PR TS DR D A Re #2 " À oder dattnd-46 à. dd ni ER AA ap beta Aus « PT Len 2-0 mn Rs nr LR AS A - = ee Es RATE ER mt TONY ON MT OT PRÉ >” re Dh nd te A & + CT ’ … = nn nd A oh Go oo ro oo PSE a ts " te Mtnrie — dd mn 99 9 on D mr er ei Dh #2 tt -t-2-2-5-1-0 - Cra «men ad, SAN RS ET TA LES RITES LOGE 9) Er ES ÿ: ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Ur à | . De « ] \ ee b , à: Es A ' ARTICLE 56 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. — Les opinions émises dans les Annales sont entièrement propres à leurs auteurs; la Socié | _ n'entend aucunement en assumer la responsabilité. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT El Oi®, — PARIS ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. ANNÉE 1912. — VOLUME LXXXI PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 1912-1913 LAN E —_ —… É _ pu _ MUAEUN, ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE LES ZOOCÉCIDIES DU NORD DE L'AFRIQUE par C. Houarp avec les planches 1 et 2. INTRODUCTION « Que de matériaux utiles pour les Sciences na- turelles, que d'observations précieuses se trouve- raient en peu de temps recueillies, s’il s’établis- sait entre les naturalistes une division du travail et si quelques-uns... s’attachaient à observer et à recueillir des collections de pièces destinées à retracer l’évolution biologique des êtres et à établir leurs rapports avec le reste de la Nature. » P. MARCHAL, 1897, p. 25. Les galles du Bassin méditerranéen ont leur place marquée parmi les plus intéressantes. On a étudié jusqu’à présent avec beaucoup de soins, beaucoup de détails même, celles du sud de la France et de l'Italie ; la Péninsule ibérique, la presqu’ile des Balkans, l'Asie Mineure en possèdent de bien curieuses — encore assez mal connues — qui demanderaient de nouvelles recherches. Quant à celles de la région méridionale de ce Bassin, comprenant la côte nord de l'Afrique, on n’a guère fait que les entrevoir et les décrire sommairement dans de courts travaux dispersés un peu partout. Il y a peu de chose à glaner, en effet, dans la bibliographie cécidolo- vique en ce qui concerne les galles d'Égypte pour lesquelles on en est presque réduit aux travaux de Frauenfeld datant de 1855 et 1859. Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. 1 ÿ} 2 C. Hovuarp. Il en est de même pour la Tripolitaine et le Maroc, régions à peu près inexplorées au point de vue scientifique, dont les galles sont à tel point inconnues qu’on ne peut guère noter, pour ces deux immenses régions, que les minimes articles d’Ascherson, de Rübsaamen, Trotter, Houard, ete.; les travaux de ces auteurs ne signalent, du reste, que des galles recueillies aux environs de Tripoli ou de Tanger. Espérons que ces régions de l'Afrique du Nord, aussi vastes que belles, seront ouvertes aux chercheurs de galles maintenant que leur avenir incombe à deux grandes nations latines où la cécidologie est fort en honneur. L'Algérie a été explorée plus complètement au point de vue cécido- logique que les contrées avoisinantes, mais d’une façon encore bien insuffisante et peu en rapport avec les facilités de commu- nication qu'on y trouve depuis un quart de siècle. C’est à partir de 1850 que Lucas, Amblard, Guenée y ont signalé des galles de Tamarix et de Limoniastrum ; de nos jours P. Marchal et Seurat ont ramassé d'assez nombreux matériaux aux environs d'Alger ou en Kabylie ; j'ai parcouru moi-même le département d'Oran du nord au sud et y ai recueilli, il y a quelque dix ans, de beaux échantillons. Quant à la Régence voisine, la Tunisie, elle semblait presque oubliée par les cécidologues qui n'avaient trouvé à y glaner que les frag- ments de notes publiés par Decaux, P. Marchal, R. du Buysson. Oubli incompréhensible pour un pays si admirablement situé, dont la flore, « d’un caractère composite, emprunte ses éléments constitutifs à l’Oc- cident, à l'Orient et au Sahara et parait être plus spécialement le point de partage ou, si l’on veut, le point de réunion entre les diverses ré- oions botaniques qui comprennent d’une part les contrées méditerra- néennes de l’Europe, de l'Afrique et de l'Asie, et de l’autre l'Afrique saharienne, l'Égypte et l'Arabie!) ». La pénurie de documents cécidologiques relatifs à la Tunisie — et, dois-je le dire? l’ardente curiosité qui me poussait à voir de près la flore des déserts de lextrème-sud et des oasis du Djérid — m’a engagé à aller y étudier les galles. Grâce au concours que l’Académie des Sciences a bien voulu me prêter en la circonstance, et dont je lui sais infiniment gré, grâce aussi à la bienveillance éclairée que me témoigna le Résident général, M. Alapetite, il m'a été possible de parcourir la Régence, du 21 mars au 24 avril 1910, et, durant un long mois, d’ex- plorer toute la région qui s'étend des montagnes de la Kroumirie au plateau si curieux et si pittoresque des Matmata, au sud de Gabès. (1) Doumet-Adanson : Préface du Catalogue raisonné des plantes vas- culaires de la Tunisie, par Ed. Bonnet et G. Barralte, 1896, p. xzix. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 3 J'ai profité également de mon voyage pour étudier à mon retour, en mai suivant, le massif si intéressant du Djebel-Edough, près de Bône, et les environs de Constantine et d'Alger. Mes recherches en Tunisie dans les régions désertiques du sud ont été particulièrement fructueuses : les Salsolacées, les Crucifères, Les Composées et les Tamaricacées m'ont procuré de nombreuses galles presque toutes inédites. La région kroumirienne et les environs de Bône m'ont permis d'observer plus spécialement les déformations du Chêne Zéen et celles des Chênes à feuilles persistantes. % x Ma moisson de galles et d'observations relatives à la cécidologie tuni- sienne était suffisamment importante pour me permettre d’en faire l'objet d’un travail spécial. J’ai pensé cependant que l'intérêt en serait accru si je reliais mes propres observations à celles déjà faites dans le Nord de l'Afrique et si je les fondais en un tableau d'ensemble qui résumät l’état actuel de nos connaissances sur les relations existantes entre les Insectes cécidogènes et les plantes parasitées de cette région. Il me semblait qu’un tel groupement permettrait aux futurs cécidolo - gues d'envisager avec rapidité le chemin parcouru par leurs devanciers et d'apprécier le travail déjà effectué ; qu’il leur montrerait, en outre, le vaste champ restant à explorer et la tâche immense à accomplir avant qu'on puisse songer à établir l’esquisse de la faune entomologique du Bassin méditerranéen méridional. Pour dresser ce tableau d’ensemble, je me suis servi de toules les indications bibliographiques relatives à l'Afrique du Nord parvenues à ma connaissance et je les ai réunies à la fin de ce mémoire en un Index comportant près de cent cinquante numéros. J'ai également utilisé les nombreux matériaux constituant ma collection particu- lière et qui proviennent pour la plus grande part de mes recherches en Algérie et en Tunisie (4900 et 1910); quelques échantillons m'ont été offerts par des naturalistes avertis tels que Seurat, A. Houard, P. de Peyerimhoff, Chermezon, Évrard, R. Viguier, S. Buchet, R. Maire, auxquels j’adresse mes plus sincères remerciements. Il m'a été également possible de profiter des galles accumulées de- puis plus de cinquante ans dans le Laboratoire d'Entomologie du Muséum de Paris et dont quelques-unes, recueillies par H. Lucas en Algérie, ont un véritable intérêt historique ; elles ont été mises gra- cieusement à ma disposition par M. le professeur E.-L. Bouvier pour servir à l'établissement d'une grande collection cécidologique. Tous ag, CE ae 255 [A C. Houarop. les numéros de cette collection relatifs au nord de l'Afrique sont indi- qués dans le présent travail. Enfin, j'ai mis à contribution la collection de la Station entomolo- oique de l'Institut national Agronomique de Paris dans laquelle se trouvent la plupart des échantillons recueillis par P. Marchal au cours de son voyage en Kabylie et décrits dans son mémoire de 1897. L'abondante illustration de ce tableau d'ensemble de la cécidologie Nord-Africaine a été exécutée d’après mes dessins originaux et d’après quelques aquarelles prises par moi en Tunisie. + * * Dans le présent mémoire, les plantes portant les galles ont été placées suivant l'ordre des familles végétales en commençant par les Cryptogames. Chaque espèce est accompagnée de sa répartition géo- graphique afin de permettre d’intéressantes et utiles comparaisons avec ce que l’on sait de l’aire de dispersion des cécidozoaires qu’elle héberge. D’autre part, ce travail contient la description de plusieurs espèces nouvelles d'insectes producteurs de galles, obtenues d’éclo- sion; j'en dois les diagnoses à notre savant collègue J.-J. Kieffer, qui s'intéresse tout spécialement aux diptères du nord de lAfrique et qui a droit à ma gratitude. se. LS + x L'étendue géographique admise ici est assez vaste : elle comprend tout le rivage nord de l’Afrique baigné par la Méditerranée. J'ai cru utile d'y adjoindre la presqu'île du Sinaï, bien qu’elle appartienne à l’A- rabie, en raison des cécidies qui y ont été recueillies par Frauenfeld dans son voyage d'Alexandrie à Tor, en 1855, et pour lesquelles le texte publié ne permet pas de fixer avec certitude les localités. De plus, Ja faune et la flore de cette presqu’ile sont intimement liées à la faune et à la flore arabiques, qui s'étendent sur la rive égyptienne de la mer Rouge, et ne pouvaient en être séparées. IL faut cependant reconnaitre que les divisions adoptées dans ce travail, Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Égypte et presqu'’ile du Sinaï, n’ont de valeur que comme termes géographiques. C’est sur la totalité de la bande du continent africain, limitée au nord par la Médi- terranée et au sud par le grand désert du Sahara, qu'est tout l'intérêt du travail de synthèse ébauché dans ce mémoire. A vrai dire, la faune cécidologique du Tell marocain, algérien et Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. h) tunisien ne possède pas un cachet spécial; elle est entièrement médi- terranéenne et se relie insensiblement à celle de l'Espagne, du Midi de la France et de l'Italie. Les Hauts-Plateaux qui font suite au Tell sont eux aussi sans Caractère propre au point de vue cécidologique. Plus au sud, au contraire, dans la zone qui confine au Sahara sur près de 4.500 kilomètres, se remarquent en abondance de curieuses associations entre les Insectes et les rares végétaux qui arrivent à croître dans le sable peu hospitalier du désert et dans l'air desséché par un ciel de feu. Comme l’ont remarqué les voyageurs de ces régions désertiques, il y existe peu de végétaux, mais presque tous logent de nombreux Insectes, soit dans la moelle de leurs tiges, soit dans des excroissances gallaires qui peuvent affecter les régions les plus di- verses de la plante : racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits. « Aucune partie du végétal n’est à l’abri des Insectes », a écrit Jean Massart (1898, p. 291). Ainsi s'explique l'abondance des cécidies présentées par les Tama- rins, le Limoniastrum, l'Artemisia Herba-alba, la plupart des Salso- lacées, des Crucifères, etc., en un mot par les plantes qui constituent le fond de la flore des sables brülants. De semblables associations ne peuvent manquer d'exister en Tripo- litaine et en Égypte, c’est-à-dire là où le Tell manque ou peu s’en faut, là où le Sahara arrive en contact avec la Méditerranée. Il serait fort intéressant de les y rechercher en explorant en détail le golfe de la Grande-Syrte, la Cyrénaïque, le Fezzan, le désert de Libye. L'étude même du bassin inférieur du Nil serait de nature à fournir de précieux documents biologiques et cécidologiques, parce que c’est dans cette unique région que les faunes et les flores du Sahara oriental et de l’A- rabie arrivent en contact avec celles de la Nubie, de l’Éthiopie et du Soudan égyplicn. Caen, Institut botanique, le 15 avril 1912. 6 C Houanp. Les Zoocécidies des Plantes du Nord de l'Afrique. CRYPTOGAMES VAUCHÉRIACÉES. Les galles des Cryptogames de l'Afrique du Nord n’ont encore été étudiées qu'aux environs d'Alger où Debray. en 1890, a reconnu la présence d’un Rotifère, Notommata Wernecki Ehrenberg, et de ses cé- cidies sur Vaucheria geminata. Il a réussi, du reste, avec les galles de Vaucheria geminata et Vaucheria sessilis. Notommala Wernecki (n°° 1 et 3). Fig, 1 (a). — V, geminala : Forme habituelle de la galle entièrement déve- loppée. Fig. 2 (b). — V. geminala : Galle terminée par une corne. Fig. 3 (c). — V. geminatla : Forme anormale de la cécidie, avec branche et papilles dans la région inférieure. Fig. 4 (d). — V. geminala : Galle développée autour du filament de l’algue. Fig. 5 (e). — V. sessilis : Forme habituelle de la galle. Fig. 6 (f). — V. sessilis : Cécidie très allongée. Toutes les figures d’après Debray. Vaucheria geminata, à infester d’autres espèces de Vauchéries. Le mé- moire de Debray comprend le mode de vie et de pénétration du para- site dans les filaments de l’algue, la formation des galles, la description du Notommata et de ses œufs, la mise en liberté des jeunes rotifères ; il complète le beau travail publié par Balbiani en 1878. Vaucheria geminata Vaucher. 4. Notommata Wernecki Ehrenb. — Renflement latéral d’un fila- Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 7 ment, de forme assez variable, à surface couverte de rameaux ou de simples tubercules (fig. 1-4). — Cécidie rencontrée en Europe centrale et en Algérie : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 21, n° 44, fig. 8. Algérie, environs d'Alger, en février : Debray, 1890, p. 222-242, tig..1-7, pl. XI; Darboux et Houard, 1901, p. 479, n° 4020, fig. 844. Vaucheria pachyderma Walz. 2. Notommata Wernecki Ehrenb. — Cécidie semblable à la précé- dente. Algérie, environs d'Alger : Debray, 1890, p. 231; Darboux et Houard, 1901, p. 479, n° 4021 ; Houard, 1908, €. 1, p. 21, n° 15. Vaucheria sessilis DC. 3. Notommata Wernecki Ehrenb. — Galle fusiforme droite ou cour- bée, avec une à trois branches irrégulièrement placées (fig. 5-6). — Cécidie connue en Angleterre et dans l'Europe centrale : cf. Houard, 2905, 1, p: 21; n° 47. Algérie, environs d’Alger : Debray, 1890, p. 230-231, fig. 8-9 ; Dar- boux et Houard, 1901, p. 479, n° 4023. Vaucheria terrestris Lyngbye. 4. Notommata Wernecki Ehrenb. — Galle semblable à celle décrite plus haut au n° 1. — Déformation bien étudiée en France par Balbiani : ci. Houard, 1908, t. 4, p. 22, n° 18. Algérie, environs d'Alger : Debray, 1890, ‘p. 231 ; Darboux et Houard, 1901, p. 479, n° 4024. PHANÉROGAMES CONIFÈRES. On connait encore Îort peu de galles sur les plantes de cette famille. Pinus halepensis Miller. Sables et coteaux calcaires arides : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, Égypte, — Europe méridionale, Asie Mineure, Syrie et Palestine. 5. Aiguilles des jeunes pousses arrêtées dans leur développement 8 C. Hour». et tordues ou contournées en spirale à leur extrémité. Celle-ci reste le plus souvent engagée dans la gaine qui l'empêche de se redresser. A la surface externe des aiguilles, parfois même dans les intervalles qu'elles laissent entre elles, vivent des Coccides blancs, non cécido- gènes, appartenant au genre Leucaspis (L. pusilla Low). Algérie, Tablat, au sud-est d'Alger, fin janvier 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 375. Juniperus Oxycedrus L. Broussailles et bois montueux de la région montagneuse inférieure et du littoral : Maroc, Algérie et Tunisie, — presque toute l'Europe méridionale, Caucase, Asie Mineure, Syrie et Perse. 6. Rhopalomyia Valerii Tavares. — Cécidie courte, en forme de cône, constituée par deux verticilles d’aiguilles déformées sur toute leur longueur : les aiguilles du verticille externe mesurent de 40 à 12 mill. de long sur 4 à 5 mill. de large à la base et sont peu aiguës à la pointe; celles du verticille interne, brunâtres et atrophiées, longues de 4 mill. seulement, délimitent une chambre larvaire con- tenant une larve qui se métamorphose dans la galle. — Cécidie connue d'Espagne, du Portugal et du Midi de la France : ci. Houard, 1908. t. 1, p. 51-52, no 4135, fig. 51-53. Algérie, environs de Saïda, 417 avril 1900, le long de la route de Sidi-Bel-Abbès, sur des Genévriers isolés : Houard, 1905, p. 1412- 1414, B ; 1905, p. 216-218 ; 1905°, p. 89-90, fig. 36-39, 46 ; Collec- tion cécidol. C. Houard (!), n° 243. 7. [Oligotrophus Panteli Kieff.|. — Cécidie plus allongée que la pré- cédente, comprenant deux verticilles d’aiguilles déformées (fig. 7); les pièces du verticille externe sont élargies dans leur moitié infé- rieure et atteignent 22 mill. environ de longueur au lieu de 30 mill., taille normale ; accolées étroitement par leurs bords, elles enfer- ment complètement un verticille d'aiguilles restées courtes et une larve orangée qui se métamorphose sur place. Éclosion obtenue à Paris le 6 mai 1900. Le plus souvent un troisième verticille de feuilles, (1) Collection constituée par des échantillons secs fixés à l'aide d’épingles dans des cartons liégés doubles. Elle est destinée à être intercalée plus tard dans la grande Collection de galles du Laboratoire d'Entomologie du Muséum de Paris, dont M. le professeur Bouvier m'a confié le rangement, et qui com- porte déjà les exsiceata de Giraud, Fairmaire, Sichel, P. Marchal, etc. Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 9 élargies et épaissies à la base seulement, conservant la taille normale, Juniperus Oxycedrus. Oligotrophus Panteli (n° 7). Fig. 7. — Aspect extérieur d'une cécidie. (d’ap. nat.; gr. 1). entoure la cécidie proprement dite. — Galle semblable signalée en Asie Mineure : cf. Houard, 1908, t. 4, p.52, n° 136, fig. 54-56. Algérie, environs de Saïda, 17 avril 1900, sur des Genévriers isolés le long de la route de Sidi-Bel-Abbès : Houard, 41901 1, p. 704, n° 33 (indiqué par erreur sur Juniperus conmmunis) ; 1905, p. 1412-1414, C; 1905”, p. 216, fig. 35-36 ; 1905°, p. 84-89, fig. 30-35, 40-45, 47-50; Darboux et Houard, 1901, p. 200, n° 1620, fig. 295-296 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 212. — Batna, 1896 : P. Marchal, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 460. GNÉTACÉES. Ephedra alata Decaisne. Lieux sablonneux cullivés de la région saharienne : Maroc, Algérie, Tunisie, pays des Touareg, Fezzan, Marmarique, Cyrénaïque, Egypte, — Arabie Pé- trée, Perse, Turkestan. 8. Diptère. — Galle sur les rameaux : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 56, n° 457. — C’est peut-être à cette déformation qu’il faut rapporter la cécidie signalée par Amblard, en 1859, sur l’'Ephedra alata, V « Alenda » des Arabes, d’après une lettre du docteur Reboud à Gustave Dufour, datée de Diella, le 7 mars 1857. Algérie, à Dijelfa, sud du département d’Alger : Amblard, 1859, p. 735. — Sud de l’Algérie : Massart, 1898, p. 2941. Ephedra fragilis Desf. Région méditerranéenne, — Arabie. 9. Cécidomyide. -— Renflement caulinaire fusiforme, de 12 mill. de longueur sur à mill. de diamètre transversal, rouge à l’état jeune, plus tard jaune ; cavité larvaire allongée abritant de une à cinq larves. 10 C. HouaRp. Algérie, entre Aïn-Sefra et le sommet du Djiebel-Mekter, 6 avril 1940 : Schneider-Orelli, 1912, p. 468-469, fig. 4. GRAMINÉES. Fort peu de galles ont été signalées jusqu’à présent sur les Grami- nées du Nord de l'Afrique. C’est Frauenfeld qui le premier, en 1859, a décrit et figuré une galle d’Aristida. J'ai observé depuis, en Algérie, deux cécidies sur le Chiendent. Les parasites des Céréales tels que Mayetiola destructor Say, Tylenchus devastatrix Kühn, Chlorops tæ- niopus Meigen doivent exister dans cette région, mais n’ont pas donné lieu à des observations précises et je n'aurai à indiquer ici que quel- ques remarques concernant un parasite des tiges de l’Orge. Aristida Sp. 10. Isosoma sp. — Axe de l’épi se prolongeant sur une longueur de 40 à 50 mill. et portant en son milieu une galle ovoïdale (fig. 8) de Aristida sp. Isosoma (n° 10). Fig. 8 (a). — Aspect extérieur d'une galle (d’ap. Frauenfeld ; gr. 1). Fig. 9 (b). — La même cécidie, sectionnée en long (d’ap. Frauenfeld; gr. 1). 9 mill. de longueur sur 5 mill. de diamètre transversal, lisse, à cavité larvaire axiale (fig. 9). Larve cylindrique, brun jaunâtre. Égypte : Frauenfeld, 1859, p. 328-329, pl. VII, 93 ; Darboux et Houard, 1901, p. 37, n° 270, fig. 41-42 ; Houard, 1908, t. 4, p. 64, n° 171, fig. 69-70. Cynodon Dactylon Pers. Plante des décombres, bords des chemins, des lieux cultivés et incultes, Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 11 sablonneux, arides, plantations d'oliviers et oasis : Nord de l'Afrique, — Europe, Mésopotamie, Perse, etc. 11. Lonchæa lasiophthalma Macq. — Galle terminale des pousses, Cynodon Dactylon. Lonchxa lasiophthalma (n° 11). Re af Fig. 10. — Galle en tresse (d’ap. nat.; gr. 1). en forme de tresse (fig. 10), répandue dans toute l'Europe : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 72, n° 237, fig. 81. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 13 avril 1900 : Houard, 1901, p. 703, n° 23. 12. [Orseolia cynodontis Kieff. et Mass.|. — Cécidie ovoidale com- posée de feuilles imbriquées , rappelant celle que l’on connait en Italie, en France et en Corse : cÎ. Houard, 1908, t. 4, p. 72, n° 236. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, sur les talus des fossés, 13 avril 1900 : Houard, 19014, p. 703, n° 22. Æluropus littoralis Parl. var. repens Cosson et Durieu (Æluropus repens Desf.). Plante velue, à feuilles courtes, des sables litftoraux, des bords des sebkha et des chott de l'intérieur : Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Mar- marique, Egypte, — Crète, Arabie Pétrée. 13. Diptère. — Cécidie allongée, située à l'extrémité d’un rameau et offrant l’aspect d’une tresse de 45 mill. de long sur 6 mill. de large (fig. 41) ; elle est formée, comme la galle bien connue du Lonchæa lasiophthalma, par les gaines élargies des feuilles dont le limbe s’est 12 C. Houarp. très peu développé. Les feuilles de la région supérieure de la cécidie sont un peu plus longues que les autres, légèrement courbées et Æluropus repens. Diptère (n° 13). Fig. 11. — Aspect d’une cécidie terminale (d'ap. nat.; gr. 1). verdàtres. La cavité interne, allongée, est occupée par une larve que l’on m'a dit être d’un rouge vil (?). Tunisie du Sud, oasis de Neîfta et de Tozeur, le 15 avril 1909 : F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 404. — J'ai recueilli des galles semblables, mais en mauvais état, dans ies sables maritimes de l’oasis de Gabès, le 27 mars 1910, et près de l’oasis de Grenouch, le 28 mars de la même année : Houard, 1911, p. 163, n° 27 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 187. Andropogon hirtus L. Lieux arides : Maroc, Algérie, Tripolitaine, Égypte, — Toute la région mé- diterranéenne de l'Europe et de l'Asie, Mésopotamie, Perse. 1%. Diptère. — Touffes de feuilles imbriquées situées à la base des tiges. Tunisie, Matmata, vallée de l’Oued Dijir, le 4% avril 1910 : Houard, 19114, p. 163, n° 28 ; Collection cécidol. C.Houard, n° 185. Hordeum vulgare L. Plante cullivée dans tout le Nord de l'Afrique. 15. Isosoma sp. — Chaume contourné muni de petits renflements latéraux, de forme ovoidale. Algérie : Noury, 1909, p. 34-35 (Échantillons trouvés dans des cri- 1 @ Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 13 blures d’Orge, de provenance algérienne, à Buchy, Seine-Inférieure, en octobre 1908). LILIACÉES. Allium Cepa L. Plante cultivée dans le bassin de la Méditerranée. 16. Heterodera radicicola Greeff. — Renflements radiculaires fusi- formes. Algérie, El-Oued : Vuillemin et Legrain, 1894, p. 549-551 ; Houard, 1908, t. 1, p. 102, n° 412. Asparagus albus L. Plantes des haies, broussailles, lieux arides et pentes des montagnes Maroc, Algérie, Tunisie, — Péninsule ibérique, Corse, Sardaigne, Italie méri- dionale, Sicile. 17. Cécidomyide. — Bourgeon terminal hypertrophié ; base des feuilles-épines boursouflée et d’un vert clair, la pointe pouvant être très réduite ou même disparaitre. La cécidie se produit parfois sur les tiges, à la base des ramifications ou sur les cladodes. Larves blan- ches, petites, logées entre les feuilles des bourgeons atteints ou au milieu des dépressions des tiges renflées. Algérie, environs d’Alger : Maige, 1910, p. 127-198. MUSACÉES. En Égypte, les organes souterrains des Bananiers cultivés sont attaqués par des Anguillulides, surtout par l'Heterodera radicicola, qui y cause des dégâts importants. Musa Cavendishi Lambh. (M. chinensis Sweet). Bananier de Chine, cultivé en grand dans la Basse-Égypte. 18. Heterodera radicicola Greelf. — Petites nodosités situées prin- cipalement à l’extrémité des racines et accompagnées d’une sécrétion résineuse ; elles arrêtent rapidement la croissance de la plante. Il y a apparition sur le tronc de feuilles petites et rabougries, dépourvues de pétiole, bosselées légèrement sur les nervures et semblant ne 44 C. Houan». É. pouvoir se dégager du collet de l'arbre qui les étrangle ; leur extré- mité noircit, pourrit et meurt ensuite. — Des nodosités semblables ont été signalées, en 1884, par C. Müller, dans les jardins botaniques de Leipzig et de Berlin : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 106, n° 437. Égypte, environs d'Alexandrie : Delacroix, 1902, p. 330-331; Sinano, in Delacroix, 1902?, p. 672-678 ; Mosseri, 1903, p. 1-35. — Con- sulter encore, d’après les citations de Delacroix, le Rapport à la Société khédivale d'Agriculture du Caire par le D' Axel Preyer (maladie attri- buée à un Tylenchus) et le Bulletin de l’Union syndicale des Agri- culteurs d'Égypte. SALICACÉES. Jusqu'à présent on ne connaît que trois galles sur les Saules de l'Afrique du Nord. Celles des peupliers sont un peu plus nombreuses ; j'ai eu du reste l’occasion d’en trouver plusieurs qui n'avaient pas encore été signalées en Algérie ou en Tunisie. J'ai pa également augmenter le nombre des espèces du genre Populus parasitées par les cécidies du Sciapteron tabaniformis var. rhingiæformis en parcourant le jardin de l’École d'Agriculture algérienne de Maison-Carrée. On sait que le Sciapteron tabaniformis type est capable d'attaquer les Peupliers et d’y produire des galles, comme Stefani l’a indiqué dès 1901 pour la Sicile : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 195, n° 527. Les dégâts causés en Algérie par la variété rhingiæformis dans les plantations de Peupliers de Maison-Carrée et des environs, ont élé très bien décrits par Le Cerf en 1908 (p. 13-22, 1 fig., pl. D). Son excellent mémoire comporte en outre l’étude des premiers stades du développement de l'animal et de la galle, ainsi que l'aire de répartition très étendue du Lépidoptère dans le Bassin de la Méditerranée. Populus alba L. Lieux frais, bords des oued et des ruisseaux, assez répandu dans le Tell et souvent planté dans les jardins et les oasis : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. 19. Eriophyes populi Nal, — Déformation en chou-fleur : bourgeon transformé en une production verdâtre ou rougeâtre, velue, pouvant atteindre de 20 à 25 mill. de diamètre. Cécidie commune dans tout le Bassin de la Méditerranée : Cf. Houard, 1908, t. 4, p. 115, n° 472. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, mai 1900 : Houard, 19014, p. 705, n° 45; 1908, t. 1, p. 415, n° 472, fig. 110. — Ferme-Blanche, près de ct tnt Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 15 Perrégaux, 1899 : A. Houard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 216. — Aiïn-Aiïssa, 1.600 m. d'altitude, à 50 km. environ d’Aïn-Sefra : Hochreutiner, in Corti, 1904, p. 251-252. — Aïn-Sefra, 5 avril 4940 : Schneider-Orelli, 1912, p. 469-470. 20. Sciapteron tabaniformis Rott. var. rhingiwformis Hübner. — Renflement caulinaire irrégulier, noduleux, de 48 mill. de diamètre (fig. 47), à surface marron creusée en une sorte de cratère au centre duquel s'ouvre une cavité larvaire axiale, longue de 50 mill. environ | (fig. 48). 4 Algérie, Maison-Carrée, jardin de l’École d'Agriculture algérienne : Le Cerf, 1908, p. 15 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1062, n° 6248. Populus pyramidalis. Eriophyes populi (n° 22), Fig. 12 (a). — Aspect extérieur d’une galle (d’ap. nat.; gr. 1). Fig. 13 (b). — Vue d’une autre cécidie (d’ap. nat.; gr. 1). Fig. 14 (c). — Section en long de la galle précédente (d’ap. nat.; gr. 1). Populus Bolleana Lauche (P. alba var. pyramidalis Hort.). Variété souvent plantée dans les jardins et les parcs, originaire du Tur- kestan. 21. Sciapteron tabaniformis Rott. var. rhingiæwformis Hübner. — Renflements caulinaires allongés, un peu coniques, de 50 à 60 mil. de longueur sur 20 mill. de diamètre transversal. L’extrémité de la 16 C. HouaRp. cavité, qui se trouve dans la partie la plus jeune du rameau, est un peu effilée et rétrécie (fig. 16). Algérie, Maison-Carrée, jardin de l’École d'Agriculture algérienne, le 28 avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 176 bis. Populus pyramidalis Rozier. Lieux frais, bords des oued et des ruisseaux : Afrique septentrionale, — Europe, Asie tempérée. 22. Eriophyes populi Nal. — Tumeurs mamelonnées sur les ra- meaux (fig. 12-14). — Semble commun en Europe : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 129, n° 544. Algérie, environs d’EI-Kantara, entre Batna et Biskra, où la galle est très commune : P. Marchal, 1897, p. 23, 2°; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 484. Populus Simoni Carrière. Arbre originaire de Chine, planté quelquefois dans le Nord de l'Afrique. 23. Sciapteron tabaniformis Rott. var. rhingiwformis Hübner. — Renflement caulinaire semblable à celui signalé sur le Peuplier blanc; cavité larvaire constituée par un canal de 4 à 5 mill. de diamètre, affectant la tige sur une longueur de 4110 mill. (fig. 15). Algérie, Maison-Carrée, jardin de l’École d'Agriculture algérienne et Station botanique : Le Cerf, in Houard, 1909, t. 2, p. 1062, n° 6218 : Holl, 1909, p. 4-5. Populus virginiana Desf. (P. canadensis Michx.). Arbre originaire de l'Amérique du Nord, introduit en Afrique boréale. 24. Sciapteron tabaniformis Rott. var. rhingiæformis Hübner. — Renflement de la tige pouvant atteindre 40 mill. de diamètre trans- versal (fig. 19-20). Algérie, Maison-Carrée, jardin de l'École d'Agriculture algérienne et Station botanique : Le Cerf, 1908, p. 13-22, 1 fig. texte et pl. I; Houard, 1909, t. 2, p. 1062, n° 6218 ; Holl, 1909, p. 4-5. — Algérie, Maison- Carrée, jardin de l’École d'Agriculture algérienne, le 28 avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 176. ne Populus Simoni, Bolleana, alba et virginiana. Sciapteron tabaniformis var. rhingiæformis (n° 20, 21, 23, 24). Fig. 15 (a). — Section en long de la galle de Populus Simoni (d'ap. nat,.; gr. 0,5). Fig. 16 (b). — Galle de Populus Bolleana sectionnée (d'ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 17 (c). — Tige de Populus alba, avec nodosité irrégulière au centre de laquelle s'ouvre la cavité larvaire (d'ap. nat.; gr. 0,5). Fig, 18 (d). — Section longitudinale de la cécidie du Peuplier blanc (d’ap. nat. ; gr. 0,5). Fig. 19 (e). — Section en long d’une galle de Populus virginiana (d'ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 20 (f). — Rameau du même peuplier avec canal larvaire (d’ap. nat.; gr. 0,5). Ann. Soc. ent. Fr,, LxXx1 [1912]. 2 " LÉ on Pré. : 18 C. HouaRop. Populus nigra L. Lieux frais, bords des oued et des ruisseaux : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional, Syrie. 25. Pemphigus spirothecæ Pass. — Galle très jeune, en excellent état au 22 avril, à spires colorées en rouge vif. Pucerons grisätres, à l'intérieur de la cavité déterminée par l’enroulement du pétiole. — Cécidie signalée dans toute l’Europe et en Asie Mineure : ci. Houard, 1908, t. 1, p. 127, n° 535. Tunisie, Aïn-Draham, au pied du Djebel-Bir, à 900 m. environ d’alti- tude, le 22 avril 4940 : Houard, 4191414, p. 171, n° 78; Collection cécidol. C. Houard, n° 408. 26. Pemphigqus piriformis Licht. — Renflement piritorme verdàtre du pétiole d'une feuille.— Galle signalée en Europe et en Asie Mi- neure : Cf. Houard, 1908, t. 1, p. 126, n° 531. Tunisie, Aïn-Draham, sur l'arbre qui portait la cécidie précédente, le 22 avril 1910 ; échantillon unique : Houard, 1911, p. 174, n° 79; Collection cécidol. C. Houard, n° 108 bis. 27. Pemphigus bursarius L. — Cécidie répandue dans toute l'Eu- rope : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 195, n° 5923, fig. 135. Algérie, Ain-Sefra, 5 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 470. 28. Pemphigus vesicarius Pass. — Galle signalée dans le sud de l'Europe et en Asie Mineure : cî. Houard, 1908, t. 4, p. 125, n° 524, lig. 136. Algérie, Aïn-Sefra, 5 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 470. Salix alba L. Afrique du Nord, — Europe et Asie tempérée. 29. [Eriophyes triradiatus Nal.]. — Déformation de linflorescence connue sous le nom de « Wirrzopf » et répandue dans toute l’Europe : cf. Houard, 1908, €. 1, p. 152, n° 610. Algérie, route de Blidah aux gorges de la Chiffa : P. Marchal, 1897, p. 23, 1°; Houard, 1908, t. 1, p. 152, n° 610 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 490. — Rouïiba, 1911 : Surcouf (Salix). à # Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 19 Salix babylonica L. Planté dans tout le Nord de l'Afrique, — Europe, Asie. 30. [Eriophyes triradiatus Nal.]. — Déformation de l’inflorescence. Algérie, Khreider, 8 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 469. Salix pedicellata Desi. Lieux humides, bords des oued, des ruisseaux et des seguia dans les oasis : Maroc, Algérie, Tunisie, — Europe méridionale, Corse, Sardaigne, Italie mé- ridionale, Sicile, Malte, Liban. 31. Oligotrophus Peyerimhoffi Kieff. — A la face inférieure du limbe d’une feuille, renflements parfois assez nombreux, subsphériques, de 9 à 3 mill. de diamètre, munis d’appendices latéraux, longs de 4 mill., Salix pedicellata. Oligotrophus Peyerimhoffi n° (31). Fig. 21. — Onze cécidies situées à la face inférieure d’une feuille (d'ap. nat.; gr. 0,8). droits ou tordus, formant une sorte de rosette (fig. 21); loge Jarvaire spacieuse, avec orifice circulaire s’ouvrant au centre de la rosette. Insertion de la galle visible à la face supérieure de la feuille sous la forme d’une légère intumescence. Larve unique, jaune, tachée de rouge. < x _ NT doc in ON PERTE ER NE PE EN NE 4 ob oi el ED RER Zi € CAL, NT 20 C. HouaRp. Algérie, Kabylie, le long de l’oued Guergour, près du Camp-du- Maréchal, 3 novembre 1908 : P. de Peyerimhoff, 1909, p. 42-43. fig. 1-2; Kieffer, 1909?, p. 26-27 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 349 (échantillon unique ayant servi à exécuter les figures À et 2 indiquées plus haut ; don de M. P. de Peyerimhoff). De nouvelles localités de Kabylie m'ont été signalées par M. P. de Peyerimhoff, le 22 mars 1911 : Cèdres de Dra-Inguel (1.500 m. d’alti- tude), près de Boghni et non loin d’Ait-Ouàäbane. Salix [pedicellata Desi.|. 32. [Pontania pedunculi Hartig]. — A la face inférieure des feuilles, grosses galles arrondies, de 8-9 mill. de diamètre, velues, insérées sur le limbe par une large base ; petite boursouflure convexe, circulaire, à la face opposée. Cavité larvaire unique, ample, lisse, limitée par une paroi de moyenne épaisseur. Maroc, 1904 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 492. FAGACÉES. On a déjà signalé un assez grand nombre de cécidies sur les Chênes du Nord de l'Afrique, en particulier sur Quercus Ilex, Q. Suber, Q. coccifera, Q. lusitanica et surtout sur la variété Mérbecki de cette dernière espèce. Presque toutes ces galles ont été recueilliés en Algérie ou en Tunisie par Paul Marchal, en 1896, ou par G. Seurat en 1899. J'ai eu l’occasion, lors de mon récent voyage à Aïn-Draham et au Djebel-Edougbh, de les retrouver presque toutes, ainsi que plusieurs autres dont je donne plus loin la description. Les galles des Chênes du Maroc sont encore en nombre restreint : huit ont été recueillies par Trotter au cap Spartel et décrites en 1904. A. Müller, dès 1873, a signalé une cécidie de Neuroterus de prove- nance marocaine. Enfin Kieffer a donné la description d’un Cynipide nouveau, Poncyia ferruginea, capturé à Tanger par E. Poncy, mais dont la galle est restée inconnue (Kieffer, 1903°, p. 86-87; Dalla Torre et Kielfer, 1910, p. 608, n° 1). Il existe, en outre, dans la Collection cécidologique du Laboratoire d'Entomologie du Muséum de Paris, plusieurs cécidies recueillies au Maroc par G. Buchet, de 1901 à 1905 ; elles seront décrites à propos du Quercus humilis et du Quercus lusitanica. nb De, ui Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 21 Quercus Ilex L. Pente des montagnes, forêts, bois et broussailles des terrains calcaires : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. 33. Plagiotrochus quercus-ilicis Fabr. variété Kiefferi Marchal. — Feuilles transformées en petites baies vertes, carminées par endroits, groupées en bouquets à l'extrémité des rameaux ; les dents du limbe ne se voient que de place en place à la périphérie de la galle. Éclo- sions en mai. Algérie, Fort-National, dans les buissons qui bordent la route mon- tant à la ville en venant d’Azazga, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 19-20 ; Kieffer, 1897, p. 90, n° 84 ; 1901, p. 607; Darboux et Houard, 1901, p. 302, n° 2438 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 55, n° 4 ; 1910, p. 390, n° 5 d ; Houard, 1908, t. 1, p. 287, n° 1553 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 444. Quercus Ilex. Eriophyes ilicis (n° 34). Fig. 22 (a). — Limbe déformé en cuiller (d’ap. nat.; gr. 1). Fig. 23 (b). — Autre cécidie semblable (d’ap. nat.; gr. 1). 34. Eriophyes ilicis Can. — Érinéum formant des taches couleur de rouille, à la face inférieure du limbe, rarement sur l’autre face. — Répandu dans tout le Bassin de la Méditerranée : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 285, n° 1544, fig. 479-481. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 10 avril 1900 : Houard, 1901, p. 706, n° 52. — Forêt de Teniet-el-Haad, 13 avril 1911 : H. Chermezon, in Collection cécidol. C. Houard, n° 77. Les feuilles à bords non dentés, provenant de Teniet-el-Haad et parasitées par l'Ériophyide, sont incur- vées en cuiller sur la face inférieure (fig. 22-23) par suite de la pré- sence de nombreuses galles qui font fortement saillie sur l’autre face; poils marron, de teinte claire. 35. Dryomyia Lichtensteini F. Low. — Cécidie en forme de bourse, saillante à la face inférieure du limbe. — Galle répandue dans tout le Bassin méditerranéen : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 288, n° 1560, fig. 487- 490. 29 C. HouaRD. Algérie, £aint-Denis-du-Sig, 10 avril 1900 : Houard, 1901", p. 706, n° b1. 36. Andricus Buyssoni Kieff. — Cécidie située en grand nombre sur les feuilles dont le limbe est totalement altéré (fig. 24 et 26), très rarement isolée (fig. 25). Chaque galle fait fortement saillie à la face Quercus Ilex. Andricus Buyssoni (n° 36). Fig. 24 (a). — Jeune rameau avec feuilles parasitées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 25 (b). —— Feuille isolée portant une seule galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 26 (c). - Feuilles d'un petit rameau entièrement déformées par des c:- cidies (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 27 (d). — Galles âgées à ouverture béante (d'ap. nat.; gr. 0,8). inférieure, où elle se présente sous la forme d’un bombement hémi- sphérique de 2 mill. environ de diamètre ; la surface de ce bombement est lisse et brillante ou bien couverte de poils. Sur l’autre face, la galle consiste en un soulèvement conique terminé le plus souvent par un large trou d’éclosion (fig. 27). Cynipide en mai. Tunisie : Kieffer, 1901, pl. XXV, 11 (légende indiquant Quercus Suber comme substratum); 1901», p. 438 ; 1902, p. 3-4 ; 1905, p. 556- 557; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 62, n° 18 (Tunisie et Espagne); 1910, p. 509, n° 45, fig. 282-283 ; Houard, 1908, t. 1, p. 289, n° 1564; A9A, p. 162, n° 15. — Aïn-Draham, 1899 : Seurat, in Collection céci- dol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 411; les dessins donnés ici (fig. 24- 27) de la galle de l’Andricus Buyssoni sont exécutés d’après les échan- tillons de cette collection ; Collection cécidol. C. Houard, n° 81 (don de R. du Buysson). Remarque. —- En mai 1899, Seurat a recueilli en Tunisie, à Ain- Draham, au col des Vents, une galle sur Quercus Suber qu’il a rap- portée en 1900 (p. 6, 1°) à l’action de l’Andricus Adleri et dont il à d'Bctnt à df ct ft ER 7 OO EL EI RC LS ON TT DOVE PTT Ne I PE SO ET UT CS OC EE Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 23 donné sensiblement la description suivante : Cécidie foliaire ayant la forme d’une petite poire dont le grand axe est perpendiculaire au plan du limbe; elle mesure 2,5-3 mill. de grand axe et 2 mill. de petit axe. L’adulte sort vers le 15 mai par un trou circulaire de 0,5 mill. de diamètre situé au pôle aigu de la galle ; il pique de préférence les feuilles jeunes. Les échantillons qui correspondent à cette description n’ont pas été retrouvés parmi les matériaux conservés au Laboratoire d’Entomo- logie du Muséum de Paris, alors que toutes les autres cécidies signa- lées par Seurat sur le Chëne-liège de Tunisie y existent encore. Je suis porté à croire que ces échantillons ne sont autres que ceux qui ont été catalogués dans la Collection du Laboratoire d'Entomologie sous le n° 411 : la galle de l’Andricus Adleri n'aurait donc pas encore été signalée en Tunisie sur le Quercus Suber et serait à supprimer des Catalogues (Houard, 1914, p. 163, n° 22). Quercus Ilex L. var. Ballota DC. (Q. Ballota Desf.). Arbre du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, — Péninsule Ibérique. 37. Cynipide. — Renflement caulinaire ovoïdal (40 mill. sur 7 mill.), brun, ligneux, eflilé à l'extrémité supérieure où se voient les traces d'insertion de quelques feuilles ; plusieurs cavités larvaires. Algérie, Ain-Sefra, près du Djebel-Mekter, 6 avril 1910 : Schneider- Orelli, 1912, p. 470. — D’après l’auteur, cette cécidie rappellerait par sa forme celle que l’Andricus singulus Mayr engendre sur le Quercus Cerris L. Nous pensons qu'il s’agit plutôt d’une galle un peu aberrante de Plagiotrochus Kiefferianus Tavares. 38. [Eriophyes ilicis Can.]. — Plages de poils roses à la face infe- rieure du limbe, qui n’est pas déformé. — Cécidie connue de la région méditerranéenne : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 290, n° 1570. Algérie, environs d'Alger, 19 mars 1910 : Schneider-Orelli, 1942, p. 470. 39. Ériophyide. — Érinéum situé dans une forte dépression de la face inférieure du limbe ; rayons des poils étoilés longs et réguliers. Algérie, environs d'Alger, 49 mars 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 470. C. HouaRp. LT Æ Quercus Suber L. Bois et forêls, principalement en Kroumirie : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen dans la partie septentrionale de la Péninsule Ibérique jusqu'à la Sicile. On a rencontré et signalé jusqu’à présent sur le Chêne-liège du Nord de l'Afrique sept galles engendrées par des Cynipides (Andricus gros- sulariæ, A. Adleri, A. Peyerimhoffi, Neuroterus glandiformis, N. sal- tans, Synophrus Olivieri et S. politus) ; une seule pour le Maroc, d'après Trotter, quatre en Tunisie d’après P. Marchal et Seurat, plusieurs en Algérie. J'ai eu l’occasion de retrouver la plupart de ces cécidies à Aïin-Draham en compagnie de quelques autres non encore signalées en Afrique. Au sujet de la cécidie de l’Andricus Adleri, Voir ce que nous avons dit plus haut dans la Remarque du n° 36. 40. Neuroterus glandiformis Giraud. — Cupule du gland hypertro- phiée et couverte d’écailles vertes ou rouges, allongées. — Cécidie connue en Portugal : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 292, n° 1586. Tunisie, Ain-Draham, mai 1899 : Seurat, 1900, p. 7, 3°; Houard, 1908, t. 1, p. 292, n° 1586 ; 1911, p. 162, n° 19 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 394. 41. Andricus Peyerimhoffi Kieff. — Cécidies groupées sur l’axe d’un chaton mâle, qui n’est ni renflé, ni raccourci (fig. 28). Chaque galle Quercus Suber. Andricus Peyerimhoffi (no 41). . 28 (a). — Chatons portant plusieurs galles (d'ap. Kieffer ; gr. 0,8). . 29 (b). — Section longitudinale d’une cécidie (d'ap. Kieffer; gr. 1). présente à la base les restes des pièces florales desséchées; sa forme est celle d’un cylindre, de 10 mill. de hauteur et 3 à 4 mill. d'épaisseur, dont la région supérieure, longue de 1 à 2 mill., est obtuse ou bien comtmrmtitet int tetes induit te: (is man males. Male à à + cd dis to cales Man te tanthe. né 7 0 “oi né Sn al “in Dre dans de à de don Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 25 comprimée transversalement. Surface glabre, jaunâtre, rouge par places, plus ou moins ridée à la maturité. Cavité larvaire interne ellip- soïdale, de 2 mill. sur 1,5 mill., à paroi mince d’un blanc pur entourée d’une couche de 4 mill. environ de tissus filamenteux ; cette cavité est surmontée par une chambre allongée qui s'étend jusqu’à l'extrémité supérieure de la galle et qui présente un trou d’éclosion circulaire situé le plus souvent sur le côté (fig. 29). Éclosion fin avril. Algérie, Tizi-Ouzou : P. de Peyerimhoff, in Kieffer, 1909, p. 390-394, fig. 1-2. — Localité exacte :-Forêt de Mizrana, près de Tigzirt, arron- dissement administratif et chefferie des Eaux et Forêts de Tizi-Ouzou (Renseignement de M. P. de Peyerimhoff). 42. Andricus grossulariæ Giraud. — Cécidies piriformes des chatons mâles, de 6 à 8 mill. de long sur 3-5 mill. de diamètre, de teinte rouge, bien connues dans la région septentrionale de la Méditerranée : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 292, n° 1587. Algérie, Kabylie, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 17. n° 2; Dalla Torre et Kiefer, 1902, p. 63, n° 68 ; 1910, p. 522, n° 65 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 449, Tunisie, Ain-Draham, mai 1899, galles très abondantes : Seurat, 1900, Quercus Suber. Synophrus Olivieri (n° 43). Fig. 30 (a). — Vue extérieure d’une galle (d'ap. Kieffer; gr. 0,8). Fig. 31 (b). — Cécidie sectionnée (d’ap. Kieffer; gr. 0,8). p. 6, 2°; Houard, 1911, p. 162, n° 20 ; Collection cécidol. Labor. Ent. . Muséum Paris, n° 415. 43. Synophrus Olivieri Kielf. — Cécidie irrégulièrement arrondie, ligneuse, très dure, de 15 à 30 mill. de diamètre et de la couleur de 26 C. Houarp. l'écorce du rameau (fig. 30); surface glabre, couverte de petites aspé- rités ; cavités larvaires isolées, de 2,5 mill. de diamètre (fig. 31). Éclo- sion en mars de la seconde année. Algérie, environs de Philippeville : Olivier, in Kieffer, 1899, p. 375- 3717, pl. XXV, 3 ; 1901, p. 433 ; Darboux et Houard, 1901, p. 350, n° 2702 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 68, n° 2 : 1910, p. 604, n° 2, fig. 334; Houard, 1908, t. 1, p. 294-295, n° 1601, fig. 496-497. La Collection cécidologique du Laboratoire d’'Entomologie du Muséum de Paris (n° 416) renferme un gros échantillon mamelonné dont la sur- face irrégulière et terreuse présente quelques trous d’éclosion. Deux autres exemplaires sectionnés en long montrent des cavités irrégulières limitées par des parois dures, ligneuses, d'épaisseur variable. L'éti- quette qui accompagne ces galles porte : Bord du lac Tonga, Quercus Suber (galle), La Calle, juin 1841, H. Lucus ; elle est intéressante puis- Quercus Suber. Synophrus Olivieri (n° 43). Fig. 32 (a). — Aspect extérieur de la galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 33 (b). — Section en long de la cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). qu’elle prouve que la galle du Synophrus Olivieri était connue d’Algérie depuis 1841. Je donne ici (fig. 32 et 33) deux dessins de la cécidie exécutés d’après nature. 44. Synophrus politus Hartig. — Cécidie ligneuse des rameaux, très dure (fig. 34 et 35), subsphérique, de 6 à 20 mill. environ de dia- mètre, uniloeulaire (fig. 36-37), à surface ridée ou granuleuse. Cavité larvaire entourée d’une paroi de 7 mill. d'épaisseur composée d’une couche ligneuse très dense de à mill. et d’une couche subéreuse péri- phérique de 2 mill. — Galle répandue dans tout le Bassin méditerra- néen occidental : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 295, n° 1602. Maroc, Cap Spartel : Trotter, 190%, p. 15. Algérie, forêt de Yakouren en Kabylie, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 16-17, ne 1 ; Kiefer, 1899, p. 378 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 68, n° 1; 1910, p. 603-604, n° 1; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 450. Tunisie, Ain-Draham, mai 1899 : Seurat, 1900, p. 7, 4; Darboux et Houard, 1901, p.350, n° 2703, fig. 505-506 ; Houard, 1908, p. 295, | PURE UE CPE, JT ssétantétih dat: sun dianh a ‘x the. A x CREME our autitis ibe de. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 27 n° 1602, fig, 498-499; 1911, p. 262, n° 21; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 418 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 197. Quercus Suber. : Synophrus politus (n° 44). # Fig. 34 (a). — Rameau présentant 3 cécidies dont deux très jeunes (d'ap. | pat.; gr. 0,5). Fig. 35 (b). — Aspect extérieur d'une galle adulte (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 36 (c). — Section longitudinale d'une galle (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 37 (d). — Autre cécidie coupée en long (d'ap. nat.; gr. 0,5). (échantillons offerts par Seurat en 1901). — Aïn-Draham, au Djebel Bir, vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 1910 : Houard, 1914, p. 175, n° 92 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 154. Quercus Suber. Neuroterus saltans (n° 45). Fig. 38. - Lambeau de limbe, avec une cécidie insérée sur La face inférieure de la nervure médiane (d’ap. nat.; gr. 4). 45. Neuroterus saltans Giraud. — Cécidie en forme de navette lisse, de 2,5 mill. de longueur, terminée à chaque extrémité par un mame- lon recourbé, de teinte jaunâtre (fig. 38) ; elle est insérée dans une 28 C. Houarp. fente de la nervure médiane, généralement sur la face supérieure de celle-ci. — Galle signalée en Italie et en Portugal : cf. Houard, 1908, EU n.2297, 00 1619; Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 47, n° 3; Kieffer, 1901, p. 671 ; Darboux et Houard, 19014, p. 351, n° 2715: Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 440. Tunisie, Ain-Draham, au Djebel-Bir, vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 1910 ; trouvé un seul échantillon placé à la face inférieure de la ner- vure médiane de la feuille : Houard, 1914, p. 173, n° 93 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 156. 46. Psyllide. — Léger soulèvement conique de la face supérieure du limbe, semblable à celui que Psylla ilicina Stefani détermine sur les feuilles du Quercus Ilex. Tunisie, Aïn-Draham, le 23 avril 1910 ; entre Tabarka et Babouch. le 24 avril 1910 : Houard, 1911, p. 173, n° 95; Collection cécidol. C. Houard, n° 155. 47. Ériophyide. — A la face supérieure du limbe de la feuille, bour- souflures nombreuses, plus ou moins fusionnées, hémisphériques, Quercus Suber. Ériophyide (n° 47). Fig. 39 (a). — Rameau porteur de feuilles déformées sur les bords et enroulées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 40 (b). — Section transver- sale d’un limbe parasité (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 41 (c).— Section d’une feuille à bords enroulés par en bas (d’ap. nat.; gr. 0,8). mesurant de 2 à 4 mill. de diamètre. Lorsqu'elles sont groupées sur le bord du limbe, elles entraînent le reploiement de celui-ci vers la face inférieure (fig. 41) et peuvent arriver à le contourner en spirale (fig. 39). Sur les feuilles larges et coriaces, qui restent sensiblement planes, les galles confluent souvent en une large boursouflure, assez “ E Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 29 irrégulièrement cireulaire, de 8 à 10 mill. de diamètre, largement ou- verte sur la face inférieure du limbe (fig. 40). Les poils qui tapissent la surface concave de la cécidie sont longs et cylindriques. — Galle connue jusqu’à présent en Italie et en Portugal : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 298, n° 1631, fig. 500-502. Tout récemment, Cotte l’a signalée dans le midi de la France (1910, p. 89, n° 4). Algérie, forêt de Bainem près d'Alger, 20 mars 1910 et forêt de Terni près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 471. — Dijebel-Edough, à 1010 m. d'altitude, le 25 avril 1910. Tunisie, Ain-Draham, au Dijebel-Bir, vers 900 m., le 22 avril 1940 : Houard, 1911, p. 173, n° 94 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 157. 48. [Ériophyide]. — Érinéum situé à la face inférieure de la feuille etn’en déformant pas le limbe. — On connaît une semblable galle dans le sud de l’Europe et la péninsule des Balkans : ef. Houard, 1908, t. À, p. 298, n° 1627. Algérie, forêt de Terni près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneïder- Orelli, 1912, p. 470-471. [Quercus humulis Lamk.]. Arbre de la région méditerranéenne occidentale. 49. [Ériophyide]. — Sur la tige, à l'insertion des rameaux latéraux, amas subsphériques de petits appendices foliacés pouvant atteindre 20 mill. de diamètre. Maroc, Bou-Meriem, 14 juillet 1902 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 493. Quercus lusitanica Lamk. Arbre des bois et forêts du Maroc (Tanger), — Portugal, Espagne, Orient. On ne connaît que trois cécidies sur ce Chêne; elles ont été signalées par Trotter au cap Spartel. 50. Cynips Kollari Hartig. — Cécidie décrite du Portugal et de l'Asie Mineure : cf. Houard, 1908, t.1, p. 305, n° 1674. Maroc, cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15. 51. Andricus Panteli Kieff. — Galle recueillie en Portugal, Espagne et Asie Mineure : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 307-308, n° 1686. Maroc, cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15. 30 C. Houarp. 52. Neuroterus tricolor Hartig, gén. ag. (Neuroterus fumipennis Hartig). — Galle du Portugal et de PAsie Mineure : ci. Houard, 1908, t. 1, p. 312, n° 1720. Maroc, cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15. [Quercus lusitanica Lamk.]. La collection cécidologique du Laboratoire d'Entomologie du Mu- séum de Paris renferme plusieurs galles bien conservées, insérées sur les bourgeons, les tiges ou les feuilles d’un Chêne qui semble être le Quercus lusitanica ou tout au moins une espèce fort voisine, peut-être nouvelle. Ces cécidies furent recueillies par G. Buchet, de 1901 à 1904, aux environs de Tanger et du cap Spartel. d3. Cynips quercus-tozæ Bosc. — Grosse cécidie de 30 mill. environ de diamètre. — Galle connue de la Péninsule Ibérique sur Quercus lusitanica : Cl, Houard, 1908, t. 1, p.307, n° 1681. Maroc, 1901 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 496. 54. [Cynips Kollari Hartig]. — Galles sphériques, de 12 à 24 mill. de diamètre, à surface lisse ou munie de quelques tubercules plus ou moins saillants, disposés en une couronne irrégulière. Maroc, Andjera, Djebel-Stiriono, 13 octobre 1904 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 497. do. Cynips Kollari Hartig. — Cécidie subsphérique, de 13 mill. de diamètre, insérée sur un rameau ; surface garnie de quelques tuber- cules saillants, isolés, disposés sans ordre. — Voir plus haut, au n° 50. Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 499. 06. Andricus Krajnovici Tavares. — Sur l'écorce d’une tige, cécidies prismatiques serrées les unes contre les autres ayant l’aspect de dents insérées dans leurs alvéoles ; diamètre transversal de 5 mill.; hau- teur 12 mill. Chaque cécidie comporte deux cavités : l’inférieure ovoidale et lisse renfermant la larve du Cynipide ; la supérieure cy- lindrique et évasée. — Cette intéressante galle a été décrite en Portu- gal sur Quercus lusitanica : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 309, n° 1695, fig. 520-522. Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 502. Les Zoocécidie Nord de l'Afrique. 31 57. Asterolecanium variolosum Ratz. — Sur un rameau, bourrelet circulaire de l'écorce entourant un Coccide jaune verdâtre de 4,2 mill. de longueur. Maroc, Andjera, DjebelStiriono, 13 octobre 1904 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor, Ent. Muséum Paris, n° 504. 58. Tumeurs verruqueuses des rameaux, à surface irrégulièrement crevassée, atteignant jusqu’à 30 mill. de diamètre. Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 503. 99. Andricus quercus-radicis Fabr., gén. ag. — Cécidie volumineuse, subsphérique, de 50 mill. de diamètre. — Cette galle a été signalée en Portugal sur le Quercus lusitanica : cf. Houard, 1908, t, 1, p. 308, n° 1692. Maroc, Agla, 1903, en août : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor, Ent. Muséum Paris, n° 500. 60. Diplolepis sp. — A la face inférieure du limbe, cécidie ayant la forme d'un gros bouton aplati, de 10 à 18 mill. de diamètre sur 8 à 12 mill. de hauteur, inséré par un très court pédicule sur une nervure secondaire; surface externe régulièrement convexe et lisse; base en contact avec le limbe sensiblement plane. Tissu charnu, juteux, enveloppant une cavité larvaire basilaire, ellipsoïdale, mesurant 3 mill. sur 2 mill. On ne rencontre jamais plus de quatre de ces grosses et belles galles sur les feuilles grandes et minces du Chêne. Aucune cécidie de cette forme n’a encore été décrite. Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 : G. Buchet, in Collection 7 cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 494. 61. Diplolepis [divisa Hartig, gén. ag.]. — Cécidie subsphérique, un peu aplatice, de 7 mill. de diamètre au maximum, insérée en un point de la face inférieure de la feuille par un court pédicelle; cavité larvaire centrale entourée par un tissu charpu ; surface garnie de quelques taches blanches. — De semblables cécidies, en sphéroïde aplati, n’ont encore été signalées, sur le Quercus lusitanica, que dans l’arboretum de Kew : cî. Houard, 1908, t. 1, p. 312, n° 1723. Des galles entière- ment sphériques et assez voisines de celle-ci sont connues en Espagne, en Portugal et en Asie Mineure, sur Quercus lusitanica. On les attribue au Dryophanta pubescentis Mayr et au Trigonaspis synaspis Hartig : Cf. Houard, 1908, t. 1, p. 312, nes 1722 et 1724. 3 C. Houarp. Maroc, Andijera, Djiebel-Stiriono, 13 octobre 1904 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 498. 62. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticu- laris Oliv.|. — Sur les deux faces du limbe, cécidies lenticulaires atteignant jusqu'à 4 mill. de diamètre. Surface externe couverte de poils marron isolés, volumineux, et munie en son centre d’un gros mamelon obtus. — Galle connue d'Espagne et de Portugal sur Quercus lusitanica : ci. Houard, 1908, t. 1, p. 311, n° 1714. Maroc, Andjera, Djebel-Stiriono, 13 octobre 1904 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 495. 63. Ériophyide. — Boursouflures, assez étendues parfois, faisant saillie à la face supérieure du limbe et disposées en séries parallèles aux nervures ; des poils marron tapissent, sur l’autre face, les conca- vités correspondantes. —- Un érinéum également hypophylle, mais situé dans une légère dépression du limbe, a été signalé en Asie Mi- neure sur le Quercus lusitanica : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 311, no 1710. Maroc, près du cap Spartel, Agla, 1903 : G. Buchet, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 501. Quercus lusitanica Lamk. var. Mirbecki Gürke (Quercus Mirbecki Durieu). Grand arbre des bois et des forêts de la Kabylie et de la Kroumirie dont il constitue l'une des principales essences : Maroc, Algérie, Tunisie, — Por- tugal. Le Quercus Mirbecki présente, dans le Nord de l’Afrique, de nom- breuses galles qui ont été recueillies ou signalées par P. Marchal, Seurat, Kieffer et T. de Stefani. J'ai retrouvé la plupart d’entre elles tant en Tunisie, à Aïn-Draham, qu’en Algérie, au Djebel-Edough, en même temps que plusieurs autres non encore indiquées dans ces régions et que je décrirai avec détails. En dehors des indications bibliographiques concernant le Chêne Zéen que nous rapportons plus loin, notons que Dalla Torre et Kieffer indiquent la galle de l’Andricus testaceipes Hartig, gén. sex., pour l’Afrique du Nord (1902, p. 65, n° 131 «a; 1910, p. 472-473, n°3 à), ainsi que celle de la génération agame, Andricus Sieboldi Hartig (1902, p. 6, n° 4131 b). Remarquons enfin que les mêmes auteurs, dans leur mémoire Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 33 de 1902, déduisent la présence dans le Nord de l'Afrique des formes agames de Biorrhiza pallida Oliv. (Cynips aptera Bosc, p. 56, n° 1 b) et de Neuroterus albipes Schenck {Neuroterus læviusculus Schenck, p.51, n° 3 b) de ce fait que les formes sexuées y ont été constatées sur le Quercus Mirbecki. 64. Cynips Panteli Tavares. — Galle bien caractéristique, déve- loppée aux dépens de la cupule du gland et munie à la base de deux couronnes de prolongements (fig. 42). Coque larvaire seléreuse, ovoi- dale, située au fond d’une grande cavité conique qui s'ouvre, à la partie supérieure de la cécidie, au centre d’une couronne de petits appendices irréguliers (fig. 44). Quercus lusitanica Ge 3 var. Mirbecki. | et Cynips Panteli (n° 64). À Fig. 42 (a). — Vueextérieure d'une cécidie; {, 2, 3, les 3 couronnes d'appendices. Fig. 43 (b). — Autre galle. Fig. 44 (c). — Section en long d'une cécidie. Fig. 45 (d). — Cécidie vue par la face ME (D'ap. nat.; gr. 0,8). J'ai recueilli un grand nombre d'exemplaires secs et éclos de cette cécidie sous les Chênes Zéens de la Tunisie et de l'Algérie, en avril, ainsi que plusieurs autres encore fixés aux branches au voisinage des feuilles nouvelles. On ne la connaissait jusqu’à présent que sur les Quercus Robur, toza et lusitanica : cf. Houard, 1908, t. 1, n°5 1179, 1446 et 1652, fig. 461-462 et 505-506. J’en donne ici plusieurs dessins (fig. 42 à 45) exécutés d’après mes matériaux de collection. Algérie, Djebel-Edough, octobre 1908 : P. Lesne, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 505. — Djebel-Edougb, le 25 avril 1910. Tunisie, Aïn-Draham, 23 avril 4910 : Houard, 1911, p. 174, n° 80 Collection cécidol. C. Houard, n° 146. 65. [Andricus Panteli Kieff. var. fructuum Trotter]. — Cécidie fixée sur la cupule d’un gland et munie de nombreux prolongements Ann. Soc. ent. Fr., LXxx1 [1912], 3 34 C. HouaRrD. serrés les uns contre les autres, longs de 4 à 5 mill., à extrémité gluante. Par sa configuration, cette galle rappelle assez celle qui à été décrite par Trotter, sur le Chêne pédonculé, comme variété de l'Andricus Panteli : cf. Trotter, 1899, p. 294-296, pl. XVIII, 5 ; Houard, 1908, t. 1, p. 243, n°, 1174: Tunisie, Ain-Draham, vers 800 m., le 23 avril 1910 : Houard, 4911, p. 471, n° 81 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 147. 66. [Cynipide]. — Extrémité des chatons légèrement raccourcie et renflée (fig. 46), portant une petite galle marron jaunätre, ovoidale n Se Quercus lusitanica var. Mirbecki. A É nie o À ho: Cynipide (n° 66). ne Fig. 46. — Chaton mâle terminé par une cécidie ê (d’ap. nat.; gr. 0,8). (3 mill. de long environ sur 4,5-2 mill. de diamètre transversal), lon- guement velue. Algérie, Djebel-Edough, à 1010 m. d'altitude, le 25 avril 1940 (échantillons peu abondants) : Collection cécidol. GC. Houard, n° 452. 67. |Érviophyide]. — Chatons très fortement raccourcis et renflés, surtout vers leur extrémité, et couverts dans la région hypertrophiée de longs poils raides et argentés. La déformation est peut-être due à l’action d’Acariens. Tunisie, Ain-Draham, vers 800 m., le 23 avril 4910 : Houard, 1941, p. 172, n° 82 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 153. 68. Andricus inflator Hartig, gén. sex. — La galle recueillie à l’état frais est ovoidale (45-20 mill. de longueur sur 6-8 mill. de diamètre transversal); elle se forme aux dépens d’un jeune rameau el s’insère dans un bourgeon par un pédicelle assez long (fig. 47); sa surface est verte, abondamment velue et garnie de quelques écailles jaunâtres ; elle est couronnée par une touffe de feuilles jeunes dont la face infé- rieure porte d’abondants poils assez courts. La section en long de la cécidie montre une cavité interne arrondie (fig. 48), que surmonte un étroit canal cylindrique axial s’ouvrant, dans la région supérieure, entre les pétioles un peu élargis des feuilles du bouquet terminal. Les échantillons sees de la cécidie de l’Andricus inflator sont abon- Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 39 dants sur les rameaux âgés du Quercus Mirbecki et faciles à recueillir en avril, époque à laquelle les feuilles nouvelles n’ont pas encore atteint leur taille normale. Ils conservent sensiblement la longueur Quercus lusitanica var. Mirbecki Andricus inflalor (n° 68). Fig. 47 (a). — Aspect extérieur d'une cécidie jeune (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 48 (b). — Section longitudinale d’une galle jeune (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 49 (c). — Cécidie âgée, sectionnée en long (d’ap. nat.; gr. 0,8). des galles fraiches, mais leur diamètre transversal s’est accru pendant leur développement jusqu’à atteindre 12 à 45 mill. (fig. 49). Leur sur- face est grisâtre et ponctuée, comme celle de l'écorce ; les traces d’in- sertion des feuilles et des rameaux tombés y sont bien visibles, Enfin, la large ouverture qu’ils possèdent au pôle supérieur (fig. 49) conduit dans une cavité axiale, presque cylindrique, s’ouvrant largement dans la chambre larvaire proprement dite dont la forme est ellipsoïdale. Tunisie, Ain-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1910 : Houard, 19114, p. 172, n° 83 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 1514. 69. Biorhiza pallida Oliv. var. Mirbecki Marchal, gén. sex. — Cécidie charnue, multiloculaire, de volume notablement moindre que celle des Chênes d'Europe ; elle est comprimée de haut en bas et sillonnée de plis longitudinaux; teinte versicolore, la couleur vert-de-gris y domi- nant avec des tons azurés ou grisätres juxtaposés à des taches carmi- nées et lilas. Imago au début de mai. Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 14-45, À et 0 STE +, PORTA T POS CROP RONT Ps 14 UT en NPD PO A ET AE 36 C. HouaARp. n° 1; Kieffer, 1897, p. 103, n° 193 ; 1901, p. 596-597 ; Darboux et Houard, 4901, p. 310, n° 2513; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 56, n° 4 a ; 4910, p. 4014, n° 1 b; Houard, 1908, t. 4, p. 314, n° 1737; Col- lection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 447. 70. Cynips quercus-tozæ Bose. — Grosse galle subsphérique pouvant Quercus lusitanica var. Mirbecki. Cynips quercus-lozæ (n° 70). Fig. 50 (a). — Rameau portant deux cécidies jeunes (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 51 (b). — Deux galles âgées fixées sur un rameau (d'ap. nat. ; gr. 0,8). atteindre 40 mill. de diamètre, munie d’une couronne de tubercules peu accentués (fig. 50 et 51); éclosion en mai. Algérie, forêt de Yakouren, en Kabylie, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 15, n° 2 ; Kieïfer, 1897, p. 103, n° 124 ; 4900, p. 551; Dalla Torre et Kieffer, 4902, p. 60, n° 36 ; 1910, p. 434-435, n° 98 ; Collection cécidol. æ— Ve Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 37 Station Ent. Paris, dans cadres d’enseignement, beaux échantillons présentant tous les caractères signalés plus haut ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 445. — Environs de Bougie, 1905 : J.-B. Cazaubon, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 409. — Forêt de Terni près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneïder-Orelli, 1912, p. 472: Quercus lusitanica var, Mirbecki. Cynips Kollari (n° 71). HG) ER RAT meau portant une galle éclose (d’ap. naf.; gr. 0,8). Fig. 53 (b). — Céci- die isolée, éclose (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 54 (c). — Sec- tion en long d’une galle âgée (d'ap. nat.; gr. 0,8). Tunisie, Ain-Draham, 25 mai 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 408 ; Darboux et Houard, 1904, p. 310, n° 2514, fig. 502 (dessin exécuté d’après les galles recueillies par Seu- rat; la taille de celles-ci ne dépasse pas 22 mill. de diamètre) ; Houard, 1908, t. 1, p. 314, n° 1738, fig. 526 ; 1911, p. 162, n° 16. 71. Cynips Kollari Hartig. — Grosse galle sphérique, très abondante, avec ses caractères habituels (fig. 52-54), Algérie : Battandier et Trabut, 1888, p. 820, « galles assez fréquentes sur les rameaux ».— Forêt de Yakouren, en Kabylie, avril 4896 : P. Mar- "1 NET À es Des, Lo à ay LES lgptte "ht, FA Éa 4 done a ie À tot PR ANT du 38 - C. Houarp. chal, 1897, p. 16, n° 5; Kieffer, 1897, p. 103, n° 125 ; 1900, p. 564; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 59, n° 21 ; 1910, p. 418-419, n° 3 a; Collection cécidol. Station Ent. Paris, dans des cadres d’enseignement, beaux échantillons. — Forêt de Terni près de Tlemcen, 12 avril 190 : Schneider-Orelli, 1912, p. 472. — Djebel-Edough, vers 1.010 m., le 25 avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 144. Tunisie, Ain-Draham, mai 1899 : Seurat 1900, p. 7, 2 (Cynips voisin du Cynips Kollari ; grosses galles rondes légèrement bosselées, unilo- culaires, souvent groupées par 2 ou par 3); Darboux et Houard, 1904; p. 311, n° 2515, fig. 503-504 (dessins exécutés d’après les cécidies de Seurat); Houard, 1908, t. 1, p. 314, n° 1739, fig. 527-528 ; 1911, p.162, n° 17; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 406 (diamètre des galles variant de 15 à 26 mill.). — Aïn-Draham, au Dijebel-Bir, vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 1910 : Houard, 1914, p. 172, n° 84 ; Col- lection cécidol. C. Houard, n° 144. 72. [Andricus solitarius Fonsc.]. — Cécidie ovoidale, terminée en pointe, haute de 10 mill., semblable aux formes sessiles d’Andricus s0- litarius. Algérie : Kieffer, 1897, p. 104, n° 127 ; 1900, p. 490 ; Darboux et Houard, 1901, p. 311, n° 2516; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 65, n° 134 ; 1910, p. 498-499, n° 27 ; Houard, 1908, t. 1, p. 314, n° 4740. 73. Cynipide. — Petite galle en forme de bouton, d’un diamètre de 3 mill. Algérie : Kieffer, 1897, p. 104, n° 198 ; Darboux et Houard, 1904, p. 911, n° 2517; Houard, 1908, t. 1, p. 314, n° 1741 ; [Dalla Torre et Kiefer, 1910, p. 353, n° 7 (Diplolepis disticha Hartig, gén. ag.)]. 74. Cynips coriaria Haïmh. — Cécidie ligneuse munie de nombreux prolongements contournés. Algérie, Djebel-Edough, à 1.010 m. d'altitude, le 25 avril 4.910 : Col- lection cécidol. C. Houard, n° 145. Tunisie, Ain-Draham, mai 1899 : Seurat, 1900, p. 7, 1°; Houard, 1998, t. 1, p. 315, n° 1742 ; 1911, p. 162, n° 18; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 407 (échantillon composé de deux galles soudées). — Aïn-Draham, au Djebel-Bir, vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 1910 (galles sèches ou encore fixées aux rameaux, de forme très Variable, à prolongements fins ou gros) : Houard, 1914, p. 172, n° 85; Collection cécidol. C. Houard, n° 145. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 39 75. Cynips polycera Giraud var. Marchali Kieff. — Galle rappelant celle du Cynips polycera, mais munie de prolongements aplatis en forme de cornes, variables en nombre (2 à 4) et en longueur (7-10 mill.), isolés ou plus ou moins fusionnés (fig. 55). Ces prolongements sont insérés par une large base sur la masse centrale de la galle, striés en long, et leur extrémité est en général recourbée vers le haut. Coque sphérique interne à parois distinctes (fig. 56). Cynipide automne I, printemps Il. Quercus lusitanica var. Mirbecki. Cynips polycera var. Marchali (n° 75). Fig. 55 (a). — Aspect d’une cécidie (d'ap. Kieffer; gr. 1). Fig. 56 (b). — Section en long de la galle (d'ap. Kieffer; gr. 1). Algérie, forêt de Yakouren en Kabylie, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 15-16, n° 3; Kieffer, 1897, p. 103, n° 126 ; 1900, p. 525-526, pl. XXIV, 8 (Kroumirie et Kabylie); Darboux et Houard, 1904, p. 314, n° 9518 ; Dalla Torre et Kiefer, 1902, p. 59, n° 28 ; 1910, p. 425-426, n° 45 b, fig. 150-151; Houard, 1908, t. 1, p. 315, n° 1743, fig. 529-530; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 446 ; Collection cé- cidol. Station Ent. Paris (plusieurs rameaux porteurs de galles dans un cadre d'enseignement ; les dessins donnés ici (fig. 57-62) ont été exécutés d’après ces échantillons); Collection cécidol. C. Houard, n° 61 (galles offertes par P. Marchal, en 1911). 76. [Cynips corruptrix Schl.]. — Cécidie analogue à celle du Cynips corruplrix; associée à la précédente dont elle n’est peut-être qu'un état parasité. Algérie, forêt de Yakouren, en Kabylie, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 416, n° 4 ; Kieffer, 1900, p. 558 ; Darboux et Houard, 1901, p. 311, SA 40 C. Houarp. n° 2519 ; Houard, 1908, t. 1, p. 315, n° 1744 ; Dalla Torre et Kieffer, 4940, p. 422, n° 9. 77. Andricus Panteli Kieff. — Cécidie gluante, munie d’appendices larges et striés, de 7 mill. environ de longueur, insérés sur le corps central de la galle qui mesure de 10 à 15 mill. de diamètre. Quercus lusitanica var. Mirbecki. Cynips polycera var. Marchali (n° 75). Fig. 57 (a). — Rameau portant un paquet de galles (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 58 (b). — Autre rameau chargé de cécidies (d’ap. naf.; gr. 0,8). Fig. 59 (c). — Trois galles à l'extrémité d'un rameau (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 60 (d). — Cécidie isolée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 61 (e). — Autre galle isolée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 62 (f). — Cécidie parasitée et déformée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Algérie, forêt de Baïnem, près d'Alger, automne 1909, sur de jeunes Chênes Zéens plantés, âgés de quinze ans environ : Renseignement inédit de M. P. de Peyerimhoff. — Forêt de Terni, près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 472. 78. [Andricus Panteli Kieff.|. — A l'extrémité d’un rameau, à la base des nouvelles pousses, cécidie subsphérique, de 20 mill. environ de diamètre, composée de nombreux prolongements cylindro-coniques, de tailles très variées, striés fortement en long, gluants et foncés à l'extrémité (fig. 63); quelques trous d’éclosion. 1 “4 4 3 tonte. sn ti dun À, Le" : à Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 41 Tunisie, Ain-Draham, mai 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° #10. 79. Andricus quercus-radicis Fabr., gén. ag. — Grosse galle située à la base du tronc ou sur une racine, bien connue sur les chênes d’Eu- rope. Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 16, n° 7; Kieffer, 1897, p. 102, n° 121 ; 1900, p. 506 ; Darboux et Houard, 1904, p. 314, n° 2520-2521 ; Dalla Torre et Kielfer, 1902, p. 64, n° 120 «& ; 1910, p. 476-477, n° 4 a ; Houard, 1908, t. 1, p. 315-316, n° 1745-1746. Quercus lusitanica var. Mirbecki. ? Andricus Panteli (n° 78). Fig. 63. — Aspect extérieur de la galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). 80. Andricus quercus-radicis Fabr. gén. sex. (Andricus trilineatus Hartig). — Renflement multiloculaire d’un jeune rameau. Algérie, forêt de Yakouren, avril 4896 : P. Marchal, 1897, p. 16, n°7; Kieffer, 4897, p. 102, n° 122 ; 1900, p. 440 ; Darboux et Houard, 1901, p. 311, n° 2522 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 65, n° 120 b ; 1910, p. 475-476, n° 4 a ; Houard, 1908, t. 1, p. 316, n° 1747. 81. Neuroterus albipes Schenck, gén. sex. — Galle verte, ellipsoi- dale, longue de 2 mill., située au bord du limbe des feuilles jeunes qu’elle déforme légèrement (fig. 64); visible surtout à la face inférieure. Éclosion fin mai. Alsérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 16, n°9; Kieffer, 1897, p. 10%, n° 129 ; 1901, p. 659 ; Darboux et Houard, 1904, p. 311, n° 2593 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 50, n° 3 a; 1940, p. 315, n° 2 a ; Houard, 4908, t. 4, p. 316, n° 1748 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 438. Tunisie, Aiïn-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1940 : Houard, 19114, p. 172, n° 86 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 148. 22 C. HovaRr, 82. Andricus curvator Hartig, gén. sex. — Galle hémisphérique sailiante sur les deux faces du limbe. Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896; P. Marchal, 1897, p. 16, Quercus lusitanica var. Mirbecki. Neurolerus albipes, gén. sex. (n° 81). Fig. 64. — Feuille entière déformée par une galle située sur le bord du limbe (d'ap. nat.; gr. 0,8). Voir page 41. n° 6; Kielfer, 1897, p. 10%, n° 131; 1900, p. 450 ; Darboux et Houard, | 1904, p. 314, n° 2524 ; Houard, 1908, €. 1, p. 316, n° 1749; Dalla Torre et Kieffer, 4910, p. 483-484, n° 9 a (substratum indiqué seul); | Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 447. | | | . Quercus lusitanica var. Mirbecki. | Neuroterus quercus-baccarum, gén. sex. (n° 83’. | | Fig. 65 (a). — Face supérieure du limbe montrant deux cécidies (d'ap. nat. ; ; gr. 0,8). Fig. 66 (b). — Les mêmes galles vues sur l’autre face (d'ap. nat.; gr. 0,8). | Fig. 67 (c). — Section d’une cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). 83. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. sex. — Galle en grain de raisin (fig. 65-67), de taille plus faible que les exemplaires d'Europe (4 mill, de diamètre environ) ; éclosion en mai. Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 16, Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 43 n° 8 ; Kieffer, 1897, p. 104, n° 130 ; 1901, p. 649; Darboux et Houard, 4904, p. 311, n° 2525; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 50, n° 5 a; 4940, p. 317-318, n° 3 a ; Houard, 1908, t. 1, p. 316, n° 1750 ; Collec- tion cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 439. — Dijiebel-Edough, à 4.010 m. d'altitude, le 25 avril 4910 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 442. : Tunisie, Aïn-Draham, mai 1899 : Seurat, in Collection cécidol. La- bor. Ent. Muséum Paris, n° 393. — Aïn-Draham, vers 800 m. d’alti- tude, le 23 avril 1900 : Houard, 49114, p.172, n° 87; Collection cécidol. C. Houard, n° 442. 84. Diplolepis divisa Hartig. — Galle sphérique, de 3 à 4 mill. de diamètre, insérée en un point seulement de la face inférieure du limbe ; surface garnie de légers tubercules. Algérie, forêt de Yakouren : P. Marchal, 1897, p. 16, n° 6 ; Kiefer, 1901, p. 639 ; Darboux et Houard, 1901, p. 311, n° 2526; Houard, 1908, t. 1, p. 316, n° 1751; Dalla Torre et Kieffer, 1910, p. 350, n° 3 (substratum indiqué seul). — Environs d'Alger et forêt de Terni, 12 avril 1910 : Schneider-Orelli. 1912, p. 471-472. — Djebel-Edough, à 1.010 m. d'altitude, le 25 avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, » n° 143. Tunisie, Aïn-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1940 : Houard, 1911, p. 172, n° 88 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 145. 85. Neuroterus quercus-baccarum L., gén. ag. (Diplolepis lenticu- laris Oliv.). — Cécidie lenticulaire. Algérie, Goléa : Stefani, 1907, p. 11; Houard, 1908, t. 4, p. 316, n° 1752. [Dalla Torre et Kiefer, 1902, p. 51, n° 5 b; 1910, p. 319 (Nord de l’Afrique; substratum non indiqué)|. Quercus lusitanica var. Mirbecki. Cynipide (n° 86). Fig. 68. — Limbe déformé et contourné portant une galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). 86. Cynipide. — Sur le bord du limbe, petite galle ovoidale, de 4 mill. de long sur 2 mill. de large, couverte entièrement de poils couleur café au lait, assez longs (fig. 68). Elle est située dans le plan 44 C. HouaRp. du limbe et insérée par une large base sur le bord de celui-ci. Dans l'unique échantillon que je possède de cette cécidie, le bord de la | feuille à été arrêté dans son développement et le contour du limbe s’est totalement modifié comme le montre le dessin ci-contre. Les 4 dimensions, la pilosité et le mode d'insertion de cette galle la font | différer de celle du Neuroterus albipes ; elle se présente absolument identique comme taille, teinte et pilosité à celle que nous avons décrite plus haut (n° 66) sur les chatons du Chêne Zéen recueillis au Djebel-Edough. Tunisie, Aïn-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1940 : Houard, 1911, p. 172, n° 89; Collection cécidol. C. Houard, n° 150, | Quercus lusitanica var. Mirbecki. Ériophyide (n° 87). Fig. 69 (a). — Face supérieure du limbe boursouflé (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 70 (b). — Face inférieure du même limbe (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 71 (c). — Section d’une galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 72-75 (d-g). — Poils spiralés contenus dans la concavité de Ja galle (d'ap. nat.; gr. 30). 87. Ériophyide. — Soulèvement très accentué et nettement délimité, situé à la face supérieure du limbe (fig. 69); forme subellipsoïdale Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 45 à s } | € Il (2 mill. sur 3 mill.). Sur l’autre face (fig. 70), la dépression est garnie de nombreux poils ferrugineux à tous les états de développement (fig. 71). Ces poils, au microscope (fig. 72-75), se montrent effilés et enroulés en tire-bouchon. — Une cécidie semblable, à bombement moins accentué, a été signalée sur Quercus lusitanica en Asie Mi- neure : Cf. Houard, 1908, t. 1, p. 311, n° 1710. Algérie, forêt de Terni, près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneider- Orelli, 1912, p. 471, fig. 2. Tunisie, Aïn-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1910; Houard, 1911, p. 172, n° 90 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 149. 88. Psyllide. — Saillie conique, de 1,5 mill. de diamètre à la base, située à la face supérieure du limbe ; sur l’autre face correspond une petite excavation où loge le parasite. Tunisie, Aïn-Draham, vers 800 m. d'altitude, le 23 avril 1910 : Houard, 1914, p. 173, n° 91 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 141. Quercus coccifera L. Chène des broussailles, lieux stériles, pentes des montagnes, bois et forêts : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. On connaît un grand nombre de cécidies sur ce Chêne dans le sud de l’Europe. Au Maroc et en Algérie on n’en a encore signalé que quelques-unes ; nous les rappellerons ici. Quercus coccifera. Plagiotrochus fusifex (n°889); Fig. 76 (a). — Aspect exté- rieur d'un groupe de céci- dies (d’ap. nat.; gr. 1). Fig. 77 (b). — Section longi- tudinale d’une galle (d'ap. nat.; gr. 1). 89. Plagiotrochus fusifex Mayr. — Renflement fusiforme multilocu- laire de l'axe d’un chaton (fig. 76-77), pouvant atteindre 15 mill. de long sur 6-7 mill. d'épaisseur ; surface rouge ou verte, faiblement A6 Ë C. Houaro. velue, portant de place en place, dans de petits enfoncements, les pièces desséchées des fleurs mâles. — Cécidie déjà connue en France, en Espagne et en Portugal: cf. Houard, 1908, t. 4, p. 351, n° 1967, fig. 609- 610. Algérie, forêt de Yakouren, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 17, n° 2, pl. I, 28; Kieffer, 1901, p. 604; Darboux et Houard, 1904, p. 295, n° 2359 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 55, n° 3 ; 1910, p. 391; Col- lection cécidol. Labor. Ent. Muséum, n° 442. — Saïint-Denis-du-Sig, 15 avril 1901 : A. Houard, in Houard, 1901 4, p. 705, n° 46 ; 1903, p. 229-233, fig. 139-145 ; 1908, t. 1, p. 351, n° 1967, fig. 609-610. — Environs d’Alger, 1902 : envoi de A. Maige. — Environs d'Alger, 1907 et 15 mai 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 397 et 398. — Environs d'Alger, ravin du Beau-Fraisier, 19 avril 41911 : H. Chermezon, in Collection cécidolog. C. Houard, n° 83. — Bouzaréa, fin avril 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C.-Houard, n° 471. 90. Cynipide. — Étamine déformée, mesurant 2,2 mill. de longueur, très fortement hypertrophiée à la base, effilée ou non au sommet et portant sur le côté une demi-anthère ; surface glabre, jaune verdâtre. Cavité centrale allongée, entièrement remplie par une larve blanche. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 15 avril 1901, envoi de A. Houard : Houard, 1901 4, p. 705-706, fig. 8-10 ; 1902, p. 89-90, fig. 1-2 ; 1908, t. A, p. 351, n° 1968, fig. 613-614; Collection cécidol. C. Houard, n° 201. 91. Contarinia cocciferæ Tavares. — Cécidie ayant la forme d’un gros bourgcon, de 10 mill. environ de diamètre, composé d’écailles Quercus coccifera. Te Contarinia cocciferæ (n° 91). ne DR Fig. 78. — Rameau portant deux cécidies D RES ef (d'ap. naf.; gr. 1). beaucoup plus grosses que les écailles normales (fig. 78). — Galle très répandue en Espagne, en Portugal et dans la péninsule des Balkans : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 352, n° 1974. 4 Maroc, au cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15 ; Houard, 1908, t. 4, p. 302, n° 1974. | Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 47 Algérie, environs d'Alger, 15 mai 1907 : Seurat, in Collection céci- dol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 424. 92. Plagiotrochus Kiefferianus Tavares. — Renflement fusiforme ou irrégulièrement sphérique, atteignant 30 à 40 mill. de longueur et 15 mill. environ de diamètre transversal, de la couleur de l'écorce saine, à surface lisse (fig. 79-80) ; il contient de nombreuses cellules Quercus coccifera. Plagiotrochus Kiefferianus (n° 92). Fig, 79 (a). — Rameau âgé avec galles et nombreux trous d’éclosion (d’ap. nat. ; gr. 0,5). Fig. 80 (b). — Renflement caulinaire fu- siforme (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 81 (c). — Section longitudinale de ce renflement (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 82 (d). — Petite galle située à l’ais- selle d’une feuille (d'ap. nat.; gr. 0,5). ovoïdales, de 1,5 à 2 mill. de long, éparses dans la couche ligneuse (fig. 81). Parfois la cécidie est située sur un rameau latéral (fig. 82), à l’aisselle d’une feuille ; elle affecte dans ce cas une forme subsphérique. — Galle signalée depuis le Portugal jusqu'à la Grèce : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 352-353, n° 1977. Maroc, au cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15 ; Houard, 1908, p. 352- 393, n° 1977. — Environs de Tanger, mai 1901 : G. Buchet, in Col- lection cécidol. C. Houard, n° 178 {échantillon offert par S. Buchet). Algérie, envirens d'Alger, 1 décembre 1899 : Seurat, in Collection cécidolog. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 395 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 183 {échantillon donné par Seurat en 1901). — Envi- rons d'Alger, 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 396. 93. Dryocosmus australis Mayr. — Cécidie sphérique, de la grosseur d'un petit pois, faisant fortement saillie sur les deux faces du limbe ; elle est glabre, généralement teintée de rouge et munie en son centre “ En Cie LP NRC SE D fe à D 28 C. Hour. d’une coque ligneuse, à parois minces, rattachée au parenchyme externe par des tractus rayonnants. Éclosion en avril. — Galle déjà signalée en Espagne : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 355, n° 1989. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, le 45 avril 1901, envoi de A. Houard : Houard, 19014, p. 706, n° 48. — Algérie : Petit, in Kieffer, 1901, p. 615 (substratum non indiqué avec précision ; il y a lieu de croire qu'il s’agit du Quercus coccifera) ; Dalla Torre et Kielïer, 1902, p. 54, n° À; 1910, p. 384. 94. Plagiotrochus quercus-ilicis Fabr. (Andricus cocciferæ Licht). — Cécidie rougeâtre, parfois d’un beau rouge carmin, ovoidale, mutilocu- laire, pouvant englober tout le limbe de la feuille attaquée et ne laisser Quercus coccifera. Plagiotrochus quercus-ilicis (n° 94). Fig. 83. — Rameau portant trois feuilles entièrement déformées (d'ap. nat.; gr. 0,5). subsister que les dents épineuses (fig. 83). Éclosion au début de mai, les parasites apparaissant à la fin du même mois. — Galle répandue dans tout le Bassin de la Méditerranée : cf. Houard, 1908. t. 4, p. 359, n° 4990. Maroc, cap Spartel : Trotter, 190%, p. 15. Algérie, Sidi-Ferruch, environs de Bougie, etc, avril 1896 : P. Marchal, 4897, p.17, n°1 ; Kieffer, 1904, p. 606 ; Dalla Torre et Kiefer, 1910, p. 392 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 443. — Saint-Denis-du Sig, 45 avril 1901, envoi de A. Houard : Houard, 19019, p. 700, n° 50 ; Darboux et Houard, 1901, p. 294, n° 2370; Collection cécidol. C. Houard, n° 199. — Environs d'Alger, juin 1897 : P, Lesne, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 404. — Environs d'Alger, El-Biar, 29 juin 1906, Bois de Boulogne, 20 avril 1907 et 45 mai 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Mu- séum ‘Paris, n°° 399-401. — Environs d'Alger, ravin du Beau-Fraisier, 19 avril A91 : H. Chermezon, in Collection cécidol. C. Houard, n° 84. — Alger, 25 mars 1912 : R. Maire. — Djebel-Murdjadjo près d'Oran, 29 mars 1910 : Schneider-Orelli, 1942, p. 473. Tunisie, Tabarka, Aïn-Draham, 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n°° 402 et 403 (galles et éclosions obtenues à la fin de mars 1900). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 49 95. Andricus coriaceus Mayr.— Petite pustule ellipsoïdale dulimbe, de 2-3 mill. sur 1,5-2 mill., peu saillante, à surface brune ou de la même couleur que le limbe, parfois un peu plus pâle ; trou de sortie latéral. La cécidie peut être située au voisinage de la nervure médiane ou au bord du limbe et, dans ce dernier cas, altérer le contour de celui-ci. — Galle signalée dans la Péninsule JIbérique : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 359, n° 1993. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 15 avril 1901, envoi de A. Houard : Houard, 1901, p. 706, n° 49 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 200. — Environs d'Alger, 1° décembre 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 413 ; Collection cécidolog. C. Houard, n° 484% (échantillon donné par Seurat en 1901). — Environs d'Alger, 1907 et 15 mai 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 412 et n° 413. Remarque : Tous les exemplaires mentionnés ci-dessus sont iden- tiques à ceux que Trotter et Ceeconi ont distribués dans leur « Ceci- dotheca italica », 1907, fasc. XVIII, n° 430, sous le nom d'Andricus coriaceus Mayr, 1882, p. 20 [Syn. : À. pseudococcus Auct. p. p. (galla) nec Kieff.]. 96. [Andricus coriaceus Mayr]. — Galle arrondie, marron, de 2 mill. de diamètre, située au bord du limbe et presque également saillante sur les deux faces de la feuille ; paroi épaisse ; cavité larvaire sphé- rique. Environs d'Alger, 15 mai 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 414. 97. Dryomyia cocciferæ Marchal. — Cécidie en forme de poche sail- lante à la face inférieure de la feuille et s’ouvrant sur l’autre face par un orifice ayant exactement l’aspect d’une boutonnière avec son œillet terminal (fig. 84-86) ; la poche est fortement comprimée et présente un réseau de nervures très accentué ; elle est entièrement glabre. Loge unique (fig. 87) renfermant une nymphe, pourvue de deux longues dents céphaliques, qui se métamorphose dans la galle en avril de la seconde année. — Galle connue en Espagne et en Portugal : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 355, n° 1997. Algérie, Bouzarea près d’Alger : P. Marchal, 4897, p. 17-19, n° 3, pl. I. 18-27 ; Kieffer, 1898 ?, p. 17; 1900, pl. XXX VITE, 9 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 462. — Saint-Denis-du-Sig, envoi de A. Houard, 15 avril 1901 ; Darboux et Houard, 1904, p. 294, Ann. Soc. ent. Fr., LXxxI [1912]. nl 20. C. Houarp. n° 2375, lig. 481-483; Houard, 1908, t. 4, p. 355, n° 1997, fig. 615-617 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 197. — Environs d'Alger, 1907, et El-Biar, 29 juin 1906 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Mu- séum Paris, n° 422, 423 et 495. — Environs d'Alger, 1° fév 1) : 4 Quercus coccifera. Dryomyia cocciferæ (n° 97). Fig. 84-86 (a-c). — Face supérieure et faces inférieures de feuilles portan des galles; la figure 85 présente en outre deux enroulements du bord du limbe (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 87 (d). — Section longitudinale d'une galle (d’ap. nat.; gr. 2). R. Maire. — Environs d'Alger, 19 et 24 mars 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 472-473, fig. 3. — Djebel-Edough, 1907 : P. Lesne, in Col- lection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 426 (? Quercus coccifera). Tunisie, Tabarka, 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 421. 98. Eriophyes ilicis Can. — Bosselure très saillante à la face supé- rieure du limbe (fig. 89 et 91), à laquelle correspond sur l’autre face une profonde dépression (fig. 88) contenant des poils bruns, feutrés, les uns très longs et fortement courbés, hyalins, atténués à la pointe, les autres plus courts, cylindriques. Assez rarement la bosselure est saillante à la face inférieure (fig. 92). Le limbe est enroulé par en bas orsque les cécidies sont situées près du bord de la feuille (fig. 90). — Galle décrite par de nombreux auteurs dans le Bassin méditerranéen tout entier : cî. Houard, 1908, t. 1, p. 354, n° 1985. #3 Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. d1 Maroc, cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15. Algérie, forêt de Mouley Ismaël près d'Oran, envoi de A. Houard, Quercus coccifera. Eriophyes ilicis (n° 98). Fig. 88, 89 (a, b). — Face inférieure et supérieure d'une feuille parasitée munie de cécidies (d’ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 90, 91 (c, d). — Sections longitudinales de galles (d’ap. nat., gr. 2). Fig. 92 (e). — Feuille de petite taille portant quatre cécidies dues au Dryo- myia cocciferæ (n° 97) et trois galles engendrées par l'Eriophyes ilicis; deux de ces dernières font saillie à la face supérieure du limbe tandis que la troisième, très volumineuse, produit un soulèvement sur l’autre face (d’ap. nat.; gr. 1). en 1898 : Darboux et Houard, 1901, p. 295, n° 2376 ; Collection céci- dol. C. Houard, n° 198. — Environs d’Alger, 1907 et 15 mai 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n°° 434 et 435. — Environs d'Alger, ravin du Beau-Fraisier, 19 avril 1911 : H. Chermezon, in Collection cécidol. C. Houard, n° 85. — Environs d'Alger, 1° février 1912 : R. Maire. — Environs de Tlemcen, avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 472. Tunisie, Aïn-Draham, 1899 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 435. C. Houaro. ©? LL ULMACÉES. Ulmus campestris L. Ravins, lieux frais et bords des rivières : Maroc, Algérie et Tunisie, — Europe, Caucase, Arménie, Asie Mineure, Syrie, ele. 99. Schizoneura lanuginosa Hartig. — Cécidie vésiculeuse, velue, connue dans l’Europe entière et l'Asie Mineure : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 364, n° 2051, fig. 626. Algérie, Orléansville, 5 avril 1900 : Houard, 19014, p. 707, n° 60. — Maison-Carrée, jardin de l'École d'Agriculture algérienne, le 28 avril 1910, sur un petit rameau dont les feuilles avaient la forme de celles de l'Ulmus pendulinus et qui avait poussé à la base d’un tronc d’Orme champêtre; le 5 juin 1910, j'ai reçu de M. Castet de vo- lumineuses cécidies provenant du même jardin. 100. Tetraneura ulmi De Geer. — Cécidie en forme de vessie, ré- pandue dans toute l'Europe : ef. Houard, 1908, t. 2, p. 363, n° 2048, fig. 622-623. Algérie, Maison-Carrée, jardin de l'École d'Agriculture algérienne, le 28 avril 1910. Ulmus campestris. Pemphiqus pallidus (n° 101). Fig. 93 (a). —Cécidie très jeune. Fig. 94 (b). — Sec- tion transversale de celle galle. Fig. 95 (c). — Autre cécidie Lrès jeune. Fig. 96 (d). — Galle âgée. (D'ap. nat.; ur. 0,8). 101. Pemphigus pallidus Haliday. — Galle très curieuse de la ner- vure médiane du limbe, signalée dans presque toute l'Europe : cf, Houard, 1908, t. 1, p. 362-363, n° 2043, fig. 620-621. A l’état jeune, la cécidie du Pemphigus pallidus se présente sous la Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 53 Ulmus campestris. Pemphiqus pallidus (n° 101). Fig. 98 (a). — Vue latérale d'une cécidie située à la base du limbe d'une feuille. Fig. 99 (b). — Autre feuille déformée par une galle. Fig. 100 (c\. -- Moitié de limbe portant trois cécidies. Photographies d’après nature; gr. 1. D4 C. Houarp. orme d'une petite masse hémisphérique, de 6 à 10 mill. de diamètre, couverte de poils blanchâtres, très denses, insérée par une large base sur la nervure médiane du limbe de la feuille, à la face supérieure et au voisinage du pétiole. La présence de la galle provoque la courbure de la nervure médiane et le reploiement vers le haut des deux moitiés du limbe, comme le montrent les figures 93 et 95.11 n’y a, à l’intérieur de la cécidie, qu’une très petite cavilé arrondie (fig. 94), perdue au milieu d’un tissu spongieux : elle renferme un seul puceron, difficile à voir. Complètement développée, la galle engendrée par le Pemphiqus pal- lidus est subsphérique et mesure de 15 à 18 mill. environ de hauteur (fig. 96, 98 et 99) ; elle possède une paroi épaisse limilant une vaste cavité qui contient un grand nombre de pucerons d’une teinte marron sale ; sa surface est couverte d’un épais feutrage de poils gris, assez courts (fig. 97). Souvent plusieurs galles prennent naissance côte à côte à la base de Ulmus campestris. Pempliqus pallidus (n° 101). Fig. 97. — Cécidie fixée à la face supérieure du limbe; section pratiquée suivant la nervure médiane de la feuille (d'ap. nat. ; gr. 0, 8). la nervure médiane d’une même feuille : la figure 100 en représente trois serrées les unes contre les autres et légèrement déformées. Algérie, Maison-Carrée, jardin de l'École d'Agriculture algérienne, le 28 avril 1910 (états jeunes) ; envoi de M. Castet, le 5 juin 1910 (galles adultes); Collection cécidol. C. Houard, n° 175. MORACÉES. L'histoire complète des parasites des Figuiers du Nord de l'Afrique, en particulier de l'Égypte inférieure, de la vallée du Nil et des régions voisines, Nubie et Abyssinie, est contenue dans les mémoires de Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. bb) P. Mayer (1882) et de Gustav Mayr (1885). Le remarquable article publié par le médecin Leclere, en 1858, sur la Caprification et sur les insectes du Figuier mâle en Kabylie, ainsi que les intéres- sants travaux de Trabut (1901 et 1901°), renseignent sur le rôle joué par le Blastophaga grossorum dans le Nord de l’Afrique où l’exporta- tion des figues atteignait déjà, en 1906, 80.000 quintaux pour l'Algérie, avec 4 millions d'arbres en plein rapport (d’après Trabut et Marès, 1906, p. 231, fig. 1-2). Signalons encore, au sujet de la Caprification en Algérie et en Kabylie : Hanoteau et Letourneux, 1893, p. 504506; puis Millot (1891, p. 315), qui ne donne guère que le renseignement suivant : « Pour régulariser la fructification, on suspend aux branches de chaque figuier des figues sauvages, sur lesquelles les mouches prennent le pollen qu’elles transportent ensuite dans leur vagabondage sur la figue en floraison ». Ficus Carica L. Cultivé en massif ou dans les jardins : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Egyple, — Région méditerranéenne de l'Europe, Asie Mineure, Syrie, Mésopotamie, Inde, Orient. 102. Blastophaga grossorum Gravenhorst. — Petites galles arrondies et brillantes, situées dans l’intérieur des figues. — Bassin de la Médi- terranée : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 369, n° 2083, fig. 629-632. Algérie : Trabut, 1901, p. 115-138, fig. 1-19. — Sud de l'Algérie : Massart, 1898, p. 209 ; Darboux et Houard, 1901, p. 155, n° 1188. Ficus antiquorum Miquel. Planté çà et là dans le Nord de l'Afrique. 103. Sycophaga sycomori Hasselquist. — Petites galles semblables aux précédentes, Égypte, Le Caire : Schweïnfurth, in P. Mayer, 1882, p. 566 ; Mayr, 1885, p. 192-193 ; Darboux et Houard, 1901, p. 153, n° 1190 ; Houard, 1908, t. 1, p. 369, n° 2084 A. Ficus palmata Forsk. (F. serrata Forsk.). Arbre de l'Afrique tropicale, — Arabie, Indes orientales. : 104. Blastophaga grossorum Gravenhorst. — Galle identique aux deux précédentes. 56 C. HouaRp. n° 20 ; Mayr, 1885, p. 153, n° 20, p..177-179, n° 12. Ficus Sycomorus L.. Afrique boréale. 105. |Blastophaga grossorum Gravenhorst|]. — Galle identique aux précédentes. Égypte : Linné, 1758, p. 554, n° 14 (Cynips Sycomori) ; Dalla Torre et Kieffer, 1910, p. 451. 106. Aleurodes. — Boursouflures de 1 à 2 mill. de diamètre, saillantes à la face supérieure du limbe (fig. 101-102). = 39 - ñ Ficus Sycomorus. PI À Aleurodes (n° 106). ? 23 @b - co 33 Fig. 101 (a) — Face supérieure du À 9 limbe (d'ap. Frauenfeld). D | Fig. 102 (b), — Face inférieure du â limbe (d’ap. Frauenfeld). Égypte, Héliopolis et Le Caire : Frauenfeld, 1859, p. 326, pl. VIL, 14. — Égypte : Trotter, 4901, p. 70, n° 43 ; Darboux et Houard, 1901, p. 153, n° 1192 ; Houard, 1908, t. 1, p. 370, n° 2086. Ficus Teloukat Batt. et Trabut. Grand arbre à jeunes rameaux finement pubescents, à longues stipules el à feuilles ovales, cordées : Pays des Touareg, Tassili des Azdjer, Oued Tafela- mine, Oued Jgargar Mellen. 107. Blastophaga grossorum Gravenhorst. — Petites galles arrondies situées dans l’intérieur des figues. Pays des Touareg : Battandier et Trabut, 1911, p. 674-675, pl. XXI. Ficus retusa L. (F. lævigata, benghalensis, nitida). Arbre planté dans les parcs et jardins de l'Algérie où il présente de nom- breuses variétés ou petiles espèces. 108. Phlæwothrips ficorum Marchal. — Extrémité des jeunes pousses arrêtée dans son développement : feuilles repliées vers la face supé- rieure et transformées en gousses irrégulières dont les bords se tou- ti mt à imite les tetes ot dt dns. dos toit chti. h de. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. D7 chent de place en place (fig. 103-106); souvent les deux moitiés d'un même limbe sont complètement enroulées jusqu’à la nervure médiane et constituent deux cylindres charnus, cassants, qu’il est impossible de dérouler (fig. 107, 108). Parfois les deux bords du limbe n'arrivent pas au contact : ils ne s’enroulent alors que peu. La teinte des feuilles pa- Ficus retusa et variétés. Phlæothrips ficorum (n° 108). Fig. 103 (a). — Rameau de la variété nilida portant une feuille légèrement déformée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 104, 105 (D, c). — Deux feuilles de la même variélé fortement altaquées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 106 (4). — Autre rameau déformé (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 107, 108 (6, /). — Deux feuilles parasitées de Ficus retusa (d'ap. nat.; gr. 0,8). rasitées est rougeitre; leurs deux faces, mais plus spécialement l’ex- terne ou inférieure, sont marquées de nombreuses taches rousses très rapprochées et plus ou moins confluentes dans les parties profondé- ment attaquées ou, au contraire, disséminées avec irrégularité. La cavité ainsi engendrée par les feuilles atrophiées et enroulées ren- ferme de nombreux Thrips de 2 à 3 mill. de long et souvent aussi de petits hémiptères, un peu plus grands, de la famille des Anthocorides, Montandoniella Moraguesi Puton. 58 C. Houarp. Algérie, parcs et jardins d’Alger : Rivière, 1907, p. 423-424 ; P. Mar- chal, 1908, p. 251-253. — Maison-Carrée, jardin de l’École d’agricul- ture algérienne et entrée de la Station botanique, 28 avril 1910; Collection cécidol. C. Houard, n° 173. — Maison-Carrée, même loca- lité : envoi de M. Castet, en mars AMI (Ficus nitida à petites feuilles) : Collection cécidol. C. Houard, n° 311. POLYGONACÉES. Calligonum comosum L. Plante des sables désertiques, assez commune en Tunisie dans le Djérid et le Nefzaoua où elle peut devenir arborescente : Algérie désertique, Fezzan, Sud de la Tripolitaine, Egyple, — Arabie Pétrée. 109. Lepidoptère. — Dès 1857 (p. Lx-Lxi), Amblard et Laboulbène ont signalé une galle se développant sur les rameaux du Calligonum comosum, dans le sud algérien, et consistant en renflements allongés, régulièrement fusitormes ; l’intérieur de chacun des renflements ren- fermait, dans une cavité arrondie, « des nymphes et des insectes desséchés, recou- verts d’une efflorescence et qui parais- sent être de petits hémiptères ». Enrappc- lant ces faits, Amblard (1859, p. 734-735) signale encore la même galle à Djelfa, d'après une lettre du D'Reboud au D'Gus- tave Dulour, datée du 7 mars 1857. En 1859, Frauenfeld a décrit et figuré d'Égypte, sur la tige du Caligonum como- sum, des renflements noueux, ligneux, à cavité irrégulière (fig. 109, 110), pouvant acquérir la forme d’une groseille à l’ex- trémité des rameaux et dont le produc- Calligonum comosum. teur lui est resté inconnu. D’autre part, Lépidoptère (n° 109). tout récemment, en 1910, Rübsaamen a Fig. 109, 110 («, b). signalé une cécidie identique provenant D’ap. Frauenfeld. du désert de Libye et recueillie autrefois par Ascherson. J'ai retrouvé la galle du Calligonum comosum dans l’oasis de Nefta, près de la maison forestière. Elle consiste en de très curieux renfle- ments fusiformes ou globuleux de toutes tailles (fig. 111-118), depuis | Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. »9 3 mill. de diamètre transversal jusqu’à 10 et même 12 mill. Ces ren- flements sont situés au voisinage d’un nœud qui se manifeste presque Calligonum omosum. Lépidoptère (n° 109). Fig. 111-118 (a-g). — Renflements gallaires à divers états de développement (d’'ap. nat.; gr. 0,8). toujours sous la forme d'un bourrelet irrégulièrement circulaire. Leur surface est légèrement rougeâtre et parsemée de stries blanches lon- gitudinales plus ou moins confluentes. Les galles âgées sont presque toutes irrégulièrement crevassées, comme le représente la figure 114. 60 C. Houarp. Les cécidies jeunes que j'ai recueillies renfermaient de petits Chalei- dides, des Eurytoma rosæ Nees, logés dans une cavité irrégulière limitée par des parois épaisses et dures ; leur éclosion eut lieu aux environs du 10 mai. Plusieurs fois de jeunes galles écloses, percées latéralement d’un trou cireulaire de À mill. de diamètre, m'ont pré- senté une cavité spacieuse, très irrégulière, remplie de déchets gra- nuleux marron entourant un cocon blanc soyeux, de 5 à 7 mill, de long, cylindrique, s’ouvrant par un opercule à l’une de ses extrémités (consulter la figure 118). Le microlépidoptère sorti de ce cocon serait-il le producteur de la galle? Les cécidies décrites par Rübsaamen, ainsi qu'il a été rappelé plus haut, étaient également habitées par une petite chenille de papillon. Calligonum comosum. Ériophyide (n° 110). Fig. 119 (a). — Rameau normal (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 120-122 (b, c, d). — Rameaux déformés (d'ap. rat.; gr. 0,8). Fig. 123 (e). — Fleurs chloranthiées (d'ap. nat.; gr. 0,8). Algérie à Djella : Amblard et Laboulbène, 1857, p. Lx-Lx1 ; Amblard, 1859, p. 734-735. Tunisie, Raz-el-Aioum de Tozeur, mars 1899 : Pitard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 95. — Oasis de Nefta, 12 avril 1911 : Houard, 1914, p. 165-166, n° 41 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 123. Égypte, Fontaine Kerani, désert de Libye : Ascherson, in Rübsaa- men, 4910, p. 14, n° 14. — Égypte : Frauenfeld, 4859, p. 327, pl. VI, 17 ; Darboux et Houard, 1901, p. 74, n° 579, fig. 1441445 ; Houard, 1908, t. 1. p. 381, n° 2151, fig. 640-641. 110. [Ériophyide]. — Rameaux de l’année perdant leur teinte verte normale pour devenir rouges ou roses ; ils sont arrêtés dans leur Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 61 développement, contournés avec irrégularité (fig. 119-123) et ils por- tent, de place en place, mais surtout à leur extrémité, des amas ver- dâtres ou colorés en rouge, qui ne sont autres que des fleurs chloran- thiées dont toutes les pièces sont devenues granuleuses (PL. IT, 4). Tunisie, oasis de Nefta, près de la maison forestière, le 12 avril 1910 : Houard, 1914, p. 166, n° 42 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 124. CHÉNOPODIACÉES (SALSOLACÉES). On connaissait déjà neuf galles de Chénopodiacées en Algérie, dont huit sur l’Atriplex Halimus. Leur nombre à pu être notablement augmenté par mes recherches dans les sables salés et les déserts à Salsolacées du sud de la Tunisie qui se sont montrés tout particuliè- rement riches en cécidies nouvelles. Beta vulgaris L. Plante des décombres, bords des chemins, lieux incultes et cultivés, sables maritimes de toute la région méditerranéenne. 1. Heterodera radicicola Greelf, — Nodosités radiculaires connues dans toute l’Europe : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 387, n° 2176. Algérie, El-Oued : Vuillemin et Legrain, 1894, p. 549-551; Darboux et Houard, 1901, p. 59, n° 447. Chenopodium murale L. Plante des décombres, bords des chemins, murs, alluvions, champs cul- tivés et oasis : Nord de l'Afrique, — Europe, Asie. 112. Aphis atriplicis L. — Feuilles enroulées, déjà signalées en Suisse, sans doute répandues partout : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 388, n° 2184. Tunisie, oasis de Gabès, 27 et 30 mars 1910 : Houard, 1910, p. AL ; 1910 ”, p. 102 ; 1944, p. 166, n° 45 ; Collection cécidolog. €. Houard, n° 171. Atriplex Halimus L. Arbuste des pâturages et coteaux argilo-calcaires, sables salés maritimes : Bassin de la Méditerranée. — {af des Arabes. 113. Asphondylia punica Marchal. — Rosette de feuilles située à l'extrémité des rameaux ou bien accolée latéralement (fig. 124, 195) ; 62 C. Houarp. elle comporte un axe arrêté dans son développement et renflé en un capitule ovoiïdal creusé d’une cavité centrale (fig. 126, 127) ; sur ce renflement s'insèrent de nombreuses feuilles irrégulières, de taille assez inégale, pressées les unes contre les autres et groupées comme Atriplex Halimus. Asphondylia punica (n° 113). Fig. 124 (a). — Aspect ex- térieur de gallés jeunes. Fig. 125 (b). — Deux céri- dies âgées portées par un rameau. Fig. 126 (c). — Section lon- gitudinale d’un jeune ra- meau parasité. Fig. 127 (d). — Le mére rameau dépouillé des feuilles que portent les excroissances gallaires. D'ap. nat.; gr. 0,8. les pétales d’une fleur double, mais aussi vertes que les feuilles nor- males. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, Perrégaux, Dublineau, Bou-Hanifia, 10-45 avril 1900 : Houard, 1901, p. 701, n° 6 ; 1908, t. 1, p. 391-392, n° 2208, fig. 653-654; Darboux et Houard ; 1904, p. 53, n° 386, fig.97-98 ; 25 novembre 1900, envoi de A. Houard. Collection cécidol. C. Houard, n° 202 et 203. — Ced-Ben-Yahia, 14 avril 1911 et Boghari, 20 avril 1911 : G. Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n°° 366 et 367. Tunisie, entre Sousse et Kairouan, 31 mars 1896 : P. Marchal, 1897, p. 20-21, n° 1, pl. I, 15-16; Kiefïer, 1898 ?, p. 20 ; 4900 ?, pl. XXIX, 2 et pl. XXX VI, 15; Houard, 1911, p. 1614, n° 2; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 471. — Entre Sfax et Gabès, à Oglet-Aichi- china, le 3 avril 1910, cécidie très abondante : Houard, 1910, p. 411; 1910?, p. 102 ; 1944, p. 465, n° 38. 114. Psyllide. — Feuilles de l'extrémité d’un rameau, qui reste court, contournées et boursouflées (fig. 128, 129, 131), avec le plus souvent reploiement des bords vers la face supérieure (fig. 130). £, s'ditté dis de Dit: ch EE) dede ns ed intel tt tt de ut pins cn tt de Dé, nn Gé — PNrTTS à [tn Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 63 Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 10 avril 1900 : Houard, 1901, p. 702, n° 10 ; 1908, t.1, p. 392, n° 2209, fig. 655-656 ; Darboux et Houard, 1904, p. 53, n° 387, fig. 99-100 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 195. Tunisie : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 3 ; Houard, 1911, p. 161, n° 3. Atriplex Halimus. Psyllide (n° 114). Fig. 128, 129 (4, b). — Jeunes pousses déformées (d'ap. nat.; gr. 0.8). Fig. 130 (c). — Section transversale d’une feuille parasitée (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 131 (d). — Extrémité déformée d’un jeune rameau (d'ap. nat.; gr. 0,8). 15. Coleophora Stefanii Joannis. — Gros renflement caulinaire fu- siforme, allongé, de 5-10 mill. de diamètre sur 25-35 mill. de longueur (fig. 132) ; larve jaunâtre à tête noire dans une cavité lisse et verte Atriplex Halimus. Coleophora Stefanii (nent) Fig. 132 (a). — Aspect extérieur de la cécidie (gr. 0,8). Fig. 133(b). — Section longitudinale de la cécidie (gr. 0,8). limitée par des parois verdâtres (fig. 133). — Connu en Italie: cÎ. Houard, 1908, t. 1, p. 393, n° 2212. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 13 avril 1900 : Houard, 1901 4, p. 702, n° 42 ; A903, p. 339-345, fig. 304-314 ; 1908, 1. 1, p. 393, n° 2212, 6% C. HouaRp. fig. 657-658 ; Darboux et Houard, 1901, p. 53, n° 388, fig. 101-102; Collection cécidol. C. Houard, n° 205. — Chott-el-Hodna, 27 no- vembre 1910 : G. Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 66. — Ced-Ben-Yabhia, 14 avril 1911 et Boghari, 20 avril 1911 : G. Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n°° 362 et 368. Tunisie, entre Sfax et Gabès, à Oglet-Atchichina, le 3 avril 1940, alle très commune : Houard, 1910, p. 111 ; 1940 ?, p. 102 ; 1911, p. 165, n° 39. 116. Stefaniella trinacriæ Stefani. — Renflement fusiforme des ra- meaux, ligneux, pluriloculaire, pouvant atteindre jusqu’à 20 mill. d'épaisseur (fig. 13%, 136), coloré vivement en rouge groseille d’un côté ; surface lisse garnie de quelques aspérités rosées. Chambres Atriplex Halimus. Slefaniella trinacriæ (n° 116). Fig. 134 (a). — Rameau parasité (d'ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 135 (b). — Section en long d'une galle (d'ap. nat.; gr. 0,5). Fig. 136 (c). - - Section en travers de la même galle (d’ap. nat.; gr. 0,5). larvaires allongées (fig. 135), fermées par une membrane épidermique et renfermant chacune une larve blanche qui se métamorphose dans la galle. On rencontre souvent de semblables cécidies dans la région florifère de la plante, sur le pétiole ou la nervure médiane des feuilles et à l'extrémité des rameaux dont la croissance est alors retardée. — Galle connue de France et d'Italie : cf. Houard, 1908, t, 1, p. 393, n° 2213, fig. 659-661. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, le 25 novembre 1900, envoi de A. Houard : Houard, 1901%, p. 701, n° 7, fig. 3-7: 1903, p. 305-310, lig. 248-253 ; Darboux et Houard, 1901, p. 53-54, n° 389 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 204. — Ced-Ben-Yahia, 14 avril 19114 : G. Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 369. 117. Stefaniella atriplicis Kielf. — Renflement de la tige, plurilo- culaire, fusiforme ou ovoiïdal, de 4 à 7 mill. de diamètre ; cavité lar- Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 65 vaire non fermée par une membrane. Souvent la base des rameaux latéraux ou la base des pétioles prend part à la déformation. — Galle signalée en Franec et en Italie : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 394, n° 2215. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 11 avril 1900 : Houard, 1901 4, p. 701 n° 8. — Algérie : Olivier, in Kieffer, 1898 ?, p. 56 ; 4900 ?, pl. XX, 42, pl. XXVHL, 6, pl. XXIX, 6, pl. XXX VII, 5 ; Darboux et Houard, 1901, p. 54, n° 390. 118. Stefaniella. —.Pustule circulaire du limbe, de 3 à 4 mill. de diamètre, renfermant une petite larve jaunâtre qui se métamorphose en terre. — Galle décrite pour l'Italie et la Grèce : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 394, n° 2216, fig. 662-664. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 10 avril 4900 : Houard, 19044, p. 704, n° 9 ; Darboux et Houard, 1901, p. 54, n° 391. Atriplex Halimus. Eriophyes brevipes (n° 119). Fig. 137. — Jeune rameau avec feuilles déformées (d'ap. nal.; gr. 0,8). 119. Eriophyes brevipes Nal. — Boursouflure irrégulière du limbe, mesurant de 4 à 2 mill. de diamètre (fig. 137). — Cécidie signalée en Italie : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 39%, n° 2217, fig. 665-667. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 12 avril 14900 : Houard, 1901 4, p. 702, n° 41; envoi A. Houard, 25 novembre 1900 ; Darboux et Houard, 1901, p. 54, n° 392 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 206. — Chott-el-Hodna, 27 novembre 1910 : G. Seurat, in Collection céeidol. C. Houard, n° 67. Atriplex parvifolius Lowe. Pâturages et coteaux argilo-calcaires, dépressions salées et rochers mari- limes : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaique, Égypte, — Palestine Ann. Soc. ent. Fr. LxXxxI [1912]. D n LAURE À foie à ré st Le SC aie fa NE bis EMA bte ee Rte pl Dan EE RS er Es 66 C. HouaRo. 120. Coleophora Stefanii Joannis. — Cécidie lusilorme d’un rameau, semblable à celle qui est décrite plus haut au n° 115. Tunisie, steppe maritime de Gabès, très commune : Pitard, 1909 (19117, p. exxvn ; Houard, 1911, p. 161, n° à. 121. Diptére, — Galle en artichaut. Tunisie, steppe maritime de Gabès : Pitard, 1909 [1914], p. exxvIr; Houard, 1911, p. 161, n° 6. Atriplex mollis Desi. Plante des sables salés ou maritimes : Algérie, Tunisie méridionale, Fezzan, pays des Touareg, Cyrénaïque, — Malle. 122. Coleophora Stefanii Joannis. — Voir plus haut, n° 115. Dimen- sions moyennes des cécidies : 22 mill. sur 6 mill. Tunisie, Djebel-Tébega, près de Kébili, très commune : Pitard, 1909 [AN], p. exxvII et renseignements par lettre en avril 1941 ; Houard, 1911, p. 161, n° 4; Collection cécidol. C. Houard, n° 96 {date de la récolte : décembre 1908). Echinopsilon muricatus Moquin. Plante velue, couchée, très rameuse, à feuilles linéaires, dans les décom- bres, lieux inculles, plaines sablonneuses, alluvions et lits des rivières : Algérie, Tunisie moyenne et méridionale, Tripolitaine, Fezzan, Égypte, — Arabie Pétrée. 123. Baldratia Houardi, n. Sp. (Kieffer). — Cécidie en forme de touffe arrondie, de 10 à 45 mill. de diamètre en moyenne (fig. 138), Echinopsilon muricatus. sx F Baldratia Houardi (n° 123). SN Sy Fig. 138 (a).— Aspect de la cécidie = 4 (d'ap. nat.; gr. 1). = 7) Na Fig. 139 (b). — Section en long de USE la galle (d'ap. nat. ; gr. 1). composée de feuilles d’un vert olive, plus longues et plus velues que les feuilles normales, couvertes de poils longs, abondants, blanchâtres (PI. I, 1). Ces feuilles sont insérées sur un rameau raccourci, charnu, uni ou pluriloculaire (fig. 139), avec une larve blanche dans chaque loge (PI. J, 2). Métamorphose dans la cécidie et éclosion eu avril. — Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 67 Parfois la cécidie est surmontée d’un petit toupet de feuilles très velues, souvent aussi la disposition des feuilles anormales de la galle est tellement régulière que leur ensemble offre quelque analogie avec un capitule de chardon entr’ouvert. OEur jaune, subcylindrique, ‘arrondi aux deux bouts, quatre fois aussi long que gros. NyMPHE à peau hyaline ; armure frontale composée de deux dents petites et espacées ; une dent plus forte, comprimée et échancrée, est située à la base de la gaine buccale ; une autre, petite et conique, se trouve au milieu du bord interne de chaque œil. Soïes cervicales tres petites, guère plus longues que leur papille. Stigmates thoraciques gros, en cône obtus, trois fois aussi longs que gros. Spinules dorsales occupant presque tout le dessus des tergites, simples et à peine jau- nâtres. Segment anal arrondi. ImAGo. ©. Rouge ; dessus du thorax, larges bandes transversales des tergites et tache transversale sur chaque sternite, brun noir ; an- tennes brunes ; pattes brunätres et couvertes d’écailles caduques. Dent basale des crochets tarsaux pas plus longue que la grosseur du cro- chet. Palpes formés par un article unique, lancéolé. Yeux confluents au vertex. Antennes de 2 + 10 articles, dont le premier est obconique, le deuxième globuleux, le troisième soudé au quatrième, ellipsoïdal comme les suivants et moitié plus long que’gros, les deux derniers soudés sur les trois exemplaires examinés£et semblant former un ar- ticle unique, obtus au bout ct rétréci au milieu, tous sessiles ; verticilles de poils deux fois aussi longs que la grosseur.des articles. Ailes blan- ches, bord antérieur couvert d’écailles caduques, cubitus dépassant à Fig. 140 (c). — Baldratia Houardi. Oviducte. C peine le milieu de l'aile, nervure posticale simple, presque droite, l’onale fortement arquée. Abdomenftrapu!etétrès gros, peu long, arrondi en arrière, oviducte peu proéminent et blanchâtre (fig. 140). — Taille : 3 mill. Tunisie : Gafsa, au Djebel-Ben-Younes, vers 450 m. d'altitude, le 7 avril 1910 ; galle peu commune ; recueilli trois adultes vivants : Houard, 1910, p. 114, 4°,; 1910, p. 106, 10°, fig. 3, a-b ; 1911, p. 167, n° 53 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 105. 68 C. HouaARp. [Arthrocnemum glaucum Ungern-Sternberg]. Plante des lieux salés littoraux et intérieurs : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, Égypte, — Arabie Pétrée, Crète, Europe méridionale. 19%. Cécidomyide. — Cécidie fusiforme, de 15-20 mill. de long sur 7-8 mill. de diamètre transversal, formée aux dépens des entre-nœuds supérieurs du rameau, raccourcis et hypertrophiés (fig. 141). Arthrocnemum glaucum. Cécidomyide (n° 124). Fig. 141. — Rameau chargé de galles (d’ap. Trotter; gr. 0,8). Maroc, Tanger, salines de Tingis : Trotter, 1904, p. 14,1 fig. ; Houard, 1908, t. 1, p. 397, n° 2235. La plante sur laquelle cette galle a été constatée est sans doute lA- throcnemum macrostachyum Mor. et Del. dont l’aire de dispersion cor- respond au bassin occidental de la’ Méditerranée, l'A. glaucum propre- ment dit étant surtout oriental et localisé à l’est de la Grèce. Salicornia fruticosa L. Plante des sables maritimes, dépressions et alluvions salées : Maroc, Algé- rie, Tunisie, Cyrénaïque, Marmarique, Egypte, — Portugal, France, Ilalie, Dalmatie, Grèce, Macédoine, Asie Mineure, Syrie. Salicornia fruticosa. Eriophyes salicornix (n° 125). Fig. 142. — Aspect extérieur de deux cécidies (d'ap. nat.; gr. 1). 195. Eriophyes salicorniæ Nal. — Cécidie globuleuse, colorée en vert et surtout en rouge groseille, formée par la réunion de petits rameaux . d : È | .— Les Zoocécidies du Nord de l’Afrique. 69 et de feuilles (fig. 142). — Connue en Italie et dans l’île de Chypre : ci. Houard, 1908, t. 4, p. 397, n° 2236, fig. 674 ; n’avait pas encore été signalée au sud de la Méditerranée. Tunisie, Gabès, fin avril 1909 : Chermezon et Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 120 ; Houard, 1910, p. 111 ; 1910P, p. 105, 9, fo. 2h: 401; p: 174; m° 99. Salicornia fruticosa. Hyménoptère (n° 126). Fig. 143 (a). — Aspect extérieur de la galle {(d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 144 (b). — Section en long (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). 126. [Hyménoptère]. — Glomérules irréguliers de la taille d’un pois (fig. 443), couverts d’un feutrage épais au travers duquel émergent des appendices de 3 à 9 mill. de longueur ; 10 à 44 chambres larvaires ovoïdales, de 2 mill. de diamètre (fig. 144). Presqu’ile du Sinaï, Oued Hebran et Oued Slaf : Frauenfeld, 1859, p. 320, 398, pl. VII, 19 ; Houard, 1908, t. 1, p. 398, n° 2238. 127. Houardiella salicorniæ, n. g. et n. sp. (Kiefer). — Cécidie due au raccourcissement et à l’épaississement notable de tous Salicornia fruticosa. Houardiella salicorniæ (no 127). Fig. 145 (a). — Aspect d’une pousse terminée par plusieurs jeunes rameaux parasités (d'ap. nal.; gr. 0.8). Fig. 146 (b). — Section longitudinale d'une galle (d'ap. nat.; gr. 1). les entre-nœuds d’un rameau latéral ; sa taille ne dépasse pas 20 à 25 mil. (fig. 145). L'ensemble des entre-nœuds déformés constitue un 70 C._Houaro. renflement en massue, de 10 à 15 mill. de long sur à à 6 mill. de dia- mètre transversal, dont la surface est garnie de feuilles élargies, appli- quées étroitement les unes contre les autres. Parfois cette massue est irrégulièrement développée et un peu contournée. Sa teinte noirâtre tranche vivement sur la couleur jaune clair de la tige et des rameaux non parasités. En section longitudinale, la galle en massue du Salicornia fruticosa présente, au milieu d’un tissu charnu, une ou plusieurs cavités allon- gées parallèlement à l’axe de la cécidie, de 3 à 4 mill. de long, renfer- mant chacune une nymphe de 3 mill. environ (fig. 146). Le trou d’éclo- © f\ x Fig. 147 (a). Houardiella salicorniæ. Armure frontale de la nymphe. sion de la galle est latéral et la sortie de l'adulte s'opère en mai. Cette cécidice rappelle par s2 forme celle que Trotter a recueillie près de Tanger sur l’Arthrocnemum glaucum (?) et dont nous avons parlé plus haut, au n° 124. Elle semble identique à la galle décrite et figurée par Tavares en Portugal sur le Salicornia fruticosa : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 398, n° 2241. NyMPHE chitineuse, brune et opaque, comme chez Asphondylia, les sept derniers segments somatiques ayant, sur le dessus, deux rangées transversales de spinules brunes et dressées. Armure frontale brune, longue, formée par deux longues dents presque linéaires, soudées à leur base, amincies à l'extrémité, où elles ont, au côté interne, un appendice triangulaire (fig. 147) ; entre les yeux se voient encore deux dents aiguës, distantes réciproquement de leur longueur ct disposées sur une ligne transversale ; une troisième paire de dents aiguës el encore plus petites que celles de la deuxième est située à proximité Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 71 de la gaine des palpes. Soies cervicales simples et très courtes. Stigmates thoraciques non proéminents. Imaco. œ. Rouge ; mésonotum, scutellum, mésosternum, larges bandes transversales occupant presque tout le dessus et le dessous de l'abdomen et pointe des articles terminaux de la pince, noirs ou brun noir ; antennes et pattes brunâtres ; balanciers blancs. Yeux glabres, confluents au vertex. Bouche bilobée, palpes formées par un article unique, faiblement aminci à l'extrémité, 2 à 3 fois aussi long que gros, dépassant à peine la bouche, Antennes de 12 articles, conformés comme chez Asphondylia, articles du flagellum cylindriques, sessiles, graduel- Fig. 148, 149 (a, b). — Houardiella salicorniæ. lement et faiblement raccourcis et amincis, le premier 4 à 5 fois aussi long que gros, à peine plus long que le deuxième, le douzième trois fois aussi long que gros, à peine plus long que le onzième (fig. 149), tous ayant à chaque extrémité un filet sinueux qui forme anneau, les deux anneaux étant reliés l’un à l’autre par 3 ou 4 filets longitudinaux, for- tement sinueux ; poils épars, courts, non en verticilles. Aïles poilues, cubitus très arqué, aboutissant à la pointe alaire, sans auxiliaire ni transversale, posticale bifurquée. Pattes poilues, quatre derniers articles tarsaux graduellement raccourcis, cinquième article 3 à 4 fois aussi long que gros aux pattes antérieures, crochets noirs, arqués, gros, simples, un peu plus courts que l’empodium, pulvilles nuls. Pince con- formée comme chez Schizomyia (fig. 148); la lamelle supérieure et l’in- termédiaire sont bilobées, les lamelles inférieures sont remplacées par deux larges appendices, situés chacun sous un des articles de la pince 72 C. HouaRp. qu'ils dépassent un peu en longueur ; articles terminaux de la pince gros, en ovale pointu ; siylet long et grêle, dépassant un peu les ar- ticles basaux. — Taille : 2,5 mill. Éclosions le 8 et le 43 mai 1909 {à Paris), de galles recueillies en avril. Tunisie, Oasis de Nella, en avril 1909 : F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 121 ; Houard, 49140, p. 411, 1° ; 1910, p. 105, &, fig. 2, f-9 ; A9, p. 174, n° 400. 128. Baldratia salicorniæ Kieff. — La cécidie engendrée par ce diptère sur les pousses de Salicornia fruticosa est connue d'Italie et de Portugal : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 398, n° 2240, fig. 673. Elle n’a Salicornia fruticosa. Baldratia salicorniæ (n° 128). Fig. 150 (a). — Aspect d'un rameau parasilé (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 151 (b). — Cécidie isolée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 152 (c). — Section en long de cette galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). pas encore été indiquée pour le nord de Afrique où elle semble com- mune. En Tunisie, dans les sables maritimes des environs de Gabès, les toulfes normales de Salicornia fruticosa sont arrondies, très fournies, bien vigoureuses et les rameaux en sont d’un beau vert. Le 27 mars 4910, dans la localité indiquée, j'ai rencontré une touffe de un mètre environ de diamètre, entièrement composée de rameaux courts, es- pacés, groupés par petits amas el luttant avec peine contre le sable qui menaçait de les engloutir. Tous les rameaux étaient rougeûtres et la plupart de leurs entre-nœuds colorés en rouge groseille ; ceux-ci, fortement gonflés, avaient une forme ellipsoïdale et mesuraient de 6 à 9 mill. de hauteur sur à mill. environ de diamètre transversal (fig. 150 et pl. I, 3.4). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 73 Sur chaque entre-nœud anormalement raccourci et gonflé on pou- vait voir, vers le tiers supérieur de sa surface, une petite tache blanche arrondie (fig. 151), de 0,5 mill. de diamètre, constituée par un lambeau d’épiderme desséché. Au-dessous de cet épiderme aboutit une cavité cylindrique (fig. 152 et pl. T, 5), qui occupe l'axe de l’entre-nœud parasité et mesure 1 mill. de diamètre environ ; cette cavité est courbée vers le haut de façon à venir se terminer normalement à la surface de la galle. La paroi épaisse de celle-ci est rougeâtre et juteuse. Au fond de la cavité cylindrique se trouvait, au 27 mars 1910, une nymphe de 3 mill. environ de longueur. Sur les ramifications fort nombreuses d’une même tige de Sali- cornia, il était fréquent de rencontrer, dans la dune de Gabès : des entre-næuds rougeàtres presque aussi volumineux que ceux qui étaient parasités, mais n’offrant aucune trace de chambre larvaire ; des ren- flements gallaires encore frais, déjà éclos ; des cécidies contenant des chrysalides ; enfin, à la base des touffes, sur les petits rameaux dessé- chés, des galles de l’année précédente avec de gros trous d’éclosion. Nympxe semblable à celle qui a été observée sur la même plante en Italie par Baldrati et Massalongo. Elle est entièrement chitineuse, roux Fig. 153. — Baldratia salicornix. b Appendice anal bilobé de la nymphe. brun et opaque, comme les nymphes d’Asphondylia ; sa surface est réticulée, les cellules ainsi formées sont légèrement convexes, les huit tergites ont presque toute leur surface couverte d’écailles terminées par une spinule appliquée à la surface ; appendice anal bilobé et glabre, les deux lobes trois fois aussi longs que larges, se touchant à la base et graduellement amincis en arrière (fig. 153). Armure frontale petite, formée par deux dents triangulaires, brunes et se touchant presque à leur base ; à égale distance d’elle et de la gaine des palpes se trouve une petite dent brune. Soies cervicales courtes, pas plus longues que 74 C. Houaro. la moitié de leur distance réciproque. Stigmates thoraciques grêles, arqués, graduellement amincis, 6 à 8 fois aussi longs que gros. Chez la nymphe du male, le segment anal porte, sous l’appendice bilobé, un appendice plus court qui renferme la pince. IMAGo. œ. Brun noir, pleures et pattes blanchätres. Yeux séparés très faiblement au vertex, fortement élargis dans leur moitié basale. Bouche petite et bilobée, plus courte que le palpe, qui se compose d’un article unique, obtus, un peu en massue et pas deux fois aussi long que gros. Ailes à surface blanche, cubitus dépassant le milieu de l'aile, nervation comme chez le type, nervure posticale simple, presque droite, l’anale simple et arquée. Pince conformée comme dans le genre Perrisia, sauf que la lamelle supérieure est moins profondément bi- lobée. — Taille : 2,5 mill. Éclosions à partir du 7 avril 1910. Tunisie, Gabès, sables maritimes, le 27 mars 1910 : Houard, 1910, p. A1 ; 1910", p. 104-105, 6°, fig. 2, a-c ; A9AA, p. 174, n° 101 ; Collec- tion cécidol. C. Houard, n° 122. 129. Baldratia hyalina, n. sp. (Kieffer). — Sur la même es- pèce du genre Salicornia, entre-nœud renflé latéralement, surtout dans Salicornia fruticosa. Baldratia hyalina (n° 129). Fig. 154 (a). — Jeune rameau avec entre-nœuds renflés (d’ap. nat.; gr. 0,8), Fig. 155 (b). — Autre rameau parasité (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 156 (1). — Aspect d'une cécidie latérale (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 157 (e). — Section en long de la galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). osn tiers supérieur, la région basilaire restant à peu près normale et servant pour ainsi dire de support à la galle (fig. 154-156). Diamètre transversal ne dépassant pas 5 mill.; longueur de la portion renflée de l’entre-nœud : 6 à 8 mill. le plus souvent, 10 mill. au maximum. A l’in- Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 75 térieur de la cécidie, cavité axiale (fig. 157) disposée comme dans la galle décrite au numéro précédent ; la partie supérieure de cette cavité, également recourbée, aboutit normalement à la surface gallaire. Le 8 mai 1909, quand les échantillons me furent remis, il existait dans la chambre larvaire, près de l’épiderme desséché qui la fermait, une pe- tite nymphe de 2 mill. de longueur. Quelques éclosions eurent lieu à Paris le 44 mai de la même année. NympPHE. Peau hyaline, sauf le tiers antérieur qui est chitineux et jaune ; segment anal avec un grand appendice bilobé et glabre, chaque lobe triangulé, jaune, à pointe brune, ces deux lobes séparés l’un de l’autre par une incision aiguë ; tous les segments abdominaux, saul l’appendice bilobé du segment anal, sont couverts de spinules appli- quées, plus petites et moins denses sur le dessous que sur le dessus. Armure frontale formée par deux dents courtes, brunes, triangulaires et se touchant presque à leur base, où elles sont séparées par une inci- sion arrondie ; entre l’armure frontale et la gaine des palpes se voit une petite dent brune et aiguë, Soies cervicales pas plus longues que leur distance réciproque. Stigmates thoraciques grêles, arqués, graduelle- ment amincis, 6 à 8 fois aussi longs que gros, égaux aux soies cervi- cales. ImMAgo. ©. Rouge ; occiput, tempes, thorax sauf les pleures, larges bandes transversales sur les sept premiers tergites et une petite tache sur le milieu des sept premiers sternites, brun noir ; flagellum et pattes brunâtres ; oviducte blanc. Yeux confluents au vertex, très larges basa- lement. Palpes formés d'un article unique, petit, deux fois aussi long que gros, graduellement amincei distalement ; bouche encore plus petite que le palpe. Antennes atteignant à peine l'extrémité postérieure du thorax, composées de 2 + 11 articles ; premier article du flagellum allongé, les suivants pas plus longs où à peine plus longs que gros, verticille de poils guère plus long que l’article, douzième article deux fois aussi long que le onzième, arrondi à l'extrémité. Ailes blanches, cubitus atteignant le milieu, à écailles brunes ; nervation du Baldratia salicornie. Tibia antérieur deux fois aussi long que le deuxième ar- ticle, qui est 3 à 4 fois aussi long que le premier, crochets tarsaux deux fois aussi longs que l’empodium, bifides, le lobe inférieur un peu plus court que le supérieur ; aux pattes postérieures, le deuxième article tarsal égale le tibia, le cinquième article est 5-6 fois aussi long que gros. Extrémité de l’oviducte en forme de pochette obtuse et munie de courtes soies dressées, sa partie dorsale porte, comme chez Stefa- nielia, une tarière chitineuse ; sur le dessus de cette tarière se trou- 76 C. Houanp. vent des spinules alignées et arquées en arrière (fig. 158). — Taille : 2 mill. Fig. 158. — Baldratia hyalina. Oviducte de l’imago avec tarière chitineuse. Tunisie, oasis de Nefta, en avril 1909 : F. Évrard, in Collection cé- cidol. C. Houard, n° 122 bis; Houard, 1910, p. 111, 1° ; 4910, p. 105, 70, fig. 2, d-e ; 1911, p. 174, n° 102. Traganum nudatum Delile. Arbuste non articulé, à feuilles alternes, charnues, sessiles, vivant dans les dépressions salées : Maroc, Algérie, Tunisie méridionale, Tripolitaine, Fezzan. Egypte, — Arabie Pétrée, Palestine. 130. Cécidomyide. — Rameaux, en partie desséchés, munis de ren- Traganum nudatum. Cécidomyide (n° 130). Fig. 159, 160 (a, b). — Aspect extérieur de deux galles (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 161 (c). — Section en long de la première cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8.) flements fusiformes, allongés, plus rarement subglobuleux, de ÿ à 8 mill. de diamètre transversal, atteignant parfois jusqu’à 40 mill. de at and dut EPP PEN Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 16 longueur (fig. 159, 160). Surface de chaque renflement marron, avec crevasses longitudinales fines et petits trous circulaires d’éclosion. A l'intérieur de la galle, cavités larvaires vides, assez nombreuses, irré- gulières, étirées suivant l’axe du rameau (fig. 161). Les galles étaient vides lorsque je les ai recueilies ; une seule d’entre elles contenait des larves jaunâtres. Tunisie, oasis de Nefta, vers la maison forestière, le 12 avril 1910 : Houard, 1910, p. 1114, 5° ; 1910°, p. 106-107, 12, fig. 5, a-c 3 1911, p. 176, n° 116 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 109. Salsola tetragona Delile. Curieuse Salsolacée à feuilles charnues très courtes, étroitement imbri- quées sur des rameaux qu'elles rendent tétragones ; sables et graviers litto- raux, dépressions salées : Maroc, Algérie, Tunisie moyenne et méridionale, Tripolitaine, Cyrénaïque, Égypte, — Arabie Pétrée, Palestine. 431. Cécidomyide. — Sur les rameaux, agglomérations sphériques, de 5 à 10 mill, de diamètre (fig. 162), constituées par un grand nombre de feuilles élargies, plus longues que les feuilles normales et couvertes Salsola tetragona. Cécidomyide (n° 131). Fig. 162 (a). — Aspect extérieur de la galle (d'ap. nat.; gr. 1). Fig. 163, 164 (b, c). — Sections longitudinales de cécidies (d’ap. nat.; gr. ). de poils fins, très longs, mais espacés. Ces poils sont blancs le plus souvent, parfois rougeûtres. En section longitudinale (fig. 163, 164), chaque galle présente en son centre une ou plusieurs cavités, de 1 à mill. de diamètre, abritant une larve jaunâtre, longue de 4,5 mil. Les galles, recueillies en mars 1910, ont fourni des éelosions sur la plante sèche, dans l’herbier, au commencement du mois de mai sui- vant. Les insectes se rapportent à deux genres différents. 1° Asphondylia salsolæ, n. sp. (Kielfer). NyuPxEe conformée comme chez Asphondylia sarothamni. IMAGo. ©. Brun noir ; pleures et trois premiers sternites en majeure C. HouaRp. partie blanchâtres ou rougeàtrés, dernier segment abdominal et tarière comme d'ordinaire dans ce genre. Yeux confluents, très rapprochés à la base. Palpes de deux longs articles, qui sont grêles, longuement poilus, 4-5 fois aussi longs que gros, leur support globuleux simulant un premier article. Antennes brisées. Pattes poilues, crochets tarsaux noirs, très arqués, aussi longs que l’empodium, pulvilles nuls. Ailes poilues, cubitus arqué aboutissant presque à la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit ; le rameau supérieur de la posticale con- tinue la direction de la tige, l’inférieur forme un angle presque droit avec la tige. — Taille : © 2,5 mill. 2% Halodiplosis salsolæ, n. gen. el n. sp. (Kieffer). NymPne. Hyaline, sans spinules dorsales. Armure frontale très petite, se composant de deux dents obtuses. Soies cervicales peu longues, trois fois aussi longues que leur papille. Stigmates thoraciques tron- qués, pas plus longs que gros. ImAGo. G. Brun; pleures et côtés de l’abdomen blanchâtres ou rou- geàtres, antennes et pattes blanc brunätre. Palpes longs et probable- ment de quatre articles. Antennes de 2 + 12 articles, dont le premier. est obconique, le deuxième subglobuleux, ceux du flagellum compo- sés de deux nodosités globuleuses portant chacune un verticille de ilets arqués et un verticille de soies, ce dernier 2-3 fois aussi long que le premier ; le premier article du flagellum n’est pas soudé au sc- Fig. 165. — Halodiplosis salsolx. cond et sa composition diffère un peu de celle des autres, sa nodosité inférieure étant allongée, la supérieure en ellipse raccourcie et à col transversal, le rétrécissement entre les deux nodosités peu profond et ne formant pas un pétiole ; aux articles suivants le rétrécissement est conformé en pétiole comme le col de la nodosité supérieure, l’un et l’autre de moitié plus longs que gros ; aux deux derniers articles, le Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 79 col et le pétiole du rétrécissement font défaut, de sorte que l'antenne est terminée par quatre nodosités globuleuses et sessiles. Ailes poi- lues, cubitus aboutissant à la pointe alaire, costale interrompue à cet endroit. Pattes poilues ; crochets simples, noirs, arqués, aussi longs que l’empodium, pulvilles très courts, atteignant le quart de l’em- podium. Pince assez grosse (fig. 165), lamelle supérieure bilobée, chaque lobe arrondi, lamelle intermédiaire formée par un lobe unique, arrondi et pas plus long que les lobes de la lamelle supérieure, article terminal de la pince à peu près glabre, gros, à peine aminci aux deux bouts, l'extrémité distale formant un ongle noirâtre. — Taille : 2,5 mill. Tunisie, Gabès, sables maritimes, 27 mars 1910 : Houard, 1910, p 114, 3° ; 1940 ?, p. 106, 11°, fig. 4, a-c ; 19114, p. 174, n° 103; Col- lection cécido]. C. Houard, n° 106. Salsola vermiculata L. Arbuste buissonnant très rameux des décombres et sables salés : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Fezzan, pays des Touareg, Cyrénaïque, — Portugal, Espagne, Sardaigne, Sicile, Archipel. 132. Diptère. — Cécidie en artichaut semblable à celles des variétés villosa et microphylla du Salsola vermiculata. Tunisie, steppe maritime de Gabès : Pitard, 1909 [49141}, p. cxxvu; Houard, 4941, p. 163, n° 24. Salsola vermiculata L. var. villosa Moquin. 133. Ceécidomyide. — Sur un petit rameau latéral, cécidie terminale, globuleuse, de 10 mill. de diamètre au maximum, composée de nom- breuses feuilles verdätres, dressées ou courbées en dehors, recou- vertes de longs poils blanchätres. — Cette galle est semblable à celle du Salsola tetragona, signalée plus haut au n° 131, mais elle est plus grosse ; elle rappelle également par ses feuilles vertes et ses longs poils la galle de l’Echinopsilon muricatus (n° 123) dont elle n’atteint cependant pas la taille. Tunisie, Bordj Gouïfla, près El-Hamma de Tozeur, mars 1908 : Pi- tard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 91. — Gafsa, mars 1909 : Pitard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 92. 80 C. Houarp. Salsola vermiculata L. var. microphylla Moquin. 134. Cécidomyide. — Galle semblable à la précédente, mais de taille plus faible. Algérie, Santa-Cruz, près d'Oran, octobre : J. Pitard. Tunisie, Ben-Ghardane, décembre 1908 : Pitard, in Collection céci- dologique C. Houard, n° 363. Haloxylon salicornicum Bunge (H. Schmittianum Pomel). Plante des terrains sableux salés : Algérie, Tunisie méridionale, Égypte, — Afghanistan, Béloutchistan. 135. Psyllide. — Très jolies galles constituées aux dépens des jeunes pousses dont les entre-nœuds restent courts (fig. 166). Les feuilles insérées à chaque nœud, et qui à l’état normal atteignent environ un mil- Haloxylon salicornicum. Psyllide (n° 135". Fig. 166, 167 (a, b). — Rameaux et galles (d'ap. naf.; gr. 1). Fig. 168 (€). — Rameau anormal plus grossi (d’ap. nal.; gr. 2,5). Fig. 169, 170 (d, e). — Feuille hypertrophiée vue par la face interne et en seclion transversale (d'ap. nat.; gr. 1). Fig. 171-173 (f-h). — Jeunes rameaux parasilés (d’ap. nat.; gr. 1). limètre de long sur un millimètre de large et à peine autant en épais- seur, se transforment en de grosses écailles, incurvées en cuiller. Ces écailles enveloppent l’entre-nœud fortement hypertrophié qui les sur- monte et qui s’aplatit latéralement jusqu’à atteindre 3 à 4 mill. de large ; elles arrivent presque au contact par leurs bords et leur pointe se re- courbe en dehors. Leur surface présente de nombreuses stries longi- tudinales, parallèles, assez profondes (fig. 167, 168). Enfin, de teinte vert olive à l’état jeune, c’est-à-dire de même couleur que le rameau Les Zooceécidies du Nord de l'Afrique. 81 normal, elles ne tardent pas à devenir d’un rouge groseille foncé dans toute leur étendue, à l'exception de leur pointe et de leurs bords, qui restent blancs ou jaunâtres (pl. I, 6). La paroi des feuilles gallaires est épaisse et se montre, en section, très nettement partagée en une couche externe grisâtre ou jaunâtre et une couche interne rouge violacé (fig. 169-170 et pl. I, 7). En s'appliquant l’une contre l’autre par leurs bords, les feuilles de la cécidie délimitent entre elles et l'axe aplati du rameau une cavité irrégulière, tapissée d’efflorescences blanches, qui renferme de nom- breux Psyllides, de 2 mill. environ de longueur. Souvent deux feuilles seulement d’un rameau sont déformées par les Psyllides, comme le montrent les figures 171 à 173 ; elles laissent alors émerger entre leurs pointes écartées l'extrémité du petit rameau. Sous cette forme la galle de l'Haloxylon salicornicum ressemble à s’y méprendre à une Psyllidocécidie décrite par G. von Frauenfeld, en 1859, sur l’Anabasis articulata. Voir plus loin, au n° 440. Le 8 etle 411 mai 1909 des Chalcidiens sont sortis des galles de l’Ha- loxylon. Le 11 mai, j'ai vu un microlépidoptere se dégager d’un petit fourreau blanc qui émergeait de l’une des galles. Tunisie, oasis de Tozeur, dans le Djérid, en avril 4909 : H. Cher- mezon et F. Evrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 118 ; Houard, 4910, p. 141, 2; 1910°, p. 103-104, Lo, fig. 4, a-h ; 1911, p. 168, n° 58. 136. Cécidomyide. — Galle en forme de bourgeon, de 7 à 10 mill. de long, composé d’écailles nombreuses (fig. 174). Les externes, de teinte blanchâtre, comme la tige elle-même, sont larges à la base et assez courtes. Elles enveloppent les écailles internes, allongées, effilées vers la pointe, qui est vivement colorée en jaune, et un peu élargies à la base dont la teinte est vert bleuâtre (fig. 176). La région centrale de la cécidie est occupée par une cavité axiale, allongée, s’ouvrant en haut entre les pointes des écailles internes (fig. 475). Par son aspect extérieur, la galle en bourgeon de l’Haloxylon sali- eornicum rappelle quelque peu celle qui a été figurée en 1902 (Zool. Jabrb., Jena, t. 16, p. 266, fig. M) par Rübsaamen, sur l’Haloxylon ammodendron C. A. Meyer, d’après des échantillons provenant de Re- petak en Turkménie ; toutefois les dimensions de la cécidie persane sont un peu supérieures et ses écailles en nombre moindre. Tunisie, oasis de Tozeur, en avril 4909 : H. Chermezon et F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 148 bis ; Houard, 1910, p. 144, 2° ; 4940 °, p. 104, 2°, fig. 4, k-m ; 1914, p. 168, n° 59. Ann. Soc. ent. Fr., LxxxI [1912]. 6 82 C. Houano. 137. Cécidomyide. — Entre-nœud très légèrement renflé, un peu raccourci, portant sur le côté un minime trou d’éclosion (fig. 477). Cet orifice est en relation avec une cavité cylindrique axiale qui occupe sensiblement toute la longueur de l’entre-nœud parasité (fig. 178). Tunisie, oasis de Tozeur, en avril 1909 : H. Chermezon et F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 118 ter ; Houard, 1940, p. 111, 20: 1910 ?, p. 104, 3, fig. À, n-0 ; 1941, p. 168, n° 60. à Haloxylon salicornicum. Cécidomyide (n° 136). Fig. 174 (a). — Vue extérieure de la galle. Fig. 175 (b\. — Section en long de la cécidie. Fig, 176 (r). — Ecaille interne de la galle. Cécidomyide (n° 137). Fig. 177 (d). — Aspect extérieur d’un rameau parasite. Fig, 178 (e). — Section longitudinale d'un entre-nœud anormal. Cécidomyide (n° 138). Fig. 179 (f). — Vue d'un gros renflement caulinaire. (Toutes les figures d’après nature; gr. 1.) 438. Cécidomyide. — Entre-nœud d’un gros rameau renflé à la base surtout et atteignant un diamètre double environ du diamètre de la tige normale (fig. 179) ; trou d’éclosion latéral. Cette diptérocécidie semble différer notablement de la précédente. Tunisie, Bordj Gouïfla, le 10 avril 1910 : Houard, 1910, p. A1, 2°: 1910, p. 4104, 4°, fig. 1, p ; 1911, p. 168-169, n° 61 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 119 bis. 439. [Ériophyide]. — Rameau principal contourné, portant de nom- breuses petites branches latérales, encore vertes, dont l'extrémité est également contournée un grand nombre de fois et fortement épaissie (fig. 480). — Cette déformation semble être l’œuvre d’Ériophyides. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 83 Elle rappelle quelque peu la cécidie du Calligonum comosum décrite plus haut au n° 410. x Haloxylon salicornicum. Ériophyide (n° 139). Fig. 180. — Déformalion des jeunes rameaux d’une tige (d’ap. nat.; gr. 1). Tunisie, Bordj Gouifla, le 40 avril 1910 : Houard, 49410, p. 444, 2° ; 1910, p. 104, 5°, fig. 4, g ; 191, p. 169, n° 62 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 419. Anabasis articulata Moquin. Plante des décombres, plaines sablonneuses ou pierreuses : Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Marmarique, Egypte, — Arabie Pétrée, Syrie. 140. Psyllide. — Feuilles supérieures d’un rameau dressées, appli- quées par leurs bords de façon à former une poche (fig. 181) séparée Anabasis articulata. Psyllide (n° 140). Fig. 181 (a) — Rameau portant plusieurs galles (d'ap. Frauenfeld; gr. 1). Fig. 182 (b). — Cécidie isolée (d’ap. Frauen- b feld;-r. 1). en deux moitiés par le rameau aplati (fig. 182). Dans chacune de ces poches vit la larve d’un Psyllide qui atteint jusqu’à 3 mill. de long. Une cécidie assez semblable à celle de l'Anabasis articulata a été signalée en Perse par Rübsaamen sur Anabasis aphyllaL. : Zool. Jahrb., Jena, t. 16, 1902, p. 251-252, n° 41. Algérie, Sud-Algérien : Massart, 1898, p. 291-292. 84 C. HouaRo. Presqu'ile du Sinaï, désert d'El-Kaa : Frauenfeld, 1859, p. 327, pl. VIT, 16; Frank, 1896, p. 180, n° 8 ; Darboux et Houard, 1901, p. 31, n° 215 ; Houard, 1908, t. 4, p. 400, n° 2247. Cornulaca monacantha Delile. Plante des sables désertiques : Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, Fezzan, pays des Touareg, Egypte, Nubie, — Arabie, Perse, Afghanistan. lai. Cécidomyide. — Cécidie en forme de gros bourgeon velu, silué latéralement sur un rameau, pouvant atteindre jusqu’à 14 mill. de hauteur sur 8 mill. de diamètre transversal ; elle est composée d’é- cailles jaunâtres, très dures, effilées à l'extrémité, élargies à la base, tapissées sur leur face concave, interne, de longs poils grisâtres. Les écailles qui occupent le centre de la galle sont étroites et allongées. Tunisie, Raz-el-Aioum de Tozeur, mars 1908 : Pitard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 90. Suæda vermiculata Forskäl. Plaines incultes salées et sables maritimes : Algérie, Tunisie, Fezzan, pays des Touareg, Cyrénaïque, Égypte, — Arabie Pétrée, Mésopotamie, iles Cana- ries. 142. | Eriophyes caulobius Nal.|. — Renflement caulinaire subglobu- leux, plus rarement allongé, atteignant de 3 à 10 mill. de diamètre transversal ; cavité irrégulière au milieu d’un tissu spongieux. Les galles âgées présentent souvent une petite ouverture de 4 mill. à peine. Algérie, petite Sebka près d'Oran, 30 mars 1910 : Schneïider-Orelli, 1912, p. 473. CARYOPHYLLACÉES. Silene rubella L. Plante des lieux incultes, moissons, oasis : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripo- lilaine, pays des Touareg, Cyrénaique, Egypte, — Bassin méditerranéen sep- tentrional et oriental. 143. [Coléoptère|. — Renflement fusiforme atteignant deux à trois Jois le diamètre de la tige normale ; une à trois chambres larvaires. Algérie, environs d'Oran, 30 mars 1910 : Schneïder-Orelli, 1912, p. 473-474. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 85 RENONCULACÉES. Clematis cirrhosa L. Plante des haies, broussailles et lieux ombragés : Maroc, Algérie, Tunisie, — Région méditerranéenne de l'Europe et de l'Asie, jusqu'à l'Himalaya. 144. Epitrimerus heterogaster Nal. — Bord du limbe enroulé et boursouflé : la surface des feuilles est recroquevillée et chargée de méandres irréguliers, hérissés eux-mêmes de boursouflures secondaires donnant à l’ensemble un aspect spongieux. Algérie, Blidah, Vallon des Singes et environs d’Alger : P. Marchal, 1897, p. 23, 4°; Nalepa, 1898, p. 64, n° 8 ; Darboux et Houard, 1904, p. 1414, n° 888 ; Houard, 1908, t. 1, p. 425, n° 2390. — Environs d’AI- ger, 49 mars 1910 : Schneïder-Orelli, 1912, p. 474. Clematis Flammula L. Plante des haies, lieux inculteset lisière des bois : Maroc, Algérie, Tunisie: — Bassin méditerranéen. 145. Epitrimerus flanmulæ Gerber. — Sur la feuille et à la face supérieure, saillies très accentuées alignées suivant une ligne irrégu- lière sensiblement parallèle à la nervure médiane du limbe ; la surface des saillies est couverte de bosselures ou de papilles d’un rouge vif, qui existent parfois sur le bord du limbe ou sur l’autre face. — Cécidie assez répandue au nord de la Méditerranée : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 427, n° 2408. Algérie, La Reghaïa, 7 février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 374. LAURACÉES. Laurus nobilis L. Plante de la région méditerranéenne. 146. Eriophyes Malpighianus Can. et Mass. — Fleurs déformées et grossies, atteignant jusqu’à 10 mill. de diamètre, couvertes de poils couleur fauve. — Cécidie signalée en Italie, en Sicile et en Sardaigne : ci. Houard, 1908, t. 1, p. 436-437, n° 2469, fig. 702-704. Algérie, gorges de Taza, entre Ziama-Mansouria et Cap-Cavallo. 31 décembre 1911 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 89. PE CT 1% Prés à da res La PA La me 2 2, in dés 86 C. Houar». PAPAVÉRACÉES. En Algérie, et sans doute aussi dans tout le nord de l'Afrique, les capsules des Pavots hébergent les larves de l’Aulax papaveris (Col- lection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 455). Des galles incom- plètes ou des fragments de cécidies se rencontrent souvent au milieu des criblures d’Orge provenant d'Algérie, comme me la fait remar- quer M. Noury dès 1908 : Collection cécidol. C. Houard, n° 251. Con- sulter aussi : Noury, 1909, p. 34. Papaver Rhœas L. Plante des champs, moissons, décombres et lieux incultes depuis la mer Méditerranée jusqu'au Sahara. U 147. Aylax papaveris Perris. — Capsule déformée avec cavités lar- Papaver Rhœas. Aylax papaveris (n° 147). Fig. 183, 184 (a, b). — Aspect extérieur et section en long d’une capsule hvpertrophiée (d'ap. nat. gr. 1). vaires nombreuses (fig. 183, 184). — Galle connue dans toute l'Europe : ci. Houard, 1908, t. 1, p. 439, n° 2477. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 15 avril 1900 : Houard, 1901 *, p. 705, n° 37; Darboux et Houard, 1901, p. 238, n° 1924. Papaver dubium L. var. calcicolum Batt. et Trabut. Pâlurages, collines, cultures, lieux sableux et décombres de toute la Bar- birie. 148. Aylax papaveris Perris. — Capsule déformée et gonflée comme précédemment. Algérie : Battandier et Trabut, 1888, p. 21 ; Houard, 1906”, p. 66 ; 1908, t. 1, p. 440, n° 2481. Hypecoum procumbens L. Champs, décombres, sables, lieux incultes du Bassin méditerranéen. 149. Coléoptère. — Fruit transiormé en son milieu en une cécidie subsphérique pouvant atteindre 10 mill. de diamètre ; cavité larvaire 5 ES Er 4 Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 87 unique occupée par une larve et limitée par une paroi épaisse el charnue. Algérie, Laghouat, mars-avril 1893 : P. Lesne, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 506. CRUCIFÈRES. Quelques galles seulement ont été signalées jusqu’à présent sur les Crucifères du nord de l'Afrique : ce sont celles que donnait Frauen- feld dès 4859 et celles que j'ai décrites en 1901 ou indiquées, d’après P. de Peyerimhoff, dans le Tome premier de mes Zoocécidies. J'en’ai rencontré un:assez grand nombre de nouvelles dans le sud de la Tunisie : elles consistent surtout en fleurs gonflées demeurées closes sous l'influence de larves de Cécidomyies. Consulter à ce sujet mes deux petites notes : 1944? et 1911 °. Coronopus nilotieus Delile (Senebiera nilotica DC.). Plante d'Égypte. 150. [Perrisia] senebieræ KielT. — Renflements caulinaires, irrégu- liers, allongés ou arrondis (fig. 185), de 8 à 40 mill, de diamètre, f Coronopus niloticus. Perrisia senebierx PE {n° 150). \ À Fig, 185 (a). — Aspect extérieur de plusieurs LIÉE galles (d’ap. Frauenfeld ; gr. 1). Al Fig. 186 (b). — Section longitudinale d'une \ &\ | cécidie (d’ap. Frauenfeld; gr. 1). charnus, bi ou triloculaires (fig. 186). Chaque loge renferme une larve rouge qui se métamorphose dans le sol. Égypte, chemin de Dehise aux Pyramides : Frauenfeld, 1859, p. 326, pl. VI, 12; Bergenstamm et P. Lüw, 1876, p. 92, n° 545 ; Frank, 1896, p. 112, n° 13 ; Darboux et Houard, 1901, p. 420, n° 3510, fig. 749-750 ; Houard, 19908, t. 1, p. 443, n° 2497, fig. 718-719 ; Kieffer, 1909, p. 28. REP UE DRE) ART PR RE De ere te Pet mn] sÉsis a à 88 C. Houaro. 151. Coléoptère. — Renflement charnu, uni ou biloculaire, de la grosseur d’un pois, situé sur la tige ou à la base de la rosette foliaire. Larve blanche, de 6 mill. de longueur, se métamorphosant dans le sol. Égypte, près des Pyramides : Frauenfeld, 1855, p. 151 ; Frank, 1896, p. 290, n° 5 ; Houard, 1908, t. 1, p. 443, n° 2498. Cakile maritima SCop. var. ægyptiaca Cosson (Cakile ægyptiaca Géærtner). Plantes des sables et dunes du bord de la mer : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Marmarique, — Bassin méditerranéen. 152. Cécidomyide. — Fleur gonflée, globuleuse, atteignant presque 10 mill. de diamètre (fig. 187) ; sépales hypertrophiés, à surface gra- nuleuse. Larves grégaires, nombreuses, d’un jaune brunâtre. Cakile maritima var. ægyptiaca. Cécidomyide (n° 152). Fig. 187. — Inflorescence avec deux fleurs gonfées et fermées (d’ap. nat.; gr. 1). Cécidie semblable à celle que l’on a signalée des côtes de Danemark et de France sur le Cakile maritima : cf. Houard, 1908, t. 4, p. 450, n° 2542, fig. 724-727. Tunisie, dunes de Gabès, avril 1909 : H. Chermezon et F. Évrard. — Sables au nord de l'embouchure de l’oued Gabès, à Gabès, le 30 mars 1910 : Houard, 1911, p. 165, n° 40 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 158. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 89 Carrichtera Vellæ DC. (Vella annua L.) Plante des décombres, lieux incultes, pâturages et collines : Bassin médi- terranéen méridional et oriental. 153. Ériophyide. — Segments foliaires velus et recourbés en gout- tière sur la face supérieure du limbe (fig. 188-191). — Cécidie connue seulement en Sardaigne : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 451, n° 2551. Carrichtera Vellæ. Ériophyide (n° 153). Fig. 188 (a). — Rameau avec feuilles déformées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 189 (b). — Feuille très fortement attaquée (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 190 (c). — Limbe parasité, atrophié (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 191 (d). — Section transversale d’une feuille anormale (d’ap. nat.; gr. 10). Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 11 avril 1900 : Houard, 1901 1, p. 702, n° 15 ; 4908, t. 1, p. 451, n° 2551, fig. 729-730 ; Darboux et Houard, 1901, p. 90-91, n° 706, fig. 156-157 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 215. 90 C. HouaRp. Zilla myagroides Forsk. Plante du Sabara oranais, de la Tanisie et de l'Égypte. 154. [Perrisia] zillæ Kieff. — Fleur gonflée, charnue, demeurant fermée sous l’influence des larves grégaires blanc d'ivoire qu’elle ren- terme (fig. 192). Égypte, chemin des Pyramides : Frauenfeld, 1859, p. 326, pl. VI, 15; Bersgenstamm et P. Low, 1876, p.93, n° 548 ; Darboux et Houard, 1901, p. 496, n° 4168, fig. 862 ; Houard, 1908, t. 4, p. 452, no 2552, fig. 731 ; Kieffer, 49098, p.34. Zilla myagroides. Perrisia zillæ (n° 154). Fig. 192. — Rameau portant deux fleurs parasitées et une fleur normale (d'ap. Frauenfeld; gr. 1). 155. Cylindropterus Luæeri Chevrolat. — Racine fortement épaissie un peu au-dessous du niveau du sol ; 40 à 12 larves. Égypte, désert Libyque, Basse-Égypte, Suez : Boehm, 1908, p. 62, fig. 3; Bedel, 1909, p. 101-102 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1063, n° 6224. Remarque : Cylindropterus Luxeri Chevrolat est synonyme de Lixus cleoniformis Petri. À ce sujet, M. L. Bedel, avec son obligeance habituelle, m'a envoyé le renseignement suivant : « Boehm parle du Livus cleoniformis Reitt. ; il faut lire Livus cleoniformis Petri ; de plus, cet insecte, que Petri a introduit dans son Synopsis des Livus, n’est nullement un Lirus, mais un insecte du groupe des Cleonus et son vrai nom est Cylindropterus Luæxeri Chevrolat, syn. cleoniformis Petri (Liœus). Je suis d'autant plus certain de la chose qu’elle a été publiée en Allemagne par von Heyden d’après le type de Petri et sur examen du type de Chevrolat que j'ai vu à Paris avant qu'il n'émigràt en Suède ». Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 91 Zilla macroptera Cosson et Durieu. Arbrisseau fortement épineux, à silique pyramidale ailée : Sahara marocain et algérien. 156. |Coléoptéere]. — Excroissance caulinaire irrégulière, parlois arrondie, de 3 à 8 mill. de diamètre, dont la surface présente de nom- breuses bosselures munies chacune d’une ouverture cireulaire de { mill. environ ; cavités internes irrégulières. Algérie, entre Béni-Ounif et l’oasis de Figuig, 3 avril 1910 : Schnei- der-Orelli, 1912, p. 474. Sinapis alba L. Cultures, bords des chemins, décombres, lits des oued desséchés, clairières des bois : Maroc. Algérie, Tunisie, Tripolitaine, — Bassin méditerranéen. 157. Diptere. — Silique gonflée, déformée et courbée, colorée en rouge vineux; larves petites, blanches. Algérie, Orléansville, 6 avril 1900 : Houard, 1901, p. 42-43, n° 10; 19014 *, p. 706, n° 55 ; 1908, t. 1, p. 452, n° 2554 ; Darboux et Houard, 1901, p. 426, n° 3562. Hirschfeldia geniculata Batt. et Trabut (Sinapis geniculata Desf.) Plante à siliques petites, à bec eflilé, long et genouillé, dressées contre l'axe. Moissons, bords des champs et des chemins, décombres, jardins de palmiers : Maroc, Algérie, Tunisie, — Italie, Sicile, Grèce, Archipel, Asie Mineure. 158. Cécidomyide. — Fleur gonflée, isolée en général dans l’inflores- cence, renfermant plusieurs petites larves couleur terre de Sienne. Tunisie, Souk-el-Arba, le 21 avril 1910, bords des routes : Houard, 19144, p. 169, n° 66 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 159. Diplotaxis erucoides DC. Champs et cultures, bords des chemins, décombres et lieux incultes : Maroc, Algérie, Tunisie, — et la plus grande partie du Bassin méditerranéen. 159. Cécidomyide. — Fleur gonflée renfermant de petites larves d’un jaunâtre sale. Tunisie, Souk-el-Arba, le 24 avril 1910, au bord des routes : Houard, 1944, p. 167, n° 51 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 164. » TRS S + het, L 22 Dh te RS PRÉ ‘ ù RER NP EUR | : é » * RE ee TR TA PRET NP ER en PAPE TR LEE AT +5 2 SAR Cm li at _ RE ee Se J PES UT QT DT 92 C. Houanp. Diplotaxis pendula DC. (D. Harra Boissier). Jolie plante à siliques pendantes. Lieux secs, collines arides, terrains gyp- seux et salins, dépressions et lits desséchés des oued : Maroc, Algérie (CC. Hauts-Plateaux, aux abords du Sahara), Tunisie (descend jusqu'au Dijérid), Tripolitaine, Marmarique, Égyple, — Espagne méridionale, Sicile, Syrie, Palestine. 160. Cécidomyide. — Fleur gonflée, globuleuse, de 6 mill. environ de diamètre (fig. 193, 194). Sépales hypertrophiés, colorés en marron Diplotaxis pendula. Cécidomyide (n° 160). Fig. 193 (a). — Fleurs parasitées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 194 (b). — Fleur normale (d’ap. nat.; gr. 0.8). rougeàtre, parfois jaunâtres vers l'extrémité, alors que les sépales nor- maux sont d’un jaune verdàtre ou même d’un jaune soufre, comme les pétales. Ces derniers, dans le bouton floral parasité, apparaissent fripés et jaunâtres entre les pointes un peu écartées des sépales anor- maux. Les pièces florales internes sont déformées par suite de la pré- sence de larves nombreuses, blanches ou d’un blanc jaunûtre. Tunisie, oasis de Gaîsa, le 6 avril 1910 : Houard, 1944, p. 167, n° 2; Collection cécidol. C. Houard, n° 162. Eruca sativa Lamk. Champs, pâturages, décombres, bords des chemins, palmeraies : Maroc, Algérie (assez rare), Tunisie (commun), Tripolitaine, — Bassin de la Médi- terranée. AGl. Cécidomyide. — Fleur gonflée et un peu allongée sous l’in- fluence de larves de Cécidomyie. Tunisie, Souk-el-Arba, 21 avril 1910, au bord de la route : Houard, 1914, p. 168, n° 56 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 160. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 93 Erucastrum varium Durieu. Plante très commune dans le nord du département d’Oran. 162. Cécidomyide. — Fleur gonflée devenant globuleuse et atteignant 8 mill. de diamètre (fig. 195, 196), sous l'influence de nombreuses larves grégaires orangées qui vivent entre les pièces florales défor- mées (fig. 197-199). Métamorphose dans la galle ; éclosion dès le début de mai. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 10 avril 1900 : Houard, 1902, p. 89, n° 4 ; 4908, t. 4, p. 454, n° 2568 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 208. Erucastrum varium. Cécidomyide (n° 162). Fig. 195 (a). — Inflorescence por- Lant deux fleurs anormales (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 196 (b).— Une fleur parasitée, plus grossie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 197 (c). — Pétale anormal (d'ap. nat.; gr. 3). Fig. 198, 199 (d, e). — Étamine anormale, vue de face et de dos (d’ap. nat. ; gr. 3). Brassica Gravinæ Tenore. Plante des rochers, pentes des montagnes et clairières des forêts : Algérie, Tunisie, — Italie. 163. Thysanoptère. — Siliques gonflées, tordues avec irrégularité, renfermant de nombreuses larves jaune orangé (fig. 200). Algérie, Grande Kabylie, escarpements de l’Azcrou Tidjer (face nord), près du col de Tirourda, où presque tous les pieds fructifères de la Crucifère, qui est commune en ce lieu, étaient déformés par le parasite, en juillet 1910 : P. de Peyerimhoff, in Collection cécidol. C. Houard, n° 191. Brassica Napus L. Cultivé dans les jardins et les oasis du Nord de l'Afrique. 164. Heterodera radicicola Greeff. — Nodosités radiculaires entra- vant quelque peu le développement de la plante. 94 C. Houanop. Algérie, El-Oued : Vuillemin et Legrain, 1894, p. 549-551 ; Houard, 1908, t. 1, p. 457, n° 2599. Rapistrum Linnæanum Boissier et Reuter. Plante à article basilaire du fruit plus étroit et plus court que le pédicelle, Cultures, bords des chemins, décombres et lieux secs : Maroc, Algérie, Tuni- sie, — Portugal, Espagne, Baléares, Corse, Sardaigne, Grèce. 165. Cécidomyide. — Fleur gonflée, globuleuse, contenant des larves. — Cette cécidie n’a encore été signalée qu’en Portugal par Trotter : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 461, n° 2635. S/ Se Brassica Gravinæ. (n° :163). Thysanoptère Fig. 200. — Aspect de l'inflorescence déformée (d'ap. nat.; gr. 0,8). Voir p. 93. diuit Mn die th tomate, Tunisie, Souk-el-Arba, le 21 avril 1910, au bord dela route : Houard, | 4911, p. 173, n° 96 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 82. : | Arabis albida Stev. Zone montagneuse du Quercus Ballota et du Cèdre, en Algérie, Orient, elec. 166. Ceuthorrhynchus pleurostigma Marsh. — Renflements radicu- | laires arrondis, de 4 mill. de diamètre au maximum, situés un peu au- dessous du collet où ils sont souvent groupés ; sur les racines, ils sont isolés. Adulte dans le courant de l'été. …’ srdciestt GS LEO AE ET SPA pr 4 ra è “À . Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 95 Algérie, Atlas, massif des Mouzaïa, en mai : P. de Peyerimhoff, in Houard, 1908, t. 1, p. 474, n° 2715 ; P. de Peyerimhoff, 19114, p. 305- 306. Alyssum maritimum Lamk. (Koniga maritima R., Brown). Plante des ruines et décombres, des sables, des pâturages et des collines arides : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen. 167. Curculionide. — Minime renflement ne dépassant pas la taille d’un grain de chènevis, situé à la base du limbe, le long de la nervure médiane et faisant saillie sur la face inférieure ; cavité allongée, à paroi mince, renfermant une seule larve. Algérie, Mustapha, novembre 1892 : P. Lesne, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 507. Moricandia arvensis DC. var. robusta Batt. et Trabut. Crucifère à feuilles larges, charnues et à grosses siliques : El Kantara et Biskra, d’après la Flore Analytique et Synoptique de l'Algérie et de la Tuni- sie (1902, p. 34) de Battandier et Trabut. 168. Cécidomyide. — Inflorescence transformée en une masse glo- buleuse, de la taille d’une noisette, renfermant de nombreuses larves jaunâtres. Algérie, Bou-Saada : P. de Peyerimholf, in Houard, 1908, 1. 1, p. 479, n° 2742. Moricandia arvensis DC. var. suffruticosa Cosson. Bords des rivières, cultures, chemins, lits desséchés des oued, palmériers : Algérie (AC. dans Hauts-Plateaux et Sahara), Tunisie (C. dans le sud), Tri- polilaine, Cyrénaïque, Marmarique, Égypte. 1469. Cecidomyide. — Fleur demeurant fermée, un peu plus longue que le calice normal (fig. 201), gonflée surtout dans sa région basilaire par suite du développement anormal qu'atteignent les deux sépales gibbeux (fig. 202 et pl. I, 8). La teinte des pièces du calice anormal reste plus claire que celle du calice non parasité, un peu lavée de jaune ce- pendant et moins violacée. Les pétales se voient à peine dans la fleur hypertrophiée ; leur limbe, peu développé, présente quelques stries vio- letles courtes partant du bord, tandis que leur onglet est raccourci, fortement épaissi et d’une teinte jaune verdâtre (fig. 203). Pistil assez 96 C. HouaRp. court, de couleur verte. Larves grégaires, blanches, nombreuses entre les pièces florales déformées. Tunisie, jardins et champs autour de Gafsa, le 6 avril 1940 : Houard, 1941, p. 170, n° 72 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 163. F Al, Moricandia arvensis var. suffruticosa. Cécidomyide (n° 169). Fig. 201 (a). — Fleur norniale (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 202 (b). — Axe de l'inflorescence avec fruit sain et une fleur parasitée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 203 (c). — Fleur hypertrophiée, entr'ouverte (d'ap. nat.; gr. 0,8). 170. Cécidomyide. — Renflement irrégulier de la tige, le plus sou- vent situé dans la région de l’inflorescence, très variable comme forme et comme taille (fig. 204-207) ; dimensions extrêmes : 15 mill. de lon- gueur sur 8 mill. de diamètre transversal. Sa surface est vert glauque, comme le reste de la plante, ou parfois légèrement rougeàtre violacé; elle est le lieu d'insertion de rameaux latéraux, de feuilles et de pé- doncules floraux ou fructifères. Cavité interne unique, très irrégu- lière (fig. 208), limitée par des parois épaisses, renfermant de nom- Les Zoocécüdies du Nord de l'Afrique. 97 breuses larves orangées qui se métamorphosent dans la galle fin avril. Cette cécidie présente beaucoup d’analogie avec celle qui a été Moricandia arvensis var. suffruticosa. Cécidomyide (n° 170). Fig. 204 (a). — Cécidie située dans l’inflorescence (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 205 (b). — Autre cécidie de l'inflorescence (d’ap. nat,; gr. 0,8). Fig. 206 (c). — Galle terminale d'un rameau (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 207 (d). — Aspect extérieur d’une petite galle (d'ap. nat.; gr. 08). Fig. 208 (e). — Section longitudinale de la même (d’ap. nat.; gr. 0,8). décrite plus haut au n° 168, sur la variété robusta de la même espèce de Moricandia. Tunisie, Gafsa, au Djebel-Ben-Younes, vers 450 m. d’altitude, le 7 avril 1910 et Metlaoui, grande carrière au-dessus de la gare, 14 avril 1910 : Houard, 19114, p. 170, n° 73; Collection cécidol. C. Houard, n° 164. 171. Baris prasina Boheman var. — Renflements caulinaires irré- gulièrement fusiformes, disposés les uns à la suite des autres (fig. 209, 211) et atteignant jusqu'à 10 mill. de diamètre transversal et 30 mill. de longueur, beaucoup plus volumineux que les précédents. Cavités nombreuses, situées dans une moelle abondante, cylindriques, à axe perpendiculaire à la surface du renflement (fig. 210, 212) ; chaque Ann. Soc. ent. Fr., Lxxx1 [1912]. 7 98 C. HouaRp. cavité renferme une grosse larve blanche de Curculionide qui se méta- morphose dans la galle : éclosion à partir du 23 mai 1910, fournis- sant une variété vert bronzé du Baris prasina ('). Tunisie, Metlaoui, grande carrière au-dessus de la gare, le 14 avril 1910 : Houard, 41914, p.170, n° 74 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 165. Moricandia arvensis var. suffruticosa. Baris prasina (n° 171). Fig. 209 (a). — Aspect extérieur d'une cécidie caulinaire âgée (d'ap. nat. gr. 0,8). Fig. 210 (b). — Section en long de la galle âgée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 211 (c). — Vue d'une cécidie jeune (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 212 (d). — Section longitudinale de la même (d’ap. nat.; gr. 0,8). (1) Le Baris prasina Boheman (1836, ap. Schônherr, Gen. et spec. Curcul., {. 3, p. 707) est une espèce méditerranéenne assez polymorphe, généra- lement d'un vert brillant, vivant sur plusieurs genres de Crucifères. Une variété bleue (Coilection L. Bedel) a été prise sur Ærysimum Cheiranthus au mont Agel, au-dessus de Monaco, par J. Sainte-Claire Deville qui la signale en 1904 (L'Abeille, €. 30, p. 202) comme vivant sur cette même plante et associée aux Baris nivalis H. Brisout, B. cœrulescens Scopoli et B. La- licollis Marsham. La variélé du Baris prasina obtenue par éclosion des galles de Mori- candia du Sud tunisien se distingue par sa {einte bronzé noirâtre des autres individus barbaresques, presque tous d’un vert ou d’un bleu brillant. — Renseignements de M. L. Bedel.) LT EN Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 9ù CAPPARIDACÉES. Capparis ægyptiaca Lamk. Maroc, Tunisie, Égypte, Sinaï, — Syrie et Palestine. 172. Lépidoptère. — Sur un rameau, renflement noueux, dur, ligneux, avec cavité-interne irrégulière (fig. 213, 214). Capparis ægyptiaca. Lépidoptère (n° 172). Fig. 213 (a). — Rameau portant deux cécidies (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 214 (b). — Section longitudinale d’une galle (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Presqu'île du Sinaï, au pied du Djebel-Serbal : Frauenfeld, 1859, p. 329, pl. VII, 24 ; Frank, 1896, p. 252, n° 6 ; Darboux et Houard, 1904, p. 81, n° 630, fig. 148-149 ; Houard, 1908, t. 1, p. 479, n° 2743, fig. 747-748. RÉSÉDACÉES. Ochradenus baccatus Delile. Égypte, — Orient, Inde Anglaise. 173. [Insecte]. — Renflements successifs des rameaux, avec nom- breux trous d’éclosion et cavités internes irrégulières (fig. 215, 216). Presqu'île du Sinaï, désert El-Kaa : Frauenfeld, 1859, p. 326-327, pl. VII, 45 ; Darboux et Houard, 1901, p. 233, n° 1886 ; Houard, 1908, t. 1, p. 480, n° 2746. 100 C. HouaR». CRASSULACÉES. L'Umbilicus vulgaris où Cotyledon Umbilicus L. est très variable dans le Nord de l'Afrique où il comporte six sous-espèces (d’après Battan- dier et Trabut : Flore Analytique et Synoptique de l'Algérie et de la Ochradenus baccatus. Insecte (n° 173). Fig. 215 (a. — Aspect de la cécidie (d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 216 (b). — Section en long de la galle (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Voir page 99. Tunisie, 4902, p. 133). C’est sur les sous-espèces horizontalis et pen- dulinus que les galles d’un Coléoptère ont été signalées depuis long- temps. Umbilicus horizontalis DC. (Cotyledon horizontalis Gussone). Vieux murs humides, endroits pierreux et rochers ombragés : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Marmarique, Egypte, — Europe méridionale, Asie Mineure, Syrie, Palestine. 174. Nanophyes Durieui Lucas. — Renflement des tiges et des pétioles, de la taille et de la couleur d’un radis. Adulte en mai. Algérie, environs d'Oran : Durieu de Maisonneuve, in Lucas, 1849, p.460, pl. XXX VII, 10. — Kerrata, Petite-Kabylie et environs d'Alger, en avril 4896 : P. Marchal, 1897, p. 23, 4°; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 482 ; Darboux et Houard, 1901, p. 473, n° 3965 ; Houard, 1908, t. 4, p. 485, n° 2772. Umbilicus pendulinus DC. (Cotyledon pendulinus Batt. et Trabut). Endroits pierreux et rochers ombragés, fissures des rochers : Algérie, Tu- nisie, Tripolilaine, Cyrénaïique, — Europe méridionale etoccidentale moyenne, Asie Mineure. 175. Nanophyes Durieui Lucas. — Cécidies irrégulières des tiges ” Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 101 - ou des péticles (fig. 217-219), dures, arrondies ou ovoidales, isolées ou groupées et d’une teinte carminée très accentuée. — Signalées en Espagne et en Portugal : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 485, n° 2773. Umbilicus pendulinus. Nanophyes Durieui (n° 175). Fig. 217 (a). — Renflement du péliole d’une feuille (d'ap. nat.; gr. 0,3). Fig. 218 (b). — Autre cécidie semblable (d’ap. nat.; gr. 0,3). Fig. 219 (c). — Section transversale du pétiole hypertrophié (d’ap. nat.; gr. 1). Maroc, environs de Tanger, mai 1901 : G. Buchet, in Houard, 1906, p. 32-38, fig. 4-8 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 484, Algérie, environs d’Alger : Cordier, in Lucas, 1873, p. cv. — Dunes de Philippeville : Lamey, in Marseul, 1880, p. Lvr ; 1880 ?, p. zxxvin ; Darboux et Houard, 1901, p. 473, n° 3966. Remarque : D’après ses notes manuscrites, M. Bedel m'a signalé la présence du Nanophyes Durieui à Tlemcen (Bedel!) et au Djebel- Edougb, près de Bône (Grilat René). ROSACÉES. Cotoneaster nummularia Fisch. et Meyer. Arbuste des endroits rocaïilleux des montagnes : Algérie, — Orient. 176. Eriophyes piri Pagenst. — Pustules du limbe, très nombreuses, suborbiculaires, couvertes à la face inférieure de poils hyalins plus développés que ceux de la feuille ; ostiole hypophylle. Algérie, département d'Oran, au Djebel-Morghad, 25 mai 1901 : Hoch- reutiner, in Corti, 1904, p. 250-251 ; Houard, 1908, t. 1, p. 500, n° 2849. Rosa sempervirens L. Pâturages et coteaux incultes, broussailles : Maroc, Algérie, Tunisie, — Europe méridionale, depuis Je Portugal jusqu'aux îles de l'Archipel. 477. Rhodites eglanteriæ Hartig. — Cécidie foliaire sphérique, si- 102 C. Houarp. gnalée en France, au Portugal et en Sicile : cf. Houard, 1908, t. 1, p. 543, n° 3113. Algérie, à Alger, 10 mars 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 277. Rosa sp. 178. Rhodites Mayri Schl. — Déformation de tout l’appareil floral : sépales, pétales, styles et carpelles transformés en masses globuleuses Rosa sp. Rhodiltes Mayri (n° 178). Fig. 220 (a). — Aspect extérieur d’une Rose entièrement déformée (d’ap. nal.; gr. 0,8). Fig. 221 (b). — Aspect extérieur d'une autre cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 222 (c). — Section transversale d'un pétale hypertrophié (d'ap. nat.; gr. 0,8). soudées entre elles par la base. L'ensemble peut atteindre 40 mill. de diamètre (fig. 220-222). Tunisie : R. du Buysson, 1899, p. 155 (sur Rosier sauvage); Houard, 1908, t. 1, p. 49% ; AOL, p. 163, n° 23. — Quatre beaux échantillons, dont deux volumineux ayant l’aspect de jolies roses (fig. 220, 221), sont conservés dans la galerie d’entomologie du Muséum d'Histoire natu- relle de Paris; ils ont été offerts par M. Dumas, gendre de Milne- Edwards, en résidence aux environs de Tunis. 179. Rhodiles eglanteriæ Hartig. — Cécidie arrondie, insérée en un point du limbe d’une foliole. Algérie, environs d'Alger, 24 mars 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 474. Te A4 Hi ær Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. ” 403 180. Rhodites Andrei Kiel. — La galle produite par cet Hyménoptère est encore inconnue, Maroc, Tanger : Kieffer, 1905, p. 524-525 ; Dalla Torre et Kiefer, 1910, p. 712-743,-n° 7. Rubus sp. 181. — Gros renflement verruqueux situé sur le côté d’un rameau et l’enveloppant en partie ; taille variant de celle d’une noix à celle d’un œuf ; surface contournée, lisse, de teinte marron foncé (fig. 223). Rubus sp. Auteur inconnu (n° 181). Fig. 223. — Aspect extérieur de l’excroissance de la tige (d'ap. nat.; gr. 0,8). Des déformations semblables, également mal connues, ont été indi- quées sur diverses Ronces. Consulter le travail récemment paru de Wulif : Studien über heteroplastische Gewebewucherungen am Himbeer- und am Stachelbeerstrauch (Arch. Bot., Stockholm-Uppsala, 1908, t. 7, n° 4%, p. 1-32, 1 fig., pl. I-VIL. — Résumé in Zs. Pflanzenkrankh., Stuttgart, 1909, t. 19, p. 410-415, 3 fig., À pl.). Tunisie, Ain-Draham, au Djicbel-Bir vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 1910 : Houard, 1911, p. 173, n° 98 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 167. Prunus Amygdalus Stokes (Amygdalus communis L.) Planté partout dans la région méditerranéenne. 182. Aphide. — Feuilles terminales d’un rameau boursouflées et recourbées. Algérie, Bou-Saada, 27 avril 1893 : P. Lesne, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 431, Mir «LP a Ce OL nt De 7 RU à lès n'as ei tsdr LA EC EX ALES, PR * MRC, É 5 “Fe ne D he ne, PA Et EE ON € 104 (Hot LÉGUMINEUSES. On ne connait que très peu de galles sur les Légumineuses du Nord de FAfrique, qui entrent cependant dans la proportion de 12 pour cent environ dans la constitution de la végétation de cette région. Les plus curieuses sont les déformations des épines stipulaires des Acacias qui rappellent celles que Sjôstedt vient de décrire et de figurer sur plu- sieurs espèces d’Acacias du Kilimandijaro. Acacia vera Willd. Sans doute identique à l'Acacia arabica Willd: Afrique, — Asie tropicale. 183. [Perrisia] acaciæ Kieff. — A l’aisselle des rameaux, feuilles non dépliées, à folioles épaissies et charnues, constituant des amas globu- leux de 5 à 15 mill. de diamètre (fig. 224-225). Dans la partie enroulée des feuilles vivent de petites larves jaunes, qui se métamorphosent en terre. Acacia vera. Perrisia acaciæ (n° 183). Fig. 224 (a). — Aspect de la cécidie (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Fig. 225(b). — Détail d'une feuille parasitée (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). 1 Mit Égypte, jardin du Caire : Frauenfeld, 1859, p. 325, pl. VI, 9 ; Ber- censtamm et P. Lüw, 1876, p. 98, n° 600 ; Darboux et Houard, 1901, p. 4, n° %6, fig. 8; Houard, 1909, t. 2, p. 574-575, n° 3321, fig. 825 ; Kieffer, 1909?, p. 4. Acacia fistula Schweinfurth (Acacia Seyal Delile var. fistula Oliver). Plante d'Égypte et de Tripolitaine, — Afrique tropicale. 184. Insecte. — Épine stipulaire dilatée à la base et transformée en une galle subsphérique perforée imitant un sifflet (fig. 227). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 105 Rapportons ce que dit Schweinfurth (1875, p. 91-92) au sujet de cette curieuse cécidie portée par un Acacia qu'il a nommé fistula et qui, au bord du Nil, s'appelle sofir, mot arabe signifiant flûte : « Une larve d’insecte creuse les épines de cet arbre et forme à leur base une galle sphérique d’un pouce de diamètre. Quand la bestiole a quitté sa demeure, après y avoir fait une ouverture circulaire, le brin tubuleux devient un instrument de musique dont le vent tire des sons réguliers, pareils à ceux d’un pipeau ; de là, le nom de sofür et celui d'arbre souffleur, que les indigènes ont donné au fistula. Rien de plus frap- pant.… que les soupirs harmonieux de ses milliers de voix... La trans- mission des particularités que présente le sofür est quelque chose de très remarquable. À mon premier voyage, j'avais apporté au Caire des graines de cet Acacia ; en 1868, les arbres qu’elles avaient produits étaient déjà de grande taille et offraient à leur tour les altérations ca- ractéristiques des parents : mêmes galeries dans les épines, même excroissance perforée de la même facon. Et ce n’était pas seulement Acacia etbaica et Acacia fistula. Cynipide (n° 185) et Insecte (n° 184). Fig. 226 (a). — Bourgeon renflé (d’ap. Schweinfurth; gr. 1). Fig. 227 (b). — Épine stipulaire hypertrophiée (d’ap. Schweinfurth ; gr. 1). dans le parc d’Eskébieh, mais dans tous les lieux où des graines de même origine avaient été plantées, que le fait se rencontrait, laissant ce problème à résoudre : comment l’insecte avait-il vécu dans la graine, ou par quel moyen avait-il pu atteindre son arbre à une pa- reille distance ». Tripolitaine : Ascherson, 1878, p. 44-45. Égypte, Le Caire : Schweinfurth, 1874, p. 105-106, 1 fig. ; 1875, p. 91-92, 1 fig. ; Rochebrune, 1899, p. 202-204, fig. 178 ; Houard, 1909, t. 2, p. 575, n° 3323. — Consulter aussi : Engler et Prantl, Pflanzen- familien, HE. Teil, 3. Abt., 1894, p. 111, fig. 66. ENST PE Eee t PES Ne id al AE MESURE RES SRE RS ES à he: {À 71 PER TE EE AT Se y ie ph 106 C. HouaRp. Acacia etbaica Schweinfurth. Arbre de Nubie, Abyssinie, Tigré, Benguela, ele. 485, [Cynipide]. — Bourgeon hypertrophié rappelant la galle de l'Andricus fecundatrix (fig. 226). Égypte supérieure: Rochebrune, 4899, p. 198-199, fig. 171 ; Houard, 1909, t. 2, p. 576, n° 3325. Mimosa nilotica Desi. 186. [Perrisia| mimosæe Kieff. — Folioles déformées, tordues, deve- nant charnues. Larves rouges. Égypte, jardins du Caire : Frauenfeld, 1855, p. 150 ; Bergenstamm et P. Lôüw, 1876, p. 98, n° 601 ; Houard, 1909, t. 2, p. 576, n° 3327 ; Kieffer, 1909 », p. 14. Ceratonia siliqua. Ériophyide (n° 188) et Cécidomyide (n° 187). Fig. 228 (a). — Face supérieure d'une foliole portant plusieurs excrois- sances (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 229 (b). — Face inférieure de la même foliole (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 230 (c). — Section transversale d’une excroissance (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 231 (d). — Aspect d'une cécidie pustuleuse (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 232 (e). — Section de la foliole et de la pustule (d'ap. nat.; gr. 0,8). Ceratonia siliqua L. Arbre très probablement originaire de la partie orientale du Bassin médi- terranéen ; naturalisé au Maroc, en Algérie, Tunisie et Tripolitaine. 187. Cécidomyide. — Petite pustule membraneuse de 6 mill, de long sur 4 mill. de large (fig. 231), située sur le bord d’une foliole et ren- fermant plusieurs petites larves blanches (fig. 232). Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 107 Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 13 avril 1900, cécidie très rare : Houard, 1901, p. 40, n° 6, fig. 24-25 ; 1901°, p. 703, n° 19 ; 1909, t. 2, p. 576, n° 3329, fig. 826-827 ; Darboux et Houard, 1901, p. 103, n° 845, fig. 169-170 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 210. 188. [Ériophyide]. — Bourrelets irréguliers du limbe (fig. 228-230), encore mal connus (cas tératologique?), recueillis également en Sicile : cî. Houard, 1909, t. 2, p. 576-577, n° 3331. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 13 avril 1900 ; Houard, 1901, p. 40, n° 7, fig. 26-27 ; 1909, t. 2, p. 576-577, n° 3331, fig. 828-829 ; Darboux et Houard, 1901, p. 103, n° 816, fig. 171-172 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 211. Calycotome intermedia DC. Broussailles, roches, pentes des montagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, Tri- politaine, Cyrénaïque. 189. Asphondylia calycotomæ, n. sp. (Kieffer). — Gousse raccourcie et reuflée, atteignant au plus 20 mill. de longueur (fig. 233); renflement unique en général, presque sphérique, conte- Calycotome intermedia. Asphondylia calycotomæ (n° 189). Fig. 233 (a). — Rameau portant deux fruits normaux et une gousse parasitée (d’'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 234 (b). — Section longitudinale d'une cécidie (d’ap. nat.; gr. 0,8). nant une cavité spacieuse limitée par une paroi épaisse (fig.234). Éclosions du 11 au 20 avril. NymPxe semblable à celle d’Asphondylia sarothamni ; soies cervicales plus courtes que la moitié de l’armure frontale. Stigmates thoraciques très courts, deux fois aussi longs que gros. 108 C. Houarp. ImMAGo. '. Jaune brunâtre. Palpes de 2 ou 3 articles, dont le premier ou support n'est guère plus long que gros, les deux autres longs et minces. Face très étroite. Les cinq premiers articles du flagellum égaux, cylindriques, sessiles, cinq fois aussi longs que gros, filets arqués très sinueux et très denses; les articles suivants manquent. Pattes grêles et longues, couvertes d’écailles appliquées, striées et pédicellées ; extrémité du cinquième article tarsal avec de longues soies entre les écailles qui sont dressées et pédicellées ; crochets à peine aussi longs que l’empodium. Pince comme chez Asphondylia sarothamni. Taille : G', 4 mill. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, contreforts du Djebel-Bou-Sella, le 10 avril 1900 : Houard, 1901, p. 35-39, n° 4, fig. 17-21 ; 1904°, p. 702, n° 14 ; 1909, t. 2, p. 586, n° 3387, fig. 841-842 ; Darboux et Houard, 1901, p. 74, n° 582, fig. 146-147 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 207. Calycotome villosa L. Broussailles, rochers, collines et montagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, — Péninsule ibérique, Baléares, Corse, Italie méridionale, Sicile, Grèce, Asie Mineure, Syrie, Palestine. 190. [Asphondylia calycotomæ Kieff.]. — Fruit raccourci et renflé, Calycotome villosa. Asphondylia calycotomx (n° 190). Fig. 235 (a) — Rameau et gousse déformée (d'ap. nat.; gr.; 0,8). Fig. 236 (b). — Rameau et gousse normale (d'ap. nat. ; gr. 0,8). devenu globuleux (fig. 235, 236) ; cavité unique, arrondie, renfermant une larve. Tunisie, Matmata, vers l’Oued Diir, le 1% avril 1910 : Houard, 1911, p. 166, n° 43 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 111. 50 ce ARR TES OT RTE NT rh ne En ee hs US Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 109 Faba vulgaris L. * Cultivé dans tout le Nord de l'Afrique. A9. Tylenchus devastatrix Kühn. — Renflement irrégulier de la tige dont la croissance en longueur est diminuée et qui se ramifie de façon désordonnée. La maladie apparaît sous la forme de pustules de un millimètre de dia- mètre, vertes, puis roses et tächées de pour- pre, dispersées ou groupées, grandissant avec l’âge et devenant confluentes (fig. 237); elles constituent alors de grandes boursou- flures qui peuvent envahir plusieurs entre- nœuds et qui sont parfois très développées Vicia Faba. Tylenchus devastatrix (n° 191). Fig. 237. — Rameau garni de pustules (d’ap. Debray et Maupas) (gr. 0,8). au niveau des nœuds. L’envahissement total de la plante peut même se produire : tous les entre-nœuds restent courts, s’épaississent et se boursouflent. — « Maladie des Fèves », signalée en France et en Angleterre : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 636, n° 3716. Alger et environs, Rouiba, Birmandreis, Hussein-Dey, Maison-Carrée, El-Biar, etc., Médéa, Kabylie (à 1.200 m. d'altitude), etc, : Debray et Maupas, 1896, p. 1846-1854, 1862-1869, 1 planche renfermant les figures 1 à 23 ; Dar- boux et Houard, 1901, p. 488, n° #05 ; Houard, 1909, £. 2, p. 636, n° 3716. 410 C. HouaARD. Lotus creticus L. Alluvions des oued, sables et dunes du litloral et de l'intérieur : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaique, — Bassin méditerranéen. 192. — Renflement fusiforme allongé (10 mill. en moyenne, sur 2 mill.) d’un entre-nœud de la tige, à surface rouge-groseille couverte de fins poils blanchâtres. Au niveau de la galle le rameau est courbé, parlois très fortement. On connaît, en Portugal, sur la même plante, des cécidies caulinaires fusiformes (10-20 mill. sur 2 mill.) engendrées par une Agromyzine : ci. Houard, 1909, t. 2, p. 622, n° 3630. Il se pourrait que la galle algé- rienne fût à rapporter au même cécidozoaire ; l’état très jeune des galles envoyées ne m'a pas permis de préciser ce point. Algérie, dunes de Zéralda, 17 février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 380. GÉRANIACÉES. Geranium sp. 193. — Fleur gonflée. Presqu'île du Sinaï : Frauenfeld, 1859, p. 329 ; Darboux et Houard, 1901, p. 174, n° 1381 ; Houard, 1909, t. 2, p. 651, n° 3824. Erodium glaucophyllum L'Hérit. Plante des pâturages et coteaux argilo-calcaires arides, lieux sablonneux : Maroc, Algérie, Tunisie, pays des Touareg, Égypte, — Arabie Pétrée, Mésopo- lamie. 194. [Ériophyide]. — Cécidie arrondie, de 3 à 5 mill. de diamètre, composée de très petites écailles blanchâtres, courtement velues, et située le plus souvent à l'extrémité de la tige. Pas de cavité interne. Presqu’ile du Sinaï : A. Kneucker, in Kieffer, 1903», p. 62 ; Houard, 1909,1°2;p.°652,n° 3830: ZYGOPHYLLACÉES. Famille représentée dans le Nord de l'Afrique par les genres Tribu- lus, Peganum, Zygophyllum et Fagonia. Les deux derniers genres pos- sèdent des cécidies ; le genre Fagonia en a plusieurs très intéressantes, Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 124 surtout sur Fagonia cretica (galles décrites par Houard en 1901) et Fagonia sinaica (cécidie du Phlæocecis cherregella signalée par Chrétien en 1908). Fagonia thebaica Boissier. Plante d'Égypte (Thèbes). 195. Ériophyide. — Pointe épaissie d’un rameau latéral fortement tordue vers le bas ; entre-nœuds courts et feuilles agglomérées. Égypte, aux tombeaux royaux de Thèbes : Karsch, 1880, p. 302, n° 47, pl. VI, 11 ; Rübsaamen, 1899, p. 273, n° 94; Kieffer, 1901?, p. 317 ; Darboux et Houard, 19014, p. 147, n° 1150 ; Houard, 1909, t. 2, p. 656, n° 3846. Fagonia sinaica Boissier. Sables, rochers, lerrains gypseux, lits des oued desséchés : Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Égypte, Sinaï. — En arabe : Cherraga. 196. Phlæocecis cherregella Chrétien. — Renflement caulinaire cor- tical, presque toujours latéral, pouvant affecter entièrement les petits rameaux. Forme non régulière, le plus souvent subcylindrique, par- fois conique, allongé ou court, étroit ou élargi. Quelquefois deux céci- dies voisinent sur la même tige. Cavité interne, irrégulière, plus large vers l’orifice qui reste fermé par une lame épidermique, à parois tapissées d’une soie légère, Chenille d’un blanc laiteux mat, se méta- morphosant au fond de la cavité dans un cocon dont l’orifice est fermé par un opercule parcheminé ; chrysalide légèrement comprimée et atténuée, Éclosion en mai. Papillon de 8 à 43 mill. d'envergure. Algérie, Biskra : Chrétien, 1908, p. 92-93 ;: Houard, 1909, €. 2, p. 657, n° 3847. Fagonia cretica L. Plante des lieux incultes, ruines et décombres. broussailles, rochers et pentes des montagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, Marmarique, Egypte, — Crète, Chypre, Malte, Sicile, Péninsule Ibérique (parlie méridio- nale),. 197. Cécidomyide. — Fleur gonflée pouvant atteindre 10 mill. de diamètre et restant fermée (fig. 238) ; surface externe verruqueuse. Au milieu des pièces florales hypertrophices (fig. 239), vivent de #4 PE St TE gt CT SE AE EN PE ct AA nt Da de dé NEED 9 ” Re - 7 LA |: 3 « où. 74 ER Æ:. L ès : ne bn DT or VE ont Las = ie CE PAT PAR 112 C. HouaARD. à 6 larves grégaires, d’un blanc jaunâtre, qui se métamorphosent dans le sol. ; Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 25 décembre 1900 et 21 janvier 4904 (A. Houard) : Houard, 1901”, p. 45-46, n° 1, fig. À ; 1901 4, p. 703, Fagonia cretica. Cécidomyide (n° 197 et 198). Fig. 239 (a). — Fleur parasitée (d’ap. nat. ; gr. 1). Fig. 239 (b). — Section longitudinale d'une fleur gonflée (d'ap. nat. ; gr. 2). Fig. 240 (c). — Renflement latéral entièrement développé (d'ap. nat.; gr. 1). Fig. 241 (d). — Renflement latéral très jeune (d’ap. nat. ; gr. 1). n° 25 ; 1909, t. 2, p. 655, n° 3843, fig. 912-913 ; Darboux et Houard, | 1901, p. 146, n° 1147, fig. 229 - 230 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 291. 198. Cécidomyide. — Cécidie terminale ou axillaire (fig. 240, 241) due à l’hypertrophie d’entre-nœuds restés courts, de rameaux laté- raux et de pétioles de feuilles. De une à trois larves blanchâtres logées dans la cavité ainsi engendrée. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 25 décembre 1900 et 21 janvier 1901 (A. Houard) : Houard, 1901», p. 46, n° 2, fig. 2 ; 4901 , p. 703, n° 26 : 1909, t. 2, p. 655-656, n° 3844, fig. 914-915 ; Darboux et Houard, Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 113 1901, p. 146-147, n°1148, fig. 231-231’ ; Collection cécidol. C. Houard, no 222, 199. Lépidoptère. — Renflement presque cylindrique des rameaux (fig. 242), à côtes saillantes, souvent vivement teinté de rouge, pou- vant atteindre 26 mill. de long sur à mill. de diamètre transversal. Cavité allongée contenant une chenille très vive, longue de 5 à 6 mill. (fig. 243). Adulte en avril. Fagonia cretica. Lépidoptère (n° 199). Fig. 242 (a). — Aspect du renflement caulinaire (d’ap. nat.; gr. 1). Fig. 243 (b). — Section en long d'une cécidie (d’ap. nat. ; gr. 1). Algérie, Saint-Denis-du-Sig et montagnes des environs, vers le grand barrage, 12 avril 1900 : Houard, 1901, p. 40-42, n° 8, fig. 28 31 ; 19042, p. 703-704, n° 27 ; 1909, 1. 2, p. 656, n° 3845, fig. 916-917 ; Darboux et Houard, 1904, p. 147, n° 1149, fig. 232-233 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 223. 200. [Ériophyide]. — Glomérules subglobuleux, de 5 à 15 mill. de diamètre, constitués par de petites feuilles verdâtres profondément déformées. Égypte, au pied des Pyramides, 18 mars 1847 : Herbier L. Kralik, in Trotter, 1909, p. 60-61. Fagonia glutinosa Delile. Plante à tiges glanduleuses des sables, dunes, plaines arides, oued dessé- chés : Sahara et Hauts-Plateaux de l'Algérie et de la Tunisie, pays des Toua- reg, Égypte, — Palestine. Ann. Soc. ent. Fr., LxxxI [1912]. 8 w _— L'FAU 114 C. HouaRro. 201. Diptère, — « Curieuses et énormes galles en artichaut pro- duites par un diptère ». Tunisie, Gaîfsa, route de Tozeur : Pitard, 1909 [A9], p. czxvur ; Houard, 1911, p. 162, n° 44. 202. Phlæocecis cherregella Chrétien. — Renflement caulinaire sem- blable à celui décrit plus haut au n° 199. Tunisie, Gafsa, route de Tozeur : Pitard, 1909 [A9], p. cexvur ; Houard, 1911, p. 162, n° 40. Zygophyllum album L Plantes des sables el rochers du lilloral, des terrains salés de l'intérieur, des bords des sebkha et des chott : Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaique, Marmarique, Egypte, — Cilicie, Chypre. 203. Urellia augur Frauenf. — Fleurs restant fermées, un peu gon- flées, charnues (fig. 244). Zygophyllum album. Urellia augur (n° 203). Fig. 244. — Rameau portant deux fleurs gonflées et une fleur normale (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Presqu’ile du Sinaï, à Tor : Frauenfeld, 1856, p. 556-597, fig. 10; 1859, p. 327-328, pl. VII, 18 ; Darboux et Houard, 1901, p. 496, n° 4169, fig. 863 ; Becker, 1905, p. 142 ; Houard, 1909, t. 2, p. 697, n° 3848, tig. 918. RUTACÉES. | | Une seule galle assez nette dans cette famille de plantes, celle d’un | Psyllide. Le Toxoptera aurantii Fonse. a bien été indiqué dans tout 2 le Bassin de la Méditerranée comme crispant le limbe de plusieurs À Citrus, mais la réaction végétale qu’il engendre est si faible que la dé- formation correspondante de la feuille ne mérite peut-être pas d’être classée parmi les cécidies. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 115 Citrus Aurantium L. Cultivé dans toute la région méditerranéenne. 204. Psyllide. — A la face supérieure du limbe des feuilles, légères saillies ovalaires, de 4,5 mill. sur 0,75-1 mill., à parois à peine épais- sies, en correspondance sur l’autre face avec une dépression qui abrite une larve. Nord de l'Afrique : Rübsaamen, 1899, p. 266, n° 88, fig. 14. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 12 avril 1900 : Houard, 1901, p. 703, n° 21 ;: 1909, t.2, p. 658, n° 3849 ; Darboux et Houard, 1901, p. 111, n° 886 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 220. EUPHORBIACÉES. Rien à signaler dans le nord de l’Afrique malgré le grand nombre d'espèces du genre Euphorbia qui y croissent, si ce n’est une galle involucrale sur une Euphorbe restée indéterminée. Euphorbia sp. 205. [Perrisia] cornifexæ Kielf. — Involucre translormé en une cé- cidie conique recourbée, de 12 mill. de longueur environ, munie d’un trou d’éclosion latéral. — Galle signalée en Espagne et en Algérie : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 671, n° 3905. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 12 avril 1900 : Houard, 1901‘, p. 703, n° 24. — Algérie : Olivier, in Kieffer, 19014 ?, p. 316 ; 1909 P, p. 7. ANACARDIACÉES. Famille plus riche en galles que les précédentes, en raison du grand nombre d'espèces de Pistachiers qui croissent dans le Bassin de la Méditerranée. Les cécidies des Pistachiers se rencontrent du reste en Asie Mineure et jusqu’en Asie orientale. Les articles de Masse (1863) et d’Ascherson (1882) sont les plus anciens que l’on possède sur les zoocécidies des Pistachiers du Nord de l'Afrique. Pistacia Lentiscus L. Arbuste des broussailles, bois et forêts, pentes des montagnes : Maroc, Al- gérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. 206. Eriophyes Stefanii Nal. — Enroulement marginal par en haut, 116 C. Houar». serré, sans pabescence anormale, légèrement épaissi (fig. 245-247). — Cécidie commune dans toute la zone méditerranéenne : cÎ. Houard, 1909, t. 2, p. 673, n° 3943. Pistacia Lentiscus. Eriophyes Stefanii (n° 206). Fig. 245 (a). — Extrémité d'une feuille déformée (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 246 (b). — Seclion transversale d’une foliole parasilée (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 247 (c). — Feuille entière à folioles attaquées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Algérie, Blidah et Orléansville, 5 et 6 avril 1900 : Houard, 1901 *, p. 705, n° 41 ; Darboux et Houard, 19014, p. 251, n° 2044 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 194. — Environs d'Alger : Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 436. 207. Aploneura lentisci Pass. — Cécidie réniforme (fig. 248, 249), de teinte claire, à parois épaisses, consistant en un reploiement de la moitié du limbe sur la face supérieure ; plan de symétrie perpendicu- laire au plan du limbe. — Galle répandue dans tout le Bassin de la Méditerranée : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 673, n° 3914, fig. 950-954. Alsérie, Blidah, Orléansville et Saint-Denis-du-Sig, 5, 6 et 21 avril 1900 : Houard, 1901, p.705, n° 40 ; Darboux et Houard, 1901, p. 251, n° 2045 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 193. — Environs d’Alger, mars 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 475. — Algérie, Mustapha, no- A VPRTS Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 117 vembre 1892 : Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 428. — Environs d'Alger, El Biar, mars 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 429. Pistacia Lentiscus. Aploneura lentisci (n° 207). Fig. 248 (a). — Aspect extérieur d'une galle (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 249 (b). — Autre cécidie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Pistacia atlantica Desf. Arbre des plateaux élevés et dénudés : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripoli- taine, Fezzan, Égypte, — Chypre, Canaries. 208. [Pemphiqus cornicularius Pass.]. — Feuille transformée en une énorme production corniculée diversement contournée, en général vivement colorée en rouge. ? Nord de lAfrique : Christy, 1881, p. 6 ; 1881, p. 146 ; Houard, 1909, t. 2, p. 674, n° 3919. 209. Pemphigus utricularius Pass. — Cécidie arrondie, fixée à la nervure médiane, au voisinage de la base du limbe et faisant saillie à la face inférieure (fig. 250, 251); sa taille varie de 10 à 30 mill. (fig. 252). — Galle connue d'Algérie et des Canaries : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 674, n° 3920. Algérie, Laghouat : Masse, 1882, p. 24-25, 1 planche (fig. 1-6). — Saint-Denis-du-Sig, envoi de A. Houard, 1899 et 21 avril 1900 : Houard, 1901", p. 705, n° 39; 1909, t. 2, p. 674, n° 3920, fig. 952-953 ; Darboux et Houard, 1901, p. 251, n° 2041, fig. 367-368 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 209. — Hammam Meskoutin, avril 1896 : P. Marchal, in Collection cécidol. Labor. Ent, Muséum Paris, n° 470. — Algérie : En” RETZ À || Van T ac — SPP SEE NP ON RE D : né ER + % El CRE MT TER 'RTOPARPRNENPEE TEL FN NI E M) re, = HP 4 118 Ce Havane Musée de Berlin, in Ascherson, 1882, p. 13-20. — Algérie : Houard, 1912, p.42; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 350 (Her- bier Fairmaire). Tripolitaine : H. G. A. Krause, in Ascherson, 1882, p. 13-20. L'article de Masse, signalé plus haut, est extrêmement intéressant et précis, malgré sa concision. Comme il est peu connu des cécidologues, nous le rapporterons ici : « Les galles « Afs-el-Betoum » sont vendues en automne sur le marché de Laghouat. Elles servent à tanner les Pistacia atlantica. Pemphiqus utricularius (n° 209). Fig. 250 (a). — Feuille portant trois cécidies (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 251 (b). — Section longitudinale d'une galle (d'ap. nat., gr. 0,8). Fig. 252 (c). — Aspect extérieur d'une foliole et d'une cécidie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). ; peaux de bouc destinées à la confection des outres à eau. La galle est produite par Aphis pistaciæ sur Pistacia atlantica. Dans les dayas où le pistachier végète mal, la feuille presque totale est transformée en une galle de la grosseur d’une noisette, parfois sessile sur le rameau. Elle est creuse, à parois cassantes, et la cavité s'ouvre en dessus par une petite crevasse. Au point de vue histologique, les parois de la salle représentent le tissu de la feuille très peu modifié. Le paren- chyme central est pourtant gorgé d’amidon. Le procédé de Müller a donné 23 grammes de tanin pour 100 grammes de galles ». Les 6 figures qui accompagnent cet article représentent, un peu grossière- ment, l'aspect extérieur de la galle et diverses sections, ainsi que la larve de l’Aphis pistaciæ. Te Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 119 20. Pemphigus. — Renflement en forme de petite bourse ovoidale (5 mill. sur 4 mill.), situé au voisinage de la nervure médiane de la foliole, le plus souvent vers la pointe de celle-ci (fig. 253), et faisant saillie à la face inférieure du limbe (fig. 254) ; la cécidie s'ouvre sur l’autre face suivant une fente parallèle à la nervure. Surface colorée en rouge vif. Le contour du limbe de la foliole n’est que peu déformé par la présence de la galle. Les cécidies décrites ici étaient fort jeunes lorsque je les ai récoltées à Constantine et elles ne m'ont point paru être l’œuvre du Pemphigus utricularius, ni correspondre à des galles en voie de développement Pistacia atlantica. Pemphigqus (n° 210). Fig. 253 (a). — Foliole avec cécidie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 254 (b). — Foliole vue par la face inférieure (d’ap. nat.; gr. 0,8). produites par cet Hémiptère. Elles rappellent beaucoup celles qui ont été décrites par Rübsaamen sur un Pistaciu mutica Fisch. et Meyer, de Russie, en 1895 (Moskva, Bull. Soc. Nat., (2) t. 9, p. 426, n° 438). Fockeu a également décrit et figuré une déformation semblable sur Pistacia Terebinthus, en Palestine : Rev. Biol. Nord France, Lille, t. 5, 1893, p. 244, 6°; Paris, 8°, 1897, pl. XVI, 2. Trotter a fait la même observation en Italie : Nuovo Giorn. bot. ital., Firenze, (2) t. 7, 1900, p. 196, n° 12. Algérie, à Constantine dans les gorges du Rummel, le 26 avril 1910; Collection cécidol. C. Houard, n° 172. 211. Pemphigus sp. — Cécidies rouges, au nombre de deux ou plus, situées à l'extrémité d’une foliole et offrant une certaine ressemblance avec la galle qu’engendre Pemphiqus Riccobonii Stefani. Algérie, Aïn-Sefra et environs de Udschda, 5 et 14 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 474-475. 212. Pemphigus semilunarius Pass. — Bord du limbe rabattu sur la face supérieure et formant une sorte de bourse plate, contournée en croissant de lune. — Cécidie signalée aussi en Turquie d'Europe : cf. Houard, t. 2, p. 675, n° 3922. Algérie : Ascherson, 1882, p. 13-20 (musée botanique de Berlin). — Saint-Denis-du-Sig, 21 avril 1900 : Houard, 1901%, p.705, n° 38 ; Dar- boux et Houard, 1904, p. 251, n° 2043. LE sr tr NES sims su. 7 # qe te nn 4 at AS PPS MONPT MEN PR MP L di % PAT PRE D LU Ce SO = à ni A" Vs el à En , et d'hE ron fr Ce à CNT re EM, Ta 120 C. Houarp. Pistacia Terebinthus L. Arbre des broussailles, forêts, pentes inférieures des montagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen septentrional, Crète, Chypre. 213. Pemphiqus utricularius Pass. — Galle abondante dans le Bassin de la Méditerranée et l'Asie Mineure : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 675, n° 3930. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 5 et 15 avril 1900 : Houard, 19014, p. 705, n° 43 ; Darboux et Houard, 1901, p. 252, n° 2052. 214. Pemphiqus cornicularius Pass. — Cécidie répandue dans le Bas- sin méditerranéen et l'Asie Mineure : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 676, n° 3932, fig. 957. Algérie, Blidah et Saint-Denis-du-Sig, 5 et 15 avril 1900 : Houard, 19044, p. 705, n° 44 ; Darboux et Houard, 19014, p. 253, n° 2054. 215. Pemphiqus semilunarius Pass. — Galle de la région méditer- ranéenne : Cf. Houard, 1909, t. 2, p. 678, n° 3938, fig. 963-964. Algérie, Blidah et Saint-Denis-du-Sig, 5 et 15 avril 1900 : Houard, 1901%, p. 705, n° 42 ; Darboux et Houard, 1901, p. 254, n° 2060. RHAMNACÉES. Une seule galle à signaler dans le Nord de l'Afrique sur Rhamnus Alaternus : Giard en a étudié avec précision le producteur, que l’on connaissait autrefois sous le nom d’Asterolecanium rhamni Kieff., et l’a rapporté au genre Trioza. Rhamnus Alaternus L. Arbuste des haies, broussailles, lieux incultes, pentes des collines et des inontagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. 216. Trioza Kiefferi Giard. — Excroissance cylindrique, de la cou- leur du limbe, haute de 3 mill. environ et large de 4 mill. à la base, saillante à la face supérieure, avec sur l’autre face une ouverture de près d’un millimètre de diamètre (fig. 255, 256). — Cécidie connue dans tout le Bassin occidental de la Méditerranée : cf. Houard, 1909. t. 2, p. 703, n° 4062, fig. 1010-1012. Algérie, environs de Philippeville : Olivier, in Kieffer, 1898°, Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 121 p. 14-215, fig. 1-2 ; Darboux et Houard, 1901, p. 358, n° 2788. — Environs d'Alger, surtout promenade des Aquedues : Giard, 1902, p- 121-122. — Environs d'Alger, 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 430. Rhamnus Alaternus. Trioza Kiefferi (n° 216). Fig. 255 (a). — Rameau portant trois feuilles couvertes de galles ; le limbe de droite montre sa face supérieure (d'ap. nat; gr. 0,8). Fig. 256 (b). — Petite feuille avec quatre cécidies (d’ap. nat.; gr. 0,8). VITACÉES. Vitis vinifera L. 217, Heterodera radicicola Greelf. — Renflements radiculaires à parasites internes, connus dans tout le Bassin occidental de la Médi- terranée : cf. Houard, 1909, 1. 2, p. 709, n° 4107. Algérie, Vignobles de Castiglione et de Staouëli : Debray et Maupas, 1896, p. 1847, — Sables de Staouëli : Ravaz et Vidal, 1904, p. 612-615, 9 fig. — Guyotville, près d'Alger, mai 1909, d’après des échantillons conservés au Laboratoire d’entomologie de l'École d'Agriculture algé- rienne de Maison-Carrée. 218. Phyllozera vastatrix Planchon (Rhizaphis vitifoliæ Asa Fitch). — Renflements radiculaires à parasite externe et excroissances lo- Fes rt 28 EN PTE ee Vie dre” FRE CES" La h dd 122 C. Houaro. liaires, connus dans tout le Bassin de la Méditerranée : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 709-710, n° 4108 et 4112, fig. 1015-1017. Nord de l'Afrique. 219. Eriophyes vitis Landois. — Érinose de la Vigne, répandue dans l'Europe entière : cf. Houard, 4909, t. 2, p. 710, n° A111, fig. 1048- 1019. Nord de l'Afrique. MALVACÉES. Malva silvestris L. Plante des päturages, lieux incultes, ruines et décombres, palmériers : Algérie, Maroc, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, — Bassin de la Méditer- ranée. 220. Aphis urticæ Fabr. — Limbe crispé plus ou moins fortement. — Cécidie rencontrée dans le centre de l’Europe et en Italie : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 723, n° 4181. Algérie, Saïda, 17 avril 1900 : Houard, 1901, p. 705, n° 36 ; Dar- boux et Houard, 1901, p. 224, n° 1809. TAMARICACÉES. Les cécidies présentées par les nombreuses espèces de Tamarins, qui croissent dans le Bassin de la Méditerranée, sont fort intéressantes par leurs caractères spéciaux et par les relations qu’elles présentent avec les cécidies persanes et orientales. Malheureusement les espèces du genre Tamarix qui les portent sont difficiles à déterminer. Celles du nord de l’Afrique, en particulier, sont encore incomplètement étudiées et plusieurs espèces nouvelles sembleraient même exister dans le sud tunisien. Il en résulte qu’à l'heure actuelle les galles des Tamarins de la Sicile ou du Portugal sont beaucoup mieux connues que celles de la Barbarie, de la Tripolitaine ou de l'Égypte. Depuis longtemps cependant les galles des Tamarins africains avaient attiré l'attention des auteurs. Pierre Belon, en 1553, dans ses « Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables... », à la page 100 du chapitre XX V intitulé « Des choses singulières trouvées entre la ville d'Alexandrie et la ville de Rosette », signale les « Ta- marisques, qui viennent en grande haulteur, et portent des galles que les Arabes nomment de nom propre moderne Chermasel. Lesquelles Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 123 le temps passé étaient grandement en usage de médecine et en cours de marchandise ». Peu de temps après, en 1590, Prosperi Alpino, dans son « De Plantis Ægypti », chapitre IX, p. 32, indique une galle des fruits de Tamarix dans les termes suivants : « De Tamarisco, Atle vo- cata. fructus fert paucos, raros, virides, nucum magnitudine, duros, lignosos, sine nucleo, et videntur ejusdem substantiæ esse cum gallis; omues vero figura inter se differunt, quanquam in omnibus aspera et inæqualis observetur, quandoque alii longi, alii breves, alii rotundi, alii lati, alii crassi, aliique graciles existant ». Plus tard, en 1775, Pehr Forskäl, dans « Flora ægyptiaco-arabica », à la page 207, à la suite de la description de son Tamarix orientalis, qui est sans doute identique au Tamarix articulata de Vahl, dit : « Gallæ Tamaricis in officinis usurpantur loco fructus. In hac arbore habitat peculiaris Ci- cada cornuta ». Enfin, l’Officine de Dorvault, que beaucoup d'auteurs citent, contient, au sujet des galles des Tamarins, à peu près les mêmes renseignements, fort succincts du reste et aussi incomplets, dans la première édition de 1840 que dans celle de 1919 : cf. p. 962 (45° édit., 1910), p. 672 (42° édit., 1889); p. 1357 (15° édit.), p. 979 (12° édit.), etc.; nous ne nous y arrêterons pas. Ontrouve cependant dans quelques mémoires entomologiques des faits précis et bien observés concernant les cécidies des Tamarins. Celui de Frauenfeld, publié en 1859 sur les galles qu'il avait recueillies en Égypte et dans la presqu’ile du Sinaï, est fort intéressant à consul- ter, ainsi que les beaux dessins qui accompagnentles descriptions. Les deux mémoires de Decaux, parus en 1895, sont consacrés à l’histoire des galles de Tamarix et à leur emploi pour le tannage des cuirs dans le Nord de l'Afrique ; ce sont les documents les plus considérables publiés jusqu’à ce jour sur ces excroissances. Decaux y rappelle, en débutant, les passages des œuvres ou traités de Belon, de Gleditsch, de Karmasch et Heeren, de Lof, etc., ayant trait à ces galles ; puis il reprend une idée émise par Leroy en 1894 et indique le moyen d’ob- tenir des nodosités sur les Tamarix articulata d'Algérie en plaçant sur ceux-ci des galles de Lépidoptères renfermées dans des filets. Mal- heureusement il semble, comme la fait remarquer Trabut en 1910, que Decaux, en possession de galles provenant de Gabès, n'ait pas eu exclusivement affaire à des cécidies de Tamariæ articulata : dès lors, il est difficile de distinguer avec précision, dans ses écrits, ce qui se rapporte à la galle du Pamene pharaonana, qu’il semble avoir connue, et ce qui revient à la cécidie engendrée par l'Amblypalpis Olivierella, Tinéide cécidogène dont il décrit le mode de vie et les parasites. =$ La Ne ta EE si ire TC AR ER PR TR ET EST PE MER RE PE pee M, À Lée Mid 4 À°1 fit ste Rs eo | 1 F3 1134 124 C. HouaRp. Tamarix gallica L. var. Tamarix gallica : Alluvions et lits desséchés des rivières, bords des eaux, dépressions salées, dunes, souvent planté comme brise-vent: Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, pays des Touareg, Égypte, — Espagne, France, Sardai- gne, Italie, Sicile, Dalmatie, Russie, Caucase, Perse, Inde. La variété a été rencontrée dans les oasis du sud de la Tunisie. 221. Nanophyes pallidus Oliv. — Capsule du fruit allongée, renfer- mant une larve blanche, solitaire, courbée à angle droit et capable de faire sauter la galle. — Curieuse cécidie déjà signalée en Portugal et en Sicile sur les Tamarix gallica et africana : cf. Houard, 1909, t.2, n° 4224 et 4232. Les mœurs du Nanophyes pallidus ont fait l’objet de nombreuses et anciennes observations de la part de Mathias de Lobel, Tabernæmon- tanus et C. Bauhin, Clusius, Olivier, Lucas, P. Gervais, Brisout, Gi- rard, Perris, etc., principalement sur les Tamariæ gallica du sud de la France et de l'Espagne. Consulter à ce sujet les articles de P. Ascherson (Bremen, Abh. natw. Ver., 1894, p. 52-55) et de G. Cecconi (Modena, Staz. sper. agr. ital., 1902, t. 35, 612-616). Tunisie, oasis de Nefta, 42 avril 1910 : Houard, 19141, p. 175, n° 104 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 128. 222. |Oligotrophus tamaricum Kieff.]. — Galles fusiformes (8-9 mill. sur 3 mill.) situées sur les rameaux, principalement dans l’inflores- cence. Tunisie, oasis de Tozeur, 10 avril 1910 (Collection cécidol. C. Houard, n° 129) et oasis de Nefta, 12 avril 1910 : Houard, 1914, p. 175, n° 105. 223. Cécidomyide. — Renflement caulinaire fusiforme, de 10 mill. de diamètre, renfermant des larves blanches grégaires ; paroi épaisse. Le nombre des larves et leur teinte permet de rapprocher cette céci- die de celle que T. de Stefani a décrite de Sicile sur Tamarix gallica et qu'il à attribuée à l’action du Psectrosema tamaricis Stefani : cf. Houard, 1909, 1.2, p. 731, n° 4226, fig. 1057-1058. Tunisie, oasis de Nefta, 12 avril 1910 : Houard, 1911, p. 1795, n° 106. Tamarix nilotica Bunge. Tamarin très voisin du Tamarix gallica. 224. Liocleonus clathratus Oliv. — Sur les racines de la plante, cé- Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 125 cidies réunies en groupes qui peuvent atteindre la taille de la tête d’un enfant et qui épuisent vite l’arbrisseau. Égypte, Raz-el-Bar et dans le Fayoum : Boehm, 1908, p. 68-69, fig. 6 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1064, n° 6231. — Le Liocleonus clathratus est connu en Russie méridionale, Bagdad, Tunisie, Algérie ; sa galle n’a encore été signalée qu’en Égypte : Bedel, 1909, p. 99-100. Tamarix brachystylis Gay. Tamarin du Sahara, à fleurs pentamères. 295. [Amblypalpis Olivierella Ragonot]. — Renflement fusiforme de la tige, mesurant 4,5 mill. de diamètre transversal et 15 mill. environ de Wap [7 Tamarix brachystylis. Amblypalpis Olivierella (n° 225). Fig. 257 (a). — Vue d’une galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 258 (b). — Cécidie sectionnée en long d’ap. nat.; gr. 0,8). longueur (fig. 257). La surface externe est crevassée longitudinale- ment, blanchâtre, avec fond rouge violacé. Paroi ligneuse, épaisse de 1,5 à 2 mill. (fig. 258). Tunisie, avril 1909 : R. Viguier, in Collection cécidol. C. Houard, n° 177 ; Houard, 1941, p. 175, n° 107. 226. [Oligotrophus tamaricum Kie . — Renflement fusiforme de ; à 1% Tamarix brachystylis. 1 2 Oligotrophus tamaricum (n° 226). Fig. 259 (a). — Rameau parasilé (d'ap. Amblard ; gr. 0,8). Fig. 260 (b). — Section de la galle (d'ap. Amblard ; gr. 0,8). a b 10 mill. environ de longueur, situé le plus souvent sur l'axe de l’épi florifère (fig. 259) ; dans ce cas les fleurs insérées directement sur la galle sont écartées les unes des autres par suite de la dilatation de leur AP AE TR RER RP PR EN LP ET Ne SR RE Re SÉRIE PR ITS ER RENNRUIN QN TN TE enù >. hé « “rl RE, De 126 C. Houarp. axe commun. Surface d’un vert brunâtre, parlois violet rougeâtre sombre. Cavité larvaire spacieuse, exactement fusiforme, limitée par des parois minces et renfermant une nymphe unique (fig.-260). Algérie, bords de l'Oued-Biskra, à Biskra, sur Tamarix brachystytis et sa variété sanguinea J. Gay : Récolte de Balansa, in Amblard, 1856, p. 169-172, pl. IV, 12-14 ; 1856?, p. 163-166, pl. IV, 12-14 ; Darboux et Houard, 19014, p. 444, n° 3709 ; Houard, 1909, t. 2, p. 732, n° 4931: — [Laboulbène, 1855, p. XVIHI-xIX |. à} Tamarix africana Poiret. Dunes, alluvions à l'embouchure des rivières, lieux humides et salés de l'intérieur des terres : Maroc, Algérie, Tunisie. — Europe méridionale et oc- cidentale depuis le Portugal jusqu'à la Dalmatie par l'intermédiaire de l'Italie et de la Sicile. 227. Psyllide. — Rameau jeune déformé, devenant rougeatre et portant des feuilles étalées, groupées en une touffe élargie vers l’ex- Tamarix africana. Psyllide (n° 227). Fig. 261. — Branche portant deux rameaux hypertrophiés et deux rameaux normaux d'ap. nat.; gr. 0,8). trémité (fig. 261). Hémiptères assez nombreux, à l’aisselle de ces feuilles. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, le 14 avril 1900 : Houard, 1904, p. 43, n°42, fig. 35-36 ; 49049, p. 707, n°.58 ; 1909, 1/2/%p: 799, n°14939, fig. 1059-1060 ; Darboux et Houard, 1904, p. 442, n° 3700, fig. 767- 768 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 295. 228. [OGligotrophus] tamaricum, n. sp. (Kielfer), — Vers l'extrémité des jeunes rameaux, qui sont arrêtés dans leur croissance, petite cécidie fusiforme, verte ou parfois colorée en rouge sur une Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. x 122 face, très fragile (fig. 264) ; surface externe garnie de minimes feuilles hypertrophiées (fig. 262) ; longueur pouvant atteindre 20 mill. sur 4 à 6 mill. de diamètre transversal; paroi fort mince (fig. 263), délimitant une grande cavité qui renferme une nymphe brun foncé, de 3,5 mill. de longueur. Cette nymphe se métamorphose dans la cécidie à la fin du mois d'avril. Nymexe longue de 3,5 mill., chitineuse, d’un brun sombre, sans spinules dorsales, mais réticulée. le centre des cellules ainsi formées proéminant sous forme de grain. Armure frontale forte, rousse, com- posée de deux dents un peu incurvées l’une vers l'autre, graduelle- ment amincies en pointe, 2-3 fois aussi longues que larges à la base, où elles se touchent presque. Entre l’armure frontale et la gaine buc- cale se trouve encore une dent aiguë, d’un roux brun, plus longue que large à la base, dressée un peu obliquement par en haut. Soies cervicales doubles, la grande deux fois aussi longue que l'autre et dé- Tamarix africana. Oligotrophus tamaricum (n° 228). Fig. 262 (a). — Aspect d'une cécidie terminale grossie 2 fois (d'ap. nat.). Fig. 263 (b). — Section transversale de celte cécidie (d’ap. nat.; gr. 2). Fig. 264 (c). — Galle gr. naturelle. passant un peu le milieu de l’armure frontale. Les antennes paraissent composées de 2 + 14 ou 2 + 15 articles, ceux du flagellum subses- siles et pas plus longs que gros. Cette nymphe diffère beaucoup de celle de Psectrosema tamaricis et forme probablement le type d’un genre nouveau. Égypte : Frauenfeld, 4859, p. 324, pl. VI, 7. — Algérie, Saint-Denis- du-Sig, 44 avril 1900 : Houard, 19014, p. 707, n° 59 ; 4902, p. 90-91: 1909, t.2, p. 733, n° 4234, fig. 1061-1063 ; Darboux et Houard, 1904, p. 442, ne 3701, fig. 769-771 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 226. Tunisie, Oasis de Gabès, près du rivage, 28 mars 1910 : Houard, Li est -rh te Les CENT RRIPET ER NS Pre 7 LORS, “Here en Lt 24 + ee 198 C. Houaro. 4911, p. 175, n° 108 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 186 (galles Tamarix africana. Oligotrophus tamaricum b (n° 228). Fig. 265 (a). — Cécidie située dans l'inflorescence (d'ap_ nat.; gr. 0,8). Fig. 266 (b). — Aspect de deux galles a terminales (d’ap. Frauenfeld). situées principalement dans l’inflorescence et colorées vivement en rouge groseille : fig. 265). 229. [Perrisia] tamaricina Kieff. — Cécidie axillaire en forme d’ar- tichaut (fig. 267), rappelant assez bien la galle en rose des Chênes et Tamarix africana. Perrisia lamaricina (n° 229). Fig. 267 (a). — Rameau portant plusieurs bourgeons déformées (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,). Figure 268 (b). — Cécidie sectionnée en long (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). des Saules; tige ne s’accroissant plus ; écailles entourant une petite chambre larvaire ovoidale (fig. 268). Égypte, Oasis Tarfa : Frauenfeld, 1859, p. 324, pl. VI, 6; Bergen- stamm et P. Lôüw, 1876, p. 93, n° 549 ; Frank, 1896, p. 112, n° 15 ; Darboux et Houard, 1904, p. 442, n° 3699, fig. 765-766 ; Houard, 1909, 1.2, p. 733, n° 4935, fig. 1064-4065 ; Kieffer, 1909?, p. 30. 230. |Coccide]. — Pustules corticales hémisphériques, de 2 à 4 mill. de diamètre, souvent confluentes au nombre de six ou huit, ombili- quées au centre, avec ouverture au milieu de l’ombilic (fig. 269). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 129 _ Égypte : Frauenfeld, 1859, p. 324, pl. VI, 8 ; Darboux et Houard, 1904, p. 442, .n° 3702 ; Houard, 1909, t.2, p. 733, n° 4236. Tamarix africana. Coccide (n° 280). Fig. 269. — Aspect de la cécidie j (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). 231. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Cécidie fort commune, consistant en de très gros renflements ligneux et durs, ovoïdaux, par- fois presque sphériques (fig. 270, 271), mesurant en général 10-14 mill. d'épaisseur sur 15-20 mill. de longueur, mais pouvant atteindre 30 mill. de diamètre transversal sur 40 mill. de long ; surface brune Tamarix africana. Amblypalpis Olivierella n° 231). Fig. 270 (a). — Grosse galle sphérique (d'ap. nat.;gr. 0,8). Fig. 271 (b). — Cécidie fusiforme (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 272 (c). — Section transversale (d'ap. nat.; gr. 1). garnie de petits alvéoles disposés en lignes transversales : cavité lar- vaire axiale, spacieuse, limitée par des parois épaisses de 2 à 4 mill., ne laissant que juste la place pour la chenille (fig. 272). Chrysalide occupant « exactement la cavité, de facon que le cocon se trouve ré- duit à une petite toile au-dessus de la chrysalide vers la galerie de sortie ; celle-ci est fermée intérieurement par un opercule de soie, extérieurement par un bouchon rugueux, formé des déjections de la chenille et très visible du dehors » (Ragonot, 1885, p. ccrx). Presqu'île du Sinaï : Frauenfeld, 1855, p. 152 (Tamarir) ; 1859, Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. m ‘4 à 1 4 à, AS 4 EN Et PT A TE a en = 130 C. Houanrp. P. 324, pl. VI, 5 (Tamarix gallica dans le texte et Tamarir africana à la légende de la planche). Égypte, Alexandrie : Frauenfeld, 1855, p. 150 (Tamarix africana JE Algérie, Hammam Meskoutin, avril 1896 : P. Marchal, 1897, p. 22, 3° (galles très nombreuses et toutes parasitées) ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 476 et 477. — Saint-Denis-du-Sig, 1% avril 1900 : Houard, 19014, p. 707, n° 57 ; 1909, t. 2, P. 733-734, n° 4237, fig. 1066-1068 ; Darboux et Houard, 19014, p. 443, no 3703, fig. 772-774; Collection cécidol. C. Houard, n° 224. — Bône : A. Oli- vier, in Ragonot, 1885, p. cevin-ccx (Tamarir). Tamarix africana. Amblypalpis Olivierella (n° 231). Fig. 273 (a). — Vue extérieure de la galle (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 274(b).— Section en long (d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). 232. Gelechia sinaica Fraueni. — Renflement caulinaire fusiforme, dur et ligneux (fig. 275), à surface irrégulière, crevassée, de 12 à 13 mill. de long sur 6 à 8 mill. d'épaisseur environ. Cavité circulaire (fig. 276), traversée par le prolongement de l'axe de la tige. Chenille se transformant dans la galle en une chrysalide brune de 5 mill. de longueur ; papillon voisin du Gelechia salinella Z., de Sicile. Presqu'île du Sinaï, à Tor : Frauenfeld, 1855, p. 152 (Tamarix) ; 1859, p. 323-324, 1 fig. texte, pl VE, 3 ; pl VIE, 4 (Tamarix gallica dans le texte ; T. africana dans la légende de la planche) ; Darboux et Houard, 1904, p. 443, n° 3704 ; Houard, 1909, t. 2, p. 734, n° 4238. Tamarix africana. Gelechia sinaica (n° 232). Fig. 275 (a). — Aspect extérieur de la cécidie (d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 276 (b). — Section en long de la galle (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Tamarix [africana Poiret] 233. Cynipide, — Sur les feuilles qu’elles peuvent entourer lors- qu’elles sont agglomérées, galles dures, rugueuses, d’un blanc ter- Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 131 reux, munies d’une ouverture latérale plus ou moins grande à bords nettement découpés ; dimensions très variables : longueur de 4à16 mil... largeur de 3 à 14 mill. Maroc, Oasis de Figuig : Bonnet, in Lucas, 1892, p. LXXXI-LXXXII; Darboux et Houard, 1904, p. 444, n° 3714 ; Houard, 1909, t. 2, p. 734, n° 4239. — Dans la description qu’il donne de cette galle, Lucas ne peut affirmer avoir affaire au Tamarix africana. D’après lui, la galle appelée Takahout (!) serait employée au Maroc à la préparation du maroquin. Quant au producteur, n’en ayant trouvé aucune trace, il émet l’hypothèse, avec le plus grand doute, du reste, que ces galles extrêmement abondantes sont produites par la piqûre d’un Cynipide. Tamarix articulata Vahl. Arbuste du Sahara, introduit dans le Tell, —— Arabie, Perse, Indes orien- tales. — Nom arabe : Tlaïa. 234. Pamene pharaonana Kollar. — Sur les rameaux et le plus sou- vent à l'extrémité, excroissance irrégulière de couleur brun verdtre, de la grosseur d’un pois à celle d’une noix (fig. 277, 279) ; tissu spon- gieux renfermant plusieurs cavités (fig. 278, 280). — Galle appelée vulgairement « Takaout » et servant dans le Tafilet à la préparation des cuirs. Le papillon qui l’engendre existe en Bithynie, Égypte et Arabie, d'après Staudinger et Rebel, 1904, p. 124, n° 2233. Tamarix articulata. Pamene pharaonana (n° 234). Fig. 277 (a). — Aspect extérieur d'une galle (d’ap. Kollar). Fig. 278 (b.). — Fragment d’une cécidie (d'ap. Kollar). Maroc : Vogl, 1875. p. 133-136. Algérie du Sud, Tafilet et Gourara : Trabut et Marès, 1906, p. 31 312. — Saint-Denis-du-Sig : Deloupy, in Trabut, 1910, p. 34-35, 1 fig. Égypte, Le Caire : Kollar, 1858, p. 154-158, pl. V,1-5.— Alexandrie, (1) Voir plus bas la cécidie du Tamarix articulata (n° 234). RES | ù = de EE d eu ni à CRETE F4 2 ARS Li io fa * A nie TD 3 ee.“ LRO LR SE 2. RE TPS À TA AT RU GT ASE | 132 C. Houarp. Le Caire : Frauenfeld, 1859, p. 321-322, pl. VI, 4, pl. VII 2, Nach- schrift, p. 330 ; Frank, 1896, p. 252, n° 5 ; Sorhagen, 1898, p. 115, n° 1209b; Darboux et Houard, 1904, p. 443-444, n° 3706-3707, fig. 775-776 ; Kieffer, 1901, p. 523, note 1 ; Houard, 1909, t. 2, p. 734-735, n° 4240, fig. 1069-1070. La bibliographie de cette cécidie est des plus embrouillée. En 1858, après avoir décrit son Pamene pharaonana, trouvé dans une galle de cette forme, Kollar indique une Cécidomyie nouvelle (Cecidomyia ta- maricis), dont il donne la diagnose, comme en étant le véritable auteur (1858, p. 159-160). L'année d’après, dans un Nachschrift quitermine son mémoire de 1859, Frauenfeld rapporte l'observation de Kollar, mais il maintient son Grapholitha, signalé à la page 321, comme capable d’engendrer la cécidie. Bergenstamm et P. Low (1876, p. 77, n° 416), Frank (1896, p. 112) et Kertész (1902, p. 119) rapportent les indications de Kollar. Tamarix articulata. Pamene pharaonana (n° 231). Fig. 279 (a). — Aspect extérieur de la cécidie (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). ZT Fig. 280 (b). — Section longitudinale d'une galle He à (d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Pour Wachil (1886, p. 210), le Lépidoptère et le Diptère observés par Kollar sont des parasites de la galle dont le véritable auteur serait un Phytoptus. A l’heure actuelle, on admet couramment que la galle du Tlaïa ou Tamarixæ articulata, désignée au Maroc et dans l’extrême sud de l'Algérie sous le nom de Takaout ou d’Adzba, est bien due au Pamene pharaonana. Sa richesse en acide gallique la fait employer pour le tannage des cuirs, et chaque année elle est exportée en grande quantité dans le Tell, à Tlemcen notamment, où elle est vendue de 45 à 50 francs les cent kilos. Aussi a-t-on pensé depuis longtemps à faire prospérer dans cette dernière région l'arbre et sa galle. Dès 1894, Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 133 Leroy relatait dans le Bulletin de la Société nationale d’acclimatation, p. 280, les essais d'introduction du Tamarix articulata dans le Tell, et il écrivait: « Cet arbre produit au Maroc une galle appelée Tacahout, employée dans la fabrication du cuir marocain. Les plants que nous possédons n’ont pas encore produit de galles. Nous avons essayé sans succès d’y propager le Cynips de la galle du Chêne. La même tentative faite avec des galles fraiches de Tacahout donnerait probablement de meilleurs résultats ». Trabut et Marès, en 1906 (p. 311-312), constatent que « le Tamarix articulata a été depuis quelques années acclimaté dans le Tell, sur le littoral, où il vient très bien. Mais les tentatives d'introduction de l’insecte producteur de la galle ont échoué ». Enfin, en 1910 (p. 34-35), Trabut signale que la galle commence à apparaître sur les Tlaïa de la propriété de M. Deloupy, à Saint-Denis-du-Sig. 235. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Gros renflement ovoïdal ou fusiforme des rameaux, de 10 à 18 mill. de longueur sur 6 à Tamarix articulata. Amblypalpis Olivierella (n° 235). Fig. 281 (a). — Aspect d'une cécidie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 282 (b). — Section longitudinale d’une galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). 12 mill. de diamètre transversal (fig. 281), très dur, muni d’une grande cavité larvaire (fig. 282). Algérie, Sidi-Maklouf, 1910 : Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 68 (fig. 281, 282). — Plusieurs exemplaires d’une galle de même orme recueillis par Seurat à MSila, département de Constantine, en 1910, à Ghardaïa, 4 octobre 1910, et aux environs de Bou-Saada, en octobre 1910, semblent se rapporter également au Tamarix articu- lata : Collection cécidol. C. Houard, n° 86, 87 et 88. Tunisie : Baronnet, 1894, p. 44-45 ; Fallou, 1894, p. 554 ; Decaux, 1894, p. 594-595 (Tamarix articulata). 134 C. Houarp. 236. [Gelechia brucinella Mann]. — Papillon peut-être cécidogène, au sujet duquel Mann a écrit (1872, p. 37, n° 3) : « Obtenu de galles de Tamarix articulata V. près du Caire ; récolté par Kindermann en 1857 ». D'après le Catalog de Staudinger et Rebel il serait connu de Bithynie, d'Égypte et de Sicile (1904, p. 150, n° 2745). — Houard, 1909, t. 2, p. 730. 237. Ériophyide. — D’après Stefani, il existerait, sur le Tamarixr articulata, une ériophyidocéecidie semblable à celle qui a été décrite par Trotter (Marcellia, Avellino, 1904, t. 3, p. 105-106, n° 34, fig. 20) pour la colonie Érythrée. Elle répondrait au signalement suivant : « Cécidie globuleuse ou irrégulièrement lobée, de 20 à 30 mill. de dia- mètre, à lobes divisés par des sillons longitudinaux, à surface rou- geâtre, ondulée et glabre, rappelant aux dimensions près la galle de l'Eriophyes tamaricis Trotter ». Égypte, Alexandrie : Stefani, 1907 ?, p. 46. Tamarix Bounopæa J. Gay. Arbuste à fleurs ordinairement tétramères, vivant dans les dépressions argilo-sableuses salées et les dunes cultivées : Algérie (Le Kreider, Biskra), Tunisie méridionale (Gabès, Nefzaoua, Kébili), Cyrénaïque. 238. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Renflement caulinaire allongé (45 mill. sur 5-6 mill.), à surface rougeàtre et lisse (fig. 283) ; cavité interne vaste, limitée par des parois d'épaisseur moyenne (fig. 284). Trou d’éclosion vers le haut de la galle. Tunisie, oasis et sables maritimes de Gabès, Houard, 1941, p. 175, n° 109 ; Collection cécidol. le 27 mars 4940 : C. Houard, n° 190. Tamarix Bounopæa. Amblypalpis Olivierella (n° 238). Fig. 283 (a). — Aspect extérieur d'une galle (d’ap. nat.;gr. 0,8). Fig. 284 (b). — Cécidie coupée en long (d’ap. nat. ; gr. 0,8), 239. [Oligotrophus tamaricum Kieff.]. — Renflement fusiforme des Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 135 rameaux, plus petit que le précédent (9 mill. sur 2 mill.), à paroi dure, mais peu épaisse. Tunisie, oasis et sables maritimes de Gabès, le 27 mars 1910 : Houard, 1914, p. 175, n° 110 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 131. Tamarix divers. Sous cette rubrique sont groupées quelques localités intéressantes de Tunisie et d'Algérie où furent observées plusieurs galles à céci- dozoaires en partie connus ; faute de documents suffisants, les espèces de Tamarins n’ont pu être précisées. 240. Amblypalpis Olivierella Ragonot. — Renflement caulinaire fusi- forme, de 25 mill. sur 40 mill., à surface rouge ornée de points blancs disposés en lignes horizontales. Trou d'éclosion situé vers le haut de la galle. Chrysalide marron, vide. Tunisie, oasis de Gabès, 27 mars 1910 (? Tamarix africana) : Houard, 49114, p. 176, n° 111 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 189. 241. |Amblypalpis Olivierella Ragonot|. — Galle caulinaire fusiforme, assez petite, de 15 à 20 mill. de longueur seulement, à paroi mince. Algérie, au sud de l’oasis de Touggourt, 1890 : J. Dybowski, in Col- lection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 478 ; P. Marchal, 1897, p. 22, 3°; Darboux et Houard, 1901, p. 444, n° 3713 ; Houard, 1909, t. 2, p. 739, n° 4245. 242. Cécidomyide. — Cécidie fusilorme des rameaux, de taille infé- rieure aux précédentes, ligneuse, dure ; cavité axiale renfermant une larve jaunûtre. Tunisie, Metlaoui, jardin de la mine de phosphates, 9 avril 1940 : Houard, 1911, p. 176, n° 113. 243. [Oligotrophus tamaricum Kieff.]. — Galle fusiforme des jeunes rameaux, à paroi mince et à surface colorée en rouge. Tunisie, oasis de Gabès, 27 mars 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 130. — Sfax, jardin public, 4 avril 1910. — Metlaoui, jardin de la mine de phosphates, 9 avril 1910 (larve orangée). — Houard, 1941, p. 176, n° 112. 244. [Ériophyide]. — Sur les branches mortes, nodosités ovoïdales à surface grisätre parsemée de petites verrues irrégulières (fig. 285) ; ME ea 7 > Éd pn R n 136 C. HouaRp. chaque nodosité repose sur un bourrelet large et saillant qui corres- pond à la surface d'insertion d’un ancien rameau. Dimensions : 5-6 mill., parfois 10 mill. Tunisie, Sfax, jardin public, # avril 1910 : Houard, 19114, p. 176, n° 114; Collection cécidol. C. Houard, n° 188. Tamarix Sp. Ériophyide (n° 244). Fig. 285. — Rameau parasilé (d'ap. nat.; gr. 0,8). CISTACÉES. On ne connaissait jusqu’à présent, dans le Nord de l'Afrique, qu’une seule galle de Cistacée et cependant nombreuses sont les déformations des Cistes dans le bassin septentrional de la Méditerranée, principale- ment en Portugal. J'ai rencontré deux cécidies sur un Hélianthème de l’extrême-sud de la Tunisie ; une autre galle, également nouvelle, m'a été envoyée récemment des environs d'Alger. Cistus sp. Ciste à feuilles lancéolées, glabres, très coriaces, claires à la face inférieure ; bourgeon visqueux. 245. Hémiptère. — Limbe contourné, enroulé, hypertrophié, à sur- face plus ou moins décolorée, présentant des cécidozoaires sur sa face inférieure. Maroc, cap Spartel : Trotter, 1904, p. 15; Houard, 1909, t. 2, p. 738, n° 4259. Helianthemum virgatum Desf. var. ciliatum Batt. et Trabut. (Gistus ciliatus Desf.). Espèce type dans les lieux secs, collines arides, pentes des montagnes, alluvions des oued : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaique, Mar- marique, — Espagne, Baléares. La variété signalée ici est caractérisée par des côtes ciliées ; elle est localisée à la Tunisie. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 137 246. | Eriophyes rosalia Nal.]. — Agglomération de petites feuilles velues (fig. 287) provenant de phénomènes de chloranthie et de clado- manie dans l’inflorescence. Cécidie semblable à celle que l’Eriophyes rosalia Nal. engendre en Europe sur Helianthemum vulgare, wlandicum, canum, vineale, hirsu- lun, elc. Tunisie, Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 4 avril 1910 : Houard, 1911, p. 169, n° 63 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 115. Helianthemum virgatum var. ciliatum. Eriophyes rosalia (n° 246). Fig. 286 (a). — Rameau normal (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 287 (b). — Rameau parasité (d’ap. nat.; gr. 0,8). 247. [Contarinia helianthemi Hardy]. — Rosette terminale de feuilles dressées abritant en son centre une larve rouge orangé. Cette cécidié rappelle celle que l’on connaît, en Europe, sur Helian- themum vulgare et H. grandiflorum. Tunisie, Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 41° avril 1910 : Houard, 1914, p. 169, n° 64 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 416. Helianthemum salicifolium Pers. Plante rigide, multicaule et rameuse des pâturages, collines et pentes sè- ches : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen. 248. Cécidomyide. — Cécidie terminale subsphérique à l’état jeune {4 à 5 mill. de diamètre) et composée de feuilles dressées, vertes ou légèrement rosées, serrées les unes contre les autres, plus courtes mais plus larges que les feuilles normales ; cavité basilaire arrondie renfermant une larve rouge. La galle âgée mesure jusqu’à 10 mill. de longueur ; elle est élégamment cffilée et comprend des écailles marron, dures, recourbées en dedans. 138 C. Houar». Algérie, Tablat au sud-est d'Alger, fin janvier 1912 : René Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 372. VIOLACÉES. Viola odorata L. Pâturages, lieux herbeux frais, buissons, forêts : Maroc, Algérie, — Région méditerranéenne de l’Europe jusqu’à la Perse. 249. Perrisia affinis Kieff. — Enroulement marginal du limbe par en haut, avec épaississement léger de la partie attaquée et décolora- tion ou teinte rouge. — Galle connue en Europe sur cette Violette et quelques autres espèces : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 742, n° 4281. Algérie, environs d'Alger, juillet 1896 : Trabut, in P. Marchal, 1897, p. 22, 2 ; Darboux et Houard, 1901, p. 492, n° 4144 ; Collection céci- dol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 458. PUNICACÉES. Punica granatum L. Cultivé dans les jardins et les oasis de toute la région méditerranéenne, — se rencontre jusque dans l'Inde. 250. Eriophyes granati Can. et Mass. — Étroit enroulement du limbe sur la face inférieure, signalé dans tout le Bassin de la Médi- terranée et en Asie Mineure : ci. Houard, 1909, t. 2, p. 752, n° 4330. Environs d'Alger, Maison-Carrée, 28 avril 1910. OMBELLIFÈRES. Les Ombellifères sont abondamment répandues dans le Nord de l’Afrique, où elles sont représentées par des espèces intéressantes appartenant aux genres Deverra, Eryngium, Helosciadium, Thapsia, Margotia, Daucus, etc. Cependant elles ne possèdent que très peu de galles. Les déformations les plus curieuses de ces plantes ont été décrites par Frauenfeld, il y a plus d’un demi-siècle, sur des Deverra d'Égypte ; elles furent retrouvées tout récemment, en Algérie, par P. de Peyerimhoff et en Tunisie par moi, sur plusieurs autres espèces de Deverra, parmi lesquelles le Deverra scoparia s’est montré tout particulièrement riche en cécidies. Celles-ci seront décrites ici tout au long et figurées avec détails d’après les aquarelles que j'ai exécutées aux Matmata, en avril 1910. 40 ns fr à Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 439 Apium graveolens L. Plante cultivée dans toute l'Afrique du Nord et dans les oasis. 251. Heterodera radicicola Greeff. — Renflement noduleux des racines, constituant une réserve d’eau pour la plante qui, parasitée, se développe mieux qu’à l’état normal. — Cette cécidie, dont l'aire géographique était limitée jusqu'à présent à l’Algérie, vient d’être découverte en France aux environs de Nantes : cf. E. F. L. Marchand, C. R. Acad. Sc. Paris, 4910, t. 150, p. 1348-1350 (attribuée faussement à l’action du Plasmodiophora brassicæ). Algérie, El Oued : Vuillemin et Legrain, 1894, p. 549-551 ; Houard, 1909, t. 2, p. 766, n° 416. Daucus Carota L. Plante cultivée dans l'Afrique du Nord, y compris les oasis. 252. Helerodera radicicola Greeff. — Sur les racines, renflements noduleux entraînant un développement défectueux de la plante, qui se montre moins prospère que lorsqu'elle provient de semis de graines imporlées. — On connaît ces renflements d'Italie et d'Algérie : cf. Houard, 1909, t. 2, p.783, n° 4533. Algérie, El Oued : Vuillemin et Legrain, 189%, p. 549-551 ; Darboux et Houard, 1901, p. 126, n° 996. Deverra tortuosa Cosson et Durieu (Bubon tortuosum Desf.). Plante des pâturages et plaines argilo-calcaires arides, broussailles arides et lits desséchés des rivières : Tunisie, Cyrénaïque, Marmarique, Égypte infé- rieure. 253. [Schizomyia deverræ Kieff.|. — Cécidie latérale formée de trente à soixante petites masses ovoidales, vertes, uniloculaires, grou- pées en un amas globuleux autour d'un renflement noueux de la tige (fig. 288, 289). Métamorphose dans la galle. Tunisie, Gabès et Gafsa, mars 1909 : Pitard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 93. Égypte, du Caire jusqu’à Suez : Frauenfeld, 1855, p. 150-151 (sur Bubon sp.; avec un parasite appartenant au genre Inostemma); 1859, p. 325, pl. VI, 10 ({Hormomyia| buboniæ Frauenf.) ; Bergenstamm et TL Hat à À ä 1240 C. Houaro. P.Lôüw, 1876, p. 31, n° 106, p. 95, n° 570 ; Frank, 1896, p. 114 : | Darboux et Houard, 1901, p. 127, n° 1005, fig. 205-206 ; Kertèsz, 1902, | p. 73; Houard, 1909, t. 2, p. 766-767, n° 4493, fig. 1088-1089, p. 778, | n° 4498. Deverra tortuosa. Schisomyia deverrx (n° 253). Fig. 288 (a). — Aspect d'une agglomération de cécidies sur un rameau (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 289 (b). — Coupe au travers d’une semblable agglomération (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Deverra [tortuosa Cosson et Durieu]. 254. Cecidomyide. — Rameaux latéraux épaissis contenant trois Deverra tortuosa. Cécidomyide (n° 254). Fig. 290 (a. — Rameau parasité (d'ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Fiz. 291 (b). — Cécidies écloses (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). chambres cylindriques situées l’une au-dessus de l’autre dans trois Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. tu nœuds consécutifs ; trou d’éclosion sur le côté et de la taille d’une tête d’épingle (fig. 290, 291). Sinaï, plaine de Rahha au pied du Mont-Horeb, sur les jeunes pousses d’une Ombellifère rappelant la plante précédente : Frauenfeld, 1859, p. 326, pl. VI, 11 ; Darboux et Houard, 1901, p. 127, n° 1006, fig. 207-208 ; Houard, 1909, t. 2, p. 767, n° 4424, fig. 1090-1094. Deverra chlorantha Cosson et Durieu. Plante des coteaux argilo-calcaires ou gypseux arides, des graviers, des alluvions et des lits des rivières : Algérie, Tunisie, Tripolitaine. 259. [Schizomyia deverræ Kielf.]. — Petites galles sphériques agglo- mérées en un point de la tige. Voir n° 256, Algérie, Bou-Saada, 1909 et 1911 : Houard, 1909, t. 2, p. 759, et renseignements par lettre de P. de Peyerimhoff, 22 mars et 8 mai 1911. Deverra scoparia Cosson et Durieu. * Plante désertique à rameaux robustes munis de quelques feuilles filiformes : fleurs blanches. Pâturages et coteaux incultes argilo-calcaires ou gypseux arides, graviers et alluvions : Maroc, Algérie, Tunisie moyenne ef méridionale, Tripolitaine intérieure. 256. Schizomyia deverræ, n. sp. (Kieffer). — A la base des rameaux de l’ombelle, renflements globuleux, de 2 à 3 mill. de dia- 2 Je b Deverra scoparia. in Schizomyia deverræ (n° 256). Fig. 292 (a). — Amas de cécidies situé dans d ä () l'inflorescence (d'ap. nat.; gr. 0,8). 1e Fig. 293 (b). — Section longitudinale d’un f groupe de galles (d'ap. nat. ; gr. 0,8). \ ; Fig. 294 (c). — Aspect des cécidies écloses (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 295, 296 (d, e). — Deux galles et leurs opercules (d'ap. nat.; gr. 1). mètre, groupés en un amas pouvant atteindre 10 mill. de diamètre (fig. 292). La surface de chaque renflement est lisse, vert foncé, avec TNT RSR de a Le dE pe à # LE 122 C. Houarp. plaques jaunätres (pl. I, 9, 40); elle présente une petite lame d’épiderme desséché, blanchâtre et circulaire, qui obstrue l'entrée de la cavité larvaire (fig. 293, 294). Celle-ci est un peu allongée et renferme ou bien une larve rouge brique ou bien une nymphe orangée, de 2,5 mill. de longueur, munie de deux longues dents frontales. A l’époque de l'apparition de l'adulte (du 7 avril 1910 jusqu’en mai de la même année), le trou d’éclosion est en général obstrué par les débris de l'enveloppe nymphale et muni sur le côté du petit opercule épider- mique circulaire qui adhère encore à la galle par un point (fig. 295. 296). NyMPHE à peau hyaline, armure frontale (fig. 297) longue, formée par deux dents brunes, juxtaposées, deux fois aussi longues que larges à la base, à peine amincies à l'extrémité, qui est divisée, par une in- Schizomyia deverrx. Fig. 297 (a). — Armure frontale de la nymphe. Fig. 298 (b). — Flagellum. È b cision aiguë, en deux dents triangulaires, dont l’externe est un peu plus forte que l’interne. Soies cervicales un peu plus courtes que leur distance réciproque, trois fois aussi longues que leur papille. Partie ventrale de l'abdomen avec des spinules hyalines, courtes et éparses; partie dorsale à spinules obtuses, dressées et distantes, sauf à la base des tergites où elles sont aiguës et presque appliquées. ImAGo. ©. Rouge ; antennes noires, dessus et dessous du thorax, pattes et larges bandes transversales sur les tergites et sur les ster- nites, brun noir. Article basal des palpes pas plus long que gros, deuxième deux fois aussi long que gros, troisième trois à quatre fois, quatrième quatre à cinq fois aussi long que gros. Articles du flagellum graduellement raccourcis ; les deux premiers sont soudés, le premier est presque deux fois aussi long que le deuxième, celui-ci un peu plus de trois fois aussi long que gros, le neuvième de moitié plus long que gros, dixième un peu transversal, onzième et douzième très transver- saux, 10-12 un peu plus gros que les précédents (fig. 298); filets ar- qués très sinueux et appliqués, conformés comme chez Asphondylia , poils courts et disposés sans ordre. Aïles hyalines, cubitus faiblement Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 143 arqué, aboutissant à la pointe alaire, rameau supérieur de la posticale un peu arqué à sa base, l’inférieur sortant presque à angle droit. Crochets tarsaux grêles et longs, aussi longs que l’empodium, pul- villes nuls. Tiers postérieur de la partie ventrale de l'abdomen occupé par une plaque noire qui dépasse un peu l’extrémité postérieure de l'abdomen, oviducte aciculé, chitineux, roux brun. — Taille : ©. 3 mill. PARASITES : 1 Torymus sp.? — L’unique exemplaire était un mäle. > Inostemma maura, n. Sp. (Kieffer) [Platygastéride]. — cg Q. Noir, mandibules et tarses roux, tibias brun roux. Tête trans- versale, vue d’en haut et de devant, au moins aussi large que le thorax, mate et sans sculpture. Ocelles presque en ligne droite, les externes distants des yeux de leur diamètre seulement, deux fois plus éloignés de l’ocelle médian. Joue sans sillon, égalant les deux tiers de l'œil. Mandibules bifides. Palpes labiaux formés par un article long, unique, pourvu de deux fortes soies. Antennes du mâle de 10 articles, les articles 3 et 5 plus minces et plus petits que les autres, pas plus longs ou à peine plus longs que gros, deuxième deux fois aussi long que gros, quatrième et 6-9 à peine plus longs que gros, dixième deux fois aussi long que le neuvième; poils égalant en longueur presque la demi-erosseur des articles. Thorax luisant, sillons parapsidaux per- currents, divergents en avant. Scutellum presque semi-circulaire. Ailes hyalines, avec une nervure sous-costale noueuse au bout distal. Abdomen aussi long que le reste du corps, spatuliforme, presque plan, brillant et lisse; premier tergite plus étroit, transversal et ridé longi- tudinalement, deuxième à peine plus long que les quatre suivants réunis, chez le mâle, un peu plus court que les quatre suivants chez la femelle, troisième et quatrième subégaux, cinquième plus court, sixième plus court que le cinquième et arrondi chez le mâle, triangu- laire et plus long que le cinquième chez la femelle. La corne de la femelle est très arquée, relativement grosse et atteignant l'extrémité du thorax. — Taille : G' ©, 1,5 mill. Tunisie : Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 1° avril 1910; Oued Chabal, à 50 km. au sud de Sfax, dans le domaine de la Compagnie des Phosphates, le 5 avril ; Metlaoui, carrière au-dessus de la gare, le 4% avril ; Collection cécidol. C. Houard, n° 137 ; Houard, 1914, p. 166- 167, n° 48. Remarque : Pitard a indiqué (1909 [1911], p. cuix) que dans les rh Ets boréal sr 144 C. HouaR». oued des Matmata le Deverra scoparia était « chargé de grosses galles de diptères »; Houard, 1911, p. 162, n° 8. Il s’agit bien, comme me l’a confirmé cet auteur par lettre, de la cécidie décrite ici. J'ai, du reste, recu lout récemment un exemplaire de cette galle, recueilli par Pitard au Diebel-Tébéga près de Kébili, en décembre 1908 : Collection céci- dol. C. Houard, n° 94. 257. Cecidomyide. — Rameaux latéraux jeunes raccourcis et renflés, parfois contournés, mesurant en moyenne de’25 à 35 mill. de lon- gueur (fig. 299) et se montrant constitués par deux ou trois entre- Deverra scoparia. Cécidomyide (nome Fig. 299 (a). — Aspect d'une cécidie d'un rameau latéral (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 300 (b). — Section longitudinale (d’ap. nat.; gr. 0,8). nœuds transformés en de grosses cécidies : celles-ci sont étranglées au niveau des nœuds qu’entourent les petites collerettes blanches des gaines atrophiées des feuilles (pl. I, 41, 12). Les feuilles sont elles- mêmes réduites à de petites lames membraneuses claires ; quelques- unes seulement atteignent une certaine longueur. Assez souvent un chapelet de galles, formé aux dépens d’un rameau, se termine par une petite branche grêle, de 35 mill. environ : l’en- semble mesure alors 70 mill. de longueur. Les entre-nœuds parasités les plus grands du Deverra scoparia attei- gnent 20 mill. ; ils sont en général régulièrement fusiformes, avec 8 mill. de diamètre, plus rarement presque globuleux. Leur surface, vert d’eau, est striée de lignes fines d’un vert foncé, sensiblement pa- rallèles ; parfois cependant la teinte générale est franchement violacée ettire sur le noir, ainsi que le représente la figure 13 de la planche I. Chaque galle possède en un point de sa paroi une petite lamelle épidermique, blanche, circulaire, de ! mill. environ de diamètre, in- diquant l'emplacement du futur trou d’éclosion. La cavité interne est vaste (fig. 300), un peu irrégulière, limitée par une paroi d'épaisseur assez grande, mais variable : elle abrite de six à dix larves d’un rouge orangé qui se métamorphosent sur place en avril. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 145 PARASITE : Inostemma maura Kieff. Tunisie, Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 1e avril 1910 : Houard, 1911, p. 167, n° 49 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 438. 258. Coccide. — Entre-nœuds de la tige transformés en renflements fusiformes (fig. 301) par suite de la présence sur chacun d’eux d’une Deverra scoparia. Coccide (n° 258). Fig. 301 (a). — Rameau avec trois entre-nœuds parasités (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 302 (b). — File de cécidies situées sur un même rameau (d'ap. nat.; gr. 0,8). ou plusieurs larves blanchâtres d’un Coccide, fixées au fond de dé- pressions assez profondes de l’épiderme. Leur diamètre transversal atteint jusqu’à 9 mill. et leur longueur oscille entre 10 et 15 mill.; sou- vent même le nombre des Coccides fixés à leur surface est assez grand (dix sur un seul entre-nœud) pour que leur élongation soit complète- ment entravée et pour qu'ils se transforment en cécidies à peu près globuleuses (fig. 302). Les renflements gallaires, en général isolés, assez souvent groupés en chapelets, modifient quelque peu la croissance du rameau ; celui-ci peut même, s’il a tous ou presque tous ses entre-nœuds fortement pa- rasilés, s'arrêter dans son développement, rester court et atteindre à peine 7 ou 8 centimètres de longueur totale (pl. I, 44). Dans certains cas, enfin, les parasites sont à tel point abondants que la touffe entière du Deverra scoparia, d'ordinaire élancée et élégante, se transforme en un volumineux amas subsphérique de petits rameaux dressés et raides. d’où émergent seuls quelques axes courts que surmontent des ombelles atrophiées. La surface de chaque galle est lisse, sa teinte générale vert jaunâtre ou même vert blanchâtre, beaucoup plus claire que celle de la tige Ann. Soc. ent. Fr., LxxXI [1912]. 10 1 sh oce t dé : éS i e R Ÿ tk CE pe ere | à He TR EE ET re me pee Re, DS LS 146 C. Houarp. normale. Elle est rayée de fines lignes longitudinales, d’un vert foncé, irrégulièrement espacées, courbées au voisinage du Coccide, et d’un effet très joli (pl. I, 14). Tunisie, Matmata, à l'Oued-Dijir, le 1% avril 1910 : Houard, 4941, p. 167, n° 50 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 156. Remarque. — On ne connait jusqu’à présent, en Europe, qu'un seul Coccide capable d@e renfler et d’'incurver la tige d’une Ombelli- fère, le Sanicula europæa : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 759, n° 4369. Thapsia sp. 259. Lasioptera thapsie Kieff. — Renflement pluriloculaire de la tige, de la grosseur d’une noix. Algérie : Olivier, in Kieffer, 1898?, p. 3 et 58 ; Darboux et Houard, 1901, p. 450, n° 3761 ; Kertész, 1902, p. 18 ;: Houard, 1909, £. 2, p. 782, n° 4527. ÉRICACÉES. Les galles des Éricacées sont encore peu connues dans le Nord de l'Afrique, où elles semblent cependant moins abondantes que dans les régions méridionales de l’Europe baignées par la Méditerranée, en Portugal, par exemple. Deux seulement avaient été signalées jusqu’à présent au Maroc, en Algérie et en Tunisie ; j'ai pu en retrouver deux autres, en Tunisie, qui ne diffèrent en rien de leurs congénères euro- péennes. Erica arborea |. Bois et broussailles de toutes les parties montagneuses du Nord Africain : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional, de la Pénin- sule Ibérique à la Crète. 260. Myricomyia mediterranea F. Lüw. — Galles situées à l’extré- mité des rameaux, dans l’inflorescence ; elles affectent la forme de bourgeons ovoidaux, de 3 à 4 mill. de hauteur sur 2 à 3 mill. de dia- mètre transversal. Au centre de chacune d'elles se trouve une larve unique orangée qui se métamorphose dans la cécidie en avril. — Céci- dies très communes, signalées dans tout le Bassin septentrional de la Méditerranée et en Asie Mineure : cf. Houard, 1909, t.2, p. 792, n° 4579. Algérie, Dichei-Edough, à 1.010 m. d'altitude, le 25 avril 4940. 20, Cas À BE EL Fun PAPE: eh, M: Le Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 147 Tunisie, Aïin-Draham, au Djebel-Bir, vers 900 m. d'altitude, le x 22 avril 1910 : Houard, 1911, p. 167-168, n° 54. 261. Perrisia ericina F. Low. — Cécidie gemmiforme, aiguë, de 10 mill. de longueur sur 5 mill. de diamètre. Larve unique, rouge, se métamorphosant dans la galle. — Observée dans le Bassin méditerra- néen septentrional tout entier et en Asie Mineure : cf. Houard, 1909, t.2, p. 792, n° 4581, fig. 1112-1113, 1122. Algérie, forêt de Baïnem, près d'Alger, 20 mars 1910 et forêt de Terni, près de Tlemcen, 12 avril 1910 : Schneïider-Orelli, 1912, p. 476. — Djebel-Edough, à 1.010 m. d'altitude, le 25 avril 1910. — Forêt de Réghaïa, 20 avril 1911 : H. Chermezon, in Collection cécidologique C. Houard, n° 365 ; Forêt de Réghaïa, 7 février 1942 : R. Maire. Tunisie, Aïn-Draham, au Djebel-Bir, vers 900 m. d'altitude, le 22 avril 190 (échantillons de l’année précédente, desséchés, com- posés de feuilles rougeâtres ou encore en partie vertes, écartées les unes des autres et à pointe recourbée vers le dehors) : Houard, 1941, p. 168, n° 55. 262. Perrisia ericæ-scoparie Dufour. — Cécidie semblable à la pré- cédente, mais plus grosse, évasée à la partie supérieure et renfermant plusieurs larves. — Connue en France et en Sicile : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 792, n° 4582. Algérie et Tunisie, environs d’Alger et route de Souk-el-Arba à Aïn-Draham : P. Marchal, 1897, p.22, 4° ; Kieffer, 1898?, p. 9 ; Dar- boux et Houard, 1901, p. 136, n° 1078 ; Kertész, 1902, p. 36 ; Houard, 19114, p. 162, n° 9 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 459. Erica scoparia L. Plante des bois et broussailles, pentes des montagnes et vallées ombragées : Maroc, Algérie, Tunisie, — partie nord du Bassin méditerraneen, dela Pénin- sule Iberique à la Dalmatie. 263. Perrisia ericæ-scoparie Dufour. — Cécidie gemmiforme volu- mineuse, pouvant atteindre la taille d’une noisette, contenant plusieurs larves qui s’y métamorphosent. — Galle répandue dans tout le Bassin de la Méditerranée : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 79%, n° 4591, fig. 1114- 1115, 1125. Maroc, cap Spartel : F. Sohde, in Rübsaamen, 1899, p. 272, n° 92: 148 C. HouaRp. Houard, 1906, p. 34, note 2 ; 1909, t. 2, p. 794, n° 4591 ; Darboux et Houard, 1901, p. 137-138, n° 1082. PRIMULACÉES. Aucune galle n’était connue déformant les Primulacées de l'Afrique du Nord ; jai eu l’occasion de recueillir une intéressante cécidie sur une belle variété tunisienne du Coris monspeliensis. Coris monspeliensis L. var. syrtica Murbeck. Plante type : Sables, dunes du littoral et de l’intérieur, lieux calcaires et arides, alluvions des oued, pentes des collines : Maroc, Algérie, Tunisie (TC. depuis le nord jusqu'à l'extrème-sud), Tripolitaine, Cyrénaïque, Égypte, — Bassin méditerranéen septentrional, de la Péninsule Ibérique à l'Italie et à la Sicile. La variélé caractérisée par sa corolle rosée et les spinules du calice courtes ; dans le sud de la Tunisie seulement. Coris monspeliensis var. syrtica. Ériophyide (n° 964). Fig, 303 (a). — Inflorescence déformée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 304 (b). — Jeune plante parasitée (d’ap. nat.; gr. 0,8). 264. Ériophyide. — Extrémité des rameaux principaux ou latéraux Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 149 transiormée en un amas irrégulier de petites bractées (fig. 303), dont la teinte marron tranche vivement sur la couleur verte des feuilles normales ou sur la belle couleur violacée des épis floraux. Lorsque la plante est jeune, elle peut être entièrement déformée (fig. 304) si lat- taque se généralise. Tunisie, sables maritimes entre l’oasis de Gabès et celle de Gre- nouch, le 28 mars 1910 : Houard, 1914, p. 166, n° 47 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 1135. | | PLOMBAGINACÉES. Pa PAPERS 3 En Algérie et en Tunisie, on connaît trois jolies galles sur le Limo- niastrum Guyonianum, le Zéita des Arabes, arbuste saharien à feuilles linéaires lancéolées. pl pe Limoniastrum Guyonianum Cosson et Durieu. ‘à à Coteaux argilo-calcaires arides, dunes cultivées, alluvions et lits des ri- : vières : Algérie, Tunisie, Fezzan, pays des Touareg. Re" + 269. Œcocecis Guyonella Guenée. — Sur les jeunes rameaux, par- iois sur les pédoncules des fleurs, renflements sphériques ou ovoidaux pouvant atteindre la taille d’une noix-muscade (fig. 307), à parois assez épaisses et dures, de couleur brun rouge, isolées ou groupées par trois ou quatre. La cavité, lisse, est occupée par une chenille lon- RS fe CPE 2 7 2 4 = fe gué de 10 mill., de teinte blanc d’os, qui s’enveloppe dans un cocon L piriforme blanc ; celui-ci est fixé aux bords internes d’une ouverture 4 latérale circulaire de 3 mill. de diamètre. 4 Les galles jeunes, observées en avril, sont fusilormes (fig. 305) ; elles mesurent environ 10 mill. de long sur 7 mill. de diamètre trans- versal ; leur surface est du même vert que la plante, parfois rougeître, et couverte de petites verrues blanches comme la tige et les feuilles. En section (fig. 306), ces galles non encore entièrement développées montrent une paroi de 1,5 mill. environ, très tendre, divisée nette- ment en deux régions, l’externe verte, l’autre vert jaunâtre ; la cavité spacieuse, lisse, teinte en vert, renferme une chenille de 3 mill. de longueur. La galle de l’'Œcocecis Guyonella à attiré depuis longtemps l'attention des naturalistes et donné lieu à de nombreuses indications bibliogra- phiques parmi lesquelles plusieurs, peu connues des entomologistes, sont contenues dans le Bulletin de la Société botanique de France — Dr a gite: cEés- LR LÉ Lire A Le the 150 C. HouaR». de 1859. On y lit, en effet, p. 290-291, que le secrétaire de cette So- ciété, E. Fournier, présente des échantillons recueillis à Biskra et envoyés par M. Lefranc. Plus loin (p. 291), Boisduval fait remarquer que « ces galles proviennent d’un Cynips ou d’une Cécidomyie ». Enfin, à la même page, le distingué botaniste Cosson indique « qu’en Limoniastrum Guyonianum. Œcocecis Guyonella (n° 265). Fig. 305 (a). — Aspect d’une galle très jeune (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 306 (b). — Section en long de la cécidie (d’ap. nat.; gr. 0,8). . Algérie ces galles sont utilisées par les indigènes pour la préparation des peaux ». La même année et dans le même périodique (1859, p. 734-735), Amblard revient sur la communication de Fournier. Il rappelle d’abord que les galles du Limoniastrum ont été l’objet d’une note qu'il a faite en collaboration avec Laboulbène, deux ans aupara- vant, dans le Bulletin de la Société entomologique de France (1857, p. Lx1). Puis il donne un extrait d’une lettre du D' Reboud au D' Gustave Dufour, datée de Djelfa, le 7 mars 1857, et dans laquelle sont contenus des détails intéressants sur les particularités musicales de Les Zooceécidies du Nord de l'Afrique. 151 ces salles : « Si vous voyez M. Amblard ou votre ami M. Laboulbène, dites-leur que je leur ai récolté quelques galles de Zéita ou Limonias- drum Guyonianum...…. Le Zéita est très abondant dans la héicha ou plaine au milieu de laquelle s'élève Ouargla. Chaque touffe de Zéita a une grande quantité de ces galles. Lorsque ces dernières sont vieilles et que l’insecte est sorti, elles possèdent une petite ouverture qui joue le rôle d’une embouchure de flûte, si le vent vient à agiter les branches. On entend alors des milliers de ces petits instruments lilliputiens qui produisent le plus gracieux effet. Nous avons un jour déjeuné dans un bois de Zéita, et tous les convives de la table de l'état-major ont manifesté le plaisir qu’ils éprouvaient à ce concerto saharien. » Quant au papillon producteur de la cécidie, il a été décrit par Guenée en 1870, d’après des galles provenant de Biskra ; Constant la également obtenu dans cette localité, en 1892, comme le rappelle Lafaury dans la notice nécrologique qu'il consacre à ce lépidoptéro- logue (Paris, Ann. Soc. ent., t. 70, 1901, p. 12). Decaux (1895, p. 30-32) signale une éclosion survenue en avril. Giraud, enfin, en à étudié les parasites : 1869, p. 476-488, pl. XIT, 3-4 ; 1870, p. 367. — Consulter encore : Sorhagen, 1898, p. 116, n° 2178 ; Staudinger et Rebel, 1901, p. 162, n° 3016 (aire d'extension du papillon : Mauri- tanie, Chypre, Syrie). Algérie, Biskra : Lefranc, in Fournier, 1859, p. 290-291 ; Guyon, 1847 et 1868, in Guenée, 1870, p. 5-16, pl. VIL, 1-1 ; Giraud, 1869, p. 476-488 ; Ragonot, 1874, p. cexziv. — Dijella et Ouargla : Reboud, in Amblard, 1859, p. 735. — Sud de l'Algérie : Amblard et Laboul- bène, 1857, p. Lxt ; Massart, 1898, p. 292 ; Darboux et Houard, 1901, p. 2413, n° 1743 ; Houard, 1909, t. 2, p. 802, n° 4626. — Algérie : Fallou, 1894?, p. cexct ; Künckel d'Herculais, 1894, p. cexzt ; Cons- tant, in Ragonot, 189%, p. cexLr. Tunisie : Baronnet, 1894, p. 44-45 ; Fallou, 1894, p. 554 ; Decaux, 189%, p. 554-555. — Environs de Kairouan : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 4 ; Kieffer, 19014 ?, p. 356, note 1 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 479. — Gabès : Dattin, in Ragonot, 1885, p. ccvu- CCIX. — Gabès, sables maritimes, et Gaïsa : Pitard, 1909 [1911], p. GXXIV-CxxV ; Houard, 1941, p. 162, n° 12. — Oasis de Gabès et de Tozeur, avril 4909 : H. Chermezon et F. Évrard ; Oasis de Gabès, sables maritimes, 27 mars 41910 ; Oglet-Atchichina, 3 avril 4910 : Houard, 1911, p. 170, n° 69 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 103. — Kairouan, en 1899 (indication orale de G. Le Testu). PR ee LOS EE NE" Duels CU PRE. NN ee TVR OS EN PE DPRES A? . Slae ds 2e y PES EE TE ET 152 C. HouaRp. 266. Sclerocecis pulverosella Chrétien. — Sur les tiges minces, galles d'ordinaire allongées et fusiformes ; sur les tiges plus épaisses, ren- flements latéraux, isolés ou plus ou moins soudés, qui plus tard deviennent sensiblement sphériques (fig. 308, 309). Cavité larvaire cylindrique s’ouvrant à la partie supérieure ou à la base du renfle- Limoniastrum Guyonianum. Œcocecis Guyoncila (n° 265). Fig. 307 (a). — Aspect extérieur d'une cécidie éclose (d'ap. nat.; gr. 0,8). Sclerocecis pulverosella (n° 266). Fig. 308 (b). — Vue d’une galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 309 (c). — Autre cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). ment gallaire et contenant un petit résidu brunâtre, tassé et main- tenu au fond par un tissu soyeux qui tapisse les parois lisses. Pas de cocon. Chenille blanche, subcylindrique. Chrysalide subeylindrique également, restant dans la cécidie après l’éclosion du papillon. Algérie, Biskra : Guyon, 1847 et 1868, in Guenée, 1870, p. 12; Ragonot, 1874, p. cexuiv ; Chrétien, 1908 ?, p. 142-144, fig. 1-4. — Sud de l'Algérie : Amblard et Laboulbène, 1857, p. Lxr ; Amblard, 1859, p. 739. Tunisie, Kairouan : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 2 ; Collection cécidol. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 153 Labor. Ent. Muséum Paris, n° 480. — Gabès, sables maritimes, et Gaïsa : Pitard, 1909 [1941], p. cxxiv-cxxv. — Darboux et Houard, 1901, p. 213, n° 1714 ; Houard, 1909, t. 2, p. 802, n° 4627 ; 1911; p. 162, n° 13. 267. Aphide. — Limbe des feuilles linéaires contourné en spirale et légèrement épaissi (fig. 310). Algérie : P. Marchal, 1897, p. 22, n° 3 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 472 (Hammam Salahdin, près de Biskra, 1% avril 1896). — Aïn-Sefra, 19 avril 1900, galle rare : Houard, 19044, p. 704, n° 3% ; 1909, t. 2, p. 803, n° 4628, fig. 1133 ; Darboux ct Houard, 1901, p. 243, n° 1715, fig. 31% ; Collection cécidol. C. Houard, n° 196. Limoniastrum Guyonianum. | Aphide (n° 267). Fig. 310. — Hémiptérocécidie déformant les feuilles (d'ap. nat.; gr. 0,8). OLÉACÉES. Fraxinus excelsior [. Planté un peu partout dans le Nord de l’Afrique, principalement dans les centres de colonisation. 268. Contarinia Marchali Kiel. — Fruit faiblement gonflé, déformé irrégulièrement et décoloré par places. Larves grégaires jaunes se métamorphosant en terre la seconde année. — Cécidie connue d’Alle- magne et de France : Cf. Houard, 1909, t. 2, p. 804, n° 4635. 154 C. HouaRp. Algérie, Orléansville et Saint-Denis-du-Sig, 6 avril et 42 avril 1900 : Houard, 19044, p. 704, n° 28 ; Darboux et Houard, 1901, p. 155, n° 1204. 269. Psyllopsis fraxini L. — Bord du limbe d’une foliole enroulé de facon assez lâche, décoloré ou veiné de rouge. — Cécidie com- mune partout en Europe : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 806, n° 4641, fig. 1139-1141. Algérie, Orléansville et Saint-Denis-du-Sig, 6 et 15 avril 1900 : Houard, 1904%, p. 70%, n° 30 ; Darboux et Houard, 1901, p. 156, n° 1209. 270. Perrisia fraxini Kieff. — Galle en forme de poche allongée, située sur la nervure médiane d’une foliole ou parfois sur le pétiole; la poche s'ouvre en lente à la face supérieure et n'intéresse qu'une partie du limbe. Larves grégaires orangées se métamorphosant en terre. — Cécidie répandue à peu près dans toute l’Europe : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 807, n° 4644, fig. 1144-1146. Algérie, Orléansville, 6 avril 4900 : Houard, 1901, p. 704, n° 29; Darboux et Houard, 1904, p. 156-157, n° 1212. Phillyrea media L. Plante des dunes, pâturages et coteaux broussailleux, bois et forêts : Maroc, Algérie, Tunisie septentrionale, — Bassin méditerranéen européen, Archipel, Asie Mineure, Syrie et Palestine. 271. Braueriella phillyreæ F. Lôw. — Grosse pustule du limbe, irrégulièrement elliptique (6-8 mill. sur 4-5 mill. environ), de cou- leur vert jaunâtre, puis brunâtre, abritant une larve blanchâtre qui se métamorphose dans la galle. — Cécidie connue dans le sud de l'Europe, principalement en Portugal, sur plusieurs espèces de Phil- lyrea : ci. Houard, 1909, t. 2, p. 810, n° 4667 ; consulter aussi les figures 1149 à 1151. Algérie, Alger, 12 mars 1912 : René Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 280. Tunisie, avril 1909 : H. Chermezon et F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 102 ; Houard, 1914, p. 170, n° 75. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 155 APOCYNACÉES. Nerium Oleander L. Arbuste à tige dressée des lieux humides, bords des oued et des ruisseaux : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Egypte, — Bassin médi- terranéen septentrional et oriental. 272, Myzus nerii Fonsc. — Excroissances verruqueuses des feuilles, des tiges, des pédoncules floraux ou des fruits, pouvant atteindre la taille d’un pois. A l’état jeune, les excroissances des feuilles se mon- trent constituées par une petite tête noirâtre, globuleuse, de 0,5 mill. de diamètre, portée par un pédicule jaunâtre, translucide, inséré sur un petit soulèvement conique du limbe; à la face opposée correspond une petite excavation. — Cécidies abandonnées de bonne heure par leurs producteurs et encore mal connues, bien qu’on les ait signalées en plusieurs points du Sud de l’Europe : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 817, n° 4705. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, avril 1900 : A. Houard. — Tablat, au sud-est d'Alger, fin janvier 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C.Houard, n° 376. CONVOLVULACÉES. Convolvulus microphyllus Sieber. Plante d'Égypte. 273. [Insecte]. — Plante atrophiée et délormée (fig. 311), présentant de très nombreux renflements, garnis de trous d’éclosion, qui occupent presque en totalité la tige et les rameaux (fig. 312). Convolvulus microphyllus. Insecte (n° 273). Fig. 311 (a). — Aspect de la cécidie (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Fig. 312 (b). — Section de la galle (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Presqu’ile du Sinaï, Ras Mhammed : Frauenfeld, 1859, p. 329, pl. VIT, 26; Darboux et Houard, 1901, p. 114, n° 908 ; Houard, 1909, t. 2, p. 824, n° 4720. 156 C. HouaRp. BORRAGINACÉES. Peu de choses à signaler concernant les déformations parasitaires des plantes de cette famille, si ce n’est une galle d'Égypte sur un Héliotrope indéterminé, non retrouvée depuis 1859, et une autre récemment décrite sur une jolie plante des régions désertiques appar- tenant au genre Echiochilon. Heliotropium sp. 274. — Renflement de la tige; auteur inconnu. Égypte : Frauenfeld, 1859, p. 329 ; Darboux et Houard, 1904, p. 180, n° 1430 ; Houard, 1909, t. 2, p. 822, n° 4725. Echiochilon fruticosum Desi. Plante des pâturages argilo-sableux arides, coteaux pierreux, graviers, allu- vions et lits des rivières : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, Marmarique, Egypte et Nubie, — Arabie Pétrée, Syrie. 275. [Proactica echiochilonella Chrétien]. — Renflement ligneux de la tige, habité sans doute par la chenille de ce papillon qui vole en mai. Algérie, Biskra : Chrétien, 1908 ©, p. 201 ; Houard, 1909, €. 2, p. 826, n° 4750. VERBÉNACÉES. On ne connait comme véritables cécidies, dans le Nord de l’Afrique, sur les plantes indigènes de cette famille, que les pustules des feuilles de Vitex et d'Avicennia décrites plus loin. De très gros renflements verruqueux pouvant atteindre la grosseur du poing m'ont été signalés par M. Trabut sur les tiges d’une Verbénacée de la Gouadeloupe, le Citharexylum dentatum L., cultivée au jardin d’essai de Tunis; ils m'ont été envoyés en avril 1910 par M. Guillochon. Je n'ai pu y irouver trace d’un cécidozoaire (Houard, 1911, p. 166, n° 46). Vitex Agnus-Castus L. Plante des lieux humides, broussailles sablonneuses maritimes : Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, 2 Réeion méditerranéenne, Perse. 276. Eriophyes Massalongoi Can. — Cécidies petites, très nombreuses sur les feuilles, les pétioles et les rameaux, parfois d’une abondance Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 157 telle que l'extrémité du rameau s’enroule en une sorte de boule ; elles forment des saillies subhémisphériques sur les deux faces du limbe. — On a observé la galle du Vifex dans le sud de l’Europe et en Asie Mineure : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 827-898, n°° 4751-4752, fig. 1167-1169. Maroc, Bou-Mériem, 14 juillet 1902 : G. Buchet, in Collection céci- dol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 491. Avicennia officinalis L. Plante du littoral de l'Afrique tropicale. 277. — Pustule discoiïdale du limbe mesurant 3 à 4 mill. de dia- mètre. Égypte : Schweinfurth, 1864, in Trotter, 1901, p. 68, n° 7 ; Houard, 1909, t. 2, p. 828, n° 4753. LABIÉES. Aucune zoocécidie n'avait été signalée jusqu’à présent sur les plantes de cette famille dans l’Afrique du Nord, à l'exception d’une galle florale de Teucrium radicans, restée il est vrai absolument inconnue des Cécidologues. Elles paraissent cependant y être abondantes car j'en ai rencontré plusieurs dans le Sud de la Tunisie, aux Matmata. Teucrium radicans (Cosson. Plante spéciale aux coteaux broussailleux arides et pierreux de la Turisie septentrionale occidentale ; elle est caractérisée par des tiges couchées radi- cantes, glabres et des feuilles aciculaires glabres en dessus. Teucrium radicans. Copium teucrii (n° 278). Fig. 313 (a). — Fleur normale (d'ap. Bonnet et Barratte). Fig. 314 (b). — Fleur parasitée (d'ap. Bonnet et Barratte). 278. Copium teucrii Host. — Dans l'inflorescence, un grand nom- bre de fleurs sont déformées : corolle charnue, verdâtre, gonflée et épaissie à la base, devenant presque globuleuse et pouvant atteindre 5 mill. de diamètre ; calice agrandi fendu latéralement (fig. 314). — Cécidie semblable à celles que l’on trouve en Europe sur plusieurs 158 C. HouaRp. Teucrium : montanum, Polium, capitatum, etc., et qui sont dues au Copium teucrii. Tunisie : Bonnet et Barralte, 1895, pl. XIV, 4 et 6 ; Houard, 1941, p. 163, n° 25. — C’est à mon ami H. Chermezon que je dois la con- naissance des superbes lithographies qui représentent la galle du Teu- crium radicans. Les figures 1 et 6, signalées plus haut, sont accom- pagnées des légendes suivantes : « Plante entière, gr. nat.; fig. À » et « Fleur rendue vésiculeuse par l'effet d’un insecte emprisonné dans l'intérieur de la corolle, grossie 8 fois ; fig. 6 ». La figure 6 de la planche XIV du mémoire de Bonnet et Barratte sur les Phanérogames de la Tunisie montre admirablement les détails de la fleur parasitée : le calice fendu en long au voisinage de la bractée; la corolle, fortement gonflée à la base, faisant hernie en dehors de ce calice ; les lèvres latérales de celle-ci rapprochées, en même temps que la lèvre médiane, rabattue comme un clapet, empêche les éta- mines et le pistil de faire saillie par l'ouverture de la fleur parasitée, comme cela a lieu dans la fleur normale dessinée à côté (pl. XIV, 5). La plante entière de Teucrium radicans, représentée par la figure 1, porte une dizaine de cécidies globuleuses disséminées au milieu des iouffes compactes des inflorescences qui terminent les rameaux. Rosmarinus officinalis 1. Plantes des sables, des pâturages montueux et des coteaux calcaires arides : ? Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen d'Europe et Asie Mineure. 279. Asphondylia rosmarini Kieff. — Petites galles piriformes velues situées à la face inférieure du limbe, parfois en très grand nombre, terminées par une minime calotte quitombe au moment de l’éclosion de l'insecte. Larve solitaire se métamorphosant dans la galle. — Cécidie bien connue en Europe centrale, en France, en Corse, en Sicile : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 835-836, n° 4790, fig. 1176-1177. Tunisie, Matmata, vers 550 m. daltitude, le 31 mars 1910 : Houard, 1911, p. 173, n° 97; Collection cécidol. C. Houard, n° 104. Thymus hirtus Willd. var. algeriensis Boissier et Reuter. L'espèce type vit dans les pâturages el coteaux broussailleux arides, les alluvions et les lits des rivières : Maroc, Algérie, Tunisie, — Espagne méri- dionale. Pr PS Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 159 La variété, ou forme glabrescente, a des fleurs roses ou rosées, avec quel- quefois cas d’albinisme. 280. [Janetiella thymicola Kielf.]. — Galle terminale des rameaux en forme de gros bourgeon de 10 à 12 mill. de diamètre transversal, composée de feuilles allongées, très élargies, garnies de longs poils sur les bords (fig. 315). Au centre de la cécidie se trouvent plusieurs cocons soyeux, blancs. Tunisie, Matmata, vers 500 mètres d'altitude, le 31 mars 1910, céci- die très commune : Houard, 1911, p. 176, n° 115 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 114. — Observé le 1% avril 1910, dans la même région, des galles semblables, mais entièrement blanchâtres au lieu d’être vertes ou teintées de rouge. Thymus hirtus. Janetiella thymicola (n° 280). Fig. 315. — Aspect d'une cécidie (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Salvia verbenaca L. subsp. clandestina (S. clandestina L.). Plante des décombres, bords des chemins, champs, pâturages et coteaux : Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, — Europe méridionale, Asie Mineure, Syrie, Palestine. 281. Eriophyes salviæ Nal. — Boursouflures fortement saillantes à la face supérieure du limbe, avec érinéum dans la dépression corres- pondante. — Cécidie signalée seulement dans l’ile de Chypre par Cec- coni en 1901 : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 850, n° 4878. Algérie, La Réghaïa, 7 février 1912 : R. Maire. in Collection cécidol. C. Houard, n° 373. SOLANACÉES. Cette famille présente quelques zoocécidies sur divers Solanum, ainsi que des pustules foliaires sur presque tous les Lyciets de l'Afrique du Nord : Lycium afrum des îles Canaries et de l’île Madère, L. ewro- pœum, L. intricatum, L. arabicum d'Algérie et de Tunisie, etc. 160 C. Houarp. Lycium europæum L. (L. mediterraneum Dunal). Arbuste des haïes, broussailles, lieux incultes, alluvions des oued : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, — Bassin méditerranéen. 282. Eriophyes eucricotes Nal. — Cécidie pustuleuse du limbe, de 2,5-3 mill. de diamètre, de teinte violacée ou brun pourpre sombre. — Répandue dans tout le Bassin de la Méditerranée jusqu’en Syrie : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 864, n° 4970. Algérie, environs d'Alger : P. Marchal, 1897, p. 23, 3°; Darboux et Houard, 1901, p. 222, n° 1794 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 489. — Environs de Tlemcen, 11 avril 1910 : Schneider- Orelli, 1912, p. 476. Lycium intricatum. Eriophyes eucricotes (n° 283). Fig. 316 (a). — Feuille saine (d'ap. nat. ; gr. 0,8), Fig. 317 (b). — Limbe déformé, face inférieure (d'ap. nat. : gr. 0,8). Fig. 318 (c). — Face supérieure de la même feuille (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 319 (d). — Feuille couverte de galles (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 320 (e). — La même, vue de profil (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 321 (f). — Jeune rameau entièrement parasité (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 322 (g). — Section longitudinale d'une cécidie (d’ap. nat. ; gr. 4). Lycium intricatum Boissier. Arbuste du littoral oranais caractérisé par des rameaux intriqués, à feuilles charnues, à grosses épines feuillées et à fleurs bleuâtres. 283. Eriophyes eucricotes Nal. — Cécidies foliaires’ violacées, sem- Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 161 blables aux précédentes, de 2 à 4 mill. de diamètre, se rencontrant parfois sur les jeunes rameaux ou les fleurs (fig. 316-321); cavité in- terne irrégulière, à ostiole garni de poils, le plus souvent situé sur la face supérieure du limbe fig. 322) ; cette cavité est littéralement bour- rée d'Ériophyides de 150 à 210 w de longueur environ, mêlés partois à des larves de Cécidomyie. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 14 avril 1900 et Saïda, 18 avril 1900 : Houard, 1904, p. 42, n° 9 ; 19049, p. 704-705, n° 35 ; 1909, t. 2, p. 865, n° 4971, fig. 1206-1208 ; Darboux et Houard, 1901, p. 222, n° 4795, fig. 330-332 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 219. Lycium arabicum Boissier. Lyciet caractérisé par ses longues corolles tubuleuses, violacées, et ses ca- lices courts ;: employé comme haies dans les oasis : Algérie à Bou-Saada, Biskra, Sud de la Tunisie, Eyypte, Nubie, — Arabie Pétrée et tropicale, Inde boréale. 284. Eriophyes eucricotes Nal. — Cécidie foliaire pustuleuse, sem- blable à celle qui est décrite plus haut au n° 283. Tunisie, oasis de Gabès, 27 mars 1910 : Houard, 1911, p. 170, n° 76 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 168. 285. | Ériophyide]. — Renflement verruqueux arrondi, de 3 à 5 mill. de diamètre, situé à la base d’une épine (fig. 323, 324). Tunisie, oasis de Gabès, 27 mars 1910 : Houard, 1911, p. 170, n° 71 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 169. Lycium arabicum. Ériophyide (n° 285). Fig. 323 (a). — Rameau jeune et galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 324 (b). — Cécidies âgées, sèches (d'ap. nat.; gr. 0,8). Solanum tuberosum L.. Plante cultivée dans tout le Bassin de la Méditerranée. 286. Asphondylia Trabuti Marchal. — Baie déformée et plus ou moins bosselée. Une ou plusieurs larves situées dans Pintérieur de la galle et s’y métamorphosant fin septembre. Ann. Soc. ent. Fr.. LXXxI [1912] 11 162 C. HouaRp. Alger : Trabut, in P. Marchal, 1896, p. 97-99, 1°, fig. 1 ; Kieffer, 1898", p. 20 ; Darboux et Houard, 1901, p. 431, n° 3612 ; Kertész, 1902, p. 66 ; Houard, 1909, t. 2, p. 866, n° 4977 ; Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 457. Solanum Melongena L. (S. esculentum Dunal). Plante cultivée sur la côte et dans les oasis du Nord de l'Afrique. 287. Heterodera radicicola Greeff. — Nodosités sur les racines, pro- litables à la plante hospitalière. Algérie, El-Oued : Vuillemin et Legrain, 189%, p. 549-551 ; Dar- boux et Houard, 1901, p. 431, n° 3609 ; Houard, 1909, t. 2, p. 867, n° 4987. Solanum Lycopersicum L. Plante cultivée sur la côte et dans les oasis du Nord de l'Afrique. 288. Heterodera radicicola Greeff. — Nodosités radiculaires sembla- bles aux précédentes et jouant le même rôle. Algérie, Ek-Oued : Vuillemin et Legrain, 1894, p. 549-551 ; Darboux et Houard, 1901, p. 431, n° 3610 ; Houard, 1909, t. 2, p. 868, n° 4988. SCROPHULARIACÉES. Deux intéressantes cécidies ont été découvertes depuis peu, dans le Nord de l’Afrique, sur une Linaire rampante et sur une Scrophulaire. Linaria reflexa Desf. Plante des décombres, bords des chemins, lieux cultivés et incultes, pâturages sablonneux et coteaux : Algérie, Tunisie septentrionale et moyenne, — Corse, Sardaigne, Italie, Sicile, Grèce. 289. Gymnetron hispidum Brullé (G. pilosum GyIL.). — Renflement fusiforme de la tige, atteignant jusqu’à 30 mill. de longueur et 10 mill. de diamètre transversal, à surface lisse, brillante, verte, parfois d’un rouge foncé, souvent colorée en rose (fig. 325-328). Cavités larvaires de grande taille, ovoidales {3 mill. suf 4 mill.), renfermant chacune une grosse larve blanche (fig. 329). Algérie, El Adijar, près de Bône, 1910 : Verax, in Collection céci- dol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 432. — Cascade, près de Tlemcen, Lin PUOP a Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 163 AL avril 1910 : Schneïder-Orelli, 1912, p. 476-477, fig. 5. — Alger, 95 mars 1912 : R. Maire. — Vignes de l'École d'Agriculture algé- rienne de Maison-Carrée, 29 mars 1912 : Ducellier, in Collection cécidol. C. Houard, n° 464. Tunisie, Carthage, champs de céréales et au bord des chemins, 2%"mars 1910 (échantillons très jeunes, à cavité larvaire minuscule : fig. 330, 331) : Houard, 1911, p. 169, n° 68 ; Collection cécidologique C. Houard, n° 170. Linaria reflexa. Gymnetron hispidum (n° 289). Fig. 325 (a). — Région inférieure d’une plante, avec galles adultes (d'ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 326, 327 (b, c). — Jeune rameau et cécidie sectionnée (d’après nat.; gr. 0,8). Fig. 328, 329 (d, e). — Galle adulte et section en long de la cécidie (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 330, 331 (f, g). — Galle très jeune (échantillon de Tunisie), avec cavité larvaire à peine visible (d’ap. nat.; gr. 0,8). Scrophularia canina L. Plante des sables, graviers, alluvions, lits des rivières, pâturages et coteaux calcaires : Maroc, Algérie, Tunisie, Marmarique, Cyrénaïque, — Asie Mineure, Europe méridionale et moyenne. 290. [Asterolecanium fimbriatum Fonsc.]. — Renflement caulinaire 164 C. Houarp. latéral, fusiftorme, de 20 à 30 mill. de longueur, en général, sur 6 à 8 mill. de diamètre transversal. Surface lisse, munie d’un gros bour- relet vert foncé rougeâtre dont la région centrale déprimée abrite la larve du parasite (fig. 332, 334). Quand plusieurs cécidies existent sur un jeune rameau, celui-ci se trouve arrêté dans son élongation (fig. 333). — Semblable galle n'avait encore été signalée qu’en Italie : cf. Houard, 1909, t.2, p. 880, n° 5066. : Algérie, dunes de Zéralda, 14 mars 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 44ÿ. Scrophularia canina. Asterolecanium fimbrialum (n° 290). Fig. 332 (a). — Aspect d'une cécidie sur rameau âgé (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 333 (b). — Jeune rameau portant deux galles (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 334 (c). — Section d'une cécidie pratiquée au niveau du parasite (d'ap. nat.; gr. 0,8). PLANTAGINACÉES. On connaît à l'heure actuelle quelques cécidies sur les PJantains du Nord de l'Afrique et des régions voisines, iles Canaries et Syrie. Plantago Serraria L. Plante des sables, lieux incultes, décombres, bords des chemins : Maroc, Algérie, Tunisie (C. dans le nord et le centre), — Péninsule Ibérique, Italie méridionale, Sicile, Malte, Dalmatie, Grèce. 291. Ériophyide. — Cécidie florale non velue consistant en un gon- flement des fleurs supérieures de l’épi, qui acquièrent l’aspect de gros Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 165 bourgeons, avec déformation et désorientation de la portion terminale de celui-ci (fig. 335-337). Bractées des fleurs et pièces du calice hyper- trophiées ; verticilles internes atrophiés. Entre toutes ces pièces vivent de nombreux Ériophyides. — Cécidie signalée sur la même plante en Sicile (cf. Houard, 1909, t. 2, p. 893, n° 5142) et distribuée récem- ment par Trotter et Cecconi dans leur « Cecidotheca italica », 1909, fase. XX, n° 479. Tunisie, fort de Sidi-Bel-Hassen, près de Tunis, à 88 m. d'altitude, le 48 avril 1910 : Houard, 19141, p. 171, n° 77 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 140. Plantago Serraria. ÉEs Ériophyide if (no 291). t Fig. 335 à 337 (a, b, c). — Aspect 0 des cécidies florales 1e ‘ (d’ap. nat.; gr. 0,8); ÿ Ÿ b, feuille normale de la plante. À 4 N | a À PC Plantago albicans L. Lieux herbeux, sables, décombres, lieux incultes, bords des chemins, oasis : Maroc, Algérie, Tunisie (TC.), Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen tout entier. 202. Ériophyide. — Axe de l’inflorescence arrêté dans son dévelop- pement et présentant, à son extrémité, des fleurs incomplètement développées, altérées, transformées en glomérules floconneux de 10 à 20 mill. de diamètre, couverts de poils : ces poils, fins, délicats et hyalins, atteignent parfois 5 à 7 miil. de longueur. En vieillissant, la galle prend une teinte jaune rouille. — Cette cécidie rappelle celle que L CAT SAS. hp 2" rs NO ie dé, Wir LR PES: Un - 166 C. Houarp. Stefani décrivit autrefois en Sicile (cf. Houard, 1909, t. 2, p. 895, n° 5157), mais d’une facon si brève que toute identification est impos- sible. Algérie, près d’Aïn-Sefra, à 1.050 m. d'altitude : Hochreutiner, in Corti, 190%, p. 252-253 ; Houard, 1909, p. 895, n° 5157. 293. [Ériophyide]. — Fleurs supérieures de lépi, plus rarement celles de la base, gonflées et transformées en masses globuleuses, de Plantago albicans. Ériophyide (n° 293). Fig. 338 (a). — Épi avec fleurs parasitées (d'ap, nat.; gr. 0,8). Fig. 339 {b). — Fleur gonflée, face inférieure (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fleur hypertrophiée entr'ouverte (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 341, 342 (d, e). — Calice normal et sépale isolé (d'ap. nat.; gr. 0,8). ‘Fig. 340 (c). 4 à 6 mill. de diamètre. Ces masses globuleuses se distinguent à pre- mière vue des fleurs restées intactes dont les pétales sont étalés, mem- braneux et colorés en marron clair (fig. 338). La partie basilaire de chaque fleur anormale globuleuse est convexe (fig. 339). Elle se montre enserrée par cinq écailles élargies, à bords membraneux, d’une teinte marron plus ou moins foncée, parlois vertes suivant leur nervure médiane : ces écailles correspondent à la bractée florale et aux quatre sépales de la fleur. Quant à la région su- périeure de la fleur parasitée, elle se termine par deux lames verdà- tres, à bords enroulés, semblables à des becs d'oiseau, couvertes de poils blanes comme le reste de la galle. Ces deux becs verdàtres, longs de 10 mill. environ, durs et rigides, correspondent à deux pétales hypertrophiés. Ils enferment, en les cachant presque complètement, deux autres pétales plus courts, verdâtres, allongés et également en forme de becs (fig. 340). Au centre même de toutes ces pièces, qui re- présentent la corolle de la fleur, existent d’autres pièces semblables, beaucoup plus petites, couvertes également de poils blanchâtres, longs et serrés; ces dernières pièces semblent correspondre aux parties atrophiées des verticilles reproducteurs internes de la fleur. RL Les Zoocéculies du Nord de l'Afrique. 167 J'ai trouvé presque constamment, au centre même de ces fleurs parasitées, globuleuses et velues, une petite larve jaunâtre, à tête marron, de 0,25 mill. de longueur. Il se pourrait que cette larve de Cécidomyie fût le véritable producteur de la galle, qui m'a offert, du reste, quelques Ériophyides. Toutes les cécidies florales velues des Plantains ont été rapportées à l’action d’Ériophyides, par exemple celles des Plantago ceratophylla et commutata de Sicile, celle du Plantago Coronopus de l'ile de Madère (ef. Houard, 4909, t. 2, fig. 4217 et n°° 5144, 5145, 5147, 516%). Sur le Plantago albicans lui-même on a signalé, de Syrie et d'Italie (Sardai- gne et Sicile seulement), une phytoptocécidie qui se rapproche fort de Plantago albicans. Ériophyide (n° 293). Fig. 343 (a). — Épi déformé (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 344 (b). — Inflorescence parasitée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 345 (c). — Fleur hypertrophiée (d'ap. nat.; gr. 0,8). celle de Tunisie; la majorité des auteurs la rapportent à l’action de l'Eriophyes Barroisi décrit par Fockeu en 1892 (cf. Houard, 1909, €. 2, n° 5158). Les deux cécidies semblent cependant différer par quelques points : 4° l’ensemble de la déformation du Plantago albicans de Tunisie rappelle assez peu le dessin d’un échantillon de Syrie donné par Fockeu (1892, pl. XV, 4; cf. Houard, 1909, t. 2, fig. 1217) ; 2° la cécidie tunisienne n’est pas aussi longuement velue que celle d'Italie ; cette dernière est connue par les exemplaires contenus dans « Cecido- theca italica », 4902, fase. VII, n° 174, et consiste en de grosses masses cotonneuses presque sphériques, de près de 20 mill. de diametre, ne laissant émerger qu’assez peu l'extrémité des pointes dures et verdà- tres des fleurs hypertrophiées. Dans ces conditions, il semblerait possible d'identifier la cécidie du Plantain recueillie par nous en Tunisie avec celle que Trotter, en 1902 (Marcellia, Padova, t. 1, p.12), a signalée en Espagne près de Saragosse, sur Plantago albicans L. var. angustifolia W.etL., et qu’il décrit à peu près en ces termes : « fleurs hypertrophiées, globuleuses, pubescentes, de 3 à 4 mill. de diamètre, constituant une déformation due à un Ériophyide et différente de celle qu'engendre l'Eriophyes Barroisi Fockeu. » 168 C. HouaRp. Du reste, il ne serait pas impossible que la galle du Plantain, signalée par Corti aux environs d’Aïn-Sefra (voir plus haut au n° 292 de ce travail), puisse être identifiée avec celle de Tunisie. L'aspect spécial très caractéristique de la cécidie tunisienne nous à engagé à en donner un dessin en couleurs (PI. I, 15) d’après nos aqua- relles exécutées sur les échantillons frais. Tunisie, Bordj Toual, au sud de Gabès, 31 mars et 2 avril 1910 : Gañsa, au Djebel-Ben-Younes, vers 450 m. d'altitude, le 7 avril 1940 ; Sidi-Bou-Said, au pied de Ja falaise, le 19 avril 1910 ; Collection céci- dol. C. Houard, n° 139 bis (fig. 343-345) ; Houard, 1911, p. 170-171, n° 76. — Tunisie, 4910 : P. Marchal, in Collection cécidol. Labor, Ent. Muséum Paris, n° 486. Centranthus ruber. Trioza centranthi (n° 298) Fig. 346 (a). — Plante jeune à feuilles enroulées (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 347 (b). — Section transversale d'un limbe anormal (d’ap. nat; gr. 2). Voir page 170. RUBIACÉES. Trois cécidies seulement avaient été signalées jusqu’à présent sur les Rubiacées de l'Algérie ; j'en ai trouvé une quatrième en Tunisie. Galium saccharatum Allioni. Plante des champs, moissons, lieux incultes, palmériers : Maroc, Algérie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen. 294. Perrisia. — Cécidie globuleuse et charnue située le plus sou- vent à l'extrémité d’une pousse, qui se trouve arrêtée dans son dé- veloppement ; sa cavité unique renferme des larves orangées. Cette Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 169 galle rappelle un peu celle qui à été décrite sur la même plante en Sicile par Stefani : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 916, n° 5298. Algérie, environs d'Alger, 1* février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 364. Tunisie, Tabarka, le 23 avril 1910 : Houard, 1911, p. 168, n° 57; Collection cécidol. C. Houard, n° 117. Galium Aparine L. Plante des haies, broussailles et lieux incultes : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen. 2095. Perrisia aparines Kieff. — Cécidie terminale en ananas, bien connue dans l’Europe centrale et dans l’Europe occidentale : cf. Houard , 1909, 1.2, p. 916-917, n° 5303, fig. 1231-1232. * Algérie, Orléansville, 6 avril 1900 : Houard, 1901%, p. 704, n° 31; Darboux et Houard, 1904, p. 159, n° 1233. Rubia peregrina L. Plante des haies, bois, broussailles, rochers et vieux murs : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional, de la Péninsule Ibérique à la Grèce et à la Crète. 206. Eriophyes rubiæ Can. — Verticille terminal des pousses trans- formé en une cécidie arrondie, ovoïdale ou irrégulièrement cylindrique, de 10-12 mill. de long sur > mill. de large, d’abord verdätre, puis noire après dessiccation. — Galle commune, signalée dans le sud de l'Europe depuis le Portugal jusqu’à lItalie : cf. Houard, 1909, €. 2, p. 919, n° 5321, fig. 1235-1236. : Environs d’Alger, le 5 avril 1900 : Houard, 1901 4, p. 706, n° 53 ; Darboux et Houard, 1901, p. 3714, n° 2955. — Alger, 12 mars 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 279 (fleur demeurant fermée, irrégulièrement globuleuse et de 2 mm. de diamètre). 297. [Eriophyes rubiæ Can.]. — Enroulement marginal par en haut du limbe des feuilles. — Cécidie connue dans le Bassin méditerranéen septentrional depuis le Portugal jusqu’en Italie : ef. Houard, 1909, t. 2, p::919; n° 5322. Environs d’Alger, le 5 avril 1900 : Houard, 1901 4, p. 706, n° 54 ; Darboux et Houard, 1904, p. 371, n° 2956. 1 pn Ln ps D QC Les hi De 4 1.8 170 C. Houarp. VALÉRIANACÉES. Centranthus ruber DC. Pentes des montagnes : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional, Crète, Chypre. | 998. Trioza centranthi Vallot. — Enroulement marginal des feuilles par en haut (fig. 346, 347), avec souvent déformation complète du limbe, torsion en spirale, arrêt de l’élongation et hypertrophie du pétiole. Altérations parfois accompagnées de modifications florales et de phénomènes de chloranthie. — Galle signalée dans l’Europe cen- trale, la France, l'Italie et l'Espagne : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 937, n° 5431, 5433, fig. 1253-1254. Environs d'Alger vers N.-D. d'Afrique, 4 avril 1900 : Houard, 1901 *, p. 702, n° 48 ; 1909, p. 937, n° 5433, fig. 1253-1254; Darboux et Houard, 4904, p. 100, n°s 782-783 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 244. Scabiosa rutæfolia. Ériophyide (122299): Fig. 348 (a). — Feuille adulte, avec amas pileux (d’'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 349(b). — Feuille jeune parasitée vue de profil (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 350 (c). — La même vue de face (d’après nat.; gr. 0,8). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 174 DIPSACÉES. Scabiosa rutæfolia Wahl. Plante des sables maritimes : Maroc, Algérie, Tunisie, — Europe méri- dionale depuis le Portugal jusqu'à l’île de Malte. 299. Ériophyide. — Lobes foliaires présentant sur leurs deux faces des plages décolorées, un peu jaunâtres, couvertes de poils blancs, courts, abondants, serrés les uns contre les autres (fig. 348-350). La pilosité anormale s'accompagne le plus souvent d’un reploiement par en haut du bord du limbe ou de ja production de boursouflures, quel- quefois hémisphériques, saillantes à la face inférieure de la feuille. Algérie, dunes de Zéralda, 17 février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol., C. Houard, n° 379. CUCURBITACÉES. Bryonia dioica Jacq. Haies et broussailles, lieux ombragés, bords des chemins et murs en ruines : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Europe centrale et méridionale, Cau- case, Asie Mineure, Syrie, Palestine, Perse, Afghanistan. 300. Perrisia bryoniæ Bouché. — A l'extrémité des pousses, agglo- mération subsphérique, de 40 à 20 mm. de diamètre, composée de feuilles déformées et velues (fig. 351). Larves grégaires blanches se métamorphosant en terre ; adulte en juillet, — Cécidie commune dans l'Europe centrale et occidentale : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 9%4, n° 5476. . Bryonia dioica. Perrisia bryonix (n° 300;. Fig. 351. — Extrémité déformée d'une pousse (d’ap. nat.; gr. 2). Algérie, Saint-Denis-du-Sig, ferme de l’Union, le 40 avril 1900 : 172 C. Houarp. Houard, 1901, p. 702, n° 13 ; 1909, t. 2, p. 944, n° 5476, fig. 1258; Darboux et Houard, 1901, p. 70, n° 547, fig. 127 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 217. COMPOSÉES. On connaissait jusqu’à ces dernières années vingt-cinq cécidies sur les Composées du Nord de l'Afrique, qui comprennent, comme on le sait, environ seize pour cent de la totalité de la flore. Les galles décrites à l'heure actuelle dans cette région sont beaucoup plus nombreuses ; elles ont été observées en Égypte et surtout en Algérie ; deux seulement proviennent de Tunisie ; le Maroc n’en a pas encore lourni. Nous croyons intéressant de signaler avec détails celles que nous avons eu l’occasion de rencontrer en Tunisie en 1910, ou bien qui nous ont été envoyées de diverses localités de Afrique du Nord, et de contribuer à étendre nos connaissances encore bien restreintes sur la géographie zoologique des Cécidomyides. Phagnalon saxatile Cass. Broussailles, lieux secs et pierreux, fentes des rochers : Maroc, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque, — Bassin méditerranéen, de la Péninsule Ibérique à l'Italie méridionale. 301. Diptère. — « Fleurs déformées par une galle de diptère ». Tunisie : Matmata, Kalâa et éboulis : Pitard, 1909 [1911], p. cu; Houard, 19114, p. 162, n° 14. — « Galle peu fréquente » in lettre de Pitard, avril 4914. Helichrysum rupestre Ralin. (H. Fontanesi Camb.). Sables et dunes du littoral et de l'intérieur, pentes des montagnes, fentes des rochers : Maroc, Aigérie, Tunisie, — Baléares. 302. [Urellia Mamulæ Frauenf.]. — Déformation terminale de la plante consistant en un raccourcissement de l’extrémité de la tige dont les feuilles, groupées en une masse subsphérique de 10 à 15 mm. de diamètre, sont abondamment velues sur les deux faces (fig. 352, 353). Le centre de cet amas foliaire est occupé par une coque brillante, appar- tenant sans doute à un diptère du genre Urellia, car de semblables cécidies sont connues en Europe sur les Helichrysum Stæchas et angus- lifolia et attribuées à l’action de l'Urellia Mamulæ Frauenf. : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 968-969, n°5 5603 et 5604. | pe ; Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 173 Tunisie, Matmata, rochers vers 550 m. d'altitude, le 4® avril 4910 : Houard, 1914, p. 169, n° 65 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 112. Helichrysum rupestre. Urellia Mamulæ (n° 302). Fig. 352 (a). — Rameau normal (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 353 (b). — Cécidie terminale (d’ap. nat.; gr. 0,8). Inula viscosa Aiton. Lieux inculles, pâturages humides, bords des ruisseaux et des seguia : Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, — Bassin méditerranéen septentrional et oriental. Inula viscosa. Myopites Olivieri (n° 303). Fig. 354. — Vue extérieure (d’ap. Kieffer ; gr. 0,8). 303. Myopites Olivieri Kieff. — Réceptacle renflé, transformé en une cécidie ligneuse très dure, ovoïdale ou irrégulière, atteignant de 8 à 45 mill. de diamètre (fig. 354). La surface de la galle est glabre, de teinte foncée ; elle porte des fleurs et des akènes disséminés sans ordre. Cavités larvaires nombreuses, allongées, situées à la base des fleu- rons déformés et renfermant chacune une larve d’un blane jaunâtre DR «7 PL TRES re ad # FL SA ne ET PE FETE EL es A3 « ds + Lun. ue À 174 C. HouaRp. qui s’y métamorphose. — Cécidie assez répandue dans l’Europe mé- ridionale : cf. Houard, 1909, t.2, p. 972, n° 5629, fig. 1279-1281. Algérie, environs de Philippeville : Olivier, in Kieffer, 4899 b, p. 5-6; 1899, p. 353-354, fig. 1 ; Darboux et Houard, 19014, p. 196, n° 1593 A, fig. 285. Pulicaria odora Rchb. Bois et broussailles, bords des oued, pentes des collines : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen septentrional. 304. Cécidomyide. — Sur les feuilles radicales, cécidies sphériques Pulicaria odora. Cécidomyide (n° 304). Fig. 355 (a). — Face inférieure d’une feuille munie de dix galles (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 356 (b). — Section d'une cécidie insérée au voisinage de la nervure médiane (d'ap. nat.; gr. 2). faisant saillie sur les deux faces du limbe et mesurant de 2 à 3 mill. de diamètre (fig. 355) ; leur surface est couverte de longs poils Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 175 blancs ; leur paroi, épaisse et charnue, délimite une cavité (fig. 356) qui renferme une nymphe rougeâtre de 2 mill. de long. Les galles sont souvent situées sur la nervure médiane qu’elles rendent tor- tueuse ; quand elles sont insérées au bord du limbe, celui-ci est déformé. — Semblable cécidie, mais à paroi mince et à poils bruns, à été décrite en Portugal : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 973-974, n° 5637. Algérie, Sahel, aux environs de Bouzaréa, 2 mars 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 278. Santolina rosmarinifolia L. var. canescens Boissier. Plante d'Espagne et d'Italie. La variété, assez commune dans les régions montagneuses de l'Algérie, est caractérisée par ses feuilles caulinaires linéai- res, simplement lobées ou presque entières, ses pédoncules longuement nus. 305. Rhopalomyia setubalensis Tavares. — Cécidie foliaire cylindro- conique (4 mil. sur 2 mill en moyenne), légèrement renflée à la base, à parois épaisses et consistantes ; surface munie de sillons longi- tudinaux peu profonds et recouverte d’une brève pubescence coton- neuse d'un blanc argenté. Cavité larvaire axiale, unique, linéaire, s’ouvrant dans la région distale au centre d’une rosette de lobes aigus. Une ou deux galles, rarement un plus grand nombre, sur la nervure médiane, La cécidie africaine décrite ici rappelle, par beaucoup de points, celle que Tavares a signalée et figurée en Portugal sur Santolina ros- marinifolia L. (cf. Houard, 1909, t. 2, p. 977-978, n° 5659, fig. 1827) et qu'il attribue à l’action du Rhopalomyia setubalensis ; elle ne pré- sente cependant jamais l’étranglement si caractéristique dont parle l’auteur portugais. Algérie, Djebel-Morghad, près de Hassin Sarah, à 4.950 m. d’alti- tude : Hochreutiner, in Corti, 1904, p. 253-254 ; Houard, 1909, t. 2, p. 978, u° 5660. Achillea sp. 306. [Rhopalomyia millefolii H. Low]. — Sur la tige et les pétioles d'un Achillea très jeune, excroissances charnues, vertes, isolées ou concrescentes (fig. 357), munies d’une petite chambre larvaire basi- laire que surmonte un étroit canal de sortie (fig. 358). Dans la cavité larvaire, nymphe de Cécidomyie brun rougeûtre brillant. Égypte : Frauenfeld, 1859, p. 328, pl. VII, 25 ; Bergenstamm et Rs re CE & PUF = 176 C. Houarp. P. Lôw, 1876, p. 89, n° 543 ; Darboux et Houard, 1901, p. 20, n° 4134, fig. 39-40 ; Houard, 1909, t. 2, p. 986, n° 5720, fig. 1295-1296. Achillea sp. Rhopalomyia millefolii (n° 306). Fig. 357 (a). — Cécidies à divers états de développement (d’ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 358 (b). — Section en long de deux cécidies en partie fusionnées (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Pyrethrum santolinoides DC. (Tanacetum sinaicum Delile), Plante d'Arabie. 307. Rhopalomyia. — Cécidies ovoïdales charnues, de 4 à 6 mill. de long sur 3 à 5 mill. de diamètre transversal, situées sur la tige ou sur les feuilles; chaque cécidie se termine par plusieurs dents obtuses. Paroïi charnue, de 1-2 mill. d'épaisseur, recouverle comme les feuilles normales d’une pilosité blanche, serrée et courte. Presqu'île du Sinaï, à 2.450 m. d'altitude : A. Kneucker, in Kieffer 1903 ‘, p. 62 ; Houard, 1909, t.2, p. 992, n° 5758. Artemisia campestris L. Sables, lieux pierreux et incultes, broussailles, pentes des collines : Algé- rie, Tunisie, Tripolitaine, — Bassin méditerranéen septentrional, de la Pénin- sule Ibérique à la Grèce. 308. Rhopalomyia tubifex Bouché. — Capitule transiormé en un cylindre de 10-12 mill. de long, à surface velue et à ouverture supé- rieure obstruée. par des poils ou des bractées (fig. 359). — Cécidie assez commune en Europe et dans le Bassin septentrional de la Médi- terranée : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 994, n° 5777, fig. 1300-1302. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 177 Tunisie, Kairouan, le 30 octobre 1899 : G. Le Testu, in Houard, 1906?, p. 69, n° 5 ; 4914, p. 161, n° 1 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 180. Artemisia campestris. Rhopalomyia tubifex (n° 308). Fig. 359 (a). — Rameau portant deux groupes de galles (d'ap. nat.; gr. 0,8). 309. [Cécidomyide]. — Petites galles subsphériques, de 3 à 5 mill. de diamètre (fig. 360, 361), en général déprimées dans leur région su- périeure, qui présente de gros lobes arrondis et obtus donnant à l’en- semble l'aspect d’un bouton floral non encore entr’ouvert ; dans quel- ques cas cependant, ces lobes arrondis font place à de petits prolongements aigus et contournés (fig. 36%, 365). Les cécidies sont rarement isolées, mais groupées le plus souvent dans l’inflorescence ou sur les rameaux feuillés en amas ovoidaux de la taille d’un pois à celle d’une noisette. Elles peuvent être alors com- primées les unes contre les autres au point de présenter des surfaces de contact planes où d'acquérir la forme de disques (fig. 360). A l’état irais (fig. 363) leur surface est lisse, d’une belle teinte rouge brun cho- colat; sèche, elle est grisâtre. Leur cavité centrale, assez petite, con- tient une larve blanchätre de 1 mill. à peine de longueur (fig. 362) ; elle est limilée par une paroi épaisse composée de tissu spongieux rayonnant. Les éclosions ont lieu en mai. Algérie, « Souft » Ain-Seba près dé Bou-Saada, 22 et 25 octobre 1910 : Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. 12 t 178 C. HouaRp. Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 65. — Birin, 12 avril 1911 : Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 76. ù Tunisie, Matmata, vers 500 m. d'altitude, sur le chemin de l’Oued- Dijir, le 1% avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 133 bis. — Domaine de l'Oued-Chahal, au sud de Sfax, le 5 avril 1910 : Collec- tion cécidol. C. Houard, n° 133 ; Houard, 1911, p. 164%, n° 30. Artemisia campestris. Cécidomyide (n° 309). Fig. 360, 361 (a, b). — Cécidies isolées ou agglomérées, sèches, situées dans l'inflorescence (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 362 (c). — Section transversale d'une galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 363 (d). — Cécidie fraiche, éclose (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 364 (e). — Galle munie de lobes, vue de face (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 365 (f). — La même cécidie, vue par derrière (d'ap. nat.; gr. 0,8). 310. Ceécidomyide. — A l'extrémité des tiges ou sur le côté des rameaux, amas à peu près sphérique de feuilles nombreuses, courtes, très élargies, couvertes d’une pubescence blanchâtre, fine et longue (fig. 366, 367). Au centre de l’amas de feuilles ainsi constitué se trouvent plusieurs petites coques ovoidales, un peu allongées, de 1 mill. environ de longueur, renfermant chacune une larve (fig. 368). Tunisie, Matmata, vers 500 m. d'altitude, sur le chemin de l'Oued- Dijir, le 4er avril 1910 : Houard, 1914, p. 163, n° 29 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 126. Artemisia campestris. Cécidomyide (n° 310). Fig. 366 (a). — Rameau chargé de galles à divers états de développement (d'ap. nat.;, gr. 0,8). , Fig. 367 (b). — Une cécidie jeune (d’ap. nat.;-gr. 0,8). Fig. 368 (c). — Loges larvaires centrales (d’ap. nat.; gr. 0,8). [Artemisia campestris L.]. 311. Cécidomyide. — Sur les pousses latérales jeunes, vertes et charnues, galles terminales en forme de massue ou plus ou moins sphériques, atteignant jusqu’à 9 mill. de diamètre transversal (fig. 369) ; Artemisia campestris. g Cécidomyide (n° 311). Fig. 369 (a). — Aspect de la cécidie ter- minale d'un rameau (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 370 (b). — Section en long de la galle (d’'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 371 (c). — Coupe transversale au ni- NÉ | / veau des chambres larvaires (d’ap. nat. ; y gr. 0,8). b leur surface est vert 'clair (pl. I, fig. 16), lisse et recouverte par la base élargie des feuilles supérieures. Cette base porte quelques lobes 180 C. Houanro. foliaires courts, dressés, d’un vert foncé, qui tranche nettement sur la teinte plus claire du corps de la galle, et leur donne un aspect bien caractéristique. La section en long du renflement gallaire présente deux ou trois cavités allongées suivant l'axe de la tige et limitées par une paroi charnue, juteuse, d’un vert clair (fig. 370, 371). Dans chaque cavité se trouve une larve rouge brique qui en occupe la partie inférieure. Tunisie, Bordj Toual, sur la route des Matmata, au sud de Gabès, le 2 avril 1910 : Houard, 1911, p. 164, n° 31; Collection cécidol. C. Houard, n° 134. Artemisia Herba-alba Asso. Sables, lieux sees et pierreux, pentes des collines, terrains salés, alluvions des oued desséchés : Nord de l'Afrique depuis le Maroc jusqu'à l'Egypte, — Sinaï, Palestine, Syrie, Pyrénées francaises et Espagne. 312. Rhopalomyia produceticeps, n. sp. (Kielfer). — Capi- tule transformé en une cécidie subcylindrique de 9 mill. de longueur environ sur 3 mill. de diamètre transversal (fig. 372), recouverte à Artemisia Herba-alba. Rhopalomyia producticeps (n° 312). Fig. 372 (a). — Aspect extérieur de plusieurs cécidies (d'ap. nat.; gr. 1,5). Fig. 373 (b). — Seclion longitudinale d'une galle = \ (d'ap. nat.; gr. 1,5). Less l'extérieur de fins poils blancs particulièrement abondants vers la partie supérieure. La surface de la galle porte de nombreuses bractées minces, soudées en partie avec la paroi, libres seulement dans leur quart supérieur et disposées en verticilles irréguliers. Paroi gallaire épaisse et ligneuse délimitant une cavité cylindrique lisse qui s’ouvre largement dans la région distale de la galle par une ouverture circu- laire. Cette ouverture est obstruée par un anneau de poils et par une Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 181 couronne de bractées, de 3 mill. de longueur, dressées et appliquées les unes contre les autres, parfois cependant étalées au dehors (ig. 373). Le fond de la cavité est occupé par une larve orangée bril- lante, de 2,15 mill. de long, ou bien par une belle nymphe rouge por- tant sur le front un long appendice translucide, bitide, et, à la base des antennes, deux gros tubercules épineux. Au voisinage des cécidies bien développées, parfois sur le corps même de celles-ci, on rencontre souvent de jeunes galles globuleuses ayant à peu près la taille d’un capitule normal, mais plus rondes et plus velues, creusées d’une grande cavité sphérique au fond de la- quelle se trouve une jeune larve rouge orangé, de 0,21 mill. de lon- gueur. La cécidie de Rhopalomyia producticeps rappelle celle que Rhopalo- myia tubifex Bouché engendre assez communément sur l'Arlemisia campestris L., en Europe ; elle en diffère cependant en ce qu’elle est le plus souvent isolée ; elle est plus velue également et la larve qu’elle contient est orangée et non blanche ; d'autre part, sa cavité larvaire est assez régulièrement cylindrique. LARVE orangée, sans spatule et sans verrues spiniformes, corps cou- vert de granulations distantes et plus ou moins alignées. Nymrue remarquable par le vertex prolongé en un appendice dressé en avant, dans le sens du grand axe du corps et égalant le sixième de la longueur du corps (fig. 374) ; ce prolongement estrétréci au milieu, PS AZ x #° Appendice céphalique | LE / / ll Fig. 374. — Rhopalomyia producticeps. S L * | de la nymphe. | {l | / | 1 k graduellement élargi en arrière, plus faiblement élargi en avant, où il est échancré en arc ; les deux petits lobes formés par cette échan- crure portent chacun à la base, en dehors, une des soies cervicales ; celles-ci sont un peu plus courtes que la largeur du prolongement à cet endroit. Base de chaque gaine antennaire avec une dent brune, triangulaire, aussi large que haute. Stigmates thoraciques 4-5 fois aussi longs que gros, d’égale largeur, arrondis au bout. Peau nym- phale hyaline, sans spinules dorsales. Taille : 3 mill. — On voit par F 20-77, SR TC A nb vis ar ie ide 75 pce Fe 182 C. HouaARp. transparence la pochette de l’oviducte de l’imago, laquelle est munie de soies rigides. Algérie, montagnes au sud de Saint-Denis-du-Sig, le 40 avril 1900 : Houard, 1901, p. 33-34; fig. 1119524901, p.700 n° 1: 1909 172, p. 1002-1003, n° 5830, fig. 1316-1317 ; Kieffer, 1900 ?, pl. XLIV, 9; Darboux et Houard, 1901, p. 43, n° 316, fig. 75-76 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 229. Artemisia Herba-alba. Ériophyide (n° 313 et 318). Fig. 375-377 (a, b, c). — Aspect des cécidies chevelues (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 378 (d). — Une galle plus grossie (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 379 (e). — Amas pileux des feuilles (d’ap. nat. ; gr. 0,8). 313. Ériophyide. — Sur les rameaux, touffe sphérique, pouvant atteindre jusqu’à 20 mill. de diamètre, composée de petites feuilles grisètres, dures, finement velues (fig. 375-377) : les poils courts qui les recouvrent sont semblables aux poils normaux. Une semblable déformation peut se rencontrer à l’extrémité de l’in- florescence et y constituer, par phyllomanie, une petite masse sub- sphérique de feuilles, de 4 mill. environ de diamètre. Si l'attaque du parasite se fait sentir sur toute l’inflorescence, celle-ci peut se déformer . entièrement et se transformer en un amas globuleux de bractées vertes et de capitules atteignant jusqu’à 15 ou 20 mill. de diamètre (fig. 378). Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 1383 Dans quelques cas, enfin, la cécidie peut prendre naissance à l’ais- selle des rameaux et y constituer de grosses touffes vertes irrégu- lières, hérissées, composées de petits amas de bractées vertes, souvent entremêlées à des capitules non altérés. La présence des galles sur la plante peut entraîner une déviation de l'extrémité de la pousse (fig. 376). A la surface des bractées altérées vit un petit Ériophyide couleur chair, très abondant, en compagnie de quelques pucerons noirs. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, sur la route du Grand-Barrage, 25 dé- cembre 1900 et 15 janvier 1901 : A. Houard, in C. Houard, 1901°, p. 93, n° 2, a, b, fig. 3 a ; 1901, p. 701, n° 5 a, b, lig. 2 ; 1909, £. 2, p. 1003, 1005, n°5 5831 et 5835, fig. 1318 ; Darboux et Houard, 1901, p. 43, n° 347 et 319, fig. 85 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 230. Tunisie : Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 31 mars 1910 ; Metlaoui, grande carrière au-dessus de la gare, 14 avril 1910 : Houard, 1911, p. 164, n° 32 ; Collection cécidol. C.Houard, n° 125. Artemisia Herba-alba. Cécidomyide (n° 314). Fig. 380 (a). — Aspect d'une galle jeune (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 381 (b). — Section de la cécidie (d'ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 382 (c). — Galles âgées, sèches et ridées (d'ap. nat.; gr. 0,8). 314. [Cécidomyide.] — A l’extrémilé des rameaux latéraux, galle subsphérique, de 5 mill. environ de diamètre (fig. 380, 382), glabre, lisse ou ridée, à surface terreuse, contenant une grosse larve blanche dans une cavité limitée par une épaisse paroi (fig. 381). Tunisie : Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 31 mars 1910 : Houard, 1911, p. 16%, n° 33 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 135. 315. Rhopalomyia Navasi Tavares. — Grosses cécidies globuleuses, laineuses, blanches, uni ou pluriloculaires (fig. 383, 384), isolées ou agglomérées en amas volumineux pouvant atteindre 50 mill. de lon- gueur sur 20 à 30 mill. de diamètre transversal (fig. 385). Leur sur- face est parfois vivement teintée de rose. On les rencontre sur toutes les parties des pieds d’Armoise, souvent au nombre d’une vingtaine, isolées ou groupées, et de diamètres très variables ; il n’est pas rare d’en apercevoir également sur les divisions du limbe des feuilles où elles sont sphériques et mesurent 2 à 3 mill. de diamètre. CNT S 184% C. HouaRp. C’est surtout à l’aisselle d’une feuille, atrophiée le plus souvent, et aux dépens d’un bourgeon ou d'un petit rameau, que ces cécidies prennent naissance. Elles possèdent de une à trois cellules larvaires verdatres, assez petites, à parois peu épaisses, renfermant chacune une larve jaunâtre de 2,09 mill. de longueur sur 1,1 mill. de largeur. La surface des petites coques qui contiennent les larves est couverte Artemisia Herba-alba. Rhopalomyia Navasi (n° 315). Fig. 383 (a). — Aspect d’un groupe de trois cécidies cotonneuses (d'ap. nal. ; gr. 1). Fig. 384 (b). — Section longitudinale d’une galle (d'ap. nat.; gr. 1). Fig. 385 (c). — Amas de cécidies (d’ap. nat.; gr. 0,5). de longs poils blancs atteignant de 10 à 25 mill., munis de quelques cloisons assez rapprochées vers la base, effilés à l'extrémité, d’un dia- mètre moyen de 15 y. J'ai rencontré une fois, dans un envoi reçu de Saint-Denis-du-Sig, en décembre 1900, des galles situées comme les précédentes à l’ais- selle des feuilles, à peu près régulièrement sphériques, de 4 mill. environ de diamètre, constituées par une masse spongieuse vivement colorée en vert et pluriloculaire ; la surface de cette masse était recou- verte de fins poils n'ayant qu'un demi-milimètre de longueur (fig. 386, 387). La cécidie cotonneuse de l’Armoise Herbe-blanche est répandue dans tout le Bassin de la Méditerranée : ef. Houard, 1909, t. 2, Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 185 p. 1003-1004, n° 5834, fig. 1323-1325. À l’est de ce Bassin, en Syrie, Karsch puis Fockeu l'ont décrite. Elle abonde également dans le Nord de l'Afrique où Viviani semble être le premier auteur qui l'ait signalée et figurée ; il Pindique sur son Artemisia pyromacha, qui n’est autre chose que l’'Artemisia Herba-alba Asso. Voir plus loin, au n° 319. L'insecte producteur de la galle cotonneuse de l'Afrique du Nord n’a pas encore été obtenu. Il appartient au genre Rhopalomyia et sa larve, d'après les renseignements qui m'ont été fournis par J.-J. Kief- ler, est orangée, granulée, sans spatule. Selon tonte vraisemblance, il pourra être identifié avec le Rhopalomyia Navasi Tavares décrit par Artemisia Herba-alba. an) Es by, e, Le ? Rhopalomyia Navasi (n° 315). Fig. 386 (a). — Aspect d'une cécidie à pilosité très courte {(d’ap. nat.; gr. 2). Fig. 387 (b). — Section longi- tudinale de la même galle (d’ap. nat.; gr. 2). le cécidologue portugais comme produisant des galles globuleuses et laineuses sur la variété incana de l'Artemisia Herba-alba, en Espagne : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 1005, n° 5838. On connait, du reste, en Chine, un autre Rhopalomyia, le Rhopalomyia Giraldi Trotter et Kieffer, capable d’engendrer des cécidies cotonneuses sur l’Artemisia campestris (Paris, Bull. Soc. ent., 1900, p. 233-234, 1 fig.). En Algérie, quelques éclosions furent obtenues en janvier 1904 (A. Houard). Algérie : Extrême Sud Oranais, Hassi Souina, vallée de Meguiden, région nord-est du Gourara, matériaux rapportés par la mission Fla- mand : Giard, 4900, p. 260-261 (1). — Tell Algérien, en particulier dans les montagnes au sud de Saint-Denis-du-Sig, le 10 avril 1900 (C. Houard), le 15 décembre 1900 et le 21 janvier 1901 (A. Houard) : Houard, 1904, Den A00tc, D. 92-03, 101% 9-42 1900%2p#700/n2 1909, &'2 p. 1003-1004, n° 5834, fig. 1323-1395 ; Darboux et Houard, 1901, p. 43, n° 348, fig. 77-79 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 227. — Birin, (1) A remarquer dans la description de Giard que le feutrage, d’an blanc de neige, est épais de 2 mill. environ. 186 C. HouaRp. 42 avril 1911 : Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 75. — Environs d’Ain-Sefra, 5 avril 1910 : Schneider-Orelli, 1912, p. 477 Tunisie : Matmata, 31 mars 1910; Gafsa au Djebel-Ben-Younes, vers 450 m. d'altitude, le 7 avril 1910 ; Metlaoui, grande carrière - derrière la gare, le 14 avril 1910 ; ; Collection cécidol. C. Houard, n° 132 (un des échantillons monire ue galle située au milieu de rs florescence) ; Houard, 1914, p. 165, n° 35. — Metlaoui, fin avril A911 : Bursaux, in Collection cécidol. C. Houard, n° 370. — Gabès et Médé- nine, avril et mai 1910 : P. Marchal, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 465. Artemisia Herba-alba Urophora (n° 316). Fig. 388.— Rameau portant trois cécidies jeunes (d'ap. nat.; gr. 0,8). 316. Urophora. — Cécidie ligneuse, dure, formée en général aux dépens de petits rameaux latéraux raccourcis qui se courbent vers l'axe de la plante (fig. 388), plus rarement au détriment de l'extrémité même de la tige dont l’élongation est arrêtée (fig. 389-392). Elle est ovoidale (15 à 20 mill. de longueur sur 4 à 10 mill. de diamètre transversal) et peut parfois devenir presque globuleuse (fig. 389). Sur sa surface, couverte de poils blancs très courts, s’insèrent de nom- breuses feuilles non entièrement développées. Paroi épaisse de 2.5 mill environ, ligneuse, délimitant une grande cavité ovoidale, ouverte par en haut (fig. 397), qui contient, en janvier, une grosse larve d’un blanc jaunâtre, à mandibules noires et à anneaux bien nets, de 3 mill. environ de longueur ; plus tard, en avril-mai, la cavité ren- ferme un cocon, d’un noir marron luisant ou à marbrures foncées Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 187 circulaires, ellipsoidal, mesurant de 3 à 5 mill. de grand axe (fig. 399). Ce cocon s'ouvre en avril et mai à l’une de ses extrémités, qui livre passage à un joli diptère appartenant sans doute au genre Uro- phora (1). La cécidie peut exister au milieu des capitules de l’inflorescence (fig. 394, 395), mais assez rarement pourtant ; ma collection cécido- logique en renferme un échantillon (n° 127). Elle affecte alors une Artemisia Herba-alba Urophora (n° 316). Fig. 389 (a). — Cécidie sèche et éclose (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 390 (b). — Section en long de la même galle (d’'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 391 (c). — Autre cécidie terminale (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 392 (d). — Section longitudinale de la galle (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 393 (e). — Galle d'un rameau latéral (d’ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 394 (7). — Cécidie située dans l’inflorescence (d'ap. nat. ; gr. 0,8). Fig. 395 (g). — La même galle, sectionnée en long (d’ap. nat.; gr. 0,8). forme ovoïdale et mesure 10 mill. sur 4,5 mill.; sa surface couverte de bractées courtes, simples, appliquées, la fait ressembler à la cécidie florale du Rhopalomyia producticeps décrite plus haut au n° 312; elle n'est cependant jamais aussi régulièrement cylindrique que cette der- nière (comparer les figures 372 et 393) et le cocon noir marron qu'elle contient dans sa grande cavité ovoïdale suffit à la distinguer. (1) Le mauvais état de conservation de mes éclosions, obtenues dans le sud de Ja Tunisie, du 7 avril au 15 mai, n’a pas permis à notre collègue Bec- ker, de Liegnitz, de décrire celte espèce, qui semble nouvelle. 188 C. Houanrp. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 10 avril 1900 (C. Houard) et 21 janvier 4901 (A. Houard) : Houard, 1901, p. 34, n° 2, fig. 13-14, p. 55, n° 3, fig. 15-16 ; 1901 4, p. 700, n°5 3-4, fig. 1 ; 1909, t. 2, p. 1003, n° 5832, fig. 1320-1322, p. 1004, n° 5836, fig. 1326-1327 : Darboux et Houard, 1901, p. 44, n° 320, fig. 80-82, n° 322, lig. 83-84 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 228. Tunisie, Matmata, vers 550 m. d'altitude, le 31 mars 1910 : Houard, AOL, p. 164-165, n° 34; Collection cécidol. C. Houard, n° 127. y a V7 y W/ ? AA N LE + IRES E / 2° 2 A lÊË S S 6& Ve A) A d Artemisia Herba-alba. Urophora (n° 316). Fig. 396 (a). — Rameau portant deux cécidies adultes, dont l'une est déjà desséchée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 397 (b). — Section longitudinale d'une galle éclose (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 398 (c). — Cécidie jeune située dans la région Lerminale d’une tige (d’ap. nat: ; gr. 0,8). Fig. 399 (d). — La même galle jeune, coupée en long (d'ap. nat.; gr. 0,8). Les cécidies provenant du Sud de la Tunisie, des Matmata, sont de dimensions inférieures à celles du Tell Algérien : elles mesurent en moyenne 10-12 mill. de longueur sur 5-6 mill. de diamètre trans- versal; le cocon semble un peu plus petit également, car son plus grand diamètre oscille aux environs de 4 mill, (Comparer les figures 389-395 aux figures 396-399.) 317. [Lépidoptère]. — Renflement fusiforme de la tige la déformant Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 189 sur une longueur &e 20 à 30 mill. et pouvant atteindre 12 mill. de dia- mètre transversal (PI. Il, 2-4). Cavité larvaire allongée, spacieuse, limitée par une paroi dont l'épaisseur varie de 1 à 2 mill. Trou d’é- closion latéral, circulaire, de 2 mill. de diamètre, situé dans la région supérieure de la cécidie. — Semblable galle a été signalée en Égypte sur l'Artemisia judaica ; voir plus loin au n° 321. Algérie, Birin, A2 avril 1911 : Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 371 (salles jeunes et âgées). Tunisie, Kalaa-Srira, 4910 : P. Marchal, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 481 (galle jeune). 318. Ériophyide. — Petits amas ovoïdaux de poils blanchâtres, de teinte plus claire que ceux qui couvrent le reste du limbe, mesurant 2 à 3 mill. de diamètre et situés à l'extrémité des divisions des feuilles jeunes (fig. 379, p. 182), qui se trouvent fusionnées entre elles. Au Wilieu de ces poils vivent des Kriophyides couleur rose chair. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, sur la route du Grand-Barrage, 25 dé- cembre 1900 et 15 janvier 1901 : A. Houard, in Houard, 1901°, p.93, Re 04524904 p.,701;tn° 5 c:24909 2172, p. 4004, n°5837, fig. 14319 ; Darboux et Houard, 1901, p. 4%, n° 325, fig. 86. Artemisia pyromacha. Bhopalomyia Navasi pb, RUN W (n° 319). ÿ | + Fig. 400 (a). — Rameau por- 1) LE ss SA tant plusieurs galles colon- IN neuses (d’ap. nat.; gr. 0,8). AXE Fig. 401 (b). — Autre cécidie D (d'ap. nat.; gr. 0,8). Aa Fig. 402 (c). — Cécidie brisée montrant les re larvaires (d'ap. nal.; gr: 0,8). Artemisia pyromacha Viviani. On na que fort peu de renseignements sur cette espèce d’Armoise décrite par Viviani en 1824 et que beaucoup d'auteurs tiennent avec raison pour identique à l'Arlemisia Herba-alba Asso : ef. Bonnet et Barratte, Catalogue raisonné des Plantes vasculaires de la Tunisie, 1896, p. 226. 919. [Rhopalomyia Navasi Tavares|. — Cécidie laineuse, subsphé- rique, semblable à celle décrite plus haut, au n° 315, pour l'Artemisia Herba-alba. 190 C. HouaAR». Algérie : Guyon, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris. n° 427 (fig. 400 -402). . Tripolitaine, désert de la Grande-Sy rte : Viviani, 1824, p. 54%, pl. XII, »; Trotter, 1908, p. 88; Houard, 1909, t. 2, p. 1005, n° 5842 A. Artemisia judaica L. Numidie, d'après Besser, in Battandier et Trabut, Flore de l'Algérie, 1888, 1, p. 469. 320. [Rhopalomyia Navasi Tavares]. — Cécidie laineuse, globuleuse, Artemisia judaica. 7 1 Rhopalomyia Navasi (n° 320). 4 cÿ Fig. 403 (a). — Aspect de la cécidie coton- “ neuse (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). Fig. 404 (b). — Section ER de la galle (d’ap. Frauenfeld; gr. 0,8). de la grosseur d’un pois, avec petile chambre larvaire centrale (fig. 403, 40%). Égypte : Frauenfeld, 4859, p. 329, pl. VIL, 25; Darboux et Houard, 1904, p. 44, n° 324 ; Houard, 4909, t. 2, p. 1005, n° 5840. 321. [Lépidoptère]. — Renflement fusiforme de la tige, à surlace Artemisia judaica. Lépidoptère (n° 321). Fig. 405 (a). — Aspect extérieur d'une cécidie cauli- naire (d'ap. Frauenfeld ; gr. 0,8). Fig. 406 (b). — Section en long de la galle (dap. Frauenfeld ; gr. 0,8). rugueuse et à grande cavité centrale irrégulière, limitée par des parois épaisses (fig. 405, 406). Égypte : Frauenfeld, 4859, p. 328, pl. VIT, 20 ; Darboux et Houard, 1904, p. 45, no 325 ; Houard, 4909, t. 2, p. 4005, n° 5841. Artemisia Sp. 322. |Rhopalomyia Navasi Tavares]. — Cécidie sphérique, de 15 à 29 mill. de diamètre, laineuse, composée de poils blanchätres, de Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 191 10 mill. de longueur ; plusieurs chambres larvaires de 2 mill. Larve rouge orangé. Presqu'ile du Sinaï, plaine de Rahha, à 1.500 m. d'altitude, en mai : A. Kneucker, in Kieffer, 1903 P, p. 61-62 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1006, n° 2843. [Artemisia|. 323. Cécidomyide. — Tige couverte de cécidies charnues atteignant presque la taille d’un pois. Égypte : Frauenfeld, 1855, p. 151-152. Echinops spinosus L. Sables, lieux arides, alluvions &es oued desséchés, palmériers : Maroc, Al- gérie, Tunisie, Marmarique, Égypte, — Syrie, Chypre. 324. Coléoptère. — Dans le capitule, bractées d’une fleur fortement hypertrophiées et soudées en une seule masse renflée qui renferme une larve et qui se montre entourée par les autres fleurs desséchées ; il y a atrophie des organes reproducteurs dans la fleur parasitée. Algérie, vallée du Sebaou entre Camp-du-Maréchal et Rebeval : Nicolas, 1910, p. 148. 325. Ériophyide. — Galle irrégulièrement hémisphérique, de 5 mill. environ de diamètre, insérée en un point quelconque de la surface supérieure d’une feuille, plus abondante cependant sur les bords; elle possède une ouverture à la face inférieure du limbe et se montre tapis- sée, tant à l'extérieur que dans sa cavité, d’une épaisse pilosité blan- che. — Cécidie semblable à celle qui a été décrite par Rübsaamen, pour la Transcaucasie, sur Echinops sp. : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 1041, n° 5886, fig. 1328-1329. Algérie, Djebel-Murdjadjo près d'Oran, le 29 mars 1910 : Schneiïder- Orelli, 1912, p. 477. Echinops |[cæruleus Owerin]. L'Echinops cæruleus d'Owerin croît en Transcaucasie. En Égypte, il s’agit peut-être d’une autre espèce. 326. Larinus albolineatus Cap. — Excroissances radiculaires situées dans la partie supérieure et ligneuse de la racine, au voisinage du sol. Adulte quittant la plante vers la fin de l'été. 192 C. Houarp. Nord de l'Égypte : Boehm, 1908, p. 61-62 (sur Echinops cœrulea) Houard, 1909, t.2, p. 1012, n° 5887 A. | Echinops sp. 327. — Akènes déformés, gonflés, sphériques, concrescents avec le réceptacle arrondi et glabre de la plante (fig. 407). Nord de l'Égypte : Frauenfeld, 1859, p. 328, pl. VIT, 21 ; Darboux et Houard, 1901, p. 432. n° 1042 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1012, n° 5887. Echinops sp. Auteur inconnu (n° 327). Fig. 407. — Akènes déformés (d'ap. Frauenfeld). Atractylis gummifera L. (Carlina gummifera Less.). Champs, broussailles, bords des chemins, pentes des collines : Maroc, Algé- rie, Tunisie (C. dans le nord, plus rare dans le sud), — Bassin méditerranéen seplentrional, Crète, Archipel, Smyrne. Atractylis gummifera. Eriophyes carlinæ (n° 328). Fig. 408 (a). — Feuille normale (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 409 (D). — Limbe parasité (d'ap. rat.; gr. 0,8), 328. Eriophyes carlinæ Nal. — Limbe recouvert de poils blanchà- tres, arrêté dans son développement, lacinié irrégulièrement et recro- quevillé (fig. 408, 409). — Galle connue de Sicile : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 1012, n° 5889. Les poils des échantillons de Tunisie sont moins longs que ceux des cécidies sèches distribuées par Trotter et Cecconi dans leur « Cecidotheca italica », fase. XVI, 1907, n° 388. Tout récem- Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 4193 ment (Marcellia, 19414, t. 10, p. 95, n° 2, fig. 6), C. Massalongo a signalé la même cécidie de lile de Malte. Tunisie, Aïn-Draham, bord d’un chemin au Djebel-Bir, vers 900 m., le 22 avril 19140 : Houard, 1911, p. 165, n° 36 ; Collection cécidolog. C. Houard, n° 107. Atractylis gummifera. Anguillulide (n° 329). Fig. 410 (a). — Cécidie foliaire vue latéralement (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 411 (b). — La même galle après écartement des lobes de la feuille (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 412 (c). — Section longitudinale de la cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). 329. Anguillulide. — Segment d’une feuille transformé en une masse charnue, ellipsoïdale, de 11 mill. de hauteur environ sur ÿ mill. de diamètre transversal, à surface verte garnie de fins poils blancs et de lobes foliaires munis d’épines (fig. 410, 411). Cavité interne vaste, irrégulière, de teinte foncée, renfermant un grand nombre d’Anguil- lulides ; paroi épaisse, Charnue et verte (fig. 412). Algérie, dunes de Zéralda, 17 février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 378. Atractylis |[serratuloides Sieber|]. Terrains arides et pierreux, alluvions et lits desséchés, pentes des monta- ones : Algérie désertique et Hauts-Plateaux, Tunisie, — Palestine. 330. Lépidoptère. — Renflement fusiforme de la tige, très allongé (35 mill. sur à mill.), recueilli sec et muni de son trou d’éclosion laté- ral, circulaire, assez gros (fig. 413). Cavité axiale, longue, spacieuse, limitée par une paroi mince d'épaisseur assez régulière, de teinte marron foncé (fig. 41%). Tunisie, Matmata, rochers vers 550 m. d'altitude, le 4% avril 1910 : Houard, 1911, p. 165, n° 37 ; Collection céeidol. C. Houard, n° 110. Ann. Soc. ent. Fr., LxxxI [19121]. 43 | PRES SRET TE HA ie iris». PCR LE 194 C. Houarp. Cynara Cardunculus L. Champs incultes, lieux herbeux, pentes des collines : Maroc, Algérie, Tuni- sie, — Bassin méditerranéen septentrional. 331. Eriophyes cynaræ Corti. — Limbe arrêté dans son développe ment et couvert d’une abondante pilosité blanche constituée par des poils intriqués, nombreux, longs, hyalins, unicellulaires. Tunisie, bords humides de l’Oued-Miliane, près de Bir M'Cherga, en avril : H. de Chaignon, in Corti, 1905, p. 766-769, fig. 1-2 ; Houard, 1909, t.2, p, 1049, n° 5936 ; 1914, p.462, n° 7. Atractylis serratuloides. Lépidoptère (n° 330). Fig. 413 (a). — Aspect extérieur de la cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 414 (b). — Section en long de la galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). Voir page 193. Centaurea Seridis L. var. maritima Lange. Sables du littoral et de l'intérieur de l'Algérie. 332. Aylax. — Cécidie charnue, subsphérique, de 30 à 35 mill. de diamètre, constituée aux dépens des entre-nœuds supérieurs de la tige arrêtés dans leur développement et considérablement épaissis. Surface verte, avec plages longitudinales rougeâtres au voisinage des inser- tions des feuilles et des rameaux ; poils courts et gros disséminés sur toute la galle. Cavités larvaires nombreuses, renfermant chacune une grosse larve blanche ; paroi épaisse, charnue et juteuse. Des cécidies uniloculaires, latérales, hémisphériques, de 6 à 8 mil. de diamètre s’observent, au voisinage de la galle principale, sur l’axe même de la plante ou les jeunes rameaux. Algérie, dunes de Zéralda, 17 février 1912 : R. Maire, in Collection cécidol. C. Houard, n° 377. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 195 [Centaurea sphærocephala L.|. Sables du littoral et de l’intérieur, pâturages secs : Maroc, Algérie, Tunisie, — Bassin méditerranéen, de la Péninsule Ibérique à la Sicile. 333. Aylax. — Cécidie subglobuleuse, de 25 mill. environ de dia- mètre, constituée par les bases renflées et soudées des rameaux et des feuilles (fig. 415) ; trou d’éclosion, latéral, circulaire, de 0,5 mill. Algérie, Bois de Boulogne d’Alger, 2 juin 1907 : Seurat, in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 420. Centaurea sphærocephala. Aylax (n° 333). Fig. 415. — Aspect extérieur de la galle (d’ap. nat.; gr. 0,8). Centaurea sp. (!). 334. Aylax. — Renflement latéral et irrégulier de la tige, subsphé- rique, de 12 mill. environ de diamètre, très dur, glabre, plurilocu- laire. Chaque loge contient une grosse larve blanchâtre, longue de 4 mill. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 415 avril 1900 : Houard, 1901, p. 39-40, mo [excl. fig. 22-23] ; 1904 %, p. 702, n° 16 ; 1909, t. 2, p: 1030, n° 6015 ; Dalla Torre et Kieffer, 1910, p. 682. — Dans toutes ces indi- cations bibliographiques relatives à l'Algérie, il faut lire Centaurea sp. au lieu de Centaurea aspera L. Les figures 22 et 23 signalées plus haut ont été exécutées à l’aide de galles recueillis à Cette, au bord de l’étang de Thau, en septembre 1898, sur Centaurea aspera (!), en compagnie des pustules foliaires engendrées par l’Eriophyes centaureæ Nal. 390. Eriophyes centaureæ Nal. — Pustule circulaire du limbe sail- lante sur les deux faces et mesurant 2 mill. de diamètre. (1) Il est vraisemblable qu'il s'agit de Centaurea Seridis ou de Centaurea sphærocephala. à nes de hr: *-- Fer TRE 196 C. Houarp. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, le 15 avril 1900 : Houard, 19014, p. 39 ; 1901 %, p. 702, n° 17 ; 1909, t. 2, p. 1030, n° 6016. — Lire Centaurea sp. au lieu de Centaurea aspera L. dans toutes ces indications biblio- graphiques, relatives à l’Algérie. Carduncellus pinnatus DC. Plante des lieux stériles, plaines herbeuses et pentes des montagnes : Maroc, Algérie (Hauts-Plateaux et montagnes), Tunisie (Nord et Centre), — Sicile. 336. [Diptère]. — A la base de la plante, renflement globuleux irré- gulier, un peu plus large que haut {12 mill. de diamètre transversal Carduncellus pinnatus. Diptère (n° 336). Fig. 416. — Aspect de la cécidie (d'ap. nat.; gr. 0,8). sur 8-9 mill. de hauteur), constitué par des boursouflures lisses pro- venant des bases dilatées et hypertrophiées des feuilles de la rosette radicale (fig. 416). Trous d’éclosion latéraux, cireulaires, de 0,5 à ! mill. de diamètre. Tunisie, le 22 avril 1909 : H. Chermezon et F. Évrard, in Collection cécidol. C. Houard, n° 192 (échantillon unique et en assez mauvais état) ; Houard, 1911, p. 166, n° 44. Hypochæris radicata L. Pâturages et coteaux sableux, lieux cultivés montueux, broussailles et forêts : Maroc, Algérie, Tunisie (forme neapolilana), — Europe méridionale, Asie Mineure. 337. Aylax hypochæridis Kieff. — Renflement caulinaire, plurilocu- laire, déformant complètement la tige et entraînant parfois un raccour- cissement notable des axes d’imlorescence (fig. 417); surface lisse, garnie de poils raides, épars. — Cécidie commune dans toute l'Eu- rope : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 1033-1034, n° 6036, fig. 1345-1346. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, 13 avril 1900 : Houard, 1901 *, p. 704, n° 92. Tunisie, Aïn-Draham, mai 1899 : Seurat, in Collection cécidol. C. Houard, n° 482 et in Collection cécidol. Labor. Ent. Muséum Paris, n° 419 ; Houard, 1911, p. 169, n° 67. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 197 Podospermum laciniatum DC. Plante des pâturages et lieux herbeux : Maroc, Algérie, Tunisie, — Europe méridionale, Caucase, Alep. 338. Diptère. — Capitule gonflé pouvant atteindre 20 mill. de dia- Hypochæris radicata. Aylax hypochæridis (n° 337). Fig. 417. — Aspect d’une inflorescence déformée (d’ap. nat.; gr. 0,8). Podospermum laciniatum. Diptère (n° 338). Fig. 418 (a). — Capitule normal (d'ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 419 (b). — Capitule parasité (d’ap. nat.; gr. 0,8). mètre transversal, au lieu de 10 à 12 (fig. 418, 419). Nombreuses larves blanches, assez grosses, situées à la base des fleurons. Algérie, Saint-Denis-du-Sig, ferme de l’Union, le 10 avril 4900 : Collection cécidol. C. Houard, n° 231. RE ns TT, ie of, en 9 AL prenne À OL LP Le” COST CCR PE CN POI TR 198 , C. HouaRp. Chondrilla juncea L. Pâturages et coteaux incultes : Algérie, Tunisie (C. dans tout le Tell), — Europe méridionale, Caucase, Arménie, Syrie, Mésopotamie, Kurdistan, Perse. 339. Aylax. — Renflements caulinaires, de dimensions variables (40 mill. de long sur 15 mill. de diamètre en moyenne), formés de deux parties renflées séparées par un étranglement, comprenant par- fois une troisième région grossie, peu accusée. Ramification de la plante fortement modifiée, chaque galle présentant cinq à six rameaux à sa surface. Algérie, ravin de la Chiffa, près de Sidi-Madani-les-Gorges : Gain, 1894, p. 252-954 (Aulax chondrillæ) ; Darboux et Houard, 1904, p. 106, n° 833 ; Dalla Torre et Kieffer, 1902, p. 75 ; 1910, p. 681 (France, indiquée par erreur) ; Kieffer, 1905, p. 522 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1042, n° 6084. [Rhabdotheca chondrilloides Schultz (!)]. 340. Ériophyide. — Érinéum de poils blancs situés à la face infé- rieure du limbe, épaissis, à extrémité effilée, uni ou pluricellulaires, subsphériques dans le premier cas. Égypte, environs d'Alexandrie, vers 1820-1826 : C. G. Ehrenberg, in Rübsaamen, 1910, p. 34, n° 47 (sur ? Rhabdotheca chondrilloides). Sonchus maritimus L. Fossés, dépressions herbeuses un peu humides, bords des ruisseaux, des rivières, des canaux d'irrigation, des vergers d'oliviers et des oasis : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Cyrénaïque, — Europe occidentale méridionale depuis le Portugal jusqu’à l'Italie, Russie méridionale, Syrie, Mésopotamie, Perse. 341. Eriophyes sonchi Nal. — Pustules du limbe, ou parfois de la hampe florale, roses, irrégulières, mesurant de 3 à 5 mill. de diamètre, isolées ou groupées confusément, faisant saillie sur les deux faces de (1) 11 s’agit sans doute de Rhabdotheca chondrilloides Schuitz — Son- chus chondrilloides L., Desf. — Launæa resedifolia Kuntze — Zollikoferia resedifolia Cosson, plante des pâturages et coteaux argilo-calcaires, graviers, alluvions, etc. : Algérie, Tunisie, Ghadamès, pays des Touareg, — Espagne, Sicile, Orient. ess LE À Les Zoocecidies du Nord de l'Afrique. 199 de la feuille (fig. 420, 421). L’ostiole est, en général, placé à l’extré- mité d’une saillie conique de la face supérieure du limbe ; il donne accès dans une cavité spacieuse, irrégulière, lisse (fig. 422), contenant de nombreux acariens. — Cécidie répandue dans l’Europe centrale et vraisemblablement dans tout le Bassin méditerranéen occidental : cf. Houard, 1909, t. 2, p. 1045, n° 6102, fig. 1556-1358 ; elle existe aussi en Perse, d’après Rübsaamen, 1902, p. 325, n°135, pl. XII, 8; on la connaît sur le Sonchus maritimus L. et sur la variété angustifolius Bisch. Sonchus maritimus. Eriophyes sonchi (n° 341). Fig. 420 (a). — Face supérieure d’une feuille portant de nombreuses galles (d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 421 (b). — Face inférieure d’un limbe parasité ‘(d’ap. nat.; gr. 0,8). Fig. 422 (c). — Cécidie sectionnée en long (d’ap. nat.; gr. 4). Algérie, Tlemcen, 1862 : Abel Pignon in Herbier Muséum Paris. — Plaine de Saint-Denis-du-Sig, 14 avril 1900 (C. Houard) et 25 novem- bre 1900 (A. Houard) : Houard, 1901, p. 43, n° 11, fig. 32-34 ; 19011, p. 706-707, n° 56 ; Darboux et Houard, 1901, p. 433, n° 3626, fig. 751- 753 ; Collection cécidol. C. Houard, n° 218. — Constantine, gorges du Rummel, 26 avril 1910 : Collection cécidol. C. Houard, n° 474. Crepis (Barkhausia) taraxacifolia Thuill. Décombres et bords des chemins, lieux cullivés et incultes, coteaux et pà- turages montueux : Algérie, Tunisie septentrionale, Tripolitaine, — Europe occidentale et méridionale. 342. Tylenchus devastatrix Kühn. — (apitules boursouflés surmon- tant des pédoncules floraux renflés dans leur voisinage (fig. 423-427); tiges gonflées, mais plus rarement attaquées. PVR NE TR PIE SES UE PTS RS ENV R é Ch SE ee DR TS dis à RS TE, TE fe UE 200 C. HouaRp. Algérie, environs d'Alger : Maige, 1906, p. Lxxv-LxxvI, fig. 1-2 ; Houard, 1909, t. 2, p. 1049, n° 6131. Crepis (Barkhausia\ taraxacifolia. Tylenchus devastatrix (n° 342). Fig. 423-495 (a, db, c). — Galles du capitule et du pédoncule floral (d’ap. . Maige). Fig. 426, 427 (d, e). — Cécidies de la tige (d’ap. Maige). 343. Cynipide. — Renflement caulinaire assez accentué, atteignant jusqu’à 7 mill. de diamètre transversal, tordu en spirale ; loge larvaire entourée de tissu nourricier et de tissu scléreux, — Cécidie rappelant, à la torsion près, celle que le Timaspis lusitanicus Tavares engendre, en Portugal, sur la variété pectinata du Crepis taraxacifolia : ci. Houard, 1909, t. 2, p. 4049-1050, n° 6132. Algérie : Nicolas, 1911, p. 75-78, 2 fig. Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique. 204 BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE DES ZOOCÉCIDIES DE L'AFRIQUE DU NORD (Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine et Égypte). —. sur le genre Entione Kossmann (en collab. avec EF. Bonnier). C. R. Acad. Sc. T. CII, 1886, p. 645. >. Sur le genre Cepon (en collab. avec J. Bonnier). C. R. Acad. Sc. T. CII, 1886, p. 889. . 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KÜNCKEL D'HERCULAIS. . Sur un nouvel Entoniscien (Pinnotherion vermiforme, n. g. et n. sp.) parasite du Pinnothère des Moules {en collab. avec. J. Bon- nier). C. R. Acad. Sc. T. CIX, 1889, p. 944. 5. Sur une nouvelle espèce de Callianasse du golfe de Naples, C. truncata (en collab. avec J. Bonnier). Bull. Se. T. XXII, 1890, p. 302, à fig. Prodrome d’une monographie des Épicarides du golfe de Naples (en collab. avec J. Bonnier). Bull. Se. T. XXII, 1890, p. 367, » fig. . Sur deux types nouveaux d'Ascothoracida. Bull. Se. T. XXII, 1891, 1'e Part., p. 80, avec fig. . Sur le Cerataspis Petiti Guérin et sur les Péneides du genre Ce- rastaspis Gray (Cryptopus Lat.) (en collab. avec J. Bonnier). C. R. Soc. Biol. T. XLIV, 1892, p. 950. . Sur le Cerataspis et Sur la position systématique de ce genre (en collab. avec J. Bonnier). C.R. Acad. Sc. T. CXIV, 1892, p. 1029. . Nouvelles remarques sur la pœcilogonie. C. R. Acad. Sc. T. CXIV, 1892, p.'1549 (Alpheus heterocles, A. Saulcyi Palwmonetes). . 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Note sur deux types remarquables d'Entomophtorées, Empusa Fresenii Nord. et Basidiobolus ranarum Lid., suivie de la des- cription de quelques espèces nouvelles. C. R. Soc. Biol. T. XL, 1888, p. 783. . Observations sur une note de Sorokine intitulée : Nouveau para- site de la Chenille de la Betterave, Sorosporella agrostidis. Bull. SC TAXXS-1889 D 6. Analyse critique du mémoire russe de Krassitstchik : De insecto- rum morbis qui fungis parasitis efficiuntur. Bull. Sc. T. XX, 1889, p. 120. Sur quelques types remarquables de Champignons entomophytes. Bull. Sc. T. XX, 1889, p. 197. PI. ITI-V. . Sur un Jsaria parasite du Ver blanc. C. R. Soc. Biol. T. XLIII, 1891, p. 236. . L'Isaria parasite de la larve du Hanneton. C. KR. Acad. Sc. T. CXII, 1891, p. 1270. . Observations et expériences sur les Champignons parasites de l’'Acridium peregrinum. C. R. Soc. Biol. XLIIT, 1891, p. 493. 5. Sur la transmission de l’{Zsaria du Ver blanc au Ver à soie. C. R. Soc. Biol. T. XLIIT, 1891, p. 507. . Sur les Cladosporées entomophytes, nouveau groupe de Champi- gnons parasites des Insectes. C. R. Acad. Sc. T. CXII, 1894, p. 1518. . Nouvelles recherches sur le Champignon parasite du Hanneton vulgaire (1saria densa Link.). C. R. Soc. Biol. T. XLIIT, 4894, p. 269. Sur l’Isaria densa Link. parasite du Ver blanc. C. R. Acad. Sc. TCXIII, 1891, p.209. Le Champignon parasite des Criquets. La Nature, T. XIX, 1891, p. 270. Sur le Champignon parasite des Criquets pèlerins (Lachnidium acridiorum Giard). C. R. Acad. Se. T. CXIV, 1891. . Le Criquet pèlerin (Schistocerca peregrina Olix.) et son Cryptogame parasite (Lachnidium Acridiorum,. C. R. Soc. Biol. T. XLIV, 1892, p. 2. ; 1 ” oct Eu IT 7e gi. PS Augée . Réponse à M. Ch. Brongniart relativement au Champignon du : 29. 30. 31. 32. 33. 34. 30. 31. 38. 39. Alfred Giard. 269 Criquet pèlerin. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXHE, 1892, p. LXxxIY. . Sur une Laboulbéniacée (Thaxteria Künckeli, nov. gen., nov. sp., parasite du Mormolyce phyllodes, Hagenbach. C. R. Soc. Biol. T. XLIV, 1892, p. 156. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXI, 4892, p. 1x. . Sur quelques Isariés entomophytes. C. R. Soc. Biol. T. XLIV, 1899, p. 495. >. Nouvelles études sur le Lachnidium Acridiorum Giard, Champi- gnon parasite du Criquet pélerin. Rev. gén. de Bot. T. IV, 1892, n° 47, p. 449. . L'Isaria densa {Link.) Fries. Champignon parasite du Hanneton commun (Melolontha vulgaris L. Bull. Sc. T. XXIV, 1892, 7 fig. et 4 pl. | ; . Observations au sujet de l’Isaria tenuis Heim. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXII, 1893, p. L. . Nouvelles observations à propos de l’Isaria tenuis Heim. Bull. Soc. ent” de Fr T-LXII, 1893, p. LxxxY- A propos de Massospora Staritzii Bresadola. Rev. mycol. T. XV, 1893, p. 70. La destruction du Ver blanc et la santé des Laitues. Progrès agri- cole, 2 juil. 1893, p. cour. A propos de l’Isaria densa. Journ. d’Agric. prat. 57° ann. 1893, p. 679. Nouvelles études sur le Lachnidium Acridiorum (2° éd.). L'Algérie agricole, xxv° année 1893. Observations sur diverses Isariées entomophytes, à propos d’une communication de M. Brabant sur lé Cordyceps militaris. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXII, 1893, p. cccxLiv. Sur les formes agrégées de divers Hyphomycites entomophytes. C. R. Soc. Biol. T. XLVI, 1894, p. 593. ). Sur l’Isaria Barberi, parasite de Diatraea saccharalis Fab. et sur les maladies de la Canne à sucre aux Antilles. C. R. Soc. Biol. T. XLVI, 1894, p. 893. A propos du parasitisme de Botrytis cinerea. Rev. de Vitic. 1894, p. 624. Une nouvelle espèce d'Entomophyte, Cordyceps Lunti Gd., parasite d’une larve d’Élatéride de Trinidad. Bull. Soc. ent. de Fr. DULXIV, D..CEXXXE L’'Entomophtora aulicae Reichardt, parasite de l'Écaille mastre. Rev. de Vitic. T. V, 1906, p. 453. Sur deux Champignons parasites des Cécidies. Bull. Soc. ent. de Fr TLXX,.1904. D. 46. = 9. 10. 147 12 J. KüNCkEL D'HERCULAIS. — Alfred Giard. RAPPORTS DES INSECTES AVEC LES FLEURS. . A propos d’une note de M. F. W. Mally, sur Une nouvelle pliante insectivore. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXII, 1893, p. cc. . Quelques observations sur la fécondation du Vincetoxicum par les Insectes (en collab. avec M. F. Houssay). Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXII, 4893, p. cexxmn. . Note sur les visites de fleurs nuisibles aux Insectes et aux fleurs visitées. Bull. Soc. ent. de Fr. T. LXII, 1893, p. cexcvur. . Au sujet des Fleurs pièges. Feuill. des Jeun. Nat. T. XXIV, 1894, p. 76. — Le Monde des Plantes. T. INT, 1894, p. 186. LES ZOOCÉCIDIES. . Note sur l’'Eurytoma longipennis Walk. Bull. Sc. T. XVI, 1884- 1885, p. 285. . Première liste des Galles du nord de là France par M. Fockeu (Analyse critique.) Bull. Se. T. XX, 1889, p. 84. . Sur une Galle produite chez le Typhlocyba rosae L. par une larve d’Hyménoptère. C. R. Acad. Sc. T. CIX, 1889, p. 79. . Observations sur l’éthologie de Phorbia seneciella Meade. Bull. Soc. ent. de Fr. T. 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LXXI, 1902, D'uA21: | ANTHICIDES ET HYLOPHILIDES PROVENANT DES CHASSES DE M. G. E. BRYANT (iles Ceylan et Trinité. — Australie) par M. Pic. M. G. E. Bryant a récolté, au cours de divers voyages, une collec- tion d'Hylophilides et d’Anthicides offrant un grand intérêt scientifique à cause des nombreuses nouveautés qu’elle contient. Notre confrère anglais ayant bien voulu m'en confier l'étude, je suis heureux d'offrir le résultat de ce travail à la Société entomologique de France. Je di- vise ce mémoire en trois parties, correspondant chacune à une région spéciale explorée : la première comprenant les récoltes faites surtout à Kendy, dans l’île Ceylan, en juin et juillet 1908; la 2°, moins impor- tante, celles faites à l’île Trinité (!), dans les Antilles, en février 1903; enfin la 3° comprenant les insectes rapportés d’une excursion en Aus- tralie. Arrêté par le grand nombre des espèces décrites par divers auteurs pour le seul genre Anthicus Payk. et pour la connaissance des- quelles il n’existe pas de travail d'ensemble, j'ai dû me borner à une étude incomplète pour les récoltes faites dans cette dernière région. J'ai pu, en revanche, étudier les Hylophilides qui sont beaucoup moins nombreux et je pense pouvoir décrire ceux que je crois nouveaux sans crainte de doubles emplois. Quelques-unes des espèces nouvelles, de diverses origines, figurent dans ma collection, telles que : Hylophilus palliditarsis, H. ceylonicus, H. Bryanti, H. subcrassicornis, H. laticornis, H. walesianus, Syzeton se- mitestaceus et Anthicus Bryanti. . 1. Espèces de l’île Ceylan. Avec les Hylophilides divers groupés plus loin dans un synopsis spécial et Anthicus luteitarsis décrit ci-dessous, M. Bryant a récolté à Kandy trois autres espèces qui sont : Formicomus braminus Laf. cet Var., Anthicus foveicollis Mots. et un Anthicus que je rapporte, avec (1) Grande ile située au sud des Antilles, près de la côte du Venezuela. Ann. Soc. ent. Fr., LxxXXI [1912]. 18 27 10 M. "Pre doute et comme variété, à hérsutus Lal., qui ne m'est connu que par la description (1). Anthicus luteitarsis, n. Sp. — Ælongatus, nitidus, longe et sparse griseo hirsutus, niger, elytris pedibusque brunnescentibus, arti- culis tribus primis antennarum, geniculis tarsisque luteis. Allongé, brillant, orné d’une pubescence grise, éparse, longue et plus ou moins redressée, noir avec les élytres et les pattes brunâtres, la base des antennes, les genoux et tarses étant jaunâtres. Tête grosse, arquée en arrière, à ponctuation assez forte, espacée. Antennes grêles, filiformes, noires avec les trois premiers articles jaunâtres et un peu rembrunis en dessus. Prothorax court, fortement dilaté-arrondi en avant, marqué d’une impression pileuse sur les flancs postérieurs, remarquable par sa ponctuation serrée, ruguleuse, grosse et enfoncée. Élytres un peu plus larges que le prothorax, longs, faiblement élargis vers le milieu, courtement rétrécis à l'extrémité et subarrondis sépa- rément au sommet, marqués d’une faible dépression préscutellaire, à ponctuation forte, espacée. Pattes assez grêles, d’un brun obscur avec les genoux et tarses d’un testacé jaunâtre. — Long. : 3 mill. Kandy. Cette espèce, remarquable par la ponctuation particulière de son prothorax qui tranche sur celle des autres parties du corps, peut prendre place près d'H. argentatus Pic. Hylobaenus fasciatus n. Sp. — ÆElongatus, subparallelus, ni- ger, dense griseo-pruinoso pubescens; elytris nigro notatis, ad basin el apicem maculatis, post medium oblique fasciatis; pedibus testaceis, posticis pro parte nigris; antennis nigris, articulo ultimo pro parte rufescente. Allongé, subparallèle, convexe, brillant, mais revêtu en partie d’une pubescence fine et couchée, pruineuse, grise (laissant sur les élytres des parties noires formant des macules ou bandes), noir avec les pattes (à l'exception des cuisses postérieures foncées) testacées, der- nier article des antennes roux au sommet. Tête penchée en avant et un peu emboîtée dans le prothorax, à peine plus large que cet organe, yeux fortement entaillés, se touchant presque sur le front. Antennes (1) A signaler, en outre, Ochthenomus indicus Laf., rapporté de Poonah dans les Indes. Anthicides et Hylophilides. 273 insérées dans l’échancrure des yeux, subfiliformes, assez longues, à 2e article assez court, subtransversal, 3° et suivants allongés, der- nier peu plus long que le précédent, subacuminé au sommet. Protho- rax à ponctuation écartée, indistincte, un peu plus long que large, faiblement élargi en avant du milieu, à angles antérieurs nuls, sinué postérieurement. Écusson petit. Élytres à ponctuation espacée, peu distincte, un peu plus larges que le prothorax, subparallèles, faible- ment atténués postérieurement et subarrondis séparément au sommet, marqués d’une dépression antérieure faible, avec les callosités préscu- tellaires très marquées; ces organes sont densément pubescents de gris à l'exception d’une macule préscutellaire, d’une fascie postmé- diane oblique en avant et d’une macule apicale étroite qui sont noires. Dessous du corps densément pubescent de gris. Quatre pattes anté- rieures grêles, postérieures assez robustes avec les cuisses épaissies, ces dernières foncées, le reste de ces membres testacé. — Long. : 3,9 Mil. . Ceylan. Diffère d’H. notaticollis Pie, par les élytres fasciés et la forme moins allongée du corps. Hylophilus dentatifemur, n. sp. — Elongatus, postice atte- nuatus, sat dense luteo-pruinoso pubescens, rufescens, capite postice et oculis nigris; tibiis intermediis infra dentatis, femoribus posticis ad apicem et intus dentalis. Allongé, rétréci postérieurement, revêtu d’une pubescence fine et couchée, pruineuse, jaunâtre ; roux, tête en arrière et yeux noirs. Tête large, presque plus large que le prothorax, tronquée postérieurement, marquée d’une petite carène frontale; yeux très grands, touchant presque le bord postérieur de la tête et peu écartés entre eux sur le front. Antennes insérées en dedans des yeux, subfiliformes, peu épaisses et assez longues, à 2e article un peu plus court que le %, celui- ci et suivants allongés, le dernier peu plus long que le précédent, subtronqué en dehors et subacuminé au sommet. Prothorax peu den- sément ponctué, un peu plus long que large, presque droit sur les côtés, un peu rétrécien avant avec les angles antérieurs nuls, fortement sinué et un peu échancré de chaque côté sur la base. Écusson très _ distinct, subtronqué au sommet. Élytres bien plus larges que le pro- thorax, peu longs, très rétrécis postérieurement, subarrondis séparé- ment au sommet, fortement impressionnés obliquement en avant vers les épaules, à ponctuation peu forte, espacée ; pattes antérieures man- 74 M. Pic. quantes, cuisses intermédiaires et postérieures subarquées, ces der- nières munies en dessous, près de leur extrémité, d’une dent épineuse, tibias intermédiaires sinués et munis d’une dent peu accentuée sur leur milieu interne, postérieurs simplement sinués, — Long. 3 mill. Kandy. Cette espèce, voisine de picinus Fairm., par sa forme et sa coloration, en est très distincte, à première vue, par la structure des pattes. Hylophilus palliditarsis, 0. Sp. — Sat elongatus, sat dense griseo-pruinoso pubhescens, niger, elytris in disco longitudinaliter rubro- testaceo lineatis, antennis ad apicem pedibusque pro parte testaceis. Un peu allongé, assez densément revêtu d'une pubescence fine et pruineuse, grise, brillant en dessous de la pubescence, noir avec, sur les élytres, une bande longitudinale partant des épaules et atteignant presque le sommet, celle-ci d’un testacé rougeâtre, extrémité des antennes et partie des pattes testacées. Tête grosse, particulière, en- taillée et gibbeuse en arrière ; yeux grands, un peu éloignés entre eux et aussi du bord postérieur de la tête. Antennes insérées en dedans des yeux, longues, filiformes, à 2 article plus court que le 3°, 4° et suivants longs, dernier un peu plus long que le précédent, subacu- miné au sommet. Prothorax plus étroit que la tête, plus long que large, à angles antérieurs peu marqués, sinué postérieurement. Écusson petit. Élytres bien plus larges que le prothorax, assez courts, rétrécis postérieurement et subarrondis au sommet, marqués d’une impression antérieure oblique nette, à ponctuation médiocre et espacée. Pattes assez grèles avec les cuisses intermédiaires chez le c' munies en des- sous d’une dent près de leur sommet, tarses, genoux et partie basale des cuisses variablement testacés, le reste de ces membres foncé. — Long. : 3 mill. Kandy. Il se pourrait que palliditarsis ne fût qu’une variété de planipennis Motsch. (peut être décrit sur ©) à coloration un peu différente, mais ce n’est pas certain et, jusqu’à nouvel ordre, il me parait préférable de le considérer comme bonne espèce, voisine plutôt que var. de cette espèce. La coloration rappelle bipartitus Pic, mais le prothorax est moins élevé sur le milieu, la coloration rougeâtre des élytres est prolongée en arrière, etc. " Anthicides et Hylophilides. 279 Hylophilus ceylonicus, n. sp. — Satis robustus, nitidus, sparse griseo pilosus et hisurtus, nitidus, testaceus, femoribus posticis aliquot brunnescentibus, oculis nigris. Assez robuste, brillant, revêtu d’une pubescence grise plus ou moins soulevée, yeux foncés, cuisses postérieures testacées ou parfois en partie rembrunies. Tête grosse, subtronquée postérieurement; yeux grands, touchant presque le bord postérieur de la tête et éloignés entre eux. Antennes assez courtes, subfiliformes à 2€ article peu plus court que le &, dernier peu plus long que le précédent, subacuminé au sommet. Prothorax court et large, à angles antérieurs nuls, plus ou moins densément et fortement ponctué. Écusson petit. Élytres courts et larges, subarrondis au sommet, marqués d’une faible dé- pression antérieure, à ponctuation forte et un peu écartée. Pattes courtes, les postérieures un peu épaissies avec leurs cuisses d’ordi- naire en partie rembrunies. — Long. : 2,5 mill. Kandy. J’attribue à cette espèce, comme G"', un insecte ayant les yeux un peu plus grands, le dernier article des antennes presque de la lon- gueur des deux précédents et les tibias antérieurs assez élargis en dehors, puis faiblement arqués en dedans. Se rapproche de testaceipennis Mots., près duquel on peut le placer, mais la coloration est moins foncée; voisin, d'autre part, des mucro- natus et Bryanti, décrits dans ce mémoire; coloration très distincte de celle de Bryanti et pattes d’une structure différente de celles de mucronatus et paraissant plus robustes. Hylophilus mucronatus, n. sp. — Satis robustus, nili- dus, sat sparse griseo pilosus et hirsutus, nilidus, testaceus aut rufus, capite pedibusque posticis pro parte obscuris, tibiis anticis arcualis, ad apicem mucronatis, pedibus intermediis elongatis, posticis sat validis. Assez robuste, brillant, orné d’une pubescence en partie soulevée et peu serrée grisâtre, testacé avec la tête obscurcie postérieurement et les pattes postérieures en partie foncées. Tête grosse, un peu plus large que le prothorax, tronquée postérieurement; yeux grands, tou- chant presque le bord postérieur de la tête et pas très écartés entre eux sur le front. Antennes insérées en dedans des yeux, peu épaisses, subfiliformes, 2 article plus court que le 3°, celui-ci et suivants un peu allongés, dernier manquant. Prothorax de coloration un peu rous- 276 M. Prc. sâtre, densément et ruguleusement ponctué, presque carré, à angles antérieurs nuls, sinué postérieurement. Élytres testacés, relativement courts et larges, subtronqués au sommet, à ponctuation rapprochée, plus forte antérieurement. Dessous du corps roussâtre. Pattes testacé- roussètre, antérieures moyennes, tibias fortement coudés en dessous de leur milieu et éperonnés au sommet interne; pattes intermédiaires longues et assez grêles, postérieures plus courtes avec les cuisses épaissies et les tibias assez robustes, ces derniers en partie obscurcis. — Long. : 2,3 mill., environ. Kandy. Cette espèce, bien caractérisée par la forme de ses tibias antérieurs, diffère de la précédente par la structure de ses tibias et la coloration plus foncée de la tête. Hylophilus nigronotatus, n. Sp. — Robustus ©, aut satis robustus G, nitidus, sat Sparse griseo pilosus et hirsutus, testaceus, elytris nigro notatis, capite aliquot nigro (v. diversiceps). Plus ou moins robuste suivant les sexes, c' un peu moins brillant, assez éparsement revêtu d’une pubescence grise plus ou moins sou- levée, testacé avec les élytres à dessins noirs, yeux foncés. Tête moyenne, à ponctuation forte et rapprochée, subtronquée postérieu- rement, testacée (forme type), ou noire (v. diversieceps); yeux noirs, grands, rapprochés du bord postérieur de la tête et pas très écartés sur le front. Antennes insérées en dedans des yeux, assez longues, subfiliformes, à 2° article plus court que 3°, suivants plus ou moins longs, dernier allongé, subtronqué latéralement. Prothorax court et large, fortement et densément ponctué, à angles antérieurs émoussés. Écusson petit. Élytres courts et larges, bien plus larges que le pro- thorax, à épaules arrondies et arrondis séparément au sommet, à ponctuation forte et plus ou moins rapprochée; ces organes ornés d’une fascie médiane noire qui remonte étroitement, ou non, sur la suture pour rejoindre une macule préscutellaire également noire, par- fois simplement rembrunie. Pattes courtes, testacées, avec les posté- rieures un peu rembrunies et plus épaisses. Le © paraït différer de la © par la forme un peu moins élargie des élytres et les cuisses pos- térieures munies d’une lamelle en dessous. — Long. : 2,5 mill. Kandy. La variété diversiceps a la tête, sauf les parties buccales, foncée, une très large bande médiane foncée remontant en avant sur le bord Anthicides et Hylophilides. 271 latéral, réunie sur la suture à une grosse macule préscutellaire, foncée sur les élytres, les pattes postérieures sont en partie rem- brunies, la forme du corps robuste avec les élytres très larges. Ressemble à nigromaculatus Pic, de Sumatra, mais la fascie mé- diane noire est complète, le prothorax est moins large, etc. Hylophilus Bryanti, n. Sp. — Robustus, nitidus, sat sparse griseo pilosus et hirsutus, niger, elytris ad humeros et aliquot ad api- cem plus minusve testaceo notatis, antennis pedibusque pro parte tes- . taceis, capite thoraceque griseo-pruinoso pubescentibus et pilis obscuris hirsutis. Robuste, brillant, assez éparsement revêtu d’une pubescence grise plus ou moins soulevée, avec l’avant-corps, en plus, garni d’une pubescence foncière grisätre couchée, noir, avec les élytres ornés d’une macule humérale testacée plus ou moins grosse et d’une macule antéapicale de même coloration, variable, parfois indistincte, antennes {moins le premier article foncé ou rembruni) et pattes plus ou moins testacées, cette dernière coloration plus étendue $ur les pattes anté- rieures et limitée aux tarses et sommet des Libias chez les postérieures. Tête grosse, tronquée postérieurement; yeux grands, rapprochés du bord postérieur de la tête et assez écartés sur le front. Antennes insé- rées en dedans des yeux, courtes, un peu épaissies à l'extrémité, 2 article plus court que 3°, dernier un peu plus long que le précédent, plus ou moins épais. Prothorax court et large, un peu rétréci en avant, avec les angles antérieurs nuls, sinué postérieurement, parfois subsillonné sur le milieu du disque, à ponctuation forte et rapprochée. Écusson très petit. Élytres courts et larges, subarrondis au sommet, marqués d’une forte dépression antérieure, à ponctuation forte et plus ou moins rapprochée. Pattes courtes, les postérieures étant un peu épaissies. — Long. : 3 mill. Kandy. A placer près de 4-maculatus Mars., du Japon; coloration des anten- nes différente, chaque élytre avec une petite impression antérieure oblique, etc. Hylophilus suberassicornis, n. Sp. — Robustus, nitidus, griseo-pruinoso pubescens et pilis obscuris pro parte hirsutus, niger, aut nigro-piceus, capite antice elytrisque ad basin, et saepius ad apicem, testaceis, antennis pedibusque pro parte testaceis. 278 M. Pic. Robuste, brillant, revêtu d’une double pubescence : l’une couchée, fine et pruineuse, grise, l’autre obscure et plus ou moins soulevée; noir, avec les élytres largement testacés à la base, d'ordinaire aussi maculés de testacé vers le sommet, membres en partie testacés. Tête crosse, noire, parfois rousse antérieurement, subarquée postérieure- ment; yeux moyens, très éloignés du bord postérieur de la tête et écartés entre eux. Antennes insérées un peu en dedans des yeux, subfiliformes, assez longues, soit foncées au milieu et testacées à la base et à l'extrémité, soit foncées avec les extrémités vaguement rous- sâtres, 2° article assez long, à peu près de la longueur du 3°, dernier court, subacuminé au sommet. Prothorax foncé, court et large, ré- tréci en avant, densément et fortement ponctué. Écusson pelit et large. Élytres courts et larges, bien plus larges que le prothorax, subar- rondis au sommet, marqués d’une impression antérieure médiane, à ponctuation forte et assez écartée. Pattes peu robustes et pas très longues, plus ou ‘moins testacées, avec parties des cuisses et sommet des tibias parfois obscurcis. — Long. : 2,3 mill. Kandy. Se rapproche d'H. Grouvellei Pic, du Japon, mais de forme un peu différente et d’ailleurs de coloration tout autre. Hylophilus laticornis, n. Sp. — Robustus, fere opacus, gri- seo-pruinoso pubescens, pro parte rubro-testaceus aut testaceus, pro parte nigro-piceus; capite rubro; elytris rubris, nigro maculatis et fasciatis ; antennis validis, nigris, articulo ultimo testaceo. Robuste, presque mat, revêtu d’une pubescence pruineuse grise; en partie d’un testacé rougeâtre, en partie noir de poix. Tête rougeûtre, grosse, subarquée en arrière; yeux noirs, moyens, très éloignés du bord postérieur de la tête et écartés entre eux. Antennes noires avec le dernier article testacé, insérées en avant des yeux, robustes, à 3° article petit, plus court que 4°, celui-ci où 5° et suivants plus ou moins épaissis et élargis, dernier épais et court. Prothorax foncé, à base plus ou moins rousse, court, rétréci en avant. Élytres courts et larges, bien plus larges que le prothorax, fortement ponctués, sans dépression antérieure nette, foncés, mais ornés d’une fascie antérieure arquée en avant et d’une fascie postmédiane parfois faite de 2 macules juxtaposées, celles-ci d'un testacé rougeàtre et plus ou moins pubes- centes de gris, sommet des élytres parfois roussâtre. Dessous du corps foncé. Pattes assez courtes, postérieures un peu épaissies, tes- Anthicides et Hylophilides. 279 tacées, avec les cuisses et les tibias plus ou moins obscurcis ou rem- brunis. — Long. : 2 mill. Kandy. Espèce des plus distinctes par sa forme trapue et courte, ses anten- nes très larges et sa coloration, pouvant prendre place près d'H. Fran- roisi Pic, des Nouvelles-Hébrides. Synopsis des Hylophilus de Ceylan qui me sont connus. 1. Pubescence, soit rude et plus ou moins redressée, soit double, en partie pruineuse et couchée, en partie sou- levée ; prothorax court ou assez long mais alors droit, ou faiblement sinué vers la base. Aucune cuisse dentée LINE ENG RTE RER RER ES EE BE PAIE PRE RER ER PRE LE En — Pubescence pruineuse, fine et couchée; prothorax long, net- tement sinué et plus ou moins distinctement échancré de chaque côté de la base. Cuisses intermédiaires, ou pos- léneuressdentées Chez. ..L mnt ANR, Je. 2 2, Forme peu allongée et moins rétrécie en arrière; coloration générale noire, avec une bande discale partant des épaules et prolongée presque jusqu’au sommet des ély- tres, cette bande rougeâtre ; antennes et pattes en partie foncées. o' avec le sommet des cuisses intermédiaires armé d’une forte dent et les tibias antérieurs simples mais un peu arqués. — Long. : 3 mill. (peut-être var. PR hlaninennisnMots.)e LnNn Tee palliditarsis, n. Sp. — Forme allongée et très rétrécie en arrière ; coloration géné- rale d’un testacé rougeâtre, membres compris, avee la tête foncée. 'avecles cuisses postérieures armées d'une dent pointue près de leur sommet etles tibias antérieurs sinués et subdentés sur leur milieu en dedans. — Long. : SOC PCR SR PES PTS US dentatifemur, n. sp. 3. Élytres simplement ornés d’une pubescence uniforme non pruineuse, plus ou moins soulevée; tête tronquée ou subtronquée postérieurement, avec les yeux plus ou moins rapprochés du bord postérieur de la tête. ....... D. — Élytres ornés d’une pubescence foncière plus ou moins fine, subpruineuse, couchée, entremêlée de poils plus ou moins soulevés ; tête arquée en arrière des yeux qui sont éloignés du bord postérieur de la tête. ........... = 280 M. Pic. 21 4. Antennes très épaissies, avec les avant-derniers articles très transverses et le dernier plus robuste ; forme des élytres subovalaire, très large, ceux-ci avec des fascies on- dulées et des macules pubescentes; tête roussâtre-tes- tacee: Long. 2 mil 02220. cute laticornis, n. Sp. — Antennes moins épaisses avec les avant-derniers articles moins larges et le dernier moins court; forme des élytres subparallèle, un peu moins large, ceux-ci sans fascies ni macules pubescentes, mais en partie foncés et en partie clairs ; tête foncée, au moins en arrière. — Long. : 2,3 TRS PS PA RAR ER EMA EAN subcrassicornis, n. Sp. 5. Prothorax testacé; lête testacée ou foncée; pattes testacées ou seulement avec les cuisses postérieures plus ou moins FONCÉBSRE LEARN CR PER RENE RE — Prothorax noir, ainsi que la tête, avec au moins les pattes intermédiaires et postérieures plus ou moins foncées... 6. 6. Antennes largement obscurcies à la base; élytres testacés avec les côtés obscurcis. — Long. : 3 mill............ RO UE RS ONE ARE ee EP testaceipennis Motsch. var. _— Antennes testacées avec le premier article noir; élytres noirs avec une macule basale, plus ou moins étendue, et une autre moins marquée, variable, subapicale, parfois oblitérée, celles-ci testacées. — Long. : 3 mill. Bryanti, n. sp. FL Hlyires entitrement téstacess re CIREIRE MIE LReNNER 8. — Élytres testacés, ornés d’une fascie transversale médiane noire avec une macule présuturale également noire, cette dernière représentée chez un exemplaire par une simple macule rembrunie. Tête testacée (forme type), ou noire (var. diversiceps). — Long. : 2,5 mill....... ER EM EN AU UP Lo AM nigronotatus, n. Sp. 8. Tête rembrunie; tibias antérieurs sinués en dedans, coudés intérieurement, près de leur sommet qui est fortement épineux. — Long. 2,3 mill............ mucronatus, n. Sp. — Tête testacée ; tibias antérieurs simples. — Long. : 2,5 mill. ceylonicus, n. Sp. | eus la atlote se este n role tie at, latuis es elle} ee eu) vlsuin Il manque, dans le présentsynopsis, H. rufipes Motsch. que je ne con- nais pas en nature. * _ Anthicides el Hylophilides. 281 2. Espèces de l'ile Trinité, A l'ile Trinité, M. Bryant a récolté les espèces suivantes, déjà con- nues : Anthicus spinicollis Laï. et A. striatopunctatus Laf. var. ; les Hylophilus atriceps Pic (nigricollis Champ.), breviramus Champ. var. et? forticornis Champ. — En plus, deux espèces nouvelles dont une correspond à un nouveau genre : Notoxeuglenes, n. gen. Capite antice in cornu lato prolongato, oculis maägnis, mediocriter emarginatis. Le caractère principal, et très distinctif de ce nouveau genre, réside dans la tête qui est antérieurement prolongée au-dessus des yeux (ceux-ci grands, modérément émarginés, latéraux, touchant en arrière le bord antérieur du prothorax) en forme de corne large, déprimée en dessus et un peu relevée en avant. Les antennes sont insérées en de- dans des yeux, la tête un peu enchâssée dans le prothorax ; ce dernier est robuste, subarrondi sur les côtés, un peu moins large que les élytres, impressionné obliquement de chaque côté de la base avec une trace de carène médiane ; les pattes sont assez courtes, les tarses pos- térieurs presque aussi longs que le tibia. Par sa forme, ce nouveau genre rappelle Blumenophilus Pic, près duquel on peut le placer, mais, en outre que la tête est très différente, le prothorax est plus robuste, les élytres sont un peu plus larges par rapport au prothorax et un peu plus longs. Notexeuglenes impressithorax, n. Sp. — Subparallelus, subnitidus, grisco-holosericeo pubescens, nigro-piceus, elytris testaceis, nigro-piceo ornatis (ad basin et post medium maculatis, ad medium fas- ciatis); antennis testaceis, apice brunnescentibus, pedibus testaceis, fe- moribus posticis nigris exceplis. Subperallèle, un peu brillant, revêtu d’une pubescence grise soyeuse couchée, plus dense sur l’avant-corps et les côtés de la poitrine, peu brillant, noir de poix avec les élytres testacés, maculés et fasciés, les macules ou fascies d’un noir de poix, membres testacés à l'exception des cuisses postérieures qui sont noires et des antennes un peu rem- brunies à l’extrémité. Tête finement et assez densément ponctuée, dé- primée sur le front. Antennes longues, un peu épaissies vers l’extré- mité, 2° article un peu plus épais et très peu plus long que le 3°, celui- 282 M. Prc. ci et suivants un peu allongés, le 5° étant plus épais que ses voisins, 7-10 un peu plus larges, dernier un peu plus long que le précédent, subacuminé au sommet. Prothorax ponctué à peu près comme la tête, court, arrondi sur les côtés, offrant une sorte de carène médiane flan- quée de chaque côté, devant la base, d’une impression oblique bien marquée, avec une petite fossette vers le milieu, celle-ci touchant la base. Élytres peu plus larges que le prothorax, relativement courts, très légèrement rétrécis à l'extrémité, marqués d’une dépression an- térieure nette, fortement ponctués, testacés et ornés des dessins d’un noir de poix suivants : une étroite bande basale, transversale, reliée sur les côtés à une fascie médiane très sinuée, mince au milieu, élargie sur les côtés, une grande macule antéapicale isolée de la suture, en outre une petite macule subarrondie, brunâtre, placée sur le milieu du disque, entre la bordure basale et la fascie médiane. Pattes assez courtes, antérieures grêles, médianes faiblement épaissies, et posté- rieures robustes, tibias intermédiaires et postérieurs faiblement élar- gis en dehors, vers le milieu, ou près du sommet. — Long. : 2,3 mill. environ. Hylophilus dentaticornis, n. sp. — Sat latus, nitidus, gri- se0 pubescens, testaceus, capite nigro, elytris ad basin et lateraliter ad medium nigro-piceo notatis; antennarum articulis 4-10 plus minusve dentatis, 11° transverso. Assez large, brillant, pubescent de gris, testacé, la pubescence pas très dense, courte, en partie soulevée; tête noire, élytres brièvement tachés de noir de poix à la base et vers l’écusson, avec une macule médiane externe de même coloration. Tête à peine plus large que le prothorax, un peu enchâssée dans cet organe, subtronquée postérieu- rement; yeux très grands, se touchant sur le front, et atteignant le bord postérieur de la tête. Antennes testacées, longues, particulières, à 4° article court et épais, 2° un peu plus court que 3°, 4°et suivants subsinués et plus ou moins dentés en dedans, les derniers plus lon- guement, 11° particulier, transversal, terminé en pointe dirigée en dehors (c’est-à-dire dans le sens opposé aux dents des articles précé- dents). Prothorax court, transversal, à angles antérieurs nuls. Elytres un peu plus larges que le prothorax, courts, brièvement rétrécis au sommet, à faible impression antérieure et ponctuation forte, en partie voilée par la pubescence. Pattes testacées, peu longues, cuisses pos- térieures faiblement épaissies et faiblement rembrunies au milieu. Dessous du corps d’un roux plus ou moins obscur. — Long. : 2 mill. environ. Anthicides et Hylophilides. 283 Cette espèce, qui est des plus distinctes par sa structure antennaire, peut prendre place près de flabellicornis Pic, du Japon. 3. Espèces d'Australie. L'étude des espèces australiennes, par suite des nombreuses espèces décrites, et parfois d’une façon insuffisante, de cette région, est assez difficile, surtout pour le genre Anthicus Payk., d'autant plus qu’en Europe nous manquons beaucoup d'éléments comparatifs, par suite du nombre restreint d'insectes contenus dans nos collections. Il est presque impossible d'arriver à déterminer avec certitude, à l’aide des seules descriptions, diverses espèces à dessins fasciés ou maculés et, pour cette raison, je juge plus prudent de passer provisoirement sous silence quelques espèces d’Anthicus rapportées par M. Bryant, je me contenterai seulement de citer celles dont la détermination est certaine, ou probable. J'ai osé décrire une espèce d’Anthicus parce que celle-ci ne correspond certainement à aucune des descriptions que j'ai pu consulter. Pour les Æylophilus, l'étude, quoique assez délicate, peut être menée à meilleure fin et j'ai pu décrire plusieurs nouveautés avec la presque certitude qu'aucune n'avait encore été publiée par les auteurs australiens ou par M. Champion ; je dois dire que, pour ces derniers insectes, l'identification générique doit laisser quelques doutes vu la diversité des formes qui rentrent dans ce groupe. Les espèces d’Anthicides que je crois pouvoir signaler sont les sui- vantes : Formicomus 4-maculatus King, de Townsville (Queensland). Anthicus luridus King, de Kuranda (N. Queensland). A.? immaculatus King, d’Adelaide. A. crassipes Laf., des environs de Sydney, Mosman. A. comptus Laf., d'Ilawarra (N. S. Wales). A. Bryanti Pic, d’Ourimbal (N. S. Wales). Syzetonellus subelongatus Pic (!) var., de Victoria. Anthicus Bryanti Pic (2), l'Éch., n° 323, 1911,p. 183. — « Modice elongatus, nitidissimus, griseo pubescens et hirsutus, nigro-metallicus, antennis pedibusque pro parte testaceis, elytris griseo-argenteo piloso bifasciatis. » (1) P. subelongatus Pic a élé décrit le 10 nov. 1911, dans la nouvelle pu- blicaLion : « Mélanges exotico-entomologiques ». (2) Dans l’Echange, n° 323, j'ai donné, pour prendre date, un courte dia- gnose de celle espèce. 284 M. Prc. Modérément allongé, très brillant, revêtu d’une pubescence grise, espacée, avec de longs poils clairs dressés; noir à reflets métalliques, antennes (à 1 et dernier articles obscurcis ou rembrunis) et pattes (milieu des cuisses et partie des tibias plus ou moins obscurcis ou rembrunis) testacées; élytres ornés, avant et après le milieu, de deux fascies transversales faites de pubescence argentée. Tête moyenne, arquée derrière les yeux, à ponctuation forte et assez rapprochée. Antennes grêles, filiformes, à dernier article plus long que le précé- dent, acuminé. Prothorax un peu plus long que large, modérément élargi en avant, marqué, sur chacun de ses flancs, d’une fossette pi- leuse bien distincte, à ponctuation forte et rapprochée. Élytres bien plus larges que le prothorax, un peu élargis vers le milieu et faible- ment rétrécis ensuite, à ponctuation espacée, assez forte en avant mais s’oblitérant en arrière, avec une dépression antérieure très nette et le calus huméral marqué. Pattes moyennes. — Long. : 3 mill. environ. Cette espèce, par sa coloration jointe aux bandes argentées des ély- tres, ne correspond à aucune des espèces décrites d'Australie. Je suis heureux de la dédier à celui qui l’a recueillie et à qui j'en dois la con- naissance. Hylophilus arcuaticeps Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1912, p. 48. — «Latus, subdepressus, nitidus, griseo-holosericeo pubescens, testaceus, capite thoraceque brunnescentibus, elytris ad medium late brunneo fasciatis, capite postice arcuato; antennis pedibusque testaceis, satis gracilibus. » Large, un peu déprimé en dessus, brillant, revêtu d’une pubes- cence grise, soyeuse, couchée avec quelques poils légèrement soulevés, testacé, membres compris, avec l’avant-corps d’un roux rembruni et les élytres ornés d’une large fascie médiane brune, plus large et un peu prolongée en arrière sur les côtés. Tête large, subarquée derrière les yeux, à ponctuation médiocre et espacée; yeux grands mais assez éloignés entre eux et un peu du bord postérieur de la tête. Antennes subfiliformes, à 2° article un peu plus court que ses voisins et dernier peu plus long que le précédent, subacuminé au sommet, les derniers articles un peu plus courts que les premiers et subdentés en dehors. Prothorax de la largeur de la tête, court, à angles antérieurs marqués quoique émoussés, rétréci en avant de ses angles, presque droit sur les côtés en arrière, à ponctuation forte, assez rapprochée. Élytres re- lativement courts et larges, bien plus larges que le prothorax, subar- rondis au sommet, à très faible dépression antérieure, à ponctuation TT Te à Anthicides et Hylophilides. 285 forte, assez écartée. Pattes grêles, avec les cuisses postérieures à peine élargies. — Long. : 2 mill. environ. Queensland : Townsville. Cette espèce ressemble un peu à disconiger Pic, d'Afrique, mais les antennes sont moins robustes, la bande foncée des élytres moins an- térieure et de forme différente, etc. Par sa tête arquée on la distin- guera, à première vue, des espèces suivantes de la même région. Hylophilus walesianus Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1912, p. 48. — « Satis latus, postice attenuatus, nitidus, sparse griseo pubescens et hirsutus, rufo-testaceus, capite nigro, elytris ad medium oblique ni- gro fasciatis, antennis ad basin pedibusque (femoribus posticis pro parte nigris exceptis) testaceis. » Assez large, atténué postérieurement, brillant, orné d’une pubes- cence espacée grise, longue, plus ou moins soulevée et en partie re- dressée, roux, testacé avec la tête noire, les élytres à bande médiane oblique foncée, le sommet des antennes et la moitié apicale des cuisses postérieures foncés. Tête grosse, tronquée postérieurement, à ponc- tuation forte et espacée; yeux grands, touchant presque le bord pos- térieur de la tête, assez rapprochés entre eux. Antennes insérées en dedans des veux, subfiliformes, à 2e article court, plus court que &°, 3° et suivants plus longs que larges avec les articles 8-10 à peine élar- gis et foncés, dernier pas très long, subéchancré en oblique latérale- ment, noir avec le sommet roussätre. Prothorax subcarré, un peu moins large que la tête, à ponctuation plus ou moins dense et forte. Élytres bien plus larges que le prothorax, peu longs, distinctement rétrécis postérieurement, marqués d’une forte dépression antérieure avec les bossettes préscutellaires distinctes, à ponctuation forte, assez rapprochée ; ces organes sont ornés, vers leur milieu, d’une fascie obs- cure oblique, étroite etraccourcie, n’atteignant ni le bord, ni la suture, cette fascie parfois réduite à une macule latérale. Cuisses plus ou moins épaisses, tibias antérieurs courts.et sinués, tibias intermé- diaires longs, subarqués, postérieurs aplatis et un peu creusés, cuisses postérieures arquées, pas très épaisses. — Long. : 3 mill. N. Sydney et Illawarra. Cette espèce, très distincte à première vue des autres décrites ici, par la structure de ses pattes, me paraît devoir rentrer dans les Hylo- philus proprement dits, plutôt que dans le genre Syzeton Black. ; dans tous les cas, il ne correspond à aucune des descriptions anciennes des 286 M. Pic. espèces australiennes rentrant dans l’un ou l’autre de ces genres. On peut le placer près de atriceps Pic (nigricollis Champ). Hylophilus major Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1912, p. 48. — « Satis elongatus, subparallelus, nitidus, sparse griseo pubescens et hirsutus, niger, thorace rufo-testaceo, elytris nigris, ad basin late et post me- dium anguste rufo-testaceo fasciatis ; antennis nigris, articulo ultimo apice rufescente ; pedibus anticis testaceis, intermediis posticisque ni- gris sed femoribus ad basin, geniculis et tarsis testaceis. » Assez allongé, subparallèle, brillant, revêtu d’une pubescence grise espacée, plus ou moins longue et soulevée, noir avec le prothorax d’un roux testacé, les élytres noirs, fasciés de roux testacé etles pattes en partie testacées. Tête grosse, tronquée postérieurement, à ponctua- tion forte et écartée ; yeux grands, éloignés du bord postérieur de la tête et assez rapprochés sur le front. Antennes insérées en dedans des yeux, subfiliformes, à 2 article court, 3° long, les suivants à peu près égaux, un peu plus longs que larges, dernier peu plus long que le précédent, subacuminé et roussâtre au sommet, le reste de ces orga- nes noir. Prothorax subcarré, un peu moins large que la tête, à ponc- tuation forte, espacée. Élytres bien plus larges que le prothorax, longs, subparallèles, subacuminés au sommet, sans dépression antérieure nette, mais à ponctuation forte et peu rapprochée; ces organes sont d’un testacé roussâtre sur leur premier tiers, noirs sur les deux tiers postérieurs, avec une étroite fascie postmédiane rousse, celle-ci droite. Pattes antérieures testacées, tibias sinués en dedans; intermédiaires et postérieures noires, avec la base des cuisses, les genoux et tarses tes- tacés, celles-ci relativement robustes, avec les tibias droits. — Long.: 3,0 mill. N. S. Wales : Illawarra. Voisin du précédent, mais de forme parallèle avec les pattes ordi- naires et la coloration des élytres tout autre. Hylophilus cribricollis Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1912, p. 48. — « Modice elongatus, nitidus, sparse griseo pubescens et hirsutus, rufo- testaceus, elytris pallidioribus, capite -pedibusque posticis pro parte nigris, antennis brunnescentibus. » Modérément allongé, brillant, éparsement revêtu d’une pubescence grise, longue et plus ou moins soulevée, roux-testacé avec les élytres plus päles et la tête noire, membres en partie foncés, en partie testa- cés. Tête grosse, bien plus large que le prothorax, tronquée postérieu- Anthicides et Hylophilides. 287 rement avec les côtés subanguleux derrière les yeux, à ponctuation forte, rapprochée; yeux grands, éloignés du bord postérieur de la tête etun peu rapprochés sur le front. Antennes insérées en dedans des yeux, rembrunies, longues, filiformes, 2° article court, 3° et suivants longs, dernier très long, échancré latéralement vers. l'extrémité. Pro- thorax presque carré, fortement et densément ponctué. Élytres bien plus larges que le prothorax, relativement courts, subarrondis au sommet, à dépression antérieure nette, ponctuation forte et peu rap- prochée. Pattes testacées avec le milieu des cuisses et la majeure par- tie des tibias postérieurs foncés, tibias antérieurs fortement arqués et coudés en dedans près de leur sommet, pattes intermédiaires grèles, postérieures épaissies. Dessous du corps roux. — Long. : 2 mill. VW. Australia. J'ai hésité à placer cette espèce dans le genre Hylophilus (il se pour- rait qu’elle fût voisine de Syzeton abnormis King), mais, comme son facies et ses caractères principaux sont ceux de l'espèce précédente, il paraît plus rationnel de la ranger près d’elle. 7. cribricollis diffère de major, en plus de la coloration, par le dernier article des antennes plus long, les tibias antérieurs arqués et coudés en dedans. Syzeton semitestaceus Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1912, p. 48. — « Satis robustus, subnitidus, griseo-pruinoso pubescens, testaceus, Ca- pite thoraceque, nigro-piceis, antennis pedibusque (femoribus posticis pro parle brunnescentibus) teslaceis; capite truncalo ; antennis bre- vibus et validis. » Assez robuste, modérément élargi, un peu brillant, revêtu d’une pubescence grise et soyeuse, couchée, avec quelques poils un peu sou: levés sur les élytres, testacé avec lavant-corps noir de poix et les cuisses postérieures en partie rembrunies. Tête large, appliquée con- tre le prothorax, tronquée en arrière, à ponctuation forte et assez rap- prochée ; yeux grands, touchant presque le bord postérieur de la tête, assez écartés entre eux. Antennes testacées, insérées presque sur le bord antérieur externe des yeux, courtes, distinctement épaissies à l'extrémité avec les articles 2-4 à peu près égaux, le dernier court, sub- acuminé au sommet. Prothorax un peu moins foncé que la tête et de la même largeur, court, très arrondi aux angles antérieurs qui sont ainsi indistincts, marqué sur son milieu, devant la base, d’une impres- sion transversale nette, ponctuation forte, assez rapprochée. Élytres bien plus larges que le prothorax, relativement courts, faiblement élar- gis vers le milieu, subarrondis au sommet, à faible dépression anté- Ann. Soc. ent. Fr., LxxXxI [1912]. 19 288 M. Pic. — Anthicides et Hylophilides. rieure, à ponctuation assez forte et peu écartée. Pattes antérieures et intermédiaires grêles, postérieures un peu épaissies et en partie rem- brunies, tibias postérieurs un peu élargis. — Long. : 2 mill. environ. Queensland : Townsville. Je ne crois pas me tromper en plaçant cette espèce dans le genre Syzeton Blackb. et près de lateralis Blackb., dont elle diffère pour le moins (si l’on s’en rapporte à la description) par les élytres concolores et la pubescence différente, non redressée. Cette dernière espèce est très distincte des précédentes par ses antennes plus courtes et plus robustes ; elle ressemble un peu à notre espèce française H. pruinosus Kiesw., mais les antennes sont plus courtes, les veux plus grands, etc. SUPPLÉMENT A LA LISTE DES COLÉOPTÈRES DE LA GUADELOUPE par A. GROUVELLE et A. RAFFRAY. 3e supplément (1). Les insectes qui font l’objet de ce 3° Supplément à la liste des Coléo- ptères de la Guadeloupe publiée par MM. Sallé et Fleutiaux ont tous été récoltés par M. L. Dufau. PSELAPHIDAE. Scalenarthrus guadelupensis, D. Sp. — Breviler ovalus et antice attenuatus, conveæus, obscure rufus, nitidus, glaber, antennis pedibusque testaceis. Caput quadratum ; fronte medio minute tubercu- lata, posterius transversim impressa, angulis anticis notatis, compres- sis et rotundatis; temporibus rotundatis ; in linea anteriore oculorum foveis duabus latere approæimatis. Oculi sat magni, medio siti. Anten- nae validae, articulis duobus primis majoribus : 1 quadrato, 2 majore, ovato, 3-8 monilibus, minutis, 9 paululum majore, quadrato, 10 multo majore, transversim obliquo et triangulari, intus latiore, 11 magno, ovato, basi truncato, apice acuminato. Prothorax capite paulo latior et longior, latitudine sua aequilongus, antice plus quam postice attenua- tus, lateribus rotundatus, absque sulcis et foveis. Elytra magna, lati- tudine sua longiora, ad basin attenuata ; humeris obliquis, notatis, basi minute quadrifoveata, stria suturali tenui, dorsali deficiente. Abdomen elytris brevius; segmento 1° majore. Metasternum magnum, vix depla- natum. Pedes elongati; femoribus parum incrassatis ; tibiis ad apicem incrassatis, anticis et intermediis rectis, posticis incurvis. — Long. : 1,10 mill. Cette espèce est voisine de S. subcarinatus Raffr., du Yucatan. La tête est différente, le sillon frontal transversal est bien moins marqué au milieu ; le front ne forme pas une plaque uniforme, il est au con- traire légèrement affaissé au centre, avec un petit tubercule et les angles sont bien plus marqués et comprimés. Les articles intermé- (1) Cf. Liste des Coléoptères de la Guadeloupe par E. Fleutiaux et A. Sallé, in Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 351; loc. cit., 1909, p. 756; loc. cit., 1908 p. 33. 290 A. GROUVELLE ET A. RAFFRAY. diaires des antennes sont plus petits, plus moniliformes, la massue n’est réellement composée que de deux articles et le 10° est asymé- trique, en forme de coin transversal. A. RAFFRAY. NITIDULIDAE. Mystrops Er. Germ. Zeïtschr. IV, 1843, p. 234. M. Dufaui, n. Sp. — Suboblongus, paulo duplo longior quam latior, conveæus, nitidulus, pube flava, tenui, strata subdense vestitus, niger ; antennis pedibusque testaceis ; fronte subinfuscata; prothoracis lateribus late rufescentibus ; corpore subtus testaceo, plus minusve levi- ter infuscato. Antennae maris elongatae; clava elongata, haud abrupte dilatata, articulo 1° tam elongato quam simul 2 et 3°. Caput fere tam elongatum quam latum, subtriangulare, fronte depressum, tenuiter alutaceum, parce punctulatum ; epistomo parum elongato, antice trun- cato; labro producto, profunde emarginato; oculis magnis, parum pro- ductis. Prothorax antice sat valde angustus, lateribus arcuatus, juxta angulos posticos parallelus, ad basin paulo duplo latior quam longior, tenuiter alutaceus, parce punctulatus, apice truncatus, basi ad extre- mitates retrorsum leviler arcuatus; angulis anticis obtusis. Scutellum magnum, triangulare, transversum, alutaceum, parce punctulatum. Elytra humeris subrotundata, vix angustiora quam prothorax ad basin latiora, lateribus arcuata, modice ampliata, apice separatim arcuata, paulo longiora quam simul latiora, vix perspicue alutacea, subparce punctulata, punctis quam illis prothoracis validioribus ; striis suturali- bus subintegris. — Long. : 4,8 mill. Suboblong, un peu plus de deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, peu brillant, couvert d’une pubescence flave, fine, courte, couchée, assez dense, noir sombre; antennes et pattes testacées ; tête rougeâtre avec le front un peu enfumé; marges latérales du prothorax assez largement rougeätres, s’assombrissant progressivement à leur jonction avec la partie discoïdale noire. An- "4 tennes du mäle assez allongées; 1° article épais, légèrement arqué, deux fois et demie plus long que large, 2° un peu moins épais, une fois et demie plus long que large, 3° à 8° s’épaississant progressive- ment, 3° grêle, subégal aux 6°, 7° et 8e, 4° et 5° un peu plus longs que 3°, 9° à 11° formant une massue à peine accentuée, dont le 4 1° article, en forme de tronc de cône renversé, à peu près aussi long que les autres réunis, est sensiblement deux fois plus long que le 8 article de l'antenne. Tête subtriangulaire, environ aussi longue que large au niveau des yeux, rétrécie en avant de ceux-ci pour loger la naissance de l'antenne, brièvement subparallèle sur les côtés de l’épistome, tronquée en avant; épistome déprimé, finement alutacé, éparsement pointillé ; labre saillant, très profondément échancré; yeux peu saillants, leurs bords internes convergents. Prothorax de la lar- geur de la tête en avant, presque deux fois plus large à la base qu’au sommet, arqué sur les côtés, un peu plus de deux fois plus large à la base que long, finement alutacé, éparsement pointillé; bord antérieur tronqué ; angles antérieurs vus de dessus obtus-émoussés, vus de face obtus; côtés très finement rebordés ; angles postérieurs aigus, s’avan- > çant un peu en arrière; base subtronquée, arquée en arrière vers les extrémités. Écusson triangulaire, un peu moins large à la base que le tiers de la base du prothorax, environ deux fois plus large à la base que long, finement alutacé, éparsement pointillé. Élytres presque aussi larges à la base que le prothorax, en angle obtus aux épaules (cet angle se voit par dessous), arqués sur les côtés, faiblement élargis, arrondis aux angles apicaux externes, largement et séparément arron- dis au sommet, un peu plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, à peine visiblement alutacés, finement pointillés, mais un peu plus fortement que la tête; stries sulurales presque entières, Stries marginales marquées, rebord étroit. Strie marginale des hanches intermédiaires s’écartant lentement de la hanche, s’arquant près de l'épisterne et le rejoignant vers le milieu de sa longueur. La Soufrière (alt. 1.400 m.), 2 exempl. G', en battant des Sphagnum au parapluie. Coll. A. Grouvelle. Coléoptères de la Guadeloupe. 291 Carpophilus Steph. Il. Brit., III, 4830, p. 50. C. ovatus, n. Sp. — Convexus, nilidulus, tenue flavo-pubescens ; capite prothoraceque piceis ; elytris paulo dilutioribus, juxta suturam late ochraceis ; antennis, pedibus prosternoque ochraceo-testaceis ; me- sosterno, metasterno abdomineque plus minusve subinfuscatis. Anten- narum clava spissa; 1° et 2° articulo vix disjunctis. Caput transversum, convexum, parce punctulatum, antice truncatum ; oculis magnis, mar- ginibus internis convergentibus; labro magno, profunde emarginato. Prothorax antice sat valde, postice vix angustus, transversus, aluta- 292 A. GROUVELLE. ceus, parce subrugoseque punctatus; margine antico truncato; angulis anticis late rotundatis, tenuiter marginatis: lateribus subrectis, sub- parallelis, tenuiter marginatis; angulis posticis breviter rotundatis ; basi tenuiter marginata, medio recta, utrinque oblique subtruncatu. Scutellum convexiusculum, subpentagonale, dense punctulatum. Elytra humeris rotundata, prothorace paulo latiora, lateribus modice arcuata, parum ampliata, angulis posticis late rotundata, apice oblique trun- cata, viæ longiora quam simul latiora, alutacea, parce subrugoseque punctata. Segmentum additum maris supra concavum; margine apicali pygidii sinuato. — Long. : 1,8 mill. Ovale, environ deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, faiblement brillant, couvert d’une pubescence flave, couchée, fine, peu allongée, médiocrement serrée ; brun de poix, ély- tres plus clairs, marqués chacun d’une tache jaunâtre presque con- tiguë à la suture, plus large à la base, n’atteignant pas le sommet; antennes, pattes, dessous de la tête et prosternum jaune ochracé; mé- sosternum, métasternum et abdomen jaunâtre plus ou moins enfumé. Antennes terminées par une massue subpiriforme, épaisse, un peu plus longue que large, dont les deux premiers articles sont à peine séparés et dont le dernier article est un peu moins long que les deux premiers réunis. Tête transversale, un peu convexe, alutacée, cou- verte dune ponctuation fine, subrugueuse, rétrécie en avant des yeux après la naissance des antennes, puis parallèle et tronquée en avant; labre saillant, profondément échancré. Prothorax assez forte- ment rétréci en avant, faiblement à la base, un peu plus de deux fois plus large dans sa plus grande largeur que long, alutacé, couvert d'une ponctuation fine, subräpeuse, écartée; bord antérieur tronqué ; angles antérieurs largement arrondis, finement rebordés ; côtés presque droits, légèrement convergents en avant, rebordés comme les angles antérieurs ; angles postérieurs brièvement arrondis, finement rebordés ; base également rebordée, subtronquée au milieu, obliquement coupée vers les extrémités. Écusson subpentagonal, subconvexe, un peu plus large que long, très finement pointillé. Élytres arrondis aux épaules, alors plus larges que le prothorax, très faiblement arqués et élargis sur les côtés, très largement arrondis aux angles postérieurs externes. obliquement subtronqués au sommet, environ aussi longs que larges dans leur plus grande largeur, alutacés, couverts d’une ponctuation semblable à celle du prothorax ; marges latérales étroitement rebordées, explanées ; sommet finement rebordé. Segments visibles de l'abdomen finement alutacés et ponctués ; 4° bordé de jaune au sommet, 5° tronqué, Coléoptères de la Guadeloupe. 293 sinué chez le mâle, laissant voir le segment complémentaire, celui-ci concave en dessus. Dessous du 5° segment abdominal du mâle sinué au sommet, creusé contre la marge apicale d’une forte impression transversale. Mésosternum non caréné. Stries marginales des hanches intermédiaires et postérieures recourbées à l'extrémité. Métasternum longitudinalement strié, sillonné au sommet, alutacé, couvert d’une ponctuation ràpeuse, relativement forte, écartée. Deux exemplaires c', dans des fruits pourris d'Opuntia tuna. Coll. A. Grouvelle. COLYDIIDAE. Ithris Pasc. Journ. of Ent., II, 1863, p. 134. IL perplexa, n. Sp. — Elongata, parallela, convexæa, opaca, vix perspicue pubescens, dilute sordido-castanea. Antennae subincrassatae, 2 articulo clavae quam 1° et 2 latiore. Caput subtransversum, antice trumcatum, inter oculos subparallelum, utrinque juxta antennae basin profunde punctato-impressum, juxta marginem lateralem et inter oculos sat valde excavatum, in occipite bituberculatum. Prothorax basin versus angustus, 1 et 1/3 tam elongatus quam in maxima latitudine latus ; lateribus ante medium late subsinuatis ; disco in longitudinem utrique carinato et inter carinas antice bis, postice quater carinulato ; carinulis posticis externis, longitudinis medium superantibus. Elytra parallela, prothorace latiora, cireiter 2 el 1/3 longiora quam simul latiora; singulo quinque carinato ; 1° carina suturali, 2 et 3 discoida- libus, 4* humerali, 5 laterali, 2, 3 el 54 integris, # ante apicem abbreviata. — Long. : 4,5 mill. Subparallele, environ quatre lois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, opaque, testacé un peu assombri, garni sur toutes les parties saillantes de très petites soies cendrées, très courtes. Antennes faiblement épaissies; 1% article épais, subcarré, en partie caché lorsque l’insecte est vu de dessus, 2° un peu moins transversal, subcarré, 3° environ une fois et demie plus long que large, 4° à 7e subégaux, transversaux, à peine épaissis progressivement, 8° un peu plus long que le précédent, 9° à 11° formant une massue assez brusque, un peu plus de deux fois plus longue que large, dont le 2° article est très nettement plus large que le 1 et seulement modérément plus large que le 3°. Tête légèrement transversale, subhexagonale, faible- 29% A. GROUVELLE. ment arquée au bord antérieur, étroitement arrondie aux angles antérieurs, rugueuse, creusée de chaque côté, vers la naissance de l'antenne, d’une impression qui s'étend jusqu’au bord antérieur en formant un triangle, et qui se continue vers le sommet de la tête par une impression un peu moins enfoncée, légèrement oblique, faisant ressortir, en marges relevées, les marges internes des orbites des yeux ; front convexe, limité en avant par une impression transversale réu- nissant les impressions obliques et marquée vers la base par deux petits tubereules; yeux médiocrement saillants, tempes petites. Pro- thorax granuleux, à peine rétréci au sommet, modérément à la hase, environ une fois et un tiers plus long que large dans sa plus grande largeur; bord antérieur subtronqué; côtés légèrement arrondis en avant, subsinuës en arrière, finement denticulés; base arquée en arrière; angles antérieurs émoussés, postérieurs obus; disque limité de chaque côté par une carène longitudinale bien marquée, émoussée ; marges externes de ces carènes fortement déclives ; espace entre les carènes coupé longitudinalement en avant par deux carinules et en arrière par quatre : carinules basilaires externes s’avançant très nette- ment au delà du milieu, carinules antérieures dans le prolongement des carinules basilaires internes, presque réunies à celles-ci par une légère élévation arquée limitant une forte excavation longitudinale plus rapprochée du sommet que de la base; marge basilaire légère- ment relevée en bourrelet. Écusson petit, très allongé. Élytres sub- sinués à la base, brièvement arrondis aux épaules, alors très nette- ment plus larges que le prothorax à la base, subparallèles, arrondis ensemble à l’extrémité, environ deux fois et demie plus longs que larges ensemble; chacun avec cinq carènes longitudinales : la 4r° près de la suture, s’en écartant un peu dans la partie basilaire, la 2 et la 3° entières, la 4° humérale, un peu écourtée à l'extrémité, la 5° laté- rale. Métasternum transversalement convexe. Hanches antérieures contiguës, intermédiaires et postérieures très rapprochées. Un exemplaire. Coll. A. Grouvelle. Pycnomerus Er. Wigm. Arch. 1842, I, p. 214. Penthelispa Pasc., Journ. of Ent. I, 1860, p. 411. P. (Penthelispa) longior, n. Sp. — Elongatus, subparalielus, subconvezus, nitidus, glaber, fulvo-castaneus. Antennae breves ; 1° ar- ticulo quadrato, 2 transverso, 3° angustiore transverso, 4°-9° trans- Coléoptères de la Guadeloupe. 295 versissimis, clava sesquilongiore quam latiore. 1° articulo transverso, 2° paulo angustiore, vix acuminato. Caput transversum, lateribus ante oculos subarcuatum, antice truncatum ; fronte late, oblique levissimeque biimpressa, sinqula impressione antice minima profundaque lacuna motata; punctis minutissimis, sparsis ; oculis minimis, haud productis. Prothorax antice parum, postice modice angustus, paulo longior quam in maxima latitudine latior, punctis in longitudlnem striolatis, subsparsis, praecipue in disco impressus. Elytra subparallela, prothorace sublatiora, apice breviter conjunctim rotundata, 3 et 1/2 longiora quam simul latiora, tenuiter striatopunctata; stris 1 et 2 (suturali numerata), paulo magis impressis, Striis lateralibus tenuissimis. — Long. : 4,7 mill. Subparallèle, presque cinq fois plus long que large, très faiblement convexe, brillant, glabre, marron peu foncé. Antennes courtes ; 1°r ar- ticle épais, subearré, 2° à peine moins épais, transversal, 3° un peu moins épais, un peu moins de deux fois plus large que long, 4° à 9e subégaux, environ plus de deux fois plus larges que longs, 10e et 44° formant une massue environ une fois et demie plus longue que large, dont le 4° article est presque en forme de demi-sphère et dont le der- nier plus étroit que le 1°, suballongé, est terminé par un bouton sub- conique. Tête subdemi-oblongue, tronquée en avant, infléchie à la marge antérieure, moins longue que large au niveau des yeux; front marqué de deux larges impressions obliques, très peu profondes, lé- gèrement relevées au bord antérieur et creusées chacune, contre ce bord, d’une fossette enfoncée ; ponctuation extrêmement fine, très rare; : labre très petit; yeux échancrant à peine les marges du front, très . peu saillants. Prothorax à peu près de la largeur de la tête au bord antérieur, faiblement rétréci en avant, un peu plus fortement à la base, un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, cou- vert, surtout sur le disque, de strioles longitudinales peu serrées ; angles antérieurs obtus, postérieurs subarrondis. Écusson subpentagonal, presque deux fois plus large que long. Élytres subarrondis aux épaules, un peu plus larges que le prothorax, subparallèles, brièvement arrondis ensemble au sommet, environ 3 fois et demie plus longs que larges ensemble, finement striés-ponctués; stries suturales et {res stries dis- coïdales un peu plus accentuées ; stries latérales encore plus fines ; calus huméraux faiblement marqués. Dessous du corps éparsement pointillé; métasternum longitudinalement strié au sommet. Plusieurs exemplaires, dans les feuilles sèches de Fougères, Bana- niers, Balisiers (Heliconia), à la lisière de la forêt. Coll. A. Grouvelle. 296 À. GROUVELLE. Ocholissa Pasc. Journ. of. Ent., II, 1863, p. 85. O. laeta Pasc., 1863, Journ. of. Ent., IL, p. 85, pl. 5, f. 4. Dans les troncs cariés de Shoanca Massoni (alt. 300 à 700 m.). Cette espèce, décrite sur des exemplaires provenant de la vallée des Amazones : Ega, semble très commune aux environs de Cayenne. Sosylus Er. Naturg. Ins. Deutschl., IIT, 4845, p. 288. — Horn, Proc. Amer. Phil. Soc., XVII, 1878, p. 581. S. castaneus Pasc., 1866, Journ. of. Ent. IL., p. 94-95. Deux exemplaires. Coll. A. Grouvelle. Le type de l'espèce provient de la Vallée des Amazones. Metacerylion Grouvy. Ann. Soc. ent. Fr., LXXV, 1906, p. 110. M. Dufaui, n. Sp. — Elongatum, parallelum, convexum, nitidum, glabrum, nigro-castaneum. Antennae breves; 1° articulo incrassato, subquadrato, 4-9 transversissimis, 10° magno, subhemisphaerico. Caput tenuiter alutaceum, parce punctulatum. Prothorax subtransver- . sus, lateribus parallelus et antice posticeque breviter arcuatus, parce punctulatus, tenuiter alutaceus ; margine antico arcuato; angulis anticis posticisque rotundatis ; basi subtruncata, tenuiter marginata. Seutellum subpentagonale. Elytra subcylindrica, apicem versus oblique inflexa, paulo magis duplo longiora quam simul latiora, punctato-lineata ; punctis juxta apicem attenuatis; intervallis haud omnino politis. — Long. : 4,7 mill. Parallèle, environ trois fois plus long que large, convexe, brillant. glabre, marron foncé; antennes et pattes testacées, légèrement teintées de couleur de poix. Antennes courtes ; 1" article épais, subcarré, dilaté en dedans, 2 moins épais, subsphérique, 3° à 9° s’épaississant progres: sivement, 3° suballongé, 4°-9e très transversaux, serrés ; 10° formant une massue subsphérique. Tête convexe, infléchie, tronquée en avant, éparsement et très finement pointillée et très finement alutacée sur le disque, très densément pointillée sur l’épistome. Prothorax un peu Coléoptères de la Guadeloupe. 207 moins long que large, éparsement et finement pointillé et très fine- ment alutacé; bord antérieur un peu arqué en dedans ; angles anté- rieurs largement arrondis, postérieurs un peu moins; côtés parallèles, finement rebordés ; base légèrement arquée, finement rebordée. Écusson subpentagonal, un peu plus large que long. Élytres légèrement échan- crés à la base, en angle droit à peine émoussé aux épaules, oblique- ment infléchis vers l'extrémité, plus de deux fois plus longs que larges ensemble, ponctués en lignes; points des lignes atténués près du sommet, intervalles presque subruguleux, chacun avec une ligne de points moins forts et moins serrés que ceux des lignes formant les” intervalles ; bords latéraux assez étroitement rebordés-explanés. Han- ches antérieures assez espacées. Saillie du prosternum dépassant les hanches, infléchie, arrondie au sommet. Cavités des hanches anté- rieures ouvertes. Métasternum longitudinalement strié. Premier seg- ment de l’abdomen allongé; lignes fémorales divergentes. Tarses courts, leurs trois premiers articles plus courts ensemble que le 4. Un exemplaire. Coll. A. Grouvelle. Botrodus Casey, Ann. N. York Ac. Sc., 1890, p. 319. B. Dufaui, n. Sp. — Oblongo-parallelus, apice arcuatus, postice rotundatus, convexæus, nitidus, glaber, ater ; capite prothoraceque rufis, corpore subtus, antennis pedibusque subpiceo-fulvis. Antennarum clava suboblonga. Caput subdense punctulatum, antice truncatum, inter an- tennarum bases arcuatim subimpressum. Prothorax transversissimus, basi parallelus, antice arcuatim angustus, antice modice arcuatus, basi medio retrorsum productus et truncatus, utrinque late sinuatus ; disco parce punctulato; lateribus tenuiter marginatis. Elytra lateribus mo- dicissime arcuata, et sat late exæplanato-marginata, parce punctulata, parce et vix perspicue oblique strigosa, fere sesquilongiora quam simul latiora. Prosternum lineis antice divergentibus instructum, inter coxas haud productum et leviter demissum. — Long. : 0,7 mill. Oblong, presque parallèle, arqué en avant, arrondi en arrière, envi- ron deux fois plus long que large, convexe, brillant, glabre, noir; tête, prothorax et calus huméraux rougeâtres, antennes, pattes et dessous du corps roux de poix un peu clair. Antennes de huit arti- cles; le er épais, à peine allongé, arqué, ie 2° moins épais, un peu plus long que large, 3° à 7° serrés, plus ou moins transversaux, 8° for- mant une massue brusque, en forme de tronc de cône renversé, plus 208 A. GROUVELLE. long que large à la base, terminé par une surface en forme de lentille. Tête infléchie, cachée par le prothorax, convexe, tronquée en avant, subdensément pointillée, marquée d’une légère impression arquée entre les naissances des antennes ; bouche cachée lorsque l’insecte est vu de face; yeux à facettes relativement grosses. Prothorax subpa- rallèle à la base, arqué-rétréci en avant, environ deux fois et un tiers plus long que large, faiblement arqué au bord antérieur, arrondi aux angles antérieurs, finement rebordésur les côtés, en angle un peu aigu aux angles postérieurs, saillant en arrière au milieu de la base et étroitement tronqué, largement sinué de chaque côté; disque éparse- ment pointillé. Écusson triangulaire, plus long que large. Élytres très faiblement arqués-arrondis sur les côtés, environ une fois et demie plus longs que larges ensemble, éparsement pointillés et coupés obli- quement, par de très fines lignes vermiculées, espacées et peu régu- lières; bords latéraux assez largement rebordés-explanés, sauf vers le premier tiers de la longueur à partir de la base. Lobe antérieur du prosternum ne cachant pas complètement la bouche; fossettes anten- naires placées aux angles antérieurs; saillie prosternale ne dépassant pas le niveau des hanches antérieures, se développant vers le sommet à un niveau un peu inférieur à celui du mésosternum; lignes latérales du sternum subparallèles à la base, puis arquées, divergentes, n’attei- gnant pas le sommet. Hanches antérieures modérément écartées. Mésosternum s’avançant en saillie arrondie contre les hanches anté- rieures, environ deux fois plus large que long. Hanches intermé- diaires notablement écartées; postérieures encore plus. Saillie du fer segment de l’abdomen, entre les hanches postérieures, légèrement arquée vers l'extrémité de l’abdomen. Métasternum notablement plus long que le 4% segment de l'abdomen, celui-ci presque aussi long que les autres segments réunis. Épipleures nettement accentués. Dessous du corps Cparsement et peu profondément pointillé, à peine visible- ment vermiculé. Plusieurs exemplaires recueillis sous l'écorce pourrie d’une souche d'arbre (alt. 300 m.) Coll. A. Grouvelle. Cette espèce a été placée avec un certain doute dans le genre Bo- trodus Casey, Ann. N. York Acad., V, 1890, p. 319. Ce genre, comme ious ceux qui appartiennent au groupe des Murmidiinae (Mychocerus, Lapethus, Lytopeplus) présentant des fossettes antennaires sous-pro- thoraciques, a été établi sur une espèce isolée : B. estriatus Casey, Ann. N. York Acad., V, 1890, p. 320. Le genre Mychocerus Er., Naturg. Deutschl., IL, 1845, p. 292 (note) + 4 ï Coléoptères de la Guadeloupe. : 299 a d’abord pour type un insecte inédit, M. ferrugineus, de Cuba; puis il est adopté par Zimmerman, Synonym. Notes, ed. by Leconte, in Trans. Amer. Ent. Soc., 1869, p. 225, pour le Murmidius depressus Lec., Proc. Acad. Nat. Sc., 1866, p. 376, provenant des États-Unis, sud de la Caroline. Le genre Lapethus Casey, Ann. N. York Acad., V, 1890, p. 347, a pour type un insecte de la Californie L. discretus Cas., loc. cit. p. 318 que Sharp, Biol. Cent.-Amer., Il, 4, 1895, p. 494, tab. xv, fig. 22, signale du Guatemala et de Panama. Le genre Lytopeplus Sharp, Biol. Cent.-Amer., IT, 4, 1895, p. 494, a pour type L. compactus Sharp., loc. cit. p. 495, pl. xv, fig. 23, pro- venant du Guatemala. Ces quatre genres se trouvaient donc primitivement représentés par des formes américaines; depuis, les quelques espèces nouvelles dé- crites et Les nombreuses découvertes faites dans toutes les parties du monde sont venues mettre au jour des formes de transition et faire disparaitre la précision que les auteurs pensaient avoir trouvée dans leurs nouveaux genres. Nous ne chercherons pas à augmenter ou à diminuer le nombre des genres admis en ce moment ; nous nous bornerons à constater qu’il ne semble ni utile, ni fondé de les grouper en tribus distinctes (Casey, Ann. N. York Acad. VII, 1896, p. 452). Quant à la tribu des Eupsilobini, loc. cit. p. 452, elle ne semble pas avoir sa place à côté d'insectes ayant des fossettes antennaires. CUCUJIDAE. Monotoma Herbst. Käf., V, 1793, p. 22. — Horn. Trans. Amer. Ent. Soc. NII, 1879, p. 258. — Reiïtt., Wien. ent. Zeit., XX, 1901, p. 193-197; Best.-Tabell., XLVI, 1-7. M. spinicollis Aubé, Ann. Soc. ent. Fr., 1837, p. 463, pl. 17, FE. 6. — Reilt. Zeitschr. Ent. Breslau, N. E. Heît., VI, 1877, p. à. — Ganglb., Kaf. Mitteleur., IIT, 1899, p. 576. — Reitt., Wien. ent. Zeit., XX, 1904, p. 194; Best.Tab., LXVI, p. 4. spinigera Chaud., Bull. Mose., 1845, IT, p. 211. spinifera Woll., Cat. Col. Madera, 1857, p. 67. Trois Rivières. 300 A. GROUVELLE. M. parallela Lec., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 305. — Horn, Trans. Amer. Ent. Soc., VII, 1879, p. 259, 260. Trois Rivières. Cathartus Reiche. Ann. Soc. ent. Fr., 4854, p. 77. C. Delauneyi, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modice convexæus, nilidulus, pube tenui, strata et setis brevissimis inclinatis, ambabus flavo-aureis vestitus, sordido-testaceus; elytris et praecipue antennis pedibusque dilutioribus. Antennaë elytrorum basin attingentes: arti- culo 3° magis duplo longiore quam latiore; clava laxata, articulo 2 subelongato, paulo longiore et latiore quam 1° et 3°. Caput paulo latius quam longius, antice truncatum, subdense punctulatum; temporibus minutissimis, viæ perspicue acutis. Prothorax parum transversus, antice subparallelus, ad basin bisinuatus et modice angustus, dense punctulatus ; margine antico subtruncato; angulis anticis rectis, hebe- tatis, sublobatis ; lateribus marginatis, tenuissime crenulatis; angulis posticis subobtusis, haud hebetatis ; basi retrorsum arcuata, medio haud marginata. Elytra basi quam prothorax in maxima latudine paulo latiora, humeris breviter rotundata, lateribus arcuata, parum am- pliata, apice breviter conjunctim rotundata, minus duplo longiora quam simul latiora, lineato-punctata; lineis punctatis ad basin substriatis, ad apicem attenuatis; intervallis vix perspicue scabris, unilineato- setosis. Metasternum parce punctulatum. Ultimum segmentum abdominis maris impressum. — Long. : 1,8 mill. Oblong, environ deux fois et deux tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence formée, sur la tête et sur le prothorax, de très petits poils flaves, dorés, couchés et peu serrés et, sur les élytres, de très petites soies de même couleur, inclinées en arrière, disposées en ligne sur les intervalles des lignes ponctuées des élytres, couleur brun tes- tacé, plus clair sur les élytres et encore plus clair sur les antennes et les pattes. Antennes atteignant au moins la base du prothorax ; 4° ar- ticle épais, environ une fois et demie plus long que large, 2e et 3° sub- égaux, 2 un peu épais, 3° plus de deux fois plus long que large, 4e à 8e s’épaississant progressivement et faiblement, 4° presque une fois et demie plus long que large, 5° un peu plus long que 4°, 6° et 7° à peine plus courts que 4°, 8e un peu allongé, 9° à 44° formant une massue allongée, dont le 2° article est assez nettement plus long et Coléoptères de la Guadeloupe. 301 plus large que le 1‘ et dont le 3°, subglobuleux, est un peu moins large que le précédent. Tête triangulaire, plus large que longue, mo- dérément convexe, tronquée en avant, presque densément pointillée ; marges latérales, entre les yeux et les naissances des antennes, nette- ment convergentes; diamètre longitudinal des yeux double environ de leur diamètre transversal; tempes à peine marquées, à peine aiguës. Prothorax plus large en avant que la tête, faiblement transversal, sub- parallèle en avant, puis bisinué de chaque côté dans la partie basi- laire, densément pointillé; bord antérieur subtronqué, finement cilié, brièvement bisinué aux extrémités ; angles antérieurs droits, émoussés, sublobés; côtés étroitement rebordés, finement crénelés ; angles posté- rieurs faiblement obtus, subsaillants ; base fortement arquée en arrière, finement rebordée de chaque côté. Écusson subrectangulaire, environ quatre fois plus large que long. Élytres un peu plus larges à la base que la base du prothorax, brièvement arrondis aux épaules, arqués sur les côtés, peu élargis, brièvement arrondis ensemble au sommet, un peu moins de deux fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, ponctués en lignes; lignes ponctuées en forme de stries à la base, atténuées vers le sommet; intervalles faiblement chagrinés, plus larges sur le disque que les points des stries; base et épaules très finement rebordées; marges latérales assez largement rebordées-explanées, surtout vers le milieu de la longueur. Hanches antérieures séparées par un intervalle presque égal à leur diamètre transversal, et séparées de la base du prosternum par une distance subégale à leur diamètre longitudinal; saillie prosternale largement tronquée à l'extrémité, presque plane. Métasternum éparsement poin- tillé. Lignes fémorales des hanches postérieures droites, presque entières, très divergentes. Dernier segment de l'abdomen du mâle impressionné. l Commun sous les gousses de Tamarindus indica. C. humeralis, n. Sp. — Oblongo-elongatus, convexus, nitidulus, pube tenui, strata el selis brevissimis, inclinatis, duabus flavo-aureis vestitus, nigro-brunneus; epistomo, antennis, pedibus et in singulo elytro duabus maculis, 1° humerali minima, 2% apicali magna, rufo- fulvis; corpore sublus nigro-piceo. Antennae elytrorum basin attin- gentes; articulo 3° paulo magis duplo longiore quam latiore; clava laxata, articulo 2 subelongato, paulo longiore et latiore quam 1° et 3°. Caput fere duglo latius quam longius, apice truncatum, subdense punc- tulatum ; temporibus minimis, acutis. Prothorax parum transversus, antice subparallelus, basin versus breviler sinuatus et modice angustus, 302 A. GROUVELLE. densissime punctulatus; margine antico subtruncato; angulis anticis rectis, hebetatis, vixæ lobatis; lateribus marginatis, lenuissime crenu- latis; angulis posticis subrectis et subprominulis; basi retrorsum ar- cuala, medio haud marginata. Elytra basi prothorace in maxima latitudine paulo latiora, humeris breviter rotundata ; lateribus parum arcuata, parum ampliata, apice brevissime conjunctim rotundata, paulo magis sesquilongiora quam simul latiora, punctato-lineata; punctis apicem versus attenuatis; intervallis vix perspicue scabris, unilineato- selosis. Metasternum dense punctulatum. — Long. : 4,5 mill. Oblong, presque trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, un peu brillant, couvert d'une pubescence flave- dorée, très fine, très courte, couchée sur la tête et le prothorax, se redressant sur les élytres en soies inclinées, disposées en ligne sur les intervalles des lignes ponctuées; couleur brun de poix; épistome, antennes, pattes, une petite tache humérale sur chaque élytre et som- met de ceux-ci roux ferrugineux. Antennes atteignant la base des élytres; 1% article épais, environ une fois et demie plus long que large, 2° moins épais, également environ une fois et demie plus long que large, 3° un peu plus de deux fois plus long que large, 4° et à° subégaux, plus courts que 3°, 6° et 7° subégaux, moins d’une fois et demie plus longs que larges, 8° subearré, 9 à 41° formant une massue allongée dont le 2° article, à peine allongé, est assez nettement plus long et plus large que le 4 et dont le 3° subglobuleux est un peu moins large que le précédent. Tête subtriangulaire, presque deux fois plus large que longue, modérément convexe, tronquée en avant, presque densément pointillée; marges latérales médiocrement conver- gentes ; diamètre longitudinal des yeux plus de deux fois plus grand que le diamètre transversal; tempes très petites, aiguës. Prothorax plus large en avant que la tête à la base, faiblement transversal, sub- parallèle en avant, puis brièvement sinué près de la base et faiblement rétréci, très densément pointillé; bord antérieur subtronqué, siaué aux extrémités; angles antérieurs droits, émoussés, sublobés ; côtés très finement crénelés, étroitement rebordés par une très faible marge concave et un fin bourrelet; angles postérieurs subrectangulaires, subsaillants ; base fortement arquée en arrière, sinuée et finement rebordée de chaque côté. Écusson subrectangulaire, environ quatre fois plus large que long. Élytres assez nettement plus larges à la base que la base du prothorax, brièvement arrondis aux épaules, arqués sur les côtés, peu élargis, très brièvement arrondis ensemble au sommet, un peu plus d’une fois et demie aussi longs que larges À Coléoptères de la Guadeloupe. 303 ensemble dans leur plus grande largeur, ponctués en lignes; lignes ponctuées bien marquées à la base, atténuées vers le sommet; inter- valles faiblement chagrinés, à peine plus larges sur le disque que les points des lignes; base et épaules très finement rebordées, marges latérales assez largement rebordées-explanées, surtout vers le milieu de la longueur. Hanches antérieures séparées par un intervalle un peu plus grand que leur diamètre transversal, et séparées de la base du prosternum par une distance subégale à leur diamètre longitudinal; saillie prosternale largement tronquée au sommet, un peu infléchie longitudinalement au niveau des hanches. Métasternum densément pointillé. Lignes fémorales des hanches postérieures droites, presque entières, très divergentes. Dernier segment de l'abdomen du mâle impressionné. Sous les gousses de Tamarindus indica. Laemophloeus Cast. Hist. Nat., II, 1840, p. 385. L. ferrugineus Steph., 1831, Il. Brit., IV, p. 223. — Er., 1846, Naturg. Ins. Deutschl., If, p. 322. — Sturm, 1851, Deutsch. Fn. Ins., XXI, p. 53, tab. 383, f. B. — Casey, 1884, Trans. Amer. Ent. Soc., XI, p. 92, pl. 7, Î. 7. — Ganglb., 1899, Kaî. Mitteleur., IT. p. 609, 644. ©. concolor Smith, 1851, List Coleopt. Ins. British Mus., I, p. 6. monilicornis Steph., 1831, IIL. Brit., IV, p. 223. o*'. obsoletus Smith, 1851, List Coleopt. Ins. British Mus., I, p. 7. testaceus Payk., 1799, Fn. Svec., II, p. 168. Envoyé par M. L. Dufau avec des L. minutus OI. L. permixtus, n. Sp. — Oblongus, sublatus, depressus, nitidus ; capite prothoraceque rufo-testaceis, elytris testaceis. Antennarum arti- culi 2 subvalde, 3 et 4 modice, 5-11 valde elongati; tribus ultimis arti- culis quam praecedentibus longioribus, parum incrassatis. Caput sub- transversum, convexiusculum, antice truncatum, parcissime et vix perspicue punctulatum, utrinque juxta antennae basin punctatum, inter antennarum bases transversim subimpressum ; oculis prominulis, paulo ante prothoracis marginem posilis. Prothorax modice transver- sus, basin versus modice angustus, lateribus parum arcuatus, basin versus subsinuatus, parcissime et viæ perspicue punctulatus, utrinque in longitudinem striatus ; angulis posticis obtusis, haud hebetatis. Elytra Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. 20 304% A. GROUVELLE. prothorace paulo latiora, lateribus parum arcuata, apice subconjunc- tim rotundata, 1 et 2/3 tam elongata quam simul lata, lateribus plicata, vix perspicue striata. Coæae valde remotae. — Long., 1,8 mill. Oblong, assez large, déprimé, brillant, glabre ; tête et prothorax roux testacé, antennes et pattes testacées, élytres un peu plus clairs. Antennes très allongées; °° article épais, environ deux fois plus long que large, 2° moins épais, une fois et demie plus long que large, 3° et 4° subégaux au 26, 5° à 8° subégaux, notablement plus longs que 4°, 9e à 11° subégaux, plus longs que les précédents, formant une massue peu marquée. Tête faiblement transversale, tronquée en avant, sinuée de chaque côté entre la partie tronquée et la naissance de l’antenne; marges latérales d’abord droites, légèrement divergentes, arquées vers la base des yeux, puis parallèles, étroitement rebordées dans la partie antérieure ; disque très éparsement et très finement pointillé; de cha- que côté vers la base de l’antenne un point enfoncé et, en avant de celui-ci, une faible impression transversale; yeux petits, saillants, sé- parés du bord antérieur du protherax par une distance subégale à leur diamètre longitudinal; labre assez saillant. Prothorax faiblement ré- tréci à la base, environ une fois et un quart plus large au bord anté- rieur que long, faiblement bisinué et finement rebordé sur les côtés, longitudinalement strié de chaque côté, très éparsement et très fine- ment pointillé; angles antérieurs émoussés, postérieurs obtus, sub- saillants, non émoussés ; base faiblement arquée vers larrière, briè- vement subsinuée aux extrémités. Écusson triangulaire, transversal. Élytres tronqués à la base, très brièvement arrondis aux épaules, faible- ment arqués sur les côtés, un peu plus larges dans leur plus grande largeur que le prothorax en avant, presque arrondis ensemble au sommet,environ une fois et deux tiers plus longs que larges dans leur plus grande largeur, pliés sur les côtés ; stries suturales marquées au sommet, les autres peu visibles, sauf à la base. Hanches des trois paires de pattes très écartées. Dessous de la tête déprimé, creusé en avant d’une légère impression triangulaire, bord antérieur terminé aux extrémités, en dehors des échancrures, par une saillie en forme d’angle largement obtus. Cavités des hanches antérieures ouvertes. Un exemplaire trouvé parmi des L. pusillus envoyés par M. L. Du- fau. Coll. A. Grouvelle. L. commixtus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, subdepressus, nili- dus, testaceus. Antennae moniliformes; 2 articulo quam 3° longiore ; clava triarticulata, modice incrassata. Caput subtriangulare, transver- Coleoptères de la Guadeloupe. 305 sum, depressum, antice sinuatum, parcissime et vix perspicue punctu- latum, inter antennarum bases arcuatim striatum, fronte in longitudi- nem striatum ; oculis modice prominulis, prothoracis anticum marginem subattingentibus. Prothorax transversus, basin versus parum angus- tus, parcissime et vix perspicue punctulatus, utrinque in longitudinem striatus ; angulis anticis breviter rotundatis, posticis obtusis ; lateribus subarcuatis, basin versus vix arcuatis. Elytra prothorace paulo latiora, lateribus arcuata, apice oblique subtruncata et separatim rotundata, fere duplo longiora quam latiora; lateribus subcarinatis, inter suturam carinamque sex tenuiter striato-punctatis, striis juxta apicem basin- que attenuatis, strüs 1-4 paulatim impressioribus, 5° tenui. Coxae valde remotae. — Long. : 4,5 mill. Oblong, allongé, très légèrement convexe, glabre, brillant, testacé, massue des antennes un peu plus claire. Antennes médiocrement al- longées ; 1° article épais, environ une fois et demie plus long que large, 2° un peu moins épais, suballongé, 3°-8° monililormes, 9e-414° formant une massue lâche, un peu épaissie, dont les deux premiers articles sontsuborbiculaires et dont le troisième est suboblong, environ une fois et demie plus long que large. Tête déprimée, subtriangulaire, environ deux fois plus large que longue, sinuée en avant, légèrement sinuée de chaque côté entre la partie tronquée et la naissance de lan- tenne; marges latérales droites, divergentes vers l'arrière, sinuées à la base des yeux, finement rebordées ; disque très éparsement et très finement pointillé ; une strie arquée entre les naissances des antennes et une strie longitudinale plus fine sur le front; yeux assez gros, mo- dérément saillants, atteignant le bord antérieur du pronotum; labre assez saillant. Prothorax médiocrement rétréei vers la base, environ une fois et un tiers plus large au bord antérieur que long, faiblement ar- qué sur les côtés, à peine bisinué vers la base, finement rebordé, lon- gitudinalement strié de chaque côté, très éparsement et très finement pointillé ; angles antérieurs brièvement arrondis, postérieurs obtus, non émoussés ; base faiblement arquée vers l'arrière, sinuée aux extrémités. Écusson en forme de triangle curviligne, plus large que long. Élytres légèrement échancrés à la base, brièvement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax en avant, fai- blement arqués sur les côtés, largement et obliquement arrondis sépa- rément au sommet, ne cachant pas l’extrémité du pygidium, environ deux fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande lar- geur, subcarénés sur les côtés, marqués sur le disque, entre la suture et la carène latérale, de six fines stries ponctuées, effacées contre la 306 A. GROUVELLE. base et le sommet, progressivement mieux marquées vers l'extérieur. Hanches des trois paires de pattes très écartées. Dessous de la tête présentant en avant une dépression triangulaire se réunissant au som- met à une large impression subcarrée : bord antérieur terminé de cha- que côté des échancrures par une saillie triangulaire, émoussée. Cavi- tés des hanches antérieures ouvertes. Un exemplaire mêlé à des S. pallidipennis, trouvé sous l’écorce d’un Cedrela odorata fraichement abattu. Coll. A. Grouvelle. Aprostomis, D. gen. Antennae moniliformes, 11-articulatae; clava laxata, triarticulata, parum incrassata. Caput ante oculos lente constrictum; oculis parum prominulis. Elytra confuse punctata. Caput subtus margine antico utrinque emarginatum et subtuberoso-productum. Palpi maxillares 4-ar- ticulati; articulo 1° minimo, 2 subquadrato, 3° subtransverso, # elon- gato, extus subarcuato. Mandibulae labro occultae. Metasternum cum prosterno mesosternoque planum. Metasternum fere tam elongatum quam latum, cum abdominis 1° et 2 segmento simul aequale; 1°-4 segmentis paulatim brevioribus, 5° minimo. Coxae anticae posticaeque modice remotae, intermediae magis approximatae. Processus prosterni parallelus, coxas haud superans. Primum segmentum abdominis inter coæas anguloso-productum. Episternum et epimerum mesosterni coxas attingentia. Pedes robusti; tarsis triarticulatis, 3° articulo quam simul aliis longiore. Le système tarsal de ce nouveau genre lui donne une position am- biguë. La conformation de la marge antérieure du dessous de la tête le rapproche des Cucujidae et Cryptophagidae et l'arrivée en contact de l’épisterne et l’épimère mésothoraciques avec la hanche le place plus « spécialement parmi la première de ces deux familles. Plusieurs espèces doivent venir se ranger dans ce genre; ma collec- tion en renferme une venant de Tahiti, une deuxième venant de Su- matra et il m'a été donné en passant à Londres de voir une série d'espèces qui lui seront probablement attribuées. Notre longue diagnose sera alors simplifiée, mais comme première description il nous a paru utile de la présenter aussi complète que possible. A. cephalotes, n. Sp. — Elongatus, parallelus, subdepressus, nitidus, glaber, piceus; elytris castaneis. Antennae breves;: 1° arti- culo incrassato, subquadrato, 2° paulo minus incrassalo, sub- Coléoptères de la Guadeloupe. 307 transverso, 3°-8° subaequalibus, transversis, 9-11° clavam laxatam efficientibus, 9° et 10° transversis, 11° quam praecedentibus paulo lon- giore, apice hebetato. Caput transversum, convexiusculum, antice in- fleæum et truncatum, ante oculos haud constrictum, tenuissime aluta- ceum et punctatum; fronte in disco sublaevi; stria interantennali recta ; lateribus tenuiter marginatis; oculis minimis, vix productis, a protho- racis margine antico remotis. Prothorax antice capite paulo angustior, basin versus parum angustus, subtransversus, tenuiter alutaceus et parce punctulatus; disco et marginibus lateralibus sublaevibus ; basi retrorsum valde arcuata, marginata. Scutellum subtrapezoidale, trans- versum. Elytra humeris rotundata, subparallela, prothorace haud la- tiora, apice conjunctim rotundata, fere 2 el 2/3 tam elongata quam simul lata, lineato-punctata, circa scutellum confuse punctulata ; late- ribus plicatis, marginibus vix perspicue punctulatis ; striis suturalibus apice impressioribus. — Long. : 4,5-1,7 mill. Parallèle, environ quatre fois et demie plus long que large, très faiblement convexe, brillant, glabre, brun de poix, élytres plus clairs. Antennes courtes, insérées sur les côtés du front; 4er article épais, subcarré, articulé à l’angle externe de la base, 2° article un peu moins épais, subtransversal, 3° à 8° subégaux, transversaux, 9 à 14° formant une massue lâche, nettement marquée, dont les deux premiers articles -Sont transversaux et dont le dernier, plus long que les précédents, est terminé en saillie conique émoussée. Tête un peu convexe, trans- versale, suboblongue, infléchie en avant, lisse sur le disque, alutacée, très finement et éparsement pointillée sur les marges latérales; strie interantennaire, un peu en avant des insertions des antennes, droite ; épistome trapézoïdal; labre petit; marges latérales droites, conver- gentes, devenant très convergentes vers la base des antennes, fine- ment rebordées; yeux à peine saillants, éloignés du bord antérieur du prothorax ; tempes modérément convergentes. Prothorax très faible- ment rétréci à la base, un peu moins large en avant que la tête, un peu moins long dans sa plus grande longueur que large en avant, finement alutacé, couvert d’une ponctuation très fine, plus ou moins éparse, effacée sur le disque et sur les marges latérales; bord antérieur à peine arqué, angles antérieurs vus de dessus faiblement obtus; bords latéraux visibles seulement à la base, lorsque l’insecte est examiné de dessus ; angles postérieurs obtus, émoussés, base finement rebordée, fortement arquée en arrière. Écusson subpentagonal, deux fois plus large que long. Élytres tronqués à la base, étroitement arrondis aux épaules, alors de la largeur du prothorax, parallèles, arrondis ensemble 308 A. GROUVELLE, au sommet, environ deux fois et trois quarts plus longs que larges ensemble, finement ponctués en lignes, sur le disque, lisses sur les marges latérales, celles-ci pliées; ponctuation confuse autour de lé- cusson, stries suturales enfoncées au sommet. Trois-Rivières, nombreux exemplaires. Coll. A. Grouvelle. Commun sur le littoral, sous les écorces des petites branches et des lianes. Paralindria Oliff Cist. Ent., III, 1863, p. 37. — Fleut. et Sallé, Ann. Soc. ent. Fr., IX, (1889) 1890, p. 387. Le genre Paralindria placé par OIiff dans les Trogositidae et par Fleutiaux et Sallé dans les Nitidulidae, tribu des Rhizophagini, ne peut conserver l’une ou l’autre de ces positions systématiques, en raison de ses larses tétramères. Ce caractère le rapprocherait des Colydiidae et « des Prostomis, mais l’absence de soudure des premiers segments de l'abdomen l’éloigne des premiers et la forme du mésosternum écartant les épisternes des hanches le sépare des seconds. Tenant compte de l’ensemble de ces caractères, il semble que les senre Paralindria fait partie d’un groupe venant près des Prostomis et des Prostominia. Provisoirement, je placerai ce genre près des Prostomis (1). Les exemplaires de P. bipartita Oliff, de la Guadeloupe, sont tous beaucoup plus petits que le type de l'espèce actuellement dans ma | collection. Le genre Serrotibia Reitt., Stett. ent. Zeitg., XXX VIIT, 1877, p. 339, doit, d’après sa diagnose, être rapporté au genre Paralindria. TELMATOPHILIDAE. Telmatoscius Sharp Biol. Centr.-Amer., Col., IT, 4, 1900, p. 581. T. Dufaui,n. sp. — Oblongus, subparallelus, 3 et 1/2 longiorx quam latior, convexus, flavo-cinereo pubescens, brunneus ; antennis,M (1) M. P. de Peyerimhoff a constaté que la nervation des ailes de Para- lindria bipartita ONiff plaçait cette espèce parmi les Colydiidae qui, eux- mêmes, se rapprochent du type Prostomis, et les écartait des Cryplophagidae et encore plus des Cucujidae et des Nitidulidae. Coléoptères de la Guadeloupe. 309 pedibus, corpore sublus rufo-piceis. Antennae subbreves; 3° articulo ses- quilongiore quam latiore, 4 quadrato, 5°-8° plus minusve transversis, 9-11° clavam laxatam efficientibus. Caput triangulare, transversum, antice truncatum, convexiusculum; fronte tenuiter alutacea, subparce punctulata; lateribus convergentibus, tenuiter marginalis ; oculis sub- prominulis, granis magnis. Prothorax duplo latior quam longior, antice parum, postice vix angustus, lateribus medio subrectus, convergens, juæta extremitates arcuatus, subdense punclatus; punctis quam illis prothoracis validioribus ; margine antico subarcuato, ad extremitates breviter sinuato ; angulis anticis obtusis, vix hebetatis ; lateribus basique tenuiter marginatis; margine basali utrinque in longitudinem bre- viter carinata et valde impressa, inter carinas paulo validius marginata. Scutellum subpentagonale, transversissimum. Elytra humeris rotundata, subparallela, apice conjunctim subacuminata, fere 2 et 2/3 longiora quam simul latiora, punctato-substriata; punctis apicem versus alte- nuatis ; intervallis latis, depressis, subcoriaceis ; pilis pubescentiae sub- brevibus, retrorsum arcuato-inclinatis, subdensatis. — Long. : 2,5- 3 mill. Oblong, subparallèle, environ trois fois et demie plus long que large, convexe, couvert d’une pubescence flave-cendrée, couchée, assez al- longée sur le prothorax, présentant un point de convergence sur son disque, presque courte, dressée-arquée en arrière, assez dense sur les élytres; brun, avec les antennes, les pattes et le dessous du corps roux de poix. Antennes modérément courtes; 1° article épais, sub- carré, un peu dilaté en dedans, 2 moins épais, un peu allongé, 3° à peine moins épais que 2°, une fois et demie plus long que large, 4° carré, 5e à 8e plus ou moins transversaux, 9° à 11° formant une massue lâche, nettement marquée, dont les deux premiers articles sont assez nette- ment transversaux et dont le dernier suballongé est terminé par un bouton surbaissé, émoussé. Tête subtriangulaire, environ deux fois plus large au milieu des yeux que longue; marges latérales obliques, finement rebordées, un peu échancrées devant les yeux, sinuées après la naissance des antennes, puis brièvement convergentes; bord anté- rieur subtronqué; front alutacé, presque éparsement pointillé; épi- stome presque lisse; labre petit; yeux médiocrement saillants, à fa- cettes assez grosses. Prothorax alutacé, à courbure longitudinale différente de celle des élytres, un peu plus large que la tête en avant, un peu plus large à la base qu’au sommet, environ deux fois plus large dans sa plus grande largeur que long; bord antérieur faiblement arqué, brièvement sinué aux extrémités; angles antérieurs obtus ; 310 A. GROUVELLE. côtés rebordés, presque droits, faiblement convergents, arqués en dedans près des extrémités; angles postérieurs arrondis ; base un peu arquée en arrière dans le milieu, sinuée de chaque côté en face d’une impression juxta-basilaire profonde, rebordée un peu plus fortement entre ces impressions; impressions juxta-basilaires bordées en dehors par une courte carène longitudinale; ponctuation laissant sur le disque un espace longitudinal lisse, plus dense et plus forte que celle de la tête sur le disque, très serrée sur les marges latérales. Écusson sub- pentagonal, très transversal. Élytres de la largeur du prothorax à la base, arrondis aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, subparallèles, très brièvement arrondis ensemble au sommet, environ une fois et deux tiers plus longs que larges ensemble, ponctués-substriés; points atténués vers l'extrémité ; intervalles larges, déprimés, subcoriacés ; intervalle sutural plus large à la base, présentant un rudiment de ligne ponctuée se détachant au milieu d’une ponetuation peu dense, confuse; stries suturales enfon- cées sur la partie apicale de l’élytre; stries marginales enfoncées. Saillie du premier segment de l'abdomen acuminée, accompagnée de chaque côté par un très court rudiment de strie fémorale. 4 exemplaires, dans les branches cariées de Raquettes (Opuntia tu- na). Coll. A. Grouvelle. Je rapporte cette espèce au genre Telmatoscius Sharp, bien que le 1e article de sa massue antennaire ne soit pas plus étroit que le 2. Cryptophilus Reitt. Verhand. z. b. Gesells. Wien, XXIV, 1874, p. 381. C. frater Grouv., 1898. Notes Leyd. Mus., XX, p. 43. Dans les gousses de Tamarindus indicus. LATHRIDIIDAE. Derolathrus Sharp Fn. Hawaïiensis, M. 5, Col., IL, 1908, p. 431. D. Sharpi, n. Sp. — Subovalus, circiter quater longior quam in maxima latitudine latlior, modice conveæus, valde nitidus, glaber, testa- ceus. Antennae subincrassatae; clava suboblonga, sesquilongiore quam latiore. Caput antice arcuatim inflezum ; fronte duabus striis ad basin Coléoptères de la Guadeloupe. 311 parallelis, antice divergentibus notata, Prothoraæ subelongatus, in lon- gitudinem sulcatus; sulco antice abbreviato, postice foveolato ; disco utrinque flexuoso-striato. Scutellum haud manifestum. Elytra tam lata quam basis prothoracis, humeris subangulosa, laleribus arcuata et ante apicem subsinuata, apice late rotundata; striis suturalibus distincte manifestis. Tarsi breves. — Long. : 0,7 mill. Subovale, environ quatre fois plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, glabre, très brillant, testacé. Antennes de 10 articles, assez épaisses; 41% article épais, subearré, caché lorsque l’insecte est vu de dessus; 2° presque plus épais que le 4e, un peu plus long que large, 3° à 9e serrés, transversaux, surtout à partir du 5°, 40° formant une massue oblongue, environ deux fois plus large que l’antenne et une fois et demie plus longue que large, Tête infléchie, arquée en avant, un peu plus longue que large, y com- pris les yeux, parallèle jusqu'à l'insertion des antennes, atténuée ensuite, subtronquée en avant, à peine visiblement et presque éparse- ment pointillée, marquée de deux très fines stries, parallèles et rap- prochées sur le front, divergentes ensuite vers les naissances des antennes et, de chaque côté, près de l'œil, d’une courte strie longitu- dinale; yeux séparés de la naissance des antennes par un intervalle subégal à leur diamètre longitudinal; tempes petites mais marquées. Prothorax un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, aussi large à la base qu'au sommet, tronqué au bord antérieur, arqué sur les côtés, présentant sa plus grande largeur au delà du milieu, arqué à la base, éparsement et très finement pointillé, coupé longitu- dinalement sur le disque par un sillon n’atteignant pas le sommet et se terminant en fovéole allongée avant la base; de chaque côté du disque, une fine strie prenant naissance dans le prolongement de la Strie latérale de la tête et se développant subparallèlement au bord latéral. Écusson caché. Élytres sinués à la base, environ aussi larges que le prothorax à la base, subanguleux aux épaules, arqués-élargis sur les cotés, subsinués vers l’extrémité, assez largement arrondis ensemble au sommet; stries suturales marquées, assez écartées de la suture, surtout vers le sommet, ponctuation éparse, à peine visible. Bord antérieur du dessous de la boîte cranienne sinué au milieu ; men- ton concave. Hanches antérieures et intermédiaires très rapprochées, postérieures tres écartées; saillie du 4° segment de l'abdomen tron- quée. Métasternum très allongé; 1 et 5e segments subégaux, beau- coup plus longs que les autres. Pattes robustes, tarses atteignant à peine la longueur du tiers du tibia. n 4 (NS Pa OR ON Par] OO 0 Le" leg APRES CS PU EPS TA ra ie 2 a ; : Ne “12 ACER x À : nl \ 312 A. GROUVELLE. — Coléoptères de la Guadeloupe. | Plusieurs exemplaires; trouvé une fois en petite colonie sous une écorce très humide, à 300 m. d'altitude. Espèce presque identique comme aspect général à la figure repré- ; sentant le D. atomus Sharp, type du genre. Une comparaison faite obligeamment à Londres a montré que l’insecte de la Guadeloupe était | plus luisant et qu’il avait les yeux plus saillants et la fossette prothora- cique plus étroite que chez l'espèce des îles Hawaii. NOTES SUR LES SILVANINI [COL. CUCUJIDAE] Synonymies et descriptions de genres nouveaux et de nouvelles espèces par A. GROUVELLE. Les Silvanini présentent, d’une manière générale, des lignes ou stries supplémentaires sur le premier segment de l'abdomen. Pour bien pré- ciser la valeur des termes employés dans la description de ces lignes ou stries, nous rappellerons que nous appelons lignes fémorales du premier segment de l’abdomen, les stries qui bordent la saillie de ce segment entre les hanches postérieures et se prolongent sur lui sous forme de ligne ou de stries. Ces lignes sont dites fermées lorsqu'elles entourent complètement la cavité cotyloïde, soit en la bordant, soit en s’en écartant suivant un dessin plus ou moins compliqué; elles sont dites ouvertes lorsqu'elles se prolongent sur le segment sans enfermer la cavité cotyloide. L'espace enclos entre la ligne fémorale lorsqu'elle est fermée et la cavité cotyloïide est l’espace axillaire. Lorsque les lignes fémorales bordent les cavités cotyloïdes, elles deviennent les stries marginales des hanches postérieures. La plupart des Silvanini ont les angles antérieurs du prothorax soit en forme d'angle plus ou moins aigu, soit en forme de lobe plus ou moins saillant. Ce développement latéral du prothorax est réalisé par le développement du sternum qui refoule les pleures et rejette leur suture commune (suture pleuro-sternale) dans la marge latérale du prosternum. Les tarses se présentent sous trois formes différentes : ils sont dits simples lorsque le 4° article (pénultième) n’est pas dépassé en dessous par le prolongement du 3°, lobés si les articles sont prolongés en des- sous en véritables lobes saillants, imbriqués en dessous lorsque les articles des tarses se trouvent dilatés en forme de palette et insérés vers la base de l’article précédent; le 4° article est alors caché par le 3° lorsque le tarse est vu de dessous. 314 A. GROUVELLE. Platamus Er. Naturg. Ins. Deutschl., IT, 1846, p. 329 (note). Syn. Euplatamus Sharp, Biol. Cent.-Amer., Col. IT, 1, 1899, p. 549. Le genre Euplatamus Sharp est identique au genre Platamus Er. D’après les indications de l’ancienne collection Reitter, le Platamus Schaumi Grouv., 1876, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. xxx; Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 206, pl. 5, fig. 2, est l'espèce prise comme type du genre par Erichson. Aplatamus, n. gen. Syn. Platamus Sharp (nec Er.), Biol. Cent.-Amer., Col., II, 4899, P. 47. Les Platamus mericanus Grouv., 1876, Ann. Soc. ent. Fr., s. 5., VE p. 490, pl. 9, f. 5, Grouvellei, difficilis, uniformis Sharp, 1899, Biol. Cent.-Amer., IT, 1, p. 547-548; dispar Sharp, 1899, I. c., p. 549, pl. XVIL f. 13 7, f. 14 ©, n’ont pas les pattes courtes et Îles quatre premiers articles des tarses très serrés l’un dans l’autre, ca- ractère indiqué par Erichson dans sa diagnose du genre: ils ont au contraire des tarses simples, bien que dissemblables dans les deux sexes. Ils méritent par suite de figurer dans un genre nouveau que nous désignerons sous le nom d’Aplatamus, genre plus particulière- ment caractérisé, au milieu des espèces du groupe, par la structure des tarses. Les Aplatamus rappellent comme aspect général le Nausibius gigas Grouv. et, à cet égard, ils se rapprochent plus des Nausibius que les Platamus. Eunausibius, n. gen. Nouveau genre établi pour les Nausibius tenebrionides Grouv. et elongatus Grouv., Ann. Soc. ent. Fr., LXV, 1896, p. 193 et 192. Ces insectes présentent des sillons antennaires très marqués, convergents, leurs lignes fémorales sont fermées. La seconde espèce a, en plus, la branche interne des lignes fémorales prolongée sur le 1°" segment de l'abdomen. La forme parallèle de ces insectes rappelle celle de Ca- thartus cassiae Reiche. La diagnose de ce nouveau genre s'établit ainsi qu'il suit : Caput antice late rotundatum. Antennae in sulcis convergentibus re- Notes sur les Silvanini. 315 ceplae: basi lateribus capitis occulta; clava triarticulata, paulatim incrassata. Tarsi simplices. Lineae femorales posticarum coxarum re- trorsum angulatim productae. Pseudosilvanus, 1. £en. Ce nouveau nom de genre est créé pour le Silvanus insignis Grouv., 1899 (non Grouv. 1895), Ann. Soc. ent. Fr., LXVIIT, p. 180. Cette espèce a les antennes épaissies progressivement, les tarses lobés et les stries marginales des hanches postérieures, s’avançant sur le 4e seg- ment de l’abdomen. Elle s’écarte donc des Silvanus (s. stricto) et des Nausibius qui ont les tarses simples et des Cathartus qui ont les antennes en massue brusque. Elle se rapproche jusqu’à un certain point des Platamus, comme antennes, comme tarses et comme écartemeni des hanches an- térieures, mais s’en éloigne par la présence de la ligne fémorale des hanches postérieures s’avançant sur le 1% segment de l’abdomen. Chez les Platamus, le métasternum s'étend (linsecte vu de dessous) dans un plan un peu plus élevé que le 1% segment de l'abdomen et par suite le trochanter se meut librement. Le genre Pseudosiloanus doit se placer entre les Platamus et les insectes du groupe Nausibius. La diagnose du nouveau genre s'établit ainsi qu’is suit : Antennae paulatim incrassatae; basi lateribus capitis haud occulta. Tarsorum articuli 1-3 dilatati. Lineae femorales coxarum posticarum clausae, in primum abdominis segmentum angulatim productae. Le nom énsignis, préoccupé, doit être remplacé par distincetus, nom. nov. La saillie des lignes fémorales des hanches postérieures se termine en angle obtus. Acathartus, n. gen. Nouveau genre établi pour le Silvanus insignis Grouv., 1895, Bull. Soc. ent. Fr., p. cec. Cette espèce, en dehors des caractères qui la pla- cent parmi les Silvanini, se caractérise par sa massue antennaire presque progressive, ses tarses lobés, les lignes fémorales des han- ches postérieures fermées, s’avançant sur le 1 segment de l’abdomen pour enclore l’aire de développement des trochanters. Cet ensemble la place entre les Nausibius et les Catharthus. La diagnose de ce nouveau genre s'établit ainsi qu'il suit : 316 A. GROUVELLE. Antennarum basis lateribus capitis haud occulta. Clava triarticulata : 1° articulo paulo incrassato; 2 obconico, multo latiore, 3° quam 2 an- gustiore. Tarsi lobati. Striae marginales coæarum posticarum in pri- mum abdominis segmentum anguloso-productae. Synoemis Pascoe Pasc., Journ. of Ent., II, 1866, p. 40. Le genre Synoemis a des rapports avec le genre Pseudosilvanus, mais, pour le moment, il demeure très isolé au milieu des Sélvanini; ses affinités avec les Nausibius sont manifestes, mais on ne peut pas dire comme pour les Pseudosilvanus qu’il a des affinités avec les Pla- tamus. S. pandani Pasc., Journ. of Ent., Il, 1866, p. 40. — Le $S. pan- dani Pasc. (1866, Journ. of Ent., Il, p. #1, pl. 3, fig. 8) a les lignes fémorales des hanches postérieures fermées, fortement avancées en angle aigu sur le 4 segment de l’abdomen; les pattes postérieures s’effacent au repos contre le métasternum; les hanches sont relati- vement très séparées malgré l’étroitesse du corps et les élytres ne couvrent pas complètement le dernier segment de l'abdomen. Nausibius Redt. Redt., Fauna Austriaca, ed. Il, 1858, p. 998. Les espèces que nous conservons dans ce genre ne présentent pas encore, comme facies, une homogénéité parfaite. Le N. ingens Grouv. (4896, Ann. Soc. ent. Fr., LXV, p. 191), rappelle par sa forme élancée les Silvanus etle N. Sahlbergi Grouv., 1896, Ann. Soc. ent. Fr., LXV, p. 207, par ses téguments lisses et les côtés de son prothorax faible- ment ondulés, donne la sensation d’une parenté avec les Cathartus du type advena Walt. N. Wagneri., n. Sp. — Elongatus, subparallelus, modice con- vexus, nilidulus, pube tenui, flavo-grisea wvestitus, nigro-brunneus ; pedibus nigro-piceis. Antennae subbreves, incrassatae; articulis 2-7° ad apicem paulatim parum incrassatis, 8°-9° validius, 10° quam prae- cedente vix angustiore, 11° stricto, apice subpulvinato, acuminato. Caput transversum, antice late rotundatum, utrinque supra antenna- rum basin sublobatum, dense punctatum ; punctis ad apicem paulatim attenualtis; disco utrinque inter antennarum bases oblique impresso; oculis subproductis ; temporibus minutissimis sed manifestis. Prothoraæ Notes sur les Silvanini. 317 subquadratus, basin versus vix angustus, lateribus obtuse sexdentatus, crebre punctulatus. Elytra suboblonga, circiter 2 et 1/2 longiora quam simul latiora, lateribus sublate explanato-marginata, apice [ere sepa- ratim rotundata, punctato-lineata ; intervallis quam punctis latioribus alternatim subelevatis. — Long. : 4,2 mill. Subparallèle, plus de quatre fois plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence très fine, cendrée, ne masquant pas le tégument, brun noirâtre, un peu rougeàtre sur les marges latérales des élytres; pattes brun de poix. Antennes assez épaisses, presque courtes ; 1 article épais, transversal, 2° moins épais, un peu moins transversal, 3° sub- carré, 4° à 11° transversaux, 3 à 7° s’épaississant faiblement et pro- gressivement vers l'extrémité, 8° et 9° s’épaississant plus rapidement, 10e à peine plus étroit que ®%, 11° très étroit, terminé par un bouton subacuminé. Tête environ une fois et un tiers plus large au niveau des yeux que longue, très largement arrondie au bord antérieur, sub- parallèle sur les côtés, présentant de chaque côté, au-dessus de la naissance de l'antenne, une partie arrondie, un peu saillante, limitant en dedans une assez forte impression oblique; ponctuation serrée, s'atténuant vers l'avant de la tête; saillie des yeux égale à peu près au quart du diamètre longitudinal; yeux garnis de quelques soies dressées ; tempes très petites mais marquées, angles postérieurs aigus. Prothorax à peine plus long que large, un peu plus large que la tête, très faiblement atténué vers la base, finement rebordé sur les côtés et armé de six dents : la 1'° en avant, assez marquée, sublobée, fortement impressionnée, les autres à peine saillantes, obtuses; sommet sub- tronqué, sinué-échancré aux extrémités; base arrondie en arrière, subsinuée aux extrémités, finement rebordée; ponctuation plus forte que celle de la tête, très serrée. Écusson très transversal, très large- ment arrondi au sommet. Élytres sinués à la base, assez fortement arrondis aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, subparallèles, presque arrondis séparément au sommet, environ deux fois et demie plus longs que larges ensemble, ponctués en lignes atténuées vers le sommet; intervalles des lignes ponctuées plus larges que les points, alternativement très légèrement élevés; marges latérales pliées, fortement infléchies, bordées par un rebord explané, assez large, vers la partie médiane de la longueur; base bordée de chaque côté de l’écusson par un bourrelet continuant le sommet de l’écusson et rejoignant en s’atténuant la partie arrondie de l’épaule. Bord antérieur de la partie inférieure de la tête droit, 318 A. GROUVELLE. échancré de chaque côté contre les angles antéro-inférieurs de la boîte cranienne, Ceux-ci aigus, un peu saillants. Lignes fémorales des han- ches postérieures s’avançant sur le premier segment de l’abdomen en formant un angle très aigu, très saillant. République Argentine : Chaco (Wagner), 1 exempl. femelle. La forme de la strie marginale des hanches postérieures donne l’im- pression d’une évolution vers la ligne fémorale des Cathartus. Notre nouvelle espèce rappelle du reste ces insectes comme profil, forme de la tête, etc. Silvanopsis Grouy. Grouv., Ann. Soc. ent. Fr., LXI, 1892, p. 286. La diagnose de ce genre doit être complétée par l'indication que la ligne fémorale des hanches postérieures ne s’avance pas sur le pre- mier segment de l'abdomen. Chez ces insectes, les hanches se trou- vant moins enfoncées que chez les Nausibius et genres voisins, les trochanters se développent, dans le mouvement des pattes, sans la présence d’un espace spécial. Oryzaephilus Ganglb. Ganglb., Kaf. Mitteleur., II, 1899, p. 584 (subg. Silvaninorum). Reitt., Fauna Germ., I, 1911, p. 45 (gen. Silvaninorum). O. (Silvanus) surinamensis L., 1758, Syst. Nat., ed. X, p. 357 et O. (Silvanus) mercator Fauv., 1889, Rev. d’Ent. Caen, VIIL, p. 132) (note). — Les (Silvanus) surinamensis L. et mercator Fauv. doivent être considérés comme des formes extrêmes d’une même espèce surinamensis représentant le type à petits yeux et grandes tempes, mercator le type à grands yeux et petites'tempes. Le rapport de la longueur des tempes au diamètre longitudinal de l’œil varie en effet d’un exemplaire à l’autre, parfois il n’est pas le même pour les deux côtés de la tête. Contrairement aux indications données par les auteurs, les mâles de mercator ont souvent la marge inférieure des fémurs postérieurs dentée. Le S. bicornis Er. répond à un mâle bien développé d’une forme de S. surinamensis qui se rencontre souvent dans les feuilles mortes (1); (1) Très commun à Banyuls-sur-Mer au pied des chénes-lièges, et à Nice, au pied des oliviers. Notes sur les Silvanini. 319 mais là encore, les variations individuelles sont si considérables, qu'il n’y a même pas lieu de classer comme variété cette forme extrême. Pour moi, après examen d’un grand nombre d'exemplaires, je réunis les trois formes bicornis Er., mercator Fauv. et surinamensis L., en conservant à mercator la valeur d’une variété. Au point de vue des règles de la nomenclature, surinamensis prime les autres noms, tandis qu’au point de vue de l’évolution, la forme bi- cornis semble représenter le type d’où dérivent le S. surinamensis et ses innombrables variations. Les formes larges ont les sillons discoïdaux du prothorax beaucoup plus larges que les sillons latéraux, par contre les formes étroites pré- sentent les caractères inverses; on ne peut pas, à mon avis, fonder des espèces nouvelles sur ces différences. Il en est de même pour les côtés des élytres et du prothorax, la longueur des antennes, etc., etc. Parmi les nombreux exemplaires étudiés, trois formes seulement m'ont paru justifier une mention spéciale : la première, caractérisée par sa pubescence cendrée (7 exempl.), provient du pays des Somalis ; la 2°, remarquable par les dents médianes des côtés du prothorax très ‘écartées (2 exempl.), provient de l'Australie et de Ceram; la 3° (2 exempl.), présentant sur les côtés du prothorax des dents au moins deux fois plus développées que celles des exemplaires ordinaires, a été récoltée à Madagascar par M. Ch. Alluaud. En attendant l'étude de nouveaux matériaux je me borne à les si- gnaler, sans leur donner de noms spécifiques. @. maximus, n. Sp. — S. surinamensi L. sémillimus sed statura major ; antennis magis elongatis, clava 2 et 1/2 longiore quam latiore, fere paulatim incrassata; temporibus nullis. — Long. : 4,5 mill. Semblable à un très gros S. surinamensis L., mais tout à fait distinct par la structure des antennes, la forme déprimée et les yeux placés aux angles postérieurs de la tête. 2° et 3° articles des antennes sub- allongés, 4° et 6° subcarrés, plus courts que 5°, 7° un peu allongé, 8° suballongé, 9° à 11° formant une massue presque progressive, en- viron deux fois et demie plus longue que large. Élytres subdéprimés, nettement plus larges que le prothorax, un peu plus de deux fois plus “longs que larges ensemble. Lignes fémorales des hanches postérieures écartées de la cavité cotyloïde, s’avançant, en formant un arc, sur le premier segment de l’abdomen. Shanghai, 2 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. Cette espèce vient établir une relation encore plus étroite entre les Ann. Soc. ent. Fr., LxxxI [1912|. 21 320 A. GROUVELLE. Silvanini gen. Oryzaephilus et les Nausibius du type clavicornis. Les S. congener Oliff, 1885, Proceed. Linn. Soc. N. S. Wales, X, 2, p. 21; denticulatus Mac Leay, 1833, Annul. Javanica, ed. Lesnim, p. 457; aridulus Blackb., 1903, Trans. R. Soc. S. Aust., XXXII, p. 151; pecularis Grouv., 19141, Proc. R. Soc. Victoria, XXIV, p. 148; tous d'Australie, appartiennent au groupe des Oryzaephilus. La description du $. pecularis Grouv. doit être complétée par lin- dication suivante : Lignes fémorales du premier segment de l'abdomen, devenant sub- parallèles vers l'extrémité; réfléchie alors en arrière en formant un angle très aigu et rejoignant l'extrémité de la hanche par une partie arquée, orientée obliquement, Dans le groupe des Oryzaephilus, le S. pecularis Grouv. présente seul, jusqu’à ce jour, ce caractère, les autres espèces (je ne connais pas aridulus, congener et denticulatus) ont des lignes fémorales fermées, et arquées sans adjonction de partie saillante anguleuse. Nepharis Cast. Cast., 1869, Rev. et Mag. Zool., p. 365. — Lea, 1904, Proc. R. Soc. Victoria, XVII, p. 377. Hiketes King, 1873, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, II, p. 76. Ce genre, placé par Castelnau et Lea dans les Colydiidae, doit être reporté dans les Silvanini; ses tarses de cinq articles, ses épimères mésothoraciques atteignant les cavités cotyloïides des hanches inter- médiaires et ses hanches antérieures écartées de la base du prosternum ne laissent aucun doute à cet égard. On peut jusqu’à un certain point rapprocher les Nepharis des Monotoma subgen. Gyrocecis Thoms., qui habitent également les fourmilières, mais ils s’en écartent par le 1° ar- ticle des tarses comparable aux suivants, les élytres couvrant entière- ment l'abdomen. Le genre Nepharis (sensu Lea) renferme des insectes d’un type telle- ment évolué par rapport aux autres Silvanini, qu'il est difficile de lui assigner une place dans l’ensemble de la tribu. Comme impression, je placerais ces insectes à côté des Nausibius et des Oryzaephilus, genres caractérisés par la denticulation des côtés du prothorax. Chez un N. costata King, insecte doni le prothorax est moins évolué que celui du N. alata Cast., je trouve d’un côté du prothorax 12 dents et de l’autre 14. De chaque côté, les deux dents antérieures, soudées à la base et limitées en arrière par la suture pleuro-sternale, correspondent ban Notes sur les Silvanini. | 321 à la saillie de l'angle antérieur si fréquente chez les Silvanint; et les autres, présentant souvent des symptômes de dédoublement ou de soudures à la base, semblent provenir du fractionnement des dents ordinaires du type Oryzaephilus. Pour appuyer encore la constatation de cette tendance au dédoublement des saillies anguleuses du type moins évolué, on constate que les angles postérieurs de la tête chez le N. costata King sont armés de deux dents soudées à la base, alors que cet angle est plus ou moins anguleux chez les Silvanini. Chez N. Goudiei Lea, on retrouve la dent des angles antérieurs du prothorax bien marquée et, de chaque côté, dix petites dents peu ré- gulièrement distribuées d'un exemplaire à l’autre, parfois groupées ou subgroupées deux par deux, et semblant répondre au dédoublement des cinq denticules des insectes du groupe Oryzaephilus. Si à ces constatations nous ajoutons la présence presque constante, sur le prothorax et sur les élytres des Nepharis, de côtes longitudinales rappelant celles de l’Oryzaephilus bicornis Er., insecte presque cosmo- polite, vivant le plus souvent dans les détritus végétaux secs, on est conduit à conclure à une relation d’origine entre les Nepharis et les Oryzaephilus. Je ne pense pas que le N. alata Cast. (1) soit la même espèce que N. alata Lea. (Hiketes thoracicus King) ; l'espèce de Castelnau a les ailes latérales du prothorax prenant naissance près de la base, beau- coup plus finement et moins densément denticulées ; sa taille est plus petite et ses antennes plus grêles. Les lignes fémorales subcarénées du 1° segment de l’abdomen bordent la cavité cotyloïde chez ces deux espèces. N. costata King, qui n’a pas les marges latérales du prothorax di- latées-lobées, peut être maintenu dans un sous-genre spécial, con- servant le nom de Hiketes King, tombé en synonymie. Chez cette espèce les lignes femorales subcarénées du premier segment de lab- domen sont parallèles, entières. N. Goudiei Lea a les articles des antennes cylindriques, contigus, le prothorax sans côtes longitudinales, le premier segment de l’abdo- men moins long que le deuxième et le troisième réunis, et enfin les sillons antennaires n’enfermant pas latéralement un lobe brusquement abaissé en arrière. Cet ensemble de caractères semble indiquer un courant d'évolution différent de celui des autres Nepharis et justifie, (1) N. alata Cast. est décrit sur deux exemplaires provenant du sud-ouest de l’Australie (Port du Roi George) ; le premier de ces exemplaires est dans ma collection, le second dans la collection R. Oberthür. 322 A. GROUVELLE. par suite, l’établissement d’un genre spécial pour cette espèce. Nous donnerons à ce genre le nom de Nepharinus. Sa diagnose est la suivante : Nephärinus, n. gen. Antennae 9-articulatae, haud clavatae; articulis cylindricis, 8° et 9 fere coalitis. Sulci antennarum laterales, basin capitis attingentes. Prothorax in longitudinem haud carinatus, lateribus haud stricte eæplanato-marginatus. Elytra lineato-punctata ; intervallis alternis subelevatis. Pedes in impressionibus concavis recepti; abdominis primi segmenti impressione intus lineola femorali subcarinata, brevi termi- nata. Tarsi simplices. Primum segmentum abdominis secundo et tertio simul brevius. TABLEAU DES ESPÈCES DU GROUPE DES Nepharis (!). 1. Sillons antennaires latéraux, atteignant la base de la tête ; antennes de 9 articles, sans massue, articles cylindriques contigus; prothorax sans carènes longitudinales, ses marges latérales ne se développant pas en forme de lobe arrondi (INePharinus, nm; Bent) EN EME DURE Goudiei Lea. . — Sillons antennaires latéraux, se perdant dans une dépres- sion transversale brusque de la base du dessous de la tête; antennes moniliformes, de 9 articles; 8° article formant une massue oblongue, 9 très petit, plus étroit que le précédent; des carènes longitudinales sur le pro- thorax (gen. UVephants CASE SR ACER 2: 2. Marges latérales du prothorax arquées, ne s’avançant pas latéralement en forme de lobe arrondi. (subg. Hiketes King} AE EE RTE RARE RE EN RER costata King. — Marges latérales du prothorax s’avançant latéralement en forme de lobe arrondi........... (subg. Nepharis s. str.) 3. 3. Lobes latéraux du prothorax très saillants, leur marge ba- silaire fortement sinuée, armée de denticules assez MATQUÉS, DEUSENLES AN PER PNPARNEr thoracica King. — Lobes latéraux du prothorax modérément saillants, leur 74 marge basilaire médiocrement sinuée, finement cré- MÉTOB ER à eo Len Me AO AU SE NE NE alata Cast. 4 (1) Ce tableau ne comprend pas le Nepharis serraticollis, espèce décrite récemment par M. A. Lea, in Proc, R. Soc. Victoria, XXIII, 1912, p. 208 Notes sur les Silvanini. 323 CATALOGUE DU GROUPE DES Nepharis. Nepharis Cast. Cast., 1869, Rev. et Mag. Zool., p. 365. Nepharis s.str. N. alata Cast., 1869, Rev. et Mag. Zool.,p. 355, pl. 13, Î. 4 et 5. N. thoracica King, 1873, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, II, p. 78. N. alata Lea, 1904, Proc. R. Soc. Vict., X VIE, p. 377, pl. xXvII, Î. 5. Subg. Hiketes King King, 1873, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, IL p. 76. N. costata King, 1873, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, IT, p.77. — Lea, 1904, Proc. R. Soc. Victoria, XVII, p. 377, pl. xxvu, Îf. Let 8. Nepharinus, n. 2en. Goudiei Lea, 1904, Proc. R. Soc. Victoria, XVII, p. 377, pl. xxvui, f. 4et 9. X * + Neosilvanus, n. gen. Dans ce genre, je groupe des Sivanus dont les trois premiers ar- ticles des tarses sont dilatés, feutrés, mais non prolongés en lobe. Le ke article très petit est caché par le 3° lorsque linsecte est vu par dessous. Les antennes sont relativement courtes, leur massue est brusque, triarticulée. Les sutures pleuro-sternales atteignent les bords latéraux du prothorax près de la région des angles antérieurs et les lignes fémorales du premier segment de l'abdomen entourent les ca- vités cotyloides en s’écartant médiocrement de leur bord et en for- mant soit un arc, soit un angle obtus émoussé. La diagnose du genre Neosilvanus s'établit ainsi qu'il suit : Antennae breves, moniliformes; clava abrupta, triarticulata. Arti- euli tarsorum dilatati : 3° articulo quartum subtercurrente. Latera prothoracis haud crenulata. Metasternum abdominis primo segmento longius. 324 A. GROUVELLE. Dans ce sous-genre se placent : S. atratulus Grouv., 1877, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. cuix ; 1878, p. 266, pl. 8, fig. 9 (Australie, Perak). S. levicollis Grouv., 1897, Ann. Mus. Civ. Genova, XXX VIII, p. 397 (Sumatra). S. cribricollis Grouv., 1897, 1. c., p. 397 (Engano, Sumatra). Très probablement une variété de %$S. levicollis Grouv. Le mäle de cette dernière espèce a les fémurs dentés comme les Nausibius. Airaphilus Redi. Redt., 1858, Fn. Austr., ed. II, p. 999. Nous placons dans ce genre les Silvanini ayant les antennes s’é- panouissant progressivement et par suite sans massue brusque, le Le article des tarses imbriqué en dessous avec le 3°, plus ou moins caché par ce dernier lorsque l’insecte est vu de dessous, les côtés du prothorax finement crénelés, sans dent accentuée aux angles anté- rieurs et les sutures pleuro-sternales atteignant les marges latérales près du denticule apical antérieur. Cette diagnose sépare les Aëraphilus du groupe des Platamus, qui, présentant des antennes sans massue brusque et des tarses tantôt simples, tantôt lobés, n’ont jamais les côtés du prothorax finement denticulés et des autes groupes des Silvanini qui ont les antennes en massue. Les Airaphilus, compris ainsi, se divisent en deux sous-genres sui- vant les longueurs relatives du métasternum et du premier segment de l’abdomen. 1e" sous-genre. — A. elongatus GyIl., geminus Kr., nubigena Woll., seminiger Grouv., Simoni, n. Sp., madagascariensis, n. Sp., Grouvellei M Reitt., syriacus Grouv., depressus Reïtt., abnormis, n. Sp., nasutus Chevrol. 2° sous-genre. — A. filiformis Rosenh., ferrugineus Kr., arcadius Reitt., fallax Grouv., subferrugineus Reitt., corsicus Grouv., Abeille; Grouv., hirtulus Reitt., Vaulogeri, n. sp., Raffrayi Grouv., Martini Grouv., Andrewesi Grouv. Je ne connais pas À. siculus Reitt., de Sicile, serricollis Reitt., des Indes Orientales, carpetanus Heyd., d'Espagne. A. madagascariensis, n. sp. (A. Simoni var., Grouv., 1906, Ann. Soc. ent. Fr., LXXV, p. 125). — Elongato-ovatus, convexus, nitidulus, flavo-pubescens, nigro-piceus, antennis pedibusque rufis, pa= 0 rum infuscatis. Antennae subgraciles; articulis 1°-9° plus minusve longioribus quam latioribus, 10° quadrato, 11° elongato, apice acu- minato. Caput subtriangulare, paulo longius quam latius, convexius- culum, parce punctulatum, juxta antennarum basin elevatum. Protho- raæ subelongatus, subcordiformis, postice quam antice vix angustior, dense punctulatus; margine antico subtruncato, angulis anticis obtu- sis; lateribus tenuiter denticulatis; angulis posticis obtusis; basi medio modice arcuatim producta, utrinque subsinuata. Elytra in mazima latitudine prothorace paulo latiora, circiter 2 et 1/2 longiora quam simul latiora, dense punctato-lineata. Primum segmentum abdo- minis sine lineis femoralibus apertis. — Long. : 3,2 mill. Notes sur les Silvanini. 925 Ovale, environ quatre fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, couvert. d’une pubescence flave, double, disposée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs intervalles ; brun de poix, antennes et pattes d’un roux un peu sombre. Antennes presque grêles, dépassant nettement la base du prothorax; articles 1- 9 tous plus longs que larges, 10 subcarré, 11 une fois et demie plus long que large, subacuminé au sommet. Tête subtriangulaire, à peu près aussi longue que large avec les yeux, modérément convexe, cou- verte d’une ponctuation allongée, plutôt éparse; atténuée en avant; marges latérales rebordées, relevées entre la base des yeux et le de- vant de l'insertion des antennes. Prothorax un peu plus large en avant que la tête avec les yeux, un peu plus rétréci à la base qu’au sommet, subcordiforme, un peu plus long que large dans sa plus grande lar- geur, très densément ponctué; bord antérieur subtronqué; angles an- térieurs et postérieurs obtus; bords latéraux finement crénelés ; base arquée en arrière dans le milieu, subsinuée de chaque côté. Écusson très transversal, très largement arrondi au sommet. Elytres sinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges en- semble que le prothorax dans sa plus grande largeur, ovales, présen- tant leur plus grande largeur vers les trois cinquièmes de la largeur à partir de la base, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et demie plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués en lignes. Mésosternum subéparsement ponctué sur le disque. Premier segment de l'abdomen, mesuré sur le milieu de la longueur, subégal au métasternum. Saillie du 4 segment de l'abdomen entre les hanches postérieures largement arrondie au som- met ; lignes fémorales bordant les cavités cotyloïdes. Madagascar, plusieurs exemplaires. Coll. du Muséum de Paris et A. Grouvelle. 326 A. GROUVELLE. Cette espèce appartient au groupe de VA. geminus Kr.; je l'avais pri- mitivement rapportée à l’A. Simoni Grouv., de l'Afrique australe, mais elle doit être séparée de cette espèce en raison de l’absence de lignes fémorales sur le premier segment de l’abdomen. A. abnormis, n. Sp. (A. depressus Grouv. (nec Reitt.), 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LX XVII, p. 492, pl. 8, Î. 3). — Elongatissimo -ova- tus, modice convexus, nitidulus, flavo-pubescens, nigro-piceus ; antennis pedibusque rufis, parum infuscatis. Antennae subincrassatae ; articulis 39-10° quadratis vel transversis, 9°-11° quam praecedentibus fere cras- sioribus, 11° elongato, apice acuminato. Caput subtriangulare, elonga- tum, inter antennarum bases parallelum, depressum, plus minusve dense punctatum. Prothorax elongatus, postice quam antice paulo angustior, lateribus arcuatus et tenuissime denticulatus ; margine antico truncato, utrinque subsinuato ; angulis anticis posticisque obtusis ; basi medio re- trorsum arcuato-producta, utrinque sinuata; disco in longitudinem late obsoleteque impresso. Elytra in maxima latitudine prothorace sat latiora, ter longiora quam simul latiora, dense punctato-lineata. Primi segmenti abdominis lineae femorales clausae, intus anguloso-productae. — Long. 3,3 mill. Ovale, presque cinq fois plus long que large, très faiblement con- vexe, assez brillant, couvert d’une pubescence flave, double, disposée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs intervalles, brun de poix, antennes et pattes d’un roux un peu sombre. Antennes atteignant la base du prothorax, assez épaisses ; 2° article une fois et demie plus long que large, 3° subcarré, 4 suballongé, 5e-8e progressi- vement un peu plus épais et plus subtransversaux, 9e-11° formant une massue brusque très peu marquée, 9 et 10€ transversaux, 41° en- viron une fois et demie plus long que large, subacuminé au sommet. Tête subtriangulaire, très nettement plus longue que large avec les yeux, déprimée, couverte d’une ponctuation allongée, en général plu- tôt serrée, atténuée vers la marge antérieure; marges latérales paral- lèles entre les yeux, marquées en avant de ceux-ci d’une assez forte impression longitudinale. Prothorax un peu plus large en avant que la tête avec les yeux, un peu plus rétréei à la base qu’au sommet, arqué sur les côtés, environ une fois et un tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, très densément ponctué; marqué sur le disque d’une large impression longitudinale très peu accentuée; bord anté- rieur subtronqué au milieu, subsinué de chaque côté; angles anté- rieurs faiblement obtus, marqués par un petit denticule ; marges latérales armées de petits denticules espacés, un peu moins accentués 4 Notes sur les Silvanini. 327 vers le milieu de la longueur; angles postérieurs obtus; base assez fortement arrondie, saillante en arrière dans le milieu, sinuée de cha- que côté, brièvement rebordée aux extrémités. Écusson très transver- sal, subtriangulaire. Élytres sinués à la base, très étroitement rebordés, armés d’un très petit denticule aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax à la base, arqués sur les côtés à la base et au som- met, très faiblement au milieu, alors subparallèles, peu élargis, arron- dis ensemble au sommet, environ trois fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués en li- gnes. Métasternum peu densément ponctué sur le disque. Premier segment de l’abdomen, mesuré sur le milieu de la longueur, environ une fois et demie plus long que le métasternum ; lignes fémorales fer- mées ; branche interne s’avançant sur le segment de l’abdomen ; puis rejoignant la cavité cotyloide en formant un angle aigu. Tarses moins longs que les tibias. Bengale, 3 exemplaires. Coll. du Musée de Bruxelles et A. Grou- velle. Primitivement j'avais considéré cette espèce comme une variété d'A. depressus Reitt. A la suite de l'étude d’ensemble résumée dans ce mémoire, je ne suis pas d’avis de maintenir mon ancienne opinion. A. Vaulogeri, n. sp. — Elongatissimo-ovatus, modice convexus, vix nitidulus, flavo-pubescens, nigro-piceus, antennis pedibusque rufis, parum infuscatis. Antennae subincrassatae; articulis 3°-10° plus mi- nusve subquadratis vel subtransversis, ultimo elongato, apice acuminato. Caput triangulare, elongatum, irregulariter punctatum. Prothorax elongatus, antice posticeque subaequaliter angustus, tateribus arcuatus et tenuissime marginatus el denticulatus; margine antico truncato, utrinque subsinuato; angulis anticis minute denticulatis, posticis ob- tusis ; basi medio retrorsum valde producta, utrinque sinuata; disco in longitudinem late obsoleteque impresso. Elytra in maxima latitudine prothorace paulo latiora, fere ter longiora quam simul latiora, ad basin dense punctato-lineata ; punctis apicem versus confusis. Lineae femorales primi abdominis segmenti breves. — Long. : 3 mill. Ovale, environ quatre fois et demie plus long que large, faiblement convexe, peu brillant, couvert d'une pubescence flave, double, dis- posée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs inter- valles, plus ou moins confuse lorsque ces lignes deviennent irrégulières, brun de poix, antennes et pattes d’un roux un peu sombre. Antennes atteignant environ le premier tiers de la longueur du prothorax, assez 328 A. GROUVELLE, épaisses ; 2° article presque une fois et demie plus long que large, 3e subcarré, 4°-10° progressivement un peu plus épais, plus ou moins subtransversaux, 11° article environ une fois et demie plus long que large, subacuminé à l'extrémité. Tête triangulaire, un peu plus longue que large avec les yeux, subdéprimée, couverte d’une ponctuation un peu allongée, -irrégulièrement forte et serrée, atténuée vers la marge antérieure; entre les bases des antennes une vague et large impres- sion; marges latérales relevées ; sillonnée entre les yeux et le bord antérieur. Prothorax un peu plus large en avant que la tête avec les yeux, à peu près aussi rétréci au sommet qu’à la base, arqué sur les côtés, environ une fois et un cinquième plus long que large dans sa plus grande largeur, assez densément et peu régulièrement ponctué; bord antérieur subtronqué au milieu, subsinué de chaque côté, très brièvement et obliquement tronqué aux extrémités ; angles antérieurs faiblement obtus, marqués par un très petit denticule; marges laté- rales très finement rebordées, à peine visiblement denticulées sauf à la base; angles postérieurs obtus; base assez fortement saillante en arrière dans le milieu, sinuée de chaque côté. Écusson très transversal. Élytres sinués à la base, très étroitement rebordés, armés d’un très petit denticule aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax à la base, arqués sur les côtés, peu élargis, présentant leur plus grande largeur vers les deux tiers de la longueur à partir de la base, arrondis ensemble au sommet, presque trois fois plus longs que larges ensemble, densément ponctués en lignes devenant confuses vers le sommet, sur- tout sur le disque. Métasternum très éparsement pointillé sur le disque. Premier segment de l'abdomen, mesuré sur le milieu de la largeur, presque une fois et demie plus long que le métasternum ; lignes fémo- rales un peu divergentes, atteignant à peine le milieu au segment; saillie entre les hanches postérieures anguleuse, arrondie au sommet. Tarses très allongés, à peu près de la longueur des tibias. Tunisie : Stax (Vauloger), 2 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. TABLEAU DES Airaphilus CONNUS DE L'AUTEUR. 1. Tous les articles des antennes plus longs que larges, au plus lè 10° article Snbcarré AS CORRE NE TRES — Au moins plusieurs articles carrés ou transversaux...... 2. Des lignes fémorales sur le premier segment de l'abdomen (Cap de Bonne-Espérance)................. Simoni Grouv. — Pas de lignes fémorales sur le premier segment de l’ab- LOMME UE D TU AÉRIENNE 3. Æ 19 ss F Notes sur les Silvanini. 329 3. Élytres roux un peu sombre; pubescence très fine; pro- notum subcarré, très finement ruguleux, couvert d’une ponctuation très fine, inégalement serrée, métasternum éparsement ponctué (Abyssinie)......... seminiger Grouv. — Élytres noirâtres ; pubescence fine, analogue à celle de PA. geminus ; pronotum un peu allongé, finement ruguleux, couvert d’une ponctuation grosse, peu profonde, mal définie, serrée; métasternum presque densément ponctué Mans): : uns UE madagascariensis, n. Sp. 4. Des lignes fémorales sur le métasternum et le premier seg- ment de l’abdomen (Bassin de la Méditerranée occiden- (+: 115) RE A RO NE RP AT RENAN à FETE nasutus Chevr. (1). — Pas de lignes fémorales sur le métasternum.............. D. ». Lignes fémorales du 1° segment de l’abdomen fermées, bordantiles cavités'cotyloïdes :. 544.440 0,0 4 Ton, 6. — Lignes fémorales fermées, bordant les cavités cotyloïdes, mais présentant au sommet de la partie interne un pro- longement en forme d’angle très aigu.........,...... Dane morales Ouvertes: 6: ... ue. eee 1 6. Premier segment de l'abdomen subégal ou un peu plus one le EMEA IEP 60 PEL MORE MEL L. — Premier segment de l'abdomen environ une fois et demie plus long'que le métasternum:;..:1..11..4,,:2...4 8. 7. Élytres sensiblement aussi larges ensemble dans leur plus grande largeur que le prothorax, environ quatre fois plus longs que larges ensemble (Europe boréale). ..... A Noa. che nue elongatus Gyll. — Élytres plus larges ensemble dans leur plus grande largeur que le prothorax, moins de trois fois plus longs que rsesensemblé (Europe}ke 1 Lens con geminus kKr. 8. Élytres à peine plus larges ensemble dans leur plus grande largeur que le prothorax, presque trois lois plus longs que larges ensemble (Espagne).......... filiformis Rosenh. — Élytres nettement plus larges ensemble dans leur plus grande largeur que le prothorax, moins de deux fois et demie plus longs que larges ensemble (Grèce)......... un nm ds JO SRRRPANCE: hirtulus Reitt. 9. Premier segment de l’abdomen subégal ou un peu plus Le] ©? 1 (1) La synonymie : nasutus Chevr. ({alpa Kr.), déjà publiée, doit être maintenue. , 330 A. GROUVELLE. long que le mélastennum:; MESURER ER 10. — Premier segment de l’abdomen environ une fois et demie plus long quelle métasternum/, 2. 00e UOTE 12. 10. Élytres plus de trois fois plus longs que larges ensemble, assez nettement plus larges dans leur plus grande lar- geur que le prothorax; métasternum densément ponctué sur le disque. Bords latéraux de la tête subparallèles avant la base des antennes (Espagne, France)......... TN RME RARES CC RECORD RESF RE URSRE Grouvellei Reit. — Élytres au plus deux fois et demie plus longs que larges ensemble, à peine plus larges dans leur plus grande lar- Dour (QueMetDrothorars ere CR M ÉPARE PRE LER REC CAE 41: 11. Bords latéraux de la tête subparallèles avant la base des antennes; métasternum presque densément ponctué ; massue des antennes presque triarticulée (Inde septen- TONAIO RER SAME ELRTE SR AR AS OR abnormis, n. sp. — Bords latéraux de la tête convergents avant la base des an- tennes; métasternum presque lisse, antennes à massue (Syrie)... syriacus Grouv. (Arax)... depressus Reitt. (!). 12. Élytres au plus deux fois plus longs que larges dans leur DLOPTOSSI MO et ER re plus grande Rréeur.s LCR PEER ONCE RS ARE AA 13. — Elytres très nettement plus longs que larges dans leur plus CAN AEUMANC OUT. LES CN LETTRE RATE NEA 14. 13. Pubescence des élytres courte, disposée en lignes sur les intervalles des lignes ponctuées ; élytres très nettement plus larges ensemble, dans leur plus grande largeur, que le prothorax, moins de deux fois plus longs que larges ensemble (Corse, Sardaigne)........ corsicus Grouv. — Pubescence des élytres fine, longue, confuse; élytres à peine plus larges dans leur plus grande largeur que le prothorax, deux fois plus longs que larges ensemble (SYTLC) DEEE een MEET AUTOS REA ES Abeillei Grouv. 14. Insecte ferrugineux, petit; pubescence des élytres disposée en lignes, assez fine (Espagne, Maroc, Algérie)........ LISE SE eee NUMERO SET LEE SEE RAT ferrugineus Kr. (1) Les À. syriacus Grouv., 1877, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. xxx; 1878, p. 267 et depressus Reitt., 1889, Deuts. ent. Zeitschr., p. 278, ne sont très probablement qu’une même espèce; l'examen d’un nombre important d'exem- plaires conduira sans doute à cette conclusion. Notes sur les Silvanini. 391 — Insecte brun noirâtre, plus grand; pubescence des élytres disposée en lignes, assez fine (Grèce, Sicile). arcadius Reitt. 15. Premier segment de l’abdomen subégal au métasternum ; insecte noirâtre, convexe {Ténériffe)....... nubigena Woll. — Premier segment de l'abdomen beaucoup plus long que le RE RER TARR > 0e état uS ampa ie dud 23 ST 16. 16. Élytres au moins deux fois et demie plus longs que larges TS GT ARR PR OREMRE PP ENR ER A PEER ET VE A4 — Élytres au plus deux fois plus longs que larges ensemble. 18. 17. Élytres près de trois fois plus longs que larges ensemble ; prothorax à peu près aussi rétréci à la base qu’au som- RON AM IDISTE) 26e Me hrsle dre betty Vaulogeri, n. Sp. — Élytres environ deux fois et demie plus longs que larges ensemble; prothorax plus rétréci à la base qu’au som- inét (Pyrénées orientales)... :...... subferrugineus Reitt. 48. Insecte assez large, brun noirâtre ; tête transversale ; pro- thorax transversal; élytres environ une fois et demie plus longs que larges ensemble; pubescence rappelant celle de JA: geminus (Inde)... ......:." Andrewesi Grouv. — Insecte ferrugineux ; pubescence très fine.............. 49: 19. Antennes grêles; tête environ aussi longue que large, faiblement relevée de chaque côté vers la base de l’an- tenne ; élytres très nettement moins de deux fois plus longs que larges ensemble (Afrique australe). Martini Grouv. — Antennes épaisses; tête plus longue que large; assez for- tement relevée de chaque côté vers la naissance de l’an- tenne ; élytres environ deux fois plus longs que larges ensemble (Afrique australe). ............. Raffrayi Grouv. Silvanolomus Reitt. Reitt., 1912, Wien. ent. Zeit., p. 286. Syn. Silvanopsis Reitt., Fn. Germ., IT, p. 44 (non Grouv., 1892). Ce genre, établi par Reitter pour les S. denticollis Reitt., 1876, Col. Heîte, XV, p. 56, et pullus Reitt., 1898, Wien. ent. Zeit., X VII, p. 56, 140, comprend en plus le S. crenicollis Grouv., 1911, Proc. R. Soc. Victoria, XXIV, 1, p. 146. Chez ces trois espèces, la ligne fémorale des hanches postérieures 332 A. GROUVELLE. borde la cavité cotyloïde et les sutures pleuro-sternales atteignent presque les angles antérieurs du prothorax. È Astilpnus Perris. { Perr., 1866, Ann. Soc. ent. Fr., 4, VI, p. 184. É Syn. Nilina Motsch.. 1868, Bull. Soc. Nat. Mosc., 3, p. 201. La massue antennaire brusque, de deux articles, et les tarses sim- ples, de cinq articles, ont de suite caractérisé ce genre. A ces caractères, il convient d’ajouter l’éloignement des hanches antérieures de la base du prosternum qui le place dans les Silvanini, M la suture pleuro-sternale qui rejoint le bord antérieur du prosternum et chez les deux espèces connues la présence sur le 1% segment de, l'abdomen de lignes fémorales droites, obliques, divergentes, n'attei- gnant pas le sommet de ce segment. L’A. multistriolatus Perr., 1866, Ann. Soc. ent. Fr., p. 185, a les extrémités de la marge antérieure du sous-menton saillantes en avant en forme de lobe émoussé et la saillie du 1% segment de l'abdomen entre les hanches postérieures subtronquée. Chez l'A. (Nilina) reflexicollis Motsch., 1868, Bull. Mosc., 3, p. 201, les saillies du sous-menton sont aiguës et celle du premier segment de l'abdomen est en angle largement obtus. Silvanus Latr. Latr., 1887, Gen. Crust. et Ins., IT, p. 19. Microsilvanus, n. subg. Dans ce sous-genre je place des espèces relativement petites, carac=« térisées par les tarses simples, les antennes moniliformes à massue brusque, les hanches antérieures assez rapprochées, les sutures pleuro= sternales rejoignant le bord antérieur du sternum et les lignes fémo=« rales devenant les stries marginales des hanches postérieures. Le S. vitulus Grouv., 1882, Ann. Mus. civ. Genova, XVIII, p. 294, | pl. vu, Î. 29 et deux espèces nouvelles appartiennent à ce sous-genre: S.(Microsilvanus) pumilus, n. Sp. — Elongato-ovatus, modice convexzus, ferrugineus, nilidulus, tenuissime pubescens. Antennae subi incrassatae; articulis 3° et 4 subaequalibus, quam 5° brevioribus, 5° el 6° subaequalibus, 7° paulo breviore, 8° quamvicinis breviore,clava 2 et 1/24 longiore quam latiore. Caput depressum, subtriangulare, antice trun=« D 8 Notes sur les Silvanini. 134 catum, 1 et 1/2 latius quam longius, crebre ocellato-granosum ; tempo- ribus parallelis, subbrevibus; angulis posticis hebetatis. Prothorax basin versus parum angustus, lateribus subrectus, juxta angulos posticos breviter subarcuatus, crebre granosus ; disco in longitudinem depresso, utrinque inflexo, lateribus sublate explanato-marginatis ; angulis an- ticis modice acutis, extus haud, antice parum productis, posticis obtu- sis; basi arcuata. Elytra oblonga, humeris rotundata, apice conjunctim rotundata, 2 et 1/4 tam elongata quam simul lata, dense substriato- punclata; striis suturalibus apicem versus impressis; marginibus late- ralibus sublate explanatis. — Long. : 1,5-1,7 mill. Ovale-allongé, environ trois fois et un quart plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, à peine pubescent, ferrugineux. Antennes un peu épaisses, atteignant chez le mâle la base du pro- thorax ; articles 1-3 progressivement moins épais, un peu plus longs . que larges, 3° et 4° subégaux, 5° et 6° subégaux, un peu plus longs que le 4°, 7° à peine plus large que 6° et 8° subcarré, 8° un peu trans- versal, 9 et 11° formant une massue lâche, deux fois et demie plus longue que large, dont le 2 article est un peu plus large que le 4* et à peine plus large que le 3°, dernier article suboblong, environ aussi long que large, acuminé à l'extrémité. Fête déprimée, subtriangulaire, environ une fois et demie plus large que longue avec les yeux, tron- quée en avant, sinuée-rebordée de chaque côté en avant des antennes, parallèle avant les antennes, tronquée à la base, très densément cou- verte de granulations ocellées; yeux modérément saillants, échan- crant faiblement le iront; tempes bien marquées; angles postérieurs émoussés. Prothorax très faiblement transversal, faiblement rétréci à la base, subtronqué au sommet et légèrement sinué à ses extrémités, plus large au niveau des angles antérieurs que la tête; côtés droits, légèrement sinués à la base, très finement crénelés ; angles antérieurs un peu aigus et émoussés, très faiblement saillants en avant, angles postérieurs obtus ; base assez fortement arquée en arrière, sinuée aux extrémités, finement rebordée; sculpture analogue à celle de la tête, mais un peu moins forte; disque longitudinalement subdéprimé, in- fléchi de chaque côté; marges latérales assez largement explanées. Écusson subpentagonal, très transversal. Élytres sinués à la base, re- bordés, arrondis aux épaules, alors plus larges que le prothorax en avant, oblongs, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et un quart plus longs que larges ensemble dans leur plus grande lar- geur, densément ponctués-substriés; stries suturales bien marquées 334 A. GROUVELLE. vers le sommet; intervalles des stries convexes, subrugueux; marges latérales des élytres modérément rebordées-explanées. Tarses simples. Strie marginale des hanches postérieures rebordant leur cavité. Siam (Castelnau), 2 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. S. (Microsilvanus) minimus, n. Sp. — Elongato-ovatus, mo- dice convexus, dilute ferrugineus, nitidulus, tenuissime pubescens. Antennae vix incrassatae, sat elongatae; articulis 3° et 4 subaequa- libus quam à° brevioribus, 5° et 6° subaequalibus, 7° paulo breviore, 8° quam vicinis breviore, clava 2 et 1/2 longiore quam latiore. Caput subdepressum, frontis lateribus subparallelum, ante oculos attenuatum et apice truncatum, rugosulum ; temporibus brevibus ; angulis posticis rotundatis. Prothorax basin versus parum angustus, lateribus bi-sub- sinuatus, angulis anticis antrorsum lobato-productus, rugosulus ; disco in longitudinem depresso et late quadratim vix impresso, utrinque in- flexo, lateribus (praecipue ad anticam partem) sublate explanato-margi- natis; angulis posticis obtusis ; basi arcuata. Elytra oblonga, humeris rotundata, apice conjunctim rotundata, 2 et 1,4 tam elongata quam simul lata, densissime striato-punctata; intervallis strictissimis ; stris suturalibus apicem versus impressis ; marginibus lateralibus substricte explanatis. — Long. 1-7 mill. Ovale-allongé, environ trois fois et un quart plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, à peine pubescent, ferrugineux clair. Antennes légèrement épaissies, dépassant la base du prothorax, même chez la femelle; articles 1 à 3 progressivement moins épais et moins longs, le dernier un peu allongé, 3° et 4° subégaux, 5° plus long que le 4e, 6 subégal au 4°, 7° subcarré, 8 subtransversal, 9e-11e for- mant une massue lâche, modérément accentuée, environ deux fois et demie plus longue que large, dont le 2° article est un peu plus large que les autres et dont le 3°, à peine allongé, est terminé par une partie acu- minée. Tête subdéprimée, parallèle à la base, sinuée à la base de l’œil, puis parallèle jusqu’à la naissance des antennes, atténuée, sinuée près de ces naissances, tronquée en avant, ruguleuse, légèrement re- levée devant les naissances des antennes; yeux modérément saillants; tempes petites ; angles postérieurs arrondis. Prothorax subcarré, fai- blement rétréci à la base, subtronqué au sommet, brièvement et assez fortement sinué contre les angles antérieurs, ceux-ci saillants en lobe en avant; plus large en avant que la tête; côtés légèrement bisinués et finement crénelés ; angles postérieurs obtus; base arrondie, forte- pu sit. chti à Notes sur les Silvanini. 339 ment saillante en arrière, sinuée aux extrémités, très finement rebor- dée sur les côtés; sculpture analogue à celle de la tête; disque longi- tudinalement déprimé et marqué sur presque toute sa surface d’une très faible impression subrectangulaire, infléchi de chaque côté; mar- ges latérales assez largement explanées, surtout en face des angles an- térieurs. Écusson subpentagonal, très large. Élytres sinués à la base, finement rebordés, largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax en avant, ovales, présentant leur plus grande largeur vers les trois cinquièmes de la longueur à partir de la base, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et un quart plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, très densé- ment et assez fortement ponctués-striés; stries suturales bien mar- quées vers le sommet; intervalles des stries très étroits; marges latérales étroitement rebordées. Tarses simples. Stries marginales des hanches postérieures rebordant leur cavité. Parasilvanus, n. Ssubg. Je réunis dans ce groupe des Silvanini de l'Afrique caractérisés par des antennes à 8° article très nettement plus étroit que le 7e et le 4. Cet article rétréci donne l'apparence d’une massue triarticulée alors que, en fait, l'antenne a une nfassue presque progressive. Ce caractère présente une réelle importance dans la tribu des Silvanini, aussi pourra-t-il conduire à séparer génériquement les Parasilvanus. Les insectes de ce groupe ont tous les tarses simples, les hanches antérieures presque aussi écartées que les hanches intermédiaires, les sutures pleuro-sternales atteignant les bords latéraux du prothorax avant la région des angles antérieurs. Dans ce sous-genre se placent : S. Fairmairei Grouv., 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, X VITE, p. 292, pl 7, 1:24. S. filum Kr., 1895, Deuts. ent. Zeitschr., p. 162. Très probablement une variété de S. Fairmairei. S. tenuis Grouv., 1889. Ann. Soc. ent. Fr., 6 sér., IX, p. 105, pl. 5, fig. 9. S. ocellatus Grouv., 1889, I. c., p. 104, pl. 5, f. 8. S. oblitus Grouv. (1908) 1909, Rev. d'Ent. Caen, XXVII, p. 116. Les trois premières espèces ont sur le premier segment de l'abdomen Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. 29 " 330 A. GROUVELLE. des lignes fémorales bordant la cavité cotyloïde ; chez les deux autres, ces lignes s’avancent sur le premier segment et vont rejoindre l’extré- mité de la hanche en formant un angle aigu. Protosilvanus, n. Subg. Dans ce sous-genre, je groupe des Silvanus caractérisés par leur forme déprimée, les antennes à massue nettement triarticulée, les tarses simples, les hanches antérieures aussi écartées que les inter- médiaires. Les espèces qui appartiennent à ce groupe n’ont pas de lignes fémorales sur le premier segment de l’abdomen et elles ont les sutures pleuro-sternales atteignant les bords latéraux du prothorax avant la région de ses angles antérieurs. Dans ce sous-genre se placent : S. lateritius Reitt., 1878, Verhandl. z. b. Ges. Wien, XX VII, p. 194. — Ceylan, Inde, Birmanie, Cochinchine, Japon, Archipel Malais. S. inaequalis Grouv., 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, XVII, p. 293, pl. 7, Î. 25. — Nouvelle-Calédonie. S. granosus Grouv., 1897, Ann. Mus. Civ. Genova, XXX VIII, p. 396. — Singapore, Archipel Malais. S. carinatus, n. Sp. — Singapore, Sumatra. S. (Protosilvanus) carinatus, n. Sp. — Elongatissimus, subparallelus, depressus, capite prothoraceque opacis, elytris nitidulis, vix perspicue pubescens, ferrugineus: capite prothoraceque levissime obscurioribus, antennis pedibusque dilutioribus. Antennae subgraciles ; 4, 6°, 8° articulis quam vicinis brevioribus, 4 et 6° parum elongatis, S° quadrato; clava 2 et 1/2 longiore quam latiore. Caput convexius- culum, sublriangulare, antice truncatum, duplo latius quam longius, crebre punctatum; punctis ad basin subconfluentibus; basi late sub- emarginata; temporibus minutis; angulis posticis acutis. Prothoraæ basin versus modice angustus, lateribus subrectus, crebre punctatus ; disco in longitudinem subcarinato, utrinque carinae subimpresso ; angulis anticis subrectis, vix prominulis, posticis obtusis, basi arcuata. Elytra 3 et 1/2 tam elongata quam simul lata, dense lineato-punctata ; intervallo suturali ad apicem, 3° et S° fere usque apicem, 10° ad basin carinatis. — Long. : 4 mill. Très allongé, presque parallèle, déprimé, très finement pubescent, Dire. dE ER 2 RS ET , ee ee a Notes sur les Silvanini. 337 tête el prothorax opaques, d’un ferrugineux un peu foncé, élytres modérément brillants, ferrugineux, antennes et pattes plus claires. Antennes modérément grêles, atteignant à peine, chez le mâle, la base du prothorax, articles 1-7 plus longs que larges, 8° subcarré, 4, Ge et 8 moins longs que les articles voisins, 5° un peu plus long que 3° et 7°, 9%e-11e, formant une massue lâche, dont le 4° article, en forme de tronc de cône renversé, est très nettement transversal, dont le 2, à peine plus large que le 4% et le 3°, est subégal au 1° et dont le 3°, à peine plus large que long, est terminé par un bouton subconique, étroitement tronqué au sommet. Tête légèrement convexe, subtrian- gulaire, environ deux fois plus large que longue, avec les yeux tron- quée en avant, sinuée de chaque côté en avant des antennes, sinuée à la base des yeux, très légèrement échancrée en arc à la base, cou- verte d’une ponctuation très serrée, subconfluente sur l’épistome ; yeux modérément saillants, à facettes moyennes; tempes très petites ; angles postérieurs aigus. Prothorax tronqué au sommet et sinué, infléchi en arrière à ses extrémités, aussi large au niveau des angles antérieurs que la tête, un peu plus étroit avant ces angles, un peu rétréci à la base, faiblement bisinué sur les côtés, environ une fois et demie plus long que large en avant; angles antérieurs presque droits, un peu saillants, postérieurs obtus ; base assez fortement arquée en arrière, très étroitement et peu visiblement rebordée ; ponctuation très serrée, moins forte que celle de la tête, en partie confluente ; marge antérieure légèrement relevée en bourrelet; disque longitudinale- ment subcarèné, déprimé, très légèrement concave de chaque côté de la carène; marges latérales pliées, fortement déclives; côtés très fine- ment granuleux. Écusson subpentagonal, plus de trois fois plus large que long. Élytres sinués à la base, arrondis aux épaules, alors plus larges ensemble que le prothorax à la base, très faiblement arqués, élargis sur les côtés, arrondis ensemble au sommet, environ trois fois et demie plus longs que larges ensemble, densément ponctués en lignes, intervalles suturaux légèrement relevés dans la partie apicale, 2° subcarénés presque jusqu’au sommet, 4° et 55 faiblement relevés à la base, 6° un peu plus fortement carénés que les 2°, mais un peu moins longuement, 8° (huméraux) faiblement carénés dans la moitié basilaire; marges latérales fortement déclives en dehors du &° inter- valle dans la partie basilaire et en dehors du 6° dans le reste de la longueur. Tarses simples; 5° article des tarses postérieurs plus long que les quatre premiers réunis. Sumatra : Palembang, Singapore, 4 exemplaires. Coll. A. Grouvelle, 338 | A. GROUVELLE. Voisin de $S. lateritius Reitt.; distinct par les intervalles des stries des élytres en partie carénés. Silvanus (sensu str.). Ce sous-genre est caractérisé par les tarses simples, au moins une partie des articles des antennes plus longs que larges, leur massue brusque, tri-articulée, les hanches antérieures plus rapprochées que les intermédiaires et la forme générale convexe. Dans ce sous-genre se rangent les espèces suivantes : S. bidentatus F., 1801, Syst. Eleut., I, p. 317. — Presque cos- mopolite. S. quatemalenus Sharp, 1900, Biol. Cent. Amer. Col., II, 4, : p. 960. — Guatemala. S. muticus Sharp, 1900, loc. cit., p. 560. — Guatemala. S. birmanicus Grouv., 1892, Ann. Mus. Civ. Genova, XXXII, p. 863. — Birmanie. Peut-être une variété allongée du S. bidentatus F. S. planatus Germ., 1824, Ins. spec. nov., p. 466. — Amérique du Nord. S. unidentatus Oliv., 1790, Ent., IT, 418, p. 12, pl. 4, f. 4 — Europe, Asie, Afrique septentrionale, Australie. S. castaneus Mac Leay, 1871, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, II, p. 168. — Blackb., Trans. R. Soc. S. Austr., X XIIE, p. 154. S. mediocris Grouv., 1889, Ann. Soc. ent. Fr., 6° sér., IX, p. 106, pl. 5, Î. 10. — Afrique occidentale. S. frater Grouv., 1904, Ann. Soc. ent. Belg., XLVIIT, p. 184. — Congo Belge. S. proximus Grouv., 1904, loc. cit., p. 183. — Congo Belge. S. inarmatus Woil., 1867, Coll. Hesperid., p. 69. — Iles du Cap Vert. S. quadraticollis Reiïtt., 1876, Coleopt. Heîfte, XV, p. 62. — — Madagascar. S. Lewisi Reitt., 1876, loc. cit., p. 56. — Japon. Re nn Mit. Notes sur les Silvanini. 399 S. imbellis Lec., 1854, Proc. Ac. Phil., p. 77. — Amérique du Nord: ‘à +. S. communis Grouv., 1878, Ann. Soc. ent. Fr., p. 75, pl. 2, Î. 12. — Brésil, Colombie. S. vulgaris Grouv., 1878, loc. cit., p. 74, pl. 2, Î. 11. — Mexique. S. hebetatus, n. sp. Toutes ces espèces ont les lignes fémorales des hanches postérieures fermées, s’écartant peu de la cavité cotyloïde; les S. imbellis Lec. et vulgaris Grouv. ont la branche interne de ces lignes légèrement pro- longée en une courte ligne, en dehors de la partie enfermée contre la hanche. | S. hebetatus, n. Sp. — Subparallelus, convexus, nitidulus, dilute ferrugineus, tenuissime pubescens. Antennae graciles; articulis 39-79 elongatis, 3° longissimo, 4° et 6° quam vicinis brevioribus, 8° subqua- drato; ciava 2 et 1/2 longiore quam latiore, ultimo articulo, apice sub- acuminato. Caput subdepressum, subtriangulare, apice truncatum, 2 et 1/3 latius quam longius, subtiliter rugosulum et parce punctulatum ; temporibus minutissimis, acutis. Prothorax basin versus angustus, circiter tam elongatus quam antice latus; angulis anticis productis, late hebetatis ; lateribus bisinuatis, tenuiter crenulatis; angulis pos- licis oblusis; basi arcuata, utrinque sinuata; disco tenuiter rugulosa ; marginibus lateralibus subabrupte infleæis. Elytra elongatissimo-ovata, apice conjunctim rotundata, 2 et 1/2 tam elongata quam simul in mazima latitudine lata, dense striato-punctata ; intervallis alternis vix perspicue elevatis; striis suturalibus apicem versus impressis; mar- gènibus lateralibus strictissime explanatis. — Long. : 2,5 mill. Ovale très allongé, presque quatre fois plus long que large, presque opaque, très finement pubescent, ferrugineux clair. Antennes grêles, atteignant presque la base du prothorax; articles 1-3 progressivement moins épais, 1% environ une fois et un tiers plus long que large, 2° une fois et demie plus long que large, 3 plus long que le 2, près de deux fois et demie plus long que large, 4° à 7° allongés, 4 et 5° subégaux, plus longs que 6° et 7°; 8° subcarré; 9°-11° formant une massue lâche, brusque, environ deux fois et demie plus longue que large, dont le 2° article, subégal au 1°, est à peine plus large que les deux autres et dont le 3°, environ aussi long que large, est terminé par une partie conique, un peu émoussée. Tête subconvexe, subtrian- 340 A. GROUVELLE. gulaire, environ une fois et un tiers plus large avec les yeux que longue, très finement granuleuse et éparsement ponctuée; bord anté- rieur tronqué ; côtés sinués à la base des antennes, droits, convergents dans la partie antérieure, droits, à peine sinués à la base de l'œil et moins convergents dans la partie basilaire; base tronquée ; yeux mé- diocrement saillants; tempes très petites; angles postérieurs aigus. Prothorax environ aussi long que large dans sa plus grande largeur, plus large au niveau des angles antérieurs que la tête, rétréei à la base, finement ruguleux; bord antérieur arqué, sinué aux extrémités ; angles antérieurs saillants en forme de lobe triangulaire largement émoussé; côtés bisinués, finement crénelés; angles postérieurs obtus ; base arquée, assez largement sinuée vers les extrémités; marges laté- rales assez brusquement infléchies. Écusson subpentagonal, très trans- versal. Élytres subsinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges ensemble que le prothorax en avant, en ovale très allongé, présentant leur plus grande largeur vers les quatre cinquièmes de la longueur à partir de la base, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et demie plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués-striés; stries suturales bien marquées vers le sommet ; intervalles alternes à peine subélevés; marges latérales très étroitement rebordées. Lignes fémo- rales des hanches postérieures fermées, s’écartant un peu des cavités cotyloïdes ; 5° article des tarses postérieurs plus court que les quatre premiers réunis. Zambèze : Caia (H. Swale), 2 exemplaires. Coll. H. E. Andrewes et A. Grouvelle. Espèce voisine de S. inarmatus Woll., des iles du Cap-Vert, mais plus petite, plus finement striée. Chez S. inarmatus les antennes sont plus épaisses, le prothorax est un peu plus long que large, ses angles antérieurs sont à peine saillants, les tarses sont plus longs et les yeux plus gros et plus saillants. L’unique exemplaire de cette espèce que je possède (c ?) a les tibias postérieurs assez brusquement dilatés vers le milieu de la longueur. Cathartosilvanus, 0. subg. Je place dans ce sous-genre le S. trivialis Grouv., 1878, Ann. Soc. ent. Fr., 5e sér., VIIL, p. 75, pl. 2, Î. 13, du Brésil, de la Colombie, de l'Amérique Centrale, qui a les tarses simples, les antennes à articles en partie plus longs que larges, les sutures pleuro-sternales atteignant les bords latéraux du prothorax et qui, en plus, présente des lignes ban 5. Notes sur les Silvanini. 341 fémorales ouvertes comme les insectes du groupe Cathartus. Chez cette espèce, les lignes fémorales sont très divergentes, un peu arquées et relativement longues par rapport à la longueur du premier segment de l’abdomen. Silvanoprus kReitt. Reitt., 1914, Fn. Germ., IE, p. 45, 46. Ce genre, établi par Reïtter pour séparer le $. fagi Guér. (similis Er.) des S. bidentatus F. et unidentatus F., est caractérisé par l’ab- sence des tempes ou par leur très faible développement. Ce caractère n’a pas la précision que lui donne l’auteur; l'étude des Silvanini exo- tiques montre en effet l'existence ou l’absence des tempes se présen- tant chez des espèces extrêmement voisines (!). On peut toutefois justifier le genre Silvanoprus, qui répond à une coupe utile, en invoquant la structure des tarses simples chez les Silvanus des types bidentatus et unidentatus, à 3° article lobé chez ceux du type fagi Guér. Les espèces suivantes doivent être rangées dans ce genre : le S. fagi Guer., Iconog. Reg. Anim., 4829-1838, p. 197. similis Er., 1846, Naturg. Ins. Deutschl., INT, p. 339. S. Grouvellei Reitt., 1876, Coleopt. Hefte, XV, p. 58. — Europe. Asie. S. angusticollis Reitt., 1876, loc. cit., p. 99. — Japon. Les mâles de cette espèce ont les fémurs antérieurs anguleux vers le 3° quart de la longueur à partir de la base. S. parallelocollis Reïtt., 1876, loc. cit., p. 59. — Japon. Les mâles ont les fémurs anguleux comme les mâles de S. angusti- collis Reïtt. S. Feai Grouv., 1892, Ann. Mus. Civ. Genova, XX XII, p. 863. — Birmanie. S. javanicus Grouv., 1879, Notes Leyd. Mus., VIT, p. 48, pl. 4, Î. 2. — Archipel Malais, Malacca, Assam, Chine, Afrique orien- tale, Madagascar. S. insidiosus, n. Sp. —: Afrique occidentale. (1)S. maximus Grouv., du groupe Orizaephilus Ganglb., a les yeux placés aux angles postérieurs de la tête. $. #mulicus Sharp, voisin de bidentatus F., a les angles postérieurs de la tête effacés. 342 A. GROUVELLE. IL. S. scuticollis Walker, 1859, Ann. Nat. Hist., 3, IT, p. 53. triangulus Reitt., 1875, Coleopt. Hefte, XV, p. 60. Japon, Cochinchine, Inde, Archipel malais, Afrique orientale, An- tilles, Guyane française. S. orientalis Grouv., 1883, Ann. Mus. Civ. Genova, XVIII, p. 292. — Célèbes, Sumatra, Engano, Java. S. longicollis Reitt., 1876, Coleopt. Hefte, XV, p.60. — Ceylan, Shangai, Java. S. tenuicollis Grouv., 1897, Ann. Mus. Civ. Genova, XXX VII, p. 398. — Sumatra, Singapore. S. cephalotes Reitt., 1876, Coleopt. Heîte, XV, p. 62. — Japon. S. inermis Reitt.. 1876, loc. cit., p. 63. — Japon. Chez les Sivanoprus du groupe I, les sutures pleuro-sternales attei- gnent le bord latéral du prothorax près de la région des angles anté- rieurs: chez les espèces du groupe Il, ces sutures atteignent le bord antérieur du prothorax. Les lignes fémorales des hanches postérieures deviennent, chez toutes ces espèces, les stries marginales des hanches; le S. javanicus Grouv. et le S. orientalis Grouv. font seuls exception à cette disposi- tion des lignes fémorales. Chez la première de ces espèces, ces lignes sont fermées, mais s’écartent de la cavité cotyloide en formant un angle presque droit dont la branche interne est presque longitudinale ; chez la deuxième, ces lignes s’écartent des hanches en formant un triangle surbaissé. Les très grandes dimensions des tempes chez le S. javanicus Grouy. sont exceptionnelles dans les Silvanini. Silvanoprus insidiosus, 0. Sp. — Oblongo-elongatus, con- vexus, subopacus, tenuissime pubescens, ferrugineus; antennis pedi- busque paulo dilutioribus. Antennae graciles ; 3°-5° articulis subaequali- bus, circiter sesquilongioribus quam latioribus, 6° et 7° modice elongatis, 8° quam vicinis paulo angustiore; clava 2 et 1/2 longiore quam latiore, 2 articulo quam 1° et 3° paulo latiore. Caput subdepressum, subtrian- gulare, antice truncatum, minus duplo latius quam longius, dense gra- nosum, utrinque inter oculos breviter striolatum; basi subtruncata, utrinque colli emarginata ; temporibus minimis ; angulis posticis acutis. Prothorax parum elongatus, basin versus modice angustus, lateribus épi EE J , Notes sur les Silvanini. 9343 bisinuatus, angulis anticis sublate acuto-dentatis, crebre sed capite mi- nus valde granosus ; disco depresso, in longitudinem biimpresso ; mar- ginibus lateralibus sat late subexplanatis ; lateribus crenulatis ; angulis posticis obtusis; basi arcuata, utrinque ad extremitates sinuata. Elytra prothorace latiora, elongato-ovata, 2 et 1/3 longiora quam simul latiora, apice conjunctim breviter rotundata, dense striato-punctata; intervallis convexis, alternis parum elevatis. — Long. : 2,8 mill. Subovale, environ trois fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, très brièvement et très finement pubes- cent, ferrugineux ; pattes et antennes un peu plus claires. Antennes grêles, atteignant la base du prothorax; articles 4-7 plus longs que larges ; 1% épais, un peu plus long que large, 2° moins épais, un peu moins long que le 1%, 3°, 4° et 5° subégaux, un peu moins longs que le >, environ une fois et demie plus longs que larges, 6° et 7° sub- égaux, un peu allongés, 8° un peu plus étroit que le 7°, 9° à 11° for- mant une massue lâche dont le 1® article, en forme de tronc de cône renversé, est à peine transversal, le 2° plus court et plus large que le A et dont le 3, subégal au 2 mais un peu plus étroit, est terminé par une courte partie en forme de tronc de cône. Tête subdéprimée, subtriangulaire, environ une fois et demie plus large avec les yeux que longue, tronquée en avant; bords latéraux sinués à la base des yeux, puis droits, modérément convergents jusqu’à la base des an- tennes, puis devenant plus convergents; tempes très petites; angles postérieurs aigus; base tronquée, échancrée de chaque côté entre le cou et l'extrémité, disque densément granuleux, marqué de chaque côté entre les yeux d’une striole longitudinale. Prothorax subtronqué au sommet dans le milieu, sinué-subéchaneré de chaque côté vers les extrémités, plus large au niveau des angles antérieurs que la tête, ré- tréci vers la base, bisinué sur les côtés, un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert de granulations serrées, moins fortes que celles de la tête, déprimé sur le disque et creusé de deux impressions longitudinales larges et peu profondes, n’atteignant pas la base et le sommet; largement subexplané sur les marges latérales; angles antérieurs assez largement aigus, saillant obliquement; côtés finement crénelés; angles postérieurs obtus; base arquée en arrière dans le milieu, sinuée de chaque côté vers les extrémités. Écusson sub- pentagonal, un peu plus de deux fois plus large que long. Élytres for- tement sinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors plus larges ensemble que le prothorax au niveau des angles antérieurs, arrondis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur vers les À trois quarts de la longueur à partir de la base, brièvement arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et un tiers plus longs que larges " ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués-striés ; intervalles convexes, alternativement un peu élevés; stries suturales bien marquées vers le sommet, marges latérales très étroitement réflé- chies. Lignes fémorales bordant les cavités cotyloïdes. Cinquième article des tarses environ aussi long que les quatre premiers réunis 344 A. GROUVELLE. Cameroun (Conradt), 2 exemplaires. Coll. du Deutsches entom. National Museum de Berlin et A. Grouvelle. Suit la liste des espèces de Silvanus que je ne connais pas ou que je ne puis examiner en ce moment : Gossypii Chittend., 14897, Bull. Dep. Agric. ent. Calcutta, VII, p. 13. — Inde. porrectus Walker, 1859, Ann. Nat. Hist., 3, II, p. 53. — Ceylan. recticollis Reïtt., 1876, Coleopt. Heîte, XV, p. 61. — Japon. reflezus Reitt., 1879, Verhandl. z. b. Ges. Wien, p. 85. — Si-m cile, Dalmatie. armatulus Blackb., 1891, Trans. R. Soc. S. Austr., p. 118. — Australie. monticola Blackb., 1891, Trans. R. Soc. S. Austr., p. 118. —" Australie (probablement un Monanus). Monanus Sharp. ‘ Sharp., 1878, Trans. Ent. Soc. Lond., 2, p. 86. — Fauv., 1903, Rev. d'Ent. Caen, XXII, p. 379. Syn. Emporius Ganglb., 1899, Käf. Mitteleur., IL, p. 578, 586. Sous ce nom de genre je réunis tous les Si/vanini dont le 3° article des tarses lobés cache le 4° lorsque l’insecte est vu de dessous et dont les antennes sont moniliformes. Le groupe répondant à ces caractéristiques n’est pas homogène comme aspect. Il comprend deux formes : l’une irès allongée, à élytres\ au moins trois fois plus longs que larges ensemble, à prothorax aussi large que les élytres, très finement crénelé sur les côtés, à métaster- num subégal aux deux premiers segments de l'abdomen réunis, subg: Monanops, nov.; l’autre plus ovale, à élytres environ au plus deux fois plus longs que larges ensemble, à prothorax plus étroit que les élytres dans leur plus grande largeur, moins finement crénelé sur les côtés, à métasternum plus court que les deux premiers segments de l'abdomen réunis, Monanus s, str | Notes sur les Silvanñini. 949 Monanops, n. Subg. Dans le groupe vient se placer le S. Albertisi Grouv., 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, XVII, p. 294, pl. 7, Î. 26. — N'ieGuinée, Sumatra. - Il comprend, en outre, 4 espèces décrites ci-après : M. telephanoides, n. sp. — Sumatra. M. Bouchardi, n. Sp. — Sumatra. M. longipennis, n. sp. — Sumatra. M. insolitus, n. sp. — Sumatra. Presque toutes ces espèces ont sur le premier segment de l’abdo- men des lignes fémorales fermées, complétées par une courte ligne ou saillie en angle très aigu, continuant leur branche interne. M. (Monanops) telephanoides, n. sp. — Oblongo-elongatissi- mus, modice convexus, nitidus, pube flava, tenui, brevi, inclinata sub- dense vestitus, testaceus, capite prothoraceque parum subrubris. Anten- nae subelongatae, subincrassatae; articulis 4, 6 et 8 quam vicinis brevioribus ; clava sat incrassata, laxata, elongata, ultimo articulo longe pulvinato. Caput basi medio truncatum, ad extremitates arcuatum, erebre punctatum; angulis posticis subrectis, haud hebetatis. Protho- raz antice quam postice paulo latior, 1 et 1/4 tam elongatus quam la- tus, lateribus trisinuatus, tenuiler et sat laxe denticulatus, crebre et quam caput minus valde profundeque punctatus ; margine antico antror - sum latissime producto, medio sinuato, ad extremitates valde emargi- nato; angulis anticis subproductis, sublobatis, posticis obtusis ; basi re- trorsum arcuata, ad extremitates sinuata, tenuiter marginata; disco in longitudinem linea laevi strictaque notato. Elytra prothorace la- tiora, lateribus arcuata et modice ampliata, apice conjunctim rotun- data, circiter 3 et 1/2 longiora quam simul in maxima latitudine latiora, subdense punctato-lineata ; punctis apicem versus attenuatis. Subtus capitis margo anticus utrinque breviter emarginatus, ad extremitates lobato-productus. Metasterni lineae femorales coxas excedentes, clausae, medio transversae et intus strictissime longissimeque anguloso-produc- tae. — Long. : 3,8 mill. Oblong, très allongé, environ cinq fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, assez brillant, cou- vert d’une pubescence flave, fine, assez courte, inclinée, modérément 346 A. GROUVELLE. dense; testacé, tête et prothorax légèrement rougeûtres. Antennes modérément allongées, un peu épaisses ; 3 article environ une fois et et demie plus long que large, 4°, 6° et 8 plus courts que les articles contigus, 6°, 4° et 8° progressivement plus courts, 8° subcarré, 9-11 formant une massue lâche, assez accentuée, moins de quatre fois plus longue que large, dont le dernier article est terminé par un bouton subtronqué, un peu plus long que large. Tête subtriangulaire, environ aussi longue que large au niveau des yeux, faiblement convexe, très densément ponctuée. beaucoup plus finement et plus éparsement sur l’épistome ; obsolètement impressionnée entre les naissances des an- tennes ; base subtronquée, arquée aux extrémités; angles postérieurs presque droits ; convergence des côtés s’accentuant après les yeux; bord antérieur subtronqué; tempes très courtes; orbite des yeux en- taillant à peine les marges latérales, ceux-ci médiocrement saillants; côtés finement rebordés, subsinués en avant des naissances des anten- nes. Prothorax un peu plus étroit à la base qu’au sommet, trisinué sur les côtés, environ une lois et un quart plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation très serrée, moins forte et moins profonde que celle de la tête, laissant libre sur le disque une ligne longitudinale lisse; bord antérieur subtronqué, subsinué au milieu, échaneré aux extrémités en avant des angles antérieurs; ceux-ci modérément saillants, sublobés; côtés très finement rebordés, « largement subdenticulés ; angles postérieurs obtus ; base arquée en arrière, sinuée aux extrémités, étroitement rebordée. Écusson sub- triangulaire, environ deux fois plus large que long. Élytres faiblement sinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors plus larges en- semble que le prothorax au niveau des angles antérieurs, arqués sur les côtés, élargis, présentant leur plus grande largeur assez près de la base, arrondis ensemble au sommet, environ trois fois et demie plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, assez densé- ment ponctués-substriés, points atténués vers le sommet; marges laté- rales fortement arrondies, infléchies transversalement, rebord margi- nal explané, relativement assez large. Tibias un peu élargis à la marge externe à partir des deux tiers de la longueur. Dessous de la tête et du prothorax et mésosternum peu densément ponctués; métasternum éparsement ponctué sur les côtés vers la base, segments abdominaux très éparsement pointillés. Bord antérieur du dessous de la tête tron- qué, échancré aux extrémités contre la saillie des angles antéro-infé- rieurs, celle-ci assez marquée, Sublobée. Lignes fémorales des hanches postérieures fermées, s’écartant notablement des hanches, subtrans- versales au sommet, donnant chacune naissance, en dedans de la par- Notes sur les Silvanini. 947 tie transversale, à une saillie anguleuse, très étroite à la base, légère- ment divergente, s’avançant jusqu’au milieu du °° segment de l'abdomen. Sumatra : Palembang (J. Bouchard), 2 exemplaires. M. (Monanops) Bouchardi, n. Sp. — Oblongo-elongatus, mo- dice conveæus, nitidulus, pube flava, tenui, brevi, inclinata subdense vestitus, testaceus ; capite prothoraceque rufo-ferrugineis, corpore sub- tus subpiceo. Antennae subelongatae, subincrassatae ; articulis 4, 6 et 8 quam vicinis brevioribus, subquadratis; clava subincrassata, laxata, elongata, ultimo articulo apice subacuminato. Caput basi medio truncu- tum et ad extremitates subarcuatum, subparce punctulatum; anqulis posticis fere rectis, haud hebetatis. Prothorax basin versus modice an- gustus, circiler 1 et 1/5 tam elongatus quam latus, lateribus tri-subsi- nuatus, fere rectus, tenuiter denseque denticulatus, crebre et quam caput | magis valde profundeque punctatus; disco in longitudinem linea laervi motato; margine antico antrorsum latissime subproducto, ad extremi- tates sinuato; angulis anticis acutis, parum productis, posticis subrec- tis, haud hebetatis ; basi subtruncata, juxta angulos posticos retror- Sum inflexo-emarginata. Elytra prothorace latiora, suboblonga, apice conjunctim subacuminata, ter longiora quam simul in maxima latitudine latiora, dense punctato-lineata; punctis ad apicem attenuatis. Capitis margo anticus subtus utrinque juxta extremitates breviter emarginatus et anguloso-productus. Metasterni lineae femorales coxas excedentes, clausae, arcuatae et intus linea brevi in longitudinem continuatae. — Long. : 3-3,5 mill. Oblong, environ quatre fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence flave, fine, assez courte, inclinée, modérément dense; testacé, tête et prothorax roux ferrugineux, dessous légèrement teinté de couleur de poix, parfois rembruni à l’extrémité de l’abdomen. An- tennes modérément allongées, un peu épaisses; 3° article moins d’une fois et demie plus long que large; 4°, 6° et & subcarrés, plus courts que les articles contigus, 9<-11° formant une massue lâche, peu accen- tuée à la base, progressivement plus épaisse, moins de quatre fois plus longue que large, dont les deux premiers articles sont transversaux et dont le dernier est terminé par un bouton conique émoussé. Tête sub- triangulaire, moins longue que large au niveau des yeux, faiblement convexe, peu densément ponctuée sur le front, plus éparsement et en- core plus finement sur l’épistome, obsolètement impressionnée entre 348 A. GROUVELLE. les naissances des antennes ; base subtronquée, faiblement arquée aux extrémités ; angles postérieurs obtus, à peine émoussés; côtés conver-. gents, subsinués après les yeux, alors plus convergents, finement re- bordés ; bord antérieur subtronqué; tempes très courtes; orbites des yeux entaillant légèrement la marge du front; yeux assez saillants. Prothorax modérément rétréci à la base, à peine trisinué sur les côtés, presque droit, environ une fois et un cinquième plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation plus serrée et plus forte que celle de la tête, laissant libre sur le disque une ligne longitudinale lisse; bord antérieur subtronqué, un peu saillant en avant des angles antérieurs, sinué-échancré contre ceux-ci; angles antérieurs aigus, un peu émoussés; côtés très finement rebordés, ar- més de très petits denticules serrés; angles postérieurs presque droits, non émoussés ; base subtronquée, sinuée-échancrée aux extrémités, fi- nement rebordée. Écusson subtriangulaire, plutôt plus de deux fois plus large que long. Élytres modérément arqués à la base, arrondis: aux épaules, alors plus larges que le prothorax en avant, suboblongs, un peu élargis, présentant leur plus grande largeur vers le premier tiers de la longueur à partir de la base, subacuminés ensemble au sommet, environ trois fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués-substriés ; points atténués vers le sommet; marges latérales fortement infléchies, subpliées, rebord marginal très étroit. Tibias élargis à la marge externe vers le milieu de la longueur. Dessous de la tête et mésosternum densément ponctués ; prosternum, métasternum et segments de l'abdomen presque lisses, saut sur les côtés. Bord antérieur du dessous de la tête tronqué, échancré aux extrémités contre une forte saillie anguleuse des angles antéro-inférieurs de la tête. Lignes fémorales des hanches postérieu-« res fermées, s’écartant notablement des hanches, arquées, donnant chacune naissance, en dedans de la partie arquée, à une courte ligne longitudinale, Sumatra : Palembang (y. Bouchard), plusieurs exemplaires. Coll: A. Grouvelle. M. (Monanops) longipennis, n. Sp. —.Oblongo-elongatus, mo- dice convexus, nitidulus, pube flava, tenui, brevi, inclinata subdense vestilus, testaceus; capite prothoraceque dilute rufo-ferrugineis ; cor pore subtus subpiceo. Antennae Subelongatae; articulis 4, 6 et 8 quam vicinis brevioribus et fere angustioribus; clava incrassata, laxata, elongata, ultimo articulo subglandiformi, 1 et 1/3 longiore quam latiore. Caput basi subtruncatum, fere extra labrum sesquilatiore quam Notes sur les Silvanini. 349 longiore, tenuissime asperum et subparce punctulatum; angulis posticis acutis ; temporibus minutissimis.: Prothorax basin versus modice an- gustus, vix longior quam antice latior, lateribus tri-subsinuatus, fere rectus, subdense tenuiter crenulatus, crebre et quam caput paulo vali- dius profundiusque punctulatus; disco in longitudinem linea laevi notato; margine antico modice arcuato, ad extremitates subsinuato ; angulis anticis acutis, subproductis, posticis obtusis ; basi arcuata, ad extremitates late subsinuata. Elytra prothorace paulo latiora, subpa- rallela, apice conjunctim rotundata, vix ter longiora quam simul latiora, subdense punctato-lineata; punctis apicem versus attenuatis. Subtus capitis margo anticus utrinque juxtla extremitates emarginatus et anguloso-productus. Metasterni lineae femorales coxas excedentes, elausae, intus rectae, obliquae et in primo abdominis segmento linea brevi continuatae. — Long. : 2,7-3 mill. Oblong, moins de quatre fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence flave, fine, assez courte, inclinée, modérément dense ; testacé, tête et prothorax roux ferrugineux clair, dessous légèrement teinté de couleur de poix. Antennes un peu épaisses; modérément allongées; 3° article environ une fois et demie plus long que large ; 4e, Ge et 8 plus ou moins subearrés, légèrement plus étroits que les articles contigus, 9° à 11° formant une massue lâche, accentuée, envi- ron trois fois plus longue que large, à 2° article un peu plus large que les autres, modérément transversal et à dernier article subglan- diforme, environ une fois et demie plus long que large. Tête subtrian- gulaire, environ deux fois plus large au niveau des yeux que longue sans le labre, modérément convexe, peu densément et superficielle- mént ponctuée sur le front, plus éparsement et plus finement sur l'épistome ; marges latérales légèrement infléchies, limitant, sur le disque, une partie subtriangulaire; base subtronquée; angles posté- rieurs aigus; tempes très petites; côtés convergents, subsinués après les yeux, alors plus convergents, finement rebordés; bord antérieur subtronqué, orbites des yeux entaillant à peine la marge du front, yeux assez saillants. Prothorax modérément rétréei à la base, sensi- blement aussi large au niveau des angles antérieurs que la tête avec les yeux, à peine trisinué sur les côtés, presque droit, environ aussi long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation serrée, plus forte et plus profonde que celle de la tête, laissant libre sur le disque une ligne longitudinale lisse; bord antérieur subtronqué, légèrement sinué aux extrémités; angles antérieurs aigus, peu sail- 390 A. GROUVELLE. lants; côtés armés de petits denticules très modérément élargis à la, base, un peu espacés, surtout dans‘la partie basilaire ; angles posté- rieurs obtus; base faiblement arquée, subsinuée aux extrémités. Écusson subpentagonal, plus de deux fois plus large que long. Élytres“ sinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax au niveau des angles antérieurs, très faible- ment arqués sur les côtés, subparallèles, arrondis ensemble au sommet, un peu moins de trois fois plus longs que larges ensemble ; assez den- sément ponctués-substriés, points atténués vers le sommet, inter- valles du disque alternativement plus larges ; marges latérales, in- fléchies, presque pliées ; rebord marginal très étroit. Tibias un peu plus rapidement élargis à la marge externe, vers le milieu de Ja longueur. Dessous de la tête densément et peu fortement ponctué; prosternum, mésosternum et métasternum plus fortement et plus densément ponctués sur les côtés. Marge antérieure sous- céphalique W | tronquée, échancrée de chaque côté contre les angles antéro-inférieurs 1 de la tête, ceux-ci aigus, saillants. Lignes fémorales des hanches pose 4 térieures fermées, s'écartant notabiement des hanches, terminées en dedans par une partie droite, oblique, continuée par une courte ligne droite s’avançant sur le 1 segment de l'abdomen. 4 TE LUN pros de EM re fe a) bn) Sumatra : Palembang (J. Bouchard), 2 exemplaires. Coll. A. Grou- À velle. je Cette espèce doit avoir de nombreuses variétés locales ; je possèdem un exemplaire de Singapore beaucoup plus finement ponctué, un autre, de Java, régulièrement strié, etc., etc. À M. (Monanops) insolitus, n. sp. — Oblongo-elongatissimus, modicissime convexus, subopacus, pube cinerea, tenui, subelongata, plus minusve erecta subdense vestitus, subfusco-ferrugineus. Antennae elons gatae, subincrassatae; articulis 4 et 6 vicinis paulo angustioribus; clava parum abrupta, laxata, elongata. Caput basi arcuatum, crebre punctatum ; angulis posticis obtusis, haud prominulis. Prothorax elons gatus, antice quam postice latior, lateribus arcuatus, juxta angulos subvalde sinuatus, dense et capite minus valde profundeque punctatusi margine antico antrorsum latissime producto, ad extremitates valde sinuatlo; angulis anticis subacutis, sat valde productis, posticis subrecs Lis ; basi retrorsum arcuata, tenuiter marginata ; disco in longitudinem linea laevi strictaque notato. Elytra prothorace latiora, lateribus subrect@ et apicem versus attenuata, apice conjunctim rotundata, quater longioran quam simul in maxima latitudine latiora, dense punctato-lineata sn | Notes sur les Silvanini. 5 851 punctis apicem versus attenuatis. Anticus margo capitis subtus utrinque haud sinuatus, ad extremitates anguloso productus. Cotarum posticarum striae marginales coxas excedentes et medio stricte valdeque anguloso- productae. — Long. : 3,8 mill. Oblong, très allongé, plus de six fois plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, presque opaque, couvert d’une pubescence cendrée, fine, relativement longue, plus ou moins dressée, brun ferrugineux modérément foncé. Antennes assez allon- gées, un peu épaisses; 3° article environ une fois et demie plus long que large, 4° et 6° subcarrés, plus courts et un peu plus étroits que les articles contigus, 8 subtransversal, 9 à 11° formant une massue lâche, peu accentuée, plus de quatre fois plus longue que large, dont le dernier article environ une fois et demie plus long que large est terminé par une partie conique, subacuminée. Tête subtriangulaire, un peu plus longue que large, faiblement convexe; bords latéraux droits, convergents jusqu’à la naissance des antennes, subrectilignes et plus convergents en avant de ces naissances; bord antérieur très faible- ment arrondi; ponctuation très serrée, s’effaçant sur l’épistome; deux impressions larges et peu marquées entre les naissances des antennes; yeux modérément saillants, n’entaillant pas le front; tempes très net- tement plus courtes que le diamètre longitudinal de l’œil; angles pos- térieurs faiblement obtus, à peine émoussés; bord postérieur de la tête arqué. Prothorax modérément rétréci à la base, faiblement arrondi sur la majeure partie de la longueur des côtés, assez fortement sinué aux extrémités, environ une fois et un tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation très serrée, moins forte et moins profonde que celle de la tête, laissant libre sur le disque une ligne longitudinale lisse; bord antérieur subtronqué, largement sinué-échancré vers les extrémités en avant des angles antérieurs; ceux-ci saillants latéralement, aigus, émoussés; côtés très finement rebordés et denticulés; angles postérieurs faiblement obtus, peu sail- lants; base arquée, étroitement rebordée. Écusson transversal, large- ment arrondi au sommet. Élytres faiblement sinués à la base, assez largement arrondis aux épaules, alors à peu près aussi larges ensemble que le prothorax au niveau des angles antérieurs, très faiblement ar- qués-élargis dans la majeure partie de la longueur des côtés, plus fortement arqués vers l’extrémité, arrondis ensemble au sommet, environ quatre fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués-striés, points atténués vers le sommet; marges latérales fortement arrondies-infléchies transversale- Ann. Soc. ent. Fr,, LXXXI [1912]. 23 392 A. GROUVELLE. 1 ment, bordées par une bande explanée modérément étroite. Tibias un peu élargis à partir du milieu de la marge externe. Tarses postérieurs des mâles de 4 articles. Dessous du corps densément et fortement ponctué en avant, plus faiblement et plus ou moins éparsement sur le métasternum et les segments de l'abdomen. Bord antérieur du des- sous de la tête tronqué, sans échancrure de chaque côté, terminé aux extrémités par la saillie anguleuse des angles antéro-inférieurs de la tête. Lignes fémorales des hanches postérieures fermées, s’écartant des hanches et s’avançant vers le milieu sur le premier segment de l'abdomen en formant une dent aiguë, étroite, très saillante. Sumatra (trouvé dans une balle de tabac), À exemplaire. Coll. A. Grouvelle. Espèce à position ambigu. TABLEAU DES Monanops DÉCRITS JUSQU'A CE JOUR. 1. Bord antérieur du pronotum échancré presque en quart de cercle aux extrémités, par suite angles antérieurs placés en arrière du bord antérieur (Sumatra).... insolitus, n. Sp. = Bord'antérieur du pronofum tronqué.."..,1:.1..... 00 2. 2. Stries des élytres serrées, presque confluentes ; taille petite (Hades Orientales) NRA Rte Albertisi Grouv. — Intervalles des stries des élytres au moins aussi larges que LeSAPOIDIS es "SIrIES ELEIRS RONA PAPER 3. 3. Métasternum ponctué; prothorax nettement plus long que Jarge (Sumatra) AE RON EE SR ARE telephanoides, n. sp. == \Métasternum presque lisse. 2701 RL TRAINERS 4. k. Intervalles des stries des élytres subégaux sur le disque, prothorax suballongé (Sumatra)......... Bouchardi, n. Sp. — Intervalles alternes des stries des élytres plus larges; pro- thorax carré ou subtransversal (Sumatra)............ longipennis, n. Sp. Subg. Monanus {s. str.). On doit placer dans ce sous-genre les espèces suivantes : M. concinnulus Walker (Monotoma) 1858, Ann. Mag. Nat. Hist., 3, I, p. 207. — Cosmopolite. M. signatus Frauenf. (Sivanus), 1867, Verhandl. z. b. Gesells. Wien, p. 438, pl. x11, Î, 28. ur : Notes sur les Silvanini. 309 M. fasciatus Woll. (Cryptamorpha), 1874, Ent. Month. Mag, X, p. 169. M. fascipennis Reïtt. (Cathartus), 1876, Col. Heîte, XV, p. 129. M. longicornis Grouv. (Silvanus), 1892, Ann. Soc. ent. Fr., LXI, p. 285. — Inde, Singapore. M. rugosus Grouv. (Cathartus), 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, XIL, p. 295, pl. 7, £. 28. — N'e-Guinée, Sumatra. M. crenatus Sharp, 1878, Trans. Ent. Soc. Lond., 2, p. 85. — Iles Hawaii. M. brevicornis Blackb., 1885, Trans. Roy. Dublin Soc., p. 143, — IL. Hawaii. M. temporalis, n. sp. — Sumatra. M. Raffrayi, n. sp. — Poulo Pinang. M. punctatus, n. sp. — Australie. M. bisinuatus, n. sp. — Tasmanie. M. malaicus, n. sp. — Java. M. villosus, n. sp. — Sumatra. M. denticulatus, n. sp. — Tji-Solax. M. discoidalis, n. sp. — Philippines. M. antennatus, n. Sp. — Japon. Toutes ces espèces ont les sutures pleuro-sternales atteignant les bords latéraux du prothorax, et les lignes fémorales du premier seg- ment de l'abdomen fermées, en général presque contiguës aux cavités cotyloïdes. M. (s. str.) temporalis, n. sp. — Oblongo-elongatus, convexus, mitidus, pube flava, subelongata subdense vestitus, piceus. Antennae sat incrassatae; 1° et 2° articulis subelongatis, 3° parum elongato, 4, 5, 6°, 7° et 8° plus minusve subquadratis vel subtransversis, 6° et 8° quam 5° et 6° paulo angustioribus; 1° articulo clavae subquadrato, 2 quam vicinis paulo latiore, transverso, 3° suboblongo, parum elongato, apice hebetato. Caput in longitudinem convexzum, praecipue in disco parce punctulatum; oculis modice prominulis, granis subminimis ; angulis 304 . A. GROUVELLE. posticis acutis, temporibus brevibus sed maxime indicatis. Prothorax apice quam caput vix latior, antice vix perspicue, postice modice an- gustus, lateribus parum arcuatus, 1 et 1/5 tam latus quam elongatus, haud dense (praecipue in disco) punctatus ; margine antico arcuato, ad extremitates vix sinuato; angulis anticis obtusis, haud particulariter dentatis ; lateribus tenuiter denticulatis ; angulis posticis obtusis; basi arcuata, tenuiter marginata. Elytra basi prothorace latiora, humeris rotundata, lateribus arcuata et sat ampliata, apice conjunctim rotun- data, duplo longiora quam simul in maxima latitudine latiora, punc- tato-substriata; intervallis striarum in disco quam punctis haud latio- ribus; striis ad apicem evanescentibus, ad latera impressioribus ; 1° intervallo laterali subcarinato; stria marginali impressa, sat dense punctata. — Long. : 1,8 mill. Oblong, presque trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, brillant, brun de poix, couvert d’une | pubescence flave, un peu allongée, modérément fine, assez dense, presque rare sur la tête et le prothorax, disposée en lignes sur les stries des élytres et sur leurs intervalles. Antennes un peu épaisses; 1er article épais, suballongé, 2° moins épais, également suballongé, 3° plus long que le précédent, 4° à 8° plus ou moins subcarrés ou subtransversaux, 6€ et 8 un peu plus étroits que les 5° et 6°; massue presque subégale au quart de la longueur totale de l’antenne, 1° article subcarré, 2° un peu plus large que d°r et 3%, transversal, 3° suballongé, suboblong. Tête moins de deux fois plus large que longue, longitudinalement con- vexe, éparsement pointillée sur le disque, un peu plus densément sur les côtés; yeux moyens, à granulations un peu fortes, saillie infé- rieure au diamètre longitudinal; angles postérieurs aigus, saillants latéralement, tempes petites, mais très bien marquées. Prothorax à “peine plus large en avant que la tête, à peine rétréci au sommet, mo- dérément à la base, arrondi sur les côtés, environ 1 et 1/5 plus large dans sa plus grande largeur que long dans sa plus grande longueur, couvert d’une ponctuation plus forte que celle de la tête, éparse sur le disque, un peu plus dense sur les côtés; bord antérieur subtronqué au milieu, sinué de chaque côté vers les extrémités; angles antérieurs obtus, sans denticule spécial; côtés armés, sur toute leur longueur, - de huit denticules très petits, laissant à l’extrémité antérieure une courte partie inerme; angles postérieurs obtus; base arquée, fine- ment rebordée. Écusson cinq fois moins large que la base du protho- rax. Élytres légèrement arrondis à la base, largement arrondis aux épaules, alors moins d’une fois et demie aussi larges ensemble que le ai | | Notes sur les Silvanini. 35 prothorax à la base, arrondis régulièrement, assez élargis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur avant le milieu de la longueur, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, ponctués-substriés ; stries ponctuées effacées vers le sommet, mieux marquées sur les marges latérales; stries suturales entières, fortement enfoncées vers le sommet; intervalles des stries discoïdales à peine aussi larges que les points des stries; 1° intervalle latéral (en ne comptant pas l'intervalle marginal) costiforme ; 1'e strie latérale enfoncée, assez densément et fortement ponctuée. Prosternum peu densément et assez fortement ponctué au milieu, plus densément sur les côtés en avant du sillon prosternal, celui-ci irrégulièrement marqué. Métasternum brièvement sillonné au sommet, éparsement et assez fortement ponctué sur le disque, plus fortement sur la marge basilaire et sur la région des angles postérieurs. Premier segment de l'abdomen saillant en angle faiblement obtus, non émoussé entre les hanches postérieures, lisse sur le disque, éparsement ponctué sur les côtés. Lignes fémorales bor- dant les cavités cotyloïdes. Sumatra : Palembang, 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. M. (s. str.) Raffrayi, n. sp. — Ovatus, convexus, nilidus, pube brevi, suberecta et flava subdense vestitus, subfusco-testaceus ; antennis pedibusque subdilutioribus. Antennae subgraciles, triarticulatae; 1° ar- ticulo viæ, 2 parum elongato, 3 et ÿ° sesquilongioribus quam latio- ribus, 4 vix et 6° parum elongatis, 7° quam 5° paulo breviore, 8° sub- quadrato; clavae articulis laxatis, paulatim parum incrassatis, 19 et 2° transversis, ultimo subovato, apice acuminalo, paulo longiore quam latiore. Caput transversum, convexum, occipite dense ad apicem pau- latim minus dense et minus valde punctatum, utrinque ad antennae basin oblique stricteque elevatum; epistomo vix inflexo, transverso; oculis modice prominulis, granis minimis; temporibus brevissimis, anguloso-dentatis. Prothorax capite paulo latior, antice vix, postice subvalde angustus, 1 et 1/3 tam latus quam longus, crebre et validius capite punctatus; punctis in disco in longitudinem spatium sublaeve relinquentibus ; margine antico arcuato; angulis anticis obtusis, haud hebetatis; lateribus arcuatis, juxta basin subsinuatis, haud dense cre- nulatis ; angulis posticis subrectis ; basi medio modice arcuata, ad extre- mitates subsinuata. Elytra ad basin prothorace latiora, humeris late rotundata, lateribus valde arcuata, apice conjunctim subacuminata, 1 et 1/2 tam elongata quam simul in maxima latitudine lata, punctato- substriata; striis punctatis, ad apicem altenuatis, ad latera paulo 396 A. GROUVELLE. impressioribus ; intervallis discoidalibus punctis haud latioribus ; 1° et 2 intervallis lateralibus latis. — Long. : 2 mill. Ovale, environ deux fois et un tiers aussi long que large dans sa plus grande largeur, convexe, brillant, couvert d’une pubescence flave-cendrée, modérément fine, peu allongée, relevée, inclinée, plutôt dense; d’un brun de poix peu foncé, avec la tête et le prothorax un peu rougeûtres, les pattes et les antennes plus claires. Antennes mo- dérément grêles, terminées par une massue de trois articles séparés; 1e article de l’antenne à peine allongé, 2 un peu plus long, 3° et 5° une fois et demie aussi longs que larges, 4° et 6° un peu allongés, 7e un peu plus court que >, 8 subcarré; articles de la massue pro- gressivement un peu plus larges, les deux premiers subégaux, le 4* faiblement transversal, le 2° un peu plus fortement, le 3° suboblong, acuminé au sommet, un peu plus long que large. Tête un peu moins de deux fois plus large que longue, convexe, couverte d’une ponc- ation très dense sur l’occiput, progressivement un peu moins serrée vers l’avant, étroitement et obliquement relevée de chaque côté vers la base de l’antenne, très faiblement infléchie sur l’épistome, celui-ci subarrondi en avant; labre très petit; saillie des yeux notablement inférieure à leur diamètre longitudinal, granulations petites; tempes très courtes mais marquées et formant un angle aigu. Prothorax plus large que la tête, à peine rétréci en avant, assez fortement à la base, arrondi sur les côtés, subsinué près des angles postérieurs, présen- ‘ tant sa plus grande largeur vers le troisième quart de la longueur à partir de la base, environ une fois et un tiers aussi large dans sa plus grande largeur que long, couvert d’une ponctuation très serrée, à peine plus forte que celle de la tête, laissant libre sur le disque un espace longitudinal peu allongé, étroit; bord antérieur modérément et ‘ régulièrement arqué; angles antérieurs obtus, non émoussés; côtés armés de petits denticules subégaux, peu serrés et assez régulière- ment espacés; marges latérales convexes; angles postérieurs obtus; base arquée, bordée dans le milieu par une dépression transversale assez large, n’atteignant pas les extrémités. Écusson transversal, pen- tagonal, égal environ au cinquième de la base du prothorax. Élytres subtronqués à la base, largement arrondis aux épaules, alors très nettement moins de deux fois pius larges que le prothorax à sa base, fortement arrondis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur vers le tiers de la longueur à partir de la base, subacuminés ensemble au sommet, environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, ponctués-substriés ; stries plus forte- Notes sur les Silvanini. 357 ment marquées sur les côtés, atténuées vers le sommet; intervalles discoïdaux sensiblement aussi larges que les points; latéraux (surtout le 1°) plus larges que les points; points de la strie marginale assez rapprochés; stries suturales ne devenant pas contiguës à la suture. Prosternum peu densément ponctué en avant des sillons latéraux des hanches antérieures; ceux-ci assez bien marqués; bord antérieur bordé sauf aux extrémités. Métasternum sillonné au sommet, très largement ponctué à la base et aux angles postérieurs. 1% segment de l'abdomen plus court que le métasternum, saillant en angle droit non émoussé entre les hanches postérieures, éparsement pointillé sur les côtés, lignes fémorales bordant les cavités cotyloïdes. Hanches inter- médiaires séparées. Singapore (A. Raffray), 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. M. (s. Str.) punctatus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, convexus, mitidus, pube flava, brevi, inclinata subdense vestitus, testaceo-casta- meus; antennis, capile prothoraceque rufescentibus. Antennae incras- satae ; clava triarticulata; 1° articulo quadrato, ? subelongato, 3 et 5° subaequalibus, quam 2° paulo longioribus, Æ# transverso, 6° et 8° quam 4 vix longioribus, 7° subquadrato; articulis clavae paulatim latio- ribus, ultimo subovato, paulo longiore quam latiore. Caput transversum, convezum, in fronte dense et valde punctatum, in epistomo densius et minus valde, utrinque ad antennae basin tenuiter stricteque elevatum ; epistomo transverso, subinflexo; oculis modice prominulis, granis mi- mimis; temporibus minutissimis, dentatis. Prothorax capite paulo latior, antice parum, postice valde angustus, 1 et 1/5 tam in maxima latitudine latus quam elongatus, quam caput densius et validius punc- tatus; punctis in disco spatium minimum, elongatum relinquentibus ; margine antico arcuato, ad extremitates subsinuato; angulis anticis rectis, subdentatis ; lateribus arcuatis, denticulis minimis, sat separatis armatis; angulis posticis rectis; basi medio arcuata, utrinque subsi- muata. Elytra ad basin prothorace paulo latiora, humeris sublate rotundata, lateribus ad basin parum arcuata, modicissime ampliata, apice conjunctim subacuminata, magis duplo longiora quam simul in mazima latitudine latiora, punctato-striata; stris apicem versus attenuatis, ad latera magis impressis ; intervallis discoidalibus punctis haud latioribus, subconvexis ; 1° intervallo laterali substricto, convexo ; marginibus lateralibus medio vix explanato-marginatis. — Long. : 2 mill. Ovale, environ trois fois plus long que large dans sa plus grande 358 A. GROUVELLE. largeur, convexe, brillant, couvert d’une pubescence flave, modéré- ment fine, plutôt courte, relevée-inclinée, peu dense sur la tête et le prothorax, disposée en lignes sur les stries des élytres et sur leurs intervalles ; d’un brun testacé un peu rougeâtre sur la tête et le pro- thorax, plus clair et non teinté de rougeâtre sur les élytres. Antennes courtes, épaisses, terminées par une massue de trois articles séparés ; 4e article carré, 2 suballongé, 3° et 5° subégaux, un peu plus courts que le 2, 4° transversal, 6° et 8° un peu plus courts que le 4°, 7° sub- carré; articles de la massue progressivement un peu plus larges, 4®r et 2e subégaux, 3° subovale, un peu plus long que large. Tête un peu moins de deux fois plus large que longue, convexe, couverte d’une ponctuation assez forte et presque serrée sur l’occiput et le front, moins forte et plus serrée sur l’épistome, à peine relevée à la base des antennes, subinfléchie sur l’épistome, celui-ci subarrondi en avant; labre très petit; saillie des yeux très notablement inférieure à leur diamètre longitudinal, granulations très petites; tempes très courtes, anguleuses. Prothorax à peine rétréci en avant, assez fortement à la base, arrondi sur les côtés, présentant sa plus grande largeur au delà du milieu de la longueur à partir de la base, environ une fois et un cinquième aussi large dans sa plus grande largeur que long, couvert d’une ponctuation serrée, plus forte que celle de la tête, laissant libre M sur le disque un espace longitudinal court et étroit, à peine subcaré- niforme; bord antérieur arqué, sinué aux extrémités; angles anté- rieurs subrectangulaires, armés d’une dent assez large; côtés armés de petits denticules irrégulièrement espacés; marges latérales con- vexes; angles postérieurs presque droits; base arquée, sinuée aux extrémités, finement rebordée. Écusson très transversal, subpenta- gonal, environ trois fois moins large que la base du prothorax. Élytres subtronqués à la base, assez largement arrondis aux épaules, alors moins de deux fois aussi larges que le prothorax à la base, à peine arrondis sur les côtés dans la moitié basilaire, présentant leur plus grande largeur un peu au delà du milieu à partir de la base, subacu- minés ensemble au sommet, un peu plus de deux fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, ponctués en lignes; lignes ponctuées atténuées vers l'extrémité, plus fortement marquées sur les marges latérales; intervalles discoïidaux environ aussi larges que les points des stries, subconvexes; 1% intervalle latéral un peu plus large que les points, convexe; strie marginale assez enfoncée, points assez serrés; stries suturales entières ; marges latérales forte- ment infléchies. Prosternum éparsement ponctué sur le milieu, den- sément sur les côtés devant le sillon latéral des hanches antérieures; Notes sur les Silvanini. 359 celui-ci assez bien marqué, atteignant presque la marge latérale; bord antérieur à peine rebordé par un bourrelet. Métasternum coupé par un sillon longitudinal atténué à la base, densément et fortement ponctué sur les côtés. 1°" segment de l’abdomen beaucoup plus court que le métasternum, saillant en angle arrondi entre les hanches pos- térieures, éparsement ponctué sur le disque, plus fortement et plus densément sur les côtés; lignes fémorales s’écartant assez notable- ment de la cavité cotyloïde. Australie, N'e-Galles du Sud : Ourimbah, 3 exemplaires envoyés par M. A. Lea. Coll. A. Grouvelle. M.(S. str.) bisinuatus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modice con- vexus, nilidulus, pube flava, brevi, subtenui subdense vestitus ; elytris pedibusque testaceis; antennis, capite prothoraceque rufo-testaceis. Antennae subincrassatae ; 1° articulo parum elongato, 2 vix elongato, 3°, 5° et 7° subaequalibus, parum elongatis, 4, 6° et 8° subaequalibus, subquadratis ; 1° articulo clavae aliis angustiore, subquadrato, 2 trans- verso, 3° subovato, subelongato. Caput in fronte crebre ocellato-puncta- tum, epistomo punctulatum ; oculis modice prominulis, granis minimis ; temporibus minutissimis, acutis. Prothorax ad apicem capite vix latior, antice parum, postice paulo magis angustus, lateribus rotundatus, an- tice posticeque subsinuatus, fere tam elongatus quam in maxima latitu- dine latus, creberrime et parum profunde ocellato-punctatus; punctis in disco lineam strictam, laevem relinquentibus ; margine antico arcuato, ad extremitates sinuato; angulis anticis obtusis, subdentatis ; lateri- bus tenuissime denticulatis ; angulis posticis obtusis, tenuiter dentatis ; basi arcuata. Elytra basi prothorace paulo latiora, humeris rotundata, lateribus ad basin parum arcuata, modicissime ampliata, apice con- junctim subacuminata, magis duplo longiora quam in maxima latitu- dine simul latiora, punctato-substriata ; striis apicem versus attenua- tis, ad latera magis impressis; intervallis discoidalibus punctis paulo latioribus, subplanis ; intervallis lateralibus 1° et 2 latis; stria mar- ginali valde impressa, subparce punctata ; margine laterali substricta. — Long. : 2 mill. Oblong, environ trois fois et demie aussi long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence flave, assez fine, plutôt courte, relevée-inclinée, peu dense sur la tête et le prothorax, disposée en lignes sur les stries des élytres et sur leurs intervalles ; testacé, avec les antennes, la tête et le pro- thorax rougeâtres. Antennes assez épaisses, L‘article un peu allongé 360 A. GROUVELLE. 2° suballongé, 3, 5° et 7° subégaux, un peu allongés, 4°, 6° et 8° subé- gaux, subcarrés ; 4° article de la massue plus étroit que les suivants, subcarré, 2° transversal, presque aussi long que le précédent, 3° sub- ovale, un peu allongé. Tête environ deux fois plus large que longue, longitudinalement convexe, couverte d’une ponctuation grosse, serrée, peu profonde, ocellée, subrugueuse sur l’épistome; labre très petit; saillie des yeux très notablement inférieure à leur diamètre longitu- dinal, granulations petites; tempes très petites, en angle aigu. Pro- thorax un peu plus large en avant que la tête, un peu moins large à la base qu’au sommet, arrondi sur les côtés et subsinué vers les extré- mités, présentant sa plus grande largeur vers les 3/5 de la longueur à partir de la base, un peu plus long que large dans sa plus grande lar- geur, couvert d’une ponctuation ocellée plus grosse mais moins pro- fonde que celle de la tête, laissant lisse sur le disque un espace longi- tudinal étroit, subélevé; bord antérieur arqué, sinué aux extrémités; angles antérieurs droits, armés d’un denticule aigu, peu accentué; bords latéraux armés de très petits denticules irrégulièrement espacés ; marges latérales convexes ; angles postérieurs obtus, armés d’un den- ticule aigu, peu accentué; base arquée, surtout aux extrémités, à peine visiblement rebordée. Écusson environ trois fois moins large que la base du prothorax. Élytres faiblement convexes sur le disque, subéchancrés à la base, arrondis aux épaules, alors moins de deux fois plus larges que le prothorax à sa base, à peine arrondis sur les côtés dans la moitié basilaire, présentant leur plus grande largeur au delà du milieu de la longueur à partir de la base, subacuminés en- semble au sommet, un peu plus de deux fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, finement ponctués en lignes, lignes ponctuées atténuées vers le sommet, mieux marquées sur les marges latérales; intervalles discoidaux un peu plus larges que les points, subdéprimés ; {et 2° intervalles, surtout le 4°, plus larges que les points, le 1° subconvexe; strie marginale enfoncée plus fortement, ponctuée de points modérément espacés; stries suturales entières; marges latérales assez étroitement rebordées, explanées au milieu. Prosternum assez densément et fortement ponctué au milieu et sur les côtés en avant du sillon latéral des hanches antérieures, celui-ci médiocrement marqué, n’atteignant pas le bord latéral. Métasternum longitudinalement sillonné au sommet, subéparsement ponctué. 1° seg- men de l'abdomen saillant en angle subtronqué entre les hanches postérieures, peu densément pointillé sur le milieu, plus fortement sur les côtés; lignes fémorales s’écartant faiblement des cavités coty- loïdes. Là 4 Le Notes sur les Silvanini. 361 - Australie, Nouvelle-Galles du Sud: Queverell, 2 exemplaires envoyés par M. A. Lea. Coll. A. Grouvelle. M. (s. Str.) malaïcus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modice con- veus, nitidus, pube flava, subbrevi subdense vestitus, fulvo-testaceus. Antennae subgraciles ; 1° articulo subelongato, 2 parum elongato, 3° ses- quilongiore quam latiore, 4° et 6° subaequalibus, subelongatis, 5° et 7° mo- dice elongatis, 8° quadrato, 6° et 8° quam 5° et 7° vix perspicue angus- tioribus; clavae articulis paulatim ad apicem subincrassatis, 1 et 2 articulo subelongatis, ultimo praecedente paulo longiore, apice suba- cuminato. Caput in longitudinem convezum, ad basin densissime, ad apicem paulatim magis parce, valde et haud profunde punctatum ; oculis modice prominulis, granis subminimis ; angulis posticis acutis; tempo- ribus minutissimis. Prothorax ad apicem capite paulo angustior, antice vix perspicue, postice subvalde angustus, fere tam elongatus quam in maxima latitudine latus, creberrime, valde et haud profunde ocellato- punctatus, punctis in disco lineam laevem relinquentibus ; margine antico modice arcuato ; angulis anticis subobtusis, denticulo lato et modice producto armatis ; lateribus modice arcuatis, juxta basin subsinuatis, tenuiter denticulatis; angulis posticis obtusis ; basi arcuata, tenuiter marginata ; margine basilari (praecipue medio) transversim subdepressa. Elytra basi prothorace latiora, humeris rotundata, lateribus arcuata et sat ampliata, apice conjunctim subrotundata, fere 2 et 1/2 tam elongata quam simul in maxima latitudine lata, punctato-lineuta ; lineis punctatis ad apicem evanescentibus, ad latera magis impressis ; 1° intervallo laterali sat lato; stria marginali impressa, sat dense val- deque punctata. —Long. : 2, 1 mill. Oblong, un peu moins de trois fois et demie ausi long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, brillant, couvert d’une pubescence flave, assez fine, modérément courte, relevée-inclinée, plutôt rare sur la tête et sur le prothorax, disposée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs intervalles ; roux-testacé, An- tennes assez grêles ; 1 article épais, suballongé, 2° un peu épais, un peu allongé, 3° une fois et demie plus long que large, 4° et 6° subé- gaux, suballongés, 5° et 7° modérément allongés, 8° carré, 6° et 8e à peine visiblement plus étroits que 5° et 7°; massue à peu près subégale au tiers de la longueur totale de l’antenne, progressivement un peu plus large, 1° et 2 articles suballongés, 3° un peu plus long que le précédent, sabacuminé au sommet. Tête environ deux fois plus large que longue, longitudinalement convexe, couverte à la base d’une 362 A. GROUVELLE. ponctuation très serrée, forte, peu profonde, ocellée, devenant pro- gressivement plus éparse versle devant de la tête; labre petit; saillie des yeux notablement inférieure à leur diamètre longitudinal, granu- lations presque petites ; angles postérieurs aigus; tempes à peine mar- quées. Prothorax assez nettement plus large en avant que la tête, très faiblement rétréci en avant, assez fortement à la base, arrondi sur les côtés, présentant sa plus grande largeur vers les trois quarts de la longueur à partir de la base, brièvement subsinué contre les angles postérieurs, environ aussi long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation ocellée, très serrée, un peu plus forte sur le disque, laissant sur celui-ci un espace longitudinal lisse, étroit, très légèrement élevé ; bord antérieur arqué, très faiblement et très briève- ment subsinué aux extrémités; angles antérieurs faiblement obtus, armés d’un denticule large, peu saillant; côtés armés chacun (en comprenant le denticule de l’angle postérieur) de huit denticules très petits; angles postérieurs obtus; base arquée, subsinuée vers les extrémités, bordée par un très fin bourrelet, marqué surtout aux extrémités; marge basilaire subexplanée, principalement au milieu. Écusson presque cinq fois moins large que la base du prothorax. Élytres subtronqués à la base, arrondis aux épaules, arrondis et assez élargis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur vers le deuxième tiers de la longueur à partir de la base, puis atténués vers l'extrémité et subarrondis ensemble au sommet, environ deux fois et demie aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, assez fortement ponctués en lignes ; lignes ponctuées effacées vers le sommet, un peu moins marquées sur les marges latérales; intervalles discoïdaux à peu près aussi larges que les points, déprimés; 1° in- tervalle latéral large; stries marginales enfoncées, fortement et assez densément ponctuées; stries suturales entières, enfoncées au sommet; marges latérales étroitement explanées-rebordées au milieu. Proster- num éparsement ponctué sur le milieu, plus densément et plus forte- ment sur les côtés en avant du sillon prosternal, celui-ci bien marqué; atteignant le bord latéral contre le denticule de l'angle antérieur. Mé- tasternum à ponctuation forte et profonde, rare sur le disque, presque dense contre la base et sur la région des angles postérieurs, très brièvement sillonné au sommet. Premier segment de l’abdomen épar- sement et moins fortement ponctué que le métasternum, saillant en angle obtus, arrondi entre les hanches postérieures; lignes fémorales” rebordant la cavité cotyloïde. Java, 4 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. Notes sur les Silvanini. 363 M. (S. str.) villosus, n. sp. — Oblongo-elongatus, conveæus, ni- tidus, pube flavo-testacea, sublanuginosa subdense vestitus, rufo-ferru- gineus ; elytris castaneo-testaceis. Antennae subincrassatae; 1° articulo subelongato, 2 quadrato, 3°, 4° et 5° subaequalibus, modice elongatis, 6° et 8° subquadratis, quam 5° et 7° angustioribus, 7° subelongato; articulis clavae paulatim ad apicem subincrassatis, 1° et 2° subquadra- tis, 3° apice subacuminato, fere sesquilongiore quam latiore. Caput in longitudinem modice convexum, fronte subparce punctatum ; oculis mo- dice prominulis, granis minimis ; angulis acutis, temporibus minutissi- mis. Prothorax apice capite vix latior, lateribus (praecipue versus api- cem) arcuatus, ad basin angustus, paulo magis elongatus quam in maxima latitudine latus, in disco crebre valdeque, ad latera creberrime et minus valde punctatus, punctis in disco lineam laevem relinquenti- bus ; margine antico medio arcuato, utrinque ad extremitatem sinuato ; angulis anticis obtusis, denticulo lato et modice producto armatis, late- ribus evidenter denticulatis; angulis posticis obtusis; basi modice ar- cuata, ad extremitates stricte subpulvinato-marginata. Elytra basi prothorace latiora, humeris rotundata, lateribus (praecipue ad apicem) arcuata, subampliata, apice conjunctim subacuminata, paulo magis du- plo longiora quam simul in maxima latitudine latiora, punctato-li- meata ; striis ad apicem attenuatis, ad latera vix magis impressis ; 1° intervallo laterali lato;stria laterali impressa, ad basin valde punc- tata. Long. : 1,7 mill. Oblong, environ trois fois et demie aussi long que large dans sa plus grande largeur, convexe, brillant, couvert d’une pubescence tes- tacée-flave, plutôt longue, sublanugineuse, assez dense, fortement in- clinée, assez rare sur la tête et le prothorax, disposée en lignes sur les stries des élytres et sur leurs intervalles ; roux-ferrugineux. Antennes un peu épaisses ; 1° article épais, suballongé, 2° un peu épaissi, carré, 3°, 4° et 5° subégaux, modérément allongés, 6° et 8 subcarrés, très légèrement plus étroits que 3° et 7°, 7° suballongé ; massue égale environ au quart de la longueur totale de l'antenne, 4* et 2 articles subégaux, un peu transversaux, 3° presque une fois et demie aussi long que large, terminé par un bouton subacuminé. Tête un peu plus de deux fois plus large que longue, faiblement convexe dans la lon- gueur, couverte d’une ponctuation forte, peu dense, peu profonde, ocellée sur le front, bien moins serrée et moins forte sur l’épistome ; labre petit; saillie des yeux notablement inférieure à leur diamètre longitudinal; granulations petites; angles postérieurs aigus, tempes très petites. Prothorax un peu plus large en avant que la tête, très 304 A. GROUVELLE. légèrement rétréci au sommet, fortement à la base, arrondi sur les cô-" tés, présentant sa plus grande largeur vers les deux tiers de la lon- gueur à partir de la base, couvert d’une ponctuation ocellée, très ser- rée sur les côtés, plus forte et moins serrée sur le disque, laissant sur le milieu de celui-ci un espace longitudinal lisse, étroit, subélevé; bord antérieur fortement arqué dans le milieu, sinué de chaque côté vers les extrémités; angles antérieurs obtus, armés d’un denticule large, peu saillant; côtés armés chacun, en comprenant le denticule de l’angle postérieur, de huit denticules petits mais bien marqués ; an- gles postérieurs obtus; base faiblement arquée, bordée (surtout sur les côtés) par un bourrelet étroit, peu élevé. Écusson presque aussi large que le tiers de la largeur du prothorax à la base. Élytres sub- tronqués à la base, largement arrondis aux épaules, alors environ deux fois plus larges ensemble que le prothorax à la base, à peine ar- rondis, élargis sur les côtés pendant les deux premiers tiers de la lon- gueur, puis atténués et subacuminés ensemble au sommet, environ deux fois et demie aussi longs que larges dans leur plus grande lar- geur, ponctués-substriés ; stries atténuées vers le sommet, un peu plus accentuées sur les marges latérales ; intervalles discoïdaux à peine” aussi larges que les points ; stries marginales enfoncées, fortement et densément ponctuées ; stries suturales entières, enfoncées au sommet: marges latérales étroitement rebordées-explanées au milieu. Proster- num éparsement ponctué au milieu et sur les côtés en avant du sillon prosternal, celui-ci assez bien marqué, atteignant le bord latéral contre” le denticule de l'angle antérieur. Métasternum très brièvement sillonné au sommet, substrié sur le reste de la longueur, ponctué de points re- lativement gros, presque disposés en ligne irrégulière de chaque côté du disque, serrés à la base et sur la région des angles postérieurs. Premier segment de l’abdomen saillant en angle obtus, assez large- ment émoussé entre les hanches postérieures, presque lisse; lignes fé- morales très faiblement écartées des cavités cotyloïdes. Sumatra : Palembang, 4 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. M. (s. Str.) denticulatus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, subla- tus, modice convexus, nitidus, pube flava, subelongata subdense vestitus, fulvo-testaceus. Antennae subgraciles; articulis 1° et 2° subelongatis,, 3° modice elongato, 4° et 6° subaequalibus, parum elongatis, 5° et 7° quam 4° et 6° paulo longioribus, 8° subquadrato; articulis clavae pau- latim ad apicem subincrassatis, articulis 1° et 2° subelongatis, 3° apice subacuminato, quam 2% longiore. Caput in longitudinem convexzum, fronte dense, epistomo minus valde denseque punctatum ; oculis modice Notes sur les Silvanini. 365 k prominulis, granis minimis ; temporibus nullis. Prothorax apice capite vis latior, antice subparallelus, basin versus angustus, fere tam elonga- tus quam antice latus, creberrime, valde et haud profunde ocellato- punctatus, punctis in disco lineam laevem relinquentibus ; margine antico modice arcuato; angulis anticis subrectis, denticulo lato et modice pro- - ducto armatis ; lateribus evidenter denticulatis; angulis posticis obtu- sis; basi medio modice arcuata, utrinque subsinuata, tenuiter margi- nata ; margine basilari sat late subexplanato. Elytra basi prothorace latioru, humeris rotundata, lateribus ad basin parum, ad apicem ma- gis arcuata, parum ampliata, apice conjunctim acuminata, fere 2 et 1/2 tam elongata quam simul in maxima latitudine lata, punctato-li- meata; lineis apicem versus evanescentibus, ad latera paulo impressio- ribus; 1° intervallo laterali sat lato; stria marginali impressa, sat dense punctata. — Long. : 2,1 mill. Oblong, un peu plus de trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, brillant, couvert d’une pubes- - cence flave, modérément fine, plutôt longue, relevée-inclinée, plutôt rare sur la tête et sur le prothorax, disposée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs intervalles ; roux-testacé. Antennes assez grêles ; 1° article épais, suballongé, 2° un peu épais, suballongé, 3° modérément allongé, 4° et 6° subégaux, peu allongés, 5° et 7° un peu plus longs que 4° et 6e, 8 subcarré; massue subégale au quart de la longueur totale de l'antenne, progressivement un peu plus large, 1% et 2e articles suballongés, 3e un peu plus long que les précédents, terminé par un bouton subacuminé. Tête environ deux fois plus large que longue, longitudinalement convexe, couverte d’une ponctuation assez forte, peu profonde, ocellée, dense sur le front, moins dense et moins forte sur l’épistome; saillie des yeux notablement inférieure à leur diamètre longitudinal, granulations petites ; tempes à peine mar- quées. Prothorax un peu plus large en avant que la tête, rétréci à la base, subparallèle en avant, environ aussi long que large en avant, couvert d’une ponctuation ocellée, forte, peu profonde, très serrée, laissant lisse sur le disque un espace longitudinal étroit, subélevé ; bord antérieur faiblement arqué; angles antérieurs droits, armés d’un denticule large, peu saillant ; côtés armés chacun, y compris le denti- cule de la base, de 8 denticules petits mais bien marqués ; angles pos- térieurs obtus; base faiblement arquée au milieu, subsinuée de chaque côté vers les extrémités, très finement rebordée. Écusson presque cinq fois moins large que la base du prothorax. Élytres légèrement arqués à la base, arrondis aux épaules, alors un peu moins de deux 366 A. GROUVELLE. ‘ fois plus larges ensemble que le prothorax à la base, à peine arrondis sur les côtés, sur les deux premiers tiers de la longueur, plus forte- ment sur le tiers apical, peu élargis, présentant leur plus grande lar- geur vers le deuxième tiers de la longueur à partir de la base, acumi- nés ensemble au sommet, presque deux fois et demie aussi longs que larges dans leur plus grande largeur, ponctués en lignes ; lignes ponc- tuées effacées au sommet, un peu mieux marquées sur les marges latérales ; intervalles discoïdaux à peine aussi larges que les points, plans; 4° intervalle latéral large; stries marginales enfoncées, assez densément ponctuées; stries suturales entières, enfoncées au sommet; marges latérales étroitement rebordées-explanées au milieu. Proster- num peu densément et fortement ponctué au milieu, plus fortement sur les côtés en avant du sillon prosternal, celui-ci bien marqué, at- teignant le bord latéral contre le denticule de l’angle antérieur. Méta- sternum très brièvement sillonné au sommet, à peine strié sur le reste de la longueur, ponctué de points assez gros et profonds, très rares sur le disque, plus denses mais pourtant peu serrés sur les côtés et M contre la base. Premier segment de l'abdomen saillant en angle très largement obtus entre les hanches postérieures, éparsement pointillé ; lignes fémorales s’écartant un peu des cavités cotyloïdes. Tiji Solak, Wign Koopsbaad (Grelak), 3 exemplaires. Coll. A. Grou- velle. M. (s. str.) discoidalis, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modicis- sime convexæus, nitidus, pube flava, brevi tenuique subdense vestitus; antennis, capite prothoraceque rufo-testaceis ; elytris testaceis, piceo vix tinctis, pedibus dilutioribus ; in elytris, post medium, macula sutu- rali picea, parum saturata, apice angulosa. Antennae subgraciles ; 1° et 2 articulis subelongatis, 3° quam 2 paulo longiore, 4°, 6°, 7° et 82 subquadratis, 5° quam # et 6° longiore, 6° et 8° quam 5° et 7° vix an- gustioribus ; articulis clavae subaequalibus, 1° subtransverso, 2 quam vicinis parum latiore, subtransverso, 3 fere tam elongato quam lato, apice acuminato. Caput in longitudinem modice convezum , postice dense, ad apicem paulatim parcius punctulatum; oculis magnis, pro: minulis, granis minimis; temporibus nullis. Prothorax apice vix, pos= tice modice angustus, fere tam elongatus quam apice latus, in disco subdense, ad latera crebre punctatus; punctis in disco lineam laevem relinquentibus ; margine antico arcuato ; angulis anticis subrectis, den: ticulo brevi, sat lato armatis; lateribus antice subparallelis, ad basin arcuatis, tenuiter denticulatis ; angulis posticis oblusis; basi arcuata, tenuiter marginata. Elytra basi prothorace latiora, humeris late ro Notes sur les Silvanini. 367 tundata, lateribus arcuata et sat ampliata, apice conjunctim subrotun- data, duplo longiora quam in maxima latitudine latiora, punctato- lineata ; lineis punctatis ad apicem attenuatis, ad latera magis impressis ; 1° intervallo laterali lato; stria marginali impressa, sat dense valde- que punctata. — Long. : 1,7 mill. Oblong, un peu moins de trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, faiblement convexe, brillant, couvert d’une pu- bescence flave, courte, fine, inclinée, rare sur la tête et le prothorax, - disposée en lignes sur les lignes ponctuées des élytres et sur leurs intervalles; tête, prothorax et antennes roux-testacé, élytres d’un testacé très légèrement teinté de couleur de poix, marqués après le milieu, sur la suture, d’une tache couleur de poix modérément foncée, anguleuse au sommet; pattes plus claires que les élytres. Antennes modérément grêles; 1° article épais, 2° moins épais, tous deux sub- allongés, 3° article un peu plus long que le 2°, 4, 6°, 7° et 8°, plus ou moins subcarrés ou subtransversaux, 5° nettement plus long que le 4e et le 6°; 6° et 8 très légèrement plus étroits que 5° et 7°; massue égale au quart de la longueur totale de l'antenne, tous les articles subégaux, le premier transversal, le second un peu plus large que les autres, le dernier subcarré, acuminé au sommet. Tête à peu près deux fois plus large que longue, longitudinalement peu convexe, densément pointillée à la base, progressivement moins densément ponctuée vers le sommet; yeux gros, leur saillie inférieure à leur diamètre longitu- dinal, granulations petites; tempes nulles. Prothorax nettement plus large en avant que la tête, à peine rétréci en avant, modérément à la base, subparallèle en avant, arrondi dans la partie basilaire, environ aussi long que large au sommet, couvert d’une ponctuation plus forte que celle de la tête, serrée sur les côtés, plus éparse vers le milieu, laissant lisse sur le disque un espace longitudinal étroit; bord anté- rieur arqué en avant, sinué de chaque côté vers les extrémités; angles antérieurs presque droits, armés d’une dent peu allongée, assez large à la base, bien détachée; côtés armés chacun, en comptant la dent de l'angle postérieur, de huit denticules peu accentués; angles posté- rieurs obtus; base arquée, finement rebordée. Écusson environ cinq fois moins large que le prothorax à la base. Élytres subsinués à la base, largement arrondis aux épaules, alors environ 1 et 1/2 aussi larges ensemble que le prothorax à la base, arrondis, assez élargis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur au delà du milieu de la longueur, subarrondis ensemble au sommet, environ deux fois aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, assez fine- Ann. Soc. ent. Fr., LxxxI [1912]. 2% 368 À. GROUVELLE. ment ponctués en lignes ; lignes ponctuées atténuées vers le sommet, « .un peu mieux marquées sur les marges latérales; intervalles discoi-" daux un peu plus larges que les points, plans; 4° intervalle latéral % large; stries marginales fortement et assez densément ponctuées: siries suturales entières, peu enfoncées au sommet. Prosternum très éparsement et peu fortement ponctué au milieu, plus fortement et plus densément sur les côtés en avant du sillon prosternal, celui-ci bien marqué, atteignant le bord latéral avant la dent de l’angle antérieur. Métasternum longitudinalement strié sauf à la base, éparsement et: finement ponctué sur le disque, plus fortement et plus densément mil les côtés. Premier segment de l'abdomen lisse sur le disque, saillant en angle droit, émoussé entre les hanches intermédiaires; lignes fé- morales modérément écartées des cavités cotyloïides. Iles Philippines : Manille, À exemplaire. Coll. A. Grouvelle. M. {(S. Str.) antennatus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modicis-* sime conveæus, nitidulus, pube flava, subbrevi subdense vestitus : ca pile prothoraceque rufo-castaneis, elytris antennisque castaneo-testaceis pedibus dilutis. Antennae subincrassatae; 1° articulo subelongato, 2 parum elongato, 3° sat elongato, 4°, 6°, 7° et 8° subaequalibus, subquass dratis, > quam vicinis longiore; clavae 1° articulo angustiore, trans verso, 2 latiore quam praecedente, tam elongato, 3° angustiore, Sub=M quadrato, apice subacuminato. Caput in longitudinem convexum, parce el tenuiter punctatum: oculis prominulis, granis minimis ; temporibus nullis. Prothorax apice wir, postice modice angustus, paulo longion quam antice latior, in disco ‘subdense, ad latera suberebre, haud valdè 4 punctatus ; punctis in disco lineam laevem relinquentibus ; margine anticom areuato; angulis anticis obtusis, denticulo brevi, paulo longiore quan : ad basin latiore armatis; lateribus antice subparallelis, ad basin a cuatis, tenuitér denticulatis; angulis posticis obtusis: basi arcuata« tenuiter marginata. Elytra basi prothorace latiora, humeris late ro. tundata, lateribus arcuata et sat ampliata, apice conjunctim rotun data, 2 et 1/3 tam elongata quam simul in maxima latitudine lata punctato-lineata; lineis punctatis ad apicem atlenuatis, ad later am magis impressis ; 1° intervallo laterali lato; stria marginali impr'essas sat dense valdeque punctata. — Long. : 4,9 milk. s à | | | Pb | Oblong, environ trois lois plus long que large dans sa plus grande largeur, faiblement convexe, un peu brillant, couvert d’une pubess cence flave, fine, assez courte, inclinée, plutôt rare sur la têle et sur le prothorax, disposée en lignes sur les lignes ponctuées et sur leurs Notes sur les Silvanini. 3069 intervalles ; tête et prothorax roux-testacé assez foncé, élytres et an- tennes testacé-marron, pattes plus claires. Antennes un peu épaisses ; 1°" article épais, suballongé, 2° un peu épais, un peu allongé, 3° assez allongé, 4°, 6°, 7° et 8°, subcarrés, 5° plus long que 4° et 6°, articles 6 et 8 un peu plus étroits que les artieles 5 et 7; massue égale à peu près au quart de la longueur totale de l'antenne, 4° article plus étroit que le 2°, un peu transversal, 2° plus large que le 1% et le 3°, subégal au 1°", 3 suballongé, subacuminé à l'extrémité. Tête un peu moins de deux fois aussi large que longue, longitudinalement convexe, éparsement et finement ponctuée; saillie des yeux inférieure à leur diamètre longitudinal, granulations petites; tempes nulles. Prothorax assez nettement plus large en avant que la tête, à peine rétréci en avant, assez fortement à la base, subparallèle en avant, arrondi dans la partie basilaire, un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation moyenne, serrée sur les côtés, plus éparse vers le milieu, laissant lisse sur le disque un espace lon- gitudinal étroit; bord antérieur assez fortement arqué, brièvement sinué vers les extrémités; angles antérieurs obtus, armés d’une dent peu allongée, moins large à la base que longue ; côtés armés chacun, en comptant la dent de l’angle postérieur, de huit petits denticules peu accentués ; angles postérieurs obus ; base arquée, bordée {surtout vers les extrémités) par un fin bourrelet. Écusson environ quatre fois moins large que le prothorax à la base. Élytres subéchancrés à la base, largement arrondis aux épaules, alors environ une fois et demie aussi larges ensemble que le prothorax à la base, arrondis, assez élargis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur peu après le milieu de la longueur, arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et un tiers aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, assez finement ponetués en lignes; lignes ponctuées atténuées vers l’extrémité, un peu mieux marquées sur les marges latérales ; intervalles discoïdaux à peu près aussi larges que les points, plans: 1er intervalle latéral large; stries marginales enfoncées, assez densé- ment et fortement ponctuées ; stries suturales entières, enfoncées au sommet; marges latérales très étroitement rebordées. Prosternum peu densément et peu fortement ponctué sur le milieu et en avant du Sillon prosternal, celui-ci bien marqué, atteignant presque le bord latéral avant la dent de l’angle antérieur. Métasternum longitudinale- ment sillonné sur presque toute sa longueur, finement et éparsement ponctué sur le milieu, un peu plus fortement et plus densément vers les côtés. Premier segment de l'abdomen éparsement pointillé, sail- lant en angle presque droit, à peine émoussé entre les hanches pos- 370 A. GROUVELLE. térieures, stries marginales des hanches postérieures s’écartant un peu de celles-ci et, par suite, s’'avançant légèrement sur le 4% seg- ment. Japon : Taiwan, 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. TABLEAU SYNOPTIQUE DES Monanus DÉCRITS JUSQU'A CE JOUR. A. Angles postérieurs de la tête aigus, bien marqués; an- tennes épaisses, articles 4, 6, 7, 8 carrés, 5 un peu allongé; tête éparsement et finement ponctuée; 1 seg- ment de l’abdomen à peine ponctué (Sumatra)........ RL ET MO Re SD OU LUS 209 DU So temporalis, n. Sp. — Angles postérieurs de la tête nuls ou à peine marqués... 2. - 2. Élytres environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble; côtés du prothorax finement denticulés; angles postérieurs de la tête aigus, mais tempes extrê- mement petites (Poulo Pinang)........... Raffrayi, n. Sp. — Élytres environ ou un peu plus de deux fois plus longs que larges ensemble: rte ci ee Con RER RENE 3. 3. Au moins un des articles 4-8 des antennes plus long que LAON mn rene 1e -2 LT re CORNE ne DR AR SRE L. — Articles 4-8 des antennes aussi longs que larges........ d 4. Cinquième article des antennes seul plus long que large; tempes nulless(f)=.c he. RE SIP E D. = Tous les: articles 48 AHongés ie 2e MP OA Er 6. >. Ponctuation du prothorax séparée par des intervalles sub- égaux aux points; élytres plus de deux fois plus longs que larges ensemble (Japon)........... antennatus, n. Sp. — Ponctuation du prothorax séparée par des intervalles nota- blement plus larges que les points; élytres au plus deux fois aussi longs que larges (îles Philippines)......... si eee ete + CUS OS EN LE RTE Se discoidalis, ie Sp. 6. Pubescence du Fa des élytres courte er re RES — Pubescence du disque des élytres allongée ou lanugineuse. 8. 7. Ponctuation de la tête et du prothorax très grosse, très serrée; denticulation des côtés du prothorax mieux 1 (1) M. brevicornis Blackb., des îles Hawaï, se place dans ce groupe. | Notes sur les Silounini. 371 marquée; tempes aiguës, extrêmement petites (Java). . LPO PAGE ET REA DEN TE RER EL malaicus, 1. Sp. — Ponctuation de la tête ordinaire, peu serrée; denticulation des côtés du prothorax faiblement marquée; tempes nulles: (Simpgapore)..,..., mt, longicornis Grouv. 8. Plus grand, plus large ; prothorax moins rétréci à la base ; pubescence relativement longue; tempes extrêmement petites (Tji Solak)......... 300. 0 denticulatus; n°14); — Plus petit, plus allongé; prothorax plus rétréci à la base; pubescence lanugineuse ; tempes à peine marquées (Su- A Mad ut Patio s dues villosus, n. Sp. 9. Prothorax un peu rétréci en avant; côtés très nettement arqués, très finement denticulés (Tasmanie) (!)....... 20 A8 AO A PO al .... bisinuatus, n. Sp. — Prothorax non rétréci en avant; côtés faiblement arrondis ; PRET OR IE EPP RAP PORTE RRER AE SUR 10. 10. Disque du métasternum ponctué de quelques gros points. 44. — Disque du métasternum lisse ou très finement ponctué... 12. - 11. Élytres ferrugineux; ongles antérieurs du prothorax droits, non saillants; ponctuation du prothorax grosse et serrée; côtés du prothorax nettement crénelés (Aus- TE Re PNR AA IEEE IE TAPER punctatus, n. Sp. — Élytres ferrugineux, coupés par une bande noire; angles antérieurs du prothorax aigus, un peu saillants; ponc- tuation du prothorax moyenne, plus fine que celle des élytres ; côtés du prothorax nettement crénelés (cosmo- DE LE KA ARRET AR: concinnulus Walk. 12. Ponctuation de la tête fine, espacée; yeux petits; ponc- tuation du métasternum très fine (Ceylan)... Horni Grouv. — Ponctuation de la tête assez forte, serrée; yeux gros; mé- tasternum lisse (Indes Orientales)......... rugosus Grouv. Synobius Sharp Sharp, 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., IT, 4, p. 558. S. (Nausibius) lobatus Grouv., 1896, Ann. Soc. ent. Fr., LXV, p. 207. — Il faut rapporter au genre Synobius Sharp, 1899, Biol. Cent.-Amer., Col., IL, 4, p. 558, le N. lobatus Grouv. D’après l'examen des figures, le S. lobatus Grouv. et le S. lobicollis Sharp sont très voisins l’un de l’autre. (1) Lei se place M. crenalus Sharp, des îles Hawaï. 372 A. GROUVELLE. En plus des caractères donnés par Sharp, dans la Biologia, le genre Synobius se fait remarquer par le développement des extrémités de la marge antérieure du dessous de la tête qui s’avancent en lobes large- ment arrondis. En raison de son prothorax rebordé sur les côtés, le genre Synobius doit être écarté des Nausibius s. str. et rapproché des Cathartus. I rappelle les insectes du groupe C. advena Walt. (Ahasverus Gozis) et, plus particulièrement, C. nausibioides Grouv. Groure DES Gathartus. Le genre Cathartus groupe les Silvanini qui ont les tarses lobés, les marges latérales du prothorax rebordées et des lignes fémorales ouvertes sur le premier segment de l'abdomen. Défini dans ces termés, ce groupe réunit des formes tout à fait hétérogènes. Aussi c’est avec raison que Reitter, in Fauna Germ., IT, 1911, p. 45, a commencé à le subdiviser, considérant comme appartenant à des genres distincts les Cathartus du type cassiae (Cathartus Reiche) etles Cathartus du type advena (Ahasverus Gozis). Dans un tableau comprenant toutes les espèces, nous ferons ressortir les divisions génériques qu'il semble utile d'établir pour compléter le travail de Reitter et répartir dans des groupes naturels les anciens Cathartus. Cathartus cassiae Reiche et gemellatus J. Duv. — Guérin- Méneville a publié dans l’Iconographie du Règne Animal, 1829-1838, p. 198, un Silvanus quadricollis qui, en l'absence de fype authentique, a donné lieu à diverses interprétations. Casey, in Trans. Amer. Ent. Soc., XI, 1884, p. 72, pl. IV, fig. 5; adopte le nom de Guérin pour une espèce qui est incontestablement (Reitt., Wien. ent. Zeit., IT, 1884, p. 224) le S. gemellatus I. Duv. (Ramon de la Sagra, Hist. de lile de Cuba, VIE, 1857, p. 250). Dans ses Kaf. Mitteleur., HI, 1899, p. 587, Ganglbauer adopte cette synonymie, la discute et la complète en formulant l'identité des Ca- thartus (Silvanus) gemellatus, J. Duv. (1857) et Cathartus cassiae Reiche (Ann. Soc. ent. Fr., 1854, p. 78). L'étude de la description de Guérin ne me permet pas d'accepter la première partie des conclusions de Ganglhauer; cette description s'applique à un insecte dont la tête et le corselet sont très finement chagrinés, dont les antennes ont la longueur de la tête et du corselel réunis et dont les élytres, un peu plus larges que le corselet, ont des L'HNÉEr ES À : y t - , Notes sur les Silvanini. 978 stries longitudinales de points enfoncés. Rien, dans cet ensemble, ne désigne le C. cassiae, orme gemellalus, qui à la tête et le corselet den- sément pointillés, les antennes plus courtes que la tête et le prothorax réunis, les élytres sensiblement de la largeur du corselet et les points des lignes à peine striées des élytres peu enfoncés. Du reste, Guérin place son insecte dans le groupe des Silvanus « corselet n'ayant qu'une dent au sommet de chaque côté », et on ne peut pas placer le Cathartus cassiae dans ce groupe. Pour moi, la description de Guérin s'applique plutôt au Silvanus imbellis Lec. et plus particulièrement à un exemplaire de cette espèce de petite taille peu coloré. Peut-être pourrait-on rapporter l’insecte de Guérin au C. opaculus Lac., mais je pense que la première synonymic est la plus probable. Du reste, l’exemplaire décrit avait été envoyé à Guérin par Zim- mermann, tout comme l’exemplaire qui a servi à la description du S. Zimmermanni; il semble probable que Guérin à eu sous les yeux les deux espèces de Silounus les plus répandues de l Amérique du Nord, L'examen de Cathartus gemellatus Guér., provenant de la collection Chevrolat, confirme la synonymie : C. cassiae Reiche — (gemellatus J. Duv.). Du reste, il ressort de l'étude d’un grand nombre de Cathar- thus du type C. cassiae, que celte espèce varie dans des proportions considérables, soit comme forme, soit comme sculpture. Les grands exemplaires (C. cassine Reiche type) ont le prothorax beaucoup plus long que large, les antennes plus allongées, les pattes plus linéaires et plus longues et en particulier les fémurs des pattes postérieures plus longs que la largeur de l'abdomen au niveau des hanches postérieures ; par contre, chez les exemplaires de petite taille, Ia forme est plus con- vexe, la ponctuation souvent plus forte, le prothorax est parfois sub- transversal, les pattes sont triangulaires et plus courtes, et, en parti- culier, les fémurs des pattes postérieures sont moins longs que la largeur de l'abdomen. Malgré tous mes efforts je n'ai pas trouvé de caractères permettant de séparer en plusieurs espèces le groupe des Cathartus du type cassiae; un observateur plus habile arrivera peut-être à ce résultat, mais, pour. moi, ma longue étude me donne la conviction que les for- mes voisines du C. cassiae Reiche sont toutes le résultat de l’extrême variabilité de cette espèce. Dans les diverses races, les mäles bien accentués de C. cassiae se distinguent des femelles par les antennes relativement plus longues, la tête souvent un peu plus allongée et les tibias plus recourbés; les marges externes des tibias intermédiaires présentent une courbure plus forte que les marges internes et les ti- 374 A. GROUVELLE. bias postérieurs sont plutôt courbés vers l’extrémité. Dans les races de petite taille, la variation des tibias semble avoir porté plutôt sur la longueur que sur la largeur, aussi leur profil est devenu moins linéaire et par suite plus triangulaire. Cathartus quadricollis Reitt. (non Guérin), 1875, Col. Heîte, XV, p. 1428, est identique, d’après un exemplaire nommé par l’auteur, à C. (Silvanus) opaculus Lec., 1854, Proc. Acad. Phil., p. 78 (1). Ahasverus nausibioides, n. sp. — Oblongus, parum con- veæus, nitidus, tenue flavo-pubescens, testaceus. Antennae breves ; 3 ar- ticulo sesquilongiore quam latiore; clava subspissa , 1° articulo multo, 3° parum quam 2 brevioribus. Caput fere duplo latius quam longius, subdepressum, antice subtruncatum, in longitudinem vix perspicue im- pressum ; temporibus nullis. Prothorax transversus, basin versus an- qustus, plus minusve parce punctulatus; margine antico truncato, utrinque ad extremitates sinuato ; angulis anticis lobato-subproductis : lateribus vix arcuatis, juxta basin breviter sinuatis, leviter undula- tis, tenuiler marginatis, vix perspicue crenulatis, marginibus latera- libus sat late subexrplanatis; angulis posticis parum acutis; basi retrorsum arcuata, utrinque sinuata, tenuiler marginata. Elytra basi et post humeros prothorace {in maxima latitudine) haud latiora, humeris rotundata, lateribus arcuata et modice ampliata, haud stricte explanato- marginata, apice conjunctim rotundata, paulo magis sesquilongiora quam simul in maxima latitudine latiora, haud profunde lineato-punc- tata; punctis apicem attenuatis et confusis; intervallis in disco quam punctis vix latioribus. Mesosternum parce punctulatum. Striae femo- rales coxarum posticarum arcuatae. — Long. 1,5-1,7 mill. Oblong, un peu plus de deux fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, faiblement convexe, testacé, brillant, couvert d’une pubescence flave, très fine, peu marquée. Antennes courtes; 1% article épais, un peu allongé, 2° un peu moins épais, environ une fois et un tiers plus long que large, 3° environ une fois et demie plus long que large, 4° et 5° subégaux, un peu allongés, 6° et 7° subégaux, subcarrés, 8° légèrement épaissi vers le sommet, subtransversal, 9° à 11° formant une massue presque compacte, dont le 4 article, à profil de tronc de cône renversé, à peine plus long que large, est un peu plus étroit que le 2, celui-ci presque à profil de demi- (1) Erichson, in Berichte der Entomologia, donne la synonymie : Silvanus quadricollis Guér. — $. advena Walt. Notes sur les Silvanini. 379 sphère, le 3° transversal, acuminé au sommet, environ de la largeur du 4°r à son extrémité. Tête subtriangulaire, environ deux fois plus large que longue, sub- déprimée, subtronquée en avant, plus ou moins éparsement pointillée, très vaguement impressionnée dans la longueur sur le milieu et obli- quement sur les côtés ; marges latérales convergentes entre la base et la naissance des antennes; diamètre longitudinal des yeux environ deux fois plus grand que le diamètre transversal; tempes nulles. Pro- thorax transversal, faiblement rétréei à la base, nettement plus large en avant que la tête, plus ou moins éparsement pointillé; bord anté- rieur subtronqué, sinué aux extrémités ; angles antérieurs modérément saillants en lobe arrondi; côtés faiblement arqués, brièvement sinués contre les angles postérieurs, assez largement subexplanés, légère- ment onduleux, très finement rebordés, à peine visiblement crénelés ; angles postérieurs presque droits, non émoussés; base arquée en arrière, sinuée de chaque côté, finement rebordée sur toute la lon- gueur. Écusson largement arrondi au sommet, environ trois fois plus large que long. Élytres un peu plus larges à la base, après les épaules, que la base du prothorax, arrondis aux épaules, arqués sur les côtés, relativement assez élargis, arrondis ensemble au sommet, un peu plus d’une fois et demie plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, présentant leur plus grande largeur peu après le mi- lieu, arrondis ensemble au sommet, ponctués en lignes devenant con- fuses vers le sommet; points peu enfoncés, atténués vers le sommet et confus ; intervalles des lignes ponctuées subégaux aux points sur le disque; marges latérales assez largement rebordées, principale- ment vers le premier quart de la longueur et vers le sommet. Hanches antérieures séparées par un intervalle plus grand que leur diamètre transversal, séparées de la base par un intervalle subégal à leur dia- mètre longitudinal; saillie prosternale largement tronquée au sommet, impressionnée entre les hanches. Métasternum éparsement pointillé. Lignes fémorales des hanches postérieures arquées, entières, très di- vergentes. Guyane française {Le Moult), 2 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. A. plagiatus, D. Sp. — Oblongo-elongatus, convexus, subopacus, pube tenui, strata et setis brevissimis, inclinatis, flavo-aureis vestitus ; capite, prothorace antennisque rufo-piceis, elytris pedibusque fulvis, illis in disco macula plus minusve infuscata, ad latera attenuata notalis. Antennae prothoracis basin attingentes ; articulo 3° sesquilongiore quam latiore, clava laxata, articulo 2 modice transterso, paulo longiore 376 A. GROUVELLE. quam 1° et 3°. Caput paulo latius quam longius, antice truncatum, tenuiter scabrum et subdense punctulatum, inter antennarum bases biimpressum ; temporibus minutis, acutis. Prothorax subquadratus, basin versus modicissime angustus, lateribus parum arcuatus et ad basin subsinuatus, tenuiler scaber et crebre punctulatus; margine antico truncato ; angulis anticis productis, sat valde lobatis, lateribus marginatis, tenuissime crenulatis ; angulis posticis subacutis et subpro- ductis ; basi retrorsum arcuata, utrinque sinuata et tenuiter marginata. Elytra basi quam prothorazx in maxima latitudine paulo latiora, humeris breviter rotundata, lateribus arcuata et subampliata, apice conjunctim subacuminata, paulo magis sesquilongiora quam simul latiora, lineato- punctata; lineis punclatis juxta apicem attenuatis, intervallis vix pers- picue scabris, in disco quam punctis parum latioribus, unilineato-selosis. Metasternum parcissime et vix perspicue punctulatum. Ultimum seg- mentum abdominis maris impressum. — Long. : 1,6 mill. Oblong, un peu plus de deux fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, presque opaque, couvert d’une pubescence flave-dorée très fine et très courte, couchée sur la tête et le prothorax, se redressant sur les élytres en soies inclinées, disposées en lignes sur les intervalles des lignes ponctuées ; antennes, tête et prothorax roux un peu enfumé, élytres et pattes fauves, les premiers marqués sur le disque d'une tache plus ou moins enfumée, mal limitée. - Antennes atteignant la base des élytres; 1° article épais, un peu plus long que large, 2° moins épais, un peu allongé, 3° environ une fois et demie plus long que large, 4° à 6° subégaux, suballongés, 7e et 8e subcarrés, 9° à 11° formant une massue allongée, lâche, dont le 2° article, un peu transversal, est plus long et plus large que le 1% et dont le 3° subglobuleux est un peu moins large que le précédent. Tête subtriangulaire, moins de deux fois plus large que longue, modérément convexe, tronquée en avant, très finement chagrinée et" subdensément pointillée, biimpressionnée entre les naissances des antennes ; marges latérales faiblement convergentes devant les nais- sances des antennes :; diamètre longitudinal des yeux plus de deux fois. plus grand que le diamètre transversal, tempes petites mais bien mar- quées, aiguës. Prothorax plus large en avant que la tête à la base,“ environ aussi long que large, dans sa plus grande longueur et san plus grande largeur, faiblement arqué sur les côtés, faiblement ré tréci, brièvement sinué à la base, très finement chagriné et très den- sément pointillé; bord antérieur subtronqué, sinué aux extrémités; angles antérieurs droits, terminés en un petit lobe arrondi, saillants Notes sur les Silvanini. 377 ® bords latéraux très finement crénelés et rebordés; angles posté- rieurs aigus, un peu saillants; base fortement arquée en arrière, si- nuée et rebordée de chaque côté. Écusson subrectangulaire, environ quatre fois plus large que long. Élytres un peu plus larges à la base que la base du prothorax, brièvement arrondis aux épaules, arqués sur les côtés et un peu élargis, subacuminés ensemble au som- met, un peu plus d’une fois et demie plus longs que larges ensémble dans leur plus grande largeur, ponctués en lignes atténuées près du sommet; intervalles finement chagrinés, un peu plus larges que les points des lignes ; base et épaules très finement rebordées ; marges laté- rales assez largement rebordées-explanées, surtout vers le milieu de la longueur. Hanches antérieures séparées par un intervalle près de deux fois plus grand que leur diamètre transversal et séparées de la base du prosternum par un intervalle subégal à leur diamètre longitu- dinal; saillie prosternale largement tronquée au sommet, un peu inflé- chie longitudinalement au niveau des hanches. Métasternum à peine visiblement pointillé. Lignes fémorales des hanches postérieures presque droites, presque entières, très divergentes. Dernier segment abdominal du mâle impressionné. Antilles : S-Thomas, plusieurs exemplaires. Coll. A. Grouvelle. La tache obscure des élytres placée un peu au delà du milieu de la longueur peut varier comme étendue. Lorsqu'elle disparait et lorsque l'insecte est immature, la coloration générale est fauve clair, légère- ment jaunâtre. A. subopacus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, modice convexus, subopacus, pube flavo-aurea, tenuissima, substrata dense vestitus, fulvo- lerrugineus. Antennae prothoracis basin attingentes, subincr assatae : articulo 3 vix sesquilongiore quam latiore; clava laxata, articulo 2° modice transverso quam 1° paulo longiore et angustiore, quam 3° vix angustiore. Caput fere duplo latius quam longius, antice truncatum, plus minusve dense punctulatum, inter antennarum bases leviter biim- pressum ; temporibus minutis, acutis. Prothorax parum transversus, basi modice angustus, plus minusve dense punctulatus ; margine antico truncato, ad extremitates sinuato ; angulis anticis lobato-subproductis ; lateribus arcuatis, jucta basin sinuatis, tenuiter marginatis et vix pers- picue crenulatis ; angulis posticis obtusis, haud hebetatis ; basi retrorsum arcuata, ulrinque sinuata et tenuiter marginata. Elytra basi quam prothorar in maxima latitudine vix latiora, humeris rotundata, late- ribus arcuata et modice amyliata, apice conjunctim rotundata, magis 378 A. GROUVELLE. duplo longiora quam simul latiora, tenuissime scabra et punctato-lineata ; punclis ad apicem attenuatis, intervallis in disco quam punctis vix la- tioribus. Mesosternum subdense punctulatum. Ultimum segmentum abdominis maris subimpressum. — Long. : 1,8-2,1 mill. Oblong, plus de trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, modérément convexe, presque opaque, couvert d’une pubes- cence flave-dorée, très courte, couchée sur la tête et le prothorax, pres- que couchée et disposée en lignes sur les lignes ponctuées et leurs intervalles ; couleur fauve très légèrement foncé. Antennes relativement un peu épaisses, atteignant la base des élytres ; 47 article épais, un peu plus long que large, 2° moins épais, environ une fois et demie plus long que large, 3° encore un peu plus épais que les suivants, à peine une fois et demie plus long que large, 4° à 6° subégaux, un peu allon- gés, 7° un peu plus épais que 6° et 8e, 8° subcarré, 9° à 41° formant une massue allongée, lâche, dont le 2 article, assez nettement trans- versal, est plus long et plus large que le précédent et dont le dernier, subcylindrique, terminé par une partie convexe, est un peu trans- versal et à peine plus étroit que le >. Tête subtriangulaire, presque deux fois plus large que longue, faiblement convexe, tronquée en avant, plus ou moins densément pointillée, à peine biimpressionnée entre les naissances des antennes ; marges latérales faiblement conver- gentes devant la naissance des antennes ; diamètre longitudinal des yeux environ deux fois plus grand que le diamètre transversal ; tempes petites mais bien marquées, aiguës. Prothorax plus large en avant que la tête à la base, modérément rétréci à la base, un peu moins long que large dans sa plus grande largeur, arqué sur les côtés, d’abord peu rétréci, puis brièvement sinué et rétréei dans la partie voisine de la base, plus ou moins densément et plus ou moins finement pointillé ; bord antérieur subtronqué, sinué aux extrémités, angles antérieurs modérément saillants en lobe arrondi; côtés finement rebordés et à peine visiblement crénelés; angles postérieurs obtus, non émoussés; base arquée en arrière dans le milieu, sinuée et finement rebordée de chaque côté. Écusson subrectangulaire, environ trois fois plus large que long. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux épaules, arqués et modérément élargis sur les côtés, présentant leur plus grande largeur au delà du. milieu, arrondis ensemble au sommet, ponctués en lignes atténuées vers le sommet; intervalles presques lisses, un peu plus larges sur le disque que les points des lignes ; base et épaules très finement rebor- dées ; marges latérales très étroitement rebordées. Hanches antérieures RIRES Ld Notes sur les Silvanini. 379 séparées par un intervalle plus petit que leur diamètre transversal et séparées de la base du prosternum par un intervalle plus grand que leur diamètre longitudinal; dépression transversale de la base du pro- sternum recevant les hanches au repos très marquée; saillie proster- nale largement tronquée au sommet, impressionnée entre les hanches. Métasternum assez densément pointillé. Lignes fémorales des hanches postérieures presque droites, entières, très divergentes. Dernier seg- ment de l’abdomen du mâle subimpressionné. Brésil : Bahia (dans des tabacs en feuilles importés), plusieurs exem- plaires. Coll. A. Grouvelle. TABLEAU DU GROUPE DES Cathartus. 1. Insecte parallèle, plus de quatre fois plus long que large; antennes n’atteignant pas la base du prothorax; massue presque compacte, 1° article plus de deux fois plus large que le précédent; côtés du prothorax sans denti- culation; métasternum deux fois plus long que le 4° segment de l'abdomen mesuré dans sa plus grande longueur; saillie prosternale sans inflexion, sillonnée entre les hanches (Cathartus)........... cassiae Reiche (1). — Insecte plus ou moins oblong, toujours très nettement moins de quatre fois plus long que large; massue des antennes plus ou moins lâche, 1° article moins de deux fois plus large que le précédent; métasternum moins de deux fois plus long que le 1°" segment de l’abdomen mesuré dans sa plus grande longueur............... 2. 2. Insecte brillant; saillie du premier segment de l'abdomen 4 entre les hanches postérieures profondément enfoncée au sommet; côtés du prothorax bisinués, non denti- culés; angles antérieurs à peine saillants, non lobés, base rebordée ; tempes nulles; saillie prosternale inflé- chie brusquement au niveau des hanches; métasternum éparsement ponctué (Silvaninus, n. gen.) (?).... {1) A côté du C. cassiae Reiche vient se placer le C. anneclens Sharp, 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., II, 1, p. 559, remarquable par la sculpture de ses élytres qui rappelle celle du Nausibius clavicornis. (2) Silvaninus, n. gen. (prope Calhartus). — Convexus, nilidus ; prothoracis lateribus haud denticulatis ; angulis anticis vir productis, 380 A. GROUVELLE. RE SPACE RO ne UE eee te ni GToUuvi(s — Insecte au plus légèrement brillant; saillie du premier seg- ment de l'abdomen entre les hanches postérieures sans énforicement Ausommet,2,4 CL ALIEN LR «| 3. Prothorax brusquement et fortement rétréci-échancré 4 contre les angles antérieurs, ceux-ci subaigus, côtés 2 linement crénelés ; tempes petites, aiguës; hanches an- ) térieures assez rapprochées ; saillie prosternale infléchie brusquement au niveau postérieur des hanches; base rebordée; métasternum éparsement ponctué (Süit- ANnOpPS; 1. pen.) (2)ER ENT ME angulicollis Reitt (°). ; — Prothorax sans rétrécissement brusque contre les angles È antérieurs, -parfois assez fortement sinués; angles anté- rieurs plus ou moins lobés, fortement saillants, lorsque ‘ la limite du bord latéral est accentuée (Ahasverus Gozis). 4. 4. Insecte subconvexe ; antennes moniliformes ; tempes nulles ; ; angles antérieurs du prothorax lobés ; côtés légèrement k: ondulés ; base du prothorax finement rebordée ; hanches antérieures très rapprochées: saillie prosternale plane ; métasternum à peine pointillé......... nausibioides, n. Sp. — INnsecte netleMenttCONVExE Ne IT NAN EN REOREA 5. 5. Angles antérieurs du prothorax armés d’une saillie au moins une fois et demie plus longue que large à la base; antennes moniliformes, ........ sr RE DB 6. haud lobatis ; temporibus nullis ; processu proslernali abrupte inflexo ; primi segmenti abdominis processu ad apicem ercavalo. Type : S. nilidus Grouv. (1) Dans ce genre vient se placer C. (Silvanus) consors Sharp, 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., I, 1, p. 561, pl. xvu, f. 28, plus large et plus densé- ment ponclué. | (2) Silvanops, n. gen. (prope Catharlus). — Convexus, nitidulus : prothoracis lateribus juxla angulos anticos constriclo-sinualtis, his acutis, Mmarginibus tenuiler crenulalis; lemporibus minulis, aculis; processu | proslernali abrupte inflexo ; primo segmento abdominis inter coxas pos- licas haud excavalo. Type : S. angulicollis Reitt. (3) Dans ce genre viennent se placer C. (Silvanus) colombinus Grouv., 1881, Ann. Soc. ent. Fr., 6, 1, p. 96, pl. IV, fig. 12, remarquable par le déve- loppement de sa taille et le C. (Silvanus) perforalus Sharp., 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., IE, 1, p. 562, pl. XVII, F. 27. | Notes sur les Silvanini. "381 : — Angles antérieurs du prothorax simples où armés d’un lobe saillant au plus une fois plus long que large à la OR RT brce ae a ete à 8 Sie LEE RES VA 6. Élytres environ une fois et demie plus longs que larges ensemble; base du prothorax finement rebordée, côtés finement crénelés; angles postérieurs de la tête aigus, dépassant presque le niveau longitudinal de l'œil; saillie prosternale presque plane; métasternum éparsement nn ibn CAO Rad excisus Reitt, — Élytres environ deux fois plus longs que larges ensemble ; angles postérieurs de la tête à peine marqués; base du prothorax sans rebord marginal au milieu, côtés très finement crénelés ; saillie prosternale légèrement inflé- chie au niveau postérieur des hanches; métasternum éparsement pointillé.............. cryptophagoides Reitt. 7. Base du prothorax finement rebordée; tempes à peine marquées; angles antérieurs du prothorax lobés, côtés armés de denticules extrêmement petits, un peu espa- cés; saillie prosternale plane; métasternum très épar- 1 sement pointillé; antennes moniliformes...... advena Walt. — Bordure marginale de la base du prothorax effacée au milién: antennes Allongées. 4:11... ,6,, 00 2 8. 8. Élytres environ deux fois plus longs que larges ensemble, 9. — Élytres environ une fois et demie plus longs que larges en- D re ee no ctnfete e 10. 9. Tempes marquées, aiguës; angles antérieurs du prothorax lobés, côtés finement crénelés; saillie prosternale légèe- rement infléchie au niveau postérieur des hanches; mé- tasternum subdensément pointillé....... subopacus, n. Sp. — Tempes à peine marquées ; angles antérieurs du prothorax faiblement lobés, côtés très finement crénelés; saillie prosternale plane ; métasternum éparsement pointillé. . TT A ere ete tre) Et opaculus Lec. 10. Élytres à peine une fois et demie plus longs que larges ensemble, déprimés sur le disque; angles antérieurs du prothorax sublobés, côtés très finement denticulés ; tempes extrêmement petites, non dentées; saillie pro- sternale sans inflexion au niveau postérieur des han- ches ; métasternum subdensément pointillé, Delauneyi, n. sp. — Élytres convexes, plutôt un peu plus d’une fois et demie plus longs que larges ensemble........,...,........ 414. 382 A. GROUVELLE. A1. Angles antérieurs du prothorax lobés (tempes petites) ; angles postérieurs aigus; côtés du prothorax à peine visiblement denticulés; saillie mésosternale sans in- flexion au niveau des hanches; métasternum subden- sément pointillé; une tache suturale obscure sur les élytres au delà du milieu...:............ plagiatus, n. Sp. — Angles antérieurs du prothorax sans lobe marqué....... 12. 12. Insecte de couleur foncée, taché de clair aux épaules et à l'extrémité des élytres ; tempes à peine marquées ; côtés du prothorax finement crénelés; saillie du prosternum sans dépression au niveau des hanches; métasternum ÉDAFSeMENTPOLRUNE 2.65: CRUEL EEE humeralis, n. Sp. — Insecte de couleur claire; tempes nulles; côtés du pro- thorax à denticulation peu marquée, irrégulière; saillie prosternale sans inflexion au niveau des hanches; mé- tasternum densément pointillé................ rectus Lec. CATALOGUE DU GROUPE DES Cathartus. Cathartus Reiche, 1854, Ann. Soc. ent. Fr., p. 77. cassiae Reiche 1854, Ann. Soc. ent. Fr., p. 78.— gemellatus J. Duv., 1857, Hist. ile Cuba, Ramon de la Sagra, VIT, 1-51 TRUE ASTRA LAON LA PS RP APP OP NE EE Cosmopolite. annectens Sharp, 1899, Biol. Cent.-Amer., Col., IE, p: 559... és RS AS RU Lt CROIRE LOTS PL A TA LE à Amérique centrale. Silvaninus, n. gen. nitidus Grouv. (Cathartus), 1889, Ann. Soc. ent. Fr., p. 162, 4 CPL EN EP CREME CO PE EU EE CUS Amérique centrale. consors Sharp (Silvanus), 1890, Biol. Centr.-Amer., Col., IE, À, pi 061 PLU TR GNEX DEAN CREER Amérique centrale. Silvanops, n. £en. angulicollis Reitt., 1876, Verhandl. z. b. Ges. Wien, p. 194. EN SRE és dance choc cate 'AINÉTIQUE CERITAIE ER ERRENS perforatus Sharp (Silvanus), 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., 14, :D:,002, pl. XNA PTS AAC Amérique centrale. colombinus Grouv. (Silvanus), 1881, Ann. Soc. ent. Fr., Pi-06 PA ED. NOIRS MERE Colombie, Notes sur les Silvanini. 383 Ahasverus Gozis. advena Walt. (Cryptophagus), Silberm. Rev. Ent., If, p. 256. cie te eee a Let ea qe Ÿ VOTRE Cosmopolite, excisus Reitt., 1876, Coleopt. Hefte, XV, p. 128..... Cosmopolite, ME SO SD sue 0e ce de De Jen 4 Guyane française, cryptophagoides Reitt., 1878, Verhandl. z. b. Ges. Wien, Na do AR AC IS A RATER RE Colombie. ER DPI A0. LR, RULES SOEUR ANS AS Brésil. opaculus Lec. (Silvanus), 185%, Proc. Acad. Phil., p. 78... M ne een Etats-Unis, Mexique. EM SD ER un hs de ose TU Guadeloupe. A D SD ND Ne eue dote Guadeloupe. EE MEN CPE RER en CPU St-Thomas. rectus Lec. (Silvanus), 1854, Proc. Acad. Phil., p. 78....... SOS En CR et États-Unis. L'espèce suivante m’est inconnue : Cathartus cairnsensis Blackb., 1903, Trans. R. Soc. S. Austr., LL OR Gi RE RTE PEAR RTE EURE Australie. Myrabolia Reitt. Reitt., 1876, Coleopt. Heîte, XV, p. 55 (n. gen. Cucujidarum). Dans ce genre, les épimères mésothoraciques sont écartés des han- ches par les marges latérales du mésosternum et les cavités des han- ches antérieures sont fermées. Ces caractères écartent les Myrabolia des Cucujidae et les placent dans les Erotylidae (Sensu Ganglb.), tribu des Xenoscelini. Le genre WMyrabolia diffère des Xenoscelis et Xenoscelinus par le pre- mier segment de l’abdomen, mesuré au niveau de la saillie intercoxale, Subégal aux quatre derniers segments réunis. Chez les Myrabolia, l’in- tervalle entre les cavités des hanches et l’épimère mésothoracique est plus accentué que chez les Xenoscelis. Ceux-ci sont subtangents aux Silvanini. Ann. Soc. ent. Fr. LxxxI [14912]. 25 384 A. GROUVELLE. TABLEAU DES GENRES DES SILVANINI. 1: Corps franchement parallèle "CPE 2, — Corps plus ou moins ovale ou oblong.......,........... 3. 12!" Des sillons AntenTAirOs., LRU ee eee Eunausibius, n. gen. — ‘Pas de sillons antennaires....,........... Cathartus Reiche. 3. Antennes sans massue, cylindriques ou s’épaississant pro- CTOSSIVEMDERE cest Jim saone NT SECTE D ARIE k. — Antennes terminées par une massue progressive ou DUR: 55e er PP NUE EN TC Re NES 18 4. Insecte très déprimé; élytres ne couvrant pas complète- ment 16 DPI "EE CRU RESTE Synoemis Pasc. — Insecte plus on moins convexe; élytres couvrant entière- mentie Den. RE SRE SN SERRE ES à. D NDes Silons antennaires.. 2% Etc Nepharinus, n. gen. Pas de Silons antennaires: Arme COR ARE 6. 6. Tarses simples; côtés du prothorax finement crénelés.... OR EN LIN CO NOR NAT CES ARR TN LB QE ie Airaphilus Redt. — Tarses plus ou moins lobés ou imbriqués............... 2 7. Côtés du prothorax simples........ Pseudosilvanus, n. gen, *==\Cotes du prothorax crénelés où ondulés. 4... 1 500 8. 8. Côtés du prothorax ondulés, rappelant jusqu'à un certain point ceux des Nausibius............. Aplatamus, n. gen. — Côtés du prothorax crénelés........... SAR Platamus Er. 9. Massue des antennes d’un article....... ..... Nepharis Cast. — Massue des antennes plus ou moins brusque, au moins de déuxaanticies "22227 ere RES MER ERA 10. 10. Massue progressive de 3 ou 4 articles (1)............... 44. —Massue-brusque de ou, 3 articles 70 Or et 15. 11.-Massue progressive de 4 articles........... Nausibius Redt. —, Masaue: progressive. de 3 arheles, et RAR 12. 12. Côtés du prothorax rebordés, dentés au plus à l’angle an- térieur, au plus largement ondulés................., 413. — Côtés du prothorax denticulés comme Nausibius, non re- bordes:. .: aus ee SECRET ER ER EE 14 13. Dernier article des antennes beaucoup plus étroit que le précédent. :2- 12/0 NRA Synobius Sharp. (1) J'appelle massue progressive la massue dont le 1°" article, 8° ou 9° de l'antenne, est d’une largeur comprise nettement entre celle des articles voisins; ainsi une massue qui paraît brusque, mais dont le 1* article est beaucoup moins large que le 2° (4hasverus), est progressive. db te Notes sur les Silvanini. 335 — Dernier article des antennes aussi large que le précédent. RAR ONE PR ERA Ahasverus Gozis. 14. Côtés du prothorax simples, ........... Acathartus, n. gen, — Côtés du prothorax dentés, pour le moins ondulés...... Liu PESTE ANNEE ER RE CEE EA Silvanopsis Grouv. 15. Massue des antennes de 2 articles.......... Astilpnus Perris. Dr Massueides antennes de 3 articles. .......:............, 16. 16, Côtés du prothorax armés de six dents plus ou moins ac- D nn AUS AT Re PP 17. — (Côtés du prothorax simples ou crénelés................ 18. - 17. Des carènes longitudinales plus ou moins accentuées sur RE ne une à doi a Oryzaephilus Gangl. — Pas de carènes longitudinales.......... Silvanolomus Reitt, 18. Tarses simples; bords latéraux du prothorax non re- LÉ CESR No ÉCRIRE PAPER PIECE EE Silvanus Latr. — Tarses lobés ou imbriqués en dessous. ................. 10e 19, Côtés du prothorax non rebordés...................... 20. D Coiés du prothorax rebordés....:.,..2:.....:2.,..... 21. 20. Antennes plus grêles, plus allongées; 3° article nettement plus long que large; 1°" segment de l’abdomen nette- ment plus court que le métasternum...,. Silvanoprus Reitt. — Antennes plus moniliformes; 3° article au plus un peu US aUelAree Sr... ee ue Monanus Sharp. 21. Côtés du prothorax simples; 1% segment de l’abdomen nettement plus court que le métasternum............. eee tale ae a alor Neosilvanus, n. gen, — (Côtés du prothorax finement denticulés ; 1 segment de l'abdomen sensiblement aussi long que le métasternum. 22. 22. Côtés du prothorax sans rétrécissement brusque avant les Fu, . NA AnIETIEUrS issue. le... Silvanops, n. gen. TM — Côtés du prothorax se rétrécissant brusquement avant les AUDI ANIEMIeUTS. LM ARE eee 7e Silvaninus, n. gen. Les genres suivants me sont inconnus : Cathartocryptus Sharp, 1886, Trans. R. Dublin Soc., 2, ser. III, p. 392. Saphophagus Sharp, loc. cit., p. 393. -Picrotus Sharp, loc. cit., p. 394. Thortus Broun, 1893, Manual N. Zeal. Col., p. 1345. Planismus Casey, 1890, Ann. N. York Acad. Sc. V, p. 500. 386 A. GROUVELLE. — Notes sur les Silvanini. L'ensemble des observations publiées dans ce mémoire ne permet pas encore de présenter un groupement naturel des Silvanini. La re- lätion entre cette tribu et les autres tribus des Cucujidae reste obscure; on entrevoit bien une certaine parenté entre le groupe des Platamus dont les antennes s’épaississent progressivement vers l'extrémité et les Uleiota du groupe spinicollis Gory, qui présentent le même caractère, mais c’est une parenté si vague qu’il faut se borner à constater, pour le moment, l’absence de types intermédiaires entre les Silvanini et les Uleiotini, Quant aux Silvanini, on obtient leur répartition en divers groupes (si l’on veut sous-tribus), en faisant intervenir soit la forme des antennes et de leur massue, soit la structure des tarses, etc…., mais le manque d’homogénéité de ces groupes montre qu’ils sont constitués d'éléments provenant de courants différents. Le tableau qui précède cherche à mettre en évidence les éléments des groupes naturels des Silvanini sans toutefois arriver à des résultats réellement précis; sa conséquence la plus claire est de montrer que, pour mettre en évidence les affinités naturelles des espèces, il faut re- courir à des divisions génériques encore plus nombreuses et que, pour saisir l’enchainement des variations qui ont amené la tribu des Silvanini à l’état actuel, il faut mieux connaître la structure des espèces et probablement posséder des types encore inconnus. Comme conclusion de notre travail, nous nous bornerons donc à préciser les liens de parenté qui nous semblent exister entre les divers senres, en les groupant en lignes parallèles cherchant à répondre aux divers courants d'évolution, 1 2 3 4 Synoemis Acathartus Eunausibius Aplatamus x Cathartus *Nausibius _- —— “Oryzacphilus Silvanopsis Synobius Nepharis ? Silvano- Ahasverus Nepharinus lomus 6) Platamus mm Neosilvanus Pseudosilvanus subg. Monanops subg. Monanus Airaphilus Silvanus Silvaninus Silvanops Silvanoprus Astilpnus | FAMILLE DES NITIDULIDAE Notes synonymiques et rectifications à la nomenclature par A. GROUVELLE. Le genre Pleuroneces OIliff, 1891, in Whymper, Trav. Gr. Equat., Supp. app., p. 59, établi pour P. montanus OIiff, loc. cit., p. 60 (fig.) et placé par l’auteur près des Nitidula et des Epuraea, doit être rangé parmi les Brachyterini, à côté des Heterhelus. Le P. montanus OIliff a les tibias intermédiaires et postérieurs simples et le bord latéral des élytres caché lorsque l’insecte est vu de dessus. Heterostomus || Jacq. du Val, 1858, Gen. Coléop. d’Eur., Il, p. 138 (non Bigot, 1857, Diptères) — Brachypterolus, n0V. n0mM. Brachypterus rotundicollis || Schäffer, 1905, Bull. Brooklyn Inst., I, . p. 1% (non Murr., 1864) — B. Schafferi, nov. nom. Brachyleptus Motsch. — Motschulsky publie deux descriptions de ce genre : la première, Bull. Moscou, 1845, XVIII, I, p. 54, donne comme type du genre B. canescens Motsch.; la deuxième, Bull. Mos- cou, 1870, LXIT, p. 352, indique comme type Strongylus tinctus Man- nerh., 1843, Bull. Moscou, XVI, p. 255. Cette dernière espèce appar- tenant au genre Amartus Lec., 1861, Proceed. Acad. Philad., XIII, p. 343, la deuxième description de Motschulsky doit tomber en syno- nymie de ce genre. Brachyleptus Motsch., 1870 (non 1845) — Amartus Lec., 1861. Colastus Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr. IV, p. 236 — Colopterus Er., 1842, ap. Wiegm. Arch., I, p. 149. Erichson a changé le nom de Colopterus qu’il trouvait trop analogue à Colobopterus Muls. +. Si le principe d’une semblable rectification était admis, que de noms de genres il faudrait modifier ! Contrairement à l’opinion de plusieurs éntomologistes, Brachypeplus Er., 1842 [Coléoptères], ap. Wiegm. Arch., I, p. 448, a l’antériorité par rapport à Brachypeplus Charp., 1843 [Orthoptères], Orth. desc. et de- 388 A. GROUVELLE. picta, 1841-1845, 9 fascicule, t. 51, D’après Erichson, Bericht, 4845, p. 51, le 9° fascicule de l’ouvrage de Charpentier a été publié en 1848. Brachypeplus Grouvellei Kr., 1895, Deuts. ent. Zeitschr., p. 145 — B. ater Grouv., 1892, Ann. Soc. ent. Fr., LXI, p. 292. ) CEE Cillaeus elongatissimus Grouv., 1897, Ann. Mus. Civ. Genova, XXX VII, p. 348, doit être plutôt rapporté au genre Orthogramma. Carpophilus ochraceus Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 260, est un Haptoncus, voisin d'H. dispersus Grouv., d’après un type com- muniqué par le Kôünigl. Zoologisches Museum de Berlin. Les Carpophilus acutangulus Reitt., C. cingulatus Reitt. et C. sibi- ricus Reitt. appartiennent au sous-genre Stauroglossicus Murr. Carpophilus Lewisi Reitt., 1884, Wien. ent. Zeit., IT, p. 258 et 300 — C. dimidiatus F. (Nitidula), 1792, Ent. syst., Il, 1, p. 264. Carpophilus lacertosus Murr., 1864, Monogr. Nitid., p. 354 —C. bre- vipennis Blanch. (Nitidula), 1842 (1), Voyage d’Orbigny, p. 6%. Carpophilus sordidus Er., 1847, ap. Wiegm. Arch., I, p. 92 — C. pal-« lens Blanch. (Nitidula), 1842, loc. cit., p. 6%. Carpophilus punctatissimus Reitt., 1877, Deutsche ent. Zeitschr.,« p. 372 — var. C. chalybeus 1864, Murr., Monogr. Nitid., p. 369. Carpophilus punctatus Fleut., 1887, Ann. Soc. ent. Fr.,p. 61. — var. C. humeralis (Nitidula) F., 1801, Syst. El., I, p. 354. Reïtter a décrit sous le nom de C. funereus, 1884, Wien. ent. Zeit., II, p. 259, un Carpophilus qui n’est pas le C. funereus Murr., 1864: Monogr. Nitid., p. 358. L'espèce de Reitter doit être rapportée à une des nombreuses va- riétés de C. obsoletus Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 259. Les Carpophilus (subg. Eidocolastus) plagiatipennis Motsch. (Cola- stus), 1858, Étud. ent., VII, p. 39, C. dilutus Motsch. (Colastus), loc. cit., p. 39 et C. Bosschai (Bosschae emend.) Grouv., 1892, Notes Ley- (1) D’après le Bericht der Entomologie, les dates de publication des diverses parties du Voyage de d’Orbigny dans l'Amérique méridionale doivent s'établir ainsi qu'il suit : pp. 1-56, 1838 ; 57-88, 1842; 89-229, 1844. Èr Notes sur les Nitidulidae. 389 dén Mus., XIV, p. 43, sont des variétés d’une même espèce. L’anté- riorité appartient à C. plagiatipennis. Carpophilus ordinatus Oliff, 1883, Trans. Ent. Soc. Lond., p. 175, de Bornéo, présentant des stries ponctuées sur les élytres, ne peut appartenir au genre Carpophilus. Il faut le rapporter au genre Brachy- peplus et le placer à côté de B. obesus Grouv., 1895, Bull. Soc. ent. Fr., p. cczvin, dont il doit être bien voisin. Les genres Microprium C. O. Waterh., 1876, Ann. Nat. Hist., 4, ser. XVIIL, p. 109 et Probaenus C. O0. Waterh., loc. cit., p. 110, s’appli- quent à la femelle et au mâle d’une même espèce. Probaenus tombe donc en synonymie. Mystrops dispar Murr., 1864, Monogr. Nitidul., p. 413, a des sil- lons antennaires très courts mais pourtant très nets; il ne doit done pas rester parmi les véritables Mystrops (1); sa place est dans le genre Microprium. Ce genre établit la relation entre les Mystrops et les Pria, Cryptoraea, etc. Mystrops orientalis OIff, 1884, Notes Leyd. Mus., VI, p. 245, n’ap- partient pas au groupe des Mystrops; c’est une espèce voisine des Aethina, qui doit se placer dans un genre nouveau. Nous donnerons à ce genre le nom de Pseudomystrops. Sa diagnose s'établit ainsi qu'il suit : Pseudomystrops, n. gen. Antennarum articuli 6-8 paulatim incrassati; clava modice abrupta, elongata, subpiriformi. Labrum magnum, late profundeque emargina- tum. Mandibulae simplices. Prothoraæ basi haud marginatus. Elytra pugidium haud. occultantia, vix pubescentia, confuse punctata. Proces- sus prosterni coxas anticas Superans. Mesosternum abrupte inflexum, haud carinatum. Tibiae intermediae posticaeque extus biplicatae. Tarsi modice dilatati; unguiculis haud dentatis. A ce genre appartient également l’Idaethina humeralis Grouv., 1890, Ann. Mus. Civ. Genova, XXIX, p. 124. (1) Les Mystrops de l'Amérique ont le 1* article des antennes coudé à la base; cette disposition permet aux antennes de se replier sous la tête, malgré 1 absence de sillons antennaires. 390 A. GROUVELLE. Les individus signalés comme variété de cette espèce doivent rece- voir un nom spécifique. Pseudomystrops concolor, D. Sp. — (/daethina humeralis Grouv., var., 4896, Ann. Mus. Civ. Genova, XXIX, p. 124). — Oblongus, conveæus , nitidulus, pube flava, strata, subdense vestitus, fulvo-testa- ceus; clava antennarum infuscata. Antennae subbreves; 1° articulo intus dilatato, 3° quam 2 vix longiore; clava fere duplo longiore quam latiore, articulis paulatim paulo angustioribus. Caput transversum, ante oculos abrupte constrictum, epistomo parallelum; fronte convexa, subparce punctata; epistomo in longitudinem depresso, sublaevi, stria interantennali angulosa; oculis magnis. Prothorax antice sat valde angustus, lateribus arcuatus, 2 et 2/3 latior ad basin quam longior, subdense punctatus ; margine antico subtruncato; angulis anticis obtu- sis; lateribus tenuiter marginatis; angulis posticis acutis, subhebeta- tis; basi utrinque ad extremitates late subsinuata. Scutellum lateribus arcuatum, apice subacutum. Elytra basi prothorace haud latiora, oblonga, apice separatim latissime rotundata, 1 et 1/5 tam elongata quam in maxima latitudine simul lata, subparce punctata ; punctis ad basin quam illis prothoracis validioribus, ad apicem attenuatis; stria suturali apice breviter impressa. Corpus subtus fulvo-testaceum. — Long. : 3 mill. Oblong, un peu plus de deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, modérément brillant, couvert d’une pubes- cence flave, couchée, assez dense, fauve-testacé avec la massue des antennes enfumée. Antennes presque courtes; 4° article épais, dilaté en dedans, 2 moins épais, presque deux fois plus long que large, 3° grêle, un peu plus long que le 2: 4° à 8° s’épaississant progressive- ment, les deux premiers allongés, les deux suivants suballongés, le dernier transversal; 3° à 11° formant une massue épaisse, un peu plus d’une fois et demie plus longue large, dont le 4° article est plus long que les deux suivants et dont le dernier est terminé par un bouton subconique, surbaissé. Tête environ deux fois plus large au niveau des yeux que longue, rétrécie brusquement en avant des yeux, puis parallèle, subsinuée au bord antérieur, longitudinalement con- vexe sur le front, subdéprimée sur l’épistome, ces deux pièces sé- parées par un repli interantennaire subanguleux, substrié ; ponctuation fine, subéparse, effacée sur lépistome; labre plus de trois fois plus large que long ; veux gros, assez saillants, leurs bords internes con- vergents. Prothorax assez fortement rétréci en avant, arqué sur les Notes sur les Nitidulidae. 391 côtés, à peine plus large en avant que la tête, environ deux fois et deux tiers plus large à la base que long, subdensément ponctué ; bord antérieur subtronqué ; angles antérieurs obtus, rebordés ; côtés arqués, presque parallèles à la base, rebordés comme les angles antérieurs ; angles postérieurs aigus, embrassant légèrement la base des élytres; base tronquée, finement rebordée, largement subsinuée de chaque côté vers les extrémités. Écusson presque en forme de triangle cur- viligne, émoussé au sommet, subéparsement pointillé. Élytres fai- blement arqués à la base, anguleux aux épaules, arrondis et un peu élargis sur les côtés, formant, avec les côtés du prothorax, un angle obtus, à peine marqué, arrondis aux angles postérieurs externes, très largement et séparément arrondis au sommet, environ une fois et un cinquième plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, couverts d’une ponctuation subéparse, plus forte à la base que celle du prothorax, atténuée au sommet; marges latérales très étroitement rebordées; stries suturales brièvement marquées au sommet. Dessous du corps fauve-testacé. | Tenasserim : Meetan (Fea). Coll. du Musée de Gênes et A. Grou- velle. P. convexus, n. Sp. — Oblongus, subralde convexus, nitidulus, pube flava, strata, subdense vestitus, testaceus ; clava antennarum in- fuscata. Antennae subbreves ; 1° articulo intus dilatato, 3° elongatis- simo, quam 2 longiore; clava sesquilongiore quam latiore, articulis paulatim paulo angustioribus. Caput transversum, ante oculos abrupte constrictum, epistomo parallelum ; fronte convexiuscula, subparce punc- tulata; epistomo in longitudinem depresso, sublaevi ; stria interanten- nali subangulosa, impressa ; oculis magnis. Prothorax antice sat valde angustus, lateribus arcuatus, fere ter latior ad basin quam longior, subdense punctatus; margine antico late subsinuato; angulis anticis obtusis, vix hebetatis; lateribus tenuiter marginatis; angulis posticis acutis, retrorsum sat productis; basi tenuiter marginata, utrinque juæta scutellum breviter subsinuata, ad extremitates arcuata. Scutel- lum subtrapezoidale, apice arcuatum. Elytra basi quam prothorax haud latiora, oblonga, lateribus sat ampliata, apice separatim rotun- data, vix longiora quam simul in maxima latitudine latiora, subdense punctata, punctis ad basin quam illis prothoracis validioribus, ad apicem attenuatis; stria suturali juxta apicem impressa. Corpus subtus testa- ceum. — Long. : 3,2 mill. Oblong, environ une fois et deux tiers plus long que large dans sa 392 A. GROUVELLE. plus grande largeur, assez fortement convexe, testacé, couvert d’une pubescence flave, couchée, assez dense, massue des antennes en- fumée. Antennes presque courtes; 1° article épais, dilaté en dedans, 2 moins épais, suballongé, 3° grêle, trois fois plus long que large, 4e à 8° s’épaississant progressivement, 4° allongé mais moins long que le 3, 5e à 7° subcarrés, 8° en forme de tronc de cône renversé, 9 à 11° formant une massue épaisse, environ une fois et demie plus longue que large, dont le 1* article est un peu plus long et plus large que les deux autres et dont le dernier, subégal au 2, mais un peu plus étroit, est terminé par un bouton conique en forme de tronc de cône surbaissé. Tête un peu moins de deux fois plus large au niveau des yeux que longue, rétrécie brusquement en avant des yeux, puis parallèle, subtronquée au bord antérieur, longitudinalement convexe sur le front, subdéprimée sur lépistome, ces deux pièces séparées par un repli interantennaire subanguleux, substrié; ponctuation fine presque dense, effacée sur l’épistome; labre moins de trois fois plus large que long; yeux peu saillants, leurs bords internes convergents. Prothorax assez fortement rétréci en avant, arqué sur les côtés, un peu plus large en avant que la tête, presque trois fois plus large à la base que long, subdensément ponctué ; bord antérieur largement sub- sinué ; angles antérieurs obtus, à peine émoussés; côtés arqués, con- vergents dès la base, finement rebordés; angles postérieurs aigus, assez saillants en arrière; base finement rebordée, tronquée au milieu, brièvement subsinuée de chaque côté, puis arquée vers les extrémités. Écusson subtrapézoïdal, arrondi au sommet, éparsement pointillé. Élytres faiblement arqués à la base, à peine visiblement anguleux aux épaules, assez élargis sur les côtés, continuant presque sur les côtés la courbure des côtés du prothorax, arrondis séparément au sommet, environ aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande lar- geur, couverts d’une ponctuation assez dense, plus forte à la base que celle du prothorax, atténuée vers le sommet; marges latérales très étroitement rebordées; stries suturales brièvement marquées au som- met. Dessous du corps testacé. Sumatra : Palembang (S. Bouchard), 2 exemplaires. Collection A. Grouvelle. Meligethes atomus || Grouv.; 1906, Ann. Soc. ent. Fr., LXXV, p. 76] 80 (non Grouv., 1904) — M. minutus, n0vV. nom. Meligethes rufipes Gyll., 1808, Ins. Svec., I, p. 235 — M. atratus OL. (Nitidula), 1790, Ent., II, 12, p. 18, tab. 4, Î. 31. La figure d'Olivier ne laisse aucun doute à cet égard. Notes sur les Nitidulidae. 393 Gyllenhal, dans le tome IV de ses Ins. Svec., p. 501, indique que Nitidula atrata OI. est (certe) la variété b de son Nitidula rufipes. Cette constatation, exacte en ce qui concerne le rapprochement de N. rufipes Gyll. et N. atrata O1., est inexacte quant à l'attribution de la deuxième espèce à la variété b, de la première, N. atrata OI., ayant les pattes fauves (pedibus rufis), se rapporte au type de l’espèce de Gyllenhal (pedibus rufo-testaceis) et non à la variété b (pedibus fusco- piceis), actuellement le Weligethes lumbaris Sturm. Meligethes atratus || Reitt., 1872, Berliner ent. Zeitschr., XVI, 1872, p. 259 (non Olivier 1790) — M. translatus, n0v. nom. Meligethes isoplexidis Woll., 14854, Ins. Mad., p. 123. — Wollaston . change ce nom en M. echii, 1857, Cat. Mad., p. 40, pour tenir compte d’une erreur de détermination de la plante sur laquelle vit l’insecte. Cette rectification, contraire aux règles de la nomenclature, ne peut être admise; le nom M. isopleæidis doit être maintenu. Heer, 1841, Fn. Helv., I, p. 43, publie sous le nom de viduatus un Meligethes qu'il attribue à Sturm. Ce dernier auteur publie à son tour, 1845, Deutschl. Fn. Ins., XVI, p. 23, t. 307, [. E, un Weligethes vi- duatus. Erichson, 1845, Naturg. Ins. Deutschl., IT, p. 185, ne semble pas admettre l'identité de ces deux espèces, comme il le fait, dans un cas analogue, pour Nüitidula symphyti Heer et Meligethes symphyti Sturm. D’après les descriptions, le M. vwiduatus Er. a les antennes et les pattes rouges, celui de Sturm a les antennes et les pattes brun rou- geâtre et le Nitidula de Heer a les antennes brun de poix et les pattes noires. En raison de la grande variabilité du M. viduatus des catalo- gues, ces différences ne s'opposent pas, à priori, à l'identité des es- pèces de Heer et de Sturm. Si elle n’était pas admise, il faudrait donner un nom nouveau au M. viduatus des catalogues. Pour le moment la synonymie doit s'établir comme suit : Meligethes viduatus Hecr, 1841 (Nitidula). ?oiduatus Sturm, 1845, Erichson, 1845, etc. Meligethes subopacus || Reitt. (Micrurula), 1891, Deuts. ent, Zeits., p. 24, (non Reitt., 1874) — M. transmutatus, n0v. nom. | Meligethes tropicus || Rey, 1889, l'Échange, V, 52, p. 18 (non Reitt., 1871) — M. infidus, n0Y. nom. Meligethes bicolor || Reitt., 1896, Wien. ent. Zeit, [non Lucas, 1849 (Cercus)] = M. capucinus Robert, 1909, Bull. Soc. Linn. Prov., I, p. 42. 394 A. GROUVELLE. Pria pygidialis Grouv. et P. parvula Grouv., 1906, Ann. Soc. ent. Fr., LXX V, p. 76 et 77, sont : le premier le mâle, le second la femelle d’une même espèce. P. parvula tombe donc en synonymie. Nitidula mollicena Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn., XIE, p. 44. — N. maculosa Fairm., 1866, Ann. Soc. ent. Fr. (4), VI, p. 19. Les types des deux descriptions sont conservés dans la collection A. Grou- velle. Omosiphora Reiïtt., 1875, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 56. — Epuraeanella Crotch (Epuraea subg.) 1874, Trans. Am. Ent. Soc., p. 76. Epuraea (olim Omosiphora) limbata est attribué à tort à Olivier, 1790 ; la description de cet auteur est primée, comme il l’indique lui- même, par E. limbata F. (Nitidula), 1787, Mantissa, p. 92. Epuraea alticola || Fall., 1909, Trans. Amer. Ent. Soc., XXX VIII, p. 222 (non Sharp, 1907) — E. alternans, n0V. nom. Epuraea deleta Er. et E. ochracea Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 269, figurant dans cet ouvrage sans descriptions, doivent être attribués à Sturm qui, le premier, les a décrits. Epuraea decemguttata F. (Nitidula), 1792, Ent. syst., I, 1,p. 258 — E. quttata OI. (Nitidula), 1811, Encycl. méth., VIII, p. 244. Fabricius, en décrivant son espèce, se réfère au Nitidula decemguttata OI., 1790, Ent., Il, 12, p, 10, t. 3, f. 2%, qui est une variété de N. qua- driguttata OI., loc. cit., p. 10, t. 3, £ 25, rapportée actuellement au genre Glischrochilus. Epuraea ornata Grouv., 1903, Ann. Soc. ent. Fr., p.109 (non Reitt., 1872) — E. exeulta, nov. nom. Epuraea nana Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 19,ne peut remplacer comme nom d’espèce E. binotata Reitt., 1872, loc. cit., XI, p. 15. E. nana Reïtt. reste comme variété d’'E. binotata Reitt. Epuraea obsoleta F. (Nitidula), 1792, Ent. syst., I, 1, p. 256. — E. unicolor OI., 1790 (Nitidula), IX, 12, p. 17, t. 2, f. 9. — Cette syno- nymie à déjà été indiquée par Schônherr, Gyllenhal, Castelnau. Le nom d'Olivier semble lui-même primé par biguttata Thünb. (Silpha), 1794, N. Acta Upsal, IV, p. 9. Epuraea pellax Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XI, p. 25, Notes sur les Nitidulidae. 395 33 — E. obsoleta F. — E. unicolor OI. ; synonymie vérifiée sur le fype de l'E. pellax Reitt., conservé au British Museum. Pria japonica Motsch., 1860, Étud. ent., IX, p. 12, d’après un type conservé au Musée de l’Académie impériale de St-Pétersbourg, obli- geamment communiqué par M. le D' Ph. Zaïtzev, appartient au genre Epuraea subg. Micrurula et est identique à Micrurula fusciceps Reitt., 1884, Wien. ent. Zeit., IT, p. 261. La synonymie des Epuraea (Micrurula) japonica Reitt. et E. (Micru- rula) fusciceps Reitt., 14875, Verh. Nat. Ver. Brünn, XIIL, p. 307, doit par suite s'établir ainsi qu'il suit. E. (Micrurula) japonica Motsch., 1860, (Pria). fusciceps Reitt., 1884. E. (Micrurula) commutata, nov. nom. japonica || Reitt., 1873. Epuraea bifasciata Kr., 1895, Deuts. ent. Zeitschr., p. 148 — Hap- toncus ocularis Fairm., 1849, Rev. Zool., sér. 2, I, p. 363; sep. p. 28. Psilotus tenebrosus Grouv., 1908, Ann. Soc.’ent. Fr., LXVII, p. 356 — P, costatus Blanch. (Nitidula), 1842, Voy. d’Orbigny, p. 64, Lobiopa decumana Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 295 — L. insularis Cast. (Nitidula), 1840, Hist. Nat. Col., IL, p. 10. Lobiopa scrobiculata Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 297 — L, peruviana Guér. (Nitidula), 1829-1838, Ic. Règne anim., p. 63, 415,110, Lobiopa chiliensis Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 49 — L, setulosa Er., ap. Wiegm. Arch., I, p. 93. Lobiopa peltidea Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 293 — L. nigromuculata Blanch. (Nitidula), 1842, Voy. d'Orbigny, p. 62. Camptodes nigrita Cast. (Strongylus), 1840, Hist. Nat. Col., IT, p. 9. — Brullé, 1842, Voy. d’Orbigny, Col., p. 66. D’après le type de Brullé (Muséum de Paris) cette espèce n’est pas le €. scutellatus Sturm, comme l'indique le catalogue Gemminger et Harold. Elle se caractérise plus particulièrement par sa couleur noire, la présence de stries suturales sur les élytres, la ponctuation relative- ment forte de ces derniers et la faible dent des crochets des tarses. L'espèce de Brullé semble bien la même que celle de Castelnau; mais, comme le fait remarquer le premier de ces deux auteurs, la description 396 A. GROUVELLE. originale est trop courte pour qu’il soit possible de déduire de son étude une certitude d'identité. Camptodes arduus Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 333 — C. thoracicus Cast, (Strongylus), 1840, Hist. Nat. Col., II, p. 9. — Blanch. (Strongylus), 1842, Voy. d'Orbigny, Col., p. 67. Camplodes melanurus Blanch. (Strongylus), 1842, Voy. d'Orbigny, Col., p. 67, est un petit Camptodes voisin du C. rutilus Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 332, mais distinct par la coloration foncée de l'abdomen et par la ponctuation des intervalles des stries des élytres médiocre et éparse. L'étude d’un individu ne permet pas de décider si les deux formes sont une variété d’une même espèce. Camptodes M-rubrum Brullé (Strongylus), 1842, Voy. d’Orbigny, Col., p. 65, t. 5, f. 1. — Cette espèce se fait remarquer par sa grande taille ; il ne m'a pas été donné d'examiner de petits exemplaires; les pattes sont très larges, la saillie prosternale se termine en forme de spatule, la pubescence de la poitrine et de l’abdomen est longue, fine et ne masque pas la couleur du tégument, les angles suturaux des élytres sout plus ou moins arrondis suivant le sexe, et le métasternum, mesuré entre sa saillie sur le mésosternum et celle du 4° segment de l'abdomen, est mcins long que celui-ci; les exemplaires femelles pré- sentent souvent une impression à l'extrémité du pygidium. Je n’ai pas vu d'individus entièrement noirs, mais l'existence de cette variété ne fait aucun doute. Les individus à élytres entièrement rouges consti- tuent la variété rubripennis Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 410. Camptodes onustus Lacord., Gen. Col., atlas, t. 18, f. 5. — Grouv., 1898, Anu. Soc. ent. Fr:, LX VII, p. 365. — Cette espèce large, relati- vement couile, est caractérisée par la tache subcarrée qui s'étend sur les régions huinérales des élytres. Le C. onustus a les pattes très larges, sa saillie prosternale est terminée en forme de spatule, la pu- bescence du dessous du corps est dense, fine et assez courte, les an- gles suturaux des élytres sont subdentés et le métasternum est plus long que le 1% segment de l’abdomen. Tous les individus examinés ont le pygidium impressionné au sommet. Les mâles sont un peu plus mats que les femelles et l'extrémité de leurs élytres est plus largement arrondie. Cette espèce doit avoir une variété entièrement noire, Camptodes vittatus Er., 1843, ap. Germ. Zeits., IV, p. 327. — Cette | espèce, relativement plus longue que C. onustus, a les pattes moins Notes sur les Nitidulidae. 397 larges et la pubescence du dessous du corps moins épaisse, ne mas- quant pas la couleur du tégument; sa saillie prosternale est terminée en forme de spatule et les angles suturaux des élytres sont subdentés ; le métasternum et le 1° segment de l'abdomen sont subégaux. Les femelles sont, en général, plus brillantes que les mâles et l'extrémité de leurs élytres est moins largement arrondie. Tous les individus examinés ont le pygidium impressionné au sommet, plusieurs sont presque entièrement noirs. Camptodes rubrovittatus Reïtt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 111. — Contrairement à l'opinion émise, Ann. Soc. ent. Fr., XII, 1898, p. 365, cette espèce est distincte de C. vittatus Er.; ses pattes sont plus allongées, sa saillie prosternale est presque parallèle, son méta- sternum est plus long que le premier segment de l'abdomen et la pu- bescence du dessous du corps est plus dense. L’extrémité des élytres est arrondie presque de la même manière dans les deux sexes et l’im- pression apicale du pygidium manque dans l’un et l’autre. Les angles suturaux des élytres sont obtus, à peine émoussés. Camptodes trilineatus Reitt., 1878, Verh. z. b. Ges. Wien, 1877, p.169. — Cette espèce se fait remarquer au milieu des espèces voisines par les pattes un peu élargies et par la pubescence du dessous du corps longue et serrée. La saillie prosternale est légèrement en forme de spatule et le métasternum est plus long que le premier segment de l'abdomen. Les extrémités des élytres et du pygidium rappellent celles du C. vittatus Er, Les exemplaires testacés, avec écusson et taches prothoraciques noirs, constituent la variété C. multipunctatus Reitt., 1875, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 16 qui, décrite en pre- mier, doit donner son nom à l’espèce. Camptodes humeralis Brullé (Strongylus), Voy. d’Orbigny, Col.,1842, p. 66, t. à, Î. 2. — Cette espèce bien distincte des précédentes se carac- térise par ses pattes assez larges, la pubescence du dessous du corps fine, assez longue, peu serrée, la saillie prosternale légèrement en spatule et le métasternum un peu plus long que le premier segment de l’abdomen. Le pygidium est impressionné, en général, au sommet et les élytres sont arrondis à l'extrémité, comme chez le C. vittatus Er. La forme typique de l’espèce a le prothorax rouge en dessus et en dessous, sauf à l'extrémité de la saillie prosternale et les épaules marquées d’une tache également rouge, s’avançant en dehors sur le bord latéral, coupée obliquement en dedans et enfermant un point noir placé sur le calus huméral. Les taches des élytres disparaissent 398 A. GROUVELLE. parfois, l’insecte est alors noir avec le prothorax rouge. Comme variété de passage, on trouve des individus ayant une petite tache rouge de chaque côté du ealus huméral; parfois la coloration noire envahit tout l’insecte. Camptodes politus || Sharp, 1890, Biol. Centr.-Amer., Col., IE, 1, p. 333 (non Reitt., 1873) — €. mutatus, n0V. nom. Camptodes signaticollis || Sharp, 1894, Biol. Centr.-Amer., Col., IE, 4, p. 345 (non Reitt., 1873) — C. transfuga, nov. nom. Camptodes nigriceps || Grouv., 1898, Ann. Soc. ent. Fr., LXVIT, p. 363 (non Grouv., 1896) — €. subnigriceps, nov. nom, Cyllodes dubius || Grouv., 1892, Ann. Mus. Civ. Genova, XXXII, p. 846, 849 (non Reitt., 1877) — €. dubitabilis, n0V. nom. Nitidula abbreviata F., 1781, Sp. Ins., I, p. 91, doit être rapporté au genre Aethina Er. Le type de la collection Banks porte une étiquette « Nie-Zélande ». Cette provenance est probablement fausse. Pallodes Smithi || Grouv., 1898, Notes Leyden Mus., XX, p. 35 (non Sharp, 1891) — BP. translatus, nov. nom. Pallodes Harmandi || Grouv., 1903. Ann. Soc. ent. Fr., LXXII, p. 417 (non Neopallodes Harmandi Grouv., 1902) — P. falsus, no. nom. Horn, in Amer. Ent. Soc., I, 1885, p. 90, rapporte le Pallodes silaceus Er. au Sphaeridium unistriatum Palisot, Ins. Afr. et Amer., 1805-1821, p. 158, t. 6, Î. 5; cette réunion ne semble pas justifiée. La figure de Palisot représente un insecte allongé, très finement ponctué en lignes sur les élytres, alors que l’espèce d’Erichson est relativement courte, médiocrement ponctuée sur les élytres; de plus l’insecte de Palisot est noir, alors que celui d’'Erichson l’est très rarement et enfin la figure de Palisot représente un insecte sans épine à l'extrémité des tibias, alors que les Pallodes en présentent tous. Dans la circonstance, on ne peut invoquer un oubli du dessinateur, car dans les figures 3 et 4 de la même planche les épines apicales des tibias ont été respectées. Platychorinus || Grouv., 1906, Bull. Soc. ent. Fr., p. 201 (non Pla- lychorina Grouv., 1905) — Platychoropsis, nov. nom, Nitidula maculata Palisot, Ins. Afr. et Amer., 1805-1821, p. 160, t. 6, Î. 7 — G Lasiodactylus inquinatus Er. (Lordites), 1843, ap. Germ. Notes sur les Nilidulidae. 399 Zeitschr., IV, p. 317. La figure de Palisot ne peut laisser aucun doute. Le nom inquinatus Er. tombe par suite en synonymie. Axyra brunnea Er., 1843, ap. Germ. Zeitschr., IV, p. 286 — À. afri- cana Palisot (Nitidula), Ins. Afr. et Amer., 4805-1821, p. 161, t. 6, Î. 8. Lordites parallelus Fairm., 1880, Le Naturaliste, p. 484, doit être rapporté au genre Axyra. Silpha limbata F., Sp. Ins., I, p. 89. — OI., 1790, Ent., If, A1, t. 2, Î. 1%, appartient au genre Lasiodactylus Er.: Le type est au British Museum (collection Banks) où je l'ai vu. Lasiodactylus americanus Reitt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 92 — L. villosus Blanch. (Nitidula), 1842. Voy. d’Orbigny, Col., p. 62. Lasiodactylus stelidotoides OI. (Lordites), 1875, The Entomol., XVI, p: 99, f. 97) — L. procerus Reitt. (Stelidota), 1875, Verh. Nat. Ver. Brünn, XIII, p. 103; sep., p. 7. Strongylus villosus Blanch., 4842, Voy. d’'Orbigny, Col., p. 67, doit être rapporté au genre Hebascus. Cette espèce, qui semble différente de toutes les espèces du genre décrites jusqu’à ce jour, a les élytres suba- cuminés vers l'extrémité et arrondis séparément, la ponctuation du disque du prothorax très peu enfoncée et assez écartée et la pubes- cence des stries et de leurs intervalles sur le disque sensiblement égale. Les Cychramus variegatus Herbst (Strongylus) et C. quadripunctatus Herbst (Strongylus), 1872, Kaëf., IV, p. 184, 185, t. 34, f. 4 et 5, appar- tiennent à la même espèce; l'examen des figures ne laisse aucun doute à cet égard. C. variegatus publié avant quadripunctatus doit être le nom de l'espèce. Cychramus variegatus || Reitt., 1876, Deuts. ent. Zeitschr., p, 306 (non Illig.) — C. distinetus, nov. nom. Paromidia ‘nigerrima Reiïtt., 1873, Verh. Nat. Ver. Brünn, XII, p. 158 — P. ebenina Blanch. (Nitidula), 1842, Voy. d’Orbigny, Col., p. 62. … Cryptarcha imperialis F. (Nitidula), 1792, Ent. syst., I, 4, p. 257 — C. undata O1. (Nitidula), 1790, Ent., I. 12, p. 14, t. 3, f. 17. La synonymie C. strigata F. (Nitidula) — C. undata OI., admise par Ganglbauer dans ses Kaler Mitteleuropa, II, p. 550, est certainement inexacte. Ann. Soc. ent. Fr,, LXXXI [1912]. 96 REP Es FLEX Core F1 7 a A . æ. La STE + RP TRE ROC ES …1# e PAS RE < Der) 1 HIS UR FD - FT : C1 » hs # “À 4) a rchies PP PAR ancien a est sbue à tort tà li vier, 1790. La priorité doit revenir à 1ps quadriguttatus F., 1796, Ins., p. 214. Cryptarcha subcaudata Fairm., 4864, Col. Chili, IT, P- 1, doit à rapporté au genre Cnips Philippi. CONTRIBUTION A LA FAUNE DES ORTHOPTÈRES DE LA GUYANE FRANÇAISE par L. CHoPpARD. (2e mémoire. Gryllidae) (!). GRYLLIDAE. CURTILLINAE. Scapteriscus Scudd. S. didactylus (Latr.). — 3 G', 4 ©. St-Jean, S'-Laurent, Nouveau- Chantier; mai à septembre. Neocurtilla Kirby. N. hexadactyla (Perty). — 4 G', 12 ©. S'-Jean, S'-Laurent, Nouveau-Chantier, la Forestière; février à octobre. var. Sspinosa, n. var. — Diffère du type par la présence d’une épine au milieu du bord interne des tibias postérieurs. Nouveau-Chantier, St-Jean du Maroni. 3 ©. TRIDACTYLINAE. Rhipipteryx Newm. R. trilobata Sauss. — 2 ©. St-Jean du Maroni, Nouveau-Chantier ; décembre. R. pulicaria Sauss. — 2 ©, 1 ©. Nouveau-Chantier ; septembre. GRYLLINAE. Nemobius Serv. N. brasiliensis Walk. — 1, 1 ©. Nouveau-Chantier, St-Laurent. (1) CF. Ann. Soc. ent. Fr. [1911], p. 315. 402 L. CHoparp. (38) . PPT C4 N. albipalpus Sauss. — 1 «', 1 ©. St-Jean du Maroni, Nouveau- Chantier. Le G de cette espèce n’a pas été décrit : Aspect et couleur de la © ; un peu plus grand. Comme chez celle- ci les deux derniers articles des palpes sont blancs; le dernier triangu- laire, évasé, tronqué au sommet. Abdo- D bu ae men et pattes comme chez la 9. Pla- ÂÉUEAN que sous-génitale échancrée en croissant Ne: Tr au sommet. Ailes caudées. Elytres attei- PS gnant l’extrémité de l'abdomen. Miroir arrondi, la cellule interne n'’atteignant pas le bord antérieur; aire apicale très réduite. Long. avec ailes : 11,5 mill.; 1. el. 4,5 mill.; fém. post. 5 mill. N. longipennis Sauss. — 2 G, 2 ©. S'-Jean du Maroni, Nouveau-Chantier ; À avril, juin. E Je crois pouvoir considérer comme À appartenant à cette espèce deux G pré- BA sentant comme forme et comme colora- tion des caractères très voisins de ceux de la ©. Le miroir est grand, à angles arrondis ; la cellule interne n’atteignant Î pas le bord antérieur; dans l’un des j deux individus elle est divisée en son N\. albipalpus Sauss. G'(K 6). milieu par une petite nervure. Aire apicale assez réduite. \ IN Anurogryllus Sauss. A. muticus (De Geer). —4ç,8 ©. St-Jean du Maroni, S'-Laurent,. Nouveau-Chantier, La Forestière, Charvein; toute l’année. Gryllus L. G. argentinus Sauss. — 3 «7. St-Jean, Nouveau-Chantier. Je rapporte à cette espèce un individu «7 à élytres n’atteignant pas tout à fait l'extrémité de l’abdomen et à ailes à peine caudées, un peu plus longues que les élytres. | (39) Orthoptères de la Guyane française. 403 G. assimilis F. — 1 &', 3 ©. St-Jean, Nouveau-Chantier ; mai. Miogryllus Sauss. M. pusillus (Burm.). — 1 &, 2 ©. Gourdonville, Nouveau-Chan- tier, S'-Jean du Maroni. M. brevipennis Sauss. —6 G", à ©.St-Jean, S'-Laurent, Nouveau- Chantier, Gourdonville, La Forestière; avril à octobre, Gryllodes Sauss, G. subapterus, n. Sp. — ©. Favo-testaceus; fronte inter an- tennas fascia brunnea. Pronotum antice leviter arcuatum ; lobis latera- libus obliquis; margine postico brunneo. Elytraalaeque squamiformes. Tibiae anticae tympano unico. Long. corp. : 14 mill. ; pronot. 2,7 mill.; 1. el. 2 mill. ; fem. post. 9 mill. o. Testacé, varié de brun et de jaunà- tre, plus clair en dessous. Tête un peu plus large que le pronotum, jaunâtre avec une bande brune interantennaire. Yeux petits, ovalaires. Ocelles testacés, le médian transversal. Antennes...? Joues marquées d’une bande brune en avant des yeux. Pièces buccales testacées. Pronotum légère- ment transversal, le bord antérieur un peu arqué, rebordé et portant de longues soies ; bord postérieur droit, rebordé et précédé d’une ligne transversale brune; lobes laté- raux obliques, jaunâtres en avant, rem- brunis en arrière, la partie brune se con- tinuant avec la bande du bord postérieur du disque ; angle antérieur arrondi; une tache humérale brune et quelques poils G. subapterus « (K 4). bruns épars. Abdomen un peu aplati, brun jaunâtre, velu. Plaque suranale triangulaire, arrondie au sommet. Cer- ques longs, velus, portant, outre la pubescence générale, de longs cils dirigés en arrière. Élytres très courts, en carré à angles arrondis, se recouvrant un peu sur la ligne médiane; leur bord externe est recou- 40% L. CHopARp. (40) vert par un petit lobe squamiforme, étroit, qui semble représenter une aile rudimentaire. Pattes jaunâtres, velues; tibias antérieurs présentant à la face externe un tambour ovalaire très près de la base et portant deux épines apicales en dessous; tibias intermédiaires présentant 4 épines à l'apex. Fémurs postérieurs renflés, peu pubescents; tibias postérieurs portant à épines internes, 6 externes, légèrement arquées, brunes à l'extrémité; éperons forts, un peu pubescents; intermédiaire externe très long; intermédiaire interne un peu plus long que le su- périeur. Nouveau-Chantier. 1 tout par sa taille plus grande, par ses tibias antérieurs perlorés et par 6 Cette espèce est voisine de G. patagonus Sauss., dont elle diffère sur- À ses élytres se croisant légèrement sur la ligne médiane. "à "à 4 MOGOPLISTINAE. “ 7 Ectadoderus Guér. À E. varicolor Sauss. — 2 ©. Nouveau-Chantier; juin. £ 4 Tous les caractères de ces deux individus concordent parfaitement & avec la description de de Saussure (1877, p. 307 pl. 15 (xxx), fig. 4) À sauf en ce que la face est testacée et non noire. Cette différence sem- £ ble peu importante et, bien que n’ayant pu les comparer au type, je crois À pouvoir les rapporter avec certitude à cette espèce dont le seul habitat certain est le Pérou (Bolivar, 1881, p. 475). OECANTHINAE. C4 Laranda Walk. L. aptera, n. Sp. — ©. Fuseau. Frons inter antennas anguste ros- trata. Ovipositore brevi, dimidium femoris postici vix aequans ; valvis acutis ; cercis longissimis. Tibiae posticae serratae, utrinque 4-spinosae. Long. corp. : 13 mill.; pronot. 3 mill. ; fem. post. 12,5 mill. ; tib. | post. 10 mill.; ovipos. 6 mill. * Q@. Aptère, brune variée de testacé, très velue. Front prolongé en un rostre étroit; oCcciput marqué de à lignes claires dont la médiane très fine et ondulée. Ocelles testacés, antérieurs à l'extrémité du rostre latéraux à la base, très rapprochés Pun de l’autre. Yeux assez gros, E … (41) | Orthoptères de la Guyane française. 405 un peu saillants, dirigés en avant. Face obscure ; pièces buccales tes- tacées ; palpes bruns, leur dernier article très long, un peu élargi au . sommet et tronqué obliquement. Antennes d’une longueur au moins double de celle du corps, brunes. Pro- notum à peine plus large que long pré- sentant un sillon médian testacé; lobes fatéraux obliques et légèrement diver- gents (!), à angle antérieur arrondi. Ab- domen un peu aplati: plaque suranale assez grande, triangulaire, arrondie au sommet. Dessous du corps plus clair; plaque sous-génitale non échancrée. Ovis- capte relativement très court, droit, à valves acuminées. Cerques très longs, velus et ciliés. Pattes antérieures et inter- médiaires assez faibles, brunes, variées de bandes et taches plus claires; fémurs à peine renflés, tibias grêles, armés, les antérieurs de 2, les intermédiaires de 3 (4 supéro-interne, 2 inférieurs) éperons apicaux ; tibias antérieurs non perforés ; métatarses de la longueur des deux au- tres articles du tarse. Fémurs posté = rieurs bien renflés à la base, non filifor- mes vers l’apex ; tibias serrulés, portant 4 épines de chaque côté; éperons inter- nes : intermédiaire et supérieur égaux, inférieur extrèmement court; éperons externes : inférieur un peu plus long que le supérieur, moyen environ deux L. aptera Q@ (X< 3). fois plus long que l’inférieur. Métatarse un peu plus long que les deux autres articles du tarse, biserrulé en dessus. S'-Laurent du Maroni: octobre. 1 ©. Cette espèce est surtout caractérisée par la brièveté de son ovi- scapte. (1) Suivant la nomenclature proposée par H. de Saussure (4877, p.7), j'ap- pelle lobes obliques, les lobes latéraux remontant soit antérieurement soit postérieurement ; par lobes divergents, je désigne ici les lobes s’écartant en dehors, non perpendiculaires au plan du disque du pronotum. L. CHopaRD. (42) Ectecous Sauss. E. hedyphonus Sauss. — 1 ©. St-Laurent; novembre. Phalangopsis Serv. P. longipes Serv. — 3 ©. S'-Laurent, Nouveau-Chantier; sep- tembre. TRIGONIDIINAE. Metioche Stil. M. americana, 0. Sp. — ©". Pallide flavo-testacea ; valde pubes- cens. Pronoti lobi laterales antrorsum late rotundati. Elytra an- gusta, parallela, area dorsali venis 4. Alae longe caudatae. Tibiae an- } M. americana G'(X 5). ticae leviter dilatatae ; foramine utrinque oblongo, extus minore. Long. : 6 mill.; L. cum al. : 10,5 mill.; L. cum el. : 7 mill.; pronot. 1,3 mill. ; lat. pron. 4,5 mill.; fem. post. 5 mill. À A o*. Jaune pâle, « pubescent. Tête déprimée, brun rougeàtre ; rostre ARE \ ee) assez eiroil, ar- rondi à lextré- b C mite. ù EUX y. americana. — a, palpe moyens, peu Sail- maxillaire; b, palpe labial: lants. Premier. c, plaques.-génitale (x 10). article des anten- nes transparent dans la moitié externe. Der- nier article des palpes très évasé, triangulaire. Pronotum un peu plus large que long, à bord antérieur droit, bord postérieur sinué; lobes latéraux peu élevés, angle antérieur très ar- rondi. Abdomen velu; plaque sous-génitale longue, très échancrée à l'apex. Cerci longs, velus. Élytres étroits, parallèles, jaunes, trans- parents sur la ligne suturale; 4 nervures | (43) Orthoptères de la Guyane franraise. 407 dorsales et 3 latérales. Ailes longuement caudées. Pattes grêles, pubes- centes; tibias antérieurs un peu dilatés; tambour externe petit, presque rond, interne plus grand, ovalaire. Fémurs postérieurs grêles ; tibias portant 3 épines de chaque côté; épines et éperons rembrunis à l’apex. La Forestière; avril. À œ. Cette espèce est intéressante, étant la première du genre trouvée en Amérique. Cyrtoxipha Brunn. C. Gundlachi Sauss. — 9 &', 4 ©. S'-Jean, S'-Laurent, Nouveau- Chantier, La Forestière; février à août. C. cayennensis Sauss. (1897, p. 233). — 2 ©. Nouveau-Chan- tier. C. Smithi Sauss. — 4 «*, 10 ©. St-Jean, S'-Laurent, Nouveau- Chantier, La Forestière; février à août. GC. Championi Sauss. — 2 &', 2 ©. S!'-Jean, St-Laurent; juin à septembre. C. tolteca Sauss. — 7 G', 1 ©. S'-Jean du Maroni, Nouveau-Chan- tier, La Forestière; mai à août. C. angusticollis Sauss. — 2? «ÿ. St-Jean du Maroni. C. variegata, n.sp. — Minuta, brunnea pallide variegata. Caput rotundatum, prothorace latius. Palporum articulus ultimus triangula- ris. Antennae nigrae, basim versus annulo albo, lato notatae. Pronotum postice dilatatum. Pedes fusco- et luteo-variegati; tibiis anticis utrinque foramine oblongo. Alae longe caudatae. œ. Elytra latiuscula; speculo paulo longiore quam latiore; area late. r'ali venis 4. ©. Elytra elevalo-venosa; area dorsali venis 4; ovipositore brevi; valvis apicalibus subdimidiam partem ejus longitudinis efficientibus. et Lons. cum el.c: 6,5 mill.; l:. cum al. : 9/mill ; fem, post. 4,75 mill. ©. Long. cum al. : 8,5 mill.; fem. post. 4,5 mill.; ovip. 2 mill. Gris, varié de brun et de jaunâtre, pubescent. Tête un peu plus 408 L. CHOPARD. (44) large que la partie antérieure du pronotum ; rostre très court, oblique. Yeux globuleux, saillants; ocelles petits, disposés en triangle. Face noire, glabre; palpes jaunes, à dernier ar- ticle triangulaire. Antennes noires, présen- tant dans leur tiers antérieur une partie blanchâtre. Pronotum noirâtre, velu, assez « fortement dilaté en arrière; ses lobes laté- raux à angle anté- rieur arrondi. Pat- tes variées de brun et de jaunâtre. Ti- bias antérieurs en- tièrement jaunes, renflés et présen- tant de chaque côté un grand tambour ovale; tibias inter- médiaires jaunes. Fémurs posté- rieurs jaunes mar- qués de deux lar- ges bandes brunes, assez forts; tibias jaunes, grêles, pré- sentant 3 épines de chaque côté. Ailes longuement caudées. '. Élytres assez larges, testacés; speculum un peu plus long que large; 3 veines dans le champ latéral. : { ©. Élytres bruns, à veines très saillantes ©+ variegala © (K 5). à au nombre de 4 | dans le champ dorsal, 4 dans le champ latéral. Oviscapte court, arqué, à valves finement dentées, formant presque la moi- tié de sa longueur totale. C. variegata G' (K »). SR + PV S'-Laurent, Nouveau-Chantier; octobre M à janvier. A G', 2 ©. nn | ! a C. nitida, 0. Sp. — ©. Nigra, nilida.n C. variegata. — a, palpe Caput convexum ; oculis globosis. Pronotum maxillaire; b,oviscapte(><12). postice leviter dilatatum ; lobis lateralibus . (45) Orthopteres de la Guyane francaise. 409 margine infero anterius ascendente. Tibiae anticae basi nigrae, leviter dilatatae ; utrinque foramine minuto, oblongo. Femora postica gracilia, lutea, apice infuscata, in medio vitta nigra, angusta. Elytra nigra, apice angustissime albo-limbata, nitidissima ; area laterali venis 4, vena me- diastina à vena humerali approximata; area dorsali venis tantum tri- + bus, sinuatis. Alae longissime caudatae, nigrae; apice albo. Ovipositor - brevis, curvatus ; valvis subtilissime denticulatis, dimidiam partem ejus occupantibus. Long. cum el. : 5,5 mill.; 1. cum al. : 9,5 mill.; fem. post. 4,5 mill. ; ovipos. 2 mill. ©. Noire, glabre, brillante. Tête un peu plus large que le pronotum en avant; rostre étroit, très oblique; yeux saillants. Palpes maxil- laires.?; palpes labiau x à dernier article long, un peu évasé au sommet, tronqué oblique- ment. Pronotum dilaté postérieurement, noir, un peu rugueux; bord antérieur droit; bord postérieur sinué; lobes latéraux à angle an- térieur très arrondi. Abdomen testacé, glabre ; oviscaple court, arqué, ses valves apicales très finement dentées et occupant la moitié de la longueur totale. Élytres étroits, noirs, lui- sants ; apex finement bordé de blanc; nervu- res d’un brun testacé; Champ latéral présen- tant 4 nervures, la médiastine à égale distance de la veine humérale et de la 2° latérale; champ dorsal présentant seulement trois ner- vures incurvées vers la ligne suturale; réti- culation entre les nervures presque nulle. Ailes longuement caudées, noires, bordées de blanc à l’'apex. Pattes grêles, testa- cées ; tibias antérieurs rem- brunis à la base, un peu renflés et présentant deux tambours ovalaires à peu C. nitida Q (K 5). près égaux. Fémurs posté- rieurs marqués d’une bande transversale noire médiane. NN £ ee 2 Le = es dr C. nitida Q. Oviscapte (< 12). Nouveau-Chantier. 1 ©. 10 L. CHoPARD. (46) | Cette petite espèce est très remarquable par la nervation réduite des élytres. C. aptera, n. sp. — Testacea, pubescens. Palporum articulus ultimus elongatus, apice leviter dilatatus. Elytra ut in C. Gundlachi venosa. Alae nullae. — Q, Ovipositor brevis, gracilis ; valvis apicalibus C. aptera SG (K 7). CTaplentiON EE lertiam partem ejus longitudinis efficientibus. Pedes graciles; tibiis anticis utrinque foramine minuto, subrotundato. d. Long. cum el. : 6 mill.; pronot. 1,25 mill. ; fem. post. 4 mill. ©. Long. cum el. : 5 mill.; fem. post. 4 mill. ; ovipos. 2 mill. “ Testacé, pubescent. Tête un peu plus large que le pronotum, dé- primé; rostre oblique. Yeux médiocres, peu saillants; palpes à dernier article long, un-peu dilaté à l’apex. Pronotum un peu rétréci en avant, hérissé de longues soies brunes et présentant quelques petits | tubercules bruns surtout le long du bord postérieur; bord antérieur N - (47) -_ Orthoptères de la Guyane francaise. 414 légèrement concave; bord postérieur droit; lobes latéraux peu élevés, à angles arrondis. Pattes grêles; tibias antérieurs non dilatés, présen- tant près de la base 2 petits tambours presque ronds. Aïles nulles. ©. Elytres dépassant un peu l'abdomen, déprimés, à miroir allongé ; 4 veines obliques dans le champ latéral ; plaque sous-génitale longue, arrondie à l’apex, marquée de noir sur la ligne médiane. Q. Elytres convexes, atteignant à peine l’extrémité de l'abdomen ; 4 nervures latérales; 5 nervu- res dorsales ; champ latéral plus court que le champ dorsal, tron- qué obliquement au sommet. Oviscapte plus court que les cerci, grêle, arqué, ses valves atteignant un peu plus du tiers de la longueur totale. a b Charvein, S'-Laurent, Nou- C.aplera ©. — a, palpe maxillaire ; veau-Chantier ; mai à décembre. b, oviscapte (x 12). 20,29. Cette petite espèce se distingue de tous les autres Cyrtoxipha amé- ricains par l'absence des ailes. Elle rappelle beaucoup par la forme du prothorax et la nervation des élytres C. Gundlachi Sauss. STENOGRYLLINAE, n. subf. Il me semble indispensable de réunir dans un groupe spécial le genre Stenogryllus Sauss. et les formes voisines. Ce groupe est carac- térisé par ses formes beaucoup plus allongées que chez les Gryllinae et, surtout, par l’armature des tibias postérieurs qui ne sont pas ser- rulés et présentent de nombreuses épines sur chaque angle. Les éperons apicaux sont disposés suivant le type des Eneopterinae du groupe de Podoscirtus Serv. Le deuxième article des tarses est dé- primé, subcordiforme. Pseudogrylilus, n. gen. (!). ©. Elongatus. Caput globosum. Pronotum cylindricum ; lobis latera- libus rotundatis, haud attenuatis. Elytra elongata. Alae vix caudatae. Tibiae anticae foramine nullo. Tibiae posticae non serratae, tota lon- gitudine utrinque spinosae. Tarsi brevissimi: articulo 2 deplanato, cordiformi. (1) Fesdñc, faux; Gryllus, nom générique. «1 412 L. CHopARD. (48) ©. Forme allongée. Tête globuleuse; rostre très court, oblique. « Pronotum cylindrique, les lobes latéraux à angles très arrondis, mais non obliques, peu élevés. Élytres allongés, dépassant l'abdomen; ailes peu caudées. Paties assez fortes, courtes, le deuxième article des tarses déprimé, subcordiforme. Tibias antérieurs non perforés. Tibias M postérieurs non serrulés et présentant des épines sur toute leur lon- gueur; éperons internes forts, les 2 inférieurs très rapprochés, velus, M le supérieur plus grand et ressemblant aux épines; éperons externes courts, l'intermédiaire un peu plus long que les deux autres. Tarses M très courts. Métatarses postérieurs portant 2 épines externes et 1 in- terne ; éperons assez forts. Oviscapte un peu courbé à la base, allongé; ses valves aplaties, tronquées à l'extrémité. Ce genre présente encore plus d’affinités avec les Gryllinae que le genre Stenogryllus Sauss. La forme du pronotum et de la tête rap- pelle absolument ce groupe; l’armature des . tibias postérieurs comme celle de Stenogryllus est intermédiaire entre les Gryllinae et les Eneopterinae. La forme de l’oviscapte se rat- que celle du second article des tarses. P. elongatus, n. Sp. — ©. Elongatus, fulous. Caput occipite nigro; fronte inter an- tennas macula nigra. Prunotum fulvum, pos- tice vitta nigra, disco utrinque macula nigra stina S-ramosa. Pedes compressi; tarsis brevis- Ovipositor subrectus, femori aequilongus. Long. : 33 mill.; 1. cum el. : 37 mill. ; pro- not. 6 mill.; lat. pron. 7 mill. ; fem. post. 18,5 mill. ; tib. post. 12,5 mill.; ovipos. 19 mill. ®. Corps allongé, fauve, velouté. Tête glo- buleuse, le front prolongé en un rostre court, oblique; yeux petits, ovalaires; ocelles dispo- tache nettement au deuxième groupe (!) ainsi notatum. Elytra elongata, fusca; vena media- « simis ; tibiis posticis intus 9, extus 12-spinosis. ne P. elongatus ©. sés en triangle, le médian plus petit, situé au fond d’une fossette au milieu du rostre. Occiput noir; front fauve sauf une tache noire entre les antennes. Pièces bue- (1) Particulièrement au genre Metrypus Brunn. Orthoptères de lu Guyane française. 18) cales testacées; palpes à dernier article allongé, triangulaire, marqué d’une ligne brune. Pronotum cylindrique, un peu plus large que long, rebordé tout autour et muni d’un fin liséré noir; bord antérieur un peu concave; bord postérieur sinué de cha- que côté; lobes latéraux plus longs que hauts, non obli- ques, à angles très arrondis. Bord postérieur largement bordé de noir ; disque légère- ment sillonné au milieu et présentant de chaque côté une tache noire. Abdomen brun; cerques assez longs, velus: plaque sous-génitale forte- ment échancrée. Oviscapte P.elongatus Q.Extr. de l’oviscapte (< 12). plus long que les cerques, presque droit, un peu aplati; valves plates, tronquées. Élytres longs, assez P. elongatus ©. Tibia et tarse posté- rieurs, faces interne et externe (x 3). étroits, brunâtres à nervures fon- cées, offrant une pubescence ve- loutée très fine. Champ latéral assez large ; veine médiastine portant 8 rameaux; champ dorsal à veines longitudinales parallèles, un peu sinuées, au nombre de 6; veinules transversales nulles. Ailes un peu caudées. Pattes courtes et fortes, très velues. Fémurs comprimés; les antérieurs et intermédiaires fauves avec les genoux rembru- nis ; les postérieurs de même cou- leur, mais marqués à la face ex- terne d’une tache noire s’étendant du genou jusqu’au tiers postérieur du bord inférieur et d’une autre occupant le bord supérieur vers le milieu. Tibias courts, arrondis, brunäâtres ; les antérieurs non perforés, armés de 3 épines apicales inférieures (1 médiane, 2 latérales); les intermédiaires portant à l’apex 2 épines externes et À interne; les postérieurs non serrulés, portant au bord interne 9 épines dont les 2 premières à partir de la base A4 L. CHoparp. (50) . plus courtes, puis les suivantes alternativement longues et courtes ; au bord externe 12 épines dont les 5 premières croissent régulière- ment de longueur et les suivantes alternent plus longues et plus . , "or 4 . L courtes. Armature apicale telle qu’elle a été décrite pour le genre. Tarses très courts à deuxième article cordiforme. Métatarses posté- rieurs portant 2 fortes épines au bord externe et 1 au bord interne. Nouveau Chantier. 4 @. E. surinamensis (De Geer). —3 ©, 5 ©. S'-Jean, Nouveau-Chan- ENEOPTERINAE. Eneoptera Burn. tier, Les Hattes, St-Laurent, Gourdonville; février à juillet. Phyllogrylius Sauss. P. pipilans Sauss. — 1 «7, St-Laurent du Maroni. Diatrypa Sauss. BD. annulicornis, n. Sp. — c©*. Fulvo-ochracea, pubescens ; caput D.annulicornis S(X3). el pronotum rufa, nigro-notata; antennae annulis fuscis ornatae. Pronotum postice leviter dilatatum. Elytra venis obliquis 342; speculo subrhomboidali, antice obtusangulato, postice rotundato; area apicali longiuscula. Alae levi- ter caudatae. Pedes breves ; tibiis anticis utrin- que tympano oblongo, intus vix minore. Long. corp. : 17 mill. ; 1. cum el. : 18,5 mill.; pronot. 3,5 mill.; fem. post. 8 mill. œ*. Brun rougeûtre, très velu. Tête un peu plus large que le pronotum dans sa partie anté- rieure, rousse, marquée de taches noires sur l’occiput; rostre large, oblique. Yeux saillants ; ocelles très petits, disposés en triangle. Pièces buccales brunes; palpes courts, à dernier ar- ticle un peu renflé, tronqué au sommet. An- tennes rousses, ornées d’anneaux noirs irré- gulièrement espacés. Pronotum dilaté posté- rieurement, roux avec une bande médiane et les lobes latéraux noirs. Élytres plus longs que ve Ÿ (51) Orthoptères de la Guyane francaise. 16) l'abdomen, présentant 3 + 2 veines obliques; "miroir un peu plus large que long, arrondi postérieurement et présentant un angle un peu obtus antérieurement; veine mé- diastine émettant 12 branches; aire apicale longue, réticulée en carrés. Ailes caudées, un peu plus longues queles élytres et dépassantles cerques. . Pattes fortes, velues; tibias antérieurs un peu renflés, présentant deux tym- D. annulicornis. — Palpe pans presque égaux, ovalaires, l’ex- maxillaire (+ 6). terne un peu plus allongé que l’interne. Fémurs postérieurs renflés ; tibias portant 4 épines internes, 5 externes. Métatarses courts, les postérieurs jaunâtres avec l'extrémité noire et portant sur leur bord externe une rangée de 3 épines. S'-Jean du Maroni; octobre. 4 >. D. pallidilabris, 0. sp. — Brunnea, pubes- cens. Caput breve; rostro obliquo, quam articulo primo antennarum vix angustiore. Os pallide lu- tea. Palporum articulus ultimus infundibuliformi- trigonalis. Pronotum transversum , deplanatum; lobis lateralibus parum altis ; angulis rotundatis. Elytra angusta. Alae caudatae. Tibiae anticae tympano utrinque oblongo. Tibiae posticae utrin- que spinis 5. œ. Elytra area anali breviuscula ; venis obliquis 5 + 2; speculo elongato, antice acutangulo, postice rotundato. Q. Ovipositor rectus ; apice nigro; valvis 3-den- talis. œ. Long. cum el. : 44 mill.; 1. cum al.: 43 1 mill. ; pronot. 2 mill.; fem. post. 6,5 mill. à ©. Long. cum al. : 44 mill.; ovipos. 6,5 mill. ; D. pallidilabris fem. post. 6 mill. (x 4). œ. Brun, allongé, velu. Tête brune avec toute la partie inférieure de la face jaunâtre: la partie supérieure est, au contraire, assez foncée et marque un ligne nette et droite d’un œil à l’autre. Rostre court, presque aussi large que le 1° article des anten- nes; yeux gros, un peu saillants. Palpes jaunes, le dernier article Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [19192]. 27 416 L. CHopaRn. (52) triangulaire, évasé. Antennes testacées, unicolores. Pronotum déprimé, à peine rétréci antérieurement, cilié aux bords antérieur et postérieur ; celui-ci sinué, celui-là droit; lobes latéraux peu élevés, à angles arrondis. Abdomen lisse; plaque sous-génitale un peu échancrée à l’ex- trémité. Élytres étroits, présentant 5 + 2 vei- nes obliques ; miroir allongé, à angle antérieur très aigu, arrondi postérieurement. Champ apical assez court, réticulé irrégulièrement. Ailes caudées. Pattes testacées, pubescentes. Tibias antérieurs un peu renflés, présentant de chaque côté un tympan ovale, l’interne à peine plus grand que l’externe. Fémurs postérieurs assez grêles ; tibias armés de chaque côté de 5épines. Métatarses postérieurs assez JE l longs, portant 4 épi- nes sur le bord ex- terne. Q. Semblable au 7 b o*, un peu moins grêle; IéMUrS POS}. pattidilabris ©. — a, D. pallidilabris Q térieurs plus ren- palpe maxillaire ; D, extré- flés. Élytres un peu mité de l'oviscapte (+ 8). convexes, présen- tant 4 veines longitudinales dans l'aire dorsale, dont la plus interne bifurquée; veine discoïdale à 2 rameaux apicaux ; réticulation assez régulière, en carrés allongés. Champ latéral occupé par 4 branches de la veine médiastine et 3 petites veines libres. Oviscapte long, un peu courbé, renflé et noir à l’apex. Valves peu aiguës, tridentées. Nouveau-Chantier, La Forestière ; février, juin. 2 ©”, 120: (X 4). D. Jansoni Sauss. — 1c* , 1 Q.La Forestière, S'-Laurent ; octobre. Ces deux insectes me semblent pouvoir être rapportés à l'espèce . décrite par de Saussure (1897, p. 259, pl. x, fig. 4) sur un seul individu c* provenant du Nicaragua. Le c* de Guyane présente très exactement les caractères indiqués dans la description; le dernier article des palpes est assez court, élargi à l'extrémité, à angles arrondis ; fémurs postérieurs velus, ren- (53) Orthoptères de la Guyane française. 417 flés; tibias portant 5 épines internes, 4 externes; métatarses portant au bord externe 4 épines. Q. Forme et coloration générale du «*. Pronotum orné de chaque côté de trois taches noires. Élytres velus, moins cependant que chez le c*, allongés ; champ dorsal présentant 4 nervures longitudinales dont la plus externe (2 discoidale) est trifurquée ; réti- culation assez irrégulière , en carrés allon- gés; veine discoidale bifurquée tout à fait à l'extrémité; veine médiastine portant > rameaux. Oviscapte un peu plus court que les fémurs postérieurs, | à valves tridentées et sé- parées par un intervalle ayant à peu près leur lar- geur. Long. av. les ailes : 13,5 mil: fem: post. 6 mill.; ovise. 5,25 mill. =: 1 ASUS Je crois pouvoir rapporter neo ‘éotte © à D.Jansoni Sauss., viscapte ROLE ie (& 8). dont elle se rapproche par la forme générale, par la pubescence très accentuée, la forme du dernier article des palpes et des tibias an- térieurs. Les taches du pronotum n’exis- tent pas chez le c*, mais ne présentent pas un caractère distinclil très important. D. brunnea, 0. Sp. — ©". Brunneo- D. Jansoni Sauss. Q (K 4). ochracea, valde pubescens. Vertex deplana- tus; rostro angusto, lateraliter sulcato. Pronotum postice dilatatum. Elytra lata; venis obliquis 5 + 2 ; speculo oblique transverso, postice rotundato, antice rectangulato; vena mediastina 6-ramosa. Tibiae an- ticae utrinque tympano oblongo majore. Alae caudatae. ©. Pronotum minus dilatatum. Ovipositor rectus; valvis triden- tatis. c*. Long. cum el. : 16,5 mill. ; L cum al. : 48 mill. ; pronot. 2,75 mill. ; fem. post. 7,5 mill. ©. L. cum el.: 45 mill.; 1. cum al.:17,5 mill. ; fem. post. 7,5 mill. ; Ovipos. 7, mill. 18 L. CHoPARD. (d4) «>. Brun ochracé, pubescent. Tête un peu plus large que le prono- tum, déprimée. Rostre un peu moins large que le 1° article des an- tennes, horizontal, tronqué à l'extrémité ; de chaque côté, le long de la fossette antennaire, se trouve un petit sillon très net, bordé intérieu- rement par une ligne noire. Yeux saillants ; ocelles très petits. Pièces buccales jaunâtres; dernier article des palpes triangulaire, court. Pro- avr NE SIM VS 72 l7 8] AT) } LAN LI A D. brunnea (+= 3). D. brunnea Q (% 3). notum très dilaté postérieurement ; bord antérieur droit, bord posté- rieur sinué; lobes latéraux peu élevés, à angles arrondis; disque présentant une teinte un peu foncée qui tranche nettement avec la couleur claire des lobes latéraux. Abdomen brun, pubescent ; plaque sous-génitale grande, arrondie. Élytres larges, présentant 5 + 2 veines obliques; miroir obliquement transversal, arrondi postérieurement, à angle droit antérieurement ; champ apical très développé, présentant 5 secteurs. Ailes légèrement caudées. Tibias antérieurs renflés et por- tant deux tympans égaux, oblongs. Fémurs postérieurs médiocres ; (55) Orthoptères de la Guyane française. 419 tibias portant 4 épines externes, 5 internes; métatarses tridentés sur le bord externe. @. Plus allongée que le c*; pronotum à peine dilaté en arrière. Tête et pattes semblables. Élytres moins longs que chez le ©*, à 4 nervures dorsales, dont la 4’ trifurquée ; veine discoïdale à 2 rameaux; réticulation en carrés assez réguliers ; veine médiastine à 6 rameaux. Ailes caudées, dépassant bien les élytres Oviscapte de la longueur des fémurs pos- térieurs, droit; valves noires, tridentées. D. quyanensis Q (> 4). Nouveau - C b Chantier, S'- Laurent; jan- D. brunnea ©. — a, palpe vier. 1&,2Q maxillaire; b, extrémité de Jle A+: l'oviscapte (> 8). Cette espè- ce est bien caractérisée dans les deux sexes par la forme du vertex et du rostre; le © est très voisin de D. Championi Sauss.; outre les caractères de la tête, il s’en éloigne par le pronotum sinué au bord postérieur, par les élytres plus allon- gés, la plaque sous-génitale arrondie, le métatarse postérieur présentant au bord externe 3 dents au lieu de 5. D. guyanensis, n.sSp. — ©. Fusco-tes- tacea, pubescens. Caput vertice deplanatum. Oculi parum prominuli. Antennae tlestaceae, subtiliter fuscoannulatae. Pronotum postice sinuatum. Elytra area dorsali venis 5, in- terna 3-furcata ; vena mediastina 4-ramosa. Tibiae anticae foramine utrinque oblongo. Ovipositor breviusculus, leviter curvatus ; valvis nigris, inferis prominulis. Long. cum al.: 13 mill.; pronot. 2,5 mill.; fem. post. 8 mill.; ovipos. 4,5 mill. <. Brun testacé pâle, pubescente. Tête de la largeur du pronotum; vertex oblique, 420 L. CHopaRp. (56) déprimé, Yeux peu saillants. Antennes très longues, filiformes, jau- nâtres, annelées de brun à l’extrémité des articles. Palpes à dernier ar- ticle très allongé, à peine dilaté à l’apex. Pronotum un peu plus large que long, légèrement dilaté postérieure- ment; bord antérieur droit, bord posté- rieur sinué; lobes latéraux peu élevés, à angles très arrondis. Élytres allongés, déprimés ; champ dorsal portant à ner- vures dont l’interne trifurquée; veine médiastine à 4 rameaux ; le champ laté- ral présente en outre 3 petites nervures dont la 3° est bifurquée. Pattes conco- lores, pubescentes ; tibias antérieurs peu D. guyanensis ©. — a, palpe renflés, portant deux tambours oblongs, maxillaire ; b, extrémité de égaux. Fémurs postérieurs forts; tibias l'oviscapte (x 8). portant 5 épines de chaque côté; méta- tarses à 4 dents au bord externe. Ovi- scapte beaucoup plus court que les fémurs postérieurs, légèrement incurvé à l’apex; valves noires, dentées, les inférieures s’avançant de toute leur longueur au delà des supérieures. Nouveau-Chantier ; août. 1 ©. Espèce très caractérisée par la forme et la brièveté de son oviscapte. Paroecanthus Sauss. P., vicinus, n. Sp. — ©* P. podagrosi Sauss. similis at major. Ful- vus ; capite, pronoto pedibusque obscure rufis. Caput supra converum. Oculi prominuli. Antennae obscurae, basi testaceae. Palporum articulus ultimus trigonalis. Pronotum postice leviter dilatatum, utrinque punc- tis impressis, nitidis notatum ; lobis lateralibus parum altis, obscurio- ribus. Elytra longiuscula; speculo paulo longiore quam latiore ; vena mediastina 12-ramosa. Alae leviter caudatae. Pedes validi; tibiis an- ticis inflatis; tympano externo minuto, subrotundato, interno lineari. Long. cum el. : 48 mill. ; 1. cum al. : 20 mill.; pronot. 2,75 mill.; fem. post. 8 mill. c*. Brun ochracé, pubescent; tête et pronotum roux. Front con- vexe; rostre oblique, un peu plus étroit que le 1% article des antennes, légèrement sillonné à l’apex. Yeux petits, saillants ; ocelles latéraux gros, situés à la base du rostre près des yeux, l’antérieur invisible. (57) Orthoptères de la Guyane française. 421 Antennes brun foncé, non annelées, plus claires vers leur base. Face lisse, glabre ; dernier article des palpes court, triangulaire, à bord su- périeur courbe. Pro- notum rétréci en avant, présentant vers le milieu, de part et d'autre de la P. vicinus Œ'. — ligne médiane, une Palpe maxillaire impression triangu- Ex 8). laire lisse ; disque lé- gèrement sillonné au milieu ; bord an- térieur un peu concave, bord postérieur sinué ; lobes latéraux foncés, peu élevés, à angles arrondis, légèrement divergents dans la partie antérieure. Élytres assez larges; miroir à peine plus long que large, arrondi; aire apicale courte ; veine médiastine à 12 rameaux; champs laté- raux très larges, recourbés le long de l'abdomen qui se trouve presque entièrement ca- ché. Ailes caudées. Pattes assezfortes, rembrunies aux articulations. Ti- P.vicinus cÿ. — Tibia bias antérieurs p Et antérieur, facesinter- fortement renflés ne et externe (x 6), dans la partie mé- P. vicinus G (X 3). diane; tambour externe petit, presque rond; tambour interne presque linéaire, occu- pant toute la longueur de la dilatation. Fémurs postérieurs médio- cres; tibias postérieurs portant 4 épines de chaque côté. Tous les tarses courts et épais; métatarses postérieurs présentant 3 dents sur l’arête externe. St-Jean, Nouveau-Chantier. 2 «*. Cette espèce est très voisine de P. podagrosus Sauss. Elle s’en dis- tingue par sa laille plus grande, ses antennes non annelées et par la forme des tympans des tarses antérieurs. 422 : L, CHoparn. (58) Stenoecanthus, n. gen. (!). Corpus elongatissimum. Caput supra deplanatum ; rostro horizontal, apice quam primo articulo antennarum aequilato. Oculi minuti, leviter prominuli. Ocelli minimi. Antennae longissimae. Pronotum gracile, longius quam latius; lobis lateralibus paulo altis; margine infero an- trorsum ascendente. Alae caudatae. Pedes graciles ; tibiis anticis utrin- que foramine oblongo. Femora postica gracillima. Tibiae posticae spinis extus 2-3, intus 5-6. Calcaria externa minuta, subaequalia ; interna longiuscula, intermedium maximum, superum minimum. Tarsi breves ; articulo 2 tarsorum deplanato. Metatarsus posticus teres, haud spino- sus. Cerci longissimi. ©". Elytra elongata; venis obliquis 2 divergentibus ; speculo longiore quam latiore. @. Ovipositor ieviter curvatus; valvis acutis. Ce genre est très caractérisé par la forme de l’oviscapte qui est très exceptionnelle parmi les Eneopterinae. Par son facies, il rappelle beaucoup certaines formes du genre Oecanthus Serv., mais tous ses caractères le rapprochent de Paroecanthus Sauss., dont il diffère par son corps extrêmement grêle, les bords latéraux du pronotum remon- tant en avant et surtout par la forme de l’oviscapte (?). S. gracillimus, D. Sp. — Fusco-testaceus, elongatissimus. Caput pronoto aequilatum. Ocelli vix perspicui. Antennae longissimae, conco- lores. Palporum articulus ullimus triangularis. Pronotum elongatum, postice leviter dilatatum, punctis nigris 4 notatum. Elytra abdomine longiora. Alae longissime caudatae. Cerci longissimi. Pedes graciles, testacei, sparse nigro-punctati. Tibiae anticae foramine utrinque, intus majore; tibiae posticae femorum longitudine. d. Elytra elongata ; area apicali longiuscula ; speculo elongato ; venis obliquis 2 + 2 non parallelis ; vena mediastina 11-ramosa. ©. Elytra in campo dorsali venis 4, interna 4-ramosa ; vena media- stina 9-ramosa. og‘. Long. cum el. : 16,5 mill.; 1. cum al. : 21,5 mill.; pronot. 2,7ù mill. ; fem. post. 9,5 mill. (1) otevoc, étroit; Decanthus, nom générique. (2) Il est probable que l'espèce décrite par H. de Saussure (1874, p. 470, pl. 7, f. 15) sous le nom de Paroecanthus fallax pourrait être rapportée à ce genre, mais la Q étant inconnue il est préférable, étant donné le carac- tère important fourni par l’oviscapte, de ne pas rapprocher cette espèce de celle qui me sert de type pour le genre S{enoecanthus. j k 0 Guéant ns 2 Dore SET ns ; (9) Orthoptères de la Guyane francaise. 4 0) C1 3 ©. Long. cum el. : 16,5 mill. ; 1. cum al. : 21,5 mill. ; fem. post. 9,5 mill. ; ovipos. 8 mill. o"'. Brun testacé, de formes très grêles. Tête de la largeur du pro- notum, aplatie; rostre court, tronqué au sommet. Yeux peu proémi- nents; ocelles très petits, à peine visibles. Antennes sétacées, très S. gracillimus c' (>< 3). ( RD IN JL HI | \ + = EF Z a — 5" LEZ LE LS, y, — RS. EE à 2 —— 7 7 7 2. ZZ 72 SZ ÈS —; ETS ns mm = S. gracillimus Q (XK 3). longues, plus du double de la longueur du corps. Palpes à dernier article triangulaire. Pronotum plus large que long, un peu dilaté pos- térieurement; disque marqué de 4 points noirs; lobes latéraux peu élevés, bord inférieur remontant en avant. Abdomen velu; plaque sous-génitale allongée, tronquée au sommet. Cerci très longs, dépas- sant les ailes. Pattes grêles, testacées, ponctuées de brun, pubescentes. Tibias antérieurs légèrement renflés à la base, présentant deux tam- 12% L. CHopARp. (60) bours ovales, l’interne un peu plus grand. Fémurs postérieurs extrê- mement grêles, à peine renflés à la base. Tibias postérieurs de la lon- gueur des fémurs, très fortement serrulés, à armature assez irrégulière, 2-3 épines externes, 5-6 internes; éperons exter- nes très courts el presque égaux; internes assez longs, l'intermédiaire beaucoup plus long que les « deux autres; le supérieur le plus court. Tous les tarses courts; métatarses postérieurs cylindriques, non serrulés en dessus. Élytres très allongés, tes- S. gracillimus. tacés, marqués de points bruns, surtout le long de Palpe max. (< 6). Ja veine humérale et dans l'angle inféro-interne du M miroir ; champ latéral se repliant largement sous À l'abdomen ; veine anale brisée à angle droit; 4 veines obliques seule. ment dont 2 très petites à la base et 2 grandes divergentes et sinuées. Miroir plus long que large, divisé au- | dessus du milieu par une nervure | oblique; aire apicale assez allongée, | grossièrement réticulée; veine mé- | diastine à nombreux rameaux (11-12). Ailes longuement caudées. Q. Forme et caractères généraux du . Pronotum à lobes latéraux un peu divergents en avant. Élytres dé- | primés, testacés, présentant le long : 4 de lanervure humérale3 points noirs ; | champ dorsal occupé par 4 nervures dont l’interne trifurquée; champ la- AA téral moins large que chez le C' et moins replié sous, l'abdomen; veine $, gracillimus. — a, profil du médiastine à 9-10 rameaux. Ovi- pronotum ; b, oviscapte (x 6). scapte un peu moins long que les fé- murs postérieurs, un peu courbe, à valves aiguës, égales, non dentées. St-Jean, St-Laurent, Nouveau-Chantier ; juin. 1 &', 3 Q. Orocharis Uhl. OÔ. livida, n. sp. — ©. Statura valida; pallide flavo-testacea , valde pubescens. Caput leviter conveæum ; rostro brevi, quam articulo primo antennarum latiore. Oculi prominuli; ocellis magnis, triangu- lariter dispositis. Ultimus articulus palporum maxillarium maxime dilatatus, securiformis. Antennae subtilissime annulatae. Pronotum e Ë (152 Orthoptères de la Guyane française. 425 posterius dilatatum ; margine antico arcuato, lobis lateralibus anticis et posticis late rotundatis ; vitta longitudinali sulfureo-lutea. Elytra sat lata, vitta medio-humerali sulfurea ; venis transversis leviter retro- obliquis ; venis obliquis supplementaribus 4 minutis; speculo oblique transverso, antice rectangulo, vena dividente arcuata; area apicali elon- gata, dense reticulata ; vena mediastina ramos 15-16 sinuatos emittente. Alae caudatae. Tibiae anticae dilatatae; utrinque foramine oblongo, intus ma- jore. Femora postica subgracilia Tibiae posticae utrinque spinis 6 armatae ; me- tatarsis intus 1- extus 2-spinosis. Lamina infra-ge- nitalis elongata , apice incisa. Long. corp. 0. livida G'.— Palpe 18,5-2 mil; 1 maxillaire (>< 6). cum el.: 25-27 mil; 1=-cum al. : 30-33 mill.; pronot. 3,25-3,5 mil. ; fem. post. 12-15 mill.; tib. post. 12- 44,5 mill. ; elyt. 21-22 mill. o*. De grande taille ; testacé très pâle, pubescent. Tête de la largeur du pro- notum, un peu convexe; rostre Court, plus large que le 4° article des anten- | nes. Yeux médiocres, globuleux, proé- | minents; ocelles assez grands, très rap- 0. livida G (K 2). prochés, disposés en triangle; une ligne brune longitudinale derrière chaque œil; ocelles bordés de noir en ar- rière. Face jaune; dernier article des palpes maxillaires très dilaté au sommet, plus large que long, sécuriforme. Antennes jaunâtres, présen- tant quelques anneaux noirs très étroits. Pronotum dilaté postérieure- ment; bord antérieur un peu convexe, bord postérieur sinué ; lobes latéraux à angles très arrondis, marqués d’une bande jaune longitudi- nale, cette bande est bordée de brun vers le disque. Élytres assez lar- ges, presque transparents; champ médio-huméral jaune opaque, for- mant une bande qui fait suite à celle des lobes latéraux du pronotum; nœud anal calleux, jaune; veines transverses un peu obliques vers la Re 4926 L. CHapARp. (62) base de l'élytre; 4 petites veines obliques supplémentaires; miroir transverse, oblique, rectangulaire antérieurement, arrondi postérieure- ment. Aire apicale allongée présentant 7 secteurs, densément réticulée. Champ latéral très large; veine médiastine émettant 15-16 rameaux si- nués ; 4 veinules libres. Ailes caudées. Abdomen velu; plaque sous- génitale en triangle allongé, incisée à l’apex. Cerci longs, velus. Pattes concolores, recouvertes d’une abondante pubescence blanchâtre. Tibias “ antérieurs un peu aplatis, renflés à la base et présentant de chaque côté un tambour ovale, l’interne sensiblement plus grand. Fémurs posté- rieurs peu renflés ; tibias postérieurs de la longueur des fémurs, por- tant 6 épines de chaque côté; éperons externes courts, le médian dépassant un peu les deux autres; éperons internes assez longs, aug- mentant de longueur de l’intérieur au supérieur. Tous les tarses courts; métatarses postérieurs portant 2 dents externes, 1 interne et 2 éperons égaux. S'-Jean du Maroni, Nouveau-Chantier ; juin à août. 4 c. Cette espèce, très distincte des autres Orocharis Uhl., se rapproche par la forme du dernier article des palpes maxillaires de O0. maæil- laris Sauss. Laurepa Walk. L. maroniensis, n. Sp. — o'. Elongata, grisea, fusco-punctata. Caput rostro antice truncato. Oculi paulo prominuli; ocellis minutis. Palporum articulus ullimus apice dilatatus, oblique truncatus ; margine supero arcuato. Pronotum transversum, pilosum, corrugatum; disco impressionibus obsoletis; lobis lateralibus sat elevatis, margine infero retrorsum ascendente, antice rectangulatis. Elytra grisea, fusco- punctata, in venis luleo et fusco punctulata; vena transversa unica, vena obliqua minuta, recta; speculo elongato, antice acutangulo; vena dividente obsoleta, subangulata; area apicali longissina ; vena media- stina 12-ramosa. Alae caudatae. Pedes fusco-punctati, pilosi. Femora antica et intermedia compressa. Tibiae anticae utrinque foramine oblongo, extus majore. Femora postica gracilia, compressa. Tibiae pos- licae Sspinis intus 8, extus 6; metatarsus posticus apice 2-dentatus. Long. cum. el. : 21,5 mill.; 1. cum. al. : 25 mill. ; pronot. 2,5 mill.; fem. post. 12,5 mill.; tib. post. 43 mill. g. Gris varié de brun, pubescent. Tête de la largeur du pronotum; occiput bombé, vertex déprimé, formant avec le front une dénivella- tion assez brusque; rostre horizontal, tronqué au sommet. Yeux ! . (63) Orthoptères de la Guyane francaise. 427 petits, peu saillants ; ocelles petits. Palpes maxillaires à dernier article dilaté, obliquement tronqué à lapex, à bord supérieur légèrement incurvé. Pronotum plus large que long à bord antérieur droit, bord postérieur légèrement f À sinué; disque un peu rugueux, présentant de PE dati NV , ‘ r Je, . Un, (7 Q S part et d'autre de la ligne médiane une im- \ pression ovalaire peu marquée ; lobes latéraux assez élevés, à angle antérieur droit; angle Lu a b L. maroniensis G'.— a, profil du pronotum ; b, palpe maxillaire (X 5). postérieur largement arrondi. Abdomen pu- bescent; plaque sous-génitale grande, conique. Élytres allongés, gris varié de brun; veines ponctuées de brun et de jaune; une seule veine transverse sinuée et une petite veine oblique supplémentaire droite ; miroir allongé, arrondi postérieurement, terminé en angle aigu - antérieurement, divisé par une veine peu nette, L. maroniensis G (X 3). sinuée ; aire apicale très longue, irrégulière- ment réticulée; champ dorsal sauf l’aire apicale fplissé longitudinale- ment; veine médiastine à 12 rameaux. Aïles caudées. Pattes testacées, mouchetées de brun. Fémurs antérieurs et intermédiaires très aplatis ; tibias antérieurs à tambour interne petit, presque rond, externe plus grand, ovalaire. Fémurs postérieurs grêles, comprimés; tibias très longs, portant 8 épines internes, 6 externes; éperons externes très courts, subégaux; internes augmentant de longueur de l’inférieur au Supérieur; métatarses postérieurs présentant deux spinules apicales. CU—= St-Laurent du Maroni. À «x. 2928 L. Cuoparp. (6%) Cette espèce est très remarquable par la nervure transverse unique ; elle se rapproche de L. corrugata Sauss. par l’ensemble de ses carac- tères. | Aph&nomorphus Rehn. A. Telskii (Sauss.). — 2 «*. Nouveau Chantier; juillet, septembre. A. variegatus, n. Sp. — . Griseus, fusco-varieqatus, dense pilosus. Caput depressum. Oculi prominuli; ocellis magnis, in lineam subrectam exsertis. Palporum articulus ultimus securiformis. Antennae flavo-annulatae. Pronotum transversum ; impressionibus 2 piriformibus ; margine antico recto: margine postico trian- gulariter retroproducto. Elytra fusco-macula- ta; vena mediastina 7-ramosa. Alae caudatae. Tibiae anticae leviter dilatatae, intus foramine oblongo. Lamina iifra-genitalis leviter canali- culata, apice bilobata. Long. cum. el. : 23 mill. ; 1. cum. al. : 27,5 mill. ; pro- not.3mill.; fem. post. 12,5 mill. œ. Gris varié de KQ brun et de jaunâtre, très velu. a b A. variegatus c'. — à, palpe maxil- Tête dépri- aire; b, plaque sous-génitale (>< 5). mée, en grande partie jaune; rostre assez étroit. Yeux saillants ; ocelles grands, disposés presque en ligne droite; dernier article des palpes sécu- riforme, plus long que large. Antennes irré- gulièrement annelées de brun et de jaune. Pronotum transversal, présentant 2 impres- sions piriformes lisses; bord antérieur droit, bord pot angulaire au milieu; lobes latéraux carrés, à angles arrondis. Élyires un peu déprimés, très pubescents, irrégulière- A. variegatus G! (< 2). ment réticulés; veine discoïdale tachetée de d 4 5 (65) Orthoptères de la Guyane francaise. 429 jaune; veine médiastine à 7 rameaux. Aïles caudées. Pattes très velues; tibias antérieurs un peu renflés, à tympan ovalaire prolongé par un sillon, Fémurs postérieurs assez grêles; tibias portant 5 épi- nes de chaque côté; métatarses à 1-3 dents. Plaque sous-génitale bilobée à l’apex et légèrement sillonnée dans toute la longueur. St-Jean du Maroni; février. 1 «>. Cette espèce est voisine de À. Telskii (Sauss.) et de À. mutus (Sauss.). Elle en diffère cependant par sa taille un peu plus grande et par sa coloration: le pronotum est angulaire en arrière comme chez À. mutus, inais le dernier article des palpes est un peu allongé comme chez A. Telskii; la plaque sous-génitale est moins fortement sillonnée que dans ces deux espèces. A. major, n. Sp. — . Validus, griseus, fusco punctulatus, pubes- cens. Caput deplanatum; rostro truncato. Oculi globosi, prominuli; ocellis majusculis. Ultimus articulus palporum maxillarium se- curiformis. Pronotum transversum ; margine postico sinuato; lobis lateralibus subquadra- tis ; margine infero arcuato. Elytra elongata ; vena mediastina 7-ramosa. Alae caudatae. Tibiae anticae leviter dilatatae, intus fora- mine oblongo. Femora postica robusta. Tibiae posticae spinis utrinque à; metatarsis posticis intus 1, extus 3-dentatis. Lamina infrageni- talis magna, canaliculata, apice incisa. Long. cum. el. : 27 mill.; 1. cum. al. : 31 mill.; pronot. 4 mill.; fem. post. 1% mill. it NS M 4 ©. De grande taille, gris ponctué de brun, pubescent. Tête de la largeur du pronotum, déprimée; rostre oblique, assez étroit; yeux saillants, globuleux ; ocelles assez gros, dis- posés presque en ligne droite, l’antérieur un peu plus petit que les latéraux. Palpes maxil- laires à dernier article large, sécuriforme. Pronotum transversal, très velu ; bord anté- rieur droit, bord postériéur sinué; disque présentant deux impressions piriformes; lo- bes latéraux assez élevés, à angles très ar- | rondis. Abdomen presque lisse; plaque sous- A. major G (K 2). 430 L. CHoparp. (66) ÿ génitale sillonnée sur toute sa longueur, incisée à l’apex et présen- tant, en arrière de l’incision, une profonde impression triangulaire fai- sant suite au sillon. Élytres un peu aplatis, finement réticulés ; veine médiastine à 7 rameaux; 5 nervu- « res libres dans le champ latéral. Ailes caudées. Pattes robustes, tes- tacées, ponctuées de brun, pubes- centes. Fémurs antérieurs et inter- « médiaires un peu aplatis; tibias antérieurs légèrement dilatés, pré- sentant à la face interne un tambour a b ovale, allongé. Fémurs postérieurs A. major. — &, palpe maxillaire; robustes; tibias postérieurs portant b, plaque sous-génitale (x 5). dans la moitié apicale 5 épines de chaque côté, dont la dernière externe petite et très rapprochée de l’éperon supérieur; entre les épines, les denticules sont au nombre de 4, 3, 2, Lau bord externe, 3, 1, 1, 0 au bord interne; mé- tatarses postérieurs armés de 3 dents externes et AE L'interne. l Ni) ( f D D ( à 17 St-Laurent du Maroni; février. 4 >. LE KO Cette grande espèce est voisine de A. siens Sauss.; elle s’en distingue par les tibias anétrieurs dilatés, la forme de la plaque sous-génitale; les fémurs postérieurs plus forts et les denticules des tibias et surtout des métatarses postérieurs moins grands. A ZT = = Gr = A. griseus, n. Sp. — œ. Siatura mediocris. Griseus, maxime pubescens. Caput deplanatum ; ros- tro brevi. Ocelli majusculi, in lineam arcuatam ex- serti. Ullimus articulus palporum dilatatus, aeque latus ac longus. Pronotum maculis 2 piriformibus ; margine antico recto; margine postico fortiter si- nuato; lobis lateralibus elevatis; margine infero arcuato. Elytra angusta, dense pilosa; vena discoi- dali nigro maculosa, vena mediastina 7-ramosa. Alae caudatae. Lamina infra-genitalis elongata, apice incisa. Pedes anteriores et intermedii robusti. Tibiae A. griseus «x (K3). | he ne (67) Orthoptères de la Guyane française. 431 anticae inflatae, intus speculo oblongo; tarsis brevissimis. Femora pos- tica subgracilia. Tibiae posticae spinis eælus à, intus 7; metatarsis dentibus extus 3, intus 1. Long. cum el. : 15 mill.; 1. cum al. : 18,5 mill.; pronot. 2,5 mill. ; fem. post. 9 mill.; tib. post. 9 mill. o*, Taille médiocre, gris, pubescent. Tête un peu aplatie; rostre court, oblique. Yeux assez gros, saillants ; ocelles grands, ovales, très rapprochés, insérés sur une ligne courbe; face pâle; dernier article des palpes triangulaire, aussi long que large. Pronotum un peu ré-. tréci antérieurement; bord antérieur droit, bord postérieur très forte- ment sinué, sa partie médiane prolongée sur la base des élytres ; disque marqué de 2 impressions piriformes; lobes latéraux plus hauts que longs, à bord inférieur très arrondi. Abdomen finement pubescent ; plaque sous-génitale longue, incisée à l'apex. Élytres étroits, allongés, gris, très finement et densément pubescents; nervures brunes; discoi- dale jaunâtre, marquée de taches noires; réticula- tion fine, irrégulière, formant trois fausses nervures obliques de la discoiïdale au bord sutural; veine médiastine à 7 rameaux. Ailes caudées. Pattes an- {. griseus G'. — térieures et intermédiaires robustes; tibias anté- Profil du prono- rieurs renflés, présentant un tambour interne ova- tum (+ 6). le; tarses très courts. Fémurs QUE assez grêles ; tibias armés de 7 épines internes, 5 épines externes ; métatarses portant 3 dents externes et 1 interne. La Forestière; août. 1 A. testaceus, n. Sp. — ©". Ochraceo-testaceus, paulo pubescens. Pronotum margine postico fortiter sinuato, in medio retroproducto ; lobis lateralibus subquadratis ; angulis rotundatis. Elytra ochracea; area laterali subhyalina ; area dorsali dense reticulata ; vena mediastina 7-S-ramosa. Alae caudatae. Tibiae anticae breves, basi vix dilatatae; tympano intus oblongo. Femora postica gracilia, Tibiae posticae extus 7, intus 9-spinosue ; metatarsis posticis dentibus extus 1,intus 3 armatis. Long. cum el. : 19 mill. ; 1. cum al. : 22,5 mill. ; pronot. 3 mill. ; fem post. 11 mill. ; tib. post. il mill. co". Fauve-ochracé, peu pubescent. Tête un peu convexe, rostre oblique. Palpes.…?. Pronotum transversal, à bord antérieur droit, bord Ann. Soc. ent. Fr.. LXXXI [1912]. 28 432 L. Caoparp. — Orthoptères de la Guyane française. (68) postérieur très fortement sinué, prolongé en arrière dans la partie médiane; lobes latéraux élevés, à angles arrondis; disque présentant A. testaceus '. 2 légères impressions piriformes. Élytres assez étroits en dessus, à bords presque parallèles; champ dorsal ochracé, très finement réticulé en mailles longues ; champ latéral large, presque transparent, à veine médiastine portant 7 ou 8 ra- meaux dont les derniers peu nets se perdant dans une réticulation irrégulière; veine discoïdale mar- quée de quelques taches noirâtres. Ailes caudées. Pattes antérieures fortes ; tibias épais mais à peine renflés à la base, présentant un tympan très allon- gé à la face interne. Fémurs postérieurs grèles; tibias portant 7 épines externes, 9 internes; méta- tarses à 1-3 dents. | S'-Jean du Maroni; juin À c. Cette espèce se rapproche de la précédente par la forme du pronotum qui est prolongé en arrière; elle s’en distingue par la forme et la réticulation des élytres et par les tibias antérieurs non renflés. Ouvrages cités. 1874. H. pe SAussURE. — Recherches z0ologi- ques pour servir à l’histoire de la faune de l’Amé- rique Centrale et du Mexique. Orthoptères. 1877. H. pe Saussure. — Mélanges orthopté- rologiques, 5° et 6° fasc., in Mem. Soc. Genève, XV. 1881. Bozivar. — Notas Entomologicas, in An. Soc. Esp., X, p. 462, 507. 1897. H. pe SAussURE. — Biologia Centrali Americana. Orthoptères (Gryllidae). a 9) |! | | ÉTUDE SUR LES ANCISTRIA [COL. PASSANDRIDAE | par À. GROUVELLE. Gén. Ancistria Er. Er., 1845, Naturg. Ins. Deutsch., IT, p. 305, note. — Sharp, 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., IL, 1, p. 541. — Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LXX VII, p. 453. Syn. Prionophora Westw., 1848, Cabinet or, Ent., p. 85. Les Ancistria forment un groupe nettement isolé au milieu des Pas- sandridae. Leur forme et leur sculpture qui rappellent celles de cer- tains Colydiens, la structure de leurs tibias fortement épineux au côté interne et le développement de leurs tarses les séparent si complète- ment des Passandridae connus, qu'il est nécessaire de leur donner une place spéciale dans cette famille. | Sharp (Biol. Centr.-Amer., Col., IT, 1, p. 541), a formulé cette opi- nion que j'ai reproduite dans les Annales de la Société entomologique de France, 1908, LXX VII, p. 316; l'étude des diverses formes d’An- cistria que j'ai pu examiner n’a fait que confirmer pour moi l’oppor- tunité de la division proposée par Sharp. Les Ancistria ont été placés dans les Passandridae en raison de la conformation de leurs pièces jugulaires larges, cachant la base des mandibules; mais lorsqu'on étudie l’ensemble de l’ancienne famille des Cucujidae, ce caractère perd de son importance et ne semble plus l'expression absolue d’une proche parenté. Pour le moment, les Ancistria restent très isolés et aucune forme de transition ne permet d'établir entre eux et les autres Passandridae une relation directe rapprochée. Les Ancistria connus proviennent : de l'Asie, depuis l’Inde jusqu’au Japon; de l’Archipel Malais et de l'Australie. Un exemplaire apparte- nant au Britsh Museum (coll. Pascoe) est étiqueté : Natal, mais, jusqu’à nouvelle découverte, je considère cette provenance comme inexacte. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. Allongé ou très allongé, subcylindrique, corps glabre, au moins 43% A. GROUVELLE. assez brillant, noir ou noir de poix; extrémité des élytres souvent plus ou moins longuement rougeûtre; base des antennes, tibias et tarses parfois roux. Antennes de 14 articles, progressivement très comprimées vers l'extrémité, progressivement et presque régulière- ment dilatées en dedans à partir du 6° ou 7° article; 1° article épais, un peu comprimé transversalement, suboblong, strié-caréné sur la partie externe; 2° beaucoup moins épais, en général au plus aussi long que large, 3° un peu plus épais que le 2°, plus ou moins allongé, claviforme, 4°, 5° et parlois 6° subclaviformes, s’épaississant progres- sivement en dedans, les suivants s’élargissant plus ou moins brusque- ment et prenant très vite la forme subtriangulaire, bord externe alors très faiblement arrondi, devenant progressivement droit, base étroite- ment, sommet largement tronqués; bord interne arqué presque en angle droit, émoussé à l’angle apical interne; bordés vers cet angle par une marge feutrée; sommet et côté interne du 11° article arrondis ensemble, bordés par un biseau feutré. Tête convexe, faiblement oblongue, souvent subparallèle à la base, atténuée tout à fait en avant, portée sur un cou nettement marqué, présentant en dessus trois sil- lons : l’intermédiaire (sillon médian) droit, en général plus accentué en avant qu’en arrière, entier en avant, atteignant parlois le cou; les deux externes (sillons externes) rapprochés en avant de l'extrémité du sillon médian, plus accentués en avant, divergents, plus ou moins courts et arqués, souvent subparallèles en arrière. Dessus de la tête limité de chaque côté par une strie (stries latérales de la tête) plus ou moins fine, parfois plus accentuée en avant, passant en dedans de la base de l'antenne et rejoignant le sillon médian correspondant. Front s’infléchissant brusquement entre les bords internes des sillons externes, formant une dépression verticale par rapport au plan de l'insecte, limitée latéralement par le prolongement de la marge externe des sillons externes, réunissant les extrémités des trois sillons, parfois redressée à la partie inférieure et laissant voir de dessus le sommet de l’épistome, d’autres fois ne présentant pas de redressement apical et, par suite, ne permettant pas de voir de dessus le sommet de l’épi- stome. Prolongement des marges externes des sillons externes (saillies latérales du front) parfois subcaréniforme, parfois s’avançcant en forme de lobe subdéprimé en avant des bases des antennes. Antennes insé- rées sur les côtés du front dans une double fossette oblique, arquée, qui reçoit le 1 article de l’antenne lorsque celle-ci est orientée soit en avant soit en arrière; fossette antennaire limitée en avant par le bord antérieur de la face latérale de la tête relevé en bourrelet, atteignant en arrière presque l'orbite de l'œil. Bord antérieur du dessous de la CR = Étude sur les Ancistria. 435 tête s’avançant de chaque côté, contre la jonction avec le côté, en un lobe modérément saillant, plus ou moins arrondi (pièces jugulaires), cachant la base de la mandibule, limitant latéralement la fossette antennaire ; intervalle entre ces lobes échancré, enfoncé; languette très courte, cornée; palpes maxillaires et labiaux en partie cachés par les pièces jugulaires : les palpes maxillaires de quatre articles, 1 et 2 un peu plus longs que larges; 3 environ deux fois plus long que large, 4 légèrement oblong, à peine arqué, plus long que les trois premiers réunis; les palpes labiaux également de 4 articles, article 4 et 2 sub- allongés, 3 plus long que 1 et 2 pris ensemble, 4 très légèrement arqué, suboblong, plus long que 3; mandibules courtes, robustes, obtusément bidentées au bord interne. Prothorax plus ou moins allongé, en géné- ral rétréci vers la base; pronotum séparé du prosternum par une arête partant de l'angle postérieur, d’abord plus ou moins caréniforme et visible de dessus, s’infléchissant vers le dessous et s’atténuant progres- sivement, alors cachée par la convexité des angles antérieurs du pro- notum, s’effaçcant généralement avant le bord antérieur. Sutures pleuro-sternales s’effacent en général avant le bord antérieur du pro- sternum, mais l’atteignant toujours soit effectivement, soit, au moins comme direction, en dedans de l’arête latérale ou de sa direction. Saillie prosternale fortement et presque brusquement infléchie. Hanches antérieures transversales, suboblongues, un peu saillantes ; Épisternes allongés, plus ou moins subquadrangulaires. Épimères se réduisant à une bande s'étendant contre la base, entre la hanche et l'arête latérale correspondante, et fermant en partie la cavité cotyloïde de la hanche. Écusson suborbiculaire, convexe. Élytres subparallèles, subcylindriques, striés-ponctués sur le disque, plus ou moins réguliè- rement ponctués sur les marges latérales, en général légèrement déhiscents au sommet. Stries ponctuées simples ou crénelées au bord externe par leur ponctuation, devenant plus profondes vers le sommet. Intervalles plans ou un peu convexes, coupés plus ou moins densément par des strioles transversales ; 1° intervalle atteignant le sommet, 2e à 5° progressivement plus courts, laissant au sommet de l’élytre une marge concave plus ou moins développée, limitée en dedans par l’in- tervalle sutural, au sommet par un bourrelet apical et, latéralement, par le 6° intervalle soudé à l'extrémité avec les intervalles externes et relevé en un fort bourrelet. Mésosternum s’enfonçant entre les hanches intermédiaires ; épisternes triangulaires, n’atteignant pas la cavité coty- loïde de la hanche (!); épimères réduits à une bande étroite en dehors, (1) Ce caractère sépare les Passandridae des Cucujidae et les rapproche des Cryptophagidae. 430 A. GROUVELLE. dilatés en dedans. Hanches intermédiaires modérément écartées, sub- orbiculaires. Métasternum allongé, longitudinalement sillonné sur la partie apicale, présentant, sur les côtés, des sillons longitudinaux plus ou moins accentués qui reçoivent les tarses intermédiaires au repos. Hanches postérieures transversales, atteignant l’épipleure, faiblement écartéces. Premier segment de l'abdomen plus long que le 2, celui-ci plus long que le 3, 3° et 4° subégaux. Premier segment présentant, sur les côtés, une dépression subconcave recevant les pattes au repos; saillie entre les hanches très aiguë, s’engageant dans l’extrémité du sillon longitudinal du métasternum. Fémurs épais, suboblongs, sillon- nés en dedans pour recevoir les tibias au repos, séparés de la hanche par le trochanter. Tibias s’élargissant vers le milieu de la longueur, environ aussi longs que les fémurs, terminés en dehors par une dent marquée et, en dedans, par une épine très allongée, arquée pour les tibias antérieurs, progressivement moins longue pour les autres. Tarses de cinq articles ; le 1°’ très allongé, parfois plus long que le tibia, les 2° à 4° progressivement plus courts, le 5 environ aussi long que le 3° et 4° réunis; crochets simples. DESCRIPTIONS DES ESPÈCES. Les Ancistria connus jusqu'à ce jour évoluent autour de quatre iypes différents, caractérisés par la forme de la partie antérieure de la RES 1. Front commençant à s’infléchir progressivement avant le niveau des bases des antennes; forme subcylindrique, rés. allongée MhPRAANNRERE APRES RSR RRENT Obancistria. . Front s’infléchissant brusquement au niveau des nais- sances des antennes; épistome à peine visible lorsque l’insecte est vu de dessus ; forme subcylindrique, rela- tivement'éourte; JS TIREN LEREN SRERRAIR TES Anancistria. . Front s’infléchissant brusquement au niveau des nais- sances des antennes ; marge externe des sillons latéraux de la tête formant en avant des naissances des antennes une saillie en forme de carène émoussée; épistome vi- sible lorsque l’insecte est vu de dessus; forme subcylin- drique, ralôneée 1.51 IREM PATES Ancistria S. sir. . Front s’infléchissant en avant des naissances des antennes ; LE (JE) rs Étude sur les Ancistria. 437 marges externes des sillons latéraux de la tête se pro- longeant en avant des naissances des antennes en lobes plus ou moins longs, subdéprimés.....,.... Parancistria. AncCistria (Anancistria) Arrowi, D. Sp. — Elongata, sub- cylindrica, elytrorum disco subdepressa, atra. Antennae graciles ; arti- culis 2-5 intus paulatim subdilatatis, 3° et 5° subaequalibus, quam 4° brevioribus, 3° sesquilongiore quam latiore, 6° abrupte dilatato, 6°- 11° intus paulatim dilatatis, 11° subquadrato. Caput ovatum, subelon- gatum, in disco subparce, ad latera dense punctatum ; punctis ad apicem minimis, ad latera obliquis, plus minusve confluentibus; sulco inter- medio antice impresso, ad basin capitis paulatim attenuato, subintegro, sulcis externis impressis, subrectis, divergentibus. Prothorax subelonga- tus, antice quam postice paulo latior, antice breviter arcuatus, postice sat longe sinuatus, plus minusve dense irregulariterque punctatus ; punctis in antico margine et angulorum anticorum regione et in spatio discoi- dali, irregulari, postice longe abbreviato evanescentibus, utrinque spatii majoribus et sparsioribus, juxta basin lateribusque densatissimis ; pulvino basilari subvalido ; sulco marginali medio carinula brevi, vit indicata secato. Elytra quater longiora quan simul latiora, apice extus rotundata, angulis suturalibus breviter et subconjunctim acuminata, longe stricteque excavata, in disco punctato-striata, ad latera dense subconfuseque punctata; striis ad apicem impressioribus ; 2 intervallo medium apicalis conveæitatis attingente, apice valde pulvinato-elevato, 3° et 4 apice conjunctis, quam 2 admodum brevioribus. Caput subtus medio late subimpressum, dense punctulatum. Primus articulus tar- sorum tibia brevior. — Long. : 10 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, brillant, noir. Antennes grêles, atteignant la base du prothorax; {® article sub- allongé, 2 à 5° progressivement un peu dilatés en dedans, 2 sub- carré, 3° et 4° subégaux, plus courts que 4°, 3° environ une fois et demie plus long que large, 6° brusquement plus large que 5°, 6° à 44° progressivement un peu plus dilatés en dedans, 6°, 7°, 8° subégaux, 6° sensiblement aussi long que large dans sa plus grande largeur, 9° et 10° subégaux, légèrement plus courts que les précédents, 10° environ une fois et un quart plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° suballongé. Tête ovale, atténuée en avant, un peu plus longue, sans les mandibules, que large, couverte d’une ponctuation un peu éparse sur le disque, plus serrée vers les côtés, composée de points plus petits vers le sommet, plus forts, obliques, plus ou moins con- L38 A. GROUVELLE. fluents vers les côtés; sillon médian subentier, bien marqué en avant, progressivement atténué vers la base de la tête; sillons externes bien marqués, presque droits, divergents ; stries latérales de la tête entières. rejoignant le sillon externe correspondant; tempes moins longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax un peu plus large en avant qu’à la base, brièvement arrondi sur les côtés en avant, subparallèle sur un peu plus de leur moitié antérieure, sinué sur leur partie basi- laire, un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre la marge apicale, la région des angles antérieurs, une étroite bande discoiïdale fortement atténuée à la base et, de chaque côté de cette bande, un très étroit espace linéaire, mal défini; ponctuation relativement forte, un peu espacée sur le disque, plus serrée et moins forte vers les côtés, surtout près des bords laté- raux et de la base ; angles antérieurs, vus de dessus, largement obtus, subémoussés, postérieurs presque droits ; côtés bordés par un bourrelet un peu marqué vers la base, s’atténuant en avant, s’effaçant sur la région de l’angle antérieur qui présente une convexité continue entre le pronotum et le prosternum; base bisinuée, bourrelet basilaire bien marqué, strie marginale coupée au milieu par un très faible carinule longitudinale. Élytres de la largeur du prothorax à la base, briève- ment arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, brièvement déhiscents au sommet, et par suite acuminés séparément et faiblement, environ quatre fois plus longs que larges ensemble, ter- minés par une marge concave, étroite, remontant latéralement, ponc- tués-striés sur le disque, subconfusément ponctués sur les marges laté- rales, stries ponctuées plus accentuées au sommet. Écusson un peu enfoncé. Intervalle sutural étroit, convexe, déprimé et un peu élargi à partir de la déclivité apicale, puis rétréci et légèrement relevé à l’ex- trémité, contre la partie déhiscente de la suture ; 4% et 2 intervalles larges, subdéprimés presque jusqu’à la déclivité apicale de l’élytre, confusément ponctués, coupés par des strioles transversales bien marquées, 1° intervalle subentier, % atteignant le milieu de la décli- vité apicale, assez fortement relevé en bourrelet vers l’extrémité, réfléchi en dehors; 3° et 4° réunis à l'extrémité, sensiblement plus courts que 2°, 5° plus long que 3° et 4°, plus court que %. Dessous de la tête densément ponctué sur les pièces jugulaires, bordé entre ces pièces par un étroit bourrelet déprimé, presque lisse en avant de ce bourrelet, substrié de chaque côté. Premier article des tarses anté- rieurs un peu plus court que le tibia, premier article des tarses inter- médiaires et postérieurs beaucoup plus court. sé Étude sur les Ancistria. 439 I. Makiaw et Kaisa, LI exemplaire, Coll. du British Museum. A. (Anancistria) Beccarii Grouv., 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, XIII, p. 277, t. VII, Î. 2, — Elongata, subeylindrica, depressa, atra. Antennae ad apicem paulatim dilatatae; 3° articulo sesquilongiore quam latiore, ultimo subelongato. Caput ovatum, subtransversum, in disco subparce, antice multo levius, ad latera praecipue versus basin dense, substrigose et plus minusve transversim punctatum ; punctis late angulis anticis evanescentibus ; sulco intermedio integro, antice quam postice magis impresso, sulcis externis antice impressis, subrectis, diver- gentibus. Prothorax fere 1 et 1/4 tam elongatus quam in maxima latitu- dine latus, angulis anticis rotundatus, lateribus antice subparallelus, postice angustus, subarcuatus, juxta angulos posticos brevissime sinua- tus, punctatus; punctis in spatio elongato, discoidali plus minusve sparsissimis, utrinque in primo sparsis, dein praecipue ad posticos angulos densatis, late in margine antico et angulis anticis evanescen- tibus; pulvino basilari subvalido; sulco marginali lato, medio brevi carinula secato. Elytra minus quater longiora quam simul latiora, apice breviter dehiscentia, angulo externo rotundata, angulo suturali brevi- ter acuminata, ad apicem subquadratim excavata, in disco punctato- striata, ad latera punctato-lineata ; striis apicem versus impressioribus ; intervallis in disco punctis vix latioribus, subconvexis, apicem versus convexioribus et plus minusve elevatis; intervallo suturali integro, apice dilatato, subelevato ; 1° depressionem apicalem attingente, 2 in depressione apicali interrupto, apice valde elevato, extus valde inflexo, 3, 4 et 5° quam 1° paulatim paulo longioribus, 4 apice subelevato. Caput subtus medio subdepressum, antice pulvinato-marginatum, par- cissime punctulatum. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 11-12 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, bril- lant, noir. Antennes modérément épaisses, atteignant la base du pro- thorax ; 1° article suballongé, 2° transversal, 3° à 11° progressivement dilatés en dedans, 3° et 4e faiblement, 5° assez brusquement, 5° à 11° lentement, 3 article environ une fois et demie plus long que large, 4° à 7° subégaux, plus courts que le précédent, 8° et 9° un peu plus longs que 7°, 10° un peu plus court, 11° suballongé, 10° environ une fois et un tiers plus large que long. Tête ovale, atténuée en avant, un peu moins longue, sans les mandibules, que large, couverte d’une ponctuation peu serrée sur le disque, beaucoup plus fine en avant, plus forte et plus dense sur les côtés, surtout vers les angles posté- 40 A. GROUVELLE. rieurs, composée alors de points plus ou moins oblongs et plus ou moins transversaux; sillon médian entier, un peu plus fortement marqué en avant qu’en arrière; sillons externes plus fortement accen- tués en avant que l’interne, à peine arqués, divergents; stries laté- rales entières, s’atténuant fortement avant le sillon externe correspon- dant; tempes moins longues que le diamètre longitudinal de lœil, Prothorax assez largement arrondi aux angles antérieurs, subparallèle environ jusqu’au premier tiers de la longueur, puis rétréci et faible- ment arqué sur les côtés, très brièvement sinué contre les angles pos- térieurs, environ une fois et un quart aussi long que large dans sa plus grande Jargeur, couvert d’une ponctuation plus ou moins très éparse sur la région longitudinale médiane du disque, irrégulièrement un peu plus serrée de chaque côté de cet espace, puis subeffacée et de- venant plus forte et plus dense vers les marges latérales, largement effacée contre le bord antérieur et sur la région des angles antérieurs; arête des bords latéraux s’arrêtant loin du bord antérieur, laissant libre, entre le pronotum et le prosternum, une marge assez large, à convexité continue; angles postérieurs droits; base faiblement arquée en arrière, subsinuée de chaque côté, bordée par un bourrelet assez marqué, limité en avant par un sillon assez large, peu profond, coupé au milieu par une courte carène. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis aux angles apicaux externes, brièvement acuminés aux angles suturaux, brièvement déhiscents au sommet, environ quatre fois plus longs que larges ensemble, terminés chacun par une partie concave, un peu moins longue contre la suture que large, s'étendant à peine le long des bords latéraux, ponctués-striés sur le disque, ponctués en lignes sur les marges latérales, stries ponctuées plus enfoncées vers le som-" met; intervalles discoïdaux à peine plus larges que les points dans la partie basilaire de l’élytre, subconvexes, devenant convexes et plus ou moins élevés vers l’extrémité; région scutellaire un peu enfoncée. Intervalle sutural entier, élargi vers l'extrémité, subélevé ; 1° attei- enant l’inflexion apicale; 2% atteignant le milieu de l’inflexion apicale, ! iortement élevé en bourrelet vers le sommet et fortement infléchi en dehors; 3°, 4° et 5° un peu plus longs que le 1°, 4° subélevé à l’extré- mité. Dessous de la tête subdéprimé au milieu, rebordé en bourrelet entre les pièces jugulaires, très éparsement pointillé ; pièces jugulaires sans épaississement brusque vers le sommet. Partie enfoncée du mé- tasternum lisse, longitudinalement sillonnée. Premier article des tarses Étude sur les Ancistria. 44 antérieurs et postérieurs beaucoup plus court que le tibia des tarses intermédiaires, relativement plus allongé. Nouvelle-Guinée : Ramoi (Beccari), 3 exemplaires. Coll. du Musée de Gênes et A. Grouvelle. A. (Anancistria) Castelnaui, n. sp. — Elongata, subcylin- drica, elytrorum disco depressa, atra. Antennae ad apicem paulatim dilatatae; 3° articulo sesquilongiore quam latiore, ultimo modice trans- verso. Caput ovatum, sublransversum, dense punctatum; punctis an- à tice minoribus, ad latera oblique confluentibus, substrigosis ; sulco intermedio basin capitis attingente, antice valde impresso, ad basin paulatim attenuato, sulcis externis subvalde impressis, subarcuatis.… Prothorax subelongatus, antice quam postice paulo latior, lateribus ad basin parum, ad apicem magis arcuatus, plus minusve dense punc- tatus; punctis in disco Spalium laeve relinquentibus, utrinque spatii majoribus et sparsioribus, ad anticum marginem et ad anticos angulos evanescentibus, ad latera antice majoribus et sparsioribus, postice minoribus et densioribus ; pulvino basilari subvalido ; sulco mar-- ginali medio brevi carinula secato. Elytra vix quater longiora quam: simul latiora, apice subconjunctim rotundata et subquadratim exca- vata, in disco punctato-striata, ad latera punctato-lineata; striis ad apicem impressioribus ; intervallo suturali, integro, striato, apice sub- complanato, 1° et 2 medium apicalis convexitatis attingentibus, 2 apice: valde pulvinato-elevato, 3 et 5° apice conjunctis, 4°" includentibus, quam 2 vix brevioribus. Caput subtus medio late subimpressum, dense punctulatum. Primus articulus tarsorum tibia multo brevior. — Long. : 43 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, brillant, noir. Antennes modérément épaisses, n’atteignant pas la base du pro- thorax; 1% article suballongé, 2 transversal, 3° environ une fois et demie plus long que large, 4° à 8e subégaux, progressivement dilatés en dedans, 9 et 10 plus courts, presque deux fois plus larges que longs, 11° modérément transversal. Tête ovale, atténuée en avant, un peu moins longue, sans les mandibules, que large, couverte d’une ponctuation serrée, faible en avant, obliquement confluente et stri- gueuse sur les côtés ; sillon médian entier, fortement marqué en avant, très atténué à la base; sillons externes bien marqués, faiblement ar- qués ; stries latérales entières, rejoignant le sommet externe du sillon externe correspondant; tempes moins longues que le diamètre longi- tudinal de l’œil. Prothorax un plus large en avant qu’à la base, assez. 142 A. GROUVELLE. fortement arrondi sur les côtés en avant, très faiblement et un peu irrégulièrement sur le reste de la longueur, présentant sa plus grande largeur un peu avant le sommet, un peu plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace longitudinal étroit, irrégulier, forte et espacée de chaque côté de cet espace et à la base de la région des angles anté- rieurs, effacée sur cette région et sur la marge antérieure, très serrée, plus fine, parfois confluente sur les côtés et vers les angles postérieurs ; bords latéraux étroitement rebordés jusqu’à la région des angles anté- rieurs, s’effaçant sur cette région qui présente une convexité continue entre le pronotum et le prosternum; base bisinuée, bourrelet basilaire bien marqué, strie marginale coupée au milieu par une courte carène longitudinale; angles antérieurs vus de dessus obtus, postérieurs aigus. Élytres de la largeur du prothorax à la base, brièvement arron- dis aux épaules, subparallèles, alors un peu plus larges que le pro- thorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis ensemble au sommet, un peu moins de quatre fois plus longs que larges ensemble, terminés chacun par une partie concave, subtransversale, ponctués- striés sur le disque, ponctués en lignes sur les marges latérales, stries ponctuées plus accentuées vers le sommet; région scutellaire un peu enfoncée. Intervalle sutural déprimé, élargi sur la déclivité apicale, strié, légèrement redressé à l'extrémité; 1e et 2° intervalles élargis, déprimés sur la moitié basilaire, puis convexes, s’arrêtant vers le milieu de la déclivité apicale, 2 fortement relevé au sommet en bour- relet un peu infléchi en dehors, 3°, 4° et 5° intervalles étroits, con- vexes, 3° et 5° réunis au sommet enfermant le 4, un peu plus courts que le ?, intervalles des marges latérales plans, confusément ponctués ; tête densément pointillée en dessous, légèrement bordée en bourrelet au bord antérieur, entre les pièces maxillaires, brièvement et sublon- gitudinalement striée de chaque côté de ce bourrelet, puis subim- pressionnée entre ces stries. Partie enfoncée du mésosternum longi- tudinalement sillonnée. Premier article des tarses plus court que les tibias. Malacca (coll. Castelnau), 4 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. A. (ObancCistria) longior, n. sp. — Elongatissima, subcylin- drica, nigro-brunnea ; basi antennarum tarsisque piceis. Antennae gras ciles; articulis 2-6 intus vix paulatim dilatatis, 7° abrupte dilatato; 7°-10° paulatim latioribus, 11° subelongato, quam praecedente viæ angustiore. Caput ovatum, elongatum, plus minusve parce punctatum; punclis antice minimis, sparsis, ad latera majoribus, densioribus, obli- Étude sur les Ancistria. 443 que confluentibus et strigosis; sulco intermedio basin capitis haud attingente, antice impresso, postice paulatim attenuato, sulcis externis vix arcuatis, divergentibus, impressis. Prothorax antice longe paral- lelus, postice constrictus, subsinuatus, 2 et 1/2 tam elongatus quam latus, plus minusve parce punctatus; punctis in margine antico, «ad angulos anticos et in linea discoidali stricta evanescentibus, utrinque lineae irregulariter validis densatisque ; pulvino basilari bene indicato ; sulco marginali medio brevi carinula secato. Elytra circiter sexies longiora quam simul latiora, apice conjunctim breviter rotundata, dehiscentia, longe excavata, in disco tenuiter striata et extus juxta striam lineato-punctuiata, ad apicem paulatim valde striato-punctata, ad latera tenuiter lineato-punctulata ; intervallis in disco transversim, ad latera oblique striolatis; intervallo suturali integro, ante dehis- centem partem subincrassato et subelevato, dein angustiore, 1° apicalem exæcavationem attingente, 2 breviore, apice extus valde inflexo et pul- vinato-elevato, 3° et 5° apice conjunctis, quam 2 brevioribus, 4% inclu- dentibus. Caput subtus parce punctulatum, late impressum et in longi- tudinem striolatum. Primus articulus tarsorum anticorum et posticorum tibia parum, intermediorum multo longior. — Long. : 6 mill. Très allongé, subcylindrique, assez brillant, noir, pattes brunâtres. Antennes grêles, atteignant le milieu de la longueur du prothorax ; Le article à peine plus long que large, 2 suballongé, 3° une fois et demie plus long que large, 4° à 6° progressivement un peu saillants en dedans, 7° très nettement plus large que le 6°, 7° à 10° progressi- vement plus saillants en dedans, subégaux, 11° un peu plus long que large, à peine plus étroit que le précédent. Tête ovale, environ une fois et demie plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation plus ou moins éparse. très fine en avant et très espacée, plus dense à la base et sur les côtés, comprenant sur le disque des points longitudinaux devenant, vers les côtés, obliques, confluents et strigueux; sillon médian n’atteignant pas la base de la tête, marqué en avant, s’atténuant vers l'arrière; sillons externes marqués, faiblement arqués, divergents; stries latérales de la tête marquées aux naissances des antennes, rejoignant presque le bord externe des sillons latéraux ; tempes un peu plus longues que le diamètre longitudinal de l’œil. Prothorax parallèle en avant presque sur les trois quarts de la longueur, rétréci et très légèrement sinué sur la partie basilaire, environ deux fois et demie aussi long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation irrégu- lière comme densité et comme force, laissant libre sur le disque une ll A. GROUVELLE. très étroite bande longitudinale, effacée ou presque effacée sur la marge apicale et sur la partie antérieure des marges latérales, plus dense et plus forte sur la moitié basilaire ; bords latéraux étroitement rebordés presque jusqu’au bord antérieur, cessant d’être marqués dans leur partie apicale ; base assez fortement sinuée de chaque côté, bourrelet basilaire bien marqué, sillon marginal profond, coupé au milieu par une courte carène longitudinale; angles antérieurs vus de dessus obtus, émoussés, postérieurs presque droits. Élytres de la largeur du prothorax à la base, très faiblement dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, briève- ment arrondis ensemble au sommet, assez longuement déhiscents, pré- sentant chacun à l’extrémité une marge concave, allongée; environ six fois plus longs que larges ensemble, finement striés sur les trois quarts de la longueur à partir de la base, finement ponctués contre Je côté externe de chaque strie, progressivement assez fortement ponctués-striés sur la partie apicale, très finement ponctués en lignes sur les marges latérales ; intervalles coupés par des strioles, transver- sales sur les intervalles discoïdaux et obliques sur les intervalles laté- raux; plans sur la majeure partie de la longueur, devenant convexes vers le sommet. Intervalle sutural entier, un peu élargi et déprimé jusqu’à la partie déhiscente de la suture, alors un peu rétréci ; 1° inter-. valle atteignant l’excavation apicale, 2° plus court, élevé en bourrelet vers l'extrémité et fortement infléchi en dehors, 3 et 5° réunis au sommet, plus courts que le 2, enfermant le 4°. Dessous de la tête éparsement pointillé, faiblement bordé en bourrelet entre les pièces jugulaires, largement impressionné et longitudinalement striolé dans l'impression. Partie enfoncée du mésosternum faiblement impres- sionnée, non ponctuée au milieu. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs un peu plus long que le tibia, premier article des tarses intermédiaires nettement plus long. Sumatra : Si-Rambé, 2 exemplaires. Coll. du Musée de Gênes et A. Grouvelle. A. (s. str.) bostrychoides Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LXXVIL p. 454, — Elongata, subcylindrica, elytrorum disco sublate depressa, nigra. Antennae subincrassatae; articulis 2°-6° paulatim, 7° sat abrupte, 7°-11° paulatim intus dilatatis. Caput subparallelum, subquadratum, in disco basin versus parce, antice densius et levius, ad latera validius et plus minusve parcius punctatum; punctis ad latera elongatis, plus minusve obliquis, vix perspicue strigosis ; sulco inter- LR, Étude sur les Ancistriu. 445 medio antice modice impresso, postice paulatim abbreviato, ante basin evanescente, sulcis externis antice modice impressis, brevibus, subparal- lelis. Prothorax basin versus angustus, lateribus juxta angulos anticos subvalde arcuatus, dein subrectus, ad basin subsinuatus, sesquilongior quam latior, punctatus; punctis in disco spatium minimum relin- quentibus, utrinque plus minusve densatis, juxta marginem anticum minimis et latissime in angulos anticos parcissimis; pulvino basilari sublato, depresso ; sulco marginali medio carinula minima secato. Elytra fere quinquies longiora quam simul latiora, apice conjunctim rotun- data, sat valde dehiscentia, quadratim excavata, disco juxta suturam tenuiter striata, dein punctato-striata, ad latera sublineato-punctata ; éntervallis ad basin planis, latis, apicem versus paulatim magis con- vexis et plus minusve elevatis, parcissime transversim striolatis ; inter-- vallo suturali apice subelevato, striato, 1° apicalem declivitatem attingente, vix elevato, 2 apicalem excavationem attingente, apice pulvinato- elevato, extus valde inflexo, 3°, 4 et 5° inflexam partem 2 intervalli subattingentibus, 3° et 4° apice subconjunctis, 5° apice brevissime in- crassato et subelevato. Primus articulus tarsorum anticorum et pos- ticorum tibia mullo brevior, tarsorum tibiae intermediorum subae- qualis. — Long. : 8 mill. Allongé, subcylindrique, assez largement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir. Antennes un peu épaisses, atteignant le milieu de la longueur du prothorax ; 1° article un peu allongé, 2e aussi long que large, 3° à 11° progressivement dilatés en dedans, 3° à 6° faiblement, 7° brusquement, 7° à 11° modérément; 3° article plus d’une fois et demie plus long que large, 4° et 5° subégaux, plus courts que le 3, 6° un peu plus long, 7° un peu plus long que le précédent, 72-10 progressivement plus courts; 40° environ une fois et demie plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° environ aussi long que large. Tête subparallèle, environ aussi longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation éparse vers la base du disque, plus fine et plus dense en avant, plus forte sur les côtés et formée alors de points allongés, obliques, à peine strigueux; sillon médian modérément marqué en avant, atténué vers l'arrière, s’arrê- tant sensiblement avant le cou ; sillons externes modérément marqués en avant, courts, subparallèles dans la partie postérieure; stries laté- rales fines, s’accentuant à la base de l’antenne, devenant alors un sillon qui se réunit au sillon externe correspondant en limitant un bourrelet arqué, soudé à la saillie latérale caréniforme du front ; tempes environ une fois et demie plus longues que le diamètre longitudinal 446 A. GROUVELLE. de l'œil. Prothorax tronqué en avant, brièvement subtronqué aux angles antérieurs, se rétrécissant en ligne très faiblement arquée vers la base, subsinué près des angles postérieurs, une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation modérément forte sur le disque, laissant libre sur celui-ci un petit espace sublongitudinal, serrée de chaque côté, surtout vers la base, très fine contre la marge antérieure, très éparse sur une région com- prenant les angles antérieurs et s'étendant obliquement assez en arrière ; arête des bords latéraux atteignant presque le bord antérieur du pro- 2 2Ës ee ru été thorax, laissant libre une marge très étroite, à convexité continue . entre le pronotum et le prosternum; angles postérieurs aigus, légère- ment saillants; base arquée en arrière, sinuée de chaque côté, bordée par un bourrelet assez large, déprimé, limité en avant par un sillon coupé au milieu par une très courte carène. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bour- relet basilaire, arrondis aux épaules, alors visiblement plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, assez largement arrondis. ensemble au sommet, assez largement déhiscents, presque cinq fois plus longs que larges ensemble, marqués sur le disque de stries très fines, bordées au côté externe de points plus accentués vers l’exté M rieur et, vers le sommet et sur les marges latérales, de points serrés presque disposés en lignes ; stries discoïdales complétées par la ligne externe de points s’accentuant progressivement vers le sommet; inter- valles des stries larges, plans sur la base, plus ou moins convexes et relevés vers le sommet, coupés transversalement par des strioles peu nombreuses; inflexion apicale des élytres allongée, terminée par une excavation concave un peu plus longue contre la suture que large, s'étendant très légèrement contre la marge latérale de lélytre. Intervalle sutural entier, déprimé, subélevé au sommet; 1°" intervalle s’arrêtant à la déclivité apicale, 2° s'étendant jusqu’à l’excavation api- cale, élevé en bourrelet, fortement infléchi en dehors, venant presque se souder au 6° intervalle; 3, 4° et 5e atteignant presque la partie infléchie du >, 3° et 4° presque soudés ; 5° brièvement sinué, infléchi et subélevé à l'extrémité. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs plus court que le tibia, premier article des tarses inter- médiaires subégal au tibia. Sikkim, 1 exemplaire défectueux. Coll. A. Grouvelle. A. (S. str.) Albertisi, n. sp. — Elongata, subcylindrica, elytro- rum disco sublate depressa, nigra; tibiis tarsisque plus minusve piceis. Antennae subgraciles; articulis 3°-6° paulatim modicissime, 7° et 5° Étude sur les Ancistria. 447 sat abrupte, 8°- 11° vix paulatim intus dilatatis. Caput subparallelum, antice vix attenuatum, subelongatum, in disco parce, antice crebre, fortiusque, ad latera dense fortiusque punctatum ; punctis ad latera obli- que, modice strigosis ; suico intermedio antice impresso, postice paulatim attenuato, paulo ante basin evanescente, sulcis externis antice modice im- pressis, parum arcuatis, postice subconvergentibus. Prothorax basin ver- sus angustus, lateribus juxta angulos anticos subvalde rotundatus, dein subrectus, parallelus, ad basin vix perspicue subsinuatus, fere duplo lon- gior quam latior, punctatus ; punctis in disco spatium elongatum, stric- tissimum, antice valde abbreviatum relinquentibus, utrinque plus mi- nusve sparsis vel densatis, juxta marginem anticum et in angulis anticis minoribus, ex parte suboblongis et obliquis ; pulvino basilari depresso; sulco marginali modice impresso, medio carinula brevi secato. Elytra fere quinquies longiora quam simul latiora, apice sat late conjunctim rotundata, sat valde dehiscentia et transversim excavata, in disco tenuiter striata et extus, juxta strias, subleviter lineato-punctata, «ad latera lineato-punctata ; intervallis ad basin sat planis, latis, apicem versus paulatim magis convexis et plus minusve elevatis, transversim striolatis ; intervallo suturali integro, apice modice pulvinato-elevato, 1° fere integro, 2 quam 1° breviore, apice modice pulvinato-elevato, extus subinflexo, 3° et 4° apice conjunctis quam 2° paulo brevioribus, 5° etiam magis breviore. Caput subtus dense punctatum, antice transversim et medio late subimpressum. Primus articulus tarsorum anticorum posti- corumque tibia multo brevior, tarsorum intermediorum tibiae subae- qualis. — Long. : 8 mill. Allongé, subecylindrique, assez largement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir, tibias et tarses brun de poix. Antennes assez grêles, atteignant largement la base du prothorax; 1° article suballongé, 2 aussi long que large, 3 à 41° progressivement dilatés en dedans, 3° à 6° faiblement, 7e et 8 assez rapidement, &e à 11° très faiblement, 3° article plus d’une fois et demie plus long que large, 4e un peu plus court, 5° et 6e subégaux au 3e, 7° à 10° subégaux, un peu plus longs que les précédents, 11° nettement plus long que large, 10e à peine plus large que long. Tête à peine atténuée vers l’avant, presque parallèle, un peu plus longue, sans les mandibules, que large, couverte d’une ponctuation relativement forte, éparse sur le disque, progressivement très serrée et plus forte vers l'avant, progressivement serrée, un peu plus forte et obliquement strigueuse vers les côtés; sillon médian marqué en avant, atténué vers l'arrière, s’effaçant près de la base de la tête; sillons externes assez marqués en avant, modé- Ann. Soc. ent. Fr. LXXXI [1912]. 99 448 A. GROUVELLE. rément arqués, légèrement convergents dans la partie postérieure ; stries latérales fines, s’accentuant en avant des antennes, se réunis- sant au sillon externe correspondant et limitant un bourrelet arqué, soudé à la saillie latérale caréniforme du front; tempes un peu plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax subtronqué en avant, assez largement subarrondi aux angles antérieurs, puis droit, subparallèle sur un peu plus de la moitié de la longueur, puis rétréci vers la base et très faiblement sinué contre les angles postérieurs, près de deux fois plus long que large dans sa plus grande lar- geur, couvert d’une ponctuation en général plus forte que celle du devant de la tête, laissant libre sur le disque un espace longitudinal très étroit, irrégulier et fortement atténué en avant, dense et très fine sur le milieu de la marge antérieure, presque effacée sur les angles antérieurs, irrégulièrement serrée de chaque côté, formée de points plus forts vers les angles postérieurs, souvent oblongs et en partie orientés plus ou moins obliquement; arête des bords latéraux s’arrê- tant assez loin du bord antérieur, laissant libre une marge médiocre- ment étroite, à convexité continue entre le pronotum et le prosternum; angles postérieurs modérément obtus; base faiblement arquée, bordée par un bourrelet assez large, déprimé, limité en avant par un sillon peu marqué sauf au milieu, coupé par une courte carinule longitudi- uale. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis ensemble au sommet, assez largement déhiscents, presque cinq fois plus longs que larges ensemble, marqués sur le disque, de stries fines, accompagnées au côté externe d’une ligne de points médiocres qui donne à l’ensemble l’aspect d’une strie ponctuée, crénelée d’un côté; marqués sur les marges latérales de lignes ponctuées plus accentuées vers le sommet; stries discoïdales progressivement enfoncées vers le sommet; intervalles larges et plans sur la base, plus ou moins convexes et relevés vers le sommet; excavation apicale moins longue contre la suture que large, s'étendant un peu sur le bord de la marge latérale de l’élytre. Intervalle sutural entier, modérément élevé en bourrelet au sommet; 1° intervalle presque entier ; 2 s’arrêtant sur la déclivité apicale, modérément élevé en bourrelet à l'extrémité, légèrement infléchi en dehors; 3 et 4° soudés à l'extrémité, plus courts que le >, 5e encore plus court. Dessous de la tête densément ponctué, relevé en un bourrelet étroit entre les pièces jugulaires, transversalement subsillonné contre ce bourrelet et largement impressionné en arrière de son milieu; pièces jugulaires RS E Dr RS EE - 7 LR SRE Ps reg ETES Etude sur les Ancistria. 449 brusquement épaissies vers l'extrémité. Partie enfoncée du mésoster- num sans impression, marquée d’une courte strie longitudinale. Pre- mier article de tarses antérieurs et postérieurs nettement plus court que le tibia; premier article de tarses intermédiaires subégal au tibia. Nouvelle Guinée : Ramoï (d’Albertis), Andaï (Doherty), exemplaires. Coll. du Musée de Gênes et A. Grouvelle. A. (s. str.) Gestroi, n. sp. — Elongata, subcylindrica, elytrorum disco stricte depressa, nigra; tarsis piceis. Antennae subincrassatae ; articulis 3°-6° paulatim modicissime, 7° et 8° sat abrupte, 8°-11° vix paulatim intus dilatatis, 11° transverso. Caput subovatum, parum elongatum, in disco parce, antice et ad latera subdensius et fortius punc- tatum; punctis ad latera oblique strigosis ; sulco intermedio antice im- presso, postice paulatim attenuato, paulo ante basin evanescente, sulcis externis antice impressis, modice arcuatis, postice subparallelis. Pro- thorax basin versus angustus, lateribus juxta angulos anticos valde rotundatus, dein vix arcuatus, ad basin subsinuatus, magis Sesquiion- gior quam latior, punctatus; punctis in disco spalium elongatum, strictissimum, antice valde abbreviatum relinquentibus utrinque plus minusve sparsis vel densatis, juxta marginem anticum et in angulis anticis minoribus, plerumque suboblongis, ex parte obliquis ; pulvino basilari sublato ; sulco marginali medio carinula depressa secato. Elytra fere quinquies longiora quam simul latiora, apice conjunctim rotundata, sat valde dehiscentia et subquadratim excavata, in disco punctato- striata, ad latera lineato-punctlata; intervallis ad basin sat latis, sub- planis, apicem versus paulatim magis convexis et plus minusve elevatis, transversim striolatis ; intervallo suturali apice pulvinato-elevato, 1° fere integro, 2 quam 1° breviore, apice sat valde pulvinato-elevato et extus inflexo, intervallo 4° quam 2 breviore sed quam 3° et 5° lon- giore, apice subelevato. Caput subtus subdense punctulatum, antice vix puloinato-marginatum, in longitudinem valde convexum. Primus arti- culus tarsorum tibia brevior. — Long. : 6-8 mill. Allongé, subeylindrique, étroitement déprimé sur le disque des ély- tres, brillant, noir, tarses brun de poix. Antennes un peu épaisses, atteignant environ le premier tiers de la longueur du prothorax; 1e article ovale, un peu allongé, 2° subcarré, 3° à 6° progressivement et très faiblement épaissis en dedans, 6° à & s’élargissant assez rapi- dement, 8e à 11e à peine de plus en plus larges, 3° article environ une fois et demie aussi long que large, 4° à 10° subégaux, un peu plus courts que le 3°, 10° une fois et un tiers plus large dans sa plus 450 A. GROUVELLE. grande largeur que long, 11° modérément transversal. Tête subovale, un peu plus longue, sans les mandibules, que large, couverte d’une ponctuation fine et éparse sur le disque, devenant plus forte et plus dense en avant et sur les côtés, accompagnée alors de strigosités obli- ques s’accentuant progressivement vers le bord latéral; sillon médian marqué en avant, atténué vers l'arrière, s’effaçant près de la base de la tête; sillons externes marqués en avant, modérément arqués, sub- parallèles en arrière; stries latérales très faiblement marquées sur les côtés, effacées vers la base des antennes; tempes environ une fois et demie aussi longues que le diamètre longitudinal de l’œil. Prothorax subtronqué en avant, en angle obtus aux angles antérieurs, assez fortement arrondi sur les côtés en avant, puis se rétrécissant faible- ment presque en ligne droite et enfin devenant très nettement plus étroit à la base, légèrement sinué de chaque côté vers les angles posté- rieurs, plus d’une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation plutôt forte, laissant libre sur le disque un espace longitudinal très étroit, irrégulier et fortement alténué en avant, en partie effacé sur la marge antérieure et sur la région des angles antérieurs, cette ponctuation irrégulièrement serrée de chaque côté du disque, formée en général de points plus ou moins oblongs, orientés parfois obliquement; arête des bords latéraux attei- gnant presque le bord antérieur, laissant libre une marge très étroite, à convexité continue entre le pronotum et le prosternum; angles posté- rieurs obtus ; base arquée, bordée par un bourrelet assez large, limité en avant par un sillon coupé au milieu par une carinule très déprimée. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet, assez largement déhiscents, environ cinq fois plus longs que larges ensemble, ponctués-striés sur le disque, ponctués en lignes sur les marges latérales; stries faiblement crénelées au bord externe sur le disque, progressivement enfoncées vers le som- met; intervalles plans à la base, au moins deux fois plus larges que les points des stries, progressivement plus ou moins convexes vers le sommet ; exCavation apicale sensiblement aussi large que longue contre l'intervalle sutural, s'étendant faiblement contre la marge latérale de l'élytre. Intervalle sutural relevé en bourrelet à l'extrémité ; 1° inter- valle atteignant l’excavation apicale, 2° plus court, fortement élevé en bourrelet vers l'extrémité, infléchi en dehors, 4° plus court que 2°, mais plus long que 3° et 5°, subélevé à l’extrémité. Dessous de la tête longitudinalement et assez fortement convexe dans la partie basilaire, RARE = ne Etude sur les Ancistria. 451 transversalement subimpressionné en avant, sans rebord en bourre- let entre les pièces jugulaires, celles-ci brusquement épaissies vers l'extrémité. Partie enfoncée du mésosternum lisse, faiblement impres- sionnée-striée dans la longueur. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs nettement plus court que le tibia; premier article des tarses intermédiaires un peu plus court. Célèbes : Kandari (Beccari), 4 exemplaires. Coll. du Musée de Gênes et A. Grouvelle. A. (s. str.) strigosa, n. sp. — Elongatissima, subcylindrica, ely- trorum disco haud depressa,nigra; tibiis tarsisque piceis. Antennae sub- graciles, subbreves ; articulis 3°-11° intus paulatim dilatatis, 3° tam elon- gato quam lato, 10° magis sesquilongiore quam latiore, 11° subtransverso. Caput suboblongum, parum elongatum, in disco parce, ad apicem den- sius et paulo fortius, ad latera subdense punctatum ; punctis ad latera valde oblique strigosis ; sulco intermedio antice valde impresso, postice paulatim attenuato, sat longe ante basin evanescente, sulcis externis antice impressis, modice arcuatis, postice subparallelis. Prothorax subcordi- formis, circiter duplo longior quam in maxima latitudine latior, plus minusve crebre valdeque punctatus, in longitudinem vix perspicue cari- natus; punclis juxta marginem anticum et in angulis anticis minimis et sparsis; pulvino basilari subelevato, antice subsulcato-marginato, sulco medio carinula brevi et sublata secato. Elytra fere sexies lon- giora quam simul latiora, apice latissime conjunctim rotundata, brevi- ter dehiscentia, subquadratim excavata, in disco punctata, striata, ad latera postice lineato-punctata, antice striata; striis ad apicem paula- tim impressioribus, in disco extus crenulatis ; intervallis punctis haud latioribus, in disco subconvexis, ad apicem plus minusve elevatis, trans- versim et sparsim striolatis ; intervallo suturali integro, intus striato, apice depresso et subdilatato; 1° subintegro, 2 excavationem apicalem attingente, apice subelevato et extus subinflexo, 3°, 4 et 5° magis ma- gisque brevibus. Caput subtus parce punctulatum, antice haud pulvi- natum, utrinque breviter striolatum, medio sat late longeque impres- sum. Primus articulus tarsorum intermediorum tibia vix brevior. — Long. : A1 mill. Très allongé, subcylindrique, sans dépression sur le disque des élytres, assez brillant, noir, tibias et tarses brun de poix. Antennes assez grêles, atteignant environ le milieu de la longueur du prothorax ; 1 article suballongé, 2° subtransversal, 3° à 11° progressivement di- latés en dedans, 3° et 4° subégaux, 3° un peu plus long que large, 452 \ A. GROUVELLE. 5e à 8° subégaux, très faiblement plus courts que 4°, 9° et 10° plus courts que les précédents, le dernier plus d’une fois et demie plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° sensiblement aussi long que large. Tête suboblongue, un peu plus longue, sans les man- dibules, que large, couverte d’une ponctuation fine et éparse sur le disque, progressivement plus forte et plus serrée vers l’avant, modé- rement éparse sur les côtés, accompagnée sur presque toute la sur- face de strigosités obliques progressivement plus fortes vers les bords latéraux ; sillon médian bien marqué en avant, atténué vers l'arrière, s'effaçant relativement loin de la base; sillons externes marqués en avant, modérément arqués, subparallèles en arrière; stries latérales de la tête faiblement marquées sur les côtés, se relevant chacune, en avant des antennes, en un fin bourrelet se soudant à la carène anté- rieure correspondante de la tête; tempes un peu plus longues que le diamètre longitudinal de œil. Prothorax subcordiforme, environ une fois et demie plus large en avant qu’à la base, deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert sur presque toute la sur- face d’une ponctuation assez forte, très serrée, laissant libre sur le disque un espace longitudinal très étroit, à peine caréniforme : cette ponctuation fine, en partie effacée contre le bord antérieur et sur l'angle antérieur, plus forte sur les angles postérieurs, points en gé- néral arrondis, suballongés sur la partie antérieure du prothorax ; bord antérieur subtronqué ; angles antérieurs vus de dessus obtus, à peine émoussés, postérieurs obtus; strie marginale des bords latéraux s'étendant jusqu’à une faible distance du bord antérieur, laissant libre une marge étroite, à convexité continue entre le pronotum et le pro- sternum; base modérément marquée, bordée par un bourrelet assez bien marqué, limité en avant par un sillon peu accentué, coupé au milieu par une courte carène déprimée. Élytres un peu plus larges à la base que la base du prothorax, dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors plutôt un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, presque sub- tronqués ensemble au sommet, brièvement déhiscents, presque six fois plus longs que larges ensemble, ponctués-striés sur le disque, ponctués en lignes à la base des marges latérales, striés vers leur sommet; stries s’accentuant progressivement vers le sommet; stries discoidales crénelées au bord interne dans leur partie basilaire ; inter- valles à peine plus larges que les points, subconvexes sur le disque à la base, progressivement plus convexes vers le sommet; excavation apicale de chaque élytre subcarrée. Intervalle sutural dilaté, subdé- primé à l'extrémité; 1% intervalle subentier, très déprimé dans l’ex- Étude sur les Ancistria. 453 cavation apicale; 2 atteignant cette excavation, faiblement relevé en bourrelet à l'extrémité, légèrement infléchi en dehors, 3 à 5° de plus en plus courts. Dessous de la tête éparsement pointillé, creusé d’une forte impression s'appuyant sur la marge antérieure, striolé de chaque côté; sommet des pièces jugulaires brusquement épaissi. Partie en- foncée du mésosternum légèrement concave, sans impression. Pre- mier article des tarses antérieurs et postérieurs nettement plus court que le tibia, 1° article des tarses intermédiaires sensiblement aussi long. Nouvelle-Guinée : Amberbaki, 3 exemplaires. Coll. du Musée de Gênes et A. Grouvelle. A. (s. str.) tarsalis Waterh., 1876, Ent. Monthl. Mag., XIII, p.121. — Elongatissima, subeylindrica, elytrorum disco stricte depressa, atra; spina tibiarum anticarum rufo-picea. Antennae graciles ; arti- culis 3°-6° paulatim et modice, T° abrupte, 7°-11° paulatim et leviter intus dilatatis, 3° articulo sesquilongiore quam latiore, ultimo vix elongato. Caput oblongum, modice elongatum, plus minusve subdense punctatum ; punctis ad latera oblique elongatis ; sulco intermedio integre, antice impresso, ad basin paulatim attenuato, sulcis externis brevissimis, valde impressis. Prothorax antice subparallelus, postice constrictus, 1 et 2/3 tam elongatus quam latus, plus minusve subparce punctatus ; punctis utrinque spatii discoidalis laevis, stricti et antice abbreviati majoribus et densioribus, ad marginem anticum et latissime ad angulos anticos attenuatis vel evanescentibus, ad angulos posticos majoribus et irregulariter sparsis; pulvino basilari valido ; sulco marginali brevi carinula secato. Elytra fere sexies longiora quam simul latiora, apice dehiscentia, simul late rotundata et quadratim excavata, longe ad ba- sin tenuiter striata et juxta striam punctulata, ad apicem breviter et paulatim subvalde punctato-striata, ad latera parcissime sublineato- punctulata; intervallis dorsalibus transversim, lateralibus oblique striolatis ; intervallo suturali integro, apice subcomplanato , 1° excava- tionem apicalem attingente, 2 paulo breviore, apice modicissime pul- vinato-elevato, 3°, 4° et 5° paulo brevioribus, apice conjunctis, 6°-89 apice conjunctis, dein valde pulvinato-elevatis et cum pulvino apicali junctis. Caput subtus, utrinque ad apicem, breviter in longitudinem obtuse carinatum, medio profunde striolato-impressum, parcissime punctula- tum. Primus articulus tarsorum anticorum et intermediorum valde, posticorum subvalde tibia longior. — Long. : 8,5 mill. Très allongé, subeylindrique, étroitement déprimé sur le disque des 415% A. GROUVELLE. élytres, assez brillant, noir. Antennes grêles, atteignant le milieu de la longueur du prothorax; 1% article un peu allongé, 2° subcarré, 3e environ une fois et demie plus long que large, 3° à 6° progressive- meat un peu saillants en dedans, 7° nettement plus large que le 6°, 7° à 11e progressivement à peine plus saillants en dedans ; 7° et 8° sub- égaux, un peu plus longs que 9° et 10°, ceux-ci environ une fois el demie plus larges que longs ; 41° à peine allongé. Tête oblongue, envi- ron une fois et demie plus longue que large en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation plus ou moins serrée, p'us faible en avant, formée sur les côtés de points allongés, obliques, peu serrés ; sillon médian entier, fortement marqué en avant, très atténué à la base; sillons externes très courts et très marqués ; stries latérales de la tête atteignant la face externe de la carène latérale cor- respondante ; tempes deux fois plus longues que le diamètre longitu- dinal de l'œil. Prothorax subparallèle sur les deux tiers antérieurs des côtés, rétréci et faiblement sinué sur le dernier tiers, environ une fois et deux tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace longitudinal étroit, atténué en avant, irrégulier, plus forte et irrégulièrement serrée de chaque côté de cet espace et sur la marge basilaire, effacée ou presque effacée sur la marge antérieure et sur la partie antérieure des marges latérales, très serrée sur le bord de la partie basilaire de ces marges; bords latéraux étroitement rebordés jusqu’à la région extrême des angles antérieurs, s’effaçant alors et laissant continué la convexité entre le pronotum et le prosternum ; base fortement sinuée de chaque côté ; bourrelet basilaire bien marqué; sillon marginal coupé au milieu par une courte carène longitudinale; angles antérieurs, vus de dessus, arrondis, postérieurs faiblement obtus, bien marqués. Élytres de la largeur du prothorax à la base, obtusément dentés aux extrémités du bourrelet marginal de la base, modérément arqués aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis ensemble au sommet, mais assez longue- ment déhiscents, présentant chacun à l'extrémité une marge concave, subquadrangulaire, presque six fois plus longs que larges ensemble, finement striés sur le disque, et sur les trois quarts de la longueur à partir de la base, assez finement poncetués en lignes au côté externe des stries, progressivement assez fortement ponctués-striés sur la partie apicale, vaguement et très éparsement pointillés en lignes sur les marges latérales, coupés transversalement sur le disque, oblique- ment sur les côtés, par de courtes strioles relativement serrées, leur donnant un aspect rugueux. Intervalle sutural entier, un peu élargi n EE Ds \ Étude sur les Ancistria. 455 — et déprimé vers l'extrémité; 1° intervalle atteignant l’excavation apicale; 2° un peu plus court, relevé à l'extrémité en bourrelet mé- diocrement saillant, infléchi en dehors; 3°, 4° et >° encore un peu plus courts, soudés ensemble au sommet. Dessous de la tête éparse- ment pointillé, présentant à la base des pièces jugulaires une courte carène longitudinale, obtuse, et, entre les extrémités de ces carènes, une impression longitudinale linéaire assez forte. Partie enfoncée du mésosternum longitudinalement striée-impressionnée. Premier article des tarses antérieurs et intermédiaires notablement plus long que les tibias, premier article des tarses postérieurs à peine plus long. Sumatra : Si-Rambé, 3 exemplaires. Coll. du Musée de Gênes. A. (s. sir.) atra, n. sp. — Elongatissima, subcylindrica, elytrorum disco substricte depressa, nigra; tarsis piceis. Antennae subgraciles ; articulis 6° et 7° subabrupte, 8°-11° paulatim levissimeque intus dila- tatis, 11° subelongato. Caput subparallelum, antice vix attenuatum, parum elongatum, in disco parce, ad apicem lateraque densius vali- diusque punctatum; punctis ad latera oblique strigosis ; sulco inter- medio antice impresso, postice paulatim attenuato, sublonge ante basin evanescente, sulcis externis antice magis impressis, arcuatis, postice sub- convergentibus. Prothorax basin versus angustus, fere sesquilongior quan in maxima latitudine latior, punctatus ; punctis in disco spatium elongatum, inaequaliter angustum, antice attenuatum relinquentibus, utrinque plus minusve sparsis vel densatis, juxta marginem anticum et late in angulis anticis attenuatis, in angulis posticis validioribus ; … pulvino basilari suboalde indicato ; sulco marginali medio brevi carinula secato. Elytra fere quinquies longiora quam simul latiora, apice bre- viter dehiscentia, [ere conjunctim late rotundata et haud longe exca- vata, in disco tenuiter striata et juxta striam extus lineato-punctata, ad latera antice sublaevia, postice tenuiter lineato-punctata; intervallis ad basin sat latis, subplanis, apicem versus paulatim magis convexis et | plus minusve elevatis, transversim striolatis; intervallo suturali inte- gro, apicem versus subdilatato et modice elevato, 1° subintegro, ? depres- sionem apicalem attingente, apice pulvinato-elevato et extus modice inflexo, 4 quam 2 breviore, sed quam 3° et 5° longiore, apice subele- valo. Caput subtus plus minusve parce punctulatum, subimpressum. Primus articulus tarsorum tibia multo brevior. — Long. : 7-9 mill. Très allongé, subeylindrique, étroitement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir, tarses brun de poix. Antennes assez grêles, atteignant environ le premier tiers de la longueur du prothorax ; 456 A. GROUVELLE. Ac article suballongé, 2 à 5° progressivement et très faiblement épaissis en dedans, 6e et 7e se dilatant plus brusquement, 8° à 11e pro- gressivement à peine plus larges ; 2 transversal, 3 environ une fois et demie plus long que large, 4° et 6° subégaux, plus courts que le 3° et plus longs que le 5°, 6° à 10° progressivement un peu plus courts, 10° presque une fois et demie plus large dans sa plus grande largeur que long, 41° à peine plus long que large. Tête à peine atténuée en avant, subparallèle, un peu plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation éparse sur le disque, plus dense et plus forte en avant et sur les côtés, accompagnée de strigosités obliques sur ceux-ci; sillon médian marqué en avant, atténué vers l'arrière, s’effaçant assez loin de la base ; sillons externes un peu plus accentués en avant que le sillon médian, arqués, très légèrement convergents dans la partie arrière; stries latérales externes faiblement marquées vers la base de l’antenne, atteignant le sillon externe correspondant; tempes environ deux fois plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax arrondi en avant, à angles antérieurs obtus, subémoussés, rétréci vers la base, très faiblement arqué sur les côtés, brièvement sinué contre les angles postérieurs, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande lar- geur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque une espace longitudinal écourté en avant, irrégulièrement étroit, cette ponctuation plus ou moins dense et éparse de chaque côté de cet espace, atténuée étroitement contre le bord antérieur, largement sur la région des angles antérieurs, plus forte, plus dense vers les angles postérieurs, points en général suballongés, irrégulièrement orientés ; strie marginale des bords latéraux s'étendant jusqu’à une faible distance du bord anté- rieur, laissant libre une marge assez étroite, à convexité continue entre le pronotum et le prosternum ; angles postérieurs obtus, non émoussés; base modérément arquée en arrière, bordée par un bour- relet modérément large, limité en avant par un sillon coupé au milieu par une courte carène. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis très largement et presque ensemble au sommet, brièvement déhiscents, presque cinq fois plus longs que larges ensemble, très finement striés sur le disque, pointillés en lignes subeffacées vers la base sur les marges latérales; stries crénelées sur le disque, au côté externe, par une ligne de points, progressivement plus enfoncées vers le sommet; intervalles presque plans vers la base, au moins deux fois plus larges que les points des stries, progressive- | Mes Lu MAS EL ee ee Étude sur les Ancistria. 457 . ment plus ou moins convexes vers le sommet; excavation apicale courte contre la suture, s'étendant obliquement contre le 6e intervalle. » Intervalle sutural entier, subdilaté et subélevé à l'extrémité ; £er inter- valle subentier, 2° notablement plus court, élevé en bourrelet à l’ex- trémité et un peu infléchi en dehors, 4° nettement plus court que 2° et nettement plus long que 3° et 5°, très légèrement élevé à l’extré- mité. Dessous de la tête plus ou moins éparsement ponctué, sans bour- relet marginal entre les pièces jugulaires, substrié de chaque côté entre ces pièces et faiblement impressionné ; pièces jugulaires brus- quement épaissies. Partie enfoncée du mésosternum profondément impressionnée dans la longueur. Premier article des tarses nettement plus court que le tibia correspondant. Nouvelle Guinée, plusieurs exemplaires. Coll. A. Grouvelle. À. (s. str.) Reitteri Lewis, 1893, Ent. Monthl. Mag., XIX, p. 83. — Elongata, cylindrica, nigra ; antennarum basi, tibiis tarsisque piceis. … Antennac subincrassatae : arliculis 2-50 levissime, 6° et 7 sat abrunte 2 D 2 7°-10° subleviter intus dilatatis, 11° subtransverso. Caput postice paral- lelum, antice attenuatum, circiter 1 et 1/4 tam elongatum quam in mazxima latitudine latum, in disco parcissime, antice paulo densius, ad latera densius fortiusque punctatum; punctis ad latera obliquis, strigo- sis ; sulco intermedio subintegro, sulcis externis antice impressis, arcua- tis, postice parallelis. Prothorax lateribus subrectus, postice parum angustus, fere sesquilongior quam latior, punctatus ; punctis in disco spatium Strictum, postice abbreviatum relinquentibus, utrinque plus minusve dense impressis, ad angulos posticos creberrimis ; pulvino basi- lari parum manifesto ; sulco vix impresso, medio carinula secato. Elytra circiter 3 et 1/2 tam elongata quam simul lata, apice conjunctim rotun- data, in disco punctato-striata, ad latera tenuissime lineato-punctata ; striis basi tenuioribus; intervallis juxta basin depressis, apicem versus paulatim convexioribus et plus minusve subelevatis ; intervallo suturali * integro, apice magis elevato, 1°, 2°, 3°, 4° el 5° magis magisque brevio- ribus, 1° subintegro, 2 vix magis elevato, conjunctis. Primus articu lus tarsorum tibia brevior. Long. : 9 mill. Allongé., cylinärique, assez brillant, noir, base des antennes, tibias et tarses roux de poix. Antennes un peu épaisses, n’atteignant pas la base du prothorax; 1° article un peu allongé, 2° subsphérique, 3° à 11° progressivement dilatés en dedans, 3-5° très faiblement, 6° et 7e assez brusquement, 7° à 11° très modérément; 3° article une fois et demie plus long que large, un peu plus long que le 4°, 4° à 8e suk- 458 A. GROUVELLE. égaux, un peu plus longs que 9° et 10°, {1° légèrement transversal. Tête subparallèle à la base, atténuée en avant, environ une fois ectun quart plus longue, sans les mandibules, que large dans sa plus grande largeur, couverte d’une ponctuation très éparse sur le disque, un peu plus dense en avant, plus dense et plus forte sur les côtés, alors oblique et strigueuse; sillon médian subentier, sillons externes mar- qués en avant et arqués, subparallèles en arrière; stries latérales fines, effacées avant de rejoindre le sillon externe; tempes environ aussi longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax tronqué en avant, arrondi aux angles antérieurs, faiblement rétréci à la base, presque droit sur les côtés, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation serrée sur les régions des angles antérieurs et postérieurs, laissant libre sur le disque un espace longitudinal étroit, peu régulier, n’atteignant pas la base; arête des bords latéraux s’arrêtant contre le bord antérieur du prothorax; angles postérieurs obtus; base arquée en arrière, bordée « par un bourrelet peu accentué, limité en avant par un faible sillon coupé au milieu par une courte carène. Élytres aussi larges à la base que le prothorax, modérément arrondis aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet, environ trois fois et demie plus longs que larges ensemble, marqués, sur le disque, de stries ponctuées très fines à la base et, sur les côtés, de fines lignes ponctuées: intervalles dé- primés contre la base, puis progressivement plus convexes vers le sommet, plus ou moins subélevés dans cette partie, coupés par de rares strioles transversales ; excavation apicale réduite à une gouttière remontant le long du bord latéral. Intervalle sutural entier, élevé vers le sommet; 1° à 5e progressivement plus courts, 1° subentier, 2° à peine plus élevé, 3° et 4° soudés à l’extrémité. Premier article des tarses plus court que le tibia. Japon : Higo Yuyama, 1 exemplaire (#ype Lewis). Coll. du Bri-« tish Museum. A.{(s. str.) filiformis, 0. sp. — Elongatissima, cylindrica, ni- gra; antennarum basi, tibiis tarsisque rufescentibus. Antennae incras- satae, apicem versus intus paulatim dilatatae, articulo 3° plus sesqui-« longiore quam latiore, 6°-9° subaequalibus, 6° subquadrato, alüs paulatim transversioribus (10° et 11° deficiunt). Caput oblongum, modice elongatum, plus minusve dense punctatum ; punctis in disco minimis et sparsis, ad latera paulatim majoribus, densioribus, obliquis et strigosis; sulco intermedio sat longe ante basin capitis interrupto, postice quam | Étude sur les Ancistria. 459 | antice paulo minus impresso, sulcis externis arcuatis, parum divergen- tibus, intermedio minus impressis. Prothorax postice quam antice an- gustior, lateribus praecipue in medio parum angustus, paulo magis duplo longior quam latior, plus minusve dense punctatus; punctis in disco haud densatis, spatium strictum, irregulare, antice posticeque abbreviatum relinquentibus, ad latera irregulariter densatis, subelonga- tis, ad angulos anticos minimis ; pulvino basilari indicato; sulco margi- mali brevi carinula medio secato. Elytra magis quinquies longiora quam simul latiora, apice breviter dehiscentia, sat longe excavata et late sub- conjunctim modicissime acuminata, in disco punctatostriata, ad latera parce et subconfuse punctato-lineata; intervallis striarum modice la- tis, transversim subvalde striolatis, in disco vix perspicue, apicem-ver- sus paulatim validius convexis ; intervallo suturali integro, apice sub- depresso et subelevato, 1° et 2 excavationem apicalem attingentibus, 2° apice elevato, 3° et 4° apice conjunctis, quam 2 brevioribus, 5 ad- modum breviore. Caput subtus margine apicali modice pulvinatum, late subimpressum, punctatum. Primus articulus tarsorum tibia paulo brevior. — Long. : 6,5 mill. Très allongé, cylindrique, brillant, noir, base des antennes, tibias et tarses rougeâtres. Antennes épaisses, dépassant le milieu de la lon- gueur du prothorax, progressivement dilatées en dedans à partir du 3° article; 1° article suboblong, 2° subearré, 3° plus d’une fois et demie plus long que large, 4e à 9° subégaux, 4e un peu moins long que le 2e un peu allongé, 9° une fois et un tiers plus large dans sa plus grande largeur que long (les articles 10 et 11 manquent). Tête oblongue, envi- ron une fois et un tiers plus longue que large en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation relativement forte, espacée sur le disque, devenant progressivement plus serrée sur les côtés, for- mée alors de points obliques, confluents, formant des rides obliques coupées par de fins traits sublongitudinaux ; sillon médian atteignant environ le premier quart de la longueur de la tête, bien marqué, sen- siblement aussi fort en arrière qu’en avant; sillons externes arqués. peu divergents, un peu moins accentués que le sillon médian; sillons latéraux atténués en avant, rejoignant le sillon externe correspondant; - tempes un peu plus longues que le diamètre longitudinal de Pœil. Prothorax un peu rétréci en avant, un peu plus fortement à la base, subparallèle dans la majeure partie de sa longueur en avant, un peu plus de deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation assez forte, un peu éparse sur le disque laissant libre un espace longitudinal étroit, irrégulier, atténué aux extré- 460 A. GROUVELLE. mités, cette ponctuation plus dense et suballongée sur les côtés, surtout vers les angles, mais alors plus faible en avant qu’en arrière; base ar- quée en arrière, bordée par un bourrelet assez marqué et par une strie coupée au milieu par une courte carène longitudinale ; angles antérieurs, vus de dessus, arrondis, postérieurs obtus; bords latéraux bordés par une strie entière rejoignant le bord antérieur en se courbant for- tement en dedans; région des angles antérieurs sans convexité spé- ciale. Élytres de la largeur du prothorax à la base, très faiblement dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, brièvement déhiscents au sommet, arrondis aux angles apicaux M externes, en angle faiblement aigu aux angles suturaux, présentant chacun à l’extrémité une marge concave, subcarrée, plus de cinq fois plus longs que larges ensemble, ponctués-striés sur le disque, éparse- ment et peu régulièrement ponctués en lignes sur les côtés; intervalles discoidaux presque plans, convexes vers le sommet, assez larges, uniponctuës, coupés par des strioles transversales, assez serrées, qui leur donnent un aspect raboteux. Intervalle sutural entier, subélargi, subdéprimé et légèrement redressé au sommet; 4° et 2% intervalles atteignant l’excavation apicale, 2° élevé dans la partie apicale, 3° et 4e réunis à l’extrémité, plus courts que le 2%, 5e encore plus court. Tête bordée en dessous par un bourrelet modérément accentué entre les pièces jugulaires, largement subimpressionnée en arrière de ce bour- relet, ponctuée; partie apicale des pièces jugulaires brusquement épaissie. Partie enfoncée du mésosternum subimpressionnée, Premier article des tarses plus court que le tibia. Cook Town, 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. A. (s. str.) cylindrica Westw. (Prionophora), 1848, Cab. or. Ent., p. 85, t. 41, Î. 6 a-e. — Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LXXVI, p. 453,455. — Elongata, subeylindrica, elytrorum disco sublate depressa, nigra; elytris apice longe rufis, larsis piceis. Antennae subgraciles; articulis 2°-59 levissime, 6° et 7° sat abrupte, 7°-11° subleviter paula- latim intus dilatatis ; 11° vixæ perspicue transverso. Caput ad basin sub- parallelum, antice attenuatum, fere 1 et 1/3 tam elongatum quam in maxima latitudine latum, in disco parcissime, antice densius subfor- liusque, ad latera subdensius fortiusque punctatum ; punctis ad latera obliquis, strigosis ; sulco intermedio antice modice impresso, postice pau- latim attenuato, longe ante basin evanescente, sulcis externis antice im- pressis, arcualtis, postice convergentibus. Prothorax basin versus angustus, lateribus modicissime arcuatus, ad angulos posticos vix perspicue sinua- | Étude sur les Ancistria. 461 tus, fere sesquilongior quam latior, punctatus ; punctis in disco spatium elongatum, strictissimum relinquentibus ; utrinque plus minusve dense vel parce punctatus ; punctis ad angulos posticos creberrimis ; pulvino basilari substricto; sulco marginali medio carinula depressa secato. Elytra fere quinquies longiora quam simul latiora, apice conjunctim latissime rotundata, breviter dehiscentia, transversim excavata, disco subtenuiter punctato-striata, ad latera (praecipue ad basin) tenuissime lineato-punctata; intervallis ad basin subconvexis, latis, apicem versus paulatim magis conveæis et plus minusve elevatis, transversim striolatis ; intervallo suturali integro, apice modice elevato, 1°, 20, 3°, 4° et 5° ma- gis magisque brevibus, 1° excavationem apicalem attingente, 2 apice elevato, 3° et 5° apice conjunctis, subelevatis. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 9 mill. Allongé, subcylindrique, assez largement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir, extrémité des élytres longuement rou- geâtre, tarses brun de poix. Antennes un peu grêles, atteignant envi- ron le tiers de la longueur du prothorax ; 1° article suballongé, 2° un peu plus long que large, 3° à 11° progressivement dilatés en dedans, 3° à 0° faiblement, 6° à 7e brusquement, 7° à 11° modérément, 3° article deux fois pfus long que large, 4° à 7° subégaux, plus courts que %, 8° à 9° subégaux, un peu plus longs que les précédents, 10° environ une fois et un quart plus large dans sa grande largeur que long, 11° un peu plus long que large. Tête subparallèle à la base, atténuée en avant, environ une fois et un tiers plus longue que large dans sa plus grande largeur, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation très fine et très éparse sur la base du disque, assez dense et plus forte en avant, encore plus forte, obliquement strigueuse sur les côtés; sillon médian modérément marqué en avant, progressive- ment atténué vers la base, effacé loin du cou; sillons externes marqués en avant, arqués, convergents dans la partie postérieure; stries laté- rales fines, mais pourtant assez nettement marquées, rejoignant le sillon externe correspondant; tempes plus de deux fois plus longues que le diamètre longitudinal de lœil., Prothorax tronqué en avant, assez largement arrondi aux angles antérieurs, se rétrécissant en ligne très faiblement arquée vers la base, à peine visiblement sinué près des angles postérieurs, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation en général modé- rément forte, laissant libre sur le disque un espace longitudinal très étroit, irrégulier, plus ou moins éparse de chaque côté de cet espace, devenant serrée sur les marges latérales et surtout sur les angles pos- 462 A. GROUVELLE. térieurs, effacée sur l’extrême marge antérieure et la convexité des . angles antérieurs; arête des bords latéraux s’arrêtant notablement avant le bord antérieur du prothorax, laissant libre entre le pronotum et le prosternum, une marge assez large, à convexité continue ; angles postérieurs faiblement obtus; base modérément arquée en arrière, bordée par un bourrelet plutôt étroit, déprimé, limité en avant par un sillon coupé au milieu par une courte carène déprimée. Élytres aussi larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bour-« relet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors à peine plus. larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, très largement arrondis ensemble à l'extrémité, brièvement et étroitement déhiscents, environ cinq fois plus longs que larges ensemble, marqués, sur le dis-" que, de stries très fines bordées aux côtés d’une ligne de points qui donne à l’ensemble l’aspect d’une strie crénelée au côté externe, deve- nant une véritable strie ponctuée vers l'extrémité; marges latérales presque lisses à la base, ponctuées en lignes sur la partie apicales intervalles des stries ponctuées larges, subdéprimés à la base, plus ou moins convexes et relevés vers le sommet, coupés par des strioles transversales ; inflexion apicale des élytres terminée par une excava- tion concave moins longue contre la suture que large, remontant obli- quement contre les marges latérales des élytres. Intervalle sutural entier, modérément élevé au sommet; 1% à 5° progressivement plus courts, 1# s’arrêtant à l’excavation apicale, 2 élevé en bourrelet à l'extrémité, à peine infléchi en dehors, 3° et 4° soudés à l'extrémité, à peine relevés. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs beau- coup plus court que le tibia, celui des tarses intermédiaires un peu plus court. Assam (exemplaire {ype, Coll. du British Museum); un exemplaire M comparé au type, coll. du Muséum de Paris. à Cette description a été faite sur l’exemplaire du Muséum de Paris A. (s. str.) Leaï, n. Sp. — Elongata, subcylindrica, elytrorum disco haud depressa, brunneo-nigra, elytrorum apice longe fusco-rufa:n libiis tarsisque plus minusve r'ufo-piceis. Antennae subincrassatae ; anti culis 2-69 intus paulatim dilatatis, 7° abrupte modice dilatato, 7°-119 3 intus paulatim sublatioribus, 11° subtransversissimo. Caput oblongum,« subquadratum, in disco parce, ad apicem lateraque validius puncta-m tum; punctlis plus minusve oblique strigosis; sulco intermedio antices impresso, postice paulatim attenuato, longe ante basin evanescente, sulcis extlernis antice impressis, arcuatis, postice parallelis. Prothorax an gulis anticis sublate rotundatus, lateribus antice subarcuatus, dein ad L Étude sur les Ancistria. 163 basin constrictus, 1 et 1/3 tam elongatus quam in maxima latitudine latus, punctatus; punctis in disco spatium elongatum, substrictum relinquentibus, utrinque plus minusve sparsis, ad angulos posticos den- sioribus et validioribus, saepe oblongis, plus minusve obliquis et stri- gosis; pulvino basilari sublato, subdeplanato; stria marginali medio brevi carinula secata. Elytra saltem quater longiora quam simul latiora, apice late conjunctim rotundata, longe excavata, in disco tenuiter striata et juxta striam extus lineato-punctulata, ad latera dense sub- lineato-punctulata ; striis apicem versus impressioribus; intervallis ad basin latis, planis, apicem versus paulatim plus minusve elevatis, trans- versim striolatis; intervallo suturali integro, apice subelevato, 1°-% depressionem apicalem attingente, 2 multo longiore, apice valde puloi- nato-elevato, extus inflexo, 3° et Æ quam 1° vix brevioribus, 4 paulo longiore, apice subelevato. Caput subtus parce punctatum, antice trans- versim subimpressum. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 6-8 mill. Allongé, subcylindrique, sans dépression sur le disque des élytres, assez brillant, noir légèrement brunâtre, extrémité des élytres lon- guement roux enfumé, tibias et tarses plus ou moins roux de poix. Antennes un peu épaisses, atteignant environ le premier tiers de la longueur du prothorax; 1°" article suballongé, 2° à 5° progressive- ment et faiblement épaissis en dedans, 6€ et 7° se dilatant plus brus- quement, 8° à 11° progressivement un peu plus larges, 2e légèrement transversal, 3° moins d’une fois et demie aussi long que large, 4° moins long que 3°, 5° à 11° subégaux, 10° environ une fois et demie plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° à peine transversal. Tête subparallèle à la base, à peine plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation écartée sur le disque, plus forte et plus serrée en avant et sur les côtés, formée sur presque toute la surface de points réunis par des strigo- sités obliques; sillon médian marqué en avant, progressivement atténué vers l'arrière, s’effaçant assez loin de la base de la tête; sillons externes marqués en avant, arqués, parallèles en arrière; stries laté- rales de la tête atteignant le sillon externe correspondant, faiblement marquées en avant des bases des antennes; tempes à peine plus longues que le diamètre longitudinal de l’œil. Prothorax assez large- ment arrondi aux angles antérieurs, puis très faiblement arrondi, légèrement rétréci jusqu’au milieu de la longueur et, enfin, très nette- - ment rétréci en ligne presque droite vers la base, subsinué contre l'angle postérieur, environ une fois et un tiers plus long que large Ann. Soc. ent. Fr., LXxxXI [1912]. 30 464 A. GROUVELLE. dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace longitudinal, relativement large, à peine écourté en avant, un peu irrégulier, plus ou moins éparse de chaque côté de cet espace, plus fine contre la marge antérieure et sur les angles antérieurs, plus marquée vers la base et les angles postérieurs, comprenant des points plus ou moins allongés, diversement orientés, parlois substrigueux; strie marginale des bords latéraux s’étendant jusqu’auprès du bord antérieur, laissant libre une étroite marge à convexité continue entre le pronotum et le prosternum ; angles posté- rieurs obtus; base arquée en arrière, bordée par un bourrelet assez large, subdéprimé; strie marginale coupée au milieu par une carinule assez épaisse. Élytres de la largeur du prothorax à la base, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus - grande largeur, largement arrondis ensemble au sommet, longuement excavés, plus de quatre fois plus longs que larges ensemble, très fine- ment striés sur le disque à la base, densément ponctués en lignes sur les marges latérales; stries progressivement plus fortes et plus enfoncées vers le sommet, accompagnées d’une ligne de points sur le disque, au côté externe; intervalles plans, larges, uniponctués sur “ le disque, devenant progressivement plus ou moins convexes vers le sommet; excavation apicale commencant avant le dernier quart de la longueur, se terminant par une marge concave, subcarrée. Intervalle sutural entier, subélevé dans la partie apicale; 1° intervalle attei- gnant le commencement de la déclivité apicale, 2° beaucoup plus long, relevé vers l'extrémité en un fort bourrelet infléchi en dehors, 3° et 5° subégaux, un peu plus longs que le 1°, 4° un peu plus long que le 3° et 5°, subélevé à l'extrémité. Dessous de la tête subéparsement ponctué, relevé en un faible bourrelet entre les pièces jugulaires, longitudinalement convexe, subimpressionné au milieu contre le bourrelet antérieur ; pièces jugulaires brusquement épaissies. Partie enfoncée du mésosternum impressionnée à la base. Premier article des tarses plus court que les tibias. Australie : Morton B. Coll. du British Museum, des Musées de Paris, Gênes, Leyde, A. Grouvelle, A. (s. str.) excavata, n. sp. — Ælongata, subcylindrica, elytrorum disco haud depressa, nigra, elytrorum apice longe fusco- rufa; tarsis rufo-piceis. Antennae incrassatae; articulis 6° et T° sub= valde, S°-11° lente paulatim intus dilatatis, 11° transverso. Caput basin versus parallelum, antice attenuatum, subquadratum, in disca Étude sur les Ancistria. 465 parce, ad apicem densius, ad latera densius validiusque punctatum ; punctis ex parte oblique strigosis; sulco intermedio antice sat valde impresso, postice paulatim attenuato, paulo ante basin evanescente, suleis externis antice impressis, arcuatis, postice parallelis. Prothorax angulis anticis sublate rotundatus, lateribus antice subparallelus, vix arcuatus, dein ad basin constrictus, fere sesquilongior quam latior, punctatus; punctis in disco spatium elongatum, substrictum, antice attenuatum relinquentibus, utrinque plus minusve sparsis vel densatis, juxta marginem anticum et late in angulis anticis subvalde attenua- tis; pulvino basilari sublato, subdeplanato; stria marginali medio carinula brevi secata. Elytra fere 4 et 1/2 tam elongata quam simul lata, apice breviter dehiscentia, latissime conjunctim rotundata, sat longe excavata, in disco subtenuiter striata et juxta striam extus lineato-punctata, ad latera haud dense sublineato-punctata; striis apicem versus impressioribus; intervallis ad basin modice latis, sub- convexæis, apicem versus paulatim plus minusve elevatis, transversim striolatis; intervallo suturali integro, apice elevato, 1° depressionem apicalem attingente, 2 mullo longiore, apice valde pulvinato-elevato, extus parum inflexo, 3 et 5° quam 1° vix longioribus, 4 vicinis lon- giore, vix perspicue elevato. Caput subtus dense punctatum, antice sub- pulvinatum et in longitudinem late subimpressum. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 7-8,5 mill. Allongé, subeylindrique, sans dépression sur le disque des élytres, assez brillant, noir, extrémité des élytres longuement roux enfumé, tarses roux de poix. Antennes relativement épaisses, dépassant le milieu de la longueur du pronotum ; 1% article suballongé, 2 à 5° progressivement et très faiblement épaissis en dedans, 6° et 7° se dilatant plus brusquement, 8° à 11° progressivement à peine plus larges, 2 légèrement transversal, 3° une fois et demie plus long que large, 4° subégal au 3°, 5° plus court que 4° et 6°, 6° à 10° subégaux, 11° à peine transversal, 10° environ une fois et un tiers plus large dans sa plus grande largeur que long. Tête subparallèle à la base, atténuée en avant, à peine plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation écartée sur le disque, plus serrée en avant, plus forte et plus serrée sur les côtés, formée en grande partie de points réunis par des strigosités obliques plus marquées vers les côtés; sillon médian bien marqué en avant, atténué vers l'arrière, s’effaçant un peu avant la base de la tête; sillons externes marqués en avant, arqués, parallèles en arrière; stries latérales atteignant le sillon externe correspondant, faiblement mar- 466 A. GROUVELLE. quées en avant des bases des antennes ; tempes nettement plus longues que le diamètre longitudinal de l’œil. Prothorax assez largement arrondi aux angles antérieurs, puis subparallèle, très faiblement arqué sur un peu plus de la moitié antérieure de sa longueur, puis nette- ment rétréci vers la base, à peine visiblement subsinué contre les angles postérieurs, environ presque une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace longitudinal, écourté en avant, un peu irrégulier, plus ou moins éparse ou dense de chaque côté de cet espace, atténuée contre le bord antérieur et largement sur la région des angles antérieurs, plus dense et un peu plus forte vers les angles postérieurs, points parfois allongés, confluents; strie marginale des bords latéraux s'étendant jusqu’auprès du bord antérieur, laissant libre une très étroite marge à convexité continue entre le pronotum et le prosternum; angles postérieurs obtus; base fortement arquée en arrière, bordée par un bourrelet assez large, subdéprimé; strie marginale coupée au milieu par une courte carène. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, très large- ment arrondis ensemble au sommet, brièvement déhiscents, presque quatre fois et demie plus longs que larges ensemble, finement striés sur le disque, peu densément ponctués en lignes sur les marges laté- rales; stries bordées sur le disque, au côté externe, par une ligne ponctuée, progressivement plus enfoncées vers le sommet ; intervalles légèrement convexes, au plus deux fois plus larges que les points des stries, progressivement plus ou moins convexes vers le sommet; excavation apicale commencant avant le dernier quart de la longueur, se terminant par une marge concave, moins longue que large. Inter- valle sutural entier, élevé dans la partie apicale; 1° intervalle attei- onant le commencement de la déclivité apicale, 2° beaucoup plus long, fortement en bourrelet à l'extrémité, faiblement infléchi en dehors, 3° et »° subégaux, un peu plus longs que le 4°, 4 plus long que le 3 et le 5° à peine visiblement élevé à l'extrémité. Dessous de la tète densément ponctué, relevé en un faible bourrelet entre les pièces jugulaires, longitudinalement convexe, largement et très faiblement impressionné au milieu contre le bourrelet antérieur; pièces jugulaires brusquement épaissies. Partie enfoncée du mésosternum fortement impressionnée, Premier article des tarses plus court que le tibia. Java, 2 exemplaires. Coll. A. Grouvelle. PT AT Fr Étude sur les Ancistria. 467 A. retusa Fabr. (Colydium retusum) 1801, Syst. EleuL., IE, p. 555. — Elongata, subeylindrica, elytrorum disco subdepressa, atra, elytro- rum apice longe rufa; tibis tarsisque plus minusve rufo-piceis. Anten- nae subgraciles ; articulis 2-6° intus paulatim dilatatis, 7° abrupte, modice dilatato, 7°-11° intus paulatim sublatioribus, 11° subquadrato. Caput oblongum, parum elongatum, in disco parce, ad apicem lateraque densius validiusque punctatum ; punctis plus minusve oblique strigosis ; sulco intermedio subintegro, antice quam postice paulo magis impresso, sulcis eæternis subrectis, divergentibus. Prothorax angulis anticis bre- viter rotundatus, antice subparallelus, dein ad basin modice constrictus, 1et 1/3 tam elongatus quam in maxima latitudine latus, punctatus ; punc- tis in disco spatium elongatum, strictum relinquentibus, utrinque vali- dioribus et minus densatis, juxta marginem anticum et late in angulis anticis plus minusve minimis et sparsissimis, marginibus lateralibus et juxæta basin densatis et paulo validioribus, in angulis posticis creber- rimis ; pulvino basilari sublato, subdeplanato; stria marginali medio brevi carinula secata. Elytra vix quater longiora quam simul latiora, apice lata, conjunctim rotundata, haud excavata, in disco tenuiter striata et juxta striam extus punctulata, ad latera sublineato-punc- tata; striis apicem versus impressioribus ; intervallis planis, latis, uni- lineato-punctulatis, transversim striolatis ; intervallo suturali apicem versus subelevato, 1°-5° paulatim brevioribus, 1° apice modice elevato, extus subinflexo, 3° et 4° apice conjunctis. Caput subtus dense puncta- tum, antice transversim impressum, utrinque striolatum. Primus ar ti- culus tarsorum anticorum tibia paulo brevior, intermediorum postico- rumque multo brevior. — Long. : 7,9 mill. Allongé, subcylindrique, très étroitement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir; extrémité des élytres longuement rou- getre, tibias et tarses plus ou moins roux de poix. Antennes assez grêles, atteignant presque la base du prothorax; 1° article suballongé, 2e à 6° progressivement un peu plus épais, 6° légèrement dilaté en de- dans, 7° s’élargissant assez rapidement, 8° à 11° progressivement un peu plus larges ; 2° suballongé, 3° plus d’une fois et demie plus long que large, 4° un peu plus court que 3°, 4° à 10° progressivement un peu plus longs, 11° suballongé, 10° environ une fois et un tiers plus plus large que long dans sa plus grande largeur. Tête oblongue, envi- ron une fois et un cinquième plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation peu serrée sur le disque, plus dense en avant et sur les côtés, formée sur presque toute la surface de points réunis par des strigosités obliques ; sillon médian 468 A. GROUVELLE. atteignant presque la base de la tête, bien marqué en avant, à peine moins marqué en arrière ; sillons externes sensiblement aussi marqués, à peine arqués, divergents ; stries latérales de la tête atteignant le sil- lon externe correspondant, mais à peine marqués en avant de la base de l’antenne; tempes environ une fois et demie plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax brièvement arrondi aux angles antérieurs ; subparallèle jusqu'aux deux cinquièmes de la lon- gueur à partir de la base, puis rétréci presque sans sinuosités, envi- ron une fois et un tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace lon- gitudinal étroit, irrégulier, un peu écartée en avant, assez forte et assez serrée de chaque côté de cet espace, fine et écartée sur l'extrême marge apicale et sur la région des angles antérieurs, plus dense, plus forte contre les marges latérales, vers la base et sur les angles posté- rieurs, composée alors de points plus ou moins allongés et plus ou moins obliques, parfois confluents ; strie marginale des bords latéraux s'étendant jusqu’auprès du bord antérieur, alors brièvement arquée en dedans et limitant en dessous la convexité relativement forte de la région des angles antérieurs; base arquée en arrière, bordée par un bourrelet assez large, subdéprimé; strie marginale coupée au mi- lieu par une courte carinule. Élytres de la largeur du prothorax à la base, à peine visiblement dentés aux extrémités du bourrelet basi- laire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis ensem- ble au sommet, avec une irès étroite marge apicale concave, remontant le long du bord latéral, à peine quatre fois plus longs que larges en- semble, très finement ponctués-striés sur le disque, presque ponctués en lignes sur les marges latérales; stries progressivement plus fortes et plus enfoncées vers le sommet, accompagnées d’une ligne de points sur le disque, au côté externe; intervalles plans, larges, uniponctués sur le disque, devenant progressivement convexes vers le sommet. Intervalle sutural subélevé dans la partie apicale, 1% à 5° progressi- vement plus courts, 1°" subentier, 2 un peu relevé vers l'extrémité, alors à peine infléchi en dehors; 3° et 4° soudés à l'extrémité. Dessous de la tête densément ponctué, relevé en un faible bourrelet entre les pièces jugulaires, longitudinalement convexe avant ce bourrelet, striolé, légèrement relevé de chaque côté vers le bord interne de la pièce jugulaire qui se trouve ainsi brusquement un peu épaissie. Partie enfoncée du mésosternum lisse, sans impression. Premier article des tarses antérieurs presque aussi long que les tibias; premier article des tarses intermédiaires et postérieurs très nettement plus court. Étude sur les Ancistria. 169 Java et Sumatra. Coll. du British Museum, des Musées de Leyde et de Gênes et A. Grouvelle. Cette espèce semble relativement commune à Java; c’est en raison de ce fait que je la considère comme le Colydium retusum F. Je rapporte à cette même espèce, sous le nom de var. propinqua, nov., une série d'exemplaires provenant de Bornéo et de Palavan, en général de couleur plus foncée que les exemplaires de Java et de Su- matra, présentant des antennes plus épaisses, plus déprimés sur la région suturale des élytres, moins excavés au sommet et ayant le 3° et le 4° intervalles des stries ponctuées des élytres soudés au sommet. A. (s. str.) brevis, n. sp. — Elongata, cylindrica, nigro-picea; elytrorum apice, antennarum basi, tibiis tarsisque plus minusve ru- fescentibus. Antennae graciles; articulis 2-6 levissime, 6-8 sat valde, 8-11 leviter intus paulatim dilatatis, 11° subelongato. Caput subparal- lelum, fere quadratum, haud dense punctatum ; punctis ad latera paulo validioribus, obliquis, strigosis; sulco intermedio antice valde impresso, basin versus paulatim attenuato, paulo ante basin capitis evanescente, sulcis externis antice impressis, arcuatis. Prothorax basin versus modice angustus, lateribus subrectus, circiter sesquilongior quam latior, puncta- tus; punctis ad angulos anticos minimis et sparsissimis, ad angulos posticos densatis, validioribus, in disco ante basin spatium elongatum, irregulare relinquentibus ; pulvino basilari manifeslo ; sulco marginali medio impresso, carinula secato. Elytra fere 3 et 1/2 tam elongata quam simul lata, apice conjunctim latissime rotundata, breviter dehiscentia et breviter concavo-marginata, punctato-striata; striis ad basin tenuis- simis, apicem versus paulalim magis impressis ; intervallis transversim striolatis, ad basin depressis, apicem versus plus minusve subelevatis ; intervallis 3° et 4° apice conjunctis. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. 4,5 mill. Allongé, cylindrique, à peine déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, brun noir; extrémité des élytres rougeàtres; base des an- tennes, tibias et tarses plus ou moins roux. Antennes grêles, atteignant environ le premier quart de la longueur du prothorax ; 1° article sub- allongé, 2 aussi long que large, 3° à 11° progressivement dilatés en dedans, 3° à 5° faiblement, 6€ et 7° plus brusquement, 7° à 41° modé- rément, 3 article une fois et demie plus long que large, 4° à 6° sub- égaux, un peu plus courts que le précédent, 7° à 9° subégaux, un peu plus longs que 6°, 10° un peu plus long que 9°, environ une fois et un 470 A. GROUVELLE. tiers plus large que long, 11° nettement plus long que large. Tête sub- parallèle, un peu plus longue que large, couverte d’une ponctuation très fine et très éparse sur le disque, un peu plus dense et plus forte en avant, encore plus forte, oblique et strigueuse sur les marges laté- rales; sillon médian bien marqué en avant, progressivement atténué vers la base, effacé très près du cou; sillons externes marqués en avant, arqués, légèrement convergents en arrière ; stries latérales fines, presque effacées avant d'atteindre le sillon externe correspondant; tempes à peine plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Pro- thorax subtronqué en avant dans le milieu, assez largement arrondi aux angles antérieurs, se rétrécissant en ligne presque droite vers la base, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation presque effacée sur la marge an- térieure et sur la région des angles antérieurs, plus forte, irrégulière- ment espacée sur le disque, laissant libre sur la moitié basilaire de ce dernier un espace longitudinal étroit et irrégulier, plus Îorte et irré- gulièrement serrée sur les marges latérales, très serrée sur la région des angles postérieurs; arête des bords latéraux s’arrêtant contre le bord antérieur du prothorax; angles postérieurs obtus; base arquée en arrière, bordée par un bourrelet nettement indiqué, limité en avant par un sillon bien marqué dans le milieu, coupé par une courte ca- rène. Élytres aussi larges à la base que la base du prothorax, à peine dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors à peine plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, très largement arrondis ensemble à l'extrémité, briève- ment déhiscents, environ trois fois et demie plus longs que larges ensemble, marqués sur le disque de stries ponctuées très fines à la base, progressivement plus fortes et plus enfoncées vers le sommet; marges latérales très finement ponctuées en lignes; intervalles des stries discoïdales larges, subdéprimés à la base, progressivement plus ou moins convexes et élevés vers le sommet, coupés par des strioles transversales; inflexion apicale des élytres terminée par une marge concave, étroite, remontant contre les bords latéraux des élytres, deuxième intervalle élevé en bourrelet à l'extrémité, à peine infléchi en delors, 3° et 4° soudés à l'extrémité, à peine élevés à l'extrémité. Premier article des tarses beaucoup plus court que le tibia. Bornéo, 2 exemplaires. Coll. du British Museum. A.{(S. str.) magna, n. sp. — Elongata, subcylindrica, elytrorum disco stricte depressa, atra, elytrorum apice plus minusve rufo-picea ; tibiis tarsisque piceis. Antennae subgraciles, apicem versus paulatim a 4 CE à: Étude sur les Ancistria. 471 intus dilatatae; 3° articulo fere duplo longiore quam latiore, 4°-10° subaequalibus, 4 parum elongato, 10° transverso, 11° subelongato. Ca- put ovatum, parum elongatum, in disco parce tenueque, antice et ad latera densius fortiusque punctatum ; punctis oblique strigosis ; sulco in- termedio ante basin capitis interrupto, aequaliter impresso, sulcis exter- nis minus impressis, arcuatis, postice parallelis. Prothorax basin versus angustus, lateribus subrectus, juxta angulos anticos breviter arcuatus, 1 et 1[2 tam elongatus quam in maxima latitudine latus, plus minusve dense punctatus ; punctis in longitudinem spatium strictum, irregulare, laeve relinquentibus, utrinque paulo validioribus, sparsioribus, juxta marginem anticum et ad angulum anticum minimis et sparsissimis, ad latera et praecipue ad angulos posticos, densatis, obliquis, interdum confluentibus ; pulvino basilari substricto; stria marginali medio brevi carinula secata. Elytra circiter quater longiora quam simul latiora, apice late conjunctim rotundata, haud excavata, in disco punctato- striata, ad latera sublineato-punctata et vix perspicue striata ; striis ad apicem impressioribus ; intervallis dorsalibus latis, subplanis, trans- versim striolatis; intervallo suturali integro, apicem versus elevato, 1° subintegro, 2 quam 1° breviore, ad apicem subvalde elevato, extus haud inflexo,3° et 4° apice conjunctis, praecedente brevioribus. 5° paulo breviore. Caput subtus dense punctatum, in longitudinem modice striato-impressum. Primus articulus tarsorum tibia multo brevior. — Long. : 8,5 mill. Allongé, subeylindrique, étroitement déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, brun noir; extrémité des élytres longuement rougeâtre, tibias et tarses brun de poix. Antennes assez grêles, attei- gnant presque la base du prothorax; 1 article suballongé, 2° à 41° progressivement dilatés en dedans, 2° subtransversal, 3° presque deux fois plus long que large, 4° à 10° subégaux, 4 plus court que 3, un peu allongé, 10° environ une fois et un quart plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° suballongé. Tête ovale, environ-une fois et un quart plus longue que large, en ne tenant pas compte des man- dibules, couverte d’une ponctuation éparse et fine sur le disque, plus forte et plus dense sur les côtés, oblique et strigueuse sur ces derniers; sillon médian n’atteignant pas la base de la tête, également marqué sur toute la longueur; sillons externes un peu moins marqués, ar- qués, subparallèles dans leur partie basilaire ; stries latérales de la tête effacées vers la base de lantenne; tempes plus d’une fois et demie plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax rétréci à la base, presque droit sur les côtés, brièvement arrondi près des 47 A. GROUVELLE. bg angles antérieurs, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque un espace longitudinal étroit, irrégulier, atténué aux extré- mités, plus forte et plus écartée de chaque côté de cet espace, très fine et très éparse contre la marge antérieure et sur la région des angles antérieurs, plus dense sur les côtés et principalement vers les angles antérieurs, composée alors de points obliques, parfois con- fluents ; strie marginale des bords latéraux s'étendant jusqu’à la région des angles antérieurs, brièvement interrompue et continuée par une strie fortement arquée en dedans et venant se souder au bord anté- rieur; région des angles antérieurs fortement convexe; base arquée en arrière, bordée par un bourrelet moyen; strie marginale coupée au milieu par une courte carinule longitudinale, Élytres un peu plus larges à la base que la base du prothorax, faiblement dentés aux extré- mités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande Jargeur, largement arrondis ensemble au sommet, presque sans marge apicale concave, environ quatre fois plus longs que larges ensemble, assez finement ponctués-striés sur le disque, presque ponctués en lignes sur les côtés et à peine visiblement striés; stries ponctuées plus accentuées vers le sommet; intervalles des stries larges, subplans sur le disque, coupés transversalement par des strioles bien marquées, devenant plus ou moins convexes vers l’extrémité. Intervalle sutural élargi vers l'extrémité, modérément relevé, 1® presque entier, 2 plus court que Aer, relevé en carène émoussée vers l'extrémité, non infléchi en de- hors, 3° et 4° réunis à l’extrémité, plus courts que 2, 5° un peu plus court que le précédent. Dessous de la tête densément ponctué, à peine rebordé en avant entre les pièces jugulaires, modérément impres- sionné-strié avant la marge antérieure ; pièces jugulaires brusquement épaissies vers l'extrémité. Premier article des tarses nettement plus court que le tibia. Singapore, 2 exemplaires. Coll. du British Museum. A.{(s. str.) alternans, n. sp. — ÆElongala, subeylindrica, ely- trorum disco sublate depressa, subopaca, nigra, elytrorum apice longe fusco-rufa. Antennae subincrassatae; articulis 2-5 intus vix paulatim dilatatis, 6° abrupte dilatato, 6°-11° paulatim latioribus, 11° trans- verso. Caput ovatum, sat valde elongatum, plus minusve dense puncta- tum; punctis antice minoribus, ad latera densioribus, haud elongatis et strigosis; sulco intermedio basin capitis subattingente, antice valde impresso, postice paulatim attenuato; sulcis externis subarcuatis, mo- CRC SR ‘4 Ë # Étude sur les Ancistria. 473 dice divergentibus, antice quam sulco intermedio minus impressis. Pro- thorax ad angulos anticos breviter subtruncatus, lateribus subparalle- lus, basin versus constrictus, vix sinuatus, 1 et 2/3 tam elongatus quam in maxvima latitudine latus, fere omnino crebre punctatus; punctis in angulis anticis late et ad latera minoribus, ad basin majoribus ; mar- gine antico stricte laevi; basi subpulvinato-marginata ; stria marginali nulla. Elytra paulo magis quater longiora quam simul latiora, angulis posticis rotundata, apice subsinuatu, juxta suturam breviter acuminata, breviter dehiscentia, ad basin subvalde, apicem versus fortius punctato- striata; intervallis striarum ad basin sublatis, subconveæis, lineato- punctatis et subdense transversim striolatis, apicem versus alternatim magis elevatis ; apice subquadratim excavato; intervallo suturali inte- gro, apice subincrassato et subdepresso, 1°-5° paulatim brevioribus, 1° subintegro, stricto, 2 vix breviore, apice subelevato, 3, 5° strictis, apice conjunctis, 4% includentibus, 4 apice subelevato. Caput subtus medio late subimpressum et sat dense punctatum. Primus articulus tarsorum anticorum tibia paulo, tarsorum intermediorum et posticorum distincte brevior. — Long. : 14 mill. Allongé, subcylindrique, assez largement déprimé sur le disque des élytres, très faiblement brillant, noir; extrémité des élytres longue- ment d’un roux légèrement enfumé. Antennes un peu épaissies, attei- gnant le 4% tiers de la longueur du prothorax à partir de la base; 1° article oblong, presque une fois et demie plus long que large; ar- ticles 2° à 5° progressivement un peu dilatés au côté interne, 6° brus- quement plus large que 5°, 6° à 11° progressivement un peu plus larges, 2° transversal, 3° un peu allongé, 4e et 5° subégaux, un peu plus courts que le précédent, 6° à 10€ subégaux, 6° environ une fois et un quart plus large dans sa plus grande largeur que long, 10° en- viron une fois et demie, 11° nettement transversal. Tête subparallèle à la base, atténuée en avant devant les yeux, plus d’une fois et demie plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, dans la longueur, couverte d’une ponctuation relativement forte, plus dense sur les côtés que sur le disque, atténuée en avant; sillon mé- dian bien marqué en avant, progressivement atténué vers l'arrière, s’effacant avant d'atteindre la base de la tête; sillons externes moins marqués que le sillon médian en avant, faiblement arqués, divergents ; stries latérales de la tête rejoignant presque le sillon externe corres- pondant, légèrement relevées au bord externe en avant de la base des antennes ; tempes plus de trois fois plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax obliquement subtronqué aux angles 474 A. GROUVELLE. antérieurs, subparallèle environ jusqu’au premier tiers de la longueur, puis se rétrécissant sensiblement en ligne droite vers la base, légère- ment sinué contre les angles postérieurs, environ une fois et deux tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation relativement forte, très serrée sauf sur deux très petits espaces, l’un discoïdal, l’autre devant l’écusson, marges latérales moins fortement ponctuées que le disque, extrême marge apicale lisse; bord antérieur modérément arqué; angles antérieurs obtus, émoussés, postérieurs presque droits; bords latéraux bordés par un bourrelet assez bien marqué à la base, s’atténuant vers l’avant, n’atteignant pas lé bord antérieur et laissant en avant une zone transversale à con- vexité continue entre le pronotum et le prosternum; convexité de la région des angles antérieurs relativement accentuée; base très faible- ment arquée, bordée par un faible bourrelet, sans strie marginale. Élytres un peu plus larges que le prothorax à la base, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors nettement un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, puis sinués et terminés contre la suture par une légère saillie anguleuse, briève- ment déhiscents au sommet, creusés chacun à l’extrémité d’une marge concave, subcarrée, prolongée légèrement contre le bord latéral ; en- viron un peu plus de quatre fois plus longs que larges ensemble, ponctués-striés sur la partie basilaire, plus fortement vers l'extrémité. Intervalles des stries relativement larges sur la partie basilaire, sub- convexes, ponctués en lignes et coupés par des strioles transversales rapprochées, ce qui leur donne un aspect ridé; intervalles suturaux 2%, 4e, etc., convexes, plus ou moins relevés, surtout sur la partie apicale; intervalles 1-3, etc., prolongeant un peu avant le milieu le bord externe de l'intervalle basilaire, étroits, moins élevés. Intervalle sutural entier subélargi et subdéprimé au sommet; 1°r à 5° progressive- ment plus courts, L‘ subentier, 2° droit, plus relevé dans la partie apicale que l'intervalle sutural, 3° et 4° soudés au sommet, 4° un peu plus accentué que 3° et que 5°. Dessous de la tête sans bourrelet entre les pièces jugulaires, largement impressionné-ponctué. Partie enfoncée du mésosternum lisse, substriée. Premier article des tarses antérieurs un peu plus court que le tibia, premier article des tarses intermé- diaires et postérieurs nettement plus court. 1 exemplaire. Coll. Castelnau, sans localité, coll. A. Grouvelle. A. (Parancistria) Bouchardi, n. sp. — Elongala, subcy- lindrica, elytrorum disco depressa, nigro-brunnea, elytrorum apice plus | | | Étude sur les Ancistria. 475 minusve longe rufescens. Antennae subgraciles ; articulis 2 -5° intus pau- latim vix dilatatis, 6° sat abrupte dilatato, 6°-11° a latioribus, 7°-10° subaequalibus, 10° modice transverso, 11° parum elongato. Caput ovatum, elongatum, in disco parcissime tenuissimeque, ad latera pau- latim densius validiusque punctatum , tum punctis obliquis, strigosis : sulco intermedio integro, in longitudinem aequaliter impresso, sulcis externis parum impressis, divergentibus. Prothorax postice quam antice angustior, lateribus, praecipue in medio, parum arcuatus, circiter sesqui- longior quam in maxima latitudine latior, plus minusve tenuiter dense- que punctatus ; punctis in discoidali strictoque spatio evanescentibus, ad ultimum marginem apicalem et in angulorum anticorum regione minu- tissimis ; pulvino basilari integro, apicibus subprojecto ; sulco marginali medio carinula brevi secato. Elytra circiter quater longiora quam simul latiora, apice extus rotundata et conjunctim latissime acuminata, parum excavata, in disco subtenuiter punctato-striata, ad latera dense lineato- punctulata ; intervallis Striarum latis, planis, sat leviter transversim striolatis, ad apicem plus minusve convexis ; intervallo suturali integro, apice subincrassato et modice elevato, 1° subintegro, 2 praecedente paulo breviore, apice elevato, 3°, 4 et 5° paulo ante apicem conjunctis, quam 2 brevioribus. Caput subtus parce punctulatum, antice trans- versim impressum, in longitudinem sulco profundo, lato, antice cum impressione transversali juncto, postice abbreviato notatum. Primus articulus tarsorum tibia paulo brevior. — Long. : 5-9 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noirâtre; extrémité des élytres plus ou moins longuement rougeâtre. Antennes un peu grêles, atteignant le premier tiers basi- laire du prothorax; 4° article oblong, à peine allongé, 2e subcarré 3° presque une fois et demie aussi long que large, 4° un peu plus court que 3, 5° que 4°, > à 5° progressivement à peine dilatés en dedans, 6e à 11° devenant assez brusquement plus larges que les précédents, progressivement un peu dilatés en dedans ; 7° à 10° subégaux, un peu plus longs que 6°, 10° environ une fois et un quart plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° un peu allongé. Tête ovale, assez largement arrondie aux angles postérieurs, presque une fois et demie plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, cou- verte d’une ponctuation très fine et très écartée sur le disque, deve- nant progressivement plus forte et plus serrée sur les côtés, alors oblique et strigueuse; sillon médian atteignant la base de la tête, éga- lement marqué sur toute sa longueur, sillons externes peu marqués, divergents ; stries latérales de la tête peu accentuées, atteignant pres- 476 A. GROUVELLE. que le sillon externe correspondant; tempes presque deux fois plus longues que le diamètre longitudinal de l’œil. Prothorax à peine ré- tréci au sommet, assez fortement à la base, brièvement arqué sur les côtés en avant, faiblement sur la majeure partie de la longueur, alors subparallèle, plus fortement sur la partie basilaire, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation fine, plus ou moins dense, laissant libre sur le disque un espace longitudinal étroit et, sur la marge antérieure, une faible bordure, très fine, très espacée, à peine marquée sur la région des angles antérieurs ; bord antérieur tronqué; angles antérieurs, vus de dessus, obtus, presque émoussés; bord latéraux bordés par un bour- relet assez marqué à la base, s’atténuant vers l’avant, s’arrêtant assez loin du bord antérieur et laissant alors entre le pronotum et le pro- sternum une région à convexité continue plus accentuée sur les angles antérieurs; bourrelet marginal bien marqué, subsaillant aux extré- mités: strie marginale coupée au milieu par une courte carène. Ély- tres un peu plus larges à la base que la base du prothorax, subdentés aux extrémités du bourrelet basilaire, arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, très largement acuminés ensemble au sommet, environ quatre fois plus longs que larges ensemble, présen- tant chacun, à l'extrémité, une marge concave modérément développée, assez finement ponctués-striés sur le disque, densément pointillés en lignes sur les marges latérales ; intervalles discoïdaux assez larges, plans, ponctués en lignes, coupés transversalement par des strioles peu serrées, présentant un aspect légèrement onduleux, devenant convexes vers le sommet. Intervalle sutural entier, un peu élevé à l'extrémité, 1 subentier, 2° un peu plus court que 4°", élevé dans la partie apicale, 3°, 4° et 5° réunis un peu avant leur extrémité, plus courts que 2 (par- fois le 5° intervalle reste isolé). Dessous de la tête éparsement poin- tillé, assez fortement et brusquement infléchi en avant, coupé trans- versalement à la base de cette inflexion par un sillon irrégulier et creusé d’une impression triangulaire lisse, s'appuyant à la base sur ce sillon, longitudinalement striée, marquée de chaque côté d’une strie oblique n’atteignant pas la base de la tête. Partie enfuncée du méso- sternum sans impression. Premier article des tarses antérieurs et posté- rieurs presque égal au tibia, très nettement plus court pour les tarses postérieurs. Sumatra : Palembang (Bouchard), 2 exemplaires. Coll. A. Grou- velle. Étude sur les Ancistria. 477 A. (Parancistria) Stricta, n. sp. — Elongata, subeylindrica, elytrorum disco depressa, nigra, elytrorum apice longe rufa. Antennae subincrassatae; articulis 2-59 paulatim intus subdilatatis, 6° abrupte dilatato, 6°-11° paulatim intus modice dilatatis, articulo 3° magis ses- quilongiore quam latiore, 5° subelongato, 6° -10° subaequalibus, 10 mo- dice transverso, 11° vix transverso. Caput ovatum, elongatum, plus minusve tenuiter punctatum ; punctis in disco subdensatis, antice mino- ribus, ad latera paulo majoribus, obliquis; sulco intermedio antice impresso, postice paulatim attenuato, longe a basi capitis interrupto, sulcis externis minus impressis, subrectis, divergentibus. Prothorax cor- diformis, in maxima latitudine basi duplo latior, 1 et 1/2 tam elon- gatus quam latus, plus minusve tenuiter punctatus; punctis in disco spatium elongatum, minimum relinquentibus, utrinque sparsis et ad la- tera paulatim densioribus et majoribus, juxta marginem anticum et in angulis anticis minoribus et sparsioribus ; pulvino basilari subtenui ; stria marginali carinula parum manifesta secata. Elytra circiter quater longiora quam Ssimul latiora, apice breviter dehiscentia, extus rotun- data et angulo suturali vix acuminata, in disco punctato-striata, ad latera sublineato-punctata; intervallis striarum latis et subplanis, juxta apicem plus minusve convexis, transversim striolatis ; intervallo suturali integro, paulo ante apicem a sutura vix remoto, 1° subintegro; 20 subbreviore, parum elevato, 3°, 4 et 5° apice conjunctis, praecedente brevioribus. Caput subtus subparce punctatum, untice vix perspicue pulvinato-marginatum, late et levissime impressum. Primus articulus tarsorum anticorum et intermediorum parum, posticorum multo tibia brevior. — Long. : 7-8 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, brillant, noir, extrémité des élytres longuement rougeâtre Antennes un peu épaisses, atteignant le milieu de la longueur du prothorax; 4° article suballongé, 2° à 5° progressivement un peu dilatés au côté interne, 2 subtransversal, 3° plus d’une fois et demie plus long que large, 4° et 5° subégaux, un peu plus courts que 3%, 6° brusquement plus large que 5°, 6e à 11° progressivement dilatés au côté interne ; 6° à 40° sub- égaux, un peu plus longs que 5°, 6° à peu près aussi long que large dans sa plus grande largeur, 10° une fois et un quart plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° subtransversal. Tête ovale, lar- gement arrondie aux angles postérieurs, atténuée en avant, environ une fois et un tiers plus longue, sans les mandibules, que large, cou- verte d’une ponctuation plus ou moins fine, subserrée sur le disque, plus dense et plus forte en avant, en dehors des sillons externes, plus 478 A. GROUVELIE. fine entre ceux-ci, presque effacée contre la marge antérieure et sur la région des angles antérieurs, progressivement plus dense et un peu plus forte vers les marges latérales; sillon médian interrompu vers le premier tiers de la longueur de la tête, bien marqué en avant, atté- nué vers l'arrière; sillons externes moins marqués, à peine arqués, divergents ; stries latérales atteignant presque le sillon externe corres- pondant; tempes trois fois plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. Prothorax cordiforme, présentant sa plus grande largeur vers le deuxième tiers de la longueur à partir de la base, alors environ deux fois plus large que long à la base, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation ef- facée sur une très étroite bande discoïdale, atténuée aux extrémités contre le bord antérieur et sur la région des angles antérieurs, plus écartée sur le disque et sur la partie antérieure, plus forte et plus serrée vers la base, sur les côtés et principalement sur les angles pos- térieurs; bord antérieur tronqué; angles antérieurs, vus de dessus, obtus, subarrondis, postérieurs assez largement obtus; strie margi- nale des bords latéraux s'étendant jusqu’à la région des angles anté- rieurs et laissant alors entre le pronotum et le prosternum une surface à convexité continue; base fortement arquée en arrière, bourrelet basilaire médiocre; strie marginale coupée au milieu par une carène peu marquée. Élytres à la base de la largeur du prothorax, à peine dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, assez largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, brièvement déhiscents au sommet et faiblement acuminés aux angles suturaux, environ quatre fois plus longs que larges ensemble, sans marge api- cale concave bien marquée, finement ponctués-striés sur le disque, subconfusément ponctués sur les marges latérales; stries mieux mar- quées vers le sommet; intervalles discoïdaux des stries larges, ponctués en lignes, coupés par des strioles transversales, présentant, par suite, un aspect ondulé, devenant plus ou moins convexes vers le sommet. Intervalle sutural entier, médiocrement élevé vers l'extrémité, un peu écarté de la suture dans la partie apicale; 4° intervalle subentier, 2€ un peu plus court, subélevé, non réfléchi en dehors, 3°, 4° et 5° réus nis à l'extrémité ; encore plus courts. Dessous de la tête subéparsement ponctué, à peine rebordé en bourrelet entre les pièces jugulaires, vague- ment et largement impressionné contre ce bourrelet. Partie enfoncée du mésosternum densément et fortement ponctuée, faiblement impression- née. Premier article des tarses antérieurs et intermédiaires un peu plus court que le tibia, beaucoup plus court pour les tarses postérieurs. Étude sur les Ancistria. 479 Singapore, 2 exemplaires. Coll. du British Museum et A. Grouvelle. À. (Parancistria) apicalis Reitt. — Elongata, subcylindrica, elytrorum disco depressa, nigra, elytrorum apice longe rufa. Antennae subincrassatae, ad apicem intus paulatim dilatatae ; art. 11° subtrans- verso. Caput postice subparallelum, antice attenuatum, elongatum, in disco parce, antice paulo densius, ad latera (praecipue ad angulos posticos) densius validiusque punctatum ; punctis ad latera elongatis, plus minusve obliquis, vix perspicue strigosis; sulco intermedio antice impresso, postice paulatim attenuato, paulo ante basin evanescente, sulcis externis submodice impressis, arcuatis, postice parallelis. Prothorax subcordiformis, in maxima latitudine quam basi fere duplo latior, 1 et 2/3 tam elongatus quam latus, punctatus; punctis in disco spatium elongatum, strictum, antice posticeque abbreviatum relinquentibus ; utrinque subparce, juxta marginem anticum et ad latera densius et levius, in posticis angulis crebre punctatum; punctis haud saepe sub- elongatis; pulrino basilari medio stricto. Elytra circiter quater lon- giora quam simul latiora, apice separatim subsinuata et conjunctim breviter acuminata, brevissime et oblique excavata , in disco subtenuiter punctato-striata, ad latera tenuiter lineato-punctulata; intervallis ad basin planis, latis, apicem versus paulatim magis convexis et plus mi- nusve subelevatis, parce transversim striolatis; intervallo suturali apice modice elevato, 1°-5° paulatim brevioribus, 1° subintegro, 2 apice subelevato, 3° et 5° apice conjunctis, 4% includentibus. Caput subtus medio subparce punctatum, antice haud pulvinatum, transversim im- pressum. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 6,5 mill. Allongé, subeylindrique, déprimé sur le disque des élytres, assez brillant, noir ; extrémité des élytres longuement rougeâtre. Antennes un peu épaisses, atteignant presque la base du prothorax, progressi- vement élargies en dedans à partir du % article; 1°* article suballongé, 2e carré, 3° moins d'une fois et demie plus long que large, 4 un peu plus court que le 3, 5° à & subégaux, un peu plus courts que le pré- -cédent, 9 et 10° subégaux, encore un peu plus courts; 10° environ | une fois et demie plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° subtransversal. Tête parallèle à la base, atténuée en avant, environ une fois et un quart plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation fine et éparse sur le disque, un peu plus dense en avant, plus forte, plus serrée, oblique, à peine strigueuse sur les côtés; sillon médian marqué en avant, pro- Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [1912]. 34 480 | A. GROUVELLE. gressivement atténué vers l'arrière, s’effaçant près du cou; sillons externes un peu moins accentués en avant que le sillon interne, arqués, subparallèles dans la partie postérieure; stries latérales fines, un peu plus accentuées en avant, rejoignant le sillon externe corres- pondant; tempes environ une fois et demie plus longues que le dia- mètre longitudinal de l'œil. Prothorax subcordiforme, presque deux fois plus large dans sa plus grande largeur que large à la base, assez longuement subparallèle dans sa partie la plus large, environ une fois et deux tiers plus long que large dans cette partie, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque une bande longitudinale, étroite, irrégulière, atténuée aux extrémités, relativement forte et plus ou moins espacée de chaque côté de cette bande, puis plus dense et plus forte, surtout vers la base, en se rapprochant des côtés, fine contre le bord antérieur, ne comprenant pas, en général, de points allongés ; arête des bords latéraux se recourbant fortement en dedans en avant et venant se souder au bord antérieur; angles antérieurs, vus de dessus, assez largement arrondis, postérieurs obtus; base assez fortement arquée en arrière, bordée par un bourrelet large, déprimé aux extrémités, fortement rétréci au milieu. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, à peine dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, assez largement arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, subsinués séparément au sommet, très légèrement acuminés ensemble à l’extrémité de la suture, environ quatre fois plus longs que larges ensemble dans leur plus grande lar- M geur, finement striés-ponctués sur le disque, faiblement ponctués en lignes sur les marges latérales; stries progressivement plus marquées vers le sommet; intervalles des stries plans et larges sur la base du disque, devenant peu à peu plus convexes et plus ou moins élevés vers le sommet; excavation apicale très courte, remontant oblique- ment contre le bord latéral. Intervalle sutural entier, modérément a élevé à l'extrémité; 1% à 5° progressivement plus courts, 2° subélevé à l’extrémité, 3° et 5° soudés au sommet, enfermant le 4. Dessous de la tête sans bourrelet entre les pièces jugulaires, transversalement subimpressionné-plié en avant, longitudinalement substrié à la base, présentant en avant une large dépression superficielle, subcordiforme, limitée par une strie à peine marquée, subéparsement ponctué sur celte dépression, plus fortement en dehors; pièces jugulaires sans épanouissement brusque à l'extrémité. Partie enfoncée du mésosternum lisse au milieu, grossièrement ponctuée de chaque côté. Premier article des tarses plus court que les tibias. Étude sur les Ancistria. 481 Japon, plusieurs exemplaires. Coll. du British Museum et A. Grou- velle. A. (Parancistria) Fouqueti, n. sp. — Elongala, subcylin- drica, elytrorum disco depressa, nigra, elytrorum apice plus minusve rufescens. Antennae subincrassatae, apicem versus intus paulatim dila- tatae; art. 11° subtransverso. Caput ovatum, elongatum, plus mi- nusve tenuiler Sparseque punctatum; punctis in disco minoribus, ad angulos posticos majoribus, densioribus et substrigosis ; sulco intermedio antice impresso, postice paulatim attenuato, basin capitis fere attin- gente, sulcis externis valde divergentibus. Prothorax subcordiformis, in maxima latitudine quam basi fere duplo latior, 1 et 2/3 tam elon- gatus quam latus, punctatus; punctis in disco spatium elongatum utrinque relinquentibus, irreqularibus, minimis et plus minusve sparsis, ad angulos posticos majoribus et densioribus; pulvino basi- lari medio interrupto. Elytra circiter quater longiora quam simul latiora, breviter dehiscentia, apice extus rotundata, intus sinuata et juxta suturam acuminata, parum excavata, in disco punctato-striata, ad latera parce et fere lineato-punctata; intervallis striarum latis, subplanis, transversim striolatis, ad apicem plus minusve convexis ; in- tervallo 1° subintegro, 2 quam 1° paulo magis brevi et vix magis elevato, 3°, 4° et 5° apice conjunctis, quam 2 brevioribus. Caput subtus parce punctulatum, late, vix perspicue impressum et in longitudinem postice striolatum. Primus articulus tarsorum tibia brevior. — Long. : 9 mill. Allongé, subcylindrique, déprimé sur le disque des élytres, brillant, noir, extrémité des élytres longuement rougeâtre. Antennes un peu épaisses, atteignant presque la base du prothorax, modérément et progressivement élargies en dedans à partir du 2 article; 1‘ article oblong, 2° carré, 3° environ une fois et demie aussi long que large, 4e subégal au 3, 5° un peu plus court, à peine allongé, 6° à 8° sub- égaux, progressivement plus subtransversaux, 9° et 10° subégaux, un peu plus courts que les précédents, environ une fois et un quart plus larges que longs, 11° subtransversal. Tête ovale, environ une fois et un tiers plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandi- bules, couverte d’une ponctuation fine, plus ou moins éparse sur le disque, plus forte, plus serrée, légèrement strigueuse sur les côtés; sillon médian atteignant presque la base de la tête, marqué en avant, atténué progressivement vers l'arrière; sillons externes marqués, for- tement divergents; stries latérales de la tête atteignant le sillon externe; tempes nettement plus longues que le diamètre longitudinal de l'œil. 182 A. GROUVELLE. Prothorax subcordiforme, presque deux fois plus large dans sa plus grande largeur qu’à la base, environ une fois et deux tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation laissant libre sur le disque une bande longitudinale assez large, irré- gulière, plus ou moins espacée de chaque côté de cette bande, plus dense et plus forte sur les marges latérales et principalement sur les angles postérieurs; bord antérieur tronqué; angles antérieurs, vus de dessus, largement obtus, postérieurs obtus; bords latéraux bordés par un bourrelet assez marqué à la base, s’atténuant vers l'avant, s’ef- façant assez loin du bord antérieur et laissant alors entre le pronotum et le prosternum une région à convexité continue, reparaissant contre le bord antérieur sous la forme d’une courte strie arquée en dedans; bourrelet marginal bien marqué aux extrémités, brièvement inter- rompu au milieu. Élytres à peine plus larges à la base que le pro- thorax, arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le pro- thorax dans sa plus grande largeur, arrondis aux angles apicaux externes, puis subsinués en dedans et subacuminés à l’angle sutural, brièvement déhiscents, environ quatre Îois plus longs que larges ensemble, présentant chacun à l'extrémité une marge concave médio- crement développée, ponctués-striés sur le disque, éparsement et finement ponctués presque en lignes sur les marges latérales, surtout vers le milieu et vers le sommet; intervalles discoïdaux larges, très éparsement et peu régulièrement ponctués en lignes, coupés transver- salement par des strioles assez espacées, présentant un aspect plan, légèrement ondulés, devenant convexes vers le sommet. Intervalle sutural entier; 1% subentier, 2° un peu plus court que le 1°, un peu élevé vers le sommet, 3, 4° et 5° réunis au sommet, plus courts que le 2%. Dessous de la tête à concavité longitudinale bien marquée, éparsement pointillé, vaguement impressionné, longitudinalement striolé vers la base. Partie enfoncée du mésosternum ponctuée de chaque côté, brièvement strioléeimpressionnée. Premier article des tarses nettement plus court que le tibia pour les pattes antérieures et postérieures, à peine pour les pattes intermédiaires. Tonkin : Pha-Vi (ct Fouquet), 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. A. (Parancistria) micros, n. Sp. — Subelongatissima, sub- cylindrica, elytrorum disco haud depressa, nigra; tibiis piceis, antenna- rum basi pedibusque rufis. Antennae subincrassatae; articulis 2°-5° paulatim levissime, 6° et 7° subabrupte, 7°-11° subleviter intus dilatatis, 11° subelongato. Caput suboblongum, 1 et 1/3 tam elongatum quam in marima latitudine latum, parcissime tenuiterque punctulatum ; punctis ét 6 loto je bed 4 Étude sur les Ancistriu. 183 ad latera vix perspicue oblique strigosis ; sulco intermedio antice magis impresso, Subintegro, sulcis externis antice parum impressis, modice ar- cuatis, postice subparallelis. Prothorax antice longe parallelus, postice angustus, lateribus subsinuatus, magis duplo longior quam latior, plus minusve subdense punctatus; punctis ad latera paulo validioribus: basi haud pulvinato-marginata. Elytra fere quater longiora quam simul latiora, apice conjunctim rotundata, breviter excavata, disco tenuiter punctato-striata, ad latera vix perspicue lineato-punctulata; striis ad apicem paulatim impressioribus ; intervallis in disco latis, planis, transversim substriolatis, ad apicem convexis, plus minusve elevatis ; intervallo suturali integro, apice elevato, 2 quam 1° paulo longiore, fere integro, apice modice elevato, 3° et 4 apice conjunctis, quam 2 brevioribus, 5° etiam breviore. Caput subtus parce punctulatum, antice late et longe subimpressum et in longitudinem subsulcatum. Primus arti- culus tarsorum intermediorum tibiae subaequalis, anticorum postico- rumque tibia brevior. — Long. : 4 mill. Presque très allongé, subcylindrique, sans dépression sur le disque des élytres, assez brillant, noir, extrémité des élytres longuement brun rougeûtre, tibias brun de poix, tarses rougeâtres. Antennes un peu épaisses, atteignant le premier tiers de la longueur du prothorax : 1° article suballongé, 2° un peu plus long que large, 3° à 11° progres- sivement dilatés en dedans ; 3° à 5° très faiblement, 6e et 7° assez brus- quement, 7° à 11° modérément; 3 article un peu moins d’une fois et demie plus long que large, 4° à 6° subégaux, un peu plus courts que 2e, 7e à 10° subégaux, à peine plus longs que les précédents, 10° un peu plus large dans sa plus grande largeur que long, 11° très modéré- ment allongé. Tête subparallèle à la base, atténuée en avant, environ une fois et un tiers plus longue que large dans sa grande largeur, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation extrêmement fine, très espacée, oblique, à peine visiblement strigueuse sur les côtés; sillon intermédiaire subentier, très fortement marqué, à peine progressivement atténué vers l'arrière; sillons externes modéré- ment arqués, assez allongés, subparallèles en arrière; stries latérales fines, effacées vers la base des antennes ; tempes environ une fois et demie plus longues que le diamètre longitudinal de lœil. Prothorax tronqué en avant, obtus, subémoussé aux angles antérieurs, puis briè- vement arrondi, élargi sur les côtés, subparallèle presque jusqu’au premier tiers de la longueur, puis rétréci, subsinué jusqu’à la base, couvert d’une ponctuation relativement forte, surtout vers la base, plus ou moins modérément serrée, très dense sur les angles pos- 184 A. GROUVELLE. térieurs ; arête des bords latéraux s’arrêtant assez loin du bord antérieur, laissant libre entre le pronotum et le prosternum une marge assez large, à convexité continue ; angles postérieurs obtus ; base assez fortement arquée en arrière, non rebordée. Élytres de la largeur du prothorax à la base, modérément arrondis aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet, environ quatre fois plus longs que larges ensem- ble, finement ponctués-striés sur le disque, à peine visiblement poin- tillés en lignes sur les côtés; stries progressivement accentuées vers le sommet; intervalles des stries larges et plans à la base, devenant pro- gressivement convexes et plus ou moins élevés vers le sommet; exca- vation apicale très courte contre la suture, s'étendant obliquement contre les marges latérales des élytres. Intervalle sutural entier, élevé à l’extrémité ; 2 un peu plus long que le 1‘, presque entier, modéré- ment élevé vers l'extrémité, 3° et 4° réunis à l'extrémité, plus courts que le précédent, à peine infléchis en dehors, ÿ* encore plus court. Dessous de la tête presque lisse, presque échancré en demi-cercle entre les pièces jugulaires, marqué en avant d’une large impression sub- triangulaire, subsillonné longitudinalement en arrière ; pièces jugulaires non épaissies vers le sommet. Premier article des tarses antérieurs et postérieurs plus court que le tibia, celui des tarses intermédiaires subégal au tibia. Perak (Doherty), 1 exemplaire. Coll. A. Grouvelle. 7 (Parancistria) filum, n. Sp. — Elongatissima, cylindrica, nigra; antennarum basi, tibiis tarsisque rufo-piceis. Antennae subin- crassatae; articulis 2-60 intus paulatim subdilatatis, 7° abrupte dilatato, 7°-10° paulatim paulo latioribus, 11° subelongato, quam praecedentibus vix angustiore. Caput ovatum, modice elongatum, plus minusve dense subvaldeque punctatum ; punctis antice minoribus, ad latera majoribus, obliquis, strigosis ; sulco intermedio multo ante basin capitis interrupto, antice impresso, postice paulatim attenuato, sulcis externis arcuatis, postice parallelis, modice impressis. Prothorax antice longe subparalle- lus, postice constrictus, vix sinuatus, paulo magis duplo longior quam latior, plus minusve dense valdeque punctatus; punctis in disco et ad medium lateris minus densatis, juxta margines anticos et laterales magis densatis et paulo minoribus, juxta angulum posticum majoribus ; basi haud pulvinato-marginata. Elytra circiler quinquies longiora quan simul latiora, apice vix dehiscentia et conjunctim rotundata, breviter excavata, in disco tenuissime, apicem versus validius punctato-striata, ad latera sublaevia ; intervallis striarum in disco latis, planis, tenuiter Étude sur les Ancistria. 485 transversim striolatis, apicem versus conveæis ; intervallo suturali inte- gro, apice subincrassato et modice elevato, 1° et 2 subintegris, 2 apice vi elevato, 3°, 4 et 5° apice conjunctis, brevioribus. Caput subtus parce punctatum, late et haud profunde impressum. Primus articulus tarso- rum anticorum tibiae subaequalis, intermediorum tibia paulo longior, posticorum brevior. — Long. : 5,5 mill. Très allongé, cylindrique, assez brillant, noir, base des antennes, tibias et tarses roux de poix. Antennes un peu épaisses, atteignant presque le milieu de la longueur du prothorax; 1‘ article à peine allongé, 2 à 6° progressivement subdilatés en dedans, 7° à 10° brus- quement plus larges que 6° et progressivement à peine dilatés en dedans ; 2° subtransversal, 3° et5° subégaux, à peine plus courts que 4°, 3e un peu plus long que large, 6° légèrement plus long que 5°, 7° à 40° subégaux, 7° à peu près aussi long que large dans sa plus grande lar- geur, 11° suballongé, à peine plus étroit que le précédent. Tête sub- parallèle à la base, atténuée en avant devant les yeux, environ une fois et un tiers plus longue que large dans la longueur, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation plus ou moins dense, relativement assez forte ; points plus petits en avant, plus forts, obliques et strigueux sur les côtés; sillon médian interrompu notable- ment avant la base de la tête, bien marqué en avant, progressivement atténué vers l'arrière; sillons externes moins accentués, arqués, parallèles en arrière; stries latérales atténuées en avant, mais visibles jusqu’à leur jonction avec le sillon externe correspondant ; tempes un peu plus d’une fois et demie plus longues que le diamètre longitu- dinal de l’œil. Prothorax parallèle en avant sur un peu plus de la moi- tié de la longueur, rétréci et très faiblement sinué sur la partie basi- laire, à peine deux fois plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation relativement forte, moins dense sur le disque et le milieu des marges latérales, plus dense et un peu plus faible contre les bords antérieurs et latéraux, plus forte contre les angles postérieurs ; bord antérieur faiblement arqué en avant; angles antérieurs, vus de dessus, obtus, subarrondis, postérieurs obtus ; bords latéraux étroitement rebordés par une strie nettement marquée jus- que auprès du bord antérieur, alors subeffacée, arquée en dedans et réunie à ce bord; jonction du pronotum et du prosternum sans con- vexité continue dans sa partie antérieure; base arquée en arrière, sans bordure en bourrelet. Élytres de la largeur du prothorax à la base, très faiblement dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modéré- ment arrondis aux épaules, alors sensiblement aussi larges que le pro- 486 A. GROUVELLE. thorax dans sa plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet et brièvement déhiscents, présentant chacun une petite marge concave, suballongée, environ cinq fois plus longs que larges ensemble, très finement striés-ponctués sur le tiers basilaire, puis progressivement plus fortement striés vers l'extrémité, presque lisses sur les marges latérales. Intervalles des stries larges, déprimés sur le disque, deve- nant convexes vers l'extrémité, coupés sur le disque par des strioles transversales peu marquées, plus accentuées sur les intervalles externes. Intervalle sutural entier, subélevé et subépaissi vers le sommet; 1° intervalle subentier, 2° un peu plus court que le 4°, sub- élevé dans sa partie apicale, sans inflexion externe, 3°, 4° et 5° soudés à l'extrémité, plus courts que le précédent. Dessous de la tête éparse- ment ponctué, largement et peu profondément impressionné, sans bourrelet entre les pièces jugulaires. Partie enfoncée du mésosternum lisse, impressionnée à la base. Premier article des tarses antérieurs subégal au tibia, celui des tarses intermédiaires un peu plus long, celui des tarses postérieurs nettement plus court. . Nouvelle Guinée : Dorey, 1 exemplaire, Coll. du British Museum. A. (Parancistria) tenuis, n. Sp. — Elongatissima, subcylin- drica, nigro-brunnea; antennarum basi pedibusque plus minusve piceis. Antennae subincrassatae: articulis 2-6 intus vir paulatim dilatatis, 7° abrupte dilatato, 7°-10° paulatim latioribus, 11° sublongato, quam praecedente subangustiore. Caput ovatum, elongatum, plus minusve dense punctatum ; punctis antice minutissimis et sparsissimis, postice et praecipue juxta basin validis et ad latera suboblique confluentibus et substrigosis ; sulco intermedio basin capitis haud attingente, antice valde impresso, postice paulatim evanescente, sulcis externis arcuatis, sub- valde impressis. Prothorax antice vix arcuatus, fere parallelus, postice parum constrictus, fere ter longior quam latior, plus minusve dense val- deque punctatus; punctis ad angulos densioribus, in summi reliquo passim evanescentibus; pulvino basilari et stria marginali deletis. Elytra circiter quinquies longiora quam simul latiora, apice conjunc- tin late rotundata, dehiscentia, parum excavata, in disco tenuiter strialu, juxta apicem paulatim subvalde striato-punctata, ad latera sublaevia; intervallo suturali ad apicem subincrassato et subelevato, 1° et 2 subintegris, 2 apice subelevato, 3 et 5° apice conjunctis, secundo brevioribus, 4% includentibus. Caput subtus parce punctatum, sub- impressum. Primus articulus tarsorum anticorum tibia parum longior, intermediorum longior, posticorum brevior. —Long. : 3-7 mill. LA Étude sur les Ancistria. 487 Très allonge, subcylindriqne, étroitement déprimé sur le disque des élytres vers le sommet, brillant, brun foncé, base des antennes, et pattes et plus ou moins roux de poix. Antennes un peu épaisses ; 1e article oblong, suballongé, 2° subcarré, 3° une fois et un tiers aussi long que large, 4° à 6° progressivement un peu saillants en dedans, 7° très nettement plus large que 6°, 7° à 10° progressivement plus sail- lants en dedans, 7° et 8° subégaux, un peu plus courts que 9e et 10°, ceux-ci environ une fois et un tiers plus larges que longs, 11° sub- allongé, un peu plus étroit que le précédent. Tête ovale, environ une fois et un tiers plus longue que large, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte d’une ponctuation plus ou moins serrée, très fine et très éparse en avant, plus serrée et relativement forte sur les marges basilaires et latérales, composée alors, surtout sur ces dernières, de points subobliquement confluents et strigueux ; sillon médian n’at- teignant pas la base de la tête, bien marqué en avant, atténué pro- gressivement vers l'arrière; sillons externes relativement longs, arqués, subparallèles vers l'arrière ; sillons latéraux de la tête effacés vers la naissance des antennes; tempes environ aussi longues que le diamètre longitudinal de lœil. Prothorax très faiblement arrondi, subparallèle, sur les deux premiers tiers antérieurs des côtés, faible- ment rétréci et à peine sinué sur le dernier tiers, environ trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponc- tuation irrégulière, plus dense et un peu moins forte vers les angles, plus forte sur le reste de la surface et laissant libres des espaces plus ou moins grands ; base sans bourrelet apical et sans sillon marginal ; angles antérieurs, vus de dessus, un peu obtus, postérieurs largement. Élytres de la largeur du prothorax à la base, obtusément dentés aux extrémités du bourrelet marginal de la base, modérément arqués aux épaules, alors un peu plus larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, largement arrondis ensemble au sommet, mais assez longue- ment déhiscents, présentant chacun à l'extrémité une très faible marge concave, environ cinq fois plus longs que larges ensembie, finement striés sur le disque, progressivement plus fortement ponctués-striés vers l'extrémité; presque lisses sur les marges latérales, sans trace de strioles transversales; intervalles très larges, plans, à peine poin- tillés sur le disque, convexes vers l’extrémité. Intervalle sutural en- tier, légèrement épaissi et déprimé vers l'extrémité, 1 et 2 suben- tiers, 2° un peu élevé, épaissi vers l'extrémité, infléchi en dehors, 3e et ° réunis à l'extrémité, plus courts que le 2°, enfermant le 4e. Dessous de la tête éparsement ponctué, faiblement bordé en bourrelet entre les pièces jugulaires, largement subimpressionné avant ce bour- 483 A. GROUVELLE. relet. Partie enfoncée du mésosternum longitudinalement carénée, ponctuée. Premier article des tarses antérieurs un peu plus long que le tibia, celui des tarses intermédiaires nettement plus long, et celui des tarses postérieurs plus court. Nouvelle Guinée : M. Astrolabe (Loria), À exemplaire. Coll. Musée de Gênes. A. (Parancistria) Lewisi Reitt. — Elongatissima, subcylindrica, elytrorum disco stricte depressa, brunneo-nigra ; antennarum basi pedi- busque rufo-piceis. Antennae graciles ; articulis 2°-6° intus paulatim sub- dilatatis, 7° abrupte dilatato, 7° -11° paulatim latiorbus, 11° subelongato. Caput ovatum, modice elongatum, punctatum; punctis in disco minori- bus,Sparsioribus, subelongatis, ad latera majoribus, longioribus, obliquis, substrigosis, antice minutissimis, sparsissimis ; sulco intermedio multo ante basin capitis interrupto, antice impresso, postice paulatim atte- nuato, sulcis erternis arcuatis, postice convergentibus, minus impressis. Prothorax antice longe subparallelus, postice constrictus, modice sinua- us, fere 2 et 1/2 tam elongatus quam in maxima latitudine latus, sub- valde et plus minusve dense punctatus ; punctis disci medio subsparsis, ad margines densioribus, juxta apicem minoribus, ad latera basinque paulo validioribus ; basi pulvinato-marginata; stria marginali medio brevi carinula secata. Elytra circiter sexies longiora quam simul laticra, apice breviter dehiscentia, late rotundata, juxta suturam conjunctim breviter acuminata, oblique separatim stricte excavata, in disco te- nuissime, ad apicem validius punctato-striata, ad latera subtilissime punctulata; intervallis striarum in disco latis, planis, transversim striolatis, apicem versus convexis; intervallo suturali integro, apice subincrassato et modice elevato, 1° subintegro, 2 notabiliter breviore, apice subelevato, 3° et 4° apice conjunctis, quam praecedente brevioribus, 5° paulo breviore. Caput subtus in longitudinem impressum. Primus articulus tarsorum anticorum et intermediorum tibia longior, postico- rum paulo brevior. — Long. : 5,5 mill. Très allongé, subeylindrique, étroitement déprimé sur le disque des . élytres, assez brillant, noir un peu brunâtre; base des antennes et pattes roux de poix. Antennes grêles, atteignant le premier tiers de la longueur à partir de la base ; 1° article à peine allongé, 2° à 6° pro- gressivement un peu dilatés en dedans, 7° brusquement plus large que 6°, 7° à 11e progressivement un peu dilatés en dedans; 2° sub- carré, 3° un peu allongé, 4° nettement plus long que 3°, 5° subégal au 3°, 6° un peu plus long que 5°, 7° à 10° progressivement à peine un peu É | Étude sur les Ancistria. 489 plus longs, 7° aussi long que large dans sa plus grande largeur, 10° environ une fois et un quart plus large que long, 14° un peu al- longé. Tête subparallèle à la base, atténuée én avant devant les yeux, environ une fois et un tiers plus longue que large dans la longueur, en ne tenant pas compte des mandibules, couverte sur le disque d’une ponctuation éparse, un peu allongée, mieux marquée vers la base, devenant progressivement, vers les marges latérales, oblique, allongée, substrigueuse; sillon médian interrompu notablement avant la base de la tête, bien marqué en avant, progressivement atténué vers lar- rière; sillons externes moins accentués, arqués, convergents dans leur partie arrière ; stries latérales n’atteignant pas le sillon externe correspondant; tempes un peu moins de une fois et demie plus lon- gues que le diamètre longitudinal de Pœil. Prothorax parallèle en avant sur presque les deux tiers de la longueur, brièvement arrondi contre les angles antérieurs, rétréci et faiblement sinué sur la partie basilaire, presque deux fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d’une ponctuation relativement forte, irrégu- lièrement éparse sur le disque et le milieu des marges latérales, plus dense, suballongée, plus ou moins confluente sur les marges anté- rieures et basilaire, plus forte sur la moitié apicale des marges laté- rales; bord antérieur subtronqué; angles antérieurs, vus de dessus, obtus, subémoussés, postérieurs obtus; bords latéraux étroitement rebordés par une strie fortement arquée en dedans, près du bord an- térieur et venant se souder à celui-ci; base arquée en arrière, bordée par un faible bourrelet; strie marginale coupée au milieu par une courte carène. Élytres de la largeur du prothorax à la base, à peine dentés aux extrémités du bourrelet basilaire, modérément arrondis aux épaules, alors sensiblement aussi larges que le prothorax dans sa plus grande largeur, arrondis séparément au sommet, brièvement acu- minés à l’angle sutural et brièvement déhiscents, chacun avec une marge concave, étroite, remontant le long du bord latéral, environ six fois plus longs que larges ensemble, très finement ponctués-striés sur les deux tiers de la longueur à partir de la base, puis progressi- vement plus fortement striés vers l'extrémité, très finement et épar- sement pointillés sur les marges latérales. Intervalles des stries larges, déprimés sur le disque, devenant convexes vers l’extrémité, coupés par des strioles transversales plus fines sur les marges latérales; in- tervalle sutural entier, subépaissi et modérément élevé vers l’extré- mité; 4 subentier, 2 très nettement plus court que le 1°", subélevé à l’extrémité, sans inflexion en dehors; 3° et 4° réunis au sommet, plus courts que 2°, > encore un peu plus court. Dessous de la tête 490 A. GROUVELLE. éparsement ponctué, longitudinalement bisubstrié entre les pièces jugulaires, longitudinalement et assez fortement impressionné. Partie enfoncée du mésosternum lisse au milieu, impressionnée à la base. Premier article des tarses antérieurs et intermédiaires plus long 1 les tibias, celui des tarses postérieurs un peu plus court. Japon : Higo Yuyama, 4 exemplaires. Coll. du British Museum. T'ABLEAU DES ESPÈCES D'Ancistria } : CONNUES DE L'AUTEUR. À { 1. Front commençant à s’infléchir progressivement avant le F niveau des bases des antennes; forme subcylindrique, | très allongée (Obancistria) (Sumatra)........ _longior, n. sp. — Front s’infléchissant brusquement au niveau ou en avant du niveau des bases des antennes... 2.0 56 2. 2. Marge externe des sillons latéraux de la tête formant, en avant des antennes, une saillie très faible; épistome à peine visible lorsque l’insecte est vu de dessus (Anan- DAS MAL) pe en PROMESSE RTE ESS 3. — Marge externe des sillons latéraux de la tête formant, en avant des antennes, une saillie en forme de carène A émoussée ; épistome visible lorsque l’insecte est vu de dessus (Ancistrad SN SR) RERO MERS CE RER >. — Marge externe des sillons latéraux de la tête se prolon- geant, en avant des naissances des antennes. en lobe plus ou moins long, subdéprimé ; épistome très visible lorsque l’insecte est vu de dessus (Parancistria).............. 18. 3. Intervalles de la 1° et de la 2° strie des élytres fortement atténués vers la base de l’élytre ; 3°, 4° et 5° intervalles | se réunissant sur la déclivité apicale (Malacca)........ { nee Eten s CURE ur RCE Que LIN RENE EN INRES ANRS Castelnaui, n. Sp. — Intervalles de la 1° et de la 2 strie des élytres normaux | jusqu'a a base COLLE MUR A NI ER k. 4. 3e, 4° et 5° intervalles des stries des élytres s’arrêtant à la déclivité apicale (Nouvelle Guinée)........ Beccarii Grouv. — 3° intervalle aussi long que 2, 4° et 5° plus courts (îles | Maliaw etais) at OR INR MER AAA Arrowi, n. Sp. 5. Prothorax au moins deux fois plus long que large...... : — Prothorax moins de deux fois plus long que large....... 9 6. Stries marginales de la tête recourhbées contre la naissance =) 10. 11. 14. Étude sur les Ancistria. 491 des antennes et coupant nettement l’espace entre le son latéral et la strie marginale 40e REC Stries marginales de la tête s’atténuant avant de rejoindre létéion lhiéral correspondante. #.:2....0.1.1MEMRRR0x 8. 1 . Élytres presque 4 fois plus longs que larges ensemble; in- tervalles des stries déprimés (Nouvelle Guinée)....... ee le OR A SE Albertisi, n. Sp. Élytres environ 3 fois plus longs que larges ensemble; in- tervalles des stries convexes (Sikkim)................ st bostrychoides Grouv. Élytres moins de 4 fois plus longs que larges ensemble ; intervalles discoïdaux des stries déprimés (Célèbes).. A at eo entr dent eee een Gestroi, n. Sp. Élytres plus de 4 fois plus longs que larges ensemble ; in tervalles des stries convexes (Nouvelle Guinée)....... 06 AR ROSE OS CORRE EE NS STONE € strigosa, n. Sp. . Impression frontale s’infléchissant brusquement avant le niveau de la naissance des antennes; 1° article des tarses très allongé (Sumatra)............. tarsalis Waterh. Impression frontale s’infléchissant au niveau de la nais- SAND TES Anne ARE A NTM SN RIRE 10. Intervalles des stries des élytres convexes, au plus sub- déprimes à/la/base:, insectes noirs: .:..:...1Lu.2.4.14 RS Intervalles des stries des élytres nettement déprimés ; in- sectes en général plus ou moins rougeitres vers l’extré- Iite des: élytres. ….:.....44000. DR NET EL 47° Insecte très allongé; élytres plus de 4 fois plus longs que larges ensemble (Nouvelle Guinée)............ ‘atra, D. Sp. Insecte moins allongé; élytres très nettement moins de quatre fois plus longs que larges ensemble (Japon)... La ee SRE PR DA VE EUE CT ETES PURE Reitteri Lewis. . Insecte noir; intervalles des stries plus larges que les points (Australie septentrionale). ......... filiformis, n. sp. Extrémité des élytres rougeâtre.......,......:......... 13. Stries des élytres très fines, accompagnées s'd'une ligne de points qui leur donne lapparence d’un sillon ; inter- valles des stries à peu près de la largeur des points... 144. Stries des élytres accompagnées d’une ligne de points qui leur laisse l'aspect de stries très fines; intervalles des ses plus liroes que es pomisu Lee RO nCt. 16. Élytres déprimés sur la partie basilaire du disque (Assam). 23. . Élytres à peine deux fois plus longs que le prothorax A. GROUVELLE. Élytres convexes sur toute la longueur................ 15. Tête densément ponctuée en dessous (Java)............ Li ere AS LUS ANS ROUE 0 SRE ES SEE TER Leai, n. Sp. (BONE) ET ne PIRATES CASE DIRES RRNEER brevis, n. Sp. Elytres nettement plus de deux fois plus longs que le pro- LROP ARE RE LE ER CA Sn SE ae RE A7 Élytres environ 4 fois plus longs que larges ensemble; 5e intervalle discoïdal des stries, intervalle sutural non compris, plus court que 3° et 4° (Java, Sumatra)... sa JR TES Cr URSS ONE RAS LÉ RIERIR retusa F. Élytres environ 3 fois et demie plus longs que larges en- 4 semble; 5° intervalle discoidal des stries, inter valle su- 1 tural non compris, aussi long que 3° et 4° (Singapore)... M RES DOM MEANS FAN PS SU SEA ON ERA magna, N. SP. L . Intervalles alternes des stries des élytres costiformes..... % ES RE ie do ie een one An DUO GE alternans, n. Sp. Intervalles des stries des élytres simples.........:...... 19: . Prothorax subparallèle, rétréci très près de la base, celle- ci à peine rebordée au milieu (Sumatra). Bouchardi, n. sp. Prothorax 4cordionmert.# PRINT SRE PORTE 20. | Prothorax subirapézoidal: 2. 45 DU DEAR RE 22. Tête subtriangulaire en avant; sillons latéraux plus rap- 1 prochés de la base des antennes que du sillon interne; À base du prothorax rebordée (Singapore)...... stricta, n. Sp. Tête subdemioblongue en avant; sillons latéraux à égale distance de la base de l'antenne et du sillon interne; milieu de la base du prothorax non rebordé.......... A. . Antennes courtes, 3° article à peine plus long que large (ADO EEE ee 0 NS LINE CEST CEA AN CAR RRAIERE apicalis Reitt. Antennes plus longues, 3° article plus d’une fois et demie plus lonsrque large (TonkKim)i 4.716400 en Fouqueti, n. Sp. Intervalles des stries des élytres de la largeur des stries ; d base du prothorax rebordée (Perak)......... micros, n. Sp. | Intervalles des stries des élytres plus larges que les stries, celles-ci fines; base du prothorax non rebordée....... 23. Élytres environ 4 fois plus longs que larges ensemble; tête densément et fortement ponctuée (Nouvelle Guinée)... Ek:s Étude sur les Ancistria. 493 re te Ste D Re ta Ve Aero) see filum, n. sp. — Élytres plus de 4 fois plus longs que larges ensemble; tête Haement ponCtUÉE. 1,2 ENT A AT EME 24. Intervalles 1 à 4 des stries des élytres à peine marqués à LL ETLHTDEUEI OAENRENRSESERR ARR EI CPAS SAR TEE tenuis, n. Sp. — Intervalles 1 à 4 des stries des élytres marqués à l’extré- MAR DON), 6e ee RO Er Lewisi Reitt. L’Ancistria Fabrici Reiïtt., 1877, Münch. ent. Ver., I, p. 134, n’a pu être compris dans ce tableau. CATALOGUE DES Ancistria. Ancistria Er. Er., 1845, Naturg. Ins. Deutsehl., IT, p. 305, not. — Sharp, 1899, Biol. Centr.-Amer., Col., If, 4, p. 541. — Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LXX VII, p. 453. Syn. Prionophora Westw., 1848, Cab. or. Ent., p. 85. Subg. Anancistria. LR, HR CORRE RSR ER Iles Makiaw et Kaisa. Beccarii Grouv., 1882, Ann. Mus. Civ. Genova, XII, p. 277, EE nn ne a sn NN ou rue Nouvelle Guinée. ES D 2 ne à à 2 ot aue ete ee AIO Malacca. Subg. Ghancistria. SD 2 ae ci nome se eh lue RE cie Sumatra. Subg. Ancistria (s. str.). RE SD. Se oo dede ec ee Nouvelle Guinée. PR SR ie te es MN a PE Nouvelle Guinée. bostrychoides Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., LXX VII, Le 6 ON NP RE OA MES AREA CO EE D Sikkim. cylindrica Westw. (Prionophora), 1848, Cab. or. Ent., p. 85, pl. 41, f. 6 a-e. — Grouv., 1908, Ann. Soc. ent. Fr., PNTIE:p; 404; 404 ER Sn 03 L NES Assam. 49% A. GROUVELLE. — Étude sur les Ancistria. excCAVAtA, D} SD... Asa. frone CAS AC NL RERO Java. Fabricii Reitt., 1877, Münch. ent. Ver., 1, p. 434......... ARR EEE re 2 AE ME EN EEE A EST AUS CR Indes Orientales. . fliformis, D: SDL AE CAR Australie septentrionale. Gestroi n:SD.55 ane NE ES NE MERE ARE Célèbes. ÉORd ASNene es al 00 MORTE AIS A ET DE IA RE Australie. MASHAL IMAASD EE, en eus ANA POS AE RP ARE Singapore. Heltierl EWiIS Mr er ee eenTe NE D M PU - Japon. BPEVIS ND: SDL. UE LRU ES LR RER PE ARE Bornéo. retusa F. (Colydium), 1801, Syst. El., I, p. 555.... Java, Sumatra. VESTE DO DER QUAD NE A A MARRON ER Java, Sumatra. SÉRPDSA NL ED Le UNE AR CPE ens 0 Nouvelle Guinée. tarsalis Waterh.. 1876, Ent. Monthl. Mag., XIII, p. 121. Sumatra. Subg. Parancistria. DIterna ns ND SD re MR ie ee MRC COTE ? apicalis Reitt., 1889, Wien. ent. Zeit., VII, p. 314........ Japon. Bouchard. SN nee ile tic CPR EU Sumatra LTÉE A TOR D AN A ER NE A La Nouvelle Guinée. Fouqueétiins SDL ru AU EU CREER NS SIN ES ° Tonkin. Lewisi Reitt., 1889, Wien. ent. Zeit., VIEIL, p. 315......... Japon. Reitteri Lewis, 1893, Ent. Monthl. Mag., XXIX, p. 83..... Japon. BOT EAN TS AS 200 128 OU Me ee Singapore. Dennis SD ELA dE AS ES MR NRR TER Nouvelie Guinée. EN NOTES SUR QUELQUES COCCINELLIDES DE L'INDE ET DE BIRMANIE appartenant à la collection de M. Andrewes, de Londres et description d'espèces et de variétés nouvelles par le D' A. Sicarp. Epilachna indica Muls. Gokteik (Birmanie). E. dodecastigma Muls. Inde : Nilgherries, Birmanie : Rangoon. E. pytho Muls. Nilgherries, Anamalais. Les exemplaires de cette espèce nommés : E. decastigma (in litt.) par M. Weise ne m'ont pas paru différer des exemplaires dE. pytho de Java. E. gradaria Muls. Birmanie. E. Wissmanni Muls. Inde : Belgaum. E. Delesserti Muls. Nilgherries. E. loculosa, n. Sp. — Breviter ovalis, conveæa, rufa, pubescentia rubida sat longe vestita; elytris nigris, simul septem-maculatis, ma- culis flavorubris, magnis 1.2 1/2 positis. — Long. : 6-7 mill. Voisine de l'E. Delesserti, plus petite, plus atténuée en arrière, de couleur plus rouge et de dessin légèrement différent, avec l’écusson clair, plus allongé, et les épipleures marqués en dehors d’une bor- dure noire d’égale largeur, au lieu d’être roux, tachés de noir au niveau des bandes. D’un roux jaune sur la tête et le prothorax, plus rouge sur les élytres et couverte d’une assez longue pubescence rou- Arn. Soc. ent. Fr., LXXxXI [1912]. 32 L 496 D' A. SICARD. geâtre. Élytres noirs avec quatre grandes taches, la dernière apicale, commune : tache À grande, transversale, couvrant toute la base, sauf une étroite bordure noire, jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur, : légèrement échancrée en arrière, avancée sur l'épaule jusqu’au calus huméral; taches 2 et 3 en ovale court, formant avec leurs pareilles une rangée convexe en avant; tache 4 couvrant toute la partie posté- rieure de l’élytre, convexe en avant, formant avec celle du côté opposé une tache semi-lunaire. On peut aussi considérer que les élytres sont roux, avec un réseau noir formé d’une étroite bordure noire étendue sur toute la base où elle est un peu plus large, et couvrant « environ jusqu'aux trois quarts de la suture et du bord externe; de deux lignes transversales noires, situées : l’une aux deux cinquièmes, l’autre aux trois quarts de la longueur, et réunies par un trait sur le milieu de chaque élytre, ce réseau devenant plus large au niveau des croisements des lignes qui le composent. Dessous roux; poitrine noire, : milieu du ventre parfois rembruni. Épipleures roux, bordés de noir. Ongles avec une plantule dentée et bidentés eux-mêmes, la dent in- M terne plus grosse que lexterne. Pieds roux. Nilgherries. E. bis 4-punctata Schônh. — Cette espèce varie beaucoup quant à la forme des taches : celles du milieu sont transversales chez les exemplaires semblables à ceux décrits par Schônherr. Les individus décrits par Mulsant sous le nom de Æ. herbigrada ont les taches arrondies. E. bis-4-punctata ab. semisqualens, nov. — Corselet roux; élytres d’un brun foncé, avec les taches noires à peine distinctes, cou- vertes d’un duvet noir. Nilgherries. Bien distincte du type par la couleur foncière noirätre de ses élytres. Solanophila 8-maculata Thunb. Birmanie : Tarawady. S. admirabilis Cr. Gokteik (Birmanie). + S. incauta Muls. Birmanie, forme typique. Coccinellides de l'Inde et de Birmanie. 497 J'avais déjà indiqué de l’Inde (Ann. Soc. ent. Fr., 1910, p. 377) une forme légèrement différente comme dessin. S. Dumerili Muls. Birmanie. S. simia, n. Sp. — Breviler ovalis, rufa; metasterno abdominisque medio nigris ; elytris fulvis, lineis nigris (areolis octo incompletis in- cludentibus) notatis ; pedibus rufis, unguiculis bifidis. — Long. : 6 mill. En ovale court, atténué en arrière, avec les élytres présentant vers le cinquième antérieur leur plus grande largeur. Tête rousse, à ponc- tuation extrêémement fine, l'extrémité des mandibules et les yeux noirs, les antennes et les palpes roux. Prothorax transversal, d’un roux fauve, à pubescence dorée, à ponctuation très fine et très dense; légèrement sinué de chaque côté de la base, tronqué au-devant de l’écusson. Écusson roux, triangulaire, ponctué. Élytres plus larges que le corselet à la base, arrondis aux épaules, puis légèrement ré- trécis jusqu’à l'extrémité où ils s’arrondissent séparément; d’un roux fauve, à pubescence dorée et marqués d’un réseau noir divisant leur surface eu huit aréoles dont plusieurs incomplètement séparées. Ce réseau formé : d’une bordure suturale étendue de la base au milieu ; d’une bordure basale à peu près aussi large que la suturale; d’une bordure externe très inégale, étroite, mais élargie au milieu et aux trois quarts du bord externe; de deux bandes transversales, l’une au milieu, l’autre aux trois quarts, convexes en avant et assez étroites, sauf au niveau de la suture et du bord externe; de deux lignes lon- gitudinales, l’une partant du calus et étendue à peu près jusqu’au tiers de la longueur sans atteindre la bande transversale antérieure, l’autre réunissant au milieu de chaque étui les deux bandes trans- versales. Chaque élytre est ainsi divisé en cinq aréoles dont les deux médianes sont communes et les deux antérieures incomplètement fermées en arrière. Dessous noir sur le métasternum (sauf la partie antéro-médiane) et le milieu des trois premiers arceaux ventraux, roux sur le reste; plaques abdominales petites, prolongées jusqu'aux deux tiers de l’arceau en arc de cercle régulier, leur branche externe re- montant vers l’angle externe de la hanche. Pieds roux, ongles bifides, leur partie externe très légèrement plus mince que l’interne et aussi longue. Anamalais (Madras). Cette espèce ressemble tout à fait à l'Epilachna Delesserti. Elle s’en 498 D' A. SicaARD. distingue par ses ongles non dentés à la base, sa petite taille, son dessin légèrement différent. S. congener Gorh. Nilgherries. Semiadalia Andrewesi, nn. Sp. — Ovalis, parum convexa, postice acuminata, nigra; macula transversa undulata frontis, macula anteriori media, maculis quatuor in angulis prothoracis, epimeris mediis et posticis albis; elytris nigris, maculis quatuor (1. 2. 1. sitis) ornatis. — Long. : 5.5 mill. Ovalaire, acuminée en arrière. Tête noire, avec une bande trans- versale blanche, ondulée, étendue d’un œil à l’autre, et l’épistome avec une fine bordure jaune. Antennes rousses, à massue brune. Corselet rétréci en avant, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs arrondis ; légèrement sinué à la base de chaque côté de ces derniers; ponctuation extrêmement fine et superficielle ; noir luisant avec, dans les angles antérieurs, une grande tache triangulaire sinuée postérieu- rement, couvrant environ le tiers du bord antérieur et des côtés, une petite tache triangulaire au milieu du bord antérieur et une très petite tache oblongue en dedans des angles postérieurs d’un blanc brillant. Élytres oblongs, avec un rebord relevé très étroit, prolongé à peu près jusqu’à l'extrémité, finement alutacés, noirs avec 4 taches rouges : la tache antérieure transversale, couvrant la base depuis l’écusson jusqu’au bord externe, sur le sixième environ de la longueur à ses deux extrémités, mais fortement concave en arrière; la tache 2 au bord externe, presque carrée, étendue à peu près du tiers jusqu’après le milieu de la longueur et n’atteignant pas tout à fait le milieu du disque; 3, plus petite, près de la suture, en ovale oblique, sur la même ligne transversale que 2; & en forme de bande, concave en arrière, anguleuse en avant, prolongée du bord externe jusqu’auprès de la suture qu'elle n’atteint pas, parfois unie à la tache 3 par une bande juxtasuturale étroite. Dessous. noir, avec une tache sous les angles antérieurs du corselet et les épimères des medi et postpectus d’un blanc jaunâtre. Pieds noirs. Kashmir. Adalia Hopei Muls. ab. fallens, nov. — Diffère du type par la présence d’un seul point sur les élytres, ce qui pourrait la faire con- fondre avec l'A. bipunctata L. dont la distinguent sa forme plus paral- lèle, sa taille plus petite, son aspect plus luisant et le dessin de EN Coccinellides de l'Inde et de Birmanie. 499 son corselet, noir avec une bordure latérale parallèle de couleur blanche. Synharmonia conglobata L. — Un exemplaire de Kashmir, avec les points 1 + 2 et 4 + 5 + 6 + 7 réunis. C’est le point le plus oriental d’où j'ai vu un exemplaire de cette espèce. Harmonia 4-punctata Pont. var. expalliata Weise. — Par sa forme plus déprimée, son aspect plus luisant et surtout par ses élytres acuminés et non arrondis en arriere, cet insecte, décrit par M. Weise comme une variété d’H. 4-punctata, me semble devoir être considéré comme une espèce distincte. Dalhousie. Leis dimidiata F. — Espèce très variable. La belle série d’exem- plaires que m'a communiquée M. Andrewes permet d'y rattacher à titre de variété les L. 15-maculata et 15-spilota Hope. Les différentes variétés peuvent être classées d’après le tableau suivant : HMElytres jaunes à taches noires. /22. 4.4.4. 214.05 Ar 6. — Élytres noirs dans leur partie postérieure, jaunes anté- NI So de ne eee De UNI aie 22 male t'atae eat es 2. 2. Partie noire des élytres ne renfermant pas de points M Ce LS SO Re ne I TTC 3: — Partie noire des élytres renfermant un point jaune latéral, et fortement entaillée en avant par la couleur jaune... Lu ne TN EPR RERO ENT ONe DRE ab. Andrewvesi, nov. 3. Partie noire des élytres à peu près rectiligne en avant.... 4. — Partie noire des élytres étendue jusqu’au tiers antérieur de la longueur et au tiers de la largeur sur la suture, puis brusquement entaillée par la couleur jaune...... La MR ARRET ER RES RE ab. lintraria, nov. 4. Élytres avec un gros point noir huméral.... ab. basalis Redt. FILS Sans point hbuméral. 24560... mecs 5. Pen clebsans faché..5.114 01e seu dimidiata F. — Corselet avec une tache noire de chaque côté de la ligne médiane, ces taches parfois réunies. .... ab. dimidia Hope. GAMÉorseletsans taches. 2.0... ab. simplicicollis, nov. — Corselet avec une tache noire de chaque côté de la ligne mé- diane, ces taches parfois réunies........ MAÉ NL IP MERE 1. Hblvires à 13 taches. (1.9.9. 1/9) Re. ee 8. ÉnHINvires À 19 faches (39). PA ab. 10-notata Muls. 900 D' A. SICARD. —-Élytres a dû taches (99) rm ab. Kirbyi Muls. 8. Taches élytrales grosses, l'interne de la rangée intermé- diaire liée à la suture, l’externe au calus............. 9. — Taches élytrales ponctiformes........... ab. 15-spilota Hope. 9. Taches des élytres non confluentes.... ab. 15-maculata Hope. — Taches des élytres en partie confluentes.. ab. Mulsanti, nov. M. Andrewes m'a communiqué des exemplaires des aberrations dimidia Hope, basalis Redt., Andrewesi Sic., 15 maculata Hope, 15-spi- lota Hope, 10-notata Muls. Je possède des exemplaires de la forme typique de Kulu District (ex Rost) et des aberrations lintraria de Tuyen Quan, simplicicollis de Mungphu (ex coll. de Tring). Les aberrations Kirbyi et Mulsanti, cette dernière sans nom, sont citées par Mulsant (Species, p. 247 et 249). Coelophora luteopustulata Muls. — La C. pedicata Muls. est une aberration de cette espèce si variable. Les quatre exemplaires à dessin différent communiqués par M. Andrewes ne laissent aucun doute sur la légitimité de cette réunion. Birmanie. C. sexareata Muls. ab. Iacerata, nov. — Lignes noires des élytres interrompues. Birmanie. Synia melanaria Muls. ab. Rougeti Muls. Nilgherries. Bothrocalvia Lewisi Cr. Birmanie. Verania discolor F. ab. bifurcata Gorh. Nilgherries. V. Feae Gorh. (sub Halyzia). Bengale. Chilocorus Hauseri Weise. Birmanie. J'en possédais déjà un exemplaire venant de Tali (Yunnam. ter tn Du Coccinellides de l'Inde et de Birmanie. 501 Platynaspis flavoguttata Gorh. {sub Scymnus).— Espèce très voisine de P. stictica Crotch, de Singapour, dont elle se distingue par sa couleur foncière brune et non noire et son prothorax marqué de trois petites taches jaunes. Inde : Belgaum. P. Lewisi Cr. Birmanie. Aspidimerus trioblitus Gorh. Birmanie. A. nigrovittatus Mots. — Cet insecte est bien un Aspidimerus. Les élytres sont d’un jaune brun, avec la suture et une tache longitu- dinale le long du bord externe partant de l'épaule et terminée brusque- ment après le milieu. Birmanie. Ortalia Maeklini Muls. — Variété à élytres rougeûtres. Birmanie : Maymyo. O. Andrewvesi, 0. Sp. — Ovata, modice convexa, albido pubes- cens,; supra rufa, maculis binis in elytro singulo nigris; subtus flavo- testacea, pedibus flavis. — Long. 3 mill. Brièvement ovale, modérément convexe, couverte d’une pubescence blanchâtre. Tête d’un jaune flave, avec les antennes et les palpes plus clairs et les yeux verdätres. Corselet à côtés presque droits, faible- ment rétréci en avant, avec les angles postérieurs droits et bien mar- qués, la base sinuée de chaque côté à sa partie externe, à ponctuation fine, dense et superficielle, à courte pubescence blanchätre, assez épaisse; d’un jaune brunätre unicolore. Élytres à peine plus larges que le corselet à la base, arrondis aux épaules, en ovale large et régulier jusqu’à l'extrémité où ils s’arrondissent séparément à l'angle apical, sans rebord relevé ou tranche explanée, à ponctuation fine et dense, luisants, à pubescence d’un blanc jaunâtre, courte et clairsemée; d’un jaune brunâtre clair avec deux grosses taches noires : la première arrondie, légèrement transversale, touchant presque la base, couvrant les deux tiers de la largeur et le quart au moins de la longueur, deux fois plus rapprochée de la suture que du bord latéral; la deuxième plus grande, irrégulièrement arrondie, commençant après le milieu et 502 D' A. SICARD. s'étendant jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur et couvrant les trois quarts de la largeur. Dessous d’un fauve brunâtre clair avec les pieds un peu plus roux. Birmanie : Thirrawady. Cette espèce est voisine d’O. 4-punctata Gorh., dont elle se distingue par sa forme beaucoup plus parallèle et moins élargie, sa couleur gé- nérale plus foncée, la disposition et la taille des taches noires des élytres, et ses dimensions un peu moindres. Scymnus fuscatus Bohem. — Je rapporte à cette espèce un Scymnus foncé, à extrémité élytrale brunâtre; il en existe une forme plus claire, à élytres plus ou moins largement bordés de noir sur la suture et sur les côtés; cet insecte semble répandu dans toute la région Indo-Malaise. Inde, Birmanie. S. lateralis, n. Sp. — Breviter ovalis, albido pubescens, nitidus, niger ; capîte lateribusque prothoracis rufis; elytris rufis, limbo suturali limboque brevi in medio dilatato laterali nigris, notatis; pedibus abdominisque apice rufis. — Long. : 1,7 mill. En ovale court et couvert d’une pubescence courte, peu dense, de couleur blanchâtre et qui ne masque pas la couleur foncière. Tête, an- tennes et palpes roux. Prothorax noir, avec une fine bordure anté- rieure et une grosse tache latérale jaunes, la tache couvrant le quart externe du sommet et se prolongeant jusqu’à la base en se retrécissant environ de moitié. Écusson noir. Élytres d’un jaune brunâtre clair, avec une bordure suturale et latérale noires : la bordure suturale étendue en avant jusqu’au calus, puis se rétrécissant brusquement jusqu’au sixième antérieur de la longueur où elle couvre à peu près le septième de l’élytre et restant à peu près parallèle jusque vers l’ex- trémité où elle se termine en pointe sans atteindre tout à fait le bord postérieur ; la bordure latérale commençant en arrière de l'épaule et prolongée jusqu'aux trois quarts, ovalairement renflée au milieu du bord latéral. Dessous noir, avec les deux derniers segments abdomi- naux roussâtres. Plaques abdominales incomplètes, n’atteignant pas le bord postérieur de l’arceau, remontant en avant jusque vers le milieu de la longueur où elles deviennent indistinctes. Carènes du prosternum légerement convergentes, atteignant le bord antérieur sans se réunir. Métasternum à ponctuation grosse et peu dense. Épipleures roux, avec une fine bordure externe noire. Pieds roux. Birmanie. +, “> | *« y » >» “ PU 288 MAT MR ER EE a NE ue Coccinellides de l'Inde et de Birmanie. 503 La couleur ne permet pas de le confondre avec les variétés du S. nubilus chez lesquelles les bordures ne sont pas faites de la même façon. Il ressemblerait plutôt au S. tristigmaticus Gorham, dont le dis- tinguent sa petite taille et la forme de sa bordure suturale. S. posticalis, n. Sp. — Breviter ovalis, modice conveæus, cinereo- pilosus ; capite rufo; prothorace rufo, macula basali nigra notato; ely- tris nigris, apice late rufescentibus. Subtus niger ; epipleuris protho- racis, abdomine lateribus apiceque rufis. Lamellae abdominales inte- grae, magnae, marginem posteriorem segmenti fere attingentes ; pedibus rufis. En ovale court et régulier, médiocrement convexe, couvert d’une pubescence d’un gris cendré, peu dense et assez longue. Tête, antennes et palpes roux. Prothorax d’un rouge roux, avec une grosse tache noire à la base, cette tache, nettement limitée, couvrant plus du tiers de la largeur et avancée presque jusqu’ au bord antérieur qui reste étroite- ment rouge. Écusson noir. Élytres à ponctuation fine et dense, avec deux petites lignes obliques de points un peu plus gros, partant des bords de l’écusson et se dirigeant en dehors et en arrière jusque vers le milieu de l’élytre; à calus huméral saillant; d’un noir profond avec une tache d’un rouge jaune, étendue environ sur le tiers postérieur de la suture, convexe en avant sur chaque élytre. Dessous noir, avec les côtés du prosternum, les côtés des deux premiers arceaux de l’ab- domen et les derniers en entier d’un rouge jaune. Prosternum avec deux fines carènes parallèles. Plaques abdominales complètes, grandes, n’atteignant pas tout à fait le bord postérieur de l’anneau. Pieds d’un jaune rouge. Birmanie. Parmi les espèces asiatiques, seul le S. pyrochellus Muls. pourrait être comparé à cette espèce, à cause de sa couleur. Il en diffère par la forme de la tache postérieure des élytres qui couvre les deux cin quièmes du bord latéral et le tiers postérieur de la suture et par l’ab- sence de points enfoncés sur les élytres. Le Scymnus birmanicus Gorh., dont je possède les {ypes, est un Cryp- togonus fulvoterminatus Boh. à tache postérieure très grosse. S. hilaris Mots. Birmanie. 90% Dr A. SIcARD. S. pallidicollis Mots. — Un exemplaire à élytres brunâtres au lieu d’être noirs (probablement immature). Birmanie. Clitostethus lividipes, n.Sp. — Subrotundatus, minimus, pube luteo-grisea vestitus, niger ; labro, antennis, palpis, tibiis, tarsis, abdo- minis ullimis duobus seygmentis testaceis. — Long. : 1,5 mill. En ovale très court, convexe, couvert d’une pubescence d’un gris jaunâtre. Noir, avec le labre, les palpes, les antennes, les tibias, les tarses et les deux derniers segments abdominaux testacés. Tête assez grosse, avec le front à peine plus large que le diamètre transversal d’un œil, Prosternum carré, se terminant en avant au niveau des hanches antérieures. Métasternum convexe, à ponctuation grosse, peu dense, superficielle. Plaques abdominales aplaties, complètes, atteignant environ les trois quarts de l’arceau. Birmanie. Ne peut être confondu qu'avec les S. rotundatus Mots., dont le dis- tinguent ses élytres à angle huméral bien net, ou S. rotundulus et gracilis qui sont plus étroits et qui ont les pieds entièrement roux. Oridia pubescens Gorham. Birmanie : Maymyo. Ce genre n’a pas été caractérisé par M. Gorham (Mus. Gen., XXV, p. 694, 1895) qui ne le place qu'avec doute dans les Coccinellides. IL appartient cependant indubitablement à cette famille et, par ses yeux grossièrement granulés, doit être placé parmi les Rhizobiides. Corps ovalaire, convexe, pubescent. Tête enfoncée dans le protho- rax jusqu'au bord antérieur des yeux; épistome entaillé en demi-cerele, voilant les côtés du labre. Yeux à granulations grosses; antennes de LL articles, le premier avec une dilatation semicirculaire aplatie; mas- sue grande, de trois articles, ovoïde, plus renflée à la partie interne; palpes maxillaires à dernier article très grand, sécuriforme. Corselet échancré à sa partie antérieure avec le fond de l’'échancrure très légè- rement convexe et les bords obliques, finement rebordé sur les côtés qui sont droits, non rétrécis en avant, avec la base à peine sinuée et non avancée au-devant de l’écusson, les angles antérieurs arrondis, les postérieurs obtus et bien marqués; une grande fossette ovalaire peu profonde, ridée dans le fond, sous les angles antérieurs. Écusson en triangle équilatéral, petit. Élytres plus larges à la base que le pro- # Coccinellides de l'Inde et de Birmanie. 505 thorax, arrondis aux épaules, à calus huméral petit et peu marqué, très légèrement ovalaires, arrondis séparément à l’extremité; épipleures concaves, avec un rebord externe et surtout interne assez élevés; plans dans le fond, sans fossettes, prolongés jusqu’à l'extrémité des élytres en se rétrécissant graduellement. Prosternum convexe, échan- cré en arc de cercle large à sa partie antérieure, rétréci postérieure- ment et finement rebordé au milieu des hanches. Mésosternum petit, anguleusement échancré en avant, droit postérieurement. Métaster- num convexe, sans sillon, rebordé en avant. Abdomen de cinq arceaux, le premier plus long que les deux suivants réunis, à saillie intercoxale orande, en arc de cercle large en avant. Plaques abdominales grandes, en are de cercle à la partie interne, n’atteignant pas tout à fait la partie postérieure de l’arceau, en ligne droite à leur partie externe qui rejoint le bord antérieur au niveau de l’angle interne de l’épimère. Fémurs ne dépassant pas les épimères, sillonnés profondément tout le long de leur partie interne pour loger les tibias ; ceux-ci fortement comprimés, marqués d’un sillon dont la paroi postérieure mince est beaucoup plus large que l’interne pour abriter le tarse. Ongles munis à la base d’une très large dent. Trois exemplaires m'ont été communiqués par M. Andrewes. Sticholotis-4signata \WVeise. Inde : Belgaum. — Décrit de Hué. Clanis dorsalis Weise. Inde, Birmanie. GC. opaca Weise. Inde. C. pallidula Weise. Inde. C. soror Weise. Inde. La Coccinella simplez Walker, dont j'ai vu le éype au British Museum et dont la description ne saurait permettre aucune identification, m'a semblé se rapporter à cette espèce ou à la précédente. C. suturalis, 0. Sp. — Subhemisphaerica, nigra, albido-pubes- = 506 Dr A. Sicarp. — Cocrinellides de l'Inde et de Birmanie. cens; elytris brunneis, limbo laterali maculaque suturali communi nigris; pedibus rufo-brunneis. — Long. : 2 mill. Subhémisphérique, d’un noir peu brillant, couverte d’une pubescence blanchâtre peu dense. Élytres d’un roux brun, avec une bordure externe noire, de largeur égale, couvrant environ le sixième externe de la largeur en laissant l'extrême rebord jaunâtre, et étendue de la base à la suture; et un tache suturale commune, un peu plus large que l’écusson à la base, s’élargissant légèrement jusqu’au tiers, puis rétrécie en pointe pour se terminer au milieu de la longueur. Dessous noir, avec l'extrême rebord des épipleures et l'extrémité du dernier segment abdominal brunätres. Pieds d’un brun roux. Birmanie : Maymyo. D es NOT COCCINELLIDES NOUVEAUX de la collection de M. Walter, de Rägern (Moravie) par le D' A. SicaRp. Solanophila Walteri, n. Sp. — Subcordata, griseo pubens, atra; elytris rufis, limbo irregulari maculaque mediana, juxtasuturali, nigris ornalis ; pedibus nigris. — Long. : 8 mill. Subcordiforme, noire, à élytres jaunes tachés et bordés de noir. Tête noire, avec les palpes de même couleur; antennes à articles intermé- diaires roux. Corselet noir, à ponctuation dense et bien marquée. Écusson noir. Élytres plus larges que le corselet à la base, cordi- formes, ayant leur plus grande largeur vers le tiers antérieur, en ogive postérieurement, à tranche élargie en arrière des épaules, pro- longée jusqu’à l'extrémité en se rétrécissant de façon régulière; à ponctuation double, presque ruguleuse, les gros points très nombreux ; à pubescence jaunâtre, longue et assez dense; d’un jaune roux, avec le pourtour et une tache noire : la tache en ovale transversal, presque liée à la suture, un peu avant la moitié de la longueur; la bordure suturale égale à peu près au huitième de la largeur d’un élytre, un peu anguleusement dilatée au niveau de la tache; la bordure basale de la même largeur que la bordure suturale auprès de l’écusson, dilatée au niveau du calus huméral qu’elle engiobe entièrement; la bordure externe à peu près deux fois plus large que la bordure sutu- rale, envoyant, vers le milieu de la longueur, un prolongement en forme de bande transversale jusque vers le tiers ou un peu moins de la largeur et un autre vers les cinq sixièmes de la longueur, dans la direction du milieu de la suture, en forme de bande étroite, de la même dimension que le premier. Dessous noir; plaques abdominales dépassant à peine la moitié de l’arceau. Pieds noirs. Colombie. Du groupe de S. axillaris, distincte par sa taille plus petite, sa forme moins ovale, plus élargie en avant et plus acuminée en arrière et par le dessin de ses élytres. S. mysticoides, n. Sp. — Breviter ovalis, pube grisea vestita; capite fulvo, immaculato; prothorace fulvo, macula magna, transversa, nigra notato; elytris rufis, maculis nigris septem ornatis : prima jur- 508 D' A. SICARD. tasuturali, subbasali, oblongo-ovata, secunda arcuata, callum hume- ralem cingente; tertia quartaque mediis (tertia transversa, pone suturam, quarta quadrata, pone marginem), quinta magna, trian- qulari, tertiam partem longitudinis attingente. Subtus nigra ; prosterno rufo; pedibus, palpis, antennisque luteis. — Long. : 3,5 mill. En ovale court, de petite taille, jaune, tachée de noir et couverte d’une pubescence grisàtre qui ne masque pas la couleur foncière. Tête rousse, sans tache. Corselet transversal, arrondi sur les côtés, sinué à la base qui est tronquée au-devant de l’écusson ; d’un roux fauve, avec une grande tache transversale anguleuse en arrière, qui en couvre . presque toute la surface, laissant en avant un liséré étroit, et, sur les côtés et en arrière, une bordure plus large de la couleur foncière; cette tache couvrant les deux tiers de la longueur au milieu et les trois quarts de la largeur. Écusson roux, un peu plus long que large. Élytres un peu plus larges que le corselet à la base, à côtés peu arrondis, en ogive large à l'extrémité; calus huméral petit et peu sail- lant, tranche étroite, parallèle, prolongée jusqu’auprès de l’extrémité ; d’un roux un peu plus foncé que le corselet, avec cinq taches noires : | la première en ovale allongé, ne touchant ni la base ni la suture dont 4 | elle reste voisine, couvrant à peu près le sixième de la longueur et le tiers de la largeur; la seconde en forme de croissant, à concavité M antéro-interne contournant l'épaule dont le rebord reste étroitement M jaune, couvrant le sommet du calus huméral, atteignant par son extrémité antérieure la partie externe de la base.et par son extrémité postérieure la partie externe de la tache 1; taches 3 et 4 au milieu de M l’élytre, la tache 3 à peu près aussi éloignée de la suture par sa partie interne que la tache 1, en carré transversal, deux fois aussi large que longue, un peu plus courte que la tache 4, couvrant environ le sep- tième de la longueur et un peu plus de la moitié de la largeur, ha M tache 4 de même longueur, presque carrée, avec les angles postérieurs M émoussés, et rapprochée du bord externe ; la tache à un peu plus éloignée M de la suture que la tache 1, étendue du tiers au sixième postérieur, « deux fois plus près de la suture que du bord externe, en forme de M triangle arrondi dont la base serait dirigée en avant et un peu en dehors. Dessous noir avec le prosternum fauve. Palpes, antennes et pieds roux. Plaques abdominales en arc de cercle régulier, à extrémité très rapprochée du bord de l’arceau, à partie interne plus oblique que l'externe. Ongles bifides. Inde. Cette espèce rappelle comme dessin la S. mystica Muls., dont elle se ne PR D RS DEP Coccinellides nouveaux. 509 distingue par sa petite taille, la couleur du prothorax, la grosseur et la forme des taches postérieures qui sont très grosses et séparées, et non linéaires et réunies. Bulaea 19-notata Gebl. — Un exemplaire de Nouvelle-Zélande, appartenant absolument à la forme typique, probablement importé, et qui semble correspondre à peu près à la description de Coccinella Novae Zelandiae Colenso. Caria Schoutedeni Sicard, var. concentrica, nov. — Distincte du type par la présence d’une grosse tache subcirculaire commune, noire, un peu entaillée en avant et en arrière au niveau de la suture et étendue du sixième au milieu de la longueur. Afrique orientale anglaise : ile Sese. Coelophora Walteri, n. Sp. — Subrotundata, modice convexa, glabra ; capite flavo (S'?), macula media nigra (Q ?); prothorace flavo, limbo basali maculisque duabus juxtamedianis, limbo basali et inter se conneæis, nigris : elytris flavis, limbo suturali angusto, limbo laterali latiore, fasciaque transversa, angulata, nigris. Sublus nigra; angulis anticis prothoracis flavis; epipleuris elytrorum macula magna flava, oblonga, basali ornatis ; pedibus nigris. — Long. : 4,5-5 mill. Subarrondie, peu convexe, glabre, luisante, à bords assez largement explanés. Tête flave (c'?) ou avec une tache médiane longitudinale et le vertex noirs (© ?). Corselet flave, avec une bande basale et deux taches arrondies situées sur le disque, de chaque côté du milieu, noires : la bande étendue d’un angle postérieur à l’autre et prolongée étroite- ment le long des côtés jusqu'au milieu en se rétrécissant, et présen- tant sur les côtés deux légers renflements; les taches arrondies, unies ou presque unies entre elles et au renflement interne de la bande basale, englobant ainsi une tache triangulaire à pointe dirigée en avant, à base légèrement concave, à angles postérieurs arrondis. Écusson noir. Élytres peu convexes, à ponctuation extrêmement fine et peu dense, à tranche légèrement explanée, un peu dilatée vers le tiers pos- térieur ; flaves, avec : 1° une étroite bordure suturale aussi large que l’écusson à la base et s’élargissant faiblement jusqu’à l'extrémité ; 2° une bordure externe plus large, couvrant la tranche de la base au milieu et un peu élargie du milieu à l’extrémité; 3° une bande trans- versale assez large, fortement coudée en avant, concave en arrière, commençant au milieu de la suture et aux trois cinquièmes du bord externe ; ce dessin noir enclosant sur chaque élytre deux taches, l’une 510 Dr A. SICARD. à la base, très grande, fortement échancrée en arrière, l’autre en ova le court, située sur la moitié postérieure. Dessous noir, avec les angles antérieurs du prothorax largement flaves et une tache oblongue de même couleur, prolongée sur les trois quarts internes de la base à la moitié de la longueur des épipleures. Pieds noirs, parfois avec la tranche interne de l'extrémité des tibias roussâtre. La collection de M. Walter renferme deux exemplaires de cette espèce, portant comme étiquette de patrie « Afrique anglaise » ; mais c’est une erreur. J'ai reçu autrefois cet insecte de Les el elle est manifestement voisine de C. seæareata Muls., de l'Inde. C. parvula, n. Sp. — Subrotundata, convexæa, glabra; thorace nigro, lateribus late flavo-limbatis ; elytris nigris, macula discali ma- gna, rotunda, flava ornatis. Subtus nigra; prosterno flavo; pedibus anticis et mediis rufis, posterioribus nigris. — Long. : 2,5 mill. Subarrondie, convexe, glabre, luisante. Tête flave, avec les palpes et les antennes roux. Corselet noir, avec une grosse tache latérale arrondie, d’un jaune blanchâtre, laissant un peu plus du tiers mé- diaire de la couleur foncière qui se prolonge le long de la base sur les deux tiers de la longueur. Écusson noir. Élytres convexes, à rebord très étroit, à ponctuation bien marquée, peu dense, simple sur le dis- que, avec de gros points le long du bord latéral ; à calus huméral petit et bien marqué ; d’un noir luisant, avec une tache arrondie d’un jaune pâle couvrant le tiers de la longueur et plus du tiers de la largeur, un peu plus rapprochée du bord externe que de la suture. Dessous noir, sauf sur le prosternum qui est roux; pieds antérieurs et intermé- diaires roussâtres, les postérieurs noirs. Ventre noir. Kina Balu. Cette espèce est extrêmement voisine de la C. congener Schænh. Elle s’en distingue par sa petite taille, sa forme plus arrondie, la posi- tion de la tache qui est plus postérieure et d’une couleur plus jaune et moins rougeätre. Cleothera Poortmanni Muls., var. bis-3-maculata, nov. — Dans cette variété, les deux taches antérieures sont réunies sur cha- que élytre en une tache carrée, coupée droit en arrière, échancrée anguleusement en avant, à peu près également éloignée de la base, de la suture et du bord externe, et couvrant par son angle antéro-externe le calus huméral. Brésil : Sao Paulo. | © | Coccinellides nouveaux. 514 Chnoodes centralis, n. sp. — Breviler ovalis, pubescens, nigra, supra aeneomicans ; thoracis angulis anticis rufo-limbatis ; elytris ru- bris, limbo externo irregulari, limbo basali maculaque communi media subrotundata nigris; abdominis segmentis quatuor ultimis rubris; pe- dibus nigris, tarsis rufescentibus. — Long. : 2,7 mil. En ovale court, convexe, recouvert d’une pubescence grisàtre assez dense. Tête noire, avec les antennes et les palpes roux. Corselet noir, à reflet bronzé, avec les angles antérieurs étroitement bordés de roux. Écusson noir. Élytres de la largeur du corselet à la base, régulière- ment arrondis sur les côtés, à calus huméral petit et bien marqué, à ponctuation simple, bien marquée, régulièrement dense; d’un rouge roux, avec une bordure basale et externe et une tache médiane com- mune d’un noir à reflets bronzés : la bordure partant de l’écusson et se dirigeant en ligne droite en dehors, limitée en arrière par le sommet du calus huméral et atteignant le tiers antérieur du bord externe, di- latée ensuite en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes de la largeur, puis légèrement rétrécie et anguleusement dilatée jusqu’à la suture; la tache presque arrondie sur sa partie antéro-externe, aplatie et lége- rement entaillée en arrière, étendue sur le quart de la largeur à peu près, et du tiers aux trois cinquièmes de la longueur, commençant au point culminant de la convexité des élytres. Dessous noir, avec les angles aniérieurs du corselet, les quatre derniers arceaux du ventre et la partie latérale des deux premiers d’un jaune rouge. Pieds noirs avec les tarses roussâtres. Cayenne. Voisine du C. pentagona Crotch, dont la distinguent sa petite i Ile et le dessin de ses élytres. Walteria, n. gen. Genus novum Rhizobiinarum apterorum. — Antennarum clava latis- sima, depressa, rotunda unguiculisque simplicibus distinctum videtur ; thorace linea juxtasuturali impressa notato. En ovale court, régulièrement convexe, pubescent, aptère. Tête grosse, inclinée; palpes maxillaires à dernier article grand, plus long que large, légèrement sécuriforme. Antennes à premier article gros, renflé en avant, le 2° petit, le 3° allongé, les articles 4 à 8 un peu plus larges que longs, les trois derniers soudés en une massue aplatie, absolument ronde, en forme de disque; la soudure entre les trois ar- ticles à peu près indistincte. Yeux à granulation grosse, recouverts à Ann. Soc. ent. Fr., LXxxI [1912]. 33 512 Dr A. SICARD. leur partie postérieure par le corselet, petits, convergents en arrière; front large, légèrement convexe; épistome échancré en avant en are de cercle large; labre deux fois aussi large que long, arrondi en avant; mandibules fortes, bidentées à l’extrémité, recouvertes par le labre en avant. Corselet échancré en arc de cercle en avant, arrondi sur les côtés, en arc de cercle large à la base, marqué le long du bord externe d’une ligne enfoncée qui n’atteint pas la base. Écusson moyen, en triangle équilatéral. Élytres de la largeur du corselet à la base, très convexes, à calus huméral peu distinct, munis d’un fin rebord. Pro- sternum large, un peu rétréci en arrière, coupé droit à ses deux extrémités, muni sur les côtés d’un fin rebord saillant. Mésosternum très court, transversal, à peu près droit en avant, largement concave en arrière. Métasternum court, convexe, non sillonné. Abdomen de 6 segments, le premier aussi long au milieu que les trois suivants réunis, à prolongement intercoxal large, tronqué, le cinquième et le sixième arceau un peu plus courts chacun que les troisième et qua- trième réunis. Plaques abdominales en ogive large, leur partie in- terne un peu plus inclinée que l’externe qui rejoint le bord antérieur du segment en dedans de l’épimère. Pieds robustes; fémurs sillonnés pour recevoir les tibias; ceux-ci non sillonnés en dehors; onychium long et coudé; ongles grêles, simples. Les antennes de ce genre sont très anormales ; leur massue en forme de disque semble l’éloigner de la famille des Coccinellides, mais il s’y rapporte évidemment par ses tarses de 3 articles, ses palpes sécuri- formes, ses hanches non globuleuses, non contiguës, l'existence de plaques abdominales. W. antennalis, n. Sp. — Breviter ovalis, nigra, rufo-variegata, griseo-pubescens ; capite rubro, fronte in medio nigra; thorace nigro, angulis anticis lineaque longitudinali media rubris; elytris nigris, fascia obliqua basali (maculam scutellarem nigram includente), macula longitudinali humerali, fascia transversa interrupta pone medium fas- ciaque subapicali angulata rubris. Subtus nigro-picea; metasterni medio abdominisque lateribus dilutioribus; pedibus, antennis, palpis- que rubris. — Long. : 6,5 mill. En ovale court, couverte d’une pubescence grisâtre. Tête d’un rouge sombre, avec le front noir au milieu; palpes et antennes d’un roüge plus clair. Corselet d’un noir brun, avec les angles antérieurs et une tache près des angles postérieurs rougeâtres, une ligne médiane de même couleur, Écusson brunâtre. Élytres d'un noir brun, de la lr- re Nr Lt er éme és | 0. te 0 ch Coccinellides nouveaux. 543 geur du corselet à la base, régulièrement et faiblement arrondis sur les côtés, en ogive large à l’extrémité; à pubescence longue et grisâtre; à ponctuation très fine, entremêlée de nombreux gros points; d’un noir brun, avec dessin d’un rouge sombre comprenant : 1° une bande oblique partant du milieu de la base et atteignant le tiers antérieur de la suture, englobant ainsi une tache juxtascutellaire de la couleur fon- cière et paraissant formée de deux taches, l’une allongée, basale, en forme de croissant à concavité antéro-interne, l’autre commune, trian- gulaire, réunie par les angles antérieurs à l'extrémité postérieure de la première ; 2° une bande transversale, située juste après le milieu et interrompue au niveau du tiers externe, formée ainsi d’une tache juxtasuturale transversale et d’une tache externe presque carrée; 3° d’une tache anguleuse n’atteignant ni la suture ni le bord externe (dont elle est plus rapprochée), fortement échancrée en avant, en pointe en arrière, sa partie interne parallèle à la suture. Dessous d’un brun de poix foncé, avec le milieu du métasternum et les côtés de l'abdomen plus clairs. Pieds rougeûtres. Kina Balu. DESCRIPTION d’un Coccinellide nouveau de Sarawack (Bornéo) par le D' A. SIcaRp. Walteria Moultoni, n. Sp. — Breviter ovata, tenue sparseque albido-pilosa; capite rufo-brunneo; thorace nigro, apice lateribusque dilutioribus, linea longitudinali media, obscure rubra ornato. Elytris nigro-brunneis, sutura obscure rubra, maculis quinque (2.2.1. in- structis) in singulo ornatis. Subtus brunneo-fusca; pedibus brunneis ; tarsis omnibus tibiisque anterioribus rubris. — Long. : 5,2 mill. En ovale court, convexe, couverte d’une fine pubescence grisätre, peu dense. Tête d’un rouge brunâtre à vertex plus foncé, marquée en dedans de chaque œil d’un sillon peu profond, légèrement courbe; palpes et antennes rougeûtres. Corselet d’un noir brunâtre, plus clair sur les côtés et au bord antérieur, marqué dans son milieu d’une ligne rougeàtre peu distincte; côtés légèrement incurvés ; base en arc de cercle, non sinuée; marqué d’un bourrelet juxtasutural bien marqué; à ponctuation double. Écusson brun, ponctué, plus large que long. Élytres de la largeur du corselet à la base, régulièrement arrondis sur les côtés, convexes, à rebord très étroit et très fin, à ponctuation double, à calus huméral peu saïllant; d’un noir brun, avec la suture étroitement d’un rouge sombre de la base à l’extrémité (cette bordure un peu élargie au niveau du tiers antérieur) et cinq taches jaunes : 1 à l'épaule, triangulaire, en dehors du calus, touchant la base et laissant le bord externe étroitement noirâtre; 2 arrondie, ne touchant pas tout à fait la base, couvrant environ le tiers de la lar- seur, à peu près à égale distance du calus huméral et de la suture; 3 au milieu de la longueur, couvrant le cinquième médian du bord latéral, légèrement transversale, droite en arrière, arrondie en avant, « couvrant le tiers externe de la largeur ; 4 arrondie, un peu en arrière de 3, à égale distance de cette dernière et de la suture; à plus grosse, couvrant l’angle apical. Dessous d’un brun plus ou moins foncé; épipleures des élytres rougeâtres; pieds bruns, avec les tibias antérieurs et tous les tarses rougeâtres. Sarawak, un seul exemplaire. C’est la deuxième espèce du genre Walteria; elle est bien distincte de W. antennalis Sic., décrite ci-dessus, par son dessin elytral. Re ER D Ur te Ve NOUVEAUX COLÉOPTÈRES DU NORD-AFRICAIN. (quinzième note (!) : faune marocaine) | par P. DE PEYERIMHOrFr. PSELAPHIDAE (2). 39. Tychus niger-paludum, n. subsp. — Long. : vix 4,2 mill. — Brunneus, coleopteris appendicibusque corporis pallide rufis. Caput longius quam latius, antice valde attenuatum, tuberculis antennariis connatis, antennarum articulis 4-6 transversis. — Signa maris : anten- narum articulus 5% quam 4% et 6% major, trochanteres medii dente acuto praemuniti. Tycho nigro (var. dichroo) vicinus, sed minor et gracilior, pronoto versus ad basin angustiore, appendicibusque corporis tenuibus dis- tinctus. Patria : regio Tingitana Africae Minoris. Marécages de Boucharen, près Larache, recueilli en petit nombre, le 3 mai 1910, par M. R:. de Borde et par moi. Vient représenter dans le Nord de l’Afrique le Tychus niger Payk., si répandu dans toute l’Europe ; M. Raffray et moi sommes d’accord pour le considérer comme une race locale bien distincte du type. SCYDMAENIDAE. 40. Stenichnus occidentalis, n. sp. — Long. : 1,3 mill. — St. protervo Coq. peraffinis, corpore autem postice latiore, antennis longioribus, versus apicem planissime crescentibus, coleopteris levibus pube longiuscula erecta indutis, punctis nullis. — Signa maris : femora primi paris paullo clavata, angulo apicali demisso. Patria : provincia Tingitana Africae Minoris. Cet insecte a du être confondu jusqu'ici avec le très vulgaire St. protervus Coq., qui abonde dans tout le Nord de l’Afrique, et notam- (1) Pour les quatorze premières notes, voir Bull. Soc. ent. de France [1905- 1911]. (2) Je regrette de ne pouvoir donner ici les descriptions de plusieurs S{a- phylinidae nouveaux, provenant des environs de Larache; mais ils se trouvent « en communication », depuis près de trois ans. 516 P. DE PEYERIMHOFF. ment à Tanger. Il s’en distingue immédiatement par l’absence de ponc- tuation aux élytres, couverts par contre d’une longue pubescence soulevée. Il paraît propre aux régions marécageuses, surtout celles de la côte atlantique (environs de Larache), où M. de Borde et moi l’avons découvert. J’en possède un exemplaire de Tanger même, provenant des récoltes de H. Vaucher. LIODIDAE. ki, Liodes maura, n. Sp. — Long. : 2,60 mill — Ovata, con- veza, flava, antennarum clava nigra. Caput punctulatum, medio sub- laeve, fronte punctis quaternis consuetis instructa. Antennarum brevium articuli 2 et 3 subaequales, clava spissa, articulo 2° (8° inter cunctos) minutissimo, latiore quam longiore quintuplo, aegre visibili, ultimo praecedenti vix minore. Pronotum totum punctatum, versus ad basin attenuatum, angulis posticis obtusis, summo rotundatis. Scutellum punctulatum. Coleoptera leviter striato-punctata, interstitiis (1°, 3°, 5, 7° punctis distantibus sat grandibus exceptis) sublacvibus. Pedes breves, tibiis cunctis rectis, anticis vix, posticis versus ad apicem valde latio- ribus, Spinis summo congestis (Q verisimiliter). Patria : provincia Tingitana Africae Minoris. Distinct de tous les Liodes s. str. actuellement connus du Nord de l'Afrique par lépaisseur relative de la massue antennaire, dont le 2° article (8° de l’antenne) est presque imperceptible, et par l’élargis- sement apical des tibias postérieurs, d’ailleurs presque droits. Un seul exemplaire, trouvé en mai 1910 dans la forêt de chênes-liège de Rhamna, à 10 kil. au sud de Larache. LATHRIDIIDAE. 42. Lixella, Merophysiinorum nov. gen. — Oculi evanidi. An- tennae contractae, articulis 3-7 latioribus quam longioribus triplo. Scutellum minutum, triangulum. Processus prosternalis angustus, bica- rinatus, apice vix latior, mesosternumque nullo modo obtectans. Mesosternum antice vix angustissime emarginatum, carinulis nullis. Metasternum primumque abdominis segmentum absque lineis coxalibus. Tibiae latissimae, femoribus crassis infra recipiendae. Tarsorum arti- culus secundus minutissimus. Corporis species Coluocerae similis. L. crassipes, n. sp. — Long. : 1 mill. — Elongato-ovata, pallide Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. 517 rufa, supra laevis, subnitida, convexissima. Pronotum et coleoptera in ipsa basi latiora, ibique ejusdem latitudinis. Corpus infra nitidis- simum, metasternum laeve, abdo- | men vix perspicue punctillatum, ultimo segmento apice foveolato (an signum sexuale ?). Patria : provincia Tingitana Afri- cae Minoris. Un seul exemplaire, provenant de débris tamisés dans le marécage de Boucharen près Larache, en mai 1910. Cet insecte a tout l'aspect d’un Coluocera, mais à contours très ré- guliers, à forme plus allongée et plus convexe, à sculpture nulle et à pronotum très ample. En réalité, il en diffère profondément par toute sa structure (fig. 1), notamment le prosternum bien plus étroit entre les hanches antérieures et recou- vrant à peine le mésosternum, par le métasternum dépourvu de lignes coxales, par l'extraordinaire élargissement des fémurs et surtout des tibias, par la forme des trochanters intermédiaires, par la réduction du 2° article des tarses, par les antennes extrêmement raccourcies, et en somme par une rétractilité des membres beaucoup plus prononcée. C’est, dans l’adaptation des Merophysiini à la vie myrmécophile, un stade très avancé, comparable, par exemple, à Synaulus (Silphidae) vis-à-vis de Catopomorphus. Ayant recueilli l’insecte dans des condi- tions accidentelles, j'ignore, malheureusement, de quelle fourmi il peut être commensal. Fig. 1. — Lirella crassipes (dessous du corps). HYDROPHILIDAE. 43. Limnobius Theryil!')-fretalis, n. subsp. — Proles a (1) La récente consultation du véritable /ype de cette espèce (coll. Guille- beau => Fréminville), que M. de Fréminville a bien voulu me communiquer, me permet de rectifier une importante erreur que j'ai commise (l’Abeille, 518 P. DE PEYERIMHOFF. typica.tibiis posticis apud marem rectis, ad trientem posticum absque penicillis, mucroneque terminali abdominis majore (fig. 2) differt. Hab. utramque freti Gaditani ripam. A part les différences relevées dans la structure des deux derniers seg- ments abdominaux (!) et surtout des tibias posté- rieurs chezle ©, il paraît A 5 impossible de séparer Fig. 2. — Abdomen et tibia postérieur : 4, chez Cette race du L. Theryi Limnobius Theryi Guilleb. subsp. fretalis; typique, qu’elle rempla- B, chez L. Theryif. typica. ce sur les deux rives du détroit de Gibraltar (fre- tum Gaditanum), où M. de Borde et moi l’avons recueillie, à Tanger en avril, et en mai à Algeciras. C’est donc une espèce nouvelle pour l'Europe. 2 ar ee BYRRHIDAE (ANOBIIDAE ol.) k4h, Rhamna, Dorcatominorum nov. gen. — Corporis emortui XXXI, p. 123)'à son propos. Trompé par un exemplaire provenant de la collec- tion Théry, étiqueté « Theryi » de la main même de Guillebeau, et indûment qualifié « éype », j'avais rapporté l’espèce à L. furcalus Baudi, malgré sa description, reconnue depuis parfaitement exacte. En réalité, le vrai L. Theryi est identique à Z. coxalis Guill. (1893). Mais le nom de Theryi M (1891) a l'antériorité. RL D ner AR ln Dr » A OT J'ai donc prêté à Guillebeau une distraction qu'il n’a pas eue et fourni des commentaires en partie inexacts sur ces deux espèces, dont la synonymie devra être rectifiée comme il suit : 4 1. L. furcalus Baudi. 2. L. Theryi Guill. (1891). | nitidus Muls. coxalis Guill. (1893). il) similis Baudi. \ fallax Kuw. uncigaster Kuw. pa Maurilii Guill. Theryi Peyrh., non Guill. (1) On remarque que l'impression précédant le mucron terminal est tou- jours — l'insecte étant examiné par-dessous — déjetée à gauche. C'est encore une de ces asymétries sexuelles dont M. Raffray a signalé de si nombreux exemples chez les Pselaphidae. Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. 519 et exsiccati appendices omnino retractae. Caput post mentum haud exca- vatum. Oculi margine capitis antico apud acetabula antennarum fissi. Antennae 10-articulatae, clavae magnae articulis liberis. Pronoti anguli antici acutissimi et deflexi, postici retroproducti, summo rotundati. Scutellum triangulum, plane latius quam longius. Coleopterorum estria- torum calus humeralis demissus, epipleurae brevissimae et ad pedes posticos recipiendos foveatae. Prosternum invisum. Mesosternum ut lamina transversa processu antico metasterni conneza tantum visibile. Metasternum antice trapezoidum, haud canaliculatum, utrinque ad pedes medios recipiendos fossum. Abdominis primum segmentum utrinque paritler profundissime fossum, suturis ceterorum paene rectis. Coxae anticae contigquae, posticae processu metasterni truncalo sejunctae. Femora secundi et tertii paris ad tibias recipiendas in lata lamina increscentia. R. Semen, D. Sp. — Long. : 14,8 mill. — Corpus convexissimum, antice et postice aeque declive ovatum, subnitidum, impunctatum, brun- Fig. 3. — Rhamna semen, contours inférieur et supérieur, antenne, et patte postérieure (vue de dessous). nmeum, coleopteris (sutura excepta) dilutioribus, antennis palpisque flavis, pube adpressa flava supra et subtus indutum. Caput in pronoto cucullato retractum, clypeo antice emarginato. Antennarum brevium articulus 1° elongatus, secundus valde brevior et humilior, 3%-7° triangulares et minuti, ullimis subaequalibus, singulis longioribus quam latioribus et clavam magnam efformantibus. Pronotum a basi ad 520 P. DE PEYERIMHOFF. apicem attenuatum, haud carinatum nec foveatum. Metasternum ni- lidum, medio foveatum (an seœus signum?). Femora secundi et tertii paris ovata, perparum convexæa, infra foveata, tibiis subrectis, tarsis crassiusculis. Patria : provincia Tingitana Africae Minoris. Sans avoir pu étudier, sur deux exemplaires plus ou moins mutilés, la morphologie complète de ce très curieux Anobiide, je pense lavoir suffisamment caractérisé dans la diagnose qui précède, et dans les croquis (fig. 3) ci-joints. Il est remarquable, entre autres, par ses an- tennes de 10 articles, ses yeux échancrés, ses hanches postérieures très distantes, et surtout l’extraordinaire conformation des fémurs des deux dernières paires, qui sont élargis en lames minces et évidés sur leur face interne pour recevoir le reste du membre en contraction. Il représente, comme Ascutotheca Lesne et Chondrotheca Lesne (!), un type d'évolution très poussé, qui n’a point d’analogue parmi les formes paléarctiques jusqu'ici décrites. Il à été recueilli par M. R. de Borde dans la forêt de Rhamna près Larache, probablement parmi des débris ligneux tamisés. TENEBRIONIDAE. 45. Pachychile Cardaïllaci n. sp. — Long. : 10,5-12,5 mill. — Corpus ovatum, converiusculum, subopacum. Caput subtiliter punc- tulatum, epistomate crasse pulvinato, fronte transversaliter depressa, sulco gulari sat profundo, antennis brevibus, tantum haud tenuibus, oculis planatis. Pronotum convexzum, ut caput subtilissime punctula- tum, latius quam longius minimum duplo, lateribus rotundatum, antice valde angustius, angulis posticis omnino demissis. Coleoptera brevia, viæ perspicue punctulata, ad suturam late depressa, postice non acu- minata, humeris demissis, carina laterali versus ad basin paullo pro- ducta. Corpus subtus laeve, pronoti pleuris laxe punctatis, processu pro- sternali plano, immarginato. Patria : regio maroccana orientalis. Cette espèce offre l'aspect de Pachychile curtula Gebien (breviuscula* Desbr., non Haag), décrit d’ « Oran » (provenant plutôt, peut-être, des confins marocains). Mais tout un ensemble de caractères l’en éloigne (1) Ascutotheca, in Revista Chilena de Historia natural, XV [1911], p. 22. — Chondrotheca, in Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle [1910], p. 305. # LES Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. 521 analytiquement : épistome plus épaissi, pattes plus fines, pronotum bien plus transversal, beaucoup plus rétréci en avant qu’en arrière (au lieu de présenter une courbure latérale symétrique), à angles postérieurs nuls (au lieu d’être parfaitement indiqués), à lobe basal large et plat (au lieu d’être étroit et relevé en ourlet). Elle est peut- être plus voisine de P. maroccana Haag (du Maroc occidental), dont elle se distingue par sa forme lourde, son pronotum presque aussi large que les élytres et la dépression juxta-suturale constante. Plaine des Trifas, recueilli notamment à Oudjda par M. Delpéré de Cardaillac, bords de la Moulouya et massif des Beni-Snassen (Muséum de Paris, une série d'exemplaires). CURCULIONIDAE. 46. Thylacites lixensis, n. sp. — Long. : 5,5 mill., lat. coleo- pterorum : 2,25 mill. — Breviter ovatus, postice convexus, squamis cinereis interdum albidis ut marmoratus, pube brevi reclinata (supra caput longiuscula) indutus, pedibus introrsum longius ciliatis. Caput parce punctulatum, rostro aeque longo ac lato, subplanato, antice cana- liculato, oculis prominulis, antennis tenuibus, articulis 4-7 transversis et rotundatis, clava ovata. Pronotum transversum, subconvezum, me- dio canaliculatum, basi depressum et constrictum, lateribus rotundatis, squamis albidis in duabus vittis congestis. Coleoptera convexa, breviter ovata, absque striis, punctis profundis sparsa, humeris omnino demissis, pube lutea reclinata parcissime induta. Femora spissa, penultimo tarsorum articulo crassatissimo, quam praecedenti triplo latiore. Hab. provinciam Tingitanam, ad fines agri Lixensis Africae Minoris. M. Desbrochers, qui a spécialement étudié le genre Thylacites (Le Frelon, XI et XII) et à qui j'ai communiqué cette espèce, la considère comme distincte de toutes celles actuellement connues, notamment de T. Rolphi Fairm., dont la forme générale est analogue, mais qui pré- sente une pubescence hérissée, un pronotum plus ample, les élytres inégaux et striés, le 3° article des tarses médiocrement élargi, etc. Un seul exemplaire, pris à Larache (Lixus de la Mauritanie Tingi- tane), en avril 1910. TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME CopaRp (L.). — Contribution à la faune des Orthoptères de la Guyane française (2° mémoire : Gryllidae) (fig.), 404. GROUVELLE (A.). — Étude sur les Ancistria, 433. In. — Famille des Nitidulidae. Notes synonymiques et rectifications à Ja nomenclature, 387. In. — Notes sur les Silvanini. Synonymies et descriptions de genres nouveaux et de nouvelles espèces, 343. Ip. et RAFFRAY (A.). — Supplément à la liste des Coléoptères de la Guadeloupe, 3° supplément, 289. HouaRp (C.). — Les Zoocécidies du Nord de l'Afrique (fig.) [pl. 4, 2], 4: KunckeL D’HERGULAIS (J.). — Notice nécrologique sur Alfred Giard [avec portrait], 237. PEYERIMHOFF (P. DE). — Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain (15e note), faune marocaine (fig.), 515. Pic (M.). — Anthicides et Hylophilides, provenant des chasses de M. G. E. Bryant (îles Ceylan et Trinité. — Australie), 271. SicARD (D' A.). — Coccinellides nouveaux de la collection de M. Wal- ter, de Rägern (Moravie), 507. In, — Description d'un Coccinellide nouveau de Sarawack (Bornéo), d14. Ip. — Notes sur quelques Coccinellides de l'Inde et de Birmanie, ap- partenant à la collection de M. Andrewes, de Londres, 495. TABLE DES FAMILLES, GENRES, ESPÈCES ET VARIÉTÉS DÉCRITS DANS CE VOLUME. Nora. — Les noms en caractères normands désignent les familles nou- velles; les noms en caractères égyptiens désignent les genres nou- veaux ; les noms en caractères italiques désignent les espèces et variétés nouvelles. COLÉOPTÈRES Acathartus Grouvelle, 315. Adalia fallens Sic. (ab.), 498. Ahasverus nausibioides Grouv., 374. plagiatus Grouv., 375. subopacus Grouv., 377. Airaphilus abnormis Grouv., 326. madagascariensis Grouv., 324. Vaulogeri Grouv., 327. Ancistria Albertisi Grouv., 446. alternans Grouv., 472. Arrowi Grouv., 437. atra Grouv., 455. Bouchardi Grouv., 474. brevis Grouv., 469. Castelnaui Grouv., 4414. excavata Grouv., 464. filiformis Grouv., 458. filum Grouv., 484. Fouqueti Grouv., 481. Gestroi Grouv., 449. Leai Grouv., 462. longior Grouv., 442. magna Grouv., 470. micros Grouv., 482. propinqua Grouv.(var.), 469. stricta Grouv., 477. strigosa Grouv., 451. tenuis Grouv., 486. Anthicus luteitarsis Pic, 272. Aplatamus Grouvelle, 314. Aprostomis Grouvelle, 306. cephalotes Grouv., 306. Botrodus Dufaui Grouv., 297. Brachypterolus Grouvelle (sub Heterostomus J. du Val), 387. Brachypterus Schaefferi Grouv. (sub rotundicollis Schaeff.), 387. Camptodes mutatus Grouv. (sub politus Sharp), 398. subnigriceps Grouv. (sub ni- griceps Grouv.), 398. transfuga Grouv. (sub Signa. ticollis Sharp.), 398. Caria concentrica Sic. (var.), 509. Carpophilus ovatus Grouv., 291. Cathartosilvanus Grouvelle, 340. Table des familles, etc. Cathartus Delauneyi Grouv., 300. humeralis Grouv., 301. Chnoodes centralis Sic., 511. Clanis suturalis Sic., 505. Cléothera bis-3-maculata Sic.(var.), 510. Clitostethus lividipes Sic., 504. Coelophora lacerata Sic. (ab.), 500. parvula Sic., 510. _ Walteri Sic., 509. Cychramus distinctus Grouv. (sub variegatus Reitt.), 399. Cyllodes dubitabilis Grouv. (sub dubius Grouv.), 398. Derolathrus Sharpi Grouv., 310. Epilachna loculosa Sic., 495. semisqualens Sic. (ab.), 496. Épuraea alternans Grouv. (sub alticola Fall.), 39%. exculta Grouv. (sub ornata Grouv.), 394. commutata Grouv. (sub japo- nica Reitt.), 395. Eunausibius Grouvelle, 314. Hylobaenus fasciatus Pic, 272. Hylophilus Bryanti Pic, 277. ceylonicus Pic, 275. : dentaticornis Pic, 282. dentatifemur Pic, 273. diversiceps Pic (var.), 276. laticornis Pic, 278. #ucronatus Pic, 275. nigronotatus Pic, 276. palliditarsis Pic, 274. subcrassicornis Pic, 277. Ithris perpleza Grouv., 293. 525 Laemophloeus commirtus Grouv., 304. permictus Grouv., 303. Leis Andrewesi Sic. (ab.), 499. lintraria Sic. (ab.), 499. Mulsanti Sic. (ab.), 500. simplicicollis Sic. (ab.), 499. Limnobius Theryi-fretalis Peyer- imh. (subsp.), 517. Liodes maura Peyerimh., 516. Lixella Peyerimhoff, 516. crassipes Peyerimh., 516. Meligethes infidus Grouv. (sub tropicus Rey), 393. minutus Grouv. (sub atomus Grouv.), 392. translatus Grouv. (sub atratus Reitt.), 393. transmutatus Grouv. (sub subo- pacus Reïitt.), 393. Metacerylon Dufaui Grouv., 296. Microsilvanus Grouvelle, 332. Monanops Grouvelle, 345. Monanus antennatus Grouv., 368. bisinuatus Grouv., 359. Bouchardi Grouv., 347. denticulatus Grouv., 364. discoidalis Grouv., 366. insolitus Grouv., 390. longipennis Grouv., 348. malaicus Grouv., 361. punctatus Grouv., 357. Raffrayi Grouv., 355. telephanoides Grouv., 345. temporalis Grouv., 353. villosus Grouv., 363. Mystrops Dufaui Grouv., 290. Nausibius Wagneri Grouv.. 316. Neosilvanus Grouvelle, 323. 526 Nepharinus Grouvelle, 322. Notoxeuglenes Pic, 281. impressithorax Pic, 281. Ortalia Andrewesi Sic., 504. Oryzaephilus maximus Grouv., 319. Pachychile CardaillaciPeyerimh.., ÿ20. Pallodes falsus Grouv. (sub Har- mandi Grouv.), 398. translatus Grouv. (sub Smithi Grouv.), 398. Parasilvanus Grouvelle, 335. Platychoropsis Grouvelle (sub Platychorinus Grouv.), 398. Protosilvanus Grouvelle, 336. Pseudomystrops Grouvelle, 389. concolor Grouv. (sub Idaethina humeralis Grouv., var.), 390. convexæus Grouv., 391. Pseudosilvanus Grouvelle, 315. Pycnomerus longior Grouv., 294. Année 1912. Scalenarthrus guadelupensis Raï- | fray, 289. Scymnus lateralis Sic., 502. posticalis Sic., 503. Semiadalia Andrewesi Sic., 498. Silvaninus Grouvelle, 379. Silvanoprus énsidiosus Grouv., 342. Silvanops Grouvelle, 380. Silvanus carinatus Grouv., 336. hebetatus Grouv., 339. minimus Grouv., 334. pumilus Grouv., 332. Solanophila mysticoides Sic., 507. simia Sic., 797. Walteri Sic., 507. Stenichnusoccidentalis Peyerimh., D45. Telmatoscius Dufaui Grouv., 308. Thylacites lixensis Peyerimh.,521. Tychus niger-paludum Peyerimh. (subsp.), 515. Walteria Sicard, 511. | Rhamna Peyerimhoff, 518. antennalis Sic., 512. | semen Peyerimh., 519. Moultoni Sic., 514. “| 1h | HYMÉNOPTÈRE 4 Inostemma maura (Kieff.) Houard, 143. 1 DIPTÈRES à Asphondylia calycotomae (Kieff.) Houard, 106. salsolae (Kielï.) Houard, 77. Baldratia Houardi (Kieff.) Houard, 66. hyalina (Kieff.) Houard, 74. Halidodiplosis (Kieff.) Houard, 78. salsolae (Kieff.) Houard, 78, Houardiella (Kiefï.) Houard, 69. salicorniae (Kieff.) Houard, 69. | Oligotrophus {amaricum (Kieff.) Houard, 126. Rhopalomyia producticeps (Kieff.) Houard, 180. Schizomyia deverrae Houard, 141. | (Kieff.) | CE 19 1 Table des familles, etc. ORTHOPTÈRES Aphonomorphus griseus Chop., | Laranda aplera Chop., 404. 430. | Laurepa waroniensis Chop., 426. major Chop., 429. Metioche americana Chop., 406. testaceus Chop., 431. Neocurtilla spinosa Chop. (var.), variegatus Chop.,428. | 401. Cyrtoxipha aptera Chop., #10 Orocharis livida Chop., 424. nitida Chop., 408. Paroecanthus vicinus Chop., 420. variegala Chop., 407. Pseudogryllus Chop., #11. Diatrypa annulicornis Chop., 41%. elongatus Chop., #12. brunnea Chop., A7. | Stenoecanthus Chop., 422. quyanensis Chop., 49. gracillimus Chop., 422. pallidilabris Chop., M5. Stenogryllinae Chop., #11. Gryllodes subapterus Chop., 403. RS —— III Dates d'apparition des Annales en 1912. Le 3° trimestre de 1911 à paru le 29 février. Le 4e trimestre de 1911 a été déposé le 24 avril. Le 1 trimestre de 1942 a été déposé le 24 juillet. Le 2° trimestre de 1912 a été déposé le 23 octobre. Ann. Soc. ent. Fr., LXXXI [191 34 Vol LANAT LOI PI 1 C. Houard. del et pinz Le Æ Lartaud se. Zoocécidies du Nord de l'Afrique Amp. CenyGros, Parës Annales de la Société entomologique de France. Fol. LXXXI (1912) PI#2 C. Houard phot. Héliogr. Mauge. Zoocécidies du Nord de l'Afrique. [2 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE à DE FRANCE si | e > ; ne 1 EL FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in Mminimis. VOLUME LXXXI — ANNÉE 1912 4e TRIMESTRE PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIEÉTE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 JUILLET 1912 mummm Les Annales paraissent trimestriellement. ne Le Secrétaire-gérant : Pn. GROUVELLE. Hôtel des bc PARC La Serpente, 28 “de La Société dispose des ouvrages suivants (le premier prix est pour membres de la Société, le FRAC pour les personnes étrangères à la Société). ; Annales de la Société entomologique de France, années 41843 à 1846 et 1859 à 1890.54 RE Re Les années 1847, 1848, 1856, 1858 et 1871, dont il reste moins de 40 exemplaires . Annales-(années 1894 4910), 57., 4 LENCO Tables des Annales de la Société entomologique de France (1832-1860), par A:-S PARIS. Ne le CPR EURE Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- meMeNts Dar F-LRELVRE Qu ME PNR TMS Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- dement, par Er: LEFEVRE SAS NM PR PERS Re Bulletin 1895 à 1911, chaque année... .:..." - Bulletin {numéros isolés), chaque : . . . . , . .. .. Bulletin, comptes rendus du Congrès (4 ou plus. NS). L’'Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . L’Abeille (série in-8°). Prix del’abonnement par volume (ROC COMPTES) : CUT MERS RL REN ER LIRE AERMERS Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDEL : T.I - (Carnivora, Palpicornia) épuisé. . . . . . . T. IL (Staphylinoidea), par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Aer fasc., pp. 1-160 (1907, 1909). TV case (Scarabaridne)s.; 2.) ER RER PE V-(Phytophag). RE TRCE RUE NATr PRRESSS AN CR emchoBhorer CNRS ER TRC REER TRUE Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, par Louis Bevez, t. 1, Aer fasc., pp. 1-208, 1-80, 1805-1002 2.7, VARIE DA RER PAS Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . .. Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . Id. avec Index (Suppl. au Catalogus). . . . . . . . . Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de BoxvouLorr, in-8 avec 42 planches gravées. . . . . . Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl., dont COL Pl: NOTES re re ANNEE ENR MRPENEEE — DL CHlOPIÉeS. "TS TS AT SIENNE , Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Medi- terrange par : PEYRON: 0 TARN CR RENE Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MaRrseuL, 2 pl. : D OES LÉ NN SUR eUs LISPR PSS PRLEERRNETR ES ARS COIOMBBS LC SET En LE 0 ELA EU ER SA ES Téléphorides et Malthinides, par de Marseuz, 1 pl. n. Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de MARSEUL. Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Psela- phides et Scydménides, par REITTER (trad. E. Leprieur). Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Hydrocanthares, Palpicornes.:. ERREUR Bunrestides. 7, NS DIR APN RRRSRNTE (Voir la suile, page 3 de la couverture.) 12 et 15 fr. À 50 fr, 25 et 30 fr. 26183 17: 0 et 42 fr. 0 et 40 fr. 18 fr. A et°Æfr. 9-et- ar 8 et 12 fr. 10 et 42 fr. Set 8 fr. 3 et Er: Let 5 tire 8 et 10 fr. 8 et 40 fr. 10 et 12 fr. 3-et 100. 8 et 12 fr. 0 fr. 50 116225 DÉSIR 8 et 10 fr. 40 et 42 Îr. fre ©t & et &4 et 5 et & et 3 et FT ) Î fr. îr îr ln GX © Q: 3 et 4 Îr. 9 et CANIN d''et2 ir: ss Lu 2 € COR ; M _ Librairie de la Société entomologi Roue (Suite) UD (Monogr. des) et complément, par E. Ouivier, n que de France Ke: EUR SP UNE ee PUR ete ae ee ES 2e 3fr » Oedemerides (Synopse des), par GaneLBAuER (traduction de M)... 0. ee 4 STARS 1 et 2 fr. … Ditomides (Monogr. des), par P. de la BRULERIE. . . . . . 2 et 3 fr. »… Eumolpides (Synopse des), par E. Lerèvre (Appendice par RL. US RSR ALT, let 2 fr: … Histérides de l'Archipel Malais, par de MARSEUL. . . . . . Li - Histérides nouveaux (Description d’), par de MarseuL. . : 1 50 et 2 fr. …. Magdalinus d'Europe et circa, p. Nessrocners des Loges. . 1 50 et 2 fr. … Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br.de BarneviLe. . À 50 et 2 ir: - Lrotylideset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Lis (Monogr. du genre), par Harozn (traduction Dr Prud'homme de Borre).. . :. 2:14. 21. : . 3 0 fr. 50 … Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. FauvEL. . . 0 fr. 50. » Characters of undescribed Lepidoptera heterocera, par A ND LS NS US RL PR 3 et 4 fr. … Tableaux analytiques pour déterminer les Coléopières _ d'Europe À I. Nécrophages (traduit de REITTER). . . . . . . . L fr. 50 à IL. Colydiides, Rhysodides, Trogusilides (traduit de À DCR RRIENNR QU. US NUE te 0 fr. 50 Catalogue des Coléoptères de la faune gallo-rhénane, RER RE Le à el Um tatt de à et 9 Tr - Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cala- k … à part sont à la charge de l'acheteur. L’Abeille, Journal d’Entomologie, fondé par S. De Mar loques syn. et pour éfiquelles, envoyés franco) et celui des tirages SEUL, * continué par la Société entomologique de France, publie spécia- lement des travaux sur les CoréortTÈrEs de l'Ancien Monde. M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du Journal (examen et admission des mémoires et correspondance scientifique). Le 3° fascicule du vol. XXXI a été distribué. Le montant des abonnements aux volumes de l’Abeïille doit étre _ adressé au Secrétaire de la Société, 28, rue Serpente. COLLECTIONS 1° Collection H. Sénac (Tenebrionidae) ; 2 Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe) ; | Chez M. L. Bedel, 2%, rue de l’Odéon. 3° Collection Peyerimhoff (Wicrolépidoptères) ; 4° Collection H. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe); 5° Collection Aubé (Coléoplères d'Europe); 6° Collection complète des Orthoptères de France donnée à la S par M. A. Finot; 7° Collections E. Gobert et L. Pandellé (Diptères); 8° Collection entomologique française de tous les ordres ; 9° Collection d'exemplaires typiques ; Au Siège social, 28, rue Serpente. tte le di CS rat dis ociété La « Commission des Collections » est chargée de créer ces deux der- nières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a été louée et est prête à recevoir les insectes français de tous ordres et les Types que les membres voudront bien envoyer, avec localités précises © C. Houarp. — Les Zoocécidies du Norä de Non (Be). - [A suivre]. . sa RE CERTES EAN) RNSSSRES Avis aux Libraires et aux personnes étrangères à la Societé Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France ; sontlivrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes, * rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4heures1 2 à 6 heures 1/2 du soir, excepté les mercredis et jours de fêtes. 4 On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin ‘de la Sociélé entomologique de France et pour l’Abeille, Journal | d'Entomologie. : Eaes # Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser M au Secrétaire de la Société entomologique de France e 28, rue Serpente, Paris, 6°. 70 Typographie Firmin-Didot et C", — Paris. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. VOLUME LXXXI. — ANNÉE 1912 2e TRIMESTRE AU SIÈGE DE LA SOCIÉTH#Y HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES | 28, rue Serpente, 28 OCTOBRE 1912 je Société dispose des ‘ag membres de la Société, le leuxième, pour Île Annales de la Société centomologique A France, : année 1843 à 1846 et 1859-à 1890... 7. ne Les années 1847, 1848, 1856, 1858 ct ns DE SO. dont il reste moins de 40 exemplaires . Annales:(années 4894; à 1940) SR SEEN RER 25 et 30 LE “à Tables des Annales de la Société entomologique de France (1832-1860); par AS. PAR RUN ENReRS 2 ef: 3 ir. Tables générales des Annales de 1861 à 1880 ue dément, par E. LEFÈVRE Li 8 4h LUE 0 OT 10 ct 12 ir. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- Detients par E. LEFEVBR:, ES. CON Re 2e 7 50 et 10 fr. | Bulletin 1895 à 1911, chaque année. . . . , . . .. 418 tr. Bulletin (numéros isolés), chaque . . ... .. .. .. LE 5 LL Bulletin, Comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°5), 5 et 5 fr. à L’Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et de: Ir L’Abeille (série in-8°). Prix del’abonnement par volume CDOFECDID PIS) 22 re drole NOUS 10 et 12 Le <4 Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDEL : $ T.I (Carnivora, Palpicornia) épuisé. . . . . . .. Bet Sfr. 3 T. IL (Staphylinoidea), par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, 2 Aer fasc., pp. 1-100 (4907,:4909),%7 526 ret ie RAIN 1er fast: (Scarabaridae}., PEER 4 et} DAC APN PAYNE) EE RER EN MERS LA TANT ARE 8 «et 10 fr/2s T. VI (Rhynchophora). . . .............. 8 et 10 fr. Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de + l'Afrique, par Louis Benz, t. 1, A® fasc., pp. 1-208, 2 0:80 AS0D-L0ORE. ER RE RES 10 et 12 fr Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : 5 2 Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 3 et 5Îr. M Catalogue étiquettes, pour collections. .”. . . . . . . .. 8-et 12 fr#3 Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . .. 7:.::70 fr. 00 Id. avec Index (Suppl. au Catalogqus) . . . . . . . .. l'ir.:25% Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de 7 BoxvouLoir, in-8 avec 42 planches g gravées RL et 7ir. Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl, dont ‘4 Svol > DE HOIES. ES sr EM eo AU 8 et 10 fr. « nr — DLCOlOEIBES LU de te ee tee A0 ct 42irS Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Medi- D ler Lane; Dar PÉYRON. ET ESRI Er ee Let 5 fr. æ Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MARSEUL, 2 pl. : Es. SMOIPES A ES à RNA MS EVER RTS SOS Let 5 fr. — OGM OB EE ETS EE SE NE SR NE Det 6:fr:22 Téléphorides et Malthinides, par de Marseuz, 1 plin. %et 5 fr. Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de Marseuz. 3et Afr.. Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Pséla- à phides et Scydménides, par REITTER (trad. E. Leprieur). 3 et 4 fr Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Te Hydrocanthares, Palpicornes. . . . . : . . . . . Set Afr. Bunreslides. "00e RSR OISE CII let .2 fr (Voir la suile, page 3 de la couvertwre.) DR: (Monog er eg SAS | DA EC A A PuAoper des), par GançrBauER (traduction de … ; ; É np. DOS CR RE RE a CS NOT BU EE RE La s (Monogr. des), par P. de la Brucerte. . . . . . 2 et 3 fr. EE ARR UREREE EAP re NY Let,2 17-52 ides de l'Archipel Malais, par de MarsEuL. . . . . LE: dpaLe 50 et 2 fr. : gdalinus d'Europe et circa, p. Dessrocuers des Loges. . 1 50 et 2 (F2 nophyes (Monogr. du genre), par H. Br.de Barnevice. . À 50 et 2 fr. rotylideset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 4 50 et 2 fr. Glaphyrus (Monogr. du genre), par Harorn (traduction, D reudiommede Borre).-..". . . 2: . : : 4 0... 0 fr. 50 . pm mie puits Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. Fauver. . .. 0 fr. 50 Characters of undescribed Lepidoplera helerocera, par ss à dote eee 9 3 et & fr. leaux analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe = FE Nécrophages (traduit de RæerITTER). . . . . . . . L'fr. 50 _ Il. Colydiides, Rhysodides, Trogositides (traduit de nee LL MSA Me SO TRS RE ARE 0 fr. 50 atalogue des Coléoptères de la faune gallo-rhénane, NRA de 2, ne nee est dope 2 ‘etrire P Ée prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cata- ogues syn. et pour étiqueltes, envoyés franco) et celui des tirages part sont à la charge de l'acheteur. L'Abeïlle, Journal d’'Entomologie, fondé par S. be Maxseur, tinué par la Société entomologique de France, publie spécis- lement des travaux sur les CorkoptÈères de l’Ancien Monde. - M.L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargéde la publication du Journal » ‘examen et admission des mémoires et correspondance scientifique). Le % fascicule du vol. XXXI a été distribué. - Le montant des abonnements aux volumes de l’Abeïlle doit être » adressé au Secrétaire de la Société, 28, rue Serpente. f ER COLLECTIONS ; 4e Collection H. Sénac (Tenebrionidae) ; 2° Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe); Chez M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon. . 3° Collection Peyerimhoff (Wicrolépidoptères); … Collection H. Brisout de Barneville (Co/coptères d'Europe); 5° Collection Aubé (Coléoptères d'Europe); … 6° Collection complète des Orthoptères de France donnée à la Société » par M. A. Finot; + 7° Collections E. Gobert et L. Pandellé (Diptères); » 8° Collection entomologique française de tous les ordres; _ 9° Collection d'exemplaires typiques; Au Siège social, 28, rue Serpente. “ La « Commission des Collections » est chargée de créer ces deux der- … nières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a été louée et est prète à recevoir les insectes français de tous ordres et les Types que les membres voudront bien envoyer, avec localilés précises. D : C. HouarD. — Les Zopceciqies du Norä de l'Afrique (fg.) (PI. 1 et2]. J. KÜNCKEL D'HERCULAIS. — Notice nécrologique sur A. Giard, [avec portrait]. Avis aux Libraires et aux personnes étrangères £ à la Societé Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de Frances 2 sontlivrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes, (rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4heures 112) à 6 heures 1/2 du soir, excepté les mercredis et jours de fêtes. On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de la Société entomologique de France et pour l’Abeille, Journa Ée d’Entomologie. #4 Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser au Secrétaire de la Société entomologique de France 9 28, rue Serpente, Paris, 6°, Typographie Firmin-Didot et C". — Paris, DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 ” -RECONNUE COMME ISPHAROTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 vos Natura maxime miranda NES É in minimis. - à ï VOLUME LXXXI — ANNÉE 1912 3° et 4° TRIMESTRES SIÈGE DE LA SOCIÉTE “HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES | ARE 28, rue Serpente, 28 AVRIL 1913 e Secrétaire-gérant : Pur. GROUVELLE, 20 PTT RS ne, 7 PF Hôtel des Sociétés SR rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages suivants (le premier prix est pour membres de la Société, le deuxième, pour les personnes étrangères à la Société]. Annales de la Société entomologique de France, années 1843 à 184661 18694 1890 LE TT, 42 et 15 fr. Les années 1847, 1848, 1856, 1858 et 1871, Eu dont il reste moins de 40 exemplaires . PEN Sr 50 fr. Annalès {années 18914 AND) ETS SENS, 25 et 30 fr. Tables des Annales de la Société entomologique de France M (1832-1880);:par: ÀA:-S: PARIS: Lo Enr 2-et 3 fr. Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- | dément Dar Bi -LEFEVRE UE SEULE 10 et 42 fr. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- vement, par -E: LEFÈVRE. 4270. RES Less 7 50 et 10 fr. Bulletin 1895 à 1911, chaque année. . . . . . . .. 48 fr. Bulletin (numéros isolés), chaque . . ... . . .. .. L'et 4 r Bulletin, comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°5). 5et 5 fr. L’Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 fr. L'Abeille (série in-8). Prix del’abonnement par volume , (DORE COMPrIS) AL AE TS ER Ne CCR 10 et 12 fr Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BenE : T.I (Carnivora, Palpicornia) épuisé. . . . . . .. del 8 fr. T. Il (Staphylinoidea), par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, 1er. fase, pp4-160:(49072 4000) CEST SAME LIVE fasc ANR TaDne la} NE ER k'et D fr. 28 SES ON SG P y LOMME) ES SA RE AR TRE 5. PS Sel AUS TENESRAyNchonhora) LS MST CNE ee 8-et 10 fr. Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de TR l'Afrique, par Louis Bepez, t. I, 4er fasc., pp. ae 30 in-on AS EE ee 1e LOS aea 10 ét 12fr 0 Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monte: Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 3 et 5 fr. Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . .. 8_et 12 fr. Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . .. 0 fr. 50 Id. avec Index (Suppl. au Catalogus) . . ... . . : 2. A°fr. 20 Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de BoxvouLoir, in-8° avec 42 planches gravées. . . . . . b'et:-7*frs or aphie générale des Mylabres, 1872, 6 Ps dont 2 COL EPL MOTOS LULU LR ANA eve TE 8 et 10 fr. _ DL CHIOTS 222 en ten RE ARMES 40 et 12 fr. Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- | Leri'anée DAT ÉPETRON, EN TR AUS ELITE k et 5 fr. Mylabr ides d'Europe (Monogr. des), par de PUR DhES res = NOIMOB RME ES NN PART OUS ENCt TON Tee Let "5 fr:108 — COÏOPIGeSS ES eee RME PA ee NE RS 5 et. 6"fr Téléphorides et Malthinides, par de Marseuz, 4 pl.n. 4et 5 fr. Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de Marseuz. 3 et 4 fr, Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Pséla- | phides et Scydménides, par Rerrrer (trad. E. Leprieur). 3 et 4 fr. -Nougeau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : TE Hydrocanthares, Palpicormes. "#10 EST Bunrestides. , SEULS", 20 RES sas 1 et.:2: 40 | (Voir la suite, page 8 de la couverture.) ; Librairie de la Société entomologique de France ; (Suite) 3] M rre (Monogr. des) et complément, par E. Ouivier, 2 n MR se Te due te et EUR NS ST LR 2et 3fr Oedemerides (Synopse des), par GanGLBAUER (traduction de 2 2e UN EP ARENEROR AR LUN et NS 0e Etes D aUe {et 2 fr. … Ditomides (Monogr. des), par P. de la BRULERIE. . . . . . 2 et 3 fr. Eumolpides (Synopse des), par E. Lerèvre (Appendice par ee). LS M A ae nun re me iet2tfr. Histerides de l'Archipel Malais, par de MaRsEuL. . . . . . 1 tr. Histérides nouveaux (Description d’), par de MarseuL. . . 1 50 et 2 fr. Magdalinus d'Europe et circa, p. Nespnocuers des Loces. . 1 50 et 2 fr. Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br.de Barnevizce. . À 50 et 2 fr. Erotylideset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Glaphyrus (Monogr. du genre), par HaroL»p (traduction AA Preud homme de Borre). . . . ... :.. : + .. 0 fr. 50 Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. FAUvEL. . . 0 fr. 50 Characters of undescribed Lepidoptera helerocera, par LATINE TRE ER PR RE TRE NS 3 et &tfr. Tableaux «unalytiques. pour déterminer les Coléoptères d'Europe LE Nécrophages (traduit de R&ITTER). . . . . . . . L fr. 50 I. Colydiides, Rhysodides, Trogusulides (traduit de RRIRTER AS REA VC RAT ER EE 0 fr. 50 Catalogue des Coléoptères de la faune gallo-rhénane, A NPARNIRR en ne dc 2 et 3 fr. \ Le prix du port de ces ouvrages (sauf la Faune et les Cala- logues syn. et pour étiquelites, envoyés franco) et celui des tirages à part sont à la charge de l'acheteur. L'Abeille, Journal d'Entomologie, fondé par S. DE ManxseuL, “ontinué par la Société entomologique de France, publie spécia- lnent des travaux sur les CoréorrÈères de l'Ancien Monde. M. L. Bedel, 20, rue de l’Odeon, est chargé de la publication du Journal _ texamen et admission des mémoires et correspondance scientifique). LE s lé-finbe ‘Le de. deu pet : * é D. Abisfités viol à «dé * Le 3% fascicule du vol. XXXI a été distribué. Le montant des abonnements aux volumes de l’Abeïille doit être adressé au Secrétaire de la Société, 28, rue Serpente. COLLECTIONS i° Collection H. Sénac (Tenebrionidue) ; 2° Collection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Europe); Chez M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon. 32 Collection Peyerimhoff (HMicrolépidoptères) ; 4° Collection H. Brisout de Barneville (Co/éoptères d'Europe); 5° Collection Aubé (Coléoptères d'Europe); 6° Collection complète des Orthoptères de France donnée à la Société , par M. A. Finot; . 7° Collections E. Gobert et L. Pandellé (Diptères); 8° Collection entomologique française de tous les ordres; 9° Collection d'exemplaires typiques ; Au Siège social, 28, rue Serpente. r La « Commission des Collections » est chargée de créer ces deux der- nières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a élé louée et est prête à recevoir les insectes français de tous ordres et les Types que les membres voudront bien envoyer, avec localilés précises. Table des matières des 3° et 4° trimestres 1912. M. Pic. — Anthicides et Hylophilides provenant des chasses de M. G.. E. Bryant (iles Ceylan et Trinité. — Australie). . : . . 271 ! A. GROUVELLE et À. RAFFRAY. — Supplément à la liste des Coléoptères de la Guadeloupe, 3° supplément. . . . SALE 0 COR A. GROUVELLE. — Notes sur les Silvanini. Synonymies et descriptions de genres nouveaux et de nouvelles espèces . . . . : . 313 In. — Famille des Witidulidae. Notes synonymiques et rectifications : à la nomenclature. . . ARS SE «LI L. CHoparp. — Contribution à ja faune des Orthoptères de la Guyane : francaise (2 mémoire : Gryllidae) (fig.) . . . . . . . 401 A. GROUVELLE. — Études sur les Ancistria. . . . . 433 A. SICARD. — Notes sur quelques Coccinellides de l'Inde et de Birmanie, appartenant à la collection de M. Andrewes, de Lon- dres. . . LS CAC MIE ID. — cs déenouveies de la RE + M. Walter, de Rägern : (Moravie) . . . : HS RENT O0 In. — Description d'un Cocos nouveau de Sarawack (Bor- nn D am La im E B m 2 he md De DOTÉ