous chez le mâle. Les antennes sont raccourcies, comparées à celles du sous-genre Ancyloprotus; elles sont moins longues que le corps chez le mâle et elles ne dépassent guère le milieu des élytres chez la femelle. Le raccourcissement se traduit encore par le fait que le 1° article est raccourci comme les autres; il est à peine deux fois aussi long que large, alors qu’il l’est près de trois fois chez les Ancyloprotus. Le pronotum est semblable dans les deux sexes; il est finement et éparsément ponctué sur les côtés, luisant; le disque est lisse et sans intumescences. L’épine intermédiaire du prothorax est plus rapprochée de l’antérieure que chez les Ancyloprotus. Les tubercules antennifères sont conformés comme chez les Ancyloprotus, mais ils sont plus déprimés et séparés par un sillon plus profond. Les yeux sont aussi rapprochés que chez Prionomma javanum. 280 Les mandibules sont plus courtes, courbées régulièrement vers lextrémité. Le dimorphisme sexuel des pattes antérieures est très atténué, les fémurs et les tibias antérieurs du mâle étant un peu plus scabres seulement. 3. Prionomma atratum Gmelin. Prionus atratus Gmel., Syst Nat., ed. XIIT, 4, 1789, p. 1818. Prionus orientalis Oliv., Entom., IV, 1795, 66, p. 28, t. 13, fig. 51. Prionus tranquebaricus Fab., Ent. Syst. Suppl., 1798, p. 141. Prionomma orientalis White, Cat. Brit. Mus., Longic., 1, 1853, p. 19, t. 1, fig. 3. Prionomma atratum Gahan, Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 17, fig. ». De l’Hindoustan méridional et de Ceylan. Long de 25 à 58 millimètres, noir ou d’un noir de poix. La tête est luisante et éparsément ponctuée. Les élytres sont éparsément ponctuées et assez mates chez le mâle, plus densément ponctuées et plus luisantes chez la femelle. Le métasternum est pubescent dans les deux sexes. Généalogie et répartition géographique des Prionomma. Le sous-genre Prionomma est allé plus loin dans Pévolution que le sous-genre Ancyloprotus. Il est du Sud de l’Inde et le plus pri- mitif des Ancyloprotus est de l’Assam et de la Birmanie. Le genre, originaire du Nord de l’Inde, aurait donc émigré vers le Sud, d’une part avec P. atratum jusqu’à Ceylan, d'autre part avec P. javanum jusqu'à Java et Sumatra. à . 281 “wunp0410 ‘dd “umupanltd “unsoqquia ‘4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ue[Â9) ‘UeJSNOPUIF.I ap png — ‘21N9HQIURT 9P eguyooadder xe1ou}o4d np 9416 pouaqut euida ‘sayooiddei Xn9X ‘@uIWOUOHIA 21U95-SN0S -soqun09 IU S9B8U0/IE TU JEU NP SANOTIATUE selqi} SNOTIIU NB 98SI[ JUOWAIQUUS 49 S9DU99SouNqUI sUes wnjouoid ‘puoyoid UOITIS Un aed sa1edas Sa1QJruuoqUe SA1094194N CoJ9AX9,] SA0A JUAWEIQINEIA S9941N09 “S9]4n09 SN]d S9[Nqtp et £saino9 snjd Sap9re S9T ANS SAIS SUES ‘O19S U9 S99JU9pP JU9UW10] SoWIA9P SOUUAUY VV RS ic. fr OT TE po COINS ‘BARL— “asnoutdo JUawWou9 “ue SoAJÂ( S9p 9ANNS :919$ U9 SOYJUOP snjd ‘soja sUIOU Seuu9sqUE ‘soyooaddea snjd Xn9X ‘09 AT ae OS Re RE TA) ET MT NE UE le UP SES OTUBUIIISE Euressy — ‘osnou do oured © so4JÂ[9 Sp 9a4nmns : 919$ U9 S99JU9F SUTOUI SOIQAS sud souuoaque : $971899 SN d xnox ‘n Id£ IQ € [S [ c l IS I ] © Ç , -sngoidopAouy 21095-S106 :S9qin09 79 S98UOIE O[GUL NP SANOLIQUE SEIQN -ouoid 9j Ans SeSSI| SOU,2SUMQUT XN9P esoredos autod e SaI9JIUUAQUE S9IT9.10QNY ‘911W94/X9,] sA9A Jro4p oj8ue e onbsead sogdino9 ‘song8uo] sn] Sa[Nqrpureu songuoy snjd quowaTeur pas SOII]S JUOUIQUTF SO[OIIE SIOTUIOP SOI POAU ‘919$ U9 S99JU9P JUOUWYIYPOUT ‘sogurt1dop nod sauuoauy *V puutouout, S0p e1Borepu?$ BIT FUBUNSEA neeldqe.L & QC 19 Genre LOGÆUS C.-0. Waterhouse. Ann. Nat. Hist., ser. 5, VII, 1881, p. 458. Ce genre est assez embarrassant, faute de la connaissance d’un type plus archaïque qui nous permettrait de dire s’il se rattache à la souche directe des Prionomma ou bien s’il s’est détaché indépen- damment du type Priotyrannus. IL offre, en effet, les tarses très particuliers des Prionomma, mais la sculpture du pronotum est très différente, plus voisine de celle des Priotyrannus; les tubercules antennifères sont divergents et séparés par une dépression assez large. Les antennes, de la longueur de celles du P. bigibbosum, n’ont pas de stries longitudinales sur les derniers articles ; elles ressem- blent à celles des Ancyloprotus, n’étant guère dentées en scie, mais chez le mâle elles sont épaissies, et le 5° article, notablement renflé, est âpre en dessous, de même que les suivants, qui le sont de moins en moins. Au prothorax, l’épine intermédiaire est bifurquée : elle offre, en effet, une petite épine supplémentaire, plus courte, en avant. Le pronotum est chez la femelle densément ponctué et luisant avec cinq faibles intumescences dont deux vers le milieu et trois près de la base. Chez le mâle, le pronotum est moins convexe, sans intumes- cences, finement et densément ponctué et mat, sauf sur des espaces bien limités qui sont luisants et couverts d’une ponctuation dense comparable à la ponctuation sexuelle qu'offrent beaucoup de Prio- nides à côtés du prothorax crénelés. Ces espaces forment une bande transversale basilaire anguleuse sur la ligne médiane et rattachée de part et d'autre à un triangle qui s'étend jusqu’en avant; il y a, de plus, extérieurement, de chaque côté, un autre espace irrégulier à cinq lobes. Le repli épipleural des élvtres est dilaté sous l’épaule en un lobe arrondi ascendant. 1. Logæus subopacus C.-0. Walterhouse. Logæus subopacus C.-0. Waterh, Ann. Nat. Hist., ser. 5, VII, 1881, p. 458; Gahan, Fauna of British India, Col., I, 1906, p. 20, fig. 7 de. Du Sud de l’Hindoustan (Nilgherries et Travancore). Je n’en connais que les exemplaires du British Museum. Long de 44 à 54 millimètres; le mâle est noir avec les élvtres, les pattes et l'abdomen d’un brun de poix; la femelle est plus ou moins d’un brun rougeûtre. Les yeux sont rapprochés; les antennes sont éparsément ponc- tuées sur les espaces non couverts par la porosité; la tête offre une 283 ponctuation un peu rugueuse; les élytres sont finement chagrinées et assez mates avec quelques points à la base; elles sont plus luisantes chez la femelle; la suture est faiblement épineuse; le métasternum est pubescent dans les deux sexes, davantage chez le mâle. Les palpes labiaux sont courts avec le dernier article renflé. Genre EMPHIESMENUS van Larsberge. Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 137 (ÿ). PRIONALLUS Gahan, Ann. Mus. Genova, ser. 3, ILE, 1907, p. 66 (®). Le mäàle et la femelle de l’unique espèce de ce genre sont telle- ment différents d’aspect qu'il n’est pas étonnant qu’ils aient donné lieu à la création de deux genres distincts. van Lansberge, qui ne connaissait que le mâle, en a fait un Dérobrachide ; M. Gahan a rapproché la femelle, seul sexe qu’il ait eu à sa disposition, du genre Ancyloprotus. Ces deux opinions ne sont pas incompatibles, car les Dérobra- chides ne peuvent pas être séparés des Prionini (sensu Gahan) ; mais Emphiesmenus ne se rattache pas directement aux Derobra- chus : ses affinités sont plutôt vers le genre Priotyrannus ou plutôt vers la souche d’où Priotyrannus est sorti; avec Ancyloprotus, le genre n'offre que des rapports de convergence. Le mâle est un Insecte entièrement pubescent, la femelle est complètement glabre. La femelle a la saillie intercoxale de l’abdomen très large et arrondie, ce qui dénote des mœurs souterraines. Les pattes sont plus allongées que chez les Priotyrannus et les Prionomma, mais les tarses du mâle sont à peu près comparables à ceux du genre Priotyrannus : ils ne sont pas allongés et le 5° article est parfaitement bilobé. Chez la femelle, au contraire, les tarses sont un peu allongés, mais bien moins que chez les Prionomma : ils ressemblent cependant à ceux de ce dernier genre, en ce sens que, surtout aux pattes postérieures, le 5° article est incomplète- ment bilobé avec les lobes étroits et un peu anguleux, mais le 1*% article est resté plus court que les deux suivants réunis : il s’agit donc d’une simple convergence de caractères. ki La carène et les sillons des tibias sont effacés, surtout chez le mâle ; chez la femelle il y a quelques épines en dessous de tous les tibias ; il y en a quelques-unes, plus faibles, sur les tibias postérieurs du mâle. L’épistome est conformé comme chez les Priotyrannus, c'est-à- dire que le bourrelet des Prionomma n'existe pas. 284 Les mandibules sont courtes et robustes, pluridentées au côté interne, courbées assez régulièrement vers l'extrémité. Les palpes maxillaires sont plus longs que les labiaux, mais pas beaucoup, et ils sont plus courts que les mandibules., Chez le mâle, les yeux sont un peu renflés et assez rapprochés; les tubercules antennifères sont divergents et séparés par une vallée assez large. Chez la femelle, les yeux sont bien moins renflés et ils sont plus largement séparés; les tubercules antennifères sont tout différents de ceux du mâle : ils sont fortement renflés du côté interne avec la face supérieure aplanie; ils ne se touchent cependant pas, étant séparés par un large sillon très profond. Ici encore il n’y a que convergence avec les Prionomma. Les antennes atteignent presque l'extrémité des élytres chez le mâle, leur tiers postérieur chez la femelle; le premier article est long, dépassant le bord postérieur de l’œil; les autres ne sont pas carénés au côté interne ni anguleux au sommet, sauf les derniers qui le sont faiblement; chez le mâle, tous les articles à partir du 5° sont entièrement couverts de finesstries longitudinales serrées; chez la femelle, ces stries ne couvrent que les quatre derniers articles. Le prothorax est très caractéristique et semblable dans les deux sexes. Il y a une première épine latérale située à une certaine distance du bord antérieur; puis une seconde qui est située au milieu des côtés et qui est bifide; cette bifidité est vraisemblable- ment le résultat de la coalescence de la 2° et de la 3° épine des Priotyrannus et Prionomma. Le pronotum, densément et finement ponctué, offre au milieu deux carènes luisantes très élevées disposées en V. Chez le mâle, les élytres, un peu anguleuses à l’angle sutural, sont régulièrement atténuées d'avant en arrière; chez la femelle, elles sont arrondies à l’angle sutural, un peu raccourcies, larges et arrondies sur les côtés avec l épipleure dilatée; dans les grands exemplaires de la femelle, l’angle huméral est anguleux. L’écusson est large, presque semi-circulaire. 1. Emphiesmenus Schageni van Lansberge. Emphiesmenus Schageni Lansb., Not. Leyd. Mus.. VI, 18 4 p. 138 (g). Prioñallus nodicollis Gahau, Ann. Mus. Genova, scr. 3, II, 1907, p 67 (Q). De Sumatra; j’en ai vu un couple du Musée de Bruxelles, une femelle du Musee de Leyde et les deux femelles du Musée de Gênes, décrites par M. Gahan, et qui proviennent de Si-Rambé. Le mâle a 30 à 55 millimètres, la femelle 35 à 50 millimètres; le mâle est d’un brun foncé avec les antennes rougeûtres ; il est entiè- 285 rement couvert d’une pubescence jaunâtre plus longue et plus dense sur le sternum; la femelle varie du noir de poix au brun rou- geûtre ; elle est glabre et mate. Chez le mâle, la tête et la base des antennes sont un peu rugueuses ; le pronotum estfinement et densément ponctué; les élytres sont cou- vertes de points très fins et très serrés, entremêlés de points plus gros qui deviennent plus nombreux à la base; tout le dessous du corps et les pattes sontdensément ponctués, les pattes étant un peu rugueuses. Chez la femelle, tout le dessus est très finement et densément granuleux, sauf les épines et les carènes prothoraciques ainsi que les tubercules antennifères, ceux-ci étant finement ponctués de même que toute la partie non porifère des antennes; il y a quelques points épars sur les élytres ; le dessous du corps et les pattes sont finement ponctués. Dans les deux sexes, les processus jugulaires sont saillants et aigus et le sous-menton surplombe légèrement le menton en for- mant une saillie un peu convexe. Genre OSPHRYON Pascoe. Trans. Ent. Soc. London, ser. 3, III, 1869, p. 662. Ce genre est voisin du précédent, en ce sens qu’il ne peut être rattaché qu’à la souche d’Emphiesmenus et, par conséquent, aussi à la souche de Priotyrannus. Pascoe a placé le genre Osphryon dans le groupe des Dérobrachides de Lacordaire, comme van Lansberge y a rangé aussi le genre Emphiesmenus. Lacordaire caractérisait son groupe des Dérobrachides par la présence de fines carènes longitudinales sur les antennes et par le fait que chez le mâle le 5° segment abdominal laisse le 6° visible chez le mâle. Ce sont là des particularités que montrent les Priotyrannus et les Ancylo- protus, qui ne sont donc pas spéciales aux Derobrachus. Ces derniers appartiennent au groupe des Prionini sensu Gahan, mais ils ne sont pas plus voisins d’Osphryon ou d’Emphiesmenus que des autres genres, leur affinité étant simplement pour la souche générale de tout le groupe. Les Osphryon, qui sont tous de la Nouvelle-Guinée, ont le corps plus étroit et plus allongé que les formes des genres précédents; leur épistome et leur front est celui des Priotyrannus dont ils ont aussi les tarses parfaitement bibolés et les tibias : ceux-ci montrent cependant une spécialisation en ce sens que leur tranche offre un sillon limité par deux carènes qui se terminent chacune à l’extré- mité distale par une saillie dentiforme. Le prothorax est très original : il offre de chaque côté quatre épines, les deux épines intermédiaires résultant probablement d’une bifurcation de l’'épine médiane primitivement unique. 286 Le pronotum montre cinq intumescences, deux médianes écar- tées et arrondies, et trois basilaires; de ces dernières, la médiane est petite et arrondie, les autres sont allongées transversalement. Les élytres sont épineuses à l’angle sutural et, dans deux espèces sur trois, elles montrent une seconde épine à l’angle externe de leur extrémité. Il n’y a plus de dimorphisme sexuel des mandibules; celles-ci sont courtes et régulièrement arrondies au côté externe; celle de gauche offre une forte dent près de l’extrémité, celle de droite une dent également forte près de la base. Les trois espèces ont les yeux renflés et plus ou moins rappro- chés. Les processus jugulaires sont très saillants et très aigus. Les palpes maxillaires ne sont pas beaucoup plus longs que les labiaux. Les antennes, plus ou moins longues, ont les articles plus ou moins anguleux au sommet et plus ou moins couverts de fines stries longitudinales; elles permettent de séparer les espèces en deux groupes qui offrent plus de différences que celles qui existent entre certains des nombreux genres inutiles que l’on a créés parmi les Prionides. La femelle diffère très peu du mâle. Premier groupe. — Les antennes ont le 1° article plus long et moins renflé, atteignant à peu près le bord postérieur de l'œil; le 3 article est deux fois aussi long que les suivants; les articles sont simplement angu'eux au sommet interne et à peine au sommet externe. Les trois épines médianes des côtés du prothorax sont réunies à leur base, de manière à faire l’effet d’une épine trifurquée dont la première branche peut manquer. Le 5° arceau ventral de l'abdomen est échancré à l’extrémité, principalement chez le mâle où il l’est fortement. 1. Osphryon hirticollis Gahan. Osphryon hirticollis Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIII, 1894, p. 288. De la Nouvelle-Guinée (Dorey et Arfah). Je n’en connais que les exemplaires types du British Museum. La longueur du mâle varie de 37 à 40 millimètres, celle de la femelle est de 50 millimètres. La teinte est d’un brun foncé avec les élytres d’un jaune testacé et limbées étroitement d’obscur à la suture et à la marge. Cette espèce diffère de la suivante par les yeux bien séparés en dessus, même chez le mâle, par le 5° article des antennes simple- 287 ment ponctué et dépourvu de sillon, par la tête et le prothorax revêtus aussi bien en dessus qu’en dessous par une pilosité jaune serrée, surtout abondante sur le métasternum, par les élytres assez densément ponctuées et tronquées à l’extrémité avec une épine de chaque côté de la troncature, par le prothorax qui n’offre en général que trois épines de chaque côté, au lieu de quatre, la 2° étant très faible ou nulle. 2. Osphryon adustus Pascoe. Osphryon adustus Pascoe, Trans. ent. Soc. London, ser. 3, IIL, 1869, p. 662, t. 23, fig. 2. De la Nouvelle-Guinée : Dorey (Wallace, type au British Mu- seum), Andaïi (Beccari, une © du Musée de Gênes). La longueur est de 35 à 45 millimètres, la teinte d’un brun foncé, ferrugineuse sur l’abdomen et sur les pattes; les élytres sont d’un brun rougeâtre, étroitement limbées d’obscur à la suture et à la marge; les antennes sont d’un jaune d’ocre à partir de l’extrémité du 3° article, avec une tache noire au sommet de la plupart des articles. Le dessous de la tête et du thorax est assez densément couvert d’une pilosité jaune, mais les poils sont clairsemés en dessus. Les yeux sont presque contigus en dessus chez le mâle et très rapprochés chez/la femelle. Les antennes sont presque aussi longues que le corps chez le mâle, et elles dépassent le tiers postérieur des élytres chez la femelle. Les trois premiers articles sont ponctués-rugueux, poilus et luisants; l’extrémité du 3° et les suivants sont porifères et mais, avec de fines stries longitudinales saillantes. Le 5° article est sillonné en dessus. La tête est ponctuée-rugueuse, avec un profond sillon sur le front. Les quatre épines du prothorax sont bien développées ; la 1 est large à sa base, la 4° est la plus forte. Le pronotum est peu luisant, ponctué et plus ou moins granuleux. Les élytres ne sont pas tronquées à l’extrémité et elles ne sont épineuses qu’à l’angle sutural ; elles sont assez densément couvertes de points sétigères, plus espacés et plus gros à la base. Les pattes sont couvertes de points sétigères plus où moins serrés, surtout sur les tibias qui sont un peu àpres. La saillie prosternale est carénée. Second groupe. — Les antennes sont robustes et assez dépri- mées; elles ont le 1° article plus court et renflé, n’atteignant pas le bord postérieur de l’œil ; le 3° article est à peine plus long que le 4, surtout chez le mâle; les articles sont à partir du 3° carénés aux ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 1 x 1910, 18 288 côtés interne et externe et franchement épineux aux sommets interne et externe. Les quatre épines latérales du prothorax sont à peu près équidistantes, la 2° étant un peu plus rapprochée de la 1". Le 5° arceau ventral de l’abdomen n’est pas échancré à l’extré- mité chez la femelle, et il l’est à peine chez le mâle. 3. Osphryon Forbesi Gahan. Osphr yon Forbesi Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIII, 1894, p 289. De la Nouvelle-Guinée. Le mâle type est au British Museum; j'en ai vu, en outre, un couple de Sattelberg (Nouvelle-Guinée allemande) au Musée de Bruxelles. La longueur est de 38 à 43 millimètres; la teinte est d’un brun foncé, les élytres étant un peu rougeûtres et limbées étroitement d’obscur à la marge et à la suture; les antennes sont d’un jaune rougeâtre à partir du 5° article avec une tache obscure au sommet de la plupart des articles. Le dessous de la tête et du thorax sont assez densément couverts d’une pilosité Jaune, mais les poils sont très clairsemés en dessus. Les yeux sont presque contigus en dessus chez le mâle et très rapprochés chez la femelle. Les antennes sont un peu plus longues que le corps chez le mâle, et elles atteignent le quart postérieur des élytres chez la femelle. Les deux premiers articles sont ponctués-rugueux, faiblement poilus et luisants; tous les autres chez le mâle sont porifères et un peu luisants avec de fines lignes longitudinales faibles et souvent en partie obsolètes ; chez la femelle, la base des 5° à 5° articles est luisante et ponctuée. Le 3° article est sillonné en dessus. La tête est un peu rugueuse, avec un profond sillon sur le front. Les quatre épines du prothorax sont bien développées; la 2° est plus faible que les autres, la 4 est la plus forte; chez la femelle, la 4° est plus rapprochée de la 5° que chez le mâle. Le pronotum est mat, couvert de fines granulations espacées, sauf sur les intumes- cences qui sont fortement et densément ponctuées. Les élytres sont tronquées à l'extrémité, avec une épine aux deux angles de la troncature; elles sont mates et assez densément cou- vertes de granulations remplacées par des rugosités en avant et le long de la suture. Les pattes sont rugueuses. La saillie prosternale n’est pas carénée. D 289 ‘180QM07 ‘O *SnSNPD ‘O *S/109741U *O RC TD UT oouiNt) SIIPATON — ONUIOUIES,| 6 SOPIUOPIAAE soonbuoiy S917Â19 ‘soiqe[8 onbsoid winjouoid 9 979} EI 9P SNSS9P ‘snssop uo soyoo1dder $94} xno ‘xnoutdatq JuaW9IO} S9[91J8 S9p FAUIWOS 9] “gyuearns so] eub S8uoj sud eurod e a[orie . O1 JUeÂe SOUUQUY VV * _“OQuIMrT-2JJPANON — ‘91NNS EI & FUAUETNES sosnoutdo 49 9}1947X9,] 8 Sognbuory uou S91YÂT9 ‘ syuaosoqnd quauwosieda $s94} wunjouoid jo 979} I 2P SNSSOop ‘snssop uo soy9o4ddet snyd Xn9X ‘09 PR Vois ptite «Adour OJOANON—. O)IUOUIX9; 1e S00IUSPITEE sognbuou} S911Â[9 ‘syua9soqnd JUaUYSULpP wunjouo1d 39 9797 EI 9P SNSSOP ‘snssop ua soyoo1ddet SUTOU XN9X D ‘Xna[n sue JUaU [dus Sa[91718 S9p FaUUU0$ 9 ‘sueains s9[ onb Suoj ISSUE S10J XN9P [OT 5€ 9 queie souuaquy ‘Y ‘uoKA4YYSO S2P atfoçeousf er iU8wunssi NB9IQB.L 290 Généalogie et répartition géographique dès Osphryon. Les trois espèces d’Osphryon habitent la Nouvelle-Guinée et nous n'avons pas encore assez de renseignements à leur égard pour déterminer leur habitat précis dans cette contrée. L’O. Forbesi diffère profondément des deux autres espèces tout en leur étant évidemment apparenté. C’est une forme supérieure chez laquelle le raccourcissement du 1% et du 3% articles des antennes est compensateur de leur épaississement. Genre SARIFER Kirsch. Berl. Ent. Zeit., XIV, 1870, p. 373. Genre extrêmement remarquable, ne comprenant qu’une espèce de la Colombie qui offre les rapports les plus évidents avec les Osphryon et non avec les Clostérides, groupe dans lequel il a été rangé par Kirsch. La femelle, non décrite encore, est très différente du mâle : elle n'offre qu’un seul caractère qui la sépare du genre Osphryon, c’est la forme des épisternums métathoraciques, et encore cette forme n'est-elle qu’une exagération de ce que montrent les Osphryon. Chez les Priotyrannus, les épisternums métathoraciques ont le bord interne parallèle au bord externe jusque près de l’extrémité où l’épisternum se rétrécit obliquement au côté interne de manière à réduire de moitié la troncature postérieure. Chez Osphryon, le bord interne de l’épisternum commence à s’infléchir du côté externe plus haut que chez Priotyrannus, et chez Sarifer, le rétrécissement de l’épisternum est encore plus accentué : il commence dès la base de l'organe, de sorte que l’épisternum a le bord interne dirigé oblique- ment de dedans en dehors et qu'il a la forme d’un triangle allongé. L’épisternum acquiert ainsi un aspect comparable à celui qu'il a chez les Closterus, mais avec cette différence que dans ce dernier genre et dans les formes qui s’y rattachent, le rétrécissement des épisternums métathoraciques se fait en sens inverse, étant externe et dû à l’agrandissement de l’épimère, alors que chez Sarifer le rétrécissement est interne, l’épimère métathoracique n'étant pas exagérée. É À part cette différence relative, la femelle du genre Sarifer offre tous les caractères d'Osphryon. Il faut noter cependant que le pro- thorax n’a que trois épines latérales : la première est située à l’angle antérieur, les deux autres, réunies à leur base, sont placées au niveau du milieu des côtés. Les antennes de la femelle ont le premier article assez allongé et non renflé, atteignant le bord postérieur de l'œil; le3* article est long, 291 2 1/2 fois aussi long que le 4° et que les suivants qui sont tous à peu près égaux; tous les articles à partir du 3° ont le sommet interne et le sommet externe franchement épineux, et ils sont carénés inté- rieurement et extérieurement à partir du 4. Le mâle offre les mêmes épisternums métathoraciques et la même armature prothoracique que la femelle, mais ses antennes sont extraordinairement différentes. Le premier article est renflé et court, n’atteignant pas le bord postérieur de l’œil; le 3° article n’est que deux fois aussi long que le 2° : il est donc extraordinairement court; il est même un peu plus court que le #, celui-ci que le 5° et ainsi de suite, les articles devenant au fur et à mesure un peu plus longs jusqu’au 11° qui est cinq fois aussi long que le 10°. Les antennes sont cependant relati- vement courtes, à peine plus longues que celles de la femelle, et elles n’atteignent pas l’extrémité du corps, mais les épines des sommets interne et externe des articles 3° à 10° de la femelle sont représentées chez le mâle par des rameaux d’une excessive lon- gueur, d’une longueur croissante du 3° au 10° article, les rameaux du 3° article atteignant le sommet du 6° article, ceux du 4° article le sommet du 7° et ainsi de suite, les rameaux du 10° article atteignant la base de l’appendice du 11°. Chez le mâle, tous les articles, y compris leurs appendices, sont entièrement mats et porifères; chez la femelle, les 3° à 5° articles sont luisants; les suivants sont mats et couverts d’une très fine ponctuation très serrée comme les 3° à 11° du mâle. Les antennes biflabellées du mâle ne sont qu’une exagération de ce que montre l’'Osphryon Forbesi. Il est intéressant de constater que chez ce dernier la femelle a suivi le mâle dans l’évolution, puisque au point de vue de la proportion des articles des antennes, les deux sexes sont semblables, tandis que chez Sarifer, la femelle est restée un Osphryon du premier groupe au point de vue de la longueur rela- tive des articles antennaires, le mâle ayant, lui, évolué d’une manière indépendante. Le genre Sarifer a d'Osphryon la forme allongée, les yeux très rapprochés et très renflés, l’épistome, le front, les tubercules anten- nifères, les processus jugulaires très aigus, les intumescences pro- notales, les tarses ; les tibias offrent une carène externe mousse et leurs sillons sont effacés. Les élytres ont l’angle sutural arrondi chez la femelle; chez le mâle, elles sont atténuées d'avant en arrière et l’angle sutural est fortement épineux. Le 5° arceau ventral de l’abdomen est tronqué chez la femelle ; chez le mâle, il est échancré en demi-cercle et il laisse voir l’extré- inité du 6°, comme chez les Osphryon du premier groupe. 292 1. Sarifer flavirameus Kirsch. Sarifer flavirameus Kirsch, Berl. Ent. Zeit., XIV, 1870, p. 374 De la Colombie (une femelle au British Museum et une autre dans la collection de M. Nonfried); du Pérou (un mâle du Musée de Vienne). La longueur est de 40 millimètres; le mâle est d’un brun foncé, la femelle d’un brun rougeâtre; dans les deux sexes, les antennes sont fauves à partir du 5° article avec une tache noire au sommet des 3° à 10°. Il y a une pilosité fauve très fournie en dessous du thorax et sur l’écusson, beaucoup moins fournie sur la tête, sur les deux pre- miers articles des antennes, sur les côtés de l’abdomen et sur les pattes. Le pronotum et les élytres sont à peu près glabres chez la femelle ; chez le mâle, le pronotum offre des poils fauves au milieu et sur les côtés, et il y a sur les élytres des trainées de pubescence grisâtre correspondant aux côtes que montrent ces organes. La tête est rugueuse, de même que les deux premiers articles des antennes; les yeux sont notablement plus renflés chez le mâle que chez la femelle et plus rapprochés tant en dessus qu’en dessous. En dessus, ils sont séparés par un canal qui n’est pas très étroit même chez le mâle Le pronotum est rugueux; sur les côtés, il est plus ou moins granuleux et il est finement et densément ponctué sur les parties qui sont poilues chez le mâle, c’est-à-dire sur le versant latéral des deux intumescences médianes, lesquelles sont en partie lisses au côté interne, et sur la ligne médiane. Des trois épines latérales du prothorax, la 5° est très forte, dirigée un peu vers le haut et en arrière, les autres sont courtes et trian- gulaires, la 1" étant la plus large. Les élytres sont couvertes de fines granulations serrées; elles montrent trois côtes longitudinales faibles effacées en avant et bien plus marquées chez le mâle que chez la femelle. Les pattes sont densément ponctuées avec les tibias rugueux. 293 UNE FORME NOUVELLE D'OMUS(CICINDEL., Cor.) par Walther Horn (de Berlin) Omus californicus humeroplanatus Subsp. Audouini similis, differt fronte discoidali antica multo minus rugulosa, magis levigata, sat dense subtiliterque punctata; pronoto sæpe paullo angustiore, plerumque in medio et postice paullo magis sinuato-angustato, crista episterno-pronotali ple- rumque (fere aut omnino) usque ad basim ducta; elytris fere æque sculptis, sed rugis illis irregularibus plerumque minus evidentibus ( maxima elytrorum latitudine in modo indistincto plerumque paullo pone, in subsp. Audouini plerumque paullo ante medium sita), © elytris in medio magis ampliatis, 9j humeros versus magis angustatis, angulo humerali (præsertim ©) magis oblito, elvtrorum margine (præsertim parte humerali) minus declivi, margine epipleurali ipso interdurïn evidentius in parte humerali reflexo, parte humerali minus seulpta; primo antennarum articulo infra nigro (non distaliter rufo decolorato); & VI sternito abdominali multo profundius angustiusque emarginato; penis apice curbato longius latitudine æquali, solummodo apice extremo obtuse rotundato (in subsp. Audouini apice sensim angustato). Long. © 1516, 4 13- 1% millim. PJ ; ab amico meo Dom. NUNENMACHER ad litus maris pacifici in Provineia « Del Norte » (Calif.) sat copiose captus (25. V 1910). La sculpture des autres parties du front est généralement un peu plus fine que celle d’Audouini; celle du pronotum, la forme de la lèvre supérieure et de l’apex des élytres, les antennes, la déclivité du bord latéral du pronotum et de l’apex des élytres, la visibilité (de dessus) de la partie postérieure des pro-épisternes rappellent com- plètement la subsp. Audouini. , La race nouvelle diffère de la subsp. mima CAS. (1), qui me semble maintenant former une race distincte par le front antérieur plus ponctué au centre et moins rugueux, par la sculpture générale plus (1) M. NUNENMACHER a découvert cette race à une distance de 50 milles de la côte au sud-ouest d'Oregon (Josephine Co., 1000-1400’; 12. VI 1910) : elle diffère d'Audouini par le premier article des antennes tout noir en dessous, le bord épisterno-pronotal se prolongeant presque jusqu’à la base du pronotum et les élytres © beaucoup plus élargis au milieu, plus rétrécis vers l'épaule. La sculp- ture de la partie centrale du front antérieur varie un peu : la rugosité quelque- fois moins, la ponctuation plus développée (mais, en général, c'est la rugosité qui domine, comme M. Casey a déjà dit). 294 fine de la tête et du pronotum, la forme du pronotum généralement moins ample et plus sinueuse-rétrécie dans la moitié postérieure, le bord des élytres encore un peu moins déclive (surtout vers l'épaule) et la sculpture des élytres en général moins grossière. La forme générale du pronotum est quelquefois presque iden- tique, la déclivité du bord latéral du pronotum est souvent iden- tique pour des individus des races Audouini, mimus et humeropla- natus. La coloration du premier article des antennes en dessous et la forme générale des élytres est identique pour mimus et humeropla- natus. La subsp. Van Dykei 4 offre également quelque affinité avec la race nouvelle, car le bord des élytres est presque conformé de même (un peu plus déclive peut-être pour subsp. Van Dykei); mais sa lèvre supérieure point du tout avancée au milieu (avec une petite échancrure au milieu du bord antérieur !), ses élytres moins élargis au milieu et moins rétrécis vers la base, avec l’apex moins allongé (plus largement — brèvement — arrondi), etc., font reconnaitre facilement la race Van Dykei. Chez la forme de priorité (Om. californicus Escx.) la rugosité de la tête et du pronotum est beaucoup plus grossière que pour ma subspecies nouvelle; la partie centrale antérieure du front n'offre pas de ponctuation fine; le bord latéral du pronotum est moins déclive; celui des élytres, au contraire (surtout au premier tiers), plus déelive, la ponctuation des élytres plus profonde et plus nette- ment séparée, la forme des élytres moins élargie au milieu et moins rétrécie vers les épaules (qui sont — quoique arrondis — plus développés), l’apex plus déclive ; la partie distale courbée de l’apex du pénis se rétrécissant peu à peu vers le bout (pas brusquement arrondie à l'extrême bout). La moitié postérieure des élytres se rétrécit moins simplement graduellement vers l’apex, mais elle est plus largement arrondie. La race nouvelle de la côte offre des variations remarquables au point de vue de la sculpture. Quelquefois, presque tout le front antérieur est lisse, offrant seulement une ponctuation très légère; plus rarement, la ponctuation y diminue et la rugosité augmente, Pour quelques individus, la ponctuation des élytres devient beaucoup plus légère avec des intervalles plus larges, sans changement dans la sculpture du pronotum et du front. Il est fort remarquable que cette variation ait été trouvée constamment par M. NUNENMACHER au nord-ouest de Del Norte Co., à une altitude de 1500-2000 (4-5. VI 1910) 10-16 milles de la côte : ici la sculpture du front et du prono- tum est en général comme chez les individus ordinaires, mais celle des élytres beaucoup plus fine. Ce sont surtout les J qui offrent ce caractère le plus prononcé (quelquefois, les élytres sont à peine 295 ponctués). À une altitude de 600-800’ M. NUNENMACHER a trouvé, au centre de Del Norte Co. (2. VI 1910), la forme la plus développée dans cette direction de variabilité : les individus de cette localité offrent les élytres 47 presque lisses, ceux des ©9 le plus finement ponctués (la sculpture du corps antérieure reste également comme chez la forme de la côte). IL y a une forme intermédiaire entre les subsp. hwmeroplanata et mima CAS. (mais plus rapprochée de la dernière !) qui a été trouvée par M. NUNENMACHER à une distance de 55 milles de la côte au sud-ouest d’Oregon (Josephine Co., 1690-1800”, 7. VI 1910) : la sculpture du front antérieur, du pronotum et des élytres tient le milleu entre celles des deux races; la déclivité du bord latéral du pronotum est aussi prononcée que pour la subsp. hwineroplanata; la forme du pronotum et tous les autres caractères des élvtres sont semblables à ceux de la subsp. mima Cas. La «forme de Trinity Co.» (W. Horn, Deutsche Ent. Zeitschr., 1902, p. 394) appartient à cette forme intermédiaire ! Il existe aussi une affinité entre subsp. humeroplanata et puncti- frons CAS.; la sculpture du front n'offre pas de différences, etc.; mais le pronotum de subsp. punctifrons est plus large et beaucoun plus élargi en avant, son bord latéral (surtout vers l’angle antérieur) est moins déclive, les pro-épisternes moins (à peine) visibles de des- sus, la rugosité de toute la surface du pronotum plus dense et plus régulière; les élytres sont moins rétrécis vers les épaules, la partie derrière les épaules moins dépourvue de sculpture; léchancrure du VI sternite abdominal 4 nettement moins profonde. 296 COLÉOPTÈRES INTÉRESSANTS OU NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE signalés par M. KF,. Guilleaume Absidia pilosa PAYK. — Francorchamps, juin 1909 (M. FRENNET). Rhagonycha translucida KRYNICKY. — En nombre, Payenne, juin 1910 (M. FRENNET). Malthinus balteatus Surrr. — Yvoir, Beez, Landelies, (FN. N. sP.). Malthodes pellucidus Kizsw. — Francorchamps, juin 1909 (EX. N. sp.) (M. FRENNET). » flavoguttatus Kizsw. — Hockai, Houffalize, juin 1908 et 1909 (EN. N. sP.). » nigellus Kizsw. — Beez, juin 1910 (FN. N. sr.). Anthocomus rufus HERBST. — Knocke, août 1908 (M. FRENNET). Haplocnemus tarsalis SAHLB. — Tervueren, Havré, Houffalize, juin 1905 (FN. N. SP.). Dasytes flavipes OLIV. — Env. de Virton, juin 1910 (M. MAYNÉ). Nolichosoma lineare Rossi. — Env. de Virton, juin 1910 (M. MAYNÉ). Ernobius abietis F. — Houffalize, juin 1909 (EX. x. sp.). » parvicollis MuLs. — Tervueren, juin 1908 (FN. N. sP.). » longicornis Sr. — Tervueren, juin 1908 (FN. N. sp.). » tabidus Kiesw. — Tervueren, mai 1909 (FN. N. sp.). Asida sabulosa FuEssz. — Env. de Virton, juin 1910 (M. SEVERIN). Scaphidema metallicum F. — Genval (M. PUTZzEYS). Omophlus rufitarsis Leske. — Env. de Virton, juin 1910 (M. MAYNÉ). Salpingus ater PAYK. — En nombre, Houffalize, Bourey, juin 1910 (FN. N. sP.). Grammoptera ustulata SCHALLER. — Payenne, juin 1910 (M. FRENNET). Obrium brunneum F.— En nombre, Houffalize, Payenne, juin 1910. Rhopalopus femoratus L. — Virton, juin 1910 (M. MAYNÉ). Phytoecia ephippium K. — Torgnv, juin 1910 (M. MAYNÉ). Agapanthia cardui L. — Torgny, juin 1910 (M. MAYXNÉ) (EN. N. sP.). » violacea F. — Torgny, juin 1910 (M. MAYNE) (FN.N.sP.). Gynandrophthalma musciformis Gorze. — Torgny, juin 1910 (M. MAYNÉ) (FN. N. SP.). Galeruca interrupta OL. — Knocke, août 1908 (M. FRENNET). Phyllotreta consobrina Curris. — Yvoir, juin 1909 (FN. N. sP.). Aphtona herbigrada CurT. — En nombre, Yvoir, septembre 1910. Mniophila muscorum Kocn. — Beez, Yvoir, mai, septembre 1910, 297 REMARKS ON COLOBATHRISTIDÆ WITH DESCRIPTIONS OF TWO NEW GENERA by E. Bergroth In 1835 BURMEISTER founded the genus Colobathristes on three Brazilian species, placing it in the family Coreidæ near Alydus. The genus remained unknown to AMYoTr and SERVILLE (1843), SPINOLA (1850) and DALLAS (1852; and was not mentioned in the literature until 1865.when SrAL transferred it to the family Myodo- chidæ, evidentlv on account of the reduced number of the veins in the membrane, and founded upon it a subfamily by itself. In 1888 DisrANT redescribed one of BURMEISTER’S species under a new generic and specific name, assigning to it practically the same systematic place as did BURMEISTER but overlooking the description of the German author apparently because it did not occur to him to look for the genus among the Myodochidæ where STAL had placed it (1). The synonymy of this insect was later pointed out by BREDDIN and HorvaATH, both of whom followed SrAL in regarding this group as belonging to the Myodochidæ. Since 1903 many new genera and species of these insects have been described, particularly by HorvATH who has published an excellent monograph on them. BURMEISTER’S and DISTANT’s mistake äs to the systematic place of the group — if it really is a mistake — is at any rate very pardon- able, and if these insects are united with any of the old families, they ought in my opinion to be referred to the Coreidæ, not to the Myodochidæ. The same is true of the Berytidæ which some authors place in the Myodochidæ. In the Colobathristidæ and Berytidæ, as in the Coreidæ, the antennæ are inserted above a line uniting the middle of the eye with the base of the rostrum; in the Myodochideæ they are inserted below this line. The difference is that the Coreidæ have an antenniferous tubercle, whereas in the Colobathristidæ and Berytidæ the base of the antennæ is surrounded by an elevated chitinous ring. In the Colobathristidæ and Berytidæ the outer apical angle of the corium is narrowly prolonged beyond the middle of the membrane, a feature unknown in the Myodochidæ. The female genital apparatus of the (‘olobathristidæ is very different from that of the Myodochidæ and more similar to the female genitalia of some Coreidcæ. It seems to me that these characters more than outweigh the reduced number of the membranal veins. The Colobathristideæ (1) For Colobathristidæ DisranT later (1903) mistook a genus of the Myodochid subfamilies Malcinæ and Heterogastrinæ respectively. 298 have much in common with the Berytidæ and seem to be an offspring of them or are at least more related to them than to any other group of the Heteroptera. In my opinion there is every reason to elevate both the Colobathristidæ and the Berytidæ to family rank. In the Coreidæ, Pyrrhocoridæ and many groups of the Myodochidæ there is on either side near the middle base of the second and third (er at least the second) ventral segment a group of small glandular spots, the exact nature of which is unknown. Their number is usually three in each group, but sometimes there are four. Each spot bears an exserted sensorial hair which easily comes off and is present only in well preserved specimens. No or little attention has hitherto been paid to them by writers on systematic . Hemipterology, but their number and position to each other do in many cases offer good specific and even generic characters. As they are present also in the Colobathristidæ, 1 have mentioned them in the descriptions of the new genera given below. — To the family characters should be added : Bucculæ nullæ vel rudimentariæ, Pedes antici et postici subcontigui, medii leviter distantes. 14 genera and 59 species are hitherto known of this family, 8 of the genera being monotypical Their geographical distribution is very remarkable. They are strictly tropical insects and their centre of distribution in the Old World is New Guinea, in the New World the high plateaus of Peru and Bolivia. No species has yet been found west of Birma nor in Ceylon, the Hemipterous fauna of which is now fairly well Known. In Africa they are totally missing and no species can be expected to occur there. As they are rather large and conspicuous insects, very many of them cannot have been overlooked in countries outside their now known geographical limits and these limits will probably not have to be extended much through future explorations, although sundry new forms will doubtless still be. detected. Even a moderate knowledge of what family or families of plants serve these insects for food would possibly throw some light on their distribution, but unfortunately almost nothing is known on this point. One species is reported to have been injurious to the sugar-plantations in Java, but whether Saccharum is the original food-plant of this species seems doubtful. No genus is common to the New and Old World, but the genera of one hemisphere do not form a group sharply separated from those of the other, barely showing generic differences. In one neotropical genus, represented by nine species, there is a marked dimorphism in the males. This dimorphism is of a most singular and bewildering nature and unique among the Heteroptera. In this genus the normal males have longer antennæ than the dise TR Cru AR: AT — % ; 299 females and the abdomen is quite differently shaped and coloured than in the opposite sex, but of the same species we find gynæco- morphous males with the antennæ of the same length as in the females and the abdomen structured and coloured as in the females ; the male genital segments in both forms are identical. It would be of great interest to know if the internal male genital organs are developed in the gynæcomorphous males, but this question can be cleared up only by entomologists disposing of material preserved in alcohol. The colour-variability in some species and the inconstancy in the forming of certain plastic characters in other species seem (Lo indicate that the Colobathristidæ are of comparatively late geological origin and they have probably come into existence after the sub- mersion of the land-bridge between northern South America and Africa, but before the land-connection between New Guinea and South America was sunken. The maps appended to the end of this paper will give a survey of the geographical distribution of the Colobathristidæ, displaying the number of species represented in the several countries and islands. Molybditis nov. gen. (uoufdiris — like lead) Corpus robustum. Caput vix exsertum, e supero visum ante ocu- los breviter triangulariter productum, e latere visum ante antennas leviter rotundatum et fortiter declive sed non verticale, altitudini basali subæque longum, lateribus haud carinatis, vertice inter ocel- los sulco brevi profundo ante ocellos vix producto et utrinque mox extra et pone ocellum puncto transverso profundo instructo, gula horizontali, oculis sessilibus, ab apice pronoti parum remotis, ocel- lis majusculis, a basi capitis paullo remotis, ab oculis quam inter se paullo longius distantibus, rostro coxas medias paullum superante, articulo primo apicem prosterni paullulum superante, quarto tertio paullo longiore. Pronotum antrorsum fortiter declive et modice angustatum, basi capite saltem 1/3 latius, lateribus ante medium leviter sinuatis, impressione transversa parum profunda, lobo pos- tico antico circiter duplo longiore. Margo posticus propleuræ late leviter bisinuatus. Scutellum medio transversim elevatum, apice spina longa suberecta armatum. Hemelytra abdomine angustiora (Q), corio area anteapicali triangulari æquilatera majuscula haud coriacea instructo, venis corii crassiusCculis, venis membranæ di- stinctis, extima ante medium furcata. Abdomen (©) segmento primo lateribus parallelum, deinde usque ad apicem segmenti tertii sensim 300 dilatatum, subinde apicem versus rotundato-angustatum, segmento ultimo dorsali (sine connexivis) apicem versus angustato, latitudine sua paullo breviore, margine apicali truncato, segmento tertio ven- trali secundo fere dimidio longiore et segmentis tribus ultimis uni- tis paullulo breviore, ultimo lateribus quam medio duplo longiore, margine apicali utrinque late sinuato, disco segmenti secundi et tertii utrinque paullo pone basin maeulis tribus parvis glandularibus subcontiguis in lineam transversam subcurvatam ordinatis instructo, his maculis pilo sensorio exserto caduco præditis, maculis segmenti tertii a medio segmenti quam a latere minus remotis ; apparatus genitalis haud exsertus. Femora antica subtus ante apicem spina obliqua armata; tibiæ anticæ inermes, femoribus æquilongæ, mediæ femoribus paullo longiores, posticæ femoribus multo longio- res, tibiæ omnes præsertim apicem versus setulis semierectis rigidis subspiniformibus vestitæ; articulus primus tarsorum posticorum articulis apicalibus unitis 2,3 longior. Allied to Taphrocranum Horv., but the head is somewhat differ- ently structured and sculptured, the eyes are not stylated, the rostrum is longer and the structure of the abdomen is different. In his description of Taphrocranum HoRvATH says : Qvertice ante ocellos sulco mediano distincto instructo ». BREDDIN in his descrip- tion of the typical species, T. robustum BREDD., says : Czwischen ihnen |the ocelli] eine schmale Längsfurche, die hinten in einem starken Punkteindruck endigt ». Neither is the case in Molybditis, where the furrow is between the ocelli but of the same depth and breadth throughout and scarcely extending beyond à line uniting the anterior ends of the rather large ocelli. Molybditis Horvathi n. sp. Ventre dense sed brevissime et subtilissime albido-sericeo excepto glabra, plumbeo-nigra, abdomine fusco-nigro, antennis et pedibus piceo-nigris, rostro (articulo primo piceo excepto) testaceo, margine laterali-apicali seutelli, fascia lala basali segmenti tertii dorsi abdominis, fasciola brevi apicali dorsali segmenti tertii et quarti abdominis, connexivi superioris et inferioris segmento secundo medio, duabus tertiis partibus basalibus segmenti tertit, plus quam dimidio basali segmenti quarti et quinti segmentoque sexto apice excepto, macula magna media segmenti tertii ventris, coxis et trochanteribus omnibus metatarsoque postico païlide flavidis, spina scutelli basin versus piceo-testacea. Caput impunctatum, antennis breviter albo-setulosis, articulo primo glabro, medium pronoti superante, apice distincte incrassato, secundo primo longiore et tertio breviore (art. quartus deest), articulo secundo rostri tertio 301 distincte breviore. Pronotum latitudine sua 1/4 longius, cum parte plus quam dimidia posteriore propleuræ modice dense punctu- latum, lobo antico cum parte ejus pleurali vix punctulato. Meso- sternum medio area parcius punctulata præditum, utrinque inter acetabula coxasque antica et media late impunctatum. Metasternum impunctatum. Meso- et metapleuræ minus dense profunde punc- tatæ. Hemelytra abdomine paullo breviora, subvirescenti-hyalina, basi fusco-nigra, venis Corii fuscis, Costa (apice fusco excepto) viridi, membrana basi majuscula transversa fusca notata et apice fusco-umbrata, venis subdecoloribus, extima circa furcaturam fusca. Alæ medium segmenti quarti abdominis superantes, levis- sime umbratæ, ad apicem cellulæ macula oblongula fusca notatæ, venis testaceis. Abdomen impunctatum. Femora glabra. Long. © 10.5 mill. Borneo (Sarawak). Monographo præstantissimo hujus familiæ dicata. Centromus nov. gen. (xevrpoy — spine; wuos — shoulder). Corpus gracile, tipuliforme. Caput distincte exsertum, ante antennas valde declive sed haud verticale, e latere visum antice oblique truncatum, altitudini basali subæque longum, lateribus non carinatis, vertice sulco longitudinali basali latiusculo profundissimo ante ocellos longius extenso et medium verticis fere attingente atque utrinque extra ocellum impressione rotundata ocello multo majore instructo, gula horizontali, oculis ab apice pronoti nonnihil distan- tibus, breviter stylatis, stylo paullo retrorsum vergente, ocellis perminutis, ad basin capitis sitis, ab oculis quam inter se dimidio longius remotis, rostro coxas anticas subsuperante, articulo primo medium oculorum haud attingente, quarto tertio subæquilongo, antennis corpore multo longioribus, articulo quarto tertio multo longiore. Pronotum antrorsum modice declive et leviter angu- statum, basi capiti subæque latum, lateribus ante medium levissime sinuatis, impressione transversa profunda, medio interrupta, an- nulo collari brevissimo, lobo antico capite sat multo altiore, lobo postico antico plus quam duplo longiore, supra angulos humerales spina longa sursum et paullo extrorsum directa armato. Margo posticus propleuræ rectus. Scutellum spina longissima semierecta armatum. Hemelytra abdomini æque lata (©), corio area anteapi- cali triangulari subæquilatera latiuscula haud coriacea instructo, venis membranæ distinctis, extima ante medium furcata. Abdo- men (©) segmento primo lateribus parallelum, deinde usque ultra 302 medium segmenti tertii leviter subrotundato-dilatatum, subinde usque ad basin segmenti ultimi leviter rotundato-angustatum, seg- mento ultimo:dorsali (sine connexivis) parallelo, latitudine sua paullo longiore, margine apicali subrecto, segmento tertio ventrali secundo fere dimidio longiore et segmentis tribus ultimis unitis subæquilongo, ultimo lateribus quam medio duplo longiore, margine apicali medio breviter angulato-producto, disco segmenti secundi et tertii utrinque paullo pone basin maculis tribus parvis glandu- laribus in triangulum ordinatis instructo, his maculis pilum senso- rium exsertum caducum gerentibus, maculis segmenti tertii a medio segmenti quam a lateribus paullo magis remotis; apparatus genitalis exsertus. Femora antica subtus ante apicem spina obliqua armata ; tibiæ anticæ inermes, femoribus breviores, mediæ femo- ribus parum breviores, posticæ femoribus multo longiores; arti- culus primus tarsorum posticorum articulis ultimis unitis fere triplo longior. Allied to the preceding genus, but abundantly distinct by the structure of the head and pronotum, the stylated eyes, the much shorter rostrum, the differently shaped last female dorsal segment, the position of the ventral glandular spots, the different length of the fore and middle tibiæ and the much longer metatarsus of the hind legs. It differs from all hitherto known genera of this family by having the pronotum armed with a long slender suberect spine near the humeral angles. Centromus trispinosus n. sp. Plumbeo-niger, scutello holosericeo-atro, spina ejus fusca, abdo- mine testaceo, dorso ejus et vitta sublaterali ventris fuscis, segmento primo ventris secundoque basin versus nigricantibus, connexivo toto supra et subtus pallide testaceo, antennis fuscis, articulo earum ultimo, rostro pedibusque obscure testaceis, coxis piceis, hemelytris pellucidis, levissime umbratis, basi corii clavique ac macula subtriangulari basali membran&æ fuscis, venis corii testaceis, capite, pronoto pleurisque tomento adpresso niccolo-sericeo indutis, pronoto præterea longe exserte parcius albo-piloso, spinis pronoti et spina scutellari longe radiatim albo-pilosis. Antennæ gracillimæ, subglabræ, articulo primo basin pronoti superante, apice paullo incrassato, secundo primo subæquilongo et tertio paullo breviore. Rostrum breviter pilosum, articulo secundo adjacentibus duobus distincte breviore. Pronotum latitudine sua 1/5 longius, lobo antico cum parte ejus pleurali vix punctulato, lobo postico cum dimidio posteriore propleuræ ac meso- et metapleura totis minus dense pro- funde punctatis; meso- et metasternum medio parcius punctulata, 303 illo utrinque inter acetabula antica et media vitta impunctata præ- dito. Hemelytra (9) medium segmenti penultimi dorsalis supe- rantia. Abdomen læve. Femora subtus parcius suberecte pilosa ; tibiæ breviter albo-setulosæ. Long. © 10.5 millim. Borneo (Sarawak). During the examination of this insect the head was detached from the body and in repairing it [ was unable to fasten the head in a quite natural position. I deem it necessary to state this as the posi- tion of the ocelli and the length of the rostrum is the type as now prepared do not quite fit the description which is, however, correct having been made before the accident occurred. The genera above described were among a number of Hemiptera communicated to me for determination by Mr. J. GC. MOULTON, Curator of the Sarawak Museum. Symphylax sp. À mutilated specimen (without abdomen) from Baram, Sarawak agrees fairly well with the description of the var. confluens HoRv. of S, picticollis Horv., but the rostrum is shorter, only reaching the middle coxæ, and between the anteapical spine and the apex of the fore femora there are two minute spinules not mentioned in the description. Possibly not distinet from picticollis. Colobathristes facetus Horv. To this species, described from a single ill-preserved, unloc: lized and mutilated specimen (without abdomen), | refer à specr- men from French Guiana in my collection. It differs from the description in having the pile of the head and pronotum golden vellow (not white). The abdomen is testaceous with the dorsum laterally infuscated; the connexivum, except its outer third, is blackish above ; the suture between the venter and the connexivum is irregularly infuscated; the three subbasal glandular spots of the second segment are placed in a triangle, those of the third segment in a slightly curved oblique line. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 1 X 1910. 19 304 e8 +, < >= —1 S CS) 305 L lLMA @ © 9 CAL To rs 2 DL = 2 ; A ar res ) ul ne e .. E Rice [ LS S | SUMATRA Ÿ DS696G ÈS ee, Ve @æ ÇCERAMI. 6 ) Le) FA @ \ Nat DauTON I, GS DCE C2 Le & d, Ü on ù 0] Û VX, {l © NM ie F! DJ! JE GUEENSLAND mer me me 306 DIAGNOSES D'INSECTES NOUVEAUX recueillis dans le Congo belge par le D' SHEFFIELD-NEAVE (Musée du Congo belge, Tervueren) EL SINP Er OO EP ERE 2 APIDÆ par J. Vachal Sub-familia MEGACHILINÆ: I- Megachilinæ nidificantes G. MEGACHILE LaTr. Pz. À M. rufa var. profusca nov. var. Comme M. rufa FR, mais ayant les poils du tronc, du vertex, des pattes et plus ou moins de la face plus ou moins rembrunis, pouvant être brun foncé. Des © de Mpika et Chunda, xii-07. À M. pulvinata © n. sp. Noir, à écaillette rougeñtre ; la dépression apicale des segments paraissant rougeàtre sous les fascies. Tous les poils pàles, sauf sur le segment dorsal 6 qui est semé de poils noirs dressés Segments 1-5 à fascie apicale rousse, la brosse jaunâtre à la base, d’un roux pâle sur les côtés et vers le bout. Mandibule tridentée avec un large sillon aboutissant entre les dents apicales. Chaperon ayant à son bord un sinus bien marqué de la largeur de l'intervalle entre les antennes. Scutum nasale et chaperon ensemble bombés, la partie la plus proéminente se trouvant vers la base du chaperon, et à ponc- tuation effacée. Sculpture du mésonotum et du scutellum très fine, très dense et donnant au tégument un aspect mat; pteromata un peu soulevés, carénés au bout antérieur. Tibia 3 épais au bout, son prototarse plus large à tranche inférieure ventrue près la base. Abdomen large et court. Long. 14; aile 9-10 mill. 1 © de Chunda xii-07. Pourrait être la © de M. nigripollex ci-après décrit. 307 M. prætexta — n. sp. Du type de W. bombiformis ; en diffère par le pelage du tronc pâle, les poils de la patte 3 pâles, les deux apophyses terminales du segment 6 testacées et plus larges (comme chez M. tricolor FR.), les deux épines noires sises plus près de la ligne médiane que la tranche interne des apophyses et plus haut vers la base du segment. Le dos de l’abdomen est régulièrement assez grossement mais densément ponctué, brillant avec les dépressions apicales des segments en entier rouges. Cette espèce ne peut être confondue avec M. 4-spinosa FR., M. FRIESE, dans Pienen Afrikas, page 353 (251) opposant les larges apophyses (grossen Endlappen) de son M. guineensis, conformées comme chez M. fricolor FR. aux longues épines grêles (langen duennen Enddornen) de W.4-spinosa, et mentionnant comme rouges les deux épines intermédiaires (mit 2 kurzen (Enddornen) roten in Ausschnitt) qui sont noires chez l'espèce présentement décrite. Si M. rufa FR. n'avait pas la mandibule à trois dents au moins, ce qui parait l’éloigner du groupe de W. bombiformais GERST., je lui aurais attribué ce Y. 2ex. de Katumba et Kiamokosa x-07. M. gibbidens n. sp. Noir, le vertex, l’arrière des tempes, le tronc, les quatre pattes antérieures (moins les poils sous les tarses tirant au brunâtre), la cuisse postérieure et la face externe de son tibia à poils noirs; les poils de la face plus ou moins bruns, mais pâlissant près des yeux, où ils peuvent être de brun-clair à blanchâtres. Le dos du segment 1 paraît avoir sur le quart antérieur de son milieu quelques poils noirs qui montent de la concavité basale du segment; le reste du segment 1 et les segments 2-5 sont vêtus d’un feutre roux paraissant plus pâle sur les dépressions ; sur le segment 6 existent de petits poils roux couchés qui peuvent par usure laisser voir le tégument noir. La brosse rousse a des reflets fanve doré. Sous le tibia 3 et - sous son tarse sont des poils roux; le prototarse 3 presque aussi large que le bout du tibia est par suite cilié de roux sur ses deux tranches; l’éperon externe est roux. Aile d’un hyalin grisâtre uniforme, la partie au delà des cellules paraissant plus grise par l'effet des points pilifères. Le chaperon est tronqué avec à peine un sinus très faible et large, le milieu de sa tranche un peu épaissi. Le bord ouvrier de la mandibule à une assez forte encoche en arrière de la dent terminale qui est aiguë; cette encoche détermine en arrière d'elle une sorte de large dent arrondie à surface non 308 sculptée mais mate, s’avançant plus ou moins hors du bord ouvrier, mais sans encoche en arrière d’elle, en sorte que sur certains exem- plaires elle est en prolongement de la base du bord ouvrier. Cette deuxième dent a sa surface un peu convexe en sorte que le bout de la mandibule est courbé vers larrière du corps. Le bas du scutum nasale est un peu renflé, plus grossement ponctué que le disque du chaperon, celui-ci est souvent un peu renflé-caréné au milieu de son extrême base, ét alors ce soupçon de carène est moins densément ponctué. Long. 15-16; aile 12 mill. 7 © de Kundelungu 1ix-07. à M. fastigiata © n. sp. Noir; sont noirs les poils de la tête, du prothorax, de la cuisse 1 et de son tibia. Le disque du mésonotum nu, râpeux. Sont pâles les poils des mésopleures, du mésosternum, de l’arrière du scutellum, du segment médiaire et des quatre pattes postérieures. Les segments dorsaux 1-5 à tomentum roux-foncé, avec quelques poils pàles sur la base du segment 1; le segment 6 avec seulement quelques poils roux, en sorte que ce segment à première vue parait noirâtre. La brosse rousse à reflets dorés sans poils noirs; aile jaune, mais grisètre au delà des cellules ; écaillette et le dernier article des tarses testacés. Le bord ouvrier de la mandibule parait sans dent, l’apicale à peine distincte. Chaperon tronqué, à peine sinué avec un léger boudin transversal au dessus du sinus, un peu convexe vers le milieu de sa base avec la trace d’une ligne lisse sur la moitié basale. Scutellum offrant sur sa moitié basale un assez gros tubercule longitudinal. Les articles 2-4 des tarses T et 2 très courts et élargis. Long. 14-15; aile 10,5 mill. 2 © de Kambove à Bunkeya ix-07. Fe, M. flexa © n sp. Diffère de M. fastigiata par les poils de la face pouvant aller du noir au brun, le segment dorsal 6 à poils roux épais, par les seg- ments ventraux 5-6 à poils bruns épais, les écaillettes et l’article 5 de tous les tarses noiràätres; par la dent apicale de la mandibule plus aiguë et plus saillante ; par le chaperon plus allongé, plus en lame au bout, ni gonflé, ni plus lisse au milieu de sa base, par son scu- tum nasale non ponctué dans la moitié inférieure et par son scutel- lum aplani. 1 © de Bunkeya et 1 © de Bunkeya à Lukafu x-07. M. nigrifacies © n. sp. Noir. Tête à poils noirs, d’un brun pâle au bas des tempes ; les cils au bout du chaperon brunâtres. Les poils des mésopleures, du 309 mésosternum, de l’arrière du tronc, du segment 1 et une fascie lar- gement interrompue sur la dépression du segment 2 sont blancs, ainsi que sur la face externe des tibias 2 et 3 et du prototarse 3 : ils sont roussâtres sous les tarses. Les segments 3-4 avec une fascie de poils rouges largement interrompue sur le troisième ; 5-6 vêtus de roux. Brosse jaune pâle, nuancée de roux sous le segment 5 et de brun sous le segment 6. Écaillette et tarses noirâtres. Aile noire à reflet bleuâtre, moins foncée au bout. La nervure récurrente 1 abou- tissant presque aussi près de l’angle interne que la nervure récur- rente 2 de l’angle externe de la cellule cubitale 2. Mandibule à faible encoche pré-apicale ; en arrière de la deuxième dent un faible angle peu saillant qui s’il était plus marqué ferait placer cette espèce dans le groupe ayant au moins trois dents à la mandibule. Chaperon assez allongé mais tronqué, à ponctuation régulière. Vertex nu, mésonotum ayant quelques petits poils noirs ou bruns dressés, tous les deux à ponctuation assez grosse, contiguë. La ponctuation du scutellum plus fine et plus dense. Long. 14-14,5 ; aile 10 mil]. 1 © de Mfungwe à Kayumbo vi-07. Un qui ne w’a paru différer de M. Volkmanni FR. que par l’aboutissement de la nervure récurrente 1 presque plus rapproché de l’angle interne de la cellule cubitale 2, et par sa taille plus petite, pourrait être le ' de M. nigrifacies. Mbiliwe à Wantu x-07. M. Neavei © n. sp. © noir, avec tout au plus les derniers articles de chaque tarse et les éperons postérieurs rougeâtres. Sont noirs ou bruns: quelques poils dressés sur le vertex, les quelques poils dressés qui existent sur les côtés et l’arrière du mésonotum, sur le scutellum, les poils des mésopleures, ceux sous la cuisse 1 et sur les segments 6 dorsal et ventral : sont dorés : les poils sous le bord inférieur de la mandi- bule, sous le milieu du bord apical du chaperon et sous le prototarse 3 ; sont blanc-jaunâtre : les poils qui couvrent le tarse 2, une frange sous le tibia 2, les poils sur le devant du mésonotum, sur le seg- ment dorsal 1 et ceux de la brosse ; sont roux: de petits poils presque écailleux sur le tiers central de la base des segments dorsaux 2-3, et moins visibles sur 4, poils qui paraissent être souvent caducs; sont blancs: les poils laineux de la face, un bouquet sur la base de la mandibule, sous les tempes. Les segments dorsaux 2-5 sont vêtus de petits poils gris qui paraissent plus blancs sur les dépressions, et sont remplacés par les roux de la base sur 2-5 et à peine sur 4. Mandibules du type Chalicodoma muraria ; chaperon tronqué au bout, un peu sculpté, le bas du scutum nasale formant un bourrelet 310 transversal brillant. Le mésonotum et le scutellum à ponctuation dense un peu en râpe. Le scutellum un peu bossu vers le milieu de sa base. Aile d’un hyalin bronzé, nervures noires. Long. 13; aile 3-9 mill. Des © de Bunkeva à Kambove ix-07 ; de Bunkeya et Lukafu x-07. () Mandibule plus longue, à dent apicale plus marquée, mieux séparée, la base du bord externe un peu sinuée, ce bord externe velu de blanchâtre. La tête et le thorax à poils plus longs, tous blanchà- tres ou blanc-jaunâtre. Les cuisses 1-2, le dessous de leurs tibias et leurs tarses rougeûtres ; le prototarse 1 à peine aplati dilaté, à frange postérieure pâle, courte. La crête du segment 6 dirigée en arrière, parfaitement arrondie, irrégulièrement crénelée, plus gros- sièrement vers le milieu. Les segments ventraux apicaux décolorés et faiblement frangés de pale au bout. Long. 12 ; aile 9,5-10 mill. Un de Bunkeya à Kambove 1x-07. M. biloba ç« n. sp. Noir avec les dépressions des segments ventraux testacées. Poils de la face blancs, manquant sur la base du chaperon qui est bom- bée et non, où à peine, sculpté. Au bout inférieur de la tempe, des poils longs et épais, roussâtres, dirigés en bas. Poils du tronc blanc-jaunâtre, sous les 4 tarses postérieurs roux-doré. Segments 1-4 à poils roux plus pâles sur le segment 1; sur le segment 5 une fascie apicale pâle, sur les côtés des poils roux, le disque sans poils ou à petits poils noirs. Segment 6 sans poils sur sa partie dorsale. Aile bronzé-hyalin. La mandibule à lextrème base de son bord externe parait'avoir une assez petite dent triangulaire, cachée dans la laine. Mésonotum très finement ponctué, râpeux, le scutellum à points plus gros et moins denses sur son milieu. Tarse 1 non, ou à peine élargi, le prototarse noir dans sa moitié antérieure et blanc ivoire à son bord postérieur qui est brièvement frangé de blanc. Hanches brièvement armées. Segment 6 plus ou moins arrondi en arrière avec au milieu du bord une encoche arrondie assez faible, mais prolongée en un gros sillon sur le tiers apical du segment; de chaque côté environ sept courtes épines; pas de dent visible à l’extrémité latérale de la crête. Les segments ventraux 2-3 avec une légère banquette transversale en arrière de la dépression apicale. Le segment ventral 5 (le plus grand) a son disque sculpté séparé de son extrême base non sculptée par deux lignes droites se rejoi- gnant en arrière en formant un angle très ouvert. Le segment 7 (ou le bord apical vrai de 6) saillant sous forme de deux lobes courts et obtus. Long. 19; aile 40 mill. Un ' de Kundelungu ix-07, 311 M. nigripollex -ÿ n. sp. Noir, avec la cuisse antérieure, la partie antérieure de la cuisse médiane, les derniers articles de tous les tarses, l’écaillette, les bords latéraux et les dépressions apicales des segments 1-5 rou- geñtres. La face à poils blanc-jaunâtre, le reste de la tête, le tronc, les pattes et les fascies apicales sous les segments ventraux 2-4 gris- jaunâtre-pâle ; sur le segment dorsal 1 les poils sont fauves; ils sont roux sur la dépression apicale des segments dorsaux 2-5, gris jaunâtre mêlés de petites soies noires dressées sur le disque du segment 9, gris-jaunâtre sous la crête du segment 6. Aïle d’un hyalin grisätre uniforme. Prototarse 1 noirâtre à base ivoire, avec un bouton roux dans l’échancrure apicale, la partie antérieure de l’échancrure prolongée en un lobe large et long, arrondi au bout; les articles 2-5 nuance ivoire avec un petit bouton rouge au bout et un petit processus ivoire prolongeant leur angle apical antérieur ; les articles 1-4 avec une assez longue frange blanchâtre au bord postérieur. Mucron nul ou indistinet. Le segment 6 a sa crête en lame horizontale, à bords latéraux parallèles (étant plus étroite que l'abdomen) à trois petites encoches ou créneaux, nue en dessus; le vrai bord apical du segment, qui est à lextrémité de la partie recourbée en dessous, à un rebord translucide dans un plan paral- lèle à la crête principale, ce rebord décoloré a un léger sinus déterminant une dent anguleuse de chaque côté, l’intervalle entre ces deux dents un peu moindre qu'entre les antennes. Lorsque le segment 6 est appliqué au dernier segment ventral, ces deux dents peuvent paraître appartenir au segment dorsal 7 qui dans cette espèce n’est pas exserte. Long. 11-12; aile 9 mill. \ Un de Bunkeya x-07. À à M. corneipalmis n. sp. Noir, avec au moins la cuisse 1,au moins à sa face antérieure, l’écaillette, les côtés des segments 1-2 et les dépressions apicales du segment dorsal 5 et des segments ventraux rougeûtres; le tarse 1 pâle. Face en entier à poils pàle-jaunätre, les poils sur le devant du mé- sonotum brunissant, mais devenant pâlés en dessous et en arrière du tronc; ils sont roux sur le segment dorsal 1, sur la dépression apicale de 2, sur la base et le bord de 5-4, sur la base de 9. La ligne médiane transverse de 3-4 à petits poils noirs; sur 5 et sur 6 il y a des soies assez longues, noires ou brunes ef des poils longs jau- nâtres sous la crête. Les articles 1-2 du tarse 1 sont peu dilatés, non appendicés, de nuance claire cornée, avec au bord postérieur une grande frange 312 qui commence sur la moitié apicale du tibia, est rousse, et se con- tinue à la tranche postérieure des articles basaux, en devenant graduellement blanche. La tranche antérieure des articles basaux du tarse 1 a quelques longs cils fauves. La crête du segment 6 est inerme, un peu sinuée au milieu, ses bords latéraux convergeant un peu en arrière Aile d’un hyalin grisâtre. Long. 12; aile 8,5 mill. Un ç$ de Kambove à Bunkevya x-07. x M. aculeata ç«ÿ n. sp. Noir; tous les poils sont gris-blanchätre, passant au jaunâtre sur le chaperon, devenant roux sous les tarses. L’abdomen a de longs poils blanchâtres sur le segment 1 et des fascies étroites de poils blancs (un peu élargies de chaque côté sur les segments 2-5). Aile d’un hyalin-grisätre plus obscurcie au bout. La mandibule, le seg- ment 6 et le segment ventral 4 sont conformés comme chez M. sexdentata FR. (non RoB.) et ces espèces appartiennent au groupe pour lequel M. CoCKERELL à créé un sous-genre : Creighto- nella (The Entomologist 1908, p 146). Il est certain que les © ne pourront entrer dans ce sous-genre fondé uniquement sur les caractères sexuels de certains . Le prototarse 1 est grêle, noir, un peu frangé de blanchâtre au bord postérieur. Long. 14; aile 10-10.5 mill. Un 4 de Kipaila à Kisinga ix-07, deux «j de Bunkeya x-07, et un j de Quamboia à Kaloa xi-07. à M. torula n. sp. Noir, avec l’écaillette, les derniers articles des tarses et le bord apical des segments rougeâtres. Poils de la face blanc-jaunâtre, du vertex et de la partie antérieure du mésonotum fauve-brunätre, du reste du trone et des pattes blanc-jaunâtre; le tomentum qui | couvre le dos de l'abdomen est roux. Le chaperon à ponctuation dense est chargé sur la ligne médiane longitudinale de sa moitié basale d’une fine ligne saillante. Le mésonotum à ponctuation assez fine, très dense. Le protolarse 1 est grêle, noir, à cils très courts à la tranche postérieure. La carène du segment 6 est atténuée en arrière, son bout tronqué; la troncature, ne dépassant pas la moitié de l'intervalle entre les antennes, est un peu émarginée, en sorte qu'elle offre un denticule de chaque côt*. Aïle jaune à ner- vures testacées, à bout obscurci, la nervure transverso-cubitale 2 et la nervure récurrente 2 brunes. Long. 10.5; aile 7 mill. Un de Katumba x-07. der Le. ditdri re. ts td ii Es nantes dés ie dre éd LAS dt SSSR Se dt il à 313 M. chrysopogon n. sp. Noir, à poils gris-blanchâtre, sauf sur la partie de la face qui est sous les antennes où ils sont d’un jaune-doré, sous les protalarses postérieurs où ils sont roussâtres et sur le disque des segments dorsaux 3-5 où ils sont noirs; quelques soies noires courtes émergent du tomentum blanc qui couvre le dos du segment 6. Sur le dos de l’abdomen les segments 2-5 ont une facie apicale blanche. Tarse 1 grêle, brièvement cilié de blanc. Mucron nul ou indistinct. Crête du segment 6 arrondie, avec une petite dent à l'extrême bord, avec une échancrure arrondie au milieu dont les angles sont prolongés en petite épine, en dehors de cette épine, une ou deux petites échancrures déterminent une ou deux très petites dents. Aile presque hyaline. Diffère de M. semierma VACH. par ses pattes entièrement noires, la fascie du segment ventral 4 interrompue, le contour plus arrondi de la crête du segment 6, l’échancrure médiane plus large, encadrée de deux épines plus longues que les deux dents de semierma, la dent de l’extrême bord visible, le dessous de la crête non fovéolé au milieu. Long. 9.5; aile 7-7.5 mill. Un çj de Kiamokosa x-97. L’une de ces deux espèces pourrait être M. barbata SM, G. LITHURGUS LaATe. L. acanthurus © n. sp. La © diffère de L. spiniferus CAM., par la brosse plutôt roussâtre- obscur (est-ce l’effet d’un alcool impur?) et surtout par les poils des pattes, brunâtres aux antérieures, mais évidemment noir franc au tarse de la postérieure. Une carinule longitudinale sur le milieu du chaperon. Le «j a la ponctuation du nofuwm moins rugueuse, non transver- sale, le dos de l’abdomen presque imponctué; les poils du seg- 1 ment 6 noirâtres avec une frange brunâtre, ceux du segment 7 | noirs, longs, atteignant presque le bout du mucron. Sous le ventre É les poils (formant presque une brosse) sont noirs avec une frange A apicale pâle. La patte 5 est allongée, sa cuisse renflée, son tibia ! fort, le prototarse cambré, grêle à bout un peu épaissi. À La © a 13-14 mill. de long; l’aile de 8.5 mill. À Une © de Lukafu ix; un de Kambove à Bunkeya x-07. 4 G. ANTHIDIUM F48. ; A. glomerosum © n. sp. 2 Noir, à ornements jaunes. Partout assez grossement ponctué, plus densément sur l’avant-corps. Sont jaunes : les mandibules, le 31% chaperon avec les côtés de la face, les côtés de l’extrême bord de la lame postérieure du vertex, une macule de l’écaillette, les bords latéraux des pleromata et du scutellum, les tibias (le tarse 1 chez la ©, les quatre tarses antérieurs et le bout du tarse postérieur chez le J), une grosse macule latérale sur chacun des segments 1-5 (et en outre chez le 4 les segments 6-7 dorsaux et 5-6 ventraux). Chez le l'avant-dernier segment ventral (ou paraissant tel) grand, tronqué au bout avec une macule ovale brunälre dans chaque coin apical, et avec une macule brune sur le bout de la face interne du tibia ». L'écusson est large à bord postérieur droit (ou presque) avec un très court et faible sinus; le bord latéral (4 compris celui du pte- roma) converge un peu en arrière. Le vertex est déclive en avant, sa lame postérieure paraissant s'appliquer sur le devant du méso- noturn. La brosse de la © est grisätre. Le segment 7 est lronqué-émarginé avec un denticule de chaque côté de la troncature. La tranche du tarse 5 est un peu renflée vers la base. : Aile gris-hyalin à bout enfumé; la nervure basale prend son ori- oine très en arrière de la nervure transversale ordinaire, la ner- vure récurrente 1 aboutit assez loin au delà de la nervure trans- verso-cubitale 1, bien plus loin que l'intervalle entre la nervure transverso-cubitale 2 et l'aboutissement de la nervure récur- RENTE 2 ® long. 6.5-7; aile 6.5; un millimètre de moins. < Une © de Kilwa à Lukonzolwa viii-07 et 1 de Kambowe à Ruwe A. Neavei © n.sp. Très voisin d'A. glomerosum. En diffère dans les deux sexes par le vertex moins ou presque pas déclive et par l’angle rentrant que forme la rencontre du bord latéral du pteroma et du bord latéral de l’é‘usson proprement dit; chez la © cet angle est presque droit el l'angle apical de l’écusson forme une saillie à angle droit (c’est un peu moins marqué chez le 4), chez le la marge apicale du seg- ment 7 parait tridenticulée. Quant aux couleurs, le tronc chez Neavei est tout noir, moins un point jaune sur l’écaillette, et rarement et chez le seulement un point jaune sur le côté du pleroma. Les macules du dos de lPabdo- men seulement sont rouges chez Neavei, le segment 6.de la © étant orné comme les autres de deux grosses macules. Les tibias de A. Neavei paraissent plus rougeàtres, et les tarses © tous noirs velus de fauve en dessus, de rougeûtre en dessous; les tarses 315 moins jaunes, le 3° tout noir, quelquefois rougeâtre vers la base avec le renflement de la tranche supérieure indistinct. L’aile de A. Neavei est plus noirâtre surtout au bord costal; la nervure récurrente À est au moins aussi rapprochée de la nervure trans- verso-cubitale 1, que la nervure récurrente 2 de la nervure transverso-cubitale 2 et quelquefois même incidente. Une © et trois j de Mfungwe à Kayumbe vi-07 (1). II. Megachilinæ haud nidificantes- G. CŒLIOXYS Lare. HR C. Neavei © n. sp. Noir, l’aile violacée, mais hvaline dans le quart basal. L’extrémité de lPabdomen est du type C. decipiens. Face et tempes vêtues de poils un peu laineux, ainsi que sur la partie supérieure des mésopleures Des poils blancs plus petits forment des macules : 1° à cheval sur langle antérieur du mésono- tum et sur le bord antérieur de l’écaillette; 2° de chaque côté de la ligne médiane sur le bord antérieur du mésonotum; 3° à cheval sur la partie postérieure du bord latéral du mésonotum et sur le sclérite contigu entre ce bord et l’écaillette; # à cheval sur le milieu postérieur du mésonotum et le bord antérieur du scutellum; cette dernière macule est transversale, anguleuse vers le mésono- tum, échancrée en arrière. (1) Je prends la liberté de décrire ici un Anthidium du Cougo portugais que je dédie à M. le D' SCHOUTEDEN, conservateur au Musée du Congo belge. Anthidium Schoutedeni ® n sp. — Noir; sont jaunes : une petite macule à la base de la mandibule, une bordure latérale du mésonotum, une bordure large des bords latéraux et apicaux du scutellum, une strie des cuisses et des tibias, une macule latérale des segm°nts 1 et 2, celles du segment | réunies par une ligne jaune, la ligne transversale sur le segment ? étant interrompue au milieu; en plus une ligne fine transversale sur le milieu de chaque côté des segments 3-5. Sont roux : le calus huméral et l’écaillette. Les côtés de la face, le front, le vertex et le mésonotum sont vêtus de courts poils roux, pâlissant sur le reste du thorax et sur les pattes; sont roux les cils qui garnissent les deux tranches du prototarse 3. Sont noirs : les poils couris sur le dos des segments 2-6 et ceux de la brosse ventrale qui devient rouge obscur vers le centre et la base, Les ailes fortement enfumées, plus sombres au bord costal. Eperons pâles. Les mandibules à bord ouvrier très long, longitudinal quand elles sont croi- sées, du type Chalico loma, avec cependant leur tranchant un peu ondé. (Cette espèce construirait-elle son nid en terre gâchée ?) Le chaperon est bombé en même. temps que le Seutum nasale, finement très densément ponctué, s'abaissant à peine avant le bord qui est lamelleux et sinué. Le segment 6 dorsal est chargé d’une fine carinule médiane. Le prototarse 3 est grand, plus large que le bout du tibia, avec sa tranche inférieure (antérieure) dilatée-arrondie. — Long. 13.5; aile 11 mill. 916 De fortes fascies latérales de poils blancs, un peu laineux, sur le bord apical des segments 1-4: celles des segments 1-3 sont réunies par une fine fascie de poils courts. Le segment 2 a une petite ma- cule basale latérale. En dessous les fascies des segments 2-4 sont moins épaisses de chaque côté. La tranche inférieure des cuisses plus au moins velue de blanc: la face externe des tibias largement tomenteuse de blanc. Sur le haut du front deux carènes courbes simulent des tenailles dont les extrémités saisiraient l’ocelle impair; de leur rencontre inférieure paraît partir une ligne saillante dont on remarque le bout inférieur plus saillant qui se trouve juste entre les antennes. Le vertex, le mésonotum et le scutellum sont à ponctuation con- fluente et par conséquent rugueux-râpeux. La suture des parapsides se voit sous une forme d’une ligne élevée assez courte près la ma- cule sise sur la partie arrière du bord latéral du mésonotum. La dent qui termine les pteromata est assez courte, conique, ayant son axe un peu divergent. L’écusson vu d’en haut offre à son bord apical deux lignes droites convergeant en arrière et formant un angle terminé par un bouton conique dont l’axe au lieu d’être horizontal est un peu relevé. Les segments 2-3 sont les plus grossement pontuëés, 4 beaucoup plus finement et plus densément, et même plus finement et plus densément que.1; le segment 5 beaucoup plus finement que #. À la face ventrale le segment 1 a sa ponctuation assez dense, les inter- valles à peu près égaux aux points ; le segment 2 a sa base très densément ponctuée ; le segment 3 a son milieu à ponctualion aussi grosse, mais séparée par des intervalles plans plus larges que les points. Le milieu du segment # a sa ponctuation plus fine mais au moins aussi éparse que sur 5. Les deux derniers segments im- ponctués. Les segments ventraux n’ont de poils qu’au bord, tandis que C. lanuginea VACH. a le disque des segments 2-4 duveteux, et le milieu des segments 1-5 très éparsément pointillé. — Long. 14; aile 8-9 mill. Une © de Bunkeya à Lukafu x-07. C. piliventris nu. sp. Noir, aile grisâtre à peine plus foncée au delà des cellales. Face, tempes, base de la mandibule, mésopleures. mésosternum, arrière du tronc, dessous des cuisses, des hanches postérieures, milieu du segment ventral 1, bord des segments ventraux 2-5, la moitié apicale du segment veutral % à poils blancs ou gris-blan- châtre. Une ligne de fins poils blanes sur les bords latéraux du 517 mésonotum et sur la suture entre le mésonotum et le scutellum., Le segment dorsal 1 a une macule latérale de fins poils blancs, cha- cune reliée à l'autre par une fine ligne de très courts poils blancs écailleux paraissant sortir du bord ; le segment 2 à la macule laté- rale moins large et la fascie de petits poils écailleux placés sur la dépression, de même sur les suivants. Le haut du front, le vertex, le mésonotum (moins le milieu du disque où la ponctuation est un peu éparse) et le scutellum à ponctuation assez grosse (moins grosse que chez C. Bouyssoui VACH.), confluente, mais distincte ; le vertex est rebordé en arrière ; le scutellum faiblement arqué en arrière, son bord non rebordé, mousse, la ponctuation se conti- nuant jusque dans le plan vertical postérieur. Les pteromata aigus par la rencontre d’une carène externe parallèle à l’axe du corps et d’une carène interne obliquement sinuée. La ponctuation de l’abdo- men forte, diminuant graduellement, mais peu, en arrière, en sorte que le segment 6 lui-même est assez fortement ponctué sur les côtés, mais sa base a une ponctuation assez fine et serrée. Le seg- ment dorsal 5 paraît n'avoir qu'un très faible petit tubercule au bout de sa carène latérale, peu visible. Le segment 6 a une épine assez longue, aiguë, de chaque côté de sa base ; il se termine par deux lames horizontales dont la plus grande largeur est verticale; ces lames tronquées-sinuées au bout offrent, vues par côté, une très courte dent en haut, une un peu plus longue en bas. Les segments ventraux un peu moins fortement ponctués que les dorsaux ont leur ponctuation décroissante en grosseur de la base au quatrième, pres- que aussi dense au milieu que sur les côtés. J'aurais attribué cet exemplaire à C. sex-spinosa FR. ou à C. plani- deus FR., mais ses franges abdominales sont loin d’être tomenteuses, tandis que M. Friese mentionne les «Filzbinden » deses deux espèces. Un de Kambove à Ruwe 27-ii-07, G. EUASPIS GERST, = E. Martini © nov. nom. (E. rufiventris © VAcH. 1903 non GERST). Aile noirâtre en entier à reflets violätres. La saillie du segment ventral 6 est en arc de cercle atteignant presque le bord latéral vis- à-vis du denticule de ce bord. Ecusson entièrement noir sans bor- dure pâlissante. Les petits poils du dos du front, du vertex, du mésonotum, du milieu du scutellum, des hanches, des cuisses et des tibias sont noirs; la frange du calus huméral et les poils des tarses roux-brun. Côtés de l’écusson plus finement et plus densément ponctués que les côtés du mésonotum. Longueur de l'aile 11 mil. Une © du Natal des chasses du D' Charles-H, Martin à la mémoire duquel elle est dédiée, - 318 E. rufiventris Gersr et Ærythros MEUNIER (et peut-être modesta GRIB.) sont synonymes. Sub-Familia XYLOCOPINÆ G. XYLOCOPA LATR. Premier groupe : XYLOCOPA strict. sens. X. trochanterica n. sp. Noir, avec au moins une macule tégumentaire jaune sur les deux tiers sapérieurs du lobe latéral de la face, mais ne dépassant pas en haut le niveau des antennes. D’autres fois, en plus, le tégument du bord inférieur du scutuin nasale et de la base du chaperon teinté de jaune, le bout du chapéron étant largement noir; rarement, le chaperon est entièrement jaune avec son bord apical étroitement noir. Poils noirs, mais gris-roussâtre sur le bord antérieur du méso- notum et sur le segment 1 et roux-vif ou roux-pâle au prototarse 2, et au tibia 3 et sur son prototarse. Aile noirätre à teinte violacée ou purpurine. Pas d'espace cordiforme lisse, ou bien limité sur les côtés. La cuisse 3 est comme dans les espèces de ce groupe armée d’un tubereule près de la base, et à tranche inférieure (qui parait postérieure chez les xylocopa) angulée au milieu; mais de plus, le trochanter postérieur est armé d’une lame perpendiculaire ayant sa plus grande largeur dans le sens de l’axe longitudinal, à bout arrondi-aigu un peu courbé et penché du côté céphalique, aussi longue que la distance de sa base à l’extrême base du trochanter. La nervure récurrente 2 aboutit un peu au delà du bout du deuxième tiers de la cellule cubitale 3. Long. 17-18; aile 1415 mill. Trois J de Kayambo à Dikulwe vi-07,:et de Mpika xii-07. Comme l'exemplaire à chaperon et scutuin nasale tout noirs correspond absolument à la description. (quant aux couleurs) de X. Haefligeri Fr. (Die Bienen Afrikas, p. 225 (141), je n'aurais pas hésité à l’attribuer à cette dernière espèce, n’était la forte et longue lame du trochanter que, si elle existait chez X. Haefligeri, M. FRIESE eut certainement remarquée. X. pusulata © n. sp. © Noire, à poils noirs, aile violette. Tête à ponctuation moyenne, et plus ou moins dense, bien moins dense sur le seutuin nasale. Un tubercule sur le milieu du bord apical du chaperon, le milieu des sutures latérales du chaperon gonflé, la carène frontale s’élevant graduellement du bord de l’ocelle {quoique courbe vue de profil) terminée un peu avant les antennes, 319 finement. sillonnée; un calus cariniforme transversa au côté extérieur de l’ocelle impair, ne s'étendant pas plus loin que le bord externe de l’ocelle pair qui est au-dessus, séparé de cet ocelle au moins par un diamètre dudit ocelle. Article 3 des antennes presque aussi long que les trois suivants réunis. Intervalle oculo-mandibu- laire assez long, ayant sur son milieu un groupé d'environ quatorze points irréguliers. Scutellum imponctué au milieu de la base, sa ponctuation moins grosse et plus dense sur les côtés du bord postérieur. Face anale du segment médiaire à ponctuation grosse, séparée, avec un sillon médian du haut en bas; pas d'espace cordi- forme. Patella comme chez X. Natalensis VAcH. Nervure récurrente 2 aboutissant entre le milieu et le tiers apical de la cellule cubitale 3. Abdomen plus éparsément ponctué sur la ligne médiane; le segment 6 ayant sa base beaucoup moins grossement ponctuée, mais aussi densément que le segment 5. Sillon épipygial très marqué jusqu’au milieu du segment. Segment ventral 6 comme chez. X. Natalensis VACH. À des poils d’un gris-roussâtre sur le devant du mésonotum, sur les mésopleures, la partie postérieure du métasternum, sous le bout du tibia 3, et sur les côtés du segment dorsal 1. Il a quelques poils longs roux mêlés aux noirs sur la face externe du prototarse 3, Aile purpurine à peine glacée de bleuâtre au delà des cellules. La face est jaune sous les antennes, le jaune des lobes latéraux remontant un peu au-dessus des antennes. La cuisse postérieure offre l'expansion lamelleuse-anguleuse vers le milieu de la tranche inférieure et le fort mucron entre cet angle et la base, plus près de la base. Les segments dorsaux 3-4 offrent de chaque côté, près la base, une partie surélevée-convexe assez petite, limitée en dedans par une dépression. Le reste comme chez la ©. © long. 15-16; aile 44-14.5 mill. ; long. 14.5; aile 13.5 mill. Une © de Kayambo à Dikulwe et une autre de Mfungwe à Kayumbe vi-07 ; trois j de Mfungwe à Kayumbe vi-07. Les espèces de ce groupe (à tarses velus de noir, ou chez quelques à tarses presque entièrement velus de noir) sont assez difficiles à distinguer. Celles que j'ai décrites ou vues peuvent être séparées comme suit : 4. Longueur 23 mill.; aile 18-19 mill. La carinule transversale contiguë ou presque à l’ocelle impair, à peine aussi longue que le diamètre de cet ocelle, concave en dessus. Base du dos de l’abdomen à vague reflet bleu d'acier. Afrique orientale italienne, Choa. (frontalis R. et Farrm-non OL.) subjuncta © VACH. Longueur non supérieure à 20 mill. Dos de l’abdomen sans reflet bleuâtre. Carinule transversale non concave en dessus. 2 2. La nervure récurrente 2 aboutit au commencement du ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 1 x 1910. 08 320 quatrième quart de la cellule cubitale 8. (La © et le diffèrent par ce caractère très marqué des autres espèces ci-après.) La 9 a ses carinules transversales obsolètes paraissant continuer en s’abaissant vers l’extérieur le bord supérieur de la fossette ou gît l’ocelle inférieur. Ressemble du reste à X. Natalensis, VAcH. Chez le (, le jaune de la face ne remonte pas au-dessus des antennes, son trochanter postérieur est armé d’une forte épine aiguë, au moins aussi longue que le mucron de la cuisse postérieure; entre ce mucron et l’angle médian de la cuisse 3 la ligne inférieure tran- chante s’infléchit vers le côté postérieur de la cuisse. Outre les poils plus pâles habituels dans les 4 de ce groupe il offre quelques poils jaunâtres mêlés aux noirs sur le dos des tibias 1-2 et sur le dessus du prototarse 1 ; une épaulette de poils pâles au bout de la cuisse 5, des poils canescents assez longs sur les côtés des segments ventraux 9-0. La © et le J ont les ailes faiblement enfumées à reflets purpu- rins, rarement et faiblement bleuâtre. La cellule cubitale 2 est distinctement plus longue que la cellule cubitale 1 le long de la nervure cubitale. ® long. 18-19; aile 16 mill.; «j long. 19; aile 16 mill. rejecta n. Sp. Vu quatre © et deux j de l’Afrique orientale anglaise (Nairobi, Escarpment) viii-06, provenant des chasses de M. MAURICE de ROTHSCHILD, au Mus. de Paris. 3 La nervure récurrente 2 aboutit entre le milieu de la cellule cubi- tale 3 et son tiers apical, jamais au delà de la limite entre le deuxième et le troisième tiers. 3. Carinules latérales très courtes, ne dépassant pas extérieu- rement le bord externe de l’ocelle supérieur, en ligne droite fran- chement transversale, contiguës ou plus ou moins contiguës à l’ocelle pair qui se trouve au dessus, pas plus saillantes au bout externe. Le sillon de la face anale du segment médiaire la sépare complètement en deux parties, dont les angles supérieurs internes sont plus ou moins largement lisses, mais sans suture apparente limitant un espace cordiforme. Sur le milieu de la moitié apicale du chaperon une très fine -carinule, quelquefois obsolète, mais qui s'arrête à la partie lisse, sans que le bout se relève. Long. 17-19, aile 15-16.5 mill. Q natalensis VACH. Afrique intertropicale sur le versant du Pacifique. 4 Carinules latérales transversales courtes ou plus longues mais ayant leur arête séparée de l’ocelle supérieur par au moins un diamètre de cet ocelle. 4. Les carinules latérales sont bien marquées, saillantes, etdilatées au bout extérieur en un bouton simulant une corne naissante. L’ocelle impair n’est pas situé au fond d’une fossette, la carène frontale longitudinale naît de son bord, et est peu saillante même ht té Million dut somipui.oun de de… 321 au bout. Pas de tubercule au milieu du bord apical du chaperon. Le sillon du milieu de la face anale du segment médiaire devient plus faible et plus fin en traversant l’espace cordiforme qui est non ponctué et limité sur les côtés par une fine suture. le scutum nasale est aussi densément ponctué que la base du chaperon; le milieu des sutures latérales du chaperon est à peine plus marqué que les deux extrémités. Long. 20; aile 15-16 mill. Une © du lac N’Gami. Jo VACH. Pourrait être X. carinata SM. très insuffisamment décrite, mais n’est pas X rontalis R. et FAIRM. Les carinules latérales peu saillantes sans renflement au bout. Le scutuin nasale éparsément et plus grossement ponctué que le cha- peron; -le milieu des sutures latérales du chaperon gonflé, un tubercule bien marqué sur le milieu du bord apical du chaperon. Le sillon de la face anale du sillon du segment médiaire aussi mar- qué jusqu’au bout supérieur, où n'existe pas trace d’espace cordi- forme. Long. 15-16; aile 14-14.5 mill. pusulata n. sp. Les à moi connus se distinguent, savoir : X. rejecta par l’abou- tissement de la nervure récurr. 2; les deux autres comme suit : Jaune de la face montant très distinctement sur les côtés au dessus de l'insertion des antennes, et atteignant en bas le bord du chaperon (excepté dans les angles où le chaperon est en contact avec la base des mandibules). Trochanter 3 à peine gonflé. Chaperon presque entièrement imponctué. Quelques poils roux mêlés aux noirs sur le prototarse 3. Le calus sous la base du prototarse 3 long et peu saillant. Segments dorsaux 3-4 ayant de chaque côte près la base une petite convexité limitée en dedans par une dépression. Long. 14.5; aile 13.5 mill. cd pusulata n. sp. Jaune de la face ne montant pas au dessus de la rencontre avec la carène longitudinale frontale même sur les côtés, n’atteignant pas en bas le bord du chaperon Chaperon à ponctuation grosse et régulière de chaque côté d’une ligne médiane lisse, avec autant de poils noirs dressés que de points. Trochanter 5 armé d’un mucron au moins aussi long et aussi fort que celui de la base de la cuisse. Pas de poils roux aux tarses postérieurs. Côtés des segments dor- saux 3-6 sans saillie dans le voisinage des stigmates. Long. 18-19; aile 16-17 mill. d producta (SM.?) VAcH. Afrique équatoriale de la côte occidentale à la côte orientale. 2° groupe : KOPTORTHOSOMA Gr18. X. insola © n. sp. Noir, avec le bout du fumicule et le bout de l’article 5 de tous les tarses rougeûtres. 322 La face a des poils dressés noirs entre lesquels jusqu’à la hauteur des ocelles sont mêlés des poils grisätres non dressés; le vertex n’a que des poils noirs dressés s'étendant sur le haut des tempes; derrière le vertex et paraissant sortir de la fossette ou s’insère le cou une frange dirigée en arrière de poils laineux gris-brunâtre. Les poils des trois quarts inférieurs de chaque tempe sont blan- châtres et plus longs en bas. Le tronc couvert de poils jaunes denses qui descendent à peine au dessous des écaillettes, où ils sont sou- vent gorisâtres. Les patles sont à poils noirs ou bruns, avec quelques poils blanchäâtres ou canescents mêlés aux noirs en arrière des quatre tarses antérieurs et en avant du postérieur. Poils de Pabdo- men noirs, avec quelques poils jaune-serin très clairsemés (mais persistant même sur des exemplaires défraichis) sur le milieu du segment dorsal 1, et d’autres encore plus rares et plus caducs sur le milieu du segment 2; au bout du sillon épipygial ils sont roux. Ce sillon est étroit, paraissant à bords parallèles. Ailes foncées à reflet purpurin à la base et violet au bout. L'article 3 des antennes est presque aussi long que les trois sui- vants réunis. La carène frontale très fine, finement sillonnée, aboutit jusie au delà des antennes et n’est pas soulevée au bout. Le vertex au dessus des ocelles est ponctué, il n’est pas déelive en avant. Le plan du scutum nasale est un peu surélevé à la base, aplani, ponctué. Dos de labdomen à ponctuation assez dense, un peu plus espacée sur le milieu des segments 2-4. Long. 15-16; aile 14.5 mill. 23 © dont onze de Kambove à Lukafu iv-07, une de Kayambo à Dukulwe vi-07, trois de Mfungwe à Kayumbe vi-07, une de Dukulwe à Kambove viii-07, cinq de Bunkeva x-07, une de Lukafu à Bunkeya x-07, une de Madona xii-07. X. nigricans n. sp. Les poils pàles ne sont pas jaunes, mais gris-sale; ils sont assez denses sur le dos du thorax; sur la face, ils sont mêlés de noirs, surtout sur le scutuin nasale et le chaperon; ils sont petits, demi- couchés et clairsemés sur le dos de l’abdomen. Ils sont en majeure partie noirs sur les quatre tibias postérieurs et leurs tarses, en sorte que la strie noire ordinaire sur le tibia 3 ne peut exister, tout le bout du tibia étant nu ou à poils noirs. Sur les bords latéraux, au moins des segments 4-7 et sur le contour apical de 7 existent des cils noirs pas (rès longs. Le bouquet anal blanchâtre (sous le segment 6) est assez large et court. La cuisse postérieure est simple” comme chez X. calens LEP. L’aile est bronzée à reflets purpurins, sa nervure récurrente 2-aboutit presque au bout du deuxième tiers de la cellule cubitale 3. Pi] 923 Le scape est linéolé de pâle; une macule sur la base de la mandi- bule, une bordure apicale du chaperon toujours plus ou moins largement interrompue, et, quelquefois, une strie sur le tiers basal du chaperon testacées. L'article 3 des antennes n’est pas tout à fait aussi long que les trois suivants réunis. Long. 14; aile 13 mill. Un 4 de Mfungwe à Kayumbe vi-07, un 4 de Bunkeya x-07 et un j de Kambove xii-07. Serait-ce le — de X. albiceps FAB.? © 1 G. ALLODAPE S'.E. et. SERY. A. Neavei © n. sp. + Noir, avec la base de la mandibule, le labre, l’entier chaperon, la base du scape, les trois quarts basaux du prototarse 3 et les derniers articles des tarses plus ou moins rougeûtres ; les éperons postérieurs blanchâtres. Tous les poils sont blanchâtres; ils ne sont longs que sur les mésopleures et aux brosses. Le labre offre 6-7 gros points; le chaperon imponctué est en rectangle allongé, sa partie apicale libre un peu moins longue que la partie enchâssée entre les joues. Mésonotum lisse, brillant. Le scutellum, quoique non ponctué, est mat. Le segment dorsal 1, quoique non excavé, offre de chaque côté un bouton assez saillant. Les segments 2-3 offrent une ponctuation assez grosse, moyenne- ment dense, peu enfoncée. Les segments suivants non ponctués mais comme semés de petits cailloux. Le bord apical de la face o inférieure du trochanter 3 forme une moulure saillante qui, vue de profil, simule un petit tubercule; à la suite, le quart basal de la face inférieure de la cuisse 5 est aplati, déprimé, ce qui détermine après la dépression une petite banquette transversale qui, vue de profil, est assez accentuée. Long. 6.5; aile 5 mill. Une © de Mfungwe à Kayumbe vi-07. Diffère de A. frochanterata GERST. par son chaperon en entier pâle, par le mésonotum et le scutellum non sculptés, et par les poils de la brosse qui ne sont pas fauves roussätres. Subfamilia ANTHOPHORINÆ A_- Anthophorinæ nidificantes G. ANTHOPHORA LarTr. (non F4B.) A. Neavei Pn..s: Noir; l’écaillette, les quatre cuisses postérieures et les éperons rouge-brunâtre; la base de la mandibule, le labre moins les deux 324 points bruns, un T renversé sur le chaperon, un petit fronton au bas du scutum nasale, jaunes. Les poils de la tête et du tronc longs, blanc-sale, brunissant un peu au bout du poil en arrière. Il n’y a de poils noirs que sous le prototarse 3 et son penicillus en entier. La brosse est d’un gris- roussàtre, blanchissant au coin supérieur (postérieur) apical, plus rousse au coin inférieur (antérieur) apical, et avec des poils noirs en dessous, provenant probablement de la face interne du tibia 5. Abdomen à poils couchés gris-roussàtre, plus gris au bord des segments 1-4, plus roux au bord de 5. Franges ventrales rousses. Aile hyalin-bronzé à nervures brunes. Long. 14; aile 10 mill. Une © de Madona à Bangweolo xii-07. A. expleta n. sp. Noir; la moitié basale de la mandibule, le labre moins les deux points noirs de la base, le chaperon moins deux macules carrées, une de chaque côté de la base, le bord du scutuin nasale, le bas des lobes latéraux de la face et le dessous du scape blanc d'ivoire. Les poils de la face et du mésonotum offrent un mélange de poils noirs et gris-bleu; sous les tempes, sur le mésopleure et le segment médiaire, blancs. Les poils de la cuisse et du tibia 1, ceux sur ja face externe du tibia 2, quelques-uns sur la base et sur l’angle apical supérieur (externe) du tibia 5 blancs; la plus grande partie des poils du tibia 3 et de son tarse sont noirs. Aile fortement enfumée sans reflet métallique. Segments 1-5 ayant une fascie apicale de fins poils appliqués bleu pale, mais devenant blancs sur les côtés, et de plus en plus blancs en arrière, les deux dernières fascies interrompues au milieu. Quelques petits poils bleu-päle couchés, clairsemés, sur le disque des segments 2-5. La base des segments et le segment 7 en entier ont des poils plus longs, demi-dressés, noirs. Long. 12.5- 13; aile 10.5 mill. Un —'de Mbiliwa à Wantu x-07. La © que je lui attribue ne diffère que par le chaperon chargé seulement d’un T renversé blanchâtre et par les lobes latéraux et le: scape noirs; la brosse est noire avec quelques poils blancs à sa base et sur la crête supérieure (postérieure), plus longs au coin apical externe (supérieur). Une © de Nguelo, Usambara, ma collection. Cette espèce ne diffère de À. vivida SM. que par la fascie bleue du. segment dorsal 1 qui manque dans cette dernière espèce. A. postica j n. sp. Noir avec les ornements jaunes de la face comme chez les autres. mâles, mais le chaperon avec deux grandes taches carrées, basales, noires. Sont fauves : les poils de la face el du vertex, sans mélange appréciable de noirs, et du dos du thorax; sont blanchätres : ceux du bas des tempes, de la patte antérieure, des mésopleures, du mésosternum et des fascies abdominales; celle du segment 1 est interrompue, celles des segments 2-4, complètes, couchées; celle du segment 5 à peine formée, presque nulle. Sont blancs aussi, les { poils en prolongement des fascies dorsales sur le bord latéral des segments ventraux; sont noirs : les poils de la partie postérieure et supérieure du segment médiaire, des quatre pattes postérieures et - du restant du dos des segments dorsaux. Aile grise plus obscurcie à la base. L'article 3 des antennes à peine plus long que 435; 4 n’est pas plus long que 2. Scutellum densément pointilléràäpeux, presque mat. Segment 7 dorsal non-biépineux. Long. 13 ; aile 9-9.5 mill. Un Çj de Kilwa à Lukonzolwa, viii-07, G. MACROCERA (SpPiN.) LATR. 1811. M. Neavei © n. sp. Noir, les articles 5-12 du funicule, lécaillette, l’article 5 des tarses et le tiers apical des segments dorsaux 1-4 et peut-être 1-5 rougetres, cette nuance plus pâle sur l’abdomen. Les poils de la tête, du mésonotum, de la hanche, de la cuisse et du tibia antérieurs, de la bordure du calus huméral d’un blanchâtre- jaunissant; il parait y avoir un duvet blanchätre à la base des segments dorsaux 2-5; la frange du segment dorsal 5 et les franges apicales des segments ventraux sont d’un rouge obscur, les poils du - reste du tronc (scutellum, mésopleures, mésosternum, segment médiaire), des quatre pattes postérieures et des côtés de l'aire pygi - diale d'un brun plus ou moins foncé; peut-être aussi sur la base du segment dorsal 1. Le chaperon est court, bomhé dans les deux sens, surtout à la base, à ponctuation dense; le scutellum aussi, mais avec une fine ligne saillante et lisse sur son milieu. Le dos de l'abdomen parait non sculpté. Aile enfumée à nervures noires. Long. 15.5 mill. Une © de Kayambo à Dikulwe vi-07. Subfamilia HALICTINÆ G. NOMIA LATR. D N. clavisetis « n. sp. Très près de N. vulpina GERST. Chaperon bigibbeux en avant ; antennes très longues, l’article 13 396 conique, deux fois aussi long qu’épais à la base. Le vertex derrière les ocelles à peine plus large que le diamètre d’un ocelle, avec un mince sillon transversal derrière les ocelles. Mésonotum et scutel- lum très densément et assez finement ponetué-ràpeux. L’aire supé- rieure du segment médiaire est à peine plus longue au milieu (étant vue par dessus), sculptée, limitée en arrière par un cordon saillant, avec son bout triangulaire apical, vertical, lisse, entre les côtés de l’aire anale qui sont ponctués. Les segments dorsaux 1-2 velus de fauve comme le tronc ; le second n’avant pas sa vestiture veloutée. Le segment 3 paraissant avoir quelques poils fauves vers la base. Les segments 4-6 sont à poils noirs sur la base, blanchâtres et cou- chés sur les dépressions de 45. Le segment 7 dorsal est terminé en ogive assez étroite, en entier rougeàtre, à peine ponctué sur son disque, sans ligne lisse au milieu. La cuisse 5 très gonflée a sa base tronquée, reliée au trochanter par la partie inférieure de la tronca- ture; elle est creusée en dessous avec une dent près de la base de chaque côté du creux. Le segment ventral 4 est garni au bord apical d’une frange lai- neuse blanche de sous laquelle sort une apophyse lancéolée noire (vient-elle du segment 5 ?). Le segment suivant, ie dernier visible, entièrement rougeâtre, avec son bout tronqué et uu peu échancré au milieu, parait avoir sa ligne médiane un peu carénée en toit et est garni (comme par une effiorescence de mucédinée)de soies raides ou épines testacées, denses, ayant leur bout terminé en bouton. L’aile entière est enfumée, la cellule cubitale 2 est par exception un peu rétrécie en haut, la nervure récurrente 1 aboutissant entre le milieu et l’angle externe de la cellule cubitale 2. Long. 13-14 mill. Un de Mfungwe à Kavumbe vi-07. N. illota © n. sp. Noir, le dessous du funicule, le bord externe de l’écaillette, les derniers articles des tarses, l’extrême bord des segments ventraux rougeûtres, le bord des segments dorsaux 1-4 assez largement déco- loré-jaunâtre. Aile grisätre à nervures rouge-brun, la sous-costate noire. La nervure récurrente 1 aboutit entre le milieu et l’angle externe de la cellule cubitale 2. Les poils du dos du tronc sont jau- nâtres, assez longs et épais, ceux sur le tarse À dorés, la brosse. blanchâtre avec une ligne brune partant de la patella, le penicillus rougeâtre, les autres grisätres. Le dos de l’abdomen a ces poils de la couleur foncière. La frange du segment 5 très noire, les poils du segment 6 noirs. | Fe Le chaperon densément ponctué a une impression presque trian- gulaire sur sa moitié apicale. Le vertex et le mésonotum à ponctua- tion très dense, mais à points bien séparés ; l’aire basale du segment 327 médiaire est déclive, un peu angulée au milieu, se rétrécissant vers les côtés pour arriver à zéro ; de chaque côté de son milieu sont quelques lignes élevées longitudinales. La partie de l’aire anale qui est contiguëê à son milieu est densément ponctuée. L’abdomen coriacé sans ponctuation distincte. Le dos du segment dorsal 6 offre sur son milieu une ligne fine saillante dont les côtés paraissent enfoncés. Long. 11-12; aile 7.5-8 mill. Une © de la route de Luena i-08. Diffère de N. speciosa FR. par sa taille moindre et peut-être par des détails de sculpture. N. uncispinis © n. sp. - Très semblable à N. somalica FR. Paraît en différer par ses man- dibules, son labre, son scape et les segments ventraux 3-6 qui sont noirs (3-5 étroitement bordés de rougeûtre), par les poils du disque du chaperon bruns, par les poils des segments 6 dorsal et ventral noirs. par son chaperon renflé, presque bigibbeux, n’offrant pas de traces de rides longitudinales. L’aire dorsale basale du segment médiaire est un peu anguleuse- ment allongée au milieu, se rétrécissant graduellement sur les côtés jasque à zéro, irrégulièrement et faiblement granuleuse sur son milieu, finement crénelée sur les côtés. Long. 11; aile 8.5 mill. N. lucidula © n. sp. Noir, l’extrême bord des segments 2-4 blanchâtre ; tous les poils blancs ou grisätres, moins le penicillus oblique qui est rougeûtre. Tête large, les ocelles supérieurs séparés de la crête par moins d'un diamètre. Mésonotum et scutellum presque nus, brillants, le mésonotum à ponctuation assez forte, assez dense (les intervalles un peu moindres que les points) avec sur sa partie antérieure trois fins sillons; le scutellum à ponctuation moins dense; les méso- pleures granuleux. Le métanotum feutré de blanc. L’aire dorsale du segment médiaire en croissant, presque aussi large entre le milieu et l’extrémité latérale, ayant de 18 à 20 -créne- lures, sa partie apicale verticale en triangle allongé lisse, et les côtés de l’aire anale assez grossement peu densément ponctués (les intervalles plus larges que les points\. Les dépressions apicales des segments 1-4 absolument lisses; le milieu du disque du segment 1 presque absolument lisse; les segments suivants à points peu enfoncés, irréguliers, assez denses. Ailes d’un hyalin grisâtre, à nervures brunes. La cellule cubi- tale 2 courte le long de la nervure radiale, recevant la nervure récurrente 1 entre le milieu et le bout. Long. 7.5-8; aile 5.5-6 mill. Une © de Ruwe à Kambove 1v-07. 328 G. HALICTUS LATR. H. pinnatus n. sp. Noir avec les derniers articles des tarses rougeâtres. Tous les poils blanchâtres y compris les fascies basales des segments 2-3. Face un peu allongée, rétrécie en bas, le chaperon dépassant de plus de sa moitié le niveau inférieur des veux. Article 3 des antennes un peu plus long que 2, un peu moins que 4; antennes courtes Mésonotum à côtés très finement pointillés, un peu plus finement que le scutellum; mésopleures à ponctuation plus grosse, granuleuse. Métanotum (postscutellum) plus densément velu. Seg- ment médiaire ayant une lunule rebordée en arrière, crénelée de stries enfoncées (environ 22), l’aire anale finement rebordée. Abdomen sans sculpture apparente, un peu brillant, le ventre simple. Aile hyalin-sale à nervures brunâtres. Cellule radiale à bout un peu arrondi. Long. 6.5-7; aile 5-5.5 mill. Un çj de Kambove à Ruwe 1v-07. H. centrosus © n. sp. Tête, tronc et segment dorsal 1 verts; le reste de l’abdomen, le scape et les cuisses sont noirs ou brun-foncé; la base de la mandi- bule, le labre (?), le funicule, l’écaillette, les tarses et les tibias rouges, ces derniers un peu ombrés au milieu. Les poils blancs. L’abdomen peut avoir à l’état frais de faibles fascies apicales et deux faibles fascies basales; les deux derniers segments toujours semés de petits points pâles. La face est carrée, le vertex épais. La tête, le mésonotum et l'abdomen sans sculpture apparente. l'aire dorsale du segment médiaire est plus longue que le scutellum, graduellement rétrécie en arrière, microscopiquement striolée à la base, l’aire anale à côtés parallèles, tronquée, non marginée, mais à angles dièdres latéro-posticaux aigus. Aile jaunâtre à nervures rougeûtres. Long. 6.5; aile 4-4.5 mill. Une © de Kalumba 1x-07. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 1° octobre 1910. Présidence de M. A. LAMEERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 septembre 1910 est approuvé. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Jos. VACHAL, à Argentat (Corrèze), présenté par MM. Fo- LOGNE et SCHOUTEDEN. Correspondance. — MM. ABEILLE DE PERRIN et FOLOGNE nous communiquent leurs nouvelles adresses : M. ABEILLE DE PERRIN, 38, rue Croix de Reynier, Marseille; M. FOLOGNE, 66, rue de Hongrie, Bruxelles. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communication. — M. SCHOUTEDEN signale un récent travail de SCHUMACHER, relatif au régime des Cimicides. La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 4 x1 1910. 21 330 UEBER DIE PHILEURINEN AMERIKAS. Von Professor HE. HKolbe in Berlin. Die Phileurinen (mit der typischen Gattung Phileurus) gehôren zu den Dynastiden, einer Gruppe der lamellicornen Coleopteren. Obgleich diese Gruppe weit verbreitet ist (über Amerika, Asien, Afrika und Australien), so fehlt sie doch in Europa, auch in den angrenzenden Ländern der paliarktischen Region. Hiermit harmo- niert die Tatsache, dass die Gruppe auch nicht im nôrdlichen Nordamerika vertreten ist; auf der Südhemisphaere ist sie am reichsten entwickelt. Bisher waren die Phileurinen noch keirfeswegs durchgearbeitet; die bisher bekannten Arten waren, abgesehen von den Arten der Osthemisphaere, meistens in der Collectivgattung Phileurus unter- gebracht. In diesem Umfange enthielt die Gattung sehr heterogene Elemente, welche nach der Einteilung der Dynastiden bei LACOR- DAIRE sogar verschiedenen Gruppen entsprechen, insofern die Beschaffenheit der Tibien der 4 hinteren Beine inbetraclit kommt. BURMEISTER, der die vollständigste Abhandlung über die Phileu- rinen geschrieben hat (Handbuch der Entomologie. V. Bd., 1847), führt von den Phileurinen der Westhemisp'aere ausser l'hileurus nur noch Trihoplus und Actinobolus auf. Seitdem ist nur noch eine kleine Anzahl neuer Arten aus Amerika beschrieben worden, Auf den folgenden Seiten werden alle in Amerika gefundenen Arten der Phileurinen behandelt. Ich stelle hier zugleich eine Anzahl neuer Gattungen auf, welche teils auf bekannte, teils auf neue Species gegründet sind. In der typischen Gattung Phileurus verbleibt ein Teil der grôsseren amerikanischen Arlen; denn LATREILLE, der Autor dieser Gattung, hat dieselbe auf didiymus, val- gus und depressus gegründet (Genera Crust. et Insect. IF. 1807, p. 103). Von diesen Arten gehôrt nur depressus zu einer besonderen Gattung (/lemiphileurus). Die Morphologie und die morphologische Entwicklungsfolge der Gattungsgruppen und Gattungen der Phileurinen soil durch die nachstehende Uebersicht erläutert und gekennzeichnet werden. Von den morphologischen Charakteren werden hier das Episiom, die Stirnhôücker, die Mandibeln, der anteapikale Hôcker des Pronotums und die Tibien des zweiten und dritten Beinpaares behandelt. Die ursprüngliche Zweiteiligkeit des Epistoms (eine Erinnerung an die elementare Anlage beim Embryo) ist nur in der Gattung Trihoplus noch erkennbar. Die paarige Anlage des Labrums und des Clypeus (Epistom) beim Embryo der Coleopteren wurde besonders von GRABER, KOWALEWSKY, PATTEN, NUSBAUM u. a. 331 erkannt. Die Gattung Trihoplus ist aus dem erwähnten Grunde in der systematischen Uebersicht von mir als primitivste Form den übrigen Gattungen gegenübergestellt. Die Paarigkeit der frontalen Hôcker und Hôrner in den allermeisten Gattungen der amerikanischen Phileurinen (dityle Gattungen) istein Kennzeichen einer elementaren Bildung. Denn der unpaare mediane [lôücker einiger anderer Gattungen ist als entstanden zu betrachten aus der Verbindung der beiden einzelnen hôckerartigen Protuberanzen der beiden Stirnhälften. Der unpaare Hôcker einiger Gattungen (monotyle Gattungen) stellt eine hôhere Bildungsstufe dar. Die monotylen Gattungen der Phileu- rinen sind auf der Osthemisphaere zahlreicher als in Amerika. Also stehen die Phileurinen in Amerika auf einer tieferen Stufe als auf der Osthemisphaere. In manchen ditylen Gattungen Amerikas sind die beiden Hôücker so weit lateralwäürts gerückt, dass sie am Rande stehen und hier in vereinzelten Formen fast oder ganz geschwunden sind (Actinobolus, Phileurus part.). Die Mandibeln sind entweder mehrzähnig (dyodont oder triodont) oder einfach (monodont). An den dyodonten und trio- donten Mandibeln befinden sich ausser am apikalen Ende noch 1 oder 2 dorsale Zäüline. Die wenigen hierhergehôrigen Arten sind meist alle einander nate verwandt, von kleiner Form und nur in wenigen monotypen oder oligotypen Gattungen über den Kontinent (vom südlichen Nordamerika bis Rio Gr. do Sul) verbreitet. Die Mehr- zähnigkeit ist wahrscheinlich als ein altertümlicher Charakter anzusehen. Jedenfalls sind die Gattungen mit monodonten Man- dibeln zahlreicher, artenreicher und augenscheinlich individuen- reicher, also im Faunengebiete herrschender als die kleinen, ävmlichen und artenarmen (Gattungen mit pleodonten (mebr- zühnigen) Mandibeln. Ich führe deswegen die pleodonten Gattungen auf einer tieferen Stufe auf als die monodonten. Das Dorsum des Prothorax ist entweder ziemlich einfach, d. h. nicht tuberkuliert, oder mit 2 Tuberkeln versehen oder durch eine einzige antico-mediane Tuberkel, welche aus der Verbindung der beiden Tuberkeln entstanden anzusehen ist, ausgezeichnet. Die verschiedene Ausbildung dieser morpholo- gischen Verhältnisse des Pronotums charakterisiert in Verbindung mit anderen Merkmalen die Artengruppen (Gattungen) der Phileu- rinen. Die heterogene Bildung der Beine der verschiedenen Gattungen zeigt sich darin, dass die Tibien des zweiten und dritten Beinpaares am Ende und an den transversalen und longitudinalen Kielen entweder in einigen Gattungen breit abgestutzt und einfach beborstet oder (in anderen Gattungen) mit kleineren oder grüsse- 332 ren Zähnchen bewehrt sind. Jene stellen die einfacher gebauten, tiefer im Systeme stehenden Gattungen, diese die hüheren Gattun- gen vor. Beziehungen zwischen Morphologie auf phylogenetischer Grund- lage und geographischer Verbreitung sind bei den amerikani- schen Phileurinen kaum zu erkennen. Die wenigen Trihoplinen- formen (6 Genera mit 8 Species) verteilen sich auf die Cordilleren und abseits gelegene Bezirke (Südost-Brasilien, Nieder-Californien, Cayenne, etc.). Im übrigen ist zu der Verbreitung der Phileurinen in Amerika zu bemerken, dass die Arten nicht sehr weit nach Norden ver- breitet sind und auch die Südspitze das Continents nicht erreichen. Nur 4 Species bewohnen die Vereinigten Staaten, nämlich Gomopli- leurus femoratus, Archophileurus cribrosus, sowie Phileurus valqus und truncatus. Alle diese Arten sind sûdwärts weiler verbreilet. Die nôrdlichste Art, Ph. truncatus, ist nordwärts bis Virginien ver- breitet. In Argentinien sind nur 3 Species gefunden (Amblypluleurus ver- vex, sowie Phileurus meridionalis und plicicollis). Die südlichste dieser Arten, der Amblyphileurus, findet sich bei Buenos-Aires und Mendoza. Aus Patagonien ist kein Phileurine bekannt. Fast die Hälfte der ca. 55 bekannten amerikanischen Phileurinen- Arten bewohnt die Cordilleren, hauptsächlich in Columbien, Ecuador und Peru; grossenteils sind sie hier endemisch. Wenige Arten sind aus dem centralen Brasilien bekannt. Aber in Ost Bra- silien sind 18 Arten gefunden, von denen 15 endemisch sind; sie gehüren 9 Gattungen an, von denen Trihoplus und Actinobolus auf Ost-Brasilien beschränkt sind. Nur 7 Arten bewohnen Amazonien und Guyana, von denen 3 endemisch sind, nämlich der mono- typische l’alaeophileurus Sclateri, sowie Homophileurus amazonicus und integer ; aber 2 Arten sind bis Sûd-Brasilien verbreitet, nämlich Phileurus affinis und didymus. Einige Arten Guyanas finden sich auch in den Cordilleren von Columbien und Ecuador wieder, nicht aber südwärts, nämlich Goniophileurus femoratus, Amblyoproctus pusio und Hemiphileurus depressus. Wie gering die Verbreitung der meisten Arten ist, geht daraus hervor, dass von den 16 Arten Centralamerikas wirklich nur 3 Arten bis Brasilien verbreitet sind, nämlich Homophileurus quadri- tuberculatus, Phileurus angustatus und Ph. didymus. Dieser abgeson- derten Fauna, an welche sich noch die endemische Fauna des nôrdlichen Süd-Amerika anschliesst, steht die separierte argen- tinisch-südbrasilianische Fauna gegenüber (von 17 Arten sind 12 endemisch). 338 Die Gattung Epiphileurus ist dadurch merkwürdig, dass ihre 6 Arten auf Mexico und die Antillen beschränkt sind. Dies ist die einzige Gattung mit mehreren Arten, welche eine so beschränkte Verbreitung hat, Denn Phileurus ist mit 8 Arten über das ganze Gebiet der Gruppe verbreitet, auch Homophileurus von Mexico und den Antillen bis Bolivien und Bahia, Hemiphileurus von Mexico bis Ecuador und Bahia, Amblyphileurus von Mexico bis Buenos Aires. Die folgende Synopsis veranschaulicht die Morphologie der Gattungen. UNTERFAMILIE PHILEURINÆ. I. Gruppe : Trihoplini. Mandibulæ extus bi- vel tridentatæ. Epistoma biapi- catum (gradus inferior) aut uniapicatum (gradus superior). Diese Gruppe enthält die kleinsten Formen. Der Kôrper ist meist cylindrisch geformt. A. Tibiæ pedum posteriorum apice integræ, obtusatæ, margine obtusato apicali necnon carinis obliquis, itidem obtusis, brevi- ter setosis Frons bicornuta vel bituberculata (gradus inferior). 1. Epistoma breviter biapicatum. Mandibulæ extus triden- tatæ. Corpus sat convexum, subcvylindricum. Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ. Tarsorum poste- riorum articulus primus apice exteriore distincte et acute productus. Processus prosternalis tenuis, laminiformis, SAT ESS NS RS ENT Re en D Trtho pus BURN: 2. Epistoma uniapicatum. Me ou extus tridentatæ. Corpus sat convexum, fere cylindricum. Tibiæ pedum prini paris extus tridentatæ. Tarsorum posteriorum articulus primus apice integer (nec productus). Proces- sus prosternalis tenuis. simplex . Microphileurus n. g. B. Tibiæ pedum posteriorum apice commutatæ, denticulatæ vel dentatæ. Epistoma uniapicatum (gradus superior). 1. Frons bicornuta vel bituberculata. a. Corpus cum elytris fere cylindricum, supra convexum. Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ, secundi et tertii parium apice denticulatæ (spinosæ\, necnon cari- næ harum tibiarum denticulatæ. Prothorax convexus longitudinaliter medio sulcatus. Mandibulæ bi- vel brdentaie 7. LP Gomophileurus n. g. Tibiæ pedum primi paris extus quadridentatæ, se- cundi et tertii parium apice dentatæ. Frons bicornuta, cornubus in j longis, divaricatis, in © brevibus. Pro- vi 334 thorax in 7 supra sat valde antice retusus. Mandi- bulæ bi- vel tridentatæ . . Amblyodus WESsrw. b. Corpus supra planatum. Mandibulæ bidentatæ (necnon tridentatæ ?). Prothorax supra medio longe et late sulcatus. Processus prosternalis postice tuberculatus. Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ, secundi ct tertii parium apice quadridentatæ, carinis obliquis pluridenticulatis - + . … . Metaphileurusn.eg: 2. Frons unicornuta (), cornu triquetro, recurvo. Man- dibulæ tridentatæ. Pronotum foveato-retusum. Tibiæ pedum primi paris quadridentatæ, secundi et tertii parium apice necnon carinæ denticulatæ. ë Oryctophileurus n. g. IT. Gruppe : Phileurini genuini. Mandibulæ simplices, extus integræ, raro extus angu- latæ, subdentatæ, ad apicem versus obliquatæ. Epistoma simplex, uniapicatum. Caput bituberculatum vel bicornutum (excepto genere Haplophileuro) © vel integrum. Diese Gruppe enthält ausser manchen kleinen die mittleren und grôsseren Formen, deren Kôrper samt den Elytren meist abgeflacht oder schwach convex ist. A. Tibiæ pedum posteriorum apice integræ, obtusatæ, margine obtusato apicali necnon carinis obliquis, itidem obtusis, brevi- ter setosis (gradus inferior). 1. Frons bicornuta vel biluberculata. a. Prothorax antice simplex nec tuberculatus. 2. Mandibulæ apice rotundate obtusæ. Prothorax supra integer nec vel obsolete medio longitudi- naliter sulcatus, angulis posticis obtusis vel rotundatis. Elytra basin versus attenuata. Corpus mediocre :. , "2250.57 Archophileurusmnes 6. Mandibulæ apice acuminatæ. Prothorax plus minusve medio longitudinaliter distincte, interdum vel obsolete vel haud sulca- tus, dorso autem utrinque integro vel semel foveatus, angulis posticis rotundatis. Elytra basin versus semper plus minusve parallela. Processus prosternalis postcoxalis simplex, convexus vel distincte tuberculatus. Mandibulæ simplices vel extus angulatæ. . . . Amblyphileurus n. g. Prothorax medio longitudinaliter profunde sulcatus, utrinque bifoveatus, angulis posticis | 335 acute rectis. Elytra plus minusve fere parallela. Processus prosternalis postcoxalis postice tuber- culo acuto anteapicali armatus. Mandibulæ extus ante apicem oblique obtusatæ et aperte angulatæ. Periphileurus n. g. b. Prothorax tuberculo medio anteapicali, sulcum dor- salem terminante, exstructus, angulis posticis rotun- datis; dorsum simplex medio longitudinaliter sulca- Fa tum. Processus prosternalis postcoxalis tuberculum ES infra apicem indistincte acutum postice exhibens. 3 Mandibulæ angustæ apice rotundate obtusæ. Corpus à mediocre .: .-. . . + . . Amblyoproctus n. g. È 2. Frons unituberculata. F Prothorax antice medio retusus ibique subfoveatus, À dehinc longitudinaliter sulcatus, angulis posticis ro- ch tundatis. Mandibulæ acutissimæ, extus pone apicem + obliquatæ, acute angulatæ, hoc angulo dentem exhi- bente. Epistoma acute triangulatum. Processus pro- » - slternalis postcoxalis tuberculo subapicali exstructus. * Tibiæ pedum primi paris extus quadridentatæ. (Gradus superior). . . .. . . . . Haplophileurusn:g. . B. Tibiæ pedum posteriorum apice necnon carinis dentibus (vel singulo vel ducbus vel tribus) armatæ (gradus superior). Frons 5 semper bicornuta vel bituberculata vel integra. 1. Prothorax supra medio haud sulcatus, utrinque foveam parvam exhibens, tuberculo anteapicali nullo. Tibiæ pedum 2. et 3. parium simplices, extus nec dentatæ nec carinatæ, apice acute dentato. Metatarsus pedum tertii paris simplex (nec spinam extus apicalem exhi- bens). Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ. (Gradus partim inferior.) . . . Palæophileurus n. g. 9, Prothorax medio longitudinaliter sulcatus. Tibiæ pedum secundi et tertii parium extus transversim vel oblique carinatæ (aut saltem dentatæ). Metatarsus pedum tertii paris apice exteriore spinam distinctam emittens. : a. Epistoma latum antice obtuse rotundatum, margine plus minusve dentato, vel medio lobatum, utrinque sinuatum. Mentum latum. Processus prosternalis postcoxalis simplex. Prothorax elytraque convexa. Frons bituberculata, tuberculis inter se approxi- matis. Epistoma subpatelliforme. Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ, secundi et tertii pa- rium extus haud carinatæ, apice autem ipso uniden- tatæ. , . . . . . . . Cnemidophileurus n.g. 336 Frons integra, haud tuberculata. Epistoma patelli- forme. Tibiæ pedum primi paris sxtus quadridentatæ, secundi et tertii parium bicarinatæ, apice autem tri- dentaire. . . . Actinobolus WESTw. b. Epistoma antice atte an et acuminalum (modo Phi- leurinarum ceterarum). Mentum anguslatum. Proces- sus prosternalis varius. Prothorax elytraque deplanata. aa. Processus prosternalis postcoxalis tuberculatus. Epistoma bituberculatum vel bicornutum. Protho- rax antice simplex (nec tuberculatus). Tibiæ secundi et tertii parium apice unidentatæ. Species minoris magnitudinis 2/5. Hemplhlenrusmie bb. Processus prosternalis posteoxalis simplex, lami- niformis. Epistoma bituberculatum vel bicornu- tum, corniculo utroque interdum margipali, denti- formi. Prothorax antice simplex aut tuberculatus. a. Tibiæ pedum posteriorum apice tridentatæ. Pro- notum antice integrum aut bi- vel quadrituber- culatum. Species corporis magnitudine partim valde prominentes . . . Homophileurus n. 9. B. Tibiæ pedum posteriorum uni- vel bidentatæ. Pro- notum antice integrum vel unituberculatum. Pronotum antice integrum (nec tuberculatum). Tubercula vel cornicula duo frontalia a margine plus minusve remota. Species omnes formæ MINOFISS + 00, ER Ep rpiulenrusntes Pronotum antice perspicue unituberosum. Tu- bercula vel cornicula duo frontalia margini plerumque approximata. Species pleræque formæ majoris vel maximæ . . . . Plhileurus LATR. An diese systematische Uebersicht der Genera der Phileurinen Amerikas schliesst sich 1m folgenden das Verzeichnis der Arten. Verzeichnis der Genera und Species der Phileurinen Amerikas. TRIHOPLUS BurMeisrer {Trioplus), Handbuch d. Ent. V. Bd. 1847, ] p. 147. 1. T. cylindricus MAxNeruEIM, Nouv. Mém. Soc. Nat. Moscou, 1829. T. I. p. 47. — sinodendrius PERTY. Brasilien : Espirito Santo, Matto Grosso, Rio Janeiro (Petropolis), Sào Paulo (Campinas), St. Catharina (Theresopolis, Lages), Rio Grande do'Sul (St. Cruz, Porto Allegre). — Mus. Reg. Berol. — OHAUS. 337 MICROPHILEURUS n. g. 1. M. caviceps n. sp. Peru (Gebirge). Mus. Reg. Berol. Typ. GONIOPHILEURUS: ». g. 1. G. femoratus Bururisrer L. e., p. 149. — illatus LEC., vitulus LEC. Nord-Amerika : Neu-Mexico (nach LECONTE); Nieder-Californien (FLonr). Mus. Reg. Berol. — Süd-Amerika : Cayenne (nach BuR- MEISTER); Caracas (Mus. Reg. Berol.); Ecuador : Loja, Ostcordille- ren (OHAUS). Mus. Reg. Berol. AMBLYODUS WESTwOOD, Trans. Ent. Soc. London, 1878, p. 32; BarTes, Biol. Centr.-Am Insecta Col. Mol=IL"Pt"2, p.342. 4. A'taurus Wesrw. |. c., p. 52, t. 2, f. l1a-e; BATES I. c., p. 342, ROXXI 1 2 0. Nicaragua; Panama, Vulcan von Chiriqui (700-1,000 m.). META PHILEURUS n. g. e) 1. M. lacunosus BURMEISTER I. €., p. 150. Brasilien (VirMonT, Mus. Reg. Berol.); Petropolis, St. Catharina (OHAUS). 2. M. nitidicollis n. sp. Süd-Brasilien : Theresopolis im Staate SE, Catharina (Mus. Reg. Berolin.). Typ. 3. M. explanatus BURMEISTER L. ©., p. 150. Columbien (nach BURMEISTER). ORYCTOPHILEURUS n. g. 1. O. nasicornis BURMEISTER [L. C., p. 16%. Columbien (nach BURMEISTER). ARCHOPHILEURUS n. g. 1. A. cribrosus Lkconre, Proc. Acad. Philadelphia, 1854, p. 80: Journ. Acad. Philad. IV. 1858, t. 4 fig. 49; BarTes, Biol. centr.- Am. Col. vol. IL. 2, p. 358. 338 Nord-Amerika : Texas, Neu-Mexico. — Mexico : Coyote, Laredo (Mus. Reg. Berol.); Nuevo Laredo in Famaulipas, Monclova in Coahuila (nach Bares); Villa Lerdo (in R. Becker’s Sammlung). 2. À. fimbriatus BURMEISTER |. ©., p. 151. Süd-Brasilien (SELLOW, Mus. Reg. Berol.). AMBLYPHILEURUS n. g. 1. A. fodiens n. sp. (pullus BuR. i. 1.) Süd-Brasilien (SELLOW, Mus. Reg. Berol.). Typ. — Uruguay : San José, Januar 1910 (OHAUS). 2. À pumilio n. sp. Paraguay (D' DRAKE, Mus. Reg. Berol.). Typ. 3. À. OvisS BURMEISTER I. C., p. 154. Brasilien : Ypanema (nach BURMEISTER); St. Catharina : There- sopolis (FRUHSTORFER) und Süd-Brasilien (v. LANGsporr), Mus. Reg. Berol. — Rio Janeiro, Petropolis, Rio Grande do Sul (OHAUS). 4. À. vervex DEJ. BURMEISTER L. €., p. 154 (Syn. digitalia VoET). Argentinien (HENTZE) : Buenos Aires (DEJEAN ; SCHIMPF, DEZEM- BER), Corrientes (GUÉRIN), Mendoza (BURMEISTER); Montevideo (SELLOW). Mus. Reg. Berol. Nach OHAUS findet sich die Art auch in Paraguay. Subsp. chaconus n., nur aus Nord-Argentinien vorliegend : Chaco de Santiago del Estero, Rio Salado, 300 m. (WAGNER). Mus. Reg. Berol. Typ. . À. Burmeisteri Arrow, Trans. Ent. Soc. London, 1908, p.335. Ost-Bolivien, Prov. Sara, Dep. St. Cruz de la Sierra, 600 m., Januar bis April 190% (JOSÉ STEINBACH) ; Sûd-Brasilien (SELLOW); Peru (v. TscHupi), Chanchamayo in Peru (FREYMANN). Mus. Reg. Berol. Nac'h Onaus in Bolivien, Steppengebiet; Ost-Ecuador; Ost-Peru ; Brasilien : Rio-Janeiro und S. Paulo. ° ARROW führt die Art auch aus Guyana und Rio Janeiro auf. Bereits ERICHSON hat diese Art von vervex unterschieden; denn ein Exemplar des Berliner Kônigl. Museums aus Peru (v. TscHupi) ist von der Hand Ericasoxs als aper ER. bezeichnet. 6. À. simplex BATEs, Biol. centr.-americ., Col. Vol. II. pt.2, p.339. PRE NES L à L ni j a] 339 Nicaragua (nach B1TEs); Mexico : Ventanas (1 Exemplar in der Sammlung des Herrn RICHARD BECKER). Dies ist das nôrdlichste Vorkommen einer Art der Gattung Amblyphileurus. PERIPHILEURUS n. g. 1. P. foveicollis BurMEISsTER, Handb. d. Ent. V. 1847, p. 153. Brasilien (ViRMONT, THIEME). Süd-Brasilien : St. Catharina, Hochland von Lages (FRUHSTOR- FER). Mus. Reg. Berol. - Bei Petropolis und Neu-Freiburg nach D' OHAUS. Fo ER 2. P. latipennis BURMEISTER |. €., p. 153. Columbien : St. Fé de Bogota (nach BURMEISTER). Zwei in der Sammlung des Herrn D' OnAuUs befindliche Exem- plare (9) von Rio de Janeiro und Petropolis, von denen 1 Expl. £ dem Kôünigl. Museum gütigst überlassen wurde, babe ich auf Grund der Originalbeschreibung mit dieser Art identifiziert. Mus. Reg. , Berol. We. v Gt te AMBLYOPROCTUS n. g. 1. A. rugosus ErICHSON, WiEGMANN’s Archiv f. Naturg. 1847, EX p096: Peru mont. (Paicippi); Chanchamavo in Ost-Peru (FREYMANN). Mus. Reg. Berol. Typ. 2. À. pusio ERICHSON, SCHOMBURGK’S Reise in Guyana, 1848, p. 561. Guyana (SCHOMBURGK) ; Ost Ecuador (D' OnAuUs). Mus. Reg. Berol. Typ. — Ost-Ecuador, Ost-Peru (Oxaus\. Die Exemplare aus diesen Ländern sind von mir mit der Type identifiziert. Es scheint, dass Phileurus piliger PErTY (Delect. anim., p. #4, t. 9, f. 8; BURMEISTER, Handb. I. c., p. 152) aus Brasilien und Guyana mit pusio ER. identisch sei. Wenu das der Fall ist, wird der ältere Name piliger PERTY statt pusio ER. güllig sein. 3. À, torulosus 2. sp. Columbien (Morirz, O. THIEME). Mus. Reg. Berol. Tvp. HAPLOPHILEURUS n. g. 4. H. uninodis BURMEISTER I. C., p. 164. Columbien (nach BURMEISTER) ; — Ecuador, Baños (R. HAENSCH). Mus. Reg. Berol. 340 PALÆOPHILEURUS n. g. 1. P. Sclateri LATEs, Proceed. Zool. Soc. London, 1887, p. 490. Fig. Britisch Guyana (nach BATES). CNEMIDOPHILEURUS n. g. 1. GC. personatus n. sp Central-Brasilien : mittlerer Purus, Urwaldgebiet des Amazonas (D' EHRENREICH). Mus. Reg. Berol. Typ. ACTINOBOLUS WEesrwoop, Proceed. Ent. Soc. Loulon, IV. 1845, p. 24. (Actinolobus Burm., 1. c., p. 146) 1: A. radians Wesrwoop, |. c.,p. 25, t. 2, £ 2. — K. M. HELLER, Deutsche Ent. Zeit. 1906, p. 90. Brasilien (nach WEesrwoop) : Rio Grande do Sul. Mus. Reg. Berol. — Porto Alegre, in Nestern von Termiten (OHAUS); bei Cor- nilerines sp. (nach LÜDERWALDT). 2, À. trilobus LüberwWwaALDT, Deutsche Ent. Zeitschr. 1910, p. 95. Brasilien : Sao Paulo, von D' SCHNEE erbalten. Mus. Reg. Berol. — In Ypiranda, bei Termiten der Gattung Eutermes (nach OmaAUs). Nach LüDERWALDT |. 6. bei Sào Paulo auf dem Campo in Nestern von 2 Æutermes-Arten. € Die Käfer sind während der Sommer- monate in den Termilenneslern nicht selten .» Dass die Käfer auch ausfliegen, beweist die Bemerkung, dass sie dem elektrischen Lichte zufliegen. HEMIPHILEURUS n. g. 1. H. variolosus BURMEISTER 1. €., V. p. 156. Columbien (nach BURMEISTER; Morirz). Venezuela : La Guayra (OTro), Avilagebirge bei Caracas (0. THIEME). Mus. Reg. Berol. — Bei Bogota (nach D' OHAUS). 2. H. depressus FABricius, Syst. Eleuth. I. p. 61; SCHÔNHERR, Syn. Ins. I. p. 87; BURMEISTER, 1: c., p. 156. Columbien und Guyana (nach BURMEISTER). — Brasilien : Para (SIEBER); Ecuador: Baños (HAENSCH); Columbien : Muzo (0. THIEME), Bogotä, Aguas Largas 70007, tierra templada (0. TairemE). Mus. Reg. Berol. — Ost-Ecuador (nach OHAuUs). - £ % 34 3. H. agnus BURMEISTER, L. C., p. 155. Brasilien : Bahia (nach BURMEISTER). — Diese Art ist mir unbe- kannt geblieben. 4. H. cylindroides BaArTes, Biol. centr.-americ. Col., Vol. II. DERPD 0401-0010 154150 Brit. Honduras, Guatemala, Costarica, Panama (nach BATES). — Costarica (WAGNER). Mus. Reg. Berol. 5. H. laticollis BURMEISTER, L. c., p. 153. Columbien : St. Fé de Bogota (nach BURMEISTER). — Bogotä, Aguas Largas, 7000, tierra templada (0. THiEME). Mus. Reg. Berol. 6. H. Dejeani BATes, L. c., p. 340, t. 20, f. 19, 19a. Gualemala, Mexico (nach BATES). — Mexico : Staat Veracruz, Motzerongo; Jalapa (HOkGE). Mus. Reg. Berol. — Auch in Herrn R. BEGKER’S Sammlung. HOMOPHILEURUS n. g. 1. EH. integer BURMEISTER, 1. C., p. 162. Guyana : Cayenne (nach BURMEISTER). — Brasilien : Para (SIEBER), Bahia (SraRk). Mus. Reg. Berol. 2. H. æquatorius n. sp. Ecuador : Coca (HAENSCH). Mus. Reg. Berol. Tvp. 3. H. amazonicus n. sp. Amazonas (P. KIBLER). Mus. Reg. Berol. Typ. 4. H. quadrituberculatus PALISOT DE BEAUVOIS, Ins. rec. Amé- rique et Afrique, p. 42, t. [, b. f. 5; RURMEISTER, L. c., p. 162. (Phileurus bajulus PERTY, cephalotes CAST., erectidorsum VOET, barbarossa HBsr.); BATES L. c., p. 348. Brasilien, Guyana, Mexico (nach BURMEISTER). — Mexico, Brit. Honduras, Nicaragua (nach BATES). — Mexico (FLOHR); Costarica (HOFFMANN); Portorico (KRUG); Surinam (GRIMM); Brasilien : Parä (SIEBER) ; West-Ecuador. Mus. Reg. Berol. Brit. Guyana, Brasilien : Espirito Santo; Bolivien ; Ost- und West- Ecuador (nach OHAUS). Nach CHEVROLAT (Ann. Soc. Ent. France, 4° sér., t. 5, 1865, p. 34) auch auf Cuba. 342 5. H. Lüdeckei n. sp. Mexico, Ins. Tres Marias. Mus. Reg. Berol. Typ. — West-Mexico : Staat Tepic, San Blas (in R. BECKER’S Sammlung). EPIPHILEURUS n. g. 1. &. microps BURMEISTER, L. €., p. 161. Mexico, angeblich (nach BURMEISTER) — Mexico (DEPPE) : Talapa (FLOHR). Mus. Reg. Berol. 2. E. dispar n. sp. Antillen : Haïti, Port au Prince. Mus. Reg. Berol. Typ. 3. E. cribratus CHEVROLAT in GUÉRIN’S Iconogr. du Règne anim. Insect., p. 90, t. 95, f. 5; Ann. Soc. Ent. France, Æ sér., t. 5, 1865, p.33; BURMEISTER, L c., p. 524. Cuba (nach CHEVROLAT). Cuba (MüLLER) ; Mus. Reg. Berol. 4. Æ. planicollis CHEVROLAT, Annal. Soc. Ent. France, 4 sér., t. 5, 1865, p. 34. Cuba (nach CHEVROLAT). Cuba (GUNDLACH). Mus. Reg. Berol. 5. E. lævicauda B1Tes, Biol. centr.-am. Col. IT. 9, p. 339, t. 21, f. 5. Mexico : Santiago [xcuintla im Staate Tepic (FLoHR). Mus. Reg. Berol. — Chiapas in Sûd-Mexico und Guatemala (in BECGKER’S Sam m- lung). 6. E. Beckeri n. sp. Mexico : Durango city, 2,00) m.; bei Promontorio in Durango, 2,400 m., teils von J. FLOHR, teils von R. BECKER, erhalten. Mus. Reg. Berol. Typ. — Auch in BECKER’S Sammlung. PHILEURUS LATREILLE, Genera Crust.et Insect. Il. 1807, p. 103. 1. Ph. valgus LiINNÉ, Syst. Nat. I. 2, p. 546; BURMEISTER, I. c., p. 160; BATES, Biol. centr.-am. Col. Vol. IL. pt. 2. p. 341. Mexico : Actopan und Acapulco (FLonR). Nord-Yukatan (GAu- MER). — Columbien (MoriTz); Venezuela (KUMMEROW). Mus. Reg. Berol. Guatemala, Trinidad (OHaAUS’ Sammlung). Mexico : bei El Manantical im Staate Veracruz und in Canelas (BECKER’S Sammlung). Var. capra BATES, I. c., Guatemala (nach BATES). RON SL 2 343 Subsp. Septentrionis n. Nord-Amerika : Texas. Mus. Reg. Berol. — Kansas und üstliches Neu-Mexico, nach LECONTE. — Ala- bama und Texas, nach Onaus Sammlung. — Cuba. — Mus. Reg. Berol. Tvp. 2. Ph. meridionalis n. sp. Brasilien : Campinas im St. Säo Paulo (ALWINE BRAATZ); Matto Grosso (RonDE). — Bolivien : am Pilcomayo zwischen Esteros und V. Montes, September bis October 1906 (HERRMANN). — Nord- Argentinien : Chaco de Santjago del Estero, am Rio $Salado, 300 m. (WAGNER). Mus. Reg. Berol. Typ. Bahia, S. Paulo (OHaus). 3. Ph. Flohri n. sp. Mexico : Guadalajara (FLOHR). Mus. Reg. Berol. Typ. 4. Ph. angustatus n. sp. Ro Matagalpa (RorascHUH). — Columbien : Muzo, tierra caliente (0. THIEME); Venezuela : Caracas (0. THIEME); Brasilien EN Matto Grosso (RoupE). Mus. Reg. Berol. Typ. Bolivien, Ecuador, Peru : Chanchamayo (OHAUS). 5. Ph. affinis BURMEISTER, 1. c., p. 158. Columbien, Guyana, Brasilien (nach BURMEISTER). — Brasilien ; S. Paulo : Campinas (ALWINE BRAATZ). Mus. Reg. Berol. Bei Petropolis unweit Rio de Janeiro (OHAUS). 6. Ph. plicicollis n. sp. Süd-Brasilien (SELLOW) : St. S. Catharina (FRUHSTORFER), Rio de Janeiro (O0. THiEME). Argentinien : Buenos Aires (ScHimPF). Mus. Reg. Berol. Typ. Petropolis bei Rio de Janeiro ; Rio Grande do Sul (OHAUS). 7. Ph. didymus LiNNÉ, Syst. Nat. I 2, p. 545; BURMEISTER, 1. c., p.158; BATES 1. c.p. 3541. Mexico : Plan del Rio (FLouR); Nicaragua : Mosquitoküste; Colum- bien, Venezuela : La Guayra; Brasilien : Para (SIEBER), Rio de Janeiro _(V. OLFERS); Matto Grosso (ROHDE); Peru mont. Mus. Reg. Berol. Guatemala, Nicaragua, Costarica, Panama (nach BATES). Trinidad, S. Paulo, Bahia, Paraguay, Peru, Ecuador (OHAUS). 8. Ph. truncatus PazisorT DE BEAUVOIS, |. €., t. 1. b. f. 4; BUR MEISTER, l..C:, p. 157; BATES I. c. p..340. Nord-America : Virginien, Carolina, Florida (nach BURMEISTER). südôüstliches Nord-America; — Mexico : Canelas (FLOHR). Mus. Reg. Berol. Auch bei Cordoba in Mexico. nr > 344 Beschreibungen der neuen Arten und Bemerkungen zu bekannten Arten. MICROPHILEURUS CAVICEPS n. sp. Q. Exiguus, convexus, paulo elongatus, subevlindrieus, niger, niti- dus, corpore cireulis minutis, bene circumscriplis, in pronoto irre- oulariter dispositis, in elytris series 10 formantibus, necnon pectore {medio excepto), coxis laminarumque basi abdominalium large exsculptis ; fronte profunde excavala, cum epistomate nitidissima, impunctata, utrinque juxla oculos breviter cornuta, vertice punc- tato ; prothorace tertia parte latiore quam longiore, antrorsum attenuato, lateraliter rotundato medioque marginis lateralis suban- oulato, augulis posticis rotundato-obtusis, dorso toto inæqualiter plane punetato, partim cireulis exsculpto, dorso medio longitudina- liter sulcalo ; elvtris parallelis transverse glabre plicatis, indistincte longitudinaliter subsuleatis; pygidio punetalo prope basin ocellato- punctato, transversim subecarinato. Long. corp. 9,5 mill. Peru mont. (THAMM). — Mus. Reg. Berol. GONIOPHILEURUS FEMORATUS Burx. Diese Species wird von BURMEISTER 1. €. in der Gattung Phileu- rus unter der Rubrik € Die Querkarte an den vier hinleren Schienen und ihr Endrand sind nicht in Stacheln ausgezogen, sondern bloss mit kurzen steifen lBorsten besetzt » aufgeführt. Die mir vorliegen- den Exemplare, welche unzweifelhaft zu Ph. femoratus LURM. gehôren, besitzen an den Kielen and an der Spitze der vier hinte- ren Tibien kleine Zähne. Darnach müsste die obige Angabe in der Tabelle BURMEISTERS unrichtig sein. Dasselbe gilt von Metaphileu- rus lacunosus BURM. Dagegen weisen die übrigen Arten Ph. fim- briatus BüRM. etc. in derselben Tabelle die erwähnte Beschaffen- heit der vier hinteren Tibien ganz richtig so auf, wie sie BURMEISTER hier darstellt. METAPHILEURUS EXPLANATUS Burw. Diese wenig bekannt gewordene Art gehôürt vielleicht hierher, soweit die Beschreibung des Tvpus (BURMEISTER’S Handb. d. Ent. V. Bd., p. 150) dies erkennen lässt. Doch giebt der Autor die Man- dibeln als dreizähnig an. Das Vaterland ist nach BURMEISTER Columbien. METAPHILEURUS NITIDICOLLIS n. sp. dj. M. lacunoso BuRM. similis, minus gracilis, nonnihil convexior, niger, nitidus, elytris subnitidis; mandibulis bidentatis, genarum angulis rotundatis (nec rectis); prothorace paulo breviore, postice minus attenuato, angulis posticis rotundatis, Supra minus confertim punctato, regione antica autem necnon fovea utrinque disei densius punctatis, area dorsali longitudinali utrinque sulci mediani levigata et subtilissime parce punctulata, sulco longitudinali medio angusto, punetato; elytris brevioribus, partim distinctius seriato-foveola- tis, interstitiis alternis paulo altioribus foveolisque circuligeris impressis. Long. corp. 14 mill. Brasilien : Theresopolis im Staate St. Catharina (FRUHS- TORFER), 1 . — Mus. Reg. Berol. ORYCTOPHILEURUS NASICORNIS BuRrm. Nach BuRMEISTER’S Handb. d. Ent. V. Bd. p. 164 ist die Stirn bei dieser Art mit einem kleinen, flachen, seitlich scharfkantigen und etwas zurückgebogenen Horn bewehrt. Das Pronotum hat einen dreiseitigen scharfkantigen Eindruck. Die Mandibeln sind aussen dreizähnig, die Vordertibien vierzäbnig. Die Hintertibien zeigen einen ausgezogenen zackigen Apicalrand und gezackte Querkan- ten. Sie bildet also den Typus einer eigenarligen Gattung. Die Art ist mir unbekannt geblieben. AMBLYPHILEURUS FODIENS n. sp. ©. Fuscus, nitidus, convexus, lateraliter flavo-fimbriatus; capite rugoso, fronte oblique bicarinata, carinis apice (in frontis disco) subtuberculatis ; epistomate antice attenuato, acuminato; protho- race sat magno elvtris parum angustiore, antrorsum leviter rotun- date attenuato, angulis anticis acutis, posticis rotundatis, in dorso distincte nec confertim punctato, latera versus et postice subtilius punctato, dorso haud sulcato (vestigio sulei omnino nullo); elytris postice leviter ampliatis, in dorso punctato-striatis, striis et punctis latera versus partim, postice totis nullis; tibiis pedum primi paris sat latis, extus tridentatis; femoribus tertii paris incrassatis, tibiis eorundem pedum latis; pygidio lævissimo vix punctato. Long. corp. 12.5 —15.5 mill. Süd-Brasilien (SELLOW). — Mus. Reg. Berolin (fodiens N.). Uruguay : San-José (in OHaUs’ Sammlung). ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DFE BELGIQUE, T. LIV, 4 XI 1910. 22 346 AMBLYPHILEURUS PUMILIO n. sp. ©. Præcedenti simillimus, tuberculis frontis duobus distinctioribus ; elytris lateraliter et postice minus lævibus, striis punctorum lon- gioribus ; tibiis secundi et tertii parium gracilioribus, minus latis. Long. corp. 12.5 mill. © Paraguay (D' DRAKE). Mus. Reg. Berolin. AMBLYPHILEURUS VERVEX Burx. Diese seit langer Zeit bekannte Art ist auf die besonders in Argentinien und Montevideo lebende Form zu beschränken (vergl. Arrow, Trans. Ent. Soc. London, 1908, p. 335). Die beiden einwärts liegenden Kiele des Epistoms, welche die beiden frontalen Hôcker oder Hürnchen mit dem unpaaren apikalen Zahne verbinden, sind sehr deutlich ausgebildet. Das Pronotum besitzt eine seichte Furche, die zu einer grüsseren Grube (bei klei- nen mit kleiner Grube) vor der Mitte des Vorderrandes erweitert ist. Das Pygidium ist beir Männchen stark convex, glatt, glänzend, klein und zerstreut punktiert; beim Weibchen mit in die Quere gezogener Schwiele versehen (callus transversus), sonst glatt, glänzend, an den Seiten schwach oder stärker punktiert. Bei einem 16 mill. langen Weibchen aus Minas Geraes (Oniopreto, 12. IT. 05) in der Ohaus’schen Sammlung ist das Pygidium an den Seiten dicht punktiert und in der Mitte mit einem vorspringenden Hôücker versehen. Der Forceps ist länglich, breit, gleichmässig gebogen, nach dem Grunde zu verschmälert. Die Parameren sind auf der Mitte der Länge nach eingedrückt, an der Innenseite gerade und dicht aneinander stossend, kielfürmig erhaben, an der Spitze etwas vorge- zogen und vor derselben ausgerandet. Als eine besondere Unterart sehe ich die Subsp. chaconus n. an. Diese wurde in einigen Exemplaren in Nord-Argentinien (Chaco de Santjago del Estero) von WAGxER in einer Hühe von 300 m. am Rio Salado gefunden. Auch bei dieser wohl lokalen Form sind die beiden inneren Kiele des Epistoms deutlich. Das Pronotum ist mit einer mehr oder weniger tiefen Furche versehen, die beim Männchen schwächer, beim Weibchen stärker vertieft ist. Beim Weibchen ist diese Furche ungefähr so tief wie bei Amblypheleurus Burmeisteri ARROW. Das Pvgidium ist beim Männchen weniger stark convex als bei vervex und überall kräftig punktiert, also fast 347 so wie bei Burmeisteri beschaffen. Auch beim Weibchen ist das Pygidium überall kräftig punktiert, aber mit einer starken queren Schwiele versehen (bei einem Weibchen vom Chaco in Süd-Bolivien schwach punktiert und glänzend). Der Forceps ist im wesentlichen dem Forceps von vervex sehr ähnlich, aber nach dem distalen Ende zu breiter, am proximalen Ende schmäler, auch etwas kürzer als bei vervexæ und etwas stärker gekrümmt, aber im Baue sehr ähnlich. Die schmale Spitze ist etwas länger ausgezogen, und vor dieser Spitze ist die Ausrandung tiefer. Mus. Reg. Berolin. AMBLYPHILEURUS BURMEISTERI ARROW Trans. Ent. Soc. London, 1908, p. 335. Der Verbreitungsbezirk dieser Art ist nordwärts von demjenigen des À. vervex. Die beiden inneren Kiele des Epistoms sind undeutlich oder sie fehlen. Das Pronotum ist mit einer tieferen Furche versehen, die vorn nur schwach erweitert ist. Das Pygidium ist beim Münnchen nur mässig stark gewôlbt, glänzend, kräftig punktiert und schwach behaart; beim Weibchen schwach convex, ohne quere Schwiele, matt glänzend, kräftig und teilweise dicht punktiert. Der Forceps ist von demjenigen des À. vervex ganz verschieden ; er ist viel schmiäler, in der Mitte am breitesten, seitlich eingedrückt, nach der Spitze zu verschmälert und vor der etwas erweiterten Spitze leicht eingeschnürt. Längs der Mitte klaffen die beiden Para- meren-ziemlich weit, um sich im apikalen Teile wieder aneinander zu legen Von der Seite gesehen, ist der Forceps grüsstenteils gerade, nur im apikalen Teile umgebogen. (Nach einem Präparat des Herrn D'OHaus von mir beschrieben.) AMBLYPHILEURUS SIMPLEX BATES, Biol. centr.-americ., Col., Vol. IL. pi. 2, p. 339. Der Typus (aus Nicaragua) dieser Artist mir unbekannt, aber das vorliegende Exemplar aus Mexico gehôrt ohne Zweifel hierher. Es ist einem kleinen À. vervex sehr ähnlich, 20,5 mill. lang ; die Elytren sind weniger kräftig punktiert-gestreift. Der Prothorax ist hinten weniger eingezogen. Das Exemplar stammt aus Ventanas und befindet sich in der Becker’schen Sammlung. SCARABÆUS DIGITALIA VOoET, Scar. Terric., p. 32, n° 137, t. 20, f. 137. — VoET, Ins. Col. Deutsch von PANZER, 1785. p. 92, n° 137, t. 20, f. 137. — Hergsr, Ins., Käfer, Il. Bd., p. 249, n° 154, (AIT TES Bisher war diese Art noch nicht gedeutet. Im GEMMINGER- 348 HAroLD'schen Cataloge ist sie unter Phileurus aufgeführt. Dagegen ist nichts einzuwenden; die Art gehôrt ohne Zweifel zu den Phileu- rinen. Vielleicht ist sie mit Amblyphileurus vervex oder Burmeisteri identisch. AMBLYOPROCTUS TORULOSUS n. sp. Subcylindricus, postice leviter ampliatus, niger vel nigro-piceus, antennis et oris partibus brunneis, supra subnitidus, infra nitidior, fusco-brunneus; capile mediocri in utroque sexu minute tubercu- lato, fronte tota rugosa, genis leviter rotundatis; prothorace tertia parte breviore quam latiore, antrorsum magis quam postice attenuato,supra ubique subconfertim et rude punetato tuberculoque antico subapicali exiguo medio obsito, sulco mediano lato tuberculo terminato, lateribus in marginem posticum late rotundatis; scu- tello grosse punctato; elvtris convexis seriatim ocellato-puncetalis, interstitiis æqualibus convexis et laxe punctatis, interstilio quinto serie punctorum brevi,abrupta, juxtadiscoidali exstructo; processu prosternali postcoxali magnopere angulato, angulo recto. tibiis pedum primi paris extus tridentatis, posterioribus apice (necnon in carinis) breviter setosis; pygidio convexo nitido, haud confertis- sime ocellato-punctato. Long. corp. 14-15 mill. Columbien. — Mus. Reg. Berol. Von den beiden bisher bekannten Arten der Gattung ist A. foru- losus besonders durch die schwarze, glänzende Oberseite und die gleichmässige und regelmässige Ausbildung der Punktstreifen und Interslitien verschieden. CNEMIDOPHILEURUS PERSONATUS n. sp. d. Piceus, subnilidus; epistomate brevi reflexo, impunctato, margine antico utrinque semicirculariter exciso; fronte rugoso-punctata, transversim anguste elevata, parte elevata bituberculata; mento palpos, apicibus exceptis, fere totos obtegentibus, confertim punc- tato, margine exciso lævi; prothorace supra plus minusve con- fertim punctato, dorso utrinque subimpresso, sulco medio longitu- dinali leviter impresso, parum distincto ; seutello antice punctato ; elytris large seriatim punctatis, seriebus vix vel parum impressis ; pygidio convexo confertim punctato; pectore abdomineque sat confertim, pedibus confertissime punctatis. Long. corp. 18 mill. Central-Brasilien : am mittleren Purus, der zum Urwald gebiete des Amazonas gehôrt, 1 4 von D’ EHRENR&ICH aufgefunden und dem Kôünigl. Museum geschenkt. — Mus. Reg. Berol. 549 HOMOPHILEURUS ÆQUATORIUS n. sp. ©. Gracilis, piceo-niger, nitidus; capite exiguo, epistomate patelli- formi apice subrotundato, corniculis frontalibus inter se parallelis ; prothorace antice haud abscisso nec aream retusam exhibente, sed leviter convexo, antice verticali; sulco longitudinali mediano tuberculis anticis duabus, inter se valde approximatis, terminato, sulco toto confertissime rugoso-punctato; tibiis pedum primi paris punctatis extus quadridentatis; propygidio confertim subæqualiter punctulato; pygidio brevi medio planato, latera- liter vix impresso, toto basin versus densius, apicem versus parcius punctato. Long. corp. 37 mill. Ecuador, Coca 1 ® (R. HAENSCH). — Mus. Reg. Berol. Diese Art ist von ähnlicher Grôsse wie H. quadrimaculatus ; aber der Kürper ist schmäler, der Kopf kleiner, das Epistom vorn brei- ter, an der Spitze abgerundet und oben conkav, patelliform. Die beiden Kkleinen Frontalhôcker stehen näher zusammen und sind eimander parallel. Das Pronotum ist vorn convex und nicht abschüs- sig; vorn befinden sich zwei sehr kleine Tuberkeln, welche nahe zZusammenstehen und von denen die mittlere Längsfurche ausgeht. Der Rücken des Prothorax ist vorn grob runzlig-punktiert, hinten glatt, glänzend und fein zerstreat-punktiert, an den Seiten dichter und weniger fein punktiert. Die Punktierung der dorsalen Längs- furche ist dicht und grob. Das Pygidium ist kurz, nicht quer einge- drückt wie bei Æ. quadrimaculatus, sondern auf der Mitte abgeflacht und an den Seiten etwas eingedrückt. HOMOPHILEURUS AMAZONICUS n. sp. 9. Mediocris, parum oblongus, sat convexus, nigerrimus, nitidus ; capite mediocri triangulari dentibusque tribus marginalibus, bre- vibus, exstructo, fronte parce transversim rugata, postice breviter media foveolata; prothorace transverso glabro, convexo, ely- tris angustiore, antice parum grosse punctato, postice leviter angu- stato; angulis anticis porrectis, acutis, posticis rotundatis; dorso inteuro nec antice foveato nec depresso nec tuberculato, sulco mediano longitudinali parum impresso, punctato; elytris sat convexis, sal crasse seriato-punctatis, interstitiis serierum leviter convexis, siria accessoria nulla; tibiis pedum primi paris extus tridentatis, vestigio dentis quarti distincto; metasterno utrinque sparsim crasse punctato; pygidio lato, sat crasse et laxe punc- tato, poslice brevi, late rotundato. Long. corp. 22 mill. Amazonas, September 1903, 1 © (P. KiBLeR). Mus. Reg. Berol. 350 Dem Z1. quadrituberculatus nahe verwandt, aber viel kleiner. Der Prothorax ist hinten weniger verschmälert, oberseits mehr convex, vorn nicht eingedrückt, die Vorderecken länger and spitz ausge- zogen. Auf dem Kopfe sind die Hôcker und Zähne auf 5 kurze mar- ginale Spitzen beschränkt. Die Elytren sind gleichfalls mehr convex. Die accessorische Punktreihe zwischen dem 1. und 2. Punktstreifen fehlt. Das Pygidium ist an der Spitze breiter abgerun- det. Von J1. integer Burn. ist diese Art durch die zerstreut grob punktierten Seiten des Metasternums und die ganz abgerundeten Hinterecken des Prothorax unterschieden. HOMOPHILEURUS LUEDECKEI n. sp. g9. Grandis, niger vel piceo-niger, cornubus frontalibus parum divergentibus; pronoto bituberoso, tuberibus late di-tantibus, sat altis, coniciformibus, subacutis, sulco mediano lato, postice angustato, separatis, dorso anteriore rugato, posteriore glabro, impunctato, lateraliter parce punctulato; tibiis pedum primi paris extus quadridentatis, secundi et tertii parium apice tridentatis ; pygidio sat large punetato, apice nitidiore parcius punctato. Long. corp. 41-45 mill. Mexico : Insel Tres Marias (FoRRER) 1 d'; Mexico 1 9, ohne speciellen Fundort (J. FLOHR). — Mus. Reg. Berolin. In Herrn Richard Becker’s Sammlung befindet sich 1 aus San Blas im Staate Tepic, West-Mexico, welches von Herrn ADOLF LüpeckE gefunden worden ist, dem zu Ehren die Spezies ihren Namen trägt. Diese stattliche Art ist sogleich erkennbar an den beiden kräftig aufstrebenden und weit voneinander entfernten und durch eine breite Furche getrennten starken Hôckern auf dem Prothorax. Die beiden Hôrner des Kopfes divergieren nur wenig Sowohl die Protu- beranzen des Kopfes wie des Prothorax sind beim grossen Männchen kräftiger und länger als beim Weibchen. Im übrigen zeigt die Art keine besonderen Differenzen gegenüber H. quadrimaculatus. Das Pygidium ist teilweise weniger dicht punktiert. EPIPHILEURUS DISPAR n. sp. ÿ9. Niger vel piceo-niger, pedibus nigro-brunneis, genis acutis; pro- thorace transverso leviter convexo, in disco subtilius et laxius, latera versus crassius punctato, angulis anticis parum productis, posticis subrotundatis, sulco mediano longitudinali leviter impresso, parum punctato; elytris crasse ocellato-punctatis, striis impres- sis, stria secundaria interstiti primi basalis interstitiique tertii 391 subapicalis brevibus, interstitii quinti nulla, septimi longa striis primariis simili,; processu prosternali postcoxali obtuso, transversim bicarinalo; tibiis pedum primi paris extus quadri- dentatis; tibiis posterioribus apice tridentatis, dente exteriore longe spiniformi, Carinis transversis extus unispinosis; pygidio convexo medio parcius et subtilius, ad latera versus crassius et densius punctato. { Insignitus capite bicornuto, corniculis sat brevibus, curvatis, apice ohtusis; fronte et epistomate lævibus impunctatis, illa pro- funde excavata. ° © Differt fronte bituberculata, tuberculis subacutis; capite ubique punctato, epistomate tantum læviore. Long. corp. 20 mill. Antillen : Haïti, Port au Prince. — Mus. Reg. Berolin. Dem E. microps BurM. Mexicos zunächst verwandt. EPIPHILEURUS BECKERI n. sp. 9. Piceo-niger, nitidus, leviter convexus; capite in mare bicor- nuto, corniculis sat elongatis, gracilibus, leviter curvatis et recli- natis, apice obtuse rotundatis, fronte excavata lævi, impunctata; in femina capite bituberculato fronteque rugose punctata; pro- thorace in utroque sexu transverso, convexo, laxe punctato, punctis antice densioribus, sulco mediano longitudinali dense punctato; elytris subtiliter punctato-striatis, striis secundariis bene explicatis; tibiis pedum primi paris tridentatis, tibiis cete- rorum parium apice unispinosis; pygidio convexo nitido, large nec dense punctato. Long. corp. 19-25 mill. Mexico : Durango city, 2,000 m. (R. BECKER), Promontorio in Durango, 2,400 m. (BUTZMANN). — Mus. Reg. Berol., Mus. KR. BECKER. Diese durch ihre schlanken Frontalhôrnchen im männlichen Geschlechte ausgezeichnete Spezies unterscheidet sich von E. dispar n. sp. «ÿ ausser durch die Grüsse der Hôrnchen durch die stärker punktierte Längsfurche des Prothorax, den Mangel an Furchen auf den Elytren, die schwächeren Punktstreifen und besser ausge- bildeten secundären Punktreihen derselben, sowie durch die unregelmässige Punktierung des Subhumeralfeldes der Elytren. Sie ist nach Herrn R. Becker, dem erfolgreichen Erforscher der Coleopterenfauna Mexico’s benannt. Var. parumstriata n. striis punctorum secundariis, elytrorum insterstitiis impressis, paucis vel nullis. 4 © von der Sierra Madre in Durango. Mus. Reg. Berol. : 2 PHILEURUS VALGUS L. Die aus Nord-Amerika und Cuba vorliegenden Exemplare zeigen am ersten und zweiten Zahne der Tibien des ersten Beinpaares vor der Spitze eine Erweiterung, welche allen Stücken aus Mexico und Süd-Amerika fehlt, aber wieder bei dem stammverwandten meri- dionalis auftritt. Diese Erweiterung tritt als abgerundete Ecke unterhalb der Spitze auf und befindet sich am ersten Zahne an der binteren, am zweiten Zahne an der vorderen Seite. Auch erscheint der Prothorax hinten mehr verengt. [Ich fasse diese Form als nord- amerikanische Subspecies von valqus auf. Subsp. septentrionis n. Texas, Kansas, ôstliches Neu-Mexico, Alabama, Cuba. — Differt prothorace interdum postice magis rotundate angustato quam in Ph. valgo typico; tibiarum primi paris dentibus 1. et 2. latioribus, angulum subapicalein rotundate obtusum exhibentibus. Mus. Reg. Berol. PHILEURUS MERIDIONALIS n. sp. Ph. valgo L. simillimus, carinulis autem epistomatis antice magis inter se approximalis; elytris æqualiter costulatis, costis 3., 4., 5., 6. inter se fere æqualibus {in valgo costis 2., 4., 6. minus elevatis); tibiis pedum primi paris extus tridentatis, dentibus 1. et 2. latioribus ante apicem subangulatis (vestigio dentis quarti nullo); processu prosternali postcoxali minus transversim cari- nato, sed distincte transversim rugoso, vel nullomodo carinato. Long. corp. 20-25 mill. Brasilien : Prov.S. Paulo : Campinas (A. BRAATz), Matto Grosso (R. RonDE); Nord-Argentinien : Chaco de Santjago del Estero, Rio Salado (WAGNER); Bolivien : am Pilcomayo zwischen Esteros und V. Montes, September und October 1906 (HERRMANN). Mus. Reg. Berol. PHILEURUS FLOBRI n. sp. ©. Subconvexus, niger, nitidus; epistomate utrinque prope genam denticulato; tuberculis duobus frontalibus (in ® minutis) inter se et genas æqualiter remotis; prothorace transverso antice et late- raliter grosse, in disco et postice subtilius parce punctato, tubere (in © minore) leviter transverso, disco pone tuberculum subim- presso, grosse rugoso-punctato, sulco profundo, punetato-rugoso; eivtris elongatis subparallelis, æqualiter striatopunctatis, inter- stitiis æqualiter convexis; tibiis anticis extus quadridentatis. Long. corp. 24-25 mill. Mexico : Guadalajara (FLOHR), 1 4; ohne patria 1 ©. 393 Herrn Jucius FLonr (+), dem ausgezeichneten Erforscher der Coleopterenfauna Mexico’s zu Ehren benannt. PHILEURUS ANGUSTATUS n. sp. d 9. Ph. affini BURM. cognatus, cornubus duobus capitis subpor- rectis, obtusis; prothorace transverso, tuberculo mediano antico a margine magis remoto, sulco mediano antice latiore, lateribus ante angulos posticos arcuatis; elytris paulo elongatis, striato- punctatis, interstitiis convexis; tibiis pedum primi paris triden- tatis; tibiis pedum secundi et tertii parium apice bidentatis, dente interiore brevi; pygidio leviter convexo, large punctato, sulco basali transverso postice male definito. Long. corp. 25-51 mill. Brasilien (Virmont); Matto Grosso (RONDE). — Columbien : Muzo, tierra caliente (O0. THIEME); Venezuela : Caracas (0. THIEME). — Nicaragua : Matagalpa (RorHscHUH). Mus. Reg. Berol. PHILEURUS AFFINIS BuRr. Diese Art ist dem angustalus sehr ähnlich, und manche Exem- plare môgen mit diesem verwechselt werden; die beiden Arten unterscheiden sich aber folgendermaassen : 1. Ph. affinis : Pygidium mit tiefer, scharf begrenzter Furche quer vor der Basis. Parameren des Forceps länglich und von der Basis bis fast zur Spitze von gleicher Breile. 2. Ph. angustatus : Pygidium mit wenig vertiefter, hinten schwach begrenzter Furche quer vor der Basis. Parameren des Forceps an der Basis eingeschnürt, in der Mitte am breitesten und nach der Spitze zu verschmälert. Der Ph. affinis unterscheidet sich von Ph. didymnus durch das Fehlen der Grube hinter der Tuberkel des Pronotums. Die Para- meren des Forceps sind an der Spitze etwas schmäler; und die obere interfurcale Apophyse, welche bei didymus aus 2 Stücken besteht, ist bei affinis zu einem Stück verschmolzen. PAIEEURUS PLICICOLEIS En Sp. 0 Sat robustus, niger, nitidus; prothorace convexiusculo antice rugato, lateraliter punetato, dorsum versus fere impunetato, fovea anteriore et sulco mediano dorsali inter se separaltis, sulco igitur -antice clauso; pronoti tuberculo antico in margine ipso posito; tibiis pedum primi paris tridentatis; pygidii sulco basali bene determinato. Long. corp. 23-37 mill. 394 Brasilia meridionalis (SELLOW) : im Staate St. Catharina (FRUHSTORFER), Rio Janeiro (THIEME); Buenos Aires (SGHIMPF). Phileurus complanatus Palisot de Beauvois (Ins. d'Afrique et Amérique, p. 109, t. 3, c. f. 1. — REICHE, Ann. Soc. Ent. France, 3° sér. T. VII, 1829, p. 13) gehôrt zu der BURMEISTER’schen Divi- sion der Arten mit 4 Zähnen an den Tibien des ersten Beinpaares. Die Deutung der Art ist jedoch unsicher. Der Bearbeitung der im vorstehenden behandelten und aufge- zählten amerikanischen Phileurinen lag das reiche Material des Berliner Kônigl. Museums zugrunde. Für die Ergänzung der Angaben des Vorkommens und der Verbreitung vieler Arten stellte mir Herr D' K. OnaAUs das wertvolle Material seiner Phileurinen bereitwilligst zur Verfügung, wofür ihm hiermit herzlichst gedankt sel. Einige neue amerikanisehe Spezies, welche in der Sammlung des Herrn D' Osaus sich befinden, werden von ihm demnächst beschrieben werden. Herr RicHARD BECKER gestaltete mir freundlichst die Durchsicht und Bearbeitung der Phileurinen seiner reichhaltigen Sammlung mexicanischer Coleopteren, wofür ich ihm meinen herzlichen Dank abslatte. RER Eva 2 255 BEITR\G ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN von J. Moser. VELT. Theodosia Maindroni BourGoIN — (swinalrana MOSER). — Wie mir milgeleilt wurde, soll in der Gubener Entom. Zeitschrift eine von mir verfassie kurze Beschreibung dieser Art verôffeut- licht worden sein. Ich hatte dieselbe vor dem Erscheinen der BourGoix’schen Peschreibung an die Redaktion eingesandt aber wieder zurückgezogen, da sie nicht rechtzeitig verôffentlicht wor- den war. Wie der Redakleur dieser Zeitschrift, Herr P. HOFFMANX in Guben, dazu gekommen ist, sie dennoch späler gegen meinen Willen zu verôffentlichen, ist mir rätselhaft. Lomaptera imitatrix n. sp. — /. Saloadorei GESTRo var. viridulæ KRTZ simillima, sed differt : prothoracis lateribus haud transversim aciculatis, pygidio feminæ lateraliter haud compresso, sed subtus lateraliter canaliculato, abdominis segmento ultimo feminæ medio haud exciso. — Long. 25-28 mill. Hab. : Darnley-Island. Unter einer grossen Anzahl von L. Salvadorei GESTRO var. viri- dula Krrz von der zwischen Australien und Neu Guinea gelegenen Darnlev-[nsel befanden sich einige Exemplare dieser neuen Art. Sie ist von derselben Grôsse, Geslalt und Färbung wie erstere Art, so dass sie ihr tinschend äbhnlich siebl. Während bei Salvadorer die Seitenrinder des Halsschildes mit langen queren Nadelrissen ver- sehen sind, sind dieselben bei #milatrix in beiden Geschlechtern nur nadelrissig punktiert und zeigen hôchstens einige kurze Nadel- risse. Die Scheibe des Halsschildes ist zerstrent und fein punktiert. Die Skulptur der Flügeldecken ist bei beiden Arten dieselbe, näm- lich in der hinteren Hälfle befinden sich Quernadelrisse, welche nach vorn in Punkte übergehen und vor dem Vorderrande ganz verschwinden. Beim ’ sind die Nadelrisse des Pygidiums kräftiger und ist dasselbe von der Seile betrachtet etwas stumpfer gewinkelt als bei Salvadorei. Sehr verschieden ist das Pygidium des © gebil- det. Wäbrend dasselbe bei Salvadorei seilwärts zusammengedrückt ist, so dass sowohl Oberseite wie Unterseite in der Mitte gekielt erscheinen, und zwar die Oberseite stärker, so ist bei #»talrix die Oberseite nicht zusammen gedrückt, die Unterseite dagegen paral- lelden Seitenrändern gefurcht, wodurch in der Mitte ein von der Spitze nach der Basis zu sich verflachender Längskiel entsteht. Bei 396 Salvadorei © ist das letzte Abdominalsegment in der Mitte des Hin- terrandes tief bogenfürmig ausgeschnissen, bei imitatrix © ist das nicht der Fall. Die Vorderschienen sind beim nur mit einem Endzahn versehen, während sich beim © noch ein kleiner Zahn über demselben befindet, genau wie bei Salvadorei. Das Abdomen des zeigt eine tiefe L'ingsfurche. Liocola formosana n. sp. — L. brevitarsi LEWIS var. Fair- mairei KRTZ similis. Supra subtusque rubrocuprea, nitida, non nullis maculis albis ornata. — Long. 21 mill. Hab. : Formosa. L. brevitarsis LEWis ist nicht nur in der Färbung sondern auch in der Skulptur sehr variabel. L. formosana steht nun der var. Fair- mairei in der Färbung, Bildung des Clypeus und der Sculptur am nächsten. Die Färbung ist bei formosana dunkler Kupfrig und auch die Tarsen sowie der Grund der Nadelrisse sind von gleicher Farbe. Der Clypeus bat einen schwach aufgebogenen, nicht ausgebuchte- ten Vorderrand. Die Form des Halsschildes ist dieselbe wie beï brevitarsis, seine Seitenrandlinie reicht bis zum Vorderrande, der Vorderrand selbst ist in der Mitte schwach buckelig gewôlbt. Neben den Seitenrindern befinden sich grobe Punkte und kurze Nadel- risse, wäbrend die Scheibe des Halsschildes in der Mitte fast glatt ist. Das Halsschild ist entweder ganz ungefleckt oder es zeigen sich einige sehr kleine weisse Sprenkel an denselben Stellen wie bei brevitarsis. Die Flügeldecken sind in der Schildchengegend vollkommen glatt, in den hinteren Vertiefungen neben der Naht mit bogenfürmigen Nadelrissen versehen, neben den Seitenrändern quernadelrissig. Sie zeigen nur einige kleine weisse Fleckchen, näimlich am Anfang und Ende der Discoidaldepression und neben den Seitenrändern. Das Pvgidium ist sehr dicht nadelrissig und trägt vier kleine weisse Makel vor der Basis und zuweilen noch zwei vor der Spitze. Die Unterseite ist in der Milte fast glatt, die Seiten sind nadelrissig und ockergelb behaart, während die Behaa- rung bei Fairmairei hellgelb ist. Auch ist die Behaarung länger und bilden die Haare an den Seailen der Abdominalseemente kleine Büschel. Auf der Brust fehlen weisse Tomentflecke oder es befindet sich nur ein kleiner Fleck in den Hinterecken: ebenso sind kleine Tomentflecke in den Hinterecken der Bauch- segmente nur bei einem Exemplar vorhanden, wälirend sie bei den übrigen fehlen. Die Flecke beiderseits der Mitte des Abdomens sind nur schwach angedeutel. Form des Brustfortsatzes und Bezahnung der Schienen sind dieselben wie bei brevitarsis. Ich würde formosana nur als eine Varietät der brevitarsis ange- 397 sprochen haben, wenn der Forceps des nicht abweichend gebildet wäre. Bei brevitarsis verbreitern sich die Forcepsparameren nach dem Ende zu nur schwach und allmäblich. Bei formosana ist diese Verbreiterung eine plôtzliche und bedeutend grüssere und sind an der Stelle, wo die Verbreiterung beginnt die Aussenränder der letzteren nach hinten dornartig verlängert. Calopotosia formosana n. sp. — Cyanea an viridicyanea, nitida, raris maculis albis ornata. Capite grosse haud dense punc- talo, clypeo subquadrato, margine antico leviter reflexo et emargi- nato ; prothorace disco fere laevi, lateribus forliter parce punctatis; scutello laevi; elvtris, disco antice polito vix sparsim punctulato, lateribus impressioneque postmediana disei aciculato-punctalis; pygidio remote aciculato. Subtus medio lævi, pectoris lateribus aciculatis, abdominis lateribus parum aciculato-punctatis. — Lone. 21-23 mill. Hab. : Formosa. Von C. subimarmorea BüurM. durch die viel schwächere Skulptur der Oberseite und den kaum merklich aufgebogenen Vorderrand des Clypeus unterschieden. Das Halsschild hat ungefähr dieselbe Gestalt wie bei subinarmorea ; der Discus ist jedoch entwever ganz glatt oder zeigt nur feine, sehr zerstrent stehende Punkte. Die grobe Punktierung neben den Seitenrändern ist viel weitläufiger als bei subinarmorea. Die sehr kleinen weissen Flecke stehen, wenn sie vorhanden sind, an denselben Stellen wie bei submarmorea. Die Flügeldecken sind in der Schildchen, gegend fast ganz glatt, die flachen Discoidalimpressionen und die Seitenränder sind nadel- rissig punktiert. Einige kleine weisse Makel befinden sich neben den Seitenrändern und begrenzen die Discoidalimpression. Das Pygidium ist wenig dicht quernadelrissig, beim (ist die beulenar- tige Spitze glatt, beim © finden sich an den Seiten des Pygidiums mehr oder weniger deutliche Schrägeindrücke. Gewôhnlich befinden sich auf dem Pygidium vier kleine weisse Makel. Die Unterseite ist in der Mitte glatt, die Seiten der Brust sind nadelris- sig, die Abdominalsegmente zeigen an den Seiten einige nadelris- sige Punkte und in den hinteren Ecken einen weissen Querfleck. Die weissen Flecke beiderseits der Mitte, welche namentlich beim von submarmorea ziemlich gross sind, sind bei formosana nur ange- deutet und auch die Brust zeigt nur am Hinterrande 2-3 sehr kleine Fleckchen. Form des Brustfortsatzes und Bezahnung der Schienen stimmen mit submarmorea überein. Die Schienen sind mit weissem Kniemakel versehen. Die Enden der Forcepsparameren sind nicht wie bei submarmorea rechtwinklig umgebogen. 308 Neben subinarmorea stelll Reitter noch speculifera SWARTZ zu CGalopotosia. Bei derjenigen Art, die ich unter dem Namen speculi- fera besitze und auf die die Beschreibung gut passt, hat der 4 eine Ventralfurche und gehôrt sie daher zu Liocola. Das Abdomen des 9 ist sehr konkav und hat RErrrEeR môglicherweise das © für den gebalten. eitler stelll confuciusana Troms als Varietat zu speculifera. Ich glaube eher, dass sie eine Varietit von submarmorea ist. SWARTZ beschrieb speculifer« nach einem Exemplar ohne Kopf. Burmeister sagt von speculifera : © Kopf am erhabenen Vorderrande kaum ausgebuchtet », wie es auch bei meinen Exemplaren der Fall ist. TaousoN sagt in seiner Beschreibung der confuciusana : & Caput antice bituberculatum ». Er kann damit nur meinen, dass der Vor- derrand des Clypeus zweilappig ist, wie es eben bei submarmorea Burx der Fall ist, mit der er sie auch vergleicht. Reilter hat von speculifera noch eine Varielät Thyrsis aufgestelle. Er sagt in seiner Bestimmungstabelle : € Flügeldecken gegen die Seiten sparlich, fein punktiert : Stammform » und. € Flügeldecken überall punktiert, die Punkte halbbogig, nur die Umgebung des Scbildekens glatt : v Thyrsis. » In der Beschreibung der spezulifera von SWARTZ heisst es : € Elytra disco antico communi vix punctu- lato, limbo vero reliquo lato strigis arcualis lunulisque impressis conferlissime exarato. » Es ist also v. Thyrsis REITTER — speculi- fera SWARTZ und was REITTER für die Slammform von speculifera gehalten hat, ist entweder nitididorsis FAIRM. oder Davidiana KFAIRM. Pachnoda rubrocincta rubriventris n. subsp. — Supra nigra, capite excepto, opaca, macula frontali, prothoracis margine laterali et apicali pygidioque rubris. Subtus rubra, medio nitido, lateribus opacis, tibiis, tarsisque nigris. Hab. : Kongo-Staat, Kasaiï. Diese Lokalform weiclit derartig in der Färbung von der Stamm- form ab, dass man sie für eine andere Art hallen würde, wenn rubrocincta nicht überhaupt in der Färbung sehr variabel wäre und nicht der Forceps des bei dieser Lokalform genau mit dem der Stammform übereinstinmte. Diese neue Form zeigt auf den Flügeldecken, dem Pvgidium und der Unterseite keine Spur von weissen Flecken. Das Congo-Museum erhielt von Herrn R. CARLIER zwei Exemplare, von denen mir eins gütigst überlassen wurde. Pachnoda crassa SCHAUM var. — (Fairmairei RAFFRAY). — Pachnoda crassa ist in der Färbung sehr variabel. KRAATZz, welcher crassa nicht kannte, beschrieb, indem er F'airmairei als Stammform À LS 399 annahm, eine var. atra, die in der Fäarbung der crassa ziemlich gleichkommt. Es kommen auch ganz schwarze Stücke vor. Ein Exemplar meiner Sammlung von Ervythrea (KEREN) ist ganz beson- ders abweichend gefärbt. Der Kopf ist von der gleichen Färbung wie bei crassa, die Unterseile ist schwarz, die Oberseite gelb, ein grosser Fleck auf dem Halsschild in Form eines auf der Basis ste- henden Dreiecks, ein grosser quadratischer Fleck neben der Naht, vom Vorderrande der Flügeldecken bis etwas über die Mitte rei- chend, sowie die beiden Apicalbuckel sind braun. Neben den Hin- terecken des Fleckes auf den Flügeldecken befindet sich ein kleiner schwarzer Punkt. Das Pygidium ist schwarz mit gelbem Spitzen- makel. (var. discoidalis). Pachnoda ioterrupta O1. — Diese Art ist so variabel, dass es unnütz Ware, sich auf die Benennung von Varietaten einzulas- sen. Die schwarze Zeichnung kann auf den Flügeldecken einerseits bis auf eine Kleinigkeit reduziert Werden, anderseits kann sie sich so ausdehnen, dass schliesslich die Flügeldecken ganz schwarz werden.Ebenso wird das Halsschild ganz schwarz oder ganz rotgelb. Systellorhina baliolà JANS. var. ruficollis n. var. — Aus Erythrea liegt mir eine grôüssere Anzahl von Exemplaren vor, bei denen Halsschild und Pygidium rot gefärbt sind. Sie wurden gleich- zeitig mit der Stammform bei Ghinda gesammelt. Phonotænia Schoutedeni n. sp. — Nigra, supra opaca, flavo-signata. Capite, fronte parce punctata, clypeo latitudine paulo longiore, anlice minime attenuato, medio sparsim lateribus impres- sis densius el fortius punctatis, margine antico emarginato ; anten- nis nigris ; prothorace spatio ante scutellum excepto, flavo-limbato ; scapulis, margine antico excepto, fulvis; scutello nigro; elytris disco geminato-striatis, lateribus punctato-striatis, fasciis transversis fulvis ad suturam versus plus minusve abbreviatis; pygidio dense transversim strigoso. Subtus nitida, pectoris lateribus aciculatis et flavo-pilosis, abdominis segmentis lateraliter albo-fasciatis, processu mesosternali apice subrotundato; tibiis anticis bidentatis, femori- bus tibiisque omnibus flavo-ciliatis. — Long. 21 mill. Hab. : West-Usambara (Lutindi). Grôsser als die bisher bekannten Arten der Gattung, oben matt unten glänzend. Der Kopf ist schwarz, auf dem Scheitel matt, der Clypeus glänzend, nur wenig länger als breit, nach vorn kaum merklich verschmälert, der Vorderrand in der Mitte ausgebuchtet, die Oberfläche zerstrent, in den seitlichen Längseindrücken 960 orober und dichter teilweise längsnadelrissig punktiert. Das Halsschild ist zwischen den Hinterecken bedeutend breiler als lang, nach vorn stark bogenfürmig verjüngt, die Seiten sind vor den Hinterecken ausgeschweïft. Nehmen wir die Grundfarbe desH als- schildes als gelb an, so zeigen Vorder- und Hinterrand einen schmalen schwarzen Saum. Auf dem Discus befindet sich ein schwar tr ünfeck, dessen Spitze auf dem Schildchen liegt und welches eine vorn und bhinten stark verkürzte gelbe Mittellinie hat. Das Schildchen ist einfarbig schwarz Die Schulterblätter sind gelb mit schwarzem Vorderrande. Betrachten wir bei den Flügeldecken gelb als die Grundfarbe, so ist die Naht schwarz gefärbt und es befinden sich auf denselben von schwarzen Zeichnungen : eine schräge Binde am Vorderrande, eine schräge Binde, die von der Naht vor der Mitte abgeht und nach den Schultern zieht, eine kurze Querbinde in der Mitte, Seitenrand und Naht nicht erreichend, eine Querbinde hinter der Mitte, den Seitenrand nicht ganz erreichend und nach der Naht zu stark verbreitert, und eine Apicalbinde. Letztere enthält einen kleinen rundlichen gelben Fleck neben dem Seitenrande und einen länglichen, schräg gestellten neben der Naht. Auf dem Discus befinden sich neben der. Naht vier Lingesnadelrisse, von denen die drei inneren doppelt sind. Im hinteren Drittel verschwinden dieselben, während sie sich im vor- deren Drittel in Bogenpunkte auflüsen Seitlich tragen die Flügel- decken undentliche Punktreihen. Das Pygidium ist dicht quernadel- rissig. Die Unterseite ist glänzend, in der Mitte fast glatt. Die Seiten der Brust sind grob quernadelrissig, gelb behaart. Die vier ersten Abdorninalsegmente zeigen am Hinterrande eine seitliche weisse Querbinde, deren Vorderrand durch einen gelb beborsteten Nadel- riss begrenzt wird. Der Vorderrand des Brustfortsa!zes ist flach dreieckig, fast abgerundet. Schenkel und Schienen sind lang gelb bewimpert. Die Vorderschienen sind bei dem vorliegenden Exem- plar, welches nach der Skulptur des letzten Abdominalsegments zu schliessen ein © ist, zweizähnig ohne Andentung eines dritten Zahues, Mittel- und Hinterschienen sind am Aussenrande unterbhalb der Mitte mit einer Leiste versehen. Ich widme diese Art Herrn Dr. SCHOUTEDEN in Brüssel. KRAATZ hat auf Cetonia scalaris G. P. die Gattung Phonotænia errichlet und PERINGUEY bat dieselbe als synonym zu Gametis wieder eingezogen. Ich bin der Ansicht, dass subfasc'ata SNWED. und sanguinolenta OL. einerseits, sowie scalaris, balteata etc. anderseits in der Bildung des Clypeus so verschieden von einander sind, dass man dieselben nicht in dasselbe Genus stellen kann. Es ist daber für die ersteren der Gattungsname Gainetis, für letztere Phonotænia beizubehalten. 561 In seiner Einteilung der Cetoniden unterscheidet PERINGUEY « Clypeus strongly attenuated in front : Schizorrhini », wozu er Gametis (incl. balteata) rechnet, und « Clypeus slightly attenuate in front : Pachnodii ». Wie jemand den Clypeus von balteata strongly attenuated in front neunen kann, ist mir unerklärlich und ersieht man daraus, was von seiner Cetoniden-Einteilung zu halten ist. PERINGUEY betrachtet Euryomia [EÉlaphinis) natalensis THoms. (Arch. entom. I, p. 286) als ein Synonvm von balteata DE GEER. Wie « Elytres d’un beau vert velouté avec deux taches blanches » etc, auf balteata passen soll, ist mir rätselhaft. Phonotænia nigriceps WEesrw. b. sp. — WEsrwoop beschreibt in den Trans. Ent. Soc. 1874, p. 480 unter dem Namen Stalaymosoma nigriceps eine angebliche Varietät von scala- ris G. P. und bildet sie pl. VII, fig. 3, ab. KRAATZ giebt gleichfalls in der Deut. Entom. Zeitschr. 1880, pl. I,'fig. 9, eine Abbildung davon und nennt sie var. latefasciata Aus den Abbildungen geht dentlich hervor, dass sowohl Wesrwoop wie KRAATZ sich geirrt haben, wenn sie glaubten, eine Varietät von scalaris vor sich Zu haben. Es ist vielmehr eine von scalaris verschiedene Art, welche kleiner als scalaris und an der gelben Zeichnung der Flügeldecken hinter der breiten gelben Mittelbinde léicht zu erkennen ist. Die schräge gelbe Binde, welche vor der breiten Mit- telbinde nach den Schultern zicht, befindet sich nur bei zwei der mir vorliegenden fünf Exemplare. Die Vorderschienen sind beim zWeizähnig, während sich beim © noch eine sehr schwache Auden- tung eines dritten Zahnes findet. Bei scalaris sind die Vorder- schienen auch zweizühnig, häufig aber noch mit Audentung eines dritten Zahnes, beim © sind sie sehr dentlich dreizühnig. Auch ist der Forceps des bei scalaris und nigriceps verschieden. Nun findet sich aber auch eine Varietät von scalaris bei der die mittleren welben Querbinden der Flügeldecken zu einer breiten Querbinden zusammenfliessen. Diese gelbe Querbinde liegt weiter nach vorn als bei nigriceps und steht zwar am Seitenrande mit der Schulter durch eine schmale gelbe Binde in Verbindung, aber der Vorder- rand der breiten Binde läuft nicht wie bei nigriceps von der Naht bogenfôrmig zur Schulter. Hinter der breiten Querbinde befinden sich nur noch drei sehr schmale Querbinden von denen die vor- derste überhaupt nur seitlich augedentet ist. Für diese Varietät môge der Name latefasciata bei behalten werden. Polystalactica velutina n. sp. — Supra picea, velutina, maculis parvis niveis ornala, subtus nigra, nitida, lateribus griseo- maculatis. Capite sat sparsim punctato, clypeo latitudine paulo ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 4 XI 1910. 23 362 longiore, antice leviter emarginato, angulis anticis rotundatis ; pro- thorace transverso, parce punctato ; scutello lævi; elytris biseriatim striatis, bicostatis, costa interstitii primi postice minus elevata, angulo suturali parum prominulo ; pygidio semi-annulato-punctalo, apice transversim-strigillato, griseo-maculato. Processu mesoster- nali glabro, brevi, transverso, apice late rotundato-obtuso ; femori- bus tibiisque intus flavo-ciliatis, tibiis anticis bidentatis. — Long. 45 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika. Die Oberseite ist dunkelbraun, sammetartig, an den Seiten etwas heller, mit zahlreichen kleinen weissen Flecken. Der Kopf ist ziem- lich weitliufig punktiert, der Clypeus etwas linger als breit, nach vorn'ein wenig verjüngt, der kaum merklich aufgebogene Vorder- rand schwach ausgeschnitten. Auf dem Scheitel befinden sich drei kleine weisse Sprenkel. Das Halsschild lässt auf der Scheibe infolge der Tomentierung kaum eine Punklierung erkennen, wahrend die Seiten deutlich zerstrent punkliert sind. Es befinden sich auf dem Halsschild 18-20 kleine weisse Klecke, welche in fünf Längsreihen gruppiert sind. Das Schildchen ist glatt und trägt an jeder Seite einen kleinen weissen Punkt. Die Flügeldecken lassen ausser der hinten erhabenen und in eine kurze Spitze ausgezogenen Naht noch zwei Rippen erkennen, von denen die innere hinter der Mitte etwas verflacht. In den Zwischenräumen befinden sich je zwei feine Dop- pelstreifen. Sie tragen zahlreiche weisse Fleckchen, die in vier unregelmässigen Längsreihen gruppiert sind Das Pygidium ist am Grunde mit halbkreisformigen Punkten versehen, an der Spilze quernadelrissig. Es befinden sich auf ihm fünf gelblichgraue Makel, die sich jeder aus mehreren kleinen Flecken susammensetzen. Die Unterseite ist schwarz, in der Mitte fast glatt, glänzend. Die Seiten sind gelblichgrau gemakelt, die der Brast weitläufig quernadelris- sig, die des Abdomens hufeisenformig punktiert. Der Brustfortsatz ist kurz, quer, der Vorderrand flach dreieckig, fast abgerundet. Schenkel und Schienen sind gelb bewimpert und borstenartig beschuppt. Die Vorderschienen sind zweizähnig, die Hinterschienen sind aussen nur sehr undeutlich gezähnt. Amaurina quadriguttata WESTWw. — (viridipennis Mos.). — Ich hatte diese Beschreibung übersehen, da WEsrwoop die Art merkwürdigerweise als Stalagmosoma beschreibt, bei welcher Gat- tung Clypeus und Schildchen ganz anders gebildet sind. WEsrwoop bezeichnet die Vorderschienen von quadriguttata als dreizähnig, was wohl nur ein Versehen ist, daer dieselben zweizähnig abbildet. 363 Amaurina versicolora n.sp. — Nigra, prothoracis et coxa- rum posticarum lateribus tibiisque posticis rufis, prothoracis mar- gine postico elytrisque viridibus, pygidio abdomineque in posteriore parte sanguineis. Capite medio haud dense punctato, lateribus fortiter aciculatis, clypeo latitudine paulo longiore, antice bilobato, antennis piceis ; prothorace antice a basi arcuato-angustato, lateri- bus post medium paulo sinuatis, margine postico ante scutellum haud emarginato ; scutello acuto; elytris punctato-striatis, punctis striarum juxta suturam postice linea conjunctis ; pygidio umbili- cato-punctato. Subtus pectoris lateribus aciculatis, abdominis late- ribus aciculato-punctatis, punctis setosis ; tibiis anticis bidentatis. — Long. 10 mill. Hab. : Kamerun (Mungo). Die Art hat Ahnlichkeit mit quadriguttata WEsrw. Sie ist etwas kleiner und leicht durch die von oben sichtbaren rôtlichgelben Seitenränder der Hinterhüften zu unterscheiden. Der Kopf ist schwarz, nicht dicht punktiert, die Seiten der Stirn sind querna- delrissig, die des Clypeus lingsnadelrissig. Letzterer ist etwas län- ger als breit, nach vorn nur wenig verjüngt, der Vorderrand in der Mitte ausgebuchtet. Das Halsschild ist nach hinten nicht so stark verbreitert wie bei quadriguttata. Der Hinterrand ist breit grün, der Discus schwarz. Die Seiten sind breiter oder schmäler rotgelb und zwar greift diese rotgelbe Seitenrandbinde etwas um die Hin- terecken herum, sich in dem grünen Hinterrand verlierend. Die grünen Flügeldecken zeigen Punktreihen, welche bei den Reihen neben der Naht hinten in Längs nadelrisse übergehen, genau wie bei quadriguttata. Auch Audeutungen weisser Punkte befinden sich am Ende der Flügeldecken. Das blutrote Pygidium ist nabel- arlig punktiert. Die Brust und der vordere Teil des Abdomens sind schwarz, der l'intere Teil des letzteren ist in grôsserer oder gerin- gerer Ausdehnung rotbraun. Die Seiten der Brust sind nadelrissig, die des Abdomens nadelrissig punktiert. Nadelrisse und Punkte tragen sehr kleine gelbliche Pürstchen und sind auch Schenkel und Schienen weitläufig damit besetzt. Der Brustfortsatz zeigt vor dem Vorderrande eine Querreihe kleiner Borsten. Auf den Abdo- minalsegmenten befindet sich in den Hinterecken ein Kkleiner weisser Punkt. Die Hinterschienen sind mit Ausnahme der Basis und der Spitze rotgelb. Die Vorderschienen sind zweizähnig. Bei einem Exemplar sind die Hinterschienen schwarz (var. nigripes). Bei diesem Exemplar fehlt auch der schwarze Fleck auf dem Dis- cus des Halsschildes und ist dafür der grüne Hinterrand in der Mitte weit nach vorn erweitert. Der Forceps isi bei versicolora anders als bei quadriguttata gebildet. 364 Achromistes Simonis Krrz. — Von dieser Art besitze ich ein Exemplar von der Goldküste, bei dem die rote Zeichnung auf Halsschild und Flügeldecken fehlt, die weisse Zeichnung der letze- ren dafür aber viel ausgebreiteter ist wie bei der typischen Färbung. Pseudinca parvulus n. sp. — Olivaceus, supra opacus, maculis parvis griseis ornatus, elytris nigro-variegatis, subtus nitidus, cupreo-micans, pedibus cupreis. Capite nitido, fronte grosse haud dense punctata, callo antice libero, acuminato, clypeo latitu- dine paulo breviore, foveolato-punctato, punctis flavo-setosis, mar- gine antico medio lobato-reflexo, angulis anticis rotundatis; pro- thorace antice arcuato angustato, lateribus post medium sinuatis, sparsim punctato, griseo maculato; scutello triangulari, apice obtuso, griseo-bimaculiato ; elvtris postice paulo angustatis, fasciis nigris transversis interruptis maculisque parvis griseis ornalis; pygidio remote semi annulato-punctato, lateribus leviter impressis et griseo-maculatis. Subtus lateraliter griseo-maculatus, pectoris lateribus aciculatis, abdominis lateribus semi-annulato-punctatis, punctis setosis; processu mesosternali elongato, angustato, apice recurvo; tibiis anticis tridentatis (Q), mediis et posticis extus uno dente armatis. — Long. 16 mill. Hab. : Kamerun (Mungo). Die kleinste der bisher bekannten Arten. Die matte Oberseite ist dunkel olivenfarbig, die glänzende Unterseite schimmert je nach der Richtung, in der sie betrachtet wird, grün oder Kkupferig. Die Beine sind kupferfarben. Der Kopf ist auf Scheitel und Stirn mit weitläufigen groben Punkten besetzt. Der breite Längswulst ist am Ende in der Mitte zahnartig ausgezogen und hebt sich hier frei vom Grunde ab. Der Clypeus ist etwas breiter als lang, grubenartig punktiert und gelb beborstet, die Ränder sind etwas erhaben, der Vorderrand ist in der Mitte in Form eines dreieckigen Lappens mit abgerundeter Spitze zurückgebogen. Das Halsschild hat seine orôsste Breite etwas vor der Mitte. Von dort verjüngt es sich nach vorn bogenformig, nach hinten kaum merklich, und sind die Sei- tenränder hinter der Miite ausgeschweift. Die Oberfläche ist unre- gelmässig selblichgrau gesprenkelt. Das Schildehen ist breiter als bei allen bisher bekannten Arten und trägt jederseits an der Basis einen gelblichen Fleck. Die Flügeldecken sind nach hinten ver- schmälert und undentlich punktiert gestreift. Sie zeigen einige zickzack fôrmige stark unterbrochene schwarze Querbinden, sowie kleine, an den Seiten etwas enger stehende gelbgraue Fleckchen. Das Pygidium, welches an den Seiten nahe der Basis schwach ein- gedrückt ist, trigt beiderseits der Mitte einige gelbliche Flecke. Der 365 Brustfortsatz ist ziemlich lang und schmal, ein wenig nach abwärts geneigt, seine Spitze schwach aufgebogen. Die Vorderschienen sind beim © kräftig dreizähnig. Genuchinus brasiliensis n. sp. — Oblongus, depressus, niger, supra velutinus elytris luteo-maculatis. Capite, vertice minus dense umbilicato-punctato, clypeo reticulato-aciculato, antice subrotundato, margine antico elevato ; prothorace medio rotundato- dilatato, postice paulo coarctato, angulis posticis obtusis, angulis aaticis fere rectangulis, margine postico late rotundato, ante scutel- lum subtruncato, disco disperse lateribus densius umbilicato- punctato; scutello, linea media longitudinali excepta, punctato; elytris cicatricoso-punctatis, punctis disci vittas longitudinales for- mantibus ; pygidio convexo, umbilicato-punctato. Subtus irregulari- ter albo-variegatus, ubique umbilicato-punctatus; tibiis anticis tri- dentatis, dente apicali compresso, apice spinoso. — Long. 16 mill. Hab. : Brasilia (Theresopolis). Schwarz, die Oberseite tomentiert, die Wlügeldecken gelb gefleckt. Die Punkte der Oberseite sind nicht mit Toment bedeckt, doch ist es môglich, dass dieselben abgerieben sind. Der Kopf zeigt auf dem Scheitel wenig dicht stehende Nabelpunkte, der Clypeus dagegen ist grob nadelrissig und trägt kleine gelbliche filzartige Flecke, wodurch seine Oberfläche sehr uneben erscheint. Der Cly- peus ist vorn flach abgerundet, sein Vorderrand aufgebogen. Die Vorderseite des Mentums ist ein wenig breiter als lang, der Vorder- rand ist flach abgerundet, die Seitenränder, welche nicht aufge- bogen sind, treffen hinten in einem stumpfen Winkel zusammen. Die Oberfliche ist nadelrissig und trägt kurze abstehende gelbe Borstenhaare. Das Halsschild ist in der Mitte bogenfôrmig erweitert, vor den Hinterecken eingeschnürt. Die letzteren bilden einen stumpfen Winkel, während die Vorderecken fast rechtwinklig sind. Der Hinterrand ist flach bogenfôrmig, vor den Schildchen kaum merklich abgestutzt. Die Oberfläche des Halsschildes trägt narben- artige Pankte, welche neben den Seitenrändern und längs der Mitte dichter s'ehen. Das Schildchen ist gleichfalls mit Ausnahme einer schmalen mittleren Langslinie nabelartig punktiert. Auf dem Discus der Flügeldecken sind die Nabelpunkte länglich und auf jeder Flügeldecke in drei Längsreihen gruppiert. Von den unregelmäs- sigen Flecken befindet sich ein grüsserer jederseits in der Mitte des Vorderrandes, eine Anzahl kleiner bilden eine schräge Binde, die von der Mitte der Naht nach den Schultern verläuft, ein grôsserer steht am Seitenrande hinter der Mitte und eine Anzahl kleiner befinden sich am Hinterrande und neben den Endbuckeln. Das 366 stark gewèlbte Pygidium ist ziemlich dicht mit Nabelpunkten bedeckt. Brust und Abdomen sind unregelmässig weisslich gefleckt. Die weissen Stellen sind staumpf, die schwarzen glänzend. Ueberall befinden sich Nabelpunkte, welche nach den Seilen zu dichter stehen. Schenkel und Schienen sind dicht nadelrissig punktiert und mit sehr kleinen gelben Bôrstchen besetzt. Dieselbe Skulptur zeigen auch die Tarsenglieder und sind die der Hinterbeine um die Hälfte linger als breit. Die Vorderschienen sind dreizähnig und ist der Endzahn seitlich zusammen gedrückt und am Ende in eime etwas abwärts geneigte Spitze ausgezogen. Die Art weicht in der Form des Halsschildes, Bezahnung der Schienen u. s. w. von den bisher bekannten Arten der Gattung ab, doch môüchte ich auf Grund eines einzelnen Exemplares keine neue Gattung aufstellen, zumal dann auch die nachfolgend beschriebene Art der Repräsentant einer neuen Gattung sein müsste. Genuchinus peruanus n. sp. — Niger, supra velutinus, sparsim flavo-signatus. Capite parce flavo-maculato, vertice umbi- licato-punctato, clypeo aciculato, latitudine breviore, margine antico reflexo, angulis anticis rotundatis; prothorace medio rotundato- dilatato, lateribus post medium sinuatis, angulis posticis obtusissi- mis, angulis anticis rectangulis, margine postico late rotundato, disco sulco medio longitudinali, parce umbilicato-punctato lateribus anguste flavo-marginatis; scutello remote punctato; elytris disco punctis oblongis cicatricosis in striis irregularibus positis, lateribus irregulariter punctatis, maculis parvis flavis juxta suturam et mar- gines laterales; pygidio haud dense umbilicato-punctato, lateribus flavo-sparsis. Subtus medio sparsim lateribus densius punctatis et flavo-maculatis ; pedibus cicatricoso-punctatis, punctis setas minutas flavas ferentibus; tibiis anticis bidentatis, dente apicali compresso. — Long. 18 mill. Hab. : Peru (Chanchamayo). Kürzer und breiter als die anderen Arten der Gattung. Der Kopf trägt auf dem Scheitel Nabelpunkte, der (lypeus zeigt netzartige Nadelrisse. Er ist kürzer als breit, der Vorderrand ist aufgebogen, die Vorderecken sind abgerundet. Die Vorderseite des Mentums hat fast dieselbe Gestalt wie bei der vorigen Art. Die Oberfläche ist ganz schwach konkav, nadelrissig punktiert, nicht beborstet. Das Halsschild ist breiter als lang, vor der Mitte am breitesten, von dort nach hinten stärker als nach vorn verjüngt. Die Seitenränder sind hinter der Mitte ausgeschweift, die Hinterecken sind sebr stumpf, der Hinterrand ist flach gerundet. Die Oberfläche trägt zerstrente Nabelpunkte, in der Mitte befindet sich eine flache A x 367 Längsfurche. Die Seiten sind schmal gelh gerandet und greift diese Seltenrandbinde um die Hinterecken herum. Auch vor dem Vorder- rande befinden sich einige kleine gelbliche Fleckchen. Das Schild- chen ist zerstrent nabelartig punkliert. Die flachen Flügeldecken tragen an den Seilen rundliche Punkte, auf dem Discus sind die- selben länglich, nierenfürmig, und bilden unregelmässige Längs- reihen. In der Mitte befinden sich neben der Naht einige gelbliche Sprenkel, eine nach vorn gerichtete schräge Binde andeutend. Neben den Seitenrindern befinden sich mehrere gelbliche Fleck- Q chen, darunter ein grôsserer zickzackfôrmiger hinter der Mitte. à Das Pygidium ist nicht dicht nabelartig punktiert, an den Seiten è gelblich gefleckt. Die Unterseite ist in der Mitte zerstreut, an den = Seiten dichter mit Nabelpunkten bedeckt und seitlich unregelmässig L geib gefleckt. Schenkel und Schienen sind narbenartig punktiert ! und die Punkte mit sehr kleinen goldgelben Bôrstchen versehen. ; Die Tarsenglieder sind längsrunzelig, die der Hintertarsen um die Hülfte länger als breit. Die Vorderschien sind zweizähnig, der Endzabhn ist seitlich stark zusammengedrückt. dit 368 REVISION DES PRIONIDIS par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles. DIX-SEPTIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (IV). Genre PSALIDOCOPTUS White. Proceed. Zool. Soc., 1856, p. 10. Ce genre, des Nouvelles-Hébrides, a été rapproché, avec raison je pense, par Lacordaire, des Psalidognathus, Prionocalus et Micro- psalis avec lesquels il offre plusieurs caractères communs. Il se rattache évidemment à la souche primitive des Prionini sensu Gahan, et il n’est pas sans offrir de l’analogie d’une part avec les genres Osphryon et Derobrachus, d'autre part avec les Prionomina et les Emphiesmenus. Mais ces analogies ne sont évidemment que des phénomènes de convergence et c’est avec Priotyrannus que l’Insecte doit être en réalité comparé. Le dimorphisme sexuel des mandibules a disparu; le mâle et la femelle ne diffèrent que par la longueur des antennes; il est vrai que je n’ai jamais vu que des mâles notablement plus petits que les femelles. Cette différence de taille est peut-être constante, et elle expliquerait alors la faiblesse des caractères sexuels secondaires du mâle, sinon il doit exister un mâle major à grandes mandi- bules qui manque dans les collections que j'ai visitées. Les mandibules sont courbées régulièrement au côté externe et elles offrent chacune deux fortes dents internes. L’épistome présente en avant du labre un sillon semi-cireulaire comme chez Priotyrannus, et il est séparé du front par un escarpe- ment accentuant ce qui n’est qu'indiqué chez Priotyrannus. La tête est relativement petite et étroite, très dégagée du protho- rax et un peu allongée en arrière des yeux; ceux-ci sont très largement séparés en dessus et surtout en dessous ; ils sont un peu renflés, mais petits. [ls sont même tellement écartés en dessous qu'il faut admettre qu'ils ont été rapetissés par un élargissement secondaire du sous-menton. Les tubercules antennifères sont nor- maux, divergents, séparés par une large vallée. Les processus jugulaires sont saillants, mais mousses; les palpes maxillaires ne sont pas beaucoup plus longs que les labiaux et il sont plus courts que les mandibules. Les antennes sont à peu près aussi longues que le corps chez le mäle, et elles atteignent le milieu des élytres chez la femelle. Le 1” article est gros et conique ; il dépasse notablement le bord posté- # (24 369 rieur de l’œil; le 2° est relativement long ; le 5° est 2 1/2 fois aussi long que le 4°; les derniers articles sont un peu déprimés; l’angle interne des 7° à 10° est avancé, tandis que l’angle externe reste effacé à tous les articles; le 11° article est faiblement appendiculé et obliquement tronqué au bout. Les articles sont carénés au côté interne à partir du 6°; il y a deux fossettes porifères au sommet du 5° article; les articles sui- vants sont envahis par le système porifère qui couvre entièrement les quatre derniers; ceux-ci, comme le 6°, offrent de fines stries longitudinales serrées. Le prothorax est large et relativement long; le disque est inégal ; il va des traces d’une intumescence de chaque côté du milieu et d’une double élévation sur la ligne médiane en arrière; les côtés offrent trois dents: la 1", située à l’angle antérieur, est coupée obli- quement au boul, de manière à présenter deux angles; la 2°, située au milieu, est la plus forte; la 5° est à une certaine distance de la base qui est sinuée sur les côtés jusqu’à sa partie médiane laquelle est cintrée en arrière : il semble que l'allongement du prothorax s’est produit dans cette région postérieure à la 5° dent latérale. L’écusson est large et court, en triangle curviligne. Les élytres sont assez convexes, ovalaires, arrondies et largement étalées sur les côtés avec un large repli épipleural complet; elles sont échancrées à l’extrémité avec une forte dent à la suture et à la marge. Les ailes inférieures manquent dans les deux sexes ; le métaster- num est très court; la saillie prosternale est canaliculée. Les pattes sont très longues, l'allongement portant surtout sur les fémurs dont les postérieurs dépassent un peu l'extrémité du corps. Le côté interne des tibias est largement sillonné. Les tarses ont les deux premiers articles biépineux à l’extrémité, les lobes du 3° étant transformés en épines; ces articles sont spongieux seulement à l'extrémité; le 3 n’est échaneré que sur une faible étendue; le 1% est plus long que le 2° et celui-ci que le 5°; le dernier est un peu moins long que les autres réunis. Le 5° arceau ventral de l'abdomen est tronqué en arrière et laisse voir faiblement l’extrémité du 6°. 1. Psalidocoptus scaber White. Psalidocoptus scuber White, Proc. Zool. Soc., 1856, pp. 12 et 59, fig.; Lacord., GenaCol ATIMASl he: Des Nouvelles-Hébrides (British Museum et Musée de Bruxelles). La longueur est de 60 à 90 millimètres; la coloration est d’un brun foncé mat avec les élvtres un peu rougeûtres. 370 Les mandibules sont grossièment poncluées, et il y a de gros points plus ou moins espacés sur les articles basilaires des antennes. La tête, le prothorax, le mésosternum et le métasternum offrent de fortes granulalions ; les élvtres montrent des traces de côtes et elles sont semées de tubercules âpres. L'abdomen est très rugueux, de même que les pattes, les fémurs et le dessous des tibias étant couverts de tubercules àpres. Le corps et surtout les appendices sont recouverts d’une sorte d’enduit terreux. Genre PSALIDOGNATHUS Gray. Griff. Anim. Kingd., Il, 1832. p. 115 Je réunis en un seul genre les Psalidognathus, les Prionocalus et les Wicropsalis. Ces Insectes, de l'Amérique du Sud, offrent avec le genre Psali- docoptus la plus grande analogie dans toute leur structure et leur sont évidemment apparentés : ils sont allés plus loin dans lévolu- tion à certains points de vue, mais moins à d’autres. Ils ont de nouveau : 1° la saillie intercoxale de l’abdomen très élargie chez la femelle, comme dans le genre Emphiesmenus et, en général, dans toutes les formes à mœurs souterraines; 2 un très grand allongement des palpes; 3° la présence de crêtes occipitales terminées par un tubercule et d’un fort tubercule postoculaire (ces caractères absents toutefois chez les Micropsalis\. D'autre part, le dimorphisme sexuel des mandibules s’est con- servé, sauf chez les Micropsalis. Dans les deux sexes, les mandibules sont longues, ce caractère élant associé à un fort développement de la tête; l'extrémité des mandibules est aussi recourbée vers le bas. L’allongement des mandibules s’est fait dans la partie basilaire qui manque de dent et dans la région terminale, au delà d’une ou plu- sieurs dents internes. Les antennes n’ont pas le premier article aussi développé que chez Psalidocoptus et le 9° article est resté normal; le 3° est au plus aussi long que les deux suivants réunis. Les stries des derniers articles sont plus fortes et moins nombreuses et les articles sont plus anguleux au sommet. Le prothorax n’est pas allongé; l’épine postérieure n’est pas éloi- gnée de la base; la médiane est un peu en arrière du milieu; l’anté- rieure, représentée déjà chez Psalidocoptus par un processus offrant deux angles, est divisée en deux dents plus ou moins épineuses, de sorte qu'il y à quatre épines ou dents de chaque côté du prothorax. CP : | $ & i L' 971 Les élytres n’ont pas les bords aussi étalés que chez Psalidocop- tus; elles sont épineuses à l'épaule, mais leur extrémité n’est pas bidentée. Le dessus du corps et les élytres sont rugueux et non granuleux comme chez l’salidocoptus. Dans les formes primitives, les ailes inférieures sont présentes chez le mâle et le métasternum n’est pas raccourci. Les Libias antérieurs du mâle sont plus ou moins élargis et tomen- teux en dessous, comme le sont les tibias postérieurs du mâle des Cacosceles. Ce caractère disparait chez les Micropsalis. Sous-genre Psalidognathus Gray. Griff. Anim. Kingd., Il, 1832, p. 115. Le mâle est ailé et dans ce sexe le métasternum a conservé une longueur normale et ses côtés sont pubescents; les pattes ne sont pas plus développées chez le mâle que chez la femelle, mais les tibias antérieurs du mâle sont renfiés et ils offrent en dessous une dépression tomenteuse ; les palpes n’ont pas le dernier article parti- culièrement élargi. 1. Psalidognathus erythrocerus Reiche. Psalidognathus erythrocerus Reïiche, Rev Zool., 1840, p.358 ; Thoms., Arcan. Nat., 1859, p. 39. Du Pérou. C’est l’espèce la plus primitive par la grande largeur de l’espace séparant les yeux en dessus; la carène qui borde l’œil se ter- mine sur l’occiput par une éminence conique forte mais moins saillante que chez P. modestus, les deux éminences étant largement séparées; l’éminence conique qui se trouve sur les tempes n'est guère plus prononcée que celles de l’occiput, et elle est également moins saillante que chez ?. modestus ; les processus jugulaires sont | tout à fait mousses; les antennes, qui sont loin d'atteindre l’extré- mité des élytres chez le mâle, sont en grande partie rousses ; les articles sont relativement grêles, non épineux au sommet externe qui est simplement anguleux, le sommet interne n'étant anguleux qu'à partir du 6° ou du 7°; le bord antérieur du prothorax s’avance notablement sur les côtés de la tête, puis il est brusquement fléchi à angle droit jusqu’à l’extrémité de la première dent latérale; le renflement des tibias antérieurs du mâle est faible; les tarses sont médiocrement grèles et roux; la livrée est dépourvue de teintes métalliques, d’un noir de poix. 372 2. Psalidognathus modestus Fries. Psalidognathus mndestus Fries, Vetensk. Ac. Handl , 1833, p. 327, t. 9, fig. 1 (©), fig. 3(Ÿ); Thoms., Rev. et Mag Zool., 1877, p. 256; Bates, Biol C. Amer., Col. V, 1879, p. 3; 18-4. p 226. Psalidognathus mygaloides Thoms., Arcan. Nat.. 1859, p. 41 (le seulement, la © étant P. Sulléi); Thoms , Rev et Mag Zoo! , 1877, p. 257. Psalidognathus Wullisi Taschenb., Zeitschr. ges. Naturw., I, 1870, p. 191 (le seulement, la Q étant Psalidognathus cacicus); Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 257. Psalidognathus limbatus Taschenb., Zeitschr. ges. Naturw., I, 1870, p. 192 (©); Thoms., Rev. et Mag Zool , 1877, p. 259. Psalidognathus Deyrollei Thoms., Ann. Soc. Ent. Fr., 1877, Bull., p. xcvir (le | et seulement, la © étant probablement P. Friendi\. | Ps ilhidognathus Batesüi Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 257. { Psalilognathus castaneipennis Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877. p. 260. 1 De l’Équateur, de la Colombie, du Panama et de Costa-Rica. | J'ai pu constater au Musée de Halle que Taschenberg avait accouplé un male de ?. modestus Fries avec une femelle de Prio- i nocalus cacicus White pour en faire son espèce ?salidognathus | Wallisi, et qu’il avait décrit la vraie femelle du P. modestus sous le | nom de P. limbatus. Les yeux sont notablement plus rapprochés que dans l’espèce précédente; la carène qui borde l’œil se termine sur l’occiput par 4 une forte éminence très saillante, même chez la femelle, les deux | éminences étant plus rapprochées que chez P. erythrocerus; l’émi- nence des tempes est très prononcée et très saillante; les processus 4 jugulaires sont aigus mais non allongés; les antennes, qui attei- | gnent l’extrémité des élvtres chez le mâle, sont entièrement noires; les articles sont robustes déprimés, anguleux aux sommets externe et interne à partir du 3 chez le mâle, le sommet interne n'étant anguleux qu’à partir du 5° article chez la femelle ; le bord antérieur du prothorax s’avance notablement sur les côtés de la tête sans ouère s’écarter de ces côtés, puis il est brusquement infléchi à angle droit et offre une sinuosité prononcée jusqu'à l'extrémité de la première dent, de sorte qu'il y à, avant cette première dent, un angle supplémentaire; le renflement des tibias antérieurs est plus prononcé que chez le précédent: les tarses sont plus grêles que chez le précédent et ils ne sont pas roux; la livrée est d’un noir de poix, parfois avec les élytres rousses, et celles-ci offrent dans cer- tains cas un légér reflet bleuâtre. 3. Psalidognathus Thomsoni Lameere. Psalidognathus modestus Thoms., Arcan. Nat., 1859, p. 40. Psalidognathus mygaloids Thoms., Rev. et Mag Zool.. 1877, p. 257. Psalidognathus Thomsoni Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg., 1885, Bull., p. 1x. De l’Équateur et de la Colombie. 373 Cette espèce diffère de la précédente par : 1° les yeux et les crêtes oculaires encore plus rapprochés, celles- ci ne se terminant pas par une éminence sur l’occiput; 2° par la faiblesse des éminences temporales; 9° par le bord antérieur du prothorax qui ne s'étend pas vers l'avant sur les côtés de la tête, mais qui se courbe de manière à atteindre directement l'extrémité de la dent antérieure ; 4 par les antennes moins déprimées; 9° par les élytres un peu plus rugueuses. 4. Psalidognathus Friendi Gray. Psalidognathus Friendii Gray, Griff. Anim. Kingd., Ins., Il, 1832, p. 116, t. 6, fig. 14; Thoms., Arcan. Nat., 1859, p. 43; Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 253. De l’Équateur, de la lolivie et de la Colombie. Les yeux et les crêtes oculaires sont aussi rapprochés que chez P. Thomson, et il n’y a pas d'éminences sur l’occiput; les émi- nences temporales sont très fortes; les processus jugulaires sont saillants et plus ou moins aigus, mais non courbés; les antennes dépassent un peu l’extrémité des élytres chez le mâle, et elles l’at- teignent presque chez la femelle; les articles ne sont pas déprimés, et ils sont épineux aux sommets externe et interne à partir du 5° dans les deux sexes ; le bord antérieur du prothorax s'étend un peu sur les côtés de la tête de manière à former un denticule, au delà duquel il se dirige vers lextrémité de la première dent latérale; la sculpture des élylres est assez uniforme, formant une rugosité serrée; le renflement des tibias antérieurs est très prononcé; les tarses sont grèles et de la teinte du reste des pattes; la livrée est métallique, verte, cuivreuse, ou violacée, jaunâtre quand l’Insecte est immature, exceptionnellement noire. J. Thomson (Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 254) a donné des noms à diverses variétés de coloration : il a appelé festaceus les individus d’un jaune testacé, viridiobscurus les individus d’un vert foncé, violaceus ceux qui sont d’un violet foncé à reflets verdâtres, sub- niger les individus d’un violet noirâtre et ater ceux qui sont d’un noir absolu. Il aurait pu créer encore bien d’autres noms. Le type de Gray, que j'ai vu au British Museum, est violet avec la tête et le prothorax verts. 5. Psalidognathus Salléi Thomson. Psalidognathus Sall:: Thoms., Ann. Soc. Ent Fr., 1858, Bull., p. cexi.vi; Arcan. Nat., 1859, p. 43; Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 254. Psalilognathus mygaloites Thoms., Arcan. Nat., 1859, p. 41 (la © seulement, le et étant P. modestus). 374 = Du Venezuela. : Cette espèce ne diffère de P. Friendi que par : 4° les antennes un peu plus courtes; 2 les processus jugulaires terminés en pointe fine et aiguë; 3% les élytres plus luisantes, à cause de leur rugosité plus obsolète, d’ailleurs assez uniforme ; % le bord antérieur du prothorax ne formant qu’une dent faible de chaque côté de la tête. 6. Psalidognathus superbus Fries. Psulidognathus superbus Fries, Vetensk. Ac Handl.,1833 p. 325, 1. 8, fig 1,3(d), 2 (Q); Thoms . Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 254. Psalidognathus Limenius Erichs , Wieg. Arch., 1847, I, p. 139. Psalidognathus Incas Thoms., Arcan. Nat., 1859, p. 42. Psalidognathus Boucardii Thoms., Pet. Nouv. Ent., VI, 1674, p. 427; Rev. et Mag. Zoo! , 1877, p. 255 Psulidognathus gloriosus Thoms., Aun. Soc. Ent. Fr., 1880, Bull., p. 1x. Équateur, Pérou, Colombie, Haute-Amazonie. Diffère du P. Frienci par : {° la stature pius robuste, les élytres étant relativement plus courtes, plus élargies dans leur moitié antérieure; 2% les processus jugulaires très allongés et courbés en fort crochet chez le mäle, allongés et très aigus chez la femelle ; % les élytres moins luisantes, presque mates, à rugosilé plus fine et plus serrée dans leur région postérieure ; 4 le bord antérieur du prothorax ne formant pas de denticule sur les côtés de la tête et se courbant régulièrement jusqu’à l’extré- mité de la première dent latérale. La livrée de cette espèce varie comme celle du P. Friendi, mais je n'ai point vu d'individus d’un vert brillant; la coloration est ordi- nairement violette, les élytres pouvant être plus ou moins d’un vert bleu, d’un vert obscur ou d’un pourpre doré. Le type d’Erichson, que j'ai vu au Musée de Berlin, est violet; les divers noms de Thomson ne s'appliquent qu'à des différences de coloration; la plus intéressante de celles-ci a été dénommée P. glo- riosus : les élylres sont d’un pourpre doré magnifique, tranchant vivement sur la teinte violacée de la tête et du pronotum. Sous-genre Prionocalus White. Ann. Nat. Hist , XV, 1845, p. 109. Ces Insectes, toujours dépourvus de teintes métalliques, offrent tous les caractères du plus inférieur des Psalidognathus, P. erythro- cerus, et n’en diffèrent que par : 1° l’absence d'ailes inférieures dans les deux sexes, ce qui a pour sé 375 conséquence un raccourcissement aussi prononcé du métasternum chez le mâle que chez la femelle et, en outre, un raccourcissement de l'abdomen et des élytres chez le mâle; 2° un allongement et un renforcement des pattes chez le mâle, caractère compensateur de la perte de la locomotion aérienne; cette particularité, jointe au raccourcissement du tronc, se traduit par le fait que les fémurs postérieurs dépassent fortement l'extrémité du corps chez le mâle; 3 un élargissement du dernier article des palpes, élargissement plus prononcé chez le mâle que chez la fernel'e. Les côtés du mélasternum sont glabres dans les deux sexes; le bord antérieur du prothorax ne s’avance pas sur les côtés de la tête ; les articles des antennes à partir du 3° sont anguleux aux som- mets externe etinterne. Les Prionocalus, les mâles surtout, ressemblent à des Mygales: tous habitent les grandes Andes du Pérou et de Équateur et ils s'élèvent jusqu’à une hauteur de 3000 mètres au dessus du niveau de la mer; ils sont en général fort rares dans les collections. Je crois pouvoir réduire à sept les onze espèces que l’on a décrites. Elles forment deux groupes. Premier groupe. — Le pronotum et les élvtres sont couverts de fortes rugosités. 7. Psalidognathus Iphis White. Prionocalus caci us ® White, Ann. Nat. Hist., XV, 1845, p 110, t.8, fig. 2. Prionocalus Iphis White, Proc. Zool. Soc., 1850, p. 11. De l’Équateur. J'ai vu le type au British Museum; le mâle seul est connu. Cette esp ce, longue de 37 à 45 millimètres, est la seule qui ait encore la suture des élytres dentée. La lête et le prothorax sont très rugueux; les crêtes céphaliques sont bien indiquées; les antennes du mâle dépassent un peu l’extré- mité du corps; le dernier article des palpes du mâle est modérément élargi ; les élytres sont très rugueuses ; leur épaule est à peine dentée et peu saillante; la ponctuation de l’abdomen est fine. Les tarses, l'extrémité des tibias et des antennes sont rougeàtres. 8. Psalidognathus uniformis C.-0. Waterhouse. Prionocalus uxiformis C -O. Waterh., Ann Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, pp 505- 006, fig Du Pérou, à 3,000 mètres d'altitude, deux mâles au British Museum. 376 Longue de 36 à 47 millimètres, celte espèce ressemble à la précé- dente, mais elle a les élytres isolément arrondies au bout et plus rugueuses ; les élytres ont de plus une forme convexe, et elles sont latéralement arrondies, de manière à rappeler celles des lriono- calus femelles ; les angles postérieurs du prothorax sont complète- ments effacés et les crêtes céphaliques sont à peine marquées; les antennes sont plus courtes que le corps; le dernier article des palpes est très élargi. 9. Psalidognathus Buckleyi C.-0. Waterhouse. Prionocalus Buckleyi C.-0. Waterh., Ent. M. Mag., VII, 1872, p. 261. Prionoc lus whymper: Bates, in Whymper. Travels amongst the Great Andes of the Equator, Suppl. App, 1891, p. 36. fig. | Prioiocalus Gun'eri Gahan, Ann. Nat. Hist., ser.6, XIV, 1894, p. 221; C.-0. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 506, fig. Prionocalus Whitei C.-0. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 504, p. 005, fig. Prionocalus emmæ Kolbe, Berl. Ent Zeit., XLVI, 1901, pp. 472 et 480, t. VII, fig. 4. De l’Équateur. La taille varie de 35 à 55 millimètres. Cette espèce diffère de P. Iphis par ses élvtres non anguleuses à la suture ; leur épaule est très épineuse et très saillante; les antennes dépassent l’extrémité du corps chez le mâle et elles atteignent le tiers postérieur des élytres chez la femelle. J'ai vu beaucoup d'individus de cette espèce; ils varient assez bien et je pense ne pas me tromper en faisant passer en synonymie quatre espèces toutes fondées sur un exemplaire unique quelque peu différent des types de M. C. O0. Waterhouse. Les variations portent : 1° sur la coloration des appendices qui sont ou bien noirs ou rougeàtres . 2° sur le développement plus ou moins prononcé des crêles céphaliques et du tubercule situé der- rière les yeux; 3° sur l'extension plus où moins grande des rugosités du pronotum qui offre parfois des espaces lisses; 4 sur la sculpture des élytres un peu plus ou un peu moins rugueuses; 5° sur la saillie de l’épaule des élytres; 6° sur la forme de l’angle sutural, les élytres étant tantôt arrondies ensemble au bout, tantôt arrondies isolément ; 7° sur la longueur et la forme des élytres qui dépassent plus où moins l’abdomen ; & sur lx ponctualion de l'abdomen qui est plus où moins rugueuse. Les types du ?. Buckleyi de M. C. 0. Walerhouse que j'ai vus au 3ritish Museum, ont les appendices très foncés et l'abdomen très rugueusement ponctué; les élyltres sont arrondies ensemble à extrémité. Je n’ai point vu le type du P. Whymperi Bates; l’espèce est Sr constituée sur un mâle différant à peine du P. Buckleyi d’après Bates lui-même, mais en outre sur une femelle dont les élytres dépassent notablement l'extrémité de l’abdomen. J’ai sous les yeux un mâle du P. Buckleyi qui offre également cette particularité, mais je ne puis y voir qu'une variation individuelle. P. Gunteri Gahan est fondé sur un mâle à abdomen finement ponctué, à élytres arrondies isolément au bout, à appendices rou- geatres, à épaule des élytres très saillante, à élytres moins rugueuses vers l’extrémité. : P, Whitei CG. O. Waterh. est également fondé sur un mâle unique ressemblant assez au type de P. Gunteri, ayant aussi les élytres arrondies isolément au bout, mais l’abdomen est assez rugueux et la sculpture des élytres est uniforme ; le tubercule situé derrière les yeux est exceptionnellement épais et obtus. P.Emmæ Kolbe est décrit sur un mâle unique qui me parait être simplement un P. Buckleyi à appendices rougeûtres. 10. Psalidognathus trigonodes H.-W. Bates. Prionocalus trigonodes Bates, in Whymper, Travels amongst the Great Andes of the Equator, Suppl. App., 1891, p. 36. De l’Équateur. Jen ai vu les deux sexes dans la collection Fry au British Museum. La longueur est de 27 à 43 millimètres, la teinte est d’un noir de poix avec les élytres et les appendices rougeâtres chez le mâle, d’un brun rougeûtre chez la femelle. [1 diffère du P. Buckleyi par sa forme plus étroite, par les élytres couvertes d’une vermiculation très rugueuse qui leur donne un aspect plus mat, par le dernier article des palpes plus élargi, par la ponctuation plus forte des pattes" Les crêtes céphaliques sont très prononcées, la ponctuation de l’abdomen est éparse; les élytres sont arrondies ensemble à l’extrémité et eiles ne dépassent pas l'abdomen. Second groupe. Le pronotum est finement rugueux; les rugosités des élytres sont peu prononcées, surtout à l’extrémité. 11. Psalidognathus Atys White. Prionocalus Atys White, Proceed. Zool. Soc., 1850, p. 10, t. 13, fig. 4, Du Pérou; les deux sexes au British Museum. La longueur est de 30 à 52 millimètres; les antennes, les pattes et les élytres sont un peu rougeûtres. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIV, 4 XI 1910. 24 378 Cette espèce diffère des précédentes par son pronotum bien moins rugueux et par ses élytres à rugosités plus espacées et plus fines, surtout à l'extrémité. Les antennes n’atteignent que le dernier tiers des élytres chez le mâle et seulement le premier tiers chez la femelle; le dernier artiele des palpes est très élargi; les crêtes céphaliques sont faibles; l'épaule des élytres est médiocrement saillante et épineuse, l’extré- mité est isolément arrondie; l’abdomen est couvert de gros points assez serrés. 12. Psalidognathus Simonsi C.-0. Waterhouse. Prionocalus Simonsi C.-0. Waterh., Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 504, fig. De l’Équateur, à 2,600 mètres d'altitude; deux mâles au British Museum. Il ne diffère du P. Atys que par les angles postérieurs du prothorax tout à fait arrondis. 15. Psalidognathus cacicus White. Prionocalus cacicus White, Ann. Nat. Hisi., XV, 1845, p. 110, t. 8, fig. 1, Reiche, Ann. Soc. Ent. Fr., 1850, p. 265; Bull., ser. 6, V, p. cLxxvIr; C. Waterh., Ent. M. Mag,, VIII 1872, p. 262. Prionocalus Atys Lacord., Gen, Col., Atl., IX, t. 81, fig. 1. Psalidognathus Wallisi Taschenb., Zeitschr. ges. Naturw., I, 1870, p. 191 (la © seulement, le (Ÿ étant P. modestus). 5 -0 Du Pérou et de l’Équateur. La longueur est de 30 à 50 millimètres, la teinte d’un noir de poix avec les appendices ferrugineux. C’est l’espèce qui a les rugosités les plus fines ; les élytres notam- ment, grossièrement vermiculées à la base, le sont beaucoup moins sur le reste de leur étendue, ce qui leur donne un aspect plus mat. Les antennes dépassent l’extrémité des élytres chez le mâle et leur milieu chez la femelle; le dernier article des palpes n’est pas très élargi; les crêtes céphaliques sont très prononcées; l’épaule des élytres est très saillante et épineuse, l’extrémité est isolément arrondie; l'abdomen est couvert de gros points plus ou moins serrés. Sous-genre Micropsalis Burmeister. Reis. La Plata, I, 1861, p. 189; Stett. Ent. Zeit., 1865, p. 157. Apterocaulus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1864, p. 264, Lacordaire, à la suite de Fairmaire, a réuni dans le genre Micro- psalis deux Insectes absolument étrangers l’un à l’autre, le Mi- cropsalis heterogama et l’Ancistrotus Servillei : c’est ce qui l’a 319 amené à considérer le genre Micropsalis comme assez différent des Psalidognathus et des Prionocalus pour en faire un groupe parti- culier. Le seul Micropsalis connu, M. heterogama, est en réalité un Prio- nocalus : outre la structure générale du genre Psalidognathus, il partage avec Prionocalus les caractères suivants : absence d'ailes et raccourcissement du métasternum dans les deux sexes; allonge- ment et renforcement des pattes chez le mâle, les fémurs posté- rieurs dépassant l’extrémité du corps dans ce sexe; élargissement, surtout chez le mâle, du dernier article des palpes. L'originalité du sous-genre consiste en ce que : 1° le dimor- phisme sexuel mandibulaire s’est perdu, les mâles ayant les man- dibules semblables à celles des femelles, les mandibules étant en même temps courtes et robustes; 2° le dimorphisme sexuel des tibias antérieurs s’est atténué; 3° par contre, les tarses du mâle sont très élargis, les antérieurs et les intermédiaires l’étant même considérablement; 4 les crêtes céphaliques et les tubercules post- oculaires ont disparu. Les autres caractères différenciels n’ont en quelque sorte qu’une valeur spécifique. Les antennes sont courtes; elles ne dépassent guère le milieu des élytres chez la femelle, et elles atteignent leur dernier quart chez le mâle; les articles ne sont pas, ou ne sont guère anguleux au sommet, et leur système porifère est simplifié : il n’y a sur les derniers ni carène interne ni sillons, mais de petites fossettes res- semblant à de très gros points. Au prothorax, il semble n’y avoir de chaque côté que trois épines au lieu de quatre; c’est que la 1", dont on distingue cepen- dant une trace, est presque complètement absente ; le bord antérieur du pronotum non seulement ne s’étend pas sur les côtés de la tête, mais il s’infléchit directement dans la direction de la pointe de la 2e épine, celle-ci ayant l’air d’être la 1", la véritable 1" étant effacée; la 3° épine (la 2° en apparence) est par compensation très forte et recourbée vers l’arrière. 14. Psalidognathus heterogama Burmeister. Micropsalis heterogama Burm., Reis. La Plata, I, 1861, p. 189; Stett. Ent. Zeit. 1865, p. 157. Apterocaulus Germaini Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1864, p. 268, t 6, fig. lu-b. Micropsalis Durnforti Burm., Stett. Ent Zeit., 1879, p. 196 ; Mém. Soc. Zool. Fr., IV, t. IV, fig. 8-9. Du Versant oriental des Andes du Chili, de la République Argen- tine (Mendoza) et de la Patagonie. La longueur est de 35 à 55 millimètres; la teinte varie du brun 380 au noir ou au rougeûtre; les élvtres peuvent être d’une teinte uniforme ou bien elles sont, en partie, fauves ou rouges à l’extré- mité; les individus de Patagonie à élytres en grande partie rouges ont donné lieu à la constitution de l’espèce Durnfordi. La tête et le pronotum sont très rugueux; les élytres ont l'épaule saillante, mais nullement épineuse; elles sont déprimées, très rugueuses à la base, mais beaucoup plus finement sur le reste de leur étendue qui a un aspect mat; elles sont isolément arrondies à l’extrémité ; les pattes sont grossièrement ponctuées. Généalogie et répartition géographique des Psalidognathus. Les Prionocalus sont des Psalidognathus supérieurs et le sous- genre Micropsalis est fondé sur un Prionncalus plus évolué encore que les autres. Le Pérou semble être le berceau du genre; les Psalidognathus vrais se sont répandus de là dans la Bolivie, l’Équateur, la Colombie et le Vénézuéla, landis que les Prionocalus sont restés confinés dans les Andes du Pérou et de l’Équateur; le sous genre Micro- psalis est allé vers le Sud peupler les montagnes de l'Argentine et de la Patagonie. my 00 (ap) ‘VUOSWOUYI, ‘d SE MOSS EE ES Era SCT ETATS A RS ns OCR MINE SERRE ON RONA TER EEE : PE de ‘Sosuore sourepn8nf snss99 -o1d ‘seurdo xXnop aed souruiey eg np anaed e ‘saporae soj jueÂe souuaque ‘onbi[ejout 99JA1T ‘00 9IQUOf0") ‘Anoyenbi — ‘saourrdap uou “aULIOJIUN 9JU197 9p ‘SanSUO] souuaque ‘9]C19JE] JUOP AQU EI 8P AJTUIUXE, | SI9A JUOUI9] -29J1P 94109 79 9797 E[ 9P S9709 sa Ans sed JuedurAr,s au xe104J01dnp anoraque pioq {sole] -1d1990 So9uauru9 X09p JEd SeguIW.I97 UOU Jo sogyoouddei s9u7 XN9 S9[ o1JU9 S99nJIS SOUQIEN ‘qq "SNJS2POUL * Ù UD © à © * otqtuoron “imeenby — ’s9)109 SUTOU SoiTe[N90 sou9480 Jo XN9 SIN9S{O SosIE] Sa] on OULIOFIUN A1N9$4{0 9JUI9J 9p ‘SonSuo] snjd soUUAUY * * NOJ94 — ‘5911899 us S91lP[N20 S9U9ICI 19 xno :sogwunidop uou Je sosie] Se] onb sure ‘sossnox onaed uo ‘sajinoo snjd souuoquy ‘2[RI198] JU9P S4QI9A EI 9P 9FIUI9AYX9,| SIDA 1981 TP 9$ 9p JUEAB JI01P 9JSUE ER IU99IJ J9 9797 EI 9P S9709 SO] ANS JUEŸSUCAR.S XPJOUJOI np anotoque paoq Sonbruoo sooueurtwe xnop ed jnd1990, Ans soguiwudey xno sa ajuo s9onis sauge”) ‘q *s}in09 saarepnsn{ snssa9014 ‘sourd xnop ed jeuiuios ne sourwado} sopogae say sed queir,u souuoque ‘onbrejoux uou a94AFPT ‘» ‘SnyJeuSopIIESA 21U98-SN00S ‘[RU 9] ZaU9 SOpPUBIS SQ1] SONIPUBU {SISIE]9 UOU 9[RUI NP S0818) {SNOSS9P U9 28N9JU9UO] UOIS -S91d9p oun,p S98n9.9 Jo SI848]9 [QUI Np SANOIQJUE EI} ÉSo118[N90-Js0d sono1oqny sep Je sonbr| -84d99 sa79419 sap fefjotteay ef Zoyo onb ojeur o7 zoyo seoddojoagp snjd sed sayyed ‘ereuriou anan8 -UO 9p WNUIYISEJOU © ‘DIT OJUU SI] JUoWelorNorIed ojore Jorudep a sed queÂeu sodpeq I ‘SRJOUSOPIYVSJ S2p e1o|eeuef er iuetunsea neslde.I. styd] #5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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Ayant relevé dans l’Iconographie de MILLIÈRE plusieurs variétés ou aberrations de lépidoptères dont il parle ou qu'il figure sans leur attribuer de nom spécial, j’en donne ci-dessous la liste, avec les noms que je propose de leur attribuer : Abraxas grossulariata 1., ab. alona n. ab. — Je propose ce nom pour l’aberration figurée par MILLIÈRE, Iconographie, pl. 1, fig. 6. Abraxas grossulariata |.,ab. ardana n. ab. — Je propose ce nom pour l’ab: fig. par Mir: Ic.-pl 1e 1e Ces deux aberrations proviennent de France. Abraxæas grossulariata 1., v. pernigrata n. var. — Nom proposé pour la var. fig. par Mizz., Ic., pl. 90, fig. 11, et provenant d’Angle- terre. MILLIÈRE dit que M. DouBLEDAY a obtenu, d'élevage, 8 exem- plaires semblables à cette belle variété. Melitaea didyma f., ab. juncta n. ab. — Nom proposé pour une ab. fig. par Mic, Ic., pl. 14, fig. 1, et provenant des Basses-Alpes. Zygaena sarpedon hb,, ab. armina n. ab. — Nom proposé pour une ab. jaune fig. par MiLL., [c., pl. 20, fig. 6, et provenant d’'Hyères (Var.). Argynnis aglaja 1., ab. altha n. ab. — Nom proposé pour l’ab. fig. par Mi, Ic., pl. 24, fig. 1, 2, et provenant de France. Eubolia malvata rbr., v. balva n. var. — Nom proposé pour la var. fig. par MiLz., Ic., pl. 27, fig. 15. Les ailes supérieures sont brun noir foncé, avec la médiane noire. France méridionale. Eubolia peribolata hb., ab. staudingeri n. ab. — On pourrait donner ce nom à l’ab. fig. par Mizz., IC., pl. 38, fig. 7. Andalousie. Arctia latreillei Gop., v. ochracea n. var. — Nom proposé pour la var. fig. par Mie, Ic., pl. #1, fig. 5, qui a, notamment, le fond des ailes supérieures jaune d’ocre. Espagne. Arctia latreillei Gop., ab. millierei n. ab. — Nom proposé pour une jolie variété fig. par Mizz., Ic., pl. 41, fig. 7, ayant les ailes inférieures presque entièrement jaunes, et provenant d'Espagne. 389 Arctia latreillei(1) Gop., ab. berthina n. ab. — Nom proposé pour la var. fig. par Mize., Ic., pl. 4, fig. 8, à fond des ailes supérieures blanchâtre, à inférieures blanc un peu carminé, provenant aussi d’Espagne. Arctia hebel., ab. funebris n. ab. — Je propose de donner ce nom A labe/par Mir: Ic.,-pl:53, fig: Arctia caja 1., ab. bolga n. ab. —- Nom proposé pour l’ab. fig. par Miz.., Ic., pl. 55, fig. 6, où le brun envahit une grande partie des quatre ailes. Arctia caja !., ab. Duthula n. ab. — Nom proposé pour l’ab. fig. par Mie, Ic., pl. 53, fig. 7. Le fond des ailes supérieures est pres- que entièrement blanc, les inférieures sont rouge brique avec de petites taches brunes. Environs de Montpellier. Nychiodes lividaria hb.,ab. Bosmina n. ab. — Nom proposé pour une ab. fig. par Mizz., Ic., pl. 60, fig. 1. Environs de Chälons-sur- Saône. Lycaena Aegon ScuiFr., ab. radians n. ab. — Nom proposé pour une remarquable ab. fig. par MiLe., Ie., pl. 61, fig. 7. Montpellier (coll. FALLOU). Pseudophia illunaris hb., ab. calchossa n. ab. — Nom proposé pour lab. fig. par Mizz., Ic., pl. 68, fig. 9. Environs de Montpellier. Pseudophia illunaris hb., ab. calmara n. ab. — Je propose ce nom pour laberration décrite par Mrzz., Ie., vol. II, p. 1653, comme suit : €Le fond (des ailes) est d’un blanc mat très faiblement argileux, sur lequel se détachent en brun les trois lignes ordinaires, assez mal écrites d’ailleurs. Les inférieures sont de la couleur des premières ailes, et à peine tachées de gris au bord terminal. » Arctia fasciata EsP., ab. obscurior n. ab. - Je propose ce nom pour une ab. fig. par Mize., Ici, pl. 86, fig. 11. Le milieu des ailes supérieures est entièrement noir. Arctia fasciata Esp., v. punctifera n. var. — Au bas de la page 349 du vol. IT de son Iconographie, MILLIÈRE dit : € Qu'on (1) Ils’est établi, je crois, une confusion dans la référence que donne MILLIÈRE dans son texte (pages 348-349), d’une partie des figures de la planche 41. Les trois noms que je propose ci-dessus, pour des variétés de Latreillei, devront donc s'appliquer aux figures que je mentionne, sans tenir compte du texte. Es 386 remarque souvent (des individus d’Arctia fasciata) chez lesquels les taches noires des supérieures sont réduites à de simples points noirs. » Il ajoute qu’il possède en collection deux de ces derniers sujets. On pourrait nommer cette variété punctifera. Vanessa atalanta |., ab. Isabella n. ab. — On pourrait nommer ainsi l’ab. fig. par Mrze., Ic., pl. 88, fig. 3, chez laquelle les parties rouges des 4 ailes sont de couleur isabelle, et en partie diaphanes aux supérieures. Environs de Rennes (coll. OBERTHUR). Thais polyxena SciFr., ab. Linda n. ab. — Nom proposé pour l’ab. fig. par Mizz., Ic., pl. 94, fig. 1, 2. Plusieurs exemplaires, coll. LEDERER, provenant de Dalmatie. Vanessa antiopa |., ab. carmona n. ab. — Nom proposé pour l’ab. fig. par Mizz., Ic., pl. 94, fig. 3. Cette ab. est voisine, mais différente de l’ab. Hygiaea, quoique le catalogue STGR. REBEL la réunisse à cette dernière. Elle provient de Moravie. Hepialus humuli 1., ab. 4 diversa n. ab. — Nom proposé pour lab. fig. par Mize., Ic., pl. 94, fig. 5. Iles Shetland. Bombyx rubi |., ab. pallida n. ab. — Je propose ce nom pour lab. fig. par Mizz., Ic., pl. 94, fig. 7, qui provient d'Autriche. Lasiocampa potatoria |., ab. decolor n. ab. — Je propose ce nom pour lab. fig. par Mizz., Ic., pl. 94, fig. 8. Elle provient d'Autriche. Hylophila prasinana 1., ab. alba n. ab. — Nom proposé pour l’ab. fig. par Mizz., Ic., pl. 116, fig. 2. Selenia illustraria hb., ab. notabilis n. ab. — Je propose ce nom pour une ab. très obscure fig. par Mize., Ic., pl. 116, fig. 8. Ancgle- LEPrE: Callimorpha dominula |.,ab. nigroviridis n.ab.— Nom proposé pour une ab. extraordinaire fig. par Mi£z., Ie., pl. 116, fig. 4, pro- venant d'Angleterre. Deilephila porcellus 1., ab. carthona n.ab.— Nom proposé pour une ab. fig. par Miz., Ic., pl. 116, fig. 7. Caucase. Spilosoma sordida hb., ab. curula n. ab. — On pourrait nom- mer ainsi l’ab. fig. par Mizz., Ic., pl. 134, fig. 1. Anaitis simpliciata Tr., v. Lantosquata n. var. — Nom pro- posé pour la var. fig, par Mizz., Ic., pl. 145, fig. 5, et provenant de Saint-Martin-Lantosque (France méridionale). Es 987 Ocnogyna corsicum rbr., ab. roSina n. ab. — Je propose ce nom pour la charmante variété figurée par Mu, Ic., pl. 149, fig. 5, à ailes inférieures roses, et qui, pour le reste, se rattache à la var. sardoa STGR. de O. corsicum. Arctia maculosa GERN., ab. catBlava n. ab. — Je propose ce nom pour l’ab. fig. par HERRICH-SCHÂFFER (Europ.) 119, (ailes infé- rieures jaunes). Arctia hebe 1., ab. cathlina n. ab. — Je propose ce nom pour l'ab. fig. par HüBNER-GEYER (Europ.) 296, (ailes inférieures jaunes). Arctia hebe |., ab. minus signata n. ab. -— Cette belle aberra- tion se distingue du type comme suit : En dessus des supérieures, la 2° bande noire transverse (en partant de la base) est moins accen- tuée que chez le type, en partant de la côte, et finit sur la nervure médiane. La 5° bande (qui se trouve chez le type un peu avant le milieu de l’aile; a complètement disparu ; la 4° bande n’existe que de la côte à l’extrémité de la cellule. La 5° bande est semblable au tvpe, c'est-à-dire composée de deux grandes taches noires allongées, dont l’une s’appuie sur la côte, l’autre sur l’angle interne. La bordure noire qui longe le bord externe chez le type est réduite ici à un simple filet noir. Les ailes inférieures sont rose pâle, avec un espace allongé, un peu blanchâtre, vers le milieu de Paile. In y a ni taches ni bandes noires entre la base et le trait cellulaire noir.On voit, près du bord externe, une bande formée de deux taches noires allongées, comme chez le type, mais il n°y a pas de filet noir lon- geant le bord externe. La frange de ces ailes paraît rosée (mon exemplaire est un peu défraichi). Les taches ou bandes noires qui manquent en dessus font également défaut en dessous des ailes. Environs de Marseille, un çÿ, ma coll. Heterusia Luteoradiata TH. m., v. flavior n. var. — J'ai donné dans le «€ Naturaliste » du 1” octobre 1892, p. 256, la description de luleoradiata, d’après une de Costa-Rica. Immédiatement après cette description, j'ai signalé comme étant le «de cette espèce un exemplaire de lolivie qui venait de me parvenir et dont les ailes inférieures ont deux lignes jaune d’or, en dessus. Mais, depuis lors, j'ai reçu de différents pays (Bolivie, Costa-Rica, Mexico), des 7 absolument conformes à ma © de lufeoradiata, sauf lenvergure, qui est généralement de 30 mill. L'espèce typique n’a, par consé- quent, pas de lignes jaune d’or aux inférieures, et je propose pour le de Bolivie à lignes jaune d’or que j'ai décrit après la 9 le nom de flavior. Je n'ai vu que 2 exempl. JY de cette variété. J’ajou- LEE o 388 terai que M. H. DRUGE, dans la € Biologia », réunit à tort ma luteo- radiata à scordylia discordata GN. Les différences sont nombreuses, mais je n’en signalerai qu’une. Chez discordata, que je possède en collection, et d’après la description même de GUENÉE, le dessous des ailes est d’un gris ochracé sale, strié de brun, tandis que chez luteoradiata l’'apex des supérieures et toute la surface des inférieu- res, en dessous, sont d’un rouge vineux, strié de gris. MM. DOGNIN et ScHAUS considèrent également les 2 espèces comme absolument distinctes. Erateina lineata SAUND., v. reducta n. var. — En tout conforme à la figure et à la description données par SAUNDERS, mais la larse bande rouge qui occupe une grande partie du dessus des ailes infé- rieures, chez lineata, est réduite à une petite bande rouge, de même forme, large d’un mill., et qui se tient à un mill. du bord externe et de l’angle anal. L'espace compris entre cette bande rouge et la frange est de la couleur du fond (brun noir), tandis que chez le type la bande rouge atteint la frange à l’angle anal et sur une bonne partie du bord externe. Vénézuéla, une ©, ma coll. Deilinia exanthemata Sc., ab. nogentina n. ab. — +, 27 mill. _ Le dessus des 4 ailes étant presque entièrement recouvert d’écailles.grises, on n’aperçoit que vaguement la couleur du fond, qui est d’un blanc un peu jaunâtre. Aux ailes supérieures même, ce n’est guère que sur la côte et le long du bord externe qu'on entre- voit un peu de blanc jaunâtre, le reste de l’aile étant presque uni- formément gris. Les lignes transverses ont complètement disparu aux 4 ailes. Franges blanc jaunâtre entremêlées de gris. Dessous des 4ailes blanc jaunâtre, très fortement pointillé d’écailles grises. On aperçoit vaguement la ligne post-médiane, aux 4 ailes, et an trait cellulaire. Franges et pattes concolores. Front et ptérygodes orisâtres. Le reste du thorax, le vertex et l'abdomen sont blanchä- tres. Pinceau anal jaunâtre. Nogent-sur-Vernisson (forêt d'Orléans), un «j, ma coll. (Prove- nant de la collection LAFITOLE). Baptria exsecuta F. R., v. obscurior n. var. — Ne diffère du type que par l’absence de la ligne transverse blanche du dessus des inférieures. Japon. 2 paires. Ma coll. Lygris /cidaria] aurantiaria MooRE, v. Moorei n. var. — Ne diffère du type que parce que la bande centrale brun foncé qui, au à 2 389 milieu des ailes supérieures, va de la côte à la nervure 9, et la bande de même couleur qui, de la 2, va rejoindre le milieu du bord interne, que ces deux bandes, dis-je, n’en forment qu’une, parce que le filet blanc jaunâtre qui sépare ces deux bandes chez le type (en longeant la nervure 2) n’existe qu’en partie chez Moorei. En conséquence, les 2 bandes n’en forment qu’une, très rétrécie à la hauteur de la nervure 2. Sikkim, 1 {j, ma coll. Gnophos Oberthüri n. sp. — 40 mill. — Antennes noires, pectinées, leurs lames ayant un reflet un peu roux sous un certain jour. Le dessus des 4 ailes est d’un noir uni, le bord externe des supérieures est un peu ondulé, celui des inférieures fortement ondulé. De la côte des supérieures, à 5 mill. de la base, part une ligne transverse, ondulée, d’un noir de charbon, c’est-à-dire plus foncée que le fond des ailes; cette ligne vient finir au bord interne, à 4 mill. de la base, Une autre ligne ondulée, de mème couleur, transverse mais oblique, part de la côte à 5 mill. de l’apex et vient finir au bord interne à 6 mill. de l’angle interne. En plus des ondu- lations, cette ligne est bombée extérieurement peu après la côte. Un trait cellulaire noir de charbon. Une ligne transverse, ondulée, peu apparente et formée de quelques écailles blanches part de la côte à 2 mill. de l’apex et finit au bord interne à 2 mill. de l’angle interne. Enfin, le bord externe des ailes est limité par un filet noir de charbon, suivant l’ondulation de l’aile, juste avant la frange, qui est de la couleur du fond. Aux inférieures il n’y a qu’une ligne transverse ondulée, d’un noir de charbon, partant de la côte à 3 mil. de l’apex et finissant au bord interne à 3 mill. de l'angle anal. Une ligne transverse ondulée, formée d’écailles blanches, comme aux supérieures, se tient à environ 2 mill. du bord externe, mais son point de départ est exactement à l’apex et son point d'arrivée exac- tement à l’angle anal. J’ajouterai que cette ligne transverse ondulée blanche, commune aux 4 ailes, est peu apparente chez certains individus. Un filet noir de charbon limite le bord externe des infé- rieures et la frange est noir uni. Une ligne très vague, parfois assez large, à peu près de même couleur que le fond des ailes, part du bord interne des inférieures à 6 mill. de la base et, passant au centre des inférieures sur un point cellulaire à peine visible, vient finir à la côte des supérieures à 7 mill. de l’apex. Cette ligne est ondulée aux ailes supérieures, mais pas aux inférieures. J'ajoute que la côte des supérieures renferme à certaines places quelques écailles beaucoup plus claires que le fond des ailes, et dont la cou- leur, même vue à la loupe, me paraît bien difficile à définir. Je l’appellerai gris un peu ochracé, c’est-à-dire un peu jaunâtre. Des 390 écailles semblables se voient, toujours aux supérieures, sur la nervure médiane, sur une partie des nervures 2, 3 et 4 (système anglais), et sur la sous-médiane, mais disparaissent à environ # mill. du bord externe. Mèmes écailles aux inférieures sur les mêmes nervures, n’approchant pas non plus du bord externe. La frange du bord abdominal est blanchàtre près de la base et s’obscurcit vers l'angle anal. Dessous des ailes gris, avec un trait cellulaire noir aux supé- rieures, et un point cellulaire aux inférieures. Une ligne commune, noire, bombée extérieurement, mais pas ondulée, traverse les 4 ailes; elle se tient à environ 5 mill. du bord externe. Cette ligne est formée de points noirs nervuraux, reliés entre eux par un trait noir, alors que chez certaines espèces indiennes voisines cette ligne n’est formée que de points noirs nervuraux. L'espace compris entre cette ligne et le bord externe est occupé par une bande gris noirâtre, large d’environ 3 mill. aux supérieures et plus étroite aux infé- rieures. Cette bande disparait un peu avant l’angle anal. Palpes, front, thorax et dessus de l’abdomen noirs. Les 2 premières paires de pattes noires entrecoupées de gris, les postérieures grises picotées de noir. Dessous de l’abdomen gris. © semblable, 45 mill., mais à antennes filiformes. Yunnan, plusieurs , une ®, ma coll. Dédiée à M. CHARLES OBERTHÜR. Cidaria subguttaria h. s., v. rubronotata n. var. — çj 40 mill. — Se distingue du type par la présence, en dessus des supérieures, d’un espace brun rouge très étendu. Il couvre toute la base des ailes et suit la côte jusqu'à 7 mill. de la base. De là il se dirige obliquement vers le bord interne, passe sur la nervure médiane à 7 mill. de la base, puis longe la 2 jusqu’à environ 7 mill. du bord externe, et de là va rejoindre le bord interne à 4 mill. de l’angle interne. Pour compléter ma description, je dirai qu'à partir de la base des ailes supérieures, un petit espace vert ohscur coupé de noirätre longe la côte sur une longueur de 3 mill. Cet espace n’a guère qu'un mill. de large. L’espace brun rouge ne touche donc la côte qu’à partir de 5 mill. de la base jusqu’à 7 mill. de la base. Le dessous des ailes est comme chez le type. La partie antérieure du thorax et la partie postérieure, juste avant l'abdomen, me parais- sent rougeâtres, mais je ne puis l’affirmer, la teinte verdâtre du thorax, chez le type, étant très sensible à l’humidité. Pérou, 1 «7, ma coll. Lhs s gtt fl nd : ec étais déni dk lan AIRE fs. sic SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XI Assemblée mensuelle du 5 novembre 1910. Présidence de M. A. LAMRERE, président. La séance est ouverte à 20 heures. — le procès-verbal de la séance du 1 octobre 1910 est approuvé. Î p -—— Le Président rappelle que les présentations de candidatures au Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assem- blée mensuelle. Correspondance. — MM. LAMBERTIE, LAMEERE, OBST et SILVESTRI nous communiquent leurs nouvelles adresses : M. LAMBERTIE, rue Henri Dofflés, 19, à Bordeaux ; M. LAMEERE, rue Defacqz, 74, à Bruxelles ; M. OBsr, Winterfeldtstrasse, 13, à Berlin, W. 57 ; M. SILVESTRI, R. Scuola di Agricultura, Portici. Travaux pour les Annales. —— L'assemblée décide limpression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. — M. KE, DuBois montre un exemplaire d’un Céramhyeide américain capturé par lui à Limal. — M. DE WISPELAERE montre également un Cérambycide d’in- troduction accidentelle en Belgique, le Monohaïmus sutor, pris par lui à Bruxelles. — M. SCHOUTEDEN présente des exemplaires d'un Ichneumonide parasite des nids d’Anaphe (Lép.) congolais, éclos à Bruxelles : Oneleilla formosa BRULLÉ. La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNAEES DE LA $00, ENTOM, D£ BELGIQUE, . LIV, 2 x11 1910, 20 309 ZUR KENNTNIS DER G\TTUNG PLEUROPTERUS UND ANDERER PAUSSIDEN (Mit 4 Photographien im Texte.) (182. Beitrag zur Kenntnis der Myrmekophilen.) von HE. WWasmann, S. dJ. 1. Ein neuer Pleuropterus aus Togo (mit Fig. 1). 2. Ueber Pleuropterus Dohrni Rirs. und subsp. Lujæ Was. 3. Ueber die Wirtsameisen von Pleuropterus, Plathyrhopalus u. Plutyrho- palopsis. 4. Revidierte Tabelle der Pleuropterus-Arten. 5. Uebersicht der Arten der Gattung Euplatyrhopalus Des. (mit Fig. 2 u. 3). 6. Bemerkungen über einige Paussus, mit Beschreibung einer neuen Art (mit Fig. 4). 7. Die Larve von Paussus Horni Was». 4. EIN NEUER PLEUROPTERUS aus Too. Die Pleuropterus sind unter den Paussiden mit 10-gliedrigen Fühlern die einzigen Vertreter des echten Gastverhältnisses, wie sich aus den Exsudatgruben ibhres Halsschildes und der Flügel- deckenbasis ergibt (1). Im Gegensatz zu den untereinander sehr ähnlichen, schwer unterscheidbaren und variablen Formen inner- halb der Gattung Cerapterus bieten die Pleuropterus scharf mar- kierte Unterschiede, welche namentlich in der Bildung des Halsschildes und der Flügeldecken sich äussern. Es ist deshalb bei Pleuropterus müglich, auch nach einem einzigen Exemplar eine neue Art mit Sicherheit zu beschreiben. Aus der Sammlung v. BENNIGSEX sandte mir Herr S. SCHENKLING aus dem Deutsch. Entom. Nationalmuseum in Berlin einige Paussiden zur Ansicht, unter denen sich auch ein sehr schüner, grosser Pleu- ropterus.befindet, mit der KEtiketite « Socode, Togo », leider ohne biologische Fundangabe. Die Art ist mit Pl. Allardi RAFFR. vom Senegal zunächst verwandt, aber sicher von ihr verschieden. Ich gebe hier die Beschreibung der neuen Art, mit einer Photogra- phie (Fig. 1)(2), welche namentlich die Skulptur von Halsschild u. Füblern gut zeigt. 1. Vel Neue Beiträüge zur Kenntnis der Paussiden, mit biologischen und phylogenetischen Bemerkungen (Notes Leyden Museum XXV, 1904, S 1-82 u. 110 mit 6 Taf.). Ich citiere diese Arbeit im Folgenden mit «1904 ». 2. Zeiss, Tessar 1 : 6,3, Blende 4, Vergr. 3 fach, Obernetter Silber-Eosin- Platte mit Gelbgrünscheibe. .: PLEUROPTERUS @UADRICOLLIS n. sp. (Fig: 1.) Elongatus, rufus, opacus, fere nudus, thoracis angulis posticis et elytrorum vitta duplici longitudinali, postice conjuncta, nigris. Antennæ longæ, angustæ, haud parallelæ, sed versus medium angustatæ et versus apicem iterum paullo dilatatæ, opacæ et rugosæ Fig. 1. — Pleuropterus quadricollis n. sp. præter tuberculum nitidum in medio segmentorum. Caput subru- gosum, in vertice obsolete biimpressum, antice sulcatum. Protho- rax transversim quadratus, longitudine triente latior, lateribus rectis, basin versus paullo angustatis, angulis posticis extus trun- catis, intus in dentem magnum, sulcatum, nigrum, productis, basi in medio profunde triangulariter depressa, disco antice modice convexo, deplanato, linea tenui longitudinali instructo (haud sul- cato), lateribus utrimque excavatis. Elytra longa, parallela, fere cylindrica, setis perpaucis longis ornata, costis utrimque 5, quarum media rubra multo altior est ceteris nigris. Pygidium in medio nigrum. Pedes longi, setosi. Long. corp. 11 mill., elytrorum 7 mill., antennarum 5.5 mill. Latitudo elytrorum 4 mil. Eine vüllig glanzlose, fast kahle Art, in der schlanken Gestalt, den parallelseitigen Flügeldecken und dem viereckigen Halsschild mit PI. Allardi zunächst verwandt, aber in folgenden Punkten ver- schieden : Allardi : Fühler parallelseitig, Halsschild mindestens so lang wie breit, mit deutlich ausgebuchteten Seiten. Flügeldecken nur mit einer Rippe, sonst schwach gefurcht. Grundfärbung dunkler rot- braun. 9 1/2 mill. Quadricollis : Fühler bis zum letzten Drittel verschmälert, dann wieder etwas verbreitert. Halsschild querquadratisch, mit geraden Seiten. Flügeldecken mit einer hüheren und vier niedrigeren Rippen. Grundfärbung heller rostrot. 11 mill. Von den Rippen der Flügeldecken ist die mittlere auf jeder Scheibe sehr hoch, rot, die übrigen niedriger, schwarz. Die 594 beiden äusseren Rippen sind vor der Sclanlter abgekürzt, die heiden inneren reichen bis an den Basaleimdruck. Innerhalb derselben lindet sich noch eine rudimentäre Rippe, die schon in der Mitte der Fiügeldecken endigt. Nach hinten endigen alle Rippen unmittelbar vor der Vereinigung der beiden schwarzen Längsbinden der Flügel- decken, reichen also nicht bis zur Spitze. Gelbe Haarbüschel an den Hinterecken des Thorax fehlen: dagegen ist eine schwache Andeutunge derselben in der Querfurche der Flügeldeckenbasis vorhanden. 2. UrBer PLEUROPTERUS DOHRNI Rrrs. und subsp. LUJAE \WAS\. In der Arbeit Ueber einige ufrikanische Paussiden (Deutsch, Ent. Zeitschr., 1907, S. 151), hatte ich eine Form vom unteren Kongo (Kondué, Sankuru, E. LüsAl) erwäbhnt, welche in der Fühlerbil- dung und der Flügeldeckenskulptur vom Lvpischen Dohrni Rirs. abweicht. Ich battle damals die Vermutung ausgesprochen, dass jene Form als Weibchen zu Dohrni gehôre. Da jedoch sowohl die Type von Dohrni, über Welche Herr GC. RiTSEMA CZ. (Leiden) mir nochmals genaue Auskunft gab, als auch ein KExemplar vom oberen Congo (P. KonL! siehe 1907, S. 151), und mehrere Exem- plare vom franzôüsischen Congo aus R. OBERrHüR’S Sammlung (siehe 1904, S. 11), von den luyA’schen Exemplaren übereinstimmend abweichen, môchte ich letztere doch eher für eine eigene Sub- spezies halten, für welche ich 1907 (S. 152), bereits den Namen Lujæ vorschlug. Man vergleiche über dieselbe die unten (unter \° 4) folgende, revidierte Tabelle der Pleuropterus-Arten. 3. -UEBER DIE WIRTSAMEISEN YON PLEUROPTERUS, PLATYRHOPALUS ‘up PLATYRHOPALOPSIS. Obwobl die Pleuroplerus nach ihren Anpassungsmerkmalen zu den echten Ameisengästen (Symphilen) gehüren, so ist doch erst von einer Art unter 12 die Wirtsameise näher bekannt. P. HER- MANN KoHz, fand den Pleur. Dohirni in Gesellschaft von Myrmi- caria eumenoides GERST. bei Stanleyville (siehe 1907, S. 151). Die auswandernden Ameisen führten den Käfer an den Füblern mit sich. Auch unsere Kenntnis der Wirte von Platyrhopalus ist noch sehr unvollstäindig. Platyrh. denticornis DoN. lebt nach den Funden vou P. J. B. Him und J. Assuurn in Vorderindien (Wallon, Khandala) in den Nestern von Pheidole latinoda RoG. (siehe 1904, S. 19). Waäabhrscheinlich teben auch die meisten übrigen Arlen bei grossen Arten der Gattung Pheidole. Sehr interessant wäre es, den Wirt du. | ] 395 von Platyrhopalus irregularis Rirs. (Westjava) festzustellen, da dessen Kolorit von dem fast einfarbigen Braun seiner Verwandten vôllig abweicht und auf den Flügeldecken eine hellgelbe Zeichnung aufweist, desen Umrisse fast an eine Ameise erinnern. Von llatyrhopalopsis DESN. waren mir bisher die Wirte unbe- kannt, bis Herr D° J. DESNEUX (Brüssel) kürzlich die Güte hatte, mir folgende Mitteilung über den Wirt von PL. Mellyi WEsrw. zur Verôffentlichung zu senden : «€ Zwei Exemplare wurden (unter einem Steine) in einem Nest von Pheidologeton diversus JRRDON zu Barnwood (Nilgiri Hills, Ostindien), durch Herrn ANDREWES im Dec. 1905 gefunden und befinden sich in der Sammlung ANDREWES in London. Die Wirtameise ist von EMERY bestimt ». Die bedeutende Kôürpergrosse und plumpe, breite (xestalt von Platyrhopalopsis Mellyi und Picteti WEsrW. stimwmt sehr gut zu der Wirtsgattung Pheidologeton, dessen grosse Arbeiterform einem riesigen Soldaten von Pheidole gleicht. Die Wirtsameisen von Euplatyrhopalus DESN. sind noch gänzlich unbekannt. 4%. REVIDIERTE TABELLE DER PLEUROPTERUS-ARTEN. Da die von mir 1904 in den Notes Leyden Museum XXV, S. 12-14 segebene Uebersicht der Pleuropterus mehrerer Ergänzungen und Berichtigungen bedarf, müge sie hier in verbesserter und erweiter- ter Form folgen. « Scheibe der Flügeldecken mit erhabenen Längsrippen (bei flavo- lineatus KR. statt dessen mit Längsreihen von Hôckern), rotgelb oder hell rothbraun, mit je zwei schwarzen, hinten vereinigten Längsbinden (alternans-Gruppe). . . . . bb. «' Scheibe der Flügeldecken stets ohne Rippen oder Hückerreihen «nur die Basis der Flügeldecken rippenartig erhüht), schwarz mit je einem gelben Basalfleck und mit einer gemeinschaft lichen, an der Naht nach vorn und hinten erweiterten gelben Gvermindernier der MItien ee 0 MONEY b Halsschild an den Hinterecken am breitesten, nach vorne fast geradlienig verengt. Flügeldecken mit je # Rippen, um die Hälfte linger als breit. 9 mill. (Mozambique, Natal, Ngami-See) : PL. alternans \NESTW. (Hbes"Ent. Oxon cher etElERVES Frenar b' Halsschild vorne breiter als hinten. Flügeldecken mit, 2, 1 oder keiner Rippe (dann statt derselben mit Hückerreihen) . : €. ec Halsschild reichlich so lang wie an der Spitze breit mit nach hinten schwach verengten und schwach ausgebuchteten Seiten. Q9 © (en Flügeldecken mit je 4 Rippe, sehr schlank, zweimal so lang wie breit. 9.5 mill. (Senegal) : PL. Allardi RAFFR. (Nouv. Arch, Mus. (2). 1X 1886, p. 15 u. PI. XIX, Fig. 1.) c':Halsschidiquer: 27: 51 DL PEN RE CT d Halsschild querquadratisch, um ein Drittel breiter als lang, mit geraden, nach hinten schwach verengten Seiten. Flügeldecken mit je 5 Rippen, fast zweimal so lang wie breit, glanzlos, fast kahl. 11 mill. (Togo) : PL. quadricollis Was». n. sp. (Oben $S. 393 u. Fig. 1.) d' Halsschildseiten ausgebuchtet oder ausgerandet. Flügeldecken kürzer, nur um die Hälfte länger als breit, mit 2 oder keiner Rippe :: 7 2 CNT RU EN PR RTE RE e Seiten des Halsschildes vorn stark gerundet erweitert, hinter der Mitte eingeschnürt; Scheibe mit zwei halbkugelfôrmigen Hôckern. Flügeldecken mit je 2 Rippen, abstehend gelb PeHaar ts. 6 Re PR LE RE RE PNR f Fühler gegen die Spitze stark verengt, Flügeldecken matt- olanzend, grob lederartig gerunzelt, dicht behaart, die Inter- valle zwischen der Naht und der ersten Rippe und zwischen der ersten und zweiten Rippe mit einer Reihe erhabener Wärzchen. 8 mill. (Congo) : PI. Dohrni Rirs. (Tijdschr. v. Ent. XIX, p. 58, Fig. a-b.) (Photographie der Type bei WAsMANN, Not. Leyd. Mus. XXV, 1904, Taf. II, Fig. 1). f! Fühler gegen die Spitze kaum verengt, Flügeldecken stärker glänzend, spärlicher behaart, kaum gerunzelt, ohne Wärzchen in den Intervallen. 9 mill. (Unterer Congo) : PI. Dohrni subsp. Lujae Was. (PL. Dohrni Was. 9, Deutsch. Ent. Zischr., 1907, p. 152 u. Taf. 1, Fig. 3). e!' Seiten des Halsschildes vorn schwach erweitert, hinter der Mitte nur schwach ausgerandet. Flügeldeckenscheibe ohne Rippen, aber mit Längsreihen von Hôückern, stark lackartig glänzend. 9.5 mill. (Uhehe, Ostafr.) : PL. flavolineatus KR. (Deutsch Ent Ztschr., 1899, p 143.) g Halsschild querrechteckig (hastatus-Gruppe). . . . . . h. g' Halsschild querelliptisch (Westermanni-Gruppe) . . . . L. h Fühler ziemlich schmal, parallelseitig; Flügeldecken gl'inzend, um die Hälfte läinger als breit.10 mill. (Mozambique und Natal) : PI. hastatus WESTW. (Trans. Linn. Soc. London, 1849, p. 57. ; Thes. Entom., Oxon., 1874, p. 74 u. PI. XVI, Fig. 3.) 397. h! Fühler breiter, gegen die Spitze deutlich verschmälert . . 2. i Flügeldecken schmal, wenigstens um die Hälfte länger als breit. Fühler und Flügeldecken unb2haart, stark glänzend. 14 mill. (Usambara, Ostafr.) : PI. laticornis KOLBE. | (Entom. Nachr. XXII, 1896, No 19, p. 298.) i! Flügeldecken viel breiter, nur um 1/3 länger als breit . . k. k Grosse Art (12 mill. lang, 5 mill. breit), mit behaarten Fübhlern und glanzlosen, behaarten Flügeldecken. Fühler bedeutend länger als Kopf samt Halsschild (Victoria Nyanza) : PL. Oberthüri Was. (Not. Leyd. Museum XXV, 1904, p. 9.) k' Kleinere Art (10.5 mill. lang, 4 mill. breit), mit unbehaarten Fühlern und stark lackartig glänzenden, unbehaarten Flügel- decken. Fühler wenig länger als Kopf samt Halsschild. (Baga- mOyO) : PI. brevicornmis Was. (Not. Leyd. Museum XXV, 1904, p. 10 u. Taf. I, Fig. 3.) L Halsschild vollkommen querelliptisch (1), dreimal so breit wie lang, die Seiten breit gerundet, etwas hinter der Mitte am brei- testen, der Vorsprung an den Seiten des Basaleindruckes voll- kommen gerundet. Flügeldecken matt. 10—10.5 mill. (Java, Malakka) : PI. Westermanni WESTW. (2) (Arc. Entom. II, 1845, p. 9, PI. L, Fig. 1.) l' Halsschild minder vollkommen elliptisch, viermal so breit wie lang, die Seiten schmal gerundet, weit hinter der Mitte am breitesten, der Vorsprung an den Seiten des Basaleindruckes zahnfürmig nach aussen vortretend. Flügeldecken stark glän- zend. 7.75—8.5 mill. (Bengalen) : PI. Cardoni GESTRO. (Ann. Mus. Civ. Genova [2] XX, 1901, p. 822, Fig. 3.) (= PI. Westermanni Wasm., Not. Leyd. Mus. XXV, p. ll u. Taf. 1, Fig. 4.) l! Halsschild mit stumpfeckigen Seiten, deren grôsste Breite in der Mitte liegt. 9 —9.5 mill. (Ceylon) : PL. taprobanensis GESTRO. (Ann. Mus. Civ. Genova [2] XX, 1901, p. 821, Fig. 2.) (1) Abgesehen vom Hinterrand, der in der Mitte eingedrückt und an jeder Seite des Eindruckes mit einem Vorsprung verselen ist. (2, Die von mir in den Notes Leyd. Museum XXV, p. 14, gegebene Differen- tialdiagnose von PL. Westermanni WEsrw. und Car doni GESTRO ist richtig. Da- gegen bezieht sich die Abbildung auf Taf. I, Fig. 4, u. die Bemerkung im Texte p 11, Zeile 10, nicht auf Wesfermunni sondern auf Cardeni. Für die vorliegende Tabelle wurde die Diagnose beider Arten ergänzt auf Grund des Vergleiches zweier Exemplare meiner Sammlung, eines Curdon: GESTRO aus Bengalen (von R. OgerrHür erhalten, Cotype von P. CARDoN !) und eines Westermanni WESTW. aus Java (von STAUDINGER erhalten). 398 5. URBERSICHT DER ARTEN DER GATTUNG EUPLATYRHOPA LUS DESN, Aus der Sammlung von Herrn D". Ver (Haag) lag ein Exemplar eines ÆEuplatyrhopalus vor (Fig. 2), das ich für armicornis KATRM. (Notes Leyd. Mus. XVIIT, 1896, p. 81) halte, da es mit der Original- beschreibung gut übereinstimt. Es trägt die KEtikette : Banjoewang (Java, Mc GrzzavrY!). Die von FAIRMAIRE beschriebene Type ist aus Sumatra (Berge von Palembang). [ch gebe hier eine Uebersicht der Euplatyrhopalus-Arten ; nur #acrophyllus VAN be PoLL (Notes Levd. Mus. XIT, 1890, p. 3) ist mir nicht in Natura bekannt, und ich kann mich deshalb für diese Art, die dem vexillifer \WESTW. äusserst nahe steht, nur auf die Beschreibing leziehen. Von den beigefügten Photographien ist jene des armicornis (Fig. 2) von dem Javanischen Exemplar des D". VErTH (siehe oben) genommen, jene des vexillifer von einem Exemplar aus Britisch Bhutan (Bootan, im Norden von Bengalen), das ich von RENÉ OBERTHüR erhielt (vel. 1904, S. 21). « Fühlerkeule mit zwei grossen Zähnen am Hinterrand und einem oder zwei kleinen Basalzähnchen. Hinterwinkel des Kopfes nur schwach vorgezogen. Vorderteil des Prothorax mässig breit, hôchstens dreimal so breit wie lang, die Hinterecken desselben kurz: nur nach:hinten efwas vortretend ere E nn D: u! Fühlerkeule mit drei grossen Zähnen am Hinterrand, ohne Basal- zähnchen. Hinterecken des Kopfes in einen hornartig auf serichteten, stumpfen Zahn vorgezogen. Vorderteil des Pro- thorax sehr kurz und breit, fünfmal so breit wie lang, die Hinterecken nicht nach hinten vortretend, sondern seitlich lang spitzwinklig ausgezogen. 9-10 mill. Sumatra, Java. urmicornis FAIRM. (Fig. 2, 4, b.) b Kühlerkeule kleiner, an der Spitze gerundet, die beiden Zähne des Hinterrandes mässig gross, daneben ein Basalzähnchen. 7 mill. Bengalen, Bombay : -… : . aplustrifer \NWESTW. b' Kühlerkeule grüsser, an der Spitze zahnformig, die beiden Zähne des Hintérrandés SLOSSEr RENNES RE RE PRET ce Vorderecken de: Prothorax vüllig verrundet, Fühlerkeule flach, kaum gewôlbt, die beiden Zähne des Hinterrandes schmaler und spitzer, daneben zwei kleine Basalzähnchen. 7-8.5 muill. Penang, Bhutan . . : . . vexmillifer WEsTw.(Fig.57 c! Vorderecken des Prothorax schwach wioklig, Fühlerkeule flach eingedrückt, die beiden Zähne des Hinterrandes breiter drei- eckig, Basalzähnchen undeutlich., 7.5 mill., Java. macrophyllus \. b. POLI. Fi. ?, a zeigt den Vorderkürper, namentlich die eigentümliche Gestali von Kopf und Prothorax von Eufl. armicornis FAtRu. (5/1) >, b die Fühlerkeule desselben, von der Fläche gesehen (10/1). (Leitz Microsummar 4? mill.) Fig. 3. Eupl. vexillifer \WESTw. (5/1). (Zeiss al.) —. ). BEMERKUNGEN ÜBER EINIGE PAUSSUS, MIT BESGHREIBUNG EINER NEUEN ART. Unter den von $S. SCHENKLING aus dem Deutschen Enlomol. Nationalmuseum zur Ansicht gesandlen Paussiden befanden sich auch zwei Exemplare von Paussus daimarinmus \VESTW., eines aus Plumtree, Rhodesia (O’NEiL! 1909), das andere aus Benguella (D WELLMAN!). Unter den Paussus aus Sokode (Togo) aus der Sammlung v. BENNIGSEN lagen vor clipes \WESTW., cornutus CHE VROL. u. Lœvifrons WESTW., letzterer in Mehrzahl. Zu Paussus cornulus CHEVROL, (dentifrons \WESrW.) ist Folgendes zu bemerken. Das Exemplar aus Togo stimmt mit WESTWOODS Beschreibung und Abbildung in den Arcana Entomologica (p. 186 u. PI. 93, Fig. 4) gut überein. Nur erwäbnt WEsrwoop nicht, dass 409 der Aussenrand der Fühlerkeule vom Basalzahn bis zum letzten Drittel wngekielt ist. Der Kiel zieht am ganzen Vorderrande der Keule entlang rings um die seitlich etwas zusammengedrückte Spitze und endigt dann plôtzlich hinter der letzteren. Durch diese Eigentümlichkeit unterscheidet sich die vorliegende Art sebr charakteristisch von ihren Verwandten. Ferner erhielt ich aus dem Deutschen Entomol. Nationalmuseum noch folgende drei Arten aus Plumtree (Rhodesia): Paussus mani- canus PER, Bohemani WEsrw. und cylindricornis PÉR. Letzterer unterscheidet sich von dem mitihm sehr nahe verwandten Shuckardi Wesrw. dadurch, dass die Fühlerkeule etwas länger und schmaler, gegen die Spitze nicht verdickt ist; ferner dadurch, dass die Seiten des vorderen Prothoraxteiles scharfwinklig sind, nicht gerundet wie bei Shuckardi. Aus der Sammlung von D' VerH (Haag) erwähne ich Paussus Woerdent Rirs. aus Banana (Congo) und die folgende neue Art vom Congo : PAUSSUS VETHI n.- sp. (Fig. 4) P. propinquo PER. affinis, sed statura minore, antennarum clava subtriangulari et magis compressa, pedibus haud setosis, elec diversus. Rufobrunneus, nitidus. Caput cornu frontali et carina mediana clypei instructum, opacum, dense rugosopunctatum. Antennarum Pi Fig. 4. — Paussus Vethi n. sp. clava subtriangularis, inflata, marginibus compressis, capitis fere magnitudine, latitudine vix longior, dente basali recurvo et obtuso, basi usque ad apicem sensim dilatata, apice late rotundato, cireum- circa acute carinata, facie superiore et inferiore inflata, nitidissima et glabra præter marginem latum, compressum et subopacum, breviter parce setigera. Prothoraæ subnitidus, dense subtiliter rugosopunctatus, breviter setulosus, capite paullo angustior, latitu- dine haud longior, pars anterior et posterior ejusdem longitudinis 401 et altitudinis, anterior lateribus rotundatis, posterior angustior, lateribus basin versus paullo dilatatis; sulcus transversus valde angustus inter partem anteriorem et posteriorem, pars anterior in media basi vix sulcata, posterior late sulcata usque ad basim. Elytra thorace multo latiora, longa, nitida, subtilissime alutacea et seriatim punctata, punctis brevissime setigeris, lateribus densius brevissime setulosis. Pedes breves, subnudi (brevissime et parce tantiim pilosi), tibiis haud compressis. Long. 6.5 mill. Mit P. propiquus PÉR. verwandt, aber viel kleiner, mit kürzerer, gegen die Spitze allmählich erweiterter, fast dreieckiger Fühlerkeule, welche oben und unten in der Mitte gewôlbt, ain breiten, zusammen- gedrückten und rings gekiellen Rande dagegen flach ist. Ferner ist die Querfurche des Prothorax schmaler, und der hintere Teil ebenso hoch wie der vordere. Auch sind die Flügeldecken nur äusserst kurz bebhaart und die Beine nicht mit roten Borsten besetzt. Von P. arduus PÉR. durch die Form der Fühlerkeule und die ganz abweichende Prothoraxbildung verschieden. Auch mit P. foliicornis Was. (D. E. Z., 1907, S. 566) verwandt, aber kleiner, mit viel kürzeren Beinen. Von P. cilipes WEsrw., dem er in Grüsse und Halsschildbildung gleicht, trennen ihn die seitlich zusammenge- drückte Fühlerkeule und die borstenlosen Beine. Ein einziges Exemplar, nur mit der Etikette « Congo », lag vor. Herrn D' Vera hatte die Güte, es mir zu überlassen. 7. Die LARVE VON PAUSSUS HORNI Was. 1902 hatte ich in der Arbeit € Termiten, Termitophilen und Myrmekophilen, gesammelt auf Ceylon von D’ W. Horx » (Zoolog. Jahrb. Sytemat., Bd. X VIT, Heft 1, S. 156), eine Käferlarve erwähnt, welche Horn zugleich mit Paussus Horni Wasx. in einem Neste von Pheidole spathifera For., var. Yerburyi For., gefunden hatte. Damals glaubte ich, die Larve gehôre nicht zum Paussus, da sie von der durch ErIcHsoN beschriebenen Larve des P. inermis GERST. vôllig abwich. Seitdem jedoch A. G. BüvinG in seiner Arbeit € Om Paussiderne og Larven til Paussus Kannegieteri Was. » (Vedensk. Meddel. fra d. naturh. Foren. 1907, S. 109-156 u. Taf. Il) die ersten wirklichen Paussus-Larven beschrieben hat, stehtes ausser Zweifel, dass die von Horx entdeckte Larve wirklich jene von Paussus Horni ist. Sie misst getrocknet (in Alcohol-Xylol gehärtet) 9,5 mil. und ist etwas geschrumpft. Da sie mit der durch BüviKG eingehend beschriebenen Larve des P. Kannegieteri sebhr nahe übereinstimmt, wiedernole ich ihre Beschreibung hier nicht. Der von BüviNG als 9. Abdominalsegment bezeichnete kleine Analzapfen ist ebenfalls vorhanden, aber nur schwer sichtbar, weil eingetrocknet und angedrückKt. AO ES PSS STE ANETE 2 402 Durch ihre Physogastrie gleicht die Paussus-Larve 1m Habitus den termitophilen Carabidenlarven der Gattungen Glyplus und Orlhogonius, aber sie besitzt namentlich ein ganz verschiedenes Hin- torleibsende, indem dasselbe nach oben gekrümmeE ist und (im achten Abdominalseement) eine tellerformig ausgebhôhlte Platte bildet. Die vorn und hinten aufgekrüimmte Haltung der Larve und ihre sehr kurzen, nach oben gekrüminten Beine erinnern an die Lomechusa-Larven unter den mvrmekophilen Staphyliniden. Xach BovixG ist das tellerformis ausgehôhlte 8. Abdominalsegment innen dicht mit Drüsen besetzt und trägt am Rande zweierlei Trichome, von denen namentlich die kurzen, dicken, Exsudattrichome zu sein scheinen. Die Bildung der Mundteile schliesst ferner nicht aus, dass diese blinden Larven sogar aus dem Munde der Aimeisen cefüttert werder, wenngleich sie hauptsichlich als Raubtiere die Ameisenlarven verzehren. Wir haben somit viclleicht bei den Paussus-Larven eine ähnliche Anpassung an das echte Gastver- hältnis, verbunden mit carnivorer Ernährungsweise, wie bei den Larven der Lomechusini. Nähere Beobachtungen über die Lebens- weise wären sehr erwünscht,. NOTE SUR QUELQUES HEMIPTERES DU MAYUMBE (BAS-CONGO) par HE. Schouteden. M. DELEVAL à bien voulu offrir récemment au Musée du Congo une petite collection d’'Hémiptères recueillis par lui dans le Mayvumbe (Bas-Congo). Cette collection renferme un certain nombre d'espèces dont la capture est fort intéressante et que je érois bon de signaler. Je donne ci-dessous la liste des Cimicides (Pentatomides) et Coréides recueillis par M. DELEVAL, parmi lesquels ilne se trouve pas moins de cinq espèces nouvelles ! Je saisis cette occasion pour signaler aussi les trouvailles intéres- santes que voici faites au Congo Belge : Megadœur Karsehi ScHour. (décrit du Kamerun), pris à L ukenge par M. FONTAINAS. Andrallus spirnidens FABR, pris à Banana par le D' ETIENNE. Cap- ture fort intéressante de cette espèce à distribution bizarre! Solenostethiun atteruatum WESEW., à Api, par M. LAPLUME. Fam. CIMICIDÆ. l. — Cryplacrus comes FABR. var. pr'nceps HORV: 2, _— Anoplogonius nigricollis NiGN., var. erotylordes \VArK. et silphoiïdes \VALK. 3. — Hotea subfasciata WEsrw. 4. — Cœænomorpha fibialis \WATK. D. — Alelocera serrata FABR. 6. — Halyomnorpha annulicornis SIGX. 7. — Caura azurea FABR. S. — Lerida punctata PAL. BEAUV. | 9, — Platynopus Delevali nov. spec + E -: Voisin du PI. Thomsoni SIGN. —— D'un orangé-rougeàtre, tendant à. <æ au flave sur le dessus, plus rouge en dessous du corps. L'apex du 4 tylus, le pronotum (à l'exception de deux bandes étroites longitu- | dinales partant de la base et s'étendant de chaque côté de la ligne x médiane jusque sur la moitié antérieure), une grande tache subar rondie du disque de l’écusson, la poitrine, l’extrémité du sixième $ segment ventral et les genitalia, les pattes et les antennes, d’un violet ou bleu foncé métallique. La corie avec la base et une tache 404 arrondie du disque, d’un noir bleuté, mat; membrane noir violacé, avec le limbe apical largement hyalin. La région médiane de la poitrine (hanches) et quelques dessins irréguliers de la zone laté- rale, ainsi que les acetabula, trochanters, la base des fémurs ct une ligne à la face supérieure des fémurs intermédiaires et postérieurs, interrompue avant l’apex, d’un blane d'ivoire. — Ponctuation du dessus du corps assez dense, également sur le disque du pronotum ; la tête avec deux lignes lisses longitudinales, le pronotum avec la ligne médiane lisse, la ponctuation plus serrée au bord antérieur; la corie mate, à ponctuation plus fine. Pronotum étranglé peu forte- ment, déprimé en son milieu; les angles latéraux prolongés en une épine transversale assez longue. — Tibias antérieurs fortement dilatés, les autres à sillon net. Antennes à deuxième article un peu plus long que le troisième, celui-ci subégal au cinquième, qui est légèrement plus petit que le quatrième. Rostre à second article plus long que le troisième, dernier subégal à celui-ci. «. Long. 9.5 mill. 10. — Leptolobus thoracicus ScnouT. — L’exemplaire recueilli cor- respond parfaitement au type de cette belle espèce, qui ainsi que je l’ai dit ailleurs (Ann. Mus. Congo) n'est encore connue que du Congo Belge. 11. — Basicryptus distinctus SIGN., larve. 12. — Aspongopus æanthopterus FATRMAIRE. 13. — Asp. spissus DIST. 14 — Asp. mayumbensis nov. spec. Corps de forme largement ovalaire. Dessus d’un brun très foncé, presque noir, à reflets métalliques, la tête noire. Le pronolum avec un large limbe d'un rouge orangé s'étendant entre les angles laté- raux, le long du bord antérieur, et allant en s’élargissant vers le milieu de sa longueur; la même coloration occupe le limbe de la corie jusqu'au delà du milieu, allant en se rétrécissant graduelle- ment; l’écusson offre une petite macule calleuse médiane à sa base et une autre macule à son apex, de mème coloration; ses bords latéraux très étroitement pales: membrane fortement enfumée. En dessous (et dos de l'abdomen), d’un rouge-orangé, la poitrine avec de chaque côlé une bande longitudinale, près des hanches, _noire. Le ventre offre en outre en prolongement de cette bande, mais un peu plus en dedans, une série (bande) de petites macules noires (en général une basale et deux apicales) ; les stigmates noirs également; plus en dedans une autre série de macules disposées en principe deux par segment, obliquement. 405 Pattes et antennes noires, l’apex extrême du cinquième article pâle. Fémurs intermédiaires du type brun foncé en dessous, fémurs postérieurs couleur marron en dessous. Antennes à deuxième article très petit, troisième à peine plus petit que le cinquième, quatrième nettement plus court que le troisième; deux et trois légèrement déprimés. En dessus finement et densément corrodé-vermiculé, plus fine- ment au devant du pronotum et surtout sur l’élytre. ©. Long. 16 mill. (sans la membrane). 15. — Cyclopelta tristis FABR. 16. — Piezosternum calidum FABR. 17. — Tessaratoma œthiops DISTANT. Fam. COREIDÆ. 18. — Plectropoda cruciata DALL. 19. — Mygdonia tuberculosa SIGN. 20. — Puppeia cincta SIGN. 91. — Cossutia flaveola DR. 22. — C. Stali SIGN. 23. — Petascelisca velutina DIsT. 24. — Daladeropsis africana DALLAS. 25. — Latimbus diversus nov. spec. En dessus, d’un brun ferrugineux, coloration due à la ponctuation dense, entre laquelle la teinte est plus pâle; membrane fortement enfumée ; pronotum à bords latéraux finement crénelés, étroitement sombres, les angles latéraux acuminés, dépassant nettement le bord costal, les angles postérieurs à denticule court. En dessous, flave légèrement roussâtre; les pattes (sauf l’apex extrème des fémurs et des tibias, et les derniers articles des tarses), d’un brun-poix ou brun-noir; les antennes noires, sauf le dernier article, qui est orangé. Abdomen à angles apicaux extrêmes des segments noirs. Une petite macule sombre ou noire sur les segments pectoraux, près des hanches. Fémurs n'’offrant pas d’épines en dessous. Antennes grêles, égalant presque le corps; le premier article nettement plus long que le deuxième, celui-ci à peine plus long que le suivant, le dernier nettement plus petit; les tubercules antennifères non dentés. 9. Long. 12.5-13 5 mill. 6. Leplolobus nentbranaceus FABE. 27, - Acanthocoris Delevali nov. spec. D'un brun foncé, ou terreux, plus pàle en dessous; tomentosité orise. Une ligne blanchätre médiane s'étend du sommet de la tête jusque sur la partie basale du pronotum, reparaissant sur lécus- son; le bord antérieur du pronotum blanchätre également. Antennes brunes ou noirätres, le quatrième article flave-orangé, sauf la base. Tarses d’un flave-ferragineux, leur apex noträtre. Pronotum offrant sur sa partie basale quelques tubercules mousses bien distincts: les angles latéraux prolongés en dehors en une aile courte et large, relevée obliquement, à bord apical présentant trois sinus princi- paux (et quatre dents); les bords latéraux assez fortement échan- crés en avant de celte aile, Péchancrure marquée en avant d’un lubercule (ou dent) pointu; les bords latéraux offrent, de plus, antérieurement deux autres tubercules, Pantérieur plus petit: bord basal du pronotum à sinus bien net. Ecusson avec une carène arquée basale entre ses angles, puis caréné longitudinalement. Membrane fortement enfumée, semée de macules et taches sombres ou noires. Les seements abdominaux offrent à leur bord latéral un tubercule conique apical et un tubercule médian, bien net: lPabdo men déborde assez notablement les élvtres. Chez la ©, la ligne médiane du ventre est éclaircie et les segments n’offrent que quel- ques granules sombres en région médiane. Chez le , les segments 2 à D présentent de chaque côté de la ligne médiane un groupe de lubercules aigus, dont deux plus longs et plus aigus sur le deuxième segment (figurant presque des épines). Les fémurs antérieurs el intermédiaires sont couverts en dessus et en dessous de tubercules assez forts; les fémurs postérieurs en offrent, en plus, en dedans: les Libias ont à leur bord supérieur quatre tubercules principaux :; chez le j les tibias postérieurs ont une forte dent en dessous. Les antennes, assez grèles, ont sur le premier article quelques petits tubercules: le deuxième article est plus long que le troisième, qui est un peu plus long que le premier; le dernier est le plus petit. Long. 16.5-17.5 mil. 28. — Petalocnemis antennatus nov. spec. Entièrementrecouvert d’une tomentosité d’un gris soveux cachant la coloration véritable: des parties plus sombres sur les élvtres, le connexivum, le long de la ligne médiane du pronotum;:; membrane orise, semée de macules sombres, rembrunie à la base. Tibias avec une bande irrégulière flavescente les traversant vers le milieu (tibias antérieurs) où avant le milieu (les quatre tibias postérieurs). Pro hotum à angles latéraux faiblement étalés en aile à bord latéral f £- $ + «+ 407 oblique en avant et sinué-tuberculé assez faiblement; les bords latéraux en avant de cette expansion à tubercules peu prononcés. Fémurs antérieurs et intermédiaires peu renflés, tuberculés en dessus et en dessous: fémurs postérieurs fortement renflés, tuber- culés, avec un lubercule plus fort et dressé à l’apex en dessus. Tibias antérieurs el intermédiaires dilatés comprimés fortement, leur bord supérieur (arqué) ondulé et denticulé: tibias postérieurs dilatés dans leur partie basale, rétrécis distalement, le bord supé- rieur de la partie dilatée arqué, en dessous une dent bien accentuée. Antennes à troisième article plus long que le second, et celui-ci que le premier, le quatrième le plus court et flave ; les deux premiers à sillon net, le second un peu renflé et noir à l’apex, le troisième avec près de la moitié apicale brusquement dilatée en lame noire subar- rondie, à bord supérieur bi- ou trisinué, et bord inférieur légère- ment ondulé. — Segments abdominaux offrant au bord latéral une dent apicale et une dent médiane. — Long. 9.75 mill. 29. -— Riptorpus dentipes FABR. 30. — Pendulinus carmelita Tu. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, %, LIV, 2 x11 1910. 6 408 JNDIVIDU ANORMAL DE CARABUS (PROCRUSTES) CORIACEUS trouvé dans le Jura suisse, près de Valangin par le eapitaine Dupuis. Me trouvant en septembre dans le Jura suisse, j'ai trouvé sur la route Baudevilliers-Valangin un singulier spécimen de Carabus {Procrustes] coriaceus LINN., évidemment anormal, mais à anoma- lies absolument symétriques. Laissant les anomalies de forme de côté, l’insecte se distingue par une extrême exagéralion de la sculpture de. la tête, du corselet, des élytres, des pattes et des parties thoraciques inférieures. CARABUS (PROCRUSTES) CORIACEUS Lin. forme aberrante. ANOMALIES DE FORME. — Le corselet est très large (9 mill. de largeur sur 5 mill. de hauteur), relativement plat au-dessus, et présente des deux côtés des plis, et, à la surface supérieure des rebords latéraux, de véritables entailles. Les élytres ont un contour normal (24 mill. de long sur 15 de large). La suture est enfoncée, à bords surélevés, ceux-ci longés vers l’extérieur, à partir du 1/3 antérieur jusque vers l’extrémité, par une dépression assez faible. Chaque élytre présente en outre une dépression beaucoup plus forte, oblique, partant de son milieu à hauteur de l’origine de lab- domen pour aboutir à la marge élvtrale entre le 4° et le 5° segments abdominaux. L’insecte est de taille assez grande (535 mill.). Les antennes sont relativement courtes. ANOMALIÉS DE SCULPTURE. — Tête. La tête est très rugueuse, oranuleuse, présentant des plis assez forts entre les yeux. Le col est très mat, fortement sculplé. Le front et le vertex sont assez luisants. Corselet. La ligne longitudinale médiane est nette et enfoncée. La sculpture, formée de sillons et d’élevures transversales irrégu- lières, est extraordinairement accentuée. Ainsi que les élytres, le corselet est excessivement finement chagriné, ce qui leur donne une teinte très mate. Elytres. De chaque côté de la ligne suturale se trouvent des " net. | de stries transversales fines, presque parallèles, de 4 mill. de longueur environ La sculpture des élytres est très forte, irrégulière, très dense, grossièrement bosselée, très mate. On ne trouve plus de traces des trois rangées de fossettes primaires. Pattes. Les fémurs antérieurs présentent sur toute leur surface, perpendiculairement à leur axe, des plis presque parallèles, irré- guliers, serrés La même sculpture se retrouve, mais un peu moins forte, sur les fémurs moyens, et beaucoup plus faible sur les pos- térieurs. Dessous du corps. La même sculpture plissée se retrouve sur les > parties latérales de la gorge et des pro-, méso- et métathorax; elle devient granuleuse sur la partie centrale du prothorax. Centres du méso- et métathorax à plis plus forts et plus distants ; hanches pré- sentant quelques sillons, ainsi que les trochanters postérieurs. LP FA ol 0 t… ï4 Fac ad } ART PTE ET ON ORALE OPEN ER Ge TA 410 CULICIDES ET CORETHRIDES DE BELGIQUE (ADDITIONS) par le D ME. Goetghebuer (Voir Ann. Soc. Ent. Belg. T. 54, p. 81.) Famille des CULICIDES |. Anopheles maculipennis MEic. Ostende © (M. Gilson). 2, Culicada morsitans lHE08. J'ai trouvé, à plusieurs reprises, dans le cours du printemps passé, la larve de celle espèce nageant au milieu des larves de Cul. cantans MEiG et nemorosa MEIG, dans les eaux stagnantes. Elle se reconnaît aisément entre toutes nos espèces indigènes. La tête est d’un brun foncé dans sa région médiane, plus claire sur les côtés; elle présente deux grands “eux noirs, de forme grossièrement triangulaire. Les antennes ont des dimensions tout à fait anormales et dépassent très notablement le bord antérieur de la tête. La première portion des antennes est blanche au milieu, noire aux deux extrémilés, couverte d’un léger duvet; la deuxième portion est brune et garnie de quatre longs poils et du bouton olfactif. À la limite de ces deux portions se voit une aigrette de poils ramifiés, nombreux et très longs. Le seginent thoracique est arrondi sur les côtés, de teinte gri- sâtre, un peu bleuâtre. Les poils qui le garnissent sont très déve- loppés. Les segments abdominaux sont de coloration brunätre, légère- ment grisätre, avec une zone médiane foncée due à la présence des organes internes qui se voient par transparence. Le 8° segment porte à sa partie postérieure, le siphon respiratoire qui présente une forme caractéristique : cet organe est étroit et fort long, plus ou moins effilé à l'extrémité; sa longeur atteint environ celle des 6°, 7° et &* segments abdominaux réunis et correspond à peu près à la largeur du segment thoracique. Il est de couleur foncée, presque noir à l'extrémité. Le % segment est blanchâtre à la base et brun foncé sur la face dorsale: il offre une zone pâle dans sa région terminale. L’éventail natatoire est formé d’une série de touffes de poils très longs: les papilles anales sont blanchâtres. Jai rencontré cette larve arrivée à tout son développement le 4 avril 1910. La rymphe est de coloration brun clair. La portion céphalothora- ” M1 cique est très volumineuse. Les siphons respiratoires sont relative- ment courts. Durée de la nymphose : l° observation : début — le 6 avril 1910; éclosion de lPimago — 19 avril. % abservation : début — le 23 avril; éclosion de limago = 9 mai. 3. Culicada nemorosa Mic. Rencontré 2 et | © dans les bois des environs de Buzénol : (Lux. ): 4. Gulicada annulipes Muic. Trouvé en abondance à Gand, de juin à août. La formule unguéale du çÿ, qui n’est pas indiquée dans la monographie des Culicides de THEOBALD, est la suivante : 2.0-2.0-0.0. Cette espèce ne pénètre pas dans les habitations et se tient habituellement dans les haies et les laillis. La © pique énergiquement à la tombée du soir. 6. Culicada vexans MEIGEN. Pattes brunâtres : extrémité des fémurs et des tibias ainsi que les larses foncés; articles des tarses très étroitement annelés de blanc à la base. Thorax foncé, sans ornements. 2° segment de l’armature oénitale bifide. Gand : 2 © en juin et juillet. Cette espèce est nouvelle pour notre faune. 7. Gulicada lateralis MEIGEN. Thorax gris blanchätre orné de deux lignes noires, dilatées vers le milieu et séparées par une ligne blanche. Fémurs blanchätres à extrémité noire; genoux blancs; tibias brun noir; tarses noirûâtres. Abdomen sans bandes pâles transversales, n’offrant que des taches blanches latérales. Gand : 1 © en août. Aedes cinereus MEIGEN. J’ai capturé une 9 de cette espèce dans les bois des environs de Buzénol (Luxemb.), le 19 juin 1910. Famille des COFÉTHRIDES 1. Corethra pallida Fa8. Gand : 1 4 et 7 © en juin et septembre. 2, Corethra culiciformis DE GEER. C’est par erreur que j'ai signalé cette espèce comme appartenant à la faune belge. J'ai pu me convaincre par l'examen de nombreux exemplaires de C. plumicornis FAB., que le caractère des nervures 412 transversales de l'aile, qui, d’après THEOBALD (Monog. Culic.:[T, 297), permet de différencier C. plumicornis de C. culiciformis.est très inconstant. Contrairement à la fig. 297, t. II de l'ouvrage cité, les nervures transversales (radiomédiane et médiocubitale) se rencontrent généralement au même point au niveau de la médiane chez C. plumicornis ©. J’ai même en collection un spécimen © où la disposilion de ces nervures n’est pas la même sur l'aile droite que sur l’aile gauche. Quant aux bandes médianes du thorax, celles-ci s'étendent ordinairement jusqu'aux 2/3 de la longueur du mésonotum, chez C. plumicornis. Il semble très douteux que C. culiciformis doive être maintenue comme espèce distincte. ZET- TERSTEDT (Dipt. scand. 3474) et SCHINER (Faun. austr., Il, 624) croient que cette espèce peut être rapportée à C. fusca STAEGER. 3. Corethra plumicorpnis FA8. Très abondante à Gand de mai à septembre. 4. Corethra fusca STAEGER. Thorax gris foncé 4, plus clair ©, un peu brunätre en arrière, présentant un liséré étroit gris blanchâtre sur les côtés. Trois bandes noires sur le mésonotum. Scutellum rougeàtre. Métanotum noir. Thorax et abdomen garnis de poils foncés. Ailes grisätres; balanciers blanchâtres. Pattes d’un vert olive uniforme. Cette espèce volait en grandes quantités à la fin de mars et au commencement d'avril, au-dessus des fossés à Destelbergen. Elle s'y rencontrait en plein midi. À Vinderhaute, à la lisière des bois de la « Beekstraat » elle était aussi très commune. La larve, que j'ai pu élever en nombre, a été décrite par STAEGER. Comme celle de C. plumicornis, elle est verte et transpa- rente. Dans le segment thoracique et le 7° anneau abdominal se voient les chambres à air. La tète est + triangulaire avec un trait noir anguleux à sa partie postéro-inférieure. Elle présente en arrière et en bas, des taches irrégulières de coloration brunâtre. Ces larves vivent en grandes compagnies dans les eaux stagnantes, au voisi- nage des bois. La x#yrrphe est d’un vert glauque; chaque segment abdominal porte en avant et en arrière un petit panache de poils. La durée de la nymphose est d'environ quinze jours. rer CR LS IR. si rep ete He nn h - É È ‘ i L 1h SOURCES STI STACES DE SUMATRA ET DES ILES VOISINES par Maurice Pic. Toutes les espèces faisant l’objet du présent article sont entière- ment testacées, avec les yeux noirs, le pygidium est parfois noir ; les unes ont le milieu des antennes foncé, alors que les extrémités sont claires; les autres ont ces organes entièrement testacés, ou vaguement rembrunis. 1 Antennes entièrement testacées, ou vaguement rembrunies CONDITION MS NAN TU SE CNET Te TI LT AIT 1 1" Antennes foncées sur leur milieu, testacées sur les pre- Hiierstet derniers articles "1: . Ë MTS 2 Prothorax à dents, ou appendices éraus ue É 3 2’ Prothorax sans dentelure distincte (ex FAIRMAIRE). — Su- REC RENES ONOERR . . . spurcaticornis FRM. 3 Prothorax muni sur le en d un appendice dentiforme Brserplus/ou moins distnet 40:00 à an ao! 9 Prothorax muni latéralement sur son milieu du une caite dent dirigée en arrière et suivie d’une faible échancrure. Long. 6-6,5 mill. — Bornéo : Pontianak (coll. Prc). borneensis n. Sp. cf Prothorax très élargi au milieu, à appendice dentiforme iédian du prothorax très détaché du bord, d’où bien visible, et suivi d’une échancrure nette avec une deuxième petite dent postmédiane; angles antérieurs à peine mar- qués, postérieurs saillants. Long. 6-8 mill. — Ile Banguev (CORRE) ER UE Ar Wa terstradte. ne SD: { Prothorax peu élargi au ne à appendice dentiforme médian large, peu détaché du bord, d’où peu visible, pas d’échancrure nette en dessous; angles antérieurs et pos- térieurs. saillants. Long. 7 mill. — Ile Banguey (coll. ENG ER RE É NT SpecialthoraTnISD: Antennes avec de rate épaissis, ou difformes . . 9 »' Antennes de structure normale, sans articles épaissis . . 6 6 Une grosse dent, ou pas de dent, sur le milieu latéral du DO OCDE Re ee 0 AU © GUERRE ee V7 6’ Une dent mince et pointue dirigée en arrière, avec une incision oblique sur le milieu des côtés du prothorax «. à Ta Qt Sumatra aussiaux Indes.s M 0 Simplec GORK. 7 Prothorax muni d’une large dent latérale médiane, sub- tronquée et aplatie antérieurement au sommet . . . . à A4 7! Prothorax sinué sur les côtés, simplement et brièvement denté aux angles: antennes assez grèles, subfiliformes. Long. 7 mill. — Kina-Balu, au nord de Bornéo (coll. Prc). pallidicolor n. sp: (4) 8 ÿ Prothorax muni en dessous de la dent latérale, celle-ci plus large, d’une deuxième dent robuste: antennes dis- tinctement épaissies sur leur milieu. Long. 8 mill. Djampang (coll. Pic). . . Hors, estate line ED: #' _ Prothorax échancré en due “ u dent latérale, celle ci moins large et suivie seulement d’une faible dilatation: antennes à peine épaissies sur leur milieu. Long. 7,5 mill. - Sumatra : Pangeralam °°, 00 sparentalism"sp: 9 Deuxième article des antennes court el épais, 3° aplati, élargi en avant, assez long, 4 long, plus large à la base qu’au sommet, les suivants longs el diminuant d’épais- seur ; prothorax subconvexe, sans impressions distinctes, de structure analogue à celle de borneensis mihi. Long. 6 mill. — Célèbes : Samanga (coll. Pr) . samangana n. sp. 9° Deuxième article des antennes allongé, 3° el # échancrés el fortement arqués en dedans, 5° et suivants allongés ; pro- thorax à structure analogue au précédent mais déprimé et distinctement impressionné sur le disque. — Bornéo. monstrosicornis Pic, (1) Une espèce lrès voisine de celle-ci, dont je possède un exemplaire de Pontianak, ne me parait pas sûrement devoir rentrer dans le genre Si/is (mais, soit comme Silis, soit comme Cantharis, elle me paraît nouvelle); elle est égale- ment entièrement testacée avec les yeux noirs mais a le disque des élytres en arrière vaguement rembruni ; elle est bien distincte, parmi les espèces testacées, par la forme de son prothorax qui est assez long, fortement arqué sur son bord antérieur, sinué postérieurement, un peu explané sur les côtés el antérieure- ment, avec les angles antérieurs nuls, les postérieurs larges et peu saillants précédés d'une petite échancrure. Long. 8 mill. J'ai nommé cette espèce en col- lection ?,Silis pontianakana. AUSTRALIAN CICA\ADIDÆ WITH REMARKS ON SOME RECENT DISPUTATION by AW.-H. Distant Fam. CICADIDÆ Thopha nigricans sp. n. - Head, pronoltum, mesonotum, sternum and legs black or piceous: abdomen, tympana, and oper cula testaceous : teginina and Wings subhyaline, talc-Hike, the vena- ion dark ochraceous, basal cell brownish-ochraceous with à small hyaline spot atits lower extremity and with ils upper margin black ; base of head between the eves about three times as broad as medial length of vertex, eyes slronglv pedunculate, considerably passinge the anterior pronotal angles, anterior margins of vertex before front distinctiy ridged, and diverging strong ridges between the ocelli ; pronotum with four central longitudinal carinalions on its anterior area, the posterior margin stronglv transverselv striate: lateral mar- oins of the pro- and mesonola, interior areas of the basal cruciform elevation and the posterior margins of the melanotam ochraceouslv pilose; tvmpana very large and testaceousir opaque; abdomen mucl shorter han expanse of Lympana, above à little more than half their expanse, beneath about two thirds of their expanse ; apical segment of abdomen above cretaceousl[v tomentose. Long. 4 exel. tegim. 42 mill. Exp. tegm. 128 mill. Hab. : North Queensland (KELsALEL. — Brit. Mus.). Allied to #, sesséliba Disr. bv (he stronglr pedunculated eyes, but differing from that species by the shorter and broader abdomen, the more concavely sinuale posterior margin of the metasternum, and the black head and thorax, ete NEOPSALTODA gen. nov. Head including eyes much broader than base of mesonotum, medial length about half the breadth between eves, front prominent, at somewhat right angles with the lateral margins of the vertex which are straightiv oblique : eyes somewhat large and prominent, extendinge beyond the anterior angles of the pronotum: pronotum with the medial length about half as iong as breadth at base, the anterior margin arcuate thus narrowing lowards lateral margins which are rounded, posterior margin subtrunçcate; mesonotum including eruciform elevation nearlv as long as broad; abdomen 416 short and broad, but longer than greatest breadth, second segment very broad, dilated at:lateral margins and lobately continued on each side beneath, the true tympanal coverings entire; opercula somewhat short, broader than long, overlapping internally, their apices broadly rounded; rostrum passing the intermediate coxæ ; tegmina and wings subhyaline; tegmina about two and a half times as long as grealest breadth, apical areas eight; wings about twice as long as broad; apical areas six ; abdomen beneath more or less oblique depressed from near base {o apex. Allied to Psaltoda STAL. Neopsaltoda crassa sp. n. — Head, pronotum and mesono- tum brownish ochraceous with black markings; head with the base and lateral transverse fasciæ on each side of front, black, vertex with a broad transverse fascia between eyes and the area of the ocelli, black; pronotum with the incisures (broadly), and the sub- basal margin, black; mesonotum with four obconical spots, the two central spots shortest, the sublateral ones almost percurrent, and a central hastate spot with a broad base in front of the basal cruciform elevation black; abdomen above black, basal and lateral margins of first segment (broadly) and the lateral dilatations to the second segment pale greenish, posterior margins of the remaining segments narrowlv brownish-ochraceous : body beneath and legs pale greenish-ochraceous; a transverse fascia between face and eves, central area and transverse ridges to face, a longitudinal streak on upper surfaces of femora, tibiæ (excluding base), rostrum (excluding base), exposed area of metasternum, and a large spot at base of abdomen, black ; face robust, medially, longitudinally sul- cate on disk; other characters as in generic diagnosis. Long. excl. tegm. «. 35 mill. Exp. tegm. 95 mill. Hab. : North Queensland (KELSALL. — Brit. Mus.). Henicopsaltria Kelsalli sp. n. — Head, pronotum and me- sonotum ochraceous with black markinws; abdomen black; body beneath black; legs brownish-ochraceous; tegmina and wings hyaline ; front of head with an apical spot and lateral lines, black, vertex with the area of the ocelli connected by a transverse fascia to the inner margins of eyes, and a spot at each anterior angle, black ; pronotum with two longitudinal central waved fasciæ, con- nected at apex, and inner basal and lateral margins, black; meso- notum with the margins of two somewhat angulated obconical spots on anterior margin, on each side of these a continuous sub- lateral fascia, a hastale spot in front of the cruciform elevation, and at the anterior angles of the latter a small round spot, and a poste- j Pr Pt à 417 rior lateral marginal fascia connected with the cruciform elevation, black ; abdomen black with the margins of the segments greyishly pilose; face black, lateral margins, transverse ridges and posterior half of central sulcation, ochraceous; clypeus marginally and cen- trally ochraceous; legs ochraceous, femora more or less marked with castaneous; head including eyes about as broad as base of mesonotum; abdomen considerablv longer than broad; rostrum passing the posterior coxæ; opercula black, longer than broad, scarceley extending beyond basal segment of abdomen, internally overlapping for about lalf their length and than obliquelv directed to apices which are rounded. Long. excl. tegm. +. 35 mill. Exp. tegm. 98 mill. Hab. : North Queensland (KELSALL. — Brit. Mus.). The greater length of the abdomen is a somewbhat aberrant cha- racter with this genus butin all other respect the species conforms with Henicopsaltria. FROGATTOIDES gen. nov. Head about as long as breadth at base between the eyes; ocelli very large, nearer eyes than to each other; vertex between the ocelli somewhat raised and longly pilose, front medially sulcately depressed; eves large. transversely oblique, direcited backward over the anterior pronotal angles; pronotum twice as broad at base as medially long, the incisures profound, lateral margins strongly sinuate; mesonotüm almost as long as broad, somewhat longlv pilose ; abdomen in © considerably longer than head and thorax together; face long and globo