DE LA FF F M iL'SrOÏÏ (nouvelle série) T O M F. V I N G T - U N I F M F LYON II. GE O RG, I, IBRAIRE-ÉDI T G U R G 5', IUJF. DF. LYON MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PARIS J. B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEURS 19, R U F. Il K U T K F K ü I L I. K 1875 I ANNALES DE LA C1ÉTÉ LINNÉENNE DE LYON LYON* — “IMPRIMERIE riTRAT AIRE, RCE GENTIL,} DE LA r r r (nouvelle série) TOME V I N G T - U N I È M E LYON H. G E O H G , LIBRAIRE-ÉDITEUR 65, RUE DE LYON MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PARIS J. B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEURS 19, RUE 1IA.UTEFKUILI. E 1875 ■ il . . . t. ' n J a Vi ?, A f/î II i ^ fl o n R A 0 R A V r, A r Y T I P- il A' I K H TABLEAU DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ L1NNÉENNE DE LYON AU 31 DÉCEMBRE 1874 BUREAU MM. DucrosG. ü. Préfet du Rhône, 'président d’honneur. Mulsant président. Perroud >£, vice-président. Débat, secrétaire général. Juttet, secrétaire-archiviste . Beckensteiner, trésorier. Conservateurs MM. Saint-Lager, pour la botanique. Falsan, pour la minéralogie . Terver, pour la zoologie. Hoffet, bibliothécaire. Membres honoraire» MM. De la Saussaye C. membre de l’Institut, ancien rec- teur de l’Académie de Lyon. Vincent (l’abbé) inspecteur général honoraire de l’Université, en retraite, à Pélussin (Loire). Desjardins ancien architecte en chef de la ville. Milne Edwards G. membre de l’Institut. VI TABLEAU DES MEMBRES MM. Blanchard membre de l’Institut. Watteville (le baron de) chef de division au minis- tère de l’instruction publique. Servaux ^ chef de division, adjoint au ministère de l’instruction publique. Membres titulaires 1833 MM. Mulsant (Étienne membre correspondant de l’Institut, biblio- thécaire de la ville. 1830 Hoffet (J. G.), officier de l’Université, avenue de Noailles, 61. 183» Gérard (le Dr), rue Constantine, 2. 1 84 a Jordan (Alexis), rue de l’Arbre-Sec, 40. 1840 Dugas (Ozippe), rue de Lyon, 90. Perroud (Benoit-Philibert) (^ Albert le Valeureux), quai Saint- Vincent, 43. Beckensteiner (Christophe), rue Saint-Pierre, 14. Millière (Pierre) à Cannes. 184» Le Jolis (Auguste) président de la Société des sciences natu- relles de Cherbourg. DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE YII ■ 850 MM. S. Exc. M. Renard ‘Jh, secrétaire de la Société des naturalistes de Moscou. 1851 Blanchon (Aimé), rue Bourbon, 35. Dumortier (Eugène), avenue de Saxe, 97. Malmazet (Jean-André), rue Cuvier, 2. 1855 Guinon (Nicolas) chimiste, rue Bugeaud, 6. Mangini (Lucien) ingénieur civil, député, rue Saint-Joseph, 2. 1850 Pallias (Honoré), rue Centrale, 25. Monterrat (Amédée) rue Royale, 29. Arlès-Dufour (Gustave), négociant, place Tholozan, 19. Gabillot (Joseph), quai des Célestins, 5, 1857 Fournereau (l’abbé), professeur à l’institution des Chartreux. 1858 Rey (Claudius), place Saint-Jean, 4. Joannon (Antonin) président de la Société d’ Agriculture, quai Tilsitt, 22. 1859 Willermoz (Ferdinand), rue Bourbon, 38. Andrieux (Louis), avocat, rue du Peyrat, 2. Revelière, receveur de l’enregistrement, à Blain (Loire-Inférieure). Eymard (Paul), rue Constantine, 22. VIII TABLEAU DES MEMBRES 1860 MM. Pariset (Ernest) membre de la Chambre de Commerce, quai Saint-Clair, 14. Biétrix (Camille), rue Lanterne, 21. Galichon (Roger), rue de Rivoli, 182, à Paris. Berne (Philippe), négociant à Saint-Chamond (Loire). Débat (Louis), place Perrache, 7. Maison (Louis), rue de Tournon, 17, à Paris. Ravinet (le Dr Jules), rue Constantine, 5. Gervais (le Dr Jules), rue Rozier, 1. Charvériat (Antoine-Marie), notaire, rue d’Algérie, 27. Bonvouloir (le vicomte Henri de), rue de l’Université, 15, à Paris. Mangini (Félix), ingénieur civil, place Bellecour, 6. Desgrand (Paul), au château de Montcelar, à Tassin. Dardouin aîné, rue Paradis, 37, à Marseille. 1861 Roure (Adrien), directeur de la Nationale , à Vienne (Isère). Du Marais, conseiller de préfecture, à Lyon. Baudrier^, président de chambre à la Cour d’appel, rue du Plat, 8. Bresson (Louis), architecte, place de la Bourse, 2. Allard (Clément), rue des Capucins, 6. Frachon (l’abbé), à Annonay (Ardèche). Franc (Théophile), rue Neuve, 7. Bellaguet ancien chef de division au ministère de l’instruction publique, à Paris. Lagrevol (de) président du tribunal civil à Lyon. 1863 Boffard (Joannès), notaire, place de la Bourse, 2. Juttet (le D1'), place Saint-Jean, 10. Brun (Claude), avocat, quai de l'Archevêché, 18. Guimet (Emile), place de la Miséricorde, 1. Vachat (du), juge à Belley (Ain). DF. LA SOCIÉTÉ LTNNÉENNE IX MM. Ailly (le baron d’) en son château, près Roanne (Loire). Piaton (Pierre) ^.rueRavez, 19. 1863 Roman (Ernest), place des Pénitents-de-la-Croix, 1. Michel (Victorin), maire d’Irigny, rue de Bourbon, 10. Brunet-Lecomte ^ , négociant, rue des Colonies, 2. Guinon (Francisque), quai de l’Hôpital, 11. Dugas (Henri) rue Sala, 2. Dugas (Prosper) négociant, place Tholozan, 22. 1864 Piaton (Claudius), négociant, quai Tilsitt, 26, Riaz (Auguste de), banquier, quai de Retz, 10. Arthaud (le Dr) montée du Chemin-Neuf, 4. Kleinmann (Édouard), au Crédit Lyonnais. Lévy (Gustave), négociant, quai Saint-Antoine, 29. Newesel (Joseph de), propriétaire à Givors. Boucod, à Saint-Vallier (Drôme). 1865 Desgrand (Louis), négociant, rue Lafond, 24. Perraud (Louis), quai Tilsitt, 25. 1866 Pain (Antoine), place Gerson, 3. Falsan (Albert), à Saint-Cyr au Mont-d’Or. Marnas chimiste, quai Catellane, 1. Chabrières, négociant, place Louis XVI, 12. Pichot (Emmanuel), négociant, place de la Fromagerie, 9. Becicensteiner (Charles), rue Saint-Pierre, 14. Darnat (Pierre), négociant, rue de l’Hôtel-de-Ville, 17. Sonthonax (Léon), rue de l’Hôtel-de-ville, 33. Bovagnet, négociant, rue Neuve, 32. Gillet (Joseph)^, chimiste, quai Saint-Vincent, 27. TABLEAU DES MEMBRES X 1 $07 MM. Genevet (Antoine), rue Kléberg, 9. Fournet rentier, à Émeringue. Bénier, cours Vitton, 1. Sandrier (Louis), place Saint-Clair, 7. Roux (André), rue du Griffon, 13. Ribollet (Joseph), rue de l’Hôtel-de-ville, 36. 1S6S Vidal ancien président du tribunal de Commerce, quai Saint Vincent, 43. Wichelmann (Charles), avenue de Noailles, 63. Duchamp (G.), rue de la Bourse, 37. Saint- Lager (le Dr Jean), président de la Société de botanique cours de Brosses, 8. Milliardûn, avenue de de Saxe, 72. Bougerai, négociant, rue Saint-Pierre, 14. Oschanine (Basile), candidat à l’Université de Moscou. Laval (Henri), juge de paix à Monsol, Rambaud (Joseph), quai Saint-Vincent, 61. îset» Pagy (Auguste), à Srayrne, Seguin (Louis), négociant à Annonay. Gourdiat (Jude), négociant à Tarare. Ebrard (Sylvain), à Unieux (Loire). Vidal (Maurice), quai Saint-Vincent, 43. Magaud (le Dr Jules), rue du Garet, 9. Billoud (Gabriel), rue Victor- Arnaud, 21. Bertholey (Martial), à Mornand. Heyden (le baron de), à Francfort-sur-Mein. Kunckel (Jules), rue Gay-Lussac, 28, Paris. DE LA SOCIÉTÉ LUNNEEiNiNE XI 1870 MM. Jacquier (François), négociant, rue Puits-Gaillot, 31. Durand (Victor), cours Vitton, 63. Bernard $?, ancien maire des Brotteaux, cours Morand, 5. 1872 Verchère (Ernest-Antoine), négociant, cours de Brosses, 8. Coquet (Adolphe), architecte-ingénieur, quai Joinville, 21. Wettengel (P.), quai de l’Hôpital, 6. Fitler (Alexandre-Charles-Paul), quai Castellane, 5. Desgrange (Alphonse), rue Puits-Gaillot, 19. Giraud (Léon), négociant, rue du Griffon, 12. Cognard (le Dr), rue Mercière, 7. Simian, rue Désirée, 2, Ponchon, négociant, quai Saint-Vincent, 42. Bouvard (Émile), avenue de Saxe, 175. Dugueyt (Charles), rue du Plat, 12. Dücrest (François), chef d’escadron en retraite, rue de l’ Arbre-Sec, 7. Patricot, avoué, rue Bât-d’Argent, 10. Mehu, pharmacien, à Villefranehe (Rhône). De Polinière (Alphonse) lieutenant-colonel en retraite, à Es- tressin (Isère). Reynaud (Lucien), négociant, rue de Lyon, 19. Roche (Edmond), quai Saint-Clair, 1. Lemire quai Castellane, 1. Glaivoz, rentier, rue de l’Aunonciade, 3. Drevon (Henri), négociant, cours d’Herbou ville, 67. Muguet (Jules), notaire, rue Puits-Gaillot, 1. Cote (Ferdinand), quai de la Guillotière. Galland (Charles), négociant à Vienne (Isère). XII TABLEAU DES MEMBRES DE LA SOCIETE LIMNÉEJNXE 1874 MM. Des Gozis, avocat à Montluçon (Allier). Sonnery-Ciiaverondier, membre du conseil général de la Loire à Tarare. Membres décédés eu 1894 MM. Forest (Jules), décédé le 22 mars 1874. Ramie (Abraham-Jacques- Louis), décédé le 5 octobre 1874. Siméan (Pierre), décédé le 17 décembre 1874. Monfalcon (Jean-Baptiste), bibliothécaire de la ville, décédé le 5 octobre 1874. La Société n’admet plus, aujourd’hui, que des membres titulaires et des membres honoraires. TRIBU D ES BRËVIPENNES FAMILLE DES ALÉOCHAUIENS — SUITE — SIXIÈME BRANCHE. — ALÉOCflARAlRES (suite) Genre Rheochara, Riiéochare, Mulsant et Rey. Étymologie : (5e'o?, cours d’eau; ya'ipu>, je me plais. Caractères. Corps allongé, peu convexe, ailé. Tête subovalairement arrondie, un peu moins large que le prothorax, peu resserrée à la base, subangulairement et obtusément rétrécie en avant, légèrement saillante, subverticale. Tempes à rebord latéral tin, mais assez accusé, sensiblement arqué. Êpistome submembraneux dans sa partie antérieure, largement tronqué en avant. Labre fortement transverse, sub- tronqué au sommet. Mandibules assez robustes, peu saillantes, simples, nautiques, arquées. Palpes maxillaires allongés, de quatre articles : le troi- sième plus long que le deuxième, faiblement épaissi vers son extrémité : le quatrième grêle, subulé, à peine aussi long que la moitié du précédent, subatténué vers son sommet, où il présente un très-petit lobe articulé, à peine distinct et simulant un cinquième article. Palpes labiaux petits, de trois articles graduellement moins épais. Menton très-court , fortement transverse, submembraneux, tronqué au sommet. Tige des mâchoires sub- rectangulée à la base. Yeux assez grands, ovalaires, subverticalement disposés, peu saillants, séparés du prothorax par un intervalle grand. Antennes suballongées; insérées au bord antéro-interne des yeux, dans SOC. LIN. — T. XXI. 1 2 BRÉVIPENNES une fossette ovalaire profonde; légèrement épaissies vers leur extrémité ; de onze articles : le premier en massue allongée : les deuxième et troisième allongés, obconiques : les quatrième à sixième nullement, les pénultièmes légèrement transverses : le dernier grand, ovalaire. Prothorax transverse, à peine moins large que les élytres, à peine rétréci en avant, tronqué au sommet, à angles antérieurs subinfléchis et à peine obtus; subarrondi et très-finement rebordé ^ur les côtés et à la base, avec ceux-là assez tranchants et, vus latéralement, subsinués au devant des angles postérieurs qui sont obtus. Repli inférieur large , modérément réfléchi, un peu visible vu de côté. Écusson assez grand, triangulaire. Élytres transverses, subcarrément coupées à leur bord apical, faiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, subrectilignes sur leurs côtés , distinctement rebordées sur la suture. Repli latéral assez étroit, assez réfléchi, à bord interne subarqué. Épaules à peine saillantes. Proslernum peu développé au devant des hanches antérieures, formant entre celles-ci un angle assez court et obtus. Mésosternum à lame médiane finement rebordée sur les côtés, postérieurement rétrécie en pointe effilée, émoussée au bout, prolongée jusque près du sommet des hanches inter- médiaires, carinulée sur la base de sa ligne médiane. Médiépistcrnums grands , confondus avec le mésosternum. Médiépimères assez grands , obliques, trapéziformes. Métasternum grand, subtransversalement coupé à son bord apical, à peine échancré au devant de l’insertion des hanches postérieures, àpeineangulé entre celles-ci, avancé entre les intermédiaires en angle prononcé, aigu, dont le sommet s’engage sous la pointe mésos- ternale. Postépisternums assez larges, postérieurement rétrécis en languette, à bord interne divergeant un peu en arrière du repli des élytres. Postépi- m'eres grandes , subtriangulaires , dépassant sensiblement les élytres et remontant sur les côtés. Abdomen allongé, à peine plus étroit que les élytres ; subalténué en arrière, subconvexe en dessus, fortement rebordé sur les côtés, pouvant facilement se redresser en l’air; à deuxième segment basilaire parfois un peu découvert : les quatre suivants subégaux et le cinquième plus grand : les trois premiers assez fortement et subégalement impressionnés en tra- vers à leur base : le sixième assez saillant, rétractile : celui de l’armure souvent distinct. Ventre convexe, à premier arceau plus grand que les suivants, ceux-ci subégaux : le sixième plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, saillantes, coniques, obliques, subrenver- aléocharaires. — Rheochavci. 3 sées en arrière; convexes en avant, planes ou à peine excavées en dessous, fortement contiguës au sommet. Les intermédiaires subovales, non sail- lantes ou subdéprimées, obliquement disposées, légèrement ou même sensiblement distantes. Les postérieures grandes subcontiguës intérieure- ment à leur base, divergentes au sommet; à lame supérieure nulle ou presque nulle en dehors, subitement élargie en dedans en cône saillant ; à lame inférieure transverse, large, explanée, rétrécie en pointe en dehors. Pieds assez allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes; les postérieurs très-grands, ovales-oblongs, subacumi- nés et subdétachés au sommet. Cuisses débordant sensiblement les côtés du corps, subélargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles, droits ou presque droits, subrétrécis vers leur base, assez densement ciliés sur leurs tranches, armés au bout de leur tranche inférieure de deux éperons assez forts et subdivergents : les antérieurs et les intermédiaires, en outre, spinosules sur leur tranche supérieure ; les postérieurs aussi longs que les cuisses, munis au bout de leur tranche externe de deux petites épines ou cils spiniformes. Tarses grêles, subfiliformes, snbcomprimés, de cinq articles; les antérieurs assez courts, avec les quatre premiers articles assez courts, subégaux, et le dernier presque égal aux trois précédents réunis; les intermédiaires allongés, à peine moins longs que les tibias, à premier article suballongé, les deuxième à quatrième oblongs, subégaux, et le dernier subégal aux deux précédents réunis ; les postérieurs très-allongés, aussi longs que les tibias, à premier article très-allongé, au moins égal aux deux suivants réunis, les deuxième à quatrième assez allongés, subégaux. Ongles grêles, simples, subarqués. Obs. La seule espèce de ce genre est assez agile et vit sur le bord des eaux. Ce genre lie le genre Baryodma au genre Polystoma. Il se distingue du premier par le repli du prothorax moins réfléchi en dessous ; par ses yeux moins oblongs, séparés du prothorax par un intervalle plus grand; par ses pieds plus grêles. Les antennes, plus allongées, ont leurs pénultièmes articles moins transverses, etc. l. Bhcocharn spatliccn, Erichson. Allongée, peu convexe, finement et assez densement pubescente, d'un noir de poix brillant, avec les élytres d’un châtain foncé, la bouche, les 4 RRÉVIPENNES antennes cl las pieds roux. Tète un peu moins large que le prothorax, fine- ment et éparsement ponctuée. Antennes suballongées, A deuxième et troi- sième articles subégaux. Prothorax transverse, A peine moins large que les élytres, légèrement arqué sur les côtés, avec ceux-ci subsinués au devant des angles postérieurs qui sont obtus; transversalement impressionné à sa base, finement et assez densement ponctué. Élytres assez fortement trans- verses, de la longueur du prothorax, subdéprimées, assez fortement, assez densement et rageusement ponctuées. Abdomen allongé, subatténué en arrière, éparsement ponctué, mais plus densement A la base de chaque seg - ment. Tarses postérieurs allongés. cf Le sixième segment abdominal subsinueusement tronqué à son bord apical (1), simplement ponctué. Le cinquième arceau ventral sinué au milieu de son bord postérieur, offrant au devant du sinus un espace lon- gitudinal lisse, occupant presque toute sa longueur et limité de chaque côté par une ponctuation plus fine et plus serrée. Le sixième fortement et angu- lairement prolongé à son sommet. 9 Le sixième segment abdominal obtusément arrondi à son bord apical , granuleusement ponctué. Le cinquième arceau ventral non sinué à son bord postérieur, sans espace lisse sur son milieu. Le sixième légèrement et sub- angulaireinent prolongé à son sommet. Ocalea spadicca, Erichson, Col. March. I, 300, 3; — Gen. et Spec. Stapli. 61, 3. — Redtenbacher, Faun. Austr. 818. — Fairmaire et Laboclbène, Faun. Fnt. Fr. I, 384, 3. Aleochara spadicca, Kraatz, 1ns. Deut. II, 97, 18. Long., 0,0048 (2 1. 1/5) ; — larg., 0in,001 1 (1/2 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un no;r ou d’un brun de poix brillant ; revêtu d’une fine pubescence d’un flave cendré, assez courte, couchée et peu serrée. Tête subovalairement arrondie, un peu moins large que le prothorax ; légèrement pubescente, finement et éparsement ponctuée ; d’un noir de poix très-brillant. Front large, à peine convexe, presque lisse. Épistome convexe, lisse, offrant sur son disque une série transversale de soies obscures et subredressées. Labre subconvexe, presque lisse, d’un brun de (1) Ce même bord apical parait parfois très-obtusément denticulé. aléoch araires . — Rheochara. 5 poix brillant à sa base, subtesiacé vers son extrémité, paré au sommet de quelques soies blondes. Parties de la bouche d’un roux ferrugineux, avec la pointe des mandibules plus foncée. Pénultième article des 'palmes maxil- laires distinctement cilié. Yeux subovalaires, noirs. Antennes suballongées, à peine moins longues que la tète et le prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies vers leur extrémité ; très- finement duveteuses et en outre légèrement et éparsement sétosellées vers le sommet de chaque article ; rousses avec parfois le premier article à peine plus clair : celui-ci sensiblement épaissi en massue allongée : les deuxième et troisième allongés, obconiques, subégaux, à peine moins longs séparé- ment que le premier : les quatrième à dixième en forme de tronçons de cône, graduellement un peu plus courts et un peu plus épais, assez forte- ment contigus : le quatrième suboblong : les cinquième et sixième à peine plus longs que larges : les septième et huitième à peine, les neuvième et dixième légèrement transverses : le dernier aussi long que les deux pré- cédents réunis, pyriforme ou ovalaire, subacuminé au sommet. Prothorax transverse, presque d'un tiers moins long que large ; à peine rétréci en avant ; largement tronqué ou à peine échancré au sommet, avec les angles antérieurs subinfléchis, à peine obtus et subarrondis ; légère- ment mais visiblement arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, faiblement subsinués au devant des angles postérieurs, qui néanmoins sont obtus mais non arrondis à leur sommet ; à peine moins large en arrière que les élytres; sensiblement arrondi à sa base ; faiblement ou à peine convexe; creusé au devant de l’écusson d’une impression transver- sale assez prononcée; finement mais peu densement pubescent; finement et assez densemeni ponctué; entièrement d’un noir ou d’un brun de poix brillant. Pœpli inférieur lisse, testacé. Écusson à peine pubescent, obsolètement pointillé, d’un brun de poix brillant. Élytres formant ensemble un carré assez fortement transverse ; environ de la longueur du prothorax ;non ou à peine plus larges en arrière qu’en avant ; subrectiligues ou à peine arquées sur leurs côtés ; subcarrément coupées à leur bord apical, avec l’angle suturai droit ; légèrement ou à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; subdéprimées; finement et peu densement pubescentes; assez fortement et assez densement ponctuées, avec la ponctuation râpeuse et un peu oblique ; d’un châtain brillant et plus ou moins foncé. Épaules très-peu saillantes, subarrondies. 6 BRÉVIPENNES Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élytres ; environ trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subatténué postérieurement dès le troisième segment ; subdéprimé vers sa base, subconvexe en arrière ; finement et subéparsement pubescent, avec une rangée de poils plus longs et plus distincts vers le bord apical des trois premiers segments; offrant en outre, „sur le dos et sur les côtés, des soies obscures et redressées, éparses mais bien^distinctes, plus serrées et comme fasciculées sur les der- niers segments ; finement et éparsement ponctué, avec la ponctuation néanmoins un peu moins lâche vers la base de chaque segment ; d’un noir brillant, avec les intersections couleur de poix. Les trois premiers segments assez fortement impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions rugueusement ponctué : le cinquième un peu plus grand que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième assez saillant : celui de l’armure distinct, brun ou d’un roux de poix, sétosellé-fasciculé. Dessous du corps finement, assez longuement, mais peu densement pu- bescent; assez finement, subrugueusement et peu densement ponctué ; d’un noir brillant, avec le prosternum, le mésosternum et les hanches d’un roux ferrugineux, les intersections du ventre et le sixième arceau ventral d’un roux de poix. Métasternum subconvexe , un peu plus finement et plus densement ponctué sur son milieu. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal aux précédents : le sixième saillant, plus (a* ) ou moins ( Ç ) an- gulé au sommet, offrant sur ses bords une frange de cils plus ( $ ) ou moins (cf) courts et serrés. Pieds assez allongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé assez brillant ; les postérieurs plus développés et plus grêles. Omisses légèrement, mais visiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles, finement ciliés sur leurs tranches ; les antérieurs et intermé- diaires, en outre, assez distinctement spinosules sur leur tranche externe; les postérieurs aussi longs que les cuisses, paraissant, vus de dessus, un peu recourbés en dedans avant leur extrémité, et légèrement frangés au bout de leur tranche supérieure (1). Tarses grêles, subfiliforines ou à peine atténués vers leur extrémité, assez densement et assez longuement ciliés en dessous, plus éparsement en dessus ; les antérieurs assez courts ; les intermédiaires allongés ; les postérieurs très-allongés, à peine moins (1) Dans cette espèce, les deux cils spiniformes paraissent souvent comme confondus dans une frange de cils subégaux. ALÉociiARAiiiEs. — Pulystomci. 7 longs que les tibias, à premier article très-allongé, aussi long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième assez allongés, subégaux. Patrie. Celle espèce vit au bord des ruisseaux, parmi les mousses et les détritus. Elle est rare en France : les environs de Lyon, de Tarbes, le Beaujolais, etc. Genre Polystome, Polystome ; Stephens. Stephens, III. V, 430; — Thomson, Skand. col. III, 47, 1861. Étymologie : beaucoup; "g £ «J vj O S O g $ O- U BRKVIPENNES obtus et subarrondis ; assez convexe ; finement et assez densement pubes- cent ; finement, légèrement et assez densement ponctué ; entièrement d’un noir de poix brillant. Écusson plus ou moins voilé, à peine pubescent, finement et densement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus longues que le prothorax ; presque subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés ; à peine et simultanément échancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit, mais subinfléchi et à peine émoussé à son sommet ; sensiblement sinuées vers leur angle postéro-externe ; peu convexes; finement et assez densement pubescentes; assez fortement et assez densement ponctuées, avec la ponctuation évidemment plus forte, mais à peine plus serrée que celle du prothorax ; d’un noir de poix brillant, avec leur extrémité parfois graduellement plus ou moins roussâtre, surtout intérieurement. Épaules non saillantes. Abdomen suballongé, à peine ou un peu plus étroit à sa base que les élytres, à peine trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué en arrière ; subdéprimé à sa base, subconvexe postérieurement ; très-finement et subéparsement pubescent, avec des cils pâles plus apparents au bord apical des premiers segments; assez fine- ment, densement et subruguleusement ponctué sur les trois premiers, avec la ponctuation graduellement un peu moins serrée sur les quatrième et cinquième; d’un noir de poix brillant, avec le sommet parfois moins foncé. Les trois premiers segments assez fortement et subégalement impres- sionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions ponctué : le cinquième un peu plus grand que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu sail- lant, obtusément tronqué ou à peine arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, à pubescence assez longue, assez serrée et un peu blonde ; d’un noir brillant, avec le sommet et les intersec- tions du ventre rougeâtres. Métasternum subconvexe, distinctement et assez densement ponctué sur les côtés, plus légèrement et subobsolètement sur son milieu. Ventre convexe, assez densement et subrâpeusement ponctué; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième légèrement saillant, toujours un peu plus prolongé que le segment abdominal correspondant, plus ou moins cilié à son sommet. Pieds peu allongés, très-finement pubescents, légèrement pointillés, d’un roux ferrugineux assez brillant. Cuisses légèrement élargies avant ou vers aléocharaires. — Microglossa. 45 leur milieu. Tibias peu grêles, finement ciliés sur leurs tranches ; les anté- rieurs et intermédiaires légèrement, mais assez distinctement spinosules sur leur tranche externe j: les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts; les postérieurs allon- gés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, évide li- ment un peu plus long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, subégaux ou graduellement à peine moins longs. Patrie. Cette espèce n’est pas très-rare, dans la société de la Formica fuliginosa, dans presque toute la France : les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, le Maine, la Lorraine, le Beaujolais, les Alpes, la Savoie, etc. Obs. Quelquefois les élytres sont presque entièrement rousses, et alors les antennes sont d’un roux assez clair et concolore. A l’état le plus com- plet, le sommet de l’abdomen «st à peine moins foncé ; dans les autres cas, il est d’un roux de poix. On en peut dire autant de la lame supérieure des hanches postérieures. *• Microglossa rnfipennis, Kraatz. Suballongée, subconvexe, densement et finement pubescente, d'un noir assez brillant, avec la bouche, la base et le dernier article des antennes, les côtés du prothorax, le disque des élytres, les intersections abdominales et ventrales et les pieds d'un roux assez clair. Tête assez fortement, mais peu densement ponctuée. Le troisième article des antennes subégal au deuxième. Prothorax transverse, sensiblement rétréci en avant, aussi large à sa base que les élytres, à angles postérieurs obtus et subarrondis, finement et densement ponctué. Élytres fortement transverses, subdéprimées, finement et densement ponctuées. Abdomen subparallèle, finement et très-densement ponctué. a* Le sixième arceau ventral angulairemcnt prolongé dans le milieu de son bord apical. Ç Le sixième arceau ventral arrondi à son bord apical. Haploglossa rufpennis, Kraatz, Ins. Deut. II, 81, 3. Huptoylossa marginalis, Tiîomson, Skand. Col. II, 282, 2. 1860. Long., 0m,0034 (1 1/2 1.) ; — larg., 0”,0007 (1/3 1.). 46 BRÉVIPENNES Corps suballongé, subconvexe, d’un noir de poix assez brillant, avec les clytres, les côtés du prothorax et les intersections de l’abdomen rougeâ- tres; recouvert d’une fine pubescence, d'un blond cendré, médiocrement courte, couchée et serrée. Tête subtransverse, subarrondie, beaucoup moins large que le protho- rax ; finement pubescente ; assez fortement, mais peu densement ponctuée, avec l’intervalle des points très-finement et obsolètement chagriné ; d’un noir de poix assez brillant. Front large, à peine convexe. Épistome assez convexe, peu distinct du front. Labre subconvexe, obsolètement ponctué, d’un roux de poix plus ou moins foncé, offrant en avant quelques cils blonds. Parties de la bouche d’un roux assez clair. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux courtement ovalaires, noirâtres, parfois à reflets micacés. Antennes un peu moins longues que la tète et le prothorax réunis; assez sensiblement épaissies dès le sommet du troisième article ; très- finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux plus ou moins brunâtre, avec le dernier article et les deux ou trois premiers un peu plus clairs : le premier suballongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième obeoniques, subégaux, un peu moins longs séparément que le premier : le troisième à peine plus large à son sommet que le précédent : les quatrième à dixième épais et plus ou moins contigus : le quatrième un peu plus étroit que les suivants, sensiblement, les cinquième à dixième fortement on même très- fortement transverses : le dernier aussi long que les deux précédents réunis, ovalaire ou pyriforme, obtusément acuminé au sommet. Prothorax transverse, à peine d’un tiers moins long que large; sensi- blement rétréci en avant; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis ; faiblement arqué sur les côtés ; presque aussi large ou à peine moins large en arrière que les élytres; assez sensiblement arrondi sur le milieu de sa base, avec celle-ci à peine sinuée de chaque côté vers les angles postérieurs, qui sont obtus et subarrondis ; assez convexe ; finement et densement pubescent; finement et densement ponctué ; d’un noir de poix assez brillant, avec les côtés graduellement et plus ou moins largement rougeâtres, surtout sur la région des angles postérieurs. Écusson plus ou moins voilé, très-finement pubescent, très-finement pointillé , d’un roux assez brillant. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus 1 aléocharaires. — Microglossa. 47 longues que le prothorax ; presque subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés, ou à peine arquées postérieurement sur ceux-ci ; faible- ment et simultanément subéchancrêes à leur bord apical, avec l’angle suturai subémoussé ; légèrement sinnées au sommet vers leur angle postéro- ' externe; subdéprimées ou à peine convexes; finement et densement pubescentes ; finement et densement ponctuées, avec la ponctuation non plus forte, mais paraissant encore un peu plus serrée que celle du protho- rax; d’un rouge assez clair et assez brillant, avec la région scutellaire plus ou moins rembrunie, ainsi que parfois la suture et, plus rarement, les côtés, mais ceux-ci d’une manière plus faible et confuse. Épaules non saillantes. Abdomen suballongé, à peine plus étroit à sa base que les élytres, à peine trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué en arrière; subdéprimé à sa base, subconvexe postérieure- ment ; très-finement et assez densement pubescent, avec des cils un peu plus longs et plus distincts au bord apical des quatre premiers segments ; finement et très-densement ponctué sur les trois ou quatre premiers, un peu moins densement sur les suivants ; d’un noir de poix assez brillant, avec le bord apical des segments et le sixième plus ou moins roussâtres. Les trois premiers assez fortement et subégalement impressionnés en tra- vers à leur base, avec le fond des sillons ponctué : le cinquième sensi- blement plus grand que les précédents, largement tronqué et muni â son bord apical d’une line membrane pâle : le sixième peu saillant, obtusé- ment tronqué ou à peine arrondi à son sommet. Dessous du corps finement et densement pubescent, d’un noir de poix brillant, avec les intersections et le sommet du ventre plus ou moins rou- geâtres. Méta sternum subconvexe, distinctement ponctué sur les côtés, plus légèrement sur son milieu. Ventre convexe, finement, densement et subrugueusement ponctué, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième légèrement saillant, un peu plus prolongé que le segment abdo- minal correspondant, finement cilié à son bord postérieur. Pieds peu allongés, très-finement pubescents, légèrement ponctués, d’un roux assez clair et assez brillant. Cuisses médiocrement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias peu grêles, très-finement ciliés sur leurs tranches : les antérieurs et intermédiaires en outre légèrement spinosules sur leur tranche externe : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts; les postérieurs allongés, à peine 48 BRÉVIPENNES ou un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long au moins que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, subégaux. Patrie. Cette espèce, propre à l’Allemagne, se rencontre quelquefois en France. Nous l’avons prise dans les collines des environs de Lyon, en société de la Formica cunicularia. Obs. Elle est plus petite que la Microglossa gentilis , dont elle diffère par ses antennes uu peu moins épaisses; par sa ponctuation un peu plus fine et un peu plus serrée; par la couleur rougeâtre des élyties, des côtés du prothorax et de l’extrémité des segments abdominaux. En outre, le pro- thorax paraît un peu moins fortement transverse; les élytres sont un peu plus déprimées, avec leur sommet moins distinctement sinué vers l’angle postéro-externe ; le cinquième segment abdominal est un peu plus développé, etc. Nous n’avons pas cru devoir rapporter à la Microglossa rufipennis l 'Aleochara marginalis de Gyllenhal (Ins. Suce. II, 420, 42), à cause de ces phrases : Oculi, oblongi,... et thorax.,, basi truncatus... Abdomen... ano rufotestaceo. Peut-être l'insecte de l’auteur suédois se rapporte-t-il â la Thamiaraea hospita ou plutôt â une Baryodma. 3. Mîcroglossa pulïa. Gyllenhal. Suballongée, assez large, subconvexe, assez finement et assez densement pubescente, d'un noir un peu brillant, avec la marge intérieure des élytres et les intersections du ventre d'un roux de poix, la bouche, la base et le dernier article des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête fortement et densement ponctuée. Le troisième article des antennes plus court que le deuxième, le quatrième presque aussi épais que le cinquième. Prothorax transverse, sensiblement rétréci en avant, presque aussi large à sa base que les élytres, à angles postérieurs obtus et subarrondis, densement et assez fortement ponctué. Élytres fortement transverses, peu convexes, densement et assez fortement ponctuées. Abdomen subparallèle, assez finement et très- densement ponctué vers la base, un peu moins densement en arrière. cf Le sixième arceau ventral angulairement prolongé dans le milieu de son bord apical. 49 aléoc h araires. — Microglossa. 9 Le sixième arceau ventral arrondi à son bord apical. Alcochara pulla, Gyllenhal, Ins. Suec. IV, 494, 56-57. — Mannerheim, Erach. 68, 13. — Boisduvai. et Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 533, 10. — Erichson, Col. Mardi. I, 359, 10; — Geu. et Spec. Stanh. 173,30. — Redtenbacber, Faun. Austr. 670, 18. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 451, 27. Haploglossa pulla. Kraatz, Ins. Deut. II, 80, 2. — Thomson, Skand. Col. II, 282, 1. 1860. Long., 0m,0032 (1 1/4 1.); — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps suballongé, mais néanmoins assez large ; subconvexe; d’un noir de poix un peu brillant ; revêtu d’une assez fine pubescence flave, assez longue, couchée et assez serrée. Tête subtransverse, subarrondie, beaucoup moins large que le protho- rax . distinctement et assez fortement pubescente, fortement et assez den- sem-nt ponctuée; d’un noir de poix un peu brillant. Front large, à peine convexe. Èpistome subconvexe, confondu avec le front. Labre subcon- vexe, presque lisse ou à peine ponctué, d’un roux de poix parfois sub- testacé, offrant en avant quelques longs cils pâles. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires pubescent à son extrémité. Yeux courlement ovalaires, noirs. Antennes évidemment plus courtes que la tête et le prothorax réunis; assez fortement épaissies dès le quatrième article inclusivement ; très-fine- ment duveteuses et en outre légèrement ou à peine pilosellées vers le som- met de chaque article; brunâtres ou d’un roux brunâtre, avec les trois premiers articles et le dernier d’un roux testacé : le premier à peine épaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième évidemment moins long que le premier : le troisième plus court que le deuxième : les quatrième à dixième assez fortement épaissis et assez fortement contigus ; le quatrième presque aussi épais que le suivant, fortement, les cinquième à dixième très-fortement transverses : le dernier aussi long que les deux précédents réunis, ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax transverse, à peine d’un tiers moins large que long; sensible- ment rétréci en avant; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis; légèrement arqué sur les côtés; à peine moins large en arrière que les élytres ; subarrondi dans le milieu de sa 4 SOC. LINN. — T. XXI. .50 BRÉVIPENINES base, qui est à peine sinuée de chaque côté ; à angles postérieurs obtus et subarrondis ; assez convexe ; assez finement et assez densement pubes- cent; assez fortement et densement ponctué; entièrement d’un noir de poix assez brillant. Écusson légèrement pubescent, densement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant; subrectilignes ou à peine arquées sur les côtés; à peine et simultanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit, mais émoussé au sommet ; légèrement sinuées vers leur angle postéro-externe ; peu convexes; assez finement et assez densement pubescentes; assez for- tement et densement ponctuées, avec la ponctuation assez forte, mais à peine plus serrée et à peine plus rugueuse que celle du prothorax ; d’un noir de poix un peu brillant, avec la marge intérieure graduellement moins foncée ou roussâtre, surtout en arrière, vers l’angle suturai. Épaules non saillantes. Abdomen peu allongé, à peine plus étroit à sa base que les élytres ; environ deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué en arrière; subdéprimé à sa base , subcon- vexe postérieurement; finement, assez longuement et assez densement pubescent, avec une rangée de cils plus longs et plug distincts au bord apical des quatre premiers segments ; assez finement et très-densement ponctué, avec la ponctuation graduellement moins serrée sur les quatrième et surtout cinquième segments; d’un noir de poix assez brillant, avec les intersections et le sommet parfois moins foncés. Les trois premiers seg- ments assez fortement et subégalement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons ponctué : le cinquième sensiblement plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle et bien tranchée : le sixième peu saillant, ponctué, obtusément arrondi à son bord apical. Dessous du corps d’un noir brillant, avec les intersections ventrales et le sommet du ventre plus ou moins roussâtres. Métasternum subconvexe, distinctement pubescent et ponctué sur les côtés, plus légèrement ou subobsolètement sur son milieu. Ventre convexe, densement et assez lon- guement pubescent ; densement, finement et subrâpeusement ponctué ; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième légèrement saillant, un peu plus prolongé que le segment abdominal correspondant, distincte- ment cilié à son bord apical. aiéochar aires. — Microglossa. 51 Pieds peu allongés, finement pubescents, légèrement pointillés, d’un roux testacé assez brillant, avec les hanches plus foncées. Cuisses médio- crement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias peu grêles, très-finement ciliés sur leurs tranches : les antérieurs et intermédiaires finement spino- sules sur leur tranche externe : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts; les posté- rieurs allongés, un peu ou à peine moins longs que les tibias, à premier article allongé, au moins aussi long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. On rencontre cette espèce dans la poussière des vieux arbres, en compagnie d’une petite fourmi d’un gris roussâlre et quelquefois dans les nids de pinson, de caille, de hérisson. Elle habite presque toute la France : les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, le Bourbonnais, la Bour- gogne, le Beaujolais, la Bresse, la Savoie. Obs. Sa ponctuation plus forte, sa taille un peu moindre et propor- tionnellement un peu plus large, sa pubescence un peu plus longue et un peu moins fine, et surtout le troisième article des antennes plus court rela- tivement au deuxième, tels sont les principaux signes qui différencient cette espèce des précédentes. Quelquefois les élytres sont entièrement d’un rouge obscur, et la suture d’un roux testacé. Le sommet de l’abdomen et ses intersections se montrent alors d’une couleur plus claire ou roussâtre. 4. Microglossa siidieola. Fairmaire. Suballongée, assez, large, subconvexe, densement et finement pub escente, d’un noir peu brillant, avec les élytres d’un roux obscur, la bouche, la base et ledernier article des antennes, et les pieds d'un roux testacé. Tête fortement et densement ponctuée. Le troisième article des antennes un peu plus court que le deuxième, le quatrième un peu moins épais que le cinquième. Pro- thorax médiocrement transverse, sensiblement rétréci en avant, presque aussi large à sa base que les élytres, à angles postérieurs obtus et subarrondis , très- densement et assez fortement ponctué. Élytres fortement transverses > 52 JÎRÉVIPENNES peu convexes, très-dsnsement et assez fortement ponctuées. Abdomen sub- parallèle, finement, très-densement et uniformément ponctué. cf Le sixième arceau ventral angulairement prolongé dans le milieu de son bord apical. $ Le sixième arceau ventral arrondi à son bord apical, Aleochara nidicola, Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr. 1832, IX, 687. 2. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 4SI, 28. Long , 0in, 0032 (1 1/21. ); — larg., 0“,0007 (1/3 1.). Corps suballongé, mais néanmoins assez large; subconvexe, d’un noir de poix peu brillant ; revêtu d’une fine pubescence grisâtre, assez courte, tout à fait couchée et serrée. Tête ; subtransverse, subarrondie, beaucoup moins large que le protho* iax; finement pubescente, fortement et densement ponctuée; d’un noir de poix un peu brillant. Front large, à peine convexe. Êpistome subconvexe, confondu avec le front, offrant en avant quelques longs cils pâles. Labre subconvexe, assez distinctement ponctué, d’un brun ou d’un roux de poix, cilié à son sommet de quelques longs poils pâles. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires légèrement pubescent. Yeux courtement ovalaires, noirs. Antennes à peine ou un peu plus courtes que la tète et le prothorax réunis; assez légèrement, mais sensiblement épaissies dès le quatrième article inclusivement; très-finement duveteuses et en outre légèrement ou à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; brunâtres, avec le dernier article un peu moins foncé et les deux ou trois premiers d’un roux testacé : le premier à peine épaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième évidemment moins long que le premier et le troisième un peu moins que le deuxième : les quatrième à dixième plus ou moins épaissis et assez fortement contigus : le quatrième évidemmentun peu moins épais que le suivant, sensiblement, les cinquième à dixième fortement transverses : le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis, subovalaire, subobtus au sommet. Prothorax médiocrement transverse, d’un quart environ moins long dans son milieu que large à sa base; sensiblement et presque graduellement 53 aléocharaires. — Microglossa. rétréci en avant; largement tronqué au sommet; à angles antérieurs inflé- chis, obtus et subarrondis; faiblement arqué sur les côtés; à peine moins large en arrière que les élytres ; distinctement arrondi dans le milieu de sa base, qui est à peine sinuée de chaque côté; à angles postérieurs obtus et subarrondis; subconvexe; finement et densement pubescent; assez forte- ment et très-densement ponctué ; entièrement d’un noir de poix peu brillant. Écusson finement pubescent, densement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus longues que le prothorax ; à peine ou un peu plus larges en arrière qu’en avant ; subrectilignes ou à peine arquées sur leurs côtés; à peine et simul- tanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit, subinfléchi et émoussé au sommet; légèrement sinuées vers leur angle postéro-externe; peu convexes; finement et densement pubescentes; assez fortement et très-densement ponctuées, avec la ponctuation subru- guleuse, presque aussi forte et paraissant encore un peu plus serrée que celle du prothorax; d’un roux plus ou moins sombre et peu brillant, avec la région scutellaire et parfois les côtés à peine plus obscurs. Épaules non saillantes. Abdomen peu allongé, à peine plus étroit à sa base que les élytres ; envi- ron deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué en arrière ; subdéprimé à sa base, assez convexe postérieurement; finement, assez longuement et densement pubescent, avec une rangée de cils plus longs et plus distincts au bord apical des quatre premiers segments; finement et très-densement ponctué, avec la ponc- tuation uniforme, aussi serrée vers l’extrémité qu’à la base; d’un noir de poix peu brillant. Les trois premiers segments assez fortement et subéga- lement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons ponctué : le cinquième beaucoup plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle, bien tranchée : le sixième peu saillant, densement ponctué, parfois d’un brun de poix, obtu- sément tronqué on à peine arrondi à son sommet. Dessous du corps finement et densement pubescent; finement et dense- ment ponctué; d’un noir de poix assez brillant, avec les intersections ventrales à peine moins foncées ou brunâtres. Métasternum subconvexe, un peu plus légèrement ponctué sur son milieu. Ventre convexe, à ponc- tuation plus ou moins râpeuse; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième légè"ement saillant, un peu plus prolongé que le segment ab- dominal correspondant, finement cilié à son bord apical. 54 BREVIPENNES Pieds peu allongés, finement pubescents, assez densement pointillés, d’un roux testacé assez brillant, avec les hanches plus foncées. Caisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias médiocrement grê- les, finement ciliés ; les antérieurs et intermédiaires, en outre, légèrement spinosules sur leur tranche externe ; les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, distinctement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, presque subégaux. Patrie. Cette espèce se trouve dans les environs de Paris, dans la Nor- mandie et la Picardie. Elle a été découverte aux environs de Saint-Valery- sur-Somme, dans les nids d’hirondelles de rivage, par MM. Léon Fair- maire, Boieldieu et Signoret. Obs. Comme l’ont fort bien fait observer MM. Fairmaire et Laboulbène, cette espèce, quoique bien voisine de la Microglossa pulla, en est certaine- ment différente par le quatrième article de ses antennes plus étroit, et par la ponctuation du prothorax, des ély très et surtout de l’abdomen plus ser- rée. En outre, la couleur est un peu plus mate, la pubescence est plus fine, un peu moins longue et plus déprimée; les élytres sont presque tou- jours plus ou moins roussâtres ; l’abdomen offre en dessus une ponctua- tion un peu plus fine et plus uniforme ; le ventre n’a pas ses intersections sensiblement d’une couleur plus claire. Enfin, les antennes sont un peu moins courtes et un peu moins épaisses, avec les pénultièmes articles moins fortement trausverses, et le dernier à peine plus court mais plus obtus que chez la pulla; les cuisses paraissent un peu moins élargies, et les tibias un peu plus grêles, etc. 5. llicroglossa (Craturaca) suturais*. Mannerheim. Suballongée, subparallèle, peu convexe, finement et subéparsement pu- bescente, d'un noir brillant avec le pourtour des élytres et les intersec- tions abdominales et ventrales roussâtres, la bouche, les antennes, le som- met de l'abdomen et les pieds d'un roux testacé. Tête finement et obsolè- tement ponctuée. Le troisième article des antennes évidemment plus court que le deuxième. Prothorax fortement transverse, légèrement rétréci en aléoc h araires. — Microglossa. 5b avant , presque aussi large à sa base que les élijtres, à angles postérieurs à peine obtus ou presque droits, légèrement et subéparsement pointillé. Ëlytres fortement transverses, subdéprimées, finement et assez densement ponctuées. Abdomen subparallèle, finement et peu densement ponctué. Le sixième arceau ventral angulairement et subobtusément prolongé dans le milieu de son bord apical. $ Le sixième arceau ventral largement arrondi à son bord apical. Bolitochara suturalis, Mannerheim, Brach. 82, 47. Aleochara suturalis, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 376, 66. Aleochara praetexta, Erichson, Col. March. I, 361, 12; — Gen. et Spec. Staph. 176, 36. — Redtenbacher, Faun. Austr. 822. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 462, 32. Oxypoda suturalis, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 157, 35. — Thomson, Ofv. Vet. Ac.Forh. 1855. 201, 23. Haploglossa praetexta, Kraatz, Ins. Deut. II, 82, 4. Crataraea suturalis, Thomson, Skand. Col. II, 283, 1. 1860. Long., 0m,0030 (1 1/3 1.) ; — larg., 0“\0006 (1/4 1.). Corps suballongé, subparallèle, peu convexe, d’un noir brillant, revêtu d’une fine pubescence d’un flave cendré, assez courte, couchée et peu serrée. Tète subtransverse, subarrondie, un peu moins large que le prothorax, légèrement pubescente; finement, obsolètement et subéparsement ponctuée ; d’un noir irès-brillant. Front large, à peine convexe. Épistome convexe, presque lisse, d un roux de poix à son extrémité qui offre quelques cils flaves. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix, légèrement cilié à .son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires pubescent. Yeux subovalairement arrondis, noirs ou d’un gris obscur. Antennes à peine plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; légè- rement épaissies dès le quatrième article inclusivement; très-finement du- veteuses et en outre distinctement et finement pi'osellées vers le sommet de chaque article ; entièrement d’un roux testacé, avec les premier et dernier articles parfois un peu plus clairs : le premier légèrement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obeoni- 56 BUÉVIPENNES quos : le deuxième sensiblement moins long que le premier, et le troi- sième évidemment plus court que le deuxième : les quatrième à dixième légèrement épaissis et assez fortement contigus : le quatrième presque aussi épais à son sommet que le suivant, sensiblement transverse, évidem- ment rétréci vers sa base : les cinquième à dixième très-fortement trans- verses : le dernier au moins aussi long ou même un peu plus long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, d’un bon tiers ou presque d’une moitié plus large que long; légèrement rétréci en avant ; largement tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et assez fortement arrondis ; faiblement arqué sur les côtés ; presque aussi large en arrière que les ély- tres ; très-légèrement arrondi à sa base qui est faiblement sinuée de cha- que côté ; à angles postérieurs assez marqués, à peine obtus ou presque droits ; assez convexes ; finement et subéparsement pubescent ; finement, légèrement et peu densement ponctué ; d’un noir de poix brillant, avec l’extrême base parfois moins foncée. Écusson à peine pubescent, légèrement pointillé, brunâtre. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; sensiblement plus longues que le prothorax; subparallèles et presque subreclilignes sur leurs côtés ; à peine et simultanément échancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit, subinfléchi et subémoussé ; assez dis- tinctement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; subdépri- mées ou à peine convexes ; finement et peu densement pubescentes ; fine- ment et assez densement ponctuées, avec la ponctuation subrâpeuse et évi- demment moins fine que celle du prothorax ; d’un noir de poix brillant, avec la marge suturale, la marge apicale et le repli latéral plus ou moins largement roussâtres ou d’un roux de poix. Épaules très-peu saillantes, étroitement arrondies. Abdomen suballongé, à peine plus étroit à sa base que les élytres, à peine trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés on à peine atténué en arrière ; subdéprimé à sa base, subconvexe posté- rieurement ; très-finement, assez longuement et subéparsement pubescent, avec quelques cils plus longs et plus distincts au bord apical des premiers segments ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, quelques légères soies obscures et redressées ; finement, légèrement et peu densement ponc- tué ; d’un noir de poix brillant, avec le bord postérieur, surtout des trois premiers segments, d’un roux de poitf, la majeure partie du cinquième et le sixième d’un roux teslacé. Les trois premiers sensiblement et subégale- aléocharaires. — Microglossa. 57 ment impressionnés ou sillonnés en travers à leur base, avec le fond des impressions légèrement ponctué ; le cinquième subégal aux précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, légèrement ponctué, obtusément tronqué en sommet. Dessous du corps finement et subéparsement pubescent, légèrement et peu densement ponctué ; d’un noir brillant, avec les intersections ventra- les d’un roux de poix et le sommet du ventre encore plus clair. Métastcr- num subconvexe, obsolètement ponctué sur son milieu. Ventre convexe, à cinquième arceau plus court que le précédent, obtusément arrondi à son bord apical : le sixième légèrement saillant, un peu plus prolongé que le segment abdominal correspondant, finement cilié à son sommet. Pieds peu allongés finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un roux testacé assez brillant, avec les hanches un peu plus foncées. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias médiocrement grêles, très-finement ciliés sur leurs tranches; les antérieurs et intermédiaires obsolètement spinosules sur leur tranche externe ; les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, légèrement ciliés ; les anté- rieurs courts, les intermédiaires assez courts ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, un peu plus long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième suboblongs, gra- duellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est assez rare en France. On la trouve ordinaire- ment dans les bergeries et les étables, ou près des habitations rurales. Nous l’avons rencontrée dans la Bresse et dans les Alpes du Dauphiné et de la Savoie. Elle est moins rare en Suisse. Obs. Elle diffère de toutes ses congénères par le cinquième segment ab- dominal (1) moins développé; par ses antennes moins épaisses et d’une couleur plus claire; par sa ponctuation plus fine, plus légère et moins serrée. La taille est aussi plus petite et la forme plus parallèle. La couleur des élytres est généralement roussâtre sur la suture, sur le (1) TncMSON, sur le seul caractère du cinquième segment abdominal non plus long que le précédent (Ofv. Vet. Ac. 1858, p. 34, pu, et Skand. Col. 1860, p. 282), a établi son genre Crataraea, qui, pour nous, ne nous semble pas suffisamment justifié, bien que les yeux soient un peu moindres et les angles postérieurs du prothorax plus marqués. Nous ne l'avons donc admis, jusqu’à nouvel examen, que comme sous-genre. 58 BRÉVIPENNES repli latéral et vers le sommet, surtout intérieurement près de l’angle sutu- rai ; mais quelquefois cette couleur s’étend plus ou moins sur le disque. Nous possédons un exemplaire dont la base du prothorax est assez lar- gement déprimée, avec la dépression offrant elle-même deux légères im- pressions longitudinales. Genre Dasyglossa, Dasyglosse, Kraatz. Kraatz, Nat. Ins. Deut., II, p. 130. Étymologie : Saoùç, poilu; ylüxjva., langue. Caractères. Corps oblong, fusiforme, subconvexe, ailé. Tète subarrondie, beaucoup plus étroite que le prothorax, assez forte- ment engagée sous celui-ci, non ou k peine resserrée à sa base, subangu- lairement rétrécie en avant, peu saillante, inclinée. Tempes distinctement rebordées sar les côtés. Épistome largement tronqué en avant. Labre for- tement transverse, tronqué à son bord apical. Mandibules peu saillantes, bifides au sommet, arquées. Palpes maxillaires assez allongés, de quatre articles : le troisième un peu plus long que le deuxième, légèrement épaissi vers son extrémité : le dernier grêle, subulé, aussi long que la moitié du précédent. Palpes labiaux petits, de trois articles graduellement plus étroits, le deuxième plus court, le dernier à peine plus long que le précédent, sub- cylindrique. Menton transverse, trapéziforme, plus étroit en avant, sub- tronqué ou à peine échancré au sommet. Tige des mâchoires formant à la base une dent assez obtuse (1). Yeux médiocres, courtement ovalaires ou subarrondis, faiblement sail- lants, séparés du prothorax par un intervalle assez court. Antennes médiocrement allongées, légèrement épaissies ; insérées au bord antéro-interne des yeux, dans une fossette profonde, subarrondie, assez grande et étendue jusqu’au bord antérieur de l’épistome ; de onze articles : les trois premiers plus ou moins allongés : le premier subépaissi, les deuxième et troisième obconiques : le quatrième suboblong : les cin- (1) Dans le grand tableau de Kraatz (p. 27), le genre Dasyglossa est compris sous la division yy: Maxillarum mala interior intus apice spinulis dense ciliata , tandis que le texte dit (p. 130) : Maxillac mala interiore intus apice spinulis paucis, Ion - gioribus ciliata. Il y a évidemment là contradiction, par suite d'une erreur typogra- phique. aiéoc h araires. — Ddsyglossd. 59 quième à dixième graduellement un peu plus courts et plus transverses, subcontigus : le dernier grand, subovalaire ou pyriforme. Prothorax transverse, aussi large que les élytres, plus étroit en avant ; à peine échancré au sommet ; à angles antérieurs infléchis et arrondis ; fortement arqué sur les côtés qui sont tranchants, plus légèrement à leur base; à angles postérieurs obtus et subarrondis ; à peine ou très-finement rebordé à la base et sur les côtés. Repli très-large, plus ou moins enfoui, non visible vu latéralement. Écusson large, triangulaire. Élytres courtes, transverses, simultanément subéchancrées au milieu de leur bord apical, sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe, simples et presque subrectilignes sur leurs côtés. Repli assez étroit, à bord interne à peine arqué. Épaules non saillantes. Prosternum très-peu développé au devant des hanches antérieures, for- mant entre celles-ci un triangle large, assez prononcé, à disque élevé, à sommet non aigu. Mésosternum à lame médiane subconvexe, en forme d’angle rétréci à son sommet en pointe subacérée, prolongée environ jus- qu’aux trois quarts des hanches intermédiaires. Médiépisternums assez grands, soudés au mésosternum. Médiépimères assez développées, trapé- ziformes. Métasternum assez grand, à peine subéchancré au devant de l’in- sertion des hanches postérieures, faiblement subangulé entre celles-ci, un peu plus sensiblement entre les intermédiaires. Postépislernums assez larges, graduellement rétrécis en languette, à bord interne divergeant passablement en arrière du repli des élytres. Postépimères très-grandes, sublriangulaires. Abdomen suballongé, à peine moins large que les élytres, sensiblement atténué en arrière, subconvexe en dessus, fortement et subépaissement re- bordé sur les côtés, pouvant un peu se redresser en l’air; à quatre pre- miers segmentss subégaux et le cinquième plus long : le deuxième basi- laire découvert, les trois suivants légèrement et graduellement impression • nés en travers à leur base : le sixième plus ou moins saillant, rétractile : celui de l'armure plus ou moins caché. Ventre convexe, à premier arceau un peu plus grand que les autres, ceux-ci subégaux : le sixième plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures très-grandes, saillantes, coniques, renversées en ar- rière, très-convexes en avant, planes ou subexcavées en dessous, conti- guës au sommet. Les intermédiaires moindres, ovales-oblongues, peu sail- lantes, obliquement disposées, très-rapprochées à leur sommet. Les pos- térieures grandes, subcontiguës à leur base, divergentes au sommet ; à lame 60 BRF.YIPENNES supérieure très-étroite en dehors, brusquement dilatée en dedans en cône assez saillant ; à lame inférieure transverse, large, explanée, un peu plus étroite en dehors. Pieds assez allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, en forme d’onglet; les postérieurs grands, ovales-obkmgs, subacuminés. Cuisses débordant passablement les côtés du corps, subcomprimées, sub- élargies vers leur milieu, atténuées veis leur extrémité. Tibias assez grê- les, aussi longs (au moins les postérieurs) que les cuisses, droits ou pres- que droits, sublinéaires ou faiblement rétrécis vers leur base, nautiques, armés au bout de leur tranche inférieure de deux petits éperons subdiver- gents. Tarses grêles, subcomprimés, subatténués vers leur extrémité, de cinq articles (1); les antérieurs courts, à quatre premiers articles assez courts, graduellement plus courts: les intermédiaires suballongés, à pre- mier article égal aux deux suivants réunis, les deuxième à quatrième graduellement moins longs; les postérieurs allongés, à peine moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, aussi long que les trois sui- vants réunis, ceux-ci suballongés ou oblongs, graduellement moins longs : le dernier de tous les tarses au moins égal aux deux précédents réunis. Ongles petits, grêles, simples, subarqués. Obs. L’espèce sur laquelle est fondé ce genre se rencontre parmi les mousses. Il a le port des Oxypodes , dont il diffère par les mandibules bi- fides à leur sommet. B. Hasyglogs» prospéra, Erichson. Oblongue, fusiforme, légèrement convexe, finement et densement pubes- cente, très-finement et très-densement pointillée, d’un brun obscur et peu brillant, avec la tête, la poitrine et l’abdomen d’un noir de poix, les côtés du prothorax, les épaules, le bord postérieur des segments de l'abdomen, la bouche, les antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête beaucoup moins large que le prothorax. Antennes suballongées, à troisième article un peu plus long que le deuxième. Prothorax transverse, un peu plus étroit en (1) Dans le tableau secondaire de Kraatz (p. 28), le genre Dasyglossa figure comme ayant quatre articles aux tarses antérieurs, au lieu que le texte (p. 130) lui donne cinq articles à tous les tarses, ce qui est l’expression de la vérité. 1)1 aléocharaiues. - — Dasyglossa. avant, aussi large que les élytres, fortement arqué sur les côtés, obsolète- ment impressionné au devant de l'écusson. Êlytres fortement transverses, de la longueur du prothorax, à peine convexes. Abdomen suballongé, sub- atténué en arrière. cf Le sixiène segment abdominal obtusément arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral angulairement, mais obsolètement pro- longé à son sommet. 9 Le sixième segment abdominal assez fortement arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral étroitement arrondi au sommet. Oxypoda prospéra, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 143, 3. — Redtenbacuer, Faun. Austr. 82 1. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 433, 7. Oxypoda leporina, Kiesenwetter, Stett. Ent. Zeit. V, 320. — Redtënbacher, Faun. Austr. G6S, 8. Dasyglossa prospéra, Kraatz, Ins. Deut. II, 131, 1. Long., 0“,0038 (1 1. 3/4) ; — larg. 0™, 0011 (1/2 1.). Corps oblong, fusiforme, légèrement convexe, d’un brun obscur et peu brillant; revêtu d’une line pubescence grise, courte, couchée et serrée. Tête subarrondie, beaucoup moins large que le prothorax ; finement et densement pubescente ; finement et densement pointillée ; d’un noir de poix assez brillant. Front large, subconvexe, parfois obsolètement fovéolé sur son milieu. Épistome longitudinalement convexe, obsolètement poin- tillé, d’un roux de poix testacé à son extrémité. Labre subconvexe, lisse et d'un noir de poix à sa base, roussâtre, subponctué et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux courtement ovalaires, noirs. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux testacé, avec le premier et le dernier articles parfois un peu plus clairs : le premier allongé, légèrement épaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième suballongé : le troisième allongé, aussi long que le premier, mais un peu plus long que le deuxième : les qua- trième à dixième graduellement un peu plus épais, subcontigus : le qua- BRÉV1PENNES 62 trième suboblong, en forme de cône renversé : les cinquième à dixième légèrement transverses : le dernier assez épais, aussi long que les deux précédents réunis, subpyriforme ou subovalaire, subacuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, d’un tiers environ plus large que long; un peu rétréci en avant ; à peine ou largement échancré au sommet , à angles antérieurs subinflôchis, obtus et arrondis; fortement arqué sur les côtés ; aussi large dans son milieu que les élytres, à peine moins large en arrière que celles-ci ; à angles postérieurs obtus et subarrondis ; légèrement arrondi à sa base; subconvexe, marqué au devant de l’écusson d’une impression subtriangulaire, plus ou moins effacée; finement et den- sement pubescent ; très-finement et très-densement pointillé; d’un brun de poix peu brillant, avec les côtés graduellement plus clairs ou d’un roux testacé, ainsi que l’extrême base. Écusson à peine pubescent, très-finement et très-densement pointillé, d’un roux obscur et mat. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; environ de la longueur du prothorax ; un peu plus larges en arrière qu’en avant, presque subrectilignes sur leurs côtés; faiblement et simultanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; subdéprimées ou à peine con- vexes sur leur disque ; subimpressionnées derrière l’écusson ; finement et densement pubescentes; très-finement, très-densement et subaspèrement pointillées ; brunâtres ou d’un roux obscur et peu brillant, avec les épaules et quelquefois la suture et le bord postérieur plus clairs ou d’un roux tcstacé. Épaules non saillantes. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres ; de trois fois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés jusque vers le milieu, après lequel il est visiblement sub- atténué en arrière ; subconvexe vers sa base, assez fortement convexe postérieurement; très-finement et très-densement pubescent, avec des cils plus longs et moins serrés au bord apical des quatre premiers segments ; très-finement, légèrement et très-densement pointillé ; d’un noir de poix peu brillant, avec le sommet de chaque segment d’un roux testacé, celui des premiers plus largement. Les trois premiers légèrement impressionnés en traversé leur base : le cinquième un peu plus long que les précédents, obtusément tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle, souvent presque indistincte : le sixième assez sailLnt, parfoisroussâtre. Dessous du corps densement pubescent, très-densement pointillé, d’un ALEOCIIARAIRES. Oxijpodci. 63 roux testacé assez brillant, avec la poitrine et la bise des arceaux du ventre d’un noir de poix. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième médiocrement saillant, finement cilié à son bord postérieur. Pieds assez allongés, finement et densement pubescents; finement et densement pointillés; d’un roux testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles; les antérieurs légè- rement soyeux vers leur extrémité; les postérieurs aussi longs queles cuisses. Tarses étroits, légèrement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts ; les intermédiaires suballongés, à premi r article oblong, subégal aux deux suivants réunis; les 'postérieurs allongés, à peine moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci suballongés ou oblongs, graduellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce se prend parmi les mousses. Elle est rare en France. Elle préfère les contrées septentrionales et orientales. Nous l’avons reçue des environs de Strasbourg. Elle y a été capturée pour la première fois par M. Ott. Elle est plus répandue en Suisse et en Allemagne. Genre Oxypoda, Oxypode, Mannerheim. Mannerheira, Brach., p. 69. Étymologie : oijù;, aigu, grcle; noù;, pied. Caractères. Corps oblong ou allongé, souvent fusiforme, peu convexe, ailé. Tête médiocre, subarrondie, moins large que le prothorax, assez forte- ment engagée dans celui-ci, à peine ou non resserrée à sa base, subangu- lairement atténuée en avant, non saillante, infléchie. Tempes sensiblement rebordées sur les côtés. Épistome largement tronqué en avant. Labre transverse, à peine arrondi ou subtronqué à son bord antérieur (1). Man- dibules peu saillantes, simples, nautiques, arquées. Palpes maxillaires assez développés, de quatre articles : le troisième plus ou moins allongé, un peu (I) D’après Kraatz, la languette serait bifide, ainsi que dans les genres Dasyglossa et Hygropora. 64 BRÉVIPENNES plus long que le deuxième, plus ou moins épaissi vers son extrémité : le quatrième très-grêle, subulé, plus ou moins aciculé, souvent aussi long que la moitié du précédent. Palpes labiaux petits, de trois articles gra- duellement un peu plus étroits : le deuxième évidemment plus court et un peu moins épais que le premier : le dernier plus grêle et plus long que le précédent, subcylindrique. Menton grand, fortement transverse, plus étroit en avant, tronqué ou subéchancré au sommet. Tige des mâchoires rectan- gulée à la base. Yeux médiocres, peu saillants, subarrondis ou subovalairement arrondis, séparés du prothorax par un intervalle assez court, rarement sensible. Antennes médiocres, plus ou moins épaissies ; insérées au bord antéro- interne des yeux, dans une fossette assez grande et assez profonde; de onze articles : les trois premiers plus ou moins allongés : le premier subé- paissi en massue : le troisième souvent plus court : les quatrième à dixième graduellement plus épais, souvent contigus : les pénultièmes ordi- nairement plus ou moins transverses : le dernier grand, ovalaire, oblong ou suballongé. Prothorax plus ou moins transverse, plus ou moins rétréci en avant, généralement aussi large en arrière que les élytres dont il recouvre un peu la base; tronqué ou à peine échancré au sommet, avec les angles antérieurs infléchis ou plus ou moins arrondis; plus ou moins arqué sur les côtés, plus légèrement à la base, avec celle-ci parfois subsinuée près des angles postérieurs qui sont obtus ou quelquefois presque droits; très-finement rebordé à la base et sur les côtés qui sont plus ou moins tranchants. Repli assez large, plus ou moins enfoui, non visible vu de côté. Écusson médiocre ou petit, subtriangulaire. Elytres plus ou moins transverses, subcarrément coupées ou plus ou moins échancrées simultanément à leur bord apical, plus ou moins sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, simples et presque droites sur leurs côtés. Repli assez large, à bord interne à peine arqué. Épaules peu ou non saillantes. Prosternum très-peu développé au devant des hanches antérieures, subépaissi entre celles-ci en angle court et plus ou moins obtus. Mésos- ternum à lame médiane plus ou moins convexe, grande, en angle aigu, brusquement rétréci en pointe plus ou moins effilée, linéaire, prolongée jusqu’au sommet ou jusque près du sommet des hanches intermédiaires. Médiêpisternums grands, confondus avec le rnésosternum. Mèdiépim'eres médiocres, trapéziformes ou sublriangulaires. Métasternum modérément alèocharaires. — Oxypoda. 65 développé, parfois assez court, subéchancré au devant de l’insertion des hanches postérieures, légèrement angulé entre celles-ci; avarrcé entre les intermédiaires en angle court, parfois aigu et dont le sommet vient toucher à la pointe mésosternale. Postépisternums en languette assez étroite, à bord interne subparallèle au repli des élytres. Postépimères assez grandes, sub- triangulaires. Abdomen plus ou moins allongé, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres ; tantôt plus ou moins atténué en arrière, tantôt sub- parallèle; fortement rebordé sur les côtés; subdéprimé ou subconvexe en dessus; pouvant plus ou moins se redresser en l’air; avec les quatre pre- miers segments subégaux et le cinquième ordinairement beaucoup plus grand : les deux ou trois premiers le plus souvent légèrement et graduel- lement impressionnés en travers à leur base : le sixième plus ou moins saillant, rétractile : celui de l’armure parfois apparent. Ventre convexe, à premier arceau un peu plus grand que les suivants, ceux-ci subéganx ou avec le cinquième à peine plus développé : le sixième plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures très-grandes, saillantes, coniques, obliques, sub- renversées en arrière, très-convexes en avant, planes en dessous, contiguës au sommet. Les intermédiaires moins grandes, subovales, peu saillantes, obliquement disposées, très-rapprochées, mais non contiguës à leur som- met. Les postérieures grandes, contiguës ou subcontiguës à leur base, plus ou moins fortement divergentes au sommet; h lame supérieure nulle ou très-étroite en dehors, assez brusquement dilatée en dedans en cône assez saillant; à lame inférieure transverse, large, explanée, subparallèle ou à peine plus étroite en dehors. Pieds suballongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, sub- cunéiformes; les postérieurs grands, ovales-oblongs ou subelliptiques, obtusément acuminés et subdétachés au sommet. Cuisses débordant assez fortement les côtés du corps, subcomprimées, faiblement élargies dans leur milieu. Tibias assez grêles, aussi longs (au moins les postérieurs) que les cuisses, droits ou presque droits, sublinéaires ou faiblement rétrécis vers leur base, nautiques, munis au bout de leur tranche inférieure de deux petits éperons peu divergents, dont l’interne parfois un peu plus fort. Tarses assez grêles, plus ou moins subcomprimés, subatténués vers leur extrémité, de cinq articles : les antérieurs plus courts que les tibias, avec les quatre premiers articles courts ou assez courts, subégaux; les intermédiaires sensiblement moins longs que les tibias, avec les quatre premiers articles soc. linn. — t. xxr. 5 66 BKÉVIPENNES suboblongs, graduellement un peu plus courts, le premier néanmoins souvent suballongé et évidemment plus long que le deuxième; les posté- rieurs plus ou moins allongés, parfois à peine moins longs que les tibias, à premier article notablement allongé, aussi long que les deux ou même que les trois suivants réunis (1) : ceux-ci suballongés ou oblongs, rarement assez courts : le dernier de tous les tarses subégal aux deux précédents réunis. Ongles petits, assez grêles, simples, subarqués. Obs. Ce genre se reconnaît à sa forme souvent atténuée aux deux bouts; à son prothorax large à la base et à côtés tranchants ; à son abdomen généralement rétréci en arrière et à trois premiers segments ordinairement faiblement et graduellement impressionnés en travers à leur base ; à ses tarses postérieurs allongés et à premier article beaucoup plus long que le suivant, etc. Il renferme un grand nombre d’espèces à démarche en général assez agile, et de mœurs variées. Pour faciliter l’étude des espèces du genre Oxypoda, nous allons essayer de les distribuer dans plusieurs sous-genres, dont la plupart représentent des coupes génériques déjà créées par Thomson : A Le troisième article des antennes un peu plus long ou au moins aussi long que le deuxième. Abdomen plus ou moins atténué et plus ou moins sétosellé en arrière. Corps plus ou moins fusiforme, b Élytres un peu ou sensiblement plus longues que le prothorax : celui-ci aussi large en arrière que celles-là. s. -g. Oxypoda. bb Êlytres aussi longues ou à peine moins longues que le prothorax ; celui-ci à peine plus large en arrière que celles-là. s. -g. Spüenoma. AA Le troisième article des antennes moins long que le deuxième. c Élytres aussi longues ou plus longues que le prothorax. d Abdomen plus ou moins atténué et plus ou moins sétosellé en arrière. Corps plus ou moins fusiforme, e Antennes sensiblement, assez fortement ou fortement épaissies vers leur extrémité. f Le pénultième article des palpes maxillaires médiocrement allongé, le dernier assez long. Élytres visiblement plus lon- gues que le prothorax. Les trois premiers segments de l'ab- domen sensiblementou assez fortement impressionnés en travers à leur base. s. -g. Mycetodrepa. (1) Dans tous les cas, le premier article des tarses postérieurs est toujours plus long que le dernier, celui-ci étant subégal aux troisième et quatrième, qui sont graduellement un peu plus courts avec le deuxième. aiiîoch araires. — Oxypoda. 67 ff Le pénultième article des palpes maxillaires allongé ou très- allongé, le dernier court. Élytres un peu ou à peine plus lon- gues que le prothorax. Les trois premiers segments de l'abdomen faiblement impressionnés en travers à leur base. s. -g. Baeoglena. ee Antennes légèrement épaissies vers leur extrémité. Le pénultième article\des palpes maxillaires médiocrement allongé, s. -g. Podoxya. dd Abdomen subparallèle, k peine atténué et à peine sétosellé en arrière. Élytres de la longueur du prothorax ou à peine plus longues. Corps sublinéaire on à peine fusiforme. s. -g. Demosoma. cc Élytres sensiblement plus courtes que le prothorax, à peine et obliquement sinuées au |sommet vers leur angle postéro-externe. Abdomen subparallèle, plus ou moins sétosellé en arrière. Corps sublinéaire. s. -g. Bessopora. SOUS-GENRE OXYPODA Obs. Ce sous-genre a le troisième article des antennes subégal au deuxième ou parfois à peine plus long, et le pénultième article des palpes maxillaires allongé ou assez allongé. Les élytres sont sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe. L’abdomen est plus ou moins atténué et presque toujours assez fortement sétosellé vers son extrémité. Le corps est plus ou moins fusiforme. Ce sous-genre renferme les espèces suivantes : a Le premier article des tarses postérieurs moins long que les trois sui- vants réunis : ceux-ci allongés. Prothorax légèrement convexe, b Les quatrième à dixième articles (les antennes oblongs ou suboblongs. Élytres presque entièrement testacées. Taille assez grande. rupicorpus. bb Les quatrième h dixième articles des antennes presque carrés. Élytres largement rembrunies vers l’écusson et vers les angles pos- téro-externes. longipes. aa Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis : ceux-ci suballongés ou oblongs. c Les septième à dixième articles des antennes carrés ou k peine oblongs : les quatrième à sixième oblongs. Elytres plus ou moins rembrunies vers l’écusson et vers les angles postéro-externes. Prothorax légèrement convexe. lividipennis. cc Les sixième à dixième articles des antennes subtransverses • les quatrième et cinquième k peine oblongs. d Prothorax subfovéolé k sa base, médiocrement convexe, modéré- ment arqué sur les côtés, concolore. Élytres largement rembru- nies vers l’écusson et vers les angles postéro-externes. vittata. dd Prothorax sans impression, assez fortement convexe, assez forte- 68 BRÉVIPENNES, ment arqué et d'un roux de poix sur les côtés. Élytrcs unifor- mément brunes. iiumidula. ccc Les huitième à dixièmes articles des antennes seuls subtransverses, les quatrième et cinquième suboblongs , les sixième et septième subcarrés. Prothorax assez convexe, impressionné à sa base, d’un roux de poix sur les côtés. Êlytres uniformément d'un testacé obscur. DIST1NCTA. aaa Le premier article des tarses postérieurs évidemment plus long que les trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Les sixième à dixième articles des antennes subtransverses. Prothorax assez convexe, obsolètement fovéolé à sa base. Élytrcs uniformément brunâtres, opaca. NITIDIVENTRIS. LATERALIS. 1. Oyvpodt» rnfleornig, Gyllenhal. Allongée, fusiforme, peu convexe, finement et densement pubescente, d'un noir de poix assez brillant, avec la bouche, les antennes, les pieds, les êlytres et le bord apical des segments abdominaux et ventraux testaccs. Tète assez finement et densement ponctuée. Antennes à troisième article à peine plus long que le deuxième, les quatrième à dixième oblongs ou suboblongs. Prothorax assez fortement transverse, assez fortement rétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les êlytres, fovéolé et obsolètement sillonné postérieurement, assez finement et dense- ment ponctué. Êlytres transverses, sensiblement plus longues que le pro- tliorax, peu convexes, finement, très-densement et subrugueusement poin- tillées. Abdomen subatténué et fortement sétosellé en arrière, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs moins long que les trois suivants réunis, ceux-ci allongés. o* Le sixième arceau ventral sinué sur les côtés de son bord postérieur, prolongé dans le milieu de celui-ci en angle arrondi et peu saillant (1), 9 Le sixième arceau ventral simplement arrondi à son bord posté- rieur. Aleochara ruficornis, Gyllenhal, Ins. Suec. II, 422, 44. Oxypoda lutcipenni$,\2ir. Erichson, Col. March. I, 343, 1. Oxypoda ruficornis, Mannerheim, Brach. G9, 1. — Erichson, Gen. et Spec. Staph. (I) Le cinquième est à peine sinué dans le milieu de son bord post érleur. aléocharaires. — Oxypoda. 69 142, 1. — Hser, Faim. Col.Helv. I, 319, 1. — F.edtenbacher, Faun. Austr. 821. — Fairmaire et Ladoulbène, Faun. Ent. Fr. I, 431, 1. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh. 1853. 194, 1. — Kraatz, Ins. Deut. II, 161, 1. — Thomson, Skand. Col. ni. 1861. 17, 1. Long., 0m,0055 (1 1/2 1.) ; — larg., 0m,0016 (3/4 1.). Corps allongé, fusiforme, peu convexe, d’un noir de poix assez brillant, avec les élytres et le bord apical des segments de l’abdomen testacés ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré , courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax; finement pubescente, finement et densement ponctuée ; d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, éparsement ponctué, offrant en avant quelques longs cils. Labre subconvexe, éparsement mais rugueusement ponctué ; d’un noir de poix à sa base, testacé et éparse- ment cilié vers son extiémité. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules un peu ferrugineuses. Pénultième article des palpes maxil- laires fortement cilié, surtout vers son sommet. Yeux subarrondis, d’un noir brillant. Antennes sensiblement plus longues que la tête et le prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; entièrement testacées ou avec l’extrémité à peine plus foncée; à premier article allongé, légèrement épaissi en massue : les deuxième et troisième en cône allongé et renversé : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième à peine plus long que le deuxième : les quatrième à dixième subcylindrico-coniques, plus ou moins contigus, oblongs, gra- duellement un peu plus épais et à peine plus courts, les pénultièmes restant néanmoins un peu plus longs que larges : le dernier subégal aux deux précédents réunis, suballongé, subfusiforme, acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long; assez fortement rétréci en avant; tronqué ou à peine échancré au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis ; légèrement arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élytres ; obtusément arrondi à la base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et non distinctement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais à peine arrondis ; légèrement convexe ; creusé au devant 70 BRÉVIPENNES de l’écusson d'une fossette assez large, assez prononcée, subarrondie, parfois prolongée jusque sur le tiers du disque en forme de sillon obsolète ; finement et densement pubescent; offrant en outre sur son bord antérieur quelques légères soies obscures et redressées, peu distinctes ; assez finement et densement ponctué; d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrême base et les côtés un peu moins foncés ou obscurément roussâtres. Écusson finement pubescent, finement, densement et subrugueusement pointillé, d’un tdstacé obscur et peu brillant. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse; sensible- ment plus longues que le prothorax ; subparallèles et subrectilignes sur leurs côtés; à angle suturai émoussé; fortement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe; peu convexes sur leur disque, subimpres- sionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et densement pubes- centes ; finement, très-densement et subrugueusement ponctuées, avec la ponctuation évidemment plus fine et plus serrée que celle du prothorax; d’un testacé peu brillant ou presque mat, avec la région scutcllaire légè- rement ou à peine rembrunie. Épaules étroitement arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres; environ deux fois plus prolongé que celles-ci ; graduellement subatténué en arrière ; subdéprimé vers sa base , subconvexe postérieurement ; très- finement et très-densement duveteuses, avec des cils plus longs au sommet des deux ou trois premiers segments ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, de longues soies obscures et redressées, plus fortes et plus nombreuses dans la partie postérieure ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un noir peu brillant, avec le sommet largement testacé, le bord postérieur des quatre premiers seg- ments assez étroitement de cette même couleur. Le premier segment sensiblement, 1 e deuxième légèrement, le troisième à peine ou non, impres- sionnés en travers à leur base : les deux premiers subrectilignes, les troi- sième et quatrième faiblement cintrés en dedans à leur bord postérieur (1) : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué ou à peine échancré et muni à son bord apical d’une fine mem- brane pâle, tranchant sur la couleur testacée : le sixième assez saillant, (1) Il est à remarquer que le deuxième segment offre un seul pore sétifère au mi- lieu de son bord apical, que le troisième en présente environ six, le quatrième de six à huit, le long du même bord. aléoch araires. — Oxypoda. 71 plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure souvent distinct, couleur de poix, fortement sétosellé. Dessous du corps d’un noir de poix un peu brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales plus ou moins d’un roux testacé. Métasternum subconvexe, finement pubescent, finement et densement poin- tillé ; d'un roux de poix à son bord postérieur. Ventre convexe, très- finement duveteux, beaucoup plus finement et plus densement pointillé que la poitrine; offrant, surtout dans sa partie postérieure, des pores sétifères assez nombreux, à soies fortes, noires, tout à fait redressées ou perpendiculairement implantées (1) ; à cinquième arceau subégal au pré- cédent ou à peine plus court : le sixième médiocrement saillant, plus ou moins cilié à son bord postérieur. Pieds suballongés, finement pubescents ; finement, densement et sub- rugueusement pointillés ; d’un roux plus ou moins testacé et assez bril- lant. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses, un peu recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses assez étroits, assez densement ciliés en dessous , éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires assez développés ; les postérieurs allongés, aussi longs que les tibias, à premier article très-allongé, un peu plus long que les deux suivants, mais moins long que les trois suivants réunis : ceux-ci allongés, graduelle- ment un peu moins longs. Patrie. Cette espèce est très-rare en France. Elle se prend sous les feuilles tombées, dans la Bretagne, le Beaujolais, les Alpes, etc. Obs. Elle diffère de l 'Oxypoda lividipennis par sa taille plus grande, par ses antennes moins obscures et à articles intermédiaires plus allongés; par les angles postérieurs du prothorax un peu moins obtus ; par ses élytres d’une couleur plus claire; par le sixième segment abdominal moins étroit, fnoins saillant et plus oblusément arrondi ; par ses tarses postérieurs plus développés eu égard aux tibias, à premier article à peine moins allongé, mais évidemment moins long que les trois suivants réunis, qui, par contre, sont plus développés que dans YOxypoda lividipennis. Elle est la plus grande espèce du genre. Au premier abord, on la pren- (1) Ces soles , tant en dessus qu’en dessous, sont généralement disposées sur une ligne transversale, et cela dans toutes les espèces. 72 BRÉVIPENNES drait pour une variété, à taille avantageuse, des espèces voisines, ainsi que l’avait fait Erichson dans sa Marche de Brandebourg . Quelquefois les élytres sont sensiblement rembrunies vers l’écusson et en arrière sur les côtés. Peut-être doit-on rapporter cette variété à 1 'Oxy- poda spectabilis de Màrkel ( Maerkel in Germar, Zeits. V, 217, 47. — Red- tenbacher, Faun.Austr. 664. — Kraatz, Ins. Deut.. Il, 162, 2.) L 'Oxypoda Alpina (Motschulsky, Bull. Mosc. 579, 76) appartient peut- être aussi à la même variété. Oxypoda longtpes , Mulsant et Rey. Allongée, fusiforme, peu convexe , finement et densement pubescente, d'un noir assez brillant, avec la bouche, la base des antennes et les élytres d'un roux de poix, la région scutellaire et celle des angles postéro-externcs rembrunies , les pieds et les intersections ventrales d'un roux testacé. Tète finement et densement pointillée. Antennes à deuxième et troisième articles subégaux, les septième à dixième presque carrés. Prothorax assez forte- ment transverse, sensiblement rétréci en avant, subarqué sur les côtés, presque aussi large en arrière que les élytres, fovéolé à sa base, finement et densement pointillé. Élytres subtransverses, sensiblement plus longues que le prothorax, peu convexes, finement, très-densement et rugueusement pointillées. Abdomen atténué et très-fortement sétosellé vers son extrémité, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs moins long que les trois suivants réunis, ceux-ci allongés. cf Le sixième arceau ventral prolongé en angle subaigu dans le milieu de son bord apical. 9 Le sixième arceau ventral à peine angulé ou subarrondi à son bord apical. Oxypoda longipes, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. VII; — Op. Ent. XII, 102. 1861. Oxypoda metatarsalis, Thomson, Skand. Col. IX, 246, 3, c. 1867. Long., 0m,0038 ( 1 3/41.); — larg., 0m,0011 (1/2 1.). Corps allongé, fusiforme, peu convexe, d’un noir assez brillant, avec ali5och araires. — Oxypoda. 73 une bande humérale oblique d’un roux de poix sur les élylres ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax; finement pubescente, fine- ment et densement pointillée; d’un noir brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, obsolètement ponctué, éparsement sétosellé vers son sommet. Labre subconvexe, à peine ponctué, d’un noir de poix, roussâtre et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix. Pénultième article des palpes maxillaires assez fortement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; faible- ment et graduellement épaissies ; finement duveteuses et en outre très-légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux obscur, avec la base parfois un peu plus claire ; h premier article assez allongé, faiblement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième assez allongés, obeoniques, subégaux, aussi longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais mais à peine plus courts, subcylindrico-coniques, plus ou moins contigus : les quatrième et cinquième oblongs, le sixième à peine oblong, les septième à dixième presque carrés ou aussi longs que larges : le dernier assez épais, égal aux deux précédents réunis ou même un peu plus long, ovalaire-oblong ou subelliptique, subacuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long; sensiblement rétréci en avant; largement tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, subobtus et subarrondis; légère- ment arqué sur les côtés ; presque aussi large en arrière que les élvtres ; obtusément arrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et non ou à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont assez marqués, un peu obtus mais non arrondis ; légèrement convexe sur son disque ; creusé au devant de l’écusson d’une fossette subarrondie et plus ou moins prononcée ; finement et densement pubescent ; finement et densement pointillé ; entièrement d’un noir de poix plus ou moins bril- lant. Écusson finement pubescent, finement et densement pointillé, obscur. Êlytres formant ensemble un carré subtransverse, d’un tiers environ plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; à angle suturai émoussé; fortement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; peu convexes sur leur disque ; subimpression- 74 BREVIPENNES nées sur la suture derrière l’écusson ; finement et densement pubescentes ; finement, très-densement et subruguleusement pointillées, avec la ponc- tuation un peu plus serrée que celle du prothorax ; roussâtres ou d'un testacé de poix peu brillant, avec la région scuteliaire et celle des angles postéro-externes largement rembrunies, au point de paraître souvent presque entièrement obscures avec seulement une étroite bande oblique et rousse, dirigée du calus huméral à l’angle suturai. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, environ deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; graduellement et sensiblement atténué en arrière ; subdéprimé vers sa base, subconvexe postérieurement ; très-finement et très-densement duveteux, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments ; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, de longues soies obscures et redressées, sensiblement plus fortes et plus nombreuses dans la partie postérieure ; très-finement et très-densement pointillé et comme finement chagriné ; d’un noir peu brillant, avec les intersections et l’extrémité souvent d’un roux foncé. Les trois premiers segments légèrement impressionnés en travers à leur base : les troisième et quatrième largement subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième plus ou moins saillant, arrondi au sommet : celui de l'armure parfois distinct, fortement sétosellé. Dessous du corps très-finement et densement pubescent , éparsem en sétosellé; d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d'un roux plus ou moins testacé. Mêtasternum sub- convexe, finement et densement pointillé. Ventre convexe, finement duve- teux, finement chagriné, paré dans sa partie postérieure de pores sétifères plus ou moins nombreux; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant, finement cilié à son bord postérieur. Pieds assez allongés, finement pubescents, très-finement et densement pointillés, d’un roux testacé assez brillant (1). Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses, nn peu recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses étroits, assez longuement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires assez allongés ; les pos- (I) Les hanches intermédiaires et postérieures sont parfois lin peu plus foncées. aléoch araires. — Oxypoda. 75 teneurs très-allongés, un peu plus longs ou au moins aussi longs que les tibias, à premier article notablement allongé, mais évidemment moins long que les trois suivants réunis, qui sont allongés et graduellement moins longs. Patrie. Cette Espèce est assez rare. Elle se prend dans les troncs caver- neux des arbres, en société de la Formica fuliginosa, dans les environs de Lyon et dans le Beaujolais. Ods. La longueur et la structure des tarses intermédiaires et postérieurs la distinguent suffisamment de 1 ’Oxypoda vittata, dont elle a la couleur et la forme. Les antennes ont leurs articles intermédiaires et pénultièmes un peu moins courts, et les angles postérieurs du prothorax sont un peu moins obtus, etc. Elle a les tarses postérieurs conformés à peu près comme dansl ’Oxypoda ruficornis, mais elle est d’une taille moindre, plus étroite ; la couleur est plus obscure ; les antennes sont moins claires, avec leurs pénultièmes articles un peu moins longs ; l’abdomen est plus fortement atténué en arrière, etc. 3. Oxypotla SivSdipcnnis, Mannerheim. Allongée, fusiforme, peu convexe, finement et densement pubescente, d’un noir de poix brillant, avec la bouche, la base des antennes, les pieds, les intersections ventrales et les élytres testacés, celles-ci à région scutellaire et angles postéro-externes rembrunis. Tête assez finement et densement ponctuée. Antennes à deuxième et troisième articles subégaux, les septième à dixième à peine oblongs ou aussi longs que larges. Prothorax assez forte- ment transverse, sensiblement rétréci en avant , subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres , fovéolé et obsolètement sillonné vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres transverses, sensible- ment plus longues que le prothorax, peu convexes, finement, très-dense- ment et rugueusement pointillées. Abdomen atténué et fortement sétosellé vers son extrémité, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis : ceux-ci suballongés ou oblongs. cf Le sixième arceau-central sinué sur les côtés de son Irord apical, angulairement prolongé dans le milieu de celui-ci. 76 BRÉYIPENNES $ Le sixième arceau ventral non prolongé et obtusément arrondi dans le milieu de son bord apical. Oxypoda lividipennis, Mannerheim, Brach. 70, 2. — Stephens, 111. Br. V, 432. Aleochara lividipennis, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 388, 177. Aleochara ruficornis, var. b. Gyllenhal, lus. Suec. II, 422, 34. Oxypoda luteipennis, Erichson, Col. March. I, 343. 1 ; — Gen. et Spec. Staph. 143, 2. — IIeer, Faun. Col. Helv. I, 319, 1, 389. — Redtenbaciier, Faun. Austr. 664. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 431, 2. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Fôrh. 1833. 194, 2. — Kraatz, Ins. Deut. II, 162,3. — Jacquelin du Val, Gen. Col. Eur. Staph. pl. 3, fig. 13. — Thomson, Skand. Col. III, 18, 2. 1861. Variété a. Élytres presque concolores. Les segments de l'abdomen tous plus ou moins largement testacés à leur sommet. Long., 0m,0044 (2 1.); — larg., 0">,0014 (2/3 1.). Corps allongé, fusiforme, peu convexe, d’un noir de poix brillant, avec le disque des élytres testacé ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax ; finement pubescenle; assez finement, et densement ponctuée; d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe, offrant parfois sur son milieu un léger espace lisse. Épistome convexe, presque lisse, éparsement sétosellé vers son sommet. Labre sub- convexe, d’un brun de poix brillant, parfois roussàtre en avant, où il offre quelques rides longitudinales et quelques cils longs et brillants. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules ferrugineuses. Le pénultième article des palpes maxillaires assez fortement cilié, surtout à son sommet. Yeux suharrondis, noirs. Antennes sensiblement plus longues que la tête et le prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; obscures, avec le premier article testacé et parfois les deuxième et troisième ou au moins leur base d’un roux de poix : le premier allongé, faiblement épaissi en massue : les deuxième et troisième allongés, obeo- niques : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième sub- égal au deuxième ou è peine plus long : les quatrième à dixième graduel- lement un peu plus épais et un peu plus courts, subcylindrico-coniques, plus ou moins contigus : les quatrième à sixième évidemment oblongs : les septième à dixième à peine oblongs, à peine (tf) ou non (Ç) plus longs aléoch araires. — Oxypoda. 77 que larges : le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis, subfusiforme, parfois assez brusquement atténué dès son milieu, sub- étranglé vers celui-ci, comme obscurément biarticulé, plus ou moins acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long; sensiblement rétréci en avant; largement tronqué oui peine échancré au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; assez sensiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres; largement arrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus et à peine arrondis; légèrement convexe; creusé au devant de l’écusson d’une fossette assez grande, subarrondie, assez prononcée, parfois prolongée jusque sur le milieu du disque en un sillon plus ou moins obso- lète ; finement et densement pubescent ; offrant en outre sur son bord anté- rieur et sur les côtés quelques soies redressées, caduques ou peu dis- tinctes; finement et densement pointillé, avec la ponctuation un peu plus fine et plus serrée que celle de la tête; d’un noir de poix brillant, avec les côtés et parfois l’extrême base un peu moins foncés ou d’un roux obscur. Écusson finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un brun de poix assez brillant et parfois un peu roussâtre à son extrémité. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse, sensible- ment plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et subrectilignes ou à peine arquées sur leurs côtés; à angle suturai subémoussé; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe; peu convexes sur leur disque, subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et densement pubescentes; finement et très- denseraent pointillées, avec la ponctuation ruguleuse, à peine plus fine mais sensiblement plus serrée que celle du prothorax; d’un testaeô peu brillant, avec la région scutellaire et celle des angles postéro-externes plus ou moins rembrunies. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa b;- se que les élytres, de deux fois à deux fois et demie plus prolongé que celles-ci; sensiblement et graduellement atténué vers son extrémité ; subdéprimé vers sa base, subconvexe postérieurement; très-finement et très-densement duveteux, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments ; offrant en outre sur les côtés et sur le dos de longues soies obscures et redressées, plus fortes et plus nombreuses dans la partie postérieure; très- finement et très- densement pointillé ou comme très-finement chagriné; d’un noir peu bril- r 78 BRÉVIPENNES lant ou presque mat, avec la marge postérieure des premiers segments parfois couleur de poix. Les trois premiers légèrement impressionnés en travers à leur base : le premier subrectiligne, les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus déve- loppé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, étroitement arrondi au sommet : celui de l’armure plus ou moins enfoui, fortement sétosellé. Dessous du corps d’un noir de poix un peu brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d’un roux testacé. Mêtasternum sub- convexe, finement pubescent, finement et densement pointillé. Ventre coir- vexe, finement chagriné ; très-finement duveteux, avec des cils plus longs au bord apical de chaque arceau ; offrant en outre, surtout dans sa partie postérieure, des pores sétifères assez nombreux et bien distincts ; à cin- quième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant, finement cilié à son bord apical (1). Pieds suballongés, finement pubescents, finement et densement poin- tillés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches intermédiaires et pos- térieures plus foncées. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses, un peu recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses étroits, assez dense- ment et assez longuement ciliés en dessous, subéparsement en dessus; les antérieurs assez courts ; les intermédiaires un peu moins courts ; les postérieurs allongés, un peu ou à peine moins longs que les tibias, à pre- mier article notablement allongé, égal aux trois suivants réunis: ceux-ci suballongés ou oblongs, graduellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce se rencontre dans presque toute la France. Elle n’est pas rare parmi les feuilles mortes, les mousses, les détritus et aussi dans les champignons Obs. Outre la structure des tarses postérieurs, elle diffère de 1 ’Oxypoda ruficornis par sa taille un peu moindre, par ses antennes plus obscures et par son abdomen plus atténué en arrière ; de YOxypoda longipes par sa forme plus large, par ses élytres moins obscures, moins fortement sinuées au sommet vejrs leur angle postéro-externe et par ses pieds un peu plus (1) Cette ciliation est, dans la plupart des espèces, presque toujours plus courte et plus serrée chez les $ . aléochaiuikes. — Oxypoda. 79 pâles. Le premier article des antennes est toujours plus ou moins tes- tacé, etc. Les ély très sont tantôt obscures, avec une bande humérale oblique testacée, plus ou moins apparente, tantôt entièrement de cette dernière couleur. L’abdomen oft're aussi en dessus le bord apical de chaque seg- ment et le sommet largement d’un roux plus ou moins tcstacé. Souvent celte dernière variété présente en môme temps les pénultièmes articles de ses antennes à peine plus courts; mais ces nuances, presque insensibles, ne sauraient suffire pour constituer une espèce distincte. On peut rapporter à YOxypoda lividipeunis les emarginala, Sheppardi, lata et acuminata de Stephens. 4. ©xypfflda vittata , Maerkel. Allongée , peu convexe , finement et densement pub esc ente, d'unnpir assez brillant, avec les intersections ventrales elles pieds testacés, la bouche, la base des antennes et les ély très rousses, la région sculellaire et celle des angles postéro-externes largement rembrunies. Tête finement et densement pointillée. Antennes à deuxième et troisième articles subégaux, les sixième à dixième subtransverses. Prothorax assez fortement transverse, sensible- ment rétréci en avant, médiocrement arqué sur les côtés, aussi large en arrièreque les élytres, subfovéolévers sa base, finement et densement poin- tillé. Êlytres subtransverses, beaucoup plus longues que le prothorax, finement, très-densement et subruguleusement poinüllèes. Abdomen atténué et assez fortement sétosellé vers son extrémité, très finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis, ceux-ci suballongés. a* Le sixième arceau ventral sinué sur les côtés et fortement prolongé en angle dans le milieu de son bord apical. 9 L esixième arceau ventral peu prolongé, obtusément angulé ou sub- arrondi à son bord apical. Oxypoda vittata, Maerkel in Germ. Zeits. V, 219.— Redtenbacuer, Faun. Austr. 66b, 9. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. F.nt. Fr. I, 431, 3. — Kraatz, Ins. Deut. II, 163, 4. — Thomson, Skand. Col. IX, 246, 3 b, 1867. Long., 0m,0038 (1 1. 3/4) ; — larg. , 0U\0011 (1/2 1.). 80 BURVIPENNES Corps allongé, fusiforme, peu convexe, d’un noir assez brillant, avec une bande oblique roussâtre sur les élytres ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un noir brillant. Front large, subcon- vexe. Épistomc longitudinalement convexe, obsolètement pointillé, épar- sement sélosellé vers son sommet. Labre subconvexe, brunâtre, à peine ponctué, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix, avec le pénultième article des palpes maxillaires plus foncé, dis- tinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; faiblement et graduellement épaissies; finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; noi- râtres, avec le premier article d’un roux de poix parfois assez clair : les deuxième et troisième souvent d’un roux de poix foncé ou au moins à leur base : le premier assez allongé, assez sensiblement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième assez allongés, obconiques, sub- égaux, presque aussi longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, subcylindrico-coniques, assez fortement contigus : les quatrième et cinquième suboblongs ou â peine plus longs que larges : les sixième à dixième subtransverses, avec les sixième et dixième un peu moins sensiblement : le dernier au moins égal aux deux précédents réunis, assez allongé, subfusiforme, subacurainé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, au moins une fois et un tiers aussi large que long ; sensiblement rétréci en avant ; tronqué ou à peine échancré au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et fortement arrondis ; médiocrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis ; médiocrement convexe sur son dis- que; marqué au devant de l'écusson d’une légère fossette subarrondie , généralement peu prononcée ; finement et densement pubescent; finement et densement pointillé; d’un noir assez brillant, avec les côtés à peine moins foncés. Écusson finement pubescent, finement et densement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré à peine transverse, presque une 81 A J.ÉOCTI ARAIRES. Oxîjpoda . fois et demie aussi longues que le prothorax ;à peine plus larges en arrière qu’en avant; à peine arquées postérieurement sur les côtés ;à angle sutu- rai subémoussé ; assez fortement sinuées au sommet vers leur angle pos- téro-externe ; peu convexes sur leur disque ; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et densement pubescentes ; finement, très-densement et subruguleusement pointillées, avec la ponctuation un peu plus serrée que celle du prothorax ; d’un roux peu brillant et parfois subtestacé, avec la région scutellaire et celle des angles postéro-externes largement rembrunies, au point de paraître presque entièrement obscu- res, moins une étroite bande oblique, dirigée du calus huméral à l’angle suturai. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux fois à deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; graduelle- ment et sensiblement atténué en arrière; subdéprimé vers sa base, sub- convexe postérieurement; très-finement et très-densement duveteux, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, des soies obscures et redressées, assez longues, un peu plus fortes et un peu plus nombreuses dans la partie postérieure ; très-finement et très-densement pointillé et comme très-finement chagriné ; d’un noir peu brillant, avec le bord apical des premiers segments et celui du cinquième souvent d’un roux de poix. Les trois premiers légèrement impressionnés en travers à leur base : le premier subrectiligne, les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cin- quième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième souvent assez saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure peu saillant, for- tement sétosellé. Dessous du corps finement et densement pubescent, finement et dense- ment pointillé, d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d’un roux testacé. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, un peu plus densement pubescent, un peu plus finement et un peu plus densement pointillé que la poitrine ; offrant dans sa partie postérieure quelques pores sétifères assez distincts; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins prolongé, finement cilié à son bord postérieur. Pieds suballongés, finement pubescents, finement et densement pointil- lés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches intermédiaires et surtout les postérieures plus obscures. Cuisses faiblement élargies vers leur mi- soc. linn. — T. xxi. 6 S 2 BREVIPENNES lieu. Tibias assez grêles; les postérieurs aussi longs que les cuisses, à peine recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses étroits, assez dense- ment ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs assez courts, les intermédiaires un peu moins courts; les postérieurs allongés, à peine moins longs que les tibias, à premier article notablement allongé, égal au moins aux trois suivants réunis : ceux-ci suballongés, graduellement à peine moins longs. Patrie. Cette espèce n’est pas rare, au pied ou dans le tronc caverneux des arbres, en société de la Formica fuliginosa, dans les environs de Lyon, dans la Bourgogne, le Beaujolais, la Bresse, les Alpes, la Savoie, etc. Obs. Elle est voisine de Y Oxypoda lividipennis, dont elle diffère par une couleur plus sombre et par une taille un peu moindre, mais un peu plus étroite; par ses antennes à articles intermédiaires et pénultièmes plus courts ; par ses élytres un peu plus longues, ordinairement plus large- ment rembrunies. Quelquefois ces dernières sont presque entièrement noi- res ou brûnâlres. Les tarses postérieurs paraissent un peu plus longs, avec leurs deuxième à quatrième articles à peine plus allongés, etc. Nous avons vu un exemplaire, provenant de la Bresse, et dont le pro- thorax est plus distinctement impressionné ou même subsillonné en arrière sur sa ligne médiane. En même temps, l’abdomen est un peu moins den- sement et un peu moins finement chagriné, un peu plus brillant, à sommet à peine sétosellé. Peut-être est-ce là une espèce distincte ( Oxypoda depilis, nobis). Nous n’osons décider sur un seul exemplaire. Nous avons eu aussi l’occasion d’examiner deux échantillons capturés à la Grande-Chartreuse et qui sembleraient devoir constituer une espèce à part, s’ils présentaient un concours de caractères plus tranchés. Les antennes sont un peu plus courtes et à articles intermédiaires un peu plus courts ; le prothorax est un peu plus convexe, plus sensiblement fovéolé vers sa base, un peu plus fortement arqué sur les côtés, à angles postérieurs un peu plus obtus, les antérieurs un peu plus infléchis ou comprimés et plus largement arrondis. Les élytres sont obscures, avec un trait oblique, rous- sâtre, assez tranché, etc. ( Oxypoda litura, nobis). Le sommet du sixième arceau ventral du çf est moins prolongé et en angle moins aigu, 5. Oxypoda liumidula, Kraatz. Suballongée, fusiforme, subconvexe, finement et densement pubescentc, 83 ALEOCHARAIRES. — Oxypudtt. d'un noir de poix assez brillant, avec les côtés du prothorax et les êlytres moins foncés ou d'un brunroussâtre, la bouche, la base des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête finement et densement pointillée. Antennes à deuxieme et troisième articles subégaux , les sixième à dixième légèrement transverses. Prothorax transverse, sensiblement rétréci et subcomprimé en avant, assez fortement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les êlytres, à angles postérieurs très-obtus et largement arrondis, finement et densement pointillé. Êlytres transverses, un peu plus longues que le pro- thorax, peu convexes, finement, très-densement et subrugueusement poin- tillées. Abdomen atténué et distinctement sétosellé vers son extrémité, finement chagriné. Tarses postérieurs aussi longs que les tibias, à premier article subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suballongés ou oblongs. a* Le sixième arceau ventral prolongé à son sommet en angle arrondi, dépassant sensiblement le segment abdominal correspondant. 9 Le sixième arceau ventral obtusément arrondi au sommet, dépassant à peine ou non le segment abdominal correspondant. Oxypoda umbrata, Erichson, Col. March. I, 344, 3; — Gen. et Spec. Staph. 144, S. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 320, 4? — Redtenbacher , Faun. Austr. 666, 13. — Fairmaire etLABOULBÈNE, Faun. Ent. Fr. I, 433, 9. — Kraatz, Ins Deut. Il, 168, 10. Oxypoda liumidula, Kraatz, Berl. Ent. Zeit. 186b, 414. Long., 0m,0033 (1 1/2 1.) ; — larg., 0“,0010 (1/2 1.). Corps suballongé, fusiforme, subconvexe, d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant, avec les côtés du prothorax et les êlytres moins foncés; revêtu d’une fine pubescence cendrée, assez courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax , finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant. Front large, subconvexe. Èpistome longitudinalement convexe , presque lisse, submembraneux et éparsement cilié en avant. Labre sub- convexe, d’un noir de poix brillant, lisse vers sa base, subponctué et éparsement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en 84 BHÉVIPEJNNES outre très-brièvement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux brunâtre, avec le premier ou les deux premiers articles d’un roux testacé : le premier suballongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième suballongés, obconiques : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième aussi long ou à peine moins long, mais aussi épais que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, subcontigus : le quatrième à peine, le cinquième un peu plus longs que larges : les sixième à dixième légèrement transverses, le sixième néanmoins un peu moins sensiblement : le dernier subégal aux deux précédents réunis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long ; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; assez fortement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; légèrement et régulière- ment arrondi à sa base, qui n’est pas visiblement sinuée de chaque côté ; à angles postérieurs très-obtus et largement arrondis ; assez convexe sur le dos; finement et densement pubescent; finement et densement poin- tillé; d'un noir de poix assez brillant, avec les côtés graduellement moins foncés ou d’un brun un peu roussâtre. Écusson finement pubescent, très-finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse, évidemment un peu plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; assez fortement et subangulairement sinuées au sommet vers leur angle postéro-exlerne, avec le suturai presque droit; peu convexes sur leur disque ; légèrement impressionnées sur la suture derrière l’écusson; finement et densement pubescentes ; finement et très-densemcnt pointillés, avec la ponctuation subruguleuse et un peu plus serrée que celle du prothorax ; entièrement brunâtres ou d’un brun un peu roussâtre et assez brillant. Épaules étroi- tement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux à trois fois plus prolongé que celles-ci; graduellement et sensi- blement atténué en arrière; subdéprimé vers sa base, subconvexe posté- rieurement; très-finement et très-densement pubescent et comme duve- teux; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, des soies obscures et semiredressées, plus nombreuses et plus fortes dans la partie postérieure ; très-finement et très densement pointillé et comme finement chagriné; aléoch ara ires. — Oxypoda. 85 d’un noir peu brillant, avec l’extrémité d’un roux obscur, ainsi que le bord apical des premiers segments. Les trois premiers faiblement sillonnés en travers à leur base : le deuxième à peine, les troisième et quatrième légèrement subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, subarrondi à son sommet. Dessous du corps très-finement et densement pubescent ; très-finement et densement pointillé ; d’un noir un peu brillant, avec les intersections ventrales et le sommet du ventre plus ou moins roux. Métasternum sub- convexe. Ventre convexe, un peu plus densement pubescente e pointillé que la poitrine ; éparsement sétosellé, surtout vers son sommet ; à cin- quième arceau subégal au précédent ou à peine plus long : le sixième assez saillant, plus ou mon» prolongé et légèrement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement et densement pointillés, d’un roux testacé peu brillant, avec les hanches postérieures un peu plus foncées. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs assez courts ; les inter- médiaires moins courts, à premier article suballongé ; les postérieurs allongés, aussi lorgs que les tibias, à premier article notablement allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci suballongés ou oblongs, gra- duellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce, répandue dans presque toute l’Allemagne centrale, est très-rare en France. On la rencontre dans les lieux humides de nos provinces orientales ou méridionales : l’Alsace, la Lorraine, le Languedoc. Obs. Elle a tout à fait la forme de YOxypoda opaca> mais elle est un peu plus étroite et d’une taille moins avantageuse. Les côtés du prothorax et les élytres sont moins obscurs, et le premier est sans impression basi- laire, un peu plus fortement arqué latéralement, à angles postérieurs encore plus obtus. Les antennes sont un peu moins épaissies, d’une cou- leur moins foncée. Les deuxième et troisième articles des tarses posté- rieurs sont plus allongés, ce qui fait que le premier, restant toujours très- allongé, n’est pas toujours visiblement plus long que les trois suivants réunis. Elle diffère des Oxypoda Lividipennis et vittata par son prothorax plus convexe, plus foi tement arqué et moins obscur sur les côtés, nullement 86 BRF.VIPENNES fovéolé vers sa base, et à angles postérieurs plus obtus , la base n’étant point subsinuée vers ceux-ci. Les élytres sont d’une teinte uniforme, etc. Quelquefois les élytres sont d’un rouge brun, avec la région scutellaire un peu rembrunie. Il est difficile de dire à quelle espèce se rapporte 1 'Oxypoda umbrata de Mannerheitn ( Brach . 70, 15). Quant à l’espèce décrite sous le nom à'Aleochara umbrata par la plupart des anciens auteurs, ainsi qu’il l’a été reconnu, elle doit se rapporter à l 'Oxypoda cuniculina décrite plus loin. Nous avons vu un exemplaire, provenant de la Corse, et dont les antennes sont plus obscures vers leur extrémité, avec leurs pénultièmes articles plus sensiblement transverses. Faute de matériaux suffisants, il ne nous a pas été donné de décider si une telle variété ( Corsica , nobis) devait constituer une espèce distincte. tt. Oxypoda distinct», Mulsant et Rey. Suballongée, fusiforme, subconvexe, finement et densement pubescente, d'un noir de poix assez brillant , avec les côtés du prothorax d’un roux de poix, la bouche et les antennes brunâtres, les élytres, les intersections ventrales et les pieds testacés. Tète finement et densement pointillèe. Antennes grêles, faiblement épaissies vers leur extrémité, à deuxième et troi- sième articles allongés, subégaux, les quatrième et cinquième suboblongs, les sixième et septième subcarrés, les huitième à dixième subtransverses. Prothorax assez fortement transverse, un peu rétréci en avant, un peu moins large que les élytres, sensiblement arqué sur les côtés, distinctement impressionné vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres trans- verses, un peuplus longues que le prothorax, subdéprimées, finement, très- densement et subrugueusement ponctuées. Abdomen atténué postérieurement à peine sétosellé vers son sommet, finement et très -densement pointillé. Tarses postérieurs un peu moins longs que les tibias, à premier article subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Long., 0m,0032 (1 1/2 1.); — larg., 0,0010 (1/2 1.). Corps suballongé, fusiforme, subconvexe, d’un noir de poix assez brillant, avec les élytres et les intersections ventrales testacées; revêtu d’une fine pubescence cendrée, assez courte, couch e et serrée. aléoc h araires. — Oxypoda. 87 Tête beaucoup moins large que le prothorax, légèrement pubescente ; finement, légèrement et denseraent pointillée ; d’un noir brillant. Front large, convexe, un peu plus lisse sur son milieu. Épistome longitudi- nalement convexe, lisse. Labre subconvexe, d’un noir de poix, à peine rugueux et à peine cilié en avant. Parties de la bouche d'un roux de poix obscur, avec l’article terminal des palpes maxillaires pâle. Yeux subarrondis, noirs, à reflets micacés. Antennes grêles, sensiblement plus longues que la tête et le prothorax réunis; faiblement ou même très- faiblement épaissies; très-finement du- veteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; brunâtres ou d’un roux très-obscur, avec les deux premiers articles encore plus foncés ; le premier suballongé , assez fortement renflé en massue subelliptique ; le deuxième suballongé, obconique, presque aussi long que le premier : le troisième assez allongé, obconique, subégal au précédent ou à peine plus long : les quatrième à dixième graduellement et à peine plus épais, en forme de tronçons de cône : les quatrième et cin- quième suboblongs ou à peine plus longs que larges : les sixième et sep- tième subcarrés ou aussi longs que larges : les huitième à dixième sub- transverses ou à peine moins longs que larges : le dernier assez épais, un peu moins long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong, obtus au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long; un peu rétréci en avant; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs infléchis, obtus et largement arrondis; un peu ou à peine moins large en arrière que les élytres ; sensiblement arqué sur les côtés; légère- ment mais visiblement arrondi à sa base, avec celle-ci non sinuée de chaque côté vers les angles postérieurs qui sont très-obtus, mais à peine arrondis; assez convexe sur son disque; creusé au devant de l’écusson d’une impression transversale ou subarrondie, bien prononcée; finement et densement pubescent; finement et densement pointillé; d’un noir de poix assez brillant, avec les côtés graduellement plus clairs ou un peu rous- sàtres. Écusson finement pubescent, finement pointillé, d’un noir de poix. Élytres formant ensemble un carré assez fortement transverse; un peu plus longues que le prothorax ; un peu plus larges en arrière qu’en avant et subrectilignes sur leurs côtés ; subdéprimées ou même déprimées sur leur disque; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et densement pubescentes; finement et trôs-densement pointillées, avec 88 BRÉVIPENNIÎS la ponctuation subruguleuse, un peu plus forte et un peu plus serrée que celle du prothorax ; entièrement d’un fauve testacé assez brillant. Épaules subarrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; graduellement et assez sensiblement atténué vers son extrémité ; subdéprimé vers sa base, sub- convexe postérieurement; finement et modérément pubescent; à peine sétosellé sur les côtés et vers le sommet; finement et très-densement poin- tillé ; d’un noir assez brillant, avec le sommet à peine moins foncé. Les trois premiers segments étroitement sillonnés en travers à leur base : le cinquième sensiblement plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle et â peine distincte : le sixième assez saillant, moins densement pointillé que les autres, obtusément tronqué au sommet. Dessous du corps finement pubescent; finement pointillé; d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ven- trales testacés Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à pubescence assez longue, à cinquième arceau à peine plus long que le précédent : le sixième assez saillant, subtronqué et finement cilié à son bord postérieur. Pieds assez allongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses assez élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles: les, postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, longue- ment ciliés en dessous, à peine en dessus ; les antérieurs assez courts, les intermédiaires un peu moins courts ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs, graduellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce a été prise dans les environs de Montpellier, parmi les feuilles mortes. Obs. Elle est plus petite et elle a le prothorax plus convexe que les Oxypoda luteipennis et vittata. Elle ressemble beaucoup à 1 ’Oxypoda humidula, mais les antennes sont plus allongées, plus grêles, moins épais- sies vers leur extrémité, plus obscures à leur base, avec les sixième et sep- tième articles moins courts et les huitième à dixième seuls subtransverses. Le prothorax offre vers sa base une fossette ou impression transversale sensible ; il est à peine moins convexe, mais un peu moins rétréci en avant, moins large en arrière, où il est à peine et un peu plus étroit que les élytres. Celles-ci sont plus déprimées et d’une couleur plus claire. 89 ALÉOCHARAIRES. — Oxypodü. L’abdomen est un peu plus brillant, un peu moins finement et un peu moins densement pointillé, mais distinctement sétosellé. Les tarses posté- rieurs sont moins allongés, bien que les proportions relatives de leurs articles restent les mêmes, etc. 7 . Oxypoda opaca, Gravenhorst. Suballongèe, fusiforme , subconvexe, finement et très-densement pubes- cente, d'un noir assez brillant, avec les élytres brunâtres, la bouche et la base des antennes d’un roux de poix, les intersections ventrales et les pieds d’un roux teslacé. Tête assez finement et densement ponctuée. An- tennes à deuxième et troisième articles subégaux, les sixième à dixième subtransverses. Prothorax fortement transverse , fortement rétréci en avant , sensiblement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les ély- tres, obsolètement fovéolé à sa base, finement et très -densement pointillé. Élytres fortement transverses, un peu plus longues que le prothorax, peu convexes, finement, très-densement et subaspèrement pointillées. Abdo- men atténué et fortement sétosellé vers son extrémité, très-finement cha- griné. Le premier article des tarses postérieurs évidemment plus long que les trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. à" Le sixième arceau ventral subsinué sur les côtés et légèrement pro- longé en angle dans le milieu de son bord apical. 9 Le sixième arceauventral obtusément arrondi à son bord apical. Aleochara opaca, Gravenhorst, Micr. 89, 31; — Mon. 163, 41. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 423, 45. Oxypoda opaca, Mannerheim, Brach. 70, 4. — Erichson, Col. March. I, 344, 2; — Gen. et Spec. Staph. 144, 4. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 319, 2. — Redtenbacher, Fann. Austr. 665, 10. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 433, 8. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh, 1855. 195, 4. — Kraatz, Ins. Deut. II, 165, 6. — Thomson, Skand. Col. 1861. III, 19, 3. Variété a. (Immature). Côtés du prothorax, élytres et bord postérieur des segments abdominaux roussâtres. Variété b. Taille un peu moindre. Élytres noires. Long., 0m,0036 (t 2/3 1.) ; — larg., 0™,0012 (1/2 1.). 90 BRÉVIPENNES Corps suballongé, fusiforme, subconvexe, finement et densement pu- bescent, d’un noir assez brillant, avec les élytres brunâtres; revêtu d’une fine pubescence d’un gris obscur, courte, couchée et très-serrée. Tète beaucoup moins large que le prothorax, finement pubescente, assez finement et densement ponctuée, d’un noir assez brillant, Front large, as- sez convexe. Épistome convexe; obsolètement ponctué, éparsement séto- sellé avant son sommet. Labre subconvexe, d’un noir de poix, obsolè- tement et subrugueusement ponctué, éparsement cilié en avant. Parties de ta bouche d’un roux de poix plus ou moins foncé. Le pénultième article des palpes maxillaires souvent encore plus obscur, distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis, faiblement et graduellement épaissies ; finement duveteuses, et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; noi- res ou noirâtres, avec le premier article d’un roux de poix souvent assez foncé : celui-ci suballongé, légèrement épaissi en massue subcylindrique: les deuxième et troisième suballongés, obconiques : le deuxième presque aussi long que le premier ; le troisième subégal au deuxième ou à peine plus long : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, sub- cylindrico -coniques, contigus : le quatrième suboblong : le cinquième à peine plus long que large : les sixième à dixième subtransverses : le der- nier assez allongé (1), un peu plus long que les deux précédents réunis : subfusiforme, subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, plus d’une fois et un tiers aussi large que long ; fortement rétréci en avant; largement tronqué ou à peine échan- cré au sommet; à angles antérieurs infléchis, subobtus et subarrondis; sensiblement arqué sur les côtés; aussi large ou à peine plus large en ar- rière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci à peine ouobtusément tronquée dans son milieu et légèrement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs qui sont obtus et subarrondis; assez con- vexe sur son disque; creusé au devant de l’écusson d’une fossette souvent obsolète ; offrant parfois sur sa ligne médiane un sillon canaliculé à peine apparent; finement et très-densement pubescent ; finement et très-dense- ment ponctué; d’un noir assez brillant, avec les côtés parfois couleur de poix. (1) Ce dernier article paraît plus ou moins allongé et plus ou moins cylindrique, suivant le côté qu’on l’examine. ALE0CHARA1RES. Oxypoda. 91 Écusson finement pubescent, finement et subrugueusement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse, un peu plus longues que le prothorax; subparallèles ou à peine arquées postérieure- ment sur leurs côtés ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit; légèrement convexes in- térieurement sur leur disque; sensiblement impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et très-densement pubescentes ; finement, très-densement et subaspèrement pointillées, avec la ponctuation à peine plus serrée et à peine plus forte que celle du prothorax ; brunâtres ou d’un brun peu brillant, obscurément roussâtre vers l’extrémité et parfois vers les épaules. Celles-ci étroitement arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux fois à deux fois et demie plus prolongé que celles-ci; graduellement et sensiblement atténué en arrière ; déprimé vers sa base, subconvexe pos- térieurement; très-finement et très-densement duveteux, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments; offrant en outre, sur les cô- tés et sur le dos, des soies obscures et plus ou moins redressées, plus for- tes et plus nombreuses vers le sommet ; très-finement et très-densement pointillé et comme très-finement chagriné ; d’un noir presque mat, avec le sixième segment et le bord postérieur des précédents parfois moins fon- cés. Les trois premiers légèrement sillonnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur sommet : le cinquième beaucoup plus développé que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : la sixième plus ou moins sail- lant, subsinué au milieu de son bord apical : celui de l’armure caché, fortement sélosellé. Dessous du corps finement et très-densement pointillé, d’un noir peu brillant avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d’un roux testacé. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, distinctement et éparsement sétosellé dans sa partie postérieure, à cinquième arceau su- bégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant, finement et plus ( 9 ) ou moins (,0008 (1/3 1.) Corps allongé, subfusiforme, subdéprimé, d’un roux de poix un peu brillant, avec la tête et l’abdomen (moins le sommet) rembrunis ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, finement pubescente, lé- gèrement et densement pointillée, d’un noir de poix assez brillant. Front large, subconvexe. Êpistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix foncé, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxil- laires à peine plus sombre, distinctement cilié. Yeux, subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis; légèrement mais visiblement et graduellement épaissies; finement du- veteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de cha- que article; brunâtres avec les deux ou trois premiers articles d’un roux testacé : le premier allongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième assez allongés, obeoniques, subégaux, un peu moins longs sé- parément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, subcontigus : le quatrième à peine plus long que large : le cinquième presque carré : le sixième à peine, les septième à dixième lé- gèrement transverses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, en ovale suballongé et subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, au moins une fois et un tiers aussi large que long; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant; tonqué au som- met ; à angles antérieurs infléchis, très-obtus et largement arrondis ; mé- ALEOCHARAIRES. — Oxypodü. 97 diocrement arqué sur les côtés ; un peu plus large en arrière que les ély- tres; largement et presque régulièrement arrondi à sa base ; à angles pos- térieurs très-obtus et subarrondis ; légèrement convexe sur son disque; parfois à peine fovéolé au devant de l’écusson ; très-finement et dense- ment pubescent ; finement et densement pointillé ; d’un roux de poix assez brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux obscur. Élytres formant ensemble un carré très-fortement transverse, à peine ou un peu plus courtes que le prothorax ; évidemment plus larges en arrière qu’en avant, mais presque subrectilignes sur leurs côtés ; distinctement si- nuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit; déprimées sur leur disque, à peine impressionnées sur la suture derrière l’écusson; très-finement et densement pubescentes; finement et très-densement pointillées avec la ponctuation ruguleuse, à peine moins fine, mais plus serrée que celle du prothorax ; entièrement d’un roux de poix un peu brillant. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, presque aussi large à sa base que les élytres, plus de trois fois plus prolongé que celles-ci ; graduellement et sensible- ment atténué vers son extrémité ; déprimé vers sa base, assez convexe en arrière ; très-finement et très-densement pubescent, avec des cils plus longs au bord apical des premiers segments ; offrant en outre, sur les cô- tés et sur le dos, surtout dans sa partie postérieure, de longues soies obs- cures et redressées ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné, avec le sixième segment et le sommet du cinquième à ponctuation un peu moins serrée ; d’un noir brunâtre et presque mat, avec le sommet un peu plus brillant et largement roussâtre, et le bord api- cal des deux ou trois premiers segments parfois d’un roux obscur. Les trois premiers graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième sensiblement plus développé que les précédents, largement tronqué ou à peine échancré et muni à son bord apical d’une âne membrane pâle : le sixième assez saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure un peu enfoui, sétosellé-fasciculé au bout. Dessous du corps finement pubescent, très-finement et très-densement pointillé, d’un noir assez brillant avec l’extrémité du ventre graduellement moins foncée. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, éparsement soc. ltNn. — 7 T. XXI. 98 BRÉVIPENNES sétosellé en arrière, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant. Pieds suballongés, très-finement pubescents, densement pointillés, d’un roux-testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses as- sez étroits, finement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, presque égal aux deux suivants réunis ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, su- bégal aux deux suivants réunis ou à peine plus long : les deuxième à qua- trième suballongés ou oblongs, graduellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce se trouve dans les Hautes-Pyrénées. Elle nous a été donnée par M. Ch. Brisoutde Barneville. Obs. Elle est la plus grande des espèces à élytres assez courtes. Elle est remarquable par son prothorax plus large postérieurement que la base des élytres, avec celles-ci déprimées et graduellement subélargies d’avant en arrière. 10. Oxypoda (Sphciioma) planipenuis, Thomson. Suballongée, subfusiforme, subdéprimée, finement et assez densement pubescente, d'un noir de poix assez brillant, avec le prothorax, les élytres et le sommet de l'abdomen brunâtres, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troi- sième article subégal au deuxième, les sixième à dixième sensiblement transverses. Prothorax fortement transverse, rétréci en avant, sensible- ment arqué sur les côtés, un peu plus large en arrière que les élytres, à angles postérieurs obtus, subfovéolé vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres très -fortement transverses, à peine plus courtes que le prothorax, déprimées, finement, très-densement et ruguleusement poin- tillées. Abdomen sensiblement atténué et fortement sétosellé en arrière, très-finement et densement pointillé vers sa base, éparsement ou presque lisse vers son extrémité. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux deux suivants réunis , ceux-ci oblongs. Oxypoda planipentiis, Thomson, Ofv. Vet. Ac. Fôrh. 1855 • 197, 11. 99 AL ÉOC H ARAIRES. Oxijpodtt. Oxypoda sylvicola, Kraatz, Ins. Deut. II, 173, 18. Thliboptera planipennis, Thomson, Skand. Col. III, 22, 4. 1861. Long., 0m,0029 (1 1/3 1.); — larg., 0<",0005 (1/4 1.). Corps suballongé, subfusiforme, subdéprimé, d’un noir de poix assez brillant, avec le prothorax, les élytres et le sommet de l’abdomen d’un brun parfois un peu roussâtre ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, as- sez courte, couchée et assez serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, finement et densement pointillée, d’un noir de poix assez brillant. Front large, subconvexe, pres- que lisse. Labre à peine convexe, rugueux, brunâtre, légèrement cilié. Parties de la bouche testacées. Le pénultième article des palpes maxil- laires un peu plus foncé, légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; fai- blement et graduellement épaissies ; finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; brunâtres avec la base testacée ; à premier article assez allongé, sensiblement • épaissi en massue : les deuxième et troisième suballongés, obconi- ques, subégaux, à peine moins longs séparément que le premier : le troi- sième à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième gra- duellement un peu plus épais, non ou peu contigus : le quatrième pres- que carré : le cinquième légèrement, les sixième à dixième sensiblement transverses, avec les pénultièmes un peu plus fortement : le dernier subé- gal aux deux précédents réunis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, au moins une fois et un tiers aussi large que long ; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant ; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; sensiblement arqué sur les côtés; un peu ou à peine plus large en arrière que les ély- tres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci parfois à peine subsinuôe de chaque côté près des angles postérieurs qui sont obtus mais non ar- rondis ; légèrement convexe sur son disque ; offrant souvent au devant de l’écusson une fossette transversale très-légère et plus ou moins obsolète ; finement et assez densement pubescent ; finement et densement pointillé ; d’un brun assez brillant et parfois un peu roussâtre sur les côtés. Écusson finement pubescent, finement pointillé, brunâtre. Élytres formant ensemble un carré très-fortement transverse, à peine too BJtÉVlPENNES ou un peu plus courtes que le prothorax ; évidemment plus larges en ar- rière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés; à peine si- nuées au sommet vers leur angle postéro-externe avec le suturai subé- moussé ; déprimées sur leur disque, parfois à peine impressionnées sur la suture ; finement et assez densement pubescentes ; finement et très-den- sement pointillées, avec la ponctuation ruguleuse; à peine moins fine et à peine plus serrée que celle du prothorax; d'un brun de poix assez brillant et parfois un peu roussâtre. Épaules cachées. Abdomen suballongé, presque aussi large à sa base que les élytres, en- viron trois fois plus prolongé que celles-ci ; subarqué sur les côtés et puis sensiblement atténué vers son extrémité dès avant son milieu; subdé- primé vers sa base, convexe postérieurement; finement, assez longue- ment et assez densement pubescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés de sa partie postérieure, de longues soies obscures et redressées, très- apparentes ; très-faiblement et densement pointillé sur les premiers segments, avec la ponctuation graduellement moins serrée sur les sui- vants, et même assez écartée sur le cinquième; d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrémité d’un brun plus ou moins roussâtre. Les trois pre- miers segments graduellement plus faiblement sillonnés en travers à leur base avec le fond du sillon du premier presque lisse : les troisième et qua- trième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un noir assez brillant avec le sommet du ventre et parfois les intersections ventrales plus ou moins roussâtres. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparse- ment sétosellé, à pubescence assez longue, à ponctuation moins serrée en arrière, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez sail- lant, subsinueusement tronqué et finement cilié à son bord apical ( 9 )• Pieds suballongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé; les posté- rieurs assez allongés, moins longs que les tibias, à premier article al- longé, subégal aux deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, graduellement à peine moins longs. 101 ALEOCHARAJRES. Oxypocld. Patrie. Cette espèce, propre à la Prusse et à l’Allemagne du Nord, se prend très-rarement dans la France septentrionale. Elle vit parmi les mousses des bois. Obs. Elle a tout à fait la tournure d’une petite Oxypoda platyptera ; mais, outre la taille, la couleur est plus obscure. Les antennes sont plus grêles, avec leurs pénultièmes articles plus fortement transverses. Les ély très sont moins sensiblement sinuées au sommet vers leur angle pos- téro-externe. L’abdomen est plus éparsement ponctué en arrière, etc. Parfois les premiers segments de l’abdomen sont d'un brun roussâtre à leur bord apical. Le sixième arceau ventral des çf est plus arrondi à son sommet. 11. S&xyporta (Splienoma) altdomiiialis, Mannerheim. Allongée, subfusiforme, peu convexe, très-finement et densement pubes- cente, d’un roux testacé clair et un peu brillant, avec la base de chaque segment abdominal rembrunie, labouche, labase des antennes et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troisième ar- ticle subégal au deuxième, les sixième à dixième sensiblement transverses . Prothorax légèrement transverse, rétréci en avant, légèrement arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élytres, à angles postée rieurs très-obtus, très-finement et densement pointillé. Élytres très-forte- ment transverses , à peine plus courtes que le prothorax, déprimées, finement et densement pointillées. Abdomen visiblement atténué et légè- rement sétosellé en arrière, finement et uniformément chagriné. Le pre- mier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Sphenoma abdominale, Mannerheim, Brach. 69, 1. Aleochara abdominalis, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 93,83. Oxypoda abdominalis, Erichson , Col. March. I, 346, 7; — Gen. et Spec. Staph. 146, 10. — Redtenbacher, Faim. Austr. 666, 17.’ — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 437, 19. — Kraatz, 1ns. Deut. H, 172, 16. Thliboptera abdominalis, Thomson, Skand. Col. III, 22, 3 (1861). Long., 0m,0033 (1 1/2 1.); — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps allongé, subfusiforme, peu convexe ; d’un roux testacé clair et 102 RRÉV1PENNES peu brillant, avec la base des segments abdominaux et ventraux rembru- nie; revêtu d’une fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, très-finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un roux assez brillant et plus foncé que le reste du corps. Front large, subconvexe. Êpistome longitudinalement convexe, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux tes- tacé, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche testacées. Le pénul- tième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; légè- rement et graduellement épaissies ; très - finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux brunâtre, avec la base testacée ; à premier article assez allongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième assez allongés, obco- niques, subégaux, à peine moins longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, contigus : le qua- trième presque carré: le cinquième légèrement, les sixième à dixième sen- siblement transverses, avec le pénultième un peu plus fortement : le der- nier assez épais, subégal aux deux précédents réunis, paraissant, vu de côté, ovalaire et obtusément acuminé au sommet et, vu de dessus, com- primé ou subéchancré intérieurement dans son dernier tiers qui forme alors comme un petit crochet recourbé en dedans, avec la partie comprimée parfois pâle et transparente. Prothorax légèrement transverse, à peine une fois et un quart aussi large que long ; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant ; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, un peu obtus et à peine arrondis ; légèrement arqué sur les côtés ; à peine plus large en arrière que les élytres obtusément et assez régulièrement arrondi à sa base ; à angle postérieurs très-obtus, mais à peine arrondis ; légèrement convexe sur son disque; très-finement et densement pubescent ; très-finement et densement pointillé ; entièrement d’un roux testacépâle et assez brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d'un roux obscur. Élytres formant ensemble un carré très-fortement transverse ; à peine plus courtes que le prothorax; subparallèles ou à peine plus larges en arrière' qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; distincte- ment sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit; déprimées sur leur disque; très-finement et densement aléocharaiues — Oxypocla. 103 pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, à peine moins fine et à peine plus serrée que celle du pro- thorax ; d’un roux testacé assez clair et peu brillant. Épaules non saillantes. Abdomen suballongé, presque aussi large à sa base que les élytres ; envi- ron trois fois plus prolongé que celles-ci ; graduellement et visiblement atténué en arrière ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieure- ment; très-finement et densement pubescent; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés de sa partie postérieure, quelques soies obscures, assez rares et plus ou moins redressées ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement et uniformément chagriné ; d’un roux testacé assez pâle et peu brillant, avec la base de chaque segment plus ou moins obscurcie. Les deuxpremiers légèrement, le troisième à peine, impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus long que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu saillant, d’un roux assez clair, plus ou moins arrondi au^sommet : celui de l’armure enfoui, sétosellé. Dessous du corps très-finement pubescent ; très-densement pointillé ; d’un roux testacé peu brillant, avec la base de chaque arceau ventral étroitement rembrunie. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, très-éparsement séto- sellé vers son extrémité, à cinquième arceau subégal au précédent ou parfois un peu plus long : le sixième médiocrement saillant, subangulé ( cf ) ou arrondi ( Ç ) au sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, densement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les pos teneurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus : les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé ; les posté- rieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs, graduelle- ment un peu plus courts. Patrie. Cette espèce est très-rare en France. On la rencontre dans les Hautes-Pyrénées. Obs. Sa couleur plus claire la distingue aisément des Oxypoda platyptera et planipennis. Le prothorax est moins fortement transverse; les élytres sont plus parallèles sur leurs côtés, et le premier article des tarses posté- rieurs est plus allongé comparativement aux deux suivants, etc. 104 BRÉVIPENNES La couleur de l’abdomen, dont les segments sont obscurs à leur base et largement d’un roux testacé clair à leur sommet, différencie cette espèce de toutes ses voisines. Elle est également remarquable par la structure du dernier article des antennes. Peut-être doit-on lui rapporter Y occulta de Grimmer(SfeL Ent. Zeit.,\ I, 131)? 13. Oxypoda (Sphcnoma) togata, Erichson, Allongée , subfusiforme, subconvexe, tr'es-finement et densement pubes- cente, d’un noir de poix assez, brillant, avec le prothorax et les élytres roux, le sommet de l'abdomen d’un roux brunâtre, la bouche, la base des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête finement et assez densement poinlillée. Antennes à troisième article égal au deuxième, les sixième à dixième légèrement transverses . Prothorax subtransverse, un peu rétréci en avant, légèrement arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élyres , à angles postérieurs largement arrondis, très-finement et dense- ment pointillé. Élytres fortement transverses, de la longueur du protho- rax, faiblement convexes, finement et très-densement pointillées. Abdomen subatténué et fortement sêtosellè en arrière, très-densement pointillé sur les premiers segments, éparsement sur les cinquième et sixième. Le pre- mier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Oxypoda togata, Erichson, Col. March. I, 346, 8 ; — Gen. et Spec. Staph. 146, 8. — Redtenbacher, Faun. Austr. 666, 16. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 434, 10. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Fôrh. 1866; 196, 8. — Kraatz,Iiis. Deut. II, 170, 14. Oxypoda hospita, Grimmer, Stett. Eut. Zeit. VI, 131. Thliboptera togata, Thomson, Skand. Col. III, 21, 1 (1861). Long., 0», 0034(1 1/21.) ; — larg. , 0“,0007(l/3 1.). Corps allongé, subfusiforme, subconvexe, d’un noir de poix assezbrillant, avec le prothorax et les élytres roux; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, très-courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax ; légèrement pubescente, finement et assez densement pointillée; d’un noir de poix brillant. Front ALF.OCHARAIRES. Oxypodü. 105 large, subconvexe, parfois plus obsolètement ponctué ou presque lisse sur son milieu. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix foncé, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires à peine plus sombre, légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies ; très -finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux brunâtre, avec le premier article plus clair ou subtestacé : celui-ci allongé, faiblement épaissi en massue : les deuxième et troisième allongés, obconiques, subégaux, à peine moins longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, non ou peu contigus : le quatrième à peine plus long que large : le cinquième presque carré : les sixième à dixième à peine (cf) ou légèrement (Ç ) transverses, avec le dixième cependant toujours moins court que les anté- pénultièmes : le dernier égal aux deux précédents réunis, ou même un peu plus long, en ovale suballongé et subacuminé au sommet. Prothorax subtransverse ou un peu plus large à sa base que long dans son milieu ; subcompiimé et un peu rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, subobtus et à peine arrondis; légèrement arqué sur les côtés ; à peine plus large en arrière que les élytres ; assez régulièrement et largement arrondi à sa base; à angles postérieurs très- obtus et largement arrondis; sensiblement convexe sur son disque; très- finement et densement pubescent ; très-finement, légèrement et denseraent pointillé; entièrement d’un roux brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé , d’un roux brillant. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; de la longueur du prothorax ou parfois à peine plus courtes ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés ; distinctement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit ; légèrement convexes sur leur disque ; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très- finement et densement pubescentes ; finement ettrès-denscment pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, un peu plus distincte et un peu plus serrée que celle du prothorax ; d’un roux assez brillant, avec la région sculellaire souvent à peine rembrunie. Épaules subarrondies. Abdomen assez allongé, presque aussi large à sa base que les élytres, 106 BRÉVIPENNES environ trois fois plus prolongé que celles-ci; faiblement atténué vers son extrémité et seulement à partir du sommet du troisième segment; subdé- primé vers sa base, assez fortement convexe en arrière; très-finement et densement pubescent, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments; offrant en outre , sur les côtés et sur le dos, surtout dans sa partie postérieure, de longues soies obscures et redressées , assez nom- breuses et bien distinctes ; très-finement et très-éparsement pointillé ou comme finement chagriné, avec les cinquième et sixième segments à ponc- tuation beaucoup plus écartée ; d'un noir presque mat, avec l’extrémité plus ou moins largement d’un roux de poix brillant, parfois assez foncé, et le bord apical des premiers segments souvent de cette même couleur. Les trois 'premiers graduellement plus légèrement sillonnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine subéchancrés à leur bord posté- rieur : le cinquième sensiblement plus développé que le précédent, lar- gement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, à peine arrondi au sommet : celui de l'armure plus ou moins enfoui, sétosellé-fasciculé. Dessous du corps finement pubescent, très-finement et densement poin- tillé ; d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales plus ou moins roussâtres. Métastemum subconvexe. Ventre convexe, fortement sétosellé vers son extrémité, à ponctuation finement râpeuse, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant, subarrondi ou sublronqué et densement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents; finement pointillés; d’un roux testacé un peu brillant. CAiisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, sub- égal aux deux suivants réunis ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, égal aux trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est rare en France. Elle habite le Nord ou les régions élevées : la Picardie, les montagnes de la Savoie, le mont Cenis, la Grande-Chartreuse, etc. Obs. Sa couleur moins pâle et sa forme moins déprimée la distinguent de prime abord de l 'Oxypoda abdominalis. En outre, les sixième à dixième articles des antennes sont moins transverses, bien que celles-ci ne soient 107 aléociiar aires. — Oxypodci. pas moins épaisses. Les angles postérieurs du prothorax sont plus large- ment arrondis. Les élytres, à peine moins courtes, sont faiblement con- vexes. L’abdomen, à intersections plus obscures, est un peu moins sensi- blement atténué en arrière et surtout moins ponctué vers son extrémité, etc. Elle ressemble un peu à VOxypoda platyptera. Mais elle est d’une taille un peu moindre et d’une teinte plus brillante. Les antennes sont un peu moins épaissies et d’une couleur générale moins foncée. Le prolhorax est moins fortement transverse et plus convexe. Les élytres sont plus paral- lèles et moins déprimées. L’abdomen est moins atténué en arrière, avec les cinquième et sixième segments à ponctuation évidemment moins serrée, tandis que chezTO. platyptera le sixième seul offre une ponctuation plus lâche, etc. Chez les a* , le sixième arceau ventral est plus fortement arrondi à son sommet, et les pénultièmes articles des antennes sont encore plus faible- ment transverses. La Thliboptera hospita de Thomson ( Skand . Col., III, 21 , 2) nous paraît être une variété moindre de la togata. 13. Oxypoda (Sphenoma) assimilis, Kraatz. Suballongée, subfusiforme, subconvexe, très-finement et densement pu- bescente, d’un noir assez brillant, avec le prothorax, les élytres et le sommet de l' abdom.cn d'un roux de poix, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête finement et assez densement pointillée. Antennes à troisième article égal au deuxième, les sixième à dixième sensiblement transverses. Prothorax subtransverse, un peu atténué en avant, légèrement arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élytres, à angles postérieurs assez largement arrondis , très- finement et densement pointillé. Élytres transverses, de la longueur du prothorax, peu convexes, finement, subrugueusement et très-densement pointillées. Abdomen subatténué et for- tement sétosellé en arrière, très-finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. çf Le sixième arceau ventral assez prolongé, étroitement arrondi au sommet. 9 L q sixième arceau ventral non prolongé, à peine arrondi au sommet. 108 RRÉVIPENNES Oxypoda assimilis , Kraatz, Stett. Ent. Zeit. 1853; 332. Long., 0032 (1 1/2 1.); — larg., 0,00055 (1/4 1.). Corps allongé, subfusiforme, subconvexe, d’un noir assez brillant avec le prothorax et les élytres d’un roux obscur ; revêtu d’une très-fine pu- bescence d’un blond cendré, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, très-finement pubes- cente, finement et assez densement pointillée, d’un noir de poix brillant. Front large, assez convexe. Êpistome en forme de faîte, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un brun de poix, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche testacées. Le pénultième article des palpes maxillaires un peu plus foncé, légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du pr*thorax réunis; fai- blement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et. en outre, à peine pilosellées vers le sommet de chaque article : bru- nâtres, avec le premier article testacé, le deuxième et parfois la base du troisième d’un roux de poix : le premier assez allongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième suballongés, obconiques, subé- gaux à peine moins longs séparément que le premier : les quatrième à di- xième graduellement un peu plus épais, non ou peu contigus : le qua- trième presque carré : le cinquième légèrement, les sixième à dixième sensiblement transverses avec les pénultièmes un peu plus fortement : le dernier assez épais, au moins égal aux deux précédents réunis, ovalaire- oblong, paraissant, vu de côté, obtusément acuminé, et, vu de dessus, comprimé sur les côtés vers son extrémité et fortement acuminé au sommet. Prothorax subtransverse, à peine une fois et un quart aussi large que long, subcomprimé et un peu rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis; légèrement arqué sur les côtés ; à peine plus large en arrière que les élytres ; largement et assez régulièrement arrondi à sa base; à angles postérieurs très-obtus et assez largement arrondis: légèrement ou même sensiblement convexe sur son disque; très-finement et densement pubescent; très-finement et densement pointillé ; d’un roux de poix brillant et parfois assez obscur. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux brunâtre. 109 ALÉOCHARAIRES. Oxifpodd. Êlytres formant ensemble un carré médiocrement ou même assez forte- ment transverse ; de la longueur du prothorax : à peine plus larges en ar- rière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai pres- que droit; peu convexes ou même subdéprimées sur leur disque, avec la suture parfois subélevée ; très-finement et densement pubescentes ; fine- ment et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, à peine moins fine mais plus serrée que celle du prothorax ; d’un roux de poix brunâtre et peu brillant. Épaules nullement saillantes. Abdomen suballongé, presque aussi large à sa base que les élytres, en- viron deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subgraduellement et légèrement atténué en arrière ; finement et densement pubescent, avec la pubescence un peu plus longue que celle du reste du corps ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, surtout dans sa dernière moitié, de lon- gues soies obscures, redressées et assez nombreuses; très-finement et très- densement pointillé ou comme finement chagriné ; obscur et peu brillant, avec l'extrémité d’un roux brunâtre. Les trois premiers segments graduel- lement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beau- coup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième étroit, médiocrement saillant, à peine plus brillant que les précédents, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure peu distinct, sétosellé-fasciculé au bout. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement et densement pointillé, d’un noir brunâtre assez brillant, avec le sommet du ventre et parfois les intersections ventrales d’un roux de poix. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé dans sa partie postérieure, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins sail- lant. Pieds suballongés, très-finement pubescenls, très-finement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses as- sez étroits, finement ciliés en dessous, peu en dessus ; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, presque aussi long que les deux suivants réunis; les postérieurs allon- gés, à peine moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, graduellement à peine moins longs. 110 BRÉVIPENNES Patrie. Celte espèce, particulière à l’Espagne, a été trouvée dans les Hautes-Pyrénées par M. Charles Brisout de Barneville, de qui nous l’avons reçue. Obs. Elle diffère de YOxypoda togata par sa taille un peu moindre et par sa couleur un peu plus obscure. Les antennes, à peine plus grêles, ont cependant leurs pénultièmes articles plus sensiblement transverses. L’ab- domen est aussi densement pointillé vers son extrémité qu’à la base, etc. Accidentellement les élytres offrent chacune une légère impression der- rière leur milieu. Les Oxypoda togata et assimilis ont les angles postérieurs du prothorax plus obtus et surtout plus largement arrondis que chez 1 ’Ox. abdominalis et les espèces précédentes. Peut-être doit-on rapporter à Vas similis la tenuicornis de Scriba. Près de là viendrait une espèce dont nous ne donnerons qu’une des- cription abrégée : Oxypoda (Splienoma) islaudica, Kraatz. Suballongêe, subfusiforme, subconvexe, finement et densement pubes- cente , d'un brun de poix peu brillant , avec la tête et l'abdomen plus obscurs, la base des antennes d’un roux brunâtre, la bouche et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troisième article subégal au deuxième , les sixième à dixième sensiblement transverses. Prothorax subtransverse, subatténué en avant, médiocrement arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élytres, à angles postérieurs obtus mais à peine arrondis-, finement et densement pointillé. Élytres trans- verses, de la longueur du prothorax, subdéprimées, finement et très- den- sement poinlillées. Abdomen à peine atténué et légèrement sétosellé en arrière, très-finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suboblongs. Oxypoda islandica, Kraatz, Stett. Ent. Zeit. 1836; 28S. Long., 0m,0031 (1 1/2 1.); — larg., 0,0005 (1/4 1.). Patrie. L’Islande. AlÉO CH ARAIRES . Oxypodd. 111 Obs. Cette espèce est de la taille de YOxypotla assimilis. Elle est plus obscure et moins brillante. Les antennes sont un peu plus longues, avec leur base d’une couleur plus foncée. Le prothorax est plus sensiblement arqué sur les côtés, et ses angles postérieurs sont moins obtus, non ou à peine arrondis. Les élytres sont un peu plus déprimées. L’abdomen est encore moins atténué et surtout moins fortement sétosellé en arrière, etc. Le pénultième article des palpes maxillaires est sensiblement rembruni. SOUS-GENRE MYCETODREPA, Thomson (I) . Thomson, Skand. Col., III, 28; 1861. Étymologie : p.ôxY]ç, champignon; Spento, je recueille. Obs. Ce genre offre des antennes fortement ou assez fortement épais- sies, à troisième article moins long que le deuxième. Le pénultième article des palpes maxillaires est médiocrement allongé, le dernier assez long, au moins aussi long que la moitié du précédent. Les élytres sont plus longues que le prothorax. Le corps est plus ou moins fusiforme. Quelques espèces seulement répondent à ce sous-genre. Nous en donne- rons ici les caractères : a Les trois premiers segments de l'abdomen sensiblement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons lisse. Antennes fortement épaissies. Prothorax subfovéolé vers sa base, distinctement sinué sur les côtés de celle-ci. Abdomen moins densement ponctué en arrière, lucens. aa Les trois premiers segments de l’abdomen fortement ou assez fortement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons rugueux. Antennes assez fortement épaissies. Prothorax non ou à peine sinué sur les côtés de sa base. Abdomen très-finement et uniformément chagriné. b Antennes obscures, à troisième article sub épaissiversson sommet : le dernier ovalaire, à peine plus long que les deux précédents réunis. Prothorax sans impression basilaire. Corps d’un roux testacé. formosa TESTACEA . bb Antennes rousses, à troisième article non ou à peine épaissi vers son sommet : le dernier ovalaire-oblong ou suballongé, beaucoup plus long que les deux précédents réunis. Prothoràx subimpressionné vers sa base. Corps d’un roux testacé assez clair. alternans. (1) Nous n’adoptons que comme sous-genre le genre Mycetodrepa de Thomson, qui lui assigne pour caractères : l'abdomen non sétosellé vers son extrémité, à trois pre- miers segments fortement impressionnés en travers à leur base , caractères que nous avons reconnus comme inconstants ou peu distincts, dans la même espèce (alternans). 112 BRKY1PENNES 14. Oxypoda (Mycelodrepa) luccns, Mulsant et Rey. Allongée, à peine fusiforme, peu convexe, finement et assez densement pubescente, d'un roux testacé assez brillant, avec la tête, le postpectus et la base des segments de l'abdomen rembrunis, la bouche, la base des an- tennes et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes fortement épaissies, à troisième article moins long que le deuxième, les cinquième à dixième très-fortement transverses. Prothorax sub transverse, subrétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, distinctement sinuê sur les côtés de sa base, à angles postérieurs à peine obtus, obsolètement fovêolé vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres sublransverses, évidemment plus longues que le prothorax, peu convexes, finement et densement pointillées. Abdomen faiblement atténué et légèrement sétosellé en arrière, un peu moins densement poin- tillé vers son extrémité. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suboblongs. Oxypoda lucens, Mulsant et Rey, Op. Ent. II, 56, 3 (1853). — Fairmairf. et Laboul. bène, Faun. Ent. Fr. I, 433, 13. — Kraatz, Ins. Deut. II, 178, 26. Long., 0m,0029 (1 1/3 1.) ; — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, assez étroit, à peine fusiforme, peu convexe, d’un roux testacé assez brillant, avec la tête et les segments intermédiaires de l’abdo- men rembrunis; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax ; finement pubescente, finement et densement pointillée ; d’un noir brillant. Front large, subcon- vexe sur son milieu, subdéprimé et subangulé au devant de l’épistome. Celui-ci en forme de faîte, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix. Parties de la bouche testacées ou d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis ; fortement épaissies dès le quatrième article ; très-finement duveteuses et en outre distinctement pilosellées ; d’un roux brunâ- tre , avec le premier article plus clair ou subtestacé : celui-ci ALEOCH ARAIRES. — Oxi/pockl. 113 suballongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième obco- niques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième oblong, évidemment moins long que le deuxième, subépaissi à son sommet où il est aussi large que le suivant : le quatrième un peu plus étroit que le cinquième, en carré fortement transverse : les cinquième à dixième fortement et presque également épaissis, subcontigus, très-forte- ment transverses, formant ensemble comme une longue massue subcylin- drique : le dernier subégal aux deux précédents réunis, ovalaire-oblong, obtusément acuminé au sommet. Vrothorax subtransverse, environ une fois et un quart aussi large que long; un peu rétréci en avant; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; légèrement arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élytres ; subarrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et distinctement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont à peine obtus, mais non émoussés, et qui débordent à peine le calus huméral; peu convexe sur son disque; offrant au devant de l’écusson une petite fossette obsolète et subgéminée ; très-finement et assez densement pubescent; finement et densement pointillé ; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Écusson à peine pubescent, finement pointillé, d'un roux testacé assez brillant. Élytres formant ensemble un carré légèrement transverse ; évidemment plus longues que le prothorax ; presque parallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; distinctement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe, avec le suturai à peine émoussé ; peu convexes sur leur disque ; légèrement impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; offrant en outre, chacune à leur base, une impression intra-humérale affaiblie; très- finement et assez densement pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, à peine plus forte que celle du pro- thorax; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, environ deux fois et demie plus prolongé que celles-ci; à peine arqué sur ses côtés et faiblement atténué vers son extrémité dès le milieu de ceux-ci ; subconvexe vers sa base, un peu plus fortement en arrière; très-finement et assez densement pubescent et en outre légèrement sétosellé dans sa partie postérieure; finement et densement pointillé sur les trois premiers segments, avec la ponctuation graduellement moins serrée vers l’extrémité; 8 SOC. LINN . — T. XXI. 114 BRÉVIPENNES d’un roux subtestacé assez brillant, avec la base des premiers segments un peu rembrunie et celle des quatrième et cinquième plus visiblement. Les trois premiers sensiblement et subégalement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons lisse : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, obtusément arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, sétosellé au bout. Dessous du corps très-finement pubescent, finement et densement poin- tillé. d’un roux assez brillant, avec le postpectus et les arceaux intermé- diaires du ventre plus ou moins rembrunis. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à peine sétosellé vers son extrémité, à cinquième arceau à peine plus long que le précédent : le sixième médiocrement saillant, arrondi au sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé assez clair et assez brillant. Cuisses légèrement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts , à premier article oblong ; les postérieurs assez allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci à peine oblongs, graduellement un peu plus courts. Fatrie. Cette espèce est très-rare. Elle a été trouvée à la Grande-Charl reuse . Obs. 11 est inutile d’insister sur cette espèce. L’épaisseur et la structure de ses antennes ne permettent de la confondre avec aucune autre de ses congénères à couleur d’un roux testacé. La ponctuation du prothorax cl des élytres est plus fine que dans YOxypoda bicolor ; celui-là, un peu moins court, est plus distinctement sinué sur les côtés de sa base, avec la fossette basilaire plus effacée ; celles-ci sont évidemment plus prolongées; l’abdo- men est moins densement pointillé vers son extrémité, et ses trois premiers segments sont plus sensiblement sillonnés en travers à leur base, etc. 15. Oxypoda (llycetodrepa) formosa, Kraatz. Allongée, subfusiforme, peu convexe, ir'es-finement et densement pubes- cente, d'un roux testacé assez brillant, avec la tête, le postpectus et une 115 ALÉOCHARALRES. — Oxypodd. large ceinture, abdominale noirs , les antennes obscures, la basede celles-ci, la bouche et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses, le dernier ovalaire. Prothorax transverse, rétréci en avant, légèrement arqué sur les côtés, à peine moins large en arrière que les élytres , à peine ou non sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs obtus, finement et densement pointillé. Élytres sub transvers es, sensiblement plus longues que le protho- rax, peu convexes, finement et densement pointillées. Abdomen subatténué et légèrement sêtosellé en arrière, très-finement et uniformément pointillé. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suballongés. o* Le sixième segment abdominal fortement arrondi au sommet. Le sixième arceau ventral sinué sur les côtés de son bord apical et sensible- ment prolongé en angle dans le milieu de celui-ci. 9 Le sixième segment abdominal obtusément arrondi au sommet. Le sixième arceau ventral non prolongé et subarrondi à son bord apical. Oxypoda fovmosa, Khaatz, Ins. Deut. II, 176, 23. Var. a. Écusson et élytres plus ou moins rembrunis. Long., 0, 0032 (1 1/2 1.);— larg., 0“ 0007 (1/3 1.). Corps allongé, assez étroit, subfusiforme, peu convexe, d’un roux tes- lacé parfois assez foncé, avec la tête et une large ceinture abdominale noires ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un noir brillant. Front large, à peine convexe. Labre subconvexe, presque lisse, d’un brun de poix, parfois roussâtre et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche testacées. Pénultième article des palpes maxillaires assez allongé, finement cilié, le dernier assez long. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; assez fortement épaissies; très-finement duveteuses et, en outre, distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article ; obscures, avec les deux 116 RUKVIPENNES premiers articles testacés ou d’un roux testacé : le premier allongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième allongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, sen- siblement plus court mais non plus grêle que le deuxième : le quatrième plus étroit que les suivants, sensiblement transverse : les cinquième à dixième assez fortement et presque subégalement épaissis, subcontigus, formant ensemble comme une longue massue subcylindrique : le cinquième fortement, les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier à peine plus long que les deux précédents réunis, subovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, presque une fois et un tiers aussi large que long; subcomprime et sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet, avec les angles antérieurs fortement infléchis, obtus et subarrondis ; légèrement arqué sur les côtés; à peine moins large en arrière que les élytres; largement arrondi à sa base, avec celle-ci parfois sublronquée dans son milieu et non ou à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis; peu ou légèrement convexe sur son disque; très-finement et densement pubescent; finement et dense- ment pointillé; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement et densement pointillé, d’un roux un peu obscur. Élytres formant ensemble un carré légèrement transverse; sensiblement pius longues que le prothorax; presque subparallèles et presque subrecti- lignes sur les côtés; distinctement sinuées au sommet vers leur angle pos- téro-externe, avec le suturai subémoussé ; peu convexes sur leur disque; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et den- sement pubescentes ; finement et densement pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, à peine plus forte que celle du prothorax ; d’un roux testacé assez brillant, avec la région sculellaire ordinairement un peu re n- brunie, et parfois aussi les côtés, surtout près des angles postérieurs. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, évidemment un peu moins large à sa base que les clytres, environ deux fois et demie plus prolongé que celles-ci; gra- duellement subatténué vers son extrémité, avec l'intervalle compris entre les rebords latéraux restant subparallèle; subdéprimé vers sa base, subcon- vexe postérieurement; très-finement et très-densement pubescent; offrant en outre, sur les côtés et sur la partie postérieure du dos, quelques soies obscures et redressées, assez longues et peu nombreuses; très-finement. ALEOCIIARAIRES. Oxypotlci. 117 ti'ès-denseraent et uniformément pointillé ; d’un roux testacé peu brillant, avec les troisième et quatrième segments et la base du cinquième noirâ- tres. Les trois premiers assez fortement et subégalement sillonnés en tra- vers à leur base, avec le fond des sillons un peu rugueux : les deuxième et troisième subéehancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième plus ou moins saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui. Dessous du corps finement et densement pubescent, finement et densement pointillé; d’un roux testacé assez brillant, avec le postpectus et la base du quatrième arceau ventral noirâtres. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, à pubescence moins fine et plus longue que celle du dos de l'abdomen ; très-éparsement sétosellé ; ruguleusement pointillé vers sa base, plus légèrement et un peu moins densement vers son extrémité ; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant, très- finement cillé à son bord apical. Pieds suballongés, très-finement pubescents, finement et densement pointillés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches postérieures à peine plus foncées. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong, un peu plus long que le suivant ; les postérieurs assez allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long ou à peine aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci suboblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se rencontre dans les forêts, parmi les mousses in- fectées de substances cryptogamiques et parmi les champignons desséchés. Elle est médiocrement commune et elle habite principalement les parties orientales de la France : les Alpes, le Jura, le Beaujolais, les environs de Lyon, les Pyrénées-Orientales, etc. Obs. La taille est à peine moindre, mais un peu plus fusiforme que dans 1 ’Oxypoda lucens. Les antennes paraissent à peine moins robustes. La ponctuation générale est plus fine, et celle de l’abdomen est plus uni- forme, elles sillons des segments basilaires de ce dernier sont plus forts et moins lisses. En outre, les antennes sont plus obscures, et le prothorax est moins visiblement sinué sur les côtés de sa base, nullement impressionné 118 BRÉVIPENNES au devant de l’écusson, moins large en arrière, où il est à peine aussi large que les élytres, etc. Quelquefois (variété a) l’écusson et les élytres sont entièrement en- fumés. On cite parfois, mais avec doute, comme trouvée en France, l’espèce suivante, que nous n’avons pas vue : 16. Oxypod» (Mycetodrepa) teetacea , Erichson. Allongée, d'un roux testacé, revêtue d’une fine 'pubescence soyeuse; prothorax court, légèrement convexe ; abdomen assez distinctement ponc- tué, à segments intermédiaires rembrunis à leur base. Oxypoda testacea, Erichson, Col. March. I, 347, 8 ; — Gen. et Spec. Staph. 147, 11. — Kraatz, Ins. Deut. II, 173,20. Long., 1 1/21. Corps sublinéaire, d’un roux testacé clair, revêtu d’un duvet fin, gris et soyeux. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, assez épaisses, à deuxième article un peu plus grand que le troisième, les quatrième à dixième courts, fortement transverses, les pénultièmes plus de deux fois plus larges que longs, le dernier assez grand, subglobuleux, obtus au bout. Tête très-finement ponctuée. Prothorax de la largeur des élytres, à peine d’une moitié plus court que large, rétréci en avant, subtronqué à sa base, légèrement arrondi sur les côtés, tronqué au sommet; à angles antérieurs obtus, infléchis, les pos- térieurs presque droits ; transversalement convexe, très-finement ponctué. Élytres à peine plus longues que le prothorax, très-densement et assez finement ponctuées. Abdomen allongé, parallèle, subrétréci en arrière, très-densement et assez finement ponctué, d’un roux testacé obscur, avec les segments inter- médiaires noirâtres à leur base et l’extrémité plus pâle. Patrie. Allemagne septentrionale, douteuse en la France du Nord. aléocharaikes. — Oxypoda. 119 Obs. Cette espèce paraîtrait plus linéaire et plus claire en couleur que les formosa et alternans. VU. Oxypoda (llycetodrepa) alternans, Gravenhorst. Allongée , fusiforme, peu convexe, finement et densement pubescente, d'un roux testacé clair et un peu brillant , avec la tête, le postpectus et une large ceinture abdominale noirâtres, la région scutellaire et celle des angles postéro-externes des élytres rembrunies. Tête finement et assez densement pointillée. Antennes assez fortement épaissies, à troisième article un peu moins long que le deuxième, les sixième à dixième fortement transverses, le dernier suballongé. Prothorax fortement transverse, rétréci en avant , légèrement arqué sur les côtés, à peine aussi large en arrière que les élytres, à peine sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs obtus, subimpressionné au devant de l'écusson, finement et densement pointillé- Élytres presque cairées, beaucoup plus longues que le prothorax, dépri- mées, finement et densement pointillées. Abdomen subatténué et légère- ment sétosellé en arrière, finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. a" Le sixième arceau ventral sinué sur les côtés de son bord apical et distinctement prolongé en angle dans le milieu de celui-ci. 9 Le sixième arceau ventral obtusément et non prolongé à son bord apical, parfois même subsinué dans le milieu de celui-ci. Aleochara alternans, Gravenhorst, Micr. 8b, 26; — Mon. 163, 38. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 419, 41. Oxypoda alternans, Mannerheim, Brach. 78, 8. — Erichson, Col. March. I, 34b, b; — Gen. et Spec. Staph. 14b, 7. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 320, 6. — Rf,dten- bacher, Faun. Austr. 666, lb. — Fairmaire et LABOULBÈNE,Faun. Ent. Fr. 1,432,6. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh. 18bb; 19b, 7. — Kraatz, Ins. Deut. II, 177, 2b. Mycetodrepa alternans, Thomson, Skand, col. III, 28, 1861. Long., 0rn,0033 (1 1/2 1.) ; — larg., 0"\0007 (1/3 1.). Corps allongé, fusiforme, peu convexe, d’un roux testacé clair et un peu brillant, avec la tête et une ceinture abdominale noirâtres ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, finement pubescente, 120 ERÉVIPENNES finement et assez densement pointillée, d’un noir de poix assez brillant. Front large, à peine convexe, parfois obsolètement fovéolésur son milieu. Épistome assez convexe, lisse, éparsement cilié en avant. Labre subcon- vexe, presque lisse, d’un roux de poix, éparsement et longuement cilié vers son sommet. Parties de la bouche testacées. Pénultième article des palpes maxillaires médiocrement allongé, distinctement cilié, le dernier assez long. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; assez fortement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux un peu brunâtre, avec la base plus claire ou testacée ; à premier article allongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième obconi- ques : le deuxième allongé, aussi long que le premier : le troisième suballongé, évidemment un peu moins long et à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, subcontigus : le quatrième sensiblement, le cinquième assez fortement, les sixième à dixième fortement transverses : le dernier beaucoup plus long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong ( 9 ) ou suballongê (cf), obtu- sément acuminé au sommet. Prothorax fortement iransverse, plus d’une fois et un tiers aussi large que long ; sensiblement rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs fortement infléchis, obtus et subarrondis; légèrement arqué sur les côtés ; à peine aussi large en arrière que les élytres; largement arrondi à sa base, avec celle-ci tronquée dans son milieu et à peine sinuée ou obliquement coupée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis; peu convexe sur son disque; offrant, au devant de l’écusson, une légère impression transversale ou subarrondie, parfois prolongée sur le dos en forme de large dépression longitudinale ; finement et densement pubescent ; finement et densement pointillé ; en- tièrement d’un roux testacé clair et un peu brillant. Écusson finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un roux testacé un peu brillant. Élytres formant ensemble un carré assez régulier, plus d’une fois aussi longues que le prolhorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur les côtés; déprimées sur le disque et en outre subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson; finement et densement pubescentes ; finement et densement pointillées , avec la ponctuation à aiéoch araires. — Oxypoda. 121 peine ruguleuse et à peine moins fine que celle du prothorax ; d’un roux testacé clair et un peu brillant, avec la région scutellaire étroitement et celle des angles postéro-externes largement rembrunies. Épaules subar- rondies. Abdomen assez allongé, évidemment un peu moins large à sa base que les élytres, de deux fois à deux fois et demie plus prolongé que celles-ci; graduellement subatténué vers son extrémité, avec l’intervalle compris entre les rebords latéraux subparallèle (1) ; subdéprimé vers sa base, subconvexe postérieurement; finement et très-densement pubescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, dans sa partie postérieure, quelques soies obscures, assez longues, plus ou moins redressées et peu nombreuses ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un roux testacé clair et peu brillant, avec le quatrième segment et la base des troisième et cinquième plus ou moins rembrunis. Les trois pre- miers fortement et subégalement sillonnés en travers à leur base , avec le fond des sillons rugueux : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les pré- cédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine mem- brane pâle : le sixième plus ou moins saillant, plus (a*) ou moins ( Ç ) arrondi au sommet : celui de Varmure enfoui, sctosellé-fasciculê à son extrémité. Dessous du corps finement et densement pubescent ; finement et den- sement pointillé ; d’un roux testacé assez brillant, avec le postpectus et la base du quatrième arceau ventral rembrunis. M étasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son extrémité, assez longuement pubescent, plus densement pointillé que la poitrine; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant, finement cilié à son sommet. Pieds assez allongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé clair, avec les hanches postérieures à peine plus foncées. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les posté- rieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement et assez densement ciliés en dessous, peu en dessus; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong, à peine plus long que le suivant; les postérieurs assez allongés , un peu moins longs que les (1) Ce qui veut dire que le rétrécissement n’a lieu qu’aux dépens des rebords laté- raux, qui, d’épais k leur base, deviennent très-étroits ou tranchants en arrière. BREVIPENNES 122 tibias, à premier article allongé, aussi long ou à peine aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, graduellement à peine moins longs. Patrie. Cette espèce est commune dans presque toute la France, prin- cipalement en été et en automne. Elle vit dans les champignons et autres matières végétales en décomposition. Obs. La longueur et la coloration des élytres distinguent aisément celte espèce de toutes ses voisines. Elle diffère de l 'Oxypodn formosa par sa taille un peu plus forte, par sa forme un peu moins étroite et plus fusiforme, par sa teinte un peu plus pâle et un peu moins brillante. Les antennes sont un peu moins obscures, à troisième article un peu plus allongé et moins épais relativement au deuxième, et le dernier plus développé. Le prothorax, un peu plus court, est presque toujours subimpressionné vers sa base ; les élytres sont plus longues, et l’abdomen est un peu plus finement chagriné, à peine plus sensiblement atténué en arrière, etc. Peut-être doit-on regarder comme synonymes de cette espèce les cingn- lata et continua de Stephens (. Ill . Brit., V, 126 et 141) ? SOUS-GENUE BAEOGLE. va, Thomson. Thomson, Skand. Col. IX, 218; 1867. Étymologie : êaiôç, petite; ykvivy), prunelle. Obs. Antennes sensiblement ou assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième ; pénultième article des palpes maxil- laire allongé ou très-allongé, le dernier court , moins long que la moitié du précédent; corps plus ou moins fusiforme : tels sont les caractères prin- cipaux de ce sous-genre. 11 se réduit à un petit nombre d’espèces, dont voici l’analyse : a Élytres évidemment un peu plus longues que le prothorax. Antennes médiocrement épaissies. Corps peu brillant, d'un testacé obscur. exoleta longula. aa Élytres à peine plus longues que le prothorax. Antennes assez fortement épaissies. Corps brillant ou assez brillant, b Abdomen assez fortement atténué et fortement sétosellé en arrière, à cinquième segment deux fois aussi long que le précédent. Le troi- sième article des antennes un peu moins long et un peu plus grêle que le deuxième. PRAECOX. AL ÉOC H AK AIRES. — Oxypocld. 123 bb Abdomen légèrement atténué et légèrement sétosellé en arrière, à cinquième segment d’un tiers plus long que le précédent. Le troi- sième article des antennes évidemment moins long et aussi épais que le deuxième. bicolor. 18. Oxypoiln (Baeoglcna) exoletn , Erichson. Allongée, sub fusiforme, peu convexe, très-finement et densement pubes- cente, d’un testacé obscur et peu brillant, avec la tête, les segments inter- médiaires de l’abdomen et le postpeclus rembrunis, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête très-finement et densement pointillée. Antennes à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième sensiblement ou assez fortement transverses. Prothorax transverse, subrétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs obtus mais non arrondis, fovéolè à sa base, finement, densement et rugueusement pointillé. Elytres médiocrement transverses, un peu plus longues que le prothorax, peu convexes , finement, densement et ruguleusement pointillées. Abdomen subatténué et distincte- ment sétosellé en arrière, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suboblongs. d" Le sixième arceau ventral étroitement arrondi au sommet, dépas- sant un peu le segment abdominal correspondant. 9 Le. sixième arceau ventral obtusément arrondi au sommet, ne dépas- sant pas le segment abdominal correspondant. Oxypoda exoleta, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 149, 16. — Redtenbacher, Faun. Austr. 667, 18. — Kraatz, Ins. Deut. II, 179, '27. Variété a. Corps d’un roux testacé pâle, avec la tête et le quatrième segment abdominal plus foncés. Oxypoda sub/lava, Heer, Faun. Col. Helv. I, 589, 6. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 437, 20. Oxypoda riparia, Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh. 199, 16 (1855); — Skand. Col. III, 20, 6 (1861). Long., 0m,0026 (1 1/5 1.) ; — larg., 0"\0004 (1/5 1.). Corps allongé, subfusiforme, peu convexe, d’un roux brunâtre ou d’un 124 BRÈVIPENNES testacé obscur et peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, très-finement pubes- cente, très-finement et densement pointillée, d’un noir de poix assez bril- lant. Front large, subconvexe. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche teslacées, avec les mandibules ferrugineuses. Pénul- tième article des palpes maxillaires très-allongé, légèrement épaissi, fine- ment cilié : le dernier très-court. Yeux subarrondis, obscurs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; mé- diocrement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre très-légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux sombre, avec la base testacée; à premier article suballongé, subépaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, évidemment plus court mais à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, subconligus : le quatrième subtransverse : le cinquième presque carré, un peu moins court que ceux entre lesquels il se trouve : le sixième sensiblement, les septième à dixième assez forte- ment transverses; le dernier égal aux deux précédents réunis, ovalaire- oblong, subacuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un quart aussi large que long; subcomprimé et plus ou moins rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis ; légèrement arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élytres ; subarrondi à sa base, avec celle-ci subsinueusement tronquée dans son milieu et parfois à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis ; légèrement convexe sur son disque ; offrant au devant de l’écusson une légère fossette ou impression transversale, parfois prolongée sur le dos en forme de sillon très-obsolète ; très-finement et densement pubescent; finement, densement et ruguleusement pointillé; entièrement d’un roux ou d’un testacé brunâtre et peu brillant. Écusson finement pubescent , finement et densement pointillé, d'un roux peu brillant. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse; un peu plus longues que le prothorax; presque subparallèles et presque subrecti- lignes sur leurs côtés ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle 125 ALEOCIIARAIRES. Oxypoda. postéro-externe , avec le suturai presque droit ; peu convexes sur leur disque; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et densement pubescentes ; finement, densement et ruguleusement poin- tillées , avec la ponctuation non ou à peine plus forte que celle du pro- thorax; d’un roux brunâtre ou d’un testacé obscur et peu brillant, avec la région scutellaire plus ou moins rembrunie. Épaules subarrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élylres, presque trois fois plus prolongé que celles-ci ; légèrement et graduellement atténué en arrière; déprimé vers sa base, subconvexe postérieurement ; très-finement duveteux; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, surtout dans sa partie postérieure, de longues soies obscures et plus ou moins redressées ; très-finement chagriné ; d’un testacé obscur et peu brillant, avec les troisième et quatrième segments et la base du cinquième plus ou moins rembrunis. Les trois premiers graduellement plus légèrement impressionnés en travers à leur base : les deuxième et troisième non ou à peine échancrés à leur bord postérieur: le cinquième beaucoup plus déve- loppé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle et bien tranchée : le sixième plus ou moins sail- lant, plus (cf) ou moins ( 9 ) arrondi au sommet: celui de l’armure enfoui, sétoséllê-fasciculé au bout. Dessous du corps très-finement pubescent ; très-finement et très-den- sement pointillé; d’un roux obscur et peu brillant, avec le médipectus tes- lacé, le pospectus noir et la base des deuxième à quatrième arceaux du ventre plus ou moins rembrunis. Mëtasternum subconvexe. Ventre con- vexe, distinctement sétosellê vers son extrémité, à cinquième arceau à peine plus grand que le précédent : le sixième plus ou moins saillant, plus ou moins prolongé. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement, légèrement et densement pointillés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches non ou à peine moins claires. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, à peine en dessus ; les antérieurs courts ; les intermé- diaires sensiblement moins courts, à premier article oblong, un peu plus long que le deuxième; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, égal aux trois suivants réunis : ceux-ci suboblongs, graduellement un peu plus courts. Patrie. Celte espèce se rencontre sous les écorces, parmi les vieux fagots, 126 BREVIPENNES sous les feuilles mortes, au printemps et à l’automne, dans diverses parties de la France : la Normandie, les environs de Lyon, la Provence, etc. Elle est plus commune dans nos provinces méridionales. Obs. Elle diffère de YOxypoda induta par sa couleur moins obscure, par sa taille un peu moindre et un peu plus étroite. Les antennes sont un peu plus courtes; le prothoiax est moins régulièrement canaliculé sur sa ligne médiane; les élytres sont un peu moins longues et leur ponctuation, ainsi que celle du prothorax, est moins line et plus rugueuse; l’abdomen est un peu moins atténué en arrière, etc. Elle se distingue des espèces précédentes par ses antennes plus fortement épaissies, par le pénultième article des palpes maxillaires plus allongé et le dernier plus court, etc. La variété a est remarquable non -seulement par sa couleur plus pâle, mais encore par sa taille un peu moindre et sa forme un peu plus étroite. En outre, les antennes paraissent un peu plus courtes, avec leurs pénul- tièmes articles un peu plus fortement transverses; les angles postérieurs du prothorax sont un peu plus obtus; les élytres sont plus déprimées, etc. Peut-être serait-ce là une espèce distincte ( Oxypoda subflava, Heer). Elle a été capturée dans les environs de Lyon, sous les écorces du chêne. L 'Oxypoda longula Brisout nous paraît être une variété obscure de Yexoleta, Dans le doute, nous allons en traduire la phrase diagnostique : 19. Oxypoda (ltacoglcna) longula, Brisout. Allongée, d'un noir brun, assez brillante, à pubescence grise; base des antennes et pieds testacés; prothorax obsolètement canaliculé, à côtés d’un brun ferrugineux ; élytres de la longueur du prothorax, finement et rugu- leusement ponctuées, avec les épaules et le sommet ferrugineux. Oxypoda longula, Brisout, Cat. Grenier, 1863; 22, 30. Long., environ 2 millim. Patrie. Collioure. Obs. Cette espèce se rapproche de Vexoleta , mais s’en éloigne par sa coloration plus obscure, ses antennes plus grêles, à pénultièmes articles ALEOCHARAfllES. Oxijpodd. 127 moins transverses, son corselet un peu plus long et sa ponctuation plus rugueuse. Elle se distingue de la neglecta Brisout ( induta Mulsant et Rev) par sa forme plus étroite, moins dilatée au milieu, ses antennes plus grêles, ses élytres plus courtes, son abdomen moins subtilement ponc- tué, la surface de son corps plus brillante et les angles postérieurs du cor- selet moins accusés. *iO. Oxypotla (Bacoglena) praecox, Euichson. Allongée, fusiforme, assez convexe, très-finement et densement pubes- cente, d'un roux testacé assez brillaiit avec la bouche, la base des antennes et les pieds plus clairs, et les segments intermédiaires de l'abdomen un peu rembrunis à leur base. Tête finement et densement pointillée. Antennes assez fortement épaissies, à troisième article tin peu plus court que le deuxième, les cinquième à dixième fortement transverses. Prothorax trans- verse, convexe, fortement rétréci en avant, sensiblement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs assez marqués et un peu obtus ; finement et densement pointillé. Élytres fortement transverses, un peu plus longues que le prothorax , peu convexes, finement, densement et ruguleusement pointillèes. Abdomen assez fortement atténué et distinc- tement sétosellé en arrière, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis, ceux-ci suboblongs . Oxypoda praecox, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 148, Ib. — Redtenbacher, Faun. Austr. 667, 19. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Eut. Fr. I, 436, 18. — Kraatz, Ins. Deut. II, 176, 22. Baeoglena praecox, Thomson, Skand. Col. IX, 249, 1 (1867). Long., 0,0027 (3/4 1.); - larg., 0“,0004 (1/5 1.). Corps allongé, fusiforme, assez convexe, d’un roux testacé assez brillant, recouvert d’une très-fine pubescence cendrée, courte couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, un peu oblongue, très- finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un roux testacé assez brillant. Front assez large, subconvexe. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux testacé, à peine pointillé, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche testacées. Pénultième article des palpes maxil- laires allongé, sensiblement épaissi, finement cilié : le dernier très-court. 128 BRÈVIPE1NNES Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis; assez fortement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; rousses, avec les deux ou trois premiers articles plus clairs : le premier suballongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième suballongé, subégal au premier : le troisième oblon g, un peu plus court et un peu plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduelle- ment plus épais, subcontigus : le quatrième à peine, les cinquième à dixième fortement transverses : le dernier assez épais, au moins aussi long que les deux précédents réunis, courtement ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long; fortement rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, très-obtus et subarrondis; sensiblement arqué sur les côtés; aussi large ou même à peine plus large en arrière que les élytres ; presque en ligne droite à sa base ou avec celle-ci à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont, assez marqués, un peu obtus mais non arrondis et qui paraissent parfois à peine recourbés en arrière ; assez convexe sur son disque; très-finement et densement pubescent; fine- ment et densement pointillé; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement et densement pointillé, d'un roux assez brillant. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse; un peu plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés; distinctement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit ; peu con- vexes sur leur disque; très-finement et densement pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation ruguleuse, à peine plus forte et à peine plus serrée que celle du prothorax; entièrement d’un roux tes- tacé assez brillant. Épaules nullement saillantes. Abdomen assez allongé, presque aussi large à sa base que les élytres, environ trois fois plus prolongé que celles-ci ; graduellement et assez for- tement atténué vers son extrémité ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement; très-finement et très-densement pubescent ou comme duveteux ; offrant en outre sur le dos et sur les côtés, surtout dans sa partie postérieure, des soies obscures bien apparentes, assez longues, assez raides et semiredressées ; très-finement et uniformément chagriné; d’un 129 ALEOCHARAIRES. Oxijpodü. roux testacé peu brillant, avec les troisième à cinquième segments légère- ment rembrunis à leur base. Le premier faiblement, le deuxième à peine, le troisième non visiblement impressionnés en travers à leur base : le cin- quième deux fois aussi long que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d'une fine membrane pàie : les trois ou quatre premiers à peine échancrés à leur bord postérieur : le sixième étroit, médiocrement saillant, arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, cilié-sétosellé au bout. Dessous du corps très-finement pubescent, très-fine ment et densement pointillé, d’un roux testacé un peu brillant. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé en arrière, à cinquième arceau un peu plus long que le précédent : le sixième médiocrement saillant, plus ou moins prolongé, subangulé (o*) ou arrondi ( Ç ) et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très finement pubescents, très-finement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles; les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts : les intermédiaires un peu moins courts, à premier article oblong ; les pos- térieurs assez allongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article allongé, un peu plus long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième suboblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se rencontre, assez rarement, dans les mousses, au pied des arbres, dans les localités subalpines : le mont Pilât, le Dauphiné, les Pyrénées-Orientales, etc. Obs. Elle diffère de YOxypoda exoleta par ses antennes plus courtes et plus épaisses ; par son prothorax plus convexe, plus droit à sa base, avec les angles postérieurs à peine recourbés en arrière; par ses élytres un peu plus courtes, et par son abdomen plus fortement atténué vers son extré- mité. La couleur générale est moins obscure et moins mate, etc. Nous allons décrire sommairement une espèce bien voisine, non encore signalée en Fr mce : Oxygiotl» | Etaeoglrua) lima . Kkaatz. AUomjée. subfusiforme, peu convexe, très-finement et densement pub es • tente, d'un testacé un peu brillant, avec les segments intermédiaires de ;’ abdomen à peine rembrunis à leur base. Tète très-finement, et densement 0 *nc. I.1NN. T. XVI. 130 BRÉV1PENNES pointillée. Antennes assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les cinquième à dixième assez fortement transverses . Pro- thorax transverse, légèrement convexe, fortement rétréci en avant, sub- arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs assez marqués, très-finement et très-densement pointillé. Élytres forte- ment transverses, à peine plus longues que le prothorax, sub déprimées , très-finement et très-densement pointillées. Abdomen assez fortement atté- nué et distinctement sétosellé en arrière, très -finement chagriné. Oxypoda flava, Kraatz, Ins. Dcut. II, 17b, 21. Long., 0m,0027 (3/4 1.) ; — larg., 0m,0004 (3/4 1.). Patrie. L’Autriche ; très-rare. Obs. Celle espèce est très-voisine de Y Oxypoda praecox. Elle est à peine plus étroite, moins convexe et d’une couleur encore un peu plus pâle. La ponctuation du prothorax et des élytres est plus fine et plus serrée, et ces dernières sont moins sensiblement sinuées au sommet vers leur angle pos- téro-externe, etc. On lui donne parfois pour synonyme YOxypoda soror de Thomson (Ofv. Vet. Ac. Fôrh. 1855, 198, 14). Mais la description de celle-ci est loin de cadrer avec celle de la flava de Kraatz. D’ailleurs, à cause de la brièveté des élytres et del’absence de soies bien distinctes vers l’extrémité de l’abdomen , l’auteur suédois a plus tard colloqué son Oxypoda soror dans son genre Bessopora ( Skand . Col. 111, 24, 1, 1861); mais nous croyons qu’on en doit exclure la synonymie de flava Kraatz, celle-ci ayant les élytres non plus courtes que le prothorax, et offrant des soies bien apparentes vers le sommet de l’abdomen. Oxypoda (Baeoglcut») bicolor, Mulsant et Key. Allongée, sub fusiforme, peu convexe, très-finement et assez densement pubescente, d'un roux testacé brillant , avec la tête et les segments inter- médiaires de l'abdomen d'un noir de poix, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tète très-finement et assez densement pointillée. An- tennes assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Prothorax ALEOCHARÀIRES. — Oxijpodd. 131 transverse, médiocrement atténué en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs obtus mais non arrondis , obsolètement fovéolé vers sa base, très-finement et densement pointillé. Élytres assez fortement transverses , un peu plus longues que le prothorax, peu convexes, finement, densement et rugueusement ponctuées. Abdomen subatténué et distinctement sétosellé en arrière, très-finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses po dérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. Oxypoda bicolor, MuLSANTet Rey, Op. Ent. II, 53, 2 (1833). — Faihmaihe et Laboui - bène, Faun. Ent. Fr. I, 433, 14. — Kraatz, Ins. Deut. II, 172, 17. Variété a. Tète d’un roux testacé. Poitrine obscure. Long., 0ra,0034 (1 1. 1/2); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, subfusiforme, peu convexe, d’un roux testacé brillant, avec la tête et le milieu de l’abdomen rembrunis ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, assez courte, couchée et assez serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, légèrement pubescente, très-finement et assez densement pointillée, d'un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, éparsement sétosellé avant son sommet. Labre subconvexe, d’un roux de poix, subponclué et éparsement cilié en avant. Parties de la bou- che testacées. Le pénultième article des palpes maxillaires à peine plus foncé, allongé, subépaissi, finement cilié, le dernier assez court. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis; as- sez fortement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre faiblement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux un peu brunâtre avec les deux ou trois premiers articles plus clairs ou testacés ; le premier assez allongé, subépaissi en massue: les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième oblong, évidemment un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, non ou peu contigus : le quatrième un peu plus étroit que le suivant, sensiblement, le cinquième fortement, les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier épais, à peine égal aux deux précédents réunis, subovalaire, ob- tusément acuminé au sommet. liRÉVIPENJNES 13? Prothorax transverse, environ une t'ois et un tiers aussi large que long, médiocrement rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis; légèrement ou même sensiblement arqué sur les côtés, surtout dans sa partie antérieure ; aussi large en arrière que les élytres ; très-largement arrondi à sa base, avec celle-ci parfois à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs qui sont obtus mais non arrondis; légèrement convexe sur son disque; offrant au devant de l'écus- son une légère fossette ou impression transversale, plus ou moins affai- blie ; très-finement et assez densement pubescent ; très-finement et dense- rnent pointillé, avec la ponctuation moins fine en arrière et surtout sur l’impression basilaire ; entièrement d'un roux testacé brillant, parfois assez sombre. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux brillant et assez foncé. Élytres formant ensemble un carré assez fortement transverse ; un peu ou à peine plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; distinctement si- nuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit, parfois subémoussé ; peu ou faiblement convexes sur leur disque, distinctement impressionnées sur la suture derrière l’écusson; très-fine- ment et assez densement pubescentes ; finement et densement pointillées avec la ponctuation ruguleuse, un peu plus forte mais à peine plus ser- rée que celle du prothorax ; d’un roux teslacé brillant et parfois assez sombre, avec l’impression postscutellaire étroitement rembrunie. Épaule s subarrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa .base que les élytres, presque trois fois et demie plus prolongé que celies-ci; à peine arqué sur les côtés mais graduellement subatténué en arrière dès le milieu de ceux- ci ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement ; très-fine- ment et densement pubescent; offrant en outre sur les côtés et sur le dos, surtout dans sa partie postérieure, quelques soies obscures, assez longues et plus ou moins redressées ; très-finement et très-densement pointillé, avec la ponctuation un peu moins serrée sur l’extrémité du cinquième seg- ment et sur le sixième ; d’un roux obscur, avec les troisième et quatrième segments et la base du cinquième plus ou moins rembrunis, et le sommet d’un roux testacé. Les trois premiers segments faiblement sillonnés en tra- vers à leur base : le cinquième sensiblement plus développé que les pré- cédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine mem- aléochahaikes. — Oxypoda. i 33 Liane pâle : le sixième assez étroit, médiocrement saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure peu distinct, sétosellé. Dessous du corps très-finement pubescent, finement et densement poin- lillé, d’un roux de poix brillant, avec les arceaux intermédiaires du ven- tre rembrunis. Mêtastemum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sé- tosellé en arrière, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième plus ou moins saillant, plus (o") ou moins ( 9 ) arrondi et finement cilié ù son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés: d’un testacé assez brillant. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, peu en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, subégal aux deux suivants réunis ; les postérieurs assez allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci assez courts ou à peine oblongs, subégaux ou graduelle- ment à peine plus courts. Patrie. On prend cette espèce en battant les lichens des vieux sapins, au mont Dore, au mont Pilât, à la Grande-Chartreuse. Elle est assez rare. Obs. Elle diffère de l 'Oxypoda praecox par sa taille un peu plus forte, sa couleur un peu plus foncée et sa forme un peu plus linéaire. Les antennes sont un peu plus robustes, avec leur troisième article un peu plus court et les sixième à dixième plus fortement transverses. Le prothorax est moins convexe, moins rétréci en avant, plus arrondi à sa base. L’abdomen est moins fortement atténué et moins sétosellé en arrière, etc. La variété a, à couleur d’un rouge assez clair, à tète non rembrunie, à forme plus déprimée et à postpectus obscur, pourrait bien être une autre espèce. Nous n’en avons vu qu’un exemplaire mutilé. Près de l 'Oxypoda bicolor viendraient les deux espèces suivantes : Oxypoda (Baeoglcna) (usina, Mulsant et Key. Suballongée, fusiforme, subconvexe, finement et assez densement pubes- cente, d'un roux de poix assez brillant, avec la tête noire, le disque du prothorax enfumé, l’abdomen obscur, ses intersections et son extrémité 134 BHÉVIPENNES rousses, la bouche, la base des antennes et les pieds d'un roux testacé' Tête légèrement et densement pointillée. Antennes à troisième article moins long que le deuxième, les sixième à dixième assez forteme?it transverses. Prothorax assez fortement transverse, rétréci en avant, arqué sur les côtés , aussi large en arrière que les élytres , à angles postéiieurs subobtus . mais à peine arrondis, finement et densement pointillé. Élytres transverses, de la longueur du prothorax, faiblemetit convexes, finement, densement et subrugueusemcnt. ponctuées. Abdomen fortement atténué en arrière, dis- tinctement sétosellé, fmement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs très-allongé, subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Long., 0m,0030 (1 1. 1/3) ; — larg., 0,n,0007 (1/3 1.). Patrie. Porto-Vecchio et Vizzavona, en Corse (collection Revélière). Obs. Cette espèce ressemble à YO attenuata. Mais elle est un peu moins allongée et plus fusiforme. Les antennes sont un peu plus obscures et un peu plus épaissies, avec leurs pénultièmes articles un peu plus courts. Le prothorax est plus fortement transverse et surtout plus atténué en avant. Les élytres sont moins longues. L’abdomen est plus densement et plus uniformément pointillé, avec son extrémité et ses intersections toujours rousses, etc. Elle varie pour la couleur, surtout du prothorax, qui est quelquefois en- tièrement roux. Les élytres sont rarement un peu enfumées sur leur disque. Dans cette espèce, les soies de l’abdomen sont assez raides. Elle est plus grande et moins convexe, avec la tête plus noire, que YO. praecox, à laquelle elle ressemble peu, quoique rentrant dans le même sous-genre. Oxypoda (JBacoglcna) brevinücula, Mulsant et Rey. Peu allongée, fusiforme, subconvexe, très-finement et densement pubes- cente, d'un roux acajou assez brillant, avec la tête noire, l'abdomen obscur et son extrémité roussâtre, la bouche, la base des antennes et les pieds d'un roux testacé. Tête finement et assez densement pointillée. Antennes A troisième article sensiblement moins long que le deuxième, les sixième à ALE0CHARA1RES. — OxypOllü. 135 dixième fortement transverses. Prothorax fortement transverse, beaucoup plus étroit en avant, arqué sur les côtés , aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs obtus et subarrondis, finement et densement pointillé. Élytres transverses, un peu plus longues que le proihorax, subdé- primées, finement, très-densement et subrugucusement pointillées . Abdomen fortement atténué en arrière, distinctement sétosellé, finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs très-allongé, subégal à tous les suivants réunis, les deuxième à quatrième suboblongs. Long., 0m,0023 (1 1.); — larg., 0“,0007 (1/3 1.) Patrie. Ospedale en Corse, sous les mousses (collection Revélière). Obs. Cette espèce se distingue de ses voisines par sa forme plus ramas- sée. Elle est moindre que la Fusina; le prothorax n’est point rembruni sur son disque, et les intersections abdominales sont à peine roussâtres. Les antennes sont un peu plus courtes, à pénultièmes articles un peu plus fortement transverses. Le prothorax est plus court, plus convexe, encore plus rétréci en avant. Les élytres sont un peu plus longues, plus déprimées, plus fortement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe. L’abdomen est plus fortement atténué en arrière ; il est sur- tout plus densement et plus finement pointillé ou comme finement et uniformément chagriné, etc. Elle est plus finement pointillée que 1 ’O. bicolor, et, surtout, l’abdomen est plus fortement atténué en arrière. Dans ces deux espèces, le pénultième article des palpes maxillaires est allongé, comme dans les autres du sous-genre Baeoglena. SOUS-GENRE PODOXYA, Mulsant et Rey (1) Étymologie : anagramme d’Oxypoda. Obs. Dans ce sous-genre, les antennes sont légèrement épaissies et leur troisième article est moins long que le deuxième. Le pénultième article des palpes maxillaires est médiocrement allongé. Les élytres sont généralement (1) Ce sous-genre ne diffère des Baeoglena que par ses antennes moins fortement épaissies et par ses palpes maxillaires moins développés, à pénultième article moins allongé, et le dernier moins court. BKEVll'ElNJNES 1Ü« plus longues que le prothorax. Le corps est plus ou moins fusiforme, etc. Il renferme un certain nombre d’espèces, dont voici le tableau : a Corps plus ou moins obscur. b Él y très sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-extcrne. Abdomen très-densement et uniformément pointillé. Corps peu brillant. c Le cinquième article des antennes plus grand que ceux entre lesquels il se trouve. Le premier article des tarses postérieurs plus long que les deux suivants réunis. d Angles postérieurs du prothorax très-obtus, largement arrondis. Antennes très-légèrement épaissies, brunâtres. lentula. dd Angles postérieurs du prothorax assez marqués, un peu obtus, à peine arrondis. Antennes légèrement épaissies, e Les sixième à dixième articles des antennes médiocrement trans- verses ; le dernier non plus épais que les précédents. Prothorax obsolètement sillonné sur sa ligne médiane. induta. ee Les sixième à dixième articles des antennes fortement trans- verses ; le dernier plus épais que les précédents. Prnthorax simplement et obsolètement fovéolé vers sa base. umbbata. ce Le cinquième article des antennes non plus grand que ceux entre lesquels il se trouve; 1 e dernier un peu plus épais que le précédent f Corps d’un noir peu brillant. Les sixième à dixième articles des antennes fortement transverses. Le dernier article des tarses postérieurs subégal aux deux suivants réunis. sericea. fl Corps dun noir assez brillant, avec les élytres d’un brun rous sâtre. Les huitième à dixième articles des antennes sensible- ment transverses. Le premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis. subnitida. bb Élytres à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe. Abdomen presque lisse en arrière. Corps assez brillant, en majeure partie noir. Taille petite. exigua. ULIG1NOSA. aa Corps en majeure partie, ou au moins le prothorax et les élytres, d’un roux de poix ou d’un roux testacé. g Prothorax plus finement ponctué que les élytres, non ou à peine sinue sur les côtés de sa base. b Abdomen fortement atténué et éparsement ponctué en arrière. Prothorax et élytres d'un roux de poix. Corps brillant. attenuata. hh Abdomen modérément atténué , très-densement et unifor- mément pointillé. i Les sixième à dixième articles des antennes légèrement trans- verses. Le cinquième segment abdominal un peu plus long que le quatrième. Prothorax et élytres d’un rouge brun. Taille assez petite. perplexa. aleoch akaikks. — Oxypoda. 137 ii Les sixième à dixième articles des antennes fortement ou assez fortement transverses. Prothorax et cly très d’un roux obscur. Taille très-petite. k Abdomen très-densement et uniformément pointillé. Elytres sensiblement sinuées vers leur angle postéro-ex terne. I Antennes à peine épaissies, d'un roux testacé, avec les sixième à dixième articles assez fortement transverses. Le cinquième segment abdominal une fois et un tiers aussi long que le précédent. Corps peu brillant. castanëa. II Antennes visiblement épaissies, d'un roux obscur, avec la base testacée et les sixième à dixième articles forte- ment transverses. Le cinquième segment abdominal au moins une fois et demie aussi long que le précédent. Corps assez brillant. riparia kk Abdomen éparsement ponctué et brillant en arrière, à cin- quième segment deux Ibis aussi long que le précédent. Ëlytres à peine sinuées vers leur angle postéro-externe. parvula. gg Prothorax rugueusement et aussi fortement ponctué que les élytres, distinctement sinué sur les côtés de sa base. Abdomen faiblement atténué en arrière. rufula Nous ferons marcher en tête du sous-genre Podoxya l’espèce suivante étrangère à la France : Oxypoda (Pniloxja) lugubriw. Kkaatz. Allongée, subfusiforme, subconvexe, finement et densement pubescente, d’un noir assez brillant, avec les élytres obscures, la bouche, les antennes et les pieds d’un roux foncé, la base de celles-là, les genoux et les tarses plus clairs. Tête finement et densement poinlillée. Antennes assez allongées, à troisième article un peu plus court que le deuxième, les quatrième à dixième oblongs. Prothorax médiocrement transverse, rétréci en avant, légèrement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, légèrement impressionné vers sa base et obsolètement sillonné sur sa ligne médiane, finement et densement pointillé. Ëlytres subtransverses , de la longueur du prothorax, subdéprimées ou peu convexes, finement, très-den- sement et subrugueusement ponctuées. Abdomen atténué en arrière, sétosellé vers son sommet, finement chagriné. Premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis. Oxypoda lugubris, Kuaatz, Ins. Deut. II. lGü, 7. 138 BRÉVIPENNES Long., 0m,0044 (2 1.); — larg., O». 0010 (1/21.): Patrie. La Silésie. Obs. Cette espèce, qui nous a été envoyée par M. Kraatz, se rapporte un peu, pour la forme, à la Disochara longiuscula ; mais les antennes sont un peu moins longues, un peu moins robustes, avec les quatrième à dixième articles plus oblongs, et le troisième évidemment un peu plus court que le deuxième. La pointe mésosternale est plus prolongée et les hanches inter- médiaires ne sont pas contiguës, quoique très-rapprochées. Par la structure du troisième article des antennes, elle tient des espèces suivantes, et par celle des pénultièmes articles, elle se rapprocherait plutôt des premières espèces ( ruficornis et longipes). Elle est donc comme inter- médiaire entre les sections A et ÂA. *3. 0\ypoda (Podoxya) Irntnltt . Erichson. Suballongée, sub fusiforme, peu convexe, très -finement et très-denscment pubescente, d'un noir peu brillant, avec les élytres brunâtres, la bouche, les antennes et les pieds d’un roux de poix. Tête finement et densement pointillée. Antennes très-légèrement épaissies, à troisième article un peu moins long que le deuxième. Prothorax assez fortement transverse , à peine rétréci en avant, médiocrement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs très-obtus et largement arrondis, fovéolé à sa base, obsolètement sillonnê-canaliculê sur sa ligne médiane, très- finement, et très- densement pointillé. Élytres assez fortement trans- verses, un peu plus longues que le prothorax, peu convexes, très-finement, très-densement et subruguleusement pointillées. Abdomen subatténué et assez fortement sétosellé vers son extrémité, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs à peine égal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. cf Le sixième arceau ventral subangulé à son sommet. Le dernier article des antennes allongé, à peine plus long que les deux précédents réunis, obscurément Inarticulé. $ Le sixième arceau ventral subarrondi à son sommet. Le dernier article des antennes oblong, à peine aussi long que les deux précédents réunis, presque simple. AÏÆOCHARAIRES. — Oxypodd. 139 Oxypoda lentula, Erichson, Col. March. I, 349, 13; — Gen. et Spec. Staph. 130, 20. — Redtenbacher, Faun. Austr. 063, 10. — Fairmaire et Laboui.bène, Faun. Ent. Fr. I, 437, 22. — Kraatz, Ins. Dent. II, 168, 11. Long., 0m,0026 (1 1/4 1.); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps suballongé, subfusiforme, peu convexe, d’an noir peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence d’un cendré obscur, courte, couchée et très-serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, très-finement pubes- cente, finement et densement pointillée, d’un noir assez brillant. Front large, subconvexe. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un brun de poix, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix. Pénultième article des palpes maxillaires légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; très-légèrement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et e.i outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; entièrement d’un roux de poix plus ou moins obscur; à premier article suballongé, subépaissi en massue subelliptique: les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, peu ou non contigus : le quatrième à peine, les cinquième à dixième légèrement transverses : le dernier épais, plus ou moins allongé, obtusément acuminé au sommet, parfois obscu- rément biarticulé. Prothorax assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large que long ; à peine rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et largement arrondis ; médiocrement arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élvtres ; sensiblement arrondi à sa base, avec celle-ci parfois sublronquée dans son milieu, mais à peine ou non sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont très-obtus et fortement arrondis; légèrement convexe sur son disque; offrant au devant de l’écusson une fossette transversale peu prononcée, et souvent sur sa ligne médiane un sillon canaliculé très-obsolète ; très-finement et très-densement pubescent; très-finement et très-densement pointillé; en- tièrement d’un noir peu brillant. 140 hrévipennes Écusson à peine pubescent, très-finement pointillé, noir. Élytres formant ensemble un carré assez fortement transverse, un peu plus longues que le prothorax ; subparallèles et subreclilignes sur leurs côtés ; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-exlerne, avec le suturai subémoussé ; peu convexes sur leur disque ; légèrement impres- sionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et très-densement pubescentes ; très-finement et très-densement pointillées , avec la ponc- tuation subruguleuse ; entièrement d’un noir un peu brunâtre et peu bril- lant. Épaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, à peine deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; légèrement arqué sur les côtés et puis faiblement atténué vers son extrémité ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement ; très-finement et densement duveteux, avec des cils plus longs vers le sommet des premiers segments ; offrant, en outre, sur les côtés et sur le dos, surtout dans sa partie pos- térieure, 'de longues soies obscures et plus ou moins redressées ; très- finement et très-densement pointillé et comme très-finement chagriné; d’un noir peu brillant, avec le sommet parfois moins foncé. Les trois premiers segments graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni â son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez étroit, assez saillant, moins densement ponctué que les précédents, sub- arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, sétosellé. Dessous du corps très-finement et densement pubescent; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir peu brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales souvent couleur de poix. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, plus densement et plus finement pointillé que la poitrine, éparsement sétosellé vers son extrémité , à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant, arrondi ou subangulé à son sommet, finement cilié à celui-ci. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux de poix ou d’un testacé obscur peu brillant, avec les tibias et les tarses souvent plus clairs. Cuisses à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong ; les postérieurs suballongés, un peu moins longs que les tibias, à premier ALÉOCf! ARAIRES. — Oxÿpoda. 141 article allongé, à peine aussi long que les trois suivants réunis ; ceux-ci oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se prend parmi les mousses humides. Nous l’avons reçue des environs de Paris, de M. Charles Brisout de Barneville. Qbs. Elle ressemble un peu à une Homalota , mais ses tarses antérieurs et postérieurs sont ceux d’une Oxypoda. Avec la couleur de 1 ’Oxypoda induta, sa taille est moindre et proportionnellement moins allongée ; les antennes paraissent un peu plus courtes, surtout plus grêles, etc. Nous ne pouvons admettre qu’on rapporte la Pycnaraea curticollis de Thomson (Skand. Cul. 111,29, 1, 1861) à 1 ’Oxypoda lentula d’Erichson. La taille de la première de cesespèces (1 1. 2/3) et cette phrase : Abdomen... segmentis 2-4 fortiter basi impressis, nous forcent à écarter cette synony- mie, que Thomson lui-même n’indique qu’avec doute (forte). Plus tard, il a cru reconnaître (Skand. Col. IX, 251, 1, 1867) que sa Pycnaraea curti- collis répondait à Y Oxypoda cunctans d’Erichson, dont Kraatz a fait son genre Hygropora ; mais ce doit être à tort, car il donne à sa curticollis une ligne et deux tiers de longueur, tandis que la cunctans a une ligne et un tiers à peine. ?4. Ovypoda (Podoxya) induta. Mulsant et Rey. Allongée, subfusiforme, peu convexe, très-finement et très-densement pubescente, obscure, peu brillante, avec le sommet de l’abdomen d’un roux de poix, la bouche, la base des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête finement et ruguleusement pointillé e. Antennes à troisième article moins long que le deuxième, les sixième à dixième médiocrement transverses. Prothorax transverse, subcomprimé et assez fortement rétréci en avant, légèrement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, éi angles postérieurs subobtus mais à peine arrondis, sub impressionné à sa base et obsolètement sillonné sur sa ligne médiane, finement et très-den- sement pointillé. Elytres médiocrement transverses, sensiblement plus lon- gues que le prothorax, peu convexes, finement , très-densement et ruguleu- sement pointillées. Abdomen atténué et éparsement sétusellé en arrière, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs d peine aussi long que les trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. 142 BRÉVIPENNES cf Le sixième arceau ventral prolongé à son sommet en angle obtus et arrondi. 9 Le sixième arceau ventral obtusément arrondi à son sommet. Oxypoda induta, Mulsant et Rey, üp. Eut. XII, 103 (1861). Oxypoda neglecta, Brisout, Cat. Grenier, Mat. Faun. Fr. 19 (1863). Variété a. Dessus du corps d’un roux testacé, avec la tête et le quatrième segment de l’abdomen rembrunis. Long., 0m 0032 (1 1/2 1.) ; — larg., 0"\0007 (1/3 1.). Corps allongé, subfusiforme, peu convexe, obscur et peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et très- serrée. Tête moins large que le prothorax, très-finement pubescente, finement, densement et ruguleusement pointillés, d’un noir peu brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, éparse- ment cilié en avant. Labre subconvexe, d’un noir de poix brillant, lisse à sa base, subponctué et assez longuement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé, avec le pénultième article des palpes maxil- laires souvent plus foncé, distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; subgraduellement et médiocrement épaissies dès le sommet du troi- sième article; très-finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; obscures, avec le premier article d’un roux testacé et les deux suivants souvent d’un roux de poix plus ou moins foncé ; le premier suballongé, légèrement épaissi en massue subrlliptiquc : lf’s deuxième et troisième obeoniques : le deuxième suballongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, évidemment moins long que le deuxième, aussi épais à son sommet que le quatrième : les quatrième à dixième subgraduellement plus épais, subcontigus : le quatrième subtiansverse, un peu plus court et un peu plus étroit que le suivant : celui-ci presque carré, aussi long ou à peine moins long que large: le sixième un peu plus court, sensiblement transverse : les septième à dixième médiocrement ou assez fortement transverses, le dixième néan- moins paraissant à peine moins court : le dernier à peine aus-i long que ALEOCHAR AIRES — Oxijpoda. 1(3 les diMix précédents réunis, ovalaire ou ovalaire-suboblong, obtusément acuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un quart aussi large que long; subcomprimè et assez fortement rétréci en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; légèrement arqué sur les côtés; aussi large ou presque aussi large que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci parfois subtronquée dans son milieu, à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont assez marqués mais subobtus, non ou à peine arrondis ; légèrement convexe sur son disque ; offrant au devant de l’écusson une impression transversale très-légère et sur sa ligne médiane un sillon plus ou moins obsolète ; très-finement et très-densement pubescent ; très-finement et très-densement pointillé ; obscur ou brunâtre, peu brillant, avec les côtés parfois à peine moins foncés. Écusson finement pubescent; très-finement et très-densement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse, sensible- ment plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en airière qu’en avant et subrectilignes sur leurs côtés ; distinctement sinuées au sommet, vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit ; peu con- vexes sur leur disque, subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et très-densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation ruguleuse, à peine moins fine mais encore un peu plus serrée que celle du prothorax ; entièrement d’un brun plus ou moins obscur et peu brillant, souvent moins foncé que le prothorax, qui est lui-même parfois moins obscur que la tête. Repli parfois roussâtre. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux à trois fois plus prolongé que celles-ci ; graduellement et assez sen- siblement atténué en arrière; subdéprimé vers sa base, subconvexe posté- rieurement; très-finement et très-densement pubescent, avec des cils plus longs au sommet des segments ; offrant, en outre, sur les côtés et sur le dos, dans sa partie postérieure, quelques soies ob-cures et redressées, assez longues; très-finement et très-densement pointillé et comme très-finement chagriné ; obscur et presque mat, généralement plus foncé que les élytres, avec l’extrémité assez largement d’un roux brunâtre, ainsi que le sommet des deux ou trois premiers segments. Les trois premiers légèrement im- pressionnés en travers â leur base : les deuxième et troisième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé BRÉVIPEJNNES u\ que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure plus ou moins enfoui, fortement sétosellé. Dessousdu corps très-finement etdensement pubescent, finement et très densement pointillé, d’un noir peu brillant, avec l’extrémité du ventre e1 les intersections ventrales rousses. Métasternum subconvexe. Ventre con- vexe, éparsement sétosellé en arrière, â cinquième arceau subégal au précédent ou à peine plus long : le sixième plus ou moins saillant, plus ou moins arrondi au sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement et densement pointillés, d’un roux testacé peu brillant, avec les hanches intermédiaires et postérieures un peu plus foncées. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les anté- rieurs assez courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong, à peine aussi long que les deux suivants réunis ; les postérieurs assez allongés, évidemment moins longs que les tibias, à premier articl'1 allongé, à peine aussi long que les trois suivants réunis ; ceux-ci oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce habite sous les détritus végétaux, les feuilles mortes et les débris des vieux fagotiers. Elle n’est pas très-commune : les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, le Beaujolais, le Langue- doc, etc. Obs. Cette espèce ressemble à YOxypoda humidula. Elle s’en distingue par sa forme plus étroite ; par scs antennes plus épaisses, à pénultièmes articles plus sensiblement transverses ; par son prothorax moins large, moins fortement arrondi sur les côtés, subsillonné sur son milieu, à angles postérieurs moins obtus, non ou à peine arrondis ; par ses élytres un peu moins courtes; perses tarses postérieurs moins développés, à articles proportionnellement moins longs, etc. La forme est plus allongée et la taille un peu plus grande que chez VOxypoda lentula. Les antennes sont moins grêles et les angles postérieurs du prothorax moins obscurs, etc. Elle varie pour la coloration. Tantôt les élytres sont d’un rouge brun, tantôt le corps est d’un roux plus ou moins testacé, avec la tête et le qua- trième segment abdominal rembrunis. Le sixième segment abdominal est plus obtusément. arrondi chez le çf ALÉOCIIARAIRES. Oxijpoda. U5 que chez la 9 , et parfois même, chez ce premier sexe, faiblement subsinué dans le milieu de son bord apical. D’après un exemplaire qui nous a été donné par M. Ch. Brisout lui- même, son Oxypoda neglecta est identique à notre Oxypoda induta. «5. Oxypoda (Podoxya) miibrata , Gyllenhal. Suballongée , fusiforme, peu convexe , très-finement et densement pu- bescente, d'un noir peu brillant, avec la bouche, les antennes, les élytres, le sommet de l'abdomen et les intersections ventrales d'un brun roussâtre, les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troi- sième article un peu moins long que le deuxième, les sixième à dixième fortement transverses. Prothorax assez fortement transverse, rétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large que les élytres, à angles posté- rieurs un peu obtus et à peine arrondis, obsolètement fovéolé vers sa base, très- finement et densement pointillé. Élytres sensiblement transverses , sensiblement plus longues que le prothorax, peu convexes, très-finement, très-densement et subruguleusement pointillées. Abdomen distinctement atténué et sétosellé vers son extrémité, très-finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les trois suivants réunis, ceux-ci oblongs ou suboblongs. çf Le sixième arceau ventral obtusémenl et angulairement prolongé dans le milieu de son bord apical. 9 Le sixième arceau ventral subarrondi ou obtusément tronqué à son bord apical. Aleochara umbrata, Gyllenhal, Ins. Suec. II, 424, 46. Oxypoda cuniculinu, Erichson, Col. Mardi. I, 348, 10; — Gen.et Spec. Staph 149, 17. — Heer, Faun. Col. llelv. I, 320, 7. — Redtenbacher, Faun. Austr. 666, 12. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 437, 21. — Kraatz, Ins. Deut. II, 169, 12. Oxypoda familiaris, Kiesenwettkr, Stett. Ent. Zeit. III, 307 (1843). Long., 0ra,0027 fl 1/4 1.); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps suballongé, fusiforme, peu convexe, d’un noir ou d’un brun peu brillant, avec les élytres ordinairement moins foncées; revêtu d’une très- line pubescence, d'un cendré obscur, courte, couchée et serrée. SOC. LINN. — T. XXI. 10 BRÉVIPENJNES 146 Tête beaucoup moins large que le prothorax; très-finement pubescente ; finement et densement pointillée ; d’un noir assez brillant. Front large, subconvexe. Épistome convexe, presque lisse, parfois roux vers son som- met. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix brillant, éparse- ment et légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix plus ou moins foncé, avec les pièces inférieures souvent plus claires. Le pénultième article des palpes maxillaires légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis; légèrement, mais distinctement et graduellement épaissies ; très-finemen1 duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un brun plus ou moins obscur, avec le premier article parfois à peine plus clair : celui-ci suballongé, sensiblement épaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, à peine moins long que le premier : le troisième un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, non ou peu contigus : le quatrième presque carré, plus étroit que le suivant : le cinquième légère- ment, les sixième à dixième fortement transverses : le dernier plus épais que les pénultièmes, plus long que les deux précédents réunis, ovalaire - oblong, obtusément biarticulé(l), obtusément acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, environ d’un tiers plus large que long; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; légèrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et visiblement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont parfois à peine recourbés en arrière, un peu obtus mais à peine arrondis ; légèrement ou même assez sensiblement convexe sur son disque; marqué au devant de l’écus- son d’une légère fossette ou impression transversale, parfois un peu pro- longée sur le dos en forme de sillon très-obsolète ; très-finement et densement pubescent ; très-finement et densement pointillé, avec la ponc- tuation un peu plus fine et un peu plus serrée que celle de la tête ; d’un noir peu brillant, avec les côtés souvent moins foncés ou brunâtres. Écusson très-finement pubescent, très-finement et très-densement poin- tillé, brunâtre. Élytres formant ensemble un carré sensiblement transverse, évidemment (1) Il est, à la fois, comprimé ou subétranglé vers son dernier tiers. aléochar aires. — Oxypoda. 147 plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur les côtés ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit; peu convexes sur leur disque ; faiblement impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et densement pubescentes ; très-finement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, un peu plus serrée, mais à peine plus forte que celle du prothorax; d’un brun peu brillant, souvent un peu roussâtre, et toujours moins foncé que le reste du corps. Épaules non saillantes. Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, environ deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; graduellement et distinctement atténué en arrière; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement ; très-finement et densement pubescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, surtout dans sa partie postérieure, quelques soies obscures, assez longues et souvent bien distinctes ; très-finement et très-densement pointillé ou comme très-finement chagriné; d’un noir peu brillant, avec l’extrémité d’un brun roussâtre, ainsi que parfois le bord postérieur des premiers segments. Les trois premiers graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : les deuxième et troisième à peine échancrés en arrière : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez étroit, médiocrement saillant, obtusément arrondi ( $ )ou même subsinueusement tronqué (,0007 (1/3 1.) Corps allongé, fusiforme, peu convexe ; d’un noir de poix brillant, avec le prothorax et les élytres d’un roux châtain ; revêtu d’une line pubes- cence cendrée, assez courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax ; finement pubescente ; as- sez finement, distinctement et assez densement pointillée, avec l’intervalle des points paraissant obsolètement chagriné; d’un noir de poix brillant. Front large, convexe. Épistome convexe, presque lisse, éparsement séto- sellé et submembraneux en avant. Labre subconvexe, d’un roux de poix; obsolètement pointillé, éparsement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires légèrement cilié. Yeux subarrondis, noirâtres, à facettes submicacées. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; lé- gèrement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre assez distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux testacé, avec le premier article un peu plus clair : celui-ci assez allongé, faiblement épaissi en massue : les deuxième et troisième obco- niques : le deuxième suballongé, un peu moins long que le premier : le troisième oblong, évidemment un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, non contigus : le quatrième presque carré : le cinquième à peine, les sixième à dixième médiocrement transverses : le dernier subégal aux deux précédents réu- nis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un quart aussi large que long; subcomprimé et un peu rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; visiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; sensiblement et assez régulièrement arrondi à sa base, avec celle-ci non ou à peine sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus et largement arrondis ; légèrement ! (30 imÉVIPENINES convexe sur son disque ; offrant au devant de lecusson une petite fossette transversale, obsolète ou peu distincte ; finement et densementpubescent; finement et densement pointillé, avec la ponctuation un peu plus line que celle de la tête ; d'un roux-châtain brillant, avec le milieu du disque gra- duellement un peu plus foncé. Écusson à peine pubescent, finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse; un peu plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés; distinctement sinuées au som- met vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit; peu convexes sur leur disque ; à peine impressionnées sur la suture derrière l’écusson; finement et densement pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation rugueuse et un peu plus serrée que celle du prothorax ; d’un roux châtain assez clair et assez brillant, avec la ré- gion scutellaire un peu rembrunie. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux fois et demie à trois fois plus prolongé que celles-ci ; fortement et graduellement atténué vers son extrémité ; subdéprimé vers sa base, sub- convexe postérieurement; finement pubescent, avec la pubescence assez serrée antérieurement, plus longue et moins serrée en arrière; offrant en outre dans sa partie postérieure, sur le dos et sur les côtés, de longues soies obscures, assez nombreuses et plus ou moins redressées ; finement et subécailleusement pointillé, avec la ponctuation serrée sur les quatre premiers segments et sensiblement plus écartée sur le cinquième ; d’un noir de poix brillant, avec l’extrémité d'un roux de poix. Les trois pre- miers segments légèrement et graduellement plus faiblement impression- sionnés en travers à leur base : le premier à peine, les deuxième et troi- sième largement subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beau- coup plus développé que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième étroit, saillant, médio- crement pointillé, à peine arrondi ou obtusément tronqué au sommet : celui de l’armure un peu distinct, fortement sétosellé, c.ilié-fasciculéaubout. Dessous du corps finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un noir brillant avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d’un roux de poix. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son extrémité, â pubescence assez longue, à cinquième ar- ceau à peine plus long que le précédent ; le sixième saillant, arrondi au sommet. AL ÉOC H A RAI RES. Oxypodu. 161 Pieds subailongés, finement pubescents, obsolètemenl pointillés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches postérieures plus foncées. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, à peine aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se trouve en Provence, aux environs d’Hyères et de Marseille, en avril, sous les débris du bord des étangs salés. Elle est très-rare. Obs. Elle ressemble à YOxypoda humidula. Elle s’en distingue par sa forme un peu plus allongée et un peu plus étroite ; par sa couleur plus brillante ; par le troisième article des antennes moins long ; par son pro- thorax moins court et moins large; et surtout par la ponctuation de son abdomen, plus écartée vers l’extrémité que vers la base, caractère qui la différencie de toutes les espèces de même taille, mais qui se retrouve chez les Oxypoda exigua et parvula, petites espèces avec lesquelles on ne sau- rait la confondre. l.e bord apical des deux premiers segments de l’abdomen est parfois d’un roux de poix. 31. Oxypoda (Podoxya) perplcxa , Mulsant et Rey. Allongée , subfusiforme, subconvexe, très-finement et densement pubes- cente, d'un rouge brun peu brillant, avec la tête et les segments intermé- diaires de l'abdomen noirs, la bouche d'un roux testacé, et les pieds d’un roux ferrugineux. Tête assez finement et densement pointillée. Antennes légèrement épaissies, à troisième article un peu moins long que le deuxième, les sixième à dixième légèrement transverses. Prothorax assez fortement transverse, rétréci en avant, médiocrement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs subobtus et subarrondis , impressionné vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres trans- verses, un peu plus longues que le prothorax, peu convexes, finement, très-densement et subruguleusement poinlillées. Abdomen subatténué et légèrement sétosellé vers son extrémité, très finement chagriné. Le premier SOC. UNN. — T. XXI. 11 162 BREVIPENN ES article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci suboblongs. Oxypoda perplexa, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. VII, 389 (1860); — Op. Ent. XII, 106 (1861). Long , 0“, 0029 (1 1/B 1.); — larg., 0“ 0005 (1/4 1.). Corps allongé, subfusiforme, subconvexe, d’un rouge brun peu brillant , avec la tête et le milieu de l’abdomen plus obscurs ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax ; légèrement pubescente, assez finement et densement pointillée; d’un noir assez brillant. Front large, peu convexe. Êpistome longitudinalement convexe, presque lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs, à facettes submicacées. Antennes de la longueur environ delà tête et du prothorax réunis; gra- duellement et légèrement épaissies; très-finement duveteuses et, en outre, à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; obscures ou bru- nâtres, avec le premier article parfois à peine plus clair ou d’un roux ferrugineux : celui-ci peu allongé, sensiblement épaissi en massue subel- liptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième également suballongé mais un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième gra- duellement un peu plus épais, subcontigus : les quatrième et cinquième presque carrés : les sixième à dixième légèrement transverses , avec le dixième néanmoins un peu moins court : le dernier subégal aux deux pré- cédents réunis, subovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax assez fortement transverse, au moins une fois et un tiers aussi large que long; sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; médiocrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres, largement, arrondi à sa base, avec les angles postérieurs assez marqués mais subobtus et subar- rondis ; assez convexe sur son disque ; creusé au devant de l’écusson d’une impression ou fossette transversale assez prononcée ; très-finement et den- sement pubescent; finement et densement pointillé, avec la ponctuation un peu plus forte sur l’impression basilaire ; d’un rouge brun un peu brillant. aléocharaires, — Oxypodci. 163 Écusson légèrement pubescent, à peine ponctué, obscur. Éhjtres formant ensemble un carré médiocrement transverse; un peu plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant; presque subrectilignes sur leurs côtés ; distinctement sinuées au sommet, vers leur angle postéro-externe , avec le suturai à peine émoussé ; peu convexes ou subdéprimées sur leur disque ; très-finement et densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse et un peu plus forte que celle du prothorax ; d’un rouge brun peu brillant. Épaules subarrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; presque trois fois plus prolongé que celles-ci ; subatténué vers son extrémité à partir du sommet du troisième segment; subdéprimé vers sa base, assez fortement convexe en arrière ; très-finement et très-densement pubescent ou comme duveteux ; offrant en outre, vers son extrémité, quelques légères soies obscures et redressées ; très-finement et uniformé- ment chagriné ; d’un rouge brun peu brillant, avec les troisième et qua- trième segments un peu plus obscurs. Le premier segment sensiblement, les deuxième et troisième graduellement plus légèrement impressionnés en travers à leur base : le quatrième un peu, le cinquième sensiblement plus développé que les précédents : le cinquième largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane blanchâtre : le sixième peu saillant, obtusément arrondi au sommet : celui de l’armure un peu distinct, séto- sellé-fasciculé au bout. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement et très-dense- ment pointillé, obscur, avec les intersections ventrales et le sommet du ventre d’un brun roussâtre. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant. Pieds suballongés, très-finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un roux ferrugineux ou subtestacé assez brillant. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous , éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts , à premier article oblong; les postérieurs assez allongés, moins longs que les tibias, à pre- mier article allongé, subégal aux trois suivants réunis ; ceux-ci suboblongs, subégaux. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle a été trouvée dans les environs d’IIyères, sous les détritus marins. 1 61 BREVIPEWNES Obs. Elle diffère de l'Oxypoda altenuata par sa couleur un peu plus obscure et surtout moins brillante ; par ses antennes à pénultièmes articles moins courts; par son abdomen moins fortement atténué en arrière, plus densement et plus uniformément pointillé, moins fortement sétosellé vers son extrémité, etc. .'<2. 4>xyi»o, 0018 (4/5 1.) ; — larg. , 0m,U004 (1/5 1.). Corps allongé, assez étroit, subfusiforme, peu convexe, d’un roux châ- tain assez obscur et peu brillant ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, très-courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, très-finement pubescente; très-finement et très-densement pointillée; d’un noir ou d’un brun peu brillant. Front large, à peine convexe. Épistome longitudinalement con- vexe, lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix. Parties de la bouche d’un roux testacé, avec le pénultième article des palpes maxillaires un peu plus obscur et finement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis; à peine et subgraduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légè- ALF.OCHARAIRES. Oxi/poda. 165 rement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux teslacé, avec le premier article plus pâle : celui-ci sensiblement renflé en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, sensiblement plus court et évidemment plus étroit que le deuxième : les quatrième à dixième subgraduellement et à peine plus épais, subcontigus : le quatrième subglobuleux : le cinquième à peine : les sixième à dixième assez forte- ment transverses : le dernier assez épais, à peine aussi long que les deux précédents réunis, courtement ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax médiocrement ou assez fortement transverse, environ une fois et un tiers aussi large à sa base que long dans son milieu ; sensible- ment rétréci et subcomprimé en avant; tronqué au sommet; à angles anté- rieurs infléchis, obtus et subarrondis ; légèrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci à peine tronquée dans son milieu et à peine ou non sinuée de chaque côté, près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis ; légère- ment convexe sur son disque; non ou à peine impressionné au devant de l’écusson; très-finement et densement pubescent ; finement et très-dense- menl pointillé, avec la ponctuation un peu plus distincte et subruguk-use postérieurement; entièrement d’un roux châtain un peu obscur et peu brillant. Écusson à peine pubescent, très-finement et très-densement pointillé, brunâtre. Elytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai subémoussé ; peu convexes on subdéprimées sur leur disque; faiblement impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse et un peu plus forte que celle du -prothorax ; entièrement d’un roux châtain assez obscur et peu brillant. Épaules subarrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, environ trois fois plus prolongé que celles-ci ; légèrement, mais visible- ment et graduellement atténué en arrière ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement; très-finement et très-densement pubescent; offrant en outre, sur les côtés et sur la partie postérieure du dos, quelques soies obscures, assez longues, redressées et bien distinctes; très-finement BRÉVIPENNES 166 et très-densement pointillé ou comme finement et uniformément chagriné; d’un roux châtain peu brillant et assez foncé, avec les troisième et qua- trième segments et la base du cinquième plus obscurs. Les trois premiers légèrement et graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième sensiblement ou environ d’un tiers plus long que le précédent ; largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième médiocrement saillant, assez étroit, obtusé- ment arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, fortement sétosellé- fasciculé au bout. Dessous du corps très-finement et très-densement pubescent ; très-fine- ment et très-densement pointillé ; d'un brun de poix un peu brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales roussâtres. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son extrémité, à cinquième arceau à peine plus long que le précédent : le sixième assez saillant, subarrondi et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents ; très-finement pointillés ; d’un roux testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous , éparsement en dessus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts ; les postérieurs suballongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, à peine plus long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième assez courts ou à peine oblongs, graduellement un peu plus courts. Patrie. Cette espèce a été capturée sous les écorces, aux environs de Lyon, où elle est très-rare. Obs. Elle est beaucoup moindre que YOxypoda perplexa. Les antennes sont plus grêles, mais à pénultièmes articles plus fortement transverses; le cinquième segment abdominal est plus développé. On la prendrait de prime abord pour un petit exemplaire de YOxypoda exoleta. Mais elle s’en distingue suffisamment par ses antennes beaucoup plus grêles et moins obscures ; par ses élytres à peine plus courtes et plus finement ruguleuses ; par ses tarses postérieurs un peu moins longs et à premier article moins allongé, etc. Elle est de la taille de YOxypoda ferruginea, avec les élytres moins courtes et l’abdomen moins parallèle. ALEOCHARAJRES. — Oxypodü. I«7 33. ©xypoda (Podoxya) riparia, Fairmaire. Allongée, subfusiforme, peu convexe, très-finement et densement pubes- cente, d’un roux ferrugineux assez brillant avec la tête et les segments intermédiaires de l’abdomen rembrunis, les antennes d'un roux obscur, leur base, la bouche et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes visiblement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième fortement transverses. Prothorax transverse, rétréci en avant, arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les èlyires, à angles postérieurs très-obtus , finement et densement pointillé. Êlytres transverses, un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, finement, subruguleusement et très-densement poinüllées. Abdomen sub- atténué et éparsement sétosellê vers son extrémité, finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux deux suivants réunis , ceux-ci suboblongs. Oxypoda riparia, Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr. 1839, 38. Long., 0ra,0018 (4/5 1.) ; — larg., 0m,0004 (1/5 1.). Corps allongé, subfusiforme, peu convexe, d’un roux ferrugineux assez brillant, avec la tête et les segments intermédiaires de l’abdomen rembru- nis ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax ; très-finement pubescente, finement et densement pointillée ; d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, lisse. Labre d’un brun de poix. Parties de la bouche testacées. Le pénul- tième article des palpes maxillaires assez renflé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine plus longues que la tète et le prothorax réunis ; légère- ment, mais visiblement épaissies; très-finement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux obscur, avec leur base testacée ; à premier article faiblement épaissi en massue allongée : le deuxième suballongé, obconi- que, presque aussi long que le premier : le troisième oblong, évidemment plus court que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, subcontigus : le quatrième subtransverse : le cinquième 188 BRÉVIPENNES sensiblement, les sixième à dixième fortement transverses : le dernier assez épais, subégal aux doux précédents réunis, ovalaire, obtuséraent acuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un tiers aussi large à sa base que long dans son milieu; sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis; médiocre- ment arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élytres ; très- largement et assez régulièrement arrondi à sa base, avec les angles posté- rieurs très-obtus mais à peine arrondis; subconvexe sur son disque; très- finement pubescent; finement et densement pointillé ; d’un roux ferrugineux assez brillant. Écusson en partie voilé, finement pointillé, ferrugineux. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; un peu plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai subobtus ; subdéprimées sur leur disque ; à peine impressionnées sur la suture derrière 1 écusson; très-finement pubescentes; finement, très-densemert et subruguleusement pointillées; d’un roux ferrugineux assez brillant, avec la région scntellaire parfois étroitement et à peine plus foncée. Épaules nullement saillantes. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; à peine trois fois plus prolongé que celles-ci ; légèrement mais visiblement atténué en arrière ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieure- ment; très-finement duveteux; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, surtout dans leur partie postérieure, quelques soies obscures, redres- sées et assez distinctes ; très-finement et très densement pointillé ou comme finement et uniformémentchagriné ; d’un roux ferrugineux peu brillant, avec les troisième et quatrième segments et la base du cinquième un peu rem- brunis. Les trois premiers graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième an moins une fois et demie aussi long que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, sétosellô- fascicule. Dessous du corps très-finement pubescent; très-finement pointillé; d’un roux testacé assez brillant, avec le quatrième arceau ventral rembruni. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement séiosellé en arrière, à cinquième arceau subégai au précédent : le sixième très-peu saillant, subarrondi au sommet. 160 aléoch ara ires. — Oxypnda. Pieds suballongés, à peine pubescents, lé gère ment pointillés ; d’un t'>s- tacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles ; les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, légè- rement ciliés; les antérieurs très-courts, les intermédiaires courls; les postérieurs allongés, à peine moins longs que les tibias, à premier article subégal aux deux suivants réunis : les deuxième à quatrième à peine oblongs, graduellement un peu plus courts. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se prend sur le bord des rivières dans les environs de Paris et de Lyon. Obs. Elle diffère de notre Ox. castanea par sa teinte plus brillante ; par ses antennes un peu plus obscures, moins grêles, plus visiblement épais- sies, avec les pénultièmes articles plus transverses. L’abdomen est d'une couleur plus claire à son sommet, et son cinquième segment est un peu plus grand. La ponctuation générale est moins rugueuse. Elle a la forme de Yexoleta, avec la taille moindre et les antennes moins épaisses. Nous avons vu une variété accidentelle, dont le vertex est creusé sur son milieu d’une fossette sulciforme, profonde. 34. Oxy paria (Podoxya) parvula, Brisout. Allongée , subfusiforme, peu convexe, très-finement et assez densement pubesceute, d’un roux brunâtre et peu brillant, avec la tête et une ceinture abdominale rembrunies, la bouche, la base des antennes et les pieds tes- tacés. Tête très-finement et densement pointillée. Antennes à troisième article plus court que le deuxième, les huitième à dixième assez fortement transverses. Prothorax assez fortement, transverse, rétréci en avant, arqué sur les côtés, aussi large en arrière que. les êlytres, à angles postérieurs très-obtus et subarrondis, très-finement et densement pointillé. Élytres fortement transverses , un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, finement, subruguleusement et densement pointillé es. Abdomen atténué et distinctement sétosellé vers son extrémité, très-finement et très-éparse- ment sétosellé vers sa base, plus éparsement en arrière. Oxypoda parvula, Brisout, Cat. Grenier, Mat. Faun. Fr. 20, 28, 1863. 170 BRÉV1PENNES Long., 0m,0016 (2/3 1.); — larg. Om, 00035 (1/6 1.). Corps allongé, assez étroit, subfusiforme, peu convexe, d’un roux bru- nâtre ou d’un testacé obscur et peu brillant; revêtu d’une très-fine pubes- cence cendrée, courte, couchée et assez serrée. Tête sensiblement moins large que le prolborax; légèrement pubescente, très-finement et densement pointillée ; d’un noir de poix assez brillant. Front large , subconvexe. Êpistome convexe, lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix. Parties de la bouche testacées ou d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes aussi ou à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; légèrement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légère- ment pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un testacé brunâtre, avec la base plus claire ; à premier article épaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, environ d’un tiers plus court que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais : les quatrième et cinquième subcarrés : les sixième et septième sensiblement : les huitième à dixième assez fortement transverses : le der- nier subégal aux deux précédents réunis, ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax assez fortement ou même fortement transverse, une fois et un tiers ou presque une fois et demie aussi large que long; visiblement rétréci et subcomprimé en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et assez largement arrondis ; sensiblement arqué sur les côtés; aussi large en arrière que les élytres ; subarrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu ; à angles postérieurs très-obtus e* subarrondis; légèrement convexe sur son disque ; très-finement et assez densement pubescent; très-finement et densement pointillé ; entièrement d’un roux brunâtre ou d’un testacé obscur et peu brillant. Écusson à peine pubescent, finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse, un peu plus 'ongues que le prothorax; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai subémoussé; subdéprimées ou à peine convexes sur leur disque ; subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et assez densement pubescentes ; finement aléocharaires. — Oxypoda. 171 et densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse et un peu plus forte que celle du prothorax; entièrement d’un roux obscur ou d’un testacé brunâtre et peu brillant. Épaules subarrondies. Abdomen suballongé, presque aussi large à sa base que les élytres, presque trois fois et demie plus prolongé que celles-ci; sensiblement atté- nué en arrière dès le sommet du troisième segment ; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement ; très-finement et densement pubes- cent; offrant en outre, vers son extrémité, des soies obscures et redressées, plus ou moins distinctes; très-finement et très-densement pointillé vers sa base, plus éparsement en arrière ; d’un roux brunâtre et presque mat sur les premiers segments, plus ou moins brillant sur les derniers, avec les troisième et quatrième et base du cinquième d’une couleur plus obscure. Les trois premiers graduellement plus faiblement sillonnés en travers à leur base ; les deuxième et troisième subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième deux fois aussi long que les précédents qui sont assez courts, largement tronqué et muni à son bord apical d’une mem- brane pâle, excessivement fine ou à peine sensible : le sixième assez saillant, assez étroit, d’un roux de poix, obtusément arrondi à son som- met : celui de l’armure fortement sétosellé-fasciculé. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement pointillé, obscur, avec le sommet du ventre et les intersections ventrales d’un roux de poix. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son extrémité, à cinquième arceau subégal au précédent: le sixième assez saillant, arrondi et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, finement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, peu en dessus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts ; les postérieurs suballongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, les deuxième à quatrième assez courts, subégaux. Patrie. Cette espèce a été découverte dans les environs de Collioure, par feu Delarouzée. Elle nous a été donnée par M. Ch. Brisout de Barneville. Obs. Elle ressemble infiniment à YOxypoda castanea ; mais sa taille est encore un peu moindre; le prothorax est un peu plus court, plus sensible- ment arqué sur les côtés et angles postérieurs plus obtus ; les élytres sont 172 BREVIPENNES moins distinctement sinuées au sommet, vers leur angle postéro-extenie ; l’abdomen est plus brillant et plus éparsement ponctué en arrière, avec son cinquième segment plus développé, etc. Les élytres sont un peu plus longues et l’abdomen est moins parallèle et surtout moins ponctué vers son extrémité que dans VOxypoda ferru- ginea. 35. Oxypoda (Pod«\ya) rufula , Mulsant et Rey. Allongée, subfusiforme , subconvexe, très-finement et brièvement pubes- cente, d’un roux ferrugineux peu brillant, avec la tête et une ceinture abdominale rembrunies , la bouche, la buse des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête assez finement et densement pointillée. Antennes à troi- sième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième assez for- tement transverses. Prothorax fortement transverse, assez convexe, rétréci en avant, arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles postérieurs un peu obtus, distinctement sinué sur les côtés de sa base, impressionné au devant de l’écusson, densement et rugueusement poin- tillé. Elytres médiocrement transverses, sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées, densement et rugueusement ponctuées. Abdomen à peine atténué et à peine sétosellé en arrière, très-finement et deyisement pointillé. Oxypoda rufula, Mulsant et Rey, Op. Ent. II, 60, 6 (1853). — Fairmàire et Laboul- bène, Faun. Ent. Fr. I, 440, 30. Long., 0”,0025 (1 1/6 1.) ; — larg., 0“,0006 (1/4 1.). Corps allongé, subfusiforme, subconvexe, d’un roux ferrugineux, peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup plus étroite que le prolhorax, subrétrécie en avant en forme de rostre court, très-finement pubescente, assez finement et dense- ment pointillée, d’un noir ou d'un brun de poix un peu brillant. Front large, subconvexe. Epistome presque lisse, d’un roux de poix foncé, en forme de faîte, notablement resserré par les fossettes anteunaires qui sont grandes et profondes. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux testacé aléoch araires. — Oxypoda, 773 ainsi que les autres parties de la bouche. Pénultième article des palpes maxillaires sensiblement épaissi, finement pubescent. Yeux subarrondis, noirs. Antennes de la longueur de la tète et du prothorax réunis ; faiblement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux ferrugineux avec la base un peu plus claire; à premier article légèrement et subovalairement épaissi : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième suhallongé, aussi long que le premier : le troisième oblong, un peu mais évidfmment plus court que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais et assez fortement contigus : le quatrième presque carré : les cin- quième à dixième assez fortement transverses, avec les pénultièmes encore un peu plus courts : le dernier un peu plus long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, d’un bon tiers plus large que long; sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis et subarrondis ; sensiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; subarrondi à sa base, avec celle-ci subsinueuse- ment tronquée dans son milieu et distinctement sinuée sur les côtés près des angles postérieurs qui sont assez marqués, un peu obtus mais non ar- rondis ; assez convexe sur son disque ; marqué au devant de l’écusson d’une impression transversale assez grande et peu sentie; très-finement, brièvement et densement pubescent ; assez finement, distinctement, den- sement et rugueusement pointillé ; entièrement d’un roux ferrugineux peu brillant. Écusson finement pubescent, pointillé, d’un roux ferrugineux. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse, sensible- ment plus longues que le prothorax ; subparallèles ou à peine arquées sur leurs côtés ; distinctement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe, avec le suturai presque droit ou << peine émoussé ; subdéprimées sur leur disque, subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson; très- finement, demement et brièvement pubescentes; assez finement, dense- ment et rugueusement ponctuées, avec la ponctuation à peu près sembla- ble à celle du prothorax ; entièrement d’un roux ferrugineux peu brillant. Épaules étroitement arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, trois fois environ plus prolongé que celles-ci ; à peine et graduellement atténué postérieurement ; subconvexe à sa base, assez convexe en arrière ; très- 174 BRÉYIPENNES finemenetdensement pubescent;nonouàpeine sétosellé vers son extrémité; très-tinement, légèrement et densement pointillé ; d’un roux ferrugineux peu brillant, avec le sommet un peu plus clair, et une ceinture transversale rembrunie couvrant la base du quatrième segment. Les trois premiers graduellement plus légèrement impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cin- quième bien plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane blanchâtre, paré sur le dos, vers son dernier tiers, d’une série transversale de pores bien distincts : le sixième médiocrement saillant, d’un roux testacé, arrondi au sommet : celui de l’armure caché. Dessous du corps finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un roux ferrugineux un peu brillant avec la base des troisième et qua- trième arceaux du ventre plus ou moins rembrunie. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant, étroitement ou subangulairement arrondi à son sommet, plus prolongé que le segment abdominal correspondant (cf ). Pieds suballongés, finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un roux testacé un peu brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, ciliés en dessous, à peine en dessus ; les antérieurs courts, les in- termédiaires moins courts ; les postérieurs assez allongés, évidemment moins longs que les tibias, à premier article allongé, les deuxième à qua- trième suboblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle a été rencontrée dans le Beaujo- lais, en septembre, sous les écorces du chêne. Elle se trouve aussi dans le département du Tarn. Obs. Elle est facile à confondre avec la Stichoglossa corticina Erichson. Elle s’en distingue par sa couleur plus claire; par sa tête plus prolongée en avant ; par ses antennes un peu moins épaissies ; par la ponctuation de la tête et du prothorax un peu plus forte, avec celui-ci un peu moins court et plus convexe, à angles postérieurs un peu plus obtus ; par ses élytres un peu plus longues, plus déprimées et un peu plus fortement sinuées au sommet, vers leur angle postéro-externe ; par le cinquième segment abdo- minal plus développé et moins lisse, etc. Elle diffère des espèces précédentes par sa couleur moins obscure, par la ponctuation du prothorax et des élytres subégalement plus forte et ALÉOCHARAIRES. Oxypodü. 175 rugueuse, avec celui-là surtout plus sensiblement sinué sur les côtés de sa base, etc. SOUS-GENRE DKMOSOMA , Thomson. Thomson, Skand. Col., III, 32; 1861. Étymologie : 5rjp.o<;, peuple; cniosoina) formiccticola , Maerkll. Suballongée, à peine fusiforme, subconvexe, très-finement et densement pubescente, d'un noir ou d'un brun de poix brillant, avec la bouche, la base des antennes, les pieds et le sommet de l'abdomen d’un roux testacé. Tête finement et assez- densement pointillée. Antennes à troisième article un peu moins long que le deuxième, le quatrième presque carré, les sixième à dixième fortement transverses. Prothorax très- fortement transverse, beau- coup plus étroit en avant, assez fortement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, distinctement sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs un peu obtus, obsolètement fovéolé et sillonné vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres très-fortement transverses, de la longueur du prothorax, peu convexes, finement, très-densement et subruguleusement pointillées. Abdomen subparallèle, à peine sétosellé vers son extrémité, très-finement et très-densement pointillé. Le premier arti- cle des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis , ceux-ci oblongs. Oxypoda formiccticola, Maerkel in Germar, Zeits. IN, 213, 10. — Redtenbacher, Faun. Austr. 667, 23. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 440, 28. — Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh. 1855, 199, 17. — Kraatz, Ins. Deut. II, 182, 32- Dcmosoma formiceticola, Thomson, Skand. Col. III, 33, 1 (1861). Long., 0 ”,0030 (1 1/3 1.); — larg., 0™, 00055 (1/4 1.) Corps suballongé, à peine fusiforme, assez large, subconvexe, d’un noir de poix brillant , avec le prothoiax et les élytres parfois moins foncés, et AlÉOCHARAIKES. Oxypoda. 177 le sommet de l’abdomen d’un roux-testacé ; revêtu d'une très-line pubes- cence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, très-finement pubescente, finement et assez densement pointillée, d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Êpistome convexe, presque lisse, submembraneux et roussâtre vers son extrémité. Parties de la bouche testacées ou d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires à peine plus foncé, distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; gra- duellement et assez sensiblement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux parfois un peu obscur avec le premier article un peu plus clair : celui-ci suballongé, un peu renflé en massue subelliplique : les deuxième et troi- sième suballongés, obconiques : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais : le quatrième subisolé, presque carré : les cinquième à dixième subcontigus : le cinquième sensiblement, les sixième à dixième fortement transverses : le dernier égal aux deux précédents réunis, ovalaire oblong, presque mousse au sommet. Prothorax très-fortement transverse, presque deux fois aussi large que long ; beaucoup plus étroit en avant ; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis ; assez fortement ar- qué sur les côtés ; aussi large ou à peine plus large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci distinctement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont assez marqués mais un peu obtus et nullement arrondis; légèrement convexe sur son disque ; offrant au devant de l’écusson une légère fossette transversale, parfois un peu prolongée en avant en forme de sillon obsolète; très-finement et dense- ment pubescent ; finement et densement pointillé, avec la ponctuation à peine plus forte en arrière ; entièrement d'un noir ou d’un brun de poix brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un brun ou d’un noir de poix assez brillant. Élytres formant ensemble un carré très-fortement transverse ; à peine plus courtes vers la suture que le prothorax, aussi longues ou à peine plus longues sur les côtés que celui-ci ; évidemment un peu plus larges en arrière qu’en avant : à peine arquées sur les côtés; légèrement si- nuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai souvent 12 SOC. LINN. T. XXI. 178 BRÉV1PENNES subémoussé; peu convexes sur leur disque, parfois subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, un peu plus serrée mais non ou à peine plus forte que celle du prothorax ; entièrement d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant. Épaules étroi- tement arrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de trois à quatre fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés ; subconvexe vers sa base, un peu plus fortement en arrière; très-finement et densement pubescent; offrant en outre sur les côtés et sur le dos, surtout vers son sommet, quelques soies obscures et semi-redressées, assez rares ou obsolètes ; très-finement et très-dense- ment pointillé, avec la ponctuation à peine moins serrée sur les cinquième et sixième segments ; d’un noir de poix un peu brillant, avec le bord api- cal des deux premiers segments un peu roussâtre, et les cinquième et sixième entièrement d’un roux plus ou moins testacé. Les trois premiers à peine et graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, large- ment tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième médiocrement saillant, assez étroit, plus (0*) ou moins (? ) arrondi au sommet : celui de l’armure parfois distinct, d’un roux clair, cilié-fasciculé au bout. Dessous du corps très-finement et densement pubescent, finement et den- sement pointillé, d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant, avec l’ex- trémité du ventre largement et les intersections ventrales étroitement d’un roux testacé. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, à peine séto- sellé vers son extrémité, à cinquième arceau subégal au précédent ou par- fois un peu plus long : le sixième plus ou moins saillant, plus (o*) ou moins (?) arrondi et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux-testacé assez brillant. Cuisses à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en des- sus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, subégal aux deux suivants réunis ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs, graduellement à peine moins longs. aléocharaires. — Oxypoda. 179 Patrie. On trouve assez communément cette espèce dans les nids de la Formica rufa, dans les montagnes du Beaujolais et des environs de Lyon, dans la Normandie, l’Alsace, la Bourgogne, les Alpes, etc. Obs. Elle est un peu moins allongée et proportionnellement un peu plus large que les espèces des sous-genres Podoxya, Baeoglena eiMycetodrepa. Le prothorax est plus court et plus fortement transverse ; les élytres sont plus élargies en arrière ; l’abdomen est plus parallèle, moins distinctement sétosellé vers son extrémité. La base du prothorax est distinctement sinuée de chaque côté. Elle varie beaucoup pour la couleur, surtout du prothorax et des élytres, qui passent du noir de poix au brun roussàtre. Alors la base de l’abdomen prend cette dernière couleur, et les antennes deviennent entièrement d’un roux testacé. Nous placerons ici avec doute l’espèce suivante, dont nous ne donne- rons que la phrase diagnostique : 39. Oxypoiln (Demosoma) recondita, Kraatz. D’un roux brun assez brillant, avec les segments intermédiaires de l’abdomen noirâtres ; prothorax transverse, assez convexe, égal ; abdomen assez distinctement ponctué en dessus, moins densement au sommet. Oxypoda recondita, Kraatz, Ins. Deut. II, 182, 31. Long., 1 1/2 1. Patrie. France septentrionale, d’après le catalogue Gimminger et de Harold. Obs. Nous n’avons pas vu cette espèce, qui paraît plus grande que la formiceticola, avec le prothorax sans impression ni sillon basilaire, et l'abdomen moins densement ponctué en arrière. 38. Oxypoda (Demosonia) rufcsccus», Kraatz. Peu allongée, assez large, à peine fusiforme, subconvexe, très-finement et densement pubescente, d'un roux châtain un peu brillant, avec la tète, 180 BUEVIPElNNIÎS le postpectus et les troisième et quatrième segments de l'abdomen rembru- nis, l’extrémité de celui-ci, la bouche, les antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troisième article un peu moins long que le deuxième, le quatrième presque carré, les sixième à dixième fortement transverses. Prothorax très-fortement transverse, beau- coup plus étroit en avant, sensiblement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les ély très, distinctement sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs assez marqués, subimpressionné vers sa base, assez finement, densement et subrugueusement pointillé. Élytres fortement transverses, de la longueur du prothorax, faiblement convexes, assez finement, très- densement et subrugueusement pointillées. Abdomen subparallèle, à peine sétosellé vers son extrémité, très-finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci oblongs. Oxypoda rufescens, Kraatz, Ins. Deut. II, 186, 37. Long., 0“,0023 (11.); — larg., 0”,0007 (1 1/3. 1.) Corps assez court ou peu allongé, assez large, à peine fusiforme, sub- convexe, d’un roux châtain un peu brillant, avec la tête et une légère ceinture abdominale rembrunies ; revêtu d’une très-fine pubescence cen- drée, courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax, très-finement pubescente, finement et densement pointillée, d'un brun de poix brillant. Front large, subconvexe. Êpistome en forme de faîte, presque lisse, roussâtre vers son sommet. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième arti- cle des palpes maxillaires finement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; gra- duellement et assez fortement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux testacé avec le premier article un peu plus clair; celui-ci suballongé, un peu renflé en massue : les deuxième et troisième suballongés, obeoniques : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième un peu moins long que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, subcontigus : le quatrième presque aussi large que long : le cinquième aléoc h araires. — Oxypoda. 181 assez fortement, les sixième à dixième fortement ou même très- fortement transverses : le dernier au moins égal aux deux précédents réunis, ovalaire- oblong, obtus au sommet. Prothorax très-fortement transverse, presque deux fois aussi large que long ; beaucoup plus étroit en avant ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; sensiblement arqué sur les côtés ; aussi large ou à peine plus large en arrière que la base des élytres; largement arrondi à sa base, avec celle-ci distinctement sinuée de cha- que côté près des angles postérieurs, qui sont assez marqués, à peine ob- tus ou presque droits, nullement arrondis et même à peine recourbés en arrière ; légèrement convexe sur son disque ; offrant vers sa base une im- pression transversale obsolète, et parfois sur sa ligne médiane un sillon raccourci, seulement visible à un certain jour ; très-finement et densement pubescent ; assez finement et densement pointillé, avec la ponctuation de- venant moins fine et subrugueuse sur la partie postérieure ; entièrement d’un roux châtain un peu brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux obscur. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse ; aussi longues ou à peine plus longues que le prothorax ; un peu plus larges en arrière qu’en avant et à peine arquées postérieurement sur les côtés ; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai subé- moussé ; faiblement convexes intérieurement sur leur disque, à peine im- pressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et densement pubescentes ; assez finement et très-densement pointillées, avec la ponctua- tion subrugueuse, non plus forte mais un peu plus serrée que celle du prothorax ; entièrement d’un roux châtain un peu brillant. Épaules nulle- ment saillantes. Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, en- viron deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué vers son extrémité; subconvexe vers sa base, as- sez fortement convexe en arrière; très-finement et très-densement pubes- cent; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés de sa partie postérieure, quelques rares soies semi-redressées et peu distinctes; très-finement, très- densement et uniformément pointillé ; d’un roux peu brillant, avec les troisième et quatrième segments légèrement rembrunis excepté à leur som- met, et les cinquième et sixième d’un roux testacé. Les deux premiers légèrement, le troisième à peine sillonnés en travers à leur base : le cin- 182 BREVIPENNES quième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu sail- lant, subarrondi au sommet : celui de l’armure distinct, d’un roux de poix, échancré à son bord postérieur, qui est paré de chaque côté d’un fascicule de longues soies obscures, un peu recourbées en dedans. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement et densement pointillé, d’un roux assez brillant, avec le métasternum et la base des troisième et quatrième arceaux du ventre un peu rembrunis. Mé- tasternum assez convexe. Ventre convexe, à peine sétosellé en arrière; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième peu saillant, subar- rondi au sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur mi- lieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tar- ses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article su- ballongé ; les postérieurs assez allongés, un peu moins longs que les ti- bias, à premier article allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux- ci oblongs, graduellement un peu moins longs. Patrie. Cette espèce est très-rare en France. Elle a été trouvée, en juil- let, aux environs de Néris (Allier), dans un nid de Formica rufa. Obs. Elle ressemble à YOxypoda formiceticola, mais elle est un peu plus courte et d’une couleur moins obscure et moins brillante. Les antennes sont plus claires et un peu plus robustes. Les angles postérieurs du pro- thorax sont encore plus marqués. La ponctuation du prothorax et des ély- tres est un peu plus forte et plus rugueuse, et celles-ci sont à peine moins courtes. L’abdomen est plus uniformément pointillé, etc. 39. Oxypoila (Dcmosoma) juvenilia , Mulsant et Rey. Suballongée , assez large, à peine fusiforme, peu convexe , finement et densement pubescente, d'un roux testacé brillant, avec la tête et le qua- trième segment abdominal unpeu rembrunis, la bouche , la base des antennes et les pieds testacés. Tête très-finement et assez densement pointillée. Antennes à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Prothorax transverse, beaucoup plus 183 AJ.ÉO CH ARAIRES. üxypOtltl. étroit en avant , arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, non sinué sur les côtés de sa base , à angles -postérieurs très-obtus et arron- dis, très-finement et densement pointillé. Élytres médiocrement transverses , de la longueur du prothorax, subdéprimées, finement, très-densement et subruguleusement pointillées. Abdomen subparallèle, à peine sétosellé vers son sommet, très-finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. Long., 0ra,0022 (1 1.) ; — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps suballongé, assez large, à peine fusiforme, peu convexe, d’un roux testacé brillant, avec la tête et le quatrième segment abdominal un peu rembrunis ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré, assez courte, couchée et serrée. Tête un peu oblongue, beaucoup moins large que le prothorax, fine- ment pubescente, très-finement et assez densement pointillée, d’un brun de poix brillant. Front assez large, peu convexe. Épis tome longitudinale- ment convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix foncé, presque lisse, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche tes- tacées. Pénultième article des palpes maxillaires un peu plus foncé, dis- tinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis ; graduellement et sensiblement épaissies; très-finement duveteuses et en outre distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux peu foncé, avec le premier article testacé; celui-ci suballongé, légè- rement épaissi en massue : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième oblong, sensiblement plus court que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, peu contigus : le quatrième sensiblement trans- verse, un peu plus étroit que le suivant : les cinquième à dixième très- courts, très-fortement transverses, avec le cinquième néanmoins à peine moins fortement : le dernier assez épais, subégal aux deux précédents réunis, très-courtement ovalaire, presque obtus au sommet. Prothorax médiocrement transverse, près d’une fois et un tiers aussi large que long ; subcomprimé et fortement rétréci en avant ; largement tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; assez sensiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les 184 BRÉVJPENNES élytres ; largement et régulièrement arrondi à sa base, avec celle-ci non visiblement sinuée de chaque côté vers les angles postérieurs, qui sont très-obtus et assez largement arrondis ; peu ou légèrement convexe sur son disque; finement et densement pubescent; très-finement, légèrement et densement pointillé ; entièrement d’un roux testacé brillant. Écusson à peine pubescent, finement pointillé, d’un roux testacé brillant Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse, de la longueur du prothorax ou à peine plus longues ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe avec le suturai subémoussé ; subdéprimées sur leur disque, sensiblement impressionnées sur la suture derrière l’écusson; fine- ment et densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse,un peu moins fine et un peu plus serrée que celle du'prothorax ; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Épaules nullement saillantes. Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de deux fois à deux fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué tout à fait en arrière ; subdéprimé vers sa base, subconvexe postérieurement; finement et densement pubescent ; à peine ou presque indistinctement sétosellé vers son extrémité; très-fine- ment, très-densement et uniformément pointillé; d’un roux testacé peu brillant, avec le quatrième segment un peu rembruni. Les trois premiers étroitement sillonnés en travers à leur base : les deuxième et troisième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure caché. Dessous du corps finement pubescent, très-finement et densement poin- tillé, d’un roux testacé assez brillant. Mêtasternum assez convexe, un peu rembruni antérieurement. Ventre convexe, à troisième et quatrième arceaux un peu plus foncés à leur base : le cinquième à peine plus long que le précédent : le sixième peu saillant, obtusément angulé (a* ) et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux testacé assez brillant. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparse- ment en dessus; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à premier article suballongé, subégal aux deux suivants réunis ; les posté- aléoch araires. — Oxypoda. 185 rieurs allongés, à peine moins longs que les tibias, h premier article très- allongé, égal aux trois suivants réunis : ceux-ci assez courts, subtriangu- laires, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se trouve dans les collines du Beaujolais, dans la poussière des écorces des vieux arbres. Obs. Elle a tout à fait le faciès de VOxypoda rufescens ; mais elle est un peu moindre, plus brillante et d’une couleur un peu plus claire. Les an- tennes sont un peu plus courtes et offrent leur troisième article moins long relativement au deuxième, avec les sixième à dixième plus fortement trans- verses, et le quatrième sensiblement plus large que long. Le prothorax, moins fortement transverse, n’est pas sinué à sa base près des angles pos- térieurs, qui sont plus obtus et assez largement arrondis. Les élytres sont à peine plus longues et un peu plus déprimées. L’abdomen est également plus court et surtout moins convexe , etc. La plupart des caractères ci-dessus la distinguent également de 1 'Oxy- poda formiceticola , dont on la prendrait volontiers pour une variété imma- ture. 40. Oxypoda (Dcmosoma), uigrescens , Mulsant et Rev. Allongée, assez étroite, sublinéaire, peu convexe, finement et modéré- ment pubescente, d’un noir de poix brillant, avec le sommet de l’abdomen d'un roux testacé, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes assez longues, assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Prothorax transverse, rétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, non sinué de chaque côté de sa base, à angles postérieurs très-obtus et subarrondis, finement et densement pointillé. Élytres transverses, de la longueur du prothorax, à peine convexes, finement, ruguleusement et très- densement pointillées. Abdomen subparallèle, légèrement sétosellé en arrière, très- finement et très-densement pointillé. Le premier article des tarses posté- rieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. Long., 0m,0025 (1 1/7 I.) ; — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, peu convexe, d’un noir de 186 HKÉVIPENNES poix brillant, avec les élytres à peine moins foncées et le sommet de 1 abdomen largement d un roux testacé; revêtu d’une fine pubescence cendrée, assez courte, couchée et modérément serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax ; finement pubescente, finement et densement pomtillée ; d’un noir brillant. Front large, à peine convexe. Épistome en forme de faîte, lisse. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche testacées, avec le pénultième article des palpes maxillaires un peu plus foncé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; gra- duellement et assez fortement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; obscures, avec le premier article testacé : celui-ci assez allongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, un peu moins long que le premier : le troisième oblong, évidemment plus court que le deuxième : les quatrième à dixième sensiblement et gra- duellement plus épais, non contigus : le quatrième médiocrement, le cin- quième fortement, les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier assez épais, à peine aussi long que les deux précédents réunis, très-courtement ovalaire, émoussé au sommet. Prothorax transverse, une fois et un quart aussi large que long ; sensi- blement rétréci en avant ; largement tronqué au sommet; à angles anté- rieurs infléchis, obtus et arrondis; légèrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci non visiblement sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont très-obtus et subarrondis; légèrement convexe sur son disque; fine- ment et modérément pubescent ; finement et densement pointillé, avec la ponctuation un peu moins légère et à peine ruguleuse sur la partie pos- térieure; entièrement d’un noir de poix brillant. Écusson légèrement pubescent, finement pointillé , d’un noir de poix assez brillant. Élytres formant ensemble un carré médiocrement ou même assez forte- ment transverse ; de la longueur du prothorax ou à peine plus longues; à peine plus larges en arrrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-exlerne, avec le suturai subémoussé ; à peine convexes sur leur disque ; impression- nées sur la suture derrière l’écusson ; finement et modérément pubescentes; ALF.OCHARAJRES. — Oxypoda. 187 finement et irès-densement pointillées, avec la ponctuation évidemment ruguleuse et plus forte que celle du prothorax ; d’un noir de poix assez brillant, souvent brunâtre ou même un peu roussâtre, surtout vers l’extré- mité. Épaules non saillantes. Abdomen assez allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de trois fois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué tout à fait en arrière ; à peine convexe vers sa base, assez fortement dans sa partie postérieure ; finement et modé- rément pubescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, vers son extrémité, de légères soies obscures et semi-redressées; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir de poix assez brillant, avec l’extré- mité du cinquième segment largement, et le sixième entièrement d’un roux testacé. Les trois premiers légèrement et graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième beaucoup plus déve- loppé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, arrondi au sommet : celui de l’armure distinct, d’un roux testacé, échancré et fortement cilié- sétosellé à son extrémité. Dessous du corps finement pubescent, densement pointillé; d’un noir de poix brillant, avec le sommet du ventre largement d'un roux subtes- tacé, et les intersections ventrales un peu roussâtres. Métasternum subcon- vexe. Ventre convexe, à pubescence assez longue, à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième assez saillant. Pieds suballongés, finement pubescents, légèrement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles : les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, peu en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong : les postérieurs suballongés, moins longs que les tibias, à premier article allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci assez courts ou à peine oblongs, gra- duellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est rare. Elle se trouve dans la France septentrio- nale. Nous l'avons reçue sous le nom de rugulosa, mais celle-ci doit avoir les antennes moins épaisses. Obs. C’est à l’ Oxypoda haemorrhoa que la nigrescens ressemble le plus. Elle en diffère par ses antennes plus longues, plus fortement épaissies et plus obscures vers leur extrémité, et à troisième article un peu moins 188 RRF.VIPENNES court. La ponctuation de l’abdomen est plus uniforme. La taille est à peine plus grande et la forme un peu moins convexe, etc. Peut-être se rapporte-t-elle à la nigrina de Waterhouse ( Zool . 1858, p. 6073) . 41. Oxypoda (Demosoma) liaemorrlioa, Mannf.rheim. Allongée, assez étroite, sublinéaire, subconvexe, très-finement et assez clensement pubescente, d’un noir de poix brillant , avec l’extrémité de l'abdomen, la bouche, la base des antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête finement et densement pointillée. Antennes courtes , sensiblement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Prothorax transverse, rétréci en avant, subarqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, non sinuê de chaque côté sur sa base, à angles postérieurs très-obtus et non arrondis, très-finement et densement pointillé. Élytres transverses, à peine plus lon- gues que le prothorax , peu convexes, finement, subruguleusement et très- - densement pointillées. Abdomen subparallèle, à peine sétosellé vers son sommet, très-finement et densement pointillé. Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. a * Le sixième segment abdominal sensiblement arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral étroitement arrondi ou obtusément angulé à son sommet, celui-ci assez longuement cilié. 9 Le sixième segment abdominal obtusément arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral obtusément arrondi et brièvement cilié à son sommet. Bolitochara haemorrhoa, Mannerheim, Brach. 76, 11. Aleocliara haemorrhoa, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 335, 20. Oxypoda obfuscata, Mannerheim, Brach. 72, 12. Oxypoda promiscua, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 148, 14. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 590, 8. — Redtenbacher, Faun. Austr. 666, 12. Oxypoda myrmecophila, Maerkel in Germar, Zeits. III, 214, 11. — Redtenbacher, Faun. Austr. 66, 22. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 436, 16. Oxypoda haemorrhoa, Thomson, Ofv. Vet. Ac. Fürh. 1855,200, 18. — Kraatz, Ins Deut. II, 184, 34 (1856). Bessopora haemorrhoa, Thomson, Skand. Col. III, 26, 5 (1851). al éoc h ah ai îiEs. — Oxypoda. 1 89 Variété a (immature). Corps d’un roux testacô, avec la tôle et une cein- ture abdominale d’un noir de poix. Oxypoda forticornis, Fairmaire et Ca. Brisout, Ann. Soc. Ent. Fr 1859, 37. Long., 0ra,0022 (1 1.) ; - larg., 0“,0004 (1/5 1.). Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, subconvexe, d’un noir de poix brillant, avec le sommet de l’abdomen d’un roux testacô ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et assez serrée. Tète sensiblement moins large que le prothorax, très-finement pubes- cente, finement et densement pointillée, d’un noir de poix brillant. Front large, à peine convexe. Épistome longitudinalement couvexe, presque lisse, parfois d’un roux de poix antérieurement. Labre subconvexe, lisse, d’un roux de poix, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes courtes, à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis; graduellement et sensiblement épaissies; très-finement duveteuses et, en outre, légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux brunâtre, avec le premier article d’un roux testacé : celui-ci assez allongé, un peu renflé en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, un peu moins long que le premier : le troisième oblong, un peu plus grêle et d’un tiers plus court que le deuxième : les quatrième à dixième sensiblement et graduellement plus épais, subcontigus : le quatrième un peu plus étroit que le suivant , subtransverse : le cinquième fortement , les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier assez épais, à peine aussi long que les deux précédents réunis, courtement ovalaire, très-obtusément acuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un quart aussi large que long, sensiblement rétréci en avant ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; légèrement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres ; largement arrondi à sa base; avec celle-ci parfois sublronquée sur son milieu, non sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont très-obtus mais non ou à peine arrondis ; légèrement ou même assez sensiblement convexe sur son disque ; 190 BllËVIPEiNNES très-fiueraent et assez densement pubescent ; très-finement et densement pointillé ; entièrement d’un noir de poix brillant. Écusson à peine pubescent, très-finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré médiocrement transverse ; à peine ou non plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe. avec le suturai presque droit et subémoussé; peu convexes sur leur disque, à peine impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; très-finement et assez densement pubescentes ; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, à peine plus forte mais un peu plus serrée que celle du prothorax ; d’un noir de poix assez brillant et parfois plus ou moins brunâtre. Épaules étroitement arrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres, environ trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle ou à peine arqué sur ses côtés; subdéprimé vers sa base, assez convexe posté- rieurement; très-finement et densement pubescent, avec la pubescence un peu plus longue que celle du prothorax et des élytres; offrant, en outre, quelques légères soies redressées sur les côtés du cinquième segment et sur le dos du sixième; très-finement et très-densement pointillé, avec la ponctuation parfois à peine moins serrée en arrière; d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrémité largement d’un roux plus ou moins testacé. Les trois premiers segments graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine mem- brane pâle : le sixième peu saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, fortement cilié. Dessous du corps finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un noir de poix brillant, avec l’extrémité du ventre largement d’un roux subtestacé et les intersections ventrales plus ou moins roussâtres. Mêlas - ternum assez court, subconvexe. Ventre convexe, à peine sétosellé dans sa partie postérieure, à pubescence assez longue, à cinquième arceau sou- vent un peu plus long que le précédent : le sixième peu saillant, plus ou moins prolongé et cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescenls, très-finement pointillés, d’un roux testacé brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier 19! aléoch araires. — Oxypoda . article, oblong ou suballongé, évidemment plus long que le suivant ; les postérieurs suballongés, sensiblement moins longs que les tibias, à pre- mier article allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci assez courts, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est commune dans presque toute la France, dans les nids de la Formica rufa : les environs de Paris et de Lyon, la Nor- mandie, l’Alsace, le Bourbonnais, la Bourgogne, le Beaujolais, la Bresse, les Alpes, la Provence, le Languedoc, etc. Obs. Elle est remarquable par sa taille petite et sublinéaire, qui lui donne l’aspect de YAmischa analis. Avec la coloration de YOxypoda formi- ceticola, elle s’en distingue amplement par sa taille moindre et surtout par sa forme plus étroite ; par ses antennes plus courtes et à troisième article moins long; par son prothorax moins fortement transverse, moins arqué sur les côtés et non sinué à sa base près des angles postérieurs qui sont plus obtus, etc. Dans certains exemplaires immatures (var. a), tout le corps est d’un roux testacé, avec la tête et les troisième et quatrième segments de l’abdo- men rembrunis. C’est sans doute à cette variété que se rapporte YOxypoda forticornis de MM. Fairmaire et Ch. Brisout, de Barneville. Près de YOxypoda haemorrhoa nous colloquerons l’espèce suivante : Oxypoda (Demosoina) picta, Fauvel. Allongée, assez étroite, sublinéaire, peu convexe, très-finement et peu densement pubescente, d'un noir brillant, avec le prothorax, la bouche, la base des antennes , les\pieds et l'extrémité de l'abdomen d’un roux testacé, les élytres enfumées, leur bord apical et la suture roussâtres. Tête lisse sur son milieu , légèrement pointillée sur les côtés. Antennes courtes, sen- siblement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième fortement transverses. Prolhorax transverse , un peu rétréci en avant, arqué sur les côtés, presque aussi large en arrière que les élytres, non sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs très-obtus et largement arrondis, finement, légèrement et assez densement pointillé. Élytres subtransverses, plus longues que le prothorax, subdéprimées, fine- ment, subruguleusement et assez densement ponctuées. Abdomen subpa- 192 15 RÉVLPENNES rallèle, à peine sétosellé, finement et modérément pointillé vers sa base, épar sement en arriére. Le premier article des tarses postérieurs allongé, subégal aux deux suivants réunis. Dromyusa picta, Fauvel. Long., 0m,0021 (1 1.); — larg., 0,0004 (1/5 1.). Patrie. Ospedale et Porto-Vecchio en Corse (collection Revélière). Obs. Cette espèce ressemble à la variété pâle ( forticornis ) de 1 ’O. haemor- rhoa. Mais elle est plus brillante et plus linéaire. Le prothorax est moins rétréci en avant. Les élytres sont un peu moins courtes. La ponctuation générale est moins serrée, et surtout celle de l’abdomen. Elle varie un peu. Quelquefois le prothorax présente sur son milieu une teinte obscure, plus ou moins réduite. D’autres fois, les élytres ne sont rembrunies que sur la partie latérale de leur disque, Nous l’avons reçue de M. E. Revélière, sous le nom de Dromyusa picta Fauvel. 42. Oxypoda (Dcmosoma) nigrocincta , Mulsant et Rey. Allongée, étroite, sublinéaire, peu convexe, très-finement et densement pubescente, d’un roux un peu brillant avec la tête , le disque des élytres et le quatrième segment abdominal rembrunis, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête finement et densement pointillée. Antennes à troisième article un peu plus court que le deuxième, les sixième à dixième fortement transverses. Prothorax subtransverse, rétréci en avant, à peine arqué sur les côtés, à peine aussi large en arrière que les élytres , à angles postérieurs obtus et non arrondis , obsolètement impressionné vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres transverses , à peine plus longues que le prothorax, subdéprimées, finement, très-densement et subruguleu- sement pointillées. Abdomen subparallèle, non sétosellé vers son sommet, finement chagriné. Long., 0m, 0020(1 1. à peine) larg., 0m, 0004 (1/5 1.). Corps allongé, étroit, sublinéaire, peu convexe, d'un roux un peu bril- ALÉOCHAKAIRES. — OxAJpoda. 193 lant, avec la tête, le disque des ély très et le quatrième segment abdominal rembrunis ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête sensiblement moins large que le prothorax, très-finement pubes- cente, finement et densement pointillée, d’un noir assez brillant. Front large, subconvexe. Épistome en forme de faîte, presque lisse, d’un roux de poix. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux testacé, légèrement cilié en avant. Parties de La bouche testacées. Yeux subarrondis, noirs. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis ; sen- siblement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux un peu obscur avec le premier artcle et la base du suivant lestacés ; le premier peu allongé, légèrement épaissi en massue : les deuxième et troisième oblongs, obconiques : le deuxième à peine moins long que le premier : le troisième un peu plus court que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, subcontigus : les sixième à dixième fortement ou assez fortement transverses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, ovalaire. Prothorax subtransverse, à peine une fois et un quart aussi large à sa base que long dans son milieu ; subcomprimé et sensiblement rétréci en avant; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus mais non arrondis ; à peine arqué sur les côtés ; à peine aussi large en arrière que les élytres ; largement et régulièrement arrondi à sa base, avec celle-ci non visiblement sinuée de chaque côté vers les angles postérieurs, qui sont obtus mais non arrondis ; légèrement convexe sur son disque ; offrant au devant de l'écusson une impression subtransverse et obsolète ; très-fine- ment et densement pubescent ; finement et densement pointillé; entière- ment d’un roux un peu brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux obscur. Élytres formant ensemble un carré sensiblement transverse ; à peine ou un peu plus longues que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai émoussé; subdé- primées sur leur disque ; très-finement et densement pubescentes ; fine- ment pointillécs, avec la ponctuation subruguleuse et à peine plus serrée, mais un peu moins fine que celle du prothorax ; peu brillantes ; plus ou soc. linn. — T. xxi. 13 194 BKÉVIPENNES moins enfumées sur leur disque, avec le repli d’un roux testacé. Epaules étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de deux fois et demie à trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué tout à fait en arrière ; subdéprimé vers sa base, subconvexe postérieurement; très-finement et densement pubescent; non ou à peine sétosellé vers son sommet et seulement sur le sixième seg- ment ; finement chagriné ; d’un roux testacé peu brillant avec une étroite ceinture rembrunie occupant le dos du quatrième segment moins le som- met. Les trois premiers graduellement plus légèrement impressionnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précé- dents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine mem- brane pâle : le sixième assez étroit, assez saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure caché. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux peu brillant avec une ceinture obscure sur le quatrième arceau ven- tral. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, plus finement et plus den- sement pointillé que le postpectus, à cinquième arceau à peine plus grand que le précédent : le sixième assez saillant, subarrondi au sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un testacé peu brillant. Cuisses à peine élargies vers leur milieu. Tibias grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts, les intermé- diaires moins courts ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article allongé, presque aussi long que les trois sui- vants réunis : ceux-ci suboblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle a été trouvée, en juin, dans la basse Bourgogne, aux environs de Tournus. Obs. On la prendrait, quant à la couleur, pour la variété immature de YOxypoda haemorrhoa. Elle s’en distingue néanmoins par une taille un peu moindre et par une teinte moins brillante. En outre, le prothorax est un peu moins court, moins arqué sur les côtés, qui, vus latéralement, paraissent à peine sinués en arrière au devant des angles postérieurs, de sorte que ceux-ci sont moins obtus et moins arrondis. Les élytres sont un peu plus longues et plus déprimées, plus ou moins rembrunies. L’abdomen est beau- aléoch'araires. — Oxypoda. 195 coup plus finement pointillé, comme finement chagriné, et sa ceinture noire est beaucoup plus réduite, etc. 43. Oxypoda (Demosoma) amodia, Fairmaire et Laboulbène. Allongée, étroite, sublinéaire, peu convexe, très-finement et densement pubescente , d’un brun de poix un peu brillant, avec les élytres d’un brun châtain, l’extrémité de l’abdomen, la bouche, les antennes et les pieds 'd’un roux testacé. Télé très-finement et densement pointillée. Antennes assez fortement épaissies, à troisième article plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Prothorax transverse, rétréci en avant, sensiblement arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, non subsinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs très- obtus, très-finement et très-densement pointillé. Élytres assez fortement transverses , à peine plus longues que le prothorax, peu convexes, finement et très-densement pointillées. Abdomen à peine atténué et à peine sétosellé en arrière, très- finement chagriné. Le premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que les trois suivants réunis, ceux-ci à peine oblongs. Oxypoda amoena, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 436, 17. Oxypoda flavicornis , Kraatz, Ins. Deut. II, 185, 36. Oxypoda nigrofusca, Waterhouse, Zool. 1858, p. 6073? Oxypoda Waterhousei , Rye, Ent. Montl. Mag. 1869, 246. Bessopora flavicornis, Thomson, Skand. Col. III, 25, 4; 1861. Long., 0m,0022 (1 1.); — larg., 0m,0004 (1/5 1.). Corps allongé, étroit, sublinéaire, peu convexe; d’un brun de poix un peu brillant, avec les élytres moins foncées ainsi que le sommet de l’abdo- men; revêtu d’une très-fine pubescence grise, assez courte, couchée et serrée. Tête beaucoup moins large que le prothorax ; très-finement pubescente, très-finement et densement pointillée; d’un noir de poix brillant. Front large, à peine convexe. Èpistome convexe, presque lisse, d’un roux de poix antérieurement. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux de poix plus ou moins clair, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Le pénultième article des palpes maxillaires assez renflé, finement cilié. 196 BllÉVIPENNES Yeux subovalairement arrondis, d’un noir cendré. Antennes sensiblement plus courtes que la tète et le prothorax réunis; assez fortement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux testacé, avec le premier .article plus pâle : celui-ci suballongé, sensi- blement renflé en massue subcylindrique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième assez allongé, aussi long que le premier : le troisième obscur, sensiblement plus court et un peu plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, non contigus : le quatrième subglobuleux, sensiblement transverse : les cinquième à dixième très-courts, très-fortement transverses : le dernier épais, à peine aussi long que les deux précédents réunis, courtement ovalaire, très-obtu- sément acuminé au sommet. Prothorax transverse, environ une fois et un quart aussi large que long; subcomprimé et assez fortement rétréci en avant; tronqué au sommet avec les angles antérieurs infléchis, obtus et assez largement arrondis; sensiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élylres ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci subtronquée dans son milieu et non visiblement sinuée de chaque côté vers les angles postérieurs, qui sont très-obtus et subarrondis ; légèrement convexe sur son disque; non ou à peine impressionné au devant de l’écusson ; très-finement et densement pubescent ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un brun de poix un peu brillant, tirant parfois sur le châtain foncé. Ecusson à peine pubescent, très-finement pointillé, brunâtre. Elytres formant ensemble un carré assez fortement transverse, à peine ou un peu plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrecti- lignes sur leurs côtés; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe, avec le suturai subémoussé; peu convexes sur leur disque, sub- jmpressionnées sur la suture derrière l’écusson; très-finement et densement pubescentes; finement et très-densement pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse et à peine moins fine que celle du prothorax ; entièrement d’un brun roussâtre ou châtain et un peu brillant. Épaules non saillantes. Abdomen assez allongé, un peu ou à peine moins large à sa base que les élylres, plus de trois fois plus prolongé que celles-ci; subparallèlesur ses côtés ou à peine atténué en arrière ; faiblement convexe vers sa base, plus fortement dans sa partie postérieure ; très-finement et très-densement pubescent, avec des cils plus longs au sommet des premiers segments; offrant en outre, vers son extrémité, quelques légères soies obscures et aléoch araires. — Oxypodci. U)7 redressées, peu distinctes; très-finement et uniformément chagriné; d’un noir ou d’un brun peu brillant, avec l'extrémité largement d’un roux tes- tacé et les intersections abdominales d’un roux plus ou moins foncé. Les trois 'premiers segments légèrement et subégalement impressionnés en travers à leur base : les deuxième et troisième subéchancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez étroit, assez saillant, subarrondi au sommet. Dessous du corps très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un brun ou d’un noir un peu brillant avec l’extrémité du ventre et les inter- sections ventrales rousses. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son sommet, à cinquième arceau à peine plus grand que le précédent : le sixième assez saillant, arrondi et finement cilié à son bord postérieur. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux testacé un peu brillant. Cuisses à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, très-finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les anté- rieurs courts, les intermédiaires moins courts; les postérieurs suballongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article allongé, à peine aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci à peine oblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce est rare en France. Elle se trouve au environs de Paris, dans la Normandie, dans la Provence, etc. Obs. Elle ressemble à YOxypoda haemorrhoa. Elle est moins noire et un peu moins brillante. Les antennes sont encore un peu plus courtes et sur- tout moins obscures. Les élytres sont un peu plus longues et plus finement pointillées. L’abdomen est un peu moins parallèle, plus finement et plus uniformément chagriné. Enfin, la pubescence générale est plus fine et plus serrée, et les élytres sont toujours d’un brun plus ou moins roussâtre ou châtain. 198 BRÉYIPENNES SOUS-GENRE BE SS OP OR A, Thomson Thomson, Skand. Col. 111,23. 18G1, div. A 6el B. Etymologie : ë-/)(raai, broussailles; TtopeOm, je marche. Obs. Ce sous-genre est remarquable par ses élytres sensiblement plus courtes que le prothorax, à peine et obliquement sinuées au sommet, vers leur angle postéro-externe, et par son abdomen subparallèle, plus ou moins sétosellé en arrière. Le troisième article des antennes est évidemment plus court que le deuxième ; le pénultième article des palpes maxillaires est assez allongé, assez épais, et le dernier assez long. Le prothorax n’est pas bissinué à sa base. Le corps est sublinéaire. Quant aux antennes, elles sont tantôt légèrement, tantôt sensiblement épaissies vers leur extré- mité. Il ne renferme que quatre espèces, dont voici le tableau : a Antennes légèrement épaissies, à troisième article un peu moins long que le deuxième, les sixième à dixième assez fortement transverses. Corps d’un roux testacé, avec tous les segments abdominaux plus ou moins rembrunis à leur base. Abdomen à peine sétosellé en arrière. brachyptera. aa Antennes à troisième article sensiblement plus court que le deuxième. Abdomen distinctement sétosellé en arrière, b Corps testacé, avec le quatrième segment abdominal plus ou moins rembruni. Antennes sensiblement épaissies, à sixième à dixième articles très-fortement transverses. annularis. bb Corps ferrugineux ou brunâtre, avec la tête et les segments inter- médiaires de l'abdomen noirs. c Antennes sensiblement épaissies, à cinquième article fortement, les sixième à dixième très-fortement transverses. Abdomen unifor- mément chagriné. ferrijginea. cc Antennes légèrement épaissies, à cinquième article médiocrement, les sixième à dixième fortement transverses. Abdomen à peine moins densement ponctué en arrière. fuscula. 44. Oxypoda (UScssopora) hracliyptcra , Kraatz. zlsse* allongée, sublinêaire, peu convexe, très-finement et assez dense- ment pubescente , d'un roux testacé assez brillant, avec la base des segments de l'abdomen et des arceaux du ventre rembrunie . Tête très-finement et ALEOCH ARAIRES. Oxypodü. 199 densement pointillé e. Antennes légèrement épaissies, à troisième article un peu moins long que le deuxième , les sixième à dixième assez fortement transverses. Prothorax légèrement transverse , un peu rétréci en avant, arqué sur les côtés, aussi large en arrière que les élytres, à angles pos- térieurs obtus, très-finement et densement pointillé. Élytres très- fortement transverses, d'un tiers plus courtes que le prothorax, subdéprimées, fine- ment et densement pointillées. Abdomen à peine arqué sur les côtés, à peine sétosellé en arrière, à peine moins densement pointillé vers son extrémité. Le premier article des tarses postérieurs subégal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. Oxypoda brachyptera, Kraatz, Ins. Deut. II, 188, 40. Variété a. Abdomen d’un roux testacé, avec la base des troisième et quatrième segments abdominaux un peu rembrunie. Long., 0m,0027 (1 1/4 1.); — larg., 0”, 0004 (1/5 1.). Corps assez allongé, sublinéaire, peu convexe, d’un roux testacé assez brillant, avec la base des segments de l'abdomen obscure ; revêtu d’une très-fine pubescence d’un blond cendré, courte, couchée et assez serrée. Tête sensibement moins large que le prothorax ; très-finement pubes- cente; très-finement et densement pointillée ; d’un roux testacé assez bril- lant et parfois à peine plus foncé que le prothorax. Front large, à peine convexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, éparsement sétosellé vers son sommet. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux testacé, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirâtres, à facettes parfois micacées. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux testacé, avec le premier article un peu plus pâle : celui-ci assez allongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième suballongés, ob- coniques : le deuxième presque aussi long que le premier : le troisième un peu moins long et à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais : le quatrième subisolé, en carré subtransverse : les cinquième à dixième subcontigus, assez forte- 200 BRÉVIPENNES ment transverses : le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis, ovalaire, très-obtusément acuminé au sommet. Prothorax légèrement transverse, environ une' fois et un quart aussi large que long; un peu rétréci en avant ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; visiblement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élvtres ; obtusément arrondi à sa base, avec celle-ci non sinuée de chaque côté près des angles postérieurs, qui sont obtus mais non ou à peine arrondis ; faiblement convexe sur son disque ; très-finement et assez densement pubescent ; très-finement, légè- rement et densement pointillé ; entièrement d’un roux testacé assez bril- lant. Éctisson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux testacé assez brillant. Élytres formant ensemble un carré très-fortement transverse, environ d’un tiers plus courtes que le prothorax ; évidemment plus larges en arrière qu’en avant ; à peine arquées sur les côtés ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai parfois subémoussé ; subdé- primées ou à peine convexes sur leur disque ; très-finement et assez den- sement pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation finement ruguleuse, à peine plus forte mais non plus serrée que celle du prothorax ; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Épaules nulle- ment saillantes. Abdomen suballongé, aussi large à sa base que les élytres, de trois à quatre fois plus prolongé que celles-ci; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés; subdéprimé vers sa base, assez convexe postérieurement; très- finement et assez densement pubescent; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, dans la partie postérieure, quelques légères et rares soies obs- cures et redressées, souvent obsolètes; très-finement et très- densement pointillé ou comme finement chagriné, avec la ponctuation à peine moins serrée en arrière; d’un noir assez brillant, avec le bord apical des trois premiers segments assez largement, celui du quatrième à peine, la ma- jeure partie du cinquième et 'tout le sixième d’un roux testacé. Les trois premiers faiblement sillonnés en travers à leur base : les deuxième à quatrième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième sensi- blement plus développé que le précédent, largement tronqué et subpellu- cide ou sans membrane sensible à son bord apical : le sixième peu saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’armure souvent enfoui, sétosellé au bout. ALÉOCIIARAIRES. Oxjjpoda. 201 Dessous du corps assez densement pnbeseent ; finement et densement pointillé ; d’un roux teslacé brillant, avec les arceaux intermédiaires du ventre rembrunis h leur base. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal au précédent: le sixième peu saillant, plus ( cr" ) ou moins ( Ç ) arrondi et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts , à premier article oblong, plus long que le suivant ; les postérieurs assez allongés, moins longs que les tibias, à premier article allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci assez courts, graduellement un peu plus courts. Patrie. Cette espèce se rencontre, mais assez rarement, dans les mon- tagnes de l’Auvergne, parmi les mousses et les lichens qui couvrent les branches des vieux sapins. Obs. Elle a beaucoup d’affinité avec YOxypoda annularis; mais elle est à peine plus grande, un peu plus brillante, moins densement pubescente et d’une couleur moins claire. Les antennes sont un peu plus longues, un peu moins épaissies, à troisième article un peu moins court, et les sixième à dixième moins fortement transverses. L’abdomen est plus obscur, moins finement et moins uniformément pointillé, moins distinctement sétosellê vers son extrémité, etc. Quelquefois l’abdomen n’offre que ses troisième et quatrième segments un peu rembrunis à leur base. On doit rapporter à cette espèce la parvipennis, de Fauvel. 45. Oxypoda (Bessopora) aniiulari*, Mannerheim. Allongée, sublinéaire, peu convexe, très-finement et densement pubes- cente, d'un testacé un peu brillant, avec la base du quatrième segment abdominal largement rembrunie. Tête finement et densement pointillée. Antennes sensiblement épaissies, à troisième article évidemment plus court que le deuxième, les sixième à dixième très-fortement transverses. Pro - thorax subtransverse, rétréci en avant, médiocrement arqué sur les côtés, à peine plus large en arrière que les élytres, à angles posténeurs très- 202 «RÉVIPENNES obtus, très-finement et très-densement pointillé. Élytres très -fortement transverses, d'un tiers plus courtes que le prothorax, subdéprimées, fine- ment et tr'es-dcnsement pointillées. Abdomen subparallèle, distinctement sétosellé vers son extrémité, très -finement et uniformément chagriné. Le premier article des tarses postérieurs égal aux trois suivants réunis, ceux-ci assez courts. Bolitochara annularis, Mannerheim, Brach. 76, 8. Aleochara annularis, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 353, 15. Oxypoda cingulata, Mannerheim, Brach. 71, 11. — Erichson, Gen. et Spec. Staph. 153, 26. Oxypoda annularis — Kraatz, Ins. Deut. II, 188, 41. — Thomson, Ofv.Vet. Ac. Fôrh. 1855, 198, 13. Bessopora helvola, Thomson, Skand. Col. III, 24, 2; 1861. Variété a. Corps presque entièrement testacé. Bolitochara pallidula, Mannerheim, Brach. 84, 56. Aleochara pallidula, Sahlberg, Ins. Fenn. I, 381, 63. Oxypoda helvola, Erichson, Col. Mardi. I, 347, 9; — Gen. et Spec. Staph. 147, 12. — Redtenbacher, Faun. Austr. 821. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 440, 27. Oxypoda rufula, Heer, Faun. Col. Helv. I, 326, 13. Long., 0m,0022 (1 1.) — larg., 0"',0004 (1. 1/5.) Corps allongé, sublinéaire, peu convexe, testacé ou d’un roux testacé pâle et un peu brillant, avec un léger anneau abdominal rembruni ; re- vêtu d’une très-fine pubescence d’un blond cendré, courte, couchée et serrée. Tête moins large que le prothorax, très-finement pubescente, très-fine- ment et densement pointillée, d’un roux testacé assez brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux testacé, presque lisse, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules ferrugineuses. Pénultième article des palpes maxillaires finement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes courtes, moins longues que la tète et le prothorax réunis; sensiblement et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux testacé avec le premier article et parfois le dernier à peine plus pâles ; le premier assez allongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troi- ALÉOCHARAIRES. — Oxyp0(l(l. 203 sième obconiques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième oblong, d’un tiers plus court et à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement plus épais, sub- contigus : le quatrième un peu plus étroit que les suivants, sensiblement transverse : les cinquième à dixième très courts, très-fortement transver- ses : le dernier égal aux deux précédents réunis, courtemerit ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax subtransverse ou un peu plus large à sa base que long dans son milieu ; sensiblement rétréci en avant ; tronqué au sommet, avec les angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis ; médiocrement arqué sur les côtés; à peine plus large en arrière que les ély très ; obtusément arrondi à sa base, avec celle-ci non visiblement sinuée de chaque côté près des an- gles postérieurs, qui sont très-obtus mais non ou à peine arrondis; légère- ment convexe sur son disque; très-finement et densement pubescent; très-finement, légèrement et très-densement pointillé; entièrement testacé ou d’un roux testacé pâle et un peu brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, d’un roux testacé, Ëlytres formant ensemble un carré très-fortement transverse, environ d’un tiers plus courtes que le prothorax ; à peine plus larges en arrière qu’en avant et presque subrectilignes sur leurs côtés ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai presque droit, parfois subémoussé ; à peine convexes ou subdéprimées sur leur disque ; très-finement et densement pubescentes; finement et très-densement poin- lillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, aussi serrée et à peine moins fine que celle du prothorax ; entièrement d’un roux testacé pâle, et parfois peu brillant. Épaules nullement saillantes. Abdomen suballongé ou allongé, aussi large ou presque aussi large à sa base que les élytres, environ quatre fois plus prolongé que celles-ci; sub- parallèle ou à peine arqué sur ses côtés ; à peine convexe vers sa base, plus fortement vers son extrémité ; très-finement et densement pubescent; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, surtout dans sa partie posté- rieure, d’assez longues soies obscures, redressées et assez distinctes ; très- finement et uniformément chagriné ; d’un roux testacé pâle et un peu brillant, avec le quatrième segment plus ou moins rembruni à sa base. Les trois premiers légèrement etsubégalement sillonnés en travers à leur base: les deuxième et troisième à peine échancrés à leur bord postérieur : le cinquième beaucoup plus grand que les précédents, largemcn tronqué et •204 BRÉVIPENNES muni à son bord apical d’une membrane pâle, très-line et à peine sensi- ble : le sixième peu ou médiocrement saillant, plus ( cf ) ou moins ( 9 ), arrondi au sommet : celui de l’armure enfoui, cilié— sétosellé à son extré- mité. Dessous du. corps très-finement pubescent, très-finement et densement pointillé, d’un roux testacé un peu brillant, avec la base du quatrième ar- ceau ventral parfois légèrement rembrunie. Métasternum subconvexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé en arrière, à cinquième arceau su- bégal au précédent ou à peine plus long : le sixième peu ou médiocrement saillant, plus (a") ou moins ( 9 ) arrondi et finement cilié à son sommet. Pieds suballongés, très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux testacé pâle et un peu brillant. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuis- ses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, peu en dessus; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong, un peu plus long que le suivant; les postérieurs assez allongés, évidemment moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci assez courts, graduellement un peu plus courts. Patrie. Cette espèce n’est pas très-rare, parmi les mousses des forêts, dans les parties septentrionales ou orientales de la France : la Picardie, la Normandie, les Alpes, etc. Elle se prend aussi dans les Pyrénées orien- tales. Obs. Ainsi que nous l’avons dit plus haut, cette espèce est bien voisine de 1 ’Oxypoda brachyptera, mais elle est d’une couleur plus pâle. Chez les r. V, 127) rappelle sms doute les variétés obscures (rufopicea Kraatz). 3. Stâc8»«gS©sea (Dexiogyia) coràSeina, Erich-on. Allongée, assez étroite, finement pubescente, d'un brun roussâtre et peu brillant, avec la tête et une large ceinture abdominale plus foncées, la bouche, les antennes, les pieds et le sommet de l'abdomen d'un roux subtestacè. Tête très- finement et dcnsement pointillée. Antennes légère- ment épaissies , à troisième article subégal au deuxième. Prothorax forte- ment transverse, aussi large en arrière que les élytres, légèrement sinué sur les côtés de sa base, à angles postérieurs bien marqués et presque droits, convexe, finement, dcnsement et ruguensemcnt pointillé. Élytres transverses , un peu plus longues que le prothorax, à peine convexes, assez finement, dcnsement et rugueuscment ponctuées. Abdomen assez allongé, subatténué en arrière, finement et dcnsement pointillé, à quatrième segment nullement impressionné en travers A sa base. cf Le sixième segment abdominal obtusémenl tronqué et très-obsolète- ment crénelé à son bord apical, avec la troncature souvent limitée de chaque côté par une dent un peu plus saillante. Le sixième arceau ventral obtusément angulé à son sommet, beaucoup plus prolongé que le segment abdominal correspondant. $ Le sixième segment abdominal obtusément arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral simplement arrondi à son sommet, à peine plus prolongé que le segment abdominal correspondant. Oxypoda corlicina, Erichson, Col. Mardi. I, 851 , 16; — Gen. et Spec. Staph . 1 53, 27. — Redtenbacher, Faun. Aiistr. 667, 20. — Fairmaire et Laboui.bène, Faun. Ent. Fr. 1, 440, 29. Oxypoda varia, Heer, Faun. Col. Helv. I, 690, 11. Oxypoda convexicollis, Thomson, Ofv. Vet. Ac. Forh. 1866, 202, 26. Ichnoglossa corticina, Kraatz, Ins Dent. II, 69, 3. 186G. Dcxiogyia corticina, Thomson, Skand. Col. II, 1860, 278, 1. Variété a. Elytres d’un roux châtain. aléochaiuires. — Stichoglossa . ?45 Variété b. Prothorax, êlytres et abdomen d’un roux testacé, celui-ci à quatrième segment rembruni. Long., 0“‘,0028 (1 1/4 1.) ; — larg., 0“\0007 (1/3 1.). Corps allongé, assez étroit, peu convexe, d’un brun roussàtre peu brillant ; revêtu d’une line pubescence cendrée, couchée et serrée. Tête subarrondie, beaucoup moins large que le prothorax, finement pubescente, finement et densement pointillée, d’un brun de poix peu bril- lant. Front large, subconvexe. Êpistome subconvexe, presque lisse, roux, êparsement cilié en avant. Labre subconvexe, presque lisse, d’un roux testacé, paré vers son sommet de quelques longs cils pâles. Parties de la bouche d’un roux testacé, avec les palpes plus pâles. Le pénultième article de ceux-ci finement cilié. Yeux subarrondis, noirs. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; lé- gèrement épaissies; très-finement duveteuses et en outre médiocrement pilosellées vers le sommet de chaque article; roussâtres ou d’un roux testacé, avec les deux ou trois premiers articles parfois à peine plus pâles; le premier faiblement et subovalairement épaissi : les deuxième et troisième allongés, obconiques, subégaux, presque aussi longs séparément que le premier: les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, plus ou moins contigus : le quatrième sensiblement, le cinquième forte- ment, les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, subovalaire, mousse ou obtusément acuminé au sommet. Prothorax fortement Iransverse, presque deux fois aussi large que long; un peu plus étroit en avant ; tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis et à peine arrondis ; aussi large en arrière que les êlytres ; parais- sant, vu de dessus, sensiblement arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, non sinués au devant des angles postérieurs, qui sont néan- moins bien marqués et presque droits; légèrement arrondi sur le milieu de sa base, qui est légèrement mais visiblement sinuéc de chaque côté ; convexe ; finement et densement pubescent ; finement, rugueusement et densement pointillé ; d’un brun de poix peu brillant et plus ou moins obscur. Piepli lisse, subtestacé. Ecusson finement pubescent, finement pointillé, obscur. Êlytres formant ensemble un carré assez fortement transverse, un peu BRÉVIPENNES 246 plus longues que le prothorax; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; simultanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit ; légèrement mais visiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; faiblement ou à peine convexes ; finement et densement pubescentes ; distinctement et rugueusement ponctuées, avec la ponctuation évidemment plus forte que celle du prothorax ; d’un brun de poix peu brillant, parfois plus ou moins roussâtre, châtain ou ferrugi- neux. Épaules non saillantes, étroitement arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de trois fois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; à peine ou faiblement atténué en arrière; subdéprimé à sa base, subconvexe posté- rieurement; très-finement et assez densement pubescent, avec des cils plus longs et plus distincts au bord apical des trois ou quatre premiers segments, et quelques rares et courtes soies redressées, obsolètes, sur le dos et sur les côtés ; finement et densement pointillé, un peu moins den- sement en arrière ; d’un brun de poix un peu brillant et plus ou moins roussâtre, avec une large ceinture plus foncée, occupant ordinairement les troisième et quatrième segments et la base du cinquième, l’extrémité de celui-ci et le sixième d’un roux subtestacé. Les trois premiers sensible- ment ou assez fortement impressionnés en traversé leur base, avec le fond des impressions plus lisse : le cinquième à peine ou un peu plus long que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant. Dessous du corps d’un brun de poix un peu brillant, avec le sommet du ventre d’un roux plus ou moins testacé. Mésosternum ruguleux. Métas- ternum subconvexe, finement pubescent, légèrement et subrâpeusement pointillé. Ventre convexe, assez longuement pubescent ; finement, dense- ment et subrâpeusement ponctué; à cinquième arceau plus court que les précédents : le sixième plus ou moins saillant. Pieds peu ou modérément allongés, finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un roux testacé un peu brillant. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, distinctement ciliés en dessous, épar- sement «n dessus ; les antérieurs courts , les intermédiaires moins courts ; les postérieurs assez allongés, évidemment moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, graduellement un peu moins longs. 247 AlÉOCH ARAIRES. StichogloSSÜ. Patrie. Cette espèce se prend sous les écorces des arbres infectés de substances cryptogamiques. Elle est assez commune dans toute la France : dans les environs de Paris et de Lyon, dans la Bourgogne, la Bresse, le Beaujolais, le Languedoc, la Provence, les Landes, les Pyrénées, etc. Obs. Nous n’insisterons pas sur celte espèce bien connue, et nous nous bornerons à dire qu’elle se distingue des précédentes par une couleur moins brillante et une taille moindre ; par son prothorax plus visiblement sinué à sa base près des angles postérieurs, et sans apparence de soies redressées sur les côtés. La couleur passe du brun au roux testacé, suivant que les sujets sont plus ou moins adultes. Les échantillons provenant de la France méridionale ou de la Corse sont ordinairement plus robustes et plus obscurs. Peut-être doit-on rapporter à la Stichoglossa corticina YAleochara pulchella de Sahlberg (1ns. Fenn. I, 377, 56). Nous décrirons, à la suite du genre Stichoglossa, une espèce, que nous n’avons pas examinée, et dont nous rapportons la description : 4. Siicïioglossa (Dcviogyia) ruCula, Motschülsky. Forme de la Corticina, mais plus grande et surtout plus large , plus con- vexe et plus robuste. Corselet plus large que les élytres. Ponctuation plus fine , pubescence plus courte , grisâtre, soyeuse, abdomen plus luisant, pubescence éparse et jaunâtre. Couleur rousse faiblement brunâtre, tête et base des élytres un peu plus foncées, troisième, quatrième et moitié du cin- quième segment de l'abdomen presque noirs ; pattes et antennes d'un roux plus jaunâtre, la base et l'extrémité des dernières, les palpes et les tarses testacé clair. Cinquième segment du dessus de l'abdomen avec une petite carène longitudinale au milieu. Oxypoda rufula, Motschülsky, Bull. Mosc. 1888, Ht, 243; — Enum. Esp. nouv. 1889, 103, 204. Tête proportionnellement beaucoup plus large que chez la corticina. Antennes plus fortes, deuxième article de la longueur du troisième, dernier acuminé, conique et de la longueur des deux précédents réunis. 248 BRÉVIPENNES Corselet plus transversal, plus arrondi sur les côtés et antérieurement. Êlytres un peu plus étroites que le corselet, aussi longues que larges, écusson et suture enfoncées sur la partie antérieure, ponctuation plus forte que le corselet. Abdomen parallèle, ponctuation forte et épaisse à la base, plus éparse vers l’extrémité. Patrie. La forêt de Fontainebleau. Nous ajouterons à la fin du genre Stichoglossa une espèce douteuse et qui semble faire passage à notre genre Platyola, si toutefois elle ne cons- titue pas elle-même un genre particulier. Nous ne l’avons pas vue en nature et nous en donnons la description d’après feu Aube : 5. Stichoglossa dcprc^sipcunis , Aubé. Allongée, presque plane, d’un roux testacé, avec le quatrième segmen de l’abdomen à son sommet et le cinquième en entier, noirs. Élytres den- sement et rugueusement ponctuées, légèrement relevées en carène sur les côtés. Ischnoglossa depressipennis, Aubé, Ann. Soc. Ent. Fr. 1862, 71. Long., 2 mill. Assez étroite, allongée, déprimée et entièrement testacée, avec le qua- trième segment de l’abdomen à l’extrémité et le cinquième dans toute son étendue noirs. Tête petite, très-densement ponctuée. Antennes un peu plus longues que la tête et le corselet réunis, les deux premiers articles plus longs que les suivants, à peu près égaux entre eux, le troisième plus court que le précédent et un peu plus long que le qua- trième, les sept suivants assez courts, presque égaux en longueur, mais augmentant légèrement de volume au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de l’extrémité, le dernier ovalaire et presque aussi long que les deux pré- cédents réunis. Corselet un peu aplati, plus large que les élytres; la base est sinueuse et les angles postérieurs légèrement aigus; il est tout couvert de points très- fins et très-serrés, analogues à ceux de la tète. aléocharaires. — Platyola. 249 Écusson assez grand et rugueux. Élytresb. peu près de la longueur du corselet, très-fortement déprimées, presque concaves, avec le bord externe relevé en carène et la partie sutu- rale légèrement saillante, ponctuation un peu plus forte que celle du cor- selet et de la tête; elles offrent en arrière, à leur point de réunion, un angle rentrant, très-sensible. Les premiers anneaux de l’abdomen couverts de points assez forts et peu serrés, les autres un peu plus finement ponctués. Patrie. Ce curieux brachélytre a été pris par M. Raymond aux environs de Fréjus, sous une pierre et en compagnie de petites fourmis. Obs. Cet insecte se distingue facilement de ses congénères par sa forme plus déprimée, son corselet relativement plus grand, et surtout par ses élytres,dont la dépression va presque jusqu’à la concavité, le bord externe étant légèrement relevé en carène et la suture un peu saillante. Genre Platyola, Platyole, Mulsant et Rey. Étymologie : idawç, aplati. Caractères, Corps suballongé, subfusiforme, subdéprimé, ailé. Tête subtransverse, assez grande, moins large que le prothorax, sensi- blement engagée sous celui-ci, à peine resserrée à sa base, atténuée en avant, légèrement saillante, subinclinée. Tempes finement rebordées sur les côtés. Épistome tronqué en avant. Labre transverse, arrondi à son sommet. Mandibules courtes et larges, assez saillantes, mutiques, à pointe simple et brusquement recourbée. Palpes maxillaires assez développés, de quatre articles : le troisième sensiblement épaissi en massue, plus long que le deuxième : le dernier très-petit, subulé. Palpes labiaux petits, de trois articles. Menton grand, trapéziforrae, plus étroit en avant, tronqué au sommet. Tige des mâchoires obtusément angulée à la base. Yeux petits, subarrondis, à peine saillants, séparés du prothorax par un intervalle assez grand. Antennes courtes, assez robustes, fusiformes; insérées près du bord an- téro-interne des yeux, dans une fossette assez profonde ; de onze articles ; le premier suballongé, subépaissi ; le deuxième allongé ; le troisième sen- siblement plus court : le quatrième subglobuleux, les cinquième à dixième ?50 BRÉYIPENNES plus ou moins fortement transverses, fortement contigus : le dernier as- sez grand, conique. Prothorax fortement transverse, de la largeur des élytres, un peu plus étroit en avant; tronqué ou à peine échancré au sommet; à angles anté- rieurs subinfléchis et à peine obtus ; assez fortement arqué sur les côtés ; subarrondi et distinctement rebordé à la base ; à angles postérieurs nuis ou très-largement arrondis. Repli large, subhorizontal, un peu visible vu de côté, seulement en arrière. Écusson très-petit, triangulaire. Élytres fortement transverses, simultanément subéchancrées à leur bord apical ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, subparallèles et subrectilignes sur leurs côtés. Repli assez étroit, assez infléchi, à bord inférieur presque droit. Épaules non saillantes. Prosternum très-peu développé entre les hanches antérieures, où il forme un angle court et très-ouvert. Lame mésosternale en angle à sommet assez aigu, prolongé à peine au delà du milieu des hanches intermédiaires. Mé- cliépisternums assez grands soudés au mésosternum. Médiépimères mé- diocres, trapéziformes. Métastemum assez court, à peine angulé entre les hanches postérieures, plus fortement entre les intermédiaires. Postépister- nums étroits, à bord interne subparallèle au repli des élytres. Postépimè- res assez petites, subtriangulaires. Abdomen suballongé, subalténué vers son extrémité, de la largeur des élytres, assez convexe en dessus, fortement rebordé sur les côtés ; pou- vant un peu se redresser en l’air; à quatre premiers segments subégaux, le cinquième plus court, subrêtractile : le sixième saillant, rétractile : celui de l’armure caché : le premier seul, légèrement sillonné en travers à sa base. Ventre assez convexe, à premier arceau plus grand, le cinquième I lus court que les intermédiaires, ceux-ci subégaux, lesixième très-saillant. Hanches grandes, assez saillantes, coniques, obliques, renversées en arrière, convexes en avant, planes en dessous, contiguës au sommet. Les intermédiaires moindres, subovales, subdéprimées, obliquement disposées, très-rapprochées. Les postérieures grandes, subcontiguës à leur base, di- vergentes au sommet : à lame supérieure nulle en dehors, subitement di- latée en dedans en cône assez sailhrit; à lame inférieure large, trans- verse, explanée, un peu plus étroite en dehors. Pieds peu allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, sub- cunéiformes; les postérieurs grands, ovales -oblongs ou subelliptiques. Cuisses d bordant médiocrement les côtés du corps, subcomprimées, assez aléocii ara ires. — Platyola. 251 larges à leur base, atténuées vers leur extrémité. Tibias assez grêles, droits ou presque droits, sublinéaires ou un peu plus étroits vers leur base, mu- tiques, armés au bout de leur tranche inférieure de deux très-petits épe- lons; les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses grêles, subfilifor- mes, de cinq articles ; les antérieurs courts, à quatre premiers articles courts, subégaux : les intermédiaires assez courts, à quatre premiers articles assez courts, graduellement plus courts; les postérieurs subal- longés, moins longs que les tibias, à premier article plus long que les sui- vants, ceux-ci oblongs, graduellement un peu moins longs; le dernier de tous les tarses subégal aux deux précédents réunis. Ongles très-petits, grêles, subarqués. Obs. La seule espèce de ce genre a une démarche lente. Elle vit sous les pierres enterrées. La lame mésosternale est moins prolongée que dans le genre Oxypoda, les antennes sont plus courtes et plus robustes ; le prothorax est plus dis- tinctement rebordé à sa base, à angles antérieurs plus droits, les posté- i leurs plus effacés. L’abdomen offre le premier segment seul, sillonné en travers à sa base, et le cinquième est moins développé, plus rétractile, etc. Par sa forme générale subdéprimée, ce genre rappelle un peu les Lep- tusa ou même les Placusa. Il est bien distinct des genres Thiasophila et Stichoglossa par le premier segment abdominal seul impressionné en travers à sa base, avec le cin- quième un peu moins développé, et par la brièveté du troisième article des antennes. Celles-ci sont plus courtes et plus robustes, plus fusiformes. 1. Platyola f uslcornls , Mülsant et Rey. Assez allongée, assez large, subfusiforme, finement et brièvement pubes- cente, d’un roux testacé un peu brillant, avec la tête à peine rembrunie, les yeux très-noirs, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête à peine pointillée. Antennes fusiformes , à troisième article plus court que le deuxième. Prothorax fortement transverse, légèrement convexe, aussi large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés, subimpressionné à sa base, assez finement, densement et subrugueusement pointillé. Élytres 252 BRÉV1PENNES fortement transverses, un peu plus longues que leprothorax, déprimées , assez fortement, densement et ruguleusement pointillées. Abdomen suballongé , subatténué vers son extrémité, très -finement et assez densement pointilLé. Homnlota fusicornis, Mulsant et Ri-.y, Op. Ent. II, 1853,44, 6, — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 422, 92. Ojcypoda clavicornis, Baudi. Long., 0U,0016 (2/3 1.); — larg., (R0005 (t/4- 1.). Corps assez allongé, assez large, subfusiforme, subdéprimé, d’un roux testacé peu ou un peu brillant ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, courte, couchée et assez serrée. Tête subtransversalement arrondie, sensiblement moins large que le prolhorax, à peine pubescente, très-finement et presque imperceptiblement pointillée, d’un roux de poix assez brillant. Front large, à peine convexe, à peine fovéolé sur son milieu. Êpistome subconvexe, presque lisse, d’un roux testacé; paraissant, à un certain jour, comme séparé du front par une suture transversale, très-fine, limitée, de chaque côté, par une petite linéole obscure, courte, longitudinale. Labre d’un roux testacé. Parties de la bouche testacées. Yeux petits, subarrondis, d’un noir profond. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; for- tement épaissies en forme de fuseau allongé ; très- finement duveteuses et en outre fortement pilosellées vers le sommet de chaque article ; testacées, avec le premier article un peu plus pâle : celui-ci à peine épaissi, sub- elliptique : le deuxième allongé, plus long que le premier : le troisième obconique, à peine égal à la moitié du deuxième: les quatrième à dixième graduellement plus épais et fortement contigus : le quatrième subglobu- leux : le cinquième sensiblement, le sixième fortement, les septième à dixième très-fortement transverses : le dernier aussi long que les deux précédents réunis, conico-ovalaire, subacuminé au sommet. Prothorax fortement transverse, presque une fois plus large que long ; un peu plus étroit en avant; tronqué ou à peine échancré au sommet; à angles antérieurs subinfléchis, à peine obtus et à peine arrondis ; assez fortement arqué sur les côtés ; aussi large en arrière que les élytres; large- ment arrondi à sa base ; légèrement convexe ; marqué au devant de l’écusson d’une impression transversale subobsolète ; finement et brièvement pubes- cent ; assez finement, légèrement, densement et subrugueusement poin- tillé ; entièrement d’un roux testacé un peu brillant. 253 aléochar aires. — Plaiyola. Écusson en partie voilé, subponctué, d’un roux ferrugineux. Élytres formant ensemble un carré fortement transverse, un peu plus longues que le prothorax ; subparallèles et subrectilignes sur leurs côtés ; simultanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai presque droit ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; déprimées; finement, brièvement et assez densement pubescentes; den- sement et rugueusement pointillées, avec la ponctuation sensiblement plus forte que celle du prothorax ; entièrement d’un roux testacé peu brillant. Épaules non saillantes. Abdomen suballongé, aussi large à sa base que les élytrcs, environ trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle vers sa base, mais légère- ment rétréci dès le deuxième segment et plus subitement à partir du quatrième ; assez convexe sur le dos ; finement et assez densement pubes- ccnt ; très-finement, légèrement et subécailleusement ponctué, avec la ponctuation assez serrée sur les trois premiers segments, un peu plus écartée et subobsolète sur les suivants ; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Le premier segment, seul, légèrement sillonné en travers â sa base : le cinquième un peu plus court que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième saillant, en cône tronqué au sommet (a"). Dessous du corps finement pubescent, assez densement pointillé ; d’un roux testacé assez brillant. Métasternum subconvexe. Ventre assez convexe, à ponctuation subécailleuse; à cinquième arceau plus court que les pré- cédents : le sixième très-saillant, conique, plus prolongé que le segment abdominal correspondant. Pieds peu allongés, finement pubescents, obsolètement pointillés, tes- tacés. Cuisses subélargies avant leur milieu. Tibias assez grêles, les posté- rieurs aussi longs que les cuisses. Tarses étroits, finement ciliés ; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts; les postérieurs sub- allongés , moins longs que les tibias. Patrie. Nous avons rencontré celle espèce dans les environs de Lyon, en octobre, parmi les détritus charriés par les inondations du ruisseau d’Izeron (1). (I) Au moment de mettre sous presse, M. Revélière nous a communiqué doux exem- plaires de cette espèce, pris à Omessa (Corse), en compagnie de Stnphylinidcs aveu- gles, dont elle parait avoir les mœurs. 254 BRÉVIPENNES Obs. Elle a la tournure d’une Placusa, niais son prothorax n’est point, comme dans les espèces de ce genre, bissinué sur les côtés de sa base; le dos de l’abdomen est convexe au lieu d’être déprimé ; le dernier article des antennes est moins court et moins obtus. Elle ressemble plutôt à une petite Leptusa ou à une petite Oxijpoda. La couleur de la tête varie du roux de poix au testacé. La Ç a le sixième segment abdominal et le sixième arceau ventral plus obtus et moins prolongés. QUATRIÈME RAMEAU OCYUSATES Caractères. Corps allongé ou suballongé, sublinéaire. Tête médiocre ou assez grande, subtransverse ou subarrondie, non portée sur un cou, un peu resserrée à sa base, un peu moins large que le prothorax, à peine engagée dans celui-ci, assez sJ.lante. Tempes sensiblement rebordées sur les côtés. Antennes peu allongées, plus ou moins épaissies. Prothorax presque carré ou transverse, parfois subrétréci en arrière, à peine ou un peu moins large que les élytres ; à repli modérément infléchi, visible vu de côté. Élytres courtes ou assez courtes. Abdomen subparallèle, à trois premiers segments fortement et également impressionnés en travers à leur base, et le quatrième parfois visiblement. Prosternum à peine déve- loppé au devant des hanches antérieures. Lame mésosternale rétrécie en pointe assez brusque, acuminée et prolongée jusque près du sommet des hanches intermédiaires; celles-ci légèrement distantes. Postépimères ne dépassant pas les élytres. Ventre à deuxième et troisième arceaux souvent resserrés à leur base. Pieds assez allongés. Tarses postérieurs suballongés, à premier article allongé, égal aux deux suivants réunis, subégal au der- nier : celui des intermédiaires un peu plus long que le deuxième. Obs. Ce rameau lie naturellement celui des Oxypodates aux deux sui- vants, dont il commence à présenter quelques-uns des caractères. Ainsi, la forme devient plus parallèle ou plus linéaire, la tête se montre plus dégagée et le prothorax moins large relativement aux élytres, parfois même subrétréci en arrière, ce qui n’a jamais lieu dans les trois premiers rameaux. aléoch au aires. — Ocyusa. 255 Il rappelle un peu les Pronoméates , mais la bouche est moins prolongée en rostre, et les tarses sont tous de cinq articles. Ce rameau se borne à un seul genre. Genre Ocyusa, Ocyusa, Kraatz. Kraatz, Ins. Deut., II, p. 156. Étimologie : wy.vç, prompt. Caractères. Corps allongé ou suballongé, subparallèle, subconvexe, ailé. Tête subtransverse ou parfois subarrondie, un peu ou à peine moins large que le prothorax, à peine engagée dans celui-ci, un peu resserrée à sa base, plus ou moins atténuée en avant, assez saillante, inclinée. Tempes sensiblement rebordées sur les côtés. Épistome largement tronqué en avant où il offre un léger espace submembraneux et subangulé en arrière. Labre fortement transverse, tronqué au sommet. Mandibules peu saillantes, sim- ples, mutiques, arquées. Palpes maxillaires assez développés, de quatre articles : le troisième plus long que le deuxième, graduellement et sensi- blement épaissi vers son sommet : le dernier très-grêle, subulé, subcylin- drique, presque aussi long que la moitié du précédent. Palpes labiaux petits, de trois articles : les deux premiers subégaux : le dernier un peu plus long, mais plus étroit, subcylindrique. Menton grand, transverse, plus étroit en avant, subtronqué au sommet. Tige des mâchoires subrectangulée à la base. Yeux médiocres, subovalairement arrondis, peu saillants, séparés du prothorax par un intervalle assez grand. Antennes peu allongées, plus ou moins épaissies, insérées au bord antéro -interne des yeux, dans une fossette profonde et assez grande ; de onze articles : le premier suballongé, subépaissi: les deuxième et troisième obeoniques : le troisième plus court que le deuxième, les quatrième à dixième graduellement plus épais, plus ou moins contigus : les pénul- tièmes plus ou moins fortement transverses : le dernier grand, ovalaire ou ovalaire-oblong. Prothorax transverse ou presque carré, aussi large ou un peu moins large que les élytres; tronqué au sommet; à angles antérieurs infléchis 256 BRRVIPENNES et subarrondis ; subarqué sur les côtés ; subarrondi à sa base; à angles postérieurs droits ou obtus ; très-finement rebordé à la base et sur les côtés. Repli modérément infléchi, visible vu de côté. Écusson assez petit, triangulaire. Élytres assez courtes, carrées ou transverses; subcarrément coupées ou à peine et simultanément échancrées à leur bord apical ; à peine ou non sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe; parfois finement rebordées sur la suture; simples et presque subrectilignes ou à peine arquées sur leurs côtés. Repli médiocre, peu infléchi, à bord inférieur subarqué. Épaules peu saillantes. Prosternum à peine développé au devant des hanches antérieures, offrant entre celles-ci un angle large, assez court, mais à sommet assez aigu. Mésosternum à lame médiane en angle prononcé, rétréci en arrière en pointe assez brusque, acuminée et prolongée jusque près du sommet des hanches intermédiaires. Médiépisternums grands, soudés au mésosternum. Médiépim'eres médiocres, en triangle ou en losange oblique. Mélasternum modérément développé, non distinctement sinué au devant des hanches postérieures, faiblement angulê entre celles-ci; avancé entre les inter- médiaires en angle assez distinct et assez saillant. Postépisteniums étroits, rétrécis postérieurement en languette, à bord interne subparallèle ou diver- geant à peine en arrière du repli des élytres. Postépimères assez grandes, subtriangulaires. Abdomen plus ou moins allongé, à peine moins large que les élytres, subparallèle ou à peine atténué en arrière, subconvexe en dessus, assez fortement et subépaissement rebordé sur les côtés; pouvant un peu se re- dresser en l’air ; à quatre premiers segments subégaux, le cinquième un peu plus grand : le sixième peu saillant, rétractile : celui de l’armure sou- vent caché : les trois premiers et rarement le quatrième impressionnés ou sillonnés en travers à leur base. Ventre convexe, à premier arceau plus grand que les suivants, ceux-ci subégaux, le cinquième parfois un peu plus court : le sixième peu ou assez saillant, rétractile : les deuxième et troisième souvent un peu resserrés à leur base. Hanches antérieures grandes, saillantes, coniques, obliques, subrenver- versées en arrière, convexes en avant, planes en dessous, contiguës au sommet. Les intermédiaires moindres, subovales, peu saillantes, obli- quement disposées, légèrement distantes. Les postérieures grandes, con- tiguës à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure nulle en dehors, assez brusquement dilatée en dedans en cône assez saillant ; à aléochaiuires. — Ocyusa. 257 lame inférieure assez large, transverse, explanée, un peu plus étroite en dehors . Pieds suballongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, sub- cunéiformes ; les postérieurs grands, ovales-oblonge, subdétachés et ob- tusément acuminés au sommet. Cuisses débordant assez fortement les côtés du corps, subcomprimées, à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, aussi longs (au moins les postérieurs) que les cuisses, droits ou presque droits, sublinéaires ou faiblement rétrécis vers leur base, nauti- ques, munis au bout de leur tranche inférieure de deux petits éperons subdivergents. Tarses assez grêles, à peine subcomprimés, subattônués vers leur extrémité, de cinq articles ; les antérieurs courts, à quatre pre- miers articles courts, subégaux ; les intermédiaires moins courts, à pre- mier article oblong, un peu plus long que les suivants, les deuxième à quatrième assez courts, subégaux ; les postérieurs suballongés, moins longs que les tibias, à premier article allongé, aussi long que les deux suivants réunis, subégal au dernier, les deuxième à quatrième oblongs ou suboblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts : le der- nier de tous les tarses au moins aussi long que les deux précédents réu- nis. Ongles grêles, simples, à peine arqués. Obs. Ce genre ne renferme qu’un petit nombre de petites espèces médio- crement agiles et vivant parmi les mousses humides. 11 participe, quant au faciès, à la fois du genre Tachyusa, dorn il diffère par ses tarses antérieurs de cinq articles; du genre Stichoglossa, dont il se distingue par ses antennes moins épaisses et par son prothorax ordi- nairement plus étroit relativement aux élytres ; du genre Calodera, dont il se sépare par sa forme un peu plus épaisse et par ses antennes plus grêles. Le genre Ocyusa se compose de quatre espèces françaises et assez dis- parates, dont voici les principaux caractères : a Prothorax transverse , obsolètement sillonné sur sa ligne médiane, presque aussi large dans son milieu que les élytres, à côtés , vus laté- ralement , non sinués en arrière. Antennes courtes, à troisième article évidemment plus court que le deuxième. Élytres de la longueur du prothorax. (Sous-genre Mniusa, de pivtov, mousse). inchassata. aa Prothorax presque carré, évidemment un peu moins large dans son milieu que les élytres, à côtés, vus latéralement, plus ou moins sinués en arrière. b Prothorax subatténué en avant, fovéolé vers sa base. Antennes courtes, à troisième article sensiblement plus court que le deuxième. 17 SOC. LINN. — T. XXI. .258 BREVIPENNES Élytrcs sensiblement plus longues que le prolhorax, non rebor- dées sur la suture. (Sous-genre Cousya, anagramme de Ocyusa.) nigrata. bb Prothorax non visiblement atténué en avant, non fovéolé vers sa base. Antennes suballongées, à troisième article un peu plus court que le deuxième. Élytres un peu ou à peine plus longues que le prothorax, visiblement rebordées sur la suture. (Sous-genre Ocyusa.) c Prothorax non rétréci en arrière. Antennes rembrunies vers leur extrémité. Cuisses obscures. Le quatrième segment abdominal non impressionné en travers à sa base. maura. cc Prothorax subrétréci en arrière. Antennes et pieds entièrement d'un roux testacé. Le quatrième segment abdominal impres- sionné en travers à sa base. picina. 1. Ocynsa (Muiusa) incrassata, Mulsant et Rey. Suballongée, sublinéaire, peu convexe, très-finement et peu densement pubescente, d’un noir un peu brillant, avec la bouche, les antennes et les pieds d’un roux de poix. Tête très-finement et densement pointillée. Antennes courtes, à troisième article évidemment plus court que le deuxième, les pénultièmes fortement transverses. Prothorax transverse, à peine rétréci en avant, faiblement arqué sur les côtés., presque aussi large que les élytres, obsolètement sillonné sur son milieu, très-fmement et densement pointillé. Élytres assez fortement transverses, de la longueur du prothorax, subdé- primées, assez finement, densement et subrugueusement ponctuées. Abdomen subparallèle, très-finement et assez densement pointillé. Homalota imrassata, Mulsant et Rey, Op. Ent. 1832, 1, 52, 13. Oxypoda incrassata, Kraatz, Ins. Deut. II, 181, 30. Oxypoda aterrima, Waterhouse, Zool. 1838, 6116; — Lond. V, 14. Leptusa rupestris, Fauvel, Ann. Soc. Ent. Fr. 1862, 88. Leptusa nigra, Brisout, Cat. Grenier, Mat. Faun. Fr. 1863, 16. Long., 0m,0028 (1 1/4 1.); — larg., O*, 0007 (1/3 1.). Corps suballongé, sublinéaire, peu convexe, d’un noir un peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence d’un cendré blanchâtre, courte, couchée, mais peu serrée. Tête subélargie en arrière, un peu moins large que le prothorax, légère- ment pubescente, très-finement et densement pointillée, d’un noir peu brillant. Front large, subdéprimé ou à peine convexe. Épistome convexe, 259 ALÉOCH ARA IRES. — OciJUSa. presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix, rugueusement ponctué, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix assez obscur, avec les mandibules ferrugineuses. Le pénultième article des palpes maxillaires légèrement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Autennes évidemment plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article ; d’un roux de poix obscur, avec le premier article à peine moins foncé : celui-ci allongé, légèrement renflé en massue : le deuxième suballongé, un peu moins long que le premier : le troisième oblong, évidemment plus court et un peu plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais, subcontigus : le quatrième sensiblement, les cinquième à dixième fortement transverses, avec les pénultièmes encore plus fortement : le dernier un peu plus court que les deux précédents réunis, courtement ovalaire, obtus au sommet. Prothorax sensiblement transverse, environ une fois et un quart aussi large que long ; à peine rétréci en avant ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et subarrondis ; faiblement arqué sui- tes côtés; presque aussi large dans son milieu que les élytres; largement arrondi à sa base, avec celle-ci souvent subtronquée au devant de l’écusson ; à côtés non sinués en arrière au devant des angles postérieurs, qui sont obtus et subarrondis; peu convexe sur son disque; creusé au devant de l’écusson d’une impression assez prononcée, prolongée sur la ligne médiane en forme de sillon obsolète mais toujours assez visible ; très- finement, mais peu densement pubescent; offrant, en outre, sur les côtés et sur le bord antérieur, quelques rares soies obscures et redressées ; très-finement, légèrement et densement pointillé ; entièrement d’un noir un peu brillant. Repli lisse, roussâtre. Écusson à peine pubescent, très-finement pointillé, d’un noir un peu brillant. Élytres formant ensemble un carré assez fortement transverse ; environ de la longueur du prothorax; presque subparallèles et presque subrectili- gnes sur leurs côtés; à peine et simultanément subéchancrées à leur bord apical; à peine ou non sinuées au sommet, vers leur angle postéro- externe ; subdéprimées sur leur disque; parfois subimpressionnées der- rière l’écusson le long de la suture, qui est à peine ou non rebordée; très-finement et modérément pubescentes, avec les côtés parés parfois de 260 BKIîVIPEiNNES deux légères soies, souvent caduques; assez finement et densement ponc- tuées, avec la ponctuation subrugueuse, non plus serrée mais évidemment un peu plus forte que celle du prothorax; entièrement d’un noir un peu brillant et parfois un peu brunâtre. Épaules non ou à peine saillantes, étroitement arrondies. Abdomen peu ou médiocrement allongé, à peine moins large à sa base que les élytres ; de trois à quatre fois plus prolongé que celles-ci ; subpa- rallèle sur ses côtés ou même arcuément subélargi vers son dernier tiers; subdéprimé sur sa base, subconvexe en arrière; très-finement et sub- éparsement pubescent, avec la pubescence moins serrée, mais plus longue que celle du prothorax et des élytres; à peine sétoscllé vers son sommet; très-finement et assez densement pointillé, avec la ponctuation un peu moins serrée en arrière ; entièrement d'un noir assez brillant. Les trois premiers segments sensiblement impressionnés en travers à leur base : le cinquième un peu plus développé que les précédents, très-largement tronqué ou à peine échancré et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième étroit, peu saillant, plus ( 9 ) ou moins (, 2; — Gen. et Spec. Staph. 98, 3t>. — Redtenbachek, Faun. Austr. 819. Oxypoda procidua, Kraatz, Ins. Deut. Il, 190, 44. Long., 0m,0020 (1 1. à peine); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Patrie. Allemagne, Prusse, sous les feuilles mouillées. Obs. Cette petite espèce, remarquable par sa forte ponctuation, tient de VOcyusa incrassata par l’épaisseur de son abdomen ; de la nigrata par la forme de son prothorax et par la brièveté du troisième article des BRÉVIPENNES 262 antennes ; de la maura par les proportions de ses élytres, relativement au prothorax. Les tarses sont un peu plus courts que chez ces trois espèces. *. Ooyusa (Cousya) nigrata, Fairmaire et Laboulbène. Allongée, subconvexe, très-finement et éparsement pubescente, d'un noir brillant, avec la bouche et la base des antennes d'un roux de poix, les tibias et les tarses d’un roux testacé. Tête subéparsement ponctuée. Antennes courtes, à troisième article sensiblement plus court que le deuxième, les pénultièmes fortement transverses. Prothorax presque carré, subatténué en avant, à peine arqué sur les côtés, un peu moins large que les élytres, impressionné à sa base, finement et assez densement ponctué. Élytres à peine transverses, sensiblement plus longues que le prothorax, faiblement convexes, assez finement et assez densement ponctuées. Abdomen subpa- rallèle, légèrement et peu densement ponctué. à" Le sixième arceau ventral prolongé à son sommet en angle arrondi, dépassant un peu le segment abdominal correspondant. $ Le sixième arceau ventral obtusément arrondi au sommet, parfois subsinué dans le milieu de celui-ci, dépassant à peine ou non le segment abdominal correspondant. Çalodera nigrata, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 380, 10. Long., 0m,0033 (1 1/2 1.); — larg., 0m, 00065 (1/3 1.). Corps allongé, subconvexe, d’un noir brillant ou même très-brillant; revêtu d’une très-fine pubescence, d’un gris blanchâtre, courte, couchée et peu serrée. Tête subarrondie, un peu moins large que le prothorax, prolongée en avant en museau court, finement et légèrement pubescente, subéparsement ponctuée, mais plus densement sur le vertex; d’un noir luisant. Front large, subconvexe, parfois à peine fovéolé sur son milieu. Épistome con- vexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un noir brillant, offrant à son sommet quelques longs cils pâles. Parties de la bouche d’un roux de poix, avec la fine pointe des mandibules rembrunie. Le pénultième article des palpes maxillaires toujours obscur, finement cilié. 263 ALÉOCIIAIUIRES. — OcyilSCl. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax réunis; sensiblement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article (1) ; noires ou brunâtres, avec les deux ou trois premiers articles d'un roux de poix plus ou moins foncé : le premier assez allongé, légèrement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième suballongé, presque aussi long que le premier : le troisième suboblong, à peine plus long que la moitié du précédent : les quatrième à dixième graduellement plus épais, subcontigus : le quatrième sensiblement, le cinquième assez fortement, les sixième à dixième fortement transverses, avec les pénultièmes encore plus fortement : le dernier subégal aux deux précédents réunis, subovalaire, très-obtusément acuminé au sommet. Prothorax presque carré, subatténué en avant; obtusément arrondi au sommet; à angles antérieurs infléchis, obtus et arrondis; un peu moins large dans son milieu que les élytres ; paraissant, vu de dessus, à peine arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, presque subrectilignes ou à peine sinués en arrière au devant des angles postérieurs, qui sont un peu marqués, mais obtus ; largement arrondi à sa base ; légèrement convexe ; creusé, au devant de l’écusson, d'une impression transversale assez pro- noncée, parfois plus ou moins prolongée sur le disque en forme de dé- pression longitudinale ; très-finement et éparsement pubescent ; finement et assez densement ponctué ; entièrement d’un noir luisant. Repli lisse, noir ou d’un noir de poix. Écusson très-finement pubescent, finement pointillé, d’un noir brillant. Élytres formant ensemble un carré à peine transverse ; sensiblement plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière, mais presque subrectilignes sur leurs côtés; à peine et simultanément échancrées à leur bord apical, avec l’angle suturai subémoussé ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; non visiblement rebordées sur la suture ; faiblement convexes sur leur disque; très-finement et subéparsement pubes- centes; assez finement et assez densement ponctuées, avec la ponctuation un peu oblique et évidemment plus forte que celle du prothorax ; entière- ment d’un noir luisant. Épaules étroitement arrondies. (1) Elles sont parfois distinctement ciliées vers leur base de poils à reflets blan- châtres. 264 BRÉVIPENNES Abdomen assez allongé, à peine ou un peu moins large à sa base que les élytres, de trois fois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué tout à fait en arrière; à peine convexe vers sa base, un peu plus fortement vers son extrémité ; très-fine- ment et subéparsement pubescent, avec la pubpscence assez longue; offrant en outre, sur les côtés et sur le dos, surtout dans sa partie posté- rieure, quelques légères soies obscures et redressées ; finement, légèrement et peu densement ponctué ; entièrement d’un noir brillant. Les trois pre- miers segments assez fortement impressionnés en travers à leur base : le cinquième un peu plus long que le précédent, souvent plus obsolètement ponctué, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu saillant, subaspèrement pointillé, plus ou moins arrondi au sommet. Dessous du corps légèrement pubescent, légèrement et subéparsement ponctué, d’un noir brillant. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, à deuxième et troisième arceaux un peu resserrés à leur base : le cin- quième subégal au précédent ou parfois un peu moins long : le sixième peu ou assez saillant. Pieds suballongés, très -finement et subéparsement pubescents, légère- ment et peu densement pointillés ; d’un brun de poix brillant, avec les trochanters, les genoux, les tibias et les tarses d’un roux testacé. Cuisses à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles ; les postérieurs aussi longs que les cuisses, à peine recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en dessus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts ; les postérieurs suballongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article allongé, subégal aux deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce vit principalement dans les bois, parmi les mous- ses et les herbes. Elle est peu commune : environs de Paris et de Lyon, la Bourgogne, le Beaujolais, etc. Obs. Elle est bien distincte de Yincrassata par sa taille un peu plus grande, par sa couleur plus brillante et par son abdomen moins épais. La tête est un peu plus étroite relativement au prothorax, et celui-ci est plus rétréci en avant, moins court et surtout moins large, simplement impressionné ou fovéolé vers sa base, Les élytres sont plus longues, etc, ALF.OCHARAIRES. OcyUSd. 265 Les antennes sont quelquefois entièrement d’un roux testacé plus ou moins obscur. C’est encore là une espèce disparate dans le genre, et qui pourrait don- ner lieu à une coupe générique distincte, car la pointe mésosternale est plus acérée que dans ses voisines. A la suite de YOcyusa nigrata nous décrirons provisoirement une petite espèce qui semble appartenir à ce genre. Ocyusa (Couaya) defecta , Mulsant et Rey. Allongée, peu convexe, très-finement et subêparsement pubescente, d'un noir brillant, avec la bouche et la base des antennes brunâtres, les genoux et les tarses d’un testacé de poix. Tête ponctuée. Antennes assez courtes, à troisième article un peu plus court que le deuxième, les pénultièmes assez fortement transverses. Prothorax subtransverse, à peine atténué en avant, à peine arqué sur les côtés, sensiblement moins large que les élytresj légè- rement et assez densement pointillé. Élytres presque carrées, sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées, finement et assez densement ponctuées. Abdomen subparallèle, très-finement, légèrement et assez dense- ment pointillé , moins sur le cinquième segment. Long , 0n', 0028 (1 1/4 1. à peine); — larg., 0m,0004 (1/5 1.), Patrie. Les environs de Corte en Corse (collection Revelière). Obs. Cette espèce est plus petite et moins convexe que l’O. nigrata. La ponctuation est plus fine et plus légère, et celle de l’abdomen beau- coup plus serrée. Les antennes sont plus obscures à leur base, moins sen- siblement épaissies, avec les pénultièmes articles moins fortement trans- verses. Le prothorax est plus court et encore moins arqué sur les côtés. Comme nous n’en avons vu qu’un seul exemplaire collé, il est douteux pour nous que cette espèce appartienne au genre Ocyusa. Toutefois la structure des tarses postérieurs nous fait croire à l’affirmative, jusqu’à plus amples renseignements. 266 BRÉyiPENNES 3. Oeyusa maura, Erichson. Suballongée, subconvexe, finement et modérément pubescente, d’un noir brillant, avec les pieds et les antennes obscurs, la base de celles-ci, la bouche, les genoux et les tarses d’un roux testacé. Tête assez finement et densement ponctuée. Antennes suballongées, à troisième article d'un tiers plus court que le deuxième, les pénultième sensiblement transverses. Pro- thorax presque carré, non rétréci en arrière, à peine arqué sur les côtés, un peu moins large que les élytres, assez finement et densement ponctué. Élytres sensiblement transverses, un peu plus longues que le prothorax, légèrement convexes, rebordées à la suture, assez fortement et densement ponctuées. Abdomen subparallèle, légèrement et modérément ponctué, à quatrième segment non impressionné en travers à sa base. Oxypoda maura, Erichson, Col. March. I, 332, 18; — Gen. et Spec. Staph. 136, 34. — Redtenbacher, Faun. Austr. 822. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 441, 32. — Jacquelin du Val, Gen. Col. Eur. Staph. pl. 6, fig. 28. Ocyusa maura, Kraatz, Ins. Deut. II, 137, 1. — Thomson, Skand. Col. III, 11, 1, 1861. Long., 0m,0030 (1 3/41.); — larg., O”, 0007 (1/3 1.). Corps suballongé, subconvexe, d'un noir brillant ; revêtu d’une fine pu- bescence d’un gris soyeux, médiocrement longue, couchée et modéré- ment serrée. Tête épaisse, subtransverse, un peu moins large que le prothorax, fine- ment pubescente, assez finement et densement ponctuée, d’un noir bril- lant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, roussâlre et éparsement sétosellé vers son sommet. Labre subcon- vexe, d’un roux brillant, à peine ponctué et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires parfois plus obscur, distinctement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes suballongées, environ de la longueur de la tête et du protho- rax réunis; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duve- teuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article ; brunâtres ou d’un roux obscur, avec le premier ou les deux premiers 267 ALÉOCHARAIRES. — OcyilSd. articles d’un roux testacé : le premier suballongé, à peine épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième assez allongé, à peine moins long que le premier : le troisième oblong, égalant environ les deux tiers du deuxième : les quatrième à dixième gra- duellement un peu plus épais, plus ou moins contigus; les quatrième à sixième non, le septième légèrement, les huitième à dixième sensiblement transverses : le dernier assez épais, au moins égal aux deux précédents réunis, ovalaire-oblong, obtusément acuminé au sommet. Prothorax presque carré, largement tronqué au sommet; à angles anté- rieurs infléchis, subobtus et subarrondis ; non visiblement rétréci en arrière où il est un peu moins large que les élytres ; paraissant, vu de dessus, à peine arqué en avant sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéra- lement, légèrement sinués au devant des angles postérieurs, qui sont bien marqués, à peine obtus ou presque droits; largement et obtusément arrondi à sa base, qui est parfois subtronquée dans son milieu ; assez convexe sur son disque ; finement et modérément pubescent; assez fine- ment et densement ponctué ; d’un noir brillant. Repli lisse, d’un roux de poix. Écusson à peine pubescent, finement ponctué, d’un noir brillant. Élytres formant ensemble un carré sensiblement transverse, un peu plus longues que le prothorax; subparallèles dans leur ensemble, mais à peine arquées sur leurs côtés ; subcarrément coupées ou à peine et simultané- ment subéchancrées à leur bord apical; subsinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; distinctement rebordées sur la suture; légèrement convexes sur leur disque ; subimpressionnées derrière l’écusson ; fine- ment et modérément pubescentes ; densement et assez fortement ponc- tuées, avec la ponctuation un peu oblique et évidemment plus forte que celle du prothorax; entièrement d’un noir brillant. Épaules subar- rondies, Abdomen médiocrement allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, un peu plus de trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparal- lèle sur ses côtés ou subatténué tout à fait en arrière ; à peine convexe à sa base, fortement vers son extrémité ; très-finement mais peu densement pubescent, avec des cils plus longs et plus distincts vers le bord apical des premiers segments ; légèrement mais peu densement ou modérément ponctué; entièrement d’un noir brillant. Les trois premiers segments for- tement impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions obsolètement rugueux : le cinquième subégal aux précédents ou à peine 268 HRÉVIPF.NNES plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-line membrane pâle et peu distincte : le sixième ordinairement peu saillant. Dessotcs du corps finement pubescent. légèrement et assez densement ponctué, d’un noir brillant. ' Métasternum subconvexe. Ventre convexe, à deuxième et troisième arceaux un peu resserrés à leur base : le cin- quième parfois plus court que le précédent : le sixième peu ou médiocre- ment saillant, quelquefois couleur de poix. Pieds suballongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un brun de poix, avec les trochanters roussâtres, les genoux et les tarses d’un rouxtestacé. Cuisses sublinéaires, les antérieures faiblement élargies avant leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuis- ses. Tarses assez étroits, finement ciliés en dessous, éparsement en des- sus ; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts ; les posté- rieurs suballongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article allongé, au moins égal aux deux suivants réunis : les deuxième â quatrième oblongs, graduellement à peine moins longs. Patrie. Celte espèce se trouve dans les lieux humides, surtout dans les parties septentrionales de la France : les environs de Paris, la Flandre, la Champagne, etc. Obs. Elle se distingue de 1 ’O. nigrata par une taille un peu moindre, une tête un peu plus large et un prothorax moins atténué en avant, fovéolé à sa base. Les antennes à peine plus allongées, sont un peu plus grêles. Les élytres sont moins longues, distinctement rebordées sur la suture. L’ab- domen est plus épais, à trois premiers segments un peu plus fortement impressionnés en travers à leur base. Quelquefois les élytres sont d’un brun de poix. Souvent les tibias sont en entier d’un roux testacé, d’autres fois seulement vers leur extrémité. Cette espèce et la suivante constituent pour nous les véritables Ocyusa. 4. Ocyusa picina , Aube. Assez allongée, subconvexe, finement et assez densement pubescente, d'un noir de poix brillant, avec la bouche, les antennes et les pieds d'un roux testacé. Tète finement et densement ponctuée. Antennes suballongées , à troisième article d'un tiers plus court que le deuxième, les pénultièmes à peine transverses. Prothorax presque carré, subrétréci en arrière, à 269 ALÉOdlARAlRES. — OcyilSCl. peine arqué sur les côtés , un peu moins large que les élytres , finement et densement ponctué. Élytres sensiblement transverses, un peuplas longues que le prothorax, légèrement convexes, rebordées à la suture , assez fine- ment, densement et subaspèrement ponctuées. Abdomen subparallèle, fine- ment et assez densement ponctué, à quatrième segment impressionné en travers à sa base. a ” Le sixième arceau ventral étroitement ou même subangulairement arrondi au sommet, beaucoup plus prolongé que le segment abdominal correspondant. 9 Le sixième arceau ventral médiocrement arrondi au sommet, un peu plus prolongé que le segment abdominal correspondant. Calodera picina, Aubé, Ann. Soc. Ent. Fr. 303, 1830. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 379, 9. Oxypoda fulvicornis, Faibmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 441, 33. Oxypoda ruficornis, Kraatz, Ins. Deut. II, 138, 2. Long., 0m,0030 (1 1/31. ) — larg., 0m,0007 (1/3 1.) Corps assez allongé, subconvexe, d’un noir de poix brillant ; revêtu d’une fine pubescence grise, assez longue, couchée et serrée. Tête épaisse, subtransverse, à peine moins large que le prothorax; finement pubescente ; finement et densement ponctuée ; d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Épistome convexe, presque lisse, d’un roux de poix et éparsement sétosellé vers son sommet. Labre sub- convexe, d’un roux brillant, subponctué et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes suballongées, à peine plus longues que la tête et le protho- rax réunis; légèrement et graduellement épaissies ; très- finement duve- teuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; entièrement rousses ou d’un roux testacé, avec les deux ou trois premiers articles encore plus clairs : le premier suballongé, légèrement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième assez allongé, à peine moins long que le premier: le troisième oblong, égalant environ les deux tiers du précédent : les quatrième à dixième gra- duellement un peu plus épais, assez fortement contigus : les quatrième à 270 BRÉTIPENNES sixième non, les septième à dixième à peine ou très-légèrement trans- verses : le dernier au moins aussi long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong, subacuminé au sommet. Prothorax presque carré ; largement tronqué au sommet ; à angles anté- rieurs infléchis, subobtus et subarrondis ; à peine ou un peu rétréci en arrière, où il est un peu moins large que les élytres ; paraissant, vu de dessus, à peine arqué en avant, sur les côtés, avec ceux-ci, vus latérale- ment, à peine sinué au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués et à peine obtus ; largement arrondi à sa base, qui est subtronquée dans son milieu ; assez convexe sur son disque; finement et assez dense- ment pubescent ; finement et densement ponctué ; d’un noir de poix bril- lant. Repli lisse, d’un roux de poix foncé. Écusson finement pubescent, finement ponctué, d’un noir de poix brillant. Élytres formant ensemble un carré sensiblement transverse ; un peu plus longues que le prothorax ; presque subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés, qui sont néanmoins à peine arqués postérieurement ; sub- carrément coupées ou à peine et simulanément subéchancrées à leur bord apical ; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe ; légèrement convexes sur leur disque ; souvent subimpressionnées derrière l’écusson sur la suture, qui est distinctement rebordée ; finement et assez densement pubescentes; densement et subéparsement ponctuées, avec la ponctuation évidemment un peu plus forte que celle du prothorax ; d’un noir ou d’un brun de poix brillant. Épaules subarrondies. Abdomen médiocrement allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de trois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; sub- parallèle sur ses côtés ou à peine atténué tout à fait en arrière ; faiblement convexe vers sa base, fortement vers son extrémité ; très-finement et modérément pubescent, avec des cils plus longs et plus distincts au bord apical des premiers segments; finement et assez densement ponctué ; d’un noir brillant, avec le sommet parfois couleur de poix. Les trois premiers segments fortement, le quatrième assez fortement, impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions obsolètement rugueux : le cinquième souvent un peu plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, légèrement sétosellé. Dessous du corps légèrement pubescent, finement et assez densement pointillé, d’un noir brillant. Mêtasternum subconvexe. Ventre convexe, à 271 ALEOCH ARAIRES. — Oct/USd. deuxième et troisième arceaux évidemment un peu resserrés à leur base : le cinquième aussi long ou un peu moins long que le précédent ; le sixième plus ou moins saillant, parfois couleur de poix. Pieds suballongés, finement pubescents, densement pointillés; d’un roux testacé assez brillant. Caisses étroites, les antérieures faiblement élargies vers leur base. Tibias assez grêles; les 'postérieurs aussi longs que les cuisses, à peine recourbés en dedans vers leur extrémité. Tarses assez étroits, longuement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts, les intermédiaires moins courts; les postérieurs suballongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article allongé, au moins aussi long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième oblongs, graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce n’est pas très-commune. Elle vit au pied des arbres, parmi les mousses et les herbes des prés humides et des lieux marécageux : dans les environs de Paris et de Lyon, dans l’Alsace, le Bugey, la Bresse, le Dauphiné, etc. Obs. Une pubescence un peu plus serrée, une ponctuation un peu moins forte, des antennes et des pieds moins obscurs, tels sont, à première vue, les signes par lesquels on peut distinguer cette espèce de la précédente. En outre, la tête 'est à peine plus large ; les antennes sont à peine plus longues; le prothorax est un peu rétréci en arrière, et ses angles posté- rieurs sont moins droits; les élytres, moins fortement ponctuées, sont moins visiblement arquées sur les côtés et plus faiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe. L’abdomen est un peu plus den- sement ponctué, avec son quatrième segment 'toujours impressionné en travers à sa base, etc. Quelquefois tout le dessus du corps est d’un brun de poix. Nous avons placé cette espèce à la fin du genre Ocyusa, parce qu’elle nous semble conduire aux Phléoporates et surtout aux Calodérates, d’abord par sa forme générale et par la conformation de son prothorax, ensuite par son abdomen dont le quatrième segment dorsal est impressionné à la base, et les trois premiers arceaux du ventre resserrés à leur naissance. Dans le genre Ocyusa entrerait encore une autre espèce dont nous ne donnerons que la phrase diagnostique. 272 BREVIPENNES Ocyusn postica , Mülsant et Rey. Assez allongée, sublinéaire, peu convexe, finement et subéparsement pubescente, d'un noir de poix brillant, avec la bouche, les antennes, les pieds et mie grande tache couvrant l'angle suturai des élytres, d'un roux testaeë. Tète obsolètement pointillée ou presque lisse. Antennes assez courtes , sen- siblement épaissies, à pénultièmes articles fortement transverses. Prolhorax transverse, un peu rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, légèrement ponctué. Élytres subtransverses, évidemment plus longues que le prothorax, subdéprimées ou à peine convexes, très-finement rebordées à la suture, légèrement et assez densement ponctuées. Abdomen subparallèle, légèrement et éparsement pointillé. Long., 0m,0024 (1 1. forte) ; — larg., 0m,0004 (1/5 1.). Patrie. Porto-Vecchio en Corse, sur les pins (collection Revélièiv). Obs. Cette espèce ressemble à YOcyusa maura. Mais elle est un peu moindre, un peu moins convexe, plus légèrement et comme obsolètement pointillée. Les antennes sont plus fortement épaissies, avec leurs pénul- tièmes articles plus fortement transverses. Le prothorax est plus court, avec ses angles postérieurs plus obtus. Les trois premiers segments de l’abdomen offrent à leur base une impression transversale moins pro- fonde, etc. Mais ce qui distingue, à première vue, cette espèce de ses congénères, c’est une tache apicale d’un roux testacé, triangulaire, com- mune aux deux étuis et remontant environ jusqu’au milieu sur la suture. Souvent l’extrême base du prolhorax offre une transparence roussâtre. CINQUIEME RAMEAU PHLÉOPORATES Caractères. Corps allongé, étroit, linéaire. Tète assez grande, trans- verse ou subarrondie, non portée sur un cou sensible, plus ou moins res- serrée à sa base, aussi large ou presque aussi large que le prothorax, 273 ALE0CH0RA1RES. — PhloeopOJV . dégagée, plus ou moins saillante. Tempes à rebord latéral nul ou très-fin. Antennes courtes ou assez courtes, légèrement épaissies. Pfothorax carré ou transverse, souvent subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; à repli modérément infléchi, visible vu de côté. Élytres carrées ou transver^es. Abdomen subparallèle, à quatre premiers segments impres- sionnés en travers à leur base. Prosternum peu développé au devant des hanches antérieures. Lame mésosternale en angle rétréci en pointe acu- minée ou effilée, prolongée jusqu’aux deux tiers ou parfois jusque près du sommet des hanches intermédiaires : celles-ci légèrement distantes. Ventre à trois premiers arceaux un peu resserrés à leur naissance. Pieds courts ou assez courts. Tarses postérieurs peu ou assez allongés, à premier article suballongé ou suboblong, un peu ou à peine plus long que le suivant : celui des intermédiaires subégal au deuxième. Obs. Ce rameau, bien distinct par son corps linéaire, par sa tête plus ou moins saillante et dégagée, par son prothorax moins large que les élytres et à repli visible vu de côté, par son abdomen subparallèle et à quatre premiers segments impressionnés en travers à leur base, fait la transi- tion naturelle entre les Ocyusates et les Calodérates. Il rappelle un peu les Uygronomaires, certains Bolitochar aires, tels que le genre Leptusa, et quelques Myrmédoniaires, tels que les genres Pronomaea, Dadobia et Alevonota, etc.; mais les tarses sont tous composés cle cinq articles. Ce rameau se réduit à deux genres dont voici les principaux caractères : ! suballongé, un peu plus long que le deuxième. Pointe mésos- I ternale prolongée jusque près du sommet des hanches », ! intermédiaires. Prothorax subcarro. Élytres transverses. | I Corps subdéprimé. g j suboblong, non ou à peine plus long que le deuxième. I Pointe mésosternale prolongée jusqu'aux deux tiers des [ hanches intermédiaires. Prothorax transverse. Élytres 1 carrées. Corps déprimé. Phloeopora. PULOEODROMA. Genre Phloeopora, Piilêopore, Erichson. ErichsoN, Col. Mardi., I, p. 3U; Gcn. et Spec., Staph, p. 7 fl. Étymologie : ,0005 (1/4 1.) Corps allongé, sublinéaire, d’un brun mat, avec les élytres d’un roux fauve; revêtu d’une très-fine pubescence d’un gris blond, courte, couchée et serrée. Tête presque aussi large que le prothorax, très-finement pubescente, très-finement et densement pointillée, d’un noir mat. Front large, à peine convexe, offrant parfois sur son milieu un léger espace longitudinal lisse ou presque lisse. Épistome assez convexe, obsolètement pointillé. Labre subconvexe, d’un roux de poix, finement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux teslacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes atteignant à peine le milieu du prothorax ; légèrement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre à peine pilosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux testacé, avec leur extrémité un peu plus obscure; à premier article suballongé, à peine épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième à peine moins long que le premier : le troisième à peine plus court et à peine plus grêle que le deuxième : les quatrième à dixième subgraduellement plus épais : le quatrième sensiblement, le cinquième fortement, les sixième à dixième très-fortement transverses : le dernier à peine aussi long que les deux pré- cédents réunis, courtement ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax en carré subtransverse ou un peu plus large que long et à peine rétréci en arrière ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs fortement infléchis, obtus et à peine arrondis; à peine moins large que BttÉVIPENNES 278 les élytres; presque droit ou à peine arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, à peine sinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués et presque droits ; sensiblement arrondi à sa base, avec celle-ci un peu relevée et subtronquée dans son milieu et, au contraire, subinfléchie sur ses côtés; subdéprimé ou à peine convexe sur son disque ; marqué au devant de l’écusson d’une impression transversale obsolète ; très-finement et densement pubescent ; très-finement et très-den- sement pointillé ; d’un brun mat, avec l’extrême base et l’extrême sommet souvent un peu roussâtres. Repli lisse, roussâtre. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré subtransverse ou à peine trans- verse, sensiblement plus longues que le prothorax ; subparallèles et pres- que subrectilignes sur leurs côtés; déprimées ou subdéprimées sur leur disque ; subimpressionnées derrière l’écusson sur la suture, qui n’est pas visiblement rebordée ; très-finement et densement pubescentes ; finement et densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, un peu moins fine et un peu moins serrée que celle du prothorax; d’un brun testacé ou d’un roux fauve mat, avec la région scutellaire parfois à peine rembrunie. Épaules subarrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, environ trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ; faible- ment convexe vers sa base, fortement vers son extrémité ; finement et subéparsement pubescent, avec la pubescence plus longue que celle des élytres et des cils plus distincts au sommet des trois ou quatre premiers segments ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, de longues soies plus ou moins obcures et tout à fait redressées; finement et assez dense- ment ponctué, avec la ponctuation un peu plus écartée sur le cinquième segment; d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet un peu roussâ- tre. Les trois premiers segments assez fortement, le quatrième sensible- ment impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions rugueux: le cinquième beaucoup plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, entièrement roux, plus ou moins arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent; finement et assez densement poin- tillé; d’un noir de poix brillant, avec le sommet du ventre et parfois les intersections ventrales roussâtres. Métasternum assez convexe. Ventre con- vexe, éparsement sétosellé, à ponctuation subécailleuse et plus forte que celle de la poitrine ; à cinquième arceau subégal au précédent : le sixième aléoch araires. — Phloeopora. 279 plus ou moins saillant, plus(cr") ou moins ( $ ) prolongé et arrondi à son sommet. Pieds courts, finement pubescents, finement et obsolètement pointillés, d’un roux testacé brillant. Cicisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés ; les antérieurs courts, les intermédiaires à peine moins courts ; les postérieurs assez allongés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article suballongé, un peu plus long que le deuxième : les deuxième à quatrième à peine oblongs, subégaux ou gra- duellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se rencontre dans presque toute la France, sous les écorces de pins et de sapins. Elle est assez rare dans les montagnes lyon- naises. Quelquefois le bord apical des trois premiers segments de l’abdomen est d’un roux de poix. Chez le , le milieu delà base du prothorax paraît un peu plus relevé et un peu plus saillant en arrière. Le sixième arceau ventral est un peu plus prolongé et un peu plus étroitement arrondi. D’après M. Perris (Ann. Soc. Ent. Fr. 1 85.°», I, p. 557, pl. 17, fig. 1-8), la larve de la Phloeopora reptans vit dans les galeries des larves des Tomicus (Bostrichus) stenographus et laricis, et se nourrit ou de jeunes larves et des nymphes de ces insectes, ou de celles du Medeterus pini (Ilyménoptère), qui s’y trouvent aussi, ou d’autres petits insectes qui s’y cachent ou s’y multiplient. C’est là aussi qu’elle se transforme en nymphe sans aucun préparatif. 2. Phloeopora transita, Mulsant et Rey. Allongée, sublinéaire, subdéprimée, très-finement et assez densement pubescente, d'un brun peu brillant, avec les élytres rousses et leur région scutellaire rembrunie, la bouche, la base des antennes, le sommet de l'abdomen et les pieds d'un roux testacé. Tête finement et densement poin- tillée. Prothorax presque carré, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, à angles postérieurs subobtus, nullement sétosellé, non ou à peine fovéolé vers sa base, très-finement et densement pointillé. Elytres subtransverses, sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées, très-finement rebordées sur la suture, finement, et densement pointillées . 260 BHEYIPENNES Abdomen subparallèle, assez brillant, fortement sétosellé, densement poin- tillé en avant, un peu moins densement en arnère, à quatrième segment sensiblement impressionné en travers à sa base. Long., 0m,0027 (1 1/4 1.); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un brun peu brillant, avec les élytres en majeure partie rousses; revêtu d’une très-fine pubescence d’un gris blond, courte, couchée et assez serrée. Tête à peine moins large que le prothorax, très-finement pubescente, légèrement et densement pointillée, d’un noir de poix assez brillant. Front large, à peine convexe, parfois obsolètement sillonné sur son milieu. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix, presque lisse, légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes n’atteignant pas le milieu du protliorax; légèrement épaissies; très- finement duveteuses et en outre faiblement pilosellées vers le sommet de chaque article ; brunes ou d’un brun roussâtre, avec les trois premiers articles d’un roux testacé : le premier suballongé, épaissi en massue : les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième à peine moins long que le premier : le troisième un peu plus court et un peu plus grêle que le deuxième : le quatrième médiocrement transverse, plus étroit que les sui- vants : les cinquième à dixième subgraduellement plus épais, très-forte- ment transverses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, cour- tement ovalaire, subobtus au sommet. Prothorax presque carré, aussi large que long, mais un peu rétréci en arrière; largement tronqué au sommet; à angles antérieurs subinfléchis, obtus, non ou à peine arrondis; un peu moins large que les élytres; à côtés, vus de dessus, subarqués en avant, et, vus latéralement, à peine sinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués mais obtus ou subobtus; arrondi à sa base, qui est à peine relevée et subtron- quée dans son milieu, et subinfléchie sur les côtés ; à peine convexe sur son disque ; non ou très-obsolètement fovéolé au dessus de l’écusson ; très- finement et assez densement pubescent ; très-finement et densement poin- tillé; d’un noir ou d’un brun peu brillant. Repli lisse, d’un brun roussâtre. Écusson très-finement pubescent, très-finement pointillé, obscur. Élytres formant ensemble un carré subtransverse ; sensiblement plus ALEO CH ARAIRES. — PkloQOpOVa. 281 longues que le prolhorax; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés ; subdéprimées sur leur disque impressionnées derrière l'écus- son sur la suture, qui est très-finement et à peine rebordée ; très-finement et assez densement pubescentes ; finement et densement pointillées, avec la ponctuation à peine ruguleuse, un peu moins fine et à peine moins serrée que celle du prothorax ; d’un roux peu brillant, avec la région scutellaire plus ou moins rembrunie. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de trois fois à trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ; faiblement convexe vers sa base, assez fortement vers son extrémité ; finement, assez longuement et peu densement pubescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, de longues soies redressées, parfois obscures, souvent à reflets pâles ; finement et densement pointillé, avec la ponctuation graduellement un peu moins serrée en arrière ; d’un roux de poix assez brillant, avec le sommet d’un roux testacé. Les trois premiers segments assez fortement, le quatrième sensiblement impression- nés en travers à leur base, avec le fond des impressions un peu rugueux : le cinquième beaucoup plus développé que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : h sixième peu saillant, plus ou moins arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un noir de poix brillant, avec les intersections ventrales, le sommet et parfois la base du ventre d’un roux plus ou moins foncé. Mêtastemum assez convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé, à cinquième arceau subégal au précédent ou à peine plus grand : le sixième peu saillant, plus ou moins arrondi à son sommet. Pieds courts, finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé assez brillant. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés; les antérieurs courts, les intermédiaires un peu moins courts ; les posté- rieurs plus allongés, moins longs que les tibias, à premier article subal- longé, un peu plus long que le deuxième : les deuxième à quatrième un peu oblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce n’est pas commune. Elle se prend dans les collines et les montagnes du Lyonnais, sous les écorces du peuplier, de l’aulne, du chêne, etc. Obs. Elle est intermédiaire entre la Pliloeopora reptans et la corticalis. 282 BREVIPENNES Elle ressemble plutôt à cette dernière par sa taille et sa forme. Elle est un peu moindre et un peu plus étroite que la première. Le prothorax et les élytres sont un peu moins mats, à peine moins densement pubescents ; celui-là, un peu moins court, est un peu plus rétréci en arrière, avec ses angles postérieurs un peu moins droits : celles-ci, un peu moins dépri- mées, sont plus visiblement rebordées sur la suture, etc. La couleur varie. Ainsi, par exemple, les élytres sont parfois entièrement d’un roux assez clair, les antennes d’un roux testacé, avec leur base plus pâle. Chez les sujets immatures, le corps est d’un roux plus ou moins tes- tacé, avec la tête noire et une teinte obscure avant l’extrémité de l’ab- domen. 3. Phlocopora corticalis , Gravenhorst. Allongée, sublinéaire, subdéprimée, très-finement et modérément pubes- ccnte, d'un noir de poix assez brillant, avec l'extrémité des élytres rous- sâtre, la bouche, la base des antennes et les pieds d'un roux testacé. Tète finement et assez densement pointillée. Prothorax presque carré, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, à angles postérieurs sub- obtus, à peine sétosellé, subfovéolé vers sa base, finement et densement pointillé. Élytres transverses , à peine plus longues que le prothorax, sub- déprimées, très-finement rebordées sur la suture, finement, densement et subrugueusement pointillées. Abdomen subparallèle, assez fortement séto- sellé, assez densement pointillé en avant, plus éparsement en arrière, à quatrième segment assez fortement impressionné en travers à sa base. Aleochara corticalis, Gravenhorst, Micr. 76, 13; — Mon. 152, 12. — Latreille, Hist. nat. Crust. et Ins. IX, 381, 13. Aleochara tenuis , Gravenhorst, Micr. 84, 23. — Latreille, Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 384, 23. Aleochara teres, Gravenhorst, Micr. 89, 19; — Mon. 135, 20. Phloeopora corticalis, Erichson, Col. March. I, 312, 2; — Gen. et Spec. Staph, 77, 2. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 344, 2. — Redtenbacher, Faun. Austr. 656.— Fairmaire et Laboulbène, Faun Ent. Fr. I, 391, 2. — Kraatz, Ins. Deut. II, 337, 2. — Thomson, Skand. Col. II, 289, 2, 1860. Variété a. Élytres presque entièrement d’un roux brun. Sommet de l’abdomen roussâtre. Long., 0m,0027 (1 1/4 1.) ; — larg., 0-,0005 (1/5 1.). 283 ALE0CHARA1RES. — PhloCOpom. Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrémité des élytres rousse ; revêtu d’une très-fine pubescence cen- drée, courte, couchée et modérément serrée. Tête presque aussi large que le prothorax, très-finement pubescente, finement et assez densement pointillée, d'un noir brillant. Front large, subdépriraé ou à peine convexe. Épistome convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix, à peine pointillé et légèrement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux testacé. Yeux subarrondis, noirs. Antennes n’atteignant pas le milieu du prothorax; légèrement épaissies ; très-finement duveteuses et en outre légèrement pilosellées vers le sommet de chaque article ; obscures ou brunâtres, avec les deux ou trois premiers articles d’un roux testacé : le premier suballongé, à peine épaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième à peine moins long que le premier : le troisième un peu plus court et à peine plus grêle que le deuxième : le quatrième sensiblement transverse, plus étroit que les suivants : les cinquième à dixième subgraduellement plus épais, très- fortement trans verses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, courtement ovalaire, presque obtus au sommet. Prothorax presque carré ou aussi large que long, mais un peu rétréci en arrière ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs fortement infléchis, obtus et à peine arrondis ; un peu moins large que les élytres ; à côtés, vus de dessus, paraissant subarqués en avant, en même temps que les angles antérieurs, mais, vus latéralement, subsinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués, mais obtus ou subobtus ; sensiblement arrondi à sa base, qui est un peu relevée et subtronquée dans son milieu, et subinfléchie sur les côtés; faiblement convexe sur son disque; marqué, au devant de l’écusson, d’une fossette transversale, parfois presque effacée; très-finement et modérément pubescent; finement et densement pointillé ; d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant. Repli lisse ; d’un roux sombre. Écusson à peine pubescent, finement pointillé, noir. Élytres formant ensemble un carré évidemment transverse, à peine plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes ou à peine arquées sur leurs côtés ; subdéprimées ou même déprimées sur leur disque ; subimpressionnées derrière l’écusson sur la suture, qui est très-finement rebordée; très-finement et modérément pubescentes; finement et densement pointillées, avec la ponctuation subruguleuse, un peu moins fine et à peine 284 B fVÉ VI PENNES moins serrée que celle du prothorax; d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant, avec l’extrémité souvent rousse ou rougeâtre, surtout vers l’angle suturai. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les ély très, environ trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ; faiblement convexe vers sa base, fortement vers son extrémité; finement, assez longuement et peu densement pubescent; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, d’assez longues soies plus ou moins obscures et tout à fait redressées ; finement et assez densement pointillé, avec la ponctuation graduellement moins serrée en arrière; d’un noir brillant, avec le sommet ù peine moins foncé. Les trois premiers segments et même le quatrième assez fortement impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions un peu rugueux : le cinquième beaucoup plus grand que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu saillant, plus ou moins arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent ; finement et assez densment ponc- tué ; d’un noir brillant, avec le sommet du ventre parfois un peu moins foncé. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé, à ponctuation subrâpeuse, à cinquième arceau subégal au précédent ou même un peu plus grand: le sixième plus ou moins saillant, plus ou moins arrondi à son sommet. Pieds courts, finement pubescents, finement pointillés, d’un roux tes- tacé brillant, avec les hanches et les cuisses parfois un peu plus foncées. Cuisses subélargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, les postérieurs aussi longs que les cuisses. Tarses assez étroits, finement ciliés; les antérieurs courts, les intermédiaires à peine moins courts ; les postérieurs assez al- longés, sensiblement moins longs que les tibias, à premier article subal- longé, un peu plus long que le deuxième : les deuxième à quatrième un peu oblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se trouve sous les écorces des pins, dans presque toute la France. Elle est plus commune que la Phloeopora reptans . Obs. Elle ressemble à la Phloeopora transita à s’y tromper. Le corps est un peu plus brillant, la pubescence du prothorax et des élytres est à peine moins serrée. Le prothorax est obsolètement sétosellé sur les côtés. Les élytres sont plus courtes, un peu plus déprimées, et généralement d’une couleur plus obscure. Le sommet de l’abdomen est ordinairement plus 285 AI.ÉOCHARAIRES. — PllloCOJWra. foncé. Le prothorax, à ponctuation un peu moins fine, offre souvent vers sa base une fossette légère, qui manque ordinairemen chez la Ph. transita, etc. Les élytres sont quelquefois presque entièrement noires ou brunâtres, d’autres fois presque entièrement d’un rouge brun. Rarement, le sommet de l’abdomen et le bord apical de ses trois premiers segments sont d’un roux de poix plus ou moins clair. Nous avons vu un exemplaire, dont le pro thorax est marqué sur son milieu de quatre points enfoncés assez distincts, écartés et disposés en quadrille. Nous considérons cette variété comme accidentelle. Chez les , la fossette du prothorax est un peu plus prononcée, et le milieu de son bord postérieur un peu plus prolongé en arrière; le sixième arceau ventral est un peu plus saillant et un peu plus étroitement arrondi. D’après M. Perris (Ann. soc. Ent. Fr., 1853, I, p. 560), la larve de la Phloeopora corticalis se trouve mêlée à celle de la Phloeopora reptans, et n’offre avec cette dernière aucune différence appréciable. 4. PBtla>eopora prodncta, Mui.sa.nt et Rey. Allongée, sublinéaire, faiblement convexe, finement et subéparsement pubescente, d'un noir brillant, avec la dernière moitié des élytres rouge, la bouche , la base des antennes, le sommet de l'abdomen et les pieds d’un roux de poix subtestacé. Tète légèrement et modérément ponctuée. Pro- thorax presque carré, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, à angles postérieurs à peine obtus, fortement sétosellé, à peine fovéolé vers sa base, finement et modérément pointillé. Élytres transverses, à peine plus longues que le prothorax, faiblement convexes, distinctement rebordées sur la suture, assez finement, subrugueusement et peu densement ponctuées. Abdomen à peine atténué en arrière, assez fortement sétosellé, assez densement pointillé en avant, éparsement en arrière, à quatrième segment faiblement impressionné en travers à sa base. rf Le milieu du bord postérieur du prothorax prolongé en arrière en une espèce de lobe court, tronqué ou subéchancré, recouvrant plus ou moins l’écusson. 2 Le milieu du bord postérieur du prothorax subtronquô ou subar- rondi, non ou à peine prolongé en arrière. Long., O"1 ,0020 (1 1/3 1.); — larg., 0'». 00055 (1/41.) BRÉV1PENNES 286 Corps allongé, sublinéaire, faiblement convexe, d’un noir brillant avec la moitié postérieure des élytres rouge; revêtu d’une fine pubescence d’un gris blond, assez courte, couchée mais peu serrée. Tête presque aussi large que le prothorax, éparsement pubescente ; fine- ment et modérément ponctuée sur les côtés, plus légèrement ou parfois presque lisse sur son milieu. Front large, à peine convexe. Épistome con- vexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un roux de poix, presque lisse, éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix plus ou moins clair. Yeux subarrondis, noirs. Antennes n’atteignant pas le milieu du prothorax; légèrement mais as- sez sensiblement épaissies; très-finement duveteuses et en outre assez distinctement pilosellées vers le sommet de chaque article; brunes avec les deux ou trois premiers articles d’un roux de poix plus ou moins foncé ; le premier suballongé, subépaissi en massue : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième un peu moins long que le premier : le troisième non ou à peine moins long mais presque aussi épais que le deuxième : le quatrième transverse ou subtransverse , plus étroit que les suivants : les cinquième à dixième subgraduellement plus épais, souvent subcontigus , très-fortement transverses , avec le dixième à peine moins fortement : le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis, très-courtement ovalaire, obtusément acuminé au sommet. Prothorax presque carré, aussi large que long, un peu rétréci en ar- rière, largement et obtusément tronqué au sommet; à angles antérieurs fortement infléchis, obtus et arrondis ; un peu moins large que les élytres; à côtés, vus de dessus, largement arqués en avant, et, vus latéralement, subsinués au devant des angles postérieurs qui sont assez marqués et à peine obtus ; sensiblement arrondi à sa base, avec celle-ci subinfléchie sur ses côtés et plus (cf) ou moins ( 9 ) prolongée dans son milieu ; lé- gèrement convexe sur son disque; souvent marqué au devant de l’écusson d’une fossette plus ou moins effacée ; finement et peu densement pubes- cent; offrant en outre, sur les côtés et sur le bord antérieur, de longues soies obscures et redressées, toujours bien distinctes, celles des côtés plus fortes et moins nombreuses ; finement et modérément pointillé ; d’un noir brillant. Repli lisse, d’un roux de poix. Écusson à peine pubescent, finement et obsolètement pointillé, d’un noir assez brillant. 287 AL ÉOC II ARAIRES. PlÜOCOporCl. Elytres formant ensemble un carré sensiblement transverse ; à peine plus longues que le prolhorax ; subparallèles et presque subrectilignes ou à peine arquées postérieurement sur les côtés ; faiblement convexes sur leur disque ; subimpressionnées derrière l’écusson sur la suture, qui est distinctement rebordée ; finement et subéparsement pubescentes ; offrant souvent sur les côtés deux soies obscures et redressées, une plus longue vers les épaules, une plus courte vers le milieu ; assez finement ponctuées, avec la ponctuation subrâpeuse, un peu plus forte et moins serrée que celle du prothorax ; d’un noir brillant avec leur dernière moitié d’un rouge rarement testacé. Épaules subarrondies, à calus assez marqué. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, envi- ron trois fois et demie plus prolongé que celles-ci ; subparallèle ou sou- vent à peine atténué en arrière ; assez convexe vers sa base, plus forte- ment dans sa partie postérieure ; finement, longuement et éparsement pu- bescent ; offrant en outre, sur le dos et sur les côtés, de longues soies ob- scures et redressées; finement, assez densement ou modérément ponctué, avec la ponctuation plus éparse en arrière, parfois subgranulée ( S S •g S § "S £•< cr* 5 ü ea!ca coucolor, Kiesenwetter. Allongée, peu convexe, finement pubescente, éparsement sétosellée, cl’un noir assez brillant, avec la bouche, la base des antennes et les pieds d’un roux obscur et les tarses plus clairs. Tète légèrement et assez densement ponctuée. Antennes à troisième article à peine plus long que le deuxième, les sixième à dixième non ou à peine transverses. Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière , moins large que les élytres, impressionné à sa base, légèrement et assez densement ponctué. Êlytres subtransverses, un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, finement, densement et ruguleusement ponctuées. Abdomen faiblement atténué vers son extrémité, à peine ponctué. d" Le sixième arceau ventral subsinué sur les côtés de son bord apical, angulairement prolongé dans le milieu de celui-ci. Les pénultièmes articles des antennes nullement transverses. $ Le sixième arceau ventral arrondi dans le milieu de son bord apical. Les pénultièmes articles des antennes à peine transverses. Ocalea concolor, Kiesenwetter in Kuster, Kaef. Eur. VIII, 46. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 384, 6. — Kraatz, Ins. Deut. II, 53, 6. Long., 0m,0044 (2 1.); — larg., 0m,0011 (1/2 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir assez brillant; revêtu d’une fine pubescence cendrée, assez longue, couchée et médiocrement serrée, et, en outre, distinctement sétosellée en dessus. Tête à peine moins large que le prothorax, finement pubescente ; offrant, surtout en arrière, quelques soies assez longues, obscures et redressées ; légèrement et assez densement ponctuée, plus distinctement sur les côtés ; d’un noir brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, offrant avant son extrémité quelques longues soies blondes. Labre subconvexe, d'un noir de poix brillant, lisse à sa base, subponctué et éparsement cilié en avant de poils blonds. Parties de la bouche d’un roux de poix. Le pénultième article des palpes maxillaires 304 BRÉVIPENNES distinctement cilié, modérément élargi et assez étroitement tronqué au bout. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis; légè- rement et graduellement épaissies ; finement duveteuses et en outre assez fortement pilosellées vers le sommet de chaque article, avec les trois ou quatre premiers distinctement pubescents ; entièrement d'un roux assez obscur; à premier article subépaissi en massue allongée : les deuxième et troisième en cône allongé et renversé : le troisième aussi long que le premier, à peine ou un peu plus long que le deuxième : les quatrième à dixième non contigus, graduellement un peu plus courts et un peu plus épais : le quatrième oblong, les cinquième à septième suboblongs : les huitième à dixième non (ropiu,0005 (1/4 1.). Corps allongé, étroit, subconvexe, d’un brun de poix brillant, avec les soc. I.INN. — T. xxi. 22 338 BRÉVIPENNES élytres plus claires ; recouvert d’une line pubescence grisâtre, assez lon- gue, semi-couchée et peu serrée. Tête, subarrondie, un peu moins large que le prothorax, éparsement pubescente, finement et éparsement ponctuée, d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Èpistome en forme de faîte, lisse, offrant en avant un espace longitudinal pâle. Labre subconvexe, d’un roux de poix subtestacé, lisse et brillant à sa base, subponctué et éparsement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé, avec les ma?idibules rembrunies à leur extrémité. Pénultième article des palpes maxillaires distinctement cilié. Y eux subovalairement arrondis, noirs. Antennes à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; robustes, fortement épaissies dès leur quatrième article, après lequel elles forment comme une longue massue subcylindrique ; très-finement duve- teuses; légèrement ciliées vers leur base ; brunâtres ou d’un roux obscur, avec les deux ou trois premiers articles parfois un peu moins foncés ou d’un roux de poix : le premier allongé, légèrement épaissi, subcylindrique : les deuxième et troisième suballongés, obconiques, subégaux, évidemment moins longs séparément que le premier : le troisième un peu plus épais au sommet que le précédent : les quatrième à dixième fortement épaissis : le quatrième un peu isolé, très-court, très-fortement transverse, un peu moins large que les suivants : les cinquième à dixième non exactement contigus, d’une épaisseur à peu près égale : le cinquième excessivement court : les sixième à dixième très-fortement transverses, avec les pénul- tièmes paraissant parfois graduellement à peine moins courts : le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis, subcylindrico-ovalaire, obtus au sommet. Prothorax en forme de carré aussi large que long et un peu rétréci dans son tiers antérieur ; tronqué au sommet, avec les angles antérieurs fortement infléchis, obtus et arrondis; à peine plus étroit en arrière, où il est à peine ou un peu moins large que les élytres; faiblement et assez régulièrement arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, légè- rement sinués au devant des angles postérieurs, qui sont un peu obtus, bien qu’assez marqués; subarrondi à sa base; légèrement convexe sur son disque ; finement et éparsement pubescent ; finement et subéparsement ponctué ; d’un brun de poix brillant et parfois un peu roussâtre. Repli lisse, roussâtre. Écusson rugueusement pointillé, d’un brun de poix brillant. ALÉOCH ARAIRES. — Ill/obatcS. 339 Êlytres formant ensemble un carré médiocrement transverse, de la longueur du prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; simultanément subéchancrées à leur bord apical, avec l’angle su- turai un peu obtus ; sensiblement sinuées au sommet vers leur angle pos- téro-externe ; légèrement convexes sur leur disque, distinctement impres- sionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et éparsement pubes- centes; assez fortement et éparsement ponctuées, avec la ponctuation oblique ou râpeuse; d’un roux châtain brillant, tantôt assez foncé, tantôt assez clair. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, de trois à quatre fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés; légè- rement convexe à sa base, fortement vers son extrémité ; finement et éparsement pubescent, avec la pubescence semi-couchée et le bord apical des trois ou quatre premiers segments paré de cils épars, plus longs et plus distincts ; hérissé en outre, sur le dos et sur les côtés, de soies obscures et redressées, assez longues et assez nombreuses ; presque lisse ou à peine ponctué; d’un noir ou d’un brun de poix brillant, avec l’extré- mité roussâtre. Les quatre premiers segments fortement impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions fortement et rugueuse- raent ponctué ou ridé ; offrant parfois sur le milieu un repli basilaire un peu plus saillant, lisse et épaté : le cinquième un peu plus développé que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième médiocrement saillant, distinctement ponctué, plus ou moins arrondi et finement cilié à son bord apical: celui de l’armure caché. Dessous du corps éparsement pubescent, finement, légèrement et épar- sement ponctué; d’un roux de poix brillant et plus ou moins foncé, avec l’extrémité du ventre ordinairement plus claire. Mésosternum rugueux, à carène interrompue dans son milieu ou raccourcie en arrière. Métasternum convexe, un peu plus densement et plus finement ponctué sur son milieu. Ventre très-convexe, à pubescence un peu blonde, subredressée et entre- mêlée de quelques très-rares soies obscures et tout à fait redressées ; à cinquième arceau un peu plus court que le précédent : le sixième médio- crement saillant, plus ou moins prolongé, finement cilié à son sommet. Pieds assez allongés, subéparsement pubescents, finement et subépar- sement pointillés, d’un roux testacé brillant. Cuisses faiblement élargies avant ou vers leur milieu. Tibias médiocrement grêles; les postérieurs aussi longs que les cuisses, à peine recourbés en dedans avant leur som- 340 BRÈV1PENNES met. Tarses assez étroits, longuement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts; les intermédiaires moins courts, à pre- mier article oblong ou suballongé ; les postérieurs allongés, un peu moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, graduellement un peu plus courts. Patrie. Cette espèce est assez commune dans les bois humides, parmi les mousses, les feuilles mortes et autres détritus végétaux. Elle habite presque toute la France : les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, l’Alsace, la Bourgogne, le Beaujolais, le Dauphiné, les Pyrénées, etc. Obs. Elle est remarquable par la structure de ses antennes, fortement et subégalement épaissies, et dont le quatrième article est très-court et le cinquième excessivement court. Elle est plus linéaire, plus brillante, moins pubescente et moins fortement ponctuée que les autres espèces. Elle varie pour la couleur. Ainsi, par exemple, les antennes deviennent entièrement d’un roux subtestacé, et en même temps le prothorax se mon- tre d’un roux de poix, avec les élytres encore plus claires et les trois premiers segments de l’abdomen plus ou moins roussàtres. Près de Yllyobates forticornis nous placerons l’espèce suivante : Rlyolmtes cribi'iiicimN, Fauvel. Allongé, subconvexe, finement et subéparsement pubesccnt, d'un brun de poix brillant, avec la bouche, les antennes et les pieds d'un roux tcstacé. Tête presque lisse. Antennes à troisième article aussi long mais plus épais que le deuxième , les quatrième à dixième très-fortement transverses. Prothorax subir ansv erse, tronqué au sommet, de la largeur des élytres, finement et modérément pointillé. Élytres transverses , à peine plus courtes que le prothorax, subdéprimées, finement, râpeusement et assez densement ponctuées. Abdomen subparallèle ou subatténué tout à fait vers son sommet, éparsement ponctué vers sa base, presque lisse en arriére. tlyubates cribripennis, Fauvel. Long., 0m,0033 (1 1. 1/2) ; — larg. , 0n,.0004 (1/5 1.) Patrie. Les environs deCorte en Corse (collection Revélière). AIF.OCHARAIRES, IhjobdtCS. 341 Obs. Cette espèce ressemble à Vllyobates forticornis, dont elle a tout à fait le faciès. Cependant elle en est bien distincte, d’abord par sa taille moindre, ensuite par ses élytres un peu plus courtes, un peu moins bril- lantes et surtout plus finement et plus densement ponctuées. L’abdomen, bien que moins lisse sur le dos des premiers segments, offre le fond des impressions beaucoup moins fortement rugueux, et la base du quatrième segment est à peine impressionnée en travers, etc. Le catalogue Gimminger et de Harold place dans le genre ILyobatcs une espèce qui nous est inconnue et dont nous rapporterons la description : 5. llyoliatcs Bonnairei, Fauvel. Assez petite, rousse, brillante, densement et tr'es-finement pointillée, revêtue d'un duvet serré et très-fin, avec la tête et les antennes obscures ; celles-ci épaisses; prothorax suborbiculaire ; élytres à peine plus longues que celui-ci, rembrunies autour de l'écusson, très-finement pointillées ; abdomen d'un noir de poix, légèrement pointillé , à sommet d’un roux testacé. Calodera Bonnairei, Fauve;., Bull. Soc. Linn. Norin. IX, 287. 1864. Long., 3 mill. Parallèle, presque moitié plus petite que la C. forticornis, d’un roux testacé, brillante, avec les antennes et la tête un peu plus foncées, les élytres rembrunies vers l’écusson et la suture, et l’abdomen, sauf l’extré- mité, d’un noir de poix un peu moins foncé vers la base; remarquable surtout par sa ponctuation très-fine et serrée et sa pubescence jaune, courte et très-dense. Antennes à peu près de la longueur de la tète et du corselet, épaisses, les trois premiers articles plus clairs, deuxième à peine plus long que le troisième; quatrième bien plus étroit que le cinquième ; cinquième à dixième visiblement transversaux, élargis; dernier gros, court, obeonique. Tête à ponctuation effacée. Corselet plus large que la tète, suborbiculaire, un peu plus large que long, médiocrement convexe; angles antérieurs très-obtus, postérieurs arrondis; ponctuation extrêmement fine et serrée. BRÉVIPENNES 342 Élytres à peine plus longues et plus larges que le corselet, légèrement enfumées à la base près de l’écusson et le long de la suture, peu convexes, à ponctuation serrée, fine, peu visible. Abdomen parallèle, brillant, d’un noir de poix, segments bordés de rou- geâtre, les basilaires un peu moins foncés; le segment précédant l’armure rougeâtre, entièrement lisse; ponctuation serrée à la base des premiers segments, fine et écartée sur le reste de leur surface. Pattes d’un teslacé rougeâtre. Patrie. Les environs de Compiègne, de Marly près Paris, de Metz. Obs. Cette espèce est voisine, par le faciès, de la Stichoylossa semirufa Er, Elle semble s’éloigner des autres Ilyobates par la finesse de sa ponc- tuation, ce qui ferait croire qu’elle doit peut-être appartenir aux vraies Calodères. > Nous donnerons encore ici une espèce dont la place est incertaine : 6. Ilyobates unicariuatus, Fairmaire et Laboulbène. D'un brun foncé, assez brillant. Tête noire. Le deuxième segment de l'abdomen muni d’une petite carène longi- tudinale, plus saillante en arrière. Calodera uniedrinata, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 37b, i. Long., 4 mill. Antennes plus longues que la tête et le corselet, rousses. Corselet presque carré, à ponctuation extrêmement fine ; côtés faiblement arrondis; avant la base, une très-faible dépression, avec un petit sillon à peine visible, disparaissant au milieu du corselet. Élytres presque planes, un peu plus larges et un peu plus longues que le corselet, à ponctuation fine, très-serrée; couleur d'un brun marron obscur, plus clair vers la suture et vers l’angle suturai. Abdomen d’un brun luisant, avec l’extrémité rousse, à ponctuation indistincte. Pattes d’un roux clair. 343 aléocharaiues. — Chilopora. Patrie. Meudon (Seine-et-Oise). Obs. Cette espèce ressemble beaucoup au propinquus; mais, outre la carène abdominale, elle en diffère notablement par la fine ponctuation et la dépression des élytres, le corselet non rétréci en avant, l’abdomen im- ponctué et le dernier article des antennes plus court (1). Genre Chilopora, Ciiilopore, Kraatz. Kraatz, Nat. Ins. Deut., II. p. I4G. , ,'j Étymologie: x^oç, fourrage; Ttopeuo), je passe. Caractères. Corps allongé, étroit, subparallèle, subdéprimé, ailé. Tête médiocre, subarrondie, un peu moins large que le prothorax, assez fortement resserrée à sa base, subangulairement rétrécie en avant, sail- lante, subinclinée. Tempes très-finement ou obsolètement rebordées sur les côtés. Épistome largement tronqué en avant, souvent submembraneux dans sa partie antérieure. Labre grand, transverse, tronqué au sommet. Mandibules peu saillantes, simples, mutiques, arquées vers leur extrémité. Palpes maxillaires allongés, de quatre articles : le troisième évidemment plus long que le deuxième, graduellement subépaissi : le dernier très- petit, grêle, subulé. Palpes labiaux petits, de trois articles : le premier assez épais : le deuxième beaucoup plus court et un peu moins large : le dernier sensiblement plus long, mais plus étroit, subsubulé, subcylin- drique. Menton grand, transverse, plus étroit en avant, tronqué au som- met. Tige des mâchoires subrectangulée à sa base. Yeux médiocres ou assez grands, subovalairement arrondis, peu sail- lants, situés près du bord antérieur du prothorax. Antennes assez allongées, assez grêles ; légèrement épaissies ; insérées vers le bord antéro-interne des yeux, dans une fossette assez grande et peu profonde ; de onze articles : les trois premiers allongés, le premier sub- épaissi : les deuxième et troisième obconiques, subégaux : les quatrième à sixième non ou à peine, les septième à dixième à peine ou faiblement (1) Cette espèce, d’après la ponctuation, nous parait devoir être une Calodera , mais, à l’exemple de Gimminger et de Harold, nous l’avons colloquée, jusqu'à nouveau ren- seignement, parmi les Ilyobutes. 344 BUÉVIPENNES transverses, non contigus : le dernier grand, ovalaire-oblong ou subal- longé. Prothorax subcarré ou suboblong, rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; subtronqué au sommet ; à angles antérieurs large- ment arrondis, infléchis et rejetés en arrière (1); subtronqué sur le milieu de sa base, avec celle-ci obliquement coupée et subarrondie sur les côtés près des angles postérieurs, qui sont assez marqués, mais obtus ; très- finement rebordé à la base et sur les côtés qui, vus latéralement, sont subsinués en arrière et redescendent en avant dès le tiers basilaire. Repli assez large, bien visible vu de côté, à peine ou très-obtusément angulé intérieurement. Écusson médiocre, triangulaire. Élytres médiocres, subtriangulaires, simultanément subéchancrées à leur bord apical, subsinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, simples et subrectilignes sur leurs côtés, très-finement ou à peine rebor- dées sur la suture. Repli étroit, peu infléchi, à bord interne presque droit. Épaules faiblement saillantes. Prosternum peu développé au-devant des hanches antérieures , offrant entre celles-ci un angle peu saillant, court ou assez court, à sommet obtus, ou assez ouvert. Mésosternum grand, à lame médiane en angle prononcé, rétréci en pointe plus ou moins aciculée, prolongée jusqu’aux deux tiers des hanches intermédiaires. Médiépisternums très-grands, confondus avec le mésosternum. Médiépimères peu développées, en losange. Métasternum assez grand, à peine sinué au devant des hanches postérieures, faible- ment subangulé entre celles-ci ; avancé entre les intermédiaires en angle prononcé, à sommet aigu et rétréci en pointe acuminée jusqu’à celle du mésosternum. Postépisternums assez étroits, postérieurement rétrécis en languette, à bord interne subparallèle au repli des élytres. Postépimères plus ou moins réduites, subtriangulaires. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle ou à peine atténué vers son extrémité, subconvexe en dessus, fortement et subépaissement rebordé sur les côtés, pouvant facilement se redresser en l’air; avec le deuxième segment basilaire souvent un peu découvert, les quatre premiers subégaux et le cinquième sensiblement plus développé : les trois premiers transversalement impressionnés à leur base : le sixième (1) Cette disposition des angles antérieurs rejetés en arrière fait paraître le protho- rax subitement atténué en avant tout à fait vers son sommet. 345 aleociiakaires, — Chilopora. plus ou moins saillant, rétractile : celui de l’armure souvent caché. Ventre convexe, à premier arceau plus grand que les suivants, ceux-ci subégaux, le cinquième parfois à peine plus court : le premier fortement, les deuxième et troisième à peine ou non resserrés à leur base : le sixième plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, saillantes, obliques, coniques, sub- renversées en arrière, convexes en avant, planes en dessous, conti- guës au sommet. Les intermédiaires moins grandes, conico-subovales, peu saillantes, obliquement disposées, très-rapprochées, mais non conti- guës. Les postérieures grandes, subcontiguës à leur base, fortement divergentes au sommet ; à lame supérieure nulle en dehors, assez brus- quement dilatée en dedans en cône allongé et assez saillant ; à lame inférieure large, transverse, explanée, subparallèle ou à peine plus étroite en dehors. Pieds allongés, grêles. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes; les postérieurs grands, ovales-oblongs , subacuminés et subdétachés au sommet. Cuisses débordant fortement les côtés du corps, subcomprimées, non ou à peine élargies dans leur milieu. Tibias grêles, aussi longs ou presque aussi longs que les cuisses, droits ou presque droits, sublinéaires ou faiblement rétrécis vers leur base, mutiques, munis au bout de leur tranche inférieure de deux petits éperons subdivergents et peu distincts. Tarses grêles, subcomprimés, à peine atténués vers leur extrémité, de cinq articles (1); les antérieurs beaucoup plus courts que les tibias, avec les quatre premiers articles courts, subégaux, et le dernier plus long que les deux précédents réunis ; les intermédiaires plus déve- loppés, sensiblement plus courts que les tibias, avec le premier article allongé, aussi long ou un peu plus long que les deux suivants réunis : les deuxième à quatrième suboblongs, graduellement un peu plus courts, et le dernier un peu plus long que les deux précédents réunis; les postérieurs très-développés, à peine moins longs que les tibias, à premier article très- allongé, aussi long ou à peine moins long que les trois suivants réunis : ceux-ci suballongés ou oblongs, graduellement moins longs, et le dernier à peine moins long que les deux précédents réunis. Ongles petits, grêles, à peine arqués. (1) Dans le grand tableau de M. Kraatz (p. 27), le genre Chilopora n’aurait que quatre articles aux tarses antérieurs, au lieu que le texte (p. 146) en reconnaît cinq à tous les tarses, ce qui est vrai. 346 BRÉVIPENNES Obs. Ce genre renferme quelques espèces assez petites et assez agiles, qu’on rencontre courant sur le bord des ruisseaux et des marais. Nous croyons, avec M. Kraatz, que le genre Chilopora doit être séparé des Calodera, dont il diffère par ses antennes moins épaisses, à deuxième et troisième articles subégaux, et les suivants moins fortement trans- verses ; par ses tempes plus ou moins rebordées sur les côtés ; par son prosternum à angle plus obtus; par son mésosternum presque plan, non séparé latéralement des épisternums par une suture distincte : par ses pieds plus allongés et plus grêles, avec les tarses postérieurs beaucoup plus développés, à premier article plus allongé, et les intermédiaires à premier article proportionnellement beaucoup plus long; par son abdomen à qua- trième segment non impressionné en travers à sa base, etc. La plupart des mêmes caractères le différencient des Ilyobates. De plus, le mésosternum n’offre pas, comme dans ce genre, de carène sur sa ligne médiane, etc. Le genre Chilopora est réduit à deux espèces françaises dont voici les différences : a Dessus du corps obscur et peu brillant. Cuisses souvent rembrunies. Le premier article des tarses intermédiaires subégal aux deux sui- vants réunis. longitarsis. aa Dessus du corps d'un roux de poix un peu brillant et parfois testacé, avec la tête et les quatrième et cinquième segments de l'abdomen rembrunis. Pieds entièrement testacés. Le premier article des tarses intermédiaires presque égal aux trois suivants réunis. rubicunda. C1NGULATA. 1. Chilopora longitarsis, Erichson. Allongée, étroite, subdéprimée, finement duveteuse, très-finement et très-densement pointillée, d'un noir peu brillant, avec la bouche, la base des antennes, les tibias et les tarses testacés. Tête un peu moins large que le prothorax. Antennes à troisième article subégal au deuxième, les pénul- tièmes subtransverses. Prothorax subcarré, subrétréci en arrière, moins large que les élytres, assez largement sillonné sur sa ligne médiane. Êlytres subtransverses, un peu plus longues que le prothorax, subdépri- mées. Abdomen subparallèle ou à peine atténué vers son sommet. o* Le sixième arceau ventral prolongé et étroitement arrondi à son aléocharaires. — Cliilo'pora. 347 bord apical, dépassant sensiblement le segment abdominal correspon- dant. 9 Le sixième arceau ventral subtronqué ou même subsinué à son bord apical, ne dépassant pas le segment abdominal correspondant. Calodera longitarsis, Erichson, Col. March. I, 698, 3; — Gen. et Spec. Staph. GO, S. — Redtenbacher, Faun. Austr. 633, 6. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 381 ,13. — Jacquelin du Val, Gen. Col. Eur. Staph. pl. 6, fig. 30. Homalotu, femoralis, Heer, Faun. Col. Helv. I, 341, 61. Chilopora longitarsis, Kraatz, Ins. Deut. II, 147, 1. Long., 0,n,0044 (2 1.) ; — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, subdéprimé, recouvert d’une fine pubescence cendrée, courte, très-serrée, couchée et comme duveteuse ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir peu brillant ou presque mat. Tête un peu moins large que le prothorax, finement et densement pubes- cente, très-finement et très-densement pointillée, d’un noir peu brillant. Front large, subconvexe. Êpistome longitudinalement convexe, presque lisse, éparsement séiosellé en avant. Labre subconvexe, d’un noir ou d’un brun de poix brillant et lisse, subponctué et paré vers son sommet de cils pâles. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules plus foncées, surtout vers leur extrémité. Palpes maxillaires pubescents. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis ; faible- ment et graduellement épaissies ; très-finement duveteuses, non ou obso- lètement pilosellées vers le sommet de chaque article ; obscures ou brunâ- tres, avec les deux premiers articles souvent plus clairs ou testacés : le premier allongé, subépaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième allongés, obconiques, subégaux, un peu moins longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais : les quatrième à sixième à peine aussi larges que longs : les septième à dixième subtransverses ( 9 ) ou à peine transverses (c*) : le dernier am- plement aussi long que les deux précédents réunis, assez allongé, sub- cylitidrico-subelliptique. Prothorax en carré non ou à peine plus long que large ; subrétréci en arrière, où il est évidemment un peu moins large que les ély très ; sub- tronqué au sommet, avec les angles antérieurs infléchis et fortement arron- 348 BRÉV1PENNES dis ; paraissant, vu de dessus, légèrement arqué antérieurement sur les côtés, avec ceux-ci subrectilignes en arrière, mais, vus latéralement, sub- sinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués et un peu obtus ; largement arrondi à sa base, avec celle-ci tronquée ou subsinuée dans son milieu ; à peine convexe sur son disque ; marqué, immédiate- ment au-dessus de l’écusson, d’une large impression transversale, plus ou moins prononcée, le plus souvent prolongée sur presque toute la longueur en forme de sillon se rétrécissant et s’affaiblissant antérieure- ment ; finement, très-densement et brièvement pubescent; très-finement et très-densement pointillé; d’un noir peu brillant. Repli presque lisse, noir. Écusson finement duveteux, très-finement et très-densement pointillé, d’un noir très-brillant. Élytres formant ensemble un carré subtransverse ; un peu plus longues que le prothorax ; subrectilignes et subparallèles sur leurs côtés ou parais- sant parfois à peine plus larges en arrière; subsinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai à peine émoussé ; subdéprimées sur leur disque; souvent plus ou moins impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement, très-densement et brièvement pubescentes ou comme duveteuses; très-finement et très-densement pointillées ; d’un noir peu brillant , avec le repli parfois un peu roussâtre vers son bord inférieur. Épaules assez étroitement arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; presque quatre fois plus prolongé que celles-ci; subparallèle sur ses côtés ou à peine atténué vers son sommet ; subdéprimé à sa base et assez convexe postérieurement ; plus finement mais moins densement pubes- cent que les élytres, avec néanmoins des cils plus visibles vers le bord apical, surtout des premiers segments ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un noir presque mat. Les trois premiers segments sensiblement sillonnés en travers à leur base : le cin- quième plus développé que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième plus ou moins saillant, assez étroit, plus ou moins arrondi à son sommet : celui de l’armure rare- ment distinct, en cône subtronqué, pubescent sur les côtés. Dessous du corps d’un noir un peu brillant. Métasternum subconvexe, très-finement pubescent, très-finement, légèrement et densement poin- tillé. Ventre convexe, très-finement, très-densement et brièvement pu- bescent, très-finement et très-densement pointillé; à cinquième arceau aléociiaraires. — Chilopora. 349 à peine plus court que le précédent : le sixième plus ou moins sail- lant. Pieds allongés, très-finement et densement pubescents, très-finement et Irès-densement pointillés, d’un testacé peu brillant, avec les cuisses, moins les genoux, plus ou moins obscurcies, les trochanters, surtout les anté- rieurs et intermédiaires, restant souvent d’un roux de poix plus ou moins clair. Cuisses antérieures subélargies avant leur milieu ; les intermédiaires et postérieurs sublinéaires, mais subatténuées vers leur sommet. Tibias grêles ; les intermédiaires et postérieurs aussi longs que les cuisses : ces derniers à peine recourbés en dedans vers leur sommet. Tarses légèrement ciliés; les antérieurs assez courts; les intermédiaires moins courts, à premier article allongé, subégal aux deux suivants réunis ou à peine plus long ; les postérieurs très-développés, à peine moins longs que les tibias, à premier article très -allongé, un peu moins long que les trois suivants réunis: les deuxième à quatrième graduellement moins longs : le deuxième suballongé, les troisième et quatrième oblongs. Patrie. On rencontre cette espèce communément sur le bord des rivières, dans presque toute la France. Elle est très-commune dans les environs de Lyon, dans le Beaujolais et la Provence. Obs. Chez les exemplaires immatures, la couleur est d’un brun ferrugi- neux, avec les antennes et les pieds entièrement testacés. Les premiers de ces organes sont parfois entièrement obscurs, chez les sujets les plus complets. On peut attribuer à la longitarsis Yattenuata de Stephens ( lll . Brit. V, 112). Nous rapporterons au même genre un insecte dont nous donnerons une courte description. ditlopora stibnite*!», Mulsant et Rev. Allongée, étroite , subdéprimée, finement pubescenle, finement et très - densement pointillée, d'un noir assez brillant, avec la base des antennes roussâtre, la bouche et les pieds testacés. Tête un peu moins large que le prothorax. Antennes à troisième article subégal au deuxième, les pénul- tièmes sub transverses. Prolhorax suboblong, rétréci en avant, moins large BRÉVIPENNES 350 que les élytres, largement sillonné vers sa base. Élytres presque carrées, plus longues que le prothorax, subdéprimées. Abdomen subparallèle , un peu plus brillant que le reste du corps. Long., 0m,0044 (2 1.) — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Patrie. Caporalino en Corse. Cette espèce nous a été généreusement communiquée par M. Revélière. Obs. Elle diffère de la Chilopora longitarsis par sa couleur plus brillante, sa pubescence moins courte et moins serrée, et par sa ponctuation moins fine. Les élytres et le prothorax paraissent un peu plus oblongs, et ce dernier est plus rétréci en avant. Surtout, l’abdomen est moins mat, moins densement et moins finement pointillé, etc. 8. Chilopora rubicunda, Erichson. Allongée , étroite, subdéprimée, densement et finement pubescente, den- sement et finement pointillée, d’un roux de poix un peu brillant , avec la tête et les quatrième et cinquième segments de l’abdomen d'un noir de poix, la bouche, la base des antennes et les pieds testacés. Tête à peine moins large que le prothorax. Antennes à troisième article subégal au deuxième, les pénultièmes légèrement transverses. Prothorax suboblong, à peine rétréci en arrière, sensiblement impressionné à sa base et obsolète - ment sillonné sur sa ligne médiane. Élytres sub transvers es, de la longueur du prothorax, subdéprimées. Abdomen subparallèle ou à peine atténué vers son sommet. a” Le sixième arceau ventral légèrement prolongé et sensiblement ar- rondi à son bord apical, dépassant un peu le segment abdominal corres- pondant. $ Le sixième arceau ventral obtusément arrondi à son bord apical, ne dépassant pas le segment abdominal correspondant. Tachyusa rubicunda, EnicnsoN, Col. Mardi. I, 309, 4; 689, 4. Calodera rubicunda, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 66, 6. — Redtenbacher, Faun. Austr. 6S3, 6. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Eut. Fr. I, 378, 6. Ocalea oblita, Heer, Faun. Col. Helv. I, 348, 2. Chilopora rubicunda, Kraatz, Ins. Deut II, 147, 2. 351 ALÉOCHARAIRES. CkÜOpom. Variété a. Corps presque entièrement d’un brun de poix châtain. Variété b. Corps d’un roux testacé, avec la tête et une large ceinture abdominale rembrunies. Long., 0m,0044 (2 1.); - larg., 0”,0007 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, sublinéaire, à peine convexe, finement et dense- ment pointillé ; d’un roux de poix plus ou moins clair ; recouvert d’une fine pubescence cendrée, courte, couchée et serrée. Tête à peine moins large que le prothorax, légèrement pubescente, fine- ment et assez densement pointillée, d’un noir ou d’un brun de poix brillant. Front large, assez convexe, souvent un peu plus lisse dans sa partie anté- rieure; offrant parfois sur son milieu, entre les yeux, une petite fossette peu distincte, et, en avant, deux impressions obsolètes, plus ou moins réduites, transversalement disposées entre les tubercules antennifères. Épistome longitudinalement convexe, lisse et brillant, éparsement sétosellé avant son extrémité. Labre subconvexe, d’un brun de poix lisse et bril- lant, subponctué et éparsement cilié vers son sommet. Parties delà bouche testacées, avec la pointe des mandibules un peu plus foncée. Palpes maxillaires pubescents. Yeux subovalairement arrondis, noirs. Antennes évidemment un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis; légèrement et graduellement épaissies; très-finement duveteuses, non ou très-brièvement et obsolètement sétosellées vers le sommet de chaque article; d’un roux plus ou moins foncé, avec le premier article testacé, et les deuxième et troisième parfois d’un roux testacé ; le premier allongé, légèrement épaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième allongés, obeoniques, subégaux, aussi longs ou presque aussi longs séparément que le premier : les quatrième à dixième graduellement un peu plus épais : le quatrième subcarré, un peu moindre que le suivant : le cinquième à peine plus long que large : les sixième et septième aussi larges ou à peine plus larges que longs : les huitième à dixième subtrans- verses ou légèrement transverses : le dernier amplement aussi long que les deux précédents réunis, ovalaire-oblong ou subelliptique, obtusément acuminé au sommet. Prothorax subovalaire ou en carré suboblong et arrondi aux angles ; presque indistinctement rétréci en arrière, où il est un peu ou à peine plus étroit que les élytres ; subtronquô au sommet, avec les angles antérieurs 352 BREVIPENNES fortement infléchis et largement airondis ; paraissant, vu de dessus, sub- arqué en avant sur les côtés, avec ceux-ci subrectilignes postérieurement, mais, vus latéralement, subsinués au devant des angles postérieurs, qui sont bien marqués, à peine obtus ou presque droits ; oblusément arrondi à sa base, qui est largement et subsinueusement tronquée dans son milieu ; à peine convexe sur son disque; creusé au devant de l’écusson d’une im- pression transversale, généralement bien marquée, souvent prolongée sur presque toute la longueur en forme de sillon obsolète ; finement et dense- ment pubescent ; finement et densement pointillé ; d’un roux de poix un peu brillant, tantôt assez foncé, tantôt plus ou moins clair. Repli lisse, roux Écusson finement pubescent, finement et densement pointillé, d’un roux de poix un peu brillant. Êlytres formant ensemble un carré subtransverse ; environ de la lon- gueur du prothorax; subrectilignes et presque subparallèles sur leurs côtés; à peine sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, avec le sutu- rai obtus ; sub déprimées sur leur disque ou souvent subconvexes posté- rieurement vers la suture ; plus ou moins impressionnées sur celle-ci derrière l’écusson; finement et densement pubescentes; finement, den- sement et subruguleusement pointillées ; d’un roux de poix brillant, parfois assez foncé , parfois plus au moins clair. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élylres, en- viron quatre fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur les côtés ou à peine atténué vers son sommet ; subconvexe vers sa base, assez con- vexe postérieurement ; t^ès-finement et densement pubescent, avec la pubes- cence un peu plus longue que celle des élytres ; très-finement, très-légè- rement et très-densement pointillé; d’un roux de poix un peu brillant, avec les quatrième et cinquième et parfois troisième segments obscurs ou noirs, l’extrémité du cinquième et le sixième roussâtres. Les trois premiers assez fortement sillonnés en travers à leur base : le cinquième un peu plus long que le précédent, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième assez étroit, peu saillant, subarrondi au sommet : celui de l’armure caché, assez fortement sétosellé. Dessous du corps d’un roux de poix brillant, avec le métasternum plus foncé et les deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre plus ou moins largement rembrunis à leur base. Métasternum subconvexe, légè- rement pubescent, finement et assez densement pointillé. Ventre convexe; finement et densement pubescent ; très-finement et très-densement pointillé, aleochar aires. — Chilopora. 353 à cinquième arceau à peine moins long que le précédent : le sixième plus ou moins saillant. Pieds allongés, finement pubescents, finement et densement pointillés, d’un testacé assez brillant. Cuisses à peine élargies avant leur milieu, atténuées vers leur extrémité. Tibias grêles ; les postérieurs aussi longs que les cuisses, sensiblement recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses étroits, finement ciliés; les antérieurs assez courts; les intermé- diaires moins courts, à premier article allongé, presque aussi long que les trois suivants réunis; les postérieurs très-développés, à peine moins longs que les tibias ; à premier article très-allongé, subégal aux trois sui- vants réunis ; ceux-ci graduellement moins longs : le deuxième allongé, le troisième suballongé, le quatrième oblong. Patrie. Cette espèce, beaucoup moins répandue que la précédente, se rencontre dans les Alpes, dans la France orientale, dans la Savoie, les Pyrénées, etc. Elle nous est souvent amenée par les crues du Rhône. Obs. La couleur la différencie aisément de la Chilopora longitarsis. Elle est, en outre, un peu plus brillante; sa forme est plus linéaire, avec les élytres un peu plus courtes et un peu moins larges, d’où il résulte que le proihorax et l’abdomen sont à peine plus étroits que ces mêmes organes. Les tarses postérieurs sont aussi plus longs, avec le premier article plus allongé ; le premier article des tarses intermédiaires est aussi plus déve- loppé, etc. La couleur du corps passe du roux de poix foncé au roux testacé clair, et, dans ce dernier cas, l’abdomen paraît plus mat, avec une pubescence plus fine, plus serrée, plus déprimée et comme pruineuse. La tète, ainsi que les segments intermédiaires de 1 abdomen, restent toujours plus obs- curs, même dans les variétés les plus claires. Nous donnerons, à la fin de ce genre, une espèce douteuse en France, et dont nous traduiions seulement la phrase diagnostique : :ï. C'iiîiugtoi*» cingaalata, Kkaatz. Allongée, d’un roux, testacé, revêtue d’une très-line pubescence cen- drée, avec la tête et les deux pénultièmes segments de l’abdomen noirs ; proihorax subovale, légèrement canaliculé, fovéolé à sa base ; abdomen très-densement et très ■ finement ponctué en dessus. soc. linn. — T. XXI. 23 354 BREVIPENNES Chilopora cingulata, Kraatz, Ins. Deut. II, 148, 3. Long., 1 1/2 1. Patrie. La Bavière ; douteuse en France. Obs. Cette espèce, que nous ne connaissons pas, semble différer de la rubicunda par sa taille moindre et par sa couleur d’un roux testacé, qui la rapprocherait de la variété b de la précédente espèce. Genre Ityocara, Ityocare, Thomson. Thomson, Skand. Col., IX, 239; 1807. Étymologie : Ïtuç, ronde; xapa, tète. Caractères. Corps mat, à pubescence d’un gris soyeux. Tête ovale, un peu ressortie, avec les joues subrebordées, et les tempes plus longues que le diamètre des yeux. Antennes à deuxième article plus long que le troisième : celui-ci trian- gulaire, le quatrième très-petit, les cinquième à dixième égaux. Prothorax non transverse, presque plus étroit au sommet qu’à la base. Élytres à angle externe entaillé. Abdomen parallèle, avec les deuxième à quatrième segments fortement impressionnés en travers. Tarses tous de cinq articles, le premier presque trois fois plus long que le deuxième, les deuxième à quatrième égau^ (1). Obs. Ce genre diffère de notre genre Derocala par son aspect mat, par ses antennes à quatrième article beaucoup moindre, et par son prothorax moins court. Il se résume à une seule espèce : t. Ityocara rubens, Erichson. Linéaire, mate, très-finement et densement ponctuée, densement revêtue d'un duvet gris et soyeux; noire, avec les antennes testacées, leur premier (1) N’ayant pas eu l’occasion de constater ce genre, nous en donnons les caractères d’après Thomson. aléocharaires. — Ityocara. 355 article et les pieds pâles; prothorax marqué à la base d'une fossette obsolète. Calodera rubens , Kraatz, Ins. Deut. II, 142, 3. Ityocara rubens, Thomson, Skand. Col. IX, 1867, 239, 1. Variété a. Corps d’un roux de poix. Taille plus grande. Calodera rubens, Erichson, Col. Mardi. I, 304, S; — Gen. et Spec. Staph. 67, 7. — RedtenbacheRj Faun. Austr. 818. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 379, 7. Long., 1 1/2 1. à 1 3/4 1. Tête subovale, d’un noir mat, avec les palpes flaves, leur pénultième article peu linéaire. Antennes assez épaisses, d’un testacé obscur, non poilues, à premier arlicle flave, le deuxième une fois et demie aussi long que le troisième, le quatrième petit, transverse, presque deux fois plus étroit que le suivant, les cinquième à dixième tout à fait égaux, transverses, le dernier ovalaire, d’une moitié plus long que le précédent. Prothorax non transverse, un peu plus étroit que les élytres, comprimé et presque plus étroit au sommet qu’à la base ; à peine rétréci en arrière sur les côtés; un peu convexe sur son disque, noir, mat, densement poin- tillé ; revêtu d’un duvet gris et soyeux, marqué à la base d’une fossette obsolète. Élytres un peu plus longues que le prothorax, noires, mates, dense- ment pointillées, revêtues (fune pubescence grise et soyeuse. Abdomen parallèle, densement et uniformément recouvert d’un duvet gris et soyeux, entièrement mat. Pieds flaves. Patrie. La Flandre, la Normandie. Obs. L’espèce décrite par Thomson, sous le nom d 'Ityocara rubens, est identique à celle décrite par Kraatz, sous la dénomination de Calodera rubens. Quant à l’insecte, ainsi désigné par Erichson, il nous semble douteux ou bien se rapporter à une variété immature. 356 BUÉV1PEMNES Genre Derocala, Dérocale , Mulsant et Rey. Etymologie : anagramme de Ca7odent. Caractères. Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, subconvexe, ailé. Tête médiocre, subarrondie, un peu moins large que le prothorax, légèrement resserrée à sa base, obtusément rétrécie en avant, un peu sail- lante, assez inclinée. Tempes avec un rebord latéral fin mais bien dis- tinct. Êpistome largement tronqué à son bord antérieur (I) Labre trans- verse, submembraneux ou à peine corné, obtusément tronqué au sommet. Mandibules assez saillantes, simples à leur pointe, nautiques en dedans, larges à leur base, brusquement arquées vers leur extrémité. Palpes maxillaires assez allongés, de quatre articles : le troisième un peu plus long que le deuxième, sensiblement épaissi en massue : le dernier très- petit, grêle, subulé. Palpes labiaux très-petits, de trois articles graduelle- ment plus étroits. Menton transverse, un peu plus étroit en avant, sub- tronqué au sommet. Tige des mâchoires subrectangulce à la base. Yeux médiocres, irrégulièrement arrondis ou à bord postérieur presque droit, peu saillants, sôpaiés du prothorax par un intervalle assez grand. Antennes suballongées, sensiblement épaissies; insérées vers le bord antéro-interne des yeux, à la partie supérieure d’une fossette ovalaire, assez grande et peu profonde; de onze articles : le premier assez allongé, épaissi en massue : le deuxième suballongé, obeonique : le troisième un peu plus court : le quatrième un peu moins large que fe suivant : les cin- quième à dixième graduellement plus épais, non contigus, plus ou moins transverses : le dernier grand, assez épais, ovalaire-oblong ou sub- allongé. Prothorax transverse ou subcarré, à peine atténué en avant, non rétréci en arrière, à peine moins large que les élytres ; tronqué au sommet, avec les angles antérieurs fortement infléchis et arrondis et les postérieurs presque droits ; subarrondi à sa ba«e ; irôs-fiuement ou à peine rebordé sur celle-ci et sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, h peine sinués (1) Il est parfois séparé du front par une suture très-fine. alkoch vrai res. — Derocalct. 357 en arrière et redescendant un peu en avant, dès le tiers basilaire. Repli assez large, visible vu de côté, à bord interne obtusément angulé. Écusson médiocre, triangulaire. Êlytres subtransverses, à peine et simultanément écV.ancréess au som- met vers l’angle suturai, légèrement sinuées vers leur angle postéro- externe ; simples et presque rectilignes sur les côtés. Repli assez étroit, infléchi, à bord interne presque droit. Épaules peu saillantes. Prosternum peu développé au devant des hanches antérieures, offrant entre celles-ci un angle droit ou à peine aigu. Mésosternum à lame mé- diane en angle aigu, ô sommet rétréci en pointe acérée et prolongée environ jusqu’aux deux tiers ou aux trois quarts des hanches intermé- diaires, n’offrant aucune trace de carène. Médiépisternums grands, con- fondus avec le mésosternum. Médiépimères assez développées, presque en losange. Métasternum assez grand, à peine angulé entre les hanches posté- îieures, avancé entre les intermédiaires en angle prononcé et subaigu. Postépisternums assez étroits, postérieurement rétrécis en languette, à bord interne subparallèle au repli des élytres. Postépimères assez grandes, subtriangulaires. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle, à peine convexe en dessus, fortement, et subépaissement rebordé sur les côtés ; pouvant assez facilement se redresser en l’air ; avec les trois pre- miers segments sensiblement impressionnés en travers à leur base, les quatre premiers subégaux et le cinquième beaucoup plus long : le sixième assez saillant, rétractile : celui de l’armure enfoui. Ventre convexe, à pre- mier arceau à peine plus grand que les suivants, ceux-ci subégaux : le premier fortement, le deuxième sensiblement ou légèrement, resserrés à leur base : le sixième plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, coniques, obliques, saillantes, subren- versées en arrière, très-convexes en avant, planes en dessous, contiguës au sommet. Les intermédiaires moindres, subovales, peu saillantes, à bourrelet interne assez prononcé, obliquement disposées, très-légèrement distantes. Les postérieures grandes, contiguës à leur base, divergentes au sommet; à lame supérieure nulle en dehors, brusquement dilatée en dedans en cône assez saillant et subcylindrique ; à lame inférieure large, transverse, explanée, un peu plus étroite en dehors. Pieds assez allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes ; les postérieurs grands, ovales-oblongs, détachés et à peine acuminés au sommet. Cuisses débordant sensiblement les côtés du 358 BRKVIPENNES corps, comprimées, à peine élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, aussi longs (au moins les postérieurs) que les cuisses, droits ou presque droits, légèrement rétrécis vers leur base, mutiques, munis au bout de leur tranche inférieure de deux petits éperons peu distincts. Tarses assez étroits, subcomprimés, subfiliformes ou à peine atténués vers leur extré- mité,de cinq articles; les antérieurs assez courts, avec les quatre premiers articles assez courts, subégaux, et le dernier presque égal aux trois précé- dents réunis ; les intermédiaires suballongés, avec le premier article oblong, un peu plus long que le deuxième : les deuxième à quatrième assez courts, subégaux, et le dernier presque égal aux trois précédents réunis : les postérieurs allongés, moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, subégaux, et le dernier à peine plus long que les deux précédents réunis. Obs. Ce genre, dont nous ne connaissons qu’une espèce à démarche assez lente et vivant sous les pierres, a un peu la tournure d’une Ocalea, plutôt que d’une Calodera. Il diffère du premier de ces genres par le dernier article des palpes maxillaires plus petit et plus court ; par son abdomen à quatrième segment nullement impressionné en travers à sa base et le cinquième beaucoup plus développé ; et surtout par son mésos- ternum sans aucune trace de carène. Il se distingue du genre Calodera par sa forme plus linéaire; par son prothorax non rétréci en arrière; par son abdomen plus parallèle, à premiers segments moins fortement impres- sionnés en travers à leur base, avec le quatrième nullement ; par ses tempes distinctement rebordées sur les côtés, etc. Les antennes sont un peu plus épaisses que dans le genre Chilopora, avec leurs pénultièmes articles plus transverses. Le cinquième segment de l’abdomen est encore plus développé. Le corps est un peu moins étroit, etc. La tête est plus grande, plus resserrée en arrière, plus dégagée que dans les Oxypoda, etc. Nous bornerons le genre Derocala à une seule espèce : I. Derocala rugatipeimta. Kuaatz. Allongée, sublinéaire, subconvexe, finement et assez densement pubes- ALEOCHARAIRES. Dei'OCCtld. 359 cente, d’un brun de poix brillant, avec la tête et l’abdomen noirs , l'extré- mité de celui-ci, la bouche, la base des antennes et les pieds d'un roux testacé. Tête finement et subéparsement pointillée. Antennes à troisième article un peu plus court que le deuxième, les cinquième à dixième forte- ment transverses. Prothorax transverse, à peine moins large que les élytres, finement et densement pointillé. Èlytr es subtransverses, sensible- ment plus longues que le prothorax, subdéprimées , assez finement, dense- ment et rugueusement ponctuées. Abdomen subparallèle, finement et den- sement pointillé. a* Le sixième segment abdominal obtusément arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral prolongé à son sommet en angle obtus, sensi- blement plus prolongé que le segment abdominal correspondant. Le dernier article des antennes suballongé, subcylindrique. Ç Le sixième segment abdominal fortement arrondi à son bord api- cal. Le sixième arceau ventral obtusément arrondi à son sommet, non ou à peine plus prolongé que le segment abdominal correspondant. Le der- nier article des antennes ovalaire-oblong. Oxypoda rugatipennis, Kraatz, Stett. Ent. Zeit. 185S, 332. Variété a. Corps d’un roux testacé, avec la tête et une large ceinture abdominale d’un noir de poix. Long., 0m,0034 (1 1/2 1.) ; — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps allongé, sublinéaire, subconvexe, d’un brun de poix brillant, avec la tête et l’abdomen noirs et l’extrémité de celui-ci d’un roux testacé ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré, assez courte, couchée et assez serrée. Tête un peu moins large que le prothorax, finement pubescente, fine- ment et subéparsement pointillée, d’un noir de poix brillant. Front large, subconvexe. Épistome longitudinalement convexe, presque lisse, d’un brun de poix, plus pâle et parfois submembraneux dans sa partie anté- rieure. Labre subconvexe, d’un testacé brillant, éparsement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d’un roux testacé, avec la pointe des mandi- bules rembrunie. Le pénultième article des palpes maxillaires légère- ment cilié. Yeux subarrondis, brunâtres. 360 BRÉVIPEJNNES Antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis ou à peine plus longues ; sensiblement et subgraduellement épaissies; très-finement pubescentes avec la pubescence très-courte et subredressée, les premiers articles en outre distinctement et les suivants à peine ciliés vers leur sommet; d’un roux obscur avec la base souvent un peu plus claire; à premier article assez allongé, sensiblement épaissi en massue subelliptique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième assez allongé, subéga- au premier : le troisième suballongô ou oblong, un peu moins long que le deuxième : les cinquième à dixième graduellement plus épais, non con- tigus : le quatrième un peu moins large que les suivants, isolé, assez fortement, les cinquième à dixième fortement transverses : le dernier un peu plus long que les deux précédents réunis, assez épais, ovalaire- oblong ou suballongé, très-obtusément acuminé au sommet. Prothorax en carré sensiblement transverse, à peine atténué en avant ; largement tronqué au sommet ; à angles antérieurs infléchis, obtus et ar- rondis; non rétréci en arrière; à peine moins large que les élytres ; fai- blement et assez régulièrement arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus laté- ralement, à peine sinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez marqués et à peine obtus; largement arrondi à sa base, avec celle-ci sub- tronquce dans son milieu ; paraissant, à un certain jour, longitudinale- ment subdôprimé sur son disque ; finement et assez densement pubescent; offrant en outre sur les côtés deux ou trois soies obscures et redressées, peu distinctes ; finement et densement pointillé ; entièrement d’un brun de poix brillant et parfois un peu châtain. Repli lisse, d’un roux testacé. Écusson finement pubescent, légèrement pointillé, d’un brun de poix brillant. Élytres formant ensemble un carré subtransverse; sensiblement plus longues que le prothorax; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; visiblement sinuées au sommet vers leur angle postéro- externe avec le suturai à peine obtus ; subdéprimées ou à peine convexes ; finement et assez densement pubescentes; assez finement et assez den- semenl pointillées, avec la ponctuation sensiblement râpeuse ou rugueuse et plus forte que celle du prothorax ; entièrement d’un brun de poix bril- lant et parfois un peu châtain. Épaules subarrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, envi- ron trois fois et demie plus prolongé que celles-ci, subparallèle sur ses cô- tés ou à peine atténué vers son extrémité ; à peine convexe vers sa base, plus fortement en arrière; très-finement et assez densement pubescent, aléoch araires. — Derocolc t. 361 avec la pubescence un peu plus longue que celle des élytres ; finement et densement pointillé ; d’un noir de poix brillant, avec l’extrémité d’un roux de poix plus ou moins testacé. Les trois premiers segments sensible- ment impressionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions un peu plus fortement et plus rugueusement ponctué : le cinquième beau- coup plus long que les précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième assez saillant, plus ou moins arrondi à son sommet. Dessous du corps finement et assez densement pubescent, finement, densement et râpeusement pointillé, d’un noir de poix brillant, avec la base du ventre, ses intersections et son extrémité plus ou moins roussâ- tres, celle-ci souvent plus claire. Mésosternum ruguleux. Métasternum as- sez convexe. Ventre convexe, à cinquième arceau subégal aux précédents, le sixième plus ou moins saillant. Pieds assez allongés, finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé un peu brillant. Cuisses à peine élargies avant ou vers leur milieu. Tibias assez grêles ; les postérieurs aussi longs que les cuisses, à peine recourbés en dedans avant leur sommet. Tarses assez étroits, assez longuement et assez densement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts ; les intermédiaires moins courts, à premier article oblong ; les postérieurs allongés, mais sensiblement moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, subégal aux trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, subégaux. Patrie. Cette, espèce est rare. Elle se prend dans nos provinces méri- dionales. Nous l’avons capturée en Provence, dans les environs d’Hyères, sous les pierres. On la trouve aussi dans les environs de Lyon. Obs. Son prolhorax plus court, à peine moins large que Its ély très ; les antennes à troisième article un peu moins long que le deuxième ; l’abdo- men offrant ses trois premiers segments seulement, impressionnés en travers à leur base, tels sont les caractères principaux, qui, à première vue, distinguent cette espèce de celles des genres voisins, qui pourraient lui ressembler. Elle diffère abondamment de VItyocara rubens : 1° par sa couleur moins noire et surtout plus brillante; 2° par sa tête un peu moins ovalaire, plus arrondie; 3° par son prothorax plus transverse, à impression basi- laire moins marquée ou nulle ; 4° par son abdomen à sommet roux. En 362 IÎRÉVIPENNES outre, la ponctuation générale est moins fine et moins serrée, et celle des élytres, surtout, plus forte et plus rugueuse; le quatrième article des an- tennes est moins étroit, etc. La variété a ( rubella , nobis ) est remarquable par sa couleur d’un roux testacé, avec la tête et une large ceinture abdominale d’un noir de poix. Les antennes et les pieds se montrent alors d’un testacé parfois assez clair. Genre Amarochara, Amarochare, Thomson. Thomson, Ofv. af Kongl. Vet. Ac. Forh. 1858, p. 32. Étymologie : atxapa, rigole; y.aîp ', je me plais. Caractères. Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, ailé. Tête médiocre, subtransverse, un peu moins large que le prothorax, sensiblement resserrée à sa base, obtusément rétrécie en avant, assez sail- lante, subinclinée. Tempes nullement rebordées sur les côtés. Êpistome largement tronqué à son bord antérieur, subdéprimé, séparé du front par une impression transversale (1). Labre très-court, suhtronqué au sommet. Mandibules courtes, à peine saillantes, simples il leur pointe, arquées. Palpes maxillaires médiocrement allongés, de quatre articles : le troi- sième un peu plus long que le deuxième, subépaissi en massue : le der- nier très-petit, très-grêle, subulé. Palpes labiaux très-petits, de trois ar- ticles graduellement plus étroits, le deuxième sensiblement plus court. Menton grand, en carré transverse, largement tronqué au sommet. Tige des mâchoires rectangulée à la base. Yeux médiocres, subovalairement arrondis, à peine saillants, séparés du prothorax par un intervalle grand. Antennes courtes, assez fortement et subégalement épaissies dès le sommet du troisième article ; insérées contre le bord antéro-interne des yeux, dans une fossette sensible et subarrondie ; de onze articles : le pre- mier allongé, subépaissi, subcylindrique, rainuré ou creusé en dessus, au moins dans la dernière moitié de sa longueur, pour recevoir le deuxième (1) Il en résulte que le front, vu de dessus, paraît tronqué en avant, l’épistome étant situé sur un plan inférieur. alk oc h ara ires. — Amarocliara. 363 qui se renverse presque toujours en arrière : le deuxième suballongé, ob- conique, le troisième plus court : le quatrième très-court, subisolé : les cinquième à dixième assez fortement et également épaissis, plus ou moins contigus, très- fortement transverses : le dernier grand, oblong. Prothorax presque carré, aussi large en arrière qu’en avant, un peu moins large que les élytres ; subtronqué au sommet avec les angles anté- rieurs fortement infléchis et arrondis, et les postérieurs assez obtus; sub- arrondi à sa base ; très-finement ou à peine rebordé sur celle-ci et sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, subrectilignes et à peine sinués en arrière et redescendant un peu en avant dès le tiers basilaire. Repli assez étroit, visible vu de côté, à bord interne arqué ou très-obtusément an- gulé. Écusson petit, triangulaire. Élytres subtransverses, simultanément subéchancrées à leur bord pos- térieur vers l’angle suturai, légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, simples et presque subrectilignes sur leurs côtés. Repli étroit, infléchi, à bord interne presque droit. Épaules légèrement sail- lantes. Prosternum à peine développé au devant des hanches antérieures, of- frant entre celles-ci un angle court et très-ouvert. Mésosternum à lame médiane en angle prononcé, à sommet subgraduellement rétréci en pointe mousse et prolongée jusqu’aux deux tiers des hanches intermédiaires. Médiépisternums assez grands, confondus avec le mésosternum. Médié- pim'eres médiocres, subtriangulaires ou trapéziformes. Métasternum assez développé, avancé entre les hanches intermédiaires en angle aigu, pro- longé jusqu’à la pointe mésosternale, contre laquelle son sommet s’applique fortement. Postépisternums étroits, à bord interne parallèle au repli des élytres. Postépimères médiocres, subtriangulaires. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle, subconvexe en dessus, fortement et subépaissement rebordé sur les côtés, pouvant aisément se redresser en l’air; avec les trois premiers segments sensiblement sillonnés en travers à leur base : les cinq premiers subé- gaux : le sixième peu saillant, rétractile : celui de l’armure caché. Ventre convexe, à premier arceau à peine plus développé que les suivants, ceux-ci subégaux, le cinquième souvent plus court : le sixième plus ou moins saillant, rétractile : le premier assez fortement, les deuxième et troisième visiblement resserrés à leur base. Hanches antérieures grandes, coniques, obliques, saillantes, plus ou RHÉVIPENNES 364 moins renversées en arrière, convexes en avant, planes en dessous, con- tiguës au sommet. Les intermédiaires un peu moindres, subovales, sub- déprimées, obliquement disposées, légèrement distantes. Les postérieures grandes, subcontiguës à leur base, divergentes au sommet; à lame supé- rieure nulle en dehors, subitement dilatée en dedans en cône assez saillant; à lame inférieure transverse, assez large, explanée, subparallële. Pieds assez allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires très-pe- tits, subcunéiformes; les po teneurs assez grands, oblongs, détachés et acuminés au sommet. Cuisses débordant assez fortement les côtés du corps, comprimées, faiblement élargies vers leur milieu. Tibias médiocre- ment grêles, aussi longs ou presque aussi longs que les cuisses, droits ou presque droits, légèrement rétrécis vers leur base, nautiques ou simple- ment ciliés sur leur tranche externe, munis au bout de leur tranche infé- rieure de deux petits éperons grêles. Tarses étroits, subcomprimés, subfiliformes ou à peine atténués vers leur extrémité, de cinq articles; les antérieurs courts, avec les quatre premiers articles très-courts, subégaux, et le dernier assez épais, subégal aux deux précédents réunis ; les inter- médiaires un peu moins courts, avec les quatre premiers articles assez courts, graduellement un peu moins courts, et le dernier subégal aux deux précédents réunis ; les postérieurs peu allongés, moins longs que les tibias, à premier article allongé, égal au moins aux deux suivants réunis : les deuxième à quatrième suboblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts, et le dernier subégal aux deux précédents réunis. Ongles petits, très-grêles, arqués. Obs. L’espèce qui représente ce genre est très-petite, d’une démarche assez lente. Elle se plaît dans les lieux humides, sous les mousses, les feuilles mortes, les détritus, etc. Le genre Amarochara, créé par Thomson, ne souffre pas de discussion. 11 se distingue des Calodera non-seulement par son abdomen h cinquième segment subégal au quatrième avec celui-ci nullement impressionné en travers à sa base, mais encore par son épistome subdéprimé et brusque- ment séparé du front par une différence de plan, et surtout par le premier article des antennes creusé sur sa dernière moitié d’une rainure profonde, destinée à recevoir le deuxième, presque toujours supérieurement renversé en arrière. En outre, le prothorax n’est pas rétréci vers sa base, etc. ALKOCHAIUIIIES. Amaruchara. 365 1. Amarocliara tiuibi'osa, Ericiison. Allongée, sublinéaire, subdéprimée, finement et subéparsement pubes- cente, d'un noir de poix brillant, avec la bouche et les pieds d'un roux de poix tcstacé. Tète légèrement et subéparsement pointillée. Antennes assez robustes, à troisième article plus court que le deuxième, le quatrième très- court, les cinquième à dixième très-fortement transverses. Prothorax presque carré, un peu moins large que les élylres, faiblement arqué sur les côtés, très- finement et assez densement pointillé. Êlyt.res subtrans- verses, à peine plus longues que le prothorax, subdéprimées, très-finement et assez densement pointillées. Abdomen subparallèle, finement et assez densement pointillé. a ’ Le sixième segment abdominal obtusément tronqué à son bord apical. Le sixième arceau ventral un peu plus saillant que le segment abdominal correspondant. 9 Le sixième segment abdominal arrondi à son bord apical. Le sixième arceau ventral non plus saillant que le segment abdominal correspondant. Calodera umbrosa, Ericiison, Col. Mai ch . I, 304, 4; — Gen. etSpec. Stapli. 60, i I. — Redtenbaciier, Faun. Austr. 6S3, 4. — Kraatz, Ins. Dent. II, 146, 8. Homalola tennis, IIeer, Faun. Col. Helv. I, 640. — Fairmaire et Laboulrène, Faim. Ent. Fr. I, 406, 43. Amarochara uvibrosn, Thomson, Skand. Col. II, 303, 1, 1860. Variété a. Ê'ytres et base des antennes d’un roux de poix. Calodcva umbrosa, Fairmaire et Laboulrène, Faun. Ent. Fr. I, 370, 8. Variété fr. Prothorax, élylres, base de l'abdomen et antennes d’un roux de poix. Pieds testacés. Long., 0.0023 (1 1.);— larg., 0m,0007 (1/5 1.). Corps allongé, étroit, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir de poix brillant ; revêtu d’une fine pubescence grise, ass^z courlc, couchée et peu serrée. Tête en forme de carré subtransverse et arrondi aux angles, un peu ou à peine moins large que le prolhorax, légèrement pubescente, finement, subobsolètement et peu densement pointillée, d’un noir de poix brillant. 366 BREVlPENiXES Épis tome longitudinalement convexe, presque lisse. Labre subconvexe, d’un brun de poix, lisse à sa base, rugueusement pointillé et éparsement cilié en avant. Parties de la bouche d’un roux de poix plus ou moins clair. Pénultième article des palpes maxillaires finement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirâtres. Antennes un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis ; assez fortement épaissies dès leur cinquième article inclusivement et formant dès lors comme une très-longue massue subcylindrique ; très-finement duveteuses, avec leurs trois ou quatre premiers articles légèrement ciliés vers leur sommet; noirâtres, avec la base parfois un peu moins foncée ; à premier article allongé, légèrement épaissi, subcylindrique: les deuxième et troisième obeoniques : le deuxième assez allongé, sensiblement moins long que le premier : le troisième évidemment plus court que le deuxième: le quatrième très-court, subisolé, un peu moins épais que les suivants : les cinquième à dixième également et assez fortement épaissis, plus ou moins contigus, subcylindriques, très-fortement transverses : le dernier subégal aux deux précédents réunis, oblong, subcylindrico-ovalaire, obtus au sommet. Prothorax en carré non ou à peine plus large que long ; tronqué au sommet, avec les angles antérieurs fortement infléchis obtus et arron- dis; aussi large en arrière qu’en avant; un peu moins large que les élytres ; faiblement et assez régulièrement arqué sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, subrectilignes ou à peine sinués au devant des angles postérieurs, qui sont assez obtus ; légèrement arrondi à sa base ; subdéprimé ou très-peu convexe sur son disque ; finement mais peu densement pubescent ; très-finement, assez densement ou modérément pointillé ; d’un noir de poix brillant, Repli lisse, noir. Écusson à peine pubescent, obsolètement pointillé, d’un noir de poix brillant. Élytres formant ensemble un carré subtransverse, à peine plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés ; légèrement sinuées au sommet vers leur angle postêro-externe, avec le suturai un peu obtus; subdéprimées ou môme parfois déprimées sur leur disque ; plus ou moins impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement et peu densement pubescentes ; très-finement pointillées, avec la ponctuation assez légère , parfois à peine moins serrée que celle du prothorax ; d’un noir de poix brillant, passant parfois au roux brunâtre. Épaules étroitement arrondies. aléoch araires. — Amarochara. 367 Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élylres, de deux fois et demie à trois fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés ou parfois subarcuément subélargi en arrière; subdéprimé vers sa base, subconvexe vers son extrémité : très-finement et subéparsement pubescent, avec la pubescence assez longue; finement et assez densement ou modérément pointillé ; d’un noir de poix brillant, avec le sommet parfois à peine moins foncé. Les trois premiers segments sensiblement sillonnés en travers à leur base, avec le fond des sillons à peine plus fortement pointillé : le cinquième subégal aux précédents, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le sixième peu saillant. Dessous du corps finement et assez densement pubescent; très-finement et densement pointillé; d’un noir de poix brillant. Métasternum assez convexe. Ventre convexe, à cinquième arceau un peu moins développé que le précédent : le sixième plus ou moins prolongé et arrondi à son sommet, parfois couleur de poix. Pieds assez allongés, finement pubescents ; légèrement pointillés ; d'un roux de poix assez brillant et parfois lestacé. Cuisses faiblement élargies vers leur milieu. Tibias médiocrement grêles : les postérieurs et intermé- diaires régulièrement ciliés sur leur tranche externe ; les postérieurs aussi longs que les cuisses, Tarses étroits, finement ciliés en dessous, éparse- ment en dessus ; les antérieurs très-courts; les intermédiaires un peu moins courts, à premier article à peine plus long que le suivant ; les postérieurs peu allongés, beaucoup moins longs que les tibias, à premier article au moins subégal aux deux suivants réunis : ceux-ci oblongs ou suboblongs, subégaux ou graduellement à peine plus courts. Patrie. Cette espèce se trouve assez communément parmi les mousses et les feuilles mortes de nos bois, et souvent aussi sous les excréments et les champignons desséchés, dans les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, l’Alsace, la Bourgogne, le Beaujolais, les Alpes, etc. Obs. Elle a le faciès d’une petite Homalota et ressemble assez à notre Heteronoma luctuosa; mais la forme des antennes et la structure des tarses la rangent forcément avec les Calodérates. Elle diffère des espèces du genre Calodera par sa forme plus linéaire et par la conformation de ses antennes subcylindriques, dont le premier article est rainuré en dessus dans sa dernière moitié. Le quatrième segment abdominal n’est pas im- pressionné en travers à sa base, et le cinquième est subégal au qua- trième, etc. 368 UKGV1PENNES Si (Jémarctie est lente et tortueuse, à peu près comme celle de \Tlyo- bates forticornis, dont elle a un peu les habitudes. La couleur, des ély très surtout, est assez variable, et passe du noir de poix au roux châtain parfois subtestacé. Le prothorax et la base de l’ab- domen subissent souvent les mêmes variations ; alors les antennes et les pieds sont plus clairs que dans l’état normal. Genre Calodera , Calodère , Mannerheim. Manneiiicim, Brach., p. Sti. Étymologie: xoO.o;, beau; oépr), cou. Caractères. Corps allongé, peu convexe, ailé. Tète médiocre, subglobuleuse , un peu moins large que le prothorax, fortement resserrée à sa base, obtusément et subanguluairement rétrécie en avant, saillante, subinclinée. Tempes non rebordées sur les côtés. Êpistome largement tronqué en avant. Labre transverse, subtronqué à son sommet. Mandibules légèrement saillantes, simples, mutiques, brusquement arquées vers leur extrémité. Palpes maxillaires peu allongés , de quatre articles : le troisième un peu plus long que le deuxième, sensiblement épaissi : le dernier très-petit, grêle, subulé. Palpes labiaux petits, de trois articles graduellement plus étroits : le deuxième beaucoup plus court que le pre- mier : le troisième plus long, mais plus étroit que le deuxième. Menton fortement transverse, un peu plus étroit en avant, subtronqué ou à peine échancré à son sommet. Tige des mâchoires obtusément angulée à la base. Yeux médiocres, subovalairement arrondis, peu saillants, situés loin du prolborax. Antennes assez allongées, plus ou moins robustes ; insérées vers le bord antéro-interne des yeux, dans une fossette subarrondie, assez grande et assez profonde, étendue jusqu’au bord antérieur de l’épistome ; de onze articles : le premier allongé, subépaissi : le deuxième suballongé : le troi- sième obeonique, oblong ou snboblong, plus court que le deuxième : les quatrième â dixième plus ou moins transverses, non contigus : le dernier grand, ovalaire-oblong ou ovalaire. Prothorax presque carré ou suboblong, subrétréci en arrière, moins large que les élytres ; subtronqué au sommet; à angles antérieurs fortement infléchis et arrondis; subtronqué ou â peine arrondi à sa base, avec les aléoch araires . — Calodcva. 369 angles postérieurs presque droits; très-finement rebordé sur la base et sur les côtés, avec ceux-ci, vus latéralement, subsinués en arrière et redes- cendant fortement en avant dès le tiers basilaire. Repli assez large, bien visible vu de côté, subexcavé, subangulé intérieurement. Écusson médiocre, triangulaire. Êlytres assez courtes, plus ou moins transverses, simultanément sub- échancrées à leur bord apical, légèrement sinuées au sommet vers leur angle postéro-externe, simples et subrectilignes sur leurs côtés, très-fine- ment rebordées sur la suture. Repli assez étroit, infléchi, à bord inférieur presque droit. Épaules légèrement saillantes. Prosternum peu développé au devant des hanches antérieures, offrant entre celles-ci un angle à sommet subélevé, mais peu aigu. Mésosternum à lame médiane en angle prononcé, rétréci en pointe aciculée, prolongée jusqu’aux deux tiers des hanches intermédiaires. Médiépisternums assez grands, séparés du mésosternum par une suture distincte, raccourcie ou entière, réduisant ce dernier à une forme de losange. Médiépim'eres légère- ment développées .Métastemum assez grand, à peine sinué au devant des hanches postérieures, subangulé entre celles-ci, avancé entre les intermé- diaires en angle aigu. Postépisternums étroits, postérieurement rétrécis en languette, à bord interne divergeant à peine en arrière du repli des élytres. Postépimères assez développées, subtriangulaires. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, ordinairement subparallèle, subconvexe en dessus, assez fortement et subépaissement rebordé sur les côtés, pouvant facilement se redresser en l’air ; avec les quatre premiers segments subégaux, fortement impressionnés en travers à leur base : le cinquième sensiblement plus grand : le sixième saillant, rétractile : celui de l’armure caché. Ventre convexe, à premier arceau plus grand que les suivants, ceux-ci subégaux : le premier sensiblement, les deuxième et troisième et parfois quatrième légèrement resserrés à leur base : le sixième peu saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, saillantes, coniques, obliques, subrenver- sées en arrière, convexes en avant, planes en dessous, contiguës au sommet. Les intermédiaires moins développées, conico-subovales, déprimées, non saillantes, obliquement disposées, très-rapprochées, mais non contiguës. Les postérieures grandes, subcontiguës à leur base, divergentes au som- met; à lame supérieure nulle ou presque nulle en dehors, assez brusque- ment dilatée en dedans en cône assez allongé et assez saillant ; à lame in- férieure transverse, assez large, explanée, un peu rétrécie en dehors. 24 SOC. L1NN. T. XXI. 370 BRÉVIPENNES Pieds plus ou moins allongés, assez grêles. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes ; les postérieurs très-grands, ova- laires-oblongs, subaeuminés. Cuisses débordant assez fortement les côtés du corps, subcomprimées, à peine ou non élargies vers leur milieu. Tibias assez grêles, aussi longs ou presque aussi longs que les cuisses, droits ou presque droits, légèrement rétrécis vers leur base, nautiques, munis au bout de leur tranche inférieure de deux très-petits éperons divergents, assez distincts. Tarses étroits, courts ou assez courts, beaucoup moins longs que les tibias, subfiliformes ou à peine atténués vers leur extrémité, de cinq articles ; les antérieurs et intermédiaires à premier article à peine plus long que le deuxième : les deuxième à quatrième assez courts, sub- égaux ou graduellement un peu plus courts : le dernier un peu plus long que les deux précédents réunis ; les postérieurs moins courts, à premier article très-allongé, presque aussi long ou aussi longs que les trois sui- vants réunis : ceux-ci oblongs, subégaux : le dernier aussi long que les deux précédents réunis. Ongles très-grêles, simples, subarqués. Obs. Ce genre renferme de petites espèces, qui vivent sur le bord des ruisseaux, où elles se meuvent assez lentement. Elles ont à peu près la tournure_de certaines Bolitochares ou Tachyuses, avec les mœurs de ces dernières ; mais les antennes sont plus robustes ; t moins allongées, et les tarses sont plus courts et tous de cinq articles. Les tempes ne sont point rebordées sur les côtés, la lame mésosternale est sans carène médiane, mais limitée de chaque côté par une suture qui la réduit à une espèce de losange et la sépare des médiépisternums ; le dernier article des palpes maxillaires est très -court et les antennes sont assez robustes. Le concours de tous ces caractères distingue ce genre du reste des Calodérates. Voici les caractères des diverses espèces de Calodera : a Sutures mésosternalcs rudimentaires ou raccourcies, ne fermant pas complètement la losange. Antennes sensiblement ou assez fortement épaissies. b Corps mat ou presque mat, déprimé ou subdéprimé, très-densement et uniformément pointillé. Prothorax subsillonué sur sa ligne médiane. c Le quatrième article des antennes presque aussi large que les sui- vants; les pénultièmes (7-10) légèrement transverses. Impres- sions abdominales assez fortement rugueuses. nigrita. ÀLÉOCHAKAIKES. Calculera. 371 cc Le quatrième article des antennes visiblement plus étroit que les suivants; les pénultièmes (7-10) médiocrement transverses. Im- pressions abdominales simplement pointillées. protensa bb Corps brillant, subconvexe, plus éparsement pointillé sur l'abdomen. Prothorax simplement subfovéolé vers sa base. Les pénultièmes articles des antennes sensiblement transverses. uliginosa. aa Sutures mésosternales entières, fermant complètement la losange. Antennes fortement épaissies. Prothorax simplement fovéolé vers sa base. Corps subconvexe. d Le troisième article des antennes égal aux deux tiers du précédent, les cinquième à dixième fortement transverses, e Le quatrième article des antennes aussi large ou presque aussi large que les suivants. Abdomen éparsement ponctué sur les premiers segments, plus densement sur le cinquième. Corps noir, brillant. riparia. ee Le quatrième article des antennes un peu moins large que les suivants. Abdomen assez densement et subuniformément pointillé. Corps d’un brun de poix parfois roussâtre, assez brillant. Tailie moindre. rufescens. dd Le troisième article des atilcnnes égal seulement à la moitié du précédent, les cinquième à dixième très-fortement transverses. Abdomen très-finement et très-densement pointillé, presque mat. aethiops occulta. 1. Calodera nigritsi , Mannerheim. Allongée ,sub déprimée, très-finement et très-densement pubescente, d'un noir presque mat, avec la bouche, la base des antennes, les genoux et les tarses d’un roux subtestacé. Tète très-finement et très-densement pointillée. Antennes à troisième article plus court que le deuxième, les septième à dixième légèrement transverses. Prothorax suboblong, non ou à peine plus étroit en arrière, beaucoup moins large que les élytres, légèrement sillonné sur son milieu, très-finement et très-densement pointillé. Elytres presque carrées , unpeu plus longues que le prothorax, subdêprimées, très -finement et très-densement pointillées. Abdomen subparallèle, très-finement et très-densement pointillé. Calodera nigrita, Mannerheim, Brach. 86, 1. — Erichson, Col. March. I, 303, 2; — Gen. et Spec. Staph. 63, 3. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 346, 2. — Redtenbachek, Fann. Austr. 654, 8.— Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 382, 18. — Kraatz, Ins. Deut. II, 141, 1. — Jacquelin du Val, Gen. Col. Eur. Staph. pl. 8, fig. 37. — Thomson, Skand. Col. II, 301, 1. 372 BREVIPENNES Long., 0m,0037 (1 2/31.); — larg., 0™,0007 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, subdéprirné ou peu convexe, d’un noir presque mat ; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée, courte, couchée et très- serrée. Tète un peu moins large que le prothorax, très-finement pubescente, très-finement et très-densement pointillée, d’un noir presque mat. Front large, subconvexe. Épistome assez convexe, obsolètement pointillé, of- frant en avant un espace pâle et submembraneux. Labre subconvexe, d’un roux de poix, éparsement cilié vers son sommet. Parties de la bouche d'un roux subtestacé. Le pénultième article des palpes maxillaires parfois plus obscur, légèrement cilié. Yeux subovalairement arrondis, noirâtres. Antennes évidemment plus longues que la tète et le prothorax réunis ; assez fortement et brusquement épaissies dès leur quatrième article inclu- sivement; très-finement duveteuses, avec leurs trois ou quatre premiers articles à peine ciliés vers leur sommet ; obscures avec le premier article d'un roux subtestacé et les deux suivants rarement d’un roux de poix foncé : le premier allongé, légèrement épaissi en massue subcylindrique : les deuxième et troisième obconiques : le deuxième allongé, à peine moins long que le premier : le troisième oblong, d’un tiers plus court que le deuxième : les quatrième à dixième non contigus, sensiblement rétrécis vers leur base, presque également épaissis : les quatrième à sixième mé- diocrement, les suivants plus légèrement ou à peine transverses : le der- nier à peine aussi long que les deux précédents réunis, assez épais, ova- laire-oblong, obtusément acuminé au sommet. Protliorax en carré un peu plus long que large ; assez subitement atté- nué dans son tiers antérieur; obtusément tronqué au sommet; à angles antérieurs fortement infléchis, obtus et largement arrondis; non ou à peine plus étroit en arrière, où il est beaucoup moins large que les ély- tres ; légèrement arqué en avant sur les côtés, avec ceux-ci, vus de des- sus, subrectilignes postérieurement, et, vus latéralement, fortement si- nués au devant des angles postérieurs, qui sont presque droits ; obtusément arrondi à sa base ou subtronqué dans le milieu de celle-ci ; subdéprimé ou peu convexe ; creusé au devant de l’écusson d’une impression trans- versale assez grande et sur sa ligne médiane d’un sillon assez large mais peu profond; très-finement et très-densement pubescent; très- finement al éoc h araires. — Calodevu. 373 et très-denseraent pointillé ; d’un noir presque mat, avec le bord apical et l’extrême base parfois à peine roussâtres. Repli obsolètement poin- tillé, obscur assez brillant. Écusson très-finement pubescent, très-finement et très-densement poin- tillé, obscur et mat. Élytres en carré assez régulier, un peu plus longues que le prothorax ; subparallèles et presque subrectilignes sur leurs côtés; distinctement mais légèrement sinuéesau sommet vers leur angle postéro-externe, avec le suturai à peine obtus ; subdéprimées sur leur disque, visiblement im- pressionnées sur la suture derrière l’écusson; très-finement et très-den- sement pointillées ; entièrement d’un noir presque mat. Épaules étroite- ment arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, de trois à quatre fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle sur ses côtés; sub- déprimé ou à peine convexe vers son extrémité; très-finement et modéré- ment pubescent, avec quelques cils plus longs et plus distincts vers le bord apical des trois premiers segments ; très-finement et densement pointillé ; d’un noir un peu brillant. Les quatre premiers segments fortement impres- sionnés en travers à leur base, avec le fond des impressions assez forte- ment rugueux : le cinquième plus développé que les précédents, large- ment tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le sixième peu saillant, plus ou moins arrondi au sommet : celui de l’ar- mure parfois distinct, d’un roux de poix, à pubescence blonde. Dessous du corps finement pubescent, finement et très-densement poin- tillé, d’un noir un peu brillant. Métasternum convexe, subdéprimé sur le milieu de son disque. Ventre très-convexe, à cinquième arceau subégal au précédent ou à peine moins long : le sixième plus ou moins saillant. Pieds allongés, très-finement et très-densement pubescents, très-fine- ment et très-densement pointillés, d’un noir brunâtre et un peu brillant, avec les genoux et les tarses d’un roux subtestacé. Cuisses assez étroites, presque sublinéaires. Tibias assez grêles, à pubescence soyeuse ; les pos- térieurs aussi longs que les cuisses, un peu fléchis en dedans avant leur sommet. Tarses étroits, assez longuement ciliés en dessous, éparsement en dessus; les antérieurs courts; les intermédiaires un peu moins courts, à premier article suboblong, un peu plus long que le deuxième : les pos- térieurs suballongés, mais beaucoup moins longs que les tibias, à premier article très-allongé, aussi long que les trois suivants réunis : ceux-ci oblongs, subégaux. 374 BRF.VIPENNES Patrie. Cette espèce est rare. Elle se plaît dans les lieux marécageux. Elle a été trouvée aux environs de Paris et en Alsace. Elle se prend aussi dans les Alpes. Obs. Quelquefois les hanches antérieures et intermédiaires sont d’un roux de poix, d’autres fois, sans doute chez des sujets moins adultes, les antennes et les pieds sont entièrement roux, avec la base de l’abdomen d’un brun roussâtre. Cette espèce ressemble un peu à la Chilopora longitarsis, mais les an- tennes sont plus robustes, l’abdomen est plus convexe, avec ses quatre premiers segments fortement impressionnés en travers à leur base, etc. 9. Calculera protensa, Mannerheim. Allongée, subdêprimée, très-finement et très-densement pubescente , d'un noir presque mat, avec la bouche, la base des antennes, les genoux et les tarses d'un roux testacé. Tête très-finement et très-densement poin- tillée. Antennes à troisième article plus court que le deuxième, les septième à dixième médiocrement transverses. Prothorax presque carré, un peu plus étroit en arrière, un peu moins large que les élytres, trèsobsrolète- ment canaliculé sur son milieu, très-finement et très-densement pointillé. Élytres presque carrées , à peine plus longues que le prothorax, déprimées, très-finement et très-densement pointillées. Abdomen subparallèle, très- finement et très-densement pointillé. lingn), Kraatz, lisez : Bnryodiiia (t’olycbnra) mycetophaga, Kraatz. après 17 ajoutez un point de doute (?). au lieu Je Hapoglossa , lisez : Haploglossa. au lieu de Oxypoda ruficornis, Kraatz, lisez: Ocyusa raficornis, Kraatz. au lieu de des antennes, lisez : les antennes. TABLEAU METHODIQUE DES COLÉOPTÈRES BRÉVIPENNES FAMILLE DES ALÉOCHARIENS — SUITE — 6e branche, ALÉOCIIAR AIRES l*r RAMEAU. - HOMÉUSATES Genre Homoeusa, Kraatz. acuminata, Maerkel. 2e rameau. — ALÉOCHARATES Genre Aleochara , Gravenhorst. lata, Gravenhorst. fuscipes, Fabricius. Intic omis, Kraatz. rufipennis, Erichson. hrevipennis, Gravenuorst. fumata, Gravenhorst. brevis, Heer. S. -genre Ileterochar \ Mulsant et Rey. crassicornis, Eoisd. et Lacordaire. spissicornis. F.richson. leucopyga, Kraatz. Genre Daryodma , Thomson. bipunctata, Gravenhorst. crassa, Baudi. morion, Gravenhorst. intractubilis , Heer. S. -genre Xennchara, Mulsant et Rey decorata, Aubé. S.-genre Polychnra, Mulsant et R h y Gr. I. crassiuscula, Saiilberg Milleri, Kraatz. Iristis, Gravenhorst. discipennis, Mulsant et Rev tenuicornis, Kraatz. Carolina, Wenker. haematica, Mulsant et Rf.y. bisignata, F.richson. Gr. I. cuniculorum, Kraatz sanguinea, Linné. Itaemoptera, Kraatz. laevigata, Gyllenhal. rufitarsis, Heer. alutacca, Mulsant et Rey. lanuginosa, Gravenhorst. villosa, Mannerheim. lvgaea, Kraatz. mycetophnga, Kraatz. moerens, Gyllenhal. moesta, Gravenhorst. TABLEAU DES COLEOPTERES BREVIPENNES 394 S. -genre Homeochara. Mulsant et Rey. latipalpis, Mulsant et Rey. succicola, Thomson. sparsa, Fairmaire et Laboulbène. S. -genre Dyschara, Mulsant et Rey. inconspicua, Aubé. S.-genre Coprochara, Mulsant et Rey. bilineata, Gyllenhal. nitiüa, Gravenhoust. binotata, Kraatz. pauxilla, Mulsant et Rey. Genre Rheochara , Mulsant et Rey. spadicea, Ericiison. Genre Polystoma, Stephens. algarum, Fauvel. albopila, Mulsant et Rey. grisea, Kraatz. obscurella, Ericiison. taxicornis , Mulsant et Rey. Genre Ceranota , Stephens. major, Fairmaire. erytroptera, Gravenhorst. rufleornis, Gravenhorst. 3e rameau. — OXYPODATES Genre Microglossa , Kraatz. gentilis, Lunemann. rufipennis, Kraatz. pulla, Gyllenhal. nidicola, Fairmaire. S. -genre Crataraea , Thomson. suturalis, Mannerheim. Genre Dasyglossa , Kraatz. prospéra, Ericiison. Genre Oxypoda , Mannerheim. ruücornis, Gyllenhal. longipes, Mulsant et Rey. lividipennis, Mannerheim. vitlata, Maerkel. humidula, Kraatz. distincta, Mulsant et Rey. opaca, Gravenhorst. nitidiventris, Fairmaire et Laboulb. luteralis, Sahlberg. S. -genre Sphenoma, Mannerheim. platyptera, Fairmaire. planipennis, Thomson. abdominalis, Mannerueim. togata, Erichson. assimilis, Kraatz. Islandica , Kraatz. S.-genre Mycelodrepa. Thomson. lucens, Mulsant et Rey. formosa, Kraatz. testacea, Erichson. alternans, Gravenhorst. S. -genre Baeoglena. Thomson. exoleta, Erichson. longula, Brisout. praecox, Erichson. flava, Kraatz. bicolor, Mulsant et Rey. fusina, Mulsant et Rey. breviuscula, Mulsant et Rey. S. -genre Podoxya, Mulsant et Rey. lugubris, Kraatz. lentula, Erichson. induta, Mulsant et Rey. umbrata, Gyllenhal. sericea, Heer. subnitida, Mulsant et Rey. exigua, Erichson. uliginosa, Brisout. attenuata, Mulsant et Rey. perplexa, Mulsant et Rey. castanea, Mulsant et Rey. riparia, Fairmaire. parvula, Brisout. lufula, Mulsant et Rey. TABLEAU DES COLEOPTERES BREVIPE1NNES 395 S. -genre Demosoma, Thomson. formiceticola, Maerkel. recondita, Kraatz. rufescens, Kraatz. juvenilis, Mulsant et Rev. nigreseens, Mulsant et Rey. haemorrhoa, Mannerheim. picta, Fauvel. nigrocincta, Mulsant et Rey. amoena, Fairmaire et Laboulben:. S. -genre Bessopora, Thomson. bachyptera, Kraatz. annularis, Manneriieim. ferruginea, Ericiison. fuscula, Mulsant et Rey. Genre IJyijropora, Kraatz. cunctans, Ericiison. Genre Disopora, Thomson. longiuscula, Graveniiorst. Genre Thiasophila, Kraatz. angularis, Ericiison. canaliculata, Mulsant et Rey. inquilina, Maerkel. Genre Stichoylossa, Fairm. etLABOULB. S. -genre Slcnoglossct. Kraatz. semirufa, Erichson. S. -genre Ischnogtossa , Kraatz. prolixa, Graveniiorst. S.-genre Dexiogyia, Thomson. corticina, Erichson. rufula, Motscuulsky. depressipennis, Audé. Genre Platyola, Mulsant et Rey. fusicornis, Mulsant et Rey. 4e rameau. — OCYUSATES. Genre Ocyusa, Kraatz. S. -genre Mniusa, Mulsant et Rry. incrassata, Mulsant et Rey. S. -genre Cousya, Mulsant et Rey. procidua, Erichson. nigrata, Fairmaire et Laboulbène. clefccta, Mulsant et Rey. S.-genre Ocyusa, Kraatz. maura, Erichson. picina, Aube. postica, Mulsant et Rey. 5e rameau. — PHLÉOPORATES. Genre Phloeopora , Erichson. reptans, Gravenhorst. transita, Mulsant et Rey. corticalis, Graveniiorst. prodiicta, Mulsant et Rey. Genre Phlocodroma , Kraatz. concolor, Kraatz. 6e rameau. — CALODÉRATES. Genre Ocalea , Erichson. brevicornis, Kraatz. concolor, Kiesenwetter. puncticollis, Mulsant et Rey. castanea, Ericiison. badia, Erichson. parvula, Baudi. S.-genre Melalea, Mulsant et Rey. procera, Erichson. S. -genre Euryalea, Mulsant et Rey. decumana, Ericiison. murina , Ericiison. Genre Ilyobatcs , Kraatz. Mech, Baudi. nigricollis, Paykull. propinquus, Aubé. S. -genre Mniobates, Mulsant et Rry. forticornis, Boisduval et Lacordaire, cribripennis, Fauvel. Bonnairei , Fauvel. unicorinatus, Fairmaire et Laboulb. 396 TABLEAU DES COLEOPTERES BREVIPENNES Genre Chilopora, Kraatz. longitarsis, Ericuson. subnitidn, Mulsant et Rey. rubicunda, Erichson. cingulata, Kraatz. Genre Ityocara , Thomson. rubens, Ericuson. Genre Derocala, Mulsant et 1\ly. rugatipennis, Kraatz. Genre Amarochara, Thomson, umbrosa, Erichson. Genre Calodera, Mannerheim nigrita, Mannerheim. protensa, Mannerheim. uliginosa, Ericuson. riparia, Eiuchson. rufescens, Kraatz. aethiops, Gravenhorst. occulta, Heer. pusillima. Heer. TABLE ALPHABETIQUE DE LA BRANCHE DES ALÉOCIIAR AIRES FAMILLE DES ALÉOCHAMENE ALÉOCHAR AIRES. XX 283 Daltoni . . . XXI 33 ALÉOCHARATES XX 293 decorata . - . XX 343 293 discipenuis . XX 301 Aleoeharn. XX XXI 231 diverse i . . abdominalis . XXI 101 dubia .... XX 348 aethiops . . XXI 378 387 elegantida XXI 241 algarum . . . XXI 11 erythroptera . XXI 34 alpicola . XX 433 earynota . SX 337 339 alternais . XX! 1 19 exigua .... XX 340 angulata . XXI 223 frigide . XX 400 annularis. XXI 202 fuligincsa XXI 11 armitagaei . XX 348 fumata .... XX 310 biguttata . XX 334 f u muta XX 381 407 410 bilineata . XX 432 fungivora. XX 400 binotata . . . XX 440 fuscipes . XX 300 304 bipunctata . XX 334 fuscipes. . . . XX 304 bisignata . . . XX 372 gantilis . XXI 43 brevipennis. . . XX 312 Gr enter i . XX 320 brevis .... XX 319 grisea .... XXI 19 brunneipennis . XX 381 haemutoptera . XX 383 carnivora. . . XX 313 haemoptera . XX 383 Carolina . . . XX 308 h'.temorrhoa . XXI 188 clavicornis . XX 320 haern orrhoidaHs XX 411 corticalis . . . XXI 282 ivconspicua . XX 427 crassa .... XX 337 inquilina . XXI 231 crassicornis . . XX 320 intractabilis . XX 343 crassiuscula . . XX 330 inlricata . XX 334 cuniculorum. XX 377 laeta .... XX 324 cvrti .... XX 310 laevigata . . . XX 309 386 398 TABLE ALPHABÉTIQUE lanuginosa XX 3 95 sparsa . . . XX 419 423 lata . . . XX 299 spissicornis . XX 323 lateralis . XX 309 XXI 93 suturalis . XXI laücornis . XX 308 testacea XXI 277 ieucopyga . XX 327 tenuicornis . XX 364 lividipennis XXI 76 tennis . XXI 282 longiitscida XXI 219 teres . XXI 282 longula xx 444 447 tristis . XX 350 357 lugubris . XX 410 umbrata . . XXI 145 hjgaea . . XX 400 villosa . XX 398 macLilaia . XX 377 major . XXI 31 Amarochara . . XXI 362 marginalis XXI 48 umbrosa . . • XXI 365 Milleri. XX 353 moerens . XX 407 Baeoglena (sons-genre) XXI 122 mocsta. . XX 410 XXI 34 praecox . . XXI 127 morion. XX 340 Baryodma. XX 328 332 morosa . . XX 316 mycetophaga. XX 403 alutacea. . . XX 390 nidicola . XXI 52 bilineata . . XX 431 ni g er rima XX 375 binotata. . . XX 440 nigricollis XXI 331 bipunctata . . XX 333 ni g ripe s . XX 357 bisignata . . XX 372 nitida . XX 432 436 Carolina . . XX 367 obscur ella. XXI 11 23 crassa . . . XX 337 opaca . . XXI 89 93 crassiuscnla . XX 349 pallidula . XXI 202 cuniculorum . XX 377 pr.ietcxta . XXI 55 decorata . . XX 344 procera XXI 315 discipennis. . XX 360 procerulx . XXI 219 fusconotata . XX 439 prolixa XXI 341 311 haematica . . XX 368 puberula . XX 348 hxemoptera . XX 384 pulclxella . XXI 247 inconspicua . XX 426 pulicaria . XX 337 intractabilis . XX 343 pulla . XXI 49 laetipennis . XX 439 punctatissima XX 337 laevigata . . XX 386 reptans XXI 277 lanuginosa . . XX 394 ripicola XX 312 lata. . . . XX 403 ruficornis. xxi 35 68 76 latipal pis . . XX 415 rufipennis . . XX 308 longida . . XX 440 rufipes. XX 364 lygaea . . . XX 399 rufitarsis . XX 387 Milleri . . . XX 353 scutçllaris XX 350 moerens . . XX 381 senilis . . XX 19 22 moerens . . XX 406 spadicea . . XXI 4 inoesta . . . • . XX 410 DE LA BRANCHE DES ALEOCIIARAIRES 399 morion XX 310 mycetophaga .... XX 402 nigripennis .... XX 300 nitida XX 435 pauxilla XX 443 rufitarsis XX 387 sanguinea XX 380 sparsa XX 422 succicola XX 418 tenuicornis XX 364 transita XX 439 tristis XX 350 tristis XX 356 villosa XX 398 Bessopora (sous-genre). XXI 198 ferruginea .... XXI 207 flavicornis .... XXI 195 liaemorrhoa .... XXI 188 helvola XXI 202 soror XXI 130 Bolitocijara. annularis XXI 202 elegantula . . XXI 241 forticornis .... XXI 337 haemorrhoa .... XXI 188 nigricollis .... XXI 331 pallidula XXI 202 prolixa XXI 311 reptans XXI 277 suturalis XXI 55 CALODÉR1TES. XXI 294 CALODERA . XXI 368 aethiops XXI 386 atricollis ..... XXI 330 Bonnairei .... XXI 341 forticornis .... XXI 337 flavipes XXI 383 humilis XXI 374 longitarsis .... XXI 347 Mech XXI 327 nigrata .... XXI 262 nigricollis . . XXI 331 nigrita XXI 371 occulta XXI 390 picina XXI 269 propinqua XXI 334 protensa . . . • XXI 374 pusillima .... XXI 390 riparia XXI 380 rubens XXI 355 rubicunda . . . XXI 350 rufescens .... XXI 383 sulcicollis . XXI 327 testacea .... XXI 277 uliginosa .... XXI 377 umbrosa .... XXI 365 unicarinata . XXI 342 Ceranola . XXI 27 Daltoni .... XXI 35 erythroptera . . . XXI 33 major XXI 30 ruficornis . . . • XXI 34 Chilopora . XXI 343 cingulata .... XXI 353 longitarsis .... XXI 346 rubicunda .... XXI 350 subnitida .... XXI 349 Coprociiara (sous-genrc) xx 430 Cousya (sous-genre) XXI 258 Crataraea (s. -g.) . XXI 42 57 suturalis .... XXI 55 Dasyglossa . » XXI 58 prospéra .... XXI 60 Demosoma (sous-genre) XXI 179 formiceticola. , . * XXI 176 Derocala . • XXI 350 rubella XXI 362 rugatipennis . . . • XXI 358 400 TABLE ALPHABETIQUE Dexiogyia (sous-genre). XXI 237 corticina XXI 244 Disochara XXI •216 longiuscula XXI 218 Dromyusa picta 192 Dyschara (sous-genre). XX 423 Elryalea (s. -g.). XX 299 300 Euryusa. acuminata XX 290 Kirbyi XXI 234 sinuata XX 290 Haploglossa X’ ; 41 gentVis XXI 43 marg'nalis XXI praetexta XX! 33 pulla 49 rufipennis XXI 4 j Heterochaaa (sous-genre) XX 299 Homalota. albopila XXI 13 bir/uttula XX 436 fcmoralis XXI 347 fusicornis XXI 252 grandis XXI 33 incrassata XXI 258 p/rocidua XXI 2C1 semirufa XXI 238 tenuis XXI 365 IIomoeociiara (sous-genre) . XX 414 Koinéiisatcs . XX 286 HOMOEUS1 .... XX 287 acuminata 290 Hoplonotes laminatus XXI 35 Ilygropora ... XXI 210 cunctans xxi 213 Ilyohalcs .... xxi 323 Bonnairei xxi 341 cribripennis xxi 310 forticornis xxi 337 Mech xxi 326 nigricollis xxi 330 propinquus xxi 334 ru fus xxi 334 unicarinatus xxi 342 Isciinoglossa (sous-genre) xxi 237 corticina xxi 244 depressipennis .... xxi 248 prolixa xxi 241 rufopicea xxi 241 Ilyocara .... xxi 334 rubens xxi 334 Leptüsa. hiyra xxi 238 rupestris xxi 238 Metaleà (sous-genre). xxi 299 Microglossa ... XX! 39 gentilis xxi 42 nidicola xxi 51 pulla xxi 48 rufipennis xxi 45 suturalis xxi 54 Mniobates (sous genre). xxi 326 Mniusa (s. -g.) . xxi 257 261 Mycetodrepa (s. -g.) . xxi 111 alternans xxi 119 Ocalca xxi 296 o.lpina xxi 307 badia xxi 311 brevicornis xxi 300 caslanea xxi 307 101 DE LV BRANCHE DES AIEOCHAR AIRES concolor XXI 303 decumana . . . . XXI 318 murina .... XXI 322 oblita XXI 360 parvula XXI 31 4 procera XXI 316 prolixa XXI 311 puncticollis . . XXI 306 rivularis .... XXI 310 spadicea .... XXI 4 ©CAUSATES . 'XX 1 264 OCYUSA . XXI 266 defecta XXI 266 incrassata .... XXI 268 maura XXI 266 nigrata XXI 262 picina XXI 268 postica XXI 272 procidua .... XXI "261 ruficornis. . XXI 269 OXÏPODATES XXI 37 OW’POD V . . xxi 63 67 abdominalis. . . . XXI 101 alpina XXI 71 alternans . - . . XXI 119 amoena XXI 196 angulata .... XXI 226 annularis .... XXI 201 assimilis XXI 107 aterrima .... XXI 268 attenuata .... XXI 168 bicolor XXI 130 brachyptera. . . . XXI 198 breviuscula . XXI 134 castanea XXI 164 cingulata. XXI 202 clavicornis. . XXI 262 convexicolis . . . XXI 244 cors ica XXI 86 corticina .... XXI 226 244 cunctans .... XXI 213 | Soc. UN. — t XXI. cuniculina . . . XXI 146 depilis XXI 82 distincta . . . . XXI 86 elongatida . . . XXI 219 exigua XXI 164 exoleta XXI 123 familiaris XXI 146 ferruginea .... XXI 204 flava XXI 120 fiavicornis . . XXI 196 formiceticola . . . XXI 176 formosa XXI 114 forticornis . XXI 189, 191 fuscula XXI 207 fusina XXI 133 fulvicornis . XXI 269 haemorrhoa . . XXI 1 88 helvola XXI 202 hospita XXI 104 humidula .... XXI 82 incrassata . . . XXI 268 induta XXI 141 infuscata. . . . XXI 94 islandica .... XXI 110 juvenilis .... XXI 182 lateralis XXI 93 lentula , , XXI 138 leporina .... XXI 61 litigiosa .... XXI 152 litura XXI 82 lividipennis. . . . XXI 75 longipes .... XXI 72 longiuscula . . . XXI 219 longula .... XXI 126 lucens. . . . XXI 112 lugubris .... XXI 137 luteipennis . XXI 68 76 maura . XXI 266 metatarsalis . XXI 72 misella .... XXI 210 myrmecophila . . XXI 188 neglecta .... XXI 142 nigrescens. . . XXI 185 nigrina .... XXI 188 nigrocincta. . . . XXI 192 2ü 402 TABLE ALPHABÉTIQUE nigrofusca . XXI 193 nitidiventris . XXI 92 obfuscata . XXI 188 occulta . XXI 104 opaca . . . XXI 89 parvipennis . XXI 201 parvula . . . XXI 109 pellucida . . xxi 94 perplexa . . XXI 161 picta . . . XXI 191 planipcnnis . XXI 96 planipennis XXI 98 piatyptera . . XXI 93 praecox. . . XXI 127 procerula . XXI 219 procidua . XXI 261 prolixa . . XXI 241 promiscua XXI 18S prospéra . XXI 61 recondita . . XXI 179 riparia. . . XXI 123 riparia . . . XXI 167 rufescens . . XXI 179 ruûcornis . . XXI 68 rufula. . . XXI 202 247 rufula . . . XXI 172 rugatipennis. XXI 339 rugulosa . . XXI 187 semirufa . XXI 238 sericea . . . . XXI 2G 00 soror . . XXI 130 spectabilis. . > XXI 72 subflava . . XXI 123 126 subnitida . . XXI 132 suturalis . XXI «3 sylvicola . XXI 99 testacea. . . XXI 118 togata . . . XXI 104 uliginosa . . XXI 158 umbrata . . XXI 83 timbra ta . . XXI 145 varia . XXI 244 vittata . . . XXI 79 Waterhousci . XXI 193 Plilocodronia • • XXI 2 58 concolor .... • • XXI 291 PBÏLÉOi’ORATES XXI 272 PIILEOrORA. XXI 273 corticalis .... XXI 277 corticalis .... XXI 282 producta .... XXI 285 major XXI 288 reptans XXI 276 transita XXI 279 Platyola . XXI 249 fusicornis .... 251 Todoxya (sous -genre) . XXI 135 Polyciiaua (sous-genre). XX 348 Polysloma . XXI 7 albopila XXI 14 algarum. .... XXI 11 g ris va . XX 15 18 grisea XXI 18 nitidida .... XXI 19 obscurella. . . . XXI 19 obscurella .... XXI 22 taxicornis . . . . XXI 26 Pycnaraf.a. curticollis . XXI 141 215 Rlicocliai'a . • . XXI 1 spadicea 3 Staphylinus. bipunctatus . . XX 336 360 brachypterus . . XX 304 fuscipes .... XX 304 geometricus . • . XX 360 nigricollis. . XXI 331 sanguineus . . . XX 381 Sphfnoma (sous-genre). XXI 94 abdominale . . . 101 DE LA BRANCHE DES ALLO CilARAl RES -iOÜ Stenoglossa (s. -g.)- xxi 237, 240 aemirufa . XXI 238 Stïchoglossa . . . XXI 234 corticina . XXI 244 depressipcnnis. . . . XXI 248 prolixa 240 rufula 247 serairufa 237 Taciiyüsa. rubicunda .... . XXI 350 ’l'liiasophila . . . xxi 221 angulata xxi 224 canaliculata xxi 228 inquilina xxi 231 pexa xxi 230 Tiiliboptera (sous-genre) xxi 84 abdominalis xxi 101 hospiia. xxi 107 planipennis xxi 90 togaia xxi 104 Xenochara (sous- genre) xx 344 FIX DE LA TABLE ALPHABETIQUE ■ DES PLANCHES PI a licite I 1 . Angle postérieur du prothorax des Homéusalcs. 2. Angle postérieur du prothorax delà plupart des Alsocharales . 3. Effet d'une postépimère vue de côté chez les Aléocharates. 4. Effet d’une postépimère vue de côté chez les Oxypodatcs. 5. Lame raésosternale du genre Hemoensa. C. Palpe maxillaire des genres Aleochara et Baryodmci. 7. Palpe maxillaire delà plupart des Oxypoda. 8. Lame mésostcrnale de Y Aleochara lata. 9. Lame mésosternale de Y Aleochara fnscipes. 10. Lame mésostcrnale de Y Aleochara ( Heterocliara ) crassicor..is 11. Lame mésosternale de la Baryodma biguttata. 12. Lame mésostcrnale de la Baryodma morion. 13. Lame mésosternale de la Baryodma ( Xenochara ) décorât a. 14. Lame mésosternale des Baryodma (Pal y ch a a) crasdusculx , Mill-ri et nigripes. lia. Lame mésosternale do la Baryodma ( Polychara ) haematica. IC. Lame mésosternalc de la Baryodma (Polychara) bisignata. 17. Lame mésosternalc de la Baryodma (Polychira) cuniculorum (1). 18. Lame mésosternale de la B ryodma ( Polychara ) sangaincac ti> peu près aussi des alutacea et rufitarsis. 19. Lame mésosternale de la Baryodma ( Polychara ) lanuginosa. 20. Lame mésosternale de la Baryodma (Polychara) lygaca. 21. Lame mésosternale de la Baryodma ( Polych ira ) mycetopli :ga et à peu près aussi des moerens et moesta. 22. Lame mésosternalc du sous-genre Homocochara. 23. Lame mésosternale du sous-genre Byschara. 2t. Lame mésostcrnale de la Baryodma (Coprochara) ni t Ida. 23. Derniers articles des antennes du sous-genre Homocochara cf9 • 20. Derniers articles des antennes du sous-genre Byschara tf. 27. Lame mésosternale du genre Rheochara. 23. Lame mésosternale de la Polystoma albopila. 29. Lame mésosternale do la Polystoma obscurellx. 30. Angle postéro-externe des ély très du genre Rheochara. 31. Angle postéro-externe des élytres du genre Polysiomr. 32. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Rheochara, 33. premiers articles dos tarses postérieurs du genre Polystoma, 3 t. Lame mésostcrnale du genre Ccrancta, (1) Toutes les lames mésoslernales sont plus ou moins rebordées sur les côtés. Nous n'avons figuré le rebord que lorsqu’il ne devait pa- nubc i l’effet do la pointe terminale. BREVI PENNES Aléocharaires. C Rnj dil ' * . . . Planche II 1. Sommet de l'abdomen de YAleochara lata 0*9. 2. Sommet de l’abdomen de YAleochara fuscipes 0*9 • 3. Sommet de l’abdomen de YAleochara rufipennis o*9- 4. Sommet de l’abdomen de Y Aleochara brevipennis 0*9 , et à peu près aussi de la fumata 0* 9 (1 ). U. Sommet de l’abdomen de YAleochara (Heterochara) irassicornis cf*9- 0. Sommet de l’abdomen de. YAleochara ( Heterochara ) spissicornis A* 9 • 7. Sommet de l'abdomen de la Baryodma bipunctata a*9- 8. Sommet de l’abdomen de la Baryodma morion 0*9- 0. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Xenochara ) decorata a* 9- 10. Sommet de l'abdomen de la Baryodma ( Polychara ) crassiuscula 0*çj>, cl il peu près aussi de la Milleri 0* 9 . 11. Sommet de l'abdomen de la Baryodma ( Polychara ) histis o"9- 12. Sommet de l’abdomen de la Baroydma ( Polychara ) discipennis çf 9 • 13. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) tenuicornis 0*9. 14. Sommet de l'abdomen de la Baryodma ( Polychara ) haematica 0”. 13. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) cuniculorum 0*. 10. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) Lisignata 0*9- 17. Derniers articles des palpes maxillaires de la Baryodma ( Polychara ) mocsla. 18. Derniers articles des palpes maxillaires des Baryodma ( Homoeocharci ) lali- palpis, succicola et sparsa. 19. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) sanguinea 0*9’ ^ Peu près aussi des rufitarsis et alutacea 0* 9 • 20. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) lanuginosa o* 9- 21. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) lygaca o*9- 22. Sommet de l'abdomen de la Baryodma ( Polychara ) mycetophaga 0* 9 23. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) moerens o*9- 24. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Polychara ) moesta 0*9 • 23 Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Homoeochara ) latipalpis 0*9 • 20. Sommet de l’abdomen de la Baryodma {Homoeochara) succicola o*9 l! r(‘i* près aussi de la spursa 0* 9 • 27. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Dyschara ) incons pieu a 9 • 28. Sommet de l’abdomen de la Baryodma : (Coprochara) bilinea'a 0*. 29. Sommet de l'abdomen de la Baryodma ( Coprochara ) nitida 0*. 30. Sommet de l’abdomen de la Baryodma ( Coprochara ) pauxilla 0*. (t) Dans les figures 1 et 4, ainsi que dans les dernières, nous avons ombré farceau inférieur. Dans les nul res, nous avons à dessein négligé de le faire, pour ne pas nuire à l’ellet des crénelurcs du segment supérieur correspondant. BREVI PEN N ES Aléocharaires. PL U. C ftcy cUl PS «ne lie IIS 1. Sommet du ventre de la Rhcocliara spadicea o*Ç. 2. Sommet du ventre de la Polysloma algarum et à peu près aussi des albop.Ua et r/ri s ca rf . 3. Sommet du ventre de la Polystoma obscurella 0'. 4. Sommet du ventre de la Ceranota major 9 • L» . Sommet du ventre de la Microglossa gentllis çf . G. Sommet du ventre de la Microglossa ( Cralaraca ) suturalis 0". 7. Lame mésosternale du genre Microglossa. 5. Lame mésosternale de la plupart des Oxgpoda, et b peu prés aussi du genre llygropora. 0. Sommet du ventre de 1 Oxypoda rnficornis 0". 10. Sommet du ventre de \' Oxgpoda longipcs 0% et à peu près aussi des licidi- pennis, vitiata, fermosa, alternons, etc. çf. 11. Proportions des premiers articles des tarses postérieurs des Oyypoda rufîcor nis et longipcs. 12. Proportions des premiers articles des tarses postérieurs des Qxypcda licidi- pennis, vitiata et humidula. 13. Proportions des premiers articles des tarses postérieurs de VCxypoda opaca. 14. Sommet du ventre de Y Qxypcda vitiata, var. litura çf. 13. Sommet du ventre de l 'Oxgpoda opa a çf. IG. Proportions des premiers articles des tarses postérieurs des Oxgpoda ( Sphenoma ) pl -typtera et planipennis. 17. Proportions des premiers articles des tarses postérieurs des Oxyp cia [Sphenoma) a'clominalis, togaJa et assirnilis. 18. Sommet du ventre de YGxypodi [Sphenoma] platyptera a 9 • 19. Sommet du ventre de VCxypoda ( Sphenoma ) assirnilis rf ? ■ 20. Sommet du ventre de Y Qxypcda [B coylena) exolela et de quelques autres 0*. 21. Sommet du ventre des Oxypoda ( Podoxya ) nmlrata, ssricea, ete. çf . 22. Les deux derniers articles des palpes maxillaires des sens-genres Oxypoda, Sphenoma, Mycc odrcpa, Podoxya , etc 23. Les deux derniers articles des palpes maxillaires du sous-genre Baenglena. 24. Menton dans le genre Oxypoda. 28. Menton dans le genre llygropora. 2iî. Lame rcésostcrnale du genre Disochara. 27. Lame mésosternale du genre Thiasophila. 23. l.cs trois derniers articles des antennes de la Lisopora Iragius ula 0*. 29. Les trois derniers articles des antennes de la Lisopora longinscula 9 • 80. Sommet de l'abdomen, vu de dessus, de la Thiasophila angulata çf. 31 Sommet de l'abdomen, vu de dessus, de la Thiasophila inquilina 0". BREVIPENNES Aléocharaires 234 li<>•> Athous Revelicri 9 Dessous du corps variant du fauve au brun ou même au noir sur quelques parties, garni d'une fine pubescence fauve. Antennes d’un rouge flave ou testacè ; à deuxième et troisième articles plus courts, presque égaux , sub filiformes: les quatrième, cinquième et sixième plus gros ,obtriangulaires. Tête marquée de points presque ombiliqués ; notée de deux impressions : bord frontal en lignes trunsverse droite. Prothorax plus long que large, convexe, marqué de points un peu plus petits ; à côtés parallèles sur leur seconde moitié ; à angles postérieurs carénés latéralement. Élytres trois fois environ aussi longues que le prothorax; à stries marquées de points qui crénèlent les intervalles ; ceux-ci, subconvexes en devant, planiuscules postérieurement, finement pointillés. Dessous du corps variant du fauve au brun noir. Pieds d'un flave rougeâtre. Tarses postérieurs à articles simples : les premier et quatrième graduellement plus courts. Long., 0mm,0060 à 0“,0090 (2 3/4 à 4 1. ) ; — larg., 0m,0015 à 0:n,0022 (2/3 à 1 1.) 9 Corps allongé, médiocrement convexe ; garni d’une légère pubes- DESCRIPTION I)’UNE ESPECE NOUVELLE d’ÉLATKRIDE fl7 cence fauve. Tète variant du fauve au brun ou même au brun noir ; mar- quée de points assez gros et assez rapprochés, paraissant ombiliqués ; no- tée de deux impressions, un peu divergentes en devant, prolongées depuis le milieu du front jusqu’au bord antérieur; bord antérieur de front en li- gne transversale droite, lisse et à peine relevée ; à angles latéraux émous- sés et presque rectangulaires. Labre et patpes ordinairement d’un rouge testacé. Antennes à peu près aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; d’un rouge jaune ou d’un rouge testacé ; gar- nies de quelques poils vers l’extrémité des articles : le premier, renflé ; le plus grand : les deuxième et troisième à peine obconiques : les plus petits : les quatrième, cinquième et sixième sensiblement plus gros et nn peu plus longs, obtriangulaires, dilatés au côté interne : les septième et huitième, aussi longs, moins gros, obconiques : le onzième, ovalaire. Yeux noirs. Prothorax tronqué en devant avec les angles antérieurs un peu avancés, à peine rebordé ; un peu élargi en ligne courbe jusqu’au tiers, subparallèle ensuite jusqu’à l’extrcmité, ou à peine un peu plus étroit vers la partie antérieure des angles postérieurs ; munis d’une fine carène au côté externe de ceux-ci ; garni, en dehors de celle-ci, d’un lé- ger rebord invisible quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus ; de moitié environ plus long que large ; convexe, avec les angles postérieurs planiuscules ; marqué d’un léger et court sillon, au devant de l’écusson : noté de points assez rapprochés, un peu plus petits que ceux de la tête et donnant chacun naissance à un poil fauve mi-couché ; ob- tusément en arc dirigé en devant à sa base, et rebordé seulement aux an- gles postérieurs. Écusson un peu plus long que large ; tronqué au devant, arrondi en arrière ; assez finement ponctué ; ordinairement fauve, et garni d’un duvet de même couleur. Êlytres de la largeur en devant du protho- rax à ses angles postérieurs ; à peine ou peu sensiblement subsinuées après les épaules, faiblement élargies ensuite jusqu’à la moitié de leur longueur, puis rétrécies en ligne courbe jusqu’à l’extrémité, terminées en ogive à celle-ci ; trois fois environ aussi longues que le prothorax ; médiocre- ment convexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; à rebord marginal étroit, tranchant et peu visible en dessus ; variant du fauve au brun fauve, ou même d’un brun noir ; à neuf stries, postérieurement affai- blies, marquées de points plus gros en devant, crénelant les intervalles 418 DESCRIPTION D’UNE ESPECE NOUVELLE d’ÉLATERIDE et les faisant paraître ridés sur la majeure partie de leur longueur, la strie juxta-marginale sulciforme. Intervalles subconvexes en devant, plans ou presque plans postérieurement ; finement ponctués et garnis de poils fau- ves, fins et mi-couchés : le suturai mi-caréné parfois, en partie rougeâtre. Dessous dn corps d’un rouge testacé sur les parties de sa bouche ; or- dinairement fauve ou d’un fauve brun sur le reste, avec les bords des an- neaux du ventre souvent au moins en partie d’un rouge testacé ; plus finement ponctué sur le ventre que sur la poitrine et garni de poils fau- ves, fins et mi-couchés. Pieds d’un flave rougeâtre; garnis d’un duvet concolore. Hanches postérieures aussi développées dans le sens de sa lon- gueur à son côté interne que la cuisse dans son milieu, graduellement ré- trécies à leur bord postérieur de dedans en dehors jusqu’au tiers de leur largeur, concaves et réduites à un rebord antérieur à leur côté externe. Tarses postérieurs simples ; graduellement plus courts du premier au quatrième : le cinquième aussi long que le premier, armé de deux ongles simples. Cette espèce a été trouvé en Corse par notre ami Revelière, à qui nous l’avons dédiée. DESCRIPTION d'une ESPÈCE NOUVELLE D’HISTÉRIDE PAR MM. E. MULSANT ET A GODART Présentée à la Société linnéenne de Lyon. le 9 novembre iS74. Platygoma Sinicani Oblong, noir, brillant; antennes et pattes brunâtres; strie frontale en- tière; prothorax quadrangulaire ; élytres à trois stries marginales entières ; les trois suivantes raccourcies ; pygidium couvert de gros points ocellés, tous les tarses tridentés. Long., 5 mill. ; — larg., 3 mill. Corps d'un noir brillant. Front uni, séparé do l’épistome par une strie entière. Antennes noires, à massue brunâtre. Prothorax quadrangulaire, un peu plus large que long, lisse, rayé latéralement d’une strie entière. Écusson petit, lisse, triangulaire. Élytres une fois et demie plus longues que le prothorax, de sa largeur à la base, parallèles, lisses ; repli latéral ponctué, bisillonné ; les trois premières stries dorsales entières, plus pro- fondes à la base qu’à l’extrémité, les trois suivantes raccourcies, la qua- trième au quart postérieur, la cinquième au tiers et la sixième à la moitié. Propygidium et pygidium couverts de très-gros points ocellés. Prosternum saillant, muni au devant d’un lobe largement arrondi, bordé d’une strie, visiblement pointillé. Mésosternum rebordé d’une strie entière, for- tement échancré à son bord antérieur pour recevoir la base du proster- num ; côtés de la poitrine et de l’abdomen fortement et ruguleusement <Î20 DESCRIPTION o’iJNE ESPECE NOUVELLE d'hISTEIUDE ponctués. Pieds d’un rouge brun; toutes les jambes armées de trois petites dents. Beyrouth, sous l’écorce d’un olivier. Nous avons dédié celte espèce à M. Pierre Siméan, entomophile lyon- nais, qu’une mort prématurée vient d’enlever à la science et à l’affection de ses amis. DU PHYLLOXERA ET ]1 ES MOYENS DE LE COMBATTRE PAR M. BECKENSTEINER Mémoire lu à la Société linnéenne de Lyon, le 11 mal 1874. Dans toutes nos provinces méridionales retentissent des plaintes contre le Phylloxéra ; dans tous les vignobles on craint l’invasion de ce terrible fléau, et il a déjà causé des pertes incalculables. Dans notre département, une commission mixte, composée de membres choisis, les uns dans la Société d’agriculture, les autres dans la Société régionale d’agriculture, se sont rendus à Saint-Genis-Laval, sur l’invita- tion de M. le Maire. La Commission a été assez heureuse pour n’y point trouver le phyl- loxéra. Elle a constaté que les désordres produits étaient le fait des larves de gribouris et autres ennemis de la vigne. Mais on assure que cette sorte de puceron dévastateur s’est montré dans quelques vignobles du Beaujolais. Il n’est donc pas étonnant que de tous côtés on s’occupe à chercher des moyens de destruction de cet insecte. Nous ne passerons pas en revue les mille moyens proposés pour com- battre le fléau. Depuis longtemps nous avons annoncé à notre Société qu’on obtien- drait peut-être d’heureux résultats à l’aide de l’électricité. La question se réduit à savoir s’il existe un moyen praticable de faire ressentir au phylloxéra les effets de la foudre. Ce moyen consiste à enfoncer dans le sein de la terre, à une profondeur variable, suivant la nature ou l’état du sol, un fil gavanisé passant près 422 DU PHILLOXERA ET DES MOYENS DE LE COMBATTRE de chaque cep de vigne, comme le montre la figure 1, et à mettre ce fil en communication avec la machine électrique. La fig. 1 représente une parcelle de vigne dans laquelle on a enfoncé dans le sol, entre les ceps, un fil de fer à une profondeur variable, suivant l’état du sol. Les deux extrémités du fil doivent s’élever, au dessus du sol, de 15 à 20 centimètres, et se prolonger, dans une direction horizontale, conformément à la figure 2. Pour que le fil de fer soit solidement fixé et non dérangé par le binage, on le fixe, de distance en distance, à l’aide de crochets chargés de le maintenir en place (fig. 3). La condition essentielle est que le fil soit sans solution de continuité. Toute la dépense consiste donc dans l’achat du fil de fer galvanisé et dans sa pose dans la terre, dépense bien inférieure à tous les moyens chi- miques proposés. Il ne reste donc qu’à faire donner la commotion au fil de fer sortant de la terre (fig. a a) et terminé par une boule de métal (fig. 2). La fig. 4 représente une batterie électrique de neuf forces, communi- quant avec une machine électrique en mouvement. La partie négative de la batterie ou armature intérieure ( a ) communique avec le fil (b), sortant de terre, et avec l’excitateur universel (e). En touchant les bouts sortant de terre (fig. b b ), avec l’une des bran- ches, tandis qu’on met l'autre en communication avec la batterie électrique, la commotion a lieu dans tout le parcours du fil. Tous les appareils nécessaires peuvent être transportés dans une brouette. On pourrait substituer, et peut-être avec avantage, à la machine élec- trique ordinaire et à la batterie, l'appareil d’induction connu sous le nom de Bobine 4e Buhmkoff, du nom de son inventeur, Moyen de détruire le phylloxéra 1 i 1 à £ £ l 4 4 i i 4 f k L_ h k t i 4 4 1 k M i i à 3 i é k i i i f 1 V 1 i £ i i 4 i i i i jL 4 i k i' y i 4 4 i 4 i V 1 k k i k k i k i ' i 1 i i i y à ' 4 k i i k k V i i t i i k t i k i t 2 i 5 î k t a X ' ^ 1 © a i / k © a k k 5 i i b h h b TABLE DES MATIÈRES Tribu des Brévipennes (suite), famille des Aléocharaires , par E. Mulsant et Cl. Rey 1 Description d’un genre nouveau de la tribu des Élatérides, par E. Mulsant et Cl. Rey 405 Description de deux espèces de Coléoptères Lamellicornes, par E. Mulsant et A. Godart 409 Description d’une espèce nouvelle de Longicorne, par E. Mulsant et Cl. Rey 413 Description d’une espèce nouvelle d’Élatéride, par E. Mulsant et Cl. Rey 416 Description d’un espèce nouvelle d’Histéride, par E. Mulsant et A. Godart Du Phylloxéra et dos moyens de le combattre, par M. Becken- steiner IV02C. — UFRIUSBIS FIIRA» AIHÉ, BUS BKltTIl, 4. '•••' - : - . ■ ' " . K É- ' • U .. . . ■ . . . . . , . , ) . . ■■ - ■ •; ... • - < . • ‘ . .■ < ; . . ... . • , i La Société Linnécnno do Lyon public un ou plusieurs volumes par année. Le nombre des feuilles d’impression du volume est subordonné aux matières à publier ei par conséquent variable. Des planches ou dos figures accompagnent le texte, toutes les fois que cela est nécessaire. Le prix du volume est fixé : Pour la France. . . Pour l'Étranger. 30 fr. 32 fr. Les auteurs ou les éditeurs de livres français ou étrangers, ayant rapport aux sciences naturelles, peuvent faire annoncer, dans ces Annales, leurs publications, moyennant l'envoi d'un volume. . Tontes les demandes ou envois doivent être adressés franc de port au Président de la Société. T y O N - IMflt IMI lut: 1» i T It VT AI N IÎ . IV i; !•: O K NTïL . 4