RES cs san V2 md dre de ARR ET HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology 14 Hi : ji je pra REEUN ACADÉMIE DE LA ROCHELLE. SECTION | DES SCIENCES NATURELLES. ANNALES. 1862-63. LIBRARY N° 6. APR 2 4 1952 HARYADO L 0 MAIERSIIY LA ROCHELLE, TYPOGRAPHIE G. MARESCHAL , RUE DE L’ESCALE, 20. 1864. COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES PENDANT LES ANNÉES 1862-63, PAR LE SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ. SR PS Le —— MESSIEURS , Les années 1862 et 1863 n’ont point été stériles pour notre Société ; chacune d’elles a donné ses fruits, eten votre nom, Je tiens à honneur, comme Secrétaire chargé de rédiger notre compte-rendu en 1864, de montrer que des travaux assez nombreux se sont pro- duits au sein de la Société des sciences naturelles de la Rochelle, depuis la publication de nos dernières Annales. Ces travaux , qui nous ont tous été soumis, sous la ue forme modeste de mémoires ou de notes, n’en sont pas moins d’un intérêt scientifique réel et quelques- uns sont frappés du coin d’une incontestable originalité. Vous allez me permettre, Messieurs, de vous les faire passer de nouveau sous les yeux briévement et dans ce qu'ils ont de plus saillant. Par ordre de date , le 7 août 1862, M. le docteur Kemmerer, de Saint-Martin (île de Ré), notre laborieux correspondant, nous adressait un mémoire intitulé : Des huîtres vertes sous le rapport scientifique et indus- triel. Ce mémoire , dont les conclusions , je dois le dire de suite, n’ont point été adoptées par notre Société , n’en est pas moins une œuvre de patientes recherches et de consciencieuses observations, se distinguant des études qui l’ont précédé par des aperçus ingénieux, et présentant la question en litige sous un aspect tout nouveau. Notre honorable collègue ne reconnait pour cause unique et essentielle de la viridité des huîtres que la lumière, en repoussant indistinctement toutes les opinions émises avant lui. M. Kemmerer repousse séparément chaque cause, considérée comme apte à faire verdir les huîtres, puis se demandant si toutes ces causes réunies : sol, marnes, ulves, eaux, affection du foie, ne peuvent pas par leur action collective verdir ces mollusques, ses conclu- sions sont encore négalives. Isolées ou réunies, toutes Fees ces causes , suivant ses observations, sont impuissantes, quand elles ne sont pas dominées par l’élément indis- pensable , selon lui, la lumière solaire. C’est cette conclusion , je le répète, que notre Société n’a pas cru pouvoir accepter ; elle voudrait, avant tout, voir multiplier et varier les expériences. L'identité de la matière colorante verte des huîtres avec la chlorophyle, ne trancherait pas la question, dans le cas particulier , en y réfléchissant bien; car si ce sont les ulves qui verdissent, c’est de la chloro- phyle que nous devrions trouver, aussi bien comme produit de leur ingestion, que comme résultat de l’action solaire , par l'analyse chimique ; je crois donc ji impossible d'arriver à rien de probant. Mais une expérience qu'il serait peut-être bon de tenter, consisterait à recouvrir d’une boîte sans fond, des huîtres blanches placées dans des parcs générateurs qui virident ; dans ce cas, si les huîtres verdissent , à coup sûr l’action solaire aura été étrangère à la viri- dité. Puis, renversant l’expérience, pourquoi ne pas placer cette même boîte sur des huîtres vertes dans des claires où l’huître verdit ? Si la viridité persiste à l’abri de la lumière, la première expérience est confirmée : l’huître peut verdir indépendamment des rayons solaires et les conclusions de M. Kemmener n’ont plus de raison d’être. Supposons au contraire l’huître perdant sa couleur verte dès qu’on la prive de lumière, l’opinion de notre ie collègue sera-1-elle triomphante pour cela? Pas encore, car il faudra s'assurer si c’est bien la lumière comme cause directe qui fait verdir les huîtres, ou seulement comme cause secondaire , en favorisant la végétation des ulves , par exemple. Ainsi le problème est complexe, la solution en est difficile. Le plus sage est donc d’attendre, comme nous l’avons décidé , que les expérieuces se soient multi- pliées pour formuler des conclusions. Avant de laisser un sujet aussi intéressant que celui de la reproduction et de la culture des huîtres, pour nous surtout, habitants des côtes, dont la richesse industrielle peut tenir à la bonne direction donnée à ce genre d’études, je crois utile de mentionner ici le résultat des observations de notre collègue, M. Belenfant, commissaire de la marine, à la Rochelle. Vous connaissez tous, Messieurs, cette adminis- tralion active et clairvoyante, à laquelle nos popu- lations du littoral doivent déjà tant pour l’établissement et l’amélioration de leurs parcs à huîtres. M. Belenfant a eu plus d’une fois l’obligeance de soumettre à notre Société divers échantillons d’ostréoculture , en donnant pour chacun d’eux, les explications relatives à leurs différents âges, ainsi qu'aux lieux de leur naissance. L'opinion de M. Belenfant fait autorité , en semblable matière ; qu’il me soit donc permis de vous la résumer. Il résulte, pour M. le commissaire de la marine , ce premier fait, que l'administration, en créant un parc à A D tbe huîtres sur la digue de Richelieu, a pu faire naître et grandir ces mollusques là où ils ne se reproduisaient pas naturellement; en second lieu, que les huîtres prennent leur point d’attache assez indifféremment et en proportion égale, sur le calcaire qui forme le sol du parc (pourvu que ce calcaire soit dépouillé de tous corps étrangers) , sur des tuiles ou des briques rap- portées. Notre Société accepte aussi, comme démontrée, cette nouvelle donnée de l’expérience , relative à l’éle- vage des huîtres, c’est que ces mollusques grandissent beaucoup plus rapidement dans certains parcs que dans d’autres. Get accroissement plus rapide tient-il à la composition des eaux , à la nature du sol, à l’orien- tation des parcs, ou simplement à une immersion plus constante des huîtres, dans les parcs qui ne découvrent seulement qu'à la pleine et à la nouvelle lune, que dans ceux d’où la mer se retire à chaque marée ? Cette dernière question attend encore sa solution. Cependant, il faut le dire, « priori, cette dernière condition est assez défavorable au développement de ces mollusques qui se trouvent, par suite, exposés à toutes les intem- péries de l'air, plusieurs heures chaque jour. M. Sauvé a d’ailleurs observé que le séjour de l’huitre dans les jas des marais salants est irès-favo- rable à son rapide accroissement et à la délicatesse de sa chair, ce qui tendrait à confirmer que plus l’im- mersion des huîtres est constante, plus leur dévelop- pement est rapide. Eu Le 8 janvier 1863, M. Rouxel, notre collègue et distingué professeur de chimie au Lycée, nous com- muniquait une note sur le salicylate de potasse, faite en collaboration avec M. Castan, officier d'artillerie, et déposée aux archives. Depuis cette époque , M. Rouxel a donné lecture à la Société, d’un mémoire sur l’étude chimique de la résine du Sang-dragon que nous livrons en entier à l'impression, dans la crainte d’en altérer le sens et la portée scientifique. Dans le même mois, M. Jourdain, professeur de sciences naturelles et physiques au Lycée, et dont notre Société ressentira longtemps l'absence, nous donnait communication de quelques récentes recherches sur la reproduction du Corail, par M. Lacaze-Duthiers, en faisant précéder ces aperçus nouveaux d’un petit historique de cette production des mers dont la véri- table nature , si longtemps controversée , n’a été déter- minée que vers la moitié du siècle dernier, par le médecin français, Peyssonel. Vous vous rappelez , Messieurs, quelle lucidité et quelle précision de style M. Jourdain apportait dans la moindre analyse, et c’est à l’occasion d’un compte- rendu sur l’origine du Granite, par M. Kæchlin, membre de la Société des sciences naturelles de Strasbourg, que ses qualités nous apparurent pour la première fois. Depuis, Messieurs, quand nous avons entendu suc- IQ} 2 cessivement la lecture des recherches et des observa- tions de M. Jourdain, sur le système vasculaire de la Macreuse et sur les lymnées, nous avons bientôt pu apprécier les patientes investigations de l’anatomiste et l'ingénieuse perspicacité du physiologiste. Je regrette que ces deux mémoires ne puissent être imprimés en entier dans nos Annales, mais je vais essayer de vous faire l’analyse du second : M. Jourdain signale le singulier mode de locomotion de certains mollusques gastéropodes, les lymnées par exemple, dont il croit avoir trouvé l'explication. Nous avons tous vu, dit-il, quelques insectes hémiptères, les hydromètres entre autres, glisser sur l’eau avec une extrême agilité , en s'appuyant sur la couche du liquide immédiatement en contact avec l’air atmosphérique. Les lymnées portent aussi leur pied sur la couche la plus superficielle de l’eau, seulement en occupant une position tout-à-fait inverse , c’est-à-dire que pendant que le corps de l’insecte se trouve en entier dans l'air, le corps du mollusque plonge totalement dans l’eau. En un mot : les hydromètres marchent sur l’eau ; les gastéropodes qui nous occupent marchent sur l'air. L'examen attentif du mollusque dans cette position bizarre fait bientôt découvrir que les forces mises en jeu par l’insecte et le gastéropode sont identiques. Si l’on remarque que la plante du pied du gastéropode est légèrement au-dessous du plan horizontal du liquide, Ie on voit que le pied du mollusque correspond alors à une légère dépression de la surface, résultat d’un phénomène hydrostatique très-connu , et fort analogue à celui qui se produit autour d’une aiguille, que l’on dépose avec précaution à la surface de l’eau, après l'avoir préalablement enduite d’un corps gras. L’aiguille alors, malgré sa densité, se maintient à l’état de corps flottant , à la surface du liquide. La différence de den- sité est facilement compensée dans ce cas, par l’action capillaire, et dès-lors, l'équilibre devient possible. L'identité de forces mises en jeu par l’insecte et le gastéropode est donc démontrée, car c’est la même action capillaire qui permet à l’insecte de se maintenir à la surface d’un liquide moins dense que lui. Telle est l’ingénieuse et savante explication que M. Jourdain propose de donner au mode de locomotion des lymnées. L'année 1863 a vu se terminer le travail dont M. le Ministre de l'instruction publique avait chargé notre Société, et qui avait été annoncé dans nos Annales de 1860-1861. La description scientifique de la Charente-Inférieure a été déposée sur notre bureau le 1er juillet 1863. M. le Ministre nous en a accusé réception par une lettre en date du 30 septembre 1863, où il nous remercie de cet envoi, qui sera incessamment placé sous les yeux de la section des sciences du comité des travaux historiques et des Sociétés savantes. Notre collègue, M. Potel, avec son obligeance habi- ST me tuelle, nous a fait parvenir les observations météoro- logiques recueillies sous sa direction en 1862 et 1863, tant à la Rochelle qu’à Saint-Jean d’Angély, Royan et Montguyon. Les observations faites à la Rochelle sont complètes et se résument en trois tableaux, dont deux indiquent par mois la direction moyenne du vent, le nombre des jours où il y a eu de la pluie, de la grêle, de la neige, des éclairs, du tonnerre , du brouillard, le nombre de jours beaux, nuageux, couverts, enfin la quantité d’eau tombée. Le 3e tableau donne la moyenne mensuelle de la pression atmosphérique de la température de l'air mazxima et minima; enfin l’état hygrométrique de l'air à neuf heures du matin et à quatre heures du soir. M. Potel nous a aussi adressé le tableau comparatif des quantités d’eau tombées chaque mois à la Rochelle, à Saint-Jean d’Angély, à Royan et à Montguyon, c’est- à-dire la quantité moyenne d’eau tombée sur notre département en 1862 et 1863; enfin un relevé des observations du dépôt de remonte de Saint-Jean d’Angély , relatives à la température la plus haute et la plus basse de chaque mois, à l’air libre au moment du lever du soleil. Cet état fournit aussi la moyenne de la chaleur au lever du soleil et à trois heures du soir, à l’air libre et dans les écuries. Que notre collègue laisse la Société le remercier, par mon organe, de son extrême obligeance; les obser- vations de ce genre n’ont rien d’attrayant, et le but po que le météorologiste se propose est encore dans un avenir assez lointain, par suite du nombre considé- rable d’observations qu'il s’agit de recueillir sur une immense surface et d’accumuler pendant de longues années, pour qu'il ne puisse espérer lui-même savourer le fruit de ses labeurs. L’espoir que les générations qui doivent venir après lui, sauront en tirer quelque profit, fait toute sa joie, qui n’est certes pas celle d’un égoïste , et c’est la seule récompense qu’il attend de ses pénibles travaux. Je suis arrivé, Messieurs , à la fin de ma tâche, et je crois vous avoir démontré, comme je vous le disais en commençant, que 1862 et 1863 ont fourni leur moisson scientifique , et que notre Société acquitte avec ponctualité son tribut annuel, à l'étude des sciences naturelles. Le Secrétaire , CH. FROMENTIN, p.-m. p. _ Dans ces deux années, nos collections se sont accrues des objets suivants : Viverra genetta. (L.) Falco lithofalco (Gm.) Strix otus (L.) Strix aluco. (Gm.) joe Passer domesticus, passant à l’albinisme. Syrrhaptes heteroclitus (Vieill.) Vanellus cristatus (Mey.) Fulica atra. (Gm.) Hœmatopus ostralequs. (L.) Ibis falcinellus (Vieill.) Tringa canutus. (Ch. B.) Vanellus helveticus. (Degl.) Stercorarius cataractes. (Vieill.) Larus marinus. (L.) Mergulus alle. (Ch. B.) Testudo caretta. (Gm.) Tropidonotus viperinus. (Sch.) Scorpæna scropha. (L.) Divers articulés , des mollusques et plusieurs fossiles. Nous avons reçu, pour notre Bibliothèque, les Annales des sciences naturelles, les comptes-rendus de l’Académie des sciences, la Revue des sociétés savantes , les Bulletins et Mémoires des sociétés et des membres correspondants. Enfin plusieurs achats nous ont permis de combler quelques vides dans les diverses sections de l’histoire naturelle. pe “a É ÉTUDE CHIMIQUE DE LA RÉSINE DE SANG-DRAGON. ÉTUDE CHIMIQUE DE LA RÉSINE DE SANG-DRAGON, PAR MM. ROUXEL ET CASTAN. PREMIER MÉMOIRE. I. — Généralités sur les résines. Les résines sont des corps sur l’origine et la consti- tution desquels les chimistes n’ont encore aucune donnée exacte. Si leur mode d’action en présence des alcalis, c’est-à-dire la formation des savons résineux, a pu quelquefois les faire rapprocher des corps gras, rien dé plus dans leur histoire ne vient s’ajouter à ce fait pour compléter l’analogie. Les seuls travaux un peu étendus sur cette classe de corps, ceux de MM. Bonastre et Unverdorben , n'ont fait que montrer la complexité du problème de leur formation et de leur classement parmi les familles organiques. M. Bonastre, en effet, a reconnu dans plusieurs AC et espéces, outre les principes volatils éliminés par une distillation avec l’eau , l’existence de résines acides et d’une résine neutre qui, dans la plupart des cas, se présente sous la forme d’aiguilles cristallines soyeuses, et qui paraîtrait , ainsi que plusieurs autres composés, préexister dans la résine primitive. M. Unverdorben va plus loin dans la recherche des principes immédiats. Par l’action des différents dissol- vanis, alcool, éther, essences et huiles, sulfure de carbone et carbonates alcalins, il nous montre plu- sieurs résines se partageant en trois ou quatre autres, différentes de composition élémentaire , mais jouissant de propriétés à peu près identiques, excepté leur solubilité dans le réactif qui sert à opérer leur séparation. Ainsi, dans la térébenthine de Venise ,1la reconnu: 1° Une huile volatile facile à distiller ; 90 Une huile moins volatile et se résimifiant faci- lement, 30 De l’acide succinique ; 4° Enfin, trois résines distinctes, se différenciant comme nous l’avons dit plus haut, au moyen des dissolvants neutres. Voilà l’état de la science pour les résines les mieux étudiées, mais le nombre en est faible eomparative- ment à celui que peut fournir le règne végétal; aussi, comprendra-t-on facilement notre réserve à l’endroit ONE 0 de toute idée théorique qu’'aurait pu nous fournir l’étude du Sang-dragon , rapprochée des quelques bonnes monographies publiées dans ces derniers temps sur des sujets analogues. Ici surtout , se présentait une difficulté spéciale, tenant à ce que l’on n’est encore fixé ni sur le mode d’extraction , ni sur la provenance de la substance que nous avons examinée. On cite, en effet, quatre ou cinq végétaux de familles fort différentes dont le suc résineux porte le nom de Sang- dragon dans le commerce et dans la pharmacie. II. — Etat des connaissances sur le Sang-dragon. Le dictionnaire des sciences naturelles (Paris-Stras- bourg. Levrault , édit. 1827) consulté à l’article Sang- dragon , donne les renseignements suivants : « Le Sang-dragon se rencontre sous trois formes différentes dans le commerce de la droguerie. Pre- mièrement en olives entourées de feuilles de Pandanus nouées et disposées en chapeleis, en cylindres plus ou moins longs et aplatis, renfermés dans des feuilles de palmier, et enfin en masses plus ou moins informes, encore marquées des impressions des feuilles qui ont servi à les couvrir. » « Gette résine provient du Pterocarpus draco (légu- mineuse. Juss) ; 20 du Pterocarpus santalinus ; 3° du Dracæna draco (Asparaginées. Juss); 4° du Calamus draco de la famille des palmiers ; 5° enfin, cette Oo) er résine serait encore obtenue de la racine d’un Dalbergia qui croit à la Guyane, et d’un Croton de l'Amérique méridionale. » « On a aussi donné le nom de Sang-dragon au suc astringent qui exsude en abondance du tronc de l'Eucalyptus resinifera de la Nouvelle-Galles du sud. » Les traités les plus complets de chimie organique, ceux de MM. Dumas, Liebig , Berzélius, mentionnent cette résine comme entrant dans la composition des vernis et de quelques préparations de l’ancienne phar- macopée ; mais ils n’en donnent ni les propriétés, ni même la composition élémentaire. Aucune publication plus récente n’étant venue, à notre connaissance, com- bler cette lacune , nous avons cru devoir entreprendre l'étude dont nous livrons ici les premiers résultats, nous réservant l’examen et l’interprétation de certains faits qui feront l’objet d’un deuxième mémoire, et qui complèteront l’histoire de cette résine si peu connue et pourtant si intéressante. IT. — Propriétés physiques du Sang-dragon. Nos recherches ont porté sur des échantillons de deux espèces différentes, les seuls que nous ayons pu nous procurer , les olives en chapelet et les masses aplaties et taillées en forme de poire. Les premiers sont d’une couleur brun rouge moins chaude que celle des Leo) ue seconds ; leur cassure est terne et grenue, tandis que celle des morceaux en poire est brillante et lamellaire; mais là s'arrêtent les différences que nous avons eu à remarquer. Les résultats d'analyse , la manière dont elles se comportent avec les réactifs, l'identité de couleur et de texture de leur poussière, tout nous a fait admettre entre ces deux variétés une modification purement physique et provenant probablement d’un mode différent d'extraction. Les boules, en effet, fondues dans l’eau et refroidies, présentent alors les mêmes caractères de couleur et de cassure que les poires tirées directement du commerce. Soumis à l’action de la chaleur, le Sang-dragon fond entre 90 et95°, un peu avant le point d’ébullition de l’eau ; il ne devient fluide qu’au-delà de 110° (tempé- rature d’ébullition d’une eau saturée de sel marin); sa couleur alors est d’un brun très-foncé sous une grande épaisseur , d’un beau rouge en lames minces. Elle est du reste la même quand il se dépose au sortir d’un dissolvant par évaporation. Chauffé davantage , il suit la loi de toutes les résines , il se décompose avant de bouillir. IV. — Propriétés chimiques. Mis en contact avec les dissolvants neutres , à la température ordinaire ainsi qu'à la température de l’ébullition , le Sang-dragon a paru se comporter 00 comme une résine homogène, aucun des réactifs employés ne laissant d’autre résidu que quelques débris d’une matière ligneuse que nous avons isolée au moyen de l'appareil à distillation continue de M. Payen. Cette substance, du reste, n’entrait que pour une très-faible part dans les échantillons soumis à l’examen. L'alcool , l’éther et la benzine se sont montrés les dissolvants les plus énergiques du Sang-dragon; le sulfure de carbone et l’essence de térébenthine possèdent cetle propriété à un beaucoup moindre degré. Il nous a été impossible de constater dans le Sang-dragon l'acide benzoïque signalé par Berzélus. Mis en poudre fine dans une cornue avec de l’eau salée, la résine s’est fondue et l’eau a passé à la dis- tillation sans entraîner d'huile volatile au moins en quantité suffisante pour être recueillie ; pourtant les. produits de condensation dans le récipient exhalaient une forte odeur d’essence de cubébes, facile à recon- naître. L Précipité par l’eau de sa dissolution alcoolique , il se dépose sous la forme de légers flocons brun clair ou rouges , suivant le degré de concentration de Ja liqueur employée. Ces flocons recueillis sur un filtre et desséchés ensuite, ont fourni à l’analyse , dans deux combustions successives , les résultats suivants : Matière employée..... 18. 311 Acide carbonique..... 88. 193 Bad eee ele Os. 763 LOUE Ce qui donne pour la composition élémentaire : Carbone AIMANT EN 0 g. 871 Carbone. . 66,42 x ou en x Etydromene. Pi EU. 0 8. 085 A Ur Hydrogène 6,47 Oxygène par différence. 0 8. 355} Oxygène.. 27,11 100,00 Pour la deuxième combustion , la matière employée ne pesait que 0 £. 866, et elle a fourni les nombres suivants : Matière employée..... Os. 866 Acide carbonique... ... 25. 116 Faure tie Os. 497 Ce qui donne pour la composition élémentaire : Carbone at eu rien O0 g. 577 Carbone. . 66,64 Hiydropene 0 ON 0$. 055 We Hydrogène 6,38 Oxygène par différence. Os. 234 ) Oxygène.. 26,98 \ 100,00 Prenant la moyenne de ces deux analyses suffisam- ment concordantes, nous arrivons à la composition suivante : Carbone. ....... (66,530 Hydrogène. 41200, 6,495 Oxysene "Pre 27,045 Total 200 100,000 qui correspond à la formule C ‘" H “0 ** que nous ne donnons que pour nous conformer à l’usage admis généralement en chimie, de représenter tout corps si Po homogène et paraissant se comporter comme un type défini, par un nombre exact d’équivalents des corps simples qui entrent dans sa composition. Mais, on comprendra sans peine tout ce qu’une pareille hypo- thèse a d’arbitraire et de hasardé pour des corps chez lesquels la forme cristalline à l’état isolé ou en combi- naison , le point d’ébullition , la densité de vapeur, tous ces caractères, en un mot, qui constituent le critérium du poids atomique et de l’espèce chimique manquent complètement , et pour lesquels cette absence se trouve si intimement liée à la constitution même, qu’elle est à elle seule une définition complète. Quoi qu’il en soit, le Sang-dragon se classe dans la catégorie des résines les plus oxygénées à côté de bêta du benjoin découvert par Van-der-Vliet et dont la for- mule estC * H* 0°, et de alpha de la tourbe de Frise, dont la formule donnée par Mulder est C H "0°. V. — Action des acides et des alcalis. L'action , à froid, des acides sur le Sang-dragon n’a paru donner aucun résultat remarquable. Mise en digestion plusieurs mois avec eux, la résine a seule- ment changé légèrement de teinte; elle est devenue plus foncée dans l’acide sulfurique et d’un rouge de brique, de rouge pourpre qu’elle était, dans l’acide azotique et dans l’eau régale. L’acide sulfurique décanté et concentré a laissé voir une certaine quantité de [< AN petites paillettes nacrées dont le faible poids , ainsi que l’adhérence très-forte au filtre, n’ont pas permis de déterminer la composition ; c’est à peine si on peut estimer leur masse au dix-millième du poids de la résine. Ce résultat nous fait donc regarder au moins comme inutile le nom de dracénine, que Mélandri donne à la partie insoluble dans l’acide sulfurique. Le Sang-dragon se dissout intégralement , même à froid, dans les lessives alcalines de potasse , de soude et d’'ammoniaque, en donnant une masse de même couleur que la résine fondue. Quand on ajoute de l’eau, la teinte pâlit peu à peu ; mais on peut diluer, autant qu’on veut, la liqueur, sans amener de décomposition. Si on sature, dans ces dissolutions , l’alcali, par un acide même trés-faible , tel que l’acide sulfhydrique ou l'acide acétique, la résine se précipite, et peut être redissoute dans un excès de base et reprécipitée par un acide, autant de fois qu'on le veut. Ce précipité analogue à celui que produit l’action de l’eau sur une dissolution alcoolique recueilli et desséché, nous a paru , tant par ses propriétés que par sa composition, présenter du Sang-dragon non altéré. L'action des dissolvants neutres et alcalins est absolument identique sur ce corps et sur la résine primitive ; et, placé dans le tube à combustion, il a donné les résultats suivants : Matière employée .... 05. 663 . 612 . 972 ue Acide carbonique..... À Pau ee 0 UE) RO ES Ce qui donne pour la composition élémentaire : Carbone: enr 0EUZS | Carbone. . 66,34 Hydrogène Apr ReNt 0 g. 0414 Hydrogène 6,25 Oxygène par différence. 0 5. 1826 \ Oxygène.. 27,41 100 00 Cette composition se rapproche suffisamment de celle de la résine primitive pour faire regarder le Sang- dragon comme précipité intégralement de ses dissoln- tions alcalines par les acides. Si l’acide employé pour la saturation est l'acide chlorhydrique , la liqueur, après la précipitation de la résine, possède une teinte verte un peu plus foncée que celle de l'acide employé. Si l’on filtre cette liqueur et qu’on la neutralise par un alcali, elle prend une teinte rose pâle analogue aux dissolutions extrêmement diluées des résinates. On doit donc en conclure qu’une trés-faible portion de la résine s’est dissoute dans l'acide chlorhydrique en lui communiquant une colo- ration verte. Dans son traité de chimie organique, M. Liebig donne le caractère suivant, comme devant s'appliquer à tous les résinates ; nous citons le texte complet : « Les combinaisons des résines acides avec les alcalis portent le nom de résinates ou savons de résine ; elles se distinguent des savons formés par les acides gras en ce que le sel marin ne les sépare pas de leur solution aqueuse et qu’elles ne donnent pas d’émulsion quand on les concentre. » Op es Ces faits vrais pour les résines en général, ne le sont pas pour le Sang-dragon. Si on projette dans sa disso- lution potassique, du sel marin en cristaux, on voit la liqueur se décolorer peu à peu, mais pas complète- ment, et une masse brune floconneuse se rassembler vers le milieu du vase. Une dissolution concentrée de sel produit l'effet instantanément. Cette masse ras- semblée sur un filtre se dissout facilement dans une eau légèrement alcaline et traitée par un acide, régénère le Sang-dragon. Quant à la liqueur, saturée par l’acide chlorhydrique (pour ne pas décomposer le sel marin), elle se décolore d’abord, puis devient verdâtre et laisse déposer, en flocons blancs, une résine que nous examinerons dans la deuxième partie de ce travail. VI. — Distillation sèche. Les résines, en général, soumises à l’action de la chaleur, se décomposent en donnant divers produits de distillation et une masse cherbonneuse comme résidu au fond de la cornue. Le plus souvent les produits liquides sont des hydrogènes carbonés , et on conçoit qu'il en doit être ainsi pour des corps aussi peu oxygénés que la plupart des résines ; M. Frémy a pourtant retiré de la colophane une huile oxygérée, la résinéine dont la formule est C 2° H ©. (Liebie). Mais pour le Sang-dragon qui contient 27 pour cent d’oxigène, on ne doit être nullement étonné de ren- — 28 — j contrer ce gaz dans les produits de distillation en pro- portion beaucoup plus forte que dans ceux des autres résines. Placé dans un appareil distillatoire, dont il est bon de restreindre les dimensions, le Sang-dragon atteint bien vite, soit sur un bain de sable, soit chauffé direc- tement, sa température de fusion; l’action de la chaleur continuant , la masse augmente légèrement de volume et bientôt il se manifeste dans son intérieur une décom- position si uniforme, qu'on la prendrait volontiers pour une ébullition bien réglée. Il passe alors à la dis- tillation deux liquides parfaitement distincts, dont la production se continue jusqu’à la fin de l’opération. Ce fait nous a paru d’autant plus remarquable que la plupart des résines donnent naissance, dans ces condi- tions, à des produits très-complexes et difliciles à séparer. Examinés dans le récipient, ces liquides forment deux masses superposées dont la surface de séparation est parfaitemeut tranchée : la portion infé- rieure d’un beau rouge , surtout par transparence, la portion supérieure incolore où plutôt légèrement ambrée. Versées dans un verre et même agitées avec une baguette, elles se séparent sans que leurs volumes respectifs ni leur constitution paraissent altérés. Le liquide supérieur est une dissolution dans l’eau des acides pyrogénés fournis par la distillation. Le nombre en est peut-être assez considérable, et leur séparation , fort difficile et fort incertaine , présenterait RO ONE peu d'intérêt. Quant au liquide rouge, sa consistance est oléagineuse ; promené sur les parois d’un verre, il les mouille et met un temps assez long pour reprendre complétement sa place primitive. Son odeur, comme celle de la plupart des produits de distillation sèche, rappelle la créosote. Insoluble dans l’eau, il est au contraire soluble en toutes proportions dans l'alcool et dans l’éther. Maintenu pendant plusieurs mois au contact de la potasse , il a conservé son apparence et toutes ses propriétés. Soumis à l'analyse , il a donné les résultats suivants: Liquide placé dans l’ampoule. 18. 171 Acide carbonique... . 25. 849 Faure een tane ER us Os. 852 Ce qui donne pour la composition élémentaire : CARDOMES MM NIET GE, 08. 775 nu Carbone. . 66,18 D co nl leur u 400,00 Le chlore, le brôme, l’iode, agissent vivement sur ce corps en donnant lieu à des phénomènes de substi- tution; mais l’action des acides est beaucoup plus curieuse et nous porte encore davantage à considérer ce liquide comme devant être classé parmi les essences oxygénées antérieurement décrites. Si on y verse goutte à goutte de l'acide nitrique fumant, la réaction s'effectue avec dégagement de lumière , une vive effer- vescence se produit, des vapeurs hyponitriques se son dégagent et le liquide enfin se dissout dans un excès d'acide. L'eau versée dans cette solution en précipite une résine Jaune , d’une consistance analogue à celle de la poix et rappelant par son odeur la nitrobenzine. Mis en digestion à l'air libre avec l’eau régale étendue , le liquide rouge s’épaissit peu à peu , et au bout de quatre ou cinq jours se trouve tranformé en une masse jaune, de consistance semblable à la pre- mière, mais dont l’odeur se rapproche beaucoup de celle de la liqueur des Hollandais. VII. — Conclusions. Quoique dans ce premier mémoire , nous ayons laissé quelques faits encore imparfaitement étudiés, il en ressort pourtant clairement : 10 Que le Sang-dragon se comporte avec les dissol- vants comme une résine simple et que le seul fait qui puisse infirmer cette assertion est le dédoublement du résinate par le sel marin; 20 Qu'il doit être classé parmi les résines les plus oxygénées ; 30 Que parmi ses produits de distillation sèche, il se trouve un liquide coloré, se séparant parfaitement du reste de la masse et donnant naissance à des résines, comme les huiles essentielles oxygénées, lorsqu'il se trouve soumis à des actions oxydantes ou chlorurantes. — 31 — Ces faits seuls nous paraîtraient assezimportants pour justifier l'étude que nous avons faite du Sang-dragon. Pourtant, nous sommes loin de regarder notre tâche comme achevée , et nous espérons bientôt que l'étude des faits que nous n'avons qu’énoncés , et leur compa- raison avec ceux que nous avons développés ici, pourront, dans un deuxième mémoire, nous permettre de présenter cette résine sous son véritable aspect, et de jeter ainsi quelque lumière sur cette classe de corps si répandus et encore si mal connus. RAC 8 € 8 RSR RO ee 0 PE FT TT OTDES ETES de " FAUNE DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. Par Épouarp BELTREMIEUX , Membre de l’Académie de la Rochelle (Section des Sciences naturelles). É 20H 00e— Je livre au public une œuvre imparfaite, qui aurait demandé trop de temps, pour être, sinon exempte d'erreurs, au moins aussi complète que possible. Avec le désir ardent de voir chaque département publier sa Faune et sa Flore, j'offre à notre Société des Sciences naturelles la Faune de la Charente-Inférieure, comptant sur l’indulgence que doit obtenir un travail rempli de difficultés. Notre département , avec un climat tempéré sur les bords de l'Océan , entouré de rochers , de dunes et de marais, formé, au nord, de terrains jurassiques, au sud , de terrains crétacés, traversé par des rivières et des cours d’eau, présente une Faune des plus riches sous le rapport des animaux marins. ARNO ess Les tempêtes assez fréquentes en automne et en hiver, jettent sur nos côtes des espèces appartenant souvent à des contrées lointaines. Les animaux qui composent notre Faune sont séden- taires ou de passage. Les mammifères , dans ce pays peu accidenté et partout cultivé , ne sont ni nombreux ni variés; dans les digitigrades , la Genette mérite quelque attention, son existence ayant été mise en doute plus d’une fois, et plus d’une fois aussi ayant été signalée dans l’Aunis. Le procès-verbal de la séance du 9 mai 1781, de l’Académie de la Rochelle, donne l'indication suivante : « Observations sur un point d'histoire naturelle de M. de Buffon, dans lesquelles l’auteur fait voir que la Genette, animal que l’on croyait ne se trouver en Europe, qu'en Espagne et en Turquie, est assez commune dans le pays d’Aunis, par M. de la Ville- marais. » Ailleurs nous voyons qu’elle se rencontrait non seulement en Espagne, mais dans le midi de la France, jusque dans la Gascogne. Si la Genette a été commune autrefois en Aunis et si aujourd’hui elle y est devenue assez rare , le doute de son existence dans nos contrées n’est plus possible puisqu'elle a été trouvée encore derniérement dans nos environs. Dans les cétacés, quelques espèces sont intéres- santes; le Balénoptère rorqual et le Dauphin bridé {Delphinus marginatus, Duvernoy), ont été pris dans pe notre rade. La Baleine, même, vivait autrefois dans nos parages, et les Basques, les premiers, se sont livrés à cette pêche dans le golfe de Gascogne. Les oiseaux sont très-nombreux ; nous en trouvons en assez grand nombre qui viennent du loin s’abattre sur nos côtes, tels que le Gypaëte barbu et l’Aigle criard qui habitent les montagnes. Le circaête Jean- Leblanc et le Grand-Duc sont rares dans les forêts de la Saintonge. Le Martin roselin ou merle rose, la Sitelle et le Tichodrôme se rencontrent quelquefois dans le dépar- tement. Nos musées de la Rochelle possèdent plusieurs Syrrhaptes ; ce gallinacé habite la Tartarie, et Ch. Bona- parte aurait laissé entrevoir qu’on le trouve peut-être en Europe, dans l’Europe orientale sans douie ? Quoi qu'il en soit de l’habitation désignée par Temmink ou Degland, trois Syrrhaptes ont été pris au mois d'octobre 1863, dans l’île d’Oleron. Quelle est la cause d’un aussi long voyage ; à quoi attribuer le passage, qui semble bien extraordinaire , d’un gallinacé venant des bords de la Caspienne, se faire tuer sur les côtes de France , sur les bords de l’Océan atlantique ? Deux captures semblables auraient été faites cette même année , l’une dans la baie de la Somme, au mois de juillet, l’autre en Vendée , au mois de décembre ! Les ailes de ces gallinacés sont très-allongées , les pattes velues, munies de trois doigts et privées du pouce. Les échassiers et les palmipèdes offrent beaucoup Us d'oiseaux rares, tels que l’Ibis falcinelle , tué dans le mois de septembre dernier aux environs de la Rochelle, le Stercoraire cataracte et le Mergule nain jetés par les tempêtes sur nos côtes du département. Les reptiles comprennent peu d'espèces, mais qui sont pour la plupart assez communes. La Chélonie- franche et la Tortue caouanne cependant , sont toutes deux très-rares, et l'Océan nous en a donné quelques individus. Les poissons renferment des espèces plus ou moins communes propres à nos côtes et des espêces rares originaires quelquefois des mers du Nord ou de la Méditerranée. Parmi ces dernières , l’Espadon, l’Anarrhique loup et le Tétrapture sont pris quelque- fois sur notre rade. Une bande de Capros et une Cépole ruban se sont jetées en juin 1858 dans les filets de nos pêcheurs. Le Makaira, le Centrolophe nègre, le Lépidope argenté et les Exocets sont également de passage et très-rares. Le 2 septembre 1860 un Exocet volant est venu s’abatire sur les bords du quai Duperré. La Mole lune, le Milandre, le Griset, la Raie Cuvier traversent rarement notre rade. Les insectes, les myriapodes et les arachnides ne sont pas traités dans cette énumération; ils feront l’objet d’études postérieures. Les crustacés et les cirrhipèdes sont presque tous marins et à ce titre ils offrent un intérêt particulier aux régions maritimes. Les Pises, l’Eurynome et te ER la Homole épineuse sont des décapodes que nous ne trouvons que rarement. Les cirrhipèdes sont peu nombreux ; quelques-uns, le Cinéras, l’Otion, le Pouce-Pied et plusieurs espèces d’Anatifes et de Balanes sont rares sur nos côtes ; 1ls sont plutôt jetés sur nos plages avec les objets sur lesquels ils sont fixés. Les annélides seront représentées ici par les prin- cipales espèces des quatre ordres. Les helminthes étant parasites , ne sont pas propres à notre pays, et pour ce motif, sont écartés de cetie nomenclature. Les céphalopodes (les ptéropodes sont exotiques), les gastéropodes, les acéphales, les tuniciers et les Bryozoaires sont en grande partie marins. La Jan- thine fragile , le Cabochon bonnet-hongrois , etc., sont assez rarcs. L’Avicule de Tarente, la Pholade striée habitent les mers profondes. Les échinodermes, les acalèphes , les polypiers et les spongiaires sont représentés par les principales espèces de nos côtes maritimes. L’Astérie exiguë et l’Astérie glaciale , les Holothuries , les Siponcles et les Physalies sont peu communes. Ne voulant aller au-delà des espèces de ce départe- ment, je ne fais qu'un catalogue raisonné de nos animaux indigènes ou de passage, ayant le soin d’exclure les animaux domestiques ; je laisse donc de côté les espèces exotiques ow fossiles qui semblent souvent servir de lien à la chaîne des êtres. Les Ichthyosaures ne paraissent-ils pas en effet servir de RE ee passage entre les poissons et les reptiles, les Ptéro- dactyles entre les reptiles et les oiseaux ? D’un autre côté, si nous nous rapprochons de la limite qui sépare l'animal du végétal , nous voyons disparaître des dis- tinctions qui tout d’abord semblent être des interrup- tions et des sauts considérables de la nature ; « Natura non agit sallatim. » S'il existe bien des solutions de continuité dans la série animale ou végétale , bien des lacunes qu’il serait impossible de combler , ne peut-on pas les expliquer par les diverses formes d’espêces qui, se trouvant arrêtées dans leur développement par une cause quelconque qui interrompt leur durée , les fait dis- paraître de la Faune ou de la Flore sans avoir pu laisser d’espèces vivantes ou fossiles comme témoins de leur existence ? Nous voyons des hiatus dans la succession des divers étages géologiques diminuer par suite des découvertes récentes et la période triasique par exemple, qui laissait une lacune entre le trias moyen et le lias inférieur, voit le vide se combler par la rencontre dans les Alpes autrichiennes, d’une Faune marine presque inconnue jusqu’à présent et offrant peut-être 800 espèces de mollusques et de rayonnés appar- tenant au trias supérieur. Les interruptions séparant d’autres formations sont également appelées à dispa- raître un jour. Devant cette obligation de passer sous silence les espèces fossiles et les espèces exotiques , la transition Ur, Res insensible d’un être à l’autre n’est pas possible. Ne pouvant alors prendre comme point du départ au bas de l’échelle animale les spongiaires , pour suivre sur la terre l'introduction , à des époques successives, de la vie des êtres inférieurs , de la sensation, de l’instinct et de l'intelligence des animaux supérieurs , j’établirai isolément chaque classe que je me propose de traiter en commençant par les mammifères. Les espèces collectionnées dans le musée Fleuriau sont suivies des lettres M. F. Ne pouvant citer toutes les localités où les diverses espèces viennent s’arrêter, je n’en cite généralement qu’une ou deux. Quelques-uns de nos cirrhipèdes, de nos échino- dermes , de nos acalèphes et de nos polypiers, sont représentés dans plusieurs planches que je dois à l’obli- geance de M. L. de Richemond. VERTÉBRES. MAMMIFÈRES. (CLASSIF. DE CUVIER ). ORDRE DES CARNASSIERS. FAMILLE DES CHEIROPTÈRES. Rhinolophe umifer ou Grand fer à cheval, Rhino- lophus unihastatus (Géoff.) Très-rare, se tient dans les souterrains et sous les voûtes. Rhinolophe Bbifer ou Petit fer à cheval, Rhinolophus bihastatus (Géoff.) Très-rare, se tient dans les troncs d'arbres. or Vespertilion smurêém, Vespertilio murinus (Lin.) Assez rare, habite les maisons peu fréquentées, les clochers et les édifices en ruine. M. F. Vespertilion moctule, Vespertilio noctula (Lin.) Très-commun partout, voltige le soir au crépuscule, surtout près des eaux. M. F. Vespertilion serotime, Vespertilio serotinus (Lin.) Assez commun dans les caves et les maisons peu habitées, vole à la nuit. M. F. Vespertilion pipistrelle, Vespertilio pipistrellus (Gm.) Rare, voltige le soir près des habitations et habite le jour les vieux bâtiments. Dreillard cosmsmum, Plecotus communis (Lin). Assez commun , se tient dans les maisons et les granges. M. F. FAMILLE DES INSECTIVORES. Hérisson d'Europe, Lrinaceus europœus ( Lin.) Commun partout, dans les buissons surtout. Il détruit les insectes. M. F. Musaraigne corrmmuwme, Sorex araneus (Lin.) Com- mune partout et surtout dans les jardins. M. F. Rilusaraigne d’eau , Sorex fodiens (Gm.) Assez com- mune partout près des cours d’eau. Taupe d'Eurepe, Talpa Europea (Lin.) Très-com- mune partout. M. F. FAMILLE DES PLANTIGRADES. Blaîireau d'Europe , ÜUrsus meles (Lin.) Assez commun , il est nuisible, bouleverse les terres et fait des ravages dans les poulaillers. M. F. Die FAMILLE DES DIGITIGRADES. Putois ordimaîre, Mustela putorius (Lin.) Assez commun, fait du ravage dans les basses-cours. M. F. Putois belette. Mustela vulgaris (Lin.) Très-com- mun partout, surtout dans les bois taillis, près des vil- lages et des habitations, égorge les volailles. M. F. Riarte fouinme, Mustela foina (Lin.) Très-commune partout , dans les greniers , égorge et dévore les volailles. M.F. Marte commune , Mustela martes (Lin.) Très-rare, se tient dans les bois. M. F. Loudre commune, Lutfra vulgaris (Erxl.) Assez commune partout , et dans les endroits surtout où il y a de l’eau. M. F. Loup erdêimaîire, Canis lupus (Lin.) Assez rare, forêts du département. Renard vulgaire , Vulpes vulgaris (Lin.) Assez commun partout où il y a quelques bois; il est à redouter dans les basses-cours. M. F. Genetie comrmume, Genetta vulgaris. Assez rare aux environs de la Rochelle. M. F. ORDRE DES RONGEURS. Ecureuil commun, Sciurus vulgaris (Cuv.) Rare, on en rencontre dans les bois de pinsde Montguyon. Loir ordinaire, Myoxus ylis (Gm.) Très-rare, se trouve dans les bois et les forêts du midi du département. Loir lerot, Myoxus nitela (Gm.) Très-commun dans les champs et les jardins, il dévore les fruits. M. F. 0e Rat ordimaire, Mus rattus (Lin.) Très-commun partout, dans les maisons et les greniers surtout. M. F. Eat surmulot, Mus decumanus (Pal.) Très-commun partout, dans les égoûts et les caves ; il fait la guerre aux rats ordinaires et les détruit. M. F. Rat souris, Mus musculus (Lin.) Très-commun partout. M. F. Eat emulot, Mus sylvaticus (Lin.) Assez commun, forêt de Benon et autres lieux boisés, détruit les récoltes. Bad campagmol, Mus arvalis (Lin.) (vulgairement petit rat des champs). Très-commun partout dans les champs. Campagnol rat d’eau, Mus amphibius (Lin.) Très- commun aux bords des eaux. M. F. Lièvre commun, Lepus timidus (Lin.) Très-commun partout. M. F. Lapin commun, Lepus cuniculus(Lin.) Très-commun partout dans les bois ; animal nuisible. M. F. ORDRE DES CÉTACÉS. Dauphin ordinaire, Delphinus delphis (Lin.) Assez rare, rade de la Rochelle. M. F. Dauphin grand soufficur, Delphinus tursio (Bon- naterre). Très-rare, passe au large. M. F. Pauphia à bee mîmee, Delphinus rostratus (Cuv.) Très-rare dans nos mers. Dauphin brêdé, Delphinus marginatus (Duvernoy). Très-rare. Un individu placé au Musée Fleuriau a été pris il y a environ vingt-cinq ans dans notre rade. M. F. VUE Marsouin commun , Delplinus phocœna (Lin.) Très- commun dans l’avant-port de la Rochelle. M. F. Balénoptère rorqual, Balœna musculus (Lin.) Très-rare. Un individu, placé au Musée Fleuriau de la Rochelle, a été pris il y a environ vingt-cinq ans, près de l’île d’Oleron. M. F. OISEAUX (CLASSIF. DE DEGL.) ORDRE DES ACCIPITRES. FAMILLE DES DIURNES. Gypaëte barbu , Gypaetos barbatus (Cuv.) Très-rare, de passage accidentel; habite les Alpes et les Pyrénées. Un individu placé au Musée Fleuriau de la Rochelle, a été tué à l’île d’Oleron il y a vingt ans. M.F. Faucon ordimaire, l'alco peregrinus (Gm.) Très- rare , passage accidentel dans les grands froids. Faucon cresscrelle, Falco Tinnunculus (Lin.) (vulgairement l’Émouchet). Très-commun, sédentaire; niche dans les clochers, les vieux murs et les troncs des arbres. M. F. Faucon Hhohbereaw, Falco subbuteo (Lin.) Assez peu commun , niche dans les arbres et les toitures. M. F. Faucon émérillon, Falco lithofalco (Gm.) Assez commun , sédentaire , niche et habite dans les bois (Aigre- feuille). M. F. 1 AO Aigle eriard, Aquila nœvia (Briss.) Très-rare, passage accidentel à l'ile de Ré. M. F. Pygargue ordinaire, Haliaetus albicella (Ch. B.) (vulgairement aigle orfraie). Rare, passage accidentel en hiver principalement (Esnandes , île de Ré). M. F. Lireaète Jenm Leblame, Circaetus gallicus (Vieïll.) Très-rare, se trouve quelquefois dans les forêts de la Saintonge. Réflam royal, Milvus regalis (Briss.) Très-rare, passage accidentel. Un individu, placé au Musée Fleuriau , a été tué à Rompsay dans les environs de la Rochelle. M. F. Buse vulgaire, Buteo vulgaris (Ch. B.) Commune, passe en automne et se tient dans les bois. M. F. Buse paiitme, Buteo lagopus (Vieill.) Rare, passage irrégulier (Beauregard-Nuaillé). M. F. Bondrée cemamume, Pernis apivorus (Cuv.) Rare, passage irrégulier, niche dans les arbres (Beauregard- Nuaillé). M. F. Busard ordinaire, Circus rufus (Schl). Assez rare, passe au printemps et à l’automne, se tient près des marais où il niche. M. F. Busard Saint-Martim, Circus cyanus (Schleg.) Rare, passage irrégulier dans les marais des environs de la Rochelle. C’est le mâle du Busard soubuse. M. F. Busard cendré ou montagu, Circus cinereus (Schleg). Assez rare, passage irrégulier, niche dans les arbres. (Beauregard et Nuaillé, arrondissement de la Rochelle). M. F. Epervier commun, Astur nisus (Schles. ) Commun partout , sédentaire, niche dans les bois. M. F. ns Epervier autour, Astur palumbarius (Temm.) Très rare, passage accidentel. FAMILLE DES NOCTURNES. Chouette hulotée, Strix aluco (Mey et Wolf.) (vul- gairement le chat-huant). Très-commune partout , séden- taire, niche dans les grands arbres. M. F. Chouette chevêche, Strix passerina (Gm.) Assez commune, sédentaire, niche dans les clochers et les édifices en ruine. Chouette effraie, Strix flammea (vulgairement fresaie) (Lin.) Sédentaire , très-commune dans les maisons et les clochers où elle niche. M. F. Hibou brachyote, Strix brachyotos (Forster). Assez commun , se tient dans les arbres. M. F. Elibou grand due, Strix bubo (L.) Très-rare, se tient dans les grands arbres des forêts de la Saintonge. Hibou moyen due, Strix otus (L.) Sédentaire , assez commun , se tient dans les grands arbres. M. KF. Hibou scops, Strix scops (L.) Assez commun partout, niche dans les vieux murs. M. F. ORDRE DES SYLVAINS. ZYGODACTYLES. FAMILLE DES PICS. Pie vert, Picus viridis (L.) Sédentaire, assez commun, habite et niche dans les marais de Nuaillé, Aigrefeuille , etc. M. F. US Pie épeiche, Picus major (Lin). Assez rare, passagé au printemps. M. F. Pie mar, Picus medius (L.) Assez rare, passe en été, se tient dans les bois et les jardins. M. F. Pie épeichette, Picus minor (Lin.) Assez rare, passe en été. M. F. T'orcol verticille, Yunx torquilla (L.) De passage au printemps et à l’automne ; assez commun, niche dans les murs. M. F. FAMILLE DES COUCOUS. Coucou gris, Cuculus canorus (Lin.) Passage régulier au printemps et à l’été. Il niche dans les arbres. M. F. Coucou geai, Cuculus glandarius (Lin.) De passage très-rare , ne niche pas ici. ANYZODACTYLES. FAMILLE DES FRINGILLES: Bec croisé ordinaire, Loxia curvirostra (Lin.) Rare, passe en hiver. M. F. Bouvreuil ordinaire, Pyrrhula Europæa (Vieill.) Assez rare, passe en automne. M. F. Bouvreuil cimi, Pyrrula serinus (Scheleg.) Assez commun, passe en automne. M. F. Groshee ordimaire, Coccothraustes vulgaris (Vieill.) Assez commun, passe en automne et en hiver. M. F. Verdier ordémaëre, Chlorospiza chloris (Ch. B.) Assez commun , souvent sédentaire ; niche dans les arbres et les haies. M. F. Moineau domestique, Passer domesticus (Briss.) Très-commun partout, sédentaire, niche principalement sous les tuiles. M. F. Moineau frêquet, Passer montanus (Keys et Blas). Sédentaire , commun dans les bois surtout où il niche. M. F. Moineau sowulceie, Passer petronia (Degl.) Assez commun, passe à l’automne etse tient dans les bois. M. F. Pinson ordimaire , Fringilla cœlebs (Lin.) Commun, souvent sédentaire , il niche dans les arbres et principale- ment dans les fruitiers. M. F. Pinmson d’Ardemnes, Fringilla montifringilla (Lin.) Assez commun, passe en hiver. M. F. Chardonmercet élégant, Carduelis elegans (Steph.) Commun, passage à l’automne , il niche dans les vergers et dans les arbres de la lisière des bois. M. F. Clhardonmeret tarim, Carduelis spinus ( Degl. ) Commun, passe régulièrement à l’automne et séjourne quelquefois. M. F. Himoite ordämaire., Cannabina linota (Gray.) Très-commune du printemps à l’automne, niche dans les buissons. M. F. : Bruant jaume, Emberiza citrinella (Lin.) Commun du printemps à l’automne, niche dans les haies, M. F. Bruant zizi ou des haîes, Emberiza cirlus (Lin.) Assez commun en hiver. M. F. Bruant œrdolan, Emberiza hortulana (Lin.) Assez commun du printemps à l’automne. Niche dans les haies. M.F. ae Bruant des roseaux, Emberiza schœniculus (Lin. ) (vulgairement charbonnier), assez commun de l’automne à l'hiver. M. F. Bruant des marais, Emberiza pyrrhuloïides (Pall.) Assez commun, du printemps à l’automne , niche dans les roseaux , sur le bords des marais. M. F. Brunamé proyer. Emberiza miliaria (Lin.) Assez commun en hiver et au printemps, niche dans les haies et les champs. M. F. Bruané fou. Emberiza cia (Lin.) Assez commun, arrive en hiver, reste au printemps; niche dans les arbres, les buissons et partout. M. EF. Bruant de meige., Emberiza nivalis (Lin.) Peu commun, passe en automne et en hiver. M. F,. FAMILLE DES MÉSANGES. Rlésange charhbonniére, Parus major (Lin.) Com- mune surtout en automne et en hiver , souvent sédentaire; se tient et niche dans les buissons , les bois et les jardins qu’elle affectionne principalement en hiver. M. F. Mésange moire, Parus ater (Lin.) (vulgairement la petite charbonnière). Assez rare, passe au printemps et à l'automne ; niche dans les buissons , les bois et les jardins. M. F. Riésange mommette. Parus palustris (Lin.) Peu commune, se trouve au printemps, quelquefois sédentaire; se tient et niche dans les buissons , les bois et les jardins. En hiver elle se tient dans les jardins. M. F. Rlésange bleue, Parus cœruleus(Lin.) Très-commune, sédentaire, se tient et niche comme les précédentes. M. F. no n Mésange à longue queue, Parus caudatus (Gm.) Peu commune, se trouve plutôt en hiver ; niche dans les jardins. M. F. Mésange à moustaches, Parus biarmicus (Lin.) Rare aux environs de la Rochelle, se trouve au printemps dans les marais, niche dans les buissons. Elle est commune dans l’arrondissement de Marennes. M. F. Roîtelet huppé, Regulus cristatus (Briss.) Commun, de passage et sédentaire ; niche dans les arbres. M. F. Roïtelet tètce-de-few, Regulus ignicapillus (Tem.) Assez rare, passe en hiver, se tient dans les haies, les bois et les jardins. M. F. FAMILLE DES CORBEAUX. Corbeau ordinaire, Corvus corax (Lin.) Peu commun dans les bois et les champs en automne et en hiver surtout. M. F. Corbeau corneïlie., Corvus corone (Lin.) Assez commun dans les bois et les champs. M. F. Lorbeau mamtelé, Corvus cornix (Lin.) Rare, passe à l’automne et en hiver. M. F. Cerbeau frewux, Corvus frugilequs (Lin.) Très-rare, de passage à l’automne. Corbeau choucas, Corvus monedula (Lin.) Très- rare, se tient dans les bois. M. F, Pie ordimaëire, Pica caudata (Lin.) Très-commune, niche dans les grands arbres. M. F. Geai ordinaire, Garrulus glandarius (Vieïll.) Assez commun, sédentaire dans les bois où il niche. M. F. 2 SANT NO FAMILLE DES ÉTOURNEAUX. Etourmeau vulgaire , Sturnus vulgaris (Lin.) Assez commun, passe du printemps à l’automne, niche dans les troncs d'arbres près des marais. M. F. Rfartin roselën, Pastor roseus (Tem.) (vulgairement le merle rose). Très-rare, on en a tué plusieurs dans les environs de la Rochelle. M. F. FAMILLE DES COTINGAS. Jaseur ordinaire, Bombycilla garrula (Vieill.) Très- rare, de passage accidentel , ne niche pas ici. M. F. FAMILLE DES CHÉLIDONS. Hirondelle de cheminées, Hirundo rustica (Lin.) Commune, arrive en avril et part en septembre ; elle niche sous les corniches des maisons et des cheminées. M. F. Hirondelle de fenêtres, Hirundo urbica (L.) Commune , niche sous les tuiles, les hangars et dans les fenêtres ; elle arrive en avril et part en septembre. M. F. Hirondelle de rivage, Hirundo riparia Lin.) Assez commune, se tient et niche près des cours d’eau, arrive en avril et part en septembre. M. F. Rlartinet noir, Cypselus apus (Vieill.) Très-commun, arrive en mai et part en août; niche dans les murs. M. F. Engoulevent vulgaire, Caprimulgqus Europœus (Lin.) Assez rare, passe de mai à septembre, se tient dans les bois, vole au crépuscule et niche dans les troncs d'arbres. M. E. ONE FAMILLE DES GOBE-MOUCHES. Gobe-mouche gris, Muscicapa grisola (Gm. ) Commun à la fin de l’été ; il niche dans les buissons. M. F. Gohbe-mouche noir, Muscicapa atricapilla (Lin. ) (vulgairement Bec-figue). Assez commun du printemps à l'automne ; niche dans les haies et les arbres. M. F. FAMILLE DES PIES-GRIÈCHES. Pie-grièche grise, Lanius excubitor (Lin.) Assez commune, sédentaire, niche dans les haiïes et les bois. M. F. Pic-grièche &’Htalie, Lanius minor (Gm.) (vulgai- rement Poitrine-rose). Rare , passe accidentellement. M. F. Pie-grièche rousse, Lanius rufus (Briss.) Commune, passe du printemps à l’automne ; niche dans les buissons. Pie-grièche écorcheur, Lanius collurio (Gm.) Assez commune, passe du printemps à l’automne; niche dans les buissons. M. F. FAMILLE DES ALOUETTES, Alouette des clhamps, Alauda arvensis (Lin.) Très-commune , sédentaire; niche sur les bords des prés. M. F. Alouctte cochevis, Alauda cristata (Lin). Très- commune , sédentaire ; elle niche sur les bords des champs. M. F. Alouette lulu, Alauda arborea (Lin). Assez rare: M. F. eo Alouette enlamdrelle, Alauda brachydactyla (Tem.) Peu commune , de passage , se trouve en automne surtout, et sur les bords de la mer. M. F. Alouette calandre, Alauda calandra (Lin.) Assez rare, passe à l’automne. M. F. FAMILLE DES MOTACILLES. HPipi rousselime, Anthus campestris (Bescht.) Assez commun dans les prés où il niche. Il passe du printemps à l'automne. M. F. Pipi des prés, Anthus pratensis (Bescht.) Assez commun , recherche les prés humides où il niche; fait son passage du printemps à l’automne. M. F. Pipi des arbres, Anthus arboreus (Bescht.) Commun, se tient à terre et dans les arbres, niche dans les prés et les endroits garnis de broussailles. Pipi spiomcelle, Anthus spinoleta (Degl.) Assez commun, se tient souvent dans les lieux humides et niche dans les pierres; il fait son passage du printemps à l'automne. M. F. Bergeronnetite grise, Motacilla alba (Lin.) (vulgai- rement Hoche-queue lavandière). Commune, de passage à l'automne et au printemps , quelquefois sédentaire; niche dans les champs. M. F. Bergerounmette yareli, Motacilla Yarellii (Gould.) Assez commune, passe à l’automne, elle est quelquefois sédentaire. M. F. Bergeronnette boarule, Motacilla boarula (Gm.) Commune, passe du printemps à l’automne, quelquefois 0) rés di sédentaire; elle niche dans les champs près des ruisseaux. M. F. Bergeronnette primtanière, Motacilla flava (Lin.) Très-commune, passe du printemps à l’automne ; niche dans les champs près des eaux. M. F. Bergeronnette de Ray, Motacilla rayi (Degl.) Assez commune du printemps à l’automne; niche dans les champs. FAMILLE DES LORIOTS. Loriot jaume, Oriolus galbula (L.) Assez commun, passe d’avril à octobre ; niche dans les bois. M. F. FAMILLE DES MERLES. Merle moixr, Turdus merula (Lin.) Sédentaire , com--- mun ; niche dans les haïes. M. F. Merle grive, Turdus musicus (Lin.) Commun, de passage au printemps et à lautomne ; niche dans les arbres. M. F. Merle draîne, Turdus viscivorus (L.) Assez commun, sédentaire , niche dans les buissons. M. F. Merle litorne, Turdus pilaris (Lin.) Assez commun, de passage de l’hiver au printemps ; niche dans les arbres. M. F, Merle manvis, Turdus iliacus (Lin). Assez rare, de passage de l'automne au printemps ; niche dans les buissons. M. F. Merle à plæstrom, Turdus lorquatus (Lin). Assez rare , niche quelquefois à son passage du printemps , il est plus commun au passage d'automne ; il fait son nid au pied des buissons. M. F. Traquet motteux , Saxicola œnanthe (Tem.) (vulgai- rement le Culblanc). Assez commun , passe du printemps à l'automne ; niche dans les pierres. M. F. Traquet strapazin, Saxicola Strapazina (Tem.) Rare, passe du printemps à l’automne. M. F. Traquet éarier, Saxicola rubetra (Lin). Assez commun , passe du printemps à l’automne ; niche dans les haies. M. F. Traquet rubicole, Saxicola rubicola (T.) Commun, passe du printemps à l'automne; niche dans les champs, sur les pierres. M. F. Rubhieiée rouge-queue, ÆErithacus phœnicurus (Degl.) Assez rare , passe du printemps à l'automne ; niche dans les troncs d'arbres et les vieux édifices. M. F. Rubiette rossignol, Erithacus luscinia (Degl.) Commune du printemps à l’automne , elle est quelquefois sédentaire ; niche dans les buissons. M. F. Rubiette tithys, Erithacus tithys, (Degl.) Assez rare, passe du printemps à l’automne; niche dans les troncs d'arbres et les vieux édifices. M. F. Rubhictie rougce-serge, Lrithacus rubecula (Degl.) Commune, passage du printemps à l'automne , quelquefois sédentaire ; niche dans les haies ; l’hiver elle se rapproche des habitations. M. F. Rubiciiée sorge-bleue, Erithacus cyanecula (Degl.) Assez rare aux environs de la Rochelle, mais assez commune à Marennes ; passe du printemps à l’automne , niche dans les haies. M. F. Accemtor aælmêm, Accentor alpinus (Bescht.) Rare, passage accidentel en hiver. M. F. à — 93 — Accentor mouchet , Accentor modularis (Tem. ) (vulgairement traîne-buisson). Assez commun, souvent sédentaire ; niche dans les buissons. M. F. Fauvette à tête moîire, Sylvia atricapila (Tem.) Assez commune , passe d’avril à septembre; niche dans les haies et les jardins. M. F. Fauvette des jardins, Sylvia hortensis (Tein.) Assez commune , arrive en avril, part en octobre; niche dans les buissons et les arbrisseaux. M. F. Fauvette babillarde, Sylvia curruca (Lath.) Assez commune , passe du printemps à l’automne ; niche dans les buissons et les taillis. M. F. Fauvette orphée, Sylvia orphea (Tem.) Assez rare, passe du printemps à l’automne; niche dans les buissons. M..F. Fauveite grisette, Sylvia cinerea (Tem.) Commune, passe du printemps à l’automne ; niche dans les buissons. M. F. Fauvette pitéechouwu, Sylvia provincialis (Gm.) Rare, passe en été. Pouillot fitis, Phyllopneuste trochilus (Ch. B.) (vul- gairement Bec-fin pouillot). Peu commun, passe du prin- temps à l’automne , habite les bois et les jardins ; niche à terre dans les feuilles. Pouïillot sylvicole, Phyllopneuste sylvicola (Degl.) Assez commun , passe de mai à août; niche à terre dans les troncs d'arbres. M. F. Elyppolaïs Iusciniole, Hippolais polyglotta (Degl.) (vulgairement fauvette des marais). Peu commun, passe du printemps à l'automne ; niche dans les roseaux. M. F. NO ee HRousserole turdoïde, Calamoherpe turdoides (Ch. B.) Assez commune, passe du printemps à l’automne, niche dans les roseaux. M. F. Rousserole effarvate, Calamoherpe arundinacea (Boie.) (vulgairement Fauvette des roseaux). Assez com- mune , passe d’avril à septembre ; niche dans les roseaux. M.F. d'ettie houscarle, Cettia cetti (Degl.) Très-rare, paraît du printemps à l’automne ; niche dans les haïes près des eaux. M. F. Piragmite des jones, Phragmites calamodyta (Ch. B.) Assez commune, passe du printemps à l’automne; niche dans les roseaux. M. F. Troglodite d'Europe, Troglodites Europœus (Ch B.) Commun, sédentaire ; niche dans les haïes. Dans les froids il s'approche des habitations. M. F. FAMILLE DES GRIMPEREAUX. Sîtelle torchepet, Sitla Europæa (Lin.) Rare, sédentaire ; niche dans les bois. M. F. Grimpereauw fasmäilier, Certhia familiaris (Lin.) Assez commun, sédentaire ; il niche dans les troncs d’abres. M. F. Tichodrôme éeheletiée, Tichodroma muraria (Ch. B.) Très-rare, se tient près des habitations ; passage irrégulier. M. F. FAMILLE DES HUPPES. Huppe vulgaire, Upupa epops (Lin.) (vulgairement le puput). Assez commune, passe du printemps à l'automne: se tient dans les bois et niche dans les troncs d’abres. M.F. OS FAMILLE DES ALCYONS. Martin-pêcheur vulgaire, Alcedo hispida (Lin.) Commun sur les côtes et les courants d’eau ; niche dans les trous des rochers et des arbres. M. F. ORDRE DES PIGEONS. FAMILLE DES COLOMBIENS. Colombe touréerelle, Columba turtur (Lin.) Assez commune dans les bois , passe du printemps à l'automne ; niche dans les arbres. M. F. ORDRE DES GALLINACÉS. _ FAMILLE DES PERDRIX. Perdrix rouge, Perdix rubra (Briss.) Commune, sédentaire dans les champs où elle niche; (devient de moins en moins commune). M. F. Perdrix grise, Perdix cinerea (Briss.) Commune, sédentaire dans les champs où elle niche. M. F. Perdrix caille. Perdix coturnix (Lathr.) Commune en automne et au printemps , quelquefois sédentaire ; niche dans les champs. M. F. Syrrapte Hétéroclite . Syrrhaptes heteroclitus (Vieïll.) Passage accidentel, très-rare; trois individus ont été tués à Oleron en octobre 1863. M. F. ORDRE DES ÉCHASSIERS. ÉCHASSIERS PRESSIROSTRES. FAMILLE DES OUTARDES. @utarde barbue, Otis tarda (Lin.) Très-rare, de pas- sage accidentel (Châtelaillon , près la Rochelle). M. F. Gutarde camepééière, Otis tetrax(Lin.) Assez rare, de passage (Angoulins , près la Rochelle). M. F. FAMILLE DES PLUVIERS. dicmème criard, Œdicnæœmus crepitans (Tem. ) Assez rare, de passage (Châtelaillon , près la Rochelle). M. F. Pluvier guignard, Pluvialis morinellus (Briss.) Assez commun, passe en avril sur les côtes des environs de la Rochelle. Pluvier gravelotte, Charadrius minor (Mey.) (vul- gairement Petit pluvier à collier.) Commun en avril, à Esnandes ; niche dans les roseaux. M. F. Pluvier doré, Charadrius pluvialis (Lin.) Assez commun, passe en avril sur les côtes des environs de la Rochelle. M. F. Pluvier à collier interrompu. Charadrius can- tianus (Lath.) Peu commun, passe en hiver, Esnandes. M.F. Huitrier pie, Hoœmatopus ostralequs (Lin.) Commun, passe au printemps ; niche sur les côtes. (Esnandes). M. F. &Glaréole giarole, Pratincola glareola (Degl.) Rare, de passage accidentel sur nos côtes. M. F. 07 Vannmeawu huppé, Vanellus cristatus (Mey). Très- commun , passe en avril et niche sur les bords de la mer. (Esnandes , etc.) M. F. Vanneau suisse, Vanellus helveticus (Degl.) (vulgai- rement Pluvier). Très-commun , passe en avril et niche sur les bords de la mer. (Esnandes, etc.) M. F. ÉCHASSIERS CULTIROSTRES. FAMILLE DES GRUES. Grue cendrée, Grus cinerea (Tem.) Très-rare, passage accidentel. M. F. FAMILLE DES HÉRONS. Héron cendré, Ardea cinerea (Lin.) Assez commun, passe à l’automne. M. F. Héron pourpré, Ardea purpurea (Lin.) (vulgaire- ment Héron roux). Très-rare, passe à l'automne. M. F. Héron crabhier, Ardea comata (Pall.) Assez rare, passe à l’automne. M. F. Héron butor, Ardea stellaris (Lin.) Assez commun, passe à l'automne. M. F. Héron blongios, Ardea minuta (Gm.) Très-rare, passe à l’automne. M. F. Héron bilnoreaw, Ardea nycticorax (Lin.) Très-rare, passe accidentellement à l’automne. (Côtes de chef de Baie, à la Rochelle, etc.) MF. Cigogne blanche, Ciconia alba (Bescht.) Très-rare, passage accidentel à Saint-Maurice , près la Rochelle. M. F. LOS RES — Cigogme moire, Ciconia nigra (Bescht.) Très-rare, passage accidentel. M. F. Spatule blanche, Platalea leucorodia (Gm.) Rare, passe à l'automne. M. F. | ÉCHASSIERS LONGIROSTRES. FAMILLE DES BÉCASSES. Ebis falcinmelle, Jbis falcinellus ( Vieill.) Très-rare, passage accidentel ; deux individus ont été tués à Cherterre, près la Rochelle, en septembre 1863, et sont placés au Musée Fleuriau. M. F. Courlis cemdré, Numenius Arquata (Lath.) (vulgai- rement le grand Courlis). Très-commun, passe du prin- temps à l’automne ; (Esnandes et Angoulins, près la Rochelle). M.F. Courlis courliew, Numenius phœopus (Lath.) (vul- gairement le petit Courlis). Assez commun, passe du prin- temps à l’automne ; (Esnandes). M. F. Courlis à bee grèle, Numenius tenuirostris (Ch. B.) Rare, passe au printemps et à l’automne ; (Esnandes). M.F. Barge commume, Limosa œgocephala (Degl.) Assez commune , passe du printemps à l’automne; niche dans les joncs humides sur les côtes. M. F. Barse rousse, Limosa rufa (Briss.) (vulgairement le Tirançon). Assez commune aux environs de la Rochelle, passe au printemps et à l’automne. M. F. Barge cendrée ou terese, Limosa cinerea (Degl). Assez commune, passe du printemps à l'automne. 90 Combatétant ordimaire, Machetes pugnax (Cuv.) Assez commun, passe en avril; (Esnandes, Angoulins). M. F. Chevalier ahoyeuwr. Totanus glottis (Tem.) Commun en avril; (Esnandes). M. F. Chevalier gambette, Totanus calidris (Bescht.) Commun, passe au printemps; (Esnandes). Il niche dans les prés marécageux. M. F. Chevalier Brun, Tolanus fuscus (Mey. et Wolf.) Peu commun, passe du printemps à l’automne sur les côtes maritimes. Chevalier eul-blame, Totanus ochropus (Tem). Com- mun, passe au printemps à Esnandes ; niche dans les herbes aux bords de la mer. M. F. Chevalier guigmette, Totanus hypoleucos (Degl.) Assez commun, passe en avril ; (Esnandes, Angoulins). Bécasse major, Scolopax major (Gm.) (vulgairement Bécassine double). Assez rare, passe à l’automne. M. F. Béeasse hécassime , Scolopax gallinago (L). Com- mune , passe du printemps à l’automne, quelquefois sédentaire. M. F. Bécasse sourde , Scolopax gallinula (Gm.) Assez commune, passe au printemps et à l'automne. M. F. Bécasse ordimaire, Scolopax rusticola (Lin.) Assez commune , passe à l’automne et à l'hiver. M. F. Bécasseau mmaubêehe, Tringa canutus (Ch. B.) Très-commun, passe en avril ; (Esnandes, Angoulins). M.F. Bécasseau corcoli, Tringa subarquata (Tem.) (vul- gairement Alouette de mer. Assez rare, passe à l’automne sur nos côtes. M. F. MS ST ee Bécasseau cincle, Tringa cinclus (Keys et Blas). (vulgairement Alouette de mer). Commun en toutes saisons ; niche sur les côtes , dans les marais. M. F. Bécasseau brunette, Tringua torquata (Degl.) Assez commun sur nos côtes, passe du printemps à l’automne. Bécasseau mênmule, Tringa minuta (Leïsler). (vul- gairement Échasse). Assez rare, passe sur les côtes du printemps à l'automne. M. F. Bécasseau dermamêa, Tringa temminki (Leiïsler). Très-rare, passe à l'automne. M. F. Sanderling des sables, Arenaria calidris (Mey et Wolf.) Assez rare, vient à l'automne. Tournepierre vulgaire, Strepsilasinterpres (Ch. B.) Assez commun à son passage d’automne (Esnandes). M.F. FAMILLE DES PHALAROPES. Phalarope demtelé, Phalaropus fulicarius (Ch. B.) Très-rare, passe en avril et en octobre. M. F. ÉCHASSIERS PALMIPÈDES. FAMILLE DES RÉCURVIROSTRES. Récurvirostre avocctie, Recurvirostra avocetta ( Lin.) Assez rare, passage à l’automne. ÉCHASSIERS MACRODACTYLES. FAMILLE DES RALES. Rale d’eau, Rallus aquaticus (Gm.) Commun, séden- taire, niche dans les roseaux. M. F. CANNES PE Rale de genet, Rallus crex (Gm). Commun, passe au printemps et à l’automne, se tient et niche dans les jones. M.F. Rale marouette, Rallus porzana (L.) Commun, sédentaire ; niche dans les roseaux. M. F,. Rale poussin, Rallus pusillus (Gm.) Assez commun, passe en avril. Poule d’eau ordinaire, Gallinula chloropus (Lath.) Très-commun, sédentaire; niche dans les joncs et les roseaux. M. F. Foulque noire ou macroule, Fulica atra (Gm.) Sédentaire, commune ; niche dans les joncs et les roseaux (Esnandes , etc.) M. F. ORDRE DES PALMIPÉDES. PALMIPÈDES LONGIPENNES. FAMILLE DES MOUETTES. Stercoraire cataracte , Stercorarius cataractes (Vieill.) Très-rare ; un individu pris en avril 1863, sur nos côtes , est placé au musée Fleuriau. M. F. Stercoraire posmarëm , Slercorarius pomarinus (Vieill.) Très-rare , passe accidentellement. Le musée Fleuriau en possède un individu. M. F. Stercoraire longicaude, Stercorarius longicaudatus (Briss.) Très-rare, passe accidentellement. Un individu tué sur nos côtes est placé au musée Fleuriau. M. F. Goëland marin , Larus marinus (Lin.) (vulgairement AMEN Goëland à manteau noir.) Assez commun, vient sur nos côtes dans les tempêtes. M. F. Goëlanmad brum, Larus fuscus (Lin.) (vulgairement Goëland à pieds jaunes). Commun et sédentaire sur nos côtes où il niche. M. F. Goëtland argenté, Larus argentatus (Brunn.) (vulgai- rement Goëland à manteau gris). Commun, sédentaire sur nos côtes où il niche. M. F. Goëland bourgmestre, Larus glaucus (Br.) Assez commun sur nos côtes dans les mauvais temps. M. F. Goëland cendré, Larus canus (Lin.) (vulgairement Mouette à pieds bleus). Assez commun à l’automne sur nos côtes. M. F. Goëland mélamocépiaale, Larus melanocephalus , (Natterer.) (vulgairement Mouette à capuchon noir). Com- mun dans les mauvais temps sur nos côtes où il niche. M. F. Goéland rieur, Larus ridibundus (Gm.) (vulgaire- ment Mouette rieuse. Commun dans les mauvais temps sur nos côtes où il niche. M. F. Sterne pierre garim, Sterna hirundo (Lin.) Très- commune sur nos côtes. Elle niche dans les rochers. Sterne petite, Sterna minuta (Lin.) Commune sur nos côtes. M. F. Sterne épouvamtaëil, Sterna fissipes (Lin.) Commune sur nos côtes. Niche dans les roseaux. M. F. FAMILLE DES PROCELLAIRES. Petrel fulimar, Procellaria glacialis (Gm.)Très-rare, vient sur nos côtes dans les tempêtes. M. F. — 33 — Puffin cendré, Puffinus cinereus (Ch. B.) Rare, passe à l’automne sur nos côtes. M. F. Puffin manks, Puffinus anglorum (Ch. B.) Rare, vient en hiver sur nos côtes. M. F. Thalassidrôme de tempêtes, Thalassidrôma pela- gica (Ch. B.) Peu commun, s'approche de nos côtes dans les tempêtes. M. F. PALMIPÈDES TOTIPALMES. FAMILLE DES PÉLICANS. Cormoran ordinaire, Phalacrocorax carbo (Cuv.) Rare , passe en hiver sur nos côtes. M. F. Fou de hbassam, Sula bassana (Briss.) Paraît quelque- fois en hiver sur nos côtes dans les tempêtes. M. F. PALMIPÈDES LAMELLIROSTRES. FAMILLE DES CANARDS. Oie vulgaire, Anser sylvestris (Briss.) Assez rare, passe en hiver. M. F. Oie cendrée, Anser cinereus (Mey). Peu commune, passe en hiver. Qie cravant, Anser bernicla (Tem.) Assez Commune , passe en hiver. M. F. ie bermache, Anser leucopsis (Bescht.) Assez rare, passe dans les grands froids. Cygne sauvage, Cygnus ferus (Briss.) Rare, passage accidentel dans les froids, sur les côtes du département. M. F. a Cor Cygne taberculé , Cygnus olor (Vieill.) Rare et de passage accidentel dans les froids. (île de Ré). M. F. Canard tadorme, Anas tadorne (Lin.) Peu commun, paraît en hiver (Esnandes, etc.) M. F. Canard souchet, Anas clypeata (Lin.) Assez rare, passe en hiver (Esnandes). Canard sauvage, Anas boschas (Lin.) Commun en hiver, niche dans les terres. M. F: Canard pilet, Anas acuta (Lin.) Assez commun en hiver (Esnandes). M. F. Canard Ridennme, Anas strepera (Lin.) (vulgairement le Chipeau). Assez commun en hiver (Esnandes). M. F. Canard siffleur, Anas penelope (Lin.) Commun en hiver (Esnandes). M. F. d'amard sarcelle, Anas querquedula ( Lin.) (vulgai- rement Sarcelle d'été). Assez commun du printemps à l'automne , se reproduit quelquefois ici. M. F. Camard serecllime, Anas crecca (Lin.) (vulgairement Sarcelle d'hiver). Très-commun en hiver et au printemps, se reproduit ici. M.F. Canard garrot, Anas clangula (Lin.) Très-rare, passe en hiver (Esnandes). M. F. Muiigule smilowémam , Fuligula marila (Ch. B.) Assez rare, passe au printemps (Esnandes). M. F. Fuligule mmilouwim, Fuligula ferina (Keys et Blas). Assez commune, paraît sur nos côtes au printemps et à Pautomne. M. F. | Fuligule morillon, Fuligula cristata (Ch. B.) Assez. comrnune l’hiver à Esnandes. M. F. € DANSE AL Fuligule myroca, Fuligula nyroca (Keys et Blas), (vulgairement Petit milouin ou canard à iris blanc). Très- rare , passe en hiver (Esnandes). M. F. Fuligule macreuse, Fuligula nigra (Degl.) Très- commune l'hiver à Esnandes. M. F. Fuligule brume, Fuligula fusca (Degl.) (vulgairement la grande Macreuse. Assez commune, passe en hiver (Esnandes). Harle hièvre, Merqus merganser (Lin). Rare, passage accidentel l'hiver (Angoulins , près la Rochelle). M. F. Harle happé., Merqus serrator (Lin.) Assez commun, passe en hiver (Angoulins). M K. Harle pieéte, Mergus albellus (Lin.) (vulgairement petit Harle). Assez rare, passe en hiver (Angoulins). M.F. PALMIPÈDES BRACHYPTÈRES. FAMILLE DES PLONGEONS. Piongeon imbräman , Colymbus glacialis (Lin.) (vul- gairement srand Plongeon). Très-rare , passe en hiver sur les côtes des environs de la Rochelle ; ne se rencontre pas à l’état vieux. M. F. Plongeon Immme, Columbus arcticus (Gm.) Peurare, passe en hiver aux environs de la Rochelle. M. F. Plongeon cat-marûm, Colymbus septentrionalis (Gm.) Assez rare, vient en hiver sur nos côtes. FAMILLE DES GRÈBES. Grèbe huppé, Podiceps cristatus (Lath.) Assez rare, passe à l’automne , principalement aux environs de là Rochelle. M. F. Grèbe jougris, Podiceps rubricolis (Lathr.) Rare, se trouve en automne à Esnandes. M. F. Grèbe esclavon, Podiceps cornutus (Lath.) Rare, passe au printemps et à l'automne aux environs de la Rochelle. M. F. Grèbe orcällard, Podiceps auritus (Lath.) Assez rare, passe aux environs de la Rochelle à l’automne. M. F. Grèbe castagmeux . Podiceps minor (Lath.) Assez commun en automne sur nos côtes. M. F. FAMILLE DES ALQUES. Guillemot troïle, Uria troile (Lath.) (vulgairement Guillemot à capuchon). Assez commun en hiver sur les côtes de la Rochelle. M. F. Guillemot gryllé, Uria grylle (Lath.) (vulgairement Guillemot à miroir blanc ou grand Guillemot). Assez rare, passe en hiver sur les côtes de la Rochelle. M. F. Bergule maîn , Mergulus alle (Ch. B.) (vulgairement le petit Guillemot). Très-rare, passage accidentel en avril, côtes de la Rochelle. M. F. Macareux moine, Fratercula arctica (Vieill.) Assez commun, passe en hiver et au printemps (Esnandes). M. F. Pingouia torda, Alca torda ( Lin.) Assez commun, passe en hiver (Esnandes). M. F. — 931 — REPTILES. (CLASS. DE DUM.) ORDRE DES CHÉLONIENS. FAMILLE DES THALASSITES. Chélonic franche, Chelonia mydas (Lin.) Rare, plusieurs ont été prises accidentellement dans notre rade, poussées sur nos côtes par les tempêtes. M. F. Tortue caouanmmnme, Testudo caretta (Gm.) Rare; plusieurs ont été prises sur nos côtes. M. F. ORDRE DES SAURIENS. FAMILLE DES LACERTIENS. Lézard des souches, Lacerta stirpium (Daud.) Très commun partout, sédentaire. M. F. Lézard des sables, Lacerta arenicola (Daud.) Peu commun, sédentaire sur nos côtes sablonneuses. M. F. Lézard vert, Lacerta viridis ( Daud.) Assez commun partout , sédentaire. M. F. Lézard à deux raies, Lacerta bilineata (Daud.) Très-commun partout, sédentaire. M. F. Lézard des muraïlles, Lacerta muralis (Dum.) Très- commun partout, sédentaire. M. F. FAMILLE DES SCINCOÏDIENS OU LÉPIDOSAURES. Seps chaleide, Seps chalcides (Ch. B.) Très-rare. Orvet fragile, Anguis fragilis ( Lin.) Assez commun partout, sédentaire. M. F. Or eu ORDRE DES OPHIDIENS. FAMILLE DES SYNCRANTÉRIENS. Tropidonote à collier , Tropidonotus natrix (SchI.) Commun, sédentaire. M. F. ŒMropidomote vipérin, Tropidonotus viperinus (Schl.) Assez commun, sédentaire. M. F. Coronelle lisse, Coronella lœvis [Austriacus) (Laur.) Peu commune, dans les lieux sablonneux, sédentaire. M. F. Coronelle bordelaise, Coronella girundica (Dum.) Assez rare, sédentaire. M. F. FAMILLE DES DIACRANTÉRIENS. Fauménis vert-jaumne, Zamenis viridi-flavus (Wagl.) Très-commun partout, sédentaire. M.F. Faumenis vert-jaume , var. d'Esculape Zamenis viridi-flavus , var. Œsculapii (Sch.) Assez rare, sédentaire. M. F. Æaimenmis vert-jaume. var. Glaucoïide, Zamenis viridi-flavus , var. Glaucoïides (Miller.) Assez rare , séden- taire. M. F. FAMILLE DES VIPÉRIENS. Pélias Bbérus, Pelias berus (Marrem.) Commun, sédentaire. M. F. Vipère comimmume, Vipera aspis (Marrem. ) (vulgai- rement Aspic). Assez commune, sédentaire, M. F. — 39 ORDRE DES BATRACIENS. FAMILLE DES RANIFORMES. Grenouille verte, Rana viridis (Ræœsel.) Très-com- mune, sédentaire comme tous les batraciens. M. F. Grenouille rousse, Rana temporaria (L.) Très- commune. M. F. FAMILLE DES HYLŒFORMES. Rainette verte, Hyla viridis (Laur.) Très-commune. M.F. FAMILLE DES BUFONIFORMES, Crapaud commun , PBufo vulgaris (Laur.) Très- commun. M. F. Crapaud vert, Bufo viridis (Laur.) Très-commun. M. F. Crapaud vert, var. des jones, Bufo calamita (Gm.) Très-commun. M. F. FAMILLE DES SALAMANDRIDES. Salamandre terrestre ou tachetée, Salamandra maculosa (Laur.) Assez commune dans les lieux humides. M. F. Triton erèté, Triton cristatus (Laur.) Assez rare, dans les fontaines. M. F. Tridon amarbré, Trilon marmoratus (Loth.) Assez commun dans les fontaines. M. F. Triton ponetmé, Triton punctatus (Loth.) Assez commun dans les fontaines. M. F. ion it) es lridon palmiipède , Triton palmatus (Schl.) Assez commun dans les fontaines. M. F. POISSONS. (CLASSIF. DE CUV.) ORDRE DES ACANTHOPTÉR YRIENS. FAMILLE DES PERCOÏDES. Perche commume, Perca fluviatilis (L.) Commune dans les rivières. M. F. Bars commun ou loubênme, Labrax lupus (Cuv.) Assez commun du printemps à l’automne dans la rade de la Rochelle, M. F. Scrran commun , Serranus cabrilla (Val.) Rare, vient de la Méditerranée. Grand serran, Serranus gigas (Cuv.)? (vulgairement Merou). Rare, vient de la Méditerranée. Vive commume, Trachinus draco (Lin). Commune en été sur les côtes de la Rochelle. M. F. Mulle surimulet, Mullus surmuletus (Lin.) (vulgaire- ment Barbarin). Assez commun en été et en automne, se tient au large. M. F. Rlulle rouget, Mullus barbatus (Lin.) Assez rare, paraît en été et en automne, se tient au large. M. F. FAMILLE DES JOUES CUIRASSÉES. Trigle rouget conamum , Trigla pini (BI) Très- commun presqu’en toutes saisons sur nos côtes. M. F. | Krigie rouget camard, Trigla lineata (BL) Assez rare dans notre rade. M. F. Erigle perlon , Trigla hirundo BI.) Assez commun dans notre rade au printemps. Trigle gurmard, Trigla gurnardus (Lin.) Très-com- mun en toutes saisons. M. F. Erigle Eyre, Trigla lyra ( Lin.) Assez rare, se trouve surtout au printemps. M. F. Erigie grondin rouge, Trigla cuculus (B1.) Très- commun sur nos côtes presqu’en toutes saisons. M. F. Trigle ceavillene, Trigla aspera (Viviani). Assez rare. Frigle morrude, Trigla lucerna (Brunn.) Très-rare dans notre rade. M. F, Chabot de rivière, Cottus gobio (Lin.) Commun dans la Charente. M. F. Chabot de mer, Cottus scorpius (Lin.) (vulgairement Chaboisseau ou Scorpion de mer). Assez rare, se tient dans les varechs sur nos côtes. M. F. Chabot de mer à longues épimes, Cottus bubalis (Euph.) Assez commun sur nos côtes. Aspidoephore d'Europe, Aspidophorus Europœus (Cuv.) Assez rare. M. F. Grande scorpème rouge, Scorpæna scropha (Lin.) Très-rare sur nos côtes; elle vient probablement de la Méditerranée. M. F. Peiite scorpène ou raseasse, Scorpænd porcus (Lin.) Très-rare sur nos côtes ; elle vient sans doute de la Méditerranée. M. F, . — 42 — Hpinoche gastré ou épinoche de mer, Spinochia gasterosteus (Val.) Peu commun:dans notre rade. M. F. Epinoehe à queue armée, Gasterosteus trachurus (Val.) Assez communedans les rivières. Epinoche à queue nue, Gasterosteus leiurus (Val.) Assez commune dans les rivières. Epinmochette , Gasterosteus pungilius ( Lin.) Assez commune dans les rivières. M. F. FAMILLE DES SCIÉNOÏDES. Raîgre d'Europe ou maigre de l’'Aumis, Sciæna umbra (Cuv.) Assez commune dans notre rade au printemps eten été. M: EF: Cor noir, Corvina nigra (Cuv.) Peu commun, paraît au printemps dans la rade. M. F. Gmabrine commume, Umbrina vulgaris (Cuv.) Très- rare. M. F. FAMILLE DES SPAROÏDES. Petit sargue, Sargus annularis (Val.) ? Rare. Daurade vulgaire, Chrysophris aurata (Cuv.) Com- mune du printemps à l'automne dans la rade de la Rochelle. M. F. Paurade à petites dents, Chrysophris microdon (Cuv.) Assez commune dans notre rade au printemps et en été, et quelquefois en toutes saisons. M. F. Pagel cormmauur, Pagellus erythrynus (Val.) Commun au printemps. M. F. Pagel rousseau, Pagellus centrodonius (Val.) Assez commun dans notre rade au printemps et en été. M. F. se an Pagel acarne, Pagellus acarne (Val.) Rare, passe quelquefois au printemps. Pagel hbogucravel, Pagellus bogaraveo (Cuv.)? (vul- gairement le Pilonneau). Très-rare , passage accidentel. Denté vulgaire, Dentex vulgaris (Cuv.) Très-rare , se trouve en été dans la rade de la Rochelle. M. F, Camtlhère comsmum, Cantharus vulgaris (Cuv.) Rare, se trouve au printemps. Canthère gris, Cantharus griseus (Cuv.) Très-rare. Canthère à sous orbitaire échamceré, Cantharus incisus. Très-rare. M. F. Canthère brême, Cantharus brama (Cuv.) Rare , paraît au printemps. M. F. Bogue vulgaire , Box vulgaris (Cuv.) Très-rare, passage accidentel; il vient de la Méditerranée. FAMILLE DES SCOMBÉROÏDES. Rlaquercau vulgaire, Scomber scombrus (Lin.) Quelquefois il est très-commun au printemps et en été ; il passe par bandes. M. F. Thon commun , Scomber thynnus (Lin.)? Très-rare dans notre rade; il n'y vient qu'accidentellement. Scombre germom, Scomber alalongua (Gm). Assez commun du printemps à l’automne. M. F. Espadon commun, Xiphias gladius (Lin.) Très-rare, il vient accidentellement dans nos parages; on en a pêché en 1819, en juin 1858 et en juillet 1860. M. F. Je a Tétrapiure agua, Tetrapturus belone (Raf.) Très- rare, habite la Méditerranée et vient accidentellement dans nos parages. M. F. REakaîra nmoiratre, Xiphias makaira (Shan). Un seul individu a été pris en 1802 sur les côtes de l’île de Ré, près la Rochelle ; c’est le seul connu : aussi y a-t-il quelques doutes ; ce pourrait être un Tétrapture ou un Espadon, le dessin fait dans le temps par un pêcheur étant assez grossier. Histiophore ow voilier, Histiophorus. Le Musée de la Rochelle possède la tête d’un voilier ou Histiophore qui avait l’étiquette suivante de la main de Lafaille : « Tête de Makaira pêché à l'ile de Ré en juin 1772. » Cuvier et Valenciennes (Histoire naturelle des poissons) rapprochent cet Histiophore de leur espèce Gracili-rostris. M. F. Eépidope argenté, Lepidopus argyreus (Cuv.) Très- rare, passage accidentel; on en a pris un vers 1832 dans les parages de la Rochelle. ‘Caranx saurel, Caranx trachurus (Lin.) (vulgaire- rement Maquereau bâtard). Peu commun, parait au prin- temps et en été en même temps que les Maquereaux. M. F. Zée dorée, Zeus faber (Lin.) (vulgairement Saint- Pierre). Assez commune sur nos côtes, du printemps à l’automne surtout. M. F. Zée capros, Zeus aper (Lin.) (vulgairement Sanglier). Très-rare, habite ordinairement la Méditerranée; une troupe a été prise dans notre rade le 27 janvier 1858. M. F. Lampris ehrysotose, Lampris guttatus (Retz.) Très- rare, vient du nord dans nos parages. Un individu de grande taille a été pris près de la Rochelle en 1835. M. F. EE et _ Centrolophe mègre, Centrolophus morio (Laüp.) Très-rare. M. F. FAMILLE DES TŒNIOÏDES. Cépole rougeàtre., Cœpola rubescens (Lin.) Très- rare. M. F. FAMILLE DES MUGILOÏDES. Muge capiton, Mugil capito (Cuv.) (vulgairement le Meuille). Très-commun en été et en automne. M. F. Muge à grosses lèvres, Mugil chelo (Cuv.) Assez commun. FAMILLE DES ATHÉRINES. Athérine prêtre, Atherina presbyter (Cuv.) (vulgai- rement Abusseau). Assez commun au printemps. M. F. FAMILLE DES GOBIOÏDES. Blennie à bandes, Blennius gatiorugine (Lin.) Rare sur nos côtes , passe accidentellement. Blenmie « = = Sn S nus cou puloun 2 Lolo À Ô ) es ; and . Rat: de (a co. ( e mi 3. Duuur onmintur e ge vide, au e de c D}. tt at 2 4 te hi. Oui Cia Nat 4 (7 gauche) Co Jupowlle rqureb Ju ST SC RTE ON À. Thu Lou duc. FE Pamaxek) spi do De Cuier (Reduut au quant iron) 3. Ruostome (ondes) A. os plaque. di à AE J Muller. La Rochel / RES | ZOOPHYTES POLYPIERS PL \14 \\# | = S\E F à r SN ” 4) WE! _) FAR 7. < DAME fe . £ rad h) , LR J * e à ñ . ù j 4 SÉAA * he D à K À PER Z 162 = 2 è ne PR es L = de DNS En ( Cris Te: : | Jp. Aut. J Muller. É $ " Je c 23- clou bruno. (Gredour naltuelte ) ut Ce vivant : 36,7 Xctimie verte , dans diverses juosiliond Daqués levitant D chic ride, une de cefles qui en Se coraclant font Jalie de eau ) pau (ea vonlsudes Dont Roux peau sf qanmus (Fa g) RNA LED r Le ÈS PEN y É 2— PTE UNSS hHNYKS : RTE RS RES è— LCEREE APE CLE(C AE S> PLV. OCR ARE ÉCART NA n— CS s'y. Le SR » Drame» are) ñ SR Se 2 0 À «d: ° 23 NV NS Dont ga, e-- ——" NX > ZOOPEYTES POLYPIERS. e g ……. >> 7 L2 LA 7, À 0 Fate r RILNX LEZ DD DNS EE met ee D Ce) (A a { Œ (sd ; Lil s } \ San CO #. a IS Rae À © e3 4 À tr 5 DEP = 220 3 3. —) _e Ve CN ses 4 it 32 y) : ÿ TA] \ — À e] 25e ES ) ë a | 1. Oodüfaire) naine ( vu delaun ame alürele)) 3-7 antemaufouro Suis | 5. _4.- Cou OUR) Ÿo AUDE). = ar rpuaul MOML (ac taone Ÿ crucqueube ï «) Co (9 he. ojietc . Toi | À. Toi ( B À. OReyon um (grandeur malle). 2. Oolute du même. | Let ÉD in quon à d'akouyon De ) Gus D di ca cerdiocl) - Cora rameubo HAUMAERXA RCA LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. BUREAU. MM. Tu. VIVIER, O. %X , président : S.-C. SAUVÉ , vice-président ; CH. FROMENTIN, secrétaire ; Ep. BFLTREMIEUX , conservateur et archiviste ; L. DE RICHEMOND , frésorier. MEMBRES TITULAIRES. BELENFANT, J., #, commissaire de la marine. BELTREMIEUX, Ed., agent de change. BrossarD, Th., docteur en médecine. CARTIER, Aug. , pharmacien. CASSAGNEAUD, P., secrétaire en chef de la mairie. CHEVALLIER, E., chef d’ins- titution. Dor, Eugène, propriétaire. DROUINEAU, P., docteur en médecine. FRADIN DE BELLABRE, juge de paix. FROMENTIN, Ch., docteur en médecine. JOURDAIN , S., d. ès-sciences ; professeur au lycée. MaALLET, P., docteur en mé- decine. MARCHEGAY, Em., #X, ingénieur en chef des ponts-et-chaus- sées. MarQUET, Achille, pharmacien. MEXGT , Alp., vérificateur des douanes. MEYER , L.-E., propriétaire. MIGHELIN , Léop., propriétaire: Portez, E., ingénieur des ponts= et-chaussées. MORTE PouTiER , Arzac, négociant. DE RicuEMoND, L., archiviste- adjoint à la Préfecture. RouxEL, professeur, agrégé, de physique et chimie au lycée. SAUVÉ, S.-C., doct. en méd. DE VERDON , F., X, inspecteut divisionnaire des télégraphes VIVIER , Th., O. %, chef d’es- cadron d’artillerie , en ret. MEMBRES AGRÉGÉS. ARNAUD, Marc, négociant, à Saintes. BARGIGNAC , juge de paix, à Cozes. BaupouIN, Aristide , élève en pharmacie , à la Rochelle. BéRaRD , Ed. , d.-m., à Saint- Jean d’Angély. BESNARD , professeur, à Mont- lieu. BolsGIRAUD , #, doyen en re- traite de la faculté de Tou- louse , à Gemozac. BoFFINET père, à St-Savinien. BoLLON, pharm., à Rochefort. BouHIER , d.-m. , à Chéray (île d’Oleron). BouTarD, pépiniériste, à la Rochelle. BRARD , d.-m,., à Jonzac. BurTaAUD , d.-m., à Saujon. CASTEL , ancien pasteur. CHEVALLIER, C., négociant, à Saintes. CoTARD, propriétaire, à Touche- au-Roï, près Pons. DELAVAULT, professeur à l’école de médecine de... DE MESCHINET, professeur à Montlieu. DE SAINT-MATHURIN , proprié- taire, à Saint-Jean d’Angély. D’OrBiexy, Ed., à la Rochelle. D’OrBIexy , Alc., à la Rochelle. Durour, #, capitaine d’artil- lerie en retraite, à Matha. DurAT , propriétaire, à Pons. ESPAILLAC , des ponts-et-chaussées, à Saint- Denis (île d’Oleron). FRAIGNEAU , curé , à Meursac. FoLrET, # , chir. en chef de la marine en retraite , à Ro- chefort. GAUDINEAU, pharmacien, à Sur- gères. Gyoux, Ch.,à St-Jean d’Angély. LACURIE (l’abbé), à Saintes. LAPporTE fils, employé de la marine. LEMARIÉ , imprimeur, à Saint- Jean-d’Angély. LÉPINE , d.-m., chirurgien de conducteur re classe de la marine. MAIRAND , employé des ponts- et-chaussées, à Marans. MIcHELET , d.-m., à Pons. PERSON, vicaire, à Rochefort. Poxsin, d.-m., à Saint-Martin, ile de Ré. RAvET , notaire, à Surgères. ROBERT, négociant, à Marennes RoCHE, pharm., à Rochefort. RoMIEUx, Osc., lieutenant de. vaisseau. RULLIER , curé, à Ars. SAVATIER, À., d.-m., à Beau- vais-sur-Matha. VIVIER , A., substitut, à Saint- Jean d’Angély. MEMBRES CORRESPONDANTS. ARNOUx, Sosthène, professeur, à Orléans. : AULAGNIER, d.-m., à Paris. AUCAPITAINE, Henri, sous-lieu- tenant d'infanterie, Algérie. BEAUGA, d.-m., à Cognac. BAYLE, %, ingénieur des mines, à Paris. BERTHAUD, prof. de physique. BLUTEL, Charles, premier com- mis à la direction des douanes à Brest. BouscassE, Jules, professeur à la ferme-école, à Grand- Jouan. BouTIGNY , garde-général des eaux et forêts , à Lourdes. BROCHAND , d.-m., à Paris. BRoussAIS, %#,médecin-major. BuxoT, %, officier d'infanterie. CAILLAUD, conservat. du musée d'histoirenaturelle de Nantes CLARET , d.-m., à Vannes. CLAUZURE, d.-m.,à Angoulème. CONTEJEAN , doc. ès-sciences , profess, au lycée, à Toulouse. Coquanp, profess. à la faculté. de Marseille. DE BARREAU, d.-m., à Rhodez. DE CLERVAUX , Jules, à Saintes. DE GRESSOT, capitaine d’artill. DE LA PYIAIE, naturaliste , à Paris. DE LAIZER, % , colonel en re- traite, à Chidrac (Puy-de- Dôme). DE QUATREFAGES, O. %,mem- bre de l’Institut, à Paris. DE LA SAUSSAIE, #, membre. de l’Institut, à Paris. Des Mouixs , Charles , prési- dent de la société linnéenne, à Bordeaux. DESMARTIS, d.-m., à Bordeaux. DE ROCHEBRUNE, Alp. , à An- goulème. DES BRIÈRES, pharm., à Paris. D'ORBIGNY,Ch.,% ,au Museum, à Paris. D'ORBIGNY, Salvador, employé à la monnaie, à Rouen. — 100 — Dugroca, #, d.-m., à Barjac, (Gironde). Dupuy , prof. d’hist. natur., à Auch. Duprré, professeur de physique. D'HASsTREL, #% , cap. d’artill., en retraite, à Paris. Docteur, Anatole, négociant, à Bordeaux. DROUET , Henri , Secrétaire - adjoint de la société acadé- mique de l’Aube, à Troyes. FAURE, d.-m., à Paris. | GARREAU , Paul, #% , médecin principal à l’école de St-Cyr. GARNAULT, professeur d’hydro- phie, à Brest. GISTEL, J., à Munich (Bavière). GOoUGET , #,chirurg.-major en retraite. GuiLLoN , Anatole, à Niort. Guxot-Ducros, © % , colonel du génie en retraite , à Mont- pellier. GUERIN-MENEVILLE, #,à Paris. GALLES , ancien conseiller de Préfecture, à Vannes. GRASSET, à la Charité-s.-Loire. GUENON-DES-MESNARD, à Paris. HEssE, directeur des vivres de la marine , à Brest. ITIER, #X, direct. des douanes, à Montpellier. JANVIER , à Bordeaux. LECOQ, prés. de la société des sciences natur., à Clermont. LECOQ aîné, négoc., à Cognac. LEGALL , #, conseiller à la cour impériale, à Rennes. LETOURNEUX, juge d’instruct., à Fontenay. LETELLIER, profes. , à Alençon. LOURDE , pasteur, à Jersey. Maxès, % , ingén. en chef des mines, en retr., à Bordeaux. MAssÉ, jardinier-botaniste, à Montmorency. MOsHAMMER, botan., à Munich. MoraxpD , Jules, naturaliste , à Vars (Charente). MaZURE , professeur de phys., à Orléans. MoxTAGKNE, professeur d’'hydro- graphie, à Cette. MAILLARD, pasteur, à Lamotte- Saint-Héraye. Pory-D'AVANT (Mlle), à Fon- tenay. PETIT DE LA SAUSSAIE, à Paris. PERSONNAT, V., employé des contrib. ind. , à Sallanches (Haute-Savoie). PERSONNAT , Camille, employé des cont. ind., à Privas. PERSONNAT , Eugène , employé des cont. ind., à Binic(Côtes- du-Nord). PELEGRI , employé à la gare du — 101 — chemin de fer, à Châtellerault. | REY-LACRoIX, inspecteur des REGNIER , naturaliste, à Saint- douanes, à Cette. Maixent. TASTÉ, notaire, à Vannes. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. Académie impériale du Gard , à Nîmes. Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts, à Bordeaux. Société linnéenne , à Bordeaux. Société des sciences physiques et naturelles , à Bordeaux. Société des sciences physiques et naturelles d’Ile-et-Vilaine , à Rennes. Société impériale des sciences, arts et belles-lettres de la Loire, à Saint-Etienne. Société des sciences naturelles, à Cherbourg. Société des sciences naturelles de la Marne, à Rheims. Société d'histoire naturelle de la Moselle , à Metz. Société d’études scientifiques et archéologiques , à Draguignan. Société des sciences et arts de la Charente, à Angoulème. Société académique de Maine-et-Loire , rue Courte, n07,à Angers. Société des sciences naturelles de l'Ardèche , à Privas. Société des sciences, belles-lettres et arts du Var, à Toulon. Société des sciences naturelles, à Strasbourg. Société d'histoire naturelle, à Colmar. Société scientifique , archéologique et littéraire, à Béziers. Société historique et scientifique , à Saint-Jean d’Angély. Société d’émulation , à Montbéliard. e Société royale physico-économique à Kænisberg (Prusse). Société de statistique, sciences et arts utiles de la Drôme, à Valence. Société d'agriculture et des sciences de la Haute-Loire, au Puy. Société d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts, à Rochefort. Société d’horticulture du Bas-Rhin , à Strasbourg. Société d’'horticulture et agriculture de Saône-et-Loire, à Macon. 0 Société d'agriculture , sciences et arts de Seine-et-Marne , à Meaux. Société d'agriculture et d’horticulture de Vaucluse, à Avignon. Société d'agriculture, sciences et arts, à Angers. Société d'agriculture, sciences et arts de la Lozère, à Mende. Société impériale d’agriculture , à Moscou. Société de médecine du Haut-Rhin, à Colmar. Société de médecine , à Poitiers. Société de médecine , à Rennes. Société de médecine, à Besançon. Société de médecine de la Mayenne, Chäteau-Gonthier. Société industrielle du Maine-et-Loire, à Angers. Société polymathique du Morbihan , à Vannes, EU LL TUTIUNUT 3 204 RS eue = pe e r AN @ D: _ à ane É as ET DR RTE PTT A NT E r $ ne RE EE te ne eur pme ei D onde 5 à EH BPM] PE RD RER ERT Reviens mn " D om rene PSP - en EE Remo à SE Pom eee ne ns ET re : se NT : Re sue" rcmpie … er D + em some 7 DT PPS AIN RE E E set RER T CRÉRNNE rc ne S np TT ee RL > ST ges Be püus 0 eo ©