THOMAS LINCOLN CASEY LIBRARY 1925 # [l | dns AM hu 1 MU 1 if, L à L f UN 1 | NOM 1 0 TAN AE hf) Na on À l MAT De UTMEN D 1h Lt s dr A Ce DFA! À are NOR MASEANIE KE NU A EU UE A Û ar tone (HAN |A } ï | « l re" j | MONA NOTA | { ul | 1L AT A] AT nn ut 1 A DAMON A AIO QUE pt LT (UE EU NAT 1 qi! jl | ve HAUT NO IREM \ 1 {A ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE | ; he AE à 4 Ga Ë w ANNALES DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura maxime miranda in minimis 6° SÉRIE. — TOME PREMIER. PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (Faub, Saint-Germain). 1881 Re ne De me ARTICLE 52 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. Les opinions émises dans les Annales sont entièrement propres à leurs auleurs ; la Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. Paris — Typographie FÉLIX MALTESTE Er Cie, rue des Deux-Portes-St-Sauveur, 22. 4e PARTIE ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE a — Notice nécrologique sur Achille GUENÉE Par M. Pauz MABILLE. (Séance du 13 Avril 1881.) En À La science ne vieillit point ; seuls les hommes qui se dévouent pour elle, qui, par leurs travaux assidus, étendent son domaine et l’enri- chissent, après avoir brillé quelque temps, déclinent, s’affaiblissent et meurent. Ceux qui leur survivent, qui les ont eus pour maîlres et ont pensé un instant qu’ils devaient être immortels comme la science elle- même, doivent se résigner à cette loi d’ici-bas que tous les êtres ont une fin. Chacun de nous amasse d'autant plus de regrets qu’il vit plus long- temps et cherche une sorte de compensation dans les souvenirs qui font revivre un instant ceux qui ont disparu. C'est avec ces sentiments, Messieurs, que je viens rappeler à votre mémoire les principaux traits de la vie de feu Achille Guenée, de Chà- teaudun. Achille Guenée est né à Chartres le 1° janvier 1809, et il est mort à Châteaudun le 30 décembre 1880, 11 fut élevé au collège de Chartres, où il fit de brillantes études. Doué d’aptitudes heureuses, d’une admirable facilité, il réussit dans tous les sujets qu’il étudia ; entraîné par son ardeur de savoir, il se procura une instruction solide, aussi variée qu’étendue et que révèle presque à chaque page la lecture des ouvrages qu'il publia par la suite. Ann, Soc. ent, Fr, — Juin 1881. 6 P, MABILLE. Déjà à cétte époque de sa vie, il montra un goût prononcé pour l’his- toire naturelle, choisissant de préférence l'étude des insectes, et parmi ceux-ci recherchant surtout les Lépidoptères. Il est certain que son ami F. de Villiers le conseilla et détermina son choix, car Guenée fut exclu- sivement lépidoptériste. Une fois ses études terminées, il vint à Paris faire son droit, mais sans oublier ses études favorites; il obtint le titre d'avocat qu’il se plut tou- jours à porter. Marié en 1835, il quitta Paris pour Châteaudun, où il résida jusqu’en 1846. A cette époque il revint à Paris pour diriger l'éducation de son fils, mais « un coup cent fois plus cruel » que toutes les afilictions dont la vie est semée, le frappa à l’improviste ; il perdit ce fils qui lui donnait les plus douces espérances, et, accablé de ce revers funeste, il quitta définitivement Paris. Retiré d’abord à Chartres, il se livra avec d’autant plus d’ardeur à l’entomologie et la chargea « d’adoucir les cha- grins légitimes » dont il ressentait sans cesse l’amertume. C’est à ce moment qu’il choisit Châteaudun pour résidence, demeurant une partie de l’année aux Chatelliers, où il partageait son temps entre les occupa- tions de la campagne, l'étude et la chasse, Deux filles vinrent, sinon lui faire oublier un premier et cruel chagrin, du moins mettre un peu de joie à son foyer ; il les a laissées honorable- ment mariées, et c’est entouré de leur affection et de celle de leur mère qu'il s’est éteint à 71 ans. Nous avons dit que Guenée était admirablement doué : une intelligence très souple, concevant rapidement et sans efforts, une imagination vive et riche lui auraient assuré des succès solides en littérature. Jai sous les yeux plusieurs pièces de vers qui ne sont pas sans mérite; il en fit insérer une dans le Glaneur en 1829, qui, outre la facilité de la versifi- cation, offre des pensées élevées et purement exprimées, Dans une autre pièce, il répond à un de ses amis, amant passionné des Muses, et il le fait avec une verve charmante ; vous me permettrez, Messieurs, de citer deux strophes qui contiennent une appréciation originale et un peu iro- nique des travaux du classificateur. Son ami l'avait salué roi des Lépi- doptères : k « Nos couronnes, à nous, les crois-tu plus réelles ? « Non! ces belles tribus que nous disciplinons « Grossissent tous les ans; mille formes nouvelles « Se glissent dans leurs rangs et brisent leurs chaînons. Notice nécrologique sur Achille Guenée. 7 « La tribu trop gonflée éclate en vingt décades ; « Telle autre, en s’annexant un genre déclassé, « Forme, avec des débris, de nouvelles peuplades; « Tous nos plans sont rompus ; notre règne est passé. » Guenée aurait pu être écrivain, poète, littérateur enfin, et nul doute qu’il eût conquis par ses qualités brillantes une place honorable et distin- guée ; il préféra être entomologiste ; il mit dès lors au service de la science qu’il avait choisie tout ce que la nature lui avait donné d’ardeur et de talent. Il à laissé la réputation d’un savant de premier ordre, aussi consciencieux qu'érudit. Il n’a jamais cessé de faire des recherches et d'entreprendre des travaux importants sur tout l’ordre des Lépidoptères ; il a été un des rares entomologistes qui n’ont pas eu de ces prédilections singulières et si fréquentes qui condamnent et rejettent telle ou telle famille. Diurnes, Nocturnes, Microlépidoptères, il a tout abordé, et s’il a moins écrit sur une partie, ce n’est pas tant à son indifférence qu'il le faut attribuer qu’à des obstacles insurmontables à son époque et à des ménagements pour ses collaborateurs. Guenée, dans sa jeunesse, se livrait avec passion à la chasse des insectes ; les recherches actives avaient pour lui un attrait suprême, Il visita en détail les environs de Chartres et surtout de Châteaudun. A Paris, c’est lui qui signala les deux localités d’Herblay et du bois Jacques, qui ont tant changé depuis. Le même goût lui fit entreprendre plusieurs voyages lointains : il vit les Pyrénées, le midi de la France, les Alpes. Plusieurs de nos collègues qui l’ont eu pour compagnon doivent se rappeler avec plaisir sa bonne humeur, son entrain et l'égalité de son caractère. En 1870 il était en Suisse au moment où les plus grands désastres accablaient notre patrie ; son âge l’éloignait des émotions terribles de la guerre; le pays qu’il habitait, et surtout Châteaudun, essayèrent une lutte inégale : une poignée d'hommes déterminés, soutenus par les habitants, bravèrent le torrent dévastateur : le courage personnel d’un si petit nombre de défenseurs arrêla et fit reculer une division prussienne appuyée de son artillerie. Les vainqueurs brülèrent une partie de la ville après le combat, pour donner sans doute à la postérité une de ces leçons d’éternel souvenir que le génie et la supériorité intellectuelle sont seuls capables d'appliquer. A. Guenée retrouva, non sans étonnement, sa col- lection intacte ; il fut peut-être moins surpris de trouver la plus grande partie de ses boîtes numérotées et dans un certain désordre, comme si un départ précipité avait arrêté un emballage, autorisé par la force qui, comme on sait maintenant, prime le droit. 8 P, MABILLE, Guenée était d’une complaisance sans bornes ; nul ne s’adressait à lui sans oblenir les renseignements qu’il demandait ; il ne ménageait point sa peine et s’empressait de répondre à ses correspondants des lettres dont il n’hésitait jamais à couvrir les quatre pages d’une écriture fine et serrée. Nous avons nous-même mis souvent à l'épreuve cette complaisance inépui- sable et ne l'avons jamais fatiguée, La réputation que Guenée s'était acquise élait peut-être plus grande à l'étranger que dans sa patrie ; il est certain que ses travaux sont plus suivis en Angleterre qu’en France. En Allemagne, Guenée était regardé comme le premier des entomologistes français. Nous ne devons pas passer sous silence la manière dont il avait disposé sa collection et réglé ses études. Celle-ci était rangée dans des boîtes de grandeurs diverses, vitrées et hermétiquement fermées. Les épingles, coupées très près du corps de l’insecte, permettaient de voir facilement sans être obligé d'ouvrir les boîtes. Cette méthode, qui n’est pas sans inconvénient, assurait à la collection une conservation indéfinie. Chaque boîte portait un numéro d'ordre et les noms de genre inscrits sur un des flancs ; le dessous élait recouvert d’une feuille de papier blanc où étaient écrits les noms des espèces, juste au revers de la place qu’elles occu- paient à l’intérieur; la synonymie, de nombreuses remarques accompa- gnaient chaque nom et donnaient à la collection une valeur exception- nelle ; c’était un monument aussi impérissable que peut l'être une œuvre humaine. Un des premiers, Guénée s’est occupé des Lépidoptères à l’élat de che- nille; il attachait une grande importance aux détails biologiques et les faisait servir à caractériser les genres; nos Annales contiennent à ce sujet une controverse avec Duponchel; Guenée semble avoir eu gain de cause, car aujourd’hui les Lépidoptéristes attendent la découverte de la chenille comme le critérium suprême. 1l s'était contenté de garder les descrip- tions de toutes les chenilles qu’il découvrait, et, en ce point, sa méthode était inférieure à ce qu’on fait aujourd’hui; en effet, au bout d’un laps de temps assez restreint les détails multiples d’une description finissent par échapper à la mémoire la plus heureuse. C’est vers le milieu de sa carrière qu’il commença son grand ouvrage sur les Noctuélites, ouvrage en trois volumes, qui furent bientôt suivis de trois autres comprenant les Phalénites et les Deltoïdes. Le travail qu'ont dû coûter ces volumes si compactes est immense, Tout y a été étudié, examiné, et l’auteur pouvait dire hardiment qu'il devait bien peu à Notice nécrologique sur Achille Guence. 9 ses devanciers : il examina, médita les descriptions, même les plus insuffi- santes, comme celles de Fabricius; il joignit à son ardeur pour le travail, une persévérance singulière, une perspicacité qui a produit l'ouvrage le plus solide qui existe encore aujourd'hui sur les Lépidoptères noc- turnes, Il ne faut pas croire cependant, d’après ce juste tribut d’éloges, que je veuille ériger Guenée en un maître infaillible ; il y a sans doute de nombreuses critiques à faire sur larrangement des Noctuélites; il faut regretter certaines qualités qu’on est en droit d’attendre d’un si grand ouvrage, mais si l’auteur ne nous a pas donné le fil d’Ariane nécessaire pour se reconnaître au milieu de cet océan d'espèces qu’il découvre aux yeux du lecteur éperdu, il nous a indiqué le moyen de le trouver nous-mêmes ; il faut en effet le chercher à son exemple dans un travail assidu, dans un esprit de recherches infatigable. Guenée avait obtenu tous les honneurs que peut donner notre Société : reçu membre en 1832, peu de mois après la fondation de notre associa- tion, il avait présidé nos assemblées en 1848 ; il avait été nommé membre honoraire en 4874. Il avait en outre reçu du Ministre de l’Instruction publique la distinction d’officier d’Académie, Je sens, Messieurs, qu'il faut terminer cette notice déjà longue : mon sujet si étendu et si fertile m’entraînerait trop loin. Je le répète en ter- minant, les entomologistes du temps présent voient avec un profond regret s’en aller les maitres sous les auspices desquels ils ont commencé leurs études ; les lépidoptérisies surtout ne peuvent se défendre d’un sentiment de profonde tristesse en voyant disparaître ces belles collections qui, pendant plus de quarante ans, ont élé visitées par les savants étran- gers. Terminons donc par un souhait, auquel vous vous joindrez sans nul doute, Messieurs, c’est que les Boisduval, les Guenée inspirent leurs émi- nentes qualités à quelque jeune esprit, qui les fasse revivre un jour et dépasse, si cela est possible, leur savoir et leur complaisance ! Ouvrages et Travaux de A. GUENÉE. Les travaux de A. Guenée sont en proportion de son activité, c’est-à- dire très nombreux, Comme ils sont dispersés dans un grand nombre de recueils, nous en donnons la liste en suivant l’ordre des dates. 10 N # [DA 19. 20. P. MABILLE, . Notice sur les mœurs de la chenille d’une espèce de Nonagria, etc. — Annales de la Société entomologique de France, 1833. Sur quelques chenilles des environs de Châteaudun nouvelles ou peu connues. — Annales, 1835. Notice sur une Orgyia nouvelle (avec F. de Villiers). — Annales, 1835. Tableaux synoptiques des Lépidoptères d'Europe, contenant la des- cription de toutes les espèces (avec F. de Villiers), tome I : Diurnes, avec planches, — Paris, 1835. Notice sur deux Bryophila. — Annales, 1836, Bull., p. XLvII. . Note sur les coques du genre Lanestris. — Annales, 1846, Bulletin, p. LXIII. Note sur les mœurs de la Bryophila algæ, elc. — Annales, 1837. Description d'un Lépidopitère du centre de la France, avec fig. — Annales, 1837. Sept mémoires intitulés : Matériaux pour servir à la classification des Noctuelles, etc. — Annales, 1837, 1838, 1839 et 1841, Mémoire en réponse à celui de Duponchel sur la marche à suivre pour arriver à une bonne classificalion des Lépidoptères. — An- nales, 1838. . Note en réponse aux observations de Duponchel. — Annales, 1838, Bull., p. LXV. Note sur le nécrentôme du docteur Boisduval, — Annales, 1838, Bull. . Réponse au second mémoire de Duponchel sur la manière, ete. — Annales, 1839. Noctuarum Europæarum index methodieus. — Annales, 18/41. . Note sur l’Ennomos illunaria. — Annales, 18/42. Les Entomologistes peints par eux-mêmes. — Société libre de l'Eure, 1842. Note sur un travail traitant des Microlépidoptères. — Annales, 48/92, Bull,, p. LY. Si l'Entomologie et utile et comment? — Société libre de l'Eure, 18/2. Note sur trois Lépidoptères nocturnes. — Annales, 1843, Bull., p. xz. Essai sur une nouvelle classification dés Microlépidoptères et Cata- logue des espèces européennes. — Trois mémoires, Annales, 18/5. 26. (so Notice nécrologique sur Achille Guenée. 11 . Monographie du genre Talæporia. — Annales, 18/6. . Note sur une variété de la chenille d’Acherontia Atropos. — Annales, 1816, Bull., p. exit. . Mémoire sur quelques espèces de Tortrix, etc. — Annales, 1847. . Notice nécrologique sur F. de Villiers. — Annales, 1847. Discours lu à la Société en prenant la Présidence, — Annales, 1848, Bull., p. XI. Étude sur les principaux auteurs en Lépidoptérologie, — Annales, 1848. . Observations sur le genre Thyatira, ete. — Annales, 1850, Mémoire sur la conformation du front dans plusieurs espèces de Noctuélides, etc. — Annales, 4850. Note sur la conformation du front chez la Polia Felicina. — Annales, 1850, Bull., p. xvir. . Détails sur le procédé de décalcage des Lépidoptères. — Annales, 1850, Bull., p. XxXvII. . Note relative aux Noctua Derasa et Batis. — Annales, 1850, Bull, Dove Note sur la femelle aptère de l’Heliophobus hirta. — Annales, 1850, Bull. Des noms en Entomologie. — Société libre de l'Eure, t. IV, 1852. Species général des Lépidoptères. Suites à Buffon : Nocluélites, 3 vol., 1852. — Deltoïdes et Pvralites, 4 vol., 4854. — Uranides et Pha- lénites, 2 vol., 1857. . Réclamation du droit de priorité à l'égard de M. Herrich-Schäffer, — Annales, 1856, Bull. Communication sur trois Géomètres, etc. — Annales, 1856, Bull. Note en réponse à M. H. Lucas sur la Sesamia nonagrioides. — An- nales, 1856, Bull. " Mémoire sur les Bombyx européens du groupe de quercus. -— An- nales, 1858. . Note monographique et rectificative sur un groupe du genre Morpho. — Annales, 14859. Étude sur le genre Lithosia. — Annales, 1861. . Observations sur l’emploi du nécrentôme comme move de conser- vation, ete. — Annales, 14862. = — [er] © P. MABILLE. — Notice nécrologique sur Achille Guenée. . Note sur la famille des OŒEnochromidæ, — Annales, 1864. . Note sur quelques espèces du genre Colias. — Annales, 1864. Note sur le genre Setina Schr, — Annales, 1864. . Souvenirs de Zermatt. — Annales, 1865. . Noles sur deux espèces Linnéennes du genre Papilio (P. Æneas et Æneides), etc. — Annales, 1867. . Sur un organe parliculier que présente une chenille de Lycénide, avec fig. — Annales, 1867. . Une visite aux Lépidoptères de l'Exposition universelle. — Annales, 1868. Quatre mémoires intitulés : New Species of Helerocerous Lepidoptera from Canterbury, New-Zealand, by A. Guenée, — Entomologist monthly Magazine, vol, V, 1868. . Notice sur l'OEcocecis Guyonella, elc., avec fig, — Annales, 1870. . Rapport sur l’Excursion entomologique faile dans les montagnes de l'Ardèche, elc., avec pl. — Annales, 1870. . Mémoire sur les Lépidopières du Musée de Genève. — Mém. Phys. Gen., t. XXII, 1872. . Note sur la Palustra Laboulbeni, — Annales, 1873. . Observations sur le genre Sematura. — Annales, 1874, . Mémoire sur la Teigne du Pommier, — Bulletin de la Société Dunoise, 1874. . L'Échenillage. — Bulletin de la Sociélé Dunoise, 4874. Promenades dans les montagnes du Cantal. — Annales, 1874, Bull., P. CLXV. . Observations sur une chenille de Lépidoptère, etc. — Annales, 1875, Bull, p. GLXXXVIII. . Sur la vie évolutive de la Coleophora nutantella. — Annales, 1876. Ébauche d’une Monographie de la famille des Siculides. — Annales, 1877. Note sur l’'Urania Rhipheus, — Annales, 1877. . Étude sur les Yponomeutides. — Annales, 1879, . Statistique d’Eure-et-Loir : Lépidoptlères. — 1879, DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 16e PARTIE (1) Par M. J.-M.-F. BIGOT. (Séance du 13 Juin 1877.) (2) XXITE Tribus NEMESTRINIDORUM (Voy. J. BIGOT, Essai d’une classification, etc., Ann. Soc. ent. de France, 1855.) Genres Frichophihalima (Westw., Rondani), Hirmoneura (Meig., Rondani) et FParasymumietus (nov., mihi). Le professeur C. Rondani (Dipter. Exotica, revisa et annotata, Modena, 1863, p. 49, etc.) a publié un tableau synoptique des Genres compris actuellement dans le groupe intéressant des Némestrinides ; je donne, à mon tour, ce que j'appellerai une seconde édition de son travail, revu et augmenté, afin d’y introduire quelques Genres nouveaux et l’ancien (4) Voir les Annales de 1874 : 4° partie, n° 1, p. 407; n° II, p. 416 ; 2° partie, n° I, p. 235, n° IV, p. 454. — Annales 1875 : 4° partie, n° V,p. 237; 5° partie, n° VI, p. 469, et n° VII, p. 483. — Annales 1876 : 6° partie, n° VIII, p. 889. — Annales 1877 : 7° partie, n° IX, p. 35 ; 8° partie, n° X, p. 243 ; n° XI, p. 260. — Annales 1878 : 9° partie, n° XII, p.31; n° XIE, p. 40; n° XIV, p. 48; 10° partie, n° XV, pars prima, p. 213; pars secunda, p. 401. — Annales 1879 : 41° partie, n° XVI, p. 183; n° XVII, p. 235. — Annales 1880 : 12° partié, n°° XVIII et XIX, p. 85; 13° partie, n° XX, p. 139; 14° partie, n° XXI, p. 213; 45° partie, n° XXII, p. 369. (2) Travail revu et modifié par l’auteur en mars 1884. Ann. Soc, ent. Fr, — Juin 1881. 14 J.-M.-F. BIGOT. genre Colax, relégué par divers auteurs en des Tribus différentes. Mais, auparavant, je crois utile de consigner quelques-unes des remarques que me suggère l'étude des Types en ma possession. Relativement au genre Colaæ (Wiedem.), j'ai pu constater chez le C. va- riegatus (WesLw., Cabinet of Orient. Ent.), la présence de cinq nervures longitudinales distinctes, atteignant directement les bords de l'aile, et non pas de quatre seulement, telles que les figure Wesiwood (loc. cit.) : les dessins des nervures publiés par Wiedemann et Macquart étant d’ailleurs plus ou moins défectueux. Ces nervures, à mon avis, par leur nombre et leurs directions, viennent confirmer la localisation du genre Colax parmi les Nemestrinidi, auxquels il se rattache encore par l'existence d’un empodium. Mais, il est évident qu’une révision complète du Groupe en question devient urgente, car plusieurs des Genres qu’il renferme montrent, soit dans la nervation alaire, soit dans les dimensions ou la conformation de la trompe, soit enfin dans la villosité ou la nudité des yeux, une très grande diversité; je citerai, par exemple, le genre Hérmoncura, tel que l'ont successivement caractérisé Meigen, Macquart, Schiner, Rondani, Philippi, et qui renferme nombre d'espèces avec les yeux, tantôt fort velus, tantôt à peine tomenteux, ou même absolument glabres. LH, clausa (Ost. Sacken, Western. Dipter., 1877, p. 225), par la disposition des nervures alaires, s’en éloigne notablement. Le docteur Schiner (Novarra Expedil.) a judicieusement classé parmi les T'richopthalma (Wesiw.), l'Hirmoneura Novæ-Hollandiæ (Macq., Dipt. Exot.), il a laissé (loc. cit.) aux Hérimoneura mon H. brevirostris. Le genre Andrenomyta (Rond., Osserv. Sopr. alc. sp. d. Esapodi Ditleri, 4850) ne me parait en rien différer du genre Rhychocephalus (Fischer, 1806) ? Macquart (Dipt. Exot.) déclare, que la nervation alaire propre au genre Trichophthalma, est semblable à celle de la Fallenia Cuucasica (Meïg.); je ne puis adopter cetle opinion démentie par l'observation. Enfin, je crois pouvoir fonder deux nouvelles coupes génériques, l’une, avec la susdite Hürmoneura clausa (Ost. Sacken), différant, je le répète, des vraies Hirmoneura, telles que les ont caractérisées Meigen, Macquart, Schiner et Rondani; l’autre, avec un insecte de ma collection, portant l'indication de provenance : Eur. merid. ? Diptères nouveaux ou peu connus. 15 Je les place auprès des genres Colax et Symunictus, à cause de l’atrophie apparente des organes buccaux, et je donne à l’un d'eux le nom de Parasymmictus, qui rappelle sa proche parenté avec le genre Symmictus (Loew). En voici la diagnose : G. PARASYMMICTUS. Generis Symmicli Loewir vicinum. Haustello parvo, et villositate fa- ciali longä et densä, recondito. Oculis nudis. Ocellis tribus manifestis. Fronte, supernè, modice latâ. Empodio minimo. Alarum venis longiludi- nalibus septem, sed quinque tantum usque ad costalem ductis, 4" et 5", pariler ac 6° et 7" longe ante marginem conjunctis, analè prima inlus, apice bifidä. Sp. Hérmoneura clausa (Ost. Sack.). — Am. Boreal, G. DICROTRYPANA (dsepov, Tpurrævev). Generis Symmicti Loewit proximum. Haustello, villositate faciali, densä et longä-recondito ; ocellis tribus ; fronte latä supernè ; antennis ?... Oculis nudis ; oviducto dimidiam abdominis partem exequante et longe bifido. Alarum venis sex longiludinalibus, 3° et 4°, 5% et 6, ante costa- lem inter se colligatis, indè, quatuor lantum costalem separatim attingen- tibus, anali primdä, intus, apice bifidà, cellulä quädam parvéä, trigonä, venarum 5 et 6 sub origine locatä. Tribus Nemestrinidorum (J. Bigot). Ailes : au moins sept nervures longitudinales, parfois n'atlei- gnant pas toutes, séparément, la nervure costale ; ouver- ture buccale et trompe bien distinctes................ 1. 16 J.-M.-F. BIGor. Ailes : au plus six nervures longiludinales, parfois n’attei- gnant pas toutes, séparément, la nervure costale ; sou- vent l'ouverture buccale et la trompe cachées, ou atro- UC EE re MP RO COR IEPRRE RP - 8. 1. Sept nervures id. atleignant toutes, séparément, Ja costale.. 2. — Id. id. n’atteignant pas toutes, séparément, la costale,..... 6. 2, Ailes plus ou moins réliculées, c’est-à-dire pourvues de ner- vures transversales plus ou moins nombreuses et sises entre les longitudinales... .......... due de pro en St — Id. nullement réticulées, c’est-à-dire plus ou moins dépour- vues de nombreuses nervures transversales entre les longitudinales, . ....,,.... DIS PE er EL PP E 3. Trompe dépassant notablement la longueur du corps ; ner vure anale pourvue intérieurement d’une nervure appen- dicultire/Afansyersale "uen este . G. Megistorhynchus. (Macq., Dipt. exot., 18/0.) — Id. n’atteignant pas la longueur du corps; nervure anale simple, -intérieürement,…. 42... aptes .... G. Nemestrina. (Latr., Hist. nat. des Ins., 1802.) h. Trompe au moins aussi longue que la hauteur de la tête... 5. — Id, notablement plus courte que la hauteur de la tête ; ailes, nervures longitudinales 4 el 5, souvent confondues à la base sous forme d’un pédoncule plus ou moins allongé ; yeux nus ou velus..... RU RE eee G. Hirmoneura. (Meig., Syst. Beschr., 1820.) 5. Yeux densément velus ; ailes, nervures longitudinales 4 et 5, ordinairement confondues à la base sous forme d’un pé- ADACHIÉ PAST PR set lens baus ..…... G. Trichophthalma. (Westw., Philosoph. Magas., 1835.) — Id. nus; ailes, nervures longitudinales 4 et 5 parfois confon- dues à la base en forme de pédoncule, nervures lon- gitudinales 6 et 7 parfois réunies à leur extrémité, 10. Diptères nouveaux ou peu connus. 27 joignant la nervure costale ; 4° et 5° séparées de la base JUMSOIMMEOL ER See ee pieirie ccpe e meirieie G. Rhynchocephalus. (Fischer, Act. Soc. Hist. nat. de Moscou, 1806.) Ailes ; six nervures longitudinales atteignant séparément la costale, 4° et 5° soudées auparavant. ....... G. Hirmophlæba. (Rondani, Dipt. exot. Revis., 1863.) Id., cinq, au plus, alteignant séparément la costale....,.. 7. Ailes ; 5° et 6° nervures longitudinales soudées, successive- ment avec la 4°, avant d’atteindre la costale ; trompe bien distincte, au moins aussi longue que la hauteur de la tél Tera diras DR Mine O8 PR HAN .. G. Fallenia. (Meig., Syst. Beschr., 4820.) Id., nervures longitudinales 4-5, et 6-7, soudées par paires avant d'atteindre la nervure costale ; oviducte n’atteignant pas le quart de la longueur de l’abdomen.. G. Parasymmictus (J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bi-mens., 1879, n° 8.) Ailes ; au moins cinq nervures longitudinales atteignant sé- parément la costale ; trompe et ouverture buccale souvent peu ou point distinctes, ou bien, atrophiées; ocelles par- fois indistincts......... Sn neo ae ee ne ae stofe CE 1-09: Id., au plus quatre nervures longitudinales atteignant sépa- rément la costale ; trompe, parfois, peu ou point distincte ; OceHes HISLINCES Se Jens CR CRE A Sen ne le RATS 2 Ailes ; cinq ou six nervures longitudinales atteignant séparé- ment la costale, et, dans le premier cas, trompe atrophiée, avec ocelles indistincts; ouverture buccale indistincte... 140. Id., cinq nervures longitudinales atteignant séparément la costale ; trompe et ouverture buccale parfois indistinctes ; demcelles. Hate ER ae LS .. G. Trichopsidea. (Westw., Trans. Ent. Soc. London, 1839.) Trompe bien distincte, relevée; des ocelles..,.. G. Exeretonevra. (Macq., Dipt. exot., 1846.) | (1881) 1" partie, 2. 18 J.-M.-F, BIGOT. — ‘Trompe et ouverture buccale paraissant atrophiées ; ocelles indistinCts re et …...... MOOOAODONDOOOOONIOIOIQN G. Colax. (Wiedm., Analect. Entom., 1824.) 11. Ailes; nervures longitudinales 3-4, et 5-6, soudées par paires avant d'atteindre la nervure costale; oviducte bifide de la base au sommet, atteignant au moins la longueur de la moitié de. l'abdomen. isa ae .… G. Dicrotrypana. (I. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bi-mensuel 1879, n° 8.) — Id., nervures longitudinales 3-4, soudées avant d’atteindre la nervure costale M eds ans 2e O0 SRMRELUS, Nora. Il m'a été impossible, hors la vue des types, à défaut de bonnes figures, et par suite de l'insuffisance ou de l’obscurité des diagnoses génériques, de déterminer clairement la place des genres Andrenomia (Rondani, Osservat. sopr. alc. spec. d. Esapodi Ditteri, 1850) et Prosæca (Schiner, Verhandl. d. K. K, z. b. Gesellsch. Wien, 1869), Espèces nouvelles. G. TRICHOPHTHALMA (Westwood). T. SCAPULARIS, ® (nov.). — Long. (y compris l’oviduete) 22 mill. Fusco nigro. Antennis, palpisque basi fulvis; facie, utrinque, cinerco tomentosä, barbà albido-flavo ; pectore ejusdem coloris ; pleuris, sculello, apice abdominis, fulvo villosis, ventre cinerco; halteribus castaners ; femoribus tibiisque posticis fuscis, tibiis anterioribus intermedüsque fulvis ; alis fere hyalinis, externè anguste cinereis. Yeux brièvement tomenteux ; antennes, troisième division obtusé- ment conique; trompe, à peu près aussi longue que la hauteur de la face, Diplères nouveaux ou peu connus. 49 D'un brun noirâtre. Antennes, les deux premiers articles testacés, à reflets grisâtres ; palpes, de même nuance; labre à base fauve; face, brune vers le bas, et, sur les côtés, garnie d’une villosité grisâtre ; barbe et duvet de la poitrine d’un jaune blanchâtre ; flancs, bords postérieurs du thorax, à poils fauves; des poils semblables à la base du premier segment abdominal; côtés de l’oviducte avec un peu de duvet jaunâtre ; ventre grisâtre ; balanciers châtains; cuisses, tibias et tarses posté- rieurs, bruns, avec villosité grisâtre, genoux, jambes, tarses antérieurs et intermédiaires, d’un fauve pâle; ailes presque hyalines, grisâtres au bord externe. Australia, — Ma collection. T. SCALARIS, d'(nov.). — Long. 12 mill, Nigra, testaceo picla, tomentosa. Antennis basi, palpis, lestaceis ; facte ejusdem coloris, cinerco in medio notalä; haustello corpore longiore ; * barb& albidäz; thorace nigro, vittis duo cinereis, pleuris flavo testa- ceo villosis, vittà longiludinali fuscä, pectore cinereo ; scutello testaceo pruinoso; abdomine testaceo, villis tribus longitudinalibus latis, apice, incisuris, fusco nigro; ventre cinereo ; halteribus testaceis; pedibus fulvis ; alis pallidè cinereis, basi et externè parum infuscatis. Antennes, troisième division ovaloïde, assez allongée; trompe, longue d'environ 16 millimètres; yeux très densément velus. Assez velue, variée de noir et de fauve. Antennes, les deux premiers segments, palpes, face, testacés, une large macule grise au-dessous des antennes; barbe blanchâtre; poitrine et base du ventre à duvet gris; thorax d’un noir brun, avec deux bandes grises, une bande de poils tes- tacés, de chaque côté, au-dessus des ailes, en dessous existe une autre bande brune; écusson couvert d’une pulvérulence jaunâtre ; abdomen d’un fauve pâle, couvert d’une villosité peu dense, brunâtre, trois larges bandes longitudinales, bords postérieurs des segments, extrémité, noi- râtres, les bandes latérales se terminant au bord postérieur du troisième segment; ventre d’un gris testacé; balanciers testacés; pieds fauves, pelotes blanchâtres; ailes d’un gris pâle de plus en plus foncé ou pas- sant graduellement au brunâtre vers la base et le bord externe, nervures brunes. Chili. — Ma collection. 20 J,-M.-F. Bicor. T. AMÆNA, d' (nov.). — Long. 8 mill. Fusca, cinereo villosa. Antennis palpisque fuscis ; facie longè villosä, barbä cinereo albido ; thorace castaneo fusco lomentoso, retrorsüm cine- reo marginato, vittis duabus angustlis cinereis, lateribus, pleuris, albido cinereo longè villosis ; abdomine obscurè fuscano, basi albido cinereo dense piloso (apice?); halleribus testaceis ; pedibus fulvis, femoribus fuscis ; alis ferè hyalinis, extrinsecüs, margine latè tridentatä fuscà. Yeux longuement et densément velus; antennes, troisième division notablement allongée et acuminée ; trompe, à peu près deux fois aussi longue que la hauteur de la tête. D'un brun noirâtre, entièrement et brièvement velue. Antennes et palpes noirâtres ; face à longs poils blanchätres; barbe épaisse, blan- châtre ; thorax d’un brun noirâtre, à longs poils roussâtres, avec deux bandes fort étroites, interrompues à la suture, atténuées en arrière, gri- sâtres, bord postérieur finement teinté de gris, côtés à longs poils d’un gris blanchâtre, flancs, couverts d’une villosité de même nuance ; balan- ciers testacés ; abdomen de même couleur que le thorax, base à longs poils d’un gris blanchâtre (manque, à partir du troisième segment); pieds et pelotes fauves, cuisses brunes; ailes presque hyalines, avec une large bande brune au bord externe, n’atteignant pas l’extrémité, large- ment et irrégulièrement tridentée intérieurement, en outre, à la base et vers le milieu, deux macules d’un testacé obscur. Chili. — Ma collection. G. HIRMONEURA (Meig., Macq., Schin., Rondani). H. SIMPLEX, d' (nov.). — Long. 20 mill. Fusca, undique cinerceo tomentosa. Antennarum basi, palpis, facie utrinque, fulvo-testaceis ; fronte et barb& cinereis ; scutello, thoracis angulis poslicis, abdomine basi, utrinque, caslaneis ; ventre cinereo ; halteribus fusco testaceo ; pedibus Lestaceis, femoribus posticis, supernè, tarsisque fuscis ; alis cinereis, basè et externè lalè obscurioribus. Antennes, troisième division conique, fort courte ; trompe, dépassant à peine l’épistome ; les yeux, à peu près nus. Diptères nouveaux ou peu connus. 21 D'un testacé obscur et couverte d’un fin duvet grisâtre. Antennes, les deux premiers articles, palpes, trompe, d’un châtain rougeûtre ; côtés de la face de même couleur; front d’un brun grisätre au milieu; barbe grise ; angles postérieurs du thorax, écusson, côtés des deuxième, troi- sième et quatrième segments abdominaux, roussâtres; balanciers d’un testacé brunâtre ; pieds d’un fauve pâle, à duvet grisâtre, genoux, dessus des cuisses postérieures vers leur extrémité, extrémité des tarses anté- rieurs et intermédiaires, tarses postérieurs, brunâtres; ailes d’un gris pâle, passant graduellement au brunâtre vers la base et le bord externe. Chili. — Ma collection. G. DICROTRYPANA (mihi). D. FLAVOPILOSA, ® (mihi)}. — Long. 11 mill. (oviducto excepto). Nigra, flavo pilosa. Antennis ?.... basi, fulvis ; fronte verticeque parcè flavo-pallido villosis ; facie densè et longe flavo pilosa; thorace toto, pleuris et ventre, flavido villosis. Abdominis segmentis flavido dense, ad margines, villosis ; oviducto fusco; halteribus pedibusque totis fulois ; alis subhyalinis, extrinsecus, basi, flavido pictis, venis externis fuscis. Noire. Antennes (incomplètes), à base fauve, ainsi que les balanciers et les pieds; vertex et front couverts de poils assez clair-semés, jaunâtres, face entièrement couverte de poils jaunâtres, longs et denses ; thorax, flancs et ventre, couverts d’un duvet jaune ; bords postérieurs des seg- ments abdominaux frangés d’un long duvet jaune ; oviducte brun; ailes presque hyalines, un peu fauves à la base, nervures brunes, surtout au bord externe. Europ. merid. ? — Ma collection. 22 J,.-M.-F, BIGOT. XXIV —— Tribus BOMBYLIDORUM (J. Bigot et auctorum). Genres Lygira (Newmann) et Comptosia (Macq.). Notre savant Maître en Diptérologie, Macquart, peu de temps après la publication de son genre Comptosia, destiné à circonscrire ceux des Anthraciens, chez lesquels, la troisième, et, le plus souvent aussi, la quatrième nervure longitudinale de l'aile, s’infléchissent à leur extré- mité, de telle sorte, que ladite troisième nervure revient sur elle-même, avant de s'anastomoser avec la deuxième, Macquart a rendu plus tard ce même genre peu homogène. Cela se comprendra sans peine, car l'unique caractère propre à reconnaître ce dit genre, n'offre, dans sa diagnose, rien de rigoureux, rien de réellement important, si bien, qu’il fut encore ulté- rieurement démembré par divers autres auteurs : Newmann (Entomologist, 1841-42) créa, à ses dépens, le genre Neuria, adopté par Schiner (No- varra Expedit.), qui fonda le genre Tritoneura (loc. cit.), son très proche voisin. Or, ce dernier me semble différer si peu du genre Alyosia (Ron- dani, Dipt. Exot., 1863), qu'il me paraitrait rationnel d'effacer son nom, en vertu de la loi d’antériorité, pour conserver l’appellation de Rondani ? Rondani (loc. cit) a subdivisé le genre Complosia en quatre nouvelles coupes suffisamment distinctes, G. Lyophlæba, Comptosia, Macrocondyla et Alyosia. Notons ici, que le genre Tritoneura (Schiner) s’écarte un peu des genres Comptosia par la conformation de ses antennes. Schiner, tout en adoptant les anciens genres Neuria et Complosia, semble ne plus tenir compte du genre Lygira. Je ne puis partager cette manière de voir dont les raisons m’échappent ! Les caractères primilivement assignés par Macquart (Dipt. Exot.), à son genre Complosia, me semblent tellement vagues, qu’il ne saurait être, à mon avis, utilement conservé? En effet, le nombre des cel- lLules sous-marginales Ae laile varie de érois à quatre, comme chez d’autres Anthraciens; la longueur de la trompe n’a rien de fixe, puisque les C, Landebecki et montana (Philippi) en possèdent une, presque aussi développée que celle des Mulio, Exoprosopa où Genres voisins. Je me sens conséquemment fort enclin à récuser complètement l’ancien genre 12 Diptères nouveaux ou peu connus. Comptosia, de même que toutes les subdivisions pratiquées dans son sein, J'en dirai tout autant du genre Neuria. À mon point de vue, il serait beaucoup plus simple de fondre toutes cès coupes, mal délimitées, dans les vieux genres Anthrax, Exoprosopa et quelques autres en pelit nombre. Une révision générale du groupe des Anthraciens devient de plus en plus urgente, mais, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie, mieux vaudrait simplifier les classifications, en faisant table rase de toutes ces vagues circonscriptions qui encombrent la nomenclature. Quoi qu’il advienne, je rapporte présentement au genre Lygira (Newm.) l'espèce nouvelle dont suit la description : Ù * L. RUBRIFERA (mihi). — Long. 16 mill. ®. Fusco nigro. Antennis testaceis, apice luteis; fronte nigrä, subtus fulvo villosä ; facie albido flavo villosä; haustello fulvo, apice nigro ; tho- race fulvo, pleuris cinereo, scutello rufo pilosis ; abdomine nigro, parum flavido villoso, vix fulvo cinereo villoso ; halteribus fulvis ; pedi- bus fulvis, tarsis, apice, fuscis, pulvillis albidis ; alis pallidè castaneis, venis rufis. ®. Antennes, premier arlicle médiocrement renflé, deuxième court, troisième allongé ; trompe relevée, atteignant à peine la base des antennes, et couchée dans l'ouverture buccale; ailes, deux cellules sous-marginales, anale entr’ouverte, D'un noir brunâtre. Antennes testacées, dernier article (chète), noi- râtre, la villosité antennale noire en dessus, roussâtre en dessous; trompe fauve à bout noir; front noir, assez élargi, quelques poils fauves au- dessus des antennes, villosité faciale d’un blanc jaunâtre ; thorax à duvet d'un fauve jaunâtre, principalement en avant, flancs et poitrine à duvet gris, angles postérieurs, écusson, lisses, d’un fauve rougeûtre; balanciers fauves ; abdomen noir, avec duvet grisâtre antérieurement, brun en arrière, segments très finement bordés de rougeûtre, ventre un peu rou- geâtre avec un fin duvel gris; pieds d’un fauve rougeâtre, tarses bruns à l’extrémité, pelotes blanchâtres; ailes d’un brun pâle avec les nervures rougeàtres, Australia — Ma collection. 24 J.-M.-F, BIGOT. — Diptères nouveaux ou peu connus. XXV Diagnose d'un nouveau genre de Diptères (Voir Bulletin des Séances du 9 Mars 1881, n° 5, page 47.) Genre Atopognathus (G. nov., mihi) (zromoc, yréBoc). Generis Urophoræ proximum, secundum ordinamenta Rondanii et Schineris : Haustello crasse, labris maxime dilatatis ; palpis latis, depressis, lamellatis, rotundatis ; vertice macrochetis sex longis, erectis, in serie duplici dispositis ; fronte latä, breviter villosä; genis &, ante, suboculis, utrinque uniappendiculatis, appendiculis compressis, modice erectis, obova- tis; alarum venä secund& totâ spinosulà ; femoribus incrassatis, anterio- ribus subtus spinosulis, tibiis, apice, Spinis longis armalis. ®. Genis nullo modo appendiculatis ; terebrä longiuscul&, apice acumi- natä, intus se retrahente. A. PLATYPALPUS (Sp. nOv., mihi).— Long. 5 1/2 mill.—Haustello fusco ; palpis albis, villä frontali latä, fuscä, utrinque albo lineatä; orbitis albido circum marginatis ; antennis albidis, segmentis duobus basalibus fuscis, tertio supernè fusco lineato, cheto albido, apice fuscano, genarum appendiculis fuscis ; thorace scutelloque æneis ; abdomine pedibusque nigris, nitidis, tarsis albis, summo apice nigris; halleribus niveis ; alis albidis, vittà latä, transversali, obliquä, fuscä, furcatä, ad marginem externam et usque ad venam quintam externe continuatâ, versus apicem bis albido notatä, margine posticä villä abbrevialâ notatä, basi alarumi lat fuscâ, maculis quinque, vel sex? plus minusve albidis, plus minusve latis, irregulariter variegatà. ©. Colore simillima. Ternate, Masculum 1, feminæ 5, ex Museo nostro. = — © ee DD RÉVISION DU Groupe des GYDNIDES DE LA Famille des PENTATOMIDES {re PARTIE. Par M. Vicror SIGNORET. (Séance du 26 Janvier 1881.) Le groupe des Cydnides est certainement l’un des plus ingrats à étudier dans la grande famille des Pentatomides ; la monotonie des formes, l'unité de structure et le peu de variété dans la disposition des diverses parties du corps rendent la définition des genres très délicate et la détermination des espèces extrêmement difficile. La création, dans ces derniers Lemps, de nombreux genres et les travaux de M. Uhler sur les espèces de l'Amérique du Nord ont rendu nécessaire une révision d'ensemble de tout le groupe, afin de fixer une définition exacte et bien raisonnée des genres qui le composent, et en ulilisant des caractères dont l'emploi n’a pas été encore généralisé, tels, par exemple, que les ostioles odorifiques, les épines, les cils de la tête, etc. Si ce travail présente une certaine importance, il le doit aux commu- nications bienveillantes qui nous ont été faites par MM. Berg, Bolivar, Distant, Horväth, Lethierry, Mayr, Puton, Scoit et Uhler, pour les nom- breux types qu’ils nous ont envoyés, et nous adressons à ces entomolo- gistes nos plus vifs remerciements. Nous devons une mention toute particulière de reconnaissance aux divers Musées : à ceux de Gênes, de Berlin, de Leyde, de Stockholm et de Ann. Soc. ent. Fr. — Juin 1881. 12 [er] V. SIGNORET. (2) Vienne, dont les divers directeurs nous ont communiqué leurs richesses avec une obligeance et une libéralité que nous regreltons de n'avoir pas rencontrées dans divers autres établissements de même nature, à com- mencer par le Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Des Cydnides, Cette division se distingue par la tête plus ou moins aplatie, à bords tranchants, plus ou moins ciliée; par lécusson ne recouvrant pas les élytres ; par les pattes plus ou moins épineuses, par les tibias antérieurs plus ou moins élargis à l'extrémité, fouisseurs, et présentant à l'extrémité une fosselte ou impression surmontée d’une pièce composée d’une infinité de petits poils serrés les uns contre les autres, que nous nommerons peigne, el que nous n’avons vu indiquée par aucun auteur. Nous pouvons diviser cette famille en deux sections, reconnaissables par la présence sur la tète et le prothorax de certains points piligères dans les Cydnides vrais, et par l'absence de ces points dans les Séhirides; ce caractère, très visible, suffit seul pour les distinguer les uns des autres. Ces points existent presque aux mêmes endroits dans toutes les espèces, on en voit quatre sur le disque de la tête, dont deux au-dessus des yeux, un de chaque côté et deux vers le sommet des lobes latéraux ; six sur le prothorax, dont quatre au bord antérieur, deux par deux en dessous des yeux, et deux latéraux sur le disque, près l'impression transverse. En dehors de ces points piligères invariables, et dont l'existence, alors que les cils viendraient à manquer, est toujours indiquée par la présence des points, il en existe d’autres variables, et notamment le long des bords latéraux de la tète, du prothorax ou des élytres, et ils peuvent servir alors de caractères spécifiques. Ces points n’exislant pas chez les Séhirides, on aura donc de suite deux grandes divisions faciles à reconnaître : la pre- mière les Cydnides, la seconde les Séhirides. Dans ces deux divisions, on a déjà de nombreuses coupes créées par Amyot et Serville (Suites à Buffon, 4843), et dont nous retiendrons la majeure partie, rejelant toutefois le genre Amblyottus, qui, pour nous, fait confusion avec celui des Cephalocteus, et enlevant de ce groupe le genre Dismegistus par suite de la forme de la tête et surlout du canal osliolaire, et le mettant avec les Strachiides. (3) Groupe des Cydnides. 97 Plus tard on trouve une nouvelle classification, due à M. Dallas, dans le Catalogue des Hémiptères du British Museum (1851), et dans laquelle on voit la création de plusieurs genres nouveaux, les Ectinopus, à cause de la longueur des tibias postérieurs ; les Amnestus, dont le second article des antennes est très court; le genre Chærocydnus, dont les ocelles sont très petits et manquent, dit l’auteur; le genre Séibaropus, très voisin des Scaptocoris, remarquable par l'insertion des tarses avant l'extrémité des tibias, et se distinguant l’un de l’autre par la longueur du rostre qui atteint l'abdomen. On trouve encore le genre Acatalectus, remarquable par quatre articles aux antennes; mais ce genre est synonyme de celui des Adrisa ; il est vrai de dire que les auteurs n'avaient pas donné ce caractère essentiel et n’indiquaient que la grandeur du deuxième article par rapport au troisième. On remarque plusieurs coupes nouvelles dans Fieber, 1861, Europäis- chen Hemipteren, mais surtout dans les Séhirides. Gependant, dans les premiers on a le genre Byrsinus, dont l’auteur donne des caractères qui tous peuvent convenir aux vrais Cydnus; le genre Macroscytus, remar- quable par l'absence de spinules et la longueur de l’écusson, par les cuisses quelquefois plus épineuses, ete. _ Dans les Punaises de France, 1866, Mulsant el Rey indiquent plusieurs coupes génériques prenant des noms, mais il y a peut-êt "e abus, et nous ne conserverons qu’un seul nom, le genre Geotomus, dont l'aspect est le même que celui des Cydnus, quelquelois plus étroit, mais sans spinules sur la tête, par conséquent se rapprochant plus des Macroscytus que des Cydnus ; encore pourrait-on se servir du nom de Tominotus, dont l'espèce typique est remarquable par sa largeur et par l’échancrure latérale pro- thoracique du mâle. M. Uhler, dans les Bulletins géologiques et géographiques du Voyage d'exploration de Hayden, vol, IT, n° 2, 366, nous donne un nouveau tableau des Cydnides, comprenant plusieurs genres nouveaux avec des caractères reposant plus spécialement sur la forme de l’ostiole et du canal ostiolaire. Sans pouvoir les accepter tous, il nous semble qu’on peut en retenir quelques-uns ; mais, comme l’auteur ne s'occupe que d'espèces améri- caines, il devient difficile de s’en servir complètement pour une classifi- cation générale, surtout parce que quelques-unes des définitions mêmes, présentent une certaine incertitude, Ainsi, dans le genre Mécroporus, M. obliquus est tout à fait différent du M. testudinatus quant à la forme 98 V. SIGNORET. (4) ostiolaire, et le premier seul devrait entrer dans ce genre par le caractère de l’ostiole en forme d’auricule large ou en cornet (ostiolar canal short at tip, enlarged into a circular auricle). La plupart des genres de cet auteur se confondront dans le genre Cydnus, excepté cependant les genres Ma- croporus et Homaloporus, qui se distinguent par une ligne ou sillon au bord antérieur du prothorax, et le genre Lobonotus, que nous plaçons dans les Séhirides par suite de l’absence des points piligères. Plusieurs autres genres sont disséminés dans divers recueils, ainsi le genre Magoa de Stàl dans Bid. till. Rio, 1860. Malheureusement il est synonyme d’Amnestus Dall ; seulement cet auteur n'avait vu que quatre articles aux antennes, tandis qu’il y en a réellement cinq, mais le second est très petit. On trouve encore du même entomologiste le genre Pangœus dans Stettiner Ent. Zeit., 1862, caractérisé par : la tête sans spinules et le prothorax offrant un sillon antérieur marginal comme dans les genres Macroporus et Homaloporus Uhl., mais ces derniers avec des spinules sur la tête, ce qui les distingue assez. M. le professeur Schiôdte, de Copenhague, a créé aussi plusieurs genres dans Kroyer. Naturh. Tidsk., ser. 2, vol. If, 1847, p. 447 à 46h, Lac- listes, et, en 1849, Legnotus. Le premier seul est à retenir. Par linser- tion des tarses avant l’extrémité des tibias antérieurs, il se rapproche du genre Stibaropus, dont il s'éloigne par la forme ordinaire des tibias pos- térieurs. Quant au genre Legnotus, correspondant entièrement aux Sehirus Am. et Serv., on ne saurait aujourd'hui à quel genre lattribuer, puisque Schiôdte cite la plupart des Sehirus d'Amiot el Serville. Dans un travail de Ellenrieder on voit le genre Hahnia, qui, pour nous, doit représenter le genre Macroscytus, qui lui est un peu anté- rieur; c’est ce dont on peut s’assurer en consultant la planche 1, figure 6, dans Natuurk. Tijdsch. voor Nederl. Ind., vol. XXIV, p. 139. Il indique une épine horizontale à la base des yeux, ce qui est assez général dans la plupart des Gydnides. M. Mayr, en 1864, Verh. Zool. Bot. Gess., Wien., IV, 90, 7, donne la description, sous le nom de Chilocoris, d’un genre nouveau que nous p’avions pu reconnaître et que nous avons décrit récemment sous le nom de Amnestoides pour une autre espèce que la sienne. Ce genre se distingue par l’écusson très petit, équilatéral, avec la tête portant des spinules en lamelle, Nous avons depuis reconnu ce genre grâce à un dessin que nous (5) Groupeides Cydnides. 29 a adressé l’auteur, ce qui a remplacé le type du Musée de Vienne, que son obligeant directeur n’a pas osé nous envoyer à cause de son mauvais état de conservation. Dans ces derniers temps, un nouveau genre a été créé par M. Jakowlelf pour une espèce qui doit entrer dans le genre Stibaropus : c’est le genre Pachycnemis, publié dans les Bulletins de Moscou, et peut-être même une des espèces de Schiôdte, que nous ne connaissons que par des diagnoses. Du reste, le nom Pachycnemis, plusieurs fois employé parmi les Coléoptères, ne saurait être conservé. Marchant dans la voie que nous a indiquée M. Uhler, nous pourrons bien nous servir de quelques-unes des coupes génériques de cet auteur et surtout des caractères tirés de la forme du canal ostiolaire et de l’os- tiole même ; mais nous n’osons que pour très peu d'espèces créer des genres nouveaux. Ainsi, pour les Cydnus, nous pensons bien prendre les espèces dont le canal ostiolaire est terminé par un ostiole plus ou moins auriculé, ou en cornet, et libre ; mais il y a d’autres espèces dont l’extré- mité du canal ostiolaire est plus ou moins engagé ou confondu dans le rebord élevé de la suture mésosternale, et dont l'ostiole toujours en dessous est accompagné ou non d’une pelite valvule de formes diverses ; réservant le nom de Cydnus pour les premiers qui contiendront l'espèce typique de Fabricius, le flavicornis, de quel nom indiquer les autres ? Nous pensons pouvoir reprendre le nom d’'Æthus Dallas, Uhler et Stàl, qui renfermerait en partie toutes ces espèces à caractères d’ostiole assez mal définis et très variables. On peut, dans bien des cas, être embarrassé sur le classement de cer- taines espèces, et, par exemple, on définirait difficilement celles qui appartiennent au genre Geotomus de celles qui doivent entrer dans celui des Macroscytus, si on ne venait y joindre la forme particulière du canal ostiolaire dans ces dernières. Dans les espèces à têle ciliée seule- ment, on peut facilement éliminer les espèces du genre Pangœus, qui se distinguent par un rebord antérieur au prothorax, rebord formé par un sillon transverse derrière l’échancrure antérieure. Quant au genre Melanæthus Uhl., nous le considérons comme synonyme de Geotomus Mulsant ét Rey, et nous ferons entrer dans ce genre les espèces assez convexes, ressemblant aux Cydnus, dont la tête est plus ou moins ciliée, sans spinules, et avec l'écusson ordinaire, tandis que nous classerons dans les Macroscytus les espèces aplaties, longues, peu ciliées, offrant un canal ostiolaire terminé par un lobe plus ou moins arrondi, ayant 90 | = V. SIGNORET. (6) l'ostiole en arrière avec une valve arrondie ou dentelée ; de plus, l’écusson est très long et les fémurs présentent le plus souvent des épines au sommet. La tête des Cydnides forme une surface plus où moins convexe, avec les bords plus ou moins aplatis, quelquefois relevés, mais presque tou- jours tranchants ; sur la marge on remarque une ponctuation plus ou moins abondante donnant naissance à des spinules et des cils (Cyd- nus, etc.), à des, cils seulement (Pangœus, Macroscylus, etc.), à des lamelles (Amnestus, Chilocoris, etc.). Le dessus de la tête ou vertex est divisé en trois, par le lobe médian ou tylus et les lobes latéraux ou joues, ceux-ci ne dépassant pas le médian, ou plus long, et englobant ce der- nier (Syllobus, Onalips, etc.), plus long sans les englober (Gnathoconus) dans les Séhirides. Le vertex présente des points piligères au nombre de quatre : deux près des yeux et un vers le sommet des lobes latéraux, près du lobe médian ; ces points sont nuls dans les Séhirides. Les yeux, plus ou moins forts, saillants, mais quelquefois presque invisibles (Cepha- locleus), sont placés à la base du rebord céphalique, entiers ou presque séparés en deux par le bord même de la tête (Hiverus) et offrent presque toujours une épine horizontale à la base. Les ocelles, placés sur une ligne fictive partant de la base d’un œil à lautre, sont généralement très visibles, ou sont invisibles, comme dans Ghærocydnus ; en dessous, les antennes, insérées entre la base du rostre et les yeux et composées de cinq articles dans la majeure partie des Cydnides, n’en n’offrent quelquefois que quatre, comme dans Adrisa el Pachymeroides. Ils sont, dans les Séhirides, insérés sur un tubercule transverse. Le rostre, de quatre articles, pré- sente des différences de longueur et même de grosseur pouvant servir à distinguer plusieurs genres : ainsi le second article présente une espèce de dilatation aplatie en forme de jabot dans les Lobostoma ; il est tuber- culeux, épais, dans Scaptocoris. Généralement le rostre ne dépasse pas les pattes postérieures, mais cependant il atteint l'abdomen : ainsi dans les genres Stenocoris et Gampsotes, mais dans celui-ci la base du second article du rostre le distinguera du précédent, le genre Lobonotus dans les Séhirides et une espèce du genre Scoparipes. Il dépasse à peine l'insertion des pattes antérieures dans Scaptocoris et se tient généralement dans l’espace compris entre les pattes antérieures et intermédiaires. Le prothorax est plus ou moins convexe, ponctué-impressionné trans- versalement, marginé sur les côtés dans presque tous les Cydnides, et sur le bord antérieur comme dans Pangæus, Homaloporus et Macroporus. (7) Groupe des Cydnides. 91 L'écusson est plus ou moins long, plus ou moins aigu au sommet ou arrondi; de là des caractères spécifiques. Il est très long et acuminé dans les Macroscytus, avec les bords latéraux plus longs que la base, très court dans les Chëlocoris, dont les côtés ne sont pas plus longs que la base, Les élyires, plus ou moins ponctuées, présentent sur la côle margi- nale des points piligères qui peuvent servir spécifiquement; mais la corie, plus ou moins longue, peut servir génériquement; la membrane surtout, qui est généralement courte, égale quelquefois la grandeur de la corie et sert pour les genres Ectinopus, Brachypeltus ; généralement l’écusson atteint le point même où prend naissance la membrane, l’ex- trémité de la corie au sommet interne formant ainsi l'extrémité du clavus et sans, par conséquent, de commissure; mais dans quelques rares espèces nous trouvons une commissure assez étendue, exemple les genres Pachymeroides et Amnestus. Ce serait le moment de parler de l'aile, mais, ne nous en servant dans aucun cas, nous la passons sous silence. Les pattes, plus ou moins ciliées el spineuses, offrent quelques carac- tères génériques; les tibias antérieurs, tous élargis vers le sommet, pré- sentent une cavité ou fosse surmontée d’une pièce que nous nomme- rons peigne, et qui consiste dans la réunion d’une série de poils courts, rigides, accolés l’un contre l’autre, de chaque côté des tibias et sur la face des épines en plus ou moins grand nombre; mais, dans quelques espèces, les tibias postérieurs peuvent offrir certains caractères : ainsi ils sont en forme de moignon (Stibaropus et Scaptocoris), ou aplatis, plus ou moins droits, plus ou moins glabres (Cyrlomenus, Scoparipes) les tarses présentent un caractère qui peut fournir une bonne division ainsi ils sont généralement insérés à l'extrémité du tibia, mais on les voit aussi insérés avant l'extrémité : de là le genre Lactistes ; dans ce cas le tibia se continue au-delà Qu'tarse en une expansion variable, due à la réunion des épines de lextrémilé et en forme généralement d’écaille en languette. La forme des fémurs peut encore servir dans quelques cas : ainsi, ceux qui sont spineux nous aident, avec l’écus- son, à distinguer surtout les Macroscytus; dans le genre Amnestus nous voyons aussi une forte épine dans les femelles et au milieu des fémurs. Quant aux tarses, ils sont grêles, avec le second article le plus court, le premier et le troisième généralement égaux ; ils présentent deux crochets qui sont accompagnés de deux appendices de forme assez diverses, . 2 . . 32 V. SIGNORET. (8) mais généralement aplatis et coudés au milieu ; cependant quelques-uns sont droits, en forme de dents. Peut-être pourraient-ils servir dans quel- ques cas ; pour nous, noûs avons cru pouvoir nous en dispenser. La poitrine, en dessous, nous offre des différences accentuées dont nous nous servons souvent, mais plutôt comme caractères spécifiques que génériques ; c’est surtout la forme du canal ostiolaire et de l’ostiole en particulier; on pourrait même dire que ces formes sont les mêmes dans les espèces d’un genre et même d’un groupe : ainsi, dans les Séhi- rides, toutes les ouvertures ostiolaires sont allongées en forme de canal; mais en outre du canal ostiolaire que l’on voit sur les côtés de la poitrine, entre les pattes intermédiaires et les postérieures, pièce que nous nom- merons mélasternum pour les parties latérales aussi bien que médianes, de même pour le prosternum et le mésosternum, il y a sur ce dernier et sur le métasternum une structure toute particulière qui fait paraître cer- taines portions mates el comme chagrinées, que nous nommerons plaques males, le reste, lisse, étant plus ou moins ponctué ou strié. Il y en a deux : une sur le mésosternum, occupant l'angle basilaire en dessous et à côlé des hanches intermédiaires, et limitée en bas par la suture mésosternale, en haut par une portion lisse sur laquelle glisse plus où moins le pro- sternum, et sur le côté par la portion lisse latérale du bord ; celle en arrière, sur le métasternum, n’occupe qu’une partie de cette pièce, celle la plus interne au-dessus des hanches postérieures et limitée par une impression transverse simulant un faux segment. C’est sur cette dernière plaque qu'est placé le canal ostiolaire, plus ou moins grand dans les Cyd- nides et les Séhirides, et presque nul dans beaucoup de Pentatomides. L’ostiole est l’ouverture odorifique, visible ou non, placée à l'extrémité de cette pièce et quelquefois en arrière ; la forme en est très variable et différente pour chaque espèce ; nous la considérons donc comme présen- tant un bon caractère spécifique, nous ne disons pas générique, car, dans les Cydnus particulièrement, ces pièces sont très variables, et comme nous n'avons pas voulu multiplier les genres, nous nous en ser- vons comme simple division. Nous trouvons également dans les Geotomus des différences quant à la forme &u canal ostiolaire et pour mieux dire de l'ostiole. Mais dans les autres genres on voit les mêmes formes : ainsi, dans les Macroscytus, les plaques mates existent généralement ; mais elles manquent quelquefois dans les Cydnus ou les Geotomus : ainsi il y en a chez nigrilus, elles n'existent pas dans flavicornis ; elles manquent en partie dans Geot, gracilipes, complètement dans obsoletus et pililylus, sont au contraire assez grandes dans Geot, punctatus, elongatus, etc. (9) Groupe des Cydnides. 33 Reste l'abdomen, composé en dessous de cinq segments visibles, plus les organes sexuels, ces derniers composés d’une seule pièce dans le mâle et de cinq valvules dans la femelle : les auteurs récents disent six segments; pour nous, nous indiquons ce que nous voyons et nous disons cinq. L’abdomen est plus ou moins lisse, ou ponctué et cilié sur les bords et même sur le disque dans beaucoup de cas. Quant à l'abdomen en des- sus, nous n'avons jamais eu à nous en occuper dans l'indication des caractères, mais on y compte réellement six segments, plus l'anus et le connexivum plus large que sur le ventre, où il ne forme qu’un rebord marginal. A l’aide des caractères énoncés ci-dessus nous pouvons établir le tableau suivant. Le caractère de l’ostiole et du canal ostiolaire est assez difficile à voir à première vue, et pour l’étudier il faut nécessairement s’armer d’une bonne loupe et même du microscope. On prend l’insecte, on se débarrasse d’une patte intermédiaire en la rejetant soit en avant, soit de côté, on tord l’épingle pour qu’elle ne vienne pas buler contre l'objectif, on pose l’insecte sur un bois tendre en l'inclinant un peu de côté de manière à rendre droite la surface inclinée de la poitrine, et, autant que possible, en prenant toujours le même côté on jugera mieux des diffé- rences des diverses parties, qu'avec un bon éclairage on verra toujours très distinctement. TABLEAU DES GENRES. 1.—58. Pas de points piligères sur la tête etle prothoraxe.t sr Cydnides. 9,49, Écusson plus ou moins long, les côtés plus longs que la base. 3.— h. Yeux plus ou moins visibles. h.— 3 Yeux avortés, à peine visibles... 4, Cephalocteus L. Dufour. 5.—147. Yeux entiers, ordinaires, plus ou moins libres. 6.—18. Ocelles visibles. 7.—19, Tarses antérieurs insérés avant l'extrémité des tibias. (1881) 1' partie, 5. 34 8.— 9, Rostre court, dépassant à peine les pattes antérieures....,.... Rostre long, atteignant le milieu des pattes intermédiaires, 9,— 8. 40.—11, Tibias postérieurs épaissis. ..,.. 41,—10. Tibias postérieurs ordinaires (grê- loges sbomnare. oue tot aobtee, 19,— 7, Tarses antérieurs insérés à l’extré- mité des tibias. 13.—18. Tibias postérieurs aplatis. 14.—17, Tibias postérieurs glabres sur la face interne. 15.—16, Rostre avec le second article di- laté en forme de jabot..,,,..., 16,—15. Rostre ordiniare, le second article sans diatationi un 4 SU. 47,—14, Tibias postérieurs avec une rangée longitudinale de cils en brosse. 18.—13. Tibias postérieurs cylindriques. 19.—90. Antennes de 4 articles. ...,,,.. 920.—19. Antennes de 5 articles. 91.—922, Membrane aussi grande, ou à peu près, que la corie..,... éd 29,—914, Membrane plus petite que la corie. 93.—96. Lobe médian de la tête englobé par les lobes latéraux. 9h,—925, Lobes latéraux avec une dilatation ou lobule à l’extrémité......, 95.—9h4, Lobes latéraux sans dilatation, MAIS ALIONOIR Eee cu ec re 96.—23. Lobe médian non englobé par les lobes latéraux. ...... HAT EE ‘ 97,—38, Bord de la tête cilié et spinuleux. V. SIGNORET. (10) 2, Scaptocoris Perty. 8. Slibaropus Dallas. h, Lactistes Schiodie, ®, Lobosloma Am, et Serv. G. Cyrlomenus A, et Serv. 7, Scoparipes, gen. nov. Es Adrisa Am. et Serv. 9, EÉctinopus Dallas, 10. Syllobus, gen. nov; 11. Onalips, gen. nov. 42, Plonisa, gen, nov. (11) Groupe des Cydnides. 39 28.—831, Prothorax marginé en avant, 29,—30. Écusson court, aigu, acuminé... 30.—929, Écusson long, sub-arrondi....,, 31.—928. Prothorax non marginé en avant. 82,—93, Canal ostiolaire terminé par un lobule arrondi, libre; ou plus ou moins confondu dans la su- ture mésosternale ; variable de forme et de longueur; l’ostiole ÉNY ATPIQRR Seeds nee es yat: 99.—92. Canal ostiolaire terminé par un lobe en forme de cornet ou d’au- ricule plus ou moins aplati sur les bords, 34.—35, Tibias postérieurs élargis et apla- tis de la base au sommet..... 30,—8/, Tibias postérieurs plus ou moins cylindriques, 36.—87, Lobe médian englobé par les lobes ATÉDAUR SNS CR RTS SERA 37.—86. Lobe médian non englobé..,.... 38.—927. Bord de la tête cilié seulement (non spinuleux). 39.—/42, Rostre très long, dépassant Îles pattes postérieures et atleignant le 3° segment ventral. 40.—/41, Deuxième article des antennes plus long que le troisième... h1,—40, Deuxième article des antennes moins long que le troisième... h2.—39. Rostre court, ne dépassant pas les pattes postérieures. 43.—h44. Bord antérieur du prothorax mar- giné, présentant un sillon der- \ rière Péchancrure.. 5... 13. Macroporus Uhler. 14. Homaloporus Uhler. 45, Æthus Dallas, AG. Pzammozcthus M. et KR, 17, Byrsinus Fieber, 18, Cydnus Fab, 19. Stenocoris, gen. nov. 20. Gampsotes Ficber, mss. 21, Pangœus Slàl: 36 &h.—43. Bord antérieur du prothorax non marginé. U5.—/6. Canal ostiolaire libre, terminé par un lobe en forme de rein ou en cornet. Fémurs postérieurs non SPIREUX % 550413 de M RE 46.—A45. Canal ostiolaire plus ou moins confondu avec la suture méso- sternale ou libre, avec l’ostiole en dessous; l'angle postérieur du disque prothoracique dilaté et formant une tubérosité ca- chant l'angle réel du prothorax ou du bord. Fémurs postérieurs généralement spineux........ 47.— 5. Yeux partagés par le rebord de la AE JEAN RE Pr LP Ca gs L8.— 6. Ocelles presque invisibles. ...... 49.— 2. Écusson en triangle presque équi- latéral. 50.—53. Tête sans spinules ou dents. 51.—52, Lobes latéraux relevés au bord, formant gouttières........... 52,—51, Lobes latéraux non relevés. ..... 53.—50. Tête avec des dents ou spinules. 54.—57. Élytres avec commissure au-delà de l’écusson. 55:—56. Antennes de 4 arlicles......... 56.—55, Antennes de 5 articles (le 2° très DEHDE CE Et entente ses cie era 57.—54. Élytres sans commissure........ 58.— 1. Pas de points piligères......... 59.—62, Écusson très large et long. Corps plus ou moins cilié. V. SIGNORET. (12) 22. Geotomus Muls. et Rey. 23. Macroscytus Fieber, 94. Hiverus Am. et Serv. 25, Chærocydnus Dallas. 26. 2 . Brachypellus Am. ets. 1 Cydnopeltus, gen. nov. 9 (ee) Pachymeroides, gen, n. 29. 00. Amnestus Dallas, Chilocoris Mayr, Sehirides, (13) 60. Rue 61 ° 61.—60. 62.—59. 63.—64. 64. —63. 65.—68. 66.—67. 67.—66. 68.—65. 69.—75 70.—71. 71.—70. 72.—79. 73. —72, 74.—75. 75.—74. 76.—77 117.16. 718:—69 79.—82. 80.—81. Groupe des Cydnides. Pas de plaques mates autour de la région odorifique.......... Des plaques mates.........,..,. Écusson ordinaire. Rostre très long, atteignant le mi- lieu duventre.: ue 2er à . Rostre court, ordinaire, n’attei- gnant pas l’abdomen. Membrane aussi grande ou plus grande que la corie. Écusson arrondi à l'extrémité... ÉCuSsson acuminé. ............. Membrane moins grande que la corie. Lobes latéraux plus grands que le médian ou l’égalant, celui-ci libre. Lobes latéraux plus longs....... Lobes latéraux égalant le médian. Membrane à nervures réticulées. Membrane à nervures ordinaires, plus ou moins droites. Plaques mates très grandes. ..... Plaques mates très petites, ne con- tournant que le canal ostio- laire. Bord du prothorax non tranchant. Bord du prothorax tranchant... Lobes latéraux longs, englobant le lobe médian. Métaslernum non caréné. Deuxième article des antennes égalant ou à peine moins long que le {roisième,.........1%. 31. 92. 99. ol. 99. 36. 97. 38. 99. 0. 37 Amaurocoris Stal. Linospa, gen. nov. Lobonotus Uhler, Macrhymenus, gen. n. Pelloxys, gen. nov. Gnathoconus Fieber. Crocistethus Fieber, Adomerus Muls. et Rey. Lalervis, gen. nov. Trilomegas Am. ets. . Sehirus Am. et Serv. 58 V. SIGNORET. (14) 81.—80. Deuxième article des antennes au moins un tiers et quelque- fois moitié plus petit que le troi- sjème, ........ sers 42: Canthophora Muk et R, 82,—79, Métasternum caréné,.,,,:.,,,. 48 Ochetostethus Fieber, Genre CEPHALOCTEUS Léon Dufour, Ann. Soc. ent, Fr., 1"° série, 1. IT, 1834, p. 342, pl. 5, fig. 4-7, (PI, 4, fig, 1-2.) ce genre, d’une forme globuleuse, se distingue de tous les autres par les yeux presque invisibles, ne consistant qu’en un petit tubercule sur- monté d’un ou deux tubercules, et par l'absence absolue d’ocelles. Tête plus longue que large, spinuleuse et ciliée au bord et sur le vertex, les lobes latéraux plus longs que le médian, mais celui-ci libre en avant. Antennes de cinq articles, dont le premier le plus long, les deux derniers les plus courts, globuleux. Rostre atteignant les pattes intermédiaires, le second article le plus fort et le plus long. Prothorax deux fois plus large que long, très pileux sur les côtés et partie du disque. Écusson plus long que large, acuminé, Élytres plus courtes que l'abdomen, avec une membrane très courte, dépourvue de nervures ainsi que la corie, celle-ci bordée de cils nombreux et en offrant même sur le disque. Ailes rudimentaires. Patles courtes, épaissies; cuisses renflées, les tibias intermédiaires et postérieurs garnis sur toute la surface d’un grand nombre de cils, les antérieurs offrant sur le côté externe dix épines paraissant mobiles et augmentant de longueur et de largeur de la base au sommet ; au côté interne quatre seulement, accompagnées de cils très longs ; tarses longs et grêles, les crochels accompagnés d’appendices en forme de poils Abdomen garni de cils nombreux sur le disque et les côtés. Canal ostiolaire plus ou moins confondu dans la suture mésoster- nale, avec l'ostiole vers le milieu et formant une ouverture oblique à rebord accentué à la base et presque nul au sommet, (45) Groupe des Gydnides. 39 A. CEPHALOCTEUS SCARABÆOIDES Fab., S. R., 4804, 41, — Blanch., Hist. Nat., 153. — C. histeroides L. Duf., Ann. Soc. ent. Fr., 1" sér., t. III, 4834, p. 347, pl. 5, fig. 1-7. — Ramb., F. Andal., 11, 108 — Am, et Serv., Suites à Buffon, 1843, 94, 1, (PI, 1, 15, 4) Espagne, Algérie, — Long, 4 mill., larg. 3 mill, Caucase. — Description sur des individus récoltés par M. Mlokosiewicz : D'un brun presque noir, (Les individus d’Algérie sont plus ou moins châtains, quelquefois noirs.) Tète fortement spinuleuse et ciliée de longs poils, surtout en dessous, ainsi que les bords du prothorax, des élytres et tout le corps en dessous, Lobe médian plus court que les latéraux. Yeux à peine visibles et por- tant une ou deux très courtes dents. Antennes de cinq articles, dont le premier le plus long, le troisième un peu plus court, mais un peu plus long que le second, le dernier fusiforme et le plus court, Les antennes sont à peine pubescentes, avec quelques poils courts au sommet des troisième, quatrième et cinquième articles. Rostre dépassant les pattes antérieures, le sécond article très épais et le plus long. Prothorax très convexe, presque lisse; quelques très petits points sur les bords et une faible trace de sillon transverse au delà du milieu. Écusson lisse à la base, ponctué sur les côtés et au sommet, celui-ci arrondi. Élytres très discrètement et finement ponctuées, la membrane très courte et sans ligne de démarca- tion à la corie, avec laquelle elle se confond. Pattes très spineuses et très pubescentes, les antérieures avec des épines latérales très longues offrant une tubérosité à la naissance ; les tarses longs et grêles. Mésosternum lisse au sommet, avec des rugosilés mates près de la suture; métaster- num mat en partie et plus ou moins lisse vers les bords latéraux. Canal ostiolaire aplati, à peine distinct du reste et offrant vers le milieu une faible ouverture longue et dirigée en arrière. Dans les individus provenant d'Algérie, à la naissance de cette ouver- ture il y a comme l'apparence d’une double dent, mais nous n’osons nous arrêter à un caractère si faible et si difficile à voir, même pour en faire une variété ; il y aurait bien encore la portion postérieure du méta- slernum, qui est toujours lisse, qui serait plus large dans ceux d’Algérie et L0 V. SIGNORET. (16) plus étroite dans ceux du Caucase, mais ces deux caractères nous semblent insuffisants pour créer deux espèces. 9, CEPHALOCTEUS PUNCTIPENNIS Slàl, Enumer. Hemipt., 1876, 21, 1. (PI. 1, fig. 2.) Cap de Bonne-Espérance, — Long. 4 mill., larg. 3 mill. (Mus roy. de Stockholm et Mus. roy. de Berlin.) D'un brun jaunâtre, plus foncé sur la tête et au sommet des élytres. Cette espèce se rapproche beaucoup de la précédente, mais elle est plus longue, moins globuleuse et généralement plus ponctuée, les pattes beaucoup moins spineuses. Les antérieures offrent sept très longues épines au côté externe et quatre au côté interne. Le canal ostiolaire est encore plus aplati, moins en relief, et l’ostiole à peine visible, avec une faible dent, la partie mate du métasteruum n’atteignant pas les bords latéraux en dessous et l’atteignant en dessus, le long de la suture mésosternale. Le mésosternum est en grande partie lisse, n’offrant qu’une bande sinueuse le long de la suture. L’œil est un peu plus transversal et n'offre qu’une épine. La tête est moins longue, plus arrondie. Les bords latéraux de l’écusson droits, non sinués. Le reste comme dans le C. scarabæoides, seulement celui-ci est plus ponctué. 3. CEPHALOCTEUS MELOLONTHOIDES Schiôdte, Kroy. Nat. Fidsk., 332, 2, 4843. — Stàl, Enum., 1876, 21. Indes orientales. Ne connaissant pas cette espèce, nous ne pouvons en donner de des- cription. Genre SCAPTOCORIS Perty, Delect. An., 1830, 16. — Burm., Handb., 11, 376, 1835. — Blanch., Hist. Nat., 1840, 152, — Am. et Serv., 1843, 94. =” Dall., 1851, 49/4, 9. (PL 4, fig. 8.) Genre voisin des Stibaropus, présentant comme eux le tarse antérieur (17) Groupe des Cydnides. Ut inséré avant l'extrémité du tibia, mais s’en distinguant par la brièveté du rostre qui ne dépasse pas les jambes antérieures et dont le deuxième article est épaissi. Tête un peu plus longue que large, arrondie, les bords latéraux cré- nelés, avec quelques poils. Antennes de quatre articles, le premier et le deuxième les plus longs. Prothorax avec une impression médiane trans- verse, Écusson long et arrondi à l’extrémité. Membrane des élytres dépas- sant l'abdomen. Pattes antérieures avec les cuisses épaissies, les tibias arqués et l'insertion du tarse presqué au milieu du tibia ; pattes posté- rieures très épaisses, courtes, les tibias tronqués et très spineux à l’extré- mité ; tarses très petits, insérés à l'extrémité supérieure de la troncature. Notre collègue et éminent professeur M. Blanchard indique dans son Histoire Naturelle, 1840, page 152, que c'est par erreur que Perty a figuré des tarses à cet insecte. Nous ne savons comment qualifier son dire. Les tarses existent véritablement, seulement ils peuvent manquer si les exem- plaires sont mutilés. 4. SCAPTOCORIS CASTANEUS Perty, Del. Anim., 1830, 16, pl. 33, fig. 5. — Burm., Ent., II, 376. — Blanchard, Hist. Nat., 1840, III, 452. — Am, et Serv., Suites à Buffon, 95,1. — Schiôdte, 1849, Kroy., Nat. Tidsk., 2° partie, 462. — Dall., Cat. Brit. Mus., 1871, 124, 4. — Stàl, Enum., 1876. (Cydnides, pl. vir, fig. 50) (4). Caracas. — Long. 9 mill., larg. 5 mill. (Coll. du Mus. imp. de Berlin et coll. Berg.) D'un jaune châtain, fortement strié transversalement sur la tête, le pro- thorax excepté, la partie antérieure et l’écusson, excepté le sommet extrème. La tête, plus brune, est crénelée fortement sur les côtés, le lobe médian plus long que- les latéraux, largement élargi en avant, rétréci au con- traire vers le milieu du vertex ; le sommet est concave et le bord échan- cré ; entre celui-ci et les latéraux il y a une forte échancrure; les bords latéraux présentent quelques poils. Antennes de quatre articles, le pre- mier et le second égaux et les plus longs ; striées transversalement. Rostre (1) Cette figure viendra dans une des parties suivantes, 2 V. SIGNORET. (18) | très-pubescent, avec le second article fortement épaissi. Prothorax trans- versal, arrondi sur les côtés, lisse en avant, très strié postérieurement, avec quelques cils sur les bords, la partie antérieure à peine échancrée, Écusson largement arrondi au sommet, celui-ci presque lisse, le reste fortement strié. Élytres presque lisses, translucides ; la membrane hya- line dépassant de moitié l'abdomen; celui-ci et les pattes plus jaunes, Tibias antérieurs plus obscurs, en forme de croissant, le tarse au milieu; celui-ci avec le premier article aussi long que les deux derniers réunis, le troisième presque le double plus long que le second; tibias postérieurs très forts, formant un moignon aplati, crénelé tout autour, qu’on ne peut mieux comparer qu’à un pied d’éléphant. Canal ostiolaire étroit à la nais- sance, s'étendant en s’épaississant jusqu’au milieu du métasternum pour finir en un lobe arrondi, avec une écaille arrondie dans l’ostiole. La plaque mate du métasternum s'étend vers le long de la fausse suture, tandis que dans le £erginus elle s’arrondit vers les pattes postérieures. Cette. espèce se distingue, en outre, de la suivante par les élytres presque lisses, sans ponctuation ni stries, tandis que dans éergénus elles sont franchement ponctuées. 9, SCAPTOGORIS TERGINUS Schiodte, Kroy. Nat, Tidsk., 2° partie, 1849, 460, 4. (PI. 4, fig. 3.) Brésil, — Long. 7 mill, larg, 4 mill. — (Musée de Copenhague) Cuba (de’notre collection.) D'un jaune châtain fortement strié et ponctué. Tête épaisse, plus longue que large, arrondie, striée transversalement, fortement inclinée en avant, les bords rugueux, les yeux très saillants, ainsi que les ocelles. Rostre court, le second article très épaissi en des- sous, pas plus long que les premier el troisième articles, le quatrième le moins long, Prothorax avec une impression transverse médiane; strié et ponctué, Écusson très long, arrondi à l'extrémité, ponclué et strié. Corie des élytres le double plus longue que large; membrane très longue, blanche, et dépassant l'extrémité de l'abdomen, Paltes antérieures avec les cuisses épaissies, courtes, les tibias longs, aplalis, arqués en forme de croissant ; les tarses très longs, grêles, le premier article aussi long que les deux autres, le deuxième moilié du troisième. Palles postérieures avec (19) Groupe des Cydnides. 43 les cuisses et les tibias épais, ces derniers tronqués à l'extrémité, avec des dentelures et spinules autour de la partie tronquée, et très rugueux sur la partie plane; le tarse court, inséré au bord antérieur de la tron- cature ét presque invisible, confondu dans les spinules et les dentelures. Mésosternum avec une bande inférieure mate près de la suture du méta- sternum; celui-ci ayant plus de la moitié mate, lisse au bord, Canal ostiolaire large à l'extrémité qui est échancrée en dessous, avec une dent partant de l’échancrure, Cette espèce est. très voisine de castaneus ; elle en diffère par la taille moins grande ; mais c’est surtout par la forme de la têle qu’on peut la dis- tinguer. Le lobe médian est ici de même longueur que les latéraux, arrondi, et le bord de la tête à peine échancré de chaque cûlé ; dans le castaneus, le lobe médian est plus long que les latéraux et très large en avant, et le bord de la tête présente une forte échancrure de chaque côté, Genre STIBAROPUS Dall., 4851, page 111, tableau et page 425, descript. — Pachycnemis Jakowleff, Hémipt. du Caucase, Trudy Russk. Entom. Obchestwa, vol, VII, 1875, 54. (PI 4, fig. 4 à 6.) Ce genre, faisant partie des Cydnides dont les tarses antérieurs sont insérés avant l'extrémité des tibias, se distingue des Scaptocoris, dont il se rapproche, par la longueur du rostre qui dépasse l'insertion des pattes intermédiaires et qui est grêle, tandis que pour le genre Scaptocoris le rostre est court, épais, le second article très renflé, Il s'éloigne des Lac- listes, dont les {arses sont également insérés avant l'extrémité des tibias, pat les tibias postérieurs très épaissis, tandis qu’ils sont comme dans les Cydnus pour les Lactistes, Tête inclinée en avant, plus longue que large; lobe médian plus court que les latéraux; deux spinules sur ceux-là, dix ou onze sur ceux-ci. Yeux globuleux; ocelles grands. Antennes courtes, de cinq articles, le second très court. Roslre très long, les premier et troisième articles à peu près égaux, le second plus long, plus épais, le quatrième presque aussi long et grêle. Écusson très long, très arrondi au sommet, Membrane dépassant le sommet de l’abdomen. Tibias antérieurs aplatis, contournés, avec l’'in- sertion du tarse au tiers supérieur; celui-ci très long, grêle, le premier 44 V. SIGNORET. (20) article dépassant la longueur des deux derniers; pattes postérieures très épaisses ; tibia très court, très pubescent et épineux, fortement élargi et tronqué à l'extrémité, formant une large surface, strié et ponctué, entouré d’une forte pubescence et de poils épineux ; le tarse est inséré parmi les épines de l'extrémité et difficile à voir; il est de trois articles et très court, l’article basilaire le plus long. Ce genre ne pourrait être confondu qu'avec les Scaptocoris, dont on les distinguera de suite par les caractères du rostre et les antennes de cinq articles. 1. STIBAROPUS LATIPES West., Cat. Hope, 1837, p. 5 et 18.—:S4.? brun- neus Dall., Cat. Brit. Mus., 4851, 195, 4, pl. m1, fig. 1. (PI. 4, fig. 4.) Indes septentrionales. — Long. 9 mill., larg. 5 4/2 mill. (Coll, du Mus. d'Oxford, Brit.-Mus. et Signoret.) D'un brun foncé rougeâtre, avec le rostre, les antennes et les tarses plus clairs, la membrane des élytres d’un blanc jaune clair; très rugueu- sement strié et ponctué transversalement sur la tête, le prothorax, l’écus- son et les élytres. Têle très inclinée en avant, demi-horizontale, demi-verticale, arrondie sur les côtés, le lobe médian un peu plus court que les latéraux, avec deux spinules à l'extrémité; ceux-ci avec des spinules et quelques poils au bord, Yeux très globuleux, les ocelles très saillants. Rostre dépassant les pattes intermédiaires, avec les articles presque égaux, le second le plus long et pubescent. Antennes avec les articles plus ou moins globuleux, le second très court, presque le quart de longueur du troisième. Prothorax très convexe en avant, très rugueux, surtout sur le disque postérieur et pubes- cent sur les côtés. Élytres finement ponctuées, avec plusieurs séries de points sur le cubitus, les deux séries habituelles sur la corie, près du cubitus. Membrane plus longue que l'abdomen, d’un jaune blanchâtre ; nervures fines, au nombre de six ou sepl. Écusson très long, largement strié transversalement, presque caréné au milieu, présentant au sommet une portion plus lisse et avant une convexité plus forte. Pattes anté- rieures convexes en dessus, concaves en dessous, présentant le tarse inséré vers le tiers supérieur; le long du bord externe, quelques cils; à (24) Groupe'des Cydnides. 45 la base et au bord interne,"une pubescence plus longue et plus serrée. — M. Dallas représente, dans la figure 4 e, planche 3, deux épines fortes au delà de l'insertion des tarses. Nous pensons que c’est une erreur due à l'agglomération en deux lots des cils composant la pubescence dont nous parlons, — Les pattes postérieures sont très épaissies et très courtes, les fémurs très gros, les tibias tronqués à l'extrémité, présentant comme la plante d’un pied, cette surface très striée transversalement et ponctuée, avec les bords fortement spinuleux ; sur la surface interne quelques poils; sur l’externe, à la base, une pubescence, puis une portion supérieure lisse avec une rangée de points spineux ; le tarse inséré au sommet de l'extrémité de la partie plane et très court, les tarses intermédiaires insérés à l'extrémité des tibias, ceux-ci aplatis, très pileux:; les tarses antérieurs sont longs, le premier article égalant à lui seul les trois cin= quièmes du tarse entier, le second article le plus court. Abdomen et poitrine d’un jaune brun, les articulations (embolium) plus jaune pâle, les segmentations de la poitrine et du ventre pubescentes. Le mésosternum présente une surface mate transverse très étroite; le métasternum offre une surface male plus large et très arrondie, finement striée; le canal ostiolaire est très irrégulier, finissant par un lobe arrondi, échancré en dessous et présentant une dent en forme de griffe, 2. STIBAROPUS MOLGINUS Schiôdte, Kroy. Nat. Tidssk., 1849, 2, p. 481, 4 Stàl, Enum., 76, 17, 2, Bengale. — Long. 10 mill. Subovale. Rostre de la longueur de la poitrine. Second article des antennes une fois et demie plus long que le troisième. Écusson rugueux transversalement, le sommet largement arrondi. Élytres poncluées, 3 STIBAROPUS TABULATUS Schiüdte, Kroy. Nat. Tidssk., 1849, 459, 2. Slàl, Enum., 1876, 17, 8. Travenchar. — Long. 7 3/4 mill. Subovale court. Rostre de la longueur de la poitrine, Second article des antennes un quart plus long que le troisième. Écusson transyersalement strié, le sommet angulairement arrondi. Élytres lisses. AG V, SIGNORET, (22) L. STIBAROPUS CALLIDUS Schiôdte, Kroy. Nat. Tidssk, 1849, 2, p. 469, 8. Stàl, Enum., 1876, 17, À. Bengale. — Long. 5 mill. Obovale. Rostre de la longueur du prosternum. Second article des antennes égal au troisième. Écusson légèrement convexe, rugueusement ponctué, arrondi au sommet, Élytres ponctuées. La description des antennes des trois espèces précédentes, qui nous sont inconnues, nous fait penser que l’auteur a mal vu les articles et qu'il a confondu le deuxième article avec le troisième, 5, Srigarorus HENKE1 (Pachycnemis) Jakowlew, Trudy Russkago entomol. Obchestwa (Travaux de la Soc, ent. Russe), 1875, 54, (PI. 4, fig. 5.) Lac Baskountchatsk (Henke), Sarepta, Astrakan (Jakowleff), — Long. 7 1/2 à 8 mill., larg. 4 mill, (Coll. Jakowl., Puton, Signoret.) Rouge brun, ovalaire, épais, rugueux. Tête presque aussi longue que large, présentant près du bord une série d’une trentaine de petites épines fortes, dont deux sur le lobe médian ; celui-ci un peu plus court que les latéraux. La tête, au delà des yeux, est fortement inclinée en avant; les yeux, un peu au-dessus du prothorax, sont globuleux et glabres ; les ocelles, forts, sont insérés au-dessous d’une ligne allant de la base d’un œil à l’autre, Le rostre dépasse à peine les jambes antérieures , les premier et deuxième articles les plus longs, presque égaux, le troisième un quart moins long que le précédent et le quatrième, le plus petit, les deux tiers du troisième ; les carènes rostrales très petites, cachent à peine la base du rostre. Antennes fortes, avec le second article très court, moins épais que les autres, le troisième et le cinquième presque égaux et les plus grands, le quatrième égalant le pre- mier. Prothorax avec le bord antérieur largement concave, à peu près le tiers du bord postérieur, qui est presque droit ; impression transverse faible, ponctuation fine au delà et sur les côtés antérieurs, les angles largement arrondis, les postérieurs moins. Écusson largement arrondi à l'extrémité, finement rugueux transversalement. Élylres avec une mem- brane assez grande, dépassant l'abdomen, la corie finement ponctuée, un (23) Groupe des Cydnides. 47 peu plus fortement le long des nervures, l’espace marginal à peine ponctué. Tibias antérieurs en forme de sabre, avec l’expansion très longue, concave en dessous, convexe en dessus, avec cinq ou six épines très longues au côté externe avant l'expansion, très ciliés au côté interne avant et sur la base de l'expansion. Le tarse inséré presque au milieu du tibia, long, grêle, avec le premier article la moitié plus long que le second, celui-ci très petit et le troisième plus long, le tout réuni est presque aussi long que l'expansion même du Libia. Pattes postérieures avec les fémurs très épaissis, les tibias en forme de moignon, avec une face tronquée, présen- tant au sommet de nombreux poils épineux dans lesquels le tarse est perdu, presque invisible. Canal ostiolaire allant en s’élargissant de la base au sommet, qui finit par un lobe arrondi plus gros, avec l’échancrure ostiolaire en dessous, qui présente une épine longue, grêle. Le méta- sternum, presque entièrement mat, n'offre qu’une faible portion lisse sur les côtés et en avant du premier segment abdominal. 6. STIBAROPUS FLAVIDUS, nOV. SP: (PI. 2, fig. 6.) Indes nord. — Long, 6 mill., larg. 2 8/4 mill. (Coll. Signoret.) Jaune, rugueux. Tête demi-horizontale, demi-perpendiculaire, ie lobe médian plus court que les latéraux, avec deux spinules au sommet, les latéraux avec six. Yeux très saillants ; ocelles presque pédonculés ou du moins portés sur une tubérosité. Rostre atteignant l'insertion des palles intermédiaires, le premier article très long. Antennes avec le deuxième article très court, le troisième trois fois plus long, le premier presque aussi long que ce der- nier ; les autres articles manquent. Prothorax rugueux, le double plus large en arrière qu’en avant, le bord antérieur marginé; au delà du milieu un sillon transversal, les bords latéraux pubescents. Écusson plus long que large, rugueux, presque caréné au milieu, largement arrondi au sommet. Élyfres longues, finement ponciuées; membrane large, blanche, avec cinq nervures. Pattes fortes, pubescentes, spineuses ; les antérieures plus petites, les tibias contournés, concaves en dessous, avec les tarses insérés avant l'extrémité; les postérieures très épaisses, les tibias finissant par un fort moignon spineux. Abdomen pubescent, le canal ostiolaire très sillonné, atteignant les trois quarts du métasternum et finissant par un lobe arrondi, avec l’ostiole invisible. 48 V. SIGNORET. (24) Getle espèce serait, suivant nous, très voisine du S. caélidus Schiôdle, que nous ne connaissons pas, mais s’en éloigne par la longueur du deuxième article des antennes, cet auteur l’indiquant comme égalant le troisième, tandis qu'ici il est le tiers seulement de la longueur totale du troisième. Le rostre est plus long aussi dans notre espèce que dans la callidus, celui-ci n'étant que de la longueur du prosternum, tandis que dans flavidus il alteint les pattes intermédiaires. Genre LACTISTES Schiôdte, Kroy. Nat. Tidssk., 2° partie, 1849, 456. (PI. 9, fig. 7 à 43.) ce genre présente, comme les précédents, des tarses antérieurs qui paraissent insérés avant l'extrémité des tibias, ce qui est dû à un prolon- gement plus ou moins long et qui est lui-même quelquefois plus ou moins échancré ; ce prolongement provient de la réunion des épines apicales, ainsi qu'on peut le voir dans l'espèce {runcato-serratus, figure 10, et sur- tout #ncertus, figure 42, dont l'extrémité des épines ordinaires se laisse voir encore, tandis que dans vericulatus, figure 7, les épines sont tout à fait réunies et forment une expansion en forme de Janguette. Tête ne présentant que les cils normaux des Cydnides, ceux des points piligères ordinaires ; les lobes latéraux englobant le médian. Vertex plus ou moins ruguleux. Yeux avec épines à la base. Prothorax beaucoup plus étroit en avant, avec une impression transverse médiane. Corie des élytres deux fois à peu près plus longue que la membrane, celle-ci débordant légèrement labdomen. Canal ostiolaire plus ou moins rugueux, avec l'ostiole dans une échancrure en dessous et généralement accompagnée d’une languette en forme @e crochet. 4. LACTISTES VERICULATUS Schiôdte, Kroy. Nat. Tidssk., 2, p. 456, 1, 1849. Stàl, Enum., 4876, 17, 4. (PI. 2, fig, 7.) Guinée, Sénégal. — . Long. 7 1/2 mill., larg. 3 1/2 mill. (De notre collection, du Mus. roy. de Berlin et du Mus, roy. de Leyde.) D'un noir brun, avec les pattes, les antennes et le rostre plus clairs. Trète arrondie, échancrée en avant, ruguleuse, les lobes latéraux se (25) Groupe des Cydnides. 19 joignant au delà du médian. Second article du rostre plus long que les autres, l'extrémité atteignant les pattes intermédiaires. Second article des antennes le plus court et étroit, le troisième d’un tiers plus long et plus épais, les deux derniers presque égaux. Prothorax le double plus étroit en avant qu’en arrière, avec une forte impression transverse, le disque antérieur lisse sur les côtés, ponctué en avant el sur les côtés ainsi que sur l'impression transverse, le bord postérieur lisse. Écusson ponctué, l'extrémité triangulaire. Élytres avec la corie finement ponctuée, plus large au délà du milieu, un point piligère sur la côte. Membrane d’un blanc hyalin jaunâtre. Tibia antérieur finissant par un prolongement courbe, arrondi à l'extrémité et formant un demi-croissant. Arête interne, vue en dessus, pileuse, et cinq ou six épines au côlé externe (M. Schiôdte dit une dent avant le sommet, tandis qu’il y en a cinq : serait-ce une autre espèce ?). Tarses insérés dans une échancrure aux trois quarts du tibia, avec le premier article plus long que les deux derniers, dans les pattes intermédiaires aussi long que les deux derniers. Portion mate des méso- et métasternum d’un noir violacé. Canal ostiolaire finissant par un lobe étroit, avec une dent en forme de griffe dans l’échancrure inférieure. 2. LACTISTES RASTELLUS Schiôdte, 1849, in Kroy. Nat. Tidssk., 457, 2. Stàl, Enum., 1876, 17, 2, (PI. 2, fig. 8.) Iles Philippines. — ®. Long. 5 mill., larg. 2 3/4 mill, (Coll, du Mus. roy. de Stockholm.) D'un brun noirâtre brillant, allongé, fortement et densément ponclué, excepté sur la partie antérieure du prothorax et sur l’abdomen qui est lisse, brillant. Tête aussi longue que large, compris les yeux, arrondie, échancrée en avant, le lobe médian étant plus court que les latéraux, qui se touchent et l’englobent; ceux-ci arrondis et fortement relevés, comme dans les Sehirus. Vertex rugueux. Yeux transversaux. Rostre avec les trois articles basilaires égaux, le quatrième un tiers moins long. Antennes avec le second article le plus court. — Je ne suis pas d'accord avec l’auteur qui dit : troisième article un quart plus court que le second. — Prothorax ponctué, excepté sur le disque antérieur et au bord postérieur. Écusson (1881) 1'° partie, U, 50 V. SIGNORET. (26) à très ponctué, avec l'extrémité acuminée, Élytres avec trois points piligères sur la côte, Tibias antérieurs avec la protubérance moins longue, plus large, plus rugueuse, plus arrondie à l'extrémité, le côté interne sinueux, avec une tubérosité arrondie avant l’échancrure, le côté externe avec cinq ou six épines ou dents, la dernière, près de la protubérance, très-pelite. Abdomen ponctué. Canal ostiolaire avec une valve arrondie dans l’échan- crure. Plaque mate du mésoslernum largement arrondie, ne laissant qu’un pelit espace lisse sur le côté, plus large et plus grande que dans le L. vericulatus, et la plaque du métasternum plus arrondie sur le bord latéral. Ressemble au L. vericulatus, dont il diffère par l'absence de dent dans l’échancrure ostiolaire, par la protubérance du tibia moins longue, plus large, et par l’arête interne du tibia sinueuse avec une tubérosité arron- die, par l'aspect général plus parallèle, et par les trois points piligères de la côte externe des élytres. 3 LACTISTES VICINUS, NOV. SP. (PL. 2, fig. 9.) Indes septentrionales. — Q. Long. 7 4/4 mill.; larg. 8 1/3 mil]. (Coll. Distant, de Londres, et Signoret.) cette espèce se rapproche beaucoup du Z. rastellus, mais en diffère par la protubérance des Libias beaucoup plus courte, large et arrondie, par l’arête interne du tibia sans tubérosités, le côté externe avec cinq ou six fortes épines ou dents. Tête arrondie, échancrée en avant, les lobes latéraux englobant le médian, les bords relevés; moins rugueuse. Prothorax ponctué, les bords ciliés. Élytres avec trois points piligères. Abdomen ponctué. Canal ostio- laire plus sinueux en avant et en arrière, finissant par un lobe plus angulairement arrondi, avec une petite dent à l’échancrure, Partie lisse du mésosternum poncluée. L’antenne, dans celte espèce, offre le troisième article olivaire, égal en longueur au second, mais épaissi; les quatrième et cinquième arlicles sont égaux et les plus longs. (27) Groupe des Cydnides. 51 lk LACTISTES TRUNCATO-SERRATUS, NOV, SP. (PI. 2, fig. 10.) Indes septentrionales. — Q. Long. 7 4/2 mill.; larg. 3 1/2 mill. (Mus. impér. de Vienne et coll. Signoret.) Même couleur et même forme que le précédent ; en diffère surtout par la protubérance des tibias postérieurs qui, ici, est courte et offre jusqu’à la dernière épine du côté externe deux échancrures qui forment {rois dents arrondies. Le tarse est très long. Tête arrondie, échancrée en avant, le lobe médian plus court que les latéraux, mais libre, les latéraux ne se touchant pas à l'extrémité, Pro- thorax plus ponctué, avec deux espaces irréguliers lisses sur le disque antérieur. Écusson moins densément ponctué. Élytres sans point piligère. Abdomen ponctué sur les côtés, sur le mésosternum dans la partie lisse latérale, et sur le métasternum au-dessous de la plaque mate et près de l'insertion des cuisses postérieures, l’épisternum très ponctué. Canal oslio- laire très irrégulier, finissant par un lobe plus petit, arrondi, avec une échancrure sans valve, ni dent, 5. LACTISTES PROTUMIDUS, NOV. SP. (PI. 9, fig. 11.) Abyssinie. — Long. 8 mill., larg. 4 4/4 mill. (Coll, Signoret.) Comme forme générale, se rapproche beaucoup du L, vericulatus, mais en diffère essentiellement par la forme des tibias antérieurs, que nous nous contenterons de décrire, renvoyant pour les autres caractères à la description du vericulatus. : La tête est plus rugueuse et la ponctuation des élytres plus faible. La forme du tibia en général diffère beaucoup des autres, suivant Ja direc- tion dans laquelle on l’examine : vu en dessous, il est concave, avec l’in- sertion du tarse ; en dessus convexe; de côlé, il présente un moignon informe dont l'extrémité est arrondie et dépasse de peu le tibia; les arêtes sont faiblement pubescentes, avec les épines ordinaires de l’arête interne. Tarses longs, le premier article aussi long que les deux derniers réunis, 02 V. SIGNORET. — Groupe des Cydnides. (28) 6. LACTISTES INCERTUS, NOV. Sp. (PI. 2, fig. 12.) Abyssinie. — Long. 7 mill., larg. 8 8/4 mill, (Coll. roy. de Madrid.) Même forme que les autres. Ne différant que par le Libia antérieur qui est peu dilaté au delà de l'insertion des tarses et dont les épines du bord externe, au nombre de dix, se continuent jusqu’à l’extrémité, le tarse long et grêle. Cette espèce formerait le passage des Lactistes aux Cydnus ordinaires. La portion mate du mésosternum forme une bande transverse qui, de la suture, va se rendre vers l'angle huméral, en laissant une bande lisse en dessous. Sur la portion lisse du métasternum, une fossette ou sillon large ; la portion en dessous ponctuée faiblement. Canal ostiolaire irrégulièrement sinueux et tuberculeux au bord supérieur, l'extrémité finissant en un petit lobe anguleux avec une dent dans l’échancrure ostiolaire. La tête est fortement rugueuse, avec les lobes latéraux plus longs que le médian, qui est libre au sommet. 7. LACTISTES OBESIPES, nOV. Sp. (PI. 2, fig. 13.) Australie. — Long. 6 4/2 mill., larg, 3 4/2 mill. au niveau du milieu des élytres. (Coll. Signoret.) De même forme que les précédents, n’en diffère que par la structure particulière des tibias antérieurs qui sont contournés, arqués, creusés en gouttière en dessous et convexe en dessus ; les tarses grêles, plus courts. Tête arrondie, marginée, ruguleuse, les lobes latéraux englobant le médian. Rostre très grêle, atteignant les pattes postérieures, le second article le plus long, le quatrième et le premier les plus courts. Canal ros- tral très petit, ne recouvrant que la base du premier article. Antennes avec le deuxième article le plus court, les derniers presque égaux. Canal ostiolaire plus large au sommet et finissant par un lobe conique angulaire; une valvule dans l’échancrure ostiolaire. Portions lisses des méso- et métasternum siriées. Abdomen faiblement strié sur les côtés, rer RS (0) RSS CATALOGUE RAISONNÉ DES \ FORMICIDES provenant du Voyage en Orient de M. Abeille de Perrin ET DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES Par M. Ernest ANDRÉ (de Gray). (Séance du 24 Novembre 1880.) Si ce Catalogue, qui comprend les Fourmis récoltées en Orient par M. Abeille de Perrin, présente quelque intérêt et jette une nouvelle lueur sur un petit coin de la myrmécologie, la science remerciera, non l’auteur de cette notice, mais l’entomologiste distingué qui en a réuni les matériaux. Pour moi, je dois un tribut spécial de reconnaissance à l’ami dévoué et généreux qui, non-seulement a bien voulu, sur ma prière, recueillir un bon nombre de Fourmis, mais qui a libéralement partagé avec moi ces richesses si laborieusement acquises. Je remercie aussi particulièrement mes savants collègues, MM. Emery et Forel, pour les renseignements qu’ils m'ont fournis et les types pré- cieux dont ils ont enrichi ma collection. ‘Je n’ai pas cru utile de donner la synonymie des espèces cilées dans le cours de çe travail; on la trouvera aussi complète que possible tant dans le récent Catalogue des Formicides d'Europe dû à la collaboration de MM. Emery et Korel, que dans la Monographie que je prépare des insectes de cette famille et qui fera parlie du Species des Hi yrénopiere d'Europe dont mon frère a entrepris la publication. Ann, Soc. ent. Fr. — Juin 1881, 5 ERNEST ANDRÉ. SOUS-FAMILLE Formicidæ, Genre CAMPONOTUS Mayr. 4. GC. syLvaTIcus O|l. 5, ©. Jaffa, Antiliban, Les exemplaires de Jaffa, par leur couleur, leur tête mate et leur forte slature, appartiennent à la var. cognalus Sm. Quelques individus sont noirs et passent à la var. æthiops Latr., dont ils se distinguent par ieur taille et le manque d'éclat de leurs téguments. Une & minor de l’Antiliban se rattache à la var. syloalico-æthiops Forel. De l’Antiliban je possède aussi une Ÿ major et une © minor qui répondent tout à fait à la description que M. Mayr donne de son Fedts- chenkoi du Turkestan; la pilosité du corps est longue et abondante, sur- tout sur le thorax et l’abdomen ; le scape des antennes et les pattes portent de nombreux poils obliquement dressés, entremêlés de quelques- uns plus longs et plus perpendiculaires ; mais ces ouvrières ont la stature, la couleur et l’opacité des téguments du sylvaticus var. cognatus, de sorte qu’il me paraît impossible d’en faire une espèce distincte. M. Forel avait déjà (Études myrmécologiques, 1879) réuni le Fedtschenkoi au syloa- ticus comme simple race, et l'examen des insectes que j'ai sous les yeux m'’amène à partager complètement l'opinion de ce savant myrmécologiste. 2. C, LIBANIGUS, nov. sp. (PI 3, fig. 44, 45.) ®. Entièrement noir, avec l'extrémité des mandibules, le funicule, les articulations des pattes et les tarses d’un rougeâtre foncé. Tout le corps est couvert d’une ponctuation forte et serrée qui le rend mat; cette ponctuation est plus grosse et plus écartée sur le thorax, dont les côtés sont grossièrement ridés-réticulés ; elle est, au contraire, plus fine et plus serrée sur l'abdomen. Pubescence jaunâtre très fine et éparse, un peu plus abondante sur les pattes et les antennes; pilosité rare, d’un blanc jaunâtre, plus serrée sur l’abdomen. Tête assez courte, plus large Catalogue de Formicides d'Orient. 55 en arrière qu’en avant et un peu plus étroite que le pronotum. Mandi- bules armées de cinq dents et marquées de rides longitudinales faibles et de gros points enfoncés épars. Épistome sans carène, non avancé en lobe à son bord antérieur qui n’est pas échancré en son milieu ; indépendam- ment de la ponctuation générale, il porte, ainsi que les joues, le front et le vertex, quelques points allongés plus apparents. Thorax court, à profil dorsal non interrompu, légèrement et régulièrement arqué d’avant en arrière ; il est assez plan en dessus, et sa face supérieure forme avec ses faces latérales un angle presque droit, à sommet arrondi pour les pro- et mésonotum et à arête vive pour le métanotum. Le pronotum, vu en des- sus, est deux fois aussi large que long, ses bords latéraux sont fortement arrondis aux épaules ; le mésonotum est trapéziforme, un peu plus long que le pronotum et très rétréci en arrière ; vu en dessus, il paraît presque aussi long qu’il est large à sa partie antérieure. Le métanotum est bien plus étroit que les deux autres segments; sa face basale est plane, qua- drangulaire, à côtés parallèles, et un peu plus longue que large; elle rejoint par un angle presque vif sa face déclive qui est presque verticale et transversalement concave. Écaille ridée en travers, très épaisse, faible- ment convexe ou presque plane en arrière, plus convexe en avant, avec les bords arrondis. Abdomen en ovale court. — Long. 5 mill. Bethméri (Liban). Cette espèce paraît avoir certains rapports avec le GC, carbo Em. (Ann. del Mus. civ. di Genova, vol. XII, 1878) qui ne m'est pas connu en nature, mais elle en diffère par sa taille plus petite, son écaille plus épaisse et sa pilosité qui est d’un blanc jaunâtre, tandis qu’elle est noire chez le GC. carbo. ‘8. CG LATERALIS Ol. @. Jaffa, Antiliban. Les exemplaires de Jaffa appartiennent au type de l'espèce, ceux de l'Antiliban à la variété foveolatus Mayr. Chez ces derniers, le profil dorsal du thorax est presque rectiligne et forme un angle à peine sensible à la suture du mésonotum et du mélanotum. Comme ils ressemblent d’ailleurs en tous points au foveolatus, je ne veux pas attacher à la forme du thorax plus d'importance qu’elle ne doit en avoir, d'autant plus qu’un certain nombre d'individus du foveolatus récoltés par moi dans une même four- milière aux environs de Beaune (Côte-d'Or) offrent tous les passages entre 56 ERNEST ANDRÉ. les individus à thorax profondément anguleux et ceux où l'angle s’efface pour se rapprocher de la ligne droite, sans cependant atteindre l’exagéra- tion que présentent en ce sens les ouvrières de l’Antiliban. Genre MYRMECOCYSTUS Wesm. (Gataglyphis Fürst). h. M. viaTicus F. (PL 3, fig. 4.) %. Jaffa, Beyrouth, Alexandrie. Les exemplaires de Beyrouth et d'Alexandrie ont le COrps d’un rouge sombre mat, avec l’abdomen noir, assez luisant; ceux de Jaffa sont entièrement noirs et l'abdomen est mat comme le reste du corps; leur taille varie de 5 à 12 mill. Je donne à cette variété locale assez constante le nom de niger. 5. M. ALTISQUAMIS, nov. Sp. (PL 3, fig. 6, 7.) &. Tète, thorax et pétiole d’un noir brun foncé; mandibules, scape des antennes, articulations des pattes, extrémité des tibias et tarses d’un rouge brun; abdomen d’un vert bronzé sombre ou olivâtre, un peu cha- toyant, avec le bord postérieur de ses segments d’un brun jaunâtre, Tout le corps mat, pattes assez luisantes. Têle, thorax et pétiole couverts de rugosités granuleuses fines et très serrées; sur les côtés de la tête et sur l'épistome se voient en outre un certain nombre de points enfoncés ; abdomen très densément couvert de rides ou stries transversales très fines; pattes présentant une sculpture analogue à celle du thorax, mais bien plus superficielle. Palpes maxillaires hérissés, surlout sur leur der- nière moilié, de poils assez longs, presque perpendiculaires et un peu frisés ; quelques longs poils se voient sur les mandibules, l’épistome, ainsi qu’au-dessous de la tête, du thorax et de l’abdomen ; le dessus du corps en est complètement dépourvu. Pubescence d’un blanc jaunâtre, très fine et extrêmement éparse ou presque invisible sur la tête, le thorax et le pétiole, plus longue et bien plus abondante, quoique toujours peu serrée, sur l'abdomen. Mandibules assez fortement striées, armées de six dents noirâtres à l'extrémité et dont l’antérieure est très longue, Tête grande, un peu plus longue que large; épistome neltement caréné; scape des antennes grêles, dépassant notablement l’occiput. Thorax peu allongé, Catalogue de Formicides d'Orient. 57 fortement étranglé entre le mésonotum et le métanotum, ce dernier assez convexe et sans limite distincte entre sa face basale et sa face déclive. Pétiole surmonté d’une écaille assez épaisse, convexe en avant, à peu près plane en arrière, au moins deux fois aussi haute que large et plus large en haut qu’en bas; sa face postérieure, plus longue que sa face anté- rieure, présente un peu l'aspect d’un fer de lance à sommet très obtus. Abdomen peu allongé, légèrement comprimé. — Long. 40 mill. Antiliban. Gette espèce a beaucoup d’analogie avec les individus noirs du M. viu- ticus, mais elle s’en écarte par son abdomen d’un bronzé chatoyant revêtu d’une pubescence plus épaisse que le reste du corps, par sa stature plus courte et surtout par la forme très remarquable de l’écaille de son pétiole. Get insecte, dont M. Abeille de Perrin n’a malheureusement rapporté qu’un très petit nombre d'exemplaires, est assez commun dans l’Antiliban, sur les chênes; le viatieus, au contraire, ne se rencontre jamais, paraît-il, que sur le sable ; il serait donc possible que les mœurs des deux espèces fussent différentes. 6. M. ALBICANS Roger. (PI. 3, fig. 5.) &. Beyrouth, Jaffa. Les & que j'ai reçues d'Orient affirment une fois de plus l’extrême variabilité de cette espèce. J'ai sous les yeux des individus de Beyrouth qui, par leur couleur d’un rouge clair avec l’abdomen seul noir, se rattachent à la variété de Séville décrite par Mayr (Neue Formiciden) et que j'appellerai véaticoides. D'autres exemplaires du même pays ont le corps d’un rouge un peu plus pâle avec l'abdomen testacé, le plus souvent noirâtre sur son tiers apicäl, et forment le passage au type suivant. Les © de Jaffa sont entièrement d’un testacé clair avec la tête ordinai- rement un peu plus rougeàtre et l’abdomen plus pâle. Ils se rattachent d’ailleurs par tous leurs autres caractères au type de Roger, dont ils cons- tituent le dernier degré de décoloration. A première vue on pourrait les confondre avec le M. pallidus Mayr, mais leur pétiole tout à fait sem- blable à celui de l’albicans les sépare nettement de cette espèce, Je donne 58 ERNEST ANDRÉ. à cette variété remarquable, et qui paraît assez constante à Jaffa, le nom de Hvidus. Dans une récente étude sur les rapports des M. viuticus et albicans (Grociera del Violante, p. 3), M. Emery paraît convaincu que ces deux espèces doivent être réunies, et regarde la variélé viaticoides comme for- mant le passage au viaticus. L'examen des types que je possède ne me permet pas de partager celte opinion. S'il est vrai que les Ÿ de l’albicans provenant de Séville et de Beyrouth ont de très grands rapports de coloration avec le M. viaticus, Var. megalocola Fôrst, qui paraît propre au nord de l'Afrique, les deux espèces se distinguent toujours par des carac- tères constants et assez facilement appréciables. Sans parler de la forme de son abdomen qui n’a aucune valeur, puisque, le plus souvent, il est comprimé comme chez le véaticus, le M. albicans est toujours beaucoup plus lisse, plus luisant, sa laille est constamment petite et beaucoup moins variable (mes exemplaires mesurent de 4 à 6 mill.); le nœud de son pétiole est plus anguleux, moins épais, moins sphérique (voir fig. 5); son métanotum est aussi bien plus plan, sa face basale rejoint sa face déclive sous un angle très obtus mais sensible. Le M. viaticus, au con- traire, a toujours la sculpture plus forte, sa taille est bien plus variable et souvent grande (4 à 42 mill.); le nœud de son pétiole, même chez les plus petits individus, est constamment sphérique, non anguleux (v. fig. 4); enfin son métanotum est plus haut, plus convexe, sans limite entre sa face basale et sa face déclive. A ces différences constantes, et qui subsistent malgré toutes les varia- tions de taille et de couleur, j’ajouterai un caractère d’une grande impor- tance qui m'est fourni par le dernier segment abdominal des mâles. J'ai reçu d'Espagne (Madrid) quelques ouvrières qui, par leur couleur générale d'un brun foncé, se rapportent au véritable type de l’albicans décrit par Roger. Ges ouvrières étaient accompagnées de deux mâles qui se distinguent de ceux du vialicus, non-seulement par leur coloration et l'éclat de leurs téguments, mais surtout par la forme de lhypopygium qui est échancré en demi-cercle à son extrémité et porte, au milieu de sa courbe rentrante, un petit lobe peu saillant qui est lui-même légère- ment échancré. L’hypopygium du M. viaticus, au contraire, est muni en arrière de trois épines mousses assez longues. Catalogue de Formicides d'Orient. 59 7. M. CURSOR Fonsc. %. Bloudan (Antiliban), au sommet de la montagne, sous les pierres recouverles par la neige. On avait déjà, dans la F. fusca L., un exemple de Fourmis s’élevant à de grandes hauteurs, car on l’a observée en Europe jusqu'aux sommets des Alpes, et, en Amérique, on l’a rencontrée à 4,000 mètres d’altitude: mais aucun fait semblable n'avait encore été signalé chez les Myrmeco- cystus et, en particulier, chez le M. cursor, qui se plaît dans les endroits chauds et n’habite en France que la zone méditerranéenne. Cette considéralion d'habitat jointe à certaines différences que présentent les individus de Bloudan et que je signalerai tout à l'heure, m'avaient tout d’abord fait croire à une espèce nouvelle, mais, après un examen plus minutieux, je n’ai pas cru devoir atlribuer à ces caractères différentiels une valeur spécifique, et je rattache ces exemplaires à une variété du cursor, que je nommerai frigidus. Cette variété diffère du type par son pronotum paraissant (vu en dessus) plus large que long, non rétréci en avant, avec le bord antérieur obtusément arrondi. Chez le M. cursor, au contraire, le pronotum est aussi long ou plus long que large, fortement rétréci en avant, où il forme un angle aigu dont le sommet est à son articulation avec la têle. Le M. frigidus à aussi l'abdomen peu ou pas comprimé, son écaille est moins épaisse avec le bord supérieur plus large, moins arqué et souvent échancré au milieu. Sa forme générale est plus large, plus courte, et il ressemble davantage à une Formica, dont il s’écarte par la conformation de ses palpes maxillaires, de ses antennes et de ses arêtes frontales. Sa couleur d’un noir bronzé ainsi que sa sculpture sont identiques à celles des individus typiques, et son éclat est peut-être encore plus prononcé. Sa taille oscille entre 4 et 6 millimètres. Genre FORMICA L. 8. F, RUFIBARBIS Fab. %. Bloudan (Antiliban). 60 ERNEST ANDRÉ. Genre LASIUS Fab. 9. L. BRUNNEUS Latr. @. Jaffa, Genre PRENOLEPIS Mayr. 40. P. LONGICORNIS Latr. w 4 Égypte, Syrie, Palestine. Cette espèce, répandue dans les régions tropicales du monde entier et qui s’est acclimatée dans quelques serres chaudes de l’Europe, n’avait pas encore été rencontrée dans le domaine de la faune européo-méditer- ranéenne. Sa découverte en Syrie et dans le nord de l'Égypte est donc intéressante en reculant les limites de son extension. Voici la description du mâle, qui n’était pas encore connu : &. Corps étroit, allongé, d’un jaune sale, plus ou moins brunâtre par places, avec l'abdomen plus foncé. Brillant, presque sans pubescence, sauf sur les antennes et les pattes ; têle, devant du thorax et abdomen parsemés de soies raides, grosses, médiocrement longues et peu serrées. Scape des antennes sans poils dressés; pattes portant à peine quelques poils isolés. Tête plus longue que large; sillon frontal large et bien visible ; antennes longues et grêles, à peu près aussi longues que le corps; scape de la longueur des huit premiers articles du funicule et atteignant en arrière la région du scutellum; les articles du funicule allongés, sub- égaux, sauf les deux premiers qui sont un peu plus courts et le dernier qui est plus long. Thorax allongé ; écaille fortement inclinée; abdomen en ovale allongé, tronqué en avant, acuminé en arrière; organes génilaux proéminents. Ailes légèrement enfumées; stigma et nervures d’un jau- nâtre pâle, peu apparents. — Long. 2 1/2 mill. Un seul individu. Ce mâle se distingue facilement de ses congénères par son corps étroit et allongé, par sa tête plus longue que large et par la longueur et la gra- cilité de ses antennes. Catalogue de Formicides d'Orient. 61 41. P. VIvIDULA Nyl. ® ©, d. Jaffa, Ramleh (Palestine). Cette espèce, comme la précédente, paraît cosmopolite. On la connais- sait du Texas, de l'Australie et des îles du Grand Océan; elle s’est accli- matée dans les serres chaudes de Munich, Leyde et Helsingfors, mais sa rencontre en Palestine est un fait nouveau pour la géographie entomolo- gique. ; Les exemplaires de Jaffa ont le thorax rougeâtre ; ceux de Ramleh sont entièrement bruns, sauf les mandibules, les pattes et les antennes, qui sont d’un jaune brunâtre. Genre ACANTHOLEPIS Mayr. 12. A. FRAUENFELDI Mayr, (PL 3, fig. 8.) Ÿ , Jaffa; Ÿ 9, d, Beyrouth. Les exemplaires de Jaffa appartiennent à la variété bipartita Smith. La © se distingue de celle du Frauenfeldi typique par sa taille plus grande (5-6 mill.), par sa couleur d’un brun marron plus clair, et par la pubes- cence soyeuse de son abdomen plus épaisse. Elle a, comme les femelles typiques, le thorax arrondi en avant, sans épaules marquées, et le second article du funicule des antennes plus court que le troisième. Les individus de Beyrouth présentent une remarquable particularité : tandis que les © se distinguent à peine des précédentes et que le*a' est parfaitement identique à un mäle de Frauenfeldi qu'a bien voulu me céder M. Emery, les © sont tellement distinctes que j'en aurais fait cer- tainement une espèce nouvelle si j'avais pu trouver dans le & une diffé- rence appréciable, Voici les caractères de cette curieuse variété, que je nommerai syriaca : %. Elle est, comme je l'ai dit, si voisine des ouvrières typiques qu'on ne peut trouver de caractères sérieux pour la différencier. A la petile taille du vrai Frauenfeldi (2-2 1/2 mill.) elle joint le peu d'éclat de la variété bipartita ; sa couleur est d’un brun rougeâtre plus ou moins foncé, avec les mandibules, le funicule, les articulations des pattes et les tarses plus 62 ERNEST ANDRE. clairs. M. Abeille de Perrin m'écrit que ses allures sont différentes de celles de la bipartita et la font facilement reconnaître quand on l'observe sur place. ®. Entièrement d'un noir brun foncé, un peu luisant, avec les mandi- bules, le funicule des antennes, les articulations des pattes et les tarses d’un rougeâtre sombre. Tout le corps est à peu près également couvert d’une pubescence courte, extrêmement fine, jaunâtre, non soyeuse et visible seulement à un jour frisant. Pilosilé à peu près nulle; à peine çà et là quelques poils isolés sur la tête et l'abdomen dort le dessous en est un peu plus garni. Tête presque lisse, très finement ridée-poncluée ; thorax un peu plus fortement et densément ridé-ponctué. Tête un peu moins large que le thorax ; mandibules presque indistinctement striées à leur extrémité, marquées de quelques points enfoncés et armées de cinq dents dont l’antérieure est un peu plus forte. Épistome convexe, non caréné ou seulement avec une apparence de carène très obtuse près de l'aire frontale ; son bord antérieur est faiblement relevé et non échancré. Aire frontale distincte. Antennes avec les premiers articles du funicule un peu plus longs que les suivants, sauf le dernier qui est le plus long ; le second article du funicule n’est pas plus court que le troisième. Pro- thorax large en avant, son bord antérieur à peine arqué, ses angles anté- rieurs très marqués, presque droits; son bord antérieur et surtout ses angles latéraux sont très visibles quand l’insecte est examiné en dessus. Mésonotum (vu en dessus) presque carré où un peu plus large que long, faiblement convexe en avant, aplati en arrière; scutellum assez convexe ; métanotum oblique, sans face basale distincte; il est armé de chaque côté, vers son tiers antéro-supérieur, d’une forte dent aplatie sur les côtés, tronquée ou arrondie à son extrémité et dirigée en arrière, en haut et en dehors. Écaille en forme de losange, ayant sa plus grande lar« geur en son milieu et fortement échancrée à son bord supérieur dont les angles forment deux dents assez fortes et émoussées. Abdomen en ovale court. Ailes légèrement enfumées de jaunâtre ; nervures et stigma d’un brun clair ; pas de cellule discoïdale. — Long. 4 1/4-5 mill. - Cette femelle est remarquable par sa pubescence très fine, par son pro- notum en partie visible en dessus, carré en avant, avec les angles laté- raux très marqués, et surlout par les fortes dents dont est armé son méta- notum. : 4, Je n’ai pu trouver aucune différence entre ce mâle et l’exemplaire Catalogue de Formicides d'Orient. 65 de l’île de Capri que je dois à M. Emery; toutefois, comme le Freuen- feldi S n’a encore été décrit que d’une façon très incomplète, je crois utile d’en donner ici une description nouvelle et plus détaillée : Noir luisant; scape des antennes, cuisses et tibias d’un brun noir à ” peine rougeûtre ; funicule, tarses et bord terminal des mandibules d’un brun roussätre. Pilosité presque nulle ; on aperçoit seulement quelques poils isolés sur la tête et l'extrémité de l’abdomen. Pubescence extrême- ment fine et très éparse sur le corps, un peu plus serrée sur les antennes et les pattes. Tête presque lisse, avec quelques points épars ; mandibules armées de quatre dents ; épistome convexe, très obtusément caréné en son milieu, son bord antérieur étroitement relevé ; aire frontale distincte mais peu nettement limitée ; sillon frontal fin mais bien visible et se pro- longeant jusqu’à l’ocelle antérieur. Antennes de douze articles : scape long, grêle, un peu épaissi à son extrémité; funicule filiforme, son premier arlicle est un peu plus court que le second, ce dernier est aussi long que le troisième, les suivants vont en diminuant de longueur jusqu’à l’extré- mité, sauf le dernier qui est presque aussi long que les deux précédents réunis. Thorax très finement ridé, parsemé de gros points enfoncés ; pro- notum invisible en dessus ; mésonotum très convexe en avant : scutellum assez saillant; métanotum légèrement convexe, oblique, sans limite entre ses faces basale et déclive, Écaille assez petite, quadrangulaire, fortement portée en avant, son bord supérieur droit, non échancré, Abdomen visi- blement moins long que le thorax, presque lisse. Ailes comme chez la femelle. — Long. 2 3/4 mill. Genre PLAGIOLEPIS Mayr. 13, P, PYGMÆA Latr, ©. Jaffa, Genïe TAPINOMA Foerst, 14. T. ERRATICUM Latr, Ÿ 9, d. Jaffa, Ramleh, Jérusalem, Beyrouth, Liban, Antiliban. Cette espèce, très répandue partout, se trouve en Orient sous sa forme typique et sous sa variété nigerrimum Nyl. qui, souvent, n’est pas dis- 6/4 ERNEST ANDRE. tincte et passe par des transitions insensibles aux formes primitives de l’Europe centrale. Genre BOTHRIOMYRMEX Em. 15. B. MERIDIONALIS Roger. Ÿ. Bethméri (Liban). Variété claire, d’un jaune sale, avec l’ahdomen brunâtre. SOUS-FAMILLE ÉPoneridæ, Genre PONERA Latr. 16. P. PUNCTATISSIMA Roger. %. Bethméri (Liban). SOUS-FAMILLE EBorylidæ. Genre DORYLUS. 47. D. GLABRATUS Shuck. d Jaffa. Un seul exemplaire, trouvé mort et mutilé. Genre TYPHLOPONE Weslw. 18. T. ORANIENSIS Lucas, ©. Jafla, Antiliban. Sous-FAMILLE RAyrmicidse. Genre MONOMORIUM Mayr. 19. M. PHARAONIS L. @. Jaffa. Un seul exemplaire, trouvé mort dans un fruit de figuier sycomore. Catalogue de Formicides d'Orient. 65 20. M. SUBOPACUM Sm. ® ©. Jaffa, Jérusalem, Beyrouth, Liban, Antiliban. 21. M. venusrum Sm. (PI, 3, fig. 16, 17, 18.) S Q (S ©), d. Jaffa, Jérusalem. Ce Monomorium, voisin mais bien différent des M. Salomonis L. et subopacum Sm., me paraissait constituer une espèce nouvelle, quand M. Emery, à qui j'en avais envoyé un exemplaire, m'écrivit que celte Fourmi semblait répondre à la description de la Myrmica venusta Smith, que Roger (Berl. Ent. Zeit., 1862, t. VI) avait considérée comme syno- nyme du M. Salomonis L. Je comparai alors mes & avec la description de Smith, et, malgré l'insuffisance de cette description, je suis resté con- vaincu que cet insecte est bien le M. venustum et qu’il ne peut être, en aucune façon, rattaché comme synonyme au M. Salomonis, comme l'avait cru Roger. %. L’ouvrière se distingue des M. Salomonis et subopacum par sa taille généralement plus grande (3-3 3/4 mill.), par sa couleur constamment d’un ferrugineux clair, avec l'abdomen brun (chez les espèces voisines, la tête, le thorax, le pétiole, les antennes et les pattes sont plus ou moins bru- nâtres); sa sculpture est aussi bien plus faible, ce qui rend le corps plus luisant ; la tête est plus large, plus courte, plus carrée ; l’épistome est luisant, fortement sillonné longitudinalement, le sillon étant limité de chaque côté par une carène qui se termine en avant en une petite dent obtuse. Dans l’une des fourmilières de cette espèce, M. Abeille de Perrin a ren- contré des individus très remarquables qu'il faut probablement rapporter aux intermédiaires entre les © et les © (@ aptères d’Huber); leur taille est plus grande (4 mill.) et surtout beaucoup plus massive; la tête es forte, carrée, pas plus longue que large, plus lisse et plus luisante; l’épi- stome est un peu convexe, sans sillon ni carènes; sur le vertex se voient trois ocelles petits, mais bien distincts. Le thorax est plus large et plus convexe en avant, plus étranglé après le mésonotum; la suture pro- mésonotale est apparente, et le mélanotum est assez fortement concave pour que ses angles postérieurs, à la jonction de ses faces basale et déclive (1881) A'° partie, 5. 66 ERNEST ANDRE. prennent l'apparence de deux dents larges et courtes, Le pétiole, très différent de celui des ouvrières, est composé de deux articles larges et aplatis en forme d’écailles ; le premier article, vu par devant, est cordi- forme et échancré en dessus ; le second article est transversal et plus large que haut. La couleur générale du corps est la même que chez les Ÿ normales. L’allure de ces individus dans la fourmilière est aussi bien différente de celle des autres ouvrières ; quand on soulève la pierre sous laquelle est construit le nid, ils se retirent lentement dans leurs souter- rains, à la façon des 4' et des @ de la plupart des Fourmis, et ne cherchent pas à contribuer au salut commun comme les véritables neutres. La forme particulière de leur pétiole, se rapprochant de celle de l'individu que je décris plus loin comme étant le G' probable de cette espèce, pourrait faire penser à ces 4 aptères qu’on rencontre parfois dans les fourmilières de Ponera punctalissima, et que Roger avait nommés Androgyna; mais leur abdomen, composé de six segments, et l'absence d’organes génitaux appa- rents, éloignent cette supposition. ©. Tout le corps, y compris la moitié antérieure du premier segment de l’abdomen, est d’un rouge ferrugineux peu foncé, le reste de l'abdomen d’un brun noir, sauf le bord postérieur de ses segments qui est roussâtre. Tête assez fortement striée et granulée, mate, sauf la partie postérieure de l’épistome et l’aire frontale qui sont presque lisses et luisantes. Pronotum transversalement strié ; mésonotum longitudinalement strié et mat, sauf sur son disque, où il est lisse et luisant; le reste du thorax est assez for- tement rugueux, mat; métanotum transversalement ridé ; pétiole avec des rugosités transversales, mat; premier segment de l'abdomen finement ridé-granulé, peu luisant, le reste de l’abdomen luisant, couvert de rides extrêmement fines. Pubescence et pilosité éparses. Profil dorsal du thorax fortement interrompu et formant un angle rentrant très visible à la suture du mésonoltum et du scutellum, qui est lui-même en saillie sur le méla- notum ; ce dernier aplati, descendant obliquement immédiatement à partir du postscutellum, sans partie antérieure plus ou moins horizontale. — Long. 6 1/2 mill. Se distingue des Salomonis et subopacum par sa couleur plus claire, ses téguments moins opaques, sa taille plus grande, et par la conforma- tion différente de son thorax. &. Noir; articulations des pattes, tibias et tarses rougeâtres. Tête et thorax fortement ponctués-rugueux, mats ; péliole et abdomen lisses et Catalogue de Formicides d'Orient. 67 luisants. Pubescence à peu près nulle, pilosité très éparse. Antennes de 45 articles, scape de la longueur des deux premiers articles du funicule ; funicule filiforme ou même un peu atténué à l’extrémité, son premier article court, à peine plus long que large, second article allongé, plus long que le troisième, les troisième et quatrième subégaux, les suivants plus longs et à peu près égaux entre eux, sauf le dernier qui est un peu moins long que les deux précédents réunis. Métanotum muni de deux tubercules latéraux au point de jonction de ses faces basale et déclive. Nœuds du pétiole squamiformes, larges et aplatis, conformés comme chez les ouvrières anormales décrites ci-dessus; le bord supérieur du premier article est également échancré. Ailes légèrement enfumées, nervures d’un brun jaunâtre, stigma assez grand et d’une teinte aussi claire que le fond de l’aiie; la nervure transverse s’unit à la nervure cubitale à son point de partage. — Long. 4 mill. Bien que ce G' n'ait pas été pris avec les &, mais seulement capturé dans la même localité, je crois devoir le rapporter au M. venustum, à cause de la frappante analogie que présente son pétiole avec celui des grandes ouvrières anormales de cette espèce. 22. M. ABEILLEI, NOV. Sp. à. Tête, thorax et pétiole d’un brun noir parfois un peu rougeàtre ; mandibules rougeâtres, ainsi que le voisinage de leur articulation ; funi- cule des antennes, cuisses et tibias d’un brun rougeâtre; tarses plus clairs; abdomen noir. Tête finement chagrinée, peu luisante ; joues et intervalle des arêtes frontales finement et longitudinalement striés; épi- stome visiblement sillonné en son milieu, le sillon limité de chaque côté par deux faibles carènes dont l'intervalle est assez luisant; thorax assez fortement rugueux et mat, ainsi que le pétiole ; abdomen lisse et luisant. Pubescence rare, pilosité éparse. Tête presque carrée, à peine plus longue que large, faiblement rétrécie en arrière et un peu échancrée à son bord postérieur ; scape des antennes ne dépassant pas l’occiput; premier article du funicule beaucoup plus long que le second, celui-ci à peu près aussi long que large, les suivants transversaux, sauf les trois derniers qui forment une massue aussi longue que le reste du funicule. Yeux assez grands, situés vers le milieu des côlés de la tête. Thorax légèrement étranglé entre le mésonotum et le métanotum, ce dernier creusé en des- 68 ERNEST ANDRE. sus d’un large sillon longitudinal médian bien accentué qui se prolonge presque jusqu’à la suture du mésonotum. Nœuds du pétiole assez étroils, le premier un peu plus haut que le second. — Long. 3-3 4/2 mill. Cette espèce, qui appartient au groupe du Salomonis L., se distingue de ses voisines par sa teinte générale plus foncée, et surtout par le remar- quable sillon de son métanotum. Jaffa, dans le sable, à la racine des plantes. 283. M. GRACILLIMUM Smith. &. Jaffa. 2h. M. MINUTUM Mayr. ©. Jaffa. 95. M. CLAVICORNE, nov. Sp. (PI 3, fig. 9.) Ÿ. Jaune ou d’un testacé clair; abdomen parfois un peu rembruni en arrière. Lisse, très luisant ; pubescence nulle ; à peine, à un fort grossis- sement, voit-on sur la tête quelques poils couchés très épars ; pattes et antennes revêtues de poils obliques peu serrés ; abdomen avec quelques poils dressés blanchâtres et très clairsemés. Tête en rectangle allongé, ses bords latéraux parallèles, ses angles postérieurs un peu arrondis, son bord postérieur légèrement échancré. Yeux de grandeur moyenne, situés plus près de la bouche que du derrière de la tête. Antennes de 11 articles, le second article du funicule un peu plus long que large, les articles 3 à 7 presque carrés ou à peine transversaux; massue grande et forte, de trois arlicles, dont le dernier est à peu près deux fois aussi long que les deux précédents réunis. Thorax assez forlement étranglé entre le mésonotum et le mélanotum, ce dernier inerme. Premier nœud du pétiole assez épais, un peu transversal, à peine moins large que le second et seulement un peu plus haut que lui. — Long. 4 2/5 mill, Jaffa. cet insecte paraît très voisin des M. orientale Mayr et læve Mayr, qui sont les seules espèces du genre ayant les antennes de 44 articles; mais il s’écarte du premier par le second article de son funicule non trans- versal, et il s'éloigne du second par sa taille un peu plus petite et son Catalogue de Formicides d'Orient. 69 abdomen jaune ou à peine ou un peu rembruni au sommet. Il se distingue d’ailleurs facilement de ces deux espèces par le dernier article de ses antennes très long, formant à lui seul les deux tiers de la massue. Genre CARDIOCONDYLA Em. 26. C. ELEGANS Em. Ÿ. Jafa. 27. C. EMERY1 Forel. (PI. 8, fig. 10, 14, 12, 13.) Get insécte encore inédit avait été rapporté de l’Antille Saint-Thomas par M. Forel, qui m’en a envoyé un exemplaire sous le nom que je lui conserve. En comparant cet exemplaire avec les individus que j'avais reçus antérieurement de Jaffa, j'ai pu constater leur parfaite identité, et nous avons donc encore affaire ici à une espèce cosmopolite, Ÿ. La description de l’ouvrière devant être donnée par M. Forel dans un travail d'ensemble sur la faune myrmécologique de l’île Saint-Thomas, je m’abstiens de la faire figurer dans cette notice, et je dirai seulement que la nouvelle espèce se distingue facilement de l’elegans par sa taille plus petite, sa couleur testacée avec l'abdomen noir, et la forme différente des nœuds de son pétiole. d. Aucun mâle de Cardiocondyla n'ayant encore été décrit, je donne ici les caractères génériques de ce sexe en même temps que les carac- tères spécifiques. Tête un peu plus longue que large, plus large en avant qu’en arrière ; mandibules larges, armées de 4 (ou 5 ?) dents, dont l’antérieure est la plus forte. Épistome conformé comme chez l’ouvrière ; il est grand, assez convexe, arrondi en avant, élevé au-dessus de la base des mandibules; aire frontale profonde, faisant un angle oblus avec l’épistome; arêtes frontales courtes, sillon frontal nul; yeux grands, situés en avant des côtés de la tête. Antennes de 13 articles, tous plus longs que larges ; scape de la longueur des huit premiers articles du funicule environ ; pre- mier article du funicule un peu plus épais, mais de la même longueur que le second, celui-ci plus long que le troisième ; les autres vont en grandissant et en s’épaississant légèrement jusqu’à l'extrémité, mais sans former de massue bien limitée; le dernier article est plus long que les 70 ERNEST ANDRÉ. deux précédents réunis. Thorax peu allongé, au moins aussi haut que large en avant; pronotum visible en dessus, ses angles latéraux accusés quoique arrondis ; mésonotum un peu plus long que large, sans sillons convergents; face basale du métanotum oblique, plus longue que large et plus large en avant qu'en arrière, sa face déclive moitié moins longue, presque verticale et un peu concave transversalement ; au point de réu- nion de ces deux faces, le métanotum est armé de deux fortes épines aiguës, rapprochées à leur base, divergentes et dirigées en haut el en arrière. Pétiole conformé comme celui de l’ouvrière ; son premier article est longuement cylindrique en avant, nodiforme en arrière ; son second article est grand, peu élevé et moins haut que le premier. Abdomen ovale ; organes génitaux petits, non apparents. Ailes avec une nervure cubitale courte, non divisée, se terminant après sa rencontre avec la ner- vure transverse et prenant son origine au point de jonction de la nervure médiane (ou de la partie de cette nervure qui forme la nervure basale quand la médiane est fourchue) avec la nervure humérale; il n’y a qu’une seule cellule cubitale assez petite, et les cellules radiale et discoïdale manquent complètement. D'un testacé rougeûtre, avec le dessus de la tête et des nœuds du pétiole, le funicule des antennes et quelques taches sur le thorax plus ou moins noirâtres ; abdomen d’un noir brun foncé. Tête et thorax mais, couverts de petites fossettes arrondies, au fond de chacune desquelles existe un point piligère. Péliole presque lisse et assez luisant; abdomen lisse et très luisant. Pilosité nulle ; pubescence fine et peu serrée. Ailes presque hyalines. — Long. 2 mill. Jaffa. La description de ce 4 a été faite d’après un seul individu. Genre TETRAMORIUM Mayr. 28. T. CÆSPITUM L. @. Jaffa, Beyrouth, Nazareth, Tibériade, plaine de la Béka, près Damas. Les ouvrières de celte espèce recueillies en Orient appartiennent à plusieurs variétés. Des exemplaires de Nazareth sont d’un jaune rougeâtre, avec le dessus Calalogue de Formicides d'Orient. 71 de la têle et le milieu de l'abdomen plus ou moins noirâtres ; la tête, le thorax et le pétiole sont assez fortement ridés, l'abdomen est lisse, les dents du métathorax sont fortes, et ils se rapprochent ainsi du type de l'Europe centrale. D’autres ouvrières du même pays ont le corps d’un brun noir foncé passant au rouge obscur, avec les joues, les mandibules, les antennes, les pattes et souvent l'extrémité de l'abdomen rougeâtres. La tête, le thorax et le pétiole sont grossièrement ridés-striés; les épines métathoraciques sont longues, et l'abdomen, qui est en majeure partie lisse, porte, à la base de son premier segment, des stries longitudinales fines, bien visibles sur certains exemplaires, mais disparaissant presque entièrement sur d’autres. Ces insectes se rapportent à la variété sériativentre Mayr, du Turkestan, et le peu de constance des stries abdominales est confirmé par l'examen des individus que j'ai sous les yeux. Une variété qui paraît répandue dans tout l'Orient el dont j'ai des exemplaires de Jafa, Beyrouth, Tibériade et de la Beka, se fait remarquer par sa couleur claire d’un jaune à peine rougeûtre, avec l'abdomen par- fois rembruni, par ses téguments presque lisses et par la brièveté des dents de son métanotum, Ils se rapprochent beaucoup des Ÿ de Zara décrites par Mayr sous le n° 8 de son Étude sur les variations du 7’. cæs- pilum (Neue Formiciden, p. 973), et qui forment déjà un acheminement vers la variélé änerme Mayr, du Turkestan. 29, T. SIMILLIMUM Smith, Ÿ . Jaffa, Beyrouth. Celle espèce, qui a été importée avec des plantes tropicales dans quel- ques serres chaudes de l'Angleterre, du Danemark et de la Silésie, n’était connue à l’état aulochthone que de Java, des îles Samoa, du cap de Bonne-Espérance et des Antilles. Sa découverte en Syrie est donc fort intéressante el ajoute un fait remarquable à ce que l’on savait du cosmo- politisme de beaucoup de Fourmis. Genre LEPTOTHORAX Mayr. 00, L. LUTEUS Forel. %. Jaffa. 72 ERNEST ANDRÉ. 91. L. NIGRITA Emery. Ÿ. Jafa. Diffère du type par sa coloration plus claire, d’un brun rougeâtre, avec la tête et l'abdomen plus foncés ; les épines métathoraciques sont aussi plus longues, assez fortement arquées et entièrement d’un jaune sale ; enfin le thorax est presque indistinctement impressionné entre le mésono- tum et le métanotum. La forme de son pétiole est tout à fait semblable à celui du nigrita, et je ne crois pas que les différences que je viens de signaler soient suffisantes pour motiver la création d’une espèce distincte; la vue d’un certain nombre d’exemplaires pourrait seule décider du degré de constance que présentent les caractères ci-dessus indiqués, et je crois prudent de la rattacher provisoirement au nigrita comme simple variété, à laquelle je donnerai le nom de curvispinosus. 32. L. ROTTENBERGI Emery. &. Tibériade. Ces ouvrières ressemblent tout à fait, pour la taille, la sculpture et la forme particulière du pétiole aux exemplaires typiques, à corps entière- ment noir, que je tiens de M. Emery; mais elles s’en éloignent beaucoup pour la coloration. Elles ont, en effet, les mandibules, le bord antérieur de l’épistome, les arêtes frontales, les antennes, sauf la massue, la totalité du thorax et du pétiole, la base et l’extrémité des cuisses, les tibias et les tarses, d’un rouge un peu brunâtre; le reste du corps, c’est-à-dire la tête et l'abdomen, la massue des antennes et le milieu des cuisses sont d’un noir brun. Les épines métathoraciques sont aussi un peu moins longues et à peine arquées. Bien que je n’aie pas vu d'exemplaires de transition, je ne crois pas cependant ces caractères suffisants pour consti- tuer une espèce nouvelle, mais la variélé est assez remarquable pour mériter un nom particulier, et je l’appellerai semiruber, à raison de sa couleur. Genre OXYOPOMYRMEX, nov. gen. &. Têle presque carrée, à peine plus longue que large, ses bords laté- raux presque droits, ses angles postérieurs arrondis. Mandibules larges, armées de dents dont l’antérieure est la plus forte. Épistome assez petit, Calalogue de Formicides d'Orient. 73 peu convexe, ni sillonné, ni caréné, son bord antérieur droit : il s’avance légèrement en arrière entre l'insertion des antennes. Aire frontale pro- fonde, arrondie en arrière ; sillon frontal nul. Arêtes frontales courtes, droites, parallèles. Antennes de 11 articles ; scape n’atteignant pas le der- rière de la tête; premier article du funicule presque aussi long que les trois suivants réunis, les articles 2 à 6 courts, transversaux, les quatre derniers vont en grandissant et en s’épaississant de façon à former une massue assez forte, mais mal limitée; le dernier article est aussi long que les deux précédents réunis. Yeux très grands, ovales, occupant à peu près le tiers des côtés de la tête et placés obliquement en avant de ses bords latéraux, très près de l'articulation des mandibules. Pas d’ocelles. Thorax court, plus large en avant qu’en arrière, fortement étranglé entre le mésonotum et le métanotum. Vu de côté, son profil dorsal forme une courbe assez accentuée du bord antérieur du pronotum à la suture du métathorax ; là il se continue en ligne à peu près droite ou à peine arquée, de sorte que le métanotum est un peu plus bas que les pro- et mésono- tum. Suture entre le pronotum et le mésonotum distincte. Vu en dessus, le pronotum est légèrement dilaté et arrondi latéralement, avec les épaules non anguleuses; le mésonotum n’est pas plus large que le métanotum. Face basale de ce dernier horizontale, sa face déclive presque verticale et fortement concave transversalement ; au point de réunion de ses deux faces, le métanotum est armé, de chaque côté, d’une épine forte et aiguë dirigée en haut et en arrière. Premier nœud du pétiole courtement cylin- drique en avant, nodiforme en arrière, plus haut que large et un peu plus élevé que le second article ; celui-ci nodiforme, un peu plus large que long, paraissant (vu en dessus) en ovale transverse et presque deux fois aussi large que le nœud du premier article. Abdomen ovale, recou- vert presque en entier par son premier segment, non tronqué à la base, ni acuminé à son extrémité. Pattes assez longues et robustes ; cuisses légèrement épaissies au milieu, mais non fortement claviformes ; éperons simples, spiniformes,. Ce genre est voisin des Aphænogaster, dont il s’écarle par ses antennes de 11 articles, son pronotum moins globuleux, la grandeur relative du second nœud de son pétiole et la grandeur ainsi que la position de ses yeux. 33 O. OCULATUS, nov. sp. (PI. 3, fig. 4, 2, 8.) ©. Entièrement d’un noir brun très foncé, avec l'extrémité des man- 74 ERNEST ANDRÉ. dibules, les coins de la bouche, le funicule des antennes et les pattes d’un brun rougeâtre; cuisses plus obscures. Mandibules fortement striées dans le sens de leur longueur; tête légèrement et longitudinalement striée, peu luisante ; aire frontale lisse et luisante. Thorax ridé-réticulé, peu luisant; métanotum presque lisse et luisant entre les épines; pétiole finement rugueux ; abdomen lisse et très luisant, Pilosité rare et blan- châtre; pubescence très éparse, sauf sur les antennes el les pattes, où elle est un peu plus abondante. Scape et tibias sans poils dressés, —Long. 2 1/4 mill, Bet-Dejjan, près Jaffa; un seul individu, trouvé sous une écorce d’olivier. Genre APHÆNOGASTER Mayr. 84. À. ARENARIA Fab. Ÿ. Jaffa, Beyrouth, Alexandrie. 99. À. BARBARA L, ®, d. Jalfa et tout l'Orient. A côté de la forme typique de grande taille, avec la têle presque lisse et luisante, vit à Jaffa une variété très rémarquable et tellement distincte qu’on n’hésiterait pas à en faire une espèce spéciale si lon ne tenait compte des énormes variations que subit PA. barbara et que M. Emery a fait connaître dans deux Études successives basées sur l’examen d’un grand nombre d'individus de provenances diverses (Ann. del Mus. civ. di Genova, t. XII, 1878, et t. XV, 1880). Cette variété, dont j'ai d’ailleurs envoyé quelques exemplaires à M. Emery, qui ne la croit pas spécifique- ment distincte de l’A. barbara, est toujours de petite taille (4-6 mill. }; sa couleur est d’un brun noir, avec souvent le thorax et le pétiole, plus rarement la tête, d’un rouge sombre; la tête ainsi que l’épistome et l'aire frontale sont entièrement couverts de fortes rugosités longitudinales diver- gentes en arrière; le thorax esl transversalement et grossièrement rugueux ; le métanotum est inerme où muni en arrière de deux tuber- cules dentiformes très peu accentués; le pétiole porte également des rides transversales, mais moins grossières, el le devant du premier nœud est lisse et luisant ; l'abdomen est aussi lisse et luisant, Catalogue de Formicides d'Orient. 75 Cette variété, que j’appellerai rugosa, a une sculpture se rapprochant beaucoup de celle de l'A. arenaria, dont elle s’éloigne par sa petite taille, par les articles deuxième et suivants de son funicule plus courts que les derniers, par son métanotum inerme ou presque inerme, par son abdomen luisant et par le premier article de son pétiole (vu de côté) anguleux et non arrondi en dessus. Les mœurs de l’A. rugosa paraissent différentes de celles de l’A, bar- bara typique. Tandis que cette dernière habite de préférence au pied des plantes qui lui fournissent les graines dont elle se nourrit, l'A. rugosa fait son nid dans le sable pur comme l'A, arenaria ; ses allures sont aussi beaucoup plus rapides, et ses fourmilières se reconnaissent à première vue par leur aspect tout autre que celles de l’A. barbara. 86, À. PALLIDA Nyl. %. Bethméri (Liban). Ces ouvrières s’éloignent du type de l’espèce par la présence de dents courtes, fortes et aiguës au métanotum; mais ce caractère n’a aucune importance chez les Aphænogaster, et j'avais déjà reçu d’Espagne des A. pallida offrant des dents bien accentuées au métathorax. 97. A, RUFO-TESTACEA Fôrst. Ÿ. Jérusalem. Les exemplaires que j'ai sous les yeux offrent tous les passages entre l'A. rufo-testacea typique, à mélanotum nettement bidenticulé, et l'A. gra- cilinodis Em., à mélanotum inerme. Ils confirment donc l'opinion émise par M. Emery sur l'identité de ces deux espèces. 38. À, SPLENDIDA Roger. &, Jérusalem, Ramleh (Palestine), Liban, Antiliban. Les ouvrières de Jérusalem et de Ramleh appartiennent au type de l'espèce ; celles du Liban et de l’Antiliban se rapprochent de la variété intermédiaire subterraneo-splendida Em. et For., dont j'ai reçu de M. Emery un exemplaire provenant de Palerme. Toutefois les individus 76 | ERNEST ANDRÉ. d'Orient me paraissent plus voisins de l’A. splendida que de l'A. subter- ranea; c’est à la première espèce que je les rattache, tandis que c’est à la seconde que MM. Emery et Forel ont rapporté leur variété sicilienne. 39. A. DENTIGERA Roger. &. Liban. Cette espèce diffère lellement des autres Aphænogaster qu’il sera pro- bablement nécessaire de l’en séparer pour en faire le type d’un genre particulier. Je la laisse provisoirement où Roger l’a placée, tout en faisant observer qu’elle a presque autant d’analogie avec les Monomorium et qu’elle n’est pas sans rapports avec le genre exotique Holcomyrmex Mayr que je ne connais que par la description de son auteur. Genre PHEIDOLE Westw. L0. P. PALLIDULA Nyl. Ÿ, soldat. Jaffa. LA. P. SINAITICA Mayr. 5, soldat. Ramlé près Alexandrie (Égypte). L'unique exemplaire du soldat que j'ai sous les yeux diffère de la des- cription de Mayr par le second nœud de son pétiole élargi latéralement comme chez le pallidula, mais sa tête striée jusqu’en arrière, la grandeur relative de ses yeux et les articles du funicule de ses antennes non transversaux, le rattachent au sinaïtica, à moins que cet insecte ne constitue une espèce nouvelle, ce que je ne puis décider d’après un seul individu. Le P. Jordanica de Saulcy, que je ne connais pas en nature, doit aussi se rapporter à cette espèce, autant qu'on peut en juger par la description insuffisante de son auteur. Toutefois je ne retrouve pas le caractère de la massue des antennes dont les articles, d’après M. de Saulcy, devraient être moilié plus longs que ceux du pallidula. Cataloque de Formicides d'Orient. 77 Genre SOLENOPSIS Westw. h2. S. FuGAx Lat. Ÿ d. Jafa. Genre CREMASTOGASTER Lund, 3. GC LÆSTRYGON Em. &. Beyrouth, sur les chênes verts. kh. C. INERMIS Mayr. ® @. Jaffa, Koubab, route de Ramleh à Jérusalem. Quelques exemplaires ont des denticules plus ou moins accentués au métanotum. U5. C. soRDIDULA Nyl. ®. Liban, Antiliban. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 9°. Fig. 4 Oxyopomyrmex oculatus, vu de face. D Id. id. vu de profil. de Id. id, Antenne grossie. k. Myrmecocystus viaticus Ÿ&. Nœud du pétiole. 5. Id. albicans $. Id. id. 6. Id. altisquamis. Écaille vue de face. 7 Id, id, Id. vue de profil. 78 ERNEST ANDRÉ, — (atalogue de Formicides d'Orient. Fig. 8. Acantholepis Frauenfeldi, var. syriaca, ®. Thorax. 9. Monomorium clavicorne $. Antenne. 10. Cardiocondyla Emeryi Ÿ. Pétiole et abdomen. 11. Id. id. id. Antenne. 42. Id. id. &, Aile antérieure. 13. Id. id. id. Antenne. 14. Camponotus libanicus Ÿ. Thorax vu de face. 15. Id. id. Id vu de profil. 16. Monomoriun venustum Ÿ S$. Pétiole vu de profil. 47: Id. id. id. Premier article de ce pétiole vu de face. 18. Id. id. id. Second article, id., id. DESCRIPTIONS DE quelques Coléoptères de Syrie Par M. Léox FAIRMAIRE. (Séance du 26 Janvier 1881.) ee Grâce à l’obligeance hien connue de notre collègue M. Abeille de Perrin, j'ai eu communication de quelques Coléoptères fort intéressants recueillis par lui pendant son dernier séjour en Palestine. Ses recherches intelli- gentes et incessantes lui ont fait découvrir des insectes extrêmement curieux dans une localité qui a été pourtant explorée à diverses reprises par de nombreux entomologisies. Il est à désirer que notre Société ait la primeur de ces découvertes. Genre PATHODERMUS. Ge nouveau genre, du groupe des Bothridérides, se rapproche beaucoup du genre Emmaglæus ; il en diffère par l'absence d'un écusson, par la vesliture formée d'écailles dressées, plus ou moins grosses, fotmant des bandes longitudinales, au lieu de pelites écailles serrées, couchées, couvrant tout le corps; en outre le corselet a les angles antérieurs plus tranchants et pointus, la base forme au milieu un large lobe obtus, avec une échancrure de chaque côté, et le bord externe des élytres n’est pas aussi fortement sinué en arrière, Il se rapproche beaucoup des Bothrideres par la forme générale du corps, l’écartement de loutes les hanches, sur- tout des poslérieures, la grandeur du premier segment abdominal et l'absence d’écusson; il en diffère par la vestiture formée d’écailles plus ou moins grosses, plus ou moins veloutées, qui recouvrent les parties saillantes et forment des bandes longitudinales ; les antennes sont un peu plus courtes et le neuvième article est plus large que les précédents ; le corselet n’offre pas une large fosselte médiane et seulement des reliefs longitudinaux très peu relevés, mais qui paraissent l'être davantage à raison de leur vestiture; il y a aussi parfois des siries vers les-bords laté- raux. La base du corselet est un peu délachée des élytres et celles-ci ont Ann, Soc. ent. Pr, — Juin 1881. 80 L, FAIRMAIRE. des lignes ponctuées dont les intervalles sont alternativement un peu plus convexes et garnis d’une bande squameuse ; le bord externe est forte- ment sinué avant l'extrémité; enfin les deuxième et troisième articles des tarses sont égaux, et le premier segment ventral présente de chaque côté, à la base, un sillon anguleusement arqué. L’écusson n’est pas visible chez ces insectes, mais plusieurs présentent à la base de la suture une petite fente plus ou moins marquée. Ce genre renferme, outre l’espèce du Liban, quelques autres insectes d'Australie, de Chine, de Cochinchine et de Zanzibar, dont je crois devoir donner en même temps les descriptions. Il est probable que leur nombre ne tardera pas à s’augmenter, bien que ces insectes paraissent fort rares jusqu’à présent dans nos collections. 4. P. LIBANICUS. — Long. 8 mill — Oblongus, subparallelus, crassus, modice convexæus, fuscus, opacus, prothorace elytrisque costulatis, costulis squamis brunneis, rubigineo-interruptis dense obsilis, antennis brevissimis, clava apice palpisque ferrugineis ; prothorace elytris angustiore, postice levissime attenuato, lateribus fere rectis, antice tantum paulo arcuatis, medio impressione longitudinali parum profunda, medio interrupta notato, ulrinque serie squamosa, antice magis elevata, ad latera profunde bisul- cato et serie longitudinali anguste squamosa, et antice spatio elevato squa- moso signalo, angulis posticis retroversis ; elytris fere parallelis, ante apicem utrinque valde sinuatis, apice fere truncatis, sat fortiter lineato- punctalis, punctis sat distantibus, intervallis 5, 5, 7 leviter elevatis et velulino squamosis ; sublus sal nitidus, parum fortiler punctatus, pro- sterno et abdominis segmento ullimo ruguiosis. Liban. — Trouvé d’abord par La Brülerie et récemment par M. Elzéar Abeille de Perrin. 9, P, INTERRUPTUS. — Long. 8 mill. — Præcedenti simillimus, sed den- sius et uniformiter fuligineo-squamosus, prothorace medio evidentius cana- liculato, elytrorum costulis squamosis brunneis valde interruptis, serie prima squamis magis elevatis composila, seriebus 2 externis mullo mino- ribus, elytris post medium paulo magis altenuatis. Zauzibar (ma collection). Ressemble au lébanicus pour la forme du corselet qui est légèrement atténué en arrière avec les côtés presque droits, arrondis tout à fait en avant ; mais la vestiture est plus uniforme, sauf les écailles des côtes sur Coléoptères de Syrie. 81 les élgtres, qui sont brunes, dressées, bien plus fortes sur la première série et très interrompues sur les trois; de plus le corselet offre une longue impression médiane, non interrompue au milieu, et la base parait plus fortement échancrée de chaque côté. 9. P, RUFOSQUAMEUS. — Long. 10 4/2 mill — Major, elytris amplis, minus parallelus, fuscus, squamis velutinis rufo-ferrugineis, elytrorum seriebus spatiès latis fuscis interruptis, prothorace lateribus rectis, paral- lelis, ad angulos anticos tantum rotundatis, medio haud canaliculato, Squamis ad marginem anticam densioribus, medio interruptis, margine postico utrinque leviter sinuato, angulis posticis obtusis, elytris punctato- léneatis, punctis sat grossis, lènea tenui catenulata conjunctis, intervallis allernatim planis et leviter elevatis, his sat dense velutino-squamosis ; subtus fuscus, nitidus, pro- et mesosterno foveato-punctatis, mesosterno laxe tenuiter, abdomine sat fortiter punctato, basi minus dense, apice fere rugose. Queen’s-Land (ma collection); Nouvelle-Guinée ? (coll. Sédillot). Remarquable par ses élytres amples, légèrement arquées sur les cotés, ayant chacune cinq séries squameuses roussâtres, interrompues deux fois par des bandes brunes ; le corselet n’est pas visiblement rétréci en arrière et les angles postérieurs sont obtus. h. P. INDicus. — Long. 41 mill. — P. rufosquameo affinis, siméliter coloratus, sed paulo angustior, prothoracis lateribus magis arcuatis, sulco eæterno postice longiore, elytris poslice magis atlenuatis, spatio scutellari latius ac profundius impresso. Inde (collection Sédillot). 5. P. HELOPHOROIDES. — Long. 8 à 9 mill. — Oblongus, postice leviter altenuatus, fuscus, fusco-squamosus, elytrorum costulis post medio cinerco- énterruptis ; prothorace postice leviter attenuato, lateribus antice arcuatis, margine postico utrinque leviler sinuato, angulis posticis fere obtusis, dorso obsolete longitudinaliter impresso, antice paulo evidentius, utrinque seriebus 3 velutino-squamosis, % interrupta ; elytris fere a basi attenuatis, lineato-punctatis, extus et apice substriatis, intervallis alternatim costu- latis et breviter velutino-squamosis ; subtus nitidus, fortiter punctatus. Shanghaï (collection Ancey). Cette espèce et la suivante se distinguent des précédentes par les élytres atténuées presque dès la base, par le corselet à côtés plus arqués, par les (1881) 1° partie, 6. 82 L. FAIRMAIRE. stries latérales du corselet à peine indiquées et par les lignes squameuses moins épaisses. 6. P. cosTuLATUs. — Long. 40 mil. — Oblongus, fuscus, opacus, anguste fusco-velulino-serialus, prothorace lateribus arcuato, antice paulo angustiore, angulis anticis -acutiusculis, posticis fere reclis, margine pos- tico utrinque leviter sinuato, dorso longitudinaliler anguste bicostulato, ad latera anguste costulato, disco utrinque costula brevi signalo; elytris punc- Lato-striatis, intervallis À, 3, 5, 7 paulo elevalis, velutinis; sublus nilidus, fortiler punclatus. Cochinchine (ma collection). Ressemble au précédent par sa coloration d’un brun fuligineux avec des lignes veloutées plus étroites, moins saillantes, mais distinct par le cor- selet arqué sur les côlés, à angles antérieurs plus saillants, et par les intervalles des stries élytrales moins convexes, avec les stries plus mar- quées. Comme chez le précédent, les séries squameuses des élytres sont variées de cendré, ce qui paraît former une bande transversale indécise après le milieu, et une autre, mais à peine distincte, à la base. 4. SERICA PERTUSA. — Long. 40 mill. — Ovata crassa, convexæa, tota rufo-castanea nitida, capile prothoraceque paulo obscurioribus, glabra, undique dense punctata; capilis margine antico reflexo, medio leviter sinualo, intus magis punclato ; prothorace lato, a basi antice angustato, margine poslico vix sensim sinuato, angulis posticis obtuse rectis ; scutello triangulari, sat acuto, dense punctalo; elytris post medium amplialis, apice late rotundatis, fortiler sat dense punctalis, tenuiler striatis, inter- vallis alternatim paulo convexiusculis; pygidio lale triangulari, dense punctalo ; meso- et melasterno lateribus dense ac fortiler punctatis, abdo- mine medio sat tenuiter, laleribus sal fortiter punctalo-strigoso ; coæis posticis inlus laminalis ac angulatis. Beyrouth. Get insecte ressemble assez au Triodonta cribrellata, mais il est plus court et plus convexe, ses tibias antérieurs n’ont que deux dents, le corps est d’un roux marron avec une teinte bronzée à peine perceptible sur la tête et le corselet. Rappelle un peu le $. mutata, avec la taille bien plus grande et les élytres beaucoup moins striées, Les hanches intermédiaires sont assez largement séparées, mais plulôl par le métasternum qui forme une saillie large et obluse que par le mésosternum qui est perpendicu- laire. Coléoptères de Syrie. 89 9, SERICA MODESTA. — Long. 7 mill,— Oblongo-ovata, valde convexa, fere elliptica, rufo-testacea, nitida, supra glabra, sublus parce fulvo- pilosa ; capile tenuiter densissime punctato, antice puncto subelevato medio signalo, margine antico anguste reflexo, obsolete sinuato ; prothorace ely- tris angustiore, a basi antice anqustato, margine postico utrinque trans- versim leviter impresso, sat tenuiter dense punctalo, antice utrinque sat late impresso ; scutello triangulari, sat acuto, dense punctato, linea media elevata ; elytris medio leviter ampliatis, apice fere truncatis, extus rolun- datis, parum profunde striatis, intervallis vix conveæiusculis, 2° latiore, parum dense punctatis, stria suturali sat profunda; subtus punctata, metasterno lateribus fortius; pygidio convexo, dense fortiter punclato ; tarsis gracilibus, elongatis. Jaffa. Ressemble un peu au $. mutala, mais plus allongé, moins élargi en arrière, avec les élytres moins courtes et moins fortement striées, et le corselet plus étroit, moins arrondi sur les côtés en avant. 3. SERICA DELICATULA. — Long. 6 mill. — Ovato-oblonga; convexa, nigro-fuscu, nitida, elytris flavo-luteis, sutura margineque externo fuscis, sat longe luteo-villosa; capite antice attenuato, margine sat fortiter reflexo, antice subtruncato et intus medio elevato, dense sat fortiter punc- tato ; antennis gracilibus, articulis 2 prümis globosis, sequentibus graci- libus, 6° brevi, transverso; prothorace transverso, a medio antice angus- tato, lateribus postice obsolete sinuatis, valde convexo, dense sat fortiter punctato, medio obsolete impresso ; scutello acute triangulari, depresso, punctalo, apice subelevato, lævi ; elytris medio levier ampliatis, apice separatim rotundatis, tenuiter striatis, striis postice extus arcuatis, apicem versus obsoletis, intervallis fere planatis, transversim leviler plicatulis ; subtus dense punctata, cum lateribus longe pilosa ; pygidio triangularë, conveæo, tenuiter dense punctato ; pedibus parallelis, tibiis anticis fortiter bidentatis, tertio dente basali valde obtuso. Ramlé (Égypte). Se rapproche assez, pour la forme, de la S. brunnea, mais les yeux sont bien moins saillants, les antennes sont plus grêles, les élytres moins fortement striées, etc. La forme du bord antérieur du chaperon est assez difficile à définir : en dessous il paraît bisinué; en dessus, un peu en arrière, également; mais, vu de côté, il ne paraît sinué qu’au milieu, à cause d’une petite saillie obtuse que ce rebord fait au milieu en dessus et 8! L. FAIRMAIRE. qui n’est pas appréciable de côté. Les antennes, sauf les deux premiers articles, sont très grêles. Le faciès de cet insecte rappelle plutôt les Triodonta, mais les tibias antérieurs n’ont que deux dents distinctes, et le mésosternum sépare un peu les hanches intermédiaires. Je ne puis le rapporter ni à l’'Homnaloplia Olivieri B1., ni à H. judaica BI, que Lacordaire met dans les Triodonta, et dont voici les descrip- tions : H. Oziviert Bl., Cat. Mus., 75. — Long. 7 mill. — Statura præcedentis (H. unguicularis Er.), paulo gracilior, nigra, pallido-pilosa ; capite crebre punctalo ; clypeo paulo reflexo, sinuato ; antennèis nigris, basi rufis, pro- thorace nigro, punctato, longe piloso, scuto nigro ; elytris pallide testaceis, immaculatis, striatis, undique punctatis, pilosis ; pedibus abdomineque nigris vel fuscis, fulvo-piloso. — Égypte. H. supalcA Bl., loc. cit. — Præcedentibus (cinctipennis et ochroptera) affinis, sed minor, nigra pallido-pilosa ; capite punctato, clypei margine paulo sinualo ; antennis fuscis ; prothorace nigro, subnitido, punctato, parce piloso; elytris rufo-fuscis, basi lateribusque obscurioribus, vix striatis, undique subtiliter punctato-rugosulis, parce fulvo-sericeis, pedi- bus fuscis. — Mésopotamie, A. PACHYDEMA ABEILLEI. — Long. 41 mill. — Oblongo-ovata, convexd, d' castaneo-brunnea, subopaca, prothorace, scutello, capite antice, corpore subtus (fulvo-villoso), pedibus antennisque testaceo-rufis, tibiis anticis extus fuscis ; $ alata, pallide luteo-flavida, nitida, subtus pallide villosa. d. Capile rugoso-punctato, margine antico late reflexo, antice fere recto; prothorace longitudine duplo latiore, valde convexo, lateribus angulato- rotundato, antice paulo magis angustato, laxe sat tenuiter punctato, medio longitudinaliter sulcato, angulis posticis rotundalis ; scutello sat lato, apice rotundato-ogivali, parce punctato ; elytris medio leviter ampliatis, apice separatim abrupte rotundatis, rugoso-punctatès, transversim leviter rugatulis, obsolele geminalim lineatis, linca sulurali substriata; propy- gidio et pygidio fere lævibus, hoc brevi, parum convexo, tenuiler parce punctalo; libiis anticis obluse late tridentatis, larsis 2 anticis articulis 2, 3, A dilatatis, femoribus posticis sat latis, compressis. ©. Capite dense punctato, antice fere truncato, prothorace lateribus haud angulatim rotundatis, tenuiter sat dense punclulato, medio haud Coléoptères de Syrie. 85 sulcato, marginibus longe griseo-pilosis, scutello majore, longiore, elytris magis conveæis, tenuiter laxe punctatis, ad suluram evidentius, propy- gidio et pygidio evidentius punctatis, tarsis simplicibus, femoribus pos- ticis latioribus. Jaffa, sous les pierres, en hiver; très rare. La forme et la coloration de la femelle rapprochent cette espèce du P. Doriæ, de Tunis, mais le mâle en diffère beaucoup par sa sculpture et sa coloration mate, la tête non noire, le corselet plus angulé latéralement ayant un sillon médian, et les élytres moins dilatées au milieu. , 2. PACHYDEMA SINUATIFRONS. — Long. 12 mill. — Oblonga, sat con- vexa, postice vix ampliata, brunneo-fusca, nitida, subtus longe griseo- villosa, tibis, tarsis, palpis antennisque castaneo-piceis ; capite brevi, densissime fere rugose punctato, margine antice transverso, leviter reflexo et leviter trisinuato, sinu medio evidentiore ; antennarum clava elongata; prothorace minus transverso, antice parum angustiore, lateribus medio leviler arcuato, angulis anticis obtuse rectis, posticis valde oblusatis, sat dense sat fortiter punctato, antice ad latera dentissime, medio haud sul- catus, sed spatio lævi anguste oblongo, antice abbreviato, signato ; scutello triangulari-ogivali lævissimo ; elytris prothorace parum latioribus, post- medium levissime ampliatis, apice truncato-rotundatis, angulo suturali rolundato, sat fortiter parum dense punctatis, lateribus transversim pli- cutulès, stria suturali sat profunda et utrinque lineis geminatis parum impressis, extus obsoletis ; pygidio brevi, lenuiter laxe punctulato, pro- pygidio densius ; tibiis anticis dentibus 2 extus armatis, basali vix pers- picuo, valde oblusis, tarsis k anticis haud dilatatis, sed ceteris paulo cras- sioribus et subtus densius villosis. Zébédani, Antiliban ; très rare. Cette espèce ressemble beaucoup au P. Kindermanni, mais elle est plus petite, la tète est plus courte, plus tronquée en avant et trisinuée au bord antérieur, le corselet est bien moins rétréci en avant, l’espace lisse du milieu est moins nettement limité, moins long et moins large, l’écusson est plus triangulaire, les élytres sont plus parallèles, plus finement ponc- tuées ainsi que le pygidium, et la dent basilaire des tibias antérieurs est à peine indiquée; les quatre larses antérieurs sont aussi un peu plus étroits. Je crois qu’il conviendrait de séparer la plupart des espèces syriennes des africaines, car elles ont un corselet bien plus carré, angulé aux angles 86 L FAIRMAIRE, antérieurs et postérieurs, la tête plus tronquée, souvent sinuée, le dernier article des palpes plus ovalaire, et la massue des antennes plus longue que le funicule et arquée; en outre, les tarses antérieurs sont parfois peu dilatés et les femelles ne diffèrent souvent des mäles que par la forme un peu plus large; les yeux sont moins gros, fortement entamés par le can- thus des joues, et les derniers articles du funicule des antennes sont allongés et non transversaux. Je propose pour les espèces orientales le nom de Brachydema. 4. ANISOPLIA LEUCASPIS Slév. — Cet insecte de la Russie méridionale et du Caucase se retrouve dans toute lAsie-Mineure et jusqu’en Palestine, où M. Abeille en a rencontré une variété assez curieuse. La pubescence qui revêt le corps est d’un roux plus intense et recouvre l’écusson ainsi que le pygidium, le dessous du corps restant un peu grisâtre. Nazareth. 2. ANISOPLIA GOSSYPIATA, — Long. 7 à 8 mill. —Cette espèce ressemble extrêmement à l'A. fruticola, qui se rencontre aussi en Orient. La colora- tion, la villosité sont les mêmes, mais la première est un peu plus pâle, les élytres sont sensiblement plus courtes et leur extrémité est bien moins arrondie à l’angle sutural, les stries sont moins nettes et les intervalles non alternativement un peu relevés ; le prolongement du chaperon est moins étroit, le corselet est moins densément ponctué, le pygidium est bien moins large, plus convexe, non anguleusement rebordé sur les côtés. Ramleh (Syrie); se trouve aussi à Jérusalem. Je conserve à cette espèce le nom qui lui avait été donné par M. Reiche,. PHYLLOPERTHA MESOPOTAMICA Blanch., Cat, Mus., 178.— Long. 12 mill, — Ovala, sat convexa, fusco-æneu, nilida, capile antice magis nigricante, elytris lestaceis, sutura angusle, macula humerali, macula discoidali paulo obliquata (cum humerali interdum conjuncla), maculaque marginali media fuscis (interdum totis fusco-æneis ?), cinereo undique longe villosa, in elytris paulo rarius el brevius ; capite dense tenuiler punctato, antice fere et valde reflexo, lransversim concavo ; antennis piceo-fuscis, clava longa, arcuata ; prothorace antice sat fortiler angustato, margine postico ad angulos sinuato, his obtuse rectis, dorso sat dense sat fortiter punctalo laleribus et antice densius, linea media brevi sublævi, angulis anticis obtusis ;.sculello lato apice obtuse rotundato, punctulato, medio sulcato ; elytris medio amplialis, apice sat abruple rotundatis, striatis, striis Coléoptères de Syrie. 87 parum impressis, punctalis exlus confusis, intervallis, leviter convexius- culis, exlus vix distinctis, punclalis, transversim rugosulis; propygidio et pygidio lenuiler densissème punctatis, dense et æqualiter transversim véllosis ; subtus grosse ac dense punctala, pedibus rugulosis, tibis anticis apice late bidentatis, unguibus valde inæqualibus, parte externe crassiore, longiore a basi valde arcuata, bifida, unguibus intermediis parte majore bifida. Caïfa. Cet insecte, décrit comme Phyllopertha par M. Blanchard, figure dans le Catalogue Harold-Gemminger parmi les espèces du genre Pharaonus, créé par M. Blanchard, dans le Catalogue de la collection du Muséum. Cependant elle diffère de ce dernier genre par les crochets des tarses intermédiaires qui sont fendus ; en outre, les élytres ne sont nullement échancrées à la base, lés épimères mésothoraciques n'étant pas plus ascen- dantes que chez les Anosoplia. De plus, M. Burmeister donne à sa Popilia versicolorea 3 lignes 1/2 de longueur (1), tandis que notre insecte a 12 millimètres et ne présente pas du tout les deux touffes de poils ornant le pygidium, mais bien une bande ininterrompue de poils gris, comme sur le propygidium. Seulement le chaperon est fortement rebordé et con- cave; mais les deux insectes ne sont certainement pas les mêmes. SPHENOPTERA LIBANICA. — Long. 8 mill. — Oblonga, postice angustata, plantuscula, fusco-subcyanescens, sat nitida, sublus nitidior ; capite lævi, subtilissime punctulato, antice paulo evidentius, margine antico medio angulatim emarginato ; prothorace transverso, lateribus subparallelis, antice tantum angustato, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis sat acutis, dorso fere lævi, lateribus tenuiter punctatis, medio lon- giludinaliter obsoletissime impresso, foveola minuta basali; scutello trans- verse, lævi, apice acuminato ; elytris prothorace vix latioribus, postme- (1) Nigra, dense punctata, supra glabra, elytris rugulosis, striatis, interdum rubris. — Mésopotamie. D'un noir uniforme, densément et grossement ponctuée, ce qui la rend faiblement brillante ; ‘chaperon finement rugueux. Massue des antennes aussi longue que la {êle, funicule roux. Élytres visiblement striées, mais cependant rugueuses, densément ponctuées, les sillons striolés en arc; ordinairement noires, parfois d’un rouge de cire à cacheler. Pygidium finement sculpté en arc, avec deux petites touffes de poils gris à la base. Abdomen très faiblement velu, poitrine un peu plus densément couverte de longs poils d’un jaune brunâtre gris. Tibias antérieurs à trois dents également, mais assez distantes ; tarses noirs. 88 L. FAIRMAIRE, — Coléoptères de Syrie. dium attenuatis, apice rotundatis, subtruncatis, punctato-lineatis, lineis basi versus suturam fere obsolelis, apice magis impressis, intervallis sub- tiliter alutaceis et postice alternatim paulo magis elevatis, peclore punc- tato ; prosterno lateribus tenuiter asperulo, medio fere planato, utrinque linea tenui, apice haud interrupta impresso; abdomine laxe subtiliter punctato ; tarsis gracilibus. : Liban. La forme de cet insecte le rapprocherait des S. rauca et geminata ; mais il est bien plus déprimé, très uni, et la double strie du prosternum, non interrompue à l'extrémité, le classe à côlé des S. substriata, basa- lis, etc., dont il n’a nullement le faciès. DORCADION PERRINII. — Long. 12 1/2 mill. — Oblongo-elongatum, con- vexzum, nigrum, nitidum, fere glabrum, pilis luteo-cinereis, brevissimis e punctis impressis surgentibus, ad suturam densioribus sparsutum, scu- tello sat dense luteo-griseo pubescente ; capite sat tenuiter sat dense punc- tato, post oculos punctis majoribus, medio sulcato ; antennis corpore bre- vioribus, sat validis, apicem versus opacis, tenuiler dense punctatis, articulo 3° quarto sensim longiore; prothorace transverso, lateribus late angulato et parum acute tuberculato, sat tlenuiler parum dense punc- tato, lateribus postice grossius punctatis, medio linea obsolete impressa signato; scutello ovato-triangulari, apice obtuso, tenuiter dense punc- tato; elytris oblongis, medio prothorace paulo latioribus, ad humeros rotundatis, apice separatim rolundatis, sublilissime alutaceis, parum dense sat tenuiter punclatis, basi grossis et leviler rugosulis, parte laterali declivi rugoso-punctata, postice obsoletius, lenuiter cicatricosis , spalio suturali depresso, linea suturali sat fortiler laxe punctata, postice magis impressa ; subtus cum pedibus sat dense luteo-cinereo pubescens, tenuis- sime densissime punctatum, punctis majoribus sparsutis, melasterno late- ribus grosse punctato, segmentis 2 ullimis pubescentibus ; pedibus sat validis, tarsis tibiis haud brevioribus, k anticis dilatatis, subtus medio haud striatis. G Bloudan, Antiliban. Cet intéressant Dorcadion ressemble un peu au D. involvens, de Sibérie, mais il est plus allongé et les angles du corselet sont moins pointus ; sa forme rappelle aussi celle du D, fulovum, mais il est un peu plus court, bien moins ponctué, avec les antennes plus longues. mn CO EsE—— CUCUJIDES nouveaux ou peu connus 6° MÉMOIRE (1) Par M. ANToINE GROUVELLE. ee (Séance du 14 Janvier 1880.) 74. Cucusus DAvipi A. Grouv. (sp. nov.). (PI. 4, fig. 4.) CG. Mniszechi affinis, sed latior ; elytris obscuro-cyaneis. — Long. 24 mill. Espèce voisine du C. Mniszechi A. Grouv., mais distincte par sa forme plus large, ses antennes plus courtes, son prothorax à bords latéraux plus arrondis, et enfin par la couleur de ses élytres qui sont d’un bleu sombre. Moupin, Chine. Collection du Muséum. 75. PLATAMUS CASTANEUS A. Grouv. (sp. nov.). (PL 4, fig. 2.) Depressus, nitidus, flavo-pilosellus ; antennis nigris, basin versus testa- ceis, ultimo articulo ad apicem testaceo ; capite prothoraceque nigris ; (1) Voir Annales 4876 : 1° mémoire, p. 487. — Annales 4877 : 2° mé- moire, p. 205. — Annales 1878 : 3° mémoire, p. 67 ; 4° mémoire, p. 261. —Annales 4880 : 5° mémoire, p. 169. Ann. Soc. ent. Fr. — Juillet 1881, 90 ANT. GROUVELLE, fronte convexiuscula, bisulcata, angulis posticis capilis dentatis ; protho- race lransverso, basin versus angustato, lateribus dentatis ; elylris piceo- lestaceis, serialim punctlatis, extus plicatis ; pedibus testaceis, libiis infus- catis. — Long. 4 3/4 mill. Déprimé, assez large, couvert d’une pubescence flave très dense et très longue. Antennes noirés, avec les quatre premiers articles et l'extrémité du dernier testacés. Tête et prothorax noirs ; élytres d’un testacé obscur. Front avec un sillon longitudinal de chaque côté et une impression dis_ coïdale peu allongée ; angles postérieurs de la tête aigus et saillants. Pro- thorax transversal, à bords latéraux arrondis, presque demi-cireulaire, à ponctuation dense, assez profonde, plus rare sur le disque ; bords latéraux dentés. Écusson transversal, sillonné. Élytres allongées, atténuées vers le sommet, laissant à découvert le dernier segment de l'abdomen; à repli latéral bien marqué; ponctuation en lignes, obsolète vers le sommet. Pattes testacées, tibias enfumés. Brésil, Para (Bragance). Collection R. Oberthür. 76. PLATAMOPS DECORATUS Reitt. (PL. 4, fig. 3.) Piceo-niger, pubescens ; capile prothoraceque dense rugoseque punc- tatis, hoc quadrato, basin versus angustato, laleribus obtuse denticulatis, linca media longitudinali sublævi; elytris thorace latioribus, elongatis, subtilèter irregulariterque punctatis ; fasciis duabus transversis, basi apice- que ferrugineis ; antennarum basi larsisque rufis. — Long. 4 4/5 mill. P. decoratus Reitt., Verhand. zool. bol, Ges. Wien., 1877, p. 177. Noir de poix, couvert d’une pubescence flave parsemée de longs poils dressés, noirs. Antennes dépassant à peine la base du prothorax, noires, avec la base et l'extrémité du dernier article roussâtres. Tête et prothorax densément et rugueusement ponctués. Prothorax carré, rétréci vers la base, presque cordiforme, à bords latéraux obtusément denticulés ; disque avec une ligne longitudinale lisse. Écusson en triangle curviligne, Élytres plus larges que le prothorax, allongées, presque parallèles, couvrant entièrement l’abdomen, arrondies ensemble au sommet, couvertes d’une Cucujides nouveaux ou peu connus. 91 ponctuation irrégulière, chacune avec la base, l'extrémité et deux taches transversales ferrugineuses. Tarses et base des tibias roux. Colombie (La Luzera). Collection R. Oberthür. 77, TELEPHANUS MINUTUS À, Grouv. (Sp. nov.) (PI. 4, fig. 4.) Convexus, nitidus, testaceus; prothorace subquadrato ; elytris ad api- cem conjunctim rotundatis, abdomen fere obtegentibus, punctato-striatis, striis ad apicem evanescentibus, bimaculatis, maculis nigris subrotundatis, prima pone medium, secunda ad apicem suturali. — Long. 3 1/4 mill. Convexe, brillant, testacé, avec deux taches noires sur chaque élytre : la première discoïdale, très près du milieu, la seconde suturale, près du sommet. Pubescence flave. Strie antennaire bien marquée. Prothorax presque carré, à bords latéraux parallèles dans la moitié antérieure. Élytres en ovale allongé, à angles huméraux bien arrondis, couvrant presque complètement l’abdomen; stries ponctuées, bien marquées vers la base, s’effaçant peu à peu vers le sommet. Jamaïque. Collection Sallé. 78. TELEPHANUS OBSGURUS A. Grouv. (Sp. nov.). (PI. 4, fig. 5.) Convexus, nitidus, piceo-testaceus ; capite prothoraceque dense et leviter punctatis ; prothorace quadrato; elytris ad apicem truncatis, striato- punctatis, striis ad apicem obsoletioribus, fascia transversa ultra medium nigricante. — Long. 4 1/4 mill. Convexe, brillant, surtout sur les élytres, entièrement couleur de poix claire, avec une tache transversale noirâtre au delà du milieu des élytres ; pubescence d’un jaune grisâtre. Tête et prothorax densément et finement ponctués, par suite moins brillants; strie interantennaire bien marquée. Prothorax carré, rétréci vers la base dans la moitié basilaire, à bords latéraux parallèles dans l’autre moitié. Élytres à repli latéral bien visible, 92 ANT. GROUVELLE, ayant leur plus grande largeur vers le tiers antérieur, acuminées vers le sommet, où elles sont tronquées, à stries ponctuées assez profondes, mais devenant plus fines vers l’extrémité. Antennes sensiblement de la couleur du corps. Pattes plus claires. Caracas. Collection Sallé. 79. LÆMOPHLOEUS MACROGNATHUS Reitt. (PL 4, fig. 6 et 6 a.) Latus, depressus, rufo-ferrugineus, glaberrimus, nitidus ; antennis elon- gatis, articulo 1° rufo, 2-8 infuscatis, 9-11 præcedentibus parum longio- ribus et latioribus, articulo ullimo penultimo sesqui longiore. Gapite trian- gulari, antice trisinuato, in longitudinem striato, inter oculos biimpresso ; mandibulis fortiter prominulis ; prothorace transverso, basin versus angus- tato, subtiliter punctato, utrinque unistrialo, lateribus integris, angulis poslicis acutis ; scutello triangulari ; elytris testaceis, sutura infuscata, tristriatis, intervallis biseriatim punctulatis, lateribus carinatis; pedibus testaceis. — Long. 3 3/4 mill. L. macrognathus Reitt., Coleopter. Hefte, XV, 1876, p. 48. Déprimé, glabre, brillant, roux ferrugineux, avec les élytres testacées, étroitement enfumées le long de la suture. Antennes allongées, noirâtres, avec le premier article roux ; massue distincte; dernier article une fois et demie plus long que le précédent. Tête triangulaire, à mandibules très saillantes ; marge antérieure trisinuée; disque avec une strie longitudi- nale; strie occipitale peu profonde. Prothorax transversal, rétréci vers la base; bords latéraux entiers, se redressant à l’angle postérieur qui est saillant ; disque avec une strie latérale de chaque côté. Écusson triangu- laire, deux fois plus large que long. Élytres largement ovalaires, tri- striées ; intervalles avec deux lignes de points ; bords latéraux carénés. Pattes testacées, dessous roussätre. ; Colombie (Medellin). Collection R. Oberthür. Gette espèce présente des pièces jugulaires (fig. 6 «) analogues à celles des Prostomis. Elle doit très probablement nécessiter la création d’un genre nouveau. Cucujides nouveaux ou peu connus. 93 80. LÆMOPHLOEUS LUCANOIDES Smith, (PL. 4, fig. 7.) Depressus, nitidus, glaberrimus ; antennis elongatis, infuscatis, articulo primo rufo; capite prothoraceque nigris, fronte in longitudinem striato, margine antico trisinuato; prothorace transverso, basin versus angustato, utrinque unistriato et foveolato ; scutello nigro, triangulari; elytris tes- taceis, oblongo-ovatis, obsolete quinque striatis, lateribus vix carinatis ; pedibus rufo-testaceis. — Long. 2 1/2 à 3 mill. L. lucanoides Smith, Col. Brit. Mus., 1, p. 5. L. seminiger Reitt., Coleopt. Hefte, XV, 1876, p. 49. Déprimé, assez large, glabre et brillant. Antennes allongées, à massue peu marquée, d’un brun de poix, avec le premier article roux. Tête, pro- thorax et écusson noirs ; front avec une sirie longitudinale médiane assez bien marquée ; strie occipitale peu visible ; marge antérieure de la tête simplement échancrée. Prothorax transversal, rétréci vers la base, surtout chez le mäle ; bords latéraux entiers ; disque avec une strie latérale de chaque côté; intervalle entre cette strie et le bord latéral avec une impression vers le milieu de ce bord. Écusson triangulaire. Élytres tesla- cées, déprimées, à peine carénées de chaque côté, avec cinq stries dor- sales fines, arrondies ensemble à l'extrémité. Paltes d’un roux testacé. Colombie (La Luzera). Collections Grouvelle et R. Oberthür, Le Catalogue Harold signale à tort cette espèce comme provenant des Indes orientales; celle erreur a entraîné sa descriplion sous le nouveau nom de L. seminiger Reitt. 81. LÆMOPHLOEUS SEMIÆNEUS Reitt. (PI. 4, fig. 8.) Convexiusculus, latus, nitidus, glaberrimus ; antennis elongatis, fuscis, articulo primo rufo ; capite prothoraceque æneis, parce punctatis ; fronte in longitudinem leviter striata, stria interantennali fortiter impressa ; 94 ANT. GROUVELLE. margine antico trisinuato, basin antennarum versus emarginato ; protho- race transverso, ulrinque unistriato ; scutello triangulari, ferrugineo ; elytris oblongo-ovalis, truncatis, subtililer tristriatis, lateribus plicatis ; pallidis apice et sutura subnigro-æncis ; pedibus rufo-testaceis, — Long. 4 1/5 mill. L. semiæneus Reitt., Coleopt. Hefte, XV, 1876, p. 49. Assez convexe, glabre, brillant. Antennes allongées, noirâtres, avec le premier article roux. Tête bronzée ; labre et mandibules rougeâtres ; ponc- tuation assez fine, écartée ; marge antérieure trisinuée et échancrée à la base des antennes ; strie intermédiaire bien marquée; strie longitudinale du disque très fine; strie occipitale fine, profonde. Prothorax bronzé comme la tête, plus finement ponctué, transversal, rétréci vers la base, à bords latéraux entiers, régulièrement arrondis et redressés seulement vers les angles postérieurs qui sont aigus; disque avec une strie latérale de chaque côté. Écusson triangulaire, rougeâtre. Élytres en ovale allongé, plus larges que le prothorax, tronquées au sommet, testacées, avec le tour de l’écusson, la suture et le sommet noir bronzé; bords latéraux repliés; disque avec trois fines stries. Pattes d’un testacé rougeâtre. Des- sous du corps brunâtre. Colombie (La Luzera). Collection R. Oberthür. 82. LÆMOPHLOEUS CAPITO A. Grouv. (Sp. nov.). (PI, 4, fig. 9.) Depressus, nitidus, latus, glaberrimus ; antennis subelongatis, nigro- piceis ; capète prothoraceque nigricantibus, parce punctatis, margèine antico capitis trisinualo ; prothorace lransverso, basin versus angustato, utrin- que unistrialo ; elytris ovalis, testaceis, circa scutellum infuscatis, subti- liter quinque striatis, lateribus plicatis ; pedibus rufo-testaceis, — &,. Gaput subquadratum. — Long. 2 5/4 mill. Déprimé, glabre, brillant, Antennes à articles suballongés, d’un noir de poix. Tête noire, couverte d’une ponctuation allongée assez forte et plus écartée sur le disque, plus serrée sur le devant et sur les côtés et presque confluente vers la base des antennes ; marge antérieure trisinuée ; Cucujides nouveaux ou peu connus. 95 strie occipitale peu profonde. Prothorax transversal, rétréci vers la base, couvert d’une ponctuation analogue à celle de la tête, mais plus fine et plus espacée ; disque avec une sirie latérale de chaque côté et un rudi- ment de strie vers les angles postérieurs, Écusson en triangle curviligne. Élytres relativement courtes, atténuées vers le sommet, à épaules bien marquées ; disque avec cinq stries très finement ponctuées; strie suturale mieux marquée, les autres plus accentuées vers le sommet. Pattes d’un testacé roussâtre, — La têle, chez le mâle, est presque aussi longue que large ; elle est nettement transverse chez la femelle. Cordova (Mexique). Collections Sallé et Grouvelle. Espèce voisine du L. castaneipennis Grouvy., mais distincte par la forme de la tête chez le mâle. 83. INO PICEA A. Grouv. (sp. nov.). (PI. 4, fig. 10.) Lata, picea ; capite prothoraceque parce punctalis; sulco interantennali profunde impresso; prothorace transverso, — Long. 3 1/2 mill. Entièrement couleur de poix, avec les pattes et les antennes légèrement plus claires. Têle et prothorax à ponctuation éparse ; sillon interanten- naire profond, légèrement arqué; une courte impression vers la base de chaque antenne, Prothorax transversal, cordiforme, Élytres lisses, laissant à découvert les trois derniers segments de l'abdomen, Colombie (Santafé). Collection Sallé. 8h. INO QUADRINOTATA Gorhami, (PL 4, fig. 41.) Elongala, nitida, nigra ; primo articulo antennarum rufo, labro testa- ceo ; elytris nigro-piceis, duabus maculis testaceis, — Long. 8 3/4 mill. I. quadrinotata Gorh., Month. Mag. Allongé et brillant ; antennes noires, avec le premier article roux. Tête et prothorax densément et assez fortement ponctués, entièrement noirs ; 96 ANT. GROUVELLE, — Cucujides nouveaux ou peu connus. labre testacé; strie interantennaire bien marquée. Prothorax transversal, très rétréci vers la base, à angles postérieurs peu marqués. Écusson demi- circulaire. Élytres d’un noir de poix, avec deux taches testacées : la pre- mière oblongue et longitudinale près de l'épaule, la seconde transversale près du sommet; ponctuation des élytres plus écartée que celle du pro- thorax; strie suturale assez visible vers la base des élytres. Élytres Jais- sant à découvert les trois derniers segments de l’abdomen ; marge de ceux-ci finement rebordée de testacé. Pattes noires, avec les genoux plus clairs. Japon. Collection A. Grouvelle. 85. SILVANUS COLUMBINUS A. Grouv. (sp. nov.). (PI. 4, fig. 12.) Elongatus, convexus, nilidus, pubescens, teslaceo-piceus; capite punc- tato, utrinque in longiludinem impresso, angulis posticis aculis ; antennis elongatis, 3 ullimis arliculis dilatatis; prothorace quadralo, basin versus angustato, punctalo, lateribus ante angulos anticos profunde emarginatis, obtuse dentatis, scutello transverso ; elytris elongatis, prothorace latio- ribus, punctato-striatis, siria sulurali ad apicem fortiter impressa, arti- culis tarsorum bilobatis. — Long. 2 14/2 mill. Allongé, convexe, assez brillant, entièrement d'un testacé foncé. Antennes allongées, atteignant presque la moitié de la longueur de l’in- secte. Tèle ponctuée, principalement vers la base des antennes ; disque avec une impression longitudinale de chaque côté. Prothorax à ponctua- tion éparse sur le disque, plus serrée et plus forte à la base, aussi long que large dans sa plus grande largeur, rétréci vers la base; bords laté- raux obtusément dentés, fortement échancrés en arrière des angles anté- rieurs qui sont par suite aigus et saillants; angles postérieurs obtus. Écusson transversal. Élytres plus larges que le prothorax, parallèles, cou- vrant entièrement l'abdomen, ponctuées-striées ; strie suturale bien mar- quée vers le sommet. Pattes robustes, tarses bilobés. Colombie. Collection R. Oberthür, CONTRIBUTION A LA Faune coléoptérologique d'Europe ET DES PAYS VOISINS Par M, Ezziar ABEILLE DE PERRIN. (Séance du 24 Novembre 1880.) Clérides. Genre SPERMODENOPS, nov. gen. Corps médiocrement allongé, subdéprimé. Tête très grande, transverse, une fois et demie plus large, les yeux compris, que le thorax dans sa plus grande largeur, imponctuée. Yeux gros, très saillants, placés loin du thorax, à facettes bien visibles. Épistome tronqué, relevé, largement rebordé. Labre indistinct. Mandibules bidentées. Palpes labiaux beaucoup plus grands que les maxillaires, à dernier article dilaté et tronqué plus qu’obliquement, presque longitudinalement au sommet. Antennes attei- gnant le tiers antérieur du prothorax, assez robustes, allant en grossissant légèrement de la base au sommet, à articles cylindriques, nullement dentés : °° globuleux, très gros; 2° globuleux, aussi gros, mais un peu plus long; 3° plus petit, subtriangulaire, transversal, de même que les suivants, qui vont en s’élargissant jusqu’au 10°; 14° plus long que le pré cédent, comme enchässé dans lui, un peu pyriforme. Prothorax très trarsversal et très convexe, rétréci fortement du sommet à la base, sans dépression avant le bord antérieur, mais avec un sillon obsolète rebordant la base, imponctué, Écusson quadrangulaire. Élytres cinq fois longues Ann. Soc. ent, Fr. — Juillet 1881, (1881) 4" partie, 7. 98 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. comme lé prothorax, déprimées, subparallèles, avec un léger élargisse- ment au sommet, arrondies chacune -séparément au bout; chargées de deux ou trois côtes longitudinales, variables de longueur, mais dont une au moins est bien visible jusqu'aux deux tiers de l’élytre ; imponctuées et glabres, laissant à découvert les trois derniers segments abdominaux. Pattes à cuisses un peu renflées, à tibias presque droits, les derniers un peu arqués; tarses de cinq articles bien visibles, les quatre premiers courts, subégaux ; l’ongulifère très grand et très long. SPERMODENOPS MOLLIPENNIS Ab. — Long. 2 mill. Uniformément d’un châtain assez clair, brillant. Tête avec le front impressionné. Palpes, antennes et pattes testacées, mandi- bules aussi, sauf le sommet qui est noir. Pour le reste, comme il a été dit dans la diagnose générique qui précède. Bab-el-Ouad, entre Ramleh et Jérusalem, en fauchant sur les brômes secs, le soir ! Betmeri, dans le Liban (Peyron). L'espèce en question, le plus petit Cléride connu, est très curieuse à plus d’un titre. Sa taille, sa forme et son aspect l’éloignent de tout ce qui est publié. Ses tarses 5-articulés la placent dans le voisinage des Tillus et des Denops et la séparent de tous les autres genres propres à nos régions. Elle ne peut du reste se confondre ni avec les premiers, dont les yeux atteignent le sommet du prothorax, ni avec les seconds, qui ont ces mêmes organes non saillants et la tête parallèle. Toutes les autres portions du corps présentent du reste des caractères qui lui sont propres : son prothorax fortement transverse, ses élytres déprimées et courtes, surtout la conforma- tion des antennes, tout cela lui est spécial. Parmi les exotiques, les Stigmatodera seraient les seuls qui s’en rapprocheraient un peu par leurs tarses 5-articulés et la forme des antennes; mais ils ont des téguments solides, un prothorax long et cylindrique, des élytres entières, les tarses à 5° article non démesurément allongé, les antennes à dernier article très grand. Les Cylidrus possèdent aussi des palpes et des antennes tout autrement conformés, Je lui ai donné un nom destiné à rappeler le genre Denops, dont ce nouveau genre est encore le plus voisin. Opicus tæniatus Klng.—<’avais pris cette belle espèce, ressemblant plus Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 99 à un Tillus qu'à un Opilus, à Smyrne, il y a six ans, Je l'ai retrouvée à Zebedani (Antiliban). Elle paraît toujours rare. CLERUS (Trichodes) LONGIssIMuS Ab. — Long. 13 mill. d', 19 mill. ®. Q. De forme, de couleur et de taille conformes à celles du cra- broniformis. Corps d’un noir bleuâtre, revêtu d’une pubescence fauve, mêlée de noir, longue sur la tête et le thorax, courte sur les élytres. Intervalle oculaire assez étroit, museau peu allongé, antennes d’un fauve sombre. Élytres très longues, étroites et paral- lèles, ponctuées nettement, densément et sérialement ; ornées de deux bandes transverses : la 4°° vers le tiers antérieur, assez étroite, n’atteignant pas le bord externe et dilatée anguleusement à Ja suture, presque droite à son bord antérieur, bien sinuée à son bord postérieur; la 2° aux deux tiers de l’élytre, plus large, occu- pant toute la largeur des élytres, s’abaissant au bord latéral ; tache apicale triangulaire. Sommet des élytres tronqué et échancré, avec l'angle sutural épineux. Pattes d’un bleu sombre; tarses plus clairs. d. Taille plus petite ; tête plus allongée, élytres tronquées au sommet, mais non échancrées. Paltes identiques, tibias postérieurs un peu courbes. Avant-dernier arceau ventral échancré, mais moins profondément que dans le crabroniformis. Plaine de La Bekà, près Damas; sur les Ombellifères, M. Chevrolat a divisé notre ancien crabroniformis en plusieurs , espèces dont aucune ne me paraît pouvoir concorder avec celle-ci. Le zebra, d’après M. Baudi, s’en sépare nettement par la tête plus large, par les tibias et les tarses fauves-roux et surtout par les fémurs des mâles plus renflés encore que chez l'espèce mèré, tandis qu'ils sont absolument simples dans la mienne, L'Olivieri, d’après le même auteur, serait un type très fixe dans sa coloration, chez lequel la bande antérieure est remplacée par un point, sa villosité est très faible, etc. Le rufitarsis, d’après M. Chevrolat, aurait des bandes qui n’at- teindraient pas la suture. Le sinæ a ses élytres arrondies au sommet. Je ne parle que pour mémoire du vrai crabroniformis, qui a ses 100 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. pieds si particulièrement conformés chez les d’, tandis qu’ils sont simples dans le longissimus. CLERUS ANGUSTIFRONS Ab. — Long. 21 à 23 mill. Espèce tellement voisine du crabroniformis, qu’il me parait inutile d’en donner la description et qu’il suffit, il me semble, de l'en différencier : Le & se distingue du crabroniformis & par le front plus étroit, le sillon qui précède l’épistome moins enfoncé et nullement séparé de l’épistome par un bord relevé en carène ; par les bandes noires des élytres plus minces et plus sinueuses, par la tache apicale plus large, par ses cuisses postérieures beaucoup moins renflées, bien qu’elles le soient un peu plus que dans la 9; les tibias ne sont point épais et courts, mais longs et régulièrement arqués; les éperons qui terminent ces tibias sont caractéristiques : au lieu d’être épais, longs et fortement crochus, ils sont minces, petits et presque droits. Enfin les élytres sont plus nettement tronquées. La © se distingue uniquement du crabroniformis $ par le front plus étroit et les tibias plus droits. Tarsous (Caramanie). Le zebra, outre ses bandes droites, s’en éloigne par ses cuisses énormes chez les G' et ses tibias postérieurs presque droits ; L'Olivieri par sa 1° bande remplacée par un point transversal ; Le rufitarsis par ses bandes droites n’ayant, d’après M. Chevrolat, aucune jonction avec la suture ; Le sinæ par ses élytres arrondies au sommet, Je me suis demandé si mon anguslifrons ne serait point le cra- broniformis vrai et si je ne considérais pas comme crabroniformis le zebra? Mais cette supposition jure avec certains détails donnés par M. Baudi. I] dit que le zebra doit avoir les tibias presque droits, roux ainsi que les tarses. Or, mon crabroniformis, à moi, a des tibias très courbés en dedans, se redressant au sommet ; ils sont de couleur sombre. D’autre part, mon angustifrons a les cuisses bien plus minces et la tête plus étroite que mon crabroniformis, tandis que le zebra doit, au contraire, avoir les cuisses plus épaisses Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 101 et la tête plus large que le crabroniformis de M. Baudi. Je ne puis donc pas me rattacher à cette explication et suis forcé de séparer mon angustifrons. CLERUS syriacus Spin. — Jérusalem! Nazareth! Tibériade!, — Cette espèce est rare dans les deux premières localités; elle abonde au contraire dans la troisième, sur les Ombellifères. Elle paraît très fixe dans sa coloration, mais non dans sa taille qui varie presque jusqu’au double. La seule variété de couleur que j'aie vue est caractérisée par le second point des élytres, celui qui est au-dessous du point huméral, qui se relie à la suture par une ligne noire, quelquefois même de façon à dessiner une véritable bande. CLERUS Carceli Chevr. — A Tibériade, avec le précédent, mais beaucoup plus clair-semé.— Varie énormément pour la couleur. J’en possède des sujets chez lesquels la 4° bande est réduite à deux points obliques et la 2° est transverse et droite; puis ces deux bandes se développent, se réunissent, jusqu'à ne plus laisser de rouges que trois taches externes sur chaque élytre. Les cuisses des mâles paraissent moins renflées sur ces exemplaires: mais je possède tous les passages. CLERUS VIRIDI-AUREUS Ab.— Long. 40 mill. Entièrement vert, avec trois bandes jaunes, dorées, mates, sur chaque élytre. Court et très déprimé, revêtu d’une très longue villosité jaune dorée. Tête ponctuée dru et un peu rugueusement, large, impressionnée entre les yeux, sans sillon bien marqué à la partie antérieure. Antennes et palpes roux. Pronotum ponctué dru et rugueusement, ce qui le rend mat, petit à petit rétréci vers le sommet, brusquement étranglé à la base, avec un sillon large et peu profond, oblique, avant le sommet, et un autre profond et étroit avant la base; une ligne lisse partageant le pronotum dans sa longueur. Élytres subparallèles, un peu rétrécies de la base au sommet, déprimées, ponctuées très fortement et très serré, ce qui les rend mates, deux fois et demie aussi longues que larges, armées à l'angle sutural d’une épine accusée, arrondies à cet endroit &, très peu tronquées Q; portant trois taches jaunes transverses étroites et n’atteignant pas la suture : la 4° obliquement sinueuse, 102 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, dirigée du quart de l’élytre en remontant vers l’épaule, où elle enclôt complètement à l'extérieur le calus huméral; prolongée le long du bord externe jusqu’à la 2°; celle-ci située un peu après le milieu de l’élytre, droite, allant du bord externe jusqu'aux deux tiers de l’élytre vers la suture, dilatée en losange à cet endroit ; 3° isolée, dirigée obliquement du bord externe, au point où il commence à s’'arrondir, vers les quatre cinquièmes de Pélytre. Apex de l'élytre vert comme le reste, mais plus brillant, à points plus gros et plus espacés. Jambes très longuement velues. Avant- dernier arceau ventral largement et peu profondément échancré chez le , qui a en outre les cuisses postérieures un peu plus fortes que l’autre sexe. Tibériade !. Très rare. Geite jolie espèce s'éloigne par sa couleur foncière verte et ses minces bandes jaunes des sanguinosus Chevr., zaharæ id., leu- copsidens Ol., hypocrita Chevr., Olivieri Chevr., crabroniformis Fabr., rufitarsis Chevr., zebra Fald., sinæ Chevr., gulo id., Fava- rius IIl., syriacus Spin., apiarius L., alvearius Fab., umbellatorum OL, ephippiger Chevr., 8-maculatus Vil, Kindermanni Chevr., h-guttatus Ad., nobilis KL, armentiacus Baudi, ainsi que des deux décrites ci-dessus. Les viridifasciatus Chevr. et affinis id. ont l’ex- trême sommet des élytres bordé de jaune; le caucasicus Chevr. a les antennes noires et le vert des élytres réduit en forme de taches ; le Georgianus Chevr, a les élytres jaunes à bords noirâtres; le Carceli Chevr. et axillaris Fisch, ont les élytres rouges à taches verles ; les angustus Chevr. et sipylus ont les tibias postérieurs des © armés d’un longue lamelle ; le subfasciatus Kraatz a quatre taches jaunes au lieu de six; Patticus Chevr. est très court et très convexe. Ceux avec lesquels. le véridiaureus a le plus de rapport sont les ammios Fabr., flavicornis Gérm. et x-littera Chevr. Le premier a le corps plus convexe, les élytres moins fortement ponc- tuées et la tache jaune juxta-scutellaire non liée à la marge externe ; de plus, la couleur jaune occupe au moins la moilié de la surface des élytres. Le flavicornis n’a point de sillon longitu- dinal au prothorax, et sa forme générale est très allongée. Enfin le æ-littera a un dessin spécial, la 4° et la 2° bande verte affectant la forme d’un X. Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 103 NECROBIA defunctorum Walt, — J'ai toujours rencontré cette petite espèce, qui habite tous les bords sud de la Méditerranée, sous les crottins plus ou moins secs, C’est là, je crois, qu’on devra surtout la cher- cher. CORYNETES peæicollis Fairm. — N'est pas rare à Jaffa et à Beyrouth, sur les Tamarix. Cyphonides. PRIONOCYPHON ORNATUS Ab, — Long, 4 mill. &. Unilormément jaune, avec quatre taches foncées sur les élytres, couvert d’une pubescence à moilié hérissée, jaunâtre. Tête régulièrement convexe, luisante, à ponctuation fine et rare, An- tennes atteignant les deux tiers du corps, à 4° article fortement dilaté-arrondi, en forme de coquille ; 2° et 3° très petits, globu- leux, le 3° plus petit que le second; 4° très long, subtriangulaire- ment denté au sommet; 5° de même forme, mais beaucoup plus court; 6° à peu près pareil au 4°; 7° et suivants prolongés et pec- tinés, avec les dents de cette pectination très longues et recour- bées. Prothorax très large, aussi large que les élytres à leur base et continuant l’ovale qu’elles dessinent ; angles antérieurs aigus et avancés, postérieurs arrondis; surface régulièrement convexe ; ponctuation pareille à celle de la tête. Élytres en ovale allongé, très convexes, ornées chacune de deux taches sombres, d’étendue variable, tantôt la 4° partant de dessous l’écusson pour s’élendre triangulairement vers le bord externe, la 2° commençant aux deux tiers de l’élytre qu’elle couvre transversalement jusqu'à ses quatre cinquièmes postérieurs; tantôt dilatées, se réunissant le long du bord externe et s'étendant parfois au point de se confondre et de ne laisser de jaune sur l'arrière corps que l’écusson, la suture et l'extrême sommet de l’élytre; ponctuation de l’écusson fine et lâche, celle des élytres grosse et relativement serrée, Ventre et pieds pâles. 104 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. ©. Antennes simples, à articles un peu dilatés triangulairement au sommet, Bloudan ! (Antiliban), sur les haies vives; rare. Cette curieuse espèce ne peut se confondre avec le serricornis, à cause de sa coloration, de sa forme plus allongée, de son pro- thorax beaucoup plus large et de ses antennes longuement flabellées chez le 4. Malachiides. & En étudiant les insectes de cette famille, que j’ai rapportés en grand nombre d'Orient et que du reste j'avais toujours colligés avec prédilec- tion, j'ai dû avoir recours à la savante Monographie qui en a été publiée dernièrement dans l’Abeille par mon collègue et ami M. Peyron. Je me suis trouvé quelquefois en désaccord d’opinion avec lui, et de récentes découvertes sont venues augmenter le nombre des espèces qu’il men- tionne. Or, comme son ouvrage est évidemment entre les mains de tous les naturalistes sérieux, j'ai cru devoir m'y référer dans les notes qui suivent et même les publier comme une sorte de critique en mentionnant les endroits de sa Monographie auxquels chacune de mes observations a trait. Qu'on ne se méprenne point sur ce mot de critique : lorsque dans une œuvre aussi importante que la sienne, et qui s’est produite loin des centres entomologiques, il y a si peu de chose à retoucher, il me semble que c’est là un mérite de plus. Je suis donc persuadé, en publiant les quelques additions et remarques qu’on va lire, que je ne puis mieux faire l'éloge d’une étude déjà appréciée par tous nos collègues. L] Page 26. CyrTosus Anceyi Ab. — « M. Abeille a proposé de créer un « genre pour cette espèce, en se fondant sur la conformation « du segment génital de l’abdomen des &' qui serait divisé « par une rigole longitudinale en deux pointes aiguës et flan- « qué de deux appendices larges et recourbés en dedans « comme un forceps, le dépassant et l’enclavant presque en- « tièrement. Je n'ai rien pu voir de semblable en examinant Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 105 « ce segment que j'ai trouvé incisé au milieu pour loger le « pénis, sans autre signe plus remarquable. Il n°y a donc pas « lieu de discuter si un tel caractère eût été suffisant pour « motiver une coupe générique pour une espèce qui diffère « si peu de ses voisines par ses autres caraetères. » Je suis en effet d’avis qu’un caractère isolé comme celui-là ne suffit pas pour la création d’un gênre, et je retire avec empressement le nom de furciger, qui, du reste, faisait double emploi. Quant à l'existence de ce remarquable caractère sexuel, elle n’est pas contestable : je viens de le revérifier sur les de l'Anceyi que j'ai pris en nombre à Zebedani (Antiliban); il arrive souvent que le forceps en question se colle sur les côtés du dernier segment, ce qui rend sa constatation difficile. P. 42. A la suite du Malachius inornatus, ajoutez : MALACHIUS DIMORPHUS Ab. — Long. 3 à 3 1/4 mill. &. Bleu-vert, à peine plus brillant sur l’avant-corps, vêtu d’une très courte pubescence grise, hérissé sur les élytres de soies noires assez nombreuses. Front iriangulairement impres- sionné entre les yeux, avec une fossette en arrière, à peine relevé en avant de l'impression ; épistome pâle, cette couleur limitée transversalement avant le point d'insertion des an- tennes; labre et palpes brun-noir. Antennes bleu noirâtre, atteignant à peine le tiers des élytres, épaisses, à °° article étroit à la base, subtriangulairement élargi de là au sommet, mais sans renflement dentiforme ; 2° presque aussi long que le 4°, arrondi en dessous, les suivants de même, allant en s’amincissant jusqu'au bout de l'antenne. Prothorax un peu plus large que long, peu arrondi sur les côlés, convexe, avec les angles postérieurs obliquement relevés, impressionné au milieu de sa base. Élytres allant en se dilatant sensiblement de la base au sommet. Épimères mésothoraciques pâles, Ailes brun-noir. Pattes métalliques. ©. Front subcaréné entre les yeux. Antennes plus longues, le 4° article très peu renflé, le 2° court, les autres allongés, 106 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. subeylindriques. Élytres courtes, très renflées-arrondies en arrière, Pyrénées-Orientales, Mont-Dore. Cette espèce a été en partie décrite par M. Peyron, qui l’a confondue avec l’inornatus, bien qu’elle se rapproche davan- tage de l’heteromorphus. C’est à elle qu’il fait allusion en disant : «Je l'ai prise dans les Pyrénées-Orientales. Les indi- « vidus de cette provenance sont plus petits, plus verdâtres, « leurs ailes sont moins développées, presque atrophiées, et « leur faciès se rapproche beaucoup de celui de l’heteromor- « phus. » Ces différences auraient dû, ce me semble, éveiller davantage sôn attention, Il n’est pas possible de la réunir à l'inornatus, en dehors de sa forme remarquable, charopiforme, si l’on me permet ce mot, quand on tient compte de la struc- ture des premiers articles antennaires du mâle et de ses élytres moins fortement sétosellées. — On la distinguera toujours faci- lement de l’heteromorphus à cause de la coloration bleu-noir de ses premiers articles antennaires, de leur forme particu- lière, de ses ailes sombres, etc, La © se prend sous les pierres ou sur les plantes basses, comme celle de l’Acteromorphus, ce qu’explique l’atrophie de ses ailes, au lieu d’habiter sur les branches, comme le fait celle de l’énornatus. P. 44. MALAcuius dilaticornis Germ.— J'en possède un individu authen- tique de Nimes, L'espèce est donc française. P, 45. MaLAcius dentifrons Er. — Très commun dans le département du Var (Lorgues, Sainte-Baume), sur les Euphorbes, au pre- mier printemps. P. 65. Après Malachius erythropterus Er., ajoutez : MALACHIUS GETHSEMANIENSIS Ab. — Long. 5 mill, &. Vert brillant, à pubescence blanche, fine, mêlée de quel- ques poils noirs hérissés. Front largement et irrégulièrement Faune coléoptérologique d'Europe, ele. 107 impressionné entre les antennes. Épistome profondément creusé d’une grosse gouttière transversale, portant dans son milieu un tuberceule noir et velu ; postépisiome impressionné. Devant de la tête jaune jusqu'aux yeux, ja couleur foncière s’avançant entre les antennes en pointe aiguë; palpes noirs. Antennes atteignant les deux liers du corps, vert-bleu, avec le dessous des quatre premiers articles jaune ; 4°* article renflé, allant en grossissant graduellement de la base au sommet; 2° court, fortement prolongé en dessus, où il est renflé et tronqué- arrondi, glabre ; 3° deux fois long comme le second, subcy- lindrique, ainsi que les suivants. Prothorax transverse, arrondi sur les côtés, avec une grosse tache rouge aux angles anté- rieurs. Élytres allongées, subparallèles, régulièrement arron- dies au sommet, avec une bande verte parlant de chaque épaule, longeant étroitement la base, à peine plus élargie triangulairement autour de l’écusson, prolongée tout le long de la suture jusqu'aux quatre cinquièmes, où elle se termine en s’arrondissant ; il existe en outre sur chaque élytre une petite tache verte oblongue et confuse, isolée, vers les deux tiers postérieurs. Ventre vert. Pattes métalliques; tibias et tarses antérieurs jaune clair, sauf l'extrême base de ces tibias et l’extrémilé du tarse qui tournent au métallique. Q. Inconnue. J'ai pris deux 4 de cette jolie espèce sur de petites chrysan- thèmes, vers la fin mars, dans les endroits incultes qui en- tourent le jardin de Gethsémani, sur la montagne des Oli- viers, près Jérusalem. D’après la classification de M. Peyron, cette espèce se range nettement à côté de l’erythropterus Er., dont elle diffère par une multitude de points, notamment par sa forme allongée, la couleur et la structure des antennes, la disposition des taches des élytres, celles-ci entières au sommet, et les tibias anté- rieurs pâles. p. 77. Macacius lusitanicus Er. — L'australis Rey, que M. Peyron lui réunit en le mentionnant comme simple variété à thorax conco- lore, est aussi distinct du lusitanicus que du bépustulatus. Le 108 ELZÉAR ABEILLÉ DE PERRIN. thorax n’est pas taché de rouge aux angles antérieurs, l’extré- mité des tibias et les tarses antérieurs sont noirs au lieu d’être testacés; enfin les antennes sont tout autres : chez le &, le 4% article n’est nullement parallèle, il est beaucoup plus épais et va en grossissant de la base au milieu; le 2° a les côtés moins nettement coupés et arrondis ; le 3° est sensiblement plus long et presque triangulaire; le 4° a sa pointe en hameçon beaucoup moins longue et moins mince, à bord inférieur coupé droit au lieu d’être en crochet effilé et arqué; le 5° est plus large avant le milieu qu’au bout, au lieu d’être parallèle, Chez la ®, il y a aussi une autre conformation antennaire, et le 5° article notamment est plus épais que le 6°, au lieu de l’être tout au plus autant. L’australis est propre aux montagnes. Il se prend non à Marseille, comme l’auteur l'indique par erreur, mais à la Sainte-Baume, Sisteron, Embrun, Briançon, etc. P. 89. MaraAcHIUS æneus Lin. var. Faldermanni Fald. — Cette remar- quable variélé se retrouve sur le versant méridional du massif du mont Genis. P, 85. Après Malachius helophilus, ajoutez : MALACHIUS PEYRONI Ab. — Long. 4 mill. d. Court, vert bleuâtre, avec le. prothorax doré: tout le corps vêtu d’une courte pubescence pâle, couchée, entremêlée de loin en loin de longs poils noirs. Front transversalement impressionné entre les yeux, jaune par devant jusqu'aux yeux, la couleur foncière s’avançant entre les antennes sur une espèce de carène large et dilatée en avant; palpes bruns, avec la majeure partie du 2° article jaune ; extrémité des mandi- bules noire. Antennes atteignant le premier tiers des élytres, avec le dessous des sept premiers articles jaune ; 4% article épais, mince à la base et renflé de là au sommet ; 2° court, triangulairement arrondi; 8° allongé, triangulaire ; 4-9 sub- triangulairement arrondis, les deux suivants subcylindriques. Prothorax fortement transversal, avec les côtés arrondis et le Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 109 sommet en capuchon ; angles antérieurs largement rouge- jaune; postérieurs relevés. Élytres courtes, très convexes, sub- parallèles; sommet largement rouge-jaune et fortement plissé et lacinié, l’angle inférieur du repli s’avançant en pointe arron- die au bout, noire et comme veloutée sur toute la partie qui est décombante ; dedans du repli muni d’un appendice noir, dirigé en bas. Épimères mésothoraciques pâles. Segments ven- traux bordés d’orangé. Pattes métalliques, avec les genoux des trois paires, le sommet des thias des deux premières paires et les tarses de la première, jaunes. Bloudan ! (Antiliban); rare; en mai. Dans le tableau du monographe, cette espèce doit prendre place à côté de l’Acliophilus, qui a les élytres rouges. La tache des angles antérieurs du prothorax l’éloigne de tous ceux qui suivent. L’angle apical noir et velouté du repli des élytres ne permet de la confondre qu'avec le paludosus qui a les antennes toutes noires. P,. 95. MALACHIUS carinifrons Baudi. — Décrit sur des © que M. Peyron n’a point vues. Dès lors, pourquoi faire rentrer cette espèce dans un tableau où les principales divisions sont basées unique- ment sur les caractères des G' ? Un pareil procédé est plus que dangereux. Je saisis cette occasion pour relever dans la préface (page 6) une phrase qui me paraît critiquable, « Il ne faut « pas cependant, dit M. Peyron, pousser si loin le désir de « rendre la détermination facile que de dispenser les entomo- « logistes de faire quelques recherches, pour avoir des espèces « complètes, c’est-à-dire représentées par les deux sexes. » — Quand on habite la patrie d’une espèce incomplète, je com- prends fort bien ce raisonnement ; encore n'est-il pas tou- jours possible de reprendre certaines raretés découvertes par hasard. Mais quand il s’agit d'espèces étrangères, ce rai- sonnement est extrêmement erroné. Est-ce par quelques recherches qu’on peut se procurer les 4 de certaines espèces rapportées de Perse, d'Arabie, du désert algérien ou de n’im- porte quelle autre localité éloignée ? Je ne dis pas qu'il soit aisé de faire des tableaux basés sur les deux sexes, mais encore 110 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. ne faudrait-il pas présenter comme le résultat d’un dessein raisonné ce qui n’est que le fait d’une impuissance forcée. P. 407. MALACHIUS parilis, Var. calabrus Baudi., — Cette soi-disant variété, inconnue au monographe, est peut-être une des espèces de Malachius les mieux caractérisées. Les antennes du atteignent ou dépassent même un peu l’extrémité du corps. Elle n’est comparable, à cause de ce caractère, qu’au capricornis ; mais le pronotum n’est pas bordé de jaune, les tarses sont en grande partie flaves, le corps est tout hérissé de poils, la troncature des élytres est de forme différente, l'angle sutural est plus largement noir, obtus et replié en dedans ; son appen- dice est très court. P. 410, Après Malachius paludosus, ajoutez : MaALACHIUS BEDELI Ab. — Long. 5 à 5 4/2 mill. d. Bleu verdâtre, plus ou moins bronzé, avec le prothorax en général plus doré; vêtu d’une fine pubescence pâle, qui n’est visible que vers le sommet des élytres, et de longs poils noirs hérissés et rares. Front creusé, entre les antennes, d’une dépression large et peu profonde qui occupe la majeure partie de sa surface ; devant de la tête pâle jusqu'aux yeux, la cou- leur foncière s’avançant entre les antennes jusqu'un peu au- dessous de leur point d'insertion ; labre et palpes brun-noir. Antennes en totalité concolores, atteignant le tiers des élytres et le dépassant même ; 4°" article renflé de la base au sommet, 9e court, globuleux, 3° de même longueur que le 4°, trian- gulaire, 4° plus court et à côtés plus parallèles, les autres plus étroits, allongés, subparallèles et un peu sinueux. Prothorax à peu près aussi long que large; côtés presque droits, les quatre angles bien arrondis, les postérieurs nettement et lon- gitudinalement impressionnés et relevés; milieu de la base fovéolé. Élytres très parallèles, portant à leur sommet une tache orangée limilée presque carrément, triangulairement plissées et enfoncées à cet endroit, ce pli profond, portant un certain nombre de soies noires raides, mais dépourvues de Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 111 toute lanière et à angle inférieur caché et invisible. Pygidium fortement sillonné et échancré. Épimères du mésopectus pâles ; segments abdominaux finement marginés de carné. Pattes entièrement obscures. ©. Antennes plus courtes, filiformes, à articles longs, minces et cylindriques. Élytres entières au sommet, Pvgidium très long, très mince, arrondi au bout, Chott-el-Chergui (Algérie). Pris en juin par le docteur Munier. M. Bedel m'en a donné plusieurs exemplaires des deux sexes. Par. sa forme allongée, parallèle, et ses couleurs métalliques, celte espèce ne se rapproche en réalité que du véridanus Muls., qui a les élytres simples chez le g' et les premiers articles antennaires sensiblement plus longs. En dehors de ces deux caractères, ces espèces se confondraient facilement. Dans le tableau de M. Peyron, le Bedeli, rejeté parmi les espèces à élytres laciniées chez les 4, vient se placer à côté des spi- nosus, paludosus et humeralis. 11 se distingue sans peine des deux premiers par sa forme allongée, parallèle, son repli apical uniformément rouge et sans lanière. Quant à l’humeralis, sa forme, sa tache humérale, ses habitudes de vivre le long des flaques de neige, l’isolent et nécessitent presque un démem- brement. P. 118. Après Anthocomus miniatus Kolen., ajoutez : ANTHOCOMUS CARDINALIS Ab, — Long. 2 1/4 mill. &. Vert bleuâtre peu brillant, avec les élytres uniformément rouges et males, tout le corps vêtu d’une très fine pubescence blanche. Front presque plan, relevé par devant, biimpressionné latéralement en get endroit; partie antérieure ‘de l’épistome pâle. Palpes, antennes el pieds en totalité flaves. Antennes atteignant presque la moitié des élytres, à 1° article renflé de la base au sommet, 2° court et globuleux, 8° triangulaire, les suivants fortement dentés en scie. Élytres parallèles, repliées 112 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. et froissées au sommet et munies d’un appendice roux comme le reste, à peine plus sombre au bout et relevé. Épimères mésothoraciques concolotes, Segments de l’abdomen finement marginés de flave. 8 ?. Corps plus large; antennes beaucoup moins dentées ; élytres entières au sommet et ornées d’une grande et large bande transversale noire en forme d’accolade renversée, vers leurs deux tiers postérieurs. Plaine de la Bekà (Syrie); 3 et 13 9, mêlés à l’Anthoco- mus miniatus, qui est très abondant en mai à cet endroit. Je ne suis point absolument certain de l'identité des deux sexes que je n’ai pas surpris accouplés. Il m'a été impossible de considérer le cardinalis comme une simple variété du méniatus, où plutôt comme son imma- ture. On pourrait croire à cette possibilité si l’on ne considérait que la teinte uniforme des élytres el de l’appendice chez le 4, ainsi que la couleur testacée des pieds, des antennes et des palpes, ce qui l’éloigne de tous les autres Anthocomus connus ; mais le corps est réellement plus étroit, la villosité blanche des élytres est plus rare, et surtout les antennes ont leurs articles plus longs et plus longuement dentés. Cette disposition est particulièrement remarquable chez les 4, qui ont ces organes en forme de dents à pointe très aiguë, ce qui n'existe pas chez le miniatus. P. 119. AxTHocomus bicinctus Chevr. — M. Peyron doute fort que le de cette espèce, décrit par M. Baudi, appartienne bien à ce sexe, Plus heureux que lui, je lai pris à Caïffa et puis confir- mer le dire de M. Baudi. Ce & à bien les élytres entières au sommet, caractère anormal auquel vient se joindre la dilata- tion des derniers articles des antennes. C’est donc une espèce très tranchée. P, 130, Après Axinotarsus ruficollis O!., ajoutez : AXINOTARSUS PENINSULARIS Ab. — Long. 4 à 4 4/2 mill. Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 113 d. Vert foncé brillant, à fine pubescence blanche, semée çà et là de soies noires hérissées. Front avec une assez forte impression entre les aniennes; devant de la tête et labre jaunes, celte couleur se prolongeant par côtés jusque sous les yeux; palpes bruns, ainsi qu'une ligne transversale sur l’épi- slome. Antennes atteignant presque la moilié des élytres, épaisses, avec le dessous de leurs cinq premiers articles en partie jaune; 41° article conique, très renflé au sommet ; 2° court, presque nodiforme ; 3° près du double aussi long que le 2°, obconique; 4° allongé, aussi long que le précédent, les suivants allongés et étroits. Prothorax uniformément rouge, transversal, à angles fortement arrondis, les postérieurs rele- vés. Élytres subparallèles, un peu renflées aux deux tiers, avec leur cinquième postérieur rouge ; plissées et repliées au som- met, cette troncature oblique, l’intérieur du pli donnant nais- sance à une sorte d’oreillette noire et à une lanière mince et sinueuse, relevée; angle apical saillant et arrondi. Pattes entièrement noires. Segments ventraux largement bordés et même tachés de rouge. $. Antennes avec tous leurs articles allongés, sauf le second ; extrémité des élytres entière. Découvert à Barcelone (Espagne), en mai, par M. Félix Ancey. P, 130. Après l'espèce précédente, ajoutez : AXINOTARSUS INSULARIS Ab, — Long. 4 mill. à peine. Absolument pareil au précédent, même couleur, mêmes différences sexuelles. N'en différant absolument que par la troncature des élytres carrée et non oblique chez le &, la lache rouge terminale beaucoup plus réduite et lés antennes à articles sensiblement plus courts el n’atteignant que le tiers antérieur des élytres. En outre, les trois premiers articles antennaires sont seuls rouges par dessous. Ajaccio, Découvert par M. Koziorowicz. (1881) 1" partie, 8, 114 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. Les signes distinctifs ci-dessus ne peuvent pas, ce me semble, permettre qu’on réunisse ces deux espèces, surtout la brièveté des antennes dans l’insularis. Ce caractère est très sensible, soit que l’on examine la longueur totale de l’organe, soit que l'on compare article à article. Le ruficollis OI. était jusqu'ici le seul Axinotarsus à pro- thorax entièrement roùge; mais sa taille est sensiblement moindre, ses antennes plus longues et plus jaunes, ses cou- leurs moins vives, ses élytres plus sétosellées et son appen- dice g' de forme tout autre que dans nos deux espèces. P. 136, Genre ATTALUS Er, — Je regrette que M. Peyron n'ait point adopté partie au moins des genres proposés aux dépens des Attalus par M. Rey. Les opinions sont certainement libres sur de pareilles questions, mais d’abord les genres de M. Rey avaient, à mon avis, ce grand avantage de se faire reconnaître à première vue. Un Sphinginus, un Attalus (sensu stricto), avec ses élytres sétosellées, un Nepachys, un Pelochrus, ont des faciès à part qui ne permettent pas de s’égarer, sans qu’on prenne la peine de louper les &Gélails anatomiques, lesquels parfois n’appartiennent qu’à un seul sexe. Quand le faciès correspond, comme dans ce cas, avec les particularités des pattes, des antennes, des palpes, cela justifie parfaitement ces sortes de coupes. Pour ma part, je ne puis me résoudre à n’en pas tenir compte. Je ferai seulement observer que, si on les adopte, la plupart des Atéalus de Wollaston nécessiteront un nouveau démembrement. P, 144. ATTALUS (SPHINGINUS) constrictus Er. — Vit à Marseille, non sur la ronce, mais sur l’orme, où il n’est point rare entre le Rouet et Mazargues. P, 150, ATTALUS (ANTHOLINUS) labilis Er. — Pris abondamment en Corse sur les fleurs d'Hélichryse par M. Revelière: P, 151, ATTALUS (ANTHOLINUS) varitarsis KT, == Abondant à Marseille sur Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 115 la graine d’une Graminée qui est en forme d’épi connu vul- gairement sous le nom de gratte-cou, P. 152, Après Atialus jacosus Er, ajoutez : ATTALUS (ANTHOLINUS) VIDUUS Ab. — Long. 1 mill. d. Uniformément bronzé, bleuâtre ou verdâtre, couvert d’une fine pubescence blanche couchée. Tête biimpressionnée longitudinalement entre les yeux ; labre pâle; palpes bruns, plus clairs au bout. Antennts dépassant le premier tiers des élytres, les six ou sept premiers articles pâles, les suivants de la couleur foncière; 4° article allongé, le suivant court, mais non globuleux, le 3° une fois et demie de la longueur du second, dilaté au sommet, le 4° plus court, subtriangulaire, les suivants dilatés au sommet par dessus, mais à angles émoussés. Prothorax transversalement ovale, assez brillant, Élytres plus mates, déprimées, élargies de la base au somme qui est entier, Tibias antérieurs et intermédiaires flaves, avec les tarses rembrunis; postérieurs concolores, très courbés. Épimères du médipectus flaves. Les deux avant-derniers seg- ments ventraux portent une profonde fosselte allongée. Q. Antennes plus minces, Ventre sans fossettes. Caïffa !, sur les Tamarix ; 4 exemplaires, en mai. Sa petite taille et sa couleur uniforme empêcheront toujours de le confondre avec n’importe quel autre Aétalus, P, 176, Après Ebæus collaris Er., ajoutez : Var. pRINCEPS. — Les exemplaires d'Algérie ont les antennes un peu plus massives ; l’appendice externe des élytres du & se relie à l’élytre par une petite pièce noire que l’on aperçoit même le plus souvent sans détacher l'appendice. Cette pièce est jaune et transparente chez le collaris d'Europe. Avons- nous affaire ici à une variété ou à une espèce ? Je croirais volon- tiers que ce serait plutôt à une race locale, , 116 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. P, 181, EBÆUS glabricollis Muls. Rey. — Espèce commune dans certaines localités d’Espagne, à Barcelone surtout. P. 184, EBÆUs Baudueri Peyr. —Pris par moi en certain nombre à Mer- sina, M. Peyron doute de l'exactitude de cette localité, parce qu’il a pris lui-même cet Ebæus à Smyrne. Quoi d'étonnant pourtant ? Le cærulescens ne se prend-il pas en Autriche et en Syrie ? Les deux Apalochrus français ne se retrouvent-ils pas en Orient ? etc. Mersina est relativement peu éloigné de Smyrne. Les Malachides peuvent être spéciaux à certaines alti- tudes, mais ceux de la plaine ont souvent une aire géogra- phique très étendue. P. 186. EBÆUS nigricollis Küst. —Je possède un exemplaire © de Toulon qui appartient à cette espèce, s’il n’est pas nouveau; la des- cription lui convient assez bien, sauf la couleur des pieds qui est absolument rousse ; en outre l'extrémité des élytres est à peine rousse sur un très mince liseré. Si ma détermination est exacte, la © du nigricollis ne serait nullement synonyme du pedicularius où du flavicornis, comme le suppose M. Pey- ron, Elle est certainement voisine de l’appendiculatus ; mais elle en diffère par sa forme beaucoup plus allongée, son thorax à côtés plus arrondis, sa pubescence plus fine et plus égale. Je n’attache pas trop d'importance à la couleur des pieds, parce que le flavobullatus, par exemple, classé dans le tableau de M. Peyron comme espèce à tibias roux, et même distingué du nigricollis par ce caractère, a chez tous mes exemplaires les tibias postérieurs sombres. Il est vrai que c’est peut-être” une erreur du tableau, avec lequel la description ne concorde pas. P. 191. EBÆUs pedicularius Schr.— M. Peyron ajoute : « J’ai vu des indi- « vidus © de diverses provenances de taille plus petite et « ayant l'extrémité des élytres moins largement rouge. » — Je possède, étiqueté de sa main : pedicularius var., un insecte absolument identique au flavipes ® et qu’on ne peut séparer de cette espèce. J'ignore s’il n’en est pas de même des autres, Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 117 P. 200. HYPEBÆUS mylabrinus Baudi. — M. Peyron ajoute qué, bien que cette espèce à lui inconnue paraisse être un vrai Hypebæus, il ne serait pas impossible qu’elle appartint aux Charopus. M. Peyron n’aura sans doute point remarqué la description de l’appendice du 4, qui n’a nul rapport avec celui des Charopus. Du reste, un couple typique que m’a donné M. Baudi ne per- met plus de doute à ce sujet. P. 206. HyreBæus scitulus Er. — Retranchez la variété mentionnée avec le disque du thorax et les fémurs postérieurs bruns, et ajoutez après cette espèce : HYPEBÆUS VITTICOLLIS Ab, — Long, 2 à 2 4/4 mill. &. Noir bleuâtre, brillant, à pubescence blanche, couchée, assez fine, un peu épaisse et dirigée d’une manière divergente à partir de la suture. Front ayant entre les yeux une impres- sion transversale plus ou moins régulière; marqué en avant d’une tache d’un blanc d'ivoire en forme circonflexe et se prolongeant par côté jusque sous les yeux ; épistome testacé, labre rembruni; palpes pàles, avec le dernier article sombre. Antennes dépassant la moitié du corps, testacées, rembrunies à partir du cinquième ou sixième article; 1‘ article épaissi, 2e court, subcylindrique, 3° plus long que le 2° et plus court que le 4°, oblong, ainsi que les suivants. Prothorax un peu transversal, à côtés bien arrondis ; angles postérieurs un peu obliquement coupés, avec une légère fossette au milieu de sa base; rouge, marginé sur sa ligne médiane d’une bande noire, parfois très régulière, parfois presque oblitérée, semé de petits points un peu espacés, mais bien nets. Élytres oblongues, d’un vert ou bleu foncé, assez brillant, à ponctua- tion assez fine et un peu espacée, épaules peu marquées, très convexes, assez fortement renflées aux deux tiers ; extrémité concolore, armée d’un appendice jaune en carré long, relevé, parcouru par une rigole et ayant son sommet découpé de facon à présenter deux angles aigus. Segments de l’abdomen concolores. Pattes avec toutes les cuisses brunes, ainsi que les tibias postérieurs. DE 118 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. Q. Front impressionné en demi-cercle dont le point central apparaît sous forme de tubercule; sans tache blanche en avant. Prothorax plus court, Élytres convexes, gonflées, plus foncées, régulièrement ovales ; ailes atrophiées. Tibias posté- _ rieurs jaunes. Caïffa !, Tibériade !, Nazareth ! ; en mai; assez rare ; 6 exem- plaires. cette espèce vient grossir le petit groupe des Hypebæus à élytres concolores: dans les deux sexes, ventrues et gon- flées (9); ce groupe ne comprenait encore que le scitulus Er. et cyanipennis Baudi. Elle diffère du premier, dont j'ai pris à Pamleh 74 exemplaires identiques sur la pariétaire et l’ortie, par ses paltes et antennes foncées, par la tache du prothorax, ce segment nettement ponctué, ses élytres moins allongées, plus convexes et à épaules moins saillantes (4), son appendice fendu au sommet, sa ponctuation plus espacée, ses tibias pos- térieurs moins minces et moins longs; — du cyanipennis Baudi, qui est plus rare et dont je n’ai pris que 7 sujets à Jérusalem et à Tibériade, par sa taille un peu plus forte, ses élytres d’une couleur plus gaie, moins densément et moins fortement ponctuées, ses tibias postérieurs (G) non fortement déviés près du genou, ni renflés en cet endroit, par son pro- thorax (9) moins rétréci en arrière. A P. 208, Ajoutez, à la fin des Hypebæus, l'espèce suivante : HYPEBÆUS DISCIFER Ab, — Long. 4 4/4 mill, d. Bronzé verdâtre, brillant, plus mat sur les élytres, cou- vert d’une fine pubescence blanche couchée. Front biimpres- sionné longitudinalement entre les yeux, un peu au-dessus du point d'insertion des antennes. Labre rougeâtre, avec une tache noire au milieu. Palpes noirs. Antennes rouges, enfu- mées à partir de leurs trois ou quatre premiers articles, sur- tout par dessus, atteignant et dépassant la moitié des élytres; 1° article renflé, 2° ovoide allongé, 3° obconique, plus long, Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 119 k° aussi, encore plus long, les autres allongés. Prothorax transversal, à angles postérieurs arrondis, ponctués. Élytres parallèles, à épaules saillantes, à ponctuation fine et serrée, dilatées brusquement au sommet qui est construit d’une façon tout à fait exceptionnelle; les élytres portent un grand pli transversal et profond; au delà de ce pli elles sont repliées triangulairement et enfoncées au milieu de ce triangle ; du fond de ce triangle sort un tout petit appendice linéaire, court, Les élytres sont uniformément bronzées, verdâtres, y compris le repli et l’appendice ; mais avant le repli il existe une assez grande tache ronde et blanche commune aux deux élytres, cette tache occupant plus d’un tiers de la longueur des étuis. Médipectus à épimères concolores. Pattes jaunes, sauf la moitié basilaire des cuisses antérieures et intermédiaires, qui est bronzée, ainsi que la majeure partie des cuisses, tibias et tarses postérieurs. \ ©. Inconnue, J'ai pris en mai deux g‘ de cette espèce à Tibériade. Il est inutile de la comparer à une autre, sa laille, la forme du bout des élytres, et surtout la grosse lune blanche dont elle est ornée la caractérisant absolument, P. 224. PSILODERES formicarius Reiche. — J'avais déjà pris un premier exemplaire de cette espèce à Alexandrette (Syrie). M. Peyron trouve cette indication douteuse; je trouve, moi, son doute gratuit, J'en ai repris cette année un deuxième sujet, en mars, sur la montagne des Oliviers, près Jérusalem, caché sous une pierre. C’est le cinquième individu connu de cette rare et curieuse bestiole. P. 225, Après le Psiloderes formicarius, ajoutez : PSILODERES (?) BIGUTTATUS Ab. — Long, 2 mill, 9. Noir un peu métallique, convert d’une pubescence blanche peu fine et très espacée. Têle très allongée, subparallèle, un peu plus rétrécie en avant, assez convexe, un peu déprimée 120 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, transversalement entre les yeux et les antennes: yeux légère- ment saillants; ponctuation médiocre et espacée; palpes roux. Antennes insérées tout à fait au bord antérieur de la tête et sur les côlés, atteignant presque l’extrémité du corps, jaunes, avec leur moitié postérieure rembrunie ; 4° article allongé et bien renflé, 2° petit, globuleux, 3° subcylindrique, une fois et demie de la longueur du précédent, 4° subégal au précédent, les autres allongés, minces et parallèles. Prothorax allongé, parallèle dans son premier tiers, étranglé sur les côtés à cet endroit, rétréci de là à la base, plus que convexe, subcylin- drique, à surface régulière ; une fossette forte et nette au mi- lieu de la base, qui est rebordée. Élytres en forme de gourde, déprimées transversalement au-dessous des épaules, gonflées de là au sommet qui est régulièrement arrondi; à ponctuation forte et ruguleuse, noire; ornées sous chaque épaule d’une grande tache blanche triangulaire, à pointe arrondie s’arrêtant non loin de la suture, un peu prolongée en arrière le long du bord latéral dont elle occupe la moitié; laissant à découvert les trois derniers segments abdominaux après la mort, mais davantage de son vivant. Épimères du médipectus pâles ; pattes démesurément allongées, noires, sauf les tarses et l’ex- trémité des tibias antérieurs qui sont fauves. 1 Tibériade ! ; 2 exemplaires marchant sur le sol, en mai. Rien de plus étrange que cet insecte vivant : on dirait tout à fait un Hémiptère, à cause de son abdomen qui s’allonge démesurément. Je ne sais en réalité à quel genre il appar- tient ; le 4 seul pourrait lever tout doute à ce sujet; mais la conformation originale de la ® me ferait supposer qu’il faudra probablement créer pour lui une coupe particulière. Cette £ à un aspect voisin de celui des Attelestus, mais ses élytres sont de longueur normale ; elle me paraît plus proche parente du Psiloderes, bien que celui-ci ait des élytres recouvrant l’ab- domen. P, 241. TroGLors silo Er. — Ajoutez comme indication de localité : Mar- seille ; assez rare. Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 124 J'en ai pris plusieurs exemplaires, parmi lesquels une © por- tant une tache noire sur le disque du pronotum. P. 246. TROGLOPS marginatus Walt. — Effacez comme indication de _ patrie : Syrie, et ajoutez : TROGLOPS ORIENTALIS Ab. — Long. 4 3/4 à 2 mill. d. Noir brillant, vêtu de courts poils blancs couchés, rares. Tête très large, beaucoup plus que le prothorax et que la base des élytres. Front creusé entre les yeux d’une dépression qui s’'épanouit et devient une très profonde excavation transver- sale, occupant toute la largeur de la tête ; cette rigole porte au fond de son milieu une sorte d’épine longue, arquée en arrière et arrondie à son sommet; elle est suivie en avant de deux tubercules larges et mousses ; devant de la tête et palpes noirs. Antennes dépassant la moitié du cor ps, noires, avec leurs premiers articles obscurément rougeâtres. Prothorax très brillant, arrondi en avant, rétréci graduellement vers la base, avec les angles postérieurs oblus, convexe en avant, déprimé vers la base qui est un peu prolongée sur les élylres et porte deux tubercules rapprochés. Élytres peu gonflées vers les deux tiers et arrondies au bout. Pattes noires. ?. Tête à peine plus large que le prothorax, front régu- Jièrement convexe, avec une faible dépression longitudinale entre les yeux. Élytres tellement élargies en arrière qu’on les dirait presque triangulaires, gonflées et ne recouvrant que des moignons d’ailes. Betméri ! (Liban), Bloudan ! (Antiliban): pas très rare, Getle espèce a élé confondue par M. Peyron avec le véri- table Troglops marginatus Walt., qui parait propre à l’Es- pagne et à l'Algérie. J'ai vu de ces deux provenances un certain nombre d'exemplaires, tous identiques entre eux et différant de ceux de Syrie par un bon nombre de points, D'abord leur corps est toujours mat, ce qui est dû à sa surface coriacée et ce qui le fera reconnaitre au premier coup d'œil, 122 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, En outre les caractères du & sont très différents : la tête est beaucoup moins large et dépasse à peine la largeur de la base des élytres. Le tubercule frontal est plus petit; le devant de la rigole transverse est fortement et largement déprimé longi- tudinalement, et les tubercules qui flanquent cette dépression sont de forme triangulaire et terminés par une pointe aiguë, qui fait paraître la tête comme bidentée quand on la loupe par dessus. Le prothorax, très opaque comme le reste du corps, est moins dilaté en avant, moins rétréci en arrière. Les élytres sont absolument parallèles, toujours dans le même sexe, P. 256. ANTHIDIPNIS flavocinctus Mars. et var. anthicinus Baudi. —M, Pey- ron réunit les deux espèces et indique cinq principaux types de variation de couleur semblant en effet former tous les pas- sages, Je ne puis rien dire sur la var. d, que je n’ai point prise; mais j'ai capturé 7 individus appartenant aux var. a, b el ec, qui me paraissent bien rester dans des limites intraspé- cifiques. Je n’en dirai pas autant de la var. e, que M. Baudra décrile sous le nom d’anthicinus. J'en ai pris 22 sujets à Tibé- riade, sans la moindre différence de coloration entre eux. Leur faciès est différent des autres. Je n’ignore point que la coloration peut influer sur l’aspect général jusqu’à produire une illusion d'optique. 11 est pourtant impossible de ne pas observer que ces anthicinus sont moins convexes, surtout sur la base des élytres ; la ponctuation est plus irrégulière et moins forte ; enfin la pubescence est espacée et tout à fait couchée, au lieu d'être assez fournie et un peu relevée. En l’état de ces dilfé- rences, jointes à celles de la coloration constante, je n’ai point osé les réunir aux flavocinclus, malgré le poids de lopinion du monographe. P. 264. COLOTES maculatus Cast. — M. Peyron réunit à cette espèce le Hampei Redt., et c'était faire acte de logique après avoir réuni l'Anthidipnis anthicinus au flavocinctus. Pour la même raison que ci-dessus, je n'ose point prendre ce parti qui me parait empirique, à cause de l'absence des passages : les diférences de coloration et surtout de ponctuation indiquées par M. Pey- Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 193 ron me paraissent suffisantes pour justifier une séparation qu’on n’hésiterait pas à faire dans n’imporle quel autre groupe de la même famille. P, 273, APALOCHRUS femoralis Er. — J'en possède un exemplaire pris à . Toulon au fauchoir par feu Gapiomont. P. 298. Après Cephalogonia cerasina Woll., ajoutez : CEPHALOGONIA GAUTARDI Ab, — Long, 4 mill d. Bleu violacé brillant, glabre. Tête plus large que la base des élytres et beaucoup plus que le prothorax, noire au-dessus de l’excavation, rouge à partir de là; creusée d’une profonde excavation transversale, velue à son sommet, allant d’un côté de la tête à l’autre, en forme dé chevron, portant au fond du milieu un petit tubercule lamelleux relevé,/limitée antérieure- ment par une sorte de plaque, divisée en deux par un sillon longitudinal médian et dont chaque division porte une pro- fonde dépression dans son milieu. Palpes brun-noir. Antennes atteignant à peu près le sommet des élytres, métalliques, avec leurs quatre premiers articles plus ou moins roux ; 4° article court, renflé, 2° extrêmement petit, noduleux, 8° un peu plus long que le 2°, mais aussi étroit que lui ; 4° large et deux fois de la longueur du précédent, comprimé et excavé par côté; 5° un peu plus long et moins large, subparallèle, les autres très longs, subparallèles, allant en diminuant de lar- geur. Prothorax rouge, à côtés antérieurement coupés presque droit, l'extrémité inférieure de cette partie formant comme un angle obtus, rélrécis de là un peu sinueusement jusqu’à la base, qui est abruptement relevée et prolongée sur les élytres ; disque gibbeux en avant, creusé déprimé en arrière, Élytres subparallèles, à peine élargies aux deux tiers postérieurs, plus gonflées en cet endroit, arrondies au sommet. Pattes conco- lores, avec les genoux plus pâles. g. Tète moins large, profondément creusée d'une dépres- 124 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, sion profonde en avant de la couleur noire. Antennes moins épaisses et moins longues. Prothorax plus allongé et à base plus large. Élytres plus longues et un peu plus gonflées pos- térieurement,. Madère. Rapporté par feu de Gautard. Voisine de la cerasina Woll., mais facile à reconnaître à la forme de sa tête (4) et à la coloration de cette partie du corps dans les deux sexes. ESPÈCES A AJOUTER À LA MONOGRAPHIE DE M. PEYRON. 1. Malachius dimorphus Ab. p — Gethsemaniensis Ab. 3. — australis Muls. Rey. li — Peyroni Ab. 5. — calabrus Baudi. 6. — Bedeli Ab. 7. Anthocomus cardinalis Ab, 8. Axinotarsus peninsularis Ab. 9. — insularis Ab. 10. BIS 19° 13. 14. 15. 16. 17. 18. Attalus viduus Ab. Ebæus collaris, Var. princeps Ab. Hypebæus vitticollis Ab. — discifer Ab, Psiloderes (?) biguttatus Ab. Troglops ortentalis Ab. Anthidipnis anthicinus Baudi. Colotes Hampei Redt. Cephalogonia Gautardi Ab. Faune coléoplérologiqué d'Europe, etc. 125 \ Addenduin. A peine venais-je de remettre à la Société le mémoire qui précède, que de nouvelles communications me mettaient à même de faire connaître deux espèces nouvelles de Malachites. J'en donne les descriptions ci-après, et j'y joins quelques réflexions sur le genre Psiloderes Peyron, réflexions suggérées par l’examen du Troglops pluriarnratus Belon, dont ce collègue a bien voulu enrichir ma collection. I. MALACHIUS DAMASCÆNUS Ab. — Long. 3 3/4 mill. d. Vert noirâtre, mat sur les élytres, assez brillant sur le prothorax, couvert de poils tellement courts et serrés qu’ils donnent aux élytres un aspect pruineux. Front portant en avant une petite fosselle ; marqué en outre entre les antennes de deux petites impressions presque puncli- formes ; épistome et labre roux jaunâtre ; palpes noirs. Antennes deux fois à peu près aussi longues que le prothorax, verdâtres, à articles forte- ment dentés en scie, un peu plus longs et plus aigument dentés que chez lAumeralis. Prothorax fortement transversal, finement coriacé. Élytres à épaules très marquées, parallèles dans leur premier quart, dilatées de là au sommet qui est arrondi; marquées sur l’épaule d’une grande tache rouge-jaune, occupant presque la moitié de la largeur de l’élytre et le quart de sa longueur; une large tache de la même couleur au sommet qui est plissé transversalement et armé de deux appendices laciniés noirs, obliques; ce pli est garni en outre de nombreuses soies noires raides. Épimères mésothoraciques concolores. Segments abdominaux concolores. Pattes longues et concolores. Q. Antennes plus minces et moins fortement dentées, Élytres très élar- gies et gonflées, entières au sommet, à taches humérale et apicale plus petites. Ailes rudimentaires ou nulles. Prothorax plus mat. Damas. Découvert par la Brülerie. (Collections von Heyden, Sédillot et la mienne.) Très voisine de l’Aumeralis Reiche, cette espèce s’en distingue facile- 126 ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. ment par sa tête () plus large et plus fortement oculée, par ses antennes plus aigument dentées, par son prothorax moins étroit en avant, coriacé et non rugueux, par ses taches humérale et apicale des élytres plus de deux fois plus grandes, enfin par sa plicature apicale non construite sur le même patron, mais dont la sculpture est malaisée à décrire, II. MaLACHIUS MOssuLENsIs Ab. — Long. 3 1/2 mill. Vert foncé, mat, velu comme le précédent, auquel il ressemble telle- ment qu’une longue description me paraît superflue. Comme lui il est plus pelit que l’hwmneralis, dont il diffère à première vue, ainsi que du Damascænus, par l'absence complète de tache humérale. Le labre est noir ; les antennes, aussi longues que celles du Damascænus, sont moins fortement dentées, à peu près comme celles de l’humeralis. Le prothorax s'éloigne de la forme de celui-ci pour copier à peu près celle de celui-là, dont il n'a pas la rugosité; il est simplement coriacé. Par contre les élytres, analogues à celles du Damascænus, ressemblent pour la sculpture grossière à celles de l'kumeralis. Chez le &, la tache apicale esi très large ; les appendices linéaires sont aussi au nombre de deux, noirs et redressés ; mais ce qui n'existe chez aucun des deux autres, la suture elle-même est terminée anguleusement et saillante à ce point, Le Rév. Père Belon m'en a donné plusieurs individus appartenant tous au sexe G' et provenant de Mossoul (Mésopotamie). Les deux espèces nouvelles ci-dessus décrites composent, avec l’hume- ralis, un groupe qui tranche dans le genre Malachius. Déjà M. Peyron avait remarqué que l’Aumeralis a les lamelles des ongles très petites et le dernier article des palpes maxillaires très pointu. Je ne parle pas ici des autres caractères indiqués par lui et qui se retrouvent chez certains autres Malachius. Mais en se bornant aux deux précités, coïncidant avec l'aspect original de ces trois espèces et avec leurs habitudes très extraordinaires, on pourrait, ce me semble, les détacher du grand genre Malachius et créer pour elles une division particulière que je propose d'appeler Chiono- topus, pour rappeler leur affection très curieuse pour le voisinage des plaques de neige. C’est en effet dans ces conditions qu’on les a trouvées jusqu'ici Faune coléoptérologique d'Europe, etc. 127 IT, EBÆUS eximius Peyr., Mon., p. 175. J'ai reçu de M. von Heyden 4 exemplaires 4 & d’un Nepachys extrême ment remarquable, que j'allais décrire comme nouveau, quand le hasard m'a fait porter les yeux sur la description de l'Ebæus eximius Peyr., d’après laquelle j'ai reconnu, à n’en pas douter, la © de mon espèce. Je re comprends pas bien sur quoi notre collègue s’est basé pour placer dans ce genre une espèce qui, il l'avoue lui-même, « plus d’un rapport avec les Nepachys. En effet ces rapports sont si étroits qu’elle rentre évi- demment dans ce dernier genre, dont elle à les palpes caractéristiques : leur dernier article est très aminci à l'extrémité et presque pointu, Le 4, non décrit jusqu'ici, a ses élytres entières et arrondies au som- met, avec leur tache apicale transverse et assez grande ; le prothorax, au lieu d’être noir avec ses côtés rouges, est rouge avec une étroite bande longitudinale médiane noire ; enfin les antennes sont démesuré- ment flabellées à partir du 3° ou 4° article. Chez les quatre sujets que j'ai sous les yeux les tibias sont tous flaves, sauf les postérieurs qui sont plus ou moins rembrunis, c’est-à-dire à peu près le contraire de ce que décrit M. Peyron; mais je n'atiache qu’une importance secondaire à ce point de détail. Ces sujets proviennent de Jérusalem, Réintégré parmi les Nepachys, l'eximius se distingue sans peine des pectinata, cardiacæ et pulchella par ses élytres ornées d’une large bande jaune médiane, Mais il me paraît très voisin de l’amæna Peyr, qui offre un dessin analogue. Ge dernier a les élylres impressionnées au sommet chez le &, ses antennes sont brunes, enfin la bande transversale des élÿtres est décomposée sur chacune de celles-ci en deux taches, l'une discoïdale qui n’atteint pas la suture, l’autre latérale externe, Ces divers caractères empêchent toute confusion. IV. TROGLOPS pluriarmatus Belon. Le R, P. Belon m'ayant généreusement donné plusieurs exemplaires de ce curieux Malachite, je lai comparé au Psiloderes formicarius, dont il diffère évidemment comme espèce. Mais on ne peut s'empêcher de cons- 128 ÉLZ. ABEILLE DE PERRIN. — Faune coléopt. d'Eurôpe, etc. tater entre les deux une extrême analogie de forme. J'ai donc cherché dans l'ouvrage de M. Peyron sur quels caractères il basait son nouveau genre : dans son tableau, il le place parmi ceux chez lesquels les G' ont des tarses antérieurs 5-articulés. Le pluriarmatus ayant ces organes net- tement 4-arliculés, le P. Belon a dû nécessairement le rattacher au genre Troglops. Mais la question des tarses n’est point si simple qu’elle en a l'air tout d’abord. En effet, dans sa diagnose générique M. Peyron déclare que le seul examiné par lui était privé de ses tarses antérieurs et que c’est uniquement d’après son analogie extérieure avec les Charopus qu’il le suppose conformé comme il le dit dans son tableau ! — Ici je me trouve en opposition directe avec le monographe : le Psilloderes formicarius ®, seul sexe qui me soit connu, me paraît bien plus voisin des Troglops que des Charopus ; armature du front du 4‘ ne me paraît pas pouvoir rompre ce rapprochement: au contraire, puisque les Troglops ont tous le front creusé et armé et les Charopus normal. En admettant, ce qui ne me paraît pas conlestable, que le pluriarmatus est un Psiloderes, on sera forcé de reconnaître à ce genre des tarses antérieurs 4-arliculés &, et dès lors il s'éloigne des Charopus et aulres genres dont M. Peyron le distingue avec raison, je dirai même avec facilité, Mais en quoi différera-t-il des Troglops, auxquels il ne le compare même pas ? — J'ai vainement cherché quelque chose essentiel : le prothorax du pluriarmatus forme parfaitement le passage comme longueur entre le formicarius el les Troglops vrais ; les élytres de la $-sont bien en ampoule; mais plusieurs Troglops présentent la même forme. Je ne vois absolument que le dernier article des palpes maxillaires moins élargi au sommet chez les Psiloderes que chez les Troglops. Ainsi isolé, ce caractère me paraît insuffisant, et je laisse à l'avenir le soin de décider si ce jugement doit ou non être confirmé. DESCRIPTION DE Deux Cureulionites nouveaux du genre CEUTORHYNCHUS Par M. CHarces BRISOUT pE BARNEVILLE. (Séance du 24 Novembre 1880.) 4, CEUTORHYNCHUS LONGIROSTRIS Ch, Bris, Long. 4 mill. Breviter ovatus, niger, subtus sat dense, supra parce cinereo-squamosus ; rostro longissimo; thorace transverso, antice fortiter constricto, leviter canaliculato ; elytris subtiliter punctato-slriatis, apice subtiliter muricatis, interstitiis planis rugulosis ; femoribus subtiliter dentatis. Dessus du corps uniformément couvert de petites squamules étroites, peu serrées, cendrées. Rostre cylindrique, aussi long qué les trois quarts de la longueur du corps, légèrement arqué, ponctué-strié à sa base, bril- lant et éparsément ponctué au sommet. Antennes grêles ; funicule de sept articles. Tête légèrement déprimée entre les yeux. Prothorax convexe, fortement rétréci en avant en forme de goulot, fortement arrondi sur les : côtés, tronqué presque droit à la base, à ponctuation dense et confluente. Écusson très petit, linéaire. Élytres beaucoup plus larges que le prothorax, légèrement rétrécies en arrière; épaules arrondies et saillantes ; assez finement ponctuées-striées ; intervalles à ponctuation rugueuse plus fine que celle du prothorax. Dessous du corps à squamosité plus épaisse, surtout sur les côtés de la poitrine. Tarses ferrugineux, avec leurs cro- chets dentés à la base, Cette espèce vient se placer près du G. napi, mais elle s’en distingue aisément par le prothorax en forme de cou allongé, en avant, et par la longueur de son rostre. Plusieurs femelles. Hautes-Pyrénées. Ann. Soc, ent. Fr. — Juillet 4881, (1881) 1" partie, 9, 130 (CH, BRISOUT DE BARNEVILLE.— Deux Ceutorhynchus nouveaux. 9, CEUTORHYNCHUS LEPRIEURI Ch, Bris. Long. 2 à 2 1/3 mill Breviter ovatus, nigro-plumbeus, nitidus, subtus sat dense cinereo- albido-squamosus ; thorace transverso, antice constricto, bituberculato canaliculato ; elytris cyaneis, punctato-striatis, seltulosis, apice muricatis ; femoribus non dentatis, tarsis ferrugineis. Assez convexe, avec quelques squamules blanches dans le sillon médian du prothorax et quelquefois sous l’écusson. Tête et rostre noirs; celui-ci fortement arqué, brillant, un peu rugueux à la base, de la longueur de la tête et du prothorax chez la femelle, un peu plus court chez le mâle. Antennes noirâtres, à funicule de sept articles. Prothorax aigument bitu- berculé ; bord antérieur un peu relevé, bord postérieur légèrement bisinué, couvert d’une ponctuation forte et assez serrée. Écusson invi- sible. Élytres un peu rétrécies en arrière; épaules obtuses et légèrement saillantes ; intervalles des stries légèrement convexes, avec des rugosités transversales peu serrées, portant une série de petites soies fines redres- sées. Dessous du corps à squamosité blanchâtre, éparse, condensée vers les côtés de la poitrine, à ponctuation serrée, plus éparse sur les deux premiers segments abdominaux. Cuisses avec un simple fascicule denti- orme ;.crochets des tarses finement dentés à leur base. Mâle. Premier segment abdominal largement déprimé, le dernier avec une large fossette ; tous les tibias armés, à leur extrémité interne, d’une petite épine dirigée en dedans. Cette espèce est très voisine du C. chalybæus ; elle s’en distingue par sa ponctuation moins serrée, les intervalles de ses stries plus larges et moins convexes, leurs rugosilés et leurs soies dressées plus écartées, et ses cuisses non dentées. Récolté à Bone par M. Leprieur. ESSAI DE CLASSIFICATION DES BLAPSIDES DE L'ANCIEN MONDE 26 PARTIE (1). Par M. ERNEST ALLARD. (Séance du 23 Juin 1880.) 7° Genre. Blaps Fabr., Lacord. PREMIÈRE DIVISION. 4°" Sous-genre Uroblaps Mots. Arrière-corps ovale, convexe, lerminé par un prolongement caudal souvent très long dans les mâles, arrondi ou triangulaire au bout, ou avec un sinus très petit. Les élytres sont munies latéralement d’un rebord non visible dans toute sa longueur quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Le prothorax est convexe jusque près de la base. Les deux angles anté- rieurs de l’épistome sont avancés en forme de dent. La plantule située à la base des ongles des tarses est triangulaire. (1) Voir Annales de 1880, 1° partie, p. 269, et fig. 4 à 15. Erratum. Il a été oublié dans le tableau synoptique, à la page 320, après : 110. Agr. pterotapha, et avant : æ%. Elytres, etc, 111. sémalis, le paragraphe suivant : æf, Côtés du prothorax arrondis, sans sinuosité avant la base. Angles postérieurs obtus. Ann, Soc. ent. Fr. — Juillet 1881. 92 E. ALLARD. 1. UROBLAPS ORIENTALIS Sol., ©, Stud. ent,, p. 327. Ur, spathulata Sol., d\, Stud. ent., p. 328. Long 30 mill, (9), 37 mill. (Z), dont 6 mill. de queue; larg. 45 mill. — Corps ovale-oblong, d’un noir terne sur le prothorax, un peu brillant sur les élytres et en dessous. Labre bifestonné en devant, glabre. Têle ponctuée assez densément; épistome séparé du front par un trait trans- versal assez profond, un peu sinueux. Prothorax d’un quart environ plus large que long, tronqué à la base, légèrement échancré au sommet ; s’élargissant en s’arrondissant du sommet à la moitié, puis se rétrécissant presque en ligne droite ; il est fine- ment rebordé tout autour et médiocrement convexe ; Fig. 16. impressionné en travers le long de la base; les angles postérieurs sont obtus; il est obsolètement pointillé de points très fins et très écartés. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant graduelle- ment et formant un ovale oblong d’un tiers environ plus large que le prothorax ; fortement convexes; munies laléralement d’un rebord tran- chant, formant une gouttière élroite qui n’est visible qu’en devant quand l'insecte est examiné perpendiculairement en dessus ; elles se terminent chez le mâle par un prolongement brusque et assez long (6 mill.), formé de deux fortes branches accolées, non séparées au bout, où elles se recourbent un peu; chez la femelle, par un prolongement également brusque, mais très court et légèrement bidenté. Elles sont couvertes de gerçures ou réliculations transversales, entremêlées de pelits points, et divisées par de nombreuses petites côtes ou stries longitudinales, obso- lètes et non régulières. Le rebord des élytres est d’égale largeur dans les deux tiers antérieurs environ; il se rétrécit graduellement dans le tiers postérieur. Le menton est légèrement échancré et canaliculé dans son milieu. Le prosternum se recourbe fortement au-dessous des hanches et se termine postérieurement par une dent proéminente, Le mâle a la brosse de poils jaunes abdominale, et sur le premier seg- Blapsides de l'Ancien Monde. 133 ment de l’abdomen, entre les hanches, une forte callosité transverse; suivie de quelques plis peu saillants. L’abdomen a une ponctuation râpeuse entreméêlée de gerçures. Les Libias postérieurs sont à peine flexueux. : C Chez la femelle, la ponctuation et les gerçures de l’abdomen sont plus obsolètes, et les tibias postérieurs sont droits. Bengale, coll. de Bonvouloir ; Bombay et Indes-Orientales, coll, Bates, de Leicester. Le Muséum de Paris possède une ortentalis & étiqueltée de la main même de Solier. 2. UROBLAPS TITANA Ménét., Mém. Acad. Pétr., VI, 1849, p. 234. Var. gigantea Mots., Bull. Mosc., 1845, I, p. 65. U, anthrax Fisch. ? Long. 37 à 43 mill. (dont 5 mill. de queue); larg. 16 à 18 mill. — Corps ovale-oblong, d’un noir peu brillant et un peu terreux. Labre bifestonné en devant, assez forte- ment ponctué. Épistome échancré en devant, séparé du front par un sillon transverse, arqué à ses extrémités, assez profond. Prothorax d'un tiers environ plus large que long, tron- qué à la base et au sommet, élargi en s’arrondissant jus- qu’au tiers, puis descendant presque en droite ligne vers la base, où les angles sont obtus et très arrondis; il est étroitement rebordé latéralement et d’une manière presque nulle à la base et au sommet; il est médiocrement con- vexe, très obsolètement pointillé et cilié à la base, Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant en s’arron- dissant de manière à former un ovale assez régulier; très convexes ; brusquement mucronées à l'extrémité, le prolongement est formé de deux fortes branches triangulaires, longues dans les deux sexes, accolées et formant un petit hiatus à l’extrémité. Le dos des élytres est couvert de stries ponctuées (16 à 418) dont les intervalles sont légèrement et inéga- Fig. 17. Ur. Tilana 434 E. ALLARD. lement convexes; ces intervalles sont en outre ponctués de points écartés qui se confondent avec ceux des stries. La carène supérieure du rebord des élytres n’est pas visible dans son entier quand on examine l’insecte per- pendiculairement en dessus; ce rebord va en diminuant graduellement de largeur de sa base à son extrémité. Le menton est arrondi en devant; le prosternum, au-dessous des hanches, se recourbe fortement en s’écra- sant et se termine postérieurement par un éperon pointu. Les quatre cuisses antérieures sont presque lisses, les deux postérieures sont beaucoup plus äpres. Fig. 18. Cette espèce est aisée à reconnaître à la forme large et fort arrondie latéralement de ses élytres et à leur prolon- gement caudal long, épais, à l'extrémité duquel il n’y a qu'un très petit hiatus. Je l’ai reçue de M. Faust, d’'Helsingfors, qui l’a prise à Krasnowodock. Mon ami Fairmaire la possède du même endroit. M. Dohrn, de Stettin, la possède également. Je l’ai vue dans la collection du Muséum de Paris comme provenant de Ménétriès. Ur. gigantea M. Faust, dans son Étude sur les Blaps de Russie, estime que la B. gi- gantea de Motschulsky n’est qu’une variété de la Titana Mén. Je partage tout à fait cet avis. Cependant il y a des différences entre les deux insectes qui justifient jusqu’à un certain point l'espèce de Motschulsky. La gigantea Mots. est plus grande que la Titana. Les Titana ont de 37 à 40 mill. de longueur ; l’exemplaire de Tétana que je possède en a 43. Son prothorax est un peu plus convexe et plus arrondi latéralement que dans gigantea; ses élytres ne sont pas finement striées-ponctuées comme dans cette espèce, on n’y voit pas de points en ligne, mais des rides et des rugosités ; en outre la queue est plus fendue à son extrémité. Ces caractères concordent assez avec la description donnée par Fischer de Waldheim de la BL. anthrax, et je serais assez porté à croire qu'il s’agit du même insecte. 3. UROBLAPS ALTERNANS Br. — Webb. et Berth., Ins. Canar., 1838, p. 68. Long. 22 à 25 mill,; larg. 40 à 12 1/2 mill. — Corps ovale, d’un noir Blapsides de l'Ancien Monde. 135 mat en dessus, guère plus brillant en dessous. Labre bifes- tonné en devant et glabre. Épistome légèrement bisinué en devant, séparé du front par un sillon transverse profond. Prothorax court, très large, de plus d’un tiers plus large que long, tronqué à la base, à peine échancré au sommet, ayant les côtés très arrondis en devant, puis descendant en ligne oblique directe jusqu’à la base qui est rétrécie. Il est médiocrement convexe, non rebordé devant et postérieure- Fig. 19. ment, mais il a un rebord latéral notablement en gouttière. Il a dans son milieu un silion longitudinal raccourci, et est couvert de points assez forts et peu serrés. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’arrondissant ensuite de manière à être de plus d’un tiers plus larges que lui, fortement con- vexes, assez fortement déclives postérieurement et terminées par un pro- longement caudal médiocrement long, triangulaire, avec un très petit hiatus à l’extrémité. Elles ont 17 ou 48 côtes comme la Wzedemanni, mais sur le dos il y a alternativement une côte forte, une côte plus faible et plus étroite. Elles sont en outre couvertes de petits points peu serrés et bien distincts, entremêlés de petites rides transverses. La carène laté- rale ne se voit pas quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres va en diminuant graduellement de la base à l'extrémité. Menton arrondi en devant, Prosternum recourbé et aplati au-dessous des hanches et terminé par une dent saillante, obtuse. Abdomen couvert de points râpeux et de rugosités ; les points sont très serrés et plus gros sur le dernier segment. Lanzarote, Canaries. Collections Fairmaire, Dohrn, de Marseul, Bates, la mienne. 4. UROBLAPS SPINOSA All. Long. 32 mill.; larg. 12 mill. — Cette espèce a la même forme que l'alternans Br. et à peu près la même taille, mais la sculpture et l’orne- mentation des élytres les distinguent suffisamment. Corps ovale, d’un noir non luisant. Labre échancré en devant, peu ponctué et glabre. Épistome échancré, ou plutôt coupé droit avec ses 136 E, ALLARD. deux angles antérieurs s’avançant en pointe, séparé du front par un sillon transverse, profondément enfoncé, se recour- bant en avant à ses deux extrémités. L'épistome et le reste de la tête sont très finement et très superficiellement poin- tillés et les points sont écartés. Les antennes ont les arti- cles 4-7 fort longs et les 7-9 ronds. Prothorax transverse, d’un quart environ plus large que long, tronqué au sommet et à la base, avec les côtés assez régulièrement et également arqués. Il est très finement re- Fig. 20. bordé et assez convexe et ne parait avoir aucune ponctua- tion; on aperçoit dans le milieu un léger sillon longitudinal, très court. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’arrondissant ensuite en ovale oblong de manière à être de plus d’un tiers plus larges que lui, fortement convexes; assez fortement déclives postérieurement et ter- minées par un prolongement caudal, médiocrement long, triangulaire, avec un très petit hiatus à l'extrémité. Elles sont régulièrement ponc- tuées-striées ; les intervalles des stries sont alternativement plats et con- vexes, ce qui produit huit côtes, bien apparentes dans la seconde moitié de chaque élytre; sur chacune de ces côtes il y a de six à dix petites dents, bien aiguës, espacées, La carène latérale ne se voit qu’en avant et à l’extrémité quand on regarde l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres est médiocrement large et d’égale largeur dans les trois quarts au moins de sa longueur. Menton légèrement échancré en devant. Prosternum canaliculé entre les hanches, recourbé au-dessous en carène très obtuse, terminée par trois tubercules. L’abdomen est terne, couvert de points et de fines rugosités. Le premier segment abdominal du mâle porte de nombreux et forts plis transversaux, au milieu desquels il y a entre les hanches un tuber- cule transverse, mince. Il y a une brosse de poils jaunes au bas du pre- mier segment, et les tibias postérieurs sont un peu flexueux. La femelle a l'abdomen plus uni, sans plis transverses sur le premier segment, sans brosse de poils, et les tibias postérieurs sont plus droits. Mésopotamie, Collection de M. Bates, de Leicester. Blapsides de l'Ancien Monde. 137 5. UROBLAPS PRODIGIOSA Er., Wagn. Reis., III, 1841, p. 182. U, multicostata Sol., Slud. ent., p. 326. Long. 80 à 36 mill.; larg. 41 4/2 à 45 mill — Corps allongé, subcylindrique 4, subovale ©, d’un noir bril- lant G\, terne 9. — Labre bifestonné en devant. Épistome séparé du front par un sillon transverse très profond. Prothorax d’un cinquième environ plus large que long, arrondi latéralement, mais sinueux au devant des angles postérieurs, qui sont droits ou presque droits. Il est fort convexe, étroitement rebordé tout autour, a dans son milieu un sillon longitudinal raccourci, paraît très lisse et | est cependant très finement pointillé. L’écusson est cou- Fig. 21. vert de poils courts, très denses el roux. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant ensuite et formant un ovale très-oblong; subdéprimées en dessus, très finement pointillées, mais sans séries de points, et ayant huit côtes très saillantes dans toute leur longueur. La carène latérale n'est pas visible quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres diminue graduellement de largeur de la base à l'extrémité. Elles sont fortement déclives postérieurement et paraissent obtusément arrondies, mais au bas de la courbure presque verticale elles forment un prolon- gement caudal, horizontal, épais, sans hiatus au bout, où il est assez large et de 2 à 2 1/2 millim. de longueur. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum se recourbe et s’aplatit au-dessous des hanches et se termine par une dent très peu proéminente, L'abdomen est très rugueux, pointillé sur les quatrième et cinquième segments seulement. Les pates sont longues et fortes. Le mâle a la brosse abdominale de poils jaunes et une callosité trans- verse, bien saillante, placée sur le premier segment abdominal, assez haut entre les hanches et suivie d’une douzaine de forts plis transver- saux. Cette espèce est commune en Algérie; elle m'a élé rapportée de Mos- taganem par M. le D' Ridereau. Elle ressemble assez à la Wiedemanni, 138 E. ALLARD. mais elle s’en distingue aisément par les côtes de ses élytres bien moins nombreuses et par sa queue épaisse, presque triagulaire, non bifide à l'extrémité. 6. UROBLAPS OMINOSA Ménét., Cat. rais., p. 198. Long. 39 mill.; larg, 43 1/2 mill. — Corps oblong, d’un noir peu luisant. Labre bifestonné en devant et cilié, Épi- stome échancré en devant, séparé du front par un sillon sinueux assez profond. Prothorax presque carré G, transversal Q, tronqué à la base et au sommet, médiocrement et assez régulièrement arqué sur les côtés; impressionné transversalement le long de la base, avec une fossette au-dessus: de chaque angle postérieur ; il y a dans le milieu un léger sillon lisse, longitudinal, raccourci; il est très finement poin- Fig, 22. tillé; sa base est fortement ciliée de poils jaunes. s Elytres oblongues-ovales, plus convexes (4), un peu déprimées en dessus (®), arrondies latéralement et s’atténuant graduellement en arrière pour finir par un prolongement épais, très long (3, ?) (6 mill.), parallèle, horizontal, formé de deux branches accolées, non divergentes au bout. Elles sont obsolètement ponctuées-striées et les intervalles des stries ne sont pas élevés ; ils ont des points fins qui se confondent avec ceux peu régu- liers des stries. La carène latérale des élytres n’est pas visible quand on regarde l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres, à peu près d’égale largeur de la base aux deux tiers, diminue ensuite gra- duellement, Le menton est impressionné près du bord antérieur et échancré en devant. Le prosternum se recourbe et s’aplatit fortement au-dessous des hanches et se termine postérieurement par trois tubercules arrondis, dont le médian est assez saillant. L'abdomen est densément et rugueusement ponctué. Les tibias postérieurs sont droits (, 9). Le mâle n’a pas de brosse de poils abdominale, Il se distingue de la femelle par son corselet plus étroit, ses élytres plus convexes, et il a entre les hanches, sur le premier segment abdominal, une callosité trans- Blapsides de l'Ancien Monde. 159 versale assez saillante suivie de plis transversaux très forts qui se continuent sur le deuxième segment. Orenbourg, coll. Fairmaire ; Baku, coll. Dohrn et la mienne. Gette espèce se distingue aisément du Tétana Mén. par sa forme plus longue et plus étroite, par son prothorax plus carré, par ses élytres moins sculptées, paraissant plus lisses et plus déprimées en dessus. 7. UROBLAPS BATESI All. Long. 25 (3) à 80 mill. (dont 5 mill. de queue); larg. 42 mill. — Corps oblong-ovale, d’un noir terne, en dessus alu- tacé, c’est-à-dire que le prothorax et les élytres sont couverts d'un chagrin extrêmement fin sans aucune apparence de points. Le labre est glabre, entaillé en devant ; l’épistome est comme dans antennalis, c’est-à-dire que ses angles antérieurs s’avancent en forme de dent et qu’il s’avance autant en s’ar- rondissant dans son milieu. Il est séparé du front par un trait enfoncé droit, mais se courbant à ses deux extrémités. La tête a une ponctuation bien distincte et n’est pas impres- sionnée transversalement entre les yeux. Les antennes, moins longuement prolongées que la base du prothorax, ont les articles 4-7 environ une fois et demi aussi longs que larges et les 8, 9 et 10 ronds. Fig. 23. Le prothorax est transverse, d’un quart environ plus large que long, moins long que dans lusitanica ; ses côtés sont arrondis faiblement, sans aucune sinuosité ; les angles antérieurs sont arrondis, les postérieurs sont obtus et émoussés ; il est muni latéralement d’un rebord assez mince qui n'existe ni à la base, ni au sommet, mais le bord basal est un peu relevé en gouttière. Il est un peu échancré en devant et coupé droit par der- rière, \ Élytres de la largeur du prothorax à la base, en ovale assez large, offrant ordinairement vers la moitié leur plus grande largeur; elles sont plus larges en ce point que la moitié de leur longueur (elles ont 12 mill. de largeur et 49 mill, de longueur totale); elles sont terminées triangulaire- ment sans aucun prolongement caudal. Elles sont munies latéralement d’un rebord complètement invisible quand l’insecte est examiné -perpen- 440 E. ALLARD. diculairement en dessus, ce qui tient à ce que, bien qu'elles soient assez déprimées sur le milieu du dos, elles sont très arrondies latéralement. Elles présentent des sillons superficiels longitudinaux qu’on aperçoit à la loupe. Le repli épipleural, d’égale largeur dans son premier tiers, est gra- duellement rétréci ensuite jusqu’à l’extrémité. Le menton est échancré en devant. Le prosternum, canaliculé entre les hanches, offre après elles une carène écrasée, très concave, tritubercu- leuse à son extrémité postérieure. Le mâle a une queue remarquablement longue; elle est formée de deux branches accolées et sans hiatus au bout, de cinq à six millimètres de longueur, En outre, il a les tibias postérieurs flexueux, une brosse de poils au bas du premier segment qui est couvert de fortes rides trans- verses, au milieu desquelles il y a entre les hanches un tubercule trans- verse, assez saillant, peu épais et usé par le frottement. Mésopotamie. Collection Bates, de Leicester. Gette espèce se distingue de toutes les précédentes par sa petite taille, par la queue nulle de la femelle et très longue du mâle, par sa surface unie, etc. 8. UROBLAPS TINGITANA AIL Long. 23 à 35 mill.; larg. 42 à 15 mill. — Cette espèce a une grande ressemblance avec la Titana Ménét., mais elle en est bien distincte. Son corselet est beaucoup plus rétréci postérieurement et plus arrondi sur les côtés ; ses élytres ont de nombreuses petites côtes obsolètes comme la Titana, mais elles ne sont pas séparées par des lignes de points en série, et leur ponctuation est beaucoup plus fine, très espacée et confuse, La queue des élytres est formée de deux branches juxtaposées qui ne sont pas d'égal diamètre dans toute leur longueur comme dans \ Tilana ; ces branches s’amincissent graduellement, ce qui donne au prolongement entier une forme légèrement triangulaire ; à la pointe de ce prolongement il y a un léger hiatus. | Labre bifestonné en devant, assez fortement ponctué, Épistome échancré Blapsides de l'Ancien Monde. At sinueusement en devant, séparé du front par un sillon transverse profond et arqué à ses extrémités, Prothorax transverse, mais presque régulièrement arrondi latéralement, avec la base et le sommet tronqués ; il en résulte qu’il est presque aussi rétréci à la base qu’au sommet et que les quatre angles sont arrondis ; il est rebordé tout autour; le rebord est plus épais et un peu retroussé sur les côlés. Il est médiocrement convexe et finement pointillé de points épars. Les élytres, très convexes, sont de la largeur du prothorax à la base ; elles s’élargissent en s’arrondissant de manière à former un ovale assez régulier qui est environ d’un tiers plus large que le prothorax dans sa plus grande largeur. Elles sont brusquement déclives postérieurement et ont un prolongement légèrement triangulaire. Elles sont couvertes de petites côtes obsolètes, qu’une bonne loupe permet d’apercevoir, et par- semées de points très fins, écartés. La carène supérieure du rebord des élytres n’est visible qu’antérieurement quand on regarde l’insecte perpen- diculairement en dessus; ce rebord va en diminuant graduellement de largeur de sa base à l’extrémité. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum se recourbe forte- ment au-dessous des hanches, en s’écrasant, et se termine postérieure- ment par un éperon pointu. L'abdomen_est assez densément pointillé ; toutes les cuisses sont ponctuées en râpe, mais assez brillantes. &. A la brosse de poils jaunes sexuelle au bas du premier segment abdominal, et sur ce même segment, entre les hanches, une callosité très saillante, très large et comme divisée en deux saillies pyramidales, placées sur le même plan transversal, el usées en dessus. Les tibias postérieurs sont très flexueux. Q. Pas de brosse de poils jaunes, ni de callosité sur le milieu du pre- mier segment abdominal. Arrière-corps un peu plus large; prolongement caudal un peu moins long ; tibias postérieurs droits, Cette espèce a été prise en abondancé à Mogador, dans le Maroc. J'en possède également une paire originaire d'Égypte. 9. UROBLAPS ANTENNALIS, d', All. Long, 24 mill.; larg. 40 4/2 mill. — Corps suballongé, d'un noir non 142 E. ALLARD. luisant; superticiellement pointillé en dessus, les points sont très fins et très écartés et moins distincts que dans B. lusita- nica Herb. Le labre est glabre, entaillé en devant; l’épistome est bisinué, c’est-à-dire que d’une part ses angles antérieurs s’avancent en forme de dent et que d’une autre part il s’avance autant, en s’arrondissant, dans son milieu. Il est séparé du front par un trait enfoncé, arqué en dedans. La tête a une ponctuation peu distincte et est impressionnée transversale- Fig. 25. ment entre les yeux. Les antennes dépassent en longueur la base du prothorax; elles ont les articles 4-7 environ deux fois et demi aussi longs que larges et les articles 8, 9 et 10 un peu allongés, ce qui leur donne une forme elliptique. Le prothorax est transverse, d’un tiers environ plus large que long, assez semblable à celui de B. lusitanica, sauf que les angles postérieurs sont moins émoussés. Il est rebordé tout autour d’un rebord assez fin, mais non interrompu. Il est un peu échancré en devant et coupé droit par derrière. Élytres de la largeur du prothorax à la base, en ovale allongé, offrant ordinairement vers la moitié leur plus grande largeur ; à peu près égales dans ce point à la moitié de leur longueur (elles ont 10 1/2 mill. de largeur et 49 mill. de longueur totale); elles sont terminées en triangle pointu ; on ne voit pas se former de prolongement étroit comme dans hispanica où lusitanica. Elles sont munies latéralement &un rebord invi- sible depuis la moitié seulement de leur longueur totale quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Elles sont assez convexes sur le dos, comme l’hispaniea, mais ne sont pas aussi lisses et présentent des sillons superficiels longitudinaux qu’on aperçoit à la loupe. Le repli, plus large à la base ou un peu après, est graduellement rétréci ensuite jusqu’à l'extrémité. Le menton est rond. Le prosternum canaliculé entre les hanches. L'unique exemplaire de cette espèce que je possède provient du Maroc et est un mâle. Il a le premier arceau ventral chargé entre les hanches d’une callosité transversale médiocrement élevée; elle est tronquée et trois fois au moins plus longue que large. Après elle, il y a plusieurs plis transversaux bien marqués et une brosse de poils jaunes à la base du premier segment. Les tibias postérieurs sont bisinueux. Blapsides de l'Ancien Monde. 148 Cette espèce ressemble à l’hispanica, mais s’en distingue aisément par la forme de son épistome et de sa callosité abdominale et par sa couleur male. 10. UROBLAPS INFLATA (Chevr.) AI Long. 26 mill.; larg. 13 mill. — D’un noir un peu brillant en dessus. Labre échancré en devant, pointillé. Épistome échancré en devant, sans sinuosité, séparé du front par un “très léger trait enfoncé, sinueux et à peine distinct, Prothorax d’un quart environ plus large que long, tronqué à la base, un peu échancré au sommet, élargi en s’arrondis- / sant jusqu'aux deux cinquièmes environ des côtés, puis des- cendant en ligne presque droite sur la base, avec les angles postérieurs droits. Les bords sont minces et un peu relevés en gouttière. 11 est médiocrement convexe et finement pointillé. Fig. 26. Les élytres, très convexes, sont un peu plus larges que le prothorax à la base; elles s’élargissent en s’arrondissant de manière à former un ovale qui est presque deux fois aussi large que la base du prothorax. Elles sont brusquement déclives postérieurement et ont un prolongement caudal triangulaire, très court dans les deux sexes, avec un très petit hiatus au bout. Elles ont chacune huit côtes, larges, bien apparentes, non compris la suture. La carène supérieure du rebord des élytres n’est visible qu’an- térieurement quand on regarde l’insecte perpendiculairement en dessus ; ce rebord est large et d’égale largeur dans les trois quarts environ de sa longueur. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum, fortement canaliculé entre les hanches, se recourbe fortement au-dessous d’elles, en s’écra- sant, et se termine postérieurement par un fort éperon pointu. L’abdomen est finement, mais densément rugueux. Le mâle a la brosse de poils jaunes sexuelle au bas du premier segment abdominal, et sur ce même segment, entre les hanches, une callosité formant un cône épais, usé par le frottement. Les tibias postérieurs sont un peu flexueux. La femelle n’a pas de brosse de poils jaunes, ni de callosité sur le 144 E. ALLARD. milieu du premier segment abdominal, qui a cependant de nombreux plis transversaux semblables à ceux que le mâle a au-dessous de la callosité, Les Libias postérieurs sont droits. Gette espèce a de l’analogie avec la B. tingitana AÏ., mais elle s’en distingue par sa couleur plus brillante, par sa taille plus petite, par ses élytres beaucoup moins arrondies latéralement et à côtes bien plus sail- lantes, par les côtés du prothorax tout autrement conformés, par le pro- longement caudal du mâle bien plus court et par la callosité abdominale autrement faite, etc, Mogador, Collections Bates, Fairmaire, la mienne. A1. UROBLAPS HEYDENI All. Long. 30 à 36 mill.; larg. 44 à 16 mill. — Corps sub- allongé, d’un noir terne; paraissant lisse, mais superfi- ciellement pointillé d’une manière très écartée sur les élytres, assez serrée sur le corselet. Labre échancré en devant, densément ponctué. Antennes courtes, ayant les articles 4-7 un peu moins de deux fois aussi longs que larges; les articles 8, 9 et 10 sont ronds, mais diminuent successivement de grosseur. Le prothorax s’élargit antérieurement en s’arrondissant, puis se rétrécit à partir de la moitié environ en ligne un Fig. 27. peu sinueuse avant la base; il est d’un tiers environ plus large que long dans son diamètre transversal le plus grand et assez for- tement convexe. 11 paraît tronqué au sommet et à la base qui est ciliée. Sa ponctuation est très fine, assez serrée et peu distincte. Élytres de la même largeur en devant que le prothorax à ses angles postérieurs, trois fois environ aussi longues que lui, en ovale allongé, brusquement arrondi postérieurement el terminé par un prolongement caudiforme, très court, formé de deux petites branches épaisses, courtes, accolées, sans divergence, ni hiatus à l'extrémité. Elles sont fort convexes et munies latéralement d’un rebord qui n’est distinct du dessus que dans leur tiers antérieur environ. Le repli épipleural est de largeur presque égale jusqu'aux deux tiers. Blapsides de l'Ancien Monde. 145 Le prosternum, échancré en canal entre les hanches, s’écrase au-des- sous et se termine par trois tubercules, dont le médian est plus fort et ressemble à un éperon pointu. L’abdomen est lisse et nullement rugueux ; les deux derniers segments sont densément ponctués. Le mâle diffère de la femelle par sa queue un peu plus longue, par ses tibias postérieurs fortement flexueux, par les cuisses postérieures forte- ment denticulées sur leur bord inférieur interne, par une brosse de poils jaunes à la base du premier segment abdominal qui est chargé en outre, entre les hanches, d’un large, mince et assez élevé tubercule échancré fortement en triangle. Par suite ce tubercule semble formé de deux fortes dents triangulaires se touchant par la base. Il n’y a au-dessous qu’un seul fort pli transversal. Ê Dans la femelle, il n’y a pas de pli transversal sur le premier segment abdominal et les tibias postérieurs sont droits. Les cuisses postérieures ne sont pas denticulées. Cette espèce est originaire du Maroc et m'a été communiquée par M. von Heyden, de Francfort, sous le nom de B. robustus Tarnier. C’est avec la B. gages Lin. qu’elle a le plus d’analogie. Elle en diffère par sa couleur terne, par son corselet plus convexe, par son prolongement caudal non bifurqué à la base, par ses antennes plus courtes et à articles 4-7 sensiblement moins longs; par son abdomen lisse, tandis qu'il est fortement rugueux chez la gages ; par le premier segment abdominal sans plis dans la femelle et avec un seul dans le mâle; par la conformation très remarquable du tubercule abdominal du mâle, etc, 42. UROBLAPS LUSITANICA Herbst, Käf., VILLE, p. 197, U. producta Cast., Hist. nat., IE, p. 200. — Solier, Stud. ent., p. 120. Long. 31 à 40 mill. ; larg. 49 à 46 mill. — Corps suballongé, luisant, paraissant lisse mais superficiellement pointillé en dessus. Labre glabre, entaillé en devant. Antennes moins longuement prolongées que la base du prothorax. Prothorax élargi en s’arrondissant jusqu'aux trois seplièmes ou parfois jusqu’à la moitié de sa longueur, rétréci ensuite en ligne peu courbe, Ann. Soc. ent, Fr. — Septembre 1881. (1881) 4'° partie, 10. 446 E, ALLARD. ordinairement subsinueux avant la base, à rebord latéral assez faible ; médiocrement convexe; d’un cinquième environ moins long que large dans son diamètre transversal le plus grand, On y voit à la loupe une ponctuation fine et écartée qu’on ne distingue pas dans le gages. Élytres faiblement plus larges en devant que le pro- thorax, près de quatre fois aussi longues que lui, . d’un tiers environ plus larges, examinées comme lui dans leur diamètre transversal le plus grand; en ovale allongé, offrant ordinairement vers leur moitié leur plus grande largeur; ordinairement égales dans ce point (prises en- Fig. 28. semble) à la moitié de leur longueur ; terminées par un prolongement allongé (4, ®), horizontal, ordinairement un peu relevé ; munies latéralement d’un rebord invisible depuis le tiers jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur totale, quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus ; subdéprimées ou médiocrement convexes sur le dos; presque lisses, offrant assez rarement des sillons superficiels. Repli plus large à la base ou un peu après, graduellement rétréci ensuite jusqu'aux trois quarts et plus sensiblement de là à l'extrémité; moins large dans son milieu que le tiers du dos de chaque élytre; chargé près de son rebord d’une faible nervure parallèle, postérieurement diver- gente, Prosternum offrant après les hanches une carène écrasée ou concaye sur Son dos, triluberculeuse à sa partie postérieure ; le tubercule médiaire beaucoup plus saïllant, à peine plus prolongé postérieurement que le bord postérieur de l’antépectus, garni de poils. Métasternum creusé d’un sillon transversal plus faible ou oblitéré dans son milieu; ridé sur les côtés de la partie antérieure. Premier arceau ventral obtusément arqué et relevé en rebord sur les côtés, à son bord antérieur. Postépisternums rétrécis en pointe, en ligne courbe à leur bord interne. Trois premiers segments abdominaux assez fortement et plus distinctement ponctués que dans Emondi et gages. d. Premier arceau ventral chargé entre les hanches d’une callosité médiocrement élevée, subpyramidale, souvent usée au sommet. Elle est placée assez loin du bord antérieur du premier segment et il y a après elle huit à dix plis transversaux bien marqués. Tibias postérieurs bi- sinueux. Il y a souvent d’autres plis transversaux peu réguliers sur les Blapsides de l'Ancien Monde. 147 deuxième et troisième segments. Pas de touffe de poils au bord posté- rieur du premier arceau. ?. Tibias postérieurs droits. Premier arceau ventral sans tubercule, à rides moins prononcées. On trouve cette espèce près de Marseille, principalement le long des murs qui bordent les cours d’eau. Plus commune dans les Pyrénées- Orientales, où on la rencontre par paire dans les champs. On la prénd aussi fréquemment en Espagne. 13. UROBLAPS HISPANICA Sol., Stud. ent., P. 333. Long. 27 mill.; larg. 44 1/2 mill. — Corps suballongé, lui- sant, mais moins que lusitanica Herbst ; superficiellement pointillé en dessus; les points sont très fins et très écartés, mais néanmoins plus serrés et plus distincts que dans /usita- nica. Le labre est glabre, entaillé en devant; l’épistome est tronqué mais avancé en espèce de dent à ses deux angles an- térieurs ; il est séparé du front par un trait enfoncé transver- salement et droit. La tête est plus distinctement ponctuée que Fig. 29. le prothorax et impressionnée transversalement entre les yeux. Les antennes, moins longuement prolongées que la base du prothorax, ont les articles 4-7 une fois et demie aussi longs que larges et les 8, 9 et 10 ronds. Le prothorax est transverse, d’un tiers environ plus large que long, moins long que dans lusitanica ; ses côtés sont arrondis, sans sinuosité avant la base; les angles antérieurs sont arrondis, les postérieurs sont obtus et émoussés ; il est muni tout autour d’un rebord assez faible, qui est interrompu dans le milieu de la base et du sommet. Il est un peu échancré en devant et coupé droit par derrière. Élytres de la largeur du prothorax à la base, en ovale allongé; offrant ordinairement vers leur moitié fleur plus grande largeur ; à peu près égales dans ce point à la moitié de leur longueur (elles ont 41 1/2 mill, de largeur et 20 mill. de longueur totale); elles sont terminées triangu- lairement et ont un prolongement court (4 mill. @ ; 2 mill. 4), horizontal ; elles sont munies latéralement d’un rebord invisible depuis le tiers de leur longueur totale quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus et qui ne réapparaît qu’à l'extrémité, Elles sont assez convexes sur le dos; presque lisses. Le repli, plus large à la base ou un peu après, est gra- duellement réiréei ensuite jusqu’à l'extrémité. 148 E. ALLARD. Le menton est rond. Le prosternum, canaliculé entre les hanches, offre après elles une carène obtuse, très peu concave, par conséquent plus saillante que dans lusitanica, triluberculeuse ordinairement à son extré- mité postérieure, avec le tubercule médian plus fort et pointu. d. Premier arceau ventral chargé entre les hanches d’une callosité médiocrement élevée, subpyramidale, souvent usée au sommet, et après laquelle il y a plusieurs plis transversaux bien marqués. Une brosse de poils jaunes, dans le milieu de l’abdomen, entre les premier et deuxième segments. Les quatre tibias antérieurs sont droits, mais les postérieurs sont bisinueux. @. Tibias postérieurs droits. Premier arceau ventral sans tubercule, à rides moins prononcées. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec la lusitanica, mais elle est généralement plus petite, beaucoup moins déprimée sur le dos des élytres qui ont un prolongement caudal moins long et droit. Elle a une ponctua- ton plus distincte. Son prosternum est autrement conformé au-dessous des hanches. Le mâle a une brosse de poils abdominale, et ses tibias antérieurs sont droits et non courbes. France méridionale, Espagne, Cadix. M. Marquet me l’a envoyée de Toulouse ; M. Fairmaire la possède de Cadix. 44. UroBLAPs EMOND1 Sol., Stud. ent., p. 331. Long. 42 mill.; larg. 45 à 16 mill. — Corps suballongé, subcylindrique, d’un noir légèrement luisant. Labre presque bilobé et cilié en devant, glabre et fortement ponctué en dessus. Épisitome bisinué, c’est-à-dire ayant son milieu et ses deux angles latéraux proéminents ; il est séparé du front par un trait transversal droit, légèrement enfoncé. Antennes comme dans gages. La tête est ponc- tuée, surtout en devant, de points écartés. Prothorax très large, presque aussi large ‘que les élytres chez le mâle, tronqué à la base et au sommet, très arrondi latéralement avec un rétrécissement assez fort et un peu Fig. 30. sinueux avant la base; finement rebordé devant et der- rière, plus fortement sur les côtés, qui sont un peu relevés de manière à Blapsides de l'Ancien Monde. 119 former une étroite gouttière ; convexe, très finement ponctué de points épars. Élytres en devant de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs, trois fois et demie au moins aussi longues que lui, en ovale allongé, légère- ment déprimées en dessus; terminées par un prolongement assez long (4 à 5 mill. , un peu moins long ©), brusquement rétréci au delà de l'abdomen, parallèle, profondément sillonné en long et courbé vers le bas à l'extrémité où il y a un très petit hiatus. Le rebord latéral est visible comme dans le gages ; le repli épipleural est d’égale largeur à peu près dans les deux tiers de sa longueur. Elles ne paraissent pas ponctuées, mais sont couvertes de très fines rides ou rugosités, Prosternum canaliculé entre les hanches, recourbé au-dessous où il forme une carène écrasée, courbe, terminée postérieurement par une forte dent. L’abdomen est ponctué, et les points sont entremêlés de rides. Le mâle a sur le premier segment abdominal, tout près du bord anté- rieur, un tubercule assez fort, transversal, usé par le frottement ; quelque- fois ce tubercule paraît formé de deux tubercules placés côte à côte ; sa base est plissée longitudinalement en devant, et, en arrière de lui, le pre- mier segment est couvert de quinze à vingt plis transversaux. Il y a une brosse de poils jaunes à la base de ce premier segment. Les tibias posté- rieurs sont fortement sinueux. Cette espèce est plus allongée et a les élytres plus convexes que B. lusi- lanica. Comparée à la nitidula, elle est moins convexe, proportionnelle- ment plus large, le prothorax est plus dilaté dans le milieu et plus transverse. Algérie, Oran. Collections Fairmaire, Bates, la mienne. 45. UROBLAPS NITIDULA Sol., Stud. ent., p. 330. Long. 35 à 40 mill.; larg. 42 à 44 mill. — Corps suballongé, ou mieux subcylindrique, d’un noir luisant, paraissant lisse, mais superficiellement pointillé en dessus. Labre presque bilobé et brièvement cilié en devant, glabre et fortement ponctué en dessus. Épistome séparé du front par un trait transversal droit. Antennes comme dans gages. Prothorax entièrement rebordé, convexe, un peu cordiforme ; son som- 450 E. ALLARD. met est coupé droit parallèlement à la base; il s’élargit en s’arrondissant jusqu'aux deux cinquièmes, puis se ré- trécit sinueusement jusqu'aux angles postérieurs qui sont presque droits el émoussés. D'un cinquième environ moins long que large dans son diamètre transversal le plus grand. Élytres en devant de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois et demie au moins aussi longues que lui et d’un cinquième environ plus larges que ce dernier ; examinées comme lui, dans leur plus grande Y largeur, en ovale allongé et assez cylindriques; terminées Fig. 8l. par un prolongement assez long (4), brusquement rétréci au delà de l'abdomen, parallèle, profondément sillonné en long et courbé vers le bas à l'extrémité, où il est à peine bifide. On peut dire encore qu'il est formé de deux fortes branches accolées jusqu’à l'extrémité où elles se courbent en bas. Le rebord n’est pas plus distinct que dans le gages; le repli a une largeur décroissante, depuis près de la base. Prosternum moins fortement canaliculé entre les hanches que le gages, formant ensuile une carène écrasée, plus courbe que dans cette espèce et terminée postérieurement en forte dent. Épisternums métathoraciques courbes comme dans le gages à leur côté interne, mais non rétrécis comme dans cette espèce, sensiblement plus larges. Trois premiers seg- ments abdominaux imperceptiblement ponctués. d. Prolongement caudal (ordinairement 4 mil.) plus long. Cuisses non denticulées sur leur bord inférieur. Tibias postérieurs notablement bi- sinueux. Premier segment de l’abdomen chargé entre les hanches d’un très gros tubercule arrondi, comme usé par le frottement, qui est placé tout contre le bord antérieur de ce segment, tandis que dans le gages le tubercule analogue est placé plus bas entre les hanches. Ce tubercule est suivi de douze à quinze rides prononcées. Ventre orné d’une touffe de poils. Les deuxième et troisième segments sont finement ridés en tous sens, les deux derniers assez ponclués. ©. Prolongement caudal plus court (ordinairement 3 mill.). Tibias pos- térieurs droits. Premier arceau ventral sans tubercule, avec quelques rides moins prononcées; sans touffe de poils. Cette espèce se distingue au premier coup d'œil du gages par sa taille Blapsides de l'Ancien Monde. 151 plus grande, par sa forme plus cylindrique et plus courbe de la tête à l'extrémité, par son prothorax plus large, par la queue des élytres courbée à l’extrémité, etc. Elle m’a été rapportée de Tlemcen par M. le docteur Ridreau; MM. Fair- maire el Bates la possèdent aussi d'Algérie, J'en ai un exemplaire origi- paire de Sicile, et M. Dohrn m'en à communiqué un individu indiqué comme provenant de Turcomanie. 2° Sous-Genre. Lithoblaps Mots. Arrière-corps en ovale-oblong, deux fois au moins aussi long que large, terminé par un prolongement caudal médiocrement long, manifestement fourchu ou bidenté à l'extrémité. Les élytres sont munies latéralement d’un rebord non visible dans toute sa longueur quand l'insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Le prothorax est convexe jusque près de la base. Les deux angles anté- rieurs de l’épistome sont avancés en forme de dent. La plantule existant à la base des ongles des tarses est triangulaire. Ce groupe ne diffère réellement du précédent (Uroblaps) qu’en ce que le prolongement est toujours court dans les deux sexes, à peine plus long dans les mâles que dans les femelles et toujours nettement ouvert à l’ex- trémité. Les deux tranches s’écartent au bout en formant un hiatus bien accusé, 16. LITHOBLAPS CAUDIGERA Gemm., Col, Heft., VI, 1870, L, caudata Sol., Stud. ent., p. 332. Long. 88 mill.; larg. 46 mill. — Suballongé, presque lisse, impercepti- blement pointillé ; dessus très luisant. Prothorax convexe, très large, d’un tiers environ moins long que large ; très arrondi latéralement, à peine cordiforme. Élytres très rétrécies à la base, de la largeur de la base du prothorax ; oblongues, se terminant par un prolongement assez épais, qui n’est point brusque mais est légèrement accompagné par le bord aminci-de l’extré- 4159 E. ALLARD. mité des élytres; il y a un hiatus assez marqué à son extrémité et les deux petites branches se recourbent légèrement. Le repli des élytres est à peu près d’égale largeur depuis un peu après la base jusqu'aux trois quarts. Le prosternum est fortement rentrant au-dessous des hanches, et, après avoir formé une courbe très prononcée, il se relève en une dent aiguë. Les trois premiers seg- ments de l’abdomen sont assez fortement réliculés ou ridés en tout sens. d. Prolongement caudal plus long (environ 3 mill.). Fig. 32. Tibias postérieurs fortement biflexueux. Premier arceau ventral chargé entre les hanches d’un tubercule transverse, usé au sommet, et suivi de rides transverses prononcées. Ventre sans touffe de poils. Ç. Prolongement caudal très peu plus court, Tibias postérieurs droits. Premier arceau ventral sans tubercule et à rides moins prononcées. Arrière-corps un peu plus large que dans le mâle. Cette belle espèce m'a été envoyée par feu Poupilier comme provenant du Sahara, par M. Hénon comme provenant d'Oran, par M. Ridreau comme provenant de Tlemcen ; MM. Fairmaire et Bates la possèdent aussi d'Algérie. Elle se distingue de la nitidula par ses élytres plus rétrécies à la base, par leur repli autrement conformé, et par un prolongement caudal non brusque et bifide à l'extrémité. Comparée au gages, elle a le prothorax plus court, plus large, plus arrondi latéralement; son corps entier est plus courbe en dessus longi- tudinalement et son prolongement caudal est plus épais et autrement conformé. 47, LiTHOBLAPS GAGES Linn., Syst. Nat., éd. 12, p. 676. — Solier, Stud. ent., p. 334. L. gigas Fab., Syst. Ent., p. 254. — Herbst, Käf., VIII, p. 481. — Muls., Coléopt. fr., 1854, Latig., p. 109. Blapsides de l'Ancien Monde. 153 L. piligera Carmagnola, Cat. Col. Villa, p. 46. L. producta Br., Expéd. Mor., IT, p. 203. L. Rolli Find., Cat. Col. Villa, p. 46. Long. 32 à 35 mill.; larg. 42 à 44 mill. — Suballongé, presque lisse, pointillé. Labre cilié en devant, glabre en dessus. Prothorax élargi, en s’arrondissant jusque vers les deux cinquièmes, postérieurement rétréci. Élytres terminées par un prolongement allongé, de lar- geur presque égale, bifide ; à rebord marginal en majeure partie visible en dessus. Repli à peu près d’égale largeur depuis la base oa peu après jusqu'aux trois quarts. Fig. 33. Prosternum postérieurement en forme de carène com- primée plus longuement prolongée que le bord de l’anté- pectus. &. Prolongement caudal (ordinairement de 2 8/10 à 3 3/10 mill.) plus long. Cuisses denticulées sur leur bord inférieur. Tibias postérieurs fai- blement arqués. Premier arceau ventral chargé entre les hanches d’un tubercule comme usé par le frottement ; ce tubercule suivi de six à huit rides transverses prononcées. Ventre orné d’une brosse ou touffe de poils. ©. Prolongement caudal plus court (parfois à peine 4 6/10 mill.). Cuisses non denticulées sur leurs bords inférieurs. Tibias postérieurs droits. Pre- mier arceau ventral sans tubercules, à rides moins prononcées ; sans touffe de poils. Corps suballongé, d’un noir peu luisant, paraissant lisse, mais plus ou moins superficiellement pointillé en dessus. Labre presque bilobé et cilié en devant, glabre en dessus. Antennes à peine aussi longuement prolon- gées que la base du prothorax, à troisième article presque aussi long que les trois suivants réunis. Prothorax élargi en s’arrondissant jusqu'aux deux cinquièmes où un peu plus, rétréci ensuite en ligne presque droite, à peine sinueux près de la base; sensiblement plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; muni latéralement d’un rebord un peu relevé et assez obtus ; assez con- 454 E. ALLARD. vexe; d’un sixième environ moins long que large dans son diamètre transversal le plus grand. Élytres à peu près d’égale largeur en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois et un Liers aussi longues que lui; d’un cinquième ou d’un quart plus larges, examinées comme lui dans leur plus grande largeur ; en ovale allongé ; terminées par un prolongement caudiforme subparallèle, formé de deux branches accolées et postérieure- ment séparées en deux pointes obtuses el souvent sensiblement diver- gentes ; munies latéralement d’un rebord indistinct depuis la moitié ou les quatre septièmes jusqu'aux cinq sixièmes de leur longueur totale, quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; convexes ; ordi- pairement presque lisses; repli de largeur presque égale jusqu'aux deux tiers, presque égal, vers sa moitié, au tiers de la largeur de chaque élytre ; chargé près de son rebord d’une nervure parallèle et postérieure- ment divergente. Pièce basilaire en ogive en devant. Prosternum formant après les hanches une carène postérieurement en forme de dent, ordinairement relevée et notablement prolongée après le bord postérieur de l’antépectus. Mélasternum déprimé et marqué trans- versalement d’une sorte de cicatrice sur son milieu ; parfois rayé d’une ride transversale de chaque côté de cette cicatrice ; plus faiblement ridé postérieurement. Postépisternums rétrécis en ligne sensiblement courbe à leur côté interne. Premier arceau ventral déprimé ou subéchancré dans le-milieu de son bord antérieur ; celte faible échancrure suivie d’un sillon longitudinal assez court, Les trois premiers segments abdominaux sont pointillés plus finement et d’une manière plus écartée que les deux der- niers. Plantule avancée en forme d’angle souvent inégalement bidenté ou obliquement coupé à son extrémité. Cette espèce habile, quelquefois en très grand nombre, les vieux édi- fices, les ruines, les caves, les lieux orduriers, etc. On l’a prise abon- damment à Nîmes, Aigues-Mortes, Marseille et Fréjus. Le Bl. gigas présente plusieurs variations plus ou moins prononcées; ainsi : Var. *. Le prothorax est parfois rétréci en ligne faiblement courbe dans sa partie postérieure. Var. £. Les élytres, au lieu d’avoir de petits points irrégulièrement disposés, semblent montrer des rangées de points striément disposés. Blapsides de l'Ancien Monde. 155 Var. y Quelquefois leurs intervalles ont une tendance plus ou moins sensible à la convexité : la disposition des points en rangées striales est alors plus facilement appréciable, Var. 4. Plus rarement les élytres offrent une dizaine de sillons très légers. Les rangées striales de points sont alors plus difficiles à suivre. (Mulsant.) Cette espèce ressemble à la nitidula, mais elle s’en distingué aisément par sa queue relevée et non courbée au bout et de plus bien distincte- ment bifide. Si on la compare à la caudigera, elle a les élytres plus con- vexes, moins larges, et son prolongement caudal est plus brusquement détaché et beaucoup plus grêle. J'en possède des exemplaires d'Algérie, du Maroc et de Grèce. 18. LITHOBLAPS GOGNATA Sol., Stud. ent., p. 386. CA Long. 28 mill.; larg. 12 à 13 mill — Ce qui frappe dans l’aspect de cette espèce, c’est sa couleur d’un noir brillant, puis la petitesse de son corselet, qui n’a d’ana- logue que chez la B{. brachyura K. La cognata G' res- \ semble même assez à une brachyura ©. La cognata $ à 1 l'arrière-corps beaucoup plus ovale. \ f Oblong-ovale, presque lisse et d’un noir très luisant. Labre presque bilobé, fortement ponctué, cilié en devant Fig. 34 et garni en dessus de poils roux. Prothorax à peine plus large que long (de 7 à 8 mill. de largeur); tronqué à la base et au sommet, arrondi latéralement et un peu rétréci en arrière ; muni d’un rebord distinct et relevé sur les côtés, mais nul à la base et imperceptible antérieurement ; son disque est très vaguement et finement pointillé et porte dans son milieu un sillon longitudinal très prononcé qui n’alteint ni la base ni le sommet. Il est assez convexe. Élytres oblongues (G), ovales (©), et fortement convexes; de la largeur du prothorax à la base, mais se dilatant en s’arrondissant jusqu’au tiers environ et s’atténuant de même dans le dernier tiers; elles se terminent par un prolongement caudal (4 4/2 mill. de longueur) formant deux petites dents horizontales bien prononcées. Elles sont lisses, très finement 156 E. ALLARD. et très vaguement pointillées, et on y distingue à la loupe quelques ves- tiges de côtes assez larges. Le repli des élytres est d’égale largeur sur environ les trois quarts de sa longueur. L'abdomen est assez fortement rugueux, quoique très luisant. Le pro- sternum se relire au-dessous des hanches, puis forme une carène avancée et tranchante. Les tibias postérieurs sont droits dans les deux sexes. Le mâle est un peu plus étroit des élytres que la femelle ; son premier segment abdominal est marqué de rides transversales profondes à la suite d’une callosité transverse peu saillante, mais il n’a pas de touffes de poils jaunes à la base. La femelle n’a pas de rides sur le premier segment abdominal, et ses élytres sont plus dilatées latéralement. Égypte. — Je l'ai acquise de M. Émile Deyrolle. 49. LITHOBLAPS PBRACHYURA Kust., Käf, Eur., 13, 66. L, abbreviata Sol., Stud. ent., p. 339. Long. 18 à 28 mill.; larg, 7 à 12 mill. — Oblongue, étroite, fortement convexe, subcylindrique; d’un noir non brillant ; très lisse en dessus, excepté sur la tête, où l’on voit quelques points enfoncés assez gros, plus ou moins marqués, mais obli- térés au centre. Labre bilobé, fortement ponctué, mais glabre. Prothorax presque aussi long que large, presque carré, à peine rétréci en arrière; quelquefois sans rétrécissement sen- sible (3) et guère plus étroit que les élytres (); il est con- vexe ; le rebord latéral est mince et relevé étroitement ; dans le milieu de la base et du sommet il n’y a pas de rebord. Le disque a quelques points superficiels et très épars, et, dans son milieu, un léger et court vestige de sillon longitudinal. Fig. 35. Élytres allongées et très convexes, presque cylindriques (3), peu pro- longées au delà de l'abdomen, avec le rétrécissement apical très court et formé par deux dents obtuses (4, ®). Le repli des élytres est d’égale largeur sur environ les trois quarts de la longueur. Blapsides de l’Ancien Monde. 157 L'abdomen est peu brillant, rugueux, avec les deux derniers segments fortement ponctués. Le prosternum, au-dessous des hanches antérieures, forme une carène mince, proéminente. Le premier segment abdominal a une fosselte profonde au milieu de son bord antérieur; il porte, dans les mâles, entre les hanches, un tubercule peu élevé, carré ou transverse, tronqué, et au-dessous de forts plis transversaux. Chez le même sexe, l'abdomen a une brosse de poils roux, et les tibias postérieurs sont légè- rement flexueux ; les pattes sont longues et grêles; les antennes dépassent la base du prothorax; leurs articles 4 à 7 sont allongés, coniques ou à peu près égaux. Cette espèce est aisée à reconnaître à sa forme étroite et cylindrique, à son corselet carré, à son dessus lisse. Elle est commune en Espagne; j'en possède plusieurs d’Alicante et de Carthagène. Je l’ai vue également dans les collections Fairmaire, Bates et Dohrn. 20. LITHOBLAPS WIEDEMANNI S0l., Stud. ent., p. 350. Long. 36 à 41 mill.; larg. 16 à 48 1/2 mill. — Épaisse, ovale, oblongue ; assez obscure sur le dos, mais plus bril- lante en dessous. Labre bifestonné en devant et cilié, glabre en dessus. Épistome séparé du front par un sillon transverse profond. Prothorax d’un cinquième environ plus large que long, assez fortement rétréci vers la base, s’arrondissant assez notablement sur les côtés, au moins dans les deux tiers antérieurs; dos assez convexe et presque lisse ou fine- ment pointilé. Le rebord latéral est un peu relevé en gouttière ; à la base et au sommet il est plus fin. L’écus- Fig. 36. on est invisible. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant ensuite et formant un ovale oblong ; fortement convexes, à peine subdéprimées sur le dos ; finement ponctuées, couvertes de côtes très serrées (17 ou 18), à intervalles très étroits, avec une seule strie ponctuée sur ceux du milieu du dos; mais il y en a quelquefois deux sur ceux des côtés. La carène latérale n’est pas visible quand on examine l'insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres est à peu près d’égale largeur sur les 158 E. ALLARD. trois quarts environ de sa longueur. Elles sont assez fortement déclives postérieurement et paraissent obtusément arrondies, mais elles ont un prolongement caudal assez long, & (2 4/2 mill.), beaucoup plus court, ?, assez profondément divisé dans les deux sexes, surtout chez le &. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum forme au-dessus des hanches une carène cintrée, médiocrement lranchante et terminée en éperon pointu ; de chaque côté de cet éperon se trouve un petit tuber- cule peu saillant. Les pattes sont longues et fortes; cuisses assez lisses, avec des granulations éparses. Abdomen obsolètement ridé, ponctué sur les deux derniers segments. &. A la brosse de poils jaunes abdominale, et sur le premier segment, entre les hanches, une callosité transverse, assez élevée, surmontant une dizaine de très forts plis transversaux. Les tibias postérieurs sont un peu flexueux. ©. Abdomen obsolètement plissé sur le premier segment. Tibias posté- rieurs droits. Alexandrie d'Égypte, parmi les ruines (Solier). Collections Fairmaire, de Bonvouloir, Bates, la mienne, 91. LITHOBLAPS PUNCTO-STRIATA 501, Stud, ent., p. 329, Long 35 mill.; larg. 44 mill — Corps ovale-oblong ; 7e d’un noir légèrement brillant. Labre bifestonné en devant. Épistome séparé du front par un sillon transverse, pro- fond et bien marqué. Prothorax d’un tiers plus large que long, légèrement échancré en devant, tronqué à la base, arrondi faiblement sur les côtés, ce qui lui donne une apparence carrée. Angles postérieurs obtus. Il est convexe, lisse, uni. Élytres de la largeur du prothorax à la base, élargies en s’arrondissant ensuite, ovales, très convexes, terminées par un prolongement caudal très court, bifide. Elles ont des côtes longi- tudinales très peu saillantes, unies, plus marquées près de la suture que vers les côtés et séparées par des stries ponctuées bien distinctes. La carène latérale des élytres n’est pas visible quand on examine l’insecte Fig. 37. Blapsides de l'Ancien Monde. 159 perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres est moins large que dans B. spathulata et d’égale largeur sur les trois quarts environ de sa longueur. Le menton est impressionné près du bord antérieur qui est un peu échancré. Le prosternum se recourbe fortement au-dessous des hanches, en s’écrasant, et il se termine postérieurement par trois tubercules dont le médian est assez pointu et proéminent. Les cuisses sont lisses et médiocrement ponctuées. Indes orientales. Gollection Bales, de Leicester. Je n’ai vu que des femelles de cette espèce. Elle est très distincte de l'ortentalis par la forme de l'extrémité üe ses élytres, par la régularité de leurs stries ponctuées, et par les intervalles de ces stries plus ou moins élevés, mais lisses et unis, tandis qu’ils sont rugueux dans l’ortentalis. 29. LITHOBLAPS ROTUNDATA Sol, Stud. ent., p. 395. L. lineato-punctata Al, olim. Long. 24 à 32 mill ; larg. 419 à 15 mill — Ovale- oblongue, d’un noir peu brillant. Cette espèce a beaucoup de la conformation de la ju- dæorum Mill. Les élytres ont la mème forme large, con- - vexe, très arrondie latéralement. Le prothorax aussi est court, large, fortement arrondi latéralement ; les antennes, les pattes, le menton, le repli épipleural, les différences sexuelles, sont à peu près les mêmes; les deux sexes ont même, comme dans la judæorum, une brosse de poils Fig. 38. jaunes à l'extrémité du dernier segment abdominal. Mais voici les différences : la rotundata n'est pas d’un noir brillant comme la judæorum, mais d’un noir presque terne; son sillon frontal est fortement enfoncé ; son corselet est moins large, plus convexe ; ses élytres sont couvertes de 17 à 48 lignes longitudinales de points, bien pures, bien nettes, et dont les intervalles sont plats dans les deux tiers anté- rieurs des élytres et ne se soulèvent légèrement pour former sept à huit vestiges de côtes que dans la partie postérieure et déclive des élytres ; 160 E. ALLARD. l'abdomen est moins rugueux et ne paraît pas ponctué comme celui de la judæorum. Mésopotamie. Collection Bates. Le type de cette espèce, étiqueté de la main de Solier, existe dans la collection .-de M. de Marseul. 23. LITHOBLAPS PRUINOSA Fald., Bull. Mosc., VI, 1833, p. 53. — Eversm., Dej. Cat., 3° éd., p. 209. [en . longipes Zubk., Bull. Mosc., 1833, p. 331. — Motsc., Bull. Mosc., 1845, I, p. 67. . Fischeri Fisch., Spicil., p. 94. . amæna Fisch., Spicil., p. 99. . rorulenta Motsc., Bull. Mosc., 1845, p. 66. ovipennis Mann., in litt. RER E . turcomanica Karelin., in litt. Long. 22 à 26 mill.; larg, 44 4/2 mill. — Corps ovale, d’un noir terne, satiné. Labre bifestonné en ‘devant. Épi- stome séparé du front par un sillon profond, mais extré- mement raccourci. Prothorax à peine transversal et assez carré ; tronqué à la base, légèrement bisinué au sommet; convexe, avec une impression transversale le long de la base; ses côtés Fig. 39. sont fortement arrondis en avant, mais à partir du milieu, ils descendent presque en droite ligne vers la base, où les angles sont à peine ouverts. Il est très finement et peu distinctement poinlillé. Sa base est densément ciliée; les poils, d’un jaune soyeux, cachent l’écusson. Élytres ovales, très convexes, terminées par un prolongement caudal large et court, échancré fortement en are dont les deux extrémités sont deux petites dents très pointues. La carène latérale des élytres est visible jusqu’à la moitié environ quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres diminue graduellement de la base à Blapsides de l'Ancien Monde. 161 l'extrémité. En dessus, elles sont densément et rugueusement ponctuées et ont 17 à 18 stries longitudinales dont les intervalles sont légèrement convexes. Le menton est impressionné près de son bord antérieur, qui est un peu échancré. Le prosternum se recourbe fortement en s’écrasant au- dessous des hanches et se termine postérieurement par une légère saillie obluse. L’abdomen est rugueux; les pattes sont longues et grêles et les tibias intermédiaires sont fortement courbés en dedans. d. Une brosse de poils roux entre le premier et le second segment abdominal ; sur le premier segment, plus bas que les hanches, deux cal- losités coniques bien saillantes, placées côte à côte et en travers et ayant au-dessus d'elles trois ou quatre plis transverses assez forts. Tibias posté- rieurs un peu sinueux. Gelte espèce est facile à reconnaitre à son corselet relativement petit, à ses élytres en forme d’œuf, el à son apparence satinée, Elle est essentiellement sibérienne ; je l’ai vue dans les collections de M. le comte de Mniszech, de M. Dobrn, de M. Fairmaire, de M. Bates, provenant soit de Tartarie, soit du pays des Kirghises. Elle varie beaucoup de taille; les stries des élytres sont tantôt plus, tantôt moins enfoncées, et les mâles ont les pattes relativement plus longues que les femelles. Ces différences expliquent les noms différents qu’elle a reçus. Ainsi les B. longipes Zubk. et Fischer Fisch. me paraissent être deux mâles de pruinosa, les B. rorulenta Motsch. et amænu Fisch., deux femelles de ia même espèce. 8° Sous-Genre. Rhizoblaps Mots. Élytres munies latéralement d’un rebord tranchant, constituant une gouttière étroite entièrement visible quand Pinsecte est examiné perpen- diculairement en dessus, au moins chez les mâles. Le prolongement caudal est court ou médiocrement long et toujours bidenté ou avec un hiatus à son extrémité. Arrière-corps ovale, convexe. Le prothorax est convexe jusque près de la base, Les deux angles anté- (1881) 1'° partie, 11, 162 E, ALLARD. rieurs de l’épistome sont avancés en forme de dent. La plantule, située à la base des ongles des tarses, est triangulaire. Ce groupe se rapproche du précédent par son prolongement caudal ouvert à l'extrémité et fourchu. Ce prolongement est ou court et presque égal dans les deux sexes, ou formé de deux branches très grêles, médio- crement longues et s’écartant au bout. Une seule espèce (pinguis) n’a pas du tout de prolongement caudal. La visibilité de la carène latérale, quand on regarde l’insecte perpendi- culairement en dessus, a pour conséquence naturelle que l’arrière-corps est moins convexe que dans le groupe précédent. Le prothorax l’est égale- ment moins. 9h. RHIZOBLAPS PUBESCENS All HU en be Long. 83 mill.; larg. 17 mil. — A première vue, on Y dirait un Blaps superstitiosa Er. de grande dimension, puis l’examen fait reconnaitre que le prothorax est plus large et moins convexe, que les élytres sont plus dépri- mées en dessus, qu’elles sont moins elliptiques, se rétré- cissent plus brusquement à l'extrémité, que leur queue est sensiblement plus longue. Puis, si l’on retourne l’in- secte, on voit que le dessous est tout différent par ses nombreuses granulations et la pubescence rousse dont il est couvert. Fig. 40. Corps ovale-oblong, assez luisant, Labre bifestonné en devant. Sillon frontal transverse peu distinct. Prothorax médiocrement convexe, transverse, d’un tiers environ plus large que long; tronqué à la base, échancré et bisinué en devant, avec les angles proéminents; arrondi antérieurement sur les côtés, qui sont légèrement sinueux au-devant de la base ; côtés étroitement rebordés ; lisse en dessus. Élytres en ovale-oblong, brusquement rétrécies postérieurement et ter- minées par une queue courte, divisée en deux petites dents assez aiguês mais non divergentes; munies latéralement d’un rebord tranchant, cons- tituant une gouttière étroite, entièrement visible quand linsecte est exa- miné perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres est d’égale largeur sur les trois quarts au moins de sa longueur et orné de granula- tions épaisses. Blapsides de l'Ancien Monde, 165 Le menton est légèrement échancré, Le prosternum, au-dessous des hanches, descend en carène tranchante, droite, sans aucune courbure, Tout le dessous du corps est garni de granulations assez fortes et bien apparentes, et aussi d’une pubescence courte et rousse répandue jusque sur le rebord des élytres et sur les patles, el épaissie sous les cuisses et sur les côtés des segments abdominaux. Les cuisses sont très àpres. Le mâle a la brosse abdominale de poils, et sur le premier segment, entre les hanches, une forte callosité transverse suivie postérieurement de plis transverses très marqués. Les tibias postérieurs sont sinueux. La femelle n’a pas la brosse abdominale de poils, ni la callosité du pre- mier segment; ses tibias postérieurs sont droits et les granulations du dessous sont moins saillantes. Cette remarquable espèce est originaire de Bou-Saada, Je l’ai vue dans les collections Fairmaire et de Bonvouloir. 25. RH1IZOBLAPS MAGICA Erich., Wagn. Reis., IT, 1841, p. 183. — Sol., Stud. ent., p. 336. Long. 86 mill.; larg, 16 mill — Ovale-oblongue, dila- tée et assez fortement déprimée sur le dos (4 $). Labre bilobé en devant, très ponctué. Tête à ponctuation forte mais écartée. Il n’y a pas de ligne transverse enfoncée à la suture du front et de l’épistome. Prothorax peu convexe, tronqué à la base, échancré au sommet ; rétréci postérieurement et vers la tête, avec les angles antérieurs très arrondis et les postérieurs obtus ; ses côtés sont fortement arrondis et finement rebordés ; il est peu convexe et d’un tiers environ plus large que Fig, 41, long. Élytres de la largeur du prothorax à la base, mais s’élargissant beau- coup, de manière à ce que vers le milieu elles ont deux fois environ la largeur du prothorax. Elles se rétrécissent graduellement postérieurement en pointe, ce qui leur donne une forme de cœur assez prononcée. Elles sont munies latéralement d’un rebord tranchant, constituant une gout- tière étroite, entièrement visible quand l’insecte est examiné perpendicu- 164 E. ALLARD, lairement en dessus. Elles sont lisses, mais offrent parfois des traces de légers sillons. Leur queue est moyenne et divisée au bout en deux dents non divergentes. Le repli des élytres est un peu plus large dans sa partie antérieure que dans la-seconde. Le menton est fortement échancré en devant et sillonné longitudinale- ment dans son milieu, Le prosternum, en dessous des hanches, est très écrasé ; il se termine postérieurement par trois tubercules dont le médian a la forme d’une dent et les deux latéraux sont arrondis. L’abdomen est lisse et finement réliculé. &. Le premier segment abdominal porte à sa base une touffe de poils roux et entre les hanches une callosité très robuste, transverse, suivie postérieurement de très fortes rides. Les tibias postérieurs sont légère- ment courbés. Q. Le premier segment abdominal n’a que des rides oblitérées, et les tibias postérieurs sont droits. cette espèce a été prise à Bone, dans les dunes, par M. Hénon, qui me l’a envoyée. On la trouve aussi à Alger, à Constantine. Elle existe dans presque toutes les collections que j'ai vues. On la reconnait aisément à ses élytres très larges, très ovales, subdéprimées, à son prothorax très Jarge aussi, cordiforme, mais surtout très faiblement convexe. 26. RHIZOBLAPS JUDÆORUM Mill, Wien..Ent. Mon., 1861, p. 178. Long. 31 à 83 mill.; larg, 43 à 45 mill — Corps ovale- oblong, luisant. Labre glabre, bifestonné en devant. Épi- stome peu ponctué (4), à ponctuation âpre (9); à sa jonction avec le front, il n’y à pas de sillon transverse ou il est peu apparent. Prothorax peu convexe, très large, très transverse, très notablement arrondi sur Les côtés et se rétrécissant obli- quement près de sa base. Il est tronqué à la base et au sommet ; les angles postérieurs sont très ouverts, très courbés vers le bas, avec une impression bien distincte ; Fig. 42. le rebord latéral est relevé en étroite gouttière ; le disque paraît lisse, mais est très finement pointillé. Blapsides de l’Ancien Monde. 165 Élytres ovales et larges, terminées en pointe comme dans la mugica; déprimées également en dessus, mais leur rebord n'est visible qu’anté- rieurement quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus. Elles sont lisses, mais offrent cependant souvent, chez les femelles sur- tout, des côtes et des stries ponctuées très obsolètes, qu’on distingue à la loupe dans la partie postérieure. Elles se terminent par une queue courte, divisée en deux petites dents assez aiguës. Le rebord des élytres est d’égale largeur dans les trois quarts environ de sa longueur. Le menton est légèrement échancré en devant. Le prosternum, au- dessous des hanches, forme une carène non tranchante, très courbe, ter- minée postérieurement par trois tubercules dent le médian est un peu dentiforme. Le mâle a la brosse abdominale de poils, et sur le premier segment, entre les hanches postérieures, une forte callosité très usée par le frotte- ment, suivie de nombreux plis transverses, Le reste de l'abdomen est rugueux et ponctué. Tantôt les cuisses sont lisses, tantôt elles portent des aspérités écartées, La femelle n’a ni tubercule, ni plis, sur le premier segment abdominal, ni brosse au bas de ce même segment; son abdomen est moins rugueux et plus uni. Les deux sexes ont tous deux les élytres largement ovales, ce qui revient à dire que le mâle n’est pas plus étroit que la femelle. En outre, tous deux ont une brosse de poils jaunes à l'extrémité du dernier seg- ment abdominal. Cette espèce m'a été donnée par M. le commandant Coye, qui l’a recueillie au Liban. Elle paraît propre à la Syrie. J’en ai vu plusieurs exemplaires originaires de ce pays dans les collections Fairmaire, Dobrn, Bates, von Heyden, etc. 27. RHIZOBLAPS PROPHETA Reiche, Ann. Soc, ent. Fr., 1861, p. 89. . Long. 29 à 32 mill.; larg. 43 à 16 mill — Corps ovale-oblong, lui- sant. Labre bifestonné en devant, glabre. Tête finement ponctuée, avec un sillon transverse frontal peu marqué. Prothorax d’un quart à peine plus large que long, tronqué à la base et 166 E. ALLARD. au sommet, arrondi du sommet aux trois quarts, puis un peu sinueux au devant des angles postérieurs qui sont presque droits; finement rebordé latéralement et non en gouttière ; très lisse et assez convexe. Élytres ovales-oblongues comme dans B. superstitiosa Er. et terminées par un prolongement assez court, bidenté. Leur rebord n’est visible qu’antérieurement quand on exa- mine l’insecte perpendiculairement en dessus. Elles sont lisses et la loupe n’y fait découvrir que quelques points très obsolètes. Le rebord des élytres est un peu plus large Fig. 43. ans la première moitié que dans la seconde, Le menton est entier et non canaliculé. Le prosternum se recourbe au-dessous des hanches et se relève à l’extrémité en un éperon proémi- nent. L’abdomen est couvert de rugosités assez fines, entremêlées de points fins, plus gros et plus nombreux sur le segment apical. Cette description est faite d’après une femelle qui ressemble beaucoup à celle du superstitiosa Er. Elle en diffère cependant par la forme plus en pointe des élytres postérieurement, par le prothorax plus long et plus convexe, par la conformation du menton et du prosternum, etc. Algérie, Ma collection. 28. RHIZOBLAPS SUPERSTITIOSA Erich., Wagn. Iter. in Alger., p. 183. Long. 28 mill.; larg. 13 mill. — Corps ovale-oblong, luisant. Labre glabre, entaillé ou bifestonné en devant, fortement ponctué. Sillon frontal presque imperceptible. Prothorax peu convexe, tronqué à la base, échancré en devant, ortement arrondi sur les côtés, qui sont sinueux au devant de la base et rendent les angles postérieurs presque droits ; il est court et de plus d’un tiers plus large que long; rebordé en gouttière sur les côtés, très fine- Fig, 44. ment à la base et au sommet ; il paraît lisse. Élytres ovales-oblongues, plus brusquement rétrécies postérieurement que dans magica ; terminées par un prolongement très court ou plutôt par deux petites dents pointues très courtes ; munies latéralement d’un rebord tranchant constituant une gouttière élroite, entièrement visible Blapsides de l'Ancien Monde. 167 quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Elles sont lisses, mais offrent cependant à la loupe 17 ou 48 stries ponctuées très obsolètes. Le rebord des élytres est plus large dans la première moilié que dans la seconde, Le menton est légèrement échancré en devant. Le prosternum, au-des- sous des hanches, descend en carène tranchante, droile. Les cuisses sont couvertes de fortes aspérités et de quelques poils jaunes. L’abdomen est très fortement ridé et rugueux. d. Le mâle a la brosse abdominale de poils jaunes et une large callosité transverse entre les hanches postérieures ; celle-ci est suivie de fortes rides transverses jusqu’à la brosse abdominale. Les tibias postérieurs sont légèrement courbes. $. Tibias postérieurs droits. Abdomen couvert de rugosités plus fines, et, sur le premier segment, de rides transverses moins marquées. Je dois celte espèce à la générosité de M. Leprieur, qui l’a prise à Bou- Saada, 29. RHIZOBLAPS CORDICOLLIS Sol., Stud. ent., p. 346. Long. 31 à 32 mill.; larg. 13 à 44 mill. — Corps ovale- oblong, d’un noir assez brillant. Labre bifestonné en de- vant. Épistome séparé du front par un sillon transversal un peu sinueux et profond. Prothorax d’un tiers plus large que long, tronqué à la base et au sommet, très arrondi sur les côtés. Le dos est convexe et pulviné, mais les bords latéraux s’aplatissent et forment une large gouttière. Angles antérieurs arrondis, les postérieurs très obtus. Il est lisse ou très obsolètement Fig. 45. pointillé et brillant. Élytres de la largeur du prothorax à la base, élargies en s’arrondissant ensuite, ovales, très convexes, d’un noir luisant. Elles ont chacune huit côtes très fortes et très saillantes, dont les intervalles sont confusément et obsolètement pointillés. La carène latérale est entièrement visible (3) quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus, Le repli épi- pleural est d’égale largeur sur les trois quarts environ de sa longueur. 168 E. ALLARD. Les élytres se terminent par un prolongement caudal court, bifide, comme dans la judæorum. Le menton est impressionné près du bord antérieur, qui est légèrement échancré. Le prosternum se recourbe fortement au-dessus des hanches en carène obtuse, terminée par un éperon. Les cuisses sont lisses, peu ponctuées. Le mâle a une brosse de poils jaunes à la base du premier segment abdominal, qui porte entre les hanches une forte callosité transversale, usée au sommet et suivie de fortes rides transversales. Enfin il y a une seconde touffe de poils jaunes à l'extrémité du dernier segment, comme dans la judæorum. Ce n’est pas sans hésitation que j’ai séparé cette espèce de la judæorum Mill. Elles ont bien des analogies, y compris celle de la provenance. Cependant j'ai vu plusieurs cordicollis, dans la collection de M. Bates, différant toujours des judæorum par les caractères suivants : Les cordicollis mâles (je ne connais pas les femelles) ont le prothorax plus largement aplati sur les côtés près des bords; les élytres sont plus étroites ; la suture frontale forme un sillon transverse plus creux, plus distinct ; le prosternum est moins aplati et plus en carène au-dessous des hanches ; l'abdomen est moins rugueux ; enfin il y a les huit côtes qui donnent à chaque élytre une apparence canaliculée. La cordicollis provient d'Égypte, d'Arabie et de Syrie. Collections Bates et de Marseul. 30. RHIZOBLAPS STRAUCHI Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1861, p. 88. Long. 25 à 35 mill.; larg. 40 à 45 mil — Corps ovale- oblong, médiocrement épais ; d’un noir à peine luisant, Labre bifestonné en devant ; épistome séparé du front par un sillon transverse, court, à peine marqué. Prothorax très transverse, tronqué à la base, légèrement échancré au sommet; médiocrement convexe ; {rès arrondi antérieurement sur les côtés, rétréci vers la base et même sinueux (©); rebord nul à la base, très fin au sommet, en Fig. 46. gouttière sur les côtés, dans les femelles surtout; on y voit, Blapsides de l'Ancien Monde. 169 à la loupe, des points très fins et très écartés. Écusson en triangle très large et court. Élytres en ovale médiocrement (4), fortement (©), élargi et rétréci gra- duellement en pointe postérieurement; lerminées par un prolongement caudal assez long (2 1/2 mill.), assez large, à côtés parallèles, horizontal et profondément divisé au bout en deux dents aiguës non divergentes. Elles sont subdéprimées en dessus, surtout chez la femelle; elles portent huit côtes très saillantes (4), à peine saillantes (©), dont les intervalles, fort larges, ont une ponctuation très fine et très écartée; ces côtes s’obli- tèrent et disparaissent même en avant de l’élytre. Quelquefois, dans les femelles surtout, il y a de nombreuses gerçures transversales. La carène latérale des élytres forme une étroite gouttière, visible entièrement quand on examine l'insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord des élytres, fort large, est d’égale largeur dans les deux tiers environ médians de la longueur; il diminue à sa naissance et à son extrémité. Le menton est impressionné en devant et légèrement échancré. Le pro- sternum, au-dessous des hanches, est très écrasé et ne se relève pas en dent à l’extrémité. L’abdomen est finement rugueux, le dernier segment rugueusement ponctué. Les cuisses sont brillantes, quoique assez àpres. Le mâle a une brosse de poils jaunes au-dessous du premier segment abdominal, qui porte dans son milieu, entre les hanches, un fort tuber- cule transversal usé au sommet, suivi de huit à neuf très forts sillons transverses. Les tibias postérieurs sont droits. Cette espèce ne paraît pas rare en Algérie. M. le docteur Ridereau m’en a rapporté plusieurs exemplaires de Mostaganem et M. Leprieur m'en a donnés de Bou-Saada. Elle est aisée à reconnaître aux fortes côtes de ses élytres d’un noir très brillant, presque aussi fortes que dans la cordicollis Sol. Elle res- semble un peu à cette espèce, mais est plus courte, plus ovale, son cor- selet est beaucoup moins large et son prolongement caudal bien plus long. 91. RHIZOBLAPS BIFURCATA, ®, Sol., Stud. ent., p. 348. Var. dimidiata Sol., Stud. ent., p. 349. Long. 28 mill.; larg. 41 4/2 mill. — Oblongue, ovale, mais assez large 170 E. ALLARD. an et assez déprimée sur les élytres. D'un noir brillant. A la ( suture de l’épistome et du front, il y à un court sillon et au devant une impression transverse assez large, bien marquée. Prothorax d’un quart environ plus large que long, sub- carré ; tronqué à la base, très légèrement échancré au som- met, arqué assez régulièrement et également sur les côtés ; il est peu convexe; le rebord est nul à la base, très fin en devant, et sur les côtés, il est en gouttière. Il a une impres- sion arrondie, bien marquée, à chaque angle postérieur. Son Fig. 47. disque est très lisse et l’on n’y distingue que quelques points très fins et très rares. Écusson caché sous des poils jaunes. Arrière-corps peu épais. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’arrondissant ensuite en ovale ayant environ deux cinquièmes de largeur de plus que lui; elles sont notablement déprimées en dessus, obtusément arrondies postérieurement el terminées par une queue moyenne, étroite, el divisée au bout en deux pointes aiguës, sensiblement divergentes. Elles sont couvertes de lignes de points très oblitérées dans le premier tiers, mais s’accentuant graduellement jusqu’à l'extrémité et se trouvant former peu à peu deux séries de points entre six ou sept larges côtes, saillantes seulement en arrière. La carène latérale des élytres est visible entière- ment quand on examine l’insecte perpendiculairement en dessus. Le rebord est à peu près d’égale largeur dans sa première moitié; il diminue ensuite progressivement. Le menton est légèrement échancré en devant. Le prosternum, au- dessous des hanches, est complètement écrasé, sans aucune saillie ter- minale. L’abdomen est très luisant, parsemé de rides et de points râpeux, rugueusement ponctué sur le dernier segment. Égypte. Collections de Marseul, Bates, la mienne. Cette espèce ressemble un peu à la Sérauchi Reiche, mais elle est d’un noir terne, ses élytres sont plus larges, leurs côtes sont beaucoup plus faibles, et leur prolongement caudal forme deux petites dents très-aiguëês, retroussées en lair. 32. RHIZOBLAPS ARMENIACA Fald., Fn, transc., II, 1837, p. A2. BI, plana Sol., Stud. ent,, p. 358. BI. hians Fisch., Spicil., p. 78. — Muls., Latig., 4854, p. 112. Blapsides de l'Ancien Monde. 174 Long. 29 à 37 mill.; larg. 40 1/2 à 16 mill. d. Prolongement caudal assez grêle et bifide (3 mill.). Ti- bias postérieurs très légèrement arqués. Premier arceau ven- tral chargé entre les hanches d’un tubercule comme usé par le frottement ; ce tubercule suivi d’une dizaine de rides trans. verses assez prononcées. Ventre orné d’une brosse ou touffe de poils roux. ©. Prolongement caudal plus court (1 12 mil). Tibias postérieurs droits. Premier arceau ventral sans tubercule, non Fig. 48. usé; à rides moins prononcées; sans touffe de poils. Corps ovale-oblong, peu luisant, paraissant presque lisse, mais super- ficiellement ou finement pointillé en dessus, ordinairement marqué entre les yeux de deux fossettes parfois réunies. Labre presque bilobé et cilié en devant ; hérissé de poils obscurs en dessus. Antennes prolongées à peine jusqu’à la base du prothorax, à troisième article presque aussi long que les trois suivants réunis. Prothorax élargi en s’arrondissant jusqu'aux déux cinquièmes de ses côtés, rétréci ensuite en ligne peu courbe, à peine subsinueux près des angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord un peu relevé et tran- chant ; offrant ordinairement les traces plus ou moins complètes d’un léger rebord à la base, peu convexe; d’un quart environ moins long que large dans son diamètre transversal le plus grand. Élytres faiblement plus larges en devant que le prothorax , quatre fois environ aussi longues que lui, d’un tiers où de moitié plus larges que ce dernier examinées comme lui dans sa plus grande largeur ; ovales- oblongues, offrant vers le tiers ou les deux cinquièmes leur plus grande largeur; graduellement rétrécies ensuite el sans sinuosilé jusqu’au pro- longement ; celui-ci très-court (j) ou presque nul (@), bidenté à son extrémité; munies latéralement d’un rebord tranchant, constituant une goultière étroite, entièrement visible quand l’insecte est examiné perpen- diculairement en dessus; subdéprimées ou faiblement convexes sur le dos; presque lisses, mais offrant, sur leur moitié interne, les traces de légers sillons. Repli sensiblement élargi de la base au sixième de sa lon- gueur, de largeur presque uniforme ou faiblement rétréci de ce point aux trois quarts, aussi large dans son milieu que les trois septièmes du dos de chaque élytre; muni d’un rebord subdenticulé; offrant, surtout près de sa partie antérieure, les traces d’une nervure parallèle au rebord. Prosternum offrant après les hanches une carène cOncave sur Son dos, 172 E. ALLARD. prolongée assez notablement après lé bord postérieur de l’antépectus, chargée près de ce bord d’un petit tubercule sur chacun de ses flancs. Postépisternum rétréci en pointe; en ligne courbe à leur côté interne, Pieds robustes. Nimes, Espagne, Algérie, Égypte, Turquie, Croatie. M. Hénon l’a prise à Bone, dans les caves. C’est, on le voit, une espèce extrêmement répandue et de plus extrême- ment variable de taille, puisque certains individus n’ont pas trois centi- mètres et que d’autres en ont près de quatre. Et il n’est pas surprenant qu’elle ait été plusieurs fois décrite. Fischer l'a prise pour la gages de Linné, et il a donné le nom de hians a un exemplaire de très grande taille. Solier l’a décrite sous le nom de plana, mais son nom est primé par celui d'armentiaca créé par Falderman en 1837. Les BL. armeniaca Fald., tæniolata Mén. et polychresta Forsk. ont à peu près la même forme. On les distingue par la sculpture des élytres et par la forme du prolongement caudal, quoiqu'il soit brusque, grêle et assez long dans les trois espèces. En effet, il est divergent à l'extrémité dans l’armentaca et la polychresta, mais la première a les élytres unies et la seconde les a cannelées; dans la fæntolata, les deux branches ne se séparent pas au bout. J'ai vu un grand nombre d’armeniaca dans les collections Fairmaire, Bates, Dohrn, de Bonvouloir, von Heyden, etc. 33. RHIZOBLAPS TÆNIOLATA Ménét., Cat. rais., 4832, p. 198. — Fald., Fn. transc., IL, p. 44. BL. ægyptiaca Sol., Stud. ent., p. 330. Long. 30 à 32 mill.; larg. 49 à 13 mill. — Corps oblong, subcylindrique, légèrement déprimé en dessus, d’un noir terne, satiné. Labre bifestonné en devant et cilié. Épistome légèrement échancré, séparé du front par un sillon. Prothorax médiocrement convexe, un peu plus large que long, presque carré; il est tronqué à la base et au sommet, assez régulièrement et également arqué, ce qui lui donne sa forme carrée ; le rebord est très mince sur les côtés, indis- tinct en avant et en arrière ; il paraît lisse et a cependant des Fig. 49. petits points écartés d’une extrême finesse. Blapsides de l'Ancien Monde. 173 Élytres oblongues, subeylindriques (a), un peu plus larges, c’est-à-dire oblongues-ovales (8); rétrécies graduellement postérieurement et terminées par un prolongement grêle, filiforme, de 3 mill. de longueur (4), de 2 mill. seulement (9), non bidenté; munies latéralement d’un rebord tranchant, constituant une gouttière étroite, entièrement visible quand l'insecte (4) est examiné perpendiculairement en dessus; subdéprimées ou faiblement convexes sur le dos; paraissant lisses, mais offrant, à la loupe, des séries longitudinales de points fins el huit ou neuf côles très légères, distinctes surtout dans la seconde moitié. Repli de largeur presque uniforme sur les trois quarts environ de sa longueur. Menton non échancré; prosternum formant au-dessous des hanches une carène courbe et obtuse, terminée par une dent aiguë. L'abdomen est densément ponctué et rugueux ; les pattes sont luisantes, les cuisses postérieures avec quelques granulalions éparses. Les tibias postérieurs sont droits dans les deux sexes. Le mâle a la touffe ordinaire de poils jaunes à la base du premier seg- ment abdominal, et vers le milieu de ce segment, entre les hanches, une large callosité, peu épaisse, transverse, au-dessous de laquelle appa- raissent de nombreux plis saillants, Ménétriès avait récollé cette espèce en abondance à Bakou. J'en pos- sède plusieurs paires de Syrie. Ménélriès, dans sa description, compare cette espèce à la B. gages Fisch., qui n’est autre que la B. plana Sol. ou armentiaca Fald. Il à par- faitement raison : il y a une grande analogie entre elles. Dans un très intéressant article qu’il a publié en 1875 dans les Horæ Socielatis Entomologica Rossicæ, M. Faust dit, à juste titre, que c’est à tort que cerlains entomologistes assimilent l’armentaca Fald. à la tænio- lata Mén.; mais il tombe, suivant moi, dans une autre erreur en propo- sant d’en faire une variété de l’ominisa. 3. RHIZOBLAPS POLYCHRESTA Forsk., Descr. anim., 1775, p. 79. Rh. lineata Sol., Stud. ent., p. 104. Long. 21 à 38 mill.; larg. 9 à 15 mil. — Oblongue-ovale, quelque- fois très étroite, D'un noir assez terne. Labre bifestonné en devant et cilié. Épistome séparé du front par un sillon transverse profond, courbé en devant à ses deux bouts. 474 E. ALLARD. Prothorax transverse, assez convexe, arrondi sur les côtés, mais rétréci un peu obliquement et parfois sinueu- sement à la partie postérieure ei presque lisse en dessus ou de ponctuation très fine et peu marquée. Son rebord est un peu relevé en goullière sur les côtés, il est imper- ceptible en devant et en arrière. Les antennes sont grêles, très longues, et dépassant le prothorax. Élytres oblongues, de la largeur du prothorax à la base, arquées ensuite latéralement; rétrécies graduellement en arrière et terminées par un rétrécissement caudal étroits très long (4) (3 mill. au moins), moyen (9) (2 mill.) et divisé à l'extrémité par un hiatus bien marqué. La carène latérale n’est visible qu'à sa partie antérieure quand on examine linsecte perpendiculairement en dessus. Le rebord de l’élytre diminue de largeur graduellement de la base à l'extrémité. Elles sont très finement ponctuées, avec des côtes assez larges, bien marquées, mais peu saillantes antérieu- rement et même effacées un peu avant la base. Intervalles un peu plus élroits que les côtes, marqués de deux fines stries ponctuées. Menton arrondi en devant; prosternum, au-dessous des hanches, for- mant une carène obtuse, un peu cintrée. Plis et ponctuation de l’abdo- men bien prononcés chez le mâle, moins chez la femelle. Fig. 50. Le mâle a la brosse abdominale de poils, et au milieu du premier seg- ment une callosité qui est tantôt assez saillante, en forme de tubercule transversal un peu tronqué au bout, tantôt plus transversale et légère- ment divisée en deux, tantôt à peine élevée et orbiculaire, largement tronquée. Commune à Alexandrie d'Égypte. Elle est très répandue dans les collec- tions, 35. RHIZOBLAPS SULCATA Fab., Syst. entom., 1775, p. 254. — Sol., Stud. ent., p. 544. Rh, costata Sturm, Cat., 1825, p. 101. Long. 20 à 27 mill.; larg, 8 à 12 mil — Cette espèce se rapproche bien un peu de la barbara Sol., mais elle en est bien distincte : elle n’a pas de trait enfoncé entre l'épistome et le front, son corselet est plus Blapsides de l'Ancien Monde. 175 long, ses élytres sont plus parallèles et ont des côles qui remontent jusqu’à leur base; le menton, en sus de son échan- crure extérieure, est comme partagé en deux par un sillon longitudinal profond. Les pattes sont sensiblement plus épaisses et un peu moins longues, etc. Oblongue, convexe, cylindrique, ayant les côtés des élytres plus parallèles que dans les espèces précédentes, d’un noir non luisant. Labre bilobé en devant, glabre. Tête ponctuée de ig. 54. points peu serrés; il n’y a pas de ligne transverse enfoncée à la suture de l’épistome et du front. Prothorax presque aussi long que large, guère plus étroit que les élytres (4), très finement ponctué et presque lisse, rétréci à peu près également en avant et en arrière et s’arrondissant médiocrement sur les côtés, un peu redressé vers la base (Q). Élytres couvertes de petits points enfoncés, écartés, et ayant des côtes bien saillantes (huit) jusque près de la base, dans l'intervalle desquelles on voit deux stries ponctuées contre les côtes et quelquefois confondues avec la ponctuation générale. Repli des élytres d’égale largeur dans les trois quarts au moins de sa longueur. Queue très courte, bidentée, J'ai dit plus haut la conformation particulière du menton. Le prothorax, au-dessous des hanches, forme une carène obtuse, courbe, et terminée par un éperon proéminent. La callosité abdominale du mâle part presque des bords latéraux de la saillie du premier segment et se rétrécit en pyramide tronquée à mesure qu’elle s’élève ; au-dessous se trouvent plu- sieurs plis transversaux, puis la brosse de poils jaunes, signe sexuel ; enfin l'abdomen est rugueux comme dans les espèces précédentes, Ses élytres étroites, parallèles, cannelées, sans prolongement caudal, ne permettent pas de la confondre avec aucune autre espèce. J'ai vu un grand nombre d'individus de cette espèce, tous provenant d'Égypte. 36. RHIZOBLAPS BARBARA S0l., Stud. ent,, p. 343. Var. substriata Sol., loc. cit., p. 345. Long. 24 à 30 mill.; larg. 9 à 11 mill. —Oblongue (%), cylindrique (9), légèrement ovale; d’un noir terne, un peu satiné. Tête ponctuée de 176 E. ALLARD. points ràpeux peu serrés, mais plus sur les côtés que dans le milieu. Labre bilobé en devant et glabre. Prothorax presque lisse, légèrement transverse, arrondi sur les côtés el un peu rélréci à la base. Épistome séparé du front par un trait transversal droit et profond. Élytres oblongues, subparallèles, très convexes, peu pro- longées au delà de labdomen, avec le rétrécissement apical très court et formé par deux petites dents obluses (4, ©). $ Les élytres ont huit côtes fort arrondies, peu saillantes, Derbi marquées postérieurement, mais complètement oblité- rées et nullement apparentes dans leur moilié antérieure ; elles sont cou- vertes de petits points enfoncés, un peu rugueux, bien marqués, formant postérieurement deux slries poncluées dans l'intervalle des côtes. Le repli des élytres est d’égale longueur dans les trois quarts au moins de sa longueur. Le menton est trapézoïdal, impressionné au-devant de son bord anté- rieur qui est échancré. Le prosternum, au-dessous des hanches, descend en carène éperonnée, peu courbe. La callosité abdominale du mâle part presque des bords de la saillie du premier segment, se rétrécit en pointe émoussée à mesure qu'elle s'élève ; elle est suivie de cinq ou six plis transversaux. Il y a une brosse de poils roux entre le premier et le second segment de l’abdomen (4). Les deuxième, troisième et quatrième segments sont rugueux, le dernier est ponctué. Les tibias postérieurs (%) sont un peu flexueux. Les antennes sont grêles, avec les articles quatrième à septième en cône allongé. Cette espèce se distingue de la nètens par sa couleur d’un noir peu brillant, et de la Requieni par ses côtes saillantes et la ponctuation de ses élytres. Je la possède de Biskra, d'Égypte et du Maroc. J'en ai aussi un exem- plaire recueilli à Ghor (en Arménie) par M. Théophile Deyrolle, et un autre sur les bords du Jourdain, par feu de La Brülerie. J'ai examiné le type de la B. substriata Sol, ‘dans la collection de Marseul; je n’y puis voir qu’un exemplaire assez grand de barbara, chez lequel la ponctuation des élytres est plus obsolète que dans les barbara typiques. Blapsides de l'Ancien Monde, 177 37, RHIZOBLAPS DIVERGENS Fairm., Ann. del Mus. civ. di St, nat. di Genova, vol. VII, 4875, p. 527. Long 39 à 42 mill.; larg. 17 mill — Cette espèce En a l'apparence d’un BL. barbara Sol. vu à travers un À verre très grossissant. Je n’ai vu qu’une femelle de Tu cette remarquable espèce. Oblongue, très convexe, d’un noir peu brillant, Tête à ponctuation éparse. Labre bilobé et cilié en avant ; il n’est pas trapéziforme, mais ses côtés sont arron- dis. Prothorax transversal ; il a 42 mill. de largeur sur 7 mill. de longueur; ses côtés sont arrondis et légè- rement sinués vers la base ; il est tronqué à la base et Fig. 53 au sommet, avec les angles antérieurs légèrement proéminents ; il est convexe et imperceptiblement pointillé. Élytres très convexes, oblongues-ovales, brusquement déclives et obtu- sément arrondies postérieurement, avec un prolongement caudal horizon- tal, court et bidenté. Elles sont finement pointillées de petits points très écartés, et l’on y distingue postérieurement huit à neuf côtes saillantes qui disparaissent vers le milieu des élytres. Le menton est légèrement échancré en devant. Le prosternum, au- dessous des hanches, forme une carène droite, sans courbure, proéminente. Le premier segment abdominal est très plissé en travers (9), et l'abdomen est rugueux. Le repli des élytres est d’égale largeur sur les trois quarts au moins de sa longueur. Le mâle, d’après M. Fairmaire, a la brosse abdominale de poils roux et un tubercule proéminent entre les hanches postérieures. Cetle espèce a été prise en Tunisie, entre Gafsa et Kerouan. Collection Fairmaire. 38. RHIZOBLAPS REQUIENT Sol., Stud. ent., p. 340. Long. 25 à 28 mill.; larg. 10 à 12 mill. — Oblongue, à peine ovale, subcylindrique, d’un noir terne, un peu satiné. Une ponctuation très fine et très écartée, mais plus distincle que dans B£. brachyura, sur le (1881) 1" partie, 12, 178 E. ALLARD. prothorax et les élytres. Labre glabre et bilobé antérieu- rement. Prothorax d’un cinquième environ plus large que long, tronqué à la base et au sommet, mais les angles antérieurs avancent très légèrement ; à rebord latéral mince et un peu relevé; ce rebord est plus fin à la base et au sommet, où il n'apparaît que sur les côtés; il est un peu rétréci 1 postérieurement et les côtés sont médiocrement arrondis; Fig. 54. ilest convexe el a dans le milieu un vestige de sillon lon- gitudinal raccourci. Élytres oblongues-ovales, un peu moins convexes que dans brachyura, peu prolongées au delà de l’abdomen, avec le rétrécissement apical très court et formé par deux dents obtuses (4, £). Les élytres paraissent unies, mais à la loupe on distingue des vestiges de côtes, ordinairement au nombre de six. Le repli des élytres est un peu plus étroit dans la moitié antérieure que dans la seconde moitié. Le menton est trapézoïdal et bien distinctement échancré. Le proster- num est échancré et fortement ponctué entre les hanches, puis il descend, sans forte courbure, en lame et se termine par un éperon pointu et proéminent. Le premier segment abdominal est marqué d’une fossette profonde dans le milieu, près de son bord antérieur ; chez le mâle, il porte assez bas une callosité abdominale transversale, qui se rétrécit à mesure qu’elle s'élève et occupe à la base presque toute la largeur de la partie du premier segment située entre les hanches; elle est mince et l’on voit au-dessous sept à huit fortes rides. Chez la femelle, le premier seg- ment est rempli par un bien plus grand nombre de rides transversales moins saillantes, et il n’y a pas de brosse de poils comme dans le mâle au milieu de l'abdomen. Les tibias postérieurs sont un peu flexueux dans le mâle, droits chez la femelle. Cette espèce m'a été rapportée de Mostaganem par M. le docteur Ride- reau; feu de Baran m'en a donné une femelle de Cadix ; M. Fairmaire la possède de Tunis et d'Oran. Collection Bates. 39. RHIZOBLAPS NITENS Cast., Hist. nat., II, 4840, p. 200. Rh. subteres Sol., Stud. ent., p. 341. Rh. stygia Er., Wagn. Reiïs., III, 1841, p. 182. Rh. vicina Sol., Stud, ent., p. 342. Blapsides de l'Ancien Monde. 179 Long. 26-50 mill.; larg. 40-13 mill, — Oblongue (4), ovale (9), sub- cylindrique (4), d’un noir très luisant. Elle paraît lisse, mais a une ponc- tuation {rès fine et très écartée, et dans le dernier tiers des élytres on aperçoit à la loupe des vestiges de côtes séparées par des lignes superfi- cielles de petits points. Labre glabre et bilobé antérieurement. Prothorax un peu plus court et un peu plus large que dans Requieni, et ayant sa plus grande largeur un peu plus haut, c’est-à-dire au-dessus du milieu. Il est tronqué à la base et au sommet, mais les angles antérieurs sont légèrement proéminents. Il est convexe et rebordé comme dans Requieni. Élytres oblongues et presque cylindriques (), ovales (©), peu prolon- gées au delà de l’abdomen, avec le rétrécissement apical très court et formé par deux dents obtuses (G\, $). Le repli des élytres est dans sa moitié antérieure un peu plus étroit que dans la moitié postérieure. Le menton est trapézoïdal et bien distinctement échancré en devant. Le prosternum est échancré entre les hanches, puis il se recourbe forte- ment en dessous et se termine par trois dents, dont celle du milieu se relève en éperon pointu. Le premier segment abdominal est marqué d’une fossette dans le milieu de son bord antérieur, et chez le mâle il porte une callosité épaisse, pyramidale, dont le sommet est tronqué, et qui ne s'étend pas à la base, comme dans Reguieni, jusqu'aux côtés de la saillie intercoxale du premier segment. Les tibias postérieurs sont un peu flexueux dans le mâle. cette espèce est confondue dans les collections avec la Requient. Elle s’en distingue par sa couleur d’un noir très luisant et par la forme de son prosternum. La différence de forme de la callosité abdominale ne permet pas de confondre les mâles ; quant aux femelles, celles de nétens sont sensiblement plus ovales que celles de Requieni. En outre les deux sexes ont généralement dans leur tiers postérieur quelques lignes de points qui n'existent pas dans la Requieni. Cette espèce n’est pas rare. Je la possède de Tlemcen, d'Oran et du midi de l'Espagne. Collections Baies, Fairmaire. 0. RHIZOBLAPS PINGUIS All. Long. 33 à 34 mill.; larg. 44 à 45 mill, — Corps oblong-ovale, d'un noir peu brillant, Labre échancré et cilié en devant, glabre en dessus, Épi- 180 E. ALLARD, — Blapsides de l'Ancien Monde. stome bisinué antérieurement, séparé du front par un sillon creux, droit, à ponctuation fine et éparse ainsi que la tête. Articles 4 à 7 des antennes coniques, une fois et demie aussi longs que larges. Prothorax transverse, d’un quart plus large que long (9 sur 12 mill.); tronqué à la base et au sommet, assez for- tement arrondi latéralement, avec les quatre angles arron- dis; il est convexe, finement rebordé, indistinctement dans le milieu de la base et du sommet, légèrement en gouttière sur les côtés ; il est lisse et imponctué. Élytres de la largeur du prothorax à la base, faiblement élargies ensuile, surtout dans le mâle, arquées latéralement, se rétrécis- sant graduellement en arrière jusqu’à leur extrémité qui est triangulaire, sans prolongement sensible. Elles sont assez brusquement déclives en arrière, mais le triangle formé par les deux bouts d’élytres n’est pas caché. Elles sont munies latéralement d’un rebord en forme de gouttière, visible entièrement chez le mâle, quand l’insecte est examiné perpendi- culairement en dessus. Le rebord des élytres est plus large dans sa seconde moitié. Le dos des élytres n’est pas ponclué ou l’est impercepti blement, mais il porte huit larges côtes, très peu élevées, plus distinctes en arrière qu’en avant. Fig. 55. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum est recourbé en des- sous des hanches en carène écrasée qui se relève à l'extrémité en éperon. L’abdomen est obsolèlement ridé et ponctué. Les pattes sont épaisses, relativement courtes, les cuisses assez lisses en dessus. Le mâle diffère de la femelle par une forme un peu plus étroite et il porte sur le milieu du premier segment abdominal, entre les hanches, c’est-à-dire au-dessus du milieu, un tubercule transverse, saillant et usé au sommet. Au-dessous de ce tubercule il y a de nombreuses rides trans- verses, profondes, mais il n’y a pas de brosse de poils jaunes. Tanger, Maroc. Collections Fairmaire, Bates, la mienne. Cette espèce est voisine de la nitens et lui ressemble assez, mais sa aille plus grande et la jonction simple des élytres à leur extrémité sans aucun prolongement caudal, ne permeltent pas de les confondre. —— RFI — NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR le baron Maximilien DE CHAUDOIR Par M. AuGustE SALLÉ. (Séance du 22 Juin 1881.) nn de L'Entomologie vient encore de faire une perte cruelle en la personne de notre aimable et regretté collègue M. le baron Maximilien de Chaudoir, : gentilhomme de la chambre de sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies. Depuis une vinglaine d'années il m’avait pris en affection, et ce n’est pas sans une pénible émotion que j’essayerai de vous parler de cet excellent ami, qui a succombé subitement à Amélie-les-Bains (Pyrénées- Orientales), le 6 mai 1881, quand il se disposait à revenir ici, pour retourner ensuite chez lui, où il possédait de grandes propriétés rurales qu’il exploitait lui-même, ce qui lui donnait l’occasion d'employer sa grande activité et de faire avec sa fortune beaucoup de bien autour de lui, car il faisait constamment construire et introduisait des améliorations dans le pays, qui le feront regretter doublement à cause de sa bonté et de son amour du travail. Heureusement qu'il laisse un fils qui pourra le rem- placer. Le baron Maximilien de Chaudoir est né le 12 septembre 1816 à Iwnilza, près Jitomi (Wolhynie). Quoique russe, son nom est évidem- ment d’origne française. 11 appartenait à une de ces familles protestantes qui ont émigré à la révocation de l’Édit de Nantes et qui ont dispersé leur croyance et leur industrie dans les pays étrangers. Son bisaïeul était allé chercher un refuge en Pologne sous le roi Stanisias-Auguste, qui laida généreusement à relever sa situation; devenu riche il se fixa en Ukraine. Son père, le baron Stanislas de Chaudoir, était un homme de goût et un savant qui habita l'Ilalie dans sa jeunesse et vint à Paris en 1821 ; il forma plusieurs collections de gravures, médailles, livres, etc., et publia en 14836, à Saint-Pétersbourg, un ouvrage remarquable : Apercu sur les monnaies qui ont cours en Russie depuis les temps les plus reculés jusqu à Ann, Soc, ent. Fr. — Septembre 1881. 182 AUG. SALLÉ. nos jours. Il fit paraître, également à Saint-Pétersbourg, en 1842, un second ouvrage qui est plein d'intérêt : c’est le Recueil des monnaies de la Ghine, du Japon et de la Corée. À Le baron Maximilien de Chaudoir perdit sa mère peu de jours après sa naissance. Son père lui donna pour professeur M. J. Wavre, qui le menait quelquefois à la chasse aux Insecles. Son jeune élève commença, sous sa direction, à faire une petite collection, mais à contre-cœur. Plus tard il se passionna pour l’Entomologie et eut une grande prédilection pour la famille des Carabiques, qu’il étudia sérieusement et travailla toute sa vie : la mort le surprit s’occupant encore des Harpaliens, dont il faisait une Révision. Dans l’été de 1834, M. Chevrolat fit un voyage à Londres, Hambourg, Kiel, Copenhague et Leyde; dans la seconde de ces villes, il rencontra le jeune de Chaudoir qui voyageait de son côté et venait de se fixer pour trois années à Dorpat pour être à même de fréquenter la savante Univer- sité, d’où malheureusement le célèbre professeur Eschscholtz venait d’être enlevé à la fleur de l’âge. A son retour à Paris, M. Chevrolat fit admettre M. de Chaudoir au nombre des membres de la Société entomologique, dont il est l’un des fondateurs. L'année suivante, en 1835, M. de Chau- doir publia dans nos Annales ses premières Descriplions de quelques genres et espèces de Car abiques nouveaux. A ne publia rien jusqu’en 1837, mais, à partir de celte époque, presque tous les ans, il est paru quelques écrits de lui dans les Bulletins de la Société impériale des Naturalistes de Moscou et autres recueils. On trouvera plus loin l’énumération complète de tous ses travaux, au nombre de quatre-vingt-douze, et dont il existe des tirages à part. En 4845, M. de Chaudoir fit un voyage entomologique au Caucase et ilen publia l’intéressant récit en un volume in-8°, imprimé à Kiew en 1846. Dans l'été de 1859 il vint en France pour la première fois; il acquit alors de M. le marquis de Laferté-Sénectère la célèbre collection de Cara- biques du comte Dejean, qui élail très augmentée et à laquelle se trou- vèrent réunies aussi celles de MM. Reiche et Gory; en outre il se procura à Londres une quantité d'espèces qui lui manquait. Il réunit ainsi une très belle collection et publia des descriptions nombreuses et de bonnes monographies de plusieurs groupes de Carabiques. En 1865 il publia à part le Catalogue de sa collection de Cicindélètes, renfermant 663 espèces. N'ayant plus l’espoir de l’augmenter beaucoup, Notice nécrologique sur Maximilien de Ghaudoir. 183 et ayant publié tout ce qu’il devait en dire, il résolut de s’en défaire et la céda, en janvier 4874, au Muséum d'Histoire naturelle, Elle se composait alors de 713 espèces. En 1879 il alla passer l'hiver à Amélie-les-Bains pour être auprès de sa femme et de sa fille; il y tomba très gravement malade d’une fluxion rhu- matismale et élait au lit depuis vingt-cinq jours, incapable de se remuer, quand sa fille unique succomba. Frappé par ce grand malheur, il songea à se défaire de sa collection de Carabiques. Il n’était pas encore bien rétabli quand, au printemps de 1880, la famille Oberthür vint à Amélie pour raison de santé, Dans une visite que lui fit M. Charles Oberthür, il lui dit que l’avenir de sa collection le préoccupait beaucoup. M. Ch. Oberthür lui fit alors des propositions au nom de son frère; elles furent acceptées, et M. René Oberthür devint le propriétaire de la collection de Chaudoir ; comme celle du docteur Boisduval appartient à M. Charles Oberthür. Ges deux collections sont confortablement installées à Rennes. Au mois de juin 1880, M. de Chaudoir, étant en assez bonne santé, retourna en Russie, d’où il revint en septembre pour aller passer l'hiver à Amélie-les-Bains. Cette saison parut très favorable à sa santé, et il sem- blait très bien portant quand tout à coup une congestion séreuse l’enleva à sa famille et à ses amis. Il repose à présent auprès de sa fille. —— elytris gradatim latioribus, apicem versus truncatis, lateribus postice late bicornutis, el apice pilosis. M. Pascoe a décrit ce curieux Curculionide comme provenant des îles Fidgi, mais il a été induit en erreur, car j’en possède un individu trouvé à Yulé, dans la Nouvelle-Guinée, par M. d’Albertis. La place de cet insecte est près des Elytrurus, auxquels il ressemble par l’exagération des appen- dices élytraux, plus développés et situés plus en arrière que chez l'E. ex- pansus ; mais il en diffère par les hanches antérieures un peu séparées, le scape épais el les élytres presque tronquées à l’extrémilé, nullement prolongées (1). (4) Le genre Jdastes, publié par M. Pascoe dans le même travail, me Coléoptères des îles Viti, 291 4. ELYTRURUS HORIZONTALIS. — Long. 42 mill. — Oblongus, antice pos- hiceque præsertim valde angustatus, elytris horizontalibus, transversim vix conveæiusculis, fuscus, squamositate griseo-cinerea, subviridula, tenui sat dense vestitus, elytris vage fusco-denudato-vittatis ; rostro fere paral- lelo, medio carinato, utrinque longitudinaliter plicatulo ; antennis elon- gatis, funiculi articulo 1° secundo haud sensim breviore ; prothorace conico=truncato, granulis sat grossisi parum dense obsito ; elytris ante medium latioribus et fere angulatim arcuatis, postea fere rectis attenuatis, breviter et obtuse caudatis, dorso tenuiter striatis, striis ocellato-punctatis et granulosis, granulis ad marginem lateralem versus validioribus, mar- gine ipso denticulato, intervallis obsolete rugosulis ; pectore lateribus parce granuloso, abdomine lævi, nilido, segmento 1° late leviter impresso et basi ruguloso. Iles Fidgi (coll. Chevrolat). Cet insecte ressemble à l'E. caudatus, mais il s’en distingue facilement par les élytres tout à fait horizontales en longueur, au moins chez le mâle que je connais, à peine prolongées en arrière et obtuses ; en outre le rostre est plissé ou striolé longiludinalement, et le 4°° article du funicule des antennes est à peine plus court que le 2°, les suivants sont brièvement turbinés et non obconiques ; le corselet est plus conique, non distincte- ment rétréci à la base et couvert de granulations plus grosses, moins serrés ; enfin les élytres sont un peu déprimées Jlongitudinalement sur le disque et vers le bord, de telle sorte qu’elles présentent, mais vaguement, une large bande suturale et une autre discoïdale un peu dénudées, plus foncées que le reste. 2. E. SUBVITTATUS Pasc., Cist. Ent,, 1881, 589, — Long. 49 mill,. — Subellipticus, niger, sparse grisco-squamosus ; rostro in medio carinato ; elytris ante medium lalioribus, singulis vittis 2 approæimatis inconspicuis OrnaliSe Subelliptic, shorter in proportion, dull black, with 2 inconspicuous Len EERe EEE EESEEReEEEEEREEEEEEE SEE paraît être le même que le genre Conopsis, et provenir de la Nouvelle- Calédonie (non des Nouvelles-Hébrides); mais la description ne parle pas de la sculpture des élytres, ni de l’épine terminale des mâles. 292 L. FAIRMAIRE. grayish approximaling stripes on each elytron; rostrum rather short, a raised line in the middle; prothorax finely granulale ; scutellum very small, triangular; elytra broadest at above the basal third, lineated with minute granules, the interstices with obscure whitish scales (only seen through a strong lens) apices slightly produced ; abdomen glossy black ; legs with whitish scales mixed with bristles ; femore granulate. Iles Fidgi. j Shorter than any other species, except E. cinctus, and further charac- terized by the two pale approximate strupes on the elytra. Cet insecte paraît bien voisin du précédent, mais la description ne fait pas allusion à la surface presque horizontale du corps-dans le sens de la longueur ; elle indique le corselet comme finement granuleux et ne dit pas que les bandes des élytres soient dénudées, 8. E. RUSTICUS Pasc., Cistul. Entom., 1881, 509, — Long. 17 mill. — Subellipticus, fuscus, sparse griseo-squamulosus ; rostro sal elongato, late canaliculate, elytris in medio lalioribus, ad latera postice serrulatis. Subelliptic, dark brown, with small grey scattered scales ; head sparin- gly and finely punctured ; rostrum rather long, somewhat deeply canali- culate, with a nearly obsolete line in the middle; 2° joint of the funicle twice the length of the first; prothorax punctured anteriorly, granulate behind ; scutellum minule, triangular ; elytra broadest at above the middle, apparently siriated, the interstices minutely granulate ; abdomen glossy black, the first 2 segments punctured ; legs normals, femora more or less granulate. The nearest ally appears to be E. serrulata Waterh., but, enter alia, the elytra ore much more attenuated behind, the rostrum longer and canaliculate. The apparent siriæ are due to certain rows of punctures bearing each a grayish scale. Iles Fidgi. Il faut ajouter à ces espèces les neuf que j'ai signalées dans ma note sur les Elytrurus des îles Viti (Stett. ent. Zeil., 1880, 207), savoir : E. expansus Wal., E. acuticauda Fairm., E. dentipennis Fairm., E. cau- datus Pasc., E. Durvillei Bl., E. granatus Fairm., E. cinctus Bdv., E. serrulatus Wat, et E. divaricalus Walt. Coléoptères des îles Viti. 29 © 4. ELYTROGONUS OBTUSATUS. — Long. 8 4/2 mill. — Ovatus, antice attenuatus, parum conveæus, fuscus dense cènereo-pubescens, granulis minutlis denudatis sparsus ; rostro medio lenuissime carinato, antennis piceo-fuscis, scapo capite longiore ; prothorace longitudine vix lutiore, antice angustato, postice d parallelo, $ «a basi antice altenuato, dorso parum dense sat fortiter granulato ; elytris sat brevibus, ad humeros recte obliquatis, postea obtuse angulatis, a medio postice angustatis, extus cari- nalis, carina usque ad apicem prolongata, tenuiter striatis, striis vix impressis, punctatis, his punclis nilidis, ocellatis, intervallis planatis, rarius granulatis ; abdomine basi grosse punctalo et rugoso, segmento 2° tenuiler punctalo et punctis grossis sparso, pedibus dense ‘punctatis, sub” rugosulis, femoribus sat clavatis magis rugosis. Q. Elytris ad humeros vix angulatis, rostro vix sensim carinalo, abdo- mine rugosulo, lateribus dense punctato. Iles Viti. Diffère du griseus par la taille plus petite, le corps bien moins convexe, la vestiture cendrée, le corselet un peu moins court, les élytres moins amples et l’abdomen rugueux à la base. Le scape des antennes entame le corselet, tandis que chez le griseus il atteint à peine le bord antérieur, 9, E. @riseus Guér., Rev. Zool., 18/41, 496. — Blanch., Voyage au Pôle Sud, IV, 237, pl. 45, fig. 4 et 2. — Long. 40 à 142 1/2 mill. (1). — Præcedenti simillimus, sed major, magis robustus et præsertim magis conveæus, indumento magis lutescente vestitus, prothorace latiore, granulis minus dense sparsuto, elytris ad humeros paulo magis angulatis, inter- vallo 6° basi obliquo et oblonge elevato, striis paulo magis impressis, inlervallis minus planatis, abdomine dense tenuiter punctato, basi punctis granulatis grosse impresso. Iles Viti. Les points de l'ablomen et des stries élytrales sont précédés d’un petit grain saillant, lisse, ce qui fait hésiter entre la ponctuation et la granula- tion de ceshorganes. (1) C’est par erreur que dans le texte de ce dernier ouvrage la longueur est indiquée de 4 à 5 millimètres; celle qui est tracée sur la planche est la vérilable. : 294 L, FAIRMAIRE. A. SPHÆRORBINUS VILLOSULUS Guér., Rev. Zool., 4841, 127.—Blanch., Voyage au Pôle Sud, pl. 45, fig. 19. — Fairm., Col. Polyn., 56.— Long. 6 4/2 à 8 mill. — Oblongus, valde convexus, lateribus subcompressus, fuscus, sat opacus, cinereo-pubescens, apice pilis cinereis sat longis sat dense vestitus, antennis pedibusque piceo-rufescentibus, cinereo-pubescenti- bus, melasterno utrinque plaga magna dense squamoso-pallida ; rostro tenuiter granuloso-punctalo, inter antennas tuberculato, inter oculos linea tenui angulata impesso; antennis validiusculis, villosis, corpore parum brevioribus, scapo apicem versus crassiore, medium prothoracis fere attin- gente; prothorace ovato, postice vix atlenuato, antice angusliore, dense rugoso-punctato; elytris ovato-oblongis, medio leviter amplialis, apice obtuse rotundatis, striato-punctatis, striis parum profundis, intervallis planatis, rugoso-punctatis, villoso-hispidulis, pilis a medio postice longio- ribus ac paulo densioribus ; subtus cum pedibus punctatus. Ile Vavao, 9, S. ABERRANS. — Long. 8 mill — Oblongo-ellipticus, conveæus, fus- cus, indumento griseo vestitus, elytris sat dense, postice paulo longius griseo-villosis, abdominis metasternique lateribus et macula ad k coxas antiqua dense albo-tomentosis, pedibus piceis, griseo-villosis ; capite punc- tato, inter oculos tenuiter striolato et medio breviter sulcato, rostro antice valde gibboso, basi angulatim sulcato ; antennis elongatis, funiculi arti- culis 2 primis æqualibus ct celeris paulo longioribus, clava 6vata, oculis ovalis modice convexis ; prolhorace antice leviter attenuato, sat fortiter parum dense punctato, punctis setiferis ; elytris ovatis, postice attenuatis, apice obtuse rotundatis, grosse punctato-substriatis, punctis setiferis, inter- vallis convexiusculis, antice fere planatis, laleribus paulo compressis minus villosis ; mesosterno valde declivi, apice truncato, haut angustato ; abdominis segmento 1° basi late truncato, grosse punctalo et fere rugosulo, 2° a sutura arcuata separato, minus grosse punctato, 3° L°que brevibus, æqualibus, femoribus clavatis. Ile Tonga, Diffère de l’espèce typique par la forme moins étroite, la strie angulée de la base du rostre plus profonde, avec une courte strie longitudinale au-dessus, et par la villosité des élytres de longueur égale. Quand Pin- secte a été frotté, la vestiture et la villosité étant effacées, les points du eorselet et des élytres sont beaucoup plus gros et les sirioles du milieu Coléoptères des îles Viti 295 de la tête deviennent visibles. Chez le S. véllosulus, le corps ést bien plus allongé, le corselet est un peu plus long que large, ponctué et gra- nuleux en même temps ; les élytres sont bien plus étroites et leur villosité est plus longue et plus claire sur le tiers postérieur ; le mésosternum est oblong, presque carrré, mais légèrement atténué en arrière, moins trian- gulaire que chez les Coplorhynchus ; enfin il n’y a de tache blanche que sur le métasternum et elle est nettement limitée, plus une toute petite au-dessus des hanches. Le S, rotundipennis Fairm., de la même île, est bien distinct par ses élytres presque globuleuses et largement sillonnées. 4. SPHÆROPTERUS SERIEGRANATUS. — Long. 4 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, fuscus, dense cinereo-squamosus, capite rostroque punc- tatis, hoc apice oblique truncato, inter oculos sulco acute angulato parum profunde signato; antennis elongatis, scapo medium prothoracis attingente, leviter arcuato ; prothorace angustalo, latitudine fere longiore, lateribus leviter rotundatis, antice vix sensim angustiore, sat grosse granulato ; elytris ovatis, fere gibbosis, paulo ante medium latioribus, apice obtuse acuminatis el valde declivibus, punctato-striatis, intervallis alternatim sat fortiter tuberculatis, tuberculis interdum denudatis ; subtus cum pedi- bus dilutius squamosus, tibiis apice tarsisque piceis. Ile Viti-Levu; Ovalau, Paraît voisin du rufipes, mais bien distinct de ses congénères par les tubercules qui garnissent les intervalles alternes des élytres. Les côtés du corselet et des élytres ainsi que la suture sont parfois plus clairs, et les tubercules des élytres un peu brunâtres; ces derniers varient beaucoup. 2. S. LINEOLATUS Blanch., Voyage au Pôle Sud, IV, 2926, pl. 45, fig. Long, 4 à 6 mill, — Ovato-oblongus, antice attenuatus, valde COnvexœus, fuscus, elytris dorso plus minusve late rufescentibus aut rufescentibus ad ” latera nigricantibus, utrinque basi vittis 2 brevibus, extus vittis 2, externa breviore, linea angusta marginali, vitta suturali, plus minusve interrupta, postice lineolis 2 vel S plagaque apicali albo-squamosis, antennis piceis, abdomine pedibusque rufescentibus, pectore abdomineque late albo squa- mosis ; capte oblique strigosulo, rostro antice albido-squamosulo; pro- thorace antice angustato, punctis grossis sat dense cribrato, utrinque albo vage villato; elytris ovatis, apice obtuse acuminatis, striato-punctatis, 296 L. FAIRMAIRE. striis parum impressis, sed punctis grossis parum dense instructis, inter- vallis tenuissime rugosulis, sutura postice magis elevata ; subltus grosse ac laxe punctato, abdomine basi tenuissime transversim strigosulo. Variat totus detritus, nigro-fuscus, pedibus rufescentibus. Iles Viti. Genre CNEMIDOTHRIX , nov. gen., Fairm.. Naturaliste, 4879, 3. Corpus elongatum, elytris postice dilatatis. Rostrum crassum, apice truncalum ; scrobes cavernosæ. Antennæ ad apicem rostri silæ, robustæ, corpore paulo breviores, scapo crasso, fere recto, apice leviter crassiore, funiculo scapo haud breviore, articulis æqualibus, clava oblongo-ovata, acuminata. Prothorax oblongus, antice vix attenuatus. Elytra basi pro- thorace haud latiora, postice dilatata, apice breviter conica. Coxæ anticæ contiquæ, intermediæ modice, posteriores valde distantes, pedibus 2 pos- ticis longioribus, validioribus, libiis tarsisque longe fulvo-pilosis. Tarsi lati, articulo 3° latiore, profunde bilobo, unguibus minutis, recurvis, liberis. Ce nouveau genre est voisin des Sphærorhinus; il en diffère par le mésosternum large et carré, le corps élargi en arrière, les antennes plus robustes, notamment le funicule, dont le 2° article est à peine plus long que le 1° ou le 3°, ie rostre simplement tronqué en avant el non relevé en bosse, les scrobes très grandes, atleignant les yeux, les élytres élar- gies en arrière, puis brusquement relrécies, et la suture des deux pre- miers segments abdominaux complètement ellacée au milieu. C. PROTENSUS Fairm., loc. cit. — Long. 8 mill. — Oblongo-elongatus, postice dilatatus, crassus, parum conveæus, niger, nilidus, pedibus posticis pilis luteis longe obsitis ; capite strigoso-punctato, inter oculos sulco angulalo signalo, rostro medio sulcatulo et utrinque lineato; oculis modice convexis, sat magnis, subrotundalis; prothorace ovato, latiludine paulo longiore, ante medium antice allenuato, basi fere recta et anguste margi- nata, angulis subaculis, sat grosse dense granulalo ; elytris prothorace basi haud Latioribus, sed mox ampliatis, lateribus valde rotundatis, postice obtuse acuminatis, dorso parum convexis, poslice lateribus fere angulatis et apice sat abrupte declivibus, punctis grossis seriatis et rugis transver- Coléoptères des îles Viti. 297 sis minutis; subtus parce punctatus, femoribus} clavatis, posticis elytris longioribus, tibiis sat dense longe fulvo-pilosis, tarsis paulo minus vil- losis. Iles Viti. In hoc genere adscribendus est Isomerinthus barbipes Saund. et Jek., Ann. Soc. ent. Fr., 4855, 293, pl. 15, fig. 3 e, Lord Howe’s Island, pilo- sitate tibiarum 2 posticarum et elytrorum parte apicali valde insignis ; corpore latiore, elytris amplioribus et longioribus, foveolato-striatis, trans- versim plicatulis, & extus obtuse angulatis, femoribus posticis elytris haud longioribus et scapo minus crassato ab insecio nosiro facile distinguendus, Genre PSEUDOLEPTOPS, nov. gen. Ce nouveau genre ressemble beaucoup aux Leptops pour la forme géné- rale, mais il en diffère par les yeux presque arrondis et le corselet sans lobes oculaires ni vibrisses. Les corbeilles des tibias postérieurs sont lar- gement ouvertes, mais conchiformes, les crochets des larses sont libres, le scape atteint à peine les yeux, les 2 premiers articles du funicule sont allongés, égaux, le dernier est nettement distinct de la massue, le rostre est bisillonné; le corselet est rétréci en avant, faiblement bisinué à la base; l’écusson est très pelit ; les élytres sont acuminées en arrière, avec des reliefs oblongs, plus saillants en arrière; le 4° segment abdominal est tronqué et assez large entre les hanches postérieures, séparé du 2° par une suture arquée au milieu, les 3° et 4° très courts, aussi longs, réunis, que le 2°; les hanches antérieures sont contiguës et les intermédiaires séparées par un mésosternum très étroit. Le corps est recouvert d’un enduit terreux. P. NopuLosus Blanch., Voyage au Pôle Sud, IV, 249, pl. 45, fig. 3 (Otiorhynchus). — Long. 9 mill. — Oblongo-ovatus, antice attenuatus, convexæus, sed dorso planatus, fuscus, indumento cinereo-lutescente dense obsitus ; capite inter oculos breviter sulcato, rostro sulcis 2 sat profundis, basi fere confluentibus impresso, intervallo subcostato, oculis sublrigonis, antennis piceo-brunneis, cinereo-pubescentibus, scapo apice clavato, funi- culi arliculis ? primis longioribus, ceteris subæqualibus, obconicis, clava oblongo-ovata, acuminata, tripartita; prothorace subquadrato, longitudine latiore, lateribus parallelo, antice tantum angustato, inæquali, plicatulo, 298 L. FAIRMAIRE, medio leviter impresso et utrinque plica magis requlari signato ; elytris prothorace latioribus, ad humeros angulatis, apice obtuse acuminatis, costa marginali undulata, dorso punctato-lineatis, punctis sat distantibus, setula brevissima albida instructlis, intervallis alternatim interrupto- elevalis, ceteris transversim plicatulis, callo postico obtuse elevata, inter- vallo 2° apice longe et oblique elevato, lateribus compressis, valde punc- tato-substriatis et leviler transversim plicatulis ; sublus parce punctatus, squamulatus et pilosulus, pedibus setulosis. Vavao (coll. Jekel). La localité de cet insecte n’est pas nettement déterminée, Dans le Voyage au Pôle Sud elle n’est nullement iudiquée, et sur l’exemplaire commnniqué obligeamment par M. Jekel, on lit à la fois : Vavao et Nouvelle-Zélande. Quoi qu'il en soit, cet insecte ressemble assez à un Leptops de petite taille, avec des saillies moins coniques, el semble se rapprocher du genre Elytrocallus par la forme des yeux et le manque de lobes oculaires au corselet, 4. ACIGNEMIS VARIEGATUS Fairm., Rev. Z001., 4849, 514. — Lacord., Gener. Atlas, pl. 73, fig. 3. — Long. 5 à 5 1/2 mill — Fuscus, indu- mento squamoso-brunneo et rufulo-cinereo variegatus, prothoracis dorso et regione scutellari infuscatis, elytris lateribus medio brunneo plagiatis, postice vage brunneo maculosis, pedibus vage brunneo-annulatis ; rostro leviter arcuato, basi obsolete carinulato, apice picescente, antennis rufo- piceis ; prothorace elytris angustiore, antice attenuato, lateribus basi fere rectis, antice arcuatis, dense lenuiler granulato, lateribus tenuiter aspe- rulo, dorso medio impresso, impressionis margine antico evidente; scutello rufulo-griseo ; elytris fere a medio postice attenuatis, apice obtusis, strialis, striis vix punctatis, intervallis vix convexiusculis, griseo breviter setulosis, basi seriatim asperulis ; sublus rufulo-cinereo uniformiter squa- mosus, abdomine basi late impresso. Taïti; îles Tonga, Wallis, Var. B. Prothoracis elytrorumque maculis pallidis paulo magis deter- minalis, colore brunneo saturatiore (A. alboguttatus Chevr,, Pet. Nouv. Coléoptères des îles Viti. 299 Dans cet individu, la coloration brune est plus arrêtée, ce qui rend les teintes cendrées plus nettes ; c’est à peine une variété, Var. CG. Elytrorum macula laterali fere triangulari, fusca, bene deter- minata, maculis posticis paulo magis infuscatis. — Iles Tonga et Viti. L'espèce suivante, décrite par M. Chevrolat dans le même article, pour- rait bien aussi n’être qu’une variété du vartegatus; pourtant le corselet porte une impression transversale asssez remarquable. 2. A. APICALIS Chevr, — Long. 5 mill. — Elongatus, oblongus, indumento fusco-lurido tectus , leucophæo variegatus, posticeque lineatus ; elytris apèce emarginatis et fusco-limbatis; rostro arcuato, ferrugineo, ad basin crassiusculo, brunneo, costato; antennis gracilibus, pilosulis, clava glo- bosa fusca; capile convexo, brunneo ; prothorace vix longiore quam latiore, subquadrato, antice attenuato, fusco, basi transversim profunde sulcato, angulis posticis elevatis rectis, subacutis, albidis ; scutello rotun- dato, fusco; elytris lurido-fuscis, antice albo, postice in dimidia parte albolineatis, macula dorsali rotundata et communi fusca ; corpore infra pedibusque albidis femoribus valde clavatis, intus calcaratis. Taiti. M. Chevrolat range toutes ces espèces, y compris le variegatus, dans le genre BERETHIA Pasc., dont le caractère serait pris dans la disposition des paltes postérieures dont les fémurs atteignent seulement l'extrémité des élytres, tandis qu’ils la dépassent dans l’autre groupe. Mais, d'un côté, c’est un caractère des plus inconslants, car les fémurs atteignent, dépassent un peu, puis beaucoup les élytres, et, d’un autre côté, Lacor- daire avait confirmé le genre AcIcNEMIs avec le variegatus comme type. Dans toutes les espèces polynésiennes et vitiennes, les fémurs dépassent à peine les élytres. 3. A. MACGULICORNIS Chevr., loc. cit. — Long. 8 mill. (cum rostro 40 mill.). — Oblongus, medio subparallelus, fuscus, prothorace squamulis luteolis late marginatus, elytris griseo-cinereis, rufulo vage nebulosis, macula sulurali post medium denudata, punctis parvis seliferis spar- sulis: rostro basi striolalo et punctato ; prothorace lateribus leviter arcualo, antice angustaio, lateribus tenuiter asperulo, tenuiter dense punc- tato, medio late denudalo, basi tantum impresso ; elytris prothorace 300 L. FAIRMAIRE, lalioribus, subparallelis, humeris sat angulatis, ante medium obsolete atlenuatis, ad tertiam partem angustioribus, apice separatim obluse acuminalis , anle apicem evidentius sinualis , tenuissime strialis, striis punctis seligeris parum dense impressis, inlervallis planis, parce punctis setiferis sparsulo, striis lateribus profundioribus ; sublus griseo-cinereus, fere uniformis, abdomine basi leviter impresso, segmento 4° medio trans- versim obsolele elevato; femoribus macula et tibiarum annulo basali lato fuscis. Nouvelles-Hébrides (coll. Chevrolat). Cette espèce est remarquable par la tache dénudée du corselet, sans impression médiane ni longitudinale, sans macules veloutées, et par les élytres obtusément acuminées à l’extrémilé et nettement sinuées en dehors avant la pointe, ainsi que par un coude fortement arqué et plus profond que forme la 7° strie à la base et en dedans. Dans cette espèce, les fémurs postérieurs dépassent très légèrement l'extrémité des élytres. H. A. CRASSIUSCULUS Fairm., Pet. Nouv. entom., 14877, 286. — Long. 5 à 6 1/2 mill — Præcedentibus afjinis, coloralione præsertim, sed sen- sim latior et postice magis acuminatis ; rostro magis robuslo, basi punc- talo et medio evidentius carinalo, lateribus rugosulo ; prothorace antice paulo angustiore, lateribus magis rotundato el magis asperato, angulis posticis paulo acutiusculis, dense tenuiter granuloso, medio longitudina- liter late impresso, impressione denudata marginem anticum versus eva- nescente, postice utrinque maculis fusco-velutinis, 2 anticis minoribus signata; elytris brevioribus, ante medium postice allenuatis, pallide brun- neis, signaturis rufulo-cinereis, maculam lateralem triangularem vage determinantibus et maculis paulo obscurioribus sparsutis, callo postico magis prominente, intervallo 3° postice celeris multo latiore et oblonge leviler elevato ; subtus pube pallide fulva dense obsitus, abdomine basi late impresso, segmento 1° medio granuloso, denudato, fusco, utrinque profun- dius impresso, medio apice macula parva fulvo pubescente, femoribus dente paulo majorée, paulo minus aculo armatis. Tonga (Hübner); Viti (Kleinschmidt). Cette espèce est assez remarquable par les saillies des élytres et par l'impression du 4° segment abdominal. Elle est très variable de taille et un peu de coloration ; des individus présentent une tache bien nelle, Coléopteres des îles Voili. 901 d’un gris roussâtre, de chaque côté à la base du corselet, avec plusieurs petites taches de même couleur en avant; les taches et les points des élytres sont aussi plus nettement marqués. Il faudrait avoir sous les yeux un certain nombre d'individus pour s'assurer de la distinction des espèces de ce genre. L'Acicnemis maculicornis Chevr., des Nouvelles-Hébrides, se rapproche assez de cette espèce à raison de la coloration du corselet ; mais le corps est plus allongé, les élytres sont plus parallèles, plus acuminées séparé- ment à l’extrèmité, le corselet est plus doucement atténué en avant et la large plaque dénudée n'offre pas de taches veloutées ; la coloration des côtés est aussi plus tranchée. 5. A. BICONIFER Fairm., Pet. Nouv. entom., 4877, 286. —Long. 7 mill. — Fuscus, indumento cinerco-terreno vestilus, brunneo vage plagiatus ; rostro arcuato, brunneo, apice lævigato, basi tenuiter striolato et punctu- lato, capite tenuissime dense punctato ; prothorace lateribus antice arcuato et angustato, dense punctalo, medio obsolete ac late impresso ; elytris ad humeros angulatim rotundatis, striis tenuibus, punctis ocellatis sat gros- sis distantibus impressis, intervallo 2° paulo latiore, post medium utrinque tuberculo conico, sat acuto munito, post callum posticum leviler impressis ; subtus dense punctatus, abdomine magis tenuiter sed densius punctato, femoribus valde elavatis et sublus spina acuta armatis, tibiis intus obtuse angulalis, posticis extus leviler sinuatis. Iles Viti. Bien distinct par ie tubercule conique situé de chaque côté de la suture en arrière. Genre MICROBOTHRUS, nov. gen. Mesosternum sat concadum, apicem coxarum medianarum altingens, marginibus haud elevatis, apice apertum. Abdominis segmenta prinuun et secundum subæqualia, a sutura arcuala separata, segmentis 3 et K brevi- bus, conjunctim secundo brevioribus. Rostrum haud fissum. Prothorax transversus, antice valde angustatus, supra caput producto-arcuatus, lobis ocularibus valde angulatis. Femora haud clavata, sal compressa, omnia subtus acute dentata ; ungues liberi. kHostrum arcuatum, subcylindricum, antennæ sat graciles, scapo oculos haud allingente, funiculi articula 1° 902 L. FAIRMAIRE. brevi, obconico, 2° elongato, ceteris brevibus, apicem versus latioribus, clava magna, oblongo-ovata. Corpus squamosum et tuberculis squamosis ornalum. L'insecte qui sert de type à ce genre ressemble extrèmement au genre Bothrobathys du Chili pour la forme, la vestilure, la coloration du corps et la proportion des articles du funicule; mais il en diffère essentiellement par la conformation du mésoslernum qui est simplement concave et ouvert à l'extrémité et non en forme de voûte ; les lobes oculaires, en outre, sont très saillants, cachant les yeux à moitié, et les fémurs ne sont pas claviformes., M. SQUAMITUBER. — Long. 6 mill. — Oblongus, sat convexæus, fuscus, indumento griseo aut lutescente, elytrorum lateribus et apice infuscalo, dense vestitus, squamulis luteolo-cinereis aut fulvis in tuberculis conden- salis ornatus et pallide umbrino vage plagiatus ; rostro apice nudo, piceo- brunneo, basi medio tenuiter carinulato, antennis rufo-piceis ; capile inter oculos impresso et utrinque squamoso-tuberoso; prothorace transverso, late- ribus poslice subparallelis, medio sat acule angulatis, antice abrupte angustato, supra caput squamoso-bituberoso, dense sat fortiter punctato, angulis omnibus et punclis paulo elevatis dense squamulatis ; scutello ovato, convextusculo ; elytris prothorace latioribus, ad humeros obliquatis, apice obtuse rotundatis, leviter striato-punctatis, punctis grossis, apicem versus decrescentibus, striis ad suturam el postice profundioribus, inter- vallis alternis oblonge tuberculatis et dense squamosis, intervallo 2° medio longius elevato ; subtus densius vestitus, pedibus validis, æqualibus, brun- neo-maculatis, tibiis basi leviter arcuatis, extus leviler nudulatis, tenuiter hispidulis. d Ile Tonga ; Ovalau, Ressemble d'une manière curieuse au Bothrobathys fasciolatus BI. (Lo- phocephala), du Chili. Genre HETEROMOLIUS, nov. gen., Fairm., Naturaliste, 1881, 389. Corpus cylindricum, sat breve. Rostrum breve, rectum, apice obliquum ; scrobes laterales, oculos fere atlingentes. Funiculus gracilis, 7 articulatus, articulo 4° crassiusculo, 2° graciliore, sequentibus 2 conjunctis longiore, Coléoptères des îles Viti. 303 ceteris brevibus, clâva triarticulata, sat magna, oblongo-ovata ; oculi late- rales, fere liberi, planali, lenue granulati. Prothorax sublrapeziformis, antice constrictus, basi utrinque sat fortiler sinuatus. Scutellum breviter ovatum. Elytra subparallela, apice valde declivia et simul abrupte rotun- data. Prosternum profunde excavatum, mesosternum sculiforme transver- sum, metlasternum breve, antice truncatum. Abdomen segmentis 2 primis magnis, a sutura arcuala separalis, lobo ventrali obluse rotundato. Pedes validi, sal compressi; tibiæ apice unco valido arcuato armatæ, femora sublus inermia et ante apicem sinuata, Les insectes qui forment ce genre rappellent beaucoup les Sérongylop= terus du Chili, dont ils diffèrent essentiellement par le mésosternum caverneux, le rostre plus robuste, les scrobes commençant au milieu, le 4% article du funicule court, la saillie intercoxale médiocre, obluse, et les fémurs tout à fait inermes. Ils ont de l’affinité avec le genre Oreda qui en diffère par le rostre beaucoup plus grêle, plus long, plus cylindrique, le funicule des antennes à articles courts, larges, serrés, les deux premiers turbinés, la massue plus grande, plus oblongue, la cavité mésosternale ouverte entre les hanches intermédiaires au lieu d’être ouverte en avant de ces hanches, la saillie intercoxale un peu plus large; ils ont aussi le corps hérissé de soies et de squamules. Ils different des Psepholax par la forme plus cylindrique, plus allongée, le mésosternum caverneux, les antennes bien plus grêles et les tibias intermédiaires non dentés, Ces mêmes caractères les distinguent du genre Dipaltosternus, 4. H. HYLESINOIDES Fairm., loc. cit. — Long. 7 4/2 à 8 mill. —Oblongus, subcylindricus, fuscus, subopacus, antennis tarsisque piceis : rostro parum convexæo, apice leviter latiore, dense tenuiter punctato, inter oculos puncto impresso, capte convexo, dense punctalo ; antennis medio rostri insertis, scapo oculos haud attingente ; prothorace transverso, elytris sensim angus- tiore, lateribus rotundato, antice constricto, dense sal fortiter punctato, medio carina antice et postice abbreviata elevata ; scutello dense villoso, punctalo; elytris sat fortiter punctato-slriatis, striis postice et ad suturam profundioribus, intèrvallis dense ruguloso-punctalis, fere planatts, postice alternatim cum sulura paulo elevatis, apice paulo depressis, intervallo 7° postice costiformi et apicem producto; subtus nitidior, parce fulvo-villosus, mesosterno et prosternt lateribus densius, pectore parce puncitato, abdo- g0/ L. FAIRMAIRE. minis segmentis 2 primis sal grosse sat dense punctatis, ceteris tenuiter ac densius punclulatis. Iles Vili. Ressemble tout à fait aux Strongylopterus. 2. H. TRICOSTATUS. — Long. 8 mill. — Brevis, crassus, valde conveæus, antice posticeque declivis, fuscus, vix nitidus, squamulis luteis, in scutello condensatis, in elytris fasciatim vage disposilis, in prothoracis laleribus densioribus sparsutus, antennis piccis; roslro sat brevi, punctalo, apice fere lævi, bifoveolato, ante apicem punclo grosso impresso ; capite tenuiter punctalo, inter oculos oblonge impresso; prothorace longiludine vix laliore, a bast attenuato, antice constricto, sat fortiter sat dense punctato, medio linea longiludinali brevi parum elevata; scutello oblongo ; elytris prothorace vix lalioribus, brevibus, minus parallelis, late striato-foveola- lis, striis basi et apice obsolescentibus, intervallis planis, punclatis el vage rugosulis, sutura et éntervallo 7° post medium sat fortiter elevalis ; subtus grosse punclatus, punctis piliferis, mesoslerno et proslerni lateribus dense fulvo-pilosis ; tibiis apice unco sat magno armalis, intermediis medio et apice dente acuto munitis. Iles Viti. Bien distinct du précédent par la forme plus courte et ses élgtres plus longuement déclives en arrière, avec la moilié postérieure de la suture et de l'intervalle externe relevée en bourrelet, l'extrémité des élytres étant aplatie obliquement; les stries, sauf les deux premières, sont légèrement sinuées vers la base, cer = Genre DIPALTOSTERNUS, gen. nov., Fairm., Naturaliste, 1881, 389. Genus Psepholaces «pproximans et ‘facie valde consimile, sed meso- sterno pro rostri receplione antice valde emarginalo, prosterno profundius tmpresso, rostro longiore, minus crasso, antennis versus mediam rostri insertis, funicuio graciliores, articulo 4° ovaio, 2° elongato, ceteris bre- vibus, 7° lransverso, clava minus acute ovata, velde distinctum. D. INSIDIATOR Fairm., loc, cit. — Long, 8 1/2 mill. —Ovatum, crassum, laleribus compressum, fuscum, haud nilidum, squamulis luteo-ferrugineis sal dense veslitus, plagulis brunneis sparsutus, antennis rufo-piceis; capile Coléoptères des îles Viti. 305 sat dense punctalo, Summo medio obsolete strialo, rostro parum convexo, apice nudo et planalo, sat tenuiter punctato; antennis paulo post medium rostri insertis, gracilibus, funiculi articulis 2 primis elongatis, ultimo latiore, clava magna ovata; oculis liberis ; prothorace brevi, antice con- stricto et transversim impresso, laxe punctato, margine postico late sat fortiter bisinuato, antice et dorso punctis grossis elevatis brunneo-squa- mosis ornato ; scutello minulo; elytris brevibus, prothorace paulo latiori- bus paulatim postice attenuatis, ante apicem angustatis et apice sat trun- catis, valde convexis, sed ad suturam planatis, basi medio et utrinque sinualis, ad humeros productis, punctato-striatis, striis parum profundis, sed punctis grossis, parum dense impressis, intervallis planatis, basi tenuiler, postice obsolete granulatis, 3° 5°que post medium convexis, 7° paulo minus convexo, et tuberculis vix elevatis brunneo-squamosis ornalis ; sublus magis niger, nilidus, punclis grossis sparsutus, mesosterno brevis- simo, medium coxarum haud superante, metasterno medio profunde bre- viter sulcalo, abdomine punctis grossis (segmento ultimo dense) impresso, processu intercoxæali obtuse angulato ; tibiis apice unco arcuato armatis, intermediis basi extus denticulatis, medio et apice dente validiore armatis, tarsis articulo ultimo gracili, præcedentibus conjunctis haud breviore. Iles Vili; Ovalau. Get insecte se rapproche beaucoup des Psepholax, maïs le canal rostral a les bords coupés droits et se termine dans une échancrure bien tran- chée en croissant, qui occupe la grande moitié du mésosternum; en outre, le rostre est plus étroit, un peu plus long, les antennes sont bien plus grèles, les deux premiers articles du funicule sont allongés, la massue est plus courte, moins acuminée. Genre PSEUDOMOLIUS, gen. nov., Fairm., Naturaliste, 1884, 424. Genus Heteromoliis primo visu simillimum, sed mesosterno haud scuti- formi, subquadrato, plano, haud excavato, nec impresso, prosterno tantum impresso, antennis crassis, scapo ab oculis distante, funiculi articulis latis, adpressis, 2 longiore, basi constricto, clava funiculo vix crassiore, valde distinclum. Cet insecte ressemble extrêmement aux Heteromolius, mais la confor- mation des antennes le fait reconnaître facilement. Elles sont insérées presque à l'extrémité du rostre, les scrobes sont longues et remontent (1881) 1"° partie, 20. 806! L. FAIRMAIRE. jusqu'aux yeux, dont le scape reste éloigné ; les articles du funicule sont épais, courts, le 2° plus long que les autres et rétréci à la base, les sui- vants sont transversaux et s’élargissant peu à peu jusqu’à la massue, qui n’est pas nettement séparée du funicule et ne se distingue guère que par la pubescence qui revêt la moitié apicale. En outre, le mésosternum est uni, nullement impressionné; les lobes oculaires sont bien marqués, munis de vibrisses, la saillie intercoxale est en angle obtus; les fémurs sont comprimés, les postérieurs assez fortement angulés en dessous; les tibias sont garnis en dehors de soies et de squames fauves comme celles des élytres. P. CRASSICORNIS Fairm., loc. cit. — Long. 7 4/2 mill. — Oblongus, fere parallelus, valde conveæus, postice abrupte rotundatus, subtruncatus, fusco-brunneus, squamis ferrugineis plagiatum variegatus ; rostro robusto, sat brevi, apice declivi et denudato, oculis vibrissis partim obtectis ;. prothorace transverso, lateribus fere recto, antice tantum abrupte con- striclo et transversim impresso, dorso grosse punctato, medio carinula antice posliceque abbreviata, lateribus rugoso-punctatis, margine postico utrinque late sat fortiter sinualo; elytris foveo-striatis, slriis parum profundis, foveolis subquadratis, parum densis, striis postice profundio- ribus, intervallis planis parum fortiter punctato-rugulosis, subtus fortius punctatus, simililer squamosus, abdominis segmentis 2 primis majori- bus, primo apice lato, truncato, 3° L°que brevissimis; pedibus validis, compressiusculis, femoribus ante apicem sublus fere angulalis et sinua= tis, tibiis extus dense squamoso-setoso-fimbrialis. Qvalau. Genre THYLACOSTERNUS, gen. nov. Genus Anaballis affine, sed prothorace subconico, lateribus haud ampliato, scutello distincto, elytris ‘basin prothoracis amplectantibus, humeris productis, lobis ocularibus magis productis, antennis medio ros- tri insertis gracilibus, articulo 3° elongato, oculis vix convexis, femori- bus haud dentatis, abdominis segmento 2° sequentibus 2 conjunctis haud breviore facile distinguendum. A Poropleris segmento 2° abdominali a primo sulura vix arcuala separato, fovea rostrali medium coxarum intermedia- rum atllingente et apice oblique aperta, mesosterni sulco lateribus ele= vatis el antice productis, rostro longiore, gracili, arcuato, antennis gra Coléoptères des îles Viti, 307 cilioribus, paulo ante medium rostri insertis, oculis triangularibus, planiusculis, scutello distincto, elytris ovatis, haud compressis differt, T. B1GIBBOSUS. — Long. 7 mill. — Ovatus, crassus, valde convexus, lateribus sat compressus, fuscus, indumento luteo-terreo dense vestitus el squamulis brevibus hirsutus, abdomine, pectoris lateribus, macula supra coxas antleriores et macula elytrorum laterali dense flavo-luteo indutis, abdomine utrinque punctis 3 brunneis, elylris maculis dilutio- ribus vage sparsutis ; capite inter oculos breviter sulcato, antennis graci- libus, rufo-piceis, clava sericante ; prothorace elytris angustiore, fere conico, lateribus vix arcuatis, margine postico utrinque vix sinuato, angulis posticis rotundatis, linea media longitudinali obsolete impressa, dorso utrinque macula rotundata, squamulis brunneis circumdata parum distincta ; scutello minutissimo ; elytris brevissime ovatis, basi valde cre- natis, humeris acute productis, post medium angustatis, apice separatim obtuse rotundatis, grosse parum profunde fovealis, intervallis plicatis, alternatim paulo elevatis, 2° post medium angulato, hispido, lateribus tri- striatis ; mesosterno brevissimo ; abdominis processu intercoæali latissimo, obtuse truncato, segmento 2° brevi et 3° L°que apice transversim late ümpressis, hac impressione utrinque profundiore ; pedibus sat magnis, æquulibus, femoribus haud clavatis, inermibus, posticis elytrorum apice haud longioribus. Ile Viti-Levu. Par ses élytres crénelées à la base, presque verticales à l'extrémité, avec les épaules saillantes en avant, cet insecte se rapproche des Poropterus ; mais il s’en éloigne par le rostre grêle, le canal rostral ouvert à l’extré- mité ; ce dernier caractère et la forme des segments abdominaux, joints à l’écusson distinct, le séparent des Anaballus, dont il n’a pas non plus le corselet, Genre PTEROPORUS, nov. gen. Poropteris affine, sed prothorace basti fere recle truncato, leviter late sinuato, elytris basi nullo modo lobatis, funiculi articulo 7° præcedenti haud sensim majore, abdominis segmento 1° apice latiore, recle truncato, a secundo sutura arcuata, medio magis dislincta separato, coxis 4 pos- ticis magis distantibus, tarsorum posticorum articulo 2° tertio breviore et subius haud sulcato distincium. ; 008 > L. FAIRMAIRE. Ce genre présente une grande analogie avec les Poropterus de l’Aus- tralie, mais il en diffère notablement par le corselet et les élytres cou- pés presque en droite ligne à leur base, le premier presque caréné laté- ralement vers la base, les secondes presque carénées latéralement et à peu près tronquées à l'extrémité ; en outre, le dernier article du funicule est à peine plus gros que lavant-dernier, tandis qu'il est notablement élargi et grossi chez les Poropterus et le 2° article des tarses postérieurs est plus petit que le 3° et non sillonné en dessous. La sur- face du corps n’est pas tuberculée, ni inégale, elle est presque unie, peu convexe et squamuleuse. P. SUBTRUNEATUS. — Long. 7 mill. — Ovatus, modice convexus, ely- tris postice subplanatis, nigro-fuscus, squamulis ferrugineis sat dense vestilus, el squamulis griseis rarius intermixtlis, antennis piceis; capite summmo tenuiler slriatulo, inter oculos puncto impresso, rostro arcuato, parum convexo medio carinulalo, apice denudalo, scrobibus sat profun- dis, subtus convergentibus; prothorace transverso, lateribus leviler arcualo, antice abrupte angustalo, margine postico late leviler arcuato, lateribus subcarinato, dorso haud punctato; scutello indistincto; elytris bast fere rectis, ad humeros lantum leviter antice productis, longitudina- liter late impressis, inlervallis parum convexis, sed dense squamosis et tenuiler granulatis, 2° ceteris paulo majore et usque ad apicem pro- ducto et magis elevato, margine externo subcarinato, apice obtuse trun- catis; sublus haud punctatus, laxe squamoso-selosus, abdominis apice, pedibusque dense ferrugineo-squamoso-setosis. Ovalau. Genre BLEPIARDA Pasc., Journ. of Entom., II, 430. Corpus oblongo-ovalum, postice compressum. Rostrum elongatum, arcualum, basi deplanatum. Antennæ ad apicem rostri inserlæ, graciles, elongatæ, apice clavato, funiculo intus villoso, seplem-articulato, arliculis 2 primis elongatis, 2° primo vix longiore, celeris brevissimis, clava elon- gata, solida, scrobes lincares, ad oculos valde profundæ ac latiores. Pro- thorax brevis, antice valde angustatus et paulo productus, fere conicus, pone oculos ciliatus, scutellum ovatum, truncatum. Elytra basi protho- race vix sensim laliora, postice compressa, sulura & post medium angu- latim plus minusve elevata. Mesosternum profonde excavatum. Abdomen Coléoptères des îles Viti. 309 segmentis 2 primis æqualibus, sat longis, sequentibus 2 brevibus, æqua- libus, processu intercoxali anguste rotundato. Pedes validi, sat breves, d'antici longiores et validiores, femora omnia subtus dente acuto sat minulo armata; tarsi subelongati, subtus spongiosi, articulo penultimo latiore, bilobo. Ce genre est très voisin des Hemideres dont il se rapproche par la structure des antennes, du rostre et du corselet ; il en diffère en ce que ce dernier n’a pas les côtés parallèles vers la base, par le rostre large à la base, un peu atténué vers l'extrémité, les scrobes profondes près des yeux, le dernier article du funicule plus long que les 4 précédents réu- nis, les 2 premiers segments abdominaux séparés par une suture forte- ment arquée et les tarses assez larges, à 4° article long mais à crochets assez petits; les épipleures sont verticales et la fossette mésosternale ne dépasse pas le milieu des hanches. B. LOPHATA Pasc., Journ. of Ent., II, 430. — Long. 9 à 41 mill — Oblongo-ovata, antice posticeque angustata, compressa, valde elevata, fusca, dense squamosa lutescens, cinerea ant cinereo-lutescens, elytris plaga oblique laterali, vage delerminata, sæpe obsoleta, paulo obscuriore, undique maculis obscurioribus minutis variegata, elytrorum lateribus et corpore Sublus squamulis griseis dense vestitis, pedibus brunneo punctatis et annulatis ; prothorace fere triangulari, antice truncato et leviter trans- versim depresso, lateribus medio obtuse angulatis, antice leviter sinuatis, punctis ocellatis lateribus, basi et disco anguste sparsuto, medio tuber- culès X minutis, transversim dispositis signato ; scutello subquadrato ; elytris a basi compressis et altenuatis , ad suluram post medium leviter gibbosis et conjunclim sat breviter brunneo-piloso-cristatis, parum pro- funde striatis, striès ocellato-punctatis, suturam versus minus fortiter punctalis, intervallis planatis, basi leviler convexiusculis, sutura post scutellum leviter elevatla et brunneo-velutina, intervallis 2-4 transversim leviter elevatis et brunneo-velulinis ; sublus ocellato-punctata, abdomine basi el apice dense, medio laxe punctato. ?. Elytris post medium tantum attenuatis,ad suturam minus gibbosis. Iles Viti. Cette espèce rappelle bien les Blepiarda d'Australie. Les houppes où pinceaux de poils qui s'élèvent sur la suture à la déclivité des élytres sont très variables et fort courtes chez les femelles. 310 LE, FAIRMAIRE. Genre TRICHOGONUS, gen, nov., Fairm., Pet, Nouv. entom., 1878, 282. Ce genre est extrêmement voisin des Blepiarda, pourtant il en diffère par divers caractères peu importants en particulier, mais qui se joignent au faciès pour séparer cet insecte. Les antennes ont la même conformation, mais les premiers articles du funicule, au lieu d’être subégaux, ont le 2° beaucoup plus long que le 4°; la base des élytres est presque droite, seulement sinuée de chaque côté de l’écusson et ne forme pas sur l'épaule un angle saillant antérieurement ; les élytres ne sont pas comprimées, ni atténuées de la base à l'extrémité, mais seulement avant l'extrémité, leur bord externe n’est pas fortement lobé entre les pattes postérieures et les intermédiaires et les épipleures sont horizontales à la base ; les côtés du corselet sont un peu carénés. T, UNIPENICILLUS Fairm., loc. cit. — Long. 6 à 9 mil. — Oblongo- ovatus, fere parallelus, apice tantum angustatus, valde convexo-elevatus, antice magis planus, fuscus, supra indumento luteo-terreno dense vesti- tus, elytris lateribus late sed vage infuscatis, sublus cum pedibus squa- mulis fulvis maculosus ; capile inter oculos breviter sulcato, rostro nudo, punclalo, antennis fusco-brunneis, funiculo ab articulo 2° intus tenuiter villosulo, clava sericante ; prothorace fere a basi angustato, antice valde ar- cuato et leviler elevato, ad oculos utrinque lobato, punctis ocellatis sparsuto ; scutello subovato, truncatulo; elytris post medium compresso-elevatis, d penicillo sat longo, sutlurali ornalis, punclato-linealis, lineis extus evidentioribus apice obluse rotundatis ; subtus ocellato-punctatus, abdo- mine fere lævi, segmento ultimo punctato; pedibus validis, femoribus subtus spinosis ; tibiis apice unco armatis; $ minor, angustior, protho- race antice minus elevato, elytris minus gibbosis, haud penicillatis, pedi- bus minus validis. Iles Viti. Insecte bien remarquable par le faisceau de poils qui se dresse sur la sulure, MECISTOCERUS OCELLOLINEATUS Fairm., Pet. nouv. Ent., 1878, 289, — Long. 5 à 10 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, fuscus, squamulis brunneo-rufulis et vestilus, squamulis griseis Sparsulus; rostro gracili, Coléoptères des îles Viti, 311 arcuato, lævi, basè tantum leviter punctulato et carinulato, inter oculos foveola oblonga profunda notato; prothorace longitudine vix latiore, pos- tice fere parallelo, ante sat abrupte angustato et leviter sinuato, punctis sat grossis squamigeris dense impresso, basi utrinque fortiter sinuata, margine ipso utrinque ante angulos valde depressum, parle antica obso- lete impressa; sculello nigro, denudato ?; elytris basi prothorace valde latioribus, humeris obliquis, sed intus acutis, basi medio et utrinque sinuatis, post medium leviter attenuatis, postice angustatis el ante apicem leviter utrinque sinuatis, punctis sal grossis ocellatis, squamigeris linea- tim dispositis, subtriatis, intervallis tenuiter punctalo-rugulosis ; subtus punctis squamigeris dense impressus, abdomine varius, segmento ultimo aspero-punclato, primo obsolete impresso el parce seloso, pedibus sat validis, sat elongatis, anticis longioribus, femoribus subtus dente obtuso armatis. Iles Viti. Très voisin du M. Mastersii Pasc., de Moreton-Bay, mais avec les élytres moins rapidement alténuées en arrière, plus sinuées à la base, à épaules obliques au lieu d’être arrondies, et formant en dedans une pointe assez aiguë; les points ocellés des élytres sont plus gros, plus régulièrement rangés en lignes, formant de faibles stries; la coloration “est aussi différente. Varie extrômement de taille. CYAMOBOLUS ATOMOSPARSUS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1878, 282, — Long. 140 mill, — Oblongo-ovatus, convexus, fuscus, squamulis cinereo- carnets sat dense variegatus ; rostro gracili, valde arcuato, fusco-nigro, polito, basi tantum cum capile punclato, inter oculos striola brevi im- presso ; antennis gracilibus, fulvo-testaceis, clava griseo-sericante ; pro- thorace longitudine paulo latiore, elytris valde angustiore, postice paral- lelo, antice fere angulalim angustalo, grosse parum profunde punctato, punctlis omnibus squamiferis ; elytris parallelis, apice tantum angustatis et obtusis, ad humeros angulatim rotundatis, substrialo-punctatis, striis lalis, parum profundis, punctis grossis, transversis, sat distantibus impressis, punclis squamiferis, inlervallis planatis, squamis fuscis et cinereo-carneis maculosis ; sublus punctis grossis parum profundis, cinereo-squamifero parum dense vestitus, pedibus dense cinereo-carneo- squamosulis, pedibus sat elongatis, anticis paulo longioribus, femoribus 9142 L. FAIRMAIRE. omnibus subtus ante apicem angulo brevissimie aculo armatis, tibiis inter- mediis intus obtuse angulatis. Iles Viti. Get insecte ressemble beaucoup, au premier abord, au Mecistocerus ocellolineatus, mais la forme du canal rostral ne permet pas de les con- fondre. AMPAGIA RUDESQUAMEA. — Long. 3 mill. — Ovato-elliptica, valde con- vexa, compressa, nigro-fusca, squamulis piceis et rubiginosis vestila et selis squamosis fuscis rubiginosisque hirta ; rostro crasso, sat convexo, punctato, medio leviter angustalo ; prothorace conico-truncato, lateribus rectis, basi tantum extus levissime divaricatis, dense punctato ; elytris ante medium ampliatis et mox attenuatis, sutura basi fere carinata, pos- tice subproductis, apice rotundatis, tenuiler striatis, striis versus suturam evidentioribus, ad latera basi grosse punctatis ; abdominis segmento ultimo magno, grosse punctato ; pedibus robustis, fere rugose punctatis. Ile Viti-Levu. Bien plus grande que l'A, erinacea d'Australie, moins noire, moins brillante, à coloration mélangée de brun et de roussâtre, avec les élytres plus longues, prolongées un peu à l'extrémité, à stries moins visibles et à intervalles non relevés à la base. ALCIDES RUFIPENNIS Montr. — Long. 42 mill. — Allongé, cylindrique. Tête et corselet bruns. Élytres fauves, striées et ponctuées. La tête est lisse, noire. Le rostre, presque de la moitié de la longueur du corps, est très légèrement rugueux, noir, un peu arqué. Le corselet est granuleux, brun foncé. Les élytres ont chacune huit lignes de points enfoncés ; elles sont rousses. Les cuisses sont dentées, ferrugineuses. Les genoux sont noirs. Wallis (sp. énvis.) Il est bien probable que cet insecte provient non des îles Wallis, mais de Woodlark ou d’une terre voisine. Genre PHYSARCHUS Pasc., Journ. of Entom., II, 425. Rostrum validum, rectum, scrobe obliqua, submargine infero oculi desi- Coléoptères des îles Viti. 913 nente. Oculi ovati, laterales. Antennæ ante medium rostri inserlæ, Scapo oculi medium attingente ; funiculo 7 articulato, articulo basali pyriformi, secundo longiore, obconico, cæteris modice transversis ; clava magna, funi- culo non longiore. Prothorax conicus, apice truncatus. Scutellum magnum triangulare. Elytra triangularia, antice elevato-truncata, humeris pro- ductis. Pedes longiores, æquales, coxæ anticæ conliquæ, intermediæ valde distantes, posticæ approæimatæ, femoribus subclavatis, tibiis uncinatis, tarsis articulis 2 basalibus parvis, trianqularibus, tertio multo latiore et profunde bilobo, unguiculis parvis, liberis. This has precisely the habit of Metatyges, from which, however, it is strongly separated by the above characters. The eyes are, it may be remarked, rather more frontal, and consequently more approximate in front. There is a sort of saccharine exudalion on the specimen 1 have selected as the type, from which the other is entirely free. 4. P. PYRAMIDALIS Pasc., Journ. of. Ent., Il, 425, pl. 17, fig. 40. — Long. 6 à 9 mill. — Fuscus, albido- (vel griseo-) pubescens ; capite leviter punclato, medio rostroque linea impressa; prothorace lateriter albescente vel dilutiore ; scutello fusco, medio pallidiore ; elytris subcostatis, basi costis magis elevalis ; corpore infra pedibusque griseo-pubescentibus. Iles Fidji (Pascoe). 2, P. CONSPICILLATUS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1877, 280. — Long. cum rostro 10 mill. — Brevis, crassus, valde convexus, fuscus, subopacus, pilis cinereis adpressis obsilus, pedibus antennisque paulo picescentibus : capite tenuiter punctato, summo breviler sulcato, rostro crasso, parallelo, apice picescente, sublævi, antennarum clava dense cinereo-sericante ; pro- thorace elytris fere dimidio angustiore, breviter conico, antice truncato, basi longitudine fere duplo latiore, tenuissime sat dense punctulato, dorso inequali, lateribus subcompresso ; scutello magno, triangulari-ovato , dense punclulato; elytris brevibus, latliludine puulo longioribus, valde convexis, basi transversim abrupte declivibus, humeris prominentibus, angulatim rotundatis, post medium sat rapide angustalis, apice separatim rotundatis, lale punctato-striatis, striis parum profundis punctis magnis, transversis, intervallis irregulariler transversim plicatulis, post callum posticum impressis, humeris sub callo obliquis. Patria ignota. 344 L. FAIRMAIRE, Communiqué obligeammént par M. Ghevrolat sans indication de patrie; provient probablement de la Polynésie, ‘ ORTHORHINUS GRANOSPARSUS Fairm., Pet. Nouv. entomol., 1877, 286. — Long. 42 mill — Oblongo-elongatus, subparallelus, valde convexus, fusco-niger, indumento fulvo-cinereo dense vestitus et granulis nigris sat dense obsilus, prothorace disco obscuriore, elytris plaga media transversa grisea, postice macula brunnea limitata, plaga subhumerali obscura, maculisque brunneis ad apicem variegatis, sublus cum pedibus rubigi- nosus, abdominis segmentis 3 ultimis denudatis, pectore nigro-granulato, abdomine nigro-punctato ; rostro infuscato, valido, tenuiter dense punc- tato, basi utrinque linea obsolete elevato, inter oculos puncto impresso ; prothorace elytris angustiore, longitudine paulo latiore, antice tantum angustiore, lateribus sinuato et infra impresso, dorso linea media tenui, basi breviter impresso; scutello lævi; elytris tenuiter striatis, striis apice obsoletis, intervallis leviter convexis, longitudinaliter granatis, basi den- sius ; pedibus sat magnis, anticis 2 majoribus, femoribus omnibus subtus dente acuto armatis, tibiis L anticis vix basi arcualtis. Iles Viti. Plus petit que l'O. Leseleuci, les intervalles des stries des élytres sont {ous un peu convexes et non alternativement relevés, ils sont plus gra- nulés et la coloration est différente. 4, TRIGONOPTERUS SEMICRIBOSUS Fairm., Naturaliste, 4879, 3. — Long. 2 à 2 1/2 mill. — Ovatus, postice prolongatus, valde convexus, niger, niti- dus, antennis pedibusque rufo-piceis ; capile obscure picco, parce punctato, rostro fortiter basi utrinque striato, apice obsoletius ; prothorace longitu- dine fere sesquilatiore, elytris vix angustiore, antice tantum angustato, punctis foveolatis dense ac profunde impresso ; elytris basi leviter margi- nalis et linea leviter punctata transversim émpressis, fere a basi postice angustatis, versus apicem paulo productis, apice ipso rotundato, dorso polilis, sulura apiceque picescentibus , apice striolis punctatis brevibus impressis, dorso lineolis tenuissime punctulatis obsolete signato, lineolis linea suturali magis minus humeris infra plicalis, plica intus punctata ; subtus grosse punctatus, pedibus sat magnis, validis, punctatis, femoribus apice tibiisque basi strigosis. Ovyalau. Coléoptères des îles Viti. 315 2, T, ANTHRAX Fairm., Naturaliste, 4879, 2. — Long, 4 mill, — Oblon- gus, ellipticus, postice paulo magis atlenualus, convexus, nigro-subcyanes- cens, lateribus, corpore sublus pedibusque æneo-micantibus, pedibus obscu- rioribus ; rostro fortiter strigoso; prothorace longitudine vix latiore, antice attenuato, tenuissime laxe punctato, antice et lateribus fortius, élytris fere a basi postice attenualis, apice breviler productis et rotundatis, lævigatis, linea basali transversa multifoveolata, stria suturali tenui, antice abbreviata, apice breviter rugosulis et strigosis ; pedibus magnis, femoribus apice tibiisque basi grosse punclatis et carinulatis. Iles Viti. 3. T. ÆNEO-NIVEUS Fairm., Naturaliste, 4879, 3. — Long. 4 mill. — Oblongus, postice attenuatus, læte virescenti-æneus, nitidissimus, elytris basi fascia transversa et apice fascia oblonga niveo-pilosa, abdomine apice obscuriore, antennis fuscis ; capile inter oculos punctato, rostro valde bisulcato ; prothorace longiludine vix latiore, antice post medium atte- nualo, postice subparallelo, parum dense sat tenuiler punctato, basi et medio fere lævi; elytris fere a basi postice attenuatis, apice minus pro- ductis, subtruncatis, anqulo externo rotundato, basi transversim impres- sis et linea punctata sub pube indistincta signatis, linea suturali punctu- lata fere obsoleta, apice breviler punctatlo-lineatis, irregulariter punctatis et extus oblonge impressis, ad marginem extlernum lineis punctatis 2 evi- dentioribus ; femoribus apice tibiisque basi punctatis et lineolatis. Iles Samoa, Præcedentibus magis oblongus, postice minus fortiter angustatus, apice paulo lalior, sculptura et colore valde distinctus. L. T. MEROPHYSIOIDES Fairm., Naturaliste, 1879, 3, — Long. 2 4/2 mill. — Oblongo-elongatus, postice attenuatus, valde convexus, rufo-brunneus, nilidus, capite prothoraceque obscurioribus ; rostro bistrialo; prothorace longitudine haud latiore, postice leviter parum attenuatus, antice a medio angustatus, punctis sal grossis, laleribus majoribus, antice parvis et raris impresso; elytris basi prothorace haud latioribus, mox ampliatis et pos- tice longe attenuatis, apice obtusis, haud productis, tenuiter punctato-sub- striatis, ad marginem externum striis 2 forlius punctatis, intervallis planis, basi linea transversa depressa punctata impressa, apice ruguloso- #2 416 L. FAIRMAIRE. punctatis et exlus impeessione parvula signatis ; pedibus punctatis et cari- nulatis. Iles Viti. Species elytrorum apice haud subcaudato ad sequentem intermedia, sed prothorace postice leviter attenuato ab omnibus discedens. 5. T. CRIBRELLICOLLIS. — Long. 3 mill.— Oblongo-subellipticus, postice leviter ac parum atltenuatus, fuscus, nitidus, elytrts dorso magis brun- neus ; prothorace antice leniter altenuato, ad angulos anticos arcuato, den- sissime punctalo, lateraliter magis fortiter ; elytris ovato-oblongis, usque ad medium vix sensim atllenuatis, poslea angustatis, apice rotundatis, houd productis, dorso postice magis abrupte declivibus, lineato-punctatis, nullo modo striatis, punctis extus majoribus et ad latera multo magis grossis, apice strias duas breves determinantibus (caput pedesque desunt). Lies Samoa. Species corpore postice haud angustato-producto, elytris abrupte decli- vibus, nullo modo subcaudatis valde distincta. Genre DIORYCAULUS, nov. gen., Fairm., Pet. Nouv. entom., 1878, 282. Rostrum elongatum, fere cylindricum, vix sensim arcuatum. Scrobes medio rostri insertæ, sublus inflexæ et vix separatæ; antennæ sat graciles, scapo tenui, apice vix crassiore, oculos haud attingente ; funiculi articulo prèmo elongato, 2° paulo breviore, ceteris dimidio brevioribus, clava ovata, acuta quadriarticulata. Oculo ovati, plani. Prothorax transversim coni- cus, basi profunde bisinuatus. Scutellum transversum. Elytra brevia, pos- lice angustata. Prosternum lalum, haud impressum, planatum, metaster- num latum, ad prosternum productum, planalum. Pygidium obtectum. Pedes sat magni, antici vix longiores, femora haud clavata, tibiæ inermes, apice lantum valde bimucronatæ, tarsi mediocres, articulo 3° lato, pro- funde bilobo, cum secundo subtus dense spongioso. Episterna metasternalia lata. Corpus glabrum, puuctatum, parum convexum, rhomboidale. Hoc genus Apostasimeris affine videtur, sed rostro haud subquadran- gulari, haud denticulato, antennis gracilioribus, scapo oculos haud attin- gente, funiculi articulis haud nodosis, prothorace valde breviore, antice Coléopteres des îles Viti. 917 haud tubulato, elytris vix convexis, femoribus haud clavatis, tibiis intus haud dentatis valde differt. : D. PUNCTATELLUS. — Long. 6 mill., cum rostro 10 mill. — Ovatus, antice posticeque a medio sat foriiter angustatus, parum convexus, totus niger, sat nitidus; capite rostroque tenuiler sat dense punctatis, hoc vix sensim aut parum arcuato, inter oculos transversim sulcato ; prothorace late conico, longitudine sensim latiore, medio valide lobato et utrinque sat fortiter sinuato, sat dense sat fortiter punctato ; scutello parvo, arcuato ; elytris basi prothorace haud latioribus sed mox oblique ampliatis et cito postice angustatis, apice conjunctim rotundatis, anguste sat profunde striatis, striis apice profundioribus, intervallis planiusculis, transversim plicatulis et tenuiter punclalis ; prosterno sat dense punctato, antice sulco collaris sat profunde impresso, melasterno pedibusque similiter punctatis ; abdomine miinus dense, pedibus anticis paulo longioribus , femoribus omnibus leviter supra arcuatis, libiis intus interdum villosis. Iles Viti. PSEUDOCHOLUS HOLOCYANUS Fairm,, Pet. Nouv. ent., 1878, 282. — Long. 5 4/2 mill. — Ovatus, convexus, glaber, tolus cyaneus, nitidissi- mus, prosterni medio et metasterni lateribus albo pubescentibus, rostro apice ænescente, antennis fuscis ; rostro crassiusculo, arcuato, a capite sulco transverso valde separato, antennæ sat breves, scapo gracili, oculos haud attingente, apice leviter crassiore, funiculo crassiusculo, & basi pau- latim incrassato, articulo 1° secundo breviore, sed crassione, articulis à 3° subtransversis, clava haud distincte separata, apice obtusa ; prothorace elytris paulo angustiore, lateribus leviler rotundato, antice sal abrupte constricto et transversim tmpresso, angulis posticis rotundatis ; elytris brevissime ovatis, basti prothorace haud latioribus, humeris obliquatis, sed mox ampliatis, postea leviter attenuatis, apice angustatis, rotundatis, striis angustatis, sat profundis, intervallis planis, lævibus; sublus paulo virescens, laxe sat fortiler punctatus, abdomine minus; pedibus sat dense punclatis, femoribus apice sublus sinuatis. Iles Viti. A P. decipiente Lac. colore cæruleo, rostro haud sensim compresso, subtus haud bifariam tluberculato, elytris simpliciter striatis, femoribus haud clavatis, sublus ante apicem vailde sinuatis, intermediis haud den- tatis, tibiisque apice sat fortiter bimucronatis differt, 318 L. FAIRMAIRE, — Coléopteres des îles Viti, 4. SPHENOPHORUS CIRCUMSCRIPTUS Cat., Har. Gemm., 2647.—,5, cinctus Montr., Faune de Woodlark, 55 (CGalandra).— Long. 16 mill.—Oblongus, subellipticus, parum convexus, nitidus, niger, elytris rufis, prothoracis vilta marginali, mesosterni abdominisque maculis lateralibus dense griseo- Squamosis, capile inler oculos et antennas punctato, longiludinaliter ac breviter sulcato ; prothorace elytris vix angustiore, antice levissinme atte- nuato, obsolete punctulato, antice et lateribus evidentius; elytris ad humeros leviter ampliatis, sed mox;usque ad apicem attenuatis, apice separatim rotundatis, profunde sulcatis, sulcis vix punctatis, lateribus tantum obsolescentibus ; subtus fortiter late punctatus, metasterno abdo- mineque medio lævibus. ile Viti-Levu. La description de l’insecte de Woodlark se rapporte parfaitement au nôtre. Je crois que le S. sulcipes Karsch, Berl. Zeit., 1881, 11, pl. 1 fig. 6, des îles Marshall, est différent par la taille plus petite, la colora- tion mate, le manque de taches sur les côtés du corps en dessous, la tête non sillonnée, les élytres non profondément sillonnées, les sillons grossement ponctués, etc. 2. S. insuLARIs Boh., Freg. Eug. Res., Ins., 148. — Il faut rapporter cette espèce au S. obscurus Bdv., qui se trouve non seulement à Taïti et dans toute la Polynésie, mais à la Nouvelle-Guinée et en Australie. CALANDRA TAÏTENSIS Guér, — 5€ FEUQUYe Le aux îles Viti et jusqu’à Ma- dagascar. Groupe des CYDNIDES 30 PARTIE (1). Par M. Vicror SIGNORET. (Séante du 26 Janvier 1881.) Genre ECTINOPUS Dall., Cat. Hem, Brit. Mus. (1851), 124, Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VI), fig. 41 et 42. Ce genre se distingue de tous les autres par plusieurs caractères, dont le plus important pour nous est la grandeur de la membrane, qui égale celle de la corie des élytres et même la dépasserait, suivant M. Dallas; de plus, par la longueur des tibias postérieurs, qui est presque égale à la moitié du corps. Ovalaire allongé, plus ou moins ponctué, peu bombé, à peine cilié, le lobe médian aussi long que les latéraux, les yeux forts, sans épines à la base. Rostre atteignant les pattes intermédiaires. Antennes avec le troisième article plus court que le second, les quatrième et cinquième plus longs que le second et égaux. Le reste comme dans les autres Cyd- nides, - 4. ECTINOPUS RUGOSCUTUM, NOV. SPs Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VI), fig. 44, Amazone (Brésil). — Long. 45 mill., larg, 7 mill. (Coll. Uhler.) Noir, fortement ponctué sur le prothorax el surtout sur l'écusson, fine: ment ponctué sur les élytres. Tête avec le bord circulaire, le lobe médian au même niveau que les latéraux ; deux petites fossettes près des yeux, dans l’une le point piligère (1) Voir Annales 1881 ; 4'° partie, p, 25 ; 2° partie, p. 198, Ann, Soc. ent. Fr. — Décembre 1881, 020 V. SIGNORET. (56) inférieur ; quelques points le long et entre les stries du vertex. Antennes avec le second article plus long que le troisième, les quatrième et cin- quième égaux et les plus longs. Prothorax plus large que long, plus étroit en avant, les bords latéraux un peu rentrants vers le milieu ; formant un rebord étroit à peine ponctué et présentant quelques points piligères en avant ; bord antérieur échancré, impressionné près des yeux, le postérieur légèrement convexe, très faiblement impressionné près des épaules, le disque presque plat, avec une légère dépression médiane ; fortement et rarement ponclué sur la ligne médiane transverse, plus abondamment sur les côtés et près du bord antérieur. Écusson un peu plus long que large, avec le sommet angulaire; fortement ponclué et les points plus où moins confluents. Élytres finement ponciuées, l'espace entre la côte et la pre- mière nervure plus finemeni et plus abondamment ponctué et formant un angle aigu avancé sur la membrane, celle-ci d’un brun noir, offrant six ou sept nervures plus où moins bifurquées. Abdomen lisse, très bombé, très finement linéolé aux environs des sligmates, avec quelques points très légers ; sur la suture apicale du troisième segment, une dépression latérale, qui se voit aussi à la base du quatrième segment. Plaques mates prenant la plus grande portion des côtés latéraux de la poitrine (scapula), les deux tiers apicaux de Ja portion supérieure et les deux tiers internes de la portion inférieure du métasternum; canal osliolaire à peine visible et accompagné en dessus d’un bourrelet très aplati, faiblement sinueux en dessous; les portions lisses rugueuses, avec des sillons et des points. Mélasternum lisse extérieurement, avec siries et points. cette espèce se rapproche de l'E. hoiomelas Burm., dont elle diffère par la forme plus grande, par la ponctuation plus forte. 9, ECTINOPUS HOLOMELAS Purm., Handb., Il, 375, 7 (1835). — Dall., Cat. (1851), 122, 4 — fusiformis Walk., Ent. Hem. (1867), 450, 20. — Uhl., Bull. Zool. et Geog. Surv., IIT (1877), 389, 1. — Distant, Biol. Centr. Am. (1880), 8, 4. Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VL), fig. 42. Colombie, — Long. 43 mill. (Coll du Brit. Mus., Mus. de Berlin et coll. Signoret.) k Noir, ovalaire, subaplati, très faiblement ponciué et plus finement sur la corie. , (57) Groupe des Cydnides. 321 Tête arrondie en avant, lisse, avec quelques stries. Antennes avec le second article plus long que le troisième, les quatrième et cinquième égaux, plus longs que le second. Rostre atteignant à peine les pattes inter- médiaires. Prothorax beaucoup plus étroit en avant qu’au bord posté- rieur; une pelite série de points derrière l’échancrure antérieure; plu- sieurs impressions sur la ligne transversale, avec des points dans les cavilés ; en dessous, quelques points faibles; autour des points piligères et le long du bord allant à l'angle antérieur, plusieurs points très faibles; bords latéraux très légèrement rebordés, avec quatre ou cinq points pili- gères. Écusson court, anguleux à l'extrémité, qui présente une petite fossette, le disque très discrètement ponctué. Élytre d’un noir mat, très finement ponctuées sur la corie, un peu plus fortement le long des ner- vures. Membrane très longue et noirâtre, avec cinq ou six nervures. Pattes noires. Abdomen lisse, avec une impression latérale dans le mâle à la base des troisième et quatrième segments. Plaque mate supé- rieure fortement sillonnée, occupant la moitié de l’espace du mésoster- num; dans l’espace lisse, une impression transverse fortement ponctuée, avec quelques stries vers les bords laléraux; espace mal inférieur presque lisse, l’espace latéral striolé très finement vers la plaque mate, puis ponc- tué, et offrant dans l'angle latéral supérieur une forte impression. Canal ostiolaire atteignant à peine le milieu de l’espace transverse et confondu au sommet avec le rebord élevé de la suture, l'extrémité cependant distinctement anguleuse; l’ostiole en dessous, avec une languette en forme de gouttière. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, dont elle diffère par la ponctuation beaucoup plus faible, surtout celle du prothorax et de l’écusson, Genre SYLLOBUS Signoret, Bull. Soc. ent. Fr., 225 (1879). — Dist., Biol, Cent. Amer., 3 (1880). Annales, pl. 40 (Cydnides, pl. VI), fig. 40. Ce genre se distingue de tous les autres par les lobes latéraux très longs, englobant entièrement le médian et présentant à l’extrémité un petit lobule. Yeux sans épines à la base. Les tibias postérieurs sont arqués, peu aplatis, avec deux rangées de fortes épines au coté externe, (1881) °° partie, 21, 322 V. SIGNORET. (58) une rangée de cils aux côtés internes; les antérieures sont très larges à l'extrémité, avec une douzaine d’épines assez robustes aux côtés externes. Le second article des antennes est de deux tiers plus court que le troisième. Canal ostiolaire atteignant à peine la moitié du métasternum, très large et se rétrécissant brusquement à l'extrémité, qui est arrondie ; en dessous, l’échancrure ostiolaire avec une valve formant une languette étroite. Ce genre se rapproche des Cyrtomenus, mais les tibias postérieurs sont moins aplatis sur la face interne ; et il s’en sépare par l’échancrure anté- rieure de la tête formée par l'extrémité des lobes latéraux qui s’éloignent lun de l’autre en formant un lobule arrondi. SYLLOBUS EMARGINATUS Stàl, Hem. Mex. Stètt, Entom. Zeit., 95 (1862). Distant, Biol. Centr. Amer., Rhync., 8, pl. 3, fig. 6 (1880). Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VI), fig. 40. Mexique. — Long. ® 43 mill., larg. 7 mill. (De notre collection.) D'un noir brunâtre, faiblement cilié et ponctué ; le rostre, les antennes et les tarses plus clairs. Tête échancrée en avant, presque lisse, un peu ponctuée vers le lobe médian ; les lobes latéraux, d’abord convexes auprès des yeux, sont sinués et deviennent concaves vers le sommet, puis s’infléchissent vers le lobe médian en formant un angle arrrondi et laissant entre les deux un espace libre ; ils sont faiblement ciliés sur les côtés. Antennes courtes, le second article très petit, à peine le tiers du troisième, celui-ci presque aussi grand que le suivant. Rostre atteignant le sommet des hanches intermé- diaires, le deuxième article le plus long; carènes rostrales petites, étroites, ne couvrant qu’en partie le premier article du rostre. Prothorax très peu impressionné en travers et à peine ponctué, les bords latéraux avec sept ou huit cils. Écusson angulairement arrondi à l'extrémité, avec quelques faibles points disséminés sur le disque. Élytres avec une série de points dans l’espace cubital, et deux autres le long de la suture, dont l’externe est à peine visible au milieu. Corie très faiblement ponctuée, ainsi que l'espace marginal, la côte avec trois points piligères. Sommet de la corie à peine sinueux, la membrane un peu plus longue que l'abdomen, d’un jaune hyalin Tibias postérieurs longs, contournés et épaissis vers le (59) Groupe des Cydnides. 923 sommet. Abdomen lisse, à peine striolé sur les côtés et offrant une impres- sion à chaque stigmate. Plaque mate supérieure n’occupant que la moitié de l’espace du mésosternum; le long de la hanche intermédiaire, l’espace lisse à peine strié. Plaque mate inférieure très striée, ne laissant que je tiers de l’espace externe, qui est lisse. Canal ostiolaire large à la base, se rélrécissant au sommet, qui est sinueux, un peu arrondi, avec l’ostiole én dessous présentant une languette sinueuse finissant en pointe arrondie. Cette espèce, une des plus grandes parmi les Cydnides, ressemble aux C. teter et grossus Dall., mais en diffère par le corps plus aplati, moins convexe, par les caractères génériques et par la petitesse du second article des antennes. Genre ONALIPS, nov. gen. Annales, pl. 40 (Gydnides, pl. VI), fig. 43 et 44, Les espèces composant ce genre se font remarquer par les lobes laté- raux plus longs que le médian ({ylus) et n’ayant pas d’expansions comme dans le genre Syllobus. Les bords de la tête offrent des cils, dont les uns plus longs, les autres plus courts; les yeux avec une épine horizontale à la base, les antennes avec le second article égalant ou peu plus court que le troisième, les carènes rostrales très développées, cachant, vues de côté, le premier article du rostre; le troisième article de ce dernier plus long que le second. Pattes antérieures avec tibias très développés ; tibias pos- térieurs glabres, arrondis dans la majeure partie de leur étendue. Canal ostiolaire très rugueux et finissant par un lobe tronqué irrégulier, avec une valvule très large eu dessous de l’ostiole, 4. ONALIPS NIGERRIMUS Dall., Cat. (1851), 442, 4. Annales, pl. 40 (Cydnides, pl. VI), fig. 43, Panama, Colombie. — ©. Long, 10 mil, larg. 6 mill. (Coll. Uhler, Brit. Mus. et la nôtre.) — Medellin (Nouvelle-Grenade). (Mus. de Berlin.) Noir, brun sur les jambes, le rostre et les antennes; les tarses ferru- gineux. Tête arrondie, faiblement échancrée, les lobes latéraux plus longs que 324 V. SIGNORET. (60) le médian, àl’extrémité duquel il existe deux cils. Vertex sillonné, ponc- tué, les bords latéraux présentant huit ou neuf cils alternativement longs ou courts. Yeux avec une épine à la base; ocelles placés au delà d’une ligne tracée de la base d’un œil à l’autre. Rostre dépassant les coxis intermédiaires, le second article plus gros, mais un peu plus court que le troisième, le premier article entièrement caché par les carènes ros- trales. Antennes avec le deuxième article égalant ou à peu près le troisième, le cinquième plus long que le quatrième. Prothorax avec le disque antérieur très convexe, l'impression transversale très prononcée, avec une double série irrégulière de gros points, se prolongeant un peu sur les bords. Écusson arrondi à l'extrémité, fortement et discrètement ponctué sur le disque. Élytres larges, fortement ponctuées le long des nervures et à la base, plus discrètement sur la corie et plus abondam_ ment dans l’espace marginal, mais plus finement. Sur la côle, deux points piligères très éloignés l’un de l’autre. Membrane noirâtre, de même lon- gueur que l’abdomen, avec quatre ou cinq nervures bifurquées. Pattes d’un brun ferrugineux, les tibias antérieurs très dilatés, avec huit épines au côté externe, quatre au côté interne, les postérieurs un peu contour- nés, cylindriques. Abdomen lisse au milieu, fortement ponctué sur les côtés. Canal ostiolaire atteignant à peine le milieu de l’espace métasternal, très irrégulier, très sinueux et sillonné transversalement, finissant par un lobe irrégulier avec une très petite échancrure inférieure d’où sort cepen- dant une valvule très dilatée. Plaques mates assez développées, sillonnées et ponctuées ; l'espace lisse du mésosternum fortement ponctué, celui du mélasternum lisse. | Var. L'exemplaire de la collection du Musée de Berlin est beaucoup plus ponclué sur les côtés antérieurs du prothorax et impressionné, mais presque lisse derrière l’échancrure prothoracique. 2. ONALIPS CRIBRATUS, NOV, Sp. Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VI), fig, 44. Isubu, — Long. 43 mill., larg. 7 mill, (Coll. Distant.) — Sénégal, (Goll, du Mus. de Berlin. )| Ovalaire, plus ou moins subparallèle, très ponctué sur la tête et le pro- (61) Groupe des Cydnides. 329 thorax; d’un brun dé poix, avec les antennes, le rostre et les tarses plus clairs. Tête arrondie, les lobes latéraux se touchant au delà du lobe médian. Verlex aplati, rugueux, très ponctué. Rostre atteignant les coxis intermé- diaires. Antennes avec le deuxième article plus long que le troisième. Prothorax deux fois plus large que long, avec une impression très fine- ment ponctuée derrière l’échancrure antérieure, les côtés aplatis et ciliés; très ponctué vers les angles antérieurs et sur le disque postérieur, Écusson un peu plus long que large, très ponctué, les angles basilaires lisses, le sommet convexe, angulairement arrondi et très finement ponctué. Élytres très ponctuées, l’espace marginal très large ; membrane d’un jaune hya- lin, la côte marginale très réfléchie dans le tiers basilaire et très finement ponctuée ; d’un côté, absence de point piligère, et, de l’autre, un dans l’'exemplaire examiné. Abdomen lisse, très finement ponctué latéralement sur les segments. Les épisternums très finement ruguleux. Plaques mates striées, les parties lisses ruguleuses. Canal ostiolaire très large, finissant par un lobe irrégulier, avec une longue lamelle en forme de languette sortant de l’ostiole et se conlournant à son sommet. Cette espèce nous semblait devoir être l’Æthus punctatissimus Dall., mais M. Distant nous a détrompé à cet égard, et, en examinant de nou- veau la description, nous avons trouvé que les lobes latéraux de la tête étaient au même niveau que le médian : notre espèce est plus large, plus ponctuée, et remarquable par le lobe médian plus court que les latéraux, la tête plus large, plus aplatie que d’ordinaire, par la côte mar- ginale très réfléchie dans son tiers basilaire, et surtout par la languette sortant de l’échancrure ostiolaire et contournant le lobe de l'extrémité, ce qui l’empêchera d’être confondue avec aucune autre espèce. Le genre dans lequel doit entrer cette espèce est assez incertain, ainsi que pour plusieurs autres qui en sont voisines. Dans le genre précédent, par exemple, il n’y a ni cils, ni spinules ; dans celui-ci il y a des cils, mais pas de spinules ; dans le suivant le lobe médian est de même longueur que les latéraux; ici encore il y a la différence des second et troisième articles des antennes. Toutes ces considéralions nous forcent à faire des divisions et à donner des noms. Ceci dit pour faire excuser la création de genres nouveaux. 326 V. SIGNORET. (62) Genre PLONISA, nov. gen, Annales, pl. 40 et 41 (Cydnides, pl. VI et VIT), fig. 45 et 52. comme les genres précédents, celui-ci présente les tibias postérieurs avec la face glabre, ayant deux rangées d’épines sur les côtés, le lobe médian aussi long que les latéraux, mais un peu rétréci vers l’extrémité. Bord de la tête avec sept ou huit cils. Rostre avec le deuxième article une fois et demie plus long que le troisième. Antennes avec les second et troisième articles à peu près égaux. Écusson subarrondi. Tibias antérieurs très dilatés, présentant une douzaine d’épines au bord externe. Canal ostiolaire atteignant à peine le milieu du métasternum, recourbé en des- sous en un lobe plus petit, avec l’ostiole en dessous offrant dans l’échan- crure une valvule acuminée vers l'extrémité. Nous regrettons d’être obligé de créer un nom pour placer des espèces que nous ne pouvons classer dans aucun genre. Elles n’appartiennent ni aux Cydnus, ni aux Æthus, puisque, pour entrer dans ces deux genres, il nous faudrait trouver des spinules sur la tête, ce qui manque ; elles n’ap- partiennent pas plus au genre Macroscytus, les angles thoraciques posté- rieurs étant visibles, l’insecte vu en dessus, et les cuisses mutiques. Ces espèces se rapprocheraient plus de celles du genre Cyrtomenus, mais elles s’en éloignent trop pour les y ajouter. Notre genre était donc obligé par les circonstances. 4, PLONISA TARTAREUS Slàl, Vet. Akad. Forh. (1853), 214, et Hem, Afr. (1864), 22, A. Annales, pl. 10 (Cydnides, pl VI), fig. A5. Cafrerie, — &, Long. 42 mill., larg. 7 1/2 mill. (Coll. Mus. Stockh.) — Natal. (Coll. Distant, &.) Corps ovalaire, arrondi, brillant, d’un brun noir, les antennes, le rostre et les tarses d’un brun de poix; ponctué sur les bords latéraux du pro- thorax, sur le disque vers le milieu, sur l’écusson et les élytres. Tête plus large que longue, arrondie sur les côtés, presque tronquée en avant, le lobe médian aussi long que les latéraux, ceux-ci présentant au (63) Groupe des Cydnides, 327 bord six ou sept poils assez longs. Vertex rugueux. Yeux transversaux, englobés dans la base des lobes latéraux et dans le bord antérieur du prothorax; nous n’avons pu remarquer d’épines à la base dans les deux exemplaires que nous avons examinés. Rostre atteignant les pattes intermé- diaires, le deuxième article très long, égalant presque les deux derniers, le quatrième le plus court, un peu plus long que le premier, qui est entiè- rement caché dans le sillon rostral. Antennes avec les deuxième et troisième articles presque égaux, les quatrième et cinquième les plus longs, le dernier un peu plus court que le quatrième. Prothorax avec une impres- sion au bord antérieur, sans dépression transverse, au delà du milieu, excepté vers les bords latéraux; les bords marginés et ciliés d’une vingtaine de poils. Disque très faiblement ponctué au delà du milieu, un peu plus fortement le long des bords, surtout en avant de la ligne médiane, Écusson très ponctué, la base et le sommet glabres, ce dernier légèrement infléchi. Élytres très finement ponctuées sur le disque, un peu plus fortement à la base et le long de la suture clavienne, la série de points du clavus à peine visible près de la membrane, la série basi- laire visible pendant un tiers seulement ; sur les bords des élytres, forte- ment marginés à la base, huit ou neuf points piligères. Membrane d’un jaune obscur. Ventre lisse au milieu, finement strié et ponctué sur les bords, Pattes comme dans les autres Cydnides, les tibias antérieurs dilatés, offrant au côté externe une dizaine d’épines, quatre au côté interne, la face externe avec quelques poils, l’interne avec des poils assez longs et sept ou huit épines. Des plaques mates : la supérieure s’étend jusqu'aux bords latéraux et l’inférieure aux deux tiers environ. Canal ostiolaire long, sinueux, finissant par un lobe irrégulier plus étroit et plus ou moins émarginé et offrant en dessous une échancrure avec une valve en forme de dent assez forte dans l’ouverture de l’ostiole. 2. PLONISA PLAGIATUS, NOV. Sp. Annales, pl. 41 (Cydnides, pl. VID), fig. 52. Chinchoxo (Afrique orientale). — 4. Long. 10 1/2 mill., larg, 6 mill. un peu après la base des élytres. (Mus. imp. de Berlin.) Largement ovalaire, convexe, de même forme que P, tartareus; brun 328 V, SIGNORET. (64) noirâtre, avec la corie des élytres brun jaune, le rostre, les tarses (moins le quatrième article noirâtre) et le dernier article brun jaunâtre, Tête large, arrondie et seulement ciliée, les lobes d’égale longueur, le médian sensiblement plus large à l'extrémité qu’au milieu, les sulures très prolongées en arrière jusqu’au niveau de la base des yeux. Antennes avec le deuxième article plus court que le troisième, le quatrième le plus long, le cinquième égalant le troisième et jaunâtre. Rostre avec le deuxième article plus long d’un quart que le troisième et celui-ci du qua- trième. Prolhorax très convexe, surtout le disque antérieur, très faible- ment ponctué derrière l’échancrure antérieure, plus profondément sur l'impression transverse et le long des bords latéraux antérieurs; sur le disque antérieur, très lisse et brillant, deux très petites fossettes. Écusson angulairement arrondi à l’extrémité, très convexe à la base, qui est lisse, le disque ponctué. Élytres avec deux points piligères sur le côté, faible- ment poncluées, la radiale interne se perdant avant d'arriver à l'extrémité, l’espace marginal très faiblemènt ponctué, Membrane dépassant l’abdo- men. Tibias postérieurs aplatis et lisses sur la portion supérieure, se rap- prochant de ceux des Cyrtomenus. Abdomen lisse, brillant, convexe, un peu strié sur les côtés latéraux des premier et second segments. Plaques mates très grandes, la postérieure séparée de l’antérieure par une partie lisse en dessous de la suture ; au-dessus de celle du mésosternum, une portion ponctuée, les côtés lisses. Canal ostiolaire finissant par un lobe tronqué, faiblement échancré en arrière, avec une dent large à la base, aiguë au sommet. Genre MACROPORUS Uhler, Geol. et Geog. Survey (1876), 12, et (1877), 375. Annales, pl. 10 (Cydnides, pl. VI), fig. 16. Ce genre et le suivant sont faciles à distinguer des autres Cydnides voi- sins par le sillon qui existe en avant du prothorax comme dans le genre Pangæus. I sera facile à reconnaitre du genre Homaloporus par la lon- gueur du canal ostiolaire, dont l'ouverture est terminée par un tubercule largement auriculé et près des bords latéraux du métasternum. L’écusson dans ce genre est court, se terminant par un angle légèrement arrondi à l'extrémité. La tête est spinuleuse comme dans le genre Cydnus, les lobes (65) Groupe des Cydnides. 329 latéraux et le médian d'égale longueur, deux spinules sur le lobe médian et huit sur les côtés des lobes latéraux avec quatre ou cinq cils, dont trois près des yeux, ceux-ci avec une épine à la base. Rostre atteignant les coxis intermédiaires, le premier article plus court que les carènes rostrales, le deuxième plus long que le troisième et celui-ci égalant le quatrième. MACROPORUS REPETITUS Uhler, Geol. et Geog. Survey (1876), 13, et (1877), 375. Annales, pl. 40 (Cydnides, pl. VI), fig. 46. San-Francisco. — Long. 3 4/2 à 4 mill. (Coll. Uhler.) Brun, ovalaire, plus large postérieurement, Tête arrondie en avant, spinuleuse et ciliée; le lobe médian, au même niveau que les laléraux, offre deux épines courtes à l'extrémité, les laté- raux sept ou huit, avec trois ou quatre cils, dont trois près des yeux; ceux-ci épineux. Vertex ponctué. Rostre jaunâtre, alieignant les coxis intermédiaires, le second article le plus long, égalant les troisième et quatrième réunis, ceux-ci égaux entre eux. Antennes courtes, plus claires, surtout au sommet ; le second article très court, élroit, à peine la moitié du troisième, les quatrième et cinquième presque égaux, en ovale allongé. Prothorax à peu près deux fois aussi large que long, étroit et très échancré en avant, les angles antérieurs arrondis; derrière l’échancrure un sillon; les bords latéraux fortement ciliés ; disque finement ponctué en travers, à peine impressionné en arrière du sillon antérieur et sur les côtés. Écusson court, à peine plus long que la moitié de l'abdomen et très fine- ment ponctué. Élytres larges en arrière et finement ponctuées sur la corie et l’espace marginal. Membrane plus longue que l'abdomen, d’un blanc hyalin. Pattes jaunâtres, les épines noirâtres et longues; larses jaunes, avec le second article des postérieurs très pelits. Abdomen noi- râtre, lisse au milieu, faiblement strié et ponctué sur les côtés. Plaques males trèssgrandes, occupant presque tout l’espace des méso- et méla- sternum et presque lisse, la supérieure seule offrant une impression faible en zig-zag. Canal ostiolaire très long, atteignant les bords latéraux et finissant en lobe très large, ovalaire, dirigé en arrière el couvrant l'ostiole. 330 V, SIGNORET. (66) Genre HOMALOPORUS Uhler. Annales, pl. 40 et 11 (Cydnides, pl. VI et VIT), fig. 47, 48 et 49. Ce genre, ainsi que le précédent, se distingue de suite de ceux qui s’en rapprochent par un sillon derrière l’échancrure antérieure du prothorax, et diffère du précédent par le canal ostiolaire moins long, dont le sommet est plus ou moins acuminé et confondu dans la suture mésosternale, avec l'ostiole en dessous et dentelé, L'écusson est plus long que dans le genre précédent (Macroporus), avec l'extrémité étroitement arrondie. La têle est ciliée et spineuse comme chez les Cydnus. Les côlés du prothorax et des élytres sont ciliés. 1. HomaALOPoRUs cONGRUUS Uhler, Geol. et Geog. Surv. (1877), 377. Annales, pl. 40 (Gydnides, pl. VI), fig. 47. Amérique du Nord. — Long. 5 4/2 mil, larg. 8 mill. (Coll. Uhler et Signoret.) Ovale, d’un brun marron, brillant, spinuleux et cilié sur la tête, trè cilié sur les bords thoraciques et sur la côte marginale des élytres, qui présente sept ou huit points piligères. Bord antérieur du prothorax forte- ment marginé et striolé en arrière du sillon marginal ; impression trans- verse très faiblement ponctuée, un peu plus abondamment sur les côtés ; les bords présentent dix-huit à vingt cils assez longs. Écusson arrondi à l'extrémité et impressionné, discrètement et faiblement ponctué sur le disque. Élytres très faiblement ponctuées sur la corie et l’espace mar- ginal, un peu plus fortement le long des nervures; la membrane plus longue que l’abdomen, d’un blanc hyalin. Rostre, antennes et pattes d’un brun jaune plus clair, la base de l'articulation de la tête jaune, les plaques mates plus foncées ; celle du mésosternum est peu développée près des hanches et laisse un grand espace lisse qui se continue le long de la suture mésosternale jusqu’au milieu du canal ostiolaire ; celle du méta- sternum, plus développée, présente quelques fossetles et stries en dessous du canal; le bord latéral est sinueux, arrondi à la base, la portion lisse à peine ponctuée. Le canal ostiolaire alteint à peu près le milieu de l’es- (67) Groupe des Cydnides. 991 pace transversal, pour finir par un lobe arrondi en avant et aigu, réfléchi en arrière, l’ostiole en dessous, avec une valvule dentelée, L’abdomen est lisse, très brillant, cilié sur les côtés, le quatrième segment très échancré relativement au cinquième. Cette espèce ressemble assez au Macr. repetitus, mais s’en distingue de suite par la forme et la longueur du canal ostiolaire. 2. HOMALOPORUS PANGÆIFORMIS, NOV. Sp. Annales, pl. 41 (Cydnides, pl. VII), fig. 48. Mexique (Sallé). —Long. 5 mill., larg. 3 1/4 mill. (Mus. roy. Stockh.). Ovale ; d’un brun marron, plus clair en dessous, finement ponctué et cilié sur la tête, abondamment cilié sur les côtés latéraux du prothorax, des élytres et de l'abdomen. Tête plus large que longue, compris les yeux, présentant une dizaine de spinules courtes, plus des cils sur les lobes latéraux et deux sur le lobe médian. Rostre atteignant les coxis intermédiaires. Antennes avec le deuxième article plus court que le troisième, Prothorax convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, très finement ponctué, fortement cilié sur les bords ; sillon antérieur très fort. Écusson large, convexe, faiblement ponctué, ainsi que les élytres ; celles-ci avec une membrane transparente plus longue que l'abdomen ; sur le côté, huit ou neuf points piligères, Celte espèce se rapproche beaucoup de l’'Hom. congruus, dont elle diffère par une forme plus ovalaire, plus large, et surtout par la plaque mate du mésosternum qui ne présente pas l’espace lisse de la suture mésosternale ; de plus, celui-ci est plus strié ; par le canal ostiolaire qui est terminé par un lobe pointu, angulé, qui va se perdre dans la suture mésosternale ; par le dessous plus clair, les plaques plus foncées, l’abdo- men lisse et très cilié sur les côtés. 9. HOMALOPORUS SUBTILIUS, NOV. Sp. Annales, pl. 41 (Gydnides, pl. VIT), fig. 49. Cordoba (Conf. Arg.). — Long. 5 mill., larg. 2 3/4 mill. (Musée royal de Leyde.) 332 V. SIGNORET. — Groupe des Cydnides, (68) Ovale; d’un brun marron foncé, brillant, finement et discrètement striolé et ponctué. Tête arrondie, bordée de spinules et de cils, six ou sept spinules, cinq ou six cils, non compris les ordinaires du vertex et de la naissance du rostre. Antennes jaunes à la base, avec le deuxième article plus court qüe le troisième. Rostre jaune, atteignant les pattes intermédiaires, le premier article entièrement caché (vu de côté) par les carènes rostrales. Prothorax avec les côtés subparallèles et ciliés, glabre sur le disque, ne présentant qu’une ligne de points sur l'impression transverse et deux très fines stries faiblement ponctuées sur le disque postérieur, le bord antérieur lisse, avec un sillon bien marqué. Écusson étroitement arrondi à son extrémité, qui est légèrement impressionnée ; disque discrètement ponctué. Élytres avec la corie et l’espace marginal presque lisses, la ponctuation étant très fine, les séries près des nervures très senties; plaque mate supérieure atteignant à la base le bord latéral, presque lisse, linférieure avec la ligne latérale presque droite, à peine striée; les espaces lisses, glabres, Canal ostiolaire plus large vers le sommet qu’à la naissance et terminé par un lobe arrondi, échancré en arrière, avec une petite valve arrondie. Cette espèce est très voisine de l’Hom. congruus, dont elle diffère par l’ostiole et surlout par le lobe médian qui ne présente pas les deux spinules. NOTES HYMÉNOPTÉROLOGIQUES! Par M. Eoumonr ANDRÉ, de Beaune. (Séance du 8 Juin 1881.) L. CHMECTDITES Le docteur Sichel, dont les observations hyménoptérologiques importantes enrichissent quelques volumes de nos Annales, a donné, entre autres travaux, une étude complète d’un genre singulier de Chalcidites, dont sa belle collection possédait de nombreux exemplaires (1). Ce genre, fondé, en 1832, par Westwood (2), sous le nom de Phasganophora, sur un seul insecte femelle de patrie inconnue, s’est accru, par suite du travail dont je viens de parler, d’une douzaine d’autres espèces. L'une de celles-ci, qui appartient à la faune française, était rapportée par le docteur Sichel au Chalcis conica Fabr.; il l’a classée par suite sous le nom de Phasganophora conica. Malheureusement, il n’en pos- sédait qu’un seul individu femelle provenant des Pyrénées-Orientales, et celte espèce si rare était restée jusqu’à ces derniers temps inconnue aux autres entomologistes. L'an dernier seulement, deux de nos plus zélés collègues, MM. Ancey et Jullian, de Marseille, ont eu, le premier surtout, la bonne fortune de rencontrer en nombre cette curieuse bes- tiole. Les deux sexes se trouvaient représentés dans leur capture, et (1) Ann. de la Soc. ent. de France, 1865, p. 345-396, pl. 9 et 10. (2) Griffith, Animal Kingdom, Insects, t. Il, p. 482, pl. 77. Ann. Soc. ent. Fr. = Décembre 1881.! 29/4 EDMOND ANDRE. c’est à leur générosité que je dois de pouvoir compléter ce qu’en a dit le docteur Sichel. Mais avant d'entrer dans l'étude spéciale de cette espèce, qu’il me soit permis de donner quelques considérations sur le genre lui-même, Fondé, comme je l’ai dit, en 1832, par M. Westwood, sur un seul individu femelle, ce savant avait indiqué, comme caractère principal, la présence d’une tarière saillante à peu près aussi longue que l'abdomen. Le docteur Sichel, à son tour, ne voit, pour séparer ces insectes du genre Chalcis, dont ils se rapprochent par tous les autres caractères, que cette tarière ou cette queue prolongée en dehors de l'abdomen. Peu satisfait d’une distinction générique fondée sur un caractère uni- quement sexuel, j'ai voulu examiner si rien autre chose ne pourrait ser- vir à différencier les genres Phasganophora et Ghalcis. De cette étude, dans le détail de laquelle je ne veux pas entrer, mais que j’indiquerai seulement à grands traits, il est sorti pour moi un résultat et une con- viction directement contraires à ce que j'attendais, et qui me poussent aujourd’hui à réunir complètement les deux genres en un seul. Je dois d’abord relever une erreur commise involontairement par le docteur Sichel. Celui-ci semble reconnaître, en effet, la présence de stigmates à la base de ce qu’il appelle l’hypopygium et qui est en réalité le 7° arceau ventral de l’abdomen. Il invoque à l’appui de cetie opinion l'autorité de M. Westwood. Mais c’est là évidemment le résultat d’une fausse interprétation du texte et de la figure donnée par l'illustre auteur anglais (1). Celui-ci considérant en effet, avec raison, que les parties que le docteur Sichel appelle epipygium et hypopygium constituent par leur ensemble un seul segment abdominal, le dernier visible (2), dit.: « Abdo- minis segmentis duobus apicalibus utrinque punclo spiraculiformi ut in gencribus Ibalia et Leucospide. » La figure explique surabondamment que : segmentis duobus s'applique à l'epipygium de Sichel et au segment dorsal qui le précède, mais nullement à son hypopygium. Celui-ci n’en présente, par le fait, aucune trace, ou du moins je n’ai pu en découvrir. om (4) On Caprification, etc., tiré des « Transactions of the Entomological Society of London », vol. Il, part IV, 1857, (2) Les véritables epipygium et hypopygium sont les deux arceaux du 8° segment abdominal, invisible et tout à fait transformé chez les Chal- cidites. Chalcidites. 399 Ce serait en effet une anomalie singulière chez un Hyménopière de voir des stigmates placés sur la partie ventrale de l'abdomen. Pour arriver au but que je me proposais, j'ai dû examiner dans les diverses espèces du genre Ghalcis proprement dit, quelle était la dispo sition du 7° segment abdominal (epipygtium et hypopygium de Sichel) et si celle-ci se rapprochait de la configuration qu’il acquiert chez les Phasganophora de Westwood, J'ai pu facilement me convaincre qu’en principe l'extrémité abdominale des Chalcis et des Phasganophora était modelée sur un type identique et qu'on n’y pouvait reconnaître comme différence qu’un allongement plus ou moins prononcé soit de l’arceau dorsal, soit de l’arceau ventral, ce qui ne peut suflire pour un caractère générique. Mais ce qui m'a amené surtout à conclure que ces deux genres ne devaient en former qu’un seul, c’est que, en ce qui concerne le prolon- gement de ses arceaux, dont je viens de parler, tous les degrés existent, et qu’il est réellement difficile, pour ne pas dire impossible de fixer une limite en deçà de laquelle les espèces rentreront dans le genre Chalcis, au delà, dans les Phasganophora. Le Chalcis minuta présente à peu près au même niveau l'extrémité des arceaux dorsal et ventral du 7° segment, el, si l’un dépasse l’autre, ce serait plutôt l’arceau ventral qui ferait saillie. Chez le Ch. flavipes, la disposition est à peu près la même, Chez le Ch. pectinicornis, le rapprochement des Phasganophora ‘ac- centue, et bien qu’il n°y ait pas de queue proprement dite ou appréciable, on voit très bien cependant l’arceau ventral dépasser notablement l’ar- ceau dorsal, reproduisant absolument en raccourci la disposition caracté- ristique des Phasganophora. Chez l’Hallicella osmicida Saunders, espèce dont je parlerai tout à l'heure, la queue est bien plus accentuée et visible. C’est une véritable Phasganophora, Sans que cependant ce caractère soit, à beaucoup près, aussi net que dans les autres espèces du genre. La Ph. crassicauda Sichel est un degré encore plus avancé dans le même sens. Enfin, la Ph. conica (Fab.) Sichel exagère cette disposition qui, dans cette espèce, devient tout à fait remarquable. Ces transitions successives entre deux genres voisins, transitions qui 396 EDMOND ANDRÉ. deviendront péut-être plus nombreuses lorsqu'on aura pu étudier davan- tage d'espèces exotiques, me semblent introduire une difficulté très grande pour leur séparation, et en l'absence d’autres caractères plus valables, je me vois obligé de rendre au vieux genre Chalcis toutes les espèces de Phasganophora. Elles?y formeront’ peut-être un groupe spé- cial, mais celui-ci se rattachera intimement aux sections précédentes, sans qu'on puisse l’en distraire au moyen d’un caractère vraiment générique. Je n’insiste pas sur la présence, dans les Phasganophora, d'une paire de stigmates sur le 7° arceau dorsal; ils se retrouvent exactement avec les mêmes dispositions chez toutes les espèces de Chalcis. Je n’attribue pas plus d'importance aux bosses ou pointes métathora- ciques indiquées par le docteur Sichel. C'est là, selon moi, un caractère purement spécifique. Passant à l'examen du mâle, je dois avouer qu'ici il n’y a même plus de transitions et que je ne trouve plus de différences entre les Phasga- nophora et les Chalcis, autres que celles résultant de caractères spéci- fiques. L’abdomen des premiers est la reproduction de celui des seconds, les stigmates se relronvent comme dans les femelles, et la forme géné- rale est la même dans les deux genres. Je crois donc, en résumé, qu’il y a lieu de réunir les Phasganophora aux Chalcis. M. Weswood lui-même, en 1837, l'avait déjà fait (loc. cit.), à dessein ou autrement, à propos du Ch. pyramidea, qui est une vraie Phasganophoru selon le sens sichélien. J'ajouterai enfin que le genre Conura, de Spinola (4), si voisin des Phasganophora que le docteur Sichel ne l'en séparait d’abord que par une fausse appréciation de la nature des parties constituant la queue, et que, mieux éclairé ensuile, il en arrivait à penser qu’il devait se réunir aux Phasganophora, le genre Conura, dis-je, doit aussi rentrer parmi les Chalcis, et cela pour les mêmes raisons que celles exposées ci-dessus. Spinola lui-même était de cet avis quelques années après avoir établi son genre, et il ne le trouvait plus valable comme cela est bien nettement indiqué par lui dans un travail postérieur (2). (1) Mag. de Zoologie, 1837. (2) Hyménoptères de Gbiliani (Mem. Acad, Turin, 1851, p. 29). Chalcidites. 397 Pour des motifs absolument identiques, le même genre Conura Spinola doit rentrer complètement, pour les espèces à abdomen pétiolé, dans le genre Smicra Spin, Mais là ne se bornent pas les confusions amenées par la présence de ce prolongement insolite des derniers segments abdominaux. A côté des Chalcis et des Smicra existe un autre genre, Halticella Spin., caractérisé aussi par un épaississement assez grand des cuisses postérieures, mais s’en séparant par l'insertion des antennes située près de la bouche au lieu de l'être près du front. Or, cette disposition des antennes coïncide encore dans quelques espèces avec la présence d’une queue abdominale et de là sont nées les Phasganophora halticelliformes ou Allocera de Sichel, qui rentrent avec la même évidence et par suite des mêmes déductions dans le genre Halticella Spin. Maïs là, la question se com- plique el devient plus singulière. En effet, cinq ans avant l'apparition du beau travail de Sichel, en 1861, Léon Dufour avait créé, dans nos Annales (1), un genre spécialement destiné à recevoir les mêmes insectes à cuisses renflées, à antennes insérées près de la bouche et à abdomen femelle prolongé en forme de queue; il lui avait assigné le nom d’Eu- chalcis. Ge qui est inexplicable, c’est que Sichel, si consciencieux dans ses recherches, ait oublié cette publication relalivement récente et ait été, par suite, amené à faire son genre Aflocera pour une espèce exotique, Quoi qu’il en soit, le genre Euchalcis Dufour, lui-même, ne me semble pas pouvoir subsister davantage que les Phasganophora et les Conura. Les trois genres Chalcis, Smicra et Halticella renferment done chacun une série d'espèces à segments postérieurs de l'abdomen prolongés plus ou moins, quelquefois d’une façon démesurée, mais sans que l’on puisse les séparer d’une façon nette de toutes les autres. Je crois donc qu'il faut établir comme suit la synonymie de ces genres : CHALGis Fabricius, — Brachymeria Westw. — Phasganophora Westw., Sichel. — Conura Spin., Sichel (ex parte). RER RM NN RE MER RE RE RE (1) Ann. Soc, ent. Fr., 1861. p. 7 à 11. (1881) 1" partie, 22. 908 EDMOND ANDRé. SMICRA Spinola. = Conura Spin., Sichel (ex parte). HALTICELLA Spinola. — Euchalcis Dufour, — Allocera Sichel. J'arrive maintenant à l’espèce retrouvée dernièrement à Marseille et qui est parfaitement conforme à l’insecte nommé par le docteur Sichel Phasg. conica. Celui-ci (loc. cit., p. 372) donne une longue et excellente description de la femelle. Je n’ai donc pas à y revenir et je décrirai seulement le mâle qui est inédit. Mais d’abord, il faut résoudre la question difficile qui consiste à savoir si le nom de Ch. conica de Fabricius s’applique à cet insecte, comme le pense le docteur Sichel. — J'aurais voulu pouvoir consulter ou faire con- sulter à cet égard la collection fabricienne qui est à Kiel. Malgré mes demandes, je n’ai pu avoir encore de renseignement à ce sujet, et je ne puis, comme le docteur Sichel, que m’appuyer sur les descriptions données. Or, de celles-ci, il me semble ressortir d’une façon bien claire que le Ch. conica Fab. ne peut pas être la Ph. conica Sichel. En effet, Fabricius dit (4) : « Totus ater, femoribus solis ferrugineis. » Or, l’in- secte en question a le scutellum en grande partie rouge ainsi que les cuisses et les tibias. II me semble que ces caractères, bien que s’ap- puyant seulement sur les couleurs, sont décisifs, et je ne puis m’expliquer comment il se fait que le docteur Sichel, non seulement ne tienne pas compte de cette différence de coloration, mais même n’en parle aucune- ment, tandis qu’il entre d'habitude dans les détails les plus minutieux. Le mâle (inconnu à Sichel) a bien le scutellum noir, mais les tibias sont encore rouges. Par conséquent, sans savoir à quelle espèce ou à quel genre se rapporte précisément le Chalcis conica Fabr., on peut, je crois, dès à présent considérer la Ph. conica Sichel comme une espèce distincte arr (1) Eutom. Systemat., IL, 188, 229. Chalcidites. 339 et nouvelle et lui accorder le nom indiqué par le docteur Sichel à titre de provision : gallica, On peut encore ajouter que cètte espèce est tout à fait méridionale et que le Ch. conica de Fabricius a été trouvé en Danemarck : « Habitat in Daniæ nemoribus. » (Syst. Piezat., p. 167.) La synonymie deviendrait donc seulement (abstraction faite de tous les noms de Fabricius ou de Latreille, aussi bien que de ceux de Jurine et de Rossi, qui ne peuvent s’y appliquer) : CHALCIS GALLICA Sichel. — Phasganophora conica © Sichel, 1865. Les numéros 4 et 3 de la planche 9 représentent les deux sexes de cet msecte, qui n’avait jamais été figuré. J’y ai joint (fig. 2 b) le profil de l’ex- trémité de l'abdomen, ou queue, et si on la compare aux figures 2 f, 4 et 5, on verra bien qu’il n’y a, pour les différencier, qu’une question de plus ou de moins, insuffisante pour caractériser un genre. Voici la description du mâle de cette jolie espèce : Tête noire, triangulaire vue de face, profondément excavée sur le front pour recevoir le scape des antennes ; fortement ponctuée, garnie de poils blancs; mandibules dentées, rougeâtres au milieu, noires aux deux extrémités, creusées en dessus; yeux petits, ronds, ovales. Antennes longues comme la tête et le thorax, assez épaisses. Thorax noir, forte- ment ponctué, hérissé de rares poils blancs ; écaillettes noires; scutellum convexe, ponctué, avec deux épines courtes, relevées à son bord posté- rieur. Pattes antérieures et intermédiaires ordinaires noires, avec les tarses brunâtres plus ou moins clairs; pattes postérieures avec les han- ches assez grosses, noires et finement ponctuées ainsi que leurs trochan- ters; cuisses renflées, convexes, très finement ponctuées, rouges avec le bord inférieur sinué et peu denté; leurs tibias grands, épais, arqués, très finement ponctués, pubescents, s'appliquant contre la face inférieure des cuisses ; tarses noirs avec des poils courts, jaunâtres, brillants. Aÿles longues, hyalines, avec le bord du limbe enfumé; nervure noire; venæ spuriæ bien marquées. Abdomen noir brillant, avec une faible pubes- cence grise; de forme presque globuleuse, n’atteignant pas l'extrémité 340 EDMOND ANDRÉ. des cuisses postérieures, d’une longueur presque moitié moindre que celle du thorax, finement ponctué avec le bord extrême des segments presque lisse, son extrémité est un peu terminée en pointe obtuse. — Long. 5 1/2 mill.; enverg. 41 mill.; long. du thorax 3 mill.; de l’abdo- men 4 mill. 75; d’une aile antérieure 4 1/2 mill.; largeur du thorax 2 mill.; de l'abdomen vers sa base 4 1/4 mill, A la suite des observations qui précèdent et pour les compléter, j'ajou- terai la synonymie suivante, qui est déjà connue : HALTICELLA MieGit Dufour. — Euchalcis Miegii Duf., Ann. Soc. ent. Fr., 1861, — Allocera bicolor Sich., Ann. Soc. ent. Fr., 1866. La planche 9, fig. 2, représente encore la femelle de lHalticella venusta Dufour — Euchalcis venusta Duf. — Halticella osmicida Saunders. Gette espèce très remarquable du midi de la France est parasite de lOsmia tridentata, qui niche dans les tiges sèches de ronces (V. Lichtenstein, Soc. ent. Fr., 4874, Bulletin, p. Lx1v, et Annales 1879, p. 43). La descrip- tion de Dufour indique des écaillettes rouges et des pattes noires ; l’insecte représenté possède au contraire des écaillettes très noires et des cuisses rouges. C’est sans doute une variété curieuse où peut-être une erreur de copie de Dufour qui, au moment de la publicalion de cette espèce, en 1861, ne l’avait plus sous les yeux depuis 1815 et ne pouvait se reporter qu’à des notes conservées depuis celle époque et peut-être incomplètes, Tous les autres caractères äe forme, de couleur, de sculpture et de pilo- sité se rapportant exactement à l’insecte que je figure, je crois, d'accord avec M. Lichtenstein, pouvoir lui donner sans erreur le nom de Dufour. C’est pour fixer définitivement cette espèce que j'ai cru utile d’en donner le dessin, Je possède dans mes cartons une petite Sxicra de la Guyane, très voisine de la Gonura punctata (Fabr.) Sichel, mais qui en diffère cepen- Chalcidites, ali dant par des caractères essentiels et qui est certainement nouvelle, En voici la description : SMICRA PICTA, NOV. Sp., ®. — Tête triangulaire vue de face, profondé- ment excavée en devant pour recevoir le scape des antennes, le fond de cette cavité tout à fait lisse, le reste de la tête finement ponctué; sa couleur est en entier jaune un peu flave; yeux oblongs rougeûtres » ocelles presque en ligne droite sur le vertex, noirs, brillants ; extrémité des mandibules noirâtre. Antennes assez longues; scape inséré au-dessus de lépistome, jaune flave un peu rembruni en dessus à son extrémité, aussi long que le devant de la tête du bord de l’épistome aux ocelles ; funicule une fois et demie aussi long que le scape, noir mat, de onze articles. Thorax jaune citron mat; pronotum très finement ponctué, taché d’un point noir triangulaire en son milieu ; écaillettes lisses, brillantes ; mésonotum et scutellum fortement, mais régulièrement ponctués avec une tache noire en forme de T sur le lobe médian; deux autres plus petites, arrondies sur chacun des lobes latéraux; une tache noire longi- tudinale triangulaire ou piutôt en forme de fer de lance sur le milieu du scutellum, celui-ci terminé en arrière par deux petites pointes mousses. Pattes jaunes, presque lisses, avec les genoux antérieurs et intermédiaires un peu teslacés ainsi que tous les tibias et les tarses ; hanches postérieures jaunes, lisses, brillantes, grosses et renflées, mar- quées en leur milieu d’une grande tache ronde, noire; trochanters posté- rieurs presque entièrements noirs; cuisses postérieures jaunes, très grosses, lisses, très brillantes, armées vers leur base de deux fortes dents, Pextérieure plus grande, entre lesquelles vient s’enchàsser dans le repos l'extrémité des tibias; de très petites denticules, au nombre de huit, noires à leur extrémité, viennent à la suile et garnissent tout le dessous des cuisses; côtés des genoux noirs; tibias grands, assez larges, courbés et s'appliquant exactement dans le repos sur le dessous des cuisses, tachés de noir à leur base, terminés en forme de longue pointe aiguë ; tarses un peu plus courts que les tibias; ongles simples. Ailes courtes, hyalines, irisées, la nervure du bord de l'aile testacée brunâtre ainsi que le rameau stigmatical; les venæ spuriæ sont assez visibles. Abdomen pétiolé, étroit, allongé, conique, lisse et brillant, son extrémité formant une pointe aiguë; pétiole court, un peu globuleux, jaune clair, lisse, brillant; la couleur de labdomen est testacée, sauf sur le dernier seg- ment où se trouve une tache mal délimitée jaune citron; milièu du dos 942 EDMOND ANDRÉ. des segments 2 à 4 marqué d’une tache noire; 7* segment prolongé en forme de queue, noir en entier, son arceau ventral (kypopigium de Sichel) plus long que l’arceau dorsal; cet abdomen est petit relativement au thorax et moitié moins large dans sa partie la plus renflée. — Long. 5 4/2 mill. ; larg. du thorax 4 1/2 mill.; larg. de l'abdomen vers sa base 0 mill. 75; enverg. 9 4/2 mill. Patrie : Guyane (Cayenne). Ma collection. Elle diffère de la Smicra (Conura) punctata Fabr. par la forme et la disposition des taches du mésothorax et du scutellum, par le métathorax immaculé, par les hanches postérieures tachées de noir, par la brièveté du pétiole abdominal, par la queue entièrement noire. Le Chalcis acuta Fabr. (Syst. Piez., p. 161), ou Sm. Dares Walk., doit aussi être voisin de cet insecte. Mais l’abdomen n’est pas noir à son extrémité; voici d’ailleurs la diagnose de Fabricius qui, comparée à la description ci-dessus, en montrera mieux encore les différences : Chalcis flava, thorace nigro maculato, abdomine conico, strigis brun- neis, femoribus posticis incrassatis flavis. Habitat in America meridionali. Affinis videtur præcedenti (Gh. punctata). Caput flavum, antennis nigris. Thorax flavus : lineis duabus postice cœuntibus punctisque utrinque duobus nigris. Scutellum flavum, linea parva media apiceque atris. Abdomen subpetiolatum, conicum, flavum : strigis aliquot ferru- gineis. Pedes flavi, femoribus posticis crassis, serratis, tibiis incurvis, macula baseos apiceque nigra. La description d’une autré espèce de Smicra, provenant aussi de Cayenne, trouve ici naturellement sa place. J'en dois la possession à la générosité d’un entomologiste des plus zélés, M. E. Pougnet, de Landroff. Bien que ces descriptions isolées, et trop souvent d’un seul sexe, pré- sentent de notables inconvénients, dont je ne me dissimule pas l’impor- tance, je trouve cependant que c’est un moyen qu'il est nécessaire d’em- ployer si l’on veut faire faire quelques pas à la science. Le labeur des monographes, en quête de ces signalements disséminés partout, en devient certainement bien plus diflicile et compliqué, mais le résultat Chalcidites, 343 de leur travail est plus complet, surtout si ces descriptions sont faites avec soin et embrassent bien toutes les particularités des exemplaires que l'on a sous les yeux. C’est aux possesseurs de ces types à éviter la création de nouvelles synonymies en recherchant avec soin si l’insecte qu’ils croient inédit l’est bien réellement. SMICRA FLAVESCENS, nOv. Sp. — Tête triangulaire, étant vue de face, profondément excavée sur la face pour recevoir le scape des antennes, cette fossette lisse et brillante, le reste de la tête finement ponctué; bas de la face, intervalle des antennes, tour des yeux, jaune citron, le reste de la tête ferrugineux, ainsi que les mandibules, extrémité de celles-ci dentée, noire. Yeux ovales bruns; ocelles placés en triangle au dessus de la fossette des antennes, noirs, brillants. Antennes courtes, ren- flées ; scape moins long que le diamètre longitudinal des yeux; extré- mité du scape et base du funicule brunûâtres, le reste des antennes jaune rougeâtre clair. Thorax ferrugineux, nuancé de jaune sur les écaillettes, l'extrémité du scutellum, le mésonotum et tout le dessous; pronotum lisse à sa base, ponctué en arrière; mésonotum et scutellum assez for- tement ponctués; métanotum rugueux avec des carènes sinueuses lon- gitudinales. Pattes en grande partie jaune rougeâtre clair; hanches pos- térieures longues et grosses, anguleuses sur le côté; cuisses postérieures très renflées, très finement ponctuées, ferrugineuses en dessus, jaunes en dessous, dépassant l'extrémité de l'abdomen de la moitié de leur longueur, munies de deux fortes dents divergentes vers les genoux, puis d’une série de petites denticules obtuses, noires, au nombre de quinze ; tibias postérieurs ferrugineux en dessus, plus päles en dessous, épais, arqués, s’appuyant exactement dans le repos sur le dessous des cuisses, terminés en forme de pointe; tarses postérieurs très courts, larges, épais, égalant seulement en longueur le tiers des tibias, aplatis en dessous, avec les ongles un peu noirs. Ales assez longues, dépassant l'extrémité de l'abdomen, teintées de jaune vers la base, de grisätre vers l'extrémité ; nervure sous-costale jaunâtre très clair; venæ spuriæ jaunes, bien visibles. Abdomen court, presque globuleux, lisse, très brillant, ferrugineux, plus jaune vers sa base; pétiole assez court, presque globu- leux, aminci brusquement vers sa base, de façon à former un épaule- ment, — Long. 7 mill.; larg. du thorax 2 1/2 mill.; larg. de l’abdomen 2 mill.; enverg. 44 1/2 mill.! Patrie : Guyane (Cayenne). Ma collection et celle de M. Pougnet, 4 EDMOND ANDRÉ, — Chalcidiles, Cette belle Smicra se rapproche surtout du Ghalcis flava Fabr., qui est aussi une Smicra de l'Amérique méridionale, mais elle s’en sépare immédiatement par la couleur des antennes qui sont noires chez la Sm. flava Fab. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 9°. Fig. 1. Chalcis gallica Sichel, &. A a. Sa grandeur. 9 p. Extrémité caudale de l’abdomen. 9, Halticella venusta Dufour, 9. 9 a. Sa grandeur. 9 pb. Palte postérieure. 2 c. Antenne. 2 d. Aile antérieure. 2e. — postérieure. 2 f. Extrémité caudale de l'abdomen, vue par côté. 2 g. — — — vue par-dessus. 9 h. Extrémité de la tarrière, 3. Chalcis gallica Sichel, & 3 a. Sa grandeur. 3 b. Son profil. 3 c. Extrémité postérieure de l’abdomen, montrant les 5°, G° et 7° segments abdominaux et une parlie du 4°, h. Extrémité caudale de l'abdomen du Ch. pectinicornis Latr., mon- trant les 5°, 6° et 7° segments abdominaux et une partie du 4°. 5. Extrémité caudale de l’abdomen du Ch. minuta KL, montrant les 6° et 7° segments abdominaux et une partie du 5°, 6. Organe générateur d' du Ch. pectinicornis Latr, FR — — du Ch. gallica Sich. en OU G—— IL. CATALOGUE RAISONNÉ DES Tenthrédines recueillies en Syrie et en Palestine en 1830 par DM, Elzéar Abeille de Perrin Pendant le beau voyage qu’a fait, en 1880, en Syrie et en Palestine, notre cher collègue et ami, M. E. Abeille de Perrin, il a récolté quelques Mouches à scie dont il a bien voulu me confier la détermination et l'étude. Le petit nombre de ces insectes (72 individus seulement) montre qu’il a été bien loin de les chercher spécialement, mais qu'il n’a pris, au contraire, que ceux qui se sont trouvés d'eux-mêmes à porlée de sa main ou de son filet. Ge fait est d'autant plus à regretter que, malgré le petit nombre d'espèces qui m'ont été soumises, il s’en trouve parmi elles quelques-unes qui sont fort intéressantes et même onze espèces inédites. Aussi doit-on penser que ce pays si riche en échantillons ento- mologiques eût donné à notre collègue des résultats très remarquables, s’il eût eu le temps de consacrer plus d’atlention aux familles dont je vais m'occuper. Les soixante-douze individus rapportés se partagent en 25 espèces, se répartissant génériquement comme suit : 46 individus pour 3 espèces d’Hylotoma. 9 — — A1 — Cladius 21 = LR Emphytus. à | — — 1 — Dolerus. 3 — INR PÈRE Athalia. 2 — Eu LUS Blennocampa. 2 — ne. MR Eriocampa. L —— — 2 — Macrophya. 14 — — 6 — Allantus. 2 — — 2: — Perineura. ZIP — D — Cephus. 72 25 316 EDMOND ANDRÉ. Si l’on tient compte des hasards qui ont présidé surtout à cette récolte, il n’est guère possible de tirer des chiffres qui précèdent de données sérieuses sur la composition réelle de la Faune syrienne, au point de vue qui nous occupe, et il faut remettre ce sujet, tout intéressant qu’il soit, au moment où des chasses réellement abondantes pourront fournir des documents plus positifs sous ce rapport. Je dois donc me borner à examiner ce petit lot tel qu’il est et jy trou- verai déjà matière à d’intéressantes discussions. L’indication des autres espèces trouvées antérieurement en Asie-Mineure complètera ce petit catalogue tout en le laissant encore bien rudimentaire. N’en soyons d’ailleurs pas moins reconnaissant envers l’intrépide voya- geur qui a récolté tant de matériaux précieux dans d’autres branches de l’Entomologie, et que le collègue si bienveillant, qui a bien voulu nous confier ceux-ci et nous a permis d’y puiser largement, reçoive aussi l'expression de notre sincère et bien vive gratitude. 1'e Tribu. Cimbicidæ. Aucun individu, appartenant à cette tribu, n’a été rapporté par M. Abeille de Perrin. Je crois devoir cependant signaler comme habitant spécialement la Syrie les espèces suivantes, dont la première vient d’être décrite, comme suit, par M. Al. Mocsary (Termesz. Füz., 1880, p. 267), et est encore bien peu connue : AMaAsis simiLIs Mocs. — Nigra, opaca, abdomine nitidulo sericeo- pubescenti; mandibulis apice rufo-piceis; genibus tibiis tarsisque albi- dis; tibiis pedum duorum anteriorum ultra dimidium apicale saturate, posticis vero tantum ante apice intus el tarsis omnibus infuscatis; alis hyalinis, nervis el stigmate nigro-brunneis. ©. — Long. 9 mill. Amasi Krüperi Stein. valde similis el affinis; sed corpore toto et præsertim fronte pleurisque mullo densius et subtilius punctatis, tibiis pedum duorum anteriorum ultra dimidium apicale salurati, posticis vero tantum ante apicem intus infuscalis, distincta. In Syria, ad Berytam (Beyrouth) detecta. La seconde espèce de Cimbicide indiquée comme appartenant à la Tenthrédines de Syrie. 347 Faune syrienne est l’Amasis Krüperi Stein. (Stett. ent. Zeit, 1876, p. 53. — Voir aussi : André, Spec. des Hym., I, p. 33). Elle a été trouvée dans les environs de Smyrne. 2° Tribu. Hylotomidæ. La Faune syrienne ne comprend encore que cinq espèces qui sont les suivantes : 4. HYLOTOMA PROXIMA, nov. sp. — M. Abeille de Perrin a rapporté un mâle tout à fait semblable à celui de H. melanochroa Gmel., cette espèce si commune et si répandue. Il est presque en tout conforme aux indivi- dus que lon rencontre un peu partout en Europe. Cependant, les antennes sont plus grêles, la coloration du thorax plus bronzée, et surtout la tache du premier segment abdominal est bleu d’acier métallique au lieu d’être seulement d’un noir brillant comme dans la H. melanochroa. Les pattes aussi ont un reflet verdâtre. Je n’aurais pas osé asseoir la description d’une nouvelle espèce sur des caractères aussi fugitifs si je n’avais retrouvé dans mes cartons une femelle provenant aussi de Syrie et présentant absolument les mêmes différences avec les femelles d’H. melanochroa. Cette femelle appartient certainement au mâle de M. Abeille de Perrin. De plus, elle présente une différence sérieuse avec les femelles de l’espèce commune par la coloration de ses valvules hypopygiales. Elles sont, en effet, entièrement jaunes et de la même couleur que l’abdomen, tandis que, comme on le sait, les valvules hypopygiales de l’H. melanochroa sont tout à fait noires. Je crois donc dès lors être autorisé à décrire cette espèce comme nou- velle et spéciale à la Faune syrienne : EH. PROXIMA, NOV. Sp. — Æneo-viridis, pallide pubescens, palpis albi- cantibus, mandibulis et antennis nigris; tibiis tarsisque teslaceis, tibia- rum poslicarum tarsorumque apice infuscatis; abdomine ochraceo, val- vulis genitalibus concoloribus, primo segmento cæruleo. Alis lutescenti- hyalinis, apice griseis, nervis parte basali luteis, apice brunneis, stigmate brunneo-nigro. Tête entièrement vert bronzé métallique, couverte d’une très courte pubescence jaunâtre; mandibules noires ; palpes blanc sale; antennes 28 EDMOND ANDRÉ, noires, assez minces. Thorax lisse, brillant, vert bronzé avec les côtés du métanotum bleu d'acier; poitrine bleuâtre. Pattes avec les hanches, les trochanters et les cuisses vert bronzé; tibias testacés chez le mâle, presque blancs chez la femelle; extrémité des tibias postérieurs noire dans les deux sexes; tarses blanchâtres ou testacés avec l'extrémité des articles brune, les deux derniers articles presque entièrement noirs. Ailes jaunes de la base au stigma, grisâtres ensuite; nervures jaunes, passant au brun foncé à l'extrémité de l'aile ; stigma noir brunâtre, surmontant une petite tache enfumée qui occupe la base de la cellule radiale et la moitié de la deuxième cellule cubitale. Abdomen jaune, un peu teslacé, avec le premier segment bleu métallique, plus largement chez le mâle, Valvules hypopygiales femelles de la même couleur jaune que l’abdomen. — Long. 7 1/2 mill.; enverg. 15 1/2 mill. Syrie : Bloudan. 2. HYLOTOMA scirA Mocsary. — Cette charmante Hylotome, malgré sa pelite taille, est très intéressante en ce sens que les deux sexes sont très différents l’un de l’autre. On peut croire, d’après le nombre des individus (8 &, 10 ©) rapportés par M. Abeille de Perrin, qu’elle n'est pas rare dans le pays. Cependant elle était restée inédite jusqu’en décembre 1880, alors même que les exemplaires que j'ai sous les yeux étaient déjà récol- tés. À celte date, M. Al. Mocsary, l’un des conservateurs du Muséum de Pesth, en a publié la description dans le volume IV de Termeszetrajzi Füzetek, p. 267. Les exemplaires que M. Mocsary a eu entre les mains provenaient de Syrie et de Rhodes. Comme la publication où a paru cette description est peu répandue, je crois utile de la donner de nouveau avec quelques développements, d'autant plus que M. Abeille de Perrin peut nous fournir une indication précieuse et encore inédite sur cet insecte, celle de son habitat. Ses notes montrent en effet qu'il a capturé tous ses individus sur des Euphorbes. Voici cette description : Tête et thorax vert bronzé métallique; mandibules noires, avec l’extré- mité rougeätre; palpes blanchâtres ; antennes noires. Pattes vert bronzé, avec les genoux, les tibias et les tarses teslacés, plus ou moins blan- châtres; extrémité des tibias postérieurs noire, ainsi que celle des articles des tarses, ceux-ci entièrement brun noir aux articles terminaux. Ailes hyalines, très légèrement jaunâtres jusqu’au stigma ; nervures et stigma bruns. Abdomen testacé, avec le premier segment bleu métallique, et, de plus, chez la femelle, une large tache de même couleur sur les côtés des Tenthrédines de Syrie. 219 segments 7° et 8°; valvules hypopygiales femelles testacées comme l’ab- domen. — Long. 7 à 8 mill.; enverg. 44 mill. Beyrouth, Rhodes. 3. HYLOTOMA SYRIACA. — Dans le même article, M. Mocsary donne Ja description d’une autre espèce nouvelle d’'Hylotoma provenant de Syrie, et que M. Abeille de Perrin n’a pas rencontrée. C’est l’H, syriaca, dont je crois intéressant de reproduire la courte diagnose : Viridi-cyanea, nitida, parce cinereo-pubescens ; mandibulis apice rufo piceis, antennis brunneo-nigris ; abdomine ochraceo ; femoribus nigro-, feminarum valvulis genilalibus viridi-cyaneis ; tibiis tarsisque nigris, modice cyanescentibus; alis ochraceo-hyalinis, apice parum fumatis, stigmate et macula sub hoc violascentibus. &, $.— Long. 7 à 7 14/2 mill. Hylotoma melanochroæ Gmel. (femorali KL.) et cyanocroceæ Forst. (cærulescenti Fabr.) similis et aflinis, sed tibiis tarsisque nigris distincta. Pariter Syriæ incola est. h. HyLOTOMA ROsÆ De Géer, — Cette espèce, répandue partout, devait certainement se retrouver en Syrie. M. Abeille de Perrin n’en a cepen- dant capturé que deux exemplaires. Mais si j’insiste sur cette espèce vul- gaire, c’est que les individus syriens, conformes en cela à un autre que e possède de Grèce, offrent quelques différences de coloration avec les individus typiques européens. La couleur jaune, qui ne recouvre chez nous que l'extrême base de la nervure costale, s'étend ici sur cette ner- vure presque jusqu'au stigma; celui-ci est même un peu taché de jaune à sa base, ce qui forme passage avec l'individu de Grèce dont le stigma n’est plus noir profond, mais seulement brun, presque testacé., — Aucune autre différence n’est d’ailleurs à signaler. 5. HYLOTOMA SANGUINICOLLIS André. — De la même patrie, quoique bien plus au nord (environs d’Erivan, Caumase). J'ai déjà décrit sommai- rement et provisoirement une espèce qui faisait partie d’un riche envoi qu’a bien voulu me communiquer M. le général Radoszkowski. Je crois utile de donner de nouveau ici cette courte description pour la fixer d’une façon plus certaine dans la science : d. Cæruleo-nitens, antennis nigris, pronoti lobis rufis, tibiis posterio- 350 EDMOND ANDRE. ribus viridi-griseis ; tarsis griseis, apice rufis. Alis fumatis, nervis nigris, præcipue basin verius, stigmate fusco, basi rufo. Tête, thorax et abdomen bleu foncé brillant, avec quelques reflets vert métallique ; lobes du pronotum rouges ; antennes noires. Hanches et cuisses bleu sombre ; tibias noir grisâtre, avec des reflets verts sur ceux des pattes postérieures ; tarses noir grisâtre, avec l'extrémité des articles un peu roussâtre. Ailes enfumées, noirâtres, surtout vers la base, sans tache ; nervures noires et stigma roux à la base. — Long. 7 mill.; enverg. 16 mill. Coll, Radoszkowski. 3° Tribu. Lophyridæ. Je n’ai rien à signaler dans cette tribu, dont M. Abeille de Perrin n’a rapporté aucun représentant, qu’un Monoctenus que M. Mocsary (loc. cit.) a bien voulu me dédier sous le nom de M. Andreï Mocs., mais que je crois identique avec le M. juniperi. Il avait été trouvé près de Brousse. h° Tribu. Nematidæ. Ce groupe si nombreux n’est représenté dans le lot de M. Abeille de Perrin que par deux individus, ce qui n’a pas lieu de nous surprendre, sachant, d’une part, que ces insectes affectionnent surtout les pays sep- tentrionaux, et que, d'autre part, notre collègue a visité surtout les parties les plus chaudes de la Syrie, dans le voisinage de l’Arabie-Heureuse et du Liban. Cette espèce est le Cladius pectinicornis Fourc. (difformis K1.), qui est très commun partout. Il a été capturé près de Tibériade et ne diffère en rien du type. 5° Tribu, Phyllotomidæ. Rien à signaler encore en Syrie. Tenthrédines de Syrie. 301 6° Tribu Emphytidæ. Un seul individu se trouve dans les [chasses de M. Abeille de Perrin. C'est le : EMPHYTUS TEGULATUS, NOV. Sp., ?. — Niger, nitidus, parce nigro- pubescens ; cenchris albicantibus ; tegulis, pronoti lobis margine, genubus anticis, femoribus totis posticis, tibiis, his posticis apice nigris, tarsorum anticorum duobus primis articulis antice rufescentibus ; alis hyalinis, apice subfumatis, nervis nigris, costa sligmateque fuscis, hoc basi tes- laceo. Tête noire; mandibules rougeâtres à leur extrémité; antennes noires, atténuées à l’extrémité. Thorax noir, avec l'extrême bord des lobes du pronotum et les écaillettes rouges; cenchris blanchâtres. Pattes noires, avec la moitié apicale des cuisses antérieures et intermédiaires, les cuisses postérieures en entier, tous les tibias, sauf l'extrémité des postérieurs, et une partie des premiers articles des tarses antérieurs, rouges. Ailes hya- lines, un peu rembrunies à partir du stigma; nervures costale et sous- costale brunes, les autres noires; stigma noir, avec la base testacée. Abdomen entièrement noir brillant. —Long. 7 4/2 mill.; enverg. 45 mill, Se distingue de E. didymus KI. par ses tarses postérieurs noirs, de E. melanarius KI. et de E. nigrilarsis Brullé par ses écaillettes rouges. Une seconde espèce a élé trouvée en Syrie, C’est l'E. nigritarsis Brullé, qui habite aussi la Grèce. M. Brullé (Expédit. scient. de Morée, 1834, IV) a décrit la femelle. M. Mocsary (loc. cit.) vient de donner récemment le signalement du mâle sous le nom QE, ruficrus, 7° Tribu. Doleridæ. Je n'ai sous les yeux qu’un seul individu de cette tribu, appartenant à l'une des espèces les plus répandues, C'est le Dolerus gonager Fabr., et l'individu unique rapporté de Syrie par M. Abeille de Perrin est parfaitement conforme à toutes les descrip- tions des auteurs. Cette trouvaille est seulement intéressante au point de vue de la répartition géographique. Je possède en effet cette espèce de 352 EDMOND ANDRÉ, tous les pays d'Europe, depuis l'Angleterre jusqu’à la Hongrie et à la Russie, et depuis la Suède jusqu’au Portugal. Il faut donc encore ajouter la Syrie. Cet individu provient de Ramlch, sur la route de Jaffa à Jérusalem. 8° Tribu. Athalidæ. La collection de M. Abeille de Perrin contient trois exemplaires de l'Athalia rosæ L., espèce des plus communes. Cest peut-êlre la Tenthré- dine dont l'extension géographique est la plus considérable ; elle habite, en effet, non-seulement l'Europe tout entière, mais encore l'Asie jusqu’au Japon et tout le nord de l'Afrique. Une autre espèce, l'A. Paveli, provenant de Brousse, a été décrite par M. Mocsary, en 1879 (Termesz. Füz., II, p. 117). 9° Tribu. Selandriidæ. Trois individus, dont deux inédits, représentent cette tribu dans les trouvailles de M. Abeille de Perrin, Aucune autre espèce n’avait d’ail- leurs été signalée précédemment. A. BLENNOCAMPA STRIGATA, NOV. Sp., ?. — Rufa, mandibulis apice nigris, antennis fuscis, sublus rufescentibus ; labro, clypeo, pronoto, tegulisque eburneis, melanolo nigro; coæis et trochanteribus albis, femo- ribus tibiisque albido-rufis, larsis apice infuscatis ; alès hyalinis, nervis et sligmate pellucidis ; abdomine pallide teslaceo, segmentis apice nigris, ventre albicante, medio fusco. Tête rouge, avec le labre, l'épistome et le bas de la face blanc d'ivoire ; mandibules blanches, avec l’extrémité rouge, puis noire à la pointe; antennes noires, jaune rougeâtre en dessous; extrême base de l’épistome noire ; vertex marqué d’un sillon semi-circulaire noir passant par les deux ocelles postérieurs ; enfin un point noir enfoncé se trouve derrière la base de chaque antenne, Thorax rouge, avec le pronotum et les écail- lettes blanc d'ivoire ; mélanotum noir ; hanches et trochanters blancs ; extrême base des premières bordée de noir; cuisses rougeâtre pâle; Tenthrédines de Syrie. 309 tibias blanchâtres ainsi que les tarses, qui sont cependant un peu plus assombris. Ailes hyalines, à peine teintées vers la côte ; nervure costale et stigma blancs, les autres nervures un peu brunes, surtout vers l’extré- mité de l’aile. Abdomen jaune rougeûtre pâle, avec tous les segments étroitement bordés de noir, cette bordure interrompue au milieu sur les segments apicaux ; ventre blanc sale, un peu rembruni en son milieu. — Long. 5 4/2 mill.; enverg. 11 mill. Un exemplaire de Beyrouth. 2. BLENNOCAMPA LUGENS, NOV. SP., Ÿ. — Nigra, nitida, pronoti late- ribus albormarginalis ; genubus, libiis tarsisque albis, tibiis posticis apice brunneis; alis hyalinis, inferioribus cellula discoidali clausa ca- rente. Tête, antennes, thorax et abdomen noir brillant; bord du pronotum blanc ; cuisses noires, avec la partie supérieure des antérieures et des intermédiaires, noire ; genoux, tibias et tarses blanc jaunâtre ; extrémité des tibias postérieurs brune; ailes hyalines, nervures et stigma bruns ; ailes inférieures sans cellule discoïdale fermée. — Long. 4 4/2 mill.; enverg. 10 mill. Voisine de B. nana KI., dont elle se distingue par les ailes complète- ment hyalines et les écaillettes noires. Elle diffère de B. céncta KI. par ses pattes à peu près blanches, sauf la base des cuisses, et par sa petite taille; et de B. alchemillæ Cam. par ses antennes plus courtes que l’ab- domen. Un exemplaire de Beyrouth. 3. ERIOCAMPA LUTEOLA Klug, — Un mâle et une femelle de Ramleh, wayant rien de particulier, si ce n’est que le mâle a l'abdomen très assomhri. 40° Tribu. Tenthredinidæ. Ceite tribu, qui renferme le plus grand nombre de Mouches à scie méridionales, est aussi celle qui se trouve le mieux représentée dans les chasses de M. Abeille de Perrin ; elles contiennent 20 individus répartis en 40 espèces, dont 4 nouvelles. 1. MACGROPHYA CONSOBRINA, ®, Mocsary. — Celie espèce vient d’être (1881) 1'° partie, 253. ob EDMOND ANDRÉ. décrite par M. Mocsary (loc. cit.), qui n’a connu aussi qu’une femelle de Syrie. En voici une description abrégée : Q. Corps court et trapu. Tête noire, finement ponctuée, faiblement pubescente ; bord de l’épistome blanc ; extrémité des mandibules rouge ; antennes noires. Thorax noir, finement ponctué; bord du pronotum et moitié externe des écaillettes blanc pur, ainsi que les cenchris ; une petite tache blanche sous l'insertion des ailes antérieures, Pattes antérieures et intermédiaires noires, rayées de blanc en dessous ; pattes postérieures noires, avec les cuisses rouges, sauf leur extrème base et leur pointe; moitié basilaire des tibias rouge. Ailes hyalines, nervures et stigma noirs. Abdomen noir, avec le neuvième segment blanc en dessus, et deux très petites taches au bord du premier segment. — Long. 7 mill.; enverg. 15 mill. Trois exemplaires : Ramleh, Bab-el-Ouad, Beyrouth. 2. MACROPHYA LINEATA, d', Mocsary, — M. Mocsary décrit encore (loc. cit.) ce mâle. Je dois dire que M. Abeille de Perrin a piqué dans une même épingle la Macr. lineata d'avec la Macr, consobrina $, ce qui pourrait laisser supposer que ces deux espèces n’en font qu’une. Rien ne s’y opposerait d’ailleurs, mais comme notre collègue fait observer dans ses notes qu’il ne peut afflrmer la légitimité de l’union de ces insectes, il est prudent, jusqu’à plus ample informé, de conserver son nom spécial à cha- cun d'eux. Il est cependant à remarquer encore que M. Mocsary les a aussi obtenus en même temps et probablement dans un même envoi. Voici le signalement de ce mâle : &. Tête noire, avec le bord antérieur du labre marqué de blanc et l'extrémité des mandibules rouge, assez fortement ponctuée. Antennes courtes, noires. Thorax noir, avec le bord des lobes du pronotum, la moitié externe des écaillettes, les cenchris et un point sous l’insertion des ailes antérieures, blancs. Toutes les pattes noires, avec toutes les cuisses, les tibias et le premier article des tarses antérieurs et intermédiaires rayés de blanc en dessus. Abdomen noir, avec le bord du premier seg- ment, une tache au milieu du bord du huilième et le neuvième blancs. Ailes hyalines, un peu enfumées vers l'extrémité; nervures et stigma noirs — Long. 6 4/2 mill.; enverg. 43 mill. Un exemplaire de Palestine. Tenthrédines de Syrie. 309 Au genre Macrophya appartiennent aussi les espèces syriennes sui- vantes : M. postica Brullé, 1836 (Expédit. scient. de Morée, III, p. 388), M, superba Tischbein, 1852 (Stett. ent. Zeit., p. 137). 3. ALLANTUS VIDUUS Rossi, var. — Variété curieuse en ce que le qua- trième segment ne présente aucune trace de tache jaune. Je possède de Grèce un individu dont l'abdomen est entièrement noir violacé. Le type de l’espèce porte, on le sait, une tache oblongue jaune sur les côtés du troisième segment abdominal et une autre plus petite sur ceux du qua- trième. En sens inverse, cet insecte offre d’autres variélés par excès ; chez celles-ci, dont je possède des individus de Suisse et des Pyrénées, le troisième segment est entièrement fascié de jaune. Un autre exemplaire de Hongrie présente seulement une très étroite interruption. Cette espèce est répandue dans toute l’Europe méridionale. On l’a même signalée en Angleterre. Un exemplaire de Bab-el-Ouad. l ALLANTUS SYRIACUS André, 1881 (Species des Hymén., I, p. 385), Cette espèce semble assez répandue sur les côtes de la Méditer- ranée. Je l’ai reçue aussi du Caucase. 5. ALLANTUS ABEILLET, NOV. SP., $. — Luteus, capite antennisque nigris, labro et clypeo albis; thorace nigro, pronoto, tegulis, basi meso- pleurarum et lateribus intermedii lobi mesothoracis luteis ; apice interna tibiarum tarsorumque anteriorum et apice tota posticorum tibiarum tar- sisque posticis totis nigris; alis hyalinis, nervuris fuscis ; abdominis dorso ventreque media longitudinali macula nigra. Tête noire, luisante, peu ponctuée; épistome très échancré, blanc jaunâtre ainsi que le labre, palpes jaunes; antennes noires; mandibules blanches avec l'extrémité noire. Thorax noir, finement ponctué avec le pronolum, les écaillettes, la moitié basilaire des mésopleures, les côtés des lobes médians du mésonotum jaune orangé : cenchris blancs. Pattes jaune clair, avec le bord basilaire des hanches antérieures, l'extrémité 9306 EDMOND ANDRÉ. interne des Libias antérieurs et intermédiaires et le dessus de leurs tarses, l’extrémité entière des tibias postérieurs et leurs tarses, noirs. Ailes hyalines, nervures et sligmates noirs; nervure costale jaune à la base, Abdomen jaune avec le milieu des segments dorsaux et ventraux noirs ; fourreau de la scie femelle noir.—Long. 7 mill.; enverg. 45 1/2 mill. Voisin de À. caucasicus Mocs., mais avec l'abdomen et le thorax autre- ment colorés. Deux exemplaires femelles de Ramleh. G. ALLANTUS PICTUS, NOV. Sp., d. — Niger, labro et clypeo flavis ; pronoti lobis, tegulis, scutello, postscutelli apice carinisque metatho- racis luteis; cenchris albido-testaceis; pedibus rubris, coxis basi, linea interna femorum et apice tarsorum articulis nigris. Alès subfumatis, costa testacea, stigmate nigro, Ssublus testaceo, nervis fuscis; abdomine rufo macula triangulari baseos apiceque nigris. Tête noire, avec une pubescence grise ; épistome très échancré, jaune ainsi que le labre; mandibules jaunes à la base, noires à l’extrémité ; orbite externe des yeux marqué d’une ligne jaunâtre interrompue sur une partie de sa longueur; palpes jaunes avec le dernier article noir, Antennes noires, les premier et deuxième articles tachés de testacé à leur extrémité. Thorax noir avec une pubescence grise; lobes du prono- tum en grande partie et écaillettes jaunes, une petite tache sous lin- sertion des ailes antérieures; scutellum, carènes mélathoraciques jaunes ; cenchris blancs un peu testacés; posiscutellum en partie jaune. Pattes pubescentes, testacées, presque rouges aux paires intermédiaires et pos- térieures, avec les genoux intermédiaires tachés de jaunâtre; base des hanches, une ligne au côté interne des cuisses et extrémité des articles des tarses, noires. les antérieurs presque entièrement gris. Ailes un peu enfumées, presque hyalines; nervure costale jusque près du stigma et partie supérieure de la sous-costale testacées; stigma noir en dessus, testacé en dessous, les autres nervures noires avec la base testacée. Abdomen rouge, avec une tache dorsale noire occupant tout le premier segment et le milieu des autres, sa largeur diminuant du 2° au 5°, de façon à former un triangle noir; sur les segments 6, 7 et 8, elle va au contraire en s’élargissant; ventre rouge un peu tlestacé en entier. — Long. 40 mill. ; enverg. 20 4/2 mill. Deux exemplaires de Ramleh. Tenthrédines de Syrie. 9307 7. ALLANTUS CALCARATUS, nOV. Sp., ®. — Niger, clypeo, labro anten- narumque articulo primo, mandibularum basi, pronoti lobis, tegulis, scutello, primo, quinto, seplimo, octavo, nonoque et quarti apice abdomi- nis segmentis, pedibus, coxis fere totis, libiarum posticarum apice, cal- caribus et tarsis articulorum apice exceptis, luteis; alis hyalinis, stig- male brunneo, basi pallidiore, costa testacea. Tête noir brillant; épistome très échancré, jaune ainsi que le labre ; mandibules jaunes avec l’extrémité noire; antennes noires avec le pre- mier article jaune. Thorax noir, lisse; lobes du pronotum, écaillettes et scutellum jaunes; mésopleures très finement ponctuées ; pattes jaunes, pubescentes, avec la plus grande partie des hanches noire; extrémité des tibias postérieurs et des articles de tous les tarses noire ou brune; épe- rons noirs tranchant sur la couleur claire des tibias et des tarses. Ailes hyalines ; nervure costale testacée, les autres nervures noires; stigma brun avec la base pâle. Abdomen noir, luisant; premier segment à peu près entièrement jaune; quatrième segment largement taché de jaune sur le milieu du bord apical ; cinquième, septième, huitième et neu- vième segments entièrement jaunes. Ventre noir avec le cinquième arceau jaune. — Long. 8 mill.; enverg. 45 mill. Voisin de À. zona, mais en diffère par les cuisses postérieures entière- ment jaunes, les ailes tout à fait hyalines, le septième segment entière- ment jaune et les éperons noirs. Un individu de Ramleh. 8. ALLANTUS NAZAREENSIS, NOV. Sp., P. — Niger, clypeo, labro, anten- narum duobus primis articulis basique tertii, mandibularum basi, pro- noti lobis, tegulis, scutello ex parte, primo, quinto, seplimo, octavo nono- que et quarti apice abdominis segmentis, pedibus (coxis fere totis, genubus posticis tibiarum posticarum apice et tarsis articulorum apice exceptis) Luteis ; alis hyalinis, brunnescentibus, stigmate brunneo basi pallidiore, costa testacea. Tête noire ; épistome très échancré, jaune ainsi que le labre et la base des mandibules; antennes noires avec les deux premiers et la base du troisième article jaunes. Thorax noir, avec les lobes du pronotum, les écaillettes et une partie du scutellum, jaunes ; pattes jaunes, pubescentes, avec presque toutes les hanches, les genoux postérieurs au côté interne 38 EDMOND ANDRÉ, et l'extrémité des tibias postérieurs, noirs; extrémité des articles des tarses testacée, presque noire aux postérieurs. Ailes hyalines un peu brunûtres ; nervure costale et stigma testacés, l'extrémité de ce dernier brune, les autres nervures noires. Abdomen noir avec le premier seg- ment, le milieu du bord apical du quatrième, le cinquième, les septième, huitième et neuvième jaunes; ventre noir avec le cinquième arceau jaune. — Long. 9 mill.; enverg. 18 mill, Voisin de A. 4-cinctus et de calcaratus. Se distingue du premier par les pattes antérieures entièrement jaunes et par le scutellum en partie de cette couleur ; de A. calcaratus par le deuxième article des antennes jaune, les ailes un peu brunes et les genoux noirs, Deux exemplaires de Nazareth. Les Allantus suivants ont été indiqués par différents auteurs comme habitant la Syrie, mais n’ont pas été trouvés par M. Abeille de Perrin. Ge sont : 9. Allantus maculatus Kriechb, 40, — Dahlii Klug. A1. — yiltatus Kriechb. 12. Enfin j'ai reçu de Mossoul un Sciapteryx inédit que j'ai décrit sous le nom de S. levantinus (Spec. des Hymén., I, p. 409). 13. Perineura Benthini Rudow (Ent. Zeit. 1871. — André, Spec. des Hym., I, p. 424). Un exemplaire g' de Ramleh, conforme au type. A4. Perineura albonotata Brullé (Expéd. scientif. de la Morée, 1836, p. 392). Un exemplaire & de Ramleh, conforme au type. Sont encore signalés comme habitant la Syrie et les pays voisins : 15. Perineura picta Klug. 16. — albopunctata Tischbein. A7. — histrio KIug. Tenthrédines de Syrie. 309 418. Tenthredo caucasica Evers. 19; — caligalor Evers. 20. — purpurea Puls. 21e — colon Klug. DE — albopicta Puls. 23. — lutcipennis Evers. (4). Cephidæ. Cette famille est bien représentée dans l’envoi de M. Abeille de Perrin par les espèces suivantes : 4. Cephus pygmæus L. — Cette espèce nuisible, commune partout, a été retrouvée en Syrie, sans variations, par notre collègue. Six exemplaires de Bloudan (de l’Antiliban). 2. Cephus nigricarpus André (Spec. des Hym., 1881, I, p. 546). Un exemplaire de Bloudan (Antiliban). 3. Cephus nigritarsis André (Spec. des Hym., 1881, I, p. 545). Trois exemplaires de Tibériade, L. Cephûs libanensis André (Spec. des Hym., 4881, I, p. 54h), Commun sur les blés à Bloudan, Nazareth. 5. Cephus tabidus Fabricius. — Cette espèce est commune sur tous les bords de la Méditerranée, en Espagne, en Algérie, en Grèce, etc. M. Abeille de Perrin la rencontrée fréquemmént en Syrie, à Ramleh, à Bloudan, (4) C’est à dessein que j’omets de parler de la tribu des Lygidæ, dont les espèces syriennes sont trop insuffisamment connues et trop mal décrites. M. Abeille de Perrin n’en a pas rapporté. 360 EDMOND ANDRÉ. Les Cephus suivants, non recueillis par M. Abeille de Perrin, antérieurement trouvés en Syrie : 6. Cephus idolon Rossi. 7 — Parreysii Spin. 8 — smyrnensis Stein. Siricidsæ. Bien qu'aucune espèce de Siricide n’ait encore été indiquée en ont élé Syrie, il est certain qu’il est possible d’en trouver. Les Sirex fantoma, Oryssus abietinus, etc., par exemple, qui habitent la Grèce, doivent probablement exister aussi en Asie-Mineure. TABLE DES ESPÈCES SYRIENNES. (Les espèces dont le nom est suivi d’un * ont été récoltées par M. Abeille de Perrin.) Amasis similis Mocs...,...:. ah er se vas MPa GT a /D = nu KT UPPER ASTEIN. es Sete re ue . — id Hylotoma proxima André. *.,........... DA Wl = ent MOOD OR ENNE RRRERRRe .…. — 948 ENST tQcE MOCS EN RENE AE EE — 319 POS ES A RON EER RUE LL ARS MAR TNA — id, — sanguinicollis André .........,..... — id. Monoctenus juniperi L....... LORS GS LAS — 950 Cladius pectinicomnis FOUT. A ss us le — id. Emphytus legulatus André. *.... Tenthrédines de Syrie. nigritarsis Brullé .…. Dolerus gonager Fabr. * ..... ÉD MEN N EAN PA : AREA ITU LT NE MEET NANTES D DATE LINIOES ANR A MENT R De ve Blennocampa strigata André. * .............. — lugens André. #7." ve ee ; Éréocampa luteola KIA ARE INPUT Macrophya consobrina Mocs. *.., .........., — lineata Mocs. * ..... mo à — POST BAIE APS A Sa TE EURE — superbu TiSCh DS 7 COR GE Allantus viduus Rossi. *..,... RÉREAEECRNAR Ve SUP CRE MATE RSS Le AR NE nee RO A DeUIES ANT RENE Ne 1 Sn NO DICIUS RATER PE Ne bete tre nets te Lee = Npoalcurmtus Année AE Rs Le A AUCUNEENSIS AMATEUR RME HO CUITIUSKTICCHD ER R ee Cd DA RES ER A een . — villatus Kriechb.......... Para Sciapteryxæ levantinus André..... DAT AO STE Perineura/Benthint RUdOW.. Le Us — albonotata Brallé sa ; —" piste Ki ee. des De en et de — albopunctata Tischb,...... LAC E — LHCUALON I RAA ARENA RO estate ete PAST O UT LE] À GI 362 EDMOND ANDRÉ. — Tenthrédines de Syrie. Tenthredo caucasica Evers...... ds ee asruect al PARON8 60 —"0fCaLguior ENelS; UN NET DRE TR |: — purpurea Puls....... CAES TUE — id. — COLOR KI RES EU PERTE NISUR LIEU — id — albopicir PUIS RS RES ARR — id. — luterpennis TENCIS eue Rene ee — id Géphus/pygmaeus L. #5... EPA CPE — id, = CUNIQTICATPUS AMATÉ. *.,.2. 00 PRE — id. = ntgritarsis ANR EME U TRE — id. 0 libanensiS ANATE FE Reset etes — id, =. labitas Fabre Atlas — id. — #14plon RO: +4. ces ben — 360 AD PATES Spice sde nu see — id. smyrnensis Sein... rs oe sed. DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 17e PARTIE (1) Par M. J.-M.-F. BIGOT. CE (Séance du 25 Mai 1881.) | XXVI ODONTOMYIA NIGRIGEPS, @® (nov. sp. mihi). — Long, 7 mill Nigra, parum nitida. Antennis nigris ; facie, thorace scutelloque flavido cinereo parce tomentosis ; spènis scutelli fulvis, apice nigris; halteribus testaceis, basi albidis ; abdomine, utrinque, vittis tribus angustis et apice, angustissime, testaceo pallido, ventre sordide testaceo, fusco maculuto; pedibus nigris, geniculis, tibiarum tarsorumque, basi, testaceis; alis hya- linis, stigmate et, basi, externè, pallidissime flavidis. (1) Voir les Annales de 14874 : 1°° partie, n° I, p. 407; n° IX, p. 416; 9e partie, n° LIT, p. 235 ; 3° partie, n° IV, p. 454. — Annales 1875: {4° partie, n° V,p. 237; 5° partie, n° VI, p. 469, et n° VII, p. 483. — Annales, 1876 : 6° partie, n° VIII, p. 589. — Annales 1877 : 7° partie, n° IX, P- 35 ; 8° parie, n° X, p. 245 ; n° XI, p. 260. — Annales 1878 : 9° partie, n° XIE, p. 81; n° XIIL, p. A0; n° XIV, p. A8; 10° partie, n° XV, pars prima, D. M3 : pars ‘secunda, P. hot. — Annales 1879 : 41° parties n° XVI, p. 183: n° XVII, p. 255.— Annales 1880 : 12° partié, n° XVIII, et XIX, p. 85; 13° partie, n° XX, p. 1439; 14° partie, n° XXI, p. 243; 15° partie, n° XXII, p. 369. — Annales 1881 ; 16° partie, n° XIIL, pe 49 ; n° XIV, p. 22; n° XV, p. 21. Ann, Soc. ent. Fr, — Décembre 1881. o6/ J.-M.-F, BIGOT. D'un noir peu luisant. Antennes noires; face et thorax semés d’un duvet soyeux, jaunâtre; barbe et villosité des flancs, blanchâtres ; épines de l’écusson fauves, noires à l’extrémité ; abdomen glabre, avec, de chaque côté, aux bords postérieurs des segments, trois bandes étroites d’un testacé blanchâtre, extrémité du dernier segment finement bordée de même nuance, ventre roussälre, obscurément teinté de brunâtre ? Balanciers testacés, à base blanchâtre ; pieds d’un noir luisant, genoux, base des tibias et des tarses, d’un fauve pâle; ailes hyalines, bord externe, vers la base, stigmate, d’un jaune très pâle. Mont-Genèvre, Alpes. M. L. Fairmaire. — Un spécimen. DASYPOGON ? CAUDATUS, & (nov. sp. mihi)}. — Long. 10 mill. (præler terebram). Nigrum, parum nitidum. Antennis, haustello, nigris, palpis nigris et nigro villosis ; facie nigrâ nitidä, mystace nigro, barbâ albido cineras- cente; thorace cinereo villoso; abdomine cinereo-flavido tomentoso, ma- culis, utrinque, quatuor, rotundatis, oviducto gracili, nigro nitido, ter- segmentalo; pedibus nigris, cinereo flavido, sublus satis longe villosis, tibiis anticis, extrinsecus, nigro pilosis, intermediis et posticis, basi late rufis; macrochetis nigris ; halleribus testaceis, basi infuscatis ; alis pallide cinerascentibus, venis nigris. Je range, avec quelques doutes, cet insecte parmi les Dasypogon (tels qu’ils ont été caractérisés, en dernier lieu, par Rondani et Schiner). Entièrement d’un noir un peu luisant. Antennes, trompe, palpes, noirs, ces derniers à poils noirs; face d’un noir luisant, moustache noirâtre, barbe d’un blanc grisâtre ; thorax médiocrement couvert de poils allongés d’un gris päle, un peu plus foncés en avant ; abdomen avec un fin duvet clair-semé, gris jaunâtre, de chaque côté au bord des segments, quatre macules arrondies, d’un blanc grisàtre, couvertes d’un duvet de même nuance ; balanciers testacés à tige brune; - pieds d’un noir luisant, avec villosité d’un blanc grisâtre, tibias antérieurs à poils noirs, les inter- médiaires et postérieurs largement teintés d’un fauve rougeätre à la Diptères nouveaux ou peu connus. 365 base ; tous les macrochètes noirs ; ailes d’un gris hyalin, nervures noires, Oviducte à peu près aussi long que la moitié de l’abdomen, gris, tri- segmenté, cylindroïde, légèrement déprimé, d’un noir luisant. Alpes. M. L. Fairmaire. — Deux spécimens. PLATYPALPUS NIGRIPALPIS, ® (nov. sp. mihi), — Long. 8 mill. Niger. Facie albidä ; palpis atris; halleribus albidis; pedibus flavis, femoribus incrassatis, undique, præter apicem, tibiarum tlarsorumque, apice, nigris ; alis hyalinis, basi pallide testaceis. Thorax d’un noir grisätre, abdomen d’un noir un peu luisant; front gris; face blanche ; antennes et palpes noirs; balanciers d’un blanc jaunâtre ; ailes hyalines, légèrement teintées de jaunätre à la base, stigmate fort étroit et peu distinct, d’un brunâtre très pâle; cuisses épaisses, noires presque jusqu’à l’extrémilé, ensuite d’un jaune pâle ainsi que les tibias et les tarses, les uns avec l'extrémité, les autres avec le bout des seg- ments, noirs. Alpes. M. L. Fairmaire. — Trois spécimens. GERMARIA CERVINI, ® (nov. Sp. mihi). — Long. 8 mill Niger, nitida. Antennis palpisque nigris; facie et fronte albidis, bre- viter nigro villosis, occipile nigro picto, viltä frontali angustä, testacei ; scutello fulvo ; abdomine, latè, obscurè cinereo tessellato ; calyptris sordide albidis ; alis hyalinis ; pedibus nigris. D'un noir luisant. Antennes et palpes entièrement noirs ; face et front blanchâtres avec la villosilté noire, bande frontale testacée, sommet du vertex noirâtre latéralement ; écusson fauve, hérissé de longues soies noires; abdomen avec de larges reflets latéraux grisâtres à la base des segments; cuillerons d’un blane sale ; pieds noirs; ailes presque hyalines, très légèrement teintées de roussâtre à la base. Sortie en juillet de la chrysalide de Nemophila Cervini. Gornergrat, Valais. Don de M. Fallou. — Un spécimen. 266 J.-M.-F, BiGor. EXORISTA PALLIDICORNIS, d'? (nov. sp. ? mihi), — Long. 8 mill. Il m'est impossible d'affirmer que cetle espèce soit réellement nou- velle, grâce à la confusion extrême qui résulte de l'insuffisance ou de l’inexactitude des descriptions consacrées par divers auteurs au genre Exorista. (Ledit genre Exorista, tel qu’il a été défini, en dernier lieu, par Rondani et Schiner.) La description détaillée que je donne plus loin fournira, peut-être, le moyen de la reconnaître parmi ses innombrables congénères ? Nigra, cinereo pruinosa. Cheto ferè usque ad trientem partem leniter incrassalo, antennarum segmento 3° vix 2° duplo longiore ; vibrissis fron- talibus usque ad apicem segmenti 2° antennarum insertis, et ad sommam frontem in serie duplici ordinatis; facie vix ad mediam partem vibris- satà ; abdomine valde piloso, segmentis dorso et margine vibrissatis ; ala- rum venû quintâ secundum angulum apertum cubitatä, deinde subrectä, vend transversali secundä vix flexuosé ; scutello latè Lestaceo ; facie albidä, viltä frontali nigrâ ; antennis fulvis, externè obscurioribus ; palpis fla- vidis ; thorace obsoletè nigro quadrivittato ; calyptris sordide albidis, hälteribus castaneis ; pedibus nigris ; alis hyalinis. D'un noir mat, saupoudré de grisâtre. Antennes atteignant presque l’épistome, 8° article n’atteignant pas une longueur double du 2°, légère- ment arrondi en dessous et presque droit en dessus, chèle graduelle- ment renflé jusque vers les deux tiers de sa longueur; sur le haut du front existent deux rangées irrégulières de macrochètes, au-dessous, une seule rangée se terminant avant l'extrémité du 2° segment antennal; face très brièvement villeuse avec des macrochèles assez courts, n’attei- gnant pas le milieu de sa hauteur ; ailes, avec la 5° nervure longitudinale coudée sous un angle obtus dénué d’appendice, à peu près droite après le coude, 4'° transversale oblique, à peine sinueuse ; abdomen hérissé de poils allongés, parmi lesquels se voient des macrochètes insérés à la face dorsale ainsi qu'aux bords des segments. Corps entièrement noir et couvert d’une pruinosité grisàtre. Antennes d’un fauve un peu brunâtre extérieurement ; palpes d’un testacé pâle ; vertex, front, d’un noir grisâtre, Diptères nouveaux où peu connus. 967 bande frontale noire, face blanche ; thorax avec quatre fines bandes noi- râtres, peu distinctes ; écusson testacé avec un peu de noir à sa base; abdomen noir avec quelques reflets grisâtres peu distincts ; cuillerons d’un blanc sale, balanciers roussâtres ; ailes presque hyalines ; pieds noirs. Cette espèce ressemble un peu à la Lydella scutellata (Macq.), ou bien, à la Tachina ambulans (Meig., Zett.). Saint-Germain, près Paris. — Un spécimen. SPHYXAPATA ? NITIDULA, d' (nov. Sp.? mihi), — Long. 8 mill, Cinereo nigroque varia. Antennis palpisque nigris ; facie et fronte palr lidè flavidis, vittä tenu nigré ; thorace scutelloque cinereo obscuro, vittis tribus latis nigris ; abdomine obscurè cinerco, maculis trigonis, latis, et, apice, nigro nilido; pedibus nigris; calyptris sordide albidis ; alis hyalinis. Mêmes observations. Chète assez épais jusque vers le milieu de sa longueur, 3° segment antennal environ triple du 2°: ailes, 5° nervure longitudinale munie au coude d’un appendice rudimentaire peu distinct et coudée presque à angle aigu , ensuite fortement concave, 4° nervure transversale fortement sinueuse, Antennes noires ; face et front d’un jaunâtre pâle, ce dernier un peu teinté de noirâtre latéralement, bande frontale noire, étroite ; palpes noirs ; thorax grisâtre, avec trois larges bandes d’un noir un peu luisant ; écusson grisâtre, avec un peu de noir luisant sur les côtés; abdo- men d’un gris obscur, chaque segment avec trois grandes macules peu distinctes, à peu près triangulaires, extrémité d’un noir luisant; cuille- rons blanchâtres ; pieds noirs; ailes hyalines. Gallia, — Un spécimen, METOPIA PALLICEPS, ® (nov. sp. mihi). — Long. 6 mill. Antennis nigris ; facie alhbidä ; villé frontali lat, cinerascente, fronte 068 J.-M.-F. BIGOT. lineis exilissimis, abbrevialis, nigris, notatà ; lhorace scutelloque nigris, cinereo pruinosis ; abdomine, cinereo albido, basi, apice et maculis septem ferè trigonis, nigris, nitidis ; calyptris albidis ; pedibus nigris ; alis hyalinis. Chète épaissi presque jusqu’à son extrémité. Antennes noires ; palpes bruns; face blanche à reflets noirâtres ; front avec une large bande, d’un gris brunâtre, marquée en son milieu et sur ses côtés de trois lignes courtes, très fines, noirâtres ; thorax, écusson, noirs à reflets blan- châtres ; ventre d’un gris blanchâtre; dessus de l'abdomen, 4° segment, extrémité du 4°, et sept grandes macules presque triangulaires, sises aux bords postérieurs des 2° et 3° segments, un noir luisant; cuillerons blancs; pieds noirs, couverts d’une pruinosité grisàtre ; ailes hyalines. Gallia. — Un spécimen. MÉLIA FORCIPATA, d' (nOv. sp. mihi). — Long. 5 mill. d. Nigra, nitida. Abdomine fulvo, apice nigro nitido, vill& dorsali abbrevialä, nigrâ; forcipe robuslissimo, nigro nitido ; alis ferè hya- linis. Cet insecte G', présentant tous les caractères du genre Melia (tel qu’il a été défini par Robineau-Desvoidy, Rondani et Schiner, à part la con- formation singulière de larmature génilale), j'ai cru devoir ly classer provisoirement. Toutefois, en raison des nervures alaires et de l'absence de macrochètes abdominaux, ce genre ne me semble pas à sa place parmi les Tachinidæ ? J'ajouterai que le cas me paraît le même pour les genres Actia (Meig.), Ræselia ? (Rob.-Desv.) et Phytomylera (Ron- dani). Antennes, 3° segment n’atteignant pas le double de la longueur du 2°, ovaloïde, droit en dessus, chète notablement renflé sur les deux tiers de sa longueur, ensuite fort grèle; trompe grêle, un peu allongée ; palpes grêles, cylindroïdes ; yeux nus; joues de dimension moyenne; face un peu concave ; front large, irrégulièrement clair-semé de fins macrochètes, quelques autres semblables insérés aux bords de l’épistome; abdomen Diptères nouveaux ou peu connus. 369 étroit, cylindroïde à son exlrémité, assez allongé, recourbé en dessous, formé de cinq segments distincts à peu près égaux entre eux, le 5° un peu plus long, dilaté, terminé par un puissant forceps corné, d’un noir luisant, dont les branches s'ouvrent perpendiculairement à l’hori- zon, l’appendice (ou la branche) dorsal, assez grêle, presque droit, mais fortement courbé à sa base, l’autre, plus épais, bifurqué à son extrémité, courbé vers le précédent et muni d’un petit appendice intermédiaire péu visible qui paraît membraneux ? les segments abdominaux presque glabres, c'est-à-dire clair-semés de poils noirs extrêmement courts, un peu plus denses et plus longs aux bords postérieurs; cuillerons mé- diocres, valve inférieure dépassant la supérieure; ailes plus courtes que l'abdomen, nervures longitudinales presque droites, atteignant les bords, sauf la 5°; la 1'° et la 2°, courtes; deux nervures transversales, droites, l'extérieure située à peu près à égale distance entre la base de l’aile et linterne; cuisses un peu renflées, munies extérieurement, ainsi que les tibias, de macrochètes clair-semés, tibias terminés par quelques épines assez courtes. D'un noir luisant, Côtés de la face un peu grisâtre ; front mat; abdomen fauve à la base, 3° segment portant, en arrière, une demi-bande dorsale, élargie postérieurement, noire, 4° et 5° d’un noir luisant ; ailes presque hyalines. Abriès (Alpes). M. L. Fairmaire. — Un spécimen. DEXIOSOMA (Rondani) FLAVESCENS, ® (nov. sp. mihi). Long. 7 mill. Flavido cinerascente. Antennis fuscis, basi nigris, segmento 2° fulvo; palpis fuscanis; viltä frontali, latä, obscur ; facie albescente ; pedibus fuscis, cinereo pruinosis ; macrochetis nigris ; alis, basi, parum flaves- centibus. D'un gris jaunâtre. Antennes brunes à base noire, 2° segment rou- geâtre ; palpes brunâtres; front gris avec une large bande d’un noir gri- sâtre ; face blanchâtre; cuillerons blanchâtres, bordés de testacé ; pieds (1881) 4" partie, 24. 9370 J.-M.-F. BIGOT. noirs, couverts d’une pruinosité grise ; flancs blanchètres ; tous les macro- chètes noirs; ailes un peu jaunâtres vers la base. Gallia, — Un spécimen. BLEPHARIPTERA CARTEREAUI, G (nOv. Sp. mihi). — Long. 7 mill Fulva, nitida. Antennis testaceo pallidissimo tinctis ; thorace fusco, obscure trivittato; alis pallidissimè flavidis, stigmate, apice, venis trans- versis late fusco nigro notalis. La classification des Helomyzidæ et groupes voisins, les diagnoses géné- riques et spécifiques consacrées par les auteurs à ces Diplères extrêmement nombreux, encore assez mal connus, ne permettent pas de rapporter celui-ci au genre Blephariptera (Macq., Suites à Buffon) avec une certi- tude absolue. D'un fauve luisant. Tête rougâtre; antennes d’un testacé très pâle, chète brun à son extrémité ; front marqué d’un point noirâtre en son milieu ; thorax avec trois bandes brunâtres, courtes, assez larges, peu distinctes ; abdomen avec le bord postérieur des segments un peu rou- geâtre ; tous les macrochètes noirs; ailes presque hyalines, très légère- ment teintées de jaunâtre, stigmate, extrémité, nervures transversales , largement bordés de noirâtre. Dédiée à M. le docteur Cartereau, qui l’a découverte à Bar-sur-Seine. — Deux spécimens. LONCHÆA FULVICORNIS, d'(nOv. sp. mihi). — Long. 5 mill. Viridi nigro nitido. Fronte nigrâ, utrinque nigro metallico piclo; facie nigrâ, utrinque albidà ; antennis fulvis, segmento 3° supernè parum infus- calo ; calyptris, halteribus, flavo albido ; pedibus nigris, geniculis, tibiis intermediis et posticis, tarsis intermediis poslicisque, præter extremitates nigras, fulvis ; alis pallide flavidis. D'un vert noirâtre métallique. Front noir, opaque, avec deux larges Diptères nouveaux ou peu connus. 371 macules latérales d’un vert métallique ; face d’un noir luisant, un peu de blanchâtre de chaque côté; antennes fauves, brunâtres en dessus; cuille- rons el balanciers d’un blanc jaunâtre ; ailes d’un jaunâtre pâle ; pieds d’un noir luisant, genoux, tibias intermédiaires et postérieurs, tarses intermédiaires et postérieurs, fauves avec les extrémités noires. Alp. inferiores. — Un spécimen. SCYOMYZA NIGRIFRONS, ® (nov. sp. mihi). — Long. 3 mill. S. brunnipedis Meigenii vicina. Obscurè fusca. Facie cinered, fronte nigro opaco ; alis pallidissimè fuscanis, cætrinsecus late infuscatis, Voisine de la S. brunnipes (Meig.). D'un noir brunâtre. Face et côtés du front gris, ce dernier d’un noir opaque ; ailes grisàtrés, bord externe et nervures largement bordés de brunâtre. Alp. inferiores. — Un spécimen. Les insectes décrits ci-dessus font partie de ma collection, — . B. 372 J.-M.-F, BIGOT. XXVII Notes et Corrections. A l'époque, déjà lointaine, où je publiai mes premiers Opuscules dipté- rologiques, je ne possédais pas certains ouvrages, devenus rares et sou- vent imprimés à l'étranger, que j'ai pu consulter ultérieurement. De plus, tout récemment, lors de son dernier séjour à Paris, le savant Diptériste M. le baron Osten-Sacken m'a généreusement laissé puiser au trésor d’érudition qu’il possède, tout en me donnant d'excellents avis. Grâce à ces deux circonstances, j'ai rectifié bon nombre d'erreurs par moi commises, reclifications que je me fais un devoir de consigner ici, avec quelques observations, n'ayant pas de plus vif désir que de connaître la vérité, et de la révéler par tous les moyens en mon pouvoir, abstraction faite de tout amour-propre. Le genre Bellardia (Rondani), T'achinidæ, contrairement à ce que j'en ai dit dans mes précédentes notices, n’a pas de raison d’être. On doit Je réunir au genre Tabanus. En effet, en étudiant une nombreuse série d'individus, Set ®, du T. atratus (Wiedem.), j'ai pu reconnaître que la première cellule postérieure de l’aile était, tantôt fermée plus ou moins près du bord, tantôt plus ou moins ouverte, dans l’un comme dans l’autre sexe. Le genre Atylotus (Ost.-Sacken), Tabanidæ, dans le cas où, contraire- ment à ma propre opinion, il devrait rester définitivement maintenu, est caractérisé d’une manière inexacte dans le Tableau synoptique que j'ai publié (voy. Ann. Soc. ent. Fr., 1881, p. 373). Conséquemment, je pro- pose la nouvelle diagnose que voici : Face et front dépourvus de callosités distinctes ; yeux souvent velus. — d'et 9. Diptères nouveaux ou peu connus. 378 Le genre Dichælacera (Macq.) Tabanidæ (voir mon Tableau synoptique), ne diffère en rien du genre Acanthocera (Macq.). Cette dernière dénomi- nation, — ayant la priorité de date, — doit être substituée à l’autre La Maira (Schiner) bisnigra (Bigot), Laphridæ, n’est autre que Lenire basifera (Walker), ayant la priorité. L’Eristalis zonatus (Bigot), Syrphidi, malgré la différence de taille, n’est autre, vraisemblablement, que l'E. transversus (Wied.) ? Toutefois, cet auteur omet de mentionner la véllosité des yeux et la gracilité des cuisses postérieures. Les genres Lycastris (Walker) et Lycastrirhyncha (Bigot), Syrphidi, qui semblent identiques, ne me paraissent pas différer suffisamment de l’ancien genre Rhingia ? Je crois, conséquemment, qu'il serait rationnel de les supprimer ? La Lycastrirhyncha nitens (Bigot) semble d’ailleurs même chose que la Rhingia nigra ? (Macq.). La Rutilia smaragdifera (Bigot), Dexidæ, n’est que la R. pretiosa (Snellen von Vollenhoven), dénomination ayant droit à la priorité, Le Diopsis argentifera (Bigot), Diopsidæ, — le D. subnitida (Westw.), nonobstant la description incomplète et la figure inexacle données par cet auteur. M. le baron Osten-Sacken a pu le constater en examinant le fype qui se trouve à Oxford. La Sphyracephala cothurnata (Bigol), Diopsidæ, n’a pas quatre, mais seulement deux épines distinctes sur les côtés du thorax, la paire supé- rieure, ou antérieure, n'étant que de simples fubercules coniques, peu visibles, qui se retrouvent chez un grand nombre de Diopsidæ, La Zygotricha robusta (Bigot), Diopsidæ, est un Achias, espèce nou- velle ? J'ai commis ici une grave erreur ! L’Aneropsis Lorquini (Bigot), Diopsidæ, suivant l'opinion de M. le baron Osten-Sacken, serait identique à la Phythalmyia guttipennis (Walker), qui a droit à la priorité ; mais mon genre Aneropsis peut être conservé. Le même savant Diptériste estime, que, par l’ensemble de ses caractères, cet insecte appartient au groupe des Leptopodidæ ? Je ne prétends pas 874 J.-M.-F, BIGOT, — Diptères nouveaux ou peu connus, le nier, mais, il faut bien remarquer, qu’il résulterait de ceci une raison nouvelle pour supprimer définitivement, en le démembrant, le groupe des Diopsidæ adopté par divers auteurs. Les éléments qui le constituent rentrant dès lors en &verses autres circonscriptions sans analogies entre elles ? Celà a déjà été fait, du reste, à l’égard du genre Achius. Ce n’est point ici le lieu de discuter une pareille question, laquelle, d’ailleurs, ne pourrait être définitivement résolue qu'après une élude attentive des mœurs, de la constitution anatomique, etc. Ge qu'il faut démontrer actuellement, au point de vue de la classification, c’est que le caractère tiré de la conformation anormale des yeux (non pas du front ou des joues) prime les autres, quels qu’ils soient ? Genre Pterogenia (Bigot), Ortalidæ. — Ce genre, basé sur la dilatation latérale des joues, ne sera probablement pas conservé? En effet, depuis sa fondation, j'ai pu, en examinant bon nombre d'individus, g' et $ d’une même espèce, reconnaître à cet égard de fréquentes variabilités. La P. Dyack (Bigot) $, ne laissant apercevoir neltement que deux segments abdominaux, sur les quatre qu’elle possède réellement, ne peut entrer exactement dans l’un des genres fondés par Rondani. Rondani a créé plus tard, un genre, Détomogaster, assez mal défini, où ladite espèce pourrait être provisoirement classée? Or, son genre n’est autre chose, très probablement, que mon ancien G. Agastrodes ? lequel devra disparaître de la nomenclature pour cause de détermination insuffisante. Mon Telostylus bimaculatus, Leptopodidæ ? = la Cæhurgia remipes (Walker), à qui appartient la priorité. Ma Callistorhina vittigera, Oscinidæ? = le Cephaloconus tenebrosus (Walker). Toutefois, cet auteur a dit dans sa diagnose : chète nu, tandis qu'au contraire 2l est manifestement villeux ! ESSAI MONOGRAPHIQUE DES Espèces d'Europe et des confins de la Méditerranée DU Genre CORTICARIA Par M. Henri BRISOUT DE BARNEVILLE. (Séance du 24 Décembre 1879.) (1) | SEE AVANT-PROPOS J'espère que cet Essai monographique sur le gènre Corticaria servira à mieux faire connaître les espèces de ce genre: j'ai décrit toutes les espèces qu'il m'a été possible de voir et de comparer avec les des- criptions. MM. Marquet, Bedel, Chevrolat, Maurice des Gozis, Martinez, mon frère Gharles, ont eu l’obligeance de m'aider et de me fournir des renseignements qui m'ont permis de compléter ce travail, J'ai pris pour base la Monographie de Mannerheïm, publiée en 1844, dans le Journal de Germar, Zeitschrift für Entomologie, t, V, 1844, J'ai profité des observations publiées par Thomson et par mon frère Charles, ainsi que de la Révision de M. Reitter, et ce dernier m’a com- muniqué la plupart des types de sa collection. (1) Ce travail, repris immédiatement par l’auteur, n’a été remis à la Société que dans la séance du 27 juillet 1881. Ann. Soc. ent. Fr, — Décembre 1881. 376 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. CARACTÈRES PRINCIPAUX DU GENRE Corticaria. Le prothorax des Corticaria n’est pas rebordé sur les côtés comm celui des Latridius, ses bords latéraux sont crénelés ou denticulés plus ou moins distinctement ou simples sans crénelures, avec une fosselte arrondie ou une impression transversale devant l’écusson; il est plus ou moins arrondi et dilaté sur les côtés. Les antennes sont la plupart du temps ferrugineuses, de onze articles, insérées aux angles antérieurs de la tête, le premier en massue un peu épaissi, le deuxième plus grand que les suivants, un peu oblong, troisième à cinquième étroits, subcylindriques, sixième à huitième un peu plus courts, orbiculaires ou arrondis; la massue subcyathiforme ou subglobu- leuse, composée de trois articles, le dernier un peu plus long que le précédent, obliquement tronqué. La tête offre peu de caractères; elle est transverse. Les yeux sont latéraux, globuleux, saillants. Les palpes maxillaires de quatre articles, les palpes labiaux de deux. L'écusson très court, transverse, tronqué. Les élytres sont ovalaires et oblongues, plus ou moins convexes, quelquefois déprimées, de la largeur ou un peu plus larges que le prothorax. L'abdomen est de cinq segments, ou avec un segment supplémen- taire, le premier triple plus grand que le second, le dernier segment dans les deux sexes avec une fossette ou dépression, souvent plus visibles dans le mâle que dans la femelle, ou tout à fait plan. Tous les tarses sont de trois articles, les articles comprimés, le second notable- ment plus petit que le premier, le troisième presque égal en longueur aux deux précédents réunis. Le prosternum, de chaque côté, en avant des hanches antérieures, avec une fossette ovale plus ou moins visible- ment pubescente dans le fond, quelquefois la fossetle est transverse. Le métasternum est fovéolé ou sillonné plus ou moins profondément à la base, rarement sillonné longitudinalement, le sillon lisse au fond. Le mâle a le premier article des tarses antérieurs plus ou moins dilaté; les tibias sont un peu sinués intérieurement à l'extrémité, ou Genre Corticaria. 377 presque droits, terminés aussi par une petite épine plus ou moins visible. J'ai vu celte épine dans l’impressa, la subparallela, la vicina, la bella et quelques autres ; la plupart des Corticaria paraissent l'avoir. La femelle a le premier article des tarses antérieurs un peu oblong ou linéaire, les tibias sont droits, inermes à l'extrémité. Je partage les Corticaria en deux divisions : Premiere Division. Prothorax arrondi sur les côtés, crénelé ou denticulé plus ou moins distinctement, sa forme un peu variable. Élytres généralement un peu plus larges que le prothorax à sa base; prosternum en avant des hanches antérieures avec une fossette arrondie plus ou moins pubescente; le dernier segment de l’abdomen est fovéolé ou déprimé dans les deux sexes, rarement fortement ; l’illæsa fait exception. Le mâle à un sixième segment très pelit, anal, recouvert un peu par le segment précédent. TABLEAU DES ESPÈCES DE LA 4'° DIVISION. A. Antennes et jambes noires; corps noir; élytres avec un reflet vert ou bleu............... 4, metallica. B. Antennes et jambes plus ou moins claires, ély- tres sans reflet. G. Élytres avec une tache noire transverse au mi- lieu; ponctuation du prothorax forte et ser- TOR MAL Se dis ae demie ns cet 01 Da MUCULOSU. D. Élytres sans tache noire transverse, E. Points des intervalles portant une série de soies blanchâtres un peu relevées ; forme étroite, cylindrique, un peu convexe; prothorax et élytres presque de même largeur.......... 3. umbilicata. 378 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, F, Points des intervalles sans poils rigides, G. Pubescence longue, un peu redressée. a. Corps allongé, un peu convexe. b. Prothorax ample, arrondi vers le milieu, ob- solètement crénelé, sans fossette ou avec une trace, de la largeur du prothorax à sa base; articles des antennes cylindriques, la massue un peu allongée ; points des inter- valles presque aussi forts ou aussi forts que ceux des stries; dernier segment de l'abdomen plan..... CAR A A 7. bb. Prothorax peu ample, obsolètement crénelé, fovéolé; élytres presque de la largeur du prothorax à sa base; antennes plus cour- tes; points des intervalles aussi forts que ceux des stries ; dernier segment de l’ab- domen fovéolé assez profondément ; forme de laïcrenulates Re R ER RC NU OUIMIRIRnR aa Corps moins allongé, plus court, plus forte- ment convexe. c. Prothorax sans fossette ou avec la trace d’une fossette. Brunâtre ou ferrugineux, étroit; prothorax aiguëment denticulé, assez fortement ponc- tué, les points un peu écartés; élytres finement striées-ponctuées......,....... 6. pinicola. Plus court et plus convexe que pinicola, pubescence un peu plus longue ; protho- rax ponctué plus finement, plus cordi- FOPDIES CMIOINIS ÉTANSNErSe RE ne fiZe JECCRE Un pêu plus allongée, ...........,...... Var. convexa. ce. Une fossette arrondie à la base. Ferrugineux testacé ; prothorax assez forte- ment et profondément ponctué, finement Genre Corticaria. denticulé ; élytres courtement ovales, for- tement striées-ponctuées, points des in- tervalles un peu distants. ....... Re aaa. Corps un peu déprimé. Ferrugineux; prothorax subtransverse, ar- rondi au milieu, obsolètement crénelé ; élytres de la largeur du prothorax; les points des stries assez forts, un peu ocel- lés, intervalles finement pointillés. ...... H. Pubescence longue, couchée. e Une profonde fossette sur le dernier segment de l’abdomen dans les deux sexes, f. Élytres fortement striées-ponctuées en sé- ries, intervalles avec des points d’égale force. Oblong ; prothorax subcordé ; intervalles des stries ruguleux; articles des antennes cy- HAATIQUES AR Te eee sg e nue se Plus étroit que le pubescens, taille plus petite, antennes plus courtes, prothorax presque également arrondi, intervalles des points MONS M EUEUIEUX 22e eee cee ane ne ee. Une dépression assez marquée sur le dernier segment de l’abdomen dans le mâle, peu sensible dans la femelle, tf. Élytres finement striées-ponctuées, points des intervalles en séries, à peine plus faibles que les stries, ou un peu plus faibles, ou à peine visibles; prothorax subcordé. ... 1. Pubescence plus ou moins courte, couchée. g. Corps plus ou moins déprimé, souvent pres- que glabre. 8. Sylvicola. 9. monticola, n. sp. 10. pubescens. A1. crenulata, 12. fulva. 380 Tv. 202 iiit. HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Points des intervalles plus faibles que ceux des stries, Prothorax ample, transverse, arrondi vers le milieu. Déprimé, pubescent, rouge testacé, étroit, parallèle ; prothorax obsolètement crénelé ; élytres äe la largeur du prothorax à sa DASD A Boris ie A CU POLE DS Prothorax cordé, fortement arrondi avant le milieu. Fortement déprimé, presque glabre ; protho- rax subtransverse, finement mais distinc- tement denliculé; métasternum sillonné longitudinalement jusque au tiers....... Prothorax cordé, un peu arrondi sur les côtés avant le milieu. Moins déprimé que cucujiformis, allongé, sublinéaire, brillant; prothorax presque aussi large que long, étroit, ovale, obsolè- tement denticulé, ponctué finement; ély- tres assez fortement striées-ponctuées.... Prothorax subcordé. Prothorax à peine transverse, un peu plus large que long, denticulé aiguëment ; ély- tres assez fortement striées-ponctuées, les stries souvent gémellées; une dépression semi-circulaire sur le dernier segment ab- dominal dans le mäle..... racer Plus allongé que la bella; prothorax plus court, transversal, ponctué plus serré et plus finement ; élytres plus finement striées- ponctuées ; une dépression légère dans le 1 PRES ANNEE Re ae RSS GER 13. angusta. 14. cucujiformis. 45. Mannerheimü. 16. bella. 17. Eppelsheimir. hh. 99: Genre Corticaria.. Points des intervalles aussi forts que ceux des stries. Noir ou noir brun; plus court; prothorax finement crénelé, subtransverse, subcordé ; stries des élytres finement ponctuées, plus fortement que chez la foveola...,....... Allongé, sublinéaire ; prothorax étroit, cordé, presque ovale, obsolètement crénelé; stries des élytres finement ponctuées ; taille su- HERCULES eee cn Corps plus ou moins convexe. . Prothorax finement crénelé, sans dentelures plus saillantes à la base. Prothorax arrondi un peu avant le milieu. Prothorax avec trois fossettes. ............ Prothorax avec une seule fossetle, . Prothorax obsolètement crénelé. Premiers articles du funicule allongés, ceux de la massue des antennes presque d’égale longueur, d’un brun-noir, ordinairement, oblong ; élytres profondément striées- poncluées ; intervalles externes souvent un peu Felevés enMedrene ne Le Prothorax dislinctement crénelé, les créne- lures un peu écartées. Oblong, rouge ferrugineux ; articles des an- tennes un peu plus court que dans l’im- pressa ; prothorax ponctué assez finement ; élytres finement striées-ponctuées, inter- valles Hnement rupueux. en, mmm,. Prothorax finement crénelé, les crénelures assez serrées. 381 18. obscura. 19. foveola. 20. enterstitialis. 21. impressa. 22. concolor, n. sp. 382 Étroit, allongé; prothorax ponctué profondé- ment ; élytres fortement striées-ponctuées, intervalles ruguleuxs,, .ssonsosssters se Plus courte que la serrata, rouge ferrugineux; prothorax ponctué ruguleusement, les cré- nelures plus serrées ; élytres assez forte- ment striées-ponciuées, rugosilés assez fOFLES 1 pps sonore se kk. Prothorax arrondi vers le milieu, transverse. Forme plus courte que dans l’émpressa, an- tennes plus courtes, prothorax plus dis- tinctement crénelé, intervalles des stries relevés un peu sur les côtés en carène... jj. Prothorax armé à la base de denticules plus foris et plus aigus. Ovale allongé; prothorax ponctué fortement et ruguleusement; intervalles des élytres transversalement ruguleux ; coloration d’un brun noir ou brun rougeâtre, quelquefois TESLACO Set an sun en tee ART SU Plus courte, plus ovale; prothorax ponctué moins ruguleusement. , «s...sssssscoase Plus parallèle que la serrata, moins convexe, rouge ferrugineux ; intervalles moins trans- versalement ruguleux ; crénelures du pro- thorax un peu plus distinctes et plus dis- tantes à sa base......... . Étroite, parallèle, peu convexe, stries plus fines que dans la serrata; élytres ordinai- rement ferrugineuses, rembrunies à l’écus- ET Nu PT D OI NO OC HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. 23. linearis. 24. longicollis. 25, denticulata. 26. serrata. 27. Clairii, n. sp. 28. fagi. cor sicas “ 29. Genre Corticari«. 383 1. CORTICARIA METALLICA Reitt., Verh. d. Zool. Botan. Ver. Wien, 1874, 526. — Long. 2 à 2 4/2 mill. Nigro-ænea, viridi aut cæruleo-nitida, sat dense fusco-pubescens, subtus cum antennis pedibusque nigra; capite prothoraceque sat dense et profunde punctatis, hoc capite parum latiore, longiludine haud latiore, cordato, ante basin fovea rotunda sat magna impresso, lateribus ante medium ampliato, crenato; elytris prothorace multo latioribus, oblongo-ovalibus, minus dense, subliliter, seriatim punctatis, piligeris, interstitiis subseria- tim haud minus profunde punctatis, vix subrugosis. Forme du corps du pubescens, mais un peu plus petit et plus mince; le prothorax encore plus étroit, rétréci en arrière, encore plus en forme de cœur, facile à reconnaître de toutes les espèces connues, par la colo- ration du dessus, des antennes, des jambes et de la pubescence. Espagne (ex Reitt.). Ogs. Les denticules du prothorax sont distincts, un peu aigus et un peu écartés; il en sort un petit poil raide, un peu recourbé. 2, C. maAcuLosA Wollast., Ann. INat. Hist., 1858, 8° ser., LE, 408. Long. 2 à 2 1/2 mill. Espèce remarquable : elle se distingue de toutes les autres par sa ponctuation forte et serrée. Oblongue, peu étroite, un peu convexe, testacé-brunâtre ; couverte d’une pubescence fine, très courte, cendrée. Antennes presque de la longueur de la tête et du prothorax, testacées. Tête ponctuée moins fortement que le prothorax. Prothorax subcordé, un peu plus long que large, arrondi un peu avant le milieu, un peu rétréci en arrlère finement et obsolètement crénelé, une fossette arrondie assez profonde à la base. Élytres rembrunies à la base et au sommet, une tache transversale noirâtre au milieu ; un peu plus larges que le protho- rax à sa base, vaguement et obsolètement striées-ponctuées, les points indistincts et serrés, intervalles transversalement ruguleux. Cuisses rem- brunies, pieds testacés. Prosternum de chaque côté avec une excavation arrondie assez profonde, un peu pubescente au fond ; métasternum 384 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLS. fortement sillonné à la base, le fond lisse. Une impression lransverse sur le dernier segment abdominal. Iles Canaries ; vieilles touffes de Romarin (Wollast.); Ténériffe (Gavoy). Ors. Dans deux exemplaires rouge ferrugineux, communiqués par mon frère Charles, les stries des élytres sont plus fortement marquées qu'il n’est dit dans la description ci-dessus; les points des intervalles diffèrent à peine de ceux des stries, quoique un peu plus fins; stries et points paraissent très rapprochés. 3. C. UMBILICATA Beck., Beit, 13, 13, tab. 3, fig. 13; —Reït., Slett. Ent. Zeit., 4875, 493, — cylindrica Mannerh., 35, 23; —Thoms., Sk. Col., V, 229, 6, — umbellifera Mannerh., 37, 25.—Long. 1 1/2 à 2 mill. Allongée, assez étroite, rouge ferrugineux, pubescente, médiocrement convexe. Antennes un peu plus courtes que la têle et le prothorax, conformées comme dans la fulva ; 6, 8 arlicles globuleux, articles de la massue subcyatiformes. Prothorax assez fortement arrondi au milieu, également rétréci en avant et en arrière, obsolètement crénelé, les crénelures, cinquième et sixième, un peu plus fortes; ponclué assez finement et serré, une fossette arrondie obsolète à la base. Élytres presque de la largeur du prothorax à sa base, profondément striées- ponctuées, souvent rembrunies à la suture et sur les côtés, les inter- valles légèrement ruguleux, pointillés finement et distinctement, en séries, les points plus faibles que les points des stries, portant une série de petites soies blanchâtres, un peu relevées. Antennes et pieds d’un ferrugineux pâle. Une légère dépression transversale sur le dernier segment abdominal. Mâle : Premier article des tarses antérieurs dilaté ; tibias antérieurs à peine sinués, presque droits. En fauchant sur les plantes basses; écorces de peuplier. Assez com- mune à Paris. — Pyrénées. Ons. C. cylindripennis et picea Motsch., 1867, 68, 69, sont également rapportés à cette espèce. Genre Corticaria. 985 h. C ILLÆsA Mannerh., 33, 20; — Reitt., Zool. Bot., IV, 1880, 21, — subparallela Fairmaire, Ann. d. Mus. civ. de Genova, vol. VIT, 1875, 505, — Long. 2 à 2 4/4 mill. Elongata, parallela, rufo-ferruginea, convexa, pilis longis subrectis cinereis dense vestita; thorace transverso, amplo, lateribus medio æqua- liter rotundato, obsolete et remote crenato, sat fortiter et paulo remote punctato, obsolete aut non foveolato; elytris thoracis latitudine parum for- titer striato-punctatis, interstitiis haud minus fortiter seriatim punctatis, sulura infuscata, antennis pedibusque rufo-ferrugineis ; ultimo abdominis segmento plano. Mas. Tibiis anticis subrectis, tarsis anticis articulo primo paulo dila- tato, pilis nonnullis exsertis. Var. quadrimaculata : Elytris nigro-fuscis, macula humerali et apicali rufis. — Mannerh., 33, 21, Cette espèce a quelques rapports avec le pubescens, mais elle est bien plus étroite; elle en diffère notamment par sa pubescence bien plus longue, mi-redressée. Les antennes ont la même structure que le pubes- cens, elles sont un peu plus courtes, un peu plus fines, les premiers articles sont subcylindriques, les derniers un peu plus courts, la massue est un peu allongée, les deux articles antépénultièmes subcyathiformes. Les points des intervalles des stries sont aussi forts que ceux des stries ou à peine plus faibles. La fossette du prothorax est légère ou nulle et le prothorax est de la largeur des élytres. Les tibias du mâle sont ter- minés par une petite épine, comme dans les mâles d’autres espèces. Tover, très commune; Tunis (Fairmaire); Biskra (Lethierry). Os. La coloration de cette espèce varie du brunâtre au roussälre, la suture et le bord latéral sont souvent rembrunis, quelquefois aussi il ne reste de rougeûtre que les épaules et le sommet. Cette description élait faite, avant de savoir que cette espèce avait été décrite deux fois avant moi. C'est l’il{æsa de Mannerh. Elle se retrouve en Grèce, au Caucase et dans l’Asic-Mineure et, paraît-il, jusqu’en Égypte. (1881) 1'"° partie, 25, 386 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. 5. C,. oLYMPIACA Reitt., Stett, Ent. Zeit., 417, 1875, —vwicina mihi, olim, Long. 4 1/2 à 9 4/4 mill. Elongata, rufo-ferruginea aut fusco-picea, pilis longis, cinereis, sub- erectis veslita; antennis pedibusque testaceis, aut rufo-ferrugineis ; tho- race longitudine parum latiore, lateribus æqualiter rotundato, obsolete crenulato, fortiter punctato, fovea rotundata mediocri postice impresso ; elytris, ut in crenulata, shriato-punctatis, interstitiis, haud minus fortiter serialim punctlalis ; femoribus incrassatis. Mas. Tibis anticis apice inlus sinualis ; tarsis anticis articulo primo d'ilatato. Taille et forme de la crenulata, un peu convexe. Antennes courtes, structure de la crenulata ; prothorax ponctué comme dans cette espèce, plus ou moins serré, la fosselle de la base plus ou moins profonde ; élytres à peine plus larges que le prothorax à sa base, les intervalles ponclués en séries, les points aussi forts que ceux des stries. Une fos- sette assez profonde sur le dernier segment abdominal dans les deux sexes; tibias antérieurs du mâle terminés intérieurement par une petite épine, L'olympiaca ressemble beaucoup à la crenulata el n’en diffère guère que par les poils longs et mi-relevés, la fossette abdominale est aussi bien plus petite. Comparée à la sylvicola, elle est plus allongée, la ponctuation du pro- thorax est un peu plus serrée, les élytres sont ponctuées plus finement et plus serrées, et les points des intervalles sont égaux à ceux des stries. Grèce (Reilt.) ; Corse (Damry). 6. C. rINICOLA Ch. Brisout, Ann, Soc, ent Fr., 1866, 370, = rufo-ferru: ginea (rufescens) Reilt., Stelt,. Ent. Zeit., 1875, 420. — Long: 41/3 mill: Allongée, ferrugineux, assez convexe, un peu brillante, couverte de poils assez longs, jaunâtres, mi-redressés. Tèle ponctuée assez fortement et écartée. Antennes courtes, structure de la serrata, teslacées; les Genre Corlicaria. 387 articles du funicule arrondis, Prothorax transversal, convexe, assez forte- ment arrondi sur les côtés, sa plus grande largeur un peu avant le mi- lieu, au bord latéral sept petites dents aiguës bien distinctes, tout le pour- tour est denticulé aiguëment, les dents postérieures un peu plus saillantes et plus distantes, couvert de points enfoncés assez forts, mais peu serrés, la dépression est légère à la base ou presque nulle. Élytres à peine plus larges que le prothorax à sa base, ovalaires, finement striées-ponctuées, les intervalles à peine plus finement sériées-pointillées que les stries, avec les points plus distants que ceux des stries. Pieds testacés, Métasternum fovéolé à la base. Celle espèce se rapproche un peu de la fulva, mais elle est d’un fer- rugineux moins clair, sa forme est moins allongée, sa convexité est plus forte, son prothorax est plus court, ponctué, plus écarté, plus aiguêment denticulé ; la ponctuation des élytres est un peu plus forte et sa pubés- cence est mi-redressée. Au pied des pins. Escorial, Espagne. Ogs. Elle varie un peu pour la force des siries et des points des inter- valles; la ponctuation du prothorax varie aussi un peu de force; les élytres sont quelquefois un peu brunâlres. 7. C. Diecxt Reilt., Stelt. Ent. Zeit., 418, 1875, — convexa Reilt. Long. 4 1/33 mill, environ. Elongata, rufo-ferruginea, valde convexa, nitida, pilis longis cinereo- fulvis suberectis, sat dense vestita ; antennis articulis 5-8 subrotundatis, pedibusque rufo-testaceis ; prothorace longiludine parum latiore, cordato, lateribus ante medium valde rotundato, postice angustato, non foveolato, parce acuteque denticulato, parce subtiliterque punctato: elytris thorace paulo latioribus, ovalibus, subliliter strialo-punctatis, interstitis plants, minus fortiter remote seriatim punctulatis ; metasterno breviter sulcato. Taille et forme de la pinicola, plus convexe, un peu plus courte; elle en diffère par sa pubescence un peu plus longue, son prothorax ponctué plus finement, plus cordiforme, moins transverse, Rouge ferrugineux, couverte d’une pubescence longue, mi-redressée. Tête ponctuée finement et un peu écartée. Antennes ferrugineuses, 388 LIENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, courtes, les articles du funicule arrondis. Prothorax presque aussi long que large, assez fortement arrondi avant le milieu, assez fortement rétréci à la base, aiguëment denticulé, sept denticules environ, bien distincts, un peu écartés, les postérieurs un peu plus saillants, ponctué finement et un peu serré, à peine fovéolé à la base. Élytres un peu plus larges que le prothorax à sa base, ovalaires, finement striées-ponctuées, les stries peu régulières, les points des intervalles, quoique un peu plus fins que ceux des stries s’en distinguent difficilement, ils sont un peu écartés. Pfeds testacés. Maroc, Tanger. Ogs. La C. convexa Reitt., Werh. Zool. Wien, 4880, 20, note, ne me parait différer du Diecki que par une forme un peu plus allongée. — Mostaganem (Ch. Brisout). 8. C. sYLVICOLA Ch. Brisout, Cat. Gren., Col, Fr., 72, 94, Long. 4 1/2 à 4 3/4 mill. Ovale-oblongue, convexe, un peu brillante, ferrugineux testacé, cou- verte d’une longue pubescence jaunâtre, mi-redressée. Antennes lestacées, articles 3-6 étroits, oblongs. Tête ponctuée assez fortement, peu serré, Prothorax fortement arrondi sur les côlés, sa plus grande largeur au milieu, bord latéral finement crénelé, quatre dents aiguës postérieure- ment, ponclué assez fortement et profondément, les points médiocre- ment serrés, à la base une fosselte arrondie. Élytres courtement ovales, un peu plus larges que le prothorax à sa base, fortement striées-ponc- tuées, les points des intervalles en série, un peu moins forts que ceux des stries. Pieds ferrugineux. Elle ressemble un peu à la fulva; sa forme est plus courte, sa ponc- tuation plus forte, son corselet plus arrondi, ses élytres plus fortement striées. Espèce remarquable par sa forme ramassée et convexe. Vernet, sous les mousses. Os. La pinguis Aubé pourrail être la même que cette espèce. 9. C. MONTICOLA mihi, nov. sp. — Long. 4 1/2 mill. Elongata, rufo-ferruginea, subdepressa, pilis suberectlis cinereis dense Genre Corticaria. 389 vestita, antennis pedibusque ferrugineis ; thorace sublransverso, lateribus medio æqualiter rotundato, obsolete crenato, sat fortiler et crebre punc- tato, non foveolato, elytris thorace latitudine, sat fortiler striato-punc- tatis, punctis ocellatis confertis, obsolete rugulosis, interstiliis angustis, serialim subtiliter punctulalis, sutura infuscata. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la subparallela Fairm., mais elle est plus petile et un peu déprimée, le thorax moins ample, et les intervalles des stries sont finement pointillés en série. La tête est ponctuée fortement et serrée. Les antennes sont conformées comme dans la subparallela, elles sont fines et minces, les premiers articles du funicule subcylindriques, d’un ferrugineux pâle. Prothorax légèrement transversal, arrondi sur les côtés vers le milieu, obsolètement crénelé, ponctué fortement et serré, sans fossette à la base. Élytres de la largeur du prothorax à sa base, assez fortement striées-ponctuées, les points un peu ocellés et serrés, les intervalles pointillés en séries, les points un peu plus faibles que ceux des stries. Pieds ferrugineux pâle, Mont-Louis, sous les écorces des pins; Pyrénées-Orientales, un exem- plaire (Charles Brisout). 10, C. PuBESCENS Hümmel, Essais Ent., III, 26. — Gyll., Ins. Suec., IV, 193. — Mannerh., 17, 4. — Thoms., Sk. Col., V, 225. — Long, 9 à 2 3/4 mill. Var, : Thorace breviore, vix cordato (C. piligera Mannerh., 19, 2). Oblong, brun ferrugineux ou ferrugineux obscur, un peu convexe, couvert d’une pubescence longue, cendrée, couchée. Antennes pubes- centes, presque un peu plus longues que la tête et le prothorax, les articles 3-5 cylindriques, un peu allongés, 6-8 un peu plus courts, mas- sue ovale, allongée, presque d’égale longueur. Prothorax subcordé, ponctué fortement et assez serré, indistinclement crénelé, une fossette profonde à la base. Élytres du double plus larges que le prothorax à sa base, un peu élargies derrière le milieu, forlement ponctuées-striées en séries, les intervalles avec des points d’égale force ou à peine plus faibles, transversalement ruguleux. L’abdomen est marqué, dans les deux sexes, d’une profonde impression plus ou moins {ransverse. Dans le mâle, le premier article des tarses antérieurs est un-peu dilaté, couvert d’une touffe de poils assez longs; tibias antérieurs presque 390 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. droits ; le premier article, dans la femelle, est linéaire; tibias antérieurs droits; le pénultième segment est aussi légèrement impressionné, Europe. Très fréquent dans les pailles, fagots, fumiers etc,; trouvé aussi dans le tabac. 11, G cRENULATA Gyll., Ins. Suec., IV, 125, 2. — Hümm., Essais Ent., VII, 30. — Mannerh., 22, 6. — Thoms., Sk. Gol,, V, 226, 2, — Long, 1 1/4 à 2 1/2 mill. Allongée, noir brunâtre ou rouge brun, quelquefois testacée, couverte d’une pubescence longue, couchée, cendrée. Les antennes sont plus courtes que dans le pubescens, ferrugineuses, articles 3, 5 cylindriques, 6, 8 orbiculaires, les deux penultièmes de la massue subcyathiformes, La tête peu densément ponctuée. Le prothorax est également arrondi sur les côtés, guère plus large que long, obsolètement crénelé, ponctué profondément, plus ou moins serré, une fossette arrondie, plus ou moins profonde à la base. Élytres presque de la largeur du prothorax à la base, fortement striées-ponctuées, les intervalles avec des points d’égale force, en séries, les rugosilés peu visibles. Pieds ferrugineux, cuisses un peu épaissies. Mâle : Tibias antérieurs un peu sinués intérieurement, terminés par une petite épine, le premier article des tarses antérieurs un peu dilaté, garni intérieurement d’un bouquet de poils assez longs. Femelle : Premier article un peu oblong, tibias inermes. Une profonde impression ou fossette sur le dernier segment abdominal dans les deux sexes. Assez rare à Paris : fumier, paille, grange; assez commun dans la France méridionale; Morlaix, sous les algues. 42, C. FuLvA Gomelli, Col, nov., 39; —Mannerh., 42, 32, =CG. Pharaonis Thevenet, Ann. Soc. ent. Fr., 1875, 428, 431, pl, 40 ; =pilosula Rosenh., Die Andal,, 349 (prothorace transverso, laleribus æqua- liler rotundato); = flavescens Thomson (forte); = cardiadera Fairm., Ann, d, mus. civ. di Genova, vol, VIT, 1875, 505, — Long. 1 1/2 à 2 mill. Allongée, ferrugineuse ou testacée, un peu convexe, couverle de Genre Corticaria. 394 longs poils jaunâtres couchés. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax, structure de la cylindrica, ferrugineuses ; les deux pénul- tièmes articles de la massue subcyathiformes. Prothorax ordinairement subcordé, arrondi un peu avant le milieu, plus ou moins distinctement crénelé, les crénelures fines et un peu aiguës, 6 à 7 environ, couvertes par les poils, et seulement bien visibles en dessous, ponctué finement et très serré, une fossette arrondie ou transverse plus ou moins profonde à la base. Élytres un peu plus larges que le prothorax à sa base, légère- ment striées-ponctuées, intervalles transversalement ruguleux, finement pointillés en séries, presque de la force des stries, ou un peu plus faibles ou à peine visibles, stries et points serrés. Pieds ferrugineux. Mâle : Premier article des tarses antérieurs un peu dilaté ; tibias anté- rieurs un peu sinués à l'extrémité; une dépression transverse assez pro- fonde sur le dernier segment de l’abdomen; cette dépression peu sen- sible dans la femelle. Espèce cosmopolite, souvent méconnue, un peu variable. Commun dans les bergeries, sous la paille et dans les caves. Fr, mérid,; Maroc; Tunis; Madère; Égypte. Thévenet (loc. cit.) a décrit la larve. Os. Le prothorax de la fulva varie un peu de forme; il est plus ou moins transverse, presque aussi large que long, ou un peu plus large, ayant ainsi vers le milieu sa plus grande largeur. La ponctuation du pro- thorax varie aussi un peu de force. On peut assez souvent le idécrire comme fortement ponctué. 43. C. ANGusTA Aubé, Ann. Soc. ent. Fr., 1866, 162, 2, — cribricollis Fairm., Col. Fr., Cat. Gren., 92, 72. — Long. 4 3/4 à 2 mill. Étroite, allongée, presque parallèle, un peu déprimée, testacée, cou- verte d’une pubescence d’un jaune pâle, fine, assez courte, couchée. Antennes,structure de la cylindrica, testacées. Prothorax ample, arrondi- dilaté à peu près comme dans l'umbilicata, ponclué assez fortement et serré, crénelé obsolètement, une fossette obsolète à la base. Élytres de la largeur du prothorax à sa base, assez fortement striées-ponctuées ; les points serrés et rapprochés ; intervalles transversalement ruguleux, 592 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE,. pointillés ; finement en séries, un peu plus faibles que ceux des stries. Pieds testacés. Poitrine ponctuée assez fortement. Une légère dépression sur le dernier segment de l'abdomen. Mâle : Premier article des tarses antérieurs un peu dilaté; les tibias antérieurs à peine sinués. Vieux fagots et mousses. Perthus et Vernet; Algérie; Espagne, Madrid, Os. Les stries des élytres paraissent comme ocellées. 14. C. cucurirormis Reitt., V. H, der Zool. Bol. Ges., 1880, 66. Long. 2 1/4 mill. env. Elongata, piceo-nigra aut fusco-ferruginea depressa, subglabra, niti- dula, antennis tenuibus, pedibusque ferrugineis, thorace subtransverso, cordato, tenuiter at distincte denticulato, subtiliter et obsolele punctulato; elytris basi thorace duplo latioribus, tenuiler sriato-punctatis, interstiliis subtiliter seriatim punctulatis. Mas. Tarsis anticis articulo primo dilatato, paulo pubescente, tibiis rectis. Allongée, noir brun ou brun ferrugineux, fortement déprimée, fine- ment pubescente, presque glabre. Antennes courtes, ferrugineuses, articles 3 et 4 serrés, subcylindriques, les suivants globuleux; massue fine, subcyathiforme; les deux premiers articles égaux. Prothorax cordé, presque tranverse, fortement arrondi avant le milieu, bien plus rétréci en arrière qu’en avant, une fossette profonde et bien marquée à la base, finement, mais distinctement denticulé, les trois dernières dentelures un peu plus aiguës et plus distinctes; ponctué finement et peu serré. Élytres du double plus larges que le prothorax à sa base, très finement striées-ponctuées ; intervalles pointillés ; les points un peu plus fins que les points des stries ; les stries et points sont serrés; épaules presque rectangulaires ; métasternum sillonné longitudinalement jusqu’au tiers. Pieds ferrugineux. Mâle : Premier article des tarses antérieurs dilaté, un peu pubescent ; ibias droits ; une profonde fosselte sur le dernier segment de l’abdomen. Genre Corticaria. 393 Voisine de Ja foveola, mais plus courte, et de largeur plus égale, bien moins allongée. Corse, sous les écorces (Damry). 15. C MANNERHEIMII Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 427, 42, — longi- collis Mannerh., 43, 33, — Long. 2 mill. env. Allongée, un peu déprimée, brillante, ferrugineuse ou ferrugineux obscur, couverte d’une pubescence fine, très courte, cendrée, couchée, presque glabre. Tête transversale, ponctuée finement et serrée. Antennes ferrugineuses, articles 6 à 8 orbiculaires ; massue subcyathiforme. Pro- thorax guère plus large que la tête, étroit, cordé, aussi large que long, un peu arrondi avant le milieu, assez également, un peu rétréci en arrière, finement crénelé, ponctué finement et peu serré, une fossette assez pro- fonde à la base. Élytres environ une demi-fois plus larges que le prothorax à sa base, oblongues, sublinéaires, assez fortement striées-ponctuées, serrées, intervalles étroits, légèrement subruguleux, finement pointillés en séries ; les points plus faibles que ceux des stries; épaules subrectan- gulaires. Pieds ferrugineux. Eur. bor.; Allemagne ; Chamouny (Charles Brisout); Transylvanie, Ogs. La Mannerheimii est très voisine de la foveola; elle n’en diffère guère qué par la présence d’une série de points plus fins dans les inter- valles des stries; la ponctuation du prothorax varie un peu. 16, C. BELLA Redt., F. Aust., éd. Il, 386, 4. — Reitt., Stett, Ent, Zeit., 1875, 427. — Long. 4 1/4 à 2 mill Var. Elytrorum margine laterali corpore subtus pedibusque fuscis. Allongée, subdéprimée, ferrugineuse, subglabre, un peu brillante, couverte d’une pubescence courte, fine, couchée, cendrée. Tête ponctuée très serré. Antennes courtes, fines, ferrugineuses; les articles très serrés, sixième à huitième orbiculaires; massue courte, subcyatiforme. Prothorax subcordé, assez fortement arrondi avant le milieu, un peu plus rétréci en arrière qu’en avant, finement denticulé, les quatre derniers denti- cules distants et un peu plus aigus; ponctué finement et serré; une 394 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE,. fossetle assez profonde à la base. Élytres un peu plus larges que le pro- thorax à sa base, presque parallèles sur les côtés, striées-ponctuées plus ou moins fortement, les stries serrées et régulières ; intervalles pointillés finement en séries, les points plus faibles que ceux des siries, à peine ruguleux transversalement ; les stries paraissent souvent gémellées; épaules rectangulaires. Pieds ferrugineux. Un sillon fovéiforme assez profond à la base du métasternum, il y a une variélé ferrugineuse où les bords latéraux, le corps en des- sous, les cuisses et le sommet du tibia sont rembrunis. Mâle : Tibias antérieurs presque droits, terminés par une petite épine ; premier article des tarses un peu dilaté; une dépression semi-circulaire sur le dernier segment abdominal, un peu relevé en avant, La femelle à une pelite fossetle. Elle diffère de la serrata par sa coloration plus claire, sa forme plus parallèle et un peu déprimée ; se rapproche de la fovcola; elle est moins allongée, moins déprimée, son prothorax est plus court, ses antennes sont plus courtes, les élytres sont aussi moins régulièrement striées. Paris, Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau, Compiègne; sous les écorces de chêne et de hêtre, dans le bois décomposé. . Getle espèce est bien la bella de Redt., d’après un type de M. de Heyden pris à Francfort, communiqué par lui. Elle est bien voisine de l'Ep- pelsheimi; elle est un peu moins étroite, les stries des élytres sont moins fines; elle en diffère surtout par le caractère sexuel du mâle. 47, C. Erpersuelmir Reitt., Stelt, Ent, Zeilt., 1875, 423, — laterilia Mannerh, (forte), 44, 34. — Long. 2 mill. Allongée, un peu déprimée, un peu brillante, ferrugineuse, couverte d'une pubescence fine, courte, pâle, couchée, Tête ponctuée serré finement. Antennes, comme dans la bella, ferrugineuses. Prothorax légè- rement transversal, subcordé, un peu arrondi avant le milieu, aiguë- ment denticulé, les denticules plus distincts à la base; ponctué fine- ment et serré, une fossette arrondie assez pfofonde à la base. Élytres guère plus larges que le prothorax à sa base, presque linéaires, légère- ment striées-ponctuées, les points serrés, assez réguliers, intervalles Genre Gorticaria 395 étroits, transversalement et finement subruguleux, très finement poin- tillés en séries ; points plus faibles que ceux des stries ; épaules subrec- tangulaires. Pieds ferrugineux. Un sillon peu profond, en forme de sillon, à la base du métasternum. Mâle : Tibias antérieurs droits, premier article des tarses un peu dilatés une dépression peu visible, légère, sur le dernier segment abdo- minal ; une fossette bien visible dans la femelle, Saint-Germain-en-Laye, sous les écorces de peuplier, de chêne, de hêtre; Hautes-Pyrénées ; Allemagne bor., Berlin. 48. C. oBscurA Ch. Brisout de Barneville, Cat. Gren., Col, Fr,, 92, 73, —depressa Thoms., Sk, Col., V, 232, 10 (forte). — Long, 4 1/4 à 4 1/2 mill, Allongée, noire ou noir brun, un peu brillante, couverte d’une pubes- cence fine, d’un cendré obscur, couchée, Antennes courtes, ferrugineuses, de la structure de la serrata; dernier article souvent un peu plus obscur. Prothorax subtransverse, presque cordé, à peu près de la forme de la serrata, Un peu moins arrondi, finement crénelé; quelques petites dents plus fortes postérieurement, trois à quatre; ponclué assez fortement, mais peu serré; une fossette arrondie, assez profonde, à la base. Élytres presque de la largeur du prothorax à sa base, finement striées-ponc- tuées, un peu obsolètement; les intervalles obsolètement rugueux, ponctués en série, les points aussi forts que ceux des stries. Pieds ferru- gineux. Une pelite fossette sur le dernier segment abdominal, souvent peu visible. Mêmes caractères de sexe que dans la serrata. Elle se distingue de la serrata par sa forme un peu déprimée, un peu plus parallèle, sa couleur plus obscure, ses élytres plus longues, moins ovales, à stries plus finement ponctuées, sa pubescence plus fine et plus obscure. Saint-Germain-en-Laye, sur une fleur; Vésinet, très rare; Pyrénées (c’est le carduorum de Pandellé). Espagne, Madrid; Allemagne. 896 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. 49. C. FovEOLA Beck., Beit., 44, 4, Lab. 3, fig. 4; — Gyll., Ins. Suec., 4, 129; — Mannerh., 39, 28 ; — Thoms., Sk. Col., V, 239, 40, — amplipennis Reilt., Stelt. Ent. Zeit., 1875, 424. — Long. 2 à 2 4/3 mill. Allongée, un peu linéaire, un peu déprimée, plus ou moins rouge de rouille, ou brune, presque glabre, couverte d’une pubescence très courte, fine, couchée. Antennes ferrugineuses, articles 6 à 8 subglobuleux. Tête pointillée finement. Prothorax un peu plus long que large ou presque aussi long que large, étroit, ovale, un peu rétréci postérieurement, obsolètement arrondi avant le milieu, finement et obsolètement denti- culé, ponctué finement et assez serré; une fossetle grande et profonde à la base. Élytres près du double plus larges que le prothorax à sa base et quatre fois plus longues que celui-ci; les côtés presque parallèles, à peine dilatés, finement et régulièrement striées-ponctuées ; intervalles plans, avec une série de points aussi forts que les stries. Épaules presque rectangulaires. Pieds rouge ferrugineux. Suède septentrionale et intermédiaire; Allemagne, sur les pins, surtout dans les montagnes; rare, 20, C. INTERSTITIALIS Reitt., Verh. d. Zool, Bol. Gesell, Wien, 1880, 23; — Mannerh., 21, 5 (versimililer), = abietorum Motsch., 1867, Allongée, un peu convexe, un peu brillante, rouge brunâtre, couverte d’une pubescence courte, fine, couchée, assez subtile, Tête ponctuée fiue- ment et serrée. Antennes ferrugineuses, trois à quatre derniers articles subglobuleux. Prothorax subcordé, à peu prês aussi long que large, un peu rétréci en arrière, un peu àrrondi avant le milieu, crénelé finement et serré, une fossette arrondie, profonde à la base, deux autres plus petites sur les côtés, un peu au-dessus, réunies à la fossette principale par une impression transversale, légère. Élytres près de deux fois plus larges que le prothorax à sa base, ovales, allongées, assez profondément striées-ponctuées, serrées ; intervalles pointillés finement en séries, légè- rement ruguleux; la suture, dans mon exemplaire, est rembrunie. Pieds ferrugineux. Une profonde fossette sur le dernier segment de l'abdomen. Un exemplaire de Croatie, envoyé par M. Reilter sous le nom de denticulata. Genre Corticaria. 397 21. C. 1mPREssA Oliv., Ent., 11, 18, 14, 21, pl. 3, fig. 21 a, b; — Man- nerh., 25, 8, — longicornis Herbst, Käf., V, 4, tab. 44, fig. 4 À; — Thoms., Sk. Col., V, 227, 4, = rufo-ferruginea (interstitits internis punctulatis, Badia); — campicola Mannerh., 25, 26, 10, A1. — Long. 4 1/2 à 2 1/2 mill. Oblongue, d’un brun noir, quelquefois les élytres ferrugineuses, avec la suture rembrunie, couverte d’une pubescence fine, blanchâtre, assez courte, couchée. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax, rouge ferrugineux, les premiers articles du funicule subcylindriques ; massue un peu allongée, les articles presque d’égale longueur ; elles sont de la structure du pubescens et un peu plus courtes. Prothorax un peu plus long que large, ou à peine plus long, arrondi sur les côtés un peu avant le milieu, également, obsolètement crénelé, très finement, ponctué finement et serré ; une fossette arrondie, peu profonde à la base. Élytres un peu plus larges que le prothorax à sa base, profondément striées-poncluées, régulièrement ; intervalles pointillés finement en séries, les points bien plus faibles que les points des stries; les intervalles externes imponclués ou presque sans points, un peu plans ou relevés un peu en carène. Cuisses quelquefois un peu rembrunies, pieds ferru- gineux. Une pelite fossetle sur le dernier segment de l'abdomen. Métasternum courtement sillonné à la base, ou fovéolé. Mâle : Tibias antérieurs un peu sinués intérieurement vers l’extrémité, premier article des tarses antérieurs légèrement dilaté. Au pied des jones et des carex, sur le bord de la Seine; Saint-Ger- main-en-Laye. Allemagne. OBs. C. badia et campicola Manh. paraissent devoir se rapporter réel- ment à l’émpressa, aiusi que validipes Motsch., 1867, 54, id. 22. GC. concoLor H. Brisout, Ann. Soc, ent. Fr., 1880, 236. Corse, 998 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. 23, GC. LINEARIS Payk., Faun. Suec., I, 302, 33. — Gyll., Ins. Suec., IV, 1929, 7. — Mannerh., 40, 29, — Thoms., Sk. Col, V, 231, 9. — Long. 4 3/4 à 2 mill. C. baiatica Mannh., 40, 34, var. d, — Thorax minus cordato, lateribus subæqualiler rotundato. — C. rubripes Mannerh., 41, 30. Allongée, un peu convexe, un peu brillante, brun ferrugineux ou noir brun, couverte d’une pubescence fine, courte, cendrée. Antennes entiè- rement ferrugineuses ou plus obscures à l'extrémité, derniers articles du funicule subglobuleux. Prothorax à peine plus long que large, subcordé, un peu rétréci postérieurement, un peu arrondi avant le milieu, assez également, crénelé finement et serré, une fossette arrondie assez pro- fonde à la base. Élytres environ moitié plus larges que le prothorax à sa base, oblongues-ovales, striées-ponctuées assez fortement ; intervalles finement pointillés en séries, leurs points bien plus faibles que les points des stries, légèrement et transversalement ruguleux ; épaules rectangu- laires, Pieds rouge ferrugineux ou testacés. Mâle : Tibias antérieurs sinués intérieurement au sommet, premier article des tarses antérieurs dilaté. Suède, Angleterre, Finlande, Allemagne, Berlin, sous les écorces de sapins ; Suisse. Os. D'après M. Reitler, C. baialica el rubripes appartiennent à celte espèce. 9h. C. Lonctcozuis Zelterst., Ins. Lapp., 200, 11, = nelanophthalmus Mannerh., 30, 47 ; — Thoms., Sk. Col., 5, 231, 8,— formiceto- rum Mannerh., Bull. Mos., 1843, 1, 85, 8, 18; — Weisei Reilt., Stett. Ent. Zeit., 4875, 426. — Long. 4 1/4 à 4 1/2 mill. Cette espèce ressemble à la serrata, mais elle est un peu plus petite, un peu plus courte, un peu plus convexe ; le prothorax est un peu plus long, un peu plus arrondi, plus étroit, il est crénelé plus serré, plus finement, les crénelures de la base moins nombreuses, à peine distinctes les élytres plus courtes, à intervalles plus ruguleux. Allongée, un peu convexe, rouge ferrugineux, couvètrle d’une pubes- Genre Corticariu. 399 cence fine, d’un cendré pâle, couchée. Antennes courtes, comme dans la serrata, articles 4, 8 subarrondis ; ferrugineuses. Paothorax subcordé, arrondi sur les côtés un peu avant le milieu, crénelé densément et finc- ment, sans denticules bien apparents à la base; ponclué ruguleusement et très serré, assez fortement ; une fosselle profonde, arrondie à la base. Élytres un peu plus larges que le prothorax à sa base, profondément et densément striées-ponctuées, assez fortement, intervalles étroits, trans- versalement très ruguleux, les points en séries, bien plus faibles que ceux des stries, les points et les stries serrés. Picds ferrugineux. Métas- ternum fovéolé assez profondément à la base. Mâle : Dernier segment abdominal avec une fossette un peu trans- verse, assez profonde; tibias antérieurs à peine sinués au sommet, pre- mier article des tarses antérieurs un peu dilaté. Allemagne ; Russie; France : Vosges, Saint-Germain-en-Laye; fagots, fumier; rare. Pyrénées, écorces de sapins, avec la Formica rufa. 25. C. DENTICULATA Gyll., Ins. Suec., IV, 196. — Mannerh., 23, 7. — Thoms., Sk. Gol., V, 226, 3. — Long. 4 4/4 à 1 3/4 mill. Allongée, noire ou noir brun, un peu brillante, couverte d’une pubes- cence très courte et fine, blanchâtre, couchée. Antennes courtes, ferru- gineuses, articles 6 à 8 orbiculaires, massue subglobuleuse. Prothorax court, également arrondi sur les côtés, vers le milieu ponctué finement et serré, finement et distinctement crénelé, les crénelures nombreuses et ser- rées, égales, distinctes seulement à partir du milieu, une fosselte arron- die, médiocre à la base, Élytres fortement et régulièrement striées-ponc- tuées, de la largeur du prothorax à sa base, intervalles finement poin- illés en séries, relevés sur les côtés un peu en carène, les points bien plus faibles que les stries ; dernier segment de l’abdomen avec une fossette très légère. Mêtasternum courtement sillonné à la base. Pieds ferru- gineux, Mâle : Tibias antérieurs presque droits; premier article des tarses antérieurs ovale, un peu dilaté. En secouant des fagots, assez rare : Paris, Verrières, Saint-Germain: en-Laye ; Suède. | 400 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, 26. C. SERRATA Payk., Faun, Suec., I, 300, 31. — Gyll., Ins. Suec., IV, 126, 4. —Lat., Gen., III, 48, 7. —Mannerh., 44, 28. —Thoms., Sk. Gol., V, 230, 7. — Long. 4 1/4 à 2 1/4 mill. C. laticollis Mannerh., 29, 45. — Pallide rufo-ferruginea, minor tho- race breviore obtuse crenulato. C. axillaris Mannerh., 30, 46. — Rufo-ferruginea, thorace latiore den- ticulato, elytris fuscis, humeris rufescentibus. En ovale allongé ou un peu allongée, brun obscur ou brun rougeûtre, ou testacé, un peu convexe, couverte d’une pubescence rare et fine, couchée, cendrée. Antennes courtes, ferrugineuses, les articles 6 à 8 arrondis, ceux de la massue subglobuleux. Prothorax subcordé, un peu variable de forme, plus ou moins transverse, arrondi un peu avant le milieu, crénelé finement et aiguëment, les quatre à six crénelures ou dentelures plus ou moins inégales, un peu plus fortes et un peu plus aiguës ; ponctué ruguleusement et serré, assez fortement ; une fossetle plus ou moins profonde, arrondie à la base. Élytres guère plus larges que le prothorax à sa base, profondément striées-ponctuées ; intervalles transversalement ruguleux, pointillés finement en séries ; les points plus faibles que les points des stries; les points des intervalles et ceux des stries serrés. Pieds rouge ferrugineux. Dans les deux sexes, une petite fossette à l'extrémité du dernier segment abdominal. Mâle : Tibias antérieurs presque droits à l’extrémité, premier article des tarses antérieurs légèrement dilaté. Commune partout; fumier, écorce, fagots, paille; France, Paris. Algérie, Tlemcen. Paraît cosmopolite. Cette espèce varie un peu, tant pour la forme du prothorax, un peu plus courte chez quelques individus, que pour la force et le nombre des crénelures. Il y a des exemplaires où les crénelures sont latéralement visibles jusqu’au sommet. Des exemplaires du Midi et d’Algérie ont le prothorax transversal assez court, la ponctuation des intervalles paraît presque aussi forte que celle des stries. Bone ; Port-Vendres. Genre Corticaria. L01 Ogs. C. laticollis et aæillaris Mannerh. paraissent devoir être rapportés à la serrata, d’après la description. 27. C. CLAIRII mihi, nov. sp. — Long. 1 1/3 mill. Subovata , rufo-ferruginea, convexiuscula, parce depresseque griseo- pubescens, antennis pedibusque ferrugineis, thorace subcordato, lateribus æqualiter rotundato, distincte acuteque denticulato, denticulis tribus aut quatuor paulo prominentibus, paulo remotis, confertim subrugulose punc- tato, ante basin sat profunde foveolato ; elytris antice thorace parum latioribus, confertim sat profunde striato-punctatis, interstitiis seriatim punctulatis, vix transversim rugulosis, punctis paulo minoribus. Mas. Tibiis anticis apice intus subsinuatis, tarsis anticis articulo primo dilatato, abdomine apice foveolato. Très voisine de la serrata, avec laquelle elle peut se confondre aisé- ment ; elle en diffère par sa forme plus courte, plus ovale; le prothorax est ponctué moins ruguleusement ; les élytres sont striées de même. Trouvé à Menton, dans des détritus, par M. l'abbé Clair, que la science vient de perdre. 28. C. FAGI Wollast., Ins. Mad., 188, —melanophthalma Thoms., Opusc. Ent., fasc. IV, 384 (forte); — crenicollis Mannerh. (forte), 37, 26. — Long. 4 4/4 à 4 1/2 mill. Allongée, un peu brillante, rouge ferrugineux, couverte d’une pubes- cence fine, couchée, pâle. Antennes de la structure du longicollis, ferru- gineuses. Prothorax subcordé, un peu arrondi sur les côtés avant le milieu, ponctué serré et finement, subruguleusement, crénelé aiguëment ; les denticules postérieurs, trois ou quatre, un peu plus aigus et un peu distants, une petite fosseite assez profonde à la base. Élytres presque parallèles sur les côtés, peu profondément striées-ponctuées, serrées ; intervalles finement pointillés en séries; les points bien plus faibles que ceux des stries, obsolètement, transversalement rugueux. Métasternum fovéolé à la base. Pieds ferrugineux. Mâle : Tibias antérieurs presque droits, premier article des tarses antérieurs légèrement dilaté ; dernier segment abdominal avec une petite fossette transverse peu profonde. (1881) 1'° partie, 26. 02 HENRI BRISOUT DE DBARNEVILLE. Semblable à la serrata, mais un peu plus petite. Elle en diffère par sa couleur toujours d’un rouge ferrugineux, sa forme plus allongée, plus parallèle, la ponctuation du prothorax plus fine, moins ruguleuse, les crénelures plus distinctes et moins nombreuses (huit environ). Elle dif- fère aussi de la longicollis par sa forme moins convexe, plus parallèle, le prothorax plus court, plus distinctement denticulé en arrière; la ponc- tuation des élytres plus fine, et leurs rugosités moins visibles. Paris: fumier, fagots et écorces ; assez rare, France méridionale. Espagne. Madère. 29. CG consicA H. Brisout, Ann. Soc. ent. Kr., 1878, Bullet., xcvi. Long. 4 1/2 à 2 mill. Plus étroite que la serrata, plus parallèle. Élytres plus finement striées- ponctuées ; les points des intervalles un peu plus fins que les points des stries. Corse (Damry); Tarbes (Pandellé); Bone (Fairmaire). OBs. Suivant M. Reitter, quelquefois l'extrémité et aussi les bords laté- raux sont noirs; rarement l’insecte est entièrement noir. Subdivision. Les deux espèces suivantes ne se distinguent guère de celles de la 4'e division que par un seul caractère : de chaque côté du prosternum se trouve une excavation transverse pubescente. Le dernier segment de l'abdomen est plan dans les deux sexes. Le prothorax est transversale- ment presque carré, armé à la base de quelques denticules obsolètes. 30. C. ELONGATA Hümmel, Essais Ent., IV, V. — Mannerh., 45, 85. — Gyll., Ins. Suec., 130, — Thoms., Sk. Col., V, 233, 12. — Long- 1 4/4 mill. env. Un peu linéaire, déprimée, ferrugineux testacé, couverte d’une pubes- Genre Corlicaria. 05 cence un fauve pâle, assez longue. Antennes couriez, testacées; même structure que dans le groupe précédent, articles plus courts. Prothorax transversal, presque carré, les côtés presque droils, à peine arrondi sur les côtés, peu rétréci en arrière, pointillé finement et très serré, obsolè- tement crénelé; les angles postérieurs armés de trois ou quatre petits denticules à peine visibles. Élytres de la largeur du prothorax à sa base, assez fortement striées-ponctuées, régulièrement ; les intervalles obsolète- ment ruguleux, très finement pointillés en série, les points bien plus faibles que les stries. Pieds testacés. Dernier segment de l’abdomen plan. Mâle : Premier article des tarses antérieurs très légèrement dilaté, tibias presque droits. Détritus des végétaux, au pied des arbres; assez commun partout. o1. C FENESTRALIS Linn., Faun. Suec., 143, 423, — ferruginea Marsh., Ent. Brit., I, 411, 15; — Gyll., Ins. Suec., IV, 131 ; — Thoms., Sk. Col., 234, 143; — Mannerh., 45, 36, — nigricollis Zett., Ins. Lapp., 199, 6. — Long. 4 à 4 4/2 mill. Var. b. Obscurius rufo-picea, capite nigricante. (Zeit. Ins. Lapp., 199, 5.) Var. g. Thorace latiore, subtransverso, postice lateribus evidentius cre- nulato. (Mannerh., 46.) Oblongue, peu déprimée, assez brillante, plus convexe que l’elongata, couverte d’une pubescence pâle, fine et serrée, presque glabre, obscure, ferrugineuse ou marron. Tête noirâtre, ponctuée-écarlée. Antennes testa- cées, articles sixième à huitième orbiculaires, ceux de la massue globuleux. Prothorax obtusément quadrangulaire, subtransverse, un peu plus large que long, ponctué très serré et un peu plus fortement que les élytres ; les côtés obsolètement crénelés, une fossette médiocre à la base. Élytres presque de la largeur du prothorax, un peu élargies vers le milieu, régu- lièrement et finement ponctuées-striées, les stries n’atteignant pas le sommet ; intervalles très finement et très confusément pointillés, à peine en séries, obsolètement et transversalement ruguleux, la strie suturale est plus profonde et atteint l'extrémité. Antennes et pieds testacés. Exca- vation prosternale comme dans l’elongata; dernier segment abdominal plan: 404 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Mâle : Tibias antérieurs subsinués au sommet intérieurement; pre- mier article des larses antérieurs subdilalé (ex Thoms.). Cette espèce paraît varier de coloration. Angleterre. Suède. Caucase. Landes; Châteauroux. Paraît rare en France. Ogs. La deleta Mannerh., Bull. Mosc., 1853, LIL, 212, est une variété noire de cette espèce. — Alaska. Deuxième Division. Motsch., Bull. Mosc., 1866. — Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 431. Prothorax entier, sans crénelures, les angles postérieurs terminés par un petit denticule. Élytres ne cachant pas le pygidium, le sixième seg- ment abdominal visible. Corps assez court généralement. Antennes ordi- nairement ferrugineuses, courtes. Fossette prosternale transverse ou ovale. Métasternum légèrement sillonné ou fovéolé, à la base. Quelques espèces ont sur le premier segment abdominal deux lignes obliques, partant de l'insertion des hanches. De même, quelques espèces ont quelquefois les intervalles des stries des élytres obsolètement pointillés; mais je les considère réellement comme imponctuées, comme l'ont considéré la plupart des auteurs. (Ex. distinguenda, fulvipes.) TABLEAU DES ESPÈCES DE LA 2° DIVISION. A. Une impression transverse un peu arquée à la base du prothorax. a. Premier segment abdominal sans lignes obli- ques. Genre Corticaria. Prothorax ponctué serré, aussi large que long ; intervalles des stries des élytres finement pointillés en séries, ....... RS aa. Deux lignes obliques sur le premier segment abdominal b. Intervalles des stries pointillés en séries, obso- lètement. Élytres couvertes de poils courts, couchés, cendrés ; prothorax transverse, ponctué un peu écarté; massue des antennes obscure. Élytres couvertes de poils courts en séries, assez densément, qui paraissent se relever en forme de soies; semblable au transver- salis, dont il n’est peut-être qu’une variété. bb. Intervalles des stries imponctués Prothorax souvent angulé sur les côtés, ponc- tué serré, impression transversale arquée, assez profonde; antennes ferrugineuses ; élytres couvertes de poils assez longs, cen- GLS MATE ET TPE RES PR LE © : B. Trois fossettes à la base, réunies par une impres- sion transversale plus ou moins distincte, la fossette intermédiaire plus profonde ; premier segment abdominal sans lignes obliques..... C. L’impression transversale très légère; prothorax presque égal; deux lignes obliques sur le pre- mier segment abdominal........,........,. D. Une fossette ovale à la base du prothorax. Massue des antennes obscure. Brun noir; élytres profondément striées-ponc- tuées; bord du prothorax pas relevé....... h05 32. gibbosa. 34. transversalis. 35. albipilis, 36. distinguenda. 33. similata. 37, fuscipennis. 38. fuscula. 06 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Tête et prothorax rouge brun; élytres d’un noir brun, plus finement striées-ponctuées ; . prothorax plus transversal, bord finement TOlORÉ CES ete done pence. O0 OUEN Rouge testacé ou testacé pâle; élytres légère- INERÉNSITIFES bee ee Meier Murs 40. truncatella. Plus courte, plus ovale ; élytres moins légère- ment striées, intervalles plus étroits ; protho- rax moins finement ponctué. ...... cs... A, fulvipes. 32. © G1BB0SA Herbst, Col, V, 5, 2, tab. 44, fig. 2, C, B. — Payk., I, 301, 32. — Gyll., 132, 10. — Mannerh., 49, 40. — Thoms., Sk. Gol., V, 235, 14, — tenella Wollast., Cat. Can., 1864, 150 ; — cylindricollis Motsch., M., 288. — Long, 4 à 4 14/3 mill, Courte, convexe, brun ou ferrugineux obscur, couverte d’une pubes- cence courte cendrée, couchée. Tête ponctuée fortement et serré. An- tennes testacées, courtes, la massue obscure, Prothorax aussi long que large, un peu arrondi avant le milieu, les angles postérieurs aigus ; ponctué profondément et très serré, à la base une impression un peu arquée, atteignant presque les bords. Élytres du double plus larges que le prothorax à sa base, presque droites sur les côtés, assez profondé- ment striées-ponctuées ; intervalles finement pointillés en séries ; les points un peu plus faibles, quelquefois presque aussi forts que ceux des stries, obsolètement transversalement ruguleux ; le pénultième segment abdo- minal légèrement fovéolé dans les deux sexes, Pieds testacés. Mâle : Tibias antérieurs arqués, leur côté interne armé d’une petite dent épineuse située après les deux tiers de sa longueur, les trochanters antérieurs légèrement saillants en forme de dent; premier article des tarses antérieurs fortement dilaté. Commune sous les détritus. — Europe, Genre Corlicaria. 1107 33. C. simILATA Gyll., Ins. Suec., IV, 134; — Mannerh., 56, 49; — Thoms., Sk. Col., V, 236, 46, — parvula Mannerh., 54, 47; = subtilis Mannerh., 57, 51. — Long. 4 à 4 4/4 mill. Var. Foveolis lateralibus obsoletis. Forme courte; ferrugineux ou ferrugineux obscur, couvert d'une pubescence cendrée, courte, couchée. Antennes courtes, ferrugineuses. Tête ponctuée finement et obsolètement. Prothorax à peine plus large que long, subtransverse, les côtés également arrondis ; angles postérieurs aigus, saillants; ponctué profondément et assez serré ; trois fossettes à la base, réunies par une impression transversale, celle du milieu la plus profonde, les deux autres plus faibles, placées sur les côtés, près des angles postérieurs. Élytres du double plus larges que le prothorax à sa base, très profondément ponctuées-striées; intervalles imponctués, étroits, carénés, un peu élevés, fortement et transversalement ruguleux. Pieds ferrugineux. Mâle : Tibias antérieurs armés en dessous d’une petite dent épineuse, située un peu après le milieu de la longueur, premier article des tarses antérieurs dilaté. Sous jes écorces de pin, de châne. France, Paris; assez rare. Alle- magne. Suède, Semblable à la gébbosa; elle en diffère par son prothorax un peu plus arrondi, ponctué plus fortement, trifovéolé ; ses élytres plus fortement striées, ses intervalles carénés, 34. TRANSVERSALIS Gyll., IV, 133, 2; — Mannerh., 51, 42; — Thoms., Sk., Coll., V, 235, 15, — C. brevicollis Mannerh., 52, 44; = suturalis, crocata, curticollis, id. — Long. 4 4/4 à 2 mill, De forme un peu variable, oblongue; brun ferrugineux obscur ou rouge ferrugineux, couverte d’une pubescence courte, couchée, cendrée, Massue des antennes obscure; front ponctué, un peu écarté. Prothorax court, ransverse, un peu arrondi sur les côtés; angles postérieurs en forme de petite dent; ponctué peu serré et un peu écarté, plus ou moins profondément; à la base une impression arquée, peu profonde, s’éten- dant jusqu’au bord. Élytres près du double plus larges que le protho- 108 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, rax à sa base, légèrement striées-ponctuées, intervalles un peu élevés, pointillés en séries, les points un peu plus faibles ou presque aussi forts que ceux des stries, ou même à peine visibles, ou effacés à partir du milieu; la suture est souvent rembrunie. Pieds testacés. Deux lignes obliques partant de l'insertion des hanches sur le premier segment abdo- minal, n’alteignant pas ou atteignant à peine le bord du deuxième. Pre- mier article des tarses antérieurs linéaire dans les deux sexes. Commune partout. Gette espèce est soumise à de nombreuses variations, qui ont donné lieu à de nombreuses descriptions de prétendues espèces : G. HORTENSIS Mannerh., 35, 52. — Fusco-ferruginea, capite, thorace suturaque obscurioribus, elytris valde profunde striato-punctatis, intersti- tiis nonnihil elevatis. — Lithuania. C. suTurALISs Mannerh., 58, 52. — Rufo-ferruginea sutura margineque elytrorum pone medium nigris, prothorace ante scutellum subfoveolato, elytris levissime striato-punstatis. — Rossia meridionalis. Cette variété est commune en Europe; le plus souvent la suture seule est rembrunie. C. GROCATA Mannerh., 53, 46. — Ferrugineo-testacea, thorace impres- sione postica in medio interrupta, elytris leviter striato-punctatis, inter- stitiis basi subelevatis ibique transversim texatis. — Saxonia. Cette variété est entièrement ferrugineuse, l'impression postérieure interrompue au milieu. — Rare. G. TAURICA Mannerh., 51, 43. — Minor, ferrugineo-testacea, elytris tenue striato-punctatis, interstitiis lævibus haud texatis, — Tauria. C. curTICOLLIS Mannerh., 47, 38. — Rufo-ferruginea, thorace brevi transverso, lateribus in medio rotundato-ampliatis, intra basim obsolete transversim impresso, elytris tenue strialo-punctatis, interstitiis obsole- tissime seriatim punctulatis, sutura picea. — Tauria, Armenia. C. moraviACA Reitt., Stelt. Ent. Zeit., 1875, 435. — Fusca aut fusco- Genre Corlicaria. 09 ferruginea, prothorace lateribus medio valde subito rotundato-dilatato, elytris striato-punctatis, punctis sat magnis, subquadratis, minus pro- funde impressis, interstitiis planiusculis. — Moravia. CG. WoLLasTon: Waterh., Trans. Soc. Ent. Lond., V, 111, 1859. — Reitt., Stett. Ent. Zeit., 434. — Oblongo-ovata, convexa, picea, antennis pedibusque testaceis, thorace angusto, subquadrato, lateribus ante medium rotundato-ampliatis, angulis posticis rectis, supra crebrius punctato, pos- tice transversim impresso ; elytris fuscis oblongo-ovatis, humeris promi- nulis, punctato-striatis, interstitiis convexiusculis seriatim pilosis. — Long. 5/8 à 7/8 mill. — Anglia. Prothorax un peu plus grand. Insecte plus grand, élytres plus claires, avec la suture et le bord latéral rembrunis. Get insecte, que je n'ai pas vu, a été réuni par M. Reitter au trans- versualis. 35. C. ALBIPILIS Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 435,—sericea Mannerh., 60, 56 (versimiliter). Nigro-fusca, nitidula, pilis brevibus albidis, albidis subsquamaæfor- mibus sat dense obsita, antennis pedibusque testaceis, prothorace lateribus vix evidenter rotundato, elytris subtiliter striato-punctatis, interstitiis latis planiusculis, haud minus profunde punctulatis. Cette espèce ne diffère guère du éransversalis que parce qu’elle est couverte partout de poils fins blanchâtres en forme de squamules, for- mant sur les élyires des séries assez serrées. Autriche. Corse. France : Paris ; trois exemplaires pris par mon frère Charles à Saint-Germain-en-Laye; Moulins. — Rare. 36. CG. DISTINGUENDA Comolli, Col. nov., 38; — Mannerh., 61, 57, — angulata Woll., Cat. Can., 148, 1864 ; — var. tota pallido rufa M., angulosa Motsch., Bull. Mosc., 1849, III, 90; — var. minor, ferrugineo-testacea, parvicollis Mannerh., 62, 59. — Long. 1 1/4 à 4 1/2 mill. Var. Tota picea aut fere tota nigra. Oblong, ovale, un peu convexe, assez variable de taille et de colo- . A0 LENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, ration ; tête et prothorax ordinairement rouge ferrugineux; élytres d'un noir brun; elle est couverte d’une pubescence assez longue, cendrée, couchée, couvrant les stries des élytres. Antennes rouge ferrugineux. Tête ponctuée serrée. Prothorax court, plus ou moins transverse, côtés peu arrondis, souvent angulés; angles postérieurs droits, saillants; ponc- tué finement et serré, une impression transversale assez profonde, conti- nuée jusqu’au bord. Élytres du double plus larges que le prothorax à sa base, striées-ponctuées plus ou moins fortement, ordinairement assez légèrement ; sous un certain jour, les points paraissent quelquefois comme enchaînés; les intervalles sont imponctués, étroits, un peu élevés. Deux lignes obliques sur le premier segment abdominal, atteignant presque ou n’atleignant pas le bord du deuxième. Mâle : Dernier article des tarses antérieurs armé en dessous d’une dent épineuse,. Commune partout, là surtout où croissent les genêts et les ajoncs. Algérie, Syrie. Ogs. Quelquefois l'impression fransversale est légère sur les côtés et réduite presqu’à une fovéole au milieu, 37. CG. FUSCIPENNIS Mannerh., 62, 58, — algirina Motsch., 1866, 273. Long. 4 à 4 1/5 mill. Elle ressemble à la déstinguenda, mais elle est de taille inférieure ; elle a la même coloration; elle est plus courte, plus ovale, un peu plus convexe, plus courtement pubescente. Rouge ferrugineux; élytres d’un noir brun. Prothorax ponctué, moins serré que dans la déstinguenda, légèrement arrondi ; l'impression transversale est plus légère, peu visible, le prothorax paraît presque égal avec une légère fossette. Élytres à peu près de même forme que la déstinguenda, finement, un peu plus forte- ment striées-ponctuées ; intervalles plans, un peu ruguleux, imponctués, Antennes et pieds d'un ferrugiueux pâle. Deux lignes obliques abrégées sur le premier segment abdominal n’atteignant pas le deuxième. France méridionale; Hyères, Capeslang. Corse, Espagne. Algérie, Genre Corticaria. hA1 38. C. FUSCULA Hümmel, Essais Ent., III, 25: — Mannerh., 55, 48 ; — Thoms., Sk. Col., V, 236, 17, — latipennis Sahlb., Faun, et Flor, Fenn. — Long, 4 1/4 à 1 4/2 mill. Courte, un peu convexe, un peu brillante, brun obscur ou rouge brun. couverte d’une pubescence cendrée, courte, couchée. Antennes rembru- nies, premiers articles plus clairs; massue obscure. Tête ponctuée fine- ment. Prothorax court, transverse, les côtés également arrondis, angles postérieurs aigus, saillants, ponclué finement et serré, fossette à la base assez profonde, en ovale un peu transverse. Élytres près du double plus larges que le prothorax à sa base, régulièrement, assez profondément striées-ponctuées, intervalles plans, imponctués, légèrement élevés, transversalement ruguleux. Pieds ferragineux, Mâle : Côté interne des tibias antérieurs avec une dent épineuse située un peu après le milieu de sa longueur ; premier article des tarses anté- rieurs seul dilaté. Il ya des variétés où, en outre de la fossette principale, il yen a deux autres sur le milieu du disque: C. trifoveolata Redt., F. Austr., 4, 211. Commune dans les détritus. Plus commune en Finlande que dans le sud de l'Europe, Ogs. Thomson, par erreur, dit que le mâle a les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés, Suivant M. Reitter, le latipennis Sahlb., Thoms., ne serait qu’une variété de la fuscula, ayant les stries des élytres presque ponctuées sillonnées, les intervalles distinctement élevés, 99. C OVALIPENNIS Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 44. Long. 4 1/6 mill. Fusco-ferruginea, nitidula, tenuiter griseo-pubescens, antennis clava fusca, prothorace capite latiore, transverso, bast foveola subtransversa leviter impressa, lateribus æqualiter rotundato, postice paulo magis atte- nuato, angulis basalibus acutis; elytlris thorace latioribus, nigro-piceis, breviter ovalibus, convexis, regulariter punctato-striatis, seriatim breviter œubescentibus, interstitiis subrugosis, 1142 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Tête et prothorax rouge brun; les élytres noir brun. Prothorax un peu plus large que la tête, pas entièrement du double plus large que long, ponctué assez serré et fortement, les côlés arrondis ; rétréci presque en cœur, un peu plus en arrière, les côtés finement déprimés et relevés ; le disque peu convexe ; la fossette avant la base faiblement transversale. Élytres convexes, courlement ovales, ainsi un peu dilatées sur les côtés, et au milieu beaucoup plus larges que le prothorax, le disque régulière- ment ; assez finement slriées-poncluées ; les intervalles assez étroits, égaux et un peu rugueux transversalement. S'accordant pour la grandeur avec la fuscula, mais distinct par le dessus bicolore et les élylres plus convexes, plus courtement ovales. Jambes brunes. (Ex Reilt.) Saint-Moritz (Engadine); un exemplaire pris par M. de Heyden, qui m’a été obligeamment communiqué; espèce un peu douteuse. H0. CG. TRUNCATELLA Mannerh., 58, 53. —Thoms., Op. Ent., fasc. IV, 386. Long. 1 1/4 mill. Courte ; d’un pâle ferrugineux, un peu convexe, couverte d’une pubes- cence fine, courte, couchée, cendrée. Tête ponctuée serré et finement. Prothorax un peu plus court que dans la gibbosa, transversal, légère- ment arrondi sur les côtés, angles postérieurs aigus saillants; pointillé finement et serré, à la base une fossette arrondie ou un peu transverse, plus ou moins profonde. Élytres de la largeur du prothorax à sa base, peu élargies sur les côtés, un peu tronquées à l'extrémité, légèrement striées-ponctuées; intervalles plans, imponctués, les extérieurs légère- subcarénés. Dessous testacé. Mâle : Mêmes caractères que dans la fuscula; une dent épineuse aux tibias antérieurs du mâle. Premier article des tarses antérieurs dilaté. Assez commune sous les détritus en Europe. hi. C. FUuLvIPES, Com., Col. nov., 1837, 39; — Mannerh., 60, 55, — curta Wollast., Ins. Mad., 187, 1854; — meridionalis Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 442; — fuscipennis Motsch., 1867. — Long. 4 à 4 1/4 mill. Semblable à la truncatella, mais ordinairement la tête et le prothorax Genre Corticaria. L13 rouge ferrugineux, avec les élytres d’un noir brun ou d’un noir brunâtre, un peu plus courte, jun peu plus petite, le prothorax moins finement ponctué, la fossetle subobsolète, les élytres un peu plus fortement striées- ponctuées ; les intervalles sont un peu plus étroits, un peu élevés. Dessous brun obscur. Mêmes caractères de sexe que dans la éruncatella. Plus commune dans la France méridionale qu’à Paris. Espagne. Madère, Bords de la mer ; Morlaix, Normandie. Os. Cette espèce est souvent d’un testacé uniforme ou d’un rouge pâle. Sauf la coloration, qui est indiquée bien plus obscure qu’elle n’est ordi- nairement, la description de Mannerheim se rapporte bien à cet insecte. 42. C. (MIGNAUXIA) CRASSIUSCULA Aubé, Ann. Soc. ent. Fr., 4850, 331, k1, = serricollis Jacq. du Val, Gen. Col. Eur., 248, t. IE, pl. 59, fig. 294. — Long. 4 1/4 mill. Elle se distingue surtout des Corticaria par ses antennes de dix articles seulement. Brièvement ovale; brun obscur ou rouge ferrugineux, cou- verte de poils longs cendrés, mi-redressés. Prothorax large, transverse, également arrondi sur les côtés, finement et aiguëment crénelé, les den- ticules un peu plus fortes et plus aiguës postérieurement ; ponctué assez fortement et profondément, peu serré ; une très faible fossette à la base. Élytres presque de la largeur du prothorax à sa base, vaguement ponc- tuées-striées, les points forts et rapprochés, les rugosités des intervalles fortes et assez serrées ; les points des intervalles se distinguent diffcile- ment des stries et sont presque aussi forts. De chaque côté du proster- num une excavation transverse en avant des hanches antérieures; une petite fossette ovale à la base du métasternum. Le deuxième article des tarses est notablement moins pelit que dans les Corticaria. France méridionale, Corse; sur les cistes, dans les fumiers et les détritus. 43. GC. (MiGNAUxIA) LEDERI Reitt., loc. cil., 444. — Long. 1 1/2 mill. Convexruscula, nitidula, brunneo-testacea, aut dilute ferruginea, an- lil HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. tennis pedibusque rufo-lestaceis, subtililer flavo-pubescens ; capile thorace sesque angustiore, remote punctulalo ; prothorace valde transverso, minus dense et subtilius punctato, ante basin vix foveolato, lateribus parum rotundato, antice quam basi paulo magis altenuato, subtililer, minus acute crenato, angulis posticis fere obtusis, elytris thorace perspicue latioribus, breviter ovalibus aut obovalis, subtiliter striato-punctatis, punctis apicem versus obsoletioribus, sat breviler seriatim pubescentibus, pube depressa, inlerstitis lransversim rugulosts. S'éloignant de la crassiuscula par une ponctuation plus fine et une coloration plus claire, une pubescence courte, couchée et la forme du prothorax ; plus voisine de l’énflata, mais le prothorax est plus rétréci en avant qu’en arrière, presque un peu plus étroit que les élytres; ces dernières sont plus obtuses à l'extrémité. Tanger ; Alger ; Oran (Leder). Ogs. A peine distincte de l’inflata, Au moins bien voisine. Espèces non vues par l'auteur. À. C. LApPoNICA Zett., Ins. Lapp., 199, 1; — Thoms., Sk. Col., V, 298, 5. — Reitt., Stett. Ent. Zeit., 1875, 493, — saginata Mannerh., 24, 8. Oblonga, piceo-nigra, sat nitida, breviter lenuiler albido-pubescens, antennis pedibusque ferrugineis, fronte prothoraceque, subtiliter, minus crebre punctatis, hoc transverso, lateribus rotundatis, denticulatis, basi foveola mediocri impressa, elytris levius strialo-punctatis, interstitiis vix rugosis, remote serialim punctalis. Mas. Tibiis anticis apice intus subsinualis, larsis anticis articulo À ovali, dilatato. Statura, magniludine, antennarumque struclura CG. denticulatæ afinis, corpore, pilis albidis paulo longioribus, prothorace lateribus postice leviter impresso, elytris striès punctalis, læ&vioribus, poslice obsolelis, interstitiis eaterioribus haud carinalis mox distincla. Eur, bor, (Ex Thomson, Sk. Col.) Genre Corticaria. 445 2. C. HIRTELLA Thoms., Sk. ol, 232, 11. — Long. 2/3 lig. Breviuscula, leviter convexa, testacea, parum nitida, pallido pubescens, prothorace transvcrso, cordato, lateribus denticulis parvis armatis, obso- lete punctato, bast foveola impressa ; coleopteris breviter ovalibus, striato- vunctatis, interstiliis angustis, Serialim setulosis. Ab omnibus reliquis spectebus, prothorace fortiler transverso, coleopteris longe pallide seriatim selulosis mox distinclus. Caput nutans, oculis parum prominulis, nigrès, lemporibus minus angustis, testaceum, obsolete punctatum, parce flavo-pilosum. Antennæ prothoracis basin vix attingunt, testaceæ, articulo 2 tumido, S crassiore sed vix longiore, hoc 4 subæqualr, 6, 8 parvis rotundis sublransversis, ultimo ovali penultimo transverso sesqui longiore. Prothorax latitudine sua duplo brevior, basi apiceque truncatus, lateribus denticulis 4-5 armatis, ante medium fortiler rotun- datis, basi quam apice multo angustior ; disco leviter convexus, obsolete punctatus, bas medio foveola subtransversa impressa : testaceus parum nitidus, densius evidenter pallido-pilosus. Coleoptera ovalia, prothorace nonnihil latiora, fere quadruplo longiora, lateribus medio æqualiter rotun- data, convexiuscula, testacea, parum nitida, pallido-pilosa, minus distincte striato-punctata inlerstiliis angustlis, setulis pallidis suberectis hirtellis. Corpus sublus pedesque testacea. Trouvé près de Lund. 2. C. FLAVESCENS Thoms., Op. Ent., 18714, fasc. IV, 363. — Long. 1 lig, Oblonga, testacea, densius pubescens, prothorace breviter cordato, late- ribus fortius denticulatis, foveola basali sat profunda, elytris tenuiter punctato-strialis, interstitiès vix rugulosis, seriatim pilosulis. Mas. Tibiis anticis interne ante apicem sinuutis, tarsis anticis articulo A dilatato. Statura , magniludo et pilositas omnino G crenulatæ, sed elytris sculptura longe alia, segmentoque ullimo foveola nulla distincta. Caput prothorace mullo angustius, subnutans, transversum, pallide testaceum, crebrius subtiliter punctatum. Antennæ prothoracis basin attinqunt, arti culis 9 et 10 fransversis, ultimo breviler ovali, penullimo sesqui longiore. 116 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Prothorax transversim cordalus, coleopteris paulo angustior, apice trun- calo quam basi mullo latior, lateribus ante medium fortiter dilatatis, evi- denter, præserlim postice denticulatis, disco leviler conveæus, minus for- diler punctatus, foveola media basali sat magna profunda impressa, lestaceus, subnitidus, pallido-pilosulus. Elytra prothorace fere 4 longiora, lateribus leviler æqualiler dilatata, disco subconvexa, pallide testacea, subnitida, sublilius, minus discrete, punctato-striata, interstitis vix transversim rugosis, pallido-pubescentia, et seriatim subsetosa. Corpus subtus pallidum, pedes dilutiores. Suecia intermedia et meridionalis. (Ex Thoms.) Envoyé par Crotch, sous le nom de fulva. h. C. SPINULOSA Thoms., Opusc. Ent., 1871, fasc. IV, 385, Long. 3/4 lig. Elongata, supra depressa ferruginea, tenuiter pallido-pubescens, pro- thorace transverso, lateribus spinulosis, disco leviter convexo, parce obso- lete punctato, foveola basali minus profunde impressa. Elytris lateribus fere parallelis, minus fortiler punctato-striatis, interstitiis latiusculis, vix transversim rugosis, subliliter vix seriatim punctulatis. Magnitudine, colore, prothoracisque forma et sculptura G. elongatæ similis, sed prothorace lateribus fortius denticulato-spinulosis, elytris apice haud obtusis mox distincta; a G. depressa cui elytrorum sculptura affinis, prothorace multo breviore et latiore, disco sublilissime parce punc- tato, foveola basali minore, lateribus fortius rotundato, denticulis etiam antice pluribus spinulosis optime distinguenda. Laponie. (Ex Thoms.) 5. C. KaurFMANNi Reitt., Verh, d. Zool. Bot. Ver. Wien, 1880, 61, note. Long. 1/6 mill. Dilute rufo-ferruginea, convexa, nilidula, longe, erecte, elytris seriatim pilosa, articulis 6 et 7 subquadralis, articulo 8 levier transverso, clave articulo primo parum, secundo distincte transverso, pedibuspue rufo- testaceis, capile thorace sesqui angustiore, hoc transverso, antice posticeque Genre Corticariu. 417 truncato, dense punctato, anlte basin vix evidenter foveolato, lateribus rotundato, parce subtilissime denticulato, basin versus paulo magis atte- nualo ; elytris prothorace vix latlioribus, breviter ovalibus, sat subtiliter serialim punclatis el longe pilosis, énterstitiis sat latis, planis, parce serialim vix minus distincle punctatis. Constantine. Plus petit que Déecki et convexa, moins convexe, rouge de rouille plus pâle, avec une ponctuation plus serrée, plus fine du prothorax ; devant son bord postérieur la trace d’une fosselte, et les deux premiers arlicles de la massue distinctement transverses. 6. C RUGIPENNIS Reitt,, Verh. d. Zool. Bot. Ver. Wien, 1880, 26. Long. 1/5 mill. Élytres avec une pubescence fine et blanchätre et des séries de points égales, excessivement serrées les unes contre les autres, les points des séries un peu éloignés, placés nulle part dans des stries enfoncées, ce qui les fait paraître irrégulièrement ponctuées ; les intervalles très étroits, également plans, et très fortement rugueux transversalement, Égypte. Très semblable à l’elongata pour la forme, la grandeur et Ia colo- ration, mais la pubescence est blanchâtre et fine; le prothorax plus régu- lièrement arrondi au tiers supérieur; les élytres sculplées comme il est dit. 7. C. piNGUIS Aubé, Ann. Soc. ent. Fr., 1866, 162. Long. 1 3/4 mill. Ovala, castaneo-picea, convexa, lénue pubescens, thorace tr'ansverso, basi foveolato, lateribus rotundalis, dentato-crenatis ; antennis pedibusque testaceis. Ovalaire, un peu allongée et convexe, Tête finement ponctuée, Cor- selet à peine plus large que long, coupé carrément en avant et lrès légè- rement arrondi en arrière, les côtés arrondis et assez fortement denti- culés; il est convexe, couvert de points enfoncés assez forts et écartés, marqué d’une pelite dépression peu sentie, assez brillant et couvert d’un (1881) 4"e partie, 27, 118 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE, léger duvet, comme le reste du corps. Écusson très petit, transversal. Élytres ovalaires, convexes, avec les épaules largement arrondies, cou- vertes de points enfoncés assez forts et de petites soies testacées ; l’extré- mité arrondie et recouvrant l'abdomen. Pattes testacées. Getle Corticaria à la plus grande analogie avec la Mignauæia crassius- cula, mais elle est un peu plus grande, son corselet est plus convexe, plus arrondi sur les côtés et couvert de points plus forts et moins écar- tés; les élytres sont moins parallèles, plus largement arrondies aux épaules et à l'extrémité, Prades ; vieux fagots. 8. CG. O0PTERA Fairm., Ann. d. Mus. civ. de Genova, vol. VIL, 1875, 506. Oblongo-ovala, antice altenuata, convexiuscula, testacco-lutea, sat ni- tida, albido-pilosa, oculis nigris, antennis pedibusque nigris, capile dense tenuiler punctalo, prothorace minus nilido, lransverso, postice obsolelis- sime lransversim impresso, medio obsolete foveolato, elytris oblongo- ovatis, prothorace lalioribus, punctato-substriatis, inlervallis convexius- culis seriatim selulosis, humeris plico parvo inslruclis. Tunis. ‘Extrémement voisine de la distinguenda ; en diffère par le corselet plus court, plus arrondi sur les côtés, qui sont à peine visiblement cré- pelés en arrière, à impression postérieure presque effacée, et à élytres bien plus finement ponctuées, non ridées en travers, 9. MIGNEAUXIA (CORTICGARIA) INFLATA Rosenh., Die Th. Andal., 350. Long. 4/2 à 5/8 lig. Brevis, lala, convexa, rufo-teslacea, subnida, flavo-pubescens, protho- race transverso, lateribus rotundalo et crenato, dense subtililer punctu- lato, intra basin non impresso, anqulis posterioribus acutis, elytris obsolete striato-punctulatis, énterstiliis dense transversim rugulosis. Grandeur et coloration de C. {runcatella Mannh. ; elle se distingue par la forme large et convexe, surtout du prothorax, le manque d’une impres- Genre Corticaria. 19 sion au bord postérieur et par ses bords crénelés, ce qui la place dans le voisinage du G. laticollis Mannh. Elle s’en distingue très facilement par la forme petite et courte du prothorax, convexe, finement ponctué, sans fosselte, el la ponctuation indistincte des élytres. La tête est courte, transverse, un peu convexe, rouge jaune, assez brillante, très finement ponctuée de points épars; yeux pelils, convexes, noirs, brillants ; bouche un peu plus claire. Les antennes sont fines, jaune clair, à peine aussi longues que la tête et le prothorax. Celui-ci est court, transverse, du double plus large que long, échancré en avant, légèrement bisinué en arrière; les angles antérieurs obtus, les postérieurs aigus; fortement arrondi-dilaté sur les côtés, faiblement crénelé avant le milieu, plus fortement derrière celui-ci, convexe, rouge jaune, médiocrement brillant, pubescence serrée et jaune, poncluée-serrée et très finement. L’écusson est très petit, transverse, rouge jaune, lisse. Les élytres sont courtement ovales, un peu échancrées en avant, pas plus larges, mais quatre fois plus longues que le prothorax ; les épaules arrondies, très peu dilatées sur les côtés, fortement rélrécies derrière le milieu, obtusément arrondies à l'extrémité, convexes, d’un rouge jaune, brillantes, pubescence jaune fine et serrée ; ponctuées-striées finement et indistinctement ; les intervalles très étroits, rugueux transversalement. Dessous rouge jaune plus obscur, ponctué dispersé et très indistinc- tement. Jambes fines, d’un jaune pâle, Cadix et Malaga ; récollé en mars en grand nombre. Oss. Distincl du Lederi, d’après M. Reitter (Stett. Ent.), par le protho- rax également arrondi sur les côtés et plus fortement denté, qui n’est pas inférieur au milieu en largeur aux élylres, ses angles postérieurs aigus et les élylres presque ovales; s’éloignant du crassiuscula par la pubescence fine, couchée, la ponctuation subtile, plus serrée, et les angles postérieurs aigus du prothorax. 420 on . Fe 10. HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. Liste DES Corticaria AVEC LEURS SYNONYMIES. metallica Reitt. , maculosa Woll. . umbilicata Beck. cylindrica Mannerh. borealis Woll: cylindripennis Motsch. umbellicifera Mnnb. subpicea Motsch. . illæsa Mnnb. var. quadrimaculala Mnnb. subparallela Fairm. setosa Motsch. pilosa? Motsch. villosa ? Motsch. . olympiaca Reitt. pinicola Ch. Bris, rufescens Reitt. . Diecki Peitt. var. conveæa Reitt. . sylvicola Ch. Bris. pinguis Aubé (forte). monticola H. Bris. pubescens Gyll. piligera Mnnh. 11. crenulata Gyll. var. &ncta Mnnh. 12. fulva Mnnb. cypria Baudi. transversicollis Motsch. unicarinala Motsch. pilosula Rosenh. altenuata Motsch. Pharaonis Motsch. stygmosa Molsch. cardiadera Falrm. flavescens ? Thoms. 13. angusta Aubé. cribricollis Fairm. 4h. cucujiformis Reitt. 45. Mannerheimii Reitl. longicollis Monh. 16. bella Redt. laterilèa? Mnnb. 47. Eppelsheimii Reilt. 18. obscura Ch. Bris. 19. foveola Beck. amphipennis Reitt. dilatipennis Reitt. Genre Corticaria. 121 20. interstitialis Mnnh. 80. elongata Hümm. abietorum Motsch. 31. fenestralis Lin. 21. impressa Oliv. ferruginea Marsh. longicornis Herbst,. nigricollis Zett. validipes Motsch. nigriceps Walt]. scultipennis Fald, rufula Zelt, var, badia Mnnh. subacuminata Mnnb. campicola Mnnh. var. delela Mnnh. 22. concolor H. Bris. 32, gibbosa Herbst. 93, linearis Payk. cylindricollis Mnnh. baialica Munh. tenella Woll. rubripes Mnnh. impressa Marsh. 24. longicollis Mnnh. 33. similata Gyll. formicetorum Mnnh. parvula Mnnh, melanophthalmns Mnnh.? sublilis Mnnh. Weisei Reitt. 34. transversalis Gyll, 25. denticulata Gyll. brevicollis Mnnh. ca hortensis Mnnh, Wollastoni Walerh. Motschulskyi Kol. suturalis Mnuh. axillaris Munuh. lairollee Monk crocata Mnnh. rotulicollis Woll. taurica Mnnh, curlicollis Mnnh. 27. Clairii H. Bris. maura Motsch. 98, fagi Woll. pallens Mnnh. - moraviaca Reitt. melanophthalna ‘Thioms.? ; ÿ crenicollis Mnuh. 35. albipilis Reilt. . corsica H,. Bris. var. sericea Mnnh. 122 HENRI BRISOUT DE BARNEVILLE. — Genre Corticaria. 36. distingyenda Comolli. 42. C. (Mign.) crassiuscula Aubé. angulata Woll. serricollis J. du Val. nqulosa Motsch. L TR PIRE L3. G. (Mign.) Lederi Reitt. parvicollis Mnnh. 37. fuscipennis Mnnh. — algerina Motsch. Lh. Gorticaria lapponica Zett. 38. fuscula Hümm. var. trifoveolata Redt. saginata Mnnh. 45. CG. hirtella Thoms. var. latipennis Sahlb. h6. CG. spinulosa Thoms. 39, ovalipennis Reilt. Thomsont Reitt. 7. C. flavescens Thoms. fulva ? kA. fuivipes Comolli. h8. G Kauffmanni Reitt. picipennis Monb. n9 h0. truncatella Monh. . rugipennis Reitt. fuscipennis Motsch. meridionalis Reitt. . ooptera Fairm. C 50. C pinguis Aubé. ooptera Fairm. ? G GC curta Well 52, G (Migneauxia) inflala Rosenh. Groupe des CYDNIDES 4e PARTIE (1). Par M. Vicror SIGNORET. (Séance du 26 Janvier 1881.) 7 Genre ÆTHUS Dallas. 1881, pl. 11 et 12; 1882, pl. 4 et 2 (Gydnides, pl VII à X, fig. 53 à 83). Nous prenons, pour faire partie de ce genre, une portion des espèces comprises dans le genre Æthus Dallas, espèces ayant les caractères sui- vants : tête spinuleuse et ciliée; mais nous en éliminerons celles dont le canal osliolaire est terminé par l’ostiole en forme de cornet ou d’auricule plus ou moins aplatie sur les bords. Le genre Æthus, qui est assez difficile à définir, renfermera donc les Gydnides se distinguant par le canal ostiolaire terminé par un lobe de formes diverses, libre à l'extrémité ou plus ou moins confondu avec la suture mésosternale, plus où moins épaissi, et les diverses figures que nous donnons montreront mieux ce que nous entendons que toutes les expressions possibles. Le dernier caractère, ou du moins les insectes que nous indiquons comme ayant l'extrémité du canal osliolaire confondu avec la suture, formera une série comprenant surtout des espèces américaines, avec lesquelles M. Uhler a créé plusieurs genres que nous n'avons pas cru devoir adopter; toutefois, nous indiquerons entre parenthèse les noms donnés par cet auteur, En dehors du caractère de l’ostiole, il y a des différences de formes assez grandes : ainsi, celles de l’extrémité de l’écusson, arrondie ou aiguë, ———————— — ——————————————————————_—_—_—__———————…—…———…——…—__. ——— (1) Voir Annales 1881 : 1" parlie, p. 25 ; 2° partie, p. 193; 8° partie, p. 919. ÿ Ann. Soc, ent, Fr, — Février 1882. 424 V. SIGNORET. (70) dans les premiers, entrent les Tominotus Muls. et Rey, qui égalent le genre Microporus Uhl., et remarquable pour lÆfh. constrictus par une échancrure du bord latéral dans le mâle ; — les Trichocoris Uhl., qui se caractérisent par une pubescence extraordinaire sur tout le corps, carac- tère qui rapprocherait des espèces très différentes et qui sont plus faciles à distinguer par la forme de l’ostiole. — Ainsi, le genre Microcopus Uhl. est composé de deux espèces qu’il réunit à cause de l’écusson, mais qui sont très différentes par la forme de l’ostiole et que nous séparons pour les mettre une dans les Ælhus et l’autre dans les Cydnus. Nous suivrons cependant pour le classement la distinction de l’écusson arrondi ou aigu, ce qui nous aidera à réunir des espèces très voisines et pour lesquelles nous croyons la création d’un genre inutile, surtout à cause de sa carac- téristique très difficile. Nous décrirons 35 espèces d’Æthus, les 13 premiers dans ce volume (Annales 1881) et les autres dans le suivant (Annales 1882). 4. ÆrTuus (MICROPORUS) TESTUDINATUS Uhl., Geol. et Geog. Surv. (1876), 40, 2. — Distant (1881), Biol. Cent. Am., p. 8, pl. 1, fig. 24. Annales, pl. 11 (Cydnides, pl. VIL), fig. 53. Californie. — Long. 4 1/2 mill.; larg. 3 mill. (Coll. Uhler et coll. Signoret.) D'une forme obèse et orbiculaire, d’un brun noirâtre, quelquefois flave, suivant la maturité, spinuleux sur la tête et cilié sur les bords de celle-ci, du prothorax et des élytres, et non sur le vertex, le disque du prothorax, la corie, comme dans Æth. conformis, mais plus finement ponctué. Tête arrondie, les lobes égaux; sur le médian, deux spinules plus longues que sur les latéraux, où on en compte dix ou onze : vers les yeux un groupe de quatre cils très longs. Antennes avec le second article plus court d’un bon tiers que le troisième, les troisième et quatrième égaux, le cinquième fusiforme, un peu plus court que les précédents. Rostre dépas- sant les trochanters intermédiaires, le deuxième article un peu plus long que le troisième, celui-ci à peine plus long que le quatrième. Vertex fine- ment ponctué. Ocelles très pelils, à égale distance des yeux et de la ligne médiane en dessous de la ligne basilaire des yeux. Prothorax finement (71) Groupe des Cydnides. 425 ponctué derrière l’échancrure sur la ligne transverse et le disque postérieur, le disque antérieur lisse, les côtés fortement ciliés, ainsi que les angles antérieurs. Écusson largement arrondi à l'extrémité, les côtés à peine plus longs que la base, le disque faiblement ponctué. Élytres très ciliées sur les côtés, très ponctuées le long des nervures et dans l'espace marginal, plus finement et plus discrètement sur la corie, la membrane courte, ne dépassant pas l'abdomen. Plaque male du mésosternum séparée de la suture par une bande plus ou moins rugueuse en arrière, presque lisse en avant el terminée en pointe, la partie lisse en dessus finement ponctuée ; la plaque du métasternum n’occupant qu’une faible portion en dessous du canal ostiolaire, la moitié externe plus grande que l’interne et ponctuée, striée en arrière vers la fausse suture. Espace post-métasternal avec quelques points. Canal ostiolaire confondu au sommet avec le bourrelet qui se continue le long de la suture et de l’ostiole, qui, vers le tiers en dessous, est contourné par un rebord du canal ostiolaire, Abdomen très bombé et plus ou moins ponctué, avec des cils sur les côlés et au sommet des segments. 2. Æraus (TriCHOCORIS Uhl.) conrormis Uhler, Geolog. et Geogr. surv. (1876), 11. Annales, pl. 11 (Cydnides, pl. VID), fig. 54. Californie. — Long. 5 1/2 à 6 1/2 mill.; larg. 3 à 3 1/2 mill. (Coll. Uhler et coll. Signoret.) Cette espèce, par la pilosité dont elle est couverte, est très remarquable : de chaque point enfoncé sorl un long cil en dessus comme en dessous du corps. Brun noirâtre, rostre, antennes et tarses jaunàtres. Tête prolongée, arrondie, fortement poncluée, avec le lobe médian ayant deux spinules et plus court que les latéraux ; ceux-ci avec des spi- nules courts et longuement ciliés vers le bord. Ocelles plus rapprochés des yeux que de la ligne médiane et en dessous d’une ligne tracée de Ja base d’un œil à l’autre. Rostre dépassant les coxis intermédiaires, le second article un tiers plus long que le troisième. Antennes avec le second article le plus court. Prothorax discrètement et fortement ponctué, ainsi que l’écusson; celui-ei largement arrondi au sommet, Élytres plus h26 V. SIGNORET. (72) courtes que l’abdomen, fortement ponctuées sur les côtés et le long des nervures, plus finement et moins abondamment sur la corie, Pattes un peu plus pileuses que dans les autres espèces ; tibias antérieurs très dilatés, les épines externes très longues. Abdomen très ponctué et très cilié. Plaques males méso- et mélaslernales ordinaires. Mésosternum plutôt strié que ponctué et le métasternum fortement impressionné de quelques larges points. Canal ostiolaire large, irrégulier, avec l’ostiole invisible, le post-métasternum lisse, 3. ÆTHUS (TOMINOTUS) BREVIS, SP. NOV. Annales, pl. 44 (Cydnides, pl. VID, fig. 55. Brésil. ©, long. 7 mill., larg. 4 4/2 mill, (de notre collection). — Nou- velle Grenade, ©, long. 8 mill., larg. 4 4/2 mill. (Mus. de Berlin.) D'une forme largement ovale, presque circulaire, aplatie; cilié sur les bords, d’un brun marron avec un léger reflet métallique, ponctué et légèrement strié Lransversalement sur le prothorax et l’écusson ; le rostre, les antennes et les tarses jaunes, les pattes d’un brun jaune avec les épines noires. Tête arrondie, avec cinq spinules et quatre ou cinq cils assez longs, le lobe médian avec deux cils. Verlex presque lisse. Occlles en dessous de la ligne basilaire des yeux, très peu plus près de ceux-ci que de la ligne médiane. Rostre dépassant les coxis intermédiaires. Antennes avec le troisième article plus court que le second, le quatrième un peu plus long que le second, le cinquième moins long. Prothorax fortement échancré en avant, finement ponctué derrière l’échancrure, plus fortement sur les côtés et sur le disque postérieur, le disque antérieur lisse et un peu plus convexe que le postérieur, qui, en oulre de la ponctuation, offre dans quelques individus de légères stries transverses; sur les bords latéraux, treize ou quatorze cils. Écusson largement arrondi à l’extrémité, discrète- ment ponctué sur le disque, la base très convexe ; quelquefois des stries transverses légères. Élytres finement ponctuées sur les nervures et à la base, plus discrèlement et plus faiblement sur la corie. Côté externe rebordé jusqu’au sommet de la corie et offrant sept ou huil points pili- gères, Membrane de même grandeur que l'abdomen, jaune, avec les ner- (73) Groupe des Cydnides. 427 vures brunes, celles-ci paraissant anastomosées. Abdomen bordé de deux cils sur chaque segment, ce qui continue la ciliature de tout le corps. Plaques males très légèrement striées, la supérieure arrondie à son som- met et séparée de la suture par un long espace lisse; l’inférieure séparéo de la portion lisse par une ligne presque droite, la portion lisse ponctuée près de celle-ci. Canal ostiolaire confondu au sommet avec le rebord de la suture, l'ouverture ostiolaire en dessous avec une valve de forme arrondie. Cette espèce et les deux précédentes sont remarquables par leur forme large, arrondie, et par l’espace lisse qui’sépare la plaque, mate mésoster- nale de la suture. k. Æraus (Tominorus Muls. et R.) consrTRicrTus Berg., Hem. Argentina (1879), 277 et 358. —Signoret, Ann. del, Mus. civ. di Stor. nat. di Genov., vol. XVI (1881), 639. Annales, pl. 12 (Gydnides, pl, VIT), fig. 56. Rio-Grande do Sul., Montev., Buen.-Ayres. — Long. 4 3/4 mill.; larg. 3 1/4 mill. (col. Berg, Signoret, et Mus. civ. Gênes, Mus. Berlin). Obtus, ovalaire, d’un brun noirâtre ; antennes, rostre et tarses jaunes; très ponctué sur le disque postérieur, les côtés antérieurs du prothorax, lécusson et les élytres. Têle arrondie, très ciliée, largement marginée, le lobe médian aussi long que les latéraux et présentant deux cils, le verlex presque lisse. — Les cils sont de deux grandeurs : il y en a des courts, remplaçant les spinules, et des longs, représentant ceux ordinaires, de manière que l’on pourrait tout aussi bien, à première vue, placer cette espèce dans les Geotomus.— Rostre atteignant à peine les coxis intermédiaires. Antennes avec le second article plus court que le troisième. Prothorax largement marginé, très cilié sur les côtés, le bord antérieur ne présentant que les points piligères ordinaires, le disque antérieur lisse, le postérieur assez ponctué. — Le mâle présente vers les angles basilaires une échancrure laté- rale très forte et qui ne se voit nullement dans la femelle, ce qui ne peut servir comme caractère générique. —Écusson arrondi au sommet, ponclué sur son disque. Élytres larges, courtes, avec onze ou douze points pili- gères sur la côte marginale, Membrane ne dépassant pas l’abdomen ; celui-ci épais, lisse, présentant des cils sur les côtés, qui continuent ceux 128 V. SIGNORET. (74) des élytres; les quatrième et cinquième segments très échancrés, Canal ostiolaire avec le sommet se perdant dans le rebord de la suture méso- sternale; renflé au niveau de l’ostiole qui offre une lèvre arrondie, Plaque male supérieure arrondie sur le côlé au sommet et séparée de la suture par un large espace libre. En suivant la classification de Uhler, Report. Un. St. Geol. et Geogr. Surv., 1877, p. 366 et 379, cette espèce ferait partie du genre Micro- porus. Seulement, en suivant strictement sa méthode, et surtout en se servant de son principal caractère reposant, comme nous-même l’avons indiqué, sur la forme de l’ostiole, ce ne serait pas l’exemple à donner du genre, puisqu'il indique l’ostiole terminé par un auricule, mais il se rapproche du second type indiqué, le M. testudinatus, comme on peut le voir en examinant nos figures 55 et 52. Quant au M. obliquus, nous ne truiterons de cette espèce qu'avec les Cydnus vrais, dans la première division comprenant les espèces à écusson arrondi, avec ostiole en cornet et plaques mates sur les méso- et méta- sternum. 5. ÆTHUS (TOMINOTUS) SIGNORETI Muls. et Rey, Pentat. (1866), 29, 5. Gall. mer. — Long. 4 3/4 mill.; larg. 8 4/4 mill. (Coll. Puton et Signoret.) Sous ce nom, nous irouvons dans notre collection et dans celle de M. Puton une espèce qui est tellement voisine de l’Æth. constrictus Berg que nous ne trouvons aucune différence à signaler. Nous pensons que là description donnée par Mulsaut et faite sur notre individu est due à une indication incomplète et une erreur de notre part, l'individu portaut sur l'étiquette Mont., ce qui représente plutôt Montevideo que Montpellier. 6. ÆTaus IMPUNGTICOLLIS Distant (Pangæus Distant), Biol. Cent. Americ. (1880), pl 111, fig. 7. Annales, pl. 12 (Cydnides, pl. VIII), fig. 57. Mexique, Panama. — Long. 9 1/2 mill.; larg. 5 4/2 mill. au niveau du milieu des élytres. (Goll. Signoret, Stockh., Distant et Lethierry.) Noir, largement ovalaire, la plus grande largeur au niveau de l’extré- mité de l'écusson, à peine ponctué sur les bords latéraux du prothorax, très peu ponctué sur l’écusson et la corie. (75) Groupe des Cydnides. 429 Tête ciliée et spinuleuse, présentant à l'extrémité du lobe médian deux petites spinules; près des yeux, plusieurs cils réunis, Vertex fortement sillonné. Antennes brun jaunâtre, avec les second et troisième articles égaux, les quatrième et cinquième un peu plus longs. Rostre d’un brun jaune, atteignant l'insertion des pattes intermédiaires, le second article épaissi, un peu plus long que le troisième, le quatrième à peine la moitié du précédent. Prothorax très cilié sur les côtés, largement arrondi aux angles antérieurs, presque lisse; quelques points seulement aux angles latéraux antérieurs et près des points pilifères. Écusson largement arrondi à l'extrémité, ponctué sur les côtés el sur le disque. Élytres s’élargissant vers le milieu de la corie, ne présentant qu'une ligne entière de points près de la suture clavienne, une ligne sur le disque clavien; corie discrètement ponctuée, l’espace marginal plus abondamment; sur la côte marginale, trois points pilifères ; membrane arrondie, brune. Pattes noires, les tibias antérieurs et les larses plus pâles; au côté externe des tibias onze épines, quatre au côlé interne. Abdomen noir, lisse, brillant, avec une série de points au bord de chaque segment (et probablement cilié dans l’état frais). Canal ostiolaire avec l’échancrure dentelée au bord infé- rieur, le sommet se perdant dans une protubérance qui s'étend le long de la suture mésosternale, les parties mates fortement sillonnées, l’infé- rieure sillonnée et ponctuée, les parties lisses poncluées-striées. Cette espèce se distingue de toutes celles qui lui sont voisines par sa forme plus ovalaire, arrondie, par le sommet de l’écusson largement arrondi, et surtout par le prothorax lisse, non sillonnée. Elle a été placée par erreur dans les Pangæus par M. Dislant, genre qui se distingue facilement par l'absence de spinules sur la tête et de la ligne enfoncée derrière l’échancrure antérieure du prothorax. Le type de la collection du Musée de Stockholm présente un point pili- gère de plus sur la côte marginale et quelques points en travers du pro- thorax ; l’ostiole n’offre pas la dent dans léchancrure; mais nous ne pouvons la considérer que comme une variété. 7. ÆTHUS HOGENHOFERI, SP. nov. Annales, pl. 12 (Gydnides, pl. VIT), fig. 58. Guatemala, Mexico. — Long. 9 mill.; larg. à 4/2 mill. (Mus. de Vienne et de notre collection.) 30 V. SIGNORET. (76) Ovalaire obtus dans le mâle, plus allongé dans la femelle. Brun très foncé, avec la membrane d’un blanc hyalin, offrant près de la base une tache arrondie noire, les intervalles des nervures enfumés ; très spineux et cilié sur le vertex et le bord de la tête, très cilié sur le prothorax et la côle marginale des élytres qui offre treize ou quatorze points piligères. Tête arrondie, échancrée au milieu, le lobe médian un peu plus court que les latéraux, mais sans que ces derniers se réunissent au delà du médian; très poncluée sur le vertex, épineuse au bord, avec de grands cils; des points enfoncés duivertex partent des cils nombreux se confon- dant avec ceux du bord. Rostre atteignant l'extrémité des hanches inter- médiaires. Antennes avec le second article un peu plus long ou égal au troisième. Prothorax ponctué sur les côtés, près de l’échancrure anté- rieure et au delà du milieu; des points latéraux antérieurs partent aussi de longs cils se confondant avec les latéraux qui sont très nombreux. Écus- son arrondi au sommet, discrètement ponctué sur le disque, avec une série en ligne aux bords latéraux. Élytres presque lisses, la ligne de points du clavus obsolète, et le long de la suture une seule ligne, la seconde obso- lète ; corie presque lisse, les deux nervures externes se perdant avant d'arriver au sommet, la côte marginale très ponctuée, avec de nombreux cils. Pattes avec les tarses plus pâles, les tibias antérieurs moins foncés et présentant dix épines au côté externe el quatre au côté interne, avec les poils droits et crochus ordinaires. Abdomen lisse au milieu, le sommet des segments avec une ligne de points, un peu striolé sur les côtés. Canal ostiolaire se perdant à l'extrémité dans le rebord élevé de la suture méso- sternale et présentant en dessous une échancrure, avec l’ouverture oslio- laire allongée. Plaques mates rugueuses, l’antérieure formant une surface triangulaire avec un espace lisse inférieur le long de la suture, la posté- rieure n’occupant que la moitié environ du métasternum; sur la surface latérale lisse quelques points. Ostiole avec une valvule allongée. Les bords du prosternum forment antérieurement une carène élevée, entre lesquels vient se placer le second article du rostre. Les buccules sont très déve- loppées, mais sont encore dépassées par le premier article du rostre. Gelte espèce vient se placer près de l’Æth. impuncticollis Distant, dont elle se distingue par l’ostiole, par la macule de la membrane, surtout par la ponctuation de la tête et du prothorax, et par le grand nombre de cils qui se remarque sur la tête, sur les côtés antérieurs du prothorax et sur la côte marginale des élytres. (77) Groupe des Cydnides. h31 8. ÆTHUS (CYDNUS) HisripuLus Klug et Ehrenb. (4845), pl. XLHH, fig. 8. Annales, pl. 12 (Cydnides, pl, VII), fig. 59. Égypte. — Long. 8 mill.; larg. 4 4/2 mill. (Coll. Signoret.) Noir, très cilié, le premier article des antennes el les tarses brun clair, le rosire DU. Tête arrondie, aussi longue que large entre les yeux, les lobes latéraux plus longs, englobant le médian ; il n’y a pas d’épines proprement dites au bord, mais des cils longs, ont quelques-uns plus courts. Vertex ponctué. Yeux {ransversaux, à réseau mal défini. Ocelles en dessous d’une ligne basilaire des premiers. Rostre atteignant le sommet des hanches intermédiaires. Antennes avec le second article plus long que le troi- sième. Prothorax ponctué derrière l’échancrure antérieure, où il est impressionné, sur les côtés et sur le disque postérieur, l'antérieur lisse, les bords latéraux fortement ciliés; des points existant sur les côtés vers les angles antérieurs partent aussi de nombreux cils très longs. La forme du prothorax est en carré long transversal, avec les angles antérieurs brusquement arrondis, de manière que les bords latéraux sont parallèles à la base. Écusson finement ponciué, avec l'extrémité largement arrondie et impressionnée au milieu. Élytres finement ponctuées sur la corie et dans l’espace margiual, plus fortement le long des nervures et à la base, la côte marginale abondamment poncluée et ciliée. Abdomen très ponctué sur les côtés, lisse au milieu. Plaques males méso- et métasternales striées, les portions lisses ponctuées, ainsi que le D cie Canal ostio- laire avec le sommet arrondi, l’échancrure présentant une valve en forme de languette. Celle espèce, très voisine du prlosus H. S., est très difficile à distinguer, mais elle offre plutôt des cils sur la tête et pas de spinules, tandis que dans pélosus les spinules sont très distinctes ; elle est d’une forme plus parallèle, surtout sur le prothorax, et l'abondance des cils sur le côté marginal des élytres est plus grande ; de plus, nous n’avons jamais pu distinguer de cils sur le disque du prothorax à l'angle antérieur du pilosus ; mais de tous les caractères énoncés c’est celui du parallélisme des bords latéraux du prothorax que nous considérons comme étant le plus net, les cils pouvant disparaître lorsque les sujets sont vieux et défraichis, 432 V. SIGNORET. (78) 9. Æruus (CYpNus) pizosus H. Sch., Faun. Germ., GxxvI, 22. — Fieh., Eur. Hem., 364, 4. — Muls. et R. (1866), 24, 3. — Æth. seto- sus ? Walk., Cat. of Hem. Hel. (1867), 39. Annales, pl. 12 (Cydnides, pl. VIIT), fig. 60, Sénégal (Vienne), Algérie. — Long. 7 mill.; larg. 4 4/2 mill. Getle espèce, très voisine de la précédente (héspidulus), en diffère par le lobe médian libre, plus court que les latéraux, mais surtout par la forme du prothorax, dont les côtés sont plus obliques, plus fuyants en avant, tandis que dans hispidulus la forme du prothorax est plus carrée, les bords plus parallèles, brusquement arrondis en avant; de plus, ici on voit très distinclement les épines de la tête et les cils, tandis que dans l'autre espèce c’est une confusion Qe cils parmi lesquels on n’aperçoit pas d’épines. Forme ovalaire, d’un noir de poix, les antennes, les {arses et le rostre d’un brun jaune. Tête arrondie, fortement ponctuée, de même forme que chez le précé- dent ; lobe médian libre, à peine moins long que les latéraux, présentant deux cils au sommet, où il est plus étroit qu'au milieu du vertex. Dans quelques exemplaires les lobes latéraux sont très rapprochés, mais ne se joignent pas. Antennes avec le premier article brun comme le deuxième et le troisième, les quatrième et cinquième brun jaune. Prothorax faible- ment impressionné, peu ponctué derrière l’échancrure et derrière l’im- pression transverse médiane qui est à peine sensible; bords latéraux ciliés, plus courbes, plus fuyants, le bord postérieur deux fois plus large que l’antérieur. Écusson largement arrondi à l'extrémité, avec une impression médiane très large. Élytres avec qualorze ou quinze points piligères, présentant des cils moins longs. Abdomen lisse au milieu, ponctué sur les côtés. Pièces de la poitrine comme dans hispidulus, mais plus striées dans les parties lisses. 10. Æraus scuzrTus Gerst., Reiss, in Ost-Africa, vol. ILE, div. 11, p. 198, 199 (1873). Annales, pl. 12 (Cydnides, pl. VIII), fig. 64. Moschi (Est Afrique). — (Type.) Long. 47 mill.; larg. 4 mill. (Musée royal de Berlin.) Noirätre, très ponctué, le second article du rostre brun jaune, ainsi que (79) Groupe des Cydnides. 133 les tarses et bien probablement les deux derniers articles des antennes qui manguent dans le {ype gracieusement communiqué par M. le docteur Péters. Cet insecte, malheureusement défraichi, doit, dans l’état parfait, être spinuleux et cilié sur la tête et très cilié sur le prothorax et la côle mar- ginale des élytres, comme dans l’Æthus hispidulus Klug et Ehrenb., dont il est très voisin et dont il diffère par le sommet de l’écusson moins large- ment arrondi, par les côtés du mésosternum entièrement lisses, par le prothorax d’une forme moins quadrangulaire, le bord postérieur presque deux fois plus large que l’antérieur, tandis que dans l’hispidulus ils sont tous deux presque aussi larges, seulement les angles antérieurs s’arron- dissent brusquement. Il se rapproche aussi de l’indicus et du capicola, qui ont la même forme comme prothorax; mais ces derniers ont le som- met de l’écusson plus acuminé et les points piligères de la côte marginale des élytres moins nombreux; la tête dans ces derniers est plus large. Ovalaire. Tête étroite, plus longue que large entre les yeux, très ponc- tuée et sillonnée sur le vertex, les lobes latéraux plus longs que le médian, qui est plus ou moins englobé par eux, les bords fortement réflé- chis en avant des points piligères, au nombre de huit ou neuf, qui doivent donner autant de spinules ou de cils. Prothorax faiblement et abondamment ponctué derrière l'échancrure, plus fortement sur les côtés et au delà de l'impression transverse, les épaules lisses et protubérantes, le disque antérieur lisse et plus convexe ; sur les côtés, de nombreux points qui doivent donner naissance à autant de cils. Écusson arrondi à l'extrémité, mais moitié moins que dans l’hispidulus ; faiblement ponctué sur le disque. Élytres ponctuées et présentant un grand nombre de points piligères, dix ou onze, sur la côte marginale, qui se perd aux deux tiers de l’élytre ; les deux nervures radiales se continuent jusqu’à l'extrémité de la corie. Membrane dépassant l’abdomen et hyaline; ce dernier lisse au milieu, ponclué et striolé sur les côtés. Canal ostiolaire large, trans- versalement sillonné, largement arrondi à l’extrémité, avec une forte échancrure en arrière, en partie lisse et offrant une dent. Plaques mates striées ; au-dessus de la supérieure une partie ponctuée. Quant aux côtés du mélasternum, ils sont entièrement lisses. 11, ÆTHUS OSTIOLATUS, Sp. NOV. Annales, pl. 12 (Cydnides, pl. VIII), fig. 62. Kordofan, — Long. 6 mill.; larg. 3 4/2 mill. (Mus. roy. de Berlin), (1881) 1° partie, 28. 434 V. SIGNORET. (80) Gette espèce est voisine de capicola, mais s’en distingue facilement par l'extrémité de l’écusson beaucoup plus largement arrondie ; sous ce rap- port, elle se rapprocherait bien plus de l’Æfh. pilosus H. S., mais s’en éloigne par la forme du canal ostiolaire, dont l’extrémité arrondie, ru- gueuse et brillante, différente du reste, présente le même aspect chagriné que les plaques ; de plus, l’échancrure n'offre ni valve, ni dent. Elle serait encore très voisine du sculptus Gerst., mais, en outre qu’elle diffère encore par l'aspect particulier de l'extrémité du canal ostiolaire dont elle a la forme, elle s’en distingue encore par celle de l’insecte même qui est moins large, plus étroit et plus cilié sur la côte des élytres. D'un brun noirâtre, d’une forme ovalaire, allongée, parallèle sur les côtés, très ponctué. Tête aussi longue que large entre les yeux, spinuleuse et ciliée ? (exemplaire, défraichi, n'offre plus que les points piligères). Lobe médian aussi long que les latéraux. Vertex ponctué et strié. Prothorax avec côtés très courbes, le bord postérieur deux fois plus large que le bord antérieur ; irès ponctué derrière l’échancrure antérieure sur les côtés et transversa- lement, les bords latéraux ciliés. Écusson très ponctué, avec l'extrémité largement arrondie, mais moins que dans pélosus et hispidulus. Élytres fortement ponctuées, un peu moins et plus discrètement sur la corie, la radiale interne se perdant avant le sommet. Côte marginale très ponctuée, par conséquent très ciliée. Membrane hyaline. Abdomen lisse au milieu, ponctué sur les côtés. Canal ostiolaire atteignant le milieu du métasternum, très irrégulier et finissant par un lobe irrégulièrement arrondi, avec une échancrure postérieure peu prononcée, les portions lisses du méso- et du métasternum ponctuées. 12. ÆTHUS VICINUS, Sp. NOV. Annales, pl. 12 (Cydnides, pl. VIT), fig. 63. Senaer. — Long. 6 mill.; larg. 3 4/2 mill. (Mus. de Vienne.) Gette espèce est très voisine du capicola Hope, dont elle diffère par la taille moindre, par trois points pilifères seuls sur la côte marginale des élytres, et par le second article des antennes plus court que le troisième, par le canal ostiolaire plus échancré en dessous, avec une languette et non une dent, Espaces lisses du méso- et du métasternum sans ponctua- tion, ni strie. (81) Groupe des Cydnides. 435 D'une formé ovalaire large, très ponctué sur la tête, Ja ligne transverse du prothorax, le disque de l’écusson et les élytres. Têté largement arrondie en avant, spinuleuse et ciliée, le lobe médian aussi long que les latéraux ; nous n'avons pu distinguer de spinules au sommet. Vertex très ponctué. Yeux globuleux ; ocelles sur la ligne basi- laire de ceux-ci plutôt en dessus qu’en dessous. Rostre atteignant le som- met des hanches intermédiaires. Antennes avec le second article égalant le troisième, le cinquième le plus long. Prothorax large, les bords laté- raux très courbes, avec onze ou douze points piligères, très finement ponctué derrière l’échancruré antérieure, sur les côtés et au delà de la ligne transverse médiane, le bord postérieur lisse et deux fois plus large que l’antérieur. Écusson ‘angulairement arrondi à l’extrémité, très fine- ment ponctué, excepté aux angles basilaires. Élytres très ponctuées et plus fortement à la base et sur les séries, plus finement dans l’espace marginal. Côte marginale avec trois points piligères seulement. Abdomen lisse au milieu, ponctué sur les côtés. Plaques mates très peu striées, la supérieure séparée de la suture par une bande lisse, étroite, l’inférieure fortement concave intérieurement, largement arrondie à la base; les espaces lisses non ponctués, ni striés canal ostiolaire finissant par un lobe à extrémité arrondie, l’échancrure forte, présentant une valve plus grande que dans capicola. 15. Æraus cariGOLA Weslw., Cat. Hope (1837), 49, — Dall., Cat. (4851), 47, 45; — Signoret, Arch. Thoms., 278, 511. — perplexus Lethierry, Ann. Mus. civ. Gênes (1881), 277, 3 — capicola Sign., Ann, Mus. civ. Gênes (1884), 633. Annales, pl. 12 (Cyänides, pl. VIIT), fig. 64, Cap de Bonne-Espérance (Mus. Taylorian [Oxford]); — Sénégal, Calabar; Let Marefia (Mus. de Gênes, coll. Lethierry et Signoret). — Long. 6 4/2 à 7 mill,; larg. 3 4/2 mill Ovalaire, d’un brun noirâtre, le rostre, les pattes d’un brun de poix, l'extrémité des antennes et les Larses d’un jaune brun; finement ponctué sur la tête, dans les sillons qui s’irradient du lobe médian à la circonfé- rence; sur le prothorax en arrière de l’échancrure antérieure: sur les côtés et sur la ligne médiane transverse ; sur l’écusson, excepté les angles basilaires; sur les élytres et plus finement sur la corie; sur les côtés laté- raux des segments ventraux. 428 V. SIGNORET. — Groupe des Cydnides. (82) Tête demi-circulaire en avant, plus large que longue, présentant sur les bords sept ou huit spinules, dont deux sur le lobe médian, et six à huit cils; lobe médian égalant les latéraux, plus étroit en avant qu’au milieu. Yeux globuleux ; ocelles en dessous de la ligne basilaire des pre- miers. Antennes avec le deuxième article plus court que le troisième, le quatrième et le cinquième les plus longs, presque égaux. Rostre attei- gnant le milieu de l'articulation des pattes intermédiaires, le deuxième article épaissi, un peu plus long que le troisième, le quatrième un tiers moins long que le précédent. Bords latéraux du prothorax très oblique- ment arrondis, présentant neuf ou dix points piligères, le bord postérieur deux fois plus large que l’antérieur. Écusson avec l’extrémité anguleuse, mais arrondie, le disque très finement ponctué, un peu plus sur les côtés. Élytres finement ponctuées sur la corie et l’espace marginal, plus forte- ment à la base, sur les séries, le long de la suture cubitale et les radiales, la radiale interne se perdant avant d’atteindre le sommet de la corie ; sur la côte marginale, cinq ou six points piligères. — Dans le perplexus, gra- cieusement mis à ma disposition et sur lequel nous avons fait notre dessin, il yen a quatre d’un côté et six de l’autre. — Membrane d’un jaune hyalin, dépassant l'abdomen et presque de la moitié de la longueur de la corie. Abdomen très finement ponctué sur les côtés dans capicola, un peu plus discrètement dans perplexus. Plaques males finement striées, la supérieure arrondie en avant et venant finir en pointe sur la suture mésosternale ; l'inférieure arrondie sur les côtés et séparée de la portion latérale lisse par une ligne courbe, convexe, les espaces lisses plus ou moins striés et ponc- tués. Canal ostiolaire atteignant le milieu du métasternum, plus étroil au milieu qu’à la naissance et à l'extrémité, très sillonné transversalement et finissant par un lobe irrégulièrement arrondi, avec l’échancrure en arrière offrant une dent aiguë en forme de crochet. cette espèce se rapproche beaucoup de l'indicus, qui en diffère par la ponctuation plus dense, plus forte, et surtout par l'extrémité de l’écusson le double plus large et arrondie. NOTES HYMÉNOPTÉROLOGIQUES Par M. Eomonn ANDRÉ, de Beaune. (Séance du 8 Juin 1881.) TITI (1) DESCRIPTION DE Quelques Tenthrédines orientales inédites DINEURA GRANDIS, NOV. Sp. Tête noire, petite, irrégulièrement ponctuée, avec une pubescence blanche sut la face; épistome bordé de blanchâtre ; labre brun. Antennes noires (incomplètes). Thoraæ noir, luisant, éparsement ponctué; cenchri blancs. Pattes avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses antérieures, les quatre autres cuisses en entier, noirs; genoux antérieurs testacés ; tibias brun foncé, avec la moitié basilaire blanche ; les tibias postérieurs sont aplatis et offrent de chaque côté un profond sillon longi- tudinal; tarses antérieurs testacé noirâtre ; tarses postérieurs noirs ou presque noirs ; leur premier article grand, comprimé; éperons postérieurs égaux au plus au quart du métatarse; ongles bifides. Aÿles hyalines, à peine jaunâtres ; nervure costale jaune, les autres nervures et le stigma (4) Voir 3° trimestre 4881, n° I, p. 331, el n° Il, p. 345. Ann, Soc, ent. Fr. — Mars 1882, ; 138 EDMOND ANDRÉ. noirs ; deux radiales ; deux cellules discoïdales fermées aux ailes posté- rieures : la deuxième cubitale reçoit les deux nervures récurrentes. Abdo- men étroit, pointu, noir mat, avec seulement le premier segment lisse, brillant, les deuxième et troisième segments marqués chacun en dessus de chaque côté d’une grande tache blanc jaunâtre, laissant au milieu un espace quadrangulaire noir; ventre noir, avec le milieu des premiers segments (2 à 4) blanc jaunâtre. — Long, 13 mill.; enverg. 28 mill. Patrie : Sibérie orientale. Coll, Radoszkowski. HYLOTOMA VERSICOLOR, NOV. Sp. &. Tête d’un bronzé doré sur le vertex, avec la fossette intra-antennaire pourprée, l’épistome et le labre noir bleuâtre; ponctuée, avec le vertex plus lisse; garnie d’une courte pubescence grise ou jaunâtre; épistome assez fortement échancré au milieu du bord antérieur; mandibules rouges à la base, avec la pointe noire. Antennes noires. Thorax bronzé, pubes- cent, avec un reflet irisé, pourpré et verdâtre. Pattes noires, avec les genoux et les tibias testacés, ces derniers blancs à Jeur base; tarses bruns; moilié apicale des tibias postérieurs et leurs tarses brun noirâtre. Ailes hyalines, à peine un peu grises à leur extrémité; nervures costale et sous-costale et base des autres blanches; stigma noir, profond, bril- lant, avec le bord teslacé et l'extrême base un peu blanche, Abdomen glabre, avec seulement quelques poils au bord du dernier segment, testacé rougeâtre brillant, avec les premier et second segments bleu foncé métallique et une tache transversale de même couleur sur {out le milieu des sixième et septième segments, ne laissant de testacé que leur extrême bord et les côtés; ventre entièrement testacé rougeâtre, avec une petite tache noire arrondie à la base de la plaque anale. — Long. 8 mill,; enverg, 16 mill, Patrie : Tachkend (Tukerstan), Coll. Radoszkowski. Cette charmante Hylotome s’éloigne beaucoup de toutes les espèces euro- péennes, Elle est voisine seulement de l’H. scita Mocs., de la Syrie, mais elle s’en distingue bien facilement par sa taille plus grande, la colo- ration de l'abdomen plus rougeätre, la présence de taches sur les sixième et septième segments d\, par sa tête beaucoup plus fortement ponctuée en devant et plus longuement pubescente. Tenthrédines orientales, 139 EMPHYTUS ALBISTERNUS, NOVe SP. d. Téte noire, presque lisse, avec une très courte pubescence blanche ; épistome et labre blanc d'ivoire, ainsi que la base des mandibules ; extré- mité de celles-ci brun foncé. Antennes noires, avec les quatre derniers articles brunâtres, aplatis et tranchants sur un des côtés, le bord mince jaunâtre. Thorax finement ponctué, noir luisant en dessus, blanc d'ivoire en dessous ; écaillettes blanches. Pattes antérieures entièrement blanches, avec seulement les deux derniers articles des tarses rembrunis à leur extrémité; pattes intermédiaires blanches, avec le côté supérieur des tibias brun sur les deux tiers basilaires; tarses blancs, avec le dessus brun; pattes postérieures avec les hanches, les trochanters et la base des cuisses blancs, le milieu de celles-ci rouge et leurs genoux noirs; tibias blancs sur le tiers basilaire, le reste rouge en dessous, noir en dessus ; tarses brun noirätre, plus clair à leur extrémité. Ailes hyalines, un peu grisâtres vers l'extrémité; nervure costale testacée, ainsi que le bord supérieur du stigma ; le corps de celui-ci et les autres nervures noirs; la nervure médio-discoïdale atteint à son tiers antérieur la partie de la ner- vure médiane siluée entre la nervure margino-discoïdale et la première récurrente. Abdomen noir luisant en dessus, très finement chagriné, avec le premier segment laché triangulairement de blanc pur sur son bord; la partie des arceaux supérieurs qui se recourbe en dessous est blanche ; arceaux ventraux blancs, avec la plaque anale grise, — Long. 9 mill.; enverg. 16 mill, Patrie : Sibérie (Amour). Coll. Radoszkowski. Voisin de E, grossulariæ, dont la disposition des nervures alaires et les couleurs différentes le distinguent suffisamment. DOLERUS FULYINOTUS, nOV, Sp. d&. Téle noire, mate, ponctuée, un peu plus lisse dérrière les yeux, garnie d’une courte pubescence blanche, Antennes noires. Thorax cour- tement pubescent, noir, avec les lobes médian et latéraux du mésonotum rouges, un peu testacés ; pronotum et sculellum assez fortement ponctués, e reste presque lisse, Pattes noires, pubescentes ; éperons postérieurs 40 EDMOND ANDRÉ. testacés à la base, blancs à l'extrémité. Ailes enfumées, noirâtres: ner- vures et stigma noirs. Abdomen d’un testacé moins rouge que celui du thorax, avec le premier segment, le bord du sixième, le septième et le huitième entiers noirs, brillants; neuvième segment brunûtre; ventre eoloré comme le dessus. — Long. 9 mill.; enverg. 148 mill, Patrie : Tachkend (Turkestan). Coll. Radoszkowski. Voisin de D. anticus &\, dont il se distingue immediatement par la teinte plus sombre des ailes‘et la couleur du mésonotum. La femelle diffère du mâle par sa taille plus grande, sa forme plus large, la couleur du thorax qui est entièrement rouge, sauf en dessous et sur le mésonotum, par celle de l’abdomen qui n’est noir qu’au premier segment. Valvules hypopygiales un peu rembrunies. — Long. 140 mill.; enverg. 20 mill, ALLANTUS PERSICUS, NOV. SP. d. Téte noire, légèrement ponctuée ; épistome très échancré, jaune, ainsi que le labre ; palpes maxillaires testacés, avec leur dernier article noir; mandibules ferrugineuses, avec la base jaune et l'extrémité noire. Antennes noires, avec le premier article jaune, légèrement testacé en dessus, et le deuxième article jaune, taché de noir en dessous. Thorazx noir, avec le bord du pronotum et les lobes presque entiers jaune soufre ; écaillettes jaunes, scutellum jaune en son milieu, avec une pelite ligne noire au centre de la tache jaune ; cenchri un peu jaunâtres ; carènes métathoraciques jaune chir ; mésopleures noires, irrégulièrement tachées de jaune vers leur base, brillantes, finement ponctuées. Pattes jaunes, avec les tibias plus clairs ou très légèrement rougeûtres ; tarses brunissant vers leur extrémité ; extrémité des tibias postérieurs testacée ; ongles presque noirs, armés d’une petite dent subapicale. Aîles un peu jau- nälres; nervure costale testacée, avec son extrémité brune; stigma testacé à la base, brun à l’extrémité: nervure sous-costale testacée, ainsi que celles qui enferment la cellule lancéolée ; les autres nervures noires. Abdomen testacé en dessus, avec le premier segment noir brillant et fine- ment bordé de blanc sale ; segments 2 à 6 testacés, brillants, avec une tache longitudinale un peu plus brunâtre sur leur milieu; le séptième segment porte une grande tache noir pur, ne laissant la couleur testacée Tenthrédines orientales. hi que sur les côtés et l'extrême base; le huitième segment noir à l'extrême base, jaune sale sur le reste, ainsi que le neuvième et les parties géni- tales; ventre testacé, un peu taché de noirâtre sur les segments 6 et 7. Plaque anale jaune sale. — Long. 40 mill.; enverg. 20 mill. Patrie :. Téhéran (Perse). Coll. Fairmaire, ALLANTUS TUBERCULATUS, NOV. SP. 9. Tête noire, grossièrement ponctuée; rebordée derrière le vertex, avec une courte pubescence noire. Antennes noires. Thoraz noir, ponctué, avec les lobes du pronotum marqués d’une tache blanche en forme de croissant allongé ou de virgule; écaillettes noires; mésopleures noires, finement ponctuées, renflées en forme de bosse ou de tubercule vers le tiers basilaire, comme chez À. viduus Rossi, mais d’une manière plus saillante encore ; une profonde excavation existe de chaque côté du scu- tellum. Pattes noires, avec les genoux antérieurs tachés de blanc; côté externe des tibias antérieurs et leurs éperons blancs; tibias et tarses pos- térieurs brun foncé, plus clair à la base de ceux-ci; éperons postérieurs blanchâtres. Ailes enfumées avec un reflet violacé, hyalines seulement à l'extrême bord; nervure costale testacé sombre ; stigma rougeâtre, presque noir, les autres nervures noires ; cellule anale des ailes postérieures divisée à son extrémité par une nervure transversale. Abdomen noir brillant, avec le bord du troisième segment blanc jaunâtre ; une” semblable bordure existe aussi, sur les côtés seulement, des premier, deuxième et quatrième segments; ventre noir. — Long. 12 mill.; enverg. 24 mill, Patrie : Tachkend (Turkestan). Coll. Radoszkowsky. Voisin de A. viduus et A. tenulus, dont il diffère par les taches du pro- notum, la couleur des pattes, des ailes et de l'abdomen. SCIAPTERYX NIGRIVENTRIS, NOV. SP. 9. Téle noire, fortement ponctuée, un peu pubescente. Antennes noires ; labre jaunâtre, ainsi que l'extrémité des mandibules. Thorax noir mat, finement ponctué, presque plan en dessus; bord des lobes du pronotum blanchâtre ; écaillettes testacées. Pattes noires, avec les genoux antérieurs h42 EDMOND ANDRE. testacés, une ligne blanche au côlé interne de l'extrémité des quatre cuisses postérieures, le côté externe des tibias antérieurs blanc, Ailes subhyalines, un peu blanc grisâtre ; nervure sous-costale testacée en entier, les autres nervures noires; stigma blanc sale ou blanc brunûtre. Abdomen noïr brillant, très finement chagriné; bord de tous les segments, à partir du troisième, étroitement blanc sale ou blanc grisâtre ; ventre noir en entier. — Long. 6 1/2 mill,; enverg. 15 mill. Patrie : Tachkend (Turkestan). Coll. Radoszkowski. Diffère de tous les Sciapteryæ par la couleur du stigma et du ventre. TARPA LAMELLATA, NOV. Sp. d. Tête noir profond, longuement velue de poils noirs, avec seulement une pelite tache rougeâtre sur le milieu des mandibules, une autre jaune au côté interne des yeux, et une ligne irrégulière jaune à la partie supé- rieure de ceux-ci, Antennes avec le premier article brillant, noir en dessus, jaune testacé en dessous, le deuxième article très petit, noir, testacé à son extrémité ; tout le reste est testacé, excepté les lamelles qui sont noi- râtres et l'extrémité du funicule qui, en dessous, présente la même teinte. — Ces antennes sont surtout remarquables par la grandeur inusitée des appendices flabelliformes dont elles sont ornées : les premiers atteignent en effet presque la longueur du funicule et ils diminuent ensuite progres- sivement de longueur; ils forment de petites lamelles aplaties, super- posées, en très grand nombre, et les articles sont si ténus qu'il est très difficile de les compter exactement. J’en ai constaté 26. — Thoraæ noir, fortement velu, grossièrement ponctué, luisant, avec une tache jaune brillant sur l’extrémité des lobes du pronotum. Pattes noires, avec les genoux, les tibias et les tarses jaunes; les cuisses postérieures sont presque entièrement jaunes. Aÿles jaunâtres, avec une tache plus foncée sur la partie caractéristique, occupant toute la région qui est sous le stigma, traversant ensuite la radiale et aboutissant à l'extrémité du limbe; la teinte redevient jaune au bord de celui-ci, au-dessous de la tache ; nervures et sligma jaunes, un peu testacés. Abdomen noir brillant, plus finement ponctué, velu de noir vers sa base, avec les segments 4, 5, 6, 7, bordés de jaune brillant, la largeur de cette bordure diminuant progres- Tenthrédines orientales. ha sivement du quatrième au septième ; les côtés du troisième segment portent une très petite tache jaune, le huitième et le neuvième sont jaunes en entier ou presque en entier; ventre noir brillant. — Long. 11 mill.; enverg. 23 mill. Patrie : Tachkend (Turkestan). Coll. Radoszkowski, Ce mâle diffère de toutes les Tarpa européennes connues et ne se rap- proche par la forme de ses antennes que de la T. caucasica, dont je nai connu que la femelle (Spec. des Hym., I, p. 479). Mais il serait téméraire de la considérer comme l’autre sexe, des différences notables dans le nombre des articles des antennes et dans la coloration venant s’y opposer, LYDA IRIDESCENS, NOV. SP. d. Tête noir brillant un peu violacé ou bleuâtre ; épistome et bas de la face jusqu'au niveau du milieu des yeux jaune brillant; mandibules jaunes, longues, aplaties, tridentées, l'extrémité des dents noirâtre. Antennes testacées, avec l’extrémité plus sombre, le premier article jaune, assez grand, le deuxième très petit, le troisième allongé, plus long que le premier et presque égal aux trois suivants ensemble, de 24 articles. Thorax noir un peu violacé, avec une faible pubescence blanche ; méso- pleures noires, chagrinées, mates, Pattes jaunes, avec la base des hanches noire, l'extrémité des tibias et leurs tarses testacés; tibias antérieurs inermes, Ailes très légèrement enfumées jusqu’au niveau du stigma, hya- lines sur le reste. Abdomen noir en dessus, presque lisse, les angles laté- raux des segments 7, 8 et 9, jaunes; ventre noir, avec le milieu du bord des segments jaunâtre ; plaque anale brune, — Long. 9 mill.; enverg, 17 mill. Patrie : Sibérie orientale, Coll, Radoszkowski. Voisine de L. sylvatica, dont il est facile de la distinguer par Ja colo- ration irisée, la face jaune et les proportions du troisième article des antennes. IV BLENNOCAMPA MELANOPYGIA Costa L'histoire des métamorphoses des Hyménoptères présente trop de lacunes pour qu’il ne faille pas saisir avec empressement toutes les occasions qui se présentent d'en combler quelques-unes. Ayant eu la bonne fortune de recevoir d’un entomologiste italien, M. Faille-Tedaldi, un certain nombre de larves et d'insectes parfaits d’une Tenthrédine qui habite la Sicile et le sud de l'Italie, la Blennocampa melanopygia Costa, je profile de cette bienveillante communication pour faire l’étude de cet insecte et en établir le signalement sous ses deux états. C’est le résultat de ce travail que je transcris ici en le complétant par les quelques renseignements biologiques qu'a pu me fournir mon correspondant. L'insecte dont il s’agit appartient à la tribu des Sélandriides, et j'ai été d'autant plus heureux de le recevoir que cette communication m’a permis de rectifier une erreur synonymique. En l'absence de 1ypes, et trompé par quelques mots mal interprétés de la description qu’en donne M. A. Costa dans sa Fauna di Regno di Napoli, j'avais cru pouvoir rapporter son Mono- phadnus melanopygius à la Blennocampa fuscipennis Fall. (Spec. des Hym., t. I, Catalogue, p. 40). J'ai constaté que de sérieuses différences viennent les séparer et que l'espèce de M. Costa est réellement distincte et valable. La réparation d'une erreur a aussi son utilité, peut-être plus grande même qu’une description inédite ; aussi je m’empresse de rectifier la mienne et d'appuyer ce petit changement par une description détaillée et comparative. Je ne puis rien dire de la nymphe que je n’ai pas eue sous les yeux, mais celte omission sera peu importante, la nymphose n'étant qu’un état transitoire et mal caractérisé, EDMOND ANDRE. — Blennocampa melanopygqra Gosta. 445 Larve. Corps allongé, à peu près glabre, muni de 20 pattes, dont six écail- leuses ou thoraciques, douze abdominales et deux anales. La tête est arrondie, lisse, brillante, assez grosse, d'une couleur vert bleu, tout à fait différente de celle du corps qui est d’un vert bien plus jaunâtre. Sur les côtés se trouvent deux petites taches d’un noir profond, entourées d’un cercle de courts cils ; c’est l'emplacement des yeux qui, vus à un fort grossissement, se présentent sous la forme d’un très pelit cercle brillant, situé au milieu de la tache noire (fig. 7); ces taches per- sistent sur les dépouilles abandonnées par la larve après chaque mue. En avant des yeux se voient deux petites fossettes ou impressions cir- culaires, dans le milieu desquelles s'élèvent les antennes excessivement ténues et composées de trois articles : le premier, basilaire, gros, arrondi, le second bien plus mince, presque cylindrique, le troisième encore plus court et pointu ou conique (fig. 6). Sur le devant de la tête et entre les antennes se placent les pièces buccales, savoir : En dessus, le /abre (fig. 5), formé d’une plaque trapézoïdale marquée de sillons et d’impressions, échancrée en avant, le bord de cette échan- crure relevè en forme de lèvre; derrière ce rebord, se voit une partie plus foncée dont je n’ai pu déterminer exactement la nature; Les mandibules (fig. 2), situées au-dessous du labre, sont grandes, larges, aplaties, carénées et tridentées ; elles se distinguent très facile- ment par leur couleur ferrugineuse qui tranche sur la teinte verte du reste de la tête et des parties de la bouche; l'extrémité des dents est noirâtre ; Plus bas se trouvent les mâchoires (fig. 3), formant une masse légère- ment cornée, de forme très irrégulière, un peu quadramgulaire et ter- minée par une partie coniqne qui forme un des lobes maxillaires ; une autre prolubérance, plus carrée, se voit sur le côté et porte des cils ou des appendices piliformes que je n’ai pu voir qu’au nombre de trois; Près du lobe conique se trouvent insérés les palpes maæillaires, com- 146 EDMOND ANDRÉ. posés de quatre articles : les trois premiers de forme tronconique, le dernier très court, en pointe obtuse; Enfin la bouche est fermée en dessous par une seconde plaque tra- pézoïdale qui est la lèvre (fig. 4); elle est marquée d’une impression pro- fonde sur son bord, et elle porte à la base de chaque côté un palpe labial de trois articles; ces palpes sont insérés sur une prolubérance assez grosse. Le thorax, à peine plus large que la tête, se distingue peu des segments abdominaux qui suivent; il est cependant très légèrement plus large et plus carré; son premier segment, sinué à son bord antérieur, se termine de chaque côté par des angles mousses. Dans le sillon qui règne assez profondément entre le premier et le deuxième segment, et près des angles inférieurs de l’arceau dorsal, se trouve une assez grande ouverture stigmatique. Des plis nombreux rident la surface thoracique, et des bour- relets obliques séparent la partie dorsale de la portion ventrale, En des- sous se place l'insertion des pattes écailleuses. Celles-ci (fig. 9) sont formées de quatre parties distinctés, représentant grossièrement les hanches, les cuisses, les tibias et les tarses ; elles sont terminées par un ongle assez grand, fortement recourbé, pointu et de couleur ferrugineuse qui les fait distinguer à première vue, malgré leurs dimensions si exi- guês ; des poils épars garnissent la surface des pattes. Suivent enfin neuf segments abdominaux presque cylindriques, renflés cependant chacun vers leur milieu, fortement ridés et offrant à la limite des régions dorsale et ventrale des bourrelets obliques dont la succession régulière forme comme une protubérance longitudinale ; à partir du troi- sième segment, apparaissent en dessous des mamelons peu distincts, presque contractiles, charnus, et offrant en dessous une surface presque plane, d’aspect granuleux. Ce sont les pattes abdominales où membra- neuses (fig. 8). Le dernier segment ou segment anal n'offre rien de spécial, sinon que sa forme est presque hémisphérique. La couleur générale de l’ensemble du thorax et de l'abdomen est d’un vert un peu jaunätre, parfois presque blanchâtre, avec trois lignes longi- tudinales plus foncées, lune sur le milieu du dos et les deux autres, une de chaque côté, vers les bords latéraux de la partie dorsale. Le ventre est d’une teinte encore plus claire que le dos. Les pattes thoraciques sont d’un vert relativement foncé, Blennocampa melanopygia Gosta. L47 Cette larve apparaît, en Sicile, dès le mois de mars, et à la fin d'avril elle a déjà atteint presque toute sa taille. Elle vit des feuilles du frêne, qu’elle dévore de façon à en dépouiller presque complètement les arbres, au grand détriment de ceux ci. J'ai reçu aussi de ces larves en août, ce qui laisserait supposer qu’il y a deux générations annuelles. Quoi qu’il en soit, lorsque l’époque de la nymphose a sonné, elles entrent en terre pour la subir. Au premier printemps se montre l’insecie parfait qui s’ac- couple immédiatement et pond sur les feuilles. Description de l’Insecte parfait. BLENNOCAMPA MELANOPYGIA Costa, — Long. 6 4/2 mill.; enverg. 43 mill. Tête noire, ponctuée, pubescente ; épistome tronqué. Antennes noires. Thorax noir en entier, assez fortement pubescent de poils gris, surtout en devant. Pattes jaune orangé, avec les hanches noires en entier, sauf les antérieures qui sont un peu tachées de jaune; trochanters noirs ; ongles des tarses noirs, simples ; éperons postérieurs très courts. Ailes noirâtres, subhyalines ; nervures et stigma noirs ; ailes inférieures avec une cellule discoïdale fermée dans l’un et Pautre sexe. Cenchri du méla- thorax blancs. Abdomen jaune orangé brillant, avec le premier segment complètement noir brillant, ainsi que l'extrême base du second. Les derniers segments abdominaux, dans mes exemplaires, ne sont pas noirs, comme l'indique M. Costa dans sa description, mais seulement un peu assombris. Cette différence pourrait faire supposer qu'il s’agit ici d’une autre espèce encore inédite, mais je ne pense pas que, en l'absence de données plus sérieuses, il soit possible de fonder une espèce sur ce seul caractère qui est d’une nature essentiellement variable; aussi conti- nuerai-je, jusqu’à plus ample informé, à rapporter mes individus tels qu’ils sont ici décrits à la B. melanopygia Costa. Cette teinte noirâtre des derniers segments abdominaux est plus accentuée chez les mâles que chez les femelles, qui peuvent même n’en présenter que des traces à peine distinctes, M. Costa n’a décrit que le mâle, A part cette légère différence, la livrée de la femelle est la même que celle du mâle, 48 EDMOND ANDRE. — Blennocampa melanopygia Gosta. celte espèce se rapproche surtout des B. nigripes K1., assimilis Fall. et fuscipennis Fall. Elle se distingue nettement de la première par la couleur toute différente des pattes; de la deuxième par la cellule dis- coïdale des ailes inférieures, et de la troisième par le milieu du dos de l'abdomen immaculé, par les tarses jaunes et non noirs, par la teinte des ailes qui est d’un noir gris et non enfumée et bistrée comme on le cons- tate chez B. fuscipennis. Elle se confondrait plus facilement avec des variétés claires de B. ven- tralis Spin. Mais chez celle-ci l'abdomen est beaucoup plus foncé, la pubescence de la tête et du thorax est bien plus rare et plus courte, et surtout ses ongles sont fortement bifides, tandis qu’ils sont simples chez la B. melanopygia. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 15, n° IL Fig. 4. Larve de Blennocampa melanopygia Costa, grossie. Aa. Sa grandeur naturelle. 2. Mandibule. 3. Mâchoire et palpe maxillaire. k. Lèvre et palpes labiaux. 5. Labre. 6. Antenne. 7. OEil. 8. Patte membraneuse. 9. Patte thoracique. OBSERVATIONS SUR LA Manière dont les MANTES construisent leurs oothèques; sur la structure des oothèques ; sur l'éclosion et la première mue des larves. Par M. Caarces BRONGNIART, Préparateur de Zoologie et de matière médicale à l'École supérieure de Pharmacie de Paris. (Séance du 13 Juillet 1881.) Plusieurs groupes d’Articulés entourent leurs œufs d’une enveloppe protectrice commune. Tantôt c’est dans le corps même de la femelle que se fait cette agglomération, comme on le voit chez les Blatliens parmi les Orthoptères, tantôt au contraire la femelle construit la coque protectrice et y dépose ses œufs (Hydrophiles, Mantes). Plusieurs auteurs ont étudié les coques à œufs ou oothèques que con- truisent les Mantes. M. le professeur Edmond Perrier (1) a donné en 1870 quelques détails ntéressants sur la manière dont les Mantes fabriquent leurs oothèques. En 1872, M. Henri de Saussure a insisté sur le développement des larves de Mantes (2). mn (4) Annales des Sciences naturelles, Zoologie, 5° série, tome XIV, article n° 40, 14870. — Paris, Masson. (2) Mission scientifique au Mexique. Recherches zoologiques, publiées sous la direction de M. Ilenri Milne-Edwards, 6° partie, 4'° section, 2° livraison. — Impr. nationale, 1872. à Ann. Soc. ent. Fr. — Mars 1882. (1881) 1'° partie, 29. 450 CHARLES BRONGNIART. Le développement des larves avait été aussi étudié par Pagenstecher et Rœæsel. J'ai rapporté d'Algérie, au mois de mai dernier, des oothèques de Mantes, et j'ai pu assister ainsi à Ja sortie des jeunes larves, Les coques à œufs des Mantes sont déposées sur des rameaux d’ar- bustes ou sur des pierres; la structure diffère peu suivant l’espèce. Vue à l'extérieur, l’oothèque est de couleur brun grisätre. Elle est géné- ralement pyriforme, la petite extrémité est située en haut; elle semble fortement sillonnée transversalement,. Si l’on pratique, au moyen d’un rasoir, une coupe dans le sens de ces sillons, on remarque que les œufs sont contenus dans une chambre médiane circulaire, Chacun des gros sillons extérieurs correspond à un étage, et une oothèque contient une vingtaine d’étages, Cette chambre médiane est entourée par des enveloppes écumeuses sans œufs, dont les couches arquées correspondent à la succession des étages de la chambre centrale. Chacun des étages de cette chambre est séparé en deux loges par une mince cloison antéro-postérieure et communique en avant avec l’extérieur par une sorte de goulot aplali, dont les bords, en forme d’écailles, sont raballus et s'appliquent l’un sur l’autre, c’est-à-dire sont imbriqués. Dans chaque loge les œufs sont disposés symétriquement de telle sorte que la portion de l'œuf qui constituera l'extrémité de l'abdomen est appli- quée contre la paroi, tandis que les têtes regardent en avant et oblique- ment, et sont toutes appliquées l’une contre l’autre. Les larves, pour sortir, n'auront denc qu’à s’avancer droit devant elles sans évolution. Chaque loge centrale renferme une douzaine d'œufs, contenus chacun dans une sorte d’alvéole gommeuse; les loges des deux extrémités de la coque en renferment un nombre moindre, Cette coque à œufs, d’abord transparente et mousseuse, se modifie ei devient imperméable à tel point que l’on peut la plonger dans l’eau sans mouiller les œufs. Pour construire son oolhèque, l’insecle se sert de son abdomen et de ses élytres. Fixée au rameau d’un arbuste, la Mante sécrèle un liquide mousseux légèrement transparent, qu’elle maintient à l’aide de l'extrémité de ses élytres. Ootheques des Mantes. hot Par ce moyen elle pourra construire les premiers élages de sa coque en forme de calotle sphérique, grâce à des mouvements réguliers de son ahdomen qui malaxe la substance mousseuse et l’étale par couches succes- sives à l’aide des cerci. Les œufs sont chassés de l’abdomen en même temps qu’une certaine quantité de liquide écumeux qui constituera les alvéoles. L'oothèque prend peu à peu une couleur plus foncée et se durcit. Après l’accouplement, qui a lieu généralement en septembre, la femelle bâtit son oothèque Les œufs éclosent en mai et juin, J’ai assisté le mois dernier à la sortie des larves des oothèques que j'avais rapportées. Chaque larve, encore molle, avance vers l’ouverture de sa loge afin d’en sortir, M, de Saussure, dans le travail que j'ai cité plus haut, explique la sortie de la larve de la manière suivante : « La petite larve, dit-il, doit maintenant s'échapper de la loge où elle est enfermée, et comme elle est trop faible pour se servir de ses pattes, la nature lui vient en aide au moyen d’un artifice particulier, La surface de son corps est revêlue d’une substance chitineuse sur laquelle on voit se développer des épines dirigées en arrière. En imprimant à son abdo- men un mouyement ondulatoire, les épines servent d'appui contre les parois de la loge, la larve chemine vers l’opercule de la même manière qu'un épi de seigle, à l’aide de barbes à ergots, peut cheminer sur un morceau de drap soumis à des vibrations. » La comparaison dont se sert M. de Saussure est exacte, mais les épines ne sont pas sur l’abdomen à proprement parler : elles sont situées sur les cerci, qui ont la forme de deux gros mamelons. En outre, {es pattes sont couvertes de fortes épines qui servent également aux jeunes Jarves à che- miner dans leur alvéole, Les larves de la partie supérieure de la coque sortent les premières, bien que ces œufs aient été pondus les derniers. Quelquelois l’opercule de la loge se referme avant que la larve ne soit complètement sortie et elle périt. Celles qui parviennent à quitter l’oothèque, au lieu de tomber à terre, sont soutenues en l’air à l’aide de deux fils soyeux fort longs et très ténus, fixés d’une part à l'extrémité de chacun des cerci, et d’autre part adhé- rents à la paroi antérieure et postérieure de la coque de l'œuf, Bientôt loutes les pelites larves, ainsi suspendues à l’oothèque, forment 45? CHARLES BRONGNIART, — Oothèques des Mantes. une sorte de grappe (1). Elles demeurent quelques jours dans cet état. La première mue ayant eu lieu, leurs dépouilles restent suspendues à l’oothèque. Si ces petites larves, si faibles, tombaient à terre, elles seraient la proie de leurs ennemis. Après la mue, elles manifestent leur voracité en se jetant sur les petits insectes qu’elles rencontrent. Elles sont très agiles. On a considéré les fils soyeux qui soutiennent ces jeunes larves comme élant les représentants des cerci ; mais chez la larve contenue dans l’o0- thèque les cerci existent déjà et sont constitués, comme je l’ai fait remar- quer, par deux bâtonnets couverts d’épines. Il arrive souvent que, pour changer de peau, les larves de ces insectes sont obligées de se fixer aux branches à l’aide de filaments. Ces longs fils soyeux semblent n'avoir d'autre but que de permettre à la larve d'opérer la première mue à l’abri de tout danger. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 13, n° 1. Fig. 1. Oothèque de Mante, fixée à un rameau d’arbuste. Les jeunes larves, reliées à l'oothèque par deux fils ténus, sont suspendues ainsi pour opérer la première mue, 2, Coupe transversale d’une oothèque, montrant la disposition des œufs. 3. Coupe longitudinale d’une oothèque d’avant en arrière. k. Figure schématique faite pour montrer la disposition des étages, 5. Cerci, présentant les deux filaments suspenseurs. (1) J'ai photographié, dans le laboratoire de physique de l'École poly- technique, les divers aspects de l’oothèque chargée des jeunes larves. C’est grâce à l’extrème obligeance de M. le professeur Alfred Cornu, membre de l’Institut, qui a bien voulu mettre ses appareils à ma disposition. Je suis heureux de pouvoir lui en témoigner ici toute ma gratitude, DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 189 PARTIE (1) Par M. J.-M.-F. BIGOT. (Séance du 14 Janvier 1880.) XX VIII ACANTHOMERIDÆ (Wiedemann, Dipt. exot.) Le groupe des Acanthomeridæ, formé par Wiedemann, adopté par Macquart, ainsi que par la généralité des Diptéristes, et qui devrait préférablement s’appeler des Pantophthalmidæ, &’après le nom du genre Pantophthalmus (Thunberg, Acta Gothob., III, 1819), dont l'équivalent est le genre Acanthomera (Wied., Dipt. exot., 1821), ne comprend encore que bien peu de genres et d’espèces, provenant tous de l’Amérique cen- trale ou méridionale; mais il présente un double intérêt, d’abord à cause de l’ambiguïté de sa nature, qui semble en faire le trait-d’union des Taba- (4) Voir les Annales de 1874 : 4"° partie, n° I, p. 107; n° II, p. 116: 2° partie, n° IIE, p. 235 ; 3° partie, n° IV, p. 454.— Annales 1875: {4° partie, n° V,p. 237; 5° partie, n° VI, p. 469, et n° VII, p. 483. — Annales, 1876 : 6° partie, n° VIII, p. 389. — Annales 4877 : 7° partie, n° IX, p. 35 ; 8° partie, n° X, p. 243 ; n° XI, p. 260. — Annales 1878 : 9° partie, n° XII, p. 31; n° XIII, p. 40; n° XIV, p. 483; 10° partie, n° XV, pars prima, p. 213 ; pars secunda, p. 401. — Annales 1879 : 41° partie, n° XVI, p. 183; n° XVII, p. 235.— Annales 1880 : 12° partié, n°’ XVIII, et XIX, p. 85; 13° partie, n° XX, p. 1439; 14° partie, n° XXI, p. 243; 45° partie, n° XXII, p. 369. — Annales 1881 : 16° partie, n° XXIII, p. 48 ; n° XXIV, p. 22; n° XXV, p. 24 ; 17° partie, n° XXVI, p. 363 ; n° XXVII, p. 372. Ann. Soc. ent. Fr. — Mars 1882. 54 J.-M.-F. BIGOT. nidi et des Xylophagidæ, ensuite, parce qu’il renferme les plus grands Diplères connus, Les espèces, dis-je, sont en petit nombre, et tout porte à soupçonner que ce nombre devra diminuer encore, car plusieurs d’entre elles paraissent susceptibles de notables variations ; d’ailleurs, on ne connaît guère les modifications sexuelles. Ces espèces ont été partagées en deux genres par Wiedemann (Dipt. exot., 1821), Acanthomera et Raphiorhyncus, acceptés par Macquart (Dipt., Suiles à Buff, et Dipt. exot.), mais je ne pense pas que le dernier puisse être définitivement maintenu ? Quoi qu’il en soit, je crois devoir en former un troisième pour l'A. seticornis (Wied., Ausser. Europ. Zwei- flug, 1828), voici pourquoi : Les caractères assignés au genre Raphiorhyncus peuvent se résumer dans la dilatation notable des palpes, car la conformation et la saillie de la protubérence faciale se retrouvent chez les R. planiventris (Wied., Dipt. exot., 18921) et A. Frauenfeldi (Schiner), tandis que celui-ci n’a point les palpes dilatés, ni l’épine des cuisses postérieures propre au pré- cédent ; de plus, l'A. magnifica (Walker) aurait, au contraire, la protu- bérence faciale et l’épine fémorale Au R. planiventris ; ce ne sont donc point là des particularités invariables, ou d'ordre supérieur : nous igno- rons même si les unes ou les autres ne seraient pas l'apanage exclusif de lun des sexes ? Je ne mainliendrai conséquemment le genre Raphto- rhyncus qu’à titre provisoire, et par déférence pour les deux savants précités. Maintenant, si l’on veut, avec moi, altacher une haute importance à la conformation des antennes, on ne refusera pas d’admeitre ma coupe générique consacrée à l’A. setiformis (Wied.) possédant un style ou chète apical, long, grêle, absolument sétiforme ? Je donnerai à ce genre le nom de Megalemyia (eyann pura). L’A, crassipalpis (Macq., Dipt. exol.), dont le Zype, unique échantillon, appartient à ma collection, ne me paraît pas différer génériquement du R. planiventris (Wied.), si, du moins, l’on s’en rapporte à la description et à la figure publiées par l’auteur. En étudiant les descriptions, je n’aperçois pas de différences sensibles entre l'A, Servillei (Guérin, Iconogr.) et l'A, vittata (Wied., loc, cit.); s’il en exisle pourtant, ne seraient-elles pas purement sexuelles 2? Diptères nouveaux ou peu connus. 455 Voici les diagnoses de mon genre nouveau, ainsi que de l'espèce nou- velle que j'y rapporte : Genre MKegalemyia. (Ann, Soc, ent, Fr., Bull. bimens., 1880, n° 4, p. 5.) Generis Acanthomeræ wicinum ; differt : segmento tertio antennarum abbreviato, chæto apicali longo, seliformi. À. setiformis (Wied.) et M. argyropasta (mihi, sp, nov.). M. ARGYROPASTA (mihi, sp. nov.). — Long. 24 mill. (Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bimens., loc. cit.) &. Tuberculo faciali parvo, obtuso ; femoribus posticis subtus mulicis. Fusca ; antennis castaneis, palpis fulvis ; thorace caslaneo fusco, vix fusco viltato; scutello fusco, basi, albido parum nitente ; abdomine rubido, argenteo pruinoso ; pedibus obscurè fulvis, posticis fuscioribus, tarsis testaceis ; alis cinereis, basi leslaceis, fusco nubeculosis. d. Proéminence faciale assez peu saillante, obtuse ; cuisses postérieures mutiques en dessous. Antennes d’un châtain foncé; palpes rougeâtres, principalement à l'extrémité ; face brune. Thorax brun, avec trois bandes, peu distinctes, noirâtres, couvert d’un court duvet roussâtre, épaules un peu grisâtres, flancs noirâtres; écusson brun, avec reflets blanchâtres à la base ; abdomen unicolor, rougeätre, avec reflets de duvet argenté; balanciers bruns, à base fauve; pieds rougeâtres, postérieurs teintés de brun, larses teslacés ; ailes grises, testacées à la base, au bord externe et le long des nervures, assez largement brunâtres au milieu des cellules, Panama; un spécimen. — Ma collection. 56 J.-M,-F, BIGOT. Genre Acanthomera (Wied., loc, cit.) — Espèces nouvelles, A. RUBRIVENTRIS (mihi). — Long. 43 mill. (sans l’oviducte). (V. Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bimens., loc. cit.) Q. Tuberculo fasciali parvo, obtuso; femoribus posticis sublus muticis. Fuscana ; antennis palpisque fuscis ; facie castaneä, fronte cinereo-testa- ceo ; thorace cinereo limbato, utrinque fusco, vittis quatuor interruptis, fuscis, viltâ medianâ pallidè castaneä ; abdomine croceo, marginibus segmentorum et apice, nigris, ventre nigro ; pedibus obscurè castaneis, tarsis basi rufis ; alis fuscis, venis testaceo latè limbatis. Q. Proéminence faciale peu saillante , obluse ; cuisses postérieures mu- tiques en dessous; antennes et palpes bruns; front d’un gris jaunâtre, faee rougeûtre ; thorax d'un brun grisätre sur les côtés, d'un gris pâle légèrement lilacé au milieu, orné de quatre bandes noirâtres, les laté- rales interrompues, et, en outre, d'une bande médiane, étroite, rous- sâtre, côtés roussâtres à duvet rougeâtre; écusson brun avec reflets blanchâtres à la base; balanciers bruns à base rougeâtre; abdomen d’un rouge ferrugineux, extrémité, oviducte et bords latéraux, marges postérieures des segments et ventre, noirs; pieds d’un brun rougeâtre pâle, avec les articulations brunes ; ailes grises, milieu des cellules large- ment brunâtre, une bande transversale, fort irrégulière, étroite, sur le milieu, une autre bande courte, longitudinale, au bord postérieur, marges des nervures transversales, d’un testacé rougeûtre. Guatemala; quatre spécimens. — Ma collection. Peut-être n'est-ce qu’une variété de l’A. ëmmanis (Wied., Ausser Eur. Zweiflug, 1830)? A. FULVIDA (mihi). — Long. 20 ou 26 mill. (sans l’oviducte). (Ann. Soc, ent. Fr., Bull. bimens., loc. cit.) ®. Tuberculo faciali parvo, obtuso ; femoribus posticis subtus muticis. Fulva. Antennis testaceis ; palpis fulvis; fronte et facie cinereo-testaceo, Diptères nouveaux ou peu connus. 457 callositate ocellifer&, maculis duabus, et, callositale faciali, nigris ; thorace vittis quinque fuscis, intermediä pallidä, lateralibus posticis ante suturam terminatis ; abdomine, maculis utrinque tribus, et, in medio, retrorsum, duabus, nigris; pedibus rufis, posticis fuscioribus, tarsis Les- taceis ; alis pallide testaceis, venis testaceo-rufo limbatis. Q. Proéminence faciale peu saillante, obtuse ; cuisses postérieures mutiques en dessous. D’un fauve jaunâtre. Antennes testacées ; palpes rougetres ; face et front d’un gris jaunâtre ; tuberculosité ocellifère, deux taches en dessous, l’une sur le front, l’autre à la base des antennes, et, une dernière sur la proéminence faciale, noires; thorax orné de cinq bandes noirâtres, l'intermédiaire diffuse, les deux autres légèrement courbées à leur extrémité antérieure, les latérales courtes, allant de la suture au bord postérieur ; écusson rougeâtre ; abdomen un peu plus clair que le thorax, avec l’extrémité, l’oviducte, trois grandes macules de chaque côté, et deux autres sises vers le milieu des troisième et qua- trième segments, noirâtres; balanciers fauves; pieds rougeâtres, légère- ment brunâtres en dessus et en avant, postérieurs plus foncés, tarses d’un jaunâtre assez pâle; ailes d’un gris jaunâtre, avec la base, le bord externe et les nervures, d’un jaune fauve, Guyane ; deux spécimens. — Ma collection. Classement synoptique des genres et des espèces. GENRES. Antennes, troisième division ordinairement conoïdale, allongée, acuminée, pas de chète proprement dit.......,....... 1. — Id., troisième division relativement courte, ovaloïde, et munie d’un chèle apical, allongé, sétiforme.......... G. Megalemyia. (Nov., mihi, 1880.) 4. Palpes épais ou fortement dilatés, proéminence faciale co- nique, allongée, acuminée, légèrement courbée; cuisses post. munies en dessous d’une épine saillante. G. Raphiorhyncus. (Wied., Dipt. exot., 1821.) L58 J-M.-F, BIGOT. — Palpes cylindroïdes, non dilatés, proéminence faciale droite, ordinairement peu saillante et obtuse; cuisses postér, ordinairement mutiques en dessous.,.,...... G. Acanthomera. (Wied., loc, cit, — Pantophthalmus Thunb., 1819.) ESPÈCES. G. Megalemyia. — Thorax grisâtre, avec cinq bandes noi- râtres bien distinctes ; abdomen d’un rouge ferrugineux, bords noirâtres ; tibias fauves. ....... sie «…. M. seticornis. (Acanthomera id. Wied., loc. cit.) — Thorax brun, bandes peu distinctes ; abdomen unicolor, d’un rouge brunâtre avec reflet d’un court duvet blanc ar- genté ; tibias d’un brun rougeâtre............ M. argyropasta. (Nov., mihi, Ann. Soc. ent, Fr., Bull, bi-mens., 1880, loc. cit.) G. Raphiorhynceus. — Tibias d’un jaune pâle; ailes jaunà- tres avec le bord externe brunâtre...,... cs sde Rs -Dlaniventnis. (Wied., loc. cit.) — Tibias postérieurs noirâtres ; ailes grises avec le bord externe et les nervures largement teintés de brunätre.. R, crassipalpis. (Acanthomera id. Macq., Dipt. exot., 1847.) G. Acanthomera. — Abdomen ordinairement luisant, d’un Drumnoitdire 10NCÉ. RS en 0 ta die eeuu tt tasses 4. — Id. brun châtain, ou bien, d’un rouge plus ou moins clair.. 2. 14. Tibias bruns, tarses d’un fauve clair ; antennes brunes. A. Heydeni. (Wied., Ausser. Eur. Zweiflug, 1828.) — Id. en grande partie d’un jaunâtre pâle; antennes à base roussatre ........ ep Ceres a ses srvss RS AE A. picta. (Wied., Dipt. exot., 1821.) 2. Abdomen d’un brun châtain plus ou moins clair.,,..,.... 8. — Id, d’un rouge ferrugineux plus ou moins élair,...,,,..., D: Diptères nouveaux ou peu connus. 159 3. Abdomen avec demi-bandes latérales, transversales, noires ; bandes du thorax bien distinctes ; antennes diversement colorées. à: 51. Prise te Ua de CARRE] ..... 1e — Id, unicolor ; bandes du thorax peu ou point distinctes; an- tennes brunes. ns. eus ce, APN TTL .….. À. Bellardi (Bellardi, Saggio, etc., append., 1859-1862.) h. Tibias rougeâtres ; abdomen avec demi-bandes noires, sises à la base latérale des segments.,,... svsvsseséeses : A tabanina. (Wied., Ausser. Eur, Zweifl,, 1828.) — Id, én grande partie d’un jaune pâle: antennes rougeâ- POP REA nes ere nee Sri A. flavipes, (Macq., Dipt. exot,, 1847.) 5. Proéminence faciale très saillante, conique, acuminée, inflé- chie vers son extrémilé...,....,.... dore ren da ee 6. — ]Jd. médiocrement saillante, obtuse, droite........,,,,,... 7. 6. Tibias noirâtres, larses postérieurs à base testacée ; antennes NOÏTAÎTES. sossesvsiissves CPAS CRC A. Frauenfeldi. (Schiner, Reise Fregalten Novarra, 1868.) — Id. antérieurs d’un jaune pâle, ainsi que tous les tarses; an- tennes fauves à base noire; cuisses postérieures uniden- tées en dessous ; ailes, 2° cellule postérieure fermée. A. Bigoti. (Bellardi, Saggio, etc., append., 1859-1862.) 7. Tibias en grande partie d’un jaune pâle ; abdomen noir à sa base et aux bords ; antennes Lestacées.....,,,.. A. magnifica. (Walker, Dipter. Saunders, 1856.) — Id. noirâtres ou rougeâlres ; abdomen avec des bandes trans- versales, ou des macules, noires.........., Sense 8. 8. Tibias noirâtres; abdomen avec la base des segments noi- râtre, point de macules; antennes brunes; thorax d’un Pen MT AR en se soumec ao e *.. À. immanis. (Wied., Ausser, Eur. Zweifl., 1830.) 460 J.-M.-F, BIGOT. — Diplères nouveaux ou peu connus. — ‘Tibias d’un fauve obscur ; abdomen avec des demi-bandes et, souvent de larges macules, noires; thorax parfois rougedtre ; antennes de nuances variées. ...,.....,, SON: R 9. Antennes fauves; abdomen parfois avec trois rangs de ma- cules ou demi-bandes noires; thorax parfois d’un rou- geätre pâle. 20556 3,5 4540 ARE rue n'es Cohen 10. — ]d. brunes: abdomen avec les bords postérieurs lisérés de noir; thorax d’un brun grisâtre, avec une large bande médiane, d’un gris clair..........,. Pere A. rubriventris, (Nov. sp., J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr,, Bull. bi-mens., 1880, loc. cit.) 40. Thorax d’un brun grisâtre; face avec une macule noire, sise entre la proéminence faciale et la macule ocelligère ; abdomen ordinairement avec trois rangs de macules ou demi-bandes, noires..,........sssceee RAR EUR A. vittata. (Wied., Ausser. Eur. Zweifl., 1828, — A. Servillei Guérin, Iconogr., p. 544, 1829-1838.) — Jd. rougeâtre; face avec deux macules noires sises entre la proéminence faciale et la macule ocelligère; abdomen avec trois rangs de macules ou demi-bandes, noires. A. fulvida. (Nov. sp., J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bi-mens., 4880, loc. cit.) ESSAI SUR LES Coléoptères des îles Viti (Fidgi) Suite (1) Par M. Léon FAIRMAIRE. (Séance du 12 Janvier 1881.) Brenthides. 4. EUBACTRUS SEMIÆNEUS Lacord., Gener. Col., VII, 457. — Long. 23 à 34 mill. — Elongatus, æneo-violaceus, parum nitidus; capite basi oblongi foveato, punctulato, rostro basi quadrato, supra et lateribus sul. cato ; antennis fuscis, submoniliatis ; prothorace elongato, antice tantum leviter attenuato, sat grosse punctato, antice obsoletius, medio late ac profunde canaliculato ; elytris ante humeros dente brevi signatis, apice subtruncatis et extus plicatis, punctato-lineatis, linea suturali profunde sulcata; subtus nitidior, abdomine haud sulcato, cum mesosterno ad latera grosse punclato. d. Rostro apice summo dilatato, elytris apice sublatio- ribus et magis recte truncatis. ®. Rostro gracilé. Iles Viti. 2. E. FUSCOJANTAHINUS Fairm., Naturaliste, 1881, 373. — Long, 9 à 12 mil. — Elongatus, supra depressiusculus, fusco violaceus, modice niti- G —_——— à (4) Voir : commencement, p. 243 de ce volume (Anzales 1884, 9° et * trimestres). Ann. Soc. ent. Fr. — Mans 1882. 162 L. FAIRMAIRE. LL dus, aut cyaneus, elytris violaceis ; capile rostroque late canaliculatis, hoc apice latiore et lævi, utrinque ad basin longitudinaliter impresso et grosse punctatlo, antennis validiusculis, basin prothoracis vix superantibus, arti- culis transversis, apicem versus paulo latioribus, ultimo pyriformi, brevi, 1° crasso; prothorace latitudine fere duplo longiore, anticé atlenuato, basi leviler angustato, sal grosse parum dense punctato, dorso longitudinaliter, late ac profunde impresso; elytris parallelis, ad humeros emarginatis et dentatis, ante apicem impressis el latiore sinuatis, apice breviter pro- ducto-truncatis, depressis, angulo interno producto, dorso sat grosse seria- lim punclatis, stria sulurali profunde impressa, sutura et intervallo 5° apice elevatis ; sublus varius punctatus, abdomine apice magis punctato, basi cum metasterno levier canaliculato; femoribus clavalis, tibiis com- pressis, impressis, larsis sat latis. Iles Viti. Distinct par sa coloralion et la ponctuation des élytres. 9. E. METALLICOLLIS Fairm,, Naturaliste, 1884, 421. — Long. 6 à 9 mill, — Elongatus, dorso planiusculus, fusco-brunneus, nilidus, capite prothoraceque metallicis, elytris utrinque villa angusta, medio et apice interrupta rufa, subtus metallicus, pedibus magis rufescentibus; capite quadrato, convexo, basi abrupte constricto, rostro apice leviler dilalato, sulcato, sulco basi latiore, apice obsoleto ; antennis validis, apicem versus incrassatis, articulis (4° et ultimo exceptis) transversis; prothorace basi angustato, antice longe attenualo, subtilissime punclulato, margine pos- tico reflexo ; elylris ante apicem angustalis, apice oblique truncatis, grosse ac profunde strialo-punclatis, intervallis angustis, convexis, levibus, 2° T°que apice carinaltis et coeuntibus, metasterno serie laterali punctata ; abdomine convexo, segmento ullimo punctato. Iles Viti. Bien distinct des autres Eubactrus par son corselet non sillonné et ses élytres profondément striées, ainsi que par l'abdomen et le métasternum non sillonnés. “ ITHYSTENUS NIGROSULCATUS Fairm., Naturaliste, 4881, 421. — Long. 23 mill. — Elongatus, dorso planatus, rufo-lestaceus, sat nitidus, capite rostroque fuscis, medio rufis, prothorace subopaco, medio fusco vittato, Coléoptères des îles Vita, 463 elytris obscuro longitudinaliter tinctis, vittis utrinque 2 angustis dilutius testaceis, apice infuscato, sublus rufus, nitidior, lateribus infuscatis, pedi- bus rufis, fusco vittalis ; capite postice, leviter attenuato, basi abrupte constricto, rostro elongato, apice vix dilatato, medio late canaliculato ; antennis basin capitis leviter superantibus, subtus subtiliter villosulis ; prothorace basi angustato, antice longe attenualo, medio profunde suleato, basi et apice transversim plicato ; elytris subparallelis, basi apiceque leviter attenuatis, ad humeros leviter productis, lineato-punctatis, utrinque ad suturam fortiter bistriatis, apice extus producto-truncatis, angulo eælerno acutissimo ; subtus lævis, segmentis 2 abdominalibus primis con- fusis, 3° L°que brevissimis, femoribus vix clavatis, tarsis sat elongatis. Iles Vili. Remarquable, parmi ses congénères, par sa coloration roussâtre, mate sur le corselet, et ses élytres à bandes jaunes comme chez les Brenthus, avec l’extrémité tronquée à la suture, un peu prolongées et tronquées en dehors. 4. CEROBATES VITIENSIS Fairm,., Naturaliste, 1881. 422. — Long. 7 1/2 Mill. — Elongatus, supra depressus, rufus, nitidissimus, prothorace medio et elytrorum sutura paulo obscurioribus ; capite transverso, basi constriclo, post oculos uirinque angulato, rostro convexo, apice incurvo, slrio- lato, antennis validiusculis, rostro cum capite longioribus ; prothorace oblongo-ovato, antice paulo magis quam postice angustato, basi marginato, ante basin fovea ovata signato; elytris prothorace vix lalioribus, sub- parallelis, apice rotundatis el anguste marginalis, ulrinque profunde tri- slriatis, striis 2 exlernis basi arcuatis, 2 cum prima medio coeunte, et simul sulcalis, $° medio præcedenti approximata et obliterata, 2 ad api- cem rediviva, spatio exlerno lævi ; abdomine melasternoque late ac sut profunde canaliculalis, Iles Viti. Se distingue de la plupart des Gerobates par les stries des élytres qui se réunissent pour ne former qu’un sillon le long de la suture, laissant la plus grande partie de l’élytre entièrement lisse. Il ressemble extrêmement à une espèce d'Australie, dont voici la diagnose : 2, CG, AUSTRALASIÆ. — Long. 7 Mill — Præcedenté simillimus, paulo 464 L. FAIRMAIRE. minor, paulo dilutior, capite basi minus abrupte constricto, angulis häud acutis, prothorace antice constricto, medio sulcato, elytris similiter striatis, sed striis basi fere rectis, et antennis tenuioribus. BOLBOGASTER CTENOSTOMOIDES Lacord., Gen. Col., VII, 457, note 4. — Long. 41 à 34 mill. (cum rostro). — Elongatus, æneus, valde nitidus, leviter cupreus, impunctatus, tibiis tarsisque fuscis seu fusco-piceis ; pro- thorace basi medio foveato ; elytris medio fere latitudinis dimidio con- strictis, juxta suturam unisulcatis, sutura depressa. &. Major, rostro capite prothoraceque conjunctis paulo longiore, longi- tudinaliter supra et lateribus canaliculato, elytris apice extus mucrone subcylindrico, vix obliquato, obscuriore, armatis. ©. Minor, rostro gracili, filiformi, elytris breviter mucronatis. Iles Viti (1) Genre ANOMOBRENTHUS , gen. nov., Fairm., Naturaliste, 1881, 349. S Prothorazx antice haud compressus. Antennæ elongatæ, & anteriores, © basales, corpore haud brevioribus, apice incrassatæ. Tarsi mediocres, articulo 1° secundo tertioque conjunctis breviore. d'. Gaput exsertum, postice leviter angustatum, basi constrictum ; rostrum conicum, apice angustum, ad antennarum insertionem utrinque dilatatum antice cylin- dricum, subtus hamulis 2 armatum. Oculi mediocres, rotundis. Antennæ corpore paulo longiores, paulo ante rostri medium insertæ, articulo 1° crasso, 2° brevi, ceteris subæqualibus, elongatis, ultimis 8 paulatim latio- ribus. Prothorax ovatus, haud sulcatus. Elytra parallela, apice truncata et spinosa. Pro- et mesosternum angusta. Femora clavata, inermia, tibiis fere rectis. $. Caput basi haud angustatum, sed transversim sulcatum, rostrum longum, cylindricum; antennæ ad basin insertæ, corpore vix (1) BOLBOGASTER HEBRIDARUM Fairm., Pet. Nouv. entom., 4878, 282, — Long. 25 mill — Præcedenti valde affinis, sed æneo-subvirescens, tibiis tärsisque piceis, prothorace basi fovea majore signato et transversim biplicato, elytris medio minus constrictis, juxta suturam utrinque bisul- catis, sulco externo basi abbreviato, apice breviter et obluse mucronatis, .mucronibus compressis. Q. — Nov.-Hebridæ, Coléopteres des îles Vili. 465 sensim breviores, articulis 3 ultimis latioribus. Pro- et mesosternum paulo latiora. Ce genre curieux semble se placer entre les Ectocemus et les Belorhyn- chus, différant des premiers par les antennes grêles, grossissant seulement à l'extrémité, le rostre G' non dilaté en avant, et des seconds par les antennes G' insérées moins en avant, le rostre conique. A. HAMATIROSTRIS. — Long. 8 à 10 mill. — Oblongo-elongatus, con- veæus, elytris dorso planatus, rufus, opacus, corpore subtus cum protho- racis lateribus piceus nitidissimus, elytris rufis nitidis, parte humerali et utrinque vittis 2 angustis, externa breviore, sulfureo flavis, pedibus piceo rufis, antennis rufescentibus apice infuscatis; capite haud sensim punctato, linea obsolete impressa in rostro evidentiore, capite rostroque subtus concavis sat dense tenuiter asperulis et hoc ad antennarum inser- tionem utrinque hamulo recte angulato, acutissimo munito ; prothorace ovato, antice breviter constricto utrinque plicato, margine postico trans- versim impresso ; scutello minutissimo ; elytris parallelis sat brevibus, basi late emarginatis, ante apicem subintrusis, apice truncatis sed extus rotundatis et spina sat brevi sat valida armatis, fortiter oblique punc- tato-lineatis, intervallis alternatis fere costulatis, secundo majore ; subtus lævis , pectore lateribus grosse punctato, abdomine parce punctato, medio sat profunde longitudinaliter impresso, mesosterno apice impresso. Ç. Major, capite inter oculos leviter sulcatulo, rostro lævissimo, an- tennis prope oculos insertis, abdomine concavo. Iles Viti. Anthribides. CERAMBYRHYNCHUS SCHÜNHERRI Montr., Faune Woodlark, 1857, 42. — Lacord., Gen. Col., VII, 493, Atlas, pl. 78, fig. 2 et 3. — Long. 40 à 16 mill, — Ater, indumento albido sublus dense oblectus, supra atro-macu- latus et lineatus, fere reticulatus, antennis pedibusque albo-annulatis ; rostro albido, medio sulcato et nigro lineato ; prothorace sparsim ac lon- gitudinaliter granuloso, elytris subtliliter punctato-striatis, basi inordi- nate S vel subseriatim $ minute tuberculutis. Iles Viti, îles Wallis. Cet insecte est assez variable de coloration et surtoul de taille; les (1881) 1" partie, 30. 166 L. FAIRMAIRE, antennes qui, chez le 4, ont deux fois et demie la longueur du corps, ne dépassent guère la base du corselet chez les Q. Genre PÆCILOCAULUS, gen. nov., Fairm., Naturaliste, 1881, 349. Antennæ ad latera rostri insertæ, compressæ, latæ, corpore paulo lon- giores, d articulo 1° brevi, crasso, 2° obconico, præcedenti subæquali, ceteris longioribus, subæqualibus, apice intus angulosis, 3°, 4° 5°que com- pressis, intus villosis, 7° 8°que paulo angustioribus, 9° 10°que brevibus, Q 3 ultimis vix latioribus, clavam parum distinctam efformantibus. Pro- thoracis carina antica ante-basilaris, medio interrupta. Rostrum cras- sum, basi capile haud angustius, apice haud dilatatum. Scrobes rostrales foveiformes, haud obtectæ. Oculi integri. Corpus supra planatum, elytra apice gibbosa, pygidium haud obtectum. Pedes mediocres, tarsorum arti- culo 4° secundo paulo longiore, 8° bilobo, haud incluso, unguibus bas obsolete ac obtuse dentatis. Ce nouveau genre est assez difficile à classer d’une manière satisfaisante. Au premier abord il rappelle le Stenocerus tuberculosus, du Chili, mais il s’en éloigne par ses antennes plus courtes, larges, comprimées, par le rostre pas plus étroit à la base que la tête, non élargi au bout, et par le corselet non angulé latéralement. Les yeux petits et écartés et les antennes courtes dans les deux sexes ne permettent pas de le rapprocher des Xeno- cerus, dont l’éloigne aussi le 3° article des tarses non enfoui. P. PICTURATUS Fairm., loc. cit. — Long. 11 à 16 mill — Oblongo- elongatus, supra planatus, opacus, dense pubescens, fuscus, capite cum rostro utrinque vitta lata in prothorace breviter producta, hoc medio vitta media lanceolata, scutello, elytris macula communi post scutellum, antice et postice angustata, post medium macula communèi postice oblique pro- ducta, cum præcedente per suturam anguste connexa, macula transversa apicali, utrinque maculis 2 minulis marginalibus et punctis À vel 2 dis- coidalibus pallide flavo-rufescentibus, subtus dense creloso-pubescens , capite subtus, pro- et mesosterno denudalis, antennis nigris, articulis 7° 8°que albis, pedibus griseo-pubescentibus, femoribus 2 anticis intus dense albido pubescentibus ; rostro antice leviler depresso, inter oculos plagula minula oblonga, leviter elevata signato, scrobibus cavernosis, apertis, magnis, antennarum articulo 1° haud superante; oculis lateralibus dis- Coléopteres des iles Viti. 167 tantibus ; prothorace ovato, antice attenuato, postice leviter angustato, tenuissime rugosulo, sat forliler punctato, dorso sat late parum profunde tmpresso, carina basali acuta, extus postice retroversa, carina ante-basali tenui, medio interrupta, lateribus evidentius carinatis ; elytris prothorace latioribus , basi transversim plicatis, mostice leviter attenuatis, apice abrupte rotundatis, punctis sat grossis seriatis, disco utrinque longitudi- naliter leviter elevatis et apice tuberculo obtuse conico munitis ; pygidio basi fovea sat profunda, antice acuta impresso. Iles Vili. Genre RHINOTROPIS, nov. gen, Antlennæ lateribus rostri insertæ, Carina prothoracis postice ante-basi- lari. Rostrum basi capite haud angustius, apice dilatatum, supra planum, tricarinatun. Scrobes foveiformes, ovalæ, margine supero reconditæ. Oculi integri, ovati, magni. Antennæ medium prothoracis parum supe- rantes, gracillimæ, arliculo 1° brevi, 2° tertium fere æquante, ceteris decrescentibus, ultimis 3 distinctis, clavam formantibus. Scutellum minu- tum. Prothoracis carina postice convexa, lateribus medio abbreviata, angulata. Elytra deplanata, inæqualia, basi fere truncata. Pedes æquales, femora clavata, postica apicem elytrorum attingente, tarsorum articulo 1° ceteris conjunctis æquali. Metasternum normale, episternis postice angustatis, mesosterno declivi, subquadrato. Pygidium triangulari-ova- tum, apice truncato-rotundatum. Ce genre paraît voisin des PAlæops de la Nouvelle-Calédonie; il en diffère par les scrobes ovalaires, les antennes très grêles, à 2° article presque aussi long que le 3°, les yeux ovalaires, les élytres non arrondies à la base, les fémurs postérieurs atteignant lextrémilé du corps, le 1% article des tarses aussi long que les suivants réunis, le métasternum assez grand, à épisternums rétrécis en arrière. R. CRISTIFERUS. — Long. 7 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, crassus, supra planiusculus, fuscus, dense pubescens, fere sericeus, griseo et nigro varie- gatus et maculosus, pedibus cinereo variegalis ; capite summo fusco, medio sulcalo, rostro lato, basi angustiore, utrinque carina antice abbreviata, medio carina longiore basi interrupta instructo, inter oculos sulcato, inter- vallis depressis, tenuiler punctatis ; anlennis piceis, gracillimis, articulis 3 ultimis Latis, compressis ; prothorace longitudine vix latiore, basi dilatato, 468 L. FAIRMAIRE. utrinque fere lobato, antice attenuato, ante basin carina transversali acuta, cum margine exlerno coeuntle, medio lateris interrupta et rotundato angu- lata, medio longitudinaliter biimpresso, impressionis latioribus obtuse elevatis et postice utrinque impresso ; elytris subparallelis, medio vix sen- sim ampliatis, apice extus rotundatis, basi angusle marginalis, tenuiter punctlato-substriatulis, basi utrinque tuberculo compresso-elevato signatis, humeris vix convexis, ante apicem utrinque elevalo-compressis, tuberculis 2 aut 3 interpositis ; pygidio obtuso. Iles Viti. Platypides. PLATYPUS GERSTÆKERI Chap., Monog. Platyp., 240. —Long. 6 4/2 mill. — Rufo-brunneus vel flavescens, elytris apice infuscatrs. d. Fronte inæquali, inter antennas lamellis submedianis duabus ornata, lateraliter carinata ; prothorace oblongo, subtiliter punctalo, punctorum congeriebus duabus magnis; elytris striato-punctatis, interstitiis nitidis, 1° angustiore, 3° basi granulis minutis aspero ; depressione postica verti- cali, subplana, granulosa. $. Fronte medio striga brevi, lateraliter cari- nula longitudinali ornata ; prothorace oblongo, subtiliter punctato, punc- torum congeriebus duabus oblongis ; elytris sulcatis, sulcis dense punc- tatis, interstitiis planis, 1° angustiore, 3° basi granulis minutissimis aspero ; depressione postica subconvexa, in utroque elytro spinis duabus quarum externa bifida. Iles Viti. Cérambycides. PARANDRA STRIATIFRONS Fairm., Naluraliste, 1879, 289. — Long. 20 mill. (mandib. incl.). — Subparallela, planata, rufo-castanea, nitida, capite obscuriore, corpore subtus cum pedibus dilutiore; mandibulis vali- dis, capite haud brevioribus, intus obtuse, apice sat acute bidentatis, capite prothorace haud angustiore, medio sulcato, utrinque leviter con- vexo et inæquali ad oculos oblique impresso, parum fortiter et parum dense punctato, ad latera profundius, epistomate inter mandibulas vix producto, late sinuato, utrinque angulato ; prothorace transverso, postice vix sensim attenualo, ante basin angustato et leviter sinuato, angulis pos- Coléoptères des îles Viti. 169 ticis acutis, productis, margine antico ante angulos levissime sinuato, angulis ipsis subacutis, tenuiter laxe punctato, lateribus fortius ac den- sius ; elytris apice rotundatis, sat fortiter parum dense punctatis, punctis medio validioribus ; subtus lævis. Ile Vili-Levu. Voisine de la P. austrocaledonica Montr.; mais cette dernière espèce paraît plus petite, plus brune, la tête offre une impression profonde, triangulaire, au lieu d’un simple sillon, et la description ne parle pas de la saillie de l’épistome entre les mandibules ; en outre, la ponctuation des élytres paraît notablement plus grosse, surtout à la base. De plus, les mandibules sont bien plus larges et les côtés du corselet sont angulés. XIXUTHRUS HEROS Heer, Græfle Reise Viti, 1868, 47 (Macrotoma). — Dohrn, Stelt. Ent. Zeit., 1868, 206, pl. 2. — Long. 100 à 120 mill. — Elongatus, subparallelus, sed elytris medio leviter ampliatis, nigra fuscus, opacus, luteo-pubescens, spatiis elevatis, pedibus antennisque nitidis, his (basi excepta) piceis. , Capite medio sulcato tenuiter granuloso; man- dibulis validis ; antennis corpore paulo longioribus, articulo 1° clavato, crasso, asperato, ceteris 3-9 intus laxe spinosis ; prothorace transverso, lateribus a basi antice arcuatis, fortiter dentatis, dorso medio utrinque costula inæquali exlus arcuata et utrinque ad latera costula obliqua fere recta signato ; scutello tenuiter carinato; elytris magnis marginatis, apice subiruncatis, angulo suturali acuto, sutura et utrinque vittis 4 latis, nilidis, leviter elevatis, rugoso-punctatis, basi latioribus et magis rugosis, inlervallis densissimeé pubescentibus ; pedibus magnis, anticis paulo longioribus, aspero-rugosis, et breviter denticulatis ; tarsis anticis articulo ultimo subtus dense villoso. ®. Minor, capite minore, antennis pedibusque brevioribus, inermibus, prothorace breviore, magis acute dentato, antice magis angustalo, dorso magis rugoso et costulis, magis elevatis, dentatis, basi utrinque spatio transversim elevato notato. Var. B. — X. terribilis Thoms., Typi Geramb., Rev Zool., 1878, 21. — Long. 99 mill. C Gette variété locale est caractérisée par les dentelures latérales du cor- selet moins nombreuses et moins fortes, les reliefs du disque moins sail- 470 L. FAIRMAIRE. lants, et surtout par les élytres offrant, au lieu de bandes longitudinales saillantes, une ligne peu relevée, accompagnée de granulations plus mar- quées vers la base. Ce bel insecte est un des plus grands Prioniens connus. Les indigènes mangent ses larves et probablement celles des autres genres du même groupe. J OLETHRIUS SCABRIPENNIS Th., Syst, Ceramb., 577 (1865). — Long. 28 à 65 mill, — Oblongus, modice conveæus, fusco-brunneus, aut ligneo- brunneus, nitidus, fulvo-pubescens. &. Fortiler punctatus, capite antice impresso, antennis viæ validioribus, prothorace transverso, lateribus crenulatis, antice rotundatis margine postico utrinque obliquato, grosse ac rugose punctato, dorso spatiis 2 elevatis sublævibus ; scutello punctato, medio fere lævi; elytris basi grosse punctatis apice multo minus, angulo suturali breviter spinosulo, utrinque lineis 4 obsolete elevalis, externa evidentiore. ®. Prothorace lenuius denticulato, densissime tenuiter punc- tato-ruguloso, dorso medio spatiis 2 polilis, elytris basi magis æqualiter et minus fortiler punclatis, Ninafou, Kandavu, îles Fidgi. Varie énormément de taille et de sculpture. OPHELTES CARIOSICOLLIS Fairm., Pet. Nouv. entom.. 1877, 180. — Journ. Mus. Godeffr., 1879, 411. — Long. 26 à A0 mill. — Oblongus, sub- parallelus, modice conveæus, fusco-brunneus, parum nitidus, subtus niti- dior, pectore sat dense rufo-villoso. &. Minor, capite carioso, medio sulcato, prothorace transverso, lateribus parallelis, deplanato, valde irregulariler crenatis, angulis anticis productis, grosse carioso-punc- tato; scutello brevi, parce punclato; elytris apice extus rotundatis, angulo suturali breviter spinoso, dense ac grosse punctato-vermiculatis ; prosterno lateribus profunde plicato. $. Major, prothorace antice angustato, mar- gine poslico ante angulos sinuato, angulès posticis exsertis, elytris magis amplès. Kandavu, îles Vili. Coléoptères des îles Viti. 474 Genre CACODACNUS Th., Classif, Longic., 1860, 325. Corpus elongatum, depressum. Gaput latum, postice prolongatum. An- tennæ ante oculos insertæ, & corpore haud breviores, $ dimidio corpore longiores filiformes, simplices, articulo 1° brevi, crasso, 3° ceteris singulis multo longiore, 5-6 subæqualibus, & ultimo præcedente longiore, 9-10 extus paulo dentatis, ultimo præcedente haud longiore. Palpi sat elon- gatis, mandibulæ & magnæ, quasi subhorizontales, semicirculares, apice bifidæ, ® subverticales parvæ. ‘Prothorax transversus, sat brevis, deprese sus, ulrinque bispinosus ; scutellum subrolundatum. Elytra elongata, depressa. Prosternum vix productum apice sat latum, mesosternum muti- cum apèice elongatum. Abdomen elytris brevius et angustius. Pedes sat robusti, elongati, subæquales ; tibiæ angustæ, anticæ inermes, intus pilosæ. Tarsi sat breves, lati, æquales, articulo ultimo ceteris conjunclim multo breviore. Genera Cacoscelem et Priotyrannum appropinquat, sed ab illo : À° an- tennis mullo longioribus, filiformibus, nec pectinatis ; 2° mandibulis minoribus ; 8° prothoracis spinis antice et ad medium sitis ; 4° elytris depressis, amplioribus, lateraliter refleæis ; 5° prosterno minus producto ; 6° libüs anticis angustatis ; T° tarsorum articulo 1° primo brevi ; 8° cor- pore depresso ; — ab hoc : 1° antennis brevioribus, simplicibus, haud den- tatis ; 2° mandibulis minoribus ; 8° oculis supra distantibus ; 4° prothorace lateribus h, nec 8-spinoso; 5° elytris depressis; 6° prosterno minus pro- ducto ; T° tibiis anticis angustioribus ; 8° corpore depresso, differt. C. HEBRIDANUS Th., loc. cit., 326. — Long. 38 à 47 mill. — Brunneus, nilidus, capite prothoraceque nigricantibus, aut brunneo-rufescens, pro- thorace capiteque obscurioribus ; capile rugose punctato, antice late im= presso, medio sulcalo; antennarum articulo 1° brevi, crasso ; prothorace elytris angustiore, longitudine plus duplo latiore, rugose punctato, ad latera præsertim, sal late trièmpresso, dorso utrinque leviter elevato et minus punclalo, lateribus antice breviler, medio valde et acute dentatis, margine poslico ulrinque valde sinualo; scutello fere lævi, basi paulo punctalo; elytris apice separatim rotundatis, ad suturam breviter spi- nosis, ulrinque late ac obsolele tricostulatis ; pectore villosulo, abdomine nilidiore. Nouvelles-Hébrides (Thomson); îles Viti. h72 L. FAIRMAIRE. A. CERESIUM GRANDIPENNE. — Long. 32 mill. — Elongato-oblongum, convexum, russatum, parum nilidum, dense luteo-pubescens, pube in ely- tris rariore; capite punctato, summo tenuius, inter oculos tenuiler striato, mandibulis rugosis, fuscis ; oculis magnis, grosse granulatis; antennis corpore paulo brevioribus, subtus rarius villosis, articulo 1° clavato ; pro- thorace transverso, elytris valde angustiore, antice posticeque æqualiter angustato, lateribus medio breviter dentato, dorso sat dense punctato, linea media longitudinali lævi medio interrupta, antice supra angulos anticos obtuse tuberculato ; scutello triangulari-rotundato, densissime pubescente ; elytris magnis, amplis, post medium attenuatis, ante apicem breviter dehiscentibus, apice oblique truncatis, dense fortiler aspero-punctatis, basi magis rugosis, punclis majoribus ; sublus dense sat tenuiter punctalum, similiter pubescens, mesosterno longitudinaliter sulcato ; pedibus sat vali- bus sat validis, femoribus clavatis. Iles Viti, Forme et coloration du C. sémplex, mais bien plus grand, plus épais, avec les élytres plus amples et tronquées obliquement ; les antennes sont aussi plus courtes, avec les 3° et 4° articles égaux; le prosternum et le mésosternum sont conformés à peu près identiquement. 9, C. sIMPLEX Fabr. — Se retrouve aux îles Vili, comme dans toute la Polynésie, l'Australie, les îles Malaises et l’île de la Réunion. Le C. guttaticolle n’est qu’une variété de coloration, à taches prothora- ciques mieux accusées ; mais quant à l’Hesperophanes olidus qu’on voudrait y assimiler, il n’y à pas de ressemblance ; la taille et la vestiture suffiraient pour l'indiquer. 3. C. oLipuM Fairm., Col. Polyn., 90 (Hesperophanes). —Long. 7 mill _— Elongatum, subparallelum, parum convexzum, fulvo-rufescens, modice nitidum, cinereo tenuiter pubescens, antennis pedibusque paulo dilutio- ribus; capile tenuissime dense punctulato, inter oculos striga medio inter- rupta signato ; antennis corpore vix longioribus ; prothorace longitudine paulo latiore, postice paulo magis quam antice attenuatus, lateribus medio leviter dilatatis, tenuiter ac æqualiter densissime punctulato, dorso obso- letissime impresso ; scutello oblongo-triangulari, obtuso, tenuissime punc- tulato; elytris post medium gradatim altenuatis, apice rotundatis, dense sat fortiter punctatis, punclis apice lantum obsolescentibus ; subtus tenuis- Coléoptères des îles Viti. 173 sème punctulatum, pubescens ; pedibus sat gracilibus, femoribus anticis magis clavatis. Ile Viti-Levu; Raiatea, Taïti. h. G. IMPUNGTICOLLE. — Long. 4 1/2 à 9 4/2 mill. — Omnnino testaceo- rufum aut flavo-testaceum ; antennis villosis ; capite fere lævi, inter oculos leviler transversim impresso; prothorace impunctato, sed subtiliter stri- gosulo, latiltudina paulo longiore, antice posticeque æqualiter angustato, lateribus leviter arcuatis, basi rectis , dorso obsolete longitudinaliter impresso, basi tranversim depressiusculo, villoso; scutello lævi ; elytris sat fortiter aspero-punctatis, parce villosis, utrinque lineis 3 vage lævio- ribus ; subtus læve, metasterno punctulato, femoribus valde clavatis. Ile Taïti, Raialea. Voisin du C. olidum Fairm. (Hesperophanes) pour la coloration, mais le corselet, au lieu d’être densément et finement ponctué, est couvert de fines rides, transversalement arquées, avec un court sillon longitudinal en arrière, et cette sculpture s’atténue beaucoup chez les petits exem- plaires; en outre, les antennes sont assez densément ciliées, le corselet est moins court, les élytres sont plus fortement et moins densémeni ponctuées et sont hérissées de poils peu serrés au lieu d’une pubescence courte et dense. 5, C. GRACILIPES. — Long. 8 mill. — Elongatum, fulvum, modice niti- dum, capite, prothorace elytrorumque basi obsolete obscurioribus, pedibus palpisque pallidioribus ; capite dense punctato, antice magis tenuiter, inter oculos breviter striato; antennis sat dense hirsutis; prothorace ovato, antice posticeque æqualiter angustato, lateribus leviter arcuato, sat con- vexo, dense punctato, dorso utrinque obsolete elevato, medio linea brevi leviler elevata signato ; scutello triangulari, fere lævi; elytris elongatis, dense punctatis, punctis basi validioribus, apice minoribus ; sublus dense punclatum, abdomine multo minus et tenuiler, pedibus elongatis, femoribus posticis elylrorum apicem attingentibus. Ovalau. Get insecte est remarquable par sa forme allongée et ses pattes grêles, à fémurs à peine épaissis, contrairement à ce que l’on voit chez presque toutes les espèces de ce genre, 474 L. FAIRMAIRE. 6. C. ANGUSTULUM.—Long. 42 mill.—Elongatum, angustum, subparal- lelum, rufo-brunneum, subopacum, fulvo-pubescens, elytris ad suturam fulvescentibus, antennis rufescentibus, fulvo-villosis, pedibus pallide luteis, genubus et libiarum basi fuscis; capile dense punctato, medio obsolete strialo, post oculos sulco arcualo transversim impresso ; antennis corpore dimidio longioribus, articulo L° arcuatum clavato, 4° tertio quintoque paulo breviore ; prothorace elytris angustiore, latitudine plus dimidio lon- giore, lateribus vix arcualo postice angustalo, linea longitudinali antice impressa, postice elevata, lævi signato, medio utrinque ad lineam mediam tuberculo transversim oblongo signato, postice pubescente; scutello ogi- vali, tenuissime punctato, leviler impresso ; elytris subparallelis, sed pos- tice a medio leviter altenuatis, apice separatim obluse rotundatis, dense granuloso-punctatis ; subtus tenuiler punctatum ; metasterno lateribus for- liler punctalo ; pedibus elongatis, femoribus anticis clavatis, posticis lon- gioribus, minus incrassatis, apicem elytrorum superantibus. Iles Viti. Remarquable par sa forme allongée, le corselet plus long que large, à peine arqué sur les côtés, ayant en arrière une ligne longitudinale élevée, remplacée en avant par une ligne enfoncée et accompagnée à la base par deux petits points lisses et au milieu par deux petits espaces élevés, lisses. Les fémurs postérieurs dépassent un peu l’extrémité des élytres et sont minces à la base. OBRIUM OBLONGOGUTTULUM Fairm., Naturaliste, 1879, 286. — Long. 8 mill. — Elongatum, planiusculum, prothorace magis convexo, fuscum, modice nilidum, capite, prothoracis macula vittiformi media, elytris ulrinque maculis duabus oblongis margineque apicali angusta testaceo- Luteis, antennis pallide luteis, subtus nilidum, pedibus testaceis, femoribus posticis medio infuscalis ; capite fere lævi, inter antennas brevissime striato, oculis late sinuatis, grosse granulatis ; antennis gracilibus, corpore valde longioribus, intus lenuiter villosulis, articulo 1° longe clavato, 5° tertio paulo longiore, k° quinlo plus dimidio breviore; prothorace elongato, basi anticeque fere æqualiter angustato et lransversim impresso, lateribus medio arcuatis, tenuissime vix perspicue punctulato ; elytris elongatis, prothorace fere duplo latioribus, postice amplialis, apice rolundatis, angulo suturali obtuso, ad suluram anguste rufescentibus , tenuissime sericantibus, tenuiter punctato-linealis, haud slriatis, lineis post medium Coléopteres des îles Viti, 475 obsolelis ; subtus tenuiler sericans, abdominis segmento 1° ceteris simul sumptis paulo longiore, 2° late sinuato et fulvo-ciliato, ceteris intus ad- pressis ; pedibus elongatis, gracilibus, femoribus clavatis. Iles Viti. Genre HYPAPHESIS Thoms., Syst. Ceramb., 46 (1864). d, Corpus robustum, convexzum, fere ut apud Oopsem; frons concava ; antennæ corpore sat valde longiores, 11-articulatæ, articulis 3-4 subæqua- libus, 5° sequente paulo breviore, ceteris parum brevioribus subæqualibus ; prothorax subrotundatus, convexus, antice paulo attenuatus, lateraliter inermis ; elytra convexa, apice subrotundata; prosterni et mesosterni appendices laminiformes ; pedes sat robusti et breves ; acetabula antica exlus angulata ; tarsi breves, lali. H. PUuNCTATA Th., loc. cit. — Long. 12 mill, — Nigra, nitida, lanugine flava huc et passim tecta; caput sparsim prothoraceque grosse punctata ; elytra tenue et sparsim punctata, post medium obsolete longitudinaliterque carinata ; corpus subtus læve. Ile Fidgi (Thomson). Genre OOPSIS Fairm. Ce genre, créé pour quelques Lamiaires de Taïti, semble avoir son centre dans les îles Viti, où ses espèces sont assez nombreuses et difficiles à limiter, au moins pour quelques-unes. Ainsi l'O. nutator semble varier d’une manière curieuse, et, en l’absence d’un assez grand nombre d’in- dividus, j'ai cru devoir réunir à cette espèce plusieurs insectes assez diffé- rents par le faciès. Le peu de variété dans la forme et la sculpture rend le groupement des espèces de genre peu commode. Aussi je me borne à en faire deux, et la limite est assez légère entre elles. I. Corps ovalaire-elliptique; corselet notablement plus étroit que les élytres, celles-ci d’un quart plus larges que le corselet, 4. O. SEMIGRANOSUS Fairm., Pet, Nouv. entom., 1879, 289. — Long, 176 L. FAIRMAIRE. 42 à 44 mill. — Oblongus, apice anticeque fere æqualiter angustatus, dorso planatus, fuscus, pube tenui cinereo-lutea vestitus, subtus cum pedibus densius; capite profunde parum dense punctato, antice leviler late impresso ; antennis corpore paulo brevioribus, articulis basi cinereo-pubes- centibus, 3° k°que levissime arcuatis ; prothorace transverso, antice angus- tato, lateribus postice fere parallelis, profunde sat dense punctato ; scu- tello lato, apice obltuse rotundato ; elytris magnis, ad apicem tantum angustatis el separatim sat acutis, ad suturam angulum rectum efficien- tibus, sat dense granulatis, granulis apicem versus obsolescentibus, postice suturam versus tenuiler striatis, stria suturali profundiore, a medio inci- piente, sutura ipsa fere lævi; subtus densius pubescens, corpore medio denudato, abdomine basi et apice denudato. Eua-Tonga, îles Viti. Cette espèce, l’une des plus grandes du genre, est remarquable par sa faible convexité, ses élytres tronquées très obliquement et presque acumi- nées à l'extrémité, couverte dans leur moitié basale de fines granulalions accompagnées d’un point enfoncé; le corselet est aussi plus élargi à la base que chez les espèces suivantes ; les antennes des mâles sont plus longues que les élytres ; les pattes sont cendrées, plus ou moins mouche- tées de brun; le 3° article des antennes est assez fortement arqué. 2. O. GRANICORNIS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1879, 290. — Long. 13 1/2 mill. — Oblongo-ellipticus, fuscus, nitidus, pube lutea lateribus densius vestitus, elytris guttulis quibusdam luteis signatis ; capile inter antennas breviter strialo, summo profunde sat dense punctato ; antennis corpore paulo longioribus, articulo 3° leviter arcuato, 2° apice dente minutissimo, fere rotundo instructo ; prothorace parum transverso, antice sensim angustato, grosse sat dense punctato, dorso postice præsertim transversim plicatulo ; scutello triangulari-rotundato ; elytris basi sat dense granulatis, granulis post medium minoribus et rarioribus, parte postica a medio striatulis, striis antice evanescentibus, fere geminatis, intervallis alternatim magis elevatis, apice obluse truncatulo. Ile Viti-Levu. Ab O. semigranos0 corpore magis convexo, angustiore, prothorace lon- giore, antennis longioribus, articulo 2 dentato, elytrisque apice haud acuminatis, vix truncatis differt. Coléoptères des îles Viti. 477 3. O. STRIATELLUS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1879, 289. — Long. 8 1/2 à 12 mill. — Oblongo-ellipticus, convexus, fuscus, parce cincreo- pubescens, prothorace utrinque vitta lutea ornato, elytris fusco-striatellis, punciis albido-pubescentibus sparsutis, post medium utrinque lineam vage obliquam formantibus ; subtus plagiatim fulvo-pubescens, aïtennis cine- reis, articulis apice infuscatis, pedibus fulvo-cinereis, punctis denudatis sparsutis ; capile parce profunde punctato, antice tenuiter carinulato ; antennis corpore brevioribus, articulo 3° intus sensim arcuato; pro- thorace transverso, antice vix sensim angustato, lateribus vix arcuato, profunde parum dense punctato, interdum linea media leviter elevata ; sculello fulvo-griseo, utrinque fusco-maculato ; elytris apice vix oblique truncatis, angulo suturali fere nullo, externo valde obtuso, striato-punc- tatis, striis parum profundis sed fortiter punctatis, basi irregulariter sat dense punctatis, striès basi evanescentibus aut confusis, intervallis vix convexiusculis, postice paulo evidentius. Iles Viti; Tonga; Taili. Très voisin de l'O. Foudrasi Montr., mais ordinairement un peu plus grand, à corselet plus large, plus arrondi sur les côtés et à élytres un peu moins fortement sillonnées, presque obtuses à l'extrémité au lieu d’être nettement et obliquement tronquées avec l’angle externe marqué. Ressemble beaucoup à l'O. nutator, mais plus grand, moins court: les élytres sont moins convexes dans le sens de la longueur, surtout vers la base ; elles sont plus longues, la couleur de leur pubescence est grise et ne forme pas, après le milieu, des taches disposées obliquement, et à la petite tache qui se trouve sur le 3° intervalle, vers la base, l’interstrie n’est pas élargi. Mais sa plus grande affinité est avec l'O. oblongipennis dont il ne diffère que par l'extrémité des élytres obtuse et non tronquée obliquement avec l’angle externe pointu ; le corselet est plus ponctué et la coloration n’est pas uniforme, bien que les petites taches grisâtres des élytres deviennent parfois peu distinctes; la taille est aussi plus grande ordinairement. k. O. NUTATOR Fab. — Cette espèce, qui se trouve surtout à Taili, se rencontre aussi aux îles Viti, mais elle y est un peu dégénérée. La forme qui se rapproche du type est plus étroite, le corselet est moins large, les antennes sont mieux annelées, les élytres sont un peu plus obtuses à l’ex- 478 L. FAIRMAIRE. trémilé, et la portion apicale grisàtre est plus nettement limitée en avant par les taches de puhescence grisâtre qui sont peu marquées. Je ne puis séparer de cette espèce des individus n’ayant que 7 millim. de longueur, avec les taches pubescentes blanches au lieu d’être rousses ; mais elles sont placées de la même manière, seulement elles forment en arrière des lignes assez régulières chez un individu ; les antennes sont d’un roux brunâtre, les derniers articles un peu annelés. 5, O. VARIIVESTIS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1879, 290. — Long. 8 mill. — Oblongus, convexæus, crassiusculus, fuscus, dense pubescens, murino et pallido, brunneo variegalus, capite summo lineis duabus et prothorace utrinque villa fulvis, elytris utringue striga baseos media brevi fulva, disco punclis utrinque À vel 2, paulo post medium maculis plurimis approximatis griseis ; antennis deficientibus, articulo primo unico sensim breviore et crassiore; prothorace lateribus rotundatis, antice angustiore postice paulo angustato, punctis grossis parum dense impresso, basi sulco parallelo anguste comitata ; elytris apice obtuse truncatis, punctato-striatis, striis parum profundis, basi irregularibus et aspero- punctatis, intervallis fere planatis, poslice paulo magis conveæis, slriis 2° 8*que post medium abbreviatis ; sublus murinus, pectore punctis impressis nigricantibus, pedibus murino el brunneo variis, haud annulatis, femo- ribus magis inflatis. Iles Viti. Ressemble bien au nutator, mais plus convexe, plus déclive en arrière, avec le premier article des antennes un peu plus épais, le corselet plus étroit, plus arrondi que les côtés, l’écusson plus pubescent et les fémurs plus épais ; la vestiture est plus mouchelée, plus grise, et le troisième intervalle où se trouve un point blanc, au quart antérieur des élytres, n’est pas élargi à cet endroit comme chez le nutator et ses variétés. 6. O. BRUNNEOCAUDATUS Fairm., Pet. Nouv. ent., 4879, 290. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, conveæus, fuscus, tlenuiler cinereo-pubes- cens, elytris post medium vage griseo-linealis et guttulalis, apice sat late brunneis ; capite vix perspicue punclulato, summo medio breviler striato; antennis corpore parum brevioribus, brunneis puallido vage annulalis, articulo 3° leviter arcuato; prothorace breviore, antice sensim angustato, Coléoptères des îles Vitr. 479 basi transversim impresso, dorso fere lævi, lateribus sat fortiter parum dense punctatis; scutello rotundato ; elytris a medio postice attenuatis, apice sat late et oblique truncatis, angulo externo leviter producto, basi sat fortiler ac irregulariter punctatis, sal tenuiter strialo-punctalis, stria suturali integra, intervallis vix convexiusculis basi planatis et confusis ; sublus cinereo et rufulo pubescens, pectore lateribus punctato ; pedibus brunneo-fulvescentibus, femoribus obscuris. Lles Viti-Levu et Roratonga. Très voisin de l'O. nutator pour la forme et la taille, en diffère par le corselet plus globuleux, les élytres tronquées à peine obliquement, les intervalles des stries plus convexes et la tache brune de leur extrémité. 7. O. LATERIPICTUS Fairm., Pet. Nouv. entom., 1879, 290. — Long. 7 1/2 mill. — Oblongus, longitudinaliter arcuatus, apice leviter attenua- lus, fusco-brunneus, pube densa rufulo-cinerea vestitus, elytris utrinque plaga magna laterali fusca, ad humeros angusta, medio intus dilatata, sed suturam haud atlingente, ante apicem abbreviata et intus striga obli- qua incisa, margine ipso cinereo, sculello brunneo, spatio circa scutellum pallide brunneo vermiculato, prothorace vage fusculo trivittato, antennis griseo el fusculo variegatis ; Subtus cum pedibus rufulo-cinereo et brunneo variegatus ; prothorace antice vix sensim angustiore, lateribus leviler arcuatis, haud distincte punctalo; scutello quadrato-rotundato ; elytris apice oblique truncatis, angulis evidentibus, externo magis acuto, haud distincte punctatis, sutura postice elevata. Ile Tonga. Get insecte est facile à reconnaître par sa forme plus convexe dans le sens de la longueur et par la tache brune qui se trouve au milieu du bord externe des élytres en se prolongeant plus étroitement le long de ce bord, en avant et en arrière; la pubescence serrée ne permet pas de distinguer les stries sur les élytres ; la troncature est très nette et même fortement sinuée, IL. Corps plus oblong, subcylindrigue ; élytres à peine plus larges que le corselet. 8. O. FUSCO-APICATUS Fairm., Pet, Nouv. enlom., 1879, 290, — Long. 480 L. FAIRMAIRE. 40 mill. — Oblongo-elongatus, convexus, fuscus, dense cinereo-pubescens, elytris vage fusculo lineolatis, apice intus plaga oblonga brunnea, basi obscuriore ornalis ; capite antice parce punctato, inter antennas Stria impresso; antennis brunneis, cinereo-pubescentibus, articulis apice obscu- rioribus, 3° evidentius arcualo ; prothorace subquadrato, antice leviter angustato, poslice vix sensim attenuato, grosse parum dense punctato ; elytris angustioribus, ante apicem altenuatis, apice late et oblique trun- calis, angulo exlerno prominulo, punctato-striatis, striis parum impressis, basi intus irregularibus et cum intervallis sat fortiter punctatis, inter- vallis planiusculis, 8° ab humero incipiente paulo convexiusculo ; pectore laxe sat forliter punctato, abdomine haud perspicue punctato, segmentis ad latera fusco impr'essis. Viti-Levu. Plus allongé que les espèces voisines, et remarquable tant par la tache brune située à l’angle interne de chaque élytre et leur large troncature oblique que par le 3° article des antennes plus fortement arqué. 9. O. GRISEOGAUDATUS. — Long. 5 4/2 mill. — Oblongus, valde con- vexus, fusco-brunneus, pube rufulo-cinerea variegatus, elytris ante apicem plaga magna communi, subrotunda, intus marmorata, antice fusco limi- lata signatis, antennis brunneis, cinereo annulatis et maculosis; capite inter antennas vix concavo, antennis articulo 1° longiore, basi leviter atte- nuato, haud abrupte constricto; prothorace brevi, longitudine fere duplo latiore, antice vix sensim angustiore, lateribus leviter arcuato, antice transversim leviter impresso, basi marginato, tenuiter laxe punctulato ; scutello fusco; elytris prothorace parum latioribus, subparallelis, ante apicem anguslatis, apice ipso sat acuto, ad suturam oblique truncatis, parum regulariter lineato-punctatis, lineis apice obsoletis, utrinque lineis 2 leviter elevatis, stria suturali fere integra; femoribus infuscatis, tibis fusco maculosis. Iles Viti. Espèce très distincte par ses antennes tachelées de brun et de roussâtre, à 1°" article oblong, assez mince, le 3° nullement arqué, le corselet à peine ponclué, presque aussi large que les élytres et celles-ci à lignes ponctuées, peu régulières, ne formant pas de stries et s’arrétant à la grande tache postérieure grisâtre. Coléoptères des îles Viti, 4181 10. O. porsATUS. — Long. 5 4/2 mill. — Oblongo-elongatus, subparal- lelus, ceteris angustior et magis convexus, brunneus subopacus, prothorace lateribus elytrorumque parte apicali fere dimidia, antice oblique limitata, fulvo-lutescentibus, antennis luteo-annulatis, segmenti 1! basi, 2°, 3° L'que basi pallide luteis, pedibus luteis, femoribus late, tibiis anguste brunneo- plagiatis ; capite punctulato, inter antennas leviter concavo, antennarum articulis 3° K°que sensim arcuatis, prothorace longitudine haud latiore, lateribus leviter arcuatis, antice vix angustiore, punctis profundis sed mediocriter densis impresso, parte dorsali brunnea utrinque a vitta laterali linea pallidiore separata ; elytris medio vix sensim ampliatis, postea atte- nualis, apice obtuse truncatis, punctato-lineatis, lineis vix basi ad scutel- lum confusis et magis fortiter punctatis, post medium fere obsoletis, lateribus exceptis ; sublus haud perspicue punctatus, dense luteo pubes- cens. Ovalau et Tonga. Remarquable par sa forme étroite et convexe, qui lui donne un peu le faciès d’un Pogonocherus à élytres mutiques, par sa coloration et par la forte ponctuation du corselet et des élytres, ces dernières striées jusqu’à la base. Diffère du discedens, outre la coloration, par sa forte ponctuation et l'extrémité des élytres très obtuse, 41. ©. DisceDENS. — Long. 6 mill. — Oblongus, convexus, lateribus leviter compressus, fuscus, opacus, pube griseo-cinerea dense vestitus, capite obscuro, prothorace viltulis 2 discoidalibus brunneis et griseo spar- suto, elytrès lèneolis griseis et punctis brunneis minutis, postice paulo majoribus sparsutis, ornatis, ad latera magis obscuratis, antennis lutes- centibus, articulis apice obscurioribus ; capite summo paulo inæquali, indistincte punctato, labro palpisque luteis ; antennis corpore parum bre- vioribus, articulo 1° valde incrassato, brevi; prothorace longitudine vix latiore, lateribus leviter arcuato, antice posticeque æqualiter angustato, sed lateribus basi magis rectis, breviter marginatis, angulis posticis acute rectis, margine antico leniter cum angulis arcuatis, disco punctis raris profundis sparsuto, medio obsoletissime bilineato ; elytris prothorace parum latioribus, vix sensim jam ante medium ampliatis, postice angus- talis et apice fere acuminatis, tenuiler striolatis, striis vix impressis, dorso tantum punctulatis, intervallis 5° T°que postice paulo convexioribus; sublus tenuiter dense cinereo-pubescens, metasterno nigro-punctato, pedi- bus luteis, femoribus basi infuscatis. Iles Viti-Levu ; Ovalau; Tonga. (1881) 1'° partie, 31, L82 L. FAIRMAIRE, Cette espèce est assez grèle, ct les élytres sont coupées si obliquement à l’extrémité qu’elles sont presque acuminées, et elles sont un peu com- primées latéralement. EXOCENTRUS ACGUTISPINA. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, convexus, opacus, setis longis fuscis parum dense hirsutus, dense fusco pubescens, pube griseo-luteola sparsutus, et vittis 2, prima fere media, secunda sub- apicali majore, laceralis, griseo-luteolis; capile antice griseo-pubescente, medio sulcato, antennis corpore paulo longioribus, fuscis sat longe hir- sutis, articulis basi anguste griseis, primo clongato, basin prothoracis attingente ; prothorace transverso, lateribus antice rotundalo, ante basin spina acuta retroversa laleribus armato, poslice constricto, dense tenuiler punctalo, medio longitudinaliler obsolete impresso ; scutello triangulari, lateribus arcualis; elytris prothorace valde latioribus, ad humeros fere angulatis, subparallelis, postice vix sensim ampliatis, apice conjunctim rotundatis, punclis grossis densis lineatim impressis, punclis a medio obsoletis, lineis magis prolongatis ; sublus tenuiter dense cinereo-pubes- cens, pedibus brunneo-piceis, selulosis, femoribus sat fortiler clavatis. Iles Vili. Chrysomélides, DamELiA MARSHALLI Clark, Journ. of. Ent., If, 256.— Long. 5 mill. — Ovalis, crebre et irregulariter verrucosa et punctata, ænea, nigro-ænea vel purpureo-nigra, nilida ; capite crebre punctato, punctlis aliquando con- fluentibus ; thorace elytris duplo fere angustiore, lateribus rotundalis haud marginatis, antice et ad basin contractis, disco fortiter et dense punctato, el tuberculis quoque 3, uno medio antice aliïsque undique medium juæxta; scutello subtriangulari, punctalo ; elytris sat latis, latitudine thorace duplo fere majoribus, humeris exstantibus, laleribus parallelis, ad apicem rotundatis, fortiler et crebre punclatis, tuberculis quibusdam oblongis (érregulariler dispositis, veluti striis incertis instructis), elytris ad api- cem tenui pube vestilis ; corpore subtus rufo-nigro ; pedibus rufis vel fusco- rufis ; antennis fusco-rufis, arliculis 9-11 flavis. Iles Vili. EURYDEMUS INSIGNIS Chap., Gener. Col., X, 334.— Long. 41 à 43 mill. — Ovalis, convexus, valde nitidus, nigro-fuscus, elytris interdum brun- neo-castaneis, antennis fuscis, basi interdum brunneo-ferrugineis, capite Coléopteres des iles Viti, 483 sat fortiter sat dense punclato, inter oculos striola brevi signato, oculis magnis, Supra approximalis, antennis sat gracilibus, medium corporis longe superantibus, articulis subæqualibus, 2° paulo minore ; prothorace elytris mullo angustiore, transverso, lateribus antice arcuatis, basi tenui- ter marginata, angulis posticis acutis, extus productis, mediocriter parum dense punclato, postice tenuius ; sculello subquadrato, fere lævi ; elytris prolhorace fere duplo lalioribus, humeris obluse productis, dein postice vix sensim attenuatis, apice angustatis et obtuse rotundatis, fortiter punc- talo-substriatis, punctis grossis, profundis, striis parum émpressis, stria sulurali profunda, vix punctata, intervallis tenuissime punctulatis, late- ribus et apice trregulariter lineatis ac punctatis ; sublus lævis, pedibus omnibus, posticis præserlim, valde distantibus, tibiis K posticis exlus ante apicem sinualis, femoribus sublus spinula acuta brevi, anicrioribus 2 vix distincta munitis. Iles Vili. 4. RHYPARIDA LUTEOLA Fairm., Naturaliste, 4879, 475. — Long. 6 à 7 mill, — Ovata, convexa, sat nitida, brunneo lutescens et lutco pubescens, elytris obscure luteis, antennis basi pedibusque dilulioribus ; capite rugu- loso-punctalo, medio summo carinula brevi elevata, antice puncto oblongo impressa; antennis filiformibus, 2/3 corporis attingentibus, basi tennio- ribus, articulo 2° tertio parum breviore ; prothorace transverso, antice a medio arcualim anguslato, angulis anticis oblusis, deflexis, posticis obtuse rectis, dorso sat tenuiler densissime punclalo; scutello fere lævi, medio subelevato, basi parce punctato ; elytris breviler ovalis, basi truncatis ct prothorace paulo latioribus, laleribus subrectis, apice rotundatis, dense sat forliler inordinate punctatis, callo humerali convexo, margine externo magis rugoso ; pectore lævi, abdomine tenuiter punclato-rugosulo ; femo- ribus muticis, medio parum crassioribus, tibiis quatuor posticis apice valde emarginalis. Iles Viti. 2. R. PUNCTATISSIMA Fairm., loc. cit. — Long. 6 mill. — Præcedenti simillima et primo intuitu confundenda, sed capite prothoraceque magis æneo-obscuratis, toto eorpore supra densius ac tenuius punctato, sculello punclalissimo distincla, Ile Tonga. 48h L. FAIRMAIRE. 3. R. SUBÆNEICOLLIS Fairm., loc. cit. — Long. 4 mil. — Præcedenti affinis, sed minor, brevior ; capite prothoraceque brunneo-æneis, sat niti- dis, elytris luteo-castaneis, nilidis, dense griseo-pubescentibus, subtus brunnea, abdomine lutescente, pedibus antennisque dilutioribus, his apice infuscatis ; capite tenuiter densissime punctalo, inter oculos impresso, antennis corpore vix brevioribus, gracilibus, articulis 2° 3°que subæqua- libus, sed conjunctis quarto haud longioribus ; prothorace a basi antice leviler altenuato, densissime tenuiter punctato; scutello fere lævi, apice obtuse rotundato ; elytris brevioribus, postice paulo magis attenuatis, dense tenuiter punctatis, margine externo sub callo humerali obsolete impresso ; subtus fere lævis. Ile Samoa. h. R. TRAPEZICOLLIS Fairm., loc. cit. — Long. 6 mill — Ovata, con- vexa, nigro-ænescens, nilida, capite prothoraceque paulo minus nitidis, magis ænescentibus, antennis fuscis, basi testaceis ; capite tenuiter punc- tato, inter oculos sulco transverso, brevi, medio retrorsum breviter pro- longato, clypeo sat fortiter punctalo ; antennis articulis 6 ullimis leviter crassioribus, articulis omnibus fere æqualibus, 2° haud breviore ; protho- race trapeziformi, antice angustato, lateribus rectis, tenuissime margi- nalis, dorso laxe tenuiter punctato, margine postico utrinque a medio obliquato (angulis posticis acutis), medio recto, marginato ; scutello sat magno, ogivali, lævi ; elytris basi prothorace vix sensim latioribus, mox ampliatis, apice leviter attenuatis, rotundatis, lineato-punctatis, punctis disco medio minoribus, callo humerali lævi, convexo ; subtus magis viridi- ænescens, metaslerno medio punctalo, abdomine parce ac tenuiter punctu- lato, tibiis valde sulcatis, posticis k apice valde sericantibus et emargi- nabis. Ovalau. Diffère des précédents par la forme, la sculpture du corselet, et par les lignes des élytres régulièrement ponctuées. Je range provisoirement ces insectes dans le genre Rhyparèda, en atten- dant une classification définitive de ce groupe, qui est encore bien embrouillé. 11 me semble que la proportion relative du 2° article des antennes n’a pas l’importance qu’on paraît y attacher. Coléoptères des îles Viti. 485 Genre VITIBIA, nov. gen. Caput mediocre, prothorace haud inclusum ; oculi convexi, ovati, intus vix sinuali. Antennæ sat longæ, parum tenues, articulo 2° tertio dimidio breviore. Prothoraz rotundato-subquadratus, elytris sensim angustior, laleribus angustissime marginatis. Scutellum ovatum. Elytra ad humeros angulata, apice oblusa. Prosternum lalum, apice dilatatum, truncatum, mesosternum modice lalum, truncatum ; abdomen basi latum, truncatum. Pedes inermes, femora medio incrassata, libiæ Lk posticæ apice villosæ et emarginalæ ; tarsi mediocriter latis subtus villosi, articulo ultimo pro- funde bilobo. Genre voisin des Metachroma, mais distinct par la proportion des articles des antennes; diffère des Ghrysopida par les fémurs tous mutiques, et des Pyropida par les yeux à peine visiblement sinués et l’épistome indistincte- ment séparé du front. V. RUFOVIOLACEA. — Long. 6 mill. — Ovata, postice præsertim valde convexa, poslice rufo-testacea, nitidissima, elytris violaceis, apice æneo- micantibus, antennis fuscis, articulis 3 primis et 4° basi testaceis, tarsis piceis ; capile vix perspicue punctulato, énter oculos obsolete impresso ; antennis corporis medium superantibus, parum tenuibus, articulis sub- æqualibus, 2° exceplo, ullimo distincte appendiculato ; prothorace longitu- dène paulo latiore, antice angustiore, lateribus antice valde rotundatis, angulis anticis nullis, posticis valde obtusis, sat tenuiter laxe punctato : scutello lævt; elytris valde convexis, basi punctato-lineatis, post medium tenuiler irregulariler punctulalis, apice tantum et margine externo sat fortiler punctatis, stria suturali antice punctata, postice sulciformis ; pec- tore punclalo, prosterno inter coxas marginato ; abdomine lævi, segmento ullimo punctalo, apice villosulo. Iles Viti. Le Rhyparida formosa Baly me paraît voisin de cet insecte et pourrait bien rentrer dans le même genre : RHYPARIDA FORMOSA Baly, Trans. Ent. Soc. Lond., 4877, 40, — Long. 6 mill, — Anguste oblongo-ovata, convexa, rufo-testacea, nitida, antennis 1486 L. FAIRMAIRE. (basi excepta) tarsisque nigris ; elytris viridi-metallicis, regulariter punc- tato-striatis, striis ad apicem minus fortiter punctatis. Hab. New-Hebrides. Head smooth, remotely punctured ; clypeus semiovate, ils apical border obsolete ; three lower joints of antennæ rufo-fulvous, the rest black; jaws nigro-piceous. Thorax not broader than long; sides regularly rounded, converging at base and apex, all the angles acute ; disk remotely punctu- red. Elytra much broader than the thorax, oblong, sides parallel, apex subacutely rounded ; above convex, not excavated below the basilar space, the humeral callus moderately prominent ; surface distinetly punctate- striate, the striæ less strongly impressed on the hinder disk; interspaces plane, impunctate. PROMECOTHECA COERULEIPENNIS Fairm., Col. Polyn., 95. — Blanch., Voyage au Pôle Sud, IV, 312, pl. 18, fig. 6. — Long. 6 1/2 mill. —Oblonga, elytris parallelis, flavo-testacea, nitida, elytris cœruleis,, abdomine fusco; capite inter oculos foveolis tribus impresso, media angusta, untennis vali- diusculis, mediam corporis paulo superantibus, apice fuscis ; prothorace convexo, subquadrato, latitudine paulo longiore, antice utrinque transver- sim impresso, ante basin paulo constricto et transversim profunde sulcato ; scutello lævi, obtuse truncato ; elytris subparallelis, apice tantum rotun- datis, foveolato-lineatis, ad suluram et extus substriatis ; metasterno medio fortiter sulcato, utrinque convexo, lævi, abdomine lateribus parce punc- tato, segmento ultimo biimpresso. Iles Viti, Vavao. Var. Elytris basi plus minusve testaceis. — P, Reichei Baly, Trans. Ent. Soc. Lond., 1869, 374. — Vavao. Genre MALACOTHERIA, gen, nov. Ce nouveau genre se distingue à peine des Galeruca ; il a, comme ces dernières, les cavités cotyloïdes fermées, mais les hanches antérieures sont contiguës, le mésosternum forme une pointe très fine qui ne dépasse pas le milieu des hanches intermédiaires, et le métasternum se prolonge en lobe tronqué jusqu’à la pointe du mésosternum ; les épipleures sont prolongées presque jusqu’à l’extrémité des élytres, les tibias antérieurs Coléoptères des îles Viti. 187 ont un petit éperon. D’après ces caractères, il n’est pas facile de trouver la vraie place de ces insectes qu’on ne peut cependant éloigner des vraies Galeruca ; et pourtant les cavités cotyloïdes antérieures sont si peu fer- mées ! la cloison au devant du prosternum est si mince ! Les yeux ne touchent pas le bord antérieur du corselet, les antennes sont assez fortes, le 1° article est égal au 3°, le 2° est un tiers plus court que le 5°, le corselet est court, un peu sinué latéralement, l’écusson est assez grand, arrondi, les élytres sont impressionnées longitudinalement le long du bord externe, ce qui détermine une légère côte parallèle à ce bord, les tibias postérieurs sont finement carénés, les crochets des tarses sont petits, minces et finement bifides, et le pénultième article est profondément bilobé. Le corps est d’une coloration sombre, pubescent; les antennes sont annelées, Diffère des Aulacophora par lesFépipleures presque complèles et les cavités cotyloïdes fermées. 4. M. FUuNEREA. — Long. 8 mill. — Ovata, paulo oblonga, sat convexa, brunneo-fusca, subopaca, sublilissime cinereo-pubescens, corpore subtus, pedibus scutelloque fulvo-luteis, femoribus annulo fusco, tibiis apice tar- sisque fuscis, antennarum articulis basi breviter luteis; capite subtiliter coriaceo, inter oculos obsolele impresso, epistomate luteo; antennis medium corporis allingentibus, articulis omnibus subæqualibus, 2° breviore, ultimo aculo ; prothorace elytris valde angustiore, longitudine plus duplo latiore, angulis anticis acutis, margine postico medio sinuato, utrinque obliquato, angulis posticis obtusis, sed evidentibus, lateribus medio fere angulatum rolundalis, dorso ulrinque late oblique impresso ; scutello subquadrato, angulis rotundatis ; elytris medio leviler ampliatis, sat late marginatis, apice rolundatis, angulo sulurali subacuto, dense tenuiter punctatis extus obsoletissime costulatis, margine exlerno anguste nitido, nudo ; subtus longius pubescens. lies Viti. 2. M. STRIGISCUTATA. — Long. 6 mill. — Oblongo-ovata, postice leviter amplialu, fusco-brunnea, subnitida, subtililer cinereo-pubescens, capite nigricante, prothorace luleo, capite antice subantennis luteo antennarum arliculis basi brevissime luteis, sublus cum pedibus lutescens, femoribus posticis fusco-annulatis, tibiis tarsisque fuscis ; capite summo impresso et obsolete sulcato; antennis articulo 3° secundo vix longiore et quarto bre- 188 L. FAIRMAIRE. viore; prothorace brevissimo, sat fortiter punctato, transversim late impresso ; scutello truncato, medio sulcato ; elytris minus tenuiter dense punctatis, extus ab humeris parum acule carinatis. Var. B. Prothorace fusco, luteo marginato, scutello fusco, pedibus plus minusve luteis. — Ovalau. Var, C. Prothorace toto fusco, scutello luteo. — Iles Viti. Ressemble assez à l'espèce précédente ; en diffère, outre la taille et la coloration du corselet et de l’écusson, par la tête non largement impres- sionnée, le 8° article des antennes plus court ; le corselet est fait de même, sauf pour les impressions et la ponctuation ; l’écusson est strié, les élytres sont moins élargies et plus en arrière; elles sont moins large- ment rebordées, nettement carénées vers les bords, et la ponctuation est sensiblement plus forte. La strie de l’écusson est souvent peu distincte. 3. M. LATERITIA.—Long. 6 mill. — Oblonga, postice vix sensim leviler ampliata, fusca, subnitida, cinereo-pubescens, elylrorum margine externo anguste, prothorace (maculis 2 fuscis exceptis), scutello, capitis parte antica, corpore sublus pedibusque (tibiarum apice externo larsisque excep- tis) luteo-testaceis, antennarum articulis 5 primis basi breviter et subtus luteis, labro fusco; capite punctato, inter oculos haud impresso ; antenna- rum articulo 4° clavato, 3° quarto æquali; prothorace brevi, lateribus fere rectis, antice vix angustato, angulis anticis minus acutis, posticis obtusis, dorso punctato, ulrinque transversim late impresso ; scutello con- vexæiusculo, subtiliter punctulato, apice obtuso ; elytris longioribus, apice minus rotundatis, angulo suturali producto, densissime sat tenuiler punc- tatis, carina externa evidentiore, epipleuris basi minus planalis, episternis postlicis longiludinaliter impressis. Iles Viti. Diffère des précédentes espèces par le corps plus allongé, la tête non impressionnée, les angles antérieurs du corselet moins pointus, l’écusson sillonné , les élytres plus pointues à l'angle sutural et plus nettement carénées en dehors. Les taches du corselet manquent parfois, tous les articles des antennes sont parfois annelés, et les genoux sont aussi quel- quefois bruns. Coléoptères des îles Vitr. 1189 Genre METRIOIDEA, nov. gen. Ce genre rentre dans le groupe des Platyxanthites à cause de ses cavités cotyloïdes fermées, des hanches antérieures contiguës, du repli épipleural ne disparaissant qu'après le milieu de leur longueur, des tibias inermes, des crochets tarsiens appendiculés, du prosternum indistinct et des antennes à peine pubescentes. IL diffère des Dorydea et des Palpoxena par le front qui présente, entre les antennes, un sillon à bords très rele- vés, le labre faiblement sinué, non échancré, et les antennes à 8° article un peu plus long que le 2°, plus court que le 4°. Les veux sont gros, saillants; les antennes sont un peu moins longues que le corps, assez grêles, les articles subégaux à partir du 4°, le dernier un peu plus court; le corselet est un peu plus large que long, de moilié plus étroit que les élytres; celles-ci sont élargies en arrière et fortement arrondies à l’extré- mité. Le dernier article des palpes maxillaires est conique, assez épais. Le 4° article des tarses est aussi long que les deux suivants réunis, M. SIGNATIPENNIS. — Long. 3 1/2 à 4 4/2 mill, — Ovata, convexiuscula, sat dilute testaceo-lutea, prothorace medio et utrinque nigro, elytris utrin- que macula minuta humerali, plaga dentata externa ante media et macula sæpe biloba ante apicali, cum præcedente interdum per marginem con- Juncta, nigris, et interdum utrinque lineis 2 dorsalibus nigris in suturæ medio conjunctis et diffusis, scutello nigro; antennis infuscatis, basi luteis ; prothorace parvo, lateribus cum angulis anticis rolundatis, angulis pos- ticis paulo oblusis, sat tenuiter, sat dense punctulato ; elytris magis for- titer dense punctatis, utrinque lineis 2 vage impressis, apice separatim rotundatis. Iles Viti, Ovalau. Chez la femelle, l'abdomen déborde assez les élytres à l'extrémité, Quelquelois la tache humérale disparaît et les autres deviennent beau- coup plus petites. 1. FEBRA VENUSTA Clark, Journ, of Entom., II, 262, pl. x11, fig. 5. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovalis, parallela, punctato-striata, rufa, læte nitida ; capite rufo-flavo, inter oculos longitudinaliter foveolato, impunc- tato ; thorace transverso, lateribus lente rotundatis-marginatis impunctato 490 L. FAIRMAIRE. (ad basin ipsam puncla rara dispertiuntur), rufo-flavo; scutlello lævi, rufo; elytris parallelis, sal convexis, punclato-striatis, punclis minutis (in striis 3° et L° distantibus flavis, post medium rufo-flavis, vel purpu- reis); pedibus anterioribus flavis, posticis femoribus purpureo-nigris tibiisque rufo-flavis ; antennis rufo-fuscis, ad basin rufo-nigris ; corpore subtus rufo. Iles Fiji (Clark). 2, F. SEMIAURANTIACA. — Long. 5 1/2 mill. — Cette espèce ressemble beaucoup à la description de la précédente, mais les deux tiers postérieurs des élytres sont d’un bleu violacé, les deux pattes postérieures sont d’un bleu foncé, avec les tarses un peu roussätres, l'abdomen est entièrement d'un bleu foncé, les antennes sont brunes, avec les deux premiers articles d’un bleu foncé, le 3° fauve, l'extrémité du 44° très pointue et fauve, et les tarses sont légèrement enfumés ; en outre, la ponctuation des élytres est assez grosse et s’oblitère dès le milieu. Ovalau. L’unique individu que j'ai vu est sans doute une femelle, et les antennes n’alteignent pas les dimensions indiquées par l’auteur du genre. 3 F. VARIOLOIDEA. — Long. 4 mill. — Ovoidea, antice vix angustior, convextuscula, obscure rufescens, viridi-æneo tincla, lateribus viridi-æneo- metallicis, subtus fuscos-ubviolascens, nitidissima, pedibus flavo-testaceis, femoribus posticis fusco-violaceis, antennis nigro-fuscis, articulis 3°, 1°, 5°, 10°, Al°que flavis ; supra dense confertim grosse punclata ; capite minus grosse, sed dense punctato; antennis corpore viæ brevioribus, sat gracilibus, sed apicem versus crassioribus, articulo 1° elongalo-clavato ; prothorace transverso, antice angustato, margine externo anle marginem anticum extus sat obtuse dentato ; scutello minuto, punctulalo ; elytris prothorace latioribus, apice conjunclim rotundutis, sublinealim punctatis, suturam versus magis irregulariler, elytris apice magis declivibus et cum margine ecterno lævioribus ; sublus lævis. @. Ovalau. Sculptura variolosa à præcedentibus valde discrepens, sed characteribus genericis onnino congruens. Cotéopteres des îles Viti. L91 Coccinellides. HiPPODAMIA PUNCTULATA Le Conte. — Long. 6 mill. — Regulariter ovata, sat convexa, nigra, elytris rubris, immaculatis, subtilissime dense punc- tulatis, apice obtusis, capilis macula antica subrhombea et puncto ante oculos, prothoracis maculis utrinque 2 marginalibus, striga antica et dor- salibus punctis 2 pallidis, palpis basi et utrinque maculis 2 pectoralibus pallidis. Iles Tonga. Je ne puis trouver aucune différence entre cet insecte et les exemplaires venant de San-Francisco. Du resle on voit dans le travail de Boheman (Frig. Eugen. Resa) qu’un certain nombre de Chrysomélides et de Gocci- nellides ont été importées de la Californie dans les îles de l'Océan Paci- fique. CHILOMENES POLYNESIÆ Crolch, Rév., 1481. — Ovate, not very convex, black; tarsi, inner half of epipleuræ and sides of ventral segments orange ; thorax black, sides broadly ochreous, not quite reaching the posterior angles, anterior margin narrowly ochreous; elytra black each with five reddish orange subequal spots, arranged 2, 3, 1; claws very short and weak. — Long. 4 4/2-2 1/4 lin. Fiji Island (Rippon); N.-Caledonia (Fauvet); Norfolk Isl. (B. M.). Yarieties occur with the apical and third spots confluent, or almost entirely black with the humeral and apical spots visible. COELOPHORA ATROLINEATA. — Long. 4 1/2 mill. — Subhemisphærica, convexa, nitida, supra rufescenti-flava, elytris lènea suturali angusta et utrinque vitta vix arcuata, basin haud atlingente, postèce abbreviala nigris, prothorace vitla basali media antice late sinuata, ulrinque abbreviata nigris, puncto utrinque ad latera sat magno punctoque parvo capitis fusco- nigris, subtus nigra, peclore ulrinque maculis 2 pallidis, abdomine flavo marginalo, pedibus flavis, femoribus late nigris ; prothorace brevi, lon- gitudine fere quadruplo latiore, antice angustalo, lateribus cum angulis poslicis rotundatis, margine postico late arcuato, tenuissime dense punctu- lato, angulis anticis productis, sat acuiis ; elytris basi lale sinuatis et angustissime nigris, anguste marginatis, densissime tenuiter punclatis. Iles Viti, Ovalau ; se retrouve à la Nouvelle-Calédonie, 492 L. FAIRMAIRE, — Coléoptères des îles Viti. Ressemble à la G. inequalis Fab., d'Australie, mais moins courte, d’une coloration plus claire, les bandes des élytres très étroites, régulières, et le corselet moins noir à la base. La Coccinella tricolor Fab, se rencontre aussi aux îles Tonga. 1. EPILACHNA MONTROUZIERI Fauv., Bull. Soc. Norm., 1862, 174, var. Fijiensis Grotch, Rév., 89. — Subovate, bright ochreous, shining, covered with golden pubescens, puncluation sparce, coarse punctures deep, well marked ; thorax finely and obsoletely punclulate, sides concave; elytra each with six black spots, arranged as in E. chrysomelina, 2, 2, 2, but all subtriangular, or wedge shaped. — Long. 3 lin. Fiji Isl. (B. M.). This differs from all the Asiatic species by having the inner spots of the central pair close to the suture, in this respect ressembling the African forms. Antennæ rather short. 9, E. URVILLEI Montr., Ann. Soc, ent. Fr., 1861, 185. — Long. 7 1/2 mill. — Breviter ovata, paulo ante medium latior, apice anticeque fere simililer altenuata et rotundata, valde conveæa, pallide flavo-lutes- cens, dense luteo-villosula, cupite rufo, prothorace macula postica nigra, transversa, intus linea bifida lutea signala, elytris utrinque maculis 6 nigris, 2 basalibus, externa subhumerali oblonga, 8° ante medium prope suluram, 4° exlerna, media, extus producta, 5° ovatla prope suturam, G° subexterna ante apicem silis, sublus (proslerno et mesosterno exceptis) fusca, abdominis segmentis apice ct metasterni margine antico tluteo anguste marginatis, libiis fusco-lineatis, poslicis fere tole infuscatis ; capite levissime concavo ; prothorace brevissimo, lateribus antice valde rolundato, tenuissime punctulato, ad latera explanato ; scutello triangu- lart, acuto ; elytris prothorace basi paulo latioribus, mox amplialis, mar- ginalis, apice rotundatis, tenuiler sat dense punctulatis ; abdominis seg- mento 5° apice medio obsolele carinulato, carinula apice elevatiore. Raiatea ; se trouve aussi à la Nouvelle-Galédonie. ESSAI DE CLASSIFICATION DES BLAPSIDES DE L'ANCIEN MONDE 38 PARTIE (1). Par M. Ennesr ALLARD. EIRE PEER (Séance du 23 Juin 1880.) 7° Genre. Elaps Fabr., Lacord. (Suite). DEUXIÈME DIVISION. J'ai classé dans cette division tous les Blaps qui ont la plantule tron- quée et qui, comme je l'ai dit antérieurement, ont sur le prothorax et les élytres une dépression n’existant pas dans les Blaps de la première division. J'ai pu assez bien conserver les coupes adoptées par Motschulsky (Bull. Ac. Petr., II, 1860, p. 408), mais il a compris dans son sous-genre Bla- pisa la Blaps mucronata Latr. (Chevrolati Sol.), qui a une disposition particulière des cuisses antérieures que n’ont pas les autres Blapisa ni les autres sous-genres. En effet, presque tous les Blaps n’ont que les quatre cuisses postérieures comprimées, les antérieures sont renflées en assez forte massue et arron- dies. Dans la mucronata Latr., les cuisses antérieures ne sont guère plus renflées que les autres et sont comprimées comme elles. Ce caractère (1) Voir Annales de 1880 : 1"° partie, p. 269, et fig, 4 à 15, — Ann, 1881 : 2° partie, p. 1314, fig. 46 à 55. Ann. Soc. ent. Fr. — Mars 1882. 494 E. ALLARD. suffit-il pour faire un genre ? je ne le pense pas; mais il justifie, je crois, le placement de la B. mucronata dans une subdivision séparée à ajouter à celles de Motschulsky. h‘ Sous-Genre. Blapisa Mots. Élytres ovales et assez convexes, avec un prolongement caudal nul ou très court. Prolhorax assez convexe. Les élytres sont munies latéralement d’un rebord non visible dans toute sa longueur quand l'insecle est examiné perpendicalairement en dessus. L'épistome n’a pas les angles antérieurs proéminents en forme de dent. La plantule est t'onquée. Ce groupe forme le passage entre les Blaps de la première et de la seconde division. Il a les élylres assez voûlées comme dans la première, et le prothorax n’est point encore aussi aplali que nous allons le trouver dans les sous-genres suivants, mais la forme de sa plantule le classe nettement dans la seconde division et la plupart des espèces ont une ponctuation dense qui ne se trouve jamais dans la première division. L1. BLapisA GONvExA Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 243. B. mutata Gemm., Col. Heft., VI, 4870. Long, 26 mill.; larg. 44 mill — D'un noir terne; ovale- oblongue. Labre échancré en devant, cilié ; épistome tronqué en devant, criblé, ainsi que la tête, de points aspères ; suture de l’épistome à peine sensible. Antennes ayant les articles 4 à 7 coniques, une fois et demie aussi larges que long. Prothorax d’un tiers plus large que long, un peu échancré en devant et presque droit en arrière; il est plus étroit anté- Fig. 56. rieurement qu’à la base et ses côlés sont légèrement arrondis : il est entièrement rebordé et le rebord latéral forme un peu gouttière ; son disque est criblé de points enfoncés assez serrés ; il est obsolèlement Canaliculé, avec une légère impression transversale le long de la base, et une pelite fosselle arrondie à égale distance du bord latéral et du milieu. Blapsides de l'Ancien Monde. 495 Élytres convexes, ovales, un peu atténuées à leur base où elles ont la largeur du prothorax; allant en s’élargissant jusqu’au tiers antérieur où elles ont leur plus grande largeur qu’elles conservent jusqu'aux trois quarts, s’atténuant faiblement de là jusque près de leur extrémité où leur gibbosité est brusquement déclive, et se terminant par un prolongement caudal court, épais et obtus ; leur surface est couverte de très petits points enfoncés, espacés, et de stries ponctuées, fines, mais assez régu- lières. La carène latérale est invisible du dessus. Le rebord des élytres va en diminuant graduellement depuis la base. Le dessous est terne comme le dessus. Le menton est rond en devant. Le proslernum se recourbe un peu au-dessous des hanches, puis s’avance en carène assez tranchante, droite, L’abdomen est assez fortement rugueux, les cuisses et tibias aspères en dessus, les deux tibias antérieurs échancrés à la base. Le mâle a le premier segment abdominal bordé au bas d’une brosse de poils jaunes, puis orné de quatre forts sillons, rugueux, au-dessus des- quels se trouve un petit tubercule pyramidal, placé au-dessous du niveau des hanches. Il a les quatre tibias antérieurs un peu courbes en dedans, les postérieurs droits. Galilée. Ma collection. — Syrie. Collection Bates, Je possède une variété de cette espèce chez laquelle les stries ponctuées manquent sur les élytres. Il n’y reste que des points confus, épars. Il y à une assez grande analogie entre la B. convexa et la gibba Cast. Je ne vois pas de raison pour ne pas conserver à celte espèce le nom de convexa que lui a donné M. Reiche et pour lui substituer celui de mmulata comme le fait le Catalogue de MM. Gemminger et Harold. L2. BLAPISA GIBBA Cast., Hist. Nat., Il, 1840, p. 200. B. australis Sol., Slud. ent., p. 322. B. ecaudata Kust., Käf. Eur., 8, 45. Var. À. planicollis Sol., p. 322. Var. B. émpressicollis Sol., ibid. Long. 17 à 23 mill.; larg. 8 à 41 mill. — Oblongue, ovale, quelquefois 496 E. ALLARD. assez brillante et paraissant généralement à l'œil nu très lisse, quoique couverte en dessus de petits points enfoncés, un peu plus marqués et plus serrés sur la tête et le prothorax que sur les élytres, surtout chez la femelle, car souvent chez le mâle cette ponctualion est très fine et très écartée sur tout le dos. Labre échancré et cilié; épistome tronqué par devant, séparé du front par un sillon transverse, profond et droit. Fig. 57. Prothorax transverse, légèrement convexe et légèrement voülé transversalement, très légèrement échancré en arc postérieurement et avec les angles pas sensiblement prolongés en arrière. Sa plus grande largeur est située un peu avant le milieu et il se rétrécit ensuite, un peu plus vers Ja tête qu’à la base, en s’arrondissant plus ou moins sur les côtés. Élytres très convexes, faiblement atténuées à leur base où elles ont la largeur du prothorax, allant en s’élargissant jusqu’au tiers antérieur où elles ont leur plus grande largeur qu’elles conservent jusqu'aux trois quarts, s’atténuant faiblement de là jusque près de l'extrémité où leur gibbosité est brusquement déclive, et se terminant par un prolongement caudal, triangulaire, court, épais, obtus, assez prolongé (4), dépassant peu l’abdomen (®). La carène latérale des élytres n’est pas visible du dessus. Le rebord diminue graduellement de largeur à partir de la base. Le menton n’est pas échancré ; le prosternum, au-dessous des hanches, se recourbe, s'écrase et se termine par un pelit tubercule. L’abdomen est d’un noir brillant, finement granuleux et à plis transverses et longitudi- naux très fins. Les pattes sont assez grêles, les cuisses lisses et ponctuées; les quatre tibias antérieurs sont un peu courbes et les deux antérieurs échancrés à la base. Les antennes sont minces, avec les articles 4-7 oblongs, coniques, à peu près de même longueur. Le mâle est un peu plus étroit et un peu plus allongé que la femelle. Ïl a une brosse de poils jaunes au bas du premier segment abdominal, qui est fortement plissé transversalement, au-dessous d’une petite callo- sité placée entre les hanches. Cette espèce est très répandue en Sicile, à Naples, en Corse, à Mahon, en sorte qu’on en voit beaucoup d'exemplaires. C’est ainsi que j'ai retrouvé les deux variétés signalées par Solier : La var. A, qui a le prothorax plus plan et à bords un peu redressés Blapsides de l'Ancien Monde, 497 brusquement, à angle droit sur la base, et dont la ponctuation est plus forte (Naples); La var. B, à prothorax plus arrondi sur les côtés, avec une impression transverse postérieure plus large et plus marquée, et la base plus échan- crée (Sicile). LS. BLAPISA LATICOLLIS Sol., Acad. d, Sc. de Turin, t. VI, 1843, p. 324. B. serripes Reiche, Cat., p. 459. Long. 26 à 27 mili.; larg. 12 4/2 mill. — Forme d’an gros Zabrus. Corps très convexe, oblong, subcvlindrique, très obtus et très brusquement courbé verticalement à la partie postérieure. Labre échancré et cilié antérieurement, glabre en dessus. Épislome un peu échancré par devant; il n’y a pas de sillon transverse à la suture avec le front. Tête densément ponctuée, sauf sur le vertex où elle est lisse. Antennes épaisses, Fig. 58. ayant les articles 4, 5, 6 d’un tiers environ plus longs que larges, le 7° élargi davantage au sommet. Prothorax notablement transverse, guère plus étroit que les élytres, presque deux fois aussi large que long, à peu près également rétréci en avant et en arrière, en s’arrondissant sur les côtés et un peu échancré à la base. Il est rebordé latéralement et à la base, mais le rebord disparaît dans le milieu du devant; convexe, finement et densément pointillé. Élytres très convexes, à côtés subparallèles, très obtuses à l’extrémité et pas sensiblement prolongées au delà de l'abdomen. Le rebord de l'élytre est un peu plus large dans le premier tiers que dans le second, mais il ne diminue sensiblement que dans le troisième tiers. Les élytres ont une poncluation très fine, plus écartée que sur le prothorax. Le menton est très faiblement échancré en devant. Le prosternum, recourbé et aplati au-dessous des hanches, se termine par une saillie obtusément pointue. Le dessous du prothorax et la poitrine sont densé- ment et rugueusement ponclués ; l’abdomen l’est beaucoup plus finement et est plus lisse. Chez le mâle, le premier segment abdominal est marqué dans son milieu de cinq ou six foris sillons creux, transversaux, très raccourcis, et entre lui et le deuxième segment il y a une brosse de poils (1881) 1'° partie, 32. 198 E. ALLARD. courts et jaunes. Les pattes sont médiocrement longues, robustes; les tibias postérieurs droits chez le mâle. Syrie. Collections Fairmaire, la mienne. — Égypte, selon Solier. Lh. BLapisA BREvIS Fisch., Spicil., p. 96. Long. 48 mill.; larg. 9 mill. — Cette espèce peut être aisé- ment confondue avec B. gibba Cast., à laquelle elle ressemble beaucoup. Elle s’en distingue par sa taille plus petite, par son corselet coupé carrément en devant et en arrière, par ses élytres relativement plus courtes et moins convexes, par le rebord des élytres qui est d’égale largeur dans sa moilié anté- Fig. 59. rjeure au moins, par le mésosternum plus canaliculé et ridé longitudinalement, par le métasternum coupé en travers par un fort sillon, au-dessus duquel se trouve deux larges fossettes, tandis qu’il est presque plan dans B. gibba; enfin par la ponctuation du corselet et des élytres plus fine, mais beaucoup plus serrée que dans celte espèce. Ovale, d’un noir peu brillant, Labre à peine échancré, légèrement pubescent; épistome tronqué par devant, séparé du front par un sillon transverse, fin et droit ; front plan; têle finement et densément pointillée; antennes épaisses, à articles 4-7 à peine une fois et demie aussi longs que larges. Frothorax transverse, légèrement convexe et légèrement voûlé trans- versalement; coupé droit à la base et au sommet ; les côtés, presque aussi arqués que dans B. gibba, sont arrondis antérieurement ; le rebord dis- paraît dans le milieu du bord antérieur et est plus épais sur les côtés qu’à la base ; les bords latéraux sont un peu en gouttière ; il y a une impression transversale peu profonde le long de la base; il est très fine- ment et densément pointillé. L’écusson paraît court, large, triangulaire, et n’est pas couvert de poils, Élytres ovales, avec leur plus grande largeur au delà du milieu, con- vexes, mais avec la suture un peu enfoncée, et par suite le dos aplati, assez gibbeuses postérieurement et se terminant en pointe obtuse, trian- gulaire, courtes, dépassant à peine l'abdomen. La carène latérale n’est pas visible du dessus; le rebord latéral est presque d’égale largeur dans plus de sa moitié antérieure et se rétrécit ensuite ; il est lisse. Tout le Blapsides de l'Ancien Monde. 4199 dessus est couvert de petits points très fins, très serrés, avec quelques vestiges peu apparents de stries. Le menton est arrondi en devant ; le prosternum, échancré entre les hanches, se recourbe en dessous en carène très obtuse. L’abdomen est finement rugueux, brillant, avec les deux derniers segments finement pointillés. Il y a sur le premier segment quatre ou cinq plis transversaux profonds et larges. Les cuisses sont presque lisses; les tibias antérieurs sont échancrés à la base. Je ne possède qu’un exemplaire de cette espèce ; j'en ignore le sexe; il provient de Tartarie, d’après M. Ém. Deyrolle, qui me l’a cédé, 45. BLAPISA ACUMINATA Fisch., Spicil., p. 89. Long. 22 mill.; larg. 8 mill. — Étroite, légèrement ovale, d’un noir brillant. Labre pubescent en dessus; épistome tron- qué en devant; sa suture avec le front n’est pas marquée; la tête est finement ponctuée de points peu serrés, presque lisse entre les yeux. Antennes à articles 4, 5, 6 coniques, un peu plus longs que larges, plus allongés que dans Solieri; le 7° est plus Fig. 60. large que les précédents. Prothorax étroit, paraissant plus long que large, tronqué à la base, à peine échancré au sommet; ses côlés sont arrondis en devant en s’élar- gissant légèrement: ils descendent ensuite presque en droite ligne sur la base; en dessus il est un peu pulviné, c’est-à-dire un peu convexe, avec les bords latéraux et antérieur un peu tombants vers le bas; il est donc moins plat que dans Soléeri; son rebord, assez fort à la base, est nul devant et si étroit sur les côtés qu’il est à peine distinct. Sa ponctua- tion est très fine, écartée et difficile à apercevoir. L'’écusson, très petit, disparaît sous une couche de poils ferrugineux. Élytres étroites, oblongues, convexes, de la longueur du prothorax à la base, se dilatant faiblement, arquées latéralement, rétrécies graduellement en arrière et terminées par une pointe triangulaire. Elles sont assez con- vexes, à carène latérale invisible en dessus; le rebord va en diminuant de largeur de la base à l’extrémité ; il est un peu courbe dans son pre- mier tiers. En dessus, elles ont de nombreuses et fines stries ponctuées, et des points épars, fins, dans les intervalles. - 500 E. ALLARD. Le menton est large et très légèrement échancré, le prosternum forte- ment canaliculé entre les hanches et retourné et aplati en dessous; l'abdomen rugueux, avec les deux derniers segments ponctués ; le premier segment du mâle a six ou sept plis transverses et une brosse de poils jaunes entre lui et le deuxième segment. Les pattes sont courtes, épaisses. M. Chevrolat m'a communiqué un mäle typique de celle espèce, qu’il a reçu de Fischer et qui provenait de Sibérie. Cette espèce a assez d’analogie avec la Solieri, mais elle est plus petite, plus étroite, plus convexe. Son corselet, plus long que large, étroit et presque lisse, et ses élytres elliptiques, bien triangulaires à l'extrémité, la caractérisent suffisamment. A6. BLAPISA KASHGARENSIS Bat., Gistul. entom., vol. II, p. 473. Long. 25 mill.; larg. 9 mill. — Cette espèce ressemble extré- mement à B. acumunata Fisch. C'est la même couleur, la même forme, avec une analogie frappante dans la ponctuation. Aussi ai-je cru d’abord ne voir qu'une acuminata un peu forte, Mais à l’examen on reconnaît les différences suivantes : La tête est plus large et plus lisse; les antennes ont les articles 4-7 plus longs, et les articles 8, 9, 10, au lieu d’être Fig. 61. courts et ronds comme dans l’acuminata, sont fortement ellip- tiques. Le prothorax, plus large que long, a les côtés plus dilatés et plus arrondis que dans acuminata ; de plus il est tout à fait lisse. Les élytres sont presque pareilles, cependant leur queue, au lieu d’être triangulaire, s’'écarte et forme deux petits prolongements, très courts, recourbés en dessous à l’extrémilé. Leur ponctuation est plus fine, plus écartée que dans acuminata, mais on voit comme dans cette espèce de nombreuses stries longitudinales faiblement marquées. En dessous, les deux espèces sont assez semblables, si ce n’est que les cuisses de la Æashgarensis sont plus lisses, moins ponctuées, et que les sillons transverses du premier segment abdominal du mâle sont moins saillants. Voici du reste la description de cette espèce : Étroite, légèrement ovale, d’un noir brillant. Labre pubescent en des- sus; épistome tronqué en devant; à sa suture avec le front il y a un Blapsides de l'Ancien Monde. 501 sillon transverse, bisinueux ; la tête est très finement pointillée de points écartés ; les antennes, plus longues que dans B. acuminata Fisch., sont conformées comme je l'ai dit plus haut. Prothorax un peu plus large que long, tronqué et cilié à la base et au sommet ; la largeur de sa base paraît égale à sa hauteur, mais les côtés s’élargissent un peu en s’arrondissant, en devant, jusqu’à la moitié et descendent ensuite presque en droite ligne sur la base; la plus grande largeur du prothorax se trouve ainsi vers son milieu. En dessus, il est un peu pulviné, c’est-à-dire un peu convexe, avec les bords latéraux et antérieur un peu tombants vers le bas. Son rebord est nul devant et der- rière et est fin et étroit sur les côtés et aux angles postérieurs. Il paraît lisse en dessus ; cependant avec une forte loupe on distingue une ponc- tuation extrêmement fine et très écartée. L’écusson disparaît sous les cils jaunes qui bordent la base du prothorax. Élytres étroites, oblongues, convexes, de la largeur du prothorax à la base, se dilatant faiblement ensuite, arquées latéralement, rétrécies gra- duellement en arrière et terminées par une pointe courte, nettement bifurquée et recourbée en dessous. Leur forme est plus elliptique qu’ovale. Elles sont assez convexes, à carène latérale invisible du dessus; le rebord ne me semble diminuer de largeur que dans ses deux tiers postérieurs ; il est un peu courbe dans son premier tiers. En dessus elles ont de nom- breuses et fines stries ponctuées et des points épars dans les intervalles ; ces stries sont peu distinctes, et leurs points, aussi fins que ceux des intervalles, se confondent avec eux ; ils sont moins apparents que dans acuminata et nullement rugueux. Le menton est large, convexe et très légèrement échancré. Le proster- num est faiblement canaliculé entre les hanches, très recourbé et très aplati au-dessous. L’abdomen est rugueux et ridé sur les trois segments antérieurs ; le premier segment du mâle porte entire les hanches posté- rieures une assez forte callosité, très usée par le frottement, transversale- ment sillonnée dans son milieu et au-dessous de laquelle il y a cinq ou six plis transversaux. Il y a en outre une forte brosse de poils jaunes à la base du premier segment. Les paltes sont assez fortes, de longueur ordi- naire, les cuisses à ponctuation écartée. La plantule, à la base des ongles, est courte et tronquée. L’insecte mâle que je viens de décrire provient de Kashgar, Il m’a été communiqué par M. Bates. Kashgar, Yangi-Hissar. 502 ' F, ALLARD. U7. BLAPISA CRIBROSA Sol., Stud, ent., p. 304, B,. angulata Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 245. Long. 29 à 32 mill; larg. 44 1/2 à 12 mill. — D’un noir terne ; oblong, subparallèle (3), oblong-ovale (@), avec l’arrière- corps très arrondi, brusquement penché verticalement à la partie postérieure, et un prolongement caudal dépassant à peine l’abdomen ($), épais, large et de 2 millim. environ de longueur (). Labre échancré en devant, cilié et un peu pubescent en dessus. Épistome un peu échancré en devant; la suture fron- tale est marquée par une ligne transversale à peine visible (4), Fig. 62. un peu plus profonde (9). Tête à ponctuation très serrée et granuleuse. Prothorax à peine plus large que long (&), transverse (9), un peu échancré à la base, arrondi latéralement jusqu’à la moitié environ, puis descendant en ligne directe oblique jusqu’à la base, où les angles sont presque droits ; rebordé finement en devant, plus fortement à la base et sur les côtés, où le rebord forme un peu gouttière ; faiblement convexe sur le dos, avec les angles antérieurs courbés vers le bas, faiblement rétréci postérieurement et très densément et fortement ponctué. Il y a de chaque côté, près de la base, une fossette arrondie ; ces deux fossettes sont parfois réunies par un sillon transversal, Élytres allongées, environ deux fois aussi longues que larges et sub- cylindriques (3), en ovale allongé (); couvertes de points qui forment des stries peu sensibles et comme géminées, dont les intervalles, à peine relevés, forment des côtes très oblitérées (3). Dans les femelles, les stries ponctuées sont plus régulières et plus distinctes. Le rebord des élytres se rétrécit insensiblement de la base à l'extrémité. Le menton est légèrement échancré. Le prosternum est recourbé et écrasé au-dessous des hanches. Les pattes sont épaisses, les cuisses rugueuses, les tibias couverts d’aspérités et les postérieurs droits dans les deux sexes ; les antérieurs sont un peu échancrés à la base. Le mâle porte dans le milieu du premier segment abdominal, entre les Blapsides de l'Ancien Monde. 503 hanches, un tubercule transversal saillant, suivi de gros plis transverses entre lui et la brosse de poils jaunes existant à la base du segment, L’abdomen est couvert de rides et de rugosités (%, ©); les deux der- niers segments sont plus exclusivement ponctués. Antennes courtes, assez épaisses, à articles 4-7 à peine plus longs que larges, Cette espèce a la ponctuation des élytres assez variable : tantôt il y a des stries ponctuées très régulières, tantôt ces stries sont très obsolètes, et la ponctuation, assez dense toujours, est plus ou moins forte. Les mâles ont un prolongement caudal de deux millimètres environ de lon- gueur, épais, droit, sans hiatus au bout. Les femelles n’en ont pas. Syrie et spécialement Palestine. Je l’ai vue en nombre dans les collec- tions Fairmaire, Bates, Dohrn, von Heyden, Haag, de Bonvouloir, etc. L8. BLapisA crAssA Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 4857, p. 245. Long. 29 à 31 mill.; larg. 14 4/2 à 49 mill, — D’un noir brillant. Corps allongé, convexe, subparallèle, Labre échancré et cilié en devant, pubescent en dessus; épistome presque droit en devant, séparé du front par un trait peu distinct. Tête densément ponctuée. Antennes épaisses, courtes, à arti- cles 4 à 7 moniliformes, presque aussi larges que longs. Prothorax transverse, médiocrement convexe. Examiné per- pendiculairement en dessus, il paraît tronqué au sommet et Fig. 63. un peu échancré à la base ; il est arrondi aux angles antérieurs et commence un peu au-dessus du milieu à descendre obliquement sur la base. Son disque est couvert de très petits points enfoncés, espacés, avec un canal longitudinal à peine marqué dans son milieu ; entièrement rebordé dans son pourtour. Élytres à peine plus larges que le prothorax à leur base, s’élargissant de manière à atteindre, au tiers de leur longueur, leur plus grande lar- geur qui ne dépasse que d’un quart celle de leur base, presque parallèles de là jusque près de l’extrémité où elles sont assez brusquement déclives et se Lerminent en un prolongement caudal, épais, obtus, très court; leur surface est couverte de très petits points enfoncés, écartés (4) et de quelques traces de stries longitudinales (£). Le rebord des élytres se rétrécit insensiblement de la base à l’extrémité, : 504 E, ALLARD. Le menton est légèrement échancré. Le prosternum est recourbé et écrasé au-dessous des hanches, puis se relève en une forte dent obtuse. Les patles sont robustes, les tibias antérieurs un peu échancrés à la base. L'abdomen est ponctué, avec des rides en tous sens. Le mâle a un tubercule transverse placé dans le milieu du premier segment abdominal, plus bas que les hanches. 11 y a au-dessous un fort pli transverse, puis entre le premier et le second segment une brosse de poils jaunes. Cette espèce m'a été rapportée du Liban par M. le commandant Coye, Elle diffère de la cribrosa Sol. par sa couleur brillante, par sa forme moins convexe sur les élytres, par sa ponctuation plus fine et plus espacée, et le mâle n’a pas de prolongement caudal comme celui de la cribrosa. Je l'ai vue dans les collections Fairmaire, Bates, von Heyden, de Mniszech, etc. 49. BLAPISA JÆGERI Humm., Essai, VI, 14827, p. 40. — Ménét., Cat. rais., p. 201. B. carbo Fisch., Spicil., p. 87. Long. 24 à 26 mill.; larg. 40 à 44 4/2 mill. — Corps oblong- ovale, d’un noir très brillant. Labre échancré et cilié en devant. Épistome coupé droit par devant, avec une petite fossette arrondie près de chaque angle antérieur, et séparé du front par un sillon étroit, transverse, assez profond. Tête assez densé- ment poncluée. Antennes ayant les articles 4, 5, 6 d’un tiers plus longs que larges. Fig. 64. Prothorax transverse, échancré un peu au sommet, plus à la base, arrondi latéralement, mais avec une légère sinuosité au devant des angles postérieurs; plus étroit à la base qu’au sommet. 1} est peu convexe, transversalement impressionné le long de la base, et a une ponctuation extrêmement fine et éparse. Élytres de la largeur du prothorax à la base, se dilatant ensuite en s’arrondissant et formant un ovale allongé qui se termine par un bec épais, triangulaire, arrondi au bout, de 4 millimètre 1/2 de long. Ce bec Blapsides de l'Ancien Monde. 505 est au bas d’une déclivité brusque. Elles sont un peu convexes, très lisses et brillantes et parsemées cependant de petits points épars, très fins. Le rebord des élytres diminue peu à peu de la base à l'extrémité. Le menton est un peu échancré en devant. Le prosternum est recourbé et écrasé au-dessous des hanches et se termine par une saillie tubercu- leuse. Le dessous du prothorax est ridé longitudinalement près des hanches ; l'abdomen est finement pointillé, avec des rides sur les côtés des segments. Le mâle a la brosse de poils jaunes abdominale, et au-dessus le pre- mier segment est assez fortement ridé transversalement. Les tibias posté- rieurs sont droits. Cette espèce a de l’analogie avec la B. crassa Reiche; elle est moins forte de taille, les élytres ont un prolongement caudal plus prononcé et plus long, le corselet est infiniment plus lisse, etc. Je la possède de Sibérie et du Caucase. Elle ne paraît pas commune. La B. carbo de Solier ne doit pas être cette espèce. Sa description se rapporte plutôt, comme il le dit lui-même, à la femelle de son acuminata (Solieri Reiche). 50. BLAPISA JULIÆ All. Long. 23 mill.; larg. 40 à 10 1/2 mill. — Corps oblong- ovale, d’un noir peu brillant. Labre échancré et cilié. Épi- stome coupé droit par devant, séparé du front par un sillon droit, transverse, assez enfoncé dans le milieu. Tête densé- ment poncluée, avec deux petites fosseltes rondes, placées en travers sur le front. Articles 4, 5, 6, 7 des antennes environ deux fois aussi longs que larges. Fig. 65. Prothorax transverse, échancré à la base et au sommet, s’élargissant en s’arrondissant jusqu’à la moitié, puis se rétrécissant en ligne à peine sinueuse jusqu’à la base. Il est très médiocrement convexe, densément pointillé, rebordé latéralement et à la base ; les bords latéraux forment une légère gouttière. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant en s’arron- dissant de manière à former un ovale-oblong, arrondies postérieurement et terminées en ogive dans la femelle, et dans le mâle par un prolonge- 506 E. ALLARD, ment d’un millimètre de longueur, épais, sans hiatus au bout, Elles sont striées-ponctuées, et les intervalles 4, 8, 5, 7, 9, et ainsi ensuite, sont légèrement soulevés en côte; il y a des points épars entre les stries, La carène latérale n’est visible qu’à son commencement quand on regarde l’insecte perpendiculairement en dessus. Le repli épipleural est d’égale largeur dans les trois quarts environ de sa longueur et ne se rétrécit qu’en arrière. Le menton est arrondi. Le prosternum forme en dessous des hanches une carène obtuse, fortement concave et ‘terminée en éperon. L’abdomen est finement rugueux, avec les deux derniers segments densément ponc- tués. Les pattes sont assez fortes, les tibias postérieurs droits dans les deux sexes. Le mâle a la brosse de poils abdominale au bas du premier segment, qui a dans son milieu, un peu plus bas que les hanches, un tubercule transversal assez élevé, suivi au-dessous de quatre ou cinq plis transver- Saux. cette espèce ressemble par la forme à la Jægeri Hum., mais sa couleur terne et sa ponctuation l’en distinguent tout de suite. Feu de la Brûlerie m’en a donné un exemplaire originaire de Jérusalem ; j'en possède un second d'Égypte. 51. BLapisA ORBICOLLIS Mots., Bull, Mosc., 1845, I, p. 68. Long. 24 mill.; larg. 10 mill. — Cette espèce, par ses élytres allongées et très convexes, se rapproche de la crassa et de la cribrosa, mais son corselet échancré en devant et en arrière la place à côté de la conveæa Reiche. Si on la compare à cette dernière espèce, elle a le corselet plus long et moins large, plus fortement ponctué, et les élytres plus cylindriques, couvertes d’une ponctuation râpeuse sans apparence de stries. Le Fig. 66. Corps allongé, paraissant un peu cylindrique comme dans cribrosa, d'un noir peu brillant. Labre à peine échancré, très pubescent; épistome coupé droit par devant, séparé du front par un trait droit arqué à ses deux bouts; têle assez plane, couverte de points assez gros, peu serrés. Antennes épaisses, ayant les articles 4-6 à peine Blapsides de l'Ancien Monde. 507 plus longs que larges, le 7° triangulaire, les suivants arrondis, trans- versaux. Prothorax d’un quart environ plus large que long, échancré fortement en arc au sommet et à la base; arqué latéralement, mais plus étroit en devant qu’en arrière; le rebord des côtés et de la base forme un bourrelet épais ; il est médiocrement convexe, bien distinctement canaliculé longi- tudinalement dans son milieu et presque du sommet à la base; couvert de gros points sur le disque, avec des plaques lisses ; les points du reste diminuant, puis disparaissant près des bords. L’écusson disparaît sous des poils jaunes qui bordent la base du prothorax. Élytres un peu plus larges que le prothorax à la base, s’élargissant assez brusquement, puis presque parallèles jusqu'aux quatre cinquièmes envi- ron; elles s’arrondissent en arrière subitement comme dans cribrosa et ont un prolongement caudal, plus étroit que dans cette espèce, d’en- viron 2 millimètres de longueur. 11 est formé de deux petites branches contiguëês, un peu pointues. La carène latérale n’est pas visible du dessus; le rebord, assez large dans le premier tiers, se rétrécit rapidement ensuite. Tout le dessus des élytres est couvert d'assez forts points râpeux, peu rapprochés et disposés sans ordre, Le menton est arrondi en devant; le prosternum, canaliculé en dessus, puis échancré entre les hanches, s’aplatit au-dessous d’elles et se termine par une forte dent. L’abdomen est brillant et densément et fortement rugueux, avec les deux derniers segments ponctués; le premier segment abdominal porte dans son milieu dix forts plis transversaux, diminuant de largeur de la base du segment à la hauteur des hanches ; le 40° pli, entre les hanches, est devenu un tubercule un peu plus large que long, comme usé par le frottement. A la base du premier segment il y a une brosse de poils jaunes. Les pattes sont assez fortes, les cuisses râpeuses ; les tibias antérieurs, dentelés extérieurement, sont échancrés intérieure- ment à leur base et bisinueux ensuite. Kirghiz, Poltaya (M. Faust). 52. BLApisA SOpaLIs Reiche, Ann. Soc. ent, Fr., 1857, p. 249. Long. 25 mill.; larg. 40 mill. — Aïllongé légèrement ovale. D'un noir assez brillant, Labre échancré et cilié. Épistome tronqué carrément, séparé 508 E. ALLARD. du front par un sillon creux, transverse, droit. Tête à ponc- tuation écartée, Antennes à articles 4-7 courts, aussi larges que longs. Prothorax un peu transverse, assez fortement atténué en avant, nullement en arrière, ses côlés parallèles depuis le tiers antérieur jusqu’à la base; bord antérieur un peu échan- cré; bord postérieur droit, avec les angles droits; disque Fig. 67. entièrement rebordé; le rebord antérieur interrompu dans le milieu ; à ponctuation écarlée, peu sensible ($), sensible- ment plus marquée (Z); un canal longiludinal raccourci et obsolète dans son milieu. Élytres de la largeur du prothorax à leur base, allant en s’élargissant jusqu’au cinquième de leur longueur, parallèles de là jusqu’au delà du milieu, s’atténuant ensuite jusqu’à l’extrémilé qui se termine en un pro- longement caudal un peu déprimé, très peu allongé chez le mâle et encore moins chez la femelle ; leur disque à ponctuation très écartée et fine, avec quelques côtes obsolèles longitudinales. La carène latérale n’est pas visible du dessus. Le rebord des élytres diminue graduellement de largeur depuis la base. Le menton est arrondi en devant. Le prosternum est recourbé et écrasé sous les hanches et se termine par un petit tubercule peu saillant. L’ab- domen a une ponctuation lâche et des rides obsolètes chez la femelle, mais chez le mâle, points et rides sont beaucoup plus marqués. Les pattes sont de longueur ordinaire, les cuisses brillantes quoique un peu aspères; les tibias antérieurs sont notablement échancrés à la base; les quatre tibias antérieurs sont un peu courbes, les postérieurs droits. Le mâle de cette espèce a une brosse de poils jaunes au bas du pre- mier segment abdominal qui porte dans son milieu, à la hauteur des hanches, un tubercule transverse, large à la base, pointu au sommet, au-dessous duquel il y a trois ou quatre forts plis transversaux. Gelte espèce m'a élé donnée par M. le commandant Coye, qui l'avait recueillie au Liban. Si on la rapproche de la B. gibba, elle est plus allongée et plus étroite; elle a le corselet plus élroit et ses bords sont plus tombants latéralement, ses élytres sont plus allongées et moins ovales. Blapsides de l'Ancien Monde. 509 53. BLAPISA TENUICOLLIS Sol., Slud. ent., p. 301. Long. 18 4/2 à 22 mill.; larg. 8 1/2 à 10 mill. — En ovale court et large; d’un noir terne. Labre pubescent ; épistome légèrement échancré, séparé du front par un trait transverse, enfoncé, un peu arqué ; il porte dans son milieu deux petites fossettes (peut-être accidentelles?). Antennes épaisses, à articles 4-7 à peine plus longs que larges. Prothorax d’un tiers environ plus large que long, échancré Fig. 68. en devant, presque droit à la base, avec une légère sinuosité au devant des angles qui sont droits ; arrondi latéralement en devant et un peu sinueux en descendant vers la base; notablement plus étroit que les élytres ; plan en dessus, avec la partie antérieure un peu courbée vers le bas; assez fortement rebordé, excepté en devant où le rebord s’oblitère ; un peu en gouttière sur les bords latéraux; ponctuation assez forle et serrée, surtout sur les côtés; sillon longitudinal du milieu assez visible, ainsi que quatre impressions, dont deux orbiculaires en forme de gros points, et deux transverses, un peu obliques, en forme de lignes enfoncées. Élytres à peine plus larges que le corselet à leur base, s’élargissant de là jusqu’au delà du milieu et s’atténuant ensuite assez brusquement et obtusément, pour finir par un appendice caudal de 2 millimètres de lon- gueur, étroit et subépineux. La carène latérale n’est pas visible du dessus; le rebord des élytres va en diminuant de largeur de la base à l'extrémité. Elles sont déprimées sur le dos et ponctuées de points très fins, écartés, entremêlés de petites rides transversales. Le menton est arrondi ; le prosternum, échancré entre les hanches, se courbe en dessous en carène très obluse. L’abdomen est couvert de points râpeux et de rides; le premier segment porte d’assez foris plis transverses. Est-ce un mâle ? Syrie. Cette espèce se rapproche beaucoup de la B. abbreviata ; elle en diffère par son prothorax moins arrondi latéralement et plus courbé antérieure- ment, à ponctuation plus écartée et plus fine. Les élytres sont moins con- vexes, plus déprimées, et sont autrement ponctuées. 510 E. ALLARD. 54. BLAPISA ABBREVIATA Ménét,, Bull. Ac. Pelr,, 1, 1836, p. 150. B. ovata Sol., Stud. ent., p. 305. B. convexa Fisch., Spic., p. 92. Var. indagator Reiche. Var, rotundicollis Reiche. Long. 20 à 24 mill.; larg. 10 à 42 mill. — Corps large, ovale. Tête à ponctuation serrée et granuleuse ; labre pubes- cent ; épistome échancré en arc, séparé du front par une ligne enfoncée ; antennes épaisses, courtes, à articles 4-7 à peine plus longs que larges. Prothorax transverse, un tiers moins long que large, rebordé dans tout son pourtour, échancré en avant, plus faiblement Fig. Le en arrière, ses côtés arrondis se redressant légèrement sur pie base: les bords latéraux sont légèrement aplatis en gout- tière; le disque est presque plan, faiblement canaliculé et tantôt finement pointillé, tantôt criblé de points plus ou moins tuberculeux. Élytres convexes et fortement déclives postérieurement, à peine plus larges que le corselet à la base, s’élargissant de là jusque après le milieu et s’atténuant ensuite assez brusque- Fig. 70. ment et obtusément pour finir par un appendice caudal rotundicollis (9 1/2 millim., &) étroit et subépineux, court et triangu- laire (&), sans bâillement apical. La carène latérale n’est pas visible du dessus; le rebord des élytres va en diminuant de largeur de la base à l'extrémité, Elles sont plus ou moins plissées en travers, avec des stries fines ponctuées, presque effacées lorsque les plis transverses sont bien prononcés et bien marqués. Le menton est arrondi; le prosternum, échancré entre les hanches, se courbe en dessous en carène très obtuse. Les trois premiers segments de l'abdomen sont plus ou moins plissés et à ponctuation oblitérée; les deux derniers couverts de petits points serrés. Autriche, Hongrie, Syrie. Cette espèce est fort répandue dans les collections. Sa ponctuation est Blapsides de l'Ancien Monde. 511 très variable, Mon ami M. Reiche a donné le nom de B. indagator aux exemplaires chez lesquels le corselet est criblé de points tuberculeux ainsi que les élytres. Il a également donné le nom de rotundicollis à une autre variété qui a les côtés du corselet plus fortement arrondis que le type, et les élytres ornées de stries formées de points enfoncés. Cette variélé est en outre d’un noir moins terne que le type. Peut-être est-ce une espèce ? Elle pro- vient de Grèce et de Syrie. 05. BLAPISA LUCTUOSA Ménét., Cat. rais., 1832, p. 204. Long. 48 mill.; larg. 8 4/2 mill — En ovale court, obtus postérieurement ; d’un noir peu brillant. Labre pubescent ; épistome large, tronqué carrément, séparé du front par un trail fin, droit ; tête densément pointillée. Prothorax transverse, d’un tiers environ plus large que long ; Fig. 71. échancré en arc antérieurement, presque droit à la base ; arqué latéralement, avec les angles antérieurs arrondis et les postérieurs presque droits ; il est rebordé dans tout son pourtour, légèrement impressionné en travers le long de la base; couvert de points fins très serrés, avec une petite ligne longitudinale lisse dans le milieu. Son disque est un peu convexe et les bords latéraux sont légèrement en gouttière. Élytres à peine plus larges que le prothorax à la base, arquées latérale- ment, tout au plus une fois et demie aussi longues que larges, très obtu- sément arrondies et très déclives postérieurement, avec un prolongement caudal triangulaire très court, à peine saillant (@). La carène latérale ne se voit pas du dessus; le rebord des élytres va en diminuant de la base à l'extrémité. Les côtés sont assez convexes et tout le disque est couvert de petits points très serrés, entremêlés de petites rides courtes. En dessous, le menton est arrondi en devant; le prosternum est échan- cré entre les hanches et recourbé en dessous en forme de carène très obtuse, se relevant un peu en pointe à l'extrémité. L'abdomen est fine- ment rugueux, pointillé sur le dernier segment, et il y a quelques rides transversales sur le premier. Les pattes sont relativement courtes, les tibias assez épais et épineux, surtout les antérieurs. Mustara, collection Schneider; Savalon, collection Faust. 512 E. ALLARD. 5° Sous-Genre, Platyblaps Mots. Élytres larges, ovales, fortement arrondies latéralement, ayant une carène latérale non visible entièrement quand on regarde l’insecle per- pendiculairement en dessus. Elles se terminent en triangle qui se pro- longe en pointe souvent assez longue dans les mâles. Elles sont notable- ment déprimées sur le dos. Le prothorax est faiblement convexe, large, et ses bords sont générale- ment retroussés en goutlière. Les angles antérieurs de l’épistome ne sont pas proéminents en forme de dent. La plantule est tronquée. 56. PLATYBLAPS SCUTELLATA Fisch., Spicil., 72. Long. 33 à 36 mill,; larg. 45 à 17 mill. — Corps large, ovale, très déprimé, d’un noir peu brillant. Labre légère- ment échancré, cilié, avec quelques poils en dessus. Épi- stome légèrement arrondi dans son milieu en devant. séparé du front par un sillon transverse, enfoncé, droit au milieu. Antennes dépassant un peu la moitié du pro- thorax, à articles 4-7 coniques. Tête couverte de points écartés. Prothorax transverse, d’un tiers environ plus large que sa longueur au milieu ; très déprimé sur le dos, très for- Fig. 72. tement échancré antérieurement, avec les angles anté- rieurs proéminents et embrassant la têle; à base presque droite; rétréci postérieurement, ayant les côtés arrondis antérieurement, puis descendant obliquement du milieu sur la base; ces côtés sont amincis, aplatis, et forment une large goultière. Il y a parfois une large im- pression transversale le long de la base. Il est ponctué de points peu serrés. Élytres largement ovales, plus obluses postérieurement que dans les espèces précédentes el terminées par un prolongement caudal de 4 milli- Blapsides de l'Ancien Monde. 513 mètre 4/2 dans la femelle et de 4 millimètres de longueur dans le mâle, ayant au bout un léger hiatus. On ne voit pas du dessus la carène latérale entièrement. Le rebord des élytres va en diminuant graduellement de la base à l'extrémité. Elles sont couvertes de stries poncluées très rappro- chées, dont les intervalles ont quelques rares points et sont parfois légère- ment convexes. Le menton n’est pas échancré. Le prosternum est canaliculé entre les hanches, aplati en dessous, et se termine par une sorle de patte lri- tuberculeuse. L'abdomen est obsolètement ridé. Le premier segment abdominal a, dans son milieu, des plis transversaux obsolèles dans la femelle, assez forts dans le mâle, qui a, en outre, entre ies hanches, une callosité transversale large et mince, assez élevée, ainsi qu’une brosse de poils au bas du premier segment. Kirghise, Turcomanie. Collections Fairmaire, Dohrn et Faust, La forme du corselet de cette espèce ne permet pas de la confondre avec aucune autre. 57. PLATYBLAPS STENOTHORAX Fisch., Spicil., p. 73. Long. 40 mill. (dont 5 de prolongement caudal); larg, 17 1/2 mil — Cette espèce a assez d’analogie avec lholconota Fisch., mais ses élytres sont plus larges, plus arrondies latéralement, plus courtes et plus COnvexes ; son corselet est plus long et relativement plus étroit. Corps ovale, large, déprimé en dessus, mais moins que dans Aolconota, d'un noir brillant. Épistome bisinué en devant, séparé du front par un sillon transverse égale- ment bisinueux. Têle couverte d'assez nombreux points, avec une impression transversale sur le front, entre les yeux. Les antennes ont les arlicles 4-7 coniques, une fois Fig. 73. et demie aussi longs que larges; le 7° est triangulaire, le 8° court et long; les suivants manquent dans l’insecte que j'ai sous les veux. Prothorax aussi long que large à la base, tronqué à celle-ci, un peu échancré au sommet, dilalé en s’arrondissant jusqu’au milieu environ, puis descendant obliquement en droite ligne sur la base. Il est impres- (1881) 1'° partie, 33, 514 E. ALLARD. sionné le long de la base; les bords latéraux sont largement aplatis ; le ‘disque est médiocrement convexe, avec un sillon longitudinal écourté dans le milieu. Il est ponctué plus fortement que dans l’Aol/conota Fisch. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant rapidement de manière à former un ovale oblong qui, dans son milieu, a deux fois la largeur de la base du prothorax. Leur rétrécissement postérieur est assez brusque et elles se terminent par une longue queue pointue de cinq mil- limèlres de longueur (3), profondément canaliculée en dessus. Elles sont déprimées en dessus, mais moins que dans les Aolconota et deplanata ; leur voussure dépasse celle du corselet. La carène latérale n’est visible qu’antérieurement quand on regarde l’insecte perpendiculairement en dessus. Le repli épipleural est fort large à la base et va en diminuant graduellement de cette base à l'extrémité postérieure. Il est uni et lisse. Le dos est couvert de points peu serrés, plantés en séries longitudinales ; les intervalles sont légèrement convexes, ponctués aussi et finement Tugueux. Le prosternum forme en dessous des hanches une carène très obtuse et peu concave, ni redressée, ni pointue à son extrémilé. Le premier seg- ment abdominal porte vers son milieu, c’est-à-dire un peu plus bas que les hanches postérieures, un petit tubercule transversel, saillant, peu épais, précédé et suivi de forts plis transversaux, Il y a une épaisse brosse de poils jaunes au bas de ce segment. Les deux suivants sont rugueux, les deux derniers ponctués. Les pattes sont assez fortes ; les cuisses anté- rieures plus grosses et plus en massue que les autres; les tibias posté- rieurs sont droits. Tartarie. 58. PLATYBLAPS HOLCONOTA Fisch., Spicil., p. 74. B. gigas Fisch., Ent., 1, 184, 2, XVI, fig, 4. B. depressa Klug., Dej., Cat. Long. © 81 mill., 4 40 mill,; larg. © 45 mill., G 16 1/2 mill.— Corps ovale, très déprimé en dessus, d’un noir peu brillant. Labre légèrement échancré, cilié, avec quelques poils jaunes en dessus. Épistome bisinué en devant, séparé du front par un sillon transverse, enfoncé, droit dans Blapsides de l'Ancien Monde. 515 son milieu. Antennes dépassant un peu la moitié du protho- rax, à articles 4-7 coniques, une fois et demie aussi longs que larges; le 7° est plus large que les précédents. Têle couverte de points écartés. Prothorax transverse, d’un quart environ plus large que | long; échancré en devant, arrondi jusqu'aux deux cin- quièmes environ, puis descendant obliquement sur la base qui est presque droite, avec une légère sinuosité au devant de chaque angle basal; il est étroitement rebordé latérale- ment et à la base; extrêmement peu convexe, avec une im- Fig. 74. pression transversale le long de la base; les côtés, sans former gouttière, ont une bordure assez large, aplatie, qui se rétrécit du milieu à la base; il y a aussi dans le milieu la trace d’un canal longitudinal très court; le disque est ponctué de points inégaux, écartés. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant en s’arron- dissant jusqu’au tiers, puis s’atténuant vers l'extrémité, de manière à former un triangle qui dépasse peu le bout des élytres (9) et devient une queue de 4 à 6 millimètres de longueur (4). Elles sont très déprimées en dessus, ont latéralement une carène en forme d’étroite gouttière, dont la moitié antérieure est visible en regardant l'insecte perpendiculairement en dessus, et qu’on revoit encore à l’extrémilé. Le prolongement caudal (Z) est canaliculé en dessus. Elles sont ponctuées de points râpeux, formant des stries longitudinales très rapprochées, dont les intervalles sont légère- ment en côtes. Le rebord des élyires, très large à la base, va en dimi- nuant de la base à l'extrémité. Le menton n’est pas échancré en devant. Le prosternum est canaliculé entre les hanches et forme en dessous une carène courbe, très obtuse, Les trois premiers segments de l'abdomen sont ridés en tous sens et vaguement ponctués; les deux derniers ne sont que ponctués. Les cuisses sont brillantes et à ponctuation râpeuse ; les antérieures sont fort dilatées et un peu échancrées avant leur extrémité. d. Une brosse de poils jaunes au bas du premier segment, qui a dans son milieu huit ou neuf plis très profonds formant comme les gradins d’une callosité pyramidale transverse, au-dessus de laquelle il y a quelques autres forts plis. La femelle n’a que des plis obsolètes sur le premier segment, 516 E, ALLARD. M. Dohrn m'a communiqué les deux sexes de cette espèce, originaires des Kirghiss et de Perse septentrionale. M. Faust l’a recueillie en Turc- ménie et me l’a donnée, 59. PLATYBLAPS DEPLANATA Ménétr., Catal., p. 499. — Falderm., Faun. ent. Transc., Il, p. 45. Long. 28 à 32 mill.; larg. 41 à 44 mill, — Cette espèce est extrêmement voisine de l’ho!/conota Fisch., dont la descrip- tion peut s'appliquer presque complètement à elle. Elles ne diffèrent que sur les points suivants : ; La deplanata à les bords latéraux du prothorax un peu plus sinueux et un peu plus relevés en gouttière. On voit en avant, de chaque côté, une impression ou fossette oblique, \ dirigée vers chacun des angles antérieurs. Il y en a quelque- fois vestige dans les espèces voisines, mais elle n’est jamais aussi marquée. La ponctuation du prothorax est plus serrée. Les élytres sont unies el ne présentent pas de côtes, bien que les points dont elles sont couvertes forment parfois des séries longitudinales. Fig. 75. Mon ami M. Chevrolat m’a communiqué un mâle de cette espèce, origi- naire de Baku, qu’il a reçu autrefois de Falderman. M. Faust a pris cette espèce également à Baku et m'en a généreusement fait don d’une paire. 60, BLATYBLAPS 5-COsTATA Fisch., Spicil., p. 76. Long, 830 mill.; larg. 42 mill — Cette espèce est aisée à reconnaître. Elle a le prothorax presque carré et non plus rétréci comme dans holconota, plus fortement ponctué que dans celte espèce et même un peu rugueusement ; de plus, il forme notablement gouttière le long des côtés et de la base. Les élytres, à points râpeux plus profonds, ont cinq ou six lignes longitudinales élevées, ou côtes étroites faible- ment marquées, séparées par des espaces plus larges qu’elles dans lesquels on aperçoit deux lignes longitudinales de pelits points. La queue a un petit hiatus au bout moins prononcé que dans deplanata. : Fig. 76. Blapsides de l'Ancien Monde. 517 Corps ovale, très déprimé en dessus, d’un noir peu brillant. Labre très légèrement échancré, cilié avec quelques poils jaunes en dessus. Épistome arrondi dans son milieu en devant, séparé du front par un sillon trans- verse, enfoncé, droit dans son milieu. Antennes dépassant un peu la moitié du prothorax, à articles 4-7 un peu plus courts et plus épais que dans holconota. Tête peu ponctuée. Prothorax transverse, mais très peu rétréci postérieurement et médio- crement arqué latéralement, ce qui lui donne une apparence carrée; il est faiblement échancré en devant et la base est presque droite, avec une légère sinuosité au devant de chaque angle basal ; la bordure des côtés et de la base est aplatie plus subitement que dans les espèces précé- dentes, ce qui fait ressortir le disque et Jui donne une apparence un peu pulvinée ; sa ponctuation est assez forte, un peu rugueuse dans le bas, vers les côtés, et le canal médian longitudinal est plus marqué. Élytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant rapidement de manière à former un ovale large qui s’atténue triangulairement au bout et finit par un bec de deux millimètres de longueur environ (4); très déprimées en dessus; elles ont latéralement une étroite carène qui se voit du dessus jusqu’à la moitié environ. Le rebord des élytres, très large à la base, va en diminuant jusqu’à l'extrémité. Le menton n’est pas échancré en devant. Le prosternum, canaliculé au-dessus et entre les hanches, l’est aussi en dessous, où il est fort aplati, et se termine par trois petits tubercules dont le médian est un peu plus saillant. Les trois premiers segments de l'abdomen sont ridés en tous sens; les deux derniers sont ponctués; l’avant-dernier l’est obsolètement. Le mâle a une brosse de poils roux au bas du premier segment abdo- minal, lequel porte dans son milieu un tubercule transverse, pointu, avec deux ou trois forls plis au-dessous et au-dessus, Baku. Collection Dohrn. 61. PLATIBLAPS MURICATA Ménëtr., Cat. rais., p. 109. — Fald., Faun. Transce., II, p. 46. Atra, opaca, valde incrassata ; thorace transverso, inæquali, crebre 518 E. ALLARD, concinne punclato, antice biüimpresso, lateribus explanato-marginato; elytris in medio valde dilatatis, ubique confertissime ac obsolete rugosis. Long. 32 mill.; lat, 44 mill. — Siatura et magnitudo præcedentis (deplanata) cui valde assinvilis, tamen minus deplanata, nec non elytrorum rugositate præcipue differre videtur. Caput planum, inæquale, subtiliter vage punctatum, apic truncatum, leniler bisinuatum, line profunde bisinuata inter antennas transversim notatum. Thorax transversus, latitudine brevior, basi truncatus, leviler bisinuatus, marginatus, lateribus ante medium dila- talus, rotundatus, sat refllxus, apice late emarginatus, ibique angulis productis, obtusis, margine in medio subtiliter flavo-ciliatus, supra parum conveæus, ubique æqualiter dense punctatus inæqualis, late- ribus explanalo-marginalus, fovea elongata parva intra apicem utrinque, linea longitudinali valde obsoleta in medio disci, et supra angulum pos- ticum parum impressus. Scutellum triangulare, pilis longis fuscis pros- tratis dense obduclum. Fig. 77. Elytra ovata, lateribus in medio valde dilatata, rotundata, gibba, dorso t'enuiler deplanata, apice acuminata, non nihil producta, undique æqua- liler densissime rugosa, rugis depressis, intricatis, punctis minutissimis irregulariler vage immixtis, nec non costis valde detrilis cerlo situ obser- vantur ; margine laterali præsertim antice valde reflexo. Corpus subtus cylindricum, dense rugosum. Pedes mediocres, nigri, scabrosi ; larsis piceis. La description qui précède est de Falderman. Je la reproduis dans la crainte d’en altérer la clarté en la traduisant. J’ajouterai que Ja muricata, qui ressemble beaucoup à la deplanata Ménétr. et à l’holconota Fisch., me paraît avoir le corselet plus large que dans ces deux espèces, et sur- tout plus arrondi latéralement. Sa ponctuation est plus forte. Les élytres sont couvertes de points confus et obsolètement striées, et les intervalles sont comme gercés ou ridés en divers sens. On la trouve au Caucase, en Sibérie et dans le nord de la Perse. Blapsides de l'Ancien Monde. 519 62. PLATYBLAPS CORROSA Fisch., Spicil., n° 75. Plat. depressiuscula Motsc., Bull. Soc. imp. Nat. Moscou, 2, XVIII, 1845, page 65. Long. 29 mill; larg. 43 mill, — Je n’ai vu qu’une femelle de cette espèce. Elle a presque la même forme que Platyb. deplanata Ménétr. Elle me paraît cependant légèrement plus étroite et plus convexe sur le dos des élytres ; les côtés du corselet sont plus dilatés antérieurement, ses angles anté- rieurs sont plus ronds; mais ce qui les distingue surtout di c’est la sculpture : sur le prothorax, la ponctuation est plus forte et bien plus dense que dans deplanata ; les élytres ne sont pas planes comme dans cette espèce. On y distingue quelques côtes très faibles ; en outre, elles sont couvertes de nombreux points ràpeux et de rugosités peu élevées. Les élytres se terminent posté- rieurement en pointes un peu divergentes, Fig. 78. La corrosa se distingue de l’holconota par son corselet plus rétréci, à base, plus cordiforme, à côtés plus obliques, et elle ne présente pas les nombreuses stries ponctuées que cette espèce a sur les élylres. La conformation de son corselet empêche également de la confondre avec la muricata et la 5-costata, qui, du reste, n’ont pas les élytres à ponctuation ràpeuse et presque granuleuse comme elle, Kirghise et, d’après Fischer, Podolie. Motschulsky indique lui-même dans le Bulletin de Moscou que sa déno- mination de BL. depressiuscula S’applique au mâle de la corrosa Fisch. 63. PLATYBLAPS PLANICOLLIS Mots., Bull. Mosc., 18/45, I, p. 65. Long. 28 mill.; larg. 40 mill. — Cette espèce ressemble à une ho/co- nota très étroite. Elle en diffère en outre par son corselet plus carré, non largement aplati latéralement, plus fortement ponctué; les élytres sont beaucoup plus étroites, plus convexes, et leur ponctuation est plus confuse. 520 E, ALLARD. Labre un peu pubescent en dessus. Épistome tronqué en devant, séparé du front par un sillon transversal, droit. Tête densément ponctuée, très légèrement impressionnée trans- versalement entre les yeux. Antennes à articles 4-7 une fois et demie aussi larges que longs, le 7° triangulaire, les 8°, 9° et 10° ronds. Prothorax carré ou très peu transverse, échancré à la base et plus fortement au sommet, arrondi en s’élargissant en devant jusqu'aux deux cinquièmes environ, puis les côtés sont parallèles jusqu’à la base, où les angles sont droits. Il est impres- sionné transversalement le long de la base, les côtés, finement rebordés, sont étroitement en gouttière ; le disque est faiblement convexe et densé- ment ponctué. Écusson invisible. Fig. 79. Élytres oblongues, un peu plus larges que le prothorax à la base, fai- blement arquées latéralement, subparallèles, terminées postérieurement en triangle, avec un très court prolongement de moins de deux milli- mètres de longueur. Elles ont une ponctuation peu serrée, mais âpre, un peu rugueuse même, avec des vestiges de stries et parfois de côtes. La carène latérale des élytres n’est visible qu'en avant quand on regarde l'insecte perpendiculairement en dessus. Le repli épipleural, assez large à la base, se rétrécit graduellement jusqu’à l'extrémité. Le menton est rond. Le prosternum, canaliculé entre les hanches, s’aplatit au-dessous en carène très obtuse, sans se redresser à l’extré- mité. L’abdomen est rugueux, avec les deux derniers segments poncltués. Le mâle a dans le milieu du premier segment abdominal, entre les hanches, un tubercule épais, usé par le frottement ; il est précédé et suivi de fortes rides transverses. Il y a une brosse de poils jaunes entre le premier et le second segment. Les tibias postérieurs sont droits dans les deux sexes. Cette espèce a été recueillie à Derbuet et à Bogdo par M. Faust, qui me l'a donnée. Blapsides de l'Ancien Monde. 521 64. PLATYBLAPS INDIGOLA Bat., Cistul, entom., vol. I, p. 472. Long. 25 mill.; larg. 9 1/2 mill. — Ovale oblong, d’un noir légèrement brillant. Au premier aspect, cette espèce semble un petit exemplaire de B{. deplanata Ménétr., un peu étroit. Épistome légèrement échancré en devant, séparé du front par un trait profond, arqué. Tête ponctuée peu densément et impressionnée en travers entre les yeux. Les antennes ont les articles 4-7 une fois et demie aussi longs que larges, mais Fie, 80, Presque cylindriques, c’est-à-dire bien moins étroits vers la ÿ base que dans les espèces voisines; les 8°, 9° et 10° sont ronds. Prothorax un peu plus large que long, échancré à la base et au som- met, arrondi latéralement en devant, puis rélréci en arrière ; la partie la plus large est au-dessus du milieu. Il est peu convexe, finement et den- sément pointillé, et ses côtés sont un peu relevés en goultière. Il est impressionné légèrement en travers le long de la base, Élytres ovales-oblongues, terminées triangulairement en arrière sans prolongement caudal ; à la jonction de l'extrémité des élytres il y a un petit hiatus. Elles sont unies et couvertes d’une ponctuation confuse, plus forte que celle du corselet et un peu râpeuse, sans aucune apparence de strie. La carène latérale n’est visible qu’antérieurement quand on regarde l'insecte perpendiculairement en dessus. Le repli épipleural, assez large à la base, diminue graduellement de iargeur jusqu'à l'extrémité. Il est assez fortement ponctué. Le menton est légèrement échancré en devant; le prosternum, canali- culé entre les hanches, se recourbe d’abord au-dessous, puis descend horizontalement sous forme de carène. L’abdomen est rugueux, avec les deux derniers segments ponctués et le premier ridé transversalement. Les tibias postérieurs sont un peu flexueux. Tout le dessous du corps est d’un noir brillant. Thalam, Valley. Collection Bates. 599 E. ALLARD. 65, PLATYBLAPS STRIATOPUNCTATA Mots., Bull. Ac. Petr., Il, 1860, p. 529. Long. 25 mill.; larg. 9 1/2 mill. — Cette espèce est d’un noir terne, oblongue. Elle a sa place ici à cause des bords latéraux de son corselet largement en gouttière et de ses élytres qui se rétrécissent graduellement et en triangle postérieurement. Labre à peine échancré, cilié devant et pubescent en des- sus. Épisiome un peu arrondi en dehors dans son milieu, séparé du front par un trait légèrement enfoncé. Tête assez unie et assez fortement ponctuée. Antennes ayant les arti- cles 4, 5, 6 coniques, une fois et demie aussi longs que larges, Fig. 81. le 7° triangulaire, les 8°, 9°, 10° arrondis, mais plus larges que longs. Prothorax aussi haut qu’il est large à la base, échancré légèrement en devant et encore plus légèrement en arrière, arrondi latéralement, mais plus rétréci en devant qu’à la base ; le disque est assez convexe et pul- viné; les côlés sont bordés d’une large gouttière; il y a une impression transversale le long de la base. Toute sa surface est densément et assez fortement ponctuée. L’écusson disparaît sous une couche de poils roux. Élytres un peu plus larges que le prothorax à la base, arquées latérale- ment, oblongues et terminées par un prolongement triangulaire de 4 mil- limètre 1/2 de longueur, arrondi au bout et canaliculé en dessus. Elles sont couvertes de nombreuses stries ponctuées, longitudinales (16 ou 18) ; les points sont forts et bien plus gros que ceux du prothorax, et les intervalles des stries sont un peu convexes et un peu rugueux. La carène latérale n’est visible qu’en avant quand on regarde l’insecte perpendicu- lairement en dessus. Le repli épipleural, assez large vers la base, se rétrécit graduellement jusqu’à l'extrémité. Le prosternum se recourbe et s’aplatit au-dessous des hanches et se termine par trois petits tubercules dont le médian est le plus fort. L’ab- domen est rugueux, avec les deux derniers segments ponclués. L'exemplaire que j'ai sous les yeux, et qui est un mâle, a une brosse de poils jaunes au bas du premier segment abdominal, sur lequel il se trouve, Blapsides de l'Ancien Monde. 523 entre les hanches, une grosseur tuberculeuse très usée, suivie de plusieurs plis transversaux. Sibérie. 66, PLATYBLAPS TIBIALIS G' Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 241. Long. 20 à 30 mill.; larg. 8 à 10 mill. — D'un noir terne, oblongue (4), » oblongue-ovale (©), un peu déprimée. Labre échancré et pu- bescent en dessus. Épistome tronqué carrément, séparé du front par un sillon transverse, profond, étroit. Tèle couverte en dessus de petils points serrés, un peu ràpeux. Prothorax transverse, d’un quart ou d’un cinquième (Z), d’un tiers (©) moins long que large; arrondi et atténué en avant, où il est un peu échancré, avec ses angles obtus; les côtés, à partir du tiers antérieur, presque droits jusqu’à la Fig. 82. base; celle-ci arquée, avec ses angles droits à sommet arrondi ; le disque est rebordé sur les côtés et à la base, et il y a un com- mencement de rebord de chaque côté de l’échancrure antérieure. Il est densément et assez fortement ponctué et porte de chaque côté de la base une impression transverse. Enfin il a dans son milieu une ligne lisse longitudinale très raccourcie. Élytres à peine plus larges que le prothorax à leur base et atteignant peu après leur plus grande largeur, qu’elles conservent jusqu’au delà du milieu, s’atténuant ensuite de là à l'extrémité pour s’y terminer en un prolongement caudal, court, large, triangulaire, déprimé (G), dépassant à peine l’abdomen (©). Leur disque est couvert d’une ponctuation variable : tantôt, comme dit Solier, ce sont des petits points enfoncés, presque recouverts par de petites granulosilés, avec de petites rides transversales ; tantôt il y a de nombreuses stries peu marquées, ou même la ponctuation est peu serrée (8 surtout). La carène latérale n’est pas visible entièrement du dessus ; le rebord des élytres diminue graduelle- ment de la base à l'extrémité, Antennes à articles 4-7 à peine plus longs que larges. 524 E. ALLARD. Le menton est arrondi; le prosternum, au-dessous des hanches, est recourbé et écrasé, et se termine par un tout petit tubercule arrondi, Le dessous du prothorax est fortement strié longitudinalement; l'abdomen a des points espacés et des rides, principalement sur les côtés. Les cuisses sont brillantes et poncluées en dessus; les Libias antérieurs sont forte- ment échancrés à la base (4, $); les tibias des deux paires de pattes antérieures sont un peu courbés en dedans; les postérieurs sont sinueux (4). Le mâle, un peu plus étroit, plus en pointe postérieurement que la femelle, a la brosse de poils jaunes sexuelle au bas du premier segment abdominal, qui porte dans son milieu, entre les hanches, un gros tuber- eule, transverse, usé, avec de forts plis transverses au-dessus et au- dessous. Cette espèce est comparée avec raison à la B. sémilis Latr., avec laquelle elle a beaucoup d’analogie. Elle s’en distingue par son prothorax sensiblement plus étroit que les élytres et plus plan, plus échancré à la base; par sa ponctuation générale moins forte et moins rude, mais sur- tout par la conformation de ses pattes antérieures. Elle paraîl commune en Asie-Mineure. Elle m'a été donnée par M. Champion, qui l'avait reçue de Besika-Bay. M. Fairmaire la possède d’Amasie, M. Dorhn de ce même pays et de Bosdagh. 67. PLATYBLAPS RECTANGULARIS Sol., Stud. ent., p. 316. Long. 25 mill,; larg. 11 mill. — Oblongue-ovale et assez large, peu convexe, subdéprimée. D'un noir peu brillant. Tête assez plate, finement et assez densément pointillée. Épistome tronqué, séparé du front par un sillon enfoncé, droit. Une légère impression transversale entre les yeux. Antennes avec les articles de 4 à 7 oblongs-coniques, à peu près de même longueur, le 7° un peu plus gros, les trois : suivants courts et arrondis. Fig. 83. Prothorax transverse, très faiblement échancré au sommet et à la base, à côtés presque parallèles, rétrécis et arrondis en devant. Blapsides de l'Ancien Monde. 525 Sa convexité est très faible sur le dos et ses bords ne sont pas relevés en gouttière ; il est finement et assez densément ponctué. Sa plus grande largeur est d'environ 7 millim. 4/2, tandis que celle des élytres est de 41 millim.; il est donc beaucoup moins large qu’elles. Celles-ci forment un ovale assez large et médiocrement convexe ; elles n'ont point de prolongement caudal (du moins l’exemplaire que je pos- sède, qui est une femelle). Elles sont moins densément ponctuées que le prothorax, et, dans leur moitié postérieure seulement, finement ridées et comme réticulées. Ma femelle et un second exemplaire semblable que j'ai vu dans la collection du Muséum de Paris, dénommé par Solier, sont striées-ponctuées. Le repli épipleural est fort large et ne se rétrécit guère que dans son dernier quart. Le menton est rond, le prosternum canaliculé entre les hanches, recourbé au-dessous, écrasé, et, à son extrémité, triluberculeux. L’abdo- men est obsolètement ridé, avec les deux derniers segments ponctués. Les tibias antérieurs sont échancrés à la base comme dans éibialis (Reiche); les cuisses sont assez lisses et finement pointillés. Cetle espèce a de Panalogie avec la tibialis, mais son arrière-corps est relativement bien plus'large par rapport au prothorax. Algérie. 68. PLATYBLAPS OCREATA All. nm. Long. 28 mill.; larg. 42 mill. — Cette espèce a un peu la {. silhouette de la rectangularis Sol., mais avec l'extrémité des élytres plus prolongée en pointe. Le prothorax est bien moins plat ; il a une convexilé manifeste et est déclive vers tous ses bords ; la déclivité vers la base est plus subite que celle vers le sommet et les côtés. Les élytres ont une ponctuation confuse, sans apparence de strie. Les tibias anté- rieurs ne sont pas échancrés à la base, mais d’un autre côté les postérieurs ont un renforcement notable au côté interne de leur milieu à l’extrémité. Fig. 84. Épistome un peu échancré, séparé du front par un trait enfoncé, bisinueux ; deux légères fossettes entre les yeux sur le milieu du front. 226 E. ALLARD, — Blapsides de l'Ancien Monde. Tête densément ponctuée, surtout dans les fossettes. Antennes assez robustes, à articles 4, 5, 6 coniques, le 7° un peu plus grand; les trois suivants sont ronds. Prothorax transverse, légèrement échancré au sommet et à la base, à côtés fort rétrécis dans le quart antérieur, faiblement obliques du quart antérieur, où est sa plus grande largeur, à la base. Il est un peu pulviné et densément et fortement ponctué. Élytres plus larges que le prothorax, ovales, terminées en pointe trian- gulaire de près de trois millimètres de longueur; elles sont subdéprimées sur le dos, moins densément ponctuées que le prothorax et finement ridées entre les points. La carène latérale n’est pas visible du dessus ; le repli épipleural, assez large à la base, va en diminuant de largeur gra- duellement de la base à l'extrémité. Le menton est rond et assez plan. Le prosternum, fortement canaliculé entre les hanches, forme au-dessous une carène arrondie et obtuse. L’ab- domen est finement ridé et ponctué. Le premier segment abdominal a dans son milieu quelques rides transverses, mais je ne vois ni tubercule, ni brosse de poils qui m'indique que ce soit un mäle, Les cuisses ont une ponctuation assez fortement ràpeuse. Algérie ? je crois. Nouvelle espèce d'HEPIALUS APPARTENANT A LA FAUNE FRANÇAISE Par M. Cuarces OBERTHUR. eee nnenr ennee (Bulletin, Séance du 8 Février 1882.) 9 | Biepialus alticola Charles Oberthür. d. Taille de Pyrenaicus Donzel; diffère de cette espèce par les carac- tères suivants : Les ailes, dans alticola, sont moins aiguës, proportionnel- lement plus larges; la couleur du fond est gris noër et non brun ferru- gineux ; les dessins de l’aile supérieure en dessus sont beaucoup plus élargis dans alticola et au lieu d’être blanc jaunâtre assez opaque, comme dans Pyrenaicus, ils sont d’un gris jaunâtre qui se détache peu de la teinte gris noir du fond. De plus, ces dessins, assez compliqués dans les deux espèces, sont, dans alticola, bien distincts de Pyrenaicus, surtout par la présence de lunules ou traits costaux noirâtres, cerclés de gris jaunâtre, commençant assez près de la base des ailes supérieures, séparés entre eux par des intervalles que couvre la couleur du fond et s'étendant jusqu’à l’apex. Enfin, la frange, complètement d’un blanc jaunâtre à l’aile inférieure dans Pyrenaicus, est coupée, dans alticola, de traits noirâtres au prolongement des nervures. Q. Semi-aptère; diffère de Pyrenaicus par l'absence absolue de tout dessin blanc sur les ailes supérieures et le ton uniformément gris noir de ses quatre ailes. Les antennes, dans les deux sexes d’alticola, sont noires. cette description est écrite sur cinq males et une femelle pris, en juillet 14881, par mon frère, près du lac Bleu et au Monné, aux environs Ann, Soc, ent, Fr, — Avril 1882. 528 CHARLES OBERTHÜR. —» Hepialus alticolu. de Cauterels. La femelle, encore vierge et très fraiche, fut rencontrée sous une pierre ; les mâles voltigeaient rapidement à l’ardeur du soleil. La comparaison a été faite avec sept mâles et cinq femelles de Pyre- naicus, pris à Montlouis et à Lipaudère, prairie alpestre au-dessus de Vernet-les-Bains (Pyrénées-Orientales). Ces Pyrenaicus semblaient avoir les mêmes mœurs que les alticola. La faune entomologique des Pyrénées orientales (bassin médilerranéen) el des Pyrénées centrales et occidentales (bassin de l'Océan) est spécifi- quement assez différente, et on peut aisément remarquer le remplacement de certaines espèces par d’autres voisines, mais bien distinctes, d’une région à l’autre. Ainsi, dans les Pyrénées-Orientales on trouve Erebia melas, sur les pentes du Canigou, semblable au type de Hongrie; dans les Haules- Pyrénées (Cautereis, Gavarnie), on rencontre Erebia Lefebvre, tout à fait caractérisée. Dans les deux régions, les Emydia Rippertii sont aussi très différentes, etc. Un point intéressant est le massif montagneux de Montlouis, qui paraît être un lieu de transition entre les deux faunes méditerranéenne et océa- nienne. * Je publierai prochainement la description d'une seconde espèce nou- velle du genre Hepialus. Mon frère l’a découverte dans la Sierra-Nevada en juillet 4879. J'aurai soin d'accompagner de figures très soignées les descriptions détaillées que je publierai ultérieurement des Hepialus alticola et Nevadensis. De même, je compte faire figurer de nouveau Pyrenaicus ; Car aucun des auteurs qui ont représenté cette espèce, Donzel, Duponchel et Herrich-Schäffer, n’en a encore donné une peinture bien exacte. a ñ5> ED E— ——— 2e PARTIE. BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÈTEÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Recueilli par M. E. DESMAREST, Secrétaire Année 1881 —c4+e- MEMBRES DU BUREAU PrESTENt SR Le sono ns à dre + MM, Li: F'AIRMAIRE, Vice-Président: ...... . Na Ne L. REICHE. CERÉUUTE SN S sels is) A al ie a à E. DESMAREST. L' SÉCTÉLOUTE GUJOENE à à à 0 0: » H. Lucas. 2 OECTÉÉATTE AAJOINTS es. 5 + 1012 E. GOUNELLE, JO COURTE ER EER RS US L. BUQUET. Archiviste-Bibliothécaire . . . . . A. LÉVEILLÉ. Archiviste-Bibliothécaire adjoint. . J, BOURGEOIS. CE Sennee du 12 Janvier 18$S1. Présidence de M. L. FAIRMAIRE. MM. Berg, de Buenos-Ayres, et René Oberthür, de Rennes, assistent à la séance. M. le Secrétaire annonce à la Société la nouvelle perte qu'elle vient de (1881) 2° partie, 1. Il Bulletin entomologique. faire en la personne de M. Achille Guenée, reçu membre en 1832 et élu membre honoraire en 1874, décédé à Châteaudun (Eure-et-Loir), le 30 décembre 1880, à l’âge de 72 ans. La Société charge M. Paul Mabille de lui donner pour les Annales une notice sur la vie et les travaux entomologiques de notre regretté collègue. — M. C.-E. Leprieur, président de 1880, après l'adoption du procès- verbal de la précédente séance et la lecture de la correspondance, avant de céder la présidence à M. Léon Fairmaire, prononce l’allocution sui- vante : : Messieurs et chers Collègues, Avant de céder à mon savant collègue et ami le fauteuil de la prési- dence, permettez-moi de vous remercier encore de l’honneur que vous avez bien voulu me faire en m’appelant à diriger vos séances pendant l’année 1880. En dehors des travaux scientifiques, parmi lesquels je dois citer la continuation de la Faune du bassin de la Seine, par M. Bedel, et le travail considérable (si modestement nommé essai par son auteur) de M. Allard sur la famille des Blapsides, la Société a pris, au point de vue adminis- tratif, une décision importante, qui a eu pour effet immédiat l’augmen- tation des membres perpétuels, en leur accordant comme prime un certain nombre de volumes de nos Annales. Il me paraît toutefois juste de vous faire remarquer que, si par le versement d’une somme de 300 francs, les membres perpéluels augmentent pour l'avenir le capital de la Société, ils sont néanmoins, pour le présent, la cause d’une diminution très nolable de ses revenus. En effet, chaque membre qui se libère fait subir aux recettes de la Société une perte sèche de près de 44 francs par année, par suite du haut prix de capitalisation de toutes les valeurs. Le reproche qu’un certain nombre de membres de province ont fait à la Société de vouloir thésauriser dans un but inconnu, tombe airsi de lui- même devant la brutale réalité des chiffres, et il suffit d’ailleurs de lire avec attention les comptes si clairs de notre Trésorier pour reccnnaîlre à quel point ce reproche est mal fondé, Pardonnez-moi, Messieurs, si, jetant un regard en arrière, je viens Séances de l’année 18841. III vous dire aujourd’hui quelques mots de la circulaire signée de 60 de nos collègues de province, que j'ai déposée sur le bureau à la séance du 41 avril 1880 ; je suis certain toutefois qu’un grand nombre des signa- taires n’approuvait pas la circulaire dans son entier. Tant que j'ai eu l'honneur d’être Président, j'ai gardé le silence, quelle que püt d’ailleurs être mon opinion personnelle, pour ne pas engager par ma parole Ja Société tout entière. Redevenu simple membre résident, je tiens à vous dire combien j'avais été douloureusement surpris de ces attaques pour la plupart exagérées, auxquelles d’ailleurs près de 400 membres de la province ont refusé l’appui de leurs signatures, Jai, du reste, le regret de reconnaître que notre Société semble faire un pas en arrière. A mesure que nous recevons de nouveaux membres, la démission, la radiation ou la mort nous en enlèvent, et cette année principalement cette dernière frappe à coups redoublés. Je ne puis songer à énumérer ici tous eeux que nous avons perdus, mais je vous demanderai la permission de signaler au moins à vos regrets : de Kiesen- wetter, Snellen von Vollenhoven, Pictet, Mulsant, de Sauley, et le dernier de tous, Guenée, dont la tombe est encore entr’ouverte. En cédant la parole à notre nouveau Président, j'ai lhonneur de déposer entre ses mains le carnet où sont inscrits les numéros des valeurs qui appartiennent à la Société. — M, Léon Fairmaire, en prenant possession du fauteuil présidentiel, prononce les paroles qui suivent : Messieurs et chers Collègues, Veuillez recevoir mes remerciements bien sincères pour avoir pensé à me confier la présidence de notre Société pour la seconde fois depuis vingt-huit ans. C’est pour moi une récompense du zèle que j'ai toujours mis et que je mettrai toujours à répandre et à faciliter le plus possible le goût de l’entomologie. L'an dernier, mon cher prédécesseur dans la présidence vous témoi- gnait ses regrets de voir le nombre des membres de la Société station- naire ou même en diminution, Permettez-moi d'exprimer des regrets analogues relativement au petit nombre dé nos collègues qui assistent à nos séances, ce qui Ôte aux décisions de la Société une partie de leur valeur et diminue l'attrait de nos réunions, en affaiblissant les liens de SN Bulletin entomologique. cordialité qui doivent rattacher {ous les adeptes de l’entomologie. Je ne puis qu’exprimer ces regrets avec le désir qu’ils éveillent un remords chez quelques-uns de nos absentéistes. Et maintenant j'ai l'honneur, Messieurs, de vous proposer de voter des remerciements à mon savant prédécesseur, à tous les membres du Bureau qui mettent tant de dévouement au service de la Société, et aux Commissions qui ont fonctionné pendant l’année 1880. La Société accueille ces deux discours par des applaudissements una- nimes, en ordonne l'impression dans son Bulletin, et décide que des remerciements sont adressés aux membres de son Bureau, de son Conseil et de ses diverses Commissions pour l’année qui vient de se terminer. Rapport. M. L. Buquet, trésorier, iit le rapport suivant sur les recettes et dépenses de la Société pour l’année 1880 : Messieurs, Conformément aux dispositions du décret du 23 août 1878, qui nous reconnaît comme Institution d'utilité publique, j'ai l'honneur de vous soumettre, pour la trente-huitième fois depuis que vous m'avez confié cette honorable mission, le compte général des Recettes et des Dépenses effectuées pendant l'exercice qui vient de s’écouler. Ge compte, que je me suis appliqué, comme précédemment, à rendre aussi clair que possible, se résume comme suit : Les RECETTES (élai ci-annexé n° 4) se composent : 4° Des cotisations antérieures à 4880.. . . . . . .. 588fr. » c. 2° d° de l’année 1880, y compris 12 libé- DANSE AS re sus ce e De eue 5 OUPS de 07 00 OU ON RIRE 3° Des sommes perçues pour l’affranchissement des Annales et du Bulletin, ....... . +. + 132 60 L° Des sommes perçues pour tirages à part de mé- moires (texte et planches). . . ......... 89 50 A reporters tel ect e échelles NS TA TT 006; Séances de l’année 1881. REDONNER Te: CAMP Ir) 80. 5° Des sommes perçues pour la vente de numéros tri- mestriels d’Annales, elc.. . . . . . A ee 1,467 p 6° Des arrérages de 154 coupons d'obligations nomi- natives de l'Ouest (impôt déduit). . . . . . . è 1,120 34 7° Des arrérages de 30 coupons d'obligations au por- teur de l'Ouest (impôt déduit) . . . . . . . .. 207! 21 8° Des arrérages de la rente nominative 5 0/0 affec- tar Pr Dolto ir Se A date 300 » 9° Des arrérages de la rente nominative 3 0/0 appli- cable au service général). 2, 4 ea este 300 » 40° De l'allocation du Ministre de l’Instruction publi- DH USSR AN Re à De, see 500 » 41° De l'allocation du Ministre de l'Agriculture et du Commerce, applicable aux années 14879 et 14880. 1,100 » 12° De la subvention de MM. le D' Grenier et Signoret. 114 80 43° Enfin, du solde en caisse au 31 décembre 1879. . 33 96 PR Total des recettes. . « . « .-. . 46,941 fr, 11 c. Les DÉPENSES (état ci-annexé n° 2) ont eu pour objet : 4° L’impression de 51 feuilles, de la couverture de quatre trimestres d’Annales (4° trimestre 1879, 1, 2° et 3° trimestres 1880), du Bulletin, tira- Da part; OC. cent CURE RS Fan NE 6,304 fr. 75 c. 2° La gravure, tirage et coloriage des 11 planches qui accompagnent les quatre trimestres précités des Annales ”etifirases à parts fier es reans DADU: 10 3° Les frais relatifs an loyer, contributions et assu- rance concernant le service de la Bibliothèque et le dEbOl des tAnGales EN SE TR 694 90 CHR A e Ne Pane retenus à eee 104 05 ASTRA ER tes A ere lo S 9,296 fr. 45 c. vI Bulletin entomologique. Reports NE CASE tu 9,226 fr. 45 c, 5° Les allocations attribuées au Secrétaire et au Tré- sorier, à titre de frais de bureau et traitement du gardien de la salle des séances (4° trimestre 1879 et année complète 1880). . . ...... 2,269 9295 6° L’affranchissement des Annales pour la France et l'AMAREET. sus ace ts remet DA OUR 197 63 7° L’affranchissement du Bulletin bi-mensuel et frais s'ftattachantss.0.ns, ui ce sel o te MUUTRUE 2h9 51 8° L’affranchissement de lettres et circulaires, . . . . 106 64 9° L’achat de dix obligations, au porteur, des chemins de fer de l'Ouest, par suite de libérations (frais compris) LL L] e L1 L2 . LA L L2 L L2 L2 . LE L] 0 L LEE | 3,894 05 10° L'achat de timbres pour reçus, recouvrement de cotisations, étrennes, etc, .. ..,...... 213 « {1° Enfin, le Prix Dollfus, décerné, pour l’année 1879, à M. l’abbé deiMarseuk sr pu ons tar. 300 » Total des dépenses. . , . . . ,. 16,456 fr. 53c. RÉSUMÉ. Recetles ss. me iutosans dot STE 46,941 fr. 41 c. Dépenses. L2 LA ] L] LA Li L 2 2:09 '" e'w2 6irre L] . L LI L2 L L] . L2 16,156 535 Solde en caisse au 31 décembre 1880. . . .. L84 fr. 58 c. ee J'ajoute qu’il reste à recouvrer : 4° Sur les cotisations antérieures à 4880, . .. . . . h02 fr. ne. 2° QUT CÉUCRS HE TON D ER ae ne ee TAC ele 952 30 Total 41,25 0 A4 24 1,354 fr. 30 c. Telle est, Messieurs, notre situation financière, qui est assez prospère Séances de l’année 1881, VII L pour nous avoir permis d'acquérir, cette année, dix obligations de chemin de fer, sans, pour cela, nuire en rien à nos publications, Nous possédons aujourd’hui 98 obligations de l'Ouest, dont 77 nomi- - natives et 21 au porteur ; ce dernier chiffre me paraissant plus que suffi- sant pour parer à toutes les éventualités, je terminerai cet exposé succinct en proposant à la Société de convertir en nomunatives ces 21 dernières obligations au porteur, convaincu que je suis que le premier trimestre de cette année ne se passera pas sans que plusieurs de nos collègues ne se décident à se libérer d’ici là, ainsi que viennent déjà de le faire deux d’entre eux, ce qui nous permettra de reconstituer avant peu une réserve suffisante en obligations au porteur, en vue de parer, sans difficulté, aux cas imprévus. La Société, aux termes dés Statuts, renvoie l’examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui présentéra un rapport dans sa prochaine séance. Lectures. M. Félissis-Rollin donne lecture de la notice nécrologique sur Étienne Mulsant, dont il avait été chargé par la Société. — M. Léon Fairmaire dépose sur le bureau un mémoire ayant pour titre : Essai sur les Coléoptères des îles Viti (Fidgi). Communications. M. Aug. Chevrolat fait connaître une nouvelle espèce de CGoléoptères de la famille des Cicindélètes, et deux Curculionides nouveaux de la division des Calandrides : 4° OxyconiA BoucarDi. — Long, 14-15 mill.; lat. 4,5 mill, — Mas : Angustus, parallelus; elytris bispinosis, ore, macula laterale et apicale in elytris ignila. — Femina : Ampla ; elylris omnino viridibus, singulatim apice rotundatis, ore flavescente, antice cyaneo. Elongata, viridis, infra nitidior, crebre punctulata; capite et prothorace transversim rugatis, spina gracile inter mandibulas projecta, mandibula sinistra intus quadriden- tata; prothorace antice posticeque fortiter transversim constricto, longitu- dine tenue sulcato ; scutello cordiformi lateribus marginato ; elytris intra humerum et prope suturam ante medium depressis. Mandibulis, antennis et femoribus posticis in dimidio postico viridi obscuris. Panama. VIII Bulletin entomologique. Je dédie cette espèce à M. Adolphe Boucard, qui, dans ses nombreux voyages à travers l'Amérique, a enrichi les sciences naturelles d’une infinité de découvertes, particulièrement en entomologie et ornithologie. 2° BARYSTETHUS SEMITOMENTOSUS. — Long., rostro excl., 44 mill.; lat, 6 14/2 mill. — Elongatus, subovalis, niger, in dimidio anteriore nitidus, sed in postico tomentosus ; rostro arcuato cylindrico nitido cum partibus emnibus capitis nigris ; prothorace subconico lævi, supra scutellum rotunde protenso ; scutello angusto, concavo, postice rotundato ; elytris ovalibus, prothoracis basi vix latioribus, singulatim rotundatis, striatis ex humeris ante medium arcuatim nitidis, dein holosericeis, callo hume- rali elongato brevi, corpore infra opaco ; pygidio postice rotunde projecto holosericeo ; pedibus nitidis, femoribus inermibus, tibiis arcuatis ungui- c corneo et pugionculo terminalis. Nova Caledonia. Typus auctoris, ex museo Lacordaire. 3° BARYSTETHUS HEMISCOTUS. — Long., rostro excl., 43 mill,; lat. 6 1/3 mill. — Elongatus, subovalis, niger, antice lævis punctulatus, postice opac sstriato-punctatus ; rostro arcuato cylindrico, punctato, cum omnibus partibus capitis nitidis, fovea inter oculos; prothorace longiore subconico, obsolete sed lateribus evidentius et supra scutellum crebre punctulato, et angulose protenso; scutello angusto postice rotundato, basi foveato ; elytris oblongis, opacis, vix prothorace latioribus, singulatim rotundatis, callo humerali subnitido ; pectore et abdomine sat fortiter punctatis, pygidio postice rotundato, supra punctalo; pedibus nilidis, tibiis ut in præcedente. Ile Lizard (Antiteem). Typus aucloris. Le type de ce genre est le Sphenophorus melanosomus Boisduval, Voyage de l’Astrolabe, p. 149. Une quatrième espèce doit y être rapportée, c’est le Sph. Testardi Montr., Ann. Soc. ent. Fr., 1860, p. 909, Nouvelle- Calédonie. Nota. Le Phascecorynus zamiæ Gyll. in Sch., Curc., p. 963, de Cafrerie, est synonyme de Curculio variegatus Fabr., Species Ins., I, p. 463-209. — C. varius Fabr., Mautissa, I, p. 109-137. — M. Abeille de Perrin fait remettre à ia Société, par l’entremise de M. della Torre, les diagnoses de nouvelles espèces du genre Bathyscia : Séances de l’année 1881. IX 1° BATHYSCIA (ADELOPS) PERSICA Ab. — Long. 1 mill. — Brunneus, breviter ovatus, valde convexus, postice attenuatus, stria suturali nulla, elytris sut opacis, transversim vix conspicue striolatis, anlennis pedibus- que brevibus, tarsis anterioribus in mare dilatatis, patellam forman- tibus. Voisin de Peyront Ab., à élytres plus courtes, plus globuleuses, sans strie suturale, à strioles transversales à peine visibles. Découvert à Astrabad (Perse) par le marquis Doria, qui me l’a géné- reusement donné. 2° B. TROPICA Ab. — Long. 4 1/2 mill. — Brunneus, quam brevissime ovatus, maxime convexus et globosus, postice attenuatus, stria suturali nulla, elytris nitidis et dense punctatis, haud striolatis, antennis pedibus- que brevibus, tarsis anterioribus in mare leviter dilatatis, patellam non formantibus. | Déjà remarquable par sa station méridionale, car elle a été découverte par M. Ehlers dans les environs de Carthagène (Espagne), cette espèce l’est encore plus par sa forme large et globuleuse, qui n’a rien de compa- rable dans tout le genre Bathyscia. 3° B. Damry1 Ab. — Long. 4 mill — Brunneo-testaceus, oblongo- ovatus, conveæus, postice vix attenuatus, stria suturali obsolescente, elfitris fere parallelis, parum nitidis, transversim striolalis, antennis pedibusque brevissimis, tarsis anterioribus in mare dilatatis, patellam formantibus. Voisin de corsica Ab., dont il diffère par sa laille plus petite, ses élytres moins cunéiformes, son prothorax moins large et plus allongé, etc. Trouvé en Sardaigne par M. Damry. Je lai vu aussi dans la collection de M. Eug. Revelière, où il était noté de la même provenance; il avait été, je crois, récolté par Raymond. 4° B. MIALETENSIS Ab. — Long. 4 3/4 mill. — Br'unneus, breviter ovatus, valde convexus, postice valde attenuatus, stria suturali nulla, elytris nitidis, transversim leviter striolatis, antennis pedibusque brevibus, tarsis anterioribus in mare dilalatis, patellam formantibus. La lucidula Delar. est la seule espèce française qui ail la même forme générale ; mais elle est beaucoup plus grande et ses articles antennaires sont beaucoup plus allongés. x Bulletin entômologique. Découvert dans la grotte de Mialet (Gard) par M. Valéry Mayet, qui devait la publier il y a plusieurs années. Comme depuis lors il n’a point donné suile à ce projet, je suppose qu'il y a renoncé. — M. J. Thomson adresse, de Nice, la note suivante : Nous croyons utile de signaler les principaux caractères qui séparent les diverses coupes génériques créées par les auteurs aux dépens de l’an- cien genre GOLIATHUS Lamarck : I d. Clypeus in cornua 2 prolongatus A. d. Pedes antici elongati : B. & Tibiæ omnes extus inermes : $. &. Prothorax antice medio inermis : 1° GOLIATHUS Lamarck (Hegemon Harris). d. Caput elongatum, concavum, utrinque longitudinaliter fortiter cari- natum. — ©. Tibiæ anticæ valde acuteque 3-dentatæ, intermediæ posti- cæque singulæ extus 1-dentatæ. Srgcies : 1. G. regius Klug (Druryi Westw.), W. Africa. — 2. G. ca- cicus Voëêt ($ princeps Hope), cap Palmas. — 3. G, giganteus Lamarck, Guinea, Gabon, Loango. — 4. G. Kirkii Gray, Limpopo. — 5, G. albo- signatus Bohem., Limpopo. I. d. Clypeus in cornu singulum prolongatus : AA. &. Pedes antici haud elongati : BB. &, ®. Tibiæ anticæ exlus 3-dentatæ, éntermediæ et posticæ singulæ extus 14-dentalæ : SS. & Prothorax antice medio grosse et obtuse tuberculatus : 9 FORNASINIUS Bertol. (Goliathinus Westw.). &. Caput fere ut apud DiCRONORHINAM Hope, breve; &, clypeus in cornu medianum apice dilatatum prolongatus ; $, clypeus antice utrinque attenuatus, medio rectus. Séances de l’année 4881. XI SPEGIES : À. F, insignis Bertol. (Fornasinii Bertol. olim), Mozamb., Zamb, — 2. F, peregrinus Harold, Angola inter. 8° GOLIATHINUS Thomson (Bull, 4880, p. 146). &. Ignotus. ®. Clypeus ovalis. Prothoraæ lateribus anticis attenuatus, rectus, nee rotundatus. Tibiæ intermediæ et præcipue posticæ dentibus minutis numerosis extus instructæ. \ SPECIES : G. Higginsii Westw., cap Coast-Castle. 4° HEGEMUS Thomson (nov. gen.), Corpus breve, subquadratum, relative parvum. &!, caput breve ; 4, cly- peus in cornu medianum breve apice valde et horizontaliter dilatalum pro- longatus; ®, clypeus subrotundatus. — &, ©. Prothorax ante medium latior., — &. Pedes antici breves, robusti; &, ©, tibiæ anticæ extus obso- lete 3-dentatæ, dentibus obtusis, apud G obsoletioribus, SPECIES : H. Pluto Ralfray (Bull. 1880, p. 177, Goliathinus), Bogos, Abyssinia. Le Fornasinius peregrinus Harold seul manque à notre collection. — M. L, Fairmaire présente à la Société les diagnoses suivantes de Coléoptères nouveaux trouvés en Corse et en Sardaigne par M. Damry : 4° LIMNIUS INTERMEDIUS. — Long. 2 1/4 mill. — Oblongus, postice vix sensim ampliatus, fusco-æneus, sat nitidus, subtiliter pubescens, antennis fuscis, basi testaceis, larsis teslaceis, prothorace elytris paulo angustiore, lateribus parallelis, angulis posticis acute rectis, dense tenuiter punctato, striis vix sensim arcuatis, elytris punctato-striatis, basi et extus paulo profundioribus, intervallis planatis, dense tenuiter punctatis. Sardaigne. Intermédiaire entre les L. Volkmari el opacus, un peu plus grand et surtout plus large que ce dernier, avec le corselet plus court et les stries prothoraciques plus écartées des bords latéraux; bien plus petit et plus étroit que le premier, avec les élytres plus longues et le corselet à côtés parallèles, | XII Bulletin entomologique. 2° L. Damryr. — Long. 2 3/4 mill. — L. Germari simillimus, paulo minor, prothorace lateribus parallelis, angulis posticis rectis, sat acutis, sed non divaricatis, carinis dorsalibus basi et antice æqualiter distanti- bus, dorso fortius punctato, elytris paulo minus profunde striatis, sulura magis elevata, tibiis testaceo-piceis et antennis testaceis distinctus. Corse. Diffère du gigas Sharp par le corselet plus ponctué, avec les carènes moins convergentes, les stries des élytres plus nettes et les pattes plus pâles. 3° L. SULCIPENNIS. — Long. 2 3/4 mill. — Præcedenti simillimus, pro- thorace paulo longiore, elytris paulo brevioribus, profunde striatis, striis punclatis, intervallis convexiusculis ad latera fere costiformibus, margine externo evidentiore. Sardaigne. 4° HALLOMENUS SCAPULATUS. — Long. 2 1/2-3 1/2 mill. — Oblongus, sat convexus, fuscus, nitidus, macula humerali vage limitata pedibusque testaceo-lutosis, antennis obscurioribus, dense punctatus, prothorace basi bisinuato et utrinque foveolato. H. humerali affinis, sed multo minor, pos- tice minus atlenuatus, apice magis rotundatus, magis-conveæus, magis fortiter punctatus, elytris nullo modo striatulis, paulo brevioribus, pro- thorace angulis magis obtusis, antennis paulo longioribus, minus cras- siusculis, articulis obconicis distinctus. d. Minor, angustior, ellipticus, anqulis prothoracis minus obtusis. Corse. — M. V. Signoret lit une lettre de M. le professeur Colvée, de Valence. De cette lecture il résulte que cet entomologiste aurait enfin découvert le mâle du Ceroplastes rusci, qu’il a trouvé sur des feuilles d’Annona, pro- bablement dans le voisinage de petits houx ou de figuiers, et dont il donne la description suivante : « La larve, en forme de bouclier, très-petite, est tout à fait blanche, allongée et entourée d’un rebord avec 14 petites pointes triangulaires, Le disque est divisé en deux par une ligne qui donne plus tard passage à l'insecte parfait, lequel présente une tête arrondie réunie au prothorax par un pédoncule, avec deux yeux saillants en avant et deux autres, rouges, Séances de l’année 1881. XIII à la base. Antennes de 10 articles pubescents, dont le quatrième est le plus long et cylindrique. Thorax égal à la moitié du corps. Apodème court et large. Pénis long, accompagné de deux longues soies de chaque côté. Ailes grandes, recouvertes de petits poils rigides, surtout à la côte externe. Tibias longs, cylindriques et pubescents. Les pattes postérieures très longues et insérées loin des autres. » J'avais cherché, ajoute M. Signoret, pendant plusieurs années cette espèce, que j'avais rencontrée en très grande quantité, surtout le mâle, mais sans m'en douter, croyant toujours n’avoir en mains que des larves de femelle. — M. J. Fallou, en montrant à ses collègues la variété du Colias Edusa, dont il a parlé à la dernière séance, fait remarquer que c’est à tort qu'il a regardé cette aberralion, prise au Raincy, comme étant le mâle de l’aberration Helicina, dont M. Charles Oberthür a observé la femelle en Bretagne. Ainsi que le fait observer M. René Oberthür, la variété mâle du Colias Edusa prise aux environs de Paris a des écailles plus petites, elle est plus blanchätre, presque transparente, tandis que la variété femelle des environs de Rennes offre des écailles plus grosses, est plus colorée et à peu près mate. — M. H. Lucas communique une note sur les dégâis causés aux oliviers par le Dacus oleæ : Je montre des larves, des nymphes et des insectes parfaits du Dacus oleæ, Diptère qui a causé l’année dernière des dégâts considérables en Provence. C’est particulièrement sur des olives destinées à être détritées par les moulins à huile de M. Émilien Jourdan, situés à la ferme de Fon- grave, près Salon (Bouches-du-Rhône), que cette espèce a exercé ses plus grands ravages. _ Ilest difficile, pour ne pas dire impossible, de détruire ce Diptère, fléau du fruit des oliviers, mais le meilleur moyen d’atténuer le mal causé par cet insecte est de faire hâtivement la récolte des olives et de détriter le plus tôt possible. En agissant ainsi, disent les agriculleurs du midi de la France et ainsi que l'avait fait observer Guérin-Méneville, on peut encore oblenir une certaine quantité d’huile, tandis que, en XIV Bulletin entomologique. attendant la cueillette ordinaire des olives, on laisse aux larves du Dacus oleæ le temps de se développer et de ronger à leur aise tout le paren- chyme des fruits, ce qui leur enlève le peu d’huile qu'ils auraient pu donner si l’on avait moins attendu pour les détriter. D'après M. Laure, Revue nouvelle, p. 641 et 649, fig. 2 (1847), le Dacus olcæ a deux ennemis : le premier est une Fourmi noire à tête rouge, probablement le Myrmica scutellaris Olivier; le second est un Chalcidite, l’Eupelinus urozonus Dalman, loc, cit,, p. 647, fig. 44. Le rôle joué par chacun de ces insectes est différent : le Myrmica scutellaris recherche les cicatrices faites aux olives dans lesquelles le Dacus oleæ à déposé ses œufs afin de s’en emparer; l'Eupelmus urozonus dépose au contraire, au moyen de son long oviducte, un œuf, dont la larve qui en sortira est destinée à se nourrir du tissu graisseux de celle du Dacus oleæ. — M. le D' Renard, vice-président de la Société impériale des Natu- ralistes de Moscou, avait adressé à la Société (séance du 10 novembre 1880) quelques fourreaux d’une espèce de Microlépidoptère, dont on a trouvé de grandes masses attachées à des Graminées dans le sud de la Russie, et avait demandé le nom de l’insecte auquel ils appartiennent. M. Ragonot, chargé de répondre à cette question, dit que ce sont des fourreaux ou habitations portatives d’une espèce de Tinéide du genre Coleophora, mais qu’il est impossible d’en dire le nom spécifique, car on ne paraît pas avoir publié de notice sur léducation des chenilles de ce genre ; il engage donc la personne qui a fait cette intéressante décou- verte à renfermer un certain nombre de ces fourreaux, attachés aux Graminées, dans une boîte aérée au moyen d’un grillage en toile métal- lique et lorsque le papillon éclora de l'envoyer pour la détermination. Le fourreau ressemble tout à fait à celui de la nutantella, mais il est plus grand, plus blanc, et n’a aucune trace de poussière ou de sable à l'extérieur. D’après sa forme et sa blancheur, notre collègue suppose que le papillon appartient au groupe de nutantella Müblig, silenella H. S., etc., et que la chenille se nourrirait sur une plante basse de la famille des Caryophylacées, soit sur les feuilles et formant des grandes taches pâles, comme la Col. otitæ Z., soit parmi les fleurs, se nourrissant des semences comme la Col. dianthi M. $,, soit à l’intérieur, puis à l’extérieur des capsules à graines, comme les Col. nutantella et inflatæ SU. Séances de l’année 1881, L'EV Il est probable que la chenille ne fixe son fourreau à des Graminées, ainsi qu’à d’autres tiges de plantes ou troncs d'arbres, que comme préparation à sa transformation en chrysalide; c’est une habitude répandue parmi les Coleophora et qui a trop souvent induit en erreur les observateurs. M. Stainton, à qui ces fourreaux ont été communiqués, partage l’avis de M. Ragonot. Membre démissionnaire. M. Héron-Royer, reçu en 1870. Séance du 26 Janvier 1854. Présidence de M. L, FAIRMAIRE. Rapports. M. C.-E. Leprieur, au nom du Conseil de 1881, donne lec- ture du Rapport suivant sur les comptes du Trésorier pour l’année 1880 : Messieurs, en conformité de l’article 13 des Statuts, votre Conseil s’est réuni le 49 janvier pour examiner les comptes déposés par le Trésorier dans la première séance du mois. Grâce à la comptabilité si claire qui lui a été soumise, le Conseil a pu facilement exercer son contrôle et reconnaitre la parfaite exactilude de ces comptes, qui, ayant été insérés in extenso dans le Bulletin de la séance du 12 courant (pages 1v-vi1), n'ont pas besoin d’être reproduits dans ce Rapport. Le Conseil a cru toutefois devoir vous soumettre un certain nombre d'observations qui lui ont été suggérées par cet examen : 4° M. le Trésorier a encaissé, pour l’affranchissement des Annales et du Bulletin, une somme de 432 fr. 60 c., el il a dépensé 447 fr. 44 c. pour lexpédilion de ces mêmes publications. Bien loin de bénéficier sur cette source de ses revenus, la Société a donc dépensé 45 fr. 54 c. de plus qu’elle n'avait reçu. 2° Les frais de composilion et de mise en pages du Bulletin éfant XVI Bulletin entomologique. compris dans la dépense affectée à l'impression et au tirage des Annales, la seule dépense afférente au Bulletin bi-mensuel proprement dit, est celle qui peut provenir de suppressions ou de remaniements : elle s’est élevée à 350 fr. environ pendant l’année 4880. — Peut-être arriverait-on, avec quelques modifications, à diminuer celte dépense. Il ne faut pas oublier toutefois que le Bulletin remplace dans une certaine proportion des circulaires qu'il serait nécessaire d'imprimer et d’adresser à part à nos divers Membres. Une autre dépense afférente au Bulletin est celle du papier et du tirage de la première édition, qui monte à 424 fr., c’est-à-dire à 30 fr. par feuille ou 46 fr. par demi-feuille. C’est donc sur ces sommes que pourrait, à la grande rigueur, s'exercer une économie, dans le cas où, comme l'ont demandé certains de nos collègues, la Société se décidait à ne faire paraître qu’une seule édition du Bulletin; mais il a semblé au Conseil que cette économie serait bien faible en présence de l'énorme inconvénient d’avoir les exemplaires du Bulletin plus ou moins froissés ou maculés, comme la poste nous les apporte souvent. Cette économie s’amoindrirait encore si, comme d’autres membres l'ont proposé, on donnait au Bulletin des séances une enve- loppe spéciale, quelque simple qu'elle pût être. 3° Si l'on compare les dépenses brutes des années 1880 (16,456 fr. 53 c.) et 1879 (12,872 fr. 38 c.), on pourrait croire qu’elles ont élé exceptionnellement grandes en 1880. La différence n’existe que dans les chiffres, et l'excédant de 1880 provient du grand nombre de Membres qui se sont fait exonérer et qui ont mis ainsi notre Trésorier dans la néces- sité de consacrer, pour obéir aux Statuts, une somme de 3,894 fr. 05 c. à l'achat de dix obligations des chemins de fer de l’Ouest. La dépense réelle pour 1880 se trouve donc réduite à 12,562 fr. 48 c. En 1879, la Société avait publié 55 feuilles et 9 planches, ayant coûté 8,424 fr. 90 c.; en 1880, elle a publié 51 feuilles et 44 planches, qui ont coûté 8,430 fr. 50 c.; soit la même somme, à quelques francs près. k° M. le Trésorier, comptant sur des rentrées de fonds très prochaines, vous avait proposé, dans son Rapport, de convertir en noménalives la totalité (soit 21) des obligations au porteur que possède la Société. A la presque unanimilé, le Conseil a craint qu’en consolidant ainsi Séances de l'année 1881. XVII toutes ses valeurs, la Société ne courût le risque de se trouver dans l’em- barras, dans le cas où les prévisions de son Trésorier ne se seraient pas réalisées, et il a été d'avis de convertir seulement 15 obligations et de garder les 6 dernières au porteur, afin d’être à même, le cas échéant, de parer à des dépenses imprévues. En conséquence, Messieurs, le Conseil a l'honneur de vous proposer : 4° D’approuver les comptes du Trésorier et de lui en donner dé- charge ; 2° De l’autoriser à transformer en obligations nominatives 45 de ces titres qui sont au porteur. Les 6 autres étant conservés sous cette forme pour parer aux cas imprévus; 3° Enfin de voter des remerciements à tous les membres du Bureau, et en particulier à notre Trésorier, pour le zèle et le dévouement dont il ne cesse de faire preuve. Après cette lecture, les trois paragraphes ainsi que l’ensemble du rapport sont successivement adoptés à l'unanimité des voix. — M. A. Léveillé, rapporteur du Conseil de 14880, dépose sur le bureau le projet de Règlement de la Société entomologique de France que le Conseil de 1880 avait été chargé de rédiger. La Société décide que ce projet de Règlement sera immédiatement imprimé el adressé à tous les Membres français. La discussion en séance n’en commencera que le 9 mars prochain. — M. L. Fairmaire, rapporteur de la Commission du Prix Dollfus pour 1880, lit le travail qui suit : Messieurs, la Commission que vous avez nommée pour le Prix Dollfus, composée de MM. À. Clément, L. Fairmaire, de Gaulle, Poujade, Ragonot, Reiche, Sallé, Sédillot et D° Sénac, s’est réunie le lundi 24 janvier cou- rant pour remplir la mission que vous lui avez confiée. Deux ouvrages seuls ont paru à la Commission pouvoir concourir à ce Prix : le Synopsis des Hémiptères Hétéroptères de France, par M. le D' Aug. Puton, et le Species des Hyménoptères d'Europe, par M. Edmond André, de Beaune. Ce dernier, par un sentiment de réserve des plus (1881) 2 partie, 2. XVIII Bulletin entomologique. honorables, a déclaré qu’il ne se présentait pas en concurrence de son collègue M. Puton. Tout en respectant la modestie de M. Edmond André, nous ne pouvons méconnaitre les services que son travail rendra à un ordre encore bien négligé en France; mais cet œuvre n’est qu’à son début et n’a pas même embrassé une famille entière, tandis que les trois livraisons publiées par M. Pulon comprennent une partie notable des Hémiptères de France. Les descriptions des espèces, suffisantes quoique courtes, les tableaux des genres, les indications des localités, non-seule- ment classent cet ouvrage parmi les plus utiles, mais encore le rendent indispensable aux hémiptéristes de notre pays, dont le nombre commence à s’augmenter et ne pourra que s’accroître à mesure que l’œuvre de notre collègue facilitera l’étude et la détermination de ces insectes. En outre, cet ouvrage remplit une des conditions du Prix Dollfus auxquelles on ne s’est peut-être pas assez conformé, c’est la modicité des frais d’ac- quisition qui sont à la portée des débutants. On pourrait seulement regretter le manque de planches qui accompagneraient utilement ce travail. En conséquence, la Commission vous propose de décerner le Prix Dollfus de l’année 1880 à M. le D' Aug. Puton, pour sa 3° livraison des Hémiptères Hétéroptères de France, comprenant les Réduvides, Saldides et Hydrocorises. Après cette lecture et aux termes des Statuts, la Société décide qu'elle ne votera sur les conclusions de ce Rapport qu’à la séance du 23 février. Lectures. M. L. Fairmaire fait connaître un mémoire intitulé : Coléo- ptères nouveaux de Syrie, recueillis par M. Abeille de Perrin. — M. V. Signoret dépose sur le bureau un travail ayant pour litre : Révision des Cydnides. Cet ouvrage devant être accompagné d’un grand nombre de planches; l'auteur prie la Société d'accepter une subvention de 50 francs pour chacune d'elles, — La Société remercie M. V. Signoret de son offre géné- reuse. Communications. On annonce que M. E. Simon vient d’élre nommé officier d’Académie. Séances de l’année 1881, XIX — M. le Président fait savoir que M. Oswald Heer, savant entomolo- giste suisse, a été récemment nommé membre correspondant de l’Aca- démie des Sciences, en remplacement de M. Schimper. — M. le baron A. Bonnaire adresse une liste des Coléoptères, présen- tant quelque intérêt, récoltés par lui l’année dernière, tant à Fontaine- bleau qu'a l’île de Ré : A Fontainebleau : Agonum versutum, — Bembidium humerale, — La- throbifim rufipenne, — Stenus Kiesenwelteri, — Hydnobius punctatus et punclatissimus,— Anisotoma rotundata,— Golenis Bonnairei, — Trachys nana, — Bolitophagus armatus,— Apion Gyllenhali et Spencei,— Antho- nomus elongatulus (= Bradybatus fallax, voir Desbrochers, Annales 1868), — Ceutorhynchus euphorbiæ, nanus et setosus, — Enedreytes oxyacanthæ, — Gallidium melancholicum, — Clytus cinereus et plebejus, — Plectroscelis chlorophana. A l'ile de Ré : Gynandromorphus etruscus, — Harpalus cupreus, — Adelosia picimana, — Cryptopleurum Vaucheri, — Gafius fucicola, — Heterothops binotatus, — Slenus asphaltinus, — Trogophlœus despectus Baudi, — Heterocerus maritimus, — Throscus brevicollis, — Anobium hirlum,— Thylacites Guinardi, — Apion burdigalense, — Coniatus chry- sochloa, rs Pentarthrum Huttoni, — CGryptocephalus ochroleucus. — M. le docteur Sénac présente les remarque suivantes sur la synonymie de plusieurs espèces du genre Pimelia : 4° La P. maroccana Fairm. (Pelites Nouvelles entomologiques, 4875) est identique à la P. cordata Kr. (Revision der Tenebrioniden der Allen Welt, 1865). Ce dernier nom étant antérieur doit seul subsister. 2 Dans la plupart des collections, à Paris, l'espèce désignée sous le nom de cordata Kr, est la P. gracilenta Haag, ainsi que ce dernier le supposait. 3° La P, spectabilis Haag (Deutsche ent. Zeitschrift, 1875) n’est autre que la P. claudia Buq. (Revue de Zoologie, 4840). Cette même espèce a été envoyée à plusieurs personnes sous le nom de Pin, speculum (inédit) par notre collègue M, Desbrochers des Loges. M, Haag affirme l'avoir reçue de lui sous le nom de Pèm, Georgi (?). xx Bulletin entomologique. 4° La P. scricea O], a été méconnue par Solier, qui l’a décrite sous le nom de P. asperata. Ce dernier nom étant postérieur doit disparaître. D'un autre côté, Solier a pris, à tort, l’insecte qu’il a décrit sous le nom de P. sericea, pour la P. sericea OI. L’insecte décrit par luine peut donc conserver ce nom, et nous proposons de l'appeler P. permixta. La synonymie de ces deux espèces se trouverait ainsi établie : a P, permixta nobis — sericea Sol. (nec O1.). b. P. sericea OI. — asperata Sol. Nous avons pu constater la parfaite exactitude de la confusion que nous signalons et qui a échappé à tous les entomologistes qui se sont occupés de ce groupe ; M. Bedel l'avait reconnue en examinant la planche de l'ouvrage d'Olivier. L’inspection du dessin original, que M. E. Olivier a bien voulu nous communiquer, lève tous les doutes. — M. Aug. Chevrolat envoie la description de trois nouvelles espèces de Cholides : 4° DIONYCHUS ? (ARDOLEUCUS) MARGINICOLLIS. — Long. 11 mill.; lat, 5 mill. — D. albonotalo nob. proximus, Alatus, elongatus, capite protho- raceque tuberculis rotundatis nigris obsitis, illo in latere albo ; elytris singulatim albo trimaculatis (maculis 2? ad basin lertia transversa media), tuberculato-strialis, interstiliis minutius granosis ; corpore pedibusque albo-squamosis, femoribus unispinosis; rostro arcualo ad basin protho- racis limitalo. Brasilia. Tvpus auctoris. 2° CALLINOTUS ANORMIS. — Long., rost. excel, 46 mill.; lat. 5 4/2 mill. — Alatus, elongatus ovalis fuscus, villa laterale alba in prothorace ultra medium elytrorum recurva, suturam haud attingente ; rostro arcuato cylindrico nigro punctulalo; capite convexo, minute tuberculato ; protho- race lateribus rotundatlo, tuberculis minulis transversis nigris tecto ; elytris singulalim obluse angulatis, tuberculato-striatis, interstiliis minute granosis ; corpore et pedibus cinerascentibus granulosis, femoribus anticis bè sed L posticis unispinosis. d'. Brasilia. Typus auctoris. Séances de l’année 1881. XXI 3° ARCHARIAS CYLINDRIROSTRIS. — Long., rost. excl., 25 mill.; lat. 46 mill. — A. miliari Fabr. proximus, sed angustior, rubidus, oblongus tuberculis rotundatis nigris nitidis dense tectus ; rostro arcuato longo nigro nitido ; antennis nigris, art. 2 primis funiculi elongatis, secundo breviori, clava ovali cinerea ; prothorace plano, luteribus rotundato, pos- tice arcuato ; elytris versus apicem sensim altenualus, conjunctim rotun- datis, serie nigro tuberculatis corpore infra rufo pedibusque longis griseis micante nigro tuberculatis, femoribus unispinosis. d!. Amazona. Typus auctoris. — M. L, Fairmaire présente la description d’un Coléoptère nouveau trouvé en Corse par M. Damry : CYRTUSA CASTANESCENS. — Long, 2 mill. — Breviter ovata, valde con- vexa, nitida, rufa, prothorace transversim late infuscato, elytris post medium transversim infuscatis ; capile convexo, vix perspicue punctulato, inter oculos linca transversa sat fortiler punctata, antennis sat elongatis, basi rufescentibus, apice obscurioribus, articulis clavæ obconicis vix trans- versis, 9° parvo, brevissimo, ullimo præcedenti angusticre, brevissime ovalo ; prothorace a basi antice angustalo, angulis anticis rotundatis, lævi, basi haud punctato ; scutello sat magno, subtilissime punctulato ; elytris basi prothorace haud latioribus, medio ampliatis, sat fortiter punclato-substriatis, intervallo 8° tripunctato, ceteris lævibus, tibiis pos- ticis rectis. Corse. Cette espèce se distingue des autres Cyrtusa par les antennes allongées et les élytres à stries assez fortement ponctuées, sans parler de la colora- tion rougeûtre avec des teintes brunes mal limitées. — M. E. Ragonol lit la note suivante de M. Constant, de Cannes (Alpes- Maritimes) : Je viens entretenir la Société d’un fait qui m'a semblé assez intéres- sant, et que, tout au moins, je n’ai encore vu mentionhé nulle part. Le 20 décembre dernier, je trouvai, aux environs de Cannes, une famille de Pempelia euphorbiella Zet., établie sur deux tiges d'Euphorbia characias. Je coupai la plante et l’emportai chez moi avec ses habitants XXII Bulletin entomologique. pour les élever. Ayant entr'ouvert le faisceau de feuilles assemblées par les chenilles, je m'étais assuré que la colonie élait très nombreuse, et j'évaluai au moins à 200 le nombre des individus. En même temps, j'avais remarqué, circulant à travers les fils de soie et les déjections des chenilles, deux ou trois larves d'Hémérobes que j'enlevai sans leur accor- der plus d'attention, attribuant leur présence à quelques Pucerons dont elles avaient dù se nourrir. Quelques jours après, la plante s'étant fanée, je voulus renouveler la nourriture de mes chenilles et les installer sur un autre rameau fraîche- ment coupé, Mais je fus très surpris de constater qu’en peu de temps le nombre de mes élèves s'était singulièrement réduit, à tel point que j'en voyais à peine quelques-unes, errant à travers une multitude de dépouilles de chenilles desséchées. En revanche, je remarquai une dizaine de ces mêmes larves que j'avais trouvées au début, mais dont le volume s'était considérablement augmenté. Il me vint alors l’idée que j'avais fait ma récolte au profit de ces larves, et que mes chenilles leur avaient servi de nourriture. Sur-le-champ, je voulus m’assurer du fait, J'enfermai alors les larves dans un tube de verre et j'y plaçai en même temps une demi-douzaine de chenilles prises parmi celles qui me restaient. La confirmation de mes soupçons ne se fit pas longtemps attendre : dès qu’une chenille et une larve venaient à se rencontrer dans le tube, celle-ci appliquait ses mandibules sur une partie quelconque du corps de l'in- secte et ne lâchait plus. Après s'être débattue quelques instants, la che- fille devenait promplement immobile, et la larve prenait tranquillement sa pâture. On apercevait distinctement à travers la transparence de son tégument la substance brune de la chenille passer progressivement dans l'estomac de la larve. Quelquefois, deux larves saisissaient une chenille chacune par une extrémité, ou même mangaient fraternellement à la même place : l'opération alors n’était pas longue. Du reste, en moins d’une demi-heure, les six chenilles que j'avais renfermées dans le tube furent très proprement vidées. Désireux de savoir jusqu'où allait la voracité de ces larves, je voulus pousser l'expérience plus loin et m'assurer si, à défaut de chenilles de P. euphorbiella, elles ne refuseraient pas de dévorer d’autres espèces. Malheureusement, en cette saison, le choix des chenilles n’est pas très étendu : toutefois, après quelques recherches, je parvins à me procurer une chenille de Phlogophora meticulosa, une de Plusia gamma, et enfin Séances de l’année 1881, XXII une troisième, d’Agrotis saucia, toutes les trois à peu près à moitié de leur croissance, Je commençai par la meticulosa, que j'introduisis dans le tube : elle fut aussitôt attaquée par les larves, qui s’attachèrent à sa peau, au nombre de cinq ou six, et ne l’abandonnèrent que lorsqu'elle fut complètement vide, La P{, gamma, qui lui succéda, subit rapidement le même sorl. . Le lendemain, j'offris à mes larves la dernière chenille, celle de l’Agr. saucia, espèce dont l'enveloppe est plus épaisse et plus résistante, et dont la taille était au moins double de celle des précédentes. J’eus alors sous les yeux le spectacle d’un véritable combat, Les larves envahissent la chenille, qui se livre à des PA ré déses- pérées, pour essayer de se délivrer de ses ennemis : elle les saisit avec ses mandibules, les enlève de son corps, et les rejette aussi loin qu’elle peut. Leur contact semble lui inspirer une répulsion profonde, car je la vois se nettoyer vivement les pattes et les mâchoires pour les débarrasser de la matière mucilagineuse que les larves y ont laissée. Mais elle n’a pas le temps d'achever son opération : les agressions se multiplient sans trêve ni relâche, et elle est sans cesse obligée de faire face à de nouveaux assaillants, qui s’attachent à ses flancs comme de véritables sangsues. Ils dirigent leurs efforts sur la région ventrale, entre les pattes membra- neuses, sachant bien que là est le point vulnérable et l'endroit où la peau est moins dure à percer. A la fin, harcelée, épuisée, après des con- vulsions et des soubresauts innombrables, peut-être aussi frappée d’anes- thésie par suile des piqüres reçues, la chenille s'étend tout de son long dans le tube, et abandonne son corps sans défense à la troupe vorace qui se gorge de son sang. Voilà le fait tel que je l'ai observé dans toute son exactitude : je désire qu’il puisse moliver de nouvelles observalions, et je serais heureux lun de mes collègues, familiarisé avec les mœurs des Hémérobes, pouvait nous dire si l’on connaît déjà quelque espèce se nourrissant d’autres insectes que de Pucerons, et notamment de chenilles, Il serait également intéressant de savoir si les espèces aphivores se compor teraient, à l’occa- sion, de la même manière que celles dont je viens de parler, Du reste, je me propose d'élever ces larves, si je le puis, jusqu’à l'éclosion de l'insecte parfait, afin d’en faire déterminer l’espèce. — M. J,-M.-F, Bigot adresse la note qui suit : Dans le cours de l’année 1880, M. le comte de Manuel, à Albertville, XXIV Bulletin entomologique. ayant capturé un Polistes, afin d'obtenir l’éclosion de Xenos, dont les pupes apparaissaient dans l'intervalle de quelques segments abdominaux, renferma l'Hyménoptère, transpercé de l’épingle ordinaire, dans une boîte dont j'ignore la nature. Quelque temps après, à l'ouverture du récipient, il trouva, non les Xenos qu’il espérail, mais cing petites Muscides, qu’il s'empressa de coller sur bristol et qu’il remit à mon ami L. Fairmaire, Ce dernier voulut bien m'en faire don et m'en demander la détermi- nation, mission rendue fort difficile par suite de la préparation défectueuse des échantillons. Cependant, j'ai pu reconnaître jei la Drosophila uvarum, $ (Rondani, Bull. Comiz. Agric., Parma, 4875. — Voir aussi : Florence, Bull. Entom., ann. VIII, 4876, p. 4). Proche voisine de la Dros. fenestrarum, @ (Fallen, Meig., Schiner), très commune dans les celliers, mais sa diagnose ne mentionne pas : {es deux bandes, assez étroites, dorsalo-longitudinales, rougeâtres, du thorax (souvent, il est vrai, à peine distinctes), visibles sur mes échantillons, ainsi que sur un spécimen typique, donné par ce maître regretté. J'ajouterai que je n’ai pu découvrir, sur le corps desséché du Polistes, aucune trace de la sortie du parasite, sauf peut-être un léger soulèvement latéral du 3° segment de l'abdomen, et que, durant mes longues études diptérologiques, je n’ai pas souvenance d’avoir rencontré la mention d’un fait aussi anormal. Ces Diptères minuscules n'auraient-ils pas été attirés par les effluves plus ou moins pénétrantes de l'Hyménoptère gorgé des matières saccha- rines ou alcooliques auxquelles ils ont coutume de confier leur progé- niture ? — M. H. Lucas communique une note sur un Crustacé de l'ordre des Siphonostomes : Le Nicothoé du Homard (Nicothoa astaci), Crustacé de la famille des Pachycéphales, de la tribu des Ergasiliens, décrit et figuré par MM. Au- douin et Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 4'° série, tome IX, p. 545, pl. 49, fig. 4 à 3 (1826), n’avait encore été signalé que comme vivant sur les branchies du Homarus marinus Edw. Supposant que ce parasite pouvait vivre également sur d’autres Crus- tacés comestibles, j'examinai avec soin les organes respiratoires du Pali- Séances de l’année 1881. XXYV nurus vulgaris, et remarquai que ce Siphonostome se plaît aussi sur les branchies de ces grands Macroures. C’est sur les côtes du Calvados (Lion-sur-Mer, Honfleur), de la Seine- inférieure (Saint-Valery, Veules-en-Caux), de la Manche (Granville), de la Loire-Inférieure (Préfailles), que ces recherches ont été faites. M. Hesse, qui s'occupe spécialement de l’embryogénie des Crustacés inférieurs, auquel j'ai communiqué cette observation, a rencontré aussi très communément ce Crustacé sur les branchies des Langoustes (Pali- nurus vulgaris), abondamment répandues sur les côles de Bretagne. Au sujet de ce Crustacé, je ferai remarquer que le mâle, que n’ont pas connu MM. Audouin et Milne-Edwards, auteurs de celte coupe géné- rique, esl de très-petite taille, et que ce sexe a été découvert par M. Van Beneden, décrit et figuré par ce naturaliste dans les Mémoires de l’Acad. roy. des Sc. de Belgique, t. XXIV, p. 22, pl. 1, fig. 21 9, fig. 22 4 (1850). En examinant les branchies des Homarus marinus el des Palinurus vulgaris, Ce parasile se présente sous la forme d’un point de couleur rosée ; soumis à la loupe, il fixe de suite l'attention de l’observateur par le grand développement de la partie postérieure du thorax, qui se pro- longe de chaque côté en forme de lobes arrondis, dont la grosseur dépasse de beaucoup celle de tout le reste du corps, et donne à celui-ci l’appa- rence d’un fer à cheval, entre les branches duquel se trouve un petit prolongement conique, donnant attache à deux grands sacs ovifères. — Long. 2 1/2 à 3 mill — 9. . Quant au mâle, il est très-pelit, ne ressemble nullement à la femelle et rappelle, par sa forme, un Cyclops staphylinus ®, Crustacé de l’ordre des Copépodes et qui serait privé de sacs ovifères, — Long. 4/2 mill. — &. Séance du ® Février ESS, Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. Lecture. M. E. Simon fait connaître un mémoire ayant pour titre : Arachnides des îles Açores (ile Saint-Michel), recueillis par M. Arruda Furtado. "| ENS Bulletin entomologique. Communications. M. L. Fairmaire adresse la description d’une nouvelle espèce européenne de Coléoptères : SERICA LUTEIPES.—Long. 5 à 6 mill. — Oblongo-ovata, convexa, fusco- brunnea, lateribus plus minusve rufescentibus, aut piceo-lutescens, disco plus minusve infuscato, sat dense cinereo-pubescens, pedibus piceo-luteis ; capile tenuiler densissime punctato-rugosulo, margine antico rufescente, refleæo, intus ulrinque impresso ; prothorace, lateribus antice cum angulis, rolundato, dense punctato, medio obsolete longitudinaliter impresso, basi utrinque transversim leviter impresso ; scutello punctato ; elytris post medium ampliatis, apice fere truncatis, sed extus late rotundatis, stria- tulis, intervallis dense punctatis, alternatim magis elevatis, Sardaigne (Damry). Cet insecte à plutôt le faciès d’une Hymenoplia, mais les crochets n’ont pas de membrane ; les antennes ont dix articles ; les tibias antérieurs ont deux grandes dents, plus une troisième.très obluse, vers la base; le méso- sternum est assez large et obliquement déclive. — M. Aug. Chevrolat donne les diagnoses de trois nouvelles espèces de Curculionides de la division des Cholides : 1° AMPHYORHYNCHUS FLEXUOSUS, — Long, 45 mill.; lat, 8 mill, — Elon- galus, niger ; elytlris subconicis, serie tuberculatis cum fascia postice flexuosa et angulata flava, interstitiis serie granosis ; rostro arcuato cylindrico, punctato nitido; capite convexo ; prothorace subtriangulari, tuberculis nigris nitidis supra et infra, dense tecto sed dorsalibus pori- feris ; pedibus anticis longioribus, femoribus spina recurva armatis tro- chanteribus anticis anlice breviler spinosis. Brasilia, A D. Delauney datus. 9° ARCHARIAS ATRIPES, — Long, 25 mill.; lat, 40 4/2 mill. — Elongatus, planus, indumento murino el tuberculis nigris serie dispositis tectus, pedibus subnilidis nigris ; roslro arcuato, cylindrico, punctulato, nigro nilido basi 5 carinato apice plano, capite longitudine canaliculato ; pro- thorace sublriangulari, lateribus et in disco vage tuberculato, longitu- dine depresso et sulcato, antice breviter carinalo ; scutello elongato, con- vexo, longiludine sulcato apice emarginato ; elytris elongatis, planis, sin- gulatim in apice suluræ obluse angulatis, punctato-striatis, interstitiis Séances de l’année 1881. XXVII dorsalibus serie tuberculatis ; corpore infra murino ; femoribus anticis breviter calcaratis, tarsis latis albicantibus. Brasilia. Typ. auctoris. Gette espèce est voisine de l'A. cylindrirostris nob,, mais elle est plus étroite et plane. 8° A, GRANIFER, — Long. 24 mill.; lat. 10 mil, — Oblongus, sub- conicus convexus, niger, indumento cinereo dense et tuberculis minoribus nigris serie et vage tectus ; roslro arcualo nigro, punctato, basi granuloso, oculis magnis antennisque nigris, serie art. funiculi clavalo, secundo duplo longiori, capite convexo vage granoso; prothorace subtriangulari, cinereo, tuberculis rotundatis nigris planiusculis tecto; sculello rotundato ; elytris conicis, tuberculis nigris serie el confuse disposilis, fortiter callosis, con- Jjunctim rotundatis ; corpore infra flavescenti nigro tuberculalo ; pedibus cinereis pilosulis, femoribus granosis breviter calcaratis. Columbia. A D. Roelofs datus. Cette espèce est voisine de l’A, Rojasi nob., mais elle est plus longue et moins convexe. — M, Mauriçe Girard communique les observalions suivantes : 4° 1l y a déjà longtemps, M. le D' Laboulbène a porté à la connaissance de la Société le fait d’une larve de Longicorne, rencontrée dans le bois d’une chaise, et qui lui a donné l’Hesperophanes cinereus Villers, Linn. (Aolose- riceus Rossi, nebulosus Oliv.). L'année dernière j'ai fait connaître les grands ravages causés par les larves de cette espèce, dont les adultes ont été obtenus, et qui compromettaient gravement les charpentes de chêne d'une maison de campagne, à Agonac (Dordogne). Je viens de recevoir un échantillon de boiseries de sapin, provenant de l’École normale pri- maire de Châteauroux (Indre). Le bois est respecté à la surface, ce qui fait qu'on ne s’apercevait nullement des dégâts ; mais l’intérieur est réduit en minces lamelles friables et en poussière. On a trouvé dans ces boiseries des larves de divers âges, tout à fait pareilles à celles de l’'Hes- perophanes d'Agonac. Le directeur de l’École a conservé plusieurs autres morceaux de ces bois, afin d'obtenir des adultes. Il est certain qu’on doit dès à présent compter ce Longicorne parmi les destructeurs des bois secs et ouvrés d’essences diverses, XXVIII Bulletin enlomologique. 2° Je présente des individus bien vivants du Pristonychus oblongus Dejean (Pyræneus Fairmaire), trouvés au fond d’une très longue grotte tout à fait obscure, le Trou-du-Galel, près Sorrèze (Tarn). Ils sont depuis le mois de septembre dernier au milieu du guano humide de chauves- souris, et M. de Barrau de Muralel, qui me les a remis, a pu, l’année précédente, en conserver à l’état vivant, pendant dix mois, dans ce même guano. Voilà donc la preuve d’une grande longévité de cette espèce à l'état adulte. Reste à savoir si ces Carabiques demeurent à jeun ou s'ils se nourrissent soit du guano même, soit des débris divers d’Articulés qui s’y rencontrent. 3° Je fais part d’un fait dont l'importance n’échappera à personne. Un Phylloxera, ès probablement, vient d’être constaté en Australie sur les racines des vignobles du district de Geelong, à une quinzaine de lieues de Melbourne, par un jeune naturaliste, M. Louis Bontan, altaché à la section française de l'Exposition universelle de Melbourne. Les vignes offraient les taches caractéristiques de la destruction phylloxérienne. Actuellement, les traitements au sulfure de carbone contre le redou- table Hémiptère se font, non-seulement en France, mais en Portugal, en Espagne, en Italie, en Hongrie, et vont commencer en Crimée. — M. V. Signoret communique les descriptions de deux genres nou- veaux d'Hémiptères de la division des Cydnides : 4° CYDNOPELTUS (nov. gen.). — Ce genre, très voisin de celui des Brachypeltus, s’en distingue par le corps plus bombé, et surtout par le second article des antennes plus court que le troisième, par le lobe médian atteignant l'extrémité de la tête, par les lobes latéraux non rele- vés en gouttière, par le rostre atteignant l’inserlion des pattes intermé- diaires, elc. C. Honvaruir. — Java. — Long. 6 mill.; larg. 2 3/4 mill. — Noir brillant, les antennes, le rostre et les tarses ferrugineux, le premier article des antennes et le second article du rostre plus pâles. — Tête longue, ponc- tuée, le lobe médian biponctué vers le sommet, ce qui indique probable- ment la présence de deux points piligères. Prothorax fortement constricté en travers, avec une ligne de points sur le sillon, cinq à six points en dessous, une ligne de points vers le bord antérieur, et quelques points vers les angles antérieurs. Écusson à peine plus long que large, très Séances de l’année 1881. XXIX ortement ponctué, avec les angles basilaires lisses. Élytres fortement striées vers les nervures, la corie presque lisse au milieu, la membrane un peu moins longue. Abdomen noir brillant, ponctué sur les côtés des deuxième et troisième segments. Ostiole de même forme que dans les Brachypeltus. Cette espèce m'a été communiquée par M. Horväth, auque Jje me fais un devoir de la dédier; elle appartient au Musée national de Budapest. 9° GAMPSOTES (nov. gen.). — Je place sous ce nom de genre une espèce remarquable par la longueur du corps et du rostre, ce qui la rap- proche de celles du genre Stenocoris, dont elle semblerait faire partie, mais dont elle s'éloigne par le second article des antennes plus court que le troisième, par le troisième article du rostre beaucoup plus court que le quatrième et que le deuxième, et surtout par la forme toute particu- lière de la base de ce dernier, qui est subitement arqué et offre une sorte de crosse à l'articulation; les autres caractères comme dans le genre Stenocoris. G. PARALLELUS.— Indes orientales. — Long. 5 1/2 mill.; larg. 2 mill, — D'un noir de poix, avec les tarses et le rostre ferrugineux (ce dernier très long), parallèle sur les côlés. — Tête avec les lobes égaux, le vertex ponctué, les antennes atteignant presque la base du prothorax, le rostre très long, atteignant le troisième segment ventral, le quatrième article aussi long que le second. Prothorax très échancré antérieurement, ponc- tué, exceplé deux espaces lisses sur le disque antérieur et le bord posté- rieur. Écusson très long, ponctué, excepté le sommet, qui est légèrement arrondi. Élytres très longues, ponctuées, la membrane dépassant légère- ment l’abdomen et moitié de la longueur de la corie ; d’un jaune hyalin, avec trois ou quatre nervures peu développées ; canal ostiolaire sinueux, avec l’extrémilé multilobé, l'ouverture ostiolaire en dessous à peine visible. Abdomen noir, très rugueux sur les côtés, lisse au milieu. Communiqué par M. Horväth, et faisant partie du Musée de Budapest. — M. le D' Aug. Puton envoie les notes suivantes sur la synonymie et l'habitat de quelques Hémiptères : Centrocarenus Volxemi Put., 1878, Ann. Soc. ent, Fr., — C. coroniceps Jak., 1880. XXX Bulletin entomologique. Monanthia ciliaris Put., 1879, Ann. Soc, ent. Fr,, = M. Balanogloi Jak., 1880. Monanthia Kiesenwelleri, Var, pauperata, Put., Synop., 1879, = M, an- guslipennis Jak., 1880. Teratocoris antennatus Boh. — Dax (M. Duverger). Lygus limbalus Fall. — Dax (M. Duverger), sur les saules. Campylomma lucida Jak. — Dax (M. Duverger), sur les saules. Plagiognathus flavipes Reut. — Avignon (M. Nicolas). Nabis sareptanus Dohrn. — Aigues-Morles (M. Caulle). Espèce nouvelle pour la faune française. Mesovelia furcata Muls. et Rey. — Bone (M. Olivier). Bactericera Perrisii Put, — Marseille (M. Blanc), Gênes (M. Ferrari). — M, H, Lucas donne lecture de la note suivante : En lisant la note de M. Constant, relative aux larves d’Hemerobius qui se nourrissent de chenilles, je me suis rappelé qu’une observation à peu près semblable a été faite par moi, il y a déjà un certain nombre d'années. Cette remarque, restée inédile, date de l’année 1855, époque à laquelle j'ai communiqué à la Sociélé des Acæniles perlæ provenant de larves d'Hemerobius perla (Bull, p. Lxxx1x) prises à Saint-Germain-en-Laye, et que j'ai élevées. L En observant les allées et venues de ces larves carnassières qui se nourrissent de Pucerons, j'avais vu sur les feuilles et les branches des enveloppes de larves en assez grand nombre, que j'avais considérées comme étant sans importance. Désirant me procurer d’autres Acæniles perlæ parasites de ces Névroptères, je fis inutilement des recherches à Saint-Germain en 4857; mais, me trouvant à Chambourey dans les pre- miers jours de juin 1866, je passai en revue un très grand nombre de rosiers, presque tous envahis par des Aphis rosæ ailés et non ailés, el je capturai une vingtaine de larves adultes et non adultes d’Hemerobius. Je trouvai plusieurs feuilles et branches présentant un certain nombre de dépouilles, parmi lesquelles je rencontrai de fausses chenilles à l’état jeune et deux larves d'Hemerobius en train de s’en nourrir. Le D° Sichel, consulté par moi, reconnut dans ces dépouilles desséchées et les jeunes larves vivantes celles de l’'Hylotoma rosæ des auteurs Séances de l’année 1881, XXXI Cette observation rappelle tout à fait celle de M. Constant, avec cette différence que ce sont de jeunes larves d'Hyménoptères qui servent de nourriture à ces larves de Névroptères que j'ai élevées et qui m'ont donné l’'Hemerobius perla. Le D° Rambur (Hist. Nat. des Ins. Névropt., p. 423, 1842) fait observer également que les larves des Hemerobius, armées de grandes mandibules, se trouvent sur les végétaux, où elles saisissent les insectes mous qu’elles rencontrent. On peul tirer de ces remarques la conclusion que les larves d'Heme- robius, au moins celle du perla, ne sont pas exclusivement aphidiphages, qu'elles attaquent aussi les chenilles de Microlépidoptères (Pempelia euphorbiella) et qu’elles ne dédaignent pas non plus celles de certains Hyménoptères térébrants, particulièrement les larves à l’état jeune de l’Hylotoma rosæ. — M. E. Simon montre le nid gigantesque d’une Araignée provenant des îles Solo (du groupe des Nouvelles-Hébrides) : Ge nid mesure 70 centimètres de longueur; il est en forme de long tube, mesurant environ 10 centimètres de diamètre à l'entrée, graduelle- ment atténué par le bas et terminé en pointe effilée et fermée ; l'entrée est à peu près circulaire, cependant, sur un point, le bord se prolonge un peu en forme de pointe obtuse; le tissu en est très épais, formé de trames irrégulières placées sur un grand nombre de plans, et dont les fils principaux ont une direction longitudinale ; de loin en loin des débris végétaux sont mêlés aux fils. La forme et la contexture de ce tube rap- pellent, en beaucoup plus grand, le travail du Séegodyphus lineatus Latr., du midi de l’Europe. Les naturels des îles Solo, qui viennent régulièrement à la Nouvelle- Calédonie comme travailleurs, y apportent ces nids d’Araignées, dans lesquels ils renferment leurs objets les plus précieux et qu'ils portent roulés autour du cou. Gest à Nouméa que M. T. Savés a pu se procurer le spécimen qui fait l’objet de cette communication. Membre reçu. M. le D° Antonio-Maria de Gordon, professeur à l’'Uni- versilé de la Havane (Enfomologie générale), présenté par M. L. Buquet, au nom de M. Poëy. — Commissaires-rapporteurs : MM, H. Lucas et L, Reiche. XXXII Bulletin entomologique. Séance du 23 Février 1881. Présidence de M. L. FAIRMAIRE. Décision. La Sociélé, à la grande majorité des suffrages, proclame M. le docteur Auguste Puton lauréat du Prix Dollfus pour 1880, pour la troisième livraison de son ouvrage intitulé : Hémiptères-Hétéroptères de France, comprenant les Réduvides, Saldides et Hydrocorèses. Communications. Sur la demande de M. le Ministre de lInstruction publique d'indiquer un délégué pour représenter notre Société auprès du Congrès international des Électriciens et de l'Exposition internationale d'Électricité, la Société, à l'unanimité, désigne notre collègue M. H. Lar- ligue. — On annonce que MM. Jules Künckel d'Herculais et Oustalet viennent d’être nommés officiers d'Académie. — M. Aug. Chevrolat donne les diagnoses de trois nouvelles espèces de Gurculionides, dont lune constitue un genre nouveau : 4. PacayrycHius BEDELI, — Long. 4 mill.; lat, 4 1/4 mill. — Elongatus, convexus, dense el minutissime granulosus, piceus pubescens, pedibus pal- lidis, rostro longo, arcuato sensim altenualo, antennis fulvis ; prothorace lateribus rotundatis, longitudine carinato; elytris oblongis, punctato- striatis, notulis k basalibus, punctis tribus ultra medium transverse dis- positis, lineola humerali et margine albis. Algiria : Daya. A D. Bedel detectus et datus. 9, ANCHONUS PLANIPENNIS. — Long. (rost. excl.) 15 mill.; lat, 7 mill.— Elongatus, supra planus, indumento grisco-terreo indutus; rostro arcualo, inter pedes intermediis limitato, fusco, longitudine subcostato, antennis ad apicem rostri inserlis, scapo apice clavalo, prothoracem attingente, funiculo 7 articulis, 2 primis longis, secundo dimidio primi ; prothorace plano, inæquali antice posticeque angustato, lateribus fere recto, extus in margine noduloso, in disco excavato, longitudine carinato et lateribus granuloso ; elytris elongatis, subquadratis, plants, conjunclim rotundatis, ante humeros rotunde projectis, singulatim serie luberculatis, ante apicem truncatis, externe nodosis ; pedibus longis. Séances de l’année 1881. XXXIIL Valparaiso. A D. prof. Berg in altitudine Cordiliarum captus et generose oblatus. C’est une très grande espèce du genre. MICRORHINUS (uixpos, petit ; pi, nez), gen. nov. Trompe courte, arquée, aiguë. Feux laléraux, grands, réunis en des- sous. Écusson assez grand. Élytres slriées, inlerstices finement pointillés. Pygidium vertical, arrondi en dessous. Pattes courtes. Cuisses mucro- nées ; les antérieures reçues dans une entaille du prothorax. Ce genre doit être placé près des Pteracotus. 3. MICRORHINUS STRIATUS. — Long. (rosir. excl.) 3 3/4 mill: lat. 2 mill. — Ovalis sat latus, niger, infra pygidioque albis ; rostro brevt arcualo, acuto apice rufo punctulato ; oculis sat latis ; prothorace sub- triangularè crebre punctulato; scutello amplo; elytris singulatim striis novem rectis ; pedibus brevibus, femoribus mucronatis. Missiones. À D, prof. Berg captus et datus. Cet insecte ressemble quelque peu à un Piazorhinus par sa trompe et par ses yeux. — M. le docteur G. de Horväth adresse les remarques qui suivent sur divers Hémiptères : 1° ISCHNOCORIS INTERMEDIUS Horv. — A la description de cette espèce il faut ajouter que chez les individus brachyptères les élytres laissent les deux derniers segments abdominaux et le tiers postérieur du quatrième segment à découvert; les cories sont coupées très obliquement en arrière, leur angle externe est aigu et la membrane forme une lamelle semi-circu- laire. Chez la forme brachyptère de lIschnocoris hemipterus Schill., les - cories sont tronquées moins obliquement en arrière, leur angle externe est très obtus, presque droit, et la membrane ne forme qu’une étroile bordure, de sorte que les trois derniers segments abdominaux restent parfaitement à découvert. Les individus macropières de ces deux espèces ne peuvent pas être confondus, puisque la membrane complètement développée qui couvre entièrement le dos de l'abdomen chez l’intermedius n’atteint que la marge postérieure du cinquième segment abdominal et laisse le der- nier segment à découvert chez l’hemipterus. (1881) 2° partie, 8. XXXIV Bulletin entomologique. La distribution géographique de l’Ischnocoris intermedius semble assez vaste. Je l’ai indiqué de la Belgique et de l'Allemagne du Nord ; mais la riche collection de M. Puton le possède aussi de Lille, Espagne (Escorial), Algérie (Bone) et Finlande, La race locale à couleur noire plus développée qui se trouve en Corse, et que M. Puton a décrile sous le nom d’Ischnocoris hemipterus, var. nigricans, doit être rapportée aussi à cette espèce. 2° MONANTHIA ANGUSTATA H.-Sch. — On connaît sous ce nom un insecte très bien décrit et figuré par Herrich-Schäffer, qui a la marge élytrale partout d’égale largeur et à deux rangs de cellules. Fieber décri- vait et figurait comme angustata H.-Sch. une espèce qui doit avoir la marge des élytres bisériée jusqu’au milieu, plus étroite et unisériée à la moitié postérieure. C’est ce qui prouve que Fieber avait une espèce tout à fait différente sous les yeux ; mais qui connait cette espèce ?. Je ne l’ai encore jamais vue. Cependant Fieber connaissait aussi la vraie angustata H.-Sch., mais il la regardait et décrivait comme une espèce nouvelle sous le nom de M. brachycera Fieb. 3° MONANTHIA RAGUSANA Fieb. — Cette espèce, bien établie par Fieber, est restée inconnue depuis ce temps pour la plupart des hémiptéristes, et les collections ne renferment sous ce nom que la M. ajugarum Frey- Gessn., qui fut rapportée par M. Puton comme synonyme à la ragusana Fieb, Mais ces deux espèces sont bien différentes; on peut très bien les distinguer au premier coup d'œil, et si M. Puton les a malgré cela réunies, on l'explique seulement parce que les types de Fieber n'existent plus et qu’il a reçu de Meyer-Dür la M. ajugarum sous le nom de ragusana. I] faut avouer que Fieber est peu clair dans la description de cette dernière espèce, mais il indique pourtant deux caractères, la marge du pronotum unisériée et l’ampoule tronquée en avant, qu’on ne peut pas retrouver chez l'ajugarum. Fieber cite son espèce comme 7'agusana Küst.; c'était donc Küster qui a récolté et nommé le premier cette espèce. L'année passée j'ai reçu quelques Hémiptères qui faisaient partie de la collection de feu Küster ; il y avait aussi une Monanthia nommée fagusana Küsl, entièrement conforme à la description de Fieber, Depuis lors je l'ai reçue en nombre de la Dalmatie et de la Crimée, aussi je puis en donner mains tenant une description assez complète : Séances de l’année 1881. XXXY Ovalaire; dessus d’un gris jaunâtre avec quelques mouchetures noires ; hérissée de cils érigés qui sont régulièrement espacés sur les carènes et la marge. Tête noire, à épines courtes, jaunâtres ; antennes assez robustes, jaunètres et poilues, le dernier article noir. Pronotum très peu convexe; marge partout d’égale largeur, unisériée, un peu relevée, son bord externe droit, non sinué, de l'angle antérieur à l’angle postérieur ; ampoule aplatie, carénée au milieu, tronquée en avant, presque en demi-cercle en arrière; les trois carènes discoïdales parallèles, unisériées, la carène médiane avec trois points noirs ou bruns. Élytres obtusément arrondies en arrière, dépassant chez les individus macroptères avec leur cinquième ou sixième partie, chez les brachyptères à peine l'abdomen; marge élytrale un peu dilatée vers l'extrémité, avec deux séries de cellules irrégulières, une petite tache de quelques cellules au milieu, noire. Pattes d’un roux lestacé, poilues; cuisses un peu plus obscures, — Long, 2 3/4-3 mill, Dalmatie !, Hongrie !, Crimée |. Voisine de la M. ajugarum Frey-Gessn., elle en diffère par la taille plus petite et moins allongée, les cils moins longs et moins nombreux, la marge du pronotum unisériée, non sinuée et non rétrécie en avant, l’am- poule tronquée en avant et non élevée en haut, les élytres plus courtes (même chez les exemplaires macroptères) et la marge élytrale un peu dilatée vers l'extrémité. La M. ovatula Jakowl., de la Perse septentrionale, dont j'ai vu 11e type dans la collection de M. Puton, est la même espèce. k° PROSTEMMA LATERALE Fieb. — Fieber a décrit cetle espèce de la Hongrie et de la Roumélie, mais personne ne l’a jamais vue, Depuis une dizaine d'années je faisais tout mon possible pour la retrouver en Hon- grie, mais Sans aucun résultat. Pendant mon séjour à Remiremont, M. Puton à émis la supposition que cet insecte mystérieux n’est peut-être que la nymphe d'un autre Prostemma déjà connu. Comme ma collection renferme aussi les états larvaires, j’examinais, en rentrant chez moi, mes Prostemma, el je trouvais bientôt que la supposition de M. Puton était très bien fondée, et que la prétendue espèce de Fieber n’est que la nymphe du P. æneicolle Stein. Tous les caractères indiqués par Fieber cadrent exactement avec la nymphe de cette espèce, 11 en résulte que le P. laterale doit être rayé de la liste des espèces. Membre recu M, Paul Colvée, professeur, calle de Luis Vives, 2, ge, à XXXVI Bulletin entomologique. Valence (Espagne) (Entomologie générale, principalement Cochenilles), présenté par M. V, Signoretl, — Commissaires-rapporteurs : MM. Clé- ment et H. Lucas, Séance du 9 Mars 1SS1. (Présidence de M. L. FAIRMAIRE, M. le Secrétaire annonce que le Banquet annuel, destiné à célébrer le quarante-neuvième anniversaire de la fondation de la Société, a eu lieu au Palais-Royal le samedi 5 mars, Vingt membres ont pris part à ce Banquet. Ce sont : MM. E. Allard, — Bignaull, — Bourgeois, — Ch. Brisout de Barneville, — Buquet, — Chevrolat, — Desmarest, — H. Deyrolle, — Fairmaire, — de Gaulle, — J. Grouvelle, — Lartigue, — Lemoro, — Leprieur, — Léveillé, — Poujade, — Reiche, — Sédillot, — Sénac, — Simon. Au dessert, divers toasis ont élé portés : Par M. L. Fairmaire : A la prospérité de la Société ; Par M. Reiche : A notre honorable et savant Président, M. L. Fair- maire ; Par M. Leprieur : À nos deux membres fondateurs, MM, Chevrolat et Reiche ; Par M. Chevrolat : A tous les membres présents au Banquet ; Par M. Reiche : Au lauréat du Prix Dollfus pour 1880, M. le D' Aug. Puton. Tous ces toasts ont été accueillis par les applaudissements unanimes de l'assemblée. Correspondance. M. le docteur Aug. Puton, dans une lettre adressée au Président, remercie vivement la Sociélé de l'honneur qu'elle lui a fait en lui décernant le Prix Dollfus; ce sera pour lui un puissant encourage- ment à continuer son ouvrage sur les Hémiptères-Hétéroptières de France, Séances de l'année 1881, XXXVII et il espère avant la fin de l’année pouvoir nous en offrir la 4° livraison, qui comprendra les Pentatomides, Coréides et Bérylides. Décision. Sur la demande de l’Association française pour l'avancement des Sciences, la Société décide que M. Adolphe Lamey, inspecteur des forêts en Algérie, la représentera à la session qui se tiendra à Alger du 14 au 21 avril 1881. Lecture. M. J. Bigot adresse la description d’un nouveau genre de Diptère (Atopognathus) voisin des Urophora. Communications. M. J. Bourgeois donne la description d’une nouvelle espèce de Coléoptère de la division des Lycides : STADENUS AUBERTI (NOV. Sp.). — Parallelus, subplanatus, brevissime pubescens, vix nilidus, supra luteus, thoracis disco infuscato, elytrorum triente apicali nigro, subtus nilidior, piceo-niger, antennarum tarsorum- que articulo ültimo rufo-testaceo ; prothorace marginato, transverso, ad apicem fortiler atltenuato ibique rotundato-lobato, postice ulrinque sub- sinuato, lateribus reflexis, reclis, angulis posticis retusis, haud productis, fovea lanceolata, costulam transversam abbrevialam utrinque emittente, mediana; scutello apice integro; elytris h-costatis, costis 2 et 3 postice convenientibus, intervallis a costula longitudinali clathrisque transversis biseriatim areolatis, areolis irregulariter subquadralis. — %. Hucusque invisus. —®. Abdominis segmentis 7 conspicuis, ultimo triangulari, apice truncato, — Long. 12 mill,; lat. 4 mill, Gabon, Coll. Cayol. Gette intéressante espèce a été trouvée par M. Aubert, qui a bien voulu me la communiquer par l'entremise de notre collègue M. Cayol. Elle offre, avec les Stadenus inquinulus el dichrous, d'Australie, déjà décrits par M. G.-0. Waterhouse (Illustrations of typ. spec. of Coleoptera in the Coll. of the British Museum, I, p. 614, pl. xv, fig. 3 et 5), des affi- nités si nombreuses que j'ai cru devoir la rapporter au même genre, Elle s’en distingue cependant par la forme de l’écusson qui, au lieu d’être profondément échancré comme dans les deux espèces que je viens de ciler, est entier à son extrémité. Ce caractère, auquel il faut reconnaître une certaine valeur systématique chez les Lycides, joint à une distribu- tion géographique toute différente, pouvait autoriser à en faire le type d’un genre nouveau. Mais je préfère ne pas ajouter inutilemént au mor- XXXVIIE Bulletin entomologique. cellement générique de cette famille, que quelques auteurs, à mon avis, ont déjà poussé trop loin, et je maintiens provisoirement mon espèce dans le genre S{adenus. — M, Aug. Chevrolat fait connaître quatre nouvelles espèces améri- caines de Curculionites ; 4° PLECTROPHORUS A-MACULATUS, — Long. 7 mill.; lat. 2 mill. — Elon- gatus, cervinus, capite et rostro sulco longitudinali et sulcos duobus an- gustis, eætus oculos arcuatis, oculis nigris (albo cinctis), antennis pallidis, clava fusca ; prothorace quadrato, lineola longitudini carinata ; elytris punctato-striatis, lineolis 2 basalibus et maculis & transversis flavis, pedibus pallidioribus squamosis punctulatis, Brasilia. 2° COLEOCERUS ALBIDUS. — Long, 4 1/2 mill.; lat. 3 mill. — Oblongus, squamosus albidus, rostro usque ad verticem sulcalo, antice angulose emarginato, oculis fasciaque occipitale transversa nigris ; prothorace transversim subquadrato, rimoso, lineis centralibus, maculis 2 fuscis ; scutello rotundato niveo; elytris punctato=strialis fuscis ; pedibus posticis angustiis annulo fusco notatis. Bogota. — Les deux espèces connues de ce genre sont propres au Mexique et à Costa-Rica. 3° EUDIUS LINEOLATUS, — Long. 6 mill.; lat. 3 1/2 mill.— E, joccoso Fhs. affinis, albido-flavus, squamosus ; rostro profunde sulcato, oculis et clava nigris; prothorace laleribus rotundato, minute rimoso, lineis 3 rubidis ; scutello transverso, cervino; elytris punctato-striatis, cervinis, sutura, lineis G basalibus, humerali curvata ante medium longe suturam abbreviata et ante apicem sex et margine albis, spinis 2 ante pedes posticos ; pedibus roseo aurets. Brasilia. 4° EUDIUS ALBOLIMBATUS, — Long, 7 mill.; lat, 2 4/2 mil], — Elongatus, squamosus niger coriaceus, vitta laterale alba, rostro anguste sulcato apice albo, prothorace elongato, plano, remote rimoso; scutello rubido ; elytris punctato-strialis coriaceis ; corpore infra, pedibus nigris. Amer. mer. — Trois espèces américaines de ce genre étaient déjà connues. — M, Ant, Grouvelle signale à la Société quelques espèces intéres- Séances de l’année 1881. XXXIX santes de Coléoptères prises par lui aux environs de Nice, Ge sont les : Faronus nicæensis et Bruckii, Bythinus femoratus, Scydmaænus myrme- cophilus, Leptomastax hypogæus, Metophthalmus niveicollès, Anommalus planicollis, Migneauxia crassiuscula, Hypocyptus rubripennis, Notre collègue a également découvert dans des balles de tabac, et spé- cialement dans celles de Sumatra, dix-huit espèces de Cucujides, dont douze non encore publiées, parmi lesquelles cinq existaient dans les col- lections du Musée de Gênes. Il continue la chasse dans les balles de tabac et espère trouver des matériaux intéressants pour les entomologistes qui s’occupent des Psélaphides, Scydmænides et Staphylinides, — M. H. Lucas communique une note sur un Coléoptère de la famille des Curculionides : Le Peritelus griseus, connu sous le nom de Lisette et de Grisette par les horticulteurs, s’est développé en immense quantité aux environs de Paris et a été extrémement nuisible l’année dernière, vers la fin de mai, aux bourgeons naissants des arbres, particulièrement des müriers situés à Nogent-sur-Marne. Je ne connais pas les conditions dans lesquelles se tient la larve de ce Coléoptère : habite-t-elle dans la terre ?, se nourrit-elle des racines des plantes jusqu’à sa transformation en insecte parfait ?; toujours est-il que l’insecte parfait est extrêmement nuisible aux arbres, en arrête la végé- tation en en rongeant les bourgeons pendant la nuit; en outre, les jeunes bourgeons qui ont seulement été entamés par les mandibules de l’insecte ne se développent pas, se flétrissent, finissent ensuite par se dessécher et tomber, Les Peritelus griseus des deux sexes que j'ai rencontrés ont été conser- vés et nourris en captivité avec des jeunes feuilles de Bouleau, de Chêne, de Mürier, etc., et ils ont vécu pendant plus de six semaines placés dans ces conditions. — M. Maurice Girard adresse la note suivante : A la dernière session de la Société des Agriculteurs de France, m'ont été remis des échantillons de Pin silvestre remplis de larves et d’adultes de l'Hylurgus piniperda Fabr., provenant des pineraies de M. des Francs, à Saint-Cyr-en-Val, près d'Orléans. Les dévastations de ce Scolytien ont été générales et très-graves dans la Sologne en 1880; les pins ont été XL Bulletin entomologique. attaqués aux branches, près des bourgeons terminaux, et beaucoup de branches sont tombées. Il paraît très probable que cette invasion provient des insectes du Pin maritime, ces arbres ayant été tués par le grand hiver de 1879-1880. Dès lors les Hylurgus, ne pouvant vivre de bois mort, se sont portés de toutes parts sur les Pins silvestres, leur seule nour- riture pour le moment. Dans les quelques jours de soleil de février 1881, ces insectes volaient en essaims tellement nombreux que les ouvriers en élaient gravement incommodés, car ils pénétraient sous les vêtements, et leur corps rugueux donnait comme des sensations de morsures. On les voyait en masse au pied des arbres, perforant l'écorce. Les mêmes faits se sont produits dans l'Isère. J'ai conseillé aux propriétaires d'enlever au loin et de brüler toutes les branches cassées et pleines d'insectes, et je leur ai donné l'assurance que les désastres qu’ils éprouvent seront momentanés, les insectes entomo- phages internes devant se charger de rétablir l'équilibre habituel, car jusqu’à présent, en Sologne, on ne s'était pas aperçu de la présence des Hylurgus. — M. le D' Aug. Puton adresse la note qui suit sur divers Hémi- ptères : 4° Le Sehirus dubius Scop. me paraissait devoir être divisé en deux espèces ou formes constantes, confondues dans les collections : a. $. dubius : Membrane blanche; pronotum à sillon transverse très fort. — Forme plus particulière aux montagnes : Vosges, Pyrénées, Alpes, Asturies, Suisse, Garinthie. — Aussi de Paris et du Pas-de- Calais. b. S. melanopterus H.-S. : Membrane noire, sillon du pronotum ({rès superficiel. — Forme plus particulière aux plaines et au Midi : Yonne, Landes, Madrid, Algérie, Hongrie, Crimée, Candie, Syrie, Erzeroum, Perse, etc. Mais j'ai reçu de M. Lethierry un exemplaire, malheureusement sans indication de localité, qui établit le passage entre ces deux formes : il a la membrane blanche et le sillon du pronotum très faible, M. de Horväth m'écrit qu'il a des exemplaires semblables et aussi des exemplaires à membrane noire et sillon fort. Mon observation ne peut donc être géné- ralisée ; mais je désire cependant, pour la 4° partie de mon Synopsis, Séances de l’année 1881. XLI obtenir de mes collègues, qui s'intéressent à mon travail, des renseigne- ments précis sur la constance et la distribution géographique de ces deux formes et savoir si, dans les localités où ils ont chassé, elles sont mélangées ou séparées et s'ils ont rencontré des exemplaires faisant le passage 2° Les Palomena viridissima Poda, Ferrari (prasina Fieb.) et dissi- milis Fab., Fieb., Ferrari, sont généralement confondues et je serais aussi bien aise de recevoir des renseignements pour établir leur distri- bution géographique en France. Voici comment je les distingue : a. P, viridissima : Troisième article des antennes d’un tiers ou d’un quart plus court que le deuxième. Bord latéral antérieur du pronotum très légèrement arqué en dehors. b. P. dissimilis : Troisième et deuxième articles des antennes sub- égaux. Bord latéral antérieur du pronotum très-légèrement arqué en dedans. Côtés du pronotum très étroitement lisses et d’un jaune orangé au niveau de l’angle latéral, — M. V. Signoret donne la liste des Hémiplères recueillis en Chine par M. Collin de Plancy et la diagnose de sept d’entre eux qui constituent des espèces nouvelles : Coptosoma nigriceps Signoret. — C. chinense, nov. sp. — Cydnus nigro- piceus Scott. — Geolomus pygmæus Dallas. —Macroscytus japonensis Scott. — Arma chinensis Fallou. — Picromera vicina Signoret. — Rubiconia intermedius Wolff. — Carpocoris baccarum Linn. — Halyomorpha picus Fab. — H. limorensis Weslwood. — Eurydema pulchra Westwood. — E, rugosa Motschulsky. — Homæocerus distinctus, nov. sp. — Derma- tinus reticulatus, nOV. Sp. — Acanthaspis cinclicrus Stal. — Lestomerus glabratus, nOV. Sp. — Lestomerus parvulus, nov. Sp. — Horcinia trans- versa, NOV. Sp.— Cryptotympana intermedia Signoret. — Carineta expansa Walk. — Platypleura marmorala Fab. — P, hyalinolimbata, nov. sp. — Tettigonia viridis Fab. | 1° COPTOSOMA CHINENSE, — De même taille et de même forme que le G, nigriceps, en diffère par l'absence des deux macules derrière l’échan- crure antérieure du prothorax, XLII Bulletin entomologique. 2° HOMOEOCERUS DISTINCTUS.— Voisin de l’H. marginellus comme taille, mais s’en distingue de suite par la forme ovalaire, par les antennes pris- maliques, noires, le dernier article très petit, d’un gris jaunâtre ponctué de noir; une série de points sur les côtés du ventre et quatre points noirs à la base des premier et deuxième segments ventraux, 3° DERMATINUS RETIGULATUS. — D'un gris jaunâtre ponctué de noir ; deux macules noires sur le disque antérieur du prothorax ; membrane atteignant l’extrémité de l'abdomen, avec les nervures très réticulées, noires ; abdomen, poitrine et pattes d’un noir brillant, les hanches, les bords des méso- et métastérnum, le bord de l'abdomen, rouges. L° LESTOMERUS GLABRATUS. — Diffère de l’affinis Amyot et Serv. par une taille moitié moindre, par le disque postérieur du prothorax presque lisse, par les sillons du disque antérieur indiqués seulement, les élytres d’un noir mat, veloutées, plus petites que l'abdomen. 5° LESTOMERUS PARVULUS. — Encore plus petite que la précédente, avec le prothorax disposé de même, les élytres aussi grandes que l’abdo- men et noires, 6° HORCINIA TRANSVERSA. — Beaucoup plus petite que le varians Stàäl, noire, avec le disque postérieur, le bord marginal des élytres et une bande médiane transverse sur celles-ci, d’un rouge cinabre, 7° PLATYPLEURA HYALINOLIMBATA. — Se rapproche du P. repanda Linné; en diffère par l'aile inférieure complètement d'un brun noirâtre velouté, bordé d’un large limbe hyalin, les nervures d’un jaune tranché, les élytres à la base présentant un espace marginal aplati entre la côte et les nervures, plus large que dans repanda ; l'expansion du prothorax est concave, sinueuse en dessous; elle est convexe dans repanda, — Le même membre dit que, depuis plusieurs années, il a reçu et qu'il a présenté à la Société des nids terreux dont quelques sar- ments de vignes sont plus ou moins recouverts. Il a également reçu des larves d’Homoptères sorties de ces nids, et, d’après leur examen, il avait pensé que ces larves appartenaient à une Isside, mais il ne pouvait savoir à quelle espèce. Ges jours derniers, un viticulteur du Midi lui a envoyé, par l'entremise de M. Joubert, rédacteur au Moniteur vinicole, l'insecte parfait, et il a reconnu l’Hysleroplerum grylloides Fab. Séances de l'année 1881, XLIII Membre recu, M. Léon de Rigaud, ingénieur, à Viroflay (Seine-et- Oise) (Coléoptères d'Europe ; Insectes nuisibles), présenté par M. Gilnicki. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Bourgeois et L. Fairmaire, Membre démissionnaire. M. J, Delauney, capitaine d'artillerie de ma- rine, à Cherbourg, qui avait été reçu membre en 1880. Séance du 23 Mars 1881. Présidence de M. L. FAIRMAIRE. Lectures, M. H. Deyrolle fait connaître une notice, accompagnée de figures, contenant les descriptions de trois nouvelles espèces de Luca- nides, les : Exarthrius mandibularis, de Sumatra ; Rhyssonotus paral- lelus, d'Australie, et Lissotes Desmaresti, de la Nouvelle-Zélande. — M. Th. Goossens dépose sur le bureau un travail sur les Chenilles urticantes. Notre collègue s’attache à démontrer que la cause des érup- tions produites par ces chenilles provient de glandes qui, au moment où - la chenille est inquiétée, sécrètent une sorte de liquide séchant à l'air presque immédiatement et se transformant en poudre impalpable ; il montre les chenilles ayant cette propriété, el ajoute que, même préparées, elles offrent encore du danger, car la poussière reste, en partie, fixée après les poils. Communieations. M. L. Fairmaire présente les descriptions de deux espèces nouvelles de Coléoptères, trouvées en Catalogne par notre collègue M, Martorell y Peña : 1° ABAX SEXUALIS. — Long. 43 mill. — Forme de l'A. pyrenæus, mais plus petit, d’un brun-noir brillant, avec les bords latéraux du corselet rougeâtres par transparence, ce dernier ayant de chaque côté, à la base, deux fossettes oblongues réunies dans une même impression, comme chez le pyrenœus ; les angles sont aussi émoussés; les stries des élytres sont finement, mais visiblement ponctuées, les intervalles sont plus aplanis, XLIV Bulletin entomologique. le septième caréné à l'épaule et vers l'extrémité: le pli juxta-oculaire es bien marqué, le troisième article des antennes est légèrement sinué vers la base; enfin le dernier segment abdominal du seul mâle que j'ai vu offre une impression bien marquée avec les côtés relevés, caractère qui ne se retrouve chez aucun Abax, et rend cette nouvelle espèce fort inté- ressan{e. 2° SITARIS ACUTIPENNIS. — Long. 40 mill. — Ressemble beaucoup au S, collelis, plus rougeâtre, avec le corselet teinté de brun en arrière, la tête renflée transversalement à la base en bourrelet plus arrondi, moins aplanie en devant, avec un très-petit point médian rougeâtre, le corselet moins ponctué, un peu moins angulé latéralement, l'écusson plus court, . plus triangulaire, les élytres déhiscentes presque dès la base, acuminées à l'angle sutural, sans le moindre vestige de lignes élevées sur le disque, la suture un peu relevée tout à fait à la base; les tibias et les tarses sont entièrement d’un jaune pâle. — M. H, Lucas adresse la note suivante : M. J. Thomson a décrit el figuré, sous le nom de ferox, Arcana naturæ, p. 94, pl. 9, fig. 2 (1859), un Anthia dont il n’a connu que la femelle. Le mâle que possède le Muséum est plus petit et moins large. Il est d’un noir brillant, et son prothorax, quoique cordiforme, diffère de celui de la femelle en ce qu'il est prolongé en arrière au lieu d’être arrondi, et qu’il présente dans son milieu une excavation profonde. Les élytres sont moins allongées, plus étroites, moins planes, avec les stries qui les parcourent plus profondes et les intervalles plus saillants. Les mandibules sont sen- siblement plus grandes et fortement recourbées. Les patles sont d’un noir brillant, avec les fémurs de la première paire sensiblement plus robustes. Les taches de forme arrondie que présentent le thorax et les élytres sont dues à la présence de poils blancs, assez allongés, couchés, serrés, et les points des stries chez les individus qui n’ont subi aucun frottement donnent chacun naissance à un poil raide, noir, allongé et à direclion postérieure. Je n'ai pas remarqué de bande étroite, latérale, blanche, quoique cependant les deux individus que j'ai examinés soient dans un état parfait de conservalion, — Long. 88 mill.; lat. 43 mill. Cette espèce, dont l'habitat n'avait pas encore éle bien précisé, se trouve dans le pays des Somanlis, silué entre lAbyssinie et Aden; c’est Séances de l’année 1881. XLV dans celte parlie de l’Afrique que deux individus mâle et femelle ont été rencontrés par M. Révoil. Comme l’a fait judicieusement observer M. Thomson, c’est auprès des Anthia thoracica, omoplata, cinctipennis, et surtout sexguttata, que cette espèce vient se ranger. Membres reçus. 1° M. le comle Paul Costa de Beauregard, à Cham- béry (Savoie) (Coléoptères d'Europe), présenté par M. de Manuel, — Commissaires-rapporteurs : MM. Bourgeois et Fairmaire ; 2° M. Coulon, docteur en médecine, à Monaco (Lépidoptères d'Europe ; éducation des Ghenilles), présenté par M. Millière. — Commissaires- rapporteurs : MM. Poujade et Ragonot ; 3° M. Erchoff Plustchefsky, conservateur des collections de la Société entomologique de Russie, à Saint-Pélersbourg (Entomologie générale), présenté par M. Chevrolat, au nom de M. Dokhtouroff, — Commissaires- rapporteurs : MM. Reiche et Sallé ; 4° M. Alfred Ravoux, pharmacien à Nyons (Drôme) (Entomologie géne- rale, suriout Coléoptères), présenté par M. Buquet, — Commissaires- rapporteurs : MM. Leprieur et Tappes. Séance du 43 Avril 1SS1. Présidence de M. L. FAIRMAIRE. M. le baron d’Osten-Sacken, d'Heidelberg, assiste à la séance. Lectures. M. P. Mabille donne lecture de la Notice nécrologique sur Achille Guenée, dont il avait été chargée par la Société. — M. L. Fairmaire fait connaître une Note sur quelques Coléoptères du Soudan et de l'Inde orientale recueillis par MM. Stanislas et Constantin Rembilienski. XLVI Bulletin entomologique. Communications. M. À, Raffray, dans une lettre datée de Massouah, 12 février 1881, et adressée à M. L. Buquet, fait connaître ce qui suit : J'ai passé deux étés dans la province des Bogos, où j'ai fait des captures entomologiques magnifiques. J'ai pris trois espèces de Goliathides dont deux nouvelles et le rare Campsocephalus. J'ai déjà 1,400 espèces de Coléoptères recueillis ici. Le Ministre des Affaires étrangères m'envoie en mission auprès du roi d’Abyssinie, et je pars dans quelques jours pour faire le voyage que j'avais déjà entrepris en 1873-1874. Mes correspondants entomologistes voudront bien cesser de m'écrire à Massouah jusqu’à nouvel avis, à cause de mon voyage qui durera, je pense, de sept à huit mois. — M, J. Bourgeois communique une note synonymique sur deux espèces de Lycides : En examinant avec soin un individu type de l’espèce décrite par M. le D' Kraatz sous le nom de Gerceros pectinicornis (Neue Käfer vom Amur, in Deut. Ent. Zeit., 4879, I, p. 496, pl. 11, fig. 2), j'ai pu m'assurer que le genre Cerceros correspondait exactement à celui déjà établi par M. C.-0. Waterhouse sous le nom de Macrolycus (Trans. Ent. Soc., 1878, p. 96, et Illustrations of typ. spec. of Coleoptera in the Coll. of the British Museum, 4879, I, p. 1). L’exemplaire que j'ai sous les yeux offre, en effet, d’une manière parfaitement nette, et bien que ce soit un mâle, les deux caractères essentiels qui distinguent Le genre Macrolycus, c’est-à- dire l’extrémité des crochets des tarses bifide, à la façon des Rhkagonycha, et le dernier article des palpes maxillaires très grand, sécuriforme. En outre, il est hors de doute pour moi que M. Kraatz n’a pas vu la figure donnée par Motschulsky pour lespèce décrite sous le nom de Lygistopterus flabellatus (Schrenck. Reis., 1860, p.114, pl. vur, fig. 29); car, à coup sûr, il n’eût pas hésité à lui rapporter son Cerceros pectini- cornis. J'avoue que la description de Motschulsky, considérée seule et abstraction faite de la figure, est absolument insuffisante ; et, lorsque cet auteur a écrit que la taille de son insecte est quatre fois celle de notre L. sanguineus, il avait certainement sous les yeux, comme terme de com- paraison, un exemplaire minuscule de ce dernier. Mais, je le répète, l'examen de la figure lève toute incertitude, et je suis sûr que M, Kraatz en conviendra à première vue. Séances de l’année 1881. XLVII La synonymie de cette espèce doit donc s'établir ainsi : MACROLYCUS FLABELLATUS Mots., Schrenck. Reis,, 1860, p. 414, pl. vu, fig. 29 (4). = Cerceros pectinicornis Kraatz, Deut. Ent. Zeit., 1879, I, p. 126, pl. 11, fig. 2 (ag). J'ajouterai que dans la caractéristique de son genre Macrolycus, M. C.-0. Waterhouse ne me paraît pas avoir insisté suffisamment sur la différence de conformation des antennes chez le mâle et chez la femelle. Les mâles des Macrolycus ont les antennes longuement flabellées, telles que nous les montrent les figures de Motschulsky et de M. Kraatz; tandis que, chez les femelles, elles ne sont que très fortement serriformes, comme dans la figure du M. Bowringi C.-0. Waterh. (loc. cit., pl. 1, fig. 1), laquelle représente évidemment un individu femelle. Quant à l'espèce que M. Kraatz considère comme étant le Lygistopterus flabellatus Mots., et dont il a bien voulu me communiquer deux exem- plaires, elle doit être rapportée, selon moi, au Lycostomus (Dictyoptera) porphyrophorus Solsky (Hor. Ent. Ross., VII, 1870, 866, 2, et Abeille, IX, p. 407). = M, L. Fairmaire lit la note suivante : Plusieurs insectes du genre Oééorhynchus sont déjà connus pour les ravages qu’ils causent à certaines cultures; ainsi l'O. asphaltinus attaque les vignes en Crimée, l'O, meridionalis, les oliviers de la Provence et une variété de l’O. picipes, désignée sous le nom d’O. Marquardtii, a causé de grands dégâts dans les serres d'arbres fruitiers à Saint-Pétersbourg. Or, le même O. picipes vient de m'être signalé par notre collègue, M. le comte de Manuel, comme ayant commis quelques dégâts dans les vignes de Saint-Jean-de-la-Poste, dont plusieurs de nos collègues ont pu appré- cier les produits dans nos tournées en Savoie, I coupe les bourgeons des vignes au moment de la pousse, lorsqu'ils ne sont pas encore débourrés. Le cultivateur ne pouvait trouver l’auteur de ces ravages; mais en parcourant les vignes le soir, à la lanterne, il a fini par mettre la main sur de nombreux coupables, dont il est impossible de trouver les repaires pendant la journée. Évidemment l'Otiorhynchus ne fait que couper les bourgeons, proba: XLVIII Bulletin entomologique. blement pour y déposer ses œufs, qui tombent à terre avec le morceau desséché et d’où les larves sortent pour se nourrir aux dépens des racines de quelques plantes qui poussent dans les vignes, car on ne les a jamais signalées comme s’attaquant aux racines des vignes elles-mêmes. Quant aux procédés à employer pour combattre ces coupe-bourgeons, je crois. avec mon ami de Manuel, que de fréquents labourages, surtout à la fin de l'hiver, géneraient considérablement les larves et les nymphes de notre Otiorhynchus. Du reste, une autre espèce du même genre, l'O. raucus, a élé signalée par Lefebvre, le fondateur de notre Société, comme attaquant les vignes de son jardin à Passy. M. le D' Sénac, à la suite de cette communication, fait remarquer que, dans le département de l'Allier, l'Otiorhynchus lugdunensis se trouve en abondance tous les deux ou trois ans et qu’il fait de grands ravages en détruisant les bourgeons des jeunes arbres à fruits. — M. Ernest André, de Gray, adresse les descriptions de trois nou- velles espèces de Fourmis : 1. PONERA ABEILLEI André, nov. sp. — Têle en réclangle allongé, une fois et demie aussi longue que large, ses bords latéraux droits, son bord postérieur non échancré ; mandibules lisses, distinctement denti- culées tout le long du bord apical, Pas d’yeux. Thorax bas, plan en des- sus, sans suture distincte entre le mésonotum et le métanotum ; écaille épaisse, à peine amincie en dessus. Entièrement d’un jaune rougeàtre, avec les pattes et les antennes plus claires. Abdomen assez fortement pubescent, surtout en arrière, le reste du corps avec une pubescence très fine et peu visible. Luisant, presque lisse; ponctuation de la tête et du thorax extrêmement fine et peu serrée. — Long. 2 4/4 mill. Cette espèce, qui provient d’Ajaccio, m'a été donnée par M. Abeille de Perrin. Elle se distingue facilement de la P. ochracea Mayr, dont elle à la couleur, par sa taille plus petite, son écaille plus épaisse, ses Légu- ments presque lisses, sa pubescence beaucoup plus rare et son thorax sans suture visible en dessus entre le mésonolum et le métanotum. 9, APHÆNOGASTER BLANCI André, nov. sp. — Têle carrée, pas plus longue que large, assez régulièrement et longitudinalement slriée, les Séances de l’année 1881. XLIX stries s’effaçant vers l’occiput. Mandibules de largeur moyenne, fortement striées, armées de cinq à six dents. Yeux très grands, en ovale allongé, situés en avant des côtés de la tête et descendant obliquement de sorte que leur parlie antérieure, qui est aussi la plus étroite, se recourbe en dessous de la tête et touche presque, à cet endroit, l'articulation des mandibules. Arêles frontales courtes, aire frontale profonde. Antennes iusérées très près l’une de l’autre ; scape n’atleignant pas le derrière de la tête ; premier article du funicule plus long que les deux suivants réu- nis; les articles deux à sept courts, presque transversaux; les quatre derniers, plus allongés, forment ensemble une massue à peine moins longue que le reste du funicule. Pronotum presque lisse, mésonotum et métanotum légèrement rugueux, ce dernier armé de deux épines fortes et aiguës, un peu divergentes ; il est lisse et luisant entre les épincs. Tête avec une pubescence longue et peu serrée ; le reste du corps presque sans pubescence, mais hérissé de poils rares, un peu plus serrés sur l'abdomen. Noir, avec les mandibules, le funicule, les articulations des pattes et les tarses plus ou moins rougeàtres; parfois le thorax et le pétiole sont d’un brun rougeâtre foncé. — Long. 3 à 4 mill. Cette espèce a été découverte à Marseille par M. Marius Blanc, à qui je suis heureux de la dédier. Elle ressemble, au premier aspect, à un pelit individu de VA. barbara ; mais elle s'éloigne de toutes les espèces du genre par la grandeur et la position de ses yeux, Ce caractère la rap- proche de mon genre Oxyopomyrmex, fondé sur une Fourmi de Syrie qui n’a que onze articles aux antennes et dont la description paraîtra prochainement dans les Annales. 3. APHÆNOGASTER CROCEA André, nov. sp. — Entièrement d’un jaune rougeâtre, avec les pattes plus claires. Tête, thorax et pétiole finement granuleux, mats ; abdomen lisse et luisant. Pubescence presque nulle, pilosité rare, pattes et antennes sans poils dressés. Tèle ovale, allongée ; yeux petits; scape des antennes dépassant notablement l'occiput ; premier article du funicule presque deux fois aussi long que le second, les articles deux à sept courts, à peine plus longs que larges, les quatre derniers formant une massue grêle, presque aussi longue que le reste du funicule, Mélanotum muni en arrière de deux petites dents à peine visibles. — Long. 3-4 4/4 mill Voisine de l'A. sardoa Mayr, dont elle diffère par la structure de ses antennes, sa taille plus pelile, sa pilosité plus éparse, nulle sur les (1881) 2° partie, Li. L Bulletin entomologique. antennes et les pattes, son métanotum à peine denticulé et son abdomen lisse. Patrie : Algérie. — M. V. Signoret donne les descriptions de trois nouvelles espèces d'Hémiptères : 1° AGRAMMA NIGRICEPS, h. Sp. — Long. 3 mill. — Nouvelle-Calédonie. — Gelte espèce, très-voisine de l’A, gébba, s’en distingue par le protho- rax d’un jaune brun sur le disque postérieur et sur les épaules, avec deux taches noires sur l’antérieur ; par les antennes, dont les articles 4, 2 et 4 sont entièrement noirs, le 3° article brun foncé; par les cuisses noires et les tibias brunâtres, etc, 9° GEOCORIS ACUTICEPS, D, sp. — Long. 3 4/4 mill. — Égypte (Le- tourneux). — ‘Très voisin des G. colon Fieber, des Indes, et semi- punctatus Kieb. Prenant ce dernier comme point de comparaison, il en diffère par la tête plus longue, plus acuminée et entièrement noire; par les antennes plus pâles au 4° article et à la moitié du 3° et par le sommet du 2° parfaitement blanc ; par le prothorax plus long, moins transversal, le bord antérieur présentant une tache blanchâtre au milieu; par les élytres offrant au sommet, près de la suture cubitale, une petite macule longitudinale noire. Les pattes et les cuisses sont noires; les genoux blanchâtres ; les Libias bruns à la base, blanchâlres au sommet ; les tarses entièrement blanchâtres. 9° GERMATUS (Slal) vIOLACEUS, n. sp. — Long 4 1/2 mill — Madä- gascar. — Cette espèce ressemble à un Geocoris, mais s’en distingue par les yeux pédonculés, dans la forme, mais moins prononcée, d’un Engistus, Noir violacé, très ponctué sur le prothorax, moins deux espaces convexes lisses sur le disque antérieur ; sur l’écusson, moins une carène médiane, et sur les élytres, moins la corie médiane; membrane noirâtre ; antennes, rostre et extrémité de la tète d’un jaune brun; paltes d’un jaune orange uniforme, ainsi qu'une bande le long de la côte marginale des élytres. Tête avec les yeux très gros, pédonculés ; ceux-ci dépassant de toute leur largeur le bord antérieur du prothorax, qui est d’un quart plus large en arrière qu’en avant. Abdomen noir mat, lisse. Poilrine d’un noir violacé, fortement ponctuée. Séances de l’année 1881. LI — M. Golvée, de Valence (Espagne), adresse la description d’une nou- velle espèce de Cochenille : J'ai trouvé sur le poirier, au commencement de mars, un Déaspis qui, je pense, n’a pas encore été décrit. Le genre est parfaitement caracté- risé par la forme des boucliers. Ceux des femelles sont ronds ou légère: ment ovales ; les dépouilles, placées sur les côtés, sont d’une couleur un peu plus obscure que le reste qui est gris sale. Je les ai toujours vus isolés, ne formant pas de croûtes. La femelle est un peu plus large qué le mâle à son extrémité abdominale; couleur noirâtre, ou pour mieux dire d’un violet si foncé qu’on dirait au premier aspect qu’elle est noire. Cinq plaques de filières; la médiane n’a jamais plus de six filières; j'ai vu des individus qui en avaient moins et même qui ne possédaient pas ce cinquième groupe: les plaques latérales supérieures de 20 à 24, les latérales inférieures de 18 à 20. Sur le bord du segment anal, six écailles, et après des épines fortes. Les bords de l'abdomen sont festonnés, les trois premiers festons pourvus de cinq ou six épines. Le bouclier du mâle est beaucoup plus petit que celui de la femelle, long, étroit, La dépouille a une extrémité aplatie et sans carène, Les mâles sont peu nombreux et je n'ai pu en trouver de bien développés. Les larves étaient nom- breuses. Je désigne cette espèce sous le nom de Diaspis Pyrt. — M. J, Lichtenstein adresse la note qui suit : En décrivant une Cochenille du Poirier (Déaspides), qui est, d’après M. Signoret, un fléau et fait périr ces arbres, notre collègue me paraît avoir confondu deux espèces qui mappartiennent pas au même genre, d’après les coupes qu’il a lui-même caractérisées, Le Diaspis ostræformis de Curlis, qui est celui que décrit M. Signoret, dont la femelle est d’un rouge couleur de sang virant à un beau vert dans la potasse caustique, forme des amas de coques superposées, parce que les jeunes passent toujours sous leurs parents pour s’incruster dans le liber, Cet insecte occasionne ainsi des Chancres pénétrant profondément dans l'écorce et faisant périr les bourgeons. Mais le mâle, que notre auteur français rattache à la femelle rouge, ne lui appartient pas, son bouclier n'est même pas celui d’un Déaspis, mais bien d’un Aspidiotus, et il est facile, avec un peu d'attention, de trouver à côté des amas de coques du LIT Bulletin entomologique. Diaspis oslræformis autres coques isolées, plus grandes, plus coniques et régulières, d’un beau noir verni à l’intérieur et recouvrant un insecte jaune canari dont la couleur ne change pas dans la potasse. C’est à cet insecte qu'apparlient le mâle jaune, sous une coque arrondie, un peu plus petite et plus pâle que celle de la femelle. Quant au mâle vrai du Diaspis ostræformis, il est rouge comme sa femelle et recouvert d’une coque allongée, parallèle, et carénée légèrement comme celle du Diaspis rosæ et de tous les autres Diaspis, puisque c’est le caractère du genre. Je donnerai au nouvel insecte dont je parle de nom de : AsPiplotus Pyri Licht. — Coque femelle conique, isolée, superficielle, — Insecte jaune, avec quatre filières et quatre lobes à l'anus, dont les deux intérieurs les plus grands. Segments de l’abdomen mutiques. — Coque mâle arrondie, grisâtre. — Insecte jaune. Comme antithèse, la diagnose de l’insecte de M. Signoret sera : Draspis OSTRÆFORMIS Curtis. — Coque femelle aplalie, en amas super- posés. — Insecle rouge, avec cinq filières et deux lobes anaux. Segments de l’abdomen à trois épines crochues. — Coque mâle allongée, parallèle, blanc de neige. — Insecte rouge. — M. G.-A. Poujade présente la remarque qui suit : La femelle de Brephos Parthenias possède un caractère particulier qui n'existe nullèment chez ses congénères Nofha et puella. Lorsqu'on exa- mine la partie ventrale, on aperçoit les 5° et 6° segments munis d’une sorte de brosse de couleur rousse qui tranche sur les poils gris. Cette brosse est formée de longues écailles dirigées obliquement vers la partie anale. Chacune de ces dernières, vue au microscope, se montre sous la forme d’une longue lame s’élargissant graduellement de la base à l’extré- mité, qui est fortement recourbée en crochel; ces courbures sont loules dirigées en dehors. Il est fort probable que cette partie n’est pas sans utilité ; peut-être se raltache-t-elle à quelque particularité de la ponte, car les mäles n’offrent rien d’analogue. — M. P. Mabille présente deux morceaux d’ambre où sont retenus et conservés deux Névroptères trichoptères. Tous deux ont élé saisis de manière à n'avoir subi que fort peu d’altération et leurs principaux Séances de l'année 1881. LIL organes sont en assez bon état pour permettre de les étudier. Les palpes ainsi que les pattes se voient très dislinctement. Seule, la nervulation ne peul être aussi facilement examinée, les ailes élant repliées, Aujourd'hui on étudie beaucoup les insectes qui remontent à des époques antérieures à la nôtre et on rencontre ainsi des points de com- paraison très intéressants. Tout récemment, il a paru en Amérique un mémoire que je n’ai encore pu consulter et qui traite des insectes conservés dans l’ambre. Peut-être le nôtre y figure-t-il ? — M, J. Bigot communique la note qui suit : Depuis la publication de ma note sur le genre Vermileo (Bulletin bi-mensuel, 1879, n° 2, p. 20), j'ai pris récemment connaissance d’une courte note, très importante, insérée dans le Catalogue des Diptères de l'Amérique du Nord, par le baron d’Osten-Sacken (voy. 2° édit., 1878, p. 330, note 91), dans laquelle se trouve mentionné un renseignement fourni par le docteur Losw, qui signale deux nouvelles marques distinc- tives entre les genres, si proche voisins ! Leptis et Vermileo. L'une, à mon avis sans grande valeur, consisterail dans la moëndre saillie antérieure de la face chez le genre Vermileo que chez le genre Leptis. L'autre, beaucoup plus précieuse, et que j'ai parfaitement vérifiée, se résume dans la présence de deux longues épines à l'extrémité des tibias antérieurs existant chez le genre Vermaleo, faisant défaut chez le genre Leplis. A l’aide de ce criterium, il devient donc aisé de séparer désormais le genre Vermileo Qes vraics Leplis. — M.P. Mégnin annonce qu'il a reçu dernièrement de M. le docteur Trouessart, qui s'occupe parliculièrement des Micromammifères, des parasites recueillis sur une Musareigne des îles Soulou (Pacifique), Para- sites Acariens appartenant à la famille des Gamasidés, au genre Uropoda et à l'espèce Uropoda« vegelans De Géer : Ce parasite est bien connu, dit-il, et je l'ai décrit et figuré dans le Mémoire sur la famille des Gamasidés que j'ai publié dans le Journal d’Anatomie de M. le professeur Ch. Robin, en 1876. Seulement, jusqu’à présent, il n'avait élé rencontré que sur des Insectes el en particulier sur des Staphylins. Son nom lui vient de ce qu’il est attaché aux animaux LIV Bulletin entomologique. sur lesquels on le trouve, et sur lesquels il semble végéter, par une tige qui part de l'extrémité postérieure et qui est soudée par l'autre bout à l'animal qui porte ce singulier parasite. Cette tige n’est autre chose qu’un produit d’excrétion de nature albuminoïde, soluble dans l'acide acétique, ainsi que je m'en suis assuré, et qui_est émis par l'anus. Ge sont les nymphes seules qu'on trouve ainsi attachées et cela dans le but de subir tranquillement leur dernière métamorphose. Les adultes qui sortent de la carapace de ces nymphes vivent dans le fumier ou sur les feuilles mortes ; et ce ne sont que les nymphes, je le répèle, qu’on trouve sur les insectes et sur les petits mammifères, auxquels elles n’empruntent que le véhicule, car elles sont parfaitement inoffensives et ne mangent pas pendant leur période pseudo-parasilaire, — Le même membre présente à la Société différents exemplaires d’Argas refleœus Latr. des deux sexes et à l’élal de nymphe, Ces Acariens pro- viennent d’un colombier de Paris, qui en est infesté : Depuis bien‘des années ce parasite semblait avoir disparu de notre pays, car pour l’étudier de visu et le décrire, dit notre collègue, pour l'ouvrage sur les Parasites que j'ai publié, j'en avais demandé inutilement pendant des années à tous les éleveurs de Pigeons abonnés au journal l’Acclimatation, et cela sans succès. J'ai été obligé alors de m'adresser à des professeurs italiens et j’en ai reçu très gracieusement de M. Rivolta, de Pise. Aujourd’hui je ne serais plus réduit à cette extrémité, puisque les Argas des Pigeons se montrent de nouveau à Paris et en abondance. Les jeunes pigeonneaux vont surtout en souffrir, car, lorsque ces parasites suceurs abondent, ces volatiles sont promptement réduits à l’étisie et ils meurent d’inanilion. — M. H, Lucas adresse une note relative à un Gruslacé de la section des Décapodes Anomoures : Ayant pu observer plusieurs individus, conservés dans de l'alcool très faible, de l'Albunca symnista Kabr., Edw., Hist. nalur. des Crust., t. I, p. 203 (1847); ejusd., Règne anim. de Cuvier, 3° édit., Crust., pl. 42, fig. 3, j'ai remarqué que la carapace, les pédoncules oculaires, les antennes externes et internes, les pattes-machoires extefnes, les organes de la locomotion, l’abdomen ainsi que les fausses pattes sont d’une belle couleur rose tendre, leinlée de brunàtre à reflet violacé. Les yeux, extré- Séances de l’année 1881, LV mement petits, d’un noir brillant, sont entièrement lisses, Tout le corps, en dessous, est d’un blanc légèrement teinté de rose. Enfin, tous les organes que je viens de signaler présentent des cils ou poils très allongés, serrés, d’un jaune testacé, Cette espèce varie beaucoup pour la taille; voici les dimensions des quatre individus que j'ai observés : Long. 41 mill., lat, 22 mill,; -— long. 85 mill, lat. 20 mill,; — long. 27 mill., lat. 46 mill.; — long. 22 mill., lat, 14 mill. Ce Crustacé, dont on ne connaissait pas encore les couleurs, qui rap- pellent celles de l’A/bunea Guerini, que j'ai rencontré sur les côtes d'Algérie, a élé envoyé dernièrement au Muséum par M. Maindron. Cest en janvier 4881, dans la mer qui baigne les côtes de Pondichéry (Coro- mandel), que ce Crustacé a été capluré. Décisions. M. Ém. Gounelle, dans une lettre adressée au Président, prie la Société de vouloir bien accepter sa démission de Secrétaire adjoint. — La Société remercie M. Ém. Gounelle du temps qu'il a bien voulu lui consacrer depuis plus d'une année, et accepte sa démission, En conséquence, il est procédé à son remplacement : M. A.-L, Clément ayant réuni lunanimilé des suffrages est proclamé deuxième Secrétaire adjoint, — Après avoir volé les derniers articles du nouveau projet de Règlement, dont les cinquante-trois premiers avaient déjà été discutés dans les séances des 9 et 93 mars, la Société, votant sur l’ensemble de ce Règlement, ladopte à l'unanimité des voix. Membres recus. 1° M, Roger de Blonay, rue de La Rochefoucauld, 23 (Entomologie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. Künckel d'Herculais, — Gommissaires-rapporteurs : MM. Lucas et Poujade ; 99 M. Charles Nodier, médecin de la Marine, rue Saint-Huel (Kæren- trach), à Lorient (Morbihan) (Goléoplères en général), présenté par M. Cayol. — Commissaires-rapporteurs : MM, Gounelle et Léveillé, Assistant admis. M. Juste Bignault fils, présenté au Président par notre collègue M. Bignault, (Art. 5 du nouveau Règlement.) LVI Bulletin entomotogique. Séance du 23 Avril 1881. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. M. Géhin, de Remiremont (Vosges), assiste à la séance, Lecture. M. Gennadius, d'Athènes, adresse, par lentremise de M. V. Signoret, une note intitulée : Une nouvelle espèce de Cochenille du genre Aspidiolus (A. coccineus), propre à l’île de Chio. Communications. M. le Président annonce que notre collègue M. A.-L, Clément vient d’être nommé officier d’Académie. — M. de Marseul communique la note suivante : M. Lamey, notre collègue d'Alger, m'envoie deux insectes qu’il soup- çonne d'être les auteurs d’une mortalité qui se propage dans la forêt de cèdres de Belesma, près de Batna, et menace de la détruire; l’un est la Melanophila Marmottani avec sa larve, qui présente beaucoup de ressem- blance avec celle de la Melanophila tarda, décrite et figurée par Perris, et qui n’a été signalée nulle part: l’autre est le Xyloborus Saxeseni, que je vois indiqué comme vivant dans l’aune et le chêne. — M. A. Léveillé transmet, par lintermédiaire de M. J. Bourgeois, la description d’une espèce nouvelle de Coléoptère : ALINDRIA SEDILLOTI Lév. — Cylindrica, elongata, nitida ; prothorace antice parum latiore, angulis anticis prominutis, posticis obtusis, lateri- bus basique, præsertim ad angulos, marginatis ; capite el thorace obscure viridi-opacis, levissime densissimeque alulaceis ; in disco sparsim, ad margines crebrius forliusque punclatis ; elytris pedibusque violaceis, illis nitidis, viridi-micantibus, punctatlo-striatis, inlervallis subcostatis ; an- tennis piceo-nigris, arliculis ultimis dilutioribus ; abdomine nigro-cæru- leo. — Long. 25-80 mill.; lat. 6 1/2-8 mill. Madagascar. — Coll. Sédillot, 2 9. cette belle espèce est voisine de 4, spectabilis Klug, mais elle en dif- fère cépendant par plusieurs caractères, parmi lesquels nous citerons : la Séances de l’année 1881. LVII ponctualion foncière du prothorax, qui rend celui-ci absolument mat ; le menton, qui est presque lisse et plan au lieu d’être chargé d’une ponc- luation rugueuse en arrière; le premier arceau de l'abdomen qui, chez notre espèce, présente une [ponctualion légère et éparse au lieu d’être très forte et rugueuse ; les angles antérieurs du prothorax moins proémi- nents que dans lespèce de Klug, etc. Membre recu. M. le baron Charles-Robert d'Osten-Sacken, hans mai Wredeplaty, à Heidelberg (grand-duché de Bade) (Diptères, surlout ceux de l'Amérique du Nord; Tipulaires en général), présenté par M. I. Fairmaire. — Commissaires-rapporteurs : MM. Bigot et Signoret. Séamee du AU Kai ASSH, Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président, MM. Antoine Grouvelle, de Nice, Charles Nodier, de Cherbourg, et René Oberthür, de Rennes, assistent à la séance, Communications. On annonce la mort de M. le baron Maximilien de Chaudoir, qui appartenait à la Société depuis 1834 et qui est décédé à l’âge de soixante-quatre ans, le 6 mai, à Amélie-les-Bains. — M. Aug. Sallé est désigné pour faire une notice nécrologique sur notre savant confrère. — M. H. Deyrolle fait savoir que, par suite du grave état de sa santé, M. le comte G. de Mniszech, ne pouvant plus s'occuper d’entomologie, vient de lui céder sa riche collection de Coléoptères. — M. Antoine Grouvelle dit qu'il vient de découvrir auprès de Nice la larve du Faronus nicæensis, dont il se propose de donner la description à la Société. — M. C.-E. Leprieur lit les notes suivantes : 4 D’après le silence gardé par les différents auteurs qui se sont occupés LVJII Bulletin entomologique. de la famille des Gyrinides, il paraît qu’on connait assez peu les premiers états de ces insectes, aussi me semble-t-il de quelque intérêt de mettre sous les yeux de ja Société une coque de laquelle est sorti un Gyrinus nilolicus. C'est à mon ami M. Lelourneux qu'est due cette découverte, et je crois devoir copier textuellement la partie de sa lettre dans laquelle il me fait part de ce fait : « J’ai trouvé à Choubrah, sur une feuille de Typha, une « coque qui m'avait intrigué. Elle était fixée à peu près à trois centi- « mètres au-dessus du niveau de l’eau, et je l'avais conservée précieuse- « ment pour voir ce qu’il en adviendrail. Il en est sorti un Gyrin que « je vous envoie avec sa coque attachée au fragment de Typha. Je ne sais « si les mœurs de ce Gyrin étaient connues et si on élait au courant de « son mode de métamorphose, mais j'ai pensé que le fait pouvait être « bon à signaler, » = 2° Dans sa Monographie des Anthicides, M. de La Ferté avait décrit sous le nom d’Amnblyderus truncatus une très jolie petile espèce de ce genre, dont il n’avait vu qu’un seul individu appartenant au Musée de Berlin et provenant des chasses d'Ehrenberg en Égvpte. 11 se trouvait classé parmi les Notoxus, sous le nom spécifique de tuncatus que M. de La Ferlé lui avait conservé. Depuis le voyage d'Ehrenberg, celle espèce n'avait plus été retrouvée, et M. de Marseul avait dû se contenter de copier la description de M. de La Ferté, sans avoir le type sous les yeux. J'ai été très élonné de ren- contrer, au milieu de petits insectes recueillis par M. Lelourneux sur les bords du lac Mariout, un second individu de celte espèce, qui est peut- être moins rare en réalité qu'elle ne le paraît, mais que son extrême peti- tesse rendra toujours difficile à récolter. Il est regreliable que M. Letourneux quille maintenant l'Égypte d’une manière définitive, car je suis à peu près certain que si j'avais pu en temps utile appeler son attention sur cet insecte, il aurait fini par décou- vrir sa localité exacte et enrichir les collections de ce Goléoptère qui longtemps encore se trouvera à l’élat d'unité, aussi bien à Berlin que dans mes boîtes. — M, H. Lucas communique une nole relative à des Coléopières du genre Gymnopleurus : On sait que les Lamellicornes des genres Afeuchus el Sisyphus ne vivent Séances de l’année 1884. LIX pas en famille et ont pour habitude de construire des boules plus ou moins sphériques devant servir de berceau à leurs larves; ordinaire- ment le mâle et la femelle unissent leurs efforts pour conduire ces boules : un les retient entre ses pattes de la troisième paire et les pousse en mar- chant à reculons, en se servant, pour les fixer, de l’éperon des fémurs de cette même paire de pattes; l’autre les tire avec les pattes de la pre- mière paire, Les Gymnopleurus, au contraire, vivent en famille nombreuse sous les excréments de ruminants ; mais, comme les Afeuchus et les Sisyphus, ils construisent des pelotes sphériques pour y déposer leurs œufs. Cependant toutes les espèces de cette coupe générique n’établissent pas toujours des boules sphériques, et, comme exemple, je citerai le Gymnopleurus fulgidus, qui construit avec les malières excrémentitielles une espèce de disque ou rondelle ayant une épaisseur de 3 à 4 milli- mètres, plat et de la dimension d’une pièce de 20 centimes environ. M. Maindron a rencontré communément ce Coprophage à Podor (Sénégal), et il est possible que le mâle et la femelle surveillent cette rondelle dans laquelle sont déposés les œufs ; ils la traînent avec éux, et, quand ils ont trouvé un lieu favorable, ils l’enfouissent dans le sol à une profondeur de plusieurs centimètres, Au sujet de ces Lamellicornes coprophages, j'ai observé aux environs de Boghar, dans un sentier sablonneux, étroit et plat, une bouse à surface desséchée, ambulante, et qui le traversait. Ayant soulevé cette bouse, dont les mouvements insolites avaient attiré mon attention, je trouvai dessous une colonie très nombreuse de Gymnopleurus flagellatus. En me rendant de Milianah à Teniet-el-Haad, j'ai également observé ce même phénomène, mais cette bouse était mise en mouvement par le Gynno- pleurus mopsus Où pilularius. Ce sont ces diverses observations qui m'ont fait dire, dans une nole qui est restée inédite, que dans-le nord de l'Afrique ces Coprophages sont si abondants et déploient sous linfluence du soleil une si grande activité, que l’on rencontre quelquefois sur les routes, les chemins et dans les sentiers des bouses ambulantes et qui sont transporlées par ces Lamelli- cornes à des distances relativement considérables, —— M, L, Fairmaire, actuellement à Port-sur-Saône, écrit an Secrétaire : J'ai présenté à la Société, il y a quelques semaines, une petite note LX Bulletin entomologique. relative aux dégâts causés à la vigne par l'Otiorhynchus picipes dans un canton de la Savoie. Aujourd'hui je signale de nouveaux méfaits causés par l'O. globus Boh., dont on n’avait pas encore parlé jusqu’à présent et qui est l’auteur de dommages très importants dans les vignobles de Casale (Monferrato), d’après ce que m’apprend M. le docteur Gestro, Il est à croire que la liste des Otiorhynchus dévastateurs s’accroîtra notablement avec le temps et que ce genre nombreux, intéressant pour les collec- tionneurs, veut faire parler de lui dans un sens beaucoup moins sympa- thique. — M. le D' Aug. Puton adresse la note qui suit : Dans la quatrième partie de mon Synopsis des Hémiplères de France, que je vais envoyer à l'imprimerie, j'établis les synonymies suivantes : Menaccarus Dohrnianus MIS. = hirticornis Put. (exemplaire sans cils). Sciocoris conspurcatus MIS. = macrocephalus Fieb, Sciocoris Gravenhorsti Kieb. = Leprieuri Ms. = maculatus Fieb., var, Neottiglossa lineolata M. = inflexza Wolf, var. Dalleria consimilis Costa et Grenieri M. — pusilla H.-S., var. Eysarcoris Mayeti M. — inconspicuus H.-S., var. Carpocoris tarsata M. = nigricornis var. Nezara Millieri M. = Hecgeri Fieb., var. minor. Verlusia sinuata Fieb. = rhombea L., var. Coreus Spinolæ Costa — pilicornis Burm., var. Corizus abutilon Rossi = crassicornis Lin., var, Berytus pilicornis Flor. = hirticornis Brullé, var. Berytus longicollis M. = clavipes Fab. >erytus gracilis M. = Signoreti Fieb. (broch.) = pygmaæus Reut. Metacanthus meridionalis M. nec Cosla = Cardopostethus annulosus Fieb, Je signale les variétés suivantes : Eysarcoris inconspicuus H.-S., var, s‘mpleæ : Écusson sans callosités blanches à la base. Séances de l’année 1884. LXI Eysarcoris perlatus F., Var. spénicollis : Angle latéral du pronotum en pointe aiguë. Palomena viridissima Poda, Ferrari, var. simulans : Variété rougeatre analogue à la var, déscolor de la dissimilis. Strachia picta H.-S., var. cruentata : Dessin noir el rouge sans mé- lange de blanc. Gonocerus venator F., var. acutangulus : Angle latéral du pronotum aigu et relevé comme dans l’insidiator. Stenocephalus agilis Scop., var. marginicollis : Côtés du pronotum plus sensiblement bordés de pâle ; cuisses intermédiaires et postérieures jaunes seulement sur le cinquième basal. Corizus hyalinus Fab., var. nigrinus : Presque entièrement noir, dos de l'abdomen noir sans taches jaunes. -Je décris une seule espèce nouvelle et encore elle n’est pas de France : Sciocoris fumipennis : Intermédiaire entre fissus et maculatus, mais membrane entièrement enfumée, poncluation plus fire, plus serrée, plus unilorme, écusson caréné, yeux très gros. — Dalmatie, Istrie, Italie sep- tentrionale. — M. Maurice Girard communique une note d’entomologie appliquée : Un de mes anciens élèves de l’École d’Horticullure de Versailles vient d'envoyer des spécimens d'ail attaqués par des insectes et provenant de Saint-Junien (Haute-Vienne), arrondissement de Rochechouart, localité où les aulx sont cultivés dans beaucoup de jardins et sont l’objet d’un grand commerce. C'est un Microlépidoptère, l'Acrolepia assectella Zeller, espèce qui dévore aussi le poireau, que beaucoup plus tard (1867), Boisduval à nommée alliella, la mettant à tort dans le genre Lita. La chenille ronge les feuilles, qu’elle remplit de ses déjections granulées verdàtres, et finit par arriver aux tuniques du bulbe. Les chrysalides sont dans de petits cocons fusiformes d'une jolie soie d’un gris blanchâtre. Comme ces cocons s’allachent aux feuilles, le meilleur moyen de détruire ce nuisible Tinéi- nien me paraît être de couper l'ail au-dessus du bulbe, un peu avant l'éclosion des papillons, alors que les feuilles sont remplies de cheuilles et de chrysalides, d’emporler ces débris au loin et de les brüler. Gette Teigne n’a élé remarquée dans le pays que l’année dernière et a LXII Bulletin entomologique. détruit un très grand nombre de pieds d'ail; elle recommence ses ravages actuellement. 11 y a eu probablement importation, ou des papillons par un coup de vent, ou par transplantation de végélaux venus d’une autre localité, Séance du 25 Mai 1881. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. Lecture. M, J. Bigot adresse une nouvelle suite à ses mémoires intitulés : Diptères nouveaux ou peu connus. — Dans ce travail, notre confrère : 1° donne les descriptions de douze nouveaux Dipières propres à la France (Odontomyia nigriceps, Dasypogon ? caudatus, Platypalpus nigripalpis, Melia forcipata, Lonchæa fulvicornis et Scyomyza nigrifrons, découverts dans les Alpes par M. L. Fairmaire; Blepharypta Carteraldi, trouvé à Bar-sur-Seine par M. le docteur Cartereau; Exorilta pallidicornis, pro- venant de Saint-Germain-en-Laye; Germaria Cervini, sorti de la chrysa- lide de la Memophila Gervini recueillie par M. J. Fallou ; et trois espèces prises en France, les Sphyrapata ? nilidula, Metopia palliceps et Dexia- soma flavescens); et 2° indique des rectifications importantes à faire à divers de ses mémoires. Communicalions. M. le Président annonce la mort de M. Henri-Léon Gilnicki, reçu membre en 1866, décédé à Paris, le 44 mai 1881, à l’âge de trente-huit ans. — M. Émile Deyrolle est désigné pour faire dans les Annales une notice nécrologique sur notre regretté confrère. — M, René Oberthür adresse la note suivante : Dans un travail ayant pour titre : « Contributions {o à knowledge of the Coleoptera of Madagascar » (Cistula entom., vol. IF, sept. 1878, p. 863), M, C.-0. Waterhouse rapporie, mais avec quelques doutes, à la Drypta Iris Cast, une espèce de ce genre trouvée à Fianaranlsoa par M. Cowan. En comparant au type de la D. Iris deux exemplaires d’une Drypta provenant d’Antanarivo, identiques à celui rapporté par M. Cowan et que n’a dernièrement montré, au British Museum, M, Waterhouse lui-même, Séances de l’année 1881. LXIII j'ai pu m'assurer que cés insectes consliluaient deux espèces tout à fait distinctes ; d’ailleurs leur taille et leur coloration seules sont assez diffé- rentes pour ne pas permettre de les confondre entre elles. J’ai donné à cette nouvelle espèce, qui existe aussi dans les collections Bates et Ehlers, le nom de Drypta Waterhouset. La D, tris Cast. est la plus grande espèce du genre (long., mandibules comprises, 17 mill., larg. 6 mill.); elle est surtout remarquable par la longueur de ses mandibules (2 mill.) et la coloralion de ses élytres, « d’un beau vert cuivreux se changeant sur les côlés en un rouge doré. » La D. Waterhousei (long. 15 mill., larg. 4 4/2 mill.) est d’une teinte pourpre absolument uniforme, devenant entièrement verdâtre si on l’exa- mine sous un Certain jour, mais qui n’a nullement des reflets irisés sur les côtés comme l’autre espèce. La description donnée par M. de Castelnau de la Drypla ris (Hist. nat., p. 84) est parfaitement exacte ; le corselet pourtant est de chaque côté plus que « légèrement anguleux », ces angles sont même assez accentués, et c’est encore un caraclère qui la distingue de la D. Walcrhouset, dont le thorax est parallèle et seulement un peu rétréci à son extrémilé, mais sans la moindre apparence d’un angle extérieur. Dans celte dernière espèce, la ligne médiane longitudinale du thorax est à peine indiquée; dans la D. frs, au contraire, il existe une carène enfoncée très visible. Les élytres de la D. ris ont les stries beaucoup moins rapprochées et sont fortement échancrées, tandis que la D. Wa- terhouseë a les élytres obliquement tronquées, avec une seule épine exté- rieure, Le type de la Drypta Îris, qui est conservé dans les collections du Muséum de Paris, à été envoyé de Madagascar par Jules Goudot, et est resté jusqu'à présent unique, de même que la plupart des espèces rap- portées par cet habile chasseur. Outre ces deux espèces, le genre Drypta en contient deux autres, éga- lement de Madagascar, mais beaucoup plus petites, cyanclla Chaud, et parumpunctala Chaud, — M. le baron A. Bonnaire communique, pat l'entremise de M, Poujade, la descriplion d’une nouvelle espèce de Coléopière qu'il vient de découvrir dans la forêt de Fontainebleau : TROX NIDICOLA, — Long, 6 mill, lat, 3 mill. -= Parum convexus, L\LF Bulletin entomologique. niger, nilidus, anlennis pilisque rufis. CGaput fere planum, punclulalum, antico margine rolundato el in medio ereclo. Prothorax, anlice vix angus- Latus, lateribus leviler rolundatis, angulis anlerioribus intus r'ecur vis, subacutis, poslerioribus, reclis ; parce impressus, punclatus, hispide pilo- sus. Scutellum triangulare, lævr. Elylra paululum elongata, prothorac: ad humeros vix ampliora, postice parum dilatala, valde punctato-slriata, interstilèis transversim ruginosis, præserlim ad lalera apicemque, elevatis, nonnullis pilis relrorsum versis, in exlremo convententibus, passim ves- titis. Abdomen pedesque pilosuli, tibiis anticis denticulatis. Fontainebleau. Peu convexe, légèrement allongé, subparallèle. D'un noir brillant, avec les antennes et les poils roux. Prothorax en forme de carré long; impres- sions très faiblement accusées, semblables à peu près à celles du T. con- cénnus; ponctuation peu profonde et régulièrement espacée, chaque point donnant naissance à un poil court et raide; bords latéraux, angles posté- rieurs et milieu de la base seulement ciliés. Élytres largement ponctuées- striées, avec les interstries élevés, transversalement ridées, recouvertes de distance en distance de poils courts recourbés cl se rejoignant au sommet. à Par sa taille exiguë, son aspect brillant et ses élytres fortement striées, cetle espèce se distingue aisément des autres Trox européens. Un petit nombre d'exemplaires, rencontrés parmi Is débris d’un nid d'oiseau situé dans un creux d’arbre. — M. Maurice Girard lit la note suivante, relalive à l’entomologie appliquée : Plusieurs horticulteurs parisiens ont appelé mon attention sur les ravages commis en ce moment par deux Coleoptères Chrysoméliens. L'un est le Gastrophysa raphani Fabr., qui détruit entièrement les planches d’oseille cultivée, notamment dans deux localités où celte culture est considérable, à Boulogne-sur-Seine et à Montreuil-aux-Pêches ; l'autre est le Crepédo- dera chloris Foudres, qui crible de trous les jeunes feuilles des saules et des peupliers dans les pépinières de la ville de Paris, à Boulogne-sur- Seine. Je crois pouvoir être uliie à certains de nos collègnes, qui ont des jar- dins potagers, en leur indiquant un moyen qui a bien réussi contre la Chrysomèle de Poseille. I faut d'abord faucher Foseille à ras du sol, Séances de l’année 1881. LXV emporter et brüler les feuilles. On tue ainsi les œufs, d’un jaune orangé, ‘ de Gastrophysa collés en tas sous les feuilles, et un petit nombre d'adultes et de larves; mais la plus grande partie de ceux-ci, qui tombent au moindre choc en simulant la mort, sont sur le sol et remonteraient bientôt sur l’oseille repoussée. Il faut, aussitôt la terre déblayée par le fauchage, y répandre de la poussière de tabac, que les manufactures de l’État livrent pour Phorticulture au prix d’un franc le kilogramme. Elle détruit rapide- ment les Gasirophyses, dont on est débarrassé pour la saison. Quant à l’Altise des arbres, je ne vois rien à faire. On écarte très bien les Altises des Crucifères, en répandant à la volée sur le sol un mélange de sable et de naphtaline brute ; mais ce mélange ne tiendrait pas si on le projetait sur des arbres. — M. le docteur A. Puton envoie les descriplions de deux espèces nouvelles d’'Hémiptères de la faune paléarctique : 1° MEGALOBASIS LINÆ Put. (Megalobasis bipunctatus Put., nec Reut., Mitth. der Schweiz, 1881, p. 126). —Oblong allongé, d’un vert très pâle, avec quelques poils blancs très fragiles. Tête un peu jaunâtre. Premier article des antennes entièrement noir, très épais, presque aussi long que la tête el le pronolum réunis; deuxième article grêle, trois fois aussi long que la base du pronotum, avec la base et le sommet noirs ; les deux derniers articles bruns, plus courts réunis que le deuxième. Pronotum avec quatre bandes longitudinales jaunätres, à peine apparentes, son hord antérieur avec quelques longues soies noires. Élytres avec une tache ponctiforme noire vers le milieu du bord postérieur. Membrane noirâtre à la moilé apicale, blanche à la base, l'extrémité des nervures des cellules bordée de grisàtre en dedans et en dehors. Cuisses postérieures avec une ligne noire au bord antéro-supérieur et cinq ou six gros points noirs en dessous et en arrière, les intermédiaires avec deux gros points noirs près du genou, l’un en avant, l’autre en arrière; les antérieurs avec un seul point noir en avant ; Lous les tibias avec de gros points noirs ou macules occupant presque toute la largeur du tibia et donnant naissance à des soies noires. Tarses entièrement noirs. 4. — Long. 3 mill. Caïffa (Abeille de Perrin). Cet insecte, que j'avais rapporté, mais avec doute, à une espèce de Turkestan, en est distinct par la taille plus grande, le deuxième article des antennes plus long et maculé, les cuisses autrement colorées. (1881) 2° partie, 5. LXVI Bullelin entomologique. Je dédie celte gracieuse espèce à M"° Lina Reuter, en souvenir de son séjour à Remiremont, 2° AMPHIBOLUS BEDUINUS Put. — Oblong, noir, peu brillant ; quelques soies courtes, cendrées et couchées sur la partie antérieure des sillons du pronotum, sur la tête, la poitrine et le bord supérieur des fémurs antérieurs. Partie postérieure de la tète aussi longue que la partie anté- rieure jusqu’à la base des antennes ; vertex avec une bande longitudinale jaunètre après le sillon transverse. Antennes presque glabres (?), d'un noir brun, le premier article de la longueur de la tête, le deuxième un peu plus court que la moité du premier et un peu plus long que la moitié du troisième, le quatrième d’un quart plus long que le troisième. Lobe postérieur du pronotum avec des rugosités transverses et quelques gros points. Cories et membrane entièrement noires, aussi longues que l'abdomen, mais beaucoup plus étroites. Abdomen large, arrondi assez subitement en arrière ; connexivum très étroitement bordé d’une fine ligne jaunètre et seulement sur la moitié postérieure de chaque segment. Pattes robustes, courtes, noires, très légèrement brunâtres; larses d’un roux obscur. Ventre avec quelques rares soies argentées très courtes, légèrement rugueux sur les côtés. — Long. 42 mill Géryville, L’A. venalor Klug diffère de notre espèce par les élyfres testacées à la base, le connexivum à grandes macules et la longueur relative différente des articles des antennes. — Le même membre signale trois espèces d'Hémiptères nouvelles pour la faune française : 1° HeBrus RuFIGEPS Thoms. — Pendant son séjour à Remiremont, M. Reuter m'a dit avoir vu cette espèce au Musée de Stockholm, envoyée de France par M. Mulsant, et enfin, dans une excursion dans les environs de Remiremont, le 8 mai courant, il me l’a fait trouver dans les mêmes conditions qu’en Finlande, dans une rigole d’une prairie tourbeuse où croissent les Sphagnum. Il faut arracher cette mousse et la secouer sur l'eau, on voit alors l’insecte surnager. J'ai aussi reçu cette espèce des Karpathes. 2° HETERQOGORDYLUS ERYTROPHTHALMUS H.-S, (Bothrocranum Freyi Séances de l'année 1881. LXVII Reul.), — Un exemplaire de Dax (coll. Duverger). Espèce très rare, dont on ne connaît que quelques individus de Hongrie et de Suisse. 9° PIEZOSTETHUS MACGULIPENNIS Baer. — J'ai vu trois exemplaires fran- çais de cette espèce remarquable par la forte ponctuation en séries de la base des élytres : La Varenne, près Paris; Marseille (Blanc); Pyrénées- Orientales (Xambeu). — M. H. Lucas communique une note relative à des Crustacés de la famille des Cloportides : Parmi les Crustacés Isopodes qui m'ont été envoyés de Ramlé par M. Letourneux, j'ai trouvé deux espèces qui ont été représentées par Savigny dans le grand ouvrage de l’Expédition d'Égypte. Ces Crustacés, qui appartiennent au genre Porcellio et dont on n’avail pas encore indiqué les couleurs, sont désignés par Audouin, dans l'explication des planches de l’Expédition d'Égypte, sous les noms de Ontscus Reaumurit et Oli- verte 4° PORGELLIO REAUMURI Edw., Hist,. Nat, des Crust., t ILI, p, 170 (1840); Savigny, Descript. de l'Égypte, Crust., pl 13, fig. 4. — D'un gris cendré plus ou moins foncé ; segments marginés de jaunâtre ; tubercules couvrant la tête et les quatre premiers anneaux thoraciques, jaunes; bords latéraux d’un jaune clair; segments abdominaux finement marginés de cette couleur; dessous du corps et pattes testacés. — Long. 15 à 18 mill., larg. 6 à 8 mill. Environs de Ramlé, mais habitant aussi auprès de Sphax, en Tunisie, et, d’après M. Coinde, se creusant dans le sable humide un petit trou en forme de puits dans l'enceinte des Naceria, réunion d’un très grand nombre de citernes, Chez les individus rencontrés en Tunisie, les tuber- cules de la tête et des quatre premiers segments thoraciques, au lieu d’être arrondis comme dans les individus d'Égypte, sont au contraire spiniformes, 2° PORGELLIO OLIVIER Edw., Hist. Nat. des Crust., & LIL, p. 168 (1840); Savigny, Descript. de l'Égypte, Crust., pl. 45, fig. 2. D'un jaune testacé ; dessus présentant six rangées longitudinales de taches arrondies de couleur noire, celles parcourant les régions dorsales du thorax et de LXVIII Bulletin entlomologique. l'abdomen {rés rapprochées, presque contiguëês ; antennes d’un Lestacé légèrement teinté de brun: dessous du corps et paltes entièrement tes- tacés. — Long. 18, 16, 13, 11 mill.; larg. 9, 8, 7, 6 mill. Environs de Ramlé. Séance du $ Juin 1881. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président, Lecture. M. Edmond André, de Beaune, adresse quatre nolices hymé- poptérologiques ayant pour titres : 4° Description et Métamorphoses de la Blennocampa mclanopygia Costa, Tenthrédine propre à la Sicile et au sud de l'Italie : travail accompagné de figures, dont une coloriée ; 2° Tenthrédines des Indes orientales inédites : Déneura grandis, Hylo- toma versicolor, Emphytus albisternus, Dolerus fulvinotus, Allantus per- sicus et luberculatus, Sciapleryx nigriventris, Tarpa lamellata et Lyda iridescens ; 2° Catalogue raisonné des Tenthrédines recueillis en Syrie et en Pales- tine par M. Abeille de Perrin, et descriptions d'espèces nouvelles ; 4° Observations sur les Chalcidites, synonymies des genres Chalcis Fabr., Smicra Spin. et Halticolla Spin., et descriptions d'espèces se rap- portant à ce groupe, avec une planche coloriée, Communications. M. E. Deyrolle fait mettre sous les yeux de ses col- iègues, par l'entremise de M. Guillot, un Entimus nobilis Vivant, qui est éclos à Paris, et dont la larve ou la nymphe se trouvait dans des racines de Fougères arborescenles provenant des environs de Petropolis, au Brésil. Au premier jour de son éclosion, le Curculionite était entièrement blanc, mais bientôt il a pris les belles couleurs vertes avec points dorés qu’il présente. _ M. Aug. Chevrolat adresse les descriptions d'espèces de Cureulio- Séances de l’année 1881. LXIX nides de la Nouvelle-Guinée et d'Australie, dont l’un est le type d’un genre nouveau : 1. RHYNOSCAPHA BIFASCIATA, Sp. nov. — Long., rostro excl., 16 mill.: Jat. 7 mill, — Elongato-obloñga, fusca ; rostro longitudine prothoracis sulcato et bicarinato; prothorace oblique rugoso; elytris oblongis, punc- tato-strialis, fasciis 2 ochraceis prima in sutura abbreviata infra basin secunda media ; capite antennisque nigris. Nova-Guinea (Nijenbur). A Dom. d’Ambertis capta et missa. 2. PANTOXISTUS (Pasco, Cislula ent., 1881, p. 60) RUBRIPENNIS, Sp. nov. — Long. 4 mill.; lat, 3 mill. — Cleogono rubricolli Boisd. affinis ovalis, niger ; pedibus elongatis; elytris rubris obsolete punctato-striatis apice obtuse altenuatis et productis. , Nova-Guinea (Fly-River). À Dom. d’Ambertis captus et missus. COPTOMERUS (xumzo, je Coupe ; pnpts, cuisse). Nouveau genre de Cryptorhynchides Gasterocérides. Trompe analiforme atténuée au sommet. Antennes lalérales insérées au milieu de la trompe. Scape alteignant l'œil. Funicule à premier article du double des suivants. Massue ovalaire, tomenteuse. Yeux petits, ronds. Front bombé. Prothorax triangulaire. Écusson non visible, Élytres ova- laires. Cuisses droites, planes, tronquées, dernières anguleuses en dessus. Jambes légèrement cambrées, grêles. T'arses grêles, à pénultième article bilcbé, Deux crochets égaux. 9. G. NIGRINASUS, Sp. nov. — Long. 7 1/2 mill.; lat. 3 4/2 mill. — Niger, albido-tomentosus et maculatus ; rostro anatiformi nigro ; protho- race albido, macula rotundata nigra in dorso antico signata ; elytris nigris albido-lomentosis et maculatis. Corpore infra femoribusque planis, albis. Australia (Sommerset). À Dom. d’Ambertis captus et missus. — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un Carabique du genre Bembidium : Chacun de nous se rappelle peut-être combien a été chaude la première quinzaine du mois de seplembre 4880. Me tronvant à Chamhourey à cel'e LXX Bulletin entomologique. époque et lisant, les fenêtres ouvertes le soir assez tard, à la lueur d'une lampe, je fus très surpris de la quantité considérable d'insectes de divers ordres qui venaient voltiger sous l’abat-jour de cette lampe. Je ne parlerai pas des Névroptères, des Lépidoptères, des Hémiptères, elc., qui, attirés par la lumière, venaient se brûler les ailes et les antennes, je ne citerai qu’une seule espèce, un Coléoptère de la famille-des Carabiques, le Bem- bidium femoratum Sturm, ou Andreæ J, Duval. En effet, en une soirée, par un temps calme, un ciel couvert et orageux, je pris plus de cent indi- vidus des deux sexes de ce Bembidionite, et je ne sache pas que celte espèce ait élé jusqu’à présent signalée comme ayant été rencontrée dans ces conditions. Le seul exemple que je citerai, et qui rappelle un peu ce fait curieux, est celui des Déchirotrichus (Bradycellus) obsoletus et pübes- cens que j'ai rencontrés en quantité considérable sur le Phare de la jetée de l'Est, à Honfleur, et que j'ai signalés dans les Ann. Soc, ent, Fr., L° série, t. IX, Bull., p. Lx11 (1869). — Le même membre lit la note suivante relative à un Hyménoptère du genre Apis : Je fais passer sous les yeux de la Société un certain nombre d’Apés mellifica qui, au lieu d’être d’un brun noirâtre, à poils d’un cendré rous- sâtre, sont au contraire entièrement noires. Lorsqu'on examine ces Apis, on se demande si c’est une espèce, une variété ou une race particulière de l’Apéès mellifica ? Supposant que cette couleur pouvait être due à la présence d’un corps étranger, je laissai immergés pendant plusieurs jours dans de la benzine, dans de la térében- thine, quelques individus de ces Apis, et, après les avoir ensuite brossés avec un pinceau, le noir a toujours persislé. Je ferai aussi remarquer que lorsqu'on prend ces Abeilles mélanosomes ou de couleur noire, elles répandent une odeur d’acide formique très prononcée et persistante. C'est dans le jardin des Plantes, en mai et dans les premiers jours de juin, que ces Abeilles, dont je n’ai vu que des neutres, ont été rencon- trées par M. le professeur Decaisne, — M. Maurice Girard expose ce qui suit : A l’École d’Horticulture de Versailles, ancien Potager du Roi, se trouve Séances de l’année 1881. LXXI une collection de cépages de vigne en pots, élevée en serre par culture hâtive. Dans la seconde quinzaine de mai, sur les fleurs et les jeunes grappes, se trouvaient de nombreuses petites chenilles et chrysalides, qui ont donné naissance, aux premiers jours de juin, au Cochylis ambiguella Hubner, syn. : Roserana Frühl., la Pyrale ou la Teigne de la grappe, Ge Microlépidoptère est, après la Pyrale de la vigne, OEnophthira Pilleriana Denis et Schiffermuller, le papillon le plus funeste aux vignobles. Cette espèce est probablement arrivée par importation dans la serre de Ver- sailles. J'aurai soin de m’assurer si, comme on peut le prévoir, ce Micro- lépidoptère nuisible attaquera les jeunes grappes des vignes de treille du jardin, quand elles se formeront, plus tardivement que pour les vignes en serre. — M, Al Péragallo adresse, de Nice, la note qui suit : Dans une notice devant être accompagnée de figures coloriées et ayant pour titre : Insectes nuisibles des Alpes-Maritimes ; l'Olivier, son histoire, sa culture, ses ennemis, ses maladies et ses amis, travail que j'ai commu- niqué à la Société et que j'aurais désiré voir publié par elle, je décris les Insectes qui nuisent à l’Olivier, je donne les moyens de les détruire tirés de l’élude de leurs habitudes naturelles, el je m'occupe des Insectes utiles en ce sens qu’ils viennent à notre aide en diminuant le nombre des ennemis entomologiques de l'arbre qui produit l’olive. Les Insectes destructeurs sont : Coléoptères : le Phlætribus oleæ, vulgairement Neëiron, indiqué très anciennement; les Hylesinus oleiperda et fraxini, qui vivent dans la société des Phlætribes; le Cionus fraxini, que j'ai signalé à la Société en 1866 (Bull., p. xzv); les Ofiorhynchus Schünherri et Peritelus Cre- mieri, qui, comme je l’ai récemment observé, font beaucoup de mal aux pousses de l’Olivier, et lApion galactidis ainsi que l’Otiorhynchus meri- dionnlis, vivant sur les jeunes feuilles. Hémiptères : la Gochenille (Lecanium oleæ), la Psylla oleæ et une espèce de Thrips noir, que Passerini croit être le philapha Linné, qui attaquent les branches. Lépidoptères : les Tênea oleella, qui détruit les feuilles, et s’en prend aux fruits; puis les Boarmia umbrana, Mebr'ocampa honoraria et unto- LXXII Bulletin entomologique. nalis, dont M. Millière a fait connaître l’histoire il y a peu d'années, et aussi la Zelleria oleastiella. Quant à la Tinea olivelia, il semble qu'elle n’est pas distincte de l’oleella. Diptères : le Dacus oleæ, indiqué depuis un temps inmmémorial sous le nom de Keiron, qui fait un mal très considérable aux olives. C'est très probablement à tort que l’on à encore ajouté à cette liste, déjà longue, les Oryctes grypus, Vesperus strepens, Acherontia atropos et Sphinx liqustri, parce que ces Insectes ont élé rencontrés accidentel- lement soit au pied de l’Olivier, soit dans les vieux troncs ou sur les branches et les feuilles. Les Insectes protecteurs de l’Olivier sont au moins deux Hyménoptères : l'Eupelmus urozonus, indiqué par M. Laure, l’Eulophus pectinicornis, signalé par M. Laugier, dont j'ai étudié les mœurs et les métamorphoses, et qui sont des ennemis acharnés du Dacus oleæ. On peut y joindre une espèce de Chrysis dont les larves détruisent le Cionus, et surtout une Formicide : le Cremastogaster scutellaris. Séance du 22 Juin 1881. Présidence de ‘M. L. REICHE, Vice-Président. Gadeau de Kerville, de Rouen, assiste à la séance. Lecture. M. Aug. Sallé donne lecture d’une notice sur la vie et les travaux entomologiques de M. le baron Maximilien de Chaudoir, Communications. M. le Trésorier annonce que M. le Ministre de l’Agri- culture met à la disposition de la Sociélé une somme de 600 francs comme encouragement à ses travaux pour l’année 1881. — M. J. Bourgeois donne lecture de la note qui suit : M. le docteur Kraatz m'écrit avoir reconnu lui-même le bien-fondé de la nole synonymique que j’ai communiquée à la Société le 43 avril der- Séances de l'année 1881. LXXLLL nier (Bull., p. 65), note dans laquelle j'identifie son Gerceros pectinicornis avec le Macrolycus flabellatus Mots. En même temps, notre collègue de Berlin me charge de faire remar- quer que lespèce décrile récemment par M. Bonnaire sous le nom de Trox nidicola (Bull, p. 83) est vraisemblablement la même que le T. Haroldi Flach (Deut. ent. Zeit., 1879, I, p. 155), trouvé, à deux reprises différentes déjà, dans les environs d’Aschaffenbourg (Bavière) : une première fois, en 4874, au pied d’un chêne dans une faisanderie, puis, deux ans plus tard, dans la vermoulure d'un arbre de même essence. s — M. Aug. Chevrolat montre à la Société le dessin original de l'Alcides convexus de l’ouvrage d'Olivier. Gelle espèce a élé méconnue de la plupart des auteurs, qui l’ont décrite et citée comme étant l’Alcides excavatus O1., el qui l’ont réunie comme synonyme à À. convexus ; elle en est distincte. Notre collègue la possède de la collection même du célèbre entomologiste français. — Le même membre donne la description de cinq Gurculionides nou- veaux se rapportant au genre Cholus : 4. CHOLUS BRASILIANUS. — Long. 18 mill.; lat, 6 4/4 mill. — CG. annu- Jato L. similis. Albidus, prothorace lincis duabus abbreviatis nigris notato, elytrorum fasciis tribus ochraceis; rostro, antennis (clava flava) oculis et callo humerali, nigris. Brasilia, Typus auctoris. 2. C. niveus. — Long. 10 mill.; lat. 5 mil. — Albus, rostro, capite, in prothorace fasciis duabus, elytrorum fascia ex humero ad alterum humerum ductata, infra arcuala, maculisque duabus transversis, ante api- cem, nigris, lincola alba inter oculos. Brasilia. Typus auctoris. 3. G. ORNATUS. — Long. 43 mill.; lat, 7 mill. — Albus, rostro et capite, in prothorace macula basale triangulifera, elytrorum fasciis tribus trans- versalibus, prima ex humero nascente, pectore et abdomine (fasciis 3 albis) pedibusque nigris, circuiler oculorum albo. Brasilia, Typus auctoris; ex museo Doûüé, LXXIV Bullelin entomologique. 4. ©. LACORDAIREI. — Long. 40 mill.; lat, 5 mill, — Abus, rostro et capite, in prothorace macula dorsale triangulari, elytrorum fascia basale el macula rotundata ante apicem, pedibusque, nigris; segmentis abdomi- nalibus 4°, 8° et 5° nigro-fasciatis, extus albo maculatis. Mexico. Typus auctoris; ex museo Lacordaire. 5, G CALCATUS. — Long. 145 mill.; lat, 7 mill. — Elongatus, albidus, rostro, oculis, macula verticali trigona, in pectore linea longitudinal fas- cüisque duabus abbrevialis transversis, nigris ; elylrorum lineolis externis 2 nigris Brasilia. Typus auctoris. À D. Guenée datus. — M. Péragallo signale le résultat de divers genres de chasses qui lui ont donné, à Nice, de bons résultats pour les Coléoptères : A la fin de l'automne, les jardiniers du quartier qui borde la baie des Anges ont l'habitude de jeter sur les galets de la mer les tiges de tomates et de courges, qui, d’après eux, ne produisent pas un bon fumier. Ces débris entrent en fermentation et attirent beaucoup de petites espèces de Coléoptères. Voici Ja liste de celles que j'ai recueillies dans ces conditions en deux chasses de quelques heures, faites en décembre dernier : Blechrus maurus, Lebia crux minor, Tachys sexstlriala, bistriata, Ger- cyon flavipes, Megasternum bolilophagum, Nephanes Titan, abondant, Trichopteryx lala, thoracica, sericans, Ptenidium evanescens, Bryaæis Helferi, Falagria sulcata, Calodera umbrosa, Homalota oblila, stercoraria, lividipennis, longicornis, Oligota inflata, Conurus fusculus, Othius myr- mecophilus, Baptolinus affinis, Quedius scintillans, Lithocharis vicina, Stilicus affinis, Sunius gracilis, Pæderus caligatus, Stenus tarsatus, Oxytelus hamatus, Homalium cœsum, excavatum, Protinus ovalis, Megar- thrus sinuaticollis, affinis, Hister corvinus, Carcinops pumilio, Saprinus semipunctatus, Onthophilus strialus, Lemophlœus ferrugineus, Monotoma brevicollis, abondant, foveolata, Cathartus advena, abondant, Crypto- philus simpleæ, Cryptophagus Schmidti, badius, Atlomaria terminata, analis, humeralis, Telmalophilus Schænherri, Typhæa fumata, Arthro- Lips rufithorax , Latridius minutus, Corticaria distincla, pubescens , Migneauxia crassiuscula, Cyphon variabilis, Malachius ovalis, Ptinus Séances de l’année ASSA. LXXV lepidus, Trotomma pubescens, assez abondant, Leptaleus Rodrigue, An- thicus antherinus, bimaculatus, fasciatus, tous trois abondants, Apion fagi, opeticum, Hookeri, flavofemoratum, Ervi, virens, seniculum, Tra- chyphlœus lalicollis, Meira suturella. Dans mon jardin, un petit jardin d'agrément, situé au centre de Nice, j'ai examiné avec soin les pieds morts des Géraniums, des Anthémis, des Ricins et des Solanées; je secouais leurs racines, je tamisais la terre qui les entoure, et je replantais les pieds morts dans les mêmes trous; en les visitant ainsi jusqu’à trois fois, j'ai recueilli et souvent en nombre les espèces suivantes : Cephennium minutissimum, au pied d’une Solanée; Eumicrus tarsatus et cerastes, en tamisant la terre; Adelops Aubei, très abondant au pied des arbres; Bryaxis sanguinea, fossulata, Lefebvret, au pied d’une Sola- née; Euplectus sanguineus, dans la terre; E. Karsteni et perpleæus, dans des racines d’Anthémis ; Homalota sericea, nigra, inquinata, sordidula, dans des racines; Leptusa solifuga, très abondante, plus particulièrement dans les racines pourries de Géranium; Oxypoda rugatipennis, Conurus lividüs, Lithocharis propinqua, Stenus ærosus, dans des racines ; Homa- léum rufulum, au pied des vieux lierres ; Hister 12-striatus, bimaculatus, dans des racines de Géranium ; Aglenus brunneus, très abondant au pied d’un cyprès; Anommalus 19-striatus, très abondant dans les racines ; Cerylon deplanatum, Psammaæchus bipunctatus, dans les racines; Lange- landia anophthalma Var. Peragalloi, 1rès abondant partout, dans les racines de Ricins et de Solanées principalement ; Corticaria meridionalis, dans les terres lamisées. Au mont Boron et au mont Alban, j'ai pris au pied des oliviers : Scydmænus éntrusus, Wetterhalli, myrmecophilus, Leptomastax Dela- rouzeei, Faronus nicæensis, Amaurops gallicus, Gerophytum clateroi- des. — M, J, Lichtenstein communique un Goléoptère, le Brachytarsus sca- brosus F., qui vit à l’état de larve et se transforme dans la Cochenille du Cratægus oxyacantha X. Le fait de ce parasitisme est déjà connu, mais sur ceux autres espèces de Cochenilles : Vallot (Ann. des Sc. Nat., 1828) signale ce Coléoptère comme parasite de la Cochenille de la Spiræa salicifoliæ L., et cite Geoffroy (Insectes des env. de Paris) comme l'ayant trouvé dans les Cochenilles de l’orme, LXXVI Bulletin entomologique. — Le même membre adresse également les deux notes qui suivent : 1° Occupé à chercher le cryptogame qui pourrait, espère-t-on, détruire le Phylloxera, je ramasse tout insecte malade; je pris ainsi une chenille de Lithosia qui mourut en s’entourant d’une auréole de spores d'Empusa (genre de cryptogame insecticide). Voulant voir si cette maladie passerait au papillon, je mis dans le tube où la chenille était morte deux Lithosia femelles qui pondirent une douzaine d'œufs chacune, phis moururent ; douze à quinze jours après, les œufs vinrent à éclore et je cherchai les moyens d’inoculer aux jeunes chenilles les spores du parasite qui avait tué un de leurs ancêtres, mais elles m'en épargnèrent l'embarras en se jetant avidement sur ces mêmes spores et les dévorant sous mes yeux. Depuis lors elles vont bien et je leur donne à présent de la fumagine, autre cryptogame noir qui se développe sur le miellat des Pucerons. Elles le mangent aussi avec plaisir. Je ferai part à la Société de ce qui adviendra plus tard. En tous cas, les Lithosia mangeant lous les cryptogames, même ceux produits sur des insectes, on pourrait les charger du nettoyage des magnaneries envahies par la muscardine, 2° Dans son travail sur les Aphidiens, M. G. Passerini a décrit un joli Puceron jaune canari, à nectaires noirs, qu'il trouve sur les Asclépiadées, et qu'il à appelé Myzus asclepiadis. Je me suis convaincu par l'élevage que cet insecte, qui passe sa jeunesse sur les Asclepias du Jardin bota- nique de Parme, émigre ensuite sur le laurier-rose, où il a été trouvé par Boyer de Fonscolombe, qui l'a déjà décrit dans nos Annales en 1841 sous le nom d’Aphis Nerii. Il y a donc lieu de rendre à cet insecte le nom de Boyer, en laissant comme synonyme seulement la dénomination de Passerini qui est posté- rieure et ne date que de 1860. L’insecte doit donc s’appeler Myzus Nerii Boyer — asclepiadis Passerini. il est fâcheux que, comme le laurier- rose nourrit plusieurs Pucerons, il y ail aussi un Aphis Nerii Kallenbach, qui est d’un vert foncé et d’un genre différent quoique très voisin. Le nom de Kaltenbach est de 1843 et devrail aussi disparaître si l’on trouvait à blämer l'emploi du même nom spécifique dans deux genres aussi proches que ceux des Aphis et des Myzus. — M. Maurice Girard expose ce qui suit : 4° Dans la séance du 8 juin dernier, M. H, Lucas a présenté à la Société Séances de l’année 1881, LXXVII des Abeilles entièrement noires, trouvées sur les fleurs dans le Muséum. Deux de ces insectes me furent remis. L'un d’eux, à ailes claires, à corps noirâtre, sans aucune trace de jaunâtre, ressemble beaucoup à la race des Abeilles noires d'Algérie. Celles-ci ont des mœurs un peu différentes des Abeilles de notre pays, sont plus actives, butinent encore en juillet alors que les nôtres ne récoltent plus, vont sur certaines fleurs qui n’attirent pas les Abeilles de France, sont plus agressives, pénètrent dans les mai- sons. Or, il y a de six à huit ans, M. Hamet à eu, non loin du Muséum, deux ruches de ces noires africaines, formées avec deux mères fécondées envoyées d'Algérie, et, depuis lors, il observe des métisses, dont cer- taines très voisines du type; c’est probablement là l’origine de. l’Abeille dont je viens de parler. Quant aux Abeilles noires, à ailes noircies au bout, qui sont la majorité de celles présentées par M. H. Lucas, elles proviennent d'insectes qui ont butiné dans les raffineries, où elles s’imprègnent d’une poussière noire huileuse de noir animal. Beaucoup de personnes ont des ruches dans la banlieue très voisine de Paris, et même dans les quartiers excentriques de la capitale, ruches destinées à l'exploitation des raffineries et confiseries, et qui donnent des produits continus et abondants, leurs Abeilles cons- truisant de nombreux gâteaux remplis d’un miel très blanc et qui reste longtemps fluide. Aussi les épiciers mettent souvent en étalage ces beaux rayons, formés d’un miel sans aucun arome et qui n'est que du sirop de sucre. 2° Je reçois ce matin même, d’un instituteur, des insectes attachés à des feuilles de pomme de terre et qu'il prenait pour des Doryphora (Lep- linotarsa) decemlineata Say. Ce sont des nymphes de Coccinella septem- punctata Linné. Voilà plusieurs fois que pareille confusion est faite en France et dans d’autres pays. — M. Edmond André, de Beaune, envoie la note suivante : Occupé, dans ces derniers jours, à rechercher des Fouisseurs et des nids d’Hyménoptères dans une vieille carrière de pierre abandonnée, je rémarquai des fissures étroites formées sous des pierres en saillie par des dépôts non adhérents d’eau chargée de calcaire. J’ouvris ces cavités et je remarquai qu'elles étaient garnies sur toute leur surface d’une matière soyeuse qui décélait le nid d’une Araignée ; j'en découvris même bientôt un exemplaire vivant de Segestria senoculala L. © LXXVIN Bulletin entomologique. Mais ce que je trouvai de singulier, c’est que ces nids renfermaient en grand nombre des cadavres d’un Hyménoptère parasite de la famille des Chalcidites, le Chalcis flavipes Panzer. Aucun autre insecte ne s’y trou- vait, si ce n’est le corps d’une Coccinelle égaré au milieu de cent Chalcis. Un certain nombre de ceux-ci sont parfaitement entiers et emmaillotés simplement dans les fils de leur assassin. Ce Chalcis, relativement rare, au moins chez moi, a dû nécessiter certainement de la part de la Séges- trie une recherche spéciale, et il en résulterait que celle-ci serait un de ses parasites exclusifs. Il est en eflet difficile d'admettre que le hasard seul aurait présidé à l’amoncellement d’un si grand nombre de cet Hymé- noptère, — M, G.-A. Poujade montre un individu de la Glcora angularia Thunb. viduaria W. V., éclos ces jours derniers d’une chrysalide qu'il a trouvée dans la mousse à Fontainebleau. Ge Lépidopière est toujours assez rare et a été pris en Allemagne, en Angleterre, dans le nord et le centre de la France, etc. — M, H. Lucas communique la note suivante : Je signale des Myriapodes et des Coléoptères qui ont élé celte année extrêmement nuisibles aux Betteraves, les premiers, ou Blaniulus guttu- latus, en rongeant les racines de cette plante, les seconds, ou Sipha opaca à l’état de larve et Gastrophysa polygoni à l’état d’insecte parfait, en mangeant les feuilles de cette même plante, C’est à Millantpart et à Hauterive, près Soissons (Aisne), que ces dégâts ont été signalés par M. Henri Tardieu, directeur-gérant de la Revue {a Sucrerie indigène et coloniale. Afin d’atténuer ces ravages, qui sont réellement considérables et dont les agriculteurs ont beaucoup à se plaindre, je me demande si de la poudre de tabac répandue sur les feuilles de betterave n'éloignerait pas ces insectes destructeurs ? — M. Charles Brongniart fait une communication sur la sortie des larves de Mantes d’un oothèque et la manière dont ces jeunes larves sont attachées au fond de leur loge dans l’oothèque par deux fils ténus, Membre recu. M. Jules Mauricé, licencié ès sciences naturelles, rue Séances de l’année 1881. LXXIX Saint-Julien, à Douai (Nord) (Entomologie générale, principalement Coléo- plères), présenté par M. le D' Alex. Laboulbène, — Commissaires-rap- porteurs : MM. E. Desmarest et H. Lucas. Séance du 42 Juillet ASSE. Présidence de M, L. FAIRMAIRE, M. Albert Fauvel, de Caen, assiste à la séance. : Proposition. MM. Edmond et Ernest André, J.-B. Gébhin, Aug. Puton et Aug. Rouget adressent une demande tendant à ce que la Société fasse procéder à l'élection de trois membres honoraires français. La Société, aux termes du 1° paragraphe de l’article 43 de son Règle- ment, renvoie cette proposition à son Conseil qui, dans la prochaine séance, fera un rapport sur la question d'opportunité, Lectures. M. le docteur L.-W. Schaufuss adresse une notice descriptive intitulée : De quibusdam Coleopteris novis. — Dans ce travail, notre col- lègue fait connaître les espèces suivantes : S#lphomorpha africana, d’An- seba; Triarthron cedonulli, de Californie ; Curculionellus nitidus, de - Nouvelle-Guinée; Bryaxis Durivillii et Trichonyx torquatus, de Suri- nam, — M. Ch. Brongniart lit une note, accompagnée de figures, ayant pour titre : Observations sur la manière dont les Mantes construisent leurs oothèques, sur la structure de ces oothèques, sur l’éclosion et la première mue des larves, Communications. M. H. Lucas annonce la mort de l’un de nos col- lègues, M. le docteur W.-G. Rosenhauer, reçu membre de la Société en 1848, et décédé récemment à Erlangen (Baviére), — M. H. Lucas lil les descriplions de deux nouvelles espèces du genre LXXX Bulletin enlomologique. Anthia, appartenant au groupe des massélicala, Nimrod, elc., chez les- quelles le thorax dans les mâles n’est pas prolongé postérieurement : 4° AnTHIA MEGÆRA Luc. — D'un noir mat. Tèle finement ponctuée postérieurement, Thorax plus large que long, arrondi, finement rebordé sur les côtés, à sillon médian profond, présentant une ponctuation fine et éparse. Élytres convexes, arrondies, à slries profondes, finement ponc- luées, avec les intervalles saillants et entièrement lisses; ornées de six laches blanches ainsi disposées : deux humérales, grandes, ovalaires ; quatre postérieurement, dont deux presque arrondies, assez grandes, placées près des bords latéraux, et deux autres beaucoup plus petites, arrondies, situées à l'extrémité et tout près de Ja sulure. Organes buc- caux lisses, d'un noir brillant. Antennes d’un noir mat. Dessous du corps et pattes d’un noir brillant, finement ponctués. — Long. 45 mill.; lat. 15 mill. (mâle). Je ne connais que le mäle de cette espèce, qui a été rencontré à Saulalé, intérieur de Brawa (Afrique australe). 9 AnrHiA Revoizr Luc. — D'un noir brillant. Têle profondément eL fortement ponctuée entre les yeux : ceux-ci d’un jaune ferrugineux. Thorax un peu plus long que large, convexe, arrondi, très finement rebordé sur les côlés, à sillon médian profond, n'atleignant ni les bords antérieur et postérieur et présentant en dessus et en dessous une ponc- tuation irrégulière, éparse, assez forte et profonde. Élylres étroites, paral- lèles, à côûles saillantes, lisses, à stries profondes, fortement ponctuées, avec les points donnant chacun naissance à un poil assez allongé, brun, à direction postérieure ; ornées de huit macules ou taches blanches ainsi disposées : deux humérales, arrondies; deux occupant le milieu des bords externes, élroites, allongées; deux dorsales, peliles, arrondies, situées à peu près dans le milieu, tout près de la suture, ct enfin deux tout à fait postérieures, arrondies, plus grandes que les dorsales et pla- cées près des bords latéraux. Antennes d’un noir mal. Dessous du corps et paites d’un noir brillant : celles-ci poncluées, hérissées de poils courts, bruns. — Long. 85 mill.; lat. 12 mill. (mâle). Celte espèce, dont je ne connais que le mâle, a été rencontrée dans les montagnes des Gonsalis-Ouarsanguéles , vallée du Darror et Karkar, situées au nord du pays des Somanlis, par M. Révoil. Séances de l’année 4881. LXXXI — M. L. Bedel indique la synonymie des six espèces de Sphæridiun décrites par Fabricius, en 4775 (Syst, Entom., p. 66), et dont les types sont désignés par lui comme appartenant à la collection Banks. Pour établir l'identité de ces diverses espèces, M. Chas.-0, Waterhouse a bien voulu examiner les types conservés à Londres, en y comparant des spécimens envoyés de Paris comme éléments de contrôle. C’est à lui, par conséquent, que revient le mérite d’avoir fixé les synonymies sui- vantes : 4° Sphæridium dytiscoides Fabr.—Cette espèce, non mentionnée dans le Catalogue Harold, figure dans les collections françaises sous les noms inédits de Cyclonotum ruficolle (Dupont) et semérufum (Deyr.); en réalité c’est un Dactylosternum, comme toutes les espèces, actuellement rangées parmi les Cyclonotum, dont le premier segment ventral porte une carène médiane. Le Dactylosternum dytiscoides Fabr. paraît très répandu en Malaisie, 2° S. atomarium + Fabr. (non Linné). — L'auteur se réfère au Sélpha atomaria L., qui est un Olibrus, tandis que sa description vise probable- ment le Cercyon impressus St. qui figure, mais sans étiquette, parmi les insectes de Banks. 3° S. hæmorrhoidale Fabr. — Cest encore un Cercyon, et l'espèce décrite par les auteurs récents sous le nom de flavipes, tandis que leur hæmorrhoidalis correspond à l’impressus de Sturm. Il paraît que les exemplaires de Cercyon melanocephalus 1. et hæmor- rhoidalis F. (flavipes auct.), dans la collection Banks, sont presque de même taille. Aussi Fabricius dit-il de son S. atomarium (—C. impressus St.) : « Statura S. melanocephali, at paulo majus » et de son kæmorrhoi- dale : « Statura S. atomarii, at paulo minus. » h° S. quadripustulatum Fabr. — Espèce australienne du genre Sca- phidium. 5° S. fimetarium Fabr. — Espèce anglaise du genre Phalacrus. 6° S. minutum Fabr. — Considéré jusqu'ici comme Cercyon ; c’est au contraire l’espèce de Cryplopleurum qui porte encore aujourd’hui le nom doublement erroné d’atomarium. Le Cercyon minutus ? auct. (non Fabr.) devra prendre le nom de tristis Illiger. (1881) 2° partie, 6. LXXXII Bulletin entomologique. — M. Ernest Olivier envoie les observations qui suivent : 4° M. H. Lucas, dans la séance du 8 juin, a cité le fait d’un Bembidium volant le soir et entrant dans un appartement, altiré par la lueur d’une lampe. Depuis plusieurs jours, je peux recueillir en grand nombre une espèce du même genre dans des conditions analogues. Par ces fortes cha- leurs, laissant mes fenêtres ouvertes jusqu’à une heure avancée, je reçois chaque soir la visite de nombreux Bembidium nitidulum Marsh., qui est très commun auprès de Moulins (Allier), sur le sable humide près de toutes les eaux courantes ou stagnantes. Cette espèce, du reste, paraît redouter la trop grande ardeur du soleil. On la trouve pendant le jour au bord immédiat de l’eau, cachée dans l'herbe ou sous de petits cailloux. Elle diffère sous ce rapport des B. velox L., striatum Fabr. et plusieurs autres qui courent en plein midi sur les grèves brülantes de nos rivières, et dont la vivacité et la promptitude à s’envoler augmentent en raison de l'élévation de la température. 2° Comme exemple de longévité d’un insecte, je citerai un Préonotheca coronata Oliv., pris dans les environs du Caire au mois de février 1880. Il m'a été apporté vivant. Je l’ai mis dans une boîte assez grande, où je lui donne à manger des débris de pain et de gâteaux. Aujourd’hui il a près de dix-huit mois de captivité, et sa santé, toujours très bonne, ne paraît pas devoir péricliter de sitôt. Il est d'autant plus actif que la tem- pérature est plus élevée. Par les temps frais et pluvieux, il se tapit immo- bile dans un coin de sa boîte et attend que la chaleur soit revenue pour recommencer ses promenades. Il a passé tout l’hiver dernier sans remuer et sans rien manger, et n’est sorti de cette léthargie qu’à la fin de mai. Quand on le saisit, il sécrète par la bouche un liquide brun très abon- dant, et cette sécrétion a été entièrement suspendue pendant tout le temps de son sommeil hivernal. Je crois qu’il y a peu d’exemples d’une vie d’insecte aussi prolongée. 8° Dans le Bulletin de la séance du 22 juin, M. Aug. Chevrolat a com- muniqué un dessin original de l’ouvrage d'Olivier, représentant l’Alcides conveæus. J'ajouterai que ce dessin lui a été envoyé par moi et que je me mets à la disposition de mes collègues pour leur communiquer les dessins originaux de l’Entomologie de mon grand-père. — M, Maurice Girard adresse la note suivante : A la date du 28 juin dernier, j'ai reçu de M. Trouillet, horticulteur à Séances de l’année 1881. LXXXIII Montreuil-aux-Pêches (Seine), des spécimens d’un Gurculionien recticorne, du genre Rhynchites, qui fait dans les cultures des arbres fruitiers de cetle localité de très grands dégâts, principalement sur les framboisiers. Cet insecte est le R. interpunctatus Stephens, d’après la collection Jacque- lin du Val, espèce très voisine du R. fragariæ Schônherr. M. Trouillet m'a dit avoir obtenu de bons effets contre cette lisette, comme il l'appelle, au moyen du jus de tabac étendu de 49 parties d’eau. On pourrait aussi secouer les framboisiers sur des draps et recueillir les adultes, mais à la condition d’opérer au petit jour et à la fraîcheur du matin, car ce Rhyn- chites vole très bien dans la journée. Membre recu. M. Adolphe Millot, dessinateur d'histoire naturelle, rue Lacépède, 34 (Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoptères d'Europe), présenté par M. E. Desmarest. — Commissaires- rapporteurs : MM. A.-L. Clément et J. Künckel d'Herculais. | Séance du 227 Juillet 1884. Présidence de M. L. FAIRMAIRE, Rapport. M. le Secrétaire donne lecture du rapport suivant, rédigé au nom du Conseil de la Société, par M. J. Bourgeois, archivisté-adjoint : Messieurs, conformément aux termes du 4° paragraphe de l’article 13 du Règlement, votre Conseil s’est réuni le 20 courant pour examiner, au point de vue de l'opportunité, la demande adressée par cinq de nos hono- rables collègues de province, à l'effet de faire procéder à l’éleclion de trois membres honoraires français. Le Conseil, après délibération; est d’avis de prendre en considération la demande de nos collègues; toutefois, à l'unanimité des membres pré_ senis, il pense qu’il convient de retarder cette élection jusque après l'époque des vacances, afin de permettre à un plus grand nombre de membres de la province et de Paris d'y prendre part, La Société, à l'unanimité des voix, adopte les conclusions du rapport de son Conseil. LXXXIV Bulletin entomologique. Proposition. MM. L. Bedel, H. Brisout de Barneville, Aug. Chevrolat, A.-L. Clément, Delahaye, L. Fairmaire, Alex. Laboulbène, Mégnin, Aug. Sallé et E. Simon déposent sur le bureau la proposition qui suit : Messieurs, comme complément de la proposition faite dans notre der- nière séance pour la nomination de trois membres honoraires français, nous avons l’honneur de proposer également la nomination de deux membres honoraires étrangers. Aux termes du 4° paragraphe de l’article 48 de son Règlement, la Société renvoie cette demande à son Conseil qui, dans la prochaine séance, fera un rapport sur la question d’opportunité. Lecture. M. H. Brisout de Barneville dépose sur le bureau un mémoire intitulé : Essai monographique sur les espèces d'Europe et des confins de la Méditerranée du genre Corticaria ; travail présenté dans la séance du 24 décembre 1879, et qui avait été repris par l’auteur pour être complété. Communications. M. le Président dit que M. E. Desmarest vient d’être promu au grade d’officier de l’Instruction publique. — M. le Trésorier fait savoir que M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts a, par arrêté du 49 juillet 1884, attribué une allocation de 500 francs à la Société entomologique de France comme encourage- ment à ses travaux pour l’année 1881. — On annonce qu’une grande partie de la riche collection de Coléo- ptères du comte de Mniszech, acquise par M. H. Deyrolle, appartient actuellement à M. de Lansberge. — M, L.-W. Schaufuss adresse, de Dresde, la note qui suit : En étudiant les Anophthalmes croates de ma collection, j'ai été amené à consulter, dans les Annales de la Soc. ent. de France, 1876, Bull., p. exx1v, le travail de M. Bedel, et j'ai constaté que notre collègue, se basant sur la note de M. Abeille de Perrin (loc. cit., p. vi), avait débap- tisé trois espèces du genre Anophthalmus. M. Abeille considère, je crois, plutôt Le nom que les diagnoses du genre Anophthalmus l'en existe cependant plusieurs, notamment une dans Redtenbacher, Fawna austriaca, 2° éd., p. 67. Je partage tout à fait la répugnance de M. Abeille à nommer un Anophthalmus doté de beaux Séances de l’année 1881. LXXXV yeux : An. ophthalmus, et je suis d'avis qu’il faut diviser le genre en Anophthalmus et en Phanerophthalmus, c’est-à-dire en deux groupes contenant : l’un, les espèces privées d'yeux; l’autre, les espèces pour- vues d’yeux. Je ne dis pas que les genres Trechus Clairv., Epaphius Redtb., Thalassophilus Woll., doivent disparaître ; on a étudié souvent les espèces de Trechus quant à la forme des dents du menton, rarement, jusqu’à présent, on a fait la même étude pour les Anophthalmus et les Phanerophthalmus. Mais, pour pouvoir réunir les genres, il faut étudier sans doute aussi la forme du menton et surtout les articles des tarses, tenir compte de leur élargissement chez les mâles et voir la disposition des poils ; il faut, en un mot, selon moi, regarder beaucoup plus que nos honorés collègues, MM. Abeille de Perrin et Bedel ne l'ont fait. D’après cela, je crois qu’il serait prématuré de débaptiser les espèces. Ma collection n’est malheureusement pas assez riche en Anophthalmes pour pouvoir faire les recherches nécessaires, car elle ne renferme que 87 espèces, et toutes ne sont pas représentées par les deux sexes; mais M. R. Oberthür possède plus de 50 espèces, et sa magnifique collection pourrait permettre de vérifier si le genre Trechus Clairv. n’est pas le même que celui des Phanerophthalmus mihi. Dans ce dernier cas le nom d'Anophthalmus devrait toujours rester pour les Trechus aveugles. Les Anophthalmus de Croatie, dont je connais quatre espèces, toutes sans yeux, sont faciles à déterminer. Forma Anophthalmi Hacqueli St, : Thoracis anguli postici obtusi. Elytra postice angustata, stria tertia biphelaia "00. pme A. croaticus Hampe. Elytra postice indistincte angustata, stria tertia tripunctata..,........ À. Kiesenwelleri Schaum. + Forma Anophthalmi Redtenbacheri Friv. Thoracis anguli postici rectangulares. — Long. 7 mill......... YA: 1" ER A. Eurydice Schauf., sp. n, Thoracis anguli postici acute prominuli. J — Long. 4 1/2 mill.......,.,.. A, acherontius Schauf., sp. n. LXXXVI Bulletin entomologique. Voici les diagnoses des deux espèces nouvelles : 4° ANOPHTHALMUS EURYDICE Schauf, — Rufo-testaceus, depressiuscu- Lus ; capite subrotundato, impressionibus duabus divergentibus abbreviatis ; thorace subcordato, lateribus elevatis fere rectis, antice angustato-rotun- datis, angulis anticis prominulis, angulis poslicis rectis, elevatis, linea media apice abbreviata lenui, basi media longitudinaliter rugoso plica- tula ; elytris subparallelis, humeris parum rectangulis, profunde punctu- lato-striatis, striis ad latera evanescentibus, interstilio terlio bipunctato. — Long. 7 mill.; lat. 2 2/5 mill. Hab. in cavernis Croatiæ. OBs. Ab An. Redtenbacheri differt capite magis convexo, thorace antice minus rotundato at angulis anticis productis, thoracis margine antico emarginato, humeris magis obliquis. 2° ANOPHTHALMUS ACHERONTIUS SChauf. — Rufo-testaceus, depressius- culus ; capile utrinque rotundato, impressionibus duabus longitudinalibus, curvatis, profundis, abbreviatis; thorace cordato, linea media, postice utrinque lineola impressa, basi media longitudinaliter rugosa, angulis posticis acute prominulis ; elytris subparallelis, humeris parum rectan- gulis, profunde punctato-striatis, minus distincte ad latera, interstitio tertio bipunctato, puncto tertio ad apicem obsoleto. — Long. 4 1/4 mill.; lat. 4 1/2 mill. Hab. in cavernis Croatiæ. " OBs. Forma An. Redtenbacheri, at elytra convenienter proportioni bre- viora. Minor et angustior quam An. Mélleri. An. paræco Serbico (majori) consanguineus, caput autem minus, antennæ tenuiores, thoracis latera antice paulo magis rotundata. — M. L. Bedel signale diverses synonymies nouvelles d'Hydrophilidæ et de Sphærididæ : Hydræna pallidipennis Cast., 1840, de Corfou (Parreys), est la variété de l'Ochthebius marinus Payk. à élytres d’un testacé pâle. Hydræna striata Cast., 1840, de mème origine, est également un Ochthebius, mais il reste encore à déterminer quelle peut être son identité spécifique. Séances de l’année 1881. LXXXVII Empleurus opalisans Motsch., 1860, Helophorus acutipalpus Muls. et Wach., 1859, et H. subcostatus Kolén., 4846, sont tous trois synonymes d’Heloph. micans Fald., 1836. La description de Faldermann est rédigée en termes obscurs ou peu exacis ; mais grâce au type de l’auteur, que je possède actuellement, j'ai pu m’assurer du sens de son texte et de l'identité de son espèce. Hydrobius artensis Montr., 1860, appartient au genre S£ernolophus Sol., et se fait remarquer par son épistome bilobé. Laccobius atrocephalus Reïtt., 1872, — L. sinuatus Motsch., 1849 (nigriceps Th., 1853). — C’est l'espèce la plus répandue en Algérie. Laccobius Kiesenwetteri Reitt., 1872, — Anacæna bipustulata Marsh., 4802. — L'auteur mentionne dans sa description la présence d’une strie suturale aux élytres. On sait que les Laccobius ne présentent jamais ce caractère. Sphæridium melænum Germ., 1824, — Hydrobius globosus Say, 1824, — Le nom de Say doit être conservé tel qu'il est. Sphæridium melanopterum Montr., 1855, paraît synonyme de Dactylo- sternum (Sphæridium) dytiscoides F., 1775, espèce bien remarquable par sa coloration rouge et noire. Cercyon ovillum Motsch., 1860, — C. melanocephalus L., 1761. — J'ai vu un type de Motschulsky dans la collection de M. de Marseul. Cercyon posticatum Manh., 1859, appartient au genre Megasternum Muls. — Je possède des exemplaires typiques de Sitkha et quelques autres récoltés à Mariposa (Californie) par M. Thevenet. Cercyon (Pelosoma) Lafertei Muls., 4844. — Get insecte est exclusive- ment du Brésil. Mulsant, il est vrai, mentionne l’un des exemplaires qu’il décrit comme trouvé à Chinon (Indre) par M. de Laferlé, mais cette indication paraît le résultat d'une erreur commise antérieurement. Je rappellerai à ce sujet que dans les Palpicornes de la collection Reiche, actuellement au Musée de Madrid, figurent deux insectes de Chinon, envoyés par M. de Laferté comme Pelosoma Lafertei, et qui ne sont autres que des Megasternum bolitophagum Marsh. LXXX VIII Bulletin entomologique. — M. Aug. Chevrolat donne la description de deux Esamus nou- veaux, elc.: 1° ESAMUS LINEICOLLIS. — Elongatus, squamulis albis supra et infra tectus; rostro lato, plano, costa longitudinali nigra usque ad verticem ducta, oculis exertis antennisque nigris, clava elongata acuta ; prothorace lineis tribus nigris rugosis ; scutello triangulari ; elytris niveo limbalis, in sulura biacutis, obsolete punctato-striatis, lineis humeralibus duabus geminis obscuris vix indicatis ; corpore pedibusque albis, tarsis et ungui- culis nigricantibus. — Long. 15 mill.; lat. 5 mill. Himalaya. 2° ESAMUS QUINQUE-LINEATUS. — Elongatus, niger, viridi-æneo squa- mosus ; rostro plano, profunde sulcato, et capite rugis elongatis tecto et albo villoso ; prothorace coriaceo, linea laterali viridi-aurea; scutello triangulari albo ; elytris æneo-squamosis, lèneis quinque nigris, latera- libus, humeralibus cum sutura coriaceis ; corpore infra, pedibus antennis- que nigris pilosis. $. — Long. 15 mill.; lat. 6 mill. Himalaya. Ces deux espèces m'ont été généreusement envoyées par M. le docteur Plason. “ Les deux Thylacites, que je fais passer sous les yeux de la Société, et qui ne forment qu'une seule et même espèce, m'ont été envoyés sous les noms de Thylacites nebulosus Fald., Schr., Bohn. in Sch., VI, 1, p. 280, et carinula Manh.; ils sont de Sibérie et de Mongolie, et rentrent dans le genre Phacephorus Schr. — M. le docteur Alex. Laboulbène fait la communication suivante : Dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, à l’article Argas, publié en 1867 (t. VI, p. 54), j'avais demandé à mon ami M. le docteur Tholozan, médecin du Shah de Perse, de nous fixer, au nom de la science, sur la Punaise de Miana où Mianè. Au mois de juin 1878, M. Tholozan me remit plusieurs de ces Arachnides, accompagnées d’une lettre; ces objets, par des circonstances fortuites, furent égarés, et il y a quelques jours seulement que j'ai pu les retrouver. A mon grand étonne- ment, plusieurs des Argas étaient encore vivants, après plus de trois années Séances de l’année 1884. LXXXIX de jeûne complet, et surtout d’incarcération étroite dans du coton et du papier. Je vais donner à la Société communication des principaux passages de la lettre de M. le docteur Tholozan, puis je placerai les insectes sous ses yeux. « J'aurais bien voulu vous ramener de la Perse quelques-unes de ces merveilles dont les Mille et une Nuits dotent nos pays d'Orient. A défaut de gros diamants et de rubis, je ne vous rapporte que des Argas pour votre microscope. La Punaise de Ghahroud-Bastam (à l'angle sud-est de la Caspienne et 30 lieues dans les terres) a une réputation aussi mauvaise que celle de Mianè. Son nom de Garib-quez indique qu'elle ne touche qu'aux étrangers. La Punaise du mouton que j'ai recueillie à Djemalabad, à 5 lieues au sud de Mianè et de l’autre côté de la chaîne du Kaflankouh, est tout à fait innocente suivant les uns et dangereuse selon d’autres. Croiriez-vous que je n’ai pu encore me faire une idée exacte des dangers de la piqüre de l'insecte de Mianè ? J'ai recueilli beaucoup d'histoires de maladies singulières : fièvres intermittentes graves, sortes de fièvres récur- rentes, etc. Les environs de Mianè et de Chahroud sont très insalubres l'été, et c’est la seule saison où les étrangers courent le danger d’être piqués. « L'opinion générale des médecins est que les accidents observés tiennent au climat. L'opinion bien enracinée des gens du pays est que cela provient de l’insecte..... Je n’ai pas eu le temps de mettre mes notes sur le papier, …., je tâcherai de les publier un jour... Je crois, comme vous, qu’il serait très utile de connaître à fond les insectes désignés sous le nom de Guèrib-quez (sic). Je vais tàcher de vous en envoyer de diffé- rentes provenances. » Je n’ai plus rien reçu, ajoute M. Laboulbène, qui ouvre les boîtes et déplie avec soin les enveloppes de papier et les plaques de coton où sont placés les Argas envoyés par M. le docteur Tholozan. On constate qu’un bon nombre sont encore vivants et se mettent à marcher. Notre collègue remet ces Arachnides à M, Mégnin, avec lequel il pré- sentera à la Société un travail, avec figures, pour fixer les espèces de Garib-quez où Guèrib-quez, car M. Tholozan a employé ces deux manières d'écrire le nom des Punaises de Miana ou Mianè. — M. Maurice Girard donne lecture de la note suivante : Un agriculteur algérien, M. P. Feuillebois, de Palestro, province d'Alger, XC Bulletin entomologique. vient de m'envoyer des sarments de vigne perforés en long par un Coléo- ptère, un Apate de taille moyenne et faisant des ravages dans les vignobles du pays. | En outre il me fait part du fait suivant : « Les Abeilles sont très avides de la fleur de l’Eucalyptus Red Gum, qui, écrit-il, sont en pleine floraison ici pour le moment (8 juillet 1881); on dirait sur chaque arbre un véritable essaim. Le malheur est, qu’à chaque instant, il tombe à terre des quantités considérables d’Abeilles qui se tordent pendant plus d’une heure dans de fortes convulsions et finissent par mourir ; les Guêpes subissent le même effet. » Chez nous, et plus encore en Allemagne, les Abeilles sont parfois atteintes de la rage où maladie de Mai, causée, d’après certains auteurs, par la présence des triongulins ou premières larves du Meloe variegatus Donovan, syn. : scabrosus Marsham, et beaucoup meurent de convulsions. Comme il est peu probable que des larves de Méloés puissent grimper au sommet des Eucalyptus, il faut chercher autre chose pour expliquer le fait rapporté par M. Feuillebois. Les Euculyptus sécrèlent un miellat sucré et qui se concrétionne comme une cassonade; c'est lui qui doit atlirer forte- ment les insectes et produire, sinon toujours, au moins cette année, le narcotisme, Souvent mortel, de ces insectes. Nous voyons en France, en certaines années, le Tilleul argenté, qui présente sur ses fleurs et ses bourgeons un miellat concrétionné analogue, enivrer fortement les Abeilles, dont certaines meurent ; les Bourdons sont tués très vite par ce miellat narcotique. M. Feuillebois ajoute que les Cétoines, qui viennent aussi butiner sur les Eucalyptus, ne paraissent pas incommodées. Il m'envoie une de ces Cétoines, qui est Cetonia cardui Fabr., la même qui cause beaucoup de dégâts aux ruches dans les Grandes-Landes (Édouard Perris), et aussi en Kabylie, comme je lai fait connaître antérieurement dans nos Bulletins, d’après M. Feuillebois. Il restait incertain de savoir si elles pondaient dans les ruches, l’observateur que je viens de citer m'écrit qu'il a vu plusieurs fois ces Cétoines accouplées dans ses ruches, mais qu'il n’y a jamais constaté leur ponte. M. A. Laboulbène dit qu’il a observé des faits qui se rapprochent de ceux que vient de signaler notre collègue. 11 a vu, à Agen, sur les arbousiers, à l’automne, des Bombus, qui avaient fait une consommalion considérable Séances de l’année 1881. xCI du suc des fleurs, tomber comme ivres, remuer les ailes et les pattes, mais sans pouvoir s'envoler. Les Hyménoptères ressemblent, de la sorte, à des personnes prises de faiblesse après avoir bu trop copieusement des liqueurs enivrantes. Pour notre collègue, les fréongulins ou jeunes larves de Meloe ne sauraient causer une maladie parasitaire aux Hyménoptères récoltants auxquels ils s’accrochent fortement pour se faire transporter dans le nid où sont les provisions de ces Mellifères. Les #riongulins sont dans le cas des Gamasidés dont les nymphes ou les hypopes se font véhi- culer sans causer un parasitisme réel et nuisible. — M. P. Mégnin présente les remarques suivantes : Il y a deux ans, j'ai communiqué à la Société le récit d’une trouvaille faite à l’abattoir de Vincennes, dans la bouche d’un bœuf d’origine afri- caine, de deux Sangsues de l'espèce Hæmopis sanguisuga Moq. parfaite- ment vivantes. Ces parasites, qui abondent dans les cours d’eau de l'Algérie, ont l'instinct de s’introduire dans la bouche des animaux qui viennent s’y désaltérer, car leurs mâächoires, plus petites que celles de la Sangsue officinale, ne leur permettent que de s’allaquer aux muqueuses. Ces Sangsues avaient fait un voyage de plus de 300 lieues dans la bouche des quadrupèdes en question et étaient restées plus de trois semaines parfaitement vivantes dans cette singulière voiture. Je viens de constater un nouveau fait du même genre et encore plus intéressant en raison du plus grand nombre de véhicules et de para- sites : Mon régiment avait envoyé au mois d'avril une batterie en Tunisie ; cette batterie, qui comportait près de 200 chevaux, est rentrée à Vin- .cennes il y a trois semaines ; or, depuis ce moment, il ne se passe guère de jours où je n’aie à extirper des Hæmopis de la bouche de ces chevaux, qui de temps en temps présentent des hémorrhagies buccaies, signe de la présence de l’Hirudinée. C’est près du frein de la langue ou dans le fond des espaces gingivo-jugaux que l’on trouve les parasites, et il faut mettre une certaine force pour les en arracher, tant ils y adhèrent intimement. A part les hémorrhagies qu’elles causent et une certaine gêne dans Ja masticalion, gêne qui est allée chez certains chevaux jusqu’à une impossi- bilité momentanée de celte fonction, je n'ai pas remarqué d'accidents graves causés par les Sangsues chevalines. XCII Bulletin entomologique. C’est aux environs de Bizerte que nos chevaux avaient recueilli ces parasites, et le temps qu’ils les ont gardés s’élève à trois semaines à peu près, — M. L. Fairmaire communique un article du Petit Journal, en date du 26 juillet, intitulé l’Araignée à soie, et contenant une lettre de M. L. Bézier (rue Duméril, 8) au directeur de ce journal, et dont il croit devoir donner quelques extraits : « Nous venons vous faire connaître qu’un des membres de l’École pra- tique d’Acclimatation a fait, sur les côtes d'Afrique, à quelque distance du Cap de Bonne-Espérance, la découverte d’une espèce d’Araignée qu’il serait facile d’acclimater en France, produisant sous forme de toile une soie de couleur jaune, forte, longue et de qualité aussi remarquable que celle produite par le Ver à soie. « Notre explorateur a rapporté des échantillons de cette soie qui, sou- mis à la chambre syndicale de l’Union des Marchands de soie de Lyon, ont été reconnus et appréciés pour les qualités qu’ils présentent. « D’après les observations faites sur cette Araignée par notre observa- teur, elle produirait par semaine la valeur au moins d’un cocon de Ver à soie... » M. Bézier, après avoir montré de quelle utilité serait ce nouveau pro- duit, indique, comme pouvant donner des détails à ce sujet, M. Bénard, ingénieur civil, avenue Arago, 15, et M. de Saint-Félix, avenue Tru- daine, 6. Après cette lecture, M. L. Fairmaire dit qu’il pense que la reproduction dans notre Bulletin de la note de M. Bézier lui semble utile pour appeler l'attention des entomologistes et des sériciculteurs sur cette Araignée et sur les avantages que l’on pourrait peut-être tirer de la soie qu’elle produit. M. A. Laboulbène ajoute qu'il regrette de n'avoir pas eu connaissance de ces Araignées, car il aurait indiqué cette origine d’une soie utilisable dans un article sur les animaux producteurs de soie, qui va paraître dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. C'est qu'en effet l'industrie humaine n’a jusqu'à présent pu tirer un Séances de l’année 1881, XCIII avantage marqué de la propriété vraiment prodigieuse que les Araignées possèdent d'émettre en abondance des fils fins et brillants, et cela bien plus que les chenilles de Lépidoptères. Des expériences ont été faites à plusieurs reprises, mais elles ont toujours échoué, soit à cause de la difficulté d'élever en domesticité les Araignées si carnassières, soit par la ténuité des fils et la facilité avec laquelle ils se brisent. Les tentatives du président Bon, en 1710, les essais de l'espagnol Raymondo-Maria de Tremeyer (1777-1778) sur la soie de l’Épéire diadème, en Italie, et sur celle des grandes espèces américaines, les résultats obtenus par langlais D. Rolt, ainsi que par notre compatriote Dubois, n’ont pas été suffisants. Dubois, qui élevait des Araignées dans des cages de bois ou de verre, où il les faisait filer, avait pu porter leur nombre à quatre cent mille, travail- lant chacune dans une case séparée. L’expérimentateur n’est parvenu qu’à fabriquer un morceau d’étoffe bien petit : de 7 à 8 centimètres. — M. E. Simon présente la rectification suivante : J'ai communiqué il y a quelques mois à la Société (Bulletin, p. 314, séance du 9 février 14881) une toile gigantesque d’Araignée provenant de Nouvelle-Calédonie, et dont l’habitant n’était pas connu à cette époque. J'ai reçu depuis une lettre de M. T. Savés qui a acquis la certitude que cette toile n’est pas l'œuvre d’une seule Araignée, mais est fabriquée par les indigènes des Nouvelles-Hébrides avec les cocons (à œufs) cardés et agglomérés de Nephila Labillardieri et espèces voisines qui sont très communes dans ces parages. Membre réadmis. Sur la demande de M. H. Deyrolle, la Société décide que M. J.-G. van Lanshberge, ancien gouverneur général des Indes néer- landaises, à La Haye (Pays-Bas) (Coléoptères), qui avait appartenu à la Société de 1861 à 1870, sera rétabli sur la Liste des Membres, Membre démissionnaire. M. le comte G, de Mniszech, à Paris, qui avait été reçu en 1851. XCIV Bulletin entomologique. Séance du 16 Aoùt 1881. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. Décision. La Société, conformément à l’avis de son Conseil, décide qu'il est opportun de procéder à l'élection de deux membres honoraires élran- gers, mais qu’il lui semble convenable de ne le faire qu'après l’époque des vacances et en même temps que l’on procèdera à la nomination de trois membres honoraires français. Communications. M. L. Bedel indique la synonymie de quelques Hydro- philidæ et Sphæridiidæ exotiques décrits par Brullé et dont les types sont conservés au Muséum de Paris : Hydrophilus ensifer Br. est synonyme d’Hydr. ater Oliv., 1792, espèce très répandue à la Guyane et au Brésil. Je possède le type même d'Olivier. Brullé, dans le Voyage d’Alcide d’Orbigny, compare l’'Hydr. ensifer à l’'Hydr. ater de la collection du Muséum. Il faut savoir, pour comprendre son observation, que le Muséum ne possède sous le nom d’ater avec l’éti- quette de « Cayenne » qu’un Hydr. pistaceus Cast. égaré. Hydrophilus ovalis Br., que l’auteur sépare de l’ensifer en termes très vagues, ne diffère pas davantage de l’'Hydr. ater Oliv. Hydrophilus medius Br. appartient au genre Hydrocharis (Latr. )EEC., mais paraîl formé de deux espèces différentes. Hydrophilus trinus Br. appartient également au genre Hydrocharis. Tropisternus dorsalis Br. = T. sellatus Cast., 1840. Tropisternus lepidus Br. = T, scutellaris Gast., 1840. il est diffieile de préciser la date de publicalion de ces deux espèces de Brullé (1858-1843). Philydrus pallipes Br. appartient au genre Helochares Muls. Philydrus striatus Br. — Cet insecte, remarquable par ses yeux em- brassés extérieurement par l'extension des bords latéraux de la tête, appartient au genre Helopeltis Horn. Séances de l’année 1881. XCY Philydrus gibbus Br. et Ph. femoratus Br. appartiennent tous les deux au genre Helochares, Je ne puis comprendre pour quel motif le dernier est rangé parmi les Hydrobius dans le Catalogue de Münich. Trichopoda cassidæformis Br. — Lacordaire (Gen., I, p. 474) a réuni cel insecte aux Gercyon, avec lesquels il n’a pas de rapports génériques ; il se rapproche infiniment plus des Dactylosternum. Provisoirement le genre de Brullé doit être maintenu. ; — Le même membre ajoute que M. le baron Bonnaire ayant bien voulu lui envoyer un des types du Trox nidicola récemment décrit par lui dans le Bulletin des séances, il a pu s'assurer que cette espèce était bien synonyme du T. Harold: publié en 1879 par M. Flach. — M. Aug. Chevrolat lit une note sur le genre Agapanthia, comprenant la description de trois nouvelles espèces voisines de l’irrorata Fabricius : 4. AGAPANTHIA IRRORATA Fabr. (Mantissa Insectorum, I, p. 447 ; habitat in Africæ plantis, D. Vahl.). — Caput atrum, immaculatum. Antennæ cor- pore longiores, nigræ ; articulis basi albis, primo crassiore unicolort, secundo (?) piceo. Thorax rotundatus, niger linea laterali interrupta alba. Elytra lævia, nigra, punctis numerosis albis. Corpus nigrum. — Long. 45 mill.; lat. 5 mill. Fabricius se trompe en indiquant le 2° article des antennes couleur de poix : c’est le 3°. À. irrorata Mulsant, Longicornies, 1862-63, p. 350. — Gal. mer., Hyères, Algérie, Oran, &, $. — A D. Saintpierre, missa. 2. A. GRANULOSA, Sp. NOV. — Elongata, cœrulea, nitens, immaculata ; oculis antennisque nigris, articulis tertio et sequentibus in basi albis, tertio et quinto medio ruféscentibus ; prothorace lateribus obtuse angulato, transversim plicato, granuloso; scutello transverso, concavo ; elytrès pla- niusculis, parallelis, singulatim rotundatis, dense punctato-granulosis, sulura ad apicem reflexa ; abdomine nitido, pedibus minute punctatis albo pubescentibus, femoribus in dimidio anteriori et tarsis nigris, illis in basi albis. — 4, long. 18 mill., lat. 4 3/4 mill.; ©, long. 145 mill., lat. 6 mill, Oran. A D. Saintpierre, missa. XCVI Bulletin entomologique. Selon M. H. Lucas, l'A. érrorata se trouverait le long des tiges du Thapsia garganica et de l'Asphodelus racemosus. Ge genre de vie ne s’appliquerait-il pas à chacune des deux espèces ci-dessus désignées ? 3. À. PUBIVENTRIS Mulsant (Longicornes, 4862-63, p. 352). — Cærulea, minute granulosa; capite punctato, nigro, laleribus posticeque albo linea- tis ; antennis nigris a tertio articulo ad apicem albo-annulatis, tlertio et quarto centro rufescentibus, primo supra albo-pulvereo ; prothorace lineis tribus albis, centrali interrupta ; scutello rotundatlo albo ; elytris singu- latim rotundatis, granulosis, serie macularum albarum quadri-lineatis ; corpore pedibusque albo tomentosis nigroque irroratis ; segmentis poslicis abdominis albo limbatis. $. — Long. 15 mill.; lat. 5 mill Mulsant l'avait signalée comme variété de l’irrorata F. Hispania (Cordoue). A D. Amor data. LH. A. NICÆENSIS, Sp. nov. — A. pubiventri afjinis. Elongata, cyanea, albo-pubescens ; capite crebre punctato, inter antennas canaliculato, late- ribus albo, antennis vix corpore longioribus, nigris, a tertio articulo ad apicem albo-annulatis ; prothorace transverso, minutissime granuloso, postice late et cylindrice compresso, linea lateral infra obsolete alba; scutello triangulari albo ; elytris punctato-granulosis, singulatim rotun- datis, fasciolis transversalibus tenue albis; corpore nitido, dense punctato, pedibus albo setulosis, larsis nigris, articulis basi albis. $, — Long, 47 mill.; lat, 5 mill. Gallia mer. (Nice). À D. Peragallo data, — Se trouve sur l’Aconit. — M. L.-W. Schaufuss adresse, de Dresde, la note suivante : Dans le Bulletin des Annales de la Société, 1880, p. LxxxVIIL, est im- primée une note de M. le docteur Horn, contenant son opinion sur les genres Adelops, Bathyscia, Quæstus, Quæsticulus et Aphaobius. Dans cette note, l’auteur montre, avec raison, que le genre Adelops Tellkampf doit être réservé pour une seule espèce américaine, qui est pourvue d’yeux; tandis que les espèces européennes placées sous le même nom générique, sont aveugles et doivent rentrer dans le genre Bathyscia ; mais, selon moi, les autres appréciations de M. Horn ne sont pas exactes, Les genres Quæstus et Quæsticulus Schauf. (Stettiner Zeitung, 1861 ; Séances de l’année 1881. XCGVII Nunquam oliosus, p. 33; Isis, Dresde, 1861) ont été caractérisés avec soin et leurs caractères ont été représentés par de bonnes figures ; ils sont si distincts des Adelops Lacord. (Bathyscia Schiôdte) qu’il n’est pas besoin d’insister sur les différences que présentent ces divers groupes. M. le docteur Horn me semble avoir négligé l'étude des articles des tarses dans les différents sexes, car, sans cela, il n’en serait pas arrivé aux conclusions qu'il a données. Voici comment, d’après les espèces de ma collection, les Adélopides doivent être divisés : Genre ADELOPs Tellk., Horn. é Genre BATuyscIA Schiôdte. 4. hirtus Tellk. 4. acuminata Mill, 2. Aubei Kiesenw. Genre QuÆsTus Schauf. 3. cælata Hampe. 4. croatica Mill. 4. arcanus Schauf. 5. Delarouzeei Fairm. 2. Bonvouloiri J. Du. 6. Erberé Schauf. 3. Doriæ Fairm. 7. Freyeri Mill. L. Dohrni Schauf. 8. Hoffmanni Motsch. 5. Gestroi Fairm. 9. infernus Dieck. 6. galloprovincialis Fairm. 10. Kerimi Fairm. 7. Kiesenwetteri Dieck. A1. Khevenhülleri Mill. 8. pyrenæus Lesp. 12. Milleri Schmidt. 9. stygius Dieck. 13. montana Schiôdte. 40. tarsalis Kiesenw. 4h. narentina Mill. A1. Wollastoni Jans. 45. ovata Kiesenw. 42. sarteanensis Barg. 16. pruinosa Schauf. 17. Schiddtei Kiesenw. 18. speluncarum Delar. Genre QUÆSTICULUS Schauf. 19. corsica Ab. 4. adneæus Schauf. (et 5 espèces inédites). On voit, d’après ces listes, que la montana Schiôdte, sur laquelle M. Schiôdte a fondé le genre Bathyscia, est restée dans ce genre; il en est de même de Schiüdtei, Aubeï et ovata, indiquées comme apparlenant au même groupe générique par Lacordaire (Genera des Coléopt., p. 208). (1881) 2° parlie, 7, XCGVIII Bulletin entomologique. Peut-être, par une étude plus approfondie, trouverait-on encore dans les Bathyscia des Quæsticulus ; mais je ne puis dire quelles sont les espèces qui appartiennent au genre Aphaobiys Abeille, n'ayant pu me procurer le travail de cet entomologiste. — M. H, Lucas communique la note qui suit : Réaumur, Mém. sur les Ins., t. LIT, p. 223, dit, au sujet des transfor- malions du Crioceris merdigera : « C’est dans la terre que la larve, après avoir atteint la grosseur voulue, se retire afin de se construire une coque dans laquelle elle se métamorphose en nymphe. » J'ai étudié la coque construite par” cette larve, mais l'observation démontre que les transformations ne se passent pas toujours ainsi. En effet, me trouvant à Chambourcy à la fin de mai 1880, je remarquai que les Lys étaient déjà dévorés par les larves du Crioceris merdigera malgré l'époque peu avancée de la saison, et une tige presque privée de ses feuilles me donna deux coques, d’un brun foncé, résistantes au toucher, adhérentes sur des feuilles à moitié rongées. J'ouvris ces coques, et au lieu de rencontrer des larves, c’est la nymphe que je trouvai. Espérant les élever, je les plaçai dans les meilleures conditions possibles, mais elles se desséchèrent dans leurs coques à moitié mutilées, ce que j'attribue au déplacement et surtout aux conditions atmosphériques toutes diffé- rentes. Cette année, en explorant des Lys à la même époque et dans le même pays, je touvai une coque semblable à celles que j'avais déjà rencontrées en 1880 ; je m'en emparai sans la détacher de la feuille sur laquelle elle était fixée, et quelques jours après j’obtins un Crioceris merdigera. Je ne tire aucune conclusioit de ce fait curieux que je considère comme nouveau ou au moins inédit, mais cetle observation semble démontrer que la larve du Criocère ne s’enterre pas toujours pour subir ses transfor- mations en nymphe et en insecte parfait. Quant aux coques durcies, desséchées, que j'ai observées, j’attribue leur formation aux excréments que la larve a la propriété de diriger sur sa région dorsale et d’en couvrir même tout son corps lorsqu'elle sent l'approche de la métamorphose. Séances de l’année 1881. XCIX — M. R. d’Osten-Sacken adresse les diagnoses de cinq nouveaux genres de Diptères exotiques de la division des Orthalidæ : 4. ANTINEURA, nov. gen. — Voisin de Séenopterina, mais très facile- ment reconnaissable à la position des deux principales nervures transver- sales, qui sont exactement alignées ; les antennes ressemblent à celles de Loxocera, le iroisième article étant allongé, linéaire et portant un chète irès long, finement pubescent, blanchâtre dans les deux espèces connues. A. STOLATA, n. sp. — D'un bleu métallique, à fine pubescence blan- châtre; cuisses d’un brun mêlé de rougeâtre; ailes à bande transver- sale brune, couvrant les deux nervures transversales. — Long. de 43 à 16 mill. À. SERICATA, n. Sp. — D'un vert métallique, à pubescence d’un jaune d’or ; cuisses jaunes; ailes comme dans la précéente espèce. — Long. de 8 à 45 mill. Ces deux espèces ont été apportées des îles Philippines par M. le prof. Charles Semper. 2. PHILOCOMPUS, nov. gen. — Très voisin d'Antineura, dont il se distingue par les nervures des ailes; la quatrième longitudinale est pro- fondément bisinuée; la transversale antérieure, étant insérée dans la concavité de l’un des sinus, acquiert, par là, une longueur inusitée ; la transversale postérieure est en angle arrondi. P. CUPIDUS, n. sp. — D'un jaune rougeätre; front, dos du thorax et abdomen noirâtres ; ailes jaunâtres, à bandes brunes sur les nervures transversales. — Long. de 40 à 45 mill. Iles Philippines (G. Semper). 3. XENASPIS, nov. gen. — Ressemble à un Polistes par la forme et la couleur facilement reconnaissable à la structure singulière du scutel- lum, qui ne consiste qu’en un bourrelet transversal de très peu de saillie. / X. POLISTES, N. Sp. — Jaune brunätré, marqué de brun à la tête et au C Bullelin entomologique. thorax ; raie longitudinale brune sur l'abdomen; ailes d’un brunâtre pâle. — Long. de 42 à 44 mill. Iles Philippines (G. Semper). h. NAUPODA, nov. gen. — Petite Mouche courte, large et aplatie, surtout à la tête; facilement reconnaissable au développement extraordi- naire de ses cellules basales; la seconde cellule basale atteint le milieu de la longueur de laile, et réduit ainsi les dimensions de la discoïdale, qui a la forme d’un carré ; antennes petiles, à bases rapprochées. N. PLATESSA, n, sp. — Noire, tête rougeâtre, jambes d’un jaunâtre pâle ; ailes jaunâtres, marquées de brun sur la moitié basale, — Long. & mill. Iles Philippines (CG. Semper). 5. ASYNTONA, nov. gen. — Voisin de Naupoda, dont il se rapproche surtout par les nervures des ailes ; il en diffère par la tête beaucoup plus large, transversale, ressemblant à celle de Gorgopis ; antennes distantes à leur base, munies au second article d’un appendice styliforme allongé; troisième article elliptique ; chête plumeux. A. DOLESCHALLI, n. 8p. — D'un bleu métallique, jambes et antennes noirâtres, tarses jaunâtres. — Long. 5 à 6 mill. Amboine (Doleschall). — M, E. Simon offre à la Société un nouveau volume de ses Arach- nides de France, la première partie du tome 5°; l’abondance des matières ayant forcé l’auteur à scinder ce volume. La première partie du tome 5° contient d’abord un supplément à la famille des Epeiridæ (parue dans le tome 1°), à laquelle se rattache le genre Pachygnatha. Ensuite le commencement de la grande famille des Theridionidæ, com- prenant les groupes des Argyrodini (5 espèces), des Formicinini (une espèce), des Theridiosomatini (une espèce), des Mimetini (5 espèces, dont une nouvelle), des Theridionini (75 espèces, dont 25 nouvelles); quatre nouveaux genres sont caractérisés sous les noms de Lasæola, Theonoe, Teutana et Enceta. Séances de l’année 1881. CI Membres recus. 1° M. Todosio de Stefani Perez, via Alloro, 49, à Pa- lerme (Sicile) (Coléoptères de Sicile ; Hyménoptères d'Europe), présenté par M. Ragusa, — Commissaires-rapporteurs : MM. Ém. Deyrolle et L, Fairmaire ; 2° M. Charles Lebœuf, rue Godot-de-Mauroy, 16 (Coléoptères d'Europe), présenté par M. Lajoye. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Desmarest et Aug. Sallé. Séance du 24 Aoùt 1884. Présidence de M, L. REICHE, Vice-Président. Communications. M. J. Bigot offre un exemplaire du voyage scientifique aux îles Kerguelen el Rodriguez par la Commission anglaise chargée des observations sur le passage de Vénus. — La Société adresse tous ses remer- ciments à notre collègue. — M. H. Lucas fait connaître une nouvelle espèce de Coléoptères de la famille des Gicindélides : MEGACEPHALA REVOILI. — Têle d’un vert brillant, à reflets violacés et cuivreux, presque aussi large que longue, finement ridée et présentant dans son milieu un sillon longitudinal peu marqué, parlant de la partie postérieure. Lèvre supérieure et mandibules d’un brun brillant, avec les palpes maxillaires et labiaux testacés. Thorax plus long que large, fine- ment rebordé, avec les angles de chaque côté de la base non apparents, de même couleur que la tête; rétlréci à ses parties antérieure et posté- rieure, offrant quelques rides transversales ; arrondi et convexe sur les côlés et en dessus, avec le sillon médian profondément marqué. Élytres d’un beau vert brillant, avec la suture brune; étroites, allongées, con- vexes, arrondies et plus larges postérieurement; couvertes de tubercules spiniformes, à direction postérieure, irrégulièrement placés, parmi les- quels on aperçoit des poils allongés, roussâtres. Fémurs d’un brun bril- lant, avec les Libias et les tarses d’un roux testacé. Région sternale d’un beau vert métallique. Abdomen lisse et d’un brun brillant. — Long. 25 mill.; lat. 8 mill, CII Bulletin entomologique. La femelle diffère du mâle par une taille plus grande, par son thorax plus fortement rebordé, avec les angles de chaque côté de la base appa- rents, par les élytres plus larges et par son abdomen sensiblement plus développé. — Long. 28 à 30 mill.; lat. 9 à 14 mill. Cette espèce vient se ranger dans le voisinage des M. denticollis Chaud., Bull. de Mosc., 4° série, t. XVI, p. 674 (1843), et regalis Bohem., Ins. Caffr., t. I, p. 2 (1848), avec lesquelles elle ne pourra se confondre à cause de son thorax dont les angles de chaque côté de la base sont nuls dans les mâles, et par les tubercules des élytres qui sont spiniformes, plus distincts et surtout bien plus saillants. Ge dernier caractère la dis- tingue aussi du M. excelsa Bates, The Entom. month. Magaz., p. 26 (1874), chez lequel les élytres sont grosse scabroso-punctata. C’est dans les montagnes des Somenlis-Ouarsanguèles, vallée du Darror et Karkar, que cette espèce a été découverte par M. Révoil. — M. L. Bedel communique diverses observations relatives à des Coléopières : 4. Licinus asiaticus Cast. = L. agricola O1. — Cette espèce très répan- due se distingue facilement du L. granulatus Dej. (silphoides ? Kabr.) par son prothorax el ses élytres couverts de petits poils dressés, très courts, mais bien apparents, vus de profil. Le L. granulatus est glabré. . Limnoæenus grandis Motsch., Et. ent., a EORE p. 177, = Hydrobius conveæus Brullé. 3. Helophorus borealis F. Sahlb., 1834 (pallidipennis Thoms.), — H. pallidus Gebler, 1830. — Gel Helophorus se trouve en Laponie et sur divers points de la Sibérie occidentale (John Sahlberg); les deux types de Gebler, types que je possède actuellement, proviennent de Barnaoul. L. Helophorus elegans Ballion, 1874, Bull. Mosc., LXIII, 2, p. 329. — cette espèce est décrite d’une manière insuffisante, mais la diagnose con- venant à l’Helophorus micans Fald. (subcostatus Kolén.), on peut, jusqu’à preuve contraire, l'y réunir comme synonyme. 5. Plomascopus Davidi Fairm., Ann, Fr., 1878, p. 91, — P. plagiatus Mén. (Necrophorus), 1854, Motsch. El. ent., III, p. 27. 6, Myrmecobius agilis Luc, — On ne voit pas bien les motifs qui ont Séances de l’année 1881. CII pu faire assigner à cet insecte la place qu’il occupe, encore aujourd’hui, à côté du genre Thorictus Gérm. En réalité, le genre Myrmecobius appartient par tous ses caractères à la famille des Sélphidæ, tribu des Cholevini (voyez Horn, Synopsis of the Silphidæ, 1880), et doit prendre rang près du genre Ptomaphagus Illig, (Catops, olim), à la suite du groupe des Catopomorphus, dont il partage absolument les mœurs. 7. Melanophila Legrandi Muls. et Pellet, 1870, Opusc. XIV, p. 229, — M. Marmottani Fairm., Ann. Fr., 1868, p. 183. On sait que le Melanophila Marmottani Fairm. vit dans le cèdre d'Afrique (Cedrus atlantica); il habite notamment ‘les forêts de Batna (D° Marmotlan) et de Teniet-el-Haad !, mais il n’a jamais été trouvé, et pour cause, à Biskra, seule localité que lui attribue sa première descrip- tion. 8. Polydrosus cedri Mars., 1868, Ab., V, p. 193, — Scythropus cedri Chevrolat, 1865, Rev. et Mag. de Zool. (extr., p. 30). 9. Cotaster uncatus Friw.—=C. pilosus Motsch. (Styphlus), Bull. Mosc., 1851, IV, p. 599; — Chevrolat, Ann. Fr., 1880, p. CXxxIV. En donnant une nouvelle description de cette espèce, d’après un exem- plaire typique de Motschulsky, M. Ghevrolat l’indique par erreur de Russie méridionale ; elle provient des côtes de l’Adriatique. 10. Phytæcia cirtana Luc. — Appartient au genre Conizonia Fairm. Au printemps dernier, j'ai retrouvé cette espèce à Teniet-el-Haad (département d’Alger); elle se tient exclusivement sur les tiges ou au collet d’une Carduacée (Garthamus cæruleus L.) qui pousse par touffes dans les terrains en friche. ” — M. E. Allard adresse la description d’une nouvelle espèce de Goléo- ptères de la famille des Hélopides : OmaLoïs ATTICUS Allard. — Corpus oblongum, nigro-piceum , versus elytrorum suluram parum convexum vel potius deprèssum. Thorazx vix longitudine latior, apice arcualus, basi truncatus ; lateribus antice rotun- datis, postice sinualtis, angulis posticis rectis; punctatus, punctis in disco parum approæimalis, Elytra oblonga, haud luberculata ; interstitiis CIV Bulletin entomologique. plants, haud tuberculatis, dense punctulatis,. — Long. 7 à 10 mill.; larg, 21/3 à 3 3/4 mill. Cette espèce a la taille et la couleur de l'Omaloïs tencbrioides Germ., mais s’en distingue aisément par son pronotum beaucoup plus étroit, ressemblant à celui d'Om. montanus. Elle diffère de ce dernier par sa tête couverte d’une ponctuation plus grosse et rugueuse, par ses élytres à stries moins fortes, plus superficielles, à intervalles plus larges, plus plats et plus distinctement pointillés. L’insecte est d’un noir de poix, brillant, avec les antennes et les pattes d’un brun ferrugineux. Pronotum à peine plus large que long, coupé droit à la base, arqué au sommet, ayant les côtés arrondis et sinueux au devant des angles postérieurs qui sont droits; assez densément ponctué, quoique les points soient plus écartés sur le disque que sur les côtés et moins régulièrement ronds que dans M. montanus. Écusson triangulaire, avec quelques points. Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, oblongues, médiocrement convexes, bien moins arquées de la base à l'extrémité que dans les Stenomax, et moins déclives postérieurement ; faiblement arquées latéralement et arrondies ensemble à l’extrémité; neuf stries ponctuées, étroites, peu profondes, séparées par des intervalles fort larges, très plans et très distinctement pointillés; parfois de fines rides entre les points. En dessous, les côtés du prosternum sont ridés longitu- dinalement, l'abdomen est assez densément pointillé, parfois un peu ridé entre les points. Cette espèce, qui est à placer à côlé de l'Omaloïs montanus, est origi- naire de lPAttique. Elle m'a été communiquée par M. Desbrochers des Loges. — M. Aug. Chevrolat présente les observations suivantes : Les deux Longicornes cosmopolites ci-après indiqués, que j'ai reçus des États-Unis d'Amérique, devront figurer également dans nos Catalogues d'espèces européennes. 1° Le Callidium (Semanotus) russicum Fab., Genera Ins. Mantissa, 1, p. 32, comme habitant l’Europe, l’Asie, la Russie méridiônale et l'Afrique (forèts de cèdres d’Algérie) ; 2° Le Glytus Duponti Muls., Longicornes, éd, 4", p. 84; Dej., Cat., 8, Séances de l’année 1881, CY p. 359; — Clytus cinereus Laporte et Gory, Mon., p. 68, tab. 18, fig. 97, qui a été décrit de nouveau par M. Kraatz sous le nom de Clytus Sterni, Par une erreur incroyable, cet insecte est mis en synonymie comme variété du Clytus figuratus de Scopoli (Catalogue des Coléoptères de MM. Gemminger et de Harold, t. IX, p. 2928), dont le Clytus plebejus de Fab. serait l’espèce identique; il n’a rien de commun avec le C{, Du- ponti de nos auteurs. J'ai pris moi-même, avant 1830, cet insecte d’une vivacité incroyable, dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye ; de Saint-Fargeau en avait pris de son côté une vingtaine d'exemplaires dans le grand chantier de bois qui existait alors dans l'avenue des Loges. Aujourd’hui cette espèce est devenue fort rare. 3° M. L. Bedel vient de m'apprendre que mon Agapanthia nicæensis pourrait bien se rapporter à l’A. cynaræ Germ., Muls. — M. Gaston de Senneville adresse la note qui suit : Dans l’avant-dernière séance, MM. Girard et Laboulbène rapportaient deux cas où, d’une part, le miellat des Eucalyptus, de l’autre, celui des fleurs d’arbousiers avait provoqué l’enivrement des Abeilles qui s’en étaient saturées, « et qui tombaient comme ivres, remuant les ailes et les paltes, mais ne pouvant s'envoler, » J'ai été témoin d’un fait analogue dans les premiers jours de juillet, J'étais dans lPAude, à Saint-Laurent-de-Cabrerisse; la récolte de miel avait été faite il y avait déjà quelque temps, mais comme il restait encore dans certains rayons un peu de miel, on avait eu l’idée, pour l'en faire couler, de poser ces rayons sur un gros tamis placé lui-même sur une terrasse et exposé au soleil. 11 fut impossible pendant la journée de péné- trer sur cette terrasse, car il y faisait une soixantaine de degrés de chaleur, et, en outre, des milliers d’Abeilles étaient venues, attirées par le miel exposé. A huit heures et demie du soir il en voltigeait encore quelques-unes ; d’autres, en assez grand nombre, étaient sur les rayons à les sucer; mais par terre, tout au tour et sur l'étendue de la terrasse, gisait un nombre incalculable de ces Hyménoptères. La plupart de ces Abeilles semblaient mortes, quelques-unes agitaient les ailes et les pattes, mais restaient anéanties. Le lendemain matin, vers les cinq heures, je pus constater qu’une centaine environ d’Abcilles étaient mortes ; les N] GYI Bulletin entomologique. autres voltigeaient à la recherche des rayons que j'avais fait retirer pen- dant la nuit. Elles avaient été ivres-mortes de miel et voulaient s’enivrer île nouveau. — M. Maurice Girard envoie les remarques suivantes : 4° J'ai reçu une seconde lettre de M. Feuillebois, venant de Palestro, en Kabylie, au sujet du narcotisme des insectes par les fleurs de l’Euca- lyptus Red Gum. Au 10 août, l'effet toxique sur les Abeilles ne se pro- duisait plus. Cet effet avait été remarqué par -tous les propriétaires du voisinage. Depuis bien des années, M. Feuilleboiïs voit les Abeilles butiner sur diverses espèces d'Eucalyptlus, mais sur les fleurs seulement et non sur les feuilles et les jeunes pousses. C’est seulement cette année qu'il a observé l'effet toxique avec les fleurs du Red Gum. Il attribue ce narco- tisme à la température très élevée qui régnait à cette époque, le thermo- mètre marquant 42° à l'ombre sous l'influence du sirocco. De grand matin il y avait peu de morts, mais, à partir de neuf heures, on voyait les Abeilles, ainsi que les Guèêpes à nids papyracés, se fixer d’une manière vertigineuse sue les grappes de fleurs, auxquelles elles paraissaient collées, car, en secouant même fortement les branches, on ne pouvait leur faire lâcher prise. Elles ne les quiltaient enfin que pour tomber à terre et se tordre dans des convulsions jusqu’à la mort ; les Cétoines même qui visitaient ces fleurs paraissaient à demi-mortes. M. Feuillebois a donné du sirop de sucre à ses Abeilles, pensant par là les détourner de ces fleurs-poisons. La mortalité a cessé, mais plutôt, croit-il, par le chan- , gement de température, car les Abeïlles des indigènes et de ses voisins, qui n'avaient pas reçu cette alimentation, ne périssaient plus. Je ferai remarquer que le narcotisme ne paraît pas se produire régu- lièrement et semble n'être qu’accidentel. Il se peut que la chaleur y soit pour quelque chose, mais il doit y avoir d’autres causes, car il y a plu- sieurs années, lorsqu'il fut constaté en France pour les Abeilles, avec le nectar des fleurs de sarrazin, la chaleur n’était qu’ordinaire. Si je reviens sur ces faits, c’est qu’il y a là une question fort mal connue et qu'il est bon d'indiquer aux observateurs. 2 Il y a toujours un certain intérêt à signaler les espèces indigènes qui se portent sur les végétaux exoliques introduits. J'ai reçu, il y a peu de temps, de M. Zugetta, employé aux pépinières de la Ville de Paris, à Le Et nd ne Séances de l’année 1881. GVII Boulogne-sur-Seine, et s’occupant spécialement des Conifères, des Gôléo- ptères trouvés dans un tronc de Pin, près des racines et ayant fait des galeries dans la partie enterrée. L’espèce est l'Hylastes angustatus Herbst (attenuatus Erichson). L'arbre, rangé dans la catégorie des Pins à cinq feuilles à la gaîne et ayant une certaine analogie avec le Pinus Strobus, est le Pinus excelsa, originaire du centre de l’Asie, très probablement des monts Himalaya. Séance du 14 Septembre #881. Présidence de M. S.-A. ne MARSEUL, ancien Président. MM. Des Gozis, de Montluçon, J. Lichtenstein et Valéry Mayet, de Montpellier, assistent à la séance. Lectures. M. Aug. Chevrolat dépose la description de quatre nouvelles espèces de Longicornes. Il montre les types de ces espèces, qu’il désigne sous les dénominations de Clytus ambigenus (d'Algérie), Agapanthia vere- cunda et À. subacutalis (de Syrie), et Dorcatypus confirmatus (d'Orient ?); et ajoute que, contrairement à l'opinion de M. L. Bedel (Bull., p. cv), il regarde-son Agapanthia nicæensis (Bull., p. xcvi) comme distincte de l'A. cynaræ Germ. Communications. M. Maurice Sédillot dit que la collection de Curculio- nides de M. W. Roelofs, formée principalement des anciennes collections Dejean et de Castelnau, vient d’être acquise par le Musée de Bruxelles. — M. de Marseul montre un Sphenophorus hemiplerus, Gurculionide originaire de Cayenne, qui vient d’être pris vivant à Limoges par M. Ber- nard. — M. Valéry Mayet lit une note sur les Carabus des Gorbières : Depuis plusieurs années j’explore, au point de vue entomologique, la partie des montagnes de l'Aude qui se rattache aux Pyrénées et qui constitue les deux petites chaînes secondaires qu’on appelle les GCor- CVIIT Bulletin entomologique. bières. Ce petit coin de la France est peu connu des entomologistes, et à divers points pourtant il mérite de l'être. La petite ville de Quillan, sur l'Aude, est un centre d'exploration commode. Elle est reliée à Carcassonne par une ligne ferrée et offre aux naturalistes toutes les ressources maté- rielles désirables. Le pays renferme des forêts de sapins immenses, des torrents, des pâturages superbes, des grottes nombreuses, et j'y ai fait d'excellentes trouvailles. Déjà plusieurs nouveautés ont été décrites par nos collègues Abeille et de Sauley; mais aujourd’hui je ne parlerai que du genre Carabus, représenté dans ces montagnes par onze espèces, dont voici la liste : Garabus catenulatus, cancellatus, nemoralis, convexus, purpurascens, auratus, monilis, splendens, rutilans, hispanus et punctato- auratus. Pourquoi cette richesse exceptionnelle dans une seule partie du dépar- tement de l'Aude, quand nous ne trouvons que huit espèces dans le Catalogue des Coléoptères des Landes par M. Gobert, tandis que les Pyré- nées-Orientales n’en renferment que neuf, d’après Pellet, et que dans tout le bassin de la Seine, c’est-à-dire dans douze départements, M. Bedel n’en a réuni que treize dans son excellent Catalogue ? C’est ce que je vais tâcher d'expliquer. Les Corbières servent de trait d'union entre les Pyrénées et les Cévennes, et ces deux chaînes ont envoyé plusieurs colonies des espèces qui leur sont propres. Les Pyrénées ont fourni le rutilans, le splendens et le punctato-auratus, et les Cévennes ont envoyé l’hispanus, ce beau Carabe, le seul exclusivement français et qui a été si mal nommé par Fabricius. Quant au monilis, qui ne se trouve que sur quelques points isolés des Pyrénées et ne se rencontre pas dans les Cévennes du Midi, il est difficile de dire d’où sont venus ceux qui abondent dans la vallée de Sault. Chose curieuse, ces colonies ne se sont pas mélangées, chaque espèce a défendu son terrain, mais ne l’a défendu que contre les espèces venues comme elle de loin. Le splendens, par exemple, qui n’a qu’une colonie connue dans l'Aude, la forêt des Fanges, près Quillan, vit là mélangé aux six espèces communes : catenulatus, cancellatus, nemoralis, convexus, purpurascens et auratus; mais On ne trouve aux Fanges ni rutilans, ni hispanus, ni punctato-auratus, ni monilis. Le rutilans à deux localités connues dans l’Aude : les gorges de Saint-Georges, près Quillan, où M. Gavoy, de Carcassonne, l’a capturé, et le col de la Peyre, sur les con- fins de l'Ariège, où je l’ai pris moi-même. L'espèce cévenole par excel- lence, l’hispanus, se trouve communément en juin et septembre à Rennes- Séances de l’année 1881. CIX, les-Bains, station de chemin de fer entre Limoux et Quillan. M. Jouve de ,Séjean en a fait là ample provision, à l’exclusion toujours des trois espèces pyrénéennes et du mnontilis. Ce dernier, ainsi que le punctato-auratus var. Farinesi, semble confiné dans la vallée de Sault, aux environs du village de Belcaire; il abonde dans les champs et les prairies, tandis que le punctato-auratus ne quitte pas les sombres forêls de sapins qui couvrent les pentes. Dans la vallée de Sault, il est inutile de chercher le splendens, le rutilans et l’hispanus, mais les six espèces citées plus haut se ren- contrent partout. Puisque j'en trouve l’occasion, je tiens à dire un mot du Carabus punc- tato-auratus Var. Farinesi. On peut bien dire que la vallée de Sault est le quartier général de cette variété si rare dans les collections. J'ai recueilli là, dans mes diverses excursions, une quarantaine d’exemplaires. On y trouve tous les passages entre le punctato-auratus et le festivus, variété de l'auronitens qui habite les Cévennes du Midi. Certains individus ont les côtes des élytres effacées et les pieds rouges du festivus ; d’autres, et c’est le plus grand nombre, ont les élytres à côtes saillantes avec de gros points enfoncés et les pieds noirs du punctato-auratus. Plusieurs entomologistes ont déjà proposé la réunion des deux espèces, et la série d’une vingtaine d'individus que je fais passer sous les yeux de la Société est bien propre à trancher la question. Je terminerai par quelques mots sur les différences d’habitat. Elles doivent entrer en ligne de compte, parce qu’elles expliquent précisément le passage d’une forme à l’autre. L’auronitens type est un Carabe de forêts. Quand il se trouve dans les pâturages élevés, comme je l'ai pris moi-même, par exemple au Ballon-d’Alsace, c’est toujours dans le voisi- nage des bois. Le punctato-auratus type, vit, au contraire, dans les endroits découverts, au-dessus de la zone des forêts. La forme qui se trouve au Canigou, et que l’on pourrait appeler le prototype, monte jusqu’à deux mille cinq cents mètres. On la prend parfois sous des pierres qui sont couvertes de neige huit mois de l’année. Dans ces conditions, c’est un Carabe peu brillant, d’assez petite taille, long, aplati, à côtes inter- rompues par de gros points enfoncés, ayant toujours les pieds noirs. A Luchon, à Bigorre, à Cauterets, le punctalo-auratus n’est pas encore un Carabe forestier, mais il vit moins haut, entre quinze cents et deux mille mètres. Son type s’est modifié, nous trouvons là un Carabe à côtes non interrompues, plus grand que celui du Canigou, plus court, moins aplati, .UX Bulletin entomologique. et ayant de loin en loin les pieds rouges. Dans les Corbières, l’insecte est devenu forestier; inutile de le chercher en dehors des bois ; les pieds rouges sont beaucoup plus fréquents et les côtes des élytres, souvent très saillantes, disparaissent parfois comme chez le festivus. Le Carabus auronitens serait donc la forme du Nord et des Alpes, le punclato-auratus la forme pyrénéenne ; les deux traits d’union seraient le festivus des Cévennes et le Farëinesi des Corbières. — M. Elzéar Abeille de Perrin adresse la note suivante : M. Schaufuss vient de publier dans le Bulletin deux notes sur les genres Anophthalmus et Bathyscia. Je voudrais y répondre au nom de MM. Bedel et Horn, comme au mien, mais je suis assez embarrassé pour le faire. Il faudrait en effet commencer par répéter ce que je croyais avoir démontré dans des publications antérieures, dont M. Schaufuss aurait dû tenir compte : 4° Il aurait vu que, d’après moi, les Anophthalmus ne se distinguent des Trechus par aucun caractère constant, et que dès lors il y avait lieu de les réunir. J’ai consciencieusement étudié la dilatation des tarses des mâles, la forme des yeux, etc., sur toutes les espèces françaises, et cette étude est suffisante, puisqu'elle offre tous les passages entre les types extrêmes. M. Schaufuss maintient cependant le genre Anophthalmus, en se basant sur ce que l’on pourra un jour trouver des caractères justificatifs. J'avoue ne pouvoir suivre cette argumentation. Mais où mon esprit se perd tout à fait, c'est lorsqu'il vient proposer un genre Phanerophthalmus pour les Anophthalmus oculés, ce qui revient à dire pour les Trechus aveugles qui ont des yeux. Qu'est-ce donc qu’il appellera Trechus ? Il avoue que son genre Phanerophthalinus est peut-être identique au genre Trechus; ce dernier lui serait-il inconnu ? En résumé, qu'il veuille bien préciser les différences entre ses trois genres, s’il veut qu’on se rende compte de sa proposition. Il nous conseille de mieux étudier ces petits animaux : s’il a aperçu chez eux quelque chose qui nous ait échappé, qu’il le dise, ce sera plus simple et c’est même indispensable pour éclairer une question très claire d’après nous, mais qu’il a singulièrement obscurcie. 2° J'ai établi que le grand genre Bathyscia (Adelops, olim) était très compact et que là encore tous les passages existaient comme dilatation Séances de l’année 1881. CxI des tarses chez les mâles. Par conséquent les genres Quæstus et Quæsti- culus ne se basent sur rien de sérieux. Et que M. Schaufuss me per- mette de lui faire observer que si sa collection renferme trente-deux espèces de Bathyscia, la mienne en contient près d’une centaine ; que beaucoup ont été prises par moi vivantes; qu’enfin j'ai étudié pas mal d'espèces sur un grand nombre d'exemplaires, certaines même sur 300 et plus. Je crois donc avoir eu pour élucider cette question d’autres éléments que les siens. : Le seul démembrement que j’ai pu faire est basé sur le nombre différent des articles tarsaux antérieurs des mâles, Mon genre Aphaobius (Milleri Schmidt) n’a que 4 articles au lieu de 5 à ces organes. Je suis étonné que M. Schaufuss, qui ici encore donne à M. le D' Horn le conseil de mieux étudier les tarses de ces insectes, n’ait pas mis lui-même son conseil en pratique, puisqu'il range le Milleri dans le même groupe que les montana, corsica, etc. Mais plus rigoriste même que M. le D' Horn, qui me paraît au contraire connaître admirablement ces Clavicornes, ainsi qu’on le constate à chaque page de son excellent Synopsis of the Silphidæ, ouvrage que M. Schaufuss doit ignorer, je ne propose cette division que comme un peu arbitraire. Il est à remarquer en effet que le 5° article des tarses antérieurs (mâle), bien visible et même grand chez certaines espèces, dimi- nue progressivement chez d’autres au point de n’être plus que très diffi- cilement appréciable. Rien d’extraordinaire à ce qu’il finisse par dispa- raître totalement; c’est le résultat extrème d’une gradation continue. Mais si ce caractère perd ainsi de sa valeur, quelle importance peut-on atta- cher à une dilatation plus ou moins grande ? Où commenceront et où finiront les Quæstus et les Quaæsticulus ? Je me permels de poser encore à mon honorable collègue cette question qui me semble insoluble, Je ne puis répondre à quelques assertions dont je n’ai pu saisir le sens, telles que celles-ci : « M. Abeille considère plus le nom que les diagnoses du genre Anophthalmus, » — ou bien : « Je partage la répugnance de M. Abeille à nommer Anophthalmus un insecte doué de beaux yeux. » — Je n’ai jamais dit cela, mais j'ai dit le contraire, puisque je proposais d'appeler Trechus des insectes dépourvus d’yeux, c'est-à-dire les Anoph- thalmus, Aväis-je donc raison de croire que le débat a gagné en obs- curité ? M. Maurice Sédillot ajoute que, dans un travail sur les Leptodirites (Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse, 4878), M. Abeille CxII Bulletin entomologique. a établi les synonymies de trois espèces de Bathyscia que M. Schaufuss regarde encore comme distinctes : B. Erberi Schauf. = cælatus Hampe ; B. pruinosa Schauf. — narentina Miller; et B. Kerimi Fairm. = tarsalis Kiesenwelter. M. Schaufuss range même cette dernière espèce dans deux genres différents. — M. Maurice des Gozis fait connaître une note intitulée : Quelques rectifications synonymiques touchant différents genres et espèces de Co- léopières français (1° partie) : I. — Le genre RHINOMACER, créé par Geoffroy en 1762 (Ins., 1, p. 270), n’a que le nom de commun avec le genre Rhinomacer F., 1787, seul conservé, mais à tort, dans les catalogues. La coupe établie par Geoffroy comprenait nos genres Rhynchites, Attelabus, Apoderus, avec le R. viola- ceus Scop. (betuleti F.) pour type. C’est donc dans une intention purement brouillonne et injustifiable que Fabricius, auquel on n’a que trop de pro- cédés semblables à reprocher, a transféré ce nom au R. attelaboïdes, espèce inconnue de Geoffroy; d’où une confusion qu’il importe de faire cesser. Voici rélablie telle qu’elle doit être la synonymie de ces deux genres : 4° Genre RHINOMACER Geoffroy, 1762. — Rhynchites Herbst, 1797.— Involvulus Schrank, 1798 (pars). A. Sous-genre RHINOMACER in sp. — Bycliscus Thoms., 1865. B. Sous-genre Rayncnires Herbst. — Pro parte : Mechoris Bilberg, 1820 (type hungaricus). — Deporaus Steph. (Platyrhynchus Thunb., pars), (type betulæ). — Cænorhinus Thoms., 1865 (type megacephalus). 2 Genre CIMBERIS des Gozis, nom. nov. — Rhinomacer || F., 1787 (nec Geoffr.). J'aurais voulu n'être point forcé de créer un nouveau nom; malheu- reusement ce groupe est peut-être le seul de la famille où il n’existe point d’ancien nom tombé en désuétude qu'il m'ait été possible de reprendre (4). (1) A la suite de celle remarque, j'en avais tout d'abord admis une seconde très analogue sur la distribution des genres Anthribus et Brachy- Séances de l’année 1881, CXIII II. — Le nom de Bruchus L., 1767 (Syst. Nat., ed. xu1), doit dispa- raître, primé à la fois par celui de MyLagris Geoffroy, 1762, et par celui de Laria Scop., 1763. Et par suite, le genre Mylabris F., 1775 (nec Geoffr.), se trouvant dépossédé, pourra prendre le nom de MEGaBRis des Gozis. HE. — Le nom de Pachymerus donné par Latreille à une coupe déta- : chée des MyLagris Geoffr, (Bruchus L.) ayant été employé antérieurement par Lepelletier Saint-Fargeau et Serville (Enc. Meth., X, 1825) pour un genre d'Hémiptères, devra être remplacé, et je propose à cet effet celui de ADROMISUS, sans étymol. IV. — Le genre Hypophlœus Helw., 1792, ayant repris avec justice le nom plus ancien de CorTIceu$ Piller et Mitterp., 1783, le genre Gorticus Latr. doit forcément être débaptisé pour éviter une confusion imman- quable. On pourra le nommer HORRIMANTUS des Gozis, sans étymol. V. — La même raison doit faire disparaître le nom de Cteniopus Sol., 1835, beaucoup trop voisin, à mon sens, de Grenopus Fischer, 1824, sur- tout quand on considère que ces deux genres appartiennent au même sous-ordre et ne sont séparés dans les catalogues que par quelques pages à peine. Le moins ancien, quoique le plus connu, devant évidemment céder le pas à l’autre, Cteniopus pourra être remplacé par SARANDONYXx, nom, nov. — M. V. Xambeu adresse une note sur un parasite de la Mante reli- gieuse : En 1878, j'ai fait part à la Société, par l'intermédiaire de M. Maurice tarsus. Mais je m'aperçois à temps que la rectification que je proposais a été déjà inscrite mot pour mot dans le Cal. Stein-Weise, ed. 9°, Malgré cela, comme aucun recueil français ne l’a portée encore à la connaissance de nos compatriotes, je crois ulile de rappeler brièvement que l'Anthribus albinus, n'ayant pas été connu de Gcolfroy, créateur du genre Anthribus, ne saurait aujourd’hui conserver ce nom aux dépens des espèces typiques de Geoffroy. Il reprend donc celui de MaAcROCEPHALUS qui lui vient d'Oli- vier, et ANTHRIBUS revient avec justice aux espèces que Schünherr avait détachées à tort pour en faire des Brachylarsus. C’est toujours, comme on voit, le même principe. (1881) 2° partie, 8. CXIV Bulletin entomologique. Girard, de la découverte d’un petit Hyménoptère que je prenais à Romans sous les ailes de la Mante religieuse. La description en fut donnée au Bulletin de la même année, p. CLxHI. Les exemplaires capturés avaient leurs ailes coupées au milieu. Tous provenaient de la Drôme. Depuis, j'ai retrouvé le même insecte dans des conditions semblables à Ria (Pyrénées-Orientales). La manière de vivre de ce Microhyménoptère m'avait rendu perplexe, et je soupçonnai fort que, à la façon du Palmon pachymerus, autre para- site de la Mante, il ne se tenait sur cette dernière que pour guetter le moment de la ponte de l’oothèque. Mais alors que venaient faire ceux que l’on trouvait sous les ailes du mâle? — (Bulletin de 1879, p. vi.) C’est dans le but de m’en rendre compte que, l’an dernier, je mis dans des récipients séparés les uns des autres des Mantes religieuses vivantes, mâles et femelles, prises portant chacune un ou plusieurs parasites vivants, Aujourd’hui, le résultat obtenu est négatif de ce côté; mais, sur un autre point, je viens d'acquérir la certitude que les œufs d’un autre parasite sont pondus dans loothèque même ; que les larves vivent aux dépens de celles de la Mante, et qu’elles subissent leur nymphose au lieu et place de celles-ci. | L’insecte parfait que je viens d'obtenir d’une coque coupée par tran- ches, de façon à bien observer ainsi les détails, a les ailes parfaitement développées, et, à l'instar des petits Hyménoptères parasites, paraît jouir d’une force de vol considérable, bien plus puissante que celle de son commensal le Palimon pachymerus. Ce point éclairci, il reste encore à connaître l’époque et la- manière dont s’opère la ponte ainsi que la vie évolutive de la larve. — M. J. Lichtenstein communique les notes suivantes : 4° Dans son travail sur les Coccides, M. V. Signoret dit, à propos d’une des Cochenilles les plus nuisibles à lolivier, le Phiippia oleæ Costa : « Nous ne connaissons pas le mâle de cette espèce, et aucun auteur ne « l’a encore signalé; espèrons que les entomologistes du Midi parvien- « dront à le découvrir. » Je trouve ce sexe actuellement sous les feuilles des oliviers, à côté des coques des femelles. Comme chez tous les Léca- nides, il est sous une coque nacrée transparente, composée de huit pièces 2 Séances de l’année 1881, CxY assemblées en forme de prisme : une en triangle tronqué, par devant ; une en parallélogramme, sur le dos ; deux de chaque côté, et trois en triangle, à l'arrière. La larve rejette derrière elle, en soulevant sa coque, sa der- nière dépouille, sous forme d’une mince pellicule. Vingt-quatre heures après, on voit s’allonger deux longs filets blancs qui deviennent aussi grands que l’insecte, et, deux ou trois jours après, la forme parfaite apparait. Cet insecte est rougeâtre et a des antennes de neuf articles, dont le troisième, le plus long, est fortement renflé à sa base. La tête, ronde, porte deux yeux sur les côtés et six ocelles par dessus rangés en cercle : deux gros en avant, deux moyens en arrière et deux petits au milieu. Contrairement à ce que dit notre collègue, les femelles adultes ont huit articles aux antennes et non pas six, Or, comme c'était la seule diffé- rence sur laquelle M. V. Signoret se basait pour créer le nouveau genre Lichtensia, je pense que ce genre doit disparaître et céder le pas au genre Philippia de Targioni. De plus, tous les mâles de ces deux genres ont neuf articles aux an- tennes seulement et non pas dix, comme il est dit dans l’Essai sur les Cochenilles. J'ajouterai que je possède trois espèces du genre Philippia, savoir * P. oleæ Costa, viburni Sign. et hederæ Licht., et que je ne trouve d’autre différence entre elles que l’habitat et l’époque d’apparition. Celles du lierre et du laurier-thym m'ont donné les mâles en avril et celle de l'olivier en septembre ; mais il pourrait fort bien y avoir deux générations annuelles, car je constate ce fait cette année-ci pour plusieurs espèces de Goccides. Gomme preuve à l’appui, je montre les mâles et femelles de l’Eriopeltis festucæ. J'ai obtenu aussi le mâle des Kermes vermilio, Dias- pis rosæ et artemisiæ (ce dernier inédit), etc., en automne, en deuxième génération. 2° M, V. Signoret a créé aussi le genre Boisduvalia pour les très rares Coccides du groupe des Dactylopiens dont les mâles portent quatre filets blancs à la queue au lieu de deux, ce qui est le cas le plus ordinaire. L'auteur n’en cite que deux espèces : B. lauri, sur le laurier, el B, qua- dricaudata Sign,, sur un chiendent indéterminé. Je viens de trouver une troisième espèce sur la pariétaire (Parcetarie diffusa) : ce sera le Boisduvalia parietariæ Licht. CXYI Bulletin entomologique. Je me borne aujourd’hui au caractère si facile à saisir de quatre filets blancs à la queue de ce petit Coccide, qui est rouge clair, de 0 mill, 58 de long en tout, avec de belles antennes de dix articles, plus longues que l’insecte, car elles ont 0 mill. 62; les deux articles basilaires sont très courts et renflés, c’est le troisième article qui est le plus long de tous, et ils vont on diminuant de taille jusqu’au dixième, qui est le plus court. La femelle, enfarinée, est d’un blanc de neige; j’en étudie la biologie. 3° Dans une longue liste d’espèces qu’il dit ne savoir à quel genre rapporter, M. V. Signoret cite un Coccus rubi de Schrank qui vit sur le framboisier (Rubus idæus). Je trouve à Montpellier, sur la ronce (Rubus discolor) un Coccide, gros comme un petit pois et de couleur noisette, indiqué par Schrank, qui se fixe sur une pellicule blanche contre les rameaux. Il me donne des petits de couleur rouge que je suis en train d'élever. J'attends de con- naître le mâle pour publier la description complète de cet insecte, qui me paraît appartenir au genre Coccus ou en être très voisin. Les femelles ont neuf articles aux antennes. — M. H. Lucas communique la note suivante : Je ne sache pas que les œufs de Phrynus, Arachnides de l’ordre des Phrynéides, aient déjà été signalés. Ayant observé des Phrynus austra- lianus Koch chargés d'œufs, je me suis assuré que les œufs pondus ne sont pas abandonnés par les femelles. C’est ordinairement sous l'abdomen que les femelles portent leurs œufs, où ils sont rangés transversalement et d’une manière symétrique. La membrane qui les maintient est d’un brun ferrugineux, assez duré au toucher, très tendue, et comme elle est transparente et extrêmement mince, on aperçoit très distinctement la disposition dans laquelle ils sont placés. J'ai observé deux femelles : chez lune j’ai compté seize œufs, chez l’autre je n’ai pu en distinguer que treize. Ces œufs sont sphériques et d’un jaune roussàtre ; ils sont très gros relativement à la taille du Phrynus australianus, mais ils ne présentent pas tous la même dimen- sion. En eflet, il y en a qui acquièrent 4 millimètre de longueurs chez d’autres cette dimension est presque double, car ils mesurent 4 millimètre 8/4. Ces derniers sont probablement des œufs arrivés à leur Séances de l’añnée 1881. CXVIL maximüm de développement. On peut supposer que le Phrynus austra- lianus porte ses œufs jusqu’à leur éclosion et que la membrane transpa- rente qui les maintient se rompt ou est déchirée par les jeunes après leur éclosion. Ces Arachnides, qui habitent l’île Nou, dans la Nouvelle-Calédonie, ont été trouvés par M. Bougier, commandant du pénitencier agricole de cet archipel, qui les a dernièrement envoyés au Muséum. Séance du 28 Septembre 18S4, Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. Lecture. M. Maurice des Gozis adresse, par l'entremise de M. L. Buquet, un mémoire ayant pour titre : Note sur un caractère encore trop peu utilisé dans la famille des Garnivores (Garabiques). Communications. M. Albert Fauvel envoie la note suivante : Au moment de commencer la publication du grand mémoire sur les Coléoptères de la Nouvelle-Calédonie auquel je travaille depuis quinze ans et qui comprendra un millier d'espèces, je crois intéressant de donner à la Société, à titre de spécimen, un relevé des Cicindélides et des Cara- bides décrits de cette colonie par le Père Montrouzier, en 1860 (Ann. Soc. ent. Fr., p. 233-241), et par Perroud, en 1864 (Ann. Soc. Linn. de Lyon, p. 48-74). Le travail du premier auteur est aussi déplorable au point de vue des attributions génériques des espèces que de leur des- cription, souvent réduite à des diagnoses insignifiantes. Deux espèces, classées parmi les Carabiques, ne sont même pas de cette famille et appartiennent à celle des Anthicides. Dans l’opuscule de Perroud, les descriptions sont bonnes ; mais les affinités génériques sont fréquemment méconnues. Je n’ai pas besoin d’ajouier que toutes les corrections qu suivent ont été faites sur les types mêmes des auteurs. Cicindela Thomsoni Perroud = Vata, nov. gen. — hemicycla Montr. — Cicindela interrupta Fabr. CXVIII Bulletin entomologique. Ox1 ner arrogàns Montr. — La diagnose s'applique à quatre espèces de Caledonica. — affinis Montr. — Caledonica. — pulchella Montr. — Idem. Calosoma oceanicum Perr. — Recle. Scarites marginatus Montr. — Ce Carabique est le seul qui me soit resté inconnu. De Chaudoir a déjà déclaré qu’on ne peut s’en faire une idée d’après la descrip- tion (Ann. Soc. ent. Belg., 1879, 126). Agra? austrocaledonica Montr. — Formicomus (Anthicide). Ega ? angusticollis Montr. — Anthicus (idem). Parallelomorpha depressa Perr. — Recte. Dromidea Thomsoni Perr. — Recte. Cymindis picea Montr. — Xanthophæa. — geophila Montr. — Uvea (nov. gen.) stégmula Chaud. Rhinocheila Levrati Montr. — Belonognatha. Trichothorax cyaneus Montr. — Rhombodera. Chlænius biguttatus Montr. = binotatus Dei. — . viridis Montr. — ophonoïdes Fairm. Sphodrosomus Saisseti Perr. — Recte. Dicrochile artensis Perr. — Recte. Rembus Goryi Montr. — Dicrochile artensis. Dicrochile caledonica Perr. — Recte. Anchomenus leucomerus Perr, = Platynus. Colpodes cyaneus Perr, — Recte. Catascopus ? Lafertei Montr. = Colpodes. Feronia Melliei Montr. — Chlænidius. Abazx caledonicus Montr. — Abacomorphus. Ophonus ? Billardierei Montr. — Gnathaphanus melanarius Dej. Catadromus ? impressus Montr. = Gnathaphanus. Séances de l’année 1881. CXIX Cymindis domestica Montr. = Stenolophus vrai. Amphibia pallipes Montr. — Idem. Trechus litura Perr. — Perigona. Bembidium artense Montr. = Tachys. — kanalense Perr. = Idem. Bradycellus biguttatus Perr. = Tachys artensis. Il n’y a donc que sept espèces sur trente-quatre qui doivent conserver leur nom d’origine. La proportion est malheureusement analogue dans les autres familles de Goléoptères. —M. le docteur Régimbart envoie une note sur l'habitat du Dryophilus anobioides Chevrolat : Au mois de février dernier, entre le Boulay-Morin et la Chapelle-du- Bois-des-Faulx, à 8 kilomètres nord d’Évreux, dans le but de me pro- curer une provision de PAlæophthorus tarsalis, je recueillis plusieurs branches de genêt (Sarothamnus scoparius) présentant des galeries de cet insecte. Vers le mois d’août, ne voyant rien sortir, j’enlevai avec précaution l'écorce d’une des branches et j’y trouvai, dans une galerie, une nymphe allongée qui, au bout d’une huitaine de jours, donna naissance à un Dryophilus anobioides Chevr., &. Vers le 45 septembre, l’éclosion ne se faisant pas, j'écorçai et divisai en petits morceaux toutes les autres bûchettes de genèt, et je me procurai ainsi un certain nombre d’exem- plaires de la même espèce, tous bien développés et bien colorés, qui restaient immobiles dans leur loge, située tantôt sous l'écorce, tantôt au cœur même du bois, mais qui, aussitôt exposés au jour, se mettaient à courir avec agilité. Chose remarquable, tous les Phlæophthorus étaient morts dans leurs galeries sous l'écorce et pas un seul ne se trouvait vivant sous aucun élat. Cette mort des Xylophages est d’ailleurs toute fortuite et n’a rien de commun avec la présence des Dryophilus ; ceux-ci en effet sont lignivores et leurs galeries, plus grandes, s’enfoncent pro- fondément dans le bois, tandis que celles du Phlæophthorus sont sous l'écorce. C’est une localité de plus à ajouter à cet insecte rare, découvert près de Saumur par M. Chevrolat et retrouvé depuis à Fontainebleau par M. H. Brisout de Barneville et aux environs de Marseille par M. Abeille de Perrin. ] CXX Bulletin entomologique. — M. Maurice des Gozis fait connaître une note intitulée : Quelques rectifications synonymiques touchant différents genres et espèces de Co- léoptères français (2° partie) : VI. — Le genre CNEoRINUS, fondé par Schôünherr en 1826, d’abord comme sous-genre des Thylacites, puis élevé à la dignité de genre dans le tome I du Gen. et Spec. Gurcul., 1833, avait pour type, d’après la déclaration expresse de son créateur (voy. loc. cit., p. 10), le C. barcelo- nicus, appartenant à la stérps 1° du genre, composée avec lui des C. pro- digus, ludificator et de deux autres espèces sibériennes. C’est donc à tort que MM. Desbrochers des Loges et Jekel, voulant l’un après l’autre scin- der le genre GNEORHINUS, justement à cause du caractère par lequel Schünherr limitait ses divisions, accompagné de quelques particularités ventrales et d’une forme d’épaules un peu différente, ont réservé le nom schünherrien à la stèrps 3° qui ne renferme point l’espèce typique, et ont donné à l’autre — (Cneorhinus vrais) — les noms de Tretinus Jekel ou Lacordaireus Desbr. (ce dernier nom déjà employé du reste). — C’est un exemple de plus de linconvénient qu'il y a, pour ceux qui divisent un genre ancien, à ne point mettre assez de soin à vérifier quelle en devait être l'espèce typique dans la pensée du créateur, car c’est à celle-ci incon- testablement que doit toujours demeurer l'appellation primitive, puis- qu’elle est celle qui réalise le plus parfaitement les caractères donnés. Or, comme le genre de M. Jekel est basé sur des caractères assez importants pour mériter d’être maintenu, il conviendra, pour obéir à la règle de nomenclature sus-visée, de rectifier ainsi l'erreur commise : la coupe contenant les barcelonicus, prodiqus, elc., devra rester GNEORHINUS Schôünherr, avec les synonymes Tretinus Jekel, Lacordaireus |] Desbr.; — la seconde coupe, qui se trouve sans nom, pourra s'appeler BORNAZON, nom. nov. (Cneorhinus Jek., nec Schünh.). Voici une courte formule où jai réuni les différences principales qui éloignent ce nouveau genre des Cneorhinus vrais : Genre BORNAZON des Gozis, 1881. — Rostre non étranglé à la racine, non séparé de la tête, si ce n’est par un sillon très faible, souvent indis- tinct, dépourvu aussi de sillon longitudinal. Côtés des étuis régulièrement arqués dès leur naissance, non sinués ni redressés près de la base. Corps densément couvert de squamules arrondies. Segments intermédiaires du ventre inégaux, le 2° plus long que les suivants, le bord postérieur des Séances de l’année 1881. CXXI 3° et 4° assez fortement relevé au-dessus de l’arceau suivant quand on regarde de profil. Sommet des tibias, surtout des antérieurs, fortement dilaté-arrondi au côté externe; celte dilatation parfois plus ou moins réduite, comme usée, chez certains individus, sans doute par suite de leurs habitudes fouisseuses. Vivent à terre dans les endroits sablonneux, à la différence des Cneo- rhinus que l’on trouve plus habituellement sur les plantes. — M. H. Lucas communique une note relative à un Lépidoptère Chali- noptère : Le Bombyx du sexe femelle que je présente est remarquable par les ailes de la première paire, offrant en dessus, de chaque côté, trois miroirs ou spéculums transparents, et qui varient de forme et de gran- deur; les ailes inférieures présentent aussi de chaque côté un miroir un peu plus petit. C’est sans aucun doute à cause de la disposition des miroirs des ailes antérieures que cette espèce a reçu de M. Helfer le nom de trifenestrata. L’exemplaire que je communique est de très moyenne taille, car son envergure égale à peine 65 millimètres; mais ce qui attire l'attention, c’est le cocon tissé par la chenille, et qui n’a pas encore été signalé, Il est acuminé à ses deux extrémités, long de 35 millimètres et mesure 44 millimètres dans sa plus grande largeur. La soie fournie par la chenille pour la confection de son cocon est épaisse et nullement douce au tou- cher ; son enveloppe a l’aspect d’un réseau, et les mailles qui le forment sont irrégulières et assez grandes pour permettre d’entrevoir la nymphe qui est petite et brune. Ceite soie est d’une belle couleur jaune d’or et rappelle des fils de ce métal qui auraient été tissés. On sait que la soie est due à un liquide fourni par deux glandes qui passent sous le canal alimentaire, et chacune se continue en un tuyau très grêle, une filière ; ces deux filières se réunissent ensuite de manière à ne former qu’un seul canal où aboutissent deux autres petites glandes dont le produit est une sorte de vernis qui donne à ce fil le brillant de la soie et la propriété de résister à l’action de l’eau. Je ne sais si cette soie, qui est peu abondante, est susceptible d’être tissée et si, en subissant ce travail, la couleur jaune d’or ne serait pas altérée. Dans tous les cas, il serait intéressant de chercher à élever cette CXXII Bulletin entomologique. espèce afin de faire cet essai et de voir si l’étoffe fabriquée conserverait la couleur que présente le cocon. Cest dans l'extrême Orient, en Cochinchine, dans les bois situés sur les rives du Mékong que l’insecte parfait ainsi que ce cocon ont été ren- contrés par M. le docteur Harmand, Membre recu. M. A. Mellottée, interprète adjoint à la-Légation fran- çaise de Yokohama (Japon), et rue Cunin-Gridaine, 3, à Paris (Faune entomologique du Japon, surtout Goléoptères), présenté par M. E. Simon. — Gommissaires-rapporteurs : MM. Bedel el Poujade. Séance du #2 Octobre 1881. Présidence de M. C.-E. LEPRIEUR, Président de 1880, Communications. M. E. Desmarest, en annonçant la mort de l’un de nos plus sympathiques collègues, M. Bignault, s'exprime en ces termes : M. Juste Bignault, reçu membre de la Société en 1878, dans la séance du 23 octobre, sur la présentation de MM. Boieldieu et H. Lucas, assistait encore à notre dernière séance, et ne manquait que très rarement à nos réunions fraternelles, qu’il aimait et auxquelles nous aimions à le voir. Il vient de nous être enlevé subitement, dans la nuit du 3 octobre 1884, par une congestion pulmonaire, à peine âgé de 45 ans. Il y a déjà longtemps qu’il s’occupait d’Entomologie en général, mais c'est surtout depuis cinq ans qu'il a pu se livrer entièrement et avec passion à la recherche incessante ainsi qu'à l’étude approfondie des Insectes, presque exclusivement à celles des Lépidoptères, ont il avait formé une belle collection. La Société d’'Acclimatation lui a récemment décerné un prix pour ses éducations de Bombyx séricicoles nouvellement introduits en France, par- ticulièrement pour celles de l'Altacus Pernyi, dont il avait élevé un très grand nombre d'individus. Nos Bulletins renferment de lui quelques observations lépidoptérologiques ; l’année dernière il y a décrit, sous la . Séances de l’année 4881. GXXIII dénomination de crocea, une aberration de la Calligenia D-miniata (Bull. 1880, p. cv); et M. Clément a fait connaître une remarquable variété constante de l’Aftacus Pernyi (Bull. 4880, p. exxu1), observée par plu- sieurs entomologistes, qu'il a nommée Bégnaulti, pour rappeler un très bel exemplaire élevé de chenille par notre collègue dans sa propriété de l’Hay. Il devait nous donner bientôt d’autres travaux plus importants sur les variétés chez les Lépidoptères, qu’il comptait étudier au point de vue du darwinisme. Espérons que son jeune fils, déjà attaché à la Société comme assistant, continuera les recherches scientifiques auxquelles son père l’a initié, et qu’un jour il remplacera dignement le collègue que nous regrettons tous. Les membres présents à la séance s’associent tous aux regrets que vient d'exprimer le Secrétaire, et l’impression de ses paroles d’adieu est décidée pour le Bulletin. — M. J.-B. Géhin adresse la note suivante : J'ai lu avec intérêt la note que M. Valéry Mayet a publiée dans le n° 17 du Bulletin de la Société, p. 146 (Bull, p. cv), sur les Carabus punctato-auratus, Farinesi, auronitens, elc. Sans contredire complète- ment les conclusions qui terminent cette note, je crois qu’il est bon de faire quelques réserves à ce sujet, car l’auteur a passé sous silence diverses particularités de l’organisation des deux insectes qu’il propose de réunir. Dans le C. auronitens, en effet, ainsi que dans sa variété festivus, les antennes du mâle sont simples, tandis que dans le punctato-auratus et dans sa variété Farinesi les antennes du mâle ont les articles 7°, 8° et 9° émarginés ; le 7° moins et le 9° très faiblement, mais le 8° l’est toujours d’une manière assez sensible. De plus, dans l’auronitens, les élytres sont, très généralement, exemptes des gros points enfoncés que l’on observe au bord interne de toutes ou de la plupart des côtes des élytres de la presque totalité des punctato-auratus. Je sais bien qu'ici, comme du reste cela se remarque sur presque tous les caractères, plus ou moins, spécifiques du plus grand nombre des Carabes, il y a des exceptions; mais, si l'on trouve, dans les variétés Escheri et festivus principalement, des exemplaires dont les élytres ont de gros points enfoncés, ceux-ci ne sont CXXIV Bulletin entomologique. généralement ni aussi marqués ni aussi nombreux ; il arrive aussi fré- quemment que ces points sont placés, comme dans le Solieri, plutôt sur les côtes qu’à leur côté interne; j'ai même un exemplaire du Tyrol dont trois côtes des élytres, sur six, sont tout à fait caténulées. Dans l’auronitens, le scape et les pattes sont d’un rouge ferrugineux plus ou moins clair, tandis que dans le punctato-auratus ces mêmes parties sont d’une couleur de poix, avec les tibias plus ou moins rouges. Dans la coloration, les exceptions à cette règle sont assez rares, car, dans l’auronitens, je ne connais que sa variélé nigripes, assez rare elle-même, et un exemplaire de la variété Putzeysi, de ma collection, . qui aient les pattes noires ; dans le punctato-auratus et sa variété Farinesi, M. Mayet n’a observé que trois exemplaires ayant le scape et les jambes rouges, sur plus de cinquante qu'il a eus en sa possession et dont il m’a généreuse- ment donné sept, parmi lesquels il y en à un à pattes rouges. Chose curieuse à noter, cet exemplaire, qui est un mâle, n’a que le 8° article des antennes émarginé; il y a certainement là quelque chose qui, en se généralisant, pourrait faire supposer une sorte de transilion entre le festivus et le Farinesi. Dans le punctato-auratus, je ne puis citer qu’un exemplaire à paltes noires, acquis de la collection Pradier ; il est entièrement noir; il portait le nom de {ugubris, que je lui ai conservé. Enfin, malgré le peu d’imporlance que j’attache généralement à la couleur, j'ajouterai que, dans l’auronitens, le dessus du corps est en général vert ou vert doré, quelquefois bleuâtre, violet ou noirâtre, presque jamais cuivreux sur les élytres, excepté dans le festivus. Dans le punc- tato-auratus, la couleur du dessus est, au contraire, le plus souvent cuivreuse, pas souvent verte et très rarement dorée, noire dans le seul exemplaire cité plus haut. Notons encore que les deux espèces, ainsi que leurs variétés, paraissent avoir chacune une aire géographique assez tranchée. Voilà donc trois caractères, dont le premier a une valeur que sa cons- tance vient encore augmenter ici, et qui peuvent donner raison aux ento- mologistes opposés à la réunion des deux espèces. Les formes de tran- sition font absolument défaut, car, en général, les exceptions signalées ne portent que sur des caractères tout à fait secondaires. Tout ce que l'on peut conclure, c’est que, par sa forme et par sa couleur, le Farinesi Séances de l’année 1881. CXXV se rapproche davantage de l’auronitens typique que ne le fait le festivus sous ses deux aspects ; tandis que celui-ci, par son corps déprimé, pro- portionnellement moins allongé, et souvent par sa couleur plus cuivreuse, se rapproche davantage du punctato-auratus des hauts sommets que ne le fait sa variété Farinesi, dont les côtes paraissent aussi avoir moins de tendance à s’effacer complètement, ainsi que cela se voit sur certains exemplaires de la variété festivus. En examinant un matériel considérable, dans lequel figurent des formes intéressantes trouvées dans les Hautes-Pyrénées (port de Gavarnie et Barèges) ou dans l’Ariège (Cazavet et Mas-d’Azil), j'ai trouvé une forme se rapportant à un insecte recueilli par Rambur au port de Gavarnie et qu'il considérait comme formant une espèce nouvelle qu’il a nommée montanus, Sans la décrire, mais qui, suivant moi, ne constitue qu’une variété du punctato-auratus et dont le mâle typique a aussi les antennes émarginées. Enfin, dans un couple qui m'a été communiqué par M. Pan- dellé, le mâle a, par sa forme, sa sculpture et la couleur du scape et des pattes, tout à fait l'aspect d’un auronilens, mais il a les antennes émar- ginées et le relief des côtes des élytres est peu prononcé; la femelle, au contraire, a les côtes très fortes, et le scape ainsi que les pattes sont de couleur brune. Tout ceci est loin de justifier la réunion proposée par mon honorable ami M. Valéry Mayet, mais démontre que, pour les caractères les plus importants, le Farinesi est au punctalo-auratus ce que Île festivus est à l’auronitens. On le voit, des recherches nouvelles sont nécessaires pour trancher la question en litige. 4 — M. le docteur G. Kraatz écrit également, en réponse à la note publiée par M. Valéry Mayet (Bulletin, page cv), pour rappeler le caractère qui permet de séparer le Carabus punctalo-auratus Dej. et sa variété Farinesi Dej. du C. auronitens F. et de sa variélé festivus De), : chez le premier, les articles 7° et 8° des antennes du mâle sont échancrés en dessous, vus par le bord interne; chez ie deuxième, ils sont constam- ment simples. — M. de Marseul communique un Melænus elegans Dej., qui a été trouvé à Louqsor (Égypte) par M. Ch. Demaison. CXXVI Bulletin entomologique. — M. Valéry Mayet adresse une note sur la nymphose du Crioceris merdigera : M. H. Lucas a présenté une note (séance du 40 août 4881) sur la manière dont la nymphose s'opère parfois chez le Crioceris merdigera. Selon lui, les excréments durcis servent à construire la coque qui, dans ce cas, est placée sur les fenilles du Lis qui a nourri la larve. J'ai élevé plusieurs fois ce Crioceris, et, comme Réaumur l’a observé, la nymphose s’est toujours, chez moi, opérée sous terre, dans une coque d'apparence soyeuse et de consistance parcheminée. Je fais passer une de ces coques sous les yeux de la Société ; elle a été trouvée enfoncée à dix centimètres environ dans la terre de mes bocaux d'éducation. La nymphe est d’un blanc rosé et l’insecle m'a paru ne rester que sept à huit jours sous cet état. Le cas observé par M. H. Lucas doit se produire quand le sol est trop durci pour que la larve, mal armée pour creuser, puisse s’y enfoncer. La collection Perris, acquise par moi pour l'École d'Agriculture de Montpellier, renferme plusieurs de ces coques, mais aucune ne ressemble à celles qui ont été signalées par M. H. Lucas. — M. Maurice des Gozis fait connaître une note intitulée : Quelques rectifications synonymiques touchant différents genres et espèces de Co- léoptères français (3° partie) : VII, — S'il est un insecte dont le sort ait été souvent mis en doute, et qui même encore aujourd’hui soit l’objet de méprises fréquentes, c’est à coup sûr le Cathartus (ex Silvanus) advena Walil, qui ressemble tant à un Cryptophagus, avec des caractères tout différents. Érichson l’avait laissé dans les Sélvanus, où il faisait un disparate étrange. Depuis on l’a colloqué dans le genre Cathartus Reiche (Ann. Soc. ent. Fr., 1854, p. 78), mais j'ai peine à croire que ce soit plus heureusement, car il s'éloigne par une foule de points de ses nouveaux congénères. J'en suis presque à me demander, je l’avoue, ce qu'ils ont de commun. Le Cathartus cassiæ à, comme le fait observer très heureusement M. Reiche, tout le faciès d’un pelit Rhëzophagus depressus ; il est même un peu plus étroit encore, les côtés des étuis sont entièrement parallèles, le corselet est plus long que large. Mais la grande différence réside sur- Séances de l’année 1881, CXXVII tout dans les antennes : {4 massue est composée très nettement de trois articles, les deux premiers subégaux en largeur, bien séparés, le troisième petit, étroit, strictement accolé au précédent, dont il se détache à peine. — Même conformation chez le C. gemellatus Jacquelin du Val. — Je ne parle point des tarses, que M. Reiche dit à tort de quatre articles, parce que le quatrième est extrêmement petit, à peine distinct. D'ailleurs, M. Rouget a commis la même erreur quand il a redécrit naguère le C. advena sous le nom de Cryptophagus ? striatus (Ann. Soc. nt. Fr., Bull., 22 novembre 1876). L’advena, au contraire de iout ce qui précède, a la forme bien connue et caractéristique d’un Cryptophagus ; les côlés des étuis sont ovalaire- ment arqués, le corselet nettement transversal, avec ses angles antérieurs sensiblement épaissis et subcalleux. Enfin la massue antennaire est sub- biarticulée, son premier article étant de moitié moins large que le sui- vant ; mais en revanche le dernier est à peu près aussi gros et aussi long que l’avant-dernier, dont il est en outre aussi nettement séparé que tous les autres articles le sont entre eux. Or, ces différences étant de même nature et de même valeur que celles qui séparent plusieurs coupes voisines dans les familles des Cucujidæ et des Cryptophagidæ, je n'hésite pas à les croire génériques, et j'estime que le G. advena, si longtemps ballotté, trouvera enfin sa véritable place en devenant le type d’un genre spécial que je nommerai AHASVERUS, autant pour rappeler ses déménagements successifs que par allusion au cosmopolitisme de cette petite espèce. Le G, excisus Reilter, que je ne connais pas, et qui ne semble pas avoir été pris en France, entre probablement aussi dans ce nouveau genre, — M. Maurice Girard communique les observations qui suivent : 1° M. Xambeu m'a adressé quelques insectes intéressants qu'il a pris dans les Pyrénées-Orientales, à savoir : deux mâles d’un Locustien aux appendices démesurés de longueur et de gracilité, trouvés en mai dans une grotte et de l’espèce Rhaphidophora palpata Sulzer, cavernicole qui a fait l’objet de notes récentes de MM. E, Simon et Bolivar; des Hymé- noptères autres que Palmon pachymerus Dalman sortis des oothèques de la Mante religieuse, ayant les ailes complètes et bien diaphanes, le corps CXXVIIL Bullelin entomologique. noir, les paltes et les antennes testacées; un Acarien peu délerminable vu sa dessiccalion, dont un petit Scydmenus fait sa proie. 2° M. P. Feuillebois, agriculteur et apiculteur à Palestro, en Kabylie, m'a adressé le Philanthus Abd-cl-Kader Lucas, qui enlevait ses Abeilles, Get Hyménoptère fouisseur n’est probablement que la race barbaresque, sans taches triangulaires sur l'abdomen, du Philanthus triangulum Fabr., Syn. : apivorus Latr. 3° J'avais présenté des larves de Longicornes qui délruisaient des boi- series de sapin à l'École normale de Châteauroux (Indre) et qui ressem- blaient complètement à celles de l’Hesperophanes nebulosus Oliv. Le directeur de l’École, sur ma demande, avait renfermé dans une caisse des bois attaqués pour recueillir les adultes. IT à obtenu l'Hylotrupes bajulus Linn. Il reste acquis ce fait : la ressemblance extrême des larves des deux espèces. L° Je suis tenu au courant par M. Zugetta de tous les dégâts arrivés aux pépinières de la ville de Paris, à Boulogne-sur-Seine. Cet été, les feuilles d’un végétal exotique, le Weëgelia amabilis (Lonicérée japonaise), ont été très endommagées par un Acarien tisserand, le Tetranychus tela- rius Linn.; les grosses racines des Ifs et des jeunes Pins laricios ont été gravement perforées par les larves d’un Charançon, le Péssodes notatus Fabr., aux ravages desquelles s’ajoutaient ceux des Vers blancs du Han- neton, de sorte que beaucoup des Conifères cités ont péri; on a même employé le feu, afin d’anéantir la race, pour l’année prochaine, des adultes du Pissode, qui rongeaient le bois sous l'écorce. — M. H. Lucas communique une note sur une chrysalide du Papilio Laglaizei : On connaît le Papilio Laglaizei décrit par M. Depuiset et dont une très bonne figure, exécutée par M. Poujade, a été publiée dans les Annales de la Société entomologique, 4878,-p. 441, pl. 5. Quant à la chenille de ce Lépidoptère, elle est encore inconnue, Il serait intéressant de posséder le premier état de ce Papilio qui rap- pelle, par sa forme, la disposilion des couleurs qui ornent ses ailes et la coupe de ces organes, un Nyctalemon orontes, Chalinoptère de la famille Séances de l’année 1881. CXXIX des Uranides. En effet, on se demande si la chenille de celte espèce, exemple remarquable de mimétisme, et dont on ne connait que la femelle, diffère sensiblement des chenilles des autres espèces de ce grand genre, car on peut supposer que les différences présentées par l’insecte parfait peuvent se manifester aussi dans cet état du développement, Quant à la chrysalide, dont le Muséum possède un exemplaire en mau- vais état, le papillon étant éclos, elle n'offre rien de particulier : elle est longue de 40 millimètres et mesure 14 millimètres dans sa plus grande largeur. Toute la portion qui représente la tête est d’un jaune clair, et sur les parties latéro-antérieures il y a deux saillies tuberculiformes, espacées, tachées de noir brillant. Les ailes de la première paire sont d’un jaune clair, finement tiquetées de brun et présentent de chaque côté ure proéminence assez forle, maculée de noir brillant, Toute la région thoracique est finement pointillée de brun; le prothorax présente en dessus six tubercules de couleur jaune à extrémité d’un noir brillant, dont quatre situés antérieurement et deux postérieurement ; le méso- thorax et le métathorax n'offrent rien de remarquable, seulement les parties latérales du métathorax sont parcourues par un petit trait d’un noir foncé ; ces deux segments sont finement striés, surtout dans le voisi- nage des stigmates, qui sont roussâtres ; quant au lien transversal qui entoure en dessus le thorax et qui sert de point d'appui au papillon pour sortir de sa chrysalide, il est épais et d’un brun foncé. L’abdomen, d’un brun roux, finement strié et ponctué, est parcouru en dessus, longiludi- nalement, par quatre rangées de tubercules ; les stigmates sont ferrugi- neux ; en dessous il est maculé de brun, avec les deux avant-derniers segments ayant chacun deux tubercules, dont ceux du pénultième sont les plus développés et terminés en pointe; quant au dernier segment, il est court, étroit, d’un jaune sale, échancré, bituberculé en dessus, ayant à son extrémité, qui est recourbée, une touffe de poils courts, d’un brun foncé, Amberbaki (Nouvelle-Guinée). Voyage de MM. Raffray et Maindron. — M. P. Mégnin lit les notes qui suivent : La Sociélé m'a chargé, le 28 septembre dernier, de répondre à la lettre ci-dessous de M. Prunier, pharmacien à Tonnerre, qui cEyoient en même temps une préparalion microscopique d” Acariens : (1881) 2° partie, 9, CXXX Bulletin entomologique. « J'ai l'honneur de vous adresser une préparation microscopique d’un Acarus que j'ai découvert sur les racines de vignes malades de nos pays. La cause de la maladie est encore inconnue. On l’a attribuée jusqu’à pré- sent à la dégénérescence des plantes et à l’épuisement du sol. Ne serait-il pas plus rationnel de l’attribuer à l'Arachnide que je vous envoie, attendu qu’on la trouve occupée à son œuvre de destruction ? « Comme de graves intérêts sont en jeu dans cette question, jé prends la liberté de demander à la Société : 4° si cet Acarus est connu et quel est son nom ? 2° s’il vit ordinairement aux dépens des végélaux vivants ou en décomposition, et si on le croit capable de faire périr la vigne par les dégâts qu’il cause à la racine ? » Voici ce que j’ai répondu, le 4° octobre courant, après avoir lu la lettre ci-dessus de M. Prunier et examiné la préparation microscopique qui l'ac- compagnait : « Relativement à votre première question, je vous dirai que votre Acarien est connu : il a été découvert par MM. Ch. Robin et A. Fumouze et se trouve décrit et figuré dans le Journal de l’Analomie, que publie le premier de ces auteurs, dans le fascicule n° 8 de l'année 1868. En vous reportant aux figures qui accompagnent le mémoire, vous reconnailrez facilement votre Acarien, que les auteurs en question ont nommé Tyro- glyphus echinopus, en raison des épines dont ses pattes sont chargées. Ils l'ont trouvé sur des oignons de Jacinthe en pourriture ; moi-même je l’ai recueilli en grande quantité sur des pommes de terre malades du fait du champignon microscopique le Peronospora. Enfin on la aussi rencontré sur des racines mortes de vignes phylloxérées, et il a, dans ce cas, été regardé, par certains observateurs, comme un ennemi du terrible Aphi- dien qui désole le midi de la France, et par suite comme un animal très utile et digne d’être propagé avec soin. « En fait, il n’est ni utile, ni nuisible, comme tous ses congénères des genres Tyroglyphus et Glyciphagus, dont le type est le Céron du fromage (Tyroglyphus ciro); il vit exclusivement de matières organiques mortes et en décomposition. On ne l’a jamais vu débuter sur des végélaux vivants et sains, « Sur votre préparation se trouve un deuxième Acarien à téguments coriaces, de couleur jaune brun, représenté par un seul individu, une femelle ovigère : c’est l’Oplophora nitens, de la famille des Oribatidés, Séances de l’année 1881. CGXXXI Acarien depuis longtemps connu aussi et qui a été décrit el figuré par Nicolet dans les premières Archives du Muséum, t. VIL C’est encore un Acarien du bois pourri, qui est aussi inoffensif que l’autre et qui a néanmoins également élé pris par un auteur allemand pour un ennemi du Phylloxéra. « Il y a donc lieu de chercher ailleurs que dans la présence de ces Aca- riens la cause de la maladie de la vigne dans vos contrées. » Si vous le permettez, mes chers collègues, j’ajouterai quelques mots sur le procédé de propagation ou de dissémination d’un Acarien, le Tyrogly- phus spinipes : C’est le moins ingambe des Tyroglyphes, et, comme il n’a pas comme le Phylloxéra une phase ailée, on se demande comment il peut se propager de vigne morle en vigne morte ou de tubercule pourri à tubercule pourri. C’est que, lui aussi, à sa phase hypopiale comme les autres Tyroglyphes, phase que je ne connaissais pas encore quand j'ai rédigé mon mémoire sur les Hypopes, ces nymphes curieuses qui ont pour rôle exclusif de se faire voiturer par des Insectes, des Myriapodes, des Mollusques et même des Reptiles et des Mammifères. Dans une de nos dernières séances, M. Valéry Mayet m'a apporté un Bolitophagus qui avait le corselet et les élytres couverts de petits Acariens microscopiques. Ges Acariens étaient précisément des Aypopes du Tyroglyphus spinipes, el le Coléoptère qui les portait était un agent inconscient de la propagation et de la dissémination de cette espèce aca- rienne. Les hypopes reprennent leur vie normale dès qu’elles sont arri- vées sur un point où la nourriture qui leur convient abonde et où elles peuvent alors descendre de leur omnibus sans danger de mourir de faim. Seance du 26 Octobre 2884. Présidence de M. L. FAIRMAÏRE. MM. René de La Perraudière, actuellement en garnison à Paris, et A. Mellottée, nouvellement admis au nombre de nos membres, ainsi que M. le comte Alléon, de Varna, assistent à la séance, GXXXII Bulletin entomologique. M. H. Lucas, secrétaire adjoint, remplace le Secrétaire absent. Lecture. M. E. Simon dépose sur le bureau un 13° mémoire, faisant partie de ses Études arachnologiques, comprenant les descriptions d’es- pèces et de genres nouveaux de la famille des Dysdcridæ, lravail accom- pagné de figures. Communications. M. À. Raffray adrésse à M. H. Deyrolle une lettre datée du camp du roi d’Abyssinie, dans les montagnes de Zeboul, pays des Gallas, 22 août 1881, et dont la Société croit devoir reproduire les passages qui suivent : « Je profite d’un courrier que j’envoie à la côte pour vous donner de mes nouvelles, qui sont d’ailleurs très bonnes. Quant à l’Entomologie, elle va mieux encore, si c’est possible, bien que mes fonclions ne me permettent pas d'en faire autant que je voudrais ; mais l’Abyssinie est un pays extrêmement riche en insectes pendant la saison des pluies. J’ai pris des choses magnifiques, entre autres le rare Compsocephalus, que j'ai rencontré en nombre. Il n’y a bien qu’une seule espèce, dont j'ai toutes les variétés : depuis le brun rouge pourpré jusqu’au jaune d’or, depuis le bleu d’azur jusqu’au noir vert et vert émeraude translucide. C’est un insecte superbe, dont vous aurez plusieurs exemplaires de toutes les variétés, J'ai bien aussi 200 à 300 Paussus comprenant beaucoup d’es- pèces. » — M. J.-B. Géhin envoie une note sur le Calosoma blaptoides Putzeys : Au commencement de cette année, j'ai reçu plusieurs Calosomes provenant du Mexique ; parmi eux il s’en trouvait un qui m'a présenté quelques particularités que je voulais signaler en le décrivant comme espèce nouvelle sous le nom d’Eutelodontus Aztecus. Mais, avant d'en publier les caractères, j’ai tenu à me renseigner, et bien m'en a pris, car je suis arrivé à Paris au moment où M. Sallé allait expédier en Angleterre sa riche collection d'insectes mexicains, et mon Carabique y figurait sous le nom de Calosoma blaptoides Putz. En Belgique, je n'ai pu voir le type dans la collection de M. Putzeys, parce que le Calosome décrit par lui appartenait à la collection de La- cordaire et avait, par conséquent, été vendu avec elle. En comparant mon insecte avec la description donnée dans le tome II des Mémoires de Séances de l’année 1881, CXXXIII l'Académie de Liège, j'ai pu me convaincre que les caractères de ce Calo- some ne répondent pas exactement à ceux qui appartiennent au blaptoides. Grâce à l’extrême obligeance de M. Henri de Bonvouloir, j'ai reçu en communication le type de la collection Lacordaire : c’est une femelle, tandis que le mien est un mâle. Celte opposition des sexes peut bien expli- quer quelques différences, mais comme il y a de ces différences qui sont presque de l’ordre générique et qu’elles n’ont pas été signalées dans la description originale, je crois qu’il y a intérêt à les faire connaitre en décrivant le second sexe de l'espèce. Calosoma blaptoides Pulz. — Même grandeur, même couleur et même forme dans les deux sexes. Dent du menton très petite, mais lobes laté- raux très développés, un peu plus dans le mäle que dans la femelle. Tête du mâle un peu plus convexe entre les yeux, où l’on ne voit qu’une très faible trace de la base des deux impressions en demi-cercle assez distinctes dans la femelle. Les mandibules de celle-ci sont très nettement striées en travers, mais dans l’autre sexe, c’est à peine si les Stries apparaissent au côté interne. Le deuxième article des antennes n’est pas du tout comprimé; le troisième ne l’est que très faiblement au côté interne; le dessus porte des traces d’une carène longitudinale mousse, dans le mâle comme dans la femelle. Le prothorax est sem- blable dans les deux insectes, celui du mâle a cependant le bord latéral postérieurement plus relevé que celui de la femelle, Élytres semblables pour la forme, mais c’est à peine si, avec une forte loupe, on retrouve, dans celles du mâle, des traces des strioles non ponctuées et des trois rangées de fossettes, larges et peu profondes, qui sont indiquées nette- ment dans la femelle. Le dessous du corps est semblable ainsi que les pattes, qui ont toutes les tibias droits. Les tarses antérieurs du mâle ont trois articles dilatés et spongieux en dessous. Malgré les différences indiquées, les deux insectes appartiennent indu- bitablement à la même espèce ; mais le mâle, par les proportions des différentes parties du menton, par ses mandibules presque lisses en dessus, par la forme à peu près cylindrique des deuxième et troisième articles des antennes, par ses pattes grêles, les tibias droits et la forme allongée des élytres, qui sont acuminées el rétrécies aux épaules, se rap- proche singulièrement des Carabes, tandis que par ses tarses antérieurs et la forme remarquable du prothorax, il appartient aux Galosomes. CXXXIV Bulletin entomologique. Mon insecte et ceux de M. Sallé proviennent bien certainement du Mexique (province d’Oaxaca, pour le mien), mais l’étiquette du type, de l'écriture de Lacordaire, je crois, porte Colombie, bien que M. Putzeys l'indique du Mexique. — M. L. Fairmaire fait la communication suivante : Un de nos jeunes membres, M. E. Monnot, petit-fils de Berce et demeu- rant au Mans, me communique un fait relatif à la Cefonia speciosissima, insecte rare dans nos pays. On lui a apporté, tout récemment, un morceau d’orme provenant d’une bosse d’un arbre débité en planches et dont la cavilé était occupée par huit individus de la Cétoine en question. Jusqu’à présent on citait toujours les chènes comme l'arbre de prédilection de cet insecte ; mais comme les Cétoines vivent des détritus végétaux, des bois réduits à l’état de terreau ou d’amadou, et non de la substance ligneuse vivante, je crois que l'espèce des arbres où on la trouve est d’une impor- tance médiocre, Il est probable que la Getonia speciosissima vit dans des arbres fort différents, pourvu que leur tissu soit devenu spongieux et facile à pénétrer. On rencontre en effet les larves de Cétoines dans les amas de terreau et dans les vieilles couches des jardins polagers aussi bien que dans les souches d’arbres, dans les nids de Fourmis et même dans les nids d’Abeilles sauvages. Dans les îles de lArchipel, linsecte dont nous parlons est parfois extrêmement abondant sur les arbres fruitiers en fleurs, et ses larves ont dû se nourrir dans d’autres souches que celles des chênes, à moins que ce ne soit dans les racines des chènes-verts et kermès. — M. Maurice Des Gozis fait connaitre une note intitulée : Quelques rectifications synonymiques touchant différents genres et espèces de Co- léoptères français (4° partie) : VIII. — Le genre CrALcoïnes Foudras, soit qu’on l’adopte pour genre propre, soit que l’on n’en fasse qu’un sous-genre des Crepidodera, ne peut garder son nom, parce qu'il existe déjà une coupe CHALCOÏDEA créée par Motschulsky aux dépens des Chrysomèles. On pourrait le nommer FouprasIA, et ce serait un juste hommage rendu à l’auteur de Ja belle Monographie des Allises. Séances de l’année 1881. CXXXV IX. — Le genre CreNtPHILUS, fondé par Motschulsky en 1845, est identique au genre Anacæna Thoms., 1860 ; le premier nom doit par con- séquent êlre préféré, X. — Le nom de MELANOTUS ayant été employé par Dejean pour un genre de Carabides, antérieurement à la création du genre Melanotus Eschh., 1829, ce dernier devra s'appeler en conséquence PERIMECUS Steph., 1832. XI. — Le Dasytes libialis Mulsant et Rey, 1868, ne saurait garder ce nom, parce qu’il existe un autre #ibialis Solier, Gay., Hist, Chil, IV, du Ghili, et fort antérieur. On pourra baptiser notre espèce du nom nouveau de Reyanus Des Gozis. XIT. — Le Lyctus pubescens de nos catalogues est celui de Duftschmid et non celui de Panzer. Or, ce dernier élant identique au L. bicolor de Comolli et en primant le nom, il devient nécessaire de baptiser à nouveau l'espèce de Duftschmid, On pourra l'appeler Duftschmidi, comme il est d'usage. XII, — L’Apion parvulum Mulsant et Rey, 1859, élant primé par l’Apion du même nom décrit par Gerstäcker, de Colombie, devra prendre le nom de serpyllicola (Wencker in litt.) qu'il porte déjà dans un bon nombre de collections, mais qui n’a jamais été publié, du moins à ma connaissance, XIV. — L’Apion genistæ Kirby, 1811, Wencker, etc., étant identique à l'A. astragali Herbst, 1795, prendra ce dernier nom. Mais par là même il faudra débaptiser VA. astragali Ÿ Payk., 1798, Wenck. et auct.: on pourra nommer ce dernier sæculare Des Gozis. Si je ne l'appelle pas du nom de Paykull, comme l’on fait souvent, c’est parce que j’ai déjà indiqué ce nom pour une autre espèce dans mon Catalogue des Coléoptères de France, p. 75, n° 92, en remplacement de celui de punctigerum + Payk.; ce dernier n'étant pas acceptable à cause de l'existence d’un autre puncti- gerum Thumberg, 1784 (platalea Germ., 1817, et auct.). XV. — L’Anthonomus gracilipes Desbr., 1872, devra perdre son nom, parce qu'il existe déjà un Anthonomus gracilipes Boheman, de Taïti, On pourra le nommer À. leptopus Des Gozis. : CXXXVI Bulletin entomologique. — M. Maurice Girard lit les communications suivantes : 1° Au mois de mars de cette année, M. Xambeu a trouvé, près de Port- Vendres (Pyrénées-Orientales), des larves dont je présente un exemplaire, et qui étaient communes sous les pierres, où elles se tissent des passages souterrains en réseaux soyeux ; ce sont les pièges de chasse de ces insectes carnassiers, voisins des Termiles, mais d’un tout autre régime, Elles se rapportent tout à fait à la description de la larve, seule connue, de l’Embia Solieri Rambur, trouvée près de Marseille par Solier. Les exemplaires de ces larves appartenant au Muséum ont élé récoltés jadis par M. H. Lucas près de Toulon. Cette espèce, dont il y aura à rechercher les adultes ailés dans les deux sexes, est très différente de l’'Embia maurilanica Lucas, d'Algérie, et de l'espèce d'Égypte, Embia Savignyi Westwood, syn, ægyptiaca E, Blan- chard. On pourrait penser, avec Rambur, que cette espèce est d’importalion, d’après les localités maritimes citées ; mais M. H. Lucas se rappelle avoir trouvé fréquemment, il y a longtemps, ces mêmes larves près de Perpi- gnan et de Collioures. Je suis porté à croire, par celte extension même, que l’Embia Solieri est une espèce indigène. Le département des Pyrénées- Orientales est, par ses conditions thermiques, très propice aux formes des régions chaudes, témoin le Paussus Favieri. Il ne faut pas accepter légèrement les importations. Le Termite des Charentes, Termes lucifugus Rossi, a été longtemps regardé comme introduit à La Rochelle par les marchandises de Saint-Domingue (Haïti) et originaire de ce pays; puis sa découverte dans les souches des pins maritimes des Landes lui a restilué sa vraie qualité d’espèce indigène. 2° M"° la baronne de Pages m’a remis de nombreux exemplaires d’un petit Hyménoptère mellifique nidifiant, l'Osmia punctatissima Lepel. de S'-Farg., syn. : leucomelana Kirby, énterrupta Schrank, ayant vérilable- ment infesté cette année le village de Lourmarin, arrondissement d’Apt (Vaucluse). Ges insectes sortent, par légions, de petits trous qu’ils percent dans les vieux bois des portes, ou de trous antérieurs dus à des Vrilleltes, où ils se logeraient, On a peint et mastiqué sans succès lés bois attaqués. Par le fait de ces Osmies, la vieille porte du château de Corneillan est devenue inabordable à certaines heures de la journée, Séances de l’année 1881, CXXXVII 3° M. Pissot m'a adressé des Alltises, de l'espèce Psylliodes altenuata Illiger, qui se trouvaient cette année en quantité immense dans les fruits des pieds femelles du chanvre, à Doulevant (Haute-Marne), blotties entre la graine et le calice, Les feuillages étaient très bien portants, mais les graines peu grosses, avec l’amande presque ridée, de sorle que beaucoup seront probablement stériles, — M. H. Lucas lit une note sur des larves hypodermiques : Je fais passer sous les yeux de la Société des larves, probablement adultes, d’une Muscide qui appartient à la famille des OEstrides : l'OEde- magena tarandi de Linné. Cette espèce a pour patrie la Laponie et se plaît sur les Rennes. Les larves que je communique ont élé rencontrées sous la peau d’un Renne rapporté par M. le professeur Pouchet d’un voyage qu'il a fait dernièrement en Laponie; ce Renne a vécu quelque temps à la ménagerie du Muséum, et c’est en en faisant l’aulopsie que ces larves, à mouvements très lents et à partie antérieure acuminée, ont été découvertes. Elles ont acquis un certain développement, car elles égalent en longueur 26 millimètres et mesurent 13 millimètres dans leur plus grande largeur. Elles sont d’un blanc testacé brillant avec les organes buccaux et les stigmates d’un brun ferrugineux. Au sujet de ces larves, qui passent leur vie sous le derme de ces Mam- mifères, je rappellerai que M. Brauer à publié un travail plein d'intérêt sur le genre de vie des Diplères hypodermiques et particulièrement sur celui de l'OEdemagena (Hypoderma) tarandi. Dans ce travail, accompagné de 40 planches et qui a pour titre : Monographie der OEstriden, M. Brauer décrit, p. 132 et figure, pl. 2, fig. 4, 4, fig. La, ©, et pl. 8, fig 8 (1863), l’insecte parfait et la larve de ce Diptère Arctique ou du Pôle Nord. Séance du 9 Novembre ASSE. Présidence de M. L. FAIRMAIRE. MM. Félix Ancey, de Marseille, le D° Hector Auzoux, de Saint-Aubin- d'Écrosville, et Henri Gadeau de Kerville, de Rouen, assistent à la séance. CXXXVIII Bulletin entomologique. Lectures. M. le D' L.-W. Schaufuss adresse un travail intitulé : Des- criptions de Coléoptères aveugles nouveaux de la famille des Colydiidæ ; comprenant les Stylulus (g n.) nasulus, de l'ile de Saint-Thomas ; Cryp- tozoon (g. n.) civile et nitidicolle, de Porto-Rico ; Aglenus major, 'Anda- lousie, et brunneus var. rugipennis, de Grèce. — M. Aug. Chevrolat communique les diagnoses de dix-neuf espèces nouvelles de Longicornes européens et circumméditerranéens, se rappor- tant aux genres : Hesperophanes, Obrium, Vadonia, Callimoxys, Cartal- lun, Phymatodes, Glytus, Smodicum, Dorcadion, Dorcatypus et Phy- æcia. Communications. M. le Président est heureux d'annoncer à la Société que deux de nos collègues ont obtenu des récompenses à l'Exposition d'Électricité. M. Mors a reçu une médaille d'or comme constructeur de l'Électro-Sémaphore du système Tesse, Lartigue et Prudhomme, et M. Lartigue a obtenu également une médaille d’or comme collaborateur de ce système. — M, le D'E,.-W. Schaufuss adresse, de Dresde, la note suivante : M. Abeille de Perrin a publié dans le Bulletin n° 17 (séance du 14 sep- tembre 14881) une note dont l'objet, sinon la forme, exige une réponse. — Je ne connaissais pas jusqu'à ce jour les travaux de M. Abeille sur le genre Bathyscia ; par la complaisance de M, le D' Horn, qui m'a fait par- venir ce « Synopsis » , j'ai eu connaissance de la première observation que notre collègue a faite sur les tarses antérieurs de ces Coléoptères, « qui sont de 5 articles chez le mäle de toutes les espèces décrites, excepté le Mélleri. » — Si cette observation est exacte, — ce que je ne veux pas contester, — car j'ai fait, il y a quelque temps, une décou- verte semblable chez un autre genre de Coléoptères, méconnu depuis quatre-vingts ans (voy. Ann. Mus. civ. St. nat. Gen., 1881); — si donc MM. Schiôdte, Kiesenwetter, Lacordaire, F.-J. Schmidt, Miller et moi, nous nous sommes trompés en voyant les tarses seulement de quatre articles chez un grand nombre de Bathyscia, la synonymie des genres devient, d’après les thèses adoptées par les entomologistes, certainement tout autre que M. Abeille de Perrin ne l’a faite dans son travail. M. Schiôdie a fondé le genre Bathyscia sur : « tarsis anticis quadri- Séances de l’année 1881. CXXXIX articulatis » . — Les espèces qu’il croyait conformées de cette manière doivent disparaître de ce genre, parce qu’il s’est trompé à cet égard ; mais il se trouve maintenant des individus qui s'accordent tout à fail avec sa diagnose du genre Bathyscia, c’est le Mélleri (d’après M. Abeille de Perrin [Horn]); par conséquent, ce dernier genre doit devenir le genus pour eux. Le nom « Aphaobius Ab. » en devient synonyme. Pour moi, j'ai fondé les genres Quæstus et Quæsticulus sur les carac- tères : « larsis anticis in & quinque-, in © quadri-articulatis. » Par conséquent tous les « Bathyscia ABEILLE » doivent entrer dans ces deux genres. La différence de mes deux genres est constatée clairement dans mon travail : Zwei neue Silphidengattungen (Stett. ent. Zeit., 1861), et ne se base pas, comme M. Abeille le dit, seulement sur la dilatation des tarses, mais aussi sur la différence des antennes, des mandibules, de la poitrine. — C'est la différence des antennes que M. Miller a signalée par ses groupes : antennarum clavæ articuli elongati et ant. clavæ articuli breves. Le groupe a répond au genre Quæstus, le groupe b au genre Quæsticulus, dans leurs espèces typiques : arcanus et adneæus Schauf. Le tableau synonymique doit être dressé comme il suit : 4, BarayscrA Schiodte, Spec. Fn. subt., t. Il, p. 41, fig. 4. (Genus tum futurum, nunc bonum.) — Bathyscia Kiesw., Stett. ent. Zeit., 1850. (Error !) — Adelops Miller, Verh. zool. bot. Ver. Wien, 1855. (Error!) — Adelops et Bathyscia Lacord., Genera. (Error!) — Adelops Schmidt, Verh. zool. bot. Ver. Wien, 1855. (Error!) — Adelops Schauf., Stett. ent. Zeit., 1861; Isis, Dresd., 1861. (Error !) — Aphaobius Abeille, Bull. Soc. Hist. nat, Toulouse, 1878. (Synon. !) Diagnosis generis (in exc.) : « Tarsi antici in utlroque sexu QUADRI- articulati. » (Schiôdte, sec. Lacord.) — Species : Bath. Milleri Schmidt (et duo adhuc ineditæ, sec. D' Horn, Syn. Silph, Trans. Am. Ent, Soc., 1880, in coll. Abeille). QuzæsTicuLus Schaufuss, Stett. ent. Zeil., 1861, t. I, fig. 2. — Bathyscia Abeille, loc, cit. (pars). — Bathyscia Horn, loc, cit.; Bull. Soc, ent, Fr., 1880 (pars). CXL Le Bullelin enlomologique. Diagnosis generis (in exc.) : « T'arst antici in G QUINQUE-, in © quadri- arliculati, mandibulæ apice #ridentatæ, antennæ fere monili- formes, mesosternum et metlasternum subtiliter carinata. » (Schaufuss, loc. cit.) — Species : Questic. adneæus Schauf. et aliæ. 3. QuæsTus Schaufuss, loc. cit., t. I, fig. 4, — Bathyscia Abeille, loc. cit. (pars). — Bathyscia Horn, loc. cit.; loc. cit. (pars). Diagnosis generis (in exc.) : « T'arsi antici in & QUINQUE-, in & quadri- articulati, mandibulæ apice quadridentatæ, antennæ filiformes, prosternum, mesosternum, metasternum alte carinata, » (Schau- fuss, loc. cit.) — Species : Quest. arcanus Schauf. et aliæ, M. le D° Horn ne connaît pas mon travail (Stettin.) dans lequel j'ai déjà constaté que les hanches postérieures des Quæstus et Quæsticulus sont distantes et séparées par une carène, car il dit que tous les auteurs européens avaient écrit que les hanches sont « contiguës » . Quant à la différence de Q. pruinosus Schauf, et narentinus Mill, Erberi Schauf. et celatus Hampe, voir : Nunquam oliosus, p. 34 et 35, et les types dans le Museum Ludwig Salvator. Pour la rectification de Q. Kerimi en tarsalis Kiesw., j'en suis rede- vable à M. Sédillot; j'avais la femelle comme Kerëmi parmi les Ba- thyscia. — M. Maurice Des Gozis adresse une note intitulée : Quelques rectifi- cations synonymiques touchant différents genres et espèces de Coléoptères français (5° et dernière partie) : XVI. — Le nom de Amphibolus Aonné par MM. Mulsant et Rey à un genre de Térédiles (1863), étant primé par celui de AmrurBozus Klug, 1830, créé pour des Hémiptères, devra être remplacé par celui de CLAupius Des Gozis, choisi en l'honneur de M. Claudius Rey. XVIT, — Bien que le genre Lyprus démembré par Schünherr des BAGOUS ne soit généralement admis que comme sous-genre, je crois qu’il doit faire disparaitre un genre Liprus || Motsch. créé en 1860 pour des Halticides du Japon. On pourra nommer ce dernier NANcREDIS Des Gozis, sans étym. Séances de l’année 1881. CXET C’est par suite d’un oubli que dans la 4° parlie de ces notes (Bull. du ‘A septembre), en indiquant le changement que je propose de Rhyn- “hites en RHINOMACER, j'ai négligé de mentionner les raisons qui me font adopter pour type du genre Rhénomacer de Geoffroy le R. violaceus, et non la première espèce inscrite par l’illustre auteur parisien, le Bec- mare levrelte, aujourd'hui un de nos Lixus, sans doule le fliformis. — Geoffroy caractérise en effet comme suit son genre Becmare (RHINOMA- GER): « Antennes en masse, toutes droiles », el les distingue par ces derniers mots de ses Charançons, à antennes aussi claviformes, mais coudées. Or, le Lixus dont les antennes et les scrobes appartiennent indubilablement au type gonalocère, malgré l’imperfection de leur cou- dure, ne saurait être pris pour le type, c’est-à-dire pour l'idéal d’un genre caractérisé justement par ses antennes droites ; aussi l’ai-je éli- miné. — Il arrive en effet souvent que la première espèce en tête d’un genre n’est pas celle qui en réalise le mieux les caractères, tant s’en faut. Cela était aussi vrai chez les anciens auteurs que chez nous, et si l’on peut remarquer que dans nos calalogues modernes bien peu de genres commencent par leur espèce typique (voir par exemple Carabus, Bembidion, Lampyris, Allica, elc.), on doit admettre de même que nos devanciers agissaient comme nous et débutaient parfois par les espèces anormales pour ne plus ensuite avoir à rompre leur série, D'où la néces- sité d’une interprétation. Or, comme c'était ici ou jamais le cas, j'espère que mes collègues me feront l'honneur de ne pas penser là-dessus autre- ment que je l'ai fait moi-même. — M. H. Lucas communique les notes suivantes : 4° J'ai appris de M. Naudin, d'Antibes, que les larves des Hammati- cherus heros et miles ont causé de très grands ravages dans un bois de Chênes verts (Quercus ilex) silué dans les environs de Ja Villa Thuret, Les souches de ces vieux chênes sont littéralement perforées comme des éponges par les larves de ces espèces lignivores et présentent des ouver- tures arrondies à y mettre le doigt. Le soir, un peu avant le coucher du soleil, on y voit de tous côtés ces Longicornes errer çà el là, deux par deux, probablement le mâle et la femelle, et on pourrait aisément en remplir plusieurs boîtes de chasse en une demi-heure, 2 Je fais passer sous les yeux de mes collègues un Hyménoptère de la famille des Dasygastres, très rare dans les collections, et qui a reçu de CXLII Bulletin entomologique. M. Schmith le nom de Megachile Pluto. Cet Hyménoplère, qui peut être considéré comme le géant des espèces comprises dans ce genre, est entièrement noir, avec les yeux d’un jaune clair, les joues et le premier segment abdominal revêlus de poils blancs courts et serrés; les ailes sont d’un brun violacé avec les nervures brunes. Cetle espèce, remarquable aussi par le développement de ses mandibules qui sont tridentées, est longue de 34 à 38 millim. et son envergure mesure 52 à 56 millim.; elle a pour patrie Tidor, dans les Moluques, où elle a été rencontrée par M. Laglaize au nombre de deux individus, qui ont été cédés par lui au Muséum. On ne connaît pas encore le mâle de cette espèce, qui a été décrite et figurée par M. F. Schmith, Suppl. of the Journ. of the Proceed. of the Linnean Sociely, t. V, p. 133, pl 1, fig. 4, 2 (1860). Membre recu. M. le comte Amédée Alléon, à Varna (Bulgarie) (Entomo- logie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. Léon Fairmaire. — Commissaires-rapporteurs : MM, H. Deyrolle et H. Lucas, Séance du 23 Rovembre 28364. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. MM. Edmond André (de Beaune) et Henri Gadeau de Kerville (de Rouen) assistent à la séance, Communications. M. le Secrétaire annonce la mort de deux de nos collègues : 1° M. l’abbé Clair, reçu membre en 1872, décédé le 46 no- vembre 4881, à Menton (Alpes-Maritimes); et 2° M. le comte Georges Vandalin Mniszech, recu membre en 1851, décédé à Paris le 47 novembre. M. 11. Deyrolle prononce à ce sujet les paroles suivantes : Au moment où la tombe du comte Mniszech vient à peine de se fermer, permetlez-moi, Messieurs, de rappeler par quelques mots qui il fut parmi nous. Séances de l'année 1881. GXLIII Le comte Georges Vandalin Mniszech, dont je m’honore d’avoir été l'ami pendant de longues années et le collaborateur dans plusieurs de ses travaux, était né artiste et fut surtout un savant que l'étude attirait invinciblement, Avide de connaître, toutes les découvertes nouvelles l’intéressaient, tout ce qui était beau avait pour lui de l'attrait; grand connaisseur en peinture ancienne et moderne et en curiosités de Chine et du Japon, il eût pu être un critique d’art de premier ordre; mais je ne rappellerai ici que le savant. Géologue et paléontologue, il avait fait une élude sérieuse des difé- rentes couches des terrains de la Russie méridionale, en y comprenant la récolle des fossiles ; on peut même dire qu’il débuta par là, jeune encore, dans ses études de la nature ; une consultation faite par lui à propos des puits artésiens, dans cette partie de la Russie, le place au rang des maîtres en géologie. L’Entomologie fut une de ses principales distraclions, et il y acquit une juste célébrité en formant la plus splendide et la plus riche collection de Coléoptères qui ait existé jusqu'ici ; la botanique et la plupart des autres branches de l'histoire naturelle captivèrent aussi son attention ; or, Loutes ces diverses études nécessitant des connaissances géographiques très étendues, il fut aussi un savant géographe, et si heureusement doué qu'il esquissait de mémoire n'importe quel continent, cours d’eau ou chaîne de montagne, y marquant exaclemenl les différentes localités dont ii était souvent question entre nous. L'astronomie générale lui était familière, et c’est avec la plus grande facilité qu’il répondait à toute demande de renseignement sur ce sujet. Aussi modeste que savant, jamais il ne fit parade de son savoir; il lui fallait un milieu sympathique pour se divulguer, et maintes fois je l’ai vu se contenter de sourire pour toute réponse lorsque quelque grosse hérésie scientifique était mise en avant. Tant que sa santé le permit, quoique malade déjà, il se tint au courant des nouvelles publications scientifiques, s’en appropriant si facilement le contenu, qu'on aurait pu croire, lorsqu'il en parlait, qu’il connaissait ces choses depuis longtemps. Hélas ! toutes ces éludes finirent par faire éclater le récipient qui avait emmagasiné un tel bagage de savoir; et il y avait longtemps déjà que la CXLIV Bulletin entomologique. paralysie l'avait privé de loutes relations avec ses amis scientifiques, quand la mort est venue, il y a quelques jours, nous le ravir définitive- ment à l’âge de 58 ans. Que dirai-je encore ? Né polonais, il descend de l’une des premières familles de Pologne, ayant eu jadis une impératrice sur le trône de Russie. Il étail venu, vers 1850, demander à la France l'hospitalité de ses habi- tants et de son doux climat; français de cœur, il aimait notre pays à légal du sien. S'il fut artiste encourageant les arts, savant encourageant les sciences, érudit cachant son savoir, il fut surtout bon, charitable et serviable : donner était pour lui une vraie salisfaction. Je suis donc certain d’être l'écho de ceux qui l'ont connu, en disant qu’il a passé en ce monde en faisant le bien ; qu’il sut vivre ici-bas sans y rencontrer d’ennemis, et qu'il laisse des amis chez lesquels son souvenir est impérissable. — M. le Secrétaire dépose sur le bureau une planche destinée aux ‘Annales et devant accompagner le 4° volume de la Faune des Coléoptères du bassin de la Seine de M. L. Bedel. Cette planche (gravure et tirage) est offerte à la Société par M. Maurice Sédillot. — Des remerciments sont adressés à notre collègue M, Sédillot. — M. E. Desmarest remel également à la Société, au nom de l’auteur, un volume relié, publié par M. Millière dans les Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Cannes ainsi que dans d’autres recueils scienti- fiques, etc., intitulé : Lépidoptérologie, comprenant des observations sur un grand nombre de Lépidoptères, et accompagné du portrait de notre collègue, ainsi que de nombreuses planches gravées par M. Debray et coloriées avec soin, — La Société vole des remerciments à M. Millière. — M. J. Bourgeois communique la description l’une nouvelle espèce de Lycides : PYROPTERUS HIMALEJICUS , Sp, NOV. — Elongalus, fere parallelus, piceo- niger , brevissime pubescens, subopacus , thorace elytrisque coccineis, illo postice fuscescente ; prothorace subquadrato, latitudine basali paullo longiore, antice rotundalo, postice ulrinque subsinualo, 5-arealo, area dorsali magna, angulis anticis rotundatis, posticis subacutis, leviter pro- ductis ; elytris L-costatis, inlervallis costérum a carinulis transversis in Séances de l'année 1881. GXLV areolas divisis, his uniseriatis, irregulariter subquadratis ; corpore subtus nilidiore. — & Invisus. — ©. Abdominis segmento septimo ogivali. — Long. 8 1/2 mill.; lat. 2 1/4 mill. Sikkim (Himalaya). Diffère à première vue des deux espèces déjà décrites du même genre (P. nigro-ruber Deg., d'Europe, et P. sculpturatus CG. Waterh., de Sarawak) par sa forme plus svelte, ses élytres plus allongées, ainsi que par son corselel non transversal et d’un rouge écarlate. Les aréoles des intervalles élytraux sont beaucoup moins serrées que dans le P. nigro- ruber. — M. L. Fairmaire fait connaître une nouvelle espèce d’Aphodius, dont la diagnose suit : y APHODIUS PIRAZZOLII. — Long. 5 à 7 mill. — Oblongo-elongatus, sub- parallelus, modice convexus, fusco-brunneus, parum nilidus, luteo-pubes- cens ac selulosus, capilis margine antico, prothoracis lateribus, pedibus et elytrorum maculis numerosis sæpe confluentibus flavo-testaceis ; capite transverso, antice sinuato, ante oculos sat acute angulato, rugoso-punctato, prothorace transverso, densissime punctato, elytris carinatis, carinis sat acutis, setulosis, intervallis fere planis, obsolete rugosulis ; tibiis anticis apice tridentatis, intermediis apice intus dente magno arcuato, obluso armatis. Découvert en Tunisie par le major O. Pirazzoli. Ressemble à VA. (Heptaulacus) carinatus pour la coloration et la sculp- ture, mais plus grand, plus étroit, la tête plus large, plus sinuée, le cor- selet plus densément et plus fortement ponctué, presque mat, l’écusson plus allongé, un peu concave, et les tibias intermédiaires armés à l’ex- trémité, dans l’un des sexes, d’une grande dent fortement arquée. — M. Aug. Chevrolat adresse la synonymie de quatre espèces de Co- léoptères : j° Trox insularis Chevr., Ann. Soc. ent, Fr., 1864, 416, n° 315. — Trox foveicollis Harold, Mon. Coleopt., Hefte IX-X, 181, 91, 1872. — Cuba, (1881) 2€ partie, 10. CXLVI Bulletin entomologique. 2° Alocorrhinus albator Pallas, Ic., 36 £. B f, 24. = Alocorrhinus albolineatus Sch., Gen. Curc., VI, 2, 1446. — Brésil. 3° Alocorrhinus virescens Jekel, Fabricia entom., t. II, 97. — Alocorrhinus squamulatus Blanch. — Brésil. 4° Megops morosa Germ., Ins. sp. nov., 1824, 196. — Piazorrhinus senilis Chevr., Ann. Soc. ent, Fr., 1877, 97. — Brésil. — M. le D' Aug. Puton envoie à la Société les remarques suivantes : 1° Localités et habitat de divers Hémiptères : Psacasta conspersa Kze. — Saint-Germain (D° Marmottan). Chroantha ornatula H.-S, — Carthagène, terrains salés, et Raguse (Dal- matie). Brachynema triguttata Fieb. — Raguse. Megalomerium meridionale Gosta. — Sisteron et les Angles, près Avignon, sur l’Epilobium hirsutum (et non sur Lythrum salicaria, comme je l'ai publié par erreur). Phytocoris exoletus Costa (espèce que je crois distincte du varipes). — Toujours sur le Thym, à Fréjus, Hyères, Avignon, etc. Eroticoris rufescens Burm. — Lardy, avec l’Afta structor (Bedel). Orthocephalus debilis Reut. — Plage de Saint-Raphaël (Rey). Atractotomus tigripes Fieb. — Sur le Dorychnium suffruticosum, à la Seyne, Avignon, Digne, etc. Orthotylus adenocarpi Perris. — Morlaix, sur le Genêt (Hervé). Pachyxyphus lineellus Gosta. — Dans tout le Var, sur les Cistus monspe- liensis et salviæfolius. Macrotylus gracilis Put. — Sur la Gupularia viscosa (et non sur le Senecio viscosus, comme je l’ai indiqué par erreur). Macrolophus nubilus H.-S. — Plage de Fréjus, sur une Ononis. Cyrtopeltis geniculata Fieb. — Genève, sur les roseaux (Frey-Gessner), Psallus puncticollis Fieb. — Aux Issards, en face d'Avignon, sur le Ro- marin, le 45 avril ; espèce nouvelle pour la France (Nicolas). Séances de l'année 1881. CXLVII Centroscelis spinosus Jak. — Spalato. Nabis sareptanus Dohrn. — Spalato. Corisa cavifrons Th. — Bitche (Lorraine). Corisa selecta Fieb. — Carthagène. — Je rapporte à cette espèce de nombreux échantillons d’une Corisa envoyés par M. le D' Marmottan. Elle me paraît bien distincte de toutes ses voisines par la forme de la fossette frontale du mâle qui est peu profonde, à bord latéraux peu aigus et est terminée en avant par une carène transverse presque droite et située tout à fait en avant au passage du front au verlex, et, en outre, après cette carène, le vertex lui-même est déprimé, sub- excavé, ce qui est visible d’en haut et ne se rencontre dans aucune autre espèce de Corisa. Dans la GC. lugubris, qui en est extrêmement voisine, la fossette frontale est divisée par une carène transverse, droite, en deux portions, dont l’antérieure est sur le passage même du front au vertex, mais n’est pas visible d’en haut ; la C, selecta a en outre la palette plus parallélogrammique. Tibicina nigronervosa Fieb. — Sierre (Frey-Gessner). Helicoptera lapponica Zett. — Carpathes (Montandon). Aræopus Lethierryi Rey. — Hyères, en mai; talus de la route à l'entrée de la ville, sur une grande Graminée dont j'ignore le nom et qui nourrit aussi le Leucohimatium elongatum. 2° Synonymie de plusieurs Hémiptères : Lopus hieroglyphicus Muls. et Rey (Capsus). = L, viliatus Hory. Hadrodema pinastri Fall. — Capsus melanaspis Muls. et Rey. — Capsus maculicollis Muls. et Rey. — M. Maurice Girard communique ce qui suit : 4° J'ai l'honneur d'offrir à la Société une publication d’entomologie, le premier fascicule d’un Catalogue des Coléoptères de l'Yonne, par MM. Lori- ferne et Poulain. Ce dernier est un ancien instituteur, très zélé pour CXLVIII Bulletin entomologique. l’entomologie. On ne saurait trop [encourager létude de Phistoire natu- relle chez les instituteurs, et j'espère bien qu’elle recevra une nouvelle extension. 2° Jai reçu, il y a quinze jours, de M. E. Vavin, président de la Société d'Horticulture de Neuilly-sur-Seine, des Vers gris ou chenilles souter- raines des Agrotis eæclamalionis Linn. et segetum, Calal. de Vienne, qui ont causé beaucoup de dégâts cette année dans les cultures maraîchères des environs de Paris ; elles rongent les pommes de terre, les carottes, les racines de navets, radis, choux et principalement de salades, en un mot les rhizomes ou les racines de nos légumes indigènes. Ce qui me détermine à citer la communication de M. E. Vavin, c’est qu’il a constaté un fait intéressant, formant une heureuse exception. Au milieu des racines de toute sorte qu’elles dévoraient, elles ont toujours complètement respecté celles du Soja hispida, Légumineuse du groupe des Doliques, cultivée sur une très grande échelle au Japon, aux Moluques et aux Indes, en raison de sa graine alimentaire pour l’homme et de l'emploi de toute la plante comme fourrage pour le bétail. Je suppose que c’est le principe huileux de cette plante qui cause la répugnance des Vers gris. En effet, cette Légumineuse porte vulgairement le nom de Pois oléagineux du Japon, et, dans ce pays, on en retire de l'huile et un beurre végétal. Cette plante convient surtout au Midi de la France, mais quelques variétés supportent le climat parisien, et l’immunité dont nous venons de parler est un argument de nature à encourager cette culture. — M. H, Lucas lit les notes suivantes : 1° On sait que la chenille du Bombyx zig-zag ou Liparis dispar vit sur presque tous les arbres, el, comme elle est très commune, elle occasionne souvent de grands ravages aux arbres fruitiers en particulier. Elle n’épargne pas non plus ceux des forêts, et je me rappelle avoir vu, il y a déjà un certain nombre d’années, vers le milieu de l'été, les forêts de Fontainebleau, de S'-Germain-en-Laye et de Sénart presque dépouillées de leurs feuilles. Les chrysalides et insectes parfaits que je fais passer sous les yeux de mes collègues proviennent de l’île de Grète, et c’est sur le Quercus ægylops que cette chenille dévastatrice a exercé ses ravages. D’après M. J. Franco, drogman du consulat de France en Crète, et qui a été témoin des dégâts Séances de l’année 1881. CXLIX causés à une forêt exclusivement composée de Quercus ægylops, presque toutes les feuilles de ces arbres avaient disparu. La localité ainsi ravagée où se trouve cette forêt, située à quelques kilomètres de Retimo, porte le nom d’Afsipopula. Je terminerai cette note en faisant remarquer que le Liparis dispar n'avait pas encore élé signalé comme habitant l’île de Crète. 2° En montrant un Scorpionide vivant, l’Androctonus australis Linné, funestus Hempr. et Ehrenb., Symb. Phys., pl. 2, fig. 5, je ferai observer que cet individu, placé dans une boîte en fer-blanc à moitié remplie de sable, s’enterre dans ce sable de manière à disparaître complètement et reste dans cette position des jours entiers. Ce Scorpionide habite ordi- nairement le sud de Algérie; le sujet que je communique, et qui mesure en longueur 90 millimètres, a été rencontré, suivant M. E. Worms, dans les environs de Blidah. — M. C.-E, Leprieur présente les remarques qui suivent : Depuis quelques années, bon nombre d’entomologistes ont employé la naphthaline pour mettre leurs collections à l’abri des ravages causés par les larves d’Anthrênes où de Dermestes. Ce corps solide, en paillettes nacrées et crislallines, pouvant être versé à même dans le fond des boîtes, qu'il ne peut salir, offrait de grands avantages sur tous ceux auxquels on avait hahituellement recours jusqu'ici. Je regrette d’avoir à dire que son efficacité comme insecticide me paraît bien faible, si même elle n’est pas absolument nulle. En effet, j'ai l'honneur de faire passer sous les yeux de la Société une petite boîte en carton, contenant une assez grande quantité de naphthaline, dans laquelle se trouvent, très vivantes, deux larves d’Anthrênes, qui y sont renfermées depuis plus d’un mois. Elles se réfugient le plus souvent sous le couvercle de la boîte, mais je les ai rejetées à plusieurs reprises au milieu même des cristaux, sans qu’elles aient paru en éprouver le moindre inconvé- nient. Il résulte de cette expérience que les entomologistes qui se servent de naphthaline feront bien de visiter périodiquement leurs collections, que ce composé ne mettrait nullement, comme on le croyait, à l'abri de la dent des larves d’Anthrènes. | CL Bulletin entomologique. Nomination. La Société, conformément au deuxième paragraphe de l’article 13 de son Règlement, procède à la nomination d’une Commission de cinq membres chargée de présenter une liste de candidats pour l’élec- tion de cinq membres honoraires (trois Français et deux étrangers), selon les décisions des 27 juillet et 10 août 1881. — Sont nommés membres de cette Commission : MM. Bourgeois, Fallou, Leprieur, Reiche et Simon. Séance du 14 HDécembre 18$S1. Présidence de M. L. FAIRMAIRE, M. A.-R. Grote, Président de la Société entomologique de New-York, assiste à la séance. Correspondance. M. le D' Charles Nodier écrit de notre colonie du Sénégal, à la date du 6 novembre 1881, que, désigné inopinément pour faire partie, comme médecin de la Marine, de la mission du Haut-Fleuve en Sénégambie, il vient d'arriver à Les Kayes, lieu qui doit servir de base aux opérations de l'expédition. Notre collègue compte s’occuper d’Entomologie autant que son service le lui permettra ; et il se met com- plètement à la disposition de ses collègues, dans la mesure de ses moyens, pour tous les renseignements scientifiques qu'ils pourraient désirer avoir sur cette contrée. Rapport. M. C.-E. Leprieur, au nom de la Commission composée de MM. Bourgeois, Fallou, Leprieur, Reiche el Simon, donne lecture du rapport suivant : Le Commission nommée dans la séance du 23 novembre pour présenter, conformément au 2° paragraphe de Particle 13 de son Règlement, une liste de candidats pour l'élection de cinq membres honoraires, s’est réunie le 7 décembre à la Bibliothèque de la Société. Après avoir examiné avec soin et discuté la question, la Commission a été unanimement d’avis de présenter trois noms pour chaque place d Séances de l’année 1881. CLI membre honoraire vacante, aussi bien pour les membres français que pour les étrangers. La Commission n’a pas jugé nécessaire de chercher des candidats en dehors de la Société entomologique, dans le sein de laquelle il ne manque pas de membres méritant la distinction de l’honorariat, ainsi qu’il résulte de la liste de ceux qu’elle croit devoir proposer aux suffrages de nos collègues, Elle a pensé, en outre, que, pour laisser aux membres de la Société une liberté absolue dans leurs choix, il serait convenable de ne pas établir de rang de proposition et d'indiquer seulement d’après l’ordre alphabé- tique les noms des candidats qui lui ont paru les plus dignes. En conséquence, la Commission croit devoir présenter aux suffrages de ses collègues neuf membres français el six membres étrangers dont voici l’énumération : Membres francais : MM. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, Membre de la Société depuis 4845. Tra- vaux nombreux sur les Lépidoptères ; Entomologie géographi- que, etc. BLANCHARD (Émile) (1837), professeur au Muséum, membre de l’Insti- tut. Cétonides; Scarabæides ; Études anatomiques ; Système ner- veux des Insectes, etc. Buquer (Lucien) (1832). Travaux entomologiques nombreux sur les Lon- gicornes ; Dévouement complet aux intérêts de la Société, dont il est le Trésorier depuis quarante ans. FAIRMAIRE (Léon) (1842). Travaux nombreux et remarquables sur divers ordres d’Insectes; Faune entomologique française, en collaboration avec M. le D' Laboulbène. GRASLIN (DE) (1832). Un des plus anciens membres de la Société; A fait paraître, dans les premiers volumes de nos Annales, de nombreux travaux sur les mœurs et la classification des Lépidoptères. LABOULBÈNE (le docteur Alexandre) (1846). Faune entomologique fran- çaise, en collaboration avec M. KL. Fairmaire; Travaux nombreux CLII Bulletin entomologique. et des plus intéressants sur l'anatomie et les métamorphoses d’Insectes de divers ordres. MARSEUL (S.-A. DE) (1835). L’Abeille entomologique qu’il publie et de nombreuses monographies, entre autres celle des Histérides, l'ont signalé à notre attention. MiLLIÈRE (Pierre) (1851). Travaux importants sur les Lépidoptères. SIGNORET (Victor) (1843). Travaux nombreux et de premier ordre sur les Hémiptères. Membres étrangers : MM. BauDI DE SELVE (1846). Travaux importants sur les Coléoptères de la faune méditerranéenne et italienne, insérés dans les publications de diverses Sociétés. CanDëze (le docteur) (1856). Monographie des Élatérides ; Catalogue des larves des GColéoptères, etc. DoxrN (C.-A.) (1851), président de la Société entomologique de Stettin et fondateur de cette Société, rédacteur de la Gazette entomolo- gique. FARHÆUS (1833). Le doyen des entomologistes ; Collaborateur de Schün- herr pour la Monographie des Curculionides, etc. GRAËLLS (Mariano DE LA PAz) (1833). Promoteur des études entomolo- giques en Espagne ; Nombreux travaux sur les Insectes de ce pays insérés dans nos Annales. SéLzys-LonGcHamPs (Ed. DE) (1834). Travaux importants sur les Névro- ptères ; Membre honoraire d’un grand nombre de Sociétés entomo- logiques, etc. Ainsi donc, pour se résumer, la Commission à l'honneur de proposer à vos suffrages neuf membres français pour trois places de membre hono- raire et six membres étrangers pour les deux autres. Elle se plaît à croire que les noms qu’elle signale à votre attention sont tous dignes de l’hon- neur auquel un tiers seulement d’entre eux sera appelé. La Société, après avoir entendu la lecture de ce rapport, dont elle Séances de l'année 1881. CLITI ordonne l'impression dans son Bulletin, décide, conformément à son Règlement, que l'élection de cinq membres honoraires (trois français et deux étrangers) aura lieu dans la séance du 25 janvier 1882. Elle prend également en considération une demande écrite de MM. Bedel, Clément, de Gaulle, Girard, J. Grouvelle, Künckel d'Herculais et Léveillé, pour l'addition, dans le Bulletin, du nom des candidats suivants : MM. Rey (Claudius), collaborateur de Mulsant, auteur de nombreux ouvrages entomologiques. ROBIN (Charles), sénateur, membre de l’Institut, professeur à la Faculté de médecine, membre à vie de la Société. THoMsoON (G.), professeur à Lund (Suède), auteur de travaux nombreux et importants sur les Insectes de plusieurs ordres. Rapport el Décisions. M. le Secrétaire donne lecture d’un rapport du Conseil, réuni le 30 novembre 1881 (présents à la séance : MM. Buquet, Desmarest, Fairmaire, Fallou, Leprieur, Léveillé et Signoret), pour exa- miner les propositions qui lui ont été renvoyées par la Société. A. Relativement à la publication des Tables des Annales de 1861 à 1880, publication demandée dans la séance du 23 novembre 1881 par MM. Edmond et Ernest André, de Gaulle, Aug. Rouget et Tappes, le Conseil propose à la Société : 1° De décider qu'il y a lieu de publier les Tables générales alphabé- tiques el analytiques de ces vingt volumes, pour faire suite à celles d’A.-S. Pris (1832 à 1860). — Adopté par la Société, 2° D’accorder à l’entomologiste qui voudra bien se charger de la rédac- tion de ces Tables, sur le plan qui lui sera indiqué, le titre de membre à vie aussitôt que le manuscrit en aura élé remis à la Société et accepté par elle. — Adopté. 3° D’ouvrir immédiatement, pour couvrir les frais d'impression des Tables, une souscription dont le chiffre sera fixé à 20 francs, somme qui devra être adressée au Trésorier dès que le nombre des souscripteurs aura atteint cent cinquante. A ce moment la publication pourra com- CLIV Bulletin entomologique. mencer, et, alors, le prix du volume sera porté à 24 francs pour les non souscripteurs. — Adopté (1). B. Relativement au 1° volume de la Faune des Coléoptères du bassin de la Seine par M. L. Bedel, ayant eu sous les yeux le texte publié dans les Annales (1879-1881) et la planche généreusement offerte par M. Mau- rice Sédillot, le Conseil propose de mettre en vente les 300 exemplaires tirés à part au prix de 5 francs, sans frais de port et sans remise à la librairie. — Adopté. Lectures. M. G. Raymond, de Marly-le-Roi (Seine-el-Oise), adresse un mémoire ayant pour titre : Observations sur l’organisation et les mœurs du Nematus ribesi Scopoli. M. le Secrétaire fait remarquer que dans ce travail l’auteur, qui ne fait pas partie de la Société, traite des mœurs, des métamorphoses et surtout de lanatomie de cet Hyménoptère de la division des Tenthrédines qui fait de grands dégâts dans les plantations de Groseilliers; des détails histo- logiques importants et nombreux sont présentés sur l’état parfait, l'œuf, la larve, la larve contractée, la nymphe, ainsi que sur la parthénogénèse et les moyens de destruction de cet Insecte, Ce travail, qui sera accom- pagné de figures, compléterait, dans nos Annales, une notice de Léon Dufour publiée en 1847. — M. J. Fallou donne lecture d’une notice ayant pour titre : Nouveau cas d’albinisme observé chez un Lépidoptère Rhopalocère de la division des Satyrides du genre Pararge Hb. (P. ida Esper), aberration albo- mar ginata Fallou. — Ce travail est accompagné de figures coloriées. Communications. M. Grote donne des détails sur l’Entomological Club de New-Vork, fondé il y a deux ans et dont il est le président. Il offre la première publication de cette Société et promet de nous envoyer succes- sivement les mémoires que cette Association va imprimer sur l’entomo- logie américaine pure et appliquée. — M. Elzéar Abeille de Perrin transmet, par l'intermédiaire de M. Bedel, les observations suivantes : Je demande à répondre quelques mots encore à notre honorable col- (1) Séance tenante, 16 membres de la Société ont signé leur adhésion. Séances de l’année 1881, CLV lègue M. Schaufuss au sujet des Bathyscia. Et d'abord, plus j’étudie ce genre, plus je vois se confirmer les idées que j'exprimais dans la séance du 44 novembre dernier. M. Schaufuss, au contraire, a modifié singu- lièrement les siennes, puisque le genre Bathyscia qui, d’après lul, com- prenait dans le principe près de la moitié des espèces de sa collection, n’en renfermerail plus qu'une seule aujourd’hui. Or, cette seule espèce, Milleri Schm., était inconnue à Schiôdte lorsqu'il a caractérisé son genre Bathyscia, et les espèces sur lesquelles il l'a établi se trouvent faire partie des Quæsticulus de M. Schaufuss, Aussi ce dernier, en citant le genre Bathyscia Schiôdte, le qualifie-t-il de genus tum futurum, nunc bonum, ce qui signifie évidemment en bon français : genre ne reposant sur rien à l’époque de sa création, mais devenu bon depuis, par la décou- verte d'espèces dont Schiüdte avait une sorte de vision prophétique. Cette théorie est tellement étrange que je me borne à la souligner pour la réfuter. La conclusion à tirer de l’argumentation de M. Schaufuss lui- même est donc que son genre Quæsticulus est absolument identique au genre Bathyscia Schiôdte. Si Schiôdte mentionne des tarses de 4 articles, caractère secondaire pour lui dans la description d’un genre curieux à tant d’autres titres, il est dans le vrai, en admettant qu’il ait examiné des femelles, et je ne vois rien d’invraisemblable à cette supposition. Quant à mon genre ou sous-genre Aphaobius, rien ne peut entacher sa validité, puisque les Quæsticulus de M. Schaufuss ont pour types les byssinus Schiôdte et montanus Schiôdte, sur lesquels Schiüdte a basé anté- rieurement le genre Bathyscia. Passons au genre Quæstus Schf. De l’aveu de l’auteur il ne diffère des Bathyscia Schiôdte, nec Schaufuss (Quæsticulus Schf.) que par trois carac- téres : 1° Antennæ filiformes ; or, la distinction de presque toutes les espèces de Bathyscia se justifie par des différences dans la forme des antennes qui varie à l’infini; je n’insiste pas sur ce point, bien connu de tous les auteurs. Faudra-t-il former autant de genres que d’espèces ? — 2° Sternum alle carinatum (au lieu de subtiliter carinatum); ici encore la subtile distinction de l’auteur ne peut donner qu’une faible idée des modifications profondes qu’affecte celte partie du corps chez des espèces probablement inconnues à M. Schaufuss; les hanches postérieures en particulier varient fortement dans leur écartement, et l'espace qui les sépare est plus ou moins fortement caréné, quelquefois même sans carène, — 5° Mandibulæ 4-dentatæ (au lieu de 3-dentatæ). lei je dois CLVI Bulletin entomologique. avouer qu’il m'a été impossible de rien constater de précis sur ces organes ; je les ai vus denticulés chez certaines espèces, 3, 4 ou 5-dentés chez d’autres ; enfin certains sujets de B. Linderi ont une mandibule 3-dentée, l’autre 4-dentée. De plus, l'examen de cette pièce est très diffi- cile et peut donner lieu à des illusions, surtout si on l’examine sous des jours différents, ce qui souvent fait voir une implantation des dents différente aussi. Franchement, peut-on l’utiliser comme caractère géné- rique ? On le voit, et j'ose être indiscret en ajoutant que l’un de nos maîtres, qui prépare une Monographie de ce groupe, est absolument de cet avis, il faut en revenir à la synonymie que le D' Horn a donnée dans nos Bulletins et qui se résume ainsi : 1. Bathyscia Schiôdte, Kiesw., Horn. Syn. Adelops ? Miller, Lacord., Schmidt, Schaufuss in préncipto, Abeille, etc. — Quæstus Schaufuss. — Queæsticulus Schaufuss. 2. Aphaobius Abeille, Horn, que l’on peut considérer comme simple sous-genre. — M. A. Léveillé signale la capture d’une trentaine de Saprinus vires- cens Payk., près de Quiberon (Morbihan), sous les feuilles du Polygonum maritimum L., où ils dévoraient les larves de la Gastroidea (Gastrophysa poly goni L. On peut rapprocher ce fait de lobservation publiée par M. le docteur Maurice Régimbart (Ann. Soc. ent. Fr., 1879, Bull, p. xcv), qui avait trouvé dans l'Eure le même Saprinus vivant aux dépens des Phædon sur le cresson (Sésymbrium naslturtium L.). M. Decaux en a pris depuis deux exemplaires dans les mêmes conditions que notre collègue d’Évreux à Solesmes (Nord). — M. V. Signoret communique les notes qui suivent : 41° Page AG des Annales de la Société pour 1881 (22, des Cydnides), après la description du Sibaropus callidus Schiôtde, dans une note nous disons : « La description de ces trois espèces nous fait penser que Séances de l’année 1881. CLVII l'auteur avait mal vu les articles des antennes et qu’il avait confondu le 2° avec le 8° ». Notre remarque était erronée ; nous venons d’en acquérir la preuve par l'étude d’une espèce nouvelle, provenant de la collection du Musée royal de Bruxelles, qui ne présente en effet que quatre articles aux antennes, ce qui la fait rentrer dans la série des trois espèces décrites par M. le professeur Schiôdte, mais qui, à cause du 2° article un quart plus long que le 8° et de la ponctuation des élytres, ainsi que par la longueur du rostre dépassant les pattes antérieures, ne s’accorde avec la descrip- tion d’aucune espèce. Par suite de ces caractères, nous conserverons le nom de Stibaropus pour les espèces ayant 5 articles aux antennes, et nous créerons le genre Schiodtella pour les espèces n’en présentant que 4, ct dans lequel entreront les espèces décrites par M. Schiüdte, savoir : S. molginus, tabulatus et callidus, que l’auteur plaçait dans le genre Scaptocoris. 2° Ayant reçu il y a quelques jours le type ailé du Boisduvalia lataniæ, que nous avons décrit el publié dans nos Annales, volume de 1868, pl. 40, fig. 2, nous avons reconnu que nous avons donné deux fois le même nom pour deux genres différents. Le premier, de 1868, est seul à conserver ; quant au second, publié en 1875 pour deux espèces, les B. (auri et L-caudata, dans les Goccides, p. 338 des Annales (372, des Coccides), il faudra le changer en celui d'Oudablis. 3° Nous faisons passer sous les yeux de la Société deux espèces d’Hé- miptères-Hétéroptères très remarquables, pour lesquelles nous sommes forcé de créer deux genres spéciaux : a. Le premier, pour une espèce de Californie, que nous nommerons Dacerla medio-spinosa, viendra se ranger dans les Myodochaires, tout près des divisions 3° et 4° du tableau que donne Stàl dans son Énuméra- tion, 1873, p. 4144, n° 5, lobo antico pronoti lobo postico haud vel haud plusquam duplo longiore, et, pour le n° 4, il faudra faire deux divisions, l’une conservant les caractères de Stàl, l’autre ayant les caractères sui- vants : lobo postico lobo antico angustiore, et medio spinoso, ocellis non distinctis. L’épine qui se remarque à la base du prothorax n’en est pas une véritable : c’est un repli élevé du bord postérieur qui présente en arrière un canal concave, tandis qu’en dessus il forme une carène convexe. Gette espèce nous a élé donnée par noire regretté collègue Thevenet, GLVII Bulletin entomologique. b. Le second genre fait partie aussi des Myodochaires (Stäl) et viendra se ranger tout près des Erlacda. Nous le nommerons Daerlac et l'espèce D. tricolor. Comme caractères différentiels, nous dirons : Tête se prolongeant après les yeux, l’espace presque aussi long en avant qu’en arrière (Erlacda) ; Tête ferrugineuse, interrompue après les yeux (Duerlac). L'espèce pour laquelle nous créons ce genre se rapproche beaucoup de l'E. arhaphæoïdes. Elle est noire, avec les pattes brunes, les élytres avec le clavus noirâtre, le tiers basilaire brun rougeûtre, une fascie transverse noire sur le second tiers, le sommet de la corie blanc, la membrane noirâtre. Abdomen noir, avec une fascie transverse et les bords latéraux blancs. Cette jolie espèce provient d'Australie. 4° Nous donnons aussi la description d’une nouvelle espèce d’Hémiptère, l'Aleurodes lauri, récoltée par notre collègue M. Gennadius : Cette espèce est très voisine, dans son état parfait, c’est-à-dire ailée, de la proletella Linné. Le corps est entièrement jaune ; les élytres blanches, sans macule, plus longues que celles de la proletella. Quant à la coque, elle ressemble beaucoup à celle de la proletella, mais la sécrélion rayonnée du bord est beaucoup plus longue et comme grandissante ; elle occupe plus d’espace et se sépare de distance en distance, ce qui donne à la coque un aspect étoilé. C’est surtout dans les endroits ombragés que se rencontre cette espèce, assez commune à Athènes, sur le Laurus nobilis. 5° Enfin dans un de nos Bulletins (1879, p. Lxxxv), nous décrivions, sous le nom générique de Spondyliaspis, plusieurs espèces très remar- quables de Coccides enveloppées d’une carapace en forme de coquille. Nous venons de voir, tout dernièrement, le même genre décrit par M. Markell, de la Nouvelle-Zélande, sous le nom d’Inglina. Gette déno- mination doit être substituée à la nôtre, la description datant de 1878. M. Markell a décrit plusieurs Coccides très curieux, propres à la Nou- velle-Zélande, dans les Mémoires du Philosophical Institute of Canterbury, 1878 et 1879, avec 2 planches, sous le titre de : « On New Zealand Coccides ». Séances de l’année 1881. CLIX — M. L. Fairmaire fait passer sous les yeux de la Société plusieurs galles d’une forme curieuse, et il donne à ce sujet les détails suivants : Cette galle, qui se trouve dans le midi de la France, sur le Quercus pubescens, et que je dois à l’obligeance de notre collègue et ami M. Abeille de Perrin, est peu connue ; elle a été pourtant représentée très fidèlement par Danthoine dans sa Gynipédologie, pl. 4, fig. 4, qui en attribuait la production à un Diplolepis gallæ-umbraculatæ, dont il donne la descrip- tion. Cette galle est très glutineuse à l’état frais et a l'air d’être enduite de caramel; Danthoine dit qu’elle est couverte d’une glace dans laquelle se prennent divers insectes. Elle doit son nom à l'espèce de parasol qui la surmonte et lui donne une certaine ressemblance avec l’ancienne coit- fure des lanciers. Le regretté docteur Giraud attribuait, je crois à tort, cette production au Synergus calicis; mais la galle de ce dernier est bien différente, et j'espère qu’une éclosion nous permettra, à M. Abeïlle ou à moi, de cons- taler quel est le véritable auteur de la galle en question, car il est impos- sible, avec la description si laconique de Danthoine, de décider à quel genre l’insecte appartient positivement. D’après la grandeur du trou d’éclosion, qui est unique, je serais porté à croire à un vrai Cynips. — Le même membre présente les remarques qui suivent : Au sujet des changements de noms génériques qui ont été proposés dans quelques-unes de nos dernières séances, il pense qu’en Entomologie, comme dans la vie ordinaire, le droit de prescription doit exister aussi bien que celui d'ancienneté, On gagne au moins dans ce système un peu de stabilité et l’on évite de remplacer des noms adoptés partout, comme celui de Mylabris, par un synonyme, Adramisus, qui a le malheur d’avoir été précédé par celui de Zonabris Harold. Il faut espérer que cela n’em- pêchera pas le nom de Mylabris de rester aux insectes vésicants, sans quoi il faudrait remanier un certain nombre d'ouvrages de médecine, de pharmacologie, sans compter ceux de culture, où il faudra voir doréna- vant les pois mangés par les Mylabrès, suivant les novateurs, tandis que nos collections seront ravagées par les Bruchus. — M. L. Fairmaire croit devoir signaler, en terminant ses communi- cations, l’article suivant, extrait du New medical Record, reproduit dans CLX Bulletin entomologique. le numéro du 42 décembre 1884 (n° 46) du journal le Concours médical, et qu’il s’abstient de qualifier : « La cause du choléra-morbus épidémique serait-elle enfin trouvée ? Dans une communication faite à l'Union médicale de Vénézuéla, le doc- teur Beauperthuy, des Universités de Paris et de Caracas, affirme que la cause du choléra-morbus épidémique réside dans l’aiguillon d’un insecte appartenant à l’ordre des Hémiptères-Homoptères. En piquant la peau des animaux, l’insecte dépose son virus dans les tissus sous-culanés. La piqüre ressemble à celle du Moustique et ne fait pas beaucoup de mal. Quand le point affecté est frotté immédiatement après l'introduction du poison, des taches livides apparaissent, semblables à celles qui résultent de la piqüre des serpents venimeux. Une piqüre ne suffit pas pour pro- duire un résultat fatal. La gravité de la maladie dépend du nombre des piqûres et de leur siège. L'auteur considère alors les analogies qui existent entre les symptômes du choléra-morbus et les symptômes produits par la morsure des serpents venimeux. Ses investigations, commencées en 1838 et continuées jusqu’à ce jour, dans diverses régions de l'Amérique, con- duisent le docteur Beauperthuy à affirmer que les fièvres dépendent d’un virus végéto-animal dont l'introduction dans le corps résulte le plus sou- vent d’une véritable inoculation. » Membres recus. 1° M. Paul Dognin, négociant, villa de la Réunion, 16, à Paris-Auteuil (Lépidoptères d'Europe), présenté par M. J. Fallou. — Commissaires-rapporteurs : MM. Clément et Poujade ; 9° M. le D' Paul Magretii, à Paderno Milanese, cassina Amata (Italie) (Hyménoptères), présenté par M. Edmond André. — Commissaires-rap- porteurs : MM. L. Fairmaire et de Gaulle ; 8° M. Eugène Pougnet, à Landroff (Lorraine) (Entomologie générale ; Insectes de l’ambre), présenté par M. de Gaulle, — Commissaires-rappor- teurs : MM. Ch. Brongniart et E. Simon. Séances de l’année 1881. CLXI Séance du 2$ Décembre 1881. Présidence de M. L. REICHE, Vice-Président. M. Maurice Maindron, de retour de Pondichéry, assiste à la séance. Lectures, M. J. Bigot adresse une nouvelle partie de ses Mémoires sur les Diptères nouveaux ou peu connus, comprenant les genres Actia, Melia, Phytomyptera et la tribu des Anthomyzidæ. — M. A. Chevrolat communique les descriptions de trois nouveaux Coléoptères de la famille des Longicornes : les Verania intermedia, de Sibérie ; Phytæcia scapularis, de Syrie, et Agapanthia irrorata, var. in- tegra, de Sicile. Communications. M. Valéry Mayet adresse les observations qui suivent : Ma note sur les Carabus des Corbières (séance du 44 septembre) con- cluait à la réunion de deux espèces, l'auronitens et le punctato-auratus. Deux réponses ont été faites dans le Bulletin du 42 octobre : l’une est de M. Géhin, l’autre de M. le docteur Kraatz. J'ai reçu en outre quatre lettres particulières de collègues, que je n’ai pas à nommer, Ces six ento- tomologistes sont pour la séparation des deux espèces. Dans leur réponse, mes collègues invoquent, les uns des différences de forme, de coloration, de ponctuation, les autres, et trois sont dans ce cas, insistent : 4° sur la forme des articles 7 et 8 des antennes, toujours, disent-ils, échancrés en dessous chez le mâle du punctalo-auratus, jamais échancrés chez l’auronitens ; 2° sur la coloration des tibias toujours plus clairs que le fémur chez le punctato-auratus, toujours plus sombres chez l’'auronilens. Aux premiers je répondrai que la série provenant des Corbières, et présentée par moi à la Société (séance du 14 septembre), offrait précisé- (1881) 2° partie, 11. GLXII Bulletin entomologique. ment tous ces passages &omme forme du corps, reflets métalliques, ponc- tuation, saillie plus ou moins forte des côles des élytres, etc. Les arguments de mes seconds contradicleurs sont plus sérieux; mais je crois être en mesure d'y répondre, Prenons d’abord l’échancrure des articles 7 et 8 des antennes du mâle. J'ai des punclato-auratus var. Farinesi à articles 7 et 8 faiblement échancrés, et, selon la note de M. Géhin, un de ceux que je lui ai offerts n’a que le 8° échancré. J'ai de plus des auronilens var. festivus à articles 7 et 8 visiblement échancrés. Reste la coloration des tibias. Bien que j'aie pris plusieurs Farinési à pieds rouges dont les tibias sont de même couleur absolument que les fémurs, je conviens qu’il y a là une différence à peu près constante entre les individus que j'ai recueillis dans la Montagne-Noire et ceux que j'ai capturés dans les Corbières ; mais peut-on séparer deux Carabus unique- ment par la coloration des pieds ? Je ne le crois pas. C’est précisément ce caractère des cuisses presque toujours plus foncées que les tibias qui séparait surtout autrefois le Carabus lotharingus du CG. auratus, espèces aujourd'hui réunies. Je conclus donc de nouveau à l'identité spécifique de l’auronitens et du punctato-auratus, et les formes de transition devront être recherchées dans la Montagne-Noire et les Corbières. — Le même membre adresse également une note sur les mœurs des Cerambyx : Le parc de l’École d'Agriculture de Montpellier renferme dix ou douze vieux chênes qui m'ont fourni maintes fois l’occasion d'étudier les mœurs des Cerambyæ et en particulier celles du C. velutinus. L'un de ces arbres, mort l’été dernier, vient d’être abattu et j'en ai profité pour faire quelques observations qui ne peuvent se tenter que l'hiver, Elles ont leur intérêt et trouveront leur place ici. Nos chênes, à Montpellier, nourrissent quatre espèces de Cerambyx : le cerdo, le Mirbecki, le miles et le velutinus. Le GC. cerdo est le plus commun de tous. Il apparaît en juin, certains se montrent dès la fin de mai, d’autres vivent jusqu’à fin juillet. Le jour, Séances de l'année 1881. CLXIII cet insecte reste accroché, la tête en bas, à l’écorce des branches mai- tresses, de préférence à celles qui sont ombragées de feuillés. Vers trois heures de l'après-midi, il commence à circuler jusqu’à la tombée de la nuit, Le C. Mirbecki est moins rare qu’on ne pense däns le midi de la France. 11 vit sur le chêne et l'amandier. C’est le plus tardif de tous les Cerambyx. Les premiers se montrent en août, les derniers en septembre. Celle espèce est connue de nos paysans sous le nom de Manga pero (mange poires); elle est en effet friande de fruits sucrés el on la trouve parfois la tête entièrement enfoncée dans les poires mûres. Assez rare à Montpellier, elle abonde, certaines années, aux environs de Narbonne. Le C. miles paraît fin juin et dure jusqu’à la fin de juillet; il a les mœurs du cerdo, vit parfois sur le chêne, mais préfère l’amandier et l'aubépinier. Le C. velutinus passe pour être assez rare et ne l’est cependant pas. Ce qui fait qu’il échappe d'ordinaire aux recherches, c’est qu'il est noc- turne. Il ne parait guère avant les premiers jours de juillet. I faut le chasser à la lanterne sur le tronc des chênes, de huit heures à dix heures du soir. Le jour il est blotli dans les crevasses du tronc, choisissant les plus profondes. On le fait sortir aisément en lenfumant avec du tabac. Sa présence est d'habitude révélée par la stridulation spéciale à la plupart des Longicornes. J'ai trouvé la nymphe du velutinus, le 20 juin, en fendant des bûches de chêne d’où j'avais vu sortir de la vermoulure. La loge où la nymphose s'opère est placée au cœur du bois, débouchant dans une des galeries tracées par la larve. Celte loge a la forme d’une amande qui serait large et arrondie aux deux bouts (longueur 7 à 8 centim., largeur 3 centim.); les parois en sont très lisses. Le cycle complet des métamorphoses dure généralement trois ans, el quand la sortie de linsecte parfait est entravée par la sécheresse, celui-ci reste enfermé dans sa loge jusqu’à l’année sui- vante, ce qui reporte l’accouplement à la quatrième année après la ponte de l'œuf. Je suis en désaccord sur ce point avec mon illustre et regretté maître Perris, qui laisse entendre (Larves de Coléoptères, 14877, p. 563) que, malgré ce qu’en ont dit plusieurs auteurs, deux ans doivent suffire aux Cerambyx pour arriver à Pétat parfait. CLXIV Bulletin entomologique. Le chêne qui vient d'être abattu à l'École d'Agriculture de Montpellier wa fourni toutes les pièces à l'appui de ce que j'avance. J'ai lrouvé, eu refendant le bois, trois tailles de larves parfaitement distinctes. Je les fais passer sous les yeux de la Société : 1° une grosse larie née vraisembla- blement en 14879 el qui serait devenue nymphe en juin 1882; 2” une larve de taille moyenne sortie de l’œuf en 1880; 3° une pelite larve née sans doute au mois d'août 1881. Je fais enfin passer sous les yeux de mes collègues deux velutinus à l’état parfait, vivants ; une seule grosse branche refendue et littéralement émietlée m'en a fourni huit. Ces insectes, vraisemblablement éclos en juillet, n’ont pu sortir, sans doute, à cause de la sécheresse exceplion- nelie qui a sévi pendant quatre mois l’élé dernier. Celle série de Cerambyx vivants trouvés en plein hiver m'explique comment, le 80 avril 1878, un propriétaire de Collioure avail pu n’adresser deux de ces insectes trouvés en abaltant un chêne. Elle m'explique aussi pourquoi le 25 mai de la même année j'ai pris ici un velulinus se prome- nant sur un chêne. J'avais cru à des éclosions précoces et j'avais à faire à des retardalaires. Le C. velutinus est bien l'espèce des pays secs comme le nôtre. Elle est admirablement organisée pour résister, quand il le faut, à un jeûne de treize à quatorze mois. La réserve de tissus graisseux est énorme chez elle ; la forme de l'abdomen, élargi à l’extrémité, l'indique. Encore actuellement, après un jeûne de six à sept mois, les anneaux de l’abdo- men sont distendus outre mesure. La réclusion dans une loge à peu près privée d’air renouvelable ne pousse pas, il est vrai, à la combustion de la réserve graisseuse ; le froid aussi suspend les fonctions vitales; mais il n’en est pas moins extraordinaire de voir une grande espèce comme celle-là passer ainsi sans manger plus d’une année, et cela sans en souffrir aucunement. — M. L. Bedel indique la synonymie suivante : Dans le 4° fascicule de ses Bestimmungs-Tabellen (1881), M. Reitter, à l'occasion du Synopsis des Thoriclidæ, décrit en note, p. 21, un nouveau genre de Silphidæ, qu'il nomme Apharia el qui a pour type un petit Coléoptère aveugle, parasite des Mellifères de Cayenne. Séances de l’année 1881. GLXV Ce genre est déjà connu : M. Maurice Girard l’a créé dans nos Annales (1874, p. 574), sous le nom de Srotocryptus, pour une espèce parasite ‘des Mélipones de Bahia. Il reste à savoir si l'espèce de Cayenne (melito- phila Reiller) est identique à celle du Brésil (melisonæ Girard); l'examen des types peut seul permettre de trancher cette question. — Le même membre ajoute que M. Valéry Mayet vient de lui commu- niquer deux Tréplax intéressants : Le premier, pris par Perris à Mont-de-Marsan et signalé, d’après lui, dans le Catalogue des Coléoplères des Landes (p. 323) sous le nom de T. elonguta Lac., n’est simplement qu’un exemplaire un peu immalure du vulgaire T. russica L. Le deuxième est un T. scutellaris Charp., pris à La Massane (Pyrénées- Orientales) par M. Valéry Mayet. — M. Paul Colvée (de Valence, Espagne) adresse la description d’une nouvelle espèce de Coccides, à laquelle il donne le nom d’Aspidiotus juglandis : J'ai trouvé aux environs de Tarragone (Catalogne) un Diaspide remar- quable sous plus d’un rapport. Il se trouve sur le noyer. Le bouclier de la femelle est très commun, très petit, et les dépouilles des mues sont au centre ; sa couleur est rougeâtre, surtout quand l'individu est jeune. Les boucliers ne forment pas de croûles ; ils sont presque toujours isolés. La femelle est ovalaire, la portion céphalique plus large que l’abdo- men Le bord est festonné seulement à la région postérieure. Sur le seg- ment anal, il y a quatre squames : deux grandes au centre et deux autres beaucoup plus petites à côté. Entre les squames on voit quelques poils rigides, mais il n’y en a pas au delà. On trouve quatre plaques de filières : les inférieures ont de six à neuf filières et les supérieures de huit à douze. Quelquefois, entre les deux supérieures, on aperçoit une filière isolée. Ce qu’il y a de plus remarquable dans celte espèce, c’est la nature et la disposition des filières isolées : elles sont de celles que M. Signoret a CLXVI Bulletin entomologique. L comparé aux animalcules spermatiques. Toutes vont déboucher sur le bord du segment anal, et, comme elles ne sont pas situées à la même hauteur, il en résulte que les tubes excréleurs sont de longueurs très différentes. Voici comment elles sont placées : elles forment de chaque côté quatre séries divergentes qui partent des intervalles des squames ou à peu près; elles se dirigent en haut, s’écartant de Ja ligne centrale. Le nombre de filières que possède chaque série est variable : généralement, la première, à partir du centre, en a trois ou qualre ; la deuxième, sept ou huit; la troisième, vingt-deux à vingt-quatre, et la dernière, de seize à dix-huit. Je crois qu’en étudiant davantage la forme de ces filières, il faudra reconnaître, dans celle espèce, deux variélés qui se distingueront aussi par la forme de la tête. Les boucliers du mâle sont un peu plus allongés et les dépouilles des mues sont également au centre. Je n’ai pas vu ce mâle à son élat parfait. Celte espèce n’a pas encore été décrite, et je propose de la nommer Aspidiotus juglandis, car il ne me paraît pas douteux qu’elle n’appar- tienne au genre Aspidiotus. — M. L. Buquet indique, ainsi qu'il le fait chaque année, les noms des membres qui, au nombre de douze, nous ont donné leurs photogra- phies en 1880 et 1881, et il prie instamment nos confrères ainsi que les entomologistes qui n’appartiennent pas à la Société, de compléter autant que possible et dans un temps rapproché cette intéressante col- lection (1). Membre recu pour 1882. M. G. Raymond, à Marly-le-Roi (Seine-et- Oise) (Entomologie générale, surtout Anatomie et Mæœurs des Insectes), présenté par MM. Ed. André et E. Desmarest. — Commissaires-rappor- teurs : MM. de Gaulle et Maurice Girard. (1) Les portraits parvenus jusqu'ici à la Société sont au nombre de trois cent soixante-sept; ce sont, outre les trois cent cinquante-cinq indiqués aux pages XxEI, xvin, L et Li du Bulletin de 1863; Lv, de 1864; Lxx1, de 1865; Lxvur, de 1866 ; xcv, de 1867; cxvi, de 1868; Lxxxur, de 1869, Lxxxvir, de 1871; xcv, de 1872; Séances de l'année 1881. GLXVII Membres démissionnaires à partir de 1882. MM. 1° Charles Javet, à Passy-Paris, reçu en 1847; — 2° Della Torre, à Paris, reçu en 1880 ; — 8° le capitaine Xambeu, à Lyon, reçu en 4870. Nominations annuelles. La Société, aux termes de divers articles de ses Slatuts et de son Règlement, et pour la cinquante el unième fois depuis sa fondation, procède à la nomination des membres de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spéciales. Ont été nommés pour 1882 : MEMBRES DU BUREAU. Présidente ts ce tete te ete ete MM DUREICHE: Hice-Président tm Sem VS rte V. SIGNORET. D ÉCTÉLAIT Ne bte ae leue ie Male x E. DESMAREST. LS ECrélaiTe AO Oint Eee sie H. Lucas. 2° Secrétaire adjoint. + + « » + + » A.-L. CLÉMENT. RTÉSONLET EN Re eee ele L. BuQuET. Archiviste-Bibliothécaire . . . . . A. LÉVEILLÉ. Archiviste-Bibliothécaire adjoint. . J. BOURGEOIS. CONSEIL. MM. J. FALLOU, — C.-E. LEPRIEUR, — E. SIMON (membres restants), coxxxvit, de 1873; ceLxu1, de 1874 ; coxxin, de 1875 ; cexxx1v, de 1876; cxc, de 1877 ; ccxxv, de 1878; cLxxv, de 1879, et ceux, au nombre de douze, reçus en 1880 et 1831, de MM. : 356. Albert Argod. 362. Léon de Rigaud. 357. Héron-Royer. 363. Comte Costa de Beauregard. 358. Victor Moerenhout. 364. J.-C, Brongniart, 359, P. Gennadius. 365. Baron d’Osten-Sacken. 360. John Sahlberg. 366. D' P. Magrelti. 361. V.-M. Teinturier. 367. Boudier. CLXVIIL Bulletin entomologique. — Séances de l’année 1881. — L. FAIRMAIRE, — J. GROUVELLE, — J. KÜNCKEL D'HERCULAIS (mem- bres nouveaux), — et les membres tilulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION. MM. J. GROUVELLE, — G.-A. POUJADE, — A. SALLÉ, — Maurice SÉDILLOT, — E. SIMON, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE. MM. S.-A. DE MARSEUL, — A, SALLÉ, — Maurice SÉDILLOT, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS POUR [I881. MM. A.-L. CLÉMENT, — E. DESMAREST, — J. DE GAULLE, — Maurice GIRARD, — A. LÉVEILLE, — G.-A. POUJADE, — L. REICHE, — Maurice SÉLILLOT, — D' H. SENAC. Qe 9 PARTIE BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE LISTE DES MEMBRES ET TABLES BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (1). ‘ Séance du 12 Janvier 1884. Berliner Entom. Zeitschrift (Inhalls-Verzeichniss der), Ann. XIX-XXIV (1875-1880). — Chronologisches Verzeichniss der Arbeiten der einzel- nen Autoren in Jahrgang I-XXIV (1857-1880). Bulletin d’Insectologie agricole, n°° 41 et 12, novembre et décembre 1880. — Diverses notes d’entomologie appliquée. — O. DE LALEU, Sangsues. — Huin, Attacus Pernyi. — Notes d’apiculture. — E, VIANNE, Oiseaux insectivores. — Tables de l’année 1880. Bulletin de la Société d’études scientifiques d'Angers, 1880, 1°" fasc, — TROUESSART, ACariens. — À. MONTANDON, Liste de Coléoptères trouvés en Valachie. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 2° semestre 1880, n°° 25 et 26. — Tables du 4° semestre 4880. — 1° semestre 14881, n° 4. — H. VIALLANES, p. 4089, Sur les terminai- sons nerveuses sensitives dans la peau de quelques insectes. — S, JOURDAIN, p. 4091, Crustacés (analomie). (1) Les ouvrages marqués d’un astérisque (*) sont ceux offerts soit par les auteurs, soit par diverses personnes ou Sociétés savantes; ceux marqués de deux asté— risques (*”) ont été acquis sur Les fonds Pierret ; les autres ont été échangés contre les Annales. : Les publications qui ne renferment pas d’entomologie sont accompagnées du signe (©). (1881) 3° partie, 1, 2 Bulletin bibliographique. Deutsche entomologische Gesellschaft, Vereinsangelegenheiten, 1880, II. Entomologisk Tidskrift, 1880, n° 4. — (3 et A). O. REUTER, Hétéro- ptères de Finlande et de Scandinavie. — Biologie du Gastrodes abie- tis. — W. Scuôyen, Notices coléoptérologiques. — A. HOLMGREN, Aricia floralis. — A. WaAnGDAHL, Coléoptères suédois. — THENEDIUS, Faune lépidoptérologique scandinave. — J. SPANGBERG, Communica- tions entomologiques. Entomologists monthly Magazine (The), n° 200. — Diverses notes sur les Lépidoptères (FLETCHER, STAUDINGER, etc.) Coccides (DouGLas), Hyménoptères (FLETGHER), Coléoptères (BLATGH, GATES), etc. Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 193, 1 pl. col. — DONCKIER DE DON- zxEL, Aberrations de Lépidoptères. Naturaliste (Le), n° 43. — Diverses notes entomologiques. — L. FAIR- MAIRE, Descriptions de Coléoptères d’Océanie. — GUSTAVE FALLOU, Hémiptères nouveaux de Chine. Psyche, vol. II, n° 77. — A. WAILLY, Notes on a few Bombyces, Hy- brids, ete. — H.-A. HAGEN, On an aquatic Sphinx larva. Societé entomologique de Belgique, Comptes rendus p. GLXXXV à CXCI. — Becker, Communications arachnologiques. — Deux listes de Coléo- ptères (Allemagne, Belgique). Société Linnéenne du Nord de la France, n° 96. — Liste de Coléoptères. — Mœurs de l’Halicte. BérG (C.). Apuntes lepidopterologicos. (An. Soc. Gient, Argentina, t. X.) * Ip. La vida y costumbres de los Termitos (1 pl. n.). Buenos-Ayres, 1880. * A. LÉVEILLÉ,. Séance du 26G Janvier 1881. American Naturalist (The), janvier 1881. — Cotton Worm,. == Tortri« cidæ, etc. Année 1881. 3 Bulletin de la Société. académique de Brest, 2° série, t, VI, 2° fasc. () Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Metz, 2° série, 15° cahier, 2° partie. — BELLEVOYE, Anthrenus, Vanessa cardui. — J.-B. GÉHIN, 6° lettre sur les Carabiques. Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nimes, 8° année, n°” 8et 9. (©) Comptes rendus hebdom. des séances de l’Académie des Sciences, 1881, 4% semestre, n° 2 et 3. — Notes sur le Phylloxera de MM, Marës, DE SAVIGNON, etc, — J. DELAGE, Crustacés isopodes (anatomie). Naturaliste (Le), n° 44. — A, CHEVROLAT, Diagn. de Pachyrhynchus., — L. FAIRMAIRE, Diagn. de Coléoptères de la Mélanésie. Sociélé entomologique de Belgique, Comptes rendus. — Tables pour 1880. Société Linnéenne du Nord de la France, Bulletin n° 97. — Insectes qui dévorent les livres. BLANKENHORN (D'), RILEY (C.-V.), GAROVAGLIO (D'), CATTANEO (D' A.), Nombreuses brochures en diverses langues sur le Phylloxera et la viti- culture (n° 4 du journal der Weinbau), * OBerTaür (CH). Études d’Entomologie, 3° livr. Rennes, 1878, — Lépi- doptères de l’Afrique orientale et d’Algérie (5 pl. col.). * SIMON (E.), 2 tirages à part (Soc. ent. de Belgique) : 1° Suppl. à la Classif, des Opiliones mecostethi, etc. — 2° Faune arachnologique de la Nouvelle-Calédonie, * A. L Séance du 9 Février 2884. American Naturalist (The), février 1881, — Quelques notes d'entomol. générale, — Abeilles, anatomie, mœurs, etc. 4 Bulletin bibliographique. Anales ce la Sociedad española de Historia natural, tome IX, 5° fasc. — AuG. DE BorMmans, Orthopl. Derm. exot. (sp. n.), pl. n. et col. — Tables. Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova, t. XV. — F. Cxa- PUIS, Phytophages d’Abyssinie. — D' R. Gesrro, Coléopt. de l’Archi- pel Malais (îles de la Sonde). — A. FAuvEz, Slaphylinides des Molu- ques et de la Nouvelle-Guinée (2° mém.). — E. REITTER, Nilidulides nouv. (2 séries). — CH. OBERTHÜR, Lépidoptères de Scioa (Afrique équat.). — CANDÈZE, Élatérides malais (suppl.). — P. PAVESI, Arach- nides de Tunisie, — D° EMERY, Fourmis. — GRIBODO, Hyménopt. de Tunisie. — CH. OBERTHÜR, Lépidopt. océaniens (pl. col.). — SIGNo- RET, G. et esp. nouv. d’Hémiptères. Bulletin de la Société d’Insectologie agricole, janvier 1881. — Notes d’entomol. appliquée. — Phylloxera, OEstre, Anobium, Dermestes, Pyrale, Dacus oleæ, etc. Comptes rendus hebdom. des séances de l'Académie des Sciences, 1881, 4 semestre, n° 4. (©) Entomologists monthly Magazine (The), n° 201. — G. LEWIs, N. sp. de Damaster. — Ip., Cucujides du Japon (4 n. Sp.). — T. BLACKBURN, Cossonidæ des îles Hawaï (4 n. sp.). — SAuNDERS, Notes sur les poils des Hyménoptères. — DouGLas, Sur le genre Orthezia. — CAMERON, Dolerus d'Écosse (1 n. sp.) — Notes diverses : Mœurs, chasses, G.-T, PARRITT. — Descr, de la larve d’Euclidia glyphica. — Etc. Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 124. — Tables (1870-1880), — Peu d'entomologie. — Notes. Illinois State Laboratory of Nat. History, n° 8. ©) Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, t. XXVIL, 1° partie. (-) Mittheilungen des Schiveiz. entom. Gesellschaft, vol. VI, n° 2. — CHrisT, Zygænen uns. Südalpen (pl. col.). — STrERLIN, Oliorynch. (7 sp. n.). — 0. Srot, Excurs. in Guatemala. — STIERLIN, Tropiphorus (3 sp. n.), tableau synoptique. Année 1881. 6) Naturaliste (Le), n° 45. — L, FAIRMAIRE, Diagn. de Coléopt. d’Océanie. — A. CHEVROLAT, Diagn. de Pachyrhynchus. Sitzungsberichte der kais. Akademie der Wissenschaften, 1879, janvier à mai et octobre à décembre ; 1880, janvier à juillet. © Société entomologique de Belgique, Comptes rendus, janvier 1881. — Listes d'Hémiptères d'Allemagne, Provence, Alpes maritimes, Afrique australe. Société Linnéenne du Nord de la France, Bulletin n° 98. ©) (sauf dans la bibliographie). FAIRMAIRE (L.). Coléoptères du Nord de Afrique et d'Amérique, 2 tirages à part. (Rev. et Mag. de Zool., 1878-1884.) * PEYERIMHOFF (H.) et D' Macker. Catalogne des Lépidoptères d’Alsace, 4" partie (Macrolépid.), (Extr. Bull. Soc. Hist. nat, Colmar, 1880.) * REUTER (O.-M.). Velens Kapliga meddelanden (accouplements anormaux d'insectes). * THoMAs (D' F.). Synchitrium und Anguillula auf Dryas. * A. L. Séance du 22 Février 1884. Annual Report of the Board of Regents of the Smithson. Instit. for 1878. QC) — ERN. FAVRE, Notice sur Agassiz. Comptes rendus hebdom. des séances de l'Académie des Sciences, 1881, 1° semestre, n°‘ 5, 6 et 7. — Quelques noles concernant le Phylloxera et le traitement des vignes attaquées. Journal of the Royal Microscopical Society, février 1881. — Nombreuses noles anatomiques sur les Insectes, Myriapodes, Arachnides, Crus- tacés, Vers intestinaux, Infusoires, etc. (1 pl. noire). 6 Bulletin bibliographique. Naturaliste (Le), n° 46. — A, CHEVROLAT, Descr, de Curculionides. ANDRÉ (En.). Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, 8° fasc., 1°" janvier 4881 (2 pl. col.). * BRONGNIART (Cn.). Les Hyménoptères fossiles, 4° fasc. (annexe à l'ou- vrage précédent). * CLÉMENT (A.-L.). Éducations de Bombyciens séricigènes, fig. n. (Soc. d’Acclimat.) * A. L. Séance du 9 Mars 1881. Académie impériale des Sciences de Saëint-Pétersbourg. — BULLETIN, t. XXVI, n° 5. — D'F. MorAwiITz, Descr. des espèces de la fam. des Apides de l'Asie centrale. — A, BRANDT, Esp. de Crustacés de la Méditerranée. — Tables. Mémoires, t. XXVIIL, n° 2. ©) Annales de la Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon, 1879. QC) Annual Report of the Department of Mines, 1879. (-) Bulletin de la Société d’Étude des Sciences natur. de Nîmes, 1880, n° 40. ©) Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou, 1880, n° 2. — Baron pE CHAUDOIR, Essai monogr. sur les Morionides. — Mé- moire en langue russe sur le genre Acanthosoma ; n. sp., diagn. en allemand, — Lettres entomol., de MM. LEDER et BECKER, Bulletino del Naturalista Collettore, n° spécimen. Comptes rendus hebdom. des séances de l'Académie des Sciences, 1881, 1° semestre, n° 8 et 9. — ALpx. MILNr-Epwarps, Considér, génér. sur la faune carcinolog. des grandes profondeurs de la mer des An- tilles et du golfe du Mexique. — H. VIALLANES, Diptères (analomie). Année 1881. 7 — Nombr. notes anatomiques et autres sur les Infusoires, Vers intes- tinaux, etc., de MM. KUNCKEL, GAZAGNAIRE, VILLOT, elc. Entomologist®s monthly Magazine, n° 202. — Mac LACHLAN, Trichoptera and Neuroptera of the upper Engadine. — W.-L, DisranT, Notes on Exotic Rhynchota, Réduvides, 2 sp. n. — J. Enwarps, An additional Species of British Homoptera. — D°F. MÜLLEr, On female dimor- phism of Paltostoma torrentium. — BLACKBURN, Coléoptères des îles Hawaï : Anchomenidæ et Bembidiidæ, n. g. et n. sp. — RAGonor, Lépidoptères du Portugal (suite). — REUTER, Diagn. de 4 nouv. Pen- tatomides, — Notes diverses : Mœurs, Chasses, etc, Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 125. — Cap. XAmBeu, Note : Cicin- dèles françaises. — Notes diverses : Mœurs, Chasses, etc. Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol, XIL © Naturaliste (Le), n° 47. — ANGEY, Curculionides nouv. — FAIRMAIRE, Diagn. de Coléoptères de la Mélanésie. — M. G., Le Phylloxera en Australie. Psyche, Vol. III, n°78. — W.-H. Epwarps, Descr. of the preparat. stages of Apatura alicia. — Fr. Snow, Larva of Eurycreon frontalis. Société industrielle de Rouen. — Programme des Prix. Sociélé Linnéenne du Nord de la France, Bulletin n° 99, — CARPENTIER, Liste de Coléoptères récoltés à [a baie d’Authie. — Notes diverses : Fourmis, Mœurs. BERG (Prof. C.). Entom, aus dem Indianergebiet der Pampa. (Stett. Ent. Zeit., 1881.) * GueNÉE. Statistique d'Eure-et-Loïir : Lépidoptères. — Don de M* veuve Guenée. SEOANE (D° Vicror-Lopez). Neue Boiden-Gattung und Art von der Phi- lippinen, 4 pl. col. ©) (Abhand. d. Senck. Naturf. Gesells., XIL bd.) * At, 8 Bulletin bibliographique. Séance du 23 Mars 1881. Academy of Natural Sciences of Philadelphia (Proceedings), 1879. — Quelques notes entomologiques sur les mœurs de différents Articulés : Abeilles, Fourmis, Araignées, Orthoptères, Infusoires, Vers intesti- naux, etc. — Insectes fossiles dans l’ambre, — J.-S. KINGSLEY, Crus- tacés de Virginie, révision des Crangonides et Palæmonides, sp. n. (planches). Academy of Science of S'-Louis (Transactions), vol. IV, n° 4. ©) American (The) Naturalist, vol. XV, n° 3. — Quelques notes entomol. : Phylloxera, Cotton-Worm, mœurs de quelques Lépidoptères et Coléo- ptères, Entozoaires. Board of Trustees of Public Schools of the district of Columbia 1878-79 (5° Report). (©) Boston Society of Natural History : 1° Memoirs, Vol. HIT, partI, n° III. — ScupDpER, Palæozoic Cockroaches. 2° Occasional Papers, III, 1880, (©) 3° Proceedings, vol. XX, part IL, 1878, et part III, 4879. — D' H.- A. HAGEN, Larvæ of insects discharged throug the urethra (fin). — Remarks on white Ants — W.-H. PATTON, Synopsis of the New England species of Colletes. — Quelques notes d’entomol. générale. Bulletin d'Insectologie agricole, février 4881. — Notes d’entomol. appli- quée : Trichines ; Insectes nuisibles aux Crucifères, bois de char- pente, céréales, etc. (fig. noires). Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 4 semestre 1881, n° 40. — Trichines. Congresso intern. Filoxerico de Zaragoza, Session d'octobre 4880 (suite). Naturaliste (Le), n° 48. — TH. Goossens, Une Noctuelle utile. — Farr- MAIRE, Diagn. de Coléopt. de la Mélanésie. — CHEVROLAT, Diagn. d’Apocyrtus nouv. Année 1881. 9 Report of the U. S. Geol. Survey of the Territ., Vol. XII, — M.-D, LEIDY Fresh-Water Rhizopods (pl.). Società entomologica italiana (Bulletino della), 1880, L° trim. — CG.-E. DELLA-TORRE, Anophthalmus nouv. (pl.). — P. BarGAczi, Insectes fossiles. — F. FANZAGO, Myriapodes de Calabre (pl). — Bibliographie. — Notes d’entomol. appliquée. Société d'Histoire naturelle de Colmar (Bulletin), 20° et 21° années, 1879 et 1880. — RelBER et PUTON, Hémiptères Homoptères d’Alsace et de Lorraine, avec suppl. — H. pe PEYERIMUOrF et MACKER, Lépidoptères d'Europe, 4° partie. — Notes entomol. diverses, Mœurs, Chasses, etc. BRONGNIART (CH.). (Plusieurs tirages à part.) 4° Notice sur quelques Poissons des lignites de Menat (pl. n.). (©) — 2° Observations sur la Clepsine (pl. n.). — 3° Rapport sur l’excursion faite à Gisors en 1880. * BRONGNIART (CH.) et CORNU (M.). Observations nouvelles sur les épidémies sévissant sur les Insectes. * CorNU (M.), BRONGNIART (CH.) et Dumas. Sur une épidémie d'Insectes Diptères causée par un champignon. * GADEAU DE KERVILLE (H.). Les Insectes phosphorescents (4 pl. col.). * ScuDDER (SAM.). Myriapodes carbonifères. * AS, Séance du 43 Avril 48814. American Naturalist (The), avril 1881. — Diverses notes d’anatomie entomol. : Crustacés, Névroptères, mœurs (pl. n.). Annales de la Société entomologique de France, 5° série, tome X, 1880, 4° trimestre, planches 9, 40, 41 et 12, — Deux exemplaires pour la bibliothèque: 10 Bulletin bibliographique. Mémoires, p. 305-416. — Bulletin des séances, p. cxur à uit. — Bulletin bibliographique, p. 33 à 54. — Liste des Membres et Tables. L. BEDEL, Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires. Carnivora (Noteridæ, Catalogue des Dyticidæ ; Gyrinidæ et Calalogue idem), p. 257 à 288. L'année 1880 complète comprend 50 feuilles 4/2 (808 pages), 12 planches (4 col. et 8 n.). Berliner entomologische Zeitschrift, 1881, 1° fasc, — D' F. KARsCH, Faune des Coléopt. des îles Sandwich, Marshall et Gilbert (n. sp.). — Arachnides et Myriapodes de Micronésie (n. sp.). — Diagnoses d’Araignées du Japon (n. sp.). — Goléopt. de l’expéd. de Rohlf en Afrique, 4878-1879 (n. sp.) — Camarotus du Musée de Berlin, — Scorpions d'Europe : tableau syn. (n. sp.). — Articulés d’Angola. — D.-L. SOHRAGEN, Notes lépidoptérol. — D' H. DEw1ITz, Sur les ailes des Phryganes et des Lépidoptères, — Larve et nymphe de Liponeura brevirostris. — D' O.-M. REUTER, Acanthosomina et Urolabidina nouv. ou peu connus. — D' Q. THiEME, Nouv. Coléopt. de l’Asie orientale et centrale. — Rog. LATZEL, Myriapodes d’Autriche-Hongrie. — FrD. STEIN, Nouv. Gryllide du Japon. Bulletin of the U. S. Geol. and Geogr. Survey of the Territories, vol. VI. — Gros, Liste des Agrotis des États-Unis (n. sp.). Comptes rendus hebdom. des séances de l’Académie des Sciences, 1881, 1° semestre, n° 11, 12, 43 et 44. — Prix décernés : 1° Prix Savigny, à M. Grandidier : Recherches sur les faunes de Madagascar et de Zanzibar, — 2° Prix Thore, à MM. Vayssière et E. Joly : Métamorph. du Prosopistoma punctifrons. — Énumération des questions mises au concours pour 1884 et années suivantes. — Notes sur le Phylloxera : LICHTENSTEIN, VALÉRY MAYET, SAINT-ANDRÉ; découverte de l’œuf d'hiver. Deutsche Entomol. Zeitschrift, 1881, 1° fasc. — H. REINHARD, Beiträge zur Kenntniss einiger Braconiden-Gattungen. — KRAATz, Div. notes : Blaps, Coléopt. monstrueux, Pénis des Goléoptères, Gétonides de Ma- dagascar, Var. du Carabus monilis, etc. — Le MÊME, Div. notes : Prosodes, Criocephalus européens, Cétonides européens et exotiques, Année 1881, ai Trematodes, etc. = J. STussINER, Coleopterol. Streifzäge in Istrien, — L. VON HEYDEN, Coléopt. monstrueux, etc. — Epm. REITTER et H. SIMON, Monogr, du G. Leptomastax, n. sp. —J, WxisEe, Coccinellides. — LINDEMANN, Scolylus de Russie. — ReiTTer, Coléopt. de Dalmatie et Montenegro, sp. n. de div. auteurs. — L von HEYDEN et Ep. RerTTer, Coléopt. nouv. des Asturies, — ED. REITTER, Trogoderma nouv. d'Australie. Entomologist’s monthly Magazine (The), n° 208. — VW.-LL DISTANT, Lycénides nouv. de Penang. — STAINTON, Entomologie du Portugal : Lépidoptères (suite). — W. Bucker, Premiers états de l'Hydrocampa nymphealis. — R. MAG LAGHLAN, Nouv. esp. de Trichoptera d'Écosse (fig.). — G. Lewis, Helota nouv. du Japon, — Notes, Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 126. () (sauf dans les communica- lions.) Naturaliste (Le), n° 49. — L. FAIRMAIRE, Diagnoses de Coléoptères de Mélanésie, Psyche, Vol. INT, n° 79. — V.-T, CHAMBERS, Larves de Tinéites, — S, ScupDERr, Insectes fossiles, Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, 1881, janv. et févr, — Comptes rendus de divers ouvrages ayant trait à l'Histoire natur. et à l’Entomologie. Société acad. hispano-portugaise de Toulouse (Bulletin), 1880, n° 4. © Société entomologique de Belgique, 1880. — Baron M. DE CHAUDOIR, Monographie des Scaritides (fin). — Preupaomme DE Borre, Étude sur les espèces de la tribu des Féronides qui se rencontrent en Bel- gique (suite). Société d’Étude des Sciences naturelles de Nîmes (Bulletin), 8° ann., n°° 41 et 12 © Soctélé des Amis des Sciences naturelles de Rouen, Extrait des procès-ver- baux, 1879-1880. — Compte rendu annuel 14880 : Peu d’ entomologie, quelques notes de chasses entomologiques. Sprawozdanie Komisyi Fizyjograficznéj (Académie de Cracovie), 1880. ©) 42 Bulletin bibliographique. Stetliner entomologische Zeitung, 1880, — E. VON HAROLD, Coprophages de la Nouvelle-Grenade (Steinheil), — E. Wexncexe, Nouv. Haliplus. — D°H. HAGEN, Phryganes. — D' Fucus, Div. notices lépidoptérol., nov. Sp. — E. von HArOLD, Galérucites de l'Inde, n. sp. — C.-A, Donrw, Exotisches, n. sp. — H. Kozge, Psocines, n. sp., tableaux. — L. FAIRMAIRE, Elytrurus des îles Viti, n. sp. — J. LIGHTENTEIN, Pemphigus (lableaux). — L. FairMaAIRE, Révis. des Zonitis d'Australie, n. Sp. — D EPPELSHEIM, Nouv. Staphiliniens. — F.-0. BÜTTNER, Microlépidoptères de Poméranie. — Nombr. notes nécrologiques et bibliographiques, Comptes rendus de voyages entomol., Listes de chasses, Suites d’articles déjà parus, etc. Verhandlungen der k. k. zool.-botan. Gesellschaft in Wien, 1880. — Fr. KRASAN, Infusoires. — TH. BELING, Métamorph. de Cœnomya ferruginea (fig.). — J, Mix, 3 notes sur les Diptères, nov. sp. — MôscaLer, Faune lépidoptérol. de Surinam (suite). — J. STUSSINER, Leptomastax Simonis, n. sp. — H. LEpEr, Faune coléoplérol. du Caucase, n. sp. de divers auteurs (suite). — Kr.-A, WACHTL, Galles d'Insectes d'Europe, n. sp. — EuG. KEYSERLING, Nouv. Araignées d'Amérique. — Fr. Lüw, Pemphigus, individus sexués. ANDRÉ (En.). Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, 9° fase., 4:pl:col."" GADEAU DE KERVILLE (H.). Le Taupin des moissons. * Puron (D° A.). Énum. des Hémiptères récoltés en Syrie par M. Abeille de Perrin, n. sp. * RILEY (CHARLES). Further facts about the natural enemies of Locust’s. * A. L. Séance du 27 Avril 41881. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne du Nord de la France, n° 100. — E. DeLaBy, Contributions à la faune locale (Coléopt.), Année 1881. 43 Mittheilungen der schweizerischen entomologischen Gesellschaft, vol. VI, Heft 3, 1881. — H. 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Simon, Deux nouvelles espèces d’Obisium anophthalmes du sous-genre Blethrus. — GESTRO, Enumerazione dei Lucanidi raccolti nell’Archipelago Malese e nella Papuasia dai Doria, Beccari e d’Albertis, — D'OsTEN-SAKEN, Enumeration of the Diptera of the Malay Archipelago collected by Beccari, d’Albertis and others. — Emery, Viaggio ad Assab nel Mac Rosso, dei Doria ed Beccari con il Avviso « Explorature ». I. Formiche. — PAvesr, Studi sugli Arachnidi Africani : Arachnidi d’Inhambane. — S.-A, DE MARSEUL, Histérides nouveaux. — RÉGimBarT, Nouvelle espèce du genre Hydro- vatus. — V. SinoreT, Revue des Cydnides contenus dans la collec- tion du Musée civique d'Histoire naturelle de Gênes. — GESTRO, Aliquot Coleopterorum Musei civisi Januensis diagnoses. — Offert par M. le marquis G. Doria. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 1881, 1° semestre, n°° 15, 16, 17 et 18. — COoRNU et BRONGNIART, Pucerons attaqués par un Champignon. — MEGNIN, Développement du Tricuspidaria nodulosa, el sur son Cysticerque. — V. MAYET et LAUGIER, Sur le Phylloxera. — J. LICHTENSTEIN, Migration du Puce- ron du Peuplier (Pemphigus bursarius). — CHATIN, Trichines enkys- tées dans les parois intestinales du Porc. Feuille des Jeunes Naturalistes (*), 11° année, n° 127, 1% mai 1881. — ApLer, Les Cynipides (Analyse et traduction par LICHTENSTEIN). — FRANCK, Recherches sur l'appareil olfactif des Insectes. — TINSEAU, Panaphantus atomus (Psélaphien). — TARLÉ, Diphtera ludifica et Deilephila livonica. — Noxr, Aberration de la Vanessa cardui. — TesrouT, Éducation de l’Attacus Atlas. — TARIEL, Variétés de la Coccinella 41-punclata, — DuTreux, Macroglossa stellatorum observé près de Bougival. Journal and Proceedings of the Royül Society of New South Wales, vol. 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Bonnier, p. 61, Les Fleurs et les Insectes (suite). Bulletino del Naturalista Collettore, 1"° année, n° 5. ©) Comples rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 41 semestre 1881, n° 19 et 20. C) Proceedings of the Scientific Mectings of the Zoological Society of London for the year 1880, part. IV (novembre et décembre). — MARTIN JA- coBx, p. 588, On a Collection of Phytophagous Coleoptera made M. Buckley at Easter Ecuador (2 pl. n.). — F.-D. GODMAN et O. SALVIN, p. 609, Descriptions of some supposed new-Species of Butterflies from New Guinea (pl. n.). — A.-G. BUTLER, p. 666, On a Second Collection of Lepidoptera made in Formosa by H.-E. Hobson. Proceedings (The) of the Linnean Society of New South Wales : Vol. IV, 4° partie. — W.-A. HASWBEL, p. 403, Note supplemen- tary to a paper on the Australian Leucosiidæ. — LE MÊME, p. A31, On the Australian Brachyura Oxyrhyncha (3 pl. n.). Vol. V, 1" partie. — W.-A. HASWEEL, p. 97, On some new Am- phipods from Australia and Tasmania (3 pl. n.). Vol. V, 2° partie. — E. M£yriCKk, p. 132, Descriptions of Austra- lian Microlepidoptera (suite). — LE MÊME, p. 204, Continuation du travail précédent, Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, mai 1881. Société d'Études scientifiques du Finistère. — Procès-Verbaux des séances des 40 mars et 44 avril 1881 : Diverses notes entomologiques par M. HERVÉ. Transactions of the Zoological Sociely of London, vol. XI (3° et 4° parties). — F. Moon, On the Genera and Species of the Lepidopterous sub- family Ophiderinæ inhabiting the Indian Region (3 pl. col.). Année 1881. 17 Tijdschrift voor Entomologie uitgegeven door de nederlandsche entomo- logische Verceniging, vol. XXIV (1880-81). Fasc. 1°. — C. RITSEMA, p. LxxxI, Nieuwe naamlijst van neder- landsche Suctoria (Pulicidæ), met eene tabel voor het bestemmen der inlandsche geslachten en soorten. — F.-M. VAN DER WULP, P. XC, Snellen van Vollenhoven als entomoloog geschets (avec portrait). — E. PIAGET, p. 1, Quatre nouvelles Pédiculines (1 pl. n.). — Ep. EVERTS, p. 9, Bijdrage tot de kennis der Nitidularien (avec tabl. dichotom. et 8 pL n.). Fasc. 2. — CG. RITSEMA, p. xx, Tweede Supplement of de naamlijst der nederlandsche Hymenoptera Anthophila. — Ep. EVERTS, p. “xxx, Tweede Supplement op de lijst der in Nederland voorkomende schildvlengelige insecten (Coleoptera). — Le MÊME, p. 33, Bijdrage tot de kennis der Nitidularien (suite et fin). — P.-C.-T. SNELLEN, p. 61, Eenige woorden ter herinnering aan GC. Fransen. — LE MÊME, p. 64, Lepidoptera van Celebes (suite, avec 4 pl. col.). Wolf's Naturwissenschaftlich-Mathematisches Vademecum (Catalogue n° 8 de la librairie Kôssling, à Leipzig). * FALLOU (J.). Note sur l'éducation de diverses espèces de Lépidoptères séricigènes faite à Champrosay. (Extr. Bull. Soc. d’Acclim.) Broch. in-8°. * SCuDDER (S.-H.). List of Orthoptera collected by A.-S. 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Bulletin de l’Académie d'Hippone, 1881, n° 16. — DESBROCHERS DES Loces, Coléoptères nouveaux ou peu connus de l’Afrique du Nord (4 mémoire : Ténébrionides). — Quelques notes entomologiques dans les procès-verbaux des séances. Bulletino delkCollectore Naturalista, n° 6, juin 1881. — Note sur le Phyl- loxera. Bulletino della Società entomologica Italiana, 1881, 1° trim. — D" P. MAGrEeTTI, Sugli Imenotteri della Lombardia, 1% mém. — G. Gri- B0Do, Escursione in Calabria, 1877-78 : Imenotteri. — G. CAVANNA, Rassegna entomologica. — Compte rendu de divers travaux d’entomo- logie. — Tables pour 1880. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1880. — D' Popuzus, Catalogue des Hémiptères du département de l'Yonne. Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Béziers, 4° année, 1879. — J., LICHTENSTEIN, Le Phylloxera : Comment un roman peut devenir de l’histoire. — JaussaAn, Le Phylloxera. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 1 semestre 1881, n° 21 (23 mai 1881). C) Entomologists monthly Magazine (The), n° 204. — BARRETT, Notes on British Tortrices (suite). — JorpAN, Lepidoptera of the Valais. — RipLey, New sp. of De Geeria. — CAMERON, On Parthenogenesis in Année 1881. 19 the Tenthredinidæ. — Scorr, New G. and two sp. of Hemiptera Heteroptera from South America. — BATES, N. sp. of Longicorn Coleopt. allied to Colobothea. — Notes diverses. N° 205. — MEADE, Annotated List of Brit. Anthomyiidæ, — Lewis, On the supp. effect of the Winters in Japan on the smaller Coleopt. — FowLer, The Coleoptera of Askham, Bog. York. — MATHEw, Lepidopt. of Gallipoli (List). — Ripcey, Thysanura of Canaries and Madeira. — Notes diverses : EATON, An announcement of new G. of the Ephemeridæ (suite). Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 128. — ERN. ANDRÉ, Les Fourmis moissonneuses. — Communications : Quelques notes entomol. Naturaliste (Le), n° 52. — DE LArITOLE, Calendrier du Lépidoptériste. — C.-F. Ancey, Descriptions de Coléoptères nouveaux. N° 53. — L. FAIRMAIRE, Diagnoses de Coléoptères nouveaux. Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique (juin 14881). — Comptes rendus de quelq. travaux de M. Alph. Milne-Edwards sur les Crustacés fossiles. Société entomologique de Belgique. — 1° Annales 4880, 4° trimestre. — W. RozLors, Additions à la faune du Japon : Nouv. esp. de Curcu- lionides et familles voisines. — Euc. Ducës, Métam. du Bruchus Barcenæ (1 pl. n.). — L. MÉzisE, Les Lucaniens de Belgique. — DONCKIER DE DONZEL, Supplément au Catalogue des Coléoptères de la Faune belge, — [n., Révision du Catalogue des Staphylinides de la Faune belge. — Liste des Staphylinides trouvés par M. Neylaerts à Bréda et dans les environs. — L. LETHIERRY, Liste des Staphyli- nides rencontrés jusqu'à ce jour dans le département du Nord. — L. Becker, Études sur les Scorpions (1° article, 2 pl. n.), — W. RoELors, Note sur le genre Xerodermus Mots. 2 Comptes rendus, série III, n° 9, 3 et 4. — DE SÉLYS-LONG- cHAmrs, Nouveau genre de Cordulines : Neophya (fig.). — PREUD- HOMME DE BORRE, D' JACOBS et A. DE BorMans, Listes de chasses en Allemagne : Coléoptères, Hyménoptères, Diptères, Orthoptères. — L. BECKER, Communications arachnologiques. — PREUDHOMME DE Borre, Onilis nouveaux. — Notes diverses. — P, MABILLE, Note ‘20 Bulletin bibliographique. sur plusieurs envois de Lépidoptères de Madagascar. — MAC LACHLAN, Note sur la femelle du Diastatomma tricolor Pal, de Beauv. — Notes diverses. BORRE (PREUDHOMME DE). Matériaux pour la Faune entomologique du Brabant, Coléoptères, 1'° cent. Bruxelles, 1881. * Ip. Descr. d’une espèce nouvelle du genre Onitis et des femelles des O. Lama et Brahma, etc. * HOoRvATH (D'). Hemipterologiai Küzlemenyek. 1880. * Ip. Hemiptera nova vel minus cognita. 1881. * Mac LACHLAN (R.). Note sur la femelle du Diastatomma tricolor Pal, de Beauv. 1881. * Ip. Notes on Odonata collected by M. Buckley in Ecuador. 1881. * A. L. Séance du 22 Juin 2884, Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, t. XXVIL, n°% 4 et 2. — D°F. MorAWiTZ, p. 213, Die russischen Bombus-Arten in der Sammlung der Kaiserlichen Academie der Wissenschaften. Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes, 9° année, n° 4 et 2. — Quelques notes entomologiques dans le Compte rendu des séances, p. 17 et suiv. Comptes rendus des séances de la Société entomologique de Belgique, série III, n° 5 (7 mai 1881). Comptes rendus hebdomadaires des séances ‘de l’Académie des Sciences, t XCII, 4° semestre 1881, n°’ 22 et 23. €) Année 1881. 21 Journal of the Royal Microscopical Society of London, vol. I, part. 3 (juin 14881). — Summary of current researches relating to entomology, p. 441-456. Mémoires de l'Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, VII série, tome XXVIII, n° 3. () Naturaliste (Le), 3° année, n° 54, — MAURICE GIRARD, Bibliographie. * + Psyche (Organ of the Cambridge entomological Club), vol. III, n° 80. — V.-T. CHAMBERS, p. 447, Further notes on some Tineid Larvæ (suite). BERCE (E.). Faune enlomologique française. Lépidoptères, vol, VI (Del- toïdes, Pyralides). 4 vol. in-8°, 398 pages, 9 pl. col. Paris. — Offert par M. E. Deyrolle. * CoRNU (MAx.) et BRONGNIART (CH.). Sur des Pucerons attaqués par un Champignon. (Extr. Comptes rendus Acad. Sc.) * GIRARD (MAURICE). Trichine et Trichinose (Extr. Manuel génér. de l’Instr. prim.). Broch. in-8° avec fig. * HERMAN (Orro). Sprache und Wissenschaft (Critique sur l’adoption d’une langue scientifique unique, dédiée à M. le D° J. Kriechbaumer). (Extr. Termeszetrajzi Füzetek.) * KiLLiAs (D° E.). Beitraäge zu einem Verzeichnisse der Insectenfauna Graubündens (Lepidoptera). (Extr. Jahres. Bericht der Nalurf. 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KINGs- LEY, p. 532, Record of American Carcinology for 1880. — NoTes DIVERSES, p. 566 : Dimorphism in Cynipidæ ; Blepharoceridæ; Braula cœca not particularly injurious to the Honey Bee ; Economic Entomo- logy in England ; The cullivation of Pyrethrum and manufacture of the Powder; Trees attractive to Butterflies; Hudson Bay Lepidoptera ; Trade in Insects; Ants Injurious in Arizona; Larvæ of Coleoptera ; Covering of Egg-puncture mistaken for Dorthesia ; Saw-fly ; Supposed Army Worm in New-York and other Eastern States; Migration of Butterflies ; Classification of the Mites; Carrying out the Law; Locusts in Mexico in 1880. Bulletin mensuel de la Société linnéenne du Nord de la France, n° 102. — Quelques notes entomologiques dans lExtrait des Procès-Verbaux : Tenthrède du pin, conservation des larves dans les liquides, etc. Bulletino del Naturalista Collettore, 4°° année, n° 7. — Gli sciami artifi- ciali in apicullura. — L’Influenza delle ferrovie nella propagazione delle crittogame e della Phylloxera. Butterfties (The) of Europe illustrated and described by H.-C. Lang (pros- pectus avec 4 pl. col. specim.). Comptes rendus hebdomaduires des séances de l'Académie des Sciences, 4e semestre 4881, n°° 24, 25 et 26; 2° semestre 1881, n° 1. () — Tables du 2° semestre 1880. Entomologis®s monthly Magazine (The), n° 206 (juillet 1881). — A.-E. EATON, p. 25, An announcement of new gen. of the Ephemeridæ (fin). — R.-H. Meane, p. 27, Annotated list of British Anthomyiidæ (suite). — G.-F. MATHEW, p. 29, List of Lepidopt. observed in the neigh- bourhood of Gallipoli in 1878 (suite). — Rev. J. HELLINS, p. 88, Note on the egg, and some peculiarity of struct. in the larva, of Himera pennaria. — Baron OSTEN-SACKEN, p. 35, Thyreophora antipodum, new spec. of Diptera. — R. MAC LACHLAN, p. 96, On two new Panor- Année 1881. 23 pidæ from West. North America (fig.). — NOTES DIVERSES : Lepido- ptera at Barnwel Wold; Abundance of larvæ of Charæas graminis ; Eupithecia consignata at Box Hill; Genus Eustra in Japan; Coleo- ptera, etc. near Hartings; Notes on Coleopt. taken near Hartings ; Cicada montana; The Hemiptera of Finland; Notes on Spring Hyme- noptera in 1881; Hypopus parasitic on Ants; The generic term Degeeria. — NÉCROLOGIE : baron M. de Chaudoir ; John Blackwall. — D. SHarP, p. 46, Some new Species and Genera of Coleoptera from New Zealand (commencement). Feuille des Jeunes Naturalistes, 11° année, n° 199. —L. Gavoy, p. 122, Deuxième excursion au pic d’Alaric. — COmMunicaTIoNs : Hivernage des Papillons nocturnes dans les cavernes. Koninklijk Zoëlogisch Genootschap « Natura Artis magistra » te Amster- dam. — Catalogus der Biblioteek (1881). Naturaliste (Le), n° 55. — HAuRY, p. 438, Étude sur le Carabus intri- catus. — A. CHEVROLAT, p. 439, Diagnoses de Coléopt. nouv. * Proceedings of the Scientific Meetings of the Zoological Society of Lon- don, 1881, part I (janvier et février). — Account of the Zoological Collections made during the Survey of « Alert » in the Straits of Ma- gellan and on the Coast of Patagonia : E.-J. Miers, p. 61, Crustacea (4 pl. n.); C.-0. WATERHOUSE, p. 80, Coleoptera; A.-G. BUTLER, p. 82, Lepidoptera, Orthoptera and Hemiptera. — J.-0. WEsrwoon, p. 441, Descriptions of some new Exotic Species of Moths (2 pl. n.). — À.-G. BuTLer, p. 175, On the Lepidoptera collected in Socotra by Prof. I.-B. Balfour (1 pl. n.). Psyche, organ of the Cambridge entomological Club, vol. TIIT, n° 81 (janvier 4881). — W.-H, EnwarDs, p. 459, Of the number of Molts of Butterflies, with some History of the Moth Callosamia Promethea. Publicazionti del R. Instituto di Studi superiori pratrici e di perfeziona- mento in Firenze, 3 fase. dont un avec pl. n © Revue des travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique, juillet 1881, © 2h Bulletin bibliographique. Transactions of the Zoological Society of London, vol. XI, part 5, €) BARGAGLI (PrERO). Di tre opuscoli sugli Insetti fossili e sulle formazioni inglesi e straniere nelle quali sono strati scoperti avanzi d’Insetti, publicati da H. Goss. Broch in-8°. (Extr. Bull. Soc. entom. ital., ann. XII.) * GogerT (D' E.). Révision monographique des espèces françaises de la famille des Tabanidæ. Broch. in-8°. (Extr. Ann. Soc. lin. Nord Fr.) * ScHAuFuss (D° L.-W.). Nunquam otiosus. Zoologische Mittheilungen, vol. II, Dresde, 1872, in-8°*. — L'AUTEUR, p. 243, Tabellen-Entwurf zur Bestimmung der Pselaphiden-Gattungen. — P. 259-274; p. 281- 290 ; p. 357-360, Beschreibung einiger Pselaphiden. — P. 293, Halti- ciden Neu-Grenada’s. — P. 311, Drei neue Arten der Gattung Ela- phocera. — P. 318-344; p. 361-362, Beitrag zur Käfer-Fauna Spaniens. — P. 385, Die Cucujiden-Gattung Platamus. — P. 389, Die Cucujiden Gattung Telephanus. — P. 398 et 412, Ueber Mero- physia, Colovocera und Reïtteria (avec tab.). — P. 401, Die Arten der Gattung Amorphocephalus (avec tab.). — P. 408, Die mir bekann- ten Arten der Gattung Scythropus (avec tab.). — P. 411, Zwei neue Colposcelis Arten. — P. 417, Zwei varietäten von Parnassius Nomion (avec tab. du g. Parnassius). — P. 423, Ueber Argopus (avec tab.). — P. 450, Ueber Pselaphidengattungen. — P. 249, 318, 361, 425, &h1, Die bisherigen Arbeiten des Herausgebers. (Reproduction de notes et descriptions d'espèces nouvelles déja publiées par Pauteur dans le Bulletin de la Société l’Isis, la Rev. et Mag. de Zool., les Ann, de la Soc. ent. de Fr., etc.) * Simon (E.). 4° Révision de la famille des Sparassidæ (Arachnides). Broch. in-8°, 431 p. (Extr. Actes Soc. Lin. Bord.) — 2° Arachnides nouveaux ou peu connus des provinces Basques. Broch. in-8°, 6 p. (Extr. Anal. Soc. Esp. de Hist. Nat.) — 3° Descriptions d’Arachnides nouveaux d’Espagne et de Portugal. Broch, in-8°, 4 p. (Extr. Anal. Soc. Esp. de Hist. Nat.) — 4° Descriptions d’Arachnides nouveaux d’Afrique. Broch. in-8*, 45 p. (Extr. Bull. Soc. zo0ol. Fr.) * UHAGON (bon SERAPHIN). Especies nuevas del Género Bathyscia encon- Année 1881. 25 tradas en Vizcaya. Broch. in-8°, 44 p. (Extr. Anal. Soc. Esp. de Hist, Nat.) * JB: Séance du 27 Juillet 1884. ° Annales de la Société entomologique de France, 6° série, tome 1°", 1881, 1° trimestre, planches 4, 2, 3 et 4. — Deux exemplaires pour la Bibliothèque. Statuts et Règlement de la Société entomologique de France. Mémoires, p. 5—144. — Bulletin des séances, p. 1—xLvitr. L. BEDEL, Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires; 2° sous-ordre : Palpicornia (Hydrophilidæ), p. 289-304. Annual Report of the Board of Regents of the Smithsonian Institution, for the year 1879. 1 vol. cart. Washington, 1880. © Bulletin mensuel de la Société Linnéenne du Nord de la France, n° 103, 1881), © Bulletin d’'Insectologie agricole, par la Société centrale d’Apiculture et d'Insectologie, 6° année, n° 5 et 6 (mai et juin 4881). — Cosson, Le Tyroglyphe ou Giron du fromage. — Savarp et RAMÉ, Guêpes cartonnières (avec 4 bois). — MAURIGE GirARD, Hylurgus des Pins et ses ravages (1 bois). — De Riscaz, Éducation du Ver à soie du Chêne. — VrANNE, Conférence sur les Insectes nuisibles aux céréales (6 bois). — REDACTION : Dimensions du Phylloxera de la Vigne; — Entomologie pratique : Manière de recueillir et de conserver les In- sectes (1 bois). Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 2° semestre 1881, n° 2 et 3. — CH. BRONGNIART, Slructure des oothèques des Mantes ; éclosion et première mue des larves. — Notes sur le Phylloxera. 26 Bulletin bibliographique. Entomologisk Tidskrift, Band I (1881), Häft 4 et 2, — SANDAKL, Soc. ent. de Stockholm, travaux en 1880. — WALLENGREN, Coleoptera Transvaaliensia. — SPANGBERG, Espèces de Gyponæ. — AURIVILLIUS, Om en samling Gärilar frär Gaboon. — HOLMGREN et ZETTERLUND, Parasite de Vanessa c-album. — M. Vox, Pavages des Hannetons et Taupins. — ReuTER, Hétéropières de la Finlande et de la Scandinavie. — WALLENGREN, Genre nouveau de Tinéiles. — Daëm, Mœurs des Guêpes. — ENELL, Phosphorescence du Ver luisant. — AURIVILLIUS, BERYROTH et BUDDE-LUND, Litteralur entomol. 1880. Memoirs of the Peabody Academy of Science, vol. TI, n° v et vi, Salem May 1881, avec 2 pl © Naturaliste (Le), n° 56, 45 juillet 4884. — Haury, Étude sur le Carabus intricatus, * © Psyche, organ of the Cambridge Entomological Club, vol. III, n° 82. — H. Epwarps, Chenille de la Callosamia Promethea ; chrysalide du Limenitis disippus. Sociélé d’études scientifiques du Finistère, procès-verbaux des séances de janvier à juin 1881. * ©) BELON (R. P. Fr.-MARIE-JosErn). Ccléoptères de France, famille des Lathridiens, 4'° partie. (Extr. des Ann. de la Soc. Linnéenne de Lyon.) * Horn (H.). Descriptions of new North American Coleoptera, in the Cabi- net of the Entomological Society of Philadelphia (G. Nomaretus, Arho- podus, Clytus, Leptura, Ægilopsis et Euryoptera), avec 4 pl. col * LECONTE (JOHN-L.). 4° Synopsis des Lampyridæ des États-Unis d'Amé- rique, — 2° Coléoptères nouveaux de l'Amérique du Nord (11 es- pèces). * E, D. Année 1881. 27 Seance du 419 Aoùt 1S8S1. L _ American Naturalist (The), août 1881, vol. XV, n° 8 — Rirey, The Egg-case and Larva of Hydrophilus triangularis Say (avec 8 bois), p. 660. Annali di Agricoltura (Ministero d’Agricoltura, Industria e Gommercio), 1881, num. 8/4. Relazione intorno ai lavort della R. Stazione di Ento- mologia agraria di Firenze per gli anni 1877-1878, per Ad. Targioni- Tozzetti. Parte scientifica. — Coleotteri in generale; dei Coleotteri nocivi in particolare; Ortotteri non genuini; Lepidolteri ; Fisapodi (Thrips); Omotteri (Coccidi). — 3 planches et bois nombreux. Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou, 1880, n° 8, t. LV. — Prôrz, Die Hesperünen-gattung Goniurus Hüb. und ihre Arten, p. 4 — KoxkusEW, Zweiter nachtrag zum « Verzeichniss der bis jetz in der Umgegend von Jaroslav auf gefundenen Käfer des Herrn M. von Bell » (Coléoptères), p. 23. — Carisropx, Neue Lepidopteren des Amurgebietes, p. 33 à 120. — LINDEMAN, Zwei neue, dem Getreide schädliche Insecten Russlands (Eurytoma hordei et Cecidomyia cerea- lis), 7 bois, p. 126. Bulietin mensuel de la Société Linnéenne du Nord de la France, n° 104, février 4881, 10° année, 1. V,. — Chasse d'hiver dans les fourmi- lières. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 2° semestre 1881, n° 4 et à. (©) Entomologist®s (The) monthly Magazine, n° 207 (août 4884). — Srarr, Coléoptères de la Nouvelle-Zélande (fin), p. 49. — Enwarps, Bythos- copidæ anglaises, p. 51. — Mac LAGHLAN, Dilar americanus (sp. n.), p. 55. — Moncrearr, Gelechia brizella, p. 56. — BucxLer, Larve d’Ennychia octomaculalis, p. 57. — BurLer, Genre Ophthalmophora (Géométrides), p. 59. — BurTon, Amphidasis betularia, p. 61. — — MEADE, Anthomyiidæ anglaises (Spilogaster), suite, p. 62. — Scorr, Genre Deltocephalus, p. 65. — Notes sur divers Hémiptères, Lépido- ptères, Coléoptères, etc., p. 67. 28 Bulletin bibliographique. Feuille des Jeunes Naturalistes, 11° année, août 1881, n° 130. -— CHAM- BOLLE, Vitalité d’un Cerambyx heros, p. 139. Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, VII: série, t. XXVIIT, n°° 4, 5 et 6. (©) Naturaliste (Le), n° 57 (août 1881). * ©) OLIVIER (E.). Olivier (G.-A.), membre de l'Institut de France, Sa vie, ses travaux, ses voyages. Documents inédits (1756-1814). * — Deux exemplaires offerts par notre collègue M. Ernest Olivier. SIMON (EUGÈNE). Les Arachnides de France, t. V, 1"° partie (Epeiridæ, supplément ; Theridionidæ, commencement). * — Offert par l’auteur. Est De Séance du 24 Aoùt 1881. An account of the Petrological, Botanical and Zoological collections made in Kerguelen’s land and Rodriguez during the transit of Venus expe- ditions, carried out by order of her Majestys Government in the years 1874-1875. (Philosophical Transactions of the royal Society of London, vol. GLXVIIT (extra volume), 1879, avec 9 planches d’'Entomo- logie.) * — Offert par M. J. Bigot. L The collections from Kerguelen Island. — Miers, Crustacea, p. 200. — BRADY, Entomoslraca, p. 215. — CAMBRIDGE, Arachnida, p. 219. — EATox, Insectes en général, p. 228. — WATERHOUSE, Co- leoptera, p. 230. — EATON, Lepidoptera, p. 235. — VERRALL, Diptera, p. 288. — EATON, Neuroplera, p. 248. — LusBocx, Collembola (Li- piuridæ), p. 849. — G1EBEL, Mallophaga (Acariens, etc.), p. 250. — Mac Inrosx, Marine Annelida, p. 258. — RAY LANKESTER, Terrestrial Annelida, p. 264. Année 1881. 29 IL. The collections from Rodriguez. — Miers, Crustacea, p. 485. — BuTLer, Myriapoda and Arachnida, p. 497. — WATERHOUSE, Co- leoptera, p. 510. — Sir, Hymenoptera, Diptera and Neuroptera, p. 534. — Burzer, Lepidoptera, Orthoptera and Hemiptera, p. 541. — GRUBE, Annelida, p. 554. Annales de la Société Linnéenne de Lyon, t. XXVI. 1879, et-t. XXVII, 1880. Tome XXVI. — ABEILLE DE PERRIN, Chrysides, p. 4. — MULSANT, Notice sur Perroud, p. 409. — MuLsANT et GOBERT, Aphodius mossu- lensis et Beloni, sp. n., p. 121. — BELON, Coléoptères de France : Lathridiens, 4" partie, p. 457. Tome XXVII. — MuLsanT et Rey, Coléoptères de France : Brévi- pennes (Omaliens, Pholidiens), p. 1. Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou, 1880, n° 4. — LiNDEMAN, Ueber Eurytoma (Isosoma) Hordei, albinervis, Lasio- ptera (Gecidomyia) cerealis und ihre Feinde, p. 378. Bulletin de la Société d’Étude des Sciences naturelles de Nîmes, 9° année, mars et avril 1881, n° 3 et 4. (©) Bulletino del Naturalista Collettore, Siena, Agesto 1881, n° 8. — Una Crittogama insetticida, p. 2. * Comptes rendus hebdom. des séances de l’Académie des Sciences, 1884, 2° semestre, n°* 6 et 7. — KÜNCKEL et GCAZAGNAIRE, Du siège de la gustation chez les Insectes Diptères ; constitution anatomique et valeur physiologique de l’épipharynx et de lhypopharynx, p. 347. Journal of the Royal Microscopical Society, sér. Il, vol. I, part 4, august 1881. — Germinal Layers of the Insecta, p. 595. — Perfect State of Prosopistoma punctifrons, p. 596. — Habits of Ants, p. 597. — Struc- ture and Affinities of Carboniferous Myriapoda, p. 598. — Anatomy of Epeira, p. b98. — Cruslacean Deformities, p. 599. — Development of the Amphipoda, p. 599. — Limulus Polyphemus, p. 600. — Sto- matorhiza of Sacculina carcini, p. 604. — Organization of Sternaspis sculata, p. 604. — Singamus irachealis of Pheasants, p. 602. — 30 Bulletin bibliographique. Excretory Organs of Trematoda and Cestoda, p. 602. — Gœlom and Nephridia of Platyhelmis, p. 604. — Anatomy of Distomum clavatum, p. 604. — Development of Tricuspidaria nodulosa, p. 604. — Eye of Phanarians, p. 605. Naturaliste (Le), 3° année, n° 58. — Ancey, Coléoptères nouveaux d’Uza- gara (Afrique orientale intérieure), p. 461. Nunquam otiosus, Mittheilungen aus dem Museum Ludwig Salvator von D L.-W. Schaufuss, vol. III, Dresde, 14879. — FoREL, Aphænogas- ter ? Schaufussi, p. 465. — ScnAuruss, Prionus et Psilotarsus (énumé- ration des espèces, dont plusieurs nouvelles), p. 467 ; — Beschreibung sechzig neuer Pselaphiden : 4 gen. nov. (Gonatocerus) et 60 sp. nov., p. 481 ; — Synonymies et observations sur divers Coléoptères, p. 477. * — Offert par M. Schaufuss. Psyche, organ of the Cambridge entomological Club, vol. III, n° 83, mars 1881. — Cook, Insects in Winter, p. 183, — Proceedings of Societies Cambridge entomological Club, p. 186. — Homologies of the Cremaster, p. 186. Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’nstruction publique et des Beaux-Arts, août 1881. — Indication de travaux ento- mologiques. * Société zoologique de France, 1881. — CHAPER, De la nomenclature des corps organisés. ‘ Hors. Revision of the species of Polyphylla of the United States et Notes on Elateridæ, Cebrionidæ, Rhipiceridæ and Dascillidæ (gen. et sp. nov.) * PREUDHOMME DE Borne. Liste des Criocérides recueillis au Brésil par van Volxem, suivie de la description de 42 nouvelles espèces améri- caines de celle tribu. * E, D, Année 1881. ol Séance du 14 Septembre 1881. American (The) Naturalist, vol. XV, n° 9, septembre 1881, — GISSLER, Variations in a Copepod Crustacean (15 fig.), p. 689. — PACKARD, Scolopendrella and its position in nature (4 fig.), p. 698. — General notes Entomology, p. 744. Bulletin de la Société hispano-portugaise de Toutause, LIL, 4581, HOME 2) Bulletino della Società entomologica italiana, 1881, 2 trimestre, — MAGRETTI, Sugli Imenolteri della Lombardia, memoria prima, p. 89. — GRIB0DO, Contribuzione allo studio di alonne specie italiane del genere Triphia, p. 124. — Fiorr, Contribuzione allo studio del Lepi- dotteri del Modenense et del Reggione, p. 432. — GRIBODO, Escur- sione in Calabria (1877-1878), Imenotteri, p. 145. — GAvANDA, Nuovo genere (Plutonium) ennova specie (P. Zwierleini) di Scolopendridi (4 pl.), p. 169. — TarGIONI-ToOzZETTI, Orthopterorum jitaliæ species novæ in collectione R. Florentino, p. 180. — DE SIeBoLD, Preghiera ai signori entomologi italiani risgenardante la Psyche apiformis, p. 187. — MAGGHIATI, Osservazioni sulla Fillossera del Lessio in Sardegna, p. 188. — Rassegna entomologica : Indication de 37 travaux entomo- logiques nouveaux, p. 191. — Nolizia di Entomologia applicata, huit remarques, p. 208. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 2€ semestre 1881, n° 8, 9 et 10. — LIGHTENSTEIN, Évolution biolo- gique du Puceron de l’aune (Vacuna alni Schrank), p. 425. Feuille des Jeunes Naturalistes, 11° année, n° 131, septembre 1881. — Chasse au Necydalis ulmi, — Lamprorhiza splendidula. . NaturalisteK(Le), 3° année, n° 59. — A. GHEVROLAT, Diagnoses de cinq Coléoptères Curculionites nouveaux (g.-n. Lobaspis), p. 467. — ANGEY, Descriptions de Coléoptères’nouveaux d’Uzagara, p. 468. — MAURICE GIRARD, Analyse du 40° fascicule du Species des Hyménoptèr es d’Eu- rope et d'Algérie de M. Ernest André, p. 469. 32 Bulletin bibliographique. Procecdings of the Scientific Meetings of the Zoological Society of London for the year 1881, part II (march and april). — O. WATERHOUSE, On the Coleopterous Insects belonging to the family Hispidæ collected by Buckley in Ecuador (1 pl.), p. 260. — W.-L. DisTANT, Additions to the Rhynchotal Fauna of the Ethiopian Region (14 pl.), p. 270. — Tomas LORD WALSINGHAM, On some North American Tineidæ (2 pl.), p. 301. — F. Moore, Descriptions of new Genera and Species of Asiatic Nocturnal Lepidoptera (2 pl.), p. 326. — MARTIN JAcoBy, Descriptions of new Genera and Species of Phytophagous Coleoptera, p. 439. — D' GünTHER, On the Coléopierous Insects collected by prof. Bailey Balfour in the island of Socolora (1 pl.), p. 469, — J.-0. Wessrwoon, Observations on two Species of Indian Butterflies (Papilio Castor and P. Pollux) (2 pl.), p. 479. Società entomologica italiana, MResoconti delle adunonze campilati del segrelario G. Gavanna. Année 1881, BERG (CarLos). Apuntes Lepidopterologicos, n° IIf. (Annales de la Socie- dad cientifica Argentino, t. XIE, p. 31-36, 1881.) — 6. Rectificaciones correspondientes al genero Mimallo Hb., Berg. — 7. Sobre alcunos especies de la familia Bombycidæ. — 8. Observaciones acerca del genero Streblota Hb., Berg. * Hauser. Recherches physiologiques et histologiques sur l'organe de l’odo- rat des Insectes, traduit de l'allemand par M. H. Gadeau de Kerville. In-8°, avec 4 pl. Rouen, 1881. * — Offert par M. de Kerville. E. D. Séance du 28 Septembre 48S1. Comptes rendus des séances de la Société entomologique de Belgique, série III, n°7 (2 juillet 1881). — PREUDHOMME DE BORRE, P. CII, Description d’une nouvelle espèce de Buprestide du genre Sternoccra (S. Cambieri). — LEON BECKER, P. CIV, Communications arachnolo- Année 1881. 99 giques et espèces nouvelles pour la faune belge. — PREUDHOMME DE BORRE, p. Cvir, Remarques sur quelques variélés des Carabus viola- ceus, purpurascens et catenulatus. — LE MÊME, p. CvI1, Excursion dans la forêt d'Houdthulst. — H. DonCKiER et LAMEERE, P. CIX, Compte rendu de l’excursion du 42 juin dans la vallée de la Molignée et liste des Cérambycides capturés. — Divers, p. «x, Captures récentes. Série III, n° 8 (6 août 1881). — LEON BECKER, Pp. CXIV, Communi- cations arachnologiques et espèces nouvelles pour la faune belge. — R. MAG LACHLAN, p. exvin, Note sur le mâle de Perla Selysii Pictet. — PREUDHOMME DE BORRE, P. CxIX, Anomala ænea, var. Baudueri de Borre et A. oblonga. — Divers, p. CxxI, Captures récentes, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, tome XCII, 2° semeslre 1881, n°* 41 el 12. (:) Entomologist®s monthly Magazine (The), vol. XVIII, n° 208, seplembre 1881. — JORDAN, p. 73, À comparaison of the Pterophori of Europe and North America, suggested by Lord Walsingham’s « Pterophoridæ of California and Oregon ». — W. BucxLER, p. 76, Natural history Of Miana expolita. — E. PARFITT, p. 78, Two new species of Ichneu- monidæ. — REV. H. HARPUR CREWE, p. 80, A new species of Eupi- thecia. — COMMUNICATIONS : p. 84, Entomological collecting on a voyage to the Pacific; p. 86, On the variable number of moults in larvæ from the some batch of eggs; p. 87, Eupithecia jasioneata ; id., Drepanula sicula ; id., Rare Lepidoptera at Deal ; id., The influence of rain in the destruction of the larvæ of Charæas graminis ; id., The genus Oporabia ; p. 88, Cosmia pyralina near Weybridge; id., Noto- donta cucullina; id., Ichneumonidæ infesting larvæ of Gyrinus nala- tor; p. 89, Rare Diptera in the New Forest: id., Sarlena (Hagen, 1864) — Neurorthus (Costa, 1863). — G.-F, MATHEW, p. 92, List of Lepidoptera observed in the neighbourhood of Gallipoli (Turkey), in 1878 (suite). Mémoires de l’Académie de Stanislas, k° série, t. XIII, Nancy, 1880. ©) Mittheilungen der Schweizerischen entomologischen Gesellschaft, vol. VI, n° 4 (20 août 1881). — H, FREY, p. 143, Nachträge zur Lepidopteren- (1881) 9° partie, 3, By Bulletin bibliographique. Fauna der Schweiz (n. sp.). — D' HALLER, p. 447, Entomologische Nolizen, — D' SrIERLIN, p. 454, Ueber Carabus Latreillei Dej. und seine Varieläten. — LE MÊME, p. 459, Beschreibung einiger neuer Rüsselkäfer, — RæTzER, p. 165, Eine Excursion in der alpinen Süden der Schweiz. — L. vON HEYDEN, p. 198, Carabus olympiæ Sella, var. Stierlini Heyd. (Sellæ Strl. nec Krtz.). Naturaliste (Le), n° 60. * ©) Psyche, organ of the Cambridge enlomological Club, vol. TE, n° 84 (avril 4881). — H.-A. HAGEN, p. 195-196, Some Psocina of the United States. — A.-J. Cook, p. 197-198, Foreign Honey Bees. — M.-E. MüRFELDT, p. 198, À fragrant butterfly (Callidryas eubule). Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, septembre 18814. * © PABLO COLVÉE (D.). Estudios sobre algunos insectos de la familia de los Coccidos. Broch. in-8°, Valencia, 1881, 40 p., 4 pl. n. * PREUDHOMME DE BORRE (A.), DierTz (FR.) et VAN SEGVELT (EpM.). Maté- riaux pour la faune entomologique de la province d'Anvers (4"° cen- turie). Broch, in-8°, Bruxelles, 1881, 22 p. (Extr. Bulletin Cercle floral d'Anvers.) * RiLEY (C.-V.). Further notes of {he Pollination of Yucca and on Pronuba and Prodoxus (avec fig.) ; Additional Notes on the Army Worm (Leu- cania unipuncla); Some recent practical Results of the Coton Worm Inquiry by the U. S. Entomological Commission ; The hitherto unknown Life-habits of two genera of Beeflies (Bombyliidæ). Broch. in-8°, 33 p. (Extr. Proceedings of the Amer. Associat. for the Advancement of Science, vol. XXIX, Boston, 4880.) * J. B. Année 1881. 95 Séance du #2 @Gctobre 1884, American Naturalist (The), vol, XV, n° 40 (actobre 1884). — A.-S, PAc- KARD, p. 784, Notes on the Early Larval Slages of the Fiddler Crab, and of Alpheus. — COMMUNICATIONS, p. 814 : Notes on Hydrophilus triangularis; The cultivation of Pyrethrum and Manufacture of the Powder (suite); Migration of Plant Lice from one Plant to another ; The Ghinch Rug ; Phylloxera Laws ; One half the Vine area of France affected by Phylloxera ; London Purple and Paris Green ; Entomologist for the Pacific Coast ; Dilar in Nort America ; Locusis in Nevada ; Odor in Butterflies, Annales de la Société entomologique de France, 6° série, tome I°', 1884. 2° trimestre, planches 5, 6 et 7. — Deux exemplaires pour la Biblio- thèque. Mémoires, p. 445-256. — Bulletin des séances, p. XLIX-LXXX, — Bulletin bibliographique, p. 1-16. L. BEDEL, Faune des Coléopières du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires. 2° sous-ordre : Palpicornia (Hydrophilidæ, fin, et Catalogue ; Sphærididæ), p. 305 à 336. Bulletin d’Insectologie agricole, Journal mensuel de la Société centrale d’Apiculture et d’Insectologie, 6° année, n° 7 et 8 (juillet-août). — DIVERSES NOTES ET COMMUNICATIONS : p. 97, Manière de recueillir et conserver les Insectes (suite) ; p. 100, La Doryphore et la Coccinelle ; p. 104, Les ennemis du cresson; p. 405, Allises, Fourmis et Puce- rons ; p. 108, La Cicadelle de la Gironde (Hysteropterum grilloïdes F.); p. 145, La Pyrale des Pommiers ; p. 116, Éducation du Ver à soie du Chêne (suite); p. 419, Destruction de l’Araignée rouge des Camellias ; p. 120, Pentatome ornée; p.121, Les Fleurs et les Insectes (suite) ; p. 128, Pentalome des fruits (Pentatoma baccarum Aud.-Serv.). Bulletin mensuel de la Société Linnéenne du Nord de la France, n° 106 (avril 4881). — L. CARPENTIER, p. 24b, Contributions àl -a faune locale (Coléopières). 06 Bulletin bibliographique. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 1881, 2° semestre, n° 13 et 14. — HENNEGUY, p. 503, Résultats obtenus, dans le traitement des vignes phylloxérées, par l’emploi du sulfure de carbone et du sulfo-carbonate de potassium, —J. PASTRA, p. 506, Observations relatives aux accidents survenus dans les vignes traitées en 1881 par le sulfure de carbone. Entomologist's monthly Magazine (The), n° 209 (octobre 1881). — G.-F, MATHEW, p. 97, Lisi of Lepidoptera observed in the neighbourhood of Gallipoli, Turkey, in 1878 (fin). — R.-H. MEADE, p. 104, Anno- tated list of British Anthomyiidæ (suite). — J. ScorrT, p. 104, On certain Brilish Hemiplera-Homoptera (suite), sp. nov. — G.-T. Por- RITT, p. 406, Description of the Larva of Scoparia truncicolella. — W.-F. KirBy, p. 107, Description of a new Genus and Species of Ten- thredinidæ (Parastatis indica). — A.-G. BUTTLER, p. 1407, On à New Species of Charaxes from West Africa (Charaxes Carteri). — COMMu- NICATIONS, p. 408 et suiv. : Drepana sicula; Boletobia fuliginaria at Lewisham ; Further captures of Boletobia fuliginaria ; Boletobia fuligi- naria in London; Plusia orichalcea in Pembrokeshire; Nonagria des- pecta in Pembrokeshire ; Singular variety of Pieris napi; Captures of Lepidoptera in the Norfolk fens; Curious variety of Hepialus humuli; The ravages of Charæas graminis in Thuringia ; Capture of rare Lepi- doptera and Homoptera in Herefordshire; A new mode of collecting Coleoptera, etc.; Meligethes morosus Er., a species new to Britain; Harpalus discoïdeus F.; Choragus Sheppardi in Warwickshire ; Capture of Ceratocombus and Cryptostemma; Notes on Hemiptera at Battle elc.; Aculeate Hymenoptera at Hayling Island and Bournemouth; A brief notice of C.-L. Doleschall, the Dipterologist. — R.-C.-R. JORDAN, p. 417, À comparaison of the Pterophori of Europe and North Ame- rica, suggested by Lord Walsingham’s « Pterophoridæ of California and Oregon » (suite). Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 132 (octobre 4881), — CoMmunica- TIONS ENTOMOLOGIQUES DIVERSES : Chasse aux Claviger; Hivernage des Papillons; Ægosoma scabricorne. Naturalista siciliano (IL), Giornale di Scienze naturali (publié à Palerme sous la direction de M. Enrico Ragusa), n° 4 (specimen). — E. Ra- Année 14881. 37 GUSA, p. 5, Colleotteri nuovi o poco conosciuti della Sicilia (avec pl. n.). — LE MÊME, p. 24, Un Papilio Machaon Lin. lilipuziano (avec pl.). Naturaliste (Le), 3° année, n° 61. — A. CHEVROLAT, Diagnoses de Coléo- ptères (Gholides). — C.-F. ANCEY, p. 485, Descriptions de Coléoptères nouveaux. * Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, 2° série, t. IL, 2° fascicule (4879); t. III, 1°" et 2° fascicules (1880): t. IV, 1° fasci- cule (1881). () Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (octobre 1881). — Comptes rendus de divers ouvrages et communications intéressant l’entomologie, FAUVEL (ALBERT). Annuaire entomologique pour 1881. Caen, in-192, 130 pages. * GADEAU DE KERVILLE (H.). Comple rendu de la 49° réunion des Délégués des Sociétés savantes à la Sorbonne. (Extr. Bulletin Soc. des Amis des Sc. nat. de Rouen, 1881, 4° semestre.) Broch. in-8°, 22 p. * GIRARD (MAURICE). Note sur une Chenille qui attaque l’Ail et le Poireau. — Note sur deux Insectes nuisibles. (Extr. Journal Soc. nationale d'Hortic., 1881.) In-8°, 4 p. * REUTER (0.-M.). Ad cognitionem Reduvidarum Mundi antiqui (genres nouv. et esp. nouv.). (Extr. Act. Societatis Scientiarum Fennicæ, t. XII.) Broch. in-4°, 72 p. Helsingforsiæ, 1881. * Ip. Heegeria nov. gen. Alydinorum europæorum. (Extr. Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellchaft in Wien, 1881.) Broch. in=8°,-10p., 4 pl..n.2* J. B. 33 Bulletin bibliographique. Séarce du 26G Octobre 18S1. Anales de la Sociedad española de Historia natural, tome X, 2° fasc. (Madrid, 5 octobre 1881). — IGNAcIO BoLivar, Notas entomologicas : Lissoblemmus, nuovo genero de Grilido de la fauna argelina, p. 351 ; Descriplion de tres nuevos Ortopieros de la familia de los Blatidos : G. Thyrsocera, Polyzosteria et Derocalymma, p. 354; Especies espa- ñolas del genero Phytocoris, p. 359. — MiGuEz CUNI Y MARTORELL, Excursion entomologica y botanica (Cataluña) : Insectes et Arachnides, p. 367. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome XCIIT, 2° semestre 4881, n°* 15 et 16. — AVIGNON, Emploi du goudron comme préservatif contre le Phylloxera, p. 556. Naturaliste (Le), publié par M. Ém. Deyrolle, 3° année, n° 62 (45 octobre 1881). — A. CHEVROLAT, Trois Curculionides nouveaux des genres Rhinoscapha, Gleogonus et Gasterocercus. * Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol. 472, part I, Il et ILE (1880-1881). — List of the Royal Society (30 novem- bre 1880). ©) Proceedings of the Royal Society of London, vol. XXXI, n° 206 à 241, et vol. XXXII, n° 112 et 113. © Revue des Sociétés savantes des départements, publiée sous les auspices du Ministère de Instruction publique et des Beaux-Arts, 7° série, t. IV. — Réunion annuelle des Délégués à la Sorbonne (1880). * CHAuporr (Baron MAXIMILIEN DE). Brochures offertes à la Société par M. Aug. Sallé, * savoir : Société entomologique de France : 4. Révision des genres Onychopte- rygia, Dicranonchus et Colpodes, 1878. — 2. Descr. de nouvelles espèces de Carabiques du genre Pasimachus, 1880. Année 1881. 39 Bulletins de la Société imp. des Naturalistes de Moscou : 3. Observ. sur quelq. genres de Carabiques avec la descr. d'espèces nouv., 1872. — 4. Matériaux pour servir à l’étude des Féroniens, 1873. — 5. Genres aberrants du groupe des Cymindides, 4875. — 6. Monogr. des Siago- nides, 4876. — 7. Études monogr. des Masoréides, Tétragonodérides et Nematotarsus, 1876. — 8. Genres nouveaux et espèces inédites de la fam. des Troncatipennes, 1867. — 9. Descr. de genres nouv, et d'espèces inédites de la fam. des Carabiques, 1878. Stettiner Entomologische Zeitung : 10. Einige Bemerkungen zur « Natur. der Insecten Deutschlands von Schaum » , 1857. Berliner Entomologische Zeitschrift : 11. Essai monogr. sur le genre Cymindis proprement dit, 14873. Deutsche Entomologische Zeitschrift : 42. Synonymische Bemer- kungen, 1876. — 13. Note sur quelques espèces de Carabes plats du Caucase, 1877. Abeille, Mémoires d’Entomologie : 14. Descr. de Feronia d'Europe, 1868. — 15. Monogr. du genre Pæcilus, 4876, Revue et Magasin de Zoologie : 16. Descr. d’espèces nouvelles de Carabiques de la tribu des Troncatipennes, 1872, — 17. Catal. des Cicindélètes et des Carabiques recueillis par M. Achille Raffray en Abyssinie avec la descr. des espèces nouvelles, 4876. — 18. Énumé- ration des Cicindélètes et des Carabiques recueillis par M. A. Raffray dans les îles de Zanzibar et de Pemba, ainsi qu’à Bogamoyo, Mombaze et les montagnes de Schimba, avec deser. d'espèces nouvelles, 1878. Annales de la Sociélé entomologique de Belgique : 19. Monogr. des Callidides, 4872. — 20. Monogr. des Brachynides, 1876. — 21. Notes et additions au Mémoire de M. Reed sur les Carabiques du Chili, 4879. — 29, Essai monogr. sur les Panagéides, 4878. — 93. Monozr. des Scaritides, 4°° partie, 1879. — 24. Id., ibid., 2° partie, 14880. Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova : 25. Suppl. à l’Essai sur les Féronies de l'Australie, 4874. — 26. Monogr. des Chléniens, 14876. — 27. Les Harpaliens d'Australie d’après la Coll, de Castelnau, elc., 1878. L'œuvre de Maximilien de Chaudoir se compose de 92 ouvrages ; la Bibliothèque en possédait déjà 49, ce qui, avec les 27 que nous offre A0 Bulletin bibliographique. M. Aug. Sallé, donne un nombre de 76. — Il nous manque donc encore 46 ouvrages pour posséder son œuvre complète. OSTEN-SACKEN (C.-R.). Verzeichniss der entomologischen Schriften von Camillo Rondani. (Ex Bibliotheca Entomologica de Hagen.) * In. On the larva of Nycteribia. (Trans. Ent, Soc., 4884, part IL) * RILEY (C.-V.). Entomology (From the American Naturalist (June et July 1881). — JuNE : The Periodical Cicada (5 bois) ; The Water-weevil of the Riæ-Plant; The impregnated egg of Phylloxera vastatrix; Wores on North American Microlepidoptera ; Mots Mistaken for Aletia ; Scale Insect on Raspberry ; Specefic value of Apatura alica. — Juzy : Dimor- phism in Cynipidæ ; Blepharoceridæ ; Braula cœca not Particulary Injurious to the Honey Bee; Economic Entomology in England ; The Cultivalion of Pyrethrum and Manufacture of the sowder; Trees Attrac- tive to Butterflies; Hudson bay Lepidoptera; Trade in Insects; Ants Injurious in Arizona ; Larvæ of Coleoptera ; Covering of Egg puncture mistaker for Dorthesia ; Supposed Army Worm in New York and other Eastern States; Migration of the Butterflies; Classification of the Mites ; Carring out the Law ; Locusts in Mexico in 1880. * Ip. General Index and Supplement to the nine Reports on the Insects of Missouri. Washington, 1881. * SALLE (AUGUSTE). Notice nécrologique sur Maximilien de Chaudoir, avec indication des ouvrages de cet auteur. (Ann. Soc. ent. Fr., 1881.) * SCHAUFUSS (L.-W.). Pselaphiden Siam’s. Dresde, 1877. — 30 espèces nouvelles et 5 genres nouveaux : Metaxoides, Octomicrus, Filiger, Enantius et Subulipalpus. * ScuDDER (SAMUEL-H.). The Tertiary Lake-basin at Florissant, Colorado, betwen South and Hayden Parks. (Department of Interior, 1881.) * 1p. Problems in Entomology. An Address. (Boston Meeting, August 24, 1880.) * ED: Année 1881. 1 Séance du 9 Novembre 1884, Bulletin de La Société d'Étude des Sciences naturelles de Nimes, 9° année, mai et juin 4881. — Comple rendu d'ouvrages entomologiques. Bulletin of the Buffalo Society of Natural Sciences, 1877, n° 5, — GROTE, New check List of North Amer. Sphing., p. 220. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, 2° semestre 1881, n°° 47 et 48. (°) Deutsche Entomol. Zeitschrift, 1884, 9° fasc. — LINDEMANN, Neue Bei- träge zur Kenntniss der Borkenkäfer Russlands, p. 238. — HEYDEN, Coleopt. aus Asturien, p.239. — In., Beitrag z. Kenntn. der Molops- Arten aus Südost Europa, p. 247. — In., Div. notes. — KRAATZ, Div. notes sur les Cétonides, p. 257, 264. — In., Fünf neue Chinesische Carabus, p. 265. — In., Div. notes sur les Carabus. — Baupi, Hele- romerum Species ex Ægypto, Syria et Arabia, p. 273. — EPPELSHEIM, Ein neue deutscher Quedius, p. 297. — [p., Syn. Bemerk. über Caucas,. Staphyl., p. 299, — KrAATz, Einige für Deutsch]. neue Anobiidæ. — CorNELIuSs, Var. der Melol. hippocast. — CzwaLinA, Beilräge zur Kenntn. der Gatt. Colon (n. sp.), p. 305. — In., Gatops flavicornis Thoms., p. 320. — HEYDEN et KrAATz, Beiträge z. Käferfauna von Turkestan, p. 321. — Kraaïz, Zur Synon. der Clytus-Arlen, p. 336. Entomologische Zeitung, 1881. — BURMEISTER, Argent. Canthariden, p. 20. — BERG, Entom. aus d. Pampa, p. 36, — BERGROTH, Suppl. zu Hagen’s Bibl. Ent., p. 73. —"Kozge, Introd. Sp. Psocid., p. 77. — DoxrN, Exotisches, p. 81, 309 et 445. — In., Ueber ent. Nachwuchs, p. 92. — MAASSEN, Nachtrag. — FRIEDENREICH, Parnidenlarven, p. 404. — STANGE, Lepidopterisches, p. 113. — Donrn, Hydat, transversalis. — HERING, Pommersches Rhopalocera, etc., p. 133; Sphing., Bomb., Nocl., p. 147, 333. — Donrn, Ueber Gelbschnäbel, p. 195. — CHrisropx, Reise in West-Caucasus, p. 157. — TISCHBEIN, Ichneumonen, p. 166. — Teicn, Lepidopt., p. 187. — Lyncu- ARRIBALZAGA, Neue Diplern, p. 189. — Donrx, Vereins-Angelgen- heiten, p. 193, 244, 367, 498. — In., Spicileg. Linnæana, p. 195. — SAALMÜLLER, Madag.-Noctuen und OEc, Schmidti, p. 214: — KOLRE, h2 Bulletin bibliographique. Psociden, p. 236. — PETERSEN, Hcterocer. in der Tropen, p. 245. — STAUDINGER, Lepid. Central-Asiens, p. 253, 393. — BERG, Argent. Cantharis, p. 801, — FRIEDENREICH, Trimere Cioiden, — EPPEL- SHEIM, Neue Staphylinen, p. 376. — In., Crocidosema plebejana, syn., p. 379. — KEFERSTEIN, Lepid. d. Inseln Askold, p. 381. — V. Rô- DER, Pangonia, Aphestia, p. 384. — RÔsSLER, Diptern in Schmetter- lingen, p. 389. — FAGEN, Sympicna, p. 390. — ScHILDE, Verbreitung d. Microlep. i. d. Tropen, p. 425. — SAALMÔLLER, Madag. Schmett., p. 433. — Fucus, Microlep. d. Reingaus (forts.), p. 451. — STEIN, Lôüw’s Dipternsamml., p. 489. — PLôrTz, Eudamus, p. 500. Entomologists monthly Magazine (The), n° 210 (novembre 1881). — R.-C.-R. JORDAN, A comparison of the Pterophori of Europe and North America suggested by Lord Waisingham’s « Plerophoridæ of California and Oregon » (fiv). — R.-H. MEADE, Annotated list of Bri- tish Anthomyiidæ (suite). — J.-E. FLETCHER, Notes on Tenthredinidæ. — On Parthenogenesis in Tenthredinidæ, — J.-A. OSBORNE, Further Notes on Parthenogenesis in Coleoptera. — WW. BuckLer, Nat. Hist, of Crambus VWarringtonellus. — G.-F. MATHEW, Life History of Dei- lephila spinilascia. — J.-B. HopGkixson, Descr. of an Eudorea new to Science. — W.-L. DISTANT, Descr. of a new Butterfly from the Malay peninsula. — A.-G. BUTLER, Descr. of some apparently new sp. of Arctiidæ from North America, — J, Scorr, On cerlain British Heiiplera Homoptera (suite). — Notes diverses. Feuille des Jeunes Naturalistes, 11° année, 1881, n° 133. — Notes entom., chasses. Kongliga Svenska Velenskaps-Akademiens Handlingar, 1876 à 1879, — J. SAHLBERG, Bidrag till Nordvestra Sibiriens Insektfauna Hemiptera Heteroptera (1878); Coleoptera (1879). — D'L. Kocu, Arachniden aus Sibirien und Novaja Semlja, etc. (1878). — Bihang till kongl. Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar, band 4, n*4à13: band 5, n° 4 à 25. — 1876. PorAT, Om nägra exotiska Myriopoder., — Bovoezzius, Notes on Pterygocera Arenaria Slabber, h pl. — Sràz, Systema Manlodeorum, 4 pl. — 1877. Sràr, Observ. orthopterol. — 1878, 4" parlie. SPàanGBERG, Species Gyporæ Gen. Homopt. — Sràz, Syslema Acridiodeorum, — 1878, 2° partie. STäL, Année 1881. L3 Observ. orthopterol. — In., Sur les caract. distinct. des Hétéropt. et des Homopt. — SpàanGBEerG, Note sur les var. suéd, de la Brenthis Selene, 4 pl. col. — AuriviLzius, On a new G. and Sp. of Harpacti- cidæ, 4 pl. — In., Ueber sekundäre gesehlechtscharaktere Nordischer Tagfalter, 3 pl. — Lefnadsteckningar üfver kongl. Svenska Vetensk.-Akad., band 2, hefte I, 1878. È — Ofversigt af kongl. Svenska Vetensk.-Akad. Fürhand., 1877 à 1880.— 1877. TriBoM, Dagfjärilar insamlade af Sv. Exp. till Ienisei 1876 (Lépidopt.). — SPanGBERG, Homoplera nova vel minus cognita. — SräL, Orthoptera nova ex Ins. Philippinis. — 1878. SPaNGBERG, Ps0- cina sueciæ et fenniæ. — Ip., Species Jassi Homopt. descr. — 4879. SPàaNGBERG, Homopt. nonnulla Americana nova vel minus cognila, 2 pl — AuRiIviLLius, Lepidopt. Damarensia. — 1880. (©) Meddelanden af Societas pro Fauna et Flora fennica, 1881, n° 6, 7 et 8. — N°7. J. SABLBERG, Enum. Hemipt. Gymnocer. fenniæ., — Jp., En ny art af Coleopt Släglet Zilora Muls. af Melandr. famil. — KiLJANDER, Bidr. till kKännedom om Finlands Neuroptera planipennia. — Mac LACHLAN, Finska Trichoptera. Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saënt-Pélersbourg, Virséne, L'XANIIE n7, 8160 9."() Naturalista Siciliano (11), 1881, n° 2, 1 pl. col. — Granezzr, Venti giorni in Sicilia, Note di un Lepidotterofilo. — RAGusa, Note su alcuni Lepidot. Siciliani. — DE STeranr, Osserv. Ent. fatte sul territorio di Sciacca e deser. di un nuovo Tachytes. — RaGusA, Coleotteri nuovi 0 poco conosciuti della Sicilia. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 1880. — KINGSLEY, Carcinol. Notes. — Vocpes, Descr. of a new Crustacean from the upper Silurian of Georgia. — Mac Cook, Note on a new Northern cutling Ant, Alta septentrionalis, — In., The Shining Slave- maker (Polyergus lucidus), 4 pl. Société entomologique de Belgique, Comptes rendus 1881, série IT, n° 7 et n° 40. — A. PREUDHOMME DE Borrz, Descr. d’une nouv. esp. de Buprestide du genre Slernocera, — L, B£cker, Communic, arachnol. 44 Bulletin bibliographique. ANDRÉ (Epmonp). Species des Hyménoptères, fase. 40 et 14. * ANONYME. Rapport sur le Phylloxera en Hongrie, 1872-1880, 12 p., avec carle. Budapest. * HEYDEN (L. von). Catalog der Coleopt. von Sibirien, 4"° partie. (Deutsch, Ent. Zeitsch., 14880 et 1881.) * Lucas (H.). Quelq. rem. sur les Euryades corethrus et Duponcheli (Lépid. Achal. Papilionides), 12 p. (Ann. Soc. ent Fr., 4881.) * Mac LacHLAN (R.) Quatre tirages à part : 4° Finska Trichoptera. (S. pro F. F., 4881.) — 2° Note sur le màle de Perla Selysii Pictet. (Soc. ent. Belg., 4881. — 3° On two new Panorpidæ from Western North Ame- rica, fig. (Ent. month. Mag., 1881.) — 4° Trichoptères, Névroptères, Planipennes et Pseudo-Névroptères récoltés en Belgique au mois de juillet 4881. (Soc. ent. Belg., 1881.) ® PAsTEUR. Sur la vaccination charbonneuse, 8 pages. 1884. — Offert par M. le Ministre de l'Agriculture. * RÉGIMBART (D° M.). Les Gyrinides d'Europe. (Mém. Soc. Lin. du Nord de la France, 1881.) * REUTER (O.-M.). En ny art Aradus fran Lappland, 3 pages. 1881. Fm, Séance du 23% Novembre 18S15,. American Naturalist (The), vol. XV, n° 41 (novembre 1881). — W.-H. EowaRrDs, p. 868, The length of Life of Butterflies. — E.-D. Cope et A.-S. PACKARD J', p. 877, The Fauna of the Nickajack Cave (1 pl. n.). — COMMUNICATIONS, p. 909 et suiv. : The permanent Subsection of Entomology at the recent meeting of the A. À. A.S.; The Kew Im- portet Clover Enemy ; Crambus vulgivagellus ; Larval Habits of Sphe- nophori that attack Corn; Effects of Drought on the Hessian Fly; Simulium from Lake Superior ; Coleopterous Cave Fauna of Kentucky ; Hemipterological Studies ; Entomology in Buffalo, N. Y.; Lampyridæ ; Severe Cold and Hibernating Apple-Worms. Année 1881. 45 Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 35° volume (1881). — Deuxième partie (Sciences naturelles). — A. CHALLE, p. 37, Biographie autographe du colonel Goureau (suivie de la liste de ses ouvrages). — LORIFERNE et POULAIN, p. 58, Catalogue des Coléoptères du département de l'Yonne (4"* partie : Cicindélides à Lamellicornes inclusivement). Bulletin de la Société d'études scientifiques d'Angers, 10° année, 4° et 2° fascicules (1880). — A. MoNTANDON, p. 43, Souvenirs de Valachie (lauteur y signale ses captures entomologiques). “ Bulletin d’Insectologie agricole, Journal mensuel de la Soc. centr. d'Api- culture et d'Insectologie, 6° année, n° 9 (septembre 1881). — Mar- RICE GIRARD, p. 129, Les accessoires de l’école du village. — E. Sa- vaRD, p. 431, Le Charançon du Riz (Sitophilus orizæ Schônh.). — P.-CH. JOUBERT, p. 133, Cicadelle de la Gironde (suite). — ERNEST OLIVIER, p. 436, La Doryphora. — BaLBIANI, p. 137, La Séricicullure nouvelle (Rapport sur la Séricicullure à l'Expos. univ. de 1878, com- mencement)., — J. GREPIN, p. 139, Rapport sur la maladie des Écre- visses, d’après les trav. de M. le prof. Harz (commencement). — G. BoNNIER, p. 140, Les Fleurs et les Insectes (suile). — ANONYME, p. 143, Du rôle que jouent les infiniments petits dans la maturalion et la fabrication des fromages (commencement. Bulletin mensuel de La Société Linnéenne du Nord de la France, n° 107 (4°° mai 1881). ©) Bulletin of the United States Geological and Geographical Survey of the Territories, vol. VI, n° 2 (1881). — AUG.-R. GROTE, p. 257, North American Moths, with a preliminary Catalogue of the Species of Hadena and Polia. — A.-S. PACKARD J°, p. 391, On a Crayfish from the Lower Terliary beds of Western Wyoming (1 pl. n.). Compte rendu de la 1°° et de la 2° réunion du corps médical belge, tenues le 26 décembre 1880 et le 29 avril 1881, sous les auspices de la Société royale de médecine publique de Belgique. Broch. in-8°, Bruxelles, 1881. * ©) Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, t. XCIII, 2° semestre 14881, n°° 49 et 20. — A. CERTES, p. 750, Sur la vitalité des germes de l’Artemia salina el du Blepharisma lateritia. 46 Bulletin bibliographique. — H, VIALLANES, p. 800, Sur le développement post-embryonnaire des Diptères, Naturaliste (Le), n° 63 (4° novembre 1881). — ANONYME, p. 502, So- ciété française d’entomologie. * Proceedings of the Scientific Meetings of the Zoological Society of Lon- don, 1881, part II (mai et juin). — ARTHUR-G. BUTLER, p. 602, On a Collection of Lepidoptera fron Western India, Beloochistan and Afghanistan. — W.-F. KirBy, p. 649, On the Hymenoptera collected by prof, I. Bayley Balfour in Socotra. — WM. WATKINS, p. 652, Report on the Insects exhibited in the Insectarium during the month of May 1881. — REV. O.-P. CAMBRIDGE, p. 682, On a new Spider of the Fa- mily Theraphosidæ (4 pl. n.). — Ip., p. 765, On some new Genera and Species of Araneida (1 pl. n.). Revue des Travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, novembre 1881. — Analyse de travaux entomologiques récemment parus dans les Comptes rendus des séances de l’Acad. des Sc., les Annales de la Soc. ent. de France, le Natu- raliste et le Bulletin de la Soc. d’Acclimation. MiLLIÈRE (P.). Lépidoptérologie. Sept fascicules. (Extr. Soc. Sc. nat., Arts et Belles-Lettres de Cannes, Soc. ent. Belge, Soc. Lion. de Lyon, et descriptions inédites.) 4 vol. in-8°, relié chagr., tr. dor., 12 pl. col. et un portrait gravé de l’auteur. Cannes, 1881. * LORIFERNE et POULAIN. Faune du département de l'Yonne. Catalogue des Coléoptères du département de l'Yonne, 1"° partie. Broch, in-8°, 77 p. (Extr. Bull. Soc, Sc. hist. et nat. de l'Yonne, 1°’ sem. 1881.) * Taomas (Prof. Fr.) Durch Thiere erzeugte Pflanzengallen (Analyse des travaux publiés sur les galles végétales produites par des animaux). Broch. in-8°, 28 p. (Extr. du « Botanischer Jahresbericht » publié par le D' Just, vol. VIL.) * Ip. Ueber die von Grapholitha Zebeana Rätzb. verursachten Lärchenast- knoten und deren Vorkommen in Thüringen, une page. (Extr. de l’Irmischia, 4881, n° 9.) * J:. B; Année 1881. L7 Séance du #4 Decembre 1884. Bulletin of the Buffalo Society of Natural Sciences, vol. IV, n° 4, — FrRaxk-H. ZEsCH el OTr. REINECKE, List of the Coleopt. observ. and coll. in the vicinily of Buffalo. — J. PonLMaAn, On certain Fossils of the Water-Lime group near Buffalo (fig.). — J. Le CoNTE, New Co- leoptera (4 pl. n.). — Notes. Bulletino del Naturalista Collettore, 1881, n° 42. Comptes rendus hebdom. des séances de l’Académie des Sciences, 1881, 9° semestre, n° 24, 29 et 23, — N° 21 : De LAFFITTE, Sur l'œuf d'hi- ver du Phylloxera. — N° 22 : ALPHONSE MILNE-Epwarps, Dragages dans la Méditerranée et l'Océan (Crustacés). — J. KÜNCKEL D'HERCU- LAIS, Sur le développement post-embryonnaire des Diptères. —N° 93 : JogerT, Recherches pour servir à l’histoire de la génération chez les Insectes. — VIALLANES, Sur le développement post-embryonnaire des Diptères. Entomologist’s monthly Magazine (The), n° 211. — WATERHOUSE, Note on Æpophilus Bonnairei Sign. a gen. and sp. of Hemiptera new to Britain. — A.-G. BUTLER, On {wo new sp. of Butterflies from East Africa. — W.-F. KirBy, Descr. on a new sp. of Salurnidæ from the Gold Coast. — W. BucxLer, Descr. of he larva of Scopea lutealis. — VerrALL, Diplera of the Norfolk broads. — C.-G. Barrerr, Notes on British Tortrices (suite). — J. Scorr, On certain South American Delphacidæ. — H.-W. BATEs, New Cetonidæ from East Central Africa. — Epw. SAuNDERs, Notes of the Entom. of Portugal (suite), Hymeno- ptera. — Notes div.; chasses ; mœurs; bibliogr. : Soc. franç. d’Ento- mologie, etc, ( Feuille des Jeunes Naturalistes, 11° année, n° 434. — Communications, noles diverses. Naturalista Siciliano (LE), n° 8. — FAILLA TEDALDI, Nota sulla Blenno- campta melanopygia (Costa). — RaGusA, Coleott. nuovi o poco conos- ciuti della Sicilia. — FAUvEL, Homalota leporina, n. sp. Naturaliste (Le), n°* 64 et 65. — Ancex, Descr. de Coléoptères nouv., — Bibliogr. entom. 18 Bulletin bibliographique. Papilio, organ of the New-York Entomological Club, n° 1. — Div. noles sur les Lépidopt. américains (1 pl. col.). Société entomologique de Belgique, Gomptes rendus, série IIT, n° 11. — VAN SEGVELD, Galles de chène recueillies en Belgique. — BECKER, Communic. arachnol. Transactions of the American entomological Society, vol. VIIE, n° 1, 2, 3 et 4. — CRESSON, Descr. of new North Amer. Hymenoptera in the Coll. of the Amer. Ent. Soc. — G. Horn, Notes of the Sp. of Asaphes of Boreal America. — Synopsis of the Dascyllidæ of the U. St, (4 pl. n.). — Notes on some Gen. of Cerambycidæ, with descr. of new sp. (4 pl. n.). — Contrib. Lo the Coleopterology of the U. St (1 pl. n.). — HoRACE-E. JAYNE, Descr. of some monslruos. observ. in North Amer. Coleopt. (4 pl n.) — J. LE Core, Short Studies of North Amer. Coleopl. — G. Horn, Synopsis of the Silphidæ of the U. St., with references to the genera of other Countries (3 pl. n.). — Procee- dings : Descr. d’esp. nouv.; tableaux dichotomiques séparés ; Hymé- nopières ; Coléoptères. Verslag van de Zes.-en-dertigste Zomervergadering der Nederl, entom. Vereen., 23 Julij 4881. — VAN DER WuLr, Over het prepareren van Diptera de J, Mik. — MAURISSEN, Lijst van Insecten in Limburg, etc. FALLOU (J.). Essai d'éducation de plusieurs Bombyciens séricigènes (8 p. ). (Soc. d’Acclim., 1881.) * OLIVIER (ERN.). Essai sur la Faune de l’Allier ou Catalogue raisonné des Animaux sauvages observés dans ce département, IL° parlie : Annelés, 1er fasc., 1880 (160 p.). * ReuTER (D' O.-M.). Analecta hemipterologica (42 p.). (Berl. Ent. Zeit., 1881.) * RILEY (C.-V.). General Notes ; Entomology (8 p.). (Amer. Natur., 1881.) * AS L. Année 1881, 19 Séance du 2$ Décembre 1851, Annales de la Société entomologique de France, 6° série, tome I*", 1881, 3° trimestre, planches 8, 9 et 10. — Deux exemplaires pour la bibliothèque. Mémoires, p. 275—416. — Bulletin des séances, p. LxXXI—CXXvIIL, Bulletin bibliographique, p. 17-32. L. BEDEL, Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, 1° volume (avec une planche) : Titres et Avant-Propos, p. 1 à vi. — Abbrévialions et signes spé- ciaux, p. vi. — Vocabulaire, p. x1. — Genres et espèces décrits dans le 4* volume, p. xxi11. — Errala, p. xx1v. — 2° sous-ordre : Palpi- cornia (Sphæridiidæ, fin, el Catalogue), p. 337. — Supplément, p. 346. — Table alphabétique, p. 355. — Explication de la planche, p. 360. Atti della R. Accademia dei Lincei, anno CCLXXIX (1881-1882), serie terza, Transunti, vol. VI, fasc. 2, In-4°, Roma, décembre 1881. © Bulletin de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, tome XXVII, feuilles 18-25. (-) Bulletin de la Sociélé impériale des Naturalistes de Moscou, année 1881, n° 4. — Carisrorx, Neue Lepidopteren des Amurgebietes. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des Sciences, tome XCIII (2° semestre 1881), n° 24 et 25. — MÉGNIN, Note sur quelques points encore obscurs de l’organisation et du développement des Échinorhynques. — GAYoN, Organismes parasites du Phylloxera. — BLANCHARD, Preuves entomologiques de la formation récente de la Méditerranée. — Bipazp, Moyen d'empêcher le développement du Phylloxera par le gazonnement du sol dans l'intervalle des ceps de vigne. — SILLIMAN, Nouveau type des Tarbellariès parmi les Hel- minthes. — RozLanp, Telphusa fluviatilis rejetés vivants par les puits artésiens jaillissant de l'Oued-Rir (Sahara de Constantine). (1881) 9° partie, 90. Bulletin bibliographique. Entomologisk Tidskrift, af Jacob Spangberg, Band 1 (1881), Häfl 4. — O.-M. REUTER, Till Kannedomen om sverigen Psylloder (avec bois). * — Offert par M. Spängberg. Journal of the Royal Microscopical Society, sér. IL, vol. I, part 6, avec planche (décembre 1881). — Golour-sense in Insects, ec. — Beetle with Proboscis like that of Lepidoptera, — Structure Ant Hatching of Egg-capsules, etc., in Mantis. — Observations on Acarida. — Pycno- gonida of the Challenger Expedition. — Hairs of the anterior antennæ of Crustacea. — Nervous System and Sense-organs of Sphæroma ser- ratum. — Distomum of the Crayfisch. — Organisation of terrestrial Lumbricina, etc. Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg;, VII: série, tome XIX, n° 2. © Psyche, organ of the Cambridge entomological Club, vol. III, n° 85 et 86 (May et June 1881). — HAGEN, Some Psocina of the United States (2 parties). — Entomological Items. Report of the Entomologist of the United States department of Agriculture for the year 1880, by J.-Henry Comstock, avec 24 planches. Was- hington, 1881. — Remarques sur un grand nombre d’Insectes, — Mémoire sur les Coccides et sur les parasites de ces Hémipières. * — Offert par M. Comstock. Révue des travaux scientifiques, publiée par le Ministère de l’Instruction publique, décembre 1881. (€) Tijdschrift voor Entomologie nitgegeven door de Nederlandsche Entomo- logische Verceniging, année 1880-1881, 3° et 4° parties. — SNELLEN, Lepidoptera van Celebes. — Six, Overzicht van het werk van D° Ro- bert Lalzel (Myriapodes).— OupEMANs, Jets over Acarina in °T Alge- meen (2 pl). — DE GRAAF et SNELLEN, Microlepidoptera nieuw voor de Fauna van Nekerland. — RiremA-Bos, Lasioderma læve in zijne verschillende ontwikelingsioestanden (avec pl.). — SNELLEN, Psyche leucosoma (n. sp.) van Java et Aanteekening over eenige Lepidoptera van Amboina en de Philippijusche eilanden (avec pl.). — WEYEN- ERGH, Over Argenlijusche Trichoptera (avec pl), — VAN DER WULP, Année 1881, 54 Amerikaansche Diptera (avec pl.). — LEESBERG, Bijdrage tot de Kennis der Inlandsche Halticiden (avec pl. ). ADLER (D'H.). Cynipides, 4"° partie. [ntroduction, La génération alter- nante chez les Cynipides, ouvrage traduit et annoté par M. J. Lich- tenstein, suivi de la Classification des Cynipides, par M. le D° Mayr. Vol. in-8°, avec 3 planches dont 2 coloriées. Montpellier, 1881, * — Offert par M. J. Lichtenstein, DIMMOCK (GEORGE). The Anatomy of the Month-Parts and of the sucking apparatus of some Diptera, Dissertation for the purpose of obtaing the philosophical doctorate at the Leipzig University. Boston, 1884, * HOrN (GEORGE-H.). On the genera of Carabidæ with special reference to the fauna of Boreal America. Vol. in-8°. * E. D. TABLE ALPHABÉTIQUE —0#0- Académie impériale des Sciences de S'-Pétersbourg. Bulletins, 6, 20, (49). — Mémoires, (6, 21, 28, 43, 50). Academy of Natural Sciences of Philadelphia (Proceedings), 8, 43. Academy of Science of S'-Louis (Transactions), (8). American Naturalist (The), 2, 3, 8, 9, 13, 17, 29, 27, 31, 35, 44. Anales de la Sociedad española de Historia natural, 4, 18, 38. Annales de la Soc. d'Agriculture, d’'Hist. nat. et Arts utiles de Lyon, (6). Annales de la Société Linnéenne de Lyon, 29. Annali di Agricoltura di Firenze, 27. Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova, 4, 43. Annual Report of the Board of Regents ofthe Smithson., Institution, (5, 25). Annual Report of the Department of Mines, (6) 52 Bulletin bibliographique. Archivos do Museu nacional do Rio-Janeiro, 18. Atti della R. Accademia dei Lincei, (49). Berliner entomologische Zeitschrift, Tables (1875-1880), 1. — 1881, 10. Board of Trustees of public Schools of the District of Columbia, (8). Boston Sociely of Natural History, 8. Bulletin de l’Académie d’Hippone, 18. Bulletin of the Buffalo Society of Natural Sciences, 41, 47. Bulletin de la Société d’insectologie agricole, 1, 4, 8, 15, 25, 95, 45. Bulletin de la Société académique de Brest, (3). Bulletin de la Société d’études scientifiques d'Angers, 4, 45. Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Béziers, 18. Bulletin de la Societé d'étude des Sciences naturelles de Nîmes, (3, 6, 11), 20, (29), 44. Bulletin de la Société imp. des Naturalistes de Moscou, 6, 27, 29, 49. Bulletin de la Société hispano-portugaise de Toulouse, (11, 31). Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar, 9. Bullelin de la Société d'Histoire naturelle de Metz, 3. Bulletin de la Société des Sciences hist. et nat. de l'Yonne, 18, 45. Bulletin of the U. S. Geol. and Geogr. Survey of the Territories, 10, 45. Bulletino del Naturalista Colettore, 6, 16, 18, 22, 29, 47. Bulletino della Società entomologica ilaliana, 9, 18, 31, 32. Comples rendus des séances de l’Académie des Sciences, 1, 3, (4), 5, 6, 8, 10, 14, (16, 18, 20), 22, 25, (27), 29, 31, (33), 36, 38, (41), 45, L7, 49. Congresso intern. Filoxerico de Zaragoza, 8. Deutsche entomologische Zeitschrift Gesellschaft, 2, 10, 44. Entomologisk Tidskrift, 2, 26, 50. Enlomologist’s monthly Magazine (The), 2, 4, 7, 11, 18, 22, 27, 33, 86, 2, 47. Feuille des Jeunes Naturalistes, 2, 4, 7, 11, 14, 19, 23, 28, 31, 56, L2, 47. Illinois State Labotaiory of Natural History, (4). Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, (7, 14). Journal of the Royal Microscopical Sociely, 5, 15, 24, 29, 50. Kongliga Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar, 42. — Bihang, 42. — Lefnadst. üfv., 43. — Ofversigt, 43. Koninklijk Zoülogisch Genootschap (Nat. Art. mag.) te Amsterdam, 23. Année 1881, 53 Meddelanden af Societas pro Fauna et Flora fennica, 43. Mémoires de l’Académie de Stanislas, (33). Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire natur. de Genève, (4). Memoirs of the Peabody Academy of Science, (26). Mines and Mineral Slalislics. Annual Report of Department of Mines New South Wales, (15). Mittheilungen der naturw. Vereines für Steiermark, (13). Mittheilungen des Schweiz. entom. Gesellschaft, 4, 13, 33. Naturalista Siciliano (Il), 36, 43, 47. Naturaliste (Le), 2, 3, 5, 6, 7, 8, 41, 13, 45, 19, 21, 93, 26, (28), 30, 31, 34, 37, 98, 46, L7. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, (37). Nunquam otiosus, 50, Papilio, 48. Philosophical Transactions of the Royal Society of London (Expéd. de la Venus), 28, (38). Proceedings of the Linnean Society of New South Wales (The), 16. Proceedings of the Royal Society of London, (38). Proceedings of the Zoological Society of London, 16, 23, 32, 46. Psyche, 9, 7, 41, 21, 93, 96, 30, 34, 50. Publicazioni del R. Instituto di Studi superiori pratici et di perfeziona- mento in Firenze, (23). Report of the Entomologist of the U. S. department of Agriculture, 50. Report (Second) of the U. S. Entomolog. Commission (1878-1879), 43. Report of the U. S. Geol. Survey of the Terriories, 9, Revue des Sociélés savantes des départements, 38. revue des Travaux scient., 11, 15, 16, 19, (23), 30, (34), 37, 46, (50). Sitzungsberichte der kais. Akademie der Wissenschaften in Wien, (5). Société entomologique de Belgique. Annales, 11, 19. — Comptes rendus, 2, 3,15,149, 20,82, 43, 48. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, 44. Société d'Études scientifiques du Finistère, 16, (26). Société Industrielle de Rouen, (7). Société Linnéenne du Nord de la France, Bulletins, 2, 3, (5), 7, 12, (15), 29, (25), 27, 35, 45. Société royale de médecine publique de Belgique (Compte rendu de la 1" el de la 2° réunion du corps médical belge), (45). Société zoologique de France, 30. ol Bulletin bibliographique, — Année 1881, Sprawozdanie Komisyi fizyograficznéj (Académie de Cracovie), (11). Stettiner Entomologische Zeitung, 12, 41. Tijdschrift voor Entomologie (Nederl, Entom. Ver.), 17, 50. Transactions and Proceedings of Report of the Soc. of South Australia, 45, Transactions of the American entomological Society, 48. Transactions of the Zoological Society of London, 16, (24). Verhandlungen der k. k. zool.-bot, Gesellschaft in Wien, 12. Verslag van Vergad. der Nederl. Entom. Vereen., 48. Wolfs Naturwissenschaftlich-Mathemalisches Vademecum, (17). Adler, 51, — André (Edm.), 6, 12, 44. — Anonyme, 44. — Bargagli, 24. — Belon, 26. — Berce, 21. — Berg, 2, 7, 32. — Blankenhorn, 3. — Brongniart, 6, 9, 21. — Cattaneo, 3. — Chaudoir, 38, — Clément, 6. — Golvée, 34. — Cornu, 9, 21. — Dietz, 34. — Dimmock, 51. — Fairmaire, 5. — Fallou, 17, 48. — Fauvel, 37. — Gadeau de Ker- ville, 9, 49, 837. — Garovaglio, 3. — Girard, 21, 37. — Gobert, 24. — Guenée, 7. — Hagen, 15. — Hauser, 82. — Herman, 21. — Hey- den, 44. — Horn, 26, 30, 51. — Horväth, 20, — Killias, 21, — Lang, 29. — Leconte, 26. — Lichtenstein, 50. — Loriferne, 46. — Lucas, hh. — Macker, 5. — Mac Lachlan, 20, 44. — Millière, 46. — Ober- thür (Ch.), 3. — Olivier, 28, 48. — Osten-Sacken, 40. — Pasteur, 44. — Peyerimhoff, 5. — Poulain, 46. — Preudhomme de Borre, 20, 30, 34. — Puton, 42 — Régimbart, 44. — Reuter, 5, 45, 37, 44, 48. — Riley, 3, 12, 13, 15, 34, 40, 48. — Sahlberg, 21. — Sallé, 40. — Schaufuss, 24, 40. — Scudder, 9, 17, 40, — Segvelt, 34. — Seoane, 7. — Simon, 3, 24, 28 — Thomas, 5, 46, — Uhagon, 24. A. LÉVEILLÉ, LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. ANNÉE 2984, — Cinquantième de sa fondation, ———0 D 0 Nota. Les deux astérisques (* *) indiquent les Membres fondateurs; une astérisque (*) indique les Membres à vie. Membres honoraires. MM. ** 1874. CHEVROLAT (Auguste), rue Fontaine, 25 (quartier Saint- Georges). — Coléoptères. 4874. DARWIN (Charles), à Down, Beckenham, Kent (Angleterre). — Entomologie générale. 1855-1879. * LE CONTE (John-L.), docteur en médecine, Spruce street, 1625, à Philadelphie (Pensylvanie).— Goléoptères de l'Amé- rique septentrionale. ** 1866, MILNE-EDWARDS (Henri), C. 3%, membre de l’Institut, etc. rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, Anatomie. #** 41874, REICHE (Louis), négociant, rue des Bons-Enfants, 22, — Coléoptères. 1874. SCHIODTE (Georges-Chrétien), membre de l’Académie des Sciences de Danemark, directeur du Musée zoologique de l’Université, à Copenhague. — Entomologie générale. 1833-1860. WESTWOOD, professeur à l’Université, Taylorian Institute, à Oxford (Angleterre). — Entomologie générale, EE 56 1864. 1875. 1869. 1853. 1863. 1881. 1853. 1861. 1857. 1876. 1876. 1869. 1880. Liste des Membres. Membres à vie et Membres ordinaires. MM. * ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), rue Marengo, 56, à Marseille (Bou- ches-du-Rhône). — Coléoplères et Iyménoptères d'Europe. ALAIN (L.), rue de Châteaudun, 23. — Lépidoptères européens, principalement Diurnes. ALEXANDRE (Auguste), médecin-dentiste, rue Brézin, 6, à Mont- rouge-Paris. — Coléoptlères d'Europe et du bassin de la Méditer- ranée ; Lépidoptères de France. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2. — Coléoptères d'Europe. ALLARD (Gaston), route des Ponts-de-Gé, à la Maulevrie, près An- gers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. ALLÉON (le comle Amédée), à Varna (Bulgarie), — Entomologie générale, surtout Coléontères. AMBLARD (Louis), docteur en médecine, rue Paulin, 14 bis, à Agen (Lot-et-Garonne). — Hyménoptères. ANcGey (Félix), fabricant de produits chimiques, rue Marengo, 56, à Marseille (Bouches-du-Rhône).—Coléoptères en général; Hymé- noptères européens. * ANDRÉ (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute- Saône). — Coléoptères d'Europe, Hémiptères de France, Formi- cides en général, Mœurs des Insectes. ANDRÉ (Edmond), négociant en vins, boulevard Bretonnière, 24, à Beaune (Côte-d'Or). — Entomologie générale, principalement Hyménoptères. ANIBARO RIVES (Jose-Mar!inez), Lain Calvo, 20, à Burgos, province de Logrono (Espagne). — Entomologie générale. ANTESSANTY (l'abbé Gabriel p’), aumônier du Lycée, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. ArGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptères européens et exotiques. Année 1881. 57 4868. Auzoux (Hector), docteur en médecine, à Saint-Aubin-d’Écros- ville, par le Neubourg (Eure). — Entomologie générale, princi- palement Coléoptères. 1859. BAER (Gustave-Adolphe), maison Baër et Luhm de Manille (ile Lu- çon, Philippines), à Paris, cité Bergère, 4 bis, — Coléoptères ; Entomologie générale. 4865. BALBIANI, professeur d’embryogénie au Collège de France, rue Soufflot, 18. — Entomologie générale et appliquée. 1860. Bay (Joseph-S.), docteur en médecine, The Butlts, à Warwick (Anglelerre). — GColéoptères, principalement Ghrysomélines. 1873. BaNpt (Luigi-Verdiani), via Ricasoli, 52, à Siena, par Rocca d'Orsia (Italie). — Goléoptères d'Europe. 1854. Bar (Constant), à Cayenne (Guyane française). — Entomologie générale, principalement Lépidoptires. 1871. BARBAT (Pierre-Michel), imprimeur-éditeur, à Châlons-sur-Marne (Marne). — Coléoptères d'Europe. 1866. BARBIER, rue des Abbesses, 4, Paris-Montmartre, — Coléoptères d'Europe. 1877. BARGAGLI (Pierre), membre de la Société entomologique italienne, via de Bardi, Palazzo Tempi, à Florence (Italie). — Coléoptères en général : plus particulièrement Curculionides, Anthribides et Xylophages ; Entomologie agricole. 1868. BARON (G.), avocat, avenue de Saint-Cloud, 85, à Versailles (Seine- et-Oise). — Goléoptères d'Europe. 1868. BATES (H.-W.), Savile row, 4, Burlington gardens, à Londres, S, W. (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères. 1846. Baupr DE SELYE (le chevalier), rue Charles-Albert, 44, à Turin. — Coléoptères. 4851. * Bazin (Stéphane), au Mesnil-Saint-Firmin, près Breteuil (Oise). — Coléoptères, Entomologie appliquée. 1866. BepeL (Louis), rue de l'Odéon, 20. — Coléoptères. 1857. BELLEVOYE, graveur, rue du Four-du-Cloître, 5, à Metz (Lorraine). — Goléoptères d'Europe et d'Algérie. 1877. 1844. 1877. 1837. 1876. 1872. 1860. 1859. 1879, Liste des Membres. . BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, rue Saint-Louis, 85, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Goléoptères d'Europe. . * BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur, rue du Plat, 25, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. . BÉRARD (Charles), capilaine en retraite, à La Garde, par Montlieu (Charente-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. . BERG (Charles), professeur de zoologie à l’Université de Buenos- Ayres (République Argentine). — Entomologie générale, princi- palement Lépidoptères. Béris (Louis), pharmacien, rue du Faubourg-du-Temple, 19. — Coléoptères d'Europe, Anatomie des Insectes. BIGOT (J.-M.-F.), £ÿ, membre honoraire de la Société centrale d’Horticulture de France, l'hiver : rue Cambon, 27, et l'été : à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Diptères. BLanc (Édouard), garde général des forêts, à Linxe (Landes). — Entomologie générale, principalement Goléoptères. BLANCHARD (Émile), O. #%, membre de l’Institut, professeur d’en- tomologie au Muséum, rue de l’Université, 34. — Entomologie générale. Anatomie. BLANKENHORN (Adolphe), docteur en médecine, président de la Société de viticullure, Bahnhofstrasse, 8, à Carlsruhe (duché de Bade). — Insectes nuisibles. BorezpiEu (Anatole), chef de bureau à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur, avenue des Gobelins, 44. — GColéoptères d'Europe. BoLivar (Ignacio), calle d’Atocha, 24, à Madrid (Espagne). — Coléoptères et Orthoptères d'Europe. BonnaIRE (le baron Achille), rue Saint-Merry, 114, à Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). — Goléoplères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. * BonvouLoir (le comte Henry pe), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes- Pyrénées), et à Paris, rue de l’Université, 15. — Coléoptères. Boy (lé vicomte Gaston-Joseph-Louis pe), l'hiver : rue de Passy, 84, et l’été : au château de Bujaleuf (Haute-Vienne), — Coléo- ptères d'Europe. Année 1881. 59 4857. Bouptrer (Émile), pharmacien, à Montmorency (Seine-et-Oise), — 1878, 1872. 1877. 1874. 1880. 1859. 1862. 1876 1860 1871. 1832. 1833. 1867. 1880. Coléoptères d'Europe. BouLLeT (Eugène), banquier, à Corbie (Somme). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. BourGeoiïs (Jules), rue de l'Échiquier, 38. — Coléoptères d’Eu- rope; Malacodermes exotiques. BouTHery (Charles-Auguste), docteur en médecine, lauréat de la Faculté de Paris, à Langeais (Indre-et-Loire). — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoplères d’ Europe. BoyENvaL, ingénieur de la Manufacture des tabacs, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BRANDT (le D' Édouard), professeur de l’École de médecine, Na- deschdinskaja, maison n° 26, à Saint-Pétershourg (Russie). — Entomologie générale, Anatomie, * BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles), rue de Pontoise, 45, à Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), — Coléoptères d'Europe. BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri), rue de Pontoise, 15, à Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe. BRONGNIART (Charles), préparateur de zoologie et de malière mé- dicale à l’École supérieure de pharmacie de Paris, etc., rue Guy-de-la-Brosse, 8, et au Muséum, rue Cuvier, 57. — Entomo- logie générale; Articulés fossiles. Bruck (Emile vom), rentier, à Crefeld (Prusse-Rhénane), — Coléo- ptères. BuCcHANAN WHITE (le D' F.), président de la Société des Sciences naturelles, à Perth (Écosse). — Entomologie générale. BUGNION (Charles-Juste-Jean-Marie), à Lausanne (Suisse). — Go- léoptères et Lépidoptères. BuQuer (Lucien), %#, ancien fonctionnaire de la marine, rue Saint-Placide, 52 (faub. S'-Germain). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. BurMeisTER (Hermann), directeur du Musée d'histoire naturelle, à Buenos-Ayres (République Argentine). — Entomologie générale. CAMERON (Peler), Willow Bank Crescent, 31, à Glascow (Écosse). — Hyménoptères en général, principalement ceux d'Écosse, 60 1856. 1871. 1858. 1879. 1877. 1877. 1869, 1867. 1872. 1880. 1881. 1856. 1854. 1866. Liste des Membres. CANDÈZE, X, docteur en médecine, à Glain-lès-Liège (Belgique). — Entomologie générale, Larves des Coléoptères ; Élatérides, Lamel- licornes et Longicornes. CAPRONNIER (J.-B.), X, peintre-verrier, rue Rogier, 254, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. CARTEREAU, %#, docteur en médecine, à Bar-sur-Seine (Aube). — Entomologie générale, Coléoptères, Hyménoplères et Diptères d'Europe, Mœurs et Métamorphoses des Insectes. CayoL (Marius), rédacteur au Ministère de l’Agriculture, rue des Moines, 50, à Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe. CHAFFANJON aîné (Jean), préparateur à l'École catholique, rue de Bourbon, 22, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. CHAMPENOIS (Amédée), inspecteur des forêts, à Uzès (Gard). — Entomologie générale et appliquée, principalement Coléoptères d'Europe. CHARDON (Gabriel), employé au bureau télégraphique central, à Alger (Algérie). — Coléoptères de France. CHARLIER (Eugène), docteur en médecine, rue Saint-Gilles, 19, à Liège (Belgique). — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoptères. * CLÉMENT (A.-L.), dessinateur, rue Lacépède, 34. — Entomologie générale, surtout Lépidoptères ; Iconographie entomologique. CopeT (le D° Henri), aide-major des hôpitaux militaires, à Sebdou, province d'Oran (Algérie). — Entomologie générale, principale- ment Lépidoptères. CoLVÉE (Paul), professeur, calle de Luis Vives, 2, 8°, à Valence (Espagne). — Entomologie générale, principalement Cochenilles. CoMENDADOR (Antonio-Sanchez), professeur à l’Université, à Barce- lone (Espagne). — Entomologie générale. CONSTANT (A.), naturaliste, villa Niobé, golfe Juan (Alpes-Mari- times). — Lépidoptères d'Europe. CorET (Paul), cultivateur, rue Malissier, 7, à Puteaux (Seine). — Lépidoptères d'Europe; Entomologie appliquée à l'Agriculture, 1841. 1881. 1881. 1871. 1873. 1872. 1875. 1880. 1877. 1865. 1879. 1872. 1855. 1874. 1580. 1856. Année 1881, 6L CosrA (Achille), directeur du Musée zoologique, via Santa Anlonia alla Vicaria, 5, à Naples (Italie). — Entomologie générale. COSTA DE BEAUREGARD (le comte Paul), place de l’Hôtel-de-Ville, à Chambéry (Savoie). — Coléopteres d'Europe. CouLon, docteur en médecine, à Monaco (Alpes-Maritimes). — Lépidoptères d'Europe ; éducation des Chenilles. CourAGE (l'abbé Émile), vicaire à Sainte-Clotilde, rue Casimir- Périer, 15, — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditer- ranée. CouTurEes (Georges), négociant, rue Palais-de-l'Ombrière, 18, à Bordeaux (Gironde). — Coléoptères d'Europe; Apiculture. Cuisine (Henry DE LA), rue d’Assas, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléo- ptères, surtout CGarabus, et Lépidoptères, principalement Morpho et Urania. Cuni Y MARTORELL (Miguel), calle de Codols, 18, 3°, à Barcelone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères d’Eu- rope et du bassin de la Méditerranée. DAFFRY DE LA MOnnoye (Adalbert), rue de la Barouillère, 9. — Coléoptères de France. DAUTZENBERG (Philippe), négociant, rue de l’Université, 213. — Entomologie générale. DAVAINE (Casimir), #, membre de l’Académie de Médecine, rue Laffitle, 5. — Entomologie générale, Helminthologie. DECOENE-RACOUCHOT (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe ; Insectes utiles et nuisibles à l'Agriculture. DELAHAYE (Jules), s.-chef de bureau à la Caisse des dépôts et con- signations, rue Brézin, 45, à Montrouge-Paris. — Entomologie générale, principalement Lépidoptères. DELAMAIN (Henri), à Jarnac (Charente). — Lépidoptères. DEMAISON (Louis), licencié en droit, rue Rogier, 9, à Reims (Marne), — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DEMBOwskI (Louis), à Sienniça, gouvernement de Varsovie (Polo- gne). — Entomologie générale. Depuiset (A.), naturaliste, rue des Saints-Pères, 17. — Entomc- logie générale, principalement Lépidoptères et Coléoptères. 1875. 1838. 1856. Liste des Membres. DESBROCHERS DES LOGES (Jules), percepteur des contributions, à Ardentes, près Châteauroux (Indre). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes, Élatérides et Curculionides du globe. Des Gozis (Maurice), avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier), et à Paris, avenue Marceau, 61. — Goléoptères et Orthoptères de France. DEsMARESsT (Eugène), O. {ÿ, garde des galeries d’Anatomie com- parée et d’Anthropologie au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, principalement Goléoptères d'Europe. DEYROLLE (Henri), naturaliste, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 194, et 248, passage Beaucour, 9. — Coléoptères et Lépidoptères exotiques. DEYROLLE (Émile), naturaliste, rue de la Monnaie, 23. — Entomo- logie générale. . DIECx (le D' G.), à Zoschen, près Mersebourg (Prusse). — Coléo= ptères d'Europe. . * DoGniN (Paul), négociant, villa de la Réunion, 16, à Paris- Auteuil, — Lépidoptères d'Europe. Donrn (C.-A.), président de la Sociélé entomologique, à Stettin (Prusse). — Coléoptères. Doxarourorr (Wladimir), officier d'artillerie de la garde impériale, Fourstadtskaja, ligne 1, n° 29, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Coléoptères européens et exotiques, principalement Cicindélides. Dozé (Maurice), ancien officier d'infanterie, photographe, rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères. Dozzrus (Jean), fondateur du Prix Dollfus, rue Pierre-Charron, 55. DONCKIER DE DONCEEL (Henri), aide-naturaliste au Musée d’his- toire naturelle de Bruxelles. — Entomologie générale, principa- lement Hémiptères épizoïques. . DorrA (le marquis Jacques), via Peschiera, 18, à Gênes (Italie). — Coléoptères. . * Ducoupré, £ÿ, inspecteur d’Académie, à Angers (Maine-et- Loire). — Coléoptères d'Europe. Duparc (Georges), quai du Louvre, 30, — Coléoptères, Année 1881. 69 1880. Dupuis (l'abbé), aumônier des religieuses de Saint-Joseph, à Ajaccio (Corse). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1850. Durreux (Aug.), £Ÿ, X, ancien receveur général, au Château de la Gelle-Saint-Cloud, par Bougival (Seine-et-Oise). — Lépidoptères d'Europe, Diurnes exoliques. 1858. DuvErRGER (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes), — Lamellicornes, Longicornes, Libellulides, Orthoptères, Hémiptères el Lépidoptères d'Europe. 1867. Éprarp (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire), — Lépi- doptères d'Europe. 1870. EULERS (DON Guillermo), Muralla-del-Mar, 37, à Carthagène (Es- pagne). — Goléoptères. 1867. Emicx (Gustave D’), >X, écuyer de S. M. l'Empereur d’Autriche, ancien secrétaire au Ministère royal du Commerce, à Buda- Pesth (Hongrie). — Coléoptères d'Europe ; Insectes nuisibles à l'Agriculture. 1866. * Erscaorr (Nicolas), Wassili Ostrow, 12° ligne, n° 15, à Sainl- Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. 1833. FÂAHRÆUS, ex-chef au département de l'Intérieur, à Stockholm (Suède). — Coléoptères. 1842. FAIRMAIRE (Léon), ancien directeur de l'hôpital Saint-Louis, rue du Bac, 94. — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères. 4858. FALLOU (Jules), £ÿ, rue des Poitevins, 40, et à Champrosay, com- mune de Draveil (Seine-et-Oïse). — Lépidoptères d'Europe, étude de leurs mœurs ; Chenilles préparées. 1879. FAUCONNET (Mary-Louis), pharmacien, membre du Conseil d’hy- giène, à Autun (Saône-et-Loire). — Goléoptères d'Europe. 1861. FAUVEL (C.-A.), Éÿ, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen (Calvados), — Entomologie générale de la Basse-Normandie, Coléoptères et Lépi- doptères de France, Slaphylinides exotiques. 1868. FéLissis-ROLLIN (Jules), #, chef d’escadron d'artillerie en retraite, rue de Rennes, 72. — Coléoptères de France. 1876. Finor (Pierre-Adrien-Prosper), #, Capitaine d'état-major en retraite, rue Saint-Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), — Entomologie générale, plus spécialement Orthoptères. 6! 1580. 1880. 1875. 1867. 1866. 1880. 1867. 1875. 1869. 1857. 1867. 1875. 1870. 1842. 1881. Liste des Membres. Frrcu (E.-A.), Brick house, à Maldon (Essex, Anglelerre), — Ento- mologie générale. FRANÇOIS (Jean-Aimé-Philippe-Henry), étudiant en médecine, au Château de la Vienne, par la Grande-Pressigny (Indre-et-Loire). — Coléoptères européens et exoliques. Friprici (Edmond), conservateur du Musée d’histoire naturelle, rue de l’Évêché, 25, à Metz (Lorraine) — Entomologie générale el appliquée. Fumouzr, docteur en médecine, rue du Faubourg-Saint-Denis, 78. — Entomologie appliquée à la Médecine et à la Pharmacie. GABILLOT (Joseph), quai des Célestins, 5, à Lyon (Rhône). — Co- léoplères d'Europe. * GADEAU DE KERVILLE (ilenri), rue Dupont, 7, à Rouen (Seine- inférieure). — Entomologie générale, surtout Myriapodes. * GAGE (Léon), docteur en médecine, rue de Grenelle-Saint-Ger- main, 9. — Entomologie générale et appliquée à la Médecine et à la Pharmacie. GALLÉ (Ernest), cour du Chäteau, 12, à Creil (Oise). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. GALLOIS (Joseph), inspecteur du service des Enfants assistés, rue Inkermann, à Angers (Maine-el-Loire). — Coléoptères d'Europe et des pays circummédilerranéens. GANDOLPHE (Paul), rue des Arts, 11, à Levallois-Perret (Seine). — Coléoptères. GARBIGLIETTI (Antoine), agrégé de la Faculté royale de médecine, rue de l'Académie-Albertine, 5, à Turin (Italie). — Coléoptères, Hyménoptères ct Hémiptères. Gascuet (Pierre-Auguste), rue des Remparts, 40, à Bordeaux (Gironde). — Lépidoptères d'Europe. GauLLE (Jules pe), rue de Vaugirard, 73. — Coléoptères d'Europe. Génix (J.-B.), à Remiremont (Vosges). — Coléoptires Carabiques de la tribu des Carabides, européens el exotiques. GEennapius (P.), inspecteur de l’agriculture, à Athènes (Grèce). — Entomologie générale, principalement Cochenilles, Année 1881, 6 1880. GÉRARD DE CASTILLON, au château de Parron, par Mézin (Lot-et- Garonne). — Lépidoptères et Coléopteres. 1859. GERVAIS D’ALDIN, ancien magistrat, à Péronne (Somme). — Coléo- ptères. 1857. GirARD (Maurice), £}, professeur au collège municipal Rollin, rue Gay-Lussac, 28. — Entomologie générale et appliquée, Phy- siologie. 1868. GoBerT (le D' Émile), £ÿ, CG %X de l’ordre d'Isabelle-la-Catho- lique, rue de la Préfecture, à Mont-de-Marsan (Landes). — Entomologie générale. 1880. Gopman (le D'F, pu Cane), Chandos street, 40, Cavendish square, à Londres, W. (Angleterre), — Entomologie générale, princi- palement Lépidoplères américains. 1873. GONZALO x Goya (Angel), catedratico de historia naturale de Ins- tituto, plaza de la Verdura, 70, prât Salamanca (Espagne). — Entomologie générale. 1859. Goossens (Th.), rue du Faubourg-Saint-Martin, 130. — Lépido- ptères, Chienilles préparées. 1881. Gorpon (le D' Antonio-Maria DE), professeur de physiologie, à l’Universilé de la Havane (Guba). — Eniomologie générale. 1879. Goss (Herbert), esq., F. G. S., avenue Surbiton Hill, Surrey (Angleterre). — Insectes fossiles. 1860. Goucex (Albert), avoué, rue Vilaine, 19, à Caen (Calvados.) — Lépidoptères d'Europe. 1878. GounELLE (Émile), employé au Ministère de lAgriculture, rue de Rennes, 415. — Entomologie générale, principalement Coléo- ptères. 1864. GOURÉ DE VILLEMONTÉE (Gustave), professeur de chimie à l’École normale spéciale à Cluny (Saône-et-Loire). — Goléoptères de France. 1833. GRAELLS (Mariano DE LA Paz), conseiller honoraire de l’Instruction publique, professeur d'anatomie comparée et de zoonomie au Musée d'histoire naturelle, calle de la Bola, 4, premier, à Madrid, — Entomologie générale; Mœurs des Insectes. 1832, GRASLIN (DE), à Malitourne, près Château-du-Loir (Sarthe). — Lépidoptères d'Europe; étude de leurs mœurs et mélamorphoses. (1881) 9° partie, 5, 66 1897, 1857. 1872. 1866, 1869. 1870. 1875. 1879. 1876. 1872. 1858. 1861. 1858. 1878. 1866. 1874. Liste des Membres. GRAY (John), Whealfield house new Bolton-le-Moors, Lancashire (Angleterre). — Coléoptères. * GRENIER, docteur en médecine, rue de Vaugirard, 55, et à Ba- gnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Coléopières d'Europe. GRIFFITH (W.-J.), rue de Paris, 32, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. GRONIER, rue Sainte-Catherine, 47, à Saint-Quentin (Aisne). — Lépidoptères d'Europe ; Chenilles préparées. * GROUVELLE (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26. — Goléo- plères d'Europe. * GROUVELLE (Antoine), directeur de la Manufacture des Tabacs de Nice (Alpes-Maritimes). — Coléoptères d'Europe, Clavicornes et Cucujides exotiques. GROUVELLE (Philippe), rue des Écoles, 26, — Coléoptères de France * GUÈDE (J.-P.), O. %, ingénieur de 4" classe des constructions navales, rue d’Assas, 85. — Coléoptères de France. GuILBERT (Robert), rue de Buffon, 24, à Rouen (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. HALLOY (Léon D’), rue Porte-Paris, 23, à Amiens (Somme). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. HaroLp (le baron Edgar DE), X, major en retraite, Barersirasse, 44, à Munich (Bavière). — Coléoptères, surtout Lumellicornes. HémarD (Hippolyte), receveur des postes, à Pont-à-Mousson (Meur- the-el-Moselle). — Lépidoptères d'Europe. Hénow, #, professeur de langue arabe au Collège, passage Rouen- nais, à Constantine (Algérie). — Coléoptères et Lépidoptères. Hervé (Ernest), notaire, rampe Saint-Melaine, à Morlaix (Finis- ère). — Coléoptères et Hémipières d'Europe. HEYDEN (Lucas von), *, capitaine en retraite, docteur en philo- sophie, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près Francforl-sur- le-Mein (Allemagne). — Insectes de tous les ordres, surtout Coléoptères. HoPrFGARTEN (le baron Max von), à Mülverstedt, près Langensalza en Thuringe (Prusse), — Coléoptères d'Europe. Année 1881. 67 1880. * Horn (le D' George-Henry), North-Fourth street, 874, à Phila- delphie (Pensylyanie, États-Unis d'Amérique). — Goléoptères, principalement ceux de l’Amérique du Nord. 1880. HorvATx (le D' GEYRA DE), membre de l’Académie des Sciences de Hongrie, etc., place Elisabeth, 19, à Buda-Pesth (Hongrie). — Hémiptères. 1870. HUBERSON (G.), rue Laromiguière, 2. — Entomologie générale, Anatomie, Micrographie. 1854. JANSON (Edward), Little Russell street, 35, à Londres, W. C. (An- gleterre). — Entomologie générale. 1847, JAVET (Charles), rue Jean-le-Bologne, 13, à Passy-Paris. — Coléo- Plères en général, 1848. JekEL (Henri), cabinet et librairie entomologiques et d’histoire naturelle, rue de Dunkerque, 62. Mardi, jeudi et samedi. — Coléoptères européens et exotiques, surtout Curculionides. 4873. Joy (le D° Émile), médecin-major de 4"° classe au 9° régiment d'artillerie, à Castres (Tarn). — Orthoptères ct Éphémériens d'Europe. 1858. JOURDHEUILLE, juge au tribunal de 4° instance, à Troyes (Aube). — Lépidoptères d'Europe. 1879. Journé (Camille), négociant, mail des Tauxelles, 5, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. 1876. KATTER (le D‘), à Putbus, île de Rügen, en Poméranie (Prusse). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. 1850. KEFERSTEIN, Conseiller de justice, à Erfurth en Thuringe (Prusse). — Lépidoptères d'Europe. 4874. KizurAs (Édouard), docteur en médecine, à Coire (Suisse). — Ento- mologie générale, principalement Goléoptères d'Europe. 1869. KirBx (W.-F.), Union road, 5, Tufnell park, London, N. (Angle- terre). — Lépidoptères. 1866. Kirscx (Th.), pharmacien, au Musée zoologique, à Dresde (Saxe). — Coléoptères. 1875. Kocu (le D° Ludwig), Plauenschegasse, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. 68 1857. 1874. 1868. 1855. 1874. 1865. 1846. 1857. 1858. 1873. 1864. 1870. 1876. 1848. Liste des Membres. KoEcHLiN (Oscar), à Dornach (Alsace). — Coléoptères. Ko£caLin (Edmond), rue Saint-Jacques, 6, à Marseille (Bouches- du-Rhône). — Coléoptères d'Europe. Koziorowicz (Édouard-Ladislas), 3%, #ÿ, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, à Annecy (Haute-Savoie), — Goléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. KRAATZ (Gustave), docteur en philosophie, Linkstrasse, 28, à Berlin (Prusse). — Coléoptères. Krauss (F. De), Archivstrasse, 1, à Stuttgard (Wurtemberg). — Entomologie générale. KÜNCKEL D'HERCULAIS (Jules), £ÿ, aide-naturaliste d’entomologie au Muséum d'Histoire nalurelle, rue Gay-Lussac, 26. — Ento- mologie générale, Anatomie. * LABOULBÈNE (le D" Alexandre), O. 3%, membre de l’Académie de médecine, professeur à la Faculté de médecine, etc., boulevard Saint-Germain, 481. — Entomologie francaise, Anatomie, Mœurs des Insectes. LAcerpaA (Antonio DE), à Bahia (Brésil). — Entomologie générale. LAFAURY (Clément), docteur en médecine, à Saugnac, près Dax (Landes). — Lépidoptères d'Europe. LAJOYE (Lambert-Abel), rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LALLEMANT (Charles), pharmacien, à lArba, près Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du nord de l'Afrique. LAMBIN (Charles), &ÿ, rue Saint-Antoine, 164. — Coléoplères d’Eu- rope, Mœurs des Insectes. LamEy (Adolphe), inspecteur des forêts, rue d'Isly, 4, à Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditer- ranée. LaMoTTE (Martial), professeur suppléant à l'École de médecine, rue de l’Éclache, 45, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — Lépidoptères, Coléoptères. 1861. * LANSBERGE (J.-G. VAN), ancien gouverneur général des Indes néerlandaises, à La Haye (Pays-Bas). — Coléoptères. 1874. 1855. 1866. 1881. 1856. 1872. 1869. 1877. 1874. 1863. 1875. 1837. 1874. 1897. 1869. 1861. Année 1881. 69 LAPLANCHE (Maurice DE), au château de Laplanche, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe, Anatomie. LARRALDE D'ARANCETTE (Martin), percepteur des contributions directes de la Réunion, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). — Lépido- ptères. LARTIGUE (Henri), %, directeur de l’administration des Téléphones, rue de la Tour, 60, à Passy-Paris. — Coléoptères d'Europe. LEBoEur (Charles), rue Godot-de-Mauroy, 16. — Coléoptères d’Eu- rope. LEBOUTELLIER, rue Malatiré, 32, à Saint-Aignan-Rouen (Seine- Inférieure). — Coléoptères de France. LE BRUN (Marcel), rue Saint-Loup, 9, à Troyes (Aube). — Coléo- ptères de France. LEerÈvRE (Édouard), rédacteur au Ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112. — Coléoptères d'Europe, Clytrides et Eumol- pides exotiques. LELONG (l'abbé Arthur), aumônier militaire (6° corps), rue Saint- Hilaire, 13, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LELOUP (Charles), avenue des Gobelins, 25. — Entomologie géne- rale, principalement Lépidoptères d'Europe. LEMORO (Eugène), rue Guichard, 2, à Passy-Paris. — Coléoptères de France. LE Pizeur (Louis), docteur en médecine, rue de Castellane, 42. — Entomologie générale. LEPRIEUR (C.-E.), O. #, pharmacien principal de 41" classe de l’armée, en retraite, rue des Écoles, 38. — Coléoptères d'Europe, d’Algérie et d'Égypte. LE Ror (Gustave), rue de Tournay, 47, à Lille (Nord). — Lépido- ptères d'Europe. LETHIERRY (Lucien), rue Blanche, faubourg Saint-Maurice-lès-Lille (Nord). — Coléoptères et Hémiptères. LETZNER (H.), président de la Société de Silésie, Nicolaistrasse, 63, à Breslau (Prusse). -— Entomologie générule. * LÉVEILLÉ (Albert), rue Saint-Placide, 42, — Coléoptères d’Eu- rope et d'Algérie, Trogositides exotiques ; Hémiptires. 70 Liste des Membres. 4845. LEVOITURIER (J.-A.), rue du Glayeul, 36, à Elbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. 1868. LICHTENSTEIN (Jules), G. X, ancien négociant, membre corres- pondant de l’Académie des Sciences de Madrid, boulevard du Jeu-de-Paume, 43, à Montpellier (Hérault). — Hyménoptères d'Europe, Mœurs des Insectes, Entomologie appliquée. 4876. LIGNIER-ARMAND (Eugène), teinturier, rue Boucher-de-Perthes, 17-19, à Abbeville (Somme). — Entomologie générale, principa- lement Lépidoptères d'Europe. 4874. LizAMBARD (l'abbé Charles), rue Croix-des-Petits-Champs, 12. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1832. Lucas (Hippolyte), #, aide-naturaliste d’entomologie au Muséum, rue Monsieur-le-Prince, 10, et au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale. 1861. MABILLE (Paul), agrégé de l'Université, rue du Cardinal-Lemoine, 75. — Lépidoptères d'Europe et d'Afrique, Hespérides exotiques ; Coléoptères et Névroptères du Globe. 1864. MAc LAcHLAN (Robert), 39, Limes Grove North Lewisham, à Lon- dres, S. E. (Angleterre). — Névroptères. 1864. MApoN (E.), avocat, cours Mirabeau, 4, à Aix (Bouches-du-Rhône). — Coléoptères d'Europe. 1881. MAGRETTI (le D' Paul), cassina Amata, à Paderno Milanese (Lom- bardie, ltalie). — Hyménoptères. 1877. MAILLOT (Eugène), professeur à l’École d’agriculture et directeur de la station agricole, à Montpellier (Héraull). — Entomologie générale, principalement Lépidoptères ; Sériciculture. 1878. MAINDRON (Maurice), commis auxiliaire de la marine, rue Méchain, 17. — Entomologie générale, principalement Hyménoptères. 1846. MANDERSTIERNA (Alexandre DE), %X, lieutenant général, Wejska, 1, à Varsovie (Pologne). — Goléoptères. 1853. MANUEL DE LocaTEL (le comte Alfred pe), à Albertville (Savoie).— Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée, 4879. MarcoTTE (Félix), conservateur du Musée et bibliothécaire de la ville, rue Ledien, 34, à Abbeville (Somme). — Entomologie générale, principalement Goléoptères d'Europe. 1875. 1870. 1873. 1875. 1881. 1861. 1881, 1875. 1881. Année 1881, 71 MARMOTTAN, docteur en médecine, député, rue Desbordes-Valmore, 91, à Passy-Paris. — Coléoplères d'Europe. MarsEUL (l'abbé S.-A. pr), boulevard Pereire (sud), 271, aux Ternes-Paris, — Coléoptères d'Europe et des pays circonvoisins, Héléromères et Histérides exotiques. MARTIN (Emmanuel), propriétaire, à Creil (Oise). — Lépidoptères. MARTIN (Henri-Charles), %£, docteur en médecine, rue Sainte- Claire, 4, à Passy-Paris. — Coléoptères. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire naturelle, plaza de los Ministerios, 5, 3° étage, isq', à Madrid (Espagne). — Goléoptères. MARTORELL (Manuel y Peña), rambla Santa-Monica, 83, 1°, à Bar- celone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée, Masson (Edmond), percepteur des contributions, rue Vivenel, 18, à Compiègne (Oise). — Coléoptères de France. MATHAN (Marc pe), naturaliste voyageur dans l'Amérique du Sud, chez MM. Oberthür, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. * Mauppin (Paul-Alfred), boulevard Saint-Germain, 155. — Coléo- ptères d'Europe. MAURICE (Jules), licencié ès sciences naturelles, au château d’Atti- cher, par Pont-à-Marq (Nord). — Entomologie générale, surtout Coléoptères d'Europe. Mayer (Valéry), professeur d’entomologie à l’École d'agriculture, rue Urbain-V, 8, à Montpellier (Hérault).— Coléoptères d'Europe, Maœurs des Insectes. ; * MAzARREDO (Carlos DE), ingénieur forestier, calle de Almi- rante, 2, à Madrid (Espagne). — Entomologie générale, princi- palement Arachnides et Myriapodes. MÉGNIN (J.-P.), £ÿ, %#, vétérinaire en premier au 19° régiment d'artillerie, à Vincennes (Seine). — Parasiles épizoïques, princi- palement Acariens ; Helminthologie. MELLOTTÉE (A.), interprète adjoint au consulat de France à Yokohama (Japon), et rue Cunin-Gridaine, 3, à Paris, — Faune entomologique du Japon, surtout Coléoptères. 72 1877. 1874. 1851. 1881, 1862. 1861. 1873. 1870. 1844. 1880. 1875. 1866. 1880. 1854. 1878. Liste des Membres. MicuaRD (Claude-Adrien), pharmacien de 1'° classe, rue Godefroy, L0, à Puteaux (Seine). — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. MiEpEL (Pierre-Théodore-Joseph), rue des Prébendiers, 6, à Liège (Belgique). — Coléoptères d'Europe. MiLLiÈRE (Pierre), £ÿ, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Mari- times). — Lépidoptères d'Europe, Mæœurs des Chenilles. Mizor (Adolphe), dessinateur d’histoire naturelle, rue Lacépède, 84. — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépi- doptères d'Europe. * MILNE-EDWARDS (Alphonse), #, membre de l’Institut, professeur au Muséum d'histoire naturelle, elc., rue Cuvier, 57. — Ento- mologie générale, Crustacés. MIMoNT (DE), au château de la Houssaye, par Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, Coléoptères. * Miot (Henri), &ÿ, substitut du procureur de la République, à Semur-en-Auxois (Côte-d'Or). — Entomologie appliquée; In- sectes auxiliaires, utiles et nuisibles. Missoz, pharmacien, rue Montorgueil, 49. — Lépidoptères d’'Eu- rope, préparation des Chenilles. Mocquerys (Émile), rue de la Préfecture, 28, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe, Entomologie appliquée. MOERENHOUT (Viclor), naturaliste, rue des Palais, 241, à Schaer- beck-lès-Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale. MoxcuicourT (Félix), rue Vieille-du-Temple, 110. — Coléoptères européens et exotiques. * MONNIER (Frédéric), notaire, rue des Cornillons, 11, à Châlon- sur-Saône (Saône-et-Loire). — Lépidoptères d'Europe. Monxor (Édouard), commis de l’économat du Lycée, au Mans (Sarthe) — Goléoptères d'Europe. * MONTAGNE (J.-B.), rue de Sambre-et-Meuse, 56, à Paris, et avenue de Paris, 94, à Rueil (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe. MonTEIRO (Antonio-Augusto-Carvalho DE), rua do Alecrim Largo de Baraô de Quinteria, 72, a Lisbonne (Portugal), — Entomologie générale, principalement Lépidoptères. Année 1881. 75 4865. MonTILLOT (Anatole-Louis), à Alger (Algérie). — Coléoptères d’Eu- rope et du bassin de la Méditerranée. 1870. MoNTILLOT (Louis), %, professeur de télégraphie à l’École natio- nale de cavalerie de Saumur (Maine-et-Loire), et, à Paris, bou- levard Montparnasse, 13. — Coléoptères d'Europe. . 1858. MonTrOUZIER (le Révérend Père), missionnaire apostolique, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale. 1853. * Mortrz, naturaliste, rue de l’Arbre-Sec, 46. — Entomologie générale. 1859. Mons (Louis), ingénieur civil, rue de Solférino, 4. — Coléoptères el Lépidoptères d'Europe. 1859. MÜüLLER (T.-A.-Clemens), fabricant de machines à coudre, Holtzhof- gasse, 16, à Dresde-Neustadt (Saxe). — Coléoptères. 1877. NAnTEUIL (Roger DE), avenue de Villars, 40. — Entomologie géné- rale, principalement Lépidoptères d’ Europe. 1852. NaRCILLAC (le comte DE), #, boulevard des Italiens, 6, et à la Germanie, par Houdan (Seine-et-Oise). — Entomologie générale, Analomie. 4871. Nevinson (Georges-Basil), Torrington square, 19, à Londres (Angle- terre). — Coléoptères. 1873. NickEeRL (Otlokar), docteur en médecine, Wenselsplalz, 16, à Prague (Bohême). — Entomologie générale, surtout Coléoptères et Lépi- doptères. 1876. NicoLas (André), juge au tribunal civil, rue Saint-Brice, 48, à Chartres (Eure-et-Loir). — Goléoptères d'Europe. 1880. NicoLAs (Heclor-Ulysse), conducteur des Ponts et Chaussées (ser- vice spécial du Rhône), rue Velouterie, 9, à Avignon (Vaucluse). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. 1881. Nopier (Charles), médecin de la marine, au Sénégal et rue Saint- Huel (Kærentrach), à Lorient (Morbihan). — Goléoptères en général. 1860. NorGuET (Anatole DE MADRE DE), rue de Jemmapes, 64, à Lille (Nord). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. 1861. * OBerTAùR (Charles), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Lépidoptères. 7l 1871. 1859. 1880. 1869. 1873. 1871. 1350. 1862. 1876. 1862. Liste des Membres. * OBERTHÜR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Goléoptères. OpiEr (James), banquier, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Coléo- ptères d'Europe. Opter (Georges), élève de l’École polytechnique, rue Saint-Lazare, 93. — Coléoptères d'Europe. Oz1vEIRA (Manoel-Paulino n°’), professeur à la Faculté de philosophie, à Coïmbre (Portugal). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. OzLivier (Ernest), Les Ramillons, près Moulins (Allier), — Coléo- ptères d'Europe et confins ; Hémiptères et Hyménoptères euro- péens. . ORBIGNY (Henri p'), architecte, rue des Beaux-Arts, 12. — Coléo- ptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. . Osmonr, vérificateur des Douanes, rue de Geole, 29, à Caen (Cal- vados). — Lépidoptères d'Europe. * OsTEN-SACKEN (le baron Charles-Robert D’), hans mai Wrede- platz, à Heidelberg (grand-duché de Bade). — Diptères, surtout ceux de l'Amérique du Nord; Tipulaires en général. OusTALET (Émile), £}, aide-naturaliste au Muséum d'histoire natu- relle, rue Bonaparte, 52. — Entomologie générale, principale- ment Insectes fossiles. PANDELLÉ (Louis), rue du Lycée, 17, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Coléoptères. PASCOË (Frans-P.), Burlington road Westhourne park, 4, à Lon- dres, W. (Angleterre). — Goléoptères, principalement Longi- cornes. PELLETIER (H.), à Madon, par Blois (Loir-et-Cher). — Entomologie appliquée. PÉRAGALLO (Al.), #, directeur des contributions indirectes, rue Partorelli, 18, à Nice (Alpes-Maritimes). — Coléoptères d’Eu- rope; Entomologie appliquée. . PEREZ ARCAS (bON Laureano), professeur de zoologie à la Faculté des Sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée, Année 1881. 75 1862. PÉREZ (J.), professeur à la Faculté des Sciences, à Bordeaux (Gironde). — Entomologie générale, Anatomie. 1875. PERRAUDIÈRE (René DE LA), lieutenant au 402° régiment de ligne, boulevard Voltaire, 263. — Coléoptères de l’ancien monde. 1854. PEYRON (Edmond), négociant, à Beyrouth (Syrie). — Coléoptères. 1857. Picciout (Ferdinand), agrégé pour l’entomologie à la chaire des animaux sans vertèbres à l’Institut d’études supérieures, via Romana, 19, à Florence (Italie). — Coléoptères el Hyméno- ptères. 1862. Prssor (Auguste), inspecteur des forêts, conservateur du bois de Boulogne, à l’Abbaye-de-Longchamps, par Neuilly (Seine). — Entomologie appliquée à la Sylviculture et à l'Agriculture. 1881. Pzusrcnersky (Erschoff), conservateur des collections de la Société entomologique de Russie, Fourchtadskaja, ligne 4, n° 49, à Saint-Pélersbourg (Russie). — Entomologie générale. ** Pogy, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l’Université, calle San-Nicolai, 96, à la Havane (Cuba). — Zépidoptères et Coléoptères. 1873. PoLLE-DEVIERMES, inspecteur de la compagnie d’Assurances géné- rales, rue Vignon, 18. — Coléoptères d'Europe. 1874. POLLET (Charles-Louis-Joseph), généalogiste, rue de Tourneville, 33, au Havre (Seine-Inférieure). — Entomologie générale, plus spécialement Goléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1865. Ponson (A.) fils, quai de la Guillotière, 45, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. 1881. * Poucner (Eugène), à Landroff (Lorraine). — Entomologie géné- rale, surtout Hyménoptères ; Insectes de l’ambre. 4869. PousADE (Gustave-Arthur), £ÿ, préparateur d’entomologie au Mu- séum d'histoire naturelle, rue des Écoles, 45. — Coléoptères et Lépidoptères, Iconographie entomologique. 1872. POWER (Gustave), ingénieur civil, à Saint-Ouen-de-Thouberville, par La Bouille (Seine-Inférieure), et à Rouen, place Bouvreuil, 2. — Coléoptères de France, Brenthides exotiques. 1867. PREUDHOMME DÈ BoRRE (Alfred), conservateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle, place du Musée, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, principalement Héléromères. 76 1867. 1856. 1865. 1872. 1872. 1862. 1867. 1869. 1872. 1881. 1868. 1875. 1876. 1874. Liste des Membres. Puzs, pharmacien, place de la Calandre, 4, à Gand (Belgique). — Hyménoptères et Diptères. * Puron (Auguste), docteur en médecine, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Hyménoptères et surtout Hémiptères d'Europe. Pyor (Victor), ex-contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. QuinQuarLeT-DEBOUY (Félix), à Carnac (Morbihan). — Hémiptères de France. QuixquAup, docteur en médecine, rue de l’'Odéon, 5, — Entomo- logie générale, Mœurs des Insectes. RADOszkOWSKI (Octave), général d'artillerie de la garde impériale, rue Leszno, 15, à Varsovie (Pologne). — Hyménoptères. RarrraY (Achille), £ÿ, vice-consul de France, à Massaouah (Éthio- _ pie), et, à Paris, rue Cambon, 3. — Coléoptères d'Afrique; Psé- laphiens et Scydméniens de tout le globe. * RAGONOT (Émile-L.), banquier, quai de la Rapée, 12. — Lépido- ptères d'Europe, spécialement Microlépidoptères. * RAGusA (Enrico), hôtel des Palmes, à Palerme (Sicile, Italie). — Coléoptères d'Europe. Ravoux (Alfred), pharmacien, à Nyons (Drôme). — (Entomologie générale, surtout Coléoptères. Ray (Jules), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, à Troyes (Aube). — Entomologie générale, principalement Microlépido- ptères et Arachnides. RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue de la Petite-Cité, 19, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe (Dytiscides, Gyri- nides et Hydrophylides européens et exotiques). REITTER (Ed.), naturaliste, à Modling, près Vienne (Autriche). — Entomologie générale, principalement Coléoptères européens et exotiques. REUTER (O.-M.), professeur à l'Université, Treisgatan, 4, à Hel- singfors (Russie), et, pendant les vacances, à Abo (Finlande). — Entomologie générale, principalement Hémiptères. Année 1581. 11) 1860. REVELIÈRE (Jules), receveur de l’enregistrement, rue Volney, 45, à Angers (Maine-et-Loire), — Coléoptères. 1865. REVELIÈRE (Eugène), naturaliste, à Porto-Vecchio (Corse). —Coléo- ptères d'Europe. 1876. REYNAUD (Lucien), rue Vendôme, 25, à Lyon (Rhône), — Lépido- ptères d'Europe. 1881. Ricaup (Léon DE), ingénieur, à Viroflay (Seine-et-Oise). — Coléo- ptères d'Europe ; Insectes nuisibles. 1870. Ricey (le prof, C.-V.), Chief Department of the Interior, à Was- hington, D. C. (Étals-Unis). — Entomologie générale et appliquée, Maœurs, Métamorphoses, Galles des Insectes. * ROBIN (Charles), #%, membre de l’Institut, sénateur, boulevard Saint-Germain, 94. — Acariens, Annélides, Anatomie. 1874. Rorcors (W.), faubourg de Schenbech, 218, chaussée de Haecht, à Bruxelles (Belgique). — Curculionides de tout le globe. 1849 1881. ROGER DE BLONAY, rue de La Rochefoucauld, 23. — Entomologie générale, surtout Coléoptères. 1877. * RomanorFr (Son Altesse Impériale le grand-due Nicolas Micuai- LOWITCH), à Saint-Pétershbourg (Russie). — Lépidoptères. 1862. Romans (le baron Fernand pe), rue d'Orléans, 6, à Angers (Maine- el-Loire). — Entomologie générale. 1876. * RouAsT (Georges), quai de la Charité, 23, à Lyon (Rhône). — Lépidoptères d'Europe, principalement Psychides. 4841. Roucer (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléoptères, surtout ceux d'Europe, Mœurs des Insectes. 1873. Royer (Charles), rue des Encommencés, à Langres (Haute-Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1880. SAHLBERG (le D' John), professeur à l’Universilé, Brunnsparken, 18, à Helsingfors (Finlande). — Entomologie générale, surtout Coléoptères et Hémipteres. 14852. * SALLÉ (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13. — Ento- mologie générale, Coléoptères d'Amérique. 1855. * Sanp, baron pu DEVANT (Maurice), #, au château de Nohant, près La Châtre (Indre). — Entomologie générale, Lépidoptères du centre de la France. 78 1851. 1855. 1869. 1851. 1861, 1869. 1869. 1858. 1869. 1864. 1874. 183/ 1860. 1860. Liste des Membres. SauLCx (Félicien-Henry CAIGNART DE), rue Châtillon, 3, à Metz (Lorraine). — Coléoptières d'Europe. SAUNDERS (le chevalier Sidney-Smith), ancien consul général de la Grande-Bretagne, Gatestone, Central Hill, Upper Norwood, à Londres, S. E. (Angleterre). — Entomologie générale de la Grèce, spécialement Hyménoptères et Strepsiptères. SAUNDERS (Edward), Holmesdale Wandle road Upper Tooting, à Londres (Angleterre). — Entomologie générale, principalement Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. SAUSSURE (Henri DE), %, licencié ès sciences, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Entomologie générale, Hyménoptères. ScHauruss (le chevalier L.-W.), docteur en philosophie, Ober Bla- sewitz, Musée Louis Salvator, Schaufussstrasse, 41, à Dresde (Saxe). — Entomologie générale. SCHEIDEL (S.-A), Bockenheimer Landstrasse, 8, à Francfort-sur-le- Mein (Allemagne). — Coléoptères. SCHLUMBERGER-DOLLFUS (Jean), à Guebwiller (Alsace). — Coléo- ptères et Lépidoptères. ScHusTER (Maurice), Washington street, 1308, à Saint-Louis (Mis- souri, États-Unis). — Coléoptères. * SÉDILLOT (Maurice), avocat, rue de l’Odéon, 20. — Coléoptères d'Europe ; Érotylides, Clérides et Hétéromères exotiques. SEIDLITZ (le D' George), assistant à l’Institut d'anatomie de l’Uni- versité, à Künigsberg (Prusse). — Coléoptères. Se1ZE (Pierre), pharmacien militaire à l'hôpital Saint-Martin, rue des Récollets, 8. — Entomologie générale, Helminthologie. Sézys-LonGcnAMPs (Ed. DE), %, sénateur, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, boulevard de la Sauvenière, 34, à Liège (Belgique). — Névroptères, principalement Odonates ; Lépidoptères d'Europe. * SÉNAC (Hippolyte), docteur en médecine, rue des Pyramides, 5, et l'été : à Ussel, par Chantelle (Allier). — Coléoptères. * SENNEVILLE (Gaston DE), conseiller référendaire à la Cour des comptes, rue de Grenelle-Saint-Germain, 52. — Coléoptères de France. 1855. 1865. 1845. 1863. 1879. 1850. 1858. 1868. 1862, 1856. 1879. 1868. 1877. 1854. 1880. Année 1881, 79 SEOANE (le D' Victor-Lopez), avocat, membre de plusieurs Sociétés savantes, à Coruña;(Espagne). — Entomologie générale, Ortho- ptères. SHARP (David), Thornhill, Dumfriesshire (Écosse). — Goléopteres. * SIGNORET (Victor), l'hiver : rue de Rennes, 46 (place Saint-Ger- main-des-Prés), et l'été : avenue de Chevreuse, 5, à Clamart (Seine). — Hémiptères. SIMON (Eugène), &ÿ, avenue du Bois-de-Boulogne, 56, villa Saïd, 16. — Arachnides. SPANGBERG (Jacob), docteur en philosophie, professeur agrégé à l’Université, à Upsal (Suède). — Entomologie générale, principa- lement Hémiptères. STAINTON, Mountsfield, Lewisham, near London, S. E. (Angleterre). — Lépidoptères, spécialement Tinéites. STAUDINGER (Otto), docteur en philosophie, Blasewitz (3, villa Diana), près Dresde (Saxe). — Lépidoptères du globe. STEFANELLI (Pietro), professeur des sciences physico-chimiques au lycée royal Dante, via Pinti, 57, à Florence (Italie). — Entomo- logie générale, principalement Lépidoptères d'Europe. STIERLIN (G.), docteur en médecine, à Schaffhausen (Suisse). — Coléopières. TAPpPEs (Gabriel), rue Nollet, 27, à Batignolles-Paris. — Colco- pères d'Europe, Gryptocéphalides européens et exotiques. TARDIEU (Jules), rue de Brettes et Champ-de-Juillet, à Limoges (Haute-Vienne). — Coléoptères. TEinTurRIER (Victor-Maurice), médecin-major de 1'° classe au 26° régiment d'infanterie de ligne, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. Taomas (le D' Frederic), professeur, à Ohrdruf, près Gotha {Alle- magne). — Acariens et Insectes des galles. Taomson (James), l'hiver : rue de Presbourg, 42 (place de l'Étoile), et l'été : villa Elderslie, rue Quinault, à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères. TinseAu (Robert ps), villa Molitor, à Auteuil-Paris, et l'hiver : rue Nationale, 20, à Hyères (Var). — Goléoptères d'Europe, surtout Psélaphiens. 80 1881. 1867. 1880. 1856. 1880. 1874. 1874. 1856. 1865. 1856. 1870. 13870. 1869. Liste des Membres. ToDOsIO DE STEFANI PEREZ, via Alloro, 49, à Palerme (Sicile, Italie). — Coléoptères de Sicile ; Hyménoptères d'Europe. TorRE (Carlo DELLA), de Florence, à Paris, rue Monge, 60. — Coléoptères d'Europe, particulièrement Anophthalmus ; Anatomie des Insectes. * TOURNIER (Henri), négociant, villa Tournier, à Peney, près Ge- nève (Suisse). — Coléoptères d'Europe. . TurQuiN (Georges-Hippolyte), à Laon (Aisne). — Golcoptères, prin- cipalement Longicornes, et Lépidoptères d'Europe. UHAGoN (Serafin DE), calle Ge Jovellanos, 7 tercero, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes. Uzac (Alfred), cours d'Aquitaine, 50, à Bordeaux (Gironde). — Coléoptères en général. VALDAN (DE), G. O. %, général de brigade en retraite, à l’Esle- Adam (Seine-et-Oise). — Coléoptères. ViALLANES (H.), rue de la Clef, 39. — Anatomie entomologique. ViLLarD (Louis), rue Royale, 33, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. Virer (Georges), rue Monge, 118. — Lépidopières d'Europe. Waca, professeur d'histoire naturelle, à Varsovie (Pologne), et, à Paris, rue de Penthièvre, 22. — Entomologie générale et appli- quée. Wankow1£ez (Jean), naturaliste, à Minsk, par Varsovie (Lithuanie). — Coléoptères, principalement ceux de Pologne. WEsTRING, employé supérieur des douanes, à Gothenbourg (Suède). — Coléoptères. Xampeu (Vincent), #, capitaine adjudant-major au 22° régiment de ligne, à Lyon (Rhône). — Coléoptères de France. ZapArER (Bernardo), à Albarracin, province de Terruel (Espagne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Zvger-Horer (Charles), négociant, place Wagram, 4. — Coléo- plères de France. (375) Année 1884, 81 Assistants. MM. 1881, BIGNAULT fils (Juste), boulevard Saint-Germain, 149. — Entomo- logie générale, principalement Coléoptères d'Europe. 1882, RicHARD (Charles), élève du laboratoire des Mollusques et Zoo- phytes du Muséum d'histoire naturelle, rua Lacépède, 34. — Entomologie générale. Membres décédés en 1881, MM. 1878. BIGNAULT père (Juste), à Paris. 1834. CHAupoIr (le baron Maximilien DE), à Jitomir (Wolhynie). 4872. CLaiR (l’abbé), à Menton (Alpes-Maritimes). 1845. DEMOULIN (Gaspard), à Mons (Belgique). 1866. GILNICKI (Henri), à Paris. 48514. Mniszecu (le comte Georges VANDALIN), à Paris, 1848. ROSENHAUER (W.-G.), à Erlangen (Bavière). Membres démissionnaires en 1881. MM. 1859. BATES (Frederic), à Leicester (Angleterre), 4867. CLAUDON (Albert), à Colmar (Alsace). 4860. CoLBEAU (Jules), à Ixelles-Bruxelles (Belgique). 1878. COLOMBET (Jean), à Seyches (Lot-et-Garonne). 1880, DELAUNEY, à Cherbourg {Manche), (1881) 3° partie, 6, 82 Liste des Membres, — Année 1881. 1875. DiLLON (Charles-Auguste), à Tonnerre (Yonne). 4857. FELDER (le baron Gaëtan), à Vienne (Autriche). 1879. HÉRON-ROYER, à Paris. 4873. REIBER (Ferdinand), à Strasbourg (Alsace). Membres rayés en 1881. (Décision du 23 novembre.) MM. 1873. AGUILERA (Manoel-Antonio), à La Habana (île de Cuba). 4863. BAUDUER (Paul), à Sos (Lot-et-Garonne). 1877. GÉRAUD-MOUSSET, à Paris. 1874. TATON (Édouüard-Louis). L TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME (1). A. Abazx caledonicus — Abacomorphus id., COL., Fauvel CxviIr. — sexualis (sp, n:), Fairmaire + » © à. à à © » à ÿ-si0 Abeilles (mœurs), Hym., Girard xc, vi, — Id. (ibid. ), Sernbxille; Acænites perlæ on HYM:;, EGagigt. inst ati: avan Acanthaspis cincticrus (habitat), HEM., Signoret . . . . . . . Acantholepis Frauenfeldi, pl. 3, fig. 8 (hab.), Hym., Era. André. Acanthomera (g.), 458. — Bellardii, Bigoti, Frauenfeldi, fla- vipes 459, fulvida (sp. n.) 456, 460, Heideni 458, immanis, magnifica 459, picta 458, rubroventris (sp. n.) 456, 460, tabanina 459, vittata, DirT., Bigot. . + . . . . . . « Acicnemis apicalis 299, biconifer (sp. n.) 301, crassiusculus (sp. n.) 300, maculicornis 299, variegatus, COL., Fairmaire. Acrolepia assectella (mœurs), LÉP., Girard. , . . , . . . . . Adelopsides (g. et esp.) Adelops, Bathyscia, Quaæsticulus, Quæs- US, CORRE nl e 60e de ale al ue Adelosia picimana (hab.), Co., Bonnaire. . . . . . . . . . Adomerus (g:), HÉMSSIgNOTOR. , 4 5 ee à à À € pie 1e Adrisa (g.) 34, 206, angusta, pl. 7, fig. 97, 208, atra, pl 8, fig. 38, 216, distincta (sp. n.), pl 8, fig. 31, 211, Erich- sont, pl. 8, fig. 37, 215, expansa (sp. n.), pl. 8, fig. 35, 214, flavo-marginata, pl 8, fig. 33, 212, magna, pl. 7, fig. 25, 206, Mayri (sp. n.), pl 11, fig. 39, 218, nigra, pl. 7, fig. 26, 207, nitidicollis, pl. 7, fig. 28, 209, nemeen- sis, pl. 8, fig. 32, 212, picea, pl. 8, fig. 34, 213, punciata, pl. 8, fig. 36, 211, rugosa, pl. 7, fig. 29, 209, sepulchralis, XLIII cv XXX XLI 61 460 298 LXI XCVI XIX 37 (4) Cette Table «et celle des Auteurs ont.été rédigées par M. E. Desmarest, 8 Table des matières. pl. 411, fig. 51, 215, 217, sémilis, pl. 7, fig. 30, HÉM., Signoret sur Pate Le HSE "AS Re Vas SES SE 210 Æthus (g.) 35, 493, brevis (Tominotus), pl. 11, fig. 55, 426, capicola, pl. 19, fig. 64, 435, conformis (Trichocoris), pl. 14, fig. 54, 425, constrictus (Tominotus), pl. 12, fig. 56, 427, hispidulus (Cyunus), pl. 12, fig. 59, 431, Hogenhoferi (sp. n.), pl. 12, fig. 58, 429, impuncticollis (Pangæus), pl. 12, fig. 57, 28, indicus 436, ostiolatus (sp. n.), pl. 12, fig. 62, 433, perpleæus 435, pilosus (Cydnus), pl. 12, fig. 60, A32, sculptus, pl. 12, fig. 61, 432, setosus 432, Signoreti (Tomi- notus) 428, testudinatus (Microporus), pl. 41, fig. 53, HÉM., SISROTBE a Aie et ce Rae NOR eu te UN Ce 424 Agapanthia granulosa (sp. n.), irrorata XCV, nicæensis (Sp. n.), pubiventris (sp. n.), Coz., Ghevrolat xCvVI, — nicæensis — CYNAT NBC SEP RMS EMI NRA RER cv Agonum versutum (hab.), Coc., Bonnaire . . . . . . ne XIX Agra ? austrocaledonica = Formicomus id., COL., Fauvel, D RACETITE Agramma nigriceps (Sp. n.), HÉM., Signoret. . . . . . . . . L Agrotis exclamationis, segetum (mœurs), LÉP., Girard. . . . . CXLVII Alaus costulicollis (sp. n.), COL., Fairmaire . . . . . . . . . 267 Albunea symnista, GRUST., Lucas . . . . . . . . + . . . . LIV Alcides conveæus diffère d’excavatus, Go1., Chevrolat, LXXIIH, — rufipennis, COL., Fairmaire . . . . + . . RSS RE M LA 912 Aleochara rhopalocera, Co1., Fairmaire. . . . . . . ART 254 Aleurodes lauri (sp. n.), HÉM., Signoret. . . . . . . . Rte °e ODVIIE Alindria Sedillotii (sp. n.), Coz., Léveillé. . . . . . . . . . LVI Allantus Abeillei (sp. n.) 355, calcaratus (Sp. n.) 357, Dahlii, maculatus 358, nazarensis (sp. n.) 357, persicus (sp. n.) 440, pictus (sp. n.) 356, syriacus 355, tuberculatus (sp. n.) A1, viduus 355, vitlatus, Hym., Edm. André . . . . . . . . 358 Alocorrhinus albator = albolineatus , virescens — squamulatus, GOL..\Ghevrolat." re OM » ALT CORTE PE APP: CXLVI Alyosia (g.) = Tritoneura (8.), DIPT. Roc St e0te VER E al te 92 Amasis Kuperi, similis (hab.), Hym., Edm. André, . . . . . 346 Amaurocoris (g) HÉM., Signorets . . . : . . . . . + . . . 37 Amblyderes truncatus (hab.), CoL., EODFIEUTS NS LEE LVIII Ameropsis Lorquini = Phythalmya guttipennis, Dipr., Bigot . 973 Amnestus (g.), HÉM., Signoret. . . . . . . . . . PATES 36 Ampagia rudesquamea (sp. n.), COL, Fairmaire. . . . . . . 312 Année 1881. Amphibia pallipes — Stenolophus id., Go1., Fauvel. , , . . . Amphibolus M. et R. (g.) — Claudius, CoL., Des Gozis, cxL, — beduinus (Sp. n.), HEM., Puton. . . . . RENE pe Amphyorhynchus flexuosus (Sp. n.), COL., Cherolnt See ou Ananca apicata (sp. n.) 288, éncrassata (Sp. n.) 287, lagenicollis 286, lignicolor (sp. n.) 287, Moorii, 289, sabusta (sp. n.), COR ANAAIE ATEN MR RAT ENS PERTE PR EENN LEE En Anaxo rufo-janthinus (8p. n.), COL, Fairmaire . , . . .. Anchastus major, tongaensis, COL., Fairmaire . . . Re Anchomenus leucomerus — Platynus id., COL., fFauvel Anchonus planipennis (sp. n.), CoL., Chevrolat. . . . . . ARR Andrenomya (g.) = Rhychocephalus (3.), DIPT., Bigot . , . . Androctonus australis (mœurs), ARACH. ScoRP., Lucas . . . . Anisoplia grossypiata (sp. n.), leucaspis, CO1., Fairmaire. Anisotoma rolundata (hab.), Goz., Bonnaire. . . . . . . Anobium hirtum (hab.), Cor., Bonnaire. . . . . . . . . , . Anomacaulus (g. n.) fulvo-vestitus (sp. n.), COL., ete à Anommatus planicollis (hab.), Cor., À. Con cie ERNST Anomobrenthus (g. n.), hamalorostrus (sp. n.), COL., Fairmaire, Anophthalmus et Batyscia (g.) (synon.), Goz., Abeille. . . . . Anophthalmus acherontius (Sp. n.) LXXXVI, croaticus LXXXV, Eu- rydice LxxXVI, Kiesenwetleri, COL., SCHAIUSSE RER Anthia ferox & XLIV, Megeræ, Rivoili (sp. n.), Gor., Lucas . . Anthidipnis flavo-cinctus var. anthicinus, COL., Abeille . . Antineura (g. n.) sericata, stolata (Sp. n.), Dipr., Osten-Sacken). Anthocomus bicinctus 112, cardinalis (Sp. nov.), CoL., Abeille. Anthonomus elongatus — Bradybatus fallax (hab.), CoL., Bon- naire, x1x, — gracilipes — leptosus, Des Gozis. . . Anthribus (g.) — Macrocephalus (g.), Co1., Des Gozis. . . . . Apalochrus femoralis, CoL., Abeille . . . . . A ae Apate (mœurs), COL., Gir a Re à ENT: etes Aphænogaster arenaria, barbara 74, Blanci Fe n.) SEvIL 6 cro- cea (Sp. n.) xLIX, dentigera 76, pallida, rufo-testacea, splen- dida (hab.), Hym., Ern. André . . . Aphaobius (g.) (synon.), CoL., Abeille. Apharia (g.) = Scotocryptus (g.), Ed Bedel . Aphodius Pirazzolit (Sp. n.), COL., Fairmaire . . , . . . . Aphyllocerus (g. n.) decipiens Hi. n.), COL., Fairmaire, . Apion astragali Payk. = sæculare Herbst GxxXV, genistæ KI. — 85 CXIX LXVI XXVI 287 284 270 CXVIII XXXII 14, 18 CXLIX 86 XIX XXX 259 XXXIX 465 CX LXXXV LXXX 122 XCIX 111 CXXXV CXIIL 123 LXXXIX 75 CLX CLXIV CXLV 282 86 Table des matières. astragali Herbst, parvulus M. et R. = serpillicola (sp. n.), punctigerum Payk. = Paykulii, CoL., Des Gozis, CXXXV, — burdigalense, Gyllenhali, Spencei (hab.), Bonnaire, xx, — galactidis (mœurs), Peragallo.s 4,4, ttes Apirocalus cornutus, CoL., Fairmaire. . . . . . « . . + + . Apis mellifica var. noire (hab.), Hym., — Girard LxxvInr, — Luca Se Hate NU IPe TE IEEE s aiante Aræopus Lethierryi (hab.), HEM., PAL 2e tr ARS RASE Araignées produisant une sorte de soie, ARACH., Fairmaire, La- bDoulbéne nr NS Past rene PR EMMA LEONE Archarias atripes xXV1, cylindrirostris XXI, granifer (Sp. nov.), Cor. Chevrolat.0s 5 22 Rues AN ne EN diet CR NA Argas (mœurs), ARACH. ACARIENS, Laboulbène, LxxXvIII, — reflerus Méshin een APN s BHOUGES MTe Arma chinensis (hab.), HEM., Signoret . . . . . ere Aspidiotus coccineus (sp. n.), HÉM., Gennadius, — juglandis (sp. n.), Colvée cxLv, — pyré (sp. n.), Lichtenstein. . . . Asyntona (g. n.) Doleschalli (sp. n.), DipT., Osten-Sacken. . . Athalia Paveli, rosæ (hab.), Hym., Edm. André . . . . . .. Atopognathus (g. n.) platypalpus (sp. n.), DiPT., Bigot . . . . Atractotomus tigripes (hab.), HEM., Puton , . . . . . . . . Attalus constrictus (Sphinginus) labitis, varitarsis 11h, viduus {Antholinus) (sp: m:), Cou, Abelle.,5.10.4R een Afylotus (2), OP IBIROE NV 2e TS Rene Nr ER Axinotarsus insularis (sp. n.) 113, peninsularis, CoL., Abeille. B. Bactericera Perrisii (hab.), HÉM., Puton . . . . . . . . . Barystethus hemiscotus, semilomentosus (Sp. n.), CoL., Che- VOIAC EME DS NE nt NA TT RE RES Batyscia (Adelops) Damryi, mialetensis, persica, tropica (Sp. n.) Cor.., Abeille, 1x. — Erberi = cælatus, Kerimi = tarsalis, pruinosa = narentina, Sédillot, cx1. — Synonymie de di- LXXI 290 LXX CXLVII XCII XXVII XXX VIII verses espèces, Schaufuss, cxxxix. — Id., Abeille. . . . GLv, cLvi Bellardia (g.) = Tabanus (g.), Dipr., Bigot, . ...… , Bembidium artense = Tachys id., kanalense = Tachys id., Go1., Fauvel, LXXXI1, — femoratum (mœurs), Lucas, Lxx, — hu- 372 Année 1881. merale (hab.}), Bonnaire, x1x, — nitidulum (mœurs), Oli- CE DÉSIR PPS LE AR SONORE NES PAS AA 0 SES AU SRE Berytus gracilis — Signoreti — pygmæus, longicollis = clavi- pes, pilicornis = hirticornis var., HÉM., Puton . . . . . Bionesus (g. n.) cinereosparsus (Sp. n.), Cor., Fairmaire. . . . Blaniulus guttulatus (mœurs), Myrrar., Lucas. . . . . . . ? Blapisa (s.-8.) 494, abbreviata, fig. 69, 509, id. var. indagator et rotundicollis, fig. 70, 510, acuminata, fig. 60, 199, angu- lata 502 australis 495, brevis, fig. 59, 498, carbo 503, con- vexa, fig. 56, 494, 510, crassa, fig. 63, 503, cribrosa, fig. 62, 502, ecaudata 495, gibba, fig. 57, id. var. impressi- collis et planicollis 495, Jægeri, fig. 64, 504, Juliæ (sp. n.), fig. 65, 505, kashgarensis, fig. 61, 500, laticollis, fig. 58, 497, luctuosa, fig. 71, 511, mutata 494, orbicollis, fig. 66, 506, ovata 510, serripes 497, sodalis, fig. 67, 507, tenui- colis Mer66% on: ANATOMIE CIRE UE Blaps, 2° division, (g.) : sous-genres Blapisa 494, Lithoblaps 151, Platyblaps 512, Rhizoblaps 161, Uroblaps, CoL., Al- APM A ET PES Se POSE USE ASS SRE te AE SPRNEU ENS etre Blennocampa lugens (sp. n.), 353, melanopygia, pl. 13, n° II (larve et ins.), 444, stigata (Sp. n.), Hym., Edm. André. . Blephariptera Gartereaur (sp. n.), DIPT., Bigot . . . . . . . Blepharum cœruleipes (Sp. n.), nigrum, CoL., Fairmaire. . Bpiardia lophata; Gok.,:Fairmaire. : 4, 1601.05 SO RUE Boarmia umbrana (mœurs), LEP., Péragallo. . . . . . . . . Boisduvalia — Oudablis (g. n.) lataniæ, HÉM., Signoret, CLVIr, — parietariæ (sp. n.), Lichtenstein, . . . . . . . . . . Bolbogaster ctenostomoides, hebridarum (sp. n.), Cor., Fair- Bolitophagus armatus (hab.), Coz., Bonnaire.. . , . . . . . Bombus (mœurs), Hxm., Laboulbène . . . . . . . .. k Bombyx trifenestrata (soie), LÉP., Lucas . . . . . . . . . . Bothriomyrmex meridionalis (hab.) Hym., Ern. André , . Brachynema triguttata (hab.), HÉM., Pulon. . . . . . . . . Brachypeltus (g.) HÉm., Signoret. . . . . . . . . . . . . . Brachytarsus (g.) — Anthribus (g. . GoL., Des Goris, CXIII, — scabrosus (mœurs), Lichtenstein . . . . . . . . . . . Bradycellus biguttatus — Tachys artense, COL., Fauvel. . . . 87 LXXXII LX 283 LXXVIII 509 151 352 370 264 309 LXXI CXV 464 xIX xC XXI 6! CXLVI 36 LXXV CXIX 88 : Table des matières. Bradymerus sublævicollis (sp. n.), Cou., Fairmaire. . . . . . Brephos Parthenias $, LéP., Poujade. . . . . . . . . .,. Bruchus (g.) = Lariu (g.) = Mylabris (g), FRS #e Gozis. . Byrsinus (g.), HÉM., Signoret . 4... ,,, +, 1e os «ie Bythinus femoratus (hab.), CoL., A. Grouvelle. . . . . . . . C. Cacodacnus hebridanus (sp. n.), CoL., Fairmaire, . . . . . . Cafius fucicola (hab.), CoL.. Bonnaire, xIx, — nasutus Fair- mare. Le Hi el HEURES D AS Calandra taîtensis, COL... Falrmalre 04 LL CE EN Callidium melancholicum (hab.), GoL., Bonnaire, XIX, — russi- cum (Semanotus) {hab.). Chevrolat. . . . . . . . . . . Callinotus anormis (sp. n.), GoL., Chevrolat. . . . . . . . . Callirhipis costata, cylindroides 272, femorata, vitiensis, COL., Falrmaire a ee Re RE ne LL : Callistorhina vittigera — Cephaloconus tenebrosus, Dipr., Bigot. Callistroma oxypyra, CoL., Fairmaire . . . . . . SEE Calosoma blaptoides, Co1., Géhin, GXXXI1, — oceanicum, Fauvel, cxvinr, — maculatus, Abeiile . . . . s'lus e rs Camponotus lateralis 55, libanicus (sp. 4 L 3, fig. 44, 15, sylvatious, Av, Ern. André. Na NRC EtRE $ Campylomma lucida (hab.), HÉM., Puton. . . . . . . . . . Canthophora (8.), HÉM., Signoret . . . . . . . Hénhalér es Carabus des Corbières (auratus, cancellatus, catenulatus, con- veæus, hispanus, monilis, nemoralis, punctato-auratus, pur- ‘purascens, rutilans, splendens), COL., Mayet, GVII, — punc- lato-auratus — auronitens, Mayet, GLXI, — punclato-aura- tus, auronitens, Géhin, cxx1I1, — id, id., Kraatz . . . . Cardiocondyla elegans, Emeri, pl. 3, fig. 10 à 43 (hab.), Hym., Érn. ANATÉ, roots en ral SN Nbr AE Carineta expansa (hab.), HÉM., Signoret . . . . . . . . ds Carpocoris baccarum (hab.), Hém., Signoret, xLI, — tarsata — nigricornis Var., Puton. . . . . . br td Catadromus ? impressus = hanté Li do Fauvel. Castascopus ? Lafertei = Colpodes id., CoL., Fauvel . 281 LII CXIII 35 XXXIX 474 253 318 CIV XX 271 374 265 122 54 XXX 38 CXXV LX CXVIII CXVIII Année 1881, 89 Cathartus (g.) — Ahasverus (g. n.), cassiæ, advena, excisus, Cor: Des: Goziss ; 5e. e 2 een ecole L'or ee ALMNCXXAVI Centrocarenus Volxemi — coroniceps, HÉM., Puton. . . . . . XXIX Centroscelis spinosus (hab.), HEM., Puton. . . . . . . . . . CXLVII Cephalocteus (g.) 33, 38, melolonthoides, punctipennis, pl. 4, fig. 2, 40, scarabæoides = histeroides, pl. 1, fig. 1, HÉM., SENOTE LS MN ROME” a MST UE 39 Cephalogonia Gautardi (sp. n.), Cou., Abeille . . . . . . . . 123 Cephus idolon 360, libanensis, nigricarpus, nigritarsis 359, Par- reysii 360, pygmaæus 359, smyrnensis 860, tabidus, Hym., Emi PAMArÉ PAL AT RE TMS MTS RE en As 359 Cerasis compressicornis (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . . . . 276 Cerambyrhynchus Schünherri, CoL., Fairmaire. . . . . . . . 465 Cerambyx cerdo, miles, Mirbecki, velutinus (mœurs), CoL., MAYER CNE NS AR TEEN Se ba De VON. Ce CLXII Cercyon (Pelosoma) Lafertei (hab.), ovillum — melanocephalus, posticatum — Megasternum id., Co1., Bedel. . . . . . . LXSXVII Ceresium angustulum 474, gracilipes 473, grandipenne 472, im- puncticolle 473, olidum, simplex, Coz., Fairmaire . . . . 472 Cerobastes australasiæ, viliensis (Sp. n.), CoL., Fairmaire, . . 163 Ceroplastestruscrd. HÉM, CDIVÉBLEL UNE Er En NE XII Cetonia cardui (mœurs), Coz., Girard, xC, — speciosissima (mers) EAIrnnire" 0 SANS JAN COS CXXXIV Ceutorhynchus euphorbiæ, nanus, setosus (hab.), CoL., Bonnaire, XIX, — Leprieuri (sp. n.) 130, longirostris (sp. n.), Ch. BHISOUS MAN EN a er SE TN SR AR OS. 129 Chalcis, genres à y réunir, 334, flavipes (hab.) Lxxvint, gallica, pl. 9, fig. 1, 3, 7, minuta, pl. 9, fig. 5. pectinicornis, pl. 9, fe 4 0 Be Ed André. Re AS. ue 339, 344 Chalcoidea (g.) — Foudrasia (g.), Cor., Des Gozis. . . . . . CXXXIV Cariotheca 278, infima, neomidina 279, smaragdipunctata (sp. n.), Cor, Fairmaire. .". < Er en AN 42 à (er dr à 278 Chenilles urticantes (physiologie), LÉP., Goossens, . . . . . . 231 Chermes coccineus — Acarus, HEM.? ARACH.?, Gennadius . . . 189 Chitocoris (en) HÉM SishOret AS MES ReUR LU Eten, 36 Chilomenes polynesiæ, COL., Fairmaire. . . . . . . . . . . 1491 Chærocydnus (g.) HÉm., Signoret.. , - . . . . + . . 36 Chlænius biguttatus — binotatus, viridis — ophonoides, CoL., FAUVOl ESS RER AE ENS à SC NA CXVIII 90 Table dés matières. Cholus brasiliensis Lxxu1, calcatus, Lacordairi LXxIV, ntveus, ornatus (sp. n.), Cou., Chevrolat. . . . . . . . Chroantha ornatula (hab.), HEM., Puton . , , . . . . . . Chrysis (mœurs), Hym. , Péragallo., . , . . . . . . « . . Cicindela hemicycla = interrupta, Thomsont = Vata id., CoL., Fauvel, CXVII, — vitiensis, Fairmaire, . ., .: . . . . . . Cionus fraxini (mœurs), Cor, Péragallo . . . .... . … , . Cladius pectinicornis — difformis “pe ), Hym., Edm. An- dré 0632008 Rent tre Qu ES 80 E UP Cleora angularia (hab.), Lép., ee te sas Glerus angustifrons (sp. n.) 100, Garceli 104, longissimus (Tri chodes) (sp. n,) 99, syriacus, viridi-æneus (Sp. n.), CoL., Abeille. Fe M MP el a NC VEN Clytus cinereus, plebejus, Cox.,|Bonnaire, x1x, — Dupontii (hab), Chevrolat... 54 eu EN ee RE LS DA A Cnemidothrix (g. n.) protensus (sp. n.), CoL., Fairmaire, . . . Cneorhinus (partim) — Bornazon (g. n.), Coz., Des Gozis . Cnethocampa (g.), LÉP., Goossens . . . . . . . . . . PAUTUE Coccus rubi (mœurs), HÉm., Lichtenstein . . . . . . . . . . Cochylis ambiguella (mœurs), LÉr., Girard. ,. . , . . . . . . Cælophora atrolineata (sp. n.), Cor., Fairmaire . . . . . . ; Colazx (g.) 14, 18, variegatus, DIPT., Bigot . . . . . . . . . Colenis Bonnairei (hab.), CoL., Bonnaire . . . . . . . : . . Coleocerus albidus (sp. n.), Cou, Ghevrolat . . . . . . . . . Coleophora de Russie, LÉP., Ragonot, Renard . , . . . . . Coléoptères d’Abyssinie, Raffray, cxxxi. — Coléoptères de Nice, Péragallo, LxxIvV. — A. Grouvelle, . . . . . . . . Colias Edust Var. lp: Fallaus SR SRE OS Colpodes cyaneus, CoL., Fauvel, CXVILI, — nigratus 248, trun- catellus 247, xanthocnemus (sp. n.), COL., Fairmaire . Comphelus flavus, COL., Fairmaire . . . . . + . . . . . . . Comptosia (g.), DIPT., Bigol. . . . . . . . . . . . « . . à Coniatus chrysochloa (hab.), CoL., Bonnaire, . . . . . . . . Coptomerus (g. n.) nigrinasus (sp. n.), GOL., Chevrolat. . Coptosoma chinensis (Sp. n.) nigriceps, HÉM., Signorel . . . . Coreus Spinolæ — pilicornis Var., HEM., Pulon . . . . . D Corisa cavifrons, selecta (hab.), HÉM., Pulon . . , . « . + . Corizus abutilon = crassicornis Var., Lx, hyalinus var., nigri- nus, HÉM., Puton . . . . .« . . . SUR ONE EU vi LXXIII CXLVH LXXII 244 LXXI 850 LXXVIII 102 CIV 296 CXX 235 GXVI LXXI 494 14 XIX XXXVII XIV XXXVIII XIII 248 270 22 XIX CXLVII LXI Année 1884, 94 Corticaria (8) 375, abietorum 396, albipilis 405, 409, algerina 10, amphipennis 396, angulata, angulosa 409, angusta 380, 3914, attenuata 120, axillaris, badia (var.), baialica 421, bella 380, 393, borealis 120, brevicollis 407, campi- cola 397, cardiadera 390, Clairit (sp. n.), 382, 401, conco- lor 381, 397, convexza 378, 388, corsica 382, 102, crassius- cula (Migneauxia) A3, crenicollis 04, crenulata 379, 390, cribricollis 391, crocata 408, cucujiformis 380, 392, curta 4292, curticollis 408, cylindrica 384, cylindricollis 406, cy- lindripennis 38k4, cypria 420, deleta (var.) 404, denticulata 382, 399, Diecki 378, 387, dilatipennis 420, depressa 395, distinguenda 05, 409, elongata 402, Eppelsheimii 380, 394, fagi 382, 401, fenestralis 403, ferruginea 403, flaves- cens 390, 415, formicetorum 398, foveola 381, 396, fulva 379, 390, fulvipes 406, 412, fuscipennis 405, 410, 442, fuscula L05, 411, gibbosa 405, 406, hirtella 415, hortensis 408, illæsa 378, 385, impressa 381, 397, inflata (Migneau- æia) 418, interstilialis 381, 396, Kauffmanni 416, lapponica U14, lateritia 394, laticollis A21, latipennis (Var.) 411, Le- deri (Migneauxia) M3, linearis 382, 398, longicollis 382, 393, 398, longicornis 397, maculosa 377, 383, Mannerhei- mii 380, 393, maura 421, melanophthalma 398, 401, me- ridionalis 412, metallica 377, 383, monticola (sp. n.) 379, 388, moraviaca 408, Motschulskyi, nigriceps 421, nigricol- lis 403, obscura 381, 395, olympiaca 378, 386, ooptera LB, ovalipennis 406, 411, pallens 421, parvicollis 409, parvula 407, Pharaonis 390, picipennis 422, piligera 389, pilosa 420, pilosula 390, pinguis 388, 17, pinicola 378, 386, pu- bescens 379, 389, quadrimaculata (var.) 385, rolulicollis, rubripes 21, rufescens 386, rufo-ferruginea 386, ru- fula 421, rugipennis 117, saginala Mk, scultipennis LA, sericea (var.) 409, serrata 382, 400, serricollis 113, setosa 420, similata 405, 407, spinulosa 416, stygmosa 420, sub- acuminata 421, subparallela 385, subpicea 420, subtilis 407, suturalis 408, sylvicola (sp. n.) 379, 388, taurica 408, tenella 406, T'homsoni 422, tincta (var.) 420, transversalis L05, 407, transversicollis 420, truncatella 406, 412, trifo- veolata (var.) 422, umbellicifera 384, umbilicata 377, 384, unicarinata 420, validipes 421, vicinus 386, villosa 420, Weisei 378, Wollastoni, GoL., H, Brisout. . . . . . . . 409 99 Table des matières. Corticus (g.) — Horrimantus (g. n.), COL., Des Gozis. . . . . Corynetes pexicollis, Gou.,'Abeille .: . . . . , . . . . Cotaster uncalus = 'pilosus) COL. "Bee, ON EN ON, Cremastogaster inermis, læstrygon, sordidula (hab.), Hym., Ern. André, 77, — scutellaris (mœurs), Péragallo . . . . Creniphilus (g.) — Anacæna (g.), Cor., Des Gozis . . . . , . Crepidodera chloris (mœurs), Cou., Girard. . . . . . . . . . Crioceris merdigera (cocon), CoL., Lucas, xGvir1, — Mayet . Crocistethus (g.), HÉM.,'Signorel.: « 1. Faut Cryptocephalus ochroleucus (hab.), Coc., Bonnaire . . , . . . Cryptopleurum Vaucheri (hab.), Cou., Bonnaire . . , , . . Cryptotympana intermedia (hab.), HÉM., Signoret . . . . . . Cteniopus (g.) — Sarandonyx (g. n.), CoL., Des Gozis, . . . . Cucujides des balles de tabac, Coz., A. Grouvelle . . . . . ; Cucujus Davidi (sp. n.) pl. 4, fig. 1, COL., A. Grouvelle . . Cuneus speculiferus (sp. n.), Cou, Fairmaire . . , Cyamobolus atomosparsus (Sp. n.), CoL., Fairmaire. . . Cybebus gibbipennis (sp. n.), CoL., Fairmaire . , . . . . . . Cydnopeltus (g. n.) 36, xxvinr, Horvathit (sp. n.), HÉM., Signo- POLE MENRO ES TE re ee anne pt 0 Cydnus (g.), 35, nigro-piceus (hab.), HÉM., Signoret . . . . Cymindis domestica = Slenolophus id., GxiX, C. geophila — Uvea stigmula, C. picea = Xanthophæa id., Co1., Fauvel. Cynips. (galle) Has, Rairmaire se EN RER Cyrtomenus (g.) 34, 196, castaneus 199, ciliatus, pl. 6, fig. 20, 200, excavatus 197, grossus pl. 6, fig. 18, 198, marginalis (sp. n.), pl. 6, fig. 21, 200, murabilis, pl. 6, fig. 19, 199, mutabilis, oblusus 199, teter, pl. 6, si 17, 197, umbonotus, HEM,, Signorebis On ue SENS ERA EE , Cyrtopeltis geniculata (hab.), He Putôn. SAS AMIS 7 Cyrtusa castanescens (Sp. n.), COL., Fanhaite RASE ERMET 7e Les D. Dacerla (g. n.) medio-spinosa (sp. n.), HÉM., Signoret . . . . Dacus oleæ (mœurs), Dipr., Lucas, x. — Id. ibid., Péra- gallo. 25.7 6e ue EP as HAE RL: Daerlac (g. n.) tricolor (Sp. n.), HEM., Signoret . . . Dalleria consimilis et Grenieri = pusilla Var,, HÉM., Puton. 247 911 289 XXVIII XLI CXVIII CLIX 199 CXLVI XXI CLVII LXXII CLVIII LX Année 1881. Damelia Marshalli, Coz., Fairmaire . . . . . . . . . . . . Dasypogon ? caudatus (sp. n.), Dipr., Bigot. ., . . . . . . . Dasytes tibialis M. et R. — Reganus (g. n.), CoL., Des Gozis. . Dermatinus reticulatus (sp. n.), HÉm., Signoret . . . . . . . Dexiosoma flavescens (sp. n.), Dipr., Bigot. . . . . . . . . . Diaspis ostræformis Lichtenstein, Lt, pyri (sp. n.), Hém., Colvée. Dicercomorpha cœruleipennis — Buprestis Wallisii, pyrochlora, COL.,, Fainmaire.s «re RM neo de fUn Een RAe de Dichælocera (g.) — Acanthocera (g.), DIPT., Bigot . . . . . . Dicrochile artensis, caledonica, Cor., Fauvel. . . . . . . . . Dicrotrypana (8. n.) 15, 18, flavo-pilosa (sp. n.), DIPT., Bigot. Dineura grandis (sp. n.), Hym., Edm,. André . . . . . . . J Dineules janthinus, COL. Fairmaire tn Ares ee, tetes Dionychus ? (Ardeleucus) marginicollis (sp. n.), Cor., Chevrolat. Diopsis argentifera — subnitida, DipT., Bigot. . . . . . . . Diorycaulus (8. n.) 316, punctalellus (sp. n.), COL., Fairmaire. Dioxypterus (g. n.) 267, flexuosus 268, guttulatus 269, nigro- transversus 268, vagepictus (sp. n.), GOL., Fairmaire . . . Dipaltosternus (g. n.) insidiator (sp. n.), Coz., Fairmaire. , . Ditoma latiuscula (sp. n.), Coz., Fairmaire, . , . . . . . . Dolerus fulvinotus (sp. n.) 439, gonager (hab.), Hym., Edm. Drosophila uvarum (mœurs), DrpT., Bigot. . . . . . . . . i Drosophilus anobioides (hab., mœurs), CoL., Régimbart. . . . Drypta Waterhousei (sp. n.), Co, René Oberthür.-.... ... E. Ebæus Baudueri 116, collaris Var. princeps 115, eximius (Ne- pachys) 127, glabricollis, nigricollis, pedicularius, Cox, RIDE NE RS RARE RDA. MER. Me Tee ETS 6 Ectinopus (g.) 34, fusiformis, holomelas, pl. 10, fig. 42, 320, rugoscutum (Sp. n.), pl. 10, fig. 41, HÉM., Signoret . , , Ega ? angusticollis = Anthicus id., COL., Fauvel . , . . . wé: Elytrogonus griseus, oblusatus (sp. n.), COL., Fairmaire . . . 93 482 364 CXXXV XLII 369 LI 265 373 CXVIII 21 137 250 XX 373 317 269 304 255 351 88 6h CXVIII XXII CxIX LXII 116 319 CXVIII 293 9h Table des matières. Etyirurus horizontalis (sp. n.) 191, rusticus 299, subuittatus, Cou. Fairmaire …… auf ut af.t 08) She 2e 291 Embia Solieri (larve), NÉVROPT., Girard , . . . . . . . : … ‘CXxxxvI Emphytus albisternus (Sp. n.) 439, nigritursis (hab,), tegulatus (ep. n), Ar. Em Andrée ot 2 ourmsunats 361 Empleurus opalisans = Helophorus id., CoL., Bedel . . . . . LXxxvII Endynomena (g.) 24h, Hubneri (sp. n.), Cou, Fairmaire . . . 245 Enedreytes oxyacantæ (hab.), Cou., Bonnaire. . . . . , . … . XIX Enneacoides (g. n.) singulifer (sp. n.), Cou, Fairmaire, . . . 277 Entimus nobilis (mœurs), Cou., E. Deyrolle. . . , . , . . . LXVIN Epilachna Montrouzieri, Urvillei (sp. n.), CoL., Fairmaire . . 492 Eriocampa luteola (hab.), Hym., Edm. André . , . , , , . 3538 Eristalis zonatus — transversus, DipT., Bigot . . . . . . . . 373 Eroticoris rufescens (hab.), HÉM., Puton , . . . . . . . . »; CUVE Esamus lineicollis, quinque-lineatus (sp. n.), CoL., Chevrolat, . Lxxxyrm Eubactrus fusco-janthicus 461, metallicollis 262, semiæneus (sp. nm}, COL.; Fairmaire . . #2 à + » « AU : 461 Euchleochroma (3. n.) 274, semicyaneus (sp. n.), COL. Ÿ Fair- maire, Sue lee pe seu Vin ati Let À asie 275 Eudius albolimbatus, lineolatus (sp. n.), Coz., Chevrolat. . . . xxxvim Eulophus pectinicornis (mœurs), Hxm., Péragallo. . . . . . . LXXI Eupelmus urozonus (mœurs), Hxm., Lucas xIV. — Id, ibid., Péragallo = is Te caen MY 1 anal d'r8 1, ide Vaste e LXXII Euryades corethrus, Duponchelii, LÉP., LuCas . « . . . . . . 219 Eurydema pulchra, rugosa (hab.), HÉM., Signoret . . . . . . XLI Eurydemus insignis (sp. n.), COL., Fairmaire . . . . . . . . 1482 Exallophthalmus (8. n.) quinque-guttatus (sp. n.), COL., Fair- Maire: 54e le UT MAN Lee else At Adi ire 276 Exeretonevra (g.), DIPT., Bigot . . . . . . . . à ee Se 47 Exocentrus acutispina (n. sp.), CoL., Fairmaire . . . . . . . 1482 Exorista pallidicornis (sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . . . 366 Eysarcoris inconspicuus var. nov. simplex Lx, Mayeti — incon- spicuus Var, LX, perlatus Var, nov. spénicollis, HÉM., Puton. LXI F. Fallenia (g.), DIPT., Bigot . . . . . . Ne 4 PORT \e Ti 17 Faronus Bruckii (hab.), nicæensis (hab. larve), Cr, A. Grou- vole, ::.. 4 SR gd 6-40) Ma ie «ss AXXIS) DV Année 4881. Febra semiaurantiaca, varioloidea 490 (sp. n,), venusta, COL, pairmaire.}./ us à LeVota. à sis SJ mtradg te) cie Feronia Melliei = Ghlænidius id., Cox, Fauvel PRO PAT EE Formica rufibarbis (hab.), Hyx., Ern. André . . . . . . . . Fornasinius: (8: mn}, COR, TROMSON 5% « à à so + « + + « Furciger Anceyi —= Gyrtosus id., Col, Abeille . . G. Gamsotes (g. n.) 35, parallelus (sp. n.), HÉM., Signoret. . . . Gastrophysa polygoni (mœurs), Lucas LxxVIIT, raphani (mœurs), GOE GA eat et et aa ele ER NS de de amer Verre Geocoris acuticeps (sp. n.), HÉM., Signoret. . . . . . . . . . Geotomus (g.) 36, pygmaæus (hab.), HÉM., Signoret. . . . . . Gérmaria ceruini (sp. 0), DIPR., BIS, 0 OU EN Germatus violaceus (sp. n.), HÉM., Signoret . . . . . . . . . Gnaloconus (2) EM, SIPNOLEL, 0. ts ne ee, vlele « Goliathinus (g.), x1, Id. — Fornasius (g.), Cor., Thomson, . Goliathus (g.) — Hegemon (g.), CoL., Thomson . . . . . . . Goliathus (Goliathinus) Pluto (sp. n.), pl. 5, fig. 4, Coz., Raffray. Gonocerus venator var. nov. acutangulus, HÉM., Puton . . . . Gymnopleurus flagellatus, fulgidus (mœurs), CoL., Eucas. . Gynandromorphus etruscus (hab.), CoL., Bonnaire . . . . . . Gyrinus niloticus (coque), Leprieur. . . . . + . . + . . . Gyrophæna discoidalis, COL., Fairmaire. . . . . . . . . . . H. Hadrodema pinastri=Capsus melanaspis et maculicornis, HÉM., Puton.ks éatnentlé con olive banal s rouen does alto gai Hæmopsis sanguisuga (mœurs), ANNÉL., Mégnin. , . . , . . Hallomenus scapulatus (sp. n.), CoL., Fairmaire, . , , . Halticella (g.) — Euchalcis et Allocera (g.), 337, Miegiüi = Eu chalcis id. et Allocera brcolor 340, venusta — Euchalcis id., nl... fie. 2, Ha Eden, Andrée 5 rein errerque Hammaticherus heros et miles (mœurs), Coz., Lucas . . . . . Halyomorpha picus, timorensis (hab.), HÉM., Puton . . . . . Harpalus cupreus (hab.), CoL., Bonnaire. . . . . . . . . . Hebrus ruficeps (hab.), Hém., Puton, . . . . , . . . « . . 95 89 CXVHI 59 x 104 CXLVII XCI XII 340 CXLI XLI xIX LXVI 96 Table des matières. Hegemus (6, n.), COR, Thomson: 1; DLL T RM Li aEMeE XI Helicoptera lapponica (hab.), Hém., Puton . . . . . . . . . CXLVII Helophorus borealis = pallidipennis = pallidus, elegans = mi- cans = subcostatus, COL., Bedel. , . . . . . . DE LAS CII Hemerobius parasite de ia Pempelia euphorbiella, Constant xx1, perla parasite de l’Acænites perlæ, NÉVR., Lucas, . . . . XXX Hémiptère-Homoptère cause du choléra, d’après le docteur Béaurerthuy "Fairmaire.: ke ONE Re CLIX Hepialus alticola (sp. n.), LÉP., Ch. Oberthür, . . . . . . . 527 Heterocerus maritimus (hab.), Cor., Bonnaire. . . . . . . < XIX Heterocondylus erytrophthalmus (hab.), HÉm., Puton. . . . . LXVI Heteromolius (g. n.) 302, hylesinoides 303, tricostatus (Sp. n.), Cor, Fairmaire. tite PP ET SET a ee 304 Heterophanes cinereus (mœurs), COL., Girard . . . . . . . . XXVII Heterothops binotatus (hab.), CoL., Bonnaire . . . . . . . . XIX Hexarthrus mandibularis (sp. n.), Cou, H. Deyrolle. . . . . 237 Hippodamia punctulata, CoL., Fairmaire . . . . . . . . .. 491 Hirmoneura (g.) 16, simplex (sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . 20 Hirmophlæba (g.), DIPT., Bigot . . . . . RC APE 17 Héverus (2) HÉM SISNOPER 40 hs Rs NS LE Met inrs 36 Homæocerus distinctus (sp. n.), HÉM., Signoret . . . . . . . XLII Hemaloplia judaica, Olivieri, GoL., Fairmaire. . . . . . . . 8. Homaloporus (g.) 35, 330, congruus, pl. 10. fig. 47, pangæifor- mis (sp. n.), pl 11, fig. 48, subtilius (sp. n.), pl. 11, fig. 49, HÉaL. ; Signoret, 0067 nn nt AR RE ee ns Re 331 Horcinia transversa (sp. n.), HÉM., Signoret. . . . . . . . . XLII Hydnobius punctatissimus, punciatus (hab.), Cor., Bonnaire. . XIX Hydræna pallidipennis — Ochthebius marinus, striata — Och- thebius td. Go Bed Er Deer RUN er es LXXXVI Hydrobius artensis — Stenolophus id., COL., Fauvel SO ENMLXEXTIT Hydrophilus ensifer — ater, irinus, medius = Hydrocharis id., ibid. j'évalis — ater, COL. ."Bedel EN MOMIE NENRENON XCIV Hydroporus dorso-plagiatus 249, strigosulus (Sp. n.), CoL., Fairmaires 7.0 de sr SORTENT 250 Hylastes angustatus (mœurs), COL., Girard . . . . . , . . . CVII Hylesinus fraxini, oleiperda (mœurs), CoL., Péragallo . ... . LXXXI Hylotoma proxima (sp. n.) 847, rosæ, sanguinicollis (sp. n.) 349, scita 348, syriaca 349, versicolor (sp. n.), Hyxm., Edm. And A tee Tan PRE 2002 SC NIUE 438 Hylotrupes bajulus (mœurs), COL, Girard. . . . . . . . . . CXXvuI Année 1881, Hylurgus piniperda (mœurs), CoL., Girard . . . . . . . . . Hyménoptère parasite de la Manta religiosa, Xambeu. Hypaphesis punctata, COL., Fairmaire . . . . . . . Hypebæus discifer (Sp. n.) 118, mylabrinus, scitulus, pittécollis (sp. n.), Cou, Abeilles. acer, CURE Hypocyptus et (hab.), Coc., A. ouvre Du: Hypophlæus (g.) — Gorticeus, .Co., Des Gozis. . . . . . . . Hysteropterum grylloides (nids), HÉM., Signoret . . . 1e Ichnocoris intermedius, HéM., Horvath . . ne Inopeplus metallescens (Sp. n.), Con., Fairmaire. . . . . . . . Ino picea, pl. 4, fig. 10, quadrinotata, pl. 4, fig. 11, CoL., A. ÉTOUVONR ES AN NENETEEURERRERE go Sd de Er Sa ner LE Ithystenus nigro-sulcatus (sp. n.), COL., ie LC Au: L. Laccobius atrocephalus = sinuatus, L. Kiesenwetteri = Anacæna bipustulata, Cor., Bedel . . . . . . BETA ETRE Lacon glirinus 267, stricticollis (sp. n.), Co., mécnrnl aitu Lactistes’ (g.) 34, 48, éncertus (Sp. n.), pl 2, fig. 12, obesipes (sp. n.), pl. 2, fig. 43, 52, protumidus (sp. n.), pl. 2, fig. 14, 51, rastellus, pl. 2, fig. 8, 49, truncato-serralus (sp. n.), pl. 2, fig. 40, 51, vericatus, pl. 2, fig. 7, 48, vicinus (sp. n.), pl 2 Ga PHEM, SIENOreL NS A MC Re ee Læmophlœus capito (sp. n.), pl. 4, fig. 9, 94, De pl. 4, fig. 7, 93, macrognathus, pl. 4, fig. 6, 92, semiæneus, pl. 4, fig. 8, 93, A. Grouvelle, — politus (sp. n.), Cou, Fair- MALO NES Le INSEE Re Te Lagria dimidiata, COL., Fainmaire 40e ne. NET SEAT Lasius brunneus (hab.) Hym., Ern. André. . . . . . Latervis (g@m.), HEM., Signoret. . . . . . . . . . . . Lathrobium rufipenne (hab.), Cor., Bonnaire. . . . . . . Lecanium oleæ (mœurs), HeM., Péragallo. . . . . . . . Leptochirus forticornis 251, samoensis, COL, F airmaire. . Leptomastax hypogæus (hab.), GoL., A. Grouvelle . . . . 97 XXXIX GXIII 475 117 XXXIX CxIII XLII XXXIIT 254 95 h62 LXXX VII 266 50 257 28! 60 37 XIX LXXI 250 XXXIX (1884) 9° partie, 7, 98 Table des matières. Leptothorax luteus 71, nigritus, Rottenbergi (hab.), Hym., Ern. ANrÉ SERIE Sr NAME TE TAENIE s RTS EURE RS 72 Lestomerus glabratus, parvulus (sp. n.), HÉM., Signoret.. . . XLII Lichtensia (g.) — Philippia (g.), HéM., Lichtenstein. . . . . CXIV Licinus asiaticus — agricola, granulatus — silphoides, CoL., Bedeh. "ie OPERA NE RER NC cl Limnoxenus grandis — Hydrobius convexus, CoL., Bedel. . . CII Limnius Damryi x11, intermedius x1, sulcipennis (sp. n.), COL., FAFMARe Mere NE de Ma PUR PA re ele LES XII Linopsa (s.'n.), HÉM,Sienoret . 120100 AE Et 37 Liparis dispar (mœurs), LÉP., Lucas... :. © 219 s 4 GXLVIIL Liprus (g.) — Nancredis (g. n.), Cou., Des Gozis. . . . . . . CxL Lissotes basilaris 240, Desmarestii, pl. 5, fig. 4, 239, distinctus (Sp: ni); COL SERNDE TON RE RE 240 Lithoblaps (s.-g.) 151, abbreviata 156, amæna 160, brachyura, fig. 35, 156, caudata, caudigera, fig. 82, 151, cognata, fig. 34, 155, Fischeri 160, gages. fig. 33, gigas 159, li- neato-punclata 159, longipes , ovipennis 160, piligera, producta 153, pruinosa, fig. 39, 160, puncto-striata, fig. 37, 158, Rolli 153, rorulenta 160, rotundata, fig. 38, 159, turcomanica 160, Wiedmanni, fig. 36, CoL., Allard. 157 Lithocharis scolytina, Co., Fairmaire . . . . . : HN ep 251 Lithosia (mœurs), LÉér., Lichtenstein, . . . . . . . . . . . LXXVI Lobonotus (g.), HÉM., niet PART : 37 Lobostoma (g.) 34, 193, no, pl. 6, fig. 14, 194, gigas (sp. n.), pl. 6, fig. 15, reductum, pl. 6, fig. 16, HEM., Si- DONC ENS AL AMEN pe ET STORES MS PS ENT EME PERS 195 Lonchæa fulvicornis (sp. n.), Dipr., Bigot. . . . . . . . . . 370 Lopus hieroglyphica — vittata, HÉM., Pulon. . . . . . . . CXLVII Lycastrirhynchus (8.) = Rhingia (g.), nitens — R. nigra, DIPT., RIPOSTE Me IS) MEN, DNS EME EE 9373 Lycastris (g.) = Rhingia (g.), DieT., Bigot. . . + .:. . . . 373 Lyctus pubescens — bicolor — Duftschmidi, GoL., Des Gozis. . GXXXV Lyda iridescens (sp. n.), HYm., Edm. André. . . . . . . . . LAS Lygira (g.) rubrifera (sp. n.), DiPT., Bigot . . . . . . . . . 23 Lygistopterus flabellatus — Lycostomus (Dictyoptera) porphyro- phorus, COL., Bourgeois . .*. 7 : "1" Fe AOL RS XLVII Lygus limbatus (hab.), HEM., Puton . . . . . CREER XXX Lyophleba (8); DiPr, BIROt) eV LME LOS STE tre 29 Année 1881, 99 M. Macrhymentus' (ea: Ha. :Signoret.n ut 2e spot sh ou 37 Macrocondylar(e.)2DIPT Bises SR I ie te 22 Macrolophus nubilis (hab.), Hém., Puton . re CXLVI Macrolychus flabellatus — Cerceros ptet CoL., Bout geois, XLVI,-— Kraatz.. .. . 1. . : LXXIII Macrophya consobrina 353, lineata 354, este a ba (abs : Hym., Edm. André...:.1.14 nes. nt er 305 Macroporus (g.) 35, 328, rpaius, eu 10, fig. 16, HÉM., Si- BROTOLE UN SUN SEE PARA TPRONER DE RCE PRE EU LT 929 Macrocystus (3.) 36, japonicus (hab. ), HÉM., Signoret. . . . . XLI Macrotylus gracilis (hab.), HÉM., Puton . . . . . . . . . . CXLVI Maira bisnigra = Laphria basifera, Dipr., Bigot. . . . . . . 375 Malachius æneus Var., Faldermanni 108, Bedeli (sp. n.) 410, carinifrons 109, damascænus (sp. n.) 125, dentifrons, dila- ticornis 106, dimorphus (sp. n.) 105, Gethsemantensis (sp. n.) 106, lusitanicus 107, mossulensis (sp. n.) 126, paritis var. calabrus 110, Peyront (sp. n.), Cor., Abeille . . . . ‘ 4108 Malacotheria (g. n.) 486, funerea 487, laterilia 488, prete datar{sps n.); GO FAiTMaIre MSMCNENAS RS: ; 4187 Mante (oothèques, ei pE 13; OREr, Brônéntart ! L49 Mecistocerus ocellolineatus (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . . . 310 Megacephala Revoili (sp. n.), CoL., Lucas. . . . . . . . .. LI Megachile Pluto, Hym., Lucas. . . . . . VDS SAS Mt CXLI Megalobasisilinæ. (spin); Hem PutOne hi est LXV Megalomerium meridionale (hab.), HÉM., Pulon . . . . . . . CXLVI Megalemyia (g. n.) 457, argyropasta (Sp. n.) 458, seticornis, DEP ARIS OL OUR EN Cri amis et : 01405, 458 Megistorhynchus (g:)"DiPrBigotst Semen et Mur ae 16 Megops morosa — Piazorrhinus senilis, Cou., Chevrolat. . . . cxLvi Melænus elegans (hab.), Co., de Marseul, . . . . . . . . . CXXV Melaneros acuticollis, angustiformis, atroviolaceus, lugubris, prælongus, quadraticollis, Cox., Fairmaire. . . . . . . . 27! Melanophila Legrandi = Marmottani, Bedel, ci, — Marmottani (larves), Coz., de Marseul. . . . . . . CRU Due LYI Melanotus (g.) = Perimecus a Coz., Des Tan ae CS CRT 100 Table des matières. Melin forcipata (ap'n7); Dipr.,BIgOt 0e ne 368 Melobasis cuproænea (sp. n.), Cor., Fairmaire . . . . . . . . 266 Menaccarus Dohrnianus — hirlicornis, HÉM., Puton . . . . . 119.0 Mesovelia furcata (hab.), HÉM., Puton . . . . . . . . . XXX Metacanthus meridionalis — Cardopostethus aitldsus, Ha, BULON ETS 8 Ge a RON NN TIRE RE , LX Metophthalmus nÉdétoUEs (hab. Jo, As Grouvelles”s 34.01. XXXIX Metopia polliceps (sp. n.), DiprT., Bigot. . . . . . . state 367 Motoponcus semiruber, CoL., Fairmaire . . . . . . . . . . . 253 Metrioidea (g. n.) signatipennis (sp. n.), Coz., Fairmaire. . . . 189 Metrocampa honoraria, unionalis (mœurs), LÉP., Péragallo . . LXXI Microbothrus (g. n.) 301, squamituber (sp. n.), COL, Fair- HAAITE SUR PS NN NE SRE LT EURE 302 Microrhinus (g. n.) striatus (sp. n.), Cor., Chevrolat. . . . . XXXIII Migneauxia crassiuscula (hab.), Coz., A. Grouvelle, . . , . . xXXxIX Monanthia angustata, ragusäana, Morvalh, xXxXXIV, — ciliaris = Balanogloi, Kiesenwelteri Var. pauperata — angustipennis, Ha tom ere MON laqué eme LES ts XXX Monoctenus juniperi (hab.), Fr, Edn. nt ait Are 350 Monomorium Abeillei (sp. n.) 67, clavicorne (sp. n.), pl. 3, fig. 9, gracillimum, minutum 68, Pharaonis 64, subopa- cum, venustum pl. 3, fig. 16, 17, 18, HyM., Ern. André. . 65 Mordella Dodoneæ, Cox, Fairmaire. . . . . . . . . 1.4 286 Morio polynesiæ (Sp. n.), Coï, Fairmaire. . . 1, . 4,7. 246 Mylabris (g.) — Megabris (g.), Des Gozis, cxII, -- Id. — Zo- nabris, COL: FaMare AMEN Re js Ut AV CLIX Myrmecobius agilis, Con., Bedel, . . . ."4 111. uv. . CII Myrmecocystus = Cataglyphis 56, albicans, pl. 5, fig 5, 57 alti- squamis (sp. n.), pl. 3, fig. 6, 7, 56, cursor 59, viaticus, pi. 3, "084," Hrañs ET ANT RENTREE TRE 56 Myrmica scutellaris, Hym., Lucas M UN XIV Myzus (Aphis) nerii — asclepiadis, HÉM., Lichtenslein , . . . LXXVI N. Nabis sareptanus (hab.), HÉM., Puton. . . . sn NN CRBYÉE Naupoda (g. n.) platessa (sp. n.), DrpT., d'Osten: Sacken . . . G Necrobia defunctorum, COL, Abeille . . . . . . . . . . hs 103 Année 1881. 101 Nemestrina (g:), DipT., Bigot.. . . . . CREER DES Où TNA 16 Neottiglossa lineolata = inflexa var., HEM., Puton. s )reL MS Oite LX Nepachys eximius (Ebæus), Gou., Abeille. . , . . . . . . . 127 Nephila Labillardieri (mœurs) ARAGH., Simon. . . . . . . XXXI, XCIII Neuria (0) DIPT "BIO ne MU MON LQ Les SHANINS LE 22 Névroptères Trichoptères fossiles, Mabille. . . . . . . . . . LIT Nezara Millieri — Heegeri Var. minor, HEM.,-Pulon. . . . . LX Nicothoa astacr (mœurs), CRUSTS Lucas 4 Le MEME ON ENR. XXIV 0. Obrium oblongoguttulum (Sp. n.), COL., Fairmaire, . . . . . 474 Ochetosiethusi(g:) HEmSignorets 4 man te en eh 00 38 Odontomyia nigriceps (sp. n.), DIPT., Pigot . . . . . . . . . 963 Œdemagena (Hypoderma) tarandi (mœurs) DIPT., Lucas. . . CGXXXVII OEufs des Lépidoptères comme caractères de classification, Goos- SOS MNT M EE US LUE RDA PRE ART TER CUS UE 235 Olethrius db rats (sp: n),xCon:} Fairmaire. Lt sue 470 Oenaloistalticus (Sp. 1) COL: Allard UE rer, CII Ommadius lividipes (Sp. n.), CoL., Fairmaire . . . 275 Onalips (g. n.), 34, 393, cribratus (sp. n.), pl. 140, fig. Un, BON, nigerrimus, HEM., Signorel. . . . . . 923 Oopsis (g. n.) 475, brunneocaudatus 478, ess onéus 81, fusco-apicatus 479, granicornis 476, griseocaudatus 480, lateripictus 479, nutator 477, semigranosus 475, stria- tellus 477, variivestis (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . . . 478 Opheltes cariosicollis (sp. n.), CoL., Fairmaire. .. . . . . . . 470 Ophonus? Billardieri = Gnathaphunus melanarius, Lori Fau- Ter nnnne AA ae telils DE. 2esoeus eric Opilus tzmatns, \Gon: FADeile. DRE OS uS a7 Qu) 4 98 Oplophoratnitens, -ACAR ES MÉSnInE en MEN ne CXXX Orthocephalus debilis (hab.), HEM., Puton. . . . . . . . . . CXLYI Orthorhinus granosparsus (sp. n.), Coz.,-Fairmaire. . . . . . 314 Orthotylus adenocarpi (hab.), HEM., Puton . . . . . . . . . CXLVI Oryctes melanops; Con. Fairmaires te: en, Hum, 258 Osmia punctatissima (mœurs), Hym., Girard. . . . . . ICI Otiorhynchus globus LIX, picipes XLVII, (mœurs), GoiAr: Fair- maire, — lugdunensis (mœurs), Sénac, XLVIII, — mer “idio- nalis, Schünherri (mœurs), Péragallo. . . . ... . . . . LXXI 102 Table des matières. Oudablis (g. n.) (Boisduvalia) lauri, quadricaudata, HÉM., Si- gnorel ee See Tate . Hate Mes Past Mepoht te : CLVII Oxycheila affinis, arrogans, vuhalli —= Caledonica, id., ibid., Cogs/Fauvel'e ue: "e0e ARE NE sul er Eos di As NNCRNRE Oxygonia Boucardi (sp. n.), COL., Chevrolat ANNE ur VII Oxyopomyrmex (8. n.) 72, oculatus ds ni}; dr 8, fig. 4, 2, 3, Hyu.. Ern.. Andrée 0e ! ART sms VENTES 73 E: Pachycorynus tabuensis, COL, Fairmaire, . . . . . . . . . 252 Pachydema Abeillei 84, sinualifrons (sp. n.), COL., Fairmaire. 85 Pachymeroides (g. n.), HÉM., Signoret . . . . . . . TE 36 Pachymerus (8.) — Adromisus (g.), Coz., Des Gozis . . . . . GXIIT Pachytychius Bedeli (sp. n.), Coz., Chevrolat . . . . . HE XXXII Pachyxyphus lineellus (hab.), HEM., Puton , . . . . . I MARGELNI Pæcilocolus (g. n.) picturatus (Sp. n.), Coz., Fairmaire. . . . 166 Pæderus vitiensis, Cor. Fairmaire MS URSS EN Men 251 Palaminus vitiensis, COL., Fairmaire. . . ... . Ve 252 Palomena viridissima — prasina formes nn nr due et dissimulis xLI, véridissima Var. simulans, HÉM., Puton. XLI Pangæus:(6.), HÉM:, Signorets ie Meme mens ete. FUNDE A - 2 39 Pantoxistus rubripennis (sp. n.), Cou., Chevrolat. . . . . . . LXIX Papilio Laglaizei (chrysalide), Lép., Lucas. . . . . . . . . . GXXXVIIT Parallelodera (g. n.) 255, luteicornis (sp. n.), parallela, CoL., Fairmaires 5.121. tÉtie LR ENC GetnR hovat 256 Parallelomorpha depressa, COL., Fauvel. . . . . . . . . . . GXVIII Paracupta æneiventris 260, albilatera 261, basicornis 260, dila- tipes (sp. n.) 262, flavipennis 261, Kleinchmidtit (sp. n.) 263, lateimpressa (sp. n.), marginipennis 261, prasina, pyroglypta 260, pyrula, samoensis 262, sulcata 260, tibia lis, COL, Fairmaireuws 4e te pale tete ant th tes vie 262 Parandra striatifrons (sp. n.), COL., FREE noi 168 Parasymmictus (g. n.) 15, 17, clausus (Hermoneura), He \ DISOL AT RUN LOIR US TMETE ae e 15 Pathodermus (g. n.) 79, FN 82, helophoroides, re 81, interruptus, libanicus 80, rufosquameus (sp. n.), CoL., Fair- maire. 0 0 NC LS «Merise NES DE 81 Année 1881. 103 Pectinitarsus (g. n.) 245, holomelas (sp. n.), CoL., Fairmaire. . 246 Pelecotomoides fulvo-sericans (sp. n.), COL., Fairmaire . . . . 285 Pellorys (an) EM SIT ele cale ERA) nette 57 Pempelia euphorbiella (mœurs), LÉP., Constant . . . . . . . XXI Pentharthrum Huttoni (hab.), Cou., Bonnaire . . . . . . 2 XIX Perineura albonotata, albopunctata, Benthini, histrio, picta (hab. }s Hyu Edm: André, ut Le PO MRE PET PEER 358 Peritelus Cremieri (mœurs), Poule FA — griseus (mœurs), COR EHPAS (UE M ne TE he; EXEE Placephorus carinulus, norte = Thylacites A ibid, Gus CHEVEGATNS es SUCER SAME AS NES Sniee ve DEZXVIR Plascecorynus zamiæ — Ur variegatus et varius, Er. rs Chevrolet MMS Mer SENTE de VIII Pheidole pallidula, nritine (hab. Hu LErD ARTE 4 76 Pherocladus (g. n.) dermestoides (sp. n.), Cou., Fairmaire. . . 273 Philanthus Abd-el-Kader = triangulum, Hym., Girard . . . . GXXVHI Philippia (g.) = Lichtensia (g.), hederæ, oleæ, viburni, HÉM., Hichtenstein.#1.1.,:0% NT SN COUR An Pos Tee CXIV Philocompsus (g. n.) cupidus n. F Drpt., d'Osten-Sacken. . XCIX Philydrus gibbus, femoratus — Hydrobius id. ib. XCv, pallipes — Helochures id. XCIV, striatus — Helopeltes id., Cor., DOUCE MEN MARS LÉORENCAS "tes EE 2 XCIV Phlæotribus oleæ (mœurs), Cou., Péragallo . . , . . . . . . LXXI Photophorus Janseni, CoL., Fairmaire. . . . . . . . . . . . 271 Phrynus australianus (œufs), ARACH., Lucas, . . . . . . .. CXVI Phyllopertha mesopotomica, GoL., Fairmaire. . . . , . . . . 86 Phylloxera en Australie, HÉM., Girérd ape Es 2e SXVHI Physarchus conspicillatus (sp. n.), pyramidalis , CoL. is ne MAN AT. ee ANSE PE CE ANS 313 Phytæcia cirtana — Cons 1d:,»COR; Bedel . Ma SE ER CIII Phytocoristesoletus (hab.),;/ Hé. ;:.Puton x 4. . 4 214. : . :GXEvI Picrecina\viema{(hab\) HEms Signonels #4. ss - CN, XLI Piezothethus maculipennis (hab.), HÉW., Puton. . . . . . . . LXVII Pimelia cordala — gracilenta, maroccana = cordata xIx, per- mixta Sénac = sericea O., sericea OI. = asperata Solier xx, spectabilis — claudia — speculum — Georgi, CoL., Sénac. xIX Pissodes notatus (mœurs), CoL., Girard . . . . . . . . , , . CXXVIII Plagiognathus flavipes (hab.), HÉM., Puton . . . . . . . . . XXX Plagiolepis pygmæa (hab.), Hym., Ern. André. . . . . . . . 63 104 Table des matières. Platamops decoratus, pl. 4, fig. 3, Cox., A. Grouvelle, . . Platamus castaneus (sp. n.), pl. 4, fig. 2, CoL., A. Grouvelle. . Platyblaps (s.-g.) 512, corrosa, fig. 78, 519, deplanata, fig. 75, 516, depressa 514, depressiuscula 519, gigas 514, holoco- nota, fig. 74, 514, éndicola, fig. 80, 521, muricala, fig. 77, 517, ocreata (sp. n.), fig. 84, 525, planicollis, fig. 79, 519, quinque-costata, fig. 76, 516, rectangularis, fig. 88, 524, scutellata, fig. 72, 512, stenothorax, fig. 73, 513, strialo- punctata, fig. 81, 522, tibialis, fig. 82, Co1., Allard. . . Platypalpus nigripalpis (sp. n.), Dipr., Bigot . . . . : Platypleura hyalinolimbata (sp. n.), xL11, marmorata (hab.), HEM.; Signoret:+.:3,4 male a en : Platypus Gerslækeri, COL., Fairmaire. . , . . ENST Plectrophorus quadri-maculatus (Sp. n.), Gor., Ten Plectroscelis chlorophana (hab.), Coz., Bonnaire . . . . . . . Plonisa (g. n.) 34, 326, plagiatus (sp. nov.), pl. 11, fig. 52, 327, tartareus, pl. 10, fig. 5, HÉM., Signoret. . . . . . Polydrosus cedri = Scytropus id., Cou., Bedel. . . 3 Ponera Abeillei (Sp. n.) LXVITI, punctatissima (hab.), Hym., Ern. AUTFÉFEL, SNS MANOMNERRS EEE RARE Popilia versicolor, COL., Fairmaire. . . . . . . . Porcellio Olivieri, Reaumuri (hab.), GRusT., Lucas . Prenolepis longirostris 50, vividula (hab.), Hym., Ern. one : Prionocyphon ornatus (sp. n.), COL., Abeille. Prionotheca coronata (mœurs), Cor, Olivier, , Pristonychus oblongus (mœurs), CoL., Girard . . . Promecotheca cæruleipennis (Sp. n.), COL., Fairmaire . . Prosæca (g.), DipT., Bigot. HINE Prostemma laterale, HEM., HOT vaTE SA : LL AE" JR Prostomis Atkinsoni, cornulus, tiens 257, prépas, pu u Farrmaire.# 15. 1e1re MM Enr Psacasla conspersa (hab.), HEM., Puton. . . Psallus puncticollis (hab.), HEM., Puton. . Psammozethus (g.), HÉM., Signoret. M Psélaphides dans des balles de iamaell COL., A. Ts : Pseudocholus holocyaneus (Sp. n.), Gor., Fairmaire. . . . . . Pseudoleptops (g. n.) nodulosus (Sp. él, Cou., Fairmaire . . . Pseudomolius (g. n.) 305, crassicornis (sp. n.), COL, Fair- maire." "le ee lie ete ae LR OUEN 90 89 523 365 XLI 168 XXXVIIL XIX 325 CIII 64 87 XLVII 61 103 LXXXII XXVIII 486 18 XXXV 256 CXLVI CXLVI 35 XXXIX 317 297 th 306 Année 1881. 405 Psiloderes? biquttatus (Sp. n.), formicarius 119, pluriarmatus, COLSPADENIONA SO AE di de nt tu ATEN ue 127 Psylla oleæ (mœurs), HÉM., Péragallo . . . . . . . . . . . LXXI Psylliodes altenuata (mœurs), Cou., Girard . . . . . . . . . CXXXVIL Pterogenia Dyack = Agastrodes id. — Ditomogaster id., DIPT., BIS OMS A SR ed TT AT) LU : 374 Pleroporus (g. n.) 307, subtruncatus En n.), COL., Tant. 308 Ptomoscopus Davidi = Necrophorus plagiatus, Cou., Bedel . . CII Pyropterus hünalejicus (Sp. n.), CoL., Bourgeois. . . . . ke a WCELET Q. Quæsticulus, Quæstus (g.) (synon.), Con., Schaufüuss. . . . CXL, CXXxIx R. Rhaphidophora palpata (hab.), OrTH., Girard. , . . . . . . CXXVII Raphiorhyncus (g.) 457, crassipalpis, planiventris, DIPT., Bigot. 458 Rembus Goryi —= Dicrochile artensis, CoL., Fauvel, . . . . . GXVIII Rhinocheila Levrati — Belognata id., Cou., Fauvel. . . . . . CXVIII Rhinomacer (8.) — Cimberis (g. n.), Coc., Des Gozis. . . . . CxII Rhinotropis (g. n.) cristiferus (Sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . 467 Rhinoscapha lagopyga (sp. n.), Co1., Fairmaire . . . . . . . 289 Rhizoblaps (s.-8.) 161, ægyptiaca 172, armeniaca, fig. 48, 170, barbara, fig. 52, 175, bifurcata, fig. 47, 169, cordi- collis, fig. 45, 167, costata 174, dimidiata 169, divergens, fig. 53, 177, hians 170, judæorum, fig. 42, 164, lineata 173, magica, fig. 1, 163, nitens 178, pénguis (sp. n.), fig. 55, 179, plana 170, polycresta, fig. 50, 173, propheta, fig. 43, 165, pubescens (Sp. n.), fig. 40, 162, Requieni, fig. 54, 177, Strauchi, fig 46, 168, stygia 178, substriata 175, subteres 178, sulcata, fig. 51, 174, superstitiosa, fig. 4h, 166, tæniolata, fig. 49, 172, vicina, CoL., Allard. . . . . 178 Rhopea.vétiensis COL. Fdirmaiteu. 5 SRI SN nt à 356 Rhynchites (g.) = Rhinomacer (g.), Cou., Des Gozis CXIT, CXLI, enterruplus (ieurs) Grand sai 1% pet ten < ae CR RL Rhynchocephalus (8.), DiprT., Bigot. ... . . . . . . . EUNTPLE 17 Rhynoscapha bifasciata (sp. n.), CoL., Chevrolat. Re dd 7 LXIX 106 Table des matières. Rhyparida formosa (Vitibia) 485, luteola, punctatissima 483, subæneicollis, trapezicollis (sp. n.), GoL., Fairmaire. , . . L84 Rhyssonotus parallelus (Sp. n.), pl 5, fig. 3, CoL., H, Deyrolle. 238 Rubiconia intermedia (hab.), HEm., Signoret . . . . . . . . XLI Rutilia smaragdifera = pretiosa, Dipr., Bigot. . . . . . . . 373 S. Saprinus virescens (hab.), CoL., Léveillé.,. . . . . . . . Le CLVI Scaptocoris (g.) 34, 40, castaneus, pl. 11, fig. 50, terginus, pl. 1, De. 3, HEM SION AU ILES A ne ns EG Ent 42 Scariles marginatus, COL., Fauvel . . . . . PS RE PT CXVIII Sohrodiella (sc n;) "Hem, Sisnoretio 4er ee nee CLVII Sciapteryx levantinus (hab.) 358, nigriventris (p. n.), HyM., Hdi ARATE 25 RS TRE NE ML SRE CARRE LUE R Sciocoris conspurcatus — macrocephalus LX, fumipennis (Sp. n.), LXI, Gravenhorsti — Leprieuri — maculatus Var., HEM., Putons, sir te ART. ESA UNE RONA MESSE ER LX Scoparipes (g. n.) 34, 202, insignis, pl. 7, fig. 23, 204, latipes (sp. n.), pl 6, fig. 22, 203, longirostris, pl. 7, fig. 24, HEM:. Siengret. fa En RAR, RP Minuit Me Pr 205 Scydmaænus dans des balles de tabac, myrmecophilus (hab.), Col, As Grouvellese, MONS Ca ASS Part Etre NE XXXIX Scyomyza nigrifrons (sp. n.), DIPT., Bigot . . . . . . . . . 371 Segestria senoculata (mœurs), ARACH., Edm. André. . . . . . LXXVII Sehirus (g.), HÉM., Signoret, 37, — dubius, formes constantes dubius et\melanoptenus Puton. ET Ati TRES XL Sericea delicatula 83, luteipes (Sp. n.) xxVI, modesta 83, pertusa (sp. n.), Cor., Fairmaire. . . . . . ur LA Al ch tedihite 82 Silpha opaca (mœurs), CoL., Lucas. . . . . . . . . . . . . LXXVIIL Silvanus columbinus (sp. n.), pl 4, fig. 12, Coz., A. Grouvelle. 96 Sitaris acutipennis (Sp. n.), COL., Fairmaire. . . . . . . . . XLIV Smicra (g.) — Conura (g.) partim 337, 338, picta (sp. n.) 541, flavescens (sp. n.), Hym., Edm. André . . . . . . . . . 343 Solenopis fugax (hab.), Hym., Ern. André... . . . . . . . . 77 Spermodenops (g. n.) 97, mollipennis (sp. n.), CoL., Abeille. . 98 Sphæridium atomarium — Cercyon impressus, dytiscoides = Dactylosternus id., fimetarium — Phalacrus id., hæmor- Année 1881. rhoidale — Cercyon impressus LXxXXI, melanopterum —= Dactylosternum dytiscoides, melænum — Hydrobius globo- sus LXXXVII, minutum — Cryplopleurum id., quadripustu- latum — Scaphidium id., CoL., Bedel . . . . . + . . . Sphæropterus lineolatus, seriegranatus (sp. n.), COL., Fairmaire.. Sphærorhinus aberrans (sp. n.), villosulus, CoL., Fairmaire . . Sphenopterus circumscriptus, COL., Fairmaire, 318, — hemipte- rus (hab.), de Marseul . . . . . . Anh Vera Un ete Sphodrosomus Saisseti, COL., Fairmaire. . . . . . . . . Le Ps Sphyracephala cothurnata, DipT., Bigot. . . . . . + . + . . Sphyxapate ? nitidula (sp. n.) DIPT., Bigot . . . . . . . . . Spondyliaspis (g.) = Inglina (g.), HÉM., Signoret . . . . . . Stadenus Auberti (sp. n.), CoL., Bourgeois . . . . . . . . . Staphylinides dans des balles de tabac, CoL., A. Grouvelle. . Stenocephalus agilis, Var. marginicollis, HÉM., Pulon. sténacorns (en) HEM:, SISROTOR.. aMaeehe ele es Stenoplera libanica (sp. n.), GoL., Fairmaire . . . . . . . . Stenus asphaltinus, Kiesenwetteri (hab.), CoL., Bonnaire. . . . Stibaropus (g.) 34, 43, cLvI, callidus 46, flavidus (sp. n.), pl. 2, fig. 6, A7, Henkei (Pachycnemis), pl. 1, fig. 5, latipes — brunneus, pl. 4, fig. 4, 44, molginus, tabulatus, HEM., Si- PUIOTEL SECRET FUBLEMMORERRES TE OMC M EE Te Strachia picta, Var. cruentata, HÉM., Puton NOR rSES Syllobus (g.) 321, emarginatus, pl. 10, fig. 4, HEM., envie Sync (EDIT SRBIROEME NS AE SNS Re © . [1x Tapinoma erraticum (hab.), HÉM., Edm. André ., , . . .. 2 Tarpa lamellata (sp. n.), Hvm., Edm. André . . . . . . . . Telephanus minutus, pl. 4, fig. 4, obscurus, pl. 4, fig. 5, Cou., APGrouvelle". *. MAR TE + codasft © Fee ee AGREE Telostylus bimaculatus — Cœnurgia ramipes, DIPT., Bigot. . . Tentredo albopicla, caligator, caucasica, colon, luteipennis, pur- pure ETS ENRE AROTÉS CN AE RL NES RACE Teratocoris antennatus (hab.), HEM., Puton . . . . . . Tetramorium cæspitum 70, simillimum (hab.), Hat En. ANATÉ 505 te CR A TEE TN LE Le 107 LXXXI 295 294 CVIT CXVIII 373 367 CLVIII XXXVII XXXIX LXI 35 87 XIX 45 LXI 322 18 63 k42 91 374 359 XXX 74 108 Table des matitres. Tetranychus telarius (mœurs), AGARIENS, Girard. . . , . . Tettigonia viridis (hab.), HÉM., Signoret . . . . . . . . . È Thesilea impréssipénnis 280, puncliceps (Sp. n:) 284, versicolor, COLS FA MAILS 02 NOTE ROMA L Throscus brevicollis (hab.), GoL., Bonnaire . . . . , . Thylacites Guinärdi (hab.), Cou., Bonnaire . . . . . . HET Thrips philapha (mœurs), Hém., Péragällo . . . . , . . . . Thylacosteïnus ‘(g. n.) 306, bigibbosus (sp. n.), Cor., Fair- EAP 4 Ses ane te MANN TNPRPT: Tibicina nigronérvosa La. ) Hé, Puton . Tinea oleella (mœurs), LEP., Péragallo . . . . . . . . Trachys nana (hab.), Coc., Bonnaire, . . . . . . . . ; Trechus litura — Perigona id., CoL., Fauvel . . . . . . Trichogonus (g. n.) unipenicillus (Sp. n.), CoL., Fairmaire. . . Trichopoda cassidæformis, CoL., Bedel. AU TEESS Lrichopsiden: (2); Diar..lBigot 0704 CHENE AR MAR ARE Trichophthalma (g.) 14, 16, amæna 20, scalaris 19, scapularis (On. DS DIET. /BIROEITS SLR ASIE PME SE CURE IAETE Trichothorax cyaneus — Rhombodera id., Cox., Fauvel. . . . Trigonopterus æneo-niveus, anthrax 315, cribrellicollis 316, me- rophysioides 815, Sémicribosus (Sp. n.), CoL., Fairmaire. . Triplax elongata = russica, scutellaris (hab.), Cou., Bedel. artiomeqas (8:.n.),/HÉM.. SIFHOPEL 2 POSE : Ituoneurd' (6) "DITS, BIADL Et "LI ENENNE SEE SNL Troglops marginatus, orientulis (sp. n.) 121; pluriarmutus (Cha- ropus ?), psiloderes 127, silo, Gou., Abeille. . . . . . . Trogophlœus despectus (hab.), Cou., Bonnaire . ; Tropisternus dorsalis —= sellatus, lepidus = AR on . 17 CS PNR ER RE nn A Le NAN MN Rs, 2 Trox insutaris — foveicollis, GoL.,' Chevrolat, cxLv, — nidi- cola (sp. n.), Bonnaire, LXIII, — nidicola — Haroldi, Be- del, Xcv, — Kraatz.. . . . . NE AT LRO BU) + Typhloponé oraniensis (hab.), Hy., Em André. Tyroglyphus cchinopus CXxxX, spinipes, ACAR., Mégnin . U. Uloma multicornis (sp. n.), GOL., Fairmaire. . . , . . . . . CXXVIII XLI 280 XIX XX LXXI 307 “GXLVII LXXI XIX GxIX 810 XCV 417 18 CXVIII 314 CLXV 37 22 120 XIX XCIV LXXIII 64 CXXXI 285 Année 1881. Uroblaps (s.-g8.) 131, alternans, fig. 49, 434, antennalis, fig. 25, A4, anthrax 133, Batesi (sp. n.), fig. 23, 139, Emondi, fig. 30, 148, gigantea, fig. 18, 133, Heydeni (sp. n.), fig. 27, 144, hispanica, fig. 29, 147, tnflata (sp. n.), fig. 26, 143, lusitanica, fig. 28, 145, multicostata 137, nitidula, fig. 31, 149, ominosa, fig. 22, 138, ortentalis, fig. 16, 132, prodi- giosa, fig. 21, 137, producta 145, spathulata 132, spinosa (sp. n.), fig. 20, 135, tingitana (sp. n.), fig. 24, 140, Ti- tontohe 17001 AMArAN ERTNRLS AR SV e rs ele Uropoda vegetans (parasite), Acar., Mégnin. . . . . . . . . Vernuleo'(&:) Din, Bisot 0. tr Sn TIRE Vérlusia sinuata —rhombea var., HÉM., Puton, . . . . . . Vitibia (g. h.) formosa (Rhyparida), rufoviolacea (sp. n.), COL., Fairmaire ee "Te ee à ie en Ete lon ae Er Xantholinus holomelas, Cou, Fairmaire. . . . . . . . : Xenaspis (8. n.) polistes (s.n.), DtPT., d’Osten-Sacken . . Xixuthrus heros, terribilis Var., CoL,, Fairmaire, . . . Xyloborus Saxeseni (hab.), Co., de Marseul. . . . . Z. Zelleria oleastiella (mœurs), EéP., Péragallo. . . . . . Né Zygotricha robusta = Achias id., Dipr., Bigot. . , . . . , . 109 133 LIL LIIT LX 485 253 XCIX 169 LVI LXXIT 378 TE, TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar). Contribution à la Faune coléoptérologique d'Europe et des pays voisins, 97. — Anophthalmus et Bathyscia (synonymies des genres et espèces), cx, cLiv. — Batyscia (Adelops) Damryi, mialetensis, persica, tropica (sp. n.) vu. ALLARD (Ernest). Essai de classification des Blapsides de l’Ancien monde, genre Blaps, 2e partie, (bois 16 à 55), 131. — 3° partie (bois 56 à 84), 493. — Omalois atticus (Sp. n.) cuir. AKDRÉ (Edmond), de Beaune. Notes hyménoptérologiques : Blennocampa melanopygia, larve et insecte parfait (pl. 43, n° IL), 444. — Chal- cidites (pl. 9), 333. — Tenthrédines de Syrie et de Palestine, 345. — Tenthrédines orientales (sp. n.), 437. — Chalcis flavipes (hab.) LxxvIII. — Segestria senoculata (mœurs) Lxx vi. AnDRÉ (Ernest), de Gray. Catalogue raisonné des Formicides d'Orient recueillies par M. Abeille de Perrin, et espèces nouvelles (pl. 3), 53. — Aphænogaster Blancè XLVI, crocea (Sp. n.) xLIX, — Ponera Abeillei (sp. n.) XLVIIL BEDEL (Louis). Agapanthia nicæensis — cynaræ CV. — Apharia (g.) = Scotocryplus (g.) @LXIV. — Cotaster undatus — pilosus Cur — Helephorus borealis = pallidus, elegans — micans cui. — Hydro- philidæ (Syn. div.) LxxXVI, XCIV. — Licinus asiaticus — agricola cu. — Limnoxenus grandis = convexus CII. — Melanophila Le- grandi — Marmottani Gi. — Myrmecobius agilis (place zool.) ci. — Phytlæcia cirltana — Conizonia id. GI. — Polydrosus cedrè — Scythropus id. CII. — Piomascopus Davidi = plagiatus (Necrophorus) cu. — Sphæridiidæ (syn. div.) LXXXVI, XGIV. — Tri- plax elongata = russica, Scutellaris (hab.) GLxv. — Trox nitidi- cola = Haroldi xCY. Table des Auteurs. — Année 1881. ait BIGOT (J.-M.-F.). Diptères nouveaux ou peu connus, 46° partie, XXIII, Tribu des Nemestrinides, 43. — XXIV, Tribu des Bombylides, 22, — XXV, Atopognathus (5. n.), 24. — 17° partie, XXVI, Diptères français nouveaux, 362, Lx11. — XXVII, Notes et corrections, 372, — 18° partie, Acanthomeridæ, 453. — Drosophila uvarum (mœurs) xxIuI. — Vermileo (caract. du g.) zur, BONNaIRE (baron Achille). Coléoptères de Fontainebleau et de l'ile de Ré (hab.) xx. — Trox nidicola (sp. n.) LxrI1. BourGEOIS (Jules). Lygistopterus flabellatus Mots. — Lycostomus (Dic- tyoptera) porphyrophorus Solsky xLVII. — Macrolycus flabellatus — Cerceros peclinicornis XLVI. — Pyroplerus himalejicus (sp. n.) CXLIV. — Stadenus Auberti (Sp. n.) xxxvi. — Bulletin bibliographique (partie), 3° partie, 4 à 51. BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles). Ceutorhynchus Leprieuri et longi- rostris (sp. n.), 129. BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri). Essai monographique sur le genre Cor- ticaria (espèces d'Europe et des confins de la Méditerranée), 375. BRONGNIART (Charles). Oothèque et premières mues de la larve des Mantes (pl. 13, n° I), 449. BuquET (L.). Rapport sur les Comptes de la Société pour 1880, 1v. — Portraits offerts en 1880 et 1881, CLxvI. CHEVROLAT (Auguste). Agapanthia trrorata, granulosa (sp. n.) xcv, ni- cæensis (Sp. n.), pubiventris (Sp. n.) XGVI. — Alcides convexus diffère d'excavatus LxXxIII. — Alocorrhinus albator — albolineatus, virescens — squamulatus CXLVI. — Amphyorhynchus flexuosus (sp. n.) XXVL — Anchonus planipennis (sp. n.) xxxtr. — Archa- rias atripes (Sp. n.) xXXVI, cylindrirostris (Sp. n.) xxt, granifer (sp. n.) xxvI1. — Barystethus hemiscotus, semitomentosus (sp. n.) vu. — Callidium (Semanotus) russicum, Glytus Duponti (hab.) Civ. — Callinotus anormis (Sp. n.) xx. — Cholus brasilianus LXXIII, calcatus, Lacordairei LXXIV, niveus, ornatus (sp. n.) Lxxrr. — Goleocerus albidus (Sp. n.) xxxVIIT. — Coptomerus (3. n.) nigri- nosus (Sp. n.) LXIX. — Dionychus? (Ardoleucus) mar ginicollis (Sp. n.) xx. — Esamus lineicollis, quinquelineatus (sp. n.) Lxxxvrit, — Eudius albolimbatus, lineolatus (sp. n.) xxxvirr. — Megops morosa — Piazorrhinus senilis CXLVI. — Microrhinus (g. n.) stria- tus (Sp. n.) XXXUI. — Oxygonia Boucardi (Sp. n.) VII — Pachy- tychius Bedeli (sp. n.) xxxII. — Pantoxistus rubripennis (sp. n.) 112 Table des Auteurs. XLIX. — Phascecorynus zamiæ — Curculio variegatus et vartus vi, — Plectrophorus quadri-maculatus (Sp. n.) XXxVnr. — Rhi- noscapha bifasciata (sp. n.) LxIX. — Thylacites carinula — nebu- losa, se rapporle au G. Phacephorus LxxXVI. — Trox insularis — foveicollis CXLY. CoLvéE (Paul). Aspidiotus juglandis (sp. n.) cLxv. — Ceroplastes rusci (mäle) x11, — Diaspis pyri (sp. n.) LI. CoNsTANT (A.). Hémérobes parasites de Pempelia euphorbiella xxx. Des Gozis (Maurice). Brachytarsus — Anthribus CxII. — Bruchus = Mylabris ext. — Amphibolus M. et R. — Claudius (g. n.) CxL. — Anthonomus gracilipes Desbr. — leplopus CXXXV. — Anthri- bus — Macrocephalus cxuI. — Apion astragali Payk. = sæculare (sp. n.) cxxxv, genistæ KI. — astragali Herbst, parvulus M. et R. — serpyllicola (sp. n.) Gxxxv, punctigerum Payk. = Paykulli cxxxV. — Cathartus (g.) — Ahasverus (g. n.) CXXxvI. — Chal- coidea — Foudrasia (g. n.) CXXXIV. — Cneorhinus = Bornazon (g n.) cxx. — Corticus = Horrimantus (g. n.) CxIIL. — Creni- philus — Anacæna CXXXV. — Cileniopus — Sarandonyx (8. n.) exit. — Dasytes tibialis M. et R. — Reyanus (sp. n.) Cxxxv. — Hypophlæus — Corticeus oxit1. — Liprus Motsch. — Naucredis (g. n.) cxz. — Lyctus pubescens — bicolor — Duftschmidi (sp. n.) cxxxv. — Melanotus Esch. = Perimecus (g. n.) cxxxv. — Myla- bris = Megabris (g. n.) exit. — Pachymerus — Adromisus (s.-8. n.) ox. — Rhinomacer — Cimberis (8. n.) CxI1. — Rhynchites — Rhinomacer CXII, CXLI. DssMAREST (Eugène). Banquet annuel (1881), xxxvi. — Bulletin des séances pour 14881, I à CLXVIIL. — Bulletin bibliographique (parlie) 3° partie, 4 à 51. — Liste des Membres pour 1881, id., 55. — Table alphabétique et analytique des matières contenues dans le volume de 1881, id., 83. — Table alphabétique par noms d'auteurs, id., 110, DEYROLLE (Émile). Entimus nobilis (mœurs) Lxvrr. DEYROLLE (Henri). Descriplion de cinq Lucanides nouveaux (pl. 5, fig. 2, 3 et 4), 237. — Notice nécrologique sur le comte G. Vandalin Mniszech, cxLur. FAIRMAIRE (Léon). Descriptions de quelques Goléoptères de Syrie, 79. — Essai sur les Goléoptères des îles Viti (Fidgi), 243, 459. Année 1881. 145 FaiRMaAIRE. Discours comme Président de 4884, 111, — Rapport sur le Prix Dollfus 1880, xvrr. — Lauréat M. le D' A. Puton, xXXII, XXXVI. — Abax sexualis (Sp. n.) XLIII. — Aphodius Pirazzolii (sp. n.). cxLv. — Araignée produisant de la soie, xctr. — Cetonia speciosissima (mœurs) CXxXxIV. — Cynips (galle) cLIX. — Cyrtusa castanescens (Sp. n.) xx1. — Hallomenus scapulatus (Sp. n.) xt. — Hémiptère- Homoptère cause du choléra d’après le D' Beauperthuy, GLix. — Limnius Damryi XU, inlermedius X1, sulcipennis (sp. n.) x11. — Otiorhynchus globus (mœurs) LIX, picipes (ravages) XLVIL. — Se- rica luteipes (Sp. n.) XxVL — Sitaris acutipennis (Sp. n.) XLIV. — Sur les changements de noms proposés par M. Des Gozis, GLIx. FALLOU (Jules). Colias edusa (variétés) xu1. FAUVEL (C.-A.). Gicindélides et Carabiques de la Nouvelle-Calédonie (Synon.) cxvIT. GÉHIN (J.-B.). Calosoma blaptoides CXxX11. — Carabus auronitens et punc- talo-auralus CXXII. GENNADIUS (P.). Aspidiotus coccineus (sp. n.) 189. GIRARD (Maurice). Abeilles (mœurs) xc, cv — Acrolepia assectella (mœurs) LxXI. — Agrotis exclamationis, segelum (mœurs) cxLvirx. — Apale (mœurs) LxXxXIX. — Apis mellifica (Variété) LxxvIr. — Cetonia cardui (mœurs) xc. — Cochylis ambiqueila (mœurs) Lxx1. — Crepidodera Chloris (mœurs) LxIv. — Embia Solieri (larve, hab.) CXXXVI. — Gastrophysa raphani (mœurs) LxIV. — Hesperophanes cinereus (mœurs) XXVII. — Hylastes angustatus (mœurs) cv. — Hylotrupes bajulus (larves, mœurs) cxxvin. — Hylurgus pini- perda (mœurs) xxxIX. — Osmia punclalissima (mœurs) CXxxvI. — Philanthus Abd-el-Kader = lriangulum CxXVuI. — Phylloxera (hab.) xxvuI. — Pissodes notatus (mœurs) cxxvur. — Pristony- chus oblongus (mœurs) xxxvnr. — Psylliodes attenuata (mœurs) CXXXVIT. — Rhaphidophora palpata (hab.) cxxvI. — Rhynchites interpunclalus (mœurs) LXXxI. — T'etranychus telarius (mœurs) CXXVIII GoossENs (Th.). Chenilles urlicantes et remarques sur l'utilité des œufs des Lépidoptères pour la classification, 234, GROUVELLE (Antoine). Cucujides nouveaux ou peu connus, 6° mémoire (pl. 4), 89. — Coléoptères de Nice; Coléoptères trouvés dans les balles de tabacs XXXVIL. — Faronus nicæensis (larves) LviI. (1881) 3° parlie, 8. 414 T'able des Auteurs. HORVATH (D' GEYRA DE). Ischnocoris éntermedius XxXxXII1. — Monanthia angustata, ragusana XXXIV. — Prostemma lalerale (Sp. n.) Xxxv. KRAATZzZ (Gustave). Carabus auronitens et punctalo-auratus GXxY. — Ma- crolycus flabellatus — Cerceros pectinicornis LXXHIL — Trox ni- dicola — Haroldi LxxIN. | LABOULBÈNE (D' Alexandre). Argas (mœurs) LXxxVII. — Bombus (mœurs) XG. — Araignées (essais d'utilisation des toiles) xxx. LEPRIEUR (C.-E.). Discours comme Président sortant, 11. — Rapport sur les comptes de la Sociélé pour 1880, xv. — Rapport de présen- tation de candidats pour l’honorariat, cz. — Amblyderes truncatus (hab.) LVIL. — Gyrinus niloticus (coque) Lvir. — Naphthaline employée pour la conservation des collections en- tomologiques, CXLIX. LÉVEILLE (Albert). Alindria Sedilloti (sp. n.) LVI. — Saprinus virescens (hab.) cLvr. — Bulletin bibliographique (partie), 8° partie, 4 à 51. — Table du Bullelin bibliographique, 3° partie, 54. LIGHTENSTEIN (Jules). Aspidiotus pyri (Sp. n.) LI. — Boisduvalia parie- tina (sp. n.) Gxv. — Brachylarsus Scabrosus (mœurs) Lxxv. — Coccus rubi CXVI, — Diaspis ostræformis LI. — Lichtensia (g.) == Philippia cxiv. — Lithosia (mœurs) LXXVI. — Myzus (Aphis) ner —= asclepiadis LXXNI. — Philippia oleæ GxIv. Lucas (H.). Remarques sur les Euryades corethrus et Duponcheli, 219. — Albunea symnista (hab.) LIV. — Androctonus australis (mœurs) CXLIX. — Anthia ferox (mâle) xuIV, Megæra, Revoili (sp. n.) LXXX. — Apis mellifica (var.) Lxx. — Bembidium femoratum (mœurs) Lxx. — Blaniulus guttulatus (mœurs) LXXVHL. — Bombyx trifenestrata (soie) cxxI. — CGrioceris merdigera (coque) XGvrIT. — Dacus oleæ et ses parasites (mœurs) xt. — Gastrophysa polygoni (mœurs) LXXVUHI. — Gymnopleurus flagellalus, fulgidus (mœurs) LVL, — Hammaticherus heros, miles (mœurs) CxLI. — Hemero- bius perlæ parasite d’Acæniles perlæ xxx. — Liparis dispar (hab., mœurs) CXLVIII. — Megacephala Revoili (Sp. n.) ci. — Megachile Plulo CxLI. — Nicothoa astaci (mœurs) XxXIV. — OEdemagena (Hypoderma) tarandi (mœurs) CxxxvIr. — Papilio Laglaizei (chry- salide) GxxvIIL. — Perilelus griseus (mœurs) XXXIX. — Phrynus _austratianus (œufs) GxvI. — Porcellio Olivieri, Reaumurt (hab.) LXVIIL — Silpha opaca (mœurs) LXXVIIL, Année 1881. 415 MABILLE (Paul). Notice nécrologique sur Achille Guenée, 5. — Névroptères Trichoptères fossiles, Lrr. MARSEUL (l’abbé S.-A. DE). Melænus elegans (hab.) axxv. — Melanophi- lus Marmottani (larve) LvI. — Sphenophorus hemipterus (hab.) Gvir. — Xyloborus Saxeseni (hab.) Lvr. MAYET (Valéry). Carabus des Corbières, @vir — Carabus auronitens — punctato-auratus GLXI. — Cerambyx cerdo, miles, Mérbechi, velu- tinus (mŒurs) GLXIT. — Crioceris merdigera (cocon) cxxvi. MÉGNIN (J.-P.). Argas reflexus 11V. — Hæmopsis sanguisuga (mœurs) XGI. — Oplophora nilens CXXIX. — Tyroglyphus echinopus, spi- nipes CXXIX. — Uropoda vegetans Lit. OBERTHÜR (Charles). Epialus alticola (Sp. n.), 527. OBERTHÜR (René). Drypta Walerhousei (Sp. n.) LxIr. OLIVIER (Ernest). Bembidium nitidulum (mœurs) LXxx11. — Prionotheca coronala (MŒurs) LXXXIL OSTEN-SACKEN (baron C.-R. D’). Antineura sericata, stolala XCIX. — Asyntona Doleschalli ©. — Naupoda platessa ©. — Philocampus cupidus XGIX. — Xenaspis polistes (g. et Sp. n.) xGIx. PÉRAGALLO (Al.). Coléoptères de Nice, LXxIv. — Insectes nuisibles à l'olivier, LxxI. POUJADE (G.-A.). Brephos Parthentas (femelle) LIT. — Cleora angularia (hab.) LxXVIIL. Puron (D° Aug.) Amphibolus beduinus (Sp. n.) LxvI. — Hémiptères (ha- bitat, synonymies, variétés) XXIX, LX, LXVI, CXLVI. — Megalobasis linæ (Sp. 0.) LXV. — Palomena viridissima Var., viridissima, dis- similis XLI. — Sehirus dubius Yar., dubius, melanopterus xz. — Sciocoris fumipennis (Sp. n.) LXI. RAFFRAY (Achille). Goliathus (Goliathinus) Pluto (sp. n.) (pl. 5, fig. 4°), 211. — Coléoptères d’Abyssinie, cxxx1r. RaGonoT (Émile-L.). Colcophora de Russie communiquée par M. Renard, XIV RÉGIMBART (D° Maurice). Dryophilus anobioides (hab., mœurs) exix. SALLÉ (Auguste). Noiice nécrologique sur le baron Maximilien de Chau- doir et liste de ses ouvrages, 181. 116 Table des Autcurs. — Année 1881. ScHAUFUSS (chevalier L.-W.). Adelops, Bathyscia, Questus, Quæsticulus (g., Syn.) XGVIT, GXXXVIIL — Anophthalmus acherontius, Eurydice (Sp. n.) LXXxv. SÉDILLOT (Maurice). Bathyscia Erberi = cælatus, pruinosa = narentinu, Kerimi = tarsalis CxI. SÉNAG (D' Hippolyte). Pèmelia cordata — gracilenta XIX, maroccana = cordata XIX, permixla Sénac = sericea Sol. XX, spectabilis — spe- culum = claudia Xx1X, sericea O1. — asperata xx. — Otiochyn- chus lugdunensis (mœurs) xLvIr. SENNEVILLE (Gaston pe). Abeilles (mœurs) cv. SIGNORET (Victor). Révision du groupe des Cydnides, de la famille des Pentatomides, 4" partie : G. Cephalocteus, Scaptocoris, Stibaro- pus, Lactistes (pl. 4 et 2), 25. — 2° partie : G. Lobostoma, Cyr- tomenus, Scoparipes, Adrisa (pl. 6 et 7), 193. — 3° partie : G. Ectinopus, Syllobus, Onalips, Plonisa, Macroporus, Homaloporus (pl. 8 et 10), 319. — 4° partie : G. Æthus (commencement) (pl. 41 et 12), 423. — Agramma nigriceps (Sp. n.) L. — Aleurodes lauri (Sp. n.) CLvIn. — Boisduvalia (g.) cLvir. — Coptosoma chinensis XLI. — Cydnopel- tus Horvathii (sp. n.) xxvII1. — Dacerla medio-spinosa (g., Sp. n.) CLVII. — Daerlac tricolor (g., Sp. n.) CLvII. — Dermatinus reli- culatus (Sp. n.) XLIL. — Gampsotes parallelus (g., Sp. n.) XXIX. — Geocoris acuticeps (Sp. n.) L. — Germatus violaceus (Sp. n.) L — Hémiplères de Chine, xLI. — Homaæcerus distinctus (Sp. n.) XLII. — Horcinia transversa (Sp. n.) xz1r. — Hysteropterum grylloides (nids) xLIL — Lestomerus glabratus (Sp. n.) xLIL — Oudablis (g. n.) CLVII. — Platypleura hyalinolimbata (Sp. n.) XL. — Spondyliaspis (g.) — Inglina (g.) CLVII. — Schiodtella (g. n.) CLVI. — Slibaropus (g.) CLVI. SIMON (Eugène). Toiles de Nephila Labillardieri et d’autres espèces, uti- lisées par les habitants de l'île Solo, xxx1, XCH1I. THOMSON (James). Goliathus (g.), S.-G. Fornasinus x, Goliathinus X1, Goliathus x, Hegemus (5.-g. n.) XI XAMBEU (capitaine Vincenl). Hyménoptère parasite de la Mantis reli- giosa, CXIII. STATUTS & RÈGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE à FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 ET RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 4 NX 5 LH Te" | " 2 r {fear D = Jerte: Tome I 1881) PL. : Rae 0 LR" à Annales de la Societe entomologique de France . 6° Serie, Tome L 881) PI O. S'ipnoret del. Debray et Guinemend se . Cydnides. PI I. ES . e x << « ce MENTAL L Ina 14 \ Nr, NS nn ‘SE ’ Annales de là Societe entomologique de France. 6? Série Tome L/1881/PL. 7 Jignoret del. Debrey etGunemand se. Cydnides. PL. IV. Znp. Tanneur. Paris . 0 ! OS DAAU l'E ne Le 4 AFIN ES A " Fu PTE Ur if ñ APR Annales de la Société entomologique de France . 6 Jérie. Tome L/1881/PL8. Jignoret del. Debray et Cuinemand se. Cydrnides RTS: CNE MN TS | ne. LS L'un l 10 l nd » RU Poe LS | NAMUR ALL TON 1 LS sole, AUS n ROCENT ÿ sert.70 ONE 41 % PPS : COCA TEUNE ‘a Jan h\ (FRA 1 RE " 1e 1 CAN vs A L ‘ NT p Li Mol LA ON 1} e | RAT AES FR an L Tr . 1 1x d “ | » CU dos P | mn. | 1 PRES - qe + # CA æ n PS . dir [2 CL LL] 1 La k . "al 0 EE” ve DE ay À LL Le by "2 ” g £ ES ï Hs CN : “ : n PL ® « ñ z ni rue | A A 4 No : » . LA 4 LA “ ge À os paie Vu : Le A, =, kr AZ Le C3 PALE" Le - Cu | é 2 L] LE + » Fes, LÉ ft .æ ne L A Fo LE: L À +, N MeT 14 + Bb: | ei : Le , ; = Cal Mes . PAS 7 , See ” 6 RO à 200 ÿ # : L L ) L +” Le PAANELE, bear ea 24 : s] A : ” is 7 ü | L - | Là - A % Annales de la Joucte entomologique de. France 6° Serie. Tome 1 (1881, PL. 9 Ed. Andre del. et pina Debray et CGuinemand Chaleidiles . nr 11 / mp. L'attemen : L sx | LT y = L PER LEE PE nest : Annales de la Joctte entomologique de Lrance 6° Serie, Tome L /881)PL 10. Siynoret del . Debray et Cuinemand we. Ü ydrudes PV Annales de la Socle entomolegique de France . 6€ Jerie, Tome L/1881/ PL. IL. Jignoret del. Debray et Cunemand se. Cy drades PI VII, : CN fl DELL 170 11 | LS Qi ÿ KE TLC D ! Annales de la Socwte entomologique de France. 6e Jerte, Tome L88Y.PLL2. Jignoret del. Debrey et Gutemand se. Cydraides PLV I it "I 14 \ : : 4 14 tn] ns h } K | | INTRO Eee DT } Co L î CR a F | Al À : ” j Fra: . | MAN A7 20 # ai ss , OR “à IN y. FA AA PA OP AE Di n AE LE L L + on | 9 LL, Pin ' a RES ù Nr. ROUE 1 F 4 L DC lb: dy jt j | L WE: \ re) EL, | NU Eee 0e Ne TE) Ye | ù at æ FA {x de | À ” ts UVANREN : h } UT d ur mu : nn 14 Na : ON A SES EE = un CH “ | RM. = l'A LAN si f. } nr | L ; n . Le LA L \ 11 AT, à @ = } L (] 4 CR Ù 9 | | è PACE Û » ‘ 1 1, Lu 7 } ! n nl h » . Jerce Tome-1/1881/ F1 13. Annales de la Societe entomologique de France . .… Ch.Brongruard del. Debray et Guinemand se. Ed. Andre del et prix ? I. Votheque de Mante. Costa. . ya . 14 u 1 melano Il. 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