DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE | BELGIQUE TOME CINQUANTE-HUITIÈME BRUXELLES ATT SIÈGE DE PA SOCTETÉ 89, rue de Namur, 89 é 2 ) Re 1914-1919 DA : ù k TOME CINQUANTE-HUITIÈME 2 - détient inimngs à PA ds. Srbes DE LA SOCIÉTÉ gta re _ 89, rue de Namur, 89 | Ée MAS * POUR L'ANV£& 1914 LT SRE Conseil d'administration | : F | | MM. CH. KERREMANS, président. a AUG. LAMEERE, vice-président. : H. SCHOUTEDEN, secrétaire. : E. FOLOGNE, frésorier. J. DESNEUX, bibliothécaire. ES J. PUTZEYS, membre. PA Eu E. ROUSSEAU, » Commission de vérification des ‘eemptes MM. FR. BALL. SERRE | a a AUG. GUILLIAUME. | RARES P.-J. ROELOFrS. | L = + . U Frs Commission de surveillance des collections MM. CH. KERREMANS, président, DUFRANE. , LEA E. LEpou. | sn SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE [ Assemblée mensuelle du 3 janvier 1914 : Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. \ A . CENT: — En l'absence de M. SCHOUTEDEN, qui se fait excuser, M. LAMEERE remplit les fonctions de secrétaire. — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 décembre 1913 ne peut être approuvé, le fascicule XIT n’ayant pu paraître en temps utile. Décisions du Conseil. — Le Conseil s’est constitué comme suit : Président : MM. CH. KERREMANS. - Vice-président : AUG. LAMEERE. Secrétaire : -H. SCHOUTEDEN. Trésorier : _ E. FOLOGNE. Bibliothécaire : J. DESNEUX. Membres : J2 "PUTZEYS: E. ROUSSEAU. — Le Conseil a réadmis en qualité de membre effectif M. PAUL THieRRY-M1EG, 185, boulevard de Versailles, à Saint-Cloud (France). M. TRAPPENIERS, 24, rue de Ribeaucourt, à Molenbeek lez-Bru- xelles, présenté par MM. CLAVAREAU et SCHOUTEDEN, a été admis en qualité de membre effectif. Spécialité : la Biologie des . Insectes. : Travaux pour les Ænnales. — L'assemblée décide l'impression «les travaux insérés dans ce numéro. — [a séance est levée à 21 heures. 3m PARTIE ÉTUDE DU PTEROSTIGMA 2 par H&.-KE. BServoets Docteur ès he | Rp DÉFINI TION ET SYNONYME F Le plerostigua est une partie, très variable de forme, de l'aile de certains Insectes, généralement plus colorée que le restant, -chiti- nisée fort souvent, ‘toujours opaque, située à son bord marginal et. en principe vers son extrémité apicale (1). : Cette partie de l’aile est une dépendance de la nervure ie elle est comprise entre la costale et la radiale (2), c comme le opes la figure 1 du texte. Fig. 1. — Æschna affinis VANDERI. 2/1 (aile postérieure) ‘d'après Æ K. Rezsü. C = costale, sc — sous-costale. R = radiale, M — médiane, … Cu = cubitale, 4 —= arculus, = nodus, mt ES membranula, tr — 2 triangle, Pt = pterostigma. ; ER CNE Un bon nombre de termes: ont élé créés par les entomologistes, pour désigner cette partie de l'aile. En 1807, un entomologiste célèbre, L. JURINE, dans son travail sur une ue méthode dé. classer les Hyménoptères el les PRÈS parie, de la grade aile (1) Cette définition esf purement morpholoszique; elle ne > tient compte d'a au-. EX cune donnée physiologique. ; É FRE (2) La notation de MM. J. H. Courock et J. G. NErDHAM proposée par ces auteurs daus leur étude sur les ailes des Insectes a été adoptée : au “EonR de ce - travail. D rieur, si elle est sensée être étendue) deux grosses nervures paral- lèles qui partent du corselet, qui se terminent à ce qu’il appelle le point de l’aile et qui sont fortement unies l’une à l’autre par une expansion de la membrane qui constitue l'aile. JURINE appelle également ce point de l’aile, carpe: il donne aux nervures les noms de radius, eubitus, etc., car, pour lui, l’aile de l’oiseau était l’homo- logue de celle de l’Insecte. CHABRIER, dans son célèbre mémoire sur le vol des Insectes, publié en 1826, parle du point de l'aile ou stigmate et propose même de l’appeler lentille où balancier, puisque, d’après lui, il en fait l'office. En 1829, G. CUVIER, dans son « Règne animal », dont la partie Insectes fut écrite par P.-A. LATREILLE, parle du bord exté- rieur de l’aile supérieure des Hyménoptères, qui offre souvent une petite callosité qu'il désigne sous le nom de poignet ou de carpe : LACORDAIRE, ZADDACH employent ce dernier terme. Auparavant, en l’an XI de la République française, c’est-à-dire en 1804, le même LATREILLE l’appelait point épais chez les Hyménoptères; il le distingue du stigmate des autres Insectes, qui, pour lui, est une tache souvent en forme de rein ou ronde, placée entre les nervures sur le dessus des ailes supérieures et près de la côte; il mentionne que ce stigmate peut être double. Enfin, M. F. HENNEGUY, professeur d'embryogénie comparée au Collège de France, parlant, dans ses magnifiques conférences sur la morphologie, la reproduction et lembryogénie des Insectes, de l’aile des libellules et des Mantispes, Cite une petite cellule tranchant par sa couleur foncée sur le bord de l’aile; il la désigne sous le nom de stigma ou de prostigma. En 1826, KrrBy et SPENCE, dans leur «Introduction to Entomology », lPappellent corneous spot or plate; chez ces auteurs, le nodus (bathmis) des Odonates s'appelle parastigma, terme qui fut proposé par F. Ko - ‘T1 pour désigner le ptérostigma. MM. J.-H. Comsrocx et J.-G. NEEDHAM, A.-S. PACKARD, À. BER- LESE, GRAVENSHORT, \VESMAEL, DAHLBORN employent les termes stigma ou pterostigma; SHUCKARD, DE ROMAM, THOMSON égale- ment. Dans FALLEN on trouve le terme punclum costale. . M.D.SHarp,dansla «Zoologie de Cambridge», l'appelle pigmented spot ou stigma H. BURMEISTER emplovait le terme Randpunkt ; G.-E. ADOLPH, dans son mémoire magnifique, mais erroné, sur les ailes des Insectes, publié en 1879, l’appelle critischen Punkt ou Flügelmal: cette dernière expression était celle dont se servait O. HEER, en 1847, dans la première partie de son magistral ouvrage sur les fossiles d'Oeningen et de Radoboj, dans lequel il traite la terminologie des ailes. C. BRONGNIART emploie le mot pterostigma. M. A. HANDLIRSCH, conservateur au Museum d'Histoire Naturelle de Vienne, adopte le terme de Flügelmal dans son grand ouvrage c) sur les Insectes fossiles. Enfin, dans BURMEISTER, on trouve encore le mot Narbe et dans HARTIG Randmal. Ces dernières années, le R. P. LoNGINos Navas, dans un travail fort intéressant sur certains organes des ailes des Insectes, tels que pupilla, striola, thiridio, ostiolum, etc., se sert du terme estigma qu’il trouve supérieur aux autres par sa brièveté. Point de l’aile, punctum costale, carpe, lentille, balancier, poignet, - point épais, stigmate, stigma, prostigma, parastigma, ce qui se rend en anglais par spot ou plate et en allemand par Critischen Punkt, Randpunkt, Randmal, Flügelmal ou Narbe, et estigma, tous ces mots s'appliquent à une seule et même chose et sont le plus sénéralement employés par les auteurs pour désigner ce que j'appellerai avec BRAUER, le créateur du terme, le pterostigma. Il faut distinguer que cet endroit (coloré ou seulement troublé ou rude de l’aile), comme le définit Juris MüLLER dans sa Termino- logia entomologica peut être ou bien étroitement bordé de nervures . transverses (fig.2) ou bien non bordé de nervurestransverses(fig. 3). Fig. 2. — Lophyrus pini L. (aile anté- Fig. 5. — Chalcidide Ptéromaline (aile rieure) d’après JURINE et GRAVEN- antérieure), fig. empruntée à J. Mür- HORST, fig. empruntée à J. MüLLER - LER pour montrer le pterostigma pour montrer le pterostigma clausum apertum. Dans le premier cas, c’est un pterostigma clausum, ce qui se présente chez les Raphidiides, les Psoques et chez beaucoup d’Odonates:; dans le second cas, c’est un ptérostigma apertum, ce dernier se rencontre chez les Hémérobiides, Chrysopides, Limno- philides, Ptéromaliens, etc. DE SELYS- LONGCHAMPS, parlant des Caloptérygines, distingue un pterostigma et un faux pterostigma. Ce dernier est pour lui un pterostigma traversé par plusieurs nervules et non fermé aux deux bouts par une nervure plus forte. Ce faux pterostigma est donc assimilable jusqu’à un certain point au pterostigma apertum. Parmi ce qu'il appelle les pterostigma irréguliers, il groupe : 1° les faux pterostigma ; ceux-ci consistent souvent en une marque blanchätre traversée par des nervules et n’existant que chez la femelle (Calopteryx du groupe Virgo et Nevrobases); 2 les pte- rostigma très petits, parfois nuls (Hetærina du groupe Titia), parfois l'aversés par une nervule, ou nuls dans l’un ou l’autre D 2 te nés” séxe ou dans les deux /Uleis, Phaon/. Ces distinetions peuvent se résumer en un tableau : régulier Pterostigma : | 4°-faux * e | irrégulier : 2° très petit Pour FR. Ris, tout ce qui n’est pas un pterostigma normal est un pseudo;pterostigma. Il me semble que ce qu'il va ide plus simple est de en rer qu'il y a deux sortes de pterostigma : 4° Pterostigma véritable : celui qui est complètement hordé de nervures : | % Pseudo-pterostigma : toute forme différant du pterostigma véritable. Il y a naturellement des cas intermédiaires entre Ces deux formes: ainsi, par exemple, il y a des Odonates dont le pterostiÿgma est bordé par une nervure excessivement fine ; des formes telles que les Psoques où il reste parfois une partie minuscule non bordée. Bref, il v a facilement moyen d'établir la transition de l’un à l’autre. Le pterostigma véritable est formé par la nervure radiale (mé- diane de DE SELYS-LONGCHAMPS). Certaines libellules telles que -Amphipteryx, Thore, le montrent fort bien, mais le type unique Agrion anomalum, où le pterostigma existe sans toucher la nervure costale, le démontre d’une facon indubitable. Le pseudo-pterostigma est également formé par la radiale, s’il est traversé par des nervu- les longitudinales /Chrysopa! ou transversales /Ascaluphides/, ces _nervules sont des dépendances directes de la radiale. Dans certains cas il est très peu visible, chez certains Panor- pates, par exemple, ou chez les exemplaires de Diastatops RAMBUR (Libellulides) qui ont les ailes d’un brun fumé, comme le ptero- _stigma,; pour le mettre en évidence, il suffit de faire tomber la lumière sous un certain angle, on verra alors apparaitre une tache d’un blanc laiteux (Hémérobiides, Ascalaphides). Dans les cas dou- teux, le meilleur-moyen dont je me suis servi, consiste à promener les ailes au-dessus d’un point noir fait sur du papier blanc. On aperçoit ce point noir par transparence; 1l disparait brusquement sous la région pterostigmatique. S'il est facile d'affirmer que l’on voit un magnifique pterostigma sur l’aile d’un Gomphus, d’une Aeschne, par exemple, ou sur Paile dun Raphidia, d’un Ichneumon ou d’un Psoque, il est déjà plus dit- ficile d'affirmer sa présence chez les Perlides, et $i, par gradation, on entre dans le groupe des Névroptères plicipennes de LATREILLE, 10 il arrive un moment où l’on se demande si l’on est bien en pré- sence d’un pterostigma, tant il devient indéchiffrable. Il me semble qu'il est logique d’admettre que toute opacité, quelque légère qu'elle soit, située à l'emplacement que devrait occuper le ptero- stigma, doit être considérée comme tel, ou tout au moins comme reste ou comme ébauche. C’est en me basant sur ce raisonnement que je suis arrivé à la définition qui se trouve en tête de ce travail, définition qui, je le répète, ne tient compte d’aucune donnée physiologique. ee. Voyons, maintenant, dans quels groupes d'insectes on rencontre le pterostigma. $ 2. — PTERYGOTES AYANT LE PTEROSTIGMA . À. Vivants. — Le pterostigma se rencontre dans différents ordres d'Insectes. On le trouve non seulement chez de nombreuses familles d’Hyménoptères et chez les Odonates (Aeschnides, Agrio- nides, Gomphides, Libellulides, etc.), mais encore dans le groupe des Corrodants (Copéognathes), c’est-à-dire chez les Psoques. Dans lé groupe des Névroptères il se rencontre très fréquemment ; dans les Sialidiformes, la famille des Raphidioïdes en possède de vrai- ment remarquables. De nombreuses familles d'Hémérobiiformes en sont pourvues, mais dans ce groupe le pterostigma est parlois très difficile à mettre en évidence. Les Mantispes en ont un très beau ; on le découvre encore facilement chez certains Ascala- phides, Myrmeleonides, Hémérobiides ; il existe également chez les Syricides, Osmylides, elc. (fig. 4). Parmi les rhynchotes nous trouvons des homoptères qui le possèdent, surtout dans la famille des fulgorides (Dictyophara); 11 y a même des cigales qui montrent cette particularité de l'aile (cicada plebeja, par exemple, possède un stigma ou randmal, d’après : L. MELICHAR). Chez les Phytophtyres, les formes qui le possèdent 41 sont fort abondantes : presque tous les Aphides, la plupart des Psylles et même certains Coccides. Dans le groupe des panorpoïdes, les Mécaptères ou Panorpates ainsi que les Phryganes (Trichop- tères) en sont pourvus. Aussi beaucoup de Limnophilides ont sur les ailes ce que ULMER appelle tache pterostigmatique (pterostigma fleck). Le genre Chilostigma Mac. |.\cHL. montre très nettement cette partie différenciée de l’aile. Certains insectes que l’on serait loin de supposer posséder un ptérostigma en possèdent pourtant un. Aussi chez les Diptères, on le trouve dans un Syrphoide du genre Orthoneura; également chez « un Acroceridæ(Tabanide)du genre Pterodontia; Berris vallata(Stra- tyomides) a aussi un pterostigma très net Cependant on peut dire que le pterostigma est exceptionnel chez les Diptères. Les Orthoptères ont aussi des formes qui possèdent une région pterostigmatique caractéristique, tels sont les Blatioïdes : Diaphana Fieberi, Mesostethus grossus. Les Psoscides ont un pterostigma remarquable, comme je l’ai dit au début de ce paragraphe. Enfin, les Coléoptères possèdent à la moitié du bord antérieur de l’aile postérieure un pterostigma parfois excessive- ment net comme chez les Apatetica (Staphilinides) (fig. 5). En résumé les plus beaux exemplaires de pterostigma se rencontrent chez les Odonates, Hyménoptères, Psoques, Aphides, Mantispes et Raphi- dides. Fig. 5. — Aile d'Apatetica (d'après BONDROIT). B. Fossiles. — Les formes fossiles chez lesquelles on s’attendrait à rencontrer un pterostigma semblent en être dépourvues. Il n’est visible ni chez les Paléodyctyoptères, ni chez les Protodanates (ancêtres des Odonates qui eux le possèdent), ni chez les Proto- blathoïdes (ancêtres probables des Hyménoptères), ni chez les Protohémiptères, Paléohémiptères, ni chez aucun ordre ne conte- nant que des types fossiles. Au Houiller (Namurien, Westphalien et Stéphanien) cette parti- cularité de l’aile ne se montre dans aucun groupe; de même au Permien. A l’époque secondaire, on rencontre dans les terrains jurassiques des formes du Lias qui en sont pourvues: telles sont les Odonates (Heterophlebia, Gomphoïdes), les panorpates (orthophlebioides), les phryganes (Pseudortophlebia, Nannotrichopteron) (fig. 6). 12 Un trouve aussi aù Lias des Hétoptères qui le possèdent Fulgoridium, Cixiites et même des Diptères (Protipula, Eotipula, # Architipula). SPRE On le distingue très difficilèment dans les eme de la Craie. Les Névroptères du Lias en sont dépourvus; ce sont les . Prohemerobidæ et les Soleno- RARES ptylidæ; chez ceux du Dogger et du Malm on n’en trouve pas davantage ; au Crétacé on ne trouve pas de Névroptères vrais. Le pterostigma n'apparait donc dans cel ordre d'insectes qu’à l'époque tertiaire. Les Rynchotes qui font leur apparition au per- TA de mien supérieur sous forme de Hanociesom (montre que le ptero- LS protohémiptères (Eugereon Boe- : stigma dépend de la radiale). "ES ckingi DOHRN) sont déjà bien spécialisés au Lias en hémiptères et homoptères : De formes de ce dernier groupe montrent des pterostigma. Je n'ai trouvé aucune mention du pterostigma chez Jes or tho- ptères-fossiles. Les premiers hyménoptères qui apparaissent dans le Jurassique à l’étage du Malm semblent en être dépourvus (pseudosiricidæ) où bien, s'ils le possèdent, il est excessivement mince (ephialtidæ). Ceux de la craie sont fort rares; on ne connaît qu’un œuf, pro- bablement de Tenthrédinide. Il est très bien marqué dans de nombreuses formes du tertiaire : dans celles de l’ambre (oligocène. inférieur), dans celles dé la formation de Florissant dans le Colo-_ rado, dans celles d’Oeningen et Radobo] en Croatie, etc. } es premiers Psoscides (Corrodants) le montrent dès leur début en Oligocène (Psocus debilis Geru. et Ber. du Bernstein). Les premiers pterostigma apparaissent donc au Lias. Fig: 6.— Orthophlebioides reticulatus III. —- POSITION, FORME ET COULEUR Le pterostigma s'étend sur une ou plusieurs cellules de Paile. Ainsi chez Thore gigantea, la plus grande des Caloptéerygines éôn- FES nuës, il s'étend sur 18 cellules aux ailes antérieures et sur 16 aux ailes postérieures. J'ai dit, au début de ce travail, que le pterostigma était une dépen- er dance de la nervure radiale. On le voit chez Agrion anomaluüm où le pterostigma ne touche pas du tout le bord antérieur de l'aile et chez Orthophlebioides reticulatus (voir fig. 6). L’ontogénie de l'aile montre également que les nervules fermant le pterostigma sont des dépendances de la radiale. Il me semble que ceci constitue un 13 fait d'assez grande utilité pour débrouiller la topographie des ailes, car si le pterostigma est toujours une dépendance de la nervure radiaie, chaque fois qu'il sera présent on aura toujours un point de repère facile. Cet organe a donc une valeur taxonomique (1). Maintenir que tout ce qui entoure le pterostigma est radiale est évidemment une exagération, car dans de nombreux cas, son bord antérieur est constitué par la costale: souvent aussi il peut se faire que la sous-costalé serve à cloisonner une Fig. 7 — Cleptes sp. fortement partie d’un de ses côtés; ainsi dans grossi (d'après Buyssox) figure 4 empruntée à HANDLIRSCH. genre Cleutes (HyYménoptères) (tig. 7). Le plerostigma peutorner les quatreailes (Odonates,Raphidioïdes), ou bien les deux ailes antérieures seulement, ce qui est très fréquent (Hyménoptères, Apbhides, Psoques, Névroptères), ou bien seule- ment les deux ailes postérieures ( du genre Micromerus, Calopte- rygine). Ici le pterostigma semble avoir été remplacé aux ailes” antérieures par une tache opaque. Ferisoneura paradora (Leptoce- rides) offre également un pterostigma aux ailes inférieures seule- ment. Au point de vue de la position qu’il occupe, on peut dire qu'en principe, il se trouve situé au deuxième tiers du bord margi- nal de l'aile, en comptant à partir de sa base. [l peut se détacher du bord marginal; cette tendance se dessine chez Lophyrus; elle s’ébauche dans le genre Chalcis par exemple, où le pterostigma, excessivement réduit, n'est plus rattaché au bord mar- ginal que par une petite nervure; C’est Ce que LE- PELTIER DE SAINT-FARGEAU appelle un point épais pé- donculé; ordinairement, le 3 Re ou point épais est sensible sur Fig. 8.— Psilus. (d’après LRPELTIER DE SAINT- le bord marginal. Beaucoup FARGEAU). d'auteurs l’appellent alors rameau stigmatical (très fréquent chez les Proctotrypides). La figure ci-contre représente l’aile fort incomplète d’un Psilus (fig. 8). On connait actuellement des-Chalcidides où il n’y a plus qu'une toute petite nervure au bord marginal (Aphelinus diaspidis) et même dans les Proctotrypides un genre complètement dépourvu de nervures, c’est Platygaster error Firc. Cette aile serait très intéressante à étudier au point de vue de la physiologie du vol. (1, Le R. P. LoxGixos Navas insiste sur la valeur flaxonomique de certains organes particuliers aux ailes des Névroptères (pupilla, siriola, liridio, ostiola, etc.) Ë : 14 Chez Agrion anomalum, nous trouvons un type où le pterostigma est complètement détaché du bord marginal de l'aile. De méme, chez Limnophilus stigma CürTIS, nous avous une tache pterostig- matique, comme l'appelle ULMER, tout à fait à l’intérieur de l'aile. Au lieu de rentrer le pterostigma peut faire hernie ; il y.a tout un oroupe de symphrytes qui se reconnait à la saillie que fait le ptera- stigma en dehors des ailes antérieures (Un bel exemple : Pachylos- lica albiventris KLüG du Brésil.) Le. pterosligma peut envahir complètement le bord marginal de l’aile depuis sa base jusqu'à son extrémité (Ophion) et ceci peut toujours être appelé pterosligma puisque des genres voisins tels - que l’impli nous montrent la transition (le pterostigma n'ayant pas encore euvahi complètement le-bord antérieur de l'aile). Le plerostigma est de forme excessivement plastique. Si on prend comme type celui d’une -Eschne, qui a une forme rectangulaire, on peut établir, à partir de ce point de départ, toute une série de EE variations. Il peut être triangulaire /Campoplex/, perdre ses angles. 4 et devenir courbe /Painphilius), S'allonger considérablement /Tre-. mnex]. Chez cerlaines formes d’Hyménoptères, il marque une ten- dance à se diviser en deux : ainsi dans le groupe: des Braconides, Diosphilus montre cette tendance; chez Orgynus, il V a presque. division complète et chez Sphæropyx nous arrivons à une aile ayant deux pterostigma. Cet organe peut offrir des parties uon chitinisées transparentes et même être de forrne annulaire. TI peut affecter les formes les plus invraisemblables et devenir tout à fait aberrant de la forme prise comme type-au début de ce paragraphe. Ainsi chez les Chrysidides ‘/Hedychrisidiuin, lil émet des prolon- sements imprévus; c’est un pterostigma dendritique. Pour citer un dernier exemple, notons que chez les Bélhylines (groupe de la famille des Proctotrypiens), le genre Cephalonomia offre un pterostigma des plus étranges; il y a une seule nervure longitudinale marquée, à savoir : la sous costale (d’après ANDRÉ); à l'extrémité de cette nervure il y a un épaississement calleux, puis un second point calleux séparé du premier par une courte nervure où un espace blanc André appelle le premier prosligma et le second stigma. 4 Toule cette énumération des formes du pterostigima donne une idée de son extrême variabilité. Remarquons encore que. dans le groupe des Proctotrypides, si fertile en pterostigraa DA SANS EMEAUL D & bizarres, il existe des formes où les nervures aboutissant à - celui-ci s'arrêtent brusquement au moment d’y pénétrer ; ilyena 2 où le pterostigima est presque entièrement isolé, il possède pres- Se que toujours des connexions avec le bord marginal de laile. . temarquons également que, lorsque la nervation tend à disparai- tre, c’est le pterostigma et la uervure Y aboutissant qui subsistent L 2 15 en dernier lieu. ‘Cette partie de l'aile sémble donc être la plus _ nécessaire à ce groupe d'Hyménoptères puisque les Proctotrypides téndeñt à le conserver: au cours de leur évolution. Couleur. — Dans la inajorité des types, le pterostigma est de couleur foncée noir où brun ; il pént êlre blanc (certaines Calopté- rygines) où laiteux (certains Ascalaphides). Il ne peut pas être - transparent, Chez certaines fourmis, chez Raphidia Ratzburgi il est jaune ; enfin, les couleurs les plus vives qu’il peul avoir sont l'orange et le rouge carmin (Mnais strigata cj du Japon); Mnaïs pruinost DE SELYS à un pterostigma rougeàtre entouré d’une ner- vure rousse épaisse. Il peut être également bigarré, ainsi Raphidia longicaudi possède un magnifique pterostigma moitié jaune, moitié brun. Le pterostigma des ailes postérieures peut être d’une autre couleur.que celui des ailes antérieures. Rhinogropha heterostigma RAMBUR a le pterostigma des aïdes supérieures noir et des infé- rieures brun. Enfin, l’âge est un facteur du coloris de cetfe partie de l’aile; celle-ci devient plus foncée en vieillissant. Ainsi Micromerus lineatus BURM. © jeune, l’a blanc ; l'adulte Fa jaunâtre pâle ; Helue- rèna Brightwelli KiRBY « jeune à un pterostigma livide entouré d’une nervure noire et l’adulte l’a complètement noir, Teratologie. — Comme toutes les parties d’un animal, le ptero- stigma peut être sujet à là monstruosité, M. F. G. SANBORN a décrit et figuré une aile de Libellula drepressa BURM. © dans laquelle, entre autres anomalies, le pterostigma étail plus court et plus large que dans l’aile opposée ; ce pterostigma était tout près du nodus, séparé seulement-de celui-ci par une nervule transverse, tandis que dans l’autre aile il y en avait quatorze qui les séparaient. M. E. G. ApoLpH, dans ses travaux sur la formation anormale des cellules des ailes des Hyménoptères a noté une série de modifica- tions curieuses. Mais ceci n'offre rien de bien étonnant. & IV. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Une chose curieuse entre toutes est de constater que souvent un senre possède le pterostigma alors que le genre voisin ne le pos- sède pas. Ainsi, par exemple, chez les Psylles, le genre Psylla GEOFFROY en possède un, landis que le genre tout voisin, Aritaena FORSTER, n'en à pas. JonN Scorr, qui a spécialement étudié ce groupe d’Homoptères sternorhynches, s’en sert du reste pour caractériser des genres. Celte même particularité pent exister d'espèce à espèce. Chez.les Odonates, de la légion des Calopterv gines, toutes les formes du groupe des Hetaerina tilix DRURY pos- sèdent un plerostigma, {outes les formes du groupe des Hetaerinu Caja DRURY en sont dépourvues. Cette particularité peul même exister de sexe à sexe, puisque les femelles de Calopteryx virgo L. et 16 splendes HARRIS ont un pseudo-pterostigma blanc et que les mâles n'en montrent pas. Enfin, toujours’ dans. cette légion des Calopté- rygines si féconde en variations pterostigmatiques, il y a un genre où le possède un pterostigma à ses ailes postérieures et pas à ses ailes antérieures qui ont l’apex opaque, tandis que la & l’a normal aux quatre ailes : c’est Microinerus lineatus BuRM. de l’Inde et de Java. Quelle serait la cause de la disparition de cet organe dans les formes de certains groupes ? Les premières formes fossiles (Paléo- dyctioptères, Protodonates) en sont dépourvues. Ces formes ont donné naissance aux Odonates qui le possèdent.-Il disparaît chez cerlains de ceux-ci. Le tableau ci-dessous, établi suivant les hypo- thèses phylogéniques de M. A. HANDLIRSCH, résume l’apparition de . cet organe dans l’arbre généalogique des familles d'insectes qui le montrent le plus nettement. & N _ \ à 36 3 +i à RS. id io re TE es 9 EX SE + PReantténes TL ekinue F d “ 5 { L ‘é LT N | À | CO , & SE 5 Che Âcre à AURA : nt PACA & Couk (2 r{ eu En Er … : Rodone ° Les premiers plerostigma apparaissent au Lias. Il suffit de jeter un coup d'œil sur ce tableau pour admettre le polyphylétisme de cet organe, ce qui permet de conclure, me semble-t-il, qu'il doit être d’une grande ulilité. 1 à F3 LAN ñ ïd Locale 0 is DE DRE dd + 2 “ è ” US UP Un A LE OTPT T"-P TA FAP AR Li ALLÉE oo y n'# 4 7 INDEX BIBLIOGHAPHIQUE Liste alphabétique des auteurs cités au cours de ce travail ADOLPH, G. E. — Ueber [nsektenflügel, Nova Acta. Léop. Carol. Bd XLI, 1880. — Ueberabnorme ec enbilte sect einiger Hy Re ne) Nova Acta, Léop. Carol, 1880. ANDRÉ, E. — Species des a etes BERLESE, A. — Gli Insetti, Milan, 1909. 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Je me permettrai de relever ici quelques-unes des inexactitudes que contient cette note. 5 Tout d’abord M. Everrs semble offrir en exemple les descrip- tions de SCHIÔDTE. SCHIÔDTE, évidemment, à fourni une œuvre remarquable, ce qui n'empêche pas que ses descriplions d'insectes, du moins celles de Bledius, pêchent par une extraordinaire insuffisance; on en jugera par la description des Bledius terebruns, rastellus et pallipes, tra- duites par un sayant aussi versé dans les langues que dans l'ent6- mologie, j'ai cité M. EVERTS. : Bledius terebrans SCHIÔDTE (Trad uction de M. EvERTS). « Antennes et pattes rouges, funicule parfois brunatre. Dents des mandibules fortes, larges et terminées en pointe aigue, situé non loin du bout; vertex sans fossette; Cotés du pronotum fortement arrondies, à la base profondément échancrée, angles postérieurs saillants, à ee près rectangulaires ; elytres à ponctuation grosse. 3-3 1/4 mill. Bledius rastellus ScHiôpre (Traductionde M. EVERTS). « Antennes rouges et pattes rouge-brans où brun-obscures. Mandi- bules comme chez le terebrans. Sur le vertex une petite fossette -punctiforme:; Cotés du pronotum fortement arrondis, à la base échancrée, avec les angles es obtusément UE Elytres densément et finement ponctués. 5-4 milk. Bledius pallipes Scmiôpre (Traduction de M. EvERtTsS). « Antennes rouges et pattes d’un jaune rouge-pale; Dents des man- dibules plus petits, situés loin (à l’intérieur) du bout ; Sur le vertex une petite fossette punctiforme; Pronotum à cotès faiblement arron- dis, à la base en frectiligne échancré. Angles postérieurs largement _obtuses, très peu saillants. Elytres PAseeRiet densément ponctués. 3-4 mill. Les trois dernières espèces se ressemblent beaucoup au premier abord, mais on doit les séparer en les examinant de plus près, surtout quand on a de longues series devant soi. Ils ont tous les élytres à peu près la moitié plus longues que le pronotum, mais elles sont encore un peu plus courtes en comparaison avec la largeur chez les rastellus et terebrans que chez le:pallipes. La sculpture du pronotum n’est pas constante non plus, car le cha- griné est cependant entièrement plus fort et moins serré (dense) 19 chez les deux nouvelles espèces (rastellus et terebrans), de mème que la petite fossette qui est moins grande (développée). » M. Everrs fait suivre la description du B. rastellus de la remar- que : « sans doute c'est le fuscipes RYE?» et le dernier alinéa : « c’est bien la fossette linéaire du pronotum ! » Je me permets de faire remarquer à M. EVERTS que puisque les descriptions que l’on vient de lire sont si claires et si remarquables il doit être bien fixé sur leur significalion, et que dans aucune de ces diagnoses il n’est question de fossette du corselet, mais bien de fossette sur le vertex, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Celui qui connaît un tant soit peu les Bledius jugera inutile d'essayer d'appliquer à une espèce plutôt qu'à une autre des des- criptions (?) aussi vagues ; la couleur, même, des insectes est sans doute mal décrite car jamais je n'ai va un B. pallipes ou une espèce voisine à pattes rouges; il faut surtout admirer dans ce qui à la prétention d’être la description du B. pallipes la phrase suivante : « la base (du thorax) en rectiligne échancré, angles postérieurs largement obtuses, très peu saillants », car, si l’on suppose que la base est rectiligne elle n’est donc pas échancrée, si elle est échan- crée de chaque côté en ligne droite il ne peut pas exister d’angle très peu saillant et les côtés du thorax ne seront plus faiblement arrondis. Comprenne qui pourra! C'est au petit bonheur que lon peut appliquer ces phrases énigmatiques aux espèces baltiques suivantes : Bledius Poppiusi BERNH., Bledius pallipes Er., Bledius fuscipes RYE, Bledius campi - BONDR., Bledius arcticus SAHLB., Bledius subterraneus KER.; Bledius Anncæ SH., Bledius filipes Sx., etc. D'ailleurs, comme j'ai déjà eu l’occasion de le faire remarquer, on ne sait pas encore très bien quel est le vrai B. pallipes GRAV., et si M. Everts voulait ne pas embrouiller davantage une synony- mie déjà fort diffieile, il pourrait bien laisser la parole aux spé- cialistes. Il y a, je pense, deux façons d’essayer d'expliquer pourquoi SCHIÔPDTE nous à donné.des descriptions qui rappellent celles d'avant LATREILLE : ou bien il a confondu plusieurs espèces sous le même nom, ou bien (qui sait?) le danois ne se prète-L-1l pas à la littérature scientifique et dans ce cas SCHIÔDTE a zu tort de ne pas employer par exemple l’allemand ou le latin. comme lillustre ErIcHsoN dont il aurait bien fait de s'inspirer à tous les points de vue. | Maintenant, à propos de danois, je comprends que dans une œuvre qui présente surtout un intérêt local, on utilise la langue la plus répandue dans la région que l’on a étudiée; par exemple, le travail sur les coléoptères de Hollande, par M. EVERTS, qui, par une anomalie vraiment très amusante, a été baptisé par son auteur É FRS 20 d'un titre néo-latin alors que le texte est-en néerlandais; rnais, lorsqu'on à décrit une espèce nouvelle dans une langue peu parlée ou d’une étude fort difficile, il faut, si Pon veut être lu, avoir la politesse de traduire sa description en une langue mondiale quel- conque ou en latin. Voici ce que M. FAUVEL a écrit dans sa «Faune Gallo-Rhénane » à propos des descriptions de Scxiôpre : Les descriptions de M. SGHIÔDTE étant rédigées en danois, sans diagnose latine, ce qui est contraire aux prescriptions de la science... Ensuite (ceci n’a aucun rapport avec l’entomologie et je m'excuse de devoir répondre iei à M: EveRtTs), M. EVERTS m'accuse de con- fondre intentionnellement langues et patois, Il est, je pense, parfois difficile de différencier une langue d’un patois, tantôt pour des causes purement philologiques, quelquefois parce qu’on envisage la question au point de vue politique. Il est probable que si, lors de la guerre du Sleswig, la Prusse avait confisqué tout le Danemark, officiellement le danois serait tombé au rang de patois. M. Everrs reconnaît lui-même que le thiois n’est qu'un patois, mais il rencontrera, sans doute, quelques contradicteurs. J’éprouve un certain plaisir à lire ou à entendre le patois maternel, mais il ne me viendra jamais à la tête l’idée d'employer ce patois (ou cette langue, selon certains) pour écrire une œuvre scientifique; on n’exagère pas le nationalisme à ce point-là. En outre, M. EVERTS in’attribue tout à son aise, dans l’avant- dernier alinéa de sa note, une opinion qui est tout simplement le contre-pied de la vérité, et voici, en substance, ce que je lui écrivis: si l’on admet les patois et les langues peu parlées, à fortiori, devra-t-on accepter les grandes langues comme le russe, le chinois, le persan, l’arabe, etc. . Bien plus, j'ai sous les veux une carte de M. Everrs où il a écrit: = « Pour les langues slaves nous avons plus de difficultés, mais le danoiïs s’apprend aussi bien que l'allemand, qui sont sœurs»!!! Donc, parce que le danois et l’allemand «sont sœurs » (opinion sans doute personnelle à M. EvERTs et qui m’a légèrement étonné, ces langues sont sœurs comme l’allemand et le latin, sans doute : ich habe-habeo, aio-ja, man-homo-humanitas, etc., et toutes les langues d’origine aryenne), il faut admettre le danois, mais M. EverTs semble mettre les langues slaves au rebut parce que « nous avons plus de difficultés ». M. Everrs m'a donc attribué ses opinions. M. EverTs à encore la bonté de me qualifier de €chauvin quasi ridicule », j'ai reçu ces gros mots avec le sourire et je terminerai cette trop longue note en conseillant à M. Everrs de ne pas la prendre fort au sérieux, ainsi ai-je fait de la sienne. v RO FORT EAN Re SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE II Assemblée mensuelle du ‘7 février 1914 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. En l’absence de M. SCHOUTEDEN, qui se fait excuser, M. LAMEERE remplit les fonctions de secrétaire. — Le procès verbal de l’assemblée mensuelle du 3 janvier 1914 est approuvé. — M. LAMEERE fait part de la mort de M. SAUVEUR, qui, avec M. Fo- LOGNE, était le dernier des membres fondateurs de notre Société. Il rappelle les nombreuses recherches que fit jadis notre regretté col- lègue sur la faune de Belgique et sa collaboration aux -premiers catalogues des Coléoptères belges. A yant cessé de s’occuper de façon suivie d’entomologie, M. SAUVEUR fit don à notre Société de sa belle collection de Chrysomélides de Belgique, conservée actuellement au Musée d'Histoire naturelle. Ancien président de la Société, il put, à diverses reprises, nous rendre, grâce aux hantes fonctions qu'il occupa; des services signalés et qui prouvaient que, bien qu’il ne prit plus une part effective à nos travaux, il continuait cependant à s'intéresser à la Société Entomologique, dont il avait été l’un des initiateurs les plus zélés. L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille de notre regretté collègue. — M. KERREMANS annonce le décès inopiné de notre collègue, M. E. Orivier, l’éminent coléoptériste. français, avec lequel nous entretenions des relations si suivies. /Condoléances.) Décisions du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. le Prof. TokuTrARo Iro,de Tokyo, présenté par MM. FOREL et SCHOUTEDEN, — et M. A. HONORÉ, 11, rue Van Obberghen, à Evere lez-Bruxelles, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN. M. [ro spécialise l'étude des Formicides, M. Honor celle des Hyménoptères en général. Bibliothèque. — L’échange des Annales avec les publications de la Société Entomologique de Munich est accordé. __ M. KERREMANS fait don à la Société du tome VI de sa Mono- graphie des Buprestides, traitant des Sphenoptera (fin). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII1, 6-11-1914 2 Travaux pour les Annales. — L'assemblée devis li impression des travaux insérés dans ce numéro. =. Communications. — M. Pic nous adresse une note ds 5 lafuelle, à propos des questions soulevées dans nos Annales par MM. BoN- DROIT et EVERTS, il préconise l’adjonction d’une diagnose latine à toute description d'espèce ou forme nouvelle, le latin étant la langue internationale par excellence pour les systématiciens. s — L'assemblée charge le Conseil d'adresser à M. le Ministre des Sciences et des Arts et à M. le Ministre de l'Agriculture une lettre demandant la conservation en son état actuel du Fond du Hockai, le à seul point subalpin de la Belgique, dont l'existence a été menacée. à diverses reprises en ces derniers temps. — [La séance est levée à 21 heures. 23 NOTES ON SOME GENERA OF HETEROPTERA by KE. Bergroth Fam. PENTATOMIDZÆ 1. Scylax Disr. — This genus contains but one species : por- rectus Disr. /macrinus Disr.). In trying to refute this well founded synonymy Disranr (Entomologist 1911, p: 23) resorts to an amu- sing trick, to put it very mildly. He makes the unnecessary state- ment that his types of these species were both females (which was clear from the figures), and now describes the male genital segment of porrectus, and lhen says : «this effectually (1?) disposes of the contention of BRebDiN (Wien. Ent. Zeit.°XX VI, p. 95 |1907,, repeated by KirkaLDpy (Cat. Hem. I, p. 371, 1909), that S. porrectus, Disr., and S. macrinus, Disr., were the sexes of one species. » [tis, [ think, the first time that DISTANT describes the genital segment of an insect, and we have lo be thankful for it, but with the description and the quoted remark he entirely misses his aim. As the places where BREDDIN and KIRKALDY speak of this genus are correctly cited, DrsrANTr bas evidently read them, and thus knows quite well that neither BREDDIN nor KIRKALDY have ever said that porrectus and macrinus are the sexes of one species. BREDDIN simply says that he had received a long series of specimens, showing all transitions between porrectus and macri- nus, and that macrinus is only a subbrachypterous form of porrec- lus — a conclusion with which I entirely agree — and KiRKALDY onty says, without quoting BREDDIN, that he had seen specimens and that the two species «are the same ». Mr. DisranT too often forgets his own maxim : Çany approach lo misrepresentation should be avoided » (Cfr. Ann. Soc. Ent. Belge. 1911, p. 250). If he wants to show that porrectus and macrinus are distinct, he has to describe either the male or the female genital segment of both «species », and show where the difference is. Nobody doubts thai the male genital segment of à species is different from the female one. 2. Sepontia SrÂL. — It seems lo me that DISTANT on good reasons has separated Eusarcocoris Lereddi LE GUILL. and two other species as a distinct genus, Neostollia, but also the allied genus Sepontia must in my opinion be divided into two genera, Sepontia STAL, and Gaenina WaLx. (which corresponds to STAL’S division aa of Sepontia). In Sepontia the scutellum is considerablv 24 narrower, leaving the lateral parts of the abdomen and a great part of the corium uncovered, and slightly narrowing backward at the very base with short frena, then parallel through a short distance before being moderately ampliated. In Caenina the scutel- lum is strongly ampliated from the very base, without frena, and covering a greater part of the corium and the posterior part of the abdomen. Sepontia is known only from Africa (in the eastern part of which its only species is common); to Cœnina belong the Asiatic and Australian species hitherto placed in Sepontia, excepting S. australis ScHour. which probably is a Neostollia. As the name Cœnina is preoccupied (FELDER, Lepidoptera, 1861), I propose for WALKER’s genus the name Spermatodes. & 4 Spermatodes granum n. sp. — Nitidus, niger, ænescens, modice dense fortiuscule, in capite subtilius punctatus, area exte- riore pro-et mesopleurarum segmentoque genitali maris subtumido lævibus; supra transversaliter et præsertim longitudinaliter valde convexus, e latere visus ante medium rotundato-declivis, pone partem plus quam tertiam basalem scutelli planato-declivis, subtus transversaliter sat fortiter, longitudinaliter parum convexus, macula transversa subapicali pronoti, margine laterali prothoracis ab apice ultra medium, maculis tribus subbasalibus scutelli (media transversa a margine basali paullum distante, lateralibus longitudi- naliter ovalibus nonnihil intra angulos basales positis et marginem basalem subtangentibus), maculis tribus apicalibus diffusis et sub- confluentibus scutelli, margine costali corii cum epipleura angu- loque postico metapleurarum flavis, antennis, rostro pedibusque flavo-testaceis, coxis et trochanteribus piceis. Caput ante oculos leviter sinuatum, antennis medium abdominis superantibus, arti- culis secundo et tertio subæquilongis, quarto duobus præcedentibus unitis æque longo, quinto quarto distincte longiore, elongato- fusiformi. Pronotum capite triplo latius, marginibus lateralibus anticis rectis, angulis laterahbus parum prominulis, anguste rotun- datis. Scutellum pone medium abdomini æque latum. Exocorium mox extra venam radialem serie unica punctorum præditum. Seg- mentum sextum ventrale maris medio duobus præcedentibus unitis subæque longum. — Long. 1.9 mill., lat. 1.8 mill. Ins. Philippiuæ (Los Baños, C. K. na This very distinct species is the smallest Pentatomoid bug hitherto known from the Old Worid. (From Venezuela I know a still smaller undescribed Pentatomid). 3. Acrosternum F1EB. — SrAL (Enum. Hem. V, p. 63) main- tained Acrosternum as a genus distinct from Nezara, but distinguis- hed it from this genus almost only by the absence of the black AVR SOS 143 EN NT ET 25 streak under the lateral margin of the head. This character is, of course, of no generic value, and in consequence of this limitation of the genus he referred only three Asiatic species to it, besides the type. It has since been united with Nezara. Yet Acrosternum is in my opinion a perfectly valid genus, readily separable from Nezara by the structure of the metasternal orificia which are always of great importance in the systematic arrangement of the Pentato- midæ. Nezara Am. S. : Orificia brevia, latiuscula, medium metapleuræ non aut vix attingentia, apice abrupta et levissime elevata, in rugam seu plicam non continuata, rarissime perbrevia, subauricu- lata. Acrosternum FIEB. : Orificia in rugam seu plicam longam angus- tam, apice acutam, angulum postero-lateralem mesopleure fere attingentem, oblique extrorsum et antrorsum continuata. The conclusive proof that they are distinct genera has been given by SHARP (Trans. Ent. Soc. Lond. 1890, p. 406-408, pl. XIII, fig. 11, 12, 16, 17) who has studied in detail the inner male genital segment and its appendages of Nezara viridula L., an unnamed Acrosternum from Madagascar allied to acutuin DALr. (it is the recently described À. spicatum Disr.) and the American Acroster- num marginatum P. B. While the two geographically widely sepa- rated species of Acrosternum are very similar in the structure of the male genital segment, the Nezara is in this respect so totally different that SHARP says he doubts whether they can be correctly placed in the same genus. To Nezara belong the species placed by STÂL (Enum. Hem. V, p. 91) in his division a of this genus. No American species, except the cosmopolitan viridula, belong to Nezara. To Acrosternum belong the species of STÂL’s division aa (loco cit.) and all American species wrongly placed by KirkaLDy (Cat., p. 116- 117) in the « typical subgenus » of Nezara (except viridula). Pellæa STÂL, which STAL regarded as a subgenus, is generically distinct by the structure of the pronotal apical margin, the base of the venter, and the quite different coloration. Banasa STÂL (including Atomosira UHL.) is distinct from Acro- sternum by different puncture and habitus; Rio Kirk. can be main- tained as a subgenus of Banasa. [ have not seen Menida Gerstæckeri BERGR. since | described it some twenty years ago, and the type is in the Paris museum, but although the apical margin of the pronotum is narrowly levigated and slightly elevated, there can be no doubt that it is an Acroster- num allied to À, rinapsus DALL. 26 Acrosternuin Horvathi BERGR. stands in some collections under the name punctatorugosum SrAL. These species are closely allied, but Horvathi is at once distinguished by the absence of smooth callous spots on the pronotum, the black (not red) lateral margin of the upper side of the head, pronotum, and basal part of corium, and by the bicolorous legs. Horvathi seems to be much more common than punclatorugosum which [ have seen onlv in VAN DUzEE’s collection. 4. Farnya ScHour. — In 1881 DisraNr published à description and figure of an African species under the name Halyomorpha versicolor. The figure shows no resemblance to a Halyomorpha, and 1 have always suspected that it belonged somewhere else, but the species has remained unknown to me. Under the name Farnya SCHOUTEDEN described in 1910 a new subgenus (« oder vielleicht Gattung ») of Halyomorpha, and in this subgenus he placed versi- color Disr. and the new east-african species kilimana and rikatlensis, to which he later added Pentatoina maculata Dall. which SrAL had placed in Anfestia. Having recently examined a pair (49) of rikatlensis SCHoUT. in the Helsingfors museum, I have found that Farnya is a good genus. It bas no affinity at all to Halyomorpha but is very closely related to Plautia STAL, and following SrAL’s systematic exposition in Enum. Hem. V,itis im possible to place it elsewhere. The venter is, quite as in /’lautia, broadly but distinetly tuberculate at the base (a character not mentioned by DisraNT and SCHOUTEDEN), and its other characters are also those of Plautia, from which it is separated only by the peculiar tesselated sculpture of the apical half of the pronotum, and by a somewhat different scheme of coloration. I have little to add to SGHOUTEDEN’S good description of Farnya rikatlensis. The pale fifth antennal joint, which was lacking in SCHOUTEDEN'S specimens, has a rather broad and diffuse subapical black annulation, the dorsum of the abdomen is red, very thickly and finely punctulate, the dark basal and apical fasciæ to the connexival segments and the dark «linea marginalis suturalis » of the ventral border are sometimes very indistinct or almost wanting, the hyaline membrane has (as in versicolor) in the middle of its basal half a small fuscous spot, quite distinct when the hemelytra are outspread. The scutellum in the male reaches the middle of the penultimate dorsal segment, in the female it does not quite reach the apex of the preceding segment; this disparity is not due to a difference in the length of the scutellum, but to the shorter male abdomen. The difference in size of the sexes is some- times (as in versicolor) considerable, & 114 mill., ® 14.5 mill. (without membrane). The specimens of F. rikatlensis in the 27 Helsingfors museum are from Arabia (Welledje Gebel Melham) and are taken by Dr. SCHWEINFURTH. The occurrence of this species in Arabia is of interest but not surprising, as southern Arabia has à purely ethiopian fauna with intermingling of very few palearctic and no Indian forms. Fam. MYODOCHIDÆ ». Porta Disr. — In 1903 DisranT described from the Malay States a new genus and species under the name Porta gracilis, referring it to the family Coreidæ, subfam. Alydinæ. A glance at DisTaANT’s figures (Fasc. Malay., Zool., [, pl. XV, fig. 6 and 6a) is sufficient to show that this insect has nothing to do with the Coreidæ;, and the examination of a cotype proved it to belong to the family Mvodochidæ (Lygaeidæ), subfam. Myodochinæ, div. Myodo- charia, where its place is not far from the typical genus Myodocha LarTR. The referring of this genus to the Coreidæ-Alydinæ is simply absurd, and would be impossible to account for in the writings of any other hemipterist, but it is quite in Keeping with the same author’s placing af Corizus in the Myodochidæ. The original description contains so little by which the genus could be reco- gnized (not even the spinous fore femora being mentioned) that it is necessary to redescribe it. Corpus angustum, elongatum. Caput nn pronoto subæque longum et basi hujus paullo angustius, parte postoculari retrorsum fortius angustata et in collum brevem transeunte, vertice medio longitudinaliter canaliculato, oculis e latere visis oblique ovalibus, ocellis inter se et ab oculis subæque longe distantibus, tuberculis antenniferis e supero visis extus parallelis, spatio inter apicem eorum et oculos oculo ipso paullo breviore, bucculis brevissimis, gula subrecta, rostro coxas medias subattingente, articulis longitu- dine subæqualibus, primo marginem posticum oculorum haud attingente, antennis gracilibus, corpore longioribus, articulo primo capiti subæque longo, apicem capitis longissime superante, apice oblongo-clavato, secundo primo plus quam dimidio longiore, tertio secundo nonnihil breviore, quarto tertio paullo longiore. Pronotum latitudine longius, decHve, paullo ante medium angulariter con- strictum et transversim profunde impressum, apice et basi late leviter sinuatum, collari per prosternum continuato et ibidem multo longiore, lobo postico antico nonnihil latiore, angulis latera- libus haud eminulis sed spina suberecta armatis. Scutellum latitu- dine basali longius. Hemelytra apicem abdominis haud superantia, ante medium nonnibil constricta, elavo biseriatim punctato, parte media inter has series subconfuse punctata, commissura scutello 28 4 2 æque longa, margine apicali corii sutura clavi parum breviore. Anguli postici metasterni recti, haud producti. Abdomen oblongo- ovale, hemelytris haud latius, basin versus angustatum et attenua- tum, ventre (saltem in mare) per segmenta tria prima medio carinato. Pedes longi, graciles, femoribus apicem versus sensim levissime incrassatis, anticis ceteris haud crassioribus, subtus in dimidio apicali spinis tribus uniseriatim ordinatis armatis. (Pedes postici in specimine descripto desunt.) Allied to Bedunia STAL, but the head is more strongly narrowed toward the base, the pronotum is longer with spined lateral angles, the clavus is differently punctured, and the fore femora are much less incrassate with only three spines placed in a single row. It is also allied to Verfomannus Disr. (as redescribed by BREDDIN), from which it differs by the much shorter neck of the head, by longer pronotum with distinctly spined lateral angles, and by much shorter. hemelytra. (That the fore femora in Vertomannus are spined beneath is not mentioned by DisranNT, but this and most other cha- racters have been supplemented by BREDDIN). H. SAUTER’S FORMOSA-AUSBEUTE CARABIDÆ par le Commandant Faul Hupuis BRACHICHILA HYPOCRITA, CHAUDOIR J'ai eu assez de peine à reconnaitre l’espèce de CHAUDOIR dans une assez nombreuse série d'insectes que me communique le Musée Royal Zoologique de Berlin. La description de CHAUDOIR est pour- tant détaillée et très exacte. Mais il a commis une erreur dans l'exposé des caractères du genre. Il divise en effet les Pericalinae en deux groupes : les Thyréoptérides et les Captodérides, qui ne diffèrent qu’en ce que les premiers ont les paraglosses glabres, les seconds, pubescents. Or il place les Brachichilæ dans le premier eroupe, et dit de ce genre : « paraglossae membranaceæ, glabrue, anguste, margine externo medio unisetoso, subrotundato ». En réalité les paraglosses, vus à un fort grossissement, apparaissent nettement pubescents. La figure 1 les représente avec un grossisse- ment de 70 diamètres, qui permet de voir très nettement la villo- f À de +: sité. La figure 2 représente les mandibules, le labre et l’épistome à un grossissement plus faible. La figure 3, un ongle très grossi. La place des Brachichilæ est donc dans le groupe Coptodérides, à côté des Brachyctis CHAUDoOIR et près des Mochtherus et Dolichoetis dont ils ont le mode de coloration et le faciès. La tache élytrale antérieure est variable; d’après CHAUDoIR elle va de la 3° à la 7° strie. Dans mes exemplaires, j'ai les différences sui- vantes, les chiffres représentant les stries : 5-6; 4-6; et enfin 4 jus- qu'au milieu du 7° intervalle. Localité : Hoozan (Formose). PHEROPSOPHUS KUNTZENTI sp. nov. Je dédie au D' KuNTZEN, du Musée de Berlin, une nouvelle espèce de l’heropsophus, provenant de Kosempo, Formose. Elle se rap- proche de l’agnatus CHAUDOIR, des mêmes localités, mais surtout 30 . du fumigutus DEJEAN, des Philippines. Elle diffère de ces deux espèces qui sont pourvues d'ailes normales propres au vol, par la présence d’ailes rudimentaires, simples vestiges atteignant à peine le 1/5 de la longueur élytrale; en conséquence les épaules sont moins saillantes, les épisternes postérieurs moins allongés, bien qu'ils soient encore plus longs que larges. Couleur. — La tête est testacé rougeàtre, les sutures de l’épistome et le limbe du labre un peu brunâtres. Palpes rougeûtres; antennes testacées, un peu brunâtres à partir du-4° article. Yeux noirs. Sur le vertex, une large tache d’un noir brunâtre, rougeûtre sur ses bords. Elle débute à hauteur du bord antérieur des yeux, est fortement échancrée en avant; ses côtés s’écartent ensuite un peu vers l'arrière à côté des veux, puis se rapprochent et ou bien se joignent en courbe, la tache étant arrondie en arrière, ou bien atteignent le col. L’extrémité des mandibules est noirâtre. Dessous, la tête est testacée ; les lobes du menton sont noirätres, le centre plus clair. Les pièces buceales sont rougeàtres ou brunâtres. Le prothorax, au dessus, a son bord antérieur, son bord posté- rieur plus largement, ses côtés plus étroitement, et son milieu, du centre de la bande antérieure au centre de la bande postérieure, noirs; 1e reste, sous forme de deux taches ovales allongées, diver- geant un peu vers l'avant, est testacé. Dessous, les sutures et les bords sont‘largement teintés en brun de poix. Parfois tout le prosternum est de cette couleur. Les élytres sont noirs. Contre l’épaule, à partir du 4° intervalle entre les côtes, et continuant sur l’épipleure, une petite tache jaune. Epipleurcs jaunes au moins jusqu’à mi-longueur, devenant ordinairement foncés vers l'arrière. Un peu avant le milieu de l’élytre, la teinte jaune de l’épipleure empiète sur l’élytre sur lequel il se forme une petite lache variable, irrégulière, étroite, plus ou moins uelte, s'étendant ordinairement sur les 4 intervalles externes. Le bord postérieur, très étroitement, et lextrémité des côtes orangés. Dessous, le mésosternum est brun de poix avec une bande ou deux petites taches jaunâtres contre son bord extérieur. - Le métasternum a les bords et les sillons bruns; le reste est testacé ainsi que les parties latérales sauf le bord antérieur des épisternes et la partie postérieure des épimères. L’abdomen est brun noir, le premier arceau et les bords latéraux des segments ordinairement rougeûtres. Les bords des deux pre- miers segments découverts au-dessus sont rougeûtres. Les hanches, les trochanters les pattes sont testacés; les arêtes lines des tibias, leur extrémité, celle des tarses, une petite tache sous les genoux, les éperons et les ongles bruns. k F cg NN À % 31 Dimensions. — Longueur (sans la partie découverte de l’abdomen) 16 millimètres; avec cette partie 17-19 millimètres. Longueur suturale des élytres : 10 millimètres. Leur plus grande largeur : 6 millimètres. Les dimensions suivantes, pris:s à la chambre claire, doivent être divisées par 30 pour donner les longueurs exactes en milli- mètres : , Antennes : 1* article, longueur 28, épaisseur 15. Les suivants, longueur : 13, 31, 33, 32, 34, 33, 30, 929, 27, 31. Labre : hauteur 10; largeur aux angles postérieurs 35 (les anté- rieurs sont complètement effacés). Epistome : hauteur 17; largeur en avant 31; en arrière 41. Longueur de la tête, du labre inclus au col : 106. Largeur de la tête entre les antennes : 63. » » entre les yeux : 51. » » avec les yeux : 95. Diamètre oculaire longitudinal : 35. Prothorax : hauteur 98. Largeur entre les angles antérieurs : 79. Plus grande largeur : 100 (au 1/3 de sa hauteur en partant de l’avant). Largeur de la troncature de chaque élvtre : 67. Palpes maxillaires : antépénultième article, longueur 20. Largeur à la base : 4; au milieu : 8; à l'extrémité : 5. Pénultième article : longueur 5; largeur à la base : 5; aux 2/3, 7; à l'extrémité : 6. Dernier article : longueur 16; largeur à la base, 7; aux 2/3, 9; à l'extrémité tronquée : 7. Palpes labiaux : Antépénultième article : longueur 6, largeur 5 1/2. Pénultième : longueur 16; plus grande largeur 6. Dernier article : longueur 20; largeur à la base : 6; aux 2/3, 8; à l'extrémité tronquée : 7 1/2. Episternes métathoraciques : largeur en avant : 36; en arrière : 12. Longueur : 52. Membres antérieurs : Fémur : longueur 118 ; épaisseur (au milieu) 30. Tibia : longueur 91. Epaisseur à la base : 7: au-dessus de l’échan- crure, 18; devant le fond de l’échancrure, 10: en dessous de celle-ci : 16; à l'extrémité, 17. L'échancrure, en partant de la base, va de 60 à 77. 32 Eperon au-dessus de l’échancrure : longueur 9; éperon terminal, 16. Tarses : Le" article, longueur 27; épaisseur à la base 8; à l'extrémité 12. 2° » » 13 » » 7 » AT: ee 4 » » 49 » » &) » 9. 4° ) » 42 » » 4 ». te 5e » » 26 » » 6 » 8. Ongies : longueur 13. Membres moyens : Fémur : longueur 115; plus grande épaisseur, 26 (au premier 1/5). Tibias : longueur 112; épaisseur à la base 8, à l’extrémité 16. Longueur des éperons : 16 et 20. Tarses : 1°" article : longueur 29; épaisseur à la base 7; à l’extrémité 11. D » » 16 » » 6 » 10. 45 ) D 16 » » 5 ) 10. 4° » » 14 » ) D » RATE 5° » » 28 » » 4 » 8. Ongles : longueur 17. Membres postérieurs : Fémurs : longueur 150; épaisseur 27 (vers le milieu). Trochanters : longueur 59, épaisseur 21. Tibias : longueur 147; épaisseur à la base 7; à l’extrémité 16. Longueur des éperons : 24 et 20. Tarses : 1% article : longueur 39; épaisseur à la base 8; à l’extrémité 11. 2 ) » 93 » » 7 » 1h Si » » 19 » » 6 » 11. 4 » » 19 » » 6 » LE te 5 » » 28 » » 7 » 9. Ongles : longueur 17. Forme, sculpture et revêtement pileux. — Tête, — Les antennes ont le premier article assez épais, deux fois plus long que large, portant quelques cits, les plus longs aux 2/3 de sa hauteur ; il estârrondi au bout, l’insertion du 2° se faisant vers sa face postérieure. Le 2° est tronc-conique, un peu aminci au bout, et porte également quelques cils surtout vers son extrémité. Les suivants sont subcylindriques, un peu arrondis amincis à la base, un peu renflés au bout. Le der- nier est arrondi ovale au bout. La pubescence, assez longue et assez raide, semi-couchée d’abord, devient beaucoup plus réduite et plus appliquée sur les articles 8-11. 33 . Les mandibules sont assez fortes, peu arquées sauf à l'extrémité, à pointe peu acérée. Elles sont fortement creusées latéralement et portent un cil assez long au milieu de la partie antérieure du creux. On n’y distingue que de vagues traces de sculpture. Le labre a son bord postérieur légèrement cintré vers l'arrière ; ses côtés sont arrondis et convergents, les angles antérieurs effa- cés, le bord antérieur très légèrement et largement arrondi. Les 6 pores sétigères sont à peu-près équidistants, les 4 externes gros à cils assez longs et épais, les deux médians plus petits, à cils plus réduits. Il est lisse et assez plan. L'épistome a ses sutures droites, sauf l’antérieure qui est large- ment, mais faiblement arrondie versl’arrière. Son bord antérieur est un peu déclive. Il présente au milieu une petite dépression, et de chaque côté de celle-ci, loin des bords, un gros pore séligère à long cil. La surface de l’épistome est lisse. La base des antennes est découverte. Le dessus de la tête est modérément convexe et glabre. Un petit sillon, de chaque côté, va du bord antérieur au 1/4 antérieur de l’œil. Une fossette, un peu plus interne, se trouve de chaque côté contre le bord de l’épistome. Entre les yeux, mais un peu écartées de ceux-ci, deux parties un peu déprimées présentent des sillons longitudinaux peu profonds. En arrière, au milieu, la tête est ru- gueuse transversalement. Le col est épais et ne se rétrécit pas en arrière Les yeux sont gros, un peu ovales, insérés un peu oblique- ment, modérément saillants, à facettes petites et très nombreuses. Le pore sétigère supra orbitaire unique se trouve un peu en arrière du milieu du bord interne de l’œil. Dessous, la gorge est lisse; les sutures gulaires sont nettes el divergent en courbe vers l’arrière. La gorge est convexe en arrière, se creuse en avant pour se relever contre le mentum, le long de la base duquel elle offre quelques pores écartés à cit plus ou moins long. La suture postérieure du mentum est quadrisinuée; il est convexe au centre, creusé de chaque côté sur la partie interne des lobes laté- raux. Les angles externes sont arrondis. Le côté externe des lobes est rectiligne, et oblique vers l’intérieur. Le sommet des lobes est aigu, l’'échancrure du mentum est assez profonde, arrondie, le milieu un peu sinué avancé sans former toutefois de dent. La ligule est cornée, assez parallèle et assez étroite, arrondie tronquée au bout, et porte deux cils écartés, au sommet. Les para- glosses sont larges, membraneux, un peu arrondis à leur bord externe, aigus au sommet qui dépasse la ligule, et se joignant à 34 l'extrémité de celle-ci en une courbe cintrée vers. l'arrière, !ls portent, surtout au bord externe antérieur, quelques longs cils. Les palpes labiaux ont le premier article globuleux, le second conique allongé, plurisétulé, le dernier nettement tronqué, un peu aplati, plus arrondi sur son bord externe, et porlant quelques cils. Les mâchoires ont un long cil sur le carde, un sur le stipes. Les palpes maxillaires ont le premier article globuleux, le 2° beaucoup plus arrondi sur son bord externe, ayant 2 ou 5 cils; le 3° conique, à2 ou 3 longs cils vers le bout, le dernier à bord externe un peu plus arrondi que l’interne, largement tronqué, un peu aplati. Il parait glabre. Prothorax. — Le pronotum est tronqué carrément en avant et enarrière. Les angles antérieurs ne sont pas avancés; ils sont obtus, arrondis au sommet. Les angles postérieurs sont droits ou presque, à sommet légèrement arrondi. En avant les côtés sont régulièrement et faiblement arrondis jusqu'aux 3/4 de la longueur, puis rectilignes et presque parallèles jusqu'aux angles posté- rieurs. Le pronotum est peu convexe. Il est glabre et a un pore à long cil, contre le rebord latéral, à mi-hauteur. La ligne médiane est nette au milieu, s’efface en avant, et est un peu interrompue près de la base; l'impression tranversale antérieure est très marquée ou absente, la postérieure et les fossettes basilaires également. La base est simplement un peu plus aplatie. A son bord antérieur le pronotum porte de petits plis longitudi- naüx ; de même, mais plus irrégulièrement et plus rugueusement à son bord postérieur, qui est frangé de cils dorés courts. Le prono- . tum n'est rebordé ni en avant ni en arrière. Sur les côtés il l’est nettement, régulièrement, étroitement, le rebord ne s’élargissant un peu que près des angles postérieurs. # Le prosternum est convexe, s’avance en-coin séparant assez largement les hanches. Il n’est pas rebordé entre celles-ci, est arrondi en arrière, et porte deux rangées parallèles de 4 ou 5 pores sétigères. Son extrémité postérieure porte 2-4 pores à long cil. Le reste du prothorax est glabre en dessous; sauf une courte frange de cils contre le mésosternum. Mésothorax.—l'’écusson est en triangle à base large. Sa sculp- ture est rugueuse. La partie relevée du mésosternum, entre les hanches qui sont écartées, porte de chaque côté une série de pores piligères plus ou moins disposés sur 2 rangées. Les épisternes et les épimères moyens sont finement ruguleux, et les premiers ont une ponctua- tion assez grosse, à cils courts. 14 N | ONE CE APT ACAIT AN NE ERTE re Are PA TL LU LE NPA AR EN TLNE 39 Elytres. — Les élytres ont le côté partant obliquement et assez arrondi d’abord, formant des épaules très peu larges, mais indi- quées. Les côtés divergent ensuite légèrement vers l’arrière, très légèrement arrondis sur les 3/4 de la longueur, puis un peu plus jusqu'à la troncature. Celle-ci a ses bords droits, ses angles, sur- tout l’extérieur, très largement arrondis. Klle oblique très peu vers l’avant. : Les élytres sont peu convexes, un peu plus sur les côtés el con- tre la base, où elles sont parfois un peu creusées. La base n’est pas rebordée. Le rebord latéral est excessivement étroit. Le bord posté- rieur est étroitement membraneux. Les épipleures sont de largeur moyenne et assez parallèles sur une assez grande longueur, puis diminuent rapidement. [ls sont peu creusés et glabres. Chaque élytre présente à, côtes peu larges, peu élevées, arron- dies, lisses et peu luisantes. Elles atteignent, sans se joindre, l’ex- trémité, sauf la 8° qui s’arrête à une courte distance de celle-ci et qui est parfois un peu plus étroite que les autres. À part la pre- mière, suturale, elles n’atteignent pas tout à fait la base. Les intervalles entre les côtes sont à peu près égaux. le premier plus large en avant. L'espace compris entre la dernière côte et le rebord latéral est deux fois plus large que l’intervalle voisin, ses deux moitiés se creusant vers son milieu qui forme une ligne lon- gitudinale striiforme parfois jalonnée par quelques points enfon- cés. En général, on trouve sur toute la surface de l’élytre, très clairsemés, sans ordre apparent, de ces points enfoncés ou des granulations peu élevées. Tout le fond de l’élvtre, sauf les côtés, est couvert d’une sculpture dense et régulière, formée de petits traits élevés, serrés, divergeant un peu du milieu vers l’extérieur des intervalles. Métathorax. — Le métasternum enfonce dans la pointe très échancrée du métasternum son extrémité aiguë, mais arrondie au bout. Son extrémité postérieure est allongée, à côtés quasi parallèles, assez large encore au bout mais incisée en son milieu. Le sillon longitudinal va presque d’un bout à l’autre, et est plus imprimé que le transversal. Le milieu du métasternum est glabre mais ses côtés sont couverts de cils assez minces, dressés, assez nombreux, à pores peu prononcés. Le bord antérieur des épisternes descend très obliquement vers l'extérieur. Le bord interne, est cintré vers l'extérieur. Le bord externe, d’abord rectiligne, se courbe ensuite jusqu’à sa jonction avec le bord interne sous un angle très aigu. Les épimères sont très développées, larges, lon- gues, et longent tout le bord externe des épisternes. Les épisternes sont ciliés comme les côtés du métasternum, les épimères aussi, mais moins densément. 36 Abdomen. — Au-dessus, les segments abdominaux sont gros- sement et densément ponctués, sauf sur leurs marges antérieures et postérieures. L’avant-dernier est longuement cilié à son bord postérieur. Le dernier est presque glabre. Nous en reparlerons à propos des caractères sexuels. Dessous, les segments sont assez grassement ponctués, pas très densément, le long des côtés et de leur moitié postérieure. Les pores ont des cils couchés. Membres. — Les hanches antérieures sont écartées, assez sail- lantes, globuleuses, glabres, ainsi que les trochanters qui sont triangulaires, carénés au-dessus. Les hanches moyennes ont une structure analogue, mais ontquel- ques longs cils dressés et les trochanters ont un cil vers l’arrière. Les postérieures sont glabres, sauf à leur bord externe; en forme de croissant, écartées, mais peu. Les trochanters sont assez grands, réniformes, avec un ou deux pores sétigères. Les fémurs antérieurs sont fusiformes, à section vaguement tri- angulaire, mais à arêtes indiquées seulement par 5 rangées de cils courts. Les movens de même. Les postérieurs ont une section plus elliptique, et les deux lignes de pores du dessous sont plus rappro- chées et moins fournies. Les tibias antérieurs sont convexes en dehors, avec quelques cils courts, un peu concaves en dedans, la concavité bordée de chaque côté par une arête fine spinulée. L’échancrure est bordée de soies. Toute l'extrémité du tibia est spinuleuse. Les éperons sont assez gros. Les autres tibias présentent, à part l’échancrure et la place des éperons, une disposition analogue. [ls sont spinuleux-velus sur les 3 derniers quarts de leur face interne. La face inférieure des tarses est bordée de chaque côté par une rangée de fortes spinules. Ils ont quelques cils épars et appliqués au-dessus, et sont spinuleux au-dessous d’autant moins que l’on avance vers l’extrémité aux 4 tarses postérieurs, le premier article étant très spinuleux, le deuxième moins et les autres presque gla- bres. Tous les antérieurs sont glabres dessous (9). 9 Caractères sexuels. — Le mâle a les 5 premiers articles tarsaux antérieurs presque égaux, un peu élargis, présentant deux rangées longitudinales de squamules au milieu en dessous, les spinules laté- rales étant entre mêlées de soies longues et fines L’avant-dernier segment abdominal est extrêmement échancré et ponctué grasse- ment sur toute son étendue. Le dernier est ponctué de même et irrégulièrement bosselé, rugueux. Chez la femelle, l’avant-dernier estseulement un peu émarginé en arrière, le dernier creusé trans- versalement, beaucoup plus finement et plus densément ponctué, à bord postérieur étroit (arrondi chez le ). + CEPHALOTES ET CRYPTOCERUS Le type du genre Crematoaster Note de €. Emery M. WHEELER à publié récemment une note additionnelle à son mémoire de 1912 sur les types des genres et sous-genres des Formi- cides. Dans cette note (1), il fait remarquer que LATREILLE à éta- bli, déjà en 1802, pour la Formica atrata L., le genre Cephalotes: que conséquemment le genre Cryptocerus, fondé et publié plus tard, doit tomber en synonymie. Ce serait, je pense, un changement fâcheux dans la nomenclature, surtout à cause des noms dérivés de Cryptocerus, qui n'auraient plus à quoi se rapporter. DALLA TORRE, dans son « Catalogus Hymenopterorum » (Vol. 7, p. 140), au genre Cryplocerus, cite LATREILLE (Hist. Nat. Crust. Ins., Vol. 13, 1805) avant FABricius (Syst. Piez., 1804), ce qui fait que M. \WHEELER, dans sa « List of the type species etc. » de 1912, met LATREILLE comme auteur du genre et fait suivre la désigna- tion du type par le mot entre parenthèses (monobasic). En réalité, le genre Cryptocerus est de FABRIGIUS, comme l’admet correctement KLUG (Entom. Monog., p. 199, 1824) et non pas de LATREILLE, comme le disent inexactement FR. Smiri, ROGER el Mayer. Même si l’on veut admettre que le tome XIIL de l'Histoire naturelle des Crustacés et Insectes ait été imprimé en 1804, comme l’affirme M. RoHWER (cité par WHEELER, Corr. a. Addit., elc.), la date de la publication, imprimée sur le titre, est l’an XIII du calen- drier républicain, qui commençait le 23 septembre 1804. Je pense que le Systema Piezatorum est antérieur : son introduction porte la date (p. VE) du 10 mars 1804; cette date est, je pense, celle où le manuscrit a été terminé et, vraisemblablement peu après, livré à l’imprimeur. La feuille d'impression A, de 16 pages, comprend : le titre; les pages III à VI, généralités sur les Piezata; VIE à XIV, characteres generum ; 15 et 16, commencement du genre Cimber. Cette feuille a donc évidemment été composée la première, el, puisqu'elle contient, à p. XI, le nom et les caractères du genre Cryptocerus, elle n’a pu être écrite après la publication du tome XIII de l’ouvrage de LATREILLE, c’est-à-dire après le commencement de Pan XII. (dt) W. M. Wugecer : Corrections and additions to the « list of type spe- cies, etc. » in : Ann. N. York Acad. Sc., Vol. 23, p. 78 ; 1913. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 6-11-1914 à 38 Il serait d’ailleurs étrange, que l’auteur qui cite (à p. 419) l’'Hist. Nat. etc. de LATREILLE (tome III, p. 357), à propos du genre Cephalotes, ait négligé de le citer plus loin, quand il s'agissait proprement du genre Cryptocerus. Il est vrai que LATREILLE ne cite pas non plus FABRICIUS. Mon impression est que le genre en question a été établi par l’un des auteurs ?n litteris, mais que FABRIQUs l'a publié le premier et que la publication, dans le Systema Piszatorum, d’une part, et dans le tome XIII de l’Hist. Nat. des Crustacés et Insectes, d'autre part, a été tout à fait indépendante (2). Dans l’heureux temps du com- mencement du XIX* siècle, on ne regardait pas encore de si près les questions purement formelles de nomenclature! Le genre Cryptocerus de FABRICIUS n’est pas du tout « monoba- sic ». Cephalotes ayant la priorité pour le type, Formica atrata, on peut évidemment choisir une autre espèce-type pour Cryptocerus, dans le cas où l’on voudrait subdiviser le susdit genre. Or, avant que M. WHEELER ne publiât sa note supplémentaire sur les génotypes, j'avais arrêté de partager en deux le genre Cryptocerus et j'avais même composé un nom pour la nouvelle coupe. Maintenant il n’y a plus besoin de le faire. Les deux genres s’appelleront : Cephalotes LATR. (type atratus L.). Cryptocerus F. (type umbraculatus K.). Caractères du genre Cephalotes : Ouvrière. — Pas de dimorphisme bien apparent; il y a des ouvrières petites et grandes, mais pas de différence marquée dans la forme et la sculpture de la tête; par conséquent, on ne peut par- ler de soldat proprement dit. (2) Je me suis procuré ke tome XIIT de l'Hist. Nat. des Crustacés et Insectes, qui n'existe pas dans les bibliothèques de Bologne Fi ai lu ce qui concerne les Formicides. P. 256 : Le nom du genre Polyergus est précédé par le caractère «Point d'aiguillon ». Qui a dit pour la première fois que la fourmi amazone avait un aiguillon? Je présume que c'est HuBER, car l'aiguillon de cette espèce est men- ci à plusieurs reprises, dans les « Recherches sur les mœurs des fourmis » (p. 225, 247, 346). La description de LATR&ILLE est suivie (p. 257) de la notice ee suivante, qui n'a pas, que je sache, été remarquée par aucun myr- mécologue : « J’ai vu les mulets émigrer en quantité innombrable et en une espèce d'ordre de bataille ». P. 261 : L'auteur dit du Doryle roussâtre, D. helvolus : « Cette espèce se trouve depuis la Barbarie jusqu'au cap de Bonne-Espérance ». La fig. 10, pl. 100 a 6té évidemment dessinée d’après un exemplaire de Barbarie, car elle repré- sente, à ne pas s'y méprendre, le «Ÿ de D. (Typhlopone) fulvus Wesrw. Cela fait donc un nouveau synonyme de cette espèce à ajouter à la longue liste. 5 i 3 É. ET A be À L | 2 | A 39 Femelle et mâle. — Aile antérieure avec la nervulation du type Formica. Espèces : atratus L., alfaroi EMERY, oculatus SPIN., clypeatus K., membranaceus K1. Caractères du genre Cryptocerus : Ouvrière, — Dimorphisme très accentué; différences dans la forme et la sculpture de la tète très marquées, entre les petites ouvrières (ouvrières proprement dites) et les grandes ouvrières (soldats). Chez la femelle, la tête est comme chez le soldat. Femelle et mâle. — Gubitus relié au radius par une n. cubitale plus ou moins longue, c’est-à-dire nervulation se rattachant au type Solenopsis. Toutes les autres espèces connues jusqu’à présent. M. WHEELER dit (op. cil., p. 78) que ma remarque, quant au type de Crematogaster (ces Annales, Vol. 56, p. 272), est venue trop lard, et que le type proposé par BINGHAM, c’est-à-dire Formica scu- tellaris OI., doit rester. Il y a là une question de compétence, pour ainsi dire juridique, que je n’ai pas étudiée. Pour le moment, je maintiens ma proposition de type habitant le Brésil (Formica acuta F.). 40 FORMICIDARUM JAPONICARUM SPECIES NOVÆ VEL. MINUS COGNITÆ auctore Prof. “'okutaro Hto, Tokio Subfamily MYRMICINZÆ |rr. Strumigenys japonica sp. nov. ® 2 1/2 mill. long. Mandibles less than 1/3 the length of the head, triangular, the shaft thickened at the middle, curved inward, and armed with many sharp teeth. Head large, subcordate, narrowed anteriorly, snout-like, much thickened posteriorly: sides rather straight: vertex very convex; posterior angles rounded, with a marginal line ; posterior margin deeply concave. Clypeus large, convex, nearly subcarinate, subrhombic, gradually tapering anteriorly. Eyes small, situated laterally a little behind the middle of the head. Antennæ slender, the scapes long but not reaching the posterior corner of the head ; funiculus 1 1/2 longer than the scapes, funi- cular joints 1-3 short, fourth joint longer than the second and third joints taken together, terminal joints two times longer than the fourth, and ‘forming a rather thin club. Frontal carinæ long; antennal grooves lateral, long, reaching the posterior angles of the head. Thorax very thin, narrower than the posterior part of the head, forming dorsal ridges on both sides; pronotum longer and broader than mesonotum, the anterior part being slender, curved, and shortly pedunculate, forming a neck, but the middle part being rounded on both sides; in profile pronotum and mesonotum being slightliy convex, meso-epinotal constriction slightly impressed ; epinotum high, the basal surface slightly ascending posteriorly, with 2 spines at the posterior angles, the declivity being rather abrupt and concave. Epinotal spines shorter than the basal surface, without membrane or spongy substance, straight, acute, directed upward and a little backward. Petiole longer than the epinotum, the anterior half becoming a peduncle, while the posterior part being formed into a node, which in profile being high and rounded, and slightly convex at the posterior declivity. Postpetiole shorter than the petiole; node in profile being thickened dorsally. Gaster longer than the pedicel but a little shorter and thicker than the head, ovoid, very convex ventrally, acute at the extremity. Legs moderately long, slender. DC ALES [2 £ e AT TREAUP PAT astra x: 1 Head reticulate; antennal grooves foveolate. Thorax rugose. Head, thorax, and peduncle punctate. Gaster smooth and shiny. Erect hairs are wanting on the antennæ and legs; short but not clavate haiïirs on the thorax and abdomen. Pubescence on the head being thick, silvery and long clavate ; while, that on the rest of the body being thin; on the whole, pubescence being very distinct and rather long. The posterior part of the postpetiole are covered with a spongy substance. | Reddish yellow or vyellowish brown, being of the same colour with Sé. Godeffroyi MAYR var. Lewisi (CAMERON); head and gaster darker. Abdomen and legs vellow or reddish yellow. Hab.: Japan : prov. Nagato in the Island of Hondô(Y. Nawa). 4 ©. This species belongs to the Baudueri group; it also seems to resemble St. mnmembranifera EMERrY, from wbich it differs by the head being more produced and become narrowed anteriorly, by the antennal scapes being longer, more slender, and not thickened, by its more slender thorax and pedical, and by the legs being longer. Solenopsis fugax LATR. ? 1 1/2-2 mill. long. Hab. : Japan : Tokio, in my garden in Koishikawa (T. [ro). 19 ÿ. This is, I believe, a very interesting rediscovery, since the first record of this species made by Mons. ERNEST ANDRÉ in 1903, absolutelv nothing was known with regards to its occurrence in Japan. Ë In Japan this species is associated with Pheidole fervida FR. SMITH, whose colour it so closely resembles. It makes very narrow side- tunnels near or along the nests of Fheidole fervida, so narrow thai the latter species seems to be quite unable to enter them. Cremastogaster Auberti EMERY var. Nawai nov. var. ©. 3-3 1/2 mill. long. Similis Cr. Aubertii EMERY typico, differt vertice capitis, thorace, sastereque, segmento basilari incluso, sparse sed distincte piloso; gastere supra, præter segmento basilari, non adpresse pubescenti ; atque leviter et pallide fusco. Head subquadrangular,excluding the mandibles as long as broad, sides convex, posterior border concäve, strongly convex in front. Mandibles strong and thick, curved inward, the masticatory margin with 4 teeth. Clypeus broad, triangular, convex, its anterior mar- gin nearly straight, narrow behind with round posterior margin. Frontal area rather obscure. Frontal carin& short, but prominent. 42 Eyes large, ovate-elliptical, convex, lateral, in the middle of the head. Antennæ stout; scapes reaching the posterior corners of the head, slightlv curved and gradually thickened above; funiculus 1 1/4 times longer than the scapes, first funicular joint 2 times as long as broad, joints 2-7 nearly as long as broad, joints 8-10 forming a club, each joint longer than broad, joint 9 a little longer as well as broader than joint 8, the terminal joint as long as the two pre- ceding joints together. Thorax rather narrow, anteriorly about half as broad, but 1 1/2 as long as the head Pronotum high, very convex anteriorlv, with the lateral angles very prominent. Pro- mesonotal suture indistinct. Mesonotum high, a little narrower than the pronotum, broader than long, narrowed posteriorlr. Meso- épinotal depression very well-marked. Epinotum with a short convex basal surface, the declivitv abrupt, oblique, concave, about 2 times longer than the basal surface. Epinotal spines stout, straight, acute, about 1/3 the length of the basal surface, directed outward, backward, and upward. Petiole obcordate, about as broad as the epinotum, a little longer than broad, convex posteriorly. Postpetiole about half as long as the petiole, a little broader than long, with 2 small tubercles situated above in a pair and marked with a median longitudinal depression between them, very shortly pedunculate posteriorly. Gaster ovate, very convex dorso-ventrally, nearly as long as the head and thorax together, but a little broader than the head, acute at the extremitv. Legs moderate, rather stout. ee Mandibles and clypeus shiny, the former being striated. Head | shiny, finely punctuate ; cheeks striate. Thorax and the first seg- ment of the gaster with coarse, scattered, piligerous punctures. Gaster smooth and shiny. Head, thorax, and abdomen sparsely but distinctly pilose ; clypeus with long testaceous hairs ; while scapes and tibiæ being destitute of erect hairs. Head, thorax, and the basal joint of gaster minutely pubescent with appressed hairs; also the scapes and tibiæ are pubescent. Greyish brown or pale brown; head, postpetiole, the posterior part of the gaster, upper part of the antennæ, femora, and tibiæ darker or dark brown. Mandibles vellowish red. Hab. : Japan : the Island of Hondô (Y. Nawa). Nearly allied to CG» subnuda MAYR and to Cr. laboriosa FR. SMITH var. Matsumurai FOREL, but differs from the former by its more arched thorax, and from the latter by its longer antennal scapes, by the longer, thinner and sharply pointed epinotal spines, by the form of the petiole, and by its lighter colour; from the European Cr. scutellaris OLIV., the present species may at once be distin- 43 guished by its smaller size, by the colour of the head and of other parts of the body, and by other characters; and from all of them by erect hairs being deficient on the tibiæ and scapes. Dr. FoREL, who kindly sent us a specimen of the European Cr. Auberti for comparison, considers the japanese form a variety of that species. Described from several © collected at Obata in the Island of Hondô by Mr. YasusH1 NaAWA, a well-known Japanese entomologist, with whom we have much pleasure in associating the name of this new variety. Subfamily CAMPONOTINÆ Fonxi. Prenolepis (Nylanderia) Sakuræ sp. nov. ? 1-1.7 mill. long. Mandibles 1/2 as long as the head, the upper part incurved, the inasticatory margin. broad, with 3 unequal, viz. 3 large and 2 minute, teeth. Head, excluding the mandibles, longer than broad, sides slightly convex; posterior angles rounded, posterior border nearly straight, the front prominent, and the vertex rounded. Eyes moderately large. Clypeus transverse, convex, arched, not carinate, its anterior ‘border rounded but not excised. Frontal area broader than long, distinct from the clypeus. Frontal carinæ high. Antennal foveæ distinct. Antennæ slender; the scapes exceeding about 1/4 ot their length bevond the posterior corners of the head, thicker Lowards the apex, slightiy curved:; the first funicular joint longer than broad; joints 2-6 broader than long; joints 7-8 nearly as long 3 I Di a Mes Fig 3. Prenolepis SakuræŸ. Profil of thorax and Fig.1. Prenolepis Sakuræ ©. Fig. 2. Antenna of same. petiole. as broad, joints 9-10 a little longer than broad, the terminal joint as long as joints 8-10 together and forming a club. Thorax distinctlv longer than the head, in front about 2/3 as broad as the latter, both pronotum and mesonotum being high; pronotum broader than long, the upper surface convex, rounded on the sides ; mesonotum as long as broad, the upper surface slightly convex ; pro-mesonotal 44 suture marked. Epinotum with very short basal surface, a little higher than the mesonotum and passes into the long declivity; the declivity more than four times longer than the base, very oblique, straight or feebly concave, with a pair of minute protuberances at the posterior corner, Meso-epinotal depression not wide but dis- tinct. Petiole low; node in profile inclined forward, with nearlv straight anterior, acute upper, and convex ventral, surfaces; from behind about 1/3 as broad as the epinotum, the upper margin con- cave, Gaster longer than broad, longer and broader than the head, about three times broader than the epinotum, convex ahove, gibbous in front. Legs moderately long, rather stout. Body subopaque, head, thorax, and abdomen finely punctuated. Erect hairs thin, vellowish, growing on the mandibles, clypeus, and gaster, more sparselv on the head and thorax, but wanting on. the tibiæ and scapes. Pubescence grayish, distinctily on the head, antennæ, and legs; almost imperceptibly on the thorax and gaster. Light vellowish brown ; head and antennal scapes brown; gaster dark brown. Mandibular teeth reddish brown. Hab. : Tokio, in my garden in Koishikawa (T. and SakuRA Iro). The workers are frequently to be seen running on the ground in summer. Their paces are rather fasi, but not rapid. They make their nests in the earth. The entrance of the nest is circular and small, less than 1 mill. in diameter. Allied to P. flavipes (FR. SMirH), but differs by its smaller size, by its pubescence, especially that on the head, by its light brown colour, by its being subopaque, and by the shorter appendages. Lasius niger LINN. var. alieno-niger FOREL. $ 2 1/2-3 1/2 mill. long. Hab. : Japan : Tokio, in my garden in Koishikawa (T. Tro). Lasius uinmbratus NY1. var. mirto-umbratus FOREL. 5 3-3 1/2 mill. long. Hab. : Japan : Tokio (T. and KermiKo [ro). Camponotus fallar NYL. var. Nawai var. nov. ÿ major » 1/2-7 mill. long. $ minor 4-5 mill. long. Simillimus C. fallaci var. quadrimaculato FOREL, sed differt genis breve et valde pilosis, cum impressione media in fronte clypei, atque sculptura validiore. Hab. : Japan : Miho in the province of Suruga in Hondô (Y. NaAwa). LA 45 Pronotum yellow, stained with dark spots; the two vellow spots on the first gastric segment are confluent, as is often the case with GC. fallaæ NyYr, var. quadrinotatus FOREL. Carrponotus /Golobopsis] truncatus (SPINOLA). © 3 1/2-4 mill. long. Z 4 1/2-5 1/2 mill. long. Hab. : Japan : Chôfu in the province of Nagato in Hondô (Y. NaAwa). | In comparing the japanese specimens with those of the lypical _ GC. truncatus of Europe, we find in the former the following trivial characters deviating from the later, viz. the head red or dark red and not black posteriorly, antennæ entirely vellow and not dar- kened at the upper part, both the upper and the lower surfaces of the head glabrous or nearly glabrous and not hairy, and the pale spots on the gaster wanting. Dr. F9REL, however, writes us that € die Farbenunterschiede sind fast wertlos und die Farbg variiert sehr bei der europäischen Art ». We wish to tender our hearty thanks to Professor Dr. A. FOREL, of Yvorne, Switzerland, not onlv for his unfailing kindness and courtesv in examining and identifving species for us, but also for his generosity in giving us manv important suggestions. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE III Assemblée mensuelle du ‘77? mars 1914 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. En l’absence de M. SCHOUTEDEN, qui se fait excuser, M. BONDRoIT remplit les fonctions de secrétaire. — Le fascicule IT des Annales n’ayant pu paraître en temps utile, l’approbation du procès-verbal de la séance du 7 février est remise à la prochaine séance. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. GASTON PORTEVIN, 14, Strada Sarindar, à Bucarest (Roumanie), présenté par MM. Gizcer et KERREMANS. M. PORTE- VIN spécialise l’étude des Sylphides, Liodides et Clambides du globe, ainsi que celle des Diptères de France. Correspondance. — M. le Prof. Comsrocx remercie la Société pour son élection en qualité de membre honoraire. Il nous fait parvenir sa photographie et une série de ses publications. /Remerciments./ — M. D'ORCHYMONT signale une erreur d'impression dans son récent travail paru dans ces Annales : pour la taille de son Hydrous temnopteroides il faut lire, non pas : «4 2.6 mill. «' 1.2 mill. ; © 2.9 mill. 1.3 mill., — mais : 26 mill. X 12 mill. ; ? 29 mill. X 13 mill. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés . dans ce numéro est décidée.” Communication. — À propos de M. EVERTS, M. BONDROIT fait remarquer qu'il affirme seulement l'identité du Bledius terebrans SHARPF avec son Bl. campi. — [La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIU, 3-111-1914 + 48 BEITRAG ZUR KENNTNIS DER MELOLONTHIDEN von J. Moser III Euphoresia Bequaerti n. sp. — Æ. bisquamulatæ Brsk. similis, sed major. Olivaceo-fusca, opaca, clypéo, tibiis tarsisque nitidis. Capite, clypeo rugoso-punctato, margine antico reflexo, subsinuato, fronte sparsim, juxta oculos dense punctata, punctis flavido-squamosis ; prothorace remote et irregulariter squamulato; scutello, medio excepto, flavido-squamoso; elytris mediocriter dense squamis flavidis parvis lanceolatis, majoribus, raris intermix- tis, obtectis, striatis, interstitiis parum convexis, alternis nigro- maculatis, maculis glabris; pygidio, vitta mediana longitudinali, postice abbreviata, glabra excepta, haud crebre squamulato. Sub- tus, pectoris medio excepto, mediocriter dense albido-squamoso- setosa. — Long. 9 mill. Hab. : Congo belge (Bukama), 9-V-1911, D' BEQUAERT leg. Die Art hat Aenhlichkeit mit Æ. bisquamulata BRSk., ist aber grôsser und trägt keine Schuppenflecken auf dem Pygidium. Der rotbraune Clypeus ist glänzend, runzelig punktiert, sein aufge- bogener Vorderrand ist schwach ausgebuchtet. Die Stirn ist oliven- grün, in der Mitte nur vereinzelt, neben den Augen dicht gelblich beschuppt. Die Fühler sind gelbbraun. Das Halsschild ist, ebenso wie die Flügeldecken, von olivenbrauner Färbung. Es ist in der Mitte sehr weitläufig und unregelmässig beschuppt, seitlich mar- kiert sich undeutlich eine beschuppte Längsbinde. Das Schildchen ist, mit Ausnahme der Mitte der Basis, dicht mit gelbliche Schuppen bedeckt. Auf den Flügeldecken stehen die kleinen lanzettformigen Schuppen mässig dicht und treten vereinzelt kräftigere Schuppen auf. Die Zwischenräume zwischen den Streifen sind nur sehr schwach gewôlbt und tragen einer um den anderen dunkle unbe- schuppte Flecke. In den Zwischenräumen zwischen diesen Flecken stehen die Schuppen ein wenig dichter. Das Pygidium trägt, abge- sehen von einer hinten verkürzten unbeschuppten Mittebinde, schmale Schüppchen, die wenig dicht stehen. Die Unterseite ist . mit Ausnahme der Schienen und Tarsen matt. Die Seiten der Brust, die Hinterhüften sowie das Abdomen sind mässig dicht mit borsten- artigen, weisslichen Schuppen bedeckt. Die Mitte der Brust zeigt nur vereinzelte Schüppchen und beiderseits einige kräftige braune Borsten. Solche Borsten finden sich auch an den Seiten der Hinter- hüften und vereinzelt auf dem Abdomen. Die Hinterschenkel sind verbreitert, tragen zerstreute kleine weissliche Bôrstchen und vor den Hinterrande einige lange kräftige gelbe Borsten. 49 Euphoresia maculata n. sp. — Æ. Bequaerti similis. Oliva- ceo-fusca, opaca, flavido-squamulata, elytris fuscis, nigro-olivaceo- maculatis, pedibus nitidis. Clypeo cupreo, nitido, sparsim punctato, punctis in anteriore parte clypei setosis, postice squamosis, mar- sine antico vix reflexo, sinuato, fronte opaca, medio remote, juxta oculos confertim squamosa; antennis fulvis; prothorace medio- criter dense squamoso, vitta media, antice abbreviata, glabra; scutello, linea media longitudinali excepta, squamoso; elytris mediocriter crebre sat irregulariter squamosis, striatis, interstiti's parum modo convexis, alternis nigro-olivaceo-maculatis, maculis glabris ; pygidio haud dense squamulato. Pectoris medio sparsim, lateribus, coxis posticis abdomineque densius squamosis. — Long. 9 mill. IHab. : Congo belge (Kassai : Kondué). E. Luya leg. Der Æ. Bequaerti sehr ähnlich, aber durch andere Gestalt der Schuppen und Fehlen von vereinzelten grosseren Schuppen auf den Flügeidecken verschieden Der Clypeus ist kupferig, glänzend, schwach gerunzelt, weitläufig punktiert. Die PunkKte sind im vorde- ren Teile des Clypeus abstehend beborstet, während sie im hinteren Teile desselben beschuppt sind. Die Stirn ist matt, olivengrun, in der Mitte weitläiufig mit eif‘rmigen Schuppen besetzt, während sich neben den Augen ein Kranz solcher Schuppen befindet. Das Halsschild ist olivengrün, an den Seiten mehr oder weniger rütlichbraun. Es is mässig dicht und ungleichmässig mit schmalen eiformigen Schuppen besetzt, im hinteren Teile befindet sich eine schmale unbeschuppte mittlere Lingsbinde. Das Schildchen trägt einen schwachen, schuppenfreien mittleren Längskiel. Die Flügel- decken sind rotbraun, die länglich eif‘rmigen Schuppen stehen mässig dicht und unregelmässig. Die Zwischenriume zwischen den Längslinien sind kaum merklich gewôlbt and tragen die abwech- selnden Zwischenraüme olivengrüne, unbeschuppte Makel. Das Pygidium ist rotbraun mit dunkler mittlerer Längsbinde. Es ist wenig dicht beschuppt und vereinzelt beborstet. Die Unterseite ist mit eiformigen weisslichen Schuppen mässig dicht bedeckt, auf der breit lingsgefurchten Brusmitte stehen nur vereinzelte PCA . pen. An den Seiten der Hinterhüften und auf dem Abdomen befin- den sich einige kräftige Borsten. Die Hinterschenkel sind weit- läufig beschuppt und nur mit einigen wenigen kurzen Borsten besetzt. | Camenta setosella n. sp. — « C. Westermanni HaR. similis, parum minor. Castanea, nitida, supra ubique sat dense punctata et flavo-setosa, subtus pectore flavo-hirto, abdomine crebre punctato et breviter flavo-piloso. — Long. 16 mill. Hab. : Congo belge (Mayumbe). 50 Von ähnlicher Gestalt wie C. Westermanni HAR., etwas kleiner, infolge der kurzen gelben abstehenden Haare der Oberseite weniger glänzend. Der Kopfist ähnlich gebildet wie bei Westermanni, die Querleiste hinter dem tief ausgebuchteten Vorderrand wird durch eine Reihe abstehender Borsten markiert. Die Punktierung des Kopfes ist ebenso wie die der ganzen Oberseite etwas dichter und grôber. Der 7-gliedrige Fühlerfächer ist leicht gebogen und länger als der Stiel. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, die Seitenränder sind schwach gekerbt, die etwas vorgezogenen Vorderecken sind abgerundet, nicht spitzwinklig wie bei Wester- manni. Die Flügeldecken zeigen keine Spur von Rippen. Das Pygidium ist von dreieckiger Gestalt mit abgerundeter Spitze, gewülbt, dicht punktiert und abstehend gelb behaart. Die Brust trägt eine ziemlich lange gelbe Behaarung, das Abdomen zeigt eine dichte Punktierung und abstehende gelbe Haare. Die Vorder- schienen sind zweizühnig, die Krallen sind ähnlich gebildet wie bei Westermanni. Camenta Schoutedeni n. sp. — Statura Æ. longiclavte BrSk. Castanea, nitida, supra sat crebre punctata, glabra. Capite subbi- carinato, apice late emarginato, antennarum flabello maris stipite dimidio longiore, feminæ stipiti longitudine æquali; prothorace transverso, lateribus subcrenulatis, angulis posticis rotundatis, anticis parum porrectis ; scutello antice punctato, postice lævi ; elytris ecostatis ; pygidio sat convexo, in posteriore parte flavo- piloso. Subtus abdomine mediocriter crebre, pectore densius punctato, punctis fulvo-pilosis. — Long. 11-12 mill. Hab. : Congo belge (Congo da Lemba). Die Art hat in der Gestalt und Färbung Aehnlichkeit mit C. longi- clava BRSK., unterscheidet sich aber sofort durch andere Kopf- bildung. Der Clypeus ist vorn nicht wie bei longiclava sehr tief und rund ausgeschnitten, sondern zeigt einen flacheren bogenfürmigen Ausschnitt. Hinter dem Vorderrande befindet sich eine Reihe abstehender gelber Borsten, dahinter ein gebogener Querkiel, der ebenso wie die Clypeusnaht nur sehr wenig erhaben ist. Der Kopf ist, ebenso wie die ganze Oberseite mit Ausnahme des Schildchens, ziemlich dicht punktiert. Das Halsschild ist doppelt so breit wie lang, die Mitte des Vorderrandes sowie die Vorderecken sind etwas vorgezogen, die Seitenränder sind schwach gekerbt und abstehend beborstet, die Hinterecken sind abgerundet. Das Schildchen ist im vorderen Teile punktiert, hinten glatt. Die Flügeldecken zeigen ausser der Nahtrippe keine Andeutungen von Rippen. Das gewülbte Pygidium ist im hinteren Teile abstehend behaart. Das Abdomen ist mässig dicht, die Brust etwas enger punktiert, die Punkte tragen o1 abstehende gelbe Haare, die auf der Brust länger als auf dem Abdomen sind. Schenkel und Schienen zeigen abstehende gelb- braune Borsten. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind von gleicher Länge, was auch, abweichend von der BRENSKE’schen Beschreibung, bei longiclava der Fall ist. Die Bildung der Krallen ist dieselbe wie bei dieser Art. Diese Art welche ich Herrn D' H. SCHOUTEDEN in Brüssel widme, erhielt ich ebenso wie die übrigen hier vom Congo belge beschrie- benen Arten vom Musée du Congo belge in Tervuereu. Camenta kamerunensis n, sp. — (çj. Rufo-testacea, nitida, elytris piceis. Capite sat dense subrugoso-punctato, clypei carina transversa medio minime antrorsum flexuosa, clypeo inter carinam et marginem anticum lævi, raris punctis setosis obtecto, margine antico reflexo, medio recurvo; antennis flavis, 10-articulatis, flabello 7-articulato, stipite dimidio longiore; prothorace longitu- dine plus duplo latiore subtiliter haud dense punctato, lateribus setosis, angulis posticis rotundatis, anticis acutis porrectis ; scutello subtiliter punctulato, fere lævi; elytris mediocriter crebre sat fortiter punctatis, singulo 4-costato, costis planis lævibus; pygidio punctis umbilieis sat confertim obtecto, in posteriore parte sparsim setoso. Subtus pectore parum crebre punctato, punctis pilos feren- tibus, abdomine sat remote punctato, punctis inæqualibus, majori- bus setosis. — Long. 11 mill. Hab. : Kamerun (Duala). Das vorliegende männliche Exemplar ist rothraun, die Flügel- decken sind an der Basis schwarzbraun, im hinteren Teile schwarz. Wahrscheinlich variert die Art in der Färbung. Der Kopf ist Ziemlich dicht und schwach runzelig punktiert, die Stirnnaht ist deutlich, schwach gebogen, der Clypeuskiel ist in der Mitte kaum merklich flach vorgezogen. Vor dem Kiel ist der Clypeus fast glatt und trägt nur vereinzelte Borstenpunkte. Der Vorderrand ist aufge- bogen und in der Mitte etwas zurünkgezogen, so dass er ausgse- buchtet erscheint. Die Fühler sind zehngliedrig, das zweite Glied des Stieles ist kurz, das dritte nur wenig länger. Der siebengliedrige Fächer ist um die Hälfte länger wie der Stiel. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, nicht besonders dicht und ziemlich schwach punktiert. Das vorliegende Exemplar zeigt einen mittleren Längseindruck. Die Seitenräinder sind abstehend bebor- stet, die Hinterecken sind abgerundet, die spitzwinkligen Vorder- ecken vorgezogen. Das Schildchen läüsst nur einige feine Punkte erkennen. Die Flügeldecken sind mässig dicht und ziemlich grob punktiert,jede Flügeldecke zeigt vier schmale, flache, glatte Rippen. Auf dem Pygidium stehen die Nabelpunkte ziemlich dicht, vor dem Hinterrande befinden sich zerstreute abstehende Borsten. Die D2 Brust ist mässig dicht punktiert, die Punkte sind mit Haaren besetzt. Auf dem Abdomen stehen die Punkte etwas weitläufiger und sind von ungleicher Stärke. Die kräftigeren Punkte tragen abstehende Borstenhaare. Die Schenkel sind mit einer Querreihe von Borsten besetzt. Die Vorderschienen sind zweizähnig, der Zahn am Ende ist langgestreckt, der obere Zahn nur schwach. Die Hintertarsen sind schlank, das erste Glied derselben ist bedeutend länger als das zweite. Camenta brevicornis n. sp. — . GC. kamerunensi similis. Castanea, nitida. Capite sat crebre subrugoso-punctato, clypeo ante carinam laevi, serie transversa setarum instructo, margine antico sinuato; antennis 10-articulatis, articulo tertio stipitis secundo parum breviore, flabello 7-articulato, stipite haud longiore; pro- thorace longitudine plus duplo latiore, mediocriter crebre sat subtiliter punctato, angulis posticis late rotundatis, anticis paulo obtusis; scutello parce punctulato; elytris subrugosis, dense punc- tatis, costis obsoletis; pygidio mediocriter crebre punctato. Corpore infra sat remote punctato, pectoris punctis pilosis. — Long. 8 mill. Hab. : Old Calabar. Die Artist der C. kamerunensis ähnlich und durch den für die Gattung Camenta verhälinismässig kurzen Fühlerfächer des 4 ausgezeichnet. Der Kopf ist ziemlich dicht, schwach ruuzelig punktiert. Der Clypeus ist hinter dem Querkiel etwas weitläufiger punktiert wie die Stirn, vor dem Querkiel ist er glatt und trägt in der Mitte zwischen Kiel und Vorderrand eine Reihe abstehender Borsten. Der Vorderrand ist aufgebogen und in der Mitte flach ausgebuchtet. Die gelbbraunen Fühler sind zehngliedrig, der sieben- gliedrige Fächer ist nicht länger wie der Stiel. Das dritte Glied des letzteren ist ein wenig kürzer als das zweite. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, ziemlich dicht und schwach punktiert, bei dem vorliegenden Exemplar ist es im hinteren Teile der Mitte flach eingedrückt. Die Hinterecken sind stark abgerun- det, die Vorderecken stumpfwinklig, nur ganz schwach vorge- zogen. Das Schildchen trägt einige feine Punkte. Die Flügeldecken sind leicht gerunzelt, dicht und ziemlich kräftig punktiert, Rippen sind nur sehr schwach angedeutet. Die Punktierung des Pygidiums ist mässig dicht. Auf der Unterseite stehen die Punkte ziemlich weitläufig und sind auf der Brust behaart. Auf dem Abdomen befinden sich ausser den schwächeren Punkten noch vereinzelte grôbere, mit Borstenhaaren besetzte Punkte. Die Schenkel tragen eine Querreihe von Borsten. Die Vorderschienen zeigen ausser einem langgestreckten Endzahn nur noch ein schwaches Zähn- chen an der Aussenseite. Die Hintertarsen sind schlank, das erste Glied derselben ist fast doppelt so lang wie das zweite. \ 1% 1 a TE de Lt Ce TE à mn à 93 Camenta macrophylla n. sp. — çj C. salisburianæ PÉR. aff- nis. Rufo-flava, nitida. Capite mediocriter crebre, sat fortiter punc- tato, clypeo transversim carinato, ante carinam punctis raris magnis pilosis obtecto, margine antico sinuato; antennis 10-articulatis, flabello 7-articulato, valde elongato, stipitis articulo tertio secundo vix longiore, intus denticulato; prothorace transverso, crebre punctato, angulis anticis et posticis obtusis, breviter rotundatis; scutello laxe punctulato; elytris subrugosis, fortiter sat dense punctatis, indistincte costatis; pygidio mediocriter dense punctato, in posteriore parte sparsim flavo-piloso. Subtus pectore flavo- hirto, abdomine laxe, lateraliter densius punctato, punctis setosis; tibiis anticis acute bidentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo breviore. — Long. 10 mill. Hab, : Deutsch Ost-Afrika (Moschi). Die Art gehort in die Verwandtschaft der C. salisburiana PÉR. und unterscheidet sich von dieser dadurch, dass das dritte Fühlerglied beim kaum merklich länger als das zweite ist, während bei salisburiana die Länge dieses Gliedes fast das Doppelte des vorher- gehenden beträgt. Die Färbung ist rothbraun, der Kopf ist mässig dicht, ziemlich krüäftig punktiert, die Stirnnaht ist etwas wulstig, der Clypeuskiel ist deutlich,° in der Mitte gerade, seitlich etwas nach vorn gebogen. Vor dem Kiele ist der Clypeus nur weitläufig mit groben behaarten Punkten besetzt. Der Vorderrand ist flach ausgebuchtet. Die Fühler sind zehngliedrig, der siebengliedrige Fächer des J ist dreimal so lang wie der Stiel. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, ziemlich dicht, in der Mitte etwas weitläufiger punktiert, seine Seitenränder sind abstehend beborstet, Vorder- und Hinterecken sind stumpfwinklig, kurz abgerundet. Das Schildchen trägt einige feine Punkte. Die Flügel- decken sind schwach gerunzelt und mit kräftigen Punkten bedeckt. Auf jeder Flügeldecke markieren sich zwei Rippen undeutlich. Die Punktierung des Pygidiums ist mässig dicht, im hinteren Teile ist das Pygidium abstehend behaart. Die Brust trägt eine gelbe Behaarung, das Abdomen ist weitläufig, an den Seiten etwas enger punktiert und tragen die Punkte borstenartige Haare. Die Schenkel zeigen je eine behaarte Querreihe von Punkten neben dem Vorder- und Hinterrande. Die Vorderschienen sind kräftig zweizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite. Camenta rufoflava n. sp. — ç«j C. salisburianae PÉR. affinis. Rufo-flava, nitida. Capite, fronte confertim, clypeo post carinam transversam minus crebre punctato, ante carinam punctis raris pilosis obtecto, margine antico sinuato; antennis 10-articulatis, flabello 7-articulato, valde elongato, stipitis articulo tertio secundo 94 distincte longiore, intus denticulato; prothorace longitudine latiore, dense sat subtiliter punctato, linea indistincta mediana laevi, lateribus leviter crenulatis, angulis posticis rotundatis, anticis obtusis, margine antico medio parum producto; scutello remote subtiliter punctulato; elytris subrugosis, fortiter crebre punctatis, singulo disco indistincte bicostato ; pygidio mediocriter dense sat grosse punctato, postice piloso. Pectore flavo-hirto, abdomine medio laxe, lateribus densius punctato, pilis raris obtecto; tibiis anticis bidentatis, articulo primo tarsorum posti- corum secundo breviore. — Long. 14 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Iringa). Die Art steht gleichfalls der C. salisburiana PÉR. sehr nahe, ist aber durch die Kopfbildung verschieden. Der flach nach hinten gebogene Querkiel des Clypeus steht in der Mitte zwischen der gewulsteten Stirnnaht und dem Vorderrande, während er bei salisburiana der Stirnnaht näher steht. Die Stirn ist dicht punktiert, der Clypeus im hinteren Teile etwas weitläufiger wie die Stirn. Vor dém Kiele trägt der Clypeus weitläufig gestellte, - grobe, behaarte Punkte. Der Vorderrand ist ziemlich tief ausgebuchtet. Der siebengliedrige Fühlerfächer ist sehr lang, das dritte Glied des Fühlerstieles is deutlich länger als das zweite und auf der Innenseite mehr oder weniger dornartig ausgezogen. Die Punk- tierung des Halsschildes ist ziemlich fein und dicht, eine glatte Mittellinie ist undeutlich sichtbar. Die Seitenränder des Halsschildes sind schwach gekerbt, Hinter- und Vorderecken sind abgerundet, letztere jedoch nur ganz kurz. Das Schildchen trägt einige schwache Punkte. Die Flügeldecken sind etwas runzelig, grob und dicht punktiert. Auf dem Discus jeder Flügeldecke treten zwei Rippen undeutlich hervor. Auf dem Pygidium stehen die Pankte mässig dicht, der hintere Teil des Pygidiums ist mit einigen abstehenden Haaren besetzt. Die Brust ist gelb behaart, das Abdomen ist in der Mitte weitläufig, seitlich dichter punktiert, und sind vereinzelte Punkte behaart. Die Schenkel sind mit zwei Reihen behaarter Punkte besetzt, die Vorderschienen sind zwei- zähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite. Mir liegt ein çj einer nahe verwandten Art von Moschi vor; welche ich für C. Sjôstedti KLB. halte. Bei dieser Art trägt der Clypeus an Stelle des Querkieles eine Borstenreihe. Camenta Hintzi AuULM. — Obgleich in der Beschreibung dieser Art nichts über die Beschaffenheit der Fühler gesagt wird, so ist doch aus der Beschreibung klar ersichtlich, dass der Autor keine Camenta-Art vor sich gehabt hat. Herr Dr. H. KUNTZEN 99 vorn Kôniglichen Museum in Berlin war so liebenswurdig, mir die Type zur Untersuchung zu senden. Die Type ist ein © mit neungliedriegen Fühler und viergliedrigen Kühlerfächer. Die Art gehôrt in die Gattung Empecamenta. Hybocamenta nigriceps n. sp. — H. maritimae BRrSk. similis. Rufa, nitida, capite nigro. Capite confertim punctato, clypei carina utrinque abbreviata, clypeo ante carinam feri laevi, margine antico parum sinuato; antennis 10-articulatis, flabello maris 6-articulato, stipitis articulo quarto intus denticulato, flabello feminæ 5-articulato, flabelli articulo secundo parum, primo magis abbreviato; prothorace longitudine duplo latiore, subtiliter punc- tato, lateribus parce setosis, angulis posticis rotundatis, anticis parum porrectis, fere rectis; scutello punctulato; elytris, singulo sutura costisque tribus parum elevatis, lævibus, interstitiis medio- criter dense punctatis; pygidio haud crebre umbilicato-punctato, setas raras ferente. Subtus pectoris medio fere Iævi, lateribus punctis pilosis obtectis, abdomine mediocriter crebre punctato, punctis inæqualibus, majoribus pilos ferentibus. — Long. 9-10 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Tanga). Die Art ist in Gestalt und Färbung der H. maritima BRrsk. äbnlich, der Kopf ist aber schwarz, die Rippen auf den Flügel- decken treten deutlicher hervor. Der Kopf ist dicht mit bogen- f‘rmigen kräftigen Punkten bedeckt, die Stirnnaht ist tief, der Clypeuskiel erreicht nicht die Seitenränder. Vor dem Clypeuskiel ist der Clypeus fast glatt, der Vorderrand ist flach ausgebuchtet. Die KFühler sind zehngliedrig, der sechsgliedrige Fühlerfächer des ist ein wenig länger als der Stiel, das vierte Glied des letzteren ist innen gedornt. Der Fühlerfächer des © ist fünfglie- drig, der erste Glied desselben ist stark, das zweite ein wenig verkürzt. Das Haisschild ist sehr fein punktiert, die Hinterecken sind abgerundet, die Vorderecken sind etwas vorgezogen und rechtwinklig. Das Schildchen ist in der Mitte punktiert. Jede Flügel- decke trägt drei glatte Rippen, eine vierte ist zwischen der zweiten und dritten Rippe angedeutet. Die Zwischenräume sind mässig dicht punktiert. Auf dem Pygidium stehen die Punkte nicht besonders dicht und trägt das Pygidium vereinzelte abstehende Haare. Die Mitte der Brust ist fast glatt, die Seiten der Brust tragen behaarte Nabelpunkte. Das Abdomen zeigt eine mässig dichte Punktierung, die Punkte sind von ungleicher Stärke, die grüberen sind behaart. Empecamenta clypeata n. sp. — E. angustatæ Brsk. similis. Castanea, nitida, fulvo-pilosa. Capite transversim bicarinato, for- titer punctato, punctis fulvo-setosis, apice ante clypei carinam | 56 lævi, margine antico sat profunde emarginato, clypeo inter carinam et suturam frontalem medio biimpresso; prothorace longitudine duplo latiore, lateribus subcrenulatis, angulis posticis et anticis rotundatis, dorso mediocriter dense punctato, punctis longe fulvo- pilosis; scutello lateribus apiceque lævibus; elytris ecostatis, haud crebre punctatis, punctis pilos ferentibus; pygidio sat dense punc- tato et longe fulvo-setoso. Subtus pectore abdomineque aciculato- punctatis et fulvo-pilosis. — Long. 11 mill. Hab. : Congo belge (Beni à Lesse). D' MurRTULA leg. Die Artist der Æ. angustata Brsk. ähnlich, aber durch die Bildung des Kopfes leicht zu unterscheiden. Der Vorderrand des Clypeus ist ziemlich tief bogenformig ausgeschnitten. Der Raum zwischen dem Vorderrande und dem in der Mitte etwas vorgezogenen Quer- kiel des Clypeus ist glatt und trägt nur unmittelbar vor dem Querkiel eine Querreihe krüäftiger Borsten. Der Raum zwischen dem Querkiel und der deutlichen Stirnnaht ist grob punktiert und zeigt in der Mitte zwei Eindrücke. Zwischen diesen Eindrücken befindet sich ein kleines glattes Dreieck, dessen Basis mit der Stirnnaht zusammenfüllt. Die Stirn trägt sehr grosse, abstehend beborstete Punkte. Das Halsschild ist fast doppelt so breit wie lang, seine Seiten sind schwach gekerbt, die Hinterecken breit, die Vorderecken kurz abgerundet. Die Oberfläche ist mässig dicht punktiert und lang abstehend gelb behaart. Beim Schildchen sind Seitenränder und Spitze glatt. Die ungerippten Flügeldecken zeigen gleichfalls eine mässig dichte Punktierung und abstehende Behar- rung. Auf dem Pygidium stehen die Punkte dichter und tragen gelbe Borstenhaare. Brust und Abdomen sind mit nicht besonders dicht gestellten bogenfürmigen Punkten bedeckt, die mit gelh- braunen Haaren besetzt sind. Die Hinterschenkel sind in der Mitte glatt, neben den Rändern lang abstehend beborstet, die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind von gleicher Länge. Empecamenta impressiceps n. sp. — Castanea, nitida. Capite, fronte fortiter punctata, punctis flavo- setosis, clypeo, basi punctata excepta, fere lævi, transversim carinato, post carinam biimpresso, ante carinam serie transversa setarum instructo, margine antico profunde sinuato; antennis flavis 9-articulatis; prothorace transverso, mediocriter dense punctato, punctis raris majoribus pilosis, præcipue in anteriore parte, intermixtis, late- ribus leviter crenulatis, angulis anticis et posticis rotundatis ;: scutello lævi; elytris sat crebre punctatis ; pygidio mediocriter dense punctato, punctis pilosis. Subtus medio laxe, lateribus densius punctata, punctis pilos ferentibus. — Long. 11 mill. Hab. : Kamerunu (Joh. Albrechtshôühe), Fernando P6o (S? Isabel). L. CONRADT leg. 57 Von der Gestalt der E. usambaræ BrsKk., dunkel kastanienbraun. Die Stirn ist kräkig, nadelrissig punktiert, die Punkte sind mit abstehenden Borstenhaaren besetzt. Die Stirnnaht ist undeutlich, der Clypeus ist an der Basis seitlich punktiert, sonst unpunkliert, Der Querkiel des Clypeus verläuft fast gerade und befinden sich hinter ihm zwei tiefe Eindrücke, während vor demselben eine Querreihe von Borsten steht. Der Vorderrand des Clypeus ist tief bogenfôrmig ausgeschnitten. Die Fühler sind neungliedrig, der viergliedrige Fühlerficher ist beim ' so lang wie der Stiel, beim © so lang wie die vier vorgehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist kurz, mässig dicht punktiert, und trägt ausser den flacheren Punkten noch grübere, abstehend behaarte Punkte, namentlich im vorderen Teile des Halsschildes. Das Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken sind ziemlich dicht punktiert, doch sind bei den vorliegenden Exemplaren nur vereinzelte Punkte mit Haaren besetzt. Auf dem Pygidium stehen die Punkte mässig dicht und sind abstehend behaart. Die Unterseite ist in der Mitte weit- lufig, an den Seiten enger punktiert, die Punkte tragen Haare. Empecamenta hirtella n. sp. — Æ. Bennigseni Brsk. similis. Castanea, nitida, fiavo-pilosa. Capite fortiter subrugoso-punctato, punctis setas erectas ferentibus, clypeo transversim carinato, carina bisinuata, ante carinam sparsim punctulato, fere lævi, mar- gine antico profunde sinuato; antennis 10-articulatis; prothorace transverso, sat remote punctato, punctis pilosis, lateribus subcre- nulatis, angulis posticis et anticis rotundatis; scutello fere lævi; elytris ecostatis, sat crebre fortiter punctatis, punctorum pilis erectis; pygidio mediocriter dense punctato. Subtus pectore spar- sim fulvo-piloso, abdomine sat remote punctato, punctis pilosis. — Long. 9 mill. Hab. : Afrique or. anglaise (Pori de Séringhéti). CH. ALLUAND leg. I-IV 1904. Die Art hat Aehnlichkeit mit Æ. Bennigseni BrSk., unterscheidet sich aber sofort durch den zehngliedrigen Kühler. Die Färbung ist rotbraun, alle Punkte der Ober- und Unterseite sind gelb behaart. Der Kopf ist grob, schwach runzelig punktiert, der Querkiel des Clypeus ist in der Mitte etwas vorgezogen. Unmittelbaar vor dem Kiel ist der Clypeus glatt, vor dem Vorderrande zerstreut punk- tiert. Letzterer ist tief bogenfürmig ausgeschnitten. Die Fühler sind gelbbraun, der viergliedrige Fächer ist beim etwas länger als der Stiel. Das Halsschild ist kurz, seine Seitenränder sind sehr schwach gekerbt, Vorder- und Hinterecken sind abgerundet, die Oberfläche ist in der Mitte ziemlich weitläufig, nach den Seiten zu etwas enger punktiert. Das Schildchen trägt nur einige beborstete Punkte. Die 08 Flügeldecken und das Pygidium sind mässig dicht punktiert. Die Brust ist dünn gelb behaart, das Abdomen ziemlich weitlaufig mit behaarten Punkten besetzt. Apocamenta grossa n. sp. — Castanea, nitida, capite pro- thoraceque obscuriorihus, flavo-pilosa. Capite rugoso-punctato, punctis pilosis, clypeo transversim carinato, ante carinam subti- liter punctulato, margine antico profunde sinuato; antennis 10- articulatis, flabello maris 6-articulato, flabelli articulo primo parum abbreviato, flabello feminæ 4-articulato, stipitis articulo sexto intus lobato ; prothorace transverso, subrugoso-punctato, puncto- rum pilis in anteriore parte longioribus, lateribus subcrenulatis, angulis anticis et posticis rotundatis; scutello parce punctulato ; elytris punctatis, punctis pilos ferentibus. Corpore infra mediocri- ter crebre punctato, punctis pilosis. — Long. 15 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Lindi). Die Art ist von ähnlicher Gestalt wie À. variolosa BRSk., aber bedeutend grôsser. Die Färbung ist rotbraun, Kopf und Halsschild sind schwarzbraun. Der Kopf ist runzelig punktiert und mit lang abstehenden gelben Haaren besetzt. Der Querkiel des Clypeus ist in der Mitte nur ganz leicht vorgezogen, vor dem Kiele trägt der Clypeus nur schwache Punkte. Sein Vorderrand ist tief bogen- fôrmig ausgeschnitten. Die Fübhler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim Ç' sechsgliedrig und so lang wie der Stiel, das erste Glied des Fächers ist ein wenig verkürzt. Der Fühlerficher des © ist vier- gliedrig, doch ist das sechste Glied des Stieles innen in einen kurzen Lappen ausgezogen. Das Halsschild ist doppelt so breit wie lang und etwas runzelig punktiert. Die Punkte tragen abstehende, nämentlich im vorderen Teile lange Haare. Die Seitenränder des Halsschildes sind schwach gekerbt, die Hinterecken sind breit, die Vorderecken kurz abgerundet. Das Schildchen trägt einige bebor- À stete Punkte. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte ziemlich dicht und sind abstehend behaart. Die Punktierung des Pygidiums ist entweder von gleicher Dichte wie auf den Flügeldecken oder etwas weitläufiger. Auf der Unterseite ist die Brust kräftig punk- tiert und behaart, auf dem Abdomen sind die Punkte etwas schwächer und feiner behaart. Sie stehen mässig dicht, auf den Seiten der Brust enger. Apocamenta piligera n. sp. — A. grossæ similis. Castanea, nitida, flavo-pilosa. Capite rude punctato, punctis pilosis, clypei carina transversa leviter arcuata, clypeo ante carinam fere lævi, serie transversa setarum obtecto, margine antico profunde sinuato; antennis 10-articulatis, flabello maris 6-articulato, flabelli articulo 99 primo parum abbreviato, flabello feminæ 4-articulato, stipitis articulo sexto interdum paulo lobato; prothorace eadem statura ut in À. grossa, sed laxe punctato, punctis pilosis; scutello medio punctulato et setoso ; elytris sat crebre punctatis, punctis inæqualibus, majoribus pilos ferentibus; pygidio laxe an medio- criter dense punctato et piloso. Subtus remote, pectoris lateribus densius, punctata, punctis pilosis. — Long. 12-13 mill. Hab. : Usambara (Neu-Bethel). H. Dupré leg. VII, 1903. Die Art ist der À. grossa ähnlich, aber durch dié abweichende Skulptur des Halsschildes unterschieden. Der Kopf trägt sehr grobe Punkte, die mit abstehenden Borstenhaaren besetzt sind. Die Stirnnaht ist nicht zu erkennen, der Querkiel ist sehr flach nach vorn gebogen. Unmittelbar vor dem Clypeuskiel befindet sich eine Querreihe von Borsten und ist der Clypeus zwischen dieser Borstenreihe und dem Vorderrande fast glatt. Letzterer ist tief bogenfürmig ausgeschnitten. Die Fühler sind zebngliedrig, der Fächer ist beim + sechsgliedrig urid so lang wir der Stiel, das erste Fächerglied ist ein wenig verkürzt. Der Fühlerfächer des © ist viergliedrig und etwas länger wie die fünf vorher- gehenden Glieder des Stieles zusammen. Das sechste Glied des Stieles ist zuweilen, aber nicht immer, etwas lappenfürmig aus- gezogen. Das Halsschild ist zwar von ähnlicher Gestalt wie bei grossa, seine Oberfläche ist jedoch nur weitläufig punktiert. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte nicht ganz so dicht wie bei grossa und finden sich neben den stärkeren, behaarten Punkten auch feine, die keine Haare tragen. Das Pygidium ist weitläufig oder mässig dicht mit behaarten Punkten besetzt. Die Punktierung der Unterseite ist weitläufig, nur auf den Seiten der Brust stehen die Punkte ziemlich eng. Auch die Punkte der Unterseite sind behaart. Brachymis rugifrons n. sp. — 4. P. pubenti Taoms. similis. : Castanea, nitida, flavo-pilosa. Capite rugoso, clypeo transversim carinato, Carina medio parum antrorsum arcuata, spatio ante carinam fere lævi et serie transversa setosa obtecto, clypei mar- gine antico semicirculariter sinuato; antennis rufis, 9-articulatis, flabello 5-articulato, flabelli articulo primo parum abbreviato ; prothorace transverso, mediocriter dense punctato, sparsim longe piloso, lateribus obsolete crenulatis, angulis anticis et posticis obtusis ; scutello parce punctulato ; elytris sparsim pilosis, sat crebre punctatis, leviter rugosis; pygidio fortiler punctato, punctis pilos ferentibus. Subtus pectore longe fulvo-hirto, abdomine sparsim punctato, punctis pilosis. — Long. 12 mill. Hab. : Abessinien (Burka). XII. 1909. G. KRISTENSEN leg. 60 Die Art hat grosse Aehnlichkeit mit À. pubens THoms., unter- scheidet sich ober sofort durch den viel runzeliger punktierten Kopf.Vor dem in der Mitte flach nach vorn gebogenem Clypeuskiel ist der Clypeus glatt und trägt eine Querreihe abstehender Borsten. Hinter dem halbkreisformig ausgebuchteten Vorderrand ist der Clypeus weitläufig punktiert. Die Fühler sind neungliedrig, das erste Glied des fünfgliedrigen Fächers ist ein venig verkürzt. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei pubens, aber die Punkte auf demselben stehen viel weniger dicht. Das Halsschild sowohl wie die Flügeldecken sind nur weitläufig behaart, doch ist es môglich, dass die Haare abgenutzt sind. Das Schildchen trägt einige Punkte in der Mitte. Die Flügeldecken sind ziemlich dicht punktiert, die Punkte sind nicht ganz so kräftig wie bei pubens, die Zwischenräume zwischen den Punkten sind schwach serunzelt. Das Pygidium ist mässig dicht mit behaarten kräftigen Punkten bedeckt. Die Brust ist lang und dicht gelb behaart, das Abdomen fein und zerstreut punktiert und sind die Punkte mit Haaren besetzt. | Melanocamenta inflata n. sp — Statura M. Kolbei BRSk., sed multo major. Nitida, rufa an nigra, pygidio rufo. Capite subti- lissime sparsim punctulato, sutura frontali carinata, clypei carina valde retrorsum arcuata, margine anlico profunde semicirculariter exciso ; antennis 10-articulatis, flabello maris 6-articulato, stipitis articulo quarto plus minusve flabellato, flabello feminæ 5- articu- lato, stipitis articulo quinto intus lobato, quarto denticulato; pro- thorace fere cadem statura ut in Kolbei, lævi; scutello impunctato; elytris mediocriter dense sat fortiter punctatis; pygidio maris ubique punctato, ante marginem posticum parce piloso, feminæ in anteriore parte lævi. Subitus medio sparsim, lateribus densius punctata, punctis inæqualibus, majoribus pilosis. — Long. 10- 11 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Lindi). Die Art ist von derselben Gestalt wie M. Kolbei BRsk., aber bedeutend grüsser. Der Kopf ist äusserst fein und weitläufig punktiert, die Stirnnaht ist gekielt, der Querkiel des Clypeus ist stark nach hinten gebogen, der Vorderrand des Clypeus ist sehr tief bogenformig ausgeschnitten, so dass er zweilappig erscheint. Die Fühler sind zehngliedrig, beim «j' setzt sich der Fächer aus 6 Gliedern zusammen, doch ist auch das vierte Glied des Stieles mehr oder weniger blattartig ausgezogen, so dass man den Fächer auch als siebengliederig mit verkürztem ersten Gliede betrachten kann. Beim © ist der Fühlerfächer fünfgliedrig und das letzte Glied des Stieles gleichfalls innen lappenformig verlängert, während das 61 vorletzte Glied des Stieles innen gedorntist. Das Halsschild ist glatt und ähnlich gebaut wie bei Kolbei. Auch das Schildchen ist unpunkliert. Die Flügeldecken sind mässig dicht mit ziemlich groben Punkten besetzt, flache glatte Rippen markieren sich nur sehr undeutlich. Das Pygidium ist beim «' auf der ganzen Fläiche nicht sehr dicht mit grôberen oder schwächeren Punkten besetzt, zuweilen zeigt sich eine glatte Mittellinie. Beim © ist das Pygidium dagegen nur in der hinteren Hälfte punktiert, in der vorderen glatt. In beiden Geschlechtern befinden sich vor dem Hinterrande des Pygidiums abstehende Haare. Die Unterseite ist in der Mitte weit- liufig, an den Seiten etwas enger punktiert. Die Punkte sind von ungleicher Stärke, die kräftigeren sind behaart. Die Art ist ebenso wie die übrigen Arten der Gattung in der Färbung sehr variabel. Die vorliegenden Exemplare sind schwarz mit rotem Pygidium, oder ganz rot, oder rot mit schwarzem Kopf und schwarzem Schildchen. Cyrtocamenta Holdhausi n. sp. — C. rubræ BRrsk. similis. Rufo-flava, nitida, capite prothoraceque rufis. Capite crebe punc- tato, clypeo ante carinam transversam sparsim punctulato, clypei margine antico sinuato; antennis flavis 10-articulatis, flabello 6-articulato; prothorace longitudine latiore, sat dense punctato, lateribus subcrenulatis, flavo-ciliatis, angulis posticis rotundatis, anticis parum acutis, fere rectis; scutello parce punctulato; elytris crebre nunctatis, fere ecostatis; pygidio mediocriter dense punctis obtecto. Subtus sparsim punctata, punctis pilosis. — Long. 7,9 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Morogoro). Die Art ist in Färbung und Gestalt der C. rubra Brsk. sehr ähnlich. Der Vorderrand des Clypeus ist jedoch nur bogenfürmig ausgebuchtet und nicht wie bei rubra in der Mitte der Ausbuchtung schwach vorgezogen. Der Kopf ist dicht punktiert, die Stirnnaht erhaben, der Querkiel des Clypeus ist schwach zweibuchtig. Vor dem Querkiel ist der Clypeus weitläufig punktiert. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt und Skulptur wie bei rubra, das Schild- chen ist weitläufig punktiert. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte ziemlich dicht, Spuren von Rippen sind schwach ange- deutet Das Pygidium ist etwas weniger dicht wie die Flügeldecken mit Nabelpunkten besetzt. Die Unterseite ist nur weitläufig punk- tiert und sind die Punkte gelb behaart. Vom K. K. Hofmuseum in Wien erhalten und Herrn D' Horp- HAUS gewidmet. 62 Etischiza excisiceps n. sp. — ÆE. incertæ BuRrM. similis. Oblonga, fulva, nitida, capite prothoraceque rufis. Capite punctato, vertice carinato, clypeo margine antico medio semicirculariter exciso; prothorace longitudine latiore, postice sat remote, antice densius punctato, angulis posticis rotundatis, anticis obtusis; elytris mediocriter crebre punctatis, punctis minutissime setosis. Subtus parce punctato, punctis pilosis. — Long. 11 mill. Hab. : Congo belge (Sankisia). VIII-IX 1911. Dr. BEQUAERT leg. Die Art hat Aehnlichkeit mit Æ.èncerta BURM., ist aber noch etwas schmäler. Ob incerta BuRM., wie Breuske annimmt, mit Schizonycha Heudeloti BLANCH. zusammenfällt, erscheint mir zweifelhaft, da es in der Beschreibung dieser Art lautet : Ccapite bicarinato ». Die Fär- bung ist gelbbraun, Kopf und Halsschild sind rotbraun gefärbt. Der Kopf ist mässig dicht punktiert, der Scheitel kräftig gekielt. Die Stirn fällt wie bei éncerta steil ab, der Vorderrand des Clypeus ist nicht wie bei dieser Art ganz flach ausgeschweift, sondern in der Mitte kurz und tief halbkreisfürmig ausgeschnitten. Die gelb- braunen Fühler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim «j so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Sticles zusammen, beim © nur wenig kürzer. Das Halsschild ist um die Hälfte breiter als lang, hinten wenig dicht punktiert. Nach vorn zu stehen die Punkte etwas dichter und werden ein wenig raspelformig. Die Punkte tragen winzige Bôrstchen. Der Vorderrand des Halsschildes ist seit- lich hinter den Augen etwas vorgezogen, die Hinterecken sind breit gerundet, die Vorderecken stumpfwinklig Schildchen und Flügel- decken sind mässig dicht punktiert, die Punkte sind mit kaum merklichen Bôürstchen besetzt. Das Pygidium und die Unterseite zeigen neben einer äusserst dichten und feinen Punktierung, weit- läufig stehende grübere Punkte. Auf dem Pygidium sind die grübe- ren Punkte sehr kurz beborstet, auf der Unterseite tragen sie borstenartige Haare. Die Vorderschienen sind kräftig dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist ein wenig kürzer als das zweite, von den beiden Zähnchen der gespaltenen Krallen ist das innere nicht ganz so lang wie der Endzahn. Schizonycha etischizoides n. sp. — (j. S. circulari BRSK. similis. Oblonga, rufo-testacea, nitida, capite prothoraceque rufo- brunneis. Capite asperato-punctato, vertice carinato, clypei carina obsoleta, clypei margine antico medio exciso; prothorace longitu- dine latiore, sat dense asperato, minutissime, ad latera versus lon- gius setoso, lateribus crenulatis, angulis posticis subrotundatis, anticis obtusis ; elytris sat crebre punctatis, punctis squamas minu- tas ferentibus; pygidio umbilicato-punctato, punctis albo-setosis. Pectore flavido-piloso, episternis albo-squamosis an squamoso- setosis; abdomine medio sparsim, lateraliter densius punctato, 63 punctis albido-squamosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo perparum breviore. — Long. 12- 14 mill. Hab. : Congo belge (Katanga, Kindu, Sankista). Die Art, von der nur männliche Exemplare vorliegen, ist der S. cireularis BRSk. ähnlich. Der Kopf ist raspelartig punktiert, der Scheitel ist kräftig gekielt, die Stirn füllt steil ab. Ein Clypeuskiel ist unmittelbar vor der Naht nur schwach angedeutet, bei mehreren Exemplaren fast fehlend, so dass die Art einen Übergang zur Gattung Etischiza bildet. Der Vorderrand des Clypeus ist in der Mitte kurz bogenfürmig ausgeschnitten. Die Fühler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim ç so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei circularis, der Vorderrand ist neben den Vorderecken etwas stirker aufgebogen und mehr vorgezogen. Die Punktierung der Oberfläche ist ziemlich dicht, raspelartig, die Punkte tragen sehr kleine, neben den Seitenrändern etwas längere weissliche Borsten. Die Seitenränder sind fein gekerbt und lang gelb beborstet, die Hin- terecken sind undeutlich abgerundet, die Vorderecken stumpfwin- klig. Das Schildchen ist seitlich punktiert. Die Punktierung der Flügeldecken ist ziemlich dicht und tragen die Punkte sehr kleine Schüppchen. Das Pygidium zeigt neben einer sehr feinen und dichten Punktierung mehr oder weniger dicht stehende grôbere Punkte, die schuppenartige, weissliche Borsten tragen. Die Beklei- dung der Unterseite ist bei den einzelven Exemplaren verschieden. Die Brust ist entweder nur gelblich behaart oder aber es befinden sich auf den Seiten derselben neben den Haaren auch noch weisse borstenartige Schuppen. Die Episternen tragen schmale lanzettfür- mige weisse Schuppen oder weisse Borsten, die nach dem vorderen Teile zu haarfôrmig werden. Die Hinterhüften sind mit schmalen weissen Schuppen oder mit gelblichen Haaren bedeckt. Das Abdo- men ist in der Mitte weitläufig, an den Seiten dichter punktiert, die Punkte tragen kleine weissliche Bôürstchen, die nach den Seiten des Abdomens zu mehr schuppenartig werden. Dazwischen befinden sich vereinzelte längere, haarfôrmige, gelbliche Borsten. Die Mitte des Abdomens ist beim çj nicht abgeplattet. Die Vorderschienen sind kräftig dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist kaum merklich kürzer wie das zweite. Die beiden Krallenzähne sind fast von gleicher Länge, doch ist der innere etwas kräftiger als der Endzahn. Schizonycha rufoflava n. sp. — '. S. circulari Brsk. simi- lis. Rufo-flava, nitida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite fortiter punctato, bicarinato, clypeo apice subsinuato; prothorace ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 3-111-1914 5 64 longitudine latiore, parce, antice parum densius punctato, punctis minutissime setosis, angulis posticis et anticis subrotundatis ; elytris sat dense punctatis, punctis setas minutas ferentibus; pygi- dio remote punctato. Subtus pectore tenuiter flavido-piloso, épi- sternis albido-squamoso-setosis ; abdomine parce umbilicato-punc- tato, punctis flavido-setosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 14 mill. Hab. : Congo belge (Kiamokosa) X. 07. D' SHEFFIELD NEAVE leg. Die Art ist der S. circularis BrsKk. sehr ähnlich und am leichtes- ten von ihr dadurch zu unterscheiden, dass das erste Glied der Hin- tertarsen deutlich kürzer als dat zweite ist. Der Kopf ist grob, : etwas raspelartig punktiert, der Querkiel vor der Clypeusnaht ist deutlich, der Vorderrand des Clypeüs ist, im Gegensatz zu circularis, nur sehr schwach ausgebuchtet. Der Fühlerfächer des ÿ ist schlank, nur wenig kürzer als der Stiel. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei cércularis, aber nicht so kurz und seitlich hinter dem Vorderrande weniger eingedrückt. Die Punk- tierung ist ähnlich wie bei circularis, hinter dem Vorderrande raspelartig. Die Punkte tragen winzige, an den Seiten etwas grôssere Bôrstchen, eine glatte Mittellinie ist undeutlich erkennbar. Die Vorder- und Hinterecken des Halsschildes sind kurz abgerun- det. Das Schildchen trägt nur seitlich einige Punkte. Die Flügel- decken sind ziemlich dicht punktiert, schwach gerunzelt, die Punkte tragen kleine borstenartige Schuppen. Das Pygidium zeigt neben einer feinen lederartigen Skulptur grosse, flache, beborstete Punkte. Die Brust ist dünn gelblich:behaart, die Episternen sind mit weissen schuppenartigen Borsten besetzt. Das Abdomen, welches beim 'etwas abgeflacht ist, ist weitläufig mit gelblich beborsteten Nabelpunkten bedeckt. Die Vorderschienen sind dreizähnig, von den beiden Zähnen der gespaltenen Krallen ist der innere länger und kräftiger als der Endzahn. | Schizonycha brevicollis n.sp. — +. S. circulari BRSk. simi- lis, sed major. Rufo-flava, nitida. Capite aciculato-punctato, bica- rinato, clypei margine antico reflexo, haud sinuato; prothorace longitudine plus duplo latiore, parce punctato,.punctis minutis- sime setosis, lateribus crenulatis, angulis anticis et posticis breviter rotundatis ; scutelli medio lævi; elytris sat dense punctatis, punc- torum squamis minutis; pygidio parce umbilicato-punctato, punc- tis albido-setosis. Subtus pectore episternisque flavido-pilosis, abdomine parce punctato, punctis pilos ferentibus; tibiis anticis tridentatis, tarsorum posticorum articulo primo parum abbreviato. — Long. 16 mill. Hab. : Congo belge (Elisabethville). XI 1911. 1 65 Die Artist in Färbung und Gestalt der S. cércularis Brsk. ähnlich, aber grôüsser. Der Kopf ist schwach runzelig punktiert, der Clypeus- kiel ist in der Mitte vorgezogen, der Vorderrand des Clypeus ist aufscebogen und nicht ausgeschweift. Der Fühlerficher ist beim so lang wie der Stiel. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, weitläufig punktiert, der Wulst vor dem Hinterrande ist glatt. Hinter dem Vorderrande ist das Halsschild seitlich flach eingedrückt, die Seitenränder sind gekerbt, Vorder- und Hinter- ecken kurz abgerundet. Das Schildchen ist nur an den Rändern punktiert. Die Punktierung der Flügeldecken ist ziemlich dicht, die Schuppen der Punkte sind winzig klein. Auf dem Pygidium stehen die nabelartigen Punkle nur wenig dicht und sind weiss- lich beborstet. Brust und Episternen sind gelb behaart, das Abdo- men, das beim çj nicht abgeplattet ist, ist seitlich weitläufig punk- tiert und in der Mitte mit einer Querreihe gelblich behaarter Punkte besetzt. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das zweite, der innere Kral- lenzahn ist ein wenig länger und kräftiger als der Endzahn. Schizonycha Schoutedeni n. sp — S. asperae Brsk. similis. Rufo-flava, nitida, capite prothoraceque rufis. Capite aciculato- punctato, bicarinato, clypei margine antico leviter sinuato ; protho- race latitudine latiore, parce punctato, punctis breviter setosis, lateribus crenulatis, angulis anticis et posticis obtusis; scutello remote punctulato; elytris sat dense punctatis, subrugosis, puncto- rum squamis minutis ; pygidio haud crebre punctis obtecto. Subtus pectore, episternis coxisque posticis flavido-pilosis, abdomine parce punctato, punctis breviter pilosis; abdomine maris medio deplanato; tibiis anticis tridentatis, tarsis posticis articulo primo secundo parum modo breviore. — Long. 21 mill. Hab. : Congo belge (Hemptinne-Saint Benoît). P. CALLEWAERT leg. . Die Art gleicht in der Gestalt der S. aspera Brsk. Der Kopf ist etwas raspelartig punktiert, der Clypeuskiel ist in der Mitte stark vorgezogen, die Slirn ist hinter dem Kiel nicht glatt wie bei aspera. Der Vorderrand des Clypeus ist abweichend von letzterer Art nur ganz leicht ausgebuchtet. Der Fühlerfächer ist beim ç;' so lang wie die sechs, beim © wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist breiter wie lang und weitläufig mit groben, kurz beborsteten Punkten besetzt. Die Seitenränder sind gekerbt, die Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Eine glatte Mittellinie ist angedeutet und ist der Wulst vor dem Hinterrande im Gegensatz zu aspera glatt. Das Schildchen ist nur an den Seiten punktiert. Auf den Flügeldecken sind die PunkKte kräftiger als bei 66 aspera, die Bôrstchen derselben sind winzig klein, die Zwischen- räume zwischen den Punkten sind schwach gerunzelt. Auf dem Pygidium stehen die nabelartigen, kurz beborsteten Punkte mässig dicht oder weitläufig. Brust, Episternen und Hinterhüften sind gelblich behaart, das Abdomen, das beim in der Mitte abgeflacht ist, ist weitläufig mit kurz behaarten Punkten besetzt. Die Vorder- schienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist nur wenig kürzer als das zweite, von den beiden Krallenzähnen ist der innere ein wenig kräftiger und kürzer als der Endzahn. Schizonycha inaequalis n. sp. — 4 S. bomuanæ BRSk. similis. Capite aciculato-punctato, bicarinato, margine antico subsi- nuato ; prothorace longitudine latiore, sat remote fortiter punctato, lateribus crenulatis et flavo-ciliatis, angulis anticis et posticis obtusis; scutello medio laevi; elytris laeviter subrugosis, fortiter sat crebre punctatis, punctis minutissime setosis; pygidio sat remote umbilicato-punctato. Subtus pectore, episternis coxisque posticis fulvo-pilosis, abdomine medio parce, lateraliter parum densius punctato, punctis setosis, abdomine maris deplanato ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo paulo breviore. — Long. 15-17 mill. Hab. : Congo belge (Kapiri, Kisantu). Die Art ist der S. bomuana BRSKk. ähnlich, unterscheidet sich aber von dieser durch andere Krallenbildung. Die Krallen sind am Ende viel enger gespalten wie bei bomuana, der Endzahn ist bedeutend kürzer und schwächer als der innere Zahn. Der Kopf ist nadelrissig punktiert, der Clypeuskiel nach vorn gebogen, der Vorderrand des Clypeus ist nur ganz schwach ausgebuchtet. Der Fühlerfächer ist beim «' schlank, länger als die sechs vorherge- henden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt und Skulptur wie bei bomuana. Das Schildchen trägt nur seitlich einige Punkte. Die Flügeldecken sind ziemlich dicht und kräftig punktiert, die Punkte sind mit winzigen Bôrst- chen besetzt. Auf dem Pygidium stehen die Nabelpunkte ziem- lich weitläufig. Brust, Episternen und Hinterhüften sind gelb behaart, das Abdomen ist in der Mitte zerstreut, an den Seiten etwas dichter mit beborsteten Punkten besetzt, beim in der Mitte abgeflacht. Die Vorderschienen sind dreizähing, das erste Glied der Hintertarsen ist ein wenig kürzer als das zweite. Schizonycha subrugipennis n. sp. — S. crenatae GYLL. similis et affinis. Castanea, nitida. Capite rugoso-punctato, bicari- nato, fronte post clypei carinam laevi, clypei margine antico sinuato; prothorace longitudine latiore, sat dense, in anteriore parte aspe- rato-punctato, punctis minutissime setosis, angulis anticis etposticis | + TR 67 breviter rotundatis; scutello juxta latera punctato; elytris subru- gosis, sat dense punctatis, punctorum setis minutis; pygidio medio- criter crebre fortiter umbilicato-punctato, punctis setosis. Subtus pectore, episternis coxisque posticis flavido-pilosis; abdomine, medio parce lateribus densius, aciculato-punctato, punctis piloso- setosis, abdomine maris haud deplanato; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo longitudine fere aequali. — Long. 18 mill. Hab. : Congo belge (Sankisia, Katanga). Die Art ist der S. crenata GYLL. sehr ähnlich. Der Kopf ist runzelig punktiert, die Stirn ist hinter der Mitte des Clypeuskieles glatt, was bei crenata nicht der Fall ist. Der Vorderrand des Clypeus ist schwach ausgebuchtet. Der Fühlerfäicher ist in beiden Geschlech- tern klein, beim nicht länger als die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist ziemlich dicht, viel dichter als bei crenata, punktiert, die Punkte sind winzig beborstet. Der Wulst vor dem Hinterrande ist glatt, die Seitenränder sind fein krenuliert, Vorder- und Hinterecken sind kurz abgerundet. Das Schildchen ist in der Mitte glatt. Die Klügeldecken sich schwach gerunzelt, viel dichter aber weniger grob wie bei crenata punktiert. Die Borsten der Punkte sind winzig klein. Das Pygidium zeigt eine sehr feine lederartige Skulptur und daneben mässig dicht stehende grobe, kurz beborstete Punkte. Brust, Episternen und Hinterhüften sind gelb behaart. Das Abdomen ist beim ç nicht abgeflacht, in der Mitte sehr weitläufig, an den Seiten enger nadelrissig punktiert. Die Punkte tragen borstenartige Haare. Die Vorderschienen sind dreizähning, das erste Glied der Hintertarsen-ist fast ebenso lang wie das zweile. Von den beiden Krallenzähnen ist der innere ein wenig kürzer als der Endzahn. Schizonycha luridipennis n. sp. — S. subrugipenni affinis. Lurida, nitida, capite, prothorace pedibusque rufis. Capite subru- goso-punctato, bicarinato, fronte post clypei carinam medio laevi, margine antico reflexo, sinuato; prothorace longitudine latiore, sat crebre, in anteriore parte densius aciculato-punctato, lateribus crenulatis et flavo-ciliatis, angulis anticis et posticis subrotundatis; scutello juxta latera punctato; elytris sat dense punctatis, punctis minutissime setosis, sutura parum convexa; pygilio fortiter umbilicato-punctato. Subtus pectore, episternis- coxisque posticis flavo-pilosis, abdomine medio parce, lateribus densius punctato, punctis piloso-setosis, abdomine maris haud deplanato; tibiis anticis tridentatis, tarsis posticis articulo primo secundo longitu- dine aequali. — Long. 18 mill. Hab. : Congo belge (Kapiri) IX 1912. 68 Die Art steht der S. subrugipennis sehr nahe. Die Flügeldecken sind dunkelgelb, Kopf und Halsschild rot gefärbt. Der Kopf ist weniger runzelig punktiert wie bei subrugipennis, die Stirn ist in der Mitte hinter dem Clvpeuskiel gleichfalls glatt, der Vorderrand des Clypeus ist schwach ausgebuchtet. Der Fühlerfächer ist beim dd so lang wie die fünf, beim © wie die vier vorherghenden Glieder des Sticles zusammen. Die Glieder des Stieles sind schlan- ker als bei subrugipennis. Das Halsschild ist ein wenig kürzer wie bei letzterer Art, die Punktierung ist nicht ganz so dicht. Die Flügeldecken sind viel weniger gerunzelt, die Naht ist etwas gewôlbt, was bei subrugipennis nicht der Fall ist. Auf dem Pygi- dium stehen kräftige nabelartige Punkte, die kurz beborstet sind. Brust, Episternen und Hinterhüften sind gelb behaart. Das Abdomen ist in der Mitte weitläufig, an den Seiten enger punktiert, die Punkte sind mit Borstenhaaren besetzt. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast so lang wie das zweite, von den beiden Krallenzähnen ist der innere kräftiger und kaum merklich kürzer als der Endzahn. Empectida squamigera n. sp. — ç{ Æ. Vethi Mos, similis, parum major. Fusca, nitida, albido-squamosa. Capite rugoso, clypei margine antico haud sinuato; antennis brunneis 10-articu- latis,,flabello testaceo ; prothorace eadem statura ut in Vethi, paulo breviore, fortiter sat dense punctato, punctorum squamis ovalibus; scutello squamoso, linea media obsoleta laevi; elytris costa juxta- marginali indistincta excepta, ecostatis, sat dense squamulatis, squamis ovatis, inæqualibus; pygidio latitudine longiore, postice attenuato, margine postico rotundato, mediocriter crebre punctato, punctorum squamis ovalibus. Subtus pectore sparsim squamoso et lateraliter tenuiter cinereo-piloso, episternis densissime squamis ovatis obtectis; abdomine sat crebe, sed irregulariter squamoso; pedibus squamosis et setosis, tibiis anticis bidentatis, tarsis posticis articulo primo secundo breviore. — Long. 12 mill. Hab. : Singapore. Die Art ist der Æ. Vethi Mos. ähnlich, unterscheidet sich aber durch die zehngliedrigen Fühler und andere Form der Schuppen. Der Kopf ist runzelig und trägt länglich eiférmige Schuppen, der Vorderrand des Clypeus ist nicht ausgebuchtet. Der Fühlerficher ist kräftig und so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei Vethi, aber ein wenig kürzer. Die Oberseite ist runzelig und etwas unregeimässig punktiert, die Schuppen der Punkte sind eiformig, an den Seiten des Halsschildes breiter wie in der Mitte. Das Schildchen ist, mit Ausnahme einer undeutlichen 2 EC ER ARE PES FÉES EPA 69 Mittellinie, mit eiformigen Schuppen bedeckt, die breiter sind wie bei Vefhi. Die Flügeldecken tragen eifrmige Schuppen, die vor dem Hinterrande schmäler werden und auch sonst von verschiedener Grôsse sind. Die Schultern sind glatt und glän- zend und befindet sich auch in der Mitte zwischen Schulter und Endbuckel ein dunkleres, «weitläufiger beschupptes Fleckchen. Das Pygidium ist länger wie breit, nach hinten etwas verschmälert, mit abgerundetem Hinterrand. Die eifürmigen Schuppen auf dem Pygidium sind nicht von gleicher Grôsse. Auf der Unterseite ist die Brust ziemlich weitläufig beschuppt, dazwischen auf den Seiten dünn behaart. Die Episternen sind dicht, ziegehartig, mit eiférmigen Schuppen bedeckt. Die Beschuppung des Abdomens ist dicht aber unregelmässig, namentlich finden sich an den Seiten kleine unbeschuppte Flecke sowie Stellen auf denen die Schuppen dicht gedrängt stehen. Die Vorderschienen sind zWeizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite. Von den beiden Zähnen der gespaltenen Krallen ist der Endzahn feiner und nicht ganz so lang wie der innere Zahn. Empectida tonkinensis n. sp. — Picea, nitida, albido- squamosa, elytris fuscis. Capite rugoso, clypei margine antico haud sinuato; antennis 10-articulatis; prothorace longitudine duplo latiore, medio rotundato-ampliato, angulis anticis et posticis obtusis, dorso subrugoso-punctato, punctorum squamis angustis; scutello medio parce, lateratiter densius squamoso; elytris sub- rugoso-punctatis, squamis maris ellipticis, feminæ ovalibus ; pygidio triangulari, apice rotundato, aciculato-punctato, squamis valde angustis. Subtus pectore tenuiter cinereo-piloso, episternis squamis ovalibus obtectis; abdomine medio sparsim punctato, squamis lanceolatis, lateribus densius punctatis, squamis ovalibus; abdomine maris medio parum deplanato ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo parum breviore. — Long. 13-14 mill. Hab. : Tonkin (Montes Mauson). H. FRUSSTORFER leg. Die Art weicht von den beiden anderen bisher bekannten Arten der Gattung durch die dreizähnigen Vorderschienen und die .schwache Abplattung das Abdomens beim (j' ab. Sie ist schwarz- braun, überall weisslich beschuppt, die Klügeldecken sind rot- braun. Der Kopf ist runzelig, seine Schuppen sind lanzettfôrmig, der Vorderrand des Clypeus ist nicht ausgebuchtet. Die Fühler sind. zehngliedrig, der Fächer ist so lang wie die sechs vorher- ‘gehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist doppelt so breit wie lang, in der Mitte bogenfürmig erweitert, Vorder- und Hinterecken sind stumpfwinklig. Die Oberfläche ist 70 schwach runzelig punktiert, die Schuppen sind auf dem Discus schmal, nach den Seiten zu ein wenig breiter. Das Schildchen ist seitlich dichter beschuppt wie in der Mitte. Die Flügeldecken zeigen eine deutliche Rippe neben den Seitenrändern. Sie sind etwas runzelig punktiert, die Schuppen der Punkte sind beim «j schmal, beim © eifôrmig. Das Bygidium ist dreieckig mit abgerundeter Spitze. Es trägt beim çj' schmale Schuppen, beim ® schwach schuppenfürmige Borsten. Die Brust ist dünn grau behaart, in den Hinterecken mit einigen Schuppen besetzt, die Episternen tragen eiformige Schuppen. Das Abdomen ist in der Mitte ziemlich weitläufig punktiert, die Schuppen der Punkte sind lanzettformig. An den Seiten des Abdomens stehen die Punkte dichter und sind ihre Schuppen eiformig. Die Vorder- schienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist ein wenig kürzer als das -zweite. Von den beiden Zähnchen der gespaltenen Krallen ist der Endzahn schwächer und kürzer. Pholidochris sororia n. sp. — «ÿ Ph. Quedenfeldti BRsk. similis et affinis. Castanea, nitida, capite prothoraceque obscu- rioribus, elytris parum pruinosis. Capite laxe, juxta oculos densius punctato, clypei margine antico reflexo, vix sinuato; prothorace eadem statura ut in Quedenfeldti, leviter coriaceo, sat remote fortiter punctato ; scutello subrugoso, mediocriter dense punctato; elytris ecostatis, sat laxe punctatis, punctis minutissime setosis; pygidio sparsim punctulato. Pectore flavo-piloso, abdomine medio parce, lateraliter densius punctato, punctis setosis. — Long. 35 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Morogoro). Die Gattung Pholidochris ist bisher nur von West-Afrika bekannt. Die vorliegende Art bat in Gestalt und Färbung grosse Aehnlichkeït mit der wohl in den meisten Sammlungen vorhandenen Ph. Que- denfeldti BRSK., so dass ich nur die Unterschiede zwischen beiden Arten hervorzuheben brauche. Der Kopf ist nicht wie bei Queden- feldti fein chagriniert, sondern ziemlich weitläufig, neben den Augen enger mit kräftigen Punkten besetzt. Der Vorderrand des Clypeus ist aufgebogen und kaum merklich ausgeschweiïft. Das Halsschild ist viel feiner chagriniert als bei Quedenfeldte und trägt auf der ganzen Fläche wenig dicht stehende grobe Punkte. Das Schildchen ist schwach gerunzelt, an den Seiten eng, in der Mitte weitläufiger punktiert. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte bei beiden Arten im gleichen Abstand, die Zwischenräume zwischen den Punkten sind aber bei sororia viel glätter. Auch sind kaum Andeutungen von Rippen vorhanden. Auf dem Pygidium ist die Punktierung ein wenig enger, ebenso auch auf dem Abdomen, namentlich auf dem ersten Segmentund an den Seiten.Die Tarsen sind schlanker wie bei Quedenfeldti, die Krallen sind ähnlich gebildet. 71 Metabolus thibetanus n. sp. — Rufo-flava, nitida. Capite rugoso-punctato, clypeo antrorsum vix attenuato, margine antico elevato, integro, angulis anticis rotundatis; antennis 9-articulatis ; prothorace longitudine plus duplo latiore, post medium rotundato- ampliato, lateribus suberenulatis, angulis anticis et posticis obtusis, dorso fortiter sat remote punctato, punctis longe pilosis; scutello parce punctulato; elytris mediocriter dense sat grosse punctatis, post basin pilosis, singulo sutura costisque tribus lævibus ; pygidio leviter coriaceo, remote punctato, punctis pilos ferentibus. Subtus pectore flavo-hirto, abdomine medio subtiliter sparsim, lateribus densius, punctato, punctis pilosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. — Long. 10-11 mill. Hab. : Thibet (Poo). ÿ Die Art weicht in der Bildung des Kopfes von den bisher bekannten Arten der Gattung ab. Der Kopf ist etwas schmäler, die Clypeusnaht ist stark nach vorn gebogen, der Clypeus ist nach dem Vorderrande zu nur sehr schwach verjüngt, der aufgebogene Vorderrand ist kaum merklich ausgebuchtet, die Vorderecken sind abgerundet. Die Kopf ist runzelig punktiert, auf der gelb behaarten Stirn grober wie auf dem Clypeus. Die Fühler sind neungliedrig, die dreigliedrige Fächer ist beim ' so lang wie der Stiel, beim © etwas kürzer. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, in der Mitte bogenformig erweitert, die Seitenränder sind schwach gekerbt, Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfläche ist ziemlich weitläufig mit kräftigen, lang behaarten Punkten besetzt und auch der Hinterrand ist lang bewimpert. Das Schildchen ist zerstreut punkKtiert. Die Flügeldecken sind hinter der Basis weit- läufig behaart, schwach gerunzelt, mässig dicht aber ziemlich kräftig punktiert. Ausser der gewülbten Naht zeigt jede Flügel- decke drei glatte Rippen, von denen die erste neben der Naht sich nach hinten verbreitert. Das Pygidium trägt ausser einer äusserst feinen und dichten Punktierung weitläufig stehende behaarte Punkte. Die Brust ist dicht gelb behaart, das Abdomen in der Mitte sehr weitläufig, an den Seiten etwas enger punktiert, die Punkte sind behaart. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, von den beiden Zähnen der gespaltenen Krallen ist der innere bedeutend kürzer als der Endzahn. Anisopholis squamulifera Brsk. — Die Art wurde von BRENSKE Stett. ent. Zeit. 1897, p. 112 nach einem einzelnen wei- blichen Exemplar beschrieben, das angeblich von Java stammen soll. Mehrere Exemplare meiner Sammlung in beiden Geschlech- tern von Sumatra gehôren sicher zu dieser Art, da die weiblichen 72 Exemplare vôllige Übereinstimmung mit der Type zeigen. Mir von Java vorliegende Exemplare gehôren einer ähnlichen, aber ver- schiedenen Art an, die ich nachstehend beschreïibe. Anisopholis affinis n. sp. — A. squanuliferæ BRSk. affinis, præcipue differt : elytris, singulo disco distincte bicostato. Hab. : Java (Sisocroeb Geb.). Die Art, welche schwarz und rotbraun gefärbt vorkommt, ist der A. squamulifera Brsk. sehr ähnlich. Sie ist sofort dadurch zu unter- scheiden, dass ausser der Nahtrippe jede Flügeldecke noch auf dem Discus zwei deutliche glatte Rippen trägt. Bei squamulifera ist nur die erste Rippe neben der Naht deutlich, während die zweite Rippe rudimentär angedeutet ist. Auf Kopf, Halsschild und Flügeidecken stehen die weisslichen oder gelblichen Schuppen weitläufiger, die eingesprengten grüsseren Schuppen treten auf den Flügeldecken deutlicher hervor. Der Unterschied zeigt sich besonders beim (. Bei diesem sind die kleineren Schuppen der Flügeldecken von win- ziger Grôsse, die grôsseren Schuppen dagegen sind ebenso gross wie bei squamulifera. Für das unbewañffnete Auge erscheinen die Flügeldecken beim daher nur mit weitläufig stebenden grossen Schuppen bedeckt. Auch auf dem Pygidium sind die Schuppen kleiner und weitläufiger gestellt. Der seitliche Schuppenfleck auf dem vordersten Abdominalsegment ist bei allen vorliegenden Exemplaren kürzer als bei meinen Stücken von squamulifera. TER sd 73 A PROPOS DU BLEDIUS TEREBRANS SCHIODTE par Ed. Everts : Comme M. Bonproïr lui-même me le conseille, je n’ai pas pris au sérieux la note qu'il a cru devoir me consacrer dans le dernier numéro des «€ Annales de la Société Entomologique de Belgique ». Je me vois cependant, bien à regret, obligé de relever quelques- unes des allégations de M. BoNprotir et je m’en excuse auprès de nos collègues. Tout d’abord, je suis heureux de constater que le fond même de la question n’est pas touché par M. Bonprorr. [l lui eût d’ailleurs été difficile de citer un article du code de nomenclature disant que toute description écrite en danois est non avenue. Donc, si le Bledius terebrans de SGHIÔDTE est la même chose que le BL. campi BoNpDr., cette espèce doit porter le nom de BI. terebrans, et non de Bl. campi! C’est exactement ce que j'ai dit dans la note qui a suscité l’à-propos de M. BONDROIT. Or, pour établir l'identité de ces deux noms, je m’appuyais sur deux spécialistes dont M. BONDROIT ne peut, je pense, contester la valeur : M. CAMERON et M. Boxprotir lui-même ! Celui-ci, en effet, dit textuellement, je le répète, « La description de SCHIÔDTE étant faite en danois, le nom de campi prévaut... » laissant donc sous-en- tendre que s’il n’accepte pas le nom de SCHIÔDTE, c’est uniquement parce que la description du Bl. terebrans est écrite en danois. Comme M. BoNproiT a l’amabilité de me le conseiller, je laisse donc bien la parole aux spécialistes en fait de Staphylinides. Et pour ce qui est de la question de nomenclature, je crois avoir prouvé être meilleur connaisseur en la matière que lui-même, qu'il me permette de le lui dire. Ou bien, la remarque de M. BonNprotir s’appliquerait-elle aux observations que j'avais cru pouvoir lui soumettre en lui envoyant copie des descriptions de SCHIÔDTE ? Mais alors, un pauvre ento- mologiste comme moi ne pourrait donc pas humblement émettre une opinion dubitative (« sans doute, c’est le fuscipes RYE ? ») en écrivant à un spécialiste ? J’avoue que jusqu'à présent mes corres- pondants les plus spécialisés n’avaient jamais marqué de dépit quand je leur soumettais semblables interprétations. Quant au procédé de M. BoNproiT consistant à reproduire telle quelle la traduction que je lui envoyai des descriptions de SCHIÔDTE, qu'il me permette de trouver que ce procédé est habile peut-être, mais qu’il manque d'élégance. Et j’assure mes collègues _ étrangers qu'il ne me viendrait pas à l’idée d'utiliser des traductions 74 fautives qu'ils m’enverraient, écrites en une langue qui n’est pas la leur, pour tâcher de les ridiculiser. Ayant traduit en #na langue usuelle, le néerlandais, les descriptions de SCHIÔDTE, je crus être agréable à un collègue, ignorant le danois, en lui donnant une tra- duction de ces descriptions dans sa langue usuelle et je retraduisis donc en langue française mes traductions néerlandaises. Je n’ai nulle prétention d'écrire impeccablement le français (je le regrette certes), et si M. BONDROIT m'avait signalé les point faibles de ma traduction, je me serais efforcé d’y remédier — pour lui être agréable, je le répète. Mon amabilité me vaut simplement de voir M. BonNproIT user de ces traductions, faites au courant de la plume, pour tenter de me tourner en ridicule : les tournures vicieuses sont soulignées avec plaisir, les fautes d'orthographe sont conservées avec soin... Qu'arrive à prouver ainsi M. Bonproir ? Simplement que, bien que je sois — dixit M. BONDROIT — Qun savant aussi versé dans les langues que dans l’entomologie » (et puisque la Société Entomolo- gique Belge m’a fait l'honneur de m'élire au nombre de ses membres honoraires, je dois croire que je ne suis pas tout à fait dépourvu de mérites en tant qu'entomologiste !), mes connaissances linguistiques sont encore bien insuffisantes pour rendre en langue française les détails des descriptions telles que celles que je tradui- sis. Et que donc j’eus mieux fait de lui envoyer copie des traduc- tions faites en #14 langue maternelle, le néerlandais. Cela montre, de manière bien imprévue, combien était vrai ce que j'écrivais dans la note qui a suscité l’à-propos de M. BONDROIT, je cite : « Plus d’un m'a dit préférer une bonne description suédoise, par exemple, à une description du même auteur écrit en une langue mondiale peut-être, mais dont cet auteur ne connaissait pas les nuances. Entre une bonne description en une langue non mondiale et une mauvaise description en une langue mondiale faut-il hésiter ? ». - Je ferai d’ailleurs remarquer que si dans ma correspondance il m'arrive de pécher contre la grammaire des langues étrangères dans lesquelles je suis heureux néanmoins de pouvoir correspondre, je tiens par contre à m’entourer de toutes les précautions désirables lorsqu'il s’agit d’une note destinée à l’impression. Parlant et com- prenant cinq langues vivantes, et en déchiffrant quatre autres, je m'’estime déjà fort heureux. M. BoNDRoIT, qui est, lui, jeune encore, a le temps de devenir un polyglotte supérieur (1). (1) Je me souviens avec gratitude de la leçon que me donna, il y a quarante ans, le vénéré professeur de Zoologie de l'Université de Gottingen, E. EHLERS, dont j'étais alors assistant. Il me chargea un jour de déchiffrer une citation dans un ouvrage écrit en espagnol. Et comme je lui objectais que je ne connaissais pas cette langue, mon illustre maître me répondit simplement : «Es macht uichts, ich gebe Ihnen ein Lexikon und ein Grammatik » [Cela ne fait rien, je vous donnerai un lexique et une grammaire]. 75 Si l’on peut appliquer « au petit bonheur » les descriptions de SCHIOÜDTE à nombre d’autres espèces, cela signifie-t-il que lorsque ces descriptions furent publiées, dans une faune danoise, elles étaient sans valeur ? Et si l’on doit juger les descriptions anciennes d’après nos connaissances actuelles, combien subsisteraient encore ? Qui nous dit même que les descriptions paraissant de nos jours, même aussi parfaites que le sont sans doute celles que publie M. BoNproiT, résisteront à la critique des entomologistes qui nous suivront ? Puis-je enfin faire remarquer que du texte même que cite M. Bonprorr il ressort à l'évidence que je ne mettais pas au rancart les langues slaves, constatant simplement — chose bien connue, je .pense — que pour apprendre ces langues nous avons plus de diffi- cultés que pour les langues latines et germaniques — et dans ma précédente note j'ai simplement relevé dans la phrase qu'il m’écrivit le fait de mettre au même rang les patois et les langues peu parlées. Ce qui me donne l’occasion de le rassurer quant au thiois et de lui dire, puisqu'il semble l’ignorer, que le thiois n’est qu’une variante ancienne de la langue néerlandaise. Ou prend-il le mot « thiois » dans un sens large, synonyme de « flamand » par exemple ? Alors il s’agit évidemment du néerlandais, dont il admet la valeur comme langue, cela ressort de sa note même (1). Et quant à l’étonnement de M. BoNDRoIT en apprenant que le danois et l’allemand sont des langues sœurs, j'avoue qu'il m'a stupéfié. Comment peut-on ignorer que ces deux langues germa- niques sont aussi voisines, pour ainsi dire, que le néerlandais et l'allemand — et sont au moins aussi apparentées entre elles que par exemple l'italien et le français ! Et que si, pour prendre des exemples cités par M. BoNproiT, on dit en latin habeo, on dit en italien io ho et en français j'ai — tandis que si en allemand on dit ich habe, en danois on dira jeg har, en suédois jag har, en anglais (la langue mixte par excellence; voyez p. e. le mot « little », en danois « lille ») Z have et en néerlandais #k heb. En latin on dit homo, en italien uomo, en français homme, en espagnol hombre, en portugais homen, tandis qu’en allemand on dira Mann (et non pas « man », comme M. BonproiT l'écrit !), en danois Mand (le d non prononcé), en suédois nan et en néerlandais aussi #an. Le mot (1) Le thiois — théostique, « oud-duitsch » (ancien-allemand), ou « ger- maansch » (germain), ou « oud-frankisch » (ancienne langue des Frances), donc la langue originelle des Pays-Bas, de la Belgique, du Nord-Ouest de la France et de la partie occidentale de l'Allemagne. Nous dirions Oud-Nederduitsch, langue parlée autrefois dans ces contrées. Le « tisque » — tijdsk (en danois) — deutsch (en allemand) — duitsch (en hollandais) — dutch (en anglais, mais dans le sens de hollandais ou « nederduitsch »). 76 latin aio se rend en français par oui, en italien et en espagnol par si, en portugais par sim, tandis qu’en allemand et en néerlandais ja, en danois et en suédois ja, jo, en suédois aussi Ju. J'ai cru devoir, bien à regret je l’ai dit, relever ces quelques points. Mais je renonce à perdre dorénavant un temps précieux en explications superflues et je laisserai le jugement final à l’impar- tialité du grand public entomologique qui appréciera sainement la valeur des critiques de M. Bonprorr. Pour moi, il me semble que cela devient «much ado about nothing ». 77 2 LES BOURDONS DE LA BELGIQUE par EF. J. Ball (Planche I) Le genre Bombus, si intéressant à divers points de vue, est un genre dont la systématique présente encore de grandes lacunes et réclame de nombreuses recherches. La définition de ses espèces manque absolument de précision. Cela provient de la variabilité extrême qui y règne. D’une part on peut rencontrer de grandes variations de coloris chez des exemplaires appartenant à une même espèce; et de l’autre des individus d’aspect presque identique se différencient par des caractères morphologiques importants, mais peu visibles. Il s'ensuit que la liste des espèces et des variétés pour un même pays varie considérablement suivant les différents auteurs. Deux travaux ont en ces derniers temps contribué à mettre un peu d’ordre dans la confusion qui existait auparavant : Zoologische Studien an Hummeln, par les D H. FRIESE et K. VON WAGNER, parues dans les Zoologische Jahrbücher, vol. 29, Jena 1910, et continuées dans le Festchrift de la même publication, Jena 1912; et Uber das Variieren der Hummeln, par O0. Vocr, dans les Sitzungsberichte der Gesellschaft Naturforschender Freunde, Berlin, 1909 et 1911. FRIESE et WAGNER ont cherché à simplifier la ciassification, en réunissant chaque fois, sous une même dénomination spécifique, toutes les formes dont les genitalia mâles sont identiques, ou à peu près; en traitant comme variétés (sans vouloir fixer la valeur qu’ils attachent à ce terme) toutes les différentes formes basées sur la longueur ou la coloration de la pubescence et d’autres caractères, même importants. Dans leur travail le mot variété s’applique donc, tant aux sous-espèces déjà fortement différenciées, qu'aux variétés séographiques, et aux simples aberrations individuelles: D’après ces données les espèces et variétés qu’on trouve, ou qu’on pourrait tout au moins trouver en Belgique, se rangent dans les 15 espèces et 54 variétés suivantes : mastrucatus GERST., terrestris L. avec 4 var., soroensis F. avec 13 var., pratorum L. avec 9 var., derhamel- lus K. avec 1 var., lapidarius L. avec 1 var., confusus SCHENCK., muscorum F., agrorum L. avec 6 var., hypnorum L. avec 3 var., silvarum L. avec 3 var., variabilis SCHMDK. avec 7 var., pomorum Pz. avec 2 var., subterraneus L. avec 2 var., hortorum L. avec 3 var. - Vocr, d’autre part, voit dans la grande diversité des genitalia et d’autres caractères, l'indication d’une différenciation tellement 78 fondamentale, qu’il divise le genre Bombus en un nombre consi- dérable de sous-genres. Dans ces sous-genres il ättribue une valeur spécifique distincte à toutes les formes héteronides où la modifica- tion des caractères a acquis quelque fixité relative. C’est ainsi qu’on verrait les formes réunies par beaucoup d'auteurs, pratoruwm- jonellus, silvaruim-equestris, terrestris-lucorum, hortorum-ruderatus, latreillellus-distinguendus, relevées au rang d’espèces séparées. Il n’a toutefois donné qu’une esquisse provisoire de sa classification, qui (en ne tenant compte que des formes belges) se résumerait à peu près en 8 sous-genres et 20 espèces, chacune avec de nom- breuses variétés et des aberrations individuelles. Pratibombus hypnorum, pratorum. jonellus. Agrobombus derhamellus, silvarum. equestris. helferanus, agrorum. muscorurr.. Terrestribombus terrestris, lucorum. Hortobombus hortorum, ruderatus. Lapidariobombus lapidarius, Lefebvrei. Subterraneobombus latreillellus, distinguendus Soroensibombus soroœnsis. On constatera que dans cette liste il n’est fait aucune mention des deux espèces pomorum et confusus. La première pourrait à la rigueur par ses genitalia se ranger parmi les Subterraneobombi, mais nous croyons, d’après les indications dans son premier travail de 1909, que Vocr serait disposé à en former un sous-genre spécial avec quelques espèces étrangères. Dans tous les cas, confusus par la forme toute spéciale de ses genitalia, ainsi que par ses caractères extérieurs, devrait former une division à part, Confusibombus, pour rester dans les idées de l’auteur. Sans entrer ici dans les considérations théoriques fort intéres- santes soulevées par Vocr, nous croyons déjà que la poursuite de nos recherches ne pourra qu’accumuler des faits en faveur d’une classification sur les lignes qu’il à préconisées. Si nous maintenons provisoirement dans ces notes l’ancienne classification, c’est pour faciliter le travail aux collectionneurs belges, habitués à cette division. Nous publions, d’ailleurs, ces notes provisoires et incomplètes, surtout dans le but de soulever la critique de ceux qui auraient à fournir des renseignements supplémentaires, voire même contradictoires, dont nous serions toujours fort heureux de profiter. ; Il est facile à comprendre que l’étude d’une semblable question exige une véritable enquête sur des masses énormes d'exemplaires, enquête que le Musée a entreprise en se limitant strictement en deçà de la frontière belge. L’accroissement de matériel fourni par 79 la collection d'hyménoptères dont le Baron PAUL DE MOFFARTS a dernièrement fait don au Musée, ainsi que la collection TOSQUINET récemment incorporée, et par les chasses méthodiques faites dans diverses régions dissemblables du pays, et la recherche et l'élevage des nids, a permis de rédiger les présentes notes. Mais il y a encore beaucoup à faire, et l'enquête entreprise devra s'étendre sur plu- sieurs années, avant de pouvoir donner un travail complet sur cette partie intéressante de notre faune. Nous ne désespérons pas, toute- fois, de pouvoir éventuellement contribuer à formuler quelques règles sur les transformations si spéciales de ces êtres. En attendant, pour attirer l’attention des jeunes, et stimuler leur esprit de recherche, nous donnons une liste raisonnée de ce qui a déjà été trouvé dans'le pays. Pour chaque espèce, on trouvera (planche I) un croquis des parties principales des genitalia mâles, et pour ceux qui n'auraient pas fait une étude spéciale de ce groupe, nous croyons bien d’ajouter que ces organes de copulation forment un ensemble chitineux, dur, luisant, de couleur foncée, facile à extraire et à examiner. Au centre se trouve la spatha, peu variable, et que nous n’avons pas cru devoir reproduire dans nos dessins. Cette spatha est accostée de chaque côté d’une sagitta (intérieure) et d’un forceps (extérieur). La forme de la sagitta est très variable et constitue un bon caractère pour la diagnose de certaines espèces ; mais la plus grande diversité réside dans les forcipes. Ceux-ci se composent de trois pièces. La partie proximale, ou stipes, n’offre pas une grande variabilité. Elle est surmontée d’une squama, lamelliforme, mais excessivement variable, et derrière laquelle émerge la lacinia de forme encore plus diverse. Chez certaines espèces, pratorum et hypnoruim par exemple, on ne voit dans le dessin que deux pièces. Ceci provient de ce que la lacinia, fort courte, est complètement ou presque complètement cachée par la squama et n’émerge que sous forme de quelques poils. Comme il est dit plus haut, nous suivons l’ordre employé dans le travail de FRIESE et WAGNER, tout en admettant quelques modi- fications apportées dans la nomenclature, là où les règles de la priorité l’exigent. Bombus Lefebvrei LEP. — MASTRUCATUS Gersr. (Fig. 1.) C’est la seule espèce de l’Europe centrale dont la présence actuelle en Belgique peut être sujette à quelque doute, car parmi les 10,000 bourdons récoltés pour le présent travail pendant l’année 1913 dans les diverses parties du pays, il n’a pas été pris un seul exemplaire de cette espèce. Elle a cependant de tout temps été citée comme existant dans la haute Belgique ; nous ne possédons, tou- tefois, au Musée, aucun spécimen dont nous pouvons garantir cette ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 3-111-1914 6 80 provenance. Il n’y a, en fait d'exemplaires indubitablement belges, qu'une ® prise aux environs de Bruxelles le 9 août 1877, et une ÿ de Heyst le 30 juillet 1874 (collection TosquiNEr). Vu la pénurie de matériel, nous ne pouvons dire si cette espèce, fort variable dans les Alpes, offre chez nous d’autres formes que le type : La femelle (©) et ouvrière ($) toutes noires avec les 3 1/2 derniers segments de l'abdomen rouges; le mâle (J') de même, mais avec une bande jaune au pronotum. Cette espèce aune grande ressemblance extérieure aveclapidarius, mais on l’en distingue assez facilement par sa pubescence longue et inégale, ainsi que par ses mandibules dentelées au bord distal. Nous espérons que les recherches de cette année pourront nous fournir d’autres exemplaires de cette espèce, qui est sans contredit la plus rare du pays, si toutefois elle existe encore. Bombus terrestris L. (Fig. 2.) L'espèce la plus commune après agrorum. Elle se trouve abon- damment presque partout. La variabilité chez nous n’est pas grande, mais il existe deux formes distinctes : le ferrestris typique et la var. lucorum, toutes deux sujettes à des variations de coloris. Voar est d'avis de considérer ces deux formes comme espèces dis- tinctes, surtout parce qu’on ne rencontre jamais les deux formes dans le même nid. Dans tous les cas, dans le midi de l’Europe, c’est le type avec ses variétés qui existe presque seul; tandis que dans l’ex- trême nord, toutes les variétés peuvent se rapporter à la forme lucorum. Chez nous, les deux formes sont à peu près également communes, nous croyons, cependant, constater une prépondérance du type dans la basse Belgique, et de la forme lucorum dans les Ardennes Chez terrestris typique les ® , 9 et «J' sont noirs, une bande jaune assez foncée au pronotum et au segment 2 de l'abdomen, les seg- ments 4-0 de ce dernier blancs. E La seule variation que l’on rencontre ici porte sur la largeur des bandes jaunes, ordinairement bien développées, mais qui, parfois, viennent à disparaître. En commençant par les formes les plus rap- prochées du type, nous avons constaté, en Belgique, les variétés suivantes : Var. CRYPTARUM F. “Thorax noir, mais presque toujours avec quelques poils clairs au pronotum, abdomen normal, la bande du segment 2 étant bien déve- loppée. On rencontre souvent des transitions vers cette forme, mais les exemplaires vrais sont plutôt rares. Nous n’en possédons que des Si © , dont les plus caractéristiques nous proviennent de Nieuport, Coxyde, Moorsel, Molenstede, Anseremme, Francorchamps, etc. Var. TENUISTRIATUS Vocr Thorax complètement noir, segment 2 à bande fortement mêlée de poils noirs. C’est une transition entre cryptarum et la forme suivante. Rare, 1 © Moorsel, 1 © Hertogenvald, 1 © La Hulpe. Var. CANARTIENSIS PÉe. La forme la plus extrême du mélanisme. Toute trace de jaune a complètement disparu, et nous avons un insecte absolument noir avec les trois derniers segments blancs. Cette variété n’est renscignée que des îles Canaries où elle est très répandue, mais nous avons un çj absolument caractéristique pris par M. KOLLER, à Tervueren, le 25-8-1913. Il existe une autre forme soroensoides HOrr. nie noire, provenant aussi des îles Cana- ries et du Maroc, une seule © ayant été capturée à Graz, en Styrie, mais ici 1l s’agit d’une forme noire de lucorum, et comme notre spé- cimen de Tervueren offre -tous les autres caractères de terrestris typique, nous ne pouvons le considérer que comme canariensis. Nous aurions iei, comme chez beaucoup d’autres variétés de bour- dons, une forme qui constitue la base d’une faune spéciale, appa- raissant sporadiquement ailleurs. Var. LUCORUM L. Cette variété ou sous-espèce est généralement plus petite que le type, à pubescence plus longue, surtout chez le '. Les bandes jaunes sont de teinte plus claire que chez le type. La © et l’© ne diffèrent du type en coloris que par cette teinte Due. et un peu ocre, des bandes jaunes.-Le «', par contre, est très diffé- rent. Il est variable, mais même les formes les plus rapprochées du type s’en distinguent encore par les poils clairs de la face qui est toujours noire chez le ç«j' terrestris. Le segment 1 de l’abdomen du cj! lucorum est également presque toujours clair. On peut donc faci- lement distinguer les «' de cette variété, mais ceci n’est pas tou- jours le cas pour les © et © qui présentent souvent des formes intermédiaires. Chez la forme la plus répandue du {;, ainsi que chez quelques rares © et $ extrêmes, toutes les parties noires sont fortement envahies de poils gris-jaunätres, au point de former des bandes au scutellum et au segment 5 de l’abdomen, et parfois même de rendre tout le reste presque aussi clair que les bandes jaunes. Lucorum est très répandu, surtout dans les parties les plus 82 élevées du pays, où l’on rencontre assez fréquemment une forme avec certains caractères de cryptarum que je me permets de désigner : Var. LUCOCRYPTARUM var. nov. Cette forme est lucorum par la teinte claire de la bande au segment 9, ainsi que par la taille et Le facies velu du ', mais elle est cryptarum au point de vue de la bande du pronotum qui est presque oblitérée, il n'en reste que quelques poils clairs aux parties latérales. C’est donc une transition vers la forme soroensoides mentionnée ci-dessus. Cette dernière n’a pas encore été signalée en Belgique, mais luco- cryptarum n’est pas très rare aux Ardennes, et nous avons aussi des exemplaires tant © que « de la basse Belgique. Cette forme a passé jusqu'ici globalement sous le nom de cryptarum, mais nous croyons bien de la désigner spécialement en vue de la séparation spécifique de terrestris et lucorum qui pourrait se faire ultérieurement. Var. AUTUMNALIS F. On désigne ainsi les spécimens dont La bande du segment 2 est presque toute blanche, celle du pronotum ayant conservé la couleur usuelle chez lucorum. Cette forme se rencontre surtout à l’arrière-saison, le plus sou- vent chez les 9, et il s’agit, peut-être, d'exemplaires passés. Je tiens à signaler ici deux aberrations qui n’ont d'intérêt que pour démontrer le peu de stabilité qui existe dans l’extension des couleurs à d’autres segments. Il s’agit d’une © lucorum prise à La Vacherie le 9-9-1915, chez laquelle la moitié antérieure du segment 3 de l’abdomen est jaune à droite; et un (j terrestris pris à Moorsel le 21-7-1913, où la moitié postérieure de ce même segment est blanche à droite. Le côté gauche de l’un et l’autre de ces insectes est tout à fait normal. Bombus soroensis F. (Fig. 3.) Cette espèce a toujours été réputée fort rare en Belgique et n’était que peu connue en dehors de la collection du baron DE MOFFARTS, qui l’a prise à Botassart. Les chasses de 1913 ont cependant fourni un matériel convenable, et les remarques qui suivent sont basées sur l'examen de plus de 400 exemplaires provenant de Virton, Lamorteau, Ruette, La Vacherie, Torgny, Francorchamps, Hockaï et quelques autres localités qui n’ont fourni que des exemplaires uniques. Soroensis a beaucoup de ressemblance extérieure avec l'espèce commune suivante, pratorum; de plus, chaque espèce a trois formes distinctes à derniers segments blancs, rouges ou noirs, ED à : 83 et une série de variations très semblables dans chacun de ces groupes, variations basées sur l’apparence de bandes jaunes au pronotum et aux segments 2 et 1 de l'abdomen. Chez soroensis, tou- tefois, les 14 variétés ainsi formées sont homonides et peuvent donc toutes descendre d’une même ©. Ceci n’est pas le cas chez pratorum comme on le verra plus loin. Il est probable qu’à cause de cette ressemblance superficielle, beaucoup de soroensis belges ont passé inaperçus parmi les nombreux pratorum pris surtout par les jeunes collectionneurs, et qu'un peu plus d’attention ferait découvrir l’es- pèce dans bien des localités inattendues. Nous pouvons mentionner ici deux caractères qui aideront à faire un triage rapide des © et ©; pour les Ç’, les genitalia suffisent amplement : 1° le clypeum chez soroensis © et 5 est bien ponctué de fossettes assez marquées sur toute son étendue; chez pratorum, la partie médiane est sensi- blement plus lisse; 2° soroensis n’a que les 2 1/2 derniers segments blancs ou rouges; chez pratorum, la couleur s’étend aux 3 derniers segments. Soroensis typique est noir, les 2 1/2 derniers segments blancs par- fois mêlés de quelques poils jaunûtres ; chez le «', il y a des touffes de poils jaunûtres aux côtés du thorax, mais les poils de la face sont noirs. Ce dernier caractère permet de séparer rapidement les «', des «' de lapidarius ou de pratorum qui pourraient y ressembler, mais qui ont toujours les poils de la face jaunes. La forme typique est très rare chez nous; elle provient, en très petit nombre, de Botassart, Torgny, Ruette et, un peu plus abondamment, de Lamorteau. Il y a quatre variétés nommées à derniers segments blancs. Nous n’en citons que deux ici, car nous n’avons pas encore rencontré les deux formes intermédiaires de KRIESE : bipunctatus et rarus ; la première à thorax noir et deux taches latérales jaunes au segment 2 de l’ab- domen ; la seconde de même, mais avec bande jaune au pronotum. Il est fort probable que l’accroissement de matériel nous fera décou- vrir ces deux formes, qui ne sont pas plus rares ailleurs que les deux formes suivantes, avec lesquelles elles forment transition. Var. LAETUS ScHMnKk. Comme le type, mais avec une bande jaune bien prononcée au pronotum et au segment 2? de l'abdomen. De cette forme, rare partout, nous ne possédons qu’i © et1?, de Botassart (coll. DE MOFFARTS). Var. TRICOLOR FR. et WAG. Comme la précédente, mais avec le segment 1 de l'abdomen égale- ment jaune. Nous n’avons pas de © de cette forme; 3 Ç' nous proviennent de Lamorteau, et 1 ' de Torgny. Var. PROTEUS GERST. Nous passons aux formes à derniers segments rouges, beaucoup plus communes en Belgique que les formes avec segments blancs. La variété proteus proprement dite est : Complètement noire avec les 2 1/2 derniers segments rouges. Il y a quelquefois, mais rarement (4 ©, de Botassart), une indica- tion d’une bande jaune foncé au pronotum, mais cette variation n’a pas reçu de nom et, en somme, ne le mérile guère, car on trouve souvent chez proteus (comme aussi chez le type) quelques poils clairs au pronotum. C’est même cette coloration qui est figurée comme soroensis typique par FRIESE et WAGNER (Zoologische Jahr- bûcher 1910, Taf. 2), tandis que leur figure de proteus n’indique pas ces poils. Chez nous en Belgique, c’est à peu près le contraire qui a lieu, aucun exemplaire du type n’ayant ces poils, qui se trou- vent, par contre, chez plusieurs © de proteus et forment déjà une bande assez visible chez les 4 exemplaires cités plus haut. Plus des 3/4 de nos soroensis belges appartiennent à la forme proteus, chez laquelle nous avons constaté deux des quatre variations nom- mées. Ici également, nous n’avons pas encore vu les deux formes bipustulatus et rarior de FRIESE, qui sont exactement comme les formes bipunctatus el rarus, mais à queue rouge, et constituent des transitions vers les formes suivantes. Var. CINCTIVENTRIS Fr. et Wac. Comme proteus, mais avec une bande jaune au pronotum et au segment 2 de l'abdomen. 6 ?,4ÿet13 (, tous des environs de Botassart et de Virton, sauf 1 de Francorchamps et 1 Ç' de Hockai. Var. ALFKENI Fer. et Wa. Comme la précédente, mais avec le segment 1 de l’ubdornen égale- ment jaune. De cette forme, nous n'avons que des «j (Botassart 4, Lamor- teau 5, Torgny 3). Var. SEPULCRALIS ScHMDKk. Complètement noire, le avec quelques poils clairs aux côtes du thorax. Nous pouvons rapporter à cette forme, la plus extrême à abdomen noir, 3 ÿ (Botassart, Torgny, Ruette) et 14 (Botassart, Ruette, Lamorteau, Francorchamps, Hockai). Les %, toutefois, et 5 des j ont encore quelques poils roux très foncés aux 85 segments 5 et 6 de l’abdomen, mais les autres 9 sont absolument caractéristiques. Les formes transitionnelles bévittatus et magni- ficus de FRIESE nous manquent ici également, mais nous avons trouvé la forme suivante. Var. DIVES Fr. et WAG. Comme la précédente, mais avec le pronotum et les segments 1 et ? de l’abdomen jaunes. 1 Lamorteau, 1 La Vacherie. On remarquera que dans les 3 groupes à queue blanche, rouge ou noire, les formes où le jaune prend une grande extension, au point d’envahir le scutellum et segment 1, nous n’avons que des j. Il est probable que ces formes n'existent pas chez les © et ÿ. Ce fait constituerait un autre point de ressemblance avec le groupe pratorum-jonellus, où les formes burellanus et.{lavicolor n'existent également que chez les (ÿ. Bombus pratorum L. (Fig. 4.) Cette espèce est très répandue en Belgique. Comme il est dit plus haut, il existe trois formes distinctes, à derniers segments rouges, blancs ou noirs respectivement. En opposition de ce qui se passe chez soroensis, on ne trouve jamais dans le même nid les formes à queue rouge et les formes à queue blanche. Ces deux séries sont d’ailleurs séparées par d’autres caractères, plus essentiels : les geni- talia offrent une différence, peu accentuée il est vrai, mais assez constante. Nous avons choisi pour nos figures 4 et 5 des spécimens assez extrêmes à ce point de vue, et on rencontre souvent des exemplaires où la différence n’est pas aussi marquée. Beaucoup d'auteurs cependant, y compris VOoGT, voient, et nous croyons avec raison, dans ces caractères ainsi que dans quelques faits biologiques, une différenciation suffisante pour faire de jonellus une espèce à part. Comme nous suivons ici la division adoptée par FRIESE et WAGNER, nous le traitons encore comme variété de pratorum. Quant aux formes à abdomen complètement noir, elles sont encore peu con- nues, mais tout porte à croire qu'il faudra éventuellement les ranger avec jonellus plutôt qu'avec pratorum. Pratorum typique est noir avéc une bande jaune plus ou moins accentuée [et souvent interrompue au milieu] au pronotum et au segment ? de l’abdomen, les 3 derniers segments de celui-ci rouges. Selon l’extension et l'importance des bandes jaunes, on a donné les noms suivants : Var. SUBINTERRUPTUS SCHMDK. pour les exemplaires avec les bandes jaunes réduites et fortement interrompues au milieu. Forme très commune. 86 Var. CITRINUS ScHMpk. — DONOVANELLUS K. Ici les bandes jaunes sont très développées et d'une teinte très vive. Forme presque aussi répandue. Ces deux formes étant reliées au type par des gradations insensibles, ces noms ne constituent pas des désignations bien utiles, ne fixant même pas des formes extrêmes. Var. DORSATUS FR. et Wac. Pi La bande jaune du pronotum est très développée, mais l’abdomen est tout noir jusqu'aux trois derniers segments rouges. Forme très commune surtout chez les Ÿ, où elle est plus com- mune que le type. Var. © et © STYRIACUS Horr. Comme la précédente mais à thorax tout noir, la bande au prono- tum ayant disparu. : Cette forme est rare en Belgique, presque tous les exemplaires que nous possédons ayant conservé quelques traces de la bande prothoracique. Les plus caractéristiques nous proviennent de Strée, Baugnée, Hockai, Anseremme et Moorsel. Il n’existe pas de - « de cette forme. £ Var. & BURELLANUS K. C’est la forme claire du assez commune dans tout le pays. Pronotum, scutellum et segments 1 et 2 jaunes, segments 4-6 rouges. Il ne reste du noir qu’un peu au mésonotum et au segment 5, et même ici il est souvent fortement envahi par des poils clairs. Chez quelques exemplaires de cette forme provenant de Hockai, Lamor- teau et de l’Hertogenwald, le jaune habituel est remplacé par un gris très pâle, presque blanc. Ceci donne à l’insecte un facies bien caractéristique, mais il ne mérite pas une désignation spéciale, car la distribution et l'importance des bandes est exactement comme chez burellanus, la teinte seule diffère, et on trouve une gradation de toutes les nuances entre les plus claires et burellanus typique. Var. PROSERPINA FRIESE A bande jaune au pronolum, et à abdomen tout noir, jusqu'au dernier segment qui est d'un roux très foncé. s Cette forme a été créée par FRIESE pour une © unique provenant du Meckenbourg. Nous croyons pouvoir y rapporter un (Ter- vueren 25 8-1913) et une 5 (Anseremme 15-6-1913). Nous estimons toutefois que cette forme serait mieux à sa place avec la variété obscuricauda décrite plus loin parmi les formes à abdomen noir 87 (dont FRIESE décrit une var. oceanicus du Japon), et d'accord avec SCHMIEDEKNECHT nous serions disposé à rapprocher ces formes à. derniers segments noirs ou presque noirs, à la sous-espèce jonellus (ou scrèmshiranus) plutôt qu’au type pratorum. FRIESE d’ailleurs, exprime lui-même des doutes sur l'opportunité de conserver proser- pina comme forme rouge. La question ne pourra se trancher que par l’examen des genilalia d’un bien plus grand nombre d’exem- plaires que nous ne possédons. Nous nous proposons de tenir ce point en vue au cours de nos recherches ultérieures, si le matériel récolté nous le permet. Var. OBSCURICAUDA var. nov. Pronotum largement jaune vif, ainsi que les segments 1 et 9, le reste de l'abdomen complètement noir, jusqu'au bout du dernier segment, qui est bordé de quelques poils roux foncé. Le type est un unique provenant de l’Hertogenwald 2-7-1913 ; nous avons cru devoir le désigner spécialement car c’est la forme la plus rapprochée du groupe à abdomen tout noir représenté jusqu'ici par la var. oceanicus FR. et WaAG. du Japon. SCHMIEDE- KNECHT semble avoir décrit cette forme comme var. 2 (sans nom) de scrimshiranus K. en ces termes « abdomen segmentis ultimis » nigricantibus, pilis tantum puucis palidis immixtis », et comme lui nous serions disposé de la rapprocher à la forme jonellus. Var. JONELLUS K. — SCRIMSHIRANUS K. (Fig. 5.) Nous passons aux formes à derniers segments blancs, et dont les genitalia sont déjà légèrement différenciés, comme on le voit en comparant les figures 4 et 5, dessinées, toutefois, d’après des exem- plaires plutôt extrêmes. Comme nous avons déjà dit, SCHMIEDE- KNECHT, VoGr et d’autres font de jonellus une espèce distincte à laquelle il faudrait probablement joindre les formes à abdomen noir. Jonellus est un insecte essentiellement des pays montagneux et comme tel il est rare en Belgique. Il se trouve aux Alpes et en Scandinavie en deux variétés, mais nous n'avons .pas encore constaté chez nous la var. martes GERST. où le blanc n’atteint que les deux derniers segments. Jonellus, proprement dit, a Le pronotuin, sculelluim et segment 1 jaunes, les segments 4-6 blancs. Le jaune est généralement d’une teinte plus terne que chez pratorum, mais il y a assez bien de variation de teinte chez l’un comme chez l’autre. La ressemblance en coloration est très grande avec hortorum, et si ce n’était pour la longueur extrême de la face chez cette espèce, on pourrait aisément en confondre les petites & avec les Ÿ de jonellus. Les 3 ©, 19 $ et 2 du Musée nous pro- 88 ) viennent de Strée, Hockai, Francorchamps, Hertogenwald, Amay, Moorsel, Molenstede, Coxyde, done de localités très diverses, mais en nombre fort restreint. Var. FLAVICOLOR Fr. et WaG. C’est la forme claire du «7 à queue blanche, homologue à la var. burellanus de pratorum à queue rouge. Le segment ? de l'abdomen est également jaune Un seul exemplaire de l’Hertogenwald 25-6-1913 présente ce caractère et il a en outre la teinte jaune claire et vive si caracté- ristique de burellanus. Bombus derhamellus K. — RAJELLUS K. (Fig. 6.) © et 5 noires, les segments 4-6 de l’abdomen sont rouges ou rou- geätres. J avec le pronotum, scutellum et segments 1 et 2 plus vu inoins envahis de poils bruns ou gris-jaunûtres. IL y a peu de variabilité chez cette espèce, les © avec la couleur du j sont très rares partout et nous n’en avons pas rencontré. Par contre, 8 (Hertogenwald, Virton et Moorsel) sont tout noirs comme les ©. Cette forme ne paraît pas avoir reçu de nom. Les parties noires chez derhamellus sont souvent d’un noir peu intense et passent parfois au brun chocolat. L'espèce n’est pas commune mais nous provient de toutes les parties du pays. Var. SCHENCKI HOFrF On désigne ainsi la forme la plus claire du avec le prone- tum, scutellum et segments 1 et 2 franchement clairs, généralement d'un gris brunätre, les segments 4-6 typiques. Quelques exemplaires caractéristiques nous proviennent de l’Hertogenwald, Virton, Lamorteau, Botassart, Tervueren, Moor- sel, etc. Bombus lapidarius L. (Fig. 7.) Espèce très commune à pubescence courte et veloutée. © et ÿ d’un noir intense, les trois derniers segments de l'abdomen d'un beau rouge. j de même, mais avec le pronotum jaune ou jaunütre, ainsi que les poils de la face. On connaît dans d’autres pays un grand nombre de variétés de cette espèce, y compris des formes à segments postérieurs blancs, mais chez nous elle est très peu sujette à variation. Les sans jaune au pronotum sont rares, nous en avons quelques exemplaires de la haute Belgique (Hockai, Francorchamps, Herto- genwald, Ruette, Lamorteau, Torgny) et nous n’avons pas rencontré PE 89 de © avec la bande jaune prothoracique. Une seule © (Nieuport, 19-7-1913) a une faible indication de cette bande. Pour le reste, les deux formes qui suivent ne méritent que la désignation d’aber- rations. Var. ALBICANS ScHMnKk. On constate parfois des touffes de poils blancs sur l'abdomen de cette espèce, mais généralement disposées d’une façon tout à fait irrégulière, et souvent accompagnées d’une teinte gris-souris de la pubescence noire. C’est probablement la variété albicans décrite par SCHMIEDEKNECHT en ces termes « Hirsulies minus nigra, etenim pilorum apices plus minus canescentes vel albicantes, abdo- men passim albo maculato ». Nous rapportons à cette variété une © de Ruette, 23-8-1913, chez laquelle ces poils sont disposés au bord postérieur du segment 2, de facon à former une bande étroite grise. Quelques autres © montrent la même tendance mais à un degré moindre. Ab. DUDENI ab. nov. Un nid de lapidarius déterré par le garde du Parc Duden à Uccle, le 1-8-1915, nous a fourni une aberration curieuse qui mérite d’être signalée. Le nid, très peu peuplé (1 ©, 27 © et 12 ç;') était remarquable par la très petite taille de tous ses habitants, mais ceux-ci étaient d’une coloration tout à fait normale, sauf l'unique © et un des «' qui différaient du type, tous deux dans le même sens : Thorax gris-souris, plus clair au pronotum et au scutellum, abdomen complètement gris püle, presque blanc, quelques poils noirs vers le milieu des segments 1 et ? chez la ©. Chez le les segments 1 et 2 sont plus noirs mais encore mélés de poils gris. Les corbicula et toute la pubescence des pattes d’un gris brunâtre ainsi que le dessous de l’abdomen et du thorax. Deux « de Botassart de la collection DE MOorFARTS montrent des caractères plus ou moins semblables, mais bien moins marqués. Chez ces quatre exemplaires, ainsi que chez la var. albescens il s’agit évidemment de faits d’albinisme, d’une nature tout autre que ce que nous voyons chez les nombreuses variétés de bourdons dont nous avons traité jusqu'ici et que nous rencontrerons par la suite. Nous trouvons toutefois avan- tage à fixer par un nom cette forme toute spéciale et qui constitue en quelque sorte l’extrême de l’albinisme. Nous n'avons pas constaté d’autres variations chez lapidarius en Belgique. 90 Bombus confusus ScHENck (Fig. 8.) Espèce à pubescence encore plus courte et veloutée que la précédente, mais de coloris semblable, noër, les trois derniers segments rouges. Les grands yeux et larges thorax donnent à cet insecte un fascies tout spécial parmi les bourdons, qui permet de le distin- guer au premier coup d'œil. Il est très rare en Belgique, le Musée n’en contient qu'une trentaine d'exemplaires, la plupart de St-Marc, quelques spécimens isolés provenant de Botassart, Strée, Molenstede, Enghien, Tervueren, Ste-Croix, Vallée de la Lesse, Bockryck, Mont-St Pierre.-Avec cette pénurie de matériel nous n'avons pu constater aucune variété. Il existe, cependant, en Allemagne au moins 6 formes dont trois à derniers segments blancs, et il est très possible que des recherches plus étendues établiraient la présence de l’une ou de l’autre de ces formes chez nous. Bombus muscorum {°48. — COGNATUS Srerx. (Fig. 9.) Espèce facilement reconnaissable à sa coloration uniforme d’un beau jaune vif et chaud, un peu plus clair sur les côtés du thorax. Cette espèce est plutôt rare en Belgique, presque tous nos 120 exemplaires nous proviennent du littoral, de la Campine ou des parties cultivées des deux Flandres ou du Brabant, très peu de spécimens ayant été pris aux Ardennes. Nous n’avons constaté aucune variété, l’espèce est d’ailleurs peu variable partout. Bombus agrorum FA8. (Fig. 10.) L'espèce de beaucoup la plus commune et une des plus varia- bles en Belgique. La forme la plus typique chez ®,9et a le thorax fauve et l'abdomen bandé de noir et de fauve, la propor- tion de noir diminuant progressivement du 1% segment [souvent complètement noir] au 6% qui est la plupart du temps complète- ment fauve. La teinte du fauve varie entre un beige très pâle, presque blanc, et un fauve rougeûtre très riche en couleur; la teinte la plus com- muné étant un riche fauve jaunâtre, plus pâle sur les côtés, mais restant toujours sensiblement moins vif que chez l’espèce précé- dente. On a constaté que les formes claires d’agrorum sont plus communes dans les parties chaudes de l’Europe, les formes noires étant beaucoup plus répandues dans le Nord; et, d’accord avec cette distribution, la Belgique nous fournit les deux extrêmes, mais tou- jours comme formes aberrantes et plutôt rares, le grand nombre 91 d’exemplaires.étant du type avec assez bien de noir. En commen- çant par les plus claires, nous avons trouvé les formes suivantes : Var. SEPTENTRIONALIS Vocr Il est très difficile de savoir à quelle variété nommée il faut rapporter nos agrorum clairs, car ces variétés ont toutes été créées pour des formes locales, nettement délimitées. Les formes méridionales pascuorum Scop, et Fairmairi FRIESE sont hors de cause, les genitalia de ces sous-espèces ayant déjà subi une certaine modification tandis que ceux de notre forme claire sont identiques au type. La forme belge appartient, dans tous les cas, au groupe de formes claires que Vocr à intitulé l'rey-Gessneri, et nous pourrions la rapporter à la var. valesianus décrite par Vocr comme originaire de Genève, d'autant plus que certains exemplaires de celte prove- nance et qui existent dans des collections de nôtre musée sont très semblables aux exemplaires belges. Vocr donne comme diagnose (Berichte der Gesellschaft Naturforschender Freunde, Berlin, 1909, p. 75) : « Thoraxseite gelb, Unterseite grauweisz. 1 Segm. und breite Cilien des 2-5 Segm. gelb, der Rest der Abdominalsegmente hell: rostfarbig »; et il ajoute : « bildet den Uebergang zu pascuorum Formen.» Mais il y a également la var. septentrionalis Vocr [loc. cit.], originaire de l’Ecosse, qu’il décrit : « Wie valesianus aber deutlich läinger behaart, das Gelb mehr graugelb und die Cilien wesentlich schmäler, auch unten und an den Beinen dunkler behaart. » Cette description correspond très bien à notre forme belge, et la variation qu’il cite : « Auftreten schwarzer Flecke an der Seiten des 2 und 3 Segm. », se trouve également assez fréquem- ment chez nous. Sans comparer avec les types de Vocr, il nous est impossible de trancher positivement cette question ; mais, pour des raisons climatologiques et géographiques, nous croyons mieux, après les réserves faites, de les rapporter provisoirement à la forme écossaise. Peut-être aurions-nous les deux formes chez nous. Les ' de la forme en question se trouvent dans toutes les parlies de la Belgique, mais les © et © de cette coloration sont extrême- ment rares. Var. TRICUSPIS ScHMmpKk. Nous passons aux exemplaires où le noir prend une plus forte extension. Tricuspis est une forme très commune, mais variant en fréquence selon les districts; ainsi, elle est très rare à Moorsel, excessivement commune à Molenstede. Elle se distingue par un grand triangle nor sur le dessus du thorax, l’abdoïnen restant typique, mais toujours assez noir. 92 On trouve des © et beaucoup d’$, mais aucun ne se rapporte exactement à cette forme, qui n’est, en somme, qu’une transition vers la variété suivante. Var. MINORUM F. Chez cette forme très caractéristique de la faune du Danemark, le noir a pris une extension encore plus grande. Il ne reste pour ainsi dire plus de fauve ; les parties encore relative- ment claires, tant sur le thorax que sur l’abdomen, sont d’un gris foncé, fortement mêlé de poils noirs. Cette forme est surtout commune dans la haute Belgique et les collections renferment un grand nombre des ÿ de Hockai, Fran- corchamps et l’Hertogenwald, où les « ne sont également pas très rares. - Var. NIGERRIMUS FR. et Wac. Thorazæ fauve roux, abdomen tout noir. Cette forme a été décrite pour des spécimens de Sibérie n mais un certain nombre de nos ç;', tant de la basse que de la haute Belgique, s’y rapportent exactement. C’est tout au plus si quelques poils d’un gris foncé bordent les segments postérieurement, mais il n°y a plus trace de fauve à l’abdomen. Nous n’avons que des ç de cette forme, qui est d’ailleurs reliée au type par des gradations intermédiaires, Var. MOORSELENSIS var. nov. Complètement noire, sauf le dessus du thorax qui est d’un fauve roux vif. Quelques poils de la même couleur forment une tache mal définie sur les derrers segments de l’abdomen. Toutes les formes d’agrorum que nous avons citées jusqu'ici, y compris mniorum et nigerrimus, ont les côtés et le dessous du thorax, ainsi que les poils de la face et des tarses, beaucoup plus clairs que le dessus du thorax. Ce n’est pas le cas cliez la forme qui nous occupe, et qui, d'accord avec les variétés arcticus ACERBI et obscuriventris FRIESE, à les côtés du thorax et le reste du corps noirs, ainsi que les poils des tarses et de la face. Chez les trois variétés : arcticus, obscuriventris et moorselensis, le thorax est à peu près semblable, mais l’abdomen diffère. Chez arcticus, il est d’un roux fauve, excepté le preraier segment, qui est noir. Chez obscuri- ventris, d’après la description et la figure de l’auteur (Zoologische Jahrbücher 1910, p. 57 et Taf. 5, fig. 7), les segments 1-3 seraient noirs, 4-6 d’un gris blanchâtre. Sur une figure, toutefois, dans la même publication (Festschrift 1919, Taf. 9, fig. 9), FRIESE indique FT 93 une tache rougeâtre sur les derniers segments de l’abdomen, mais il n’en fait aucune mention dans le texte, p. 191, du même volume. Ce dernier caractère correspond à moorselensis; mais, ici, tout l’ab- domen est complètement noir, sauf la tache fauve vague et arrondie en question. Nous n'avons pas trouvé, en Belgique, de forme ayant les derniers segments blanchâtres ou gris; c’est pourquoi je n’ai pas cru pouvoir rapporter notre forme belge à obscuriventris, dont elle aurait cependant les autres caractères. Dans tous les cas, les trois formes sont fort voisines et constituent un groupe caractéris- tique de la faune du Nord. De cette variété, 2 ®,55ÿet3j nous proviennent de Moorsel (Flandre orientale); 1 © ,2 $ et 5 «' de Molenstede ; 2 ' de Tervueren; 4 ÿ et 4 ' de l’Hertogenwald. Les exemplaires de Moorsel sont toutefois les plus caractéristiques, le noir étant plus intense et plus nettement délimité. Les Ÿ de l’Herto- genwald ont, en outre, le triangle noir de tricuspis plus ou moins bien marqué, ce qui n’est le cas que chez une seule Ÿ de Moorsel. Mais, comme nous l’avons déjà dit, la forme tricuspis du type est très rare dans cette localité. 2 Ç' de la collection TOSQUINET, prove- nant des environs de Bruxelles, paraissent se rapporter à cette forme, mais ne sont pas dans un état de fraicheur qui permelte de l’affirmer. Malgré son facies très différent, qui s'aperçoit même en plein vol, cette forme ne paraît pas avoir été remarquée jusqu'ici par les collectionneurs belges; et nous ne trouvons que ces deux exemplaires douteux dans les vieilles collections. On se demande si nous ne serions pas en présence d’une forme nouvellement évoluée, ou du moins devenue plus commune en ces derniers temps, à l'instar de la forme Noubledayaria, de la Géométride Amphidasis betularia L. et de quelques autres formes mélanistiques dans diffé- rents groupes. Si ce fait était établi, la recherche des causes en pourrait présenter un grand intérêt. Bombus hypnorum [L. (Fig. 11.) Espèce plutôt rare, mais provenant de toutes les parties de la Belgique. Le type est noir avec le dessus du thorax fauve roux, les trois der- niers segments de l'abdomen blancs. Il y a une ressemblance superficielle vraiment frappante (à part la couleur des 3 derniers segments) entre cette espèce et la var. moorselensis d’agrorum, ressemblance qui doit être encore plus grande avec obscuriventris à derniers segments gris. Il y a peu de variations chez hypnorum : nous n’avons trouvé que deux. 94 Var. HOFFERI VERLI. Comme le type, mais avec le dessus du thorax d’un brun foncé pres- que noir. Cette forme est dans certains endroits plus commune que le type, mais ne se trouve que chez les © et ÿ. 1 Var. G CALLIDUS Enr. Comme le type, mais avec les segments 1 et 2? de l'abdomen égale- ment fauves. Cette forme est très rare et n’existe que chez le «;’. Nous n’avons que 5 exemplaires isolés de Strée, Bruges, Gand, Ath et l’Herto- genwald, et nous n’avons pas rencontré la var. hyemalis FRIESE, qui n’a que le 1° segment fauve. Ces deux formes sont renseignées comme rares dans leur pays d’origine, la Sibérie, mais comme nous en possédons l’une, il est fort possible que l’accroissement de matériel nous fasse découvrir l’autre. Bombus silvarum L. (Fig. 12.) Espèce assez commune offrant deux formes nettement séparées, considérées par SCHMIEDEKNECHT, VoGr et d’autres auteurs comme espèces distinctes, mais que FRIESE envisage comme variétés de la même espèce. Nous les traitons ici comme telles, tout en faisant remarquer qu'outre la différence dans les antennes renseignée par SCHMIEDEKNECHT, il y a une légère différence assez constante dans les genitalia, ainsi que dans le pointillé du clypeum. L’antenne Gj' a les 2° et 5° articles du flagellum approximativement égaux chez silvarum. Chez equestris le 2° est 1 1/2 fois aussi long que le 3. Le type silvarum est d’un gris jaunütre avec le mésonotum et le segment 3 de l'abdomen noirs, les segments 4-6 rouges ou rougeütres, plus ou moins bordés de jaunûütre. : Il n’y a qu'une variété connue du type et la modification en est peu importante. Var. ALBICAUDA SCcHMDK. On désigne ainsi les exemplaires où La bordure des 3 derniers seg- ments est blanche et un peu plus large que chez le type. Deux © seulement (Fléron et Moorsel) peuvent se rapporter à cette forme, probablement fort rare. Var. EQUESTRIS Drews — AREMICOLA THomws. Outre les différences des antennes, des genitalia et du clypeum renseignées plus haut, cette forme diffère du type par sa taille presque toujours plus forte. Un point plus important encore, c’est 95 qu'on ne trouve jamais les deux formes dans le même nid. La colo- ration est très semblable au type sauf que le rouge aux trois derniers segments manque. Ceux-ci sont du même gris jaunûtre que le reste de l'abdomen. Le noir du segment 3 a aussi sensiblement diminué, parfois complètement disparu. SCHMIEDEKNECHT renseigne cette forme comme rare, ce n’est pas le cas en Belgique, ni en Allemagne non pius d’après KRIESE. La proportion dans la collection du Musée, rassemblée un peu au hasard des captures, est de 154 equestris, contre 114 silvarum. LAMEERE, dans sa Faune de Belgique, renseigne également arenicola comme rare, mais il avait probablement restreint cette désignation à l’aberration presque toute blanche qui suit. Var. MONOCHROMUS FR. et Wac. Ici toute la couleur est plus pâle, le mésonotum et le segment 3 ne sont plus noirs, étant complètement envahis par la pubescence claire. Probablement fort rare, 1 © de Moorsel, 2 «' de Botassart. Bombus helferanus Sernz. — VARIABILIS Scampk. — VENUSTUS Suirx (Fig. 13). SCHMIEDEKNECHT n’ayant pas défini laquelle de ses variétés il considérait comme type de cette espèce, le nom variabilis doit tomber en faveur de helferanus SEIDL qui fixe bien une des formes très répandues. C’est à regretter, car le nom variabilis s’appliquait fort bien à cet assemblage de formes différentes au point de vue de la coloration, mais morphologiquement identiques, dont Voar cite 28 variétés nommées. Nous ne mentionnons ici que les quatre formes bien distinctes qui se rencontrent certainement dans le pays, attendant l’accroissement de matériel, pour fixer lesquelles des nombreuses formes plus ou moins intermédiaires doivent être considérées comme belges. Helferanus typique est d’un brun assez riche, les côtés plus foncés, l'abdomen bandé de plus elair aux derniers segments. Nous avons 2 ® , 89,1 ç« de Botassart, Hermalle, Beyne-Heusay, Mont-Saint-Pierre, Virton. Var. STAUDINGERI D. T. Complètement fauve, presque de la couleur de muscorum et égale- ment avec les côtés du thorax plus clairs. 3 ®, 39,12 J de Arlon, Botassart, Virton, Ruette, Torgny, Her- togenwald et Hockai. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 3-111-1914 7 96 Var. NOTOMELAS KRrcCH8. Thorax d’un brun foncé presque noir, les côtés plus clairs, jaunätres, ainsi que la plus grande partie de l’abdomen. Cette forme paraît la plus répandue dans les collections, peut- être cela provient-il de ce qu’elle est la plus reconnaissable, les autres formes ayant, sans doute, souvent été confondues avec d’autres espèces. 9 ©, 12 9, 4 ' de Botassart, Strée, Saint-Marc, Ruette, Virton et Hockaiï. Var. TRISTIS SEIDL. Presque complètement noire, les derniers segments de l’abdomen brunätres. | 6 9,15 9, 1 j de Botassart, Strée, Bomal, Virton, La Rochette. On constate que ces quatre formes, toutes rares, ne nous provien- nent que de la haute Belgique. . Bombus pomorum Pz. (Fig. 14). C’est encore une espèce rare, mais qui nous provient surtout de la basse Belgique Les variations sont de peu d'importance. Le type est noir avec les quatre derniers segments rouges. Le j a souvent des poils un peu plus clairs au pronotum, scu- tellum et segments 1 et 2 de l’abdomen, et montre plus de variabi- lité à ce point de vue que la ©. Nos 75 exemplaires nous provien- nent de Gand, environs de Bruxelles, Ath, Tournai, Beverloo, Strée, Saint-Marc, Torgny. Var. LURIDUS FBR. et Wa. On donne ce nom aux nombreux çj (et aux très rares ©) de colo- ration plus claire; tout l'abdomen, ainsi que le pronotum et scutelluimn sont d’un fauve roux. Var. NIGROMACULATUS ScHMDK. Forme assez fréquente chez la ©; le noir a envahi la partie médiane du segment 3 de façon à y former une tache carrée. Ces deux variétés sont reliées au type par toutes les formes inter- médiaires. (Bombns subterraneus L.). La forme typique de cette espèce n'a pas encore été signalée en Belgique. Elle est noire, avec quelques poils jaunes au pronotum et au scutellum, les segments 5 et 6 bruns, ainsi que les franges des segments 1-4. Quelques (', cependant, de notre forme latreillellus 97 s’approchent assez de cette coloration, et c’est encore un point discutable s’il faut considérer latreillellus et distinguendus comme espèces à part, ou comme variétés de subterraneus. La différence entre leurs genitalia est petite, et ne me paraît pas toujours constante. Nous les maintenons donc ici avec KRIESE comme variétés. Var. LATREILLELLUS K. (Fig. 15). Noir, pronotum et scutellum jaunes, les segments 1-3 plus ou moins bordés de brunätre, segments 4-6 blancs. Chez le ces derniers segments sont plutôt brunâtres que blancs, ce qui occasionne parfois une certaine ressemblance avec la variété suivante. Il s’en distingue toujours, cependant, par la présence d’un peu de noir aux segments 1-3. Nous possédons une trentaine d'exemplaires de Bruges, Sainte-Croix, Gand, Quatrecht, Moorsel, La Panne, Botassart, Herltogenwald, Hockai. Var. DISTINGUENDUS Mor. Complètement fauve, sauf le mésonotuin qui est marqué d'une bande noirätre. Cette forme nous provient, également en une trentaine d’exem- plaires, de Nieuport, Bruges, Ste-Croix, Gand, Moorsel, Bruxelles, Tervueren, Ath, Munster-Bilsen, Strée.. Ces deux formes sont donc de la basse et moyenne Belgique et ne se rencontrent que fort rare- ment aux Ardennes. Bombus hortorum L. (Fig. 16). Il y a deux formes de cette espèce, hortorum typique et la var. ruderatus que VOGT voudrait envisager comme espèce distincte. Toujours est-il que l’on ne trouve jamais les deux formes dans le même nid, mais les caractères qui les séparent ne sont pas assez constants pour ne pas donner lieu à des formes apparemment intermédiaires. Comme coloration les deux formes sont à peu près identiques : noir, les pronotum, scutellum et segment 1 jaunes, segments 4-6 blancs. Chez le type, qui est de taille moindre, la pubescence est assez longue et inégale, la teinte du jaune généralement assez vive. Les deux formes concordent par la longueur extrême de la face, ce qui permet de les séparer au premier coup d'œil des autres espèces à coloration semblable, notamment jonellus. Hortorum est assez commun dans tout le pays et sujet à une certaine variation quant à l’extension des bandes jaunes. : CE 98 Var. NIGRICANS ScHMnKk. Les bandes jaunes sont fortement diminuées et de teinte plus foncée. Chez les exemplaires bien caractérisés il ne reste de ces bandes que quelques poils aux côtés du thorax, mais toutes les gradations existent jusqu’à la forme suivante. Var. FIDENS Hare. Nous croyons pouvoir rapporter à cette variété (signalée jusqu'ici qu'en Angleterre et en Norvège) un de l’Hertogenwald qui est complètement noir, à l'exception de quelques poils gris bordant les segments à et 6 de l'abdomen. Chez la variété de HARRISSON ces poils gris manquent, mais nous sommes tout au moins en présence d’une forme tellement voisine de fidens, que la capture éventuelle en Belgique d'exemplaires plus caractéristiques devient presque certaine. Avant de passer à la forme ruderatus proprement dite, il£onvient d'ajouter ici quelques remarques. Notre spécimen de fidens présente plutôt les caractères d’un hortorum que d’un ruderatus, et si nous acceptions la division préconisée par Vocr, nous devrions le dénommer quasifidens VOGr qu'il a créé pour la forme noire de hortorum. Selon lui fidens HARR. serait la forme noire de ruderatus. Il faudrait aussi, dans ces circonstances, diviser la var. nigricans également en deux formes, selon que les exemplaires auraient les caractères de hortorum ou de ruderatus, et la nomenclature de tout le groupe hortorum-ruderatus devrait être soumise à un remanie- ment complet. Var. RUDERATUS F. Plus grand que hortorum c’est un des plus grands bourdons du pays, à pubescence courte et veloutée, la distribution des couleurs semblable au type, mais le scutellum plus largement jaune. La teinte du jaune est ordinairement plus brunâtre, mais le caractère le plus constant réside dans la barbe des mandibules, qui est noire chez hortorum, jaune chez ruderatus. Les deux formes sont à peu près également répandues en Belgique, et nous n’avons pas remarqué de différence sensible dans leur distribution. 93 Afin de permettre une vue d’ensemble, nous récapitulons les espèces et variétés dont l’existence en Belgique est bien établie, en appuyant sur le fait que cette liste n’est certainement pas complète. Nous avons indiqué, dans les descriptions détaillées, la plupart des formes,non encore signalées, dont la recherche paraît avoir quelque chance d’être fructueuse, et nous ne pouvons qu’engager nos jeunes collectionneurs à se lancer dans cette voie, qui donnerait, bien cer- tainement, d’intéressants résultats. Liste des Bourdons belges (provisoire) Bombus Lefebvrei Lepr., très rare (fig. 1). terrestris L., très commun (fig. 2). Y. . tenuistriatus VOoGT, très rare (2exempl.) . canariensis PER., très rare (1 exempl.). soroensis V V V v V. V F cryptarum F., rare. . lucorum L., très commun. lucocryptarum v. nov., assez rare (local). . antumnalis F., assez rare. ., Jurassique, rare (fig. 3). . laetus SCHMDK., Jjurassique, très rare (2 exemples). . tricolor FR. et WAG., jurassique,très rare. . proteus GERST., jurassique, et Haute-Bel- gique, assez rare. . cinctowentris FR. et WaAG., jurassique et Haute-Belgique, très rare. . Alfkeni Fr. et WAG., jurassique et Haute- Belgique, très rare. . sepulcralis SCHMDK., jurassique et Haute- Belgique, rare. . dives FR. et WAG., jurassique, très rare (2 exempl.). pratorum L., très commun (fig. 4). NV M V \" VE V V V 14 . subinterruptus SCHMDK., commun. . ciltrinus SCHMDK., commun. . dorsatus FR. et WG., très commun. . ® et © styriacus Horr., assez commun. j burellanus K., commun. . proserpina FRIESE, très rare (2exempl.). . obscuricauda v. nov., très rare (1exempl.). . jonellus K., rare (fig. 5). . flavicolor FR. et WaAG., très rare (1 exempl.). 100 derhamellus K., assez rare (fig. 6). v. Schenchi HOFF., assez rare. lapidarius L., très commun (fig. 7). v. albicans SCHMDXK., rare. ab. Dudeni ab. nov., très rare (2 exempl). confusus SCHENCK., très rare (fig. 8). muscorum FAB., Basse Belg., assez rare (fig. 9). agrorum FaAs., très commun (fig. 10). v. septentrionalis VoGT, assez rare (local). v. tricuspis SCHMDK., assez COoMmMUN. v. mniorum F., assez rare (local). v. nigerrimus FR. et WAG., rare (local). y. moorselensis v. nov., assez rare (local). hypnorum L., rare (fig. 11). v. Hofferi VERH., rare ‘(local). v. d' callidus ER., très rare. silvarum L., assez commun (fig. 12). v. albicauda SCHMDXK., très rare (2 exempl.) v. equestris DREWS, assez commun. v. monochromus FR. et WAG. très rare. helferanus SerpL., Haute Belg., rare (fig. 13). v. Staudingeri D. T., Haute Belg., rare. v. notomelas KrcHB., Haute Belg., rare. v. tristis SEIDL., Haute Belg., rare. pomorum Pz., rare (fig. 14). v. luridus FR. et WAG., rare. v. nigromaculatus SCHMDK., rare. subterraneus L. v. latreillellus K., rare (fig. 15). v. distingquendus Mor., rare. hortorum L., commun (fig. 16). v. nigricans SCHMDK., âssez rare. v. fidens HARR., très rare (1 exempl.). v. ruderatus F., commun. Pour faciliter le travail aux commencants qui voudraient bien s'intéresser à ce groupe, nous donnons une {able permettant la détermination rapide des © et © de toutes les espèces et variétés renseignées plus haut comme belges.. Nous basons cette table principalement sur la couleur de la pubescence, ne donnantd’autres caractères que là où il a été impossible de fixer par le coloris seul. 101 Pour les ', qui se distinguent de l’autre sexe par les antennes plus longues, la face plus velue, et surtout par l’absence de cor- bicula aux pattes, une semblable table serait inutile. L'examen, même superficiel, des genitalia permet, en effet, de fixer l’espèce avec facilité et certitude, et une fois cela fait les variétés se clas- sent aisément. Il me reste encore un devoir agréable à remplir : à remercier tous ceux qui m'ont assisté en ce travail par l’envoi du résultat de leurs chasses, notamment M. Em. DE HENNIN à Molenstede, le Commandant Dupuis à Beverloo, le Chevalier DE BOoRMAN à Capelle-Saint-Ulric, M. FRANCK dans l’Hertogenwald, et bien d’autres, sans le concours desquels je n’aurais su dresser même la liste incomplète que je fournis de nos formes belges. Si ces quelques notes peuvent éveiller chez nos jeunes collectionneurs l’esprit de recherche dans ce groupe où il y a encore tant à faire, je serais amplement récom- pensé de mes peines. Table pour déterminer les © et © des Bourdons belges. 4. Dessus du thorax unicolore, ou presque unicolore. . . 2 Dessus du thorax avec bandes, ou une tache d’autre couleur te ED ANNE PA ENT RO a AR OuPessus duthorax noir louipresque noir. HAE UE IEEE Dessus durtihorax d'autre couleur): SON NM ennIRES 3. Abdomen à derniers segments blancs . . . . hypnorum Abdomen à derniers segments d'autre couleur . . . . 4 4. Abdomen fauve ou gris jaunâtre, sans noir. . . . . . 9 A'bHOMEN SN DAT CIE ON A AE SNS PARC NEA es RO A 5. Pubescence longue et inégale . . . agrorum ot à Pubescence courte et veloutée. . . PA RME 6. Pubescence d’un gris jaunâtre pâle, ins fonce au méso- ROUEN AQU . . . silvarum monochromus Pubescence d’un en or AAA TA BR REP PE A 7. Taille forte, face courte et large, à poils Et . MUSCOrum Taille plus petite, face plus longue et étroite, à poils LOnEC SL ACEE . . . .helferanus Staudingeri 8. Thorax d’un rer nu Dr nairel abdomen à bandes noiratresh. te. ART NV helferanues Thorax plus clair, De Route OU STISALPE) "8 LES 9. Abdomen tout noir . . . . «+ . agrorum nigerrimus Abdomen avec d’autres ue DA ben y SAS NES A AG) 10. Abdomen bandé de noir et de fauve. . . . . . agrorum Abdomen noir avec tache fauve au dernier segment agrorurn moorselensis 102 11. Abdomen à derniers segments blancs, ou blanchätres . 12 Abdomen à derniers segments d’autre couleur 18 12. Abdomen à bandes jaunes 15 Abdomen sans bandes jaunes . PANNE 15. Taïlle grande, pubescence courte, Handee jaune Dies au segment 2 de l'abdomen . 14 Taille plus petite, pubescence plus Du bande ire clair (ocre) au segment 2. . . . terrestris lucocryptarum 14. Bande jaune du segment 2 bien marquée terrestris cryptarum Bande jaune du segment 2 presque effacée terrestris tenuistriatus 15. Abdomen avec les quatre (ou plus des quatre) derniers segments blanchâtres . . . . . . . lapidarius Dudeni Abdomen avec les trois (ou moins des trois) derniers segments blancs. ge. Das s PS 16 16. Les 2 derniers segments bordés fle poils bianbn tent la face irés allongée. , We La ER D AODRU fidens Plus des 2 derniers segments res face ee courte . 17 17. (Taille forte, noir intense, les 3 derniers segments blancs [la ® pas encore été constatée en Belgique]. terrestris canariensis) Taille moyenne, noir intense, les 2 1/2 derniers segments blancs (parfois jaunâtres). . . . . . . soroensis Taille moyenne, noir brunâtre, les 3 PR segments Pianos 27: LEON SE AD PE RC A OT RTC ON ENS 18. Abdomen complètement noir . . . . soroensis sepulcralhs Abdomen pas complètement noir. 79 19. Abdomen strié de noir et d’autre couleur . 20 Abdomen noir aux derniers segments rouges ou rougeilres unis. : À : ; 22 20. Thorax LINE A" noir LH Et AUS à même, les derniers segments plus clairs . . . helferanus tristis Thorax noirâtre, mais plus clair sur les côtés. 21 21. Abdomen en grande partie noir, les derniers segments bordés de clair . - .… . . + . agrorum mniorum Abdomen en grande dis A bandes noirâtres aux premiers segments. . . . . . . helferanus notomelas 22. Face beaucoup plus longue que large, le rouge ou rou- geûtre atteint ou Nu la limite entre les segments 2et3 23 Face moins allongée, le rouge ou rougeâtre n'atfeint pas la limite entre les segments 2 et 3. 24 23. Sans tache carrée noire au milieu du segment 3. . pomorum 24. 26. 27. 32. 33. 39. 36. 31. 103 Avec tache carrée noire au milieu du segment 3 pomorum nigromaculatus Yeux très grands, pubescence extrêmement courte et veloutée, thorax et abdomen larges et aplatis . . confusus Yeux normaux, pubescence moins courte et veloutée, thorax et abdomen plus étroits et moins aplatis . . . 925 ). Face très courte et large, le rouge atteint le milieu du segment 3, mandibules dentelées . . . . . . Lefebvrei Face moins courte, le rouge ne dépasse pas le segment 4, mandibules non dentelées: 21:12 et EE D 26 Pubescence assez courte, clypeum fortement ones | | Pubescence longue et Ho clypeum moins Ne surtout vers le milieu. . . Rte Pen Taille grande, le rouge nettement Iimité hrs jen denoite PCT DORA RME CR re at CAE Taille moindre, le rouge n’atteint que le milieu du SeDTTENETE An PEU + . . .soroensis proteus . Pubescence moins noire, avec che blanches à l’abdo- men. . . . .lapidarius albescens Peconce trés noire, sans bee blanches à l’abdo- MOD ME RES Mer RER OT MO Trade ee ru CE LEE EUS . Corbieula à poils rouges: #0 rt Ne 2 tderhamellus Corbicula à poils noirs . . . . . . .pratorum styriacus . Derniers segments de l’abdomen complètement blancs. . 31 Derniers segments de l’abdomen d’autre couleur. . . . 39 . Thorax noir avec pronotum jaune. . . A CRE NE PET Thorax noir avec pronotum et scutellum ee SEE ENT PE Abdomen avec bande claire au segment 2, les 2 1/2 der- niers segments blancs. . . . . . soroensis laetus Abdomen avec bande claire au Len eu 2, les 3 derniers Seotnents DianGs it RATES RAR ART Let are ES Bande du segment 2 jaune, : . . . . HN M OA Bande du segment 2 blanche . . .-. ter restris autumnalis . Taille forte, pubescence courte, bandes jaune foncé. terrestris Taille moindre, pubescence plus longue, bandes jaune pale/d'un ton/ocre AS NERO NE térrestras lucorunm Taille petite, face courte. . . : : . . ypratorum jonellus Taille plus grande, face longue. . . kr 30 Abdomen à segments 1-3 bordés de re fe ac 4-6 blancs. . . . . . subterraneus latreillellus Abdomen à segments 9 et 3 noirs 406 blancs 44 "11: 31087 Avec les bandes au pronotum, ne et segment 1 presque effacées, foncées. . . . . hortorum nigricans 104 41. 42. 43. 44. 45. 46. 48. 49. Avec les bandes au pronotum, scutellum et os {bien marquées, claires, . + .:. 138 Taille forte, pubescence courte ë Re AR um Hidnnte Taille moindre, pubescence plus longue. . . . . hortorum . Thorax fauve, avec triangle noir au-dessus. agrorum tricuspis Thorax en partie noir, avec bande claire au pronotum . . 40 . Thorax avec mésonotum seul noir, bandes claires au pro- notum et scutellum, taille plus grande . . . . i (4 Thorax avec mésonotum et scutellum noirs, bande ae au pronotum seulement, taille petite . . . . . . . 45 Pubescence longue et inégale, abdomen rougeûtre pomorum luridus Pubescence plus courte, abdomen en grande partie jaunâtre. 42 Bande noire au segment 3 de l’abdomen. . . . . . . 43 Sans bande noire au segment 3 de l’abdomen subterraneus distinguendus Abdomen d’un gris jaunâtre, la bande noire au segment 2 peu. marquée, :\,. . . . silvarum equestris Abdomen à segments 1 : 9 gris nee 3 noir et 46 , rougeâtres, bordés de plus clair . . . 2 Pa ENS Segments 4-6 rouges, largement bordés de bléne. silvarum albicauda Segments 4-6 rougeätres bordés de jaunâtre . . . silvarum Sans poils jaunes À l'abdomen +, 084000 LT NES Avec poils jaunes à l’abdomen, . . SANS ET Les 3 derniers segments de Papa ne AVR pratorum dorsatus Le dernier segment seul de l’abdomen rouge pratorum proserpina . Clypeum fortement criblé de points . . soroensis cinctiventris Clypeum plus lisse, surtout vers le milieu. . . 48 Larges bandes ininterrompues jaune clair au ts et au segment 2. . : . * . . pratorum citrinus Bandes plus étroites, d’un prune It foncé, au te etau seoment, 2/70 A 1 Bandes du pronotum et et 9 étoile. mais HR FOMDUES LS EST ‘ . pratorum Bandes du OR tn 2 Se 9 oies et inter- rompues au milieu. . . . . . pratorum subinterruptus 105 Les Commensaux des Bourdons : Les PSITHYRUS Toute note sur le genre Bombus serait incomplète sans une mention de leurs parasites, ou plutôt commensaux, les Psithyrus. Ce genre est toutefois moins variable et par cela n'offre peut-être pas le même attrait pour une étude approfondie au point de vue morphologique. Leurs mœurs, cependant, ouvrent un champ de recherches très étendu, et ils n’ont pas encore recu l’attention qu’ils méritent. Leur facies extérieur est souvent tellement ressemblant à celui du Bombus chez lequel ils habitent, qu’il est bon de pré- venir une confusion possible entre les représentants des deux genres, confusion qui règne encore dans bien des collections. Il n°v a pas d’ouvrières chez les Psithyrus, qui ne récoltent pas de miel, vivant aux dépens des provisions de leurs hôtes. Les femelles se distinguent des femelles de Bombus, de taille et de coloris souvent très semblables, par leurs pattes qui, au lieu d’être lisses, sont velues et dépourvues de corbicula, dont elles n’auraient que faire, ne récoltant pas de pollen. Les yeux ne font presque pas saillie, et la face est extrêmement courte, moins longue encore que chez Lefebvrei, le Bombus à face la plus courte. L’abdomen-est terminé en pointe recourbée ventralement, tandis que chez Bombus, cette pointe est droite ou dirigée vers le haut. Chez le mâle, de taille moindre, également à pattes velues, et à yeux peu proéminents, les genitalia permettent de les distinguer facilement des mâles de Bombus, ainsi que les espèces entre elles. Il y a six espèces de Psithyrus en Europe, dont cinq se trouvent en Belgique, où on n’a pas encore constaté la présence de Ps. glo- bosus Ev. Il n’est cependant pas impossible que cette espèce de petite taille, à ailes hyalines et à thorax et abdomen noirs, avec les derniers segments rouges, ne se retrouve pas chez nous. Elle est renseignée, mais comme espèce rare, commensale de B. soroen- sis, dans une grande partie de l’Europe boréale et centrale. Nous donnons un croquis des parties principales des genitalia pour les cinq espèces belges. Het a.rupestris b.vestalis c:campestris d.barbutellus e.quadricolor 106 Psithyrus rupestris FA8B. (Fig. a). La ® de grande taille à ailes très enfumées, thorax et abdomen noirs, les derniers segments rouges. Le S', de taille beaucoup plus petite et à ailes moins enfumées, parfois, mais rarement de couleur semblable à la®. La plupart du temps il y a des poils clairs au pro- notum et au scutellum, souvent aussi bordant les segments 1 et 2 de l'abdomen. Cette espèce est commensale de Bombus lapidarius, auquel la © offre une grande ressemblance extérieure. Les ' ressemblent encore davantage aux «j de Bombus derhamellus, espèce chez laquelle, toutefois, on ne parait pas l’avoir rencontrée à demeure. Sauf les gradations peu sensibles entre les coloris extrêmes chez le d', la seule variation que nous ayons à signaler appartient à des 9 avec une bande claire, bien marquée, au pronotum et qui nous proviennent des environs de Bruxelles, St-Marc, Arlon, Molenstede et Torgny. L'espèce, sans être rare, paraît manquer dans beaucoup d’endroits, même là où lapidarius est abondant. Psithyrus vestalis Fourcr. (Fig. 1b). © et (j' semblables de coloris, thorax noir avec le pronotum fauve, abdomen noir, le segment 3 bordé postérieurement de jaune, les der- niers segments bläncs. Comme variation nous trouvons rarement chez nous la forme qui parait être la plus commune en Allemagne et qui est dépourvue de jaune au segment 3. Cette espèce est commune, mais n’est ren- seignée que comme commensale de Bombus terrestris. Psithyrus burbutellus KirBy (Fig. 14). Jet ® à thorax et abdomen noirs, avec pronotum et scutellum fauves, les derniers segments blancs. La teinte du fauve est variable et passe parfois au gris, surtout chez les «'. En dehors de cela nous n’avons constaté aucune varia- tion, la forme noire lugubris KRIECHB. sans bandes au thorax étant méridionale n’arrive probablement pas jusque chez nous. L’espèce n’est pas commune, elle est renseignée comme commensale de B. proratum et jonellus. Je l’ai cependant trouvée en nombre dans un nid de B. hortorum, à Moorsel (F1. or.) et j'ai été frappé de la très grande ressemblance externe qui existait entre ces Psithyrus et leurs hôtes. Elle serait d’après SuirH commensale de B. derhamel- lus en Angleterre, et HOFFER lui attribue B. variabilis pour hôte. 107 Psithyrus campestris PAnz. (Fig. 1c). © noire, pronotum et scutelluim fauves, les 2 ou 3 derniers segments de l'abdomen bordés latéralement de la même couleur. J' de coloration semblable mais les 4 derniers segments complètement fauves. Le fauve passe souvent au gris chez le ', beaucoup plus rare- ment chez la ©. Cette espèce, qui fréquente les nids de B. agrorum, et d’après HOFFER ceux de variabilis, est la plus variable de tous les Psithyrus, nous la trouvons communément en Belgique avec les trois variétés suivantes : Var. FRANCISANUS KirBy Thorax complètement noir, l'abdomen de coloration normale mas ordinairement plus foncé que chez le type. Cette forme très rare chez la © (3 exemplaires de Botassart, Strée, Molenstede) est assez répandue chez le -’ dans tout le pays. Var. LEEANA KIrBY Comme la précédente mais avec quelques poils fauves au pronotum et au scutellum. À C’est une transition entre le type et la forme francisanus, mais elle n’est pas très répandue et ne se trouve que chez le &’. \ Var. ROSSIELLEA KIRRY La couleur fauve a pris un grand développement tant au thorax qu’à l’abdomen, où les segments 1 et 2 sont également latéralement de cette couleur. Cette forme ne se trouve que chez le , mais c’est peut-être la coloration la plus répandue pour ce sexe. Chez toutes les formes de campestris on a remarqué que les sont beaucoup moins nombreux en proportion des © , que chez les autres espèces de Psithyrus, surtout l’espèce suivante quadricolor où les © sont extrêmement rares. Psithyrus quadricolor LEr. (Fig. 1c). Q et (J' noirs, une bande claire au pronotum, les segments 4 et 5 blancs, 6 noir. Cette coloration est très semblable à celle de vestalis, mais l’insecte est beaucoup plus petit que cette espèce, dont il se dis- tingue toujours aisément par le contraste net et marqué entre le dernier segment complètement noir et le blanc du segment précé- dent. L'espèce est réputée rare, mais nous l’avons en Belgique 108 presque partout, et elle est excessivement commune dans l’Herto- genwald. Dans deux bocaux provenant de cette localité et contenant environ 600 bourdons d’espèces différentes, chassés aux mois de juin et juillet 1913, il y avait 260 '{" de quadricolor. LAMEERE, dans sa Faune de Belgique, renseigne l’espèce comme commensale de B. derhamellus. SCHMIEDEKNECHT déclare, toutefois, n’avoir pu établir chez quelle espèce de Bombus elle habite, et je ferai remar- quer que dans les deux bocaux de l’Hertogenwald, que je viens de mentionner, il n’y avait qu’une dizaine d'exemplaires de derhamellus. Ceci fait supposer que cette dernière espèce n’est pascommune dans le district, et pourrait difficilement être l’hôte du Psithyrus. Selon SAUNDERS on l'aurait trouvée en Angleterre chez B. pratorum. La teinte de fauve chez quadricolor, comme chez les autres espèces, . est sujette à variation, et presque tous nos çj' provenant de Hockai ont la bande prothoracique d’un gris blanchâtre. En dehors de cette modification, il n’y a qu’une variété à citer. Var. CITRINUS ScHMnKk. Comme le type mais avec le blanc des segments 4 et 5 remplacé par du jaune. Cette forme se trouve chez les «j', mais n’est pas commune. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII. PLANCHE ÎI. 1 Lefebvrei enterrestnis 3 soroensis 4 pratorum 5 Jonellus 6 derhamellus 7 lapidarius 8 confusus 0 agrorum nu hypnorum 12 silvarum 13 helferanus 4 pomorum 15 Latreillellus 16 hortorum $ si : ; 2% Fo re LE PA de 4 pere pa 109 AFRIKANISCHE BRACONIDEN DES BELGISCHEN NATURHISTORISCHEN MUSEUM von @y. Szépligeti EUVIGPIO SZÉPLIGETI E. facialis SZÉPLIGETI. © : Länge 11-14 mill., Bohrer eben so lang. Kongo. E. signatus n. sp. — . Dem E. facialis m. ähnlich ; Gesicht breiter, ohne Furche, nur oben interhalb der Fühlerbasis eingeschnitten. Stirn mit schwarzem Querband. Länge 15 mill. Franz Kongo. Chutes de Samlia Riv. N. Gami. leg. MOCQUEREYS. GLYPTOMORPHA HOLMGREN G. concolor SZÉPLIGETI. Portug. Ostafrika (Dalagoa Bay), leg. MoNTEIRO. CURRIEA ASHMEAD C. testaceipes n. sp. — ©. Dem C. fasciatipennis AsHM. ähnlich; zweites Segment — mit Ausnahme des Mittelfeldes — und Basis des 3. gerieft. Gelbrot, Flagellum schwarz. Flügel gelblich, Ende bräunlich, das erste Querband welches sich über die Grundader zieht ist dunkel, das 2. welches sich über die 2. Cubitalquerader hinzieht is heller ; Randmal gelb. Länge 10 mill., Bohrer halb so lang wie der Hinterleib. Franz. Kongo (Chutes de Samlia Riv. N. Gami, leg). MOCQUEREYS. PLAXOPSIS SZÉPLIGETI PI. macropterus n. sp. — ©. Kopf fast Rubisch; Gesicht runzlig, unterhalb der Fühlerbasis mit Furche, über den Clypeus mit gewülbter Lamelle. Mittellappen vorstehend, Parapsiden breit und flach. 110 Innere Seite des Randmals kürzer, Radialzelle erreicht die Flügelspitze, Cubitalader an der Basis gebogen, 2. Cubitalzelle lang und parallel. Hinterhüften gestreckt, Schienen und Tarsen dicht beborstet. Hinterleib lanzettlich; 1. Segment etwas länger als hinten breit, vorn halb so breit, der Mittelteil gewülbt, der Seiten- rand schmal; 2. Segment quer, gerieft, Ende glatt, Mittelfeld glatt und klein, mit langem Fortsatz; 2. Sutur breit und crenuliert ; 3. Segment kurz, glatt, die Ecken klein und durch crenulierter Furche begrenzt. . Kopf glatt, Thorax gelbrot, Hinterleib rot, Fühler schwarz, V.- und Mittelbeine gelbrot, Hinterbeine rot, Hinterschienen, M.- und Hintertarsen schwarz. Flügel schwarz, ein Fleckchen in der Flügel- mitte und die Umgebung der 2. Cubitalquerader hyalin; Randmal schwarz. Länge 16, Bohrer 12 mill. Franz. Kongo (Chutes de Samlia Riv. N. Gamic), leg. MOCQUE- REYS. RHYTIMORPHA SZÉPLIGETI Rh. coccinea SZÉPLIGETI | Belg. Kongo (Popocabacca), leg. F. Loos ; Franz. Kongo (Chutes de Samlia). leg. MOCQUEREYS. Var. ©. — Stirn und Scheitel schwarz, Augenrand schmal rot. Belg. Kongo (Popocabacca), leg. F. Loos. IPOBRACON THomsoN I.neger SZÉPLIGETI. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. BATHYAULAX SZÉPLIGETI B. cyanogaster SZÉPLIGETI. Belg.-Kongo (Lukungu), leg. CH. HAAS. B. cristatus SZÉPLIGETI. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. Var. 1. ©. — Gesicht schwarz. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Var. 2. ©. — Kopf fast ganz schwarz. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS, und Kongo, leg. Cap. vAN GELE, leg. 111 B. scoparius SZÉPLIGETI. Kongo (Vista), leg. V. MOERENHOUT. B. plumosus KiIrBy. RUE: Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. GONIOBRACON SZÉPLIGETI. G. transitus SZÉPLIGETI. N. O. Afr. : Umfudu, leg. V. ERLANGER. 20. 6. 1901. G. abdominalis n. sp. — ©. Kopf quer, Gesicht runzlig. Fühler länger als der Kürper, bors- tenfürmig, Schaft eiformig, 3. Glied so lang wie dick. Parapsiden vorn deutlich. Innere Seite des Randmals kürzer, Radialzelle kurz, erreicht nicht die Flügelspitze, Cubitalader an der Basis gerade.Hin- terhüften kurz. Hinterleib fast elliptisch, etwas länger als Kopf und Thorax, das. 2. Segment gerieft, die folgenden runzlig; 1. Segment so lang wie hinten breit, vorn schmäler, der Seitenrand schmal ; 2. Segment quer, doppelt breiter als lang; drittes Segment hinten schmal gerandet, die Ecken gross und quer. Länge 10 mill., Bohrer 5. Congo (G. HoToN). G. robustus CA. Delagoa Bay (MonreIRo), Moliro (J. DUVIVIER). L MEGAGONIA SZÉPLIGETI. M. seminiger SZÉPLIGETI. Obock (FAIRMAIRE). IPHIAULAX FôRrSTER. I. Mocquereysi n. sp. — ©. Glatt; 2. Segment nadelrissig-runzlig, glänzend, 2. Sutur crenu- liert. Kopf quer, hinter den Augen gerundet, Wangen mit Furche. Schraft eiformig, 3. und 4.Fühlerglied so lang wie breit und gleich- lang. Parapsiden fehlen. Seiten des Randmals gleich lang, Radial- zelle erreicht die Flügelspitze, 2. Cubitalzelle lang und parallel, Cubitalader an der Basis gebogen. Hinterhüften gestreckt, Schienen und Tarsen kräftig. Hinterleib lanzettlich; 1. Segment so lang ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 3-111-1914 8 112 wie hinten breit, vorn schmäler, Mitte gewülbt und fein gerieft; 2. Segment quer, oblong, hinter den Ecken vertieft, 3. Segment dreimal breiter als lang, der Hinterrand nicht gesondert. Gelbrot; Fühler, Querband an der Stirne und Hintertarsen schwarz. Flügel gelb, dann braun, mit gelber Querbinde und mit hyalinen Fleck- chen vor der Spitze. Länge 12 mill., Bohrer kürzer als der Hinterleib. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. J'Duvivierin.' sp. — ©. Glatt, Hinterleib fein runzlig und matt. Kopf rundlich, Wangen kurz. Fühler borstenformig, länger als der Kürper, Schaîft eiformig, 3. und 4. Glied kurz, so lang wie breit und gleich lang. Parapsiden fehlen. Innere Seite des Randmals kürzer ; Radialzelle kurz, erreicht nicht die Flügelspitze, 2. Cubitalzelle lang, fast parallel; Cubitalader an der Basis etwas gebogen. Hinterbeine kräftig, Hüften kurz, so lang wie dick. Hinterleib breit, kurz, rundlich ; 1. Segment kürzer als hinten breit; 2. Segment quer, ziemlich lang, vorn an der Seite nur schwach eingedrückt ; 4. und 5. Segment gewôülbt, der Hinter- rand gesondert. Gelbrot; Kopf, Fühler und Prothorax schwarz. Flügel bis zur Grundader gelb, dann schwarz, ein Flekchen in der Mitte und die Seiten der 2. Cubitalquerader hyalin ; Randmal schwarz, Basis gelb. Kongo (Moliro) III-V, 1895, leg. J. DUVIVIER. I. unicolor SZÉPLIGETI. Obok (FAIRMAIRE) und Senegal (Bakar, Cap Vert). I. flagrator GERST. Sierra Leone, Belg.-Kongo (Popocabacca, Lukungu), Franz.Kongo (Chutes de Samlia). I. Wahlbergi HoLMyr. Franz. Kongo (Vivi, Vista); Senegal (Cap Vert). I. coccineus BRULLÉ. Belg.-Kongo (Boma Sundi); (Moliro); (Wonda); Delagoa Bay; Madagaskar. I. excisus n. sp. — ©. Kopf rundlich, glatt, Gesicht runzlig, oberhalb des Clypeus ist ein dreieckiges Feldchen durch schief laufende Furchen abgeson- dert. Fühler Kkurzer als der Kôrper, Schaîft eiformig, 3. und 115 4. Glied kurz und gleich lang. Parapsiden fehlen, Randmal breit, mit gleich langen Seiten, Radialzelle erreicht nicht die Flügelspitze, 2. Cubitalzelle lang und parallel, Cubitalader an der Basisgebrochen. Beine schlank, Hüften eiformig. Hinterleib elliptisch, gerieft, 5 Segmente sichtbar, der Hinterrand des 5. dreimal schwach gebuchtet; 1. Segment etwas länger als hinten breit, vorn schmäler, Mitte gewôlbt und fast glatt, der Seitenrand schmal; 2. Segment quer, doppelt breiter als lang; Hinterrand des 3.5. Segmentes breit, durch eine breite und crenulirte Furche gesondert, Gelb, Hinterleib gelbrot; Kopf oben (Angenrand am Scheitel gelb), Fühler, Mesonotum vorn und an der Seite, Tegula, Mittel- brust und Hintertarsen schwarz. Flügel hellbraun, Basalteil und Querband in der Mitte heller; ein Fleckchen in der Mitte und die Umgebung der 2. Cubitalquerader hyalin; Randmal gelb, die Spitze schwarz. Länge 8 mili., Bohrer 4.5; Spitze der Scheiden erweitert. Delagoa Bay (MONTEIRO). I. perfectus n. sp. — {. Glatt, Gesicht runzlig, Segment, 1-5 fein und regelmässig gerieft. Kopf quer, Augen gross, Gesicht schmal. Kühler borstenformig, länger als der Kôrper; Schaîft eiformig, 3. und 4. Glied kurz und gleichlang. Parapsiden fehlen. Randmal lanzettlich, die innere Seite kürzer, Radialzelle erreicht nicht vollkommen die Flügel- spitze, 2. Cubitalzelle lang und parallel, Cubitalader an der Basis gerade. Hinterhüften eifôrmig. Hinterleib elliptisch, etwas länger als Kopf und Thorax; 1. Segment so lang wie binten breit, vorn schmäler, der Seitenrand schmal; 2. Segment quer, vorn schmäler, kürzer als vorn breit, hinter den Ecken vertieft; Hinterrand des 3 und folgende Segmente durch eine flache Furche gesondert, die Ecken gut gesondert und glatt. Gelbrot, Hinterleib rot; Kopf (Mundgegend und Wangen gelb), Fühler, Ende des Hinterleibes vom 6. Segment an, Spitze der Hin- terschienen und die Hintertarsen schwarz. Flügel gelb, dann braun, mit gelber Querbinde und Fleckchen vor der Spitze ; Basalhälfte des Randmals gelbrot. Länge 16 mill. Sierra Leone (MOCQUEREYS). CYANOPTERUS HALIDA y. C. fuscipennis SZÉPLIGETI. Kamerun (Mukonje-Farm), leg. RHODE. 114 MESOBRACON SZÉPLIGETI. M. similis SZÉPLIGETI. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. PSEUDOBRACCN SZÉPLIGETI. Ps. crudelis COQUEREL. Madagaskar (RUMINA VAL). Ps. Servillei BRULLÉ. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS; Delagoa Bay, leg. MONTEIRoO. Ps. ruficeps n. sp. — (. Kopf kubisch, Schildchen flach, 2. Segment des Hinterleibes etwas länger als vorn breit. Schwarz; Kopf, Pro- und Mesothorax, Schildchen und Vorder- beine rot, Flügel schwarz, die Mitte mit runden hellen Fleckchen; : 2. Cubitalquerader kaum hell gerandet. Randmal gelb, Spitze schwarz. Länge 18 mil. N. O. Afrika (Solole), 13. 6. 1901, leg. V. ERLANGER. Ps. nigricornis n. sp. — ©. Kopf fast kubisch, Schildchen étwas gewülbt, 2. Segment länger als vorn breit. Schwarz; Kopf, Vorderbrust und-beine gelb. Flügel chwarz, mitte mit hellem Fleckchen, 2. Cubitalquerader breit hell gesäumt. Rand- mal schwarz. Länge 17, Bohrer 15 mill. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. Ps. Schubotzi SZÉPLIGETI. Belg.-Kongo (Kassongo à Stanleyfalls\, leg. Rom. Ps. pulchricornis n. sp. — (4. Kopf fast kubisch, Schildchen wenig gewülbt, 2. Segment länger als vorn breit. Schwarz, Kopf, Ende der Fühler, Prothorax und Vorderbeine gelb. Flügel schwarz, Mitte und ein ovaler Fleck an der 2. Cubital- querader hell. Randmal schwarz. Länge 17 mill. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. 115 ZOMBRUS MARSHALL Z. antennalis n. sp. — ©. Behaart. Mitte des Mesonotums hinten gerieft, Schildchen mit einzelnen groben Punkten ; Metanotum zellenartig runzlig, mit Kiel an der Mitte; Metapleuren punktiert. Segment 1-2 gerieft, 3 und 4 an der Basis fein gerieft, die folgenden glatt. Gelbrot ; Fühler (Spitze abgebrochen), Stirn und Scheitel und Mitte des Schildchens schwarz. Flügel schwarz, Mitte heller, Costal- ader gelbbraun, Randmal schwarz. Länge 12, Bohrer 6 mill. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Var. ©. — Scheitel hinter den Deellen und Schildchen nicht schwarz. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Z. Wagneri SZÉPLIGETI. Kamerun (Mokunje-Farm), leg. R. RHODE. Z. Cameroni n. nom. Nigripes CAMERON 1910 {non 1904). N. O. Afrika (Woreda), 10. 6. 1901, leg. V. ERLANGER. Z. nigripennis KRIECHBAUMER. : Segmente 5-4 an der Basis fein gerieft. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg MocqouEREYs ; Belg. Kongo (Popocabacca), leg. F. Loos; Equateur (Cap. VANÎGELE). PSEUDODORYCTES SZÉPLIGETI Ps. camerunus n. sp. — ©. Kopf kubisch, schwach gerundet, hinten gebuchtet; Gesicht grob runzlich. Schaft eifôrmig, mit Zahn; drittes Glied dreimal länger als dick. Mesonotum hinten flach, Mittellappen stark bucklig vortretend ; Pleuren fein und zerstreut punktiert, die Mittlere mit Furche ; Metanotum glatt, mit feinen Kielen, Luftloch elliptisch. Randmal mit gleich langen Seiten, Radialzelle erreicht die Flügel- spitze, n. recurrens an die erste Cubitalzelle inseriert, nervulus postfurkel ; Radialzelle der Hinterflügel einfach. Erstes Segment länger als hinten breit, vorn schmäler, runzlig, an der Basis mit 2 kurzen Kielen ; zweites Segment mit Mittelfeld, glatt, die Quer- furche und die schieflaufenden Furchen crenuliert ; folgende Seg- mente glatt ; zweite Sutur fein. 116 Gelbrot ; Fühler, Hinterschienen und -tarsen schwarz. Flügel an der Basis gelb, dann braun, mit gelber Querbinde und mit grossen hellen Fleck vor der Snitze ; Hinterflügel an der 8asis gelb, dann braun, mit breiter Querbinde. Randmal gelb, Ende schwarz. Länge 11 mill., Bohrer eben so lang. Kamerun (Mukonje-Farm), leg. R. RHODE. MEGARHOGAS SZÉPLIGETI M. concolor SZÉPLIGETI. Belg.-Kongo-(Léopoldville), 26. 5. 1899, leg. E. CLAVAREAU. GASTROTHECA GUÉRIN. G. furcata GUÉRIN. Belg.-Kongo (Boma), leg. M. TSCHOFFEN. EUAGATHIS SZÉPLIGETI E. hemixanthopterus n. sp. — ©. Glatt. Kopf von vorne gesehen ein gleichseitiges Dreieck bildend, Stirngrube ohne Randleiste. Parapsiden tief, Mittellappen kurz, bucklig vorstehend, Furche der Mesopleuren grob crenuliert. Meta- notum gefeldert, mit kräftigen Kielen. Radiusende gerade. Beine kräftig, Hüften kurz, Sporn halb so lang wie der Metatarsus. Hin- terleib kurz ; erstes Segment etwas länger als hinten breit, vorn schmäler; zweites Segment quer, 2. Sutur undeutlich. Gelbrot ; Fühler, Stirn und Scheitel, Spitze der Hinterschienen, Sporn und Hintertarsen schwarz. Flügel gelb. Ende braun, ein Fleck unter- . halb des Prostigma braun ; Randmal gelb. Lange 12 mill., Bohrer kurz. Obock (FAIRMAIRE). CREMNOPS FôRSTER. Cr. persimilis SZÉPLIGETI. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. DISOPHRYS FGRSTER. D. tarsalis n.sp. — «. Kopf glatt, vom vorne gesehen etwas länger als bei den ver- wandten Arten; Gesicht punktiert, Stirngrube gerandet. Mesono- Fe ARRRU 7 a 117 tum mit einzelnen groben Punkten, Mittelappen vorstehend, vorn mit zwei kurzen Furchen, Parapsiden tief, Schildchen an der Spitze gerandet; die Furche an der Thoraxseite breit und durch einige kräftige Kiele in grossen Zellen geteilt; Metathorax gefeldert. Hin- terleib glatt; erstes Segment fast 1.5. mal länger als hinten breit, vorn schmäler ; 2. Sutur fein. Beine kräftig ; Metetarsus fast länger als die folgende Glieder zusammen; Sporr lang, fast halb so lang wie Metatarsus und gebogen. Schwarz; Mundteil, Wangen vorn und hinten, Thorax (Metano- tum ausgenommen) und die Vorder- und Mittelbeine geïbrot; Tar- senglieder 3.5. weis. Länge 12 mill. Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Sierra Leone, leg. MOCQUEREYS. D. natalensis SZÉPLIGETI. Belg.-Kongo (Lukungu), leg. CH. HAASs. D. nigricornis BRULLE. Belg. Kongo (Popocabacca), leg. F. Loos. D. seminiger SZÉPLIGETI. Var. «j. — Vorderflügel unterhalb der Prostigma mit Makel (die braune Querbinde fehlt). Belg. Kongo (Popocabacca), leg. F. Loos. BRAUNSIA KRIECHBAUMER. Br. fuscipennis ENDERLEIN. Franz. Kongo (Chute de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Br. melanoptera CAMERON. Franz. Kongo (Chute de Samlia), leg. MOCQUEREYS. Br. occidentalis ENDERLEIN. Belg. Kongo (Cap. VAN GELE.) Var. obscurior ENDERLEIN. (Bagomoyo). CLOTILDEA n. gen. Radialzelle erreicht nicht die Flügelspitze, zwei Cubitalzellen, zweite Cubitalquerader so lang wie der zweite Abschnitt der Cubi- 118 talader, n. recurrens an der Mitte der ersten Cubitalzelle inseriert, erste Discoidalzelle fast sitzend, Nervulus etwas postfurkal, zweite Discoidalzelle geschlossen, n. parallelus ganz unten inseriert, hin- tere Schulterzelle ohne Querader, mittlere Schulterzelle der Hin- terflügel etwas länger als die Hälfte des Vorderen. Hinterleib mit acht Segmente. Die Gattung ist mit Eubadizon NEES und Dresmius ASHMEAD ver- wandt. C1. lucida n. sp. — S. Glatt und glänzend. Kopf klein, quer, Wangen ziemlich lang, Clypeus nicht geschieden. Fühler borstenfôrmig, Schaft eiformig, drittes Glied doppelt länger als breit. Parapsiden tief, Lappen gewôlbt, der Mittlere vorstehend ; Mesopleuren ohne Furche, Meta- thorax nicht gefeldert, Luftloch elliptisch. Innere Seite des Rand- mals länger. Beine dünn und lang, Metatarsus fast länger als die fol- genden Glieder zusammen, Sporn 1/3 des Metatarsus, Klauen klein. Hinterleib schmal lanzettlich, länger als Kopf und Thorax; erstes Segment 4.5 mal länger als hinten breit, vorn schmäler und ver- tieft, mit zwei kurzen Kielen, Endteil mit Mittelfurche. Zweites Segment parallel, länger als breit; mit zwei nach der Länge lau- fenden, bogenfürmigen Furchen, welche vorn einem Mittelfeld ähnlicher Erhabung, mit langen Kkielartigen Fortsatz, begrenzen ; die Seitenfllächen des Segmentes sind Kissenartig gewôlbt. Drittes Segment quer, mit zwei schiefen Furchen, welche ein dreiseitiges Feld schliessen. Kopf, Thorax, Vorder- und Mittelbeine gelbrot; Fühler, Hinterleib und Hinterbeine schwarz; zwei Fleckchen oben am Gesicht und die Mitteltarsen braun. Flügel schwarz, Randmal fast ganz gelb. Länge 16, Bohrer 20 mill. ‘Franz. Kongo (Chutes de Samlia), leg. MOCQUEREYS. 119 MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DE LA FAUNE DE L'INDO-CHINE FRANÇAISE CARABIDÆ par le Commandant Paul Hupuis M. VITALIS DE SALVAZA a bien voulu me confier ses récoltes de Carabiques de l’Indo-Chine française. Je publierai au fur et à mesure les nouveautés, remettant à un peu plus tard l’établissement du catalogue des Carabiques indo-chinois. Une grande partie de la région est, en effet, peu connue au point de vue entomologique, et il est certain que l’on trouvera dans le nord-ouest une grande partie des Carabiques décrits du pays voisin, la Birmanie. Genre CATASCOPUS kKirBy De ce joli genre de l’ericalinae, deux espèces seulement étaient indiquées dans l’Indo-Chine française : le facialis Wiep. et le goebeli GEM.-HAR. var. basalis CH. J’y ajouterai le C. Schaumi SAUND. décrit de Sarawak et le Withillii HoPe, décrit du Népal et du Ben- gale. Je possède ces deux derniers insectes du Laos, sans indication de localité autre que « Laos (Tonkin) ». Ils m'ont été fournis par MM. STAUDINGER et BANG-HA1AS. M. ViraLis a récolté à Chapa (Tonkin, 1,400 m. alt.), deux exem- plaires d’un Catascopus nouveau, d’assez grande taille et à brillantes couleurs. Je le nommerai CATASCOPUS VITALISI n. sp. Cet insecte se distingue par sa taille assez grande (16-17 mill.), la couleur vert métallique du dessus de la tête et du prothorax, rouge-violacé à reflets bleu d'acier des élytres, celles-ci étant forte- ment et profondément striées et offrant une dépression transversale dans leur premier tiers. Couleurs. — La tête est d’un vert obscur, à reflets bleuâtres, plus claire au centre. Le labre, les parties buccales, les antennes sont brun de poix, ces dernières un peu plus claires vers l’extrémité, les mandibuüules presque noires. Le pronotum est d’un vert métallique à reflets dorés. Les élytres sont d’un rouge violacé métallique brillant, à reflets bleuâtres ou dorés, leurs bords latéraux et postérieurs verdâtre métallique ou plus ou moins dorés. L’écusson est brun-noir. : 120 Dessous, les parties buccales sont d’un brun rougeûâtre ; tout le dessous du corps est d’un vert métallique très foncé, l’abdomen à reflets brunâtres, les épipleures à reflets dorés. Les fémurs sont vert métallique, les tibias et les tarses brun de poix, la pubescence brun doré, beaucoup plus claire. Dimensions. — Les dimensions suivantes sont prises sur un spéci- men de 17 mill. de longueur, au moyen de la chambre claire, et doivent être divisées par 26 pour donner les longueurs exactes en millimètres. Tête. — Antennes : longueur 203 (21 ; 12 ; 22 ; 21 ; 20 ; 19 ; 19; 189541010109} Epaisseur du 1* article 10 ; du 2°8 ; du 3° 5 à la base, 8 au bout. Longueur de la tête sans les mandibules : 112. Labre : hauteur 25; largeur à la base 31, au sommet près de l’'échancrure 11 ; largeur de l’échancrure 5 ; profondeur 3 1/2. Epistome : hauteur 20 ; largeur à la base 52 ; en avant 31. Longueur de la tête entre les antennes : 71. Largeur de la tête avec les yeux 100 ; entre les yeux 60.. Largeur du col 68. Diamètre oculaire 37. Mandibules : distance de la base au sommet 60. Palpes maxillaires : dernier article, longueur 18, épaisseur 6 ; pénultième, longueur 12, épaisseur 5 ; antépénultièrne, longueur 14, épaisseur 7. Palpes labiaux : dernier article, longueur 20, épaisseur 5; pénul- tième, longueur 24, épaisseur 4. Prothorax. — Hauteur 86 ; largeur en avant 90 ; plus grande largeur 104 (au 1/5 antérieur) ; largeur à la base 74. Scutellum. — Hauteur 16; base 16. Elytres : largeur élytrale du milieu d’une épaule à l’autre 120. Plus grande largeur élytrale (au 1/4 postérieur) 140. Longueur de la troncature de chaque élytre : 50. Membres. — Pattes antérieure. Fémur : longueur 105; épais- seur vers le milieu 29. Tibia : longueur 75 ; épaisseur au bout 14. Articles des tarses : longueur 22; 11 ; 8; 7, 13. Longueur de l’ongle (de la base à l’extrémité en ligne droite) 10. Patte moyenne. Fémur : longueur 108 ; épaisseur 50. Tibia : lon- gueur 94; épaisseur au bout 13. Articles des tarses : longueur 35 ; 46; 1059; 21: ‘Ongle:: 10: Patte postérieure. Fémur : longueur 133 ; épaisseur vers le 1/3 antérieur 30. Trochanter : longueur 46 ; épaisseur 18. Tibia : lon- gueur 113 ; épaisseur au bout 13. Articles des tarses : longueur 38 ; 21:;13;:9% 926 /7Ongle12; Episternes métathoraciques : longueur 80 ; largeur en avant 37; en arrière 21. \ 121 Forme, sculpture, revêtement pileux. — Les antennes ont le premier article presque cylindrique, le second tronc-conique court, le troi- sième subcylindrique un peu renfié à l’extrémité, les suivants assez épais, grossissant progressivement mais peu vers l'extrémité, et diminuant de largeur jusqu’au dernier qui est aminci mais non acuminé au bout. La pubescence, peu dense, formée de poils assez raides et presque appliqués, comme au premier 1/3 du quatrième article. Les mandibules sont assez épaisses, modérément arquées, à pointe mousse ; elles sont assez larges et creusées extérieurement. Le labre est très finement chagriné, convexe longitudinalement, largement cintré vers l’arrière, au milieu et vers l’avant, sur les côtés de son bord postérieur. Les angles postérieurs sont aigus. Les côtés convergent légèrement vers l’avant dans les 3/4 de sa longueur, puis obliquent plus fortement l’un vers l’autre, et dans la partie antérieure le labre a à peu près la forme de trois demi- circonférences accolées, les deux latérales à convexité tournée vers l'avant, la médiane vers l’arrière, formant une échancrure profonde. Toute cette partie antérieure paraît finement rebordée, et porte six pores piligères assez gros, les deux médians de chaque côté près du bord antérieur avancé, les latéraux plus en arrière. Ces derniers sont très grands et ont le pourtour finement caréné. Vers le milieu de chaque côté du labre on remarque quelques petites denticula- tions (4-5) piligères à poil court. À un très fort grossissement (60) on voit quelques points espacés près du bord antérieur. L’épistome a son bord postérieur droit vers le milieu, remontant obliqueraent en avant sur les côtés. Ses bords latéraux convergent vers l’avant, et présentent à leur partie postérieure une échancrure entourée d’un bourrelet. Le bord antérieur est largement émarginé. La surface est plane le long du bord postérieur, déclive et un peu concave dans les 3/4 antérieurs. Elle est encore plus finement et moins visiblement chagrinée que le labre, porte de très petits points espacés, et, à chaque angle antérieur, un gros pore ombiliqué à très long cil. Le front est lisse au milieu ; il présente deux profondes impres- sions parallèles longitudinales, assez écartées et assez larges, allant de l’épistome, qu’elles entaillent ün peu, jusqu'aux 2/3 postérieurs de l’œil. Contre les yeux, deux carènes, allant jusqu’à hauteur du bord postérieur, l’extérieure la plus avancée vers l’arrière, l’inté- rieure s’écartant progressivement de l’autre. D’un œil à l’autre, une large série de gros points, sur la partie renflée du vertex, ces points empiétant sur les sillons longitudinaux. Tempes et col lisses, la région postérieure du vertex un peu déprimée transversalement. Pores supra-orbitaires à long cil, contre la carène extérieure, 122 le premier au 1/3 antérieur de l’œil, le deuxième à hauteur du bord postérieur. Facettes oculaires assez petites. Veux gros et hémisphé- riques, enchassés en arrière dans les tempes. La tête est excessivement finement chagrinée. Elle parait polie et luisante à l’œil nu. Palpes assez forts, épais, à dernier afticle arrondi subtronqué au sommet, à pubescence rare et très courte; le pénultième article des palpes labiaux portant deux soies raides près de l’extrémité. Mâchoires à lobe interne assez fortement recourbé à l’extrémité, à soies assez longues, minces, peu nombreuses, au bord interne. Lobe externe à premier article assez épais, à deuxième assez long, mince à la base, fusiforme et plus gros en avant. Ligule assez courte, cornée, anguleuse en avant, creusée longitudinalement à l’extrémité, quadrisétigère, les 2 cils externes les plus longs. Para- glosses membraneux très larges, arrondis en avant, dépassant très longuement la ligule. Mentum à échancrure profonde et très large; échancrure à côtés parallèles, à bord antérieur légèrement sinué au milieu vers l'avant. Lobes latéraux à angles antérieurs et à côté externe très arrondis. Base du mentum à deux pores sétigères, submentum à quatre pores à longs poils. Sur le stipes des mâchoires on distingue 2 longs cils à hauteur de la base du mentum. Sutures gulaires peu prononcées vers l’avant, plus nettes et un peu divergentes vers l’arrière. Gorge paraissant lisse (un peu plis- sée-chagrinée à un très fort grossissement). Prothorax plus ou moins cordiforme, échancré vers l’avant, à angles antérieurs avancés, presque droits, mais arrondis au sommet, à côtés d’abord faiblement arrondis, puis rejoignant les angles pos- térieurs, après le premier tiers de leur course, par une large sinuosité. Angles postérieurs un peu aigus, à sommet largement arrondi, un peu saillants vers l’extérieur et plus vers l’arrière, où ils rejoignent la base à angle obtus. Milieu de la base cintré vers l’arrière. Prothorax largement rebordé en avant de chaque côté, le rebord convexe, s’effaçant au milieu. Rebord latéral assez régulier, assez large, creusé, devenant beaucoup plus large sur les angles posté- rieurs. Sillon latéral antérieur du prothorax très accusé, s’éloignant fortement du bord antérieur au milieu. Sillon longitudinal médian très profond et très large, sauf à ses deux extrémités, atteignant les deux bords. Partie postérieure du prothorax très déprimée trans- versalement, les angles postérieurs creusés, la base du prothorax relevée en carène, et longée vers l’avant par une autre carène trans- versale. Côtés du prothorax convexes, finement ridés en travers. Un pore sétigère au 1/5 de la gouttière latérale de chaque côté, un autre dans l’angle postérieur. 123 Dessous, le prothorax a les côtés lisses, les sutures nettes. Le prosternum s’avance largement entre les hanches, son extrémité étant arrondie, peu convexe, et plus ou moins nettement rebordée (plus fortement contre les hanches). Il est irrégulièrement creusé, alvéolé, surtout en arrière, et porte de longs poils rougeâtres espacés, mais assez nombreux. Le mésosternum forme pédoncule, est creusé puis brusquement relevé en fourche, à dent larges et courtes contre la pointe métasternale, et présente également quelques gros points pilifères à cils plus courts. Le scutellum est plan et chagriné en avant, plus rugueux et brusquement relevé vers l’arrière, ses côtés étant arrondis, son angle postérieur subaigu. Elytres convexes, un peu creusés chacun devant la base, et offrant un peu en arrière des épaules une dépression transversale peu profonde, assez large, s'étendant de chaque côté sur les inter- valles 1-7. Les élytres sont fortement et profondément striées sur toute leur longueur, les intervalles sont peu convexes au-dessus, sauf le 5° à sa base et le 7° qui est caréné sur 1/3 de sa longueur. Les épaules sont prononcées, l’angle huméral largement et régu- lièrement arrondi. Les côtés sont presque parallèles sur une grande partie de leur longueur, un peu sinués devant la dépression trans- versale. Ils s’arrondissent ensuite jusqu’à la troncature. Celle-ci est assez oblique depuis l’angle externe obtus mais terminé par une petite pointe aiguë saillante, mais peu longue. Jusque sous la pre- mière strie la troncature est légèrement bisinuée, d’abord concave vers l’arrière, puis convexe. L’angle sutural est lui-même tronqué à chaque élytre, mais non épineux. La base de l’élytre est rebordée jusqu’à la 5° strie. Le rebord latéral est bien marqué,plus large devant la dépression transversale, creusé, et se prolonge en arrière en petite bordure convexe jusqu’à la troncature suturale. Il y a quelques très longs cils sur les côtés de l’épaule et plus bas; un à l’endroit où l’élytre s’arrondit; un un peu avant l’angle externe &@e la troncature ; un un peu avant la tron- cature suturale. De chaque côté de la suture se trouve une striole scutellaire assez longue, profonde, présentant quelques gros points au fond. Les stries commencent près de la base, sans la toucher toutefois. Elles se rapprochent plus ou moins deux à deux, et portent de gros points espacés qui s’affaiblissent vers l’extrémité. La première va jusqu’à l'extrémité, où la seconde se joint obliquement à elle ; la 5° se joint à la 4° en s’arrondissant ; la 5° et la 6° de même. La 7° se prolonge obliquement sous toutes les précédentes jusqu’à la-tron- cature suturale. La 8* strie est moins profonde, prend naissance à l’épaule au-dessus de quelques très gros points ombiliqués sétigères, 124 est interrompue le long de l’élytre avant la troncature par 4 ou 5 de ces mêmes points plus espacés, et se retrouve à l’extrémité sous la 7° dont la sépare une petite bande convexe. Les intervalles sont très finement chagrinés, présentent çà et là de très petits points isolés, plus nombreux et sétifères vers la partie postérieure des élytres. Il y a un pore sétigère à la base du premier intervalle, 3 sur le 5°, au milieu de l'intervalle : le premier avant la dépression transver- sale, le 2° derrière et le 3° entre celui-ci et le bord postérieur. Les épisternes ont les bords relevés, sont très larges sous l'épaule, et se rétrécissent fortement et assez brusquement en arrière. Dessous, les sillons métasternaux sont assez profonds. Le méta- sternum se termine en pointe arrondie en avant et en arrière, sépa- rant beaucoup plus fortement les hanches moyennes que les hanches postérieures. Bien qu’en grande partie glabre, ainsi que les épisternes, il présente dans son extrémité antérieure quelques point pilifères. | Les hanches antérieures sont écartées, globuleuses avec.un gros pore en dessous ; les hanches moyennes sont également écartées et globuleuses, et présentent dans leur moitié postérieure d’assez nombreux pores à longs cils dirigés vers l’arrière ; les hanches postérieures ont leur partie interne en croissant; elles s’amincissent fortement vers l’extérieur, où elles sont canaliculées le long de leur bord arrière. Elles portent 2 longs cils et quelques petits à la partie externe du croissant. Les segments abdominaux portent de chaque côté en arrière du bord postérieur (2 ©) un long eil ; le dernier segment en a deux. L’abdomen présente encore, surtout vers le milieu, des traces d’une ponctuation clairsemée et obsolète. Les fémurs sont fusiformes, les antérieurs assez épais ; ils sont glabres à part 1 ou 2 longs cils au bord postérieur, et quelques petits cils espacés, plus nombreux près du bord antérieur des fémurs moyens. Les tibias ont de fines arêtes longitudinales spinu- leuses. La partie interne de leur extrémité est également couverte de soies raides. L’échancrure des tibias antérieurs est moyenne, et commence un peu après le milieu du tibia. Les deux premiers articles des tarses sont presque cylindriques, les deux suivants un peu coniques. Ils présentent quelques petits points à la face supérieure, d’autres plus nombreux dessous, sont bordés de cils roux assez serrés et assez longs, sauf le premier qui a en outre toute sa face inférieure couverte de ces cils, et le dernier qui n’en a de chaque côté que 4 ou 5 écartés; les ongles sont forts, renflés à la base, courbés et aigus à l’extrémité, simples. 3 mars 1914. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 4 avril 19 14 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 février 1914 est approuvé; l’approbation du procès-verbal de l’assemblée du 7 mars 1914 est remise à la séance de mai. Correspondance. — MM. Housraux et KOLLER communiquent leurs nouvelles adresses : M. HousraAux, 56, rue de Ribaucourt, Molenbeek ; M. KOLLER, 8, rue de la Duchesse, Woluwe. Bibliothèque. — L'’échange des Annales avec les publications de la Royal Society of Tasmania est accordé. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. — La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 1-1V-1914 9 126 NOTES SUR LES LÉPIDOPTÈRES DE BELGIQUE par Fr.-J. Hall. (Avec la planche IL.) III I. UNE NOUVELLE LYCAENIDE BELGE Nous avons souvent trouvé dans d’anciennes collections des exemplaires portant l’étiquette : Lycaena thersites BvD. et ne se distinguant à première vue de L. icarus RoTr., que par l’absence des deux points noirs proximaux au-dessous “ l’aile antérieure. BoisDpUvaAL n’a jamais publié ce nom fhersites, donné par lui dans une note qui est restée manuscrite, mais qui fut reprise plus tard dans la plupart des catalogues, le nom étant traité comme syno- nyme d’icarus ROTT. var. icarinus SCRIBA. Cette dernière variété fut créée par ScriBA pour l’aberration d’icarus sans les deux points noirs proximaux. Or, il résulte des très intéressantes recherches du D' CHAPMAN : 4° que thersites a été publié et figuré par CANTENER dans ses Papillons diurnes, Paris 1834, p. 55 et pl. XI, fig. 1 et 2, et ne doit pas tomber en synonymie; 2 que les deux noms thersites CANTENER et icarinus SCRIBA ne se -rapportent pas au même insecte. Pour l’enchaînement des faits qui ont conduit l’auteur à cette découverte et pour d’autres renseignements des plus instructifs, je ne puis que renvoyer le lecteur à l’article très documenté qu’a publié le D' CHAPMAN dans les Transactions of the Entomological Society of Lon don 1912, p. 662 et suiv. Il suffit de résumer ici quelques déductions qu'il a établies. Icarinus SGRIBA vrai existe bien comme aberration de icarus, notamment en Angleterre et probablement dans tous les pays où vole l’espèce; mais il est extrêmement rare. Le grand nombre d'exemplaires, surtout de provenance méridionale, circulant sous cette désignation, appartiennent, de par leurs genitalia, à une autre espèce et même à un autre genre, si, d'accord avec Turr et certains auteurs anglais, nous admettons la division du genre Lycaena en plusieurs genres et sous-genres. Il faudrait, en effet, les classer dans le genre Agriades HB. (avec Escheri HB. des Alpes et quelques autres espèces), icarus étant un Polyommatus LATR. Avons nous les deux espèces chez nous? C’est ce que je vais tâcher d’établir. A cet effet, je récapitule les principales différences citées par CHAPMAN entre thersites CANT. et icarinus SCRIBA. Outre LOVE EN AIeOn il t Ua 4e CO HE pete LA ta 2 nt 2 1 2 1 É PALM M: (An Are AN NT ORN LA HA AIT L 197 les organes génitaux, qui sont très différents, tant chez la femelle que chez le mâle, comme on peut s’en convaincre par l'examen des croquis de ces parties (voir la planche IT) reproduites d’après les dessins de CHAPMAN, certains caractères extérieurs permettent une détermination à peu près certaine des deux espèces. Pour avoir une certitude absolue il faut, toutefois, avoir recours à la dissection, opération délicate, mais pas trop difficile, et que les lépidopterolo- gistes d'aujourd'hui devraient pratiquer plus souvent. A. Au-dessous de l'aile antérieure, la dernière tache ocellée post- discale (b €, fig. 1 et b’ c’ fig. 2) est double chez les deux espèces; mais chez thersiles, les deux points noirs qui la forment (b° ec’) sont en ligne droite avec la tache ocellée précédente de la même rangée (a). Chez icarus et sa variété icarinus, le point inférieur (c) est porté plus en dehors et revêt souvent la forme d’une ligne oblique. B. Au-dessous de l'aile postérieure, chez thersites, la distance (d’-f) entre la première tache (d’) de la rangée postdiscale et la ligne noire bordant proximalement la première tache rouge anté- marginale (f”) est la même (ou moindre) que la distance (d’-e’) séparant cette première tache postdiscale (d’) de la seconde dans la même rangée (e’). Chez icarus et ses variétés, la première de ces distances (d-f) est plus grande que la seconde (d-e). C. Les androconia chez fhersites (fig. 4) sont assez courts et - arrondis, leurs lignes de points — généralement au nombre de: 4 ou 5 (1) —sont assez espacées et ne se prolongent pas jusqu’à près du bord proximal, de façon à laisser libre un triangle sensiblement plus clair, sans points. Chez icarus ces écailles (fig. 3) sont allon- gées, les bords latéraux plus droits et les lignes de points (généra- lement au nombre de 5 ou 6) plus rapprochées. Ces lignes se pro- longent jusqu’à près du bord, de façon à ne presque pas laisser de partie claire; toute l’écaille ayant, pour cette double raison, une (1) Ceci s'applique à un grand-nombre de fhersites, mais j'ai constaté que chez quelques exemplaires du Midi, et chez tous les exemplaires belges, les andro- conia (fig. 5) tout en ayant les autres caractères renseignés, montrent souvent 6 et même 7 rangées de points (exactement comme chez Escheri), les écailles à 4 rangées étant plutôt rares. J’ai signalé ce fait au D° CHAPMAN, qui s'occupe tout spécialement de l'espèce, et qui vient de m'écrire avoir réussi à l’élever depuis l’œuf. Nous attendrons son explication dans la note qu'il va publier incessamment, et qui contiendra des détails fort intéressants au sujet de ce dimorphisme saisonnier des écailles en question. Il croit, en effet, grâce à son grand matériel, avoir établi que les exemplaires de #hersites de la première géné- ration en mai-juin là où il existe deux générations annuelles, ainsi que ceux de l’unique génération, là où il n’en existe qu’une, auraient les androconia comme ceux d’'Escheri avec 6 ou 7 rangées de points. tandis que les exemplaires de la seconde génération (celle qu'il a étudiée et décrite auparavant) auraient les écailles plus étroites, et à 4 ou 5 rangées seulement. 128 apparence plus opaque que chez thersites. Le bord distal des écailles ordinaires est aussi plus arrondi chez thersites que chez icarus. w l D. Pour en venir aux genitalia mâles, l’aedeagus chez thersites (fig. 7) est terminé par un renflement se prolongeant en cône tronqué très court. Chez icarus (fig. 6), il se termine en cône allongé, et sans renflement aucun. Les crochets dorsaux chez thersites (fig. 9) sont plus étroits à leur base, et par cela moins coniques, mais fortement recourbés à leur pointe. Chez icarus (fig. 8), ces crochets sont plus coniques, étant plus élargis vers la base, et la pointe en est beaucoup moins recourbée. E. En ce qui concerne les organes de la femelle, l’appendice qui émerge entre les 8° et 9° segments abdominaux, a l’aspect chez thersites (fig. 11) d’un tube étroit, terminé par une capsule chiti- neuse, de forme spéciale, et de diamètre aussi grand, ou plus grand que le tube. Chez icarus (fig. 10) le tube en question est plus que le double en largeur, quoiqu’à peine plus long que chez thersites. Il n’est par terminé par une capsule, le bout distal ne présentant qu’un point minuscule, chitineux, peu apparent. Fort de ces renseignements, j'ai cherché parmi les exemplaires belges du soi-disant icarinus, gracieusement mis à ma disposition par le baron MAURICE DE SELYS-LONGCHAMPS, M. HEYLEMANS, M. Em. DE HENNIN, le baron DE CROMBRUGGE DE PICQUENDAELE, ainsi que parmi les spécimens du Musée de Bruxelles, et j’y ai trouvé des exemplaires de thersites CANTENER provenant de Halloy, Tellin (Luxembourg), Denée, Ham-sur-Lesse et Velthem. J’ai en même temps sollicité du D° CHAPMAN une confirmation de ma diagnose, et il a très aimablement examiné les spécimens en question, et confirmé l’opinion que j’en avais formée. Quant à l’aberration icarinus SCRIBA, j'en ai trouvé quelques exemplaires dans les collections du Musée, probablement d’origine belge, mais qui ne portent malheureusement pas d'indications de localités. Il n’est cependant pas douteux que cette forme se trouve chez nous, mais elle est, sans doute, ici comme ailleurs, fort rare. La var. iphis MEIG., chez laquelle un des deux points proximaux en question manque, n’est pas très rare à certains endroits. Cette forme, comme la plupart des exemplaires d’icarinus vrai, présente presque toujours un affaiblissement marqué des autres points ocellés du disque. Chez thersites, tous les points sont d’une netteté remarquable, même plus nets que chez icarus typique, et ne montrent jamais une tendance vers l’évanescence. J’ai aussi constaté, mais je ne puis affirmer que ce caractère soit constant, que la couleur générale du dessous chez thersites est, quoique pâle, d’un ton plus brun et plus chaud que chez icarus et ses aberrations, 129 malgré la variabilité à cet égard chez cette dernière espèce. Zcarus est, d’ailleurs, à tous les points de vue, même dans les caractères de différenciation cités plus haut, beaucoup moins constant: que thersites. On trouve parfois des exemplaires d’icarus avec un, ou même plusieurs des caractères extérieurs ressemblant à thersites ; mais jamais des thersites avec un des caractères que nous avons signalés comme typiques d’icarus. Pour ce qui a rapport à la distribution géographique de fhersites, il n’a pas encore été signalé en Angleterre, ni généralement dans le nord de l’Europe; la localité la plus septentrionale citée jusqu'ici étant la Saxe. Il est commun dans le midi de l’Europe et en Asie en plusieurs formes, et le D' CHAPMAN croit que sa distribution coïncide probablement avec la distribution comme plante sauvage de l’espar- sette ou sainfoin, Onobrychis sativa, plante nourricière de la che- nille. Dans les parties plus chaudes de son habitat, il a deux géné- rations, coïncidant avec celles d’icarus; mais, dans les hautes mon- tagnes, on n’en a constaté qu’une seule. En Belgique, nous n’avons jusqu'ici vu que des exemplaires du mois d'août; il semble donc probable que l’espèce ne s’y reproduit qu’une fois l’an Je fais appel aux collectionneurs afin de contrôler ce dernier fait en examinant les dates de capture des spécimens dans leurs collections, et je les engage également à rechercher des exem- plaires qui démontreraient d’une manière positive la présence en Belgique de l’aberration icarinus, dont je n'ai encore vu aucun individu indubitablement indigène (1). (1) Au moment de mettre sous presse, j'ai eu l'occasion d'examiner trois spécimens belges qui sont certainement icarus ROTT. v. icarinus ScriBa. Un et Denée II-VI-1906 (Dom Em. pe HENNIN); un et également de Denée (Em. DE Henwin) 1I-VIII-1900; et un «Ÿ pris par moi même à Moorsel 22-VIII-1899. 130 II. NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LE GENRE HESPERIA EN BELGIQUE. J'ai publié dans nos Annales, Tome LVII, 1913, une note sur le genre Hesperia en Belgique, afin de démontrer la présence chez nous des deux espèces alveus HB. et armoricanus OBERTHÜR. La pre- mière était citée comme espèce belge, tandis que la seconde n’a été établie comme espèce distincte que depuis peu de temps. Je dois à l’obligeance de mes collègues de Virton, M. l’abbé CABEAU et M. l’avocat BRAY, d’avoir pu examiner les captures de ces espèces faites dans leur région, ce qui me permet de confirmer l'existence d’alveus, dont je n’avais pu citer auparavant que deux exemplaires indubitables. Je puis maintenant ajouter 1 ( Virton, 12-VI-1910 (CABEAU); 1 © Wellin, 15-VI-1913 (MaLLaErts), et 1 j Torgny, 13-VI-1910 (Bray). Notre matériel est donc amplement suffisant pour affirmer d’une manière positive que cette espèce existe dans la haute Belgique, mais elle est rare. Il reste encore à expliquer les deux exemplaires capturés au mois d'août, à détermination douteuse /alveus?}, captures faites par M. EM. DE HENNIN, à Bure, le 13-VIII-1893, et à Maredsous, le 12-VII1-1905. Ces dates semblent plutôt indiquer des armori- canus OBERTH. Sans compter ces exemplaires, j’ai déjà cité assez de localités pour qu'il ne subsiste plus aucun doute au sujet de cette dernière espèce. On la trouve tant dans la haute que dans la basse Belgique, et on doit y rapporter la plus grande partie de ce qui passait autrefois sous le nom d’alveus. Quant à serratulæ RMBR., je puis ajouter les localités suivantes : Virton, 4 'j, du 7 au 14-V1-1907 et du 10 au 12-VI-1910 (CABEAU), el 7 dj et1 9, du 4 au 20-VI-1898 et du 6 au 17-VI-1910 (BRAY); Torgny, 1 «', le 9-VI-1910 (Bray); Chantemelle, 1 (7, le 31- V-1909 (Bray); Wellin, 2 'j et 1 ©, le 15-VI-1913 (MALLAERTS); Anse- remme, À «', le 13-VI-1903 (KoLLER). Pour le reste, ma note demande une certaine rectification. J’ai cité l’existence de quelques exemplaires isolés, qui semblaient démontrer la présence chez nous de Foulquieri, cirsii et onopordi. Cela résultait de déterminations faites d’après les caractères exté- rieurs par le D' REVERDIN. A la suite d’une lettre que M. CH. OBER- raür m'écrivit, mettant en doute la possibilité de trouver ces espèces en Belgique, je sollicitai et obtins des propriétaires des spécimens en question la permission de les faire disséquer, et M. REVERDIN a bien voulu procéder à cette opération. Il en résulte que les deux exemplaires (j' Virton, 11-VI-1905, HAVERKAMPF et © Arlon, 2-VI-1871, WEINMAN) ne sont pas des Foulquieri, mais des alveus d’une forme toute spéciale extérieure- EN 4 æ pue” 3: : M. politicollis n. sp —- Ovalis, fusco- viridis aenea, nitida, thorax politus certo visu cupreo et purpureo splendore suffusus, supra glabra, subtus longius ac densius flavopilosa. Long. 14, lat. 8 mill. ' Belg. Kongo, westl. vom Albert Edward See. ES Kôrperform wie bei der vorhergehenden Art, auch die Färbung sehr ähnlich, doch zeigt der spiegelblanke Thorax in gewisser Beleuchtung kupfrige und purpurrote Reflexe und die Fühler sind | beller braun. Kopfschild und Stirn sind ziemlich fein und sehr dicht runzlig punktirt, der Scheitel trigt vereinzelle feine Punkte. Der Thorax ist glänzend polirt, fast überall ‘mit sebr feinen zers- treuten Pünktchen, nur bei den Vorderecken und Seiten sind die Punkte etwas grüsser. Auch das Schildchen ist sehr fein weitläufig punktirt. Deckflügel wie in beiden vorhergehenden Arten, der Hautsaum breit, unbehaart. Das Pygidium ist mit grossen runden Augenpunkten bedeckt und darüber mit ganz groben Runzeln, als wenn der Käfer beim Ausschlüpfen verkrüppelt wäre; dieOberfläche ist kahl, wenig glänzend, nur am Seitenrand und an der Spilze mit einigen Borstenhaaren. Sternite parallel zum Hinterrand mit einer _dichten Querreihe ziemlich langer gelber Haare; Hinterhüften und Brust ziemlich lang und dicht, leicht wollig, gelb behaart ; auch die Schenkel und Schienen sind mit langen gelben Haaren bekleidel. M. sericopyga n. sp. — Major, ovata, fuscoviridis ænea, capite, thorace scutelloque aurescentibus, tibiis cupreis, nitida, supra glabra, pygidio sparsim, abdominis lateribus et pectore dense et longe albido-pilosa. : Long. 18, lat. 10 mill. — D. Ostafrika, Usambara. Grüsser und nach hinten stärker verbreitert als die anderen Arten der Gruppe, erzgrün, Kopf, Halsschild und Schildchen hell goldiggrün, die Seiten der Deckflügel bei bestimmter Beleuchtung mit blauen Reflexen, die Schienen und Ränder der Schenkel kupferrot, die Fühler schwarzbraun. Kopfschild dicht runzelig punktirt mit breit aufsebogenem schwarzbraunem Rand, die Stirn grob, der Scheitel weitläufig fein punktirt. Der Thorax ist überall ziemlich dicht aber fein punktirt, an den Seiten nur wenig dichter als auf der Scheibe, ebenso das kupfrig gerandete Schildchen. Auf PU NPA MAS MENT TETE k Interstitium eine einfache Punktreihe, 159 _ den Deckflügeln sind die Furchen nahe der Basis etwas verloschen, _ die Naht ist fein rotgolden gesäumt, die ganze Oberfläche ist mit mikroskopisch feinen Pünktchen weitlufig überstreut, der häutige Randsaum ist sehr breit und so dünn, dass ein unter ihm sitzender Randsaum dichter weisser Haare durch ihn hindurchscheint. Das Propygidium ist dicht weis behaart. Das Pygidium ist äusserst dicht und fein runzelig punktiert, matt seidenartig, weitläufig mit langen weissen Haaren bekleidet. Sternite, Hüften und Brust'sind dicht mitt grossen Augenpunkten bedeckt, die ersteren in der Mitte spärlich, an den Seiten mit dichten Büscheln langer weissgelber Haare, die Brust und Schenkel leicht wollig grauweiss behaart. An den Hinterschienen ist der obere Sporn verlängert und ge- krümmt. Popillia ugandana n. sp. — P. runsorica ARROW affinis. Paulo brevior ac latior, ovalis, deplanata, fulvotestacea viridiaenea, tho- racis lateribus fulvo-translucentibus, elytra graminea certo visu flavescentia, pygidii maculis duabus sat magnis et marginibus, abdomine et pectore sat dense flavo-pilosis. Long. 11 1/2 lat. 6 172 mill. . — Brit. Uganda. Etwas kürzer und breiter als die zunächst verwandte P. runsorica ARROW VOM RUWENZORI. Grundfarbe rôtlich scherbengelb mit hell erzerünem Schiller, die Seiten des Prothorax rôtlich durchschei- nend. Kopfschild, Kopf und Mitte des Prothorax etwas dunkler erz grün, dicht und kräftig punktirt, die ersteren runzelig, der Thorax weitläufiger, die Punkte vielfach quergezogen, die basale Rand- furche des Thorax ganz fehlend. Schildchen fast punktfrei, mit seichter Mittelfurche. Deckflügel punktirt-gestreift, die Furchen ziemlich seicht, Rippen und Interstitien auf der Scheibe ziemlich flach mit kurzen Querrunzeln, im subsuturalen die anderen Interstitien punktfrei. Pygi- dium mit weitliufigen Bogenstrichen [) und queren Punkten, die basallateralen Haarbüschel ziemlich gross, ausserdem rings am Rande längere gelbe und weisse Haare. Brust und Beine dicht und lang bchaart, die Sternite nur an der _queren Kante parallel zum Hinterrand dicht behaart, ihre vordere Hälfte kahl. Mesosternalfortsalz wie bei der runsorica; die Beine _kräftig, das Klauenglied der Mittel-und Hinterfüsse mit einem oO? _ grossen Zabn, die äussere Klaue der Mittelfüsse einfach. Fühler gelb mit dunkler Keule. D 160 Die Forcepsparameren, Fig. 3, sind asymmetrisch, die Ventral- platte des Mittelstückes ist in eine zungenfürmige, eingeschnittene Spitze ausgezogen. Popillia ovata KoLse subspec. nov. madibirensis m. — Zumeist etwas grôsser und relativ breiter als die Nominatform, der Thorax mit nach vorn hin stärker convergirenden Seiten, die basale Randfurche gewôhnlich vollständig erloschen, die Deckflügel auf der Scheibe nur noch mit Punktreihen, die nicht mehr furchenartig ver- tieft sind und nahe der Basis ganz verlüschen. Das Schildchen ist punktfrei, die gelbe Behaarung auf Afterdecke und Unterseite sehr stark. 1: 14 14/1148: Br; <1:7:479 mile d Q. — D. Ostafrika, Madibira. Am Forceps, Fig. 4, ist der Penis dunkel chitinisirt, auch die Glans ist zumeist dunkel chisinisirt und mit einer Anzahl langer Chitinstacheln besetzt. _ Popillia matertera n. sp. — P. soror KRAATZ proxime affinis. Ovalis, sat alte convexa, supra graminea elytris certo visu fulvescen- tibus, subtus cum -pygidio viridiaenea, tibiis tarsisque cupreis. Caput cum clipeo fortiter rugulose punctatum. Thorax grosse con- fluenter punctatus parte antescutellari excepta, punctis transversis, sulco basali nullo. Scutellum disperse obsolete punctulatum. Elytra profunde sulcato-punctala, interstitiis primo (subsuturali)etsecundo linea punctorum apicem attingente instructis, interstitio humerali alte elevato ad medium usque punctato, callis apicalibus acumi- patis. Pygidium convexum gibbosum. Long. 13 1/2 lat. 7 1/2 mill. J'.— Franz. Kongo, Kuilu, (Moc- QUERYS). Aus der Verwandtschaft der P. soror KRAATZ, oval, ziemlich stark gewülbt, oben grassgrün, müässig glänzend, die Scheïbe der Deckflügel bei bestimmter Beleuchtung rôtlich durchscheinend, Unterseite und -Pygidium erzgrün, alle Schienen und Tarsen lebhaft kupferrot, die Fühler grünlich. Kopfschild trapezfürmig mit leicht serundeten Ecken, der Rand fein umgebogen, leicht kupfrig, die Fliche wie die Stirn dicht runzelig punktirt, der Scheitel mit Bogenstrichen. Thorax gut gewülbt, an den Seiten in der Mitte. 161 leicht erweitert. die Seiten nach hinten zu parallel, die Hinterecken sehr stumpf, die Seitenrandfurche tief und breit, die basale Rand- furche ganz fehlend, die Oberfliche mit tiefen, in die Quere gezo- genen Punkten, die vielfach zusammen stossen, dicht bedeckt, nur vor dem Schildchen werden die Punkte kleiner und feiner und fehlen in der Mitte vor der Basis ganz ; an Stelle der Seitengrübchen steht ein kleiner tiefer Punkt. Schildchen mit einigen zerstreutenu Punkten. Die Deckflügel sind tief gefurcht und in den Furchen kräftig puoktirt, primäre Rippen und Interstitien auf der Scheibe gleichmässig gewôlbt, das erste oder sub- suturale und das zweite Interstilium tragen je eine einfache Punktreihe, die bis an den Hinterrand reichen; die Schul- tern springen stark vor und sind bis zur Mitte gewülbt, die Spitzenbuckel sind 7 { zugespitzt und ragen über den Hinterrand / etwas hinaus. Das Pygidium ist hochge- wôlbt, über dem After breit kegelfürmig, 5 J/ weitliufig mit queren Bogenstrichen, mit einem ganz kleinen Büschel weisser Schuppenhaare jeder- seits. Sternite mit einer Querleiste nahe dem Hinterrand, von der dicht gedrängte gelbweisse Schuppenhaare entspringen: die Reihe ist nur in der Mitte schmal unterbrochen. Brust in der Mitte glatt und kahl, an den Seiten mässig dicht gelbweiss hehaart. Mesosternalfortsatz von mittlerer Länge, gerade mit gerundeter Spitze. Beine kräftig, an den Miltel-und Hinterbeinen die Tibien kräftig verdickt und das Klauenglied mit einem grossen Zahn, die aussere Klaue der Mittelfüsse lang und dick, ungespalten. Fig. 5 zeigt den Forceps von oben und von der linken Seite. Popillia Maynéi n. sp. — P. Kolleri proxime affinis. Eadem fere magnitudine et statura, ovata, parum convexa, fuscoviridis séu fuscocuprea ænea, nitida, elytra testacea costa suturali, humeris et plaga laterali sat lata fuscis; pygidium fasciculis duobus sat latis pilorum flavorum ornatum. Long. j 10, © 11, lat. 5 3/4, © 6 1/2 mill. Belg. Kongo, Yapere, X. 1912. Von Herrn R. MAYNXÉ gesammelt und ihm gewid- met. Der P. Kolleri zunächst verwandt, meistens etwas kleiner,ziemlich dunkel erzgrün mit Kupferschiller, die Deckflügel rôtlich scher- bengelb. Kopfschild fast doppelt so breit wie lang, die Seiten ganz leicht nach vorn convergirend, wie der Vorderrand fein gesäumit, die Fläche wie die Stirn dicht und ziemlich grob runzelig punktirt, der Scheitel dicht und tief einzeln punktirt. Der Thorax ist an den 162 Seiten nur wenig verbreitert, die Vorderècken spitz vorgezogen, die stumpfwinkligen Hinterecken nicht gerundet, die Seitenrand- furche setzt sich auf den Hinterrand fort bis zur Milte zwischen Hinterecke und Schildchenecke, die Oberfläche ist dicht und ziem- lich grob mit bogigen Querrissen bedeckt, die Partie vor dem Schildchen jedoch vorn einzeln punktirt, hinten ganz glatt, polirt. Das Schildchen ist mässig dicht und grob punktirt. Auf den Deck- flügeln sind die primären Punktreihen tief gefurcht, die Punkte ringformig, Rippen und Interstitien gewülbt, das subsuturale mit einer einfachen Punktreihe von der Basis bis zum Hinterrand, frei, die Schultern und Spitzen- buckel] leicht gewülbt, glatt; ihre Farbe ist rôtlichgelb, die ganze Nahtrippe. ein kleiner Fleck auf der Schulter und zuweilen ein kleiner Fleck im Schildchen win- kel,eine längliche ziemhch breite Makel neben dem Seitenrand — sind dunkel erzgrün. Pygidium dicht und grob bogig nadelrissig mit 2ziemlich grossen Büscheln gelber oder weisser Haare. Ster- nite mit Querreihen spärlicher Haare längs dem Hinter-und Vorderrand, Brust und Schenkel mässig dicht behaart. Der Mesosternalfortsatz ist kräftig, etwas nach unten gesenkt, mit verjüngter Spitze. Beine kräftig, die Schenkel nadelrissig, die Schienen dicht punktirt. Fig. 9 zeigt die Form des Forceps von oben und schief von der linken Seite. Die Parameren sind asymmetrisch, die rechte ist verbreitert und an der Spitze eingeschnitten; die Ventralplatte des Mittelstückes ist in eine lange gebogene Spitze ausgezogen. Popillia hypselotropis n. sp. — Ex affinitate P. bitactæ KRAATZ, major, sat late elliptica, äeplanata, fusco-viridis ænea, nitida, certo visu leviter cuprascens, elytrorum plaga transverso- ovali flava, pedes flavotestacei leviter cuprascentes, tibiæ posticæ et tarsi omnes fusco-cuprea; supra glabra, pygidii fasciculæ mediocres, segmentorum abdominalium vittæ transversæ, pectus et femorum margines anteriores albo-squamosa. Long. 11 1/2-19, lat. 7 mill. ©. Belg. Kongo, Mobwasa, 30. XI. 1912, R. MAYNÉ. alle anderen Interstitien punkt- den sie jedoch nicht berühst — AT 3 7, ÿx 14 ag M” AT 4 165 Zur Gruppe der bitacta gehôrig wegen des hohen aber dünnens lamellenartigen Mesosternalfortsatzes. Ziemlich breit elliptisch, abgeflacht, ziemlich hell erzgrûn mit Kkupfrigem Schiller bei gewisser Beleuchtung, die Deckflügel mit je einer querovalen gelben Makel, die Beine rôtlichgclb, leicht kupfrig schillernd, die hinteren Schienen und alle Tarsen kupferbraun, die Kübler schwarzbraun mit gelber Geissel. Kopfschild doppelt so breit als lang mit parallelen Seiten, ringsum fein gerandet, wie die Stirn dicht und ziemlich fein gerunzelt, wenig glänzend :; der Scheitel zerstreut ziemlich tief punktirt. Thorax an den Seiten kaum verbreitert, die Vorderecken spitz vorgezogen, die stumpfen Hin- terecken gerundet, die basale Randfurche schon bei den Hinter- ecken verlüschend, die Scheibe glänzend polirt, ganz weitläufig und mikroscopisch fein punktirt in der vorderen Hälfte, hinten vor dem Schildchen ganz punktfrei, am Seitenrand und besonders bei den Vorderecken ziemlich grob runzelig punktirt. Schildchen zerstreut ziemlich kräftig punktirt, nur die Spitze punktfrei. Deckflügel glänzend polirt, die primären Punktreihen fein gefurcht, die Rippen schwach gewôlbt, das subsuturale Interstitium mit einer einfachen Punktreihe von der Basis bis zum Hinterrand, das zweite zumal nach hinten zu sehr breit, ganz purktfrei; die Schul- tern und Spitzenbuckel sind gewülbt, glatt. Afterdecke ziemlich dicht mit gebogenen Nadelrissen bedeckt, die weissen Schuppen- flecken ziemlich gross. Die Abdominalsternite tragen beim Hinter- rand eine in der Mitte unterbrochene Querreihe von Punkten, aus denen weisse Schuppen entspringen, die am Seitenrand leicht zu Büscheln verdichtet sind; ausserdem tragen die vorderen Sternite auch beim Vorderrand eine Querreihe von Schuppen. Die Hinter- hüften sind spärlich, das Metasternum, die Mittel- und Vorderhüf- ten dichter weiss beschuppt. Der Mesosternalfortsatz ist hoch und dünn, lamellenartig, seine Ecken leicht gerundet, die ventrale Kante etwas verbreitert. Prodoretus Ertli n. sp. — Pr. clipealis Ons. proxime affinis. Oblongo-ovalis, flavotestaceus, nitidus, capite, thoracis disco linea flava longitudinali interrupto et sutura sat lata fuscis, tarsis fulvis ; supra et subtus subdense punctulatus et breviter albo-pilosus, elytra distincte costulata in costis lineato-pilosa, punctis costas limitan- tibus nudis. | Long. 10 1/2-11, lat. 5-5 1/2 mill., ' ©. — Brit. Sudan : Bahr el Ghasal, Wau. Von Herrn J. N. ERTL erhalten und ihm gewidmet. Gestreckt oval, das © etwas mehr verbreitert, mässig gewôülbt, hell scherbengelb, glänzend, der Kopf, die Scheibe des Thorax, unterbrochen durch einen feinen gelben Längsstreifen, und ein 16% breiter Nahtstreifen auf den Deckflügeln. schwarzbraun, die Tarsen rôtlich. Oben und unten mässig dicht punktirt, in jedem Punkt ein kurzes weisses Härchen. Kopfschild trapezfôrmig, etwa doppelt so breit als lang, der Rand ziemlich kräftig aufgebogen und fein schwarzbraun gesäumt. Thoraxbasis fast gerade, die basale Rand- furche überall deutlich, der Seitenrand fein gekerbt, mit längeren rôtlichen Borsten. Auf den Deckflügeln sind die primären Rippen ganz fein gewülbt und tragen je eine Reihe von Haarpunkten, die sich dadurch von den unregelmässig stehen- 4 den Haarpunkten in den Interstitien deutlich abheben, dass die primären Punktreihen neben den Rippen keine Härchen tragen; der Seitenrand der Deckflügel fein gekerbt und beborstet. Pygidium vor der Spitze beim etwas abgeflacht und kahl. Vorderschienen 6 3 zäbhnig, der mittlere Zabhn von dem sehr grossen Spitzenzahn in weitem Abstand; Mittel- und Hinter- schienen mit verloschenen Stachelkanten. Beim «' und © die Klauen stark verschieden an Länge und Dicke, an den Vorder- und Mittelfüssen die grôüssere Klaue auf der Innenseite kaum sichtbar angeschnitten, an den Hinterfüssen die grôssere Klaue einfach, die kleinere ganz winzig. Fig. 6. zeigt die sehr auffällige Forcepsform von oben und von der 1. Seite. Adoretus Rothkirchi n.sp. — À. saetipennis Ons. proxime affinis. Oblongo-ovalis, parum convexus, rufotestaceus parum niti- dus femoribus flavis, sat dense breviter albopilosus, elytra pilis : longioribus albis seriatis ornata; undique dense ac sat grosse con- fluenter punctatus. Long. 8-10, lat. 3 1/2-4 1/2 mill. 9. — Kamerun, Duala. Von Herrn Oberlieutenant v. RoTHKkiRCH in Anzahl gesammelt und ihm gewidmet. : Zur Gruppe der Arten gehôrend, die auf den Deckflügeln Reihen aufrechter Borsten tragen und in dieser Gruppe dem À. saetipennis Os. zunächst verwandt. Gestreckt oval, flach gewôlbt, rôtlich scherbengelb mit hellgelben Schenkeln, unausgefärbte Stücke rôt- lichgelb mit einfarbig gelben Beinen, wenig glänzend, oben und unten ziemlich dicht mit kurzen feinen weissen Härchen bekleidet. Kopfschild nahezu halbkreisformig, der Rand schwarz, fein aufge- bogen, die Oberfläche wie die Stirn dicht und ziemlich grob run- zelig punktirt, der Scheitel zerstreut fein punktirt; die Augen sind 165 sehr gross und weit vorspringend, Rostrum und Oberlippe mit einem ganz feinen Kiel; die Fühler sind 10 gliedrig, rôtlichgelb, die Keule beim verlängert. Thorax mehr als doppelt so breit wie. lang, sebhr grob und dicht punktirt. Schild- - chen und Deckflügel sebhr dicht punktirt mit feinen Querrunzeln, auf den letzteren die primären Rippen ganz fein gewôlbt und mit Reihen vereinzelter weisser Bor- stenhaare; Schultern und Spitzenbuckel nicht gewülbt, die Epipleuren sehr Kkurz. Pygidium fein querrunzelig, Weiss behaart, die Haare beim nach der Spitze zu län- ger. Sternite mit Querreihen längerer gelber Borsten. Vorderschienen mit 3 spit- zen Zihnen, Mittel- und Hinterschienen mit je 2 niedrigen Stachelkanten. Die Forcepsform zeigt Fig. 7. von oben und von der linken Seite; die Parameren sind eigentümlich asymmetrisch und tragen am Grunde einen gega- belten Fortsatz. : Lepadoretus Vethi n. sp. — Statura capicolae BURM , ovalus, postice leviter ampliatus, supra cum pedibus antennisque rufo- castaneus, subtus fuscus, supra subdense, subtus densius punctatus et in punctis albis squamis lanceolatis obtecta, elytra vittalo-squa- mulata utrinque in basi et in callo apicali macula rotunda densa squamarum ornala. Long. 12 1/9, lat. 6 mill. ©. — Belge. Kongo, Kassai (EDM. TAY- MANS S.). Von Herrn Dr. VETH erhalten und ihm gewidmet. Oval, nach hinten leicht verbreitert, Oberseite, Fühler, Schenkel, Schienen und Klauen rôtlichbraun, der Leib unten und die Tarsen schwarzbraun. Oberseite mässig dicht, Unterseile und Beine dicht punktirt, in jedem Punkt eine weisse lanzettfôrmige Schuppe. Kopfschild fast halbkreisformig, der Rand fein aufgebogen, schwarz; Stirnnaht fein erhaben; Rostrum breit und lang, kräftig gekerbt und gekielt; Fühler 10 gliedrig. Schildchen mit kahler Mittellinie. Auf den Deckflügeln sind die primären Punktreihen kahl'und dadurch erscheinen die Schuppen auf den Rippen und in den Interstitien reihenartig angeordnet; zwischen Schulter und Schildchen ist die Basis eingedrückt und hier liegt jederscils eine grôssere, dicht hinter dem Apicalbuckel eine etwas kleinere runde Makel weisser Schuppen. Beine kräftig; Vorderschienen 8 z'hnig, an den Mittel- und Hinterschienen ist nur die apicale Stachelkante gut ausgebildet; an den Vorder- und Mittelfüssen ist die grôssere . Klaue gespalten. 166 Lepadoretus diversicolor n. sp. — L. albolepidus ARROW affinis. Oblongo-ovalis, modice convexus, nitidus, supra et subtus sparsim punctatus, puncti squamula oblonga alba gerentes, squa- mulæ in thoracis disco et in elytris in vittas oblongas aggregalæ. Supra castaneus, clipeo et interdum thoracis vittis tribus flavis, subtus femoribus anterioribus (interdum etiam posterioribus) exceptis fuscus. © Supra flava, capite (clipeo excepto) et vitlis duabus angustis thoracis fuscis, subtus abdomine cum tarsis fusca, femoribus pedi- busque flavis. Long. 8 9, lat. 3 1/2-4 mill. 4 ®. — D. Ostafrika, Tanga Eine sehr hübsche Art, auffallend durch die verschiedene Fär- bungder beiden Geschlechter und die in Längsstreifenangeordneten Schuppen der Deckflügel. Gestreckt oval, mässig gewôlbt, glänzend, oben und unten weitläufig punktirt, jeder Purkt mit einer länglich lanzettlichen weissen Schuppe. Das Kopfschild ist nahezu halb- kreisfürmig, der Rand beim (4 hôher aufgebogen, die Stirnnaht fein, die Augen sehr gross, Oberlippe fast kahl, Rostrum schmal und ziemlich kurz, an den Se Len schwarz crenulirt, ohne Kiel; Fühler undeutlich 9 gliedrig, die Keule beim 4 kaum länger als beim ©. Thorax doppelt so breit als lang, die Basis in der Mitte leicht nach hinten geschwungen, die Mitte mit einer Längs- furche, in der die Schuppen dicht gedrängt stehen, während sie auf der leicht gewôül- ben, glalt polirlen Scheibe daneben fast vôllig fehlen; die Hinterecken sind schart- winklig, elwas vorgezogen. Das Schildchen ist dicht beschuppt. Auf den Deckflügeln tragen die primären Rippen breitere, aus 8 mehreren dicht neben einander stehenden Schuppenbaaren gebildete Längsbinden, de 3 discalen Interstitien einfache Längsreihen von Schuppenhaa- ren, die beiden lateralen Interstitien sind kahl; die Epipleuren sind sehr schmal und kurz. Das Pygidium ist beim çÿ länger, trapez- formig. Vorderschienen 5 zähnig, der Spitzenzalin lang und kräftig, der mittlere dem basalen genähert; an den mittleren und hinteren Schienen ist nur die apicale Stachelkante kräftig ausgebildet. Klauen stark verschieden an Länge und Dicke, an den vorderen und mittleren Füssen die grüssere seitlich ganz schwach einge- schnitten. | Firbüng : Bei den mir vorliegenden 5 O9 ist sie ganz konstant, die Oberseite schôn gelb, der Kopf und zwei schmale Streifen auf APR 167 dem Thorax schwarzbraun, Unterseite schwarzbraun, die Beine gelb mit dunklen Tarsen. Die 6 "sind variabel in der Färbung ; die dunkelsten Stücke sind oben kastanienbraun, unten schwarz- braun, nur der Clipeusvorderrand und die Vorderschenkel gelb; andere zeigen Übergang zur weiblichen Färbung, doch ist stets der Thorax mit 2 breiten schwarzbraunen Binden versehen und die Deckflügel rothraun. Die eigentümliche Form des Forceps zeigt Fig. 8 von oben und von der I. Seite. LES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 6 juin 1914 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le compte rendu de l’assemblée mensuelle du 2 mai 1914 est approuvé. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Marc DE SÉLys-LoNGcHAMPs, 69, avenue Jean Linden, à Bruxelles, présenté par MM. LAMEERE et SCHOUTEDEN. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communication. — M. BALL fait part des résultats de ses observa- tions sur le dimorphisme saisonnier des androconia de certains de nos Rhopalocères belges. — M. GUILLEAUME montre une série de Curculionides rares ou nouveaux pour notre faune : Bagous diglyptus Bonem. (Eppeghem, mai 4914). » lutosus GYLH. (Eppeghem, mai 1914). + » nigritarsis THoms. (Beverloo, Champles. F. N. SP.). Orchestes pratensis GErM. (Blankenberghe, juillet 1899. Fr. N. SP.). Magdalis violacea L. (Yvoir, juin 1908). » nitidipennis Bone. (Tervueren, mai 1914). Gymnetron Villosulum GYLx.(Blankenberghe, Anderlecht. F. N. SP.). » pascuorum GYLH. (Houx, mai 1904). » collinum GyLH. (Eppeghem, Houx. F. N. SP.). » pilosum GYLH. (Houffalize, juin 1910. F. N. spP.). Sibinia viscariæ L. (Houx, juin 1908). Allodactylus exiguus OLIvV. (Houx, Rixensart, Coq s/mer). Centhorrhynchidius terminatus HERBsT (Houx, juin 1908). Cethorrhynchus chalybaeus GERM. (Epioux, Houffalize). » nanus GYLH. (Yvoir, juin 1910. Fr. N. sp.). Tapinotus sellatus K. (Overmeire, mai 1914). Rhinoncus albicinctus GyYLH. (Overmeire, juillet 1906. Fr. N. SP.). Phytobius canalicutatus FAHRS (Adinkerke, juin 1908). » Waltonii BonEm. (Champles, Forêt de Soignes.) Coryssomerus capucinus BECK. (Overyssche, Vallée de la Lesse). — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 3-VI1-1914 12 170 LE DIMORPHISME SAISONNIER DES ANDROCONIA CHEZ CERTAINS RHOPALOCÈRES par F.-J. Ball Au cours de recherches sur la présence en Belgique de Lycaena (ou Agriades) thersites CANTR., j'ai eu l’occasion de constater que les androconia de nos spécimens indigènes diffèrent de ceux des exemplaires de provenance plus méridionale figurés par le D' CHAPMAN. J’ai retrouvé également cette différence chez quelques thersites du midi de la France que possède le Musée de Bruxelles, mais le matériel à ma disposition était trop restreint, pour pousser plus loin ces investigations. J’ai signalé le fait au D' CHAPMAN, lequel a confirmé partiellement ma constatation, car certains exem- plaires du Midi ont des écailles semblables à celles des nôtres. Thersiles a deux générations dans les parties les plus chaudes de son habitat; une seule dans les hautes montagnes et dans les régions plus tempérées. CHAPMAN a trouvé que les androconia larges, généralement à 6 rangées de points, proviennent, soit d'exemplaires de la première génération, là où il en existe deux, soit de localités où il n’y a qu'une génération l’an, comme en Belgique. La seconde génération que CHAPMAN avait étudiée jus- qu’à ce moment, donne toujours des écailles étroites, générale- ment à quatre rangées de points, telles qu’il les avait figurées. Il faut donc admettre un dimorphisme saisonnier de ces écailles spéciales du mâle chez thersites. J’ai voulu rechercher si d’autres papillons, placés dans des con- ditions semblables : deux générations par an et mâles possédant des androconia, nous fourniraient des faits analogues, et j'ai trouvé qu’en effet ce dimorphisme existe chez toutes les espèces du pays que j'ai examinées. Quant au matériel non indigène à ma disposi- tion, je ne puis me fier assez aux étiquettes de date de capture pour pouvoir en tirer des conclusions précises. Je ne doute toutefois pas que de nombreuses espèces tropicales à plusieurs générations, et dont les mâles portent des androconia, ne présentent les mêmes variations que celles qui caractérisent nos espèces indigènes. Il faut tenir compte d’une certaine variabilité des androconia pris sur un même individu, et d’une variabilité encore plus grande d’in- dividu à individu d’une même génération. On trouve des écailles isolées sans caractères bien nettement tranchés, et même des sujets chez lesquels beaucoup d’écailles offrent un caractère plus ou moins intermédiaire. Un examen soigneux et méthodique permettra cependant de fixer presque toujours l’époque de la capture d’un 171 spécimen. Îl suffit pour cela de procéder de la manière suivante : Après avoir bien examiné une préparation faite à sec, il faut y choisir 7 ou 8 écailles qui représentent le mieux le caractère général, pour en faire des dessins à la chambre claire et à un agran- dissement toujours rigoureusement le même pour une même espèce. Cet agrandissement doit être assez considérable, et j'ai employé avec succès 500, 635 et 980 diamètres, selon les cas. En répétant cette opération pour un grand nombre d'exemplaires de chaque génération, on se trouve en possession des documents nécessaires pour une comparaison rigoureuse et des mensurations exactes. Il y a un autre point qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est la géné- ration anticipée qui se présente parfois, pendant les années chaudes. C’est ainsi que j’ai trouvé en septembre des exemplaires de Pieris rapae avec tous les caractères de la forme vernale metra ; petite taille, points noirs peu marqués, et androconia larges dans le bas, avec pointes effilées. Ce sont des metru, éclos hâtivement, et qui auraient dû normalement passer l'hiver pour éclore au prin- temps suivant. C’est peut-être dans des faits analogues qu’il faut chercher l’explication des cas, en somme extrêmement rares, où l’on trouve chez des exemplaires éclos au printemps des caractères de la génération estivale. Mais ces faits ne sont que des exceptions, qui n'infirment pas, je crois, les conclusions auxquelles je suis arrivé. Pour certaines espèces, notamment chez les Piérides, les deux générations diffèrent entre elles d’une manière aisément visible, et ont recu à cause de cela des noms spéciaux. Pour d’autres espèces, chez certaines Satyrides et Lycaenides par exemple, les formes saisonnières, différant foncièremententreelles par leurs androconia, méritent également une désignation spéciale, même quand les différences dans la coloration de l’aile ne sont que peu apparentes. Dans ces cas, on ne peut généralement pas dire laquelle des deux générations a été prise comme type par les auteurs des espèces, les caractères différentiels en question n’ayant pas été pris en consi- dération par eux. Il est donc permis d'envisager comme type de thersites, par exemple, la forme à génération unique, et comme variété la forme estivale où il y a deux générations. C’est, d’ail- leurs, la forme vernale qui devrait, en règle générale, être consi- dérée comme le type, à moins qu'il n’existe une raison spéciale pour faire le contraire. Dans les cas comme Pieris rapae, Everes argiades, etc., où la forme estivale a déjà été prise comme type, et la forme vernale porte un nom variétal, nous sommes obligés de nous conformer à cet usage. 172 Mes recherches se sont portées sur les espèces suivantes, com- prenant la plupart des formes belges qui se prêtent à de telles investigations. Parmi les Pierides nous avons brassicae, rapae et napi. Les genres Aporia, Leptidia, Gonepteryx et Colias ayant des mâles sans andro- conia, tandis que nos représentants des genres Leucochloë et Antho- charis n’ont ici qu’une seule génération. Chez les Satyrides, les genres Erebia et Melanargia n’ont pas d’androconia, et nos espèces des genres Satyrus, Aphantopus et Epinephele qui en possèdent, n’ont qu’une seule et longue géné- ration, ainsi que la plupart de nos Coenonympha. Il ne reste donc à examiner que Pararge aegeria, megaera et maera et Coenionympha pamphilus. Chez les Nymphalides il n’y a guère que Argynnis paphia, aglaia, niobe, adippe et ino dont les mâles soient pourvus d’androconia, et ces espèces n’ont chez nous qu’une seule génération. Ce sont les Lycaenides qui nous fournissent le plus d’espèces utiles, mais ici encore plusieurs genres tels que Thecla, Callophrys, Zephyrus, Chrysophanus, Polyommatus doivent être écartés, soit pour n’avoir qu’une génération, soit pour être dépourvus d’andro- conia. Lycaena thersites, icarus, bellargus, semiargus, et Cyaniris argiolus sont des espèces caractéristiques. Lycaena astrarche, qui a deux générations, ne possède pas d’androconia, en quoi elle s'accorde avec l’espèce voisine ewmedon. Ces deux espèces ont leurs écailles ordinaires très semblables à celles des Chrysophanus du groupe dorilis-phlaeas, qui n’ont pas non plus d’androconia. Chrysophanus hippothoë en possède, mais il n’a chez nous qu’une génération. Cette même remarque s'applique à Everes argiades et à Leucochloë daplidice, dont j'ai cependant reproduit les écailles de leurs formes vernales polysperchon et bellidice qu’on ne retrouve que dans le midi, et qui se conforment à la règle. Le matériel bien daté me manque pour y joindre Anthocharis cardamines, mais l'examen que j'ai fait d’un mâle, pris au mois d’août, en Suisse, suffit pour me convaincre que cette espèce n’est nullement en désaccord avec les autres. Le genre PIERIS- Nos trois espèces de Pieris ont les androconia les plus compli- qués de tous nos Lépidoptères belges. Ils se composent d’un petit disque subovale mais de forme assez irrégulière, dont dépend le pédoncule, long et coudé, qui supporte la partie principale de l’écaille : une membrane réticulée plus ou moins en forme de lyre, et portant à son extrémité distale étroite une frange de cils ou filaments cylindriques auxquels on attribue le rôle de dissémi- 173 nation du parfum caractéristique de l'espèce. C’est le petit disque subovale qui est fixé à la membrane de l’aile du mäle dans des alvéoles d'assez grande dimension, rangés entre les alvéoles plus petits et plus nombreux qui portent les écailles ordinaires. Ces androconia semblent distribués sur toute la surface supérieure des quatre ailes, mais en nombre variable selon la partie de l’aile et surtout selon les espèces. Ils sont beaucoup plus nombreux chez brassicäe que chez rapae et napr, et sont rassemblés en plus grand nombre vers le milieu de l’aile antérieure chez les trois espèces. L’androconium chez Leucochloë daplidice est à peu près semblable de structure, sauf que la membrane réticulée au lieu d’être lyri- forme est aussi large au bout distal que dans le bas. Chez Anthro- charis cardamines cette membrane revêt la même forme, mais le disque subovale est extrêmement petit, ne formant qu’un léger élargissement du pédoncule. Nos autres Pierides ne portent pas d’androconia, mais ceux-ci sont très répandus dans beaucoup de genres exotiques, et présentent des formes extrêmement variées. Les androconia de nos trois Pieris belges manifestent une tendance (rare chez brassicae, très commune chez napi) à la formation de pointes ou éperons à la partie proximale du lobe, soit des deux côtés, soit d’un côté seulement. Nous représentons (fig. 6) une écaille de napr montrant le caractère dont il s’agit. Cette tendance semble beaucoup plus fréquente chez la forme vernale, mais il y a trop d’exceptions pour.pouvoir dire que ce soit un caractère fixe de cette génération, et il faudra chercher ailleurs les causes de ce phénomène. Il n’est pas impossible que la température ait son influence sur cette disposition, mais ce n’est que par la compa- raison d’un grand nombre de sujets très exactement datés, et pris dans les mêmes localités pendant des années chaudes et froides, qu'on pourra se rendre compte si ce facteur est vraiment la princi- pale cause de la déformation en question. On sait que les écailles ordinaires sont souvent déformées à la suite des températures _ anormales auxquelles on soumet les chrysalides au cours d’expé- riences comme celles rendues classiques par STANDFUSS, c’est pourquoi je me crois autorisé à suggérer une cause analogue comme opératoire dans ce cas. Pieris brassicae L. et f. aest. lepidii Rôg. (PL. II, fig. 1, 2 et 3.) e Les différences externes entre ces deux formes saisonnières sont assez connues pour ne pas devoir les citer ici. Le mâle brassicae porte des androconia longs et étroits dont la forme générale est représentée fig. 1. La moyenne d’un grand nombre de mesurages donne comme dimensions pour le type vernal, fig. 2 : 0 mill. 266 de 174 longueur totale sans la frange, qui est difficile à mesurer à cause de son irrégularité ; 0 mill. 043 de largeur à la partie proximale la plus large, et O mill. 008 de largeur au bout distal près de la frange. Chez la forme aestivale lepidi, fig. 3, les écailles sont encore plus longues et plus étroites au bout; les mesures moyennes donnent : O0 mill. 300 de longueur sans la frange, O0 mill. 043 de largeur extrême et O0 mill. 007 de largeur près de la frange. Chez le type, le bout distal est généralement de forme arrondie, la frange commen- cant assez bas sur le lobe. Chez lepidii, l’écaille est le plus souvent terminée en chevron pointu, la frange prenant naissance sur ce chevron seulement. L’extrémité distale étant généralement plus opaque chez le type, et plus claire chez lepidü, la démarcation entre l’écaille et la frange est plus nettement visible chez cette der- nière forme que chez le type. L’échancrure où est inséré le pédon- cule est souvent”plus large chez le type que chez la variété, mais ce caractère n’est pas absolument constant. La formation de pointes ou éperons à la partie proximale du lobe est fort rare chez cette espèce. J'ai cependant rencontré quelques cas, mais seulement chez la forme typique vernale, aucun des exemplaires de lepidii que j'ai examinés n’ayant une tendance vers cette formation. Il reste donc comme caractères constants et très appréciables les différences dans la longueur de l’écaille et dans sa largeur à la pointe, qui, à elles seules, permettent de séparer les deux formes presque sans danger d’erreur. Pieris rapae L. et f. vern. metra STEPH. (PI. II, fig. 5 et 4.) Ici également, les différences externes sont bien connues, ainsi que pour les variétés ou aberrations debilis ALPH. immaculata Fo., etc., qui, étant des formes vernales, ont les androconia en tous points semblables à ceux de metra. Chez le type (dans ce cas la forme aestivale), fig. 5, l’androconium, de structure analogue à celui de brassicae, mais beaucoup plus court, donne comme mesures . moyennes : O0 mill. 153 de longueur totale, frange comprise; O0 mill. 053 de largeur maxima, 0 mill. 010 de largeur près de la frange; et, pour la forme vernale metra, fig. 4 : O mill. 150 de lon- gueur totale avec la frange, O mill. 950 de largeur maxima et 0 mill. 015 de largeur près de la frange. C’est donc les rapports entre les largeurs de la partie proximale et du bout distal qui nous fournissent un caractère très apparent et absolument constant chez nos formes belges. Le chevron terminal est généralement plus allongé et tranche davantage contre la frange chez le type que chez metra. La formation de pointes au lobe est moins rare que chez brassicae et se rencontre chez les deux générations. Les cas ne sont 175 cependant pas nombreux et me paraissent plus fréquents chez la forme aestivale que chez metra. Ce serait l’inverse de ce qui a lieu chez brassicae et napi. Il y a donc lieu de se méfier de ce caractère, qui est fort incertain dans sa manifestation saisonnière. Pieris napi L. et f. aest. napaeae Esr. (PI. III, fig. 6 et 7.) Les deux formes sont très connues et diffèrent entre elles beau- coup plus que chez brassicae ou rapae. Les androconia sont de forme semblable à ceux de cette dernière espèce, mais un peu plus larges au bout distal dans les deux générations. Les mesures moyennes que nous avons obtenues sont : pour le type (forme vernale), fig. 6, O0 mill. 142 de longueur totale avec frange, O0 mill. 050 de“argeur maxima et O0 mill. 023 de largeur près de la frange; et, pour la forme aestivale napaeae, fig. 7 : O mill. 147 de longueur totale, frange comprise ; 0 mill. 060 de largeur maxima, 0 mill. 015 de lar- geur près de la frange. Ces différences sont donc absolument de même nature que chez rapae : plus larges du bas et plus étroits du bout en été qu’au printemps. Un des caractères les plus fré- quents chez cette espèce est la formation de pointes ou éperons, tels que nous les avons figurés à la fig. 6. Extrêmement répandus chez le type vernal, ils se rencontrent, quoique moins souvent, chez la forme aestivale napaeae, mais nous avons déjà fait remarquer le peu de valeur qu’il faut attacher à ce caractère comme mode de différen- ciation des deux générations. Leucochloë daplidice L. et f. vern. bellidice O. (PL. IV, fig. 28 et 27.) A titre de comparaison, et comme autre exemple de dimorphisme saisonnier, nous reproduisons fig. 28 un androconium tel qu’on le trouve chez daplidice, tant de provenance belge que du midi de la France, et fig. 27, un androconium tiré de la forme vernale bellidice de cette dernière provenance. cette forme n'’existant pas en Bel- gique. J'aurais pu faire suivre ici Anthoclaris cardamines L. mais les dates de la plupart des spécimens à ma disposition sont trop incertaines pour être sûr de ne pas commettre des erreurs. Le genre PARARGE Le mâle chez ce genre, comme chez presque tous les Satyrides, porte des androconia très allongés en forme de rames ou palettes, fixés par leur bout large au moyen d’un pédoncule droit et assez court, sans l'intervention d’un disque. Le bout distal mince est 176 pourvu d’un fort plumet ou frange dont les cils paraissent de même nature que chez les Pierides. Ces androconia sont générale- ment rassemblés en très grand nombre sur des aires restreintes vers le milieu de la face supérieure de l’aile antérieure où ils forment la ligne brune veloutée si caractéristique, qui différencie le mâle de la femelle chez les deux espèces belges aegeria aegerides et megaera. Le matériel bien daté me fait défaut pour étudier à fond notre troisième espèce belge mnaera adrasta. La différence saisonnière des androconia est accompagnée chez aegerides et megaera, d’une différence extérieure assez marquée. Je m'étonne que ces formes n’aient pas déjà reçu des noms, mais je n’en trouve aucune trace dans la littérature. Parage aegeria L. v. aegerides SrGr. et f. aest. TENUIPLUMOSA f. nov. (PL III, fig. 8, 9 et 10.) Forma aestivalis tenuiplumosa diflert typo vernali tam diminutione macularum pallidium, praecipue ad ocellos utrarumque alarum, quam androconiis distale tenuissimis. En prenant la forme vernale comme le type de cette espèce, nous constatons de grandes taches claires surtout à la partie subapicale de l’aile antérieure, où notamment l’ocelle de la cellule 5 est entourée de jaune, une large tache plus ou moins carrée distalement et une ligne proximalement. Chez la forme aestivale tenuiplumosa il n’y a pas de jaune proximalement et ce qui reste distalement n’est plus qu’une fine ligne. A l’aile postérieure, les trois (parfois quatre) ocelles sont entourées de larges macules jaunes de forme assez carrée chez le type vernale, et de simples anneaux chez la forme tenuiplumosa. Les androconia très longs et étroits ont la forme générale représentée à la fig. 8. Le bout distal chez le type est en forme de ruban plat fig. 9 et donne comme mesures moyennes : 0 mill. 327 de longueur totale, O0 mill. 011 de largeur maxima et 0 mill. 005 de largeur près de la frange. Chez la forme aestivale tenuiplumosa fig. 10 le bout distal de l’androconium est . filiforme, les mesures obtenues sont : longueur totale O mill. 307, largeur maxima 0 mill. 014, largeur près de la frange 0 mill. 001 et même moins. Cette différence de largeur du bout distal est très apparente mais il faut naturellement une forte amplification pour s’en rendre bien compte. L’autre caractère, l’étroitesse de la partie proximale au printemps, s’observe facilement, même à un grossis- sement beaucoup moindre, et constitue un caractère presque aussi stable que l’autre. LR LS 177 Pararge megaera L. et f.aest. FILIPLUMA f. nov. (Pl fe 1119) 15). Forma aestivalis filipluma difjert typo vernali dilatatione macula- rum pallidium praecipue subapicalium quasi Foie nec non androconiorum àd apicem tenuitate. Ici encore nous prenons comme type la forme vernale, mais en opposition de ce qui a lieu chez l’espèce précédente elle est plus foncée que la forme estivale filipluma. Les androconia toutefois suivent la même règle chez les deux espèces, en ayant le bout plus filiforme en été qu’au printemps, mais la différence chez megaera n’est pas aussi accentuée que chez aegerides. Chez megaera (forme vernale) la partie claire subapicale de l'aile antérieure dans les cellules 2 à 6 est divisée en cinq taches isolées par des lignes brunes le long des nervures. Chez la forme estivale filinluma cette partie claire est presque continue, étant interrompue seulement par les nervures finement brunes. Il résulte que la limite distale de cette tache claire est entière chez filipluma, engrélée chez le type, et que le bord brun de l’aile est plus large chez ce dernier. A l’aile posté- rieure il y a la même tendance à l’augmentation du jaune chez la forme aestivale, mais les différences sont moins accentuées. Comme nous l’avons dit, les androconia dont la forme générale est représentée (fig. 11), sont également plus larges au bout distal au printemps qu’en été. Nos mesures donnent, pour le type fig. 12, une moyenne de 0 mill. 307 de longueur totale, 0 mill. 016 de largeur maxima, et 0 mill. 002 de largeur près de la frange. Pour la forme fiipluma (fig. 13), O0 mill. 287 de longueur totale, 0 mill. 018 de largeur maxima et 0 mill. 001 de largeur près de la frange. Ces différences, quoique de même nature, sont donc moins appréciables que chez l’espèce précédente. Coenonympha pamphilus L. (PI. IV, fig. 14, 15, 16) Les formes saisonnières de cette espèce sont très incertaines à cause de la difficulté de séparer les générations qui se succèdent pendant toute la belle saison, ainsi que par suite de la grande variabilité qui existe, tant dans la coloration de l’aile que dans la forme des androconia. Fig. 14 représente la forme générale de ces écailles .Fig. 15 une des formes vernales très répandue au mois de mai, et fig. 16, une forme estivale également commune en août et septembre. J’ai toutefois pris ie 20 juin, à Hockai, un exemplaire apparemment frais avec les écailles très caractéris- tiques de la forme vernale, et le 26 du même mois un exemplaire avec les écailles de la forme estivale tout aussi caractérisées. J’ai aussi des exemplaires datés fin septembre avec les écailles vernales, 178 mais ceux-ci peuvent être des éclosions hâtives de la génération du printemps suivant. L'espèce demande encore une étude beaucoup plus approfondie, et ce n’est pas le matériel qui fera défaut, car c’est peut-être le papillon le plus commun du pays. 4 Le genre LYCAENA.- Les mâles du genre Lycaena ainsi que des genres voisins Everes, Zizera, Cyaniris etc. sont pourvus d’androconia fort petits en forme de raquettes, distribués en grand nombre sur toute la surface supérieure des ailes à peu près de la même façon que chez Pieris. Ils sont toutefois insérés dans de très petits alvéoles par l’intermé- diaire de capsules minuscules qui sont probablement homologues aux disques subovales des Piérides. Les cils, si caractéristiques des androconia en général, au lieu d’être disposés en frange comme chez Pieris et Argynnis, ou en touffes terminales comme chez les Satyrides, sont rangés en lignes longitudinales sur la face supé- rieure de l’écaille, dont ils hérissent toute la surface. Lorsqu'on regarde l’écaille à plat, on voit ces cils du bout et ils produisent au microscope l'effet de rangées de globules luisants. Nous donnons le 2e NA A, à © Détails de l'androconium'de Lycaena icarus. X 2000 A partie du lobe, B section transversale. C section longitudinale. schéma d’une coupe transversale (fig. B) et longitudinale (fig. C) pour montrer leur disposition chez Lycaena icarus, une espèce caractéristique de tout le genre. Lorsque ces cils sont plus ou moins couchés, ils ont l’aspect de points confluents, cemme on les voit si souvent chez Cyaniris argiolus (pl. IV, fig. 21 et 22) et Everes argiades (fig. 25 et 26). La membrane même de l’écaille est finement réticulée, les stries longitudinales étant deux fois aussi nombreuses que les lignes de cils, ces dernières correspondant aux stries alternantes. Les divisions transversales sont irrégulières, pas 479 en face les unes des autres, et ne paraissent pas être en rapport direct avec le nombre de cils. Nous reproduisons l’aspect général fortement agrandi à la figure A. Chez certaines espèces, thersites, icarus, semiargus, bellargus, etc., les androconia sont plus larges au printemps, plus étroits et plus arrondis du bout en été. Chez d’autres espèces, C. argiolus et E. argiades, par exemple, c’est au contraire la forme aestivale qui porte les androconia larges et plats du bout avec les coins fort anguleux, ceux du printemps étant plus arrondis et en général plus petits. Lycaena (ou Agriades) thersites CANTNER et f. aest. CHAPMANI f. nov. (PI. IV, fig. 17 et 18.) Forma aestivalis Chapmani differt typo vernali androcontis angustioribus fere quatuor tantum punctorum ordinibus signatis. Ne disposant que d’un matériel restreint, je ne puis encore affir- mer qu'il existe une différence de coloration constante entre les deux générations de cette espèce, mais la différence entre leurs androconia suffit pour les séparer avec certitude. Ces écailles chez la forme vernale, là où il existe deux générations, sont semblables à celles qu’on trouve partout où l’espèce ne se reproduit qu’une fois l’an. Ceci est le cas dans les hautes montagnes, uotamment en Dauphiné, et également en Belgique, la région la plus septentrio- nale où l’on ait signalé l’espèce jusqu'ici. Je traite comme le type la forme vernale, et le nom du D' CHAPMAN est tout indiqué pour la forme estivale dont il a le premier décrit et figuré les androconia. Ceux-ci sont dans les deux générations bien plus transparents que chez icarus et les stries longitudinales ne se prolongent pas si loin vers le pédoncule, laissant une partie claire. La striation transver- sale, si visible chez icarus, et qui lui donne son opacité relative, est presque imperceptible chez thersites. Le grand nombre des écailles de la forme vernale typique (fig. 17) présentent 6 (parfois 5 ou 7) rangées de points; celles de la forme estivale Chapman (fig. 18) 4 seulement, rarement 5. [l est probable que l’examen d’un plus grand nombre de spécimens permettra de fixer une différenciation externe pour cette espèce, comme nous en trouvons chez les autres Lycaenides qui suivent. Lycaéna icarus RorTr. et f. aest. OVALISQUAMOSA f. nov. (PI. IV, fig. 19 et 20). Forma aestivalis ovalisquamosa differt typo vernali figura ovaliori androconiorum et saepe dispositione punctorum postdiscalium alae anterioris subtus, ad marginem paralleliori. 180 La ligne postdiscale de points noirs au-dessous de l’aile antérieure est presque toujours plus parallèle au bord externe chez la forme aestivale ovalisquamosa. Chez le type vernal le point dans la cellule 2 est presque toujours plus rapproché de la base, et la ligne revêt généralement la forme de la lettre S. Ce caractère n’est pas absolument constant, mais les exceptions sont fort rares, et dans ces cas les androconia permettent encore toujours de fixer la géné- ration. Chez la forme vernale typique fig. 19, le contour de ces écailles est beaucoup moins ovale, leur bord distal, ainsi que Îles bords latéraux étant plus droits. Chez ovalisquamosa leur forme s'approche davantage à celle de thersites, mais les écailles se distin- guent toujours de celles de cette espèce par les caractères de la striation que nous avons déjà signalés. La structure des androconia se voit très bien chez icarus, comme montrent les détails fortement agrandis des figures À, B et C. D’après ce que j’ai pu voir jusqu'ici les androconia chez bellargus présentent les mêmes modifications saisonnières que chez icarus. Comme contour ils sont très semblables à ceux de l’espèce suivante semiargus, mais n’ont généralement que 7 rangées de points au lieu de 8 ou 9. — Je n’ai pas encore poussé très à fond mes recherches sur cette espèce. Lycaena semiargus RorTr. et f. aest. MICROCONIA f. nov. (PI. IV, fig. 23 et 24). Forma aestivalis microconia differt typo vernali margine interiori alarum posteriorum supra nigrescenti et praecipue forma androco- niorum Mminorum, angustiorumque ad apicem. La forme estivale microconia a généralement le bord interne de l’aile postérieure beaucoup plus noir au-dessus que chez le type. Le bleu ne dépasse pas, ou peu, la nervure 7, tandis que chez le type il y a toujours une partie bleue assez sensible au delà de cette nervure, surtout dans sa partie proximale. Les androconia sont, comme chez icarus, plus larges et plus carrés chez le type vernale fig. 23 que chez la forme microconia fig. 24. II y a généralement chez les deux générations 8 ou 9 rangées de points, peut-être plus souvent 8 chez la génération à écaille étroite, microconia, mais ceci n’est certainement pas constant. | Cyaniris argiolus L.etf. aest. LATISQUAMA f. nov. (PL IV, fig. 21 et 29). Forma aestivalis latisquama difjert typo vernali figura quadratiori androconiorum ad apicem latissimorum. Il y a peu de différence extérieure constante entre les deux générations de cette espèce. On constate, toutefois, en examinant 181 de longues séries, que la ponctuation noire du dessous est souvent plus accentuée chez le type vernal. Cela n'empêche que l’on trouve des exemplaires de la forme aestivale latisquama avec les points très bien développés, mais ces exemplaires me semblent peu nombreux, tandis qu’ils forment la grande masse de la génération vernale. Les androconia nous fournissent, cependant, toujours un caractère plus stable. Ceux-ci sont régulièrement plus larges, avec le bout plus aplati et les coins plus anguleux chez latisquama fig. 22; plus étroits et beaucoup plus arrondis, surtout dans les coins, chez le type vernal fig. 21. Cette différenciation est l'inverse de ce que nous avons constaté chez les espèces du genre Lycaena où c’est la forme vernale qui porte les androconia les plus larges et les plus aplatis au bout distal. Everes argiades PALL et f. vern. polysperchon BGsrr. - (PI. IV, fig. 26 et 25). Pour la forme vernale polysperchon dont on ne connaît pas de capture précise en Belgique, nous avons reproduit fig. 25 un androconium de provenance méridionale pour comparer à la figure 26, appartenant à un exemplaire typique du pays. On cons- tatera chez cette espèce une différence analogue à celle qui existe chez Cyaniris argiolus, toutes deux suivant une règle opposée à celle qui prévaut dans le genre Lycaena. Les notes qui précèdent sont basées presque exclusivement sur l'examen de sujets de provenance belge. Il est probable que ces données devront subir quelques modifications pour pouvoir s'adapter à d’autres faunes, mais les faits constatés semblent suffi- sants pour établir d’une manière positive qu'il existe chez ces espèces un dimorphisme marqué des androconia, et que ce dimorphisme semble tout au moins être régulièrement saisonnier. 15. 22. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE III. . Forme générale de l’androconium de Pieris brassicae L. X 300. . Détails de l’androconium de Pieris brassicae L. (forma vernalis typica) X 655. . Détails de l’androconium de Pieris brassicae L. forma aestivalis lepidüi RôB. X 635. . Androconium de Pieris rapae L. forma vernalis metra STEPH. X 300. Androconium de Preris rapae L. (forma aestivalis typica) X 300. Androconium de Pieris napr L. (forma vernalis fypica) X 300. Androconium de Preris napi L. forma aestivalis napaeae Esp. X 300. . Forme générale de l’androconium de Pararge aegeria L. aegeri- des STGR. X 300. . Détails de l’androconium de Pararge aegeria L. aegerides STGR. (forma vernalis fypica) X 980. . Détails de l’androconium de Pararge aegeria L. aegerides Star. forma aestivalis tenuiplumosa f. nov. X 980. 11. Forme générale de l’androconium de Pararge megaera L. X 300. . Détails de l’androconium de Pararge megaera L. (forma vernalis typica) X 980. 3. Détails de l’androconium de Pararge megaera L. forma aestiva- lis filipluma f. nov. 980. PLANCHE IV. . Forme générale de l’androconium de Coenonympha pamphilus L. x 450. Détails de l’androconium de Coenonympha pamphilus L. (forma vernalis) X 980. . Détails de l’androconium de Coenonympha pamphilus L.(forma aestivalis) x 980. . Androconium de Lycaena thersites CANTR. (forma vernalis typica) X 635 . Androconium de Lycaena thersites CANTR. forma aestivalis Chapmani f. nov. X 655. . Androconium de Lycaena icarus RoTrT. (forma vernalis typica) X 635. . Androconium de Lycaena icarus RoTr. forma aestivalis ovali- squamosa f. nov. x 630. . Androconium de Cyaniris argiolus L. (forma vernalis fypica) X 635. Androconium de Cyaniris argiolus L. forma aestivalis latisqua- ma f. nov. X 635. . Androconium de Lycæna semiarqus ROTT. (forma vernalis typica) X 635. . Androconium de Lycœæna semiarqus RosT. forma aestivalis microconia f. nov. X 635. . Androconium de Everes argiades PALL. forma vernalis poly- sperchon BRGSTR. X 635. . Androconium de Everes argiades PAL: (forma aestivalis typica) X 635. . Androconium de Leucochloë daplidice L. forma vernalis belli- dice O. x 450. . Androconium de Leucochloë daplidice L.(forma aestivalis typica) x 450. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII. PLANCHE III. ; S à À Tai ; " = PTS - = re Le FL 2 ; NS Ces É + = L 4 ne Le Tu & ; 27 ! ” F ‘ A - Ü € 4 C : à : aLAE = x d Ë ’ : e-Svmte € Sas se Sheet re SEL Et 44m À os ds D te DA 0 0 dm me ed 183 THREE NEW HETEROPTERA FROM CEYLON by KE. fsergroth When travelling from Japan to Europe by sea some years ago, Dr. A. LUTHER, of the Helsingfors University, made a stay in Ceylon for some days, collecting at different places. Among the Hemiptera brought home by him were the species described below. The undescribed species of the families Miridæ, Isometopidæ, Antho- coridæ, Ceratocombidæ, and Nabidæ, found by Dr. LUTHER, were much more numerous, and have been worked out by Dr. Popprus in Entom. Tidskrift 1913, pp. 239-260. Fam. COPTOSOMATIDÆ Coptosoma Montandoni n. sp. — Breviter latissime ovata, æque lata ac longa, nitida, glabra, nigra, flavo-signata. Caput longi- tudine fere duplo latius, parce et superficialiter, vix distincte punc- tulatum, apice late rotundatum, macula parva mox pone basin clypei et jugis (summis marginibus exceptis) flavis, parte ante- oculari diametro longitudinali oculorum fere æque longa, clypeo percurrente sed antice fortiter angustato, oculis sat magnis, dis- tincte transversis, vertice oculo uno 2/3 latioré, ocellis oculis valde propinquis, distantia inter eos ocello ipso paullo angustiore, antennis flavo-testaceis, dimidio corpore longioribus, articulo primo apicem capitis superante, secundo latitudine sua vix duplo longiore, tertio latitudine verticis paullo breviore et quam quarto vix longiore, quinto quarto subæquali, levissime obscurato. Pro- notum capite duplo latius, subtiliter haud dense punctulatum, hHmbo apicali fere impunctato, macula humerali majuscula irregu- lari, limbo laterali margineque apicali (medio interrupto) flavis, macula humerali minute fusco-punctulata, intus quam extus latiore, maculam rotundatam piceam angulum lateralem occu- pantem subincludente, antice ad marginem lateralem cum limbo flavo laterali cohaerente, hoc linea nigra impressa punctulata antice marginem apicalem attingente postice abbreviata in duos ramos interscissa, ramo interiore antice cum margine apicali flavo con- fluente, margine laterali mox ante angulum humeralem e supero viso leviter, e latere et ab antico viso evidenter sinuato, parte ante sinum sita hujus marginis modice dilatata, extus subrecta, disco ante medium lineis duabus transversis impressis instructo, impres- sione posteriore distinctissima, nonnihil intra latera oblique retrorsum vergente, maculam humeralem a limbo flavo laterali 184 separante et ibidem punctulata, marginem lateralem non attin- gente, impressione anteriore minus distincta, medio subinterrupta et longius intra latera abbreviata. Scutellum sparsim subtilissime, latera et apicem versus distinctius et densius punctulatum, in dimidio apicali flavo-sparsum, pone medium paullo intra latera macula haud magna piceo-nigra magis nitida et lævigata nec flavo- sparsa notatum, margine toto laterali et apicali flavo, minute fusco- punctulato, area basali haud elevata sed postice linea impressa cur- vata terminata, maculis longitudinali sublaterali utrinque et duabus transversis basalibus (omnibus parum distinctis) flavidis notata, areola transversa angulorum basalium angusta, impunctata, fere tota flava. Corium picescens, limbo costali calloso flavo. Abdomen subtus quam scutellum transversim minus convexum, margine laterali (ad suturas leviter angustato) et macula sublaterali omnium segmentorum flavis, hac macula obliqua, longitudinem totam segmentorum occupante, intus pone medium profunde sinuata (vel, si mavis, maculis duabus contiguis et subconfluentibus com- posita, macula anteriore retrorsum dilatata, posteriore quam ante- riore multo minore et angustiore). Segmentum genitale maris transversum, vertici cum oculo uno subæque latum, apice « caudæ rectalis » (SHARP) et margine toto flavis, hoc utrinque paullo infra medium introrsum triangulariter dilatato. Pedes flavo-testacei, tibiis teretibus. — Long. et lat. Ç 3 mill. Anuradhapura. Besides the pale markings of the pronotum mentioned in the description, there are four small obscure reddish dots placed in a transverse row between the two antemedian impressions. These spots are probably absent in some specimens but more distinct and possibly confluent in others. The markings of the basal area of the scutellum are possibly also somewhat variable. Belongs to SrÂL’s division s of which KUHLGATZ has published a special study. After a careful comparison of it with MONTANDON’Ss excellent descriptions of his numerous species of this group and with those of other authors, and taking into account the colour- variability of these insects, [| must conclude that this species has not been described before. F'am. PENTATOMIDÆ: Scotinophara Lutheri n. sp. — Nigra, sed superne crusta tenui fusco-incana induta, dense punctulata, callo parvo ad angulos basales scutelli et angulis apicalibus subcalloso-prominulis segmen- torum ventris albidis, tarsis luteis. Caput e latere visum superne a basi paullo ultra medium leviter, deinde fortius declive, clypeo et 185 jugis æque longis, tuberculis antenniferis extus spina brevi por- recta vix incurva armatis, articulo primo antennarum apicem capitis vix attingente (ceteri articuli desunt). Pronotum paullo ante medium transversim impressum, in areis cicatricum callo trans- verso ovali instructum, mox ante has areas per spalium haud altum fortiter declive, margine apicali sat depresso, angulis apica- libus in spinam depressam lobiformem apice sinuatam oblique antrorsum productis, margine laterali mox pone spinam apicalem profunde sinuato, deinde usque ad spinam antehumeralem subrec- to, inermi, hac spina breviter triangulari, extrorsum et deorsum directa, quam spina apicali multo minore. Scutellum in parte basali utrinque oblique et sat profunde impressum, pone frena distincte rotundato-ampliatum. Corium apicem segmenti quinti connexivi haud attingens. Abdomen subtus adpresse pallido-pilo- sulum. — Long. 5.5 mill. Anuradhapura. Very distinct from the other Indian species by its small size and the structure of the pronotum. DISTANT in his Indian Fauna has confounded Scotinophara STÂL with the palearctic genus Podops LaAP. Among his generic charac- ters is the statement : «scutellum slightly narrowed behind the base ». This is a character of Scotinophara but not of Podops, the scutellum of which has no distinct frena, and consequently is not constricted behind the base. | Fam. COLOBATEHHRISTIDÆ. Phænacantha androgyna n. sp. — Flavotestaceo-, plum- beo-, rufo- et albo-varia. Caput flavo-testaceum, pronoto latius, impunctatum, supra vittis duabus fuscis antrorsum divergentibus ab ocellis ad basin antennarum extensis, macula majuscula apicali genarum nigricante, dimidio posteriore gulæ plumbeo, nigro punc- tato, ocellis maxime appropinquatis, spatio inter eos ocello uno fere angustiore, antennis et rostro flavo-testaceis, articulo primo illarum latitudini capitis subæque longo, secundo primo saltem dimidio longiore, tertio secundo paullo longiore, apice fusco, quarto secundo sesqui longiore, nonnihil infuscato. Pronotum latitudine tertia parte longius, modice declive, antrorsum vix angustatum, impressione transversa sat profunda, lobo antico plumbeo, sat dense nigro-punctulato, antice vertice parum, postice distincte altiore, lobo postico antico sesqui longiore et haud con- vexiore, pallide ochreo-testaceo, sat dense fusco-punctulato, vittis tribus nigricantibus notato, vitta media angustiore et postice 186 evanescente. Scutellum nigrum, punctulatum, spina cum basi ejus incrassata albida, apice nigra, nonnihil nutante (circ. 60°), lobo postico pronoti paullo breviore. Pectus plumbeum, dense nigro- punctatum, macula transversa marginis postici mesopleuræ, angulo postico metapleuræ maculaque acetabulorum omnium albidis. Hemelytra apicem segmenti penultimi dorsi abdominis haud attingentia, hyalina, corii parte prolongata medium segmenti quarti connexivi haud attingente, angulo et margine apicalibus fuscis. Abdomen supra rufo-testaceum, vittis duabus percurrentibus fusco-ferrugineis, in segmento ultimo saturatius fuscis præditum, subtus rufum, apicem versus levissime obscuratum, segmentis duobus primis plumbeis, margine summo apicali segmentorum quarti et quinti ventris albido, connexivo supra et subtus dilute flavo-testaceo, suturis intersegmentalibus fuscis, segmentis primo et secundo ventris æque longis, tertio quam duobus primis unitis duabus trientibus longiore et quam tribus ultimis unitis paullo breviore. Pedes luride testacei. — Long + 6.5 mill. Mas gynæcomorphus : Antennæ corpore tertia parte longiores. Abdomen e basi segmenti secundi ad apicem tertii sensim dilatatum, per segmentum quartum subparallelum, deinde usque ad apicem angustatum, connexivo fere toto ultra marginem costalem hemelvy- trorum extenso. Peradeniva. Somewbat allied to Ph. sedula Horv., but smaller, with much less separated ocelli, much shorter, black-banded posterior lobe to the pronotum, shorter third abdominal segment, etc. This is the first Colobathristid found west of Sumatra and Burma. The single specimen taken by Dr. LUTHER is in very good condi- tion and is extremely interesting by having, though a male, the abdomen formed quite as in the females of this genus. There can be little doubt that males of this species with normally constructed abdomen will be found. Gynæcomorphous males were hitherto known only in the neotropical genus Colobasiastes BREDD. The females of the genus Phœænacantha have seven abdominal segments, also the seventh provided with a distinct connexivum. In the females of the other genera known to me there are only six abdominal segments, as in the males of this family. This disparity in the number of the segments is not mentioned by HORVATH in his monograph. The gynæcomorphous male of Phœænacantha described above has six ventral segments, as the normal males. The third and fourth segments are often also in the females of Phæœænacantha indistinctly separated from each other, but their length can always be determined, as the corresponding connexival segments are well separated. 187 In one of the two maps appended to my paper on Colobathristidæ (Ann. Soc. Ent. Belg. 1910, pp. 297-305) one species is marked as inhabiting the island Hainan which on that map is wrongly called Formosa. The species in question really occurs in Formosa, north of the Philippine Islands. The ruistake was due to an accidental confounding of Taiwan (Formosa) with Hainan. SYNONYMICAL NOTES REDU VIIDÆ 1. STAL united his Alcmena angusta from Ceylon with Cimex spi- nifexæ THUNB. after having examined the type of the latter. DISTANT, who had THUNBERG’S type on loan, claims to have «cleared up some confusion » by stating that STAL had made « a mistake » in the above synonymy, and that spinifex is even generically distinct from angusta because it has two small spines or tubercles on the anterior pronotal lobe. He therefore founded the new genus Bartacus on spi- nifex. However, STÂL (Enum. Hem. IV, p. 9) correctiy stated : « lobo antico pronoti posterius sæpe bispinoso vel tuberculis duobus acutis armato », these spines or tubercles being in fact in this genus more or less distinctly developed in some specimens whereas they are totally missing in other specimens of the same species. This inconstancy in the development of the pronotal discal spines occurs also in some other genera, for instance /schnolestes STAL and Chæta- cantha BERGR. The synonymy as given by STAL, angusta STAL — spinifex THUNS., is quite correct, and Bartacus DIsr. is a synonym of Alcmena STAL. 2. DisranT’s description. (Rhynch. Brit. Ind. II, p. 202) of the Ceylonese Ploeariola oculata REUT. is only an abbreviated transla- tion of REUTER’S diagnose (not of his description), and is not refe- rable to the species he figures under that name which is widely dif- ferent from REUTERS species, and for which I propose the name P. Greeni after its discoverer who has studied its behaviour in con- finement. The differences between the two species are given below. P. oculata REUT. Head slightly longer than pos- terior lobe of pronotum. Eyes very large, occupying the whole height of the head; distance between the inner mar- gins of the eyes only half the length of the transverse diameter of the eye. P. Greeni m. (according to DisTraNT's figures). Head shorter than posterior lobe of pronotum. Eyes not occupving the whole height of the head; distance between the inner margins of the eyes longer than the trans- verse diameter of the eye. 188 Antennæ with numerous fus- cous annulations, their first joint rather longly pilose. Pronotum very short, only slightiy longer than its basal breadth. Anterior coxæ somewhatshor- ter than pronotum. Middle and hind femora with numerous fuscous annulations. Middle and hind tibiæ with numerous fuscous annulations. Antennæ with very few fus- cous annulations, their first joint not pilose. Pronotum very long, very much longer than its basal breadth. Anterior coxæ much longer than the pronotum of oculata. Middle and hind femora with only three fuscous annulations which are very remote from each other. Middle and hind tibiæ with a single fuscous annulation placed near the base. AIl these characters of oculata are mentioned in REUTER’S Latin description which DiSraNT apparently has not understood. — P. polita Disr. is very closely related to the true oculata REUT. MIRIDÆ. 3. The genus Silanus Disr., from Ceylon, is identical with Ful- vius STÂL. The tarsi are, of course, three-jointed as in all other Miridæ, but DISTANT figures them as two-jointed; hence his wrong statement : © posterior tarsi with the first joint shorter than the second. » SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VII Assemblée mensuelle du 4 juillet 1914. Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 6 juin 1914 est approuvé. : Correspondance. — M. D'ORCHYMONT fait part de sa nouvelle adresse : Kalfvaart, 18, à Ypres. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. WILLEM, en présentant les travaux insérés plus loin de MM. VANDEVELDE et GOETGHEBUER, expose en détail les intéressantes obserVations faites et qu’il a pu contrôler également. — M. BALL donne diverses indications relatives aux captures lépidoptérologiques qu'il a faites récemment dans la région de Virton. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA 800. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIIT, 1-VIII-1914 43 190 SILPHIDES ET LIODIDES NOUVEAUX par M. G. Portevin SIT CHOLEVINI CNEMOPSILUS gen. nov.: Mesosternum haud carinatum. Elytra transversim strigosa. Tibiæ vix spinosæ. j Femora anteriores infra dentata, tarsi anteriores et intermedii 4° primis articulis dilatatis. Se rapproche du genre Catops, mais s’en distingue par ses tibias garnis seulement d’épines rares et très courtes, ses élytres striolés en travers, et les caractères du Ç;’. ï C. femoratus nov. sp. — Longe ovalis, niger, parum nitidum, tenuissime griseo luteo pubescens, depressus, habitu corporis Pto- maphagi generis. Caput leviter punctatum, antennis prothoracis basi attingentibus, basi ru- bra,articulo ultimo breviter ovato et obtuse acuminato. Pronotum transversum, la- teribus antice regulariter rotundatis, tenuiter etdense punctatum, in medio levis- simerotundato foveolatum; angulis posticis paulo pro- ductis, acutis. Elytra regu- \ lariter postice attenuata, parum et oblique truncata tenuiter et dense strigosa, haud striata. Pedes nigri, femoribus clavatis, tarsis anterioribus et intermediis dilutioribus ; abdomen segmenti ultimo rubro. SJ Femora anteriores dente breve; tibiæ anteriores fortiter curvatis ad apicem dilatatis, intermedii curvatis, posteriores rectis; tarsi anteriores et intermedii dilatati, longe et dense luteo pubescentes. — Long. 3,7 mill. 1 . Nouvelle-Zélande (Deut. Ent. Nat. Museum). Il est impossible de rapporter l’espèce ci-dessus à l’une de celles créées par BRoUN (Manual New. Zeol. Col.). D'ailleurs, d’une façon générale, les descriptions de cet auteur sont incomplètes, des carac- 191 tères très importants y sont omis, de sorte qu'il est presque impos- sible de s’en servir, même pour mettre ses genres à leur véritable place. DOLICHOCATOPS gen. nov. Mesosternum haud carinatum. Elytra transversim strigosa. Tibiæ sat magnis calcaribus armatæ. ' Tarsi anteriores tribus primis, intermedii duobus primis articulis dilatatis, femora anteriores sub- tus dentata. Dans le groupe des Cholevini à mesosternum simple, ce genre se rapproche le plus de Cnemopsilus, dont il se distingue par ses tibias pubescents et plus épineux, aux éperons terminaux allongés. Il a beaucoup du facies des Anemadus dont le sépare, tout d’abord, son mesosternum non caréné. D. Schenklingi nov. sp. — Anguste elongatus, niger, parum nitidum, tenuiter pube griseo-lutea vestitus, ore, antennarum basi, calcaribus tibiarum, tarsis, trochanteribus et coxis anterioribus dilutioribus. Caput parum punctatum, antennis basin prothoracis paulo superantibus, gracilibus, clava angusta, articulo ultimo elongato etacuto.Pronotum late- ribus rotundatis, summa latitu- dine versus medium, basi fere recta, angulis posticis obtusis. Elytra longe ovata et postice attenuata, tenuiter et dense stri- gosa, haud striata, stria suturali excepta. Subtus niger, nitidus, tenuissime luteo pubescens,coxis intermediis, metasterno, tro- chanteribus et femoribus posterioribus subtus, pilis sat elongatis instructis. Tibiæ tarsique elongati. 4 Femora anteriores parva denti subtus instructa, tarsis anterioribus tribus primis articulis expansis, longe fulvo pilosis, 4 quadrato, intermediis duobus primis crassis et elongatis, fulvo pilosis © femora et tarsi omnino simplices. — Long. 3 mill. Représenté dans la collection du Deutsches Entomologisches National Museum par 1 et 1 © de Nouvelle-Zélande. Il est à remarquer que, chez ce genre et le précédent, qui sont évidemment très voisins, le scutellum est très petit, presque invi- sible dès que le prothorax est un peu redressé. 192 Paracatops Brouni nov. sp. — P. antipodum KIRsCH vicinus. Minor, omnino brunneo-niger, pedibus, antennis palpisque brun- neis, pupe griseo-lutescente sat dense vestitus. Prothorax minus'ad latera rotundatus, angulis posticis vix productis. Long. 3.5 mill. 2 © Nouvelle-Zélande (coll. du Deutsch. Ent. Nat. Museum). Plus petit et plus sombre que P. antipodum KirsCH, avec le pro- thorax beaucoup moins arrondi sur les côtés, surtout en arrière, et les angles postérieurs presque droits, à peine visiblement prolon- gés en arrière. Le dessous du corps, les pattes, les palpes et la base des antennes, qui sont plus clairs chez antipodum, sont ici de la même couleur que le reste du corps. EUNEMADUS gen. nov. Mesosternum angustissime carinatum, coxas intermedias non separans. Elytra transversim strigosa Metasternum bituberculatum. d' Tarsi anteriores tribus primis, intermedii primo articulo valde dilatato, ad latera longo piloso. Voisin du genre Nemadus THows., s’en distingue par la forte dila- tation du 1°’ article des tarses intermédiaires du Ç;, ét par le meta- sternum bituberculé. E. chilensis nov. sp. —Ovatooblongus, opacus, brunneo-niger, antennarum basi, palpis tarsisque dilutioribus, tenuiter pube grisea indutus. Caput laxe et forte punctatum, antennis basi ru- bra, clava incras- sata et infuscata, articulo ultimo bre- viter et obtuse acu- minato. Pronotum parum transver- sum, lateribus ro- tundatis, antice an- gustatum, angulis posticis fere rectis, basi levissime bisi- nuata. Elytra sat longe ovata postice attenuata, transversim parum fortiter strigosa, stria suturali sulcata, ceteris nullis. Tibiæ paulo spinosæ, intermediæ curvatæ. j Tarsi anteriores 3 primis articulis valde expansis, ad latera longe fulvo pilosis, intermedii primo articulo similiter expanso et piloso © omnes tarsi ARENCES 77" Long. 3-2 mill. 193 2 J'et une © Chili. Collection du Deutsches Ent. Nat. Museum. Il faut rapporter à ce nouveau genre Choleva fastidiosa FAIRM. et Anemadus brunneicollis PORTEY., tous deux du Chili. PSEUDONEMADUS nov. gen. J'ai décrit (Ann. Soc. Ent. France 1905, p. 167), sous le nom de Catops integer, un Cholévien d'Australie dont les caractères me semblent justifier la création d’un nouveau genre. Cette espèce se distingue, en effet, des Ptomaphagus par sa carène mésosternale courte et fine, ne séparant pas les hanches intermédiaires, par ses élytres nullement tronqués à l’apex et par ses tarses grêles, non comprimés. Elle se rapproche davantage des Nemadus, mais en est séparée par ses élytres obliquement striolés et les tarses intermé- diaires simples chez le '. J’appellerai ce genre nouveau : Pseudo- nemadus, et le caractériserai ainsi : Mesosternum angustissime carinatum, coxis intermediis haud disjunctis. Elytra transversim oblique strigosa, ad apicem integra. d Tarsi antici dilatati, intermedii simplices. Deux autres Choléviens décrits sous les noms de Catops (leg. Ptomaphagqus) Simoni, du Venezuela, et C. dispar, de Colombie, présentent également des élytres entiers à l’extrémité et doivent, très probablement, entrer dans ce genre. Voici la description d’une nouvelle espèce : P. nigricornis nov. sp. — P.integro PoRTEv. simillimus, paulo nitidior, pube grisea tenuiter vestitus, angustior, antennis articulo ultimo nigro, abdomine ad apicem concolore. f Tarsi antici anguste dilatati, elongati, lutei, alteri testaceo-brunnei. — Long. 2.5-3 mill. 14 + Victoria (ma collection). 4 et 1 © VAN DIEMEN (coll. du Deut. Ent. Nat. Museum). Très voisin de P. integer, dont il se distingue à première vue par ses antennes à dernier article noir comme le reste de la massue. Il est aussi un peu plus étroit, plus brillant et à pubescence moins dense. Enfin, l'abdomen n’est pas rougeûtre au bout. D’après la figure donnée par Murray (Mon. Catops p. 82), Catops australis ER. à un prothorax assez fortement arrondi sur les côtés. Ce ne peut donc être l’une des deux espèces australiennes de Pseudonemadus. Il est d’ailleurs fort douteux que l’espèce d’'ErICH- SON appartienne au genre Catops, ou plutôt au genre Ptomaphagus, qui est celui dans lequel il se rangerait d’après la place que lui donne MURRAY dans son travail. 194 PTOMAPHAGINUS nov. gen. | Mesosternum carina angusta et valde elevata, inter coxas inter- medias instructum. Elytra oblique transversim strigosa, longe attenuata et producta. Par son mesosternum à fine carène tranchante et saillante entre les hanches médianes, ce genre se place près d’Adelops et d’Ade- loptis. Il se rapproche d’autre part du premier de ces genres par ses yeux évidemment réduits, quoique visibles de haut, et se distingue des deux par ses élytres longuement prolongés en pointe à la suture. P. longitarsis nov. sp. — Longe ovalis, parum convexus, omnino rufo-ferrugineus, subtus brunneus, pube sericea griseo- lutea indutus. Caput transversim ER strigosum, antennis rufis, vix in —., " medio infuscatis, curtis, clava crassa, /À tribus primis articulis elongatis, ce- teris transversis, ultimo brevissime attenuato. Pronotum parum transver- CD sum, sicut caput strigosum, lateribus Z gulariter ti “otundatis, basi = regulariter antice rotundatis, basi ET \ J) Ai Rae . NN —_——> \\ RON ŒUTEUN recta, angulis posticis acutis, produc- CZK La TE Elytra longe attenuaia, apicem versus leviter sinuatis, angulo sutu- rali acuto et producto, oblique trans- ECS RBAN RS SUETEP DAT ES 4 7 >, versim strigosa, haud striata. Pedes sat breves, tibiis intermediis paulo curvatis, tarsis gracilibus, elongatis. — Long. 2.5 mill. 1 exemplaire de Ceylan (coll. du Deuts. Ent. Nat. Museum) que je crois être un mâle malgré la disparition des tarses antérieurs. Les tibias antérieurs sont garnis sur l’extrémité et la hanche externe d’une frange serrée de spinules courtes, les intermédiaires et les postérieurs paraissent nus, les tarses atteignent la longueur des tibias. Ce n’est certainement ni l’tomaphagus pallidicornis PORTEV., ni Catopsimorphus flavicornis Morscu. C’est de cette dernière espèce (qui d’ailleurs n’est pas un Catopsimorphus, mais probablement un Ptomaphagus) qu'il se rapproche le plus, mais le caractère des élytres € apice arcuato-subtruncatis » ne saurait lui convenir. MOTSCHOULSKY ne parle pas non plus de strigosités transverses, mais dit © thorace... subtiliter scarificato-punctato.…, elytris…. creberrime scarificato-punctatis ». 195 NECROPHORINI Necrophorus vespilloides Hergsr. var. fractus nov. var. — Fascia nigra anteriore elytrorum haud attingente marginam exter- nam epipleuræ. Dans le type la fascie noire basale des élytres traverse complète- ment l’épipleure, isolant en avant une petite tache orangée Ici, cette fascie n’atteint pas l’épipleure. C’est une variété aussi com- mune que le type. N. vespilloides HERBsT. var. borealis nov. var. — A typo differt, abdomine pilis luteis, fascia nigra anteriore elytrorum haud attingente marginam externam epipleuræ, elytrisque fortiter punc- tatis et parum nitidis. Voisine de la var. sylvaticus REITT. qui a comme elle des poils jaunes à l’abdomen, cette variété en diffère par la ponctuation des élytres qui est grosse et peu enfoncée. Les lignes longitudinales des élytres sont aussi plus élevées, et ceux-ci sont peu brillants. Laponie : Kirkeness. Ile Sakhaline. (Coll. du Museum de Paris.) N. vespilloides HErBsT. var. subfasciatus nov. var. — A typo differt fascia nigra posteriore elytrorum angusta, in tribus maculis utrinque disjuncta. Variété produite par l’extension de la couleur rouge, et analogue à la var. trèmaculatus de N. vestigator. Allemagne. France. (Coll. du Deuts. Ent. Nat. Museum. Ma col- lection.) N. vestigator HERSCH. var. bipunctatus nov. var. — Var. trimaculato GRADL. similis, macula media fasciæ nigræ posterioræ punctiformi, divergens. La fascie noire postérieure est divisée en trois, comme chez Nec. vestigator var. trimaculatus, mais les taches médianes, sur chaque élytre, sont réduites à un tout petit point. 1 exemplaire : Andalousie (coll. du Deutsch. Ent. Nat. Museum). N. vestigator HERSCH. var. obscuripennis nov. var. — À varietate Rauterbergi REITT. fasciis aurantiacis latiore ad sutu- ram interruptis, elytris postice tantum ad latera aurantiaco bima- culatis, differt. C’est une variété mélanienne encore plus accentuée que Rauter- bergi Reirr. Les deux fascies orangées sont très réduites, la posté- rieure n’étant plus représentée que par une tache située sur l’arête externe de l’élytre de chaque côté. 1 exemplaire : Allemagne (ma collection). 196 N. antennatus var. centralis nov. var. — A typo differt fascia nigra posteriore elytrorum late utrinque in duobus maculis _disjuncta. - Les élytres sont envahis par la couleur rouge de facon que la bande noire postérieure est largement divisée en deux sur chaque élytre, et qu'il n’en reste plus qu’une tache suturale commune, sub-carrée, et une tache située sur l’arête externe, de chaque côté. 1 exemplaire : Roumélie (coll. du Deuts. Ent. Nat. Mus.). AGYRTINI RAGYTES nov. gen. Mesosternum carinatum; elytra transversim strigosa, longe pubescentia; tibiæ spinosæ; antennæ graciles, clava 5 articulata, interrupta. Ÿ Tarsi anteriores expansi, intermedii simplices; abdomen simplex. R. luteipes nov. sp. — Breviter ovalis, convexus, brunneo- niger, pube lutea elongata et parum densa indutus, palpis, anten- narum basi, tarsisque dilute rufis. Caput vix punctulatum, antennis gra- cilibus, basi prothoracis superantibus, omnibus articulis elongatis, 8° qua- drato excepto, forliter pilosis. Pro- notum antice fortiter angustatum, lateribus rotundatis, basi arcuata, versus angulos posticos acutos et | ni Y productos sinuata. Elytra lateribus EE TT regulariter rotundatis et postice atte- nuatis, haud striata, stria suturali excepta, fortiter et parum dense trans- versim strigosa. Subtus brunneoni- ger, fere glaber; tibiæ rectæ, intermediæ et posteriores spinosæ, tarsis rufis, longe flavo pilosis. j Tarsi anteriores tribus primis articulis modice expansis, 4 minuto. — Long. 2.8 mill. 1 d. Nouvelle-Zélande. (Collection du Deuts. Ent. Nat. Mus.) Parmi les Silphides décrits jusqu'ici de Nouvelle-Zélande, aucun n’a été rapporté aux Agyrtini par les auteurs. Il est possible cepen- dant, par les caractères indiqués, de placer dans ce groupe plu- sieurs d’entre eux. C’est ainsi que les genres suivants me paraissent devoir appartenir aux Agyrtini : qi Catopsolius SHARP., Inocatops BROUN, Asphærites BROUN, ce der- nier avec doute. 197 De Catopsolius Sx., ce nouveau genre diffère par le mesosternum évidemment caréné, les élytres fortement strigueux en travers et sans autre strie que la suturale. Il se sépare de /nocatops BR. par son corps convexe, non déprimé dans la région scutellaire et ses tibias épineux, et de Asphærites BR. par sa pubescence longue et dense et la forme du corps. TOM ETEEÆE: LIODINI Hydnobius ciliatus nov. sp. — Ovato-oblongus, rufo-ferrugi- neus, parum nitidus, mandibulis et sutura angustissime infuscata, prothoracis et elytroraum margine dense ciliata. Caput pronotumque sat fortiter et laxe punctatum. Pronotum vix etiam latum quam elytra, antice angustatum, basi valde rotundala. Elytra lateribus basin versus parallelis, pone medium rotundatis, fortissime striato punctata, intervallis punctatura fere æquali, haud transversim stri- sosa. Pedes breves, tibiis late triangulariter ad apicem dilatatis, extra spinosissimis, tarsis gracilibus. — Long. 2.2 mill. 1 exemplaire de cette remarquable espèce a été trouvé mort, par M. BEDEL, dans les dunes de Nemours (Algérie). (Collect. L. BEDEL.) Voisin du Perrisi FAIRM., seule espèce d’Hydnobius connue ayant les côtés du pronotum et des élytres ciliés. Il est de forme ovale- oblongue, le pronotum étant à peine aussi large que les élytres et visiblement rétréci en avant. Roux ferrugineux peu brillant avec les mandibules et un étroit liséré sutural rembrunis. La ponctua- tion est assez forte et peu serrée sur la tête et le pronotum où elle est cependant un peu plus fine et plus écartée sur le disque. Le pronotum a la base et les angles postérieurs très largement arron- dis, ce qui rend les côtés très courts. Les côtés des élytres, presque droits à la base, sont arrondis à partir du milieu; les stries sont grossement ponctuées et peu visibles parmi la ponctuation presque égale des interstries; ceux-ci ne sont pas striolés en travers. Les pattes sont courtes, les tibias, très épineux sur l’arête externe et garnis de fortes spinules à l’extrémité, sont fortement élargis en triangle ; les tarses sont grêles. 198 ee RS a ANISOTOMINI Agathidium (Cyphoceble) edoughense nov. sp. 4. lœvigato Er. et lœævigatulo Rerrr. simile. Omnino rubescens, nitidum,-haud punctatum de reticulatum, antennarum 3 articulo 2° æquali, antennis rufis, forliter pilosis, articulo ultimo elongato, duobus præcedentibus simul subæquali. Pedes rufi; lineæ femorales obliquissimæ. Elytra ad sutu- Profil du pronotum ram postice paulo tectiformia, stria suturali nulla. j Femora posteriores subtus non angulala. = Long. 4.5 mill. ae 2 exemplaires. Edough (Bedel). (Collect. L. BEDEL ) = 5 199 RÉVISION DU GENRE ÆESTADIA Farm. (Col.) par G. Portevin. Le genre Estadia fut créé par L. KAIRMAIRE (in Ann. Soc. Ent. France, 1905, p. 183) pour un coléoptère madécasse que l’auteur plaçait parmi les Liodidæ, Æ. capito. L'examen de l’unique exemplaire de cette espèce me démontra qu'il s'agissait d’un Silphide (cf. Bull. Mus. Hist. Nat. Paris 1908, p. 28), et que ce Silphide devait former le type d’un nouveau groupe de Silphinæ, intermédiaire entre les Necrophorini et les Agyrtini, les Estadiini. La forme du corps rappelle celle des Necrophorini, mais les élytres recouvrent complètement l’abdomen, les antennes ne sont pas coudées sur le premier article formant scape, et leur massue, de 5 articles, est interrompue. La tête est large, fortement inclinée, avec les mandibules plus ou moins exsertes, la gauche étant la plus longue; elle est finement rebordée en arrière. Le pronotum est fortement convexe, plus long que large, plus rétréci en avant et plus ou moins sinué sur les côtés. Il est fine- ment rebordé tout autour. L’écusson est en triangle équilatéral, assez grand. Les élytres sont régulièrement striés-ponctués, les stries 6, 7 et 8 abrégées à l'épaule. Ils sont étroitement rebordés et ont de larges épipleures. . Les pattes sont robustes; les cuisses, grosses, sont couvertes de poils raides, peu nombreux, sortant de petites éminences verruci- formes; les tibias ont des poils semblables, plus longs et très nombreux; les tarses, de 5 articles, sont assez courts et garnis de soies nombreuses. Le dessus du corps est glabre, sauf à la partie antérieure de la tête où le labre porte des poils courts et raides. Tout le dessous est garni de poils assez longs, peu serrés et ciliformes. Quatre espèces appartenant au genre Æstadia sont connues aujourd’hui; deux proviennent de Madagascar, deux autres du Natal. En voici le tableau dichotomique : 1. Disque du pronotum sans points dtsposés suivant deux lignes longitudinales. . . . LS LRU Disque du pronotum avec ue ets de He parfois très fins et-écartés. =. D FR R re RTC ES 2. Pronotum assez fortement sinué sur les-côtés HE Sicardi nov. sp. Pronotum à peine visiblement sinué sur les côtés E. nitidicollis nov. sp 200 3. Vertex garni de nombreuses rides transverses; disque du prono- tum avec deux lignes de gros points peu régulières E. strigifrons nov. sp. Vertex avec de gros points qui deviennent confluents et forment quelques rides vers l’extrême sommet; disque du pronotum avec deux lignes de points fins très écartés et peu visibles E. capito FRM. E. Sicardi Port. — Brunnea, nitida, glabra. Caput latum, antennis clava brunnea, articulo ultimo subquadrato ad apicem valde rotundato. Pronotum lateribus sat fortiter sinuatis, basi sine linea punctorum utrinque foveolata. Elytra regulariter striato- punctata, ab apicem ciliata. Pedes rufi, femoribus posterioribus in medio infra obtuse angulatis, trochanteribus elongatis longe acutis, tibiis posterioribus sat gracilibus post medium incurvatis, longe pilosis. — Long. 5 mill. 4 exemplaire : Mont d’Ambre, pris en fauchant au mois de février (D' SIGARD). Espèce plus petite et plus sombre que ÆE. capito, d’un brun marron, avec la base des antennes et les pattes plus claires, surtout sur les cuisses. La massue des antennes est entièrement sombre, le 7° article est cupuliforme, le 8° très petit, les 9° et 10° fortement transverses, mais leur partie supérieure n’est pas renflée et n’a pas de pore ombiliqué, le 11° est presque plus large que les précédents, carré et largement arrondi à l'extrémité. Le pronotum est plus fortement sinué sur les côtés que chez E. capito, sa base n’a pas de points en ligne, mais elle présente de chaque côté vers le tiers une petite impression fovéiforme. Les cuisses postérieures sont simple- ment obtusémert angulées en dessous vers le milieu, leurs tro- chanters saillant en pointe aiguë; les tibias postérieurs sont assez grêles et courbés en dedans après le milieu; ils sont garnis de longs poils, surtout en dedans. E. nitidicollis PORT. — Brunneo-nigra, nitida, glabra Caput latum, nitidum, sparse et tenuissime punctulatum, fronte bis lineis obliquis grossorum punctorum ornala, vertice irregulariter et fortiler punctato, antennis brunneis, clava dilutiore. Pronotum lævissimum, lateribus sat fortiter rotundatis, vix perspicue sinuatis, antice valde rotundatis; marginibus anteriore posteriore- que punctis grossis sparsis. Elytra fortiter punctato-striata, inter- vallis lævibus, 3°, 5°, 7 que punctis grossis remotis. Pedes brunnei, trochanteribus posterioribus simplicibus, femoribus posterioribus infra in medio dentatis, apice curte et obtuse den- tato, tibiis rectis, ad apicem dilatatis. — Long. 4 mill. 201 Port-Natal. 1 exemplaire en très mauvais état dans la collection du Deutsches Entomologisches National Museum. Une étiquette, probablement de la main du D KRAATz, dit que cette espèce est « voisine à la fois des Necrophorus et des Sphærites ». C’est la plus petite espèce du genre. Sa taille et sa couleur la séparent à première vue de Æ. capito, dont la distingue d’ailleurs son pronotum dont le disque est absolument imponctué et dont la base est irrégulièrement ponctuée. De Æ. sicardi, elle se distingue par son pronotum à peine distinctement sinué sur les côtés, et de E. strigifrons, par son pronotum à disque imponctué et son vertex couvert de gros points irréguliers. E. strigifrons Port. — Brunneo-rufa, caput ad verticem transversim plicatum, pronoti disco bis lineis punclorum. Caput ante oculos longiludinaliter impressum, vertice fortiter transversim plicato, antennarun clava curta, subglobulosa. Pronotum in medio irregulariter bilineatum, basin versus tenuiter et irregulariter punclalum, lateribus parum sinuatis. Elytra regulariter punctato- striata. Pedes rufo brunnei, trochanteribus posterioribus longe arcuatim prolongatis, femorum apice angulo interno recte et obtuse producto, tibiis posterioribus ad basin anguslis, deinde abrupte et valde dilatatis, fere parallelibus usque ad apicem, arista interna paulo incurvata. — Long. 5 mill. L'exemplaire : Durban (Natal). E. strigifrons se distingue en particulier de E. Sicardi par la forme du dernier article des antennes qui est beaucoup plus court et en pointe obtuse De toutes les autres espèces, il se sépare par son vertex transversalement et fortement ridé et par la ponctuation caractéristique de son pronotum. E. capito Farrm. — Ann. Soc. Ent. Fr. 1905, p. 184. 1 exemplaire : Fort-Dauphin (coll. du Museum de Paris). 202 NOTE A PROPOS DE L'ACCOUPLEMENT de JOHA NNSENIELLA Wi.(CERATOPOGON Mxxc.) NITIDA MA. pur ME. Goetghebuer. Johannseniella nitida est un petit Chironomide assez commun en Belgique : il se rencontre parfois en très grand nombre, aux mois de mai et de juin, sur les feuilles des arbustes qui avoisinent les étangs où se développent ses larves. Les mœurs carnassières de cet insecte sont connues depuis long- temps STAEGER (1) signalait, en 1853, que la femelle poussait la voracité jusqu’à tuer et dévorer le mâle avec lequel elle est accou- plée. SrAëGER s'exprime ainsi : € Das Weibchen, welches, wie alle Ceratopogon-Weibchen, ein Raubinsekt ist, gehôrt zu den gefras- sigsten und grausamsten dieser Klasse..…. Die Männchen sind kaum halb so zahlreich als die Weibchen, und näbren sich von Pflanzen- siften. In den leizten Tagen des Juli, oder im Anfange des August geht die Paarung vor sich; sie zeigt ein hüchst merkwürdiges Factum. Im Anfange sitzt das Männchen auf dem Weibchen, aber später — vermuthlich nachdem die Befruchtung Statt gefunden — wird das Verhalten umgekehrt. Bei dem bis jetzt ungetrennten Paare sieht man das Weibchen das todte oder sterbende Männchen, gleich andern Raub, zwischen den stark bewaffneten Vorderbeinen festhalten, und den Rüssel tief in des Männchens Mundüffnung hineindrängen Ob nun bei diesem Verhalten das Weibchen wirklich das Männchen angreift und tôdtet, oder ob dieses — dessen Dasein von den Augenblicke, wo es seine Bestimmung erfüllt hat, begrenzt zu sein scheint — bei Vollziehung des Coitus sein Leben aushauchte, und erst sterbend oder todt ein Gegenstand für des Weibchens Gefrässigkeit wird — 50 liefert doch dieses Insekt ein seltenes Beispiel von Grausamkeit Wenige Tage später sind alle Individuen dieser Art verschwunden. » | Le fait que la femelle dévore le mâle après ou même pendant l’accouplement, se rencontre ailleurs dans le monde des Insectes; je me contenterai de rappeler en passant les descriptions que H. FABRE a données des amours du Carabe doré et de la Mante religieuse. Notre Chironomide, d’après STAEGER, exécuterait son partenaire en le piquant de sa trompe dans la région buccale et en (1) STAEGER in Kyüj. Naturh. Tidskrift. Bd. Il, 1838-1839, S. 591. (Cité d’après WinNERTZ, Beitrag zur Kenntniss der Gattung Ceratopogon Meigen. Linnæa entomologica 1852, VI. £0. 49.) 203 procédant avec lui comme avec une proie ordinaire; et dans ce cas aussi, la substance du mâle, désormais inutile à l'espèce, se trouve réemployée pour lalimentation de la femelle et conséquem- ment pour le développement des œufs. - STAEGER n’a pas observé les actes qui suivent l’accouplement; il n’a pas signalé — et personne ne l’a encore remarqué, je pense — ce que devient le mâle ainsi entrepris par la femelle. Or, il se fait qu'il ne reste bientôt de ce mâle que l’extrémité postérieure du corps, c’est-à-dire toute l’armure génitale, intimement engagée dans les parties sexuelles de la femelle. Et la plupart des femelles qu’on capture portent à la face ventrale de l’extrémité de l’abdomen les débris d’un mâle (1). N'ayant pas assisté à l’accouplement, j'ignore comment se sépare et disparaît la partie antérieure du mâle; mais mon attention a été attirée par le mécanisme de la fixation persistante de l’armature du mâle à l'abdomen de la femelle. Le 8° segment abdominal de la femelle (fig. 1) est plus long que large, beaucoup plus long que le segment précédent; le-sternite,S, plan, est garni de chaque côté ee d’une rangée de soies serrées et 2 TR UE. relativement longues; son bord VA antérieur est sinueux, de façon | à présenter une incurvalion mé- diane et deux petites encoches latérales, b ; en arrière, son bord porte une échancrure, c, arron- die en avant, délimitant l’entrée du vagin et, latéralement, deux faisceaux de soies arquées, d. À l’extrémité de l'abdomen, se voient la lamelle basale, e, et les lamelles latérales, f, de ce que beaucoup de descripteurs ap- pellent improprement l” € ovi- JS fa] ducte ». PPT L’armature génitale du mâle est formée d’une portion basale, Fig. 1. — Extrémité de l'abdomen de la B, se prolongeant par une lame femelle, vue ventralement ; X 200. ventrale, v et une lame dorsale, d, et de la pince constituée de deux forcipules. La lame dorsale se continue en arrière par une pointe courte, derrière laquelle on (1) On peut s'expliquer ainsi la proportion relativement peu élevée de mâles observés par rapport au nombre des femelles : celles-ci, en effet, vivent plusieurs jours encore après l’accouplement, tandis que les mâles sont supprimés après une existence très courte. 204 distingue une membrane qui déborde légèrement sur les côtés de la pointe et qui s’insère à la base d’une tige cylindrique, un peu arquée sur le bord dorsal; cette tige chilineuse constitue le pénis, P. La lamelle ven- trale (v) atteint presque l'extrémité de l’article basal de la pince et se divise à son extrémité en trois lobes : un lobe médian et deux appendi- ces latéraux ciliés. L’ar- ticle basal de chacune Fig. 2. — Armure génitale du mâle, vue du côté es branches de la pince droit ; X 200. (F) est fort long et grêle et est muni de soies au côté externe. Les articles terminaux (f) sont recourbés en crochets. Pendant l’accouplement, la face dorsale de la pinse du mâle doit se trouver appliquée contre la face ventrale du 8° pue abdo- minal de la femelle. Les cro- chets terminaux agrippent solidement le rebord anté- rieur, pourvu de deux petites encoches, du sternite de la femelle. D'autre part, la mem- brane située sous la pointe de la lame dorsale du mâle se gonfle et prend la forme d’une vésicule sphérique (fig. 2 e), que vient recouvrir, en la fixant, la double série des soies arquées du huitième sternite de la femelle. J'ai vu l’armature génitale du mäle rester accrochée chez les individus femelles qui mouraient dans mes réci- pients et chez ceux que je chloroformais; je ne sais pas comment la femelle se dé- . — Extrémité de l’abdomen d’une femelle portant l’armure génitale du barrasse de son annexe au moment de la ponte. 205 LA CONSTRUCTION DE LA COQUE OVIGÈRE DE L'HYDROPHILE par G. Vandevelde. Les naturalistes savent que la femelle de l’'Hydrophile, de même que la plupart des autres Hydrophiliens, pond ses œufs dans une coque de forme curieuse, qu’elle construit de fils émis par des filières que porte l’extrémité de son abdomen. Divers auteurs comme MIGER, LYONET, HEIMANS et WESENBERG-LUND, ont déjà décrit la construction de cette coque (1); mais leurs descrip- tions ne me paraissent pas rendre compte suffisamment de la série des opérations que l’on peut observer. Je crois utile de raconter les faits que j’ai eu l’occasion de suivre à quatre reprises différentes. Ce n’est pas seulement au mois de mai, comme le disent certains auteurs, où au mois de juin comme l’écrivent d’autres, qu’a lieu la pente de l’Hydrophile; mais on observe cette ponte dès le commen- cement d'avril, en mai, juin et juillet. L'étude histologique des ovaires montre que la même femelle est capable de pondre plusieurs fois en une saison. À chaque ponte correspond l’expulsion de l’œuf distal de chaque gaine ovigère; l’œuf suivant, après un intervalle dont le minimum est de huit jours (2) et qui peut dépasser quatre semaines, se trouve mûr à son tour et constitue un des éléments de la nouvelle ponte. J’ai lieu de croire que la vie sexuelle de la femelle ne dure qu’une saison et que cette femelle meure avant l’automne, (1) Micer. Mémoire sur les larves des Coléoptères aquatiques. Annales du Muséum d'histoire naturelle, t. XIV, 1809. LyoneT. Anatomie des différentes espèces d’Insectes. Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, t. XVIIT, 1529. Hermaxs EN THysse. In sloot en plas. Amsterdam, 1907. C. WEesENBERG LuNp. Paarung und Eïablage der Süsswasserinsekten. Fort- schritte der naturwissenschaftlichen Forschung, Bd. VII, 1913. D'autres auteurs ont décrit la même construction chez d’autres Hydrophiliens : BALFOUR-BROWXNE. On the life-history of Hydrobius-fuscipes. Transactions Roy. Soc. Edinburgh, vol. 47, 1910. Portier. Recherches physiologiques sur les Insectes aquatiques. Archives de zoologie exp. et générale, 5 série, t. VIII, 1911. (2) A. Weiss. Bemerkungen über die Lebensdauer eines befruchteten Weib- chens von Hydrophilus piceus. Séeftiner entomologische Zeitung, Bd. L. 1889. Pour ma part, j'ai assisté à la construction de deux coques par une même femelle, à un intervalle de deux jours ; mais ces deux pontes, accolées et relati- vement petites, ont sombré et ne se sont pas développées, vraisemblablement en raison de leur immersion. 206 après une série de pontes successives, probablement quatre ou cinq; ce sont des jeunes individus qui hivernent (1). Les manœuvres de la construction de la coque débutent différem- ment selon le support dont dispose l’Insecte. S'il se prépare à atta- cher sa coque à une feuille de Nénuphar où d’Hydrocharis, il travail- lera d’abord dans la position renversée qu'ont décrite les auteurs, accroché par les pattes au bord de la feuille (2). Dans les cas que j'ai observés en aquarium (3), les plantes utilisées étaient des Lemna, des Potamogeton crispus ou des tiges de Ceratophyllum. L’Insecte, restant cette fois dans la position normale (le ventre en bas), s’accro- che à d’autres objets immergés et promène l’extrémité de son abdomen dans un plan horizontal, attachant la sécrétion de ses filières aux supports choisis. Il construit ainsi d’abord une sorte de Diagramme d’une section médiane de la coque ovigère de l'Hydrophile, X 2,3. tablier horizontal (la portion «a b de la figure), et l’élargit ensuite progressivement en en prolongeant le pourtour vers le bas. Le dôme ainsi obtenu se complète petit à petit par l’addition d’une partie inférieure (c) et l’œuvre présente alors la forme d’un ellipsoïde aplati supérieurement et ouvert à une extrémité (a d). À ce stade, l’orifice de la coque se trouve bouché par l’abdomen de l’Insecte, dont l’extrémité postérieure s'engage d'environ un centimètre dans la cavité du récipient en construction. (1) PouyaDE cite cependant le cas d'une femelle qui, après avoir pondu deux fois en juin et juillet, aurait hiverné et repondu l'été suivant, en juillet. (Nou- velle note sur l'Hydrophilus piceus. Bull. Soc. Entom. France, 1902 [cité d’après Wesenberg-Lund|.) (2) Voir les planches des mémoires de M1GER et de LYONET. (3) WESENBERG-LUND affirme (p. 247) que les Hydrophiles ne filent jamais leur cocon en plein jour, mais pendant la nuit; mes exemplaires ont commencé leur travail en plein soleil, au début de l'après-midi, et l’ont achevé avant le soir. 207 Pendant ces opérations, l’Hydrophile est resté dans la position ordinaire, la tête inclinée vers le bas, sauf pendant les instants où il s'occupe à renforcer les parties supérieures de la coque. Quand il se trouve près de la surface de l’eau, la partie supérieure de son corps émerge légèrement et ses élytres effectuent des mouvements rythmiques intéressants qui, à ma connaissance, n’ont pas encore élé décrits : ils se soulèvent en s’écartant, puis se rapprochent en s’abaissant et ces mouvements, qui agrandissent et diminuent alter- nativement la chambre aérienne sus-abdominale, foulent de Pair atmosphérique dans la cavité du cocon. Celle-ci se lrouve ainsi remplie d'air et l’eau n’y a point accès. On remarque bientôt que l’Insecte conserve une immobilité com- plète, même si l’on agite le liquide. C’est alors que se produit la ponte proprement dite; le dépôt des œufs, juxtaposés dans la position qu'indique le schéma ci-contre et agglutinés par un liquide d’aspect mucilagineux, commence par les régions pro- fondes ; au fur et à mesure que le cocon se remplit et que l’extré- mité de l’abdomen se dégage d’autant, l’Insecte réduit, par des fils nouveaux, la partie inférieure du cadre de l’orifice qu’il obstrue. Après l'émission d’une cinquantaine d'œufs, la coque se trouve garnie (1); elle ne présente plus alors qu’un orifice fort réduit, situé au.dessus du niveau de l’eau. Cette ouverture va être fermée par l’apposition, du côté externe, d'une plaque elliptique plus large que haute, qui couvre toute la région ad de la coque, et qui devient la base de l’appendice vertical. Celui-ci s’édifie par la superposition de filamentsd’allure verticale, que l’Hydrophile émet en hissant son abdomen hors de l’eau comme le représente la figure de HkimAxSs (Livre cité, p. 48); il se rétrécit de plus en pius et prend la forme spéciale qu'indique le diagramme ci-joint. C’est un appendice vertical, conique, courbé, présentant une gouttière du côté concave, en sorte que sa section transversale se présente comme un croissant. L’appendice tout entier est formé de fils bruns, dont la couleur tranche sur le blanc jaunâtre du reste du cocon. On a beaucoup discuté à propos de son rôle (2) : on en a fait un stabilisateur, s’opposant au renversement du cocon, opinion qui (l) Les œufs sont disposés dans la partie inférieure de la cavité du cocon; il esi curieux que MiGer les localise dans la partie supérieure. et affirme en consé- quence qu'une coque non maintenue par des supports étrangers se renverse automatiquement. (2) « Peut-être, dit Lyoner, ne sert-il que pour fournir à l’insecte le moyen de se délivrer du surabondant de matière soyeuse qu'il lui reste après son travail achevé et qui pourrait contracter des qualités nuisibles en croupissant trop longtemps inutilement dans son corps. » 208 me paraît étrange, car l’addition à une masse flottante, déjà lestée par les œufs, d’un appendice situé au-dessus du métacentre, ne peut que diminuer la stabilité de l’ensemble. Pour moi, cet appendice, formé d’un feutrage de filaments, peut être considéré comme perméable à l'air (1); les filaments, plus lâches dans la zone intérieure, se resserrent à la périphérie et opposent là une paroi pratiquement imperméable à l’eau : l’appendice est donc capable de fonctionner comme un tube, inaccessible à l’eau, mais établissant une communication entre l’atmosphère ambiante et la chambre du cocon. Sa verticalité et sa longueur sont précisé: ment des éléments favorables à cette fonction d’aération, parce qu’elles diminuent les risques de submersion. Cette manière de voir concorde, dans les grands traits, avec ce qu'affirme Porter du mât de la coque d’'Hydrous caraboides. Cet auteur attire l’attention sur la région triangulaire qui s’observe à la base de la gouttière de l’appendice : pour lui, le feutrage de fils y serait plus lâche, et la paroi, criblée d’orifices, fonctionne- rait, en ce point spécial, comme un «stigmate ». Je n’ai pas vu, chez l’Hydrophile, que le tissu de la paroi fût là moins serré que dans les autres régions de l’appendice vertical. Et cela me sépare de l’auteur cité dans la conception que nous nous faisons respec- tivement du fonctionnement de l’appendice comme intermédiaire pour les échanges gazeux entre l’atmosphère et la cavité de la coque : PORTIER ne conçoit la pénétration de l'air que par le stigmate, soit que cel air y arrive immédiatement, soit qu'il y par- vienne en suivant la gouttière, quand le mât est partiellement immergé; pour moi, les échanges gazeux s'effectuent par toute la surface libre de l’appendice. L’éclosion des œufs se fait après 14-18 jours; la présence de larves nouvellement écloses se manifeste à l’extérieur par de légers mouvements que présente le cocon. Les larves se mettent à ronger les parois de l’enveloppe et l’amincissement de celle-ci permet de les apercevoir vaguement dans leur cocon. La sortie des larves s’observe quelque temps après; elle s'effectue par un orifice situé d’une façon variable, mais principalement vers la base de l’appendice (d). (1) La confirmation expérimentale de cette affirmation peut se faire en immer- geant complètement une coque abandonnée par les larves : l’eau, pénétrant par l'orifice inférieur, refoule l'air qui s'échappe en petites bulles par l'extrémité de l’appendice. 209 L'HABITAT NATUREL DES LARVES DE LA TEIGNE DES TAPIS par W. Willem Lors d’une visite que j'ai faite, vers la fin mars, à la tour de l’église de Damme, j'ai recueilli sur les planchers des pelotes dégorgées par des Accipitres nocturnes, vraisemblablement Strix ftumvmeu. La présence, à l’intérièur de celles que j’ai ouvertes, de crânes appartenant tous à Crossopus fodiens me fait supposer que la plupart de ces boules étaient constituées par des déchets de Musaraignes. Après une quinzaine de jours, j'ai vu éclore de ces boules de poils un grand nombre de Trichophaga tapetiella L. : chaque chenille avait creusé un tabe aboutissant à la surface de la pelote, et ia dépouille de la chrysalide dépassait cette limite d’un tiers environ de sa longueur. Chacune des pelotes se UNE avoir hébergé de 2 à 10 larves de Trichophaga. J'en conclus que l’habitat normal ordinaire de ces larves, que nous voyons, dans nos demeures, se développer dans nos tapis et nos vêtements de laine, est constitué par les pelotes, formées en grande partie de poils, que les Accipitres mangeurs de petits mammifères sèment autour de leurs repaires. LÉ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIII Assemblée mensuelle du 1° août 1914. Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. Le secrétaire, M. SCHOUTEDEX, qui vient de subir une opération chirurgicale, fait excuser son absence. M. KERREMANS lui adresse, au nom de ses collègues, ses meilleurs vœux pour un prompt réta- blissement. Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communication. — M. KERREMANS dépose un exemplaire du tome XXII des Mémoires qui va être distribué. Il note que la publi- cation en a été faite en plusieurs fascicules datés respectivement comme suit : E DoaxiN, P. Hétérocères nouveaux de l'Amérique du sud : à paru le 20 août 1915. Ris, F. Neuer Beitrag zur Kenntnis der Odonatenfauna von Argentina : 15 octobre 1915. PRELL, H. Beiträge zur Kenntnis der Dynastinen : 15 novembre 1913. BERGROTH, E. Supplementum Catalogi Heteropterorum Bruxel- lensis : 20 décembre 1913. AEFKEN, J.-D. Beitrag zur Kenntnis der Bienenfauna von Alge- * rien : » avril 1914. — La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIIT, 20-VIr1-1914 14 VISION DES SILPHIDES, LIODIDES ET CLAMBIDES DU JAPON par G&. Portevin Le premier Nécrophage décrit du Japon fut Silpha japonica Morsc. (Etudes entom. 1860, p. 12). Puis, en 1875, RYE (in Entom. Monthly Mag. X., p. 131) décrivit Anisotoma multipunc- tata et circinipes. Mais il faut arriver à KRAATZ (1877) pour avoir un travail d'ensemble sur les Silphides du Japon. Dans ce travail, publié dans la € Deutsche Entomologische Zeitschrift », pages 100 et suivantes, KRAATZ énumère 17 espèces de Silphides et décrit 2 genres et 10 espèces nouvelles. La même année, et dans la même période (p. 345), Vox HAROLD, dans un court travail, décrivait une nouvelle espèce de Necrophorus, N. japonicus, et un nouveau Silpha, S. venatoria. En 1884, dans une note des « Bestimmungs-Tabellen » (Necro- phaga), REITTER créait, pour un Liodide japonais, le genre Pseudo- colenis et décrivait l’espèce P. Hilleri. Avec Lewis (1887-1893) parut enfin une étude complète des Sil- : phides des îles Nippones. Commencée dans « The Entomologist » (oct. 1887), cette étude fut continuée sous le titre € A list of the Japanese Silphidæ » dans les «Annals of Natural History » (1887, pp. 338 et suivantes). L'auteur y décrivait 6 espèces nouvelles eten citait 7 autres, déjà décrites, mais non encore signalées du Japon. Auparavant, Lewis avait fait paraître, en 1879, un Catalogue des . Coléoptères du Japon où il citait en particulier un certain nombre de Silphides dont ses travaux ultérieurs ne font plus mention. Le travail de l’entomologiste anglais se termina en 1893 (Ann. Nat. Hist. Sér. VI, pp 354-357) par l’étude des Pterolomini et des Agvrtini, deux sous-familles non encore connues du Japon. Lewis y fit connaître 4 nouvelles espèces de Lyrosoma, un Pteroloma et un Pelates. Depuis cette époque, grâce aux chasses fructueuses de MM. HaR- MAND et GALLOIS, que M le professeur BOUVIER a bien voulume permettre d'examiner, la faune japonaise s’est enrichie de 4 Sil- phides, 15 Liodides et un Clambide nouveaux. Par ailleurs, 2 Sil- phides nouveaux m'ont été communiqués par M. ANTOINE GROU- VELLE, et j'ai reçu un nouvel Agathidium, A. microps. Par suite, alors que le catalogue de H. VON SCHÔNFELDT (1887- . 1897) n’énumère que 47 espèces ou variétés de Silphides et de Lio- dides, celui qui termine ce mémoire, malgré la suppression d’un genre et de plusieurs espèces cités par erreur, en indique 67. 213 Eu outre de la communication des matériaux entomologiques appartenant au Museum d'Histoire Naturelle de Paris, j'ai eu entre les mains la collection du Deutsches Entomologisches National Museum, de Berlin, où J'ai retrouvé tous les types de KRAATz. Je remercie ici bien sincèrement MM. E. Bouvier etS, SCHENKLING de leur obligeance. . Mésosternum non caréné . SILPHIDÆ TABLEAU DES GENRES . Tête tronquée et rebordée en arrière. Dernier article des palpes maxillaires étroit et aigu (Cholevinc) Tête non tronquée derrière les yeux Silphinæ) OL 02 © D Mésosternum caréné . . . PETER . Antennes pectinées, 8° ar ile à ie plus en AE les 7° et 9°, premier article des tarses intermédiaires simple. Catopodes nov. gen. Antennes non pectinées 2% sue AUTRE 4. Eperons des tibias très longs et es Pr ot Ho Eperons des tibias simples, le plus long ne dépassant pas la moitié du premier article des tarses. Catops PAYK. : 5. Mésosternum finement caréné, hanches intermédiaires non . séparées. Elytres striolés parallèlement à leur base Nemadus THous Mésosternum à carène séparant les hanches intermédiaires. Elytres obliquement striolés . . . Ptomaphagus ILr1G. : 6. Abdomen de 5 segments or la ©, 6 chez le J (Agyrtini). É : Pelates HORN. Abdomen de 6 segment dans les deux sexes . . . .:. 7 7. Antennes à massue distinctes. Elytres non striés-ponctués. Pibias épineux -=- : PS TUE Antennes à massue très ble Eee ne ANG Tibias fablementépineux (Pierolomint) =: ....}; -""." 146 8. Antennes coudées paraissant de 10 articles (Necrophorini). 9 Antennes non coudées, le 2° article bien distinct (Säphini) 10 À 9. Axe de la massue antennaire à peu près central, celle-ci assez È longuement ovale. : . , . . . Ptomascopus KR. ï Axe de la massue tout à fait latéral, celle-ci en bouton sphé- . : rique ou courtement ovale. . . . NecrophorusK. 10. Pronotum à angles postérieurs largement arrondis, élvtres du f toujours carrément tronqués et fémurs postérieurs épais - sis. Stigmate prothoracique visible . Necrodes WiLk. 214 Pronotum à angles postérieurs marqués. Elvtres généralement atténués ou arrondis en arrière. fémurs postérieurs non épaissis. Stigmate prothoracique non visible. . . . . 411 11. Tête très allongée, en museau . . . Phosphuga LEACH. Tête au moins aussi large que longue. 4 LE 12. Hanches intermédiaires largement séparées . . . . . 13 Hanches intermédiaires rapprochées." :: 2:24. 00.44% 13. Tête non étranglée derrière les yeux . Œceoptoma LEACH. Tête étranglée derrière les yeux. Elytres de la © souvent pro- longés et lobés à la suture . . . . Thanatophilus LEACH. 14. Tibias. postérieurs du 4 fortement arqués Xylodrepa THON. Tibias postérieurs du droits . . . AA DTA Lo) 15. Pronotum sans espaces complètement Fes sur le disque.. Ongles simples . . . EP © 10100 1 UE Pronotum avec des espaces ses sur le disque. Ongles dentés à la base, ceux du {ÿ fortement courbés et pourvus d’une dent presque‘lobiforme; : lu RL usilDha Sen 16. Elytres généralement fortement striés-ponctués, brillants. Front parfois pourvu d? oreilles ARE URSS | Elytres mats ou à peu près, à fines stries. One étroite rappe- lant certains Platynus . . . . . Lyrosoma MANNH. 17. Tibias peu épineux en Rs tarses grêles à pénultième article non bilobé . . . de NC PCT OL OM TAN EL Tibias assez noie, épineux en dehors, tarses plus courts et plus robustes, à pénultième article bilobé. ASE Brachyloma nov. gen. LAC ELO RENE EUR CATOPODES nov. gen. Mesosternum haud carinatum. Caput postice truncatum et mar- ginatum. Antennæ peclinatæ., Tarsi intermedarii omnino sim- plices. Les tarses intermédiaires du ', complètement simples, séparent ce nouveau genre de Catoptrichus Murr. D’autres caractères vien- nent confirmer la validité de cette séparation. Le facies est celui des Catops, tandis que celui de Catoptrichus rappelle les Choleva. Les antennes aussi sont moins fortement pectinées que chez ce dernier genre. Ce genre est représenté au Japon par une espèce décrite par KRAATZ, sous le nom de Catops fuscifrons. Mais l’auteur n’ayant pas fait mention de la conformation singulière des antennes, son espèce 215 a été méconnue par les auteurs qui l'ont suivi. Le nom de C. fusci- frons a été appliqué à un Catops très répandu dans les collections, et qui n’a pas été décrit. On en trouvera plus loin la tu sous le nom de C. apicalis nov. sp. Quant à l’espèce de KRAATZ, je l’avais décrite à nouveau sous le nom de Catoptrichus sericeus (Bull. Mus. 1908, p. 20), dans les termes suivants : PBrunneo-rufescens, capite brunneo, thorace, palpis, basi api- ceque antennarum dilutiore, parum nitidus, sericeus, ovato- oblongus, forma C. fuscifronta KR. simillimus, elytris autem striatis. Caput minutissime punclatum, pube lutea vestitum, antennis validis, clava haud interrupta, art. 6°-10° valde serratis, setosis, 11° ovalo, ad apicem obtuso et luteo. Pronotum trans- versum, antice paulo angustior, lateribus rotundatis, versus angulos posticos obtusos paulo inflexis, basi fere recta. Elytra late- ribus valde rotundatis, ad apicem separatim rotundata, tenuiter et dense purctata, pruinosa, stria suturali profunda, ceteris integris leviter indicatis. Subtus brunneo-rufus, pube lutea vestitus; pedes validi, tibiis spinosis, tarsis dilutioribus, sat elongatis, anterioribus in «j leviter dilatatis, intermediis simplicibus, abdomine simplice. Long. 4 mill. A part le type de KRAATZ (coll. du Deuts. Ent. Nat. Museum), je n’ai vu, de cette espèce, que 2 'j recueillis par M. J. HARMAND aux environs de Tokio (coll. du Museum). Genre PRIONOCHAETA Horx. Ce genre fut ciéé par HoRN pour Choleva opaca SAY de l’Amé- rique du Nord. Depuis, une espèce fut décrite de la Sibérie P. sibirica RerTr. Enfin, une troisième apparlient à la faune du Japon. Les caractères du genre sont les suivants : Mésosternum non caréné. Tarses intermédiaires simples dans les deux sexes. Eperons terminaux des tibias très longs, pectinés sur les côtés. Voici la description originale de l’espèce japonaise (Cf. Bulletin du Museum 1902, n° 7, p. 512). P. Harmandi Porrev. — Atra, opaca, depressa, subparallela. Pronoto subtiliter griseo-luteo pubescente. Coleopteris griseo pubescentibus. Antennis nigris basi et articulo ultimo ad apicem luteis, 4-4.5 mill. J'ai donné (Ann. Soc. Ent. Fr. 1903, p. 159) les caractères qui distinguent cette ie de P. opaca SAY et de P. sibirica REITr. J'en ai vu jusqu'ici 3 exemplaires, 2 'j' et 1 ©, recueillis aux environs de Tokio par MM. HARMAND et GALLOIS (coll. du Museum). 216 Genre CATCPS PAYKULL Sous-genre Sciodrepa THOMSON Une seule espèce, S. fumata Sp., se trouve au Japon. Elle est répandue dans l’Europe, l’Asie Mineure et la Sibérie. Une autre espèce européenne, S. Watson? SP., également répandue jusque dans l’ouest de la Sibérie, n’a pas été trouvée jusqu'ici dans les îles japonaises. Sous-genre Gatops PAyKkuULL (s. str.) Ce sous-genre, largement représenté en Europe, dans l’Asie cen- trale et septentrionale et l'Amérique boréale, compte au Japon trois représentants. Ce sont : C. Hilleri KRAATZzZ, C. àpicalis nov. sp (fuscifrons auct., nec KRAATZ) et C. angustipes nov. Sp. Le tableau suivant permettra de les distinguer : 4. Prothorax très arrondi sur les côtés, ceux-ci nullement redressés avant les angles postérieurs. Tibias postérieurs fortement épineux en dehors. «' Tibias antérieurs échancrés à la base en dedans, fémurs antérieurs avec un petit tubercule en des- sous, tarses antérieurs fortement dilatés. Æilleri KR. Prothorax modérément arrondi sur les côtés, ceux-ci légère- ment redressés avant les angles postérieurs. Tibias posté- rieurs très peu ou pas du tout épineux en dehors . , 2. 2. Brun noir, en ovale assez large, tibias postérieurs avec des épines en dehors. ' Tarses antérieurs à peine plus larges que l’extrémité des tibias . . . 1). -apicalis nov. sp: Brun, avec les épaules et les Hnene d’un jaune rougeûtre, plus longuement ovale, tibias postérieurs sans épines bien visibles. ' Tarses antérieurs atteignant à peine la largeur de l’extrémité des tibias . . . . . . angustipes nov.sp. C. Hilleri KR. (D. E. Z , 1877, p. 107).— Subovatus, niger, anten- nis (apicem versus minus incrassatis quam in C. alpino) basi pedibusque brunneis-femoribus fuscis, thorace coleopteris angus: tiore, elytris castaneis, sutura apiceque sæpius infuscatis. 1 1/3- 4 1/2 lin. : Répandu au Japon Catops apicalis nov. sp. — Catoptricho fuscifronte KR. similis, sed characteribus generis, colorationeque divergens. Ovalis, sat latus, brunneo niger, capile, pronoto, basique elytrorum pube lutea. GES + # 217 vestita, elytris tenuiter griseo-pubescentibus et pruinosis. Antennæ basi rubra, clava infuscata et incrassata, articulo ultimo luteo. Pronotum lateribus rotundatis, versus angulos posticos rectos levissime subsinuatis. Elytra striis indistinctis. Pedes rubro- brunnei, tarsis sat elongatis et dilutioribus. Tarsi anteriores parum expansi, latitudinem apicis tibiarum vix superantes. Long. : 3 mill. 8-4 mill. Très commun au Japon et répandu dans les collections sous le nom de C. fuscifrons KR. Il faut y rapporter toutes les localités indiquées pour ce dernier, sauf les localités chinoises qui appar- tiennent à l’espèce suivante. Parmi les Catops européens rappelle C. nigricans SP. dont ses antennes à forte massue et à dernier article jaune le différencient facilement. C. angustipes nov. sp. — GC. apicalis PORTE. affinis, forma cor- poris longiore, coloratione dilutiore,-præsertim ad humeros epi- pleurosque, divergens. Antennæ graciliores, articulis 1-6 luteo- rubris, ultimo luteo. Pronotum lateribus minus rotundatis. Elytra sat elongata, humeris et epipleuris omnino luteo-rubris. Pedes rubri, tarsis elongalis. 4’ Tarsi anteriores parum dilatati, latitu- dinem apicis tibiarum vix attingentes. Long. : 3 mill. 75. Japon : Environs de Tokio (HARMAND, coll. du Museum). Chine : Yunnan (A. Davip, coll. du Museum). Nankin, reçu en nombre par M. DONCKkIER (coll. À. GROUVELLE, PIc, et la mienne). Voisin de ‘’. angustitarsis REITT. de Sibérie orientale et du nord de la Mongolie, dont il diffère par sa couleur plus claire, sa taille un peu plus grande, la forme du pronotum et les larses antérieurs du ' plus dilatés. Genre NEMADUS THomson. Une seule espèce appartenant à ce genre existe au Japon, N. pusillimus, décrite par KRrAATz (Deut. Ent. Zeit., 1877, p. 108). Voici la description donnée par l’auteur : Catops pusillimus. — Ovatus, fausco-niger, ore, antennarum basi pedibusque testaceis, thorace fusco-nigro, elytris brunneo-castan- neis, transversim strigosis, apice haud truncatis. 7/8 lin. Paraiît commune au Japon. Les chasses de M. J. HARMAND, aux environs de Tokio (coll. du Museum), en renferment un certain nombre pris sous une charogne. L’espèce européenne N. colonoides KR. vit au contraire avec les Fourmis. 218 Genre PTOMAPHAGUS ILLIGER. Une seule espèce aussi au Japon, P. variicornis ROSENH. Le seul exemplaire que j'en aie vu est plus brillant que les nôtres, par suite d’une pubescence moins serrée, mais je ne vois aucun caractère permettant de les séparer. TI SILPELIINÆ 1. PTEROLOMINI Genre PTEROLOMA GYLLENHALL. De ce genre, répandu sur l’Europe centrale et septentrionale, l'Asie centrale et l'Amérique du Nord, deux espèces appartiennent en propre à la faune japonaise, P. discicolle Lew. et P. calathoides PorTEv.; le tableau suivant permettra de les distinguer : 1. Tête imponctuée, angles antérieurs du prothorax proémi- nents. Insecte roux brun avec le disque du thorax noir. A EUR DANONE TON RS CUS LE GUESS Tête à ponctuation forte et écartée. Insecte entièrement roux. Gill ES LE ER TT TAROT BD REENS Genre BRACHYLOMA PORTEVIN. Gen. Pteroloma GYLL. simile, forma corporis magis curta, tibiis validis extra fortiter spinosis, tarsisque articulo penultimo bilobato, divergens. Ce nouveau genre a de grandes affinités avec les Pteroloma. II s’en distingue par ses tibias évidemment épineux et ses tarses à avant-dernier article bilobé. D’ailleurs le corps est, dans toutes ses parties, beaucoup plus robuste que chez Pteroloma ; enfin le prono- tum n’a pas les côtés explanés. Il est représenté au Japon par l’espèce suivante : B. curtum nov. sp.— Breviterovalum, rufo ferrugineum, nitidum. Caput pronotumque fortiter et laxe punctatum ; caput fronte inter oculos utrinque longitudinaliter et pone oculos in medio rotunditer impressa; antennarum clavasat incrassata et pubescente, articulo ultimo obtuse acuminato, ad apicem oblique truncato. - Pronotum valde transversum, antice parum emarginatum, angulis anticis rotundatis, posticis obtusis, lateribus rotundatis, antice magis angustatum. Scutellum impunctatum. Elytra lateribus rotun- datis, versus apicem acute attenuata, regulariter et fortiter punc- tato-striata, intervallis lævibus. Tibiæ et tarsi luteo aurato pubes- 219 centes, tibiis tenuiter spinosis, tarsis subtus sat longe luteo pubescentibus. Long. : 6 mill. 2 exemplaires : Kioto. La tête et le pronotum, à un fort grossissement, présentent un fond alutacé Le pronotum est très finement rebordé sur les côtés, qui ne sont pas redressés; seuls les angles postérieurs sont faible- ment explanés. La gouttière latérale des élytres est également étroite (1). Genre LYROSOMA MANNERHEIM. Des 6 espèces qui composent ce genre, 4 appartiennent en pro- pre à la faune du Japon et semblent nas dans les îles Kou- riles, une autre est du Kamtschatka (L. pallidum EscH.) et une de l'Amérique du Nord (L. opacum MANNH.). Voici le tableau dichotomique des espèces japonaises : 1. Tête avec une carène transverse entre les yeux et une carène perpendiculaire à celle-ci remontant sur le front. 6 3/4 mill. A PE A TRE PR en LE TD EE LUE TENTE Tête non carénée ou avec une élévation longitudinale peu OC AR EE NN ARCE OE E TER C RN LRe 2 2. Angles postérieurs du pronotum obtus; front avec une éléva- HOME ANIEESE A to Sn OU BEW, Angles postérieurs “ en droits-CH aigus + 74 0er 3 Les 2 premiers interstries plus clairs, pronotum à angles ETS AD ILES Se RE ES Si Re Sr AL EN: Dessus concolore. Angles postérieurs du pronotum droits. DO TES en PR Te EE Se RO DONNER LE NV: (1) Voici la description d’une autre espèce du même genre, provenant du Yunuan : B. sinense nov. sp. — Brevissime ovatum, subrotundatum, rufo-ferrugineum, nitidum. Caput fortiter et irregulariter punctatum, frontis impressionibus lateralibus versus basin antennarum interruptis, foveola mediari obsoleta, . antennis sat gracilibus articulis omnibus elongatis, clava minus incrassata, articulo ultimo sat longe attenuato. Pronotum transversissimum, angulis omni- bus rotundatis, lateribus antice rotunditer attenuatis, angulis posticis paulo magis explanatis. Elytra minus forliter striato-punctata, simul ad apicem rotun- data. Tibiæ sat fortiter spinosæ ; tarsi validi, longe pube luteo-aurata, præser- tim subtus, vestiti. — Long 4 mill. Plus court et plus brillant que B. curtum, avec la tête et le pronotum à fond lisse, ce dernier nullement rétréci en arrière avec la base largement arrondie, tous les angles arrondis, les postérieurs plus largement explanés. Elytres très peu élargis après les épaules, avec la marge latérale en fine gouttière, etarrondis ensemble au sommet. Les pattes ont les tibias plus fortement épineux et l’avant- dernier article des tarses plus nettement bilobé. 220 N'ayant vu, parmi ces espèces que L. ovipenne, je donne ce tableau d’après les caractères UNE par Lewis dans ses descrip- tions. 2. SILPHINI Genre NECRODES WILKkIN. Trois espèces seulement composent ce genre, dont l’une est spé- ciale à la faune américaine. Les deux autres se trouvent au Japon. Antennes à trois derniers articles jaunes, massue plus forte, ponc- tuation élytrale plus fine et plus serrée . litoralis L. Antennes entièrement noires, massue grêle, ponctuation élytrale plus-écartée "7%: NE RENE MIO TICONNTLS ELA Genre EUSILPHA SEMENOW. Les espèces appartenant à ce genre sont exclusivement asiati- ques ; deux seulement existent au Japon et se retrouvent peut-être dans le Nord de la Chine. Insecte entièrement noir bleu. Ro atténués assez longuement en*arfière: ee A DOIMCLEMARSGEL, Pronotum roux avec le res LA n, élytres subparallèles, tronqués largement à l'extrémité... ,0 10" brunnicollhis Ke: Genre SILPHA L. Ce genre nombreux n’est représenté au Japon que par une espèce, S. perforata GEBL. répandue dans l’Est de la Sibérie et le Nord de la Chine, et dont le Japon offre, outre le type, une variété spéciale : venatoria HAROLD. S. perforatu, qui apparlient au groupe de Silpha carinata, se reconnait à son pronotum également ponctué sur toute sa surface et à ses élytres légèrement bronzés ; la variété venatoria HAR. est une variété de grande taille plus robuste que les exemplaires typiques. Genre THANATOPHILUS LEACH. Les Thanatophilus comprennent de nombreuses espèces répar- ties entre l’Europe, l'Afrique, l’Asie et l’Amérique du Nord. Quatre seulement, dont trois sont spéciales à sa faune, ont été signalées au Japon; quant à la Æ il est probable que son indication est erronée. Le tableau suivant permettra de les reconnaitre. 4. Interstices des élytres simplement ponctués . . . . . 2 Interstices des élytres avec des tubercules ou des rugosités transyerses: ARS Dr SRE TN PP RARE Riel - + 291 2, Angle huméral des élytres denté. Elvtres glabres à 3 côtes égale- ment marquées. Très voisin de 7. sinuatus KFaB dont il se © distingue par la forme plus allongée, la ponctualion des élytres plus forte et plus écartée, la pubescence du pronotum jaune au lieu d’être d’un gris argenté . auripilosus PORTEV. Angle huméral des élytres arrondi. Elytres avec des poils fauves bien visibles, les 2 côtes internes simplement mar- quées, l’externe cariniforme . . latericarinatus MoTscH. 3. Intersiries des élytres avec des rugosités transverses irrégu- lières. Ceux-ci noirs, brillants, presque glabres. Angle humé- ral des élytres arrondi. Dernier arceau abdominal non cilié HÉSTAURES SRE PARLE RER EE subrugosus nov.sp. Interstries avec des tubercules peu marqués. Insecte d’un brun plus ou moins clair, peu brillant, longuement pileux sur la tête et le corselet, et visiblement pubescent sur les élytres. Ressemble à 7. lapponicus HBsr mais en diffère par le disque du pronotum presque uni, les tubercules des élytres beaucoup moins nombreux et peu marqués, et les tibias postérieurs simplement garnis de poils en dedans irregularis nov sp. T. subrugosus nov. sp.- 7. rugosi L. vicinus, elytrorum inter- vallis parum rugalis, capite fere glabro, abdominisque articulo ultimo haut luteo ciliato, præsertim divergens. LA WA TRE gs ? ’ y Yokohama (ma collection). Si T. rugosus L. existe au Japon, les deux espèces ont été con- fondues par les auteurs. Il est plus probable que T. subrugosus S’V Fr L 174 4 rencontre seul. On le reconnaitra à ses élytres ne présentant que de S: faibles rugosités transverses, particulièrement sur les 2°, 3° et 4° “#i intervalles, à sa tête qui n’est pas couverte de la longue pubescence É jaune de T. rugosus, et surtout à son abdomen, dont l’exlrémité n’a 5: que des poils noirs. ù $ T. irregularis nov. sp. — Th. lapponico L. valde similis. Statura minore, coloratione dilutiore, sculptura elytrorum et tibiis poste- rioribus maris intus pilosis, præsertim divergens. Omnino brunneo- ee rufescens, pilis aureis munitus. Caput longe et dense pilosum, % antennis brunneis, dimidium prothoracis paulo superantibus. Pro- É notum lateribus valde rotundatis, disco fere æquali, pube luteo- aurea pilis nigris non mixta sat dense vestilum, angulis posticis : rotundatis. Elytra subparallela, 3 carinis dorsalibus, 1* integra parum alta, 2% in medio evanescente, 38 alta, carinata, callum pos- ticum non superante, intervallis tuberculis sparsis parum indicatis. Subtus longe fulvo-pilosus, abdomine segmentibus fulvo margi PSE = 229 natis. Elytra ad apicem integra; tibiæ posteriores intus breviter pilosa; © elytra versus apicem sinuata, angulo apicali producto? Japon : Gagishizijima. Très semblable à un petit Th. lapponicus, mais différent par les caractères suivants : le pronotum est plus transverse et plus arrondi sur les côtés, les angles postérieurs sont plus arrondis, et le disque, à peu près égal, ne présente pas de poils noirs mêlés à sa longue pubescence jaune doré; l’angle huméral des élytres est à peine denté, les carènes, et surtout les tubercules, sont de beaucoup plus faibles. En dessous, tous les segments abdominaux sont bordés de poils fauves. Enfin, les ‘tibias postérieurs du ', qui sont garnis en dedans de spinules chez T. lapponicus, ne présentent ici que des poils courts. | Genre (ECEOPTOMA LEACH. Ce genre est représenté au Japon par trois espèces : O. thora- cicum L., répandu dans l’Europe centrale et septentrionale ét l’Asie centrale et septentrionale, jusqu’à Formose et au Kamtschatka; O. subrufum LEW., spécial au Japon et à la Chine orientale, etO. nigro- punctatum LEW., qui est confiné au Japon. 1. Thorax entièrement roux, sans plaques noires brillantes, élytres HOIPS OU”"DrAMTS. AE. Le Me EE CSP SEE SON Thorax roux, avec 4 petites plaques noires arrondies et bril- ATOS à Te EMA ER SSD DU EAST CREME Le) . Elytres noirs intervalles avec des rides transverses. thoracicum L. Elytres bruns, intervalles simplement ponctués. subrufum LEW. Genre XYLODREPA THoMsoN. Une seule espèce, ressemblant beaucoup à X. 4-punctata L., se rencontre au Japon, où elle vit sur les chênes, comme l’espèce européenne, et a, probablement, les mêmes mœurs. Cette espèce, dénommée X. sylvatica par Lewis (1887), avait déjà été décrite par MorscnhouLsky (1860), sous le nom de 6-carinata. Cet auteur dit, en effet : (Forme et couleur du 4 punctata; il diffère par ses élytres, plus distinctement tricarénées, et les intervalles plus pro- fondément ponctués. Ovale, allongé, atténué en arrière, très ponctué, luisant, noir, bord du prothorax et élytres testacés, ceux-ci avec 4 points noirs, les Bostérieurs transverses: » X. Ü-carinata a été décrit de l'Amour. 223 Genre PHOSPHUGA LEACH. L'espèce européenne P. atrata L. se retrouve au Japon. Répandue sur toute l’Europe et sur l’Asie centrale, elle atteint ici sa limite d'expansion. 3. NECROPHORINI Genre PTOMASCOPUS KRAATZ. Créé par KRAATZ pour Ptomascopus morio KR., ce genre com- prend deux espèces : P. morio KR. et P. plagiatus MEÉN., décrit sous le nom générique de Necrophorus. Quant à P. carbunculus LEW., « from the Amazon river-», rien dans sa description ne permet de le séparer de P. morio, auquel je le réunis. Enfin, P. 4-macu- latus KR. est synonyme de P. plagiatus, et sa description, faite sans doute de mémoire, est erronée. Les deux espèces connues se distinguent facilement : Entièrement noir brillant, à ponctuation très fine. Abdomen entiè- rement couvert de pubescence fauve, très courte (élytres rou- geâtres, var. Lewisi var: nov.). . . . . . morio Ke. Noir, avec une bande transversale rouge à peine interrompue à la suture, occupant les élytres depuis le 1/3 inférieur de l’écusson jusqu’un peu au-dessous du milieu des étuis et remontant laté- ralement sur l’épaule. Epipleures entièrement rouges. Ponc- tuation générale plus forte, surtout sur les élytres. Pubescence fauve de l’abdomen condensée à la marge postérieure des APE CAUDES NS PRO SE ARS DIAUEGTUS MEN: Ptomascopus morio est très répandu au Japon ; on le trouve aussi dans le nord de la Chine; P. plagiatus est, au contraire, commun dans le nord de la Chine, et rare au Japon. Genre NECROPHORUS FABRICIUS. Le genre Necrophorus est à peu près spécial à l'hémisphère boréal, le reste du globe ne renfermant que 3 espèces propres à l'Amérique du Sud et N. distinctus GROUvV., des Célèbes. Il est lar- sement représenté au Japon avec 9 espèces dont 4 spéciales aux îles Nipponnes. Voici le tableau dichotomique des Necrophorus japonais : 1. Angle terminal externe des tibias postérieurs en pointe glabre et aiguë (s.-g. Acanthopsilus nov.). Insecte noir avec les épi- pleures plus clairs, la massue des antennes jaune sur les trois derniers articles. Pronotum suborbiculaire, à bords assez lar- gement aplanis, n’ayant que des vestiges d’impressions. Elytres à ponctuation très fine et écartée, lé$ points étant pla- cés dans les aréoles d’une réticulation très large, visible à un fort grossissement. Tibias postérieurs du grêles à la base, brusquement dilatés en dedans vers le milieu, ce qui les fait paraître angulés. Longueur : 30-35 mill. concolor KR. Angle terminal externe des tibias postérieurs en pointe mousse et pubescente. Epipleures des étytres à peu près aussi larges que les épimères correspondants (Necrophorus s. str.) . 2 . Insecte entièrement noir, même sur la massue antennaire. 3 Elytres avec des bandes ou des taches rouge orangé. . . 4 . Epaules à longs poils noirs, poitrine à poils bruns rarement fauves (var. funebris JAK.). Facies de N. germanicus. morio GEBL. Epaules à poils courts, poitrine à poils fauves. Très semblable à N. humatlor Gorze, dont il se distingue par le pronotum pins arrondi, l’arête latérale effacée avant l’épaule, la massue plus lâche et complètement noire. Long. 15-19 mill. tenuipes LEW. _ . Pronotunr glabre : 772 RSS RSS PR SE ER ER ES Pronotum et élytres à longue et molle pubescence fauve, massue des antennes noire . . . . . dauricus Mors. . Massue entièrement noire . . . . . . vespilloides HERBST. Massue avec le dernier article seul roux. Espèce assez étroite, luisante, avec le pronotum presque carré, les élytres à ponc- tuation grosse et assez serrée, portant une fascie orangée antérieure assez étroite remontant le long du bord latéral sur l'épaule, la fascie postérieure représentée par deux taches isolées ; épipleures entièrement roux; pubescence abdomi- nale toute noire. Long. 11-14 mill. . . montivagqus LEW. Massue-avec'le premier’article seul noir =, "ee ne Front taché de rouge 2.135 RES ERANR NE R MARRSE SET FLORENOLT 26820. 07 RQ EN PES TE ET NP EEE . Pronotum moins arrondi, moins luisant, à ponctuation plus forte. Elytres avec deux larges bandes orangées, la deuxième occupant toute lextrémité de l’élytre, chacune avec deux points noirs. Long. 1416 mill. . . . . Æ4-punctatus KR. Pronotum à angles plus marqués quoiqu’arrondis, ponctuation moins forte. Elytres avec des bandes moins larges, sans points noirs, la bande postérieure toujours séparée de l’extré- mité de l’élytre par un liséré noir. Longueur : 16 18 mill. maculifrons KR. . Tibias postérieurs fortement courbés. . . japonicus HAR. Tibias postérieurs droits . . . RS Dog ui . Epipleures complètement rouges. La bande orangée posté- rieure occupe toute l’extrémité de l’élytre. Long. 14 16 mill latifasciatus LEW. 295 Epipleures au moins entamés par la bande noire basilaire. 10 10. Elytres à ponctuation a grosse, l’épipleure entièrementnoir. . . : . . maritimus GUÉR. Elytres à ponctuation moins grosse FE plus serrée, l’épipleure jaune dans sa plus grande partie . . . nterruplus STEPH. 4. AGYRTINI. Genre PELATES Horn. Le groupe des Agyrtini est représenté au Japon par une seule espèce appartenant au genre Pelates, créé par HORN pour un Silphide de l'Amérique du Nord P. latus MaANNH. Voici la descrip- tion originale de P. striatipennis LEW Oblongo-ovatus, rufo-braunneus, nitidus ; thorace conspicue punctato; elytris punctato-striatis. -- L. 5 3/4 6 mill. Æ Je n’ai pas vu cet insecte en nature. É LIODIDÆ ‘es ne à R TABLEAU DES GENRES a 1. Tête ne présentant pas en dessous de sillons antennaires L- Chiodine) SE are, ris 1 Tête avec des sillons dl en on “RÉ Anse. 3 À 2, Tarses antérieurs de 5 articles . . . . . Liodes S: Tarses antérieurs de 4 articles . . . . . Pseudocolenis Mr 3. Tête sensiblement étranglée derrière les yeux . . SAN vÆ Las Tête non étranglée derrière les yeux. . Aion 4. Massue de 5 articles, interrompue. . . . Anisotoma = Massue non interrompue, de 3 articles . . À TRUE (s. g. Cyrtoplastus) Massue progressive à partir du 4 article, bord sulural des élytres dilaté vers l’extrémité. Sphæroliodes Se I. LIODINÆ Genre LIODES LATREILLE. Deux espèces de la faune du Japon ont élé décrites par RYE (Ent. Month. Mag. X p. 131, 1875) comme appartenant à ce genre ; je ne les ai pas vues en nature, et je donne ci-dessous leurs carac- tères distinctifs d’après leur description : Elytres à stries ponctuées irrégulièrement géminées, avec des cils peu nombreux sur les bords latéraux, :nterstries à petits points nombreux, sans strigosités, 3 mill. multipunctata RYE 226 Elytres fortement ponctués, les stries peu régulières, côtés non ciliés, interstries à gros points, substrigueux transversale- MENT MR ET ne a CT RP ACT CTI LL MARNE Genre PSEUDOCOLENIS REITTER. Les 4 espèces japonaises appartenant à ce genre sont très voi- sines les unes des autres, sauf P. ftrigosula PORTEV. qui se sépare nettement à cause de ses élytres non ponctués-striés. Elles sont d’un roux brun ou ferrugineux, concolore, ou rem- bruni sur le pourtour des yeux, le disque du pronotum et celui des élvtres. Ceux-ci sont ponclués-striés et striolés en travers. Les antennes sont grêles et relativement plus longues que chez les. autres Liodide. Voici le tableau dichotomique de ces espèces : 1. Elytres peu densément striolés en travers, ponctués-striés. 2 Elytres densément striolés en travers, sans autre strie que la suturale, 2mill, ie RER EE siT T0SU PORTE 2. Intervalles des stries imponctués, les stries très finement ponc- tuées. Entièrement d’un roux brun, 2 mill 25. lata PORTE. Intervalles presque aussi fortement ponctués que les stries 3 3. Plus grand (2 mill.), généralement concolore, élytres plus fortement ponctués et plus obsolètement strigueux en travers quechez Hillert 270. . . grandis PORTEV. Plus petit (4.8 mill.), no den yeux; Fhenee du pronotum et des élytres rembrunis, élytres à ponctuation moins forte et à strigosités plus nettes. …. . .: .:HilleriRErrTr. II. ANISOTOMINÆ 1. ANISOTOMINI Genre ANISOTOMA ILLIGER. Le genre appartient à toute l’Europe, à l’Asie septentrionale et à l'Amérique du Nord. Il est représenté au Japon par 4 espèces, dont 2 lui sont communes avec l’Europe, les deux autres semblant exclusivement japonaises. Le tableau suivant permettra de les distinguer : 1. Elytres ponctués sans stries appréciables. Dessous du corps, épipleures et pattes rousses . . . . . japonica PORTEV. Elytres à stries ponctuées plus ou moins nettes. . . . 2 2 Stries des élytres géminées .. : : . . . castanea HBsr. Stries des élytres simples . . . s : RTE 3. Entièrement brun, stries des élytres ne es er Brun, avec le pourtour du pronotum, le devant de la tête, l’extrémité des élytres et un fin liséré à la suture et le-long des côtés, roux ou roussâtres. Stries élytrales peu-visibles. Galloisi PORTEV. Genre SPHÆROLIODES PORTEVIN. Ce genre ne comprend jusqu'ici qu’une espèce, S. rufescens PorTev., qui est spéciale au Japon. En voici la description origi- nale (Bull. Mus 1905, p 419): Convexa, subglobosa, parum nitida, glabra, rufescens, capite, disco prothoracis, antennarum basique dilutiore. Caput tenuiter et obsolete punctatum, alutaceum, epistomate delimitat», antennis validis, basin prothoracis attingentibus, sat fortiter pilosis, arti- culis 5-11° crassis, 8° quan 7° et 9 paulo minus elongato, tribus ultimis latioribus, ultimo eiongato apice rotundato. Pronotum alutaceum, in medio fere impunctatum, ad latera obsolete tenuiter punctulatum. Scutellum brunneum. KElytra rubra, sat fortiter et dense punctata, stria suturali antice evanescente, margine suturali postice sat late expansa. Subtus pedesque ruf, tibiis tarsisque pubescentibus; © tarsis 4-4-4-articulatis, mandibula sinistra apice fascata. Long. 3.8 mill. 2 exemplaires seulement ont été vus par moi : 1 © du Nippon moyen, 4 des environs de Tokio (J. HARMAND). Collection du ._. Museum. Genre AMPHICYLLIS ERICHSON. Cyrtoplastus REITTER. Une seule espèce, appartenant également à la faune européenne et décrite comme Agathidium, représente au Japon le sous-genre Cyrloplastus, GC. seriepunctatus Bris. Je ne l'ai pas rencontrée dans les collections que j’ai examinées. Deux autres espèces de l’ouest sibérien GC. successor REtTT. et C. érregularis REITT. pourraient peut-être se retrouver au Japon. AGATHIDIINI Genre AGATHIDIUM ILLIGER. Genre nombreux, répandu dans l’hémisphère boréal, mais dont les espèces sont généralement assez localisées. Aucune n’a été ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 20 VI11-1914 15 298 : = décrite jusqu'ici de l'hémisphère austral; le Japon en a déjà fourni 10, toutes spéciales à sa faune, et provenant toutes, sauf une, des chasses de MM. HARMAND et GALLOIS, aux environs de Tokio, dans les Alpes de Nikko et dans l’ile de Kiou-Siou. Voici leur tableau dichotomique : A 1. Tempes ron rentlées:-- 22 URI NS RS Tempes renflées (Saccoceble) à: RETRO RE 2. Angle huméral des élytres obtusément arrondi; faculté de se rouler en boule complète (Cyphoceble).:. . . . . . 3 Angle huméral des élytres obtus mais bien marqué; faculté incomplète de se rouler en boule (Neoceble). . . . . 4 3. Elytres avec une strie suturale, pouctués. Brun noir, pronotum rougeâtre avec le disque vaguement rembruni, éiytres avec la suture et un étroit liséré latéral rougeâtres 2.4 mill bicolor PORTEV. Elytres sans strie suturale, ni ponctuation. Brun noir, bords du pronotum et extrémité des élytres plus clairs. 2.4 mill. sublævigatum Por. 4. Pronotum, vu de profil, présentant des angles postérieurs largément arrondis. “AR ERP SEE OR Re Pronotum, vu de profil, présentant des angles postérieurs MATQUÉS. =. 5 7 6 LEE, RE EE EL PET SENS 5. Elytres sans strie suturale ni ponctuation. Brun foncé, élytres plus clairs, antennes à massue brune, dernier article allongé, jaune. ' fémurs postérieurs largement dentés. 2.8 mill. rufulum PORTE. Elytres à ponctuation fine, peu dense, pourvus d’une strie suturale. Antennes courtes, rouges, à massue plus foncée, dernier article en pointe obtuse, rouge. Insecte noir brillant. DL EP ne US TE SCT SP OI ORNE 6. Elytres sans strie suturale ni ponctuation, à marge latérale, présentant des cils courts et écartés. Brun noir, portion anté-. rieure de la tête, marge du pronotum, apex des élytres et un étroit liséré latéral plus clairs. À peine 2 mill. ciliatum PORTEV. Elytres ponctués, avec une strie suturale . . . . . . 7 7. Epistome séparé du front par une ligne fortement imprimée. Brun noir, bouche, épistome, bords du pronotum, épipleures = et pattes roux. j' métasternum avec une petite touffe de poils dorés: 2:5 mil MER SERRE ADI E DE TENS ne Epistome séparé du front par une ligne superficielle très fine. 8 999 obtusément acuminé, un peu plus étroit que le précédent. Corps allongé, pronotum au .moins aussi large que les élytres; ceux-ci à ponctuation assez forte et peu serrée, sans lignes de points Er gros. 2 mill. 9. © Tarses antérieurs de articles . . . ETES longicor ne PORTEV. _ Antennes ordinaires, à massue ë parallèle, dernier article presque __ carré et fortement arrondi à l'extrémité. Corps ovale, prono- _tum plus étroit que les élytres, dont la ponctuation forte et serrée présente quelques lignes peu visibles de points plus gros. 2 mil. 25. © Tarses antérieurs de 4 articles. : é cribratuim PORTEV. | 9. Tempes noueuses. Elytres à ponctuation assez forte, avec plu- | sieurs impressions longitudinales peu profondes. 3 mill. 5. PRES subscostatum PORTEV. Tempes subanguleuses. Elytres sans ponctuation nistrie suturale. microps PORTEV. = GLAMBIDÆ _ Cette famille n’est représentée jusqu'ici au Japon que par une espèce appartenant au genre Loricaster MULS. On sait que ce genre _ se reconnait à son mésosternum brusquement déclive en avant, et _ qu'il est surtout formé d’espèces européennes. Loricaster glaber __ PorTEV, du Japon, se distingue par sa taille (0 mill. 8) et l’ab- sence pubescence et de ponctuation. Il est roux brillant, avec Pre antennes et les pattes testacé pâle. La tête présente, en avant des yeux, des poils nombreux assez courts. | CATALOGUE DES SILPHIDES, LIODIDES ET CLAMBIDES DU JAPON SILPHIDÆ T. CHOLEVINZÆ Genre CATOPODES Port. fuscifrons* KR.. Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 108 (Catops); sericeus PorrTev., Bull. Mus. H. N. 1908, p. 20. Hagi (KRAATZ), environs de Tokio (J. HARMAND!) coll. du Museum. Genre PRIONOCHÆTA Horx, Trans. Am. Ent Soc. VII, p. 260. Harmandi PorrTev. Bull. Mus. Hist. N. 1902, p. 512. Environs de Tokio ‘J. HaARMAND! GaLLois!). coll. du Museum. : Genre CATOPS PaykuLz, Faun. Suec. I. 1798, p -342. S.-g. SCIODREPA THomsoN, Skand. Coll. IV, p. 66. fumata Se., Trans. Linn. Soc. XI 1813, p. 155. Hiogo(KrAarTz\, environs de Tokio (J. HARMAND ) coll. du Museum. S.-g. CATOPS ({(s. str.). angustipes PORTE. Environs de Tokio (J, HARMAND!). Paraît peu commun au Japon. Je n’ai vu qu’une © de cette provenance. Aussi en Chine : Yunnan (Davip !), Nankin ! apicalis PORTE. Environs de Tokio (J. HARMAND! GaALLois!). Espèce très répandue. Hilleri* KR. Deut., Ent. Zeit. 1877, p. 107. Hagi (KRAATZ), environs de Tokio (J. HARMAND! GALLOIS!), Kiou- SIOU (GALLOIS!). Genre NEMADUS THomson, Skand. Col. IX 1867, p. 351. pusillimus * Kr., Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 108. Hagi (KRAATZ), environs de Tokio (J. HARMAND), coll. du Museum. Genre PTOMAPHAGUS ILLIGER, Verz. Käf. Preuss. variiconnis ROSENH., Beitr. Ins. Fn. Eur. 1847, p. 25. Hagi (KRAATZ). 231 LE SERBE ETEIN Æ 1. PTEROLOMINI Genre PTEROLOMA GYLLENHALL, Ins. Suee. IV. 1827, p. 418. discicolle LeWis, Aun. Nat. Hist. (6) XI, p. 356. Japon. calathoides PORTEV., Bull. Mus. 1905, p. 421. Environs de Tokio (HARMAND!). Genre BRACHYLO MA PORTE. curtum PORTEY. Kioto! Genre LYROSOMA MaxnH., Bull. Mosc. 1853, II, p. 174. tripartitum LEw., Ann. Nat. Hist. (6) XI, p. 354. Iles Kouriles. Snowi LEW., loco citato. Iles Keuriles. sulurale LEW., loco citato. Iles Kouriles. ovipenne Lew., loco citato. Iles Kouriles (LEwIs, C. Rosr!) 2. SILPHINI - Genre NECRODES LEacx, Zool. Misc. Il. 1815, p. 87. litoralis L., Syst. Nat. ed. X 1758, p. 360 ; femoratus MüLL., Zool. Prod. 64; clavipes ScHuLTZE, Abg. Gesch. Ins., IV, p. 176. Rare au Japon. Toute l’Europe, la Perse, l’Asie septentrionale. nigricornis HAROLD, Deut. Abh. Nat. Ver. Bremen 1875, p. 286. Japon, commun. Chine, Formose (J. HARMAND!). Genre EUSILPHA SEMENOW, Hor. Soc. Ent. Ross., XX V, p 229 (note). japonica Morscx., Eb. ent. 1860, p. 12. Japon, commun. Abondant sur les côtes de toutes les îles et en Chine. brunnicollis KR., Deut. Ent. Zeit 1877, p. 106. Commun. Abondant à Kiou-Siou, ne parait pas s'étendre au delà de Yokohama (Lewis), Formose et Chine (LEWIS, FAIRMAIRE). 232 Genre SILPHA LINNÉ, Syst. Nat. Il. 1758, p. 569. perforata GEBL , Mem. Mosc 1832, p. 49, var. venaloria HAR., Deut. Ent. Zeit 1877, p.546. Japon, la variété avec le type commun. Obtenu par LEwIs de nymphes trouvées dans du bois de bouleau pourri. Genre THANATOPHILUS LEACH, Zool. Misc. III. 1817, p 75. auripilosus PORTEV., Bull. Mus.1905, p 421; sinuatus | KR., HAR., LEW. (nec L.). Paraît commun dans lout le Japon, où il remplace T. sinuatus L. Ile Sakhaline (LABBÉ!), coll. du Museum. . latericarinatus MoTscH., Schrenck. Reise 1860, p. 124, t. 8, f 921, cité par SCHÔNFELD, Cat. Col. Jap., p. 49. Je ne l’ai jamais vu de ce pays. subrugosus PORTEV. Rare. Simabara, Yokohama, Hakodate (LEWIsS). Il faut probablement rapporter à cette espèce toutes les citations : de T. rugosus faites par les auteurs. subrufum LEW., The Eut. Month. Mag., XXI, p. 9; Th. thoracicus var. Davidi PortTev., Bull. Mus. 1903, p. 331. Chiuzenji, Akita, Sapporo (LEWIS). Nord de la Chine, Jehol, nord de Pékin (A. Davip). irregularis PORTEV.; ? productus Morscx (in litt.) Lewis, Cat Col. Jap., n° 628 (nom. nud.). Japon, Gagishizijima. Genre (ŒCEOPTOMA LEacx, Edimb. Encyel. vol. IX. 1815, p. 89. thoracicum L., Syst. Nat ed. X 1758, p. 360. Japon! Sapporo (LEwIs). Toute l’Europe, l’Asie septentrionale, la Chine, jusqu’à Formose! si nigropunctatum LEew., The Ent. Month. Mag., XXI, p. 9; rufi- thorax | HaR., Deut. Ent Zeit. 1877, p. 347 (nec WIEDEMANN). Nikko, Miyanoshita, Samegai (LEWIS). Genre XYLODREPA THomson, Skand. Col. IV. 1862, p. 17. G-carinatu Morsc., Et. Ent. 1860, p. 40 ; sylvatica Lew., The Ent. Month. Mag., XXI, p. 9 À Chiuzenji, Junsaï, Sapporo (Lewis). Saro (C. Rosrl!). Amour (MOTSCH.). SE Genre PHOSPHUGA LEacn, Zool. Misc. III. 1817, p. 74. atrata L., Syst. Nat. ed. X 1758, p. 360; punclata HERBST, Nat. REV 4798 p; 190: Hakodate, où il vit aux dépens de Helix pauper GouLp (LEWIS). 3. NECROPHORINI Genre NECROPHORUS Fagricius, Syst. Ent. 1775, p. 71. S.-8g. ACANTHOPSILUS PORTEVIN. concolor* KR., Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 100. Paraît répandu dans tout le Japon : Nippon moyen, environs de Tokio et Alpes de Nikko (HARMAND! GALLois!), sud du Japon, Sado (Lewis) Aussi dans le nord de la Chine. S.-g. NECROPHORUS ($s. str.). * morio GEBL., Mém. Mosc. VI. 1817, p. 319. Cité par Lewis, Catal. Col. Jap, n° 617. Plus tard (Ann. and Mag. Nat. Hist. 1887, p. 338 et suivantes), LEWIS n’en parle plus. Je ne l’ai jamais vu du Japon, et serais disposé à croire que la citation de LEWwIS se rapporte à l’espèce précédente. tenuipes Lew., Ann. Nat. Hist. (5) XX 1887, p. 341. Nantaizan (Lewis). Environs de Tokio (J. HARMAND!). japonicus HAR., Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 345. Nagasaki, Hiogo, Yokohama (LEWIs). Aussi en Mongolie et aux environs de Pékin (A. Davip!). interruptus STEPH., Ill. Brit, III, 18, pl. 16, f. 2; basalis FALD., Col. Bung. 1835, p. 28 (in Pet. Ac. Mém. 1835, p. 365). Le basalis FALD. cité par Lewis, Catal. n° 615, est également passé sous silence dans ses publications ultérieures. Je doute que N. inter- ruptus appartienne à la faune japonaise. et je pense que Lewis avait sous les yeux N. japonicus, non encore décrit lors de la publication de son catalogue. latifasciatus LeW., Ann. Nat. Hist. (51, XX, p. 340. Sapporo, mont Niohozan (Lewis). Environs de Tokio (J. HAR- MAND!). 4-punctatus* KR., Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 101. Japon central et du Sud (Lewis). Environs de Tokio (J. HARMAND ! GALLoIS!) Kiou-Siou (GaLLois!). C’est l'espèce japonaise la plus répandue. 254 LEWIs dit en avoir recueilli un exemplaire complètement noir. On reconnaitra cette variété à la macule frontale et à la forme du pronotum. | maculifrons* KR., Deut. Ent Zeit. 1877, p. 101. Tout le Japon : Nikka, Hiogo, Yokohama (LEWIS), environs de Tokio (J. HarmanD!). Kiou-Siou, bassin supérieur de la Sendai- ogawa ((ALLOIS!). Aussi dans le nord de la Chine! maritimus GUÉRIN, MANN. Cité par Lewis, Cat. n° 617, sous le nom de pustulatus HERSCH. Je l’ai vu des iles Kouriles. Nord de l'Amérique, Sibérie. montivagus LEW., Ann. Nat Hist. (5), XX, p. 340. Chiuzenji (Lewis). Environs de Tokio (HARMAND!). vespilloides HERBST, Füssly Arch. V. 1784, p. 52; mortuorum K., Ent. Syst., [, p. 248; pygmaeus KirBy, Fn. Bor. Am., p. 98; hebes KirBy, 1. C., p. 96; defodiens MANNu., Bull. Mosc. 1846, p. 513; pollinctor LE C., Proc. Ac. Phil. VIT 1854, p. 19; conversator WALK , Natur Vanc. Il 1866, p. 320; Aurora MorscH., Schrenck Reise 1860, p. 126; var. sylvivagus ReiTr., Wien. Ent. Zeit. 1897, p. 48. Nikko, Sapporo (Lewis). La var. sylvivagus plus rare. Europe, Asie centrale et septentrionale : Sibérie, Mongolie (CHAFFAUJON!) Nord de l’Amérique jusqu’en Californie. dauricus MorscH., Schrenck. Reise 1860, p. 195, t. 8, f. 93; orien- talis MoTscH., loc. cit., p. 126, t. 8, f. 24. Cité par KRaaATz, Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 102. Je ne l’ai jamais vu du Japon, pas plus que la forme typique du précédent. Genre PTOMASCOPUS KRAATZz, Deut. Ent. Zeit. 1877, p. 104. morio* KR., loc. cit., p. 104; carbunculus LEw., Ann. and Mag. N. H. 1879, p. 460, var. Lewisi PORTEV. Trouvé dans toutes les îles. Var. Lewisi, 1 ex. de Tokio, ma collec- tion. plagiatus MÉN., Morscu., Eb. Ent. 1854, p. 27 /Necrophôrus); 4-maculatus Kr., Deut. Ent. Zeit. 1877, p 105; Davidis FArrM. 1878 ; plagiatipennis LEW , Cat. Col. Jap., n° 619, 1879. Rare. LEWIS en a vu un exemplaire du Japon. Commun aux envi- rons de Pékin : Jehol, nord de Pékin (A. Davip!). 4. AGYRTINI Genre PELATES Horn, Trans. Ann. Ent. Soc., VIII. striatipennis LEW , Ann. Nat. Hist. (6), XI, p. 356. Tout le Japon; Nikko, dans un vieil arbre (LEWIS). ETAT RE CNET 235 LIODIDÆ I. LIODIN Æ LIODINI Genre PSEUDOCOLENTIS Reirrër, Verh. Z9ol. bot. Gat. Wien. — COLENISIA FAUvVEL, Rev. d'Ent.. XXII, p. 287 Hilleri REITT., loc. cit. Japon. Environs de Tokio (HARMAND !). lata PorTEev , Bull. Mus. 1905, p. 420. Environs de Tokio (HARMAND !). grandis PoRTEv., loc. cit., p. 420. Environs de Tokio (HARMAND!). strigosula PORTEv., loc. cit., p. 421 Environs de Tokio (HARMAND!). Genre LIODES LATR. Précis caract. gén. Ins. 1796 922. mudtipunctata RYE, Ent. Month. Mag. X, p. 131 (1875). Japon. . cireinipes RYE, loc. cit. ; Japon. II ANISOTOMINZÆ 1. ANISOTOMINI Genre SPHÆROLIODES Porrev., Büll. Mus. 1905, n° 6, p. 419. rufescens PORTEV., loc. citato. Japon : Environs de Tokio (HARMAND !). Genre ANISOTOMA ILLIGER, Verz. Käf. Preuss. 1798, p. 69. castanea HERBST, Käf. IV, p. 85, t. 38. f. 5. Environs de Tokio (J. HARMAND |). glabra KUGEL., Schnerd. Mag. 538. Nippon Central (J. HARMAND !). Japonica Porrev., Bull. Mus., 1908, p. 21. Environs de Tokio (J. HARMAND !). Gal/oisi PorTEv., Bull. Mus., 1908, p. 21. Kiou-Siou (GaALLOIs !). 256 Genre AMPHICYLLIS ErtcHsoN, Naturg Ins. Deut. IIT, 1845, 48 93. S.-g CYSTOPLASTUS ReEiTTer. Verh. Ver. Brünn XXIII. 1884108. seriepunctatus BRISOUT, Gren. Mat. Col. Fr. 2° cah. 186, p. 174, Seriatopunctatus REITT., Verh. Ver. Brünn XXII, 1844, 110. Japon. AGATHIDIIMI Genre AGATEHIDIUM ILLIGER Verz. Käf. Preuss 1798, p. 81. S.-g. CYPHOCEBLE THomson, Skand. Col. IV. 1862, p. 48-50. bicolor PORTEvV., 3ull. Mus. 1908, p. 22. Environs de Tokio (HARMAND!). sublævigatuin PorTEv., Bull. Mus., 1908, p. 23: Environs de Tokio (HARMaND!) C’est cette espèce que J'avais signalée de la même région (Bull. Mus. 1905, p. #19), sous le nom erroné de À. seminulum. S.-g. NEOCEBLE Gozis. La rufulum PorTEv., Bull. Mus., 1908, p. 24. : Environs de Tokio (HARMAND!), pris en nombre. ciliatum PortTev., Bull. Mus. 1908, p. 25. Kiou-Siou (GALLoIs!) crassicorne PORTEV., Bull. Mus. 1908, p. 24. Environs de Tokio (HaARrMAND!). longicorne PORTEV., loc. cit., p. 25. Euvirons de Tokio (HaRMAND!). dubium PORTEvV., loc. cit., p. 28. Environs de Tokio (HARMAND!). cribratum PorTEv., Bull. Mus. 1905, p. 419. Nippon moyen (HARMAND !). S.-g. SACCOCEBLE DES Gozis. subcostatum PORTEV., Bull. Mus. 1905, p. 420. Nippon moyen, environs de Tokio et Alpes de Nikko. (HARMAND !), pris en nombre. microps PORTEV., Ann. Soc. Ent, Fr. Kioto! CLAMBIDÆ. Genre LORICASTER MULSANT. glaber PORTEV., Bull. Mus. 1908, 1, p. 26. Environs de Tokio (HARMAND !). 237 Von 88. Foppius Helsingfors). # ÜBERSICHT DER PILOPHORUS-ARTEN NEBST BESCHREIBUNG VERWANDTER GATTUNGEN (Hem, Het.). S. Von der Gattung Pilophorus HAHN Wwaren bis jetzt von der paläarktischen Region 9 Arten, von denen eine aus Japan, bekannt. Von Nord-Amerika kannte man im Ganzen 4 Arten. à Hierzu kommen noch je eine Art aus Ceylon und Java. In dieser Arbeit kann ich jetzt einen nicht unbedeutenden Beitrag zufügen, da in dem mir zugänglichen Materiale 12 neue Arten vorzufinden E waren, 8 aus Nord-Amerika, 1 aus Japan, 2 aus Formosa und “TER 4 aus Sumatra, wadurch die Zahl der bekannten Arten van 15 zu | 27 erhôht worden ist. Ausserdem folgt hier die Beschreibung zwei neuer, mit l’ilophorus verwandter Gattungen. Übersicht der Arten der Gattung Pilophorus HAHN. 1 (4) Das Schildchen kräftig aufgetrieben. 2 (3) Die hintere, weisse Schuppenbinde auf den Hemielytren in Flecken aufgelôst, auf dem Clavus weiter nach hinten als auf dem Corium gelegen . : . . heidemanni n. sp. mA (2) Die hintere, weisse Schuppenbinde auf den Hemielytren gerade und unabgebrochen . . . . scutellaris REUT. 4 (1) Das Schildchen flach oder nur wenig gewôlbt. 9 (28) Die Hemielytren hinter der hinteren, weissen Schuppen- binde der ganzen Breite nach glänzend. 6 (11) Der Kôrper einfarbig schwarz. 7 (8) Der Kôrper gedrungener. Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu kräftig verdickt, das dritte an der Basis nicht \ ROLPRCEARDES AE EURE CC SUMIAtranus Sp. 8 (7) Der Kôrper schmäler und etwas krüftiger eingeschnürt. Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu ziemlich leicht verdickt, das dritte an der Basis gelbweiss. 9 (10) Der Kôürper breiter, die zwei letzten Fühlerglieder kürzer. Der Halsschild nach vorne stärker verengt und an den Seiten ziemlich stark ausgeschweift. . . javanus Popp. 10 (9) Der Kôrper schmäler, die zwei letzten Fühlerglieder länger. Der Halsschild nach vorne wenig verengt mit seicht aus- geschweiften-Seiten 2%. + -typicus-(DIsT.). 11 (6) Wenigstens die Hemielytren braun-braun rot-rot gefärbt. 238 12 (13) Die Hinterbeine kräftig und lang, die Hinterschienen kräftig zusammengedrückt . . . . MT LCTUSSIPes D: SD: 13 (12) Die Hinterbeine nicht auffallend Pere gebaut. 14 (22) Die Hemielytren vor der hinteren, weissen Schuppenbinde dunkler braun, wie lebhaft rothraun-rot-gelbhraun. 15 (18) Die hintere, weisse Schuppenbinde auf den Hemielytren gerade. 16 (17) Die Membran einfarbig grauschwarz, halb durchsichtig. | cinnamopterus KIRSCHB. 17 (16) Die Membran in der Mitte mit einem grossen, schwarzen Flecke:r Teese ts: “AMETICUNUS EN. SD. 18 (15) Die hintere, weisse D er auf den Hemielytren auf dem re weiler nach vorne als auf dem Corium gelegen. 19 (20) Das zweite Fühlerglied einfarbig schwarz. Kleine, 2.2 mill. E messende Art L .: .-. . . .pullulus Popp. 20 (19) Das zweite Fühlerglied w ee in der Mitte hell. Grüs- sere, wenigstens 3 mill. messende Arten. 21 (22) Das zweite Fühlerglied in der Mitte hell. Die Mittelschenkel schwarzbraun, die Mittelschienen schwarz, die Api- calhalfte der letzteren gelbweiss. . ./formosanus Fopp. 22 (21) Nur die Spitze des zweiten Fühlergliedes dunkel. Die Beine einfarbig gelb . es ls SCA AS RENE: 23 (14) Die Hemielytren vor en RS weissen Schuppenbinde lebhaft rot-rotbraun- elhhratn 24 (25) Das zweite Fühlerglied an der Spitze sehr kräftig, keulen-. fOemiS Verdi eue LE rte able TRE 25 (24) Das zweite Fühlerglied nach del. ie ZU lai weni- ger stark verdickt. 26 (27) Kleinere Art. Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu sanz leieht verdickt, nicht langer als Kopf und Halsschild zusammen von oben gesehen. Die Membran schwarz, UndUrC SIC RARE RARE TRS RSR CE RE DUP NO NLES D? 27 (26) Grüssere Art. Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu ziemlich verdickt, linger als Kopf und Halsschild zusam- men von oben gesehen. Die Membran grauschwarz, halb durchsichtig, in der Mitte mit einem undurclisichtigen, schwarzen ;FleckKes: #2 en DAS 28 (5) Das Corium hinter der hinteren, weissen Schuppenbinde nur aussen glänzend. 29 (40) Die hintere, weisse Schuppenbinde auf den Hemielytren nicht gerade, sondern in der Mitte mehr oder weniger nach vorne vorgezogen. 30 (37) 31 (39) 39 (31) 33 (36) 34 (35) 99 (34) _36 (33) 37 (30) 38 (39) 39 (8) 0 (29) A (49) 42 (41) 43 (52) © 44 (49) 45 (46) 46 (45) 239 Die hintere, weisse Schuppenbinde auf dem Clavus weit nach vorne gelegen und weit von derselben auf dem Corium abgetrennt. Das zweite Fühlerglied kürzer als Kopf und Halsschild zusammen von der Seite gesehen . : . walshi Ur. Das zweite Fühlerglied wenigstens ebenso lang als Kopf und Halsschild zusammen von der Seite gesehen. Das zweite Füblerglied ebenso lang oder kaum länger als Kopf und Halsschild zusammen von der Seite geselien. Kleinere Arten Oben gelbbraun gefärbt. Das zweite Fühlerglied dünner und ee der Spitze zu seichter verdickt brunneus n. sp. Oben dunkel gefärbt, der Vorderkürper braunsehwarz. Das zweite Fihléselted dicker und nach der Spitze zu kräf- tiger verdickt. . . . .. . vicarius n° Sp. Das zweite Fühlerglied deutlich HE als Kopf und Hals- schild von der Seite gesehen . . . . . clavatus (L.). Die hintere, weisse Schuppenb nde auf den Hemielytren zusammenhängend Die hintere, weisse Schuppenbinde auf-dem Corium nach vorne gebogen. Der Kopf wenig schmäler als der Basal- rand des Halsschildes, die Seiten des letztgenannten kräftig ausgeschweift. Kleine Art . . . exiquus n. Sp. Die-hintere, weisse Schuppenbinde auf den Clavus nach vorne gebogen. Der Kopf deutlich schmäler als der Basal- rand des Halsschildes, die Seiten des lelztgenannten seicht ausgeschweift. Grôssere Art. perplexus DOUGL. et SCOTT. Die hintere, weisse Schuppenbinde auf den Hemielytren gerade. Der KorpeoDEn SERWwarz Er." 22, ruger n-Sp- Die Hemielytren wenigstens z. T. braun-gelbbraun. Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu nicht besonders kräftig verdickt. Der Kürper oben mit mehr oder weniger LIHE abstehen- den Haaren bekleidet. Der Kôürper oben mit re abstehenden, hellen Haaren bekleidet:: , -.,: . . confusus KIRSCHB: Der Kôrper oben wenig he a ziemlich kurz behaart. 47 (48) Das dritte Fühlerglied an der Basis gelbweiss. Das Corium binter der hinteren, weissen Schuppenbinde schwarz, nur innen schmal hell . . . . . angustulus REUT. 240 48 (47) Das ganze dritte Fühlerglied weisslich. Nur das äussere, glänzende Feld auf dem Corium hinter der hinteren, weissen Schuppenbinde schwarz. . . setulosus HoRv. 49 (44) Der Kôrper oben kurz und anliegend behaart. 50 (51) Der Halsschild breiter und nach der Spitze zu wenig verengt, der Vorderrand etwas schmäler als der Kopf. Das zweite Fübhlerglied wenig länger als Kopf und Hals- schild zusammen von oben gesehen . pusillus REUT. 51 (50) Der Halsschild schmäler und nach der Spitze zu stärker verengt, der Vorderrand viel schmäler als der Kopf. Das zweite Fühlerglied viel länger als Kopf und Halsschild zusammen von oben gesehen. . . sinuaticollis REUT. 52 (43) Das zweite Fühlerglied nach der Spitze zu kräftig ver- dicRtt e ET R R E RPR S e eDIOEUT CESSE PILOPHORUS HEIDEMANNI n. sp. Oben kurz und wenig abstehend behaart. Braun, der Kopf zur Basis etwas dunkler, der Halsschild zur Basis braunschwarz, das Schildchen und die Hemielytren braunrot, die äusserste Spitze des Schildchens, die Spitze des Coriums breit, nach aussen mehr erweitert, und der Cuneus schwarz, die Membran rauchschwarz, jederseits an der Basis und zwei Flecke vor der Spitze auf dem Schildchen, eine Querbinde vor und eine andere hinter der Mitte auf dem Corium, die vordere in einem grüsseren inneren und einem kleinen äusseren Flecke, die hintere in drei Flecken aufge- lôst, von denen die mitterste ganz klein ist, ein Flecke etwas hinter der hinteren Fleckenreihe des Coriums auf dem Clavus und ein Fleck an der basalen Innenecke auf dem Cuneus aus silberweissen Schuppenhaaren, die Flecke auf dem Clavus und auf dem Corium vorne tiefschwarz umsäumt, die Unterseite braun, die Apicalhälfte des Hinterkôrpers unten schwarz, das Rostrum, die Fühler (das letzte Glied bei den-vorliegenden Exemplaren mutiliert) und die Beine braun, die Spitze des Rostrums, die Spitze des zweilen Fühlergliedes sowie das dritte, die Bàsis ausgenommen, und das letzte Fussglied schwarzbraun, die äusserste Spitze der Mittel- schienen und die Hinterschienen braunschwarz, die Basis der Vorderhüften und die zwei ersten Fussglieder gelbweiss. Kopf und Halsschild stark glänzend. Der Kopf stark geneigt, von vorne gesehen deutlich breiter als lang, von der Seite gesehen etwas kürzer als an der Basis hoch. Die Stirn nicht gewülbt, hinten fein gekantet, in der Mitte fein der Länge nach gefurcht, ausserdem jederseits innerhalb des Augen eingedrückt, beim doppelt, beim © etwas mehr wie doppelt breiter als der Durchmesser des 241 .Auges. Die Augen sind fein granuliert, gross und hervorspringend, etwas nach hinten vorgezogen. Die Kehle stark geneigt, ziemlich Jang. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied fast die Mitte der Vorderhüflen erreichend. Das erste Fühlerglied ganz kurz, die Kopfspitze nicht erreichend. etwas kürzer als das halbe Auge von der Seite gesehen, das zweite kräftig, von der Basis an zur Spitze allmählieh verdickt und bier viel dicker als das erste, etwa viermal länger als dasselbe, das dritte dünner als das erste und nicht voll doppelt länger als dasselbe. Der Hals- schild ist etwa 1/35 kürzer als am Basalrande breit, der letzt- genannte in der Mitte breit ausgeschweift, fast doppelt breiter als der Vorderrand. Die Seiten sind ziemlich ausgeschweift. Die Scheibe ist ziemlich gewôlbt und geneigt. Das Schildchen ist kräflig auf- getrieben, nur die Spitze ganz flach. Die Hemielytren sind beim «' und © etwas länger als der Hinterkôrper, die schwarze Coriumspitze und der Cuneus stark glänzend. Die Schenkel unbehaart. — Long. 3-3.92, lat. 1.3 mill. Von übrigen nearktischen Arten leicht durch den Bau des Schildchens zu unterscheiden und in dieser Hinsicht mit P. scutel- laris REUT. verwandt, unterscheidet sich aber in mehreren Punkten von dieser Art. Vereinigte Staaten von N. Amerika : W. Va, Berkeley!, 20. VIII. 1891, '; Va, Ps. Royal!, 6, IX. 1903, '; © (Mus. Hel- singf., Coll. HEIDEM.). PILOPHORUS SUMATRANUS n. sp. Schwarz, der Kopf vorne, das erste Kühlerglied zur Basis, die Vorderhüften und die Spitze der hinteren (die anderen Teile der Beine mutiliert), sowie die Basis des Coriums schmal braun, auf den : Hemielytren vor und hinter der Mitte zwei nicht abgebrochene Querbinden und,auf dem Schildechen jederseits hinter der Mitte ein Fleckchen aus silberfarbigen Schuppenbaaren. Der Kopf ist vertical, glinzend, von vorne gesehen etwa ebenso lang als breit. Die Stirn ist an der Basis $ehr fein gekantet, erloschen der Länge nach gefurcht, jederseits vor der Basis mit einem flachen Grübchen, beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser der Augen. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Hinterhüften. Das erste Fühlerglied ist ganz kurz, etwa ebenso lang als der Durchmesser des Auges von oben gesehen (© ), das : zweite fast fünfmal länger, kräftig verdickt, spindelformig mit der Grôssten Breite zwischen der Mitte und der Spitze, das dritte dünn (z. T., das letzte ganz mutiliert). Der Halsschild ist glänzend, fast nur die Häülfte kurzer als am Basalrande breit, der letztgenannte 242 elwa 1/4 breiter als der Vorderrand, wenig breiter als der Kopf. Die Seiten gerade, die Scheibe ziemlich gewülht, wenig geneigt, fein chagriniert. Das Schildchen kaum gewôlbt. Die Temielvtren graublau tomentiert, bei gewisser Beleuchtung erscheinen zwei scharf begrenzte Toment-Querbinden. Der Clavus und das Corium sind matt, hinter der hinteren Schuppen binde sowie der Cuneus gläinzend. — Long. 3 mill. Sumatra : Padang!, 1890, L. MoprGLrant, 4 © (Mus. Genov.). PILOPHORUS CRASSIPES: Us. i: l.;"nsp: Oben ganz kurz, anliegend gelbweiss behaart. Metallisch schwarz, der Kopf vorne und jederseits innerhalb der Augen braun, zuweilen die braune Farbe mehr ausgedehnt, die Hemielytren braun, die Spitze des Clavus, das Corium hinter der hinteren weissen Quer- binde und der Cuneus metallisch schwarz, die Membran durch- sichtig grauschwarz, in der Mitte mit einem grossen, rauch- schwarzen Flecke, auf dem Schildchen ein Fleck jederseits an der Basis und ein anderen vor der Spitze, auf den Hemielytren hinter der Mitte eine unabgebrochene, gerade, Querbinde und eine andere vor der Mitte auf dem Corium, alle aus silberweissen Schuppen- haaren gebildet, die Unterseite schwarz, auf dem Hinterkôrper unten vor der Mitte eine aus weissen Schuppenhaaren gebildete Querbinde, das Rostrum braunschwarz, die Fühler schwarz, das erste Glied und die Basalhälfte des zweiten braun, das letzte gelb- weiss mit verdunkelter Spitze, die Beine braunschwarz, die Basis der Vorderhüften, die Spitze der Schenkel, die vorderen Schienen und die Basis der Hinterschienen schmal braun. 4 Kopf, Halsschild und Schildchen ziemlich glinzend. Der Kopf ist sehr stark geneigt, von vorne gesehen etwa ebenso lang als breit, von der Seite gesehen etwa ebenso lang als an der Basis hoch. Die Stirn kaum gewôtbt, an der Basis breit und flach eingedrückt, am Basalrande fein gekantet, beim «{ und beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Die Kehle sehr stark geneigt, ziemlich lang. Die Augen sind gross und hervorspringend, etwas nach hinten gerichtet, sehr fein granuliert. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied ver- dickt, etwas die Kopfbasis überragend. Das erste Fühlerglied die Kopfspitze erreichend, etwa ebenso lang als die halbe Breite der Stirn, das zweite zur Spitze ziemlich stark verdickt, etwa fünfmal länger als das erste, das dritte nicht voll doppelt linger als das erste, das letzte etwa 1/4 kürzer als das dritte. Der Halsschild ist etwas breiter als lang, der Basalrand in der Mitte breit ausge- schweift, etwa 1/3 breiter als der Vorderrand, die Seiten leicht LEE 243 ausgeschweift, die Scheibe ziemlich flach gewülbt, etwas geneiot. Das Schildchen ist flach gewolbt. Die Hemielytren ziemlich einge- schnürt, beim © elwas, beim ziemlich die Hinterkôrperspitze überragend, der Clavus und das Corium hinter der hinteren Schup- penbinde und der Cuneus glänzend. Die Beine sind kräftig und lang, die Schienen hinten mit abstehenden Haaren, die Hinter- schienen sehr kräftig, innen abgeflacht, leicht gebogen, die Hinter- schienen krüftig, gebogen, von den Seiten zusammen gedrückt, in der Mitte verdickt. — Long. 4.5, lat. 1.8 mill. Am nächsten mit P. cinnamopterus KIRSCHB. verwandt, von derselben u. à. aber sofort durch die sehr kräftigen, langen Beine zu unterscheiden. Vereinigte Staaten von N. Amerika : Manitou, Col.!, 19. VIT. 1900; Riverton, N. J.!, 17. VII. 1902, Van Duzee (Mus. Helsingf.); Lakebhurst, N. J.!, 29. VI. 1911, TorREe-Bueno; Williams, Ar !, 12. VII, BARBER (U. S. Nat. Mus.); Washington, D. C.!, 15-27. IX, O. HEIDEMANN (coll. HEIDEM.). PILOPHORUS AMERICANUS n. sp. Dem P. cinnamopterus taüschend ähnlich, unterscheidet sich aber von demselben in einigen Hinsichten. Das zweite Fühlerglied ist zur Spitze etwas krüftiger verdickt. Der Halsschild an der Basis etwas schmäler. Die Hemielytren mehr eingeschnürt. Die Membran in der Mitte mit einem grossen schwarzen Flecke. Die Länge ver- hältnisse sind dieselben wie der paläarktischen Art. Ver. Staaten von N. Amerika : Williams, Ar.!, 21.VII; Br’t Angel, Ar.!, 12. VII, H. S. BARBER, 2 'j' (U. S. Nat. Mus..). - PILOPHORUS BUENOI n. sp. Oben ganz kurz abstehend behaart. Kopf, Halsschild und Schild- chen glänzend. Braungelb, die Stirn hinten, der Halsschild zur Basis ausgedehnt und das Schildchen braunschwarz, der Clavus und das Corium hinter der hinteren weissen Querbinde, der Cuneus, die Membran und der Hinterkôürper schwarz, das Rostrum braun- schwarz mit hellerer Basis, das erste Fühlerglied gelb, das zweite rotgelb, die À picalhälfte schwarz(die zwei letzten Glieder mutiliert), die Beine gelbbraun, das letzte Fussglied braunschwarz. Der Kopf ist sehr stark geneigt, deutlich schmäler als der Basal- rand des Halsschildes, von vorne gesehen länger als breit, von der Seite gesehen etwa ebenso lang als an der Basis hoch. Die Stirn an der Basis gekantet, fein der Länge nach gefurcht, jederseits an den Augen flach eingedrückt, beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Die Augen gross und hervorspringend, ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 20 VIr1-1914 16 244 nach hinten etwas vorgezogen, fast glatt, die stark geneigte Kehle ziemlich lang. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittel- hüften, das erste Glied bei weitem die Kopfbasis nicht erreichend. Das erste Fühlerglied ist etwa 1/3 kürzer als das Auge von der Seite sesehen, das zweite nur 3anz wenig allmählich zur Spitze verdickt, etwa 3 12 mal linger als das erste. Der Halsschild ist fast um die Hälfte kürzer als am Basalrande breit, der letztgenannte ist fast ge- rade abgestutzt, etwas mehr als 1,3 breiter ais der Vorderrand, Die Seiten sind kräftig ausgeschweift, die Scheibe ist mässig gewôlhbt, ziemlich geneigt, die Ca!lli erloschen. Das Schildchen ist etwas sgewülbt Die Hemielytren leicht eingeschnürt, beim © mässig die Spitze des Hinterkôrpers überragend, auf dem Corium. vor und hinter der Mitte eine weisse Schuppenquerbinde, die hintere sich über den Clavus fortselzend, hier aber etwas mehr nach hinten selegen als auf dem Corium. Der Clavus und das Corium hinter der hinteren Querbinde und der Clavus stark glänzend. Die Beine ziem- lich kräftig. — Long. 5, lat. 4 mill. Am nächsten mit P. laetus Ua. verwandt, von demselben aber u. à. sofort durch den Kleineren und längeren Kopf und durch das zur Spitze ganz leicht verdickte zweite Fühlerglied zu unter- scheiden. Ver. Staaten von N. Amerika : Southern Pines, N. C.,!, A. H. MA- NEC, 1 © (coll. TORRE-BUENO). PILOPHORUS BRUNNEUS n. sp. Oben ganz kurz, halb abstehend hell behaart. Braun-braungelb, die Stirn an der Basis, der Halsschild und die glänzenden Stellen der Hemielytren zuweilen etwas dunkler, das Schildchen jederseits an der Basis und an der Spitze weiss tomentiert, auf dem Corium vor der Mitte eine weiss beschuppte Querbinde, auf dem Clavus eine gleichartige hinter der Mitte, die ziemlich nach vorne von der hinteren Coriumbinde entfernt ist, eine Fleckchen innen am Apicalrande auf dem Corium und die Basis des Cuneus innen Weiss beschuppt, die Membran rauchbraun, zur Spitze etwas heller, die Venen braunschwarz, das Rostrum, die Fübler und die Beine braun-braungelh, die Spitze des zweiten Fühlergliedes und die zwei letzten sowie das letzte Fussglied schwarz-schwarzbraun, die Basis des dritten Fühlergliedes weisslich, die Hüften und die zwei ersten Fussglieder gelbweiss. : Kopf, Halsschild und Schildchen glänzend. Der Kopf ist etwas breiter als der Vorderrand der Halsschildes, fast vertical, von vorne gesehen wemig breiter als lang, von der Seite gesehen hôüher: als lang. Die Stirn leicht gewôülbt, ganz erloschen der Länge nach 245 gefurcht, die Basis gekantet, beim «J etwa doppelt, beim © etwas mehr wie doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Die Augen missig gross, hervorspringend und etwas nach hinten ge- zogen, sehr fein granuliert. Die Kehle ist kurz stark geneigt Die Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, etwa die Basis der Vorderhüften erreichend. Das erste Fühlerglied die Kopf- spitze nicht überragend, etwa 1/3 kürzer als das Auge von der Seite gesehen,das zweite zur Spitze mässig verdickt,etwa 4 1/2 mal linger als das erste, etwa 2 1/2 mal länger als das dritte, das fast 1/3 länger als das letzte ist. Der Halsschild etwas mehr als 1/3 kürzer als am Basalrande breit, der letztgenannte in der Mitte breit ausgeschweift, etwa doppelt breiter als der Vorderrand. Die Seilen sind seicht ausgeschweift, die Scheibe ziemlich gewôülbt und geneigt, sehr fein gerunzelt, die Calli erloschen. Das Schildchen ist flach, nur in der Mitte seicht erhoben. Die Hemielytren sind ziemlich eingeschnürt, beim viel, beim © ziemlich die Spitze der Hinterkôürpers über- ragend, der Clavus hinter der Querbinde, die äussere Hälfte des Coriums hinter der hinteren Querbinde und der Cuneus glänzend. Die Beine mässig kraftig, die Schenkel hinten mit einigen abste- henden Haaren. — Long. 4, lat. 1 3 mill. Von /”. walshi Uur. sofort durch die’helle Farbe und durch die längeren Fühler zu unterscheiden. Vereinigte Staaten von N. Amerika : M4, Henson Cr.! «on Willow », B. GEORGE, 1 J';. Washington, Dc.! 8-10. VII. 1893, d u. © (Mus. Helsingf., coll. HEIDEMANN). PILOPHORUS VICARIUS n. sp. Oben kurz, halb abstehend behaart. Schwarz, der Kopf braun, die Stirn in der Mitte ausgedehnt schwarzbraun, die Hemielytren dunkelbraun, der Clavus und die Aussenhälfle des Coriums hinter der hinteren weissen Querbinde sowie der Cuneus schwarzbraun, die Membran sehwarz mit hellerer Spilze, auf dem Corium vor der Mitte eine Querbinde und eine andere binter der Mitte, die sich auf den Clavus fortsetzt, hier aber weiter vorne gelegen ist, eine Quer- binde an der Basis des Cuneus und eine vor der Mitte des Hinter- kôrpers unten aus weissen Schuppenhaaren gebildet, das Rostrum braunschwarz, die zwei ersten Fühlerglieder (die zwei anderen mutiliert) und die Beine braun, das zweite Füblerglied zur Spitze braunschwarz, das letzte Fussglied schwarz, die Vorderhüften braunschwarz mit einem braunen Ringe vor der Mitte, die hinteren Hüften gelb. Der Kopf, der Halsschild und das Schildchen mässig glänzend. Der Kopf stark geneigt, von vorne gesehen unbedeutend länger als ? 246 breit, von der Seite gesehen etwas hüher als lang, die Kehle ziem- lich lang, geneigt. Die Stirn vor dem Hinterrande quer eingedrückt, beim © kaum mehr wie doppelt breiter als der Durchmesser des Auges, der Hinterrand fein gekantet. Die Augen gross und hervorspringend, nach hinten etwas vorgezogen, fein granuliert. Das Fostraum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied etwas verdickt, kurz, die Basis des Kopfes nicht errei- chend. Das erste Fühlerglied die Kopfspitze nicht überragend, etwa 1/4 kürzer als das Auge von der Seite gesehen, das zweite zur Spitze mässig verdickt, fast fünfmal länger als das erste. Der Halsschild fast 1/3 kürzer als breit, der Basalrand in der Mitte leicht aus- geschweift, etwa 1/3 breiter als der Vorderrand, die Seiten etwas ausgeschweift. Die Scheibe etwas gewülbt, ziemlich geneigt, die Calli hinten erloschen abgesetzt. Das Schildchen ist flach gewülbt. Die Hemielytren ziemlich eingeschnürt, beim © etwas die Hinter- kôrperspitze überragend, der Clavus und die Aussenhälfte des Coriums hinter der hintereren weissen Querbinde sowie der Cuneus glänzend. Die Beine ziemlich kräftig, die Schenkel ohne abstehende Haaren. — Long. 4, lat. 1.5 mil]. Sehr nahe mit P. perplecus DouGL. et ScoTT verwandt, unter- scheidet sich aber durch die halb abstehende Behaarung der Oberseite, durch den weniger geneigten Kopf, durch das an der Basis schmälere, zur Spitze mehr keulenfrmige zweite Fühler- glied, durch den flacher gewülbten und weniger geneigten Hals- schild und durch die hintere weisse Querbinde, die auf dem Clavus weiter nach vorne geründet ist. — Von Pl. walshi Un. durch das zur Spitze mehr keulenf‘rmige zweite Fühlerglied verschieden. Vereinigte Staaten von N. Amerika : Williams, Ar.!, 27. VIT, BARBER et SCHWARZ, 1 © (U. S. Nat. Mus.). LS PILOPHORUS EXIGUUS n. sp. Oben ganz kurz, fast anliegend behaart. Der Vorderkôrper wenig : glänzend. Kopf, Halsschild und Schildchen dunkejbraun, der Kopf vorne und jederseits an den Augen etwas heller, die Hemielytren kanelbraun, die glänzenden Stellen des Clavus und des Coriums sowie der Cuneus braunschwarz, die Membran schwarzbraun mit etwas hellerer Spitze, die Unterseite braun, der Hinterkürper zur Spitze dunkler, auf dem Schildchen jederseits an der Basis und auf der Spitze Flecke, auf dem Corium vor der Mitte eine etwas schief nach hinten gestellte Querbinde und eine andere hinter der Mitte, die an der Grenze zwischen den glinzenden und matten Stellen sich _nach vorne biegt und dann gerade über den Clavus fortsetzt, aus weissen Schuppenhaaren gebildet, die Beine und das Rostrum \ 247 braungelb, die Hüften gelb, das letzte Fussglied schwarz, das erste Füblerglied gelbbraun, das zweite und die Basis des dritten gelb, die Spitze des zweiten, die übrigen Teile des dritten und das letzte schwarz. Der Kopf ist ziemlich stark geneigt, gross, nur wenig schmäler als der Basalrand des Halsschildes, von vorne gesehen länger als breit, von der Seite gesehen länger als an der Basis hoch. Die Stirn ist fein gekanlet, ohne Längsfurche, jederseits an den Augen flach eingedrückt, beim und beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Die Augen sind gross und hervorsprin- gend, etwas nach hinten vorgezogen, fast glatt. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied bei weitem die Kopfbasis nicht erreichend. Das erste Fühlerglied ist fast um 1/5 kürzer als das Auge von der Seite gesehen, das zweite zur Spitze elwas verdickt, etwa 5 1/2 mal linger als das erste, etwas mehr wie doppelt linger als das dritte, das etwa ebenso lang als das letzte ist. Der Halsschild ist kaum kürzer als am Basalrande breit, der letztgenannte fast gerade abgeschnitten, kaum 1/3 breiter als der Vorderrand. Die Seiten ziemlich ausgeschweift, die Scheibe wenig gewôlbt, kaum geneigt, die Calli erloschen. Das Schildchen ist flach. Die Hemielytren sind ziemlich eingeschnürt, beim © etwas, beim ziemlich die Spitze des Hinterkôrpers überragend, der Clavus und die Aussenhälfte des Coriums hinter der hinteren weissen Querbinde sowie der Cuneus glänzend. Die Beine sind mäs- sig lang, wenig kräftig, die Schenkel ohne abstehende Haare. — Long. 2.5-2.7, lat. 4 mill. Durch die geringe Grôsse, sowie durch den grossen Kopf von anderen verwandten Arten leicht zu unterscheiden. Vereinigte Staaten von N. Amerika : Br’t Angel, Ar.!, 10 VII, BARBER, 1 ©,2 G' (U. S. Nat. Mus., Mus. HélSingf.). PILOPHORUS NIGER n. sp. Oben ganz kurz, abstehend behaart, Kopf, Halsschild und Schildchen glänzend. Schwarz, die Kopfspitze etwas braun durch- schimmernd, auf dem Schildchen ein Fleck jederseits an der Basis und ein an der Spitze, auf dem Corium eine Querbinde vor und eine andere hinter der Mitte, die letztgenannte über den Clavus geradlinig sich fortsetzend, ein Fleck innen an der Basis des Cuneus und eine Querbinde vor der Mitte unten auf den Hinter- kôrper aus silberweissen Schuppenhaaren, die Membran schwarz mit etwas hellerer Spitze, das Rostrum braunschwarz, die Fühler braunrot, das zweite Glied zur Spitze braunschwarz, das dritte mit schwarzer Spitze (das letzte mutiliert), die Beine braun, die RARE É— 248 Schienen zur Spitze braunrot, die Hüften schwarz, die Spitze der- selben und die Küsse gelb, das letzte Glied der letztgenannte schwarzbraun. Der Kopf ist sehr stark geneigt mit ziemlich kurzer Kehle, von vorne gesehen etwa ebenso lang als breit, von der Seite gesehen kürzer als an der Basis hoch. Die Strn ist flach gewôlbt, hinten- gekantet, ohne Längsfurche, jederseits an den Augen flach einge- drückt, beim © fast doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Die Augen sind gross und hervorspringend, etwas nach hinten vorgezogen, kaum granuliert. Das Rostrum erstreckt sich: bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied fast die Kopfbasis erreichend. Das erste Fühlerglied ist etwa 1/5 kürzer als das Auge von der Seite gesehen, das zweite zur Spitze nur unbedeutend verdickt, fast sechsmal länger als das erste, das dritle etwa 1,5 länger als das erste. Der Halsschild ist etwas kürzer als am Basalrande hreit, der letztgenannte fast gerade abgestutzt, etwa 15 breiter als der Vorderrand, die Seiten ganz seicht ausge- schweift. Die Scheibe ist kräftig gewôlbt und geneigt, die Calli erloschen. Das Schildchen ist flach gewülbt. Die Hemielytren beim ® nur unbedeutend die Spitze des Hinterkôrpers überragend, ziem- lich seeicht eingeschnürt, das Clavus und das Corium aussen hinter der hinteren weissen Querbinde und der Cuneus glänzend. Die Schenkel kurz, halb abstehend behaart. — Long. 4.5, lat. 1.6 mill. Nahe mit P. perplexus DAUGL et Sc. verwandt, van derselben u. à. durch die Farbe und durch das lange zweite Fühlerglied zu unterscheiden. Japan : Yokohama!, SAUTER, 1 © (Mus. Hung.). PILOPHORUS CLA VICORNIS n. sp. Oben ganz kurz, halb abstehend behaart. Der Kopf ziemlich stark, der Halsschild und das Schildchen wenig glänzend. Schwarz- braun, etwas metallische glänzend, der Kopf vorne braun, die Hemielytren dunkelbraun, die glänzenden Stellen braunschwarz, die Membran braunschwarz, zur Spitze etwas heller, etwas irisie- rend, die Unterseite braunschwarz, die Orificien des Metastethiums und der Hinterkôrper unten zur Basis braun, auf dem Schildchen jederseits an der Basis und an der Spitze, auf dem Corium eine Querbinde vor und eine andere hinter der Mitte, die letztgenannte unabgebrochen auf den Clavus sich fortsetzend, einige Fleckchen am Apicalrande des Coriums und an des Basis des Cuneus sowie eine Querbinde vor der Mitte unten auf dem Hinterkôrper silber- weiss, ausfSchuppenhaaren gebildet, das Rostrum gelb mit dunkler Spitze, die Fühler schwarz, das zweite Glied rotgelb mit breit RIT n 249 schwarzer Spitze, die Basis des dritten Gliedes (das letzte mutiliert) gelb, die Beine rotgelb, die Vorderhüften, die Spitze ausgeno:amen, die Spitze der kinteren Hüften und die Vorderschienen gelb, die Füsse zur Spitze dunkel. Der Kopfist stark geneigt, von vorne gesehen eltwa ebenso lang als breit, von der Seite gesehen etwa ebenso lang als an der Basis hoch. Die Stirn an der Basis gekantet, fein der Linge nach gefarcht, beim «j' etwas mehr als 1/3 breiter als der Durchmesser des Anges. Die Augen sind gross und hervorspringend, etwas nach hinten vor- gezogen, kaum merkbar granuliert. Die Kehle ziemlich kurz, stark geneigt. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Mitte der Mittelhüften, das erste Glied bei weitem die Kopf basis nicht erreichend. Die Fühler sind ziemlich kurz, das erste Glied Kkurz, mehr wie um die Häülfte kürzer als das Auge von der Seite gesehen, das zweite zur Spitze kräftig verdickt, etwa viermal l‘inger als das ersle. Der Hals- schild ist nicht voll 1/4 kürzer als am Basalrande breit, der lelzige- nannte etwas mehr wie 1,3 breiter als de Vorderrand. Die Seiten sind ziemlich stark ausgeschweift, die Scheibe ist ziemlich flach gewôlbt, wenig geneigt. Das Schildchen ist flach gewôlbt Die Hemielytren ziemlich eingeschnürt, beim © müässig weit die Hin- terkürperspitze überragend, das Corium aussen ziemlich schmal und der Clavus hinter der weissen Querbinde sowie der Cuneus glänzend. Die Beine mässig lang, die Hinterschenkel ohne abstehende Haare. — Long. 3.7, lat 1 mill. : Von verwandten Arten sofort durch den Füblerbau zu unter- scheiden. k Ver. Staaten von N. Amerika : Flagstaff, Ar.!, VIL, H.S. BARBER, 1 g:(U. S. Nat. Mus.). PILOPHOROPSIS n. gen. Forma brachyptera. Oben, besonders auf den Hemielytren, mit langen und abstehenden, schwarzen Borstenhaaren weitläufg bekleidet. Kopf, Halsschild und Schildchen glänzend. Der Kopf ist gross, deutlich breiter als der Halsschild, stark geneigt, von oben gesehen breiter als lang, von vorne gesehen ziemlich breit vor- gezogen, kaum länger als breit, von der Seite gesehen elwa ebenso lang als an der Basis hoch. Die Stirn ist ziemlich gewôlbt, ungekantet und ungefurcht, der Clypeus undeutlich von der Stirn abgesetzt, von der Seite gesehen sehr wenig hervortretend, etwa vertical. Die Lorae sind undeutlich abgesetzt, die Wangen sind . hoch, die Kehle ist ziemlich kurz, geneigt, der Gesichtswinkel etwas spitz. Die Augen sind gross und hervorspringend, etwas nach hinten vorgezogen, granuliert, vorne nicht ausgerandet. Das 250 Rostrum dünn, bis zur Spitze der Mittelhüften sich erstreckend, das erste Glied kurz, vom langen Peristom ganz eingeschlossen. Die Fühler mässig lang, kurz und anliegend behaart, ziemlich weit vor den Augen eingelenkt, das erste Glied ist wenig verdickt, kurz, die Kopfspitze nicht überragend, das zweite viel länger als das erste, zur Spitze etwas verdickt und hier ebenso dick als dasselbe, die zwei letzten dick, das dritte kürzer als das zweite, zur Spitze allmählich verdickt und hier kaum dicker als das letztgenannte, das letzte kürzer und ein wenig dicker als das dritte, gestreckt spindelformig. Der Halsschild ist linger als breit mit etwas aus- geschweiften Seiten, der Vorderrand ebenso breit als der Basal- rand, der letatgenannte sehr breit gerundet. Die Scheïibe ist ziem- lich gewôlbt und von der Seite gesehen ziemlich stark zur Basis geneigt, die Calli sind gross und gewôlbt, wenig tief von einander getrennt, die Scheïbe vor den Calli flach, ohne Abpicalstrictur, fein quer gestrichelt. Das Schildchen ist ganz klein, flach, nicht weiss beschuppt. Die Hemielytren erstrecken sich bis zur Spitze des vierten Dorsalsegments und sind an der Basis ebenso breit als der Basalrand des Halsschildes, erweitern sich aber ziemlich stark, aber geradlinig zur Spitze, von der Seite gesehen, zur Basis mässig geneigt. Der Clavus und das Corium mit aus silbermeissen Schuppen gebildeten Querbinden, matt, der Cuneus ganz kurz, breit gerundet, stark glänzend und leicht aufgetrieben. Die Mem- bran’ ganz kurz, die Cuneusspitze kaum überragend, glänzend, an der Sulur etwas vorgezogen, die Venen erloschen. Die Orificien der Metastethiums mässig gross mit fast gerader, gekanteter Spalte. Der Hinterkôrper glänzend, nach hinten ziemlich erweitert. Die Beine mässig lang, g nz kurz, anliegend behaart, die Schienen kurz braunschwarz bedornt, die Hinterschienen leicht gebogen, nicht zusammengedrückt. Das erste Glied der Hinterfüsse kürzer als das zweite, beide zusammen ebenso lang als das dritte. Die Arolien der Klauen fein, frei, convergierend. Unterscheidet sich von Pilophorus HAHN durch den Bau des Kopfes, der Kühler, des Halsschildes, der Hemielytren und der Beine. Typus : P. brachypterus n. sp. PILOPHOROPSIS BRACHYPTERUS n. sp. Braun, das Schildchen, die Coriumcommissur auf dem Clavus, die Spitze des Coriums, die Fübler und die Beine braunschwarz, der Cuneus, die Membran und der Hinterkôrper schwarz, das erste Fühlerglied und die Vorderhüften braun, die Orificien des Metaste- thiums, die Spitze der Mittelhüften, die Hinterhüften, die Basis der PE] 251 hinteren Schenkel und die Spitze der Hinterschenkel gelbweiss, die Spitze der Schienen und die Füsse gelb, das letzte Glied der letzge- nannten braunschwarz, auf dem Clavus eine Querbinde an der Basis und eine schief gestellte hinter der Mitte, auf dem Corium eine vor und eine andere hinter der Mitte aus silberweissen Schuppen- haaren, die hintere Querbinde auf dem Corium ist weit hinter der hivteren auf dem Clavus gelegen. Die Stirn ist beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Das erste Fühlerglied ist fast mehr wie um die Halfte kürzer als die Stirn zwischen den Augen breit (©), das zweite nicht voll dreimal länger als das erste, etwa 1/3 langer als das dritte, das etwa 1/4 länger als das letzte ist. Der Halsschild ist etwa 1/4 länger als am Basalrande breit. — Long. 5, lat. 1 mill. Ver. Staaten von N. Amerika : Hot Sprgs, Ar.!, 24. VI, H.S. BARBER, 1 © (M. S. Nat. Mus.). PAUCILLIA Ur. Uuz., Ent. Amer., III, 1887, p. 31. Der Kôürper ziemlich gestreckt, lang abstetend hell behaart, Kopf, Halsschild und Schildchen schwach glänzend. Der Kopf ist stark geneigt, von oben gesehen viel breiter als lang, von vorne gesehen mässig vorgezogen, etwa ebenso lang als breit, von der Seite gesehen kaum hôher als lang. Die Stirn ist flach gewôlbt, hinten gekantet, sehr fein der Länge nach gefurcht. Die Augen sind ziem- lich gross und hervorspringend, fein granuliert, abstehend behaart, den Vorderrand des Halsschildes berührend, nicht aber nach hinten vorgezogen, vorne nicht ausgeschweift. Der Clypeus ist mässig hervortretend, von der Seite gesehen convex nach hinten gebogen, von der Stirn wenig scharf abgesetzt, die Lorae schmal, die Wangen mässig noch, die Kehle kurz, geneigt, der Gesichtswinkel recht. Das Rostrum ist ziemlich dünn, bis zur Spitze der Hinterhüften sich erstreckend, das erste Glied kaum die Kopfhasis überragend. Die Fübler sind ziemlich dick, kurz und anliegend behaart, gleich oberhalb der Spitze des Augenvorderrandes eingelenkt, das erste Glied nicht die Kopfspitze überragend, etwas verdickt, innen mit einigen Borstenhaaren, das zweite zur Spitze leicht verdickt und ‘hier ebenso dick als das erste, viel länger als dasselbe, die zwei letsten nur wenig dünner, zusammen etwa ebenso lang als das zweite, das dritte länger als das letzte. Der Halsschild ist breiter als lang, nach vorne mässig verengt mit kräftig ausgeschweiften Seiten, der Basalrand fast gerade abgestutzt, die Scheibe mässig _ gewôlbt und geneigt, die Calli erloschen, nur in der Mitte undeut- lich abgesetzt, die Apicalstrictur fehlt. Das Schildchen ist flach. 252 Die Hemielytren beim j etwas die Hinterkôrperspitze überragend, vor der Mitte etwas eingeschnürt, das Corium an den Seiten und hinten weissgrau tomentiert, etwas mehr als das basale Drittel weissgelb, etwas durchsichtig und glanzend Der Cuneus ist kurz, breiter als lang, glänzend. Die grosse Membranzelle klein, schmal, mit dem Innenrande des Cuneus parallel verlaufend und mit fast rechtwinkeliger innerer Apicalecke Die Hinterflügelzelle mit einem Hamus. Die Orificien des Melastethiums sind gross, ohrenformig, mit grosser, gerandeter Spalte. Der Hinterkôrper zur Basis verengt, die Spitze desselben beim ' ausgehôhlt, unten in der Aushôhlung ein kleines Tuberkelchen, aus welchem ein zungfôrmigen Fortsatz. entspringt, an der linken Seite der Aushôühlung ein schmaler, nach oben gebogener, ziemlich langer Zahn. Die Beine sind ziemlich kraftig, halbabstehend, die Schenkel ausserdem einzeln abstehend behaart, die Hinterschienen nicht zusammengedrückt und nicht gebogen. Das erste Glied der Hinterfüsse etwas kürzer als das zweite, das ebenso lang als das drilte ist, die Klauen mit feinen, freien, zur Spitze convergierenden Arolien. | Typus : P. behrensi Un. Ich habe nur ein J' aus Los Angelos, Co., Cal. ! gesehen. ALEPIDIELLA n. gen. Der Kürper mässig gestreckt, kurz anliegerid hell behaart, Kopf, Halsschild und Scbhildchen etwas glänzend. Der Kopf ist sehr stark geneigt, von oben gesehen viel breiter als lang, von vorne gesehen breit vorgezogen und deutlich breiter als lang, von der Seite gesehen hôüher als lang. Die Stirn ist fast flach, hinten gekantet, ohne Längsfurche, jederseits an den Augen eingedrückt. Die Augen sind gross und hervorspringend, etwas nach hinten gezogen, glatt und unbehaart, vorne nicht ausgeschweift. Der Clypeus ist nur wenig hervortretend, von der Stirn erloschen abgesetzt, die Lorae sind schmal, die Wangen mässig hoch, das Peristom ziemlich lang, die Kehle ganz kurz, geneigt, der Gesichtswinkel elwas spitz. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied ziemlich verdickt, ein wenig die Kopfbasis überragend. Die Fühler sind ziemlich kurz, kurz anliègend behaart, etwas vor den Augen eingelenkt, die Einlenkungsstellé gleich unterhalb der. Spitze des Augenvorderrandes gelegen, das erste Glied ist wenig verdickt, die Kopfspitze nicht überragend, oben mit einem Borsten- baare, das zweite sehr kräftig, zur Spitze kräftig verdickt, viel länger als das erste und an der Spitze viel dicker als dasselbe, das dritte dünn, etwas lânger als das erste (das letzte mutiliert). Der Halsschild ist breiter als lang, nach vorne ziemlich versengt mit 253 kaum ausgeschweiften Seiten. Der Basalrand in der Mitte breit ausgeschweift, die Scheibe mässig gewôlbt und geneigt, mit einigen längeren, balb abstehenden Haaren, die Calli ganz erloschen abgesetzt, die Apicalsirictur fehlt. Das Schildchen ist länger als breit, mit unbedeckter Basis, hinter der letztgenannten quer einge- drückt, flach. Die Hemielytren beim «' mässig die Hinterkôrper- spitze überragend, Kkaum merkbar eingeschnürt, ohne weisse Schuppenbinden, der Cuneus breiter als lang, die grosse Membran- zelle ziemlich klein, etwa rektangulär mit ganz leicht abgerundeter innerer Apicalecke. Die Hinterflügelzelle mit einem Hamus. Die Orificien des Metastethiums sind ziemlieh gross mit hoch geran- deter Spalte. Der Hinterkôrper zur Basis leicht verengt. Das Genitalsegment beim «' wie bei Pilophorus gebaut. Die Beine ziemlich kräflig, kurz anliegend behaart, die Hinterschenkel ausserdem mit einzelnen, langen, abstetenden Haaren, die Hinter- schienen zusammengedrückt, ganz leicht gebogen, bedornt Das erste Glied der Hinterfüsse etwa ebenso lang als das zweite, beide zusammen etwa ebenso lang als das dritte, die Arolien der Klauen sind frei und konvergierend. Von Pilophorus sofort u. a durch den Mangel. weisser Schuppen- binden und Flecke auf den Hemielytren zu unterscheiden. — Von Alepidea ReuT. durch den gedrungeneren, wenig gläinzenden Kôrper, durch den Bau des Kopfes und der Fühler sowie durch den geneigten Cuneus und durch die anders gebauten Hinter- schienen verschieden. \ Typus : À. heidemanni n. sp. ALEPIDIELLA HEIDEMANNI n. sp. Schwarzhbraun, der Kopf vorne braun, die Hemielytren braun- gelb, die Spitze des Clavus und die innere Apicalhälfte des Coriums dunkler, die Cominissur zwischen dem Clavus und dem Corium ganz schmal, die apicale Aussenecke des Coriums und des Cuneus aussen und zur Spitze braunschwarz, das Corium vor der dunklen, apicalen Aussenecke braunrot, die Membran braungelb mit einem dunklen FKlecke in der Mitte, die Unterseite braunschwarz, die Fübler gelb, das zweite Glied und die Spitze des dritten schwarz- braun, die Basis des zweiten gelb, das Rostrum und die Beine braun, die Hüften, die Schenkel, die Spitze ausgenommen, die Schienen zur Spitze und das letzte Fussglied braunschwarz, die Knieen gelbbraun. Der Kopfistdeutlich schmäler als der Basalrand des Halsschiides, die Stirn beim « etwas mehr wie doppelt breiter als der Durch- messer des Auges. Das erste Fühlerglied ist fast 1/3 kürzer als das 35, lat. 1.4 mil re Le _ Ver. Staaten von Nono - Washington, D. C1 48. 0e W. L. Mc. Aree, 1 es (coll. HA EINIGE NEUE MIRIDEN-GATTUNGEN UND ARTEN AUS NORD-AMERIKA UND CUBA von 38. Poppius (Helsingfors). CAPSARIA REUT. BARBERIELLA n. gen. Der Kôrper ziemlich gestreckt, hinter der Mitte eingeschnürt, oben ziemlich lang, hell abstehend und ausserdem anliegend gold- gelb behaart, Kopf und Halsschild ziemlich glänzend, die Hemiely- . tren matt. Der Kopf ist vertical, breiter als der Vorderrand des Halsschildes, von oben gesehen viel breiter als lang, von vorne gesehen breit, etwas gerundet vorgezogen und etwas länger als breit, von der Seite gesehen etwa ebenso lang als an der Basis hoch. Die Stirn ziemlich gewôülbt, hinten sehr fein erloschen gekantet, ohne L‘ngsfurché. Die Augen sind gross und hervor- springend, fast glatt, mit dem Hinterrande der Stirn in einem breiten Bogen nach hinten gezogen und die Vorderecken des Halsschildes bedeckend, von der Seite gesehen lang und schmal, in der Längsrichtung des Kopfes gelegen. Der Clypeus ist vertical, müssig breit, flach, von der Seite gesehen kaum hervortretend, von der Slirn nicht ahgesetzt. Die Loræ sind schmal, von vorne _gesehen etwas gerundet hervortrelend. Das Peristom ist lang, das erste Rostralglied ganz einschliessend. Die Wangen sind sehr hoch, die Kehle ziemlich lang, fast vertical, oben etwas winkelig hervor- tretend, der Gesichtswinkel ist etwas spitz. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Mitte der Mittelhüften. Die Fühler sind mässig lang, etwas unterhalb der Mitte des Augenvorderrandes eingelenkt, sehr kurz anliegend behaart, das erste Glied kaum verdickt, kurz, das zweite lang, zur Spilze allmählich verdickt und hier deutlich dicker als das erste, die zwei letzien ebenso dick als das erste, das dritte kürzer als das zweite, das letzte etwas länger als das erste. Die Halsschild ist etwas lüinger als breit, zur Spitze ziemlich verengt, der Basalrand fast gerade abgestutzt. Die Scheibe ist etwa in der Mitte ziemlich eingeschnurt, die Seiten van der Einschnürung bis zum Vorderrande parallel verlaufend. Der Basal- iobus ist mässig gewôülbt, wenig geneigt, die Calli flach, hinten deutlich, vorne erloschen abgesetzt, in der Mitte von einander getrennt, bis zu den, Halsschildsseiten sich erstreckend, die Api- calstrictur nicht abgeselzt. Das Schildchen etwas gewülbt, vorne unbedeckt, mit einer mässig langen, von der Seite gesehen ziem- 256 lich breiten, vorne gerade abgestutzten Spina mit nach hinten gebogenen Spitze. Die Hemielytren beim ©. kaum länger als der Hinterkôrper, hinter der Einschnürung ziemlich stark erweitert, der Cuneus und die Membran stark geneigt. Die grosse Membran- zelle ebenso lang als die kleine, zur Spitze etwas verengt mit breit abgerundeter apicaler Innenecke. Die Hinterflügeizelle ohne Hamus. Die Orificien des Metastethiums sind klein mit einer kleinen, gekanteten Spalte. Der Hinterkôrper beim © an der Basis stark verengt, dann sehr kräftig, plôtzlich aufgetrieben mit'von der Seite gesehen verticalem Vorderrande und mit leich abgerundetem. Winkel unten. Die Beine sind mässig lang, die Schenkel und die Schienen mit langen, abstehenden, hellen Borstenhaaren, die lelztgenannten ausserdem mit ziemlich langen, braunen Dôrnchen. Die Hinterschenkel gerade, die Hinterschienen kräftig gebogen. Das erste Glied der Hinterfüsse kurz, Kkürzer als das zweite, beide zusammen etwas kürzer als das dritte. Die Arolien der Klauen vom Grunde an frei, von einander weit divergierend. Sehr nahe mit Æiebrigiella verwandt, unterscheidet sich aber durch die ungefurchte Stirn, durch die abgesetzten Calli auf dem Halsschilde sowie durch die nicht gekrümmten Hinterschenkel. Typus : B. formicoides n. sp. BARBERIELLA FORMICOIDES n. sp. Rot, auf den Hemielytren hinter der Cuneus eine weissliche Tomentbinde, die Hemielytren sonst schwarz, der Clavus und die Basalhälfte des Coriums rotbraun, die Spiltze des Clavus breit schwarzbraun, hinter dem rothbraunen auf dem Corium ein triangu- lärer, innen zugespitzten, vom Aussenrande bis zur Clavalsutur sich erstreckender weisser Querfleck, die übrigen Teile des Coriums sowie der Cuneus und die Membran schwarzbraun, hinter dem weissen Querflecke auf dem Corium eine breite, sammt- schwarze Querbinde, die Unterseite, die Hüften und die Fühler rot, der Hinterkürper schwarz mitroter Basis, das zweite Fühler- glied zur Spitze schwarzbraun, das dritte rotgelb, das letzte braun, die Beine sonst braunschwarz. Die Stirn beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Das erste Fühlerglied elwa obén so lang als das halbe Auge von der Seite gesehen, das zweite etwa viermal l‘inger als das erste, das dritte nicht voll nur die Hälfte kürzer als das zweite. Der Basalrand des Halsschildes ist etwa 1/3 breiter als der Vorderrand. — Long. 4.5, lat. 1.6 mill. Texas : Brownsville, 25. IV. 1904, H. S. BARBER, À © (U.S. Nat. Mus.). SYSTELLONOTARIA REUT. CYRTOPELTOCORIS CUBANUS n. sp. Stark glänzend, braunrot, das Corium und der Cuneus braun, hinter der Mitte auf dem Clavus ein unreégelmässig halbmondfür- miger Fleck, der nach aussen breiter ist und von einem gleichfar- bigen, viereckigen Fleck auf dem Corium schmal getrennt ist, sowie ein grû-serer an der apicalen Aussenecke auf dem Corium Weiss, der letztgenannte Fleck malt, die äusserste Apicalecke des Coriums schôn rot, die Membran schwarz mit einem kleinen weissen Fleckchen hinter der Cuneusspitze. Die KFühler braun, das erste Glied in der Mitte und das dritte (das letzte mutiliert) gelb- weiss, das basale Dritte des dritten Gliedes braun. Die Beine rot- braun, die ausserste Spitze der Schenkel ganz schmal und die Füsse gelb, das letzte Fussglied mit dunkler Spitze. Der Kopf ist ziemlich stark geneigt, von oben gesehen breiter als lang, von vorne gesehen kaum breiter als lang, von der Seite gesehen viel länger als an der Basis hoch. Die Stirn ist an der Basis quer eingedrückt, fein der Länge nach gefurcht und ausserdem sehr fein quer gestrichelt, schwach gewülbt, jederseits an den Augen etwas eingedrückt, sehr breit, beim (j fast mehr wie dreimal breiter als der Durchmesser des Auges. Der Clypeus ist wenig hervortretend, die Lorae schmal, die Kehle geneiot, der Gesichtswinkel etwa recht. Die Augen sind mässig gross, ziemlich schwach hervorspringend, fast glatt. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied etwa die Mitte des Kopfes erreichend. Das erste Fühlerglied ist kurz, etwa 1/3 kürzer als das Auge von der Seite gesehen, das zweite etwa fünfmal länger, das letzte etwa 1/4 kürzer als das zweite. Der Halsschild ist etwa 4/4 kürzer als am Basalrande breit, der letztgenannte breit gerundet, in der Mitte leicht ausgeschweift, mehr wie dreimal breiter als der Vorderrand, die Seiten sind fast gerade, die Apicalstrictur kaum breiter als das zweite Fühlerglied dick, die Calli erloschen. Die Scheibe ist kräflig gewôlbt und geneigt. Das Schildchen ist ziem- lich stark aufgetrieben. Die Hemielytren beim «' viel länger als der Hinterkôürper, in der Mitte leicht eingeschnürt. Die Hinterschenkel in der Mitte etwas verengt, die Schienen ziemlich lang braun bedornt. — Long. 4 mill. Von C. albofasciatus REUT., ausser durch die andere Farbe der Hemielytren und der Kühler, durch den anderen Bau des Kopfes und durch kleinere Augen besonders verschieden. Cuba : Cayamas!, 9.1, E. A. Scawarz, 1 G'(U. S. Nat. Mus.). 258 HEIDEMANNIELLA n. gen. Weitlaüfig, ziemlich lang abstehend behaart, gestreckt, oben matt, der Kopf ziemlich, der Halsschild und das Schildchen wenig glänzend. Der Kopfist ziemlich $tark geneigt, von oben gesehen etwa ebenso lang als breit, von vorne gesehen länger als breit, ziemlich vorgezogen, von der Seite gesehen lnger als an der Basis hoch. Die Stirn ist. mässig gewôlbt, ungerandet und ungefurcht, hinter den Augen etwas eingeschnürt. Die Augen sind etwas vom Vorderrande des Halsschildes entfernt, gross, mässig hervor- springend, fein granuliert, wenig auf die Wangen nach unten sich erstreckend, vorne nicht ausgeschweift. Der Clypeus ist mässig .hervortretend, etwa vertical, von der Stirn deutlich abgesetzt, die Lorae ziemlich schmal, die Wangen sind -hoch, die Kehle ziemlich lang, geneigt, der Gesichtswinkel etwas spitz. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste. Glied ist wenig verdickt, etwas das Peristom überragend. Die Kühler sind gleich oberhalb der Spitze des Augenvorder- randes eingelenkt, das erste Glied ziemlich kurz, die Kopfspitze nicht überragend, wie das zweite sehr kurz anliegend behaart, das zweite viel länger und fast ebenso dick als das erste, zur Spitze nicht verdickt (die zwei letzten Glieder mutliert). Der Halsschild deutlich länger als breit, zur Spitze mässig verengt mit ausgeschweiften Seiten, der Basalrand breit gerundet. Die Scheibe ist ziemlich gewôlbt, vorne missig geneigt, sehr fein quer gestreift, die Calli erloschen, die Apicalstrictur breit und flach, sehr fein quer gestreift. Das Schildchen mit bedeckter Basis, hinten kräftig konisch aufgetrieben. Die Hemielytren beim © die Hinter- kôrperspitze nicht überragend, vorne eingeschnürt und nach hinten ziemlich erweitert, vor der Mitte mit einer weissen, halb durchsichtigen, glänzenden Querbinde, der Clavus vorne, das Corium an den Seiten und hinten grauweiss tomentiert, das Embo- lium, das Corium am Apicalrande und der Cuneus glänzend. Der Cuneus ist kurz und breit, kürzer als an der Basis breit. Die Mem- bran Kkurz, nur mit einer schmalen, mit dem Innenrande des Cuneus parallel verlaufenden Zelle. Die Hinterflügelzelle ohne Hamus. Die Orificien des Metastethiums sehr schmal mit einer kleinen und schmalen, ungerandeten Offnurg. Die Hinterhüften hoch gelegen, fast die Hemielytren berührend. Die Beine sind ziemlich lang, die Schenkel einzeln abstehend behaart, die Schienen dunkel”bedornt, die Hinterschienen etwas zusammengedrückt, leicht gebogen. Das erste Glied der Hinterfüsse etwa ebenso lang als das zweite, beide zusammen etwas kürzer als das letzte. Die Klauen ohne Arolien. Besonders durch den Bau der Membranzelle ausgezeichnet. Typus : H. scuteliaris n. sp. * \ 259 HEIDEMANNIELLA SCUTELLARIS n. sp. Braun, das Corium hinter der Mitte und der Cuneus braun: schwarz, der Apicalrand des Coriums ziemlich breit gelbweiss, die weisse Querbinde vor der Mitte auf dem Corium etwas breiter als auf dem Clavus, vorne und hinten ganz schmal schwarzbraun umsaumt, das zweite Fühlerglied dunkelbraun mit hellerer Basis, die Brüste und der Hinterkôürper braunschwarz, die Beine braun, die Orificien des Metastethiums, die Basis des Hinterkôrpers und die Hüften hellgelb, die Basis der letztgenannten braunschwarz, die Membran braungelb. Die Stirn beim © etwa doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Das erste Fühlerglied etwa ebenso lang als das Auge von der Seite gesehen, das zweite fast 2 1/2 mal l‘nger als das erste. Der Halsschild ist etwa 1/2 mal l'inger als am Basalrande breit, der letztwenannte fast doppelt breiter als der V APN — Long. 4.5, lat. 1.8 mill. Ver. Staaten von N. Amerika : Chris Mt. PA: z MONET HE CG HugBaRD, 1 © (U.S. Nat. Mus.). SERICOPHANES PARVICEEPS n. sp. Der Kôürperform wie bei der vorigen Art, nur etwas schmäler. Kopf und Halsschiid und Schildchen fettig glänzend, die Hemiely- tren matt. Schwarz, die Hemielytren dunkel cacaobraun, mit den- selben gelben Flecke und mit denselben sitbernen Tomenthänder wie die vorige Art. Die irisierende Membran ist rauchig schwarz- braun. Das Rostrum ist braungelb, die Fühler schwarz, das erste Glied gelb, die Basis des zweiten gelbbraun. Die Beine braun- schwarz, die Coxen braun, die äusserste Spitze der Schenkel, die _Spitze der Schienen und die Füsse, das verdunkelte letzle Glied ausgenommen, gelblich. Der Kopf ist ziemlich klein, stark geneigt, von oben gesehen etwa um die Hälfte kürzer als mit den Augen breit, von vorne cesehen kaum breiter als lang, von der Seiten gesehen etwas hôher als lang. Die Stirn ist hinten dér Quere nach eingedrückt, von der Seite gesehen ziemlich convex, beim nur wenig breiter als der Durchmesser des Auges. Der Clypeus ist mässig convex, die Lorae deutlich abgesetzt und schmal. Die Augen sind ziemlich gross und vorspringend, von der Seite gesehen gestreckt,eifürmig und hinten ausgerandet. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelcoxen, das erste Glied ist kurz, die Basis des Kopfes nicht -erreichend, das zweite lang, bis etwas über die Mitte des Mittel- brust sich erstreckend. Die Fühler sind mässig kräftig, das erste Glied kurz, etwa fünfmal kürzer als das zweite, das fast ebenso 260 lang als Kopf und Halsschid zusammen ist, etwas länger und ebenso kräftig als das dritte, das letzte etwa nur die Hälfte kürzer, nur wenig dünner als das dritte. Der Halsschild ist an der Basis etwa ebenso breit als der Kopf mit den Augen, der Basalrand ist breit convex, ebenso breit als die Länge der Scheibe in der Mitte, fast doppelt breiter als der Vorderrand. Die Seiten sind kaum merkbar ausgeschweift. Die A picalstrictur ist deutlich ; die Scheïbe ziemlich stark abgeneigt, convex. Das Schildchen ist dicht gewôlbt Die Hernielytren ‘beim «j' viel linger als der Hinterkôrper, etwas vor der Mitte eingeschnürt. Die Beine ziemlich lang, fein, die Schienen kurz und fein bedornt, die Arolien der Klauen frei und convergierend. — Long. 3 mill. Ist wohl am nächsten mit S. obscuricornis m. verwandt, unter- scheidet sich aber von dieser, wie von den anderen Arten durch die dunkle Farbe. Cuba, Cayamas, 1 4, E.-A. ScxwaRz (U. S. Nat. Mus.). SERICOPHANES HEIDEMANNI n. sp. d'. Matt, kurz behaart, schwarzbraun, die Hemielytren etwas heller, das Rostrum, die Spitze ausgenommen, die zwei ersten Fübhlerglieder und die Beine gelbbraun, das zweite Fühlerglied zur Spitze dunkel, die Basalhälfte der Schienen braun, das letzte Fuss- glied braunschwarz, in der Mitte des Clavus ein runder, schwefel-. gelber Kleck, das Corium an dieser Stelle heller braun, die Mem- bran schwarzbraun, an der Basis und hinter der Cuneusspitze grauweiss, das Corium vor und hinter der hellen Stelle schwach siberfarbig tomentiert. Der Kopf ist stark geneigt, von oben gesehen viel breiter als lang, von vorne gesehen etwas breiter als lang, von der Seite gesehen etwas länger als hoch. Die Stirn hinten nicht eingedrückt, mässig gewôülbt, etwa ebenso breit als der Durchmesser des Auges. Der Clypeus ist wenig gewülbt, die Lorae schmal, deutlich. Die Augen sind gross und hervorspringend, granuliert Das Rostrum erstreckt sich bis zur Spitze der Mittelhüften, das erste Glied kurz, die Kopfbasis nicht erreichend. Die Fühler mässig kräftig, das erste Glied kurz, etwa fünfmal kürzer als das zweite, das etwas länger ist als Kopf und Halsschild zusammen, das dritte ist etwas dünner und etwa um 1/3 kürzer als’das zweite, das letzte etwa 1/3 kürzer als das dritte. Der Halsschild ist an der Basis deutlich breiter als der Kopf, mit den Augen, der Basalrand ist breit gerundet, etwa ebenso breit als die Länge der Scheibe, doppelt breiter als der Vorderrand. Die Seiten sind leicht ausgeschweift, die Apicalstrictur ist schmal. Die Scheibe ziemlich gewôülbt, stark o FES : 261 os . ist flach. Die no. sind viel länger ! (des Kopfes. der Fübler, des Halsschildes und des Se idchons rschieden. Von S. ocellatus REUT. sofort durch die dunkle Farbe unterscheiden. Jereinigte Staaten Nord Amerikas : Johnston!, N. Y dd. r 1 0. HEIDEMANN eingesandt. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BEGILQUE IX Assemblée générale extraordinaire du 16 février 1919. Présidence de M. G. DE CROMBRUGGHE, président. La séance est ouverte à 15 heures. Présents : MM. BERVOETS, BRAEM, DE CROMBRUGGHE, DE HENNIN, DESNEUX, D’ORCHYMONT, DuBois (ED.), DUFRANE, GUILLEAUME, LAMEERE, LESTAGE, PUTZEYS, ROUSSEAU, SCHOUTEDEN, SEYDEL, STEINMETZ, TONNOIR, TRAPPENIERS. Excusés : MM. GOETGHEBUER, DERENNE, DE MOFFARTS, FOLOGNE, LAMBILLION, SEELDRAYERS, DIBILLE. Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1913 est approuvé. Rapport du Président. — M. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président, prend la parole et prononce l'allocution suivante : Messieurs, Les événements se sont accumulés depuis notre dernière réunion. En août 1914, l’agression des puissances centrales vint brutalement interrompre notre vie intellectuelle en ce moment en pleine activité et, l’année suivante, notre regretlé président CHARLES KERREMANS nous fut inopinément et prématurément enlevé sans avoir vu ce beau triomphe final dont son patriotisme souhaitait si ardemment la réalisation. Il ne peut, hélas! le savourer avec nous. M. CLAVAREAU, qui a prononcé sur sa tombe une vibrante et éloquente allocution, a bien voulu accepter de rédiger pour nos Annales la notice biographique qui rappellera le souvenir de notre cher collègue. Peu de temps après que nous eûmes conduit notre si regretté Président à sa dernière demeure, les membres du Conseil restés en Belgique pendant la guerre, me prièrent d'achever son mandat, honneur dont je suis profondément touché. Si la Belgique a pu traverser victorieusement la formidable tour- mente qui s’est déchainée sur son sol, nous le devons à notre héroïque armée, à notre admirable Souverain et à nos valeureux alliés. Grâce à eux, notre nation, délivrée d’une odieuse oppression, se relève pleine de fierté el de vigueur. La Société Entomologique de Belgique leur doit donc aussi le bonheur de pouvoir reprendre ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 1-1V-1919. 14 212 ses travaux et peut même entrevoir un avenir plus prospère que jamais. Sous la puissante influence du grand philanthrope, le président WiLsoN, la grandeur de la pensée a été substiluée au règne de la force. Puisse cette puissante influence franchir toutes les frontières et répandre sur l’univers tout entier la paix, la concorde et la fraternité pour le progrès de la science et le bien de l'humanité | ' Dans cette pénible période de notre histoire que nous venons de traverser, nous avons assisté aux rapides et brillants débuts de la réalisation des désirs de notre regrelté président KERREMANS, expri- més dans son discours du 26 décembre 1913. En effet, sous l’habile direction de notre collègue le D' ROUSSEAU, la Société de vulga- risation, les Naturalistes Belges, a heureusement el brillamment répandu le goût des études d'histoire naturelle et de botanique et son développement rapide a triomphé des obstacles résultant de la lenteur et des difficullés des communications et d’autres entraves suscilées par ies événements. L’impulsion et l’exemple sont don- nés et déjà, de toutes parts, surgissent des sociétés semblables dont la cordiale émulation exercera la plus heureuse influence sur les progrès de la science en suscitant des vocaiions. Plusieurs membres de ces sociétés sont déjà venu grossir les rangs de notre association plus strictement scientifique. M'acquittaut des devoirs de ma charge, je dois ici vous exposer, selon l’usage, la situation de la Société : Lorsque la Belgique a été envahie, nous étions en pleine activité scientifique et l'imporlance des travaux de uos membres indigènes continuait à être en progrès marqué. Pendant les années sociales qui se sont écoulées depuis lors, la mort nous à enlevé deux membres honoraires : FABRE et STANDFUSS. La perte de ces deux illustres savants est bien vivement ressentie par le monde scientifique. La mort nous a enlevé, depuis notre dernière assemblée générale, le 26 décembre 1915, onze membres effectifs qui sont, outre notre président CHARLES KERREMANS : MM. SAUVEUR, membre fondateur ; BERGÉ, professeur à l’Université de Bruxelles; LEDROU, THIROT, D'UDEKEM D’ACoOz, GROUVELLE, OLIVIER, CAMERON, FELSCHE, POPPIUS et VON HEYDEN. D'autre part, nous avons eu le regret de devoir procéder à quatorze radiations. Dans sa dernière réunion, en effet, le Conseil a résolu de rayer de la lisie des membres lous les nationaux allemands et autrichiens, résolution prise à regret à laquelle nous nous sommes vus obligés par suite des excès et abus de pouvoir commis par les puissances centrales, excès et abus que le malenconireux manifeste des 93 intellectuels est venu souligner. La Société est, en consé- quence, composée actuellement de 132 membres dont 9 honoraires, 18 à vie et 105 effectifs. Il y a eu 6 admissions durant la guerre. 213 M. FOLOGNE a continué à gérer nos finances avec le zèle auquel il nous à habitués depuis environ soixante ans. Notre secrétaire, M. SCHOUTEDEN, déployant un zèle inlassable, s’est activement employé avec le D' Rousseau à la diffusion des connaissances scientifiques au sein de la société des Naturalistes Belges. | Je remercie également, au nom de la Société, notre bibliothé- crire, M. DESNEUX, pour les soins apportés à notre bibliothèque. L’exiguilé de notre local et l'encombrement progressif qui en est la conséqrence ont mis son dévouement à l’épreuve. Pleins d'espoir et de confiance dans l'avenir, nous voyons surgir devant nou: l’aurore des temps nouveaux. La périole de calme et de paix dans laquelle nous entrons permettra le plein épanouisse- ment de notre Société scientifique. Maguifions ceux auquels nous sommes redevables de ces récon- fortantes espérances, nos héros dont le sang a rougi le sol belge et dont la mémoire restera inscrite dans l’histoire en caractères ineffa- çables. (Applaudissements.] Rapport de la Commission de vérification des comptes. — Rapport du trésorier. — Par suite de maladie, notre dévoué trésorier, M. FOLOGNE, s’est trouvé dans l’impossibilité de nous faire l’exposé de la situation financière de notre Société après ces longues années de guerre. La Commission de vérification des comptes a, par suite, élé empêchée de procéder ises opérations. Étant données les circonstences, l’assemblée décide de charger le Conseil de procéder à l’examen de la situation financière et de dres- ser le budget pour 1919. Le prix du tome LVII des Annales est fixé à 18 francs, celui du tome XXI des Mémoires à fr. 12.50, avec la réduction habituelle pour les libraires. Le montant de la cotisation est maintenu à 16 francs. Rapport de la Commission de surveillance des collections. — M. DurFRANE donne lecture du rapport de la Commission. Les col- lections de notre Société, conservées au Musée Royal d'Histoire naturelle, ont élé trouvées par lui en excellent état de conserva- tion. Certains Lépidoptères sont toutefois quelque peu défraichis. Copie de ce rapport sera transmise à M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle. Proposition de modification aux Statuts. — L'assemblée approuve à l’unanimité la proposition suivante faite par le Conseil : « La catégorie des menibres associés, créée en assemblée générale du 26 décembre 1876, est rétablie. Les membres associés ont le droit d’as- sister aux assernblées de la Société ainsi qu'aux conférences et excur 214 sions qu'elle organisera. Ils n'ont toutefois pas voix déliberative. Ils paient une rétribution annuelle de fr. 7.50. Ils ne reçoivent ni les «Mémoires» de la Société, ni les « Annales », mais les publications que la Société éditera à leur intention. Ils n’ont pas accès à la bibliothèque de la Société. L’äge minimum requis pour l’admission est de 15 ans.» Radiation des membres de nationaliié allemande ou austro- hongroise. — Usant des pouvoirs que lui conferent les Statuts de la Société, le Conseil avait rayé d'office de la liste de nos membres tous les nationaux des puissances centrales, ainsi que M. DE CROMBRUGGHE l’a stgnalé dans son allocution présidentielle. Étant donné la gravité de cette mesure exceptionnelle, le Conseil avait décidé de la soumettre pour approbation à l’assemblée géné- rale. Celle-ci approuve, à l’unanimité, la décision prise par le Conseil et décide en outre de cesser tout échange de publications avec les revues se publiant soit en Allemagne, soit en Autriche- Hongrie. L'assemblée estime que l’attitude que les puissances cen- trales ont eue vis-à-vis de la Belgique ne nous permet pas de conti- nuer ces relations. Élections. — L'assemblée nomme, par acclamations, M. FOLOGNE président d'honneur, en reconnaissance des services multiples qu’il a rendus à la Société depuis sa fondation, en 1855, et du dévoue- ment inlassable qu'il lui a témoigné dans les ingrates fonctions de trésorier qu’il a remplies durant plus de cinquante années. — MM. BERLESE, POUVIER, GAHAN ei WHEELER sont élus membres d'honneur de la Société. — M. LAMEERE est élu président de la Société en remplacement de M. DE CROMBRUGGHE, sortant ei non rééligible. — MM. BRAEM, DESNEUX, D’'ORCHYMONT, Ep. DuBoIs. ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont élus membres du Conseil d’admitistration. Le mandat de MM DESNEUXx, DuBois et ROUSSEAU prendra fin au 26 décemtire 1919. — MM. BALL, GUILLEAUME et RoELoOrS sont élus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM DurRANE et PUTzEYs sont élus membres de la Commission de surveillance des collections. Localité à explorer en 1919. — l'assemblée décide que la Société explorera spécialement, en 1919, la forêt de Soignes. Communication. — M. LAMEERE propose l’envoi d’une adresse de sympathie à la société Entomologique de France auprès de laquelle ceux de nos membres qui se trouvaient en France durant la guerre ont reçu l’accueil le plus empressé. Celte proposition est approuvée à l’unanimité. — La séance est levée à 17 heures. 215 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron MicHEL-EpMoND de SELYS-LONCEHAMES premier président, membre fondateur de la Sociète. ÉGIDE FOOCGIMN Æ, MEMBRE FONDATEUR, PRÉSIDENT D'HONNEUR ÉTSFENDES MEMBRES au 16 février 1919 Xembres honoraires : MM. AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. BERLESE (Prof. Ant.), directeur de la R. Stazione di Entomologia Agraria, à Florence. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses sociétés savantes, Museo de Historia natural, Hipodromo, Madrid. BOUVIER (E.-L.), professeur au Museum, directeur du laboratoire d’entomologie, 55, rue du Buffon, Paris. COMSTOCK (G.-H.), Professor of Entomology, Cornell University, 43, East Avenue, Ithaca, New-York (États-Unis d'Amérique). EMERY (C.), professeur de zoologie à l'Université de Bologne (Italie). EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D° Philos., Emmastraat, 28, ’s Gra- venhage (La Haye). FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l’Université de Zurich, à Yvorne (Suisse). GAHAN (J.), conservateur au British Museum (National History), Cromwell Road, Londres $. W. POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- sity (Angleterre). SIMON (Eug.), membre de la société Entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris. WHEELER (W-M.), American Museum of National History, New- York. 216 Membres effectifs : Les noms précédés d'un astérique :*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en grands caractères soni ceux des membres à vie. MM. ACHARD (Julien), 42, boulevard de Vanves, Châtillon (Seine). — Chrysomélides. ANDREWES (H.-E.), 8, North Grove, Highgate N., à Lonüres. — Coléoptères. ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes. BAGNALL (R.-S.), « Oldstead », Park Town, Oxford, Angleterre. — Thysanoptères. é BALL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Pruxelles. — Lépidoptères paléarctiques. BEQUAERT (Jos ), docteur en sciences naturelles, Karel de Stoute- laan, 22, à Bruges. — Hyménoptères. BENDERITTER (E.), rue Saint Jacques, 11, Le Mans (France). BERGROTH (D' Ewaid), docteur en médecine, à Jämsä (Finlande). Entomologie générale, Coléoptères. BERVOETS (Raymond-Emile), docteur ès-sciences, membre de la Société Entomologique de France, rue van Maerlant, 52, Anvers. — Entomologie générale, physiologie. BivorT (Arthur), banquier, à Fleurus (province du Hainaut). — Coléoptères de Belgique. BLANDFORD (W.-F. H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Sco- lytides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 56, à Bruxelles. — Lépidoptères. BoïLEAU (Henri), ingénieur, 60, rue de la Victoire, Paris, IX° arr.— Lucanides. BoNDROIT (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides. BonxET (Alex }), boulevard Bineau, 54, Neuilly s/Seine (Seine). BourGoIN (M), rue St-Jean de Beauvais, à Paris. — Coléoptères. BoviE (A.), rue des Fabriques, 2, Bruxelles. —— Coléoptères. BRAEM (René), rue du Monastère, 28, à Bruxelles. — Cétonides. _BROUN (T.), major, Mount Albert, Auckland, New-Zealand. — Coléoptères. 3URR (Malcolm), Castle Hill, Dover, Angleterre. — Orthoptères. CANDÈZE (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spé- cialement Bombycides. 17 CHAMPION (G.-C.), membre de la société Entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, London $S. W. (Angleterre). — Coléoptères de l’Amérique centrale, Téné- brionides. CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chry- somélides. COLMANT (F.), commandant, rue de Brabant, 198, à Bruxelles. — Insectes du Congo. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. DE), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères. DE HENNIN DE Boussu-WALCOURT (Emmanuel), avocat, 8, rue de PÉglise, Ganshoren. - Lépidoptères. DE HENNIN (Dom Guy), professeur à l’abbaye de Maredsous, par Maredret (Namur). — Lépidoptères. DERENNE (Fritz), boulevard d’Ormalius, 72, à Namur. — Lépidop- tères du pays. DE RIEMAECKER (Jean), pharmacien, chez M®* Crols, Gasthuistraat, 92, Turnhout. — Insectes du pays. DESGuIN (E.), docteur en médecine, rue du Midi, 14!, à Bruxelles. — Entomologie générale. DE SMET, droguiste, 93, rue Defacqz, à Bruxelles — Entomologie générale. DESNEUx (Jules), docteur en médecine, rue Bréderode, 19, à Bruxelles. Termitides et Paussides. DISTANT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood (Angleterre). — Hémiptères. DOBBELEER (F. D&), château de Frasnes lez-Gosselies. — Chrysomé- lides. DoGniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d’Angers (Maine-et-Loire. - Lépidoptères. Dorou (D: F.), rue d'Arlon, 49, à Bruxelles. — Biologie. Dugois (E.), directeur de l’école moyenne, à Menin. — Lépidop- tères du globe. Du CANE GopMAx (F )}, membre de la sotiêté Entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépidoptères DuFRANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépidoptères. Dupuis (P.), commandant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides d'Afrique. 218 ENGELS (Ch.), directeur des contributions directes, place St-Martin, 6, à Bruges. — Coléoptères. FALrxK, libraire, rue des Paroissiens, 14, à Bruxelles. — Biblio- graphie. FLEUTIAUX (Edmond), membre des sociétés Entomologique de France et Française d’Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne, — Coléontères. FoxkER (A.-J.-F }, avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging, à Zierikzee (Hollande). — Hémiptères. *FoLoGnE (Egide), architecte, membre honoraire de la société Zoo- logique de lelgique, rue de Hongrie, 66, à Saint-Gilles (Bruxelles). Président d'honneur. — Lépidoptères d'Europe. FOWLER (le révérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angle- terre). — Coléoptères (Languriides) FROMONT (D' Edmond), docteur en médecine, rue Grande, à Pro- fondeville. — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. GADEAU DE KER VILLE (Henri), membre des sociétés Zoologique et Entomolocique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie générale. GALLEGOS Y SARDINA (D" Ventura), médecin-chirurgien et pro- fesseur d’hi-toire naturelle, membre de diverses sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). - Coléoptères. GEDOELST (L.), professeur à l’École vétérinaire de Cureghem, 15, rue Meyerbeer, à Uccle-Bruxelles. — Parasitologie. GILLET (Joseph J.-E.), docteur en sciences, professeur à l'Athénée royal de Bruxelles, 5, chaussée de Hal, à Nivelles. — Coprides et Dynastides. GILSON (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles. rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie géné- rale, Crustacés. GOETGHEBUER (D' M.), rue Neuve-St-Jacques, 41, à Gand. — Di- ptères, spécialement les Culicides et les Chironomides. GorHaM ile révérend H.-S.), membre de la société Entomologique de Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécialement Cocclnellides. GUILLEAUME (F.), rue des Éburons, 52, Bruxelles. — Coléoptères de Belgique. HAVENITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint Josse-ten-Noode lez- Bruxelles. — Entomologie générale. HEyLAERTS (D'° F.-J.-M ), docteur en médecine, membre de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, 219 à Bréda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides). HeyLemans (Franz), rue d’Albanie, 102, Saint-Gilles. — Entomo- logie générale. HippErT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Housraux (A.), rue de Ribaucourt, 56, à Molenbeek-Bruxelles. — Hyménoptères. Iro (Prof. Tokutaro), à Tokyo. — Formicides. JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépi- doptères. KERSHAW (J.-C.), Port of Spain, Trinidad (West-[ndies). — Hémiptères. KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. KoLLER (A.), 8, rue de la Duchesse, Etterbeek. — Entomologie générale. LALLEMAND (V.), docteur en médecine, rue du Pacifique, 8, à Uccle. — Hémiptères. LAMARCHE-MINETTE (Richard), quai de Fragnée, Liége. — Papilio- nides. LAMBERTIE (M }, Cours du Chapeau rouge, 42, à Bordeaux (France). — Hémiptères de France. LAMBILLION (Lambert Joseph-Louis), vice-président de la société Entomologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépidoptères d'Europe. LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d'anatomie animale à l’Université de Bruxelles, mernbre de l’Académie royale de Belgique, 74, rue Defacqz, à Bruxelles. — Entomologie générale, Cérambycides. LANNOY (F. DE), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides. LEA (Arthur M.), Entomologist, Museum, Adelaide (S. Australie). Coléoptères. LESNE (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie géné- rale, Bostrychides. LE:TAGE (J.). avenue de la Floride, 16, à Uccle. — Névroptères. MABILLE (Paul). professeur au L\cée de Vanves, membre de la société Entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine). — Lépidoptères. 220 MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. MoFFARTS (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine (province de Luxembourg. — Lépidoptères. MOoNTANDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémi- ptères. OBERTH'R (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 36, à Rennes (Ille- et-Vilaine). — Lépidoptères. OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 36, à Rennes (Ille-et-Vilaine). - Coléoptères. ORCHYMONT (A. p’), rue de la Station, 8, à Iseghem. — Entomo- logie générale, Hydrophilides. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molen- beek-Saint-Jean lez-Bruxelles. -— Coléoptères. PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique du Sud). — Coléoptères. PHILiPPsoN (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi, 32a, à Bruxelles. — Entomologie générale. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides. PORTEVIN (G.), 14, strada Sarindar, Bucarest. — Nécrophages. Poskix (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l’État, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PuTzeys (Jules), 6, rue Van Ostade, à Bruxelles. - Larves de Coléoptères. RAGuSA (Enrico), membre de la société Entomologique italienne, etc , hôtel Excelsior, à Palerme. — Coléoptères. Ris (D° Fred.), à Rheinau (canton de Zurich}, Suisse. -_ Odonates. RoELors (P.-J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses sociétés savantes, Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — UColéo- ptères et Lépidoptères ROUSSEAU (D' Ernest), docteur en médecine, conservateur au Musée Royal d'Histoire naturelle, directeur des Annales de Biologie lacustre, 83, rue de Theux, Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes aquatiques. RoyER (D' M.), 8, rue Montrichard, Moret-sur-Loing (Seine-et- Marne). — Hémiptères SANTSCHI (D' F.), à Kairouan (Tunisie). — Formicides. SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, conservateur au Musée 221 du Congo, rue St-Michel, 5, à Woluwe-St Pierre. — e d'Afrique, spécialement les Hémiptères. SCOTT :Robert:, Miller Staeet, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (Rhynchophores). SCRIBE (G.) Coupure. 40, à Gand. — Lépidoptères et Coléopi esdu globe. SEELDRAYERS (E.), artiste peintre, 85, rue Van Aa, à Ixelles- Bruxelles. — Entomologie générale. SELYS-LONGGHAMPS (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége. — Lépidoptères. SELYS-LONGCHAMPS (Marc), 69, avenue Jean Linden, Bruxelles. — Entomologie générale. SEYDEL (Ch.), 118, avenue Emile Max, à Schaerbeek. — Lépido- ptères de Belgique. SHARP (D' David), membre de diverses sociétés savantes, Lawnside, Brockenhurst (Angleterre). - Coléoptères. SIBILLE (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique. SIMSON (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés. SWALE (D' Harold), Lonely-Mine, Buluwayo (Rhodésie). SWIERSTRA, Pretoria Museum, Pretoria (Transvaal). — Entomo- logie générale. THÉRY (André), viticulteur, à Rabat (Maroc). — Coléoptères d’Eu- rope, Buprestides. TaterRy-MieG (P.), 35, boulevard de Versailles, à Saint-Cloud (Seine). — Lépidoptères. TonNNoIR (A.), rue d'Angleterre, 5, à Bruxelles. — Diptères de Bel- gique. ToRLEY (Ch.), « Le Bois fleuri », Quatre-Bras (Tervueren). Ento- mologie générale. TRAPPENIERS (M.), 24, rue de Ribeaucourt, à Molenbeek lez- Bruxelles. — Biologie. TROTTER (Al.), professeur de botanique et pathologie végétale à la R. Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino (Italie). — Ceci- dologie. VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Couronne, Ixelles lez-Bruxelles. — Entomologie générale. 222 VAN DER VOoRT (Abbé V.), directeur de l’Institut Saint-Norbert, rempart Saint-Georges, à Anvers. — Coléoptères et Lépido- ptères de Belgique. VITALIS DE SALVAZA (P.), boulevard de Tunis, 11, à Marseille (France). — Faune de l’Indo-Chine. WicKkHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomologie générale. WILLEM (Victor), professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Collemboles. TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour l’année 1914 Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 3 janvier 1914 » » » du 7 février 1914 » » + D du 7 mars 1914 . » » » du 4 avril 1914 . » » » du 2 mai 1914 » » » du 6 juin 1914 » » » du 4 juillet 1914. » » » du 1 août 1914 Assemblée générale extraordinaire du 16 février 1919 . Liste des membres de la Société au 16 février 1919 . Table des matières. BALL (Fr.-J.). — Les Bourdons de la Belgique. — Le dimorphisme saisonnier des androconia ne cer- tains Rhopalocères. — Notes sur les Lépidoptères de ee à BERGROTH (E.). — Note on some genera of Heteroptera. — Two undescribed Pentatomidæ from New Caledonia — Three new Heteroptera from Ceylon. : BERVOETS (R.-E.). — Contribution à l’étude du vol des fepatce (3% partie). — Etude du ptérostigma BONDROIT (J.). — A propos de patois. Dugois (E.) et VITALIS DE SALVAZA (R.). — Dodooion à la faune entomologique de l’Indo-Chine française Dupuis (P.). — H, SAUTER’S Formosa Ausbeute. Carabidæ — Matériaux pour l’étude de la faune de l’Indo-Chine fran- çaise. — Carabidæ . à — Étude des Carabiques récoltés à Pere, par le D HonN EVERTS (Ed.). — A propos du Bledius terebrans SCHIODTE . GOETGHEBUER (M.). — Note à propos de l’accouplement de Johanseniella WiLL. (Ceratopogon) nitida Maco. 293 224 EmErY (C.). — Cephalotes et Cryptocerus Horn (W.). — Matériaux pour servir à l'étude) 2 É Fine entonolég at de l’Indo-Chine — Cicindelinæ II . Ir0 (Tokutaro). — Formicidarum Japonicarum species novæ vel minus cognitæ . GUILLEAUME (F.:. — Curculionides de je Dire bee Moser (J.). — Beitrag zur Kenntnis der Melolonthiden . Oxaus (F.). — XIII Beitrag zur Kenntnis der Ruteliden PoRTEVIN (M.-G.). — Silphides et Liodides nouveaux — Révision du genre Estadia FAIRM. — Révision des Silphides, Liodides et Ciamiides ah en Poppius (B.). — Uebersicit der Pilophorus-Arten nebst Be- schreibung verwandter Gattungen SZEPLIGETI (G.) — Afrikanische Braconiden des PA. Naturhistorischen Museum . É VANDEVELDE (G.). — La construction de la hs Do de l’'Hydrophile . OR NO Me VITALIS DE SALVAZA (R.). - Voir DuBors. WILLEM (V.). — L’habitat naturel des larves de la teigne des tapis 37 137 40 169 48 152 190 199 222 237 109 204 209 Le 4 août 1914, l'Allemagne, suivie bientôt par l’Autriche, déclarait la guerre à la Belgique qui se refusait à une félonie. La Belgique fit son devoir; sur l’Yser, ses troupes arrêtèrent la marche victorieuse de lennemi. Avec l’aide de ses alliés héroïques, le 11 novembre 1918, elle renaissait. Durant l’occupation ennemie, la Société Entomologique de Belgique suspendit ses réu- nions et cessa de faire paraître ses publications. Elle reprend le cours de ses travaux après avoir prononcé l’exclusion des membres appartenant aux nations qui, sans respect pour la force sou- veraine du Droit, ont opprimé notre Patrie d’une manière si déloyale et si cruelle. Le diet + ra “ne XVI — Die sudafrikanischen Apioniden des British Museuin, vorzsweise von Herrn G. À. K. Marshall in Mashonalande und in Natol vesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d’A frique (descrip- ton: d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues), por Josepx J.-E. GiLLer. — Acridiens d'Afrique du Musée royal d Listetre naturelle de Belgique, par IGN. BoLivar. — Notes on an Curculionideæ in the Belgian Museum with descriptions of 71 ecies, par ARTHUR M. LEA. — Prix : fr. 7.50. : X VII. — Revision des Prionides, 13° mémoire: Dérancistrines, pe 20G. LAMEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst » ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- y und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med. K. KICHEL- 1 Hamburg. — Prix : 10 francs. > XVIII. — Buprestides nouveaux (Deuxième partie), par 2Y.— Notes on Australian GCurculionidæ in the Belgian Museum scriptions of new species (Part Il), par ARTHUR LEA. — Be- ungen von am Zuckerrohr Formosas schädlichen oder nutz- Pnsecten, par S. MATsUMURA. — Hétérocères nouveaux de que du Sud, par PAUL DOGNIN. — Prix : 10 francs. e XIX. — Beitrag zur Kenntnis der Apion-Fauna Centrat- und nerikas (L. Teil), par HANS WAGNER. — Neue Apioniden aus thiopischen Faunengebiete, par HANS WAGNER. — Contribu- ‘étude des genres Sternolophus Socrer, Hydrophilus LEACH, is LEACH. /Fam. Hydrophilidæ)], par A. D'ORCHYMONT. — vtères nouveaux recueillis par Le D' SHEFFIELD NEAVE dans le a, par IGN. BoLivAR. — Ueber einige Gomphinen von Südbra- sum, und Argentina, par le D'K. Ris. — Hétérocères nouveaux de 7 ique du Sud, par PAUL DOGNIN. — Formicides néotropiques, s-famille : Myrmicinæ LEP. (Il), par À. FOoREL. — Formi- éotropiques, 3% sous-famille : Myrmicinæ /suite] (EL), par EL. — Prix : 10 francs. ‘otre XX. — Formicides néotropiques, 3% sous-famille : Myrmi- tlu® LEP \ (suite) (Part IV) par A. Forez. — Formicides néotro- Bues. 4v\ sous-famille : Dolichoderinæ Forez (Part V) par Wa PREL. —#Kormicides néotropiques, 5"°’sous-famille : Camponotinæ Pour, (Part VI) par A. FomEL. — fievision des ee 0 Genus Het D Burs. (Col ) par HEINRICH PRELL.— Prix : fr. 12.50, Tome XXI. — Revision des Prionides, 21° mémoire : Anacolines, JG. LAMEERE. — Prix : fr. 12.50 ie XXII. — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, par DoGniN (15 sept. 1913). — Neuer Beitrag zur Kenntnis der “itenfauna von Argentina, par F. Ris. — Beitrüge zur Kenntnis Dynastinen (VIT), par HEINRICH PRELL. — Supplementum Cata- 04: :Leteropterorum Bruxellensis (Il) : Coreidæ, Pyrrhocoridæ, Colo- bathristidæ, Neididæ, par E. BERGROTH. — Beitrag zur Kenntnis 8x Bienenfauna von Algerien, par J.-D. ALFKEN. — Prix : fr. 12.50. 28 membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs | ea de leur réception, jouissent d’une réduction d'un tiers de eur. ee An À, La SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient sès séatses le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège <0tmi, rue de Namur, 89, à Bruxelles. \ Elle publie un BULLETIN, des ANNALES (mensuellement) et dus MÉéMoIREs (irrégulièrement). Les membres effectifs reçoivent le Bulletin, les Annales et les Mémoires. Leur cotisation annuelle, donnant droit à ces publicatim et payable par anticipation, est fixée à 1 6 francs. (or Les membres associés ne reçoivent que le Bulletin. Leur cotisa: on annuelle, payable par anticipation également, est de fr. 7.50. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et re franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le comm cement de l’année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Anna au Trésorier, M. R. Braem, rue du Monastère, 98, à Bruxeiles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (ru! Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société goivent 8 envoyés au siège social, rue de Namur, 89, Bruxelles. Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rruact des publications doit être adressé au Secrétaire : : M. H. Schontec 2, D, rue St-Michel, à Wolnwe. ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes 1 à VII des ANNALES à été fixé cinq [raænibs, celui des tomes Vif[ à XIV à dix francs, celui des tornes XV à XX à quinze francs, celri des tomes XXI à LVIII à déc-hrut frêne (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). f Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des NE À est fixé à bois francs. Le prix de la CoLLECTION des tomes 1 à XXX des ANNALES la Table générale est fixé à deu cent cinquante francs. ; % æ Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suiva 4% publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçt )ee 60 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. Bruxelles. — Imprimerie économique A. BREUER, Chaussée d'Ixelles 313