CSuwF Hrnolti &rfcoretum ILtbraru THE GIFT OF FRANCIS SKINNER OF DEDHAM IN MEMORY OF FRANCIS SKINNER (H. C. 1862) Received . \ I 0 i OE I.A SOCIÉTÉ LIWIIVU BIS BT©» S^n 'nee (nouvelle série) TOME V I N G T - Q U A T R I È M E LYON H. GE OR G, LIBRAIRE-ÉDITEUR 6 5', EUE DE LYON MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PA R I S J. -B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEURS 19, R 11 K HAUTKFKUILI. E Octobre 187 5. ANNALES DE I.A SOCIÉTÉ LIN1NÉENNE DE LYA\ L T C N l M h! 2 n i & titrât ai as, r. l n g * T l L . 4. y * r'-'/>>n6e (nouvelle série) T OME V I N G T - Q U A T R I È M E LYON H. GE O RG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 65, HUE DE LYON MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PARIS J. -B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEURS 19, HUE HAUTE FEUILLE Octobre 1878. T A B L E A U DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ L1NNÉENNK D Ej LYON AU 31 DÉCEMBRE 187* BUREAU MM. Berger, Préfet du Rhône, président d'honneut . Mulsant président. Perroud dh- vice-président. Débat, secrétaire général. J UTTE r , secrétaire- archiviste . Beckensteiner, trésorier. C « n s e r x a t e u r s MM. Saint-Lager, pour la botanique. Falsan, pour la minéralogie. . pour la zoologie. . bibliothécaire . Ilcuibre^ liouorairc» MM De la Saussaye C. éfé, membre de l’Institut, ancien rec- teur de l’Académie de Lyon. VI TABLEAU DES MEMBRES MM Desjardins ancien architecte en chef de la ville. Milne Edwards C. $?, membre de l’Institut. Blanchard membre de l'Institut. W atteville (le baron de) directeur des sciences et des lettres au ministère de l'instruction publique. Sf. r vaux sous-directeur des sciences et des lettres au ministère de l'instruetion publique. Il e ni II r c n titulaire» I 8 3 3 MM. Mulsant (Étienne) correspondant de l’Institut, bibliothécaire de la ville. 1839 Gérard (le Dr), rue Constautine, 2. 1845 Jordan (Alexis), rue de l’ Arbre-Sec, 40. 1849 Dügas (Ozippe), rue de Lyon, 90. Perroud (Benoit-Philibert) Albert le Valeureux), quai Saint- Vincent, 43. Beckensteiner (Christophe), rue Saint-Pierre, 14. Millière (Pierre) à Cannes. DE LA SOCIETE LIiNNEENNE VU 1949 MM. Le Jolis (Auguste) président de la Société des sciences natu- relles de Cherbourg. • 950 S. Exc. M. Renard secrétaire de la Société des naturalistes de Moscou. 195 1 Gensoul (André-Paul), rue de Yaubecour, 42. 19 55 Guinon (Nicolas) chimiste, rue Bugeaud, 6. Mangini (Lucien) ingénieur civil, sénateur, rue Saint-Joseph, V 1956 Pallias (Honoré), rue Centrale, 25. Arlès-Dcfour (Gustave), négociant, place Tholozan, 19. Gabillot (Joseph), quai des Célestins, 5. 195 7 Fournereau (l’abbé), professeur à l'institution des ChartreuA 1959 Rey (Claudius) (0.), officier d’académie, place Saint-Jean, \ 1959 w illermoz (Ferdinand), rue Bourbon, 38. Andrieux (Louis), avocat, député, rue du Peyrat, 2. Eymard (Paul), rue Constantine, 22. vin TABLEAU DES MEMBRES 1 MM. Pariset (Ernest) membre de la Chambre de Commerce, quai Saint-Clair, 14. Biétrix (Camille), rue Lanterne, 21 Berne (Philippe), négociant à Saint-Chamond (Loire). Chaurand (le baron Armand) rue Sala, 23. Débat (Louis), place Perrache. 7. Maison (Louis), rue de Tournon, 17, à Paris. Ravinet (le D1' Jules), rue Constantine, 5. Charvériat (Antoine-Marie), notaire, rue d’Algérie, 27. Bonvouloir (le vicomte Henri de), rue de l'Université, 15, à Paris. Mangini (Félix), ingénieur civil, place Bellecour, 6. Desgrand (Paul), au château de Montcelar, à Tassin. l§« 1 Roure (Adrien), directeur de la Nationale, h Vienne (Isère). Du Marais, ancien conseiller de préfecture, à Lyon. Baudrier président de chambre à la Cour d’appel, rue du Plat, 8. Bresson (Louis), architecte, place de la Bourse, 2. Allard (Clément), rue des Capucins, G. Frachon (l’abbé), à Annonay (Ardèche). Franc (Théophile), rue Meuve, 7. Bellaguet ancien chef de division au ministère de l’instruction publique, à Paris. Lagrevol (de) président de chambre à la cour d’appel, place Saint-Jean, 8. t s « « Boffard (Joannès), notaire, place de la Bourse, 2. Juttet (le Dr), place Saint-Jean, 10. Brun (Claude), avocat, quai de l’Archevêché, 18. UE L\ SOCIÉTÉ L I > N É EN K E J K MM, Guimet (Émile) place de la Miséricorde, i. Vachat (du), juge à Belley (Ain). Piaton (Pierre) rueRavez, 19. Delocre (O.) ingénieur en chef du département, rue de la Reine, 47. i 86» Roman (Ernest), place des Pénitents-de-la-Croix, 1. Michel u’Armancourt (Victorin), maire d’Irigny, rue de Bour- bon, 16. Brunet-Lecomte^ dH, négociant, rue des Colonies, 2. Guinon (Francisque), quai de l’Hôpital, 11. Dugas (Henri) rue Sala, 2. 1864 Riaz (Auguste de), banquier, quai de Retz, 10. Arthaud (le Dr) à Bron. Ivleinmann (Édouard), au Crédit Lyonnais. LÉ vy (Gustave), négociant, quai Saint-Antoine, 29. Newesel (Joseph de), rue du Plat, 10. Boucod, à Saint-Vallier (Drôme). S 865 Desgrand (Louis), négociant, rue Lafond, 24. Perraud (Louis), quai Tilsitt, 25. B 866 Pain (Antoine), place Gerson, 3. Falsan (Albert), a Saint-Cyr au Mont-d’Or. Marnas chimiste, quai Catellane, 1. Chabrières, négociant, place Louis XVI, 12. MM. T A BLE VU DES MEMBRES X Pichot (Emmanuel), négociant, place de la Fromagerie, 9. Beckensteiner (Charles), rue Saint-Pierre, 14. Sonthonax (Léon), rue de l’Hôtel-de-ville, 33. Bovagnet, négociant, à la Mulatière. Gillet (Joseph) chimiste, quai Saint-Vincent, 27. Genevet (Antoine), rue Kléber, 9. i k«? Fouhnet Ts rentier, àEmeringes. Bénier, cours Vitton, 1. Sandrier (Louis), place Saint-Clair, 7. Roux (André), rue du Griffon, 13. Bibollet (Joseph), rue de THôtel-de-ville, 36. 1§«S Vidal ancien président du tribunal de Commerce, quai Saint- Vincent, 43. Saint-Lager (le Dr Jean), président de la Société de botanique, cours de Brosses, 8. Fougerat, négociant, rue Saint-Pierre, 14. Oschanine (Basile), candidat à l’Université de Moscou. Laval (Henri), juge de paix à Monsol, Rambaud (Joseph), rue du Plat, 24. i kh» Seguin (Louis), négociant à Annonay. Gourdiat (Jude), négociant à Tarare. Ebrard (Sylvain), à Unieux (Loire). Vidal (Maurice), quai Saint-Vincent, 43. Billoud (Gabriel), rue Victor-Arnaud, 21. Bertholey (Martial), à Mornand. IIeyden (le baron de), à Francfort-sur-Mein. Kunckel (Jules), rue Gay-Lussac, 28, Paris. DE LA SOCIETE L1NNEENNE VI I H 70 MM. Jacquier (François), négociant, rue Puits-Gaillot/ 31. Durand (Victor), cours Vitton, 63. Verchère (Ernest-Antoine), Grande rue de Cuire, 86. Coquet (Adolphe), architecte-ingénieur, quai Joinville, 21. Wettengel (P.), quai de l’Hôpital, 6. Fitler (Alexandre-Charles-Paul), quai Castellane, 5. Desgrange (Alphonse), rue Puits-Gaillot, 19. Giraud (Léon), négociant, rue du Griffon, 12. Cognard (le Dr), rue Mercière, 7. Simian, rue Désirée, 2. Ponchon, négociant, quai Saint-Vincent, 42. Bouvard (Émile), avenue de Saxe, 175. Dugueyt (Charles), rue du Plat, 12. Ducrest (François), chef d’escadron en retraite, rue de l’ Arbre- Sec, 7. Patricot, avoué, rue Bât-d’Argent, 10. Mehu, pharmacien, à Villefranche (Rhône). Reynaud (Lucien), négociant, rue de Lyon, 19. Roche (Edmond), quai Saint-Clair, 1. lSî:i Glaivoz, rentier, rue de l’Annonciade, 3. Drevon (Henri), négociant, cours d’Herbouville, 67. Muguet (Jules), notaire, rue Puits-Gaillot, 1. Galuand (Charles), négociant à Vienne (Isère). Guichon, ancien pharmacien, rue de l’Hôtel-de- Ville, 29. XII TABLEAU DES MEMBRES DE LA SOCIETE LUSNEENNE I 8Î 4 MM. Des Gozis, avocat à Montluçon (Allier). Sonnera'-Chaverondier, membre du conseil général de la Loire, à Tarare. Membres décédés Terver (Ange-Paulin), mort à Fontaines, le 25 août 1875, âgé de 77 ans. Dumortier (Jean-Baptiste-Eugène), mort à Lyon, le 12 août 187G. Vincent (l’abbé) mort à Pélussin (Loire), le 11 août 1877. Aiely (le baron Bourlier d’), mort à Nice, le 16 août 1877, âgé de 84 ans. TRIBU DES BRÉVIPENNES TROISIÈME FAMILLE PÉDÉRIENS Caractères. Corps le plus souvent allongé, linéaire ou sublinéaire. Tête saillante, dégagée. Front non prolongé au devant de l’insertion des antennes. Vertex sans ocelles. Tempes tantôt rapprochées ou contiguës en dessous, tantôt séparées par un intervalle sensible (1). Palpes maxil- laires de 4 articles, les labiaux de 3. Antennes de 1 1 articles; très-écartées à leur base ; insérées sous une saillie plus ou moins sensible des angles an- térieurs du front, généralement en dehors de la base externe des mandi- bules. Prothorax de forme très-variable; le plus souvent rebordé, quel- quefois immarginé latéralement. Élytres non rebordées sur les côtés du disque, parfois avec une arête ou rebord sur leur repli; ne dépassant pas ou à peine la poitrine, laissant l’abdomen presque en entier à découvert. Abdomen rebordé sur les côtés, se relevant généralement mais légèrement en l’air; le segment de l’armure souvent distinct. Prosternum plus ou moins développé au devant des hanches antérieures, tronqué ou sub- échancré en avant, sans pièce antésternale. Mésosternum plus ou moins développé au devant des hanches intermédiaires, tronqué ou échancré en avant. Métasternum plus ou moins sinué ou échancré pour l’inser- (1) Cet Intervalle représenle la pièce basilaire , et cela, également dans les autres familles. SOC. UNN. — T. XXIV. 1 2 BRÉVIPENJSES tion des hanches postérieures. Hanches plus on moins grandes, géné- ralement coniques : les antérieures moins longues que les cuisses (1) : les intermédiaires plus ou moins rapprochées : les postérieures rappro- chées à leur base ; à lame supérieure conique, plus ou moins étranglée vers son premier tiers, avec la partie après l’étranglement souvent subey- lindrique ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Tibias simplement pubes- cents, ou rarement épineux (2). Tarses de 5 articles. Obs. La famille des Pédériens se distingue des 2 précédentes par l’inser- tion des antennes sous une saillie sensible, aux angles antérieurs du front ; par le mésosternum généralement plus développé ; par les hanches antérieures moins longues que les cuisses ; par les tibias rarement épi- neux, le plus souvent simplement pubescents. Le dernier article des palpes maxillaires est généralement très-petit ou même à peine distinct. La base du ventre est ordinairement carénée, etc. Nous partagerons la famille des Pédériens en 2 branches : LaTHROUI AIRES. PÉDÉRAIRES. Le pénultième ( simple, sans membrane en dessous. lre branche : article j bilobé, souvent muni en dessous d’une des tarses I membrane pâle 2e branche : PREMIÈRE BRANCHE LATHROBIAIRES Caractères. Corps allongé, sublinéaire ou linéaire, subdéprimé ou dé- primé, parfois subconvexe. Prothorax tantôt non eu faiblement atténué en avant avec les angles antérieurs plus ou moins marqués on arrondis, tantôt fortement atténué vers son sommet avec les angles antérieurs plus on moins effacés. Élytres généralement arrondies à leur angle postéro-exterrm. Tarses à 4e article simple, ni bilobé, ni membraneux on dessous. La branche des Lathrobiaires peut se subdiviser en 2 rameaux : portée sur un col court, plus ou moins large, parfois assez étroit mais non très-grêle ni ponctiforme. . . . 1er rameau : Laturobjates. portée sur un col très-grêle et ponctiforme. . 2e rameau : Scopéates. (1) Elles sont presque toujours plus ou moins renversées en arrière. (2) Les exceptions sont rares : genres Crypt.obiu.in et Dolicaon où les intermédiaires sont plus ou moins épineux : genre Scimbalium où les intermédiaires le sont distinctement et 1rs postérieurs à peine : genres T/trobalium et Pseudobium dont les intermédiaires seuls offrenl quelques Unes cl rares épines. bukvipennes L.ATHROBI.AIRES 3 PREMIER RAMEAU LATHROBIATES Caractères. Tête portée sur un col court, ni très-grêle, ni poncliforme. Antennes rarement fortement coudées. Prothorax non ou faiblement atténué en avant, à opercules rarement nuis. Êlytres presque toujours subrectili- gnes sur leurs côtés. Abdomen subparallèle ou atténué tout à fait vers le sommet. Tarses postérieurs à 1er article un peu variable. Nous donnons ici le tableau des divers genres de Lathrobiates. fortement coudées, à i" article en forme de scape très-allongé, subégal aux 4 suivants réunis Cou seulement un peu moins large que le verte x. Base du ventre carénée. Tibias intermédiaires subépineux Cryptobicm. /portée sur un cou très-large, seulement un peu moins large que le verlex. Le dernier article des pallies maxillaires épais, court et mousse. Tibias intermédiaires épineux en dehors Dolicaon. — i « o . j; g I non carénée. Le dernier article des tarses posté - 5.-Ô Kt rieurs presque égal aux 4 précédents réunis. Prothorax trapéziforme, à angles antérieurs bien marqués. Corps brillant, très-déprimé. . Achenium. I O .3 3 3 C Q. ci v P- O 3 .“ ^ i a e = 3 «*T ° 3 t/> *— 3 3 „ S M K 1 I as « ê «O tO yj ^ J 'S § S 3 O ■ O *o — 35 — 3 ^ a - S • c c a . co ^ te 3 t. î5 t3 C O ? S o ~ 3 ÇJ rj) ÉÎÏ.UÎ ^ t/î O S . - C i S iï = 8 ïïc'a.ê?' non ou a peine impression- nés à leur base. Prosternum légèrement rétréci en avant, non ridé en travers. Corps subdéprimé ou peu convexe, brillant Latiirobidm. fortement impressionnés-sil- lonnés à leur base. Pros - ferrait insensiblement rétréci en avant, ridé en travers. Corps subconvexe, rugueu- sement ponctué, presque mat. Domkive. un peu plus long que [non «annulés. Tibias antérieurs U •« P- 150 2 s. h z -I £■ * , a B U — >- £ iJ le 2“. T ibias intermé- diaires éparsemcnl épineux ru deliors. Base du ventre et mé- taslernum échancrés en dessous. Prothorax rebordé sur les côtés Tiirobalium. (finement carinulés. Tibias anté- rieurs presque simples. Protho- rax non rebordé sur les côtés. . Pseudobiüm /bilobé. Prolhorax à angles antérieurs bien marqués. Tibias intermédiaires distinctement épineux. Tarses antérieurs fortement dilatés en palette, dans les 2 sexes. Base du ventre carénée. Corps déprimé. Taille grande ou médiocre Scimbalium te S 3 -Zi O — Cm ir ©* B * o tn> SS « 3 ’3 s- 3 ^ 3 ’5 ^ ‘g | s s s t! i 5 1 s. g S î* 2 ' ^ rS S O s? ® 3 -3 „ t/î -o aï § s 12 ■ 'g *5 3ti ,S»S3S .8, 'a S S 5 | - J ! 8 ■S 2 s 8 S » ! S f 3 distincts. Yeu rpelits ou très -petits. Mésoster- num fovéoié sur son milieu. Base du ventre carénée Medojï. nuis ou indistincts. EVittc grands. Mésosternum sans fossette sur son milieu. Base du ventre en faite ou en dos d'une. Lituociiaris \ 11REV1PE3NES Genre Cryptobium, Cryptobie ; Mannerheim. Hanxbriibim, Brach. 88. — Jacq. Do Val, Gen. Staph. 4î, pl, 16, flg.79. Étymologie : xpuiuè;, cachée ; êîoç, vie. Caractères. Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, peu convexe, ailé, parfois subaptère. Tête assez grande, saillante, oblongue, légèrement resserrée à sa base, portée sur un col court et un peu moins large que le vertex. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un espace très-étroit mais un peu plus large en avant. Joues obliquement creusées ou sillonnées au devant des yeux pour recevoir le scape des antennes à l’état de repos. Épistome très-court, incliné, rebordé en avant. Labre court, sinué et bidenticulé dans le milieu de son bord antérieur. Mandibules longues, fortement arquées en faucille, acérées, aigument bidentées en dedans vers leur milieu (1). Palpes maxillaires suballongés, à 1er article petit : le 2e allongé, obeonique ; le 3e aussi long mais graduellement et assez fortement épaissi vers son sommet qui est tronqué : le dernier petit, grcle, subulé. Palpes labiaux courts, à 2 premiers articles subcylindriques : le 2e un peu plus long que le 1er: le dernier petit, grêle, subacuminé. Menton assez grand, transverse, subtronqué au sommet (2). Yeux assez petits, subarrondis, peu saillants, situés loin du protho;ax. Antennes médiocres, subfiliformes, assez grêles, fortement coudées après le 1er article : celui-ci en forme de scape ou de massue très-allon- gée, subégal aux 4 suivants réunis : les 2e et 3° obeoniques, subégaux : les suivants graduellement plus courts, peu contigus : le dernier sub- ovalaire. Prothorax oblong, subsemicylindrique, moins large que les élytres; subtronqué au sommet et à la base ; très-finement rebordé sur celle-ci et sur les côtés. Repli grand, visible vu de côté, à opercule prothoracique plus ou moins restreint, en forme de large rebord. Écusson court, en triangle subarrondi. Élytres subcarrées ou suboblongues ; simultanément à peine échancrées à leur bord apical ; subarrondies à leur angle postéro-externe ; subroc- (1) Elles sont, dans toute la famille, plus ou moins croisées au repos, suivant les g. nres. (2) La pièce prêbasilaire est lisse. pédériens. — Cryptobium 5 lilignes sur les côtés ; finement rebordées sur la suture. Repli médiocre, subvertical, subparallèle. Épaules assez saillantes. Prosternum subéchancré en avant, assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; formant entre celles-ci un angle très-ouvert, traversé dans son milieu par une fine arête en accolade ; surmonté sur sa ligne médiane d’une carène saillante, comprimée et voûtée. Mésosternum assez fortement échancré en avant, sensiblement développé au devant des hanches intermédiaires, carinulé à sa base ; à peine prolongé en angle très-ouvert à sommet submucroné, et au devant duquel une espèce d’aire en forme de losange transverse et limitée en arrière par une fine arête brisée. Médiépisternums très-grands, irréguliers. Médiépim'eres peu déve- loppées, en forme d’onglet plus ou moins allongé. Métasternum court, subéchancré pour l’insertion des hanches postérieures; prolongé entre celles-ci en une saillie bilobée; mousse ou à peine arqué entre les inter- médiaires. Postépisternums très- étroits, souvent presque nuis. Postépi- mères petites, cunéiformes. Abdomen suballongé, subparallèle, brusquement atténué en arrière ; fortement rebordé sur les côtés; à 4 premiers segments subégaux ; le 5e beaucoup plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le 6e saillant, assez étroit, subrétractile ; celui de l’armure caché, à styles distincts et ciliés. Ventre carinulé à sa base, à 5e arceau plus grand que les précédents : le G® saillant, subrétractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, subcontiguës, offrant au devant de leur base externe une pièce axillaire assez grande, irrégulière. Les intermédiaires à peine moindres, conico-ovalaires, peu saillantes, obliques, rapprochées ou sub- contiguës au sommet. Les postérieures grandes, rapprochées à leur base, plus ou moins divergentes au sommet; à lame supérieure conique, étran- glée dans son premier tiers ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds médiocrement allongés, grêles. Trochanters oblongs ; les anté- rieurs très-petits; les intermédiaires petits; les postérieurs plus grands, subacuminés et détachés au sommet. Cuisses subcomprimées ; les anté- rieures subélargies dans leur milieu, les autres assez étroites. Tibias grêles, un peu rétrécis vers leur base, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très-petits éperons ; les antérieurs plus courts ; les inter- médiaires obscurément épineux sur leur tranche externe. Tarses simples, subfiliformes, à 4 premiers articles graduellement plus courts et le der- nier subégal aux 2 précédents réunis ; les antérieurs plus courts; les G HRÉVIPEINNES intermédiaires et postérieurs à 1er article suballongé, plus long que le 2°; les 2° à 4° graduellement plus courts : le dernier en massue grêle, subégal aux 2 précédents réunis. Ongles petits, grêles, arqués. Obs. Les Cryptobies vivent dans les marécages et autres lieux humides. Ce genre est remarquable par ses antennes coudées, à 1er article très- long. Nous n’en connaissons qu’une seule espèce française. fl. CryptoMnsn fractieorsae, Paykull. Allongé, assez étroit, sublinéaire, peu convexe, finement pubescent, d'un noir brillant, avec les pieds testacés, la base des palpes et les an- tennes d’un testacé de poix, le sommet du 1er article de celles-ci plus ou moins rembruni. Tête oblongue, un peu moins large que le prothorax, modérément ponctuée sur les côtés, plus éparsement sur son milieu et en avant. Prothorax oblong, moins large que les élytres, modérément ponc- tué, avec un espace longitudinal lisse entre 2 séries assez régulières de points nombreux. Elytres assez fortement et densement ponctuées. Abdomen très-finement et densement pointillé. cf Le 6° arceau ventral étroitement et profondément incisé, avec l’incision plus évasée à son ouverture. Le 5e longitudinalement subim- pressionné, plus densement ponctué et pubescent sur son milieu, légère- ment échancré au sommet. Ç Le 6e arceau ventral subarrondi à son bord apical. Le 5e simple. Paederus fracticornis, Paykull, Faun. Suec. III, 430, 5. Lathrobium fracticorne, Gravenhorst, Micr. 34, 5 ; Mon. 130, 3. — Latkeille, Ilist. Nat. Crust. et Ins. IX, 330, 3. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 369, 3. raederus glaberrimus, Paykull, Mon. Car. App. 136, 17-18. Cryptobium fracticorne, Mannerüeim, Brach. 38, 13. — Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 417, 1. — Erichson, Col. Marsh. I. 300, 1 ; — Gen. et Spcc. Staph. 373, 27. — Redtenbacher, Faun. Austr. 713. — Heer, Faun. Helv. I, 242, 1. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 347, 1. — Kraatz, lus. Deut. H, 693, 1. — Thomson, Skaud. Col. Il, 202, 1. Cryptobium <7Lièern'mu>n, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 364, 1. Variété a. Élytres plus courtes que le prothorax, ailes incomplètes. pédéiueks. — Cryptobium 7 Cryptobium brevipenne , Mulsant et Rey, Ann. Soc. Lin. Lyon. 1861, VIII, 131; — Op. Ent. XII, 1861, 147. Variété b. Prothorax et parfois tête et base de l'abdomen rouges, plus rarement tout le corps. Cryptobium, Jacquelini, Eoieldieu, Ann. Soc. Ent. Fr. 1859, 466, pl. 8, fij. 3. Long., 0m,005 (2 1/3 1.) ; - larg., 0m,0007 (1/4 1.). Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, peu convexe, d’un noir bril- lant, avec une line pubescence grisâtre, plus serrée sur l’abdomen. Tête oblongue,un peu moins large que le prothorax, légèrement pubes- ccnle, éparsement sétosellée latéralement; modérément ponctuée sur les côtés, éparsement et un peu plus fortement sur le milieu et en avant ; d’un noir brillant. Front large, peu convexe, subimpressionné de chaque côté vers le tubercule antennifère. Cou lisse. Êpistome rebordé en avant. Labre noir, éparsement sétosellé à son bord antérieur. Mandibules ferru- gineuses. Palpes d’un testacé de poix, avec le pénultième article des maxillaires plus ou moins rembruni. Yeux subarrondis, obscurs. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax réunis, subfiliformes ou à peine épaissies, fortement coudées ; finement duveteuses et légère- ment pilosellées ; d’un testacé ou d’un roux de poix, avec le sommet du 1er article plus ou moins rembruni ainsi que parfois les suivants ; le 1er en forme de scape très allongé, subégal aux 4 suivants réunis : les 2e et 3° oblongs, obeoniques, subégaux : les 4° à 10e graduellement plus courts mais à peine plus épais, oblongs, subobeoniques, avec les pénultièmes à peine oblongs : le dernier courtement ovalaire, mousse au bout. Prothorax oblong, moins large que les éljtres ; subtronqué au sommet et à la base ; à angles obtus ou arrondis; à peine arqué sur les côtés, avec le rebord de ceux-ci, vu latéralement, sinué en arrière ; assez convexe ; légèrement pubescent ; distinctement sétosellé sur les côtés ; d’un noir brillant; modérément ponctué, avec un espace longitudinal lisse, assez étroit, situé entre 2 séries assez régulières de points plus nombreux. Piepli noir, presque lisse. Écusson pointillé, noir. Élytres subcarrées ou saboblongues, tantôt moins longues, tantôt un peu plus longues que le prothorax ; souvent un peu plus larges en 8 BRÉVIPENNES arrière qu’en avant ; subdépriraées ou peu convexes ; assez tortement et plus ou moins denscment ponctuées ; d’un noir brillant, avec une fine pubescence peu serrée et quelques soies sur les côtés et à la base, dont 1 plus longue sur les épaules. Celles-ci assez saillantes. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, atténué tout à fait vers le sommet ; subconvexe, avec les 3 premiers segments sub- impressionnés sur le milieu de leur base; éparsement sétosellé ; très- finement et densement pointillé ; d’un noir assez peu brillant, avec une fine pubescence serrée. Le 6e segment subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, d’un noir assez brillant. Métasternum à peine convexe, avec une étroite ligne longitu- dinale lisse. Ventre convexe, éparsement sétosellé. parfois d’un roux de poix à son sommet. Pieds finement pubescents, légèrement ponctués, testacés, avec les tibias souvent un peu moins clairs, et les hanches d’un brun roussâtre. Tibias, les intermédiaires surtout, parés de quelques soies assez raides, subspiniformes. Tarses postérieurs à 1er article allongé, subégal aux 2 sui- vants réunis : le 2* suballongé : celui-ci et les 3e et 4e graduellement moins longs. Patrie. Cette espèce est commune dans presque toute la France, pres- que toute l’année, au bord des marais, des fossés et autres lieux humides, sous les mousses et les détritus. Obs. La variété fl, brachyptère et à la fois subaptère, est un peu moin- dre, avec les élytres plus courtes et un peu moins densement ponctuées. Les antennes ont leurs articles intermédiaires et pénultièmes peut-être un peu moins allongés, avec le 1er moins rembruni, ainsi que le pénultième des palpes. Elle est propre aux prés humides des petites montagnes. La variété Jacquelini est principalement du bord des eaux saumâtres do la Méditerranée. Elle est plus petite, plus étroite en avant, avec les ély- tres généralement un peu moins longues que dans le type. Elle a tantôt le prothorax seul rouge ou d’un rouge testacé, tantôt le prothorax et la tête ou la base de celle-ci. D’autres fois cette couleur s’étend plus ou moins sur l’abdomen, parfois même sur les élytres, et finit même par envahir tout le corps. En même temps, les palpes, les antennes et les pieds de- viennent testacés, avec les hanches postérieures seules quelquefois rem- brunies. Nous constaterons que, dans cette variété remarquable, le ventre est généralement moins densement ponctué, et que si, par hasard, elle pédèriejns. — Dolicaon 9 doit constituer une espèce séparée, la couleur n’y est pour rien, car nous avons vu des échantillons à abdomen moins ponctué et dont, à la fois, la couleur était entièrement noire en dessus, avec les élytres plus courtes que le prothorax et les ailes incomplètes. La forme typique, à élytres suboblongues et à ailes complètes, varie très-peu pour la coloration. Toutefois nous en avons vu un exemplaire des environs de Lyon, chez lequel le prothorax est roux. La ponctuation du dessous des tempes, plus ou moins fine, peu serrée dans le type, est encore plus espacée et plus légère dans le brevipennc et souvent aussi dans le Jacquelini. On rapporte au fracticorne le glaberrimurn de Herbst (Arch. 1784. V), dénomination qui ne peut nullement lui convenir. Genre Dolicaon, Dolicaon; Laporte. Lapobte, Et. Ent. I, p. 119. — Jacqublin du Val, Gen. Staph. 42. pi. 16, flg. 80. Étymologie: Soî.txôç, long; o>v, étant. Caractères. Corps allongé, étroit, linéaire, peu convexe, ailé ou sub- aptère. Tête assez grande, saillante, subovale, légèrement resserrée à sa base, portée sur un col très-court et un peu moins large que le vertex. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un intervalle étroit, mais un peu plus large en avant. Joues creusées au devant des yeux pour rece- voir le 1er article des antennes à l’état de repos. Êpistome très-court, incliné ou subvertical. Labre court, échancré et obtusément bidenticulê dans le milieu de son bord antérieur. Mandibules assez fortes, arquées en faucille, acérées, plus ou moins bidentées (1) vers le milieu de leur tranche interne. Palpes maxillaires médiocres, à 1er article petit : le 2e allongé : le 3° à peine plus long, graduellement épaissi vers son sommet qui est tronqué : le dernier épais, très-court et tronqué. Palpes labiaux courts, à 1er article obeonique : le 2° un peu plus long, plus épais : le dernier petit, étroit, subulé. Menton assez grand, transverse, subtronqué au sommet (2). (1) La mandibule droite est à peine ou très-obtusément bidentée. (2) La pièce prébasilaire est presque lisse. 10 BRÉVIPENNES Yeux assez petits, subarrondis, faiblement saillants, situés luin du pro- tborax. Antennes médiocres, subtlliformes, assez grêles, presque droites ou peu coudées ; à 1er article en massue suballongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 3e plus long que le 2e : les suivants gra- duellement plus courts, non contigus : le dernier ovalaire, acuminé. Prothorax oblong, un peu moins large que les ély très ; tronqué au sommet et à la base; très- finement rebordé sur celle-ci et les côtés. Repli grand, visible vu de côté, à opercule prothoracique corné, soudé et ne faisant qu’un avec lui. Écusson médiocre, subtriangulaire. Elxjtres subcarrées, parfois transverses ; simultanément subéchancrêes à leur bord apical ; arrondies à leur angle postéro-externe ; subrectili- gnes sur les côtés ; finement rebordées sur la suture. Repli médiocre, sub- vertical, subsinué dans le milieu de son bord inférieur. Épaules assez saillantes. Prosternum subtronqué ou à peine échancrê en avant; assez déve- loppé au devant des hanches antérieures ; sinueusement rétréci entre celles-ci en angle assez prononcé, surmonté à son sommet d’une carène assez saillante et voûtée. Mésosternum ogivalement échancré en avant ; assez développé au devant des hanches intermédiaires ; traversé à sa base môme par une arête en accolade fortement accusée, et, sur son milieu» par une autre arête plus courte, arquée en avant où elle touche à la pointe de l’accolade ; prolongé entre les hanches en angle presque aigu, à sommet carinulé et submucroné. Médiépisternums grands, irréguliers. Médiépi- mères étroites, allongées. Métasternum court, échancré pour l’insertion des hanches postérieures’; prolongé entre celles-ci en un lobe court et subangulairement subéchancré ; mousse ou subtronqué entre les inter- médiaires. Postépisternums très-étroits, linéaires. Postépimères très- petites, peu distinctes, cunéiformes. Abdomen allongé, subparallèle, brusquement atténué en arrière ; forte- ment rebordé sur les côtés ; à 4 premiers segments subégaux : le 3° beaucoup plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une fine membrane pâle : le 6e saillant, assez étroit, subrétractile : celui de l’armure caché, à styles souvent distincts, sétosellés. Ventre caréné à sa base, à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6° saillant, subré- tractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez pÉDÈRiENs. — Dolicaon 11 saillantes, coniques, coniiguës au sommet; offrant au devant de leur base externe une pièce axillaire, grande, discoïdale. déprimée. Les intermé- diaires moindres, conico-ovales, peu saillantes, obliques, contiguës ou subcontiguës. Les postérieures assez grandes, rapprochées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure conique, étranglée dans son tiers basilaire ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds médiocrement allongés, peu grêles. Trochanters assez petits, subcunéiformes : les postérieurs un peu plus grands. Cuisses subcom- primées, subépaissies dans leur milieu, les antérieures plus fortement. Tibias graduellement subélargis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 petits éperons ; les anterieurs plus courts ; les intermédiaires épineux sur leur tranche externe. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles obeordiformes, dilatés : le dernier en massue assez grêle, subégal aux 3 précédents réunis ; les intermédiaires et pos- térieurs plus développés, subfiliformes, à 1er article suballongé, plus long que le 2e : les 2e à 4e graduellement plus courts : le dernier en massue grêle, un peu moins long que les 3 précédents réunis. Ongles petits grêles, arqués. Obs. Les Dolicaons fréquentent le bord des eaux, sous les pierres et les détritus. Ce genre diffère du genre Cryptobium par ses antennes non ou peu coudées et à 1er article beaucoup moindre. Il s’en rapproche, du reste, par son cou large et par la plupart des caractères organiques. Il renferme un petit nombre d’espèces, dont une seule véritablement française et une autre douteuse. a. Élytres plus courtes que le prothorax, entièrement rousses. Les tie et 6e segments de l' abdomen roux. Taille assez grande. 1. Illyricus. aa. Elytres un peu plus longues que le prothorax, noires à grande tache apicale rousse. Les 5e et 6e segments de l'abdomen concolores. Taille moyenne 2. biguttulus. S. Dolicaon SIByrieus, Ericiison. Allongé, étroit, linéaire, subconvexe, êparsement pubesccnt, d'un noir brillant, avec les élytres, les deux derniers segments de l'abdomen, la poitrine et les antennes roux, les palpes et les pieds d'un roux testacé. Tête subovale, à peine plus large que le prothorax , êparsement ponctuée, n BRÉVIPENNES plus lisse sur son milieu. Prothorax oblong, un peu plus large que les élytres, assez densement ponctué, avec une ligne médiane lisse. Elytres d’un tiers plus courtes que le prothorax, assez finement et assez densement ponctuées. Abdomen modérément ponctué. a* Le 6° arceau ventral profondément incisé, le 5° entier, à leur sommet. 9 Le 6e arceau ventral arrondi à son sommet, le 5e simple. Dolicaon lllyricus, Ekichson, Gen. et Spec. Staph, 577, 2. — Fairmaire et La- doulbène, Faun. Ent. Fr. 548, 1. — Kraatz, Ids. Deut. II, G93, not. 1. Long., O"1, 0067 (3 1.); — larg., 0m,0011 (1/2 1.). Patrie. Illyrie, Sicile. Obs. Nous ne décrirons pas davantage cette espèce plus que douteuse en France, bien qu’elle y soit signalée par plusieurs auteurs et catalo- gues (1). %. fSolicaost fiSgiittulias , Boisduval et Lacordaire. Allongé, étroit, linéaire, peu convexe, êparsement pubescent, d'un noir brillant, avec les élytres parées d'une grande tache apicale rouge, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête subovale, un peu moins large que le prothorax, êparsement ponctuée. Prothorax oblong, un peu moins large que les élytres, assez densement ponctué, avec une étroite ligne longitudinale lisse. Élytres un peu plus longues que le prothorax, finement et assez densement ponctuées. Abdomen subéparsement poin- tillé. a* Le 6e arceau ventral étroitement et profondément incisé. Le 5° sub- fovéolé sur le milieu de sa base, avec un espace lisse et subimpres- sionné vers le milieu de son bord apical, et celui-ci faiblement prolongé en arc ou en angle obtus et subpellucide, continuant l’impression. 9 Le 6e arceau ventral arrondi à son bord apical. Le 5e simple. Lathrobium biguttulum, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent, Par. I, 425, 7. (t) Ce n'est pas d’après notre indication que il. Fairmaire l'a signalée comme française, car nous ne possédions pas l’espèce lors de la publication de son ouvrage. PÉDÉKIEiNS. Dolicaon 13 Dolicaon biguttulus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 578, S. — Redtenbacher, Faun. Austr. 714. — Fairmaire et Laboulbène, Faun.Ent. Fr. I, 548, 2. — Kraatz, Ins. Deut II, 693, i. — Jacquelin du Val, Gen. Staph. pl. 16, fig. 80.— Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 337, 1. Long., 0m,005 (2 1/3 1.) ; — larg., 0n',0007 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, linéaire, peu convexe, d’un noir brillant, avec les élytres parées d’une grande tache apicale d'un rouge de brique; par- semé d’une fine pubescence d’un gris blond. Tête- subovale, un peu ou à peine moins large que le prothorax, à peine pubescente, très-éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement et éparsement ponctuée, encore plus lâchement sur son milieu ; d’un noir brillant. Front large, à peine convexe, subimpressionné de chaque côté vers le tubercule antennifôre. Cou éparsement ponctué. Épistome lisse, très-court. Labre d’un roux de poix, finement sétosellé en avant. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules plus foncées. Yeux subarrondis, obscurs. Antennes plus courtes que la tète et le prothorax réunis, subfiliformes ; finement pubescentes et légèrement pilosellées ; entièrement testacées ; à 1er article suballongé, en massue, un peu moins long que les 4 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e sensiblement plus long, obco- nique : les suivants graduellement moins longs : les 4° à 7e oblongs, subcylindriques : les 8e à 10e suboblongs, subobeoniques : le dernier en ovale acuminé. Prothorax oblong, un peu ou à peine moins large que les élytres; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs subobtus et les postérieurs arrondis ; presque droit sur les côtés, avec le rebord de ceux-ci, vu latéralement, non ou à peine sinué en arrière ; peu convexe ; ù peine pubescent ; éparsement sétosellé sur les côtés, avec 1 longue soie latérale sur la marge mais ne touchant pas au rebord ; d’un noir brillant ; assez finement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse, étroite et peu apparente. Repli d’un noir de poix, presque lisse ou très-finement ridé-chagrinê. Écusson noir, presque lisse. Élytres subcarrées, un peu ou à peine plus longues que le prothorax, subparallèles, parfois à peine arquées en arrière sur les côtés ; subdépri- mées ou à peine convexes ; brièvement ciliées à leur bord apical ; fine- ment et assez densement ponctuées; d’un noir brillant, avec une grande 14 BRF.VIPEïSNES tache subovale, d’un rouge de brique, occupant le tiers ou presque la moitié postérieure, étendue souvent jusqu’aux côtés mais laissant la suture noire ; à pubescence blonde, courte et peu serrée, avec 1 longue soie obscure sur le milieu des côtés, 1 autre sur les épaules et quelques autres, plus courtes, le long de la base. Épaules assez saillantes. Abdomen allongé, un peu moins large que les élylres, subparallèle, brusquement atténué vers le sommet; assez convexe; éparsement sê- tosellé ; légèrement et subéparsement pointillé; d’un noir brillant; à pubescence grise, un peu plus fine, un peu plus longue et un peu plus serrée que celle des élytres. Le G0 segment plus ou moins arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, d’un noir brillant, avec le sommet du ventre couleur de poix, ainsi que les inter- sections ventrales. Métasternum à peine convexe, finement canaliculé sur sa ligne médiane. Ventre convexe, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, légèrement ponctués, testacés, avec les hanches plus foncées. Tibias antérieurs ciliés en dessous, avec 2 soies plus longues vers leur 1er tiers. Tarses postérieurs à 1er article suballongé, plus long que le 2e : les 2e à 4eoblongs, graduellement plus courts. Patrie. Cette espèce, peu commune, se prend sous les pierres et les détritus, au bord des eaux dans diverses localités de la France, surtout dans les régions méridionales. Obs. La tache des élytres est généralement bien tranchée, rarement confuse, quelquefois réduite au tiers postérieur. Les exemplaires de Grèce sont moindres, plus déprimés, avec leurs antennes à peine plus courtes et la tache apicale des élytres moins grande. On rapporte au biguttulus les venustus, Peyron (Ann. Soc. Eut. Fr. 1858, 428), Truquii, Saulcy (Ann. Soc. Ent. Fr. 1864, G45), et gracilis, Redtenbacher (Faun. Austr., éd. 3, 228). Mais les venustus de Baudi et gracilis de Gravenhorst paraissent être autre chose. I Genre Achenium , Achénie ; Curtis. Cürtis. Brit. Ent. III, pl. 113. — Jacqcelin do Val, Gen. Staph. 44, pl. 17, flg. 8-2. Étymologie : à-/riv, pauvre. Caractères. Corps allongé, subparallèle, très-déprimé, ailé. Tête grande, saillante, obeordiforme ou subtriangulaire, fortement PÉDÉRIENS. Achmhim 15 resserrée à sa base portée sur un col court et à peine plus large que la moitié du vertex. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un intervalle médiocrement large , lisse , un peu plus étroit en arrière. Joues creusées au devant des yeux, Épistome court, incliné, tronqué ou à peine échancré au sommet. Labre assez étroit, pro- fondément bilobé, à lobes suballongés ou oblongs, un peu divergents. Mandibules assez robustes, falciformes, aiguës, fortement unidentées intérieurement (1). Palpes maxillaires médiocres, à 1er article petit : le 23 suballongé, en massue : le 3° subégal au 2e mais graduellement épaissi vers son sommet : le dernier petit, plus étroit, assez court, conique, subsubulé, mousse ou subtronqué au bout. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2e un peu plus long et plus épais : le dernier grêle, plus court, subulé. Menton assez grand, transverse, tronqué au som- met (2). Yeux petits, subarrondis, non saillants, situés très-loin du pro- thorax. Antennes médiocres, assez grêles, droites, subatténuées vers leur extré- mité; à 1er article en massue allongée, subôgal aux 2 suivants réunis : le 3e plus long que le 2° : les suivants suballongés, obeoniques : le dernier fusiforme. Prothorax trapéziforme, rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; à angles antérieurs bien marqués ; tronqué au sommet et à la base; très-finement rebordé sur celle-ci et les côtés. Repli grand, visible vu de côté ; à opercule prothoracique corné, séparé de lui par une suture sensible. Écusson médiocre, subogival. Élytres subcarrées, obliquement coupées individuellement à leur bord apical de manière à former un angle rentrant très-ouvert; arrondies à leur angle postéro-externe ; rectilignes sur les côtés ; obsolètement re- bordées sur la suture. Repli médiocre, assez fortement retourné en des- sous, un peu plus large en arrière. Épaules assez saillantes. Prosternum presque tronqué en avant; assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; subsinueusement rétréci entre celles-ci en pointe carinulée. Mésosternum échancré en avant; assez développé au devant des hanches intermédiaires ; traversé vers sa base par une arête (1) Oulre la dent normale, leur base [présente une épaisse saillie ou dent large et plus ou moins obtuse. (2) La pièce prébasilaire est presque lisse ( depressum ) ou à peine poinlilléc (rufulum). 16 BRÉV1PENNES fine, droite ou subarquée ; brusquement et sinueusement rétréci entre les hanches en angle assez aigu. Médiépisternums grands, irréguliers. Mé- diépim'eres étroites, allongées, subélargies postérieurement. Métasternum assez court, subéchancré pour l’insertion des hanches postérieures, fai- blement prolongé entre celles-ci en un lobe court, large, subtronqué ou à peine échancré ; tronqué ou bisinueusement subtronqué à son bord antérieur. Pcstépisternums en languette étroite. Postépimères très-petites, triangulaires ou cunéiformes. Abdomen suballongé, subparallèle ou subélargi avant son sommet; atténué tout à fait en arrière; fortement rebordé sur les côtés ; à 4 pre- miers segments subégaux : le 5e plus grand, largement tronqué et muni fi son bord apical d’une fine membrane pâle : le 2e basilaire parfois dé- couvert : le 6° saillant, subrétractile : celui de l’armure souvent distinct, bivalve en dessous (1). Ventre non caréné, en dos d’âne arrondi à sa base ; à 5° arceau plus grand que les précédents : le 6e saillant, subré- tractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, subparallèlement rapprochées, offrant au devant de leur base une pièce axillaire, grande, subovale, oblique, déprimée (2). Les intermédiaires à peine moindres, coniques, non saillantes, subparal- lèles et contiguës intérieurement. Les postérieures assez grandes, rappro- chées à leur base, très-divergentes au sommet ; à lame supérieure en cône large et court, étranglé vers son tiers basilaire ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés, assez robustes. Trochanters antérieurs et intermé- diaires petits, subcunéiformes ; les postérieurs plus grands, subelliptiques. Omisses subcoraprimées, plus ou moins (3) rainurées en dessous; les intermédiaires légèrement, les postérieures assez fortement, les antérieures fortement épaissies : "celles-ci angulées-subdentées en dessous vers les deux tiers de leur côté interne et puis sinuées après ceux-ci. Tibias sensi- blement épaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 petits éperons; les antérieurs plus courts et plus robustes, (1) Les styles sont fortement recourbés en l'air en forme de crocs. (2) Nous avons déjà constaté celle pièce chez les Staphyliniens et Xantholinicns où elle est moindre cl souvent rudimentaire. (3) Les cuisses sont presque toujours rainurées en dessous vers leur sommet dans les autres familles. Nous ne l'indiquons que lorsqu’elles le sont d’une manière plus accusée. pédérièns. — Achenium 17 carrément tronqués et finement peclinés au bout, fortement sinués ou écliancrés en dessous où ils sont subangulés vers leur 1er tiers ; les inter- médiaires subobliquement coupés et éparsement épineux à leur sommet ; les 'postérieurs obliquement tronqués et ciliés-frangés au bout. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles fortement dilatés, tomenleux en dessous; les, intermédiaires et postérieurs à peine plus longs, filiformes, à 1er article subégal au 2° : les 2e à 4e graduellement à peine plus courts : le dernier de tous les tarses en massue, presque égal aux 4 précédents réunis. Ongles assez petits, grêles, arqués. Obs. Les insectes de ce genre, remarquables par leur forme plane ou déprimée, se plaisent dans les endroits vaseux. 3 espèces françaises rentrent dans le genre Achenium. a. Elytres rouges à base noire. Séries dorsales du prothorax confuses, à points très-fins et géminés. Abdomen subconcolore. 1 depresscm aa. Elytres rousses, subunicolores. Séries dorsales du pro thorax assez nettes, à points moins fins, non ou peu géminés. Tôte et prothorax le plus souvent d'un roux de poix, b. Abdomen finement et assez densement ponctué, à sommet largement d'un roux testacé. Antennes assez robustes. . 2. iiumile. bb. Abdomen assez finement et densement ponctué, à sommet subconcolore. Antennes assez fines 3. iuipi'Lum. f. Achenium dcpresguiii, Graveniiorst. Allongé, subparall'de, déprimé, à peine pubescent, d'un noir brillant, avec les elytres rouges à base noire, la bouche, les antennes et les pieds roux, les tibias un peu plus foncés. Tête de la largeur du prothorax, éparsement et inégalement ponctuée. Prothorax trapéziforme, subrètréci en arrière, un peu moins large que les élytres, éparsement et finement ponctué par places, avec un espace longitudinal médian, lisse, et 2 séries dorsales confuses, composées de points fins et géminés. Êlytres un peu plus longues que le prothorax, finement et subsérialemcnt ponctuées vers leur base, vaguement en arrière. Abdomen finement et assez densement ponctué. cf Le 6° arceau ventral largement échancré au sommet, en angle subobtus. Le 5° à peine sinué dans le milieu de son bord apical. 9 Le Ge arceau ventral à peine arrondi au sommet. Le 5° simple. SOC. LINN. — T. XXIV. 2 18 BRÈVIPENNES Lathrobium dcpressum, Graveniiorst, Micr. 1S2,G; — Mon. 129, 2. — Latreille, Ilist. Nat. Crust. et Ins. IX, 341, 12; — Gen. Crust. et Ins. I. 290, 2. Achenium cordalum, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. 1, 421, 11. Achenium depressum, Nordmann, Symb. 152, 1. — Ericrson, Gen.etSpec. Staph. 582, 1. — Redtenbacher, Faun. Austr. 714. — IIeer, Faun. llelv. I, 241, 1. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 549, 1. — Kraatz, Ins. Deut. Il, G91, 2. — Jacquelin du Val, Gen. Staph. pl. 17, fig. 82.—» Fauvel, Faun. Gallo-Pilién. III, 362, 1. Long. 0m,0077 (3 1/2 1.; — larg., 0m,00l7 (3/4 1.). Corps allongé, subparallèle, déprimé, d’un noir brillant, avec les élytrcs rouges à base largement noire; à peine pubescent, plus visiblement sur l’abdomen. Tête subrétrécie en avant, subécliancrée à sa base, de la largeur du prothorax ; à peine pubescente; distinctement sétosellée sur les côtés ; assez finement et éparsement ponctuée, avec des points très-fins dans lus interstices ; plus lisse sur son milieu ; d’un noir brillant. Front très-large, à peine convexe. Cou presque lisse. Épistome souvent livide en avant, parfois subéchancré au sommet. Labre roux, sétosellé antérieurement. Mandibules obscures. Palpes d’uu roux testacé. Yeux subarrondis, obscurs. Antennes à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis ; sub- atténuées vers leur extrémité; finement duveteuses et assez fortement pilosellées; d’un roux parfois assez foncé ; à 1er article en massue allon- gée, subégal au 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3° plus long, obconique : les 4e à 10e suballongés ou oblongs, obeoniques, sub- égaux ou graduellement à peine plus courts : le dernier fusiforme, acu- miné. Prothorax trapéziforme, un peu plus long que large, subrélréci on arrière, un peu moins large que les ély très ; tronqué au sommet et à la base ; rectiligne sur les côtés ; à angles antérieurs bien marqués, presque droits, et les postérieurs arrondis ; subdéprimé ; à peine pubescent ; sé- losellé sur les côtés, avec 1 soie plus longue ; d’un noir brillant; finement et éparsement ponctué par places séparées par de grands espaces lisses, avec 2 séries dorsales composées de petits points géminés, confuses en avant, plus distinctes et subsillonnées en arrière, laissant entre elles un intervalle longitudinal lisse, sensible. Repli noir, chagriné, mat. Écusson noir, éparsement pointillé. Élytrcs subcarrces, un peu plus longues que le prothorax ; subparal PÉDÉr.IENS. /îchcnium 19 lèles ; très-déprimées ; finement ciliées à leur bord apical ; finement et snbsérialement ponctuées vers leur base, plus vaguement et plus légère- ment en arrière ; d’un rouge brillant, avec au moins le tiers de la base noire, et cette dernière couleur se prolongeant souvent sur la suture jus- qu’aux deux tiers; à pubescence trcs-écartée et peu distincte, avec des soies redressées sur les côtés, plus nombreuses sur la base, dont 1 plus longue sur les épaules. Celles-ci assez saillantes. Abdomen suballongé, un peu moins large que les ély très, subparallèle ou faiblement élargi en arrière ; à peine convexe ; éparsement sétosellé ; finement et assez densement ponctué ; d’un noir assez brillant, avec le sommet rarement moins foncé ; à. pubescence grise, très-fine et peu serrée. Le 6e segment éparsement ponctué, subarrondi à son bord apical. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, d’un noir brillant, avec le sommet du ventre souvent d’un roux de poix. Prosternum et mésosternum finement chagrinés, presque mats (1). Métasternum sub- déprimé, finement canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre assez convexe, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, éparsement ponctués, roux, avec les tarses plus clairs et les tibias souvent plus foncés ainsi que les hanches. Tibias et dessous des cuisses parés de quelques longues et rares soies. Tibias antérieurs robustes, ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce se trouve, presque toute l’année, sous les pierres et les détritus, dans les endroits vaseux, dans presque toute la France. Eile est commune aux environs de Lyon, parmi les débris des inonda- tions. Obs. La bande noire des élytres occupe tantôt le tiers, tantôt la moitié de la base, mais elle est toujours un peu plus prolongée en arrière sur la suture. Chez les sujets immatures, eile est plus confuse, souvent moins étendue, avec la tète et le prothorax d’un brun ou d’un roux de poix, ainsi que le sommet de l’abdomen. Rarement, les élytres ne sont pas plus longues que le prothorax (2). (1) Souvent, dans la famiile, ces 2 pièces ont une texture différente des autres. Nous omet- trons parfois d’en parler. (2) Près dei’A. depressum se placerait Vephippiwm d'Ericlison (584, 4), espèce de Hongrie, encore plus déprimée, à bande noire des élytres plus grande, plus tranchée, prolongée en ar- rière presque jusqu'au sommet de la suture. SI. Kraatz (Ins. Deut. II, 690, not. 2) l’indique b tort de la France méridionale. 20 BRÉVIPENNES Nous décrirons ici, en abrégé, une espèce bien voisine, douteuse en France : AcîienScam striatum, Latjreille. Allongé, subparallèle, très-déprimé, à peine pubescent, d’un noir bril- lant, avec les élytres rouges, à peine rembrunies sur l'écusson, les 2 der- niers segments de l’abdomen, la bouche, les antennes et les pieds roux. Tète à peine plus large que le prothorax, assez densement et inégalement ponctué sur les côtés. Prothorax trapéziforme, rétréci en arrière, presque aussi large en avant que les élytres, éparsement ponctué par places, avec un espace médian lisse et 2 séries dorsales confuses, composées de points assez fins et géminés. Élytres ri peine plus longues que le prothorax, éparsement et subsêrialement ponctuées. Abdomen finement et assez den- sement ponctué. ,0012 (1/2 1.). Corps allongé, sublinéaire, peu convexe, d’un noir brillant, avec les élytres d’un rouge vif, légèrement enfumées vers l’écusson ; revêtu d’une fine pubescence grise, éparse et peu serrée. (I) Le bord postérieur, en dehors des dents, r st profondément sinué. 44 BRÉVIPENNES Tête subtriangulaire, un peu ou à peine plus iargc en arrière qu’au niveau des yeux, un peu plus large que le prothorax ; visiblement pubes- cente; éparsement sôtosellée sur les côtés; assez finement et éparsement ponctuée, presque lisse sur son milieu ; d’un noir brillant. Front très- large, subconvexe, marqué en avant d’un pore sétifère plus gros, de cha- que côté, sur le tubercule antennifère. Cou ponctué sur les côtés, presque lisse sur son milieu, ruguleux sur son étranglement antérieur. Épistome à rebord livide ou roux. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules d’un roux de poix. Palpes roux. Yeux subarrondis, obscurs. Antennes assez robustes, moins longues que la tête et le prothorax réunis ; subfififormes ; finement duveteuses et distinctement pilosellées ; rousses ; à l°r article en massue suballongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2l! oblong, obconique : le 3e plus long que le 2e, obconique : les suivants submoniliformes, subégaux, non ou à peine plus longs que larges : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax oblong, subparallèle, un peu moins large que les élytres ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles arrondis, et les côtés, vus latéralement, faiblement et largement sinués en arrière ; légè- rement convexe ; légèrement pubescent ; éparsement et assez longuement sétosellé sur les côtés; d’un noir brillant ; assez densement et assez for- tement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Repli noir, finement chagriné, peu brillant. Écusson à peine ponctué, noir. Élytres suboblongues ou oblongues, un peu plus longues que le pro- thorax ; subdéprimées ou à peine convexes ; assez fortement et subépar- sement ponctuées, avec la ponctuation parfois plus légère et plus espacée en dedans et en arrière; d’un rouge brillant vif, à base faiblement et étroitement rembrunie sur la région scutellaire; éparsement pubescentcs, avec quelques légères soies redressées sur les côtés, dont 2 plus longues, l'une sur les épaules , l’autre derrière celles-ci. Calus huméral assez saillant. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle, subitement atténué tout à fait vers le sommet ; assez convexe, les 4 pre- miers segments légèrement impressionnés en travers à leur base ; épar- sement sétosellé ; finement et densement pointillé; d’un noir plus ou moins brillant, avec une fine pubescence grise, peu ou modérément serrée, courte mais entremêlée de cils plus longs. Le 6° segment moins ponctué, à peine arrondi au sommet. pédériens. — Lathrobium 45 Dessous du corps finement pubescent, subaspèrement pointillé; d’un noir brillant, avec le sommet du ventre parfois couleur de poix. Tempes légèrement et éparsement ponctuées. Prosternum et mésosternum fine- ment chagrinés. Métasternum à peine convexe. Ventre convexe, éparse- ment sctosellé. Pieds finement pubescents, subaspèrement pointillés, d’un roux testacé, avec les hanches rembrunies. Tibias parés, outre la pubescence, de quel- ques rares et longues soies ; les antérieurs subarqués en dehors à leur base, angulés et puis assez densement ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce, propre à la Bavière et à la Suisse, se rencontre très-rarement dans les montagnes du Jura, au premier printemps, sous les pierres au bord des eaux. Obs. Avec l’aspect du boreale, elle s’en distingue facilement par sa taille moindre, par ses antennes plus courtes et submoniliformes, et surtout par les armures du G0 arceau ventral des a". ï. liatlirobiam fsaSvijpeaaaae, Graveniiorst. Très-allongé, linéaire, subdéprimé, légèrement pubescent, d'un noir brillant, avec les élytres rouges à base noire ou rembrunie, les antennes et les palpes roux, et les pieds d'un roux subtestacé. Tète subovale, à peine aussi large que le prothorax, assez fortement et assez densement ponc- tuée sur les côtés, presque lisse sur son milieu. Prothorax oblong, subpa- rallèle, à peine moins large que les élytres, assez fortement et assez den- sement ponctué, avec une ligne médiane lisse. Élytres oblongues, de la longueur du prothorax, assez fortement et assez densement ponctuées. Abdomen assez brillant, finement et très-densemenl pointillé. Tempes assez fortement et subéparsement ponctuées eu dessous. o* Les 5c et 6° arceaux du ventre obsolètement impressionnés sur leur milieu, le Gu échancré au sommet en angle large et obtus. Ç Les 5° et 6° arceaux du ventre simples, le 6e subarrondi au som- met. Staphylinus fulvipennis, Gravenhorst, Mon. 104, 106. Lathrobium elongatum, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. 1,423, 3. 46 BRF.VIPENNES Lathrobium fulvipenne, Gyi.leniial, Ins. Suec. Il, 305, 2. — Manneriieim, Brach. 37, 2. — Runde, Brach. liai. 12, 3. — Nordmann, Symb. 141, 2. — Erichson, Col. March. 1,505, 3 ; — Geu. et Spec. Staph. 590, 3.— Redtenbacuer, Faun. Austr. 715, 5. — IIeer, Faun. Helv. I, 240, 13. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 551, 2. — Kraatz, Ins. Deut. II, 074, 4. — Thomson, Skand. Col. II, 198, 4. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 344, 6, Lathrobium Letzneri, Gerhardt, Berl. Ent. Zeit. 186 , 257.— Marseul, Ab. 1871, VIII, 310, 298. Variété a. Élytres un peu moins longues que le prothorax, d’un rouge brun. Subaptère. Lathrobium fulvipenne, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. 1, 424, 4. Lathrobium fulvipenne, var. 2, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 591. Lathrobium alpestre, Heer, Faun. Helv. I, 239, H. Long., 0m,0083 (3 3/4 1.); — larg., 0m,0014 (2/3 1.). Corps très- allongé, linéaire, subdéprimé, d’un noir brillant, avec les élytres rouges à base plus ou moins rembrunie; revêtu d’une fine pubes- cence grise, plus serrée sur l’abdomen. Tête subovale, non plus large en arrière qu’au niveau des yeux ; à peine aussi large que le prothorax ; visiblement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement et assez densement ponctuée, très-éparsement ou presque lisse sur son milieu ; d’un noir brillant. Front très-large, subconvexe, marqué en avant d’un gros pore sétifère, de chaque côté, sur le tubercule antennifère. Cou ponctué sur les côtés, presque lisse sur son milieu, ruguleux sur son étranglement antérieur. Épistome à rebord d’un roux livide. Labre d’un roux de poix, sétosellé en avant. Mandibules obscures. Palpes roux. Yeux subarrondis, plus ou moins obscurs. Antennes assez robustes, a peine aussi longues que la tête et le pro- thorax réunis; subfiliforraes ; finement duveteuses et médiocrement pilo- sellées ; rousses ; à 1er article en massue suballongée, à peine aussi long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3° sensiblement plus long, obeonique : les suivants suboblongs, graduellement à peine plus courts, subobeoniques : le dernier ovale-oblong, acuminé au sommet. Prothorax oblong, subparallèle, à peine moins large que les élytres; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles arrondis, et les côtés, vus latéralement, largement et à peine sinués en arrière ; légèrement convexe ; légèrement pubescent ; éparsement sétosellé sur les côtés, avec pÈDÉRiEiNs. — Lathrobium 47 2 ou 3 soies beaucoup plus longues ; d’un noir brillant; assez densement mais à peine ou non plus fortement ponctué que la tête, avec une ligne longitudinale lisse. Repli noir, très-finement chagriné. Écusson ôparsement ponctué, noir. Êlylres oblongues ou subobîongues, delà longueur environ du pro- thorax ; subdéprimées ; assez fortement et assez densement ponctuées, parfois un peu moins fortement que le prothorax; d’un rouge brillant assez vif, à base plus ou moins étroitement rembrunie; légèrement pubes- centes, avec quelques soies redressées sur la base et sur les côtés, dont 1 plus longue sur les épaules. Celles-ci à calus assez saillant. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle, atténué tout à fait vers son sommet ; assez convexe, avec les 4 premiers segments à peine impressionnés en traversa leur base; éparsement séto- sellé ; finement et très-densement pointillé ; plus éparsement sur le 6e seg- ment et sur l’extrémité du 5e ; d’un noir assez brillant, avec une fine pu- bescence grise, assez longue et plus ou moins serrée. Le 6° segment subtronqué ou à peine arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, densement pointillé, d’un noir assez brillant, avec l’extrême sommet du ventre couleur de poix. Tempes assez fortement et subéparsement ponctuées, un peu plus densement en dedans. Prosternum et mésosternum finement chagrinés. Métaslernum à peine convexe, parfois obsolètement canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre convexe, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, finement et subaspèrement ponctués, d’un roux plus ou moins testacé, avec les hanches rembrunies. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares et longues soies ; les antérieurs subarqués en dehors, subanguléset puis densement ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce est commune, tout l’été, sous les pierres et les détritus au bord des eaux, surtout après les inondations. Obs. Elle est distincte de toutes les précédentes par sa forme plus allongée, plus étroite et plus linéaire. Sa tête, moins large en arrière, est plus régulièrement ovale. Les signes masculins sont différents, etc. Dans la variété a, plus commune chez nous que le type, les élytres sont un peu ou même parfois sensiblement plus courtes que le prothorax, plus déprimées, plus élargies (1) en arrière, un peu plus fortement et (t) Ou mieux, les élytres paraissent parfois graduellement rétrécies d'arrière en avant, où elles sont aussi larges ou même à peine aussi larges que le prothorax (L. alpestre, Heerp 48 BRÉVIPESiNES moins densement ponctuées, à couleur d’un rouge brun à peine plus foncé vers la base, avec les ailes nulles ou plus ou moins incom- plètes. Cette forme brachyptère_, suivant l’état de maturité, varie pour la couleur qui passe souvent du roux de poix au teslacé. On rapporte au fulvipenne 1 epunctulatum de Stephens (IU. Brit.V, 269). 8. ïiîUSttu’oïjiaiBaî MifîaîeaaBie, Gylleniial. Allongé, sublinéaire, peu convexe, légèrement pubcscent, d'un noir brillant, avec les élijtres rouges à base noire, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tête subovale, de la largeur du prothorax , fortement et densement ponctuée. Prothorax oblong, subparallèle, évidemment moins large que les èlytres . assez fortement et densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élijtres oblongucs, un peu plus longues que le prothorax, assez finement et assez densement ponctuées. Abdomen assez brillant, finement et tres-densement pointillé. Tempes fortement, dense- ment et rugususement ponctuées en dessous. a ’ Les 5e et 6e arceaux du ventre à peine impressionnés sur leur ligne médiane : le 6e légèrement et étroitement échaticré au sommet, avec l’échancrure limitée de chaque côté par un petit pinceau de poils serrés, saillant en arrière et simulant une espèce de dent. 9 Les 5e et 6e arceaux du ventre simples : le 6°subsinué sur ses côtés, prolongé dans son milieu en ogive mousse. Lathrobium rufipenne, Gyllenhal, Ins. Suec. 111,704, 1-2. — Mannerheim, Bracb- 37, 3. — Nordmann, Symb. 113, 3. — Erichson, Col. Mardi. I, 503, 4 ; — Gen. et Spec. Staph. 591, 4. — Redtekbacher , Faun. Aust. S26. — ItEER,Fauu. Ilelv. I, 239, 12. — I'airmaire et Labouldène, Faun. Fut. Fr. I, 552, 3. — Kraatz, Ins. Dent. II, [675, 5. — Tuomson, Skand. Col. II, 199, 5. — Fauvel, Faun. Gallo- lthén. III, 345, 7. Long., 0m, 00(36 (3 1.) ; — larg., 0m,001 1 (1/2 1.). Corps allongé, sublinêaire, peu convexe, d’un noir brillant, avec les élytres rouges à base noire ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur l’abdomen. pédériens. — Lalhrobiwn 49 Tête subovale ou même suboblongue, non plus large en arrière qu’au niveau des yeux, de la largeur du prothorax ; légèrement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; fortement et densement ponctuée, à peine moins densement sur son milieu ; d'un noir assez brillant. Front large, assez convexe, marqué en avant d’un pore séiifère un peu plus gros, de chaque côté, vers le tubercule antennifère. Cou pointillé sur les côtés. Épütomô à rebord antérieur étroit, parfois livide. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules obscures. Palpes roux. Yeux subarrondis, noirs. Antennes assez robustes, plus courtes que la têle et le prothorax réunis ; subfiliformes ; finement duveteuses et assez fortement pilosellé s; rousses; à 1er article en massue suballongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3e non ou à peine plus long, obeonique : les suivants submoniliformes, subégaux, non ou à peine plus longs que lar- ges : le dernier ovalaire, acuminé au somme'. Prothorax oblong, subparallèle, évidemment moins large que les ély- tres; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs légère- ment, les postérieurs plus fortement arrondis, et les côtés, vus latéralement, à peine et largement sinués en arrière ; légèrement convexe ; légèrement pubescent ; éparsement sétosellé sur les côtés ; d’un noir brillant ; assez densement mais un peu moins profondément ponctué que la tête, avec une ligne longitudinale lisse. Repli noir, très-finement chagriné, assez brillant. Écusson éparsement ponctué, noir. Élytres oblongues, un peu plus longues que le prothorax; à peine convexes, parfois 'subsillonnées le long de la suture ; assez finement et assez densement ponctuées ; d'un rouge brillant, avec le tiers basilaire plus ou moins noir ; légèrement pubesccntes, avec quelques soies assez longues etredessées sur les côtés. Épaules à calus assez saillant. Abdomen allongé, moins large que les élytres, subparallèle, subitement atténué tout à fait vers son sommet; assez convexe, avec les 4 premiers segments à peine impressionnés sur le milieu de leur base; éparsement sétosellé ; finement et très-densement pointillé ; d’un noir assez brillant, avec une fine pubescence grise et assez serrée. Le 6e segment moins ponctué, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement et subaspèrement poin- tillé; d’un noir assez brillant, avec le sommet du ventre à peine moins foncé. Tempes fortement, densement et rugueusement ponctuées en des- 4 SOC. LINX. — T. XXIV. 50 BRÉVIPEiNNES sous. Prosternum ei mésosternum finement chagrinés, avec quelques soies obscures. Métasternum à peine convexe, obsolètement canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre convexe, très-éparsement séto- sellé. Pieds finement pubescenls, finement et subaspèremenl pointillés, roux, avec les hanches rembrunies. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares et longues soies ; les antérieurs à peine arqués en dehors, subangulés et puis assez densement ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce, très-rare en France, se trouve, au printemps, au bord des étangs et des fossés, surtout dans les endroits vaseux, dans la Champagne, l'Alsace, la Lorraine, l’Auvergne, la Guienne, les Alpes, etc. Obs. Elle est remarquable parla forme de sa tête, un peu plusoblongue que chez les espèces précédentes, à ponctuation plus forte, plus serrée et plus rugueuse, tant en dessus qu’en dessous, avec l’intervalle des tempes assez étroit, ruguleux. ». SjatÜBroMaim Binmiftipcs, Fabricius. Allongé , sublinéaire, subdéprimé ou peu convexe, d'un noir brillant, avec la bouche , les antennes et les pieds roux. Tête subarrondie, à peine moins large que le prothorax, densement et assez fortement ponctuée sur les côtés. Prothorax oblong, à peine moins large que les êlytres, assez fortement et assez densement ponctué , avec une ligne médiane lisse. Élytres un peu plus longues que le prothorax, assez finement et modéré- ment ponctuées. Abdomen peu brillant, finement pubescent, très-finement et tr'es-densement pointillé. ü" Le 6e arceau ventral largement et fortement impressionné jusqu’à sa base, profondément et angulairement échancré dans le milieu de son bord apical, sinué de chaque côté de celui-ci (1). Le 5e largement impressionné en triangle jusque près de sa base. Le 4e souvent déprimé ou à peine impres ionné en arrière sur son milieu. Pièce basilaire relevée en forme de dent dans le milieu de son bord antérieur. 9 Le Ge arceau ventral profondément sinué sur ses côtés, plus ou moins fortement prolongé en angle dans son milieu. Les 5e et 4e simples. (1) Parfois les poils des côtés de l’impression paraissent redressés en forme de crête obso- lète. Le fond des impressions est rugueux, et celle du 6* arceau est parcourue par une étroite ligne lisse. pèdèrie>'s. — Lathrobiwm 51 Pièce prébasilaire simple ou à peine angulée dans le milieu de son bord antérieur. Paederus brunnipes, Fabricius, Ent. Syst. I. II, 537 ; — Syst. El. II, 609, 5. Paederus elongatus , var. c, Paykull, Faun. Suec. III, 429, 3. Staphylinus dentatus, Marsham, Ent. Erit. I, 515, 53. Staphylinus punctatus, Fourcroy, Ent. Par. I, 163, 14. Staphylin à pattes fauves et à étuis pointillés , Geoffroy, Hist. Nat. Ins. I, 366, 14. Lathrobium brunnipes, Gravenhorst, Micr. 56, 10 ; — Mon. 131,6. — Latreille, Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 340, 10. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 366, 3. — Mannerheim. Brach. 37, 6. — Nordmann, Symb. 141, 6. — Redtenbacher, Faun. Austr. 716, 6. — Kraatz, Ins. Deut. II, 672, 1. — Thomson, Skand. Col. II, 198. 1 (1). Lathrobium luteipes , Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 342, 2. Variété a. Élytres aussi longues ou à peine aussi longues que le prothorax, un peu plus larges en arrière qu’en avant, assez finement et subéparsement ponctuées. Ailes rudimentaires ou incomplètes. Lathrobium brunnipes , Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 422, 1. — Erichson, Col. March. I, 503, 1 ; — Gen. etSpec. Stapb, 588, 1. — Heer, Faun. Helv. I, 241, 16. — Fairmaire et Laboulbène. Faun. Ent. Fr. I, 552, 5. Lathrobium punctatum, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 341, 1. Long., 0m,0088 (4 1.) ; - larg., 0"\0017 (3/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé ou peu convexe, d’un noir plus ou moins brillant, avec une fine pubescence grise, plus visible sur l’abdomen. Tête subarrondie ou courtement ovalaire, à peine moins large que le prolhorax ; légèrement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement et plus ou moins densement ponctuée, plus éparsement sur son milieu ; d’un noir brillant. Front large, subconvexe, creusé d’un gros pore sélifère de chaque côté vers le tubercule antennifère. Cou pointillé sur les côtés, souvent marqué en avant sur son milieu d’un gros point ou fossette ponctiforme. Épistome à rebord antérieur sensible, parfois d’un roux livide. Labre d’un roux brunâtre, sétosellé en avant. Mandibules obscures. Palpes roux. Yeux subarrondis, obscurs, souvent lavés de gris. (IJ La synonymie précédente, rapportée ici d'après les auteurs, parait convenir indifférem- ment aux 2 variétés. 52 brévipe^nes Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis, subfiliformes ; finement duveteuses et sensiblement pilosellées ; d’un roux souvent assez foncé ; à 1er article en massue suballongée, à peine moins long que les 2 suivants réunis : le 2° oblong, obconique : le 3e suballongé, obconique, plus long que le 2° : les suivants oblongs, obconiques, subégaux : le dernier un peu plus long, acuminé au sommet. Prothorax oblong, subparallèle, à peine moins large que les ély très, tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles subarrondis, et les côtés, vus latéralement, largement et à peine sinués en arrière; légère- ment convexe ; légèrement pubescent ; éparsement sétosellé sur les côtés ; d’un noir brillant; assez fortement et assez densement ponctué, avec une étroite ligne médiane lisse. Repli noir, peu brillant, finement chagriné. Écusson légèrement pubescent, éparsement ponctué, noir. Élytres subcarrées ou suboblongues, un peu ou à peine plus longues que le proihorax ; subdéprimées ou à peine convexes ; assez finement et modérément ponctuées; d’un noir plus ou moins brillant ; à pubescence grise éparse, avec quelques soies obscures sur les côtés, dont 1 plus longue derrière les épaules. Celles-ci à calus assez saillant. Abdomen suballongé, à peine ou un peu moins large à sa base que les élytres; subparallèle jusqu’à ses deux tiers postérieurs après lesquels il est assez brusquement atténué jusqu’au sommet; assez convexe, avec les 4 premiers segments subimpressionnés sur le milieu de leur base, et le 1er souvent à moitié recouvert par les élytres ; éparsement sétosellé ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir peu brillant, avec une fine pubescence a^sez serrée et d’un gris obscur. Le 6° segment un peu moins ponctué, couleur de poix au sommet, subarrondi à son bord apical. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum à peine chagrinés. Métasternum subdéprimé sur son milieu. Ventre convexe, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, finement ponctués, d’un roux teslacé, avec les hanches d’un noir de poix. Tibias avec 2 ou 3 longues soies en des- sous ; les antérieurs robustes, subarqués en dehors près de leur base, fortement angulés et puis densement ciliés intérieurement. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve en été sous les pierres et les détritus, au bord des ruisseaux et des étangs, dans les environs de pédériens. — Lathrobium 53 Paris et de Lyon, la Flandre, la Picardie, la Champagne, la Normandie, la Bretagne, l’Anjou, la Touraine, l’Alsace, la Lorraine, la Bourgogne, la Bresse, la Guienne, les Pyrénées, etc. Obs. C'est la plus grande du genre. Elle reconnaît 2 races : une forme macroptère et ailée (luteipes, Fauvel), et une forme brachyptère et sub- aptère ( punctatum , Fauvel). La lre a les ély très un peu plus longues que le prothorax, assez bril- lantes, modérément ponctuées. La 2e a les élytres plus courtes, aussi lon- gues ou à peine aussi longues que le prothorax, plus' brillantes, un peu plus épuisement ponctuées et surtout plus étroites en avant, ce qui fait que le prothorax, restant le même, paraît aussi large ou même un peu plus large que la base des élytres (1). Cette variété, moins répandue que la forme ailée et macroptère, est généralement d’une taille un peu moin- dre et plus particulière aux Alpes ou lieux froids et élevés. Le Lathrobium. brunnipes commence une série d’espèces presque entiè- rement noires et qui forment comme un petit groupe séparé. 10. IjatSaroltiuaBi suîuralc, Wenker. Lathrobium suturale, Wenker. Cat. Col. Alsace, 1866, 127. — Marseul, l’Ab., 1867, iv, li. — Fauvel, Faun. Gallo-Rlién. III, 346, 9. Très-voisin des filiforme, à élytres longues ; plus grand, plus large, plus brillant, subdéprimé comme fovulum (punctatum) ; noir ; bouche, antennes, pattes, écusson, un liseré sur la suture et le sommet des ély- tres, d’un testacé rougeâtre ; milieu des cuisses, surtout des postérieures, enfumé ; corselet et élytres noir de poix ; disque de la tête plus densement ponctué; 3e article des antennes un peu plus long que le 2e; corselet presque plus large que la tête, non cylindrique ; à ongles bien moins arrondis ; ponctuation plus fine, plus serrée ; intervalle lisse, plus large ; élytres d’un quart plus larges et plus longues que le corselet, à ponctuation moitié plus forte et plus serrée que chez le filiforme ; Ç 7esegment arrondi au sommet. — Long., 6 millim. Sous les débris végétaux, dans les marécages; mars (T R.). Strasbourg (Wenker) ; Calvados, Hérouville, au bord du c nal ! (1) Nous en retrouverons plus loin d’autres exemples. 54 BREVIPENNES Obs. Nous n’avons pas eu l’occasion d’examiner cette espèce, dont nous rapportons la description de M. Fauvel. fl. rntlti'oliium ftimctatuiii, Zetterstedt. Allongé , linéaire, subdéprimé , d'un noir brillant , avec les palpes el les antennes d'un roux subtestacé, et les pieds d'un roux de poix. Tête subar- rondie, à peine moins large que le prothorax , assez fortement et éparse- ment ponctuée, plus lisse sur son milieu. Prothorax suboblong, subparallèle , presque aussi large que les élytres , assez fortement et vaguement ponctué, avec un étroit espace longitudinal lisse. Élytres de la longueur du protho- rax,assez fortement et assez densement ponctuées. Abdomen mat, finement pubescent, très-finement et très-densement pointillé. Tempes légèrement et éparsement ponctuées en dessous. o* Le 6e arceau ventral marqué sur sa ligne médiane d’un léger sillon presque lisse, assez profondément sinué dans le milieu de son bord apical. Le 5e à peine sillonné sur sa ligne médiane, à peine sinué au sommet. $ Le 6e arceau ventral sinué de chaque côté, prolongé, subarrondi et finement cilié au sommet. Le 5e simple, Lathrobium punctatum, Zetterstedt, Faun. Lapp. I, 84, 5; — Ins. Lapp. 68. S. — Nordmann, Symb. 141, 7. — Ericdson, Col. Mardi. I, 608, 7; — Gen. etSpec. Staph. 600, 21. — Redtenbacher, Faun. Austr. 717, 11. — Fairmaire et La- boulbène, Faun. Ent. Fr. I, 653, 8. — Kraatz, Ins. Deut. II, 679, 12. — Thomson, Skand. Col. II, 199, 6. Lathrobium lineare, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 426, 8. Lathrobium fovulum, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 354, 18. Long., 0m,0058 (2 3/4 1.); — larg., 0m, 00075 (1/31.). Corps allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un noir brillant, avec l’abdomen mat et revêtu d'une fine pubescence grise et serrée. Tête subarrondie, à peine moins large que le prothorax; légèrement pubescente ; distinctement sétosellêe; assez fortement et éparsement ponc- tuée, plus lisse sur son milieu ; d'un noir luisant. Front très-large, peu convexe, marqué, de chaque côté en avant, sur le tubercule antennifère. d’un gros pore sétifèr ■ . Cou presque lisse sur son milieu. Epistome à rebord antérieur d’un roux parfois livide. Labre d’un roux de poix, séto- sellé en avant. Mandibules obscures. Palpes d’un roux subtestacé. Yeux subarrondis, plus ou moins obscurs. pédértens. — Lathrobium 55 Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; subfiliformes ; finement duveteuses et distinctement pilosellées ; d’un roux subtestacé ; à 1er article en massue allongée,, à peine moins long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3° suballongé, obeonique, plus long que le 2e : les 4° à 10e oblongs, obeoniques, graduellement un peu plus courts : le dernier ovale-oblong, acuminé au sommet. Prothorax suboblong, subparallèle, presque aussi large que les élytres ; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs légèrement, les postérieurs plus fortement arrondis, et les côtés, vus latéralement, à peine sinués en arrière ; peu convexe ; légèrement pubescent; éparsement sétosellé sur les côtés ; d’un noir luisant ; assez fortement, plus ou moins éparsement et vaguement ponctué, avec un étroit espace longitudinal lisse. Repli brunâtre, presque lisse. Ecusson presque lisse, d’un noir brillant. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, un peu plus larges en arrière qu’en avant, environ de la longueur du prothorax ; subdéprimées ; assez fortement et assez densement ponctuées; d’un noir brillant (1), avec une légère pubescence grise et d’assez longues soies obscures et redressées, sur les côtés. Épaules assez saillantes. Abdomen assez allongé, presque aussi large à sa base que les élytres» subparallèle, subitement atténué tout à fait vers son sommet ; assez con- vexe, avec les 4 premiers segments faiblement impressionnés en travers à leur base; éparsement sétosellé; très-finement et très-densement poin- tillé ; d’un noir mat, avec une fine pubescence grise et serrée. Le 6e seg- ment moins ponctué, étroitement arrondi (8 BRÉVIPENNES soies assez longues et redressées sur les côtés. Épaules à calus assez saillant. Abdomen allongé, presque aussi large à sa hase que les élytres, subpa- rallèle, parfois à peine arqué en arrière sur les côtés et puis atténué tout à fait vers le sommet; assez convexe, avec les 4 premiers segments à peine impressionnés sur le milieu de leur base; éparsement et longuement sétosellé ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir assez bril- lant, avec une fine pubescence grise et assez serrée. Le Gc segment un peu moins ponctué, subarrondi au sommet. Celui de l'armure à styles latéraux souvent en forme de crochet solide, comprimé, plus ou moins recourbé en l’air (1). Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un noir assez brillant. Tempes finement et assez densement pointillées en dessous, à intervalle assez large, graduellement élargi en arrière. Prosternum et mésosternum obsolètement chagrinés. Métasternum subdéprimé en arrière sur son disque. Ventre convexe, éparsement sétosellé, plus densement pointillé. Pieds finement pubescents, aspôrement pointillés, d’un roux de poix foncé, avec les genoux et les tarses plus pâles. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques longues soies; les antérieurs subarqués en de- hors, subangulés et puis assez densement ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve, au printemps et à l’au- tomne, sous les pierres et les détritus des lieux boisés et humides, dans les environs de Paris, la Flandre, la Normandie, la Champagne, l’Alsace, la Lorraine, la Bourgogne, le Bugey, les Alpes, etc. Ons. Elle ressemble beaucoup au punctatum. La taille est un peu moindre et la forme un peu moins déprimée. La tête est plus ovale, plus finement et plus densement ponctuée. Le 3e article des antennes n’est pas plus long que le 2e. Le prothorax est plus oblong, à ponctuation un peu plus serrée. Les pieds sont d’un roux de poix plus foncé, à l’exception des genoux et des tarses qui sont plus pâles. L’abdomen est moins mat, etc. On rencontre quelquefois des formes brachyptères et à la fois subap- tères, dont les élytres, sensiblement plus courtes, sont plus légèrement et plus éparsement ponctuées, plus ou moins impressionnées à leur base vers (I) Souvent, dans le genre Lalhrobium, les styles sont recourbés en l’air à leur sommet en forme de crochet; ici, ils le sont d’une manière plus accusée. Lathrobium PÉDF.RIRNS. 59 la suture, parfois un peu brunâtres. C’est sans doute à cette variété qu’il faut rapporter le L. impression de Heer ( Faun . Helv. I, 580, 5*). La forme ailée et macroptère est assez rare. Les styles de l’armure, suivant les variétés, tendent à perdre leur dis- position recourbée en l’air en crochet. 13. Ltitia'obiuin louguluin, Gravenhorst. Allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, légèrement pubescent, d'un noir de poix brillant, avec la bouche, les antennes et les pieds roux. Tête ovale-oblongue, un peu plus large que le prothorax, assez fortement et éparsement ponctuée. Prothorax fortement oblong, subparallèle, à peine moins large que les élytres, assez fortement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres de la longueur du prothorax, assez finement et modérément ponctuées. Abdomen peu brillant, très-fine- ment et densement pointillé. Tempes finement et assez densement pointil - lécs en dessous, à intervalle assez large. o* Le 6e arceau ventral obsolètement sillonné sur sa ligne médiane, bisinué à son bord apical. Ç Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi à son bord apical. Lathrobium longipenne, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Eut. Fr. I, 888, 12. — Kraatz, Ins. Deut. II, 082 (note). Variété a. Aptère. Élytres d’un tiers ou d’un quart plus courtes que le prothorax. Lathrobium longulum, Gbavenhorst, Micr. 83,4 ; — Alon. 134, 18 ; — Latreille, Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 339, 4. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 371, 7. — IV, 4S3, 7. — Nordmann, Symb. 143, 12. — Ericrson, Col. March. I, 810, 1 1 : — Gen. et Spec. Staph. 602, 26. — Redtenbacheu, Faun. Austr. 716, 6. — Heer, Faun. Helv. I, 237, S. — Fairmaire cl Laboulbène , Faun. Ent. Fr. I, 886, 18. — Kbaatz, Ins. Deut. II, 681, 18. — Thomson, Skand. Col. II, 201 y 12. — Fauvel. Faun. Gallo-Rhén. III, 349, 13. Lathrobium minutum, Sahlberg, lus. Fenn. I, 341, 9. — Mannerueim, Brach, 38, S. — Ru.nde, Brach, Haï. 12, 4. — Nordmann, Symb. 143, 11. Long., 0m}0037 (1 2/3 1.); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, étroit, linéaire, peu convexe, d’uu noir de poix brillant ; revêtu d une très-fine pubescence grise, plus serrée sur l’abdomen. HO BltKVIPEMSES Tête ovale-oblongue, subparallèle ou à peine arquée derrière les yeux, un peu plus large que le prolhorax ; légèrement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés; assez fortement et éparsement ponctuée; d’un noir brillant. Front très-large, à peine convexe, subdéprimé en avant où il offre, sur les tubtrcules antennifères, un point sétifère un peu plus gros. Cou presque lisse sur son milieu, ruguleux à son étranglement antérieur. Épistome à rebord d’un roux de poix. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules ferrugineuses. Palpes roux. Yeux assez petits, subarrondis, noirs. Antennes assez robustes, de la longueur de la tète et du prothorax réunis, subfiliformes ; très-finement duveteuses et distinctement pilosel— lées ; rousses ; à 1er article épaissi en massue suballongée, subégal aux 2 suivants réunis : les 2e et 3e oblongs, obeoniques, subégaux : les 4e à 10e submoniliformes, graduellement à peine plus courts, à peine plus longs que larges : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax fortement oblong, subparallèle, à peine moins large que les élytres ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles largement arrondis, et le rebord latéral, vu de côté, presque rectiligne ou à peine sinué en arrière (1) ; peu convexe ; légèrement pubescent ; éparsement sétosellé sur les côtés ; d'un noir de poix brillant ; assez fortement et assez densement ponctué, avec les points intérieurs parfois en séries irrégulières ou confuses, et une ligne longitudinale lisse. Repli brunâtre, assez brillant, à peine chagriné. Écusson presque lisse, d'un noir de poix brillant. Élytres suboblongues, parfois subcarrées, subparallèles ou subélargies en arrière, tamôt aussi longues, tantôt moins longues que le prothorax ; subdéprimées ; assez finement et plus ou moins densement ponctuées ; d'un noir de poix brillant ; éparsement pubescentes, avec quelques soies redressées sur les côtés. Épaules à calus assez saillant. Abdomen allongé, presque aussi large à sa base que les élytres, subpa- rallèle ou à peine arqué sur les côtés et puis subitement atténué vers le sommet ; assez convexe, avec les 4 premiers segments légèrement sillon- nés en travers à kur base ; éparsement sétosellé; très-finement et dense- ment pointillé, moins densement sur le 6e segment et l’extrémité du 5e ; d’un noir de poix peu brillant, avec une très-fine pubescence grise et (1) Ici le rebord latéral, très-lin et peu sensible, s'infléchit plus tôt pour aller rejoindre le repli au-dessous des angles antérieurs. pédèriens. — Lathrobium fil modérément serrée. Le 6° segment subtronqué on il peine arrondi au sommet. Styles de l'armure comprimés, plus ou moins recourbés en l’air vers leur sommet (1). Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre parfois moins foncé. Tempes finement et assez densement pointillées en dessous. Prosternum à peine, mésosternum finement chagrinés. Mêlas ter mon subréprimé en arrière sur son disque. Ventre convexe, légèrement sétosellé, plus densement poin- tillé. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un roux subtestacé, ainsi que les hanches. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques longues et fines soies; les antérieurs subarqués en dehors, anguléset puis densement ciliés en dessous. Patrie. Cette espèce est assez commune sous les feuilles mortes et les mousses humides, sous les écorces des arbres dont le pied baigne dans l’eau, dans presque toute la France, les environs de Paris et de Lyon, la Flandre, la Normandie, la Bretagne, l’Anjou, la Champagne, l’Alsace, la Lorraine, l’Orléanais, la Bourgogne, le Beaujolais, le Bugey, les Alpes, la Savoie, la Guienne, les Pyrénées, etc. Obs. Elle est moindre que le filiforme, avec la tête et le prothorax plus oblongs, les éiytres un peu plus déprimées, et les pieds moins obscurs. La tête, un peu plus large que le prothorax, est moins densement ponc- tuée sur les côtés que chez la susdite espèce, etc. La forme macroptère est assez rare et répond au longipenne de Fair- maire et Laboulbène. La forme brachyptère, la plus répandue, est celle décrite par la plupart des auteurs. Elle est aptère ou subaptère, avec les éiytres d’un quart ou meme d’un tiers plus courtes que le prothorax, souvent plus déprimées et moins densement ponctuées, parfois même obsolèteraent, quelquefois rétrécies d’arrière en avant. Le prothorax et les éiytres passent du noir de poix au roux de poix. Chez les immatures, le corps est entièrement testacé. Le longulum répond peut-être au nanum de Stephens (III. Br U. V, 270). (t) Cette forme des styles de l'armure se retrouve dans d’autres espèces, mais ici] elle est plus accusée, ainsi que dans l'espèce précédente. 62 BRÉVIPENNES 11. Lnthrobiuin sgiadicegmi , Erichsox. Allongé, sublinéaire , déprimé, d'un roux de poix brillant, avec les élytres et l'abdomen presque 7tiats, le sommet de celui-ci, les palpes et les pieds un peu plus clairs. Tète subtriangulaire, plus large que le prothorax, assez finement et assez densement ponctuée. Prothorax oblong, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, assez fortement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres de la lon- gueur du prothorax, assez finement et modérément ponctuées. Abdomen mat, finement pubescent, très-finement et densement pointillé. Tempes finement et éparsement ponctuées en dessous, rapprochées en arrière. chaque côté par une houppe de cils noirs. Le 6e creusé sur sa ligne médiane d’un sillon lisse et angulairement entaillé à sou sommet, avec les bords du sillon relevés, garnis de cils noirs, prolongés en arrière en forme de dents aiguës, et le bord apical sinué en dehors des dents. Les autres simples. 9 Le 6e arceau ventral à peine sinué sur les côtés, prolongé et sub- Ironqué ou à peine arrondi au sommet. Les autres simples. L throbiwn pallidum, Nord.mann, Symb. 142, 8. — Ertchson, Col. March. I, 5'09, 9 ; — Gcn. et Spec. Staph. 601, 23. — Redt -nbacher, Faun. Austr. 716, 8. — F.urmaire et Laboulbf.ne, Faun. Eut. Fr. I, bob, 14. — Kraatz, lus. Dent . II, 683, 17. — Thomson, Skand. Col. II, 199, 7. — Fauvel, Faun. GalloRhén. III, 3b4, 19. Lathrobiurn Jansoni, Crotcii, Proc. Ent. Lond. 1866, 441. — Marsecl, l'Abeille, VI, 119. — Rye, Ent. Ann. 1867, 49. Long., 0m,005i (2 1/31.) ; - larg., Û'‘,0007 (1/3 1.). Corps allongé, assez étroil, linéaire, subdéprimé, d’un roux testacé brillant, avec l’abdomen un peu plu* obscur, mat, recouvert d’une pubes- cence grise, fine et serrée. Tête subtriangulaire, de la largeur du prothorax ; à peine pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; assez finement, éparsement et vague- ment ponctuée ; d’un roux testacé brillant. Front très-large, peu convexe, avec les porcs des tubercules antennifères assez gros. Cou presque lisse sur son milieu. Epistorne & boid antérieur parfois pâle. Labre d’un roux testacé, sélosellé en avant. Mandibules rousses ou d’un roux de poix. Palpes d’un roux testacé. Yeux petits, subarrondis, noirs. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; sub- filiforraes ; finement duveteuses et assez fortement pilosellées ; d’un roux testacé; à 1er ar ticle épaissi en massue allongée, à peine égal aux 2 sui- vants réunis : les 2e et 3° oblongs, obeoniques : le 3e à peine plus long que le 2e (1) : les 4e à 10e graduellement un peu plus courts, obconico- submoniliformes, avec les pénultièmes à peine plus longs que largos : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax oblong, à peine rétréci en arrière, presque aussi large que il) C’est s-ns doute par erreur d’impression qu’il est dit dans Erichsou : Articulo tertio secundo parum breviore. SOC. L1NN. T. XXIV. 5 BRÊVIPENÎSES fi6 les élytres ; tronqué au sommet et é la base, avec tous les angles arrondis ; presque rectiligne sur les côtés ; peu convexe; légèrement pubescent; éparsement sétosellé latéralement; d’un roux testacé brillant; assez fine- ment mais un peu plus densement ponctué que la tête, avec une ligne longitudinale lisse. Repli roux, tiès-fmement chagriné. Écusson à peine ponctué, d’un roux brillant. Élytres subcarrées, à peine plus larges en arrière qu’en avant, un peu ou sensiblement moins longues que le prothorax ; subdéprimées ou dépri- mées ; assez finement et assez densement ponctuées ; d’un roux brillant testacé ou subtestaeé ; finement pubescentes, avec quelques légères soies redressées sur les côtés, rares et souvent caduques. Épaules assez sail- lantes. Abdomen allongé, presque aussi large usa base qne les élytres, subpa- rallèle, subitement atténué tout à fait vers son sommet ; subconvexe, avec les 4 premiers segments à peine visiblement impressionnés en travers sur le milieu de leur base ; éparsement sétosellé ; très-finement et très- densement pointillé ; d’un roux parfois assez obscur et mat, avec une fine pubescence grise et serrée. Le 6e segment à peine moins ponctué vers son sommet, qui est subarrondi ou obtusément subangulé. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un roux testacé, avec le ventre plus densement pointillé, moins brillant, parfois plus foncé. Tempes finement et éparsement ponctuées en dessous où elles sont séparées par un intervalle subparallèle. Prosternum et mésosternum finement chagrinés, celui-ci à caiène médiane plus saillante à sa base. Métaiternum subdéprimé et à peine sillonné en arrière sur son milieu. Ventre convexe, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, très-finement pointillés, d'un roux testacé. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares soies redressées, raides et subhispides aux intermédiaires; les antérieurs subarqués en dehors, anguléssubdentés et puis assez densement et même parfois sub- hispido-ciliés en dessous. Cuisses antérieures fortement épaissies, visible- ment angulées après leur sinus inférieur. Patrie. Cette espèce est assez commune sous les pierres, les mousses humides et les feuilles mortes, au bord des eaux, sur divers points de la France : les environs de Paris et de Lyon, la Flandre, la Picardie, l’Or- léanais, l’Alsace, la Lorraine, la Normandie, le Poitou, le Limousin, la Bourgogne, le Beaujolais, le Bugey, la Savoie, le Languedoc, la Guienne, pédérieins. — Lathrobium 67 les Pyrénées, etc. Elle n’est pas rare à Lyon, parmi les détritus des inon- dations du Rhône et de la Saône. Obs. Sa taille beaucoup moindre, sa couleur plus claire, ses antennes moins longues, ses tempes non rapprochées en arrière en dessous, sa tête moins large, ses élytres plus courtes et moins brillantes : tels sont les principaux signes qui différencient cette espèce de la précédente. Tous les exemplaires que nous avons observés avaient les ailes incom- plètes ou peu développées, avec les élytres tantôt un peu, tantôt sensi- blement plus courtes que le prothorax, à ponctuation plus ou moins serrée, parfois légère, d’autres fois plus profonde. Rarement, tout le corps est d’un roux de poix plus ou moins foncé. Accidentellement, le 5e segment de l’abdomen est largement sinué dans le milieu de son bord apical. Le col est un peu plus large que le tiers du vertex. 16. liadirotiiiim «liltitum. EmCHSON. Linéaire, d'un testacé de poix, brillant ; tête et prothorax densemcnt ponctués ; prothorax oblotig ; élytres plus courtes que celui-ci, distincte- ment ponctuées. cf Les 5U et 6« arceaux du ventre à peine impressionnés, le 6e échancré au sommet en large triangle assez aigu. 9 Le 6e arceau du ventre prolongé et arrondi à son sommet, le 5° simple. Lathrobium dilutum, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 602, 25. — Kraatz, Ins. Deut. II, 684, 18. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 348, 11. 9 Lathrobium maurianense, Fauvel, Bull. Soc. Linn. Norra. 1865, IX, 300. — Marseul, l’Abeille, 1871, VIII, 315. Long., O™, 0045 (2 1.). Corps d’un testacé de poix, brillant. Tête suborbiculaire, de la largeur du prothorax, peu convexe, dense- ment ponctuée avec le milieu du front plus lisse. Douche atténuée, pro- longée, testacée. Antennes un peu plus courtes que la tète et le prothorax réunis, assez épaisses, testacées ; à 2e et 3° articles subégaux ; les 4° à 10° graduelle- ment plus couits, subobeoniques. 68 BRÉV1PENNES Prothorax un peu plus étroit que les élytres, d’une moitié plus long que large, rectiligne et parallèle sur ses côtés, avec les angles antérieurs largement et les postérieurs modérément arrondis; subdéprimé ; dense- ment. ponctué, avec un étroit espace longitudinal, médian, lisse. Écusson lisse. Elytres un peu plus courtes que le prothorax, densement et assez for- tement ponctuées. Abdomen finement et très-densement pointillé, recouvert d’une fine pubescence grise, assez serrée. Pieds courts, assez épais, d’un testacé pâle. Patrie. L’Àlsace, les Alpes de la Savoie, sous les débris végétaux, b s détritus des inondations, dans les régions sylvatiques et montagneuses ; avril, août. (T R.). Obs. Cette espèce, dont nous rapportons la description d’après Eriehson et Fauvel, semble différer du pallidum par sa tête plus oblongue, du longulum par sa taille plus forte et sa couleur testacée. aa. Col étroit, presque moins large que le tiers du vertex. Carène mésosternale très-fine, obsolète, souvent effacée, au moins en avant. Prothorax moins oblong. b. Élytres en majeure partie noires. Tête suborbiculaire. An- tennes allongées. c. Élytres finement et densement ponctuées, entièrement d'un noir peu brillant. Antennes et pieds d’un roux de poix obscur. Cuisses intermédiaires et postérieures à peine élargies dans les 2 sexes. Tête large au niveau des yeux. . 17. quadratum. cc. Élytres assez fortement et moins densement ponctuées, d’un noir brillant, avec l’angle postéro-externe d’un roux tcstacé. Base des antennes et pieds d’un roux testacé. Cuisses intermédiaires et postérieures plus ou moins élargies chez les a". Tête moins large au niveau des yeux 18. terminatum. bb. Élytres rouges à base noire, fortement ponctuées. Tête sub- ovalaire 19. angüstatum. 17. fiatlirobium qui a «Ira 4 uni, Paykull. Allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir brillant, avec les élytres moins brillantes et l’abdomen presque mat, la bouche, les antennes et les PF.DÉRTExs. — Lathrobium 69 pieds d'un roux de poix. Tête suborbiculaire, sensiblement rétrécie en arrière , à peine moins large que le prothorax, finement et densement pointillée, plus éparsement sur le milieu du front. Prothorax suboblong, à peine arqué latéralement, sensiblement moins large que les ély très, fine- ment et densement ponctué sur les côtés, plus fortement sur le disque, avec une ligne longitudinale lisse, peu distincte. Êlytres évidemment plus lon- gues que le prothorax, finement, densement et subrugueusement ponctuées. Abdomen pubescent, très-finement et très densement pointillé. Cuisses intermédiaires et postérieures à peine élargies. Tempes finement et den- sement pointillées en dessous, avec leur intervalle à peine chagriné. cT Le 6e segment de l'abdomen largement arrondi à son bord apical. Le 6e arceau ventral assez profondément entaillé au sommet en angle très-aigu, avec l’entaille plus ou moins évasée à son ouverture. Le 3e à peine, le 4e faiblement, le 5e fortement impressionnés sur leur milieu : celui-ci à peine sinué dans le milieu de son bord postérieur. 9 Le 6e segment de l’abdomen subsinué sur les côtés, médiocrement pro'ongé dans son milieu en angle subaigu. Le 6e arceau ventral large- ment subtronqué et finement cilié à son bord apical, les autres simples. Staphylinus quadratus, Paykule, Mon. Staph. 29, 21. Paederus fliformis, Fabricius. Ent. Syst. I, II, 538. Lathrobiam pilosum, Gravenhorst, Micr. 56, 9; — .Mon. 131, 7. — Latreille, Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 340, 9. — BoismjvALet Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 426, 9. Lathrobium quadratum, Gyllenhai., Ins. Suec. II, 367, 4 — Mannerheim, Brach. 38,9. — Nordmann, Svmb. 146, 16. — Erichson, Col. March. I, 507, 6; — Gen. et Spec. Staph. 593. 11. — Redtenbacher, Faun. Austr. 717, 11. — Heer, Faun, Helv. J, 238, 8. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 553, 7. — Kraatz, Ins. Deut. II, 678, 10. — Thomson, Skand. Col. II, 200, 9. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 352, 17. Long., 0ra,0066 (3 1.) ; — larg., 0m,0012 (1/2 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d'un noir brillant, avec les élytres moins brillantes et l’abdomen presque mat ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur ce dernier. Tête suborbiculaire, sensiblement moins large en arrière qu’au niveau des yeux ; à peine moins large que le prolhurax ; finement pubescente ; assez fortement pilosellée ; finement et densement pointillée, un peu plus éparsement sur son milieu ; d’un noir brillant. Front large, à peine cou- 70 ERF.VIPENNES vexe, à pores sétifères des tubercules antennifères en forme de fossettes obsolètes. Col étroit, lisse sur son milieu. Êpistome à rebord antérieur brunâtre. Parties de la bouche d’un roux de poix, avec le pénultième article des palpes maxillaires souvent rembruni. Labre sétoselléen avant. Yeux assez grands, un peu saillants, subarrondis, obscurs. Antennes allongées, à peine plus longues que la tète et le prothorax réunis ; filiformes ; finement duveteuses et légèrement pilosellées ; d’un roux de poix plus ou moins foncé, avec l’insertion des articles un peu plus claire ; le 1er en massue allongée, un peu moins long que les 2 sui- vants réunis : le 2e oblong, obconique : le assez allongé, obconique, plus long que le 2° : les 4° à 10e suballongés, subobconiques, subé- gaux : le dernier suballongé, subcylindrique, fortement acuminé au sommet. Prothorax suboblong, à peine arqué latéralement, sensiblement moins large que les élytres ; tronqué ausommetet à la base, avec tous les angles arrondis; peu convexe ; éparsement pubescent ; assez fortement sétosellé, surtout sur les côtés; d’un noir brillant; finement et densement ponctué latéralement, plus fortement et un peu moins densement sur la partie intérieure du disque, principalement en arrière, avec une étroite ligne médiane lisse, peu distincte. Repli noir, obsolètement chagriné. ïcusson pointillé, noir. Elytres suboblongues, à peine arquées en arrière sur les côtés, évidem- ment plus longues que le prothorax; subdéprimées, parfois subsillonnées derrière l’écusson le long de la suture; finement, densement etsubru- gueusement ponctuées ; d’un noir peu brillant, avec une fine pubescence grise, peu serrée, et quelques soies redressées sur les côtés. Epaules assez saillantes, subarrondies. Abdomen peu allongé, un peu moins large que les élytres, atténué en arrière après son milieu, assez convexe, avec les 4 pn miers segments faiblement impressionnés entravers à leur base; éparsement sétosellé; très-finement et très-finement pointillé ou comme finement chagriné; d’un noir peu brillant ou presque mat, avec une fine pubescence grise, très- courte, soyeuse et serrée. Styles de l’armure assez grêles, très-saillants, fortement sétosellés. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un noir peu brillant. Tempes finement et densement pointillées en dessous, avec leur intervalle médian à peine chagriné. Prosternum à peine, mésosternum finement chagrinés, celui-ci à carène médiane nulle ou effacée. Métaster- pédériens. — Lathrobium 71 num subdéprimé. Ventre convexe, presque mat, très-densement pointillé, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un roux de poix plus ou moins foncé, avec les genoux et les tarses plus clairs. Cuisses inter- médiaires et postérieures à peine élargies, surtout les premières, dans les 2 sexes. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares et longues soies redressées ; les antérieurs un peu plus robustes, à peine arqués en dehors, obtusément angulés et puis densemenl ciliés- frangés en dessous. Patrie. Cette espèce, assez rare, se tient cachée à la souche des plantes aquatiques, dans les grands marais et au bord des fossés, dans diverses parties de la France : les environs de Paris et de Lyon, le Bugey, le Beaujolais, le Dauphiné, etc. Obs. Elle est remarquable par sa tète orbiculaire et sensiblement ré- trécie en arrière, par son prothorax sensiblement moins large que les élytres, avec celles-ci peu brillantes. Parfois les pieds antérieurs sont fortement rembrunis moins les tarses, d’autres fois les tibias intermédiaires et postérieurs sont légèrement enfu- més. Rarement, tous les pieds sont entièrement d’un roux subtestacé, avec les hanches postérieures plus foncées. Quelquefois les élytres ont une transparence roussâtre vers leur angle postéro-externe, mais jamais de tache tranchée. Par exception, la troncature du 6e arceau ventral des a" est subsinuée dans son milieu. 18. liaiBiroltiuiii tenuinatiini, Gravexhorst. Allongé, sublinéaire, subdéprimé, d'un noir brillant , avec une tache d'un roux lestacé à l'angle postéro-externe des élytres , la bouche d'un roux de poix, la base des antennes et les pieds testacés. Tète suborbicu- laire, à peine rétrécie en arrière, un peu moins large que le prothorax, finement et densement pointillée, plus éparsement sur le milieu du front. Prothorax à peine oblong, à peine arqué sur les côtés, un peu moins large que les élytres, assez fortement et densemenl ponctué sur les côtés, avec une ligne lisse peu distincte. Élytres un peu plus longues que le prothorax, assez fortement et densement ponctuées. Abdomen pubescent, presque mat, très-fmem >nt et très-densement pointillé. Cuisses intermédiaires et pos- 72 BRÉVIPENPiES térieures plus ou moins élargies chez les < y. Tempes finement et densé- ment pointillées en dessous, avec leur intervalle presque lisse. çf Le Ge segment de l'abdomen assez iargement arrondi à son bord apical. Le 6P arceau ventral profondément entaillé ou incisé au sommet, avec l’incision excessivement aiguë, ;i peine évasée à son ouverture. Le 3° à peine, le 4e faiblement, le 5e légèrement sillonnés sur leur ligne médiane : celui-ci parfois à peine sinué dans le milieu de son bord pos- térieur. Cuisses intermédiaires légèrement, les postérieures assez forte- ment élargies. 9 Le 6e segment de l'abdomen sinué sur les côtés, fortement prolongé dans son milieu en angle aigu. Le 6e arceau ventral subsinué de chaque côté, étroitement subtronqué et longuement cilié à son bord apical, avec la ciliation disposée de manière à prolonger le sommet de l’arceau en angle subaigu. Les 3e, 4e et 5e simples. Cuisses intermédiaires à peine, les postérieures sensiblement élargies. Lathrobium terminât tint, Gravenhohst, Micr. 55, 7 ; — Mon. 134, 17. — Man- NEiuiEiu, Brach. 38, 10. — Curtis, Brit. Eut. XIV, pl. 650. — Nordmann, Symb. 146, 17. — Kiesenweiter, Stett. Ent. Zeit. V, 350. — Khaatz, Ins. Deut. II, G79, 11. — Thomson, Skand. Col. II, 200, 10. Lathrobium quadratum , Gylleniial, Ins. Suec. II, 367, 4. — Eiuchson, Col, Mardi. I, 507, 6;— Gen. et Spec. Staph. 595, 1 1 Redtenbacher, Faun. Aiistr. 717, 11. — Heer, Faun. llelv. I, 238, 8. — Fairmaire et Labojlbène, Faun. Ent. Fr. I, 553, 7. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhdn. III, 352, 17. Variété a. Tache des élytres plus ou moins réduite ou nulle. Variété b. Forme plus étroite, tout à fait linéaire. Tête subéparsement ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu. Élytres non ou à peine plus longues que le prothorax, non ou à peine plus larges que celui-ci. An- tennes et palpes presque entièrement roux. Sommet de l’abdomen et du ventre d’un roux subtestacé. Lathrobium posticum, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1831, VIII, 128 ; — Op. Ent. 1861, XII, 144. Long., 0m,0066 (3 1.); — larg., 0",0012 (1/21.). Corps allongé, subliné.dre, subdéprimé, d’un noir brillant, avec une tache d’un roux testacé à l'angle postéro- externe des élytres, et l’abdomen pres- que mat ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur ce dernier. Tête suborbiculaire, à peine moins large en arrière qu’au niveau des pédériens. — Lathrobium 73 veux, un peu moins large que le prothorax ; légèrement pubescente ; assez fortement pilosellée; finement et densement poiniillée, à peine plus éparsement sur son milieu ; d’un noir brillant. Front large, à peine con- vexe, à pore sétifère des tubercules antennifères assez gros. Col étroit, lisse sur son milieu. Èpistome à rebord antérieur souvent d’un roux bru- nâtre. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules d’un roux de poix. Palpes roux, avec le pénultième article des palpes maxillaires plus ou moins rembruni. Yeux médiocres, peu saillants, subarrondis, obscurs. Antennes allongées, à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis; subfiliformes; finement duveteuses et légèrement pilosellées ; brunâtres, avec le 1er article et parfois la base des 2 ou 3 suivants testacés ou d’un roux testacé ; le 1er en massue allongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 2e suballongé, obconique : le 33 allongé, plus long que le 2e, obconique : les 4e à 10e suballongés, obconiques, subégaux : le dernier suballongé, fortement acuminé au sommet. Prothorax à peine oblong, à peine arqué latéralement, un peu moins large que les ély 1res ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles arrondis, les antérieurs plus étroitement ; peu convexe ; éparsement pu- bescent ; assez fortement sétosellé sur les côtés; d’un noir brillant; assez fortement et densement ponctué, souvent un peu plus densement et un peu plus finement sur les côtés, surtout en avant, avec une étroite ligne médiane lisse, peu distincte. Repli noir, à peine chagriné, à opercule sub- ru guleux. Écusson pointillé, noir. Êlytres à peine oblongues, parfois à peine plus larges en arrière qu’en avant, un peu plus longues que le prothorax ; subdéprimées, quelquefois subsillonnées le long de la suture; d’un noir brillant, avec une tache d’un roux testacé, couvrant l’angle postéro-externe ; revêtues d’une fine pu- bescence grise, peu serrée, avec des soies redressées sur les côtés. Épaules à calus assez saillant, subarrondi. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, arcuément atténué dans son dernier tiers ; assez convexe, avec les 4 premiers seg- ments légèrement sillonnés en travers à leur base ; assez fortement séto- sellé ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement cha- griné ; d’un noir mat ou presque mat, un peu grisâtre par l’effet d’une fine pubescence, courte, soyeuse et serrée. Styles de l’armure assez grêles, très-saillants, fortement sétosellés. 74 BREVIPENNES Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, noir. Tempes finement et densement pointillées en dessous, avec leur intervalle médian presque lisse. Prosternum à peine, mésosternum finement chagriné, celui- ci à carène médiane effacée en avant, très-fine en arrière. Métasternum subdéprimé, à ligne longitudinale médiane, lisse, très-étroite. Ventre con- vexe. presque mat, très-densement pointillé, éparsement sétosellé. Pieds finement pubescents, finement pointillés, testacés ou d’un roux testacé, avec les hanches plus ou moins rembrunies. Cuisses intermé- diaires et postérieures des ,0012 (1/2 1.). Corps allongé, sublinéaire, peu convexe, d’un noir brillant, avec les élvlres rouges, à base noire ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur l’abdomen. Tête subovalaire, un peu moins large que le prothorax ; finement pu- bescente ; éparsement et longuement sétosellée sur les côtés; assez fine- ment et densement ponctuée, avec un espace médian longitudinal, lisse, assez étroit; d’un noir brillant. Front très-large, peu convexe, avec les pores sétifères des tubercules antennifères, gros. Col étroit, lisse sur son milieu. Èpistome à rebord antérieur d’un roux de poix. Parties de la bou- che d'un roux testacé. Labre sétosellé en avant. Yeux médiocres, subarrondis, obscurs, parfois micacés. Antennes suballongées, de la longueur de la tête et du prolhorax réunis ; subfiliformes ; finement duveteuses et distinctement pilosellées ; ü’un roux testacé; à Ie1’ article en massue allongée et subcylindrique ; à peine égal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e subal- longé, obconique, plus long que le 2e: les 4e à 10e suballongés ou oblongs obconiques, graduellement à peine moins longs : le dernier ovale- oblong, fortement acuminé au sommet. Prothorax subobiong, à peine rétréci en avant, à peine moins large que les élyires ; à peine arqué sur les côtés ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles arrondis ; légèrement convexe ; légèrement pu- bescent ; éparsement sétosellé sur les côtés; d’un noir brillant; assez fortement et densement ponctué, un peu moins densement en arrière, avec une ligne longitudinale lisse. Repli noir, obsolètement chagriné, avec l 'opercule ruguleux. Écusson presque lisse, noir. Élytres subcarrées ou à peine oblongnes, subparallèles ou à peine arquées en arrière sur les côtés, un peu plus longues que le prothorax ; pédèrleins — Lathrobiuni 77 subdéprimées ou à peine convexes, parfois subsillonnées, au moins vers la base, le long de la suture ; fortement et assez densement ponctuées ; d’un rouge brillant, avec la base plus ou moins largement noire ; légère- ment pubescentes, avec quelques soies noires et redressées sur les côtés, dont 1 plus longue derrière les épaules. Celles-ci à calus assez saillant. Abdomen plus ou moins allongé, un peu moins large que les élytres, snbparallèle et puis subatténué dans son dernier tiers ; assez convexe, avec les 4 premiers segments sensiblement sillonnés en travers à leur base ; assez fortement sétosellé; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir assez peu brillant, avec une pubescence grise, très-line, couchée et serrée. Le 6e segment un peu moins pointillé, subarrondi ou oblusémenl angulé au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un noir assez brillant. Tempes finement et assez densement ou modérément ponctuées en dessous, avec l’intervalle médian lisse ou presque lisse. Prosternum à peine, mésosternum visiblement chagrinés, celui-ci à carène médiane fine et presque entière. Métasternum à peine convexe. Ventre convexe, moins brillant, plus densement pointillé, densement pubescent, éparse- ment sétosellé, parfois brunâtre à ton sommet. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé par- fois assez clair, avec la base des hanches rembrunie. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares soies redressées; les antérieurs un peu plus robustes, subarqués eu dehors, subsinués et densement ciliés-frangés en dessous vers leur base, mais à peine angulés après le sinus. Patrie. Cette espèce, assez rare, se prend au bord des rivières, sur la vase, sous les pierres et les détritus, surtout en été, sur divers points de la France : les environs de Paris, la Normandie, la B etagne, le Limou- sin, le Bourbonnais, l’Alsace, la Lorraine, le Beaujolais, la Savoi •, la Guienne, le Roussillon, etc. On la trouve, très rarement, à Lyon, parmi les débris des inondations. Obs. Outre sa couleur, elle diffère de la précédente par sa ponctuation plus forte, par sa tête moins arrondie, par ses tempes un peu moins densement pointillées en dessous, par ses pieds antérieurs moins ro- bustes, avec leurs tibias moins angulés à leur tranche inférieure. Sa forme est un peu plus étroite et un peu moins déprimée, etc. Quelquefois les élytres sont entièrement d’un rouge brun ou d’un roux 78 BREYIPENNES de poix foncé, mais nous considérons celte variété comme acciden- telle (1). Les Lathrobium quadratum, tenninatum et angustatum forment en- semble un petit groupe à part, remarquable par son col étroit, moins large que le tiers du vertex, et par ses antennes allongées ou suballon- gées. Le prothorax, moins oblong, est en carré suboblong. SOUS-GENKE LOBRATH1UM (anagramme de LATHROBIUM ) Obs. Ce sous-genre est remarquable par l’arête submarginale du repli des élvtres. Les antennes sont souvent allongées, plus ou moins grêles. Le prothorax est oblong ou suballongé. Le métasternum est médiocre- ment développé. Les tibias antérieurs, assez robustes, sont souvent sub- angulés en dessous. Le 1er article des tarses postérieurs est parfois à peine plus court que le 2e. Bien que peu nombreux en espèces, ce sous-genre reproduit plusieurs des formes des vrais Lathrobies. En voici le tableau : a. Prothorax oblong, un peu moins large que les élytres. Tête sibovale. Col épais, plus large que le tiers du vertex. b. Tète éparsement ponctuée, un peu moins large que le protho- rax : celui-ci bisérialement ponctué. Elytres sérialement ponctuées, obsolètement en arrière et sur les côtés, rouges à base noire. Les 4 premiers segments de V abdomen à peine impressionnés à leur base. Tibias antérieurs presque sim- ples. Antennes suballongées 20. luitsanicum. bb. Tête densement et fortement ponctuée, un peu plus large que le prothorax : celui-ci densement et fortement ponctué, k ligne médiane lisse. Elytres profondément et sérialement ponctuées, d’nn roux foncé. Les 4 premiers segments de l' abdomen assez fortement impressionnés à leur base. Tibias antérieurs suballongés en dessous. Antennes peu allongées. . . . 21 . multipunctum. aa. Prothorax suballongé, beaucoup moins large que les élytres(2). (1) Près de Y angustatum se placerait l'espèce suivante : Lathrobium scutellare, Xordmanx. — Hoir, brillant, ponctué. Tête subéparsement ponctuée. Prothorax subcarré. Elytres rousses, noirâtres autour de l'écusson. Pieds testacés. — Long., 2 ‘ils I. — çf Le 0' arceau rentrai légèrement et longitudinalement impressionné, légèrement échancré au sommet. — Ç Le 6* arceau ventral aigunicnt arrondi au sommet. — Lathrobium scutellare , Xordmamn, Symb. 143, 10. — Ericusox, Gen. et Spee. Slaph. 596, 12. — Kraatz, Ins. Deut. II, 677, 8. — Patrie. L’Autriche. H) Les angles antérieurs étant largement arrondis, le prothorax parait parfois subitement atténué ea avant. PÈDÉRIENS. — Lalhrobiwn 7(d Tête suborbiculairc, finementet densement ponctuée. Col assez étroit, de la longueur du tiers du vertex. Les 4 premiers segments de l’abdomen impressionnés à leur base. Antennes allongées. c. Élytres subsérialement ponctuées, rouges ou rousses, à base noire ou enfumée. d. Tète, prothorax, abdomen et pneds noirs, tarses roux. Abdomen assez brillant. Taille assez grande 22. angusticolle. dd. Tête et prothorax d’un roux de poix. Abdomen plus ou moins obscur, à peine brûlant, pieds d’un roux subtestacé. Taille médiocre 23. bicolor. cc. Élytres densement et normalement ponctuées, d’un noir ou brun de poix, subconcolores; tête, prothorax et abdomen de la couleur des élytres ; pieds brunâtres, à tarses roux. Taille petite 24. P!Cipes. *50. Iiathrobinm (Lolirat hiinsii) ILugitauicuBti, Gravenhorst. Allongé, linéaire, subdéprimé, d'un noir brillant, avec les élytres rouges à base noire, l'extrémité de l’abdomen largement rousse, la bouche , les antennes et les pieds d’un roux testacé. Tète subovale , subparull'ele der- rière les yeux, moins large que le prothorax, grossièrement et éparsement ponctuée sur les côtés. Prothorax oblong , à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, assez fortement et vaguement ponctué latéralement, bisérialement sur le dos, avec un espace longitudinal lisse. Elytres un peu plus longues que le prothorax, assez fortement et sériale- ment ponctuées vers leur base, obsolètement en arrière et sur les côtés. Abdomen pubescent, presque mat, finement et très -densement ponctué. Tempes subéparsement ponctuées en dessous. Le 1er article des tarses pos- térieurs presque égal au 2e. a* Le 6e arceau ventral très-profondément entaillé au sommet en angle droit et très-aigu. Le 5e à peine échancré au milieu de son bord apical, avec un léger espace lisse au devant de l’échancrure. 9 Le 6e arceau ventral étroitement arrondi au sommet, le 5e simple. Lathrobium Lusitanicum, Gravenhobst, Micr. 181, 4. — Erichson, Gen. et Spec. Staph. 597, 15. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. 1, 557, 20. — Jacque- lin du Val, Gen. Staph. pl. 17, fig. 83. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 358, 24. Pl. IV, fig. 17. 80 BKEY1PENNES Lathrobium decipiens, Reiciie. Ann. Snc. Ent. Fr. 1861, 206. Lathrobiun erythrurum, Rottenderg, Berl. Eut. Zeit. 1870, 31. — Marque, Ab. 1871, VIII, 312, 300. Long., 0m,0076 (3 1/21.); — larg., 0"',0012 (1/2 1.). Corps allongé, linéaire, subdéprimé, d’un noir brillant, avec les élytres rouges à base noire, el l’abdomen presque mat, largement roux à son extrémité; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur ce dernier. Tête subovale, subparallèle derrière les yeux, moins large que le pro- thorax ; éparsement pubescente; distinctement sétosellée ; grossièrement éparsement et vaguement ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu ; d’un noir luisant. Front large, peu convexe, à pores interoculaires assez gros, les superantennaires plus gros. Col épais, presque lisse. Épistome à rebord antérieur pâle. Labre d’un roux testacé, éparsement séto ellé en avant. Mandibules rousses. Palpes d’un roux testacé. Yeux médiocres, subarrondis, obscurs, parfois grisâtres. Antennes suballongées, un peu plus longues que la tète et le prothorax réunis; subfiliformes ; finement duveteuses et distinctement pilosellées; d’un roux testacé; à 1er article en massue allongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3e allongé, obeo- nique, plus lcngquele2e: les à 10e suballongés, giadueîlement moins longs, les premiers de ceux-ci subcylindrico-obconiques, les pénul- tièmes obeoniques : le dernier elliptique, fortement aemniné au sommet. Prothorax oblong, subparallèle ou à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres : subrectiligne sur ses côtés ; tronqué au som- met et à la base, avec les angles antérieurs peu, les postérieurs plus arrondis; à peine convexe; éparsement pubesc- nt ; distinctement séto- sellé ; d’un noir luisant ; assez fortement el vaguement ponctué sur les côtés du disque, avec 2 séries dorsales régulières composées de points plus fins et plus serrés et laissant entre elles un intervalle lisse, sensible. Piepli noir, presque lisse. Ecusson presque lisse, d’un noir brillant. Elytres subcarrées ou à peine oblongues, un peu ou à peine plus lon- gues que le prothorax; subdéprimées; assez fortement et sérialement ponctuées à leur base, avec les points s’affaiblissant et s’effaçant gra- duellement en arrière et sur les côtés; d’un rouge brillant, avec le tiers ou le quart antérieur noir; parées sur leur surface d’une éparse pubes- 8i péüérieks. — Luthrobium cence grise et sur les côtés de quelques légères soies obscures, dont 1, beaucoup plus longue, sur les épaules. Celles-ci assez saillantes, subar- rondies. Repli à arête subraarginale généralement entière, divergente en avant. Abdomen suballongé, à peine moins large que les élytres, subarcuément atténué après son milieu ; assez convexe, avec les 4 premiers segments subimpressionnés sur le milieu de leur base ; éparsement et assez lon- guement sétosellé ; finement et très-densement ponctué ; d’un noir pres- que mat, avec les 5° et 68 segments d’un roux vif, ainsi que celui de l’armure ; recouvert d’une fine pubescence grise et assez ser- rée. Le 6° segment beaucoup moins ponctué, étroitement arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent; pointillé; d’un noir assez bril- lant, avec les 5e et 6° arceaux du ventre d’un roux vif. Tempes assez finement et peu densement ponctuées. Pièce prébasilaire lisse. Proster- num obsolètemenl ridé en travers. Mésosternum largement tronqué en avant (1), à peine chagriné, à carène longitudinale bien accusée, à pointe postérieure assez prolongée et très-aiguë. Métasternum à peine convexe, à lobe apical un peuroussâtre au sommet. Ventre convexe, un peu moins brillant, plus densement ponctué et pubescent, éparsement sétosellé, plus fortement en arrière. Pieds finement pointillés, à pubescence blonde; d’un roux testacé, avec la base des hanches postérieures noire et lisse (“2). Tibias parés, outre la pubescence, de quelques longues et rares soies obscures- Les antérieurs à peine plus robustes, presque simples, à peine sinués en dessous vers leur base. Tarses postérieurs à 1er article presque égal au 2e. Patrie. Celte espèce, qui est rare, se trouve, dès le premier printemps, au pied des arbres, sous les pierres, les détritus des tamarix, < n Provence, en Languedoc, dans la Guienne, les Alpes maritimes, etc. Obs. Elle est remarquable par son prothorax bisérialement ponctué et par son abdomen largement d’un roux vif à son extrémité. L’arête sub- (1) Ce caractère, qui s'observe même en désarticulant le prolhorax, sépare celte espèce de toute autre et lui vaudrait, à elle seule, le rang de sous-genre. ( ) La partie basilaire des hanches postérieures, située avant leur étranglement, est géné- ralement lisse et glabre, et cela dans la plupart des Lathrohium cl autres genres. 6 SOC. L1NN. — T. XXIV. 82 BRF.VIPENNES marginale du repli des ély très la sépare de toutes les précédentes (1.) Elle pourrait servir de base à un genre distinct. 91. Lathrobium (liOhratliiusn) multipuucttiBii. Gravenh. Allongé, étroit, linéaire , subconvexe, d'un noir brillant, avec les élytrcs d'un roux de poix à base à peine plus foncée, les antennes et les palpes roux, et les pieds testacés. Tête subovale, un peu plus large que le pro- thorax, fortement et densément ponctuée, plus éparsement sur son mi- lieu. Prothorax fortement oblong, subparallèle, un peu moins large que les êlytres, fortement et assez densement ponctué, avec une ligne longi- tudinale lisse. Êlytres à peine plus longues que le prothorax, profondé- ment et sérialement ponctuées, moins fortement en arrière. Abdomen pubescent, un peu moins brillant, finement et densement ponctué. Tempes fortement et densement ponctuées en dessous. Le 1er article des tarses postérieurs un peu plus court que le 2e. ES Ëlylres subtransverses, un peu plus courtes que le prothorax ; à peine arquées sur les côtés; à peine convexes ; souvent subimpressionnées le long de la suture ; assez fortement, profondément et très-densement ponctuées, plus finement et plus légèrement en arrière, avec parfois une strie obsolète derrière les épaules, près des côtés du disque; d’un noir de poix assez brillant et à peine métallique ; à pubescence assez distincte et modérément serrée ; à soies des côtés nulles ou obsolètes. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, graduellement subépaissi vers son sommet où il est brusquement atténué; convexe, avec les 4 premiers segments fortement impressionnés en tra- vers sur le milieu de leur base; très-éparsement sétosellé ; très-fortement et très-densement pointillé ; d’un noir assez brillant, avec une très-fine pubescence assez serrée. Le 6e segment moins ponctué, subarrondi au sommet. Styles de l’armure peu saillants, assez robustes, com- primés. Dessous du corps finement pubescent, aspèrement pointillé, d’un noir assez brillant. Tempes fortement et très-densement ponctuées, avec leur intervalle médian très-étroit, presque lisse antérieurement, avec la pièce prébasilaire fortement rugueuse. Prosternum et mésosternum rugueux : celui-là carinulé en arrière, celui-ci sur presque toute sa longueur. Métasternum court, à peine convexe. Ventre convexe, très-éparsement sétosellé, à carène basilaire tranchante et comprimée, à premiers ar- ceaux étranglés et ruguleux à leur base. Pieds finement pubescents, finement et subaspèrement pointillés, roux avec les hanches à peine plus foncées. Tibias antérieurs assez robustes, subangulés et trisétosellés en dessous vers leur 1er tiers et puis densenvmt ciliés-frangés ; les intermédiaires et postérieurs assez grêles, avec 2 ou 3 courtes soies semi-couchées sur leur tranche inférieure. Patrie. Cette rare espèce se prend, en juin et juillet, dans les forêts de sapins, sous les mousses et les feuilles mortes, en Alsace, dans le Jura, le Bngey, à la Grande-Chartreuse, etc. Obs. M. Fauvel rapproche cet insecte des Stilicus, dont il a effective- ment la tournure. Heer l’avait placé dans le genre Rugilus qui est syno- nyme de Stilicus. Erichson. tout en lui reconnaissant le port de ce dernier genre, l’a maintenu avec raison parmi ses Lathrobium, dont il a la confor- pédériess. — Throbalium 99 mation des tarses, le cou non ponctiforme bien qu’assez étroit, le méso- sternum et plusieurs autres caractères (1). Il se lie intimement aux Lathrobium angusticolle, bicolor et picipes. Genre Throbalium, Throbalie ; Mulsant et Rey. Étymologie : anagramme de Lathrobium. Caractères. Corps allongé, étroit, linéaire, déprimé, ailé. Tête grande, saillante, subtriangulaire-suboblongue, fortement resserrée à sa base, portée sur un col court, moins large que la moitié du vertex, non grêle ni ponctiforme. Tempes mousses latéralement, séparées en des- sous par un intervalle médiocre. Êpistome court, incliné, tronqué au sommet. Labre transverse, fortement bilobé. Mandibules assez saillantes, falciformes, subacérées, plus ou moins dentées en dedans, fortement croisées au repos. Palpes maxillaires assez développés, à 1er article petit : le 2e suballongé ; le 3e un peu plus grand, fortement épaissi en cône renversé : le dernier très-petit, grêle, subulé. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2e assez grand, sensiblement renflé : le dernier très- petit, grêle, subulé. Menton grand, subtransverse, plus étroit et subtronqué en avant. Yeux assez petits, subarrondis, peu saillants, situés très-loin du pro- thorax. Antennes suballongées, assez grêles, presque droites, subflliformes ; à 1er article en massue allongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 3e suballongé, un peu plus long que le 2e : les suivants graduellement plus couris : le dernier ovalaire, acuminé. Prothorax suballongé, moins large que les élytres; à angles subar- rondis; tronqué au sommet et à la base ; finement rebordé sur celle-ci, très-finement sur les côtés. Repli très-grand, visible vu de côté, à opercule prothoracique distinct, soudé et ne faisant qu’un avec lui. Ecusson assez petit, subsemi-circulaire. (1) Une 2* espèce est la stilicina d’Eiichson ( Gen . et Spec. Staph. 932, 26-27). — Allongé , noir , avec les élytres couleur de poix, les antennes et les pieds ferrugineux. Tête subor - biculaire, prothorax subovale: l'un et l'autre très-densement et subrugueusement ponc- tués. — Long., 2 2/3 1. — cf* Le 5* arceau ventral obsolètement et longitudinalement impres- sionné, légèrement échancré au sommet. Le 6” bicarinulé à sa base, triangulairement entaillé ù son bord apical, — Ç Le 6° arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. — Patrie. Pié- mont, Sardaigne, Sicile. — Obs. Moindre que la scabricollis, ailée, plus déprimée. Prothorax plus allongé, élytres plus longues. J 00 BKÉVIPENNES Élytres oblongues, subparallèles; simultanément subéchancrées à leur bord apical ; arrondies à leur angle postéro-externe ; subrectilignes et mousses sur les côtés ; très-finement rebordées sur la suture. Repli assez grand, assez fortement infléchi, à bord inférieur subsinué avant son mi- lieu. Épaules assez saillantes. Prosternum très-largement tronqué en avant, assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; rétréci entre celles-ci en angle pro- noncé, subaigu et à sommet subcarinulé. Mésosternum subéchancré en avant, traversé à sa base par une arête transversale tangente au milieu du bord antérieur ; médiocrement développé au-devant des hanches inter- médiaires, prolongé entre celles-ci en angle peu senti, très-ouvert et très-obtus; nullement carinulé sur son milieu. Médiépisternums grands, irréguliers. Médiêpimères médiocres, allongées. Métasternum grand, sub- échancré pour l’insertion des hanches postérieures; à peine prolongé entre celles-ci en un lobe subentaillé au sommet ; mousse à son bord antérieur. Postépisternums en forme de languette étroite. Postépiméres médiocres, subtriangulaires. Abdomen allongé, subparallêle, fortement rebordé sur les côtés ; à 4 pre- miers segments subégaux, nullement impressionnés en travers à leur base; le 5e plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très- fine membrane pâle : le 6e saillant, subrétractile ; celui de l’armure peu distinct. Ventre en dos d’âne à sa base, à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6e saillant, subrétractile. Hanches antérieures grandes, plus courtes que les cuisses, assez sail- lantes, coniques, subparallèles et subcontiguës en dedans; à pièce axillaire médiocre. Les intermédiaires 'à peine moindres, oblongues, subdéprimées, subparallèles et subcontiguës intérieurement. Les postérieures assez gran- des, rapprochées à leur base, fortement divergentes au sommet ; à lame supérieure conico-subcylindrique, mousse au sommet, subétranglée vers sa base ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés, robustes. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes; les postérieurs plus grands, en ovale subacuminé. Cuisses subcomprimées, plus ou moins fortement élargies vers leur milieu; les antérieures largement sinuées en dessous vers leur sommet et sub- angulées avant leur sinus. Tibias assez fortement épaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très-petits éperons ; les antérieurs plus courts, subarqués vers leur base, subcarrément coupés au bout, nettement échancrés en dessous avant leur milieu ; les intermé- pédf.rien'S. — Throbalium 101 chaires subobliquement coupés à leur sommet, munis sur leur tranche externe de 4 épines droites, espacées mais assez longues et bien dis- tinctes, les 2 inférieures plus rapprochées; les postérieurs comprimés, très-obliquement coupés et finement ciliés-frangés à leur sommet. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles très fortement dilatés, tomenteux en dessous; les intermédiaires et postérieurs moins courts, subatténués vers leur extrémité, à 4 piemiers articles assez courts, graduellement un peu plus courts : le 1er un peu plus long que le 2e : le dernier eu massue grêle, subégal aux 3 précédents réunis. Ongles assez longs, très-grêles, arqués. Obs. La seule espèce de ce genre, petite et à démarche lente et tor- tueuse, se creuse des galeries dans la vase des étangs. La tête plus oblongue, le prolhorax plus allongé, le développement plus grand du métasternum, la base du ventre sans carène, les tibias intermédiaires distinctement épineux sur leur tranche externe, les posté- rieurs plus comprimés et plus élargis vers leur sommet qui est plus obli- quement coupé, les tarses postérieurs à 4 premiers articles graduellement un peu plus courts avec le 1er un peu plus long que le 2° (1) : tel est le concours de caractères qui militent en faveur de ce genre, jusqu’ici réuni au précédent. 1. Throbalium dtviduuna , Erichson. Allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un brun de poix, avec lesélytres testacées à base rembrunie, l’abdomen obscur et mat, le sommet de celui- ci, la bouche, les antennes et les tarses roux. Tête subtriangulaire-sub- oblongue, un peu plus large que le prothorax, assez finement et assez densement ponctuée, avec un espace longitudinal lisse. Prothorax sub- allongé, subrétréci en arrière, sensiblement moins large que les élytres, assez fortement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres un peu plus longues que le prothorax, finement et éparse- ment ponctuées. Abdomen densement pubescent, très-finement et très- densement pointillé. Tempes éparsement et àpeine pointillées en dessous. (1) Ce caractère des tarses postérieurs le rapprocherait des genres Medon et Scimbalium. Mais il s’éloigne de tous deux par son ventre sans carène basilaire, et du premier par les épines des tibias intermédiaires. Du reste, la forme générale, qui est très-grèle, et celle de la lête et du prolhorax, ne sont plus les mêmes. BREVJPENNES 102 cf Le 6e arceau ventral très-profondément sinué à son sommet. Le 5" longitudinalement impressionné sur son milieu, avec l’impression relevée en carène, en arrière de chaque côté, et offrant sur le milieu de son bord postérieur une autre petite carène interméd:aire très-courte (1). Ç Le 6° arceau ventral largement subarrondi au sommet. Le 5° sim- ple. Lathrobium dividuum, Erichson, Gen. et Spec. Staph. COI, 24. — Fairmairë et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, S54. 11. — Kraatz, Ins. ‘Deut. II, 084, note. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 348, 12. Lathrobium pellidipenne, Stierlin, Mitth. Schw. Ges. 1867, 11,219. Long., 0ra,0044 (2 1.); — larg., 0m,0004 (1/4 l.ï. Corps allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un brun de poix brillant, avec les élytres testacées à base rembrunie, et l’abdomen obscur, mat, et recouvert d’un duvet gris et serré. Tète suboblongue mais subtriangulaire, c’est-à-dire un peu plus large en arrière qu’au niveau des yeux, et puis rétrécie au devant de ceux-ci ; un peu plus large à sa base que le prothorax ; légèrement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement et assez densement ponctuée, avec un espace longitudinal lisse sur son milieu ; d’un brun de poix brillant et parfois un peu roussâlre. Front très-large, à peine convexe. Cou presque lisse. Épistome à rebord antérieur étroit, souvent livide. Labre d’un roux testacé, sélosellé en avant. Mandibules d’un roux de poix. Palpes roux. Yeux petits suban’ond:s, noms. Antennes environ de 'a longueur de la tête et du prothorax réunis, sub- filiformes; très-finement duveteuses et distinctement pilosellées, rousses; à 1er article en massue allongée, à peine égal aux 2 suivants réunis : le 2° oblong, obconique : le 3° suballongé, obconique, un peu plus long que le 2e : les 4° à 10e graduellement plus courts : les 4° à 7° oblongs, sub- obconiques : les pénultièmes submonilifoones, à peine aussi larges que longs : le dernier en ovale acuminé. Prothorax suballongé, subrétréci en arrière, d’un tiers moins large que les élytres ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles subar- rondis et les côtés subrectilignes; à peine convexe ; légèrement pubes- (1) Ces carènes étant un peu proéminentes en arrière, le bord apical apparait comme tri- denté. pédériens. — Throbalium 103 cent ; éparsement sétosellé latéralement ; d’un brun de poix brillant et parfois un peu roussâtre; assez fortement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Repli d’un roux de poix, finement chagriné. Écusson presque lisse, d’un roux de poix foncé. Élytres oblongues, subparallèles ou à peine plus larges en arrière qu’en avant, un peu plus longues que le prothorax, déprimées (1) ; finement, éparsement et légèrement ponctuées, avec une strie obsolète, à points plus serrés, le long de la suture ; d’un testacé assez brillant et plus ou moins pâle, et la base un peu rembrunie ; éparsement pubescentes, avec quelques légères soies redressées sur les côtés, dont 1 plus longue sur les épaules. Celles-ci à calus assez saillant. Abdomen allongé, moins large à sa base que les élytres, subparallèle ou parfois à peine et graduellement subélargi en arrière, et puis brus- quement atténué au sommet ; peu convexe, éparsement sétosellé ; très- finement et très-densement pointillé ou comme chagriné ; obscur ou presque noir, mat, avec l’extrémité plus ou moins largement roussâtre ; recouvert d’un fin duvet très-court et déprimé, d’un gris cendré. Le 5e segment largement et à peine échancré à son bord apical. Le 6e moins ponctué, largement arrondi au sommet. Dessous du corps très-finement pubescent, finement pointillé, d’un roux de poix, avec le postpectus et le ventre plus foncés, et le sommet de celui-ci plus ou moins roux. Tempes finement chagrinées, peu bril- lantes, éparsement, légèrement et à peine ponctuées, séparées par un intervalle subparallèle et finement chagriné. Prosternum et mésoster- num à peine chagrinés, celui-ci sans carène longitudinale. Métasternum assez grand, un peu moins long que large, assez brillant, déprimé sur le milieu de son disque, finement canaliculé sur sa ligne médiane. Ventre moins brillant, très-densement pointillé, éparsement sétosellé, densement duveteux. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, d’un roux de poix plus ou moins foncé, avec les tarses plus pâles. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques longues soies ; les antérieurs un peu coudés en dehors, grêles à leur base et puis brusquement dilatés dès leur 1er tiers : les intermédiaires à peine arqués et éparsement épineux sur leur tranche (1) Elles offrent, de plus, de chaque côté delà base de la suture, une espèce de gibbosité, parfois obsolète. 104 BRÉVIPENNES externe : les postérieurs fortement élargis de la base au sommet, longue- ment et subéparseraent ciliés sur leur tranche supérieure, fortement et obliquement coupés dans le dernier tiers de celle-ci, avec la troncature densement ciliée-frangée. Patrie. Celte rare espèce se prend en pressant du pied la vase des marais saumâtres où elle se creuse de petites galeries assez profondes, dans les environs de Marseille, d’Ilyères, d’Aigues-Mortes, de Montpel- lier, etc. Juin, juillet. Obs. Elle ne souffre pas de commentaire. Elle est remarquable par son exiguité, par sa coloration, par sa lame mésosternale non carinulée, par ses tibias intermédiaires visiblement épineux sur leur tranche externe, etc. Quelquefois la tête et le prothorax sont d’un roux de poix, avec les élytres presque entièrement d’un testacéplus ou moins pâle. Le col est un peu plus large que le tiers du vertex. Genre Pseudobium , Pseüdobie; Mulsant et Rev. Étymologie : 'pevôoç, faux ; ftioco, je vis. Caractères. Corps allongé, très-étroit, linéaire, subdéprimé, ailé. Tête grande, saillante, oblongue, fortement resserrée à sa base, portée sur un col court, moins large que la moitié du vertex, ni grêle, ni poncti- forme. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un inter- valle médiocre. Ëpistome court, subvertical, tronqué au sommet. Labre transverse, sinué ou à peine bilobé. Mandibules assez saillantes, falci- formes, subacérées, tridentées en dedans, fortement croisées au repos. Palpes maxillaires assez développés, à 1er article petit : le 2e suballongé : le 3e un peu plus grand, fortement épaissi en ovale largement tronqué : le dernier très-petit, grêle, subulé, souvent peu distinct. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2° assez grand, épaissi : le dernier très- petit, grêle, subulé. Menton assez grand, transverse, plus étroit et sub- tronqué en avant. Yeux médiocres, subarrondis, peu saillants, situés très-loin du pro- thorax. Antennes suballongées, assez grêles, presque droites, subfiliformes ; à 1er article en massue allongée, presque égal aux 2 suivants réunis : le 3e suballongé, un peu plus long que le 2e : les suivants graduellement plus courts : le dernier oblong, acuminé au sommet. pédériens. — Psendobium 105 Prothorax subailongé, moins large que les élytres ; à angles arrondis ; subtronqué au sommet et à la base; très-finement rebordé sur celle-ci et nullement sur les côtés. Repii grand, visible vu de côté, fi opercule pro- thoracique distinct, séparé de lui par une légère arête arquée et par une différence de plan et de texture. Écusson petit, subogival. Élytres oblongues, subparallèles, subobliquement tronquées à leur bord apical ; arrondies à leur angle postéro-externe ; subrectilignes et mousses sur leurs côtés ; finement rebordées sur la suture. Repli assez grand, assez fortement infléchi, à bord inférieur à peine sinué avant son milieu. Épaules assez saillantes. Prosternum subéchancré en avant ; assez fortement développé au de- vant des hanches antérieures ; rétréci entre celles-ci en angle assez ouvert et à sommet subcarinulé. Mésosternum subéchancré en avant; médiocre- ment développé au devant des hanches intermédiaires ; prolongé entre celles-ci en angle assez senti mais émoussé ; finement carinulé sur sa ligne médiane. Médiépislernums grands, irréguliers. Médièpimères mé- diocres, en languette allongée. Métasternum presque aussi long que large, subsinué pour l’insertion des hanches postérieures ; à peine prolongé entre celles-ci en un lobe subentaillé au sommet ; mousse ou subéchancré à son bord antérieur. Postépisternums en languette très-étroite. Postépi- mères petites, en onglet. Abdomen allongé, subparallèle, assez fortement rebordé sur les côtés ; à ht premiers segments subégaux, visiblement impressionnés en travers à leur base : le 5e plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le 6° saillant, subrétractile : celui de l’armure peu distinct. Ventre nettement caréné à sa base, à 5e arceau plus grand que les autres : le 6e saillant, subrétractile. Hanches antérieures grandes, plus courtes que les cuisses, assez sail- lantes, coniques, subparallèles et subcontiguës en dedans ; à pièce axillaire médiocre. Les intermédiaires un peu moindres, conico-sub- oblongues, peu saillantes, subparallèles et contiguës en dedans. Les postérieures assez grandes, rapprochées à leur base, fortement diver- gentes au sommet; à lame supérieure en cône subcylindrique, mousse au sommet et subéiranglé vers sa base ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés, assez robustes. Trochanters antérieurs et inter- médiaires petits, subcunéiformes ; les postérieurs plus grands, ovales- 106 BRÉVIPENNES oblongs, subacuminés et subdilatés au sommet. Cuisses subcomprimées, subélargies vers leur milieu : les antérieures simples en dessous, seule- ment beaucoup plus épaisses. Tibias subélargis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très-petits éperons, peu sensibles ; les antérieurs plus courts, subarqués vers leur base, sub- carrément coupés au bout, non ou à peine sinués en dessous avant leur milieu, presque simples; les intermédiaires subobliquement coupés à leur sommet, munis sur leur tranche externe de 4 petites épines presque droites, espacées mais assez distinctes, les 2 inférieures plus rapprochées : les postérieurs su bcoraprimés, très-obliquement coupés et finement ciliés— frangés sur le dernier quart de leur tranche supérieure. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles fortement dilatés en palette, tomenteux en dessous : les intermédiaires et postérieurs moins courts, sublinéaires, à 1er article évidemment un peu plus long que le 2e : les 2e à 4e courts, subégaux : le dernier en massue assez grêle, subégal aux 2 précédents réunis. Ongles petits, grêles, arqués. Obs. Cette coupe générique est fondée sur une petite espèce peu agile et fréquentant le bord des eaux. C’est un des genres les plus tranchés du rameau des Lathrobiates, 1° par la forme plus oblongue de la tète et du prothorax, avec celui-ci sans rebord latéral distinct ; 2® par le développement de son métasternum ; 3° par la simplicité de ses cuisses et tibias antérieurs ; 4° par les épines de ses tibias intermédiaires ; 5° par la structure de ses tarses postérieurs dont le 1er article est évidemment un peu plus long que le 2e (1), contrai- rement aux Lathrobium, etc. Ce dernier caractère le rapprocherait des Medon, dont il diffère, du reste, par la sculpture et la carène de son mésosternum et par les épines des tibias intermédiaires. D’ailleurs, si le 1er article des tarses postérieurs est suballongé, les 2e à 4° sont plus courts et plus déprimés que dans le genre Medon, subégaux ou à peine gra- duellement plus courts. 1. Pseudobium labile, Erichson. Allongé, très-étroit, linéaire, subdéprimé, finement pubescent, d'un noir brillant , avec la marge apicale des élytres testacée, la bouche, les (t) Erichson avait pressenti que le labile devait être déplacé dans son genre Lathrobium, car il dit (p. 595) : Tarsis posticis articulo primo leviter elongato. pÉDÉRiENS. — Pseudobium 10? antennes et les pieds d'un roux de poix. Tête oblongue, un peu plus large que le prothorax, fortement et assez densement ponctuée, avec un espace longitudinal lisse. Prothorax suballongê, subparallèle, sensiblement moins large que les élytres, bisérialement ponctué sur le dos, vaguement et par places sur les côtés du disque. Élytres plus longues que Le prothorax, for- tement et densement striées-ponctuées. Abdomen finement et assez dense- ment ponctué. Tempes assez fortement mais éparsement ponctuées en dessous, à intervalle étroit. cf Le 6e arceau ventral profondément échancré au sommet en angle subaigu. Le 5e largement, faiblement et subangulairement sinué dans le milieu de son bord apical. 9 Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet, le 5e simple. Lathrobium labile, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 594, 10. — Fairmaire et La- boulbène, Faun. Ent. Fr. I, 557, 18.— Krmtz, Ins. Deut. II, 687, note.— Foss, Berl. Ent. Zeit. 1862, 428, — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 350, 14. Long., 0ra,0037 (1 2/3 1.) ; — larg., 0m,0004 (1/5 1.). Corps allongé, très-étroit, linéaire, subdéprimé, d’un noir brillant, avec la marge apicale des élytres testacée ; revêtu d’une très-fine pubes- cence d’un gris cendré, plus visible et plus serrée sur l’abdomen. Tète oblongue, subparallèle derrière les yeux, un peu plus large que le prothorax; parsemée d’une légère pubescence redressée ; éparsement sétosellée sur les côtés ; fortement et assez densement ponctuée, avec un espace longitudinal lisse; d’un noir brillant. Fi ont très-large, à tubercules anlennifères roux au bout. Cou lisse sur son milieu. Êpistome à rebord antérieur pâle. Parties de la bouche d’un roux de poix. Yeux médiocres, subarrondis, obscurs. Antennes environ de la longueur de la tète et du prothorax réunis ; assez grêles, subfiliformes, finement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux de poix subtestacé ; à 1er article en massue allongée, presque égal aux 2 suivants réunis: le 2e oblong, obconique : le 3e un peu plus long, obconique : les 4® à 10° oblongs, graduellement moins longs, sub- obconiques : le dernier oblong, subcylindrique, brusquement acuminé au sommet. Prothorax suballongé, subparallèle, d’un tiers moins large que les ély- tres ; tronqué au sommet et à la base, avec tous les angles arrondis, et le rebord latéral effacé ; peu convexe; éparsement pubescent; distincte- 108 BRKV1PENNES ment sétosellé sur les côtés; d’un noir brillant; marqué sur le dos de 2 séries longitudinales de points assez gros et serrés, creusées en sillon vers leur base et laissant entre elles un étroit espace lisse, avec les côtés du disque assez fortement ponctués par places ou groupes plus ou moins serrés. Repli grand, lisse, noir, séparé de l 'opercule par une suture ou fine arête subangulée, à ouverture en dehors, c’est-à-dire du côté du repli lui-même. Écusson presque lisse, d’un noir brillant. Élytres fortement oblongues, subparallèles, évidemment plus longues que le prothorax ; fortement ou assez fortement et densement striées- ponctuées, avec les stries et leurs points s’effaçant en arrière ; d’un noir brillant, à marge apicale plus ou moins rousse ou testacée ; parsemées d’une courte pubescence subredressée, avec quelques légères soies sur les côtés. Épaules assez saillantes, subarrondies. Abdomen allongé, moins large que les élytres, subparallèle ou à peine élargi avant son sommet qui est assez subitement atténué ; assez convexe, avec les 4 premiers segments distinctement sillonnés en travers à leur base ; éparsement et légèrement sétosellé ; finement et assez densement ponctué ; d’un noir assez brillant, avec le sommet parfois moins foncé, couvert d’une très-fine pubescence grise, couchée et modérément serrée. Le 6“ segment moins ponctué, étroitement arrondi au sommet. Dessous du corps très-finement pubescent, finement ponctué; d’un noir brillant, avec le sommet du ventre couleur de poix. Tempes assez fortement mais éparsement ponctuées, séparées par un intervalle lisse et assez étroit. Prosternum à peine, mésosternum sensiblement et rugueusement chagrinés : celui-ci à carène longitudinale raccourcie, réduite, sur le milieu, à une saillie oblongue. Métasternum grand, presque aussi long que large, subconvexe, très-finement canaliculé sur sa ligne médiane. Ventre assez convexe, éparsement et légèrement sé- tosellé. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux de poix, avec les tarses et souvent les tibias plus clairs. Tibias parés, outre la pubescence, de quelques rares et longues soies ; les antérieurs peu épais, presque droits, presque simples ou non ciliés ni angulés en dessous ; les intermédiaires éparsement épineux sur leur tranche externe (1); les pos- (1) Cei épines espacées, au nombre de 4, sont plus eourtes, moins grêles, mais aussi visi blés que chez le dividuum. pédériens. — Scimbalium 109 térieurs subobliquement coupés et densement ciliés-frangés sur le der- nier quart de leur tranche supérieure. Patrie. On trouve cette rare espèce, au printemps et à l’automne, sous les pierres et dans le sable humide du bord des ruisseaux, dans le Beau- jolais au bord de l’Ardière, le Languedoc, la Guienne, la Provence, les environs d’Hyères et de Saint-Raphaël, à Tonneins, dans les Cévennes, les Pyrénées, etc. Obs. Cette espèce a le port et à peu près la taille du Tkroba- liurn dividuum. Mais elle s’en éloigne beaucoup par sa ponctuation plus forte et en séries ; par sa coloration ; par son mésosternum à vestige de carène ; par ses yeux plus grands, par son prothorax à rebord latéral effacé ; par la conformation de ses tibias antérieurs, qui est unique par sa simplicité. Le métasternum est plus déve- loppé, etc. La bordure testacée des élytres est parfois très-réduite ou plus con- fuse. Le col est à peine plus large ou seulement aussi large que le tiers du vertex. Genre Scimbalium , Scimbalie ; Erichson. Exichson, Gen.et Spec. Staph. 579. — Jacqüeli* do Val, Gen.Staph. 43, pl. 17, flg. 81. Étymologie : oxiptêo;, boiteux. Caractères. Corps allongé, subparallèle, déprimé, ailé. Tête grande, saillante, subrétrécie en avant, assez fortement resserrée à sa base ; portée sur un col court, un peu ou à peine plus large que la moitié du vertex. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un intervalle plus ou moins étroit en arrière, un peu plus large en avant. Épistome très-court, subincliné, impressionné-sinué antérieure- ment dans son milieu. Labre fortement transverse, bilobé, à lobes arron- dis. Mandibules assez robustes, arquées en faucilles, acérées, 3-dentées intérieurement. Palpes maxillaires médiocres, à 1er article très-petit: le 2e en massue suballongée et subarquée : le 3e subégal au 2e, subépaissi vers son sommet : le dernier assez petit, assez court, subsubulé. Palpes labiaux courts, à 1er article petit, obconique : le 2° plus long, épaissi 110 BRÉVIPENNES vers son sommet : le dernier petit, assez grêle, subulé. Menton court, transverse, tronqué en avant (1), Yeux petits, subarrondis, non saillants, situés assez loin du pro- thorax. Antennes assez longues, assez grêles, presque droites, filiformes, par- fois subatténuées vers leur extrémité ; à 1er article en massue suballongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 3e plus long que le 2® : les suivants graduellement un peu plus courts, non contigus : le dernier oblong ou fusiforme, acuminé. Prothorax oblong ou suboblong, trapéziforme, subrétréci en arrière, presque aussi large que les élytres ; à angles antérieurs bien marqués ; tronqué au sommet et à la base; très-finement rebordé sur celle-ci et sur les côtés. Repli assez grand, visible vu de côté; à opercule protho- racique plus ou moins développé, corné, soudé avec lui, distingué par une différence de texture et un sillon obsolète ou raccourci. Écusson assez petit, subsemi-circulaire ou subogival. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, obliquement coupées, en rentrant, à leur bord apical ; subarrondies à leur angle postéro-externe ; subrectilignes ou à peine arquées sur les côtés ; non ou à peine rebordées sur la suture. Repli assez étroit, faiblement retourné en dessous, subparallèle ou à bord marginal à peine sinué. Épaules assez sail- lantes. Prosternum à peine échancré en avant ; assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; brusquement et sinueusement rétréci entre celles-ci en angle plus ou moins aigu. Mésosternum subéchancré à son bord antérieur ; assez fortement développé au devant des hanches intermédiaires ; traversé, dans son milieu ou vers son tiers antérieur, par une arête saillante, subrectiligne ou arquée; brusquement et sinueuse- ment rétréci entre les hanches en angle aigu, parfois carinulé. Médiépis- ternums grands, irréguliers, séparés en avant du raésosternum par une arête raccourcie. Mêdiêpim'eres assez étroites, oblongues. Métasternum court, subéchancré pour l’inseï lion des hanches postérieures; prolongé entre celles-ci en un lobe mousse ou tronqué; à peine angulé entre les intermédiaires. Postêpisternums étroits, linéaires. Postépimères pe- tites, triangulaires. Abdomen suballongé, subparallèle ou subarqué sur les côtés ; atténué (t) La pièce prébasilcire est lisse ou presque lisse. pédériens. — Scimbalium 111 seulement en arrière ; fortement rebordé latéralement ; à 4 premiers seg- ments subégaux : le 5e plus grand, largement et obtusément tronqué à son bord apical : le 6e saillant, subrétractile : celui de l’armure souvent caché, à styles sétosellés. Ventre caréné à sa base ; à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6e saillant, subrétractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, contiguës au sommet; à pièce axillaire grande, dis— coïdale, déprimée. Les intermédiaires à peine moindres, conico-ova- laires, peu saillantes, contiguës dans leur milieu. Les postérieures assez grandes, rapprochées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supé- rieure conique, étranglée dans son 1er tiers ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds médiocres, assez robustes. Trochanters antérieurs petits, sub- cunéiformes ; les autres un peu plus grands, ovales-oblongs, subacu- minés. Cuisses subcomprimées; les antérieures assez fortement épais- sies, légèrement sinuées en dessous dans leur dernière moitié ; les intermédiaires et postérieures légèrement élargies. Tibias subépaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très- petits éperons ; les antérieurs plus courts et plus robustes, subsinués en dessous avant leur milieu ; les intermédiaires armés sur leurs tranches de quelques rares épines inclinées et assez grêles (1); les postérieurs fine - ment et densement ciliés-frangés à leur sommet qui est obliquement coupé. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles fortement dilatés en palette ovale et tomenteuse en dessous; les intermédiaires et postérieurs plus longs, subcomprimés, subfiliformes, à 1er article plus ou moins allongé, plus long que le suivant : les 2e à 4° suballongés ou oblongs, graduelle- ment plus courts : le dernier subégal aux 2 précédents réunis. Ongles petits, grêles, arqués. Obs. Les espèces de ce genre fréquentent le bord des marais et des étangs. Avec le faciès des Achenium, ce genre s’en distingue par son ventre caréné à sa base, et surtout par la structure des tarses postérieurs qui doit le rapprocher des Medon et Lithocharis. C’est pour nous un grand Medon. (1) Les postérieurs sont ou simplement pubesccnts ou avec 2 épines peu apparentes dans la dernière moitié de leur tranche externe. 112 BKEV1PENNES Le genre Scimbalium renferme 3 espèces françaises dont voici les différences principales : a. Tête moins large que le prothorax. Tète et prothorax assez fortement ponctués, abdomen plus finement. Opercules pro- thoraciques assez grands, fortement angulés. Taille grande. 1. planicollf.. aa. Tète un peu plus ou au moins aussi large que le prothorax. Tête , prothorax et abdomen finement ponctués. Opercules protho- raciques courts, largement arrondis à leur sommet. Taille assez petite. b. Élijtres un peu moins longues que le prothorax, assez dense- ment pubescentes. Tête subtriangulaire 2. testaceum. bb. Élijtres un peu plus longues que le prothorax, densement pubescentes. Tête subcarrée, subparallèle derrière les yeux. . 3. pubipenne. 1. Seignlialliim planicollc, Erichsûn. Allongé , subparallèle, déprimé, finement pubescent, d'un noir brillant, avec les élijtres, l'extrémité de l’abdomen, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tête courtement subtriangulaire, un peu moins large que le prothorax, assez fortement et subêparsement ponctuée sur les côtés. Pro- thorax suboblong, subrétréci en arrière, presque aussi large en avant que les élytres, assez fortement et assez densement ponctué, avec une ligne médiane lisse. Élytres de la longueur du prothorax, assez finement et assez densement ponctuées. Abdomen assez brillant, assez finement, assez densement et rugueusement ponctué. o* Le 6e arceau ventral profondément entaillé en angle étroit, dont les côtés sont arqués en dedans, surtout à leur ouverture, et dont le somma est plus ou moins émoussé. Le 5e à peine sinué dans le milieu de son bord apical, avec un léger espace lisse au-devant du sinus. 9 Le 6e arceau ventral prolongé en ogive au sommet. Le 5° simple. Scimbalium planicolle, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 580, 2. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Eut. Fr. I, 548, 1. — Jacquelin du Val, Gen. Staph. pl. 17, fig. 81. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 359, I. Long., 0ra,0088 (4 1.); — larg., 0m,0016 (3/4 I.). Corps allongé, subparallèle, déprimé, d’un noir de poix brillant, avec les élytres et l’extrémité de l’abdomen rousses ; revêtu d’une fine pubes- pÉDÉKiEiNs. — Scimbalium 113 cence grise, assez longue et un peu plus serrée sur ce dernier et les élytres. Tête en triangle court et mousse, un peu moins large que le prothorax ; parsemée d’une pubescence obscure et subredressée ; éparsement séto- sellée latéralement ; assez fortement et subéparsement ponctuée sur les côtés, avec un large espace lisse sur son milieu ; d’un noir brillant. Front très-large, à peine convexe, subdéprimé et obsolètement bisillonné en avant ; à pores juxta-antennaires plus gros. Col presque lisse sur son milieu. Épistome à rebord antérieur d’un roux livide, parfois brunâtre, sensiblement impressionné-sinué dans son milieu. Labre roux, fortement sétosellè en avant. Mandibules d’un noir de poix. Palpes roux. Yeux petits, subarrondis, noirs, parfois micacés. Antennes assez longues, un peu plus longues que la lête et le prothorax réunis; assez grêles, subatténuées vers leur extrémité; finement duve- teuses et légèrement pilosellées ; rousses ; à 1er article en massue assez renflée et suballongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e allongé, obconique, plus long que le 2e : les 4e à 10esuboblongs, graduellement moins longs, obeoniques : le der- nier en ovale suballongé, fortement acuminé au bout. Prothorax suboblong, un peu mais visiblement rétréci en arrière où il est à peine moins large que les élytres; presque aussi large en avant que celles-ci ; subrectiligne sur ses côtés; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs bien marqués, presque droits, et les postérieurs arrondis ; subdéprimé ou à peine convexe ; éparsement pubescent, avec quelques soies redressées sur les côtés, dont 1 plus longue vers le tiers antérieur ; d’un noir brillant ; assez densement et presque aussi forte- ment ponctué que la tête, avec une étroite ligne longitudinale lisse. Repli d’un noir de poix peu brillant, très-finement chagriné, à opercule plus distinctement chagriné, inégal, éparsement et aspèrement ponctué, forte- ment angulé. Écusson ponctué, d’un noir de poix. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, de lalongueur du prothorax ; déprimées ; obsolètement subsillonnées le long de la suture ; assez finement et densement ponctuées; d’un roux assez brillant, avec la région scu- tellaire souvent plus foncée; finement et modérément pubescentes, avec quelques soies redressées sur la base et sur les côtés, dont 1 plus longue sur les épaules. Celles-ci assez saillantes, subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres ; subparallèle, SOC. I.1NN. — T. XXIV. 8 114 BRÉVIPE>>ES subatténué tout à fait vers le sommet; légèrement convexe, avec les 4 premiers segments à peine impressionnés en travers à leur base ; épar- seraent sétosellé; assez finement, assez densement etrugueusement ponc- tué ; d’un noir de poix assez brillant, avec le 6e segment roux ainsi que l’extrémité du 5e ; revêtu d’une fine pubescence grise, un peu plus longue mais à peine ou non plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment moins ponctué, arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, assez finement ponctué, d’un noir de poix brillant, avec l’extrémité du ventre largement rousse. Tempes assez finennnt et subéparsement ponctuées. Prosternum fine- ment ridé en travers. Mésosternum rugueux à son aire antérieure. Mé- tasternum à peine convexe, obsolètemcnt canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre convexe, sétosellé vers son sommet, à ponctuation râpeuse. Pieds finement pubescents, finement et subaspèrement pointillés, roux, avec les hanches d'un brun ou d’un noir de poix. Tibias antérieurs un peu plus robustes, densement ciliés en dessous, avec quelques soies assez roides à leur sinus ; les intermédiaires armés, sur leurs tranches, de quelques épines disposées 2 par 2, beaucoup plus rares sur leur tran- che interne ; les postérieurs avec seulement 1 ou 2 épines sur leurs tranches. Patrie. On prend cette espèce, au printemps, sous les pierres et les détritus, dans les endroits vaseux ou marécageux, dans le Poitou, la Frovence, le Languedoc, la Guienne, etc. Elle est assez commune dans les environs de Sos (Lot-et-Garonne). Obs. Quelquefois les élytres sont d'un roux obscur. ScSnibalium testaceum, Erichson. Allongé, subrétréci au milieu, déprimé, finement pubescent, d'un brun de poix brillant , avec les élytres ferrugineuses et l'abdomen obscur et presque mat, les palpes, les antennes, les pieds et le sommet de l'abdomen d'un roux ferrugineux. Tète en triangle suboblong, un peu plus large que le prothorax, assez finement et subéparsement ponctuée, avec un espace longitudinal lisse. Prothorax oblong, rétréci en arrière, aussi large en avant que les élytres, finement et assez densement pointillé, avec une ligne longitudinale lisse, Élytres un peu moins longues que le prothorax, pédériens. — Sdmbaliurn 115 finement , densement et subrugueusement ponctuées. Abdomen arcuémcnt subélargi sur les côtés, finement, densement et sub asp erement ponctué. cf Le 6e arceau ventral arcuément sinué au sommet. $ Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Scimbalium testaceum, Baudi, Berl. Ent. Zeit. 1837, 101. — Kraatz, Berl. Ent. Zeit. 1838, 63. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhéu. III, 360, 2. Scimbalium grandiceps, Jacquelin du Val, Ann. Soc. Ent. Fr. 1832, 699. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 349, 2. Scimbalium longicolle, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1863, 64; — Op. Ent. 11, 1833, 77. Variété a. Corps entièrement testacé. Scimbalium testaceum , Erichson, Gen. et Spec. Staph. 381, 3. Long., 0m,0055 (2 1/2 1.); — larg., 0n\0007 (1/3 1.). Corps allongé, subrétréci en son milieu, déprimé, d’un brun de poix brillant, avec les élytres et le sommet de l’abdomen ferrugineux ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur celui-ci et celles-là. Tête subtriangulaire, suboblongue, un peu plus large que le prothorax ; légèrement pubescente ; sétosellée sur les côtés ; assez finement et sub- éparsement ponctuée, avec un espace longitudinal imponctué et le fond à peine chagriné; d’un brun de poix brillant. Front très-large, à peine convexe, avec quelques points plus gros, en avant. Cou lisse sur son mi- lieu. Êpistomc à rebord antérieur pâle. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules et palpes d’un roux ferrugineux. Yeux petits, subarrondis, noirs, à facettes grossières. Antennes assez longues, un peu plus longues que la tête et le pro- thorax réunis; assez grêles, subfiliforraes; très-finement duveteuses et distinctement pilosellées ; d’un roux ferrugineux souvent assez clair ; à 1er article en massue assez renflée et suballongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3e suballongé obeonique, plus long que le 2e : les suivants suballongés ou oblongs graduellement moins longs, obeoniques : le dernier en ovale acuminé, au sommet. Prothorax oblong, visiblement rétréci en arrière, où il est un peu moins large que les élytres ; aussi large en avant que celles-ci à leur base ; subrectiligne sur ses côtés ; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs assez marqués et subémoussés, et les postérieurs arron- lia BRÉV1PENNES dis ; subdéprimé ou à peine convexe ; éparsement pubescent, avec quel- ques soies redressées sur les côtés, surtout en avant ; d’un brun de poix brillant ; finement et assez densement pointillé, avec une étroite ligne longitudinale lisse. Repli brunâtre, à peine ruguleux, à opercule court, largement arrondi. Écusson pointillé, d’un brun de poix. Elytres subcarrées, mais évidemment plus longues en arrière qu’en avant, un peu moins longues que le prolhorax ; déprimées, avec la su- ture parfois un peu relevée postérieurement ; finement, densement et subrugueusement ponctuées ; d’un roux assez brillant et plus ou moins ferrugineux; finement et assez densement pubescentes, avec quelques soies redressées sur les côtés, dont 1 plus longue vers le milieu de ceux-ci, et 2 sur les épaules. Celles-ci assez saillantes, subarrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres, arcuément subélargi sur les côtés et puis assez subitement atténué vers son sommet ; légèrement convexe; éparsement sétosellé ; finement, den- sement et subaspèrement ponctué, moins densement vers son sommet ; obscur et presque mat, avec le 0e arceau et le sommet du 5e d’un roux de poix; revêtu d’une pubescence assez longue et un peu plus serrée que celle des élytres. Le 6° segment peu ponctué, peu pubescent, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, d’un brun de poix, avec le sommet du ventre roussâtre. Tempes finement et éparsement ponctuées. Prosternum à peine ridé. Mésosternum chagriné. Métasternum subdéprimé. Ventre assez convexe, éparsement sétosellé, à pubescence assez longue. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un roux ferrugineux parfois assez clair, avec les hanches postérieures souvent plus foncées.. Tibias antérieurs un peu plus robustes, subarqués en dehors, munis en dessous de quelques soies assez roides ; les intermédiaires et postérieurs éparsement épineux sur leurs tranches. Patrie. Cette espèce, qui est rare, se tient sous les grosses pierres, dans les endroits vaseux, au bord des salines, en Provence et en Lan- guedoc. Elle paraît dès le premier printemps. Obs. Outre sa taille moindre et sa ponctuation plus fine, elle diffère du planicolle par sa taille plus oblongue, plus large relativement au protho- rax ; par ses opercules pro thoraciques 'moins développés et non angulés; pédériexs. — Scimbalium 117 par ses élytres plus courtes, surtout plus élargies en arrière; par son abdomen plus arrondi et plus dilaté sur les côtés; par ses tibias antérieurs un peu plus arqués en dehors, etc. La description d’Erichson,qui s’adapte à la variété a, a sans doute été faite sur un exemplaire immature. 3. Scimbnlium pubipenne, Fairmaire. Allongé , un peu plus étroit en avant, déprimé, très-finement pubeseent, d'un noir de poix brillant, avec la bouche, les antennes, les élytres, le sommet de l'abdomen et les pieds d’un roux ferrugineux. Tête à peine oblongue, à peine rétrécie en avant, de la largeur du prothorax, éparse- ment ponctuée sur les côtés. Prothorax oblong, subrétréci en arrière, un peu moins large en avant que les élytres, très-finement et éparsement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres un peu plus longues que le prothorax, finement, densement et subrugueusement ponctuées „ densement pubescentes. Abdomen su,barqué sur les côtés, finement, dense- ment et subrugueusement pointillé. o" Le 6e arceau ventral semicirculairement échancré au sommet, avec une légère dépression au devant de l’échancrure. $ Le 6e arceau ventral à peine arrondi au sommet. Scimbalium pubipenne, Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr. 1860, 158. — Fauyel, Faun. Gallo-Rhén. III, 861, 3. Scimbalium longipenne, Ch. Brisout, Mat. Cat. Grenier, 1863, 36, 45. Long., 0m,006 (2 3/4 1.) ; — larg., 0m, 00075 (1/3 1.). Corps allongé, un peu plus étroit en avant, déprimé, d’un noir de poix brillant, avec les élytres et le sommet de l’abdomen d’un roux ferrugi- neux; revêtu d’une fine pubescence d’un gris blond, serrée sur celui-ci et celles-là. Tête en carré suboblong, subparallèle derrière les yeux, à peine rétré- cie au devant de ceux-ci, de la largeur du prothorax ou à peine plus large ; éparsement pubescente ; fortement sétosellée sur les côtés ; fine- ment et éparsement ponctuée, avec un espace médian imponctué; d’un noir de poix brillant. Front très-large, à peine convexe, avec quelques 118 BRÉVIPEJWES points plus gros en avant. Cou lisse sur son milieu. Épistome à rebord antérieur pâle. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules d’un roux ferrugineux. Palpes un peu plus clairs. Yeux petits, subarrondis, obscurs, parfois micacés. Antennes assez longues, un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis, assez grêles, subfiliformes ; finement duveteuses, distinctement pilosellées, surtout vers leur base ; d’un roux ferrugineux ; à 1er article en massue allongée, un peu moins long que les 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e suballongé, obconique, plus long que le 2e : les suivants oblongs, obconiques, graduellement un peu moins longs : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax oblong, subrétréci en arrière où il est évidemment moins large que les élytres ; un peu moins large en avant que la base de celles-ci ; subrectiligne sur ses côtés; tronqué au sommet et à la base, avec les angles antérieurs assez marqués et subémoussés, et les postérieurs arrondis; subdéprimé ou à peine convexe; légèrement pubescent; épar- sement sétosellé sur les côtés, plus densement aux angles antérieurs, avec 1 soie plus longue derrière ceux-ci ; d’un noir de poix brillant ; très- finement et éparsement ponctué, avec quelques points plus gros sur les côtés, et un étroit espace longitudinal médian, lisse. Repli brunâtre, presque lisse, à opercule court, naviculaire. Écusson à peine pointillé, brun. Élytres suboblongues, à peine plus larges en arrière qu’en avant, un peu plus longues que le prothorax; déprimées ; parfois subimpression- nées sur la suture derrière l’écusson ; finement, densement et subru- gueusement ponctuées ; d’un roux ferrugineux peu brillant et parfois assombri, surtout en arrière et sur les côtés ; très-finement et densement pubescentes; avec quelques courtes soies redressées sur les côtés, dont 1 plus longue vers le milieu de ceux-ci et 2 sur les épaules. Celles-ci assez saillantes, subarrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres, subarqué sur les côtés et puis assez subitement atténué vers son sommet ; légèrement convexe; éparsement sétosellé, plus fortement à son extré- mité ; finement, densement et subrugueusement pointillé, moins den- sement en arrière ; d’un noir de poix peu brillant, avec le 6e segment, la marge apicale du 5e et souvent les intersections des précédents d’un roux ferrugineux parfois assez clair ; revêtu d’une très-fine pubescence assez longue et serrée, entremêlée de quelques cils blonds et redressés. Le 6e pédériens. - — Medon 119 segment peu ponctué, peu pubescent, brillant, subogivalement arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d'un noir de poix assez brillant, avec le sommet du ventre et les intersections ven- trales roux. Tempes finement et éparsement ponctuées. Prosternum à peine ridé. Mésosternum subdéprimé sur son milieu. Ventre assez con- vexe, éparsement sétosellé, surtout vers son sommet. Pieds finement pubescenls, finement pointillés, d’un roux ferrugineux ou subtestacé, avec les tarses un peu plus clairs. Tibias antérieurs un peu plus robustes, subarqués, munis en dessous de quelques soies assez roides ; les intermédiaires et postérieurs éparsement épineux sur leurs tranches. Patrie. Cette espèce se prend sous les pierres, au bord des eaux, aux environs -de Béziers, et aussi dans les départements de l’Aude et du Var. Elle est très-rare en France, plus répandue en Corse. Obs. Elle diffère du testaceum par sa tête un peu moins large et plus parallèle derrière les yeux, et surtout par ses élytres plus longues et plus densement pubescentes. La ponctuation de la tète est un peu plus fine, celle du prolhorax paraît un peu moins serrée. Malgré ces différences, elle n’est peut-être qu’une forme macroptère du testaceum . Genre Medon. Médon ; Stephens. Stephens. III. V, 273. — Thomson, Skand. Col. II, 20Ü Etymologie : (J-éocov, qui commande. Caractères. Corps allongé, linéaiie ou sublinéaire, subdéprimé, le plus souvent ailé. Tête grande, saillante, subcarrée ou subtriangulaire, rarement sub- oblongue, fortement resserrée à sa base, portée sur un col court, plus ou moins étroit, mais non grêle ni ponctilorme, subégal au quart ou au tiers du verlex. Tempes mousses latéralement, tantôt subcontiguës ou rapprochées en dessous, tantôt séparées par un intervalle sensible ou même assez large. Épistome très-court, incliné ou subvertical, obtusément tronqué en avant. Labre large, court, transverse, explané et arrondi sur les côtés, le plus souvent subincisé et bidenticulé dans le milieu de son bord antérieur. Mandibules assez fortes, falciformes, acérées, aigument URÉVIPENNES 120 3 ou 4-dentées intérieurement. Palpes maxillaires suballongés, à 1er arti- cle petit : le 2“ suballongé, en massue : le 3e à peine plus long, épaissi : le dernier très-petit, très-grêle, subulé. Palpes labiaux courts, à 1er article petit, subcylindrique : le 2° plus long, un peu plus épais : le dernier petit, grêle, acuminé. Menton grand, transverse, tronqué ou à peine échancré en avant. Yeux assez petits, petits ou très-petits, subarrondis, peu saillants, séparés du prothorax par un intervalle heaucoup plus grand que leur diamètre. Antennes généralement courtes ou assez courtes, subfiliformes ou à peine épaissies; presque droites ; à article en massue allongée, sou- vent subcylindrique, subégal aux 2 suivants réunis : le 3° un peu plus long que le 2e : les suivants graduellement plus courts, non contigus : le dernier en ovale acuminé. Prothorax plus ou moins carré, parfois subtransverse, souvent subré- tréci en arrière, un peu moins large que les élytres, à angles obtus; obliquement coupé de chaque côté à son sommet ; sublronqué à sa base ; très-finement rebordé sur celle-ci et à peine sur les côtés. Repli assez grand, visible vu de côté; à opercule prothoracique très-développé, corné, soudé et comme confondu avec lui. Écusson petit, subtriangulaire. Élytres subcarrées ou transverses, parfois à peine oblongues; sub- obliquement tronquées individuellement à leur bord apical ; subarrondies à leur angle postéro-externe ; subrectilignes ou à peine arquées sur les côtés ; finement rebordées sur la suture. Repli assez étroit, un peu re- tourné en dessous, à bord inférieur droit ou à peine sinué. Épaules assez saillantes. Prosternum tronqué en avant, assez développé au devant des hanches antérieures ; très-brusquement rétréci entre celles-ci en angle plus ou moins ouvert, mais à sommet parfois submucroné, souvent carinulé, avec la carène tantôt obsolète ou raccourcie, tantôt avancée jusqu’au bord an- térieur, plus ou moins longuement prolongée en arrière en forme de tranche au sommet d’un dos d'âne. Mêsosternum subéchancré en avant ; assez fortement développé au devant des hanches intermédiaires ; marqué, de chaque côté de sa base, d’une arête oblique; traversé, vers son tiers antérieur, par une arête en forme d’accolade ou de chevron à pointe dirigée en avant ; brusquement etsinueusement rétréci entre les hanches en angle submucroné ; creusé, entre celui-ci et l’arête transversale, d’une pédékiens. — Medon 121 fossette plus ou moins grande et profonde. Médiépisternums très- grands, irréguliers, séparés du mésosternum par une arête longitudinale ou arquée. Médiépimères étroites, oblongues. Métasternum assez court, sub- échancré pour l’insertion des hanches postérieures ; peu prolongé entre celles-ci en un lobe court, parfois incisé; tronqué ou à peine angulé dans le milieu de son bord antérieur. Postépisternums très-étroits, li- néaires. Postépimères petites, triangulaires. Abdomen suballongé, subparallèle ou subarqué sur les côtés, atténué seulement vers le sommet ; fortement rebordé sur les côtés ; à 4 premiers segments subégaux : le 5e beaucoup plus grand ; largement et obtusé- raent tronqué à son bord apical : le 6° saillant, subrétractile : celui de l’armure le plus souvent caché. Ventre caréné à sa base, à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6“ saillant, subrétractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, subcontiguës au sommet; à pièce axillaire médiocre ou assez grande, déprimée ; les intermédiaires moindres, conico-ovalai- res, peu saillantes, contiguës ou subconliguës; les postérieures médiocres, rapprochées à leur base, très -divergentes au sommet; à lame supérieure conique, étranglée vers son 1er tiers, avec la partie après l’étranglement parfois subcylindrique ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés. Trochanters antérieurs petits, subcunéiformes ; les intermédiaires suboblongs ; les postérieurs un peu plus grands, ovales-oblongs, subacuminés. Cuisses subcomprimées ; les antérieures plus ou moins épaissies, souvent légèrement sinuées en dessous dans leur dernier tiers et parfois subdentées avant le sinus ; les intermédiaires et postérieures assez étroites. Tibias assez grêles, faiblement épaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très- petits éperons, grêles et peu distincts ; les antérieurs à peine plus robus- tes; les postérieurs obliquement coupés et finement ciliés-frangés au bout. Tarses antérieurs assez courts, à 4 premiers articles parfois dilatés, courts ou assez courts, subégaux ou graduellement à peine plus courts, avec le 2e paraissant parfois un peu moins court; les intermédiaires et postérieurs plus longs, subfiliformes, à 4 premiers articles graduellement moins longs, avec le 1er souvent suballongé ou allongé : le dernier subégal aux 2 précédents réunis. Ongles petits, très-grêles, arqués. Obs. Les petites espèces qui composent ce genre vivent sous les pierres, les feuilles mortes, parfois avec les fourmis. 122 BREVIPENNES Cette coupe générique se distingue des Lathrobium par la stru- cture des tarses postérieurs, des Scimbalium par celle des organes buccaux. Nous partagerons le genre Mcdon en 3 sous-genres bien tranchés, pou- vant donner lieu à des genres : I. Tempes subcontiguës ou séparées en dessous par un intervalle étroit ou très-étroit, parfois presque nul. Pointe mésosternale le plus souvent carinulée. Pièce prébasilaire pointillée, rare- ment presque lisse. Corps généralement assez brillant. S. -genre Medon. II. Tempes séparées en dessous par un intervalle médiocre, lisse, graduellement élargi en arrière. Pointe mésosternale non cari- nulée. Pièce prébasilaire lisse ou presque lisse. Corps bril- lant, rarement peu brillant. S. -genre. IIypomedon. III. Tempes séparées en dessous par un intervalle large, ponctué, élargi en arrière. Pointe mêsosternale non carinulée. Pièce prébasilaire chagrinée ou finement pointillée. Corps mat ou presque mat S. -genre Pseudomedon. SOUS-GENRE MEDON VIRUS Ce sous-genre renferme un certain nombre d’espèces que nous distin- guerons ainsi : a. Pointe mêsosternale brièvement carinulée. Tempes subcontiguës ou séparées en dessous par un intervalle très-étroit ou presque nul. b. Tarses postérieurs grêles, aussi longs que les tibias, à 4 premiers articles allongés ou suballongés. Tête suboblongue. Antennes assez longues. Corps d'un châtain foncé assez brillant. Taille assez grande t. castaneüs. bb. Tarses postérieurs assez grêles, moins longs qae les tibias, à l’° article allongé ou suballongé, le 2' parfois suballongé, les 3” et 4' oblongs ou sub- oblongs. Tête subfriangulaire, subcarrée [ou à peine oblongue. Taille moyenne ou assez petite. c. Tête plus ou moins brillante, à ponctuation non confuse, assez profonde, d. Prothorax au moins aussi fortement ponctué que la tête. Pièce prébasi- laire obsolètemenl pointillée ou snbruguleuse. Antennes courtes. e. i Tête et prothorax d'un noir de poix, à ligne lisse distincte. Elytres évidemment plus longues que le prothorax. f. Èlylres rousses. Prolhorax subtransverse. Tarses antérieurs à peine di- latés 2. PICECS. ff. Elytres rd'un brun de poix Prothorax transverse Tarses antérieurs presque simples ; . . . 3. muscicola. ee. Base de la tête, prothorax et élylres roux. Tête et prothorax fortement et densemeut ponctués, à ligne lisse peu distincte. Tarses antérieurs simples 4. brdnneus. dd. Prothorax plus finement ponctué que la tête. Antennes assez courtes. Tarses antérieurs plus ou moins dilatés. pÉDÉniENS. — Medton 123 g. Tête et prothorax d’un roux de poix, densement ponctués : celui-ci sans ligne lisse bien apparente. Pièce prébasilaire presque lisse. Taille médiocre dilutos. gg. Tête et prothorax d'un noir de poix, à ligne lisse assez apparente. Piéee prébasilaire pointillée. h. Prothorax densement mais visiblement plus finement ponctué que la tête. Taille assez petite 6. rufivextris. hh. Prothorax assez densement mais à peine plus finement ponctué que la tête. Taille un peu plus grande 7. incertüs- cc. Tête mate, plus ou moins obscure, à ponctuation confuse, rugueuse et peu profonde, sans ligne lisse bien apparente. Prothorax roux, à ligne lisse subélevée, au moins en arrière. Antennes courtes. Pièce prébasilaire poin- tillée. i. Prothorax assez finement et rugueusement ponctué. Tarses antérieurs presque simples. Taille médiocre S. füsculus. ii. Prothorax très-finement et légèrement ponctué. Tarses antérieurs à peine dilatés. Taille moindre 9. ripicola. aa. Pointe mésoste>-nale non carinulée. Tempes séparées en dessous par un intervalle étroit mais sensible, sublinéaire. Pièce prébasilaire pointillée ou chagrinée. k. Corps dtun noir de poix brillant, avec les élytres rousses, k région scu— tellaire rembrunie. Intervalle des tempes en dessous presque lisse. Taille moyenne 10. pocofer. kk. Corps d’un roux ferrugineux peu brillant, avec la tête noire et l'angle postéro-externe des élytres rembruni. Intervalle des tempes en dessous pointillé ou chagriné. Taille assez petite 11. apicalis. kkk. Corps d’un noir brillant. Intervalle des tempes eu dessous lisse. Taille très-petite 12. mgritulüs.- I. ITIedou castancus, Gravenhorst. Allongé , sublinéaire , subdéprimé, finement pubescent, d'un roux châ- tain un peu brillant, avec la bouche, la base des antennes , les élytres, le sommet de l'abdomen et les pieds ferrugineux. Tête suboblongue, à peine plus large que le prothorax, assez fortement, densement et subrugueuse- ment ponctuée, avec un léger espace lisse. Prothorax subtransverse, ré- tréci en arrière, un peu moins large que les élytres, assez fortement, densement et subrugueusement ponctué, à étroite ligne longitudinale lisse, à peine subélevée en arrière. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, finement, très-densement et subrugueusement ponctuées. Abdo- men très-finement et très-densement pointillé. Tarses postérieurs très- allongés, plus longs que les tibias, les antérieurs subdilatés. a" Le 6e arceau ventral entaillé à son sommet en angle aigu. Le 5e sub- sinué sur les côtés et largement échancré dans le milieu de son bord apical. 124 BRÉVJPENNES 9 Le 6° arceau ventral prolongé à son sommet en angle obtus. Le 5e simple. Paederus castaneus, Gravenhorst, Micr. 60, 3. — Latreille, Ilist. Nat. Crust. et Ins. IX, 349, 8. — Olivier, Enc. Méth. VIII, 628, 6. Rugilus castaneus, Mannerheim, Brach. 40, S. Paederus quadralus, Beck, Beitr. 25, 39, pl. 7, figr. 39. Medon Ruddii, Stephens. III. V, 273, pl. 127, fig. 2. Lithocharis castanea, Erichson, Col. Mardi. I, 512, 1 ; — Gen. et Spec. Stapli. 610, 1. — Redtenbacher, Faun. Austr. 719, 6. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 563, 1. — Kraatz, Ins. Deut. II, 711, 1. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. III, 317, 1. Medon castaneus, TnoM-ON, Skand, Col. II, 205,1. Long., 0n,,006 (2 2/3 1.) ; — larg., 0m,0008 (1/3 1. fort). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un roux châtain, avec les élytrcs et le sommet de l’abdomen ferrugineux; revêtu d’une fine pubes- cence grise, plus serrée sur ce dernier. Tête en carré suboblong, à peine plus large que le prothorax; légère- ment pubescente ; longuement et éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement, densement et subrugueusement ponctuée, avec un léger espace longitudinal lisse ; d’un châtain obscur et un peu brillant. Front très- large, légèrement convexe, paré, de chaque côté du disque, d’une série arquée de 3 pores sétifères plus gros, et de 4 autres semblables et trans- versalement disposés entre les antennes. Cou ruguleux. Épistome lisse, à rebord antérieur d’un roux de poix. Labre d’un roux de poix, sétosellé en avant. Mandibules et palpes d’un roux ferrugineux. Yeux petits, subarrondis, obscurs, à reflets micacés. Antennes médiocres ou assez longues, un peu plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; à peine épaissies ; finement duveteuses et assez fortement pilosellées ; d’un roux châtain avec la buse un peu plus claire ; à 1er article en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique : le 3e assez allongé, obeonique, sensiblement plus long que le 2e . les 4° à 10e graduellement un peu plus courts, subobeo- niques : les 4e à 6e suballongés : les pénultièmes oblongs : le dernier ovale-oblong, très-fortement acuminé au sommet. Protliorax subtransverse, évidemment rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; subrectiligne sur ses côtés ; obliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué à sa base, avec tous les angles pédérie.xs. — Medon 125 arrondis; légèrement convexe ; légèrement pubescent ; distinctement sé- tosellé, surtout sur les côtés; d’un roux châtain assez foncé et assez bril- lant ; assez fortement, densementet subrugueusement ponctué, avec une étroite ligne longitudinale lisse, de chaque côté de laquelle une impres- sion obsolète oblongue, qui fait paraître cette ligne à peine subélevée en arrière. Repli châtain, brillant, presque lisse ou à peine ridé. Écusson rugueux, d’un roux châtain. Élytres subcarrées, sensiblement plus longues que le prothorax; sub- parallèles sur leurs côtés; subdéprimées ; subsillonnées le long de la suture ; finement, très-densement et subrugueusement ponctuées ; d’un roux ferrugineux un peu brillant, avec une fine pubescence grise et assez serrée, et quelques soirs obscures, assez courtes et assez roides, sur la base et sur les côtés. Épaules subarrondies. Abdomen -suballongé, un peu moins large que les élytres; subparal- lèle, subatténué tout à fait vers son somme! ; légèrement convexe, avec les 3 premiers segments à peine sillonnés en travers à leur base ; dis- tinctement sétosdlé ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un châtain obscur et peu brillant, avec l’extrémité un peu plus claire ou ferrugineuse ; revêtu d’une fine pubcscenc grise, encore plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment un peu moins ponctué, subangulairemrnt arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé; ferrugineux, avec le postpectus d’un noir de poix. Tempes finement et assez dense- ment ponctuées, à intervalle médian très-étroit ou presque nul en arrière, mais graduellement subélargi en avant, avec la pièce pré- basilaire lisse ou presque lisse. Prosternum finement ridé en travers, carinulé sur presque toute sa longueur. Mésosternum subruguleux, à pointe carinulée. Métasternum à peine convexe, à 2 tubercules du lobe terminal roux. Ventre convexe, éparsement sétosellé, graduellement plus clair vers son extrémité. Pieds finement pubescents, légèrement sétosellês, densement pointillés, d'un roux ferrugineux. Tarses antérieurs courts, à 3 premiers articb s subdéprimés, graduellement moins dilatés, le 4e nullement ; les posté- rieurs très-développés, grêles, aussi longs que les tibias, à 4 premiers articles allongés ou suballongés, graduellement moins longs. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se prend sous les pierres, dans les lieux humides et vaseux, dès le premier printemps, dans la Norman- brévipennes 126 die, la Bretagne, l’Àlsace, le Limousin, le Languedoc, la Guienne, les environs de Paris, dans ceux de Lyon, parmi les débris des inondations de la Saône, etc. Obs. Parfois la tête et la base de l’abdomen sont d’un brun presque noir (1). 9, Ulcdou piceus, Kraatz. Allongé, sublinéaire, peu convexe , finement pubescent, d'un noir ou d'un brun de poix brillant, avec les élytres rougeâtres , la bouche, les antennes , le sommet de l'abdomen et les pieds roux. Tête subcarrée, un peu plus large que le prothorax, assez fortement et tr'es-densement ponctuée, avec un étroit espace lisse. Prothorax subtransverse, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres , assez fortement et dense- ment ponctué, à ligne médiane lisse, subélevée en arrière. Élytres d'un quart plus longues que le prothorax, finement et densement ponctuées. Abdomen très- finement et très-densement pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias, les antérieurs à peine dilatés. a” Le 6e arceau ventral angulairement échancré au sommet. Le 5e tronqué ou à peine échancré à son bord apical, obsolètement pectiné de noir, sur les côtés de celui-ci. 9 Le 6e arceau ventral arrondi au sommet, le 5e simple. Lithochar is picea, Kraatz, Ann. Soc. Ent. Fr. 1858, Bull. 191. — Rye, Ent. Montl. Mag. 1872, IX, 136; — Ent. Ann. 1873, 24. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. m, 318, 3. Long., 0m,0038 (1 2/3 1.); — larg., 0m,0006 (1/4 1. fort). Corps allongé, sublinéaire, peu convexe, d’un noir de poix brillant, avec les élytres rougeâtres ; revêtu d’une fine pubescence grisâtre, un peu plus serrée sur l'abdomen. (1) Le Latlirobium brevicorne de Lalrellle (Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 342, 14), cité par Ericuson (Gen. et Spcc. Staph. 604, 30) ne peut se rapporter au Medon castaneus, à cause de ce membre de phrase : Thorax elongatus. Il semblerait plutôt convenir à une variété imma- ture du Leplolinus nothus. Là se placerait peut-être la Lithocharis oppidana de Kraatz (p. 711), laquelle est ferrugi- neuse avec la tête et le prothorax très-densement et finement ponctués, les élytres densement ponctuées, d’uue moitié plus longues que le prolhorax. — Long., 2 1. 1/2. — Gerra. bor. PÉDÉRlEiNS. Medon 127 Tête en carré subarrondi aux angles, un peu plus large que le pro- thorax ; légèrement pubescente ; éparsement sétosellée sur les côtés ; assez fortement et très-densernent ponctuée, avec un étroit espace lon- gitudinal lisse ; d’un noir de poix brillant. Front très-large, assez con- vexe sur son milieu, subdéprimé ou déprimé en avant. Cou finement chagriné. Êpistome lisse, roux, à rebord antérieur parfois plus pâle. Labre roux, presque lisse, sétosellé en avant. Mandibules et palpes roux. Yeux petits, subarrondis, obscurs. Antennes courtes, évidemment moins longues que la tête et le protho- rax réunis ; assez robustes, subfiliformes ou à peine épaissies; finement duveteuses et distinctement pilosellées ; entièrement rousses; à 1er article renflé en massue allongée, subégal au moins aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obèonique: le 3e suballongé, obconique, plus long que le 2e: les suivants graduellement plus courts : le 4e oblong, les 5e et 6° suboblongs, les 7e et 8e submoniliformes, subglobuleux, les 9e et 10° subtransverses : le dernier obturbiné ou en ovale acuminé. Prothorax en carré subtransverse, subrétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; subrectiligne sur les côtés ; obliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué à sa base, avec tous les angles arrondis ; subconvexe ; légèrement pubescent ; éparsement sétosellé la- téralement ; d’un noir de poix brillant; assez fortement et densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse, obsolète en avant, bien apparente et subêlevée en arrière oü elle est creusée de chaque côté d’une faible impression oblongue. Repli roux, presque lisse. Écusson ruguleux, roussâtre. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, d’un quart plus longues que le prothorax; subparallèles sur leurs côtés ; faiblement convexes; sub- sillonnées le long de la suture ; parfois subgibbeuses en avant près de celle-ci ; finement et densement ponctuées ; entièrement d’un rouge foncé assez brillant, avec une pubescence assez longue et modérément serrée, et quelques soies redressées sur les côtés, dont 2 plus longues sur les épaules. Celles-ci arrondies. Abdomen peu allongé, un peu moins large que les élytres ; subarqué sur les côtés et un peu atténué vers son sommet ; subconvexe, avec les 4 premiers segments subimpressionnés en travers sur le milieu de leur base ; éparsement sétosellé ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir peu brillant, avec l’extrémité roussâtre ; revêtu d’une longue 128 URF-VIPEiMNES pubescence grise, nn peu plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment moins ponctué, arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement ponctué, brunâtre, avec l’antépecius, le médipectus et le sommet du ventre roux. Tempes sépa- rées en dessous par un intervalle très-étroit. Pièce prébasilaire obsolète- ment pointillée. Métasternum à peine convexe. Ventre convexe, éparse- raent sétosellê. Pieds finement pubescents, légèrement ponctués, entièrement roux. Tibias non ou à peine sétosellés outre la pubescence. Tarses antérieurs assez courts, à 4 premiers articles à peine dilatés ; les postérieurs assez longs, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles gradu- ellement moins longs : les ler et 2e suballongés, le 3e oblong, le 4° suboblong. Patrie. Cette espèce est très-rare. On la trouve au printemps et en automne, sous les mousses et parmi les vieux fagots, dans les forêts, surtout dans les contrées septentrionales : la Flandre, la Champagne, la Lorraine, les environs de Paris, etc. Ors. Elle diffère du castaneus, ainsi que les suivantes, par sa tête plus courte, par ses antennes moins longues, par ses tarses postérieurs moins grêles et moins développés, moins longs que les tibias, avec leurs 2e à 4e articles moins allongés, et surtout par sa taille bien moindre. Quelquefois la tête et surtout le prothorax sont brunâtres ou même ce dernier un peu roussâlre. 3. Medosi Eîtuscicola, MüLSANT et Rey. Allongé, sublinéaire , subconvexe, finement pubescent , d'un noir de poix brillant, avec les élytres brunâtres, la bouche, les antennes, le sommet de l'abdomen et les pieds d'un roux de poix. Tète subcarrée, un peu plus large que le prothorax, assez fortement et densement ponctuée, avec un étroit espace lisse. Prothorax transverse, rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres, assez fortement et densement ponctué, à ligne médiane lisse, subélevée en arrière. Élytres d'un tiers plus longues que le prothorax, finement et densement ponctuées. Abdomen peu bril - lant, très- finement et très-densement pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias , les antérieurs presque simples. pédériejss. — Medon m ient la Medon graecus de Kraatz ( Lithocharis graeca, Ins. Deut. II, 517) : Densement et assez finement ponctue', d’un noir de poix brillant, arec les an- tennes cl les pieds d’un roux brunâtre, et les cuisses souvent rembrunies. Tfte avec une ligne médiane et le front presque lisses. Prothorax oblong, avec une ligne longitudinale médiane lisse. Élytres presque d'une moitié plus longues que celui-ci, à suture et sommet parfois d’un roux de poix. — Long., 1 1/2 1. — Patrie. La Grèce. — Obs. La ponctuation est un peu plus forte que chez le nigritulus, le front un peu plus lisse, la forme plus grêle ; les élytres sont plus longues, les antennes et les pieds d’une couleur plus claire, etc. rÉDÉRiENS — Medon 153 souvent rembrunies. Tête et prothorax subéparsement ponctués sur les côtés. Abdomen un peu brillant. . lb'. sjelanocephalus. bb. Yeux très-petits, presque lisses. Tête d’un roux testacé. Êlytres plus courtes que le prothorax, élargies en arrière. Abdomen assez brillant. Taille très-petite 16. aveyronensis. aa. Prothorax peu brillant, chagriné entre la ponctuation. An- tennes très-courtes, il peine plus longues que la tête. Taille très-petite* 17. debilicornis. £3. lledon (flypomcdon) propinqun» , Brisout. Allongé , linéaire, peu convexe, finement pubescent, d'un roux de poix brillant, avec la tête et l’abdomen (moins le sommet de celui-ci) noirs, la base des antennes et les pieds testacés. Tête subcarrée, subparallèle, à peine aussi large que le prothorax, finement et assez densement ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu, obsolètemcnt chagrinée entre les points (1). Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les êlytres, finement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Elytres sensiblement plus longues que le prothorax, finement, densement et subaspèrement ponctuées. Abdomen presque mat, très-finement et très-densement pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias ; les antérieurs simples. cf Le 6° arceau ventral largement et subangulairement échancré au sommet. 9 Le 6° arceau ventral subogivalement prolongé à son sommet. Lithocharis propinqua, Cri. Brisout, Harold. Col. Heft. Il, 1867, 116. — Fauvel. Faun. Gallo-Rhén. III, 326, 14. Lithocharis vicina, Ch. Bris. Ann. Soc. Ent. Fr. 1869, Bull. 233. — Rye, Ent. An. 1870, 83. Long., 0ra,0033 (1 1/2 1.) ; — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, linéaire, peu convexe, d’un roux de poix brillant, avec la tête et l’abdomen (moins le sommet de celui-ci) noirs ; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur ce dernier. ( I) Cette chagrination ne s'aperçoit qu’à un fort grossissement. J 54 imÉyiPEîiNEs Tête subcarrée, subparallèle, à peine aussi large que le prothorax, légèrement pubescente et distinctement sétosellée ; finement et assez den- sement ponctuée sur les côtés, éparsement sur le milieu qui est lisse, tuais à fond obsolètement chagriné entre les points ; d'un noir assez brillant. Front très-large, peu convexe, offrant souvent en avant 4 points plus gros et transversalement disposés, sans compter les pores juxta- antennaires. Cou presque lisse sur son milieu. Êpistome lisse, à bord antérieur d’un roux de poix. Labre roussâtre, sétoscllé en avant. Man- dibules d’un roux de poix. Palpes d’un roux lestacé, avec le pénultième article souvent rembruni. Yeux assez petits, subarrondis, obscurs, parfois grisâtres. Antennes assez courtes, un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis; à peine épaissies ; très-finement duveteuses et légèrement pilosel- lées; d’un roux de poix, avec la base et parfois l’extrémité moins fon- cées ; à 1er article en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obeonique, subépaissi : le 3e oblong, obeonique, un peu plus grêle mais à peine plus long que le 2e : les 4e à 10e graduellement un peu moins longs, submoniliformes : les 4e et 5° suboblongs : les Ge et 7e subglobuleux, les pénultièmes subtransverses : le dernier brusquement u'.alaire, subitement aeuminé au bout. Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres ; subrectiligne sur ses côtés, obliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué à sa base, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs arrondis; peu convexe; légèrement pubescent ; épar- sement sétosellô latéralement; d’un roux de poix brillant et souvent sub- lestacé ; finement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudi- nale lisse, bien apparente. Repli presque lisse, d’un roux testacé. Écusson à peine pointillé, d'un roux de poix. Élytres en carré oblong, sensiblement plus longues que le prothorax ; subparallèles ; à peine convexes; souvent subimpressionnées sur la su- ture derrière l’écusson ; finement, densement et subaspèrement ponc- tuées ; d’un roux de poix assez brillant et souvent brunâtre ; à pubes- cence grise peu ou modérément serrée, avec quelques légères et courtes soies redressées sur les côtés, souvent peu distinctes. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle ou subalténué en arrière après son milieu ; subconvexe, avec les 4 pre- miers segments à peine impressionnés en travers à leur base; éparsement sélosellé, plus fortement vers son sommet; très-finement et très-dense- pédériexs. — Medon 155 ment ponctué ; d’un noir presque mat, avec l’extrémité largement rousse; revêtu d’une très-fine pubescence cendrée plus serrée que celle des ély- tres. Le 6e segment moins ponctué, arrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé, d’un roux de poix parfois assez clair, avec le dessous de la tête, le postpectus et la base du ventre rembrunis. Tempes assez finement et subéparsement ponctuées, à intervalle médiocre, lisse, graduellement subélargi en arrière. Pièce prèbasilaire presque lisse ou à peine poir.tillée. Prosternum et mésoster- num chagrinés : celui-ci à pointe non carinulée. Métasternum brillant, subconvexe sur son milieu. Ventre peu brillant, convexe, très-éparse - ment sétosellé, plus fortement à son sommet. Pieds finement pubescenls, finement pointillés, plus ou moins testacés. Tarses antérieurs assez courts, simples; les postérieurs assez longs, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles graduellement moins longs : le lor suballongé, les 2e et 3e oblongs, le 4e à peine oblong. Patrie. Cette espèce se prend toute l’année, sous les feuilles mortes et les détritus, sur divers points de la France : dans la Normandie, la Bre- tagne, le Dauphiné, le Languedoc, la Provence, etc. Nous ne l’avons pas rencontrée dans les environs de Lyon. Obs. L’intervalle des tempes en dessous est plus large que dans toutes les espèces précédentes. Le prothorax est d’un roux souvent testaeô. Les ély 1res sont le plus souvent rembrunies, moins parfois le bord apical et lecalus huméral(l). a 4. 53eaS©es (Myp©meî5®:a) Mc®5©s*? Olivier. Allongé , linéaire, peu convexe, finement pubescent, d'un roux teslacè brillant, avec la tête noire, les élytres subrembrunies sur leur disque et (1) Le Medon Inclus de Thomson (Shand. Col. IX, 186, S) ne peut sa rapporter à noire propinquus, à cause de ces phrases : Caput prothorace majus..., parce punctatum; — oculis... nilidïs, depressis. — A ntennae... fluvae..., articulo 3° v2’ vix breviore. — Prothorax transversim subquadratus. — Elytra thorace paullo longiora : caractères opposés à ce que nous avons vu chez le Medon propinquus. Lors même qu'un type du Medon laetus, envoyé par Thomson lui-même, sérail identique au propinquus , il faudrait croire que sa description a etc faite sur un autre insecte. C’est le cas de rappeler ici ce que nous avons dit de VHoma- lota socialis, que, d’après des types de Gyllcnhal tui-mêine, on considérait comme synonyme du longicornis d'Ericlison. Or, la description de cctle dernière convient à notre Chaetida longi- cornis et nullement à VHomglota sonalis (tri notât a, Kraatz). Les types ne signifient donc rien, si ce n’est à faire de l’entomologie une science traditionnelle, au lieu de la faire reposer sur des descriptions longues, complètes et indépendantes. B RÉ VI PENNES 1 50 l'abdomen (moins son sommet) obrcnr et presque mat. Tête subcarrée, à peine rétrécie en avant, à peine aussi large que le prothorax, assez fine- ment et assez densément ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu, nullement chagrinée entre les points . Prothorax subcarré , à peine rétréci en arriére, à peine moins large que les élytres, finement et assez densement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, finement, densement et subaspérement ponctuées . Abdomen très-finement et très-densement pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias, les antérieurs simples. o* Le 6e arceau ventral largement échancré au sommet en angle émoussé. Le 5e à peine échancré dans le milieu de son bord apical, avec un léger espace lisse et une dépression longitudinale au devant de l’échancrure. 9 Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet, le 5° simple. Paederus bicolor , Olivier, Ent. III, n° 44, 7, 7, pl. 1, Cg. 4. — Graveniiorst, Micr. 59, 2; — Mon. 138, 3 (1). Lithocharis ruficollis, Kraatz, Ins. Deut, II, 717, 12. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. III, 325, 15 (2b Long., 0m,0034 (1 1/2 1.) ; — larg., 0-", 0005 (1/4 1.). Corps allongé, linéaire, peu convexe, d'un roux testacé brillant, avec la tête noire, le disque des élytres souvent rembruni et l’abdomen (moins le sommet) obscur ou presque mat; revêtu d’une fine pubescence grise, plus serrée sur ce dernier. Tête subcarrée ou en carré subtransverse et à peine plus étroit au niveau des yeux qu’en arrière, à peine aussi large que le prothorax ; à peine pubescente ; distinctement sétosellée; assez finement et assez densement ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu, à fond nullement chagriné entre les points ; d'un noir très-brillant. Front très-large, peu (1) Les 3' (p. 1 3S) et 4* (p. 139) observations de Graveniiorst semblent se rapporter au Mcdon melanocephalus. (2) Nous nous dispensons de donner la synonymie d'Erichson et des auteurs qu’il cite, car ils ont, pour la plupart, confondu le ru/icollis avec le melanocephalus. Toutefois, ils ont dû connaître la première de ces espèces plutôt que la deuxième qui est plus rare et myrméco- phile. PEDÉHIENS. — Medoil 157 convexe. Cou d’nn roux de poix presque lisse (1). Épistome lisse, à re- bord antérieur d’un roux de poix. Labre d’un roux de poix,sétosellé en avant. Mandibules ferrugineuses. Palpes d’un roux testacé. Yeux assez petits, subarrondis, obscurs. Antennes courtes, moins longues que la tète et le prothorax réunis; à peine épaissies; très-finement duveteuses et légèrement pilosellées ; d’un roux testacé; à 1er article en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e obconique, à peine plus étroit et à peine plus long que le 2e : les 4e à 10e graduellement plus courts : les 4° et 5e oblongs, le 6e à peine oblong : les pénultièmes submoniliformes, aussi longs ou presque aussi longs que larges : le dernier ovalaire, acu- miné au sommet. Prothorax subcarré, non ou à peine transverse, à peine rétréci en arrière, à peine moins large que les élytres ; subrectiligne sur les côtés ; oblique- ment coupé de chaque côté à son sommet; subtronqué à sa base, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs arrondis; peu convexe ; à peine pubescent ; assez fortement sétosellé latéralement; d’un roux testacé bril- lant; finement etassezdensement ponctué, avecune ligne longitudinale lisse, bien apparente. Repli presque lisse ou à peine chagriné, d’un roux testacé. Écusson à peine pointillé, roux. Élytres en carré à peine oblong, sensiblement plus longues que le prothorax ; subparallèles ; à peine convexes, souvent subimpressionnées vers la suture derrière l’écusson ; finement, denseraent et subaspèrement ponctuées; d'un roux testacé assez brillant, avec le disque généralement un peu rembruni, moins les épaules et le bord postérieur ; à pubescence assez peu serrée, avec quelques courtes soies redressées sur les côtés et sur la base, surtout vers les épaules. Celles-ci subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, subparallèle ou subattônué après son milieu ; subconvexe, avec les premiers segments à peine impressionnés en travers sur le milieu de leur base; éparsement sétosellé, plus fortement et plus densement vers son sommet ; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir presque mat, avec l’extrémité lar- gement d’un roux de poix ; revêtu d’une très-fine pubescence grise, comme duveteuse, beaucoup plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment moins ponctué, arrondi au sommet. (I) Par ces mots : Collo parvo rufo. Thomson (p. 187) semblerait indiquer le bicolor plutôt que le propinquus, dont le col est rembruni. Mais d'autres caractères de son laetus ne peu- vent convenir au bicolor. 158 BRÉVIPENINES Dessous du corps finement pubescent, finement pointillé; d’un roux plus ou moins teslacé, avec le dessous des tempes, le postpectus et souvent la base du ventre testacés. Tempes assez finement et éparsement ponctuées en dessous, à intervalle médiocre, lisse, roux, graduellement subélargi en arrière. Pièce prébasilaire lisse. Prosternum chagriné sur les côtés, obsolètement ridé en travers antérieurement. Mésosternum légèrement chagriné, à pointe non carinulée. Métasternum brillant, subconvexe sur son milieu, à peine cariuulé en arrière sur sa ligne médiane. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un roux plus ou moins testacé. Tarses antérieurs assez courts, simples ; les postérieurs assez longs, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles graduellement moins longs : le 1er suballongé, les 2e et 3U oblongs, le 4e à peine oblong. Patrie. Cette espèce est très-commune, toute l’année, dans presque toute la France, sous les pierres, les feuilles mortes, les détritus végé- taux, etc. Obs. Elle ressemble beaucoup au propinquus. Elle en diffère : 1° par sa tète un peu plus courte, moins parallèle, plus brillante et nullement chagrinée entre la ponctuation ; 2° par son prothorax en carré à peine plus court, un peu moins étroit comparativement aux élytres ; 3° par celles-ci un peu moins longues et généralement moins rembrunies ; 4° par les distinctions masculines du 5e arceau venti al qui sont diffé- rentes, etc. Parfois les élytres sont entièrement d’un roux testacé, surtout chez les immatures. Bien qu’avant Kraalz les auteurs aient confondu le ruficollis avec le mclanoccphalus, le Paederus bicolor d’Olivier (1) (Ent. 111, n°44, 7, 7, pl. 1, fig. 4) et la Lithocharis melanocephala d’Erichon ( Gen . 614, 7) nous semblent devoir plutôt se rapporter au ruficollis. Peut-être ce dernier rappelle-t-il aussi le rubricollis de Stephens (III. Brit. V, 275) ? 35. Mellon (Hypomedon) melanoeeplmltis, Fabricius. Allongé, linéaire , subdéprimé, finement pubescent , d'un roux testacé (t) Olivier dit : Noir, corselet, élytres et pattes fauves, et la figure représente les élytres évidemment plus longues que le prothorax, ce qui est le fait du ruficollis de Kraalz. pédéiuigns. — Meclon 159 brillant, avec la tête noire, les élytres d'un roux brunâtre et l'abdomen (moins son sommet ) obscur et peu brillant. Tête subcarrée, presque de la largeur du prothorax, assez finement et éparsement ponctuée sur les côtés, très-lisse sur son milieu et entre les points. Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière, à peine moins large que les élytres, finement et modérément ponctué, avec une ligne longitudinale lisse. Élytres de la longueur du prothorax, subélargies en arrière , finement et assez den- sément ponctuées. Abdomen finement et très-densernent pointillé, un peu moins densement en arrière. Tarses postérieurs moins longs que les tibias, les antérieurs simples. a” Le 6e arceau ventral profondément échancré au sommet en an- gle subaigu. Le 5e faiblement et subangulairement échancré dans le milieu de son bord apical, avec une impression oblongue lisse au devant de l’échancrure : cette impression souvent prolongée jusqu’à la base en forme de large dépression. 9 Le G0 arceau ventral prolongé et arrondi au sommet, le 5° simple. Paederus melanocephalus, Fabricius, Eut. Syst. I, II, 538, 10? Lithocharis melanocephala, IIeer, Faun. Ilelv. I, 235, 2. — Kraatz, Ins. Dent. II, 718, 13. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 326, 16. Medon melanocephalus, Thomson, Skand. Col. II, 207, 4(1). Long., 0m,003 (i 1/3 1.); - larg., 0m, 00045 (1/5 1.) Corps allongé, linéaire, peu convexe, subaptère, d’un roux lestaeê brillant , avec la tête noire, les élytres d’un roux brunâtre et l’abdomen (moins le sommet) obscur et un peu brillant; revêtu d’une très-fine pubescence grise, plus longue et plus serrée sur ce dernier. Tète subcarrée, presque subparallèle, presque aussi large que le prolhorax ; à peine pubescente ; éparsement sétosellée; assez finement et éparsement ponctuée sur les côtés, lisse sur son milieu, à fond nul- lement chagriné entre les points ; d’un noir très-brillant. Front très-large, à peine convexe. Cou d'un roux de poix, presque lisse. Épistome lisse, à rebord antérieur brunâtre. Labre d’un roux de poix, finement sétosellê en avant. Mandibules d’un roux ferrugineux. Palpes d’un roux testacé. Yeux petits, subarrondis, obscurs, parfois d’un gris micacé. (1) Il est évident, du moins d’après la description, que le melanocephalus de Thomson ne doit pas se rapporter au propinquus. 160 BRÉVIPENJNES Antennes courtes, sensiblement moins longues que la tête et le protho- rax réunis ; subfiliformes ou à peine épaissies ; très-finement duveteuses et légèrement pilosellées ; d’un roux testacé ; à 1er article en massue allon- gée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3e ob- conique, à peine plus étroit et à peine plus long que le 2° : les 4e à 10e graduellement plus courts, subobconiques : les 4° et 5e suboblongs : les 6e et 7° subglobuleux : les pénultièmes subtransverses, vus de côté : le dernier courtement ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière, à peine moins large que les élytres ; presque rectiligne sur ses côtés ; obliquement coupé de chaque côté à son sommet; subtronqué à sa base, avec les angles anté- rieurs obtus et les postérieurs arrondis; peu convexe; à peine pubescent ; sétosellé latéralement; d’un rouge testacé brillant; finement et modéré- ment ponctué, avec ligne longitudinale lisse, bien apparente. Repli presque lisse, d’un roux testacé. Écusson à peine pointillé, d’un roux de poix. Elytres subcarrées, environ de la longueur du prothorax; subélargies en arrière ; subdéprimées ou à peine convexes ; parfois subsillonnées à leur base le long de la suture ; finement et assez densement ponctuées ; d’un roux de poix brillant et plus ou moins brunâtre ; à pubescence grise, peu serrée, avec quelques courtes soies redressées sur les épaules. C.elles-ci subarrondies. Abdomen allongé ou suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, arcuément subélargi avant son sommet; assez convexe ; éparse- ment sétosellé, plus densement en arrière; finement et très-densement pointillé, un peu moins densement postérieurement ; d’un noir ou d’un brun de poix un peu brillant, avec l’extrémité un peu roussâtre; revêtu d’une très-fine pubescence, plus longue et un peu plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment éparsement ponctué, arrondi au sommet. Dessous du corps très-finement pubescent, finement pointillé, d’un brun de poix brillant, avec l’antépectus, le médipectus et le sommet du ventre d’un roux testacé. Tempes finement et éparsement ponctuées, à intervalle médiocre, lisse, graduellement subélargi en arrière. Pièce prébasilaire lisse. Prosternum presque lisse en avant. Mésosternum obso- lètement chagriné, à pointe non carinulée. Métasternum subdéprimé sur son milieu. Ventre convexe, éparsement sétosellé, plus fortement vers son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux tes- PÉDÉRIEJNS. Mcdoil 161 tacé parfois assez pâle. Tarses antérieurs assez courts, simples ; les posté- rieurs suballongés, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles gra- duellement moins longs : le 1er suballongé, les 2e et 3° oblongs, le 4e à peine oblong. Patrie. Cette espèce est beaucoup moins répandue que la précédente. Elle se prend, dans diverses parties de la France, sous les pierres et les mousses, en compagnie de fourmis. Obs. Elle est moindre que le bicolor, proportionnellement plus étroite, plus déprimée, un peu moins densement ponctuée. La tête est un peu plus parallèle. Les élvtres sont plus courtes, plus élargies en arrière. L’abdomen est un peu plus brillant, plus arqué sur les côtés avant son sommet. Les distinctions des à" ne sont plus les mêmes, etc. Les ély très sont rarement entièrement d’un roux testacé; elles sont plus ou moins rembrunies et parfois presque noires. Chez les immatures, le dessous de la tête est roux. La Lithocharis melanocephala de Fairmaire et Laboulbène (Faun. Eut. Fr. 1, 564, 8) semble convenir au Mcdon bicolor et la note au melano- cephalus. 16. Ifledon (llyiiomcriora) Aveyrouengis, de Mathan. Allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, finement pubescent, d'un roux testacé brillant, avec les yeux et l'abdomen ( moins son sommet) noirs. Tête subcarrée ou subtriangulaire, à peine plus large que le prothorax, finement et êparsement ponctuée sur les côtés, très lisse sur son milieu et entre les points. Yeux très-petits, presque lisses. Prothorax à peine oblong, rétréci en arrière, de la largeur des élytres, finement et modé- rément ponctué, avec une ligne lisse, subélevée. Élytres d'un tiers plus courtes que le prothorax, subélargies en arrière, finement, assez densement et râpeusement ponctuées. Abdomen assez brillant, finement et modéré- ment pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias, les antérieurs simples ou à peine dilatés. çf Le 6° arceau ventral subcarinulé à sa base, échancré au sommet en angle aigu. Tarses antérieurs à peine dilatés. $ Le 6e arceau ventral arrondi au sommet. Tarses antérieurs simples. 11 SOC. LINN. — T, XXIV. 162 BltÉVlPENlNEî* Lithocharis Aveyronensis, de Mathan, Ann. Soc. Ent. Fr. 18G2, 214.— Fauvel, Faun.GalIo-Rhén. lit, 327, 17. Lithocharis breoipennis, Scriba, Berl. Ent. Zeit. 1868, IGG. Lithocharis gracilis. Mulsant et Fiey, Op. Ent. 1870, XIV, 107. Long., 0m,0025 (1 1/61.); — larg., 0,n,0004 (1/5 1.). Corps allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un roux testacé brillant, avec les yeux et l'abdomen (moins le sommet) noirs; revêtu d’une très- fine pubescence cendrée et peu serrée. Tète subtriangulaire ou en carré subrétréci en avant, à peine plus large que le prothorax, éparsement pubescente, légèrement sétosellée sur les côtés; finement et éparsement ponctuée, lisse sur son milieu et entre les points ; d’un roux testacé très-brillant. Front très-large, à peine convexe en arrière, subdéprimé antérieurement. Cou d’un roux testacé, presque lisse. Épistomc lisse, d’un roux testacé. Labre rou\, parfois rembruni, finement sétosellé en avant. Mandibules rousses. Palpes d’un roux testacé. Yeux très-petits, subarrondis, d’un noir brillant, presque lisses ou à facettes peu distinctes. Antennes courtes, moins longues que la tête et le prothorax réunis ; subfiliformes ou à peine épaissies ; très-finement duveteuses et distinc- tement pilosellées ; d’un roux testacé; à 1er article en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2d suboblong, obconique, subépaissi : le 3° obconique, à peine plus étroit mais non ou à peine visiblement plus long que le 2e : les 4e à 10° graduellement un peu plus courts, sub- moniliformes, subglobuleux, avec les pénultièmes parfois à peine trans- verses : le dernier courtement ovalaire, acuminé au bout. Prothorax en carré à peine oblong, de la largeur des élytres; subrecli- ligne sur ses côtés; obliquement coupé de chaque côté à son sommet; subtronqué à la base, avec les angles antérieurs subarrondis et les posté- rieurs arrondis ; très-peu convexe; à peine pubescent ; distinctement séto- sellé latéralement ; d’un roux testacé brillant ; finement et modérément ponctué, avec une étroite ligne longitudinale lisse, souvent subélevée. Repli presque lisse, d’un roux testacé. Écusson presque lisse ou à peine ponctué, d’un roux testacé. Élytres subtransverses, visiblement ou d’un tiers plus courtes que le prothorax ; subélargies en arrière ; subdéprimées ou meme déprimées ; finement, assez densement et rûpeusement ponctuées ; d’un roux testacé pÈDÉuiEiNs. — Medon 163 brillant; éparsement pubescentes, avec quelques soies redressées sur les côtés, plus longues sur les épaules. Celles-ci subarrondies. Abdomen allongé, presque aussi large à sa base que les élylres ; gra- duellement subélargi jusqu’aux deux tiers postérieurs apvès lesquels il est atténué ; assez convexe ; éparsement sétosellé, plus fortement en arrière ; finement et modérément pointillé, un peu plus densement sur la base des premiers segments ; d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrémité plus ou moins largement d’un roux teslacé ; à pubescence un peu plus serrée que celle des élytres. Le 6e segment moins ponctué, subarrondi au sommet. Dessous du corps légèrement pubescent, finement ponctué, d’un roux teslacé brillant, avec le ventre, moins son extrémité, plus foncé. Dessous des tempes éparsement ponctué, à intervalle médiocre, lisse, ainsi que la pièce prébasilaire. Métaslernum subdéprimé sur son milieu. Ventre con- vexe, éparsement sétosellé, plus fortement vers son sommet. Pieds éparsement pubescents, à peine pointillés, d’un rouxtestacé assez pâle. Tibias antérieurs subarqués en dehors, avec leurs tarses courts, simples (cf) ou à peine dilatés (cf); tarses postérieurs suballongés, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles graduellement plus courts : le 1er suballongé, le 2e suboblong, le 3e à peine oblong, le 4e sublransverse, subcoidiforme. Patrie. Cette petite espèce est très-rare. Elle se prend, surtout au prin- temps et à l’automne, sous les pierres profondément enfoncées, dans l’Aveyron, la Lozère, la Ilaute-Loire, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées- Orientales, la Provence, etc. Obs. Elle est très-distincte des précédentes par sa taille moindre, grêle, et sa forme plus déprimée, par la couleur de la tête, par la texture des yeux qui sont plus petits, par son prothorax un peu plus oblong, par ses élytres plus courtes et par son abdomen plus brillant. La ponctuation générale est moins serrée, ainsi que la pubescence, etc. Elle constitue, avec les propinquus , bicolor et melanocephalus un groupe bien tranché, d’un aspect particulier, lisse et luisant (1). (t) Nous avons vu dans la collection Revclière, une espèce de Sardaigne qui parait se rapporter à la h. seminigra, Fairmaire (Ann. Soe. Enl. Fr. 1860, 62. — Long., 9 raill. 1/2. — Elle est un peu moindre, un peu plus grêle, avec la tète et les élylres plus obscures, celles- ci plus élargies en arrière, à peine moins finement ponctuées. Le prolliorax, à peine moins rétréci en arrière, a ses angtes antérieurs à peine plus arrondis. — Dans tous les cas, c’est une faible e-pèce, si ce n’est une variété de l’Aveyronensis. 164 BREV1PENNES 19. lledon (Hypomcdon) dehilicornis , Wollaston. Allongé , linéaire, 'peu convexe , finement pubescent , d'un roux testacé peu brillant, avec les palpes, les antennes , les élytres et les pieds plus pâles. Tête carrée, à peine plus large que le prothorax, assez fortement et subéparsement ponctuée, et de plus, très-finement chagrinée entre les points. Prothorax subtransverse, sensiblement moins large que les élytres, assez fortement et peu densement ponctué et, en outre, très-finement cha- griné entre les points. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, assez finement et assez densement ponctuées . Abdomen finement, densement et obsolèlement pointillé. Tarses postérieurs moins longs que les tibias. Lithocharis debilicornis, Wallaston, Cat. Col. Madère, 1837, 194. — Fauyel, Faun. Gallo-Rtién. III, 322, 9. Lithocharis brevicornis, Allard, Ann. Soc. Ent. Fr. 1837, 747, pl. 14, fig. 11. Lithocharis ae g y ptiaca, Motschulsky, Bull. Mosc. 1838, 11,644;— Enum. JVouv. Esp. Col. Staph. 1839, 38, 84. Long., 0m,0027 (1 1/4 1.) ; — larg.. 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, linéaire, peu convexe, d’un roux testacé peu brillant, avec les élytres plus pâles ; revêtu d’une fine pubescence obscure ou fauve, peu serrée. Tête carrée, à peine plus large que le prothorax ; à pubescence assrz obscure; éparsement et légèrement sétosellée; assez fortement et sub- éparsement ponctuée et, de plus, très -finement chagrinée entre les points, avec un léger espace longitudinal lisse; d’un roux testacé peu brillant. Front très-large, subconvexe en arrière. Épistome lisse, d’un roux testacé. Labre d’un roux testacé, finement sétosellé en avant. Mandibules rousses. Palpes lestacés. Yeux petits, noirs. Antennes très-courtes, de la longueur de la tête ou à peine plus lon- gues ; grêles, subfilifor.nes ou à peine épaissies; très-finement duveteuses ou à peine pilosellées ; testacées, avec le 1er article plus pâle : celui-ci en massue allongée : le 2e assez court, obeonique, un peu plus épais que le 3e : celui-ci et les suivants graduellement plus court^ et à peine plus épais, submoniliformes, avec les pénultièmes transverses : le der- nier courtrment ovalaire, mucroné inférieurement à son sommet. pédé riens. — Mc don 165 Prothorax en carré subtransverse, sensiblement moins large que les cly très, rectiligne sur les côtés; subtronqué dans le milieu de son bord antérieur, subobliquement coupé sur les côtés de celui-ci, subtronqué ou largement arrondi à sa base, avec les angles antérieurs subobtus et les postérieurs obtus; légèrement convexe; revêtu d’une fine pubescence obs- cure, avec quelques légères soies redressées sur les côtés ; d’un roux testacé peu brillant; assez fortement et peu densement ponctué, et, en outre, très-finement chagriné entre la ponctuation. Repli testacé. Écusson très-petit, roussâtre. Élytres subcarrées, subparallèles ou à peine plus larges en arrière qu’en avant, sensiblement plus longues que le prothorax ; à peine convexes ; sub- déprimées sur la suture ; assez finement et assez densement ponctuées ; d’un testacé assez pâle et brillant; revêtues d’une fine pubescence. Épaules subarrondies. Abdomen peu allongé, presque aussi large à sa base que les élytres ; subarcuément et à peine élargi sur les côtés et subatténué en arrière , légèrement convexe, plus sensiblement vers sa base; éparsement séto- sellé vers son extrémité ; finement, densement et obsolètement pointillé, moins densement dans sa partie postérieure; d’un roux testacé assez bril- lant, avec une fine et légère pubescence d’un fauve obscur. Le 6e segment arrondi au sommet. Dessous du corps légèrement pubescent, finement et légèrement poin- tillé; d’un roux testacé. Tempes chagrinées et éparsement ponctuées en dessous, à intervalle médiocre, lisse, graduellement élargi en arrière, avec la pièce prébasilaire presque lisse. Prosternum rugueux. Mésosternum presque lisse, à pointe non carinulée. Métasternum à peine convexe. Ventre convexe, éparsement sétosellé vers son sommet. Pieds assez courts, légèrement pubescents, à peine pointillés, d’un testacé assez pâle. Cuisses antérieures élargies. Tarses postérieurs moins longs que les tibias. Patrie. Celte espèce, qui est très-rare, se prend sous les détritus vé- gétaux. Elle est indiquée des environs de Paris par M. Allard. M. Abeille de Perrin nous en a communiqué un exemplaire provenant de Toulon. Nous l'avons prise nous-mêmes, en avril, à llyères, au pied des meules de paille des marais. Elle se trouve aussi dans la Guienne. Obs. Cette espèce, particulière par la texture de sa tète et de son pro- thorax, a la tournure d’un petit ripicola. ou bien d’un propinquus et d’un ]6(i BRÉVIPENNES bicolor, mais elle est moins allongée, moins brillante et moins lisse que ces deux derniers. Les antennes sont plus courtes et plus grêles que dans toute autre espèce. Elle est, avec la précédente, la plus petite du genre. Nous n’avons vu que des 9 de cette espèce. SOUS - GENRE PSE ÜD OMED ON de 't'ïvôri;, faux, medon, Médon. Obs. Ce sous-genre a l'intervalle des tempes en dessous encore plus large que dans le sous-genre Ilypomedon, et sensiblement élargi en ar- rière. La pointe mésosternale . assez courte et peu aiguë, n’est point carinulée. La pièce prébasilaire est pointillée ou chagrinée. Le corps est mat ou presque mat, très-finement et très-densement pointillé. Le prothorax est sans ligne lisse (1). Nous réunissons dans ce sous-genre, 2 espèces analogues, mais pourtant bien distinctes. a. Tète plus étroite que le prothorax. Intervalle des tempes en dessous presque aussi finement et aussi densement pointillé que celles-ci. Le pénultième article des palpes maxillaires , milieu ■ des antennes , cuisses et tibias plus ou moins bru- nâtres. Le 6° arceau ventral çf largement et faiblement sinué au sommet • . . 1. obsolf.tus. aa. Tête de la largeur du prothorax. Intervalle des tempes en dessous à peine chagriné, et, en outre, éparsement et plus fortement ponctué que celles-ci. Palpes maxillaires , antennes et pieds entièrement testacés. Le 6° arceau ventral rf assez étroitement entaillé en angle subaigu 2. obscurellus. i8. Vledon (Pseiadomeilou) oI»solctn» , Nordmann. Allongé, sublinéaire, subdéprimé, duveteux, très-finement et très- densement pointillé, d'un noir mat, avec la bouche, les antennes et les tarses roux, le milieu de celles-là, les cuisses, les tibias et le pénultième article des palpes maxillaires souvent brunâtres. Tête subcarrée, un peu (1) Ce sous-genre est le lien naturel du genre Melon au genre Lithocharis . pédériens. — Medon 167 moins large que le prothorax. Prothorax subcarré, subparallèle, un peu moins large que les élytres. Celles-ci d’un tiers plus longues que le pro- thorax, subparallèles. Abdomen subatténué en arrière. Tarses postérieurs moins longs que les tibias. Intervalle des tempes en dessous densement pointillé. 0" Le 6e arceau ventral largement et faiblement sinué au sommet, avec les lobes latéraux largement arrondis, densement et longuement ciliés. Tarses antérieurs très- fortement dilatés en palette oblongue. $ Le 6° arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Tarses antérieurs légèrement dilatés. Lathrobium obsoletum, Nordmann, Symb. 146, 18. Lithocharis obsoleta, Erichson, Col. March. I. 516, 8; — Gen. et Spcc. Staph. 623, 24. — Redtenbacher, Faun. Austr. 719, 7. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 565, 9. — Kraatz, Ins. Deut. II, 719, 14. — Fauvel, Faun. Gallo-Rlién. III, 321, 8. Medon obsoletns, Thomson, Skanil. Col. 11,207,3. Long., 0m,0033 (1 1/2 1.) ; — larg., 0m, 00051 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir mat; recouvert d’un très-lin et léger duvet d’un gris cendré, très-court et serré. Tète subcarrôe ou à peine transverse, à peine arquée sur les côtés, subitement rétrécie au devant des yeux, un peu moins large que le pro- thorax; à peine duveteuse; distinctement sétosellée ; très-finement et très- densement pointillée ; d’un noir mat ou presque mat, avec les tubercules an'ennifères roussâtres à leur sommet. Front très-large, légèrement con- vexe. Cou obsolètement ruguleux, assez brillant. Épistome presque lisse, à rebord antérieur finement roussâtre. Labre d’un roux de poix, séto- sellé en avant. Mandibules ferrugineuses. Palpes roux, avec le pénultième article des maxillaires plus ou moins rembruni, ainsi que parfois la massue du 2°. Yeux assez petits, subarrondis, noirs, à reflets micacés. Antennes médiocres, de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; subfiliformes, très-finement duveteuses et légèrement pilosellées ; bru- nâtres, avec le 1er article et souvent les 3 ou 4 derniers roux : le l°r en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3c suballongé, obconique, évidemment plus long que le 2e : les 4e à 10e graduellement moins longs, subobconiques : les 4e à 6e oblongs, le 168 BHKVIPENNES 7“ suboblong : les pénultièmes presque aussi longs que larges : le der- nier ovalaire, subacuminé au sommet. Prothorax subcarré, subparallèle ou à peine plus étroit en arrière, où il est évidemment un peu moins large que les élytres ; subobliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué à sa base, avec les angles antérieurs légèrement et les postérieurs plus fortement arrondis ; très-peu convexe; à peine duveteux ; assez fortement sélosellé sur les côtés ; d’un noir mat ou presque mat ; très-finement et très-densement pointillé, sans ligne lisse apparente. Repli presque lisse, brillant, noir ou brunâtre. Écusson très-finement pointillé, d’un noir mat. Élytres en carré oblong, d’un tiers plus longues que le prothorax, sub- parallèles ou â peine arquées en arrière sur leurs côtés ; subdéprimées ; souvent subsillonnées le long de la suture ; très-finement et très-dense- ment pointillées’; d’un noir mat, paraissant souvent un peu grisâtre par l’effet d’un très-fin et très-court duvet cendré, serré et bien visible ; par- semées, sur les côtés, de quelques légères soies redressées. Épaules étroi- tement arrondies. Abdomen suballongé, moins large que les élytres, subatténué en ar- rière dès son milieu, parfois à peine arqué sur les côtés; assez fortement convexe; assez fortement sétosellé (1) ; très- finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un noir mat, avec le sommet parfois un peu moins foncé et à peine plus brillant; à duvet grisâtre, très- tin et très-serré. Le 6° segment plus étroit, un peu moins pointillé, sub- arrondi au sommet. Dessous du corps finement duveteux, très-finement et très-densement pointillé, d’un noir peu brillant, avec le sommet du ventre un peu moins f ncé. Tempes très-finement et très-densement pointillées en dessous, à intervalle médian large, sensiblement élargi en arrière, presque aussi finement et aussi densement pointillé que leur surface. Pièce prébasilaire chagrinée. Prosternum finement chagriné sur son disque, très-finement ridé en travers en devant de la carène médiane. Mésosternum obsolète- ment chagriné, à pointe courte, non carinulée. Métasternum à peine con- vexe, subeanaliculé en arrière, sur sa ligne médiane. Ventre convexe, éparsement sétosellé, plus fortement vers son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-éparsement et légèrement séto- (1 ) Les pores sétifères, du 5° segment surtout, sont très-apparents. pédériens. — Medon 169 sellés, très-finement pointillés (1), d'un roux brunâtre avec les tarses plus clairs. Tarses antérieurs courts, plus (cT) ou moins ( 9 ) dilatés ; les postérieurs suballongés, moins longs que les tibias, à 4 premiers ar- ticles graduellement moins longs : le 1er suballongé, le 2e oblong, le 3e à peine oblong, le 4e subtransverse. Patrie. Cette espèce, assez rare, vit parmi les mousses humides des marais. On la trouve dès le premier printemps, dans divers endroits de la France : les environs de Lyon, le Bugey, la Bresse, la Provence, etc. Obs. Les antennes sont plus longues que chez les espèces du groupe précédent ; la couleur est plus noire et plus mate, la ponctuation beau- coup plus fine et plus serrée, ce qui donne aux espèces de ce sous-genre un cachet particulier. Parfois les antennes et les pieds sont entièrement roux. Plus rarement, tout le corps est d’un roux ferrugineux, avec la tête plus foncée. Nous avons vu un exemplaire dont le prothorax est à peine canaliculô en arrière sur sa ligne médiane. La Lithocharis obsolela de Heer (580, 4) ne peut convenir à notre Medon obsoletus ni à Vobscurellus. Les marginalis et unicolor de Stephens (Man, Drit. Col. 407) peut-être sont-ils synoymes de Yobsoletus ? 1». Medon (Pscudomcdon) obsriirellue, Erichson. Allongé, sublinéaire, subdéprimé, duveteux, très-finement et très- densement pointillé, d’un noir brunâtre et mat, avec le sommet de l'ab- domen d’un roux de poix, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tète subtransverse, subtriangulaire, de la largeur du prothorax. Celui-ci subcarré, à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les élytres. Celles-ci sensiblement plus longues que le prothorax, subparallèles. Abdomen subatténué en arrière. Tarses postérieurs moins longs que les tibias. Intervalle des tempes en dessous éparsement ponctué. a" Le 6e arceau ventral assez étroitement entaillé en angle subaigu, avec les lobes latéraux étroitement arrondis et simplement pubescents. Tarses antérieurs fortement dilatés en palette oblongue. (1) La base des hanches, surtout des intermédiaires, est moins finement poinlillée que le reste des pieds, et cela aussi dans l’espèce suivante. 170 BRÉVIPEKNES 9 Le 6° arceau ventral prolongé au sommet en angle arrondi. Tarses antérieurs légèrement arrondis. Lithocharis obscurella, Erichson, Gen.'et Spec. Staph. 624, 25. — Redtenbacher, Faun. Austr. 719, 7. — Kraatz, Ins. Deut. 11,719, 15. Lithocharis obsoleta, var. B, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 565, 9. Long., 0n\0033 (1 1/2 1.) ; — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir de poix mat ou presque mat; recouvert d’un très-fin et léger duvet grisâtre, court et serré. Tête subtriangulaire ou en carré subtransverse et subrétréci en avant dès sa base, environ de la largeur du prothorax ; à peine duveteuse; assez fortement sétosellée ; très-finement et très-densement pointillée ; d’un noir brunâtre mat ou presque mat, avec les tubercules anlennifères souvent roussâlres à leur sommet. Front très-large, peu convexe. Cou obsolètement chagriné, assez brillant. Épistome presque lisse, souvent roussàtre. Labre roux, sétosellé en avant. Mandibules rousses. Palpes tes- tacés ou d’un roux testacé. Yeux assez petits, subarrondis, obscurs. Antennes médiocres, environ de la longueur de la tête et du protho- rax réunis ; subfiliformes; très-finement duveteuses et légèrement pilo- sellées; entièrement testacées ou d’un roux testacé; à 1er article en massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconi- que : le 3e un peu ou à peine plus long, obconique : les 4e à 10e gra- duellement plus courts, subobeoniques : les 4e à 6e oblongs, les 7e et 8* à peine oblongs : les pénultièmes presque aussi larges que longs : le dernier courtement ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax subcarré, à peine rétréci en arrière, un peu moins large que les ély très ; obliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subrecti- ligne sur ses côtés ; subtronqué à sa base, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs subarrondis; peu convexe ; à peine duveteux; fortement sétosellé latéralement ; d’un noir mat ou presque mat, sou- vent brunâtre ; très-finement et très-densement pointillé, sans ligne mé- diane lisse. Repli à peine chagriné, brillant, brunâtre. Ecusson très-finement pointillé, obscur. Èlylres en carré oblong, sensiblement plus longues que le prothorax ; subparallèles sur leurs côtés; subdéprimées; parfois subimpressionnées pÉDÉniENs. — Medon 171 sur la suture derrière 1 écusson ; très-finement et très-densement poin- tillées; d’un noir de poix mat, paraissant un peu grisâtre par l’effet d’un très-fin et court duvet gris, serré et très-distinct ; parsemé sur les côtés de quelques légères et rares soies obscures, subégalement écartées. Épaules étroitement arrondies. Abdomen suballongé, moins large que les élytres, subarcuément sub- atténué en arrière dès son milieu ; assez convexe, avec les premiers seg- ments subimpressionnés en travers sur le milieu de leur base; assez for- tement sétosellé, avec les pores sétifères bien distincts ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un noir mat, avec le sommet d’un roux de poix et un peu plus brillant ; à duvet grisâtre, très-fin et très-serré. Le 6° segment plus étroit, à peine moins pointillé, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement duveteux, très-finement et très-densement pointillé, d’un noir brunâtre peu brillant, avec l’extrémité du ventre d’un roux de poix. Tempes très-finement et très-densement pointillées, à intervalle médian large, sensiblement élargi en arrière, à peine cha- griné et, en outre, éparsement et plus fortement ponctué que leur disque. Pièce prébasilaire éparsement ponctuée, à peine chagrinée entre les points. Prosternum et mésosternum chagrinés : celui-ci à pointe méso- sternale courte et non carinulée. Métasternum à peine convexe sur son milieu. Ventre convexe, éparsement et brièvement sétosellé, plus largement en arrière. Pieds finement duveteux, à peine sétosellés, très-finement pointillés, d’un roux testacé souvent assez clair. Tarses antérieurs courts, plus (cf ) ou moins ( 9 ) dilatés ; les postérieurs suballongés, moins longs que les tibias, à 4 premiers articles gradufdlement moins longs : le 1er suballongé, le 2e oblong, le 3° à peine oblong, le 4e subtransverse. Patfie. Cette espèce est assez commune, presque toute l’année, sous les mousses, les feuilles tombées, les détritus, dans presque toute la France. Obs. C’est à tort que quelques auteurs et catalogues ont récemment réuni le Medon obscurellus à l 'obsoletus, dont il diffère sensiblement , malgré la similitude du faciès. Il est un peu plus étroit, d’une couleur généralement moins noire. La tète, plus courte, plus rectiligne sur ses côtés, est graduellement subélargie en arrière où elle est de la largeur du prothorax. Les antennes, nullement rembrunies dans leur milieu, ont 172 BMÎVIPEKNES leurs 2P et 3e articles un peu moins inégaux. Le pénultième article des palpes maxillaires n’est point obscurci. Le prothorax paraît un peu moins parallèle. Les élytres ne sont pas régulièrement subsillonnées le long de la suture. Los pieds sont moins obscurs. L’intervalle des tempes en des- sous est moins finement et beaucoup moins densemenl ponctué. Enfin l’échancrure du 6e arceau ventral des est plus étroite, plus profonde et plus aiguë. Chez les immatures, le devant de la tête et le prothorax, et souvent tout le corps, sont d’un roux ferrugineux, et c'est à l’une de ces variations qu’il faut attribuer la Lithocharis obsoleta, var. A, de Fairmaire. Genre Lithocharis, Lithochare; Boisduval et Lacordaire. Boisduyal et Lacordairf, Faun. Ent. Par. I, 431 — Jacouelin du Val. Gcn. Staph. 4G, pl, \1, fig. 8a. Étymologie : ).£0o;, pierre ; /aipco, e me plais. Caractères. Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, ailé. Tète grosse, saillante, subtriangulaire, fortement resserrée à sa base, portée sur un col court, assez étroit, à peine égal au tiers du vertex. Tempes mousses latéralement, séparées en dessous par un intervalle sensible, mais graduellement rétréci en arrière où elles sont subcontiguës. Épistome très-court, subvertical, largement tronqué en avant. Labre court, très-large, explané-arrondi sur les côtés, paraissant entier à son bord antérieur. Mandibules assez fortes, falciformes, 3 ou 4-dentées en dedans (1). Palpes maxillaires assez allongés, à 1er article petit : le 2e allongé, en massue : le 3e subégal au précédent, subépaissi : le dernier très-petit, grêle, subulé. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2e plus long, à peine épaissi : le dernier petit, grêle, subulé. Menton assez grand, transverse, plus étroit en avant, tronqué au sommet (1). Yeux grands, irrégulièrement subarrondis, peu saillants, séparés du prothorax par un intervalle aussi grand que leur diamètre antéro-posté- rieur. Antennes assez courtes, subfiliformes; presque droites ; à 1er article en (1) La droite est généralement assez aigument 4-dcntée. (2) La pièce prébasilaire est chagrinée ou très-finement poiutillée. PÉDÉR1EJNS. Lithocharis 173 massue allongée, subégal aux 2 suivants réunis : le 3e plus long que le 2e : les suivants graduellement plus courts, non ou peu contigus : le dernier en ovale acuminé. Prothorax subcarré, un peu moins large que les élytres ; à angles obtus ; subobliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué sur le milieu de sa base; très-finement rebordé sur celle-ci et les côtés. Repli grand, visible vu de côté, sans opercule prothoracique. Écusson petit, subhémisphérique. Élytres subcarrées, subobliquement coupées individuellement, en ren- trant, à leur bord apical ; subarrondies à leur bord postéro-exierne ; subrectilignes ou à peine arquées sur les côtés ; à peine ou non rebor- dées sur la suture. étroit, sensiblement retourné en dessous, sub- sinué à son bord inférieur. Épaules assez saillantes. Prosternum tronqué en avant ; assez développé au devant des hanches antérieures ; brusquement et sinueusement rétréci entre celles-ci en angle subraucroné, carinulé, à carène courte. Mésosternum à peine échan- crô en avant ; assez fortement développé au devant des hanches intermé- diaires ; traversé tout près de sa base par une fine arête subrectiligne, et dans son milieu, par une arête encore plus fine et peu distincte; très- finement ou à peine carinulé sur sa ligne médiane, de la base au som- met; sinueusement rétréci entre les hanches en angle brusque et aigu ; sans fossette médiane. Médiépisternums très-grands, irréguliers, séparés du mésosternum par une fine arête arquée. Médiépimères médiocres, obliques, en onglet. Métasternum assez court, subéchancré pour l’inser- tion des hanches postérieures, prolongé entre celles-ci en un petit lobe incisé, subexplané, tronqué ou même à peine échancré dans le milieu de son bord antérieur. Postépisternums en languette étroite. Postépim'eres petites, triangulaires. Abdomen peu allongé, subparallèle, subatténué vers son sommet; for- tement rebordé sur les côtés ; à 4 premiers segments subégaux : le 5e plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine mem- brane pâle : le Ge saillant, assez étroit, rétractile : celui de l’armure le plus souvent caché. Ventre simplement en dos d’âne ou en faîte à sa base ; à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6e assez saillant, rétractile. Hanches antérieures assez grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, subcontiguës au sommet, à pièce axillaire assez grande, discoïdale, déprimée. Les intermédiaires moindres, conico-ova- les, peu saillantes, subcontiguës. Les postérieures médiocres, rapprochées 174 BREVIPENNES à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure conique, sub étranglée vers son 1er tiers ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés. Trochanters antérieurs et intermédiaires petits, subcunéiformes ; les postérieurs plus grands, en ovale acuminé. Cuisses subcomprimées; les antérieures fortement, les postérieures un peu moins élargies; les intermédiaires assez étroites. Tibias assez grêles, légèrement épaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très-petits éperons à peine distincts; les antérieurs à peine plus ro- bustes ; les postérieurs très-finement ciliés-frangés au bout. Tarses an- térieurs courts, à 4 premiers articles non ou à peine dilatés, courts sub- égaux; les intermédiaires et postérieurs un peu moins longs que les tibias, subfiliformes ou à peine atténués vers leur extrémité, à 4 premiers articles graduellement moins longs, avec le 1er assez allongé : le dernier subégal aux 2 précédents réunis. Ongles petits, très-grêles, arqués. Übs. La seule espèce de ce genre vit sous les feuilles mortes et les dé- tritus. Ce genre, bien distinct des Medon par l’absence des opercules protho- raciques, par ses yeux beaucoup plus grands, par son ventre sans carène basilaire, en a été, avec raison, séparé par Thomson (1). L’intervalle des tempes, en dessous, offre une toute autre configuration, et lemésosternum n’a pas de fossette, etc. 1. Lithocliaris ochracea. Gravenhorst. Allongée, sublinéaire, subdéprimée, duveteuse, très-finement et très- densement pointillée , d'un roux ferrugineux presque mat, avec la tête noire, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête subtriangulaire, presque de la largeur du prothorax ■ celui-ci subcarré, subparallèle, moins large que les élytres, avec une fine ligne longitudinale subélevée. Élytres d'un tiers plus longues que le prothorax. Abdomen à peine atténué en arrière. Tarses postérieurs moins longs que les tibias ; les antérieurs fai- blement dilatés. cf Le 6e arceau ventral très-profondément ^inué au sommet, laissant (t) Nous aurions voulu voir le nom de Lüliocharis conservé au genre le plus nombreux ; mais la plupart des espèces décrites par Stephens, créateur du genre Medon , appartiennent bien audit genre, tandis qu'il semble n’avoir pas connu Vochracea, type du genre Lithocharis Thomson. pédériens. — Lithocharis 175 à découvert le segment de l’armure, avec les lobes latéraux du sinus prolongés en forme de lanière étroite et pubescente. Le 5e largement, faiblement et subarcuément échancré dans le milieu de son bord apical, avec l’échancrure finement et perpendiculairement pectinée de noir, limi- tée de chaque côté par un pinceau de cils obscurs. 9 Le 6e arceau ventral légèrement prolongé et arrondi au sommet. Le 5e simple. Paederus ochraceus, Gravenhorst, Micr. 39, I ; Mon. 138, 1. — Latreille, Hist. Nat. Crust. et Ins. IX, 347, 6. Paederus rubricollis, Gravenhorst. Mon. 438, 2. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 376, 5. Rugilus rubricollis, Mannerheim, Brach. 40, 6. — Runde, Brach. Hal. 14, 3. Lithocharis ochracea, Boisduval et Lacordaire, Faun. Ent. Par. I, 432, 1 ? — Ekichson, Col. Mardi. I, 316, 7; — Gen. et Spec. Staph, 623, 23. — Redten- racher, Faun. Austr: 718, 3. — Heer, Faun. Helv. I, 236, 3. — Fairmaire et Labouebène, Faun. Ent. Fr. I, 364, 6. — Kraatz, Ins. Deut. II, 716, 10. — Thomson, Skand. Col. II, 204, 1. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 320, 7. Long., 0m, 0036 (1 2/3 1.) ; — larg., 0m ,00052 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un roux ferrugineux presque mat, avec la tête noire; recouvert d’un très-fin et léger duvet gris, soyeux et serré. Tête subtriangulaire, presque de la largeur du prothorax ; légèrement duveteuse; éparsement sétosellée dans son pourtour; très-finement et très-densement pointillée ; d'un noir un peu brillant. Front très-large, assez convexe en arrière, subdéprimé en avant, avec les pores juxta- antennaires subfovéolés. Col brun, rugueux en arrière, lisse antérieure- ment. Épistome à rebord antérieur roussâtre. Labre roux, sétosellé e:i avant. Mandibules rousses. Palpes d’un roux testacé. Yeux grands, subarrondis, obscurs, à facettes grossières. Antennes assez courtes, presque aussi longues que la tête et le pro- thorax réunis ; assez robustes, subfiliibrmes ; finement duveteuses et dis- tinctement pilosellées ; teslacées ou d’un roux testacé ; h 1er article en massue allongée, à peine égal aux 2 suivants réunis : le 2e oblong, obconique : le 3° un peu plus long, obconique : les 4° à 10e graduelle- ment plus couits : les 4e à 6e oblongs, subcylindriques, le 7U suboblong, le 8° subcarré, les pénultièmes à peine transverses, vus de côté : le dernier courtement ovalaire, acuminé au sommet. 176 imEVIPEISiNES Prothorax subcarré, subparallèle, évidemment ou même sensiblement moins large que les ély très ; subobliquement coupé de chaque côté à son sommet ; subtronqué sur le milieu de sa base, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs subarrondis ; très- peu convexe; fortement séto- sellé sur les côtés; d’un roux plus ou moins ferrugineux, presque mat ou peu brillant ; très-finement et très-densement pointillé, avec une fine ligne longitudinale, subélevée en forme de faite obsolète et un peu plus brillante. Repli finement chagriné, roux, assez brillant. Écusson très-finement pointillé, d’un roux ferrugineux . Élytres subcarrées, d’un tiers plus longues que le prothorax; subparal- lèles ou à peine plus larges en arrière ; subdéprimées ; parfois subimpres- sionnées derrière l’écusson le long de la suture ; très-finement, très-den- sement et subaspèrement pointillées ; d’un roux ferrugineux mat ou presque mat, avec un léger duvet gris et serré et quelques soies obscu- res et redressées, sur les côtés et surtout sur les épaules et sur la base. Epaules à calus assez saillant et subarrondi. Abdomen sub allongé, parfois peu allongé, moins large que les élytres, subparallèle ou subatténué en arrière seulement; assez convexe, épar- sement sétosellé, avec les pores sétifères bien apparents ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un roux mat, souvent brunâtre, avec l’extrémité et les intersections plus claires; à duvet gris, très-fin et très-serré. Le 6e segment plus brillant, moins pointillé, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement duveteux, très-finement et très-densement pointillé, d’un roux ferrugineux un peu brillant. Tempes finement et densement pointillées, à intervalle médian assez large en avant, gra- duellement rétréci en arrière, densement pointillé, sur un plan différent. Prosternum obsolêtement ridé en travers en avant, à carène posté- rieure noire, courte mais tranchée. Mésosternum chagriné, à pointe plus ou moins aiguë, non carinulée. Métasternum à peine convexe sur son milieu. Ventre convexe, éparsement sétosellé. Pieds légèrement pubescents, à peine sétosellés, finement pointillés, testacés. Tarses antérieurs courts, faiblement ) ou à peine ( 9 ) dila- tés ; les postérieurs suballongés, un peu moins longs que les tibias, à 4 premiers articles graduellement moins longs : le 1er assez allongé, les 2e et 3° oblongs, le 4° à peine oblong. Patrie. Cette espèce se trouve très-communément, toute l’année, pédériejns. — Lithocharis 177 sous les fumiers, les détritus, etc., dans presque toute la France, môme en Provence. Obs. Elle a la ponctuation des deux espèces du sous-genre Pseudome- don, leur aspect mat et leur pointe mésosternale non cannulée. Elle dif- fère des variétés pâles du Medon obscurellus par ses élytres plus larges et moins oblongues, son mêsosternum sans fossette médiane, son ventre sans carène basilaire et autres caractères génériques, tels que la grosseur des yeux et l’absence des opercules prothoraciques, etc. Quelquefois la tête est rousse, au moins en dessous. Souvent le disque des élytres est un peu rembruni, ainsi que la base des segments abdo- minaux. Voici la description de la larve de la Lithocharis ochracea : LARVE. Corps allongé, arcuément subélargi en arrière, peu convexe, éparsement sétosellé, d’un roux livide et brillant, avec l’abdomen plus pâle, sillonné sur sa ligne médiane. Tète grande, en carré suboblong, subparallèle, subarrondie à ses angles postérieurs, un peu plus large que le prothorax ; faiblement convexe, éparsement sétosellée sur les côtés; d’un roux livide luisant, lisse; offrant en avant 2 sillons obsolètes convergeant en arrière et formant comme un large chevron. Épistome à peine ou très-obtusément denti- culé. Mandibules grandes, fortement arquées, testacées. Palpes grêles, pâles, à dernier article aciculé. Yeux peu distincts, indiqués parfois par 2 ou 3 grains obscurs. Antennes courtes, grêles, pâles, à 1er article rudimentaire : les 3 sui- vants allongés, subégaux : le dernier néanmoins à peine plus court, plus grêle, terminé par 3 longs cils. Prothorax oblong, subarcuément rétréci en avant, subarqué au som- met, tronqué à la base, distinctement rebordé sur celle-ci ; faiblement convexe ; assez fortement subhispido-sétosellé sur les côtés ; lisse sur son disque ; marqué de chaque côté de 2 légères impressions obliques, l’une vers le milieu, l'autre vers les angles antérieurs ; d’un roux livide luisant. Mésothorax et métathorax courts, à peine moins longs, pris ensemble, que le prothorax; à peine plus larges que celui-ci; subdilatés vers le milieu de leurs côtés; éparsement sétosellés sur ceux-ci ; peu convexes ; 12 SOC. UN N. T. XXIV. 178 BRÊVIPENNES lisses, avec quelques faibles inégalités sur leur disque et une large et assez profonde cicatrice de chaque côté; d’un roux livide et brillant. Abdomen suballongé, assez large, aussi long ou un peu moins long que le reste du corps, aussi large à sa base que celle du métathorax et puis arcuément subélargi sur ses côtés ; déprimé ou subdéprimé ; dis- tinctement sillonné sur sa ligne médiane, avec 2 séries dorsales d’impres- sions plus brillantes, hispido-bisétosellées et en forme de carré transverse ; à 7 premiers segments courts, subégaux, pâles, relevés sur les côtés en bourrelet englobant le stigmate : le 8e plus étroit, souvent moins pâle : le dernier étroit, peu saillant, plus ou moins retiré sous le précédent, armé de 2 lanières ou styles subcylindriques, triarticulés (mais à articulations peu distinctes), écartés à leur base, subparallèles, rarement subdiver- gents, à 1er article allongé avec 1 longue soie vers le milieu de son côté externe : le 2e plus long, un peu plus grêle, avec 1 longue soie vers le dernier tiers de son côté externe et 2 autres en dessous, à son sommet : le dernier très-grêle, s’atténuant en 1 longue soie. Dessous du corps d’un lestacé livide, avec le dessous de la tète d’un roux de poix luisant. Prosternum à peine chagriné, presque mat. Ventre pâle, sillonné sur sa ligne médiane, éparsement sétosellé, à tube terminal épais, court, moins prolongé que le 1er article des lanières. Pieds courts, grêles, très-pâles. Hanches longues. Cuisses sublinéaires, à peine épineuses en dessous. Tibias plus courts, très-grêles, linéaires, finement épineux en dessous, terminés par un petit ongle presque droit, acéré. Obs. Cette larve vit dans les fumiers. Elle a à peu près la tête de celle des Xantholiniens ; mais la forme générale est beaucoup moins linéaire, avec l'abdomen plus court, plus large et plus arqué sur les côtés. DEUXIÈME RAMEAU SCOPÉATES Caractères. Corps allongé, sublinéaire, snbdéprimé ou subconvexe. Tête portée sur un col très-grêle, ponctiforme. Antennes presque droites. Prothorax plus ou moins fortement atténué en avant, à angles antérieurs très-obtus, à opercule prothoracique distinct. Êlylres à angle postéro-exterue droit ou à peine arrondi. Abdomen souvent arcuément pédériens. — Scopaeus 179 subélargi avant son sommet. Tarses postérieurs à 4 premiers articles gra- duellement plus courts. Ce rameau se subdivise en 2 genres, dont voici les principaux carac- tères : 8 « S o Os I nullement rebordé sur les côtés. Tempes séparées en dessous par Iun intervalle très-étroit. Lame mésosternale à angle simple. Tarses postérieurs peu allongés, moins longs que les tibias. Corps finement pointillé, très-petit scopaeus. très-finement rebordé sur les côtés. Tempes contiguës en dessous. Lame mésosternale à lame en pointe brusque et très-aigué. Tarses postérieurs allongés, presque aussi longs que les tibias. \ Corps rugueusement ponctué, assez épais. '. ...... stiucus. Genre Scopaeus, Scopée; Erichson. Erilhson, Gen. et Spcc. Stapli. 604. — Jacquelin do Val, Gen. Staph. 46. pi. 18, fig. 86. Etymologie: <7xu>7taîoç, nain. Caractères. Corps allongé, étroit, subdéprimé ou peu convexe, ailé. Tête grande, saillante, subovalaire, subcarrée ou subtriangulaire, tron- quée ou subéehancrée à sa base, très-fortement resserrée à celle-ci, portée sur un col très-grêle, ponctiforme. Tempes mousses latéralement, sub- contiguës ou séparées en dessous par un intervalle très-étroit. Êpistome très-court, subvertical, largement tronqué au sommet. Labre transverse, paraissant 4-denté à son bord antérieur : celui-ci parfois incisé dans son milieu. Mandibules assez saillantes, falciformes, acérées, aigument 3 et quelquefois 4-dentées intérieurement. Palpes maxillaires assez allongés, à 1er article petit : le 2e suballongé, en massue : le 3e non ou à peine plus long, mais fortement renflé : le dernier très-petit, très-grêle, subulé, peu distinct. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2e plus grand, épais, subovalaire : le dernier petit, grêle, acuminé. Menton médiocre, trans- verse, tronqué en avant (1). Yeux petits ou médiocres, subarrondis, parfois irréguliers, légèrement saillants, séparés du prothorax par un intervalle très-grand. (I) La pièce prébasilaire est lisse. 180 ÜREVIPEMNES Antennes généralement courtes ou assez courtes, subfiliformes, presque droites; à 1er article en massue allongée et subcylindrique, un peu plus long que les 2 suivants réunis : à 3e article souvent moindre que le 2° : les suivants graduellement un peu plus courts: le dernier subovale, sub- acurniné au sommet. Prothorax oblong, souvent moins large que les élytres ; à angles an- térieurs très-obtus ; plus ou moins atténué au sommet ; subtronqué à sa base; très-finement rebordé sur celle-ci, mais nullement sur les côtés. Repli grand, visible vu de côté; h opercule prothoracique assez grand, corné, soudé, séparé de lui par une ligne très-fine, parfois obsolète ou interrompue. Écusson petit, subsemi-circulaire. Élytres subcarrées, suboblongues ou parfois oblongues, tronquées ou subobliquement coupées individuellement, en rentrant, à leur bord apical ; non ou à peine arrondies à leur angle postéro-externe ; souvent subar- quées en arrière sur les côtés ; finement rebordées sur la suture. Repli assez étroit, subvertical, un peu plus prononcé en avant, à bord inférieur souvent subsinué. Épaules assez saillantes. Prosternum subatténué et subéchancré en avant (1) ; fortement dé- veloppé au devant des hanches antérieures ; subétranglé derrière son sommet; plus ou moins gibbeux_sur son disque; brusquement et sinueu- sement rétréci en arrière en pointe carinulée, tranchante, aciculée, plus ou moins prolongée. Mésosternum tronqué ou bisinueusement tronqué à son bord antérieur ; assez fortement développé au devant des hauclics intermédiaires ; offrant de chaque côté de sa base une arête oblique, plus ou moins raccouicie ; marqué souvent sur son milieu d’une fine arête en forme de grand chevron, à ouverture en arrière ; brusquement rétiéci entre les hanches en angle plus ou moins ouvert, avec faire comprise entre celui ci et le chevron profondément fovéolée. Médiêpisternums grands, irréguliers. Médiépimères étroites, longitudinales. Métasternum assez développé, subéchancré pour l’insertion des hanches postérieures ; prolongé entre celles-ci en un lobe court et subéchancré, parfois plus saillant, plus ou moins enfoui, subexplané, incisé ; mousse, subtronquê ou à peine angulé dans le milieu de son bord antérieur. Postépistcr- nums très-étroits, linéaires. Postépimeres très-petites, triangulaires. (1) Quelques esièces de LaUirobium présentent aussi leur prosternum subatténué en avant, mais d’une manière moins sensible. pédériens. — Scopaens 181 Abdomen plus ou moins allongé, souvent arcuément subélargi avant son sommet; fortement rebordé sur les côtés; à 4 premiers segments plus ou moins impressionnés en travers à leur base, subégaux : le 5e beaucoup plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une t ; ès-fine membrane pâle : le 6° saillant, rétractile : celui de l’armure plus ou moins enfoui. Ventre brièvement caréné à sa base ; à 5e arceau beau- coup plus grand que les précédents : le 6e saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, plus courtes que les cuisses, assez sail- lantes, coniques, snbconiignës au sommet; à pièce axillaire peu dévelop- pée. Les intermédiaires un peu moindres, conico-subovales, peu sail- lantes, contiguës. Les postérieures assez grandes, rapprochées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure conique, étranglée dans son 1er tiers, avec la partie après l’étranglement souvent subcylindrique ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds assez courts, assez robustes. Trochanters antérieurs petits, sub- cunéiformes ; les intermédiaires petits, souvent subdilatés-arrondis en dehors; les postérieurs un peu plus grands, ovales -oblongs, subacu- minés. Cuisses subcomprimées, plus ou moins épaissies, les intermé- diaires moins fortement ; les antérieures subsinuées en dessous dans leur dernier tiers et souvent subdentées avant le sinus. Tibias subépaissis de la base au sommet, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très- petits éperons très-grèles, presque indistincts ; les antérieurs un peu plus courts, subarqués en dehors, subsinués et parfois subdentés en dessous avant leur milieu (1) ; les intermédiaires et postérieurs obliquement coupés au bout. Tarses antérieurs courts, à 4 premiers articles très courts, subégaux, non ou à peine dilatés ; les intermédiaires et postérieurs à peine un peu moins courts, subliliformes, à 4 premiers articles courts ou assez courts, graduellement à peine plus courts : le dernier subégal aux 2 précédents réunis. Ongles très-petits, grêles, arqués. Obs. Les petites espèces du genre Scopaeus vivent sous les pierres et parmi les détritus , principalement au bord des marais ou des rivières. Il est remarquable par son cou ponctitorme, par son prothorax atténué en avant, sans rebord sur les côtés, par ses tarses courts, par sa ponc- tuation fine, etc. Il renferme un certain nombre d’espèces dont voici l’analyse : (I) Ils paraissent souvent oblusément spinosules après le sinus. 182 BRÉVIPENNES GROUPE I. — SCOPAEUS VERUS. Tête suborbiculaire ou subovale, non plus large en arrière qu’au niveau des yeux, subtronquée ou obtusément arrondie à sa base, à an- gles postérieurs fvtement arrondis. Prothorax non carinulé, du moins au sommet. a. Tête suborbiculaire. Prothorax subovale. Élytres suboblon- gues, légèrement convexes. Abdomen peu allongé, assez for- tement convexe, plus ou moins élargi avant son sommet. Yeux médiocres ou assez grands. Corps assez épais, d’un noir de poix. Echancrure q* bidentée de chaque côté 1. laevigatus. aa. Tête courtement ovalaire. Prothorax oblong. Elytres oblon- gues, subdéprimées. Abdomen suballongé, légèrement convexe, b. Abdomen faiblement élargi avant son sommet : celui-ci rous- sâtre ou testacé. c. Corps assez grêle, d’un brun de poix, avec le sommet de l’ab- domen roussàtre. Prothorax et élytres très-finemen t pointil- lés. Yeux médiocres. Échancrure bisinuée. Taille moyenne 2. Erichsomi. cc. Corps grêle, d'un brun de poix, avec l'extrémité des élytres et de l’abdomen largement testacée. Prothorax et élytres légè- rement et subobsolètement pointillés. Yeux médiocres. Échan- crure çf réduite à une incision très-étroite et profonde. Taille moindre 3. scitulus. ccc. Corps assez grêle, d'un roux de poix, avec le prothorax d’un rouge clair et l'abdomen obscur à sommet testacé. Prothorax et élytres très-finement pointillés. Yeux assez petits. Échan- crure (f assez large et angulée. Taille moyenne. ... 4. sericans. bb. A bdomen assez élargi avant sou sommet, concolore. Corps grêle, noirôtre. Échancrure çf très-large, très-profonde, en angle arrondi. Taille petite. . S. longicolus. *. Ncopaeus laevigatus, Gyllenhal. Allongé , assez- épais, subconvexe, duveteux, très-finement et tr'es- densement pointillé, d'un noir de poix assez- brillant, avec la bouche, les pieds et les antennes d'un roux testacé, celles- ci souvent plus foncées vers leur milieu. Tète suborbiculaire, un peu plus large que le prothorax, 183 PÉDÉRIENS. — Scopaeus Celui-ci subovale, d'un quart plus long que large, d'un tiers moins large que les élytres,' bifovéolé à sa base, avec un léger espace dorsal lisse. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, légèrement convexes. Abdomen peu allongé, assez fortement convexe, plus ou moins épaissi et élargi avant son sommet. a ’ Les 2e et 3e arceaux du ventre offrant dans leur milieu une impres- sion en forme de large fossette transversale; les 4° et 5e à peine (1), le 6e plus, sensiblement impressionnés à leur base. Le 5e très-largement et peu profondément échancré à son bord postérieur. Le 6e avec une entaille large, profonde, à fond légèrement cintré, à ouverture limitée de chaque côté par 2 dents : la 1 re saillante, redressée, plus ou moins rembrunie : la 2e située à la suite de la précédente et recourbée en dehors. Tête à peine plus large que longue. Ç Les 2e à 5e arceaux du ventre simples, le 6e subogivalement pro- longé. Tête aussi large que longue. Paederus laevigatus, Gyllenhal, Ins. Spec. IV, 483, 4-3. Rugilus laevigatus, Mannerheim, Brach. 40, 2. Lathrobium laevigatura, Erichson, Col. March. I, 310, 12. — Heer, Faun. Col. Helv. I, 237, 3. Scopaeus laevigatus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 605, 1. — Redtenbacher, Faun. Austr. 717.2. — Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1854, 160 ; — Op. Ent. VI, 50, 1, pl. 1, fig. 1-5.— Fairmaire et Laboulbène. Faun. Ent. Fr. I, 559, 1.— Kraatz, Ins. Deut. II, 704, 2.— Thomson, Skand. Col. II, 208, 1. — Fauvel. Faun. Gallo-Rhén. III, 310, 4. Long., 0ra,0033 (1 1/2 1.); — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Corps allongé, assez épais, subconvexe, d’un noir de poix assez bril- lant ; recouvert d’un duvet cendré, très-léger, très-fin, soyeux, court et serré. Tête suborbiculaire, un peu plus large que le prothorax ; finement du- veteuse, avec quelques légères soies autour des yeux et en avant; très- finement et très-densement pointillée ; d’un noir de poix assez brillant, avpc les tubercules antennifères rous^âtres. Front, très-large, assez con- (1) L’impression des 4* et arceaux est parfois nulle ou réduite à une simple dé- pression. 184 BRÉVIPENNES vexe postérieurement, largement et subtriangulairement déprimé en avant. Cou presque lisse, d’un roux de poix. Épistome lisse, testacé. Labre roux, cilié— sétosellé en avant. Mandibules rousses. Palpes d’un roux testacé, avec leur pénultième article parfois plus foncé. Yeux médiocres ou même assez grands, irrégulièrement arrondis, plus longs que la moitié des tempes, noirs, à facettes grossières. Antennes courtes, moins longues que la tête et le prothorax réunis; assez robustes, subfiliformes ou à peine épaissies ; finement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux testacé, avec les 2e à 5e articles souvent plus foncés, surtout à leur sommet; à l<=r article en massue allongée et subcylindrique : le 2e et 3e oblongs, obconiques : le 3e un peu plus grêle mais non visiblement plus court que le 2e : les 4e à 10e graduellement un peu plus courts : les 4e à 6e suboblongs : les 7e et 8e subglobuleux, les 9e et 10e presque carrés : le dernier subovalaire, subitement acuminé au sommet. Prothorax subovale, d’un quart environ plus long que large; à peine rétréci en arrière, d’un tiers moins large que les élytres ; obliquement atténué au sommet qui est angulairement entaillé à l’insertion du cou, avec les angles antérieurs très-obtus et arrondis ; à peine arqué sur les côtés; subtronqué à sa base ; à angles postérieurs largement arrondis; assez convexe ; très-finement duveteux ; d’un noir ou d’un brun de poix brillant, à peine moins finement mais un peu moins densement pointillé que la tête, avec un léger espace longitudinal lisse; marqué vers la base de 2 fossettes distinctes, subarrondies, rapprochées et séparées entre elles par une carène courte et lisse. Repli d’un roux de poix, légèrement poin- tillé. Écusson très-finement pointillé, d’un noir de poix. Élytres en carré suboblong, sensiblement plus longues que le protho- rax ; subparallèles ou à peine arquées en arrière sur leurs côtés ; légère- ment convexes ; simultanément impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement duveteuses ; pointillées à peu près comme le pro- thorax ; d'un noir de poix assez brillant, avec l’angle postéro-externe et souvent tout le bord postérieur roussâtres. Épaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, moins large à sa base que les élytres, plus ou moins épaissi et arcuément subélargi après son milieu et puis subitement rétréci au sommet; assez fortement convexe, avec les 3 premiers seg- ments sensiblement impressionnés en travers à leur base, le 4e seulement en son milieu ; très-finement duveteux, légèrement sétosellé vers son 185 pédériEi>s. — Scopaens extrémité ; très-finement et très-densement pointillé ou comme finement chagriné ; d’un noir de poix peu brillant, avec le 7e segment d’un roux testacé, ainsi que le sommet des 5e et 6e et parfois la fine marge apicale du 1er ou des 2 premiers. Le 69 subarrondi (a*) ou obtusément angulé dans le milieu de son bord postérieur. Dessous de la tête obsolètement pointillé, à peine pubescent, d’un brun plus ou moins rougeâtre et assez brillant. Prostenium presque lisse, glabre, d’un roux luisant. Mésosternum chagriné, brunâtre, à pointe rousse. Métasternum à peine convexe sur son milieu, à peine pointillé ou presque lisse, d’un noir de poix brillant. Ventre très-convexe, très-fine- ment et très-densement pointillé, finement duveteux, d'un noir de poix assez [brillant, avec l’extrémité plus ou moins largement roussâtre, ainsi que parfois la fine marge des arceaux. Pieds finement duveteux, très-finement pointillés, d’un roux testacé. Tibias antérieurs obscurément spinosules en dessous, avec leur dent Sterne parée de 2 ou 3 soies légères. Patrie. Cette espèce vit dans les lieux humides, sous les pierres, les mousses, feuilles mortes et autres détritus. Elle se trouve communément toute l’année, dans presque toute la France. Obs. Elle est une des plus grandes du genre. Elle varie beaucoup pour la couleur. Les antennes, souvent rembrunies vers leur milieu, sont d’autres fois entièrement testacées ou d’un roux testacé. Parfois le vertex, le prothorax et le tiers postérieur des élytres sont d’un roux de poix ou d’un rouge brun, avec cette couleur remontant sur la suture et finissant par envahir la majeure partie de la surface, moins la base. Plus rare- ment, la tête, le prothorax et les élytres sont entièrement rousses avec le sommet de l’abdomen largement d’un roux testacé. La $ a une forme généralement un peu plus grêle, l’abdomen un peu moins convexe et surtout moins sensiblement épaissi après son milieu. Les exemplaires de la Provence ont le corps presque entièrement noir. On doit rapporter au Scopaeus laevigatus le Lathrobium laevigatum de Hecr (page 237), ainsi que l’auteur de la Faune helvétique l’indique lui- même (page 580); et, suivant la même remarque, on ne saurait lui ap- pliquer son Rugilus exiguus, et cela malgré les types, car la description 186 BRÉVIPENNES de cette dernière espèce ne peut nullement (minimè) convenir au Scopneus laevigatus (1). 1. Scopaeus Ericlisonii, Kolenati (2). Allongé , assez grêle, subdéprimé , finement duveteux, excessivement finement et très-densement pointillé, d’un noir ou d’un brun de poix peu brillant, avec le sommet de l’abdomen, labouche, les antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête courtement ovalaire, à peine plus large que le prothorax. Celui-ci oblong, d'un tiers plus long que large, presque d’un tiers moins large que les élytres. bifovéolé à sa base, avec une étroite ligne dorsale lisse. Êlytres d'un quart plus longues que le prothorax, subdéprimées. Abdomen suballongé, légèrement convexe, faiblement élargi avant son sommet. o* Les 4e et 5e arceaux du ventre à peine impressionnés ou simplement déprimés sur leur milieu. Le 5e à peine sinué à son bord apical. Le 6e longitudinalement impressionné sur sa ligne médiane, largement et bisi- nueusement échancré au sommet. Ç Les 4e à 6e arceaux du ventre simples, celui-ci prolongé en angle arrondi. Scopaeus Ericlisonii, Kolenati, Melet. Ent. III, 23, 93, pl. XII, fig. 1 , — IIoch- hi’th, Staph. Cauc. 161. — Kraatz, Ins. Deut. II, 702, 1. Scopaeus gracilis, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. 111,308, 1. Variété a. Prothorax et sommet des élytres d’un roux de poix. Scopaeus apicalis, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Lin. Lyon. 1834, 163 ; — Op. Ent. VI, 53, 2, pl. 1, fig. 6-8. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 559, 2. Long., 0ra,0033 (1 1. 1/2) ; — larg., 0m,0004 (1/5 1. fort). Corps allongé, assez grêle, subdéprimé, d’un noir ou d’un brun de il ) Ici se placerait le bicolor de Baudi (Slud. Ent. 135 ; — Berl. Ent. Zeit. 1857, 102. — Kraatz, Ins Deut. II, 704), espèce de Toscane, remarquable par sa tète subarrondie à sa base, par ses élytres d’un quart plus longues que le prothorax, d'un noir de poix, avec une tache d'un roux testacé sur leur parlie postérieure et remontant sur la suture. Le reste du corps est noirâtre, moins l'extrémité de l'abdomen qui est d’un roux testacé, ainsi que la bouche, les antennes et les pieds. — Long,, 3 mil. (2) Régulièrement, on devrait dire : Erichsonts au lieu de : Erichsonii. pédériens. — Seopaeus 187 poix peu brillant; revêtu d’un très-léger duvet cendré, très-court, soyeux et serré. Tête courtement ovalaire, à peine plus large que le prothorax ; finement duveteuse; parée de quelques soies autour des yeux et d’une autre soli- taire et souvent caduque, vers les angles postérieurs ; excessivement fine- ment et excessivement densement pointillée ; d’un noir de poix un peu brillant, avec les saillies antennifères d’un roux testacé. Front très-large, légèrement convexe en arrière, largement et triangulairement déprimé ou même subimpressionné en avant. Cou presque lisse, d’un roux brillant. Êpistome lisse, d’un roux testacé, ainsi que le labre, qui est sétosellé en avant. Mandibules rousses, parfois assez robustes. Palpes d’un roux tes- tacé. Yeux médiocres, irrégulièrement arrondis, à peine plus larges que la moitié des tempes, obscurs. Antennes suballongées, presque aussi longues que la tête et le pro- thorax réunis; subfiliformes; finement duveteuses et à peine pilosellées; testacées ou d’un roux testacé; à 1er article en massue allongée et subcy- lindrique : les 2° et 3e oblongs, subégaux : le 3e un peu plus grêle que le 2e : les 4e à 10e graduellement plus courts : les 4e à 7e oblongs, les 8e à 10e un peu plus longs que larges : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Protliorax oblong, environ d’un tiers plus long que large, subrétréci en arrière, presque d’un tiers moins large que les élytres ; obliquement atténué au sommet qui est circulairement subéchancré vers l’insertion du cou, avec les angles antérieurs très-obtus et largement arrondis ; presque droit sur ses côtés; subtronqué à sa base ; à angles postérieurs fortement arrondis; peu convexe; très-légèrement duveteux; d’un noir ou d’un brun de poix peu ou parfois assez brillant ; aussi finement et presque aussi densement pointillé que la tète, avec une étroite ligne longitudi- nale lisse, plus ou moins réduite et à peine visible ; marqué vers la base de 2 fossettes distinctes, subovales, rapprochées et séparées entre elles par une carène étroite, lisse, assez saillante, atteignant parfois presque le quart de la longueur du prothorax (1). Repli d’un roux testacé. finement pointillé. Écusson très-finement pointillé, obscur. (1) A un fort grossissement, la ligne médiane parait brièvement et é peine canallculée au devant de la carène. 188 BRF.VIPENNES Èlytres oblongues, environ d’un quart plus longues que le prothorax; subparallèles ; subdéprimées ou déprimées ; J peine impressionnées der- rière l’écusson ; finement duveteuses ; â peine moins finement mais aussi densement pointillées que le prothorax ; d’un noir ou d’un brun de poix peu brillant, avec le sommet parfois moins foncé. Épaules étroi- tement arrondies. Abdometi suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, faiblement et ssubarcuément élargi après son milieu et puis subatténué vers le sommet; légèrement convexe, avec les premiers segments sub- impressionnés sur le milieu de leur brise ; très-finement et très-densement duveteux ; légèrement sétosellé, surtout vers son sommet ; finement chagriné ; d’un noir ou d’un brun de poix mat, avec l’extrémité largement d'un roux testacé. Le 6e segment obtusément angulé à son bord posté- rieur. Dessous du corps finement duveteux, d’un roux foncé, avec le postpectus d’un noir de poix. Dessous de la tête légèrement pointillé, assez brillant. Prosternum glabre, lisse, luisant. Mésosternum obsolètement chagriné, brunâtre. Métasternum à peine convexe sur son milieu, à peine pointillé. Ventre convexe , presque mat , obscur , avec l’extrémité d’un roux testacé. Pieds finement duveteux, très-finement pointillés, d’un roux testacé. Tibias antérieurs obscurément spinosules en dessous, à dent interne avec 2 ou 3 soies, dont 1 plus longue. Patrie. Celte rare espèce se prend, au printemps, au bord des rivières et parmi les débris des inondations, dans l’Alsace, la Lorraine, le Bour- bonnais, le Beaujolais, les environs de Lyon, le Languedoc, la Guienne, le Roussillon, etc. Obs. Elle n’est pas plus longue que le laevigatus, mais plus grêle. La tête est un peu moins grande et surtout moins courte, avec les antennes moins robustes et plus allongées. Le prothorax est plus oblong. Les élytres sont plus longues et plus déprimées. L’abdomen est plus mat, plus finement chagriné, plus allongé, moins convexe, moins épaissi et moins élargi avent son sommet. La pubescence et la ponctuation sont plus fines et plus serrées. L’échancrure des est différente, etc. La couleur passe du noir au roux de poix, avec l’extrémité des élytres et de l’abdomen plus claire. Chez les immatures, le dessous du corps, moins le postpectus, est d’un roux testacé. pédérieins. — Scopaeus 189 On rapporte à {'Erichsonü les gracilis (1) et breviventer de Sperk (Bull. Mosc. 1835,153). 3. Scopacias sciiulus, Baudi. Allongé, sublinéaire, subdéprimé, finement duveteux, très-finement et subobsolètement pointillé , d’un brun de poix peu brillant, avec le tiers postérieur des élytres, l’extrémité de l'abdomen , la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête suboblongue, sensiblement plus large que le prothorax. Celui-ci étroit, oblong , subrétréci en arrière , d’un tiers plus long que large, d’un tiers moins large que les élytres, obsolètement fovéolé vers sa base, à ligne médiane presque nulle. Élytres d'un quart plus longues que le prothorax, subdéprimées. Abdomen suballongé, subparallèle, médio- crement convexe. cT Le 5° arceau ventral largement subimpressionné dans son milieu, lirgementsinué au milieu de son bord postérieur. Le Ge impressionné à sa base, partagé à son sommet en 2 lobes par une incision très-étroite et profonde. $ Les 5e et 6e arceaux du ventre simples, celui-ci prolongé et sub- ogivalement arrondi. Scopaeus scitulus, Baudi, Berl. Ent. Zeit. 1857, 103. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. III, 309, 2. Long., 0m,003 (1 1/3 1.); — larg., 0m, 00038 (1/5 1. à peine). Corps allongé, grêle, subdéprimé, d’un brun de poix peu brillant, avec l’extrémité des élytres et de l’abdomen largement testacée ; revêtu d’un trcs-lcgtjr duvet cendré, soyeux, court et serré. Tête subovale-suboblongue, subparallèle sur le milieu de ses côtés, sensiblement plus large que le prothorax; légèrement duveteuse, avec quelques fines soies autour des yeux et 1 autre vers les angles postérieurs; légèrement, excessivement finement et très-densement pointillée ; d’un noir ou d’un brun de poix peu brillant, avec les tubercules antennifères un peu roussâtres. Front très-large, faiblement convexe, transversalement (t ) Nos types du g>-acitis sont plus noirs, avec les élytres un peu moins longues, moins dé- primées. moins finement pointillée». Mais l’échancrure des çy" est la même. 190 HRÉVPENNES déprimé ou subimpressionné en avant. Cou presque lisse, brillant, roux. Parties de la bouche testacées. Labre finement sétosellé en avant (1). Yeux médiocres, irrégulièrement arrondis, à peine plus longs que la moitié des tempes, obscurs, parfois à reflets gris et micacés. Antennes suballongées, à peine moins longues que la tête et le protho- rax réunis ; assez grêles, subfiliformes ; finement duveteuses et à peine pilosellées ; testacées ; à 1er article en massue allongée : les 2e et 3e oblongs, obeoniques : le 3e à peine plus grêle, non ou à peine plus court que le 2e : les 4e à 10° graduellement un peu plus courts : les 4e à 7e à peine oblongs : les pénultièmes subcarrés ou à peine transverses : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax étroit, oblong, d’un tiers plus long que large, subrétréci en arrière, environ d’un tiers moins large que les élytres ; obliquement atténué au sommet, qui est à peine échancré vers l’insertion du cou, avec les angles antérieurs très-obtus et arrondis ; presque droit sur le milieu des côtés ; subtronqué à sa base ; à angles postérieurs fortement arrondis ; peu convexe ; très-légèrement duveteux ; d’un brun de poix peu brillant et souvent roussâtre ; très-finement, très-densement et subobsolètement pointillé, avec une très-étroite ligne longitudinale, très-peu apparente, sinon lisse, du moins un peu plus brillante (2); marqué vers la base de 2 petites fossettes à peine sensibles, rapprochées, séparées entre elles par une carène très-courte, réduite à une espèce de tubercule. Repli d’un roux de poix foncé, finement pointillé. Écusson très-finement pointillé, obscur. Élytres oblongues, environ d’un quart plus longues que le prothorax; subparallèles ; subdéprimées ; souvent subimpressionnées sur la suture derrière l’écusson; finement duveteuses ; légèrement, excessivement fine- ment et très-densement pointillées ; d’un brun de poix presque mat, avec le tiers postérieur testacé. Épaules à peine arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés et atténué tout à fait vers son sommet ; légèrement convexe à sa base, plus fortement en arrière ; très- finement duveteux ; légèrement sétosellé, surtout vers son extrémité ; très-finement chagriné; d’un noir de poix mat, avec le sommet largement testacé. Le G° segment obsolètement angulé à son bord apical. (1) Nou» ne répéterons pas ce caractère qui existe toujours. (2) Cette ligne n’est visible que chez les exemplaires à prolhorax non dépouillé de son dnvet. pédéuiens. — Scopaeus 191 Dessous du corps très-linement duveteux ; d’un noir ou d’un brun de poix peu brillant, avec l’extrémité du ventre largement testacée, le des- sous de la tête et le prosternum roux. Dessous de la tête obsolètement pointillé. Prosternum glabre, presque lisse, luisant. Mésosternum obso- lètement chagriné, d’un roux obscur. Mêtasternum à peine convexe sur son milieu, à peine pointillé. Ventre convexe. Pieds très-finement duveteux, très finement pointillés, testacés. Tarses antérieurs à sinus peu marqué. Patrie. Cette espèce fréquente le bord des rivières, sous les pierres, dans le sable humide, principalement en été, dans la Savoie, les environs de Lyon, la Guienne, les Hautes-Pyrénées, etc. Obs. Elle ressemble beaucoup à la variété apicalis de l ’Erichsonii. Mais elle est moindre, encore plusgrêle, encore moins finement et surtout plus obsolètement pointillée. La tête, à peine plus oblongue, est un peu plus parallèle sur les côtés. Les antennes, à peine moins allongées, ont leurs articles un peu moins longs. Les fossettes de la base du prothorax sont beaucoup moins accusées, elles sont obsolètes. Les élytres sont largement testacées à leur extrémité. L’abdomen, plus parallèle, est un peu plus convexe, surtout en arrière, avec son sommet plus largement testacé et d’un testacé moins roux. Les antennes et les pieds sont plus pâles. Les distinctions du çf sont tout autres, etc. Parfois, chez les immatures, la tête et le prothorax sont rougeâtres, les élytres testacées à base rembrunie, l’abdomen obscur à sommet large- ment testacé. 4. Scopaeus serlcans , Mulsant et Rey. Allongé, assez grêle, peu convexe, finement duveteux, très-finement et très-densement pointillé, d'un roux de poix peu brillant, avec le pro- thorax d'un rouge clair, l'abdomen obscur, le sommet de celui-ci, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tète subovale, à peine plus large que le prothorax. Celui-ci oblong, à peine rétréci en arrière, d'un tiers plies long que large, près d'un tiers moins large que les élytres, bifovéolê vers sa base, à ligne longitudinale lisse très- fine. Élytres un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées. Abdomen suballongé, légèrement con- vexe, subélargi avant son sommet. 192 BRÉVIPENNES ü* Le 5e arceau ventral à peine el largement échancré à son bord api- cal, parfois subimpressionné vers sa base. Le 6° avec une entaille angu- laire assez large et profonde. 9 Les 5e et 6e arceaux du ventre simples, celui-ci légèrement prolongé en angle arrondi. Scopaeus sericans, Mui.sant et Rev, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1 8b’4 , 168. — Op. Ent. VI, 56, 3, pl. 1, fig. 9-11. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 559, 3. — Kraatz, Ins. Deut. II, 706. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 310, 3. Long., 0m, 0032(1 1/2 1.) ; — larg., 0m, 00045 (1/5 1. fort). Corps allongé, assez grêle, peu convexe, d’un roux de poix peu bril- lant, avec le prothorax d’un ronge clair, el l’abdomen (moins le sommet) obscur ; revêtu d'un très-léger duvet cendré, soyeux, court et serré. Tête subovale, à peine plus large que le prothorax; à peine arquée sur 1rs côtés ; légèrement duveteuse, avec quelques fines soies autour des yeux ; légèrement , très-finement et très-densement pointillée ; d’un roux de poix peu brillant. Front très-large, légèrement convexe en arrière ; largement et triangulairement déprimé en avant. Cou presque lisse, bril- lant, rougeâtre. Parties de la bouche testacées. Yeux assez petits, subarrondis, un peu moins longs que la moitié des tempes, noirs, parfois à reflets micacés. Antennes peu allongées, plus courtes que la tête et le prothorax réunis ; subépaissies ; finement duveteuses et à peine piloseliées ; testacées ; à 1er article en massue allongée : les 2e et 3e oblongs, obeoniques : le 3° à peine plus grêle et non ou à peine plus court que le 2e : les 4e à 108 graduellement plus courts et un peu plus épais : les 4" à 6° à peine oblongs : le 7e subcarré : les pénultièmes à peine aussi longs que larges, obeoniques : le dernier subovalaire, subitement acuminé au sommet. Prothorax oblong, d’un tiers plus long que large, à peine rétréci en ar- rière, près d’un tiers moins large que les élytres; obliquement atténué au sommet qui est à peine échancré en arc vers l’insertion du cou, avec les angles antérieurs très-obtus et arrondis; presque droit sur le milieu d> s côtés ; subtronqué à sa base; à angles postérieurs arrondis ; peu con- vexe ; légèrement duveteux ;d’un rouge clair parfois assez brillant ; poin- tillé à peu près comme la tète, avec une très-fine ligne longitudinale pédérien'S. — Scopaeus 193 lisse, un peu plus brillante (1); marqué vers la base de 2 petites fossettes plus ou moins arrondies, plus ou moins apparentes et séparées entre elles par un intervalle obsolètement caréné. Repli testacé, légèrement pointillé. Écusson très-finement pointillé, roussâtre. Élytres en carré à peine oblong, un peu plus longues que le prothorax; subparallèles ou à peine arquées sur les côtés ; subdéprimées ou à peine convexes ; impressionnées sur la suture derrière l’écusson ; finement duve- teuses ; très-finement et très-densement pointillées, à peine moins fine- ment que la tête et le prothorax ; d’un roux brunâtre peu brillant, avec l’extrémité et parfois les épaules et la suture un peu plus claires. Épaules étroitement arrondies. Abdomen suballongé., un peu moins large que les élytres; subarcuément un peu élargi avant son sommet et puis assez subitement atténué vers celui-ci ; légèrement convexe, avec les premiers segments subimpres- sionnés en travers à leur base ; très-finement et densement duveteux ; légèrement sétosellé au bout ; très-finement chagriné ; d’un brun mat, avec le bord postérieur des 5e et 6e segments largement et le 7e entiè- rement d’un testacé parfois assez obscur, d’autres fois assez clair, et la fine marge apicale des premiers segments paraissant quelquefois testa- cée suivant un certain jour. Le 6e subangulairement arrondi dans le milieu de son bord apical. Dessous du corps très-finement duveteux; d’un roux testacé, avec le postpectus souvent brunâtre. Dessous de la tête très-finement pointillé, assez brillant. Prosternum glabre, lisse, luisant. Mésosternum obsolète- ment chagriné. Métasternum peu convexe, finement pointillé, peu brillant. Ventre convexe, finement chagriné ou excessivement finement pointillé, presque mat. Pieds finement duveteux, très-finement pointillés, testacés. Tibias anté- rieurs obscurément spinosules en dessous, avec 2 ou 3 légères soies au dessus de leur sinus. Patrie. Nous avons rencontré quelquefois cette espèce dans les envi- rons de Lyon, au bord du Rhône, parmi les débris les plus vaseux des inondations. Elle est aussi des Hautes-Pyrénées. Obs. Elle est presque aussi longue, mais plus grêle que le laevigatus, (I) A un Irès-forl grossissement, celle ligne e.-t à peine cana'iculce, au devant de la caréné. SOC. LINN. — T. XXIV. 13 194 BKEVlPENJNliS dont elle diffère par sa coloraiion plus claire, son corps un peu moins convexe et par les distinctions des . s finement pubescent, roux, avec le postpectus et le ventre rembrunis, sommet de celui-ci roussâtre. Dessous de la tête assez brillant, distinctement pointillé, parfois assez foncé. Prosternum glabre, presque lisse, d'un roux clair. Mésosternum obsolètement cha- griné, d’un roux de poix. Mêtasternum assez brillant, à peine convexe sur son milieu, obsolètement pointillé. Ventre convexe, très-finement et très-densement pointillé, peu brillant. Pieds finement duveteux, très-finement pointillés, d’un roux testacé parfois assez pâle. Tibias antérieurs assez forts, avec 2 ou 3 soies au dessus de leur sinus inférieur ; les intermédiaires assez brusquement et assez fortement dilatés dès leur 1er tiers, très-obliquement coupés vers le sommet de leur tranche externe. Patrie. Cette espèce, peu commune, se prend au bord des rivières, parmi les détritus des inondations, sur divers points de la France : la Champagne, la Touraine, le Bourbonnais, le Jura, le Lyonnais, la pro- vence, le Languedoc, la Guienne, le Roussillon, les Pyrénées, etc. Obs. Elle ne souffre aucune discussion. Quant à sa forme assez ro- buste, elle rappelle un peu 1 elaevigatus, et, quaut à sa culoiation, le sericans dont elle s’éloigne par la forme de la tète, des antennes et des tibias intermédiaires, etc. Parfois la tête et les élvtres sont entièrement rousses ou roussâtres. Chez les immatures, la majeure partie du corps est d’un roux testacé. ï . Scopacus auxii», Molsant et IL. y. Allongé, sublinéaire, subdéprinié, finement duveteux, très-finement et densement pointillé, d'un roux de poix foncé et assez- brillant , avec l'extré- mité des élylres plus claire, la tête et l'abdomen rembrunis , le sommet de celui-ci d'un roux obscur, la bouche, les antennes et les pieds d'un roux testacé. Tète subcarrée, plus large que le prolhorax. Celui-ci subovale, subrétréci en arrière, évidemment moins large que les élylres, à peine pédériexs. — Scopaeus 199 bifüvéolé vers sa base, avec une. fine ligne longitudinale lisse , à peine canaliculée en arrière. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, subdéprimées. Abdomen suballongé , subconvexe, à peine élargi avant son sommet. Tibias intermédiaires faiblement dilatés. . Scfigjaeîïs {rasillug, Kiesenwetter. Allongé , sublinéaire, légèrement convexe , finement duveteux, très- finement pointillé , d'un roux de poix assez brillant, avec les élytres et l'abdomen noirâtres , la bouche, les antennes et les pieds d’un roux testacé. Tête subcarrée, un peu plus large que le prothorax. Celui-ci oblon g, subrétréci en arrière , aussi large en avait* que les élytres, obso- lètement bifovéolé à sa base, très-finement canaliculé en avant et en arrière. Elytres un peu plus courtes que le prolhorax, faiblement con- vexes, moins finement mais presque aussi densement pointillées que la tête. Abdomen allongé, assez convexe, sensiblement élargi avant son sommet. Tibias intermédiaires assez brusquement et assez fortement dilatés. pédériejNs. — Scopaeus 207 a" Le 5e arceau ventral faiblement et bisinueusement échancré à son bord apical. Le 6e avec une entaille angulaire assez profonde. 9 Le 5U arceau ventral simple. Le 6e légèrement prolongé en angle obtus et airondi. Scopaeus pusillus, Kiesenwetter, Stett. Ent. Zeit. 1843, IV, 309. — Kraatz, Ins. Deut. II, 708, G. Scopaeus abbreviatus, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1854, 177 ; — Op. Ent VI, 65, ü, pl. II, 4 et 5. — Fairm.vre et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 561, 6. Long., 0m,0028 (1 1/4 1.) ; — larg., 0"', 00038 (1/5 1. faible). Corps allongé, sublinéaire, légèrement convexe, d'un roux de poix plus ou moins foncé et assez brillant, avec les elytres et l’abdomen plus obscurs ; revêtu d’un léger duvet gris, fin et assez serré. Tête subcarrce, à peine échancrée à sa base, un peu plus large en arrière qu’au niveau des yeux, un peu plus large que le prothorax ; fine- ment duveteuse, avec quelques légères soies autour des yeux et 1 autre solitaire vers les angles postérieurs ; très-finement et très-densemenl pointillée ; d'un roux de poix assez brillant et parfois assez foncé, avec les tubercules antennifères roussâtres. Front très-large, assez convexe postérieurement, subdéprimé en avant. Cou presque lisse, brillant, d’un brun plus ou moin rougeâtre. Parties de la bouche ferrugineuses, avec les palpes testacés ; le pénultième article des maxillaires souvent rem- bruni, surtout à son extrémité. Yeux petits, subarrondis, subégaux, vus de dessus, au tiers des tem- pes ; noirs. Antennes courtes, sensiblement moins longues que la tête et le pro- t'norax réunis ; subépaissies ; très-finement duveteuses et à peine pilo- sellées; d’un roux testacé ; à ler article en massue allongée : les 2e et 3° oblongs, obeoniques : le 3e un peu plus grêle et un peu plus court que le 2° : les 4e à 10e graduellement un peu plus courts et un peu plus épais : le 4e à peine oblong : les 5e à 7e subglobuleux, submoniliformes : les pénultièmes subtransverses : le dernier eourtement ovalaire, acuminé au sommet. Prolhorax oblong, d’un quart plus long que large, subrétréci en ar- rière, aussi large en avant que les élytres ; subitement atténué au sommet qui est circulairement échancré vers l insertion du cou, avec les angles 208 BRÉVIPENNES antérieurs obtus et subarrondis ; presque droit sur les côtés ; subtronqué à sabase ; à angles postérieurs arrondis; légèrement convexe ; légèrement duveteux ; d'un roux de poix brillant et parfois assez foncé ; très-dense- ment, un peu plus finement et plus légèrement pointillé que la tête, avec une étroite ligne longitudinale lisse, à peine visible; marqué vers la base de 2 fossettes subovales, obsolètes, souvent peu apparentes, séparées entre elles par un intervalle ordinairement peu élevé, et réunies en ar- rière par un Irait transversal ; présentant en outre, sur sa ligne médiane, un canal très-fin, plus marque à la base et au sommet, souvent interrompu au milieu, parfois réduit à une légère trace vers le sommet. Repli d’un roux de poix, pointillé. Écusson très- finement pointillé, brunâtre. Élytres subcarrées, un peu plus courtes que le prothorax ; à peine arquées en arrière sur les côtés ; légèrement convexes; subimpression- nées sur la suture derrière l’écusson; finement duveteuses; sensiblement moins finement mais presque aussi densement pointillées que la tête, avec la ponctuation un peu rugueuse; d’un noir de poix et un peu moins brillantes que le prothorax. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres; gra- duellement et sensiblement élargi jusqu’après son milieu et puis sub- atténué vers son sommet; assez convexe, avec les premiers segments subimpressionnés en travers à leur base ; très-finement et assez dense- ment duveteux; légèrement sétosellé à son sommet; très-finement et très -densement pointillé; d’un noir un peu brillant, avec l’extrémité d’un roux de poix. Le 6« segment moins pointillé, pubescent, subarrondi au sommet. Dessous de la tête brillant, distinctement pointillé, rougeâtre. Proster- num glabre, presque lisse, luisant, d’un brun de poix plus ou moins clair. Mésosternum chagriné, brunâtre. Métasternum d’un noir de poix assez brillant, légèrement pointillé, à peine convexe sur son milieu. Ventre convexe, finement duveteux, très -finement pointillé, obscur, avec l’extré- mité un peu plus claire. Pieds finement duveteux, finement pointillés, d’un roux testacé assez pâle. Tibias antérieurs assez forts, avec 2 ou 3 soies distinctes, au dessus de leur sinus inférieur. Les intermédiaires assez brusquement et assez fortement dilatées dès leur base, très-obliquement coupés vers le sommet de leur tranche externe. Les postérieurs passablement dilatés. Patrie. Celte espèce est assez rare. Elle se rencontre au printemps et pèdériens. — Scopaens ‘209 à l’automne, dans les montagnes lyonnaises, sous les pierres, au bord des champs, et parfois en compagnie de la Formica rufa. Obs. Elle est une des plus petites du genre. Comme le cognatus, elle a les tibias intermédiaires dilatés ; mais elle est un peu moindre et un peu plus linéaire. Les élvtres sont plus courtes et un peu plus densement pointillées ; l’échancrure a” est sans impressions en devant ; la couleur générale est moins foncée, etc. Parfois, la tête, le prothorax et les élytres, ou seulement une do ces parties, sont d’un roux ferrugineux souvent assez clair. ÊS. Scopaeus minutais, Ehichson. Allongé , sublinéaire, subdéprimé, finement duveteux , très- finement pointillé, d'un noir ou d'un brun de poix assez brillant, avec les palpes, les antennes et les pieds testacés. Tête subcarrée, un peu plus large que le prothorax. Celui-ci oblong , subrétréci en arrière, aussi large ou un peu moins large que les élytres, obsolètement bifovéolé à sa base, très-finement canaiiculé en avant et en arrière. Élytres aussi longues ou un peu plus longues que le prothorax, subdéprimées, moins finement ponctuées que la tête. Abdomen allongé, légèrement convexe, subparallèle ou faiblement élargi vers son milieu. Tibias intermédiaires légèrement dilatés. a” Le 5e arceau ventral très-obsolètement bisinué à son bord apical. Le 6e avec une entaille angulaire assez profonde et subaiguë. $ Le 5e arceau ventral simple. Le 6e légèrement prolongé en angle obtus et arrondi. Lathrobium pumilum, IIeer, Faun. Helv. I, 236, 2. Scopaeus minutas, Ericuson, Gen. et Spec. Stapli. COG, 3. — F>EDiENmciiEB,Faun. Austr.718, 3. — Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1834, 184 ; — Op. Eut. Vf, 71, 8, pl. II, fig. 9, 12 et 13. — Kraatz, Ins. Deut. II, 708, 7.— Thomson, Skand. Col. II, 208, 2. Scopaeus pumilus, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 561, 8. Scopaeus sulcicollis, Fauvel. Faun. Gallo-Rhén. III, 314, 10. Variété a. Corps moindre, plus grêle, plus linéaire. Scopaeus minutus, var. debilis, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1854, 184; — Op. Ent. VI, 71. SOC. LINN. — T. XXIV. 14 210 BRÉVirENiNES Variété b. Corps d'un noir de poix. Prothorax plus étroit que les ély- tres, celles-ci plus longues que le prothorax. Scopaeus minutus, var. intermedius, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 18-54, 184 ; — Op. Ent. VI, 71, pl. II, fig. 10 et 1 1. Long., 0m,0030 (1 1/3 1.); — larg., 0m,0004 (1/5 U Corps allongé, sublinéaire, subdéprimé, d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant ; revêtu d’un léger duvet gris, fin et plus ou moins serré. Tête subcarrée, à peine échancrée à sa base, à peine plus large en arrière qu’au niveau des yeux, un peu plus large que le prothorax ; fine- ment duveteuse, avec quelques légères soies autour des yeux et 1 autre solitaire vers les angles postérieurs ; très-finement et très-densement pointillée ; d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant, avec les tuber- cules antennifères roussâtres ou subtestacés. Front très-large, légèrement convexe en arrière, subdéprimê en avant. Cou presque lisse, brillant, d’un brun souvent rougeâtre. Parties de la bouche ferrugineuses, avec les palpes testacés. Yeux petits, subarrondis, subégaux, vus de dessus, au tiers des tempes ; obscurs ou noirs. Antennes assez courtes, un peu moins longues que la tête et le pro- thorax réunis ; à peine épaissies ; très-finement duveteuses et à peine pilosellées ; testacées ; à 1er article en massue allongée : les 2e et 3e oblongs, obeoniques, subégaux, avec le 3e un peu plus grêle : les 4e à 10e graduellement uu peu plus couits et à peine plus épais : le 4e à peine oblong : les 5e à 7e subcarrés, les pénultièmes faiblement transverses : le dernier ovalaire, acuminé au sommet. Prothorax oblong, d’un quart plus long que large, subrétréci en arrière, tantôt aussi large, tantôt un peu moins large en avant que les élytres ; subitement atténué au sommet qui est subéchancré vers l’insertion du cou, avec les angles antérieurs obtus et arrondis; presque droit sur les côtés ; subtronqué à sa base ; à angles postérieurs largement arrondis ; subdéprimé ou peu convexe; légèrement duveteux; d’un brun de poix assez brillant, parfois un peu roussâtre sur ses bords; très-finement, très-densement et légèrement pointillé, avec une très-étroite ligne lon- gitudinale lisse, peu visible et souvent nulle ; marqué vers la base de pèdériens. — Scopaens 211 2 fossettes ovales, obsolètes, parfois peu apparentes, séparées entre elles par un intervalle ordinairement peu élevé, et réunies en arrière par un trait transversal ; présentant en outre, sur sa ligne médiane, un canal très-fin, souvent interrompu au milieu, et quelquefois réduit à une légère trace vers le sommet. Repli brunâtre, pointillé. Écusson finement pointillé, d’un brun de poix. Êlytres en carré suboblong, aussi longues ou un peu plus longues que le prothorax; subparallèles; subdéprimées; subimpressionnées sur la su- ture derrière l’écusson; finement duveteuses ; très-densement et sensi- blement moins finement pointillées que la tête, avec la ponctuation sub- ruguleuse ; un peu moins brillantes que le prothorax; d’un brun ou d’un noir de poix, avec l’extrémité et quelquefois la suture un peu ferrugi- neuses. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, moins large à sa base que les élytres, subparallèle ou faiblement et subarcuément élargi vers le milieu de ses côtés ; légère- ment convexe, avec les premiers segments subimpressionnés en travers à leur base; très-finement et densement duveteux; légèrement sétosellé à son sommet; très-finement et très-densement pointillé ; d’un noir de poix souvent assez brillant, avec l’extrémité d’un roux ferrugineux plus ou moins obscur. Le 6e segment un peu moins pointillé, subarrondi au sommet. Dessous de la tête brillant, pointillé, d’un brun plus ou moins rougeâtre. Prosternum glabre, presque lisse, luisant, d’un brun souvent roussâtre. Mésosternum chagriné d’un brun de poix. Métasternum légèrement poin- tillé, subdéprimé sur son milieu, finement canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre convexe, finement duveteux, très-finement poin- tillé, d’un noir de poix assez brillant, avec l’extrémité un peu plus claire. Pieds finement duveteux, très-finement pointillés, testacés. Tibias anté- rieurs assez forts, obsolètement spinosulesen dessous, à sinus inférieur peu marqué et paré en dessus de 2 ou 3 soies légères. Les intermédiaires légèrement et graduellement élargis dès leur base et subobliquement coupés à leur sommet. Patrie. Cette espèce est commune, dès le mois de février, au bord des rivières, sous les détritus, sous les pierres dans les champs, parmi les mousses et les feuilles mortes, dans presque toute la France. Obs. Elle diffère du pusillus par sa taille un peu plus grande, par sa 212 BRÈVIPENNES forme un peu plus déprimée et par sa couleur généralement plus obscure. Les antennes sont un peu moins courtes ; les élytres un peu plus longues, à ponctuation un peu plus légère ; les tibias intermédiaires sont bien moins dilatés. L’échancrure ES ponctuées. Prosternum glabre, presque lisse. Mésostenmm grossièrement ponctué, plus éparsement en arrière, noir sur son disque. Slétasternum assez développé, subéparsement ponctué et pubescent, à peine convexe, obsolètement canaliculé en arrière sur sa ligne médiane. Ventre convexe, éparsement pubescent, très-éparsement sétosellé, finement et éparsement ponctué, moins éparsement sur les 5' et 6e arceaux. Pieds finement pubescents, éparsement ponctués, d’un roux testacé, avec au moins le tiers postérieur de toutes les cuisses noir, ainsi que le bourrelet basilaire des hanches postérieures, et les tibias et les tarses plus ou moins obscurs. Tarses postérieurs à 1er article très-allongé, subégal aux 2 suivants réunis. Patrie. Cette espèce est assez commune, en été, sous les pierres, les mousses et feuilles tombées, dans les lieux humides, dans presque toute la France. Obs. Les élytres sont moins longues, plus fortement et moins densé- ment ponctuées que chez les 2 espèces précédentes. Le prothorax est moins étroit et moins parallèle que dans le longipennis , avec les tibias et les tarses plus obscurs, et la taille généralement un peu moindre. Le mésosternum est constamment largement rembruni sur son disque. Les antennes, à peine plus épaisses, ont leurs articles intermédiaires un peu moins longs. Le pénultième article des palpes est moins rembruni à son sommet, etc. La couleur des élytres est souvent d'un vert foncé. La teinte foncée des tibias et des tarses ne permet de la confondre avec aucun de ses congénères, du moins des précédents. O. Pncdcrns limnopliilns , Erichson. Ailé, allongé, subconvexe, finement pubescent, à- un rouge de corail brillant, avec les élytres bleues, les antennes noirâtres, moins leur base , les palpes testacés, à pénultième article entièrement rembruni , l'extré- mité des cuisses largement , la tête, la poitrine et les 5e et Ge segments de l'abdomen noirs, les tibias et les tarses plus ou moins obscurs. Tête suborbiculaire, de la largeur du prothorax , finement et modérément ponctuée sur les côtés. Prothorax subovale, médiocrement rétréci en arrière, à peine moins large que les élytres, mousse sur les côtés, finement rÉDÉiuENS. — Paederus 267 et bisérialement ponctué sur le dos, très-éparsement et vaguement sur les parties latérales. Ëlytres à peine oblongues , un peu plus longues que le prothorax, subparallèles , assez fortement et assez densement ponctuées. Abdomen subparallèle, finement et subéparsement ponctué. Mandibules noirâtres. et* Le Gc arceau ventral avec une incision assez large et assez pro- fonde. 9 Le 6' arceau ventral prolongé en ogive étroite et mousse. Paederus limnophilus, Ericüson, Gen. et Spec. Staph. 653, 7. — Redtenbaciier, Faun. Austr. 722, 4. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 571, 5. — Kraatz, Ins. Deut. II, 729, 7. — Baudi Berl. Ent. Zeit. 1857, 108. — Fauyel, Faun. Gallo-Rhén, III, 334, 6. Paederus limophilus, Heer, Faun, Helv. I, 235, 6. Paederus minutus, Gautier, Ann. Soc. Ent. Fr. 1862, 76. Long., 0n\0056 (2 1/2 1.) ; — larg., 0m,0007 (1/3 1.). Corps allongé, ailé, subconvexe, d’un rouge de corail brillant, avec les élytres bleues, la tête et les 5e et 6e segments de l’abdomen noirs ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, peu serrée, couchée, entremêlée de soies redressées, obscures et nombreuses. Tête suborbiculaire, de la largeur du prothorax; à peine pubescenlc mais fortement sétosellée, avec des soies beaucoup plus longues ; finement et modérément ponctuée sur les côtés, avec quelques points plus gros, et le milieu lisse ; d’un noir luisant. Front large, assez convexe en arrière, subimpressionné de chaque côté en avant. Cou d’un rouge brillant, pres- que lisse. Labre noir, rugueux et sétosellé en avant. Mandibules noirâtres. Palpes testacés, avec leur pénultième article entièrement rembruni. Yeux assez gros, subarrondis, noirs. Antennes suballongées, de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; subépaissies ; finement duveteuses et assez fortement pilosellées ; noires, avec les 3 premiers articles et la base du 4e testacés ; le 1er en massue suballongée : le 2e oblong, obeonique : le 3e suballongé, sen- siblement plus long que le 2e : les 4° à 10e graduellement plus courts et un peu plus épais, obeoniques : les 4e à G0 à peine allongés : les 7° à 10e oblongs : le dernier ovale-oblong, obliquement acuminé au sommet. Prothorax subovale, médiocrement rétréci en arrière, à peine moins 208 BRÉVIPENNES large en avant que les élvtres ; subtronqué au sommet ; largement arrondi aux angles antérieurs; à peine arqué sur ses côtés qui ne sont point rebordés ; tronqué à la base ; assez convexe ; à peine pubescent mais distinctement sétosellé, avec 2 soies plus longues et écartées sur les côtés; d’un rouge de corail brillant; finement et bisérialement ponctué sur les parties latérales. Repli d’un rouge clair, subexcavô, presque lisse. Écusson subruguleux, obscur, souvent roussâtre à sommet rembruni. Êlytres en carré à peine oblong, un peu plus longues que le prothorax ; subconvexes; parfois subsillonnées derrière l’écusson le long de la su- ture ; éparsement pubescentes, et, de plus, fortement sétosellées, avec les soies de la base un peu plus longues ; assez fortement et assez den- sement ponctuées; d’un bleu brillant et souvent verdâtre. Épaules arron- dies. Abdomen allongé, à peine moins large que les élytres, subparallèle, atténué seulement vers son sommet; assez convexe, avec les 4 premiers segments impressionnés en travers à leur base; éparsement pubescent ; fortement sétose'lé, avec des séries de soies beaucoup plus longues; fine- ment et subéparsement ponctué ; d’un rouge de corail brillant, avec les 5e et G° segments noirs. Le 0e étroit, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, d’un rouge brillant, avec le dessous de la tête, le disque du médipectus, le postpectus et les 5e et 6e arceaux du ventre noirs. Tempes éparsement pileuses et ponctuées. Pros- ternum glabre, presque lisse. Mésosternum grossièrement ponctué, noir sur son disque. Métasternum médiocre, subéparsement ponctué et pu- bescent, à peine convexe, obsolètement canaliculé en arrière, sur son milieu. Ventre convexe, à pubescence assez longue, subéparsement ponc- tué, éparsement sétosellé. Pieds légèrement pubescents, éparsement pointillés, testacés, avec le bourrelet basilaire des hanches postérieures, et au moins le dernier tiers de toutes les cuisses noirs, les tibias et les tarses d’un roux brunâ'ra, la base de ceux-là et le sommet de ceux-ci plus foncés ou presque noirs. Patrie. Cette espèce, moins commune que les précédentes, se trouve au bord des eaux, principalement dans les régions boisées et monta- gneuses : l’Alsace, la Savoie, les Alpes, les environs de Paris et de Lyon, le Languedoc, la Guienne, les Pyrénées, etc. Obs. Elle est la plus petite de nos espèces. Elle diffère du caligalus pédériens. — Paederus 26 9 outre la taille, par la teinte noirâtre des mandibules et du pénul- tième article des palpes. La ponctuation des élytres est un peu plus serrée. Les tibias et les tarses, bien que rembrunis, ne sont pas aussi noirs, etc. Les élytres sont souvent d’un bleu verdâtre assez sombre. L’écusson est parfois entièrement roux, avec les tibias et les tarses rembrunis à leur base seulement. C’est sans doute à cette variété qu’il faut rapporter le miiiutus de Gautier. Parfois ( 9 ) les élytres sont à peine plus larges en arrière qu’en avant. Genre Sunius, Sunie , Stephens. Stephens, III. Brit. V, 275. — Jacouelin du Val, Gen. Staph. 48, pi. 18, (Ig. 88, 89. Étymologie : Xooviov, mot propre. Caractères. Corps allongé, plus ou moins étroit, linéaire (1), subdé- primé ou peu convexe, le plus souvent ailé. Tête grande, saillante, subcarrée ou suboblongue, fortement resserrée à sa base, portée sur un col court, assez étroit mais non ponctiforme, égal au tiers ou au quart du vertex. Tempes mousses latéralement, forte- ment contiguës en dessous sur toute leur longueur. Joues sillonnées au devant des yeux pour recevoir le 1er article des antennes à l’état de repos. Épistome très-court, réduit à un liseré très-étroit, largement tronqué ou à peine échancré en avant. Labre très-court, large, bidenticulé au milieu de son bord antérieur, souvent subsinué de chaque côté de celui-ci (2). Mandibules longues, très-grêles, arquées en faucille, très-acérées, armées vers le milieu de leur côté interne d’une longue dent, grêle, arquée, très- acérée, précédée de 1 ou 2 petites dents. Palpes maxillaires assez allongés, à 1er article petit : le 2e allongé, en massue grêle : le 3e subégal au 2° mais épaissi : le dernier très-petit, subulé, à peine distinct. Palpes labiaux courts, à 1er article petit : le 2e plus grand, plus épais, subova- laire : le dernier petit, grêle, subulé. Menton assez grand, transverse, tronqué en avant. (I) Nous retranchons du genre Sunius quelques espèces étrangères à la France continentale et à forme plus courte, plus large et plus déprimée. (21 Dans les derniers Sunius les dpnt? «ont moins snillnnles. 270 BRÉVIPENiNES Yeux assez petits ou médiocres, subarrondis, un peu saillants, situés assez loin du prothorax. Antennes assez courtes, grêles, subtiliformes, droites (1), à 1er article suballongé ou oblong, plus ou moins épaissi, moins long que les 2 sui- vants réunis; le 3° souvent plus long que le 2° : les suivants graduellement plus courts, non ou à peine contigus : le dernier plus ou moins oblong, subacuminé. Prothorax subcordiforme, subitement atténué en avant, graduellement plus ou moins rétréci en arrière, moins large que les élytres; à angles souvent effacés ou arrondis ; subtronqué ou à peine arrondi à sa base ; à peine rebordé surcelle-ci et nullement sur les côtés, Éiepli grand, visible vu de côté, à opercule prothoracique plus ou moins réduit, corné, soudé, seulement distingué par une différence de texture. Écusson petit, subtriangulaire. Élytres subtransverses, subcarrées ou oblongues; subobliquement cou- pées individuellement, en rentrant, à leur bord apical; droites ou presque droites à leur angle postéro-externe ; subarquées sur les côtés ; à peine ou non rebordées sur la suture. Repli étroit, subvertical, à bord intérieur subsinué en arrière. Épaules peu saillantes. Prosternum un peu atténué en avant, subtronqué ou à peine échancré à son bord antérieur, subétranglé ou transversalement sillonné derrière celui-ci ; assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; relevé ou gibbeux sur son disque ; traversé vers son 1er tiers par une arête arquée en avant et plus ou moins obsolète ou par une accolade ob- tuse ; subsinueusement rétréci en arrière en angle assez ouvert mais à sommet brusque et en pointe raucronée ou subacérée ; parcouru sur sa ligne médiane, par une carène plus ou moins prononcée, avancée jusqu'à la base, parfois effacée au milieu, plus accusée et prolongée sur la pointe de l’angle. Mésosternum grand, fortement développé au-devant des han- ches intermédiaires; subtronqué en avant; sinueusement rétréci en arrière en angle subaigu, parfois subcarinulé , prolongé jusqu’au tiers des hanches. Médiépisternums grands, irréguliers, séparés du mésosternum par une fine arête arquée. Médicpimeres étroits, en onglet allongé. Mé- tasternum assez grand, subéchancré pour l’insertion des hanches posté- rieures; prolongé entre celles-ci en lobe très -court et subéchancré; sub- it) Au repos, les antennes sont arcuément renversées en arrière. PEDERIENS. — Similis 271 angulé entre les intermédiaires. Postépisternums excessivement étroits, linéaires. Postèpimères petites, triangulaires. Abdomen plus ou moins allongé, subparallèle ou arcuément subélargi en arrière ; fortement rebordé sur les côtés; à 1er ou 3 premiers segments faiblement impressionnés en travers à leur base ; les 4 premiers subégaux : le 5e beaucoup plus grand, largement tronqué et muni à son bord apical d’une très-fine membrane pâle : le 6e assez saillant, rétractile ; celui de l’armure caché. Ventre caréné à sa base, à 5e arceau plus grand que les précédents : le 6e plus ou moins saillant, rétractile. Hanches antérieures grandes, plus courtes que les cuisses, assez saillantes, coniques, contiguës ou subcomiguës ; à pièce axillaire petite, parfois subenfouie. Les intermédiaires moindres, conico-subovales, peu saillantes, subcontiguës en leur milieu. Les postérieures assez grandes, rapprochées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure conique, étranglée dans son 1er tiers, avec la partie après l’étranglement subcylindrique ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds peu allongés, assez grêles. Trochanters antérieurs et intermé- diares petits, subeunéiformes; les intermédiaires souvent arqués en dehors ; les postérieurs plus grands, en ovale acuminé. Cuisses subcom- primées; les antérieures sensiblement épaissies, souvent subsinuées en dessous avant leur sommet ; les intermediaires et postérieures faiblement élargies dans leur milieu, atténuées vers leur extrémité. Tibias grêles, subrélrécis vers leur base, munis au bout de leur tranche inférieure de 2 très-petits éperons très-grêles et presque indistincts; les antérieurs plus courts, un peu plus robustes. Tarses subtiliformes, à 4 premiers articles graduellement plus courts : le 1er plus ou moins allongé, plus long que le 2e : celui-ci oblong ou suballongô : le 4e bilobé, muni en dessous d’une membrane pâle, réunissant les lobes inférieurement : le dernier assez petit, obeonique, de la longueur du 313. Ongles très-petits, très-grêles, fortement arqués. Obs. Les Sunius se tiennent cachés sous les pierres, les feuilles mortes, au pied des arbres, sous les mousses, etc. Ce genre, caractérisé par sa forme étroite et linéaire, par ses tempes fortement contiguës en dessous et surtout par la membrane du 4° arti- cle des tarses, rappelle, par sa ponctuation, les genres Dotnene et Stili- cus, dont il est le représentant dans le rameau des Pcdérates. Il se compose d’un certain nombre d’espèces dont voici le tableau : 272 BREVIPE.VNES a. Élytres et les 3 premiers segments de V abdomen mais ou presque mats : celui-ci très-allongé. Métasternum rùpeusement et assez fortement ponctué. Taille médiocre. b. Prothorax trapéziforme ou à peine plus long que large, à angles antérieurs bien marqués et à peine arrondis, rubescenee assez grossière sur le prothorax et les élytres. c. Élytres évidemment plus longues que le prothorax : celui-ci faiblement rétréci en arrière. Abdomen assez fortement ponctué sous la pubescence qui est longue 1. -VBsTlTUS. cc. Elytres de la longueur du prothorax .- celui-ci sensiblement rétréci en arrière. Abdomen assez finement ponctué sous la pubescence qui est assez longue. 2. uniformis. bb. Prothorax oblong, subeordiforme, un peu plus long que large, à angles antérieurs plus ou moins obtus et arrondis. Pubescence ordinaire, d Prothorax plus large en avant que les élytres, à angles antérieurs obtus et arrondis. Abdomen assez finement et densement ponctué, moins denseroent en arrière. e. Prothorax évidemment plus large en avant que les élytres, sans soies sur les côtés, subimpressioané sur la partie dilatée de ceux-ci. Elytres noires, unicolores 3. u.Vicolor ce. Prothorax un peu plus large en avant que les élytres, avec 1 soie sur les côtés, non ou à peine impressionné sur la partie dilatée de ceux-ci. Elytres à fin liseré apical testacé 4. sebdituS- dd. Prothorax moins large ou à peine aussi large en avant que les élytres, avec 2 soies écartées sur les côtés. f Les 4 premiers segments de V abdomen presque mats, les 2 suivants plus brillants et moins ponctués. Angles antérieurs du prothorax obtus et ar- rondis. Élytres noires, subunicolorcs b. angoixcs 1T. Les 3 premiers segments de l'abdomen presque mats, les 3 suivants plus brillants et moins ponctués. Angles antérieurs du prothorax très-obtus, très-largement arrondis ou presque effacés. Elytres noires, à liseré apical testacé assez large 6. filiformis. aa. Elytres et abdomen brillants, plus ou moins fortement et densement ponctués. Métasternum non rùpeusement mais grossièrement ponctué, g. Tête évidemment plus longue qua large. Abdomen allongé, à peine élargi en arrière, ù 1" segment seul subimpressionné à sa base. Prothorax avec i ou 2 soies subbispides, écartées sur les côtés (l). Taille assez petite, h. Prothorax presque aussi large en avant que les ely très, avec i seule soie sur les côtés. Elytres à peine oblongues Tête à peine atténuée en arrière. . 7. cribrellos. hb. Prothorax évidemment moins large en avant que les élytres, avec 2 soies subhispides, écartées sur les côtés. Elytres oblongues. Tête sensiblement atténuée en arrière. i. Prothorax et elytres noirs : celles-ci avec une large bordure apicale et sou- vent le calus huméral d'un roux testacé 8. diverses. ii. Prothorax et élytres d'un roux testacé : celles-ci parées d'une tache noire ou sans tache 9. bimacclatus gg. Tête subcarréc, non ou peine plus longue que large. Abdomen pc u allongé, évidemment arqué et élargi ayant son sommet, avec les 3 premiers seg- ments visiblement impressionnés à leur base. Prothorax paré sur les côtés de 4 ou a soies subbispides. Taille petite, k. Prothorax sensiblement moins large eu avant que les élytres. Celles-ci oblongues, à bordure apirale lestacée large, remontant sur la suture jus- qu'au milieu 10. ancdstatis. kk. Prothorax à peine moins large en avant que les élytres. Celles ci à peine oblongues, ù liseré apical testacé à peine sensible . i I.i.ntermedids il) Très-rarement, il existe une 3' soie intermédiaire, très-courte, eu distincte. pédériens. — Similis 273 1. Sunius vrstitus, Mulsant et Rev. 'Très-allongé, étroit, linéaire , subdéprimé, assez grossièrement pubes- cent, d'un noir mat, avec la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête à peine oblongue, non atténuée en arrière, à peine plus large que le prothorax, assez finement et rugueusement ponctuée. Prothorax trapé - zi forme, non ou à peine plus long que large, aussi large ou à peine plus large en avant que les élijtres, subrétréci en arrière, assez finement et rugueusement ponctué, subfovéolé à sa base, avec 2 soies très-écarlées sur les côtés, à angles antérieurs bien marqués et à peine arrondis. Élytres suboblongues, évidemment plus longues que le prothorax, assez fortement densement et rugueusement ponctuées, subunicolores. Abdomen allongé, à peine élargi en arrière, assez fortement et densement ponctué, un peu moins densement et plus brillant vers son extrémité. a" Le G° arceau ventral éehancré au sommet en angle aigu. 9 Le 6ü arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Long., 0m,0045 (2 1.); — larg. , 0ra, 00055 (1/4 1.'!. Corps très-allongé, étroit, linéaire, d’un noir mat, avec le sommet de l’abdomen un peu plus brillant; revêtu d'une pubescence d’un blond cendré et assez grossière, plus longue et plus serrée sur ce dernier. Tête à peine oblongue, non ou à peine atténuée en arrière, à peine plus large que le prothorax; finement pubescente, avec quelques courtes soies sur les côtés et sur la base; assez finement, très-densement et ru- gueusement ponctuée, à points ombiliqués; d’un noir mat ou presque mat. Front très-large, peu convexe. Labre d’un brun roussâtre, pire au sommet de 2 longs cils écartés. Mandibules d’un roux ferrugineux. Palpes testacés. Yeux médiocres, subarrondis, obscurs, parfois grisâtres. Antennes sensiblement plus longues que la tête ; grêles, subfiliformes ; légèrement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux testacé; à 1er ar- ticle en massue suballongée: le 2e plus court, un peu plus étroit, oblong, obeonique : le 3e suballongé, plus long que le 2e : les 4e à 10e oblongs, obeoniques, subégaux, avec les 9e à 1 Ie graduellement à peine plus épais : le dernier oblong, subitement acuminé au sommet. SOC. L1NN. — T. XXIV. 18 BRKVIPEiVNES 27 l Prothorax trapéziforme, non ou à peine plus long que large, subtronqué clans le milieu de son sommet et de sa base, obliquement coupé sur les côtés de celui-là et de celle-ci, non ou à peine plus large en avant que les élytres ; faiblement rétréci en arrière ; à angles antérieurs bien marqués, subobtus et à peine arrondis; à peine convexe sur sa région médiane ; subdéprimé ou à prine impressionné de chaque côté ; briève- ment et assez grossièrement pubescent, avec 2 longues soies redressées sur les côtés, l’une vers les angles antérieurs, l’autre vers les postérieurs ; assez finement, très-densement et rugueusement ponctué, à points ombi- liqués ; marqué sur le milieu de sa base même d'une fossette subsulci- forme et plus ou moins effacée ; entièrement d’un noir mat. rxepli noir, rugueusement ponctué. Écusson rugueusement pointillé, noir. Élijlres suboblongues, évidemment plus longues que le prolhorax ; à peine arquées sur les côtés; faiblement convexes sur la région sulurale, subdéprimées sur le reste de leur surface ; brièvement et assez grossière- ment pubescentes ; assez fortement, densement et rugueusement ponc- tuées ; d’un noir presque mat ou peu brillant, avec la fine marge apicale parfois à peine roussâlre. Epaules largement arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; à peine et graduellement subélargi en arrière; convexe; à 1er segment subimpressionné sur les côtés; plus finement et plus densement pubescent que les élytres, avec la pubescence beaucoup plus longue, surtout posté- rieurement ; fortement sétosellé vers son sommet, plus légèrement sur les côtés ; assez fortement, densement et râpeusement ponctué, plus lisse sur le Ge segment et sur l’extrémité du 5e ; d’un noir peu brillant, avec le sommet brillant et souvent couleur de poix. Le 6e segment subarrondi à son bord postérieur. Dessous du corps pubescent, plus ou moins ponctué, d’un noir assez brillant, avec le sommet du ventre parfois couleur de poix. Métasternum subconvexe, râpeusement ponctué. Ventre convexe, râpeusement mais plus finement ponctué, plus densement pubescent, sétosellé surtout vers son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement pointillés, teslacés. Tibias, surtout les postérieurs, éparsement et à peine sétosellés snr leur tranche externe. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se prend sous les pierres, en Smiitis PEDFRIENS. 275 été, dans les environs de Marseille et probablement aussi sur d’autres points de la zone méditerranéenne. Obs. Elle est remarquable par les angles antérieurs du prothorax plus accusés que chez toute autre de ses congénères françaises. Elle est éga- lement un peu moins grêle que les suivantes, chez lesquelles les élytres (t le prothorax sont plus étroits. §unius u ni forints , Jacqüelin du Val. • Très-allongé , étroit, linéaire, subdéprimé, assez grossièrement pubes - cent, d'un noir mal, avec la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tète assez courte, non atténuée en arrière, subéchancrée à sa base, d peine plus large que le prothorax, assez finement et rugueusement ponc- tuée. Prothorax à peine oblong, à peine plus long que large, un peu plus large en avant que les élytres, sensiblement rétréci en arrière, assez for- tement et rugueusement ponctué, obsolètement canaliculé vers sa base, avec 2 soies très-écartées sur les côtés, à angles antérieurs bien marqués et subarrondis. Élytres subcarrées, de la longueur du prothorax, assez fortement, densement et rugueusement ponctuées, subconcolores ou fne- ment bordées de testacé au sommet. Abdomen allongé, faiblement élargi en arrière, assez finement et densement ponctué, un peu moins densement vers son extrémité. a* Le 6e arceau ventral échancré au sommet en angle aigu. Ç Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Sunius uniformis, Jacqüelin du Val, Ann. Soc. Eut. Fr. 1832, 700. — Ea r- maire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, S08, 2. — Fauvel, Faun. Gallo-Rlién. lit, Se livr. Suppl, p. 40. Sunius anguinus, Fauvel. Faun. Gallo-Rht n . III, 293, 1. Long., 0m,0042 (2 1. à peine): — larg., 0m,0005 (1/4 1.). Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se prend sous les pierres, en Corse, et parfois dans les environs de Marseille et de Montpellier. Obs. Nous ne la décrirons pas davantage, tant elle ressemble à la 27G BKEVIPENNES précédente, dont elle ne diffère que par sa taille moindre et plus étroite, sa tête plus courte, son prothorax plus rétréci en arrière, ses élytres moins longues et son abdomen un peu plus finement ponctué, etc. Le prothorax, subimpressionné sur les côtés, offre parfois une teinte roussâtre sur le milieu de son disque, et les soies de ses angles sont souvent caduques ou obsolètes. Les élytres sont aussi longues ou à peine plus longues que le protho- rax, parfois même elles paraissent à peine aussi longues que celui-ci, et c’e'-t sans doute à cette forme que se rapporte le S. diversicollis de Baudi (Berl. Eut. Zeit. I8G9, 393). ». Ssaniais amiieolor. MüLSanT et Rey. Très-allongé, étroit, linéaire , subdéprimé, finement pubescent, d’un noii mat, avec la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tète à peine oblongue, à peine atténuée en arrière, un peu plus large que le prothorax, assez finement et rugueusement ponctuée. Prothorax oblong, subcordi- p orme , évidemment plus large en avant que les élytres, fortement rétréci en arrière, assez finement et rugueusement ponctué, très-finement cana - liculé vers sa base, sans soie sur les côtés, subimpressionné vers ceux-ci, à angles antérieurs assez marqués et arrondis. Élytres oblongues, un peu plus longues que le prothorax, assez fortement, densement et rugueuse- ment ponctuées, unicolores. Abdomen allongé, à peine élargi en arrière, assez finement et densement ponctué, à peine moins densement et un peu plus brillant sur les 5e et 6e segments. o* Le 6e arceau ventral échancié au sommet en angle aigu. Le parfois à peine sinué dans le milieu de son bord apical. Ç Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Le 5e simple. Variété a. Corps d’un roux brunâtre ou plus rarement d’un roux les- tacé. Long., 0in,0045 (2 1.) ; — larg., O"1, 00053 (1/3 1.). Corps très-allongé, étroit, linéaire, d’un noir mat, avec le sommet de l’abdomen un peu plus brillant ; revêtu d’une fine pubescence cendrée, un peu plus serrée sur ce dernier. PÉDÉRIENS. — Similis 277 Tête en carré à peine oblong, à peine atténuée en arrière, un peu plus large que le prothorax ; à peine pubescente, avec 2 ou 3 courtes soies peu distinctes, sur les côtés des tempes; assez finement, très-densement et rugueusement ponctuée, à points ombiliqués; d’un noir mat. Front très-large, peu convexe. Labre brunâtre, éparsement cilié en avant, avec 2 cils beaucoup p'us longs. Mandibules d’un roux testacé. Palpes tes- tacés. Yeux assez petits, subarrondis, noms. Antennes sensiblemen' plus longues que la tête, grêles, subfiliformes ou à peine épaissies; très- finement duveteuses et à peine pilosellées; tcstacées ; à 1er article en massue suballongée : le 2e beaucoup plus court, plus grêle, ovale-oblong : le 3e suballongé, plus long que le 2e : les 4° à 10° fortement oblongs, obeoniques, subégaux ou graduellement à peine plus courts et à peine plusépa's : le dernier oblong, subacuminé au sommet. Prothorax en forme de coeur oblong, subtronqué au sommet et à la base; évidemment plus large en avant que les élylres; assez fortement rétréci en arrière; à angles antérieurs obtus mais assez marqués et arrondis ; subdéprimé ou à peine convexe ; subimpressionné de chaque côté vers sa partie dilatée; à peine pubcscent, sans soie apparente sur les côtés ; assez finement, très-densement et rugueusement ponctué, avec les points ombiliqués ; marqué en arrière, sur sa ligne médiane, d’un canal très-lin, avancé parfois jusqu’au milieu ; entièrement d’un noir mat. Pa’pli noir, rugueusement ponctué. Ecusson rugueusement pointillé, noir. Elylres oblongues, un peu plus longues que le prothorax, très-faible- ment arquées sur les côtés ; à peine convexes, souvent simultanément subdéprimées sur la région suturale; très-brièvement et modérément pubescentes ; assez fortement, densement et rugueusement ponctuées; d’un noir mat et unicolore. Epaules très-largement arrondies ou comme effacées. Abdomen allongé, à peine resserré â sa base où il est un peu moins large que les élytrcs; à peine élargi avant son somm t ; convexe ; à 1er segment seul et à peine impressionné en travers à sa base; moins briève- ment et un peu plus densement pubescenl que les élylres ; fortement sétosellé-fascieulé vers son extrémité; assez finement et densement ponc- tué, un peu ou à peine moins densement sur les 5e et 6e segments ; d’un noir presque mat sur les 4 premiers, un peu ou â peine plus brillant sur drèyipennes 278 les suivants. Le G0 moins ponctué, subarrondi au sommet, parfois d’un roux de poix, ainsi que la marge postérieure du 5°. Dessous du corps finement pubescent, plus ou moins fortement ponctué, d’un noir brillant, avec le ventre moins foncé et le sommet de celui-ci d’un roux de poix. lilétasternum subconvexe, râpeusement et assez gros- sièrement ponctué. Ventre convexe, plus finement et râpeusement ponctué; â pubescence médiocre, d’un gris fauve, assez serrée; fortement sétosellé vers son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement et râpeusement pointillés, testacés, avec la base des hanches postérieures à peine plus foncée. Patrie. Cette espèce est commune, toute l’année, sous les pierres, au pied des arbres et parmi les vieux fagots et les détritus, dans le Langue- doc, la Provence et la Guienne. Obs. Elle se distingue des S. veslitus et uniformis par son prothorax plus oblong, plus rétréci en arrière, à angles antérieurs moins marqués et plus arrondis. La. pubescence générale est moins grossière et moins apparente, celle de l’abdomen moins longue et moins serrée. Le protho- rax est évidemment plus large en avant que les ély 1res, très-finement canaliculé vers sa base, etc. La couleur passe quelquefois au roux brunâtre. Une variété remarquable (heterodoxus, nobis) a les 3 derniers seg- ments de l’abdomen visiblement moins ponctués et plus brillants. 4. Stmins suïselëiias , Mülsant et Rey. Très-allongé , étroit, linéaire, subdéprimé, finement pubescent, d’un noir mat, avec la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête à peine oblongue, non atténuée en arrière, plus large que le prothorax, assez finement et rugueusement ponctuée. Prothorax oblong, subcordiforme, un peu plus large en avant que les élgtres, assez fortement rétréci en arrière, assez finement et rugueusement ponctué, obsolètement canaliculé vers sa base, avec 1 soie sur les côtés, non ou à peine impressionné vers ceux-ci, à angles antérieurs peu marqués, très-obtus et arrondis. Élgtres oblon- gues, un peu plus longues que le prothorax, assez fortement, densement et rugueusement ponctuées, avec un fin liseré apical testacé. Abdomen allongé, à peine élargi en arrière, assez finement et densement ponctué, pédériens. — Sunius 279 un peu moins densement et plus brillant vers le sommet ' des 4e et 5° seg- ments cl sur le C>ff. cj* Le 6« arceau ventral entaillé au sommet en angle très-aigu. Le 5e souvent à peine sinué dans le milieu de son bord apical, avec un léger espace subdéprimé et plus densement ponctué, au-devant du sinus. Ç Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Le 5e simple. Variété a. Corps d’un roux testacé, avec le 5e segment abdominal rembruni. Long., 0m,0044 (21.) ; — larg., 0m, 00052 (1/4 1.). Patrie. Cette espèce est médiocrement commune au pied des arbres et sous les pierres, presque toute l’année, dans les environs de Lyon et dans le Beaujolais. Obs. Elle ressemble extrêmement à Yunicolor. Il suffira d’en faire res- sortir les principales différences. Le prothorax est un peu moins large en avant, moins visiblement impressionne sur la partie dilatée de ses côtés, qui offrent une soie noire et redressée vers les angles antérieurs, avec ceux-ci un peu moins marqués, plus obtus et plus largement arron- dis. Les élytres, au lieu d'être unicolores, ont toujours leur marge apicale parée d’un fin liseré d'un roux testacé. La base des 4e et 5e segments abdominaux est presque aussi densement pointillée que celle des précé- dents, etc. La couleur passe du noir au roux testacé, avec le 5e segment de l’abdomen toujours plus ou moins rembruni. La variété testacée est plus déprimée, avec le prothorax un peu moins rétréci en arrière ; elle simule une espèce distincte. Peut-être est-ce h le Pacderus testaceus d’Olivier (Eut. III, n° 44, 5, 3, pl. I, fig. G), ce qu’on ne peut affirmer, car la plupart des espèces passent à cette couleur. 5. Sjsesîibs asîgsiiims, Baudi. Très-allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, finement pubescent , d’un noir mat , avec la bouche, les antennes et les pieds tcstacés. Tête subor- biculaire ou à peine oblongue, subatténuée en arrière, plus large que le prothorax, assez fortement et rugueusement ponctuée. Prothorax oblong, 280 BRÉV1PENNES (tussi large en avant que les élytres, rétréci en arrière, assez fortement et rugueusement 'ponctué, avec 2 soies très-écart ées sur les côtés , à peine impressionné vers ceux-ci, à angles antérieurs obtus et arrondis. Élytres oblongueSfUn peu plus longues que le prothorax, subatténuées postérieu- rement, assez fortement , densement et rugueusement ponctuées, subuni- colorcs. Abdomen allongé, subparallèle ou à peine élargi en arrière, assez finement et densement ponctué, moins ponctué et plus brillant sur les 5e et 6e segments. cf Le G0 arceau ventral entaillé au sommet en angle très-aigu. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Svnius anguinus, Baidi, Stud. Ent. I, 137; — Berl, Eut. Zcit. 18G9, 393. Long., 0,n,0044 (2 1.); - larg., 0m,0005 (1/4 1.). Patrie. Cette espèce se prend sous les pierres et les détritus, dans le Piémont et une grande partie de l’Italie. Elle est jusqu’alors étrangère à la France, où elle pourra se trouver plus tard. Ods. Elle ressemble tellement au S. subditus qu’il suffira d’en signaler les différences. Elle est d’une forme un peu plus linéaire et un peu plus grêle. La tête est un peu moins large vers sa base. Le prothorax est moins élargi en avant où il ne parait pas plus large que les élytres; il est également moins fortement rétréci en arrière, de sorte que ses côtes se rapprochent davantage de la position parallèle; il n’est ni fovéolé, ni canaliculé vers sa base, et il est orné latéralement de 2 longues soies très-écartées, l’une vers les angles antérieurs, l’autre vers les posté- rieurs/l). Les élytres sont un peu plus atténuées en arrière, et l’abdomen est un peu plus linéaire. La ponctuation de la tète et du prothorax e.-t un peu plus forte et parfois comme anastomosée, etc. On pourrait, avec doute, assimiler au S. anguinus le serpentinus de Motschoulsky (Bull. Mosc. 1858,11, 635; Enum. Nouv. Esp. Col. 1859, 29, G4). ®. Stuains filiformlg, Latreille. Très-allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, finement pubescent, d'un noir mat, avec les 3 derniers segments de l'abdomen brillants, le tiers (t) Au lieu que le S. unicolor est constamment sans soie sur ses côtés et que le subditus en offre une seule, et cela J’aprcs l'evamen d’une série nombreuse d'individus. rÉDÉniEss. — Similis 281 postérieur des élytres, la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête suboblongue, subatténuée en arrière, un peu plus large que le prothorax , assez finement et rugueusement ponctuée. Prothorax oblong, subcordi- forme, un peu moins large ou à peine aussi large en avant que les élytres, assez fortement rétréci en arrière, assez finement et rugueusement ponc- tué, avec 2 longues soies très-éenrtées sur les côtés, à angles antérieurs très-obtus, très-largement arrondis ou presque effacés. Élytres oblongucs, un peu plus longues que le prothorax, assez fortement, densement et ru- gueusement ponctuées. Abdomen allongé, à peine élargi en arrière, assez finement et densement ponctué sur les S premiers segments, moins den- sement sur les suivants. a” Le 6e arceau ventral étroitement et très-aigument entaillé au som- met. Le 5e à peine sinué dans le milieu de son bord postérieur. 9 Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Le 5e simple. Paederus /îliformis, Latreille, Gen. Crust. et Ins. I, 293, 4. — Olivier, Enc. Méth. VIII, 629, 10, Paederus procer us, Gravenhorst, Mon. 141. Astenus procerus, Boisdcval et Lacprdaire, Faun. Ent. Par. I, 436, 1. Paederus extensus, Man.nerheim, Brach. 39, 6. Sunius fili fur mis ,"Emcusou, Col. Mardi . I, £525 , 3; — Gen. et Spec. Staph . 633, 1 . — Bedtenbaciier, Faun. Austr. 721. — Hëer, Faun. Helv. I, 229, 1. — Faipmaire et Laboulbène, Faun. Eut. Fr. I, 5’68, 1. — Kiiaatz, Ins. Deut. II, 721, 1. — Jacquelin du Val, Staph. pi. 18, fig. 88. — Thomson, Skand. Col. II, 209, 1. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 29o, 2 Variété a. Corps d’un roux brunâtre, avec le sommet de l'abdomen et le disque des élytres rembrunis, l’extrémité de celles-ci largement tcslacée. Long., 0ra,0044 (2 1.) ; — larg., Ora, 00052 (1/4 1.). Corps très-allongé, étroit, linéaire, d’un noir mat, avec les 3 der- niers segments de l’abdomen brillants; revêtu d’une line pubescence d’un blond cendré, plus serrée sur ce dernier. Tête suboblongue, subaténuée en arrière, un peu plus large que le prothorax; légèremet t pubescente, avec quelques soies redressées le long de la base et quelques autres moins distinctes, sur les côtés ; assez finement, très-densement et rugueusement ponctuée à points ombiliqués; 282 BHÉVIPEK.NES d’un noir mal. Front très-large, à peine convexe. Labre brunâtre, très- éparsement cilié en avant, avec 2 cils beaucoup plus longs, pâles et écartés. Mandibules d'un roux testacé. Palpes un peu plus clairs. Yeux médiocres, subarrondis, obscurs. Antennes sensiblement plus longues que la tête; grêles; subfiliformes ; légèrement duveteuses et à peine pilosellées; testacées; à 1er article en massue suballongée : le 2e plus grêle, plus court, oblong : le 3e suballongé, plus long que le 2e : les 4° à 10e oblongs, obeoniques, subégaux : les 9° à 10e graduellement à peine plus épais : le dernier oblong, subellip- tique, subitement acuminé au sommet. Prothorax oblong, subcordiforme, subtronqué sur le milieu du bord antérieur et de la base, un peu moins large ou à peine moins large en avant que les ély très ; assez fortement rétréci en arrière; à angles anté- rieurs très-obtus, très-largement arrondis et presque effacés; subdé- primé ou à peine convexe, parfois subimpressionné de chaque côté sur sa partie dilatée ; légèrement pubescent, avec 1 soie redressée vers les angles antérieurs et postérieurs; assez finement, très-densement et ru- gueusement ponctué, à points ombiliqués ; parfois à peine fovéolé sur le milieu de sa base ; entièrement d’un noir mat. Piepli noir, rugueusement ponctué. Écusson rugueusement pointillé, noir. Élytres oblongues, un peu plus longues que le prolhorax, subarquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées, avec la suture parfois subélevée ; brièvement pubescentes ; assez fortement et rugueusement ponctuées; d'un noir mat, avec le tiers ou le quart postérieur testacé ou d’un roux testacé, celte dernière couleur remontant un peu plus sur la suture. Épaules largement arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, à peine élargi en arrière; convexe; à 1er segment à peine impressionné à sa base; â pubescence un peu plus fine, un peu plus serrée et plus lon- gue que celle des élytres ; fortement sétosellé vers son sommet; assez finement et densement ponctué sur les 3 premiers segments, moins den- sement sur les suivants ; d’un noir presque mat sur ceux-là, brillant sur ceux-ci. Le 6e subarrondi au sommet, avec son extrémité ainsi que la marge postérieure du 5° d’un roux de poix. Dessous du corps finement pubescent, plus ou moins fortement ponctué, d’un noir brillant, avec la marge apicale des arceaux du ventre couleur de poix. Mêtasternum subconvexe, subrugueusement et assez grossière- PKDKHIENS . Similis 283 mont ponctué. Ventre convexe, plus râpeusement et un peu plus finement ponctué, assez densement pubescent, fortement sétosellé à son sommet. Pieds très-finement pubescents, très- finement et râpeusement pointillés, testacés, avec les hanches postérieures rembrunies. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve, en été, parmi les las d’herbes-, les fagots et les feuilles tombées, dans presque toute la France. Obs. Elle diffère du S. anguinus par son prothorax encore moins large en avant où il est plus étroit que les ély très, à angles antérieurs beaucoup plus obtus et arrondis ou presque effacés. Les élytres ont toujours un liseré apical testaeé plus ou moins large : l’abdomen est brillant en ar- rière sur une plus grande étendue. En outre, la ponctuation de la tête et du prothorax est un peu plus fine, etc. La fossette basilaire du prothorax fait souvent défaut; rarement, elle se prolonge en sillon canaliculô. La couleur passe du noir au roux foncé, avec le sommet de l’abdomen et le disque des élytres ordinairement rembrunis. S. Sibbssus eï-îEsreSlus , Baudi. Allongé, étroit, linéaire , subdéprimé, finement pubescent , d'un noir mat sur la tête et le prothorax, assez brillant sur les élytres et l'abdomen, avec la bouche, les antennes , le tiers postérieur des élytres et les pieds d'un roux testaeé. Tête en carré suboblong, à peine atténuée en arrière, à peine plus large que le prothorax, assez finement et rugueusement ponc- tuée. Prothorax subcordiforme, presque aussi large en avant que les élytres, assez fortement rétréci en arrière, assez finement et rugueuse - ment ponctué, obsolètement canaliculé vers sa base. Élytres subcarrées ou ci peine oblongues, de la longueur du prothorax, fortement et assez densement ponctuées. Abdomcnà peine élargi en arrière, assez fortement . densement et râpeusement ponctué. o* Le 6e arceau ventral profondément et angulairemenl échancré au sommet. Ç Le 6° arceau ventral arrondi h son sommet. Sunius cribrellus, Baudi, Berl. Eut. Zeit. 1869, 394. — De Marseul, Ab. 1871, VIII, 336, 347. - Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. IH, 294, Y". 284 BREVJPEJNtSES Variété a. Élytres d’un roux tesiacé, avec une grande tache noire sur leur disque. Long., 0m,0038 (1 3/4 1.) ; — larg., Om, 00052 (1/4 I.). Corps allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un noir mat sur la tète et le prothorax, assez brillant sur les élytres et l’abdomen, avec celles-là d’un roux testacé dans leur dernier tiers; revêtu d’une fine pubescence cendrée, un peu plus serrée sur l’ajadomen. Tête en carré suboblong, à peine atténuée en arrière où elle est à peir.e plus large que le prothorax ; à peine pubescenle ; à peine ou brièvement sétosellée ; assez finement, très-densement et ruguleusement ponctué'1, à points ombiliqués; d’un noir mat. Front très-large, à peine convexe. Labre brunâtre, légèrement sétosellé en avant. Mandibules rousses. Palpes d’un roux testacé clair. Yeux assez petits, subarrondis, noirs. Antennes sensiblement plus longues que la tête, grêles, subfiliformes ; très-finement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux testacé; à 1er article oblong, subépaissi : le 2e plus court, plus grêle, subovale : le 3e suballongé, plus long que le 2e : le 4e plus court, oblong : les 5e à 10e suboblongs, obeoniques, graduellement à peine plus épais : le dernier ovalaire- oblong, subacuminé au sommet. Prothorax en forme de cœur sublronqué au sommet et à la base, presque aussi large en avant que les élytres, assez fortement rétréci en arrière, subarqué antérieurement sur les côtés ; subdéprimé ou à peine convexe ; à peine pubescent, avec 1 ou 2 soies rapprochées et redressées vers les angles antérieurs ; assez finement, très-densement et rugueusc- ment ponctué, avec les points peu profonds et ombiliqués ; marqué en arrière, sur sa ligne médiane, d’un canal très-fin, obsolète ou seulement visible suivant un certain jour ; entièrement d’un noir mat. Repli noir, rugueusement pointillé. Écusson ruguleux, noir. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, à peine arqué'es en arrière sur les côtés ; de la longueur du prothorax; à peine convexes; subdéprimées le long de la suture; finement et subéparsement pubescentes ; fortement et assez densement ponctuées ; d’un noir assez brillant, avec une bande tranvsersale d’un roux testacé, couvrant leur tiers postérieur et remontant un peu vers la suture. Épaules arrondies. pédéuieïvs. — Sunius 285 Abdomen allongé, à peine resserré à sa base où il est un peu moins large que les élytres.; à peine et subarcuément élargi en arrière ; convexe; il 1er segment seul subimpressionné en travers à sa base; un peu plus densement et un peu plus longuement pubescent que les élytres ; longue- ment et éparsement sétosellé; assez fortement, densement et ràpeusement ponctué, avec le 6« segment et l’extrémité du 5e plus lisses ; d’un noir assez brillant, avec le sommet parfois moins foncé. Le 6° peu saillant, subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, subrugueusement ponctué, d’un noir assez brillant, avec le sommet du ventre souvent moins foncé. Mé- tasternum faiblement convexe, assez grossièrement mais non rugueuse- ment ponctué. Ventre convexe, plus finement ponctué, à pubescence assez longue, éparsement sétosellé en arrière. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d'un roux testacé plus ou moins clair, avec les hanches postérieures un peu plus foncées. Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se piend sous les détritus des étangs et sous les pierres des lieux humides, dans la Guienne et aussi dans les environs de Marseille. Obs. Elle a la forme du / iliformis . Elle est moindre et proportionnel- lement moins allongée. Les élytres sont moins oblongues, un peu moins déprimées, plus brillantes et plus fortement ponctuées. L’abdomen, plus convexe et moins parallèle, est également plus brillant et un peu moins finement ponctué. La ponctuation du métasternum, non rugueuse, e^t évidemment plus forte que celle du ventre qui est râpeuse, etc. La variété a e^t remarquable par ses élytres rousses parées sur leur disque d’une grande tache arrondie, noire, avec le sommet de l’abdomen d'un roux de poix biillant. Elle doit peut-être se rapporter à 1 ' humer alis de Rottenberg (Berl. Eut. Zeit. 1870, 34) ? M. Pandellé nous a communiqué un exemplaire capturé dans le dé- partement du Gers et dont la bande apicale testacée des élytres est moins tranchée, plus réduite et occupe à peine le quart postérieur. 8. Suiiiu* divers us, Acbê. Allongé, étroit , linéaire, subdéprimé, finement pubescent, d'un noir de poix peu brillant sur la tête et le prothorax, brillant sur les élytres et •286 BRÉVIPENJNES L'abdomen , avec la bouche, les antennes, les pieds et le tiers postérieur des élytres d’un roux testacé, et les épaules plus ou moins roussâtres. Tête suboblongue, sensiblement atténuée en arrière, évidemment plus large que le prothorax, assez, finement et rugueusement ponctuée. Protho- rax subcordiforme, sensiblement moins large en avant que les élytres, assez fortement rétréci en arrière, assez finement et rugueusement ponctué. Elytres oblongues, sensiblement plus longues que le prothorax, assez forte- ment et densement ponctuées. Abdomen à peine élargi en arrière, assez finement, densement et râpeusement ponctué. g* Le 6e arceau ventral profondément échancré en angle au sommet. 9 Le Ge arceau ventral arrondi au sommet. Sunius diversus, Aube, Soc. Ent. Fr. 1850, 318. — Fairmaire et Laroulbène, Faun. Ent. Fr. I, 869, 3. — Ivraatz, Ins. Deut. II, 723, note. Sunius pulchellus, Fauyel, Faun. Gallo-Rhén. III, 293, 3. Variété a. Elytres d’un roux teslacé, parées en avant sur leur disque d’une grande tache noire. Variété b. Prothorax et élytres d’un roux ferrugineux ou teslacé : celles- ci parées d’une tache obscure sur la partie antérieure de leur disque. Variété c. Corps d’un roux ferrugineux ou testacé, avec les 5e et G0 segments de l’ab iom n rembrunis. Long., 0m,0035 (1 I. 1/2) ; — larg., 0"',0005 (1/4 1. fort). Corps allongé, étroit, linéaire, subdéprimé, d’un noir de poix peu brillant sur la tête et le prothorax, plus brillant sur les élytres et l’abdo- men, avec celles-là parées en arrière d’une large bande d’un roux testacé et les épaules plus ou moins roussâtres; revêtu d’une line pubes- cence cendrée, un peu plus serrée sur l’abdomen. Tète suboblongue, sensiblement atténuée en arrière où elle est à peine aussi large que le prothorax ; évidemment plus large au niveau des yeux, que celui-ci en avant ; légèrement pubescente, avec quelques soies courtes sur les côtés; assez finement, très-densement et rugueusement ponctuée, avec les points peu profonds et ombiliqués ; d’un noir de poix peu brillant. Front très-large, à peine convexe. Labre brunâtre, fine- ment cilié en avant. Mandibules et palpes d’un roux teslacé, plus ou moins clair. Yeux médiocres, subarrondis, noirs. PÉDÉRIENS . Sunius •287 Antennes sensiblement plus longues que la tête, grêles, subfilitormes ou à peine épaissies, très-finement duveteuses et à peine pilosellées ; d’un roux testacé assez clair ; à 1er article en massue suballongée : le 2° plus court, plus grêle, ovale-oblong : le 3e suballongé, un peu plus grêle et plus long que le 2e : le 4° oblong, un peu plus court que le précédent: les 5e à 10e suboblongs, obeoniques, graduellement à peine plus épais : le dernier ovalaire-oblong, obtusément et brusquement acuminé au sommet. Prothorax en forme de cœur subtronqué au sommet et à la base, sen- siblement moins large en avant que les élytres, assez fortement rétréci en arrière ; très-largement arrondi aux angles antérieurs ; subdéprimé ou à peine convexe; à peine pubescent, avec 2 longues soies obscures sur les côtés, l’une vers les angles antérieurs, l’autre au-dessus des pos- térieurs (1) ; assez finement, très-densement et rugueusement ponctué, avec les points peu profonds et ombiliqués ; entièrement d’un noir de poix peu brillant. Repli rugueux, noirâtre. Écusson ruguleux, obscur. Élytres en carré oblong, à peine arquées en arrière sur les côtés ; sensiblement plus longues que le prothorax ; à peine convexes, subde- primées le long de la suture; finement et subéparsement pubescentes ; assez fortement et densement ponctuées ; d’un noir de poix assez brillant ou même brillant, avec une bande transversale d’un roux testacé, cou- vrant environ leur tiers postérieur et remontant un peu sur la suture et parfois sur les côtés, et les épaules et quelquefois toute la base plus ou moins roussûtre. Épaules arrondies. Abdomen allongé, à peine resserré à sa base où il est un peu moins large que les élytres ; à peine et subarcuément élargi après son milieu ; assez fortement convexe, avec le 1er segment subimpressionné en tra- vers à sa base; à pubescence un peu plus longue et un peu plus serrée que celle des élytres; éparsement sétosellé, plus fortement en arrière; assez finement, densement et ràpeusement ponctué ; d’un noir de poix plus ou moins brillant. Le 6e segment plus ou moins saillant, moins ponctué, subarrondi au sommet, souvent d’un îoux de poix vers celui-ci. Dessous du corps finement pubescent, plus ou moins fortement ponctué, d’un noir de poix brillant, avec le sommet du ventre souvent moins foncé. Métasternum faiblement convexe, non rugueusement mais assez (t) Raremeut, une 3* intermédiaire, très-courte, obsolète. BRÉVIPENSES •2 «8 grossièrement ponctué. Ventre convexe, plus finement et plus densement ponctué que le mésosternum, avec la ponctuation évidemment râpeuse; à pubescence assez longue ; très-éparsement sétosellé vers son sommet. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, testacés ou d’un roux testaeô clair, avec les hanches postérieures rembrunies. Patrie. Cette espèce, qui est assez rare, se trouve en été, sous les éclats de bois, sous les vieux fagots, dans les terreaux, etc., dans les environs de Paris et de Lyon, la Normandie, la Champagne, la Lorraine, le Beaujolais, la Basse-Bourgogne, les Alpes, le Languedoc, la Guiennf\ les Pyrénées, etc. (1). Uns. Elle est facile à distinguer du cribrellus par sa tête plus atténuée en arrière, par son prothorax plus étroit, par scs élytres plus longues. La ponctuation de celles-ci et de l’abdomen est un peu moins forte, etc. La couleur passe du noir de poix au roux ferrugineux ou testacé, avec les 5e et 0e segments de l’abdomen toujours noirs ou noirâtres, la tête parfois rembrunie, les élytres quelquefois parées d'une grande tache obscure. Le Sunius pulchellus de lleer ( Faun . Helv. I, 230, 4) ressemblerait aux variétés les plus pâles du diversus, quant à la coloration. Mais pour le reste, il ne semble pas lui convenir, à cause de ces phrases : Caput oblongo -quadrangulare. — elijtva pronoto vix longiora. — abdomen apicem versus dilatatum. On rapporte au diversus 1 efasciatus de Motschoulsky (Bull. JIosc. 18G0, IL 5G0). On doit sans doute lui assimiler aussi le neglectus de Maerkel (Germ. Zeit. V, 239). Sunius bimacutatus , Eaicnsox. Allongé, étroit , linéaire , subdéprimé, finement pubescenl, peu brillant, noir, avec la bouche et le prothorax roux, les palpes, les antennes et les élytres testacés, celles-ci parées d'une petite tache noire, et les pieds pâles. Tête suboblongue, atténuée en arrière, un peu plus lurge que le prothorax, très-densernent et rugueusemenl poncuée. Prothorax subcor- (I) Les diiitrsus, cités de Tournas et Morgon par 51. Fairraaire, sont bien des diversus et non des angustatus (gracilis Fauv.J. PÉDÉRIENS. — Swiius 289 diforme, sensiblement moins large en avant que les élytres, assez forte- ment rétréci en arriére . trés-densement et rugueusement ponctué. Élytres oblongues, sensiblement plus longues que le prothorax, assez fortement et assez densement ponctuées. Abdomen subélargi en arriére, brillant, assez fortement, densement et subrâpeusement ponctué. o* Le 6e arceau ventral avec une incision angulaire et aiguë. 9 Le 6e arceau ventral arrondi au sommet. Sunius bimaculatus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 641, 6. — Fairmaire et La- boulbène, Faun. Èat. Fr. I, 569, 6. — Kraatz, Ins. Deut. II, 723, note 1. — Fauvbl, Faun. Gallo-Rbén. III, 296, 4. Sunius biguttatus, Baudi, Berl. Ent. Zeit. 1857, 106 (partim). Variété a. Élytres sans tache. Abdomen tantôt entièrement noir, tantôt d’un roux de poix à sa base. Variété b. Corps d’un roux subtestacé, avec les élytres plus pâles, immaculées, et les 5e et 6e segments de l’abdomen noirs. Long., 0m,0035 (l 1/2 1.) ; — larg., Gm,0005 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, linéaire, subdépnmé, noir, avec le prothorax roux, les élytres testacées mais parées d’une petite tache obscure ou noirâtre ; revêtu d’une fine pubescence d’un blond cendré, un peu plus serrée sur l’abdomen qui est brillant. Tète suboblongue, atténuée en arrière où elle est de la largeur du prothorax; un peu plus large, au niveau des yeux, que celui-ci en avant; brièvement pubescente, avec quelques soies obscures, sur les côtés et vers la base ; assez légèrement, très-densement et rugueusement ponc- tuée, avec les points subombiliqués ; d’un noir peu brillant. Front très- large, très-peu convexe. Labre brunâtre, finement cilié en avant. Man- dibules rousses. Palpes testacés. Yeux médiocres, subarrondis, noirs. Antennes plus longues que la tête; grêles; subfiliformes ou à peine épaissies; très-finement duveteuses et peu visiblement pilosellées ; d’un tcstacé assez clair; à 1er article en massue suballongée : le 2e plus court, plus grêle, ovale-oblong : ie 3e suballongé, un peu plus grêle, plus long que le 2e : les 4e à 10e graduellement à peine plus épais, oblongs, obeoniques, subégaux ou graduellement à peine plus courts : le dernier ovale-oblong, obtusément acuminé au bout, soc. linn. — • T. XXIV. 19 HREV1PE.\>ES *290 Prothorax en forme de cœur subtronqué au sommet et à la base, sen- siblement moins large en avant que les élvtres ; assez fortement rétréci en arrière; très-largement arrondi aux angles antérieurs; subdéprimé ou à peine convexe; à peine pubescent; brièvement et éparsement sétosellé. avec 2 soies plus longues, l’une au devant des angles antérieurs, l’autre au devant des postérieurs (1); assez légèrement, très-densement et ru- gueusement ponctué, avec les points subombiliqués ; entièrement d’un roux peu brillant. Repli d'un roux peu brillant, finement chagriné. Écusson rugueusement pointillé, roux. Elytres en carié oblong, à peine arquées en arrière sur les côtés; sensiblement plus longues que le prothorax : faiblement convexes ; à peine impressionnées derrière l’écusson ; brièvement et éparsement pubes- centes, avec quelques soies courtes vers la base, souvent obsolètes ; assez fortement et assez densement ponctuées; d’un testacé assez brillant ; [tarées chacune sur les côtés du disque d’une petite tache subarrondie, obscure ou noirâtre, souvent effacée. Epaules arrondies. Abdomen allongé, faiblement resserré à sa base où il est moins large que les élytres ; subélargi en arrière; assez fortement convexe, avec le 1er segment subimpressionné en travers à sa base; à pubescence un peu plus longue et un peu plus serrée que celle des élytres; assez longue- ment et sérialement sétosellé, un peu plus fortement vers son extrémité; assez fortement, densement et subràpeusement ponctué; d’un noir bril- lant, avec le sommet plus lisse et d'un roux de poix. Le 6e segment sub- arrondi à son bord postérieur. Dessous du corps finement pubescent. assez fortement ponctué, d'un noir de poix plus ou moins brillant, avec le prosternum roux à carène terminale noire, le sommet du ventre et parfois ses intersections d’un roux de poix. Mtasternum faiblement convexe, assez grossièrement mais non rugueusement ponctué. Ventre convexe, râpeusement, un peu moins fortement mais plus densement ponctué que le métasternum ; à pubes- cence assez longue ; éparsement sétosellé vers son sommet. Pieds finement pnbescents, légèrement pointillés, d’un testacé pâle. Patrie. Cette espèce est commune, toute l’année, sous les herbes, les détritus, et aussi en battant, les tamarix, surtout au bord des rivières et ! Rarement . ime 3‘ intermédiaire, très-courte, obsolète. S uni u, s l'Êl) il IUE.YS. ■291 des marais, dans presque toute la France méridionale : la (duienne, les Pyrénées, le Languedoc, la Provence, etc. Obs. Outre sa couleur plus pâle, elle diffère du diversus par sa forme à peine plus grêle, par la ponctuation des élytres un peu moins serrée et celle de l’abdomen un peu plus forte. Les élytres sont souvent sans tache, et alors l’abdomen est noir, ou roux, avec les 5e et 6e segments noirs. D’autres fois le corps est roux, avec les élytres plus pâles et les *2 derniers segments de l’abdomen noirs à marge apicale moins foncée. Dans Yimmaculatas de Motschoulsky (Bull. Mosc. 1860, IL 561), l’extré- mité des antennes serait rembrunie (I). S 4». aii&tiat atuw. PayküLL. Allongé, sublinéaire, peu convexe, finement pubcscent, d’un noir assez brillant, avec l’ extrémité des élytres largement testacée, ainsi que la 1 uuciie , les antennes et les pieds. Tête subcarrée, un peu plus large que le prothorax , densement et subrugueusement ponctuée. Prothoraec sub- i 'Vdiforme, sensiblement moins large en avant que les élytres, fortement rétréci en arrière, densement et subrugueusement ponctué. Élytres oblon- gués, beaucoup plus longues que le prothorax , fortement et densement ponctuées. Abdomen peu allongé, évidemment élargi avant son sommet , assez finement et modérément ponctué. Le 6e arceau ventral aigument entaillé au sommet. 9 Le 6e arceau ventral subarrondi au sommet. Staphyliniis angastalas, Faucu., Mon. Staph. 3G, 27. — Fabhicius, Ent. Syst. I, 11,328. 41. — Olivier, Eut. III, n 42, 21, 24, pl. K, fig. 81. Paederus angustatus, Paykull, l'aun. Suec. III, 431, 7. — Gravenhorst, Micr. 03, 7 ; — Mon. 141, 9. - — Latreille, llist. Nat. Crust. et Ins. IX. 347 3. — <) Nous avons reçu, sons ie nom Je Oanurus Kiister iKaef. Eue. 26, 76), — aemulus. Bottcnberg (Berl. Ent. Zeit. 1870, 33), une espèce bien voisine des variétés pâles du Oima- ci'.Ialus. Leprothorav est un peu plus court ; la tète et les élytres sont moins oblongues, la pauctuulion de celles-ci et de l'abdomen csl plus line et plus serrée, et ce dernier est presque entièrement roux, sauf une légère bande transversale obscure vers la base du 3' segment. — Long , 00-3 1 . Patrie. I.a Corse, l’Italie, i Espagne, etc. 292 BKÉV1PENNES Olivier, Enc. Meth. VIII, 630, 13. — Gylleniial, 1ns. Suec. Il, 375, 4. — Mannerheim, Brach. 40, 7. — Ru.nde, Brach. Hal. 13, 4. An tenus angustatus, Boisduval et Lacordaire, Faun. Eut. Par. I, 436, 2. Sunius angustatus, Erxusun, Cul. Mardi. I, 324, 1 ; — Gen. et Spec. Stapli. 640, 3. — Bedtenbacuer, Faun. Austr. 721. — IIeer, Faun, Helv. I, 229, 1. — Fair- maire et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 359,4.— Kraatz, Ins. Deut. Il, 723, 4. — Jacqielin de Val, Gen. Staph. pl. 18, lig. 89. — Thomson, Skand. Col. II, 209, 2. Sunius gracilis, Fauyel, Faun. Gallo-llhén. III, 298, G. Variété a. Élytres testacées, avec la région seutellaire et les cotés rembrunis. Variété b. Corps noirâtre ou brunâtre, avec les élytres pâles, l’abdomen noir à sommet moins foncé. Staphylinus gracilis, Paykill, Mon. Staph. 38, 28. — Fabriciui. Ent. Syst. I, II, 328, 44. V ariété c. Corps d’un roux testaeé. avec les 5e et 6e segments de l’abdomen rembrunis. Long., 0“\003 (1 1/3 I.); — lurg., O'1', 0005 (1/4 1.). Coips allongé, sublinéaire, peu convexe, noir, avec les élytres large- ment teslacées à leur sommet; revêtu d’une fine pubescence cendrée, modérément serrée. Tête subcarrée ou à peine plus longue que large, à peine atténuée en arrière, un peu plus large que le prothorax ; très-légèrement pubescente, avec quelques courtes soies redressées sur les côtés et en arrière ; assez linement, densement el subrugueusement ponctuée, à points subombili- ques ; d'un noir assez brillant. Front très-large, à peine convexe. Labre brunâtre, éparsement cilié en avant. Mandibules ferrugineuses. Palpes lesiacés. Yeux médiocres, subarrondis, noirs, parfois lavés de gris. Antennes plus longues que la tête ; grêles; subtiliformes ou à peine épaissies ; très-finement duveteuses et peu visiblement pilosellées ; tes- tacées ; à 1er article en massue suballongée : le 2e plus court, plus grêle, ovale-oblong : le 3e suballongé, plus grêle et plus long que le 2e : les 4* à 101' graduellement à peine plus épais, oblongs, obeoniques, subégaux ou graduellement à peine plus courts ■. le dernier ovale-oblong. subacuminé au sommet. pédé riens. — Sunius •293 Prothorax on forme de cœur sublronqué au sommet Pt ù la base, sen- siblement moins large en avant que les élytres; fortement rétréci en arrière; fortement arrondi en avant sur ses côtés; faiblement convexe ; à peine pubescent ; assez fortement sétosellé sur les côtés; assez finement, densement et subrugueusement ponctué, à points subombiliqués ; entiè- rement d’un noir assez brillant. Repli d'un noir brillant, obsolètement chagriné. Écusson ruguleux, noir. Élytres en carré oblong, à peine arquées en arrière sur les côtés, beaucoup plus longues que le prothorax ; faiblement convexes ; parfois ô peine impressionnées derrière l’écusson ; finement et modérément pubescentes, avec 2 ou 3 soies assez courtes sur les épaules ; fortement et densement ponctuées ; d’un noir brillant, avec une large bande trans- versale testacée, couvrant le tiers postérieur et remontant souvent sur la suture jusqu’au milieu de celle-ci. Épaules arrondies. Abdomen peu allongé, sensiblement resserré à sa base où il est moins large que les élytres, et puis visiblement et arcuément élargi ou épaissi, avant son sommet ; assez fortement convexe, avec les 3 premiers seg- ments impressionnés en travers à leur ba«e ; à pubescence un peu plus longue mais à peine plus serrée que celle des élytres ; éparsement et assez longuement sétosellé ; assez tinement et modérément ponctué, un peu plus densement et rugueusement vers la base; d’un noir brillant, avec le sommet couleur de poix. Le 6e segment peu saillant, moins ponctué, subarrondi à son bord postérieur. Dessous du corps finement pubescent, ponctué, d'un noir brillant, avec le sommet du ventre couleur de poix. Mêtastermm faiblement con vexe, fortement et non rugueusement ponctué. Ventre convexe, râpeuse- ment, plus finement et plus densement ponctué que le métasternum, pubescent, ù peine sétosellé. Pieds très-finement pubescents, légèrement pointillés, d’un testacé clair, avec les hanches postérieures plus foncées. Patrie. Cette espèce est très-commune, toute l’année, sous les pierres, les feuilles, les détritus, les fumiers secs, etc. On la prend parfois en battant les plantes et les arbres. Ors. Outre la couleur, elle diffère des diversus et bimaculntus par sa tête moins oblongue; par son prothorax plus rétréci en arrière, paré sur •294 BRF.VIPENNES les côtés de soies plus nombreuses; par son abdomen moins allongé, plus élargi avant son sommet, à 3 premiers segments évidemment impres- sionnés en travers à leur base. La forme générale est moins grêle, plus épaisse, moins allongée, moins linéaire ; la couleur plus brillante, etc. La bande testacée des élytres remonte souvent jusqu’au milieu sur la suture, plus rarement jusque près de la base, et quelquefois elle envahit toute la surface, moins la région scutellaire et les côté:>. Dans la variété b, les élytres sont entièrement pâles, et le reste du corps noir ou noirâtre, avec le sommet de l’abdomen d’un roux de poix. Dans la variété c, tout le corps est d'un roux plus ou moins testacé, avec les 5e et 6° segments de i’abdomen rembrunis. Nous avons vu, sous le nom de neglectus, Maerkel, un exemplaire un peu moindre, un peu plus parallèle, avec le prothorax un peu plus large relativement aux élytres qui sont un peu plus courtes et à bande postérieure plus rouge. L’abdomen, moins resserré à sa base, est moins élargi en arrière, etc. Malgré ces différences, ce n’est peut-être là qu’une variété locale de Vangustatus (1). Nous maintenons ce dernier nom pour deux raisons : P parce qu’il est antérieur; 2° parce que celui de gracilis lui convient moins qu’à toute autre espèce française (2). Peut-être doit-on rapporter à l ’angustatus le brunnens de Stephens ( lll . Brit. V, 27S) II. Muaiiii» inlerinediiis , ElUCHSON. Allongé, sublinéaire, peu convexe, finement pubescent , l'un noir assez- brillant, avec la fine marge apicale des élytres, la bouche, les antennes et les pieds tes tacés. Tête subcarrée, sensiblement plus large que le pro thorax, iensement et rugueusement ponctuée. Prothorax subcordiforme, à peine moins large en avant que les élytres, fortement rétréci en arrière, densement et rugueusement ponctué. Élytres subcarrées ou à peine oblon- I) D'ailleurs, ou reçoit sous le nom de neglectus tantôt une variété du diveraus, luntol Yanguslatus, mais le plus souvent le premier. C’est plutôt à l 'anyustalus, selon Thomson >|ue le neghictus de Maerkel doit èlre comparé. (2) Le suhnitidus di kraatz (Berl. Eut. Zeil. 1858, 66) est un peu plus robuste, plus bril- la n I , plus parallèle. Le prolhorax parait un peu plus large relativement aux élytres Lu pom - tuation de celle-ci et de 1 abdomen est un peu moins serrée, etc. PA.TRIK. La Créer. PÉDÉRIENS. — Sunius 295 gués, un peu plus longues que le prothorax , fortement et denmne.nl ponc- tuées. Abdomen peu allongé, évidemment élargi avant son sommet, assez finement et densement ponctué. a' Le 5e arceau ventral obsolètement impressionné sur sa ligne mé- diane, largement et subangulairement subsinué à son sommet. Le 6e avec une entaille angulaire aiguë. 9 Le 5e arceau ventral simple. Le 6* subarrondi au sommet. Suninx intermedius, Erichson, Col. March. I, 524, 2; — Gen. et Spec. Staph. 040, 4. — Redtenbacher, Faun. Austr. 826. — Heer, Faun. Helv. I, 230, 2 Fairm ure et Laboulbène, Faun. Ent. Fr. I, 568, 3. — Ivraatz, Ins. Deut. II, 722, 2. — TnousnN, Skaïui. Col. Il, 209, 3. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 297, 5. Variété a. Corps d’un roux ferrugineux, avec la tête et le sommet de l’abdomen rembrunis. Variété b. Corps d’un roux testacé, avec le 5e segment abdominal non ou à peine rembruni. Long., 0m,0033 (1 1/2 i.) ; — larg., 0m.0005 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, peu convexe, d’un noir assez brillant, avec les ôlytres terminées par un tin liseré testacé ; revêtu d’une fine pubes- cence cendrée et modérément serrée. Tête subcarrée ou à peine [dus longue que large, à peine atténuée en arrière, sensiblement plus large que le prothorax ; très-légèrement pu- bescente, avec quelques soies assez courtes et redressées sur les côtés et en arrière ; assez fortement, densement et rugueusement ponctuée, à points peu profonds et ombiliqués; d’un noir peu brillant. Front l rès- large, faiblement convexe. Labre brunâtre, finement et éparsement cilié en avant. Mandibules ferrugineuses. Palpes testacés. Yeux médiocres, subarrondis, noirs. Antennes plus longues que la tète, grêles, subtiliforraes ou à peine épaissies; très-finement duveteuses et à peine pilosellées ; testacées; à l'r article en massue suballongée : le 2e plus court, plus grêle, oblong : le 3e suballongé, un peu plus étroit et plus long que le 2e : les 4" à 10e graduellement à peine plus épais, oblongs, obeoniques, subégaux : le dernier ovaie-obiong, subacuminé au sommet. Prothorax en forme de cœ-ur subtronqué au sommet et à la base ; à BREVIPF.XNES 296 peine moins large en avant que les élytres ; fortement rétréci en ar- rière ; angulairement arrondi en avant sur les côtés; faiblement convexe ; peine pubescent, assez fortement sétosellé latéralement ; assez forte- ment, densement et rugueusement ponctué, à points peu profonds et ombiliqués ; d’un noir peu brillant. Repli d’un noir brillant, à peine chagriné. Écusson ruguleux, noir. Élytres subcarrées ou à peine oblongues, subarquées en arrière sur les côtés, un peu plus longues que le prothorax ; légèrement convexes, parfois subimpressionnées derrière l’écusson ; finement et subéparsement pubescentes, avec 2 ou 3 soies courtes sur les épaules ; fortement et densement ponctuées ; d’un noir brillant, avec un fin liseré testacé à la marge apicale. Épaules arrondies. Abdomen peu allongé, sensiblement resserré à sa base où il est moins large que les élytres, et puis visiblement et arcuément élargi ou épaissi avant son sommet ; fortement convexe, avec les 3 premiers segments impressionnés en travers à leur base; à pubescence un peu plus longue et un peu plus serrée que celle des élytres ; éparsement et longuement sétosellé, plus fortement au sommet ; assez finement et densement ponc- tué, un peu plus légèrement en arrière; d'un noir brillant, avec la fine marge apicale des segments parfois d’un roux de poix. Le 6e peu ponc- tué, couleur de poix, subarrondi à son bord postérieur. Dessous du corps finement pubescent, ponctué, d’un noir brillant, avec le sommet du ventre d’un roux de poix. Métasternum faiblement convexe, grossièrement mais non rugueusement ponctué. Ventre convexe, râpeu- sement, plus finement et plus densement ponctué que le métasternum, pubescent, à peine sétosellé. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, testacés, avec le bourrelet basilaire des hanches postérieures rembruni. Patrie. Cette espèce est assez commune, pendant toute la belle saison, sous les mousses et les feuilles mortes, dans les endroits boisés, dans presque toute la France, même la zone méridionale. Obs. Avec la forme de Vangustatus, elle s'en distingue par son protho- rax plus élargi en avant; par ses élytres plus courtes, h bordure apicale testacée beaucoup plus réduite et souvent presque nulle. La ponctuation générale est à peine plus forte, et celle de l’abdomen un peu plus serrée. Les distinctions masculines ne sont pas tout à fait les mêmes, etc. PÉDÉRIENS. — Sunins 297 Chez les immatures, le corps est tantôt ferrugineux avec la tète et l’extrémité de l’abdomen rembrunis, tantôt presque entièrement d’un roux testacé. C’est peut-être à l’une de ces variétés qu’on doit rapporter le pulchellus de Hoer ( Faun , Helv. I, 230. 4). . Vimmaculalus de Stephens (111. Brit, V, 275) est considéré avec doute comme synonyme de 1 ’intermedius. A la fin du genre se placeraient 3 espèces étrangères à la France continentale, à forme plus large, à prolhorax plus carré, à élytres plus courtes, et qui pourraient former une section ou même un genre à part, Nous en donnerons ici la phase diagnostique : Mu ni u* tristis, Erichson. (Gen. et Spec. Staph. 644, 14). Suballongé , assez large, d'un noir presque mat, avec la bouche, les antennes et les pieds testacés. Tête un peu plus large que le prothorax. Celui-ci subcarré, subrétréci en arrière. Élytres de la longueur du protho- rax. Abdomen suballongé. Long., 0m,0038. Patrie. Corse, Sardaigne. Suniug curtulug , Erichson. (Gen. et Spec. Staph. 646, 16). Suballongé, assez large, subparallèle, d'xin noir mat, avec la marge apicale des élytres d'un roux de poix, la bouche, les antennes et les pieds d’un roux testacé. Têle de la longueur du prothorax. Celui-ci en carré sub transverse. Élytres plus courtes que le prothorax. Abdomen sub- allongé. Long., 0m,0038. Patrie. Corse, Sardaigne. •295 BRIÎVIPF.NNES Similis lut us. UoSENHAUER. (Thier. And. 72). Suballongé, Large , subparallèle, d'un noir presque mat, avec les pulpes, les antennes et les pieds testacés. Tête de la largeur du prothorax. Celui-ci en carré transverse, subimpressionné sur les côtés. Éhjtres un peu plus courtes que le prothorax, déprimées sur les côtés. Abdomen suballongé. Prothorax et pourtour des élytres parfois d'nn roux brun. Long., 0m,004. Patrie. Corse, Espagne, Portugal. OUA TRIÉ ME FAMILLE ÉVESTHÉTIENS (1) Caractères. Corps suballongé, parfois suboblong, assez épais ou sub- semicylindrique, rarement grêle et filiforme. Tète grande, saillante, portée sur un col généralement très-court et très-large. Tempes non rebordées sur les côtés, contiguës ou subcontiguës en dessous. Antennes courtes, terminées par une massue de 3 ou o articles ; insérées en dedans de la base externe des mandibules. Prothorax subeordiforme ou subcyathi forme, parfois trapéziforme ; à repli peu infléchi, complètement visible, vu de côté. Êiytres courtes ou très-courtes, rarement subcarrées, mousses sur les côtés du disque, à repli simple. Abdomen plus ou moins allongé , plus ou moins arqué latéralement, quelquefois subparallèle. Pieds courts, parfois assez robustes. Hanches petites, les antérieures conico-subglobu- leuses. Tarses simples, de 4 articles, parfois de 3. Obs. Les insectes de cette famille se distinguent aisément des Pedénens par une forme souvent moins allongée-, par un col presque toujours très- court et très-large, par des antennes courtes et terminées en massue, insérées en dedans de la base des mandibules ; et surtout par les tarses composés de 4 ou 3 articles seulement. Le labre est ordinairement plus ou moins crénelé ou denticulé à son bord antérieur. Du reste, cette famille, éloignée des Sténides par le rapprochement des hanches postérieures et par le mode d’insertion des antennes, se lie assez bien d’une part aux Sunius à forme large (latus, curtulus), d’autre part aux genres Trogophioeus et Cylindrogaster de la famille des Oxyté (1) Quand nous avons partagé uos Bréeipennes en 3 gi oupes, nous avons dit en note

articles, les yeux faiblement saillants, tels sont les caractères principaux du genre Edaphus. I. EC«Ëi côtés ; très-finement rebordées sur la suture. Repli mé- diocre, infléchi, à bord inférieur tinement rebordé et plus ou moins arqué (2). Epaules assez saillantes. Prosternum largement tronqué ou à peine échancré en avant ; assez fortement développé au devant des hanches antérieures ; offrant entre celles-ci un très-petit angle court, enfoncé, ponctiforme et peu distinct. Mésosternum court, prolongé jusqu’au sommet des hanches intermé- diaires en pointe étroite, aiguë et subcarinulée ou relevée en faîte. Mc diépisternums grands, séparés du mésosternum par une fine arête sub- (p c'est la le seul caractère qui rapprocherait le genre Uvaesthetua du genre Steiius. • ï) Ce rebord e>l accompagné en dessns d’une line arête qui le fait paraître comme double. ■:e que Thomson exprime par ce» mots : Epipleuris linea impresna. ÉVESTHETIENS. — EvClCStfietUS 305 oblique. Médiépimères petites, peu distinctes. Métasternum assez grand, sinué pour l’insertion des hanches postérieures ; prolongé entre celles-ci en un lobe très-court, obtus, subéchancré et comme bituberculé; sub- tronqué à son bord antérieur. Postépisternums étroits , subarqués . lisses, subparallèles au repli des élytres. Postépimères grandes, trian- gulaires. Abdomen peu allongé, épais, plus ou moins arqué sur les côtés, plus ou moins rebordé sur ceux-ci, obtus au sommet ; à 3 premiers segments subimpressionnés en travers à leur base : les 4 premiers subégaux : le 5* un peu plus grand, largement tronqué en arrière, è membrane apicale parfois peu distincte : le 6e peu saillant, rétractile : celui de l'armure petit, conique. Ventre à 5e arceau parfois plus grand que les précé- dents (1) : le 6e peu saillant, rétractile. Hanches anterieures petites, beaucoup plus courtes que les cuisses, peu saillantes, conico-subglobuleuses, rapprochées ou subcontiguës. Les intermédiaires petites, sebari ondies, subdéprimées ou peu saillantes, séparées par un intervalle léger. Les postérieures à peine moins petites, rapprochées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure courte, en cône déprimé et obtus, à peine étranglé ou sillonné vers sa base; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds assez courts. Trochanters très-petits, obeoniques, isolant la cuisse. Cuisses subcomprimée-, subélargies vers leur milieu; les posté- rieures un peu plus longues. Tibias grêles ou assez grêles, rétrécis à leur base, à éperons peu distincts ; les antérieurs un peu plus courts que les cuisses, souvent subarqués. Tarses courts, de 4 articles, dont les 1er et 4e un peu plus longs que les intermédiaires qui sont petits; les antérieurs plus courts, parfois plus épais et subdéprimés. Ongles très- petits, grêles, arqués. Obs. Lfis Evaesthetus sont des insectes de très- petite taille et à démarche lente. Ils vivent sous les mousses, dans les lieux humides. Ce genre ne soutire aucun commentaire. Il lie les Sunius imxUxytéliens , surtout aux Trogophloeus. 11 se distingue aisément des Edaphus par ses mandibules longuement bifides, par son labre distinctement denticulé, par la massue de ses antennes de 3 articles au lieu de 5, et par les 2 premiers segments de l’abdomen moins grands. t; il faut, pour cela, .pie le ventre soit nornsalement tendu. SOC. LIXX. — T. XXIV, 20 306 BRÉVIPENîfES 11 renferme 4 espèces françaises, dont nous signalons ci-dessous les caractères : a. Tète, prothorax et élytres l'iigueuseinent ponctués. Strie sutu- rale non ou à peine marquée. b. Élytres subconvexes, presque aussi fortement ponctuées que le prothorax, avec des séries de points beaucoup plus gros. Pro- thorax et élytres assez brillants 1. scaber. bb . Élytres subdéprimées, un peu plus finement ponctuées que le prothorax, sans séries bien apparentes de points plus gros. Prothorax et élytres peu brillants. Taille un peu moindre. 2. bipunctatus. aa. Protkom. ■ et élytr - brillants, non rugueusement ponctués. Strie sutvrale bien marquée. c. Élytres beaucoup plus finement ponctuées que le prothorax : celui-ci à linéoles assez rapprochées et profondes. Tète peu brillante, subrugueusement ponctuée. Forme assez étroite. . 3. ruficapiliüs. cc. Elytres à peine plus finement ponctuées que le prothorax : celui-ci à linéoles écartées et peu profondes. Tête brillante, non rugueuseraent ponctuée. Forme assez large. ... 4. laeviusculus. 1. livaesthetuu scaber. Thomson. Oblong, subconvexe . brièvement pubescent, d'un noir assez brillant, avec la tète d'un roux brunâtre, la base des palpes, les antennes et les pieds plus clairs. Tête transverse, de la largeur du prothorax , assez for- tement et rugueusement ponctuée. Prothorax subtransverse, subcordi- forme, moins large en avant que les élytres, fortement rétréci en arrière, assez fortement et rugueusement ponctué , creusé postérieurement de 2 linéoles écartées et subparallèles. Élytres transverses, subconuexes, à peine plus courtes et presque aussi fortement ponctuées que le prothorax, avec des séries de points beaucoup plus gros, à strie suturale peu mar nuée. Abdomen peu allongé, à peine arqué sur les côtés, très-finement et densement pointillé. o* Le ty arceau ventral profondément et assez largement et angulai- rement entaillé à son sommet. Le 5e subéchancré. Le 4e muni vers le milieu de son bord postérieur de 2 petits tubercules noirs et rapprochés. ? Le 6e arceau ventral étroitement arrondi à son sommet. Les 4® et 56 simples. Evaesthetus scaber, Thomson, Skand. Col. lit, 113,1. — Gravenhopst, Mon, 205, 1 ? — ‘Gylibnhal, Ins. Suec. Il, 462, 1 ? évesthétie.ns. — Evaesthetus 307 Long., 0m,0022 (1 1.) ; — larg., 0“ 00053 (1/4 1.). Corps oblong, subconvexe, d’un noir assez brillant, avec la tête d’un roux brunâtre ; revêtu d’une fine et courte pubescence d’un gris obscur, un peu plus serrée sur l’abdomen. Tête transverse, plus étroite en avant, obtuse au sommet, de la largeur du prothorax, subconvexe; à peine pubescente; assez fortement, dense- ment et rugueusement ponctuée, avec une très-fine ligne lisse, obsolète en arrière; creusée de chaque côté, en avant, d’une petite fossette ponc- tiforme, située au dessus et un peu en dedans du tubercule antennifère ; d’un rouge plus ou moins brunâtre et peu brillant. Èpistome et cou presque lisses, de cette même couleur. Labre d’un brun rougeâtre, pointillé. Mandibules d’un roux ferrugineux. Parties inférieures de la bouche d’un roux testacé, avec le pénultième article des palpes maxillaires rembruni. Yeux noirs. Antennes à peine plus longues que la tête, assez grêles, à peine duve- teuses, légèrement pilosellées, rousses, à massue parfois à peine plus foncée; à 1er et 2e articles assez épais, subovalaires : les suivants petits, plus étroits : les 3e à 5e subégaux : les 6e à 8e subglobuleux ou subtrans- verses ; la massue oblongue, à 1er article assez petit, sublenticulaire : le 2f beaucoup plus large, court, fortement transverse : le dernier grand, brièvement ovalaire, subacumiué au bout. Prothorax subtransverse, subcordiforme, subarqué sur les côtés en avant où il est évidemment moins large que les élylres; fortement rétréci en arrière où il est d’un bon tiers moins large que celles-ci prises en- semble ; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs émous- sés ou subarrondis ; obtusément tronqué à sa base, à angles postérieurs obtus ; faiblement convexe ; à peine pubescent ; assez fortement den- sement et rugueusement ponctué ; marqué le long delà base de points grossiers, parfois confluents de manière à simuler un sillon transversal ; creusé, sur la partie postérieure du dos, de 2 linéoles enfoncées, droites, écartées, subparallêles, longitudinales, avancées jusqu’au milieu ou même au-delà, non prolongées tout à fait jusqu’à la base; entièrement d’un noir assez brillant. Repli noir, rugueusement ponctué ; opercule presque lisse. Ecusson noir, ruguleux. Elytres transverses, à peine plus courtes que le prothorax, à peine plus larges en arrière qu’en avant, à peine arquées sur les côtés ; sub- convexes ; à strie suturale peu marquée ; creusées, de chaque côté der- 308 BRÊVIPENNES rière l’écusson, d’une très-petite fossette ponctiforme et joignant la suture ; brièvement et assez densement pubescentes; densement, rugueu- sement et presque aussi densement ponctuées que le prothorax, avec des séries bien apparentes de points beaucoup plus gros, moins nombreux et plus obsolètes en approchant des côtés ; entièrement d’un noir assez brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, épais, presque aussi large à sa base que les élytres, à peine arqué sur les côtés ; assez convexe, avec les 3 premiers segments subimpressionnés en travers à leur base; à pubescence encore plus courte et plus serrée que celle des élytres; très-finement et dense- ment pointillé, moins finement et subrugueusement au fond des impres- sions ; d’un noir un peu brillant, avec les intersections des segments couleur de poix. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant, avec le dessous de la tête d’un rouge brunâtre et les intersections du ventre couleur de poix. Dessous de la tête presque mat, finement chagriné, sub- rugueusement ponctué sur les côtés. Prosternum assez fortement ponctué. Métastermm assez convexe, légèrement pointillé. Ventre convexe, très- finement et densement pointillé, densement pubescent, éparsement et légèrement sétosellé à son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement pointillés, entièrement roux. Tibias antérieurs visiblement subarqués. Patrie. Cette espèce est très-rare, et propre aux régions boréales. Obs. Nous avons reçu jadis, de feu Bohemann, 2 types conformes à la description de Thomson qui seul parle des gros points des élytres (pon- tisque majoribus intersitis). C'est pourquoi nous citons ce dernier auteur avant Gravenhorst et Gyllenhal, dont les descriptions sont douteuses. Nous avons rencontré en Bresse, parmi les mousses des étangs, un exemplaire à taille à peine moindre, à tête plus obscure ou presque noire et à ligne postérieure lisse subcarinulée, à élytres un peu plus courtes, avec leurs gros points moins apparents. Nous regardons cette forme comme une variété locale ( brevipennis , nobis). 9. Evacsthetus biimnctatus, Facvel. Süballongé, subdéprimé . très-brièvement pubescent, d’un noir peu brillant, avec la tête d’un rouge brun , les palpes , le» antenne » et les ÉvESTHF.TiENs. — Evaesthetus 309 pieds plus clairs. Tête transverse, de la largeur du prothorax, assez finement et rtigueusement ponctuée. Prothorax transverse, subcordiforme , un peu moins large en avant que les élytres. fortement rétréci en arrière , assez fortement et rugueusement ponctué, creusé postérieurement de 2 linéoles écartées et subparallèles. Elytres fortement transverses, subdé- primées, un peu plus courtes et un peu plus finement ponctuées que le prothorax, sans séries de gros points bien apparentes, à strie suturale peu marquée. Abdomen peu allongé, à peine arqué sur les côtés, très- finement et très-densement pointillé. Le 6e arceau ventrul profondément et angulairement entaillé au sommet, Le 5e à peine échancré. Le 4e muni vers le milieu de son bord postérieur de 2 très-petits tubercules obscurs. 9 Le 6e arceau ventral étroitement arrondi au sommet, les 4e et 5* simples. Evaesthetus bipunctatus, Ljung, Web. et Mohr, Arcb. I, t, 68, 9? — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 222, I. Evaesthetus scaber, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 746, 1. — Heer Faun. Helv. 1,228, 1. — Fairmaire et Laboulbène, Faun, Ent. Fr. I, 397, 1. — Kraatz, Ins. Deut. II, 736, i. Long., 0m,00l8 (4/5 1.) ; — larg., 0™, 00050 (1/4 1.). Corps suballongé, subdéprimé, d’un noir peu brillant, avec la tête d’un rouge brun ; revêtu d’une très-fine et très-courte pubescence grisâtre, un peu plus serrée sur l’abdomen. Tête transverse, un peu plus étroite en avant, obtuse au sommet, en- viron de la largeur du prothorax, subconvexe, à peine pubescente ; assez finement, densement et rugueusement ponctuée ; obsolètement bifovéolée antérieurement; d’un rouge brun peu brillant ou presque mat. Épistome et cou presque lisses. Labre pointillé, d’un roux obscur. Mandibules d’un roux ferrugineux, avec les parties inférieures de la bouche plus claires. Yeux noirs. Antennes un peu plus longues que la tète, assez grêles, à peine duve- teuses, légèrement pilosellées, entièrement rousses ; à 1er et 2e articles assez épais, subovalaires : les suivants plus petits, plus étroits : les 3a à 5e subégaux : les 6e à 8e courts, sublenticulaires ; la massue oblongue, à 1" article assez petit, lenticulaire : le 2e beaucoup plus large, très-court : le dernier grand, obturbiné, subacuminé au bout. 310 BRÉVIPENNES Prothorax transverse, subcordiforme ; arqué sur les côtés en avant où il est un peu moins large que les élytres ; fortement rétréci en arrière où il est d’un bon tiers moins large que celles-ci prises ensemble ; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs émoussés ou subarrondis ; subtronqué à sa base, à angles postérieurs obtus ; subdéprimé ou à peine convexe; à peine pubescent ; assez fortement, densement et rugueusement ponctué ; marqué le long de la base d’une série de points enfoncés plus gros, parfois obsolètes ; creusé sur la partie postérieure du dos, de 2 linéoles longitudinales droites, plus ou moins écartées, subparallèles, avancées environ jusqu’au milieu mais non pro- longées jusqu’à la base ; entièrement d’un noir presque mat ou peu brillant, parfois un peu rougeâtre. Repli brunâtre, rugueusement poin- tillé ; opercule d’un rouge brun, presque lisse. Écusson noirâtre, ruguleux. Élytres fortement transverses, évidemment un peu plus courtes que le prothorax, à peine plus larges en arrière qu’en avant, à peine arquées sur les côtés ; subdéprimées; à strie suturale peu marquée ; subfovéolées sur la suture derrière l’écusson ; très-brièvement et densement pubes- centes ; densement. rugueusement et un peu plus finement ponctuées que le prothorax, à séries de points plus g os peu apparentes ou réduites à la juxta-suturale; entièrement d’un noir presque mat ou peu brillant, parfois brunâtre. Épaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, épais, presque aussi large à sa base que les élytres, à peine ou faiblement arqué sur les côtés ; convexe, avec les 3 premiers segments subimpressionnés en travers à leur base ; à pubes- cence encore un peu plus serrée que celle des élytres; très-finement et très -densement pointillé, moins finement et subrugueusement au fond des impressions, surtout des 2 premiers segments; d’un noir peu brillant, avec les intersections d’une couleur de poix parfois un peu roussâtre. Dessous du corps très-finement pubescent, d’un noir assez brillant, avec le dessous de la tête rougeâtre ainsi que la marge apicale des arceaux. Dessous de la tête presque mat, finement chagriné. Prosternum assez fortement ponctué. Mésosternum assez convexe, obsolétement poin- tillé, parfois presque lisse en arrière. Ventre convexe, très-finement et très-densement pointillé, densement pubescent, légèrement sélosellé à son sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement pointillés, d’un roux parfois assez clair. Tibias antérieurs faiblement arqués. £vesthétiei>s — Evaesthetus 311 Patrie. Cette espèce est assez commune, toute l’année, parmi les mousses courtes, surtout au pied des murs exposés au nord, sur divers points de la France : les environs de Paris et de Lyon, la Flandre, la Champagne, la Normandie, la Bretagne, l’Alsace, la Lorraine, la Bour- gogne, le Beaujolais, le Jura, les Alpes, etc. Obs. Elle est moindre que la précédente, dont elle diffère par sa teinte plus mate ; par sa tête plus courte ; par son prothorax un peu plus transverse, un peu plus fortement rétréci en arrière, ce qui lui donne une forme un peu plus élargie en avant ; par ses élytres plus déprimées, un peu plus courtes absolument et relativement au prothorax, avec les séries de points plus gros moins apparentes, obsolètes ou presque nulles. Surtout, leur pubescence est plus courte et plus serrée, etc. Quelquefois le prothorax est un peu rougeâtre, plus rarement tout le corps affecte cette dernière teinte. Les élytres paraissent parfois moins courtes, et leur ponctuation est tantôt à peine, tantôt un peu plus fine que celle du prothorax ; mais nous ne l’avons jamais vue égale. Noire insecte est bien le bipunctatus de M. Fauvel, mais il est douteux qu’il soit celui de Ljung. Il répond au scaber d’Erichson et de la plupart des auteurs. Evacstlietus l'iificapillus , Boisduval et Lacordaire. Suballongé, subdéprimé, très-finement pubescent, d'un noir de poix brillant, avec la tête rouge, les palpes, les antennes et les pieds un peu plus clairs. Tête transverse, de la largeur du prothorax, assez fortement et subrugueusement ponctuée. Prothorax sxibtransverse, subcordiforme,un peu moins large en avant que les élytres, fortement rétréci en arrière , assez fortement mais non ruguensement ponctué, creusé postérieurement de 2 linéoles profondes, assez rapprochées et subarquées. Élytres trans- verses, subdéprimées, à peine plus courtes mais beaucoup plus finement ponctuées que le prothorax, à strie suturale bien marquée. Abdomen très-peu allongé, subarqué sur les côtés, très-finement et densement pointillé. c* Le 6e arceau ventral profondément entai lé à son sommet. Le 5e canaliculé sur sa ligne médiane. Le 4e muni vers son bord postérieur de 3J2 BRÉVIPESNES 2 très-petits tubercules rapprochés. Tibias postérieurs assez densement ciliés en dedans. Ç Le 6e arceau ventral arrondi au sommet Les 4e et 5® simples. Tibias postérieurs moins ciliés en dedans. Eristhetus ruficapillus, Boisduval et L\corüaike, Faun. Eut. Par. L, 430, 2. Evaesthctus ruficapillus, Ekichson, Col. March. I, 375, 2; — Gen. et Spec. Staph. 747, 2. — Redtenbacheiî, Faun. Austr. ed. 2, 220. — Heer, Faim. Helv. i, 228, 2. — Fairmaire et Laboui.bène, Faun. Eut. Fr. 1, 597, 2.— Kraatz, Ins. Deut. 11,737, 3. — Jacquelin du Val, Gen. Staph. pl. 20, üg. 97. — Thomson, Skand. Col. IX, 287. — Fauvel, Faun. Gallo-hhén. III, 223, 2. Evaesthetus pullus, Thomson, Skand. Col. III, 116, 3. Variété a. Corps presque entièrement rouge. Evaesthetus Lespesii, Jacquelin du Val, Ann. Soc. Eut. Fr. 1850, 48. Long., 0in,0017 (4/5 1.); — larg., O®, 00050 (1/4 1.) Corps suballongé, subdéprimé, d’un noir de poix brillant, avec la tête rougeâtre; revêtu d’une très-fine et courte pubescence grisâtre, plus serrée sur l’abdomen. Tête transverse, un peu plus étroite en avant, obtuse au sommet, de la largeur du prothorax, subconvexe, à peine pubescente ; assez forte- ment. densement et subrugueusement ponctuée; obsolèlement bifovéolée en avant; d’un rouge peu brillant. Epistome. et cou presque lisses. Labre pointillé, rougeâtre. Parties de Lu bouche rousses, avec les palpes plus clairs. Yeux obscurs. Antennes un peu plus longues que la tète, assez grêles, â peine duve- teuses, faiblement pilosellées, entièrement rousses; à l«r et 2^ articles assez épais, subovalaires : les suivants plus petits, plus étroits : les 3° à 5e subégaux : les 6e à 8e plus courts; la massue oblongue, à l*r article assez petit, sublenticulaire : le 2« plus grand, plus épais : le dernier grand, brièvement ovalaire, subacutniné au bout. Prothorax sub transverse, subcordiforme ; arqué sur les côtés en avant où il est un peu moins large que les ély très ; fortement rétréci en arrière où il est plus d’un tiers moins large que celles-ci prises ensemble; lar- gement tronqué au sommet avec les angles antérieurs arrondis , sub- évesthétiems. — Evaesthctus 313 tronqué à la base, à angles postérieurs subobtus ; peu convexe ; à peine pubescent; assez fortement, assez densement mais non rugueuseraent ponctué; marqué le long de la base d’une série de points enfoncés, un peu plus forts, parfois réunis de manière à former une strie ou sillon transversal ; creusé sur la partie postérieure du dos de 2 linéoles longi- tudinales, profondes, bien accusées, assez rapprochées, oblongues, sou- vent subarquées, avancées jusqu’au milieu ou au delà, mais non prolon- gées jusqu’à la base ; entièrement d'un noir de poix brillant, souvent plus ou moins rougeâtre. Repli rougeâtre, pointillé; opercule rouge, presque lisse. Écusson d’un noir de poix. Êlytres transverses, à peine plus courtes que le prothorax, évidem- ment plus larges en arrière qu’en avant, subarquées sur les côtés ; subdéprimées ; à strie suturale fine mais bien marquée, naissant d’une petite fossette ponctiforrae, profonde et joignant l’écusson ; très-finement et assez densement pubescentes ; densement et beaucoup plus finement ponctuées que le prothorax, avec la ponctuation nullement rugueuse; entièrement d’un noir de poix brillant. Epaules étroitement arron- dies. Abdomen très-peu allongé, épais, presque aussi large à sa base que les élytres, subarqué sur les côtés ; convexe, avec les 3 premiers seg- ments subimpressionnés en travers à leur base, les 2 premiers plus sen- siblement; à pubescence un peu plus serrée que celle des élytres ; très- finement et densement pointillé, moins finement et subrugueusement au fond des impressions; d’un noir de poix assez brillant, avec la marge apicale des segments roussâtre. Dessous du corps très-finement pubescent, d’un noir assez brillant, avec le dessous de la tête rouge, et la marge postérieure des arceaux du ventre roussâtre. Dessous de la tête finement chagriné, rugueux sur les côtés. Prosternum assez fortement ponctué. Hétasternum assez convexe, légè- rement pointillé. Ventre convexe, très-finement pointillé, densement pubescent, à peine sétosellé à son sommet. Pieds très-finement pubescents, très- finement poin'illés. d’un roux par fois assez clair. Tibias antérieurs à peine arqués. Patrie. Cette espèce, peu commune, se prend, au printemps et à l’automne, sous les mousses, les détritus et les feuilles tombées, dans les lieux humides : l’Alsace, la Lorraine, la Champagne, la Normandie, la 314 BRÉVIPENNES Bretagne, l'Anjou, les environs de Paris et de Lyon, la Bourgogne, les Alpes, la Guienne, les Pyrénées, etc. Obs. Elle est plus brillante que les précédentes. Elle est un peu moins parallèle que le bipunctatus, à peine plus large postérieurement. La ponctuation du prothorax et desélytres n’est point rugueuse, et celle de ces dernières est beaucoup plus fine et un peu plus serrée que celle du premier. Celui-ci a ses linéoles plus larges, plus profondes, moins droites et un peu moins écartées. 11 parait un peu moins transverse, et les élytres sont à peine moins courtes. La couleur générale est moins obscure, etc. Parfois le prothorax est rougeâtre, plus rarement tout le dessus du corps prend cette même teinte (var. Lespesii). 4. Evacstheti» lantusculuN. Mannerheim. Oblong, assez large, subconvexe, finement pubescent, d'un brun rou- geâtre et brillant, avec l'abdomen plus foncé, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tète transverse, de la largeur du prothorax, assez forte- ment et non rugueusement ponctuée. Prothorax transverse, subcordi- forme, moins large en avant que les élytres, fortement rétréci en arriére, assez fortement mais non rugueusement ponctué, creusé postérieurement de 2 linéoles obsolètes et écartées. Elytres fortement transverses, faible- ment convexes, un peu plus courtes et à peine plus finement ponctuées que le prothorax, à strie suturale bien marquée. Abdomen assez court , subarqué sur les côtés, très-finement et densement pointillé. (f Le 6e arceau ventral entaillé à son sommet. 9 Le 6" arceau ventral subarrondi au sommet. Evaesthetus laeviuscidus, Mannf.rheim, Bull. Mosc. 1814, 1, 195. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 227. — Fairmaire et Laboulhène. Faun. Ent Fr. I, 598, 4. — Kraatz, Ins. Deut. II, 736, 2. — Thomson, Skand. Col. IX, 286, 2.— Facjvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 224, 3. Evaesthetus ruficapillus, Thomson, Skand. Col. III, 116. 2. Long., 0m,0018 (4/5.1.); — larg., Om, 00056 (1/4 1. fort). Corps oblong, assez large, subconvexe, d’un brun rougeâtre brillant. évesthétiens. — Evaesthetus 315 avec l’abdomen plus toncé ; revêtu d’une fine pubescence grisâtre, un peu plus serrée sur ce dernier. Tête transverse, plus étroite en avant, obtuse au sommet, de la lar- geur du 'prothorax, subconvexe, à peine pubescente ; assez fortement, assez densement et non rugueusement ponctuée ; obsolètement bifovéolée en avant ; d’un brun brillant et plus ou moins rougeâtre. Cou presque lisse. Labre rugueux, d’un rouge brun. Parties de la bouche rousses. Yeux obscurs. Antennes sensiblement plus longues que la tête, grêles, à peine duve- teuses, faiblement pilosellées, rousses ; à 1er et 2e articles assez épais, subovalaires : les 3* à 8e plus petits, plus étroits, graduellement plus courts; la massue suballongée, à 1er article petit, sublenticulaire: le 2* plus grand, plus large, transverse : le dernier grand, en ovale acuminé. Prothorax transverse, subcordiforme ; légèrement arqué sur les côtés en avant où il est sensiblement moins large que les élytres ; fortement rétréci en arrière où il est plus d’un tiers moins large que celles-ci prises ensemble ; largement tronqué au sommet avec les angles anté- rieurs arrondis ; tronqué à la base, à angles postérieurs obtus ; légère- ment convexe ; à peine pubescent ; assez fortement, assez densement mais non rugueusement ponctué; marqué le long de la base d’une série de points plus gros, parfois réunis de manière à former un sillon trans- versal obsolète ; creusé sur la partie postérieure du dos de 2 linéoles longitudinales, assez fines, peu profondes, écartées (1), souvent subar- quées, plus ou moins raccourcies, parfois presque effacées ; entièrement d’un rouge brun brillant. Repli d’un brun rougeâtre, ponctué ; opercule roux, presque lisse. Écusson brunâtre. Elytres fortement transverses, un peu plus courtes que le prothorax, sensiblement plus larges en arrière qu’en avant, faiblement arquées sur les côtés; légèrement convexes; à strie suturale bien marquée, naissant d’une petite fossette ponctiforme joignant l’écusson: finement et médio- crement pubescentes ; un peu plus densement mais à peine plus finement ponctuées que le prothorax, avec la ponctuation nullement rugueuse ; d’un brun rougeâtre brillant et parfois presque noir. Épaules étroitement arrondies. Abdomen assez court, très-épais, presque aussi large à sa base que les (t) I.eur inlervalle est plus ou moins convexe ou relese 316 BRKVIPENNES élytres, subarqué sur les côtés; convexe, avec les 3 premiers segments subimpressionnés en travers à leur base ; plus brièvement mais à peine plus densement pubescent que les élytres ; très-finement, légèrement et densement pointillé ; d’un noir ou d’un brun de poix assez brillant, avec la marge apicale des segments, surtout du 5°, à peine moins foncée. Dessous du corps très-finement pubescent. d’un brun de poix brillant, avec le sommet du ventre parfois un peu roussâlre. Dessous de la tête rouge, finement chagriné. Prosternum assez finement ponctué. Métasler- num assez convexe, légèrement pointillé. Ventre convexe, pubescent, légèrement et densement pointillé, à peine sétosellé au sommet. Pieds très-finement pubescents, très-finement pointillés, entièrement roux. Tibias antérieurs subarqués. Patrie. Cette espèce se trouve peu communément, sous les mousses et les détritus, au bord des eaux et dans les forêts, surtout au printemps et à l’automne, dans diverses localités de la France : la Flandre, la Nor- mandie, la Bretagne, les environs de Paris et de Lyon, le Limousin, l’Alsace, la Lorraine, la Bourgogne, le Bugey, le Beaujolais, les Alpes, la Guienne, les Pyrénées, etc. Obs. Elle se distingue des précédentes par sa forme plus courte, plus large et plus épaisse. La tète est plus brillante et moins rugueuse que chez le ruficapillus. Le prothorax, un peu moins élargi antérieurement, a ses linéoles bien moins profondes, moins larges et moins rapprochées. La ponctuation des élytres est moins fine, surtout relativement à celle du prolhorax, etc. Les antennes sont plus grêles et plus longues que dans aucune autre espèce, avec leur massue plus allongée. Parfois la tête et, plus rarement, le prothorax prennent une couleur rougeâtre, plus claire. Accidentellement le front est subcarinuléou relevé en faite sur sa ligne médiane. Genre Octavius, Octave, Fauvel. f iL’\el, Fauu. Gallo-iUién. 111,230. Étymologie : Nom propre. Caractères. Corps allongé, peu épais, sublinéaire ou rétréci au milieu, subdépiimé ou légèrement convexe, aptère. ÉVESTHÉTIENS. — OctdVÎUS 317 Tête grande, saillante, subhorizontale, transverse ou subtriangulaire, un peu resserrée à sa base, portée sur un col très-court et très-large. Tempes mousses latéralement, subcontiguës en dessous dans leur milieu. Labre transverse, irès-finement crénelé-denticulè. Mandibules longues, assez grêles, falciformes, acérées, bifides. Palpes maxillaires allongés, à 3e article obpyriforme, à peine plus long que le 2e, le dernier très-petit. Palpes labiaux courts. Menton transverse. Yeux nuis ou indistincts, déprimés. Antennes courtes, insérées sous un tubercule saillant, à 1er et 2° arti- cles renflés, plus grands que les suivants : ceux-ci très-petits, submoni- liformes : les 5 derniers formant une massue oblongue. Prothorax subcyathiforme ou en forme d'écusson largement tronqué antérieurement et subarrondi postérieurement ; plus large en avant que les élytres, plus ou moins rétréci en arrière, subcrénelé sur les côtés. Repli, grand, très visible vu de côté. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres très-courtes, simultanément à peine échancrées à leur bord apical, à angle postéro-externe émoussé ; subarquées et nautiques sur les côtés, nullement rebordées sur la suture. Repli assez étroit, fortement infléchi. Épaules non ou peu saillantes. Prosternum fortement développé au-devant des hanches antérieures, largement tronqué ou à peine échancré en avant, faiblement prolongé en arrière en angle court et peu senti. Mésosternum court. Métasternum assez court, fortement transverse, tronqué ou subéchancré entre les hanches postérieures. Abdomen suballongé, assez épais, plus ou moins arqué ou parfois sub- parallèle sur les côtés, assez fortement rebordé sur ceux-ci; à premiers segments non ou faiblement impressionnés à leur base : les 4 premiers subégaux, le plus grand, largement tronqué à son bord postérieur : le 6e assez saillant, rétractile : celui de l’armure petit, parfois caché. Ventre à 5e arceau plus grand que les précédents, le 6e assez saillant, rétractile. Hanches antérieures et intermédiaires petites, subglobuleuses, plus ou moins rapprochées. Les postérieures à peine plus grandes, légèrement écartées à leur base, divergentes au sommet ; à lame supérieure courte, conico-subglobuleuse ; à lame inférieure nulle ou enfouie. Pieds courts, assez robustes. Trochanters petits, isolant la cuisse. Cuisses subcomprimées, plus ou moins élargies ; les postérieures plus longues. Tibias snbarqués en dehors, subcomprimés et subélargis de la 318 BAÉTIPENNES base au sommet. Tarses courts, de 4 articles simples, les 3 premiers subégaux, le dernier allongé, un peu plus court que les précédents réunis. übs. Les petites espèces de ce genre vivent sous les pierres et les mousses des lieux humides. Cette coupe générique se distingue aisément des Evaestketus par ses yeux indistincts et par la massue des antennes composée de 5 articles au lieu de 3. Elle ne renferme que 4 espèces dont voici les différences : a. Corps mat ou peu brillant, subparallèle Prothorax subtransverse. Épaules légèrement saillantes, subarroudics. b. Élytres éparsement granulées. Impressions latérales du pru- thorax peu profondes. Abdomen suballongé, à peine plus large eu arrière 1. insularis. bb. Élytres assez densement et ràpeusement ponctuées. Impres- sions latérales du prothorax profondes. Abdomen assez allongé, subparallèle. Forme plus étroite 2. crenicollis. aa. Corps assez brillant, plus ou moins étranglé dans son milieu. Pro- thorax plus long que large. Épaules effacées. c. Tète environ de la largeur du prothorax, en carré transverse. Tête et prothorax très-finement chagrinés. Élytres modérément et visiblement granulées 3. pyrknaeus. cc. Tète un peu plus large que le prothorax, subtransversalement orbi- culaire. Tête et prothorax presque lisses. Élytres éparsement et à peine granulées. 4. grandicf.ps. t. Octaviua Inmularia , Facvel. Allongé, subparallèle, subdéprimé, légèrement pubescent, d'un roux testacê mat et un peu obscur, avec la bouche, les antennes et les pieds un peu plus clairs. Tète subtriangulaire, de la largeur du prothorax, très-finement chagrinée. Prothorax subtransverse , un peu plus large en avant que les élytres, obsolètement subcrénelé sur les côtés, sensiblement rétréci en arrière, très-finement chagriné, marqué sur son disque de 3 impressions longitudinales dont l'intermédiaire plus prononcée. Élytres très-courtes, d'un tiers moins longues que le prothorax, éparsement granulées. Abdomen suballongé, à peine plus large postérieurement, très - finement pointillé-chugriné, plus lisse vers son sommet. ÉVESTHÉTI£>S. OctdVillS 319 Xnillosthetus corsicus, Perhis, inéd. . Octavius insularis, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. 111. 220, note. Long., 0m,0012 (1/2 1.); — larg., 010, 0004 (1/5 1.). Corps allongé, subparallèle, subdéprimé, d’un roux testacé mat et un peu obscur ; revêtu, surtout sur l'abdomen, d’une tine pubescence d’un blond soyeux. Tête subtriangulaire, obtuse en avant (1), de la largeur du prothorax, subdéprimée antérieurement, subconvexe en arrière, à peine pubescente, très-finement chagrinée, d’un roux testacé tout à t'ait, mat. Cou lisse et brillant, parfois un peu obscur. Bouche d’un roux testacé, avec les pulpes plus pâles. • Yeux indistincts, déprimés. Antennes courtes, environ de la longueur de la tète, très-finement pilosellées, d’un roux testacé assez clair; à l«r et 2e articles épaissis, sub- égaux : les suivants très-petits, submoniliformes : les 5 derniers assez brusquement renflés en massue oblongue, à 1er article subglob'ileux: les 2e et 3e courts, transverses, les 2 derniers grands, le dernier conique, acuminé. Prothorax subeyathiforme. subtransverse ou un peu plus large que long ; un peu plus large en avant que les élvtres ; sensiblement et sub- arcuément rétréci en arrière (2) où il est sensiblement moins large que celles-ci ; largement tronqué au sommet avec les angles antérieurs obtus ; à peine arrondi à sa base; à angles postérieurs obtus mais plus ou moins obscurément dentés; obsolètement subcrénelé sur sa marge latérale; subdéprimé; à peine pubescent; très-finement chagriné; largement impressionné aur sa région médiane, avec l’impression peu profonde, parfois transformée en 2 sillons longitudinaux obsolètes, assez écartés, avec une fossette antéro-médiane obiongue, souvent indi.-tincte; creusé en outre, de chaque côté, d’un sillon assez accusé, plus ou moins pro- longé, séparé de l’impression médiane par une espèce de côte mousse; offrant, de plus, à sa base, 2 petites fossettes ponctiformes, trè—écai tées ; (t) M. Fauvel (220) dit simplement : Tête moins transi) erse; mais clic est subtriangulaire c’est-à-dire évidemment rétrécie d'arrière en avant. (2) Dans Fauvel (p. 230), au lieu de côtes on doit sans doute lire côtés ; mai», dau» ce cas, -i le corselet est subsemieirculalre, nous ne voyou» pas que le» céte» puis eut être subparal- lèles. 320 BRBVIPE>NES d'un roux testacé mat ou presque mat et parfois un peu obscur. Repli d’un roux testacé. Écusson d’un roux testacé parfois un peu obscur. Elytres très- courtes, égales environ aux 2 tiers du prothorax ; subpa- rallèles et à peine arquées sur les côtés ; subdéprimées ou très-peu convexes ; légèrement pubescentes ; très-finement et à peine chagrinées, et, de plus, éparsementet obsolètement granulées ; d’un roux testacé mat ou presque mat et parfois un peu obscur. Epaules légèrement saillantes, subarrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élylres, subparallèle ou à peine élargi en arrière ; assez convexe, avec les 2 ou 3 premiers segments à peine impressionnés en travers à leur base ; légè- rement pubescent, plus distinctement sur le 5e segment ; très-finement, chagriné-pointillé, plus lisse vers son extrémité ; d'un roux testacé presque mat et un peu obscur. Le Ge segment subarrondi au sommet, celui de l’armure distinct, conique. Dessous du corps à peine pubescent, d’un roux testacé peu brillant et un peu obscur. Dessous de la tête finement chagriné. Ventre convexe, finement et légèrement pointillé. Pieds très-finement pubesccuts, à peine pointillés, d’un roux testacé. Patrie. Cette espèce, qui est rare, se prend au printemps et en été, sous les pierres profondément enfoncées, dans les lieux humides, en Corse, aux environs d’Omessa, d'où elle nous a été envoyée par M. Reve- lière, sous le nom d’Anillosthetus corsicus qui aurait dû être conserve. Elle pourra un jour se trouver en France. Obs. Cette espèce varie beaucoup, surtout quant aux impressions du prothorax qui sont plus ou moins prononcées et prolongées, avec celle du milieu parfois nettement bisillonnée. Chez les immatures, la couleur passe au testacé pâle. Quelquefois les crénelures des côtés du prothorax sont plus distinctes, avec les angles postérieurs plus arrondis, à dent nulle ou émoussée. Ordinairement dans cette forme, la couleur générale est moins mate, la tête est un peu moins large, et les élytres sont un peu plus distinctement granulées. ÉVESTHÉTIENS. Üctavius 321 9. Octavius crcnicollis , Fauvel. Allongé, subparallèle, subdéprimé, très-légèrement pubescent, d’un roux testacé peu brillant, avec la bouche, les antennes et les pieds plus clairs. Tête subtriangulaire, presque aussi large que le prothorax , très- finement chagrinée, tout à fait mate. Prothorax subtransverse, un peu plus large en avant que les élytres, finement subcrénelé sur les côtés, assez fortement rétréci en arrière, finement chagriné, creusé sur son disque de 3 impressions longitudinales assez profondes. Élytres très- courtes, d’un tiers moins longues que' le prothorax, assez densement et râpeusement ponctuées. Abdomen assez allongé, subparallèle, très-fine- ment et assez densement pointillé, plus lisse vers son sommet. Octavius crenicollis, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 6e livr. Suppl, p. 59, 2. Long., 0m,00i (1/2 1.); — Larg. . Om, 00034 (1/6 1.). Patrie. Cette espèce qui nous a été communiquée par notre ami Valéry Mayet, a été capturée par lui, sous les pierres profondément enfoncées, en mai et juin, à La Massane (Pyrénées-Orientales). Elle se prend égale- ment à Amélie-les-Bains (1). Obs. Nous nous dispenserons de la décrire plus amplement. Elle res- semble infiniment à Yinsularis, dont elle est cependant distincte. Elle est un peu moindre, surtout plus étroite, un peu plus allongée et plus linéaire. La tête est un peu moins courte, moins transverse. Le prothorax est un peu plus rétréci en arrière, avec ses impressions, les latérales sur- tout, plus accusées, celle du disque plus visiblement bisillonnée. La dent des angles postérieurs est très-petite, parfois obsolète et peu appréciable. (I) D’après la remarque de notre ami Valéry Mayet, plusieurs points d'attache relieraient la faune des Pyrénées-Orientales à celle de la Corse, du moins quant aux espèces hypogées. En effet, les genres Octavius et Leptotyphlus se rencontrent également dans ces deux régions, et M. Revelière vient de dénicher en Corse la Mayetia sphaerifera. On pourrait sans doute en dire autant des montagnes de la Provence relativement aux Apennins, car nous venons de recevoir de la première de ces localités un Xanlholinus à yeux très-petits, conforme au X. tenuipes de Baudi, mais à taille un peu plus forte, à ponc- tuation de la tète et du prothorax moins fine et moins serrée. La tète est moins large, plus oblongue que chez le myops, non chagrinée. L’abdomen n’est point enfumé, ce qui le distin- guerait du Barbarus. SOC. LINN. — T. XXIV. 21 BREVIPENNES 322 Les élytres sont plus dcnseraent ponctuées, à ponctuation évidemment râpeuse mais moins granuleuse. L’abdomen est un peu plus allongé et un peu plus parallèle, etc. Cet insecte varie un peu de taille. Suivant qu’il est plus ou moins épilé, sa ponctuation paraît plus ou moins rugueuse. La couleur est parfois d’un roux testacé un peu obscur. 3. Octavius pyrenaeus, Fauvel. Allongé, assez étroit, subétranglé dans son milieu, subconvexe, finement pubescent, d'un roux subtestacé assez brillant , avecles palpes, les antennes et les pieds un peu plus clairs. Tête en carré transverse, de la largeur du prothorax, très-finement chagrinée , subsillonnée sur son milieu. Prothorax un peu plus long que large, non plus large en avant que le sommet des élytres, obsolètement crénelé sur les côtés, fortement rétréci en arrière, très finement chagriné, creusé sur son disque de 3 faibles impressions longitudinales dont l'intermédiaire plus large et bifurquée postérieure- ment. Élytres très-courtes, de la longueur de la moitié du prothorax , sensiblement élargies en arrière, modérément et visiblement granulées. Abdomen suballongé, faiblement et subarcuément élargi avant son sommet, très-finement et modérément pointillé. Octavius pyrenaeus, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 2"20, I. Long., 0m,00l5 (2/3 1.); — larg., 0™, 00042 (1/5 1.). Patrie. Cette espèce est très-rare. Elle se prend dans les montagnes, sous les mousses humides : Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales. Elle nous a été généreusement communiquée par M. Charles Brisout de Bar- neville. Obs. Nous ne la décrirons pas davantage tant elle ressemble à l 'Octa- vius grandiceps ci-après. Cependant, elle est un plus convexe, un peu moins grêle, un peu moins étranglée dans son milieu. La tête et le pro- thorax sont plus visiblement chagrinés, avec la première plus carrée, plus parallèle latéralement, moins large relativement au prothorax, à sillon médian plus prononcé, plus prolongé en avant. Le prothorax, un peu plus long, offre son impression médiane comme obsolètement bifurquée en arrière, Vue d’un certain jour, avec l’intervalle des fourches subrelevô. ÉVESTHÉTIENS. — OctdvhlS 323 Les élytres sont un peu plus élargies en arrière, surtout plus visiblement et plus densement granulées. L’abdomen paraît un peu plus convexe, etc. Malgré tout, ce n’est peut-être là qu’une variété locale du grandiceps, et, pour trancher la question, il faudrait voir un certain nombre de l’une et de l’autre forme. 4. Octavius grandiceps , Mülsant et Rey. Allongé, assez étroit, étranglé dans son milieu, faiblement convexe, êparsement pubescent, d'un roux testacé assez brillant, avec les palpes , les antennes et les pieds un peu plus clairs. Tête transversalement sub- orbiculaire, un peu plus large que le prothorax, presque lisse, subsillonnée postérieurement. Prothorax à peine plus long que large, plus large en avant que les élytres, obscurément subcrénelé sur les côtés, assez forte- ment rétréci en arrière, presque lisse, marqué sur son disque de S faibles impressions longitudinales. Élytres très-courtes, de la longueur de la moitié du prothorax, êparsement et à peine granulées. Abdomen sub - allongé, subdilaté postérieurement, finement et peu densement pointillé. Homalota grandiceps, Guillebeau, in litt. Sipalia grandiceps, Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1853, I, 39 ; — Op. Ent. 1853, II, 52, 10. Long., 0m,00i4 (2/3 1. à peine); — larg., 0m;0004 (1/5 1.). Corps allongé, assez étroit, étranglé dans son milieu, faiblement con- vexe, d’un roux testacé assez brillant; parsemé, surtout sur l’abdomen, d’une fine pubescence d’un blond pâle. Tête transversalement suborbiculaire.un peu plus large que le prothorax, subconvexe, à peine pubescente; obsolètement bisillonnée en avant, avec les tubercules antennifères lisses et brillants; presque lisse, ou marquée postérieurement de quelques points obsolètes peu visibles ; creusée sur le vertex d’un sillon longitudinal affaibli qui en fait paraître les côtés un peu relevés en bosse obtuse ; entièrement d’un roux testacé assez brillant. Col très-court, presque lisse. Bouche d’un roux testacé, à palpes plus clairs. Yeux indistincts, déprimés. Antennes courtes, environ de la longueur de la tête, finement duve- teuses, testacées; à 1er article épaissi : le 2» aussi épais mais un peu plus long : les suivants très-petits, submoniliformes : les 5 derniers formant BRÉriPEISNES 324 une massue brusque et oblongue, à 1er article subglobuleux, les 2<= et 3e courts, transverses, les 2 derniers très-grands, le dernier subacuminé au sommet. Prothorax subcyathiforme, à peine plus long ou aussi long que large ; subarqué sur les côtés en avant où il est sensiblement plus large que les ély très ; assez fortement et arcuément rétréci en arrière où il est d’un tiers moins large que celles-ci à leur extrémité ; largement tronqué au sommet, avec les angles antérieurs à peine obtus; subarrondi à sa base ainsi qu’aux angles postérieurs ; obscurément subcrénelé sur ses marges laté- rales ; faiblement convexe; presque glabre et presque lisse ou avec quelques points presque indistincts en arrière; subdéprimé sur sa région médiane qui est, en outre, creusée d’une faible impression ou fossette oblongue, raccourcie en avant et surtout postérieurement ; marqué de plus, de chaque côté, d'une impression longitudinale obsolète ou simple dépression, moins accusée mais plus prolongée; d’un roux testacé bril- lant. Repli de même couleur mais moins brillant. Écusson d’un roux testacé assez brillant. Élytres très-courtes, aussi longues ou à peine aussi longues que la moitié du prothorax; graduellement et subarcuément élargies en arrière; légèrement convexes, à peine pubescentes ; éparsement et presque im- perceptiblement granulées ; d’un roux testacé brillant. Épaules effacées. Abdomen suballongé, presque aussi large à sa base que les élytres ; subépaissi et subdilaté en arrière; assez convexe, avec le 1er segment non ou à peine impressionné en travers à sa base ; distinctement mais peu densement pubescent ; finement et subéparsement pointillé ; d’un rouge testacé assez brillant, avec le sommet un peu plus pâle. Le 6e seg- ment subogivalement prolongé. Dessous du corps à peine pubescent, d’un rouge testacé assez brillant, avec le sommet du ventre plus clair. Dessous delà tête finement chagriné. Ventre convexe, légèrement pubescent. Pieds très-finement pubescents, à peine pointillés, d’un roux testacé assez clair. Patrie. Cette petite et très-rare espèce se trouve en automne, sous les mousses humides des bois, dans les environs de Lyon où elle a été cap- turée, une seule fois, par notre ami Guillebeau (1). (1) Il nous a été donné de revoir cet insecle, que SI. Kraatz avait jugé avec raison devoir se rapprocher du genre Evaesthelus. LEPTOTYPIILAIRES 325 Obs. Elle est remarquable par sa forme étranglée dans son milieu, à l’instar de la plupart des Sipalia. Les Octavius pyrenceus et grandiceps forment comme un petit groupe à part, qui diffère des 2 espèces précédentes par un aspect plus brillant, une forme moins parallèle et un prothorax moins court. DEUXIÈME BRANCHE LEPTOTYPBIAIRES Caractères. Corps très-petit, plus ou moins étroit, linéaire. Tète grande saillante, portée sur un col plus ou moins court. Yeux nuis ou microsco- piques, situés en avant sur les côtés de la tête. Antennes courtes, insérées sur le front, vers le bord antéro-interne des yeux. Prothorax oblong ou trapéziforme. Élytres subcarrées, parfois très-courtes et élargies en ar- rière. Abdomen plus ou moins allongé, subparallèle. Pieds peu allongés. Tarses de 3 articles. Obs. Cette branche, distincte de celle des Evesthétaires par la forme plus grêle, par l’insertion des antennes et par le nombre des articles des tarses, ne reconnaît jusqu’à ce jour que 2 genres, dont voici les diffé- rences : s S fortement rebordé sur les côtés, de 6 segments apparents dont les 5e et 6e un peu plus grands. Tête assez fortement resserrée à sa base. Antennes terminées par une massue subsphérique et presque solide. Corps grêle Mayetia. très-finement rebordé sur les côtés, de 7 segments apparents (t) dont le 6e notablement plus grand. Tête non ou à peine res- serrée à sa base. Antennes terminées par une massue'oblongue. Corps très-grêle Leptotyphlus. (t) Le t“' segment apparent représente ici, sans doute, le T segment basilaire, lequel serait alors aussi développé que le suivant et tout à fait découvert, les élytres étant très-raccour- cies. 326 BREVIPENNES Genre Mayetia , Mayétie; Mulsant et Rey. Mülsant et Rey, Op. Ent. 1875, XVI, 87. Etymologie : Nom propre. Caractères. Corps allongé, grêle, sublinéaire, subdéprimé. Tête grande, saillante, subtriangulaire, assez fortement resserrée en arrière, portée sur un col court, mais moins large que la moitié du vertex (1). Tempes mousses latéralement, subcontiguës en dessous. Épistome tronqué en avant. Labre peu distinct. Mandibules peu sail- lantes, arquées. Palpes maxillaires assez développés, à 3e article grand, subsécuriforme : le dernier très-petit, peu distinct, subulé (2). Palpes labiaux courts, peu visibles. Menton assez grand. Yeux nuis ou peu distincts, situés en avant. Antennes courtes, robustes, à 2 premiers articles grands, épaissis ; les suivants petits, très-courts : les 5e et 7e plus épais : les 9° et 11e formant ensemble un bouton subsphérique et presque solide, Pro thorax suboblong, trapéziforme, subrétréci en arrière, mousse latéralement. Repli assez grand, visible vu de côté. Écusson peu distinct. Élytres grandes, subcarrées, à peine plus larges en arrière, indivi- duellement subarrondies à leur bord apical, avec leur angle postéro- externe presque droit et subémoussé ; mutiques et subrectilignes sur les côtés. Repli assez étroit, fortement infléchi. Épaules faiblement sail- lantes. Prosternum assez fortement développé au devant des hanches anté- rieures. Mésosternum et métasternum très-courts. Abdomen allongé, subparallèle, fortement et épaissement rebordé sur les côtés; à 2e segment basilaire recouvert : les 4 premiers normaux courts, subégaux: le 5e un peu plus grand : le 6° presque aussi long que le précédent, subogival : celui de l’armure caché. Ventre à 5e arceau plus grand que les précédents, le 6e saillant. (1) C'est là un des caractères qui le rapprocherait de certains Bolitocharaires. (2) La plupart des caractères de la bouche ont échappé à notre examen, et, c'est le cas de dire ici que tout caractère qui réclame le secours du microscope, doit être rejeté. On doit se rappeler les discussions de Jacqueliu du Val avec Schaum et Kraalz à l’égard des organes buccaux. Aucun d’eux ne voyait de même, et ni comme Erichson. leptotyphiaires. — Mayctia 327 Hanches assez petites. Les antérieures subcontiguës, les intermé- diaires et postérieures plus ou moins rapprochées. Pieds peu allongés. Cuisses faiblement élargies dans leur milieu. Tarses courts, de 3 articles. Obs. Ce genre réunit à la tournure d’un Euplectus celle d’une Sipalia et d’une Borboropora. Ses habitudes sont hypogées. Nous l’avons dédié à notre ami Valéry Mayet. On n’en connaît qu’une seule espèce. 1. Mayctia sphaerifera, Mülsant et Rey. Allongée, grêle, sublinéaire, subdéprimêe, à peine pubescente, d'un testacé brillant. Tête subtriangulaire, à peine plus large que le prothorax, presque lisse, fortement bisillonnée en avant. Prothorax suboblong, sub- rétréci en arrière, presque lisse, largement impressionné sur son disque. Êlytres subcarrées, à peine élargies postérieurement, très-finement et assez densement pointillées. Abdomen allongé, subparallèle ou à peine élargi en arrière, presque lisse. Mayetia sphaerifera, Mulsant et Rey, Op. Ent. 1873, XVI, 88. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 6e livr. Suppl, p. (il, pl. VI, fig. 3. Long., 0m001 (1/21. à peine). Corps allongé, grêle, sublinéaire, subdéprimé, d’un testacé brillant, à peine pubescent. Tête grande, subtriangulaire, subarcuément élargie en arrière où elle est à peine plus large que le prothorax ; faiblement convexe postérieure- ment ; relevée entre les antennes en forme de bourrelet transversal ; creusée sur son disque de 2 sillons obliques et profonds, convergeant antérieurement de manière à figurer une espèce de fer à cheval, à ouverture en arrière (1) ; presque lisse, d’un testacé brillant. Bouche testacée. Yeux nuis ou seulement indiqués par un léger point roussâtre. Antennes un peu plus longues que la tête, relativement épaisses, testacées, avec les 2 derniers articles du bouton plus pâles ; à 1er et (I) Celte sculpture de la tète rappelle un peu celle de certains Kuplectiv', de lu famille des Psélaphiens. 328 BRÉVIPENISES 2e articles grands, épaissis : le 1er suboblong, le 2e plus court, suborbi- culaire : les suivants très-courts, fortement contigus : les 5e et 7e plus épais : les 3 derniers formant ensemble un bouton subsphérique, presque solide ou à articles comme soudés. Prothorax suboblong, trapéziforme, graduellement subrétréci en arrière où il est un peu moins large que les élytres ; aussi large en avant que celles-ci ; largement subarrondi au sommet, à peine à la base, avec les angles antérieurs presque droits mais subémoussés et les postérieurs subarrondis ; subdéprimé ; d’un testacé brillant, presque lisse; creusé sur la partie postérieure de son disque d'une large impression longitu- dinale qui, à un certain jour, semble former la croix près de la base (1). Repli testacé. Ecusson peu visible. Élytres grandes, subcarrées, à peine plus larges en arrière qu’en avant, à peine moins longues que le prothorax ; déprimées; très-fine- ment et assez densement pointillées ; d’un testacé un peu moins brillant que le reste du corps. Epaules faiblement saillantes. Abdomen allongé, presque aussi large à sa base que les élytres, au moins trois fois et demie plus prolongé que celles-ci; subparallèle ou à peine élargi postérieurement; longitudinalement convexe sur le dos, plus sensiblement et déclive en arrière ; presque lisse, d'un testacé brillant. Dessous du corps testacé. Ventre subconvexe. Pieds d'un testacé pâle. Cuisses subélargies dans leur milieu. Tibias grêles. Tarses étroits, très-courts, à articles subégaux. Patrie. Celte espèce remarquable a été découverte à la Massane (Pyré- nées-Orientales), par M. Valéry Mayet, fin juillet, sous les pierres pro- fondément enfoncées. Elle est très-rare. Genre Leptotyphlus , Leptotyphle ; Fauvel. Fauyel, Faun. Gallo-Rlién. 8' livr, Suppl, p. 36, pl. VI, fig. 2. Étymologie : grêle ; aveugle. Caractères. Corps allongé, très-grêle, filiforme, subconvexe, aptère. Tête grande, saillante, subcarrée, non ou à peine resserrée en arrière, portée sur un col très-court et presque aussi large que le vertex. Tempes (1) C’est là encore un caractère rappelant les Eupîectus. LEPTOTYPHLAIRES. LcptotypIllllS 329 mousses latéralement, subconliguës dans leur milieu en dessous. Épis- tome subtronqué en avant. Labre transverse. Mandibules peu saillantes, assez robustes, arquées, acérées, dentées intérieurement. Palpes maxil- laires médiocres, à 1er article petit : le 2e épaissi, beaucoup plus grand : le 3° plus court et plus étroit : le dernier de la longueur du précédent, grêle, aciculé. Palpes labiaux de 2 articles (1). Menton subtrapêziforme. Yeux nuis ou microscopiques, situés en avant sur les côtés de la tête. Antennes courtes ou même très-courtes, robustes, à 2 premiers arti- cles gros, épaissis : les suivants petits : les 3 derniers formant ensemble une massue oblongue. Prothorax oblong, subtrapêziforme, subrétréci en arrière avant la base, mousse latéralement. Repli assez grand, visible vu de côté. Écusson indistinct. Élytres très-courtes, fortement élargies de la base au sommet ; simul- tanément échancrées à leur bord apical près de la suture, avec leur angle postéro-externe presque droit ; mutiques et subarquées sur les côtés. Repli étroit, infléchi. Épaules effacées. Prosternum fortement développé au devant des hanches antérieures. Mésosternum et métasternum très-courts. Abdomen très-allongé, subparallèle, subsemicylindrique, très-finement rebordé sur les côtés ; de 7 segments apparents : les 5 premiers assez développés, subégaux : le 6e notablement plus grand (2) : le 7e petit, plus ou moins saillant, subogival ou subsemicirculaire : celui de l’armure caché. Ventre à 6e arceau notablement plus grand que les autres, le 7e peu saillant. Hanches assez petites. Les antérieures coniques, subcontiguës, les intermédiaires et postérieures moindres, plus ou moins rapprochées. Pieds courts. Cuisses, surtout les antérieures, sensiblement renflées. Tibias subélargis de la base au sommet. Tarses courts, de 3 articles. Obs. L’unique espèce de ce genre, à forme très-grêle, a des mœurs hypogées. Par son faciès, il rappelle à la fois les genres Sipalia et Cylindrogaster (t) Nous donnons la plupart des caractères buccaux d'après M. Fauvel. Ils sont insuffisants pour caractériser le genre, à cause de leur exiguité inappréciable. (2) C’est le 7°, suivant M. Fauvel, qui compte le i" basilaire, lequel n’est presque jamais visible. 330 BRÉV1PENNES mais il a, contrairement à ce dernier, l'abdomen rebordé, ainsi que nous l’avons dit, Op. XVI, 132 (1). 1. Leptotyphlus sublaevi», Fauvel. Très-allongé, très -grêle, filiforme, subconvexe, glabre, lisse ou presque lisse, d’un roux testacê luisant. Tête subcarrée, de la largeur du protho- rax, arcuément bisillonnèe sur son milieu, Prothorax oblong, subtrapézi- forme, subrétréci tout à fait en arrière, postérieurement bisillonné. Ély- tres très-courtes, fortement élargies de la base au sommet. Abdomen très- allongé, subparallèle, sublinéaire, subscmicylindrique. Leptotyphlus subaevis, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, Suppl, p. 36, pl. VI, flg- 2. Cylindrogaster exilis, Mulsant et Rey, Op. Ent. 1875, XVI, 131 (2). Long., 0m,001 (1/2 1. à peine). Corps très-allongé, très-grêle, filiforme, glabre, d’un roux testacé luisant, parfois assez pâle. Tête grande, subcarrée, de la largeur du prothorax, glabre, lisse, d’un roux testacé luisant. Front faiblement convexe, très-large, creusé sur son disque de 2 sillons arqués en dehors en forme de C se regardant, obsolètes ou interrompus dans leur milieu. Parties de la bouche d’un roux de poix testacé. Yeux nuis ou microscopiques. Antennes courtes ou très-courtes, de la longueur de la tête, testacées; à 1er article grand, épais, oblong : le 2e à peine moins épais, mais plus court, obeonique : les 3e et 4e très-petits, submoniliformes : les 5e à 8° graduellement un peu plus larges et surtout plus courts, plus ou moins transverses : les 3 derniers formant ensemble une massue oblongue : le dernier presque mousse au bout, plus grand que les pénultièmes, ceux-ci lenticulaires. Prothorax oblong, sublrapéziforme, aussi large en avant que la partie postérieure des élytres ; subparallèle sur ses côtés mais subitement et (I) Ainsi que la présence ou l’absence des yeux, l'abdomen marginé ou non ne doit pas tou- jours être un caractère générique. Le genre Stenus nous en offre un exemple. (î) C’est par erreur que notre description du Cylindrogaster exilis, après avoir été sup- primée page 89, a été transportée page 131 au milieu des Trochilidés, au lieu d’être retranchée tout à fait. IEPTOTYP IIL AIRES. — Leptotl/phluS 331 subarcuément rétréci en arrière dans son tiers ou quart postérieur ; largement tronqué au sommet, étroitement à la base, avec les angles antérieurs droits ou presque droits, vus de dessus, et les postérieurs obtus ; subconvexe ; d’un roux testacé luisant, lisse ; creusé postérieure- ment sur son disque de 2 sillons longitudinaux plus ou moins profonds, subparallèles, remontant au moins jusqu’au tiers antérieur. Écusson indistinct. Élytres très-courtes, fortement transverses, fortement et subarcuément élargies de la base au sommet, de la longueur environ de la moitié du prothorax ; subconvexes, à suture peu distincte ; presque lisses ou à peine et très-vaguement pointillées; d’un roux testacé luisant. Épaules effacées. Abdomen très-allongé, de la largeur des élytres, environ 7 fois plus prolongé que celles-ci ; subparallèle, sublinéaire, subsemicylindrique, convexe sur le dos ; lisse ou presque lisse ; d’un roux testacé luisant avec la marge apicale des 5 premiers segments et le 6e un peu plus foncés : celui-ci 2 fois aussi long que le précédent, arcuément subatténué et dé- clive vers son extrémité. Dessous du corps d’un roux testacé brillant. Ventre très-convexe. Pieds testacés. Cuisses plus ou moins renflées, surtout les antérieures. Tarses assez étroits, courts, à articles subégaux. Patrie. Cette petite et intéressante espèce a été capturée sous les pierres profondément enfoncées, dans les lieux humides, à La Massane (Pyrénées-Orientales), par M. Valéry Mayet. Elle parait moins rare en Corse, d’où nous l’avons reçue de M. E. Reveiière. ' TABLEAU MÉTHODIQUE DE LA FAMILLE DES PÉDÉRIENS l,e branche. LA.TIIROBIAIRES 1" rameau. LATHROBIATES Genre Cryptobium. Mànnerheim. fracticorne, Paykull. Genre Dolicaon, Laporte. Illyricus, Erichson. biguttulus, Boisduval et Lacordaire. Genre Achenium, Curtis. depressum, Gravenhorst. ephippium, Erichson. striatum , Latreille. basale, Erichson. hiimile, Nicolaï. rufulum, Fairmaire. jéjunum, Erichson. tenellum, Erichson. Genre Lathrobium, Gravenhorst. crassipes, Mulsant et Rey. elongatum, Linné. geminum, Kraatz. boreale, Hochhuth. castaneipenne, Kolenati. laevipenne, Heer. fulvipenne, Gravenhorst. rufipenne, Gyllenhal, brunnipes, Fabricius. suturale, Wenkër. punctatum, Zetterstedt. filiforme, Gravenhorst. longulum, Gravenhorst. spadiceum, Erichson. cavicola, Muller. pallidum, Nordmann. dilutum, Erichson. quadratum, Paykull. terminatum, Gravenhorst. angustatum, Boisd. et Lacordaire. scutellare, Nordmann. S. -genre Lobrathium, Mulsant et Rey. Lusitanicum, Gravenhorst. Manueli, Fauvel. multipunctum, Gravenhorst. anguslicolle, Boisd. et Lacordaire. bicolor, Erichson. picipes, Erichson. sociale, Kraatz. Genre Domene, Fauvel. scabricollis, Erichson. stilicina, Erichson. Genre Throbalium, Mulsant et Rey. dividuum, Erichson. Genre Pseudobium, Mulsant et Rey. labile, Erichson. Genre Scimbalium, Erichson. planicollc, Erichson. testaceum, Erichson. pubipenne, Fairmaire. Genre Mcdon, Stephens. castaneus, Gravenhorst. 334 TABLEAU MÉTHODIQUE piceus, Kraatz. muscicola, Mulsant et Rey. brunneus, Erichson. dilutus, Erichson. rufiventris, Nordmann. incertus, Mulsant et Rey. fusculus, Mannerheim. ripicola, Kraatz. pocofer, Peyron. apicalis, Kraatz. nigritulus, Erichson. Graecus, Kraatz. S.-gcnre Hypomedon, Mblsant et Rey. propinquus, Brisout. bicolor, Olivier. melanocephalus. Fabricius. Aveyronensis, de Mathan. debilicornis, Wollaston. S.-genre Pseudomedon, Mülsant et Kky. obsoletus, Nordmann. obscurellus, Erichson. 8* rameau. SCOPÉATES Genre Scopaeus, Erichson. laevigatus, Gyllenhal. bicolor, Baudi. Erichsoni, Kolenati. scitulus, Baudi. sericans, Mulsant et Rey. longicollis, Fauvel. S.-genre Polyodontus, Solier. rubidus, Mulsant et Rey. anxius, Mulsant et Rey. micropterus, Fauvel. didymus, Erichson. cognatus, Mulsant et Rey. pusillus, Kiesenwetter. minutus, Erichson. minimus, Erichson. Genre Stilicus, Latreille. festivus, Mulsant et Rey. fragilis, Gravenhorst. subtilis, Erichson. similis, Erichson. geniculatus, Erichson. affinis, Erichson. rufipes, Germar. orbiculatus, Olivier. 2e BRANCHE. PÉDÉRAIRES Genre P aederus , Fabricius. S.-genre Paederidus , Mulsant et Rey. ruficollis, Fabricius. gemellus, Kraatz. S. -genre Paederus verus. Baudii, Fairmaire. Lusitanicus , Aube. brevipennis, Boisd. et Lacordaire. meridionalis, Motschoulsky. littoralis, Gravenhorst. riparius, Linné. ruficeps, Baudi. longipennis, Erichson. caligatus, Erichson. limnophilus, Erichson. Genre Sunius, Stephens. vestitus, Mulsant et Rey. uniformis, Jacquelin du Val. unicolor, Mulsant et Rey. subditus, Mulsant et Rey. anguinus, Baudi. ûliformis, Latreille. cribrellus, Baudi. diversus, Aube. bimaculatus, Erichson. mclanurus, Kuster. angustatus, Paykull. subnitidus, Kraatz. intermedius, Erichson. tristis, Erichson. curtulus, Erichson. latus, Rosenhauer. TABLE ALPHABETIQUE DES ESPÈCES DÉCRITES (PÉDÉRIENS) Achenium 14 basale 20 cordatum 18 depressum 17, 21 ephippium 19 humile 21 jéjunum 26 rufulum 23 striatum 20 tenellum 26 Astenus. angustatus 292 procerus 281 Cryptobinm 4 brevipenne 7 fracticorne 6 glaberrimum 6 Jacquelini 7, 8 Dolicaon 9 biguttulus 12 Illyricus 11 Domenc 94 scabricollis 96 stilicina 99 Glyptomerus 64 cavicola 64 Hypomedon (sous-genre). . 122, 162 la rnnoRi aires .... 2 LATRROBIATES. . ... 3 Latlirobiuin . . . 26, 29 alpestre. . . . ... 46 angustatum. . . angusticolle. . . ... 83 bicolor ... 88 biguttulum . ... 12 boreale . . 37, 39 brevicorne. . . ... 126 brunnipes. . . . ... 30 castaneipenne. . . . . . 42 cavicola. ... 64 crassipes. . . . ... 32 decipiens. . . . . SO dentatum . . . ... 43 depressum. ... 18 dilutura ... 67 dividuum. . . . . 102 elongatum. . . . . 34, 40, 43 erythrurum. . . ... 80 filiforme. . . . ... 56 fovulum. . . ... 54 fracticorne. ... 6 fulvipenne . . . geminum.’. . . . ... 37 humile impressum ...... 69 Jansoni. ...... 63 336 TABLE ALPHABÉTIQUE laevigatum . . ... 183 laevipenne. . . ... 43 labile. . . . ... 107 Letzneri . . . . . 46 lineare . . . lineatocolle . , ... 42 longicorne. ... 86 longipenne. . . 59, Cl longulum. . . ... 59 Lusitanicum. ... 79 luteipes. . . 51 Manueli. ... 82 Maurianense . ... 67 minimum. . . . . 213 minutum. . ... 59 multipunctum. . ... 82 obsoletum. ... 167 pallidipenne . . . . 102 pallidum. . . ... 64 picipes. . . . ... 31 pilosum. ... 69 posticum . . ... 72 pumilum. . . . . 209 punctatum. . . . . 51, 54 Pyrenaicum. . . . 83, 85 quadratum. . . ... 68 rufipenne. . . ... 48 rufiventre. ... 135 scabricolle . . . ... 96 scutellare. ... 75 sodale. . . . ... 94 spadiceum. . . ... 62 stilicinum. ... 99 striatopunctatu m. . . 83, 85 striatum. . . ... 20 suturale. . . . ... 53 Tarnieri. . . ... 62 terminatum. . . . 71 Lîflioc-lmris. . ... 172 A egyptiaca. ... 164 apicalis. . . . . . 147 auranitica. ... 139 Areyronensis . . . . . 162 brevicornis. . . . . 164 brevipennis. , • . . . 162 brunnea. . 130 castanea. . 124 castanoptera. . 129 debilicornis. . 164 diluta. . 133 ferruginea. 132 fuscula. 139, 142 gracilis. 162 Graeca. 152 maritima. . . 1 44 maronita. . 147 melanocephala . 159 minuta. 150 nigrltula. . 150 obscurella. 170 obsoleta. . . 167, 172 ochracea. . . 174 oppidana. . 126 picea . 126 pocofera. . 144 propinqua . 153 ripicola. 142 ru fa. 139 ruficollis. . 156 rufiventris. 135 seminigra. 163 sericella. . 147 testacea. 145 vicina. . 153 Lobrathium (sous-genre). . 29, 78 lledon .119, 122 apicalis. . . 146 Aveyronensis. . 161 bicolor. . . . 155 brunneus. . . 129 castaneus. . . 123 Corsicus. . 135 debilicornis . . 164 dilutus. . . . 132 fusculus. . . 138 Graecus. . 152 incertus. . . 137 laetus. . . . 155 melanocephalus. 158 337 DES ESPÈCES DÉCIUTES muscicola. 128 nigritulus 149 obscurellus 169 obsoletus 166 piceus 126 pocofer 144 propinquus 163 ripicola 141 Ruddii 124 rufiventris 135 PÉDÉRIENS. • PÉDÉRAIRES. Paedcrus. . augustatus 291 Baudii 250 bicolor 166 brevipennis 252 brunnipes 51 caligatus 264 carbonarius 246 castaneus 124 élongatus 35 extensus 281 fil i formis 69, 281 fraciicornis 6 fragilis 222 fuscipes 262 gemellus 249 geniculatus 253 glaberrimus 6 gregarius 256 laeiigatus 1S3 limnophilus 266 littoralis 255 longicornis .... 246, 248 longipennis 291 Lusitaniens. . . . 250, 252 melanocephalus. . . .159 melanurus 261 rnemnonius 250 meridionalis 255 minutas 267, 269 oehraceus 175 . SOC. LINN. — T. XXIV. orbiculalus . . 227, 238 paludosus 264 procerus 281 quadratus. 124 riparius. . . . 256, 258, 262 ru f cep s 261 rubr icollis .... 175 ruficollis 246, 249 testoceus 83 venfricosus. 250 Paederidcs (sous-genre). . 245 Polyodoxtus (sous-genre). . • • 194 Psendohiam 104 labile 106 Pseudumedon (sous-genre) . . 122, 166 Rugilus. a f finis 233 castaneus 124 exiguus 185 fragilis 222 fusculus 139 laevigatus 183 orbiculatus. 227, 238 rubricollis .... 175 rufipes 225, 236 scabricollis. 97 similis 227, 230 Scinibatium 109 grandiceps. . . . 115 longicolle 115 longipenne. 117 planicolle 112 pubipenne 1 17 testaceum • • 114 SCOPÉATES 178 Scopaeus 179, , 182 abbreciatus. . . . 207 anxius 198 apicalis 186 bicolor 186 cognatus 204 debilis 209. , 212 22 didymus. . . Erichsonii. . . gracilis. inter médius. . laevigatus. . . longicollis. . . micropterus. . minimus. . . minutus. . . pumilus. pusillus. . . . rubidus . . . scitulus. . . sericans. . . subcylindricus. sulcicollis. , . Staphylinus. angustatus .... 222, 291 dentatus bl elongatus 34 fulvipennis 4b gracilis 292 punctatus b 1 quadratus 69 riparius 2bG, 2b9 ruficollis 246 thoracicus 246 Stilicus 21b alliais 232 Erichsonis 238 festivus 219 fragilis 221 geniculatus 229 orbiculatus. . . . 233, 238 rufipes 23b similis 227 subtilis 224 Sunius 269 aemulus 291 anguinus 26S, 279 angustatus 291 bigutlatus 289 bimaculatus 288 cribrellus 283 curlulus 297 diversicollis 276 diversus 28b filiformis 280 gracilis 292 heterodoxus 278 humeralis 28b intermedius 294 latus . . 298 melanurus 291 neglectus 294 pulchellus . . . . 286, 297 subditus. . .... 278 subnitidus 294 tristis 297 unicolor 276 uniformis 27b vestitus. ...*... 273 Tiirohalium 99 dividuum 101 Lithocharis ochracea (Larve de la) 177 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPECES DECHITES . 201 . 186 . 186 210, 212 . 182 . 194 . 201 . 213 . 209 . 209 . 206 . 19C . 189 . 191 . 190 . 209 TABLEAU METHODIQUE DE LA FAMILLE DES EVESTHETIENS lr' branche ÉVESTHÉTAIRES Genre Edaphus, Lecomte. dissimilis, Aubé. Genre EcaestJietus, Gravknhobst. scaber, Thomson. bipunctalus, Fauvel. ruficapillus, Boisduval et Lacoad. laeviusculus, Mannerheiu. Genre Octavius , Fauvel. insularis, Fauvel. crenieollis, Fauvel. pyrenaeus, Fauvel. grandiceps, Mulsant et Rey. branche LEPTOTYPHLAIRES Genre Mayetia, Mulsant et Rey. sphaerifera, Mulsant et Rey. Genre Leptotyphlus , Fauvel. sublaevis, Fauvel. TABLE ALPHABETIQUE DES ESPÈCES (ÉVESTBÉTIENS) Edapbus dissimilis. . • . . . . 302 Eristhetus ruficapillus . . . . 312 ÉVESTHÉTIENS. . . . . 299 ÉVESTHÉTA1RES. . . . . 300 Evaesthetus . . 303 bipunctatus. . . . . . 308 brevipennis. . . . 308 dissimilis. . . 302 laeviusculus. . . . . . 314 Lespesii 312, 314 pullus ruficapillus. . , . 311, 314 scaber. . . . . 30G. 309 Homalota. grandiceps 323 LEPTOTYPHL SIRES. . . 323 Leptolyphlns 328 sublaevis. .... . . 330 Mayclia 326 sphaerifera 327 Ootavius. . . . • 316 crenicollis 321 grandiceps . 323 insularis 318 pyrenaeus. ...... 322 SlPALIA. grandiceps .... 323 EXPLICATION DES PLANCHES Planche I 1 . Base des antennes du genre Cryptobium. 2. Base des antennes du genre Dolicaon et à peu près aussi des autres Lathro- biates. 3. Effet du cou et du vertex des genres Cryptobium et Dolicaon. 4. Effet du cou et du vertex du genre A chenium. 5. Labre du genre Cryptobium. 6. Labre du genre Dolicaon. 7. Intervalle des tempes en dessous du genre Cryptobium. 8. Intervalle des tempes en dessous du genre Dolicaon. 9. Intervalle des tempes en dessous du genre Achenium. 10. Palpe maxillaire du genre Cryptobium. 11. Palpe maxillaire du genre Dolicaon. 12. Mandibule du genre Cryptobium. 13 Mandibule droite de V Achenium depressum. 14. Mandibule gauche du Dolicaon biguttulum. 15. Mandibule droite du Lathrobium fulvipenne. 16. Lobe apical du métasternum du genre Cryptobium. 17. Lobe apical du métasternum du genre Dolicaon. 18. Mésosternum du genre Cryptobium. 19. Mésosternum du genre Dolicaon. 20. Mésosternum du genre Achenium. 21. Les deux premiers articles des tarses postérieurs du genre Dolicaon et à peu près aussi du genre Cryptobium. 22. Les deux premiers articles des tarses postérieurs de la plupart des Latho - brium. 23. Tibia antérieur du genre Dolicaon. 24. Tibia antérieur du genre Achenium. 2o. Labre du genre Achenium. 26. Sommet du ventre du Cryptobium fracticorne çf, avec segment de l'armure. 27. Sommet du ventre du Dolicaon biguttulum çf, avec segment de l’armure. 28- Sommet du ventre de Y Achenium depressum et à peu près aussi de Yhu- mile avec segment de l’armure. 29. Sommet du ventre de Y Achenium rufulum çf, avec segment de l’armure. 30. Palpe maxillaire du genre Achenium. 31. Palpe maxillaire du génre Lathrobium. 32 Labre de la plupart des Lathrobium. 33. Lobe apical du métasternum du genre Achenium. 34. Lobe apical du métasternum de plusieurs Lathrobium BREVI PENNES Pédériens. PI. 1 Dichaud sc. , ' S’innehc II 1. Effet du cou et du vertex du Lathrobium fulvipenne et de la plupart des Lathrobium . 2. Effet du cou et du vertex du Lathrobium spadiceum et ù peu près aussi du pallidum. 3. Effet du cou et du vertex des Lathrobium quadratum , terminatum et angustatum. 4. Intervalle des tempes en dessous chez la plupart des Lathrobium. 5. Intervalle des tempes en dessous chez le Lathrobium longulum. ü. Intervalle des tempes en dessous chez le Lathrobium spadiceum. 7. Cuisse et tibia antérieurs de la plupart des Lathrobium. 8. Cuisse et tibia antérieurs du Lathrobium Lusitanicum. 9. Sommet du ventre du Lathrobium crassipes çf, avec segment de l'armure. 10. Sommet du ventre du Lathrobium élongation <3", avec segment de l’armure. 1 1 . Sommet du ventre du Lathrobium geminum <3", avec segment de l’armure. 12. Sommet du ventre du Lathrobium boreale çf, avec segment de l’armure. 13. Sommet du ventre du Lathrobium lœvipcnne <3", avec segment de l’armure. 14. Sommet du ventre du Lathrobium fulvipenne <3", avec segment de l’armure, lo. Sommet du ventre du Lathrobium rufipenne çf, avec segment de l’armure. 10. Sommet du ventre du Lathrobium brunnipes çf, avec segment de l’armure. 17. Sommet du ventre du Lathrobium punctatum <3", avec segment de l’armure. 18. Sommet du ventre du Lathrobium filiforme çf, avec segment de l’armure. 19. Sommet du ventre du Lathrobium longulum çf, avec segment de l'armure. 20. Sommet du ventre du Lathrobium spadiceum çf, avec segment de l’armure. 21. Sommet du ventre du Lathrobium pallidum rf, avec segment de l’armure. 22. Sommet de l’abdomen du Lathrobium dilutum <3*, avec segment de l’armure. 23. Sommet de l'abdomen du Lathrobium quadratum <3", avec segment de l'ar- mure. 24. Sommet du ventre du Lathrobium terminatum 3", avec segment de l’ar- mure. 25. Sommet du ventre du Lathrobium quadratum <3”, avec segment de l’armure. 20. Sommet du ventre du Lathrobium terminatum 3*, avec segment de l’armure. 27. Sommet du ventre du Lathrobium quadratum 9 , avec segment de l'armure. 28. Sommet du ventre du L dhrobium terminatum 9 , avec segment de l’armure. 29. Sommet du ventre du Lathrobium angustatum çf, avec segment de l’armure. 30. Sommet du ventre du Lathrobium Lusitanicum çf, avec segment de l’ar- mure. 31. Sommet du ventre du Lathrobium multipunctum çf, avec segment de l’ar- mure. 32. Sommet du ventre du Lathrobium angusticolle <3*, avec segment de l’ar- mure. 33. Sommet du ventre du Lathrobium bicolor çf , avec segment de l’armure. 34. Sommet du ventre du Lathrobium picipes çf, avec segment de l’armure. BREVIPENNES Pédénens PI . 11 Planche III 1. Effet du cou et du vertex du Lathrobium Lusitanicum. 2. Effet du cou et du vertex des Lathrobium angusticolle } bicolor et picipes, 3. Effet du cou et du vertex de la Domene scabricollis. 4. Labre de la Domene scabricollis. o. Labre du Throbalium dividuum. G. Labre du Pseudobium labile. / . .Mésosternum du Lathrobium geminum et à peu près aussi de la plupart des Lathrobium. 8. Mésosternum du Lathrobium Lusitanicum. 9. Mandibule gauche du Lathrobium Lusitanicum. 10. Mandibule droite du Lathrobium Lusitanicum. 11. Mandibule droite de la Domene scabricollis. 12. Mandibule du Pseudobium labile. 13. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Domene. 14. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Throbalium. 1o. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Pseudobium . 10. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Scimbalium. 17. Cuisse et tibia antérieurs du genre Throbalium. 18. Cuisse et tibia antérieurs du genre Pseudobium. 19. Palpe maxillaire du genre Throbalium. 20. Palpe maxillaire du genre Pseudobium. 21. Tibia intermédiaire des genres Throbalium et Pseudobium. 22. Tibia intermédiaire du genre Scimbalium. 23. Mésosternum du genre Throbalium. 24. Mésosternum du genre Pseudobium. 25. Sommet du ventre de la Domene scabricollis o”, avec segment de l'armure. 2G. Sommet du ventre du Throbalium dvoiduum çf, avec segment de l’armure. 27. Sommet du ventre du Pseudobium labile çf . avec segment de l’armure. 28. Sommet du ventre du Scimbalium planicolle çf, avec segment de l’armure. 29. Tibia antérieur du genre Scimbalium. 30. Tibia antérieur des genres Medon et Lithocharis. 31. Palpe maxillaire du genre Scimbalium. 32. Palpe maxillaire des genres Medon et Lithocharis. 33. Mandibule gauche du genre Scimbalium. 34. Mandibule droite du genre Lithocharis et de plusieurs Medon. BREVIPENNES Pédénens. Lyon /in/i.Ffrfjfère Déchaud, sr IMnneBie IV 1. Labre da genre Medon. 2. Labre du genre Lithocharis. 3. Intervalle des tempes en dessous du Medon fusculus et de la plupart des Medon vrais. 4. Intervalle des tempes en dessous de {'Hypomedon bicolor et de h plupart des Hypomedon. b. Intervalle des tempes en dessous du Pseudomedon obsoletus et à peu près aussi de V obscur ellus. 0. Intervalle des tempes en dessous de la Lithocharis ochracea. 7. Sommet du ventre du Medon castaneus çf, sans segment de l'armure (1) 8. Sommet du ventre du Medon p>iceus a ”, sans segment de l’armure. 9. Sommet du ventre du Medon muscicola çf, sans segment de l’armure. 10. Sommet du ventre du Medon brunneus çf, et à peu près aussi des dilu- tus, rufiventris et incertus çf. sans segment de l'armure. 11. Sommet du ventre du Medon fusculus çf, sans segment de l'armure. 12. Sommet du ventre du Medon ripicola çf, sans segment de l'armure. 13. Sommet du ventre du Medon apicalis c f, sans segment de l'armure. 14. Sommet du ventre du Medon nigritulus çf, sans segment de l’armure. 15. Sommet du ventre de Y Hypomedon propinquus çf, sans segment de l'ar- mure. 16. Sommet du ventre de Y Hypomedon bicolor sans segment de l'armure. 17. Sommet du ventre de VHypomedon mêla noce phalus çf, sans segment de l'armure. 18. Sommet du ventre du Pseudomedon obsoletus çf, sans segment de l’armure. 19. Sommet du ventre du Pseudomedon obscurellus çf, sans segment de l’ar- mure. 20. Sommet du ventre de la Lithocharis ochracea q f, sans segment de l’armure. 21. Mésosternum du Medon fusculus et il peu près aussi de la plupart des Medon. 22. Mésosternum de la Lithocharis ochracea. 23. Mandibule gauche du Scopaeus la ciyatus et de la plupart des Scopaeus. 21. Mandibule droite du Stilicus frayilis et de plusieurs autres Stilicus. 2b. Palpe maxillaire du genre Scopaeus. 26. Palpe maxillaire du genie Stilicus. 27. Labre du Scopaeus didy'mus et a peu près aussi des autres Scopaeus. 28. Labre du Sidicus fru s et à peu près aussi de la plupart des Stilicus. 29. Labre des Stilicus suùiiiis et rufipes. 30. Labre du Stilicus affinis. 31. Prosternum du genre Scopaeus. 32. Prosternum du Stilicus affinis et à peu près aussi de la plupart des Stilicus. 33. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Scopaeus. 34. Premiers articles des tarses postérieurs du genre Stilicus. (4 ) Pour plus de clarté, nous avons fait abstraction du segment de l'armure qui varie peu et qui est, du reste, insignifiant. BR EV I P EN N ES Pédénens. PL. IV - Planche V 1. Effet du cou et du vertex des Scopaeus scitulus et sericans. 2. Effet du cou et du vertex du Scopaeus rubidus et de quelques autres. 3. Effet du cou et du vertex du Scopaeus mini»ius. 4. Mésosternum des Scopaeus en général. 5 Mésosternum des Stilicus en général. 6. Sommet du ventre du Scopaeus laevigatus rf, moins le segment de l'armure. 7. Sommet du ventre du Sco ■ ■.ers Erichsonii çf. 8. Sommet du ventre du Scopaeus scitulus çf. 9. Sommet du ventre du Scopaeus sericans çf . 10. Sommet du ventre du Scopaeus rubidus <3". 11. Sommet du ventre du Scopaeus anxius rj'. 12. Tibia intermédiaire du Scopaeus rubidus et à peu près aussi des cognaius et pusillus. 13. Tibia intermédiaire des Scopaeus anxius et didymus et à peu près aussi des minutas et minimus. 14. Sommet du ventre du Scopaeus didymus çf. la. Sommet du ventre du Scopaeus cognatus et". 10. Sommet du ventre du Scopaeus pusillus çf. 17. Sommet du ventre du Scopaeus minutus çf. 18. Sommet du ventre du Scopaeus minimus çf. 19. Sommet du ventre du Stilicus festimis çf. 20. Sommet du ventre du Stilicus fragilis çf. 21. Sommet du ventre du Stilicus subtilis çf. 22. Sommet du ventre du Stilicus similis et à peu près aussi du genicula- tus o*. 23. Sommet du ventre du Stilicus affùns çf, et à peu près aussi de Vorbicu- latus (f. 24. Sommet du ventre du Stilicus rufipes a". 2b. Labre du Paederus ruficollis et à peu près aussi des autres Paederus. 20. Labre du Sunius unicolor et des premiers Sunius. 27. Mandibule du sous-genre Paederidus. 28. Mandibule du Paederus littoralis et à peu près aussi des autres Paedm < vrais. 29. Palpe maxillaire du genre Paederus. 30. Palpe maxillaire du genre Sunius. 31. Sommet des tarses postérieurs du genre Paederus. 32. Sommet des tarses postérieurs du genre Sunius. 33. Mésosternum du sous-genre Paederidus. 34. Mésosternum de la plupart des Paederus vrais. REVI PEN N ES Pédériens. Lvtm Imit Fu<ïhc Déchcuid sr. * Planche VI 1. Sommet du ventre du Paederus ruficollis çf, et de plusieurs autres Paederus, moins le segment de l’armure. 2. Sommet du ventre du Paederus brevipennis çf. 3. Mandibule des premiers Sunius. 4. Mandibule des derniers Sunius. 5. Mésosternum du Sunius subditus et à peu près aussi des autres Sunius. 6. Sommet du ventre du Sunius unicolor et à peu près aussi des vestilus, uniformis et angustatus çf . 7. Sommet du ventre du Sunius subditus çf. 8. Sommet du ventre du Sunius filiformis et à peu près aussi des cribrellus, diversus et bimaculatus çf . 9. Sommet du ventre du Sunius intermedius cf*. 10. Effet du cou et du vertex du Sunius angustatus. 1 t . Effet du cou et du vertex du Sunius curtulus. 12. Effet du cou et du vertex des Evaesthetus , 13 Mandibule du genre Edaphus. 14. Mandibule du genre Evaesthetus. 15 Labre du genre Edaphus. 16. Labre du genre Evaesthetus. 17. Massue des antennes du genre 'Evaesthetus. 18. Massue des antennes du genre Oclavius. 19. Palpe maxillaire du genre Evaesthetus. 20. Palpe maxillaire du genre Octavius. 21 . Prosternum du genre Evaesthetus . 22. Mésosternum du genre Evaesthetus. 23. Sommet du ventre des Evaesthetus scaber et bipunctatus çf. 24. Sommet du ventre des Evaesthetus scaber et bipunctatus Ç . 25. Tibia et tarse postérieurs du genre Evaesthetus. 26. Tibia et tarse postérieurs du genre Octavius. 27. Repli du prothorax de la plupart des Medon (1). 28. Repli du prothorax du genre Lit ho -haris. 29. Sommet de l'abdomen de la larve de la Lithocharis ochracea. (1) Cette^flgurc et la suivante doivent appartenir à la planche IV, où elles ont été omises. C. Ray ,id. BREVI PEN N ES Pé déri en s -Eve s thé tiens La Société Linnéenne de Lyon publie un ou plusieurs volumes par année. Le nombre des feuilles d’impression du volume est subordonné aux matières à publier et par conséquent variable. Des planches ou des figures accompagnent le texte, toutes les fois que cela est nécessaire. Le prix du volume est fixé : Pour la France. Pour l’Étranger. 30 fr 32 fr Le» auteurs ou les éditeurs de livres français ou étrangers, ayant rappor aux sciences naturelles, peuvent faire annoncer, dans ces Annales, leur publications, moyennant l’envoi d'un volume. Toutes les demandes ou envois doivent être adressés franc de port au Président de la Société. LY — i::p-' ,:r:r.ir: pithat aîné, rup géntil.