Ctnil)fidg'3 Eaton. Clnb. the Society. iüfiJtliS DE LA société imuvu; ©iK a,T©B (nouvelle série) TOME TRENTIÈME LYON H. G E O R G , U BRÀ IRE-EDITEUR G G, RUE DK LA IIÉPL'ULIQUE MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PARIS J. -B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEUR <9, R U K HAUTKFBUIILK 1884 DK LA SOCIÉTÉ L1NNÉENNE UK l,lü\ AVIS AUX SOCIETES CORRESPONDANTES La Société d'Études scientifiques étant fusionnée avec la Société linnéennc de Lyon, on est prié, afin d’éviter les doubles emplois, d’envoyer à l'avenir toutes les commu¬ nications, livres, annales, bulletins, mémoires, lettres, destinés à la Société d’Études scientifiques à l’adresse du President de la Société linnéennc, place Salhonay, A Lyon. AVIS AUX SOCIÉTAIRES Les membres de la Société linnéenne sont priés de faire parvenir au Trésorier de la Société, rue de Vendôme. 233, le montant de leur cotisation. Passé le 30 juiu, ce montant sera recouvré par la voie de la poste et les frais serout ajoutés au mandat. Les Sociétaires non résidants à Lyon qui désirent qu’on leur envoie le volume des Annales voudront bien en donner avis au Secrétaire et joindre à leur cotisation le prix de l'envoi par colis-postal, soit CO centimes en "are, ou 83 centimes à domicile. Cambridge Entom. Clrb Prom the Society. Sept. 1880. toilü iLY ©H (NOUVEL! P! SÉRIE) TOM F. TRENTIÈME LYON H. GEORG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 65', RUE DE LA RÉPUBLIQUE MÊME MAISON A GENÈVE ET A BALE PARIS J. -B. BAILLIÈRE ET FILS, ÉDITEUR 19, RUR II A ÜT EF E 01 1. 1. F. 1884 ' v . * T A 11 L E A U DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON BUREAU POUR L’ANNÉE 1883 MM. D' Jacquet, président. Chassagnieux (F.), vice-président. Roux (Nizius), secrétaire-général . Nicolas (J.), secrétaire. Reynaud, trésorier. LISTE DES MEMBRES EN 1884 MM. 1856. Arlès-Dufour (Gustave), rue du Bàt-d’Argent. 1883. André (Ed.), boulevard Bretonnière à Beaune (Côte-d’Or). 1866. Beckensteiner (Charles), rue de l’Hôtel-de -Ville, 9. 1881. Belon (R. P.), place Saint-Michel, 4. 1867. Bénier, cours Vitton, 1. 1860. Berne (Philippe), Château de laCondamine.Mornant (Rhône). 1882. Bertoto, place des Hospices, 5. 1878. Berthet (Louis), grande rue des Charpennes, 15. 1869. Bertholey (Martial), notaire à Mornant (Rhône). 1860. Biétrix (Camille), rue Lanterne, 21. 1869. Billoud (Gabriel, le Dr), rue du Peyrat, 1. VI TABLEAU DES MEMBRES MM. 1875. Blanc (Léon, le Dr), rue de la Charité, 83. 1852. Bonvouloir (le vicomte Henri de), rue de l’Université, 15 (Paris). 1861. Bresson (Louis), architecte, place de la Bourse, 2. 1863. Brunet-Lecomte, négociant, rue des Colonies, 2. 1881. Carret (l’abbé), professeur à l’institution des Chartreux. 1881 . Carrier (Edouard), docteur en médecine, rue de l’Hôtel-de- Ville, 101. 1866. Chabrières, négociant, Oullins. 1880. Chanay (Pierre), boulevard de la Croix-Rousse, 83. 1882. Chanrion (l'abbé), professeur au Petit-Séminaire de l’Ar- gentière (Rhône). 1871. Chassagnieux (Félix), chimiste, à Fontaines-sur-Saône (Rhône). 1872. Coquet (Adolphe), architecte, quai de la Guillotière, 21. 1879. Courbet (Jules), rue Bourbon, 28. 1871. Coutagne (Georges), ingénieur des poudres et salpêtres, à Saint-Cliamas (Bouches-du-Rhône). 1876. Dardouii.let (.Jules), chimiste, à Fontaines-sur-Saône (Rhône). 1862. Delocre, ingénieur en chef des ponts et chaussées, 38, rue Franklin. 1883. Dériard-Richarme, rue du Plat, 2. 1865. Desgrand (Louis), négociant, rue Lafont, 24. 1872. Desgeorges (Alphonse), négociant, rue Puits-Gaillot, 19. 1881. Donat-Motte, préparateur au Muséum d’histoire naturelle. 1883. Doyon, étudiant en médecine, rue de Jarente, 7. 1882. Druvon (Jules), médecin des Hôpitaux de Lyon, quai delà Guillotière, 30. 1846. Dugas COzippe), rue de la République, 52. 1863. Dugas (Henri), rue Sala, 2. 1870. Durand (Victor), rue Lafond, 6. DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE VII MM. 1875. Dur val (Charles-Henri), fabricant d’acide borique, à Monte-Rotundo (Massa-Maritiraa), Italie. 1869. Ebrard (Sylvain), à Unieux (Loire). 1866. Falsan (Albert), à Collonges-sur-Saône (Rhône). 1877. Faure (Victor), préparateur de chimie à l’Ecole polytech¬ nique (Paris). 1884. Faure, professeur à l’école vétérinaire, cours Morand, 26. 1881. Favarcq, propriétaire, 48, rue du Vernay à Saint-Etienne (Loire). 1882. Fellot, propriétaire à Rivollet, par Villefranche (Rhône). 1883. Fleutiaux, rue Malus, 1, Paris. 1881. Floccard (Georges), quai de Retz, 16. 1882. Flory, avoué, place de la Préfecture. 9. 1877. Fond (l’abbé), professeur h l’institution des Chartreux. 1873. Fontannes (Francisque), rue de la République, 4. 1857. Fournereau (l’abbé), professeur à l’institution des Char¬ treux. 1879. Frêminville (Paulde), rue Sala, 2. 1856. Gabillot (Joseph), quai des Célestins, 5. 1881. Geandey (Ferdinand), négociant, rue de Sèze, 11. 1866. Genevet (Antoine), place Kléber, 9. 1851. Gensoul (André-Paul), rue Yaubecour, 42. 1866. Gillet (Joseph), quai de Serin, 9. 1881. Girerd, médecin, rue Constantine, 1. 1873. Gleyvod, place Bellecour, 14. 1881. Gonnard, ingénieur des Hospices, quai Saint-Vincent, 54* 1881. Grilat (Réné), rue Rivet, 19. 1883. Grilat (Victor), rue Rivet, 19. 1881 . Grouvelle( Antoine), directeur delà manufacture des tabacs à Kice. 1862. Guimet (Emile), place de la Miséricorde, 1. VIII TABLEAU DES MEMBRES MM. 1869. Heyden (le baron de), à Bockenheim, près Francfort-sur- Mein, 54, Schlosstrasse (Allemagne). 1881. Jacquet (le Dr), cours Lafayette, 3. 1882. Jacquet, imprimeur, rue Ferrandière, 18. 1883. Jacquemet (Édouard), rue Franklin, 38. 1883. Jaricot (Ernest), rue Puits-Gaillot, 21. 1845. Jordan (Alexis), rue de l’Arbre-Sec, 40. 1884. Lacroix (Eugène), rue Saint-Joseph, 24. 1879. Lagaite (Adrien), étudiant en médecine, rue Sala, 5. 1881. Lachmann, chargé de conférences pratiques de Botanique. à la Faculté des sciences, 1868. Laval (Henri), juge de paix à Beaujeu. 1884. Lemoine (l’abbé) professeur au petit Lycée Saint-Rambert, Lyon. 1881. Lémonon (Michel), quaide Vaise, 9. 1882. L’Hermier des Plantes, rue de la République, 45. 1882. Lombard-Morel, notaire, rue de la République, 26. 1882. Lombard-Morel fils, rue de la République, 26. 1881. Locard (Arnould), ingénieur, quai de la Charité, 38. 1883. Lorenti, professeur à la Martinière, cours Morand, 22. 1882. Lortet (Louis), directeur du Muséum d’histoire naturelle, doyen de la Faculté de Médecine, quai de la Guillotière, 1 . 1881. Mabille (J.), laboratoire de Zoologie, au Muséum, Paris. 1883. Magnien (Louis), rue Moncey, 26. 1873. Magnin (Antoine Dr), directeur du jardin botanique, quai de l’Est, 6. 1877. Magnin (Eugène), pharmacien, rue Bàt-d’Argent, 5. 1860. Maison (Louis), rue de Tournon, 17, Paris. 1860. Mangin i (Félix), ingénieur civil, place Bellecour, 6. 1855. Mangini (Lucien), ingénieur civil, rue Saint-Joseph, 2. 1881. Marmorat (Gabriel), négociant, rueLafond, 18, DE LA SOCIÉTÉ LINNEENNE IX MM. 1866. Marnas, teinturier, quai des Brotteaux, 12. 1883. Mehier (Camille), rue Ste-Catherine, à St-Etienne (Loire). 1878. Meyran (Octave), rue de l’Hôtel-de-Ville, 39. 1882. Miciol (Léon), cours Vitton prolongé. 1846. Millière (Pierre), villa des Phalènes, à Cannes. 1881. Moitier, répétiteur au lycée de Lyon. 1876. Monvenoux (Frédéric), rue Grenette, 35. 1884. Moyne, rue Sala, 7. 1881. Molsant (l’abbé), directeur de l’institution Sainte-Marie, à Saint-Chamond (Loire). 1881. Nicolas (Jacques), secrétaire de la Société botanique de Lyon, rue Passet, 10. 1882. OLivER(Paul),naturalisteàCollioures(Pyrénées-Orientales). 1856. Pallias (Honoré), rue Centrale, 25. 1882. Perret (Aimé), rue François-Dauphin. 1881. Perrin (l’abbé), curé de Montagnv, canton de Givors (Rhône). 1879. Perroud (Charles), avocat, rue de l’Hôtel- de— Ville. 105. 1866. Pichot (Emmanuel), négociant, place de la Fromagerie. 9. 1883. Pitrat, imprimeur, rue Gentil, 4. 1880. Regalia (Ettorë), secrétaire de la Société d’Anthropologie de Florence (Italie). 1881. Redon, rue des Prêtres, 22. 1881. Renaud (Jean-Baptiste), cours d’Herbouville, 21. 1883. Revel (Camille), rue d’Algérie, 11. 1872. Reynaud (Lucien), rue de Vendôme, 235. 1881. Reymond (Ferdinand), Veyrin, par les Avenières (Isère). 1873. Rérolle (Louis), rue Duquesne, 11. 1858. Rey (Claudius), officier d’académie, place Saint-Jean, 4. 1883. Rey, pharmacien, 5, place des Cordeliers. 1870. Rhenter (Désiré), docteur en médecine, quai Tilsitt, 29. X TABLEAU DES MEMBRES MM. 1864. Riaz (Auguste de), banquier, quai de Retz, 10. 1882. Riche (Attale), place Perrache, 12. 1883. Rochas (le Dr), licencié es-sciences naturelles, rue Saint- Pierre, 4. 1863. Roman (Ernest), place des Pénitents-de-la-Croix, 1. 1881. Rouast (Georges), quai de la Charité, 23. 1870. Roux (Gabriel), docteur en médecine, à Ardes (Puy-de- Dôme). 1873. Roux (Nizius), rue du Bàt-d’Argent, 5. 1882. Roy, horticulteur, chemin de Montagny, au Moulin-à-Vent, près Lyon. 1868. Saint-Lager (le Dr), cours de Brosses, 8. 1882. Schwartz (Joseph), horticulteur - rosiériste , route de Vienne, 7, Lyon (Guillotière). 1884. Siboulotte, quai de l’Est, 8. 1866. Sonthonax (Léon), rue de la République, 12. 1882. Terras (Marius), avoué, rue de la Bourse, 39. 1879. Tillet (l’abbé Paul), professeur, place des Minimes, 1. 1881. Tommasi (Dr Donato), avenue de Wagram, 50, Paris. 1862. Vachat (du), juge au tribunal de Belley (Ain). 1872. Verchère (Ernest-Antoine), cours de Brosses, 7. 1881. Vêtu (Louis), rue Octavio-Mey, 7. 1881 . VALLA,professeurau Petit-Séminaire de TArgentière(Rhône). 1868. Vidai. (Cyprien), rue de l'Hôtel-de-Ville, 38. 1869. Vidal (Maurice), rue de l’Hôtel-de-Ville, 38. 18S1. Xambeu, capitaine adjudant-major au 22e de ligne, à Mon- télimar (Drôme). DE I. V SOCIETE MIS NE EN NE XI TVcnibreN forres pontla n ts 1849. Lejolis, directeur de la Société des sciences naturelles de Cherbourg. 1850. Renard, conseiller d’Etat, Secrétaire perpétuel de la Société des Naturalistes de Moscou. 1863. Milne Edwards, membre de l’Institut, à Paris. 1863. Blanchard, membre de l’Institut, à Paris. 1875. Merget, professeur à la Faculté de médecine de Bordeaux. 1875. Hayden, Directeur du geological and geographical Survev, à Washington. III. VI MONOGRAPHIE DES HÉLICES D U GROUPE DE L’HELIX HERIPENSIS — MAB1LLE — •GROUPE DES HÉLICES DITES STRIÉES PAR ARNOULD LOCARD Présenté à la Société Linécnne de Lyon - »<><- Sous la dénomination d 'Hélices striées, la plupart des auteurs qui se sont occupés de la malacologie française ont décrit un certain nombre d’espèces, tantôt plus ou moins affines dans leur allure, tantôt même très différentes dans leur galbe, mais dont le test était orné de stries ou costulations longitudinales, généralement assez saillantes. Plusieurs des types, sur lesquels ces déterminations premières ont été basées, ayant été mal définis, il en est résulté une déplorable confusion qui n'a fait que s’accroître à mesure que les connaissances malacologiques venaient à se compléter. C’est ainsi que, sous les noms d ’llelix striata et II. fasciolata, on est arrivé à confondre un grand nombre de formes pourtant bien distinctes et bien différentes. Nous allons essayer, dans ce mémoire, de jeter un peu de lumière sur les Hélices de ce groupe, véritable pierre d’achop¬ pement pour tous les malacologistes qui ont tenté vainement de s’en tenir aux anciennes dénominations. En premier lieu, nous tracerons l’historique de ce groupe, en suivant Soc. Linn. — T. XXX. 1 2 FAUNE FRANÇAISE pas à pas les diftérents travaux des anciens auteurs; puis nous donnerons ensuite la description détaillée de chacune des espèces qu’il comporte, et telles que nous les comprenons. Nous espérons arriver ainsi à démontrer combien est simple et logique l’enchaînement méthodique de toutes ces formes qu’une étude sérieuse et attentive permet toujours de distinguer et de classer facilement. Nous aurions pu, sans doute, donner pour chacune de nos espèces des figures; mais nous estimons que, dans le cas qui nous occupe, tout mala- cologiste consciencieux peut aisément s'en passer. Des descriptions bien complètes, établies parallèlement, et surtout des rapports et différences faisant valoir les analogies et les dissemblances des sujets, valent mieux pour nous que les meilleures figurations. Dans toute figuration, surtout lorsqu’il s’agit de coquilles de taille un peu petite, si l’on veut arriver à bien faire ressortir tel ou tel caractère même des plus importants, l’on estsouvent condamné à l’exagérer. Tandis que, si l’on établit d’abord en quoi telle forme donnée se rapproche de ses congénères, puis si l’on fait ensuite comprendre quels sont les carac¬ tères nets, précis, distincts qui l’en ditférencient, toute personne qui aura la clef du langage malacologique sera immédiatement à même de distin¬ guer ces deux formes, quelque affines qu’elles soient, et cela bien mieux que par la comparaison de deux dessins où il faut chercher soi-même ces différenciations caractéristiques. D’autre part, toute espèce donnée étant susceptible de présenter un certain nombre de variations, pour établir une figuration complète de cette espèce, on est bientôt conduit à multiplier les formes à représenter. Dans de telles conditions, outre les frais considérables auxquels entraîne une pareille figuration, on n’arrive jamais à représenter tous les accidents qui peuvent se produire dans telle ou telle espèce. Enfin, notre Mémoire ne s’adresse point à des novices; ce n’est pas un manuel; nous écrivons ce travail critique pour ceux qui, ayant déjà des connaissances malacologiques suffisantes, savent au moins ce que l’on entend par groupe des Hélices striées, et à ceux-là, il n’est certes pas nécessaire de représenter l’une quelconque de ces formes pour leur faire comprendre en quoi les formes voisines en diffèrent. FAUNE FRANÇAISE 3 HISTORIQUE DU GROUPE Muller (1), le premier, en 1774. décrivit sous le nom d 'Hélix striata une coquille qui lui avait été envoyée de la Saxe par Schrôter. Gmelin, dans la treizième édition de Linnée(2)t cite également cette même espèce en lui assignant comme habitat la Thuringe. 11 renvoie à la la figuration, assez mauvaise, du reste, donnée par Schrôter (3). En 1801, Draparnaud, dans son Tableau des mollusques (4), donne, sous le nom à' Hélix striata, une « coquille blanchâtre ou jaunâtre, striée, subcarénée, fasciée de brun »; il admet trois variétés,' suivant que la coquille a ou n’a pas de bandes coloriées. La var. C, coquille blanchâtre ou roussâtre, sans bandes, se rapporte d’après lui à ÏHelix striata de Millier. C’est à partir de ce moment que la confusion commence. En 1804, ce même auteur, dans son Histoire des mollusques (5), divise les coquilles subdéprimées en imperforécs,perforéesetombiliquées, le groupe C, des ombiliquées, comprend onze espèces, savoir : Jlelix lucida (II. nitida , Drap., Tabl. Moll., n° 47). — hispida (Linné, Syst. uat., 657 ; Müll., Venu. Hist., 268). — uillosa (H. sericea , b, Drap., Tabl. Moll., n° 26). — plebeia (Nov. sp.). — conspurcata (Nov. sp.; Gualt., t. 111, fig. a). — striata (H. bidcntala, Drap., Tabl. Moll., n° 25). — ericetorum (H. ericetorum, fi, y. Mülller, 226). — neglecta (Nov. sp.). — cespitum (Nov. sp.). — incerta (Nov. sp.) — fasciola (IL striatula, Millier, Verm. hist.^^ô). Nous écarterons d’abord de ce groupeles Hélix lucida et H. incerta qui sont de véritables Hyalinia, puis les Hélix hispida, II. villosa et II. plebeia dont le galbe et la nature pilleuse du test en rendent l’élimination toute naturelle. Les Hélix ericetorum, H. neglecta, et H. cespitum, par leur (1) Millier, 1774. Verm. lerr. et fluv. Hist., II, p. 38, n° 238. (2) Gmelin, 1788. Sytema naturæ , éd. XIII, p. 3632, n* 64. (3) Schrôter, 1771, Srdconch., p. 183, n’ 60, tab. Il, f. 20. (4) Draparnaud, 1891. Tabl. moll., p. 9l,n*39. (5) Draparnaud, 1805. Hist. moll., p. 98. 4 FAUNE FRANÇAISE taille, leur galbe général avec un grand ombilic peuvent constituer un autre groupe. 11 ne nous reste donc plus que les Hélix conspurcata , H. striata et H. fasciola. Cette dernière espèce, envoyée à Draparnaud, de la Rochelle, avec son test corné, son galbe déprimé, ne paraît pas appar¬ tenir à la faune française, et cependant Y Hélix striatula de Millier, qui en serait le synonyme, provient bien de la France. Quelle est, au juste, cette espèce? Nous ne saurions le dire pour le moment; mais il est bien cer¬ tain qu’elle n’appartient pas à notre groupe des striées. 11 ne nous reste donc, dans l’ouvrage de Draparnaud, comme point de départ du groupe des striées que ses Hélix striata et H. conspurcata. Cette dernière Hélice est une bonne espèce bien typique, bien caractérisée que nous garderons comme tète d’un groupe particulier au sujet duquel nous aurons à revenir plus tard. Examinons donc ce qu'était 1 ’Helix striata de Draparnaud. En 1801, Y Hélix striata (var. C) de Draparnaud avait pour synonyme YHelix striata de Muller. Mais, en 1804, il n’est plus question de Muller, et YHelix striata de Draparnaud devient synonyme de son Hélix bidentata de 1801 (1) ainsi définie: «Coquille lisse, striée, blanche, subcarénée; bourrelet du péristome 2-denté. » Et en effet, parmi les neuf variétés citées pour YHelix striata en 1804 (2) les deux dernières sont, l’une, labio unidentato; l’autre, labio bidentata. Mais, à cette époque, il est évident que l’auteur réunit sous l’appellation d 'Hélix striata un grand nombre de formes plus ou moins affines, puisqu’il reconnaît lui-même que cette coquille « varie beaucoup, par ses couleurs, sa grandeur et même par l’élévation de la spire qui est tantôt globuleuse et un peu conique, tantôt déprimée et presque aplatie. » Plus loin même il se demande si sa var. z ne serait point une espèce distincte ! Comme nous l’avons vu, Millier avait déjà fait usage de ce même nom d 'H. striata. 11 importe donc d’examiner si les Hélix striata de Draparnaud et de Millier correspondent à la même espèce. Et d’abord, nous remar¬ querons que Draparnaud, dans son dernier travail, ne fait plus allusion à l’espèce de Millier, alors qu’au contraire, il a soin de citer cet auteur toutes les fois qu'il lui emprunte une appellation. Il est donc à présumer que Draparnaud a réellement reconnu en 1804 que YHelix striata de Millier n’existait pas en France, comme il paraissait l’admettre en 1801. (1) Draparnaud, 1801. Tabl. moll., p. 85, n’ 25. (2) Draparnaud, 1804. Hist. moll., p. 106, n’ 39. FAUNE FRANÇAISE 5 Quant au nom d 'Hélix bidentata dont il fait usage en 1801, il rentre en synonyme de Yllelix bidens de Chemnitz (1) forme bien différente, qui n’appartient pas à ce groupe. Si nous voulons comparer les descriptions que ces deux auteurs don¬ nent pour les Hélix striata, elles sont si brèves, si succinctes qu’il est bien difficile d’en tirer une conclusion, surtout si l’on tient compte de l’observation faite par Draparnaud au sujet du polymorphisme de son espèce. Il est cependant intéressant de mettre en regard ces deux dia¬ gnoses : //. striata, Muller, 1774. Testa alba,arqule striata, unicolor ; subtus convexa , supra convexius- cnla. Umbilicus distinct issimus, pervius. Anfractus fere sex rotundati absque caritia. Apertura lunata ; labrum in mea nondum absolutum. H. striata, Drap., 1804. Testa subdepressa, plerumque alba et fasciata. striata subcarinata ; peristomate albo marninato. Mais, et c’est ici le nœud de la question, le type de Millier provient de Saxe, tandis que Draparnaud décrit les mollusques deFrance. Nous avons, donc cherché à nous procurer celte forme allemande, et nous avons pu enfin nous convaincre, de visu, que Y Hélix striata de Millier, le seul et véritable Hélix striata par droit de priorité absolue, était une forme bien tvpique, bien caractéristique, qui n’a aucun rapport avec nos striées fran¬ çaises. Le nom d ’ Hélix striata de Draparnaud doit donc disparaître à jamais, et être tout au plus relégué dans les synonymies de nos formes françaises. Nous disons tout au plus, car, vu le polymorphisme avoué pour cette espèce par Draparnaud, il est bien difficile de savoir au juste à laquelle de nos formes il se rapporte aujourd’hui ! MM. S. Clessin et F. Borcherding ont bien voulu nous envoyer des Hélix striata récoltés dans les stations suivantes : Lieskau. près de Halle- sur— Saale. les bords du lac de Mansfeld, près Halle -sur-Saale, et Mans- feld.ces trois localités sont bien situées dans la Saxe, c’est-à-dire dans la région que Millier signale pour son type. Enfin nous avons également reçu cette même coquille deMombach, près Mayence, sur la rive gauche du Rhin. Nous devons reconnaître que toutes ces formes, à part les varia¬ it) Chemnitz, (786. Syst. Conch., p. 50, pl. CXX1I, f. (052 ( Troehus bidens). Gmelin, 17*8. Systema naluræ, 13' édit., p. 8642 ( Hélix bidentata) 6 FAUNE FRANÇAISE tions individuelles nécessairement inhérentes à chaque sujet sont absolu¬ ment conformes entre elles et appartiennent bien à la même espèce. Pour compléter notre étude, et à titre de comparaison, nous avons pensé qu’il serait intéressant de donner ici la description complète de ce que nous considérons désormais comme le véritable Hélix striata de Millier. Cette description est faite d’après des individus provenant de la station type indiquée par l’auteur lui-même. HELIX STRIATA, Müller Coquille d’un galbe subglobuleux, un peu conique en dessus, assez convexe en dessous. — Très solide, assez épais, couvert de costulations très grossières et très irrégulières, devenant encore plus fortes et plus marquées sur le milieu du dernier tour, un peu atténuées et plus régu¬ lières en dessous, au bord de l’ombilic; coloration variable; tantôt monochrome et passant du blanc grisâtre au roux clair, tantôt d’un fond blanc ou roux avec des bandes longitudinales brunes foncées, en nombre très variable, mais toujours plus fortes et plus larges en dessus qu’en dessous. — Spire composée de quatre tours et demi, bien convexes, croissant très régulièrement, le dernier, à peine un peu plus grand vers l’ouverture; profil des tours supérieurs arrondi ; profil du dernier tour parfaitement arrondi depuis sa naissance jusqu’à son extrémité ; suture bien accusée, assez profonde ; sommet lisse, brillant. — Ombilic arrondi à sa naissance, moyennement large, très profond par suite de la forme arrondie du dernier tour, laissant voir sur une faible largeur un peu plus de la moitiéde la longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour, son bord droit légèrement masqué par le développement du bord columellaire. — Ouverture exactement circulaire, peu échancrée par l’avant-dernier tour. — Péristome interrompu, à bords assez rapprochés, presque droit, peu épais, le bord supérieur à direction presque rectiligne, le bord columellaire légèrement réfléchi sur l'ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 7-9 millim. Hauteur totale; 4 1/5-6 1/2 millim. Comme on a pu le voir par cette description, l 'Hélix striata de Müller n’a aucun rapport avec les formes du groupe de l 'Hélix Heri- pensis. Mais, en revanche, par son galbe, par ses costulations, il se rap¬ proche beaucoup de la forme française que nous désignons sous le nom FAUNE FRANÇAISE 7 d' Hélix costulala de Ziegler ( 1 ) et que l’on trouve dans l’est, notamment dans l’Alsace, la Moselle, la Champagne, la Côte-d’Or, le Jura, le Rhône et le Dauphiné. Malheureusement nous ne connaissons pas le véritable type de YHelix costulata de Ziegler, de telle sorte que nous ne sommes pas en mesure de dire en quoi il diffère du type de Y Hélix striata de Millier; mais, dans tous les cas, nous retenons ce fait parfaitement cer¬ tain, c’est que Vllelix striata n’appartient pas an groupe de YHelix Heripensis (2). Ceci étant posé, revenons <’t notre historique du groupe de Vllelix Heripensis. Avant Draparnaud, Geoffroy (3) avait décrit sous le nom de Grande striée une coquille au sujet de laquelle les malacologistes ont émis des avis forts différents, et qui, pourtant, joue un certain rôle dans l’histoire des formes qui nous occupent. Millier, en parlant de son Hélix striata, dit: « Striatam majorera clariss. Geofroi crederem, nisi omne fasciarum vestigium abesset (4). » Draparnaud (5) considère la Grande striée comme une variété de son Hélice striée; Brard (6) en fait un Hélix fruticum. Picard (7), MM. l’abbé Dupuv (8) et Gassies (9) l’envisagent comme synonyme de YHelix striata de Draparnaud. Pour M. le docteur Jous- seaume (10), c’est YHelix strigella du mêmeauteur. Enfin M. P. Fagot (11) affirme que cette coquille appartient au groupe des striées. Sans intervenir définitivement dans la question qui nous semble dif¬ ficile à résoudre avec les seules données du Mémoire de Geoffroy, nous nous bornerons à rappeler la figuration donnée par Duchêne, figuration (1) Ziegler, 482S. In Pfeiffer, Deulsch. moll., p. 32, pi. Vf, f. 21, 22. (2) D’après les récents travaux de MM.Agardli Westerlund et S. Clessin, V Hélix costulata de Ziegler ne serait, en effet, qu’un simple synonyme de V Hélix striata de Muller (Wester¬ lund, Faun. europ. Moll. Prodromus, 1876, p. 106; S. CIcssin, Nomenclutor Helic. vivent., 1881, p. 132). M. Borchcrding nous écrit également qu’il considère ces deux espèces comme synonymes. Mais, avant de conclure définitivement, il faudrait comparer les échantillons de V Hélix striata de la Saxe, avec les types de Ziegler qui doivent faire partie de la collection de Rossmâssler. (3) Geoffroy. 1767. Traité sommaire des coquilles env. Paris, p. 34. (4) Millier, 1774. Verra, terr. fluv. Hisl., II, p. 38. (а) Draparnaud, 1801. Tabl. moll.,p. 91, n° 39,6. (б) Brard, 1815. Histoire des coquilles env. Paris , p. 58. (7) Picard, 1840. Hist. moll. dép. de la Somme, p. 229. (8) Dupuy, 1848. Histoire des mollusques, p. 279 (9) Gassies, 1849. Tabl. mollusques Agenais, p. 95. (10) Jousseaumc, 1877. In Bull. Soc. Zool. Franc., p. 25, pi. II, f. 20, 2t. — 1878. Réponse à la note de M. Fagot, Loc. cit., p. 333. (11) P. Fagot, 1878. Observations sur la Grande striée de Geoffroy, In Bull. Soc. Zool. France, séance du 6 dec. 1878, p. 329. 8 faune française en trois planches que l’on trouve quelquefois à la tin du petit volume de Geoffroy. Nous constaterons que la grande striée figurée planche II a un ombilic très étroit, qui, bien certainement, ne peut appartenir ni à un Hélix fruticum , ni encore moins à un Hélix strigella, tel qu’on le trouve aux environs de Paris, c'est-à-dire dans la région française où cette forme a le plus grand ombilic. Nous estimons, au contraire, avec M. P. Fagot, qu’une telle coquille a bien plus d’analogie avec certaines formes du groupe de ÏHelix Heripensis, formes de même taille, à ombilic relative¬ ment étroit et qui vivent actuellement en assez grande abondance aux environs de Paris (in pagi heripensis). Laissant de côté les monographies locales qui ont paru depuis Dra- parnaud jusqu’à 1850, et qui ne peuvent jeter aucune lumière sur la question, nous arrivons ainsi à la Monographie des Hélices striées publiée à cette époque par F. Dumont (1). Cet auteur, meilleur collectionneur que critique érudit, envisage le groupe des striées sous son plus vaste aspect. Son groupe ne comprend pas moins de vingt espèces, « toutes striées longitudinalement et obliquement. » Ce sont : Hélix fruticum, Millier. — strigella, Drap. — Alpina, Mich. — Fontenilli , Mich. — ericelorum, Drap — cespitum. Drap. — neglecta, Drap. — Terveri, Mich. — variabilis, Drap. — maritima, Drap. Hélix candidula, Stud. — striata, A. Gras (2). — inter secta, Poiret. — Carascalensis, Mich. — apicina, Lamck. — conspurcata, Drap. — rugosiusctila, Mich. — conoidea, Drap. — pyramidata, Drap. — conica, Drap. Certes, l’on ne pouvait s’attendre à pareil amalgame de formes aussi différentes! 11 est inutile d’insister sur cet étrange mode de groupement qui réunit les Hélix fruticum, H. variabilis, H. candidula et //. conica! Toutes ces coquilles ont bien, en effet, un test plus ou moins strié ; mais la plupart n’ont aucun rapport avec les Hélix striata de Muller ou de (t) Dumont, 1850. Monographie des Hélices striées, lu Bull. Soc. Hisl. Nat. Savoie (tir. à part., 1 br. in-12, 37 p.). (2) Albin-Gras, dans sou mémoire intitulé: Description des mollusques ftuviatiles et ter¬ restres du département de l'Isère, in Bull. Soc. Isère, p. 430, donne, en effet, la description d'un Hélix striata, mais sans nom d'auleur; ce n'est donc ni VH. striata de Huiler, ni celui de DraparnauJ. FAUNE FRANÇAISE 9 Draparnaud, encore moins avec le groupe de l 'Hélix Heripensis dont Dumont ne paraît pas avoir connu le type. De ces vingt espèces, il en reste seulement six, les Hélix candidula, H. striata, II. intersecta, H. apicina, H. conspurcala, II. riigosiuscula qui puissent à la rigueur être considérées comme appartenant au groupe général des Hélices striées. M. l’abbé Dupuv, dans son Histoire des mollusques (1), est véritable¬ ment de tous les auteurs français celui qui a le mieux compris jusqu'à présent ce groupe. 11 admet, en effet, le groupe des striées et y range les espèces suivantes : Hélix riigosiuscula, Mich. — apicina , Lamck. — costulata, Ziegl. — conspurcata, Drap. Ici, au moins, nous sommes en présence d’une classification logique et méthodique. Pour M. l’abbé Dupuy, son Hélix striata type est la coquille envisagée par Draparnaud et non pas celle de Millier. Dans sa synonymie, ce savant auteur considère V Hélix striata de Millier comme un llelix ericetorum de petite taille, et donne comme svnonvme à ['Hélix striata de Draparnaud les Hélix cinerea Poirel (2), II. caperata Mon- tagu (3), II. striatula Muller (4), etc., mais avec des points de doute, il est vrai. Moquin -Tandon (5) a compris ce même groupe d’une façon analogue à celle de Dumont. Mais, en outre, sa synonymie renferme des erreurs regrettables. Pour lui, l 'Hélix riigosiuscula Michaud, n’est plus qu’une variété de l’ llelix unifasciata Poiret, tout comme ï’IIelix costulata de Ziegler est également une simple variété de l’ Hélix conspurcata de Dra¬ parnaud ; de même encore, les Hélix arenosa Ziegler et II. nubigena Charp., ne sont que des variétés des llelix ericetorum et H. cespitum. A force de vouloir simplifier la science, il ne parvient qu’à la rendre incom¬ préhensible! Son groupe XXI des Helicella comprend les treize espèces suivantes : Hélix striata, Drap. — intersecta, Poiret. — candidula, Stud. (1) Dupuy, 1849. Histoire des mollusques , p. 270. (2) Poiret, 180t. Coq. fluv. Aisne, Prodr., p. 73. (3) Montagu, 1803. Testacea Britannica, p. 433. labl. Il, f. 11. (4) Muller, 1774. Verni, lerr. fluv. Hist., II, p. 24. (5) Moquin-Tandoir, 1835. Histoire des mollusques, t H, p. 232. 10 FAUNE FRANÇAISE Hélix apicina, Lamck.. — unifasciata , Poiret. — conspurcata, Drap. — fasciolata, Poiret. — intersecta , Poiret. — Carascalensis, Ferussac. — Fontenillii, Mich. Il faut, hélas! reconnaître que de tous les groupes d’Hélices de Moquin- Tandon, c’est certainement celui des Helicella qui est le plus mal compris sous le rapport du mode de groupement et surtout comme synonymie. Que deviennent chez cet auteur les Hélix striata de Muller et de Drapar- naud? Il admet que ['Hélix striata de Draparnaud est une forme différente de celle de Millier, laquelle ne serait plus qu’une variété naine de Y Hélix ericetorum (1). Mais fort des droits acquis de priorité, il reconnaît que le nom d’ llelix fasciolata donné par Poiret, en avril 1801, doit passer avant celui d' llelix striata créé par Draparnaud pour la même espèce en juillet de la même année. Cet Hélix fasciolata, est ainsi défini par Poiret (2) :« Testa supra plana, umbilico angusto ; fasciis inferioribus approximutis. » Une telle diagnose est malheureusement bien vague. Cependant la solution proposée par Moquin-Tandon trancherait toute difficulté si l’on savait au juste ce que c’est que cet Hélix fasciolata de Poiret. Mais, sous ce nom, Poiret lui- même a pu réunir plusieurs formes affines; quel est son véritable type? Il est aussi difficile de le savoir pour son Hélix fasciolata que pourr//efâc striata de Draparnaud ; car, en effet, cette définition peut tout aussi bien s’appliquer aux Hélix Ileripensis . //. Solaciaca. IL Thuillieri et H. Loro- glossicola qui vivent aux environs de Paris, et notamment dans l’Aisne, dont Poiret a donné le catalogue maiacologique. * A la vérité, ces deux auteurs, écrivant à la même époque, mais l’un à Paris et l’autre à Montpellier, ont très bien pu connaître les mêmes formes. En effet, Draparnaud était en correspondance avec ses amis Faure-Biguet, de Crest.dansla Drôme et Sionest, de Lyon, qui lui envoyaient le produit de leurs chasses. Or, ces mêmes Hélices que nous venons de nommer comme se trouvant dans l’Aisne se retrouvent également dans les environs de Lyon et dans la vallée du Rhône. Nous avons pu voir, dans ce qui Hélix Alpina, Faure-Big. — gcacialis, Thom. — neglecta, Drap — ericetorum, Müll. — cespitum, Drap. — Terveri, Mich. (1 ) Moquin-Tandon. Loc. cit., p. 2“S3. (2) Poiret, 1801. Coq. Aisne, Prodrome, p. 79. 1 1 FAUNE FRANÇAISE reste de la collection Sionest, qu’il connaissait ces mêmes Hélices, et dans son catalogue manuscrit (1), il les désigne vingt-deux fois, sans doute d’après les indications de Draparnaud, sous le nom d' Hélice striée. De tout ceci, il résulte donc que pas plus le nom à' Hélix fasciolata de Poiretque celui d’ Hélix striata de Draparnaud ne peuventètre conservés, et qu’il est même très difficile, par suite de la non -connaissance de leurs véritables types, de les faire entrer dans une synonymie rigoureusement exacte. Nous devons àM. J. Mabille la première description sérieuse des grandes Hélices striées des environs de Paris (2). Dans une note malheureusement trop succincte, il donne les diagnoses des quatre grandes espèces vivant aux environs de Paris, savoir les Hélix Heripensis, H. Thuillieri, IL Solaciaca et H. Loroglossicola, correspondant sans doute à l’ Hélix fascio¬ lata de Poiret et aux Hélices striées de Brard, de Geoffroy et de la plu¬ part des auteurs qui ont étudié la malacologie des environs de Paris. Depuis la publication des ouvrages dont nous venons de parler, et grâce, sans doute, à l’impulsion qu'ils ont su donner aux éludes malaco- logiques, des recherches plus suivies, plus attentives ont permis de découvrir un nombre considérable de formes nouvelles. En même temps, par suite de cette grande diversité de formes, il est devenu nécessaire de dédoubler les groupes qui pouvaient renfermer un trop grand nombre d’espèces, de telle sorte que l’ancien groupe des striées de Draparnaud, par exemple, a dû, à son tour, être subdivisé en presque autant de groupes qu’il renfermait d’espèces dans le principe, chaque espèce devenant, à son tour, une tète de groupe. C’est ainsi que, dans le Prodrome de mala¬ cologie française que nous avons publié en 1882, nous avons été amené sur les indications que nous devons à notre savant ami M. J. -H. Bour- guignat, à comprendre sous le nom de groupe de YHelix Heripensis (3) le véritable groupe des Hélices striées proprement dites, correspondant aux formes que Draparnaud et Poiret désignaient sous les noms d' Hélix striata et H. fasciolata et renfermant toutes leurs formes affines. Nous avons adopté ce nom d 'Heripensis du nom donné par M. J. Mabille à l’espèce la plus commune, la plus répandue, la plus typique de toutes les formes de ce groupe. (1) L’original de ce catalogue manuscrit dont nous ne possédons qu'une copie appartient à notre ami M. l’abbé Victor Mulsant. (2) J. Mabille, 1877. Testarum novarum diagnoses, in Bull. Soc. Zool., p. 304. (3) A. Locard, 1882. Prodrome de malacologie française, p. 107 et 332. 12 FAUNE FRANÇAISE En parcourant notre Prodrome, on verra qu’en dehors de quelques espèces méridionales appartenant à des groupes algériens, comme les Hélix prinohila, H. Bertini, H. arceutophila, l’ancien groupe des striées comprend aujourd’hui les groupes des Hélix conspurcata, H. Martorelli, H. apicina, //. Ramburi, H. Heripensis , H. unifasciata et H. intersecta, anciens types déjà connus, autour desquels sont venus se grouper un certain nombre de formes plus ou moins affines. Dans le travail qui nous occupe actuellement, nous ne parlerons exclusivement que de notre groupe de 1 ’ Hélix Heripensis. Plus tard, sans doute, arriverons-nous dans d’autres mémoires à compléter cette étude de l’ancien groupe des striées. Le groupe de VHeiix Heripensis comprenait dans notre Prodrome vingt- deux espèces. Nous avons dû y rajouter un certain nombre de formes qui nous paraissent nouvelles, et que nous ne connaissions pas à cette époque. Nous arrivons ainsi à un total de vingt-sept espèces. Et malgré ce grand nombre de formes, nul doute pour nous que de nouvelles recherches ne fassent encore découvrir un grand nombre d’espèces jus¬ qu’alors inconnues. Mais avant d’entrer en matière, il nous reste à dire un mot des maté¬ riaux qui nous ont servi à faire ce travail. A tout seigneur, tout honneur; nous devons à l’inépuisable complaisance de M. Bourguignat la com¬ munication de tous les types de sa splendide collection. M. Jules Mabille a bien voulu vérifier plusieurs de nos déterminations pour les confronter avec lespropres types des espèces qu'il a créées. MM. P. Fagot etCoulagne nous ont envoyé du Midi toute une collection de striées. Enfin, nous- mème, en vue de ce travail, nous avons examiné plus de deux mille cinq cents individus de toutes provenances françaises, appartenant tous à ce même groupe. On peut donc en conclure que, grâce au généreux concours de nos bienveillants amis, nous avons pu disposer de matériaux considérables pour celte étude. Aussi espérons -nous arriver enfin à jeter un peu de lumière sur cette intéressante question. FAUNE FRANÇAISE 13 DESCRIPTION DES ESPÈCES GROUPE DE L’HELIX HERIPENSIS Le groupe de l 'llelix Heripensis comprend la série des Hélices ayant dans leur galbe une analogie plus ou moins grande avec Y Hélix Heripensis type, tel que nous aurons à le décrire. Ces Hélices de taille variable sont caractérisées par un test solide, épais, subopaque, parfois crétacé, d’une coloration passant du blanc sale au roux clair, tantôt monochrome, tantôt avec des bandes ou fascies en nombre variable, d’un brun foncé. La surface du test est toujours ornée de stries longitudinales plus ou moins irrégulières, assez fortes, visibles à l’œil nul, s’atténuant parfois vers l’ombilic, et disparaissant sur le sommet. Le galbe général est variable; le dessus de la coquille passe des formes déprimées aux formes sub¬ coniques ; le dessous est toujoursbien convexe. L’ouverture est arrondie, et accompagnée d’un péristome épaissi. Enfin l’ombilic est de taille très variable. Étant donnée une aussi grande diversité de formes, nous nous sommes demandé quel mode de classement on pouvait adopter pour les décrire. Les caractères fournis par la manière d’être de l’ombilic nous ont paru les meilleurs. En effet, si nous partons de Vllelix Tolostnia pour arriver à Y llelix Idanica, nous voyons, dans toutes les espèces comprises entre ces deux formes extrêmes, l'ombilic varier en passant du diamètre le plus exigu, le plus étroit, jusqu’au diamètre le plus grand. Nous avons donc classé les Hélices du groupe de Yllelix Heripensis en coquilles à ombilic très étroit, étroit, moyen, large et très large. Dans chacun de ces sous- groupes, le diamètre va toujours en croissant depuis la première espèce jusqu’à la dernière. Les Hélices de co groupe vivent en général dans la région des plaines basses et des vallées. Nous n’en avons pas rencontré à une altitude supé¬ rieure à 500 mètres. Elles paraissent disséminées dans presque toute la France, aussi bien au nord qu’au midi. Par suite de la nature de leur test, elles n’ont pas besoin pour vivre d'une aussi grande somme de fraîcheur et d’humidité que la plupart de leurs congénères ; aussi les rencontre- t-on souvent dans des lieux parfois un peu secs et arides; 14 FAUNE FRANÇAISE elles ne sont pas rares dans les prairies, où elles grimpent sur les herbes après la pluie. Elles constituent presque toujours des colonies populeuses: parfois même on rencontre deux ou plusieurs espèces des plus tranchées, quant aux caractères, dans la même colonie. Dans un tableau général, placé à la lin de notre travail, nous avons résumé toutes les données relatives à la description de chacune de nos espèces. Ce tableau, qui pour nous vaut mieux que les meilleures figu¬ rations, dépeint aussi exactement que possible les caractères propres et comparatifs de chaque espèce. Nous avons adopté pour nos descriptions le même ordre de classement que dans notre tableau (1). A. — Coquilles à ombilic très étroit HELIX TOLOSANA, Bourguignat Hélix Tolosana, lîourguignat, 1877. Mss. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 87. — — Coutagne, 1881. Noie Faune malac. bassin du Rhône, p. 14. — — Locarü, 1882. Prodr. malac. franc., P- 109. — — Kobelt, 1883. In Nachrichtsb. malak.,p. 9. Description. — Coquille d'un galbe général subdéprimé-globuleux, légèrement conique en-dessus, bien convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales assez fines, rappro¬ chées, un peu irrégulières, presque aussi fortes en dessus qu’en dessous, à peine obsolètes dans la région ombilicale ; d’un blanc jaunâtre, un peu roux vers l’ouverture, paraissant complètement blanc après la mort de l’animal, le plus souvent monochrome, plus rarement avec des bandes transversales brunes ; bande supracarénale unique, continue en dessus et flammulée; bandes infracarénales très minces, en nombre variable, discontinues, réduites à des taches ou des points, souvent comme effacées près de l’ombilic. — Spire un peu conique, composée de cinq à cinq tours et (I) Dans le cours de notre travail, on pourra remarquer que quelques-unes de nos descriptions ne sont pas absolument conformes, à la lettre même, à celles qui ont déjà été données par les au¬ teurs créateurs des espèces. Cela tient à ceque voulant rendre nos descriptions comparatives, nous avons dû, tout en ayant en main les types même qui avaient servi aux auteurs, établir une sorte d'équilibre entre les termes et les expressions employés, pour que leur valeur soit, avant tout, à la fois relative et comparative. FAUNE FRANÇAISE 15 demi, légèrementconvexes, séparés par une ligne sulurale bien marquée. — Accroissement spiral assez lent et régulier, à peine plus rapide à l’ex¬ trémité du dernier tour. — Dernier tour beaucoup plus convexe en des¬ sous qu’en dessus à sa naissance, s’arrondissant ensuite, à mesure que l’on se rapproche de l’ouverture, subanguleux à l’origine sur une longueur égale à environ un quart de sa circonférence extérieure, angulosité bien supérieure. — Insertion du bord supérieur du dernier tour à l’ouverture légèrement tombante sur une faible longueur. — Sommet lisse, obtus, brillant, d’un fauve noirâtre. — Ombilic très étroit, profond, légèrement évasé au dernier tour sous une forme ovalaire, laissant voir sur une faible largeur environ le quart de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture oblique à bords rapprochés, fortement échancrés par l’avant-dernier tour, aussi haute que large, ou quelquefois à peine transversalement plus large que haute. — Péristome interrompu, droit, mince, tranchant, fortement épaissi, intérieurement ; bord inférieur patulescent; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8-15 millim. Hauteur totale : 4-6 Observations. — L ’ Hélix Tolosana est plus particulièrement caracté¬ risé par son galbe un peu conique en dessus, avec un dernier tour sub¬ anguleux à sa naissance, et un ombilic très étroit. C’est, de tout le groupe de l’ Hélix Heripensis, la forme chez laquelle l’ombilic a le plus petit dia¬ mètre. Sa taille est très variable ; nous voyons, en effet, son diamètre passer de 8 à 15 millim., c’est-à-dire presque du simple au double. Il existe donc une var. major , puisque le type, tel que l’a décrit M.G. Cou- tagne pour la première fois n’a que 8 1/2 millim. de diamètre pour 4 millim. de hauteur. Cette forme major conserve, néanmoins, tous les caractères du type. Cependant, chez quelques individus de grande taille, le dernier tout est proportionnellement moins convexe en dessous que dans le type, et, en outre, l’ouverture n’est pas aussi exactement circulaire. Le plus souvent, 1 ’ Hélix Tolosana est monochrome ; mais, dans des colonies ainsi constituées, on rencontre nombre d’individus qui portent sur la dernière moitié du dernier tour une bande carénale brunâtre ; d’autres fois, les colonies ont leurs sujets plus colorés en roux et alors avec des bandes bien marquées, comme nous les avons décrites. R 16 FAUJNE FJtAiNC USE Habitat. — Celle espèce estasse/, commune, mais elle parait localisée dans le midi de la France ; elle constitue des colonies assez populeuses ; nous la connaissons dans les stations suivantes : Les environs de Toulouse, de Villefranche-Lauraguais, Montgiscard, dans la Haute-Garonne; Saint- Chamas, sur la colline rocheuse de Bagnes, les environs de Sulause, entre Estrc et Miramas, dans les Bouches-du-Rhône ; les environs de Draguignan et de Rians, dans le Var ; les environs de Remoulins, dans le Gard; etc.— La var .major, dans les environs de Villefranchc Lauraguais. HELIX GROBONI, Bourguignat Hélix Groboni, Bourguignat, 1877. la Sched. — — Servain, 1880. Elude moll. Esp. Porl p. 83. — — Locard, 188?. Prod, malac. franc-, P- 108 cl 333. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé- globuleux, fai¬ blement convexe tecliforme en dessus, plus convexe en dessous. — Test solide, assez épais, subcrélacc, subopaque, orné de stries longitudinales fines, régulières, aussi fortes en dessus qu’en dessous, légèrement obso¬ lètes dans la région ombilicale; d’un jaune roussâtre un peu clair, rare¬ ment monochrome, plus souvent avec des bandes brunes d’inégale épaisseur et en nombre très variable; bande supracarénale unique continue en dessus unie ou flammulée; bandes infracarénalesmultiplescontinuesou réduitesàdestachesou despoints, disparaissant dans la région ombilicale. — Spire légèrement conique, composée decinqtoursjet demi, à peine con¬ vexes, séparés par une suture peu profonde. — Croissance spirale régu¬ lière, relativement rapide. — Dernier tour un peu plus convexe en dessus que les précédents, à profil subarrondi ou obtusément subanguleux à sa naissance sur une faible longueur, arrondi à son extrémité. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture à direction bien rectiligne. — Sommet lisse, obtus, brillant, d'un fauve roux plus ou moins foncé. — Ombilic très étroit, profond, s’évasant un peu au dernier tour sous une forme ellipsoïde, laissant voir sur une assez faible largeur environ la moitié de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture oblique, assez échancrée, quoique la convexité de l’avant- dernier tour soit peu prononcée, bien arrondie, aussi haute que large. — Péristome interrompu, droit, mince, tranchant, fortement bordé intérieu- 17 FAUNE FRANÇAISE rement; bord inférieur un peu patulescent; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 8-8 1/2 millim. Hauteur totale : 5-5 1/4 — Observations. — Les variations que l’on peut constater chez Y Hélix Groboni portent surtout sur le profil du dernier tour à sa naissance. Ce profil peut être plus ou moins subanguleux, suivant le moins ou plus de convexité du dessous du dernier tour dans cette région. Mais, dans tous les cas, cette angulosité est toujours moins accusée que chez l’espèce pré¬ cédente. Ces modifications paraissent, du reste, être plus particulière¬ ment individuelles et ne pas s’appliquer à une colonie tout entière. Rapports et différences. — L'ilelix Groboni ne peut être rapproché que de Y Hélix Tolosana. On le distinguera facilement: à son galbe moins globuleux, la spire étant moins conique, et le dessous moins convexe; à scs tours supérieurs plus déprimés; à son dernier tour moins anguleux à la naissance, et s’il est anguleux dans celte région, l'angulosité règne sur une moins grande longueur ; à son ouverture plus arrondie; à son test moins épais, moins opaque; à ses stries un peu plus régulières; etc. Au point de vue de l’ornementation, il est à remarquer que Y llelix Tolosana est plus souvent monochrome ou avec très peu de bandes colorées que réellement fascié; c’est absolument le contraire qui a lieu chez Y Hélix Groboni. Habitat. — Forme peu commune, localisée çà et là ; le type a été trouvé par M. Léon Grobon sur les pierres aux environs du Puy-en-Velay, dans la Haute -Loire; on le trouve en abondance, dit M. Bourguignat, aux alentours de Ribaulc, dans le Gard; nous le connaissons également: à Salles-sur-l’Hers, dans l’Aude; aux environs de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône; aux environs de Draguignan, dans le Var; etc. HELIX XENELICA, Servain Hélix Xenelico , Servain, 1880. Elwle moll. E.ip. Port., p. 81 et p. 83. Description. — Coquille d’un galbe général un peu déprimé, à peu près aussi convexe en dessus qu’en dessous. — Test soiide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales fines, assez régulières, très rappro- Soc. Linn. — t. xxx. 2 18 FAUNE FRANC AISE chées, aussi fortes en dessus qu'en dessous, devenant obsolètes vers la région ombilicale; d’un blanc jaunâtre ou roussâtre, tantôt monochrome et alors un peu plus teinté vers l’extrémité du dernier tour, tantôt orné de bandes fauves en nombre variable; bande supracarénale unique con¬ tinuée en dessus, longuement tlammulée, visible sur tous les tours ; bandes infracarénales étroites, multiples, parfois réduites à des taches ou à des points, souvent presque effacées vers l’ombilic. — Spire peu élevée, composée de cinq tours et demi à six tours, assez convexes, séparés par une ligne suturale bien marquée. — Enroulement spiral irrégulier, les premiers tours croissant lentement et régulièrement, le dernier à crois¬ sance plus rapide, s’élargissant vers l’ouverture à partir de la dernière moitié. — Dernier tour arrondi à sa naissance, à peu près aussi convexe en dessus qu'en dessous, devenant plus convexe en dessous sur le dernier tiers de sa longueur; extrémité à section transversalement elliptique, par suite de l’aplatissement de la partie supérieure du tour. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture assez fortement tombante, mais sur une faible longueur. — Sommet lisse, obtus, brillant, d’un fauve clair. — Ombilic très étroit, profond, légèrement évasé au dernier tour, laissant voir sur une assez faible largeur, environ la moitié de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture oblique, transversalement suboblongue, arrondie, à bords très rapprochés. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieurement; bord inférieur patulescent; bord columellaire assez fortement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 1 0—10 1/2 millim. Hauteur totale : 5-5 1/4 — Observations. — Cette forme, signalée d’abord dans les alluvions du Xenil, à Grenade, et du Guadalquivir, à Séville, en Espagne, présente peu de variations dans ses caractères généraux; c’est une forme bien constante dans son allure. Nous ne constatons chez elle que des variations absolument individuelles, basées sur le plus ou moins d’élévation de la spire, ou le plus ou moins de convexité du dernier tour. Rapports et différences. — Malgré son petit ombilic, on ne saurait confondre Yllelix Xenilica ni avec Yllelix Tolosana ni avec YHelix Gro- boni. On le distinguera toujours: à l’enroulement de sa spire beaucoup moins régulier, le dernier tour étant plus dilaté; à la forme même de ce dernier tour, dont la section devient elliptique à son extrémité ; à son FAUNE FRANÇAISE 19 ouverture plus transversalement ovalaire ; à son ombilic un peu moins étroit; etc. Nous aurons, en outre, à le comparer plus loin avec une autre forme plus voisine peut-être, V Hélix Lieuranensis. Habitat. — En dehors des stations espagnoles indiquées par M. le doc¬ teur Servain, nous signalerons VHelix Xenelica en France, aux environs de Villefranche-Lauraguais, dans la Haute-Garonne, et de Digne, dans les Basses-Alpes. HELIX LIEURANENSIS, Bourguignat Hélix Lieuranensis , Bourguignat, 1877. In Sclied. — — Servain, 1880. Etude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locard, 1881. Eludes variât, malac., II, p. 516. — 1881. Cédai, mol/. de l'Ain, p. 51. — 1882. Prodr. malac. franc., p, 108. — — Kobelt, 1883. 7n Xachrichtsb. malak., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe général un peu déprimé, un peu plus convexe en dessous qu'en dessus. — Test solide, épais, crétacé, subopaque, orné de stries longitudinales fines, assez régulières, très rapprochées, à peu près aussi fortes en dessous qu’en dessus, devenant obsolètes vers la région ombilicale; d’un jaune grisâtre, devenant blanc après la mort de l’animal, tantôt monochrome, tantôt orné de bandes brunes assez minces ; bande supracarénale unique, continuée en dessus, souvent réduite à des points ou à de petites flaramules; bandes infraca- rénales multiples, en nombre variable, très étroites, presque toujours réduites à des points, comme effacées vers l’ombilic. — Spire peu élevée, convexe, composée de cinq tours et demi à six tours assez convexes, séparés par une ligne suturalc bien marquée. — Enroulement spiral peu régulier, les premiers tours croissant lentement et régulièrement, le der¬ nier à croissance plus rapide, s’élargissant vers l’ouverture à partir du dernier tiers de sa longueur. — Dernier tour plus convexe en dessous qu’en dessus, s’arrondissant près de l’ouverture, nettement subanguleux sa naissance et sur un tiers de sa longueur, angulosité un peu supérieure. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture presque rectiligne, ou à peine tombante sur une très faible longueur. — Sommet obtus, lisse, brillant, d’un fauve foncé, parfois presque noirâtre. — Ombilic très étroit, profond, légèrement évasé au dernier tour, laissant voir sur une faible largeur un tiers de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture un peu oblique, à peine échancrée par 20 FAUNE FRANÇAISE l'avant-dernier tour, à bords assez rapprochés, presque exactement cir¬ culaire. — Péristome discontinu, droit, tranchant, bordé intérieurement d’un bourrelet blanchâtre ou parfois rosé; bord inférieur un peu patu- lescent; bord colmnellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 7-10 millim. Hauteur totale : 4-5 1/2 — Observations. — U Hélix Lieuranensis, malgré des différences de taille, présente, en somme, peu de variations ; en outre, ces variations sont plutôt individuelles qu’applicables à une colonie tout entière, et suscep¬ tibles de constituer des variétés bien définies. Parfois cependant, si l’on compare des colonies différentes, on peut observer que les unes ont leur galbe général un peu moins déprimé, avec le dessous de la coquille plus convexe et la spire un peu plus élevée; d’autres fois l'ombilic paraît un peu moins étroit, ou bien l’angulosité de la naissance du dernier tour est plus ou moins accentuée. Mais, encore une fois, malgré l'examen que nous avons pu faire d’un grand nombre d’individus, nous ne croyons pas qu’il soit possible d’établir pour celte espèce des variétés bien définies, autres que celles basées sur la taille ou la coloration du test. Nous signalerons la connaissance d’un individu nettement subscalaire récolté dans le parc du château de l’Aumusse, dans l’Ain. Rapports et différences. — La forme la plus voisine de l 'Hélix l.ieu- ranensis estVlIenx Xenelica. On distinguera la première de ces espèces: à son enroulement plus régulier, la rapidité d’accroissement spiral se fai¬ sant sur une moindre longueur du dernier tour, et étant moins accentuée à taille égale; à son dernier tour plus convexe en dessous et dont la section est moins elliptique à l’extrémité; à l'angulosité de ce même tour à sa naissance, angulosité toujours bien accusée ; à son ouverture pres¬ que exactement circulaire et non pas transversalement suboblongue ; etc. Rapproché des Hélix Tolosana et H. Groboni, à taille égale, on le distinguera : â son galbe général plus déprimé ; à sa spire toujours moins élevée; à son ombilic un peu moins étroit; â son ouverture moins écbancrée par l’avant-dernier tour; â l'angulosité du dernier tour visible sur une plus grande longueur; etc. Habitat. — Les quatre formes à ombilic très étroit que nous venons de citer, savoir les Hélix Tolosana, IL Groboni, IL Xenelica et IL Lieura¬ nensis, vivent quelquefois ensemble et dans ce cas leurs colonies se con¬ fondent ; mais le plus souvent elles constituent des colonies isolées. FAUNE FRANÇAISE 21 propres, ayant leur physionomie toute particulière. Nous connaissons Y Hélix Lieurav émis dans les localités suivantes, où il n’est, du reste, pas rare ; les allées du parc du château de l’Aumusse et les environs d’Arte- mare.dans l’Ain; les al luvions du Rhône, au nord de Lyon; Valence, Saint- Vallier, Haulerives, dans la Drôme; les environs d’Avignon, dans Vau¬ cluse; Saint-Chamas, Rognac, le Rouët, l’Estaque, Saint-Henri, Lamanon, dans les Bouches-du-Rhône ; Roquebrune, Rians, Hyères, dans le Var; Lieur.int-Cabrières, lesenvironsdeMontpellier, dans l’Hérault; Remoulins, dans le Gard; Mon tgiscart, Barelles, prèsVillefranche-Lauraguais, dans la Haute-Garonne; èlc. B. — Coquilles à ombilic étroit HELIX PAULI, Bourguignat Hélix Pauli, Bourguignat, 1883. Mss. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé, à peu près aussi convexe en dessous qu’en dessus. — Test un y>eu mince, solide, subcré¬ tacé, subopaque, orné de stries longitudinales fines, un peu irrégulières, plus marquées en dessus qu’en dessous, un peu obsolètes vers l’ombilic; d’un blanc jaunâtre, parfois un peu plus teinté vers l’extrémité du dernier tour, avec une bande supracarénale brune, mince, interrompue, flam- mulée et quelques bandes infracarénales en nombre variable, étroites, ponctuées, souvent même presque effacées. — Spire déprimée, légère¬ ment convexe, presque méplane, composée de cinq tours à cinq tours et demi assez convexes, séparés par une suture bien marquée. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis, de plus en plus rapide au dernier tour. — Dernier tour bien convexe en dessous vers l’ombilic, un peu aplati en dessus et en dessous à son extrémité, à section transversale elliptique, subanguleux à sa naissance sur un cinquième environ de sa longueur totale, angulosité émoussée. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture un peu tombante et sur une faible longueur. — Sommet lisse, obtus, brillant, d’un fauve pâle. — Ombilic étroit, très profond, bien évasé au dernier tour sous une forme elliptique, laissant voir en largeur à sa naissance un quart de la largeur totale de l’avant-dernier tour, et en longueur un tiers de la circonférence interne du même tour. — Ouverture 22 FAUNE FRANÇAISE très oblique, peuéchancrée par l’avant- dernier tour, à bords assez rap¬ prochés, d’un ovale arrondi, transversalement plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, légèrement épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur subpatulesccnt ; bord colu- mellaire un peu réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 10-12 millim. Hauteur totale : 5-5 1/2 — Observations. — De toutes les formes étroitement ombiliquées du groupe de Y Hélix Heripensis, c'est YHelix Pauli qui présente le galbe le plus déprimé dans son ensemble. Chez quelques individus, de taillle moyenne, la spire est proportionnellement un peu plus élevée; c’est ce qu’indiquent bien les dimensions que nous donnons ci-dessus, puisque, pour une augmentation de 2 millimètres en diamètre, la hauteur croît de 1/2 millimètre seulement. Le dernier tour, chez cette coquille, affecte un galbe tout particulier: â sa naissance, il est subcaréné, avec une carène un peu supérieure; il paraît dans cette région presque aussi convexe en dessus qu’en dessous; mais, à mesure que l’on se rapproche de l’ouverture, la convexité du dessus restant sensiblement la même, celle du dessous est plus grande et la section transversale devient nécessaire¬ ment de moins en moins elliptique, en même temps que l’ombilic paraît de plus en plus profond par suite du développement de la partie inférieure du tour dans cette région. Rapports et différences. — L 'Hélix Pauli, dédié par M. Bourguignat à M. Paul Fagot, de Villefranche-Lauraguais, n’a aucun rapport avec les formes que nous avons eues à signaler jusqu’à présent. Nous aurons à le comparer ultérieurement avec les Hélix acentromphala, H. Mauriana et H. Coutagnei. Habitat. — Peu commun, dans le quartier de Bareilles, aux environs de Villefranche-Lauraguais, dans la Haute-Garonne. HELIX VALCOURTIANA. Bourguignat Hélix Valcourtiana , Bourguignat. 1875. In Sched. — — Scrvain, 18S0. Étude Moll. Esp. Port., p. 80. — — I.ocard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 110. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé-subconique, FAUNE FRANÇAISE 23 un peu conique-convexe en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales un peu fines, ordi¬ nairement bien régulières, assez rapprochées, un peu plus fortes en dessus qu’en dessous, atténuées vers l’ombilic; d’un jaune roux, le plus souvent monochrome, quelquefois avec des bandes brunes; bande supracarénale unique, continuée en dessus, largement flammulée sur tous les tours; bandes infracarénales en nombre très variable, parfois assez larges, "con¬ tinues ou discontinues, réduites à des taches ou à des points de plus en plus effacés vers l’ombilic. — Spire un peu conique, peu élevée, com¬ posée de cinq tours à cinq tours et demi, un peu convexes, séparés par une suture bien marquée. — Croissance spirale, lente et assez régulière, à peine plus rapide à l’extrémité du dernier tour. — Dernier tour un peu plus convexe en dessous qu’en dessus, s’arrondissant vers l’ouverture, légèrement subanguleux à sa naissance, sur une faible longueur; angu - losité un peu supérieure et parfois comme émoussée. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture un peu tombante sur une assez faible lon¬ gueur. — Sommet lisse, obtus, brillant, d'un fauve un peu clair. — Om¬ bilic étroit, profond, un peu évasé au dernier tour, sous une forme ellip¬ tique, laissant voir sur une faible largeur la circonférence interne de l’avant-dernier tour sur la moitié de sa longueur totale. — Ouverture un peu oblique, légèrement échancrée par l’avant-dernier tour, à bords très rapprochés, arrondie, à peine transversalement plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ou un peu jaunâtre; bord inférieur subpatulescent ; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8 1/2-10 millim. Hauteur totale : 5-6 — Observations. — Chez quelques individus, la spire parait plus ou moins élevée, mais sans jamais atteindre la hauteur de celle de Yflelix Veranyi. Parfois elle s’affaisse un peu, et l’angulosité de la naissance du dernier tour est plus marquée. D’autres fois, au contraire, les tours de la spire, pour des sujets de même taille, s’étagent un peu plus et l’angulosité, quoique toujours bien visible, semble s’émousser davantage. De telles variations sont purement individuelles. Rapports et différences. — Cette coquille, telle que nous venons de la définir, peut surtout être rapprochée comme nous allons le voir plus loin, de l 'Hélix Veranyi, qui vit dans la même région. On la distinguera 24 FAUNE FRANÇAISE toujours des formes précédentes à son ombilic déjà plus large. Rapprochée de Y Hélix Lieuranensis de même taille, son ombilic est plus grand, et en outre, l’extrémité du dernier tour s’écarte un peu plus de l’axe de la coquille, à partir du commencement du dernier quart de ce tour. De plus, l'angulosité de la naissance du dernier tour est moins accusée, plus émoussée; l’ouverture est moins exactement circulaire; l’insertion du bord supérieur de l’ouverture est plus descendante; les bords de l’ouver¬ ture sont plus rapprochés; etc. Habitat. — L' Hélix Valeourtiana dédié au docteur Valcourt, de Cannes, a été signalée par le docteur G. Servain dans les alluvions du Guadal- quivir, à Séville et à Cordoue, en Espagne. Nous ne le connaissons, en France, que dans le sud, et plus particulièrement dans le sud-est, où il n’est pas rare: Hyères, près de Toulon, et les environs de Draguignan, dans le Var; Saint-Chamas, au Guéby, les environs de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône; Saint-Ambroix, dans le Gard; Valence, dans la Drôme. HELIX VERANYI, Bourguignat Hélix Veranyi, Bourguignat, 4877. In Sched. — — Servain, 1880. Étude. Moll. Nsp. Port., p. 83. — — Coutagne. 4881. Notes faune malac. bassin du Rhône, p. 44. — — Locard, 1882. Prodr. malac. franc., P- 110. — — Kobelt, 4883. In Nachrichlsb. malak., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe subdéprimé-conique, un peu conique en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, subopaque, orné de stries très fines, assez régulières, rapprochées, moins fortes en dessous qu’en dessus, obsolètes vers l’ombilic; d’un blanc légè¬ rement grisâtre, avec des bandes brunes assez larges, rarement découpées ; bande supracarénale unique, un peu large, continue en dessus, se déta¬ chant nettement sur un fond clair ; bandes infracarénales en nombre variable ; la plus haute ordinairement plus large que les autres, les plus proches de l’ombilic plus atténuées et quelquefois ponctuées. — Spire un peu conique, assez élevée, composée de cinq tours et demi à six tours, bien étagés, convexes surtout dans la partie supérieure du tour, séparés par une ligne suturale bien accusée. — Croissance spirale un peu lente et assez régulière. — Dernier tour aussi convexe en dessus qu’en dessous bien arrondi, jamais anguleux à la naissance. — Insertion du bord supé- FAUNE FRANÇAISE 25 rieur de l’ouverture très tombante, sur un quart environ de la longueur totale du dernier tour. — Sommet lisse, subobtus, brillant, d’un fauve foncé. — Ombilic étroit, profond, légèrement ovalisé au dernier tour, laissant voir sur une faible largeur les trois quarts de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture bien oblique, à bords très rapprochés, très légèrement échancrée par l’avant- dernier tour, à peine transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieurement par un bourrelet blanc; bord inférieur patulescent; bord columellaire réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 8-11 millim. Hauteur totale : 6-8 — Observations. — L’ Hélix Veranyi est une des formes les plus constantes du groupe de Y Hélix Heripensis ; à part les variations que nous avons signalées dans sa taille, variations qui peuvent donner lieu à une var. minor, nous ne voyons que des modifications purement individuelles portant sur le plus ou moins d’élévation de la spire, et sur la direction plus ou moins tombante de l’extrémité du dernier tour. L’ombilic, mesuré à l’intérieur de l’avant-dernier tour, est toujours très étroit, et dès lors V Hélix Veranyi pourrait prendre place près de V Hélix Lieurunensis ; mais, envisagé dans son ensemble, on voit qu’il est toujours non seulement plus grand que celui de cette dernière espèce, mais même encore un peu plus grand que celui de Y Hélix Valcourtiana. Rapports et différences. — On ne peut rapprocher VHelix Veranyi que de VHelix Valcourtiana. On le distinguera : à son galbe plus conique, sa spire étant plus élevée; à son dernier tour jamais même subanguleux à sa naissance, toujours bien arrondi et aussi convexe en dessus qu’en dessous ; à ses tours supérieurs plus convexes et plus étagés ; à son ouverture plus oblique; à l’insertion de l’extrémité du dernier tour tou¬ jours plus tombante; etc. Enfin si l’on veut tenir compte de l’ornemen¬ tation, on constatera que ses stries sont toujours plus fines, moins accusées, et que son test est orné des bandes plus continues, plus larges, qui se détachent plus nettement sur un fond plus clair. 11 existe également quelques rapports entre VHelix Veranyi et VHelix Diniensia ; ces deux espèces ont une allure générale assez analogue, mais leurs caractères ombilicaux sont tellement différents qu’on ne saurait les confondre. 26 FAUNE FRANÇAISE Habitat. — h’Heliæ Veranyi paraît localisé dans le sud-est de la France. C’est une forme assez commune ; nous la connaissons dans les stations suivantes : Les environs d’Arles, Larnanon, Sulauze, Saint- Chamas, les environs de Marseille, dans les Bouches du-Rhône; les environs d’Avignon, Cucuron, dans Vaucluse; Remoulins, dans le Gard; etc. HELIX SOLACIACA, J. Mabille Hélix striata et H. fasciolata, pars auctorum. — Solaciaca, 1872. i. Mabille. In Sched. — 1877. In Bull. Soc. Zool., p. 304. — fasciolata (pars), Locai'd, 1878. Malac. Lyonn., p. 4a. — 1880. Etudes variai malac., I, p. 1Ü4. — Solaciaca, Servain, 1880. Elude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 109. Description. — Coquille d'un galbe général subdéprimé, subconique- déprimée en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, orné de stries longitudinales fines, assez rapprochées, assez régulières, aussi fortes en dessus qu’eu dessous, à peine obsolètes vers l’ombilic ; d’un blanc grisâtre, passant au roux clair, le plus souvent monochrome ou avec quelques bandes infracarénales très effacées; quelquefois avec une bande supracarénale unique, étroite, réduite à des taches ou à des points, et des bandes infracarénales multiples, étroites, presque toujours réduites à des taches ou à des flammes, comme effacées vers l’ombilic. — Spire convexe-subconique. composée de cinq à six tours légèrement convexes, séparés par une suture médiocrement profonde. — Croissance spirale d’abord lente, puis plus rapide au dernier tour; dernier tour nota- blementplus convexe en dessous qu’en dessus à sa naissance, s’arrondis¬ sant à son extrémité, subanguleux à sa naissance sur une longueur égale à la moitié du tour; angulosité bien marquée, supérieure. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture légèrement tombante à son extrémité et sur une faible longueur. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d’un fauve clair. — Ombilic assez étroit, profond, s’évasant légèrement au dernier tour sous une forme ellipsoïde, et laissant voir sur une faible largeur un peu plus de la m oitié de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant- dernier tour. — Ouverture oblique, à bords assez rapprochés, légèrement échancrée par l’avant-dernier tour, arrondie, transversale ment un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit. Iran- FAUNE FRANÇAISE 27 chant, épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur subpatulescent ; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 8-14 millim. Hauteur totale : 4 1/2-6 1/2 millim. Observations. — Les variations que nous avons observées chez celle espèce sont, en dehors de la taille qui permet de constituer une var. minor bien définie, à peu près exclusivement basée sur le plus ou moins d’angulosité du dernier tour à sa naissance, et sur le plus ou moins de convexité du dernier tour à son extrémité. Ces variations nous ont tou¬ jours paru purement individuelles. L’angulosité du dernier tour à sa naissance est très nette, très visible, et constitue un des caractères les plus précis pour cette espèce ; mais cette angulosité est variable, quant ît sa longueur. La convexité du dernier tour dans sa partie inférieure, con¬ vexité qui va en croissant à mesure que l’on se rapproche de l’ouverture est un autre caractère bien constant chez cette espèce; son plus ou moins d’intensité a pour effet de faire un peu varier les caractères ombilicaux ; lorsque celte convexité est très prononcée, l’ombilic paraît nécessaire¬ ment plus étroit et plus profond. Rapports et différences. — L 'Hélix Solaciaca ne peut être rapproché que des llelix Heripensis et II. Loroglossicola. En traitant de ces deux espèces, nous établirons les différences qui les distinguent. Habitat. — - L 'Hélix Solaciaca vit parfois avec les Hélix Heripensis et II. Loroglossicola ; parfois aussi il constitue des colonies isolées; il paraît localisé dans la France septentrionale et centrale ; il est plus rare dans le midi : les environs de Paris, Arcueil, Saint-Denis, dans la Seine ; Lagny, dans Seine-et-Marne ; Neufchatel-en-Brav, dans la Seine -Inférieure ; les environs de Lyon, sur les bords du Rhône et dans les alluvions du fleuve ; Pézenas, dans l’Hérault ; etc. HELIX LOROGLOSSICOLA, J. Mabille Hélix striata et H. fasciolata, pars auct. — Loroglossicola,]. Mabille, 1873. In Sched. — 1877. In Bull. Soc. Zool.,f>. 30». — — Servait), 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 83. — fasciolata (pars , Locard, 1877. Malac. Lyonn., p. 45. — 1880. Etudes variai. malac., p. 154. — Loroglossicola, Locard, 1881. Calai, moll. Lagny , p. 20. — 1882. Prodr. malac. franç., p. 108. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé-convexe, dé- 28 FAUNE FRANÇAISE primée en dessus, bien convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, orné de stries longitudinales un peu fines, un peu rapprochées, presque régulières, aussi fortes en dessus qu’en dessous, un peu obsolètes vers l'ombilic; d’un blanc grisâtre ou d’uu roux jaunâtre, le plus souvent monochrome, quelquefois avec des bandes d’un brun clair, étroites, en nombre variable ; bande supracarénale unique, non continue sur les pre¬ miers tours ; bandes infracarénales rarement continues, réduites à des taches ou à des points, souvent comme effacées dans la région ombilicale. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, devenant plus rapide au dernier tour vers l’ouverture. — Spire peu élevée, légèrement convexe, composée de cinq toius et demi à six tours assez convexes, séparés par une ligne suturale bien marquée. — Dernier tour plus convexe en dessous qu’en dessus à sa naissance, devenant plus renflé et plus globuleux infé¬ rieurement, à mesure que l'on se rapproche de l’ouverture, légèrement subanguleux à sa naissance et sur une faible longueur, angulosité parfois émoussée. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture presque rectiligne ou à peine tombante à son extrémité. — Sommet très obtus, lisse, brillant, d’un fauve pâle. — Ombilic étroit, très profond, s’élargis¬ sant fortement au dernier tour sous une forme elliptique, laissant voir l’avant-dernier tour à sa naissance sur un tiers de sa largeur, et sur environ la moitié de la longueur totale de sa circonférence interne. — Ouverture oblique, à bords peu rapprochés, médiocrement échancrée par l’avant- dernier tour, bien arrondie, aussi haute que large. — Péristome discontinu, droit, tranchant, un peu épaissi intérieurement ; bord infé¬ rieur légèrement subpatulescent; bord columellaire un peu infléchi vers l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 12-14 millim. Hauteur totale : 4 1/2-5 — Observations. — L 'Hélix Loroglossicola appartient par ses caractères généraux au sous-groupe des déprimées ; mais il est plus particulièrement caractérisé par sa spire peu élevée, tandis que le dessous de la coquille est bien convexe et devient encore même plus convexe à mesure que l’on se rapproche de l’ouverture. De toutes les espèces à ombilic moyen du groupe de YHelix Heripeusis, c’est celui dont l’ombilic a la forme la plus ellipsoïdale; en effet, si le diamètre de l’ombilic, à la naissance de l’avant dernier tour est représenté par 1 , il est comme 3 à la naissance du dernier tour. Enfin, la convexité de ces tours est telle qu’au dernier FAUNE FRANÇAISE 29 tour, la surface supérieure sur la dernière moitié est il peine plus basse que l’avant-dernier tour. Quant aux variations que peut présenter cette coquille, elles sont pu¬ rement individuelles ; elles portent d’abord sur le plus ou moins d’angu¬ losité du dernier tour à sa naissance, angulosité tantôt presque obsolète, tantôt plus accusée et visible sur un tiers de la longueur totale du tour. Nous constaterons également une certaine irrégularité dans le plus ou moins de développement de la partie inférieure du dernier tour, qui n’en est pas moins toujours très renflé. Enfin, dans la môme colonie, on trouve quelques sujets dont la spire est un peu moins déprimée que chez le type. Rapports et différences. — L’ llelix Loroglossicola ne peut être rap¬ proché que des Hélix Solaciaca et H. Heripcnsis. Nous nous occuperons plus loin des caractères distinctifs de ces trois formes prises dans leur ensemble. Comparé à Y Hélix Solaciaca, on voit que son galbe est beau¬ coup plus déprimé en dessus, tandis que le dessous est encore plus convexe, surtout vers l’ouverture; son dernier tour est plus relevé par rapport à l’avant-dernier; en outre, sa direction, à l’insertion aperturale est plus supérieure et moins tombante ; son ouverture est plus arrondie, avec des bords moins rapprochés ; son dernier tour est plus dilaté à l’extrémité. D’autre part, si quelques individus sont également subangu¬ leux à la naissance du dernier tour, cette angulosité est moins prononcée et toujours visible sur une moins grande longueur. Lorsqu’ils vivent dans les mêmes milieux, Yllelix Loroglossicola est presque toujours de taille plus forte que Yllelix Solaciaca. Enfin, même à taille égale, son ombilic, au dernier tour, a une section plus elliptique. Habitat. — On trouve souvent ensemble les Hélix Heripensis, H. Sol.a- ciaca et II. Loroglossicola ; plus rarement YHelix Thuillieri vit avec eux. Mais on rencontre aussi ces différentes formes dans des colonies isolées et bien définies. Nous avons cons'até la présence de Yllelix Loroglossicola dans les stations suivantes : les environs de Paris, Arcueil, Boulogne, Saint- Denis, dans la Seine ; Neufch<1tel-en-Bray, dans la Seine-Inférieure; *es environs de Lyon, sur les bords du Rhône et dans les alluvions du fleuve; Beausemblant dans la Drôme ; — la var. minor : les Rivières, près de Lyon ; Saint-Nazaire, dans le Var ; etc. 30 FAUNE FRANÇAISE C. — Coquilles à ombilic moyen HELIX GESOCRIBATENSIS, Bourguignat Hélix Gesocribatensis, Bourguignat, 1817. In Sched. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locard, 1880. Études variât, malac I, p. 157. — 1881. Cat. moll. de l'Ain , p. 53.— 1881. Catal.moll. Lagny, p. 21. — 1882. Prodr. malac. franç., p. 107. — — Kobclt, 1883. In Nachrichtsb. malak., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe général conique-globuleux, bien conique en dessus, bien convexe en dessous. — Test solide, épais, cré¬ tacé, à peine subopaque, orné de stries un peu fines, assez régulières, presque aussi fortes en dessus qu’en dessous, à peine obsolètes dans la région ombilicale; d’un blanc grisâtre ou jaunâtre, parfois un peu plus teinté vers l’ouverture ; tantôt monochrome, tantôt fascié de bandes brunes un peu foncées, étroites; bande supracarénale unique, continue en dessus; bandes infracarénales en nombre très vaiiable, parfois con¬ tinues, souvent ponctuées, ou même très atténuées vers l’ombilic. — Spire conique, assez élevée, composée de cinq tours à cinq tours et demi, bien convexes, bien étagés, séparés par une ligne suturale médiocrement profonde. — Croissance spirale lente, presque régulière, le dernier tour à peine proportionnellement plus grand. — Dernier tour arrondi ou parfois légèrement subanguleux à sa naissance sur une faible longueur; angulosité émoussée. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture à peine tombante à son extrémité, sur une très faible longueur. — Sommet lisse, subobtus, brillant, de même coloration que les bandes, d’un roux pâle chez les sujets monochromes. — Ombilic moyen, un peu étroit, profond, un peu évasé au dernier tour, laissant voir sur une faible largeur près des trois quarts de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture bien oblique, à bords convergents, un peu rapprochés, môdiocrementéchancréc par l’avant-dernier tour, presque exactement circulaire. — Péristome droit, mince, tranchant, légèrement bordé à l’intérieur ; bord inférieur subpalulescent ; bord columellairc à peine réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8-11 millim. Hauteur totale : 5-6 1/2 — * FAUNE FRANÇAISE 31 Observations. — De toutes les coquilles du groupe de l 'Hélix lleri- pensis c’est 1 Hélix Gesocribatensis qui présente le galbe le plus conique- globuleux; ses caractères sont très constants; quoique nous ayons exa¬ miné des individus appartenant à des colonies très éloignées les unes des autres, nous n’avons pu y constater que des variations individuelles basées sur le plus ou moins de conieité de la'spire, comme aussi sur la plus ou moins grande profondeur de la ligne suturale. A Sastre, près de Bondonneau, dans la Drôme, les tours supérieurs sont moins con¬ vexes et la suture à peine profonde ; nous n’avons pas eu en mains assez d’échantillons pour savoir si c’est là un fait individuel ou s’appliquant à toute une colonie. Disons seulement que dans une autre station du même departement, on retrouve le véritable type. Rapports et différences. — Si l’on vient à grouper les formes affines de l'Hélix Heripensis d’après le galbe, on peut rapprocher Yllelix Geso¬ cribatensis des Hélix Veranyi, 11. Tkuillieri et H. nomephila. Mais on le distingue toujours par son galbe bien plus globuleux et bien plus conique. Nous aurons, du reste, occasion de revenir plus loin sur ces caractères différentiels. Habitat. — L 'Hélix Gesocribatensis ne paraît pas très commun ; mais c’est en revanche une forme assez dispersée. Nous le connaissons dans les localités suivantes : Jaulgonne, dans l’Aisne ; Lagny, Carnetin, Pom¬ ponne, dans Seine-et-Marne ; Arcis-sur-Aube, dans l’Aube ; Brest, dans le Finistère; les environs de Nantes, dans la Loire-Inférieure; le Puy-en- Velay, dans la Haute-Loire; les allées du parc du château de l’Auinusse dans l’Ain ; les environs de Mâcon, dans Saône-et-Loire ; les environs de Lyon, sur les bords du Rhône, et dans les alluvions du ileuve ; Sastre, près de Bondonneau, Beausemblant, dans la Drôme; Larnalou, dans l’Hérault; etc. HELIX LUGDUNIAGA, J. Mabille Hélix uaifasciala (pars), Locard, 1877. Malac. Lyonnaise , p. 44. — fasciolata (pars), Locard, 1881. Études var. mairie ., I, p. 154. — LugJuniaca, J. Mabille, 1882. In Locard, Prod. malac. franç., p. 109 et 334. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé-convexe, subconique-déprimée en dessus,* un peu convexe en dessous. — Test solide, épais, subcrétacé, subopaque, orné de stries assez fines, irrégu- 32 FAUNE FRANÇAISE Hères, aussi fortes en dessus qu’en dessous, obsolètes vers l’ombilic; d’un jaune terreux, rarement monochrome, le plus souvent avec une bande supra carénale brune continue en dessus, large, unie ou flammulée, et une ou plusieurs bandes infracarénales, tantôt soudées entre elles, tantôt plus ou moins distinctes. — Spire légèrement subconique, composée de quatre à cinq tours à profil convexe, séparés par une ligne suturalebien marquée. — Accroissement spiral lent et assez régulier, à peine plus rapide au dernier tour. — Dernier tour arrondi à son extrémité, un peu plus convexe en dessous qu’en dessus à la naissance, légèrement sub¬ anguleux; angulosité visible sur la moitié de la circonférence externe du dernier tour, mais très émoussé. — Insertion du bord supérieur de l’ou¬ verture légèrement tombante et sur une très faible longueur. — Sommet suboblus, lisse, brillant, d’une couleur fauve un peu foncée. — Ombilic moyen, un peu étroit, profond, légèrement évasé au dernier tour sous une forme ellipsoïde, laissant voir dans une faible largeur environ la moitié de la circonférence interne de l'avant-dernier tour. — Ouverture peu oblique, à bords très convergents, faiblement échancrée par l'avant-der¬ nier tour, arrondie, transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, bordé à l’intérieur d'un fort bour¬ relet blanchâtre ; bord inférieur patulescent ; bord columellaire très court, réfléchi sur l’ombilic, relié presque à angle droit avec le bord inférieur. Dimensions. — Diamètre maximum : 6-7 millim. Hauteur totale : 3-4 — Obseracations. — L'Ilelix Lugduniaca est toujours de taille assez petite; sa forme est sensiblement constante; les variations individuelles que l’on peut observer portent surtout sur le plus ou moins d’élévation de la spire, et sur la forme plus ou moins subarrondie de l'ouverture. L’orne¬ mentation est très remarquable; le . plus souvent elle consiste en deux larges bandes, l’une infracarénale, l'autre supracarênale, très brunes, qui laissent, vers la suture et sur la carène, un mince filet plus clair, très net, tandis que, vers la région ombilicale, cette bande s’atténue et semble se fondre avec le fond plus clair de la coquille. Rapports et différences. — L 'Hélix Lugduniaca sert en quelque sorte de passage entre le groupe de l 'Hélix Heripensis et le groupe de YHelix unifasciata (1), mais tout en conservant cependant plus de rapports avec (I) Hélix uni fasciale , Poirel, 1801. Coq. fluv. et terr. de CAisnr, Prodr., p. 41. — LocarcI, 1882. Prodr. malac. franç., p. 111. FAUNE FRANÇAISE 33 le groupe de 17 {eripensis. Comparé à Vllelix unifasciata, il en diffère par un galbe moins globuleux ; par sa spire moins eonoïde; par son dessous moins convexe; par ses tours à profil plus arrondi, plus convexe, séparés par une ligne sulurale plus profonde ; par le profil de son dernier tour moins convexe en dessous à la naissance, plus sub¬ anguleux ; par son ouverture un peu moins arrondie ; etc. Enfin on peut également le rapprocher des llelix Tolosana, H. Lieu- ranensis, H. Pouzouensis, avec lesquels il a quelque analogie; mais son galbe général, la forme de son dernier tour, la disposition de son ouver¬ ture et ses caractères ombilicaux le feront facilement distinguer. Habitat. — Le type de Vllelix Lugduniaca avait été récolté au mont Ceindre, près de Lyon ; depuis lors, nous avons retrouvé cette même espèce dans un grand nombre de stations, aux environs de Lyon : le mont d’Or lyonnais, Francheville, Oullins, Villeurbanne, le Moulin-à- Vent, Saint-Fons, etc., dans le Rhône ; Solutré, les environs de Mâcon, etc., dans Saône-et-Loire; l’Aumusse, dans l’Ain; Sablonnières, Crémieux, Saint-Victor, dans l’Isère; Coux, près Privas, dans l’Ardèche ; Eslaing, dans l’Aveyron ; Thionville, près Metz; etc. HELIX PHILORA, Bourguignat Hélix Philora, Bourguignat. 1882. Mss. Description. — Coquille d'un galbe général subglobuleux- déprimé, un peu convexe-subconique en dessus, bien convexe en dessous. — Test solide, épais, subcrétacé, subopaque, orné de stries longitudinales assez fortes, assez régulières, un peu moins marquées en dessous qu’en dessus, atténuées dans la région ombilicale; d’un jaune roux, terreux, avec des bandes ornementales brunes ; bande supracarénale large, continue en dessus, souvent fiammulée vers la suture; bandes infracarénales soudées ou discontinues, flammulées, comme effacées vers l’ombilic. — Spire légèrement subconique, composée de cinq tours à cinq tours et demi, à profil bien convexe, un peu étagés, séparés par une suture profonde. — Accroissement spiral lent et régulier, à peine un peu plus rapide à l’extré¬ mité du dernier tour. — Dernier tour arrondi, presque aussi convexe en dessus qu’en dessous, non anguleux à sa naissance. “ Insertion du bord supérieur de l'ouverture assez tombante, mais sur une faible longueur. Soc. Linn. — t. xxx. 3 34 FAUNE FRANÇAISE — Sommet obtus, lisse, brillant, d’un fauve un peu foncé. — Ombilic moyen, profond, légèrement évasé au dernier tour sous une forme ova¬ laire, laissant voir sur une faible largeur environ les deux tiers de la lon¬ gueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture â bords un peu convergents, assez rapprochés, un peu échancrée par l’avant-dernier tour, à peu près exactement circulaire. — Péristome discontinu, mince, tranchant, fortement épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre; bord inférieur patulescent; bord columellaire très court, réfléchi sur l'ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8-9 millim. Hauteur totale : 4 1/2-51/2 millim. Observations. — L'Ilelix philora a une ornementation tout à fait ana¬ logue à celle de Y Hélix Lugduniaca ; ce que nous avons dit à propos de cette dernière espèce s’applique donc également à celle-ci. Quoique nous n’en connaissions encore qu’un petit nombre d'individus appartenant à des colonies différentes, c’est néanmoins une forme constante. Rapports et différences. — On ne peut guère rapprocher YHelix philora que de YHelix Lugduniaca ; on distinguera la première de ces espèces : à sa taille plus grande; à son galbe général plus globuleux, surtout plus convexe en dessous; à ses tours plus arrondis, plus étagés; àson dernier tour plus gros, plus rond, non anguleux à sa naissance; à sa suture plus profonde; à son ouverture plus arrondie ; à l’insertion du bord supérieur de l’ouverture plus tombant; à son ombilic laissant voir à largeur égale une plus grande longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour ; etc. Habitat. — L ’ Hélix philora paraît assez rare; il vit avec YHelix Lug- duniaca;\e type qui nous a été communiqué par M. Bourguignat prove¬ nait du mont Ceindre, près de Lyon ; nous l’avons reconnu dans plusieurs autres stations du département du Rhéne; le montd’Or lyonnais, Villeur¬ banne, près de Lyon et Saint-Fons ; les allées du parc du château de l’Aumusse, près de Mâcon, dans l'Ain. HELIX THUILLIERI, J. Mabille Hélix striata et H. fasciolata , pars au.ct. — Thuillieri, J. Mabille. 1872. in Sched. — . 1877. In Eu. U. Soc. Zool., p. 304. FAUNE FRANÇAISE 35 Hélix fasciolala (( pars, Locai'd, 1877. Malac. Lyonnaise, p. 45. — 1880. Etudes variai. malac., I, p. 154. — Thuillieri, Serrait!, 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locard, 1881. Calai. moll. de Lagny , p. 20.— 1882. Prodr. malac. franç., p. 107. Description. — Coquille d’un galbe général subconique-convexe, sub¬ conique en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, subopaque, orné de stries longitudinales un peu fines, assez régulières, très rapprochées, aussi fortes en dessus qu’en dessous, un peu obso¬ lètes vers l’ombilic ; d’un blanc grisâtre ou jaunâtre, avec des bandes brunes ou fauves, assez étroites, en nombre variable ; bandes supracarénales peu nombreuses, continues en dessus et comme fiam- mulées; bandes infracarénales en nombre très variable, tantôt continues, tantôt réduites à des taches ou à des points, toujours comme effacées dans la région ombilicale. — Spire conique, composée de cinq tours et demi à six tours, bien arrondis, un peu étagés, séparés par une ligne suturale assez profonde. — Croissance spirale lente et presque régulière, le dernier tour ne devenant proportionnellement plus grand qu’à son extrémité. — Dernier tour bien arrondi à sa naissance, jamais anguleux, mais un peu comprimé, aussi convexe en dessus qu’en dessous, devenant plus circulaire, à mesure que l’on se rapproche de l'ouverture, et par conséquent, paraissant plus convexe dans cette région. — Insertion du bord supérieur de l'ouverture bien tombante, sur une longueur sensible¬ ment égale au cinquième de la longueur totale de la circonférence externe du dernier tour. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d’un fauve clair, comme les flammulations ornementales. — Ombilic moyen, profond, évasé au dernier tour, sous une forme ovalaire, de manière à laisser voir sur une assez faible largeur environ les deux tiers de la circonférence interne de l'avant-dernier tour. — Ouverture oblique à bords assez con¬ vergents, faiblement échancrée par l’avant-dernier tour, presque circu¬ laire, ou à peine transversalement plus large que haute. — Péristome droit, mince, tranchant, à peine épaissi intérieurement; bord inférieur très légèrement patulescent ; bord columellaire très légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 10-12 millim. Hauteur totale : 6-7 — Observations. — L'Ilelix Thuillieri est toujours une forme bien con¬ stante dans son allure; sa taille seule varie. On peut établir une var. 36 FAUNE FRANÇAISE minor pour certaines colonies dans lesquelles les coquilles ne dépassent pas 10 millimètres de diamètre maximum. Mais les autres caractères restent absolument les mêmes. M. J. Mabille a assigné à cette coquille, dans la description qu’il en a donnée, des diamètres de 17 et 18 millimè¬ tres. De telles dimensions représentent des formes extrêmes et sont cer¬ tainement fort rares; la moyenne des échantillons variant entre 10 et 12 millimètres seulement. Dans la var. minor, on observe parfois des colonies chez lesquelles l’ombilic de quelques sujets est proportionnellement un peu plus large au dernier tour; ce tour est visible à sa naissance sur une plus grande largeur. Mais ce sont là des modifications plutôt individuelles. Cependant nous devons constater que, chez l 'Hélix Thuillieri, les dimensions de l’ombilic ne croissent pas proportionnellement avec la taille; ce sont, au contraire, les formes les plus petites qui semblent avoir en général l’om¬ bilic le plus grand. L’ornementation varie peu dans son ensemble ; le dessus de la coquille est presque toujours flammulé ou marbré; la bande supracarénale est visible sur tous les tours, et de sa partie supérieure se détachent des flammules qui s’étendent parfois jusqu’à la ligne suturale, à la façon de l' Hélix conspurcata. Quant aux bandes infracarénales, elles sont toujours plus étroites et en nombre très variable. Rapports et différences. — Par son galbe subconique, l ’Hetix Thuil- lieri peut être rapproché des Hélix Veranyi et H. Gesocribatensis. En thèse générale, il est toujours plus grand que ces deux espèces, surtout que la dernière; mais quelques individus de la var. minor peuvent être confondus avec ces deux formes. On distinguera l 'Hélix Thuillieri de 17/. Veranyi: à sa spire proportionnellement plus convexe, l’angulosité du sommet étant plus grande; à sa partie inférieure également un peu plus convexe, surtout dans la région aperturale; à son ombilic toujours plus grand, et laissant cependant voir une moins grande longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour; à l’insertion du bord supé¬ rieur de l’ouverture beaucoup moins tombante; à son ouverture moins oblique, avec un bord inférieur moins patulescent; à son péristome plus mince, moins bordé; etc. Comparé à l’ Hélix Gesocribatensis de même taille, on le distinguera : à son galbe moins globuleux, avec le dessus moins conique pour une égale convexité du dessous ; à son dernier tour bien arrondi à sa naissance ; à ses tours supérieurs moins étagés, séparés par une ligne suturale plus FAUNE FRANÇAISE tf profonde ; à son ombilic un peu plus large ; à son dernier tour moins tombant à sa naissance; à son péristome moins bordé, moins patu- lescent ; etc. Habitat. — L 'Hélix Thuillieri vit, soit en colonies distinctes et souvent très populeuses, soit mêlé à d’autres colonies du même groupe. On le trouve dans presque toute la France; mais il est plus particulièrement typique dans le nord et dans l’est; au-dessous de Lyon, il devient plus petit. Nous l’avons observé dans les stations suivantes : les environs de Paris, Arcueil, Gentilly, Saint-Denis, Boulogne, etc., dans la Seine; Lagny, dans Seine-et-Marne ; Yvetot, dans la Seine-Inférieure ; les Noës, près de Troyes, dans l’Aube ; le Puy-en-Velay, dans la Haute- Loire; Orléans, dans le Loiret; les environs de Nantes, dans la Loire- Inférieure; les environs de Lyon, sur les bords du Rhône, Saint-Fons, les Rivières, etc., dans le Rhône ; Feyzin, dans l’Isère; Saint-Paul-Trois- Châteaux, Beausemblant, dans la Drôme; Dignes, dans les Basses- Alpes; etc. — Var. minor: Les environs de Lagny, dans Seine-et-Marne ; l’Aumusse, près de Mâcon, dans l’Ain; les alluvions du Rhône, près de Lyon ; Beausemblant, dans la Drôme; Valréas.dans Vaucluse; les environs de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône ; Montgiscart, les environs de Villefranche-Lauraguais, dans la Haute-Garonne ; Lecloure, dans le Gers; Nant, dans l’Avevron; Sallèles-Cabardès, dans l’Aude ; etc. HELIX NOMEPHILA, Bourguignat Hélix nomephila, Bourguignat, 1877. Mss. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., p, 83. — — Locard, 1882. Prodr. molac. Franç., p. 109 et p. 334. Description. — Coquille d’un galbe subdéprimé-globuleux, presque aussi convexe en dessus qu’en dessous. — Test solide, épais, crétacé, à peine subopaque, orné de stries longitudinales un peu irrégulières, assez fortes, atténuées vers l’ombilic ; d’un jaune roux, rarement monochrome! le plus souvent avec des bandes brunes en nombre variable ; bande supra - carénale continue en dessus, unie ou flammulée; bandes infracarénales multiples, parfois réduites à des taches ou à des points, surtout dans la région ombilicale. — Spire convexe, un peu élevée, composée de cinq tours et demi, bien convexes, séparés par une suture assez profonde. — Croissance spirale régulière, peu rapide, le dernier tour à peine 38 FAUNE FRANÇAISE plus grand vers son extrémité. — Dernier tour arrondi à sa nais¬ sance, plus bombé eu dessous qu’en dessus, se régularisant et s’arron¬ dissant vers l’extrémité aperturale. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture descendant longuement et lentement sur environ un quart de la circonférence interne du dernier tour. — Sommet lisse, obtus, bril¬ lant, d’un fauve un peu plus teinté que les bandes ornementales. — Ombilic moyen, profond, assez évasé au dernier tour, laissant voir sur une assez faible largeur la moitié de la circonférence interne de l’avant- dernier tour. — Ouverture oblique, à bords assez 'rapprochés, bien convergents, faiblement échancrée par l’avant-dernier tour, presque exac¬ tement circulaire. — Péristome droit, tranchant, fortement bordé à l’in¬ térieur; bord inférieur très légèrement patulescent; bord columellaire à peine réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 8-10 millim. Hauteur totale : 5 1/3-5 3/4 millim. Observations. — L’Hélix nomephila est caractérisé plus particulière¬ ment par son galbe général presque aussi convexe en dessus qu’en dessous, correspondant à une allure semi-globuleuse. Mais, parfois, la spire tend à s’affaisser et le dessus de la coquille est alors un peu plus déprimé; parfois aussi, le dernier tour, qui, dans le type, est bien arrondi à sa naissance, quoique un peu plus convexe en dessous qu’en dessus, peut paraître subanguleux dans cette partie de la coquille. C’est dans ces conditions que M. Bourguiguat a été conduit à créer deux variétés chez cette espèce (1); nous ajouterons une troisième variété également basée sur le galbe. Var. B, angulata. — Dernier tour subanguleux à l’origine. Var. C, depressa. — Spire très déprimée, dernier tour subanguleux à l’origine. Var. D, globulosa. — Coquille de taille plus petite, d’un galbe plus globuleux avec des tours de spire un peu moins convexes. Rapports et différences. — De toutes les formes que nous venons de décrire jusqu’à présent, nous ne voyons que les Hélix Geaocnbatensis et H. Thuillieri, var. minor, qui puissent être confondus avec Y Hélix nome¬ phila. On le distinguera très facilement de Y Hélix Gesocribatensis à son galbe beaucoup moins conique, à sa spire moins élevée, à ses tours moins (1) Boui'guignat, in Locard, 1882. Prodr. malac.kfranç., p. 334. FAUNE FRANÇAISE 39 étagés, plus convexes, séparés par une suture plus accusée. Comparé à la var. tninov de l 'Hélix Thuillieri , on le distinguera à son galbe sub- déprimé globuleux et non pas subconique ; chez Vllelix nomephila , le dessus de la coquille est moins conique, tandis que le dessous est pro¬ portionnellement plus convexe, de là cette forme semi- globuleuse si caractéristique ; on le distinguera, en outre : à ses stries plus grossières, plus espacées, moins régulières; à son dernier tour tombant sur une plus grande longueur ; à son ombilic un peu moins évasé, laissant voir une moins grande longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour; à son ouverture plus arrondie; etc. Habitat. — C’est une forme peu commune, mais répandue un peu partout; on la trouve dans les stations suivantes; le type: Vauchonvillers, près Vendeuvre-sur-Barse, dans l’Aube; Fontainebleau, dans Seine- et-Marne; l’An musse, près de Mâcon, dans l’Ain ; Crépieux, dans le Rhône; le Faget, dans la Haute- Garonne; — var. angulata; Fontaine¬ bleau, dans Seine-el-Marne ; le bois de Boulogne, à Paris; — var. de- pressa: Gèdre, dans la vallée de Gavarnie, dans les Hautes-Pyrénées: ■ — var. globulosa: Montgiscart, dans la Haute-Garonne. HELIX HERIPENSIS, J. Mabille Hélix strialae t H. fasciolata, pars auct. — Heripensis, J. Habille, 1872. In Sched. — 1877. In Bull. Soc. 7.001., p. 304. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locard, 1880. Elud. variai, malac., I, p. 188 et II, p. 547. — 1882. Calai moll. de l'Ain, p. 53.— 1881. Calai, moll. de Lagny. p 20. — 1882. Prodr. malac. franç., p. 107. — — Kobelt, 1883. In Nachriclitsb. malak., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé, un peu dé- piimée en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, orné de stries fines, un peu rapprochées, assez régulières, aussi fortes en dessus qu’en dessous, un peu obsolètes dans la région ombilicale ; d’un blanc grisâtre passant au roux clair, quelquefois monochrome, le plus souvent avec des bandes en nombre variable, étroites, d'un roux plus foncé; bande supracarénale unique, presque toujours réduite à des taches ou à des flammes ; bandes infracarénales multiples, mais en nombre très variable, souvent réduites à des taches ou à des points, parfois comme effacées vers l’ombilic. — Spire subdéprimée, un peu convexe, composée 40 FAUNE FRANÇAISE de cinq tours et demi à six tours, largement convexes, séparés par une suture moyennement profonde. — Croissance spirale lente, régulière, à peine plus rapide à l’extrémité du dernier tour. — Dernier tour arrondi, presque aussi convexe en dessus qu’en dessous, jamais subanguleux à sa naissance. — Insertion du bord supérieur du dernier tour légèrement tombante à son extrémité. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d'un fauve clair. — Ombilic moyen, profond, assez évasé au dernier tour sous une forme elliptique, laissant voir environ la moitié de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture oblique, à bords assez rapprochés, médiocrement échancrée par l’avant-dernier tour, arrondie, à peine transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur subpatulescent ; bord columellaire assez fortement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8-15 millim. Hauteur totale : 5 1/2-7 — Observations. — Comme nous l’avons dit dans notre introduction, c’est nue telle forme que nous avons cru devoir, avec MM. Bourguignat et J. Mabille, admettre comme type du groupe. En effet, si l’on envisage la somme des caractères extrêmes de toutes les espèces comprises dans ce groupe, c’est incontestablement 1 ’ Hélix Heripensis qui en représente le plus exactement la moyenne. C’est, en outre, la forme la plus commune et la plus répandue. Cette coquille est certainement la plus anciennement connue du groupe -, il est probable qu’elle n’a pas dû échapper aux observations de Poiret et de Draparnaud. Mais, comme bien souvent on la rencontre avec les Hélix Solaciaca, II. Loroglossicola et H. Thuillieri, il est impossible de savoir aujourd’hui quel était le véritable type de ces auteurs. C’est également cette même coquille que Ferussac (1) a décrite et figurée sous le nom d’ Hélix striata, dans son Histoire des Mollusques. Quant à la figuration donnée par M. l’abbé Dupuy (2), elle paraît se rapporter da¬ vantage à YHelix Thuillieri. Son galbe, quoique en général assez constant, présente cependant quelques variations qui s’appliquent à des colonies bien différentes. Par¬ fois, en effet, le dernier tour, dans sa partie inférieure, est de plus en (1) Ferussac. Hisl. ni t. moll., I, p. 163, pl. LXXXV. (2) Dupuy. Hisl. moll., p. 278, tab. XIII, fig. a, b, c. FAUNE FRANÇAISE 41 plus convexe â mesure que l’on se rapproche de l'ouverture ; dans de telles conditions, l’ombilic, tout en ayant à peu près le même diamètre maximum paraît nécessairement et plus étroit et plus profond ; l’avant- dernier tour s’v voit sur une même longueur de sa circonférence, mais sur une moindre largeur. D’autre part, la taille de V Hélix Heripensis est très variable, et dans certaines colonies, elle constitue une véritable var. minor. Nous établi¬ rons donc les deux variétés suivantes : Var. B, subumbiiicata. — Coquille de taille assez forte, ou même de grande taille, avec le dernier tour plus convexe à son extrémité, et l’ombilic plus profond et moins large dans son ensemble. Var. C, minor. — Coquille de même galbe que le type, mais dont le diamètre maximum ne dépasse pas de 8 à 10 millimètres. Rapports et différences. — Par sa taille, comme par son galbe général, on ne peut rapprocher ['Hélix Heripensis que des Hélix Solaciaca, H. Lo- roglossicola et //. Thuillien. On le distinguera à sa spire plus largement convexe; à son dernier tour non subanguleux à sa naissance ; à son mode d’insertion supérieure de l’ouverture ; à son ombilic plus large, à son ouverture plus arrondie ; etc. Chez l 'Hélix Heripensi s, la spire est tou¬ jours plus conique, plus élevée que chez l’ Ilelix Solaciaca et H. Loroglos- sicola; mais elle est moins conique que chez l'Hélix Thuillien. Son dernier tour, comme chez cette dernière espèce, est toujours arrondi et non pas subanguleux comme chez les deux autres. L’insertion du bord supérieur de son ouverture est toujours plus tombante que chez les Hélix Solaciaca et H. Loroglossicola, mais moins tombant que chez Y H. Thuillieri. Enfin, de ces quatre formes, c’est lui qui a l’ombilic le plus élargi. Habitat. — On trouve l 'Hélix Heripensis dans presque toute la France ; mais il est plus abondant dans la France septentrionale et moyenne : les environs de Paris, Arcueil, Gentilly, Boulogne, Levallois-Perret, la plaine de Saint-Denis, etc., dans la Seine ; Argenteuil, dans Seine-et-Oise ; Lagny, Pomponne, Carnetin, Annet, etc., dans Seine-et-Marne ; l’Aisne, l’Aube ; les environs de Mâcon, dans Saône-et-Loire; l’Aumusse, près Mâcon, Chavornay, dans l’Ain; Saint-Fons, les Rivières, le Moulin-à- Vent, près de Lyon ; les alluvions du Rhône, au nord de Lyon, dans le Rhône, l’Ain et l’Isère ; les environs de Grenoble, Solaize, dans l’Isère ; Aix-les-Bains, en Savoie; Saint-Paul-Trois-Châteaux, Beausemblant, 42 FAUNE FRANÇAISE dans la Drôme; le Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire; les environs de Digne, dans les Basses-Alpes; Arles, les environs de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône; Saint- Antonin, dans le Tarn-et -Garonne ; Marve- jols, dans la Lozère; Sallèles-Cabardès, dans l’Aude; les environs de Nantes, dans la Loire -Inférieure; etc. — Var. subumbilicata : les Rivières, près Lyon, et les alluvions du Rhône.— Var. minor : Pomponne, Lagny, dans Seine-el-Marne; l’Aumusse, dans l'Ain; les Bivières, près Lyon, et les alluvions du Rhône ; les environs d’Avignon dans Vaucluse ; Remou¬ lins, dans le Gard ; etc. HELIX RUIDA, Bourguignat Hélix ruida , Bourguignat, 1877. In Sched. — — Servain, 1880. Etude molt. Esp. Port., p. 83. — — Coutagne, 18S1 . Note Faune malac. bassin du if/iûn?, p. 1S. — — Locard, 1882. Prodr. malae. franç., p. 110. — — Kobelt, 1883. In Nachrichtsb. malak., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé, subconique un peu déprimée en dessus, assez convexe en dessous. — Test solide, un peu mince, subcrétacé, subopaque, orné de stries longitudinales assez fortes, rapprochées, assez irrégulières, aussi marquées en dessus qu’en dessous, s’évanouissant vers l’ombilic; d’un roux clair, tantôt sans bandes, mais comme marbré avec des tons p'us foncés, tantôt avec des bandes étroites, d’un brun plus ou moins foncé; la bande supracarénale flammuiée, continue ; les bandes infracarén îles en nombre variable, sou¬ vent réduites à des taches ou à des points, presque toujours effacées vers l’ombilic. — Spire convexe, subconique, composée de cinq tours à cinq tours et demi, assez convexes, séparés par une ligne suturale médiocre¬ ment profonde. — Accroissement spiral lent, assez régulier, le dernier tour à peine plus grand vers l’ouverture. — Dernier tour un peu plus convexe en dessous qu’en dessus à sa naissance, s’arrondissant à mesure que l'on s’approche de l’ouverture, légèrement subanguleux à l'origine ; angulosité un peu supérieure, visible sur un quart de la longueur totale des tours. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture assez tombante, mais sur une faible longueur. — Sommet lisse, obtus, brillant, d’un fauve foncé. — Ombilic moyen, profond, s’élargissant fortement au dernier tour suivant une forme elliptique, laissant voir à la naissance de l’avant- dernier tour un quart de sa largeur, et intérieurement environ la moitié 4 3 FAUNE FRANÇAISE de la circonférence interne du même tour. — Ouverture à bords rappro chés, convergents, médiocrement échancrée par l’avant-dernier tour, presque exactement circulaire. — Péristome discontinu, droit, tranchant, assez fortement épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ou rosé; bord inférieur patulescent; bord columellairc légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 7 1/2-10 millim. Hauteur totale : 4 1/45 — Observations. — L 'Hélix ruida présente quelques variations soit indi¬ viduelles soit générales; elles sont basées sur la taille, sur la convexité de la spire et sur l'angulosité du dernier tour à sa naissance. Nous établirons les variétés suivantes : Var. B, minor. — Coquille dont la taille ne dépasse pas 8 millimètres de diamètre maximum, à spire plus ou moins élevée, avec une angulosité assez prononcée à la naissance du dernier tour. Var. C, depretsa. — Coquille de grande taille ou de taille moyenne, à spire légèrement déprimée, le dernier tour à peine subanguleux à sa naissance. Var. D, umbilicata. — Coquille de taille assez petite, avec le dernier tour un peu subanguleux à sa naissance, et l’ombilic un peu plus élargi que le type. Rapports et différences. — Nous aurons à comparer les var. minor et umbilicata avec les Hélix Pouzouensin et //. Gigaxii. Quant au type, on ne peut le rapprocher que de la var. minor de \'Helix Heripensis. On le distinguera toujours: à son galbe un peu moins déprimé ; à sa spire plus élevée avec ses tours un peu plus étagés ; à son dernier tour moins ar¬ rondi à la naissance, toujours au moins un peu subangulenx ; à l’insertion du bord supérieur de l’ouverture moins tombante ; au bord inférieur de l’ouverture plus patulescent ; etc. Habitat. — L’ Hélix ruida est en général peu commun, quoique géo¬ graphiquement assez répandu ; nous le connaissons dans les stations suivantes: Le type: à Fontainebleau, dans Seine-et-Marne ; Valence, Romans, dans la Drôme; Nant, dans l’Aveyron; Vaucluse.— Var. mi¬ nor : Le Pont-du-Gard, Saint-Nazaire, dans le Gard; Avignon, dans Vaucluse; les environs de Villefranche, Montgiscart, dans la Haute- Garonne ; Grasse, dans les Alpes-Maritimes ; Draguignan, dans le Var; 44 FAUNE FRANÇAISE Foix, dans l’Ariège; Sainte-Croix, près Lectoure, dans le Gers; Saint- Saulge, dans la Nièvre; les environs d’Orléans, dans le Loiret ; etc. — Var. depressa : Saint-Nazaire, dans le Gard ; Montgiscart, dans la Haute-Garonne; Nantes, dans la Loire -Inférieure. — Var. umbilicata : Le Pont-du-Gard, dans le Gard. HELIX POUZOUENSIS, P. Fagot Hélix Jousseaumei, P. Fagot, 1877. Mss.‘ — — Servait), 1880 Étude moll. Esp. Port., p. 88. — Pouzouensis , P. Fagot, 188). In Bull. Soc. Zool., p. 137. — Jousseaumei, Locard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 109 et p. 334. — Pouzouensis, Locard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 109 et p. 334. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé-globuleux , presque plane ou subconvexe en dessus, bien convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales un peu obliques, irrégulières, assez fortes, atténuées en dessous, surtout dans la région ombilicale; d’un blanc jaunâtre, le plus souvent monochrome, ou plus rarement avec des bandes étroites, ponctuées, presque effacées, un peu plus teintées vers l’ouverture. — Spire comprimée, légèrement convexe, composée de cinq tours et demi, un peu convexes, séparés par une suture assez profonde. — Croissance spirale lente et régulière, le dernier tour à peine plus grand. — Dernier tour convexe en dessus, bien arrondi en dessous, subanguleux à sa naissance ; angulosité un peu supérieure, visible sur un tiers de la longueur totale du dernier tour. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture presque rectiligne ou à peine tombante sur une faible longueur. — Sommet obtus, lisse, brillant, fauve ou noirâtre. — Ombilic moyen, profond, légèrement évasé au dernier tour, sous une forme elliptique, laissant voir sur une assez faible largeur la moitié de la longueur totale de la circonférence interne de l'avant- dernier tour. — Ouverture peu oblique, à bords assez distants, légère¬ ment échancrée par l’avant-dernier tour, bien arrondie, aussi haute que large. — Péristome droit, tranchant, fortement épaissi en dedans par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur subpatulescent ; bord columellaire légèrement réfléchi vers l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 7 1/2-8 millim. Hauteur totale : 3 3/4-4 — FAUNE FRANÇAISE 45 Observations. — Cette petite forme, découverte au Pouzou, dans la Charente-Inférieure, par M.le docteur Jousseaume, parait bien constante dans son allure. On observe cependant quelques individus chez lesquels la spire est un peu moins déprimée que dans le type. Rapports et différences. — Quoique bien typique, l’ Hélix Pouzouensis peut être rapproché de plusieurs de nos espèces, telles que la var. minor de VHelix ruida, les Hélix Tolosana, H. Lieuranensis , H. Loroglossicola, H. Gitjaxii et H. Lauraguaisiana. En étudiant ces deux dernières espèces, nous parlerons de leurs rapports avec l 'Hélix Pouzouensis. La var. minor de VHelix ruida se distingue de V Hélix Pouzouensis : par son test plus mince, plus fragile, moins crétacé, moins opaque; par sa spire moins déprimée ; par son dernier tour moins anguleux à sa naissance ; par l'insertion du bord supérieur de l’ouverture moins tombante; etc. Par son galbe déprimé en dessus et convexe en dessous, on peut rapprocher VHelix Pouzouensis de certaines formes de VHelix Tolosana et H. Lieuranensis ; mais il s’en distinguera au premier abord, par la dimension de son ombilic, beaucoup plus large que chez ces deux espèces. Comme l’a fait observer M. P. Fagot, cette coquille a quelques rapports avec VHelix Loroglossicola, dont il semble être un diminutif; mais, outre sa taille toujours bien plus petite, son ombilic est plus large, ses stries sont plus fortes, son bourrelet apertural plus saillant, le bord inférieur du péristome plus patulescent, etc. Habitat. — Le type, comme nous l’avons dit, a été trouvé au Pouzou, dans la Charente-Inférieure. M. Bourguignat a signalé cette même forme : à Fontenay-le-Comte,en Vendée ; à Jaulgonne, dans l’Aisne ; au Puv-en- Velay, dans la Haute-Loire ; à Vauchonvilliers, dans l’Aube ; nous l’avons reconnue dans les environs de Lyon; à Saint-Germain-des-Fossés, dans l’Ailier; aux environs de Nantes, dans la Loire-Inférieure ; etc. HELIX GOUTAGNEI, Bourguignat Hélix Coutagnei, Bourguignat, 1880. Mss. — — Locard, 1882. Prodr. malac. /ranç., p. 109 el 334. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé, presque plane en dessus ou à peine subconvexe, convexe en dessous. — Test un peu mince, subcrétacé, subopaque, orné de stries fines, régulières) très rap- 46 FAUNE FRANÇAISE prochées, presque aussi tortes en dessous qu’en dessus, bien atténuées vers l’ombilic; d’un blanc jaunacé, avec une bande supracarénale, étroite, brune, continue en dessus, et plusieurs bandes infracarénales également étroites, souvent effacées vers l’ombilic. — Spire à peine convexe, presque méplane, composée de cinq tours et demi, à profil légèrement convexe, séparés par une suture assez profonde. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis ensuite plus rapide au dernier tour. — Dernier tour légèrement convexe au-dessus sur toute sa longueur, bien arrondi en dessous, subanguleux à sa naissance ; angulosité supérieure très émoussée. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture presque rectiligne, à peine tombante sur une très faible longueur. — Sommet très obtus, lisse, bril¬ lant, d’un fauve clair. — Ombilic moyen, profond, évasé au dernier tour sous une forme elliptique, laissant voir à l’extrémité de l’avant-dernier tour un quart ou un tiers environ de sa largeur, et intérieurement près de la moitié de sa circonférence interne. — Ouverture peu oblique, faible¬ ment échanerée par l’avant-dernier tour, semi-circulaire, bien arrondie, parfois un peu méplane dans le haut. — Péristome discontinu, droit, tranchant, faiblement bordé intérieurement par un bourrelet jaunâtre ; bord inférieur à peine subpat ulescent; bord columellaire très légèrement i éfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 12-13 millim. Hauteur totale : 4 1/2-5 1/2 millim. Observations. — Quelle que soit sa taille, Y Hélix Coutagnei est une forme régulière et constante. Un de ses caractères les plus précis réside dans l’aplatissement de la spire, aplatissement tel que la surface supé¬ rieure du dernier tour aux abords de l’ouverture est non déclive-inclinée, mais presque à la même hauteur que la surface supérieure de l'avant- dernier tour. Chez quelques individus, l’ombilic parait un peu plus elliptique à l’entrée, et laisse voir un tiers, au lieu d’un quart de la lar¬ geur de l’avant-dernier tour à son extrémité. Rapports et différences. — L’Hclix Coutagnei, dédié par M. Bour- guignat à notre ami M. G. Coutagne, ne peut être rapproché, avec son galbe déprimé, que des Hélix Pauli, II. acentromphala et II. Maunana. On le distinguera facilement de Y Hélix Pauli dont nous avons déjà parlé: à son galbe plus convexe en dessous; à son dernier tour moins angu¬ leux et avec l'angulosité plus émoussée et plus supérieure ; à la forme moins dilatée de l’extrémité de ce même tour ; à son ouverture plus 47 faune française arrondie ; enfin et surtout à son ombilic beaucoup plus large et plus elliptique. Nous examinerons plus loin les différences qui existent entre cette espèce et les Ilelix acentrompkala et IL Mauriana. Habitat. — Coquille toujours rare ; le type a été trouvé à Neufchâtel- en- Bray, dans la Seine-Inférieure; nous l’avons reconnu dans les aliu- vions du Rhône, au nord de Lyon, et au lieu dit les Rivières, sur les bords du Rhône, au sud de cette même ville. HELIX ACENTROMPHALA. Bourguignat Hélix acentromphala, Bourguignat, 1877. In Sched. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., p. 8t. — — Locard, 1882. Prodr. tnalac. franc-, p. 111. Description. — Coquille d’un galbe général déprimé, presque plane en dessus ou à peine subconvexe, assez convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales très fines, très rap¬ prochées, aussi fortes en dessus qu'en dessous , d’un blanc grisâtre un peu jaunacé, avec quelques bandes brunes infracarénales très étroites, comme effacées. — Spire à peine convexe, composée de cinq à six tours à profil peu convexe, presque méplan, séparés par une suture peu pro¬ fonde. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis plus rapide au dernier tour. — Dernier tour nettement subanguleux à la naissance, mais sur une faible longueur; partie supérieure subconvexe à la naissance du tour, s'arrondissant ensuite vers l’ouverture. — Insertion du bord supérieur de l'ouverture presque rectiligne. — Sommet très obtus, lisse, brillant, d'un fauve clair. — Ombilic moyen, profond, très évasé au der¬ nier tour sous une forme elliptique, laissant voir â peu près le quart de la largeur totale de l’avant-dernier tour à son extrémité, et intérieure¬ ment la moitié de sa circonférence interne. — Ouverture peu oblique, à bords assez distants, faiblement échancrée par l’avant-dernier tour, semi-circulaire. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi inté¬ rieurement par un bourrelet blanchâtre ;bord inférieur patulescent ; bord columellaire un peu réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 1 1 millim. Hauteur totale : 5 — Observations. — Le type que nous venons de décrire provient de la 48 FAUiNE FKANÇA1SE collection de M. Bourguignat et a été récolté dans le Var. Sur un échan¬ tillon de notre collection, provenant des alluvions du Rhône, au sud de Lyon, la suture est plus profonde, et partant les tours supérieurs ont un profil un peu moins déprimé que dans le type; quant aux autres carac¬ tères, ils sont très sensiblement les mômes. On remarquera, en outre, que le type décrit par M. le docteur Servain ne mesure que 8 millimètres de diamètre maximum, et une hauteur de 4- millimètres. Les échantillons de Séville, en Espagne, ajoute cet auteur, seraient de taille un peu plus forte. Rapports et différences. — Comme nous l’avons dit, Yllelix acen- tromphala est voisin de Yllelix Coutagnei. On te distinguera à son test plus solide, plus épais, plus opaque ; à son galbe plus déprimé en dessous, à taille égale, le dernier tour à sa naissance et sur au moins la moitié de sa circonférence, élant moins épais ; à l’insertion du bord supérieur de l’ouverture un peu moins haute ; au galbe du dernier tour plus nettement subanguleux à sa naissance; à son ombilic un peu plus large; enfin, à son péristome plus épaissi intérieurement et plus patulescent sur le bord inférieur. Habitat. — Rare : les gorges d'Ollioules, près de Toulon dans le Var; les alluvions du Rhône, au sud de Lyon, sur la rive gauche du ileuve. HELIX MAURIANA, Bourguignat Hélix Mauriana , Bourguignat, 1877. Mss. — — Servain, 1880. Étude moll. Esp. Port., y. 83. — — I.ocard, \S82.Prodr. maloc. franç., p. 1H et p. 335. Description. — Coquille d’un galbe général très déprimé, presque com¬ plètement raéplane en dessus, assez convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, subopaque, orné de stries longitudinales, fines, serrées, assez régulières, aussi fortes en dessus qu’en dessous, un peu atténuées vers l’ombilic; d’un blanc jaunacé terreux, un peu plus foncé vers l’ou¬ verture, avec quelques bandes brunes, étroites, infracarénales. le plus souvent interrompues, comme effacées. — Spire méplane, composée de cinq à six tours à profil légèrement convexe, séparés par une suture assez profonde. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis ensuite relativement rapide au dernier tour, jusqu’à l’extrémité. — Dernier tour à FAOE FRANÇAISE 49 peine convexe en dessus à sa naissance, bien convexe en dessous, s’arron¬ dissant ensuite vers l'ouverture, anguleux à l’origine ; angulosité très supérieure, mais émoussée, visible sur un quart de la circonférence externe du dernier tour. — Insertion du bord de l’ouverture bien tom¬ bante et sur une assez grande longueur. — Ombilic moyen, profond, très évasé au dernier tour, sous une forme elliptique, laissant voir l’avant- dernier tour sur un quart de sa largeur à l’extrémité de ce tour, et intérieurement sur la moitié de sa circonférence interne. — Sommet tout à fait obtus, lisse, brillant, fauve clair. — Ouverture très oblique, à peine éehancrée par l’avant-dernier tour, à bords bien convergents et très rapprochés, arrondie, transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, bordé intérieurement par un bourrelet blanchâtre; bord inférieur à peine subpatulescent ; bord columellaire assez réfléchi sur l'ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 10 millim. Hauteur totale: 4 1/2 — Observations. — Cette curieuse forme est remarquable par son galbe très déprimé, avec une spire presque complètement méplane, et par la direction inclinée en avant que prend le dernier tour à son extrémité, sur une longueur de plus de 3 millimètres; enfin par son péristome pres¬ que continu par suite du rapprochement des bords de l’ouverture qui sont très convergents. Nous avons reçu de M. Azam, de Draguignan, une forme un peu dif¬ férente du type que nous venons de décrire, et que nous croyons pouvoir considérer comme une variété de V Hélix Mauriana. Elle diffère du type : par une spire un peu moins déprimée, par son dernier tour un peu moins subanguleux à l’origine; mais ses autres caractères restant les mêmes, ce serait donc une var. alta. Rapports et différences. — Voisin des deux formes précédentes, l’ Hélix Mauriana ne saurait èire confondu avec elles. Nous venons de voir, en effet, que son galbe déprimé, sa spire presque complètement méplane, la forme anguleuse du dernier tour à sa naissance, l'allure toute parti¬ culière de ce dernier tour à son extrémité, etc., permettront toujours de distinguer facilement cette espèce de ses congénères. Quant à la var. alta, si sa spire rappelle celle de Y Hélix Coutagnei, la direction tombante du dernier tour à son extrémité, la forme de l’ouverture avec ses bords très rapprochés, très convergents, la feront toujours reconnaître. Soc. Linn. — t. xxx. 4 FAUiNE FRANÇAISE 50 Habitat. — Rare; les environs de Cannes, dans Rs Alpes-Maritimes, et de Draguignan, dans le Var. D. — Coquilles à ombilic large HELIX GIGAXII, de Charpentier Hélix Gigaxii , Pfeiffer, 1850. Mss., in Zeilschr. f. Malac., p. 8b. — — ChemniU, 1850. Hélix, édit. II, n‘ 812, t. 188, f. 83 à 28. Xerophila Gigaxii, Albers, 1850. Die Heliceen, p. 75. Hélix Gigaxii, L. Pfeiffer, 1853. Mon.. Hel. Viv., III, p. 133. — fasciolata (var. Gigaxii), Moquin-Taudon, 1855. Hist. moll., II, p. 239. — — — Drouet, 1855. Enum. France cont., p. 16. — Gigaxii, Westerlund, 1876. Fauna Europ. moll. Prodr., p. 111. — — A. Letourneux, 1877. Moll. Lamalou-les- Bains, p. 8. — striata (var. Gigaxii), Dubreuil, 1880. Cat. Moll. Hérault, 3' cd.. p. 47. — Gigaxii, Coutagne, 1881. Hôtes faune malac. bass. Rhône, p. 16. — — S. dessin, 1881. Nomencl. Helic.viv „ p. 132. — — Locard, 1882. Prodr. malac. franc., p. 110. — — Kobelt, 1882. Calai. Binnenconch., p. 50. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé-globuleux, un peu moins convexe en dessous qu’en dessus. — Test solide, épais, cré¬ tacé, opaque, orné de stries longitudinales assez fortes, irrégulières, presque aussi fortes en dessous qu’en dessus; d’un jaune roux clair, rarement monochrome, le plus souvent avec des bandes brunes assez étroites, en nombre variable; bandes supracarénales, continues en dessus, souvent ponctuées ou tlammulées ; bandes iniracarénales réduites à des taches ou à des points, comme effacées vers l’ombilic. — Spire convexe, légèrement conique, composée de quatre tours et demi à cinq tours à prolil convexe, séparés par une ligne suturale assez profonde. — Crois¬ sance spirale assez régulière, d’abord un peu lente, puis un peu plus rapide sur le dernier tiers du dernier tour. — Dernier tour bien arrondi à sa naissance comme à son extrémité, aussi convexe en dessus qu’en dessous. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture nettement tom¬ bante sur une assez grande longueur. — Ombilic large, profond, évasé au dernier tour sous une forme légèrement elliptique, laissant voir la circonférence interne de l’avanl-derni’r tour sur les deux tiers de sa longueur totale. — Ouverture assez oblique, à bords très rapprochés, assez fortement échancrée par l’avant-dernier tour, presque exactement FAUNE FRANÇAISE 51 circulaire. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaiss intérieure¬ ment par un fort bourrelet blanchâtre ; bord inférieur patulescent ; bord columellaire, réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 5 1/2-8 1/4-9 1/2 miliim. Hauteur totale: 3 1/2 4 1/2-4 3/4 — Observations- — L’Helix Gigaxii a été bien décrit par L. Pfeiffer, et la plupart des auteurs étrangers ont admis et reconnu cette espèce. Comment se fait-il, hélas! que les auteurs français seuls l’aient méconnue. Moquin- Tandon, Dubreuil et M. H. Drouët en font une variété d’un type mal défini ; M. l’abbé Dupuv n’en parle pas; c’est cependant une forme bien typique et bien caractérisée, d’un galbe tout particulier qui ne saurait être confondue avec aucune forme de ce groupe. Sous le nom de var. major Pfeiffer a indiqué une forme qui nous semble différente. Dans l’ouvrage de Martini et Chemniiz, cette variété est représentée planche 128, fig. 29, 30; une telle coquille est certainement bien distincte de celle que l'on voit dans les figures 23-28. Outre sa taille plus grande, son mode d'enroulement différent, le profil de sa spire tout particulier, le test a l’air plus solide, plus crétacé, plus opaque même. Une telle figuration a bien plus d’analogie avec 1 Hélix scrupca qu’avec une var. major de V Hélix Gigaxii. Cependant si nous examinons les différences de taille qui existent chez des colonies bien distinctes de Vllelix Gigaxii, nous constaterons qu’il existe non pas une var. major, mais bien, au contraire, une var. minor, de toute petite taille, dont le diamètre ne dépasse pas 6 millimètres, tandis que le type a au moins 8 millimètres. Nous en faisons une variété, car cette taille est constante dans plusieurs colonies ; en outre, le type, tel que l’a créé Pfeiffer aurait jusqu’à 9 1/2 millimètres comme diamètre maximum. La var. minor , outre l’exiguïté de sa taille, se distingue encore par un galbe un peu plus globuleux, une spire un peu plus étagée, ses autres caractères restant constants. Rapports et différences. — Quoique parfaitement caractérisé, Vllelix Gigaxii, au premier abord, peut être rapproché de plusieurs espèces que nous avons décrites, notamment les Hélix nudavar. minor, H. nomephila, H. scrupellina et II. l'ouzouensis. On distinguera Vllelix Gigaxii, quelle que soit sa taille, de Vllelix ruida var .minor: à son galbe plus globuleux, plus convexe en dessous, le dessus étant à peu près semblable; à son 52 FAUNE FRANÇAISE dernier tour arrondi à la naissance, et non pas subanguleux ; au profil de ses tours plus convexes; à son ombilic beaucoup plus large, plus ouvert ; à son ouverture plus échancrée par l’avant -dernier tour ; etc. Comparé à l’ Hélix nomephila, l 'Hélix Gigaxii s’en distinguera: par son galbe général moins globuleux, à peu près aussi convexe en dessous, mais notablement moins convexe en dessus ; à ses tours de spire moins nom¬ breux, et à profil moins convexe; à sa croissance spirale moins régulière, le dernier tour croissant plus rapidement ; à son dernier tour moins bombé en dessous ; à son ombilic plus large, laissant voir une plus grande longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour ; etc. On peut également rapprocher i’ Hélix scrupellina de l’ Hélix Gigaxii ; mais on distinguera la première de ces espèces : à son galbe général moins globuleux, plus déprimé dans son ensemble; à son test moins solide, moins épais; à ses stries plus fines et plus régulières ; à son ombilic beaucoup plus large au dernier tour; au profil de ce dernier tour plus aplati en dessus, plus subcaréné à sa naissance ; à l’insertion du bord supérieur de l’ouverture plus tombante à son extrémité et sur une plus faible longueur; à son ouverture un peu moins arrondie, plus transver¬ salement ovalaire; etc. Enfin, si l’on compare l 'Hélix Gigaxii à Hélix Pouzouensis, on voit qu’il en diffère, à taille égale : par son ensemble moins globuleux, avec une spire plus déprimée, le dessous de la coquille étant aussi convexe ; par son test moins épais, moins crétacé, moins solide; par ses stries plus grossières, plus irrégulières ; par son dernier tour bien arrondi à sa naissance et non pas subanguleux; par l’insertion du bord supérieur de l’ouverture moins rectiligne ; par son ombilic beaucoup plus large ; etc. Habitat. — L 'Hélix Gigaxii vit surtout dans le midi de la France. Pfeiffer, d’après les indications de Charpentier, le signale dans la Provence, à Arles, Vaucluse, Grasse et Valence. Nous en avons reconnu la présence dans les localités suivantes: le vallon de Vaucluse ; le Pont- du-Gard, Remoulins dans le Gard; les environs de Montpellier, dans l’Hérault; Privas, dans l’Ardèche; Villefranche-Lauraguais, Saint-Martin, dans la Haute Garonne; Gaix, près Castres, dans le Tarn ; le Tarn et- Garonne; Brives-sur-Charente, dans la Charente-Inférieure; Neufchà- tel-en-Bray, dans la Seine-Inférieure ; etc. — Var. minor; Mouguerre et les environs de Bayonne, dans les Basses-Pyrénées ; etc. FAUNE FRANÇAISE 53 HELIX LAURAGUAISIANA, Locard ~ i Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé, légèrement subcoique-dépriméeen dessus, un peu convexe en dessous. — Test solide, épais, subcrétacé, subopaque, orné de stries longitudinales fines, régu¬ lières, bien rapprochées, au moins aussi fines en dessous qu’en dessus, atténuées dans la région ombilic de; d’un blanc grisâtre ou légèrement jaunâtre avec des bandes brunes; bande supracarénale étroite, le plus souvent un peu effacée, non continue en dessus; bandes infracarénales multiples, en nombre variable, comme effacées ou réduites à des taches vers l’ombilic. — Spire légèrement subconique, composée de quatre tours et demi à cinq tours, à profil assez convexe, séparés par une suture médiocrement profonde. — Accroissement spiral d'abord lent et régulier, puis un peu plus rapide dans la dernière moitié du dernier tour. — Dernier tour à profil arrondi à sa naissance, mais beaucoup plus convexe en dessous qu’en dessus, s’arrondissant davantage vers l’ouverture. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture légèrement tombante, sur une assez faible longueur; sommet subobtus, lisse, brillant, d’un brun noi¬ râtre. — Ombilic largement ouvert, profond, un peu ovalisé au dernier tour, laissant voir sur une faible largeur, environ la moitié de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture médiocrement échancrée par l’avant-dernier tour, à bords convergents et assez rapprochés, arrondie, à peine transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieure¬ ment par un bourrelet jaunâtre ou rosacé ; bord inférieur à peine subpa- tulescent; bord columellaire très légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 9 millim. Hauteur totale : 5 — Observations. — Cette forme, que nous considérons comme nouvelle, varie peu dans son allure et dans son ornementation. Chez quelques individus cependant, le dernier tour paraît un peu moins arrondi vers son extrémité ; dès lors, l’ouverture s’ovalise davantage, et paraît légère¬ ment un peu plus longue dans le sens transversal; en même temps, et pour les mêmes causes, l’ombilic semble moins profond. Rapports et différences. — Nous ne pouvons rapprocher cette coquille que de l 'Hélix scrupellina qui vit dans ces mêmes régions. Nous exami- 54 FAUNE FRANÇAISE nerons à propos de cette dernière espèce les caractères distinctifs de ces deux coquilles. Habitat. — L 'Hélix Lauvaguaisiana parait peu commun; nous l’avons reçu de Villefranche-Lauraguais, quartier de Barelles, dans la Haute- Garonne, où il avait été récolté par les bons soins de M. P. Fagot. HELIX LE MESLI, J. Mabille Hélix Le Mesli, J. Mabille, 1868. In Sched. — arga, Locard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 111. — Le Mesli, Loeard, 1882. Prodr. malac. franç., p. 335. — — J. Mabille, 1882. In. Bail. Soc. Philom. Paris. Description. — Coquille d’un galbe général très déprimé, presque complètement plane en dessus, légèrement convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, opaque, orné de stries longitudinales assez régu¬ lières, un peu fines, plus fortes en dessus qu’en dessous ; d’un blanc jaunâtre un peu plus clair en dessous, presque monochrome, avec quelques apparences de flammulations brunâtres, supracarénales. — Spire à peine saillante, composée de cinq tours convexes-déprimés, séparés par une ligne suturale un peu profonde. — Croissance spirale un peu lente et assez régulière, le dernier tour à peine un peu plus grand que les tours pré¬ cédents. — Dernier tour aplati en dessus, sur toute sa longueur, de plus en plus convexe en dessous, depuis sa naissance jusqu’à l’ouverture, anguleux à l’origine, subanguleux à l’extrémité ; angulosité tout à fait supérieure. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture, absolument rectiligne. — Sommet lisse, brillant, d’un fauve clair, très obtus. — Ombilic large, profond, évasé au dernier tour sous une forme légèrement elliptique, et laissant voir sur une faible largeur, environ les trois quarts de la longueur totale de la circonférence interne de l'avant-dernier tour. — Ouverture très peu oblique, à bords assez distants, médiocre¬ ment échancrée par l'avant-dernier tour, subarrondie, un peu anguleuse dans le haut vers le bord externe; bord supérieur subméplat, bord infé¬ rieur et bord externe largement arrondis. — Péristome discontinu, droit, tranchant, légèrement épaissi intérieurement; bord inférieur à peine subpatulescent ; bord columellaire très faiblement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 8 1/2 millim. Hauteur totale : 3 — FAUNE F H A N C, AISE 55 Observations. — Cette forme singulière, trouvée par M. Le Mesle, diffère essentiellement de toutes les autres formes jusqu’il ce jour connues dans le groupe de Y Hélix Heripensis. Elle est plus particulièrement carac¬ térisée : par son galbe déprimé avec une spire absolument plane ; par son dernier tour anguleux sur toute sa longueur, au point de faire paraître l’ouverture elle-même subanguleuse dans l’angle supérieur du bord externe; par la direction absolument rectiligne de l’insertion du bord supérieur de l’ouverture ; etc. Rapports et différences. — Une telle forme aussi nettement caracté¬ risée ne saurait être confondue avec aucune antre des formes mêmes les plus déprimées appartenant à ce groupe. Habitat. — Rare ; Saint-Zacharie, dans le Var. HELIX SCRUPEA, Bourguignat Hélix icrupea, Bourguignat, 1877. In Sched. — — Servain, 1880 Étude moll. Esp. Port., p. 83. — — Locurd, 1882. Prodr. matac. franc., P- 108 et p. 332. Description. — Coquille d’un galbe général subdéprimé-conique, sub¬ conique en dessus, déprimé-convexe en dessous. — Test solidp, épais, crétacé, opaque, orné destries longitudinales fines, serrées, assez régu¬ lières, un peu plus fortes en dessus qu’en dessous, atténuées vers la nais¬ sance de l’ombilic; d’un blanc grisâtre ou jaunâtre, monochrome, ou avec quelques rares bandes brunes infracarénales, très étroites et presque effacées. — Spire composée de cinq à six tours à profil bien convexe, séparés par une suture assez profonde, les premiers propor¬ tionnellement plus étagés que les derniers. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis ensuite beaucoup plus rapide au dernier tour. — Dernier tour légèrement subanguleux à sa naissance ; angulosité sub¬ médiane, un peu supérieure, émoussée, visible sur les deux tiers de la circonférence ; comprimé à sa naissance en dessus.et en desous, s’élar¬ gissant ensuite considérablement vers l’ouverture tout en restant un peu déprimé. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture légèrement tom¬ bante, sur une très faible longueur. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d’un fauve un peu foncé. — Ombilic large, profond, évasé au dernier tour sous une forme elliptique, laissant voir, snrune faible largeur, environ 56 FAUNE FRANÇAISE un tiers de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant- dernier tour. — Ouverture un peu oblique, à bords marginaux très rapprochés, très faiblement échancrée par l’avant-dernier tour, transver¬ salement oblongue-arrondie. — Péristome discontinu, droit, tranchant, épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur légè¬ rement subpatulescent ; bord eoluinellaire faiblement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 9 1/2-11 millim. Hauteur totale : 5 1/2-6 — Observations. — Ce qui caractérise plus particulièrement cette espèce, c’est surtout son profil général. Le dessus est plus convexeque le dessous ; les premiers tours sont relativement plus étagés que le dernier et l’avant- dernier; le dernier tour parait un peu aplati; en outre, le dernier tour étant très large et un peu déprimé, il s’ensuit que le profil latéral passant par le sommet et tangen bellement à l’ouverture présente une courbure concave. Nous avons reçu du Var plusieurs individus absolument con¬ formes au type, mais de taille un peu plus petite. Nous établirons par eux une var. minor; leur test est un peu plus coloré, les bandes orne¬ mentales sont plus nombreuses et un peu plus accusées . Rapports et différences. — Par son galbe général, on peut rapprocher YHelix scrupea des Hélix Pauli, II. Coutagnei et II. acentromphala ; mais il s’en distinguera facilement par son galbe moins déprimé en dessus, par sa spire plus haute, plus étagée, par son ombilic plus large, par l'angu¬ losité du dernier tour émoussée, mais visible sur une plus grande lon¬ gueur. 11 est également voisin des llelix Veranyi et H. Diniensis; mais il a sa spire moins élevée que celle du premier et son ombilic beaucoup moins large que chez le second ; son dernier tour est moins arrondi, plus déprimé et plus anguleux que chez ces deux coquilles, et l’insertion du bord supé¬ rieur du dernier tour moins tombante. M. Bourguignat a cru devoir établir les caractères différentiels de ces deux formes qui vivent à Lieuran-Cabrières, dans l’Hérault, avec l'Hélix Lieuranensis. L' Hélix scrupea diffère donc de l’ Hélix Lieuranensis „• « par une taille un tant soit peu plus haute et relativement plus grande en diamètre, ce qui donne à la coquille une apparence plus déprimée ; par son ombilic le double plus ouvert; par son dernier tour plus ample vers l’ouverture, paraissant plus comprimé et moins exactement arrondi que celui de la Lieuranensis, par suite de si croissance plus rapide dans le FAUNE FRANÇAISE 57 sens transversal, enfin offrant, en outre, à son origine, une angulo¬ sité plus obsolète, plus médiane; par son ouverture arrondie-oblongue dans le sens transverse, à bords marginaux plus rapprochés et plus convergents (1). » Habitat. — Assez rare : Lieuran-Cabrières. près de Montpellier, dans l’Hérault ; Nant, dans l’Aveyron. — Var. minor : Rians, dans le Var. HELIX SCRUPELLINA, P. Fagot Hélix scrupellina, P. Fagot, 1882. In Sched. Descripton. — Coquille de taille assez petite, d'un galbe général sub¬ déprimé, subconvexe en dessus ou légèrement subconique, convexe en dessous. — Test solide, assez épais, subcrétacé, subopaque, orné de stries longitudinales fines et serrées, un peu plus fortes en dessus qu’en dessous, assez régulières; d’un blanc jaune-roux clair, un peu plus teinté vers l’ouverture, rarement monochrome, le plus souvent avec une bande supracarénale unique, étroite, brune, continue ou non en dessus, et plusieurs bandes infracarénales, également étroites, ponctuées ou fiam- mulées, en nombre très variable, souvent comme effacées. — Spire légè¬ rement convexe, composée de quatre tours et demi à cinq tours à profil convexes, séparés par une suture assez profonde. — Croissance spirale lente et assez régulière, sauf à l’extrémité du dernier tour qui croît un peu plus rapidement sur le dernier quart de sa circonférence. — Dernier tour convexe en dessus et en dessous, à peine subanguleux à sa naissance, et sur une faible longueur, arrondi à son extrémité. — Insertion du bord supérieur du dernier tour un peu tombante, mais, sur une faible longueur. — Sommet obtus, lisse, brillant, d'un fauve foncé. — Ombilic large, profond, par suite de la forme arrondie de la partie inférieure du dernier tour, évasé au dernier tour sous une forme légèrement elliptique, laissant voir sur une faible largeur à la naissance, les trois quarts de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture médiocrement oblique, à bords assez rapprochés, moyennement échancrée par l’avant-dernier tour, presque circulaire, ou peine transversalement un peu plus large que haute. — Péristome discontinu, droit, tranchant, (1) Locard, 1882. Prodr. malac. franc,,, p. 332. 58 FAUNE FRANÇAISE épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ou rosé; bord infé¬ rieur subpatulescent; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum : 7-8 millim. Hauteur totale: 3 1/2-4 1/2 millim. Observations. — Nous avons à signaler quelques variations chez cette espèce ; parfois la spire s’affaisse un peu, et le galbe général paraît déprimé. En même temps, et par suite de cette modification dans l’allure de la coquille, le dernier tour est moins arrondi, notamment à la nais¬ sance; il peut paraître même comme subanguleux. De même aussi, l’ou¬ verture est alors un peu moins arrondie. Nous établirons donc pour cette forme une var. depressa. Cette variété est, du reste, de même taille ou tout au plus un peu plus petite que le type. Chez quelques sujets, le dernier tour de la coquille parait comme flammulé en dessus; le ton général est en même temps plus terreux, plus grisâtre, et rappelle un peu celui de l 'Hélix conspurcata. Rapports et différences. — Par son galbe général, YHelix scrupellina ne peut guère être rapproché que des Hélix nomrphila, H. scrupea et H. Lauraguaisiana. On le distinguera de V Hélix nomephila à son galbe toujours plus déprimé, à sa spire moins élevée, moins conique, avec des tours moins étagés ; à son dernier tour moins arrondi, un peu plus déprimé en dessus, et non pas aussi convexe en dessus qu’en dessous ; à son ombilic plus large, plus évasé ; etc. Comparé àl 'Hélix scrupea dont il semble un diminutif, on voit de suite qu’il est toujours de taille beaucoup plus petite, avec une spire un peu moins conique, un test moins épais, moins crétacé, un enroulement des tours plus régulier, un ombilic un peu plus large, l’insertion supérieure de l'ouverture plus nettement descendante sur une plus grande lon¬ gueur , etc. Enfin, on le distinguera de Y Hélix Lauraguaisiana qui vit dans les mêmes régions : â sa taille plus petite ; à son galbe moins déprimé dans son ensemble et plus convexe en dessous ; à sa croissance spirale plus régu¬ lière; à son dernier tour à profil plus convexe en dessus comme en dessous; à son ouverture plus circulaire, plus échancrée par l’avant- dernier tour; à son ombilic plus large, moins profond, plus ovalisé au dernier tour; etc. Habitat. — Cette forme paraît jusqu’à présent peu dispersée ; nous ne la connaissons encore que dans un petit nombre de stations : Ips environs 59 FAUNE FRANÇAISE de Villefranche-Lauraguais, dans la Haute-Garonne d’où elle nous a été envoyée par M. P. Fagot, type et var. ; Florac, dans la Lozère ; les envi¬ rons de Foix, dans l’Ariège. E. — Coquille à ombilic très large HELIX DINIENSIS, Rambur Hélix Diniensis, Rambur, 1868. In Journ. Conch ., t. XVI, p. 267. - Loc. c>t., t. XVII, p. 258, pl. IX, f. 2 — — XVesterlund, 1876. Fauna Europ. moll. prodr ., p. 109. . — — Locard, 1880. Éludes variât, malac., I, p. 162. — 1881. Cataml. oll. de l'Ain, p. 54. — 1882. Prodr. malac. franç., p. 108. — caperata (var. Diniensis |, Kobelt, 1881. Catal. Binnenconch., p. 50. — Diniensis, S. dessin, 1881. Nomencl. Helic. tue., p. 132. — — Coutagne, 1881. Notes Faune malac. Bassin du Rhône, p. 15. Description. — Coquille d’un galbe subconique-déprimé, un peu conique en dessus, déprimée-convexe en dessous. — Test solide, épais, subcrétacé, subopaque, orné de stries longitudinales très fines, très rap¬ prochées, assez régulières, aussi fortes en dessous qu’en dessus; d’un blanc grisâtre ou jaunâtre, rarement monochrome, le plus souvent avec des bandes brunes en dessus et en dessous, assez larges et en nombre variable. — Spire un peu élevée, à profil régulier, composée de cinq tours et demi convexes, un peu étagés, séparés par une ligne suturale assez profonde. — Croissance spirale d’abord lente et régulière, puis ensuite beaucoup plus rapide au dernier tour. — Dernier tour bien arrondi à sa naissance, prenant un profil de plus en plus elliptique, à mesure que l’on se rapproche de l’ouverture, par suite de son épanouis¬ sement et de sa dépression inférieure qui vont sans cesse croissant sur le dernier tiers de ce dernier tour. — Insertion du bord supérieur de l’ouverture très tombante et sur une longueur un peu plus grande que le cinquième de la circonférence interne du dernier tour. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d’un fauve roux. — Ombilic profond, très large, très évasé au dernier tour, laissant voir près du quart de l’avant-dernier tour à sa naissance, et les trois quarts de la circonférence interne du même tour. — Ouverture très obli jue, à bords très convergems, très rap¬ prochés, faiblement échancrée par l’avant-dernier tour, ovalaire, arron- 60 FAUNE FRANÇAISE die, transversalement un peu plus large que haute. — Périsiome discon¬ tinu, droit, épaissi intérieurement par un bourrelet blanchâtre ; bord inférieur un peu patulescent; bord columellaire assez fortement réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 10-12 millim. Hauteur totale : 6-6 1/2 — Observations. — L'Helix Diniemis a été bien décrit par Rambur qui le premier en a fait connaître les caractères. Malheureusement la figura¬ tion qu’il en a faite laisse singulièrement à désirer et ne peut donner une idée même approchante des caractères particuliers de cette espèce. Son ornementation est très variable. Les sujets monochromes sont de beaucoup les plus rares. Les bandes varient et comme nombre et comme dimension; on peut eu compter jusqu’à huit; le plus souvent il existe une bande supracarénale continue en dessus, tantôt étroite, tantôt large, et laissant alors voir un mince filet blanc plutôt que grisâtre qui se détache vivement en dessus de la coquille. En dessous, les bandes sont plus nombreuses, tantôt continues, tantôt interrompues et même flam- inulées ; s’il doit y avoir une large bande, elle est toujours immédiate¬ ment infracarénale, et dans ce cas, il y a également une large bande supracarénale; dès lors, la carène se manifeste sous forme d’un filet blanc très tranché. Mais ce qui caractérise surtout cette curieuse et élégante coquille, c’est le galbe et l’allure de l’ombilic, du dernier tour et de l’ouverture. L’ombilic est très large au dernier tour, par suite de la direction tangenlielle que prend ce tour à son extrémité ; quant à l’ou verture, toujours transversalement ovalaire, par suite de l’aplatissement du dernier tour à son extrémité, elle affecte une direction infléchie en avant des plus marquées. La taille et l’ornementation varient suivant les stations; les échantillons du midi sont plus colorés et plus forts que ceux du nord ou même que ceux de la France centrale. Rapports et différences. — Cette forme a des caractères tellement typiques, tellement précis qu’elle ne saurait être confondue avec aucune de ses congénères. Habitat. — L'IIdix Diniensis n’est pas très répandu ; mais il constitue des colonies populeuses. 11 est surtout typique dans la Provence: les envi¬ rons de Digne, dans les Basses- Alpes; Saint -Raphaël, dans le Var; les environs de Saint-Chamas, dans les Bouches -du-Rhône ; etc. — Il est FAUNE FRANÇAISE 61 moins typique et un peu plus petit dans les localités suivantes: La côtière de Miribel, le parc du château de l’Aumusse, près Mâcon, dans l’Ain ; le Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire ; les environs de Paris; etc. HELIX IDANICA, Locard Hélix Idanica, Lçcard, 1881. Calai, moll. de l’Ain , p. 34. — 1881. Études varia!, malac., Il, p. S47. — 1882. Prodr. malac. franç., p. 110. — — Kobelt, 1883. In Nnchrichsb. malac., p. 9. Description. — Coquille d’un galbe général subconique-déprimé, un peu subconique en dessus, convexe en dessous. — Test solide, épais, crétacé, subopaque, orné de stries longitudinales un peu fines, assez régulières, aussi fortes en dessus qu’en dessous, à peine atténuées vers l’ombilic; d’un jaune terreux ou un peu grisâtre, parfois monochrome, le plus souvent avec des bandes; bande supracarénale unique, continue ou flammulée, visible sur tous les tours ; bandes irifracarénalesen nombre très variable, parfois larges et continues, souvent obsolètes vers l’om¬ bilic. — Spire un peu conique, composée de cinq tours et demi â six tours, à profil bien convexe, séparés par une ligne suturale assez pro¬ fonde. — Accroissement spiral d’abord lent et régulier, puis un peu plus rapide vers le dernier tiers de la longueur totale du dernier tour. — Dernier tour bien arrondi à sa naissance, parfois très obtusément suban¬ guleux, sur une faible longueur, bien arrondi â son extrémité, aussi con¬ vexe en dessus qu’en dessous. — Insertion du bord supérieur de l’ou¬ verture à peine tombante et sur une faible longueur. — Sommet subobtus, lisse, brillant, d’un fauve un peu clair. — Ombilic très large, fortement ovalisé au dernier tour, laissant voir sur une assez grande largeur au moins les trois quarts de la longueur totale de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. — Ouverture à bords rapprochés, convergents, médiocrement échancrée par l’avant-dernier tour, presque exactement circulaire. — Péristome interrompu, droit, tranchant, épaissi intérieure¬ ment par un bourrelet jaunâtre ou rosacé; bord inférieur subpatulescent; bord columellaire un peu réfléchi sur l’ombilic. Dimensions. — Diamètre maximum: 9-10 millim. Hauteur totale: 4 1/2-5 1/2 millim. Observations. — L ’ Hélix Idanica représente dans le groupe de V Hélix Heripensis la forme la plus largement ombiliquée; c’est presque une sorte 62 FAUNE FRANÇAISE de passage, à ce seul point de vue, il est vrai, avec les formes du groupe de V Hélix encetorum (1). Dans un autre travail (2), nous avons déjà con¬ staté qu’une telle forme ne présentait que va resdiations purement indi¬ viduelles. Nous croyons devoir rapporter à cette même espèce un individu de grande taille, mesurant 13 millimètres de diamètre, ayant tous les carac¬ tères du t\ pe, quoique avec une spire un peu moins conique, mais qui, jusqu’à présent, est unique. 11 y aurait donc pour cette espèce, une var. major. Rapports et différences. — De toutes les formes que nous avons étudiées, c’est l’ Hélix T hui Hier i, var. minor, qui se rapproche le plus de notre Hélix Idanica; cependant celui-ci en diffère notamment: par sa spire un peu plus conoïde ; par sa croissance plus lente, plus régulière, l'accrois¬ sement de rapidité ne se faisant sentir qu’à l’extrémité du dernier tour, et sur une moins grande longueur; par scs tours relativement plus ronds et surtout moins gros, toute proportion gardée; par sa suture plus pro¬ fonde; par l’insertion supérieure du bord de l’ouverture moins tombante; sur quelques échantillons même, elle est presque rectiligne ; enfin par son ombilic beaucoup plus grand, beaucoup plus évasé, laissant voir, sur une plus grande largeur, une plus grande longueur de la circonférence interne de l’avant-dernier tour. Habitat. — Nous avions signalé le type dans les allées du parc du château de l’Aumusse, dans l’Ain, d’où il nous avait été envoyé par notre ami M. de Fréminville. Depuis lors, nous avons reconnu cette forme dans plusieurs autres stations: les alluvions du Rhône au nord de Lyon ; les bords de la losne Béchevelin et les fossés des fortifications, à l’est de Lyon; Privas, dans l’Ardèche; Romans, dans la Drôme; Pézènes, dans 'Hérault ; etc. — Var. major : les alluvions du Rhône, à Lyon. (1) Hélix ericelorum , Millier, 1774. Vérin, terr. flux;, hist., Il, j> 33. (2) A Locard 1882. Études variai, ma/ac., 11. p. 548. TABLE DES MATIERES Introduction . 1 Historique du groupe . 3 Description des espèces . 13 A. — Coquilles à ombilic très étroit. Hélix Tolosana, Bourguignat . 14 — Groboni , Bourguignat . 16 — Xenelica, Servain. . . . ■ . 17 — Lieuranensis, Bourguignat . 19 B. — Coquilles à ombilic étroit. Hélix Pauli, Bourguignat . ; . 21 — Yalcourtiana, Bourguignat . 22 — Veranyi, Bourguignat . 24 — Solaciaca, J. Mabille . 26 — Loroglossicola, J. Mabille . 27 C. — Coquilles à ombilic moyen. Hélix Gesocribatensis, Bourguignat . 30 — Lugduniaca, J. Mabille . ' . 31 — philora, Bourguignat . 33 — Thuillieri, J. Mabille . 34 — nomephila , Bourguignat . 37 — Heripensis, J. Mabille . 39 — ruida, Bourguignat . 42 — Pousouensis, P. Fagot . 44 64 TABLE DES MATIERES Hélix Coutagnei, Bourguignat . 43 — acentrornphala , Bourguignat . 47 — Mauriana, Bourguignat . 4S D. — Coquilles à ombilic large. Hélix Gigaxii, de Charpentier . 50 — Laura guaisiana, Locard . 33 — Le Meslei, J. Mabille . 54 — scrupea, Bourguignat . 55 — scrupellina, P. Fagot . 57 E. — Coquilles à ombilic très large. Hélix Diniensis, Rambur . 59 — Idanica , Locard . . . 61 CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET COMPARATIFS DES HÉLICES FRANÇAISES DU GROUPE DE Y! HELIX II E R IP ENSIS, Mar. HELIX OMBILIC GALBE DU DESSUS N ITERE NATURE NOMBRE PROFIL ACCROISSEMENT PROFIL DU DERNIER TOUR GALBE PROFIL DE DERNIER TOUR INSERTION DU RORD SUPÉRIEUR ! ALLURE LONGUEUR île l’iTaol- FORME DIAMÈTRE HAUTEUR DU TEST DES STRIES DES TOURS DES TOURS SPIRAL DE L’OMBILIC GALBE DU DESSOUS A SA NAISSANCE DERNIER TOUR V SON EXTREMITE DE L'OUVERTURE fisible daos l’ombilic L'OUVERTURE MAXIMUM TOTALE Toloxnnn, Bouro . Irés étroit subdéprimé globuleux légèrement conique crétacé assez fines, irrég. 5-51/2 léger, convexe assez régulier subang. sur 1/4 (1) légèr. convexe arrondi leg. tomb. 1/8 (2) légèr. évasé arrondie 8-15 bien convexe très convexo tirohonl, Bouhg . déprimé globuleux fuibl. convexe toctif. subcrétacé Unes, régulières 51/2 à peine conv. régulier obtus, subanguleux un peu convex' rectiligne 1/2 ronde o Olin convexe plus convexe a-ëiK \enclica, Ser vain • . . . un peu déprimé convexe crétacé_ fines, assez régul. 51/e-G assez convexe irrégulier arrondi convexo elliptique fort, tombante 1/8 suboblongue 10-101/2 5-51/4 convexe convexe LicuraneiittiN, Bourg. . . convexe peu régulier subangul. sur 1/3 convexe arrondi presque rectilig. 1/3 ronde 7-10 1-51/2 plus convexe plus convexe étroit déprimé convexe subcrétacé fines, irrégulières 5—5 1 /2 irrégulier obt. subang. sur 1/5 convexe elliptique peu tombante 1/6 évasé ohlongue 10-12 5-51/2 convexe plus convexo Vulcourtiana, Bourg. . - subdéprimé-subconv. un peu conique conv. convexe crétacé fines, régulières — un peu conv. assez régulier obtus, subanguleux un peu convexe plus convexe arrondi - un peu évasé 1/2 arrondie 81/2-10 5-6 subdéprimé-couique un peu coniquo très fines, ass. rég. 51/2-6 convexe arrondi convexe _ très tombante 1/4 3/A 8-11 6-8 convexo convexo subdéprimé subconvexe déprimé fines, assez rég. 5-G irrégulier subangul. sur 1/2 légèr. convoxo • _ lég. tombante 1/2 _ 8-14 41/2-61 2 convexe plus convexo Lorofjlosfticoln, Mab. déprimé-convexe déprimé fines, régulières 51/2-6 obtus, subanguleux assez convexe _ presque rectilig. bien évasé 12-14 41/2-5 bien convexe bien convoxo GcNoeril>ntcn»iN, Bourg. moyen conique-globuleux bien conique fines, assez régul. 5-51/2 bien convexe arrondi bien convexe _ à peine tombante un peu évasé 3/4 ,8-11 5-61/2 bien convexo plus convexo Luf|(lunlaen. Mab . subdéprimé-convexe subconiquo déprimé subcrétacé assez fines, irrég. 4-5 convexe assez régulier obt. subang. sur 1/2 convoxo _ lég. tombante 1/8 légèr. évasé 1/2 subarrondie 6-7 3-4 un peu convexo un peu plus conv. subglobuleux - déprimé convexe-subconique assez for' es, irrég. 5-51/2 bien convexe régulier convexo — assez tombante 1/8 2/3 ronde 8-9 41 2-51/2 bien convexo convexo subconique-convexe subconique crétacé fines, régulières. 51/2-6 convoxo — bien tombante 1/5 un peu évasé 2/3 — 10-12 6-7 convexo convexe lYomcphiln, Bouro. . . . subdéprimé-globuleux convexe asséz fortes, irrég. 51/2 arrondi convexe _ bien tombante 1/4 légèr. évasé 1/2 _ 8-10 51/3 53/4 convexo plus convoxo IlikrlnnnBtu M \ T( subdéprimé un peu déprimé fines, assez régul. 51/2-6 convexe presque régul. _ convoxo _ lèg. tombante 1/6 assez évasé — arrondie 8-15 51/2-7 convexo convexe subconique déprimé subcrétacé assez fortes, irrég. 5-51/2 assez convexe subanguleux assez convoxo _ assez tombante 1/8 très évasé — ronde 71/2-10 41/2-5 plus convexe PoiizoïicnelN, Fagot. . . déprimé-globuleux subconvexe crétacé lçs n îvvAtr 51/2 léger, convexe régulier subangul.' sur 1/3 convexo _ à peine tomb. 1/6 légèr. évasé — — 71/2-8 33/4-4 bien convoxo . oi t., a. mec. bien convexo 41/2-51 2 déprimé subconvexo subcrétacé fines, régulières. peu régulier obtus, subanguleux légèr. convexo _ assez évasé — , — 10-13 convexo blon convexo 11 Jtecnfroinphaln, Bouro. - - presque plan subconvexo crétacé très fines, régul. t-6 peu convexe assez régulier subangul. sur 1/5 subconvexo plus convexo — - très évasé 1 - 41/2 très déprimé presque plan peu régulier obt. subang. sur 1/4 légèr. convexe _ bien tombante 1/5 bien évasé 1/4 arrondie 10 assez, convexo bien convexe ronde 31/2-43/4 large subdéprimé-globuleux convexo 41/2-5 arrondi convexo _ _ légèr. évasé 2/3 51/2-91/2 moins convexe convoxo 1/2 arrondie 9 Lnura;'iialsinrii. Luc. subdéprimé subconiquo déprimé subcrétacé fines, régulières. assez convoxo _ lég. tombante 1/fi - L •» un peu conique Le Iflcsli, Mab . très déprimé subdéprimé-conique subdéprimé subconique-déprimé , crétacé ass. fines, ass. rég. convexe dépr. bien convexe anguleux déprimé subanguleux rectiligne -i 3/4 .subarrondit 81/2 3 Scrupca. Bouro . Seriipcllina, P. FaOOT lflgér. convexe subconique fines, assez régul. 5-6j obtus, subanguleux bien convexo légèr. convexo un peu' déprimé lég. tombante 1/6 _ 1/3 arrondie 91/2-11 51/2-6 déprimé convexo subconvexe subcrélacé assez réguliei irrégulier assez régulier légèr. convexo convexo arrondi lég. tombante 1/t 3/4 - 7-8 31/2-41/2 convexe un peu conique très fines, ass. rég. ass. fines, ass. rég. 51/2 51/2-6 arrondi convexe convexe déprimé * elliptique Irés tombante 1/n très évasé] - oblongue I 10-12J û-Oi/2 déprimé-convexe un peu subconvoxe crétacé bien convexe convoxo convexo arrondi à peine tombante bien 'évasé — ronde 9-10 41/2-51/2 convexo convexo (1) Lisez : Profll du dernier tour subanguleux à sa naissance, sur 1/4 de la longueur totale de la circonférence externe. (2) — Insertion du bord supérieur de l'ouverture légèrement tombante sur 1/8 de la longueur totale de la circonférence interne du dernier tour. • V"' > m IH DESCRIPTÏO IV D'UXE ESPÈCE NOLVELLE DE MOLLUSQUE APPARTENANT AU GENRE PAULIA PAR M. ARNOULD LOCARD Présenté à la Société Linnéenne fie Lyon PAULIA BOURGUIGNATI, Locard I Le genre Paulia a été créé en mai 1882 par le savant malacologiste français, M. J.-R. Bourguignat(l),pour un groupe de petites Paludinidées vivant dans les eaux des puits et possédant des organes visuels plus ou moins atrophiés. En outre, chez ces mollusques, la coquille a un galbe cylindroïde, et son ouverture est fermée par un opercule bvthinelliforme absolument lisse. Jusqu’à ce jour, l'on ne connaissait que deux espèces de Paulia, les Paulia Bermgueri et P. Locardiana, toutes les deux récoltées dans les eaux d’un puits de la rue Velouterie, à Avignon. Tout récemment, notre ami. M. Charles Perroud, zélé mal acologiste, nous a communiqué une espèce nouvelle trouvée également dans les eaux d’un puits, à Courtenot, dans l’Aube, par M. Berthelin; nous sommes heureux de dédier cette forme nouvelle à notre savant maître et ami, M. J.-R. Bourguignat. (I) Piiu.Hi ou description d'uu nouveau groupe générique de mollusques habitant la nappe d'eai des puits de la ville d'Avignon, une brochure in-8, Poissy, mai Iggg. Soc. Linn. — T. XXX. 5 66 ESPÈCE NOUVELLE I I Diagnose. — Testa subrimata,cylindraceo-elongata.fragillima, diaphana , pallide subcornea, in longitudin&liter subtilissime striatula. — Spirasat regulariler obionga, ad summum vix attenuata algue obtusa ; apice minu- lissimo, obtusissimoque. — Anfractibus 5 convexis, sutura impressa sepa- ratis ; supremo minimo, secundo et tertio celeriter cresceniibus, penultimo magno atque elongato, ullimo 1/4 altiludinis super ante. — Apertura sub- verticali, fere rolundata. — Peristcmate continuo., fragili, recto, ad mar- ginem columellarem subreflexmsculo. — Operculo lœvigato. Dimensions. — Longueur totale, 2 3/4 millimètres. — Diamètre maximum, 1 — — Hauteur de l’ouverture, 3/4 — Description. — Coquille de petite taille, d’un galbe cylindroïde allongé; test mince, fragile, transparent, d’une teinte cornée pâle, passant au blanc lactescent après la mort de l’animal, orné de stries longitudinales très fines, assez espacées, un peu irrégulières, à peine sensibles sous le foyer d’un fort microscope; spire composée de cinq tours, à croissance différente; le premier très petit et obtus, un peu arrondi; le second et le troisième à croissance plus rapide; l’avant-dernier très grand et très allongé; le dernier, égalant à peu près le quart de la hauteur totale de la coquille, et dépassant à peine, dans son profil latéral de droite l’avant- derniertour ; suture très profonde, même dès les premiers tours; profil des tours un peu méplan dans la partie médiane, surtout chez l’avant- dernier tour, puis largement arrondi vers la suture; sommet très obtus ; ouverture subverticale dans son profil latéral, presque arrondie, quoique cependant un peu plus étroite en haut qu’en bas ; péristome continu, mince, droit, à peine réfléchi vers le bord columellaire ; opercule parais¬ sant lisse sous le foyer d'un fort microscope. Rapports et différences. — Si nous comparons notre nouvelle espèce aux Paulia Berenguieri et P. Locardiana, nous voyons qu’elle en diffère : par son galbe encore plus cylindroïde- allongé que celui du Pa idia Beren¬ guieri, tout en ayant la taille du Paulia Locardiana; par le mode d'accrois¬ sement de ses tours, les deux derniers étant proportionnellement plus DE MOLLUSQUE 67 grands et plus cylindriques, le dernier dépassant à peine dans son profil latéral de droite l’avant-dernier tour ; par sa suture plus régulièrement profonde, depuis le premier tour jusqu'au dernier; par le profil de ses tours, plus méplan dans leur partie médiane ; par son ouverture subver¬ ticale moins exactement arrondie que celle du Paulin Berenguieri, et moins oblongue que celle du Paulia Locardiana ; par son péristome à peine réfléchi sur le bord columellaire; etc. Habitat. — Assez commun dans les eaux d'un puits, à Courtenot, dans l’Aube. I I I A peu près à la même époque où M. Bourguignat publiait son travail sur le genre Paulia, M. H. Nicolas, conducteur des ponts et chaussées à Avignon, chez qui avaient été trouvés ces curieux mollusques, donnait à l’Académie de Vaucluse (1) un mémoire dans lequel il proposait de désigner ces coquilles sous le nom à' Avenionia ; il signalait trois espèces, les Avenionia Vayssieri Nicolas, A. Fabri Nie., et A. Lacordiana ( per errorem) Bourg. La publication de M. Bourguignat étant la première en date, le nom de Paulia doit incontestablement seul subsister. 11 en résulte nécessaire¬ ment que le nom à! Avenionia Vayssieri devient un synonyme de Paulia Berenguieri, et celui d ’Aveniona Locardiana pour A. Lacordiana reste synonyme du Paulia Locardiania de M. Bourguignat. Quant à l'Aveniona Fabri, il n’a été créé que d’après « un seul échan¬ tillon retiré mort de la vase du puits, ayant le péristome brisé en partie». Comme le dit fort bien M. Nicolas, on ne peut pas sûrement établir les caractères précis d’une espèce dans de semblables conditions. Quoi qu’il en soit, cette forme encore unique serait caractérisée par sa taille beau¬ coup plus grande que celle des autres Paulin connues, puisqu’elle attein¬ drait quatre millimètres, et, en outre, par le nombre des tours delà spire qui est de six. Espérons que de nouvelles recherches permettront d’établir cette espèce avec plus de certitude. Dans ces conditions, on voit qu’il existe au moins trois espèces de (I l Quelques notes sur le genre Avenionia, nouveau mollusque découvert dans les puits et les eaux souterraines du sous-sol de la ville d'Avignon, in Mémoire de V Académie de Yauclusej année 1882, 2' livraison, p. 159. 68 ESPECE NOUVELLE Paulia, toutes les trois bien 'distinctes, ayant le même mode de vie, quoi¬ que deux d'entre elles fassent partie de faunes régionales bien différentes. La capture du Paulin Bourguignati , faite comme celle des Paulia Beren- guieri et P. Locardiana dans les eiux des puits, mais dans un tout autre pays, nous montre d’ab srd la grande extension géographique de cegenre; puis elle n ms fait voir ensuite avec quel soin les malacologistes doivent étudier ce nouveau champ d’exploration. Nul doute pour nous qu’à l’avenir, maintenant que ces premières données sont connues, l'on arrive à observer des Paulia dans de nouvelles stations. IV Ainsi condamnées à vivre dans de semblables conditions, ces nouvelles Paludinidées devaient-elles avoir un organisme animal conforme à celui des mollusques de la même famille, mais vivant en pleine lumière? Le premier, M. Bourguignat observa que ces individus avaient la masse céphalique transparente, et relativement volumineuse. « Ce qui m’a sur¬ tout frappé, chez ces animaux, dit M. Bourguignat, c’est la teinte rou¬ geâtre que donnaient à la tête ces deux pièces cartilagineuses pyriformes d’un rouge foncé, placées en dessus de chaque côté de la poche buc¬ cale, pièces énigmatiques, qui ont été également observées par le docteur de Rougemont sur l'Hydrobie du puits de l’école d'anatomie de Munich. » Mais, en outre, les Paulin ont des organes visuels, situés à la base des tentacules, tellement petits que l’on crut d’abord qu’ils en étaient privés. Ce n’est qu'après une étude des plus attentives que l’on finit par les apercevoir sous le foyer d’un puissant microscope. L’animal du Paulia Bourg uignatiafîecle également cette même coloration rougeâtre, qui semble particulière aux Paulia et aux Bythiospeum ( 1); il possède, un peu au-dessus de la base externe de ses longs tentacules des pointsoculaires presque atrophiés. Il est reconnu aujourd’hui que ces or¬ ganes visuels des Paulia existent en principe; mais reste à savoir quel rôle exact ils jouent dans le modus vivendi de l’animal. Sont-ce là de véritables organes ayant un rôle actif comme chez les autres mollusques vivant à la lumière, ou bien 11e serait-ce pas plutôt des organes atrophiés comme (1) Bourguignat, Bylhiospe uni ou description d'un nouveau genre de mollusques aveugles Poissy, janvier 1882. DE MOLLUSQUE 69 ceux qui s’observent chez un grand nombre d’êtres habitant dans des lieux obscurs. Dès lors, les Pauli a ne doivent-ils pas prendre rang avec les Spalux, les Typhlopiens, les Protêts, les Cécilies , les Amphyops, les Gronias, les Anophtalmus, les Adelops, les Apkænops, etc. ? Ne serait- on pas en droit de dire pour ces Paulia avec Hæckel : « Chez les ancêtres de ces ani¬ maux qui vivaient à 1 1 pleine lumière du jour, les yeux étaient bien déve¬ loppés ; ds avaient une cornée transparente et servaient réellement à voir. Mais 1 espèce ayant pris peu à peu des habitudes souterraines, et s’ôtant soustraite à la lumière solaire, ses yeux sont restés sans usage et on subi un mouvement de rétrogradation (1). » Il existe donc une certaine analogie entre les Bythiospeum et les Paulia. Comme les Bythiospeum, les Paulia ont de longs tentacules; privés des organes visuels, ils doivent être conduits dans leurs mouvements de déplacement, par des organes plus perfectionnés de l’ouïe et du toucher. Mais si ces animaux ont la même manière de vivre, on peut affirmerpar la comparaison deleur enveloppe testacée qu’ilsapparliennent bien à deux genres différents. Outre, le galbe général de la coquille, galbe conoïde plus ou moins allongé chez les Bythiospeum et cylmdroïde chez les Puulia, les opercules de ces coquilles sont essentiellement différents. Chez les premiers, il est spirescent, le commencement de la spire est très inférieur et les tour, bien visibles sont au nombre de deux et demi à trois. Chez les Paulia, au contraire, ce même opercule paraît absolument lisse, dénué de toutes striations. Le genre Paulia doit donc prendre rang dans la classification des mollusques à la suite du genre Bythiospeum dans la famille des Paludi- nidées. (1) UiECkel, Histoire de la créxtion naturelle, p. 254. Lyon, février 1883. Soc. Linn. — T. XXX. 6 CATALOGUE DES CONNUES PAU CEORGES ROÜAST Présente à la Sücieie Linnécnnc de Lyon -><£>■*> PYRAL1DIN A CLEDEOBIA angustalis. — Epilobium palustre ; Treitschke. — Selon Millière, elle doit se nourrir de racines de Cryptogames ou de très petites plantes basses qui y sont mêlées. — Milieu de juin. borgialis. — Vit sur un Ulex; Martorell. STEMMATOPHORA corticalis. — Euphorbia spinosa ; lie ensemble les feuilles; éclôt du 15 au 20 juillet, n'a son entier développement que pendant le cou¬ rant de mai de l’année suivante ; Millière. — Euphorbia ser- rata ; lMartorell. AGLO SSA pinguinalis. — Beurre, lard et autres substances animales, graisses ; dans les cuisines, offices; pas d'époques fixes. cuprealis. — Vitaux dépens de toutes les substances animales desséchées; l'époque de la métamorphose n’est pas fixe. ASOPIA glauciaalis. — Extrémités des bourgeons de Betula alba ; avril, mai, juin ; Merrin. farinalis. — Hiverne dans la paille des granges; janvier et février. CATALOGUE DES CHENILLES EUROPEENNES 71 ENDOTRIGHA flammealis. Ligustrum vulgare, d’après Stephens ; mai. — Bruyères; Merrin. T A L I S quercella. — Quercus robur ; Catal. de Vienne. SGOPARI A ambigualis. — Mousses; avril et mai. cembræ. — Les Mousses; Hypnum elegans , Jungermannia dilatata; mai ; Merrin. marana. — Les Mousses; Grimmia pulvinata, Bryum capillare ; mars, mai; Merrin. lineola. — Lichens sur Prunus spinosa, Parmelia parietina et P. oli- vacea; juin et juillet ; Merrin. resinea. — Lichens sur le Fraxinus excelsior , Stigoneura mammil- losa et Oscillatoria autumnalis ; avril ; Merrin. truncicolella. — Vit sous les Mousses qui croissent sous les pierres : Hypnum elegans, Jungermannia dilatata ; avril et mai. cratægella. — Dans la Mousse des arbres, dans un tube desoie; avril, mai. frequentella. — Sur les Mousses; Hypnum elegans et Jungermannia dilatata; avril; Merrin. angustea. — Ronge les racines des Mousses et peut-être aussi les tiges récemment poussées ; en hiver et au printemps. THRENODES pollinalis . — Genista tinctoria, Cytisus austriacus ; juin et juillet. — Genista tinctoria et G. germanica, Cytisus nigricans ; Gcénée. HERG YNA phrygialis. — Urtica et autres plantes basses qui bordent les fossés et les marais. PHLYOTÆNODES pustulalis. — Anchusa of ficinalis ; mai. ODONTIA dentalis. — Echium vulgare dans la nervure des feuilles basses et desséchées ; mai et août. EURRHYPARA urticata. — Plusieurs plantes basses, principalement les tiges del 'Urtica urens ; a atteint toute sa taille en septembre, commencement octobre ; hiverne. 72 CATALOGUE BOT Y S cingulata. — Elle jaunit les feuilles du Salvia pratensis ; de septembre à avril ; Heyden, Ragonot. porphyralis. — Mentlia aquatica et M. piperita; Treitschke. aurata. — En société sur Mentha aquatica; mai. — Origanum vul- gare; juin et juillet; Guénée, purpuralis. — Mentha arvensis d’après IJuBNER;juin et juillet; Merrin. sanguinalis. — Rosmarinus officinalis ; au printemps et en automne. — Selon Jourdiieuille, sur les fleurs du Thymus vulgaris , dans un tube de soie. — Sur beaucoup de plantes sous-ligneuses de la famille des Labiées ; Millière. cæspitalis. — Sous les feuilles de Salvia pratensis et de divers Plan- tago ; juin; Merrin. œrealis. — Helichrysum arenarium ; août; Jourdheuii.le. alpinalis. — Plusieurs Senecio; juin ; Merrin. lutealis. — Tussilago farfara, etc.; mai; Merrin. — Rumex; Ragonot. polygonalis. — Polygonum aviculare ? Catal. de Vienne. — Sur les fleurs de l'Ulex nanus, peut-être Cytisus sqnnosus et aussi plusieurs espèces de Genista ; Millière ; en décembre, janvier et février. — Genista tinctoria; juillet; Jourdheuille. auralis. — Vit probablement sur le Verbascum lychnitis. flavalis. — Galium mollugo; Treitschke. — Verbascum ; Martorell. — Galium verum; mai ; Merrin. asinalis. — Au milieu de feuilles réunies de Rubia peregrina ; janvier et février. — Dans les fleurs et les jeunes graines, d'octobre à mars ; Merrin. aurantiacalis. — Vit sur les Verbascum ? Martorell. repandalis. — Sur les tiges du Verbascum , surtout sur les fleurs qu’elle enveloppe de fils; juillet, septembre, nubilalis. — Tiges de l' Humulus lupulus et d’autres plantes analo¬ gues; a toute sa taille en automne; juin et juillet ; Jourdheuille. — Je l’ai trouvée en quantité innombrable dans les tiges du Maïs; elle vit deux ans. numeralis. — Sur les Crucifères; Martorell. fuscalis. — Fleurs et capsules des Lathyrus pratensis et des Rhinan - thus polyphage ; Ragonot. DES CHENILLES EUROPÉENNES 73 terreaÜs. — Sur les feuilles de Solidago virgaurea ; juillet, septembre. — Fleurs; d’août à avril ; Merrin. diffasalis. — Marrubium vulgare; passe l’hiver et ne se transforme qu’en avril. crocealis. — Tiges de Conyza squarrosa et lnula dysenterica; juillet. — Entre les feuilles; avril; Merrin. testacealis. — - Conysa thapsoides ; en mai. stachydalis. — Stachys sylvatica, Parielaria officinalis ; août, sambuialis. — Sambucus nigra et S. ebulus ; elle ronge les feuilles sans les percer tout à fait; septembre et mai. — Juin et août; J OURDHEUILLE. verbascalis. — Verbascum thapsus. rubiginalis. — Dans les feuilles à demi plissées du Betonica offici¬ nalis; septembre, folvalis. — Sur les Cornus ; juin. ferrugalis. — Chardons et Artichauts; C. Lafaury. — Septembre; Merrin. prunalis. — Prunus spinosa, Veronica officinalis, Urtica, Rubus idæus, Stachys ; est polyphage; mai et juin, olivalis. — Veronicaofficinalis et diverses autres plantes basses ; Geum , Lychnis ; en mai et juin. — Glechoma hederacea ; dans une toile sous les feuilles; Merrin. — Polyphage; Ragonot. institalis. — Eryngium spinosum et E. campestre ; elle roule les feuilles en spirale; se transforme commencement de juillet, raralis. — Urtica dioica , Spiræa entre les feuilles; a toute sa taille fin juin. — Mai ; Guénée. EUR YCREON nudalis. — Sur les Echium et le C amphorosma ; Martorell. sticticalis. — Artemisia campestris et A. vulgaris, dans une toile; octobre. tarbidalis. — Extrémités des rameaux de Y Artemisia campestris, dans une toile légère; août ; Jourdhegille. palealis. — Dans les Ombelles du Daucus carota ; hiverne en terre; • août. verticalis. — Spartium scoparium; e n juin. — Sur les Urticacées; Ragonot. 74 CATALOGUE NOMOPHILA noctuella. — Sur le Polygonum ; Martorell. PSAMOTIS pulveralls. — Mentha aquatica ; août; Merrin. PIONEA forflcalis. — Brassica oleracea, Cochlearia armoracia ; en juin et juillet, puis en août et septembre. OROBENA extimalis. — Sisymbrium sylvestre, Iberis amara ; hiverne dans une toile; septembre et octobre. straminalis. — Dans les tiges de blé; mars. sophialis. — De Tischer présume qu’elle vit sur le Rubia tinctoria. isatidalis. — Isatis tinctoria , Lepidium draba et quelques autres Crucifères ; mars, avril, mai, juin. PERINEPHELE lancealis. — Alnus ; se retire dans la tige du Sium lati folium; en septembre. — Feuilles roulées des Senecio sarracenicus et Eupatorium cannabinum; juillet ; Jourdheuii.le. MARGARODES unionalis. — Peucedanum officinale ; Zincken. — Les Olea, de préfé¬ rence l’O. oleaster. — Et aussi, dit Millière, YArbutus unedo, Jasminum fruticans, Ligustrum japonicum ; toute l’année, A N T I G A S T R A catalaunalis. — Linaria spuria ; du 15 août au 15 octobre. MET AS I A carnealis. — Dans les feuilles du Marrubium ; passe l’hiver en chry¬ salide ; Martorell. AGROTERA nemoralis. — Castanea vulgaris ; C. Lafaury. — Chrysosplenium al~ t cr ni folium ; avril ; Merrin. DES CHENILLES EUROPEENNES 7Î) HYDROGAMPA stagnata. — Lemna, Potamogeton; avril;' Merrin. — Sparganium ramosum, S. simplex ; Jeffrey. nymphæata. — Sur les feuilles submergées des Potamogeton natans, Nymphæa alba et Nuphar luteum; mai. — En avril; Guénée. PARAPONYrX stratiotata. — Stratiotes aloides , Ceratophyllum demersum, Callitriche verna, Nuphar, etc. — Nasturtium officinale ; Martorell; mai. — Mars et avril ; Guénée. CATACLYSTA lemnata. — Sur les Lentilles d’eau, dans les eaux stagnantes; la chenille a un fourreau de soie entouré de débris de la plante; mai. — Avril ; Guénée. AGENTROPUS niveus. — Potamogeton pectinatus et P. lucens; la chenille vit jusqu’à la fin de juin. CIRPPOPHAGA prælata. — Intérieur des Joncs. — Scirpus lacustris ; Ragonot. SCHÆNOBIUS gigantellus. — Arundo phragmites ; dans les jeunes pousses, puis dans la tige ; depuis fin mai jusqu’à la fin d'août. forflcellus. — Tiges des Came et du Poa aquatica ; milieu de juin. mucronellus. — Arundo phragmites ; juin ; Merrin. GHILO phragmitellus. — Arundo phragmites ; dans le bas des tiges et dans les racines; se chrysalide ordinairement dans les tiges de l’année précédente; depuis l’automne jusqu’en juin suivant. cicatricellus. — Dans les tiges de Scirpus lacustris ; juin. CALAMOTROPHA paludella. — Feuilles du Typha lati folia; depuis juin jusqu’en juillet. 76 CATALOGUE AN GYLOLOMI A tentaculella. — Selon Millière, la chenille vit sur les Graminées. CR A MB US hortuellus. — Sur la Mousse épaisse des rochers, dans un tube de soie ; passe l’hiver, a toute sa taille en mars. falsellus. — Sous la Mousse des murs, etc.; Barbula muralis, Grimmia pulvinata ; février, juin. verellus. — Mousses des arbres; mai ? Merrin. conchellus. — La chenille ronge les Graminées près des Mousses; Millière. myellus. — Sous la Mousse des pierres ; a toute sa croissance commen¬ cement de mars; Treitschke. fascelinellus. — Dans les racines et les tiges du Triticum junceum ; juin, juillet ; Merrin. spuriellus. — A la base des Triticum, dont elle ronge les racines; four¬ reau de soie et de sable; avril. culmellus. — Mousses humides ; mars ; Merrin. inquinatellus. — Barbula muralis ; juillet. contaminellus. — La chenille, peu connue, est souterraine; P. Mil¬ lière. tristellus. — Mousses humides ; mars ; Merrin. luteellus. — Festuca ovina ; endroits sabloneux ; juin. EROMENE bella — Scabiosa a/finis ; se chrysalide à la fin d’octobre. — Sca- biosa candicans ; sur les fleurs ; Millière. Ramburiella. — La chenille doit également se nourrir de Scabieuses sau¬ vages ; Millière. DIORYCTRIA sylvestrella (splendidella H. S.). — Bois pourri, cônes, bourgeons ; Merrin. — Non aux dépens des feuilles et des bourgeons, mais de la partie ligneuse ; Millière. abietella. — Pinus sylvestris, entre l’écorce et l’aubier; a toute sa taille vers la fln de juin. DES CHENILLES EUROPÉENNES 77 NEPHOPTERYX spissicella. — Quercus robur ; dans une toile, entre les feuilles; mai. rhenella. — Salix et Populus, entre les feuilles, dans un tube de soie ; août, commencement de septembre, genistella. — Genista corsica ; Rambur. — Ulex; de septembre à juil¬ let; Merrin. similella. — Vit en petite société, sur le Quercus robur ; juillet. albicilla. — Vit entre les feuilles du Salix capræa ; août. satureiella. — Rive les feuilles terminales du Satureia montana ; a toute sa taille vers le 20 ou 25 juin ; Millière. ETIELLA Zinckenella. — Colutea arborescens , Pisum, gousses vertes, et aussi, selon Millière, dans les gousses de l’Acacia cultivé ; août et septembre. PEMPELI A semirabella. — Racines de Graminées, sur les pentes sèches et gazonnées; dans une toile légère, sur le sol ; mai. enphorbiella. — Euphorbia characias ; sous une toile légère ; passe l’hiver et se. chrysalide ; mars, fin avril, cingillella. — Myricaria germanica ; sur les fleurs ; se chrysalide fin juillet. — Juin ; Jourdheuille, hostilis. — Populus, Salix; juillet à septembre; Merrin. formosa. — Sur 1 ’Ulmus campestris ; juin. betulæ. — Entre les feuilles attachées du Betula alba ; se chrysalide sur la terre ; mai. gallicola. — Pistacia lentiscus ; galles; depuis octobre, jusqu’au printemps ; Millière. palumbella. — Dans un tube de soie, sous les Polygala ; mai. obductella. — Feuilles attachées d ’Origanum vulgare et Mentha ar- vensis ; tombe à la moindre secousse ; juin, juillet, adornatella. — Mai et juin ; Merrin. subornatella. — Thymus ; Zeller. — Globularia vulgaris ; Mann. — Mai et juin ; Merrin. 78 CATALOGUE G Y N A N G Y G L A canella. — Salsola hali ; août et septembre; Merrin. HYPOGHALGIA ahenella. — Dans un tube de soie, sous les feuilles radicales d 'Helian- themum vulgare et d’ Artemisia campestris ; mai. EUCARPHIA farrella. — Anthyllis vulneraria ; janvier; on peut la trouver, dit Mrrin, Ehivernant dans des boules de sable. sareptella. — Vit de racines de plantes herbacées qui croissent dans le sable ; Millière. BREPHIA compositella. — Dans une toile, sous Y Helianthemum, vulgare et l'ir- temisia vulgaris ; en juin. AGROBASIS obtusella. — Sur les feuilles de Poirier; mai. porphyrella. — Erica scoparia ; lie les rameaux supérieurs dans un fourreau ; passe l’hiver et n’a atteint toute sa taille qu’à fin mars. obliqua. — Les Cistus, principalement le C. albidus ; se métamorphose commencement d’avril ; ronge les feuilles les plus récentes. consociella. — Quercus robur; dans un tuyau de soie; mai, commence¬ ment de juin. tumidella. — Quercus robur; mai, commencement de juin. — Daphné gnidium; Martorell. rubrotibiella . — Vit en société, dans une toile, entre les feuilles du Quercus robur ; juin. MYELOIS cribrum. — Tiges des Carduus dont elle mange la moelle; ne s’v trans¬ forme pas ; fin avril, mai. robiniella. — Robinia pseudo -acacia ; dans les gousses; se chrysalide du 15 au 20 août. astericella. — Asteriscus spinosus: a toute sa grosseur dans les pre¬ miers jours de mai. DES CHEMLLES EUROPÉENNES 79 legatella. — Rhamnus alaternus ; se transforme en terre; seconde quinzaine de mai. suavella. — Prunus spinosa, Rhamnus et Cratægus, dans des tubes desoie; mai et juin. romanella. — Rhamnus alaternus vieux et maladifs; mars et avril, jusqu’au mois de mai ; lie les feuilles. advenella. — Entre les fleurs de Cratægus oxyacantha qu’elle attache par des fils; endroits chauds et abrités ; mai. epelydella. — Prunus spinosa et Cratægus oxyacantha ; dans des tubes de soie; juin, juillet. tetricella. — Gousses du Caroubier ? ceratoniæ. — Ceratonia siliqua. — Dans les siliques en hiver; se nourrit de la pulpe ; Millière. transversella. — Psoralea bituminosa ; vit en société sur les feuilles ; en juillet. bituminella. — Psoralea bituminosa; milieu de mars, à la mi avril, a toute sa grosseur ; Millière. — Semble préférer la base de la plante plutôt que la feuille. ANCYLOS1S cmnamomella. — Fourreau construit de grains de sable fin; la chenille passe l’hiver; vers le milieu ou la fin de mars, a toute sa taille; doit vivre de racines de Graminées ; Millière. A L 1 S P A angastella. — Fruits de Y Evonymus europæus ; hiverne dans une toile; ne se transforme qu’au printemps; septembre. ZOPHODIA convolutella. — Ribes rubrum ; fruits à demi mûrs; juin. EUZOPHERA terebrella. — Vit dans les cônes des pins ; de Peyerimiioff. pinguis. — Sous l’écorce du Fraxinus excelsior ; mai et juin; Merrin. — Mange l’écorce verte et non pourrie. faliginosella. — Dans les feuilles sèches du Betula alba ; avril. cinerosella (artemisiella ?). — Artemisia vulgaris et A. absinthium ; pendant l'hiver. 80 CATALOGUE HOMŒOSOMA nebulea. — Dans les têtes de Carduus nutans ; août et septembre. nimbella. — Aster sinensis ; commencement d’octobre. — Fleurs des Hieracium, Solidago, Carlina; septembre. binævella. — Dans les tiges et les têtes de Cirsium lanceolatum, Car¬ duus acanthoides ; mai, juin. sinuella. — Dans les tiges de Chenopodium, Plantago lanceolata ; septembre. — La chenille parait polyphage; elle lie, au prin¬ temps, les feuilles des plantes herbacées; Millière. EMA T EUDES punctella. — La chenille, dit Millière, doit vivre, à la fin de l’hiver, de racines de Graminées. ANERASTIA lotella. — Tiges et racines de Festuca ovina et Aira canescens ; avril; Merrin. transversariella. — Quercus robur; se chrysalide à la fin de juin. EPHESTIA elutella. — Intérieur des maisons; pain, dattes, fruits secs; se transforme en automne. — Jourdheuille; août. Scella. — Figues ; janvier. gnidiella. — Daphné g nidium ; dans des paquets de feuilles terminales; depuis le milieu de juillet jusqu’en novembre. interpunctella. — Farine jaune, pain, biscuit, fruits secs. G ALLERI A mellonella. — Cire des ruches, vit dans des galeries ; août et mai. — Juin ; Soc. Belge. APHOM1 A sociella. — Nids du Bombus lapidarius ; se transforme en automne. — Nids des Guêpes; en septembre; Jourdheuille. — Suivant Bruyat, elle vivrait en famille, aux dépens du liège, des livres. DES CHENILLES EUROPEENNES 81 MELISSOBLAPTES bipunctanus. — Dans les nids de Bourdons, en terre ; septembre, anellus. — Nids du Bombus terrestris ; Zincken. — Milmère a trouvé la chenille sur Ylnula hdenium; passe l’hiver. i cephalonica. — Raisins de Corinthe ; depuis novembre à janvier. ACHRŒA grisella. — Dans les ruches des Abeilles ; juin. — Septembre ; Jour- DHEUILLE. TORTRICINA RHACODI A caudana. — Entre les feuilles attachées de Populus tremula ; mai. effractana. — Salix capræa ; mai. TERAS cristana. — Salix rabougris et Cratægus; juin à septembre ; Merrin. umbrana. — Salix capræa et Populus ; Jourdheuille. — Chenille, fin août, commencement de septembre ; de Peyerimhoff. hastiana. — Salix capræa, Populus ; septembre. — Salix alba et S. viminalis; au printemps; Millière. maccana. — Myrica gale ; mai. juin ; Merrin. pyrivorama. — Feuilles du Poirier; en juin; Ragonot. mixtana. — Calluna vulgaris ; Jourdheuille. — Rameaux attachés ensemble. logiana. — Dans les feuilles pliées des Viburnum opulusef, V. lantana ; juin, septembre. — Chenille commune, à la fin d’août; de Peyerimhoff. permutatana. — Mai? Merrin. — Sur les Rosiers ; Ragonot. variegana. — Prunus spinosa, Cratægus oxyacantha ; arbres frui¬ tiers ; lie les feuilles ; juin. 82 catalogue boscana. — Haies à'Ulmus campestris ; juin. (Var.) parisiana. — Entre les feuilles attachées à'Ulmus campestris ; septembre. literana. — Quercus robur ; juin, niveana. — Entre les feuilles du Betula alla ; juin, lipsiana. — Pommier sauvage, Betula alba , Vaccinium vitis-idæa ; juin; Merrin. sponsana. — Fagus sylvatica, Ulmus campestris ; juillet; Merrin. ufana. — Salix capræa; juin. Schalleriana. — Symphytum officinale ; mai ; Jourdheuille. — Je l’ai aussi trouvée sur les Populus et les Salix. comparana. — Comarum palustre, Fragaria vesca, etc.; mai «à juillet? Merrin. aspersana. — Potentilla, Spiræa, Poteriuml juin, shepherdana — Eupatoriumcannabinum, Spiræa ulmaria ; mai, juin; Merrin. ferrugana. — Feuilles roulées de Quercus robur et de Betula alba; mai. Forskaleana. — Sur Y Acer campestre et les Rosa ; mai. holmiana. — Pyrus communis, et plusieurs autres arbres fruitiers, Ro¬ sier, Aubépine, Prunellier ; mai. contaminana. — Poirier sauvage. Prunellier, Aubépine; mai. Lorquiniana. — Lythrum salicaria ; mai. TORTRIX piceana. — Pinus abies et Acer campestre ; atteint toute sa croissance en juin. podana. — Salix , Rosa , Berberis vulgaris. — Mai et juin ; Merrin. — Doit vivre sur Y Alnus glutinosa ; Millière. — Polyphage; Ragonot. cratægana. — Sur les arbres fruitiers ; printemps, xylosteana. — Lonicera xylosteum et plusieurs arbres fruitiers, Quer¬ cus robur. — Mai ; Merrin. — Juin ; Millière. rosana. — Betula alba , Acer campestre , Tilia europæa , Corylus avellana, Populus tremula, Fagus sylvatica, Cratægus oxya- cantha, Ribes rubrum, Rosa; a toute sa taille commencement de juin. DES4 CHENILLES EUROPÉENNES 83 sorbiana. — Pyrus domestica, Prunus cerasus , Quercus robur ; mai. Lafauryana. — Sommet des tiges de Myrica gale ; feuilles terminales, qu’elle réunit; fin juin, commencement juillet, semialbana. — Prunus cerasus , P. domestica et P. spinosa ; polyphage; a toute sa taille les quinze premiers jours de mai. corylana. — Sur plusieurs espèces d’arbres, particulièrement : Quercus robur , Betula alba, Corylus avellana ; bois feuillus ; mai. ribeana. — Betula alba, Ribes rubrum , Ulmus campestris ; fin mai. cinnamomeana. — Fagus sylvatica, Larix europæa , etc.; mai ; Merrin. hoparana. — Quercus robur, Fagus sylvatica, Betula alba, Salix ca- præa, Syringa vulgaris; se transforme à la mi-juin, dumetana. — Plantes basses ; mai ; Merrin. lecheana. — Quercus robur, Acer campestre ; les arbres fruitiers ; mai. — Lonicera periclymenum, Salix ; avril ; Merrin. inopiana. — Racines d 'Artemisia campestris ; septembre; Merrin. bistrionana. — Pinus picea ; juin. musculana. — Betula alba, Salix capræa; septembre; passe l’hiver et se chrysalide en mars. unifasciana. — Ulmus campestris, Cratægus oxyacantha; juin, strigana. — Artemisia campestris ; en. juin et juillet, diversana. — Polyphage, sur les arbres; mai. formosana. — La chenille doit vivre, dit Millière, à la fin de l’hiver, dans les fruits du Pinus sylvestris. cupressana. — Sur le Cyprès ; mai et juin. — Juniperus oxycedrus ; Millière. Mabilliana. — Pistacia lentiscus; réunit les feuilles en paquet; en août; a plusieurs générations successives; Ragonot. polytana. — Coriaria myrtifolia ; Martorell; en mai. cinctana. — Anthyllis vulneraria ; mai? Merrin. rigana. — Lie les feuilles des Clématites; au printemps ; Millière. ministrana. — Betula alba et, ajoute Jourdheuille, les Rhamnus ; fin août jusqu’au milieu de septembre, octobre; passe l’hiver; se chrysalide fin mars. bifasciana. — Conus et Rhamnus ; dans les fruits ; octobre. Conwayana. — Ligustrum et Berberis ; dans les baies; se chrysalide en dehors, sous une toile blanche; octobre. Bergmanniana. — Rosiers des jardins; en avril et mai. Læflingiana — Quercus robur ; entre les feuilles pliées ; mai. 8i CATALOGUE viridana. — Principalement Quercus robur ; se transforme fin mai; ronge les feuilles. proaubana. — Arbutus unedo, Asphodelus ramosus , Rosmarinus officinalis, plusieurs espèces d'Euphorbia, Thymus vulgaris , Robinia pseudo-acacia, Rlius coriària , Pistacia lentiscus , Passerina thymelæa, Smilax aspera et diverses Aristolochia ; janvier. croieana. — Pistacia lentiscus, Dorycnium suffruticosum ; feuilles en paquets; il faut la chercher seulement en mars et avril. Fosterana. — Iiedera hélix, Lonicera periclymenum, etc.; mars, avril, mai, juin ; Merrin. viburniana. — Dans les pousses des Alisma plantayo, Ranunculus acris, Caltha palustris, Onanis spinosa; juillet, unicolorana. — Asphodelus ramosus; mars; Mii.lière. paleana. — Plantayo et presque toutes les plantes basses; mai, juin; Merrin. hyerana. — Dans les tiges d 'Asphodelus ramosus ; \ it aussi des feuilles; se métamorphose en avril, hors de la plante; MilliÈre. Rolandriana. — Veratrum album; Catai.. de Vienne. angustiorana. — Laurus nobilis observée aussi sur le Prunus lauro - cerasus; a toute sa grosseur en mars, pilleriana. — Polyphage, mais préfère la Vigne; on la trouve sur le Stachys germanica, Asclepias vincetoxicum, Iris fœtidis- sima. — Les œufs éclosent premiers jours d’août, les chenilles se cachent alors pour hiverner jusqu’au printemps; de fin avril, au commencement de mai; à Cannes, se chrysalide en juillet, grothna. — Cratægus oxyacantlia ; Berchstein; en septembre, gnomana. — Polyphage ; bois feuillus; mai. gerningam. — Vaccinium uliginosum ; mai. — Statice armeriai Asphodelus , etc.; Merrin. prodromana. — Potentilla anserina ; juillet. SCI APHIL A. lengana. Presque toutes les plantes basses; mai et juin; Merrin. peuiiana. — Les Sedum alsinefolium , album, stellatum et quelquefois Sempervivum arachnoideum ; juin et juillet, chrysintbeana. — Diverses plantes ; juin ; Merrin. DES CHENILLES EUROPEENNES 85 Wahlbomiana. — Solidago virgaurea , Melampgrum sylvaticum , Lysi- machia vulgaris ; mai, juin. nubilana. — Prunus spinosa, Cratægus oxyacantha ; mai. DOLOPLOGA punctulana. — Sur le Ligustrum et le Lonicera xylosteum ; juillet. GHEIM ATO PHILA tortricella. — Quercus robur; juin et juillet. EXAPATE congelatella. — Les Salix, principalement le Salix purpurea , Cerfeuil sauvage, arbres fruitiers; mai et juin; Jourdheuille. — Pousses terminales du Prunus spinosa et du Ligustrum vulgare, Ulmus, Mespilus, Rubus idæus; Frey. OLINDIA ulmana. — Ficaria ranunculoides ; au commencement du printemps. COCHYLIS hamana. — Ononis repensé mai et juin; Merrin. zoagana. — Racines de Scabiosa columbaria, Centaurea nigra, etc.; avril; Merrin. procerana. — Têtes de Dipsacus; en mars, zabrana. — Dans les fleurs d’ Helichrysum arenarium ; juillet. Simoniam. — Vit sur le Dorycnium ; Martoreli,. maculosana. — Framboisier; septembre; Merrin. — Fleurs naissantes du Chondrilla juncea; mai; Millière. — Graines de la Jacinthe des bois; Endymion nutans ; Ragonot. — La chenille hiverne et ne se transforme qu’au printemps. Sohreibersiana. — Sous l’écorce des grands Peupliers et des Ormes; janvier et février. griseana (udana). — Tiges de YAlisma plant ag o ; avril ; Merrin. vectisana. — Plantago maritima ; mai et août; Merrin. craentana. — Salix capræa; avril et mai. sang.ûsorbana, — Dans les graines de Sanguisorba officinalis; juin, ambigaella. — Dévaste les vignes; au printemps dans les fleurs, à l’au¬ tomne dans les grappes. Soc. Linn. — T. xxx. 7 86 CATALOGUE straminea. — Têtes de Centaurea nigra; septembre et octobre ; Merrin. alternana. — Têtes de Centaurea scabiosa ; septembre et octobre ; Merrin. hilarana. — Tiges boursouflées en forme, de galle d ' Artemisia cam¬ pestris; à environ 3 centimètres de terre; mai. dipoltella. — Dans les ombelles d ’Achillea millefolium qu’elle attache par des fils ; janvier et février. zephyrana. — Eryngium campestre ; tiges inférieures et racines ; mai. æneana. — Racines de Senecio Jacobæa; mars ; Ragonot. rutilana. — Juniperus ; dans une toile entre les aiguilles; mars, aleella. — Racines de Picris hieracioides ; de septembre à avril ; Merrin. badiana. — Dans les racines et les tiges de Trifolium et de Cirsium ; juillet. Kindermanniana. — Dans l’extrémité des pousses d’^4 rtemisia campestris ; juin. sanguinana. — Tiges à' Eryngium campestre ; Treitschke; passe l’hiver ; a toute sa taille en juin. francillana. — Dans les tiges mortes l’année précédente du Daucus carota, Ferula nodiflora et de Eryngium campestre ; mai. flagellana. — Dans les tiges mortes de l’année précédente, dilucidana. — Tiges de Pastinaca sativa; septembre et octobre. Smeathmanniana. — Ombelles de Y Achille a millefolium ; hiverne; oc¬ tobre; Foucard. moguntiana. — Dans l’extrémité des pousses de Y Artemisia campestris; juin. implicitana. — Anthémis cotula. — Fleurs de Gnaphalium, Pyrethrum inodorum, Tanacetum, Artemisia, Solidago virgaurea ; octobre. ciliella. — Graines de Primula; dans les prairies; juin, phaleratana. — Solidago virgaurea ; dans les fleurs réunies; octobre, purpuratana. — Têtes de Dipsacus; printemps ; Fallou. roseana. — Tiges de Dipsacus ; d’octobre à avril; Merrin. roseofasciana. — Cirsium ; Milliere. rupicola. — Chrysocoma linosyris; dans les fleurs où elle hiverne; octobre. purpuratana. — La chenille vit aux dépens du Chondrilla juncea ; se tient parmi les fleurs, s’y transforme souvent ; Millière. DES CHENILLES EUROPÉENNES 87 Manniana. — Dans les tiges de Mentha sylvestris ; mai. notulina. — Tiges de Mentha sylvestris ; endroits tourbeux; mai. curvistrigana — Fleurs de Lactuca muralis ; juillet ; Merrin. ambiguana. — Dans les chatons du Betula alla ; mars, hybridella. — Tiges de Carduus \ se chrysalide; septembre. — Sonchus oleraceus ; G. Barrett. posterana. — Dans les fleurs de Centaurea, Carduus nutans, Lappa tomentosa ; se chrysalide en terre ; octobre, juin; Millière. atricapitana. — Tiges de Senecio ; septembre. dubitana. — Fleurs de Senecio Jacohæa , Cirsium lanceolatum, Picris hieracioides , Hieracium murorum et H. umbellatum ; juin, septembre. PHTEOCHROA ragosana. — Bryonia dioica; dans les baies attachées; septembre; Jourdheuille. — Ecballion elaterium; tiges; janvier; il est bon de chercher la chenille sur l’arrière-saison; Millière. RETINIA duplana. — Sapins; inus sylvestris ; août; Merrin. — Attaque le fruit; Duponchel. sylvestrana. — Bourgeons de Pinus sylvestris ; septembre; Merrin. pinivorana. — Dans les bourgeons de Pinus sylvestris ; avril. • turionana. — Boutons et bourgeons du Pinus sylvestris ; en mars et en avril. baoliana. — Bourgeons du pin qu’elle courbe et empêche de croître ; mars, avril et mai. tessulatana. — Vit dans l'intérieur des cônes de Cyprès ; en hiver ; Martorell. margarotana. — Cônes des Pins; Martorell. resinella. — Pinus sylvestris; hiverne dans les amas de résine des Pins ; elle a atteint toute sa taille en octobre; se chrysalide, janvier, février et mars. pollinis. — La chenille vit en mars et avril mêlée au pollen du Pinus maritima ; Millière. PENTHINA profundana. — Quercus robur ; juin. 88 CATALOGUE Schreberiana. — Chenille sur Prunus padus ; de Peyerimhoff. salicella. — Différentes espèces de Salix et de Populus ; mai, juin. semifasciana. — Salix à feuilles velues ; juin. scriptana. — Salix ; mai. capreana. — Salix ; avril, mai. corticana. — Betula alba ; mai. betulætana. — Betula alba ; mai. sororculana. — Betula alba; juillet. sauciana. — Vaccinium; août ; Merrin. variegana. — Toutes espèces d’arbres fruitiers, le Quercus robur , le Prunus spinosa ; mai. — A deux époques ; Millière. pruniana. — Prunus domestica, P. spinosa, P. cerasus; les arbres, fruitiers,- les Salix; commencement d’avril mai. ocbroleucana. — Rosa centifolia ; mai. dimidiana. — Bouleaux et Tilleuls; septembre, oblongana. — Têtes de Dipsacus ; mars sellana. — Têtes de Cirsium et Dipsacus; juin. — Le Dipsacus fullonum particulièrement. gentiana. — Dipsacus fullonum; hiverne de novembre à avril; Merrin. nigricostana. — Racines de Stacliys ; septembre, octobre à mars ; Merrin. fuligana. — Stachys; mai ; Merrin. lapideana. — Dans les racines de Digitalis ambigu i; avril, postremana. — Hiverne dans les racines à' Impatiens; s’y métamor¬ phose ; janvier et février, scitulana. — Sur le Vaccinium myrtillus ; mai. arbutella. — Vaccinium; tord les bourgeons; avril ; Merrin. — Arbutus unedo\ en hiver et au premier printemps ; Millière. myrgindana. — Bourgeons de Myricaet de Vaccinium ; avril; Merrin. rufana. — Helianthemum vulgare ; avril ; Merrin. siriana. — Racine du Taraxacum dens-leonis. branderiana. — Entre les feuilles du Populus tremula; mai. astrana. — Polygonum bistorta; juin et juillet. Scbulziana. — Pinus sylvestris ; mai ; Merrin. arcuella. — Troncs des Corylus avellana malades; Treitschke. rivulana. — Galium, A Inus glutinosa ; avril? Merrin. urticana. — Sur plusieurs espèces d’arbres et arbrisseaux : Ulmus cam- pestris, Betula alba , Salix alba, Vaccinium myrtillus, Rubus fruticosus ; tout le mois de mai. DES CHENILLES EUROPÉENNES 89 lacunana. — Polyphage ; mai. bipnnctana. — Sur les V actinium ; mai. hercyniana. — Entre les aiguilles des Sapin; se chrysalide en terre; mai. achatana. — Entre les feuilles du Cratægus oxyacantha et des arbres fruitiers ; mai. — Haies, Prunus spinosa; Millière. antiquana. — Hiverne dans les racines du Stachys arvensis ; janvier et février. ASPIS Uddmanniana. — Rubus idxus,R. fruticosus ; dans les feuilles atta¬ chées ; mai, juin. APHELIA lanceolana. — Tiges de Cypéracées ; avril; Merrin. littorana. — Armeria plantaginea ; mai et juin ; Merrin. venosana. — C y per us longus ; G. Lafaury. EUDEMIS botrana. — Rosmarinus of '/îcinalis , accidentellement; sa vraie nourri¬ ture est la Vigne et le Daphné gnidium ; dans le milieu de la Heur. — En août et septembre ; Millière. artemisiana. — Anchusa officinalis. bicinctana. — Allium porrum, dans les semences ; commencement juin, fin juillet, août; G. Rouast. — Graines de YOdontites lutea et de Y Allium schœnopr asum ; Millière. staticeana. — Statice cordata; mars, avril, mai, commencement de juin; lesgénérationsjse succèdent jusqu’à la fin d’août; Millière. im oniana. — Statice limonium ; janvier, février, mars. — En été et en automne ; Millière. quaggana. — Senecio maritimus ; dont elle ronge les étamines ; en juin ; la première génération ronge les feuilles en mars, et les fleurs, en mai. LOBE SI A permixtana. — ? Anchusa officinalis ; juin, septembre. EGGOPSIS atifasciana. — Dans des tubes de soie, sous la Mousse des arbres ; mai. 90- CATALOGUE AGROGLITA consequana. — Euphorbia characias ; éclôt en novembre, a toute sa grosseur fin janvier ou commencement février ; Millière ajoute : et sur la plupart des Euphorbia du littoral. — Avril et juin; Catal. Alpes-Marit. PETALEA Klugiana. — Dans les feuilles supérieures de Pæonia rosea ; avril. festivana. — Doit vivre, dit Millière, aux dépens du Corylus avellana. GRAPHOLITHA grandævana. — Racines des Tussilago farfara et T. petasites ; mars, avril ; Merrin. lacteana. — Artemisia campestris ; dans une boursoufflure qu’elle pro¬ duit dans la tige ; octobre. Hohenwartiana. — On croit qu’elle vit sur l’ Hypericum quadrangulum ; Treitschke. — Cirsium lance olatum ; Jourdheuille. Scopoliana. — Hiverne dans les têtes de Ghardons, s’y chrysalide ; jan¬ vier et février, mai. æmolana (latiorana). — Solidago virgaurea ; dans les fleurs ; se chry¬ salide sur terre ; octobre. hepaticana. — Senecio sylvaticus et S. sarracenicus ; dans les tiges ; octobre; Jourdheuille. tedella. — Entre les aiguilles des Pins et des Sapins, dans une toile; octobre. demarniana. — Dans les chatons de Betula et de Populus ; avril. subocellana. — Saliœ capræa ; sous les feuilles; mi-septembre, oc¬ tobre. nisella. — Sur les chatons de Peupliers et de Saules, puis devient poly¬ phage ; mai. Penkleriana. — Chatons du Corylus avellana et des A Inus ; bourgeons qui se flétrissent; mars, avril; Ragonot. ophthalmicana. — Populus tr émula ; mai. Solandriana. — Corylus avellana , Betula alba, Populus tremula , Saliœ capræa, Peupliers et Aulnes ; se transforme vers la fin de juin. DES CHENILLES EUROPEENNES 91 semifusciana , — Spiræa ulmaria et Salix malades ; juin ; Merrin. sordidana. — Alnus; mai. bilunana. — Chatons des Alnus et des Betula; avril, tetraquetrana. — Betula alba; se transforme milieu de septembre, immundana. — Betula alba , Alnus glutinosa et A. inc an a ; feuilles; avril, mai. similana. — Betula alba , Corylus avellana, Alnus ; mai. thapsiana. — Vit en juillet, sur le Thapsia garganica et autres Om- bellifères. incarnatana. — Chenille sur le Betula alba. — Mai ; Merrin. suffusana. — Cratægus oxyacantha ; mai; Guénée. rosæcolaaa. — Rosa ; mai; Merrin. tripunctana. — Boutons de Rosiers ; commencement de juin, cynosbana. — Rosa canina ; bourgeons ; avril, mai et juin. Pflugiana. — Tiges des Carduus ; mars. cirsiana. — Hiverne dans les tiges de Cirsium palustre, Scabiosa, Carduus ; s’y chrysalide; janvier et février. — Mars, avril; Merrin. trigeminana. — Senecio ; août et septembre; Merrin. brunnichiana. — Tussilago farfara ; tiges ; en mars, turbidana. — Racines de Petasites vulgaris ? avril ; Merrin. fænella — Racines et rameaux de Y Artémis ia vulgaris ; commencement du printemps ; se chrysalide dans les racines, citrana. — Achillea mille folium ; Ragonot; septembre, pupillana. — Tiges des Carduus ; mars. — Artemisia absinthium ; Linnée. incana. — Artemisia campestris ; boursoufflure des tiges; octobre, conterminana — Artemisia campestris. — Sur les fleurs des Lactuca virosa, scariosa, et Salades des jardins ; juillet. Sapidiscana. — Solidago virgaurea, Chrysocoma linosyris ; tubes de soie entre les fleurs; octobre. hypericana. — Hypericum perforatum ; dans les fleurs et les graines, entre les feuilles attachées; mai, juin, albersana. — Lonicera periclymenum ; octobre, tenebrosana. — Dans les gousses des Pois et des Vesc .s; septembre, octobre, nebritana. — Dans les gousses de Pisum sativum; août, roseticolana. — En automne, dans les baies du Rosier; de Peverimhoff. — Octobre ; Jourdheuille. 92 CATALOGUE funebrana. — Pruniers, Mirabelliers, Prunelliers, dont elle dévore les fruits; de Peyerimhoff. — Dévore la chair de tous les fruits à noyaux, surtout les Prunes ; août, septembre, octobre, et une autre génération en mai, dans les tiges, adenocarpi. — Dans les gousses de Y A denocarpus complicatus ; en juin, puis en septembre; s’élève avec les gousses du Sarotham nus scoparius ; Ragonot. micaceana. — Ulex europæus. succedana. — Gousses de l’ Ulex ; en août. — Pousses de Cytisus nigri- cans dont elle mange les fruits verts, et aussi sur Cytisus sagit- talis et Ulex; Jourdheuille. — Larve au printemps, sur les Cytisus ; Millière. Servillana. — Salix capræa; dans une boursouftiure des branches, y hiverne et s’y chrysalide ; octobre, microgrammana. — Ononis ? septembre; Merrin. Strobilella. — Dans les pommes de Pins; en automne; passe l’hiver et se chrysalide en juin. juniperana. — Dans les graines de Juniperus communis et J. oxycedrus ; janvier et février; s’y chrysalide vers la fin d’avril; Millière. corollana. — Hiverne dans une boursouftiure qu’elle produit dans les branches du Populus tremula ; janvier et février, cosmophorana. — Sous les écorces de P inus abies ; en compagnie de la Retinia resinella ; janvier, février, mars. — Selon Merrin elle ne vivrait pas que sur Y Abies excelsa, mais sur le Pin d’Ecosse et, dit-on, dans la résine. coniferana. — Sous les écorces de Pinus sylvestris ; janver et février. — Mars, avril; Merrin. pactolana. — Sous les écorces de Pinus abies ; janvier à mars. Weberiana. — Vit aux dépens de la sève de plusieurs arbres fruitiers, tels que Cerasus, Prunus, A rmeniaca, amygd a lus ; sous les écorces des arbres malades ; avril, mai. ruffillana. — Dans les ombelles des Carottes sauvages; s’y fait des tubes de soie et se nourrit des graines ; septembre, octobre, weirana-hexana. — Fagus sylvatica ; août et septembre ; Merrin. nitidiana. — Quercus robur ; de septembre à mai; Merrin. leplastriana. — Tiges de Brassica oleracea; depuis octobre à mars, ou avril ; Merrin. duplicana. — Dans l’aubier des Pinus ; janvier et février. DES CHENILLES EUROPÉENNES 93 perlepidana — Orobus niger ; de Tischer. — Entre les feuilles; se chrysalide en terre ; juillet. pallifrontana. — Dans les gousses vertes de l’ Astragalus glycyphyllos ; août. leguminana. — Alnus glutinosa ; août? Merrin. dorsana. — Dans les siliques des Pois et des Yesces; septembre. — Orobus tuberosus ; mai, juin ; Barrett. orobana. — Gousses de Vicia cracca; août et septembre ; Merrin. — Vicia sylvatica ; Barrett. aurana. — Graines des Ombellifères ; juillet ; Merrin. GARPOGAPSA pomonella. — Intérieur des pommes, des poires et des noix ; la chenille hiverne; a toute sa taille fin juillet, commencement d’août, sep¬ tembre. grossana. — Dans les faines; septembre. — Glands des Chênes verts; se chrysalide dans les feuilles sèches ; Millière. splendana. — Dans les châtaignes et les glands; septembre. — Dans les glands tombés ; Jourdheüille. — Les noix, les amandes, etc. ; Millière. amplana. — Dans les glands; passe l’hiver dans la mousse et ne se chry¬ salide qu’en juin suivant. COPTOLOMA janthinana. — Fruits malades du Cratægus oxyacantha ; septembre. PHTOROBL ASTIS fimbriana. — Dans le bois des Chênes pourris ; octobre, argyrana. — Mousses des arbres et écorces; octobre, costipunctana. — Dans les galles du Sorbus torminalis ; à l’extrémité des rameaux des jeunes Chênes ; janvier, février. Juliana. — Dans les glands; Ragonot. spiniana. — Cratægus oxyacantha, Prunus spinosa ; mai ; Merrin. populana. — Salix capræa ; mai et juin. regiana. — Sous l’écorce du Sycomore ; d’octobre à mars ; Merrin. rhediella. — Dans les fruits verts, Cratægus oxyacantha ; septembre. 94 CATALOGUE TMETOCER A ocellana. — Carpinus betulus; Chêne et Aulne; mai; arbres fruitiers, lariciana. — Larix europæa. STEGANOPTYCHA aceriana. — Dans les bourgeons de Populus qu’elle creuse; mai. incarnana. — Corylus avellana, Cerisiers; mai. — Sur les Populus et les Salix ; Jourdheuille. neglectana. — Ecorces des Salix et des Populus ; mai; Merrin. simplana. — Populus tremula-, mai. — Chenille en octobre; de Peyerimhoff. nigromaculana. — Senecio ; août et septembre; Merrin. ramella. — Betula alba, Populus ; dans les chatons; avril, altheana. — Au cœur des plantes de Lavatera arborea; janvier et février; plie les feuilles dont elle se nourrit; Millière. oppressana. — Populus; septembre ; Merrin. corticana. — Quercus robur ; entre les feuilles et dans les galles du Sorbus torminalis ; mai, juin, signatana. — Prunus padus; mai; Merrin. Ratzburgiana. — Abies excelsa ; pousses terminales et aiguilles; mai et juin; Merrin. nanana. — Dans les aiguilles de Sapins, s'y chrysalide dans une toile blanche; octobre. ustomaculana. — Vaccinium ; avril, mai; Merrin. vacciniana, — Vaccinium myrtillus , Berberis vulgaris ; entre les feuilles ; octobre. fractifasciana. — Têtes de Scabiosa , prairies sèches; août, quadrana. — Scabiosa arvensis, Centaurea cyanus ; mai; Merrin. mercuriana. — Dryas octopetala ; mai, juin et septembre ; Merrin. craciana. — Dans les bourgeons des Salix et plus tard dans les rameaux; avril, mai. trimaculana. — Entre les feuilles à'Ulmus campestris ; mai. — La che¬ nille vit en mars; chaton de Corylus avellana; se transforme en terre ; fin avril ; Millière. minutana. — Populus alba; se transforme au pied de l’arbre; à fin mai, commencement juin a toute sa grosseur; et aussi, dit Millière, sur le Salix viminalis ; lie les feuilles supérieures. DES CHENILLES EUROPEENNES 95 PHOXOPTERYX Mitterbacheriana. — Quercus robur; entre les feuilles où elle hiverne, upupana. — Quercus robur , Betula alba ; septembre; Merrin. lætana. — Populus tremula ; août et septembre. — En mai; JOUR¬ DHEUILLE. tineana. — Sur les Cratægus ; octobre. curvana. — P yr us malus et P. communis, Cratægus oxyacantha ; G. Lafaury. biarcuana. — Saliœ ; août; Merrin. diminutana. — Salix; août; Merrin. uncana. — Sur les Bruyères ; avril. — Myrica gale ; Merrin. unguicella. — Sur les Bruyères ; en avril. siculana. — Rhamnus frangula, Cornus, Ligustrum; entre les ra¬ meaux; septembre et octobre. — Selon Jourdheuille, en juin. — Passe l’hiver, se chrysalide au printemps. Ann. Soc. Belge. comptana. — Potentilla cinerea ; entre les feuilles; octobre, lundana. — Trifolium, Vicia; août à avril ;Merrin. myrtillana. — Vaccinium ; juillet, septembre; Merrin. derasana. — Rhamnus frangula ; août, septembre ; Merrin. RHOPOBOTA namna. — Vaccinium vitis, Vitis-idæa et V. myrtillus ; polyphage; mai et juin. DICHRORAMPHA Petiverella. — Achillea mille folium; septembre, octobre, avril; Merrin. alpinana. — Achillea mille folium, racines; septembre, octobre, simpliciana. — Dans les racines d ’ Artemisia vulgaris; janvier et février. — Avril; Merrin. plumbagana. — Achillea mille folium ; septembre, octobre, acuminatana. — Chrysanthemum leucanthemum ; avril; Merrin consortana. — Bourgeons de Chrysanthemum ; avril ; Merrin. plumbana. — Artemisia abrotanum ; mai. — Gousses des Ajoncs; se chrysalide après l’hiver; Jourdheuille. 96 CATALOGUE TINE1NA GHOREUTIS dolosana. — Feuilles minces de Y Aristolochia clematitis ; commence¬ ment juillet, mais plus particulièrement en septembre et octobre; Millière, de Peyerimhoff. pretiosana. — Inula conyza, principalement 7. Helenium ; septembre, octobre; Millière. Bjerkandrella. — Inula conyza ; du 15 au 30 septembre, quelquefois commencement octobre. — Feuilles radicales des Carduus car- linæfolius ; Millière. Myllerana. — Entre les feuilles de Scutellaria galericulata ; juin et août. S I M CE T H I S nemorana. — Vit sur le Figuier; juillet, commencement août; Rouast; ronge la surface supérieure des feuilles. pariana. — Pommier, Poirier; ronge la surface supérieure des feuilles; août et septembre. — Juin; Jourdheuille. oxyacanthella. — Chenille sur les Urtica ; entre les feuilles légèrement attachées; bois humides; août. — Avril; sur Parietaria offici- nalis. ATYCHIA funebris. — Vit dans l’intérieur des racines des Graminées; surtout les Andropogon ; avril et mai ; Maktorell. TALÆPORI A pubicornis. — Mai ; Merrrin. politella. — Vit de Lichens de rochers 'et probablement de Lichens du Fagus sylvatica où on trouve les fourreaux ; avril et mai. pseudobombycella. — Lichens des rochers, probablement Lichens des Fagus sylvatica, Carpinus hetulus déjà gros; hiverne, parvient à toute sa taille en mai et se chrysalide du 1er au 10 juin. DES CHENILLES EUROPEENNES 97 conspurcatella. — Sa chenille éclôt en été et doit se transformer en hiver; fourreau coniforme composé de soie et de grains de sable fin ; Millier e. lapidella. — Sur les rochers, les vieux murs, les troncs d'arbres, re¬ couverts de Lichens ; fourreau légèrement recourbé en corne; mai. tabalella. — Sur les vieilles barrières ; fourreau ovoïde, station hori¬ zontale; se chrysalide à la fin de mai; Jourdheuille. SOLENOBIA clathrella. — Fourreau gros et très renflé, de forme à peu près ovoïde, avec trois arêtes obtuses faiblement indiquées, presque triangu- triangulaire; Lichens des vieux bois et des pierres. pineti. — Côté ombragé des vieilles palissades, sur les murs et les arbres au nord; se cache avec soin dans les moindres fissures ; fourreau triangulaire; janvier et février. — Eclosion fin mars, avril. triquetrella. — Sur les Lichens des palissades, toujours près de la terre; fourreau triangulaire ; janvier et février; Jourdheuille. — Se chrysalide au mois d’avril; Bruand. inconspicuella. — Fourreaux à extrémité plus obtuse que celui du S. triquetrella et de couleur plus noirâtre ; cela tient, dit Bruand, probablement à la couleur même des rochers où ils vivent, et des Lichens dont ils se nourrissent. LYPUSA maurella. — Sur les Lichens; avril. PSILOTHRIX Dardoinella. — Fourreau fusiforme, recouvert de nombreuses petites feuilles sèches; semble polyphage; n’atteint toute sa grosseur qu’à la fin de juin, après avoir passé l’hiver. MELASINA ciliaris. — Hippocrepis comosa; juin, juillet, août. — Millière suppose qu’elle préfère les Iiumex et les Leontodon ; fourreau tubuli - forme, atténué inférieurement, légèrement arqué, composé de grains de sable et de terre. 98 CATALOGUE lugubris. — Sur plusieurs plantes basses et arbrisseaux ; elle préfère Onobrychis sativa, Erica scoparia, les Cistus; fourreau allongé, cylindrique, tubuliforme, grisâtre, tissu desoie grise et recouvert de grains de sable et de parcelles rocheuses ; septembre; passe l’hiver et a tout son développement tin mai; à Cannes, fin juillet. DIPLODOMA marginepunctella. — Fologne croit qu’elle vit d insectes ; selon Jour- dheuille, sur les Lichens au pied des arbres; se cache dans les rides des écorses ; mai. X Y SMATODOMA melanella. — Sur les vieilles palissades, les troncs ; fourreau en mai et juin. — Ronge les Lichens des Quercus robur ; elle traîne un petit sac ou capuchon coniforme ; Millière. EUPLOCAMUS anthracinalis. — Racines pourries du Fagus sylvatica et les bois pourris ; janvier et avril. SCARDIA boleti. — Champignons des Salix , Tilia, Quercus ; depuis l'automne jusqu’au printemps. MOROPHAGA morella. — Dans une excroissance du Mûrier blanc ; Barthélémy. BLABOPHANES imella. — Dans les débris animaux ; Y. Heyden. — Etoffes de laines abandonnées dans les champs; octobre, ferruginella. — Vit au dépens des lainages; Foucard. — Etoffes de laine; Jourdheuille ; en août. rnsticella. — Tapis, peaux ; en août. — Janvier et février ; Merrin. TINEA fulvimit relia. — Poils, plumes, ossements; septembre. DES CHENILLES EUROPEENNES H9 tapetzella. — Etoffes de laines, fourrures, plumes, insectes, sabot pourri de cheval ; passe l’hiver et se chrysalide au printemps suivant, arctlla. — Chenille dans les bois pourri ; juin et fin août; sur les lisières des forêts ; H. Frey. corticella. — Bolets, dans les Champignons du Fagus sylvaticn ; oc¬ tobre. parasitella. — Champignons du Salix, bois pourri; octobre. -- Avril; Merrin. arcuatella. — Dans les Bolets et le bois pourri ; octobre, picarella. — Vieux Bolets des Quercus ; de Peyerimhoff. nigralbella. — Bolets des vieux Fagus sylvatica\ octobre, quercicolella. — Dans les Bolets ligneux du Quercus robur ; octobre. — Suivant Bruyat, dit Millière, la chenille vit aux dépens des Champignons desséchés du Mélèze, sur les troncs privés de vie1 granella. — Blé dans les greniers, bois pourri; mai. — Octobre; Jour- DHEUILLE. cloacella. — Blé, Orge, Seigle; mai; d’autres passent l’hiver. — Bois pourri; Merrin. albipunctella. — Branches pourries; avril; Merrin. caprimulgella. — Dans le bois pourri de Fagus sylvatica, Quercus ro¬ bur ; janvier et février. Roesslerella. — Sur les rochers ; mai. nigripunctella. — Le fourreau se trouve sur les vieux murs; avril. — Selon H. Frey, qui lui attribue deux générations, elle vivrait surle Parietaria officinalis ; en juillet et mai. parietariella. — Mousses sur les murs humides ; sac cylindrique en soie recouvert en haut de parcelles végétales très minces, misella. — Tiges des Fèves; septembre, octobre ; Merrin. — Dans les bûchers, où sa chenille, dit Millière, vit aux dépens des petites mammifères morts, dont elle ronge les poils, fuscipunctella. — Vit de débris de toute espèce; détritus et immondice; août pellionella. — - Préfère les fourrures, mais s’accommode de toute substance animale ; sa transformation a lieu en juin et la seconde éclosion passe l’hiver et se chrysalide au printemps. — Se fait un tube de soie, dans les peaux, les lainages ; août, pallescentella. — Peau de lapin, de lièvre et de chat ; mai, juin; Merrin. merdella. — Dans les fourrures ; octobre, novembre ; Merrin. 100 CATALOGUE lapella . — Dans les Bolets; octobre; nids d’oiseaux. semifalvella. — Intérieur des nids d’oiseaux; octobre. vinculella. — Rochers et vieux murs ; fourreau aplati, couvert de sable; juillet. — Mars et avril; Millière. argentimaculella. — Lichens des murs et des rochers ombragés ; juillet. PH Y LLOPORIA bistrigella. — Jeunes Betula alba ; fin juillet, commencement août. TINEOLA biselliella. — Dans le crin des meubles, les lainages; se fait un fourreau composé de débris; a toute sa taille en mars. — Jourdheuille ; en août. bipunctella. — Insectes desséchés, lainages, etc. Ragonot. MYRMEGOGELA ocbraceella. — Fourmilière; octobre. — Avril; Merrin. LA M PRONIA morosa. — Rosier sauvage; bourgeons; avril, luzella. — Mai ; Merrin. prælatella. — Fourreau plat, d’un vert blanchâtre; sous les feuilles de Fraisier et de Spirée. — Fragaria vesca,Geum urbanum ; Soc. entom. Franç. — Selon Ragonot, elle vit jusqu’au printemps, rubiella. — Rubus idæus et autres Ronces ainsi que les Rosiers; pousses terminales; en mai, après avoir passé l’hiver. INGUR VARIA muscalella. — Sous les feuilles sèches; dans sa jeunesse mine les feuilles du Quercus robur, Cratægus oxyacantha ; tout l'hiver ; au commencement d'octobre elle a toute sa taille; se chrysalide au printemps suivant. — Rosa ; Merrin. pectinea. — Sous les feuilles sèches, même en mai; les feuilles du Betula alba ; puis se découpant un fourreau, se laisse tomber à terre; janvier et février. — Mai ; Jourdheuille. Koerneriella. — Sous les feuilles sèches; mine en mai le Fagus sylva- tica ; il faut la chercher en automne ou en hiver. DES CHENILLES EUROPEENNES 101 capitella. — Les Ribes, dont elle dévore la moelle; mai. Œhlmanniella. — Sous les feuilles mortes du Populus fastigiata ; se nourrit de diverses sortes de plantes ; commencement du prin¬ temps. — D’octobre à février; Merrin. CRINOPTERYX familiella. — Cistus salviæfolius ; a toute sa taille fin janvier, com¬ mencement février; mineuse d’abord, se fabrique ensuite un four¬ reau. NEMOPHORA Swammerdammella. — Mine d’abord les feuilles du Fagus sglvatica et du Quercus robur ; vit ensuite sur les plantes basses, dans un fourreau ; mai. pilulella. — Dans un fourreau de feuilles du V actinium ; dans les bois de Pins, sous les pierres ; janvier et février. ADELA fibulella. — Dans un fourreau, au pied du Veronica chamædrys, après avoir vécu dans les capsules; janvier et février ; il faut la cher¬ cher en août et septembre. rufimitrella. — Sous les Sisymbrium alliaria, Cardamine pratensis. — Fourreaux bivalves, ovales et plats; janvier et février; il faut chercher la chenille en août et septembre. violella. — Hypericum per forât um\ fourreaux bivalves, plats, bruns, rétrécis au milieu ; août et septembre. Ochsenheimerella. — Dans les feuilles sèches, sous les Vaccinium; jan¬ vier. — La chenille doit vivre, dit Millière, sur V Abies pec - t inata. Degeerella. — Ancmone nemorosa ; Treitschke; dans les feuilles sèches, dont elle se fait un fourreau ; janvier et février. — Mars ; Merrin. croesella. — Dans les feuilles sèches, dont elle se fait un fourreau ; jan¬ vier et février. viridella. — Sous les feuilles sèches du Fagus sylvatica et du Corylus avellana; janvier et février. NEMOTOIS metallicus. — Sous les Scabiosa ; endroits exposés au soleil ; fourreaux Soc. — Linn.t. xxx. 8 102 CATAl-OGUE plats, bivalves, formés de morceaux de feuilles ; janvier et fé vrier ; il faut la chercher dans les mois de septembre et d’oc tobre. cupriacellus . — Sur Sedurn allume t 5. reflexum ; prairies tourbeuses ; avril. fasciellus. — Ballota nigra ; fourreau plat, ovale, allongé, contracté au milieu ; en automne ou au printemps. minimellus. — Scabiosa succisa ; Sedutn album et 5. reflexum; four¬ reau plat, bivalve, oimle, allongé ; chenille blanchâtre, à tête noire et au deuxième segment noirâtre; octobre; passe l’hiver, se retrouve en avril. OCHSENHEIMERIA taurella. — Dans les tiges des Graminées ; les tiges attaquées blanchis¬ sent; avril, mai. hederarum. — Sur les Lierres des chemins creux et frais, aux dépens desquels doit vivre la chenille ; Millière. birdella. — Graminées, intérieur des tiges ; mi-mai. — Février ; Merrin. vacculella. — Bois pourri. TEICHOBI A verhuellella. — Feuilles d’ Aspleniumruta- mur aria et A. trichomanes ; plus tard, elle se fait un fourreau avec la graine et vit sous les feuilles; janvier et février. ACROLEPIA amicella. — Mine les feuilles d 'Arnica mont an a ; se chrysalide sous la feuille ; mai. vesperella. — Smilax aspera; se métamorphose dans une feuille; en décembre, janvier et février. citri. — Dans l’écorce du fruit du Cédratier; en octobre; Millière, Ra- gonot. assectella. — Plants d ’Allium porrum cultivé; feuilles et tiges; fin octobre et mai; G. Rouast. pygmæana. — - Solanum dulcamara ; mine les feuilles en produisant de grandes plaques brunâtres ; se transforme dans un cocon brun, DESCHENILI.ES EUROPEENNES 103 tressé comme un filet, semblable à celui de IM. assectella; 7 9 septembre, octobre. — Juin, juillet et octobre : Ragonot. granitella. — Inula helenium et I. dysenlerica , Buphthalmum sa- licifolium, B. grandiflorum; de Roeslerstamm ; juin. solidaginis. — La chenille vit en février, à la manière des mineuses, sur les feuilles radicales de Y Inula helenium. — Stainton l'a re¬ trouvée sur Y Inula dysenlerica ; Millière. roeslerstammia erxlebella — Tilia; avril et juillet. SG YTROPI cratægella. — Pyrus communis, Cratæyus oxyacantha, Prunus spi~ nosa; vit en société ; mai et juin. HYPONOMEUTA egregiellus. — Erica scoparia et E. arborea, Calluna vulyaris; par petits groupes sur les rameaux : vers le 15 ou le 20 rnarsa atteint son entier développement. vigintipunctatos. — Sedum telephium ; dans les haies, les vignes, les endroits abrités; toile commune ; juin et septembre. — Et aussi le Sedum purpurascens : Millière. plumbellus. — Rhamnus frangula et d’autres arbustes plantés en haies, Evonymus europæus ; mai. irrorellus. — Pruniers ; mai. padellus. — Dans une toile, sur les haies de Prunus spino sa, Cratæyus oxyacantha ; mai. rorellus. — Quercus robur, arbres fruitiers, Salix ; juin. malinellus. — Pommier. cagnagellus. — Evonymus europæus. evonymellus. — Prunus padus ; couvre de ses toiles les rameaux ; de¬ puis mai jusqu’en juillet. SWAMMERDAMIA combinella. — Prunus spinos a ; toile commune, s’y transforme ; sep¬ tembre, octobre. cæsiella. — Betula albà, feuilles ; en petites colonies; juillet, sep¬ tembre, octobre. 104 CATALOGUE •griscocapitella. — Betula alba ; Fischer de Rosleritamm. oxyacanthella. — Dans une toile légère, sur le Prunus spinosa et Cra tægus oxyacantha ; mai. — Octobre ; de Peyerimhoff. lutarea. — Sorbus aucuparia. pyrella. — Pyrus malus , Prunus communis, P. sjoinosa /sous des fils de soies blanches, rongeant la surface de la feuille ; juillet et septembre. spiniella. — Prunus spinosa. conspersella. — Empetrum nigrum. alpicella. — Prunus spinosa et P. domesticus ? PRAYS curtisellus. — Fraxinus excelsior ; jeunes pousses non épanouies; mars, avril et mai. oleellus. — Se nourrit du parenchyme de la feuille de l’Olivier; se change en chrysalide à la fin de mars ; ensuite dans le fruit, à l’automne. P ARADOXUS osyridellus. — Osyris alba ; en avril et mai ; Millière. ATEMELIA torquatella. — Betula alba ; sur les feuilles, en société, où elle forme une large boursoufflure brune ; octobre. — Aussi sur l’Orme ; Ragonot. ZELLERI A hepariella. — Fraxinus excelsior ? phillyrella. — Phillyrea angustifolia, quelquefois les P. media et latifolia ; éclôt vers le 15 ou 30 janvier, atteint son entier déve¬ loppement dès la fin de février; Millière. oleastrella. — Olea europæa ; lie les feuilles; novembre ou décembre; Millière. saxifragæ. — Saxifraga aizoon ; fin mai, commencement de juin. ARGYRESTHIA ephippella. — Différentes espèces d’arbres et d’arbustes, principalement Corylus avellana, Prunus spinosa ; feuilles réunies; mai. — DES CHENILLES EUROPEENNES 105 Dévore les bourgeons des Cratægus oxyacantha, Prunus spi- nosa et des arbres fruitiers ; Jourdheuille. nitidella. — Sorbus et plusieurs espèces de Prunus. — Bourgeons de Cratægus oxyacantha , Pyrus malus ; avril; Jourdheuille. semitestacella. — Bourgeons de Fagus sylvatica ; avril, albistria. — Dans les pousses de Prunus spinosa ; mars, spiniella. — Sorbus aucuparia ; mai, juin ; Merrin. conjugella. — Sorbus aucuparia ; août; Merrin. semifusca. — Betula alba, Sorbus aucuparia, Prunus spinosa; mai; Merrin. mendica. — Vit sur le Sorbus et plusieurs espèces de Prunus , notam¬ ment le P. spinosa; mars, avril. glaacinella. — Dans l'écorce du Quercus robur, Æsculus hippocasta- num,etc.; mars, avril ; Merrin. retinella. — Bourgeons de Salix et de Betula alba ; avril. — Mai ; Merrin. — Millière dit quelle lie les feuilles, abdominalis . — Dans les aiguilles du Juniperus communis ; avril, dilectella. — Graines de Juniperus communis ; mai ; Merrin. Andereggiella. — Pyrus malus ; mai ; Merrin. cornella. — Vit sur le Prunus spinosa , Pyrus malus et P. communis , Corylus avellana ; en juin et juillet, sorbiella. — Boutons des Sorbus aucuparia et S. aria, V Amelanchier et le Cotoneaster ; au printemps. pygmæella. — Pousses de Salix non encore développées ; se chrysalide sur la terre ; mai et juin. Gædartella. — Après avoir vécu dans les bourgeons, fin avril jusqu’au milieu de mai, elle se retire sous l’écorce pour se transformer. Brockeella. — Chatons du Betula alba ; mars, avril ; Merrin. arceuthina. — Dans les aiguilles d e Juniperus, et à l’extrémité des ra¬ meaux dont le sommet est desséché ; janvier à avril, illuminatella — Dans les aiguilles et les bourgeons de Pins et de Sapins ; janvier et février. certella. — Dans les aiguilles et les bourgeons de Pins et de Sapins ; janvier et février. aarulentella. — Feuilles de Juniperus ; août; Merrin. CEDESTIS y gysseleniella. — Entre les aiguilles de Pinus sylvestris, dans une toile 106 CATALOGUE janvier et février. — Jourdheuille ; octobre. — Mars ; Merrin. farinatella. — Mine les aiguilles de Pins et de Sapins. — Jourdheuille; octobre. — Mars, avril ; Merrin. — Janvier et février. OGNEROSTOMA piniariella. — Entre les aiguilles de Pinus sylvestris , qu’elle mine à partir de l’extrémité, en se rapprochant de la base ; avril. — Juin ; Merrin. EIDOPHASIA messingiella. — Cardamine amara; avril, mai ; Merrin. PLUTELLA porrectella. — Hesperis matronalis ; mars, avril, mai et juillet, cruciferarum. — Vit sur un grand nombre de plantes Crucifères, les Brassica, principalement les Navets y juillet, annulatella. — Coclilearia; juin ; Merrin. dalella. — Arabis; juin ; Merrin.. CEROSTOMA vitella. — Ulmus campestris y mai et juin ; Jourdheuille. sequella. — Salix caprea y mai. — Sur le Salix alba, selon Jour¬ dheuille. radiatella. — Quercus robur y commencement de juin. parenthesella. — Carpinus betulus , Fagus sylvatica y entre les feuilles; mai, commencement de juin, sylvella. — Quercus robur y juin, lacella. — Quercus robur ; juin, alpella. — Quercus robur; juin, persicella. — Sur le Pêcher ; lie les feuilles ; juin, asperella. — Quercus robur y Hubner. — Suivant Treitschke, elle vit de préférence sur les arbres fruitiers, Prunus domesiica , Pyrus communis y a toute sa taille fin mai, juin, scabrella. — Pyrus malus ; mai ; Henrich Frey. horridella. — Prunus spinosa y juin et août, nemorella. — Lonicera periclymenum, et L. caprifolium. DES CHENILLES EUROPEENNES 107 falcella. — Lonicera periclymenum, et L. caprifolium ; selon Frey, elle vit aussi sur le Lonicera xylosteum ; en mai. dentella. — Lonicera xylosteum et L. periclymenum ; mai; se trans¬ forme premiers jours dejuin. — Camécérisier ; de Peyerimhoff. THERISTIS mucronella. — Evonymus europæus ; dans une toile, en société ; a toute sa taille fin juin, commencement juillet. ORTHOTÆLI A sparganella. — Iris pseudo-acorus, les Sparganium simplex , natans, ramosum; mai, juin et juillet. DASYSTOMA salicella. — Salix caprea ; en automne, subit sa métamorphose. — Feuilles attachées de Salix triandra ; Jourdheuille. — Po- pulus tremula; Fetcher. — Alnus et Acer campestre ; Frey. — Polyphage. GHIMABAGGHE phryganella. — Polyphage, sur bois feuillus; juin. — Quercus robur, dont elle lie les feuilles; Alnus , Fagus sylvatica ; Frey. fagella. — Fagus sylvatica, Quercus robur, plus souvent Populus tremula , quelquefois Rosa canina ; août et septembre. — Mai ; Jourdheuille. — V accinium myrtillus, Carpinus betulus, Betula alba, etc.; Ragonot; très polyphage. SEMIOSCOPIS avellanella. — En mars et avril, sur le Bouleau et le Cerisier; Frey. EPIGRAPHIA Steinkellneriana. — Cratægus oxyacantha, Prunus spinosa, Sorbus ; juillet, août et septembre. PSEGADIA sexpunctella . — Echium vulgare ; sur les fleurs ; août. pnsiella. — Lithospermum purpureo cæruleum, Pulmonaria offi- cinalis, Urtica; mai. — Selon Millière, Cerinthe major, 108 C 4TALOGUE Borrago of ftcinalis ; éclût au printemps ; dès la mi-avril a acquis toute sa grosseur. bipunctella. — Echiurn vulgare, Lithospermum ; juillet, août, sep¬ tembre ou octobre, suivant les auteurs. — Echiurn calycinum ; Millière. funerella. — Symphytum officinale ou autres Borraginées. — Selon Millière : Lithospermum purpureo- cæruleum. — Selon Stainton : Pulmonaria saccharata ; juillet, août et septembre. decemguttella. — Lithospermum officinale ; vit isolée sous les feuilles; septembre. pyrausta. — Thalictrum aquilegi folium; juillet; Merrin. EXŒRETIA allisella. — Artemisia vulgaris ; fin mai. DEPRESSARIA costosa. — Extrémités des pousses du Spartium scoparium ; mai, juin. flavella. — Centaurea jacea , C. nigra; prairies humides ; chenille noire ; se fait un tube avec les feuilles ; mai. pallorella. — Centaurea scabiosa ; se fait un tube avep les feuilles ; mai, juillet. culcitella. — Chrysanthemum corymbosum ; mai. umbellana. — Ulex europæus et U. nanus; dans une toile tubuleuse; juin ou juillet. — Les Genista ; Millière. assimilella. — Spartium scoparium , Genista pilosa ; mars, avril, mai. — Chenille à la fin de l’hiver, dit de Peyerimhoff. nanatella. — Carlina vulgaris; dans un tube de soie et de feuilles; terrains incultes; avril, mai. putridella. — Peucedanum officinale ; mai. atomella. — Genista tinctoria ; avril ou mai; et aussi, dit Millière, Calycotome spinosa. scopariella. — Spartium scoparium ; avril, mai. rutana. — Ruta angusti folia; se nourrit bien en captivité avec le Ruta graveolens ; pendant l'hiver et au commencement du printemps; mai et septembre. arenella. — Centaurea scabiosa, Sonchus carolina; Zincken. — Cen - taureanigra, Carduus lanceolatus , Arctium lappa, Serratula ; juillet et août. DES CHENILLES EUROPEENNES 109 propinquella. — Cirsium lanceolatum, Arctium lappa et les Centau¬ rées; roule les feuilles en tube; milieu avril jusqu’au 25 mars. — En août; de Peyerimhoff. subpropinquella. — Centaurea cyanus ; chenille sur les Centaurea ; Foucard. — Cirsium lanceolatum , Onopordon acanthium ; Stainton. — Sa transformation a lieu à la mi-juin et juillet, laterella. — Centaurea cyanus ; mai et juin; Frey. carduella. — Cirsium lanceolatum , etc.; fin mai, commencement de juin. zephyrella. — Anthriscus vulgaris, Chærophyllum et autres Ombelli- fères; juin ; Merrin. silerella. — Siler aquilegi folium; commencement de juin, feruliphila. — . Ferula nodiflora, Seseli tortuosum ; c’est à fin avril qu’il faut la rechercher; Millière. — Heracleum fœniculum. yeatiana. — Baucus carota; juin; Merrin. ocellana. — Betula alba, Salix caprea; se chrysalide fin août. — Dans les jeunes pousses de Salix; en juin; Jourdheuille. alstræmeriana. — Conium maculatum ; extrémités des feuilles liées ensemble; fin juin, commencement juillet, purpurea. — Dans les ombelles de Baucus carota et Torilis anthriscus ; s’y chrysalide; août. litnrella. — Hypericum perforatum et H. hirsutum ; pousses termi¬ nales réunies en tête; se transforme commencement de juin, conterminella. — Pousses de Salix ; juin. impurella. — Sur les Vaccinium, Conium maculatum, Cicuta virosa ; juillet. applana. — Cicuta major , Baucus carota, Ægopodium podagraria, les Chærophyllum bulbosum , sylvestre et temulum, Torilis anthriscus, Œnanthe crocata, Angelica sylvestris ; en juin et septembre. — En juillet; Jourdheuille. ciliella. — Angelica sylvestris. cotoneastri. — Cotoneaster ; juillet, capreolella. — Baucus carota; juin, rotundella. — Baucus carota ; mai; Merrin. nodiflorella. — Ferula nodiflora ; lie les feuilles ténues ; arrivée à toute sa taille fin mars ou milieu avril ; Millière. angelicella. — - Sommités de Y Angelica sylvestris ; a été observée sur Y Heracleum sphondylium et le Sium angustifolium ; fin mai, 110 CATALOGUE commencement de juin. — Ægopodium podagraria ; JOUR¬ DHEUILLE. cnicella. — Eryngium campestre ; sommités ramassées et décolorées ; en petite société; mai. sarracenella. — Senecio sarracenicus /plie les feuilles sur leur longueur ; juin. parilella. — Peucedanum oreoselinum et P. cervaria; bois, feuilles tordues et attachées ensemble ; juin, hippomarathri. — Seseli hippoyiarathrum ; avril, mai. ferulæ. ' — Feuilles réunies en paquet de Ferula nodiflora; février jusqu’en mars ; doit éclore en janvier, furvella. — Dictamnus fraxinella; feuilles attachées; mai, juin. — Dictamnus albus; Jourdheuille. depressella. — Fleurs et capsules des graines de Daucus carota, Pasti- naca sativa, Pimpinella saxifraga, Peucedanum oreoseli- num; juillet et août. pinpinellæ. — Ombelles du Pimpinella saxifraga ; août et septembre, libanotidella. — Athamanta libanotis ; la variété Se prend sur le Laser- pitium hirsutum; juillet et août, badiella. — Fleurs du Pastinaca sativa; en juillet, heracliana. — Heracleum sphondylium ; ombelles; sur les graines vertes; se chrysalide fin juin, commencement juillet. — Août; Jourdheuille. emeritella. — Tanacetum vulgare; feuilles attachées ensemble; fin juin, commencement juillet. Hoffmanni. — Athamanta libanotis; pentes arides; sur les feuilles con¬ tournées ; mai. olerella. — Pousses de YAchillea mille folium ; fin juin, commencement juillet. albipunctella . — Anthriscus sylvestris ; juin et juillet, feuilles enrou¬ lées en forme de tube à leurs extrémités. Weirella. — Anthriscus sylvestris ; mai et juin ; Merrin. pulcherrimella. — Bunium flexuosum , Pimpinella ; juin. Douglasella. — Daucus carota; mai ; Merrin. ululana. — Jurinea cyanoides, Carum bulbocastanum, ombelles ; commencement juillet. — Mai ; Jourdheuille. chærophylli. — Chærophyllum temulum et C. bulbosum, ombelles; juin et juillet. DES CHENILLES EUROPEENNES 111 absinthiella. — Arlemisia absinthium ; juin. artemisiæ. — Artemisia campestris ; fin mai, commencement de juin. Heydenii. — Heracleum austriacum, ombelles ; juillet, nervosa. — Œnanthe crocata; lieux marécageux; en société sur les sommets ; juin. ultimella. — Pastinaca sativa ; juin ; Merrin. dictamnella. — Dictamnus albus ; en juin. PSORICOPTERA gibbosella. — Quercus robur et Salix ; bord de la feuille roulée ; juin GELEGHIA pingninella. — Populus fastigiata et P. tremula, Salix ; mai, juin; bord des feuilles, réuni par de la soie sur toute leur longueur, nigra. — Feuilles roulées de Populus et de Salix; mai. muscosella. — Feuilles roulées de Populus et de Salix; mai. cuneatella. — Salix; juillet ; Merrin. rhombella. — Pyrus malus et P. communis ; sur les écorces ; se chrysa salide en mai. hippophaella. — Hippophae rhamnoides ; pousses terminales ; juillet, sororculella. — Entre les feuilles de Salix; juin. flavicomella. — Prunus spinosa, dans un abri de feuilles desséchées ; septembre et octobre. — Mai et septembre ; Jourdheuille velocella. — Rumex acetosella; racines ; avril ; Merrin. peliella. — Rumex acetosella; endroits sablonneux ; feuilles liées à la tige; fin mai. ericetella. — Calluna vulgaris , Erica tetralix, E. cinerea ; entre les rameaux qu’elle réunit. — Dans un tuyau de soie sur les ra¬ meaux; octobre; Jourdheuille. — En automne ou au printemps. — De septembre en mars ; Merrin infernalis. — Lie les feuilles radicales de Y Inula helenium ; février; Millière. lentiginosella. — Genista tinctoria et G. germanica; fin mai, juin. — Pousses de Cytisus sagittalis ; Jourdheuille. plutelliformis. — Tamarix g allie a ; sur les feuilles; en automne, malinella. — Ulex europæus, Spartium scoparium ; dans les tleurs: trou rond au pétale postérieur; avril, mai. I1'2 CATALOGUE malvella. — Intérieur des semences de YAlthæa rosea et des Malva ; juillet et septembre. longicornis. — Erica cinerea ; juillet? Merrin. diffinis. — Tiges et graines de Rumex acetosa: coteaux arides; juin. electella. — Pinus abies ; mai ; Frey. scalella. — Quercus robur. oxycedrella. — Ronge les fruits du Juniperus oxycedrus ; a tout son développement en mars ou avril ; Milljère. lugubrella. — Doit vivre, selon Millière, sur plusieurs espèces de Légu • ' mineuses; a été élevée sur les Dorycnium. macolatella. — Coronilla varia; dans les feuilles ; bois exposés au so ■ leil ; fin mai, commencement de juin. BRAGHMIA mouffetella. — Lonicera periclymenum et L. xylosteum, Symphoria racemosa ; fin mai, commencement juin. — Avril; Merrin. ulicinella. — Ulex parviflorus ; éclôt en décembre; a achevé de croître à la fin de janvier ; se chrysalide en terre, et aussi sur XTJlex provincialis. — Sur les fleurs ; Millière. nigricostella. — Medicago sativa ; feuilles attachées; septembre. — Juin, septembre ; Merrin. lathyri. — Lathyrus palustris ; feuilles rongées vers le pétiole; toile de soie blanche entourant la chenille ; août et septembre. BRYOTROPHA figulella. — Silene nicæensis ; février; Millière. affinis. — Vit de Mousses; il faut chercher la chenille par la pluie ou la rosée ; janvier, février et mars; suivant d'autres auteurs, avril, mai. domestlca. — Vit de Mousses (Barbula muralis), sur les murailles ; mars, avril. basaltinella. — Mousses ; mai ? Merrin. LITA psilella. — Jeunes pousses d ' Artemisia campestris qui jaunissent au sommet ; en mai. solanella. — Solanum tuberosum; dans le tubercule. DES CHENILLES EUROPEENNES 1 1 3 epithymella. — Solanum mgrum, dont elle lie les feuilles ; fin septem bre, octobre. artemisiella. — Thymus serpyllum ; Stainton; fin mai, commencement de juin. atripllcella. — Semences de Chenopodium album; dans un tube de soie, le long des murs et dans les jardins ; mai et juin. ocellatella. — Fleurs; Beta maritima ; mai, juin. instabilella. — Plantago maritima ; avril. salinella. — La chenille se nourrit de Salsolées; en hiver ; Millière. halimella. — Atriplex halimus, Salsola; Martorell; atteint toute sa croissance commencement février ; lie les feuilles en mars et avril ; Millière. obsoletella. — Dans la moelle des tiges de Chenopodium et Atriplex ; lieux abrités; juin, juillet et août. acuminatella. — Carduus nutans, Cirsium lanceolatum, C. palustre , Centaurea scabiosa; mine les feuilles et en sort pour se chrysa- lider ; juillet, septembre. Æthiops. — Erica cinerea ; entre les rameaux ; lieux humides ; com mencement de juillet. Brahmiella. — Extrémités des pousses de Jurinea cyanoides qui blan¬ chissent au sommet ; mai, octobre. — Jurinea pyrenaica; Mil. Hubneri. — Pousses réunies de Stellaria holostea; juin. Knaggsiella. — Capsules des graines de Stellaria holostea ; juin ; Merrin. maculea. — Stellaria holostea ; endroits abrités; pousses terminales flétries; fin mai. fratemella. — Stellaria uliginosa , quelquefois sur les pousses du Cerastium vulgatum ; avril, mai. viscariella. — Lychnis dioica et L. viscaria ; pousses contournées et plissées ; commencement de mai. tricolorella. — Stellaria holostea ; endroits abrités; mars et avril. costella. — Solanum dulcamara ; plaques brunâtres, sur les feuilles un peu plissées, attaquant même les baies et l’intérieur de la tige; fin août, commencement septembre. hyoscyamella. — Hyosciamus albus ; Millière ; la chenille, mine et con¬ tourne les feuilles ; avril. macnliferella. — Cerastium semidecandrum ; feuilles réunies; com¬ mencement de mai. 1 14 CATALOGUE junctella. — La chenille enfoncée dans le sable vit de racines; février et mars ; Millière. marmorea. — Cerastium vulgatum ; dunes ; fin mars, commencement avril. — Juin ; Jourdheuille. provincialis. — Silene nicæensis ; Millière. vicinella. — ? Coronilla emerus ; juin; Ann. Soc. Ent. de France. Fischerella. — Saponaria officinalis ; pousses déformées ; milieu de mai. cauligenella. — Silene nutans, dans une boursoufflure qu’elle produit à l’intérieur des tiges; mi-juin, gypsophilæ. — Galles du Gypsophila saxifraga. leucomelanella. — Silene maritima , sur les côtes ; dans les pousses flé¬ tries ; fin mai. Tischeriella. — Entre deux feuilles pliées de Silene nutans ; mai. TELEIA vulgella. — Cratægus oxyacantlia, Prunus domestica ; feuilles tendres attachées ensemble ; avril, mai. scriptella. — Acer campestre ; fin août, septembre, tamariciella. — Tamarix gallica; octobre. — En juin, puis en septem¬ bre ; Millière. sequax. — Helianthemum vulgare ; pousses réunies; fin mai, com¬ mencement de juin, cisti. — Mai ; Millière. fugitivella. — Corylus avellana, Acer campestre, Ulmus campestris ; commencement de mai ; Frey. proximella. — Betula alla; feuilles roulées; septembre et octobre. — Mai, octobre ; Jourdheuille. notatella. — Salix caprea; feuilles attachées; septembre, triparella. — Quercus robur ; dans un tissu entre les feuilles appliquées l’une sur l’autre ; fin juillet, mi-septembre, octobre, loculella. — Dans le bois pourri; février, mars ; Merrin. dodecella. — Dans les jeunes pousses de Pinus sylvestris ; ravril, mai ; Stainton. onedella. — Vit dans les toiles de Liparis chrysorrhæa ; Millière. REÇU R VARIA leucatella. — Cratægus oxyacantlia , Sorbus aucuparia, Pyr'us malus , Prunus spinosa ; fin mai, commencement de juin. DES CHENILLES EUROPÉENNES nanella. — Dans les fleurs de Pyrus communis ; avril, mai et autres arbres fruitiers, ajoute Milliére. ARGYR1TIS pictella. — Cerastium triviale ; mai. N ANNODIA stipella. — Chenopodium album, Atriplex ; dans les feuilles ; juin, septembre et octobre. Hermannella. — Chenopodium Bonus-Henricus et Atriplex; juillet, août, septembre et octobre. AP O DI A bifractella. — Conyza squarrosa , Inula dysenterica ; se nourrit de graines; octobre, novembre et décembre, jusqu’en janvier et fé¬ vrier. — D’octobre à mars ; Merrin. SITOTROGA cerealella. — Froment, Orge, Seigle ; d’octobre à mars; Merrin. PTOGHENUSA subocellea. — Sommités desséchées de l' Origanum vulgare ; dans un fourreau ; août, septembre, jusqu’en janvier et février. — Satie - reia montana; juin et septembre; Milliére. inopella. — Inula dysenterica ; chenille sur les fleurs ; on reconnaît sa présence aux fleurons qui s’élèvent au centre ; en août ; se chry¬ salide dans la fleur ou dans les graines. — Helichrysum arena- rium; juillet. PARÀSIA paucipunctella. — Dans les graines d 'Anthémis tinctoria et Centaurea paniculata ; janvier et février. lappella. — Dans les semences à' A rctium lappa; janvier et février. carlinella. — Réceptacles du Carlina vulgaris; passe l’hiver, se trans¬ forme en juin et juillet. — D’après Jourdheuille, se transforme en mars. — Centaure-a nigra et réceptacles des Chardons ; Merrin. i i r. Sorbus 116 CATALOGUE Metzneriella. — Semences des Centaurea nigra, C. scabiosa; janvier et février. — D’octobre à mars ; Merrin. neuropterella. — Dans les têtes de Cirsium acaule ; s’y chrysalide en juillet; peut se récolter en janvier et février. — Avril; Merrin. GHELARIA Hübnerella. — Corylus avellana. — Betula alba, Fraxinus excelsior ; endroits ombragés ; juin ; Jourdheuille. ERCtATIS brizella. — Statice armeria ; dans la tige, sous le réceptacle; septembre et octobre, jusqu’en janvier et février, puis fin juin et juillet. subdecurtella. — Lythrum salicaria; juin ; Merrin. ericinella. — Erica vulgaris ; dans une toile légère; depuis la mi-juin jusqu’en juillet. staticella. — Vit au printemps, après avoir passé l’hiver sur le Statice cordata ; se transforme fin mai ; Millière. DORYPHORA pulveratella. — Dans les Luzernes ; fin de septembre ; de Peyerimhoff. morosa. — Pousses attachées de Lysimachia vulgaris; passe l'hiver; se prend en mai. farinosæ. — Primula farinosa ; plaques pâles à la face supérieure des feuilles, d’autres feuilles sont pliées en deux ; commencement de mai. arundinetella. — Carex riparia ; se trouve rarement sur le Carex pa- ludosa ; galeries sur les feuilles ; fin mars, avril. — Dans les feuilles de Carex ; juillet ; Jourdheuille. MONOGHROA tenebrella. — Racines et tiges de Rumex acetosella; avril ; Merrin. LAMPROTES atrella. — Tiges d ' Hypericum ; mai, juin ; Merrin. rhenanella. — Sous les feuilles de Convolvulus sepium qui paraissent desséchées ; juillet. DES CHEMLLES EUROPEENNES 1 17 ANAGAMPSIS patruella. — Lie les feuilles et les fleurs de Y Helianthemum guttatum ; Millière. sircomella. — Cerastium vulgatum ; juin? Merrin. coronillella. — Coronilla varia , Genista tinctoria, peut-être Onobry- chis sativa ; commencement de mai. biguttella. — Pousses de Genista tinctoria et de Medicago sativa ; juin . — Feuilles réunies ; octobre ; Jourdheuille. — Dorycnium suffruticosum; mars; Millière. sangiella. — Lotus corniculatus ; mai; Merrin. anthyllidella. — Anthyllis vulneraria, Onobrychis sativa, Trifolium pratense, Lathyrus ; avril, mai et juillet. — Sur les Lotus , dont elle blanchit les feuilles après les avoir liées; Millière. psoralella. — Psoralea bituminosa ; mine les feuilles de plusieurs plantes herbacées, éclôt fin octobre, a toute sa grosseur fin fé¬ vrier, — Mars et avril ; Millière. albipalpella. — Genista anglica ; prairies sylvatiques ; juin, ligulella. — Lotus corniculatus ; mai. vorticella. — Lotus corniculatus , Genista; mai. tæniolella. — Lotus corniculatus , Trifolium filiforme , Medicago mi nima, etc.; fin mai, commencement de juin, lamprostoma. — Convolvulus arvensis? Martorell. ACANTHOPHILA alacella. — Lichens des arbres; juin; Merrin. T A G H Y P T I L I A popolella. — Populus tr émula , Betula alba, Salix et Populus; mai. scintillella. — Helianthemum vulgare ; pousses attachées; mai, juin, temerella. — Salix caprea, Salix fusca; jeunes feuilles liées ensem¬ ble ; mai, juin. subsequella. — Pousses de Prunus spinosa ; mai. BRACHYCROSSATA aatirrbinella. — Antirrhinum asarina et A. cymbalaria ; éclôt en mars ou avril; se métamorphose fin mai; Millière. Soc. Linn. — T. xxx. 9 118 CATALOGUE CERATOP H OR A lutatella. — Roule les Graminées en spirale ; avril. triannulella. — Plie les bords des Convolvulus ; juin. rufescens. — Différentes petites Graminées qu’elle roule en spirale; talus herbeux ou le long d’un fossé ; avril, mai et juin. RHINOSI A ferrugella. — Campanula persia folia, Scabiosa columbaria ; mai. flavella. — Replie les feuilles des Trifolium pratense et T. procumbens , et du Lotus corniculatus ; Ragonot. CLE O DORA striatella. — Hiverne dans les tiges de Tanacetum vulgare et Anthémis tinctoria ; janvier et février. anthemidella. — La chenille doit vivre sur les chardons sauvages ; Mil- lière. Kefersteiniella. — Carlina; Martorell. MESOPHLEPS corsicellus. — Abondante en hiver sur tous les Cistus, notamment le C. salvifolius, Heliantliemum italicum ; ronge les graines sèches; Millière. YPSOLOPHUS renigerellus. — Urtica. ustulellus. — Betula alba ; hiverne entre deux feuilles attachées; Jour- dheuille. — Corylus avellana , Carpinus betulus ; septembre ; Stainton. — Avril : Merrin. fasciellus. — Prunus spinosa; commencement de septembre. — Rubus, dont elle plie les feuilles ; octobre; Jourdheuiule. limosellus. — Trifolium medium et T. pratense, les Lotus; commence¬ ment de juin. Schmidiellus. — Origanum vulgare ; dans les feuilles pliées ; juin. juniperellus. — Juniper us communis ; Stainton; juin. marginellus — Juniperus communis ; Stainton; entre les aiguilles, dans une toile lâche; juin. — Juniperus oxycedrus ; Millière. I)ES CHENILLES EUROPEENNES 1 19 NOTHRIS verbascella. — Verbascum thapsus ; e n société dans une toile, dans les fleurs; juillet et mars; ces dernières passent l’hiver. declaratella. — Scrophularia canina; mai; Rouast. — Scrophularia aquatica ; Mabille. senticella. — Juniperus phœnicea et /. oxycedrus ; fin décembre et premiers jours de janvier ; Milliére. sabinella. — Juniperus sabina; juin ; Frey. SOPIIRONIA bumerella. — A rtemisia campestris ; mai; Merrin. ANARSIA spartiella. — Ulex europæus, Genista ; feuilles roulées et pousses brunies ; mai. lineatella. — Dans les jeunes pousses des arbres fruitiers à noyau, sur¬ tout les Pêchers; l’extrémité des tiges se flétrit; mai. EPIDOLA barcinonella. — Se nourrit de Graminées, et, suivant Martorell, Sca- biosa; a toute sa taille pendant le mois de mai. PLEUROTA aristella. — Cheniile polyphage, ronge la base des plantes herbacées, se transforme dans les feuilles sèches; avril ; Milljère. bicostella. — Erica cinerea ; de novembre à avril, mai; Merrin. APLOTA palpella. — Bois pourri et Lichens des arbres ; mai. HYPERGALLIA citrinalis. — Polygala chamæbuxus , etc.; lie ensemble plusieurs feuilles terminales, se fixe au-dessus des feuilles pour se chrysa- lider ; mai. 120 CATALOGUE GARGINA quercana. — Fagus sylvatica, peut-être Quercus robur, Pyrus malus et F. communis ; se change en chrysalide commencement de juin. — Arbutus une do ; Martorell. — Stainton représente celte larve sur le Sorbus torminalis. — .Millière dit que ]a variété purpurana semble plutôt vivre sur X Arbulus unedo. ENICOSTOMA lobella. — Prunus spinosa ; sous les feuilles des arbres fruitiers et surtout sous celles du Pêcher cultivé en espalier ; septembre. ANCHlIs IA daphnella. — Sur les Daphné ; mai. cristalis. — Dapline mezereum ; Catal. devienne. — Daphné cneo- rum ; mai; Hubner. — Daphné gnidium ; lie le sommet des rameaux ; Millière. laureoMla. — Daphné gnidium ; mai ; Ragonot. HARPELLA forflcella. ■ — Sous l’écorce du Betula alba, Alnus glutinosa, Corylus avellana , Quercus robur, tiges pourries du Fagus sylvatica et des Salix ; commencement de février jusqu’en avril et mai. Geoffrella. — Sous les écorces, dans les bois ; avril. bractella. — Sous l’écorce du Carpinus betulus ; Farricius. — Sous les écorces malades des Quercus robur, Fagus sylvatica , Populus ; avril ; Jourdheuille. — Bois pourri ; Merrin. DAS Y GERA sulphureila. — Sous l’écorce des arbres, ou celle qui reste sur les po¬ teaux ; mars. — Bois pourri ; avril ; Merrin. oliviella. — Bois pourri. ÆCOPHORA tinctella. — Bois pourris, Lichens des arbres; mai ; Frey. unitella. — Sous l’écorce des arbres morts ; avril, mai. flavifrontella — Fagus sylvatica. — Selon Jourdheuille, vit en avril DES CHENILLES EUROPEENNES 121 et mai, à la manière des Adela , dans un fourreau découpé dans une feuille, sous les feuilles sèches. pseudospretella. — Pois secs et autres graines, etc.; janvier à avril ; Merrin. stipella. — Sous l’écorce du P inus sylvestris; avril, cinnamomea. — Sous l’écorce du Pinus sylvestris ; avril, angustella. — Bois pourri de Populus et de Pyrus malus ; deuxième quinzaine de mai ; Frey. mioutella. — Semences de Céleri, dans les jardins ; octobre. — Mars ; Merrin. lambdella. — Car pinus betulus, Æsculus hippocastanum, Alnus cam- pestris. Schæfferella. — Sous les écorces ; avril; Jourdheuille. grandis — Sous l’écorce des Quercus malades. BLASTOB AS! S / anthophaga. — Doit vivre, d’après Millière, sur VOsyris alba. GLYPHIPTERYX thrasonella. — Tiges des Cypéracées ; mai. Haworthana. — Eriophorum angustifolium ; fin mars, avril, eqnitella. — Sedum acre, pousses ; fin mai. schæmicolella . — Schœnus nigricans, têtes ; avril, mai. Fischeriella. — Dactylis glomerata, têtes ; juillet. GRAC1 LARIA alchimiella. — Mine les feuilles du Quercus robur ; feuilles roulées en cornet ; juillet et septembre. — Dans un cône formé par le bord plié de la feuille du Quercus robur ; août ; Jourdheuille. flava. — Ronge les bouchons dans les caves. stigmatella. — Salin caprea, Populus, Salin ; août, septembre et octobre. — Feuilles roulées; juin, juillet; Jourdheuille. himidactylella. — Acer pseudo -platanus ; roule la feuille en dessous; juillet et août. fidella. — Chenille sur 1 ’Humulus lupulus ; dans les bois humides ; de Peyerimhoff. 122 ClTALOGUE falconipennella. — Acer campestre, Alnus glutinosa , feuilles roulées; juillet; JOURDHEUILLE. semifascia. — Acer campestre ; dans une partie de la feuille roulée en cornet ; juillet. populetorum. — Feuilles roulées du Betula alba ; juillet. elongella. — Vit entre les deux épidermes de X Alnus glutinosa ; feuilles roulées en long; deux générations ; mai, juillet. juglandella. — La chenille dévaste les feuilles de Juglans régi a ; au printemps, les roule en cornet; Millière. rufipennella. — Dans une feuille roulée à' Acer pseudo-platanus ; août; Henrich Frey. tringipennella. — Plantago lanceolata ; feuilles plissées; épiderme de la face supérieure détaché et d’un brun pâle; mars, avril et fin juin, commencement juillet, octobre; se transforme dans la mine; Jourdheuille. limosella. — Teucrïum chamædrys ; feuilles boursouffiées; se métamor ¬ phose en dehors ; fin juillet et fin septembre. — Août et septembre ; Jourdheuille. roscipennella. — Chenopodium ; feuilles roulées; août. syringella. — Syringa vulgaris , Ligustrum vulgare, Fraxinus excel- sior ; jardins; se métamorphose en dehors de la feuille; juin et août, septembre. — Juin, juillet, août; Jourdheuille. phasianipennella. — Les Polygonum hydropiper et persicaria , les Rumexacetosellaelobtusifolius, Lytkrum salicaria ; Ragonot. — Dans les feuilles ; la chenille se découpe une lanière qu’elle roule en cornet sous le reste de la feuille ; août et septembre. auroguttella. — Dans les feuilles d ' Hypericum roulées en cornet; sep¬ tembre; Jourdheuille. — Avril; Merrin. — Selon d’autres auteurs, sur les Hypericum perforatum et pulchrum ; fin juin et fin septembre, octobre. omissella. — Artemisia vulgaris , feuille gontiée ; surface supérieure de la feuille jaunâtre et pommelée de taches blanches : commence¬ ment juillet ou en septembre. ononidis. — Feuilles de Trifolium et d’Ononis; feuilles décolorées; fin avril, commencement mai. Hoffmanniella. — Orobus niger ; feuilles boursouffiées, pommelées en des¬ sous, dans les ailées et sous les lisières des bois; tin juillet, com¬ mencement août. — Septembre, octobre ; Jourdheuille. UES CIIElMLLES EUROPEENNES J -23 iraperialella. — Symphytum officinale. pavoniella. — Bellidiastrum Michelii; août, septembre, octobre. — Aster amellus ; Jourdheuiele. Kollariella, — Genista tinctoria,Spartium scoparium ; feuilles minées d’un gris jaunâtre; fin juin ou commencement octobre. scalariella. — La chenille en hiver sur la plupart des Borraginées des terres incultes, principalement dans les feuilles d ’Echium vul- gare ; s’y transforme; Millière. COR1SCIUM m Brongniardellum. — Mine pâle dans les feuilles du Quercus robur ; juin. — Quercus coccifera; mai ; Ragonot. cuculipennellum. — Extrémité des feuilles du Ligustrum vulgare, et du Lilas ; juin. — Septembre; Jourdheuille. ORNIX guttea. — Pyrus malus; dans les jardins; partie de la feuille repliée en dessous et attachée; juillet, août. interruptella. — Salix fusca. Pfaffenzelleri. — Cotoneaster vulgaris. loganella. — Betula alba; août. polygrammella. — Betula nana. petiolella.— Pyrus ma/t«;grandesplaqu?s membraneuses très blanches; septembre, octobre. fagivora. — Fagus sylvatica, Carpinus betulus ; feuilles décolorées et brunâtres, bord plié en bas et attaché à la feuille ; septembre. carpinella. — Carpinus betulus ; Ragonot. atlglicella. — Cratægus oxyacantha; une partie du sommet de la feuille repliée en dessous; juillet, août et septembre. — Sorbus tormi- nalis ; Fi.etche. avellanella. — Corylus avellana; feuilles repliées en dessous; juillet, septembre et octobre. finitimella. — Prunus spinosa, et, suivant le professeur Fret, Corylus avellana ; septembre et octobre. torqaillella. — Prunus spinosa; feuilles roulées, bouts réunis, sommet décoloré ; juillet et septembre. scoticella. — , Sorbus aucuparia, S. aria ; bord replié, solidement attaché; août et septembre. 124 CATALOGUE betulæ. — Betula alba, jeunes arbres ; feuilles repliées en dessous et solidement attachées ; juillet, septembre et octobre, scutulatella. — Betula alba ; septembre : Merrin. anguliferella. — Pyrus communis . COLEOPHORA juncicolella. — Calluna vulgaris, Erica cinerea , feuilles; le fourreau ressemble à une jeune pousse et s’attache à la tige : a tout son développement fin mars, commencement avril, laricella. — Larix europæa, au milieu des jeunes pousses; les sommets des feuilles se flétrissent; passe l’hiver sans manger; a atteint tout son développement en avril ou mai. badiipennella. — Fourreau très commun sur les feuilles et sur le tronc à'Ulmus campestris ; Foucard. milvipennis. — Fouri’eau aplati en forme de couteau, sur les feuilles de Betula alba; mai, octobre. limosipennella. — Ulmus campestris ; fourreau dentelé, taches d’un jaune brun; en juillet, elle cesse de manger et ne se chrysalide qu’en avril. ochripennella. — Ballota nigra ; mai. — Fourreau droit, étroit, duve¬ teux, brun grisâtre, plus large antérieurement que postérieu¬ rement. — Jourdheuille ajoute Stachys sylvatica, Lamium album et L. purpureum ; taches d’un brun blanchâtre; juillet, corauta. — Fourreau sur le Betula alba , et en octobre sur le Rhamnus frangula; Foucard. lithargyrinella . — Salix caprea ; mai. olivaceella. — Stellaria holostea, Cerastium arvense ; mai et juin, solitariella. — Stellaria holostea; taches blanches très apparentes: a toute sa taille fin mai, commencement de juin ; passe l’hiver, flavipennella. — Salix ; mai et juin. lutipennella . — Fourreau jaune clair, sur le quercus robur ; mai. fuscedinella. — Plantations d 'Alnus et dans les jardins fruitiers; mai — Selon d’autres auteurs, vit aussi sur le Fagus sylvatica, Betula alba, Cratægus oxyacantha . Binderella. — Feuilles d 'Alnus; fourreau en mai; Soc. ent. France. — Rosa; Bruand. idæella. — Feuilles de l’Airelle rouge. viminetella — Salix caprea et 5. viminalis ; fourreau de couleurs DES CHENILLES EUROPÉENNES 125 diverses, construit de morceaux successivement ajoutés, bout anal brun, bout antérieur vert assez pâle; mai. glitzella. — Feuilles de l’Airelle rouge; fin avril, vacciniella. — Sur les fruits murs du Vaccinium myrtillus ; juillet; JOURDHEUILLE. vitisella. — Vaccinium vitis-idxa ; sur la feuille; fourreau noirâtre en pistolet, surface extérieure ridée d’une manière bizarre; a tout son développement vers la fin d’avril, orbitella. — Plantations d ’Alnus et dans les jardins fruitiers; mai et juin. siccifolia. — Cratægus oxyacantha, Pyrus malus, Betula alba; grandes taches brunes sur les feuilles; le fourreau ressemble à une feuille sèche ; ordinairement sous la feuille; a toute sa taille au mois d’août, mais ne se chrysalide qu’au printemps suivant, gryphipennella. — Rosier, Eglantier; commence à manger en septembre et octobre, passe l’hiver sans manger, reprend de la nourriture et se chrysalide dès le premier printemps, nigricella. — Fagus sylvatica, Betula alla , fourreau court, brun clair; mai et juin. — Sous les arbres fruitiers; Soc. ent. France. paripennella. — Feuilles du Prunus spinosa, Corylus avellana, Pyrus malus, Cratægus oxyacantha. Cornus, Rubus et Rosa; fourreau assez petit, orné de plusieurs rides formées de morceaux de l’épiderme de la feuille; octobre, passe l’hiver, se chrysalide en mai; il faut la chercher en septembre et octobre, ledi. — Viburnum lantana et V. opulus, Tilia europœa, Ledum pa¬ lustre, Cornus , Rhamnus ; fourreau cylindrique, un peu courbé antérieurement, dont les côtés sont fort ridés et dont le dos est quelquefois muni de plusieurs protubérances; août et septembre. — Fourreau sur Betula alba, haies de Cratægus oxyacantha; trouvé également sur Rosa ; Foucard. albitarcella. • — Glechoma hederacea, Origanum vulgare ; avril et mai. fuscoc âpre lia. — Corylus, Ulmus campestris, Alnus glutinosa, Betula alba ; septembre à mai ; Merrin. alcyonipennella. — Les Centaurea nigra, jacea et scabiosa ; fourreau court, cylindrique, d’un brun noirâtre avec une strie oblique, blanchâtre de chaque côté; mai, après avoir passé l’hiver. — Septembre : Jourdheuille. 126 CATALOGUE melilotella. — Melilotus officinalis; août, deaaratella. — Centaurea jacea ; mai. chalcogrammella. — Cerastium arvense; fourreau brun orangé obscur, un quart de pouce de long; octobre, avril ou mai. hemerobiella. — Arbres fruitiers; Pyrus communis, P. malus, Cerasus vulgaris ; fourreau brun, raide, d’un demi-pouce de long, bien plus grand que celui du C. nigricella ; passe l’hiver, arrive à toute sa taille fin mai, commencement de juin, anatipennella. — Prunus cerasus et P. spinosa, Betula alba, Fagus sylvatica, Quercus robur, Salix, Cratægus oxyacantha, Tilia europæa ; fourreau en statices perpendiculaires; mai et commen¬ cement de juin. ibipennella. — Betula alba; fourreau noir en crosse horizontale, sans appendice; mai. palliatella. — Quercus robur ; commencement de juin. — Betula alba, Corylus avellana, Carpinus betulus ; Foucard. currucipennella. — Feuilles du Quercus robur , Carpinus betulus, Salix; perce la feuille en entier ; fourreau en forme de pistolet, avec des protubérances de chaque côté du dos ; fin mai, commencement de juin. serratulella. — Serratula mollis et S. cyanoides ; fourreau cylindrique, derrière, long d'un demi-pouce, d’un brun ocracé en dessus aplati, avec une strie blanchâtre en dessous; mai, juin, auricella. — Stachys recta , Betonica officinalis, Teucrium sco- rodonia ; fourreau ocracé, assez gros en forme de sac, d’un aspect assez informe; mai. virgatella. — Salvia pratensis ; fourreau presque aplati latéralement, à peu près circulaire, et ressemblant beaucoup à un morceau de feuille flétrie; mai ou juin. serenella. — Astragalus glycyphyllos, dans les bois, Colutea arbores - cens, dans les jardins ; fourreau blanchâtre, courbé; mai. coronillæ. — Plusieurs plantes Légumineuses : Coronilla varia, La- thy rus pratensis et L. sylvestris, Spartium scoparium, Astra¬ galus glycyphyllos ; sous les feuilles; mai. vulnerariæ. — La chenille, dit Millière, doit vivre sur les HeliantUe- mum. Selon Fischer, le papillon ne vole que là où croît l’An- thyllis. albicosta. — Ulex europæus, sur les gousses : fourreau court, cylin- DES CHENILLES EUKOPKENNES 127 drique, duveteux ; fin août, commencement de septembre, passe l’hiver, se chrysalide commencement de mai. pyrrhulipennella. — Calluna vulgaris , Erica cinerea; sur les pousses terminales ; fourreau long, grêle, noir, luisant, aplati, un peu courbé; avril et mai. ditella. — Artemisia campestris ; fourreau noir, luisant, atténué aux deux bouts, mais beaucoup plus gros au milieu et avec une carène saillante en dessous ; automne et printemps, vibicigerella. — Artemisia campestris et sur quelques autres plantes ; en automne ; passe l’hiver et arrive à toute sa taille en mai sui¬ vant. gypsophilæ. — Gypsophila fastigiata ; difficile à élever ; septembre, congeriella — En mars, sur le Dorycnium suffruticosum ; Millière. binotapennella. — ? Mai. ballotella. — Teucrium scorodonia ; mai et juin. — Sur les plants de Ballota nigra qui poussent entourés d’arbres ; juillet, août ; JoURDHEUILLE. Wockeella. — Betonica officinalis, Stachys hirta, Ranunculus acris ; mai ; fourreau long, aplati, assez raide, un peu courbé à son bout postérieur. leucapennella. — Silene nutans, Lychnis viscaria ; emploie les cap suies comme fourreau; août, saturatella. — Genista scoparia ; mai. discordella. — Lotus corniculatus ; endroits abrités; passe l’hiver, a acquis son complet développement avril, fin mai. genistæ. — Genista anglica, bruyères marécageuses où elle forme des taches d’un vert blanchâtre; avril, mai. bilinæatella. — Sarothamnus scoparius ; mai. onobrychiella. — Genista tinctoria ; mai niveicostella. — Sarothamnus scoparius ; mai, octobre. — Juin; Merrin. albicostella. — Potentilla cinerea; avril, septembre, trifariella. — Spartium scoparium, Genista pilosa, Cytisus capita- tus ; fourreau presque aussi large que long, ressemblant à un paquet de feuilles sèches, les feuilles ne tenant sur le fourreau que d’un côté ; septembre. conspicuella. — Les Centaurea scabiosa, nigra etjacea; fourreau noir, courbé, plus large et plus grand que celui d ' Alcyonipennella : 1 28 CATALOGUE passe l’hiver, mange de nouveau au printemps et n’atteint son déve¬ loppement que fin mai, commencement de juin. — Jourdheuille indique septembre. spumosella. — La chenille ronge, au printemps, le parenchyme des feuilles de Dorycnium suffruticosum ; le fourreau est relative¬ ment grand, festonné sur la carène et d’un blanc pur; Millière. cælebipennella. — Artemisia campestris et A. vulgaris ; endroits sablon¬ neux ; fourreau noir, luisant, très large, assez plat ; se trouve aussi sur le Gnaphalium arvense ; mai. - — Selon Millière, la chenille se trouve en mars sur Y Helichrysum angusti folium. Lugduniella. — Les Vicia cracca et sepium; fourreau noirâtre, en pis¬ tolet, à grandes oreilles, lâches, grisâtres de chaque côté ; fin mai, commencement de juin. vibicella. — Genista tinctoria et G. sagittata ; bois bien abrités ; four¬ reau noir, luisant, a l’aspect d’un légume; mai et juin, lixella. — Graminées des pentes arides des terrains crétacés; fourreau blanchâtre ; avril et mai. — Dans son jeune âge, sur le Thymus serpyllum. — Holcus lanatus ; Stainton. ornatipennella. — Mine les feuilles de plusieurs Graminées; au printemps, la chenille a acquis la moitié de son développement ; mai. ochrea. — Helianthemum vulgare ; fourreau ocracé, duveteux, d’un pouce de long: octobre et mai, endroits secs, rocailleux, helianthemella. — Mine les feuilles de Y Helianthemum tuheraria. — H. guttatum; Millière; parvenue à toute sa grosseur les pre¬ miers jours de mai. Giraudi. — La chenille vit, au printemps, sur les Dorycnium ; la carène du fourreau est festonnée ; Ragonot, Millière. vulpecula. — La chenille vit, en mai, sur Y Helichrysum italicum ?dont elle blanchit les feuilles en dessous; Millière. saponariella. — Sa-ponaria officinalis; septembre. — Très visible à cause des taches blanches de la feuille ; hiverne ; ne mange plus au printemps; août; Jourdheuille. musculella. — Dianthus superbus et D. carthusianorum ; août ; hiverne, et en avril reprend une nouvelle nourriture, onosmella. — Echium vulgare ; fourreau gris-blanchâtre, hérissé; se chrysalide en mai et juin. inflatæ. — Silene infla.ta ; fourreau cylindrique, blanc sur les côtés des capsules ; août. — Avril ; Millière. DES CHENILLES EUROPÉENNES l'29 chamædriella. — Teucrium chamædrys ; long fourreau brun, avec dentelures dirigées vers le bout: avril, mai. therinella. — Sur les Cirsium palustre et C. arvense ; prairies tour¬ beuses; septembre. troglodytella. — Eupatorium cannabinum, Tanacetum vulgare, Hie- racium murorum, Achillea mille folium, Solidago virgaurea : mai et juin. chrysanthemi. — Chrysanthemum corymbosum. lineolea. — Ballota nigra, Teucrium scorodonia, Stachys recta, le long des haies; fourreau allongé taches brunes sous la feuille; a toute sa taille commencement de juin. — Stachys sylvatica. calycotomella. — Calycotomc spinosa ; en hiver; fourreau long, de forme aiguë h l’extrémité ; Millière. nutantella. — Capsules des Silene nutans et otites, en dedans d’abord, puis en dehors; août, passe l’hiver, se chrysalide en mai et donne son papillon à la fin de juin, lineariella. — Aster amellus ; septembre et octobre, pappiferella. — G. naphalium dioicum, sur les coques rouges; juin. dianthi. — Sur les capsules de Bianthus carthusianorum; juillet; JoURDHEUILLE. succursella. — Artemisia campestris ; juin, silenella. — Silene otites, graines; septembre. odorariella. — Serratula cyanoides ; endroits abrités; fourreau bru¬ nâtre, droit, assez mince, avec des stries longitudinales plus pâles ; mai ou juin. millefolii. — Achillea mille folium ; fourreau blanc, laineux, long de quatre à cinq lignes; fin mai, commencement de juin, gnaphalii. — Feuilles intérieures du Graphalium arenarium ; four¬ reau court, brun, un peu duveteux; mai et juin, argentula. — Pied de Y Achillea mille folium, dans les fleurs flétries ; fourreau blanchâtre, cylindrique, assez court. — Sur les graines ; Jourdheüille ; septembre ou octobre, ne se chrysalide qu’au printemps suivant. tanaceti. — Tanacetum vulgare, difficile à élever; s’échappe par les moindres fissures; juin. granulatella. — Semences de Y Artemisia vulgaris ; septembre et octobre, virgaureæ. — Semences du Soliclago virgaurea; ne se nourrit que 130 CATALOGUE jusqu’en septembre ou octobre ; passe l’hiver sans manger et se chrysalide en mai suivant; fourreau ressemblant à de grandes graines au milieu des soies de l’aigrette. otitæ. — Silene otites et S. nutans , feuilles, surtout celles de la base; taches d’un blanc verdâtre; mai. laripennella. — Chenopodium album ; fourreau formé de petites graines attachées ensemble; septembre, octobre. flavaginella. — Chenopodium album; fourreau formé de graines; septem¬ bre, octobre. salinella. — Atriplex patula , sur les graines encore vertes; septembre, octobre. artemisicolella. — Artemisia vulgaris, Heurs desséchées; fourreau en graines; septembre. murinipennella. — Graines des Luzula. — Luzula pilosa; Ragonot. — Le fourreau ressemble à la graine de la plante; en juin, elle a atteint tout s >n développement, mais ne se chrysalide qu’au printemps suivant. Cœspititiella. — Semences des Juncus conglomérats, effusus, glau- cus et squarrozus et Luzula pilosa ; four, cylindrique, ocracé, blanchâtre ; passe l’hiver ; vers la fin de mai elle se change en chrysalide. Août et septembre ; Jourdheuille. Wilkinsonella. — Betula alba ; août et septembre ; Merrin. Est-ce une nouvelle espèce ? GONIODOMA auroguttella. — Dans les tiges d 'Atriplex, four, formé de capsules ; janvier et février. Août en novembre pénètre dans la moelle ; s'y transforme en juin ; Jourdheuille. GH AULIODUS illigerellus. — Œgopodium podagraria ; dans les feuilles réunies ; fin mai, commencement de juin. daucellus. — Daucus carota ; janvier, février et mars ; lie les feuil¬ les après les avoir dépouillées de leur parenchyme; dePeyerim- HOFF. chœrophyllellus. — Chœrophyllitm sylvestre et antliriscus sylvestris, DES CHENILLES EUROPEENNES 131 Reracleum sphondylium , Anglica sylvestris, Daucus carota ; feuilles roulées et ombelles ; juin, septembre ; Jourdheuille. Staintoniellus. — Osyris alba ; mai ; fleurs. LAVERN A idœi. — Epilobium angusti folium. conturbatella. — Epilobium spicatum. Roslerstamm ; sur VE. angusti- folium; Stainton. — Selon M. Jourdheuille : sur V Epilobium montanum ; se métamorphose fin mai ; commencement de juin. propinquella. — Epilobium hirsutum ; bords des ruisseaux ; commen- cernent du printemps. lacteella. — Epilobium hirsutum ; en août selon Frey. miscella. — Helianthemum vulgave ; mai. rhamniella. — Rhamnus frangula et catharticus ; fin mai. fulvescens. — Epilobium hirsutum ; depuis juin jusqu’en août. Juin, septembre ; Jourdheuille. ochraceella. — Lie le sommet des jeunes tiges, Epilobium hirsutum ; mai. Raschkiella. — Epilobium angustifolium ; mine les feuilles, dans les clairières humides ; juin, octobre. Schranckella. — Epilobium alsinifolium et parviflorum ; dans les feuilles ; juillet. Avril, mai, juillet ; Merrin. decorella. — Les Epilobium montanum , parviflorum , palustre , hir¬ sutum, alpinum ; juin, juillet et août ; Epilobium tetragonum ; Jourdheuille. subbistrigella. — Epilobium montanum ; juin, juillet et août ; et aussi VE. palustre, dans les siliques ; Mill. Hellerella. — Baies du Cratœgus oxyacantha et fruits de Prunus spi- nosa ; février; Merrin. vinolentella. — Pyrus malus. vanella. — Tamarix germanica ; sur les fleurs en été ; Millière. epilobiella. — Epilobium hirsutum , Circæa lutetiana ; feuilles termi¬ nales ; juin, juillet. Epilobium montanum ; dans les capsules, et mine blanchâtre sur les feuilles ; Jourdheuille. phragmitella. — Typha latifolia ; en société; lin de l’hiver; commen¬ cement du printemps. 132 CATALOGUE CHRYSOGLISTA Linneella. — Dans l’aubier des arbres malades ; janvier et février ; Jourdheuille. — Sous l’écorce du Tilia intermedia ; avril ; Merrin. terminella. — Circæa lutetiana ; mines spirales ; mi-septembre, aurifrontella. — Dans les rejetons du Cratægus oxyacantha ; septembre à mars ; Merrin. Œ CH MI A dentella. — Têtes de Chærophyllum et angelica sylvestris; juillet ; Merrin. TI NA GM A Herrichiellum. — Lonicera periclymenum ; mine les feuilles ; juillet et août ; Lonicera xylosteum ; Jourdheuille. transversellum. — Les Thymus tieuris doivent nourrir la chenille; Millière. DOUGLASIA ocnerostomella. — Tiges d ’Echium vulgare ; avril ; Merrin. PERITTIA obscurepunctella. — Lonicera per y climenum ; juillet ; Merrin. HEYDENIA profugella. — Graines des Gentiana ; septembre, fulvigutella. — Angelica sylvestris ; septembre ; Merrin. A S Y G H N A modestella. — Graines de Stellaria liolostea / juin ; Merrin. œratella. — Polygonum aviculare ; dans des gales en forme de gous¬ ses ; sur les tiges ; parmi les semences ; automne ; depuis octo¬ bre à mars, avril ; Merrin. DES CHENILLES EUROPÉENNES 133 OCHROMOLOPIS ictella. — Thesium montanum et yratense ; dans les pousses réunies; mai. ST A GM A T O P H O U A Dohrnii. — Chenille ronge les feuilles de Betonica officinalis /Millière. Heydeniella. — Dans les feuilles de Betonica officinalis et sous l’épi— (ferme Stachys sylvatica ; août. pomposella. — Dans les feuilles d 'Helychrisium arenarium ;s’v trans¬ forme dans une toile blanche ; mai. Graborviella. — La chenille vit en mars et avril sur plusieurs espèces de Labiées notamment la Lavandula stœchas; Millière. serratella. — Autour des racines de Linaria genislifolia ; janvier et février . albiapicella. — La chenille ronge au premier printemps les fleurs de la Globularia vulgaris / Millière. BUTA LIS argyrogrammos. — La chenille ronge les graines de Carlina lanata ; Millière. obscurella. — Sur le Dorycnium ; Martorell. — Ontrouvela chenille sur les Légumineuses herbacées ; Millière. grandipennis. — Uleo; ewopœus, cytisus sagittalis ; dans une toile très visible ; janvier, février, mars, avril, suivant les auteurs. fuscoœnea. — Sur Y Helianthemum vulgare ; juin ; avril ; Merrix. senescens. — Thymus serpyllum ; mai ; Merrix. — On trouve la che¬ nille en hiver sur les Cistus, notamment le Monspeliensis ; Millière. dorycniella. — Dorycnum suffruticosum, Coronilla mimina ; subit sa métamorphose en mai ; Millière. Knochella. — Cerastium semidecandrum ; sous une grande toile mince ; près des racines ; juin. cistoram. — Ronge en hiver et au printemps les feuilles du Cistus sal- viæfolius ; Millière. chenopodiella. — » Chenopodium ; sur les pousses et les fleurs qu’elle couvre de soie, depuis octobre jusqu’en janvier et février. — Chenopodium et Atriplex ; avril ; Merrix. Soc. Linn. — t. xxx. 10 134 CATALOGUE dissimilella. — La chenille lie au printemps les feuilles de Y Helianthe- mum yuttatum, et du Cistus salvifolius ; Millière. inspersella. — Epilobium monlanum ; sur les fleurs entre les feuilles; en société, dans une toile blanche ; juin. heleniella. — Sur Ylnula helenium\ en juin ; Millière. insulella. — Epilobium ; juin, juillet. cicadella. — Scleranthus communis et perennis ; dans des tubes de soie, dévore les feuilles radicales; mai. BRYOPHAGA acanthella. — Lichen des murailles commencement de juin ; sous double et triple toile ; Rouast. AM PHI SB ATI S incongruella. — Erica et Calluma ; septembre ; Merrin. PANGALI A Leuwenhœkella. — Entre l’écorce des mézères ; janvier.et février. ENDROSIS lacteella. — Champignons du Betula nlba, et d’autres arbres, ainsi que dans le bois pourri et même dit on de substances très diverses ; tout l’été et une grande partie de l’automne ; juillet ; Jour- DHEÜILLE. S CURE CK EN STEINI A festaliella. — Sous les feuilles de Rubus, endroits ombragés des bois ; septembre. HELIODINES Roesella. — Clienopodium Bonus- Henricus ; se chrysalide en juillet, sous une toile légère, sur l’épinard des jardins ; Jourdheuille. STATHMOPODA pedella . — A Inus glutinosa ; fruits ; tin septembre. Guerinii. — Pistacia terebinthus ; septembre et octobre. COSMOPTERYX lienigiella. — Arundo phraymites ; feuilles); mines, longues et plates ; septembre. DES CHENILLES EUROPÉENNES 135 scribaiella. — Arundo phragmites ; Ragonot. Schmidiella. — Vicia sepium : août, septembre; dans les feuilles. — Juillet, août ; Jourdheuille. eximia. — Humulus luputus ; en août ; mine en hiéroglyphe sur une nervure ; Ragonot. orichalcea — Festuca arundinacea ; août, septembre. Druryella-Hierochloæ. — Août, septembre ; Merrin. — Hierochloa ans tralis ; Ragonot. batraohedra præangusta. — Dans les chatons tombés de Populus et de Salix-, avril. — Entre les feuilles de Populus et de Salix ; Jourdheuille. — Juin; Merrin. ANT1SPILA Pfeifferella. — Cornus sanguinea ; juin, juillet et août ; mine ovale sur les feuilles de Cornus. — Septembre ; Jourdheuille. Trectschkiella. — Cornus sanguinea ; passe l’hiver avant desechrysa- lider ; juin, milieu de juillet, jusqu’en octobre; Ann. Société entom. France. Rivillei. — T "dis vinifera ; juillet. HELIOZELA sericiella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; août. — Corylus avellana ; Merrin. stannella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; septembre ; Merrin. resplen délia. — Feuilles d ’Alnus glutinosa ; mine ovale près du pétiole; juillet, août et septembre. STE PH E NSI A brunnichiella. — Chenopodium vu/gare ; mine les feuilles, les brunit et les dessèche; se chrysalide sous une autre feuille ; août. — Avril, juillet ; Merrin. ELACHISTA quadrella. — Luzula pilosa ; endroits ombragés ; mai. trapeziella. — Luzula pilosa ; d'octobre à mars. — Avril ; Merrin. tetragonella. — Carex montana ; bois inontueux ; lin avril jusqu’à fin mai. magaificella. — Luzula pilosa ; mine, à la manière des Lithocolletis, la face supérieure de la feuille ; avril. 136 CATALOGUE gleichenella. — Quelques Carex à feuilles étroites : affectionne surtout le Carex stellutata ; passe l’hiver ; arrive à toute sa taille, en mars et avril. — Luzula et Carex ; Merrin. — Carex basila- ris ; MilliÈre. apicipunctella. — Sur les Aira; d’octobre à avril ; Merrin. albifrontella. — Holcus mollis, Aira cæspitosa, Dactylis ylomerata, etc.-, feuilles à l’abri des haies ou dans les bois remplis de buis¬ sons ; avril, commencement de mai. cinereopunctella. — Carex glauca ; endroits abrités, sur les collines crayeuses; mine longue, droite, étroite ; mars, commencement d’avril. luticomella. — Dactylis ylomerata ; dans les feuilleset surtout les tiges qui se flétrissent et se colorent en jaune ; en captivité, il faut éle¬ ver la plante chez soi ; avril. atricomella. — Dactylis ylomerata ; dans les feuilles, le long des haies et des palissades, endroits abrités ; taches blanchâtres presque linéaires ; fin mars, jusqu’au milieu de mai. Kilmunella. — Carex riparia ; avril, juilet ; Merrin. poæ. — Poa aquatica ; feuilles peu décolorées, étangs; avril, juillet et août. airæ. — Aira cæspitosa ; bois abrités ; feuilles minées ; fin avril, commencement de mai. perplexella. — Aira cœspit osa; juin. — Avril; Merrin. subnigrella. — Bromas erectus ; sur les collines crétacées ; mines lon¬ gues, d’un vert jaunâtre, plus ou moins teintées de pourpre ; avril et juillet. incertella. — Dans les feuilles de Poa ; mars, exactella. — Dans les feuilles de Poa ; mars. nigrella. — Sur une espèce de Graminées, probablement Poa trivialis ; avril et juillet ; Frey. Gregsoni. — Poa ; dans les feuilles, taches pâles, larges ; mars, com¬ mencement d’avril, stabilella. — Aira cæspitosa. Bedellella. — Avena pratensis et aussi sur une autre Graminée dont Stainton ignore le nom; sommet miné, face inférieure pour¬ prée, terrains crétacés ; avril et juillet, pullicomella. — Mine la feuille de Y Avena flavescens sur toute sa lar¬ geur; mars, DES CHENILLES EUROPEENNES 137 obscnrella. — Dans les extrémités des feuilles d ’Holcus mollis. arundinella. — Feuilles de Car ex. consortella. — Sur une Graminée indéterminée; Frey. bifasciella. — Feuilles à' Air a et de Festuca ; endroits ombragés, mina d’un blanc jaunâtre, descendante ; avril. Megerlella. — Melica uniflora, Brachypodium sylvaticum, Bromus asper, Aira cæspitosa ; endroits abrités, près des haies ; mine allongée, d’un brun pâle, un peu foncée; mars, avril, adscitella. — Sesleria cærulea, Aira cæspitosa , Brachypodium syl¬ vaticum ; extrémité minée de haut en bas, mine large, terrains crétacés ; mai. tæniatella. — Brachypodium sylvaticum ; près des haies ; mine allon¬ gée, d’un brun blanchâtre foncé ; octobre et novembre. — Aira cæspitosa; Ann. Soc. Belge. — De septembre à avril ; Merrin. chrysodesmella. — Dans l’extrémité des feuilles d eCarex montana et de Brachypodium pinnatum ; avril. gangabella. — Dactylis glomerata ; la mine fait paraître les feuilles renflées; de novembre à fin avril. zonariella. — Aira cæspitosa ; aussi, dit-on, sur les Dactylis glomerata et l’ Holcus mollis ; lieux abrités: sommet miné; avril à fin jnin. serricornis. — Carex; avril et août ; Merrin. cerusella. — Arundo phrag mites ; dans les feuilles; grandes plaques blanchâtres, sur la face supérieure ; avril, juillet et août, utonella. — Carex glauca ; localités arides et exposées au soleil ; mai. rhynchosporella. — Eriopliorum et Carex ; juin; Merrin. paludum. — Carex intermedia ; prairies tourbeuses ; mine très longue; juin. — Et ajoute Merrin : Carex paniculata et C. paludosa ; avril. eleochariella. — Eriophorum et Carex ; mai ; Merrin. biatomella. - Carex glauca ; dans les feuilles des plantes un peu rabou¬ gries, tout à fait à découvert, sur les pentes crayeuses ; mars, avril, juin et juillet. pollinariella. — Avena flavescens ; lisières des bois ; avril, subocellea. — La chenille vit en automne sur les Origanum, Thymus, Asteriscus, etc. ; Millière. disertella. — Brachypodium sylvaticum et Holcus mollis ; mine lon¬ gue. comme celles des Lithocolletis ; mai et juin. 138 catalogue rufocinerea. — Holcus mollis; touffes abritées près des haies; raines larges, aplaties; pendant l’hiver jusqu’en mars et avril, triatomea. — Sur une Graminée ; mai et juin, distigmatella. — Festuca ovina; mai. argentella. — Dactylis glomerata, et quelques espèces de Bromus avril et mai. URODELLA cisticolella. — La chenille vit enhiver dans un petit fourreau portatif sur le Cistus monspeliensis et très rarement sur le C. salviæfolius ; Millière. BSDELLI A somnulentella. — Convolvulus arvensis; mine large, transparente et plate ; août, septembre; Jourdheuille. — Et aussi à Cannes sur le Convolvulus althæoides, à l’arrière-saison et en hiver ; Millière. ÆNOPHILA fiavua (V.). — Chenille dans les vieux bouchons: au premier prin¬ temps ; Rouast. LIT H O COLLET! S roboris. — Quercus robur et Q. pedunculata ;inf. mine visible des deux côtés de la feuille; à la fin de l’automne, en septembre; Jour- dheuille. — Octobre et novembre ; Foucard. Amyotella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; inf. à la fin de l’au¬ tomne. — Septembre et octobre; Jourdheuille. hortella. — Fayus sylvatica, Salix caprea, Quercus robur et Q. pedun¬ culata; septembre et octobre; de Peyerimhoff et Jourdheuille. sylvella. — Acer campestre ; inf.; juillet et octobre. — Mai; Ann. Soc. Belge. pseudoplatanella. — Acer pseudoplatanus ; Ragonot. teniculella. Acer pseudoplatanus ; Ragonot. helianthemella. — Heliantliemum vulgare; inf.; lieux secs et rocheux; se chrysalide sous une autre feuille; juillet, septembre et octobre; Staudinger. — Vit en mai sur Y Helianthemum guttatum; Millière. abrasella. — Quercus robur et Q. peduncuta ; inf.; Staudinger. Cramerella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; inf.; Staudinger. — octobre, juillet et septembre; Merrin. enella. — Carpinus betulus; inf.; en hiver. — En automne; de Peye • RiMHOFF. — Juillet, septembre; Merrin. DES CHENILLES EUROPEENNES 139 Heegeriella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; i n f . ; mine petite, courbe le bord de la feuille: octobre; Jourdheuille. alniella. — A/nus glutinosa; inf. ; mine ovale, entre deux nervures latérales, sous la feuille; juillet, octobre, alpina. — A Inus viridis ; Frey. strigulatella. — A Inus incana; inf.-, Alnus glutinosa: Foucard. — En automne, octobre; Jourdheuille. nigrescentella. — Larve inconnue; Staudinger. irradiella. — Quercus robur ; juillet, septembre; Merrin. lautella. — Divers Quercus et particulièrement Q. pedunculata ; inf.; mine le long delà nervure médiane; octobre, sublantella. — Quercus, speciesl Staudinger. Bremiella. — Vicia sepium, V. angusti folia, Trifolium medium, Medicago sativa; inf.; feuilles d’un blanc verdâtre et contour¬ nées en dessous; juillet, septembre. insignitella. — Les Trifolium pratense, medium et repens ; Medicago; inf.; en automne; juillet, octobre; Jourdheuille. alnivorella. — . Surface inférieure de Y Alnus glutinosa; septembre et octobre, puis en juin. Dlmifoliella. — Intérieur des feuilles de Betula alba; inf.; mai, juin, juillet, septembre et octobre. — La chenille mine les feuilles des Genista germanica et tinctoria ; Millière. spinotella. — Saliæcaprea; inf. ; en automne. — Juillet, octobre ; Jour-, dheuille. alnivorella. — Alnus glutinosa; Lafaury. fraxinella. — Genista germanica et G. tinctoria; sup. ; la feuille est en- tièrement minée en hiver; septembre; Jourdheuille. cavella. — Betula alba ; juin, octobre. viminetorum. — Salix viminalis ; sup.; septembre et octobre; Jour¬ dheuille. — Quercus robur ; mine blanchâtre, souvent plu¬ sieurs dans la même feuille; juin. — Inf.; selon Staudinger. salicicolella. — Salix caprea et plusieurs autres espèces de Salix ; inf.; feuille contournée et pliée en dessous; mi-juin et mi-juillet, très abondante en septembre et octobre. salictella. — Les Salix pur pur ea, viminalis, amygdalina, etc.-, inf.; en automne. dubitella. — Salix caprea ; inf.; septembre, octobre et juin. Mannii. — Quercus robur ; inf.; Wocke. 140 CATALOGUE pomifoliella. — Pyrus malus cultivé et sauvage; inf. en hiver; juillet, octobre; Jourdheuille. — Fin mars, avril; de Peyerimhoff. cerisolella. — Mine en dessus, sur les folioles du Sorbus cultivé ; Millière, de Peyerimhoff. sorbi. — Sorbus aucuparia et S. torminalis ; juillet et septembre; Jourdheuille. — ■ En hiver et en automne; de Peyerimhoff. torminella. — Sorbus torminalis et S. aucuparia; inf.; feuilles tache¬ tées en dessus, se courbant en dessous; juillet et octobre, cydoniella. — Cydonia vulgaris , Pyrus communis ; inf. ; la variété se prend sur le P runus mahaleb; en hiver, cerasicolella. — Prunus aviumet P. cerasus; inf.; en hiver. — Juillet, octobre ; Jourdheuille. spinicolella. — Prunus spinosae t P. domestica ; inf.; et aussi Mirabellier, Pêcher, Abricotier, etc ; inf.; juillet et fin septembre, octobre, padella. — Prunus padus, inf.; en automne. oxyacanthæ. — Cratægus oxyacantha ; inf.; en automne. — Octobre; Jourdheuille. faginella. — Fayus sylvatica; inf.; feuilles présentant un petit pli entre deux nervures latériales; juillet, septembre et octobre, coryli. — Corylus avellana ; sup.; grandes taches blanchâtres sur le dessus, la feuille se courbant en haut: juillet, septembre et octobre. — • Inf. ; Jourdheuille. carpinicolella. — Carpinus betulus ; inf. en juillet et septembre, octobre. — Sup.; Jourdheuille. leucographella. — La chenille mine en hiver les feuilles du Calycotome spinosa ; Millière. ilicifoliella. — Quercus robur ; inf.; Wocke. caudiferella. — Quercus ilex ; Ragonot. distentella. — Quercus robur et Q. pubescens ; inf. ; en automne; Millière. trigultella. — Mai, juin, septembre et octobre: Merrin. lantanella. — Viburnum lantana y inf.; Viburnum tinus et V.opulus ; Millière; on voit en dessous une légère courbure. — Juillet et septembre ou octobre; avril; Merrin. Junoniella. — Vaccinium vitis-idæa ; inf.; avril, mai et juillet, quinqueguttella. — Salix repens; inf.; mai, juin, septembre, octobre, belotella. — Quercus ilex, Q. pubescens ; inf.; avril; Millière. Parisiella. — Quercus pubescens et Q, robur ; inf.; Wocke. DES CHENILLES EUROPÉENNES 141 querci folie lia. — Quercus robur et Q. pedunculata ; en automne. Messaniella. — Les Quercus robur, pubescens, ilex et suber. Fagus , Castanea vesca, Carpinus betulus ; inf.; mars, avril, juillet, octobre. platani. — Platanus; Staudinger. Hesperiella. — Quercus cocci ferai inf.; Staudinger et Wocke. delitella. — Quercus robur et Q. pubescens ; inf. ; Wocke. quinquenotella. — Tiges des Genista sagittalis ; grandes taches blan¬ ches; avril et commencement de mai, août, scopariella. — Sarothamnus? Wocke. ulicicolella. — Ulex europæus; septembre; Merrin. Staintoniella — Genista pilosa ; taches blanches ; sup.; commencement du printemps jusqu’en mai, puis en août; Jourdheuille. connexella. — Salix fragilis et S. alba; inf.; Staudinger. — Les Po- pulus nigra ; octobre; de Peyerimhoff. viminiella. — Salix caprea et quelques autres espèces de Salix; inf.; septembre et octobre, puis fin juin, commencement de juillet, corylifoliella. — Presque tous les arbres fruitiers, principalement: Pyrus communia et P. malus, Sorbus aucuparia et S. tormi- nalis, Cratægus oxyacantha ; sup.; inf.; grandes taches blan¬ châtres, la feuille courbe en haut; juillet, septembre et octobre ; Jourdheuille. betnlæ. — Betula alba, Pyrus malusetP. communis ; sup.: la chenille hiverne dans sa demeure; octobre; Jourdheuille. caledoniella. — Cratægus oxyacantha , Betula alba; juillet, septembre: Merrin. suberifoliella. — Quercus suber; inf.; Staudinger. nicellii. — Corylus avellana; inf.; en hiver. — Octobre; Jourdheuille. dunningiella. — Corylus avellana; octobre; Merrin. Froelichiella. — Alnus glutinosa ; inf.; en hiver. — En automne; de Peyerimhoff. — Mine allongée, non ovale; juillet; Jour¬ dheuille. Stettinensis. — Alnus glutinosa ; sup.; taches d’un vert pâle, froncées, placées sur une nervure; juillet, octobre. Kleemannella. — A Inus glutinosa; en hiver — Juillet, septembre ; Merrin. Schreberella . — Ulmus campestris en haies et en buissons; inf.; juillet fin septembre, commencement octobre, emberizæpeunella. — Différentes espèces de Lonicera; inf.; dans les bois 142 CAT \LOGUE et dans les jardins; la feuille se plisse droit et non obliquement; juillet, septembre; Jourdheuille. tristigella. — Ulmus campestris; commencement de l’été et octobre; Frey. Millierella. — Celtis australis ; inf ; Millière.. scabiosella. — Scabiosa columbaria ; inf.; feuille tachetée de pourpre en dessus, mine en dessous ; au printemps et commencement août, trifasciella. — Differentes espèces de Lonicera ; inf.; lieux peu ombragés; mars, avril, juillet, octobre. — Septembre; Rouast. agilella. — Ulmus campestris; inf.; le long delà nervure médiane; août. pastorella. — Salix purpurea, S. viminalis , etc .; inf.;mine très petite, bord à peine plié, juillet; Jourdheuille. — Août, en automne; DE PeYERIMHOFK. populifoliella. — Les Populus pyramidalis, nigra, canadensis ; juillet et octobre. chiclanella. — Populus alla; inf.; Staudinger. apparella. — Populus ; septembre et octobre. tremulæ. — Populus; Populus tremula; inf : juin. — Septembre; de Peyerimhoff. — Août, septembre, octobre; Jourdheuille. comparella. — Populus alla; inf.; août et septembre, adenocarpi. — Adenocar pus hispanicus ; inf ; Staudinger. triflorella. — Cytisus triflorus; décembre et mars, parvifoliella. — Adcnocarpus parvifulius ; Lafaury. — Mine la face supérieure des feuilles ; septembre et octobre, puis en mai et juin. T 1 S G H E R I A complanella. — Quercus robur; taches blanches, très apparentes, face supérieure de la feuille; septembre, passe l’hiver, se chrysalide au printemps suivant. dodonæa. — Quercus robur, Castanea vulgaris ; décembre. — Octo¬ bre ; Jourdheuille. — D’octobre en mars, avril : Merrin. marginea. — Rubus fruticosus, Posa; taches blanchâtres en forme de corne de bélier, sur la feuille. — Les chenilles en hiver et en juillet. — Octobre; Jourdheuille. — En automne et en février; de Peyerimhoff. Heinmanni. — Rubus ; octobre; Wocke. gauoacella. Prunus spinosa ; octobre. — Tout l'hiver; Jourdheuille. DES CHENILLES EL'ROPKENJiES 143 angusticollella . — Les Rosa ; grandes plaques d’un brun blanchâtre ; sep¬ tembre, octobre. LYONETIA Clerkella. — Sur les feu lies de Prunus cerasus, Betula alla, Pyrus malus; la chrysalide sur la feuille, dans un léger cocon. — Pyrus communis, dans les bois ; de Peyerimhoff. — Presque tous les arbres fruitiers; Ragonot. — Mai, jusqu’en octobre. prunifoliella. — A l’extrémité des pousses de jeunes Prunus spinosa et P. domestica, Cratægus oxyacantha, Pyrus malus, etc.', août septembre. — Juillet; Jourdheiille. — (Grandes plaques d'un blanc verdâtre; Ragonot. daphaeella. — Daphné gnidium; feuilles minées; mai; Ragonot. PHYLLOCNISTIS suffusella. — Mine très entortillée, sur les feuilles de Populus alla et P. tremula; dans les bois et les bosquets; mai, août. saligna. — Mêmes mœurs sur Salix viminalis ; mai, août. CEMIOSTOMA susinella. — Populus tremula et autres Populus ; se chrysalide en dehors de la mine; juillet, août. spartifoliella. — Spartium scoparium ; mine l’écorce des tiges; tout l’hiver et le printemps. — Avril; Merrin. Wailesella. — Genista tinctoria; mine en automne jusqu’aux gelées. laburnella. — Cytisus laburnum ; grosse plaque d’un vert pâle sur les feuilles; tin juin, commencement de juillet et lin septembre. — Commencement d’octobre, et même en novembre; de Peyerimhoff. lotella. — Lotus major; juillet, août; Merrin. scitella. — Cratægus oxyacantha , Pyrus malus et P . communis ; dans lesjardins fruitiers ; taches brunes renflées, plus foncées au milieu; depuis juillet jusqu’en septembre. lustratella. — Feuilles d ’ Hypericum perforatum et H. montanum ; juin, septembre. BUCCULATRIX nigricomella. — Chrysanthemum leucanthemum et C. sinense ; lieux arides; sous les feuilles; avril, juillet; Jogrdheuille. 14 4 CATALOGUE cidarella. — A Inus; sur les jeunes arbres ; face supérieure de la feuille; août et septembre. ulmella. — Quercus robur et Ulmus campestris ; sous les feuilles ; mine petite, entortillée, près de la nerveure médiane; première quin¬ zaine de septembre ou d’octobre, et en juillet. cratægi. — Cratægus oxyacantha, et Ulmus campestris ; Foucard. — Sous la feuille ; août; Jourdhf.uille. demaryella. — Betula alba; raine dans l’angle laissé par la rencontre de la nervure principale et d'une nervure latérale, sur la surface supérieure ; août. maritima. — Aster Tripolium ; marais salants ; avril ou mai; juillet ; JoURDHEUILLE. Boyerella. — Chenille sous les feuilles à' Ulmus campestris ; septembre. Lavaterella. — Lavatera olbia ; mine les feuilles ,en dessus, s’y trans forme sous triple toile; novembre et décembre; Millière. frangulella. — Toutes les espèces de Rhamnus , principalement le R. frangula; août et septembre, se chrysalide février et mars. Ratisbonensis. — Artemisia campestris ; taches brunâtres; mi-mai. art^misiæ. — Pousses d 'Artemisia campestris ; le cocon est attaché aux rameaux; avril et mai. gnaphaliella. — Gnaphalium arenarinm ; endroits sablonneux; feuilles décolorées; chenille au cœur de la plante; fin mai. thoracella. — Feuilles de Tilia europæa; mine à l’angle de la côte prin¬ cipale et des nervures; adulte, la chenille vit extérieurement; fin août, commencement de septembre. — Juin et octobre; Jour- dheuili.e. cristatella. — Achillea mille folium ; fin avril, commencement de mai. OPOSTEGA auritella. — Caltha palustris ; mai; Merrin. TRIFURCULA imraundella. — Cytisus scoparius; avril et mai ; Merrin. NEPTICULA pomella. — Pyrus malus ; en automne. pygmædla. — Cratægus oxyacantha ; dans les jardins et les bois; ligne roussâtre sous la nervure principale; juillet, octobre. DES CHENILLES EUROPEENNES 1 45 Æneella. — Pyrus malus, cultive; à la chute des feuilles, ruficapitella. — Les Quercus robur, pedunculata et suber; juillet et mi-octobre à mi novembre. samiatelia. — Quercus robur et Q. 'pedunculata ; Wocke. atricapitella . — Mine les feuilles de Quercus robur et Q. pedunculata ; septembre et juin. — Juillet, octobre; Jourdheuille. ilicivora. — Quercus ilex ; fin mars; Millière, de Peyerimhoff. basisuttella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; en octobre ? rhamnella. — Rhamnus catharticus. tiliæ. — Tilia sylvestris , T. europæa ; à la chute des feuilles taches brunâtres ; juillet, septembre, octobre; Staudinger. anomalella. — Rosa; mine tortueuse, brune, remplie d’excréments; juillet et octebre. lonicerarum. — Lonicera xylosteum, L. capri folium ; galerie près du bout de la feuille, s’élargissant ensuite sur le disque; octobre; Staudinger. viscerella. — Ulmus campestris ; dans les bois ; taches couleur de boue ; lin septembre, commencement d’octobre, aucupariæ. — Sorbus aucuparia ; juillet, septembre, octobre; Jouk- DHEUILLE. minuscolella. — Feuilles des Pyrus communis, surtout sauvages; ligne centrale d’excréments noirs; juin et août. — Octobre; de Peyerimhoff; d’après cet auteur elle aurait trois générations, tristis. — Betula nana ; Wocice. paradoxa. — Cratægus oxyantha ; Wocke. sanguisorbæ, — Sanyuisorba officinalis ; Wocke. pyri. — Pyrus communis ; Wocke. oxyacanthella. — Cratægus oxyacantha ; dans les bois. — Pyrus malus ; Foucard. — Longues lignes entortillées; juillet, tin septembre et octobre, desperatella. — Pyrus malus; fin octobre. suberivora. — Quercus suber; mine les feuilles en mars; Millière. Nylandriella. — Sorbus aucuparia ; Wocke. aceris. — Les Acer campestre, platanoides et pseudo-platanus ; fin septembre. — Acer campestre ; octobre; Jourdheuille. regiella. — Cratægus oxyacantha ; septembre, pretiosa. — Oeum urbanum ; Wocke. æneofasciella. — Agrimonia eupatoria , Tormentilla erecta; chenille 146 CATALOGUE d’un vert jaune, tête jaunâtre, lignes plus sombres sur le dos; octobre. fràgariella. — Fragaria vesca, à l’ombre; cocon sous la feuille; octobre; JOURDHEUILLE. tormentillella. — Tormentilla erecta ; Wocke. gei. — Deux fois par an sur les feuilles de Geum rivale; Wocke. dryadella. — Dryas octopetala ; Wocke. splendidissimella. — Les Rubus idæus, fruticosus et cæsius ; octobre, aurella. — Rubus idæus, Geum urbanum, Fragaria vesca; com mencement du printemps, octobre; Jourdheuille. — Toute l'année; Rouast. — Rubus fruticosus , seulement; Foucard, Wocke. nitens. — Agrimonia eupatoria; juin, juillet, comari. — Comarum palustre. gratiosella. — Cratægus oxyacantha /printemps et été. — En automne ; DK PeYERIMHOFF, JOURDHEUILLE. olmivora. — Ulmus campestris ; septembre, octobre, pruietoram. — Prunus spinosa; plaques brunes; octobre. — Prunus domestica; plus rarement sur le Prunus padus; de Peyerimhoff. — Septembre et juin; Ann. Soc. Belge. marginicolella. — Ulmus campestris ; dans les bois; mine brune, lon¬ gue, sinueuse : juillet, septembre et octobre, speciosa. — Acer pseudo ■ plat anus ; Wocke. mespilicola. — Amelanchier vulgaris, Sorbus aria; Martorell, — Juillet et octobre ; Frey. acetosæ. — Rumex acetosa et R. acetosella ; taches d’un rouge assez vif; endroits abrités, terrains crétacés; juillet et de nouveau en septembre et octobre. alnetella. — Alnus glutinosa ; mine longue et étroite ; octobre, lediella. — Ledum palustre; Wocke. dulcella. — Fragaria vesca; Wocke. continuella. — Betula alba; octobre; Jourdheuille. centifoliella. — Posa c enti folia /mine contournée, dont les excréments n’occupent pas toute la largeur; commencement d’octobre, microtheriella — Cor g lus avellana, Carpinus betulus; se trouve en juillet, septembre et octobre, inæquîlis. — Fragaria vesca; Wocke. betulicol’. — Betula alba ; octobre. DES CHENILLES EUROPÉENNES 147 plagicolella. — Prunus spinosa et P. clomestica ; taches blanchâtres, rondes ; juillet, août, septembre et octobre, ignobiliella. — Cratægus oxyacantha ; taches pâles, mines noirâtres; juillet, août, octobre. poterii. — Poterium sanguisorba ; plantes abritées; juin, geminella. — Sanguisorba officinalis ; Wocke. filipendulæ. — Feuilles de Spinea filipendula; Wocke. distinguenda. — Betula alba; Wocke. Tengstroemi. — Rubus chamæmorus ; Wocke. glutinosæ. — Alnus glutinosa; octobre. luteella. — Betula alba: Staudinger. — Juillet et septembre; Merrint. sorbi. — Sorbus aucuparia ; juillet. turicella. — Fagus sylvatica ; septembre, octobre et en juin, hemargyrella. — Corylus avellana, Carpinus betulus ; juin, juillet, septembre, octobre. — Corylus avellana; octobre; JOUR¬ DHEUILLE. argentipedella. — Betula alba ; plaques d’un brun clair, avec la partie centrale d’un brun foncé ; octobre, novembre. Tityrella. — Fagus sylvatica ; feuilles abritées ; mines longues, tor¬ tueuses, pâles ; juillet et commencement d’août. Freyella. — Convolvulus sepium et C. arvensis ; octobre, malella. — Pyrus malus, sauvage et cultivé; juillet et tin septembre jusqu'au milieu d'octobre. agrimoniella. — Agrimonia eupatoria , feuilles radicales; se métamor¬ phose dans la mine: octobre; Jourdheuille. Schleichiella. — Sanguisorba officinalis ; Wocke. atricollis. — Pyrus malus sauvage, Cratœgâs oxyacantha ; mine étroite d’abord, puis formant une tache d’un brun verdâtre sur les feuilles; octobre. angalifasciella. — Feuilles du Rosa canina , dans les haies ; plaques grandes, irrégulières; novembre. rubivora. — Rubus cæsius; dans les bois humides; octobre. — Rubus fruticosus ; Foucard. arcuatella. — Potentilla fragariastrum, Fragaria vesca ; fin juin, commencement octobre, aterrima. — Cratægus oxyacantha ; Wocke. obliqirlla. — Corylus avellana; octobre ; Jourdheuille. myrtillella. — Vaccinium myrtillus ; juin, septembre, octobre. 148 CATALOGUE salicis. — Salix caprea et S. viminalis ; taches d’un jaune brun ; juin, juillet, septembre et octobre. suberis. — Quercus subcr ; mine en février et mars; de Peyerimhoff. castanella. — Castanea vulgaris ; octobre : Merrin. carpinella. - Carpinus betulus; lieux ombragés; octobre; Jourdheuille. floslactella. — Feuilles du Corylus avellana, Carpinus betulus ; mines étroites; juillet, Un septembre et octobre, fageila. — Fagus sylvalica ? Wocke. lapponica. — Betula albaï Wocke. diversa. — Salix viminalix ? Wocke. vimineticola. — Salix viminalis ; Frey. helianthemella. — Helianthemum vulgare ; juin et juillet, septembrella. — Hypericum pulchrum et II. perforatum ; endroits ombragés; mine courbée, noirâtre, entortillée, le cocon est dans la mine ; de septembre à décembre, catharticella. — Rhamnus catharticus ; mine ondulée, d’un gris ver¬ dâtre; commencement de juillet jusqu’au commencement d’août et de nouveau en octobre. — Mine en mars sur Rhamnus ala ■ ternus\ Millière. intimella. — Salix ; septembre; Merrin. Weaweri. — Vaccinium vitis-idæa; feuilles inférieures tuméfiées; avril et mai. sericopeza. — Acer pseudo-platanus ; le cocon sur le tronc. — Acer campestre et A. platanoides ; Wocke; juin, decentella. — Acer pseudo-platanus ; le cocon d’un jaune brun sur les écorces ; en octobre. trimaculella. — Les Populus nigra, pyramidalis et tremula. — Populus alba ; Foucard. — Mine ondulée, irrégulière, pâle; juillet et octobre. promissa. — Pistacia lentiscus, Rhus cotinus ; février; Millière. cistivora. — Cistus monspeliensis et C. salviæfolius ; mine, en février; Millière, de Peyerimhoff. assimilella. — Populus alba : septembre. — Populus tremula; octo¬ bre; de Peyerimhoff. subbimaculella. — Quercus robur et Q. pedunculata ; octobre et novembre. bistrimaculella. — Betula alba ; octobre. argyropeza. — Populus tremula; taches brunâtres, près du pétiole; DES CHENILLES EUROPEENNES 149 apicella. — Populus tremula ; octobre; Jourdheuille. turbidella. — Populus nigra et P. alba; Wocke. hannoverella. — Populus pyramidalis ; Wocke. pulverosella. — Pyrus communis sauvage ; mine plate, large; juin, juillet. — Pyrus malus ; Staudinger et Wocke. cryptella. — Lotus corniculatus ; fin septembre et octobre; Frey. — Aussi Lotus major ; Wocke. euphorbiella. — Euphorbia dendroides ; Wocke. ilicivora. — Quercus ilex; mars et avril. cistivora. — Cistus monspeliensis et C. salviæfolius ; tout le mois de janvier. MICROPTERYGINA MICROPTERYX salthella. — Caltha palustris. sparmannella. — Betula alba; mine les feuilles et s’enfonce ensuite dans la terre; juin. fastuosella. — Corylus avellana; juin. — Avril ; Merrin. subpurpurella. — Quercus robur ; plaques brunâtres, pâles, sur les feuilles; ccmmencement de juin, unimaculella. — Betula alba ; mi -mai, août? Merrin. semipurpurella. — Betula alba / août; Merrin. purpurella. — Betula alba ; août? Merrin. PTEROPHORINA AGDISTIS Heydenii. — Euphorbia spinosa, Lotus angustissimus ; a toute sa gros¬ seur commencement d'avril. — Et aussi A triplex halimus, Millière. lerinsis. — Vit sur leStatice cordata ; ronge les feuilles en hiver et les fleurs en été; se transforme mi-juin; Millière. Soc. Lis.n. — T. xxx. 11 150 CATALOGUE tamaricis. — Tamarix gallica, Myricaria germanica; passe l’hiver et atteint toute sa taille, les premiers jours de mai; Millière. staticis. — Statice cordata; sur les feuilles en hiver et les fleurs en été ; a toute sa grosseur fin de mai ; Millière. bennetii. — Statice limonium ; mai; Merrin. CNÆMIDOPHORUS rhododactylus. — Les Rosa centifolia, canina et campestris ; dans les jeunes pousses; en mai et juin. PLAT YPTILIA ochrodactyla. — Dans les pousses de Tanacetum vulgare; juillet ; JOURDHEUILLE. Bertrand. — Dans les tiges d’Achillea ptarmica et A. mille folium ; juin. similidactyla. — Pousses et tiges de Senecio aquaticus ; mai et août; Merrin. gonodactyla. — Dans les tiges de Tussilago farfara; Ragonot. — Juin ; Jourdheuille. — La première génération dans les fleurs du Tussilago farfara. Zetterstedtti. — Senecio sylvaticus, tiges; Jourdheuille. nemoralis. — Dans les tiges de Senecio saracenicus ; lieux humides ; fin août. tesseradactyla. — Dans les tiges de Gnaphalium dioicum ; mars. AMBL YPTILIA acanthodactyla. — Feuilles de Y Ononis spinosa ; Foucard. — Sur les fleurs d 'Ononis spinosa et Stachys palustris; juillet, octobre; Jourdheuille. cosmodactyla. — Aquilegia vulgaris /juillet ; Frey. OXYPTILUS lœtus. — Andryala sinuata ; sort de l’œuf en juillet et se chrysalide au bout de vingt jours ; lie les fleurs naissantes ; Millière. pilosellæ. — Tiges à’ Hieracium pilosella; mai ; juin ; Merrin. hieracii. — Tiges dû Hieracium umbellatum; juin, didactylus. — Leonurus cardiaca ; au printemps. DES CflENILLES EUROPEEN". ES 151 parvidactylus. — Hieracium pilosella, Stachys alpin a ; seconde moitié d’avril ; Frey. M I M CE S E O P T I L U S phœodactylus. — Ononis spinosa ; mai, juin. pelidnodactylus. — Tiges de Saxifraga granulata ; prairies montueuses janvier et février. — Mai; Jourdheuille. serotinus. — Tiges et fleurs de Scabiosa ; mai, octobre. — Linaria cym~ balaria ; Millière. zophodactylus. — Dans les capitules vertes del ' Erythræa centaurium ; juillet, août et septembre. aridus. — Fleurs et bourgeons de Coris monspeliensis ; avril, mai ; Merrin. plagiodactylus. — Globularia alypum ; se métamorphose en janvier. — Scabiosa, Veronica chamædrys ; avril, mai; Merrin. graphodactylus. — Gentiana lutea ; Frey. pterodactylus (fuscus). — Veronica cliamædrys; mai. — Chenopodium album, Atriplex patula ; août, octobre ; Jourdheuille. lithodactylus. — Inula salici folia et I. dysenterica ; juin ; Frey. Constanti. — Inula montana ; en captivité, s’élève sur les Inula conyza , helenium, V aillantii ; en mai; papillon fin juin; Ragonot. PTEROPHORUS monodactylus. — Convolvulus arvensis ; mai et juin. LEIOPTILUS scarodactylus. — Fleurs des Hieracium umbéllatum et murorum ; août; Jourdheuille. lienigianus. — Artemisia vulgaris ; mai, juin; Merrin. tephradactylus. — Solidago virgaurea ; perce les feuilles; juillet; Jour¬ dheuille. — Dans les lieux ombragés ; de septembre en mars; Merrin. carphodactylus. — Dans les rameaux et les tiges de Conyza squarrosa; avril, mai. — Juillet; Jourdheuille. microdactylus. — Eupatorium cannabinum ; passe l’biver, se métamor phose sous la mousse ou les feuilles sèches. — Hiverne dans les tiges, se chrysalide dans la plante, vit en septembre; Jour¬ dheuille. 152 CATALOGUE DES CHENILLES EUROPEENNES osteodactylus. — Senecio nemorensis, fleurs du Solidago virgaurea; octobre; Jourdheuille. — De septembre en mars, avril; Merrin. cinerariæ. — Vit peut-être sur le Senecio cineraria; le papillon vole, fin mai, commencement de juin. brachydactylus. — Prenanthes purpurea ; mai et juin; Frey. — Lac - tuca muralis, etc.; Merrin. A CI PT ILIA galactodactyla. — Arctium lappa ; mai; Merrin. spilodactyla. — Marrubium vulgare; mai, juin; Merrin. — Echium? Martorell. xanthodactyla. — Arctium lappa; fin mai. commencement de juin. — Dans le parenchyme des feuilles de Jurinea cyanoides ; juillet; Jourdheuille. baliodactyla. — Onganum vulgare; juin. tetradactyla. — Thymus serpyllum, Pulmonaria officinalis ; ronge les feuilles radicales, juin; Millière. pentadactyla. — Prunus domestic a et P. spinosa, Convolvulus sepium et C. arvensis ; mai; Merrin. ALUCITINA ALU GITA dodedactyla. — Lonicera xylosteum; dans les rameaux de l’année pré¬ cédente; la chenille produit une petite boursoufflure; juin, hexadactyla. — Lonicera xylosteum ; calice de la fleur; juin, juillet, flubneri. — Lonicera xylosteum ; à toute sa taille en mai. TRIBU DES B U É V I P E N N E S PAR C. R E Y Présentée à la Sociélé Linnéenne de Lyon, le 12 décembre 1882. DEUXIÈME GROUPE MICROPÉPLIDES Caractères. Antennes reçues à l’état de repos dans une fossette pro¬ fonde, creusée le long du bord interne du repli inférieur du prothorax ; de 9 articles; terminées par un bouton brusque et solide. Le 1 article des palpes maxillaires très petit, bien plus court que la moitié du suivant: le dernier grand. Toutes les hanches petites : les postérieures plus ou moins distantes. Obs. Ce groupe, bien distinct par la structure des antennes et par la fossette sous-prothoracique, est réduit à un seul genre. Genre ülicropeplus, Micropèple ; Latreille. Latreille, Gcn. Crust. el Ins. IV, p. 377. — J. Duval, Gen. Slaph. p. 82, pl. 28, fig. 139. Étymologie : [uxoôî, pclit; ustiXo;, manteau. Caractères. Corps subovale ou ovale-oblong, assez épais, peu con vexe, glabre, ailé. Soc. Linn. — t. xxx. 12 154 BREVIPENNES Tête transverse, subtriangulaire, assez saillante, moins large que le prolhorax, engagée dans celui-ci jusqu’aux yeux. Tempes annihilées sur les côtés, réunies en arrière en dessous ; la pièce prébasilaire très grande et trapéziforme. Epislome assez avancé, mousse ou parfois mucroné, séparé du front par un sillon transversal ou subarqué. Labre caché supé¬ rieurement, court, corné. Mandibules petites, peu saillantes, arquées (i). Palpes maxillaires médiocres, à 1er article très petit, grêle : le 2e en massue suballongée et assez renflée : le 3e court, transverse : le dernier 3 fois aussi long, conique. Palpes labiaux très courts, peu distincts, de 3 articles graduellement plus étroits, le 2e plus court. Menton grand, transverse, trapéziforme, subétranglé dans son tiers antérieur, mousse ou subarrondi en avant. Yeux médiocres, semiglobulcux. assez saillants, louchant au pro¬ thorax. Antennes assez courtes, de 9 articles apparents : le 1er assez grand, épaissi : le 2° moindre, assez renflé: les suivants plus grêles, suballongés ou oblongs : les 6e à 8e courts : le dernier très grand, très épais, en bouton solide et subglobuleux. Prolhorax transverse, fortement appliqué contre les élytres, aussi large ou un peu plus large que celles-ci ; rétréci en avant; bisinueusement échancré au sommet et bisinué à la base ; largement rebordé-explané sur les côtés ; inégal ou chargé sur son disque, de côtes anastomosées. Repli très grand, fortement infléchi, un peu visible vu de côté, creusé, le long de son bord interne, d'une fossette ou rainure longitudinale, prolongée au-dessous de la tête, entre les yeux et les parties de la bouche, et des¬ tinée à recevoir les antennes à l’état de repos. Écusson assez grand, subtriangulaire. Élytres larges, transverses ou subcarrées, dépassant un peu la poitrine, tronquées au sommet, subsinuées à leur angle postéro-externe ; chargées de côtes longitudinales saillantes et d’une carène suturale. Repli grand, subvertical ou peu infléchi en dessous, largement rebordé et subarrondi à son côté inférieur. Epaules avec une petite dent (2). Prosternum assez développé au devant des hanches antérieures, pro¬ longé entre celles-ci en lame brusque et assez large. Mésosternum assez (t) J. Duval (82) donne la mandibule droite bifide au sommet ( Margaritae , J. Duv. — fulvus, Er.) (2) Cette dent n’est visible que lorsque le prolhorax est un peu désarticulé. micropèplides — Micropeplus 155 grand, tronqué en avant, postérieurement rétréci en lame large, tronquée ou subarrondie au sommet, chargée de petites arêtes saillantes et réunies de manière à former 4 aréoles distinctes : la basilaire parfois subtrian¬ gulaire, creusée pour recevo'r la saillie prosternale : les autres irrégu¬ lières ou subarrondies, avec la postérieure plus grande. M&diépisternums et médiépimères grands. Mét aster num très développé, inégal, subangu- lairement sinuépour l’insertion des hanches postérieures, tronqué ou très obtusément angulé entre celles-ci; avancé entre les intermédiaires en lame large, courte, tronquée ou subéchancrée, exactement appliquée contre la lame mésosternale. Postépistenmms très étroits, linéaires. Poslépimères assez grands, triangulaires. Abdomen large, court, arcuément acuminé en arrière, nullement ré¬ tractile; à 1er segment caché : les 2e à 4e subégaux, largement rebordés sur les côtés, plus ou moins fovéolés (1), avec le 4e souvent plus long : le 5e simple, finement ou à peine rebordé latéralement, subtriangulaire. Ventre à arceaux transversalement sillonnés à leur base et relevés en bourrelet à leur extrémité : le 1er et le 5e un peu plus grands : les inter¬ médiaires courts, subégaux : le G9 simple, conique : le 7e parfois ap¬ parent. Hanches petites, non ou peu saillantes. Les antérieures transverses, couchées, assez distantes. Les intermédiaires subovales, largement dis¬ tantes. Les postérieures subglobuleuses, subétranglées avant leur sommet, légèrement, parfois, largement distantes. Pieds courts. Trochanters assez grands, suballongés. Cuisses un peu renflées vers leur milieu. Tibias grêles, sublinéaires, à peine rétrécis à leur base, très finement et.obsolètement sétuleux, munis, au bout de leur tranche inférieure, de 2 très petits éperons obsolètes et peu distincts. Tarses courts, bien moins longs que les tibias, de 3 articles : les 2 pre¬ miers courts ou très courts : le dernier en massue, bien plus long que les précédents réunis. Ongles petits, très grêles, arqués. Obs. Ce genre, remarquable par la sculpture du corps et par la struc¬ ture des antennes, renferme un petit nombre d’espèces, vivant parmi les détritus végétaux et parfois avec les fourmis. En voici les différences principales : H) Les fovéolés sont séparées entre elles par des Intervalles plus ou moins étroits cl plus ou moins carénés. 156 BRÉVIPENNES a. Repli des élytres avec 1 côte médiane. b. Hanches postérieures largement distantes. Carène médiane de l'abdomen offrant une fossette lisse, à ses intersections. Elytres chargées de 4 côtes dorsales également saillantes, sans compter la suturale, à intervalles fortement ponctués. Corps mat. Taille assez grande . 1. porcatus. bb. Hanches postérieures légèrement distantes. Carène médiane de l'abdomen sans fossette à ses intersections, c. Élytres chargées de 3 côtes dorsales, sans compter la sulu- rale. Corps assez large, assez peu brillant, d. Front avec 3 ou 5 carinules obsolètes convergentes en avant et 2 fines carinules transversales, partant chacune des yeux. Créle abdominale nulle. Elytres subcarrées. Taille assez grande . !2. longipennis. dd. Front avec 5 carinules bi»n distinctes, convergentes en avant, sans carinules transversales. Crête abdominale plus ou moins accusée (1). Élytres subtransverses, e. Aréoles du prothorax à peine chagrinées. Crête abdo¬ minale obtuse et déclive. Bouton des antennes rem¬ bruni. Taille assez grande . 3. Marie iti. ee. Aréoles du prothorax subrugulcuses. Crête abdominale subrectangulaire et subverticale. Bouton des antennes nullement rembruni. Taille moindre . 4 fulvus. ddd. Front avec 2 protubérances lisses ou uniponctuécs. Créle abdominale très saillante, dentiforme. Élytres transverses. Taille moyenne . . . 5. Staphylinoides. cc. Élytres chargées de 4 côles dorsales, sans compter la sutu¬ rale, la submarginale fine et moins saillante; à intervalles presque lisses ou obsolètement pointillés. Front avec 2 pro¬ tubérances lisses. Élytres subcarrées. Corps assez élroit, plus ou moins brillant. Taille petite . G. obsoletus. aa. Repli des élytres sans côte médiane. Intervalles des côtes dor¬ sales lisses ou simplement chagrinés. Crête abdominale nulle. Élytres subtransverses. Corps assez brillant. Taille petite. 7. tesserula. f. SB Êcropeitlus nioa-catus, Fabricius. Suboblong ,peu convexe , d'un noir mat, avec 1 lâche rougeâtre sur le milieu des côtés du prothorax, les palpes, les pieds et les antennes roux, le bouton de celles-ci rembruni. Tôle rugueuse, sillonnée sur son milieu. Prolhorax court, presque de la largeur des élytres, subangulé sur les côtés, (tj J’appelle crête abdominale la saillie terminale de la carène médiane. 157 micropépüdf.s — Micropeplus ruguleux et distinctement aréolé sur le dos. Élytres transvevses, plus longues que le prothorax, chargées en dessus de 4 côtes longitudinales s allantes, sa is compter la carène suturale ; à repli surmonté d'une côte médiane-, à intervalles fortement ponctués. Abdomen à segment 2-5 pro¬ fondément 4 fovéolés. Métasternum longitudinalement creusé sur son mi¬ lieu. Hanches postérieures largement distantes. a* Le 6e arceau ventral angulairement échancré. $ Le 6° arceau ventral entier. Staphylinus porcatus, FaBRICIUS, Ent. Syst. I, II, 350, 56. — Paye xl, Mon. St;iph. 79, 50. — Olivier, Eut. III. 42, 35, 50, pl. IV, fig. 33. Nitidula porcata, Marsham, Eut. Brit. 137, 26. Omalium porcatum, Gyllenhal, Ins. Suec. II, 21 1, 12. Nitidula sulcata, Herbst, Col. V,247, 22, pl. 55, fig. 6. Micropeplus porcatus. Charpentier, Hor. Ent. 202, pl. 8, fig. 9. — Ericiiso.n, Col. March. I, 646, 1 ; — Gen. et Spec. Staph. 911, 1 — IIeer, Faun. Helv. I, 169, 1. — Redtenbacuer, Faim. Atislr. ed. 2, 259. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 658, 1. — Tiiomon, Skand. Col. IV, 195, 1. — Fauvel, Syn. 9, 1 ; — Faun. Gallo-Rlién. III, 9, 1. Long., 0,0023 (1 1). — Larg., 0,0011 (1/2 1.). Corps suboblong, peu convexe, d'un noir mat, avec 1 tache rougeâtre sur les côtés du prothorax. Tête moins large que le prolhorax; subdéprimée, rugueuse, subangu- lairement relevée vers le bord antérieur des yeux, finement et transver¬ salement sillonnée en avant et en arrière; offrant sur son milieu un sillon astcz large et parcouru par une fine ligne subélevée, parfois peu distincte; entièrement d’un noir mat ou peu brillant. Êpislome obsolètement cha¬ griné et à peine pointillé, parsemé de quelquespoils pruineux très courts, très finement reborJé en avant, â rebord parfois rougeâtre. Douche obscure, palpes roux. Yeux noirs. Antennes assez courtes, à peine pubescentes, rousses, â capitule d’un brun ou noir de poix; à 1er article renflé en massue subovale : le 2e plus court, un peu moins épais, conique ou obpvriforme : les suivants grêles : les 3e et 4e oblongs : le 5e suboblong : les G° â 8° petits, courts, gra¬ duellement plus courts : le dernier très gros, en bouton solide, brillant et subglobuleux. Prothorax fortement transverse, assez fortement rétréci en avant, presque aussi large en arrière que les élytres ; bisinueusement sub- 158 BRÊVIPENNES échancré au sommet, avec les angles antérieurs assez saillants et presque droits; subangulé vers le milieu de ses côtés; bisinué à la base, à angles postérieurs subaigus ; subconvexe et ruguleux sur le dos qui offre une réticulation lâche, formée de lignes élevées enclosant 6 aréoles bien dis¬ tinctes, dont les 2 médianes plus grandes et plus profondes, l’antérieure de celles-ci et des latérales subarrondie, la postérieure oblongue ; lar¬ gement explané sur les côtés ; d’un noir presque mat, avec le milieu de la partie explanée paré d’une tache transparente, rougeâtre et en forme de virgule renversée (1). Ecusson obsolètement chagriné, d’un noir mat. Élytres transverses, 1 fois et demie aussi longues que le prothorax, subparallèles au moins sur les deux tiers antérieurs de leurs côtés ; légè¬ rement convexes, puis assez brusquement déprimées en arrière ; char¬ gées sur leur disque, entre la carène suturale, de 4 côtes longitudinales saillantes, l’interne flexueuse, les 2 externes plus rapprochées entre-elles et un peu raccourcies en arrière ; fortement, profondément et assez den- sement ponctuées dans les intervalles, plus finement et plus obsolètement sur la partie déprimée ; entièrement d’un noir mat. Repli surmonté d’une côte médiane outre l’arête submarginale inférieure, fortement ponctué dans les intervalles. Abdomen court, aussi large à sa base que les élytres, convexe, noir, creusé sur les 2e à 5e segments de 4 grandes fossettes profondes, sub¬ carrées, à fond lisse et brillant, séparées par des carènes élevées et étroites, dont la longitudinale médiane, saillante, offre une petite fossette lisse, à ses intersections. Le 5 « à fossettes s’effaçant en arrière. Le 6e sub¬ triangulaire ou conique, subtronqué au sommet, chagriné ou obsolète- ment pointillé. Dessous du corps rugueusement ponctué, noir. Prosternum obsolête- ment, mèsoternum distinctement aréolés. Métaslernum creusé sur son milieu d'une large impression longitudinale n’atteignant pas la base, plus (cf) ou moins ( 9 ) profonde, plus évasée en arrière (2), à côtés lisses et à fond ruguleux. Ventre obsolètement chagriné, à tür arceau largement aréolé sur son milieu : les suivants avec une série de fovéoles le long de leur base, celles du 5e plus courtes : tous, rebordés et poin- (1) Celte tache répond au fond de la fossette sous-prothoracique, ce qui la rend transpa¬ rente. (2) Il résulte de cette disposition que le méta,tcrnum est largement tronqué entre les hanches postérieures qui elles-mêmes sont, par exception, largement distantes. micropéplides — Micropeplus 159 tillés-frangés à leur sommet, le 5e moins distinctement : le 6° finement pointillé, conique. Pieds courts, à peine pubescents, presque lisses, roux, à cuisses par¬ fois plus foncées. Hanches postérieures largement distantes. Tibias fine¬ ment sétuleux, surtout sur leur tranche interne. Patrie. Cette espèce est médiocrement commune, du printemps à l’au¬ tomne, parmi les feuilles mortes et les détritus, et surtout dans les inon¬ dations, dans plusieurs provinces de la France. Obs. Chez les immatures, la couleur est d’un brun de poix un peu rougeâtre ou même d'un roux testacé. Elle varie, en outre, pour la forme et la taille, qui est parfois un peu moindre et un peu plus ramassée, avec le 2e segment abdominal à moitié recouvert (M. Mathani, Fauvel, Syn. 11,2)(1). 2. micropcplus longipeatuigs, Kraatz. Ovale-oblong, peu convexe, d'un noir un peu brillant, avec les côtés du prothorax largement d’un roux de poix, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tête subruguleuse, avec 5 carinules obsolètes, convergentes en avant et, de chaque côté, une ligne élevée, transversale, atteignant les yeux. Prothorax court, un peu moins large que les élytres, irrégu¬ lièrement arqué sur les côtés, subdenté sur ceux-ci avant leur base, sub- ruguleux et distinctement aréolé sur le dos. Élytres subcarrées, bien plus longues que le prothorax, chargées en dessus de 3 côtes longitudinales saillantes, sans compter la carène suturale; à repli surmonté d'une côte médiane ; à intervalles assez fortement et peu densement ponctués. Abdomen à segments 2-4 assez profondément A-fovéolés, le 5« seulement à sa base. Métasternum longitudinalement 3 -sillonné. Hanches postérieures peu distantes. a* Le 6e arceau ventral subcirculairement échancrô au sommet, lais- I) I.c micropeplus caelulus d’EricIison(Col. Mardi. I, 617,2; — Gen. et Spec. Staph. 912, 2), est plus petit, plus court, plus ovalaire, plus convexe. I.a létc et le protlmrax sont plus fortement rugueux. Le sillon médian du front est moins prononcé, mais il est parcouru par une ligne élevée plus accusée. Les réseaux du protliorax sont un peu moins saillants, et les côtés un peu plus obtusêment angulés. Les 5' et 0' segments abdominaux sont plus fortement rugueux et les fossettes de celui-là sont plus obsolètes et réduites à la base, etc. — L. 0,602. — Prusse, Allemagne septentrionale, Suède. 160 BRÉVIPENNES sant apercevoir le 7°. Tibias intermédiaires et postérieurs offrant près du dernier tiers de leur tranche inférieure, une petite dent fasciculée. 5 Le 6e arceau ventral entier, le Tf caché. Tibias intermédiaires et postérieurs inermes. Micropeplus staplujlinoides , Kraatz, Ins. Deut. II, 10o3, 3. Micropeplus longipennis , Kraatz, Berl. Ent. Zeit. 1859, 60. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 10, 3. Long., 0,002G (1 1/5 1.) — Larg., 0,0014 (2/3 1.). Corps ovale -oblong, peu convexe, d’un noir un peu brillant, avec les côtés du prothorax largement d’un roux de poix. Tête moins large que le prothorax, subdéprimée, subruguleuse, ar- cuément subrelevée sur les côtés, finement et transversalement sillonnée en avant et en arrière; offrant sur sa partie postérieure 5 carinules convergentes antérieurement, la médiane assez marquée, les deux externes obsolètes et souvent réunies en une espèce d'épatement; présentant, en outre, de chaque côté, une ligne élevée fine, partant d’un petit tubercule lisse, situé au sommet de la carinule externe, et se dirigeant plus ou moins transversalement jusqu’aux yeux ; d’un noir peu brillant. Epistome finement chagriné, finement rebordé en avant. Bouche brune, palpes roux. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, éparsement pubescentes : d’un roux testacé, à capitule à peine plus foncé, soyeux ; à 1er article renflé en massue ova¬ laire : le 2e plus court, un peu moins épais, subglobuleux ou en cône tronqué : les suivants assez grêles : les 3° et 4e oblongs, le 5°suboblong : les Ge à 8e petits, graduellement un peu plus courts : le dernier très gros, en bouton solide, subglobuleux ou très brièvement ovalaire. Prothorux fortement transverse, graduellement rétréci en avant, un peu plus large en arrière que les élytres ; bisinueusemenl échancré au sommet, avec les angles antérieurs saillants mais subémoussés; faible¬ ment et irrégulièrement arqué sur les côtés, qui offrent avant leur base une petite dent plus ou moins obsolète ; bisinué à la base, à angles postérieurs droits ou subaigus, souvent subémoussés ; légèrement convexe et subruguleux sur le dos; distinctement aréolé sur celui-ci, avec les aréoles médianes plus grandes, les latérales moindres et plus obsolètes; largement explanc-relevé sur les côtés; d’un noir peu brillant, avec la MICROPÉPLIDES - Mici'OpCplllS 161 parlie explanée d’un l'oux de poix, parée d’une tache interne plus pâle, transparente, ovale-oblongue, souvent peu distincte. Écusson à peine chagriné, d'un noir peu brillant. Élytrcs subcarrées ou à peine transverses, 1 fois et deux tiers aussi longues que le prothorax, â peine arquées sur les côtés; légèrement convexes, puis subdépritnées en arrière ; chargées sur leur disque, outre la carène suturale, de 3 côtes longitudinales saillantes, presque droites; assez fortement et peu densement ponctuées dans les intervalles ; d’un noir plus ou moins brillant. Repli surmonté d'une côte médiane, outre la côte submarginale inférieure; a;sez fortement ponctué dans les inter¬ valles. Abdomen court, presque aussi large â sa base que les élytres, convexe; d’un noir plus ou moins brillant; creusé sur les 2e à 4e segments de 4 grandes fossettes assez profondes, subcarrées et à fond plus ou moins lisse, séparées par des carènes assez étroites et émoussées, dont la lon¬ gitudinale médiane, assez saillante, offre à ses intersections un simple épatement lanciforme, parfois à peine canaliculé. Le 5e obsolètement chagriné, légèrement 4-fovéolé à sa base seulement, souvent bordé de roux à son extrémité. Le 6e en cône subtronqué, obsolètement chagriné. Dessous du corps d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum subruguleux, largement aréolés dans 1-ur milieu. Mélasternum assez largement et peu profondément 3 sillonné longitudinalement, à sillon médian un peu plus large, subinterrompu avant son sommet qui est un peu plus creusé, les latéraux un peu recourbés en dehors et interrompus après leur base qui est profondément creusée ou fovéolée derrière les hanches et trochanters postérieurs ; offrant, en outre, de chaque côté, une légère impression ovale ou subarrondie, subponctuée. Ventre presque lisse, obsolètement ruguleux à la base des arceaux, d'un noir ou brun de poix brillant, parfois un peu roussâtre. Pieds courts, à peine pubescents, à peine chagrinés, roux. Hanches postérieures légèrement distantes. Tibias finement sétuleux, surtout sur leur tranche interne. Patrie. Cette rare espèce a été capturée, au printemps, aux environs de Lyon, par mon ami Guillebeau, parmi les crottins de cheval déjà visités et travaillés par les coprophages. Obs. Elle est la plus grande du genre. Elle se distingue du porcatns par la sculpture différente du front, par le prothorax plus large en arrière 162 BRÉYirENNES relativement aux élytres, avec celles-ci chargées de 3 côtes dorsales au lieu de 4, à intervalles plus brillants et moins densement ponctués. La carène médiane de l’abdomen, moins saillante, est sans fossette à ses intersections ; les hanches postérieures sont bien moins distantes, etc. (1). Les carènes latérales du front sont souvent obsolètes, et alors la mé¬ diane reste seule distincte. S. Micropcplus ASarietti, J. Duval. Oblong , subconvexe, d'un noir assez brillant, avec les côtés du prothorax largement d'un roux de poix, les palpes, les pieds et les antennes roux, le bouton de celles-ci rembruni. Tête à peine chagrinée, avec 5 carinules nettes, convergentes en avant. Prothorax court, un peu plus large que les élytres, irrégulièrement arqué sur les côtés, à peine chagriné et nettement aréolé sur le dos. Élytres subtransverses, plus longues que le prothorax, chargées en dessus de 3 côtes longitudinales saillantes, sans compter la carène sulurale ; à repli surmonté d'une carène médiane ; à intervalles assez fortement et assez densement ponctués. Abdomen à segments 2-4 profondément k-fovéolés, le 5e seulement à sa base, à carène dorsale terminée par une crête obtuse et déclive. Métasternum avec 3 fovéoles allongées, sur son milieu. Hanches postérieures légèrement distantes. o* Le 6e arceau ventral subogivalement échancré au sommet, laissant apercevoir le 7°. Épistome terminé par une petite dent assez brusque et peu saillante. Tibias armés d'une petite dent vers le tiers postérieur de leur tranche interne. 9 Le 6U arceau ventral entier, le 7e caché. Épistome mousse. Tibias inermes. Micropeplus Marietti, J. Duval, Gen. Staph. 82. Long., 0;0022 (1 1.). - Larg., 0,0012 (1/2 1.). Corps oblong, subconvexe, d’un noir assez brillant, avec les côtés du prothorax largement d’un roux de poix. Tête moins large que le prothorax, subdéprimée, à peine chagrinée, arcuément relevée sur les côtés, transversalement sillonnée en avant (1) Le il/. Eppelsheimi de Reitter est remarquab'c par l’intervalle des côtes presque lisse. — Caspienne. micropéplides — Micropeplus 163 et en arrière ; offrant sur sa partie postérieure 5 carinules nettes, con¬ vergentes, mais non réunies antérieurement; d'un noir un peu brillant. Épistome à peine chagriné, parfois inégal, plus ou moins rebordé en avant. Bouche brune, palpes roux. Yeux noirs. Antennes courtes, légèrement pubescentes, rousses, à capitule rem¬ bruni, soyeux; à 1er article renflé en ovale court: le 2° plus court et moins épais, en cône mousse : les suivants grêles : les 3fi et 4e oblongs : le 5e suboblong : les G0 à 8e petits, courts : le dernier très gros, en bouton solide, subglobuleux ou très brièvement ovalaire. Prothorax court, fortement transverse, rétréci en avant, évidemment un peu plus large en arrière que les élv très ; assez profondément et bisi- nueusement échancré au sommet, avec les angles antérieurs très sail¬ lants et subaigus ; sensiblement et irrégulièrement arqué sur les côtés qui présentent parfois un angle très obtus ou effacé après le milieu et, près de la base, une petite dent obsolète, souvent nulle, rarement suivie d’une légère échancrure faisant paraître les angles postérieurs non seulement aigus, mais encore subJentés ; bisinué à la base; à peine chagriné; sub¬ convexe et nettement aréolé sur le dos, les aréoles médianes plus grandes et plus profondes, les latérales souvent réunies, flanquées en dehors de 2 autres aréoles externes, moins distinctes, dont la basilaire petite, ^'antérieure grande, allongée, irrégulière, prolongée jusqu’au bord an¬ térieur le long duquel elle forme comme une espèce de pied ou talon ; largement explané sur les, côtés ; d’un noir un peu brillant, avec la partie explanée d'un roux de poix, parfois assez obscur, mais parée d’une grande tache interne d’un rouge testacé assez pâle, transparente, sub¬ arquée, avec une tache transversale de même couleur couvrant la base de cette même marge explanée, et sa tranche souvent étroitement rous- sâtre. Écusson à peine chagriné, subimpressionné, noir. Élytres subtransverses, presque 1 fois et demie aussi longues que le protliorax; à peine arquées eu arrière sur les côtés; légèrement con¬ vexes, puis subiéprimées postérieurement; chargées sur leur disque, outre la carène suturale, de 3 côtes longitudinales saillantes, presque droites; assez fortement et assez densemenl ponctuées dans les inter¬ valles; d'un noir brillant, fi epli surmonté d'une côte médiane, outre la côte submarginale inférieure, fortement ponctué dans les intervalles. Abdomen court, à peine plus large à sa base que les élytres, convexe, d'un noir assez brillant; creusé sur les 2,: à 4e segments de 4 grandes 164 BRÉVIPE1NNES fossettes profondes et en carré transverse, séparées par des carènes assez étroites, dont la longitudinale médiane, assez saillante, offre à ses inter¬ sections un simple épatement 'anciforme, avec les transversales néanmoins moins étroites, épatées et lisses. Le 5e presque lisse ou à peine chagriné, 4-fovéolé à sa base seulement Le 6e en cône subtronqué, presque lisse ou à peine chagriné. Carène dorsale à crête obtuse et déclive, parfois plus saillante chez les 9 • Dessous du corps d'un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum chagrinés, distinctement aréolés sur leur milieu. Métasternum à peine chagriné, offrant sur son milieu 3 fovéoles allongées, peu profondes, la médiane plus prolongée en arrière ; présentant, en outre, vers les côtés 2 autres fovéoles subarrondies, l’antérieure plus profonde, située derrière les hanches, l’autre très peu profonde, plus irrégulière, placée derrière la précédente, avec quelques points obsolètes, en arrière. Ventre à bour¬ relets lisses et brillants, ainsi que le 6e arceau. Pieds courts, à peine pubescents, à peine chagrinés, roux, avec les cuisses parfois un peu rembrunies. Hanches postérieures légèrement distantes. Tibias finement sétuleux . Patrie. Cette espèce est commune, au printemps et à l’automne, dans les environs de Lyon, parmi les feuilles mortes, dans les terreaux et les fumiers, etc. Obs. Elle est un peu moindre que le longipennis, plus noire et plus brillante. La sculpture du front est différente, les aréoles du prothorax sont plus nettes, les intervalles des côtes des élylves sont plus densement ponctués, et la côte dorsale de l’abdomen se termine par une crête dis¬ tincte, obtuse et déclive. Le boulon des antennes est presque toujours rembruni, rarement roux, etc. Elle varie du noir au rouge brun et au roux testacé, avec la tête et le milieu du prothorax souvent plus obscurs (1). C’est à tort qu’on réunit cette espèce à la suivante. (1) I.e Micropeplus Margaritae de J. Durai aurait le protliorax de la largeur des élytres, caractère que j’ai trouvé assez variable. Du reste, l’illustre auteur du Généra me semble avoir décrit, sous celle dénomination (p. 83), lC0*Ju Micr. Mariclli cl la 9 du falvus, à en juger d’après les types que j'ai vus. MicnopÉPLiDEs — Mici'opeplus 165 1. IVIicrepcplus ftaSvus. Erichson. Oblong, peu convexe , d'un brun noir peu brillant, avec les côtés du prothorax largement roussâtres, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tête subruguleuse, avec 5 carinules convergentes en avant. Protho¬ rax court, un peu plus large en arrière que les élylres, irrégulièrement arqué sur les côtés, subruguleux et nettement aréole sur le dos. Elylres subtransverses, plus longues que le prothorax, chargées en dessus de 3 côtes longitudinales saillantes, sans compter la carène suturale ; à repli surmonté d'une côte médiane ; à intervalles assez fortement et peu densé¬ ment ponctués. Abdomen à segments 2-4 assez profondément 4 -fovéolés, le 5e seulement à sa base, à carène dorsale terminée par une crête subrec¬ tangulaire et subverticale. Métastcrnum avec 3 fovéolés allongées, sur son milieu. Hanches postérieures légèrement distantes. a ’ Le 6« arceau ventral circulairement subéchancié au sommet. Ëpistome terminé par une petite pointe brusque et saillante. Tibias armés d’une petite dent vers le dernier tiers de leur tranche inférieure. Ç Le 6e arceau ventral entier. Epistome mousse ou obtusément angulé. Tibias inermes. Micropeplus fulcus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 912, 3. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 639, 3. — Kraatz, Ins. Deut. II, 105'4, 4. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 10, 2. Long., 0,002 (5/6 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1.). Corps oblong, peu convexe, d’un brun noir peu brillant, avec les côtés du prolhorax largement roussâtres. Tète moins large que le prothorax, peu convexe, subruguleuse, arcuément subrelevée sur les côtés, transversalement sillonnée en avant et en arrière; olïrant sur sa partie postérieure 5 carinules assez nettes, convergentes en avant, avec l’externe souvent réunie à sa voisine; d'un brun noir peu brillant. Epistome finement chagriné, rebordé en avant. Bouche obscure, palpes roux. Yeux noirs. Antennes courtes, légèrement ciliées, entièrement d'un roux testacé, à capitule pubescent ; à 1er article renflé en ovale court : le 2" plus court, moins épais, en cône mousse : les suivants grêles : le 3e légèrement, les 166 BRÉVirENNES 4e et 5° à peine oblongs : les 6e à 8e petits, très courts : le dernier très gros, en bouton solide, subsphérique. Prothorax court, fortement transverse, rétréci en avant, un peu plus large en arrière que les élytres ; bisinueusement échancré au sommet, avec les angles antérieurs saillants, droits ou subaigus ; irrégulièrement arqué sur les côtés qui présentent parfois, surtout en arrière, des angles ou dents obsolètes, avec les angles postérieurs droits ou subaigus ; bisinué à la base; subruguleux et nettement aréolé sur le dos, les aréoles médianes plus larges et plus profondes, rarement réunies, les latérales souvent réunies, moins accusées ainsi que les tout à fait externes ; largement explané sur les côtés ; d’un brun noir peu brillant, avec la partie explanée rousse, parée d’une tache interne plus pâle, subtransparente et subarquée, et d’une autre transversale, à la base. Écusson à peine chagriné, subimpressionné, d’un noir brun. Élytres subtransverses, 1 fois et demie aussi longues que le prothorax; à peine arquées sur les côtés ; peu convexes, puis subdéprimées en ar¬ rière ; chargées sur leur disque, outre la carène suturale, de 3 côtes longitudinales saillantes, presque droites ; assez fortement et peu den- sement ponctuées dans les intervalles; d’un noir peu brillant. Repli sur¬ monté d’une fine côte médiane, outre la côte submarginale inférieure, assez fortement ponctué dans les intervalles. Abdomen court, un peu plus large à sa base que les élytres, convexe, d’un noir brun assez brillant; creusé sur les 2° à 4e segments de 4 grandes fossettes assez profondes, en carré subtransverse, séparées par des ca¬ rènes assez étroites, dont la longitudinale médiane, assez saillante, offre à ses intersections un épatement sensible, avec les transversales moins étroites, épatées et lisses. Le 5e chagriné ou obsolètemenl ruguleux, 4-fovéolé à sa base seulement. Le 6e en cône émoussé, chagriné ou à peine ruguleux. Caréné dorsale à crête subrectangulaire et subverticale. Dessous du corps d’un noir brun et peu brillant. Prosternum et méso¬ sternum chagrinés, aréolés sur leur milieu, le premier souvent subrugu- leux. Métasternum à peine chagriné, offrant sur son milieu 3 fovéoles allongées, peu profondes, la médiane plus prolongée en arrière ; pré¬ sentant en outre, sur les côtés, quelques aréoles obsolètes, pointillées. Ventre à bourrelets lisses et brillants, à 6° arceau obsolètement chagriné, souvent roussâtre au moins à son sommet. Pieds courts, à peine pubescents, à peine chagrinés, d’un roux assez clair. Hanches postérieures légèrement distantes. Tibias très finement sôtuleux. 167 MlCROPÉPLIDES - MicVOpeplllS Patrie. Cette espèce, sans être commune, se prend un peu partout, au pied des meules de paille, parmi les feuilles mortes et les détritus, dans une grande partie de la France : la Flandre, la Normandie, la Cham¬ pagne, la Lorraine, les environs de Paris et de Lyon, la Provence, la Guienne, le Languedoc, les Landes, etc. Obs. Elle se distingue du Marietti par sa taille un peu moindre et sa forme un peu moins convexe ; par ses antennes à articles intermédiaires un peu plus courts et à bouton toujours d’un roux plus ou moins testacé; par les carènes frontales moins nettes, avec les 2 externes souvent réunies en avant; par les aréoles du prothorax un peu moins accusées et plus rugueuses ; par les intervalles des côtes des élv très un peu moins dense- ment ponctués ; par les fossettes de l’abdomen moins profondes, avec la carène médiane terminée par une crête moins obtuse et plus verticale; et parles 5e et 6esegments de l’abdomen moins lisses. La teinte générale est moins noire et moins brillante, la pointe de l’cpistome a* est plus brusque et plus saillante, plus aiguë, etc. Elle varie du noir brun au rouge obscur et au testacé (1). 5. fflicropeplus stnpliyllnoirîes, Marsham. Oblong, peu convexe, d’un brun de poix assez brillant, avec les côtés du prothorax, les palpes, les antennes et les pieds roux. Tête subru- galeuse, avec 1 sillon médian entre 2 protubérances presque lisses. Pro¬ thorax très court, plus large en arrière que les élytres, subarqué sur les côtés, obsolètement chagriné et distinctement aréole sur le dos. Élytres transverses, un peu plus longues que le prolhorax, chargées en dessus de 3 côtes longitudinales saillantes, sans compter la carène suturale ; à repli surmonté d’une fine côte médiane ; à intervalles fortetnent et peu dense- ment ponctués. Abdomen à segments 2-4 assez profondément i-fovéolés, le 5e seulement à sa base, à carène dorsale terminée par une dent très saillante. o* Le 6° arceau ventral subéchancré au sommet. Épistome terminé par une petite pointe courte. Tibias armés, vers le dernier tiers de leur tranche inférieure, d’une petite dent peu saillante. (1) Le Micr. latus de Hampe (Wien. Ent. Mon. 1861, 6S) est remarquable par sa taille asseï grande, sa forme trapue, très convexe aux élytres, et sa couleur ferrugineuse. — Croatie. 168 BREVIPEININES 9 Le 6« arceau ventral entier. Êpistome mousse. Tibias inermes. Ntidula staphylinoides, Marsham, Ent. Brit. 137, 25. Micropeplus Maillei , Guérin, lcon. Ins. pl. 10, fig. 4. Micropeplus staphylinoides, Erichson, Gen. et Spec. Staph, 913, 4 (1). — Fair- maire et Laboulbène, Failli. Fr. I, 658, 2. — Fauvel, Faun. Gallo Rhén. III, 10, 4. 9 Micropeplus Duvalii, Fauvei., Sjn. 16, 5. Long., 0 002 (5/6 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1.). Patrie. Cetle espèce, qui est rare, se rencontre, au printemps et à l’automne, au pied des arbres, sous les feuilles mortes et parfois avec les fourmis, dans quelques provinces de la France : la Flandre, la Normandie, la Bretagne, la Lorraine, le Languedoc, la Guienne, le Roussillon, etc. J’en ai cependant capturé un exemplaire aux environs de Lyon. Obs. Elle a tout à fait le faciès et la taille du St. fulvus dont elle est très distincte par la sculpture de la tête, qui, au lieu de carinules, offre en arrière 2 petites protubérances lisses ou obsolètement uniponctuées, séparées entre elles par un sillon médian. Les élytres sont bien plus courtes (2). La carène dorsale de l’abdomen est terminée par une crête beaucoup plus saillante, prolongée en forme de dent plus ou moins acu- minée, etc. La couleur varie du brun de poix au ferrugineux plus ou moins clair. Le prothorax est tantôt à peine plus large, tantôt bien plus large en arrière que les élytres, à angles postérieurs plus ou moins saillants et plus ou moins prolongés en arrière. Une variété de cette dernière forme, provenant de Naples (collection Revelière), présente le front obsolètement strié au lieu d’être bituberculé. Le prothorax et les élytres paraissent encore plus fortement transverses ( Micr . laticollis. R.). La crête des £ est encore plus prolongée que celle des en massue allongée, plus long que les 2 précédents réunis. Ongles longs, très grêles, infléchis, arqués vers leur sommet. Obs. La seule espèce de ce genre vit au bord des eaux. Elle n’est pas très agile. t. Dianous caerulesccns, Gylienhal. Allongé , peu convexe, brièvement pubescent, d'un bleu noirâtre assez ballant, avec les élytres parées d'une tache arrondie fauve. Tête large, (t) Ces lobes sont séparés simultanément du rest*’ de la surface par une fine ligne transver¬ sale, subangulée en arrière dans son milieu. (2) Ces soies, généralement obscures, paraissent insérées chacune à l’angle postéroexterne du T arceau ventral. 178 BIlÉVIPENlNES assez finement et densément ponctuée , obliquement bisillonnée. Prothorax à peine oblong, beaucoup moins large que les élytres, subarrondi sur les côtés avant leur milieu et subrétréci en arriére, assez fortement et den¬ sément ponctué, moins densément sur son milieu. Elytres plus longues que le prothorax, subimpressionnées ou déprimées le long de la suture , assez fortement et densément ponctuées. Abdomen finement et densément point tillé. a” Le 6e arceau ventral subangulairement échancré au sommet, laissant apercevoir le 7®. Ç Le 6e arceau ventral prolongé en ogive arrondie, cachant le 7°. Stenus caerulescens, Gyllenhal, Ins. Suec. II, 463, 1. Stenus biguttatus, Ljungh, Web. et Mohr. Arch. I, 62, 5. Dianous caerulescens, Cunns, Brit. Ent. III, pl. 107. — Mannerheim, Brach. 41 , 1. — Boisduval et Lacordaire, Faun. Par. I, 440 — Erichson, Col. March. I, 628, 1; — Gen. et Spec. Staph. 689, 1. — Redtenbacher, Faun. Austr. cd. 2, 218. — Heer, Faun. Helv. I, 213, 1. — Fairmaire et Labouldène, Faun. Fr. I, S72, 1. — Kraatz, Ins. Dent. 11,739, 1.— Thomson, Skand. Col. Il, 211, 1. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 226, 1. Long., 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0014 (2/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un bleu noirâtre assez brillant, avec une tache arrondie fauve sur les élytres ; revêtu d’un léger duvet court et blanchâtre. Tête plus large que le prothorax, légèrement duveteuse, assez fine¬ ment et densément ponctuée, subdéprimée ; marquée entre les yeux de 2 sillons obliques, plus rapprochés en avant et à intervalle sub¬ convexe; d’un bleu noirâtre assez brillant. Palpes noirs. Mandibules d’un roux de poix. Yeux obscurs, micacés. Antennes environ de la longueur de la tête et du prothorax réunis, pubescentes, noires à extrémité subferrugineuse ; à 2 premiers articles subépaissis, le 2e à peine plus court et un peu moins épais : les suivants grêles : le 3e très allongé : les 4e à 8® graduellement un peu moins longs et à peine plus épais : les 4° à 7Ü assez allongés, le 8e plus court, oblong, obeonique : les 3 derniers plus épais, formant ensemble une massue allongée et peu renflée, avec les pénultièmes suboblongs, obeo- niques, et le dernier en ovale acuminé. Prothorax à peine oblong, subcylindrique ; subarrondi sur les côtés stemdes — Dianons 179 avant son milieu et puis subrétréci en arrière, où il est près d’une fois moins large que les élytres prises ensemble ; subconvexe; à peine duve¬ teux ; un peu plus fortement ponctué que la tête, densément sur ses parties latérales, plus lâchement sur son milieu ; d’un bleu noirâtre assez brillant. Écusson lisse, d’un noir brillant. Élytres subcarrées, sensiblement plus longues que le prothorax, sub¬ parallèles ou à peine arquées sur leurs côtés ; très peu convexes; sub- impressionnées ou déprimées le long de la suture ; longitudinalement subimpressionnées en dedans des épaules ; légèrement duveteuses; assez fortement et densément ponctuées ; d’un bleu noirâtre assez brillant, avec une grande tache d’un roux fauve, subarrondie et située après le milieu du disque. Épaules étroitement arrondies. Abdomen un peu plus long et sensiblement moins large que les élytres; arcuément subatténué en arrière; subconvexe, avec les 3 premiers seg¬ ments fortement et le 4e plus faiblement sillonnés en travers à leur base ; légèrement duveteux ; finement et densément pointillé ; d’un noir un peu bleuâtre et assez brillant. LeQc segrnent rentré, très court. Le 7e en ogive obtuse (?) ou subtronquée (a* ), déprimé (?) ou subimpres- sionnê vers son extrémité. Dessous du corps duveteux, densément ponctué, plus densément et ru- gueusement sur l’antépectus et le médipectus, plus finement sur le ventre ; d’un noir assez brillant et un peu bleuâtre. Mêtasternum subimpressionné et lisse au devant des lobes postérieurs. Ventre convexe, à duvet plus apparent, plus pâle et moins redressé que celui de la poitrine, à 5e arceau largement sinué à son bord apical. Pieds duveteux, finement et très densément pointillés, d’un noir à peine bleuâtre. Tarses obscurs, ciliés-pubescents, à 5* article parfois un peu roussâtre. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve, tout l’été, au bord des cascades et des ruisseaux, sous les pierres et parmi les mousses et feuilles mortes humides, dans une grande partie de la France. Je l’ai, une seule fois, capturée en Frovence, aux environs de Fréjus, sur les bords du Reyran. Obs. La teinte bleue est rarement un peu verdâtre. Le prothorax offre souvent de faibles impressions ^ou inégalités peu senties. Par l’effet du contraste, la tache des élytres parait entourée d’un cercle violet. 180 BIlÉVJPEISNES Les styles sétiformes qui terminent l’abdomen, sont souvent accom¬ pagnés, surtout chez les a ”, chacun de 1 ou 2 autres soies plus légères et moins obscures. Genre Stenus, Stène; Latreille. Latrbillb, Préc. Car. Gén. Ins. p. 77.— J. Düval, Gen. Staph. 51, pl. 19, Gg. 94. Étymologie : - article noir : celui-ci subépaissi : le 28 un peu moins épais et à peine plus court : le 3e grêle, assez allongé, presque une fois et demie aussi long que le 4e : les 4e à 6e suballongés, grêles, graduellement à peine moins longs : les et 8e un peu plus épais, obconiques : le 7e oblong, le 8e suboblong : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée : les 9e et lCb subtransverses : le der¬ nier en ovale court et acuminé. Prothorax oblong, sensiblement moins large que les ély très ; légère¬ ment ou même médiocrement arqué avant le milieu de ses côtés ; plus rétréci en arrière qu’en avant; très peu convexe ; à peine duveteux; fortement, très densément et subrugueusement ponctué; subégal, avec un petit sillon médian, raccourci ; d’un noir mat. Ecusson peu distinct, noir. Êlytres subcarrées ou à peine transverses, de la longueur du prothorax, subélargies en arrière ; subdéprimées et presque égales ; légèrement duveteuses; fortement, très densément et subrugueusement ponctuées; d’un noir mat ; parées d’une petite tache fauve, subarrondie, située après leur milieu et subégalement distante des côtés et de la suture. Épaules subarrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les ély très, sub- atténué en arrière; subconvexe, avec les 4 premiers segments légère¬ ment et le 5e à peine impressionnés en travers à leur base, et le milieu de celle-ci muni d’une petite carène courte et de plus en plus affaiblie ; distinctement duveteux surtout sur les côtés; assez finement et très densément ponctué, plus finement et plus légèrement vers son extrémité, avec le fond des impressions subruguleux ; d’un noir un peu brillant. Le 7e segment éparsement ponctué. Dessous du corps brièvement pubescent, d’un noir brillant. Prosternum moins brillant, rugueux. Épimères prolhoraciques fortement et modéré¬ ment ponctuées. Mésoslernum densément ponctué. Mêtasternum subcon¬ vexe, assez densément ponctué sur les côtés, moins densément sur son milieu qui est sillonné-impressionné en arrière. Ventre convexe, assez finement et densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière sur le milieu du 5e arceau et plus éparsement sur le 6e. Pieds légèrement pubescents, assez densément pointillés, d’un roux testacé assez brillant avec les hanches noires, les genoux et parfois les tarses un peu rembrunis. Tarses postérieurs un peu moins longs que les tibias, à ler article très allongé, bien plus long que le dernier : les STÉNIDES — Stenus 201 9e à graduellement moins longs, suballongés ou oblongs. Patrie. Cette espèce, médiocrement commune, se trouve, en été, au bord des mares, des étangs et des rivières, parmi les herbes, dans une grande partie de la France. Obs. Elle est bien distincte du guttula par son corps moins étroit, plus déprimé, moins inégal et plus mat, et par les premiers segments abdo¬ minaux unicarénés sur le milieu de leur base. La tache des élytres est moindre, d’une couleur plus sombre ; les cuisses sont moins largement rembrunies, etc. La description du Kirbyi de Lacordaire(Faun. Par. 1,442, 2)me semble se rapporter autant au guttula qu’au stigmula. 8. Stenus bimaculutiig, Gyllenhal. Allongé, subdéprimè, à peine pubescent, d'un noir mat , avec le milieu des antennes d'an roux de poix, les palpes maxillaires testacés à sommet plus obscur, les pieds d'un roux testacé à genoux et tarses rembrunis, et les élytres parées d'une petite tache testacée, subègalement distante des côtés et de la suture. Tète un peu plus large que le prothorax, assez for¬ tement et densément ponctuée, bisillonnée, à intervalle subcaréné. Protho¬ rax suboblong, moins large que les élytres, sensiblement arqué avant le milieu de ses côtés, subrétréci en arrière, fortement et très densément ponctué, avec un canal médian, assez prolongé. Élytres de la longueur du prothorax, presque égales, fortement, densément et subrugueusement ponctuées. Abdomen assez fortement et densément ponctué, à premiers segments unicarénés à leur base. cf Le 6e arceau ventral profondément et subogivalement échancré au sommet, découvrant le 7e, lisse sur sa région médiane et subtuberculé à son extrême base. Le 5e largement échancré à son bord apical, avec une impression lisse au devantde l’échancrure, laquelle impression est presque avancée jusqu’à la base, armée vers le milieu de celle-ci d’un tubercule oblong et assez saillant, et limitée de chaque côté par une carène com¬ primée, assez saillante et légèrement ciliée au bout. Le 4e légèrement impressionné en arc et presque lisse en arrière jusqu’à son milieu où il offre un tubercule dentiforme un peu moindre. Le 3e avec un trait posté- Soc. Linn. — t. xxx. 15 202 BRÉVIPENNES rieur lisse, lanciforme, au devant duquel un vestige de tubercule presque indistinct. 9 Le G<= arceau ventral prolongé en ogive étroitement échancrée au bout, couvrant presque entièrement le 7e. Les 3e à 5e simples. Stenus Juno, Gravenhorst, Micr. 1 fi4-, 1; — Mon. 223, 1. — Latreille, llist. nat. Crust. et Ins. IX, 332, 1. — Boisduval et Lacordaihe, Faun. Par. I, 441, 1 , pl. 2, fig. 21. Staphylinus biguttatus, Marsham, Ent. Brit. 326, 81. Stenus bimaculatus , Gylceniial, Ins. Suec. II, 466, 3. — Runde, Brach. Haï. 14, 2. — Erichson, Col. Mardi. I, 532, 4 ; — Gen. et Spec. Staph. 692, 4. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 219, 7. — Heer, Faun. Helv. 1,213, 7. — — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 574, 5. — Kraatz, Ins. Deut. II, 746, 3. — Thomson, Skand, Col. 11,212. 1. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 241, 15. Long., 0,0060 (2 2/3 1.). — Larg., 0,001 1 (1/2 1.). Corps allongé, subdéprimé, d'un noir mat ou peu brillant, avec les ély très parées d’une petite tache d’un fauve tesiacé ; revêtu d’un léger et court duvet cendré. Tête un peu plus large que le prothorax, à peine duveteuse, assez for¬ tement et densément ponctuée ; longitudinalement bisillonnée entre les yeux, à intervalle subélevé, obtusément caréné et atténué en avant; d’un noir peu brillant. Mandibules rousses, à base noire. Palpes maxillaires testacés, à 3e article rembruni au sommet. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, atteignant environ le tiers antérieur du protho¬ rax, légèrement pubescentes ; d’un roux de poix, à massue plus foncée, à 1er article noir : celui-ci subépaissi : le 23 un peu plus étroit et à peine plus court : le 3e grêle, assez allongé, presque 1 fois et demie aussi long que le 4° : les suivants graduellement moins longs et à peine plus épais : les 4° à 6elus rétréci en arrière qu’en avant ; peu convexe ; presque glabre ; for¬ tement, grossièrement et subrugueusement ponctué; très inégal, avec 7 fossettes profondes, 2 en avant, 2 en arrière, 2 sur les parties dilatées, et 1 médiane, plus profonde et allongée, sulciforme ; d’un noir très brillant. Écusson peu distinct, finement chagriné, noir. Élytres subtransverses, de la longueur du prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés; subdéprimées; très inégales, avec une forte impression postseutellaire et une autre inlra-humérale, subobliquement prolongée jusque sur le milieu du disque ; fortement, très grossièrement et rugueusement ponctuées, avec les rugosités formant çà et là de fortes rides contournées, vers les côtés après le milieu, en une aréole concen¬ trique ; d’un noir très brillant. Épaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, à peine moins large à sa base que les élytres, à peine atténué en arrière; assez convexe, avec les 5 premiers segments graduel¬ lement moins fortement impressionnés en travers à leur base ; finement pubescenl ; finement, légèrement et assez densément ponctué (1), un peu plus lisse sur le milieu des premiers segments, avec le fond des impres¬ sions subrugueux; d’un noir brillant. Le 7e segment éparsement ponctué, subnnpressionné au bout. (1) M. Fauve! dit ( p. 237) : ponctuation... forte, peu serrée sur l'abdomen. Je l’ai toujours vue légère et assez serrée sur les échantillons des Pyrénées. STÉNIDES — Stevus 223 Dessous du corps pubescent, d’un noir brillant. Epinières prothora- ciques lisses, avec quelques gros points. Prosternum et mésosternum moins brillants, fortement et très rugueusemcnt ponctués : celui-ci à pointe subémoussé, celui -là à ligne médiane relevée en dos d'âne ou carène épatée, lisse. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, subdéprimé ou subimpressionné en arrière sur son disque, avec une étroite ligne longitudinale lisse. Ventre très convexe, assez longuement pubescent, finement et peu densément ponctué. Pieds légèrement pubescents, subéparsement pointillés, lestacés, avec l’extrémité des cuisses largement, la base et le sommet des tibias étroi¬ tement rembrunis, les tarses d’un brun de poix, et les hanches noires. Tarses postérieurs un peu ou même sensiblement moins longs que les tibias, à 1er article allongé, à peine plus long (l)que le dernier, celui-ci allongé : les 2U à 4° graduellement moins longs : le 2e suballongé ou au moins fortement oblong, les 3° et 4e oblongs. Patrie. Cette espèce se prend, en juillet et août, sous les pierres au bord des torrents et des cascades, sous les mousses humides, presque jusque dans l’eau, dans les régions montagneuses : la Savoie, la Grande- Chartreuse, les Pyrénées-Orientales, etc. Obs. Elle est remarquable par sa teinte vernissée, par son prolhorax et ses élvtres très inégaux et impressionnés, et par sa tête triealleuse. Le prosternum est relevé sur son milieu en carène épatée, lisse, ce que je n’ai pas encore observé. Quelquefois le 1er article des palpes maxillaires est un peu rembruni à son sommet, et le 2e presque entièrement d’un roux testacé. D’autres fois, ils sont tous deux en entier d’un flave testacé. J’ai reçu d’Afrique, sous le nom de tylocepliulus, Kraatz (Ins. Dent. Il, 761, note 1), un exemplaire encore plus fortement inégal, à abdomen plus fortement et moins densément ponctué. 16. Stenus fossulatiis, Erichson. Allongé, peu convexe, soyeux, d'un noir subplombé, peu brillant, avec les palpes et les pieds testacés, le 3e article de ceux-là un peu obscurci au (1) Cette espèce fait exception dans son groupe, par ses tarses postérieurs moins allongés, à 1" article ù peine plus long que le dernier, celui-ci étant plus allongé, mais alors le 2* est suballongé ou au moins fortement oblong. 224 BRÉVIPENNES sommet, l’extrémité des cuisses largement , la base et le sommet des tibias étroitement, le bout de chaque article des tarses très étroitement, rem¬ brunis. Tête sensiblement plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres, assez finement, très densément et rugueusement ponctuée, largement bisillonnée, à intervalle subélevé et finement carinulé. Protho¬ rax oblong, moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière , fortement, densément et subrugueusemcnt ponctué, subinégal, avec une légère fossette de chaque côté, et n cuanal médian obsolète. Élytres à peine plus longues que le prothorax, inégales, fortement, densé¬ ment et subrugueusement ponctuées. Abdomen assez finement et densément ponctué. Le l1'1' article des tarses postérieurs très allongé. s 3e et 4e oblongs. Patrie. Cette espèce est assez commune, toute l’année, dans les forêts, dans les nids de la Formica rufa, dans une grande partie de la France. Obs. Elle est généralement moindre que 1 g fossulatus , plus brillante, moins plombée et surtout bien moins pubescente. La ponctuation est moins forte et moins rugueuse. La carène frontale est plus large, plus épatée et plus lisse; le prothorax est moins oblong, et les élvtres sont moins inégales, etc. Les antennes et les pieds antérieurs sont parfois d’un roux assez clair ou testacé (1 ). 18. Stciiiis alpieoln, Fauvel. Allongé, assez étroit, subparallèle, subdéprimé, brièvement pubescent, d'un noir assez brillant, avec la base des palpes d'un flave testacé et celle des cuisses rousse. Tête plus large que le prothorax, assez finement et densément ponctuée, légèrement bisillonnée , à intervalle relevé en carène épatée, lisse. Prothorax aussi large que long, un peu moins large que les êlytres, fortement arqué en avant sur les côtés , subrétréci en arrière, assez finement et densément ponctué, subégal, avec un sillon dorsal obso¬ lète. Elytres transverses, à peine aussi longues que le prothorax, égales, assez fortement et assez densément ponctuées. Abdomen finement et den¬ sément ponctué. Le 1 er article des tarses postérieurs allongé. (1) Le Si. subfusciatus, Fairmaire (Ann. Ent. Fr. 1860, 162) est remarquable par sa teinte plus noire et moins brillante, par ses élytres parces d'une impression transverse fasciée de longs poils argentés. — çf Cuisses renflées; le 6' arceau ventral profondément et circulaire- ment écliancré. — L. S mill. — Constantine, Bône. STÉMDES — Stenns 229 a" Le 6e arceau ventral assez fortement échancré en angle subaigu. Le 5e sinué-subangulé dans le milieu de son bord apical. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi. Le 5e simple. Stenus alpicola, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 236, 7. Long., 0,0029 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps allongé, assez étroit, subparallèle, subdéprimé, d'un noir as-ez brillant, avec une courte pubescence grisâtre, assez serrée. Tôle plus large que le prothorax, aussi large que les élytres; légère¬ ment pubescente; assez finement et densément ponctuée; légèrement bisillonnée entre les yeux, à intervalle relevé en carène épatée, lisse; d’un noir assez brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article et extrême base du 2e d’un (lave testacé. Yeux obscurs. Antennes atteignant le milieu du prothorax, légèrement pilosellécs, noires ou noirâtres ; à 1er article subépaissi : le 2e un peu moins épais et non ou à peine plus court : les suivants assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, presque aussi long que les 2 suivants réunis : ceux-ci très fortement oblongs ou suballongés, les 6e et 7e oblongs, le 8e suboblong : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée, légère : les 9U et 10e presque aussi larges que longs : le dernier en ovale acuminé. Prothorax au moins aussi large que long, un peu moins large que les élytres ; fortement arqué en avant sur les côtés et subrétréci en arrière ; peu convexe ou même subdéprimé sur le dos; légèrement pubescent; assez finement et densément ponctué ; subégal, avec un sillon longitu¬ dinal, obsolète ; d’un noir assez brillant. Écusson très petit, d’un noir assez brillant. Élytres transverses, à peine aussi longues que le prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées ; égales, ou avec une faible impression le long de la suture ; légèrement pubescenles ; un peu plus fortement et un peu moins densément ponctuées que le prothorax ; noires, assez brillantes. Epaules subarrondies. Abdomen allongé, aussi large à sa base que les élytres, subatténué en arrière après son milieu ; subconvexe, avec les premiers segments légè¬ rement, le 5e à peine, impressionnés en travers à leur base ; assez den¬ sément pubescent ; finement et densément ponctué, avec la base des *230 BRÉVIPENNÈS impressions subcrénelée; d’un noir assez brillant. Le 7e segment moins ponctué, mousse au bout. Dessous du corps finement pubescent, d'un noir assez brillant. Proster¬ num et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse. Métastarnum assez densément ponctué, subdéprimé et brièvement cana- liculé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, un peu plus densément sur le milieu du 5e arceau. Pieds finement pubescents, finement pointillés, assez brillants, brun⬠tres, à cuisses plus ou moins rousses excepté à leur sommet. Tarses postérieurs sensiblement moins longs que les tibias, à Ie'1 article allongé, un peu plus long que le dernier : les 2; à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, les 3e et 4e assez courts. Patrie. Cette espèce,- qui est très rare, se rencontre, en été, au pied des neiges, dans les régions alpines : le Valais, les Hautes-Pyrénées, etc., de 1,000 à l,800m d’altitude. Obs. Elle est distincte de 1 ’aterrimus par sa taille moindre et par sa forme plus étroite et plus parallèle. Les élytres, un peu) plu égales, sont plus courtes ; l’abdomen, moins atténué en arrière et relativement plus large, est plus finement et plus densément pointillé, etc. Par ses tarses postérieurs plus courts, elle semble faire exception dans le sous-genre, mais leur 1er article est allongé, sensiblement plus long que le dernier, ce qui m’a forcé à l’y réunir. lî>. Stenus ffortis, Rey. Allongé, peu convexe, à peine pubescent, d’un noir peu brillant, avec les 2 premiers articles des palpes et lu base des cuisses largement testacès, les tibias et les tarses d’un roux brunâtre. Tête à peine plus large que le prothorax, grossièrement et rugueusement ponctuée, faiblement bisil- lonnée, à intervalle peu élevé, subconvexe. Prolhorax suboblong, un peu moins large en son milieu que les élytres, médiocrement arqué sur les côtés, à peine rétréci en arrière , grossièrement, densément et subrugueu- sement ponctué, subinégal, avec 2 légères impressions latérales et 1 fos¬ sette médiane oblongue. Elytres un peu plus longues que le prothorax, subégales, grossièrement, densément et subrugueusement ponctuées. Abdomen assez fortement et assez densément ponctué, à premiers seg¬ ments unicarinulés à leur base. Le 1^ article des tarses postérieurs allongé. stéjjides — Stenas 231 d* 31 é ta s ternum subexca\é et assez longuement pubuscent, ainsique la pointe mésosternale. Le 6e arceau ventral profondémant et angulaire- ment échancré, à sommet de l’angle subarrondi. Le 5e sensiblement et largement échancré à son bord apical, largement impressionné au devant de l’échancrure, avec l’impression lisse presque jusqu’à la base, relevé latéralement en carènes prolongées en dent saillante, garnie sur les côtés de longs poils convergents en arrière. Les icr à 4e graduellement un peu plus déprimés sur leur milieu et plus lisses à leur extrémité, à peine garnis sur leurs côtés de poils un peu plus longs et couchés en série longitudinale. 9 M’est inconnue. Long., 0,0055 (2 1/2 1.), — Larg., 0,0014 (2/3 1.). - Patrie. Cette espèce est très rare. Elle a été capturée dans les collines des environs de Lyon. Obs. Peut-être est-ce là la variété à base des cuisses teslacée qu’a mentionnée Erichson à la fin de la description du Juno. En effet, elle en a la taille et le port robuste, mais la tête est moins large, la ponctuation est encore plus grossière, et les signes masculins, tout autres,, rappellent plutôt ceux des espèces suivantes. Les tibias sont brunâtres, à peine roussâtres dans leur milieu. Les palpes sont d’un testacé pâle, à 3° article rembruni moins sa base. «O. Stcuus scrufator, Erichson Allongé, subdéprimé, éparsemeni pub escent, d'un noir mat, avec la base des cuisses ferrugineuse, les tibias, les antennes et les palpes brunâtres, le 1er article de ceux-ci et la base du 2<= testacés. Tête un peu plus larg e que le protkorax, assez fortement, très densément et rugueusement ponctuée, subexcavée, largement et assez profondément bisillonnée, à intervalle snbélevé, obsolètement caréné. Prothorax suboblong , moins large que les élytres, sensiblement arqué sur les côtés, rétréci en arrière, assez fortement, très densément et subrugueusement ponctué, subégal, avec un sillon obsolète. Elytres évidemment plus longues que le prothorax, peu inégales, fortement, densément et subrugueusement ponctuées. Abdo¬ men assez finement et densément ponclué, graduellement plus finement en 232 BRÉVIPENNES arrière, à premiers segments unicarènés à leur base. Le 1er article des tarses postérieurs très allongé. tf Mélasternum légèrement impressionné, non villeux. Le Ge arceau ventral entaillé au sommet. Le 5e largement échancré à son bord apical, largement impressionné au devant de l’échancrure, avec l’impression terminée de chaque côté par une carène élevée, saillante : le 4e sub¬ impressionné en arrière. 9 Mêtasternum normal. Le 6e arceau ventral prolongé, subsinué à son sommet. Les 4e et 5e simples. Stenm femoralis, Erichson, Col. March. I, 547, 20. — Heer, Faun. Helv, I, 217, 12, Stenus scrutalor, Ericihon, Gen. et Spec. Staph. 708, 33. — Reotenbaciier, Faun. Austr. ed. 2, 231,23. — Heer, Faun. Helv. I, 37(3, 12. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 582, 30. — Kraatz, Ins. Deut. II, 7(35, 29.— Thomson, Skand. Col. II, 216, 9. Long., 0,0050 (2 1/4 1.). — Larg., 0.0008 (1/4 1. fort). Patrie. Cette espèce, qu’on rencontre en Suisse et en Allemagne, aurait ô ô trouvée, d’après M. Fauvel (Suppl. G2), à Dax (Landes), et d’après M. Pandellé, à Mont-Louis (Pyrénées-Orientales). Obs. Elle diffère du boops par une taille à peine moindre, par les palpes, les antennes et les tibias plus obscurs, et par son abdomen plus finement ponctué, surtout en arrière. Le mélasternum des points obsolètement chagriné. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un tcstacé assez brillant, avec les tarses brunâtres, les genoux et parfois l’extrême base des cuisses étroitement rembrunis, les trochanters et les hanches noirs. Tarses postérieurs un peu moins longs que les tibias, à 1er article très allongé, notablement plus long que le dernier : les 2e à 4e graduellement moins longs, suballongés ou oblongs. Patrie. Cette espèce est commune, en tout temps, sous les pierres, les détritus, les feuilles mortes et les mousses des forêts et lieux humides, dans presque toute la France. Obs. Elle est moindre que le St. fortis , moins robuste, moins grossière¬ ment ponctuée, à 3e article des palpes et tibias plus pâles, genoux bien moins largement rembrunis, etc. (1). J’ai vu 2 échantillons, d’Angleterre, à tête paraissant un peu moins large. On attribue parfois au boops les nigricornis, punctatissimus, atricornis (1) J’ai jadis reçu de feu SI. Truqui un exemplaire que je regarde comme espèce distincte (St. simplex. R.). — Elle est moindre, plus grêle ; la tête est un peu moins large ; le prothorax, est plus étroit, plus faiblement arqué sur les côtés; les élytres sont un peu plus courtes; les pieds sont d’un lestaeé moins pâle et les trochanters sont roussàtres. L'impression du 5° ar¬ ceau ventral çf est plus courte, lisse, réduite au tiers postérieur, limitée de chaque côté par une carène courte, peu saillante, oblique ou subarquée. — Long. 0,0044.— Turin. sTÉisiDEs — Stenus 237 et canaliculatus de Stephens (111. Brit. V, 293 et 294), et le brunnipes de Grimmer (Steierm. Col. 1841, 33)? Z3. Stenus pruvitlus, Erichson. Allongé , peu convexe , à peine pubescent , d'un noir presque mat, avec les palpes d'un (lave testacé à sommet souvent enfumé, les pieds testa - cés, l'extrémité des cuisses largement rembrunie, la base et le sommet des tibias et les tarses brunâtres. Tête sensiblement plus large que le prothorax, assez fortement et densément ponctuée, subexcavée et assez fortement bisillonnée, à intervalle peu élevé, subconvexe. Prothorax oblong, moins large que les élyltes, sensiblement arqué sur les côtés, sub- rétrèci en arriére, fortement, densément et subrugueusement ponctué, subinégal, avec un sillon obsolète. Elytres de la longueur du prothorax, subinégales , fortement, densément et subrugueusement ponctuées. Abdo¬ men assez fortement et densément ponctué, à premiers segments unica- rénés à leur base. Le 1er article des tarses postérieurs très allongé. a * Métasternum largement impressionné ou subexcavé sur son disque, avec l’impression plus finement et plus densément ponctuée, garnie d’une assez longue pubescence grise et assez serrée, plus longue et plus dense sur la pointe mésoslernale. Le 6° arceau ventral lisse sur sa partie mé¬ diane, profondément et subogivalemenl échancré au sommet. Le 5e large¬ ment échancré dans le milieu de son bord apical et largement impres - sionné au devant de l’échancrure, avec l’impression prolongée jusqu’à la base, faible antérieurement où elle est lisse en son milieu seulement, brusquement plus profonde en arrière où elle est lisse dans toute sa largeur, limitée de chaque côté par une carène plus saillante etacuminée postérieurement. Les 1er à 4e déprimés ou graduellement moins faible¬ ment subimpressionnês sur leur disque, avec un espace triangulaire lisse, postérieur, plus ou moins grand : tous ou au moins les 2e à 5° garnis sur les côtés de leur impression d'une longue pubescence blonde ou grise, semi redressée, plus longue et convergente au sommet des 4° et 5e. Cuisses postérieures à peine épaissies après leur milieu, assez den¬ sément ciliées en dessous. 9 Métasternum normal. Le 6e arceau ventral prolongé et subécfnncré au bout. Les 1er à 5e simples. Cuisses postérieures simples. 238 BIlÉVIPEÜNES Stenus providus, Ericbson, Col. March. I, 546, 19; — Gen. et Spec. Staph. 707, 32. — Redtenbacher, Faun. Anstr. ed 2. 221, 24. — Heer, Faun. Helv. I, . 217, Il (1). — Fairm.ure et Laboui.bène, Faim. Fr. I, 581, 29. — Kkaatz, Ins. Drut II, 763, 20. — Thomson, Skand. Col. II, 216, 8. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 243, 17. Long., 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps allongé, peu convexe, d’un noir presque mat, revêtu d’un léger duvet blanchâtre, très court et peu serré. Tête- sensiblement plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres; à peine duveteuse; assez fortement et densément ponctuée; subexcavée et assez fortement bisillonnée entre les yeux, à intervalle peu élevé, assez large, subconvexe; d’un noir peu brillant. Mandibules bru¬ nâtres. Palpes d’un flave testacé, à 3e article souvent un peu rembruni au sommet. Yeuxo bscurs. Antennes atteignant environ le milieu du prothorax, éparsement pilo- sellées, noirâtres ou brunâtres, à 2 premiers articles plus noirs ; le 1er subépaissi : le 2e un peu moins épais, à peine moins long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, près d’une moitié plus long que le 4e ; les 4e à 6° plus ou moins allongés : les 7e à 8e un peu plus épais, obeoniques : le 7e fortement, le 8e à peine oblong : les 3 der¬ niers formant ensemble une massue allongée : les 9e et 10e presque aussi larges que longs ; le dernier en ovale acuminé. Prothorax oblong, moins large en son milieu que les élytres, sensible¬ ment arqué -subdilaté vers le milieu des côtés ou un peu en avant ; â peine plus rétréci en arrière qu’en avant ; peu convexe; à peine duveteux ; fortement, densément et subrugueusement ponctué ; subinégal, avec une faible dépression avant le sommet et avant la base, une légère impression de chaque côté du disque, et un sillon médian, obsolète et raccourci; d’un noir presque mal, à parties saillantes plus lisses et plus brillantes. Ecusson peu distinct, chagriné, noir. Élytres subcarrées, de la longueur du prothorax ou à peine plus longues, subarquées en arrière sur les côlés ; peu convexes ; subinégales, avec une impression postscutellaire sensible, plus ou moins prolongée sur la suture, et une autre intrahumérale, oblongue, un peu plus légère ; (1) D'après la couleur des palpes et des antennes, je rapporte ici le providus de Heer, et, selon moi, le boops du même auteur doit s’appliquer au boops, Gr,, et cela malgré les types. STÉN1DES — Sténus 239 à peine duveteuses ; fortement, densément etsubrugueusement ponctuées, plus rugueusement en arrière, sur les impressions et sur le milieu du disque près des côtés; d'un noir presque mat, plus brillant sur les bosses internes. Epaules subarrondies. Abdomen allongé, moins large à sa base que les élytres, il peine atténué en arrière; subconvexe, avec les 5 premiers segments graduellement moins sensiblement impressionnés en travers et unicarénés à leur base; légèrement duveteux; assez fortement et densément ponctué, plus fine¬ ment vers son extrémité, avec le fond des impressions subruguleux; d’un noir un peu brillant. Le 7U segment moins ponctué, mousse au bout. Dessous du corps pubescent, d’un noir brillant. Epimères prothora¬ ciques fortement et éparsement ponctuées. Prosternum et mésosternum moins brillants, fortement et rugueusement ponctués : celui-ci à pointe mésosternale sublronquée et ciliée. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, déprimé ou subimpressionné en arrière (?) sur son disque. Ventre très convexe, assez fortement et assez densément ponctué, plus finement en arrière. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, d’un testacé assez brillant, avec les hanches noires, les cuisses largement rembrunies à leur extrémité, les trochanters d’un roux obscur, la base et le sommet des tibias et les tarses brunâtres. Tarses postérieurs à peine moins longs que les tibias, à 1er article très allongé, notablement plus long que le dernier : les 2° à 4e graduellement moins longs, snballongés ou oblongs. Patrie. Cette espèce est commune, toute l’année, au bord des eaux, sous les pierres, les mousses, les détritus, etc., dans presque toute la France. Obs. Elle diffère du boops, outre les signes masculins, par ses élytres plus inégales et plus varioleuses, par ses cuisses plus largement rem¬ brunies à leur extrémité, et par le 3e article des palpes ordinairement un peuTembruni vers son sommet. Les trochanters sont moins noirs, etc. Les 5 premiers arceaux du ventre présentent plusieurs modifications auxquelles il est impossible d’assigner une limite fixe. Les dépressions des 4 preni'ers sont parfois presque nulles, à espace lisse plus réduit, à pubescence ou blanche ou blonde, tantôt redressée en série longitu¬ dinale, tantôt couchée ou obsolète. Les palpes sont parfois entièrement pâles, les trochanters quelquefois 240 BRÉVIPENNES roussàtres. Une forme brachyptère a la taille moindre et les palpes plus obscurs. *4. Stenus sylvester, Erichson. Subnllongê, peu convexe, à peine pubescent, d'un noir presque mat, avec la base des palpes largement testacée, les pieds roux à extrémité des cuisses et tarses rembrunis. Tête un peu plus large qxte le prothorax , assez fortement et densément ponctuée, subexcavée et légèrement bisil- lonnée, à intervalle subélevé, subconvexe. Prothorax oblong, moins large que les élytres, médiocrement arijué sur les côtés, rétréci en arrière, fortement et densément ponctué, subégal, finement canaliculé sur son milieu. Elytres de la longueur du prothornx, subégales, fortement, den¬ sément et subrugueusement ponctuées. Abdomen finement et densément ponctué, à premiers segments unicarinulês à leur base. Le 1er article des tarses postérieurs très allongé. Le 6e arceau ventral échancré au sommet en triangle arrondi. Le 5e largement échancré à son bord apical, largement impressionné au de¬ vant de l’échancrure, avec l’impression très lisse, non avancée tout à fait jusqu’à la base, limitée latéralement par des carènes saillantes, prolon¬ gées au sommet en dent subobtuse à poils convergents. Le 4e à grande impression très faible, lisse, limitée en arrière par des poils convergents. Les 2e et 3e à dépression triangulaire lisse, moins grande. Ç Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Les 2e à 5e simples. Stenus sylvester, Erichson, Col. March. I, 547, 21 ; — Gen. et Spec. Staph . 708, 34. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed.2, 226. — Heer, Faun Helv. I, 577, 12. — Fairmaire et Laboui.bène, Faun. Fr. I, 582, 31. — Kraatz, Ins. Deut. II, 766, 30. — Thomson, Skand. Col. II, 217, 10. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 244, 19. Long., 0,0040 (1 3/4 1.). — Larg., 0,0006 (1/3 1. faible). Corps suballongé, peu convexe, d'un noir mat ou presque mat; revêtu d’une très fine pubescence blanchâtre, peu serrée. Tête un peu mais évidemment plus large que le prothorax, environ de la largeur des élytres ; à peine duveteuse ; assez fortement, densément et subrugueusement ponctuée; subexcavée et légèrement bisillonnée entre STÉMDES — StcnilS U 1 les yeux, à intervalle peu élevé, subconvexe ; d’un noir presque mat. Mandibules brunâtres. Palpes testacés, à 3° article rembruni. Yeux obscurs. Antennes dépassant un peu le milieu du prothorax, à peine pilosellées, brunâtres, à 2 premiers articles noirs : le 1er subépaissi : le 2e à peine moins épais et â peine moins long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, près d’une moitié plus long que le 4e : les 4e à 6° suballongés : les 7e et 8e un peu plus épais : le 7e oblong, ob- conique : le 8e subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée: les 9e et 10e presque aussi longs que larges : le dernier en ovale subacuminé. Prothorax oblong, un peu ou même sensiblement moins large en son milieu que les élytres; médiocrement arqué sur les côtés vers leur milieu ; plus fortement rétréci en arrière qu’en avant ; peu convexe ; à peine duveteux; fortement, densément et subrugueusement p onctué ; subégal avec une faible impression de chaque côté du disque et un canal médian léger mais assez prolongé; d’un noir presque mat. Ecusson peu distinct, chagriné, noir. Élytres subcarrées, de la longueur du prothorax ou à peine plus longues; subarquées en arrière sur les côtés; peu convexes; subinégales, avec une impression postscutellaire sensible, plus ou moins prolongée sur la suture, et une autre intrahumérale, allongée, suboblique, un peu plus faible ; à peine duveteuses ; fortement, densément et subrugueuse¬ ment ponctuées, plus rugueusement sur les impressions ; d’un noir presque mat, plus brillant sur les saillies internes. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, à peine atténué en arrière ; assez convexe, avec les 5 premiers segments sensiblement impressionnés en travers à leur base et unicarinulés sur le milieu de celle-ci, le 5e plus faiblement ; légèrement duveteux ; finement et densément ponctué, encore plus finement en arrière, avec le fond des impressions ruguleux; d’un noir assez brillant; le 7e segment moins ponctué, subtronqué au bout. Dessous du corps pubescent. d’un noir brillant. Epimères prothoraciques éparsement ponctuées. Prosternum et mésosternum moins brillants, for¬ tement et rugueusement ponctués: celui- ci à pointe mousse. Mêtasternum assez fortement et assez densément ponctué, subdéprimé sur son disque. Ventre convexe, finement et assez densément ponctué. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux assez bril- U2 BRÉVIPENNES lant, avec les hanches noires, l'extrémité des cuisses et les tarses rem¬ brunis. Tarses postérieurs évidemment moins longs que les tibias, à 1er article très allongé, notablement plus long que le dernier : les 2e à 4e graduellement moins longs : le 2e suballongé, le 3e oblong, le 4e sub- oblong. Patrie. Cette espèce, qui est très rare, se rencontre, au printemps, sous les feuilles mortes, dans les forêts humides, dans la Flandre, la Champagne, les environs de Paris, l’Alsace, la Lorraine, les Alpes, etc. Obs. Elle est bien moindre que le St. providus. Le 3e article des palpes est entièrement rembruni; les tarses postérieurs sont moins longs, surtout leurs articles intermédiaires; les distinctions a* sont tout autres, etc. *5. Stenus Kogeri, Kraatz. Allongé, subdéprimé, légèrement duveteux, d'un noir assez brillant, avec le milieu des antennes d’un roux de poix , les palpes d’un flave lestacè à sommet à peine plus foncé , les pieds d’un roux testucé, les genoux, le sommet des tibias et les tarses rembrunis. Tête plus large que le prothorax, assez fortement, densément et subrugueusement ponctuée, subexcavée et assez profondément bisillonnée, à intervalle subélevé, sub¬ convexe. Prothorax oblong, un peu moins large que les ély très, modéré¬ ment arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement, densément et rugueusement ponctué, plus lisse au sommet, subinégal, avec un sillon médian bien distinct et 2 légères impressions latérales. Elytres un peu moins longues que le prothorax, subinégales, fortement, densément et rugueusement ponctuées. Abdomen assez fortement et densément ponctué, plus finement en arrière, à premiers segments unicarénés à leur base, l.e 1er article des tarses postérieurs très allongé. cf Métasternum largement subimpressionné, moins fortement et plus densément ponctué et densément pubesceut sur son disque, plus longue¬ ment sur la pointe mésosternale. Le 6e arceau ventral largement lisse sur sa région médiane, profondément et sabogiva'ement échancré au sommet. Le 5e largement et sensiblement échancré à son bord apical, largement impressionné au devant de l’échancrure, à impression lisse, avancée jusqu’à la base, brusquement plus profonde dans son dernier tiers ou sa dernière moitié, limitée de chaque côté par une carène sail- STÉNIDES — Stenus 243 lante, prolongée postérieurement en dent subaiguë. Les quatre premiers subdéprimés i-ur leur milieu, surtout en arrière où ils offrent un espace triangulaire lisse, plus ou moins sensible, plus grand, plus déprimé et comme subimpressionné vers l’extrémité du 4e : toutes ces dépressions, ainsi que l’impression du 5e, garnies sur les côtés d’une longue pubes¬ cence pâle, redressée en 2 séries longitudinales, plus couchée sur les côtés des 4° et 5e où elle est subconvergente en arrière. Cuisses posté¬ rieures à peine épaissies, densément ciliées en dessous. 9 Mêtasternum normal. Le 6° arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet, souvent subéchancré au bout. Les 1er à 5e simples. Cuisses postérieures simples. Stenus Rogeri, Kraatz, Ins. Deut. II, 764, 27. — Thomson, Op. Ent. 1 87 1 , IV, 369. Yar. a. Palpes entièrement d'un flave testacé. Le 5e arceau ventral - ar¬ ticle est suballongé et subégal au dernier, le 2e oblong ou suboblong ; les 3e et 4e sont courts ou assez courts. Le dernier article de tous les tarses est le plus souvent entier, parfois cordiforme, rarement subbilobé. L’abdomen est rebordé sur les côtés. La taille est ordinairement moyenne ou petite. Les distinctions o' sont moins compliquées. STÉN1DES - SteflllS 247 Le nombre des espèces en est assez considérable, il donnera lieu à 2 tableaux. a. Pieds entièrement noirs ou noirâtres, b. Le 4e article des tarses entier ou subcordiforme. c Base des premiers segments (2-5 1^) de l'abdomen avec 4 petites carènes. d. Le 1er article des palpes maxillaires noir ou noirâtre. Élytres à pubescence argentée, bien distincte et subfasciée. Corps mat ou peu brillant. e. Tête presque aussi large que les élytres: celles-ci de la lon¬ gueur du prothorax. Taille assez grande . 27. palposus. ee. Tête sensiblement moins large que les élytres : celles-ci un peu plus longues que le prothorax. Taille moyenne. . . 28. ruralis. dd. Le 1er article des palpes maxillaires roux ou testacé. Élytres normalement pubescentes. Taille généralement petite, f. Élytres visiblement inégales, à impression basilaire bien accusée, les intrahumérales sensibles. Front plus ou moins bisillonné. g. Tête presque aussi large que les élytres. Prothorax plus ou moins canaliculé. Avant-corps subrugueusement ponctué, h. Prothorax et élytres fortement et densément ponctués. Abdomen plus ou moins ünement et densément ponctué. Elytres delà longueur du prothorax. Corps d’un noir peu brillant ou presque mat. i. Prothorax brièvement et obsolètement canaliculé. Abdomen subattéuué, un peu moins large a sa base que les élytres. Avant-corps presque mat. Taille petite . 29. buphtHalmüs. ii. Prothorax canaliculé sur presque toute sa longueur. Abdomen subparallèle, presque aussi large à sa base que les élytres. Avant-corps peu brillant. Taille moindre. . 30. notatus hh. Prothorax et élytres grossièrement et peu densement ponc¬ tués. Abdomen ünement et subéparsement ponctué. Élytres un peu plus longues que le prothorax. Corps d’un noir plombé très brillant . 31. nitidus (1). gg. Tête un peu ou sensiblement moins large que les élytres. k. Tête non ou à peine plus large que le prothorax : celui-ci généralement sans canal. I. Avant-corps aussi brillant que l’abdomen, grossièrement, assez densement, mais peu rugueusement ponctué. Elytres peu ridées-varioleuses. Taille petite . 32. foraminosus. II. Avant-corps presque mat, assez fortement, densément et (1) Dans Fairmaire (p. 576), la désignation £ doit aller après la description du St. nitidui. 248 BRÉYIPENNES rugueusement ponctué. Elytres ridées -varioleuses. Taille moyenne. . . .* . 33. incrassatus. kk. Tête évidemment plus large que le prothorax. m. Elytres amples, très inégale;, distinctement 3-impres- sionnées, d’un quart plus longues que le prothorax. Front subexcavé, à intervalle large, peu élevé, non caréné. Avant-corps subrugueux, assez brillant. Taille assez petite . 34. inaequalis. mm. Elytres normales, inégales ou subinégales, mais non distinctement 3-impressionnées. Taille petite, n. Prothorax non ou à peine canaliculé. Front légèrement bisillonné. o. Intervalle des sillons frontaux large, subconvexe, nullement caréné. Prothorax subdéprimé à sa base. Avant-corps subrugueux, un peu brillant. . . 35. cinerascens. oo. Intervalle des sillons frontaux élevé, convexe, plus ou moins caréné. p. Elytres oblongues, d’un tiers plus longues que le prothorax, subparallèles : celui-ci subégal, sans canal apparent. Carène fro wfaZe fine, bien accusée. Arant- corps subrugueux, un peu brillant . 36. longipennis. pp. Elytres subcarrées, d’un quart plus longues que le prolhorax : celui-ci souvent à canal obsolète. Carène frontale moins fine, moins accusée. Avant-corps non subrugueux, presque aussi brillant que l’abdomen. 37. ATRATULUS. nn. Prothorax distinctement canaliculé. Front bifovéolé. Avant-corps brillant . 38. foveifrons. ff. Elytres égdes ou subégales, à impression postscutellaire légère, les inlra-huraérales peu sensibles. Front obsolètement bisillonné. q. Prothorax canaliculé sur presque toute sa longueur. Elytres un peu plus longues que le prothorax. Corps presque mat, non parallèle. Taille assez petite. . . 39. canauculatus qq. Prothorax subdéprimé, avec seulement un vestige de canal raccourci. Elytres de la longueur du prothorax. Corps rub- parallèle. r. Corps d'un noir plombé assez brillant, à pubescence assez longue et bien distincte. Taille petite . 40. albipilus. rr. Corps d’un noir profond, peu brillant, à peine pubescent. Taille très petite . 41. sübdepressüs. qqq. Prothorax subconvexe, sans vestige de canal apparent, s. Elytres aussi densément ponctuées que le prothorax. Les premiers segments de V abdomen assez légèrement im¬ pressionnés en travers à leur base. t. Élytres un peu plus longues que le prothorax, brièvement STÉMDES. — Stenus 249 et assez densément pubescenles. Avant-corps presque mat. Tête moins large que les élytres. Forme non paral¬ lèle. Taille petite . 42. morio. tt. Élytres de la longueur du prothorax, éparsement pubes- centes. Tête de la largeur des élytres. Forme subparal¬ lèle. Taille très petite . 43. aequalis. ss. Élytres un peu plus densément ponctuées que le prothorax. Les premiers segments de l'abdomen fortement impres¬ sionnés en travers à leur base. Corps assez brillant. Taille petite . 44. gracilentus. cc. Base des premiers segments de l'abdomen avec 1 seule carène médiane. u. Front obsolètement bisillonné, à intervalle à peine convexe. Élytres non ou à peine plus longues que le prothorax : celui-ci subégal. Corps mat- Taille assez petite . 45. carbonarius. uu. Front profondément bisillonné, à intervalle subcaréné. Pro¬ thorax bifovéolé. Corps un peu brillant. Taille très petite, v. Elytres très inégales, bien plus longues que le prothorax Carène frontale prolongée jusqu’à l’épislome. . . 46. pisillus. vv. Elytres moins inégales, à peine plus longues que le protho¬ rax. Carène frontale raccourcie en avant. . . . 47. exiguus. ccc. Base des premiers segments de l' abdomen sans carène, x. Tête non ou à peine moins large que les élytres : celles-ci à peine plus longues que le prothorax. Ponctuation du pro¬ thorax et des élytres assez forte. Le 1er article des palpes pâle . 48. oreopiiiliis. xx. Tête un peu moins large que les élytres : celles-ci un peu plus longues que le prothorax. Ponctuation du prothorax et des élytres assez fine. Le Ier article des palpes bru¬ nâtre. Forme plus étroite . 49. i.ncanus. bb. Le 4e article des tarses bilobé environ jusqu'au milieu de sa longueur. Métasternum finement carinulé sur sa ligne médiane. Corps presque mat. Taille petite . 50. opacus. 99. Steuu» (Nestus) |»al(»o8us, Zetterstedt. Assez allongé, subdéprimé , assez densément pubescent , d'un noir mat. Télé un peu plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement bisillonnée, à intervalle peu élevé, large, faiblement convexe. Prothorax fortement oblong, un peu moins large que les élytres, médiocrement arqué en avant sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement, densément et sub- rugueusement ponctué, subinégal, à sillon obsolète et raccourci. Élytres Soc. Linn. — t. xxx. 18 250 BRÉVIPENNES de la longueur du prothorax, inégales, fortement, densément et rugueu- sement ponctuées, fasciées de blanc argenté. Abdomen assez finement et assez densément ponctué , à premiers segments i-carinulés à leur base. o" Les 5e et 6e arceaux du ventre longitudinalement impressionnés sur leur milieu, angulairement subéchancrés à leur sommet, avec un léger espace lisse au-devant de l’échancrure du 5e. Le 4e légèrement, le 3e obsolètement impressionnés en arrière. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Les 3e à 5e simples. Stenus palposus, Zetterstedt, Ins. Lapp.70, 6. — J. Sahlberg, Enum. Brach. Fenn. I, 35, 160. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, ‘251, 29. Stenus buphthalmus, Gyllenhal, Ins. Suec. IV, 475, 10. — Sahlberg, Ins. Fenn. 428, 11. Stenus carbonarius, EmcnsoN, Gen. et Spec. Stapli. 696, 11. — Heer, Faun.Helv. I, 217, 14. — Kraatz, Ins. Deut. II, 570, 10 (1). Stenus argentellus, Thomson, Skand. Col. II, 222, 22; — IX, 194. — Seidlitz, Faun. Balt. 255. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 3, 245. Long., 0,0044 (21.). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps assez allongé, subdéprimé, d’un noir mat; recouvert d’une pu¬ bescence argentée, courte, assez grossière, assez serrée, fasciée sur les élytres. Tête un peu plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres ; légèrement pubescente ; assez fortement et densément ponc¬ tuée; largement bisillonnée entre les yeux, à intervalle peu élevé, large et faiblement convexe; d’un noir mat. Douche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article à peine moins foncé. Yeux obscurs. Antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax; éparse- ment pilosellées, noires ; à 1er article subépaissi : le 2e presque aussi épais et à peine moins long : les suivants assez grêles, graduellement moins longs ; le 3e allongé, d’un tiers plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés : le Ge fortement oblong, obeonique : les 7e et 8e un peu plus épais : le 7e à peine oblong, obeonique : le 8e assez court : les 3 derniers formant ensemble une massue distincte et suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale court, acuminé. (1) A l'exemple de Thomson, Fauvel et John Sahberg, j’ai dû changer le nom de carbonarius de Gyllmhal, celui-ci l’ayant appliqué à une autre espèce maintenue. STÉMDES — SteilUS 251 Prothorax fortemenl oblong, un peu moins large en avant que les élytres ; médiocrement arqué sur les côtés avant leur milieu et puis subrétréci en arrière; légèrement convexe; éparsement pubescent; for¬ tement, densément et subrugueusement ponctué; subinégal, avec un sillon-canaliculé médian, obsolète et raccourci ; d’un noir mat. Ecusson peu distinct, chagriné, noir. Elytres subcarrées, de la longueur du prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés; subdéprimées ; inégales, avec une large impression suturale bien sensible et une autre intrahumérale, obsolète; assez den¬ sément pubescentes, à pubescence argentée, formant sur les côtés du disque desfascies blanchâtres, dont la principale située après le milieu ; fortement, densément et rugueusement ponctuées, avec la ponctuation plus ou moins ridée ou varioleuse; d’un noir mal. Epaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, à peine atténué en arrière; assez convexe, avec les 5 premiers segments sensi¬ blement impressionnés en travers et 4-carinulés à leur base, le 5e plus faiblement; assez densément pubescent-argenté ; assez finement et assez densément ponctué ; d’un noir peu brillant. Le 7e segment étroit, sub- impressionné au bout. Dessous du corps pubescent, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum moins brillants, rugueux : celui-ci à pointe lanciforme, subémoussée. Métasternum assez densément ponctué, subdéprimé sur son disque (1). Ventre convexe, assez fortement et assez densément ponctué, plus finement en arrière. Pieds pubescents, finement ponctués, noirs ou noirâtres, assez bril¬ lants. Tarses postérieurs moins longs que les tibias, à 1er article sub- allongê, subégal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, les 3e et 4e assez courts. Patrie. On prend cette rare espèce au bord des eaux vives, dans les régions froides et montagneuses, en Alsace, dans le Bourbonnais, etc. Obs. Elle commence une série d’espèces d'une étude d’une difficulté inextricable, distinctes des précédentes par la base des premiers seg¬ ments abdominaux pourvus de 4 petites carènes, souvent peu appa¬ rentes et presque inappréciables (2). (1) On aperçoit parfois en arrière une très fine carène longitudinale raccourcie. (2) Le St. labilis d'Erichson serait plus étroit, plus brillant et plus plombé, avec le front plus fortement bisilionné, le I" arliclc des palpes moins foncé et le prolliorax plus allongé moins arrondi sur les cotés cl plus distinctement caualiculé. — 2 1. — Finlande. 252 BRÉVIPENNES Le Stenus carbonarius de Gyllenhal (Ins. Suec. IV, 505, 13) s’applique à une autre espèce, décrite plus loin. *8. Stenus (UTestus) ruralis, Erichson. Allongé , subdéprimé, assez densément pubescent, d'un noir peu bril¬ lant. Tête un peu plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement et fai¬ blement bisillonnée, à intervalle peu élevé, étroit, légèrement convexe. Prothorax oblong, moins large que les élytres, subarqué en avant stir les côtés, subrétrêci en arrière, fortement, densément et subrugueusement ponctué , subinégal, obsolètement canaliculé. Élytres un peu plus longues que le prothorax, inégales, fortement, densément et rugueusement ponc¬ tuées, fasciées de blanc argenté. Abdomen assez finement et assez densé¬ ment ponctué, à premiers segments brièvement i-carinulés à leur base. o* Le 6e arceau ventral légèrement et angulairement échancré au sommet. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Stenus ruralis, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 697, 13. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 220, 14. — Faikmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 576, 12. — Kraatz, Ins. Deut. II, 751, 11. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 252, 30. — J. Sahlberg, Fnum. Brach. Fenn. 55, 161. Long., 0,0037 (1 2/3 L). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve, en été, sur le sable des rivières, en Alsace, dans les Alpes delà Savoie et du Dauphiné, dans les Pyrénées, etc. Je l’ai rencontrée dans les îles du Rhône, où elle avait été sans doute amenée par les inondations. Obs. Je crois inutile de la décrire plus longuement. Elle ne diffère du palposus que par sa tète un peu moins large et à intervalle subélevé plus étroit; par son prothorax un peu moins oblong et à canal un peu moins raccourci, et par ses élytres un peu moins courtes. La taille est généra¬ lement moindre, etc. Les sillons frontaux, bien que faibles, sont parfois assez accusés. Quelques auteurs rapportent au ruralis les Alpestris de Heer (Faun. Uelv. I, 577, 14’) et Shepardi de Crotch (Eut. ann. 1867, 47 ; 1870, 85). STÉN1DES — Stenus 253 Stenus (.Ycstiis) huplitlmlnius, Gravenhorst. Allongé, peu convexe, à peine pubescent, d’un noir presque mot, avec le 1er article des palpes testacé. Tête plus large que le prothorax, presque aussi large que les êlytres, assez fortement et densément ponctuée, large¬ ment bisillonnée, à intervalle subélevé, subconvexe. Prothorax oblong, moins large que les élytres, légèrement arqué sur les côtés avant leur milieu, subrétréci en arrière, fortement, très densément et subrugueu- sement ponctué, subinégal, obsolèlement et brièvement canaliculê. Elytres environ delà longueur du prothorax, inégales, fortement, très densément et rugueusement ponctuées. Abdomen assez finement et assez densément ponctué, assez brillant, à premiers segments i-carinulés à leur base. a" Le 0e arceau ventral largement, légèrement et subangulairement échancré au sommet. Ç Le 6° arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Stenus buphthalmus, Gravenhorst, Micr. 166, G; — Mon. 230, 9. — Gyllenhal, Ins. Suec. II, 475, 10. — Manneriieim, Brach. 43, 11. — Runde, Brach. liai. 16, fl. — Ehichson, Col. March. I, 636, 8 ; — Gen. et Spec. Staph. G99, 16. — — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 219, 13. — Heer, Faun. Helv. I, 218, 15. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 576, 10. — Kraatz, Ins. Deut. II, 762, 13. — Thomson, Skand. Col. II, 220. 16. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 253, 32, pl. III, fig. 6. Stenus boops, Ljungh, Web. Beitr. II, 168, 12. Stenus clavicornis, Panzer, Faun. Germ. 27. 11. Stenus canaliculatus, Boudlval et Lacordaire, Faun. Par. 1,449, 14. Long., 0,0040 (1 3/4 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir presque mat, plus brillant sur l’abdomen; recouvert d’une courte pubescence cendrée, peu serrée et peu apparente. Tête plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres; à peine pubescente; assez fortement et densément ponctuée; largement et faiblement bisillonnée entre les yeux, à intervalle subélevé, subcon¬ vexe, parfois obtusément subcaréné ; d’un noir peu brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article testacé. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, 254 BRF.VIPE.NNES légèrement pilosellées, noires; à 1er article subépaissi : le 2e un peu moins épais, à peine moins long : les suivants grêles, graduellement plus courts : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés , le 6e fortement oblong : les 7e et 8e un peu plus épais : le 7e suboblong, obeonique : le 8e court, subcarré : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale court, subacuminé. Prothorax oblong, moins large que les élytres, légèrement arqué sur les côtés avant leur milieu et subrétréci en arrière ; peu convexe, parfois subdéprimé c irrière sur son disque ; à peine pubescent; fortement, très densément et subrugueusement ponctué, un peu moins densément et un peu moins rugueusement sur le milieu du dos; subinégal, avec une faible impression de chaque côté et un canal médian obsolète et plus ou moins raccourci ; d’un noir presque mat. Ecusson peu distinct, ruguleux, noir. Elytres subtransverses, non plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés; peu convexes ; inégales, avec une impression postscutellaire bien accusée, une autre basilaire et intrahumérale, plus légère, et une troisième oblique, faible, située sur les côtés après le milieu ; à peine pubescentes ; fortement, très densément et rugueuse¬ ment ponctuées, plus rugueusement sur les impressions et le long de la suture; d’un noir presque mat (1). Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres; un peu atténué en arrière ; subconvexe, à premiers segments sensiblement et graduelle ent moins impressionnés] en travers et 4-carinulés à leur base, le 5e à eine ou non; légèrement pubescent; assez finement et a^sez denséme ponctué, plus finement et plus densément en arrière ; d’un noir assez rillant. Le 7e segment mousse au bout. Dessous du co. ’s légèrement pubescent, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum fortement et rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse ou subtronquée. Métaslernum assez fortement et assez densément ponctué, plus ou moins déprimé en arrière sur son disque. Ventre convexe, assez fortement et assez densément ponctué, plus fine¬ ment et plus densément sur le milieu des 4e et 5e arceaux. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un noir assez bril- (I) Les parties saillantes sont un peu plus brillantes, moins densément poncluées et moins ugueuses. STÉMDES — Stenus 255 lant. Tarses assez courts, à pénultième article subcordiforme ; les posté¬ rieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, à peine égal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e à peine suboblong, les 3e et 4e courts. Patrie. Cette espèce se trouve très communément, toute l’année et presque de toute manière, dans toute la France. Obs. Elle se distingue du St. ruralis par sa taille un peu moindre, sa tête plus large et ses élytres à pubescence moins dense et non fasciée, ainsi que par la couleur testacée du 1er article des palpes, etc. Les élytres sont plus ou moins varioleuses et plus ou moins rugueuses, tantôt à peine plus longues, tantôt non plus longues que le prothorax. L'intervalle des sillons frontaux est parfois subcarinulé. Les pieds sont rarement d'un brun à peine reussâtre. Les Ç ont l’abdomen un peu plus large, un peu plus épais et un peu moins atténué en arrière. On attribue au buphthalmus Yangustatus de Stephens (111. Bri-t. V.299). Le St. sulcatulus, Mulsant et Rey (Op. Ent. 1870, XIV, 108), a le prothorax un peu plus fortement arqué sur les côtés, plus distinctemen canaliculé sur presque toute si longueur; les élytres subcarrées, un peu plus amples et un peu plus longues ; le 5e arceau ventral çf largement et sensiblement sinué et le 6e un peu plus fortement échancré. Peut être est-ce là une espèce distincte ou bien une forme macroptère du buphthal¬ mus ? — Beaujolais. 30. StcuiiB (Nestus) îiotatus , Rey. Allongé, subdéprimé, à peine pubescent, d’un noir peu brillant , avec le 1er article des palpes d'un roux parfois testacé. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, assez fortement et densément ponc¬ tuée, assez largement bisillonnée, à intervalle subélevé, subconvexe. Prothorax suboblong, un peu moins large que les élytres , sensiblement arqué sur les côtés avant leur milieu, subrétréci' en arrière, fortement, très densément et subrugueusement ponctué, subinégal, finement canali¬ culé sur presque toute sa longueur. Élytres de la longueur du prothorax, inégales, stibfovéolées antérieurement sur leur disque, fortement, densé¬ ment et subrugueusement ponctuées. Abdomen subparallèle, presque de la longueur des élytres, finement et densément ponctué, plus éparsement sur le dos des 5 premiers segments. 256 BRÉVIPENNES cf" Le 6e arceau ventral largement et à peine échancré au sommet. ? Le 6° arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Long., 0,0029 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0006 (1/4 1.). Patrie. Celte rare espèce a été capturée, en automne, parmi les mousses, dans les montagnes du Lyonnais et à la Grande-Chartreuse. Obs. Je ne la décrirai pas davantage, tant elle ressemble au buphlhal- mus, dont elle n’est peut-être qu’une variété. Toutefois, elle est moindre, plus déprimée, plus linéaire. La tète est un peu plus large comparative¬ ment aux élytres. Les antennes sont plus courtes, à 3e et 4e articles moins inégaux; le prothorax est moins oblong, plus fortement arqué sur les côtés, plus longuement canaliculé ; les élytres, plus déprimées, sont un peu moins densément ponctuées, moins rugueuses, moins varioleuses et plus brillantes, notées chacune, sur la partie antérieure du disque, d’une petite impression ou fossette à fond subrngueux ; l’abdomen, plus paral¬ lèle, est presque aussi large à sa base que les élytres, plus lisse sur le dos, etc. Les tibias et les tarses sont parfois brunâtres. Le 1er article des palpes, d’un roux assez foncé, est quelquefois tcstacé. Les élytres varient quant à leur ponctuation. 31. Stenus (\es(m) iiitiilus, Boisduval et Lacordaire. /Issez allongé, peu convexe, èparsement pubescent, d'un noir plombé très brillant, avec le 1er article des palpes d'un flave testacé. Tête à peine plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres, fortement et peu densément ponctuée, profondément bisillonnée, à inter¬ valle é’evé, subcaréné. Prothorax suboblong, moins large que les élytres > assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu, rétréci en arrière, très fortement et peu densément ponctué, subégal, postérieurement cana¬ liculé. Élytres un peu phis longues que le prothorax, subinégales, très fortement et peu densément ponctuées. Abdomen finement et subêpar- sement ponctué, à premiers segments faiblement i-carinulés à leur b >se. cf Le 6e arceau ventral légèrement échancré au sommet. STÉNIDES - Ste?lUS 257 9 Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Stenus nitidus, Boisduval et Lacordiire, Faim. Par. I, 4-50, 16. — Ericbson, Gen et Spec. Staph. 703,26. — Rediknbaciier, Faun. Austr. ed. 2, 2 1 9, 13. — — I'ai rm ai re et Laboulbène, Faun. Fr. I, 676, 11. — Kraatz, Ins. Deut. II 766, 17.— Thomson, Skand. Col. II, 225, 23. Stenus melanopvs, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 256, 36. Long., 0,0033 (1 1/2 1.). — Larg., 0.0007 (1/3 1.). Corps assez allongé, peu convexe, d’un noir plombé 1res brillant; rovê u d’une fine pubescence blanchâtre, assez courte et éparse. Tête â peine plus large que le prothorax, presque aussi large que les ély très ; à peine pubescente ; fortement et peu densément ponctuée ; profondément bisillonnée entre les yeux, à sillons convergents en avant, à intervalle subcaréné, aussi élevé que les côtés du front; d’un noir plombé irès brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er ar¬ ticle d’un flave testacé. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, atteignant environ le milieu du prothorax, légèrement pilosellées, noires; à 1er article épaissi : le 2e un peu moins épais, paraissant aussi long : le 3e grêle, allongé, un peu plus long que le 4° : les suivants grêles, graduellement moins longs : les 4e et 5e sub- allongés, le 6e oblong : les 7e et 8e à peine plus épais : le 7e suboblong, le 8° subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue sen¬ sible et suballongée : les 9° et 10e transverses : le dernier en ovale court et subacuminé. Prothorax suboblong. un peu moins large en sa partie dilatée que les élvtres; assez fortement arqué sur les côtés vers ou un peu avant leur milieu et puis rétréci en arrière; peu convexe ; éparsement pubescent ; très fortement et peu densément ponctué, à interstices lisses; subégal, avec un sillon postérieur canalieulé, bien accusé, plus raccourci en avant qu'en arrière; d'un noir plombé très brillant. Écusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées, un peu ou à peine plus longues que le prothorax ; subélargies en arrière; peu convexes; inégales, avec une impression sensible sur la suture et une autre moindre, basilaire et intrahumcrale ; éparsement pubescentes ; très fortement et peu densément ponctuées, à interstices plans et lisses: d’un noir plombé très brillant. Epaules sub¬ arrondies. 258 BRÉVIPENNES Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, un peu atténué en arrière; assez convexe; à premiers segments gra¬ duellement moins sensiblement impressionnés en travers et 4-carinulés à leur base, le 5e à peine; éparsement pubescent; finement et peu den¬ sément ponctué ; d’un noir subplombé très brillant. Le 7e segment mousse au bout. Dessous du corps pubescent; d’un noir brillant. Prosternum et méso¬ sternum assez fortement et rugueusement ponctués. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, subdéprimé sur son disque, avec parfois une légère ligne médiane lisse. Ventre très convexe, assez fine¬ ment et assez densément ponctué, plus finement en arrière et plus densément sur le milieu du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, éparsement pointillés, noirs ou noi- lâtres. Tarses postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, à peine égal au dernier : les 2° à 4e graduelle¬ ment plus courts : le 2esuboblong, les 3U et 4e courts. Patrie. Cette espèce est assez commune, toute l’année, dans les fumiers secs et parmi les détritus, dans presque toute la France. Elle est plus répandue dans les provinces méridionales. Obs. La ponctuation moins serrée, plus forte et moins rugueuse, la couleur moins noire, plombée et bien plus brillante, les élytres moins courtes, la forme plus épaisse, tels sont les caractères qui la séparent à première vue des buphthalmus et noiatus. Elle ressemble au foraminosus, décrit ci-après. La ponctuation est un peu moins grossière et moins serrée ; la tête est plus large, plus pro¬ fondément bisillonnée, avec le 1er article des palpes maxillaires d'une couleur plus pâle; les élytres sont relativement un peu moins lon¬ gues, etc. La ponctuation varie un peu de densité, de grosseur et de profondeur. Les élytres paraissent parfois un peu plus longues. Chez les 9 , le corps est un peu plus épais, l’abdomen plus large et moins atténué en arrière. J’ai vu un exemplaire 9 dont le 6e arceau ventral est peu prolongé et même subsinué au sommet. On réunit au nitidus le melanopus de Marsham (Ent. Brit. 1. 528). STÉNIDES — Stenus ‘259 3«. Stenus (Mestus) foraminosus, Erichson. Assez allongé, peu convexe, éparsement pubescent, d'un noir plombé très brillant, avec le 1er article des palpes d’un testacé de poix. Tête à peine plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres, grossièrement et assez densément ponctuée, obsolètement bâil¬ lonnée, à intervalle large, peu convexe. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu, rétréci en arrière, grossièrement et assez densément ponctué, égal, sans sillon apparent. Élytres sensiblement plus longues que le prothorax, peu inégales, grossièrement et assez densément ponctuées, à interstices non ruguleux. Abdomen assez fortement et peu densément ponctué, à pre¬ miers segments obsolètement A-carinulés à leur base. o ’ Nous est inconnu. $ Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Slenus foraminosus, Erichson, Gen. et Spec. Stnph. 703, 24. ? — Redtenbacher, Faun. Austr. 220, 19. — Fairmaire et Laboulbènk, Faun. Fr. I, 380, 26. — Kraatz, Ins. Deut. II, 733, 16. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 237, note. Long., 0.0030 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps assez allongé, peu convexe, d’un noir plombé très brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, assez courte et éparse. Tête à peine plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres; à peine pubescente ; grossièrement, profondément et assez densément ponctuée ; obsolètement bisillonnée entre les yeux, à intervalle large, peu convexe, plus élevé que les côtés ; d’un noir plombé brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article d’un roux de poix. Yeux noirâtres. Antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, éparse¬ ment pilosellées, noires; à 1er article subépaissi: le 2e presque aussi épais et paraissant aussi long: les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e suballongé, un peu ou à peine plus long que le 4e : les 4e à Gc suballongés ou fortement oblongs : les 7° et 8e à peine plus épais : le 7e oblong : le 8e assez court, subglobuleux : les 3 derniers formant une 260 BRÉViPENNES massue assez brusque et suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax à peine oblong, à peine plus long que large en sa partie dilatée ; moins large que les élvtres ; assez foriement arqué sur les côtés avant leur milieu et puis sensiblement rétréci en arrière ; peu convexe ; éparsement pubescent; profondément, aussi grossièrement et aussi den¬ sément ponctué que la tête; à interstices lisses; subégal et sans vestige de sillon ; d'un noir plombé très brillant. Ecusson peu distinct, noir. Elytres subcariées, d’un quart plus longues que le prothorax, sub¬ élargies en arrière ; subdcprimées; peu inégales, avec une légère impres¬ sion postscutellaire ; éparsement pubescentes ; grossièrement, profon¬ dément et assez densément ponctuées, à ponctuation paraissant pourtant à peine moins serrée que celle du prothorax, à interstices plans, presque lisses ou obsolètement ruguleux vus de côté; d'un noir plombé très brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, subatténué en arrière; assez convexe, à premiers segments subimpres¬ sionnés en travers et obsolètement 4-carinulés à leur base ; éparsement pubescent; assez foriement et peu densément ponctué; d’un noir sub- plombé très brillant. Dessous du corps éparsement pubescent, d'un noir très brillant. Prosternum et mésosternum moins brillants, fortement et rugueusement ponctués. Métasternum fortement et assez densément ponctué sur les côtés, moins fortement et subdéprimé sur son disque. Ventre convexe, assez fortement et peu densément ponctué. Pieds peu pubescenls, éparsement pointillés, d'un noir brillant. Tarses postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, les 3e et 4e courts. Patrie. Je n’ai vu qu’un seul exemplaire typique de cette espèce, capturé aux environs de Lyon. Obs. Elle e^t remarquable par sa ponctuation grossière et profonde et sa teinte plombée. Elle ressemble au St. nitidus auquel Kraatz la compare avec raison, mais elle est plus fortement ponctuée, avec la tête moins large, etc. Elle est moindre, moins rugueuse, plus grossièrement ponctuée et bien plus brillante que 1 ’incrassatus. STÉ.MDES - StcnilS 261 Les carènes basilaires des premiers segments abdominaux sont à peine distinctes. Le 1er article des palpes maxillaires est moins obscur que chez les S*, palposus et ruralis. J'ai vu, dans la collection Mayet, un exemplaire un peu moindre, à ponctuation à peine moins profonde et moins grossière, à prothorax paraissant un peu plus court, subtransverse, avec une fossette poncti- forme, obsolète, seulement visible suivant un certain jour et située près de la base. Peut-être est-ce là une espèce distincte (St. cribrellus R.). — Montpellier. — Mars. Mon ami Guillebeau m’a donné un échantillon pris à Sorèze (Tarn) et dont la ponctua'ion est un peu moins grossière mais un peu plus serrée. Le prothorax offre un fin canal médian, non avancé au-delà du milieu, assez apparent en arrière de celui-ci. La taille est à peine plus grande. Peut-être est-ce là encore une espèce particulière, bien voisine de fora- minosus et du nitidus (St. discretus, R.). 33. Stenus (IVestus) incrassatus, Ericuson. Allongé, peu convexe, légèrement pubescent , d'un noir presque mat, avec le 1er article des palpes d'un roux testacé. Tête à peine plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres, assez forte¬ ment et densément ponctuée, obsolètement bisillonnée, à intervalle large, peu élevé. Prothorax oblong, moins large que les élytres, légèrement arqué en avant sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement, densément et subrugueusement ponctué, subégal. Élytres un peu plus longues que le prothorax, inégales, fortement, densément et rugueusement ponctuées, varioleuses. Abdomen assez brillant, finement et peu densément ponctué, à premiers segments b-carinulés à leur base. o* Le 6e arceau ventral longuement et subcirculairement échancré au sommet. Le 5e longitudinalement déprimé et plus finement et plus densément pointillé sur son milieu, subsinué dans le milieu de son bord apical. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Le 5e simple. Stenus incrassatus, Erichson, Col. March. 1, 841, 13; — Gen. et Spec. Staph. 702, 23. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed.2, 220, 17.— Heeu, Faun. Helv. I, 262 BRÉVIPENNES 2i9, 18. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 578, 16. — Kraatz, Ins. Deut. II, 752, 12. — Thomson, Skand. Col. II, 220, 17. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhéo. III, 252, 31. Long., 0,003G (1 2/3 1.). — Larg., 0,0007(1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir presque mat ; revêtu d'une fine pubescence cendrée, peu serrée. Tête à peine plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres; à peine pubescente; assez fortement et densément ponctuée ; assez largement et obsolètement bisillonnée entre les yeux, à intervalle large, peu élevé et peu convexe ; d’un noir presque mat. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article d’un roux testacé. Yeux obscurs. Antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, éparse - ment pilosellées, noires ; à 1er article épaissi: le 2e à peine moins épais, paraissant aussi long : les suivants grêles, graduellement moins jongs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4U : les 4e à Gc subal¬ longés : le 7e fortement oblong, obconique, un peu plus épais que le précédent : le 8e petit, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée : les 9e et 10° subtransverses : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax oblong, bien moins large que les élytres ; subcylindrique ou légèrement arqué en avant sur les côtés et puis subrétréci en arrière ; à peine pubescent ; fortement, densément et subrugueusement ponctué; subégal; subcomprimé en arrière sur les côtés et très faiblement impres¬ sionné de chaque côté au devant de la base ; d’un noir presque mal. Ecusson petit, subruguleux, noir. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés; subdéprimées ; inégales, avec une grande im¬ pression postscutellaire, assez accusée, et une autre allongée, plus faible, intrahumérale, ainsi qu’une 3e oblique, affaiblie, dans l’ouverture des angles postérieurs; visiblement et éparsement pubescentes ; fortement, densément et rugueusement ponctuées, varioleuses, avec la ponctuation formant souvent des rides, surtout en arrière et sur les impressions ; d’un noir presque mat, à parties saillantes parfois un peu plus brillantes. Epaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, un peu atténué en arrière ; assez convexe, avec les premiers segments assez stémdes — Stenus 263 fortement impressionnés en travers et 4-carinulés à leur base, le 5e plus légèrement; finement pubescent ; finement et peu densément ponctué, un peu plus finement et plus densément en arrière ; d’un noir assez brillant. Le Ie segment moins ponctué, mousse ou subtronqué au bout. Dessous du corps pubescent, d'un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum densément et rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse ou subtronquée. Slétasternum fortement et assez densement ponctué, subdéprimé sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et peu densément ponctué, plus finemenbet plus densément sur le milieu des 4® et 5e arceaux. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, d’un noir assez brillant, à tibias et tarses à peine moins foncés. Tarses assez courts, à 4e article subcordiforme; les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e gra¬ duellement plus courts : le 2e suboblong, les 3e et 4e courts. Patrie. Cette espèce, peu commune, vit au bord des eaux, sous les pierres, les détritus, sur la vase, en été, dans plusieurs zones de la France. Je ne l’ai pas rencontrée eu Provence. Obs. De prime abord, elle ressemble au buphthalmus, mais la tête est évidemment moins large, et les élytres sont un peu plus longues, etc. Elle est d’un noir plus profond et plus mat que Vinaequalis, avec la tête moins large, la ponctuation plus serrée et plus rugueuse, etc. Chez les 9 > l’abdomen est un peu plus épais, un peu moins atténué en arrière. 34. Stenus (NTestus) inaequalis, Mulsant et Rey. Assez allongé, subdéprimé, finement pubescent, d’un noir subplombé assez brillant, avec le 1" article des palpes d’un flave testacé. Tête plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres, assez finement et densément ponctuée, subexcavée largement et faiblement bisillonnée, à intervalle large et peu élevé. Prothorax oblong, moins large que les élytres, faiblement arqué en avant sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal. Elytres amples, sensible¬ ment plus longues que le prothorax, très inégales, Z -impressionnées, assez finement et assez densément ponctuées. Abdomen finement et assez den¬ sément ponctué, à premiers segments brièvement i-carinulés à leur base. 264 BRÉV1PENKES a* M’est inconnu. J Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Stenus inaequalis , Mülsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1 861 , VIII, 140; — Op. Ent. 1861, XII, 156. Long., 0,0034 (11/2 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps assez allongé, subdéprimé, d’un noir subplombé assez brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, peu serrée mais distincte. Tête sensiblement plus large que le prothorax, presque aussi large que les élytres à leur base ; légèrement pubescente ; assez finement et densément ponctuée ; à peine excavée et largement et faiblement bisil- lonnée entre les yeux, à intervalle large et peu élevé; d’un noir sub- plombé assez brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires à 1er article pâle. Yeux obscurs. Antennes médiocres, atteignant au moins le milieu du prothorax, légèrement pilosellées, noires, à articles intermédiaires moins foncés ; le 1er subépaissi : le 2e à peine moins épais, presque aussi long : les sui¬ vants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e à 6e suballongés : les 7e et 8e à peine plus épais : le 7e oblong, obeonique : le 8a plus court, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue légère et allongée : le 9e subsphérique, le 10e subtransverse : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax oblong, bien moins large que les élytres ; subcvlindriquc ou faiblement arqué en avant sur les côtés et puis un peu rétréci en arrière; peu convexe; éparsement pubescent ; assez fortement et densé¬ ment ponctué, subrugueusement sur les côtés; subégal ; d'un noir sub¬ plombé assez brillant. Ecusson très petit, subchagriné, d’un noir assez brillant. Elytres amples, subcarrées, sensiblement plus longues que le protho¬ rax; évidemment plus larges et subarquées en arrière sur les côtés; subdépiimées; très inégales, présentant chacune 3 impressions princi¬ pales, assez prononcées : une postscutellaire, subarrondie, commune aux deux étuis : la 2e ovale ou oblongue, située sur le disque un peu en dedans et en arrière des épaules : la 3e suballongée, suboblique, placée sur les côtés près des angles postérieurs ; distinctement pubescentes; assez finement et assez densément ponctuées, moins fortement mais sténides — Stenus 265 subrugueuscment à la base et surtout au fond de l’impression poslscu- tellaire ; d’un noir subplombé assez brillant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, un peu atténué en arrière; assez convexe; à premiers segments gra¬ duellement moins sensiblement impressionnés en travers et brièvement 4-carinulés à leur base, le 5e à peine ou non ; finement pubescent ; finement et assez densement ponctué, plus finement en arrière; d'un noir subplombé assez brillant. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pro¬ sternum et mésosternum fortement et rugueusement ponctués. Metaster- num assez fortement et assez densément ponctué, subdéprimé sur son disque. Ventre convexe, assez finement et assez densément ponctué, plus finement en arrière. Pieds finement pubescents, finement pointillés, d’un noir assez bril'ant, à trochanters antérieurs roux et à tarses brunâtres. Tarses assez courts, à pénultièmes articles subcordiformes ; les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier: les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong : les 3e et 4e assez courts. Patrie. Cette espèce est très rare. Elle a été capturée, en juin, parmi les feuilles tombées, dans les forêts, aux environs de Cluny (Saône-et- Loire). Obs. Sa couleur assez brillante et subplombée, sa ponctuation moins serrée, moins forte et moins rugueuse, ses élytres plus longues et dis¬ tinctement pubescentes, la séparent facilement des St. buphthalmus et notatus (1). La ponctuation des élytres parait un peu moins serrée que celle du prothorax. 35. Stenus (_î¥cstus) ciucrasccns, Erichson. Allongé, peu convexe, assez distinctement pubescent , d’un noir sub¬ plombé un peu brillant, avec le 1 *r article des palpes d'un testacé de poix. (I) Le St. umbricus de Baudi (Berl. Eut. Zeit. 18G9, 395) ressemble au buphthalmus, avec les élytres bien plus longues, plus amples, plus fortement et moins densément ponctuées, plus rugueuses et plus varioleuses. — Long. 0,0033. — La Spezzia. Soc. LlNN. — T. XXX. 19 266 BREV1PEXNES Tête un peu plus large que le prothorax, un peu ou sensiblement moins large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement et légèrement bisillonnée, à intervalle large, subélevé. Prothorax sub- oblong, moins large que les élytres, subarqué en avant sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal, subdéprimé à sa base. Élytres subcarrées, d'un quart plus longues que le prothorax, subinégales, fortement et assez densément ponctuées. Abdo¬ men brillant, assez finement et modérément ponctué, plus densément sur le 5e segment, les premiers i-carinulés à leur base. a" Le 6° arceau ventral faiblement éehancré au sommet. Tête un peu moins large que les élytres. Abdomen légèrement subatténué en arrière, un peu moins large à sa base que les élytres. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Tète sensiblement moins large que les élytres. Abdomen à peine atténué en arrière, à peine moins large à sa base que les élytres. Stenus cinerascens, F.richson, Col. March. I, 539, 11; — Gen. et Spec. Staph. 701, 20. — h edten bâcher, Faim. Austr. ed. 2, 220, 18. — Heer, Faun. Helv. J, 218, 17. — Fairmaike et Laboulbène, Faun. Fr. I, 579, 20.— Kraatz, Ins. Deut. II, 759,22. Stenus nigripalpis, Thomson, Skand. Col. II, 221, 18;— IX, 194, 18. Stenus melanarius, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 254, 33 ? Long., 0,0030 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir subplorabé un peu brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, courte, assez serrée et assez distincte. Tête un peu plus large que le prothorax, moins large que les élytres ; légèrement pubescente; assez fortement et densément ponctuée; large¬ ment et faiblement bisillonnée entre les yeux, à intervalle large, obtus, subconvexe, aussi élevé que les côtés du front ; d’un noir un ppu bril¬ lant. Bouche obscure, à extrémité des mandibules rousse. Palpes maxil¬ laires noirs, à 1er article d’un testacé de poix. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, atteignant au moins le milieu du prothorax, légèrement pilosellées, noires; à Ie»- article épaissi : le 2e un peu moins épais, presque aussi long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, à peine plus long que le 4e : les 4e à 6e suballongés : le 7e et 8e à peine plus épais : le 7e oblong, obeonique : le 8° subova- sténides — Slenns 267 laire : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée: les 9°et 10e subtransverses : le dernier en ovale court, subacuminé. Prothorax suballongé, moins large en son milieu que les élylres ; subarqué sur le milieu de ses côtés et puis subrétréci en arrière ; peu convexe ; finement pubescent ; assez fortement et densement ponctué, parfois subrugueusement, au moins sur les côtés; subégal, avec une dé¬ pression dorsale plus ponctuée, après le milieu; d'un noir subplombé un peu brillant. Ecusson peu distinct, subruguleux, noir. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax ; subélargies et subarquées en arrière sur les côtés ; peu convexes ; subinégales, avec une grande impression postscutellaire, assez accusée, une autre intra- humérale, plus faible; et une 3e, vers le milieu des côtés, peu apparente ; assez distinctement pubescentes ; fortement et assez densément ponc¬ tuées, plus rugueusement sur les impressions basilaires ; d’un noir sub¬ plombé un peu brillant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres, un peu (s longues que le prothorax, subinégales , fortement et densé¬ ment ponctuées. Abdomen [inement et assez densément ponctué , obsolète- ment sur le dos, à premiers segments i-carinulés à leur base. cf M’est inconnu. Ç Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Patrie. Le Plantay (Bresse). Collection Guillebeau. Très rare. Obs. Cette espèce se distingue du cinerascens par son avant-corps plus brillant, par son front bifovéolé, par son prothorax canaliculé sur presque toute sa longueur, etc. Elle est un peu plus robuste que atratulus dont elle diffère par ces deux derniers caractères, et, en outre, par sa taille plus robuste et par son abdomen plus obsolètement ponctué. La pubes¬ cence est plus distincte, subargentée, etc. Elle a à peu près le faciès du nitidus, avec la ponctuation moins gros¬ sière et bien plus serrée. Le caractère du prolhorax canaliculé conduit cette espèce aux canali culatus et aemulus. STÉNIDES — Stenus 273 39. Stenus (Nestus) cnnnliciilntas, Gyllenhal. Allongé, peu convexe , brièvement pubescent, d'un noir subplombé presque mat, avec la base des palpes testacée. Tète plus large que le pro¬ thorax, un peu moifà large que les élytres, assez fortement et très den¬ sément ponctuée, égale, à peine bisillonnée. Proîhorax oblong, moins large que les élytres, légèrement arqué sur les côtés, rétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, égal, finement canaliculé. Elytres un peu p’us longues que le prothorax, égales, assez fortement et densément ponctuées. Abdomen assez finement et densément ponctué , à premiers segments distinctement A-carinulés à leur base. cf Le Ge arceau ventral légèrement échancré au sommet. 9 Le G0 arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Stenus buphthalmus (var. canaliculatus, Knoch.), Ghavenhokst, Mon. 230. Stenus canaliculatus, Gyu.enhal, Ins. Suec. IV. 501, 10-11. — Mannerheim, Brach. 43, 12. — Erichson, Col. March. I, 542, 15; — Gen. et Spec. Staph. 704, 27. — Redtenbaciier, Faon. Austr. ed. 2, 220, 14. — Hker, Faun. Helv. I, 220, 20. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 577, 14. — Kraatz, Ins. Deut. U, 754, 15. — Thomson, Skand. Col. 222, 20; — IX, 194, 20. — Falvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 255, 35. Stenus congencr, Maekun, Bull. Mosc. 1853, III, 192. Long., 0,0036 (i 2/3 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps allongé, peu convexe, d’un noir subplombé presque mat; revêtu d'une fine pubescence cendrée, courte et assez serrée. Tête plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres ; à peine pubescente ; assez fortement et très densément ponctuée ; presque plane, égale ou à peine bisillonnée entre les yeux ; d’un noir subplombé peu brillant. Mandibules rousses, à base rembrunie (1). Palpes noirs, à 1er article et extrême base du 2e testacés. Yeux obscurs. Antennes courtes, n’atteignant pas le milieu du prothorax, éparsement pilosellées, noires; à 1er article épaissi : le 2e un peu moins épais, p⬠ti) Bien que nous n'en faisions pas toujours mention, les mandibules, quand eilts ressortent, paraissent le plus souvent rousses ou ferrugineuses à base plus foncée. 274 BRÉV1PENNES raissant au moins aussi long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e suballongé, subégal au 4e : les 4e et 5e suballongés : le 6® fortement oblong : les 7e et 8e un peu plus épais : le 7e oblong, obco- nique : le 8° plus court, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue assez brusque et suballongée : le 9° subsphérique, le 10e plus large, substransverse : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax oblong, moins large que les ély très ; légèrement arqué sur les côtés avant leur milieu et puis subsinueusement rétréci en arrière ; peu convexe; finement pubescent; assez fortement et densément ponctué; égal ; finement mais distinctement canaliculé sur presque toute sa lon¬ gueur; d’un noir subplombé presque mat. Ecusson peu distinct, subruguleux, noir. Elytres subcarrées, parfois subtransverses, un peu plus longues que le prolhorax ; à peine arquées en arrière sur les côtés ; peu convexes ; égales ou à peine relevées à la base de chaque côté de la suture; finement pubescentes ; assez fortement et densément ponctuées; d'un noir sub¬ plombé presque mat. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, un peu atténué en arrière ; subconvexe, avec les premiers segments assez fortement impressionnés en travers et distinctement 4-carinulés à leur base, le 5e plus faiblement; assez densément pubescent ; assez finement et densément ponctué, un peu plus finement en arrière; d’un noir sub¬ plombé assez brillant. Le 7e segment rarement distinct, mousse au bout. Dessous du corps pubescent, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum densément et rugueusement ponctues, celui-ci à pointe mousse ou subtronquôe. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, déprimé en arrière sur son disque qni offre un petit canal lisse, obsolète. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière, surtout sur le milieu des 4° et 5e arceaux. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d'un noir assez bril¬ lant, à sommet des tarses brunâtre. Tarses assez courts; les postérieurs un peu plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier ; les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, es 3e et 4e assez courts. Patrie. Cette espèce est assez commune, en été, sur le sable et la vase des ruisseaux, sous les détritus des marais et des inondations, dans presque toute la France. STÉNIDES — Slenus 275 Obs. Elle est remarquable par son prothorax finement et distinctement canaliculé sur presque toute sa ligne médiane, à surface égale, ainsi que celle des élytres. La ponctuation n’est pas rugueuse, si ce n’est un peu sur la tête. Souvent le 5e arceau ventral 77, lî). — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 257, 38. Stenus buphthalmus, Zetterstedt, Faun. Lapp. 88, 5. Long., 0,0033 (1 1/2 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir subplombé presque mat; revêtu d’une fine et courte pubescence blanchâtre, assez serrée, plus longue sur l’abdomen. Tête sensiblement plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres ; légèrement pubescente ; assez fortement et densément ponctuée; subexcavée et très obsolètement bisillonnée entre les yeux, à intervalle à peine élevé ; d’un noir subplombê presque mat. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, â lor article testacé. Yeux obscurs. Antennes médiocres, atteignant environ le milieu du prothorax, légè¬ rement pilosellées, noires; â 1er article subépaissi : le 2e à peine moins épais, presque aussi long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, évidemment plus long que le 4e : les 4e à 6e sub- allongés, le 7° fortement oblong : le 8e plus court, subovalaire : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée, fusiforme : le 9e subglobuleux : le 10e plus grand, subiransverse : le dernier en ovale acuminé. Prothorax suboblong, moins large que les élytres ; subarqué en avant 280 BRÉVIPENNES sur les côtés et subrétréci en arrière ; peu convexe ; brièvement pubes- cent; fortement et densément ponctué; à surface égale ; d’un noir sub¬ plombé presque mat ou peu brillant. Ecusson très petit, d’un noir subplombé. Elytres subcarrées, près d’un tiers plus longues que le prothorax ; à peine arquées en arrière sur les côtés ; faiblement convexes ; subégales, avec une légère impression postscutellaire, et une autre intrahumérale, moindre et à peine visible ; brièvement et assez densément pubescentes, fortement et densément ponctuées ; d’un noir subplombé presque mat ou peu brillant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les ély très, plus (cf) ou moins ( £ ) subatténué en arrière ; assez convexe, avec les premiers segments sensiblement impressionnés en travers et faiblement 4-carinulés à leur base, les 4e et 5e presque indistinctement ; finement et assez longuement pubescent ; assez finement et assez densement ponctué, à peine plus densément en arrière; d’un noir subplombé assez brillant. Le 7e segment subarrondi au sommet. Dessous du corps finement pubescent, d'un noir subplombé assez bril¬ lant. Prosternum et mésosternum très densément et rugueusement ponc¬ tués : celui-ci à pointe subarrondie et ci'iée; offrant parfois une fine carène médiane, à peine prolongée jusqu’au milieu. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, déprimé ( Ç ) ou subimpres¬ sionné (cr*) en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez fine¬ ment et assez densément ponctué, plus fortement sur le 1er arceau, plus finement et plus densément sur le milieu du 5e. Pieds légèrement pubescents, subéparsement pointillés, d'un noir assez brillant, avec les tarses et le sommet des tibias un peu brunâtres. Tarses assez courts ; les postérieurs un peu plus longs que la moitié des tibias à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, les 3° et 4e assez courts. Patrie. Cette espèce est assez commune, presque toute l’année, parmi les mousses et les détritus des lieux humides, dans une grande partie de la France. Obs. Elle se distingue des subdepressus et albipilus par sa taille un peu plus forte et par sa forme moins déprimée et moins parallèle. Son pro¬ thorax est sans vestige de canal et le 1er article des palpes est d’une couleur' plus claire, etc. sténides — Stenus 281 Elle ressemble un peu au cinerascens, dont elle diffère par son protho¬ rax plus régulièrement subconvexe et sans dépression basilaire; les élvtres, un peu plus longues, sont un peu moins déprimées. L’aspect général est un peu moins brillant. Les tibias postérieurs a* sont épineux avant leur sommet et le 5e arceau ventral est sinué à son bord apical. Les trochanters antérieurs sont parfois roussâtres (1). 43. Stenus (Nestus) aefftiali*. MuLSANT et Rey. Allongé , subparallèle , peu convexe , éparsement pubescent, d’un noir subplombé assez brillant, avec le ltr article des palpes testacé. Tète bien plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, obsolèlement bisillonnée, à intervalle peu élevé, parfois oblusément subcarinule. Pro- thorax oblong, moins large que les élytres, subarqué en avant sur les côtés, subsinueusement rétréci en arrière, fortement et assez densément ponctué, égal. Elytres de La Longueur du prothorax, égales ou subégales, fortement et assez densément ponctuées. Abdomen assez finement et assez densément ponctué, à premiers segments assez légèrement impressionnés entravers et obscurément k-carinulés à leur base. cf Le 6e arceau ventral légèrement échancré au sommet en angle subarrondi. Le 5e largement et faiblement angulé-sinué à son bord apical, subdéprimé, plus pubescent et bien plus densément et plus finement pointillé sur sa région médiane. Tibias postérieurs un peu re¬ courbés et armés d’une petite épine près du sommet de leur tranche interne. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Le 5e simple. Tibias postérieurs inermes. Stenus aequalis , Mulsant et Rey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1861, VIII, 138; — Op. Ent. 1861, XII, 164. Long., 0.0026 (1 1/5 1.). — Larg., 0,0004 (1/5 1.). Patrie. Cette espèce, qui est peu commune, se trouve au printemps et (1) Le St. mendicus, Er. (702) est de la taille du morio. avec la ponctuation générale, moins forte,’ celle de l'abdomen et de la tête moins serrée, le front plus profondément bisil- lonné et les élytres un peu moins longues, etc. — Long. 0,0333. — Portugal. Soc. LlNN, — T. XXX. 20 282 brévipenmes en été, dans les lieux humides ou marécageux, dans leBugey, la Savoie, les Pyrénées et parfois dans les environs de Lyon. Obs. Je ne la donne que sous réserve, car elle pourrait bien n’être qu’une variété brachyptère du mono. Toutefois, elle est moindre, plus étroite aux élytres, plus parallèle. La tête est aussi large que les élytres, avec le front subexcavé, mais plus visiblement bisillonné, à intervalle moins large et parfois obscurément subcarinulé. La pubescence, un peu moins courte, est un peu moins serrée, d’où il résulte que l’avant-corps paraît un peu moins gris et plus brillant, étant en même temps un peu moins densément ponctué et moins ruguleux. Enfin l’échancrure du 6e arceau ventral g* est un peu moins angulée au sommet, qui est sub¬ arrondi. Les exemplaires du Bugey et de la Savoie sont un peu moindres, un peu plus étroits, plus parallèles et plus cylindriques que ceux des Pyré¬ nées, avec les élytres plus convexes, à surface tout à l'ait égale ou sans impression. Cette variété représente pour moi le véritable aequalis des Opuscules Entomologiques (XII, 154). La pubescence paraît plus fine et moins apparente. Une forme remarquable, prise aux environs d’Aix en Savoie, a le 6e arceau ventral a* largement et faiblement échancré en arc au sommet. Pour tout le reste, elle reproduit les mêmes caractères que l 'aequalis et elle a, connue lui, les tibias postérieurs g* épineux avant leur sommet {St. arcuatus, R.). Les tibias et les tarses sont parfois d’un brun roussâtre. Rarement, le mésosternum présente à sa base une très line carène médiane, obsolète et plus ou moins prolongée (1). Les Stenus mono, aequalis et gracilentus offrent à peu près les mêmes distinctions masculines, ce qui les rend d’une étude inextricable. Par l’examen, l’œil saisit des différences que l'esprit est impuissant à for¬ muler d’une manière précise. (1) J’ai vu 2 exemplaires, provenant des Apennins, et dont la taille est un peu plus forte et un peu plus épaisse cl la teinte plus noire et plus mate. En même temps, le protliorax est un peu moins convexe et un peu plus fortement ponctué; les clytres, à surface égale, sont plus élargies eu arrière et un peu plus densément ponctuées. Le front n'est pas plus distinctement bisillonné que chez morio; mais les 5* et 6" arceaux du ventre g* sont * peine sinués-sub- écliancrés a leur bord apical et les tibias postérieurs m’ont paru dépourvus d'épine avant le sommet de leur tranche interne (St. transfuga, R.) — Long. 0,0028. STÉNIDES - Ste7lUS 283 44. Stenus (.Vestug) gracilentug. Fairmaire et Lâboulbène. Allongé, peu convexe légèrement pubescent, d’un noir à peine plombé assez brillant, avec le 1er article des palpes d'un flave testacé. Tête bien plus large que le pro thorax, presque de la largeur des élytres, assez fortement et densément ponctuée, obsolètement bisillonnée, à inteivalle large, subconvexe. Prothorax oblong, bien moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement et densément ponctué, égal. Elytres un peu plus longues que le prothorax, subégales, fortement mais un peu moins densément ponctuées que ce dernier. Abdomen assez fortement et assez densément ponctué, plus finement et plus densément sur le 5e segment, les premiers fortement impressionnés en travers et courtement i-carinulés à leur base. rf Le 6e arceau ventral assez largement et angulairement échancré au sommet, le 5e plus largement et plus légèrement, avec une impression ou dépression plus finement et plus densement pointillée, au-devant de l'échancrure. Tibias postérieurs armés d’une très petite épine avant le bout de leur tranche interne. 2 Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet, le 5e simple. Tibias postérieurs inermes. Stenus gracilentus, Fairmaire et Lâboulbène, Faun. Fr. I, 578, 18. Stenus trivialis, Kraatz, Ins. Deut. II, 760, 23 ? Long., 0,0030 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0006 (1/4 1. fort). Patrie. Cette espèce se prend, peu communément, en été, au bord des mares, des fossés et étangs, aux. environs de Paris et de Lyon, dans la Bresse, le Beaujolais, etc. Obs. Elle est bien voisine du mono. Toutefois, elle en est assez dis¬ tincte par sa taille un peu moindre, sa forme un peu plus gracieuse, par sa couleur plus brillante et un peu moins plombée, sa pubescence un peu plus longue, mais moins blanche, et par là un peu moins apparente, et surtout par sa tête plus large et par ses élytres un peu moins densément ponctuées que le prothorax. Elle est un peu plus grande que le St. aequalis, moins parallèle et un 28 i URI.VJ PEKIN ES peu moins plombée. Les élytres sont plus longues, les premiers segments de l'abdomen plus fortement impressionnés à leur base, etc. Les pieds sont parfois d’un roux brunâtre. Je crois qu’on doit lui rapporter le trivialis de Kraatz ; mais, selon moi, c’est à tort que le catalogue Steia etWeise les réunit au cinerascens d’Erichson (melanarius, FauvJ. Elle a la tète plus large que ce dernier, avec le front un peu moins convexe et plus distinctement bisillonné. Les élytres, à peine plus longues, ont leur surface plus égale, avec la seule impression postscutellaire. Les distinctions du 5° arceau ventral ne sont pas les mêmes, etc. (1). 45. Stcmis (Weetus) enrbnuni'ius, Gyllenhal. Allongé, subdéprimé, à peine pubescent, d'un noir mat, avec la base des palpes testacée. Tête un peu plus large que le prothorax, un peu ou à peine moins large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, obsolètement bisillotinée, à intervalle large, à peine convexe. Prolhorax presque aussi large que long, moins large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés, rétréci en arrière, assez fortement, très densément et subrugueusemenl ponctué, subégal. Elytres non ou à peine plus longues que le prothorax, subégales, assez fortement, très densément et subruyueusement ponctuées. Abdomen assez épais, assez finement et densément ponctué, à premiers segments unicarènês à leur base. o* Le 6e arceau ventral échancré au sommet en angle aigu. Le 5e à peine sinué dans le milieu de son bord apical, subdéprimé et plus lon¬ guement pubescent au devant du sinus. Abdomen un peu moins large que les élytres. $ Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Le 5° simple. Abdomen presque aussi large que les élytres. (1) Le St. gracilentus est inscrit dans la plupart des collections sous ie nom de cineras • cens, Er. Mais, selon moi, ce dernier n’a pas d'épine aux tibias postérieurs des çf, et d’ailleurs, ce même sexe n’a pas le 5* arceau ventral échancré, ainsi que le constate Erichson dans ses observations (p. 701), au lieu que ce même arceau est sensiblement échancré chez les St. morio et gracilenlus. stjSnides — Stcmis 28b Stenus carbonarius, Gyllenh.yl, Ins. Suec. IV, 505, 13-14. — Thomson, Op. Ent. 1870, II, 127. Stenus niger, Wannerheim, Brach. 43, 13? Long., 0,0034 (1 1/21.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, subdéprimé, d’un noir mat ; revêtu d’une très fine pu¬ bescence blanchâtre, très courte, très éparse et à peine distincte. Tête un peu plus large que le prothorax, un peu ou à peine moins large que les élytres ; à peine pubescente ; assez fortement et densément ponctuée; obsolètement ou à peine bisillonnée, à intervalle large et à peine convexe ; d’un noir presque mat. Douche brune. Mandibules rousses à base rembrunie. Pulpes noirs ou brunâtres, à 1er article et base du 2° testacés. Yeux obscurs. Antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, obsolète¬ ment pilosellées, noires ou noirâtres; à 1er article subépaissi : le 2° presque aussi épais et presque aussi long : les suivants assez grêles, graduellement moins longs : le 3e suballongé, à peine plus long que le 4e : les 4e et 5e un peu allongés, subégaux : les 6e et 7e oblongs, le 7e subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée, assez sensible : les 9° et 10° subtransverses : le dernier en ovale court, obtusément acuminé. Proihorax presque aussi large que long, moins large que les élytres ; assez fortement arqué sur les côtés et sensiblement rétréci en arrière ; peu coiivexe ; à peine pubescent ; assez fortement, très densément et subrugueusemenl ponctué; subégal ou â peine impressionné en arrière d'un noir mat. Ecusson peu distinct, noir. Elytres transvers»s, non ou à peine plus longues que le prothorax ; un peu plus larges en arrière, subdéprimées ; subégales avec une légère impression postscutellaire et une autre intra-humérale, très obsolète et peu distincte; à peine pubescentes; assez foriement et très densément ponctuées, à ponctuation plus ou moins subrugueuse ; d’un noir mat. Epaules étroitement arrondies. Abdomen peu allongé, plus ou moins épais, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres, subatténué en arrière après son milieu assez convexe, avec les 5 premiers segments graduellement moins im¬ pressionnés en travers à leur base et munis au milieu de celle-ci d’une petite carène plus ou moins prolongée; finement pubescent; assez fine 286 BRÈVIPENNES ment et densément ponctué, à peine plus finement et plus densément en arrière; d’un noir peu brillant. Le 7e segment moins ponctué, subim¬ pressionné au bout. Dessous du corps éparsement pubescent, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse. Métasternum assez fortement et assez densement ponctué, sub¬ déprimé ou déprimé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué. Pieds très finement pubescents, légèrement pointillés, noirs, à sommet des tarses parfois un peu moins foncés. Tarses courts ou assez courts, à pénultième article subcordiforme ; les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e suboblong : les 3e et 4e courts. Patrie. Cette espèce, très rare, se prend, parmi les détritus des inon¬ dations, dans la France septentrionale. Obs. Elle diffère des précédentes par son abdomen à premiers seg¬ ments simplement unicarinulés à leur base. Le corps est plus mat, moins pubescent, plus rugueusement ponctué, d’un noir plus profond que chez morio et cinerascens, avec les élytrcs plus courtes et plus déprimées. L’abdomen est plus densément ponctué que dans buph- thalmus , etc. 46. Menus (ÜTcstus) pugillus, Erichson. Peu allongé, assez large, subdéprimé, à peine pubescent, d'un noir un peu brilhnt, avec le 1er article des palpes testacé. Tête un peu plus lurge que le prothorax, moins large que les élytres, assez / incment et densé¬ ment ponctuée, profondément bisillonnée, à intervalle élevé, subcaréné, prolongé jusqu'à l'épistome. Prothorax subtransverse, moins large que les ély très, fortement arquê sur les côtés, sinueusement rétréci en arriére, assez fortement et densément ponctué, subinégal, creusé après le milieu sur le dos de 2 impressions subarrondies, bien marquées. Elytres bien plus longues que le prothorax, très inégales, assez fortement et densé¬ ment ponctuées. Abdomen finement et assez densément ponctué, plus densément en arrière, à premiers segments brièvement unicarénés-an- gulés au milieu de leur base. stem des — Stemis 287 o* Le 6e arceau ventral légèrement et subangulairement sinuê au sommet. 9 Le 6® arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Stenus pusillus, Ep.ichson, Col. March. I, 544, 17 ; — Gen. et Spec. Staph. 705, 29. — Redtenbacrer, Faim. Austr. ed. 2, 220,2. — IIeer, Faun. IJelv. I, 221, 26. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 579, 21. — Kraatz, Ins. Deut. II, 761. 24. — Tiiomso.n, Skand. Col. II, 229, 35. — Fauvf.l, Faun. Gallo-Rhén. III, 250, 27. Long., 0,0023(1 1.). — Larg., 0,00052 (1/4 1.). Corps peu allongé, assez, large, subdéprimô, d’un noir un peu brillant revêtu d’une fine et courte pubescence blanchâtre, peu serrée et peu distincte. Tête un peu plus large que le prothorax, évidemment moins large que les élvlres ; à peine pubescente; assez finement et densément ponctuée; profondément bisillonnée entre les yeux, à sillons convergents en avant, à intervalle aussi élevé que les côtés du front et prolongé jusqu’à l’épis- tome ; d’un noir assez brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article tesiacé, le 2e parfois d’un brun de poix. Yeux obscurs. Antennes courtes, n’atteignant pas le milieu du prothorax, à peine pilosellées, noires; à lor article épaissi : le 2e presque aussi épais, presque aussi long : les suivants assez grêles, graduellement moins longs : le 3° fortement oblong ou suballongé, un peu plus long que le 4® : les 4e à 0e oblongs : le 7° suboblong, obeonique : le 8° plus court, sub- globuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale très court. subacuminé. Prothorax subtrans verse ou à peine aussi long que large en son mi- ieu, moins large à celui-ci que les élytres ; fortement arrondi sur les côtés et puis sinueusement rétréci en arrière; peu convexe; à peine pubescent ; assez fortement et densément ponctué ; subinégal ; creusé sur le dos après le milieu, de 2 impressions subarrondies, bien marquées et disposées sur une ligne transversale ; d’un noir un peu brillant. Ecusson très petit, d’un noir assez brillant. Elytres subcarrées, d’un tiers plus longues que le prothorax; à peine plus larges en arrière où elles sont à peine arquées sur les côtés; sub¬ déprimées ; très inégales, avec une impression postscutellaire bien pro¬ noncée et plus ou moins prolongée, et une autre intra -humérale, plus BRÉVIPEN.NES 288 légère et allongée ; à peine pubescenies ; assez fortement et densément ponctuées, parfois subrugueusement en arrière et sur ie fond des im¬ pressions ; d’un nuir un peu brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen a'sez court, un peu moins large à sa base que les élytres, graduellement atténué en arrière ; subconvexe, avec les premiers seg¬ ments légèrement impressionnés en travers et brièvement unicarénés- angulés à leur base, les 4e et 5e plus faiblement ; légèrement pubescent ; finement et assez densément ponctué, plus finement et surtout plus den¬ sément en arrière ; d’un noir assez brillant. Le 7e segment impressionné, subéchancré au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pro¬ sternum et mésosternum densément et rugueu;-ement ponctués, celui-ci à pointe mousse. Métasternum assez fortement et assez densément ponc¬ tué, plus ou moins déprimé en arrière sur son disque. Ventre très con¬ vexe, finement et assez densément ponctué, plus fortement sur le 1er arceau, un peu plus densément sur le milieu du 5e. Pieds très finement pubescents, légèrement pointillés, noirs ou noi¬ râtres. Tarses courts ; les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e gra¬ duellement plus courts : le 2e suboblong, les 3e et 4e courts. Patrie. Cette petite espèce se rencontre partout et de toute manière, surtout dans les lieux humides, dans presque toute la France. Elle n’est pas rare aux environs de Lyon, parmi les détritus des inondations. Obs. Elle est reconnaissable à sa petite taille et à sa forme plus large et plus ramassée, à son abdomen plus atténué en arrière, à premiers segments avec une seule carène basilaire, médiane, très peu saillante, courte et souvent réduite à un angle déprimé. Les fossettes ou impressions du prothorax sont parfois assez légères. Chez les 9 l’abdomen est moins étroit, moins atténué en arrière (1). On attribue au pusillus d’Erichson le pusillus de Stephens (111. Brit. V, 301). (I) Le St. slrigosus de Fauvcl (p. 2391 est une intéressante petite espèce, plus brillante, pi s fortement et moins densément ponctuée que pusillus, avec I abdomen presque lisse. Le 0* a le 6* arceau ventral angulaircment écliancrc, les 4' et 5* largement impressionnés, avec les impressions longuement ciliées sur les côtés, qui sont, dans le 5% terminés par une carène, celui-ci, en outre, sinuc-angulé à son bord apical. — Long 0.0025 — Corse. — Cette espèce présente une forme brachytère, aussi commune que le type. stôides — Stemts 289 47. Stenus (Restas) exiguus, Erichson. Suballrngé, subdéprimê, à peine pubescent, d'un noir un peu brillant, avec le 1er article des palpes d'un flave testacé. Tète plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres, assez finement et densé¬ ment ponctuée, assez profondément bisillonnée , à intervalle élevé, sub¬ caréné, raccourci en avant. Prothorax aussi large que long, moins large que, les élytres, assez fortement arqué sur les côtés, subrétréci en arriére, assez fortement et densément ponctué, subinégal, avec 2 petites fossettes subarrondies. Elytres à peine plus longues que le prothorax, peu iné¬ gales, fortement et densément ponctuées. Abdomen finement et densément ponctué, plus finement en arriére, à premiers segments à peine unicari- nulés au milieu de leur base. cf* Le 6e arceau ventral légèrement et subangulairement sinué au sommet. 9 Le 6° arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Stenus exiguus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 706, 30. — Fairmaire et Laboul- bènë, Faun. Fr. 1,680,23. Long., 0,0022 (1 1.). — Larg., 0,0005 (1/41.). Patrie. Cette espèce, qui est très rare, a été trouvée aux environs de Lyon, parmi les détritus des inondations du Rhône. Mon ami Guillebeau l’a capturée dans les marais de Villebois (Bugey). Obs. Elle ressemble beaucoup au pusillus, dont elle diffère par une forme u n peu moins large ; par la carène frontale raccourcie en avant; par le prothorax à peine moins court, un peu moins fortement arrondi fsr e sulcôtés et moins rétréci en arrière, et entin par ses élytres moins longues, moins inégales et un peu plus fortement ponctuées, etc (1). Peut-être n’en est-elle qu’une forme brachvptôre ? (i) Je me suis abstenu de citer M. Fauvel, car je présume que son exiguus n’est pas le même que celui d'Erichson qui dit: Statura et summa af/înitas praecedentis... Abdomen apicern eersus sensim angustalum, deux phrases qui ne peuvent pas se concilier avec ceJes-ci de la Faune Gallo-Rhénane : bien plus étroit, subparallèle... tête et élytres d'égale largeur. Un insecte ne peut pas être subparailèle et avoir en même temps l'abdomen gra¬ duellement rétréci en arrière, ainsi qu: l'indique Erichson pour son exiguus aussi bien que pour son pusillus. 290 BRÉVIPENN’ES 4». Steniis (Nestus) oreopli ilug, Fairmaire et Ch. Brisout. Allongé, peu convexe, distinctement pubescent, d’un noir subplombé un peu brillant, avec le 1er article des palpes d'un flave testacé. Tête plus large que le protkorax, environ de la largeur des élytres ou à peine moins large, assez fortement et assez densément ponctuée, nettement bisillonnée, à intervalle élevé, subconvexe. Prothorax oblong, moins large que les élytres , subarqué en avant sur les côtés, rétréci en arrière, assez forte¬ ment et densément ponctué, égal. Elytres à peine plus longues que le pro¬ thorax, subinégales, assez fortement et densément ponctuées, subfasciées de blanc sur les côtés du disque. Abdomen finement et densément ponctué, sans carène basilaire. cr" Le 6e arceau ventral largement et assez profondément échancré en angle à sommet subarrondi. Le 5e très largement, faiblement et suban- gulairement échancré, avec une très légère dépression plus densément pointillée, au devant de l’échancrure. Tibias postérieurs armés d'une petite épine obsolète, vers le sommet de leur tranche interne. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Le 5e simple. Tibias postérieurs inermes. Stenus oreophilus, Fairmaire et Ch. Brisout, Ann. Ent. Fr. 1889, 43. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 238, 11. Long., 0,0031 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir subplombé un peu brillant ; recouvert d’une fine pubescence blanchâtre, courte et bien distincte. Tête plus large que le prothorax, à peu près de la largeur des élytres ou à peine moins large que celles-ci; légèrement pubescente ; assez fortement et assez densément ponctuée ; nettement bisillonnée entre les yeux, à intervalle élevé, subconvex , à sillons un peu convergents en avant; d’un noir subplombé un peu brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirs, à 1er article d’un flave testacé. Antennes médiocres, atteignant environ le milieu du prothorax, éparse- ment pilosellées. noires ; à 1er article subépaissi : le 2e à peine moins épais, au moins aussi long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e et 5e suballon¬ gés, le 6e f>rtement oblong : le 7U oblong, obeonique : le 8e subglobu- STÈMDES - . S tenu S 291 leux : les 3 derniers formant ensemble une massue assez brusque et suballongée : le 9e subtransverse : le 10e plus grand, subcarré : le dernier en ovale très court, subacuminé. Prolhorux oblong, moins large que les élvtres ; subarqué en avant sur les côt^s et sensiblement rétréci en arrière ; faiblement convexe ; finement pubescent; assez fortement et densément ponctué; à surface égale ; d’un noir subplombô un peu brillant, avec un étroit et léger espace dorsal plus lisse et plus brillant. Ecusson très petit, d’un noir assez brillant. Elytres subtransverses, à peine plus longues que le prothorax; à peine arquées en arrière sur les côtés; peu convexes; subillégales, avec une impression postscutellaire, sensible et plus ou moins prolongée sur la siture, et une 2e intrahumérale, allongée, plus légère, ainsi qu’une 3e oblique, vers le milieu des côtés; distinctement pubescentes, avec la pubescence formant comme une fascie blanchâtre, contournant ou en¬ closant intérieurement l’impression latérale; assez fortement et densément ponctuées ; d’un noir subplombé un peu brillant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, plus (-cari- nulés à leur base. Le 4e article des tarses bilobé au moins jusqu'au milieu. Mélasternum très finement carinulé. (() Nous entendons le prothorax pris dans sa plus grande largeur, et cela, toujours ou presque toujours. sTÉMDiis — Sienus 295 o* Le 6e arceau ventral assez largement échancré en angle obtus à sommet subarrondi. Les 4° et 5e plus finement et plus densément poin¬ tillés sur leur milieu, subimpressionnés en arrière, le 5e moins faible¬ ment, avec le sommet de l’impression étroitement lisse et subéchancré et ses côtés faiblement relevés postérieurement en carène plus ou moins obsolète. Tibias postérieurs obsolètement dentés avant le sommet de leur tranche interne. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Les 4e et 5e simples. Tibias postérieurs nautiques. Stenus carbonarius, Mannerheim, Bracb. 44? — Thomson, Skand. Col. Il, 218, 12. — Fauvel, Faun. Gaüo-Rhén. III, 263, 47. Stenus niger, Kraatz, Ins. Deut. II, 753, 14. — Heer, Faun. Helv. 1,220, 21. Stenus opacus, Erichson, Col. March. I, 543, 16; — Gen.etSpec. Staph . 703, 28. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 226, 11. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 380, 24 (1). Stenus sublobatus, Mulsant et Hey, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1861, VIII, 144; — Op. Ent. 1861, XII, 160. Long., 0,0031 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, subdéprimé, d’un noir presque mat; revêtu d’une très fine pubescence cendrée, courte et peu distincte. Tête un peu plus large que le prothorax, aussi large que les élytres s h peine pubescente; assez fortement et densément ponctuée; largement et obsolètement bâillonnée, à intervalle large, faiblement convexe ; d'un noir peu brillant. Bouche obscure. Palpes maxillaires noirâtres, à 1er ar¬ ticle d’un flave testacé, le 2e d’un brun ou roux de poix â base plus pâle. Yeux obscurs. Antennes courtes, n’atteignant pas le milieu du prothorax, légèrement pilosellées, d’un brun de poix, à 1er article noir; celui-ci épaissi : le 2® à peine moins épais, presque aussi long : les suivants grêles, graduelle¬ ment moins longs : le 3e assez allongé, à peine plus long que le 4e : les 4° et 5e suballongés, le 6e assez fortement oblong : les 7e et 8e un peu Oius épais : le 7e oblong, obeonique : le 8® plus court, subglobuleux : (S) La plupart des auteurs ayant confondu eette espèce avec le carbonarius, la synonymie de ces 2 espèces devient douteuse. 296 BRÉVIPE1NNËS les 3 derniers formant ensemble une massue allongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale très court, obtusément acuminé. Prothorax à peine oblong ou presque aussi large que long, un peu moins large en son milieu que les élytres; assez fortement dilaté-arrondi sur les côtés et puis subrétréci en arrière ; peu convexe ; à peine pubes- cent ; assez fortement et densément ponctué, subégal, avec une faible impression oblique de chaque côté du disque, après le milieu; d’un noir presque mat ou peu brillant. Ecusson très petit, d'un noir un peu brillant. Elytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées ou faiblement convexes ; subégales ou peu inégales, avec une légère impression postscutellaire, et une autre intra-humérale, encore plus faible ; à peine pubescentes; assez fortement et densément ponctuées ; d’un noir presque mat ou peu bril¬ lant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, légèrement subutténué en arrière; assez convexe, avec les premiers seg¬ ments graduellement moins impressionnés en t' avers à leur base, le Ie1' faiblement tricarinulé à celle-ci, les 2e à 5e simplement unicarinulés- angulés, les 4e et 5e plus obsolètement; brièvement pubescent; assez finement et densément ponctué, un peu plus finement en arrière; d’un noir assez brillant. Le 7° segment moins ponctué, impressionné-sub- échancré au bout (qu’à sa moitié. Le 1er article des pos¬ térieurs, suballongé, est subégal au dernier. La taille est moyenne ou petite. Les espèces en sont peu nombreuses : a. Le 4e article des tarses entier ou subcordiforme. Les premiers segments de l'abdomen 4-carinulés à leur base, b Tête un peu ou à peine plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres. Corps érais, assez brillant. c. Tête à peine plus large que le prothorax, à carène frontale fine et régulière. Ponctuation du prothorax subruguleuse. Taille moyenne . 58. crassiventriS. ce. Tête un peu plus large que le prothorax, à carène frontale fine en avant, épatée et lisse en arrière. Ponctuation du prothorax non subruguleuse. Taille petite. ... 59. littoralis. bb. Tête sensiblement plus large que le prothorax, au moins aussi large que les élytres. Corps assez étroit, presque mat ou peu brillant. d. Front presque plan, sans sillons. Prothorax sans sillons. Les premiers segments de V abdomen 4-carénés. . GO. opticus. dd. Front nettement bisillonné. Prothorax avec un sillon dorsal. Les premiers segments de l’abdomen 3-carénés. . . 61. eumerüs. aa. Le 4e article des tarses subbilobé. Les premiers segments de l'abdomen simplement crénelés à leur base. 316 BREVIPENNES e. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax. Pieds noirs . 62. nigritulus. ee. Elytres transverses, un peu plus courtes que le prothorax. Pieds roux, à genoux rembrunis . 63. unicolor. 58. Stenus (Tesnus) crassiveiitris, Thomson. Suballongé , épais , peu convexe , légèrement pubescent , d'un noir assez brillant, avec le lor article des palpes d'un testacé de poix. Tête à peine plus large que le prothorax , un peu moins large que les élytres, fortement , densément et subrugueusement ponctuée, largement et obsol'etement bisil- lonnée, à intervalle subélevé en carène fine et régulière. Prothorax oblong, moins large que les élytres, modérément arqué en avant sur les côtés, rétréci en arrière, fortement et densément ponctué, égal, avec les interstices étroits , inégaux et subruguleux. Élytres à peine plus longues que le prothorax , subégales, fortement et assez densément ponctuées, à interstices plans. Abdomen subcylindrique, assez finement et subêparss- ment ponctué, plus épar sèment sur le dos des premiers segments, ceux-ci distinctement 4- carinulés à leur base. Le ¥ article des tarses subcordi- forme. cf Le 6e arceau ventral légèrement échancré au sommet. 5 Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Stenus crassiventris, Thomson, Oefv. Vet. Ac. Forh. 1867, 229, 32 ; — Skand. Col. II, 226, 29. Stenus nigritulus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 719, 54 (partim). — Heer, Faun. Helv. I, 222, 29 (partim). — Kraatz, Ins. Deut. II, 775, 43 (partim). Stenus crassus, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. 111,260,42 (partim). — John Sahlberg, Enum. Col. Brach. Fenn. 1876, 60, 170. Long., 0,0034 (1 1/2 L). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps suballongé, épais, peu convexe, d’un noir assez brillant ; revêtu d’une légère pubescence blanchâtre, assez courle et peu serrée. Tête à peine ou non plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres; à peine pubescente; fortement, densément et subru¬ gueusement ponctuée; largement et obsolètement bisillonnée, à inter- sténides — Stenns 317 valle subélevé en carène fine et régulière ; d’un noir un peu brillant. Douche brune. Palpes maxillaires noirs, à 1er article d’un teslacé de poix. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, atteignant le milieu du prothorax, légèrement pilosellées, noires; à 1er article épaissi : le 2° un peu moins épais, presque aussi long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3° assez allongé, un peu plus long que le 4e : les 4° et 5° suballongés : le Ü° fortement oblong : le 7e oblong, obeonique : le 8e plus court, sub¬ globuleux: les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée : les 9e et 10e subtransverses: le dernier en ovale subacuminé. Prothorax oblong, moins large que les élytres; modérément arqué sur les côtés avant leur milieu et puis rétréci en arrière; peu convexe; éparsement pubescent ; fortement et densément ponctué ; égal, à inters¬ tices plus ou moins étroits, inégaux et subrugueux ; d’un noir un peu brillant. Ecusson peu distinct, noir. Élytres subtransverses, à peine plus longues que le prothorax, à peine plus larges et subarquées en arrière sur les côtés ; peu convexes ; sub¬ égales, avec néanmoins une impression postscutellaire assez sensible et une autre intra-humérale obsolète ; éparsement pubescentes; fortement, profondément mais un peu moins densément ponctuées que le prothorax, avec les interstices plans, subégaux et nullement ruguleux ; d’un noir assez brillant. Epaules arrondies. Abdomen assez court, épais, subcylindrique, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres, à peine atténué en arrière ; convexe, avec les premiers segments sensiblement impressionnés en travers et distinc¬ tement 4-carinulôs à leur base, les 4° et 5e plus obsolètement ; légère¬ ment pubescent ; assez finement et subéparsement ponctué, encore plus éparsement sur le dos et surtout en arrière des 3 ou 4 premiers segments; d’un noir assez brillant. Le 7e segment moins ponctué, à peine arrondi au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe subtronquée. Métastemum assez fortement et assez densément ponctué, subdéprimé en arrière sur son disque, avec une étroite ligne médiane lisse. Ventre très convexe, assez finement et modérément ponctué, plus finement et un peu plus densément sur le milieu des 4° et 5e arceaux. Pieds légèrement pubcscents, finement pointillés, noirs au noirâtres, 318 BRÉVIPENNES avec la base des cuisses parfois d’un brun roussâtre. Tarses assez courts, à 4e article subcordiforme. Les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e oblong, les 3° et 4e assez courts. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve, au printemps et en automne, au bord et parmi les herbes des étangs et des marais, dans les environs de Lyon, la Bourgogne, la Bresse, les Alpes, la Guienne, les Roussillon, etc. Obs. Elle est remarquable par son abdomen épais, subcylindrique, non rebordé sur les côtés, si ce n’est d’une manière «très fine aux 2 pre¬ miers segments. L’abdomen est un peu plus troit 59. tenu* (Tesnus) littoral!*, Thomson. Suballongé , assez épais, peu convexe, distinctement pubescent, d'un voir subplombé plus ou moins brillant, avec le 1er article des palpes tes- lacé. Tête un peu plus large que le prothorax , un peu moins large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, très obsol'etemcnt bisillon- née, à intervalle à peine élevé en carène obtuse. Prolhorax suboblong, moins large que les élytres, médiocrement arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement et densément ponctué, égal, à interstices subêgaux et plans. Élytres un peu ou à peine plus longues que le prothorax, stib- êyales, fortement, profondément et assez densément ponctuées, à inters¬ tices plans. Abdomen subcylindrique, assez finement, assez densément et subuniformêmant ponctué, à premiers segments obsolètement k-carinulés à leur base. Le 4e article des tarses subcordiforme. ç$ Le 6e arceau ventral à peine échancré au sommet. Les 4° et 5e lon¬ gitudinalement subdéprimés sur leur ligne médiane, avec les dépressions garnies de poils plus longs, plus serrés, brillants et argentés. Abdomen un peu moins large que les élytres, sensiblement atténué en arrière. 5 Le 6e arceau ventral prolongé et subarrondi au sommet. Les 4° et 5e convexes et un peu plus densément pubescents sur leur milieu. Abdomen à peine moins large que les élytres, à peine atténué en arrière. STÉMDES — Stenus 319 Stenus nigritulus, Ericshon, Gen. et Spec. Staph. 719, 54 (partira). — IIeer, Faun. Helv. 1, 222, 29 (partim). — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 586, 44. — Kraatz, Ins. Deut. II, 775, 43 (partim). Stenus littoralis, Thomson, Skand. Col. II, 226, 30. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 3, 246. — John Sahlberg. Enum. Col. Brach. Fenn. 1876, 61, 171. Stenus crassus, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 260, 42 (partim). Long., 0,0025 (1 1/6 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Patrie. Cette petite espèce assez commune, se rencontre pcndant leté, courant sur le gravier et sur la vase, parmi les herbes, dans les lieux humides, dans une grande partie de la France. Elle est commune en Bresse. Obs. Elle ressemble beaucoup au crassiventris dont elle diffère parla tête un peu plus large, à carène frontale plus obtuse ; par son abdomen un peu plus densément et plus uniformément ponctué, à carènes basi¬ laires des premiers segments plus -obsolètes. Le prothorax est moins ru¬ gueux. Le 3e article des antennes est à peine plus long que large. La taille est moindre et la forme un peu moins épaisse'. Je la crois distincte, à l’exemple de Thomson, John Sahlberg et autres auteurs. Les pieds sont souvent d’un roux brunâtre. Une variété, des bords de la Méditerranée et de l’Océan, est un peu plus lisse, plus brillante, avec le prothorax à interstices des points encore moins étroits et l’abdomen un peu moins ponctué (St. intermedius, RJ. Le métasternum est sans ligne apparente. 60. Stenus (Tcsnns) ogiticus, Gravenhorst. Assez allongé, subdéprimé, à peine pubescent, d'un noir presque mat , avec le 1er article des palpes lestacé, les antennes et les pieds d'un roux de poix. Tête sensiblement plus large que le prothorax, au moins aussi large que les élytres, assez fortement, très densément et subruguleusement ponctuée, à front presque plan . Prothorax à peine oblong, un peu moins large en son milieu que les élytres, médiocrement arqué sur les côtés, sensiblement rétréci en arriére, assez fortement, très densément et subru¬ guleusement ponctué, égal. Élytres un peu ou à peine plus longues que le prothorax, subégales, assez fortement, très densément et subruguleu¬ sement ponctuées. Abdomen atténué en arrière , assez finement et modé- BltÉVlPENNES 320 rément ponctué, plus éparsement sur le dos des premiers segments, ceux-ci finement k-carinulés à leur base. Le 4e article des tarses simple. a* Le 6e arceau ventral légèrement et subangulairement échancré au sommet. Le 5e à peine échancré à son bord apical, 9 Le Gc arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi ou obtu- sément subangulé au sommet. Stenus options, Gravenhorst, Mon. hson, Col. Marcb. I. 560. 36; — Gen. et Spec. Staph. 720, 57. — Rkdienbacher, Faun. Austr. ed. 2, 222, 35. — Heer, Faun. ltelv. I, 222, 31. — Fairmaire et Labouebène Faun. Fr. I, 587, 48. — Kraatz, Ins. Deut. II. 778,47. — Fauvel, Faun. Gallo Rhén. III, 261, 4L Long., 0.0028(1 /3 1.). — Larg., 0,0006(1/41. fort). Corps assez a longé, sul épritné, d’un noir presque mat; revêtu d’une line et très courte pubescet e blanchâtre, éparse et peu apparente. Tête sensiblement plus large que le prothorax, au moins aussi large que les ély très; à peine pubescente ; assez fortement, très densément et Mibrugueusement ponctuée; presque plane, à sillons et intervalle indistincts; d’un noir mat ou presque mat. Douche brune. Palpes maxil¬ laires couleur de poix, à 1er article testacé. Yeux obscurs. Antennes médiocres, atteignant au moins le milieu du prolhorax, légèrement pilosellées ; d’un roux de poix foncé, avec la massue et les 2 premiers articles ordinairement plus obscurs : le 1er épaissi ; le 2e à peine moins épais, presque aussi long : les suivants grêles, graduelle¬ ment moins longs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e à 6e suballongés : le 7e oblong : le 8e court, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée et subfusiforme: les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale subacuminé. Prothorax à peine oblong, un peu moins large en son milieu que les éiytres; médiocrement arqué sur les côtés et puis sensiblement rétréci en arrière ; peu convexe ou subdéprimé sur le dos ; à peine pubescent ; assez fortement, très densément et subrugueusement ponctué ; égal ; d’un noir mat ou presque mat. Ecusson peu distinct, noir. Eiytres subcarrées, un peu ou à peine plus longues que le protho¬ rax ; à peine plus larges et subarquées en arrière sur les côtés ; subdé¬ primées ; subégales ou à peine impressionnées derrière l’écusson ; éparsement pubescentes ; assez fortement, très densément et subru sténides — Stenas 321 gueusement ponctuées ; d’un noir mat ou presque mat. Epaules ar¬ rondies. Abdomen suballongé, moins large à sa base que les élytres, atténué en cône en arrière ; convexe, avec les premiers segments graduelle¬ ment moins impressionnés en travers à leur base, les 2 premiers fine¬ ment 4 carinulés ; les 3e à 5e simplement crénelés, à celle-ci; éparsement pubescent ; assez finement et modérément ponctué, plus éparsement sur le dos des 4 premiers segments ; d’un noir un peu brillant ; le 7e seg¬ ment moins ponctué, subtronqué au bout. Dessous du corps finement pubescent, d'un noir assez brillant. Proster¬ num et mêsoslernum rugueux : celui- ci à pointe subtronquée. Métasternum assez fortement et densément ponctué, subdéprimé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez longuement pubescent; finement et modérément ponctué, plus finement et plus densément sur le milieu du 5e arceau. Pieds finement pubescents, finement pointillés, l 1 roux de poix, avec les hanches noires. Tarses courts, h 4° article simpl Les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à 1er article suballongé, sub- égal au dernier : les 2e à 4e graduellement plus courts : le 2e suboblong, les 3e et 4e courts. Patrie. Cette espèce, peu commune, se rencontre, au printemps et à l’automne, sous les détritus végétaux, au bord des eaux et dans les prairies humides, dans plusieurs provinces de la France : la Normandie, la Bre- tigne, le Poitou, l’Alsace, la Lorraine, les environs de Paris et de Lyon, la Bourgogne, le Bugey, les Alpes, les Landes, etc. Obs. Elle diffère nettement du littoralis par sa teinte plus mate, par sa forme moins épaisse et par sa ponctuation moins forte mais bien plus serrée et plus rugueuse. La tète, plus large, est sans sillons apparents, presque plane. L’abdomen est plus conique, ce qui lui donne un peu l’aspect du circulons. 61. St chus (Tes nus) euiuerus, iesenwetter. Allongé , assez étroit, peu convexe., éparsement pubescent, d'un noir un peu brillant, avec le 1er article des palpes et la base du 2e testacés, le milieu des antennes et la base des fuisses d'un roux brunâtre. Tête un peu 3*22 BRIÎVIPENNES plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres. finement , densément et subrugueusement ponctuée, nettement bisillonnée, à inter¬ valle subélevé, subcaréné. Prothorax oblong, moins large que les élytres , arqué sur les côtés avant leur milieu, rétréci en arrière, fortement den¬ sément et rugueusement ponctué, subégal, avec un sillon médian large, court, mais bien accusé, à fond lisse. Élytres non ou à peine plus longues que le prothorax, subégales, fortement, densément et rugueusement ponc¬ tuées. Abdomen atténué en amère, assez fortement et assez densément ponctué, plus finement vers son extrémité, à premiers segments 2-carinulés à leur base. Le 4e article des tarses simple. a * Le 6e arceau ventral largement et angulairement échancré au sommet, le 5e plus faiblement. Le 4e à peine sinué dans le milieu de son bord apical, lisse au-devant du sinus. Cuisses assez renflées. Mélasternum largement subimpressionné et finement et très densément pointillé sur son disque. 9 Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet, les 4e et 5e simples. Cuisses normales. Mélasternum subimpressionné et seule¬ ment un peu plus densément pointillé sur son disque que sur les côtés. Stenus eumerus, Kiesenwetter, Ann. Ent. Fr. 1831, 423. — Fairmaire et Laboul- bène, Faun. Fr. I, 386, 46.— Kraatz, Ins. Deut. 11,777, 46. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 261, 43, pl. III, fig. 7. Long., 0,0025 (1 1/7 1.), — Larg., 0,0004 (1/5 1.). Patrie. Cette espèce est rare. Elle se trouve, au bord des rivières, après les grandes crues, dans la chaîne des Pyrénées. Elle m’a été donnée par M. Pandellé. Obs. Elle est plus allongée, plus étroite, un peu plus brillante, plus fortement et plus rugueusement ponctuée, plus convexe surtout aux élytres que Vopticus. Le front est plus nettement bisillonné. Le protho¬ rax présente toujours un sillon assez large, raccourci, bien marqué, à fond lisse. Les premiers segments de l'abdomen sont 3-carénés au lieu de 4-carénés, etc. Le St. eumerus de Seidlitz (Faun. Bail. 257) est une espèce différente, étrangère à nos contrées. STÉNIDES — Stenus 323 ©3. Stenus (Tcsnus) uigriluliis. Gyllenhal. Allongé, peu convexe, éparsement pubescent, d’un noir peu brillant, avec le 1er article des palpes d’un Pave testacé. Tête plus large que le pro thorax, delà largeur des élglr es, fortement et densément ponctuée, large - ment et légèrement bisillonnée, à intervalle peu élevé, faiblement con¬ vexe. Prothorax suboblong, un peu moins large en avant que les élytres, subarqué sur les côtés, rétréci en arrière, fortement, profondément et très densément ponctué, égal. Elytres subcarrés, un peu plus longues que le prolhornx, à peine écliancrées au sommet, subégales, fortement, pro¬ fondément et densément ponctuées. Abdomen cylindrique, fortement et assez densément ponctué, à premiers segments subcrenelés à leur base. Le 4e article des tarses subbilobé. cf Le 6e arceau ventral légèrement subéchancré au sommet. 9 Le 6° arceau ventral prolongé et obtusément subangulé au sommet. Stenus nigrilulus, Gyllenhal, Ins. Suec. IV, 5'02, 10-11. — Thomson, Skand. Col. Il, 229, 37 (1). — Seidlitz, Faon. Ealt. 258. — Fauvel. Faun. Gallo-Rhén. III, 204, 48. — John Salberg, Ennra. Col. Rrach. Fenn. 1870, 02, 177 (2). Stenus campestris, Erichson, Col. Mardi. I, 559, 35 ; — Gen. et Spec. Stapb. 719, 55. — Redïenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 222,34. — Heer, Faun. Ilelv. I, 222, 30. — Fairmaihe et Laboulbéne, Faun. Fr. I, 586, 45. — Kraatz, Ins. Deut, U, 770, 44. Long., 0,0038 (1 3/4 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Patrie. Cette espèce, rare en France, se prend, au printemps et à l’automne, sous les pierres et les détritus, au bord des marais, des fleuves et même des eaux, saumâtres : la Flandre, la Normandie, la Lor¬ raine, les environs de Paris, etc. Obs. Elle ne ressemble en rien à 1 ’opticus. Elle est bien plus grande, plus allongée et plus cylindrique. Les premiers segments abdominaux sont simplement subcrén°lés à leur base. Le pénultième article des tarses est subbilobé, etc. Elle se rapproche plutôt de l’espèce suivante. (1) Dans 1. Sahlberg (p. 6-2), au lieu de 239, il faut lire 229. (2) A l'exemple de Thomson, Seidlitz, Fauvel et i. Sahlberg, nons avons cru devoir adopter le nom de mgritulus de Gyllenhal dont la description ne laisse rien à désirer. 324 BRÉVIPEIHNES Le milieu des antennes est souvent d’un noir de poix. Les élytres sont parfois visiblement subimpressionnées derrière l’écusson. On rapporte au nigritulus Yunicolor de Stephens (111. Brit. V, 286) et le lepidus de Weise (Deut. Ent. Zeit 1875. 367). 63. Stenus (Tesuus) unicolor, Eiuchson. Allongé, assez étroit, peu convexe, légèrement pubescent, d'un noir un peu brillant, avec la base des palpes testacée, les pieds et les an¬ tennes d'un roux de poix. Tète plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, fortement et densément ponctuée, sensiblement bisil- lonnée, à intervalle subélevé, convexe. Prothorax suboblong, un peu moins large avant son milieu que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés, rétréci en arrière, fortement, profondément et densément ponctué, égal. Élytres transverses, un peu plus courtes que le prothorax, subégales, fortement, profondément et densément ponctuées. Abdomen cylindrique, assez fortement et assez densément ponctué, à premiers segments sub carinulés à leur base. Le 4e article des tarses subbilobê. a* Le 6e arceau ventral largement et légèrement échancré au sommet. $ Le 6e arceau ventral prolongé et obtusément subangulé au sommet. Stenus unicolor, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 720, 56. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 223, 33. — Heer, Faun Helv. I, 577, 30. — Fairmaire et Laboui- bène, Faun. Fr. I, 586, 47. — Kraaiz, Ins. Deut. II, 777, 45. — Thomson. Skand. Col. 11,230, 38; —IX, 197, 38. Stenus laticollis, Thomson, Oefv. Vet. Ac. Forh. 1851,133. Stenus brunnipes, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 264, 49. Long., 0,0035 (1 2/3 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, assez étroit, peu convexe, d’un noir un peu brillant ; revêtu d’une légère pubescence blanchâtre, courte, peu serrée mais assez distincte. Tête évidemment plus large que le prothorax, environ aussi large que les élytres; à peine pubescente; fortement et densément ponctuée; assez largement et sensiblement bisillonnée, à intervalle convexe, aussi élevé que les côtés du front ; d’un noir un peu brillant. Bouche brunâtre. sténides — Stetius 325 Palpes maxillaires d’un noir de poix, à 1er article et base du 2« d’un testacé pâle. Yeux obscurs. Antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, légère¬ ment pilosellées, d’un roux de poix foncé, avec les 2 premiers articles ordinairement noirs; le 1er épaissi : le 2e à peine moins épais et à peine moins long : les suivants grêles, graduellement moins longs : le 3e al¬ longé , un peu plus long que le 4<= : les 4e et 5e suballongés : le Ge forte¬ ment oblong : le 7° oblong, obeonique : le 8e court, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue assez brusque et suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale acuminé. Prothorax suboblong, un peu moins large en sa partie dilatée que les élytres; assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu et puis sen¬ siblement rétréci en arrière ; peu convexe ; éparsement pubcscent ; for¬ tement, profondément et densément ponctué, égal; d’un noir un peu brillant. Écusson pou distinct, noir. Elytres transverses, un peu ou à peine plus courtes que le prothorax, subélargies en arrière et presque subrectilignes sur les côtés; sensible¬ ment et simultanément échancrées au sommet ; peu convexes; subégales, ou avec une faible impression intra- humérale; éparsement pubescentes ; fortement, profondément et densément ponctuées ; d'un noir un peu brillant. Epaules arrondies. Abdomen allongé, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres, cylindrique, à peine atténué en arrière; convexe, avec les pre¬ miers segments graduellement moins impressionnés en travers et sub¬ crénelés à leur base, le 5e obsolètement ; distinctement pubescent; assez fortement et assez densément ponctué, un peu moins foriement en arrière; d’un noir assez brillant. Le 7e segment moins ponctué, sub¬ impressionné -subéchancré au bout, souvent (çf) en croissant. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Proster¬ num et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse ou sublronquée. Mèlasternum assez fortement et assez densément ponctué, subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, plus longuement pubescent au sommet de chaque arceau; assez fortement et assez densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière, surtout sur le milieu du 4° arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux de poix, avec les hanches et les genoux plus foncés. Tarses courts, subdéprimés, 326 BRÉVIPENNES à 4° article bilobé au moins jusqu'à sa moitié, non ou à peine plus large que le précédent. Les postérieurs à peine plus longs que la moitié des tibias, à ler article suballongé, subégal au dernier : les 2e à 4e gra¬ duellement plus courts : le 2e oblong, les 3e et 4e assez courts. Patrie. On trouve cette espèce, très communément, en tout temps, sous les mousses, les feuilles mortes, ks détritus et les vieux fagots, surtout dans les lieux boisés, dans presque toute la France. Obs. Avec le port du nigritulus, elle s’en distingue nettement par sa Couleur un peu moins mate et par sa taille un peu moindre. Les sillons frontaux sont un peu plus marqués, à intervalle plus convexe. Les élytres, plus courtes, sont transverses, plus sensiblement échancrées à leur bord apical. La ponctuation de l’abdomen est un peu moins forte. Les an¬ tennes et les pieds sont moins obscurs, etc. On réunit à Yunicolor les Marshami, brunnipes et gracilis de Stephens (111. Brit. V, 284, 285 et 288). 4e sous-genre Mesostenus, Rey. de |xsaoç, mitoyen; Stenus, Stène. Obs. Ce sous-genre, qui rappelle les vrais Stenus de la section A, est bien distinct des précédents pir le pénultième article de tous les tarses profondément bilobé jusqu’à la base et plus large que le 3e. Les tarses postérieurs sont allongés, grêles, sensiblement plus longs que la moitié des tibias, sublinéaires jusqu’au sommet du 3e article qui est simple, ou au moins du 2e, avec le 1er allongé ou très allongé, bien plus long que le dernier. Le prothorax offre généralement un sillon dorsal, rarement (fuscicornis) obsolète. L’abdomen est rebordé sur les côtés. La taille est diver. e. Ce sous-genre renferme un assez grand nombre d’espèces, dont voici le tableau : a. Abdomen plus ou moins fortement rebordé sur les côtés, non ou peu cylindrique. b. Elytres évidemment plus longues que le prothorax, c. Abdomen très conique. Tête sensiblement moins large que les élytres, un peu ou à peine plus large que le prothorax. Antennes plus ou moins allongées, atteignant la base du protherax. d. Elytres amples, subcarrées, un peu plus longues que le protho¬ rax. Ponctuation de l'abdomen obsolète et peu serrée. An- STÉNIDES — Stenus 3*27 tennes grêles. Taille très grande . 64. cordatus. dd. Elytres normales, plus étroites, suboblongues. Ponctuation de l'abdomen assez forte et assez serrée à la base. Antennes grêles. e. Elytres d'un quart plus longues que le prolhorax, densément et subrugueusement ponctuées. Tête un peu plus large que le prothorax. Corps assez brillant. Taille grande. . . . 65. uospes. ee. Elytres un peu plus longues que le prothorax, peu densément et non subrugueusement ponctuées. Tête à peine plus large que le pro¬ thorax. Corps très brillant. Tai/feassez grande ou moyenne. 66. politus. ce. Abdomen subparallèle ou légèrement atténué. Tête au moins aussi large que les élytres, parfois à peine moins large, sensible¬ ment ou bien plus large que le prothorax. Antennes peu allon¬ gées, grêles ou assez grêles, n’atteignant pas la base du prothorax, f. Pieds variés de brun ou noir et de testacé. Sillon prothoracique assez marqué. Taille assez grande ou moyenne, g. Corps brillant, densément ou assez densément ponctué. h. Extrémité des cuisses et base des tibias largement rembru¬ nies. Tête de la largeur des élytres. Tempes profondément et assez densément ponctuées. Pénultième article des palpes plus ou moins rembruni. Les 2 premiers articles des an¬ tennes noirs . 67. subaenus. hh. Genoux seuls étroitement rembrunis. Tempes assez légère¬ ment et éparsement ponctuées. Pénultième article des palpes non ou à peine rembruni. Les 2 premiers articles des antennes non ou à peine rembrunis. i. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, très inégales, avec 3 impressions discales sensibles. Tête au moins aussi large que les élytres, bien plus large que le prothorax. Abdomen assez densément ponctué . 68. aerosus. ii. Elytres suboblongues, sensiblement plus longues que le pro¬ thorax, peu inégales, avec 1 seule impression intra-humérale. Tête à peine aussi large que les élytres, sensiblement plus large que le prothorax. Abdomen peu densément ponctué. 69. elegans. gg. Corps presque mat, très densément ponctué. Tête un peu moins large que les élytres : celles-ci inégales. . . . 70. impressipennis ff. Pieds d’un brun rousssàtre. Sillon prothoracique nul ou obso¬ lète. Tête un pen plus large que les élytres. Taille assez petite. 61 . fuscicornis. bb. Elytres de la longueur du prothorax ou à peine plus longues, k. Prothorax et élytres très fortement ponctués. Antennes allon¬ gées, grêles, atteignant environ la base du prothorax. 1. Abdomen assez fortement et assez densément ponctué. Protho- „ . , rax et élytres peu rugueux. Cuisses à peine rembrunies avant leur sommet. Corps brillant. Taille grande . 71. glaciaus. 11 .Abdomen assez finement et densément ponctué. Prothorixel 328 BRÉV1PENNES élytres rugueux. Cuisses et base des tibias assez largement rembrunies. Corps peu brillant. Taille moyenne. . . 73. scaber. kk. Prothorax et élytres fortement ou assez fortement et normale¬ ment ponctués. Antennes peu allongées, assez grêles, m. Corps d’un noir peu brillant, à peine plombé. Abdomen densément ponctué. n. Abdomen assez fortement ponctué. Pieds testacés, à genoux rembrunis. Taille moyenne . 1k . geniculatus. nn. Abdomen assez finement ponctué. Pieds d'un brun rous- sâtre avec la première moi lié des cuisses testacée. Taille assez petite. . . 73. palustris. mm. Corps d’un noir brillant, plombé. Abdomen assez densé¬ ment ponctué. Pieds testacés, à genoux à peine rembrunis, o. Elytres de la longueur du prothorax, inégales, subélargies en arrière. Taille moyenne . 76. empresses. oo. Elytres à peine moins longues à la suture que le protho¬ rax, presque égales, assez fortement élargies en arrière. Taille petite . , . 77. flavipes. bbb. Elytres bien plus courtes que le prothorax, élargies en arrière. Taille petite. p. Pieds testacés, à genoux à peine rembrunis. Abdomen fine¬ ment et densément ponctué. Corps assez brillant. . . 78. mo.ntivagus. pp. Pieds d’un roux ferrugineux. Abdomen assez fortement ponctué à la base, plus légèrement en arrière. Corps brillant. 79. speculiler. au. Abdomen à peine rebordé sur les côtés, cylindrique. Pieds tes¬ tacés, à genoux îi peine rembrunis. Forme sublinéaire. Taille petite . 80. palupes. 64. Sten:is (Mcsostenus) coi'ilatias, Graveniiorst. Suballongé, large, subdéprimé, légèrement pubescent, d'un noir bril¬ lant, avec les antennes d'un roux de poix, à l<=r article plus foncé, les palpes et les pieds testacés, l' extrémité des cuisses et la base des tibias largement rembrunies. Tête à peine plus large que le prothorax, sensible¬ ment moins large que les élytres, fortement et assez densément ponctuée, largement et peu profondément bisillonnée, à intervalle subélevé, légè¬ rement convexe. Antennes grêles. Prothorax presque aussi large que long, subcordiforme, moins large que les élytres, assez fortement arqué en avant sur les côtés, rétréci en arrière, fortement et assez densément ponctué, inégal, avec un large sillon médian et des impressions de chaque STÉNIDES — Stenus 329 côté. Ëlytres amples, subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, inégales, fortement et assez densément ponctuées. Abdomen très conique, obsolètement et subéparsement ponctué. a* Le 6e arceau ventral subangulairement échancré au sommet. Le 5° à peine échancré à son bord postérieur. $ Le 6e arceau ventral ogivalement prolongé au sommet. Le 5e simple. Stenus cordatus, Gravenhokst, Micr. 198, 1 ; — Mon. 226, 3. — Erichson, Gen. et Spec. Staph. 726, 68. — Fairmaire et Labouldène, Faun. Fr I, 591, 61. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 278, 71, pl. III, fig. 12. Stenus aeneus , Lucas, Expi. Alg. Ent. 123, pl. XIII, fig. 4. Long., 0,0066 (3 1.). — Larg., 0,0016 (3/4 1. fort). Corps suballongé, large, subJéprimé, d’un noir brillant ; revêtu d’une fine pubescence blanche, assez courte, plus serrée par plaques. Tète à peine plus large que le prothorax, sensiblement moins large que les élytres; légèrement pubescenle; fortement et assez densément ponc¬ tuée ; largement et peu profondément bisillonnée, à intervalle légèrement convexe, plus lisse, aussi élevé que les côtés du front ; d’un noir brillant. Bouche brunâtre. Palpes maxillaires testacés, à 3e article à peine plus foncé à son extrémité. Yeux obscurs. Antennes suballongées, atteignant la base du prothorax, éparsement pilosellées, d’un roux de poix, à 1er article noirâtre ; celui-ci subépaissi : le 2° moins épais, presque aussi long que le 1CI', un peu moins grêle que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement un peu moins longs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e ; les 4e à 8e suballongés, obconico- subcylindriques : les 3 derniers formant ensemble une massue peu sen¬ sible, allongée, fusiforme : le 9e suballongé, obconique : le 10° oblong, obconique ; le dernier en ovale fortement acuminé. Prothorax presque aussi large que long, subcordiforme, moins large que les élytres, assez fortement arqué en avant sur les côtés et puis rétréci en arrière; peu convexe; éparsement pubcscent; fortement et assez densément ponctué; inégal, avec un large sillon médian, plus ou moins accusé, et une impression oblique, de chaque côté du disque, et 2 autres obsolètes, de chaque côté du sillon ; d’un noir brillant Ecusson subruguleux, d’un noir assez brillant. Elytres amples, subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées ou peu convexes, Soc. Linn. — t. xxx. 23 330 BItÉVIPEXNES inégales, avf>c une impression postscutellaire sensible, une autre intra- humérale. oblongue,et une 3e sur les cût;s du disque, après le milieu (1) ; légèrement pubcsccnlcs, avec la pubescence plus longue et plus distincte le long de la suture, et surtout plus serrée sur les côtés où cl'e forme un* plaque grise, couvrant l'impression latérale et meme l'intervalle qui la sépare du sommet; fortement et assez densément ponctuées; d'un noir brillant. U punies arrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élvties, très fortement atténué en cône en arrière; assez convexe, avec les 2 premiers segmens faiblement impressionnés en travers à leur base qui offre en son milieu un angle mousse ; distinctement et assez longue¬ ment pubescent, avec la pubescence plus condensée sur les côtés et surtout à la base des 4° cl 5e segments où elle forme comme une large bande transversale gïisc; obsolètcmenl et subéparsement ponctué, un peu [ lus distinctement et un peu plus densément à l'cxtrcme base de chaque segment ; d'un noir luisant. Le 7e segment presque lisse, im¬ pressionné- subéthancré au bout. Dessous ilu corps assez longuement pubescent, d’un noir brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe lancitorme. Métasternum finement et peu densément ponctué, subim- pressionnô en arrière sur son milieu. Ventre très convexe, finement et subéparsement ponctué, un peu plus densément sur le milieu du 5° ar¬ ceau. Pieds pubescent?, finement ponctués, d’un roux testacé brillant, avec l’extrémité des cuisses et la base des tibias largement rembrunies, et les hanches noires. Tarses plus ou moins allongés, grêles, à 4° article pro¬ fondément bilobé et un peu plus large que le 3e. Les postérieurs allon¬ gés, sublinéaires, plus longs que la moitié des tibias, à 1er article très allongé, bien plus long que le dernier : le 2° suballongé, le 3e oblong. Pathie. Celte espèce, peu commune, se trouve au printemps, au bord des eaux, au pied des arbres et sous les pierres, dans la Provence, le Lan¬ guedoc, le Roussillon, etc. Feu Fondras l’avait capturée une seule fois au Mont -Pilât, dans la localité /lu Pandarus tristis. Ons. C’est la plus grande espèce du genre, remarquable par sa forme large et son abdomen très fortement conique. Le 2e article des antennes est à peine plus épais que les suivants. (I) L'intervalle entre l'impression postscutellaire et les intra-huméralcs est plus ou moins élevé en bosse obtuse. STÉN1DES — Stenus 331 La teinte est parfois un peu bronzée. On lui assimile le princeps de Hampe (Stett. Ent. Zeit. 1850, 349). «5. Stenus (Hesostcnus) Bïospes, Erichson. Allongé, subdéprimé, éparsement pubescent, d'un noir brillant, avec les antennes d'un roux de poix , à massue et parfois 1er article plus obscurs, les palpes et les pieds testacés, et les genoux rembrunis. Tête un peu plus large que le prothorax, un peu moins large que les élgtres, fortement et densément ponctuée, largement et sensiblement bisillonnèe, à intervalle convexe, subélevé, moins ponctué ou presque lisse. Antennes très grêles. Prothorax suboblong, moins large que les élytres, modérément arqué sur les côtés, à peine rétréci en arrière, fortement, densément et subru- gueusement ponctué, inégal, avec un sillon médian et 2 légères impres¬ sions de chaque côté. Élytres suboblongues, d'un quart plus longues que le prothorax, inégales, fortement, densément et subrugueusement ponc¬ tuées. Abdomen très conique, assez fortement et assez densément ponctué à sa base et sur les côtés des premiers segments, graduellement plus lisse en arrière. a* Le G° arceau ventral légèrement échancré au sommet. 9 Le Gc arceau ventral ogivalement prolongé au sommet. Stenus hospes, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 720, 09. — Fairmaire et Laboul- bènk, Faun . Fr. F, 089, 50. — Fauvel, Faun. Gallo-Uhén. III, ^79, 72. Stenus cribatus, Kissenwetteh, Slelt. Eut. Zeit, 18LO, 220. Stenus lonpicornis, Saulcy, Ann. Eat.Fr. 1804, 037. — Marssul, l’Abeille, 1871, VIII, 352. Stenus pulchripes, Solsky, Uor. Ent. Noss. 1807, V, 31. Long., 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0012 (1/2 1.). Patrie. Montpellier (Kiesenwetter). Décembre. Obs. Elle, est moindre et surtout moins large que le cordatus. Le pro¬ thorax et les élytres sont moins courts ; la pubescence est moins longue et moins serrée, la ponctuation plus rugueuse, avec celle de la base de l’abdomen plus forte et plus serrée. Les antennes sont plus grêles, eic. 332 hrévipennes 66. Menus (Mesosieniis) |iolitins, Aube. Allongé, étroit, peu convexe, êparsement pubescent, d’un noir sub¬ plombé très brillant, avec les antennes rougeâtres, les palpes et les pieds d'un roux testacé, les genoux largement rembrunis. Tête à peine plus large que le prothorax, visiblement moins large que les élytres, assez fortement et assez densément ponctuée, nettement bisillonnée, à intervalle subélevé, presque lisse, obtusément subcaréné. Antennes très grêles. Pro¬ thorax oblong, subcordiforme, moins large que les élytres, subarqué sur les côtés avant leur milieu, subrétréci en arrière, très fortement et assez densément ponctué, subinégal, avec un sillon médian très obsolète et de chaque côté des impressions peu distinctes. Élytres assez étroites, à peine oblongues, un peu plus longues que le prothorax, subinégales, très forte¬ ment et peu densément ponctuées, à interstices larges et très lisses. Abdo¬ men conique, modérément ponctué à la base, presque lisse en arrière. a* Le 6e arceau ventral légèrement échancré au sommet en angle obtus. Ç Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Stenus politus, Auué, Mat. Cat, Grenier, 1863, 38, 50. — Marseul, l’Abeille, 1871, VIII, 358. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 279, 73. Senus serpentinus, Fauvel, Bull. Soc. Linn. Norm. Sér. 2, 1869, V, 21. — Marseul, l’Abeille, 1871, VIII, 356. Stenus gracilicornis, Baudi, Berl. Ent. Zeit. 1869, 396. Long., 0,0048 (2 i/o L). — Larg., 0,0008 (1/3 1.). Corps allongé, étroit, peu convexe, d’un noir très brillant et comme vernissé; revêtu d’une légère pubescence blanche, peu serrée. Tète sensiblement plus large que le prothorax, un peu ou à peine moins large que les élytres; à peine pubescente; assez fortement et assez densément ponctuée; nettement bisillonnée, à intervalle subélevé, plus êparsement ponctué ou presque lisse, convexe ou obtusément subcaréné; d’un noir subplombé très brillan'. Bouche brune. Palpes maxillaires d’un roux testacé, à 3e article à peine plus foncé dans sa dernière moitié. Yeux obscurs. Antennes allongées, très grêles, au moins aussi longues ou à peine STÉNIDES. — Stenus 333 plus longues que la tête et le prothorax réunis, éparsement pilosellées, d’un roux ferrugineux; à 1er article subépaissi: le 2e un peu moins épais, presque aussi long que le 1er, un peu plus épais que les suivants : ceux-ci très grêles, graduellement moins longs : le 3e très allongé, d’un tiers plus long que le 4e : les 4e à 7e allongés, le 8e suballongé : les 3 derniers formant ensemble une massue assez grêle, allongée, fusiforme: les 9e et 106 oblongs, obeoniques : le dernier en ovale fortement acuminé. Prothorax oblong, subcordiforme, moins large que les élvtres; sub¬ arqué sur les côtés avant leur milieu et subrôtréci en arrière ; peu con¬ vexe; à peine pubescent; très fortement et assez densément ponctué, subégal, avec un sillon médiocre très obsolète et souvent peu distinct, et, de chaque côté, 2 légères impressions, l’une antérieure et l’autre pos¬ térieure, et parfois une 3° impression oblique, peu apparente, sur la partie dilatée du disque ; d’un noir subplombé très brillant. Écusson très petit, d’un noir brillant. Élytres assez étroites, à peine oblongues, un peu plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés ; faiblement convexes; subinégales, avec une impression postscutellaire plus ou moins marquée, une autre intra-humérale, oblongue, et une 3e submarginale, allongée, après le milieu, plus ou moins prononcées ; éparsement pubescentes; très fortement et peu densément ponctuées, à interstices larges et très lisses; d’un noir subplombé luisant. Épaules arrondies. Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élvtres, fortement atténué en cône en arrière ; assez convexe, avec les 3 pre¬ miers segments faiblement impressionnés en travers et subcrénelés à leur base, avec le milieu de celle-ci obtusément angulé; légèrement pubescent; assez fortement et modérément ponctué antérieurement, presque lisse sur les 4% 5e et 6e segments; d’un noir subplombé luisant. Le 7e segment subtronqué ou à peine arrondi au sommet. Dessous du corps pubescent, d’un noir très brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse. Méta- sternum assez fortement et peu densément ponctué, subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez longuement pubescent, assez fortement ponctué en avant, plus légèrement ou obsolètement et subéparsement en arrière. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, d’un noir test3cé brillant, avec les genoux largement rembrunis et les hanches d'un noir de poix. Tarses allongés, grêles, à 4e article profondément bilobé, un BRÉVIPENNES o 34 peu plus large que le 3e. Les postérieur* sublinéaires, un peu moins longs que les tibias, à 1er article très allongé, bien plus long que le dernier : le 2° suballongé, le 3e oblong. Patrie. Cette rare espèce se prend, au premier printemps, sous les détritus et les feuilles tombées, dans le Languedoc et la Provence. Je l’ai capturée aux environs de Saint-Raphaël (Var). Obs. Elle se distingue de toutes ses voisines par son aspect lisse et très brillant. Elle est bien moindre que le cordatus, bien plus étroite surtout aux élytres, avec l’abdomen un peu moins conique, etc. Les élytres sont moins densément ponctuées que chez hospes, à interstices des points larges, lisses et nullement rugueux, etc. Rarement, les 2 premiers articles des antennes sont plus foncés que les suivants. Quelques échantillons d’Italie m’ont paru avoir la tête et le prothorax un peu plus larges et un peu moins lisses, avec ce dernier un peu plus fortement arrondi sur les côtés et les élytres un peu plus inégales, à peine plus densément ponctuées (St. Hespcricus, R.). 67, Stenus ( Ittcsosteims) suliaeneus, Ericiison. Allongé , peu convexe, éparsement pubescent, d'un noir plombé brillant, avec les antennes, les palpes et les pieds testacés, les deux premiers ar¬ ticles des antennes noirs, la massue de celles-ci, le pénultième article des palpes, l'extrémité des cuisses et la base des tibias largement rembrunis. Tête bien plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement bisillonnée, à intervalle subélevé, subconvexe, obtusément caréné. Antennes grêles. Prothorax suboblong, moins large que les élytres, sensiblement arqué sur les côtés avant leur milieu, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, inégal, avec un sillon médian et quelques impressions légères. Elytres en carré suboblong, sensiblement plus longues que le prothorax, subinégales, fortement et densément ponctuées. Abdomen subatténué en arrière, assez fortement et assez densément ponctué à sa base, plus fine¬ ment et plus densément vers son extrémité. Tempes profondément et assez densément ponctuées en dessous. a* Le 6e arceau ventral à peine sinué dans le milieu de son bord apical. sté.nides — Stcnus 335 9 Le Ue arceau ventral prolongé et arrondi à son bord apical. Stenus geniculatus, Manneiuieim, Brach.43, 15. Stenus subaeneus, IlnicnsoN, Gen. et Spec. Staph. 727. — Fairmaire et Ladocl- bàne, Faun.Fr. 1, 592, G3. — Kn.UTZ, Ins. Deut. 11,786, 67.— Fauvel, Faun. Gallo-Rbén. III. 231, 70. Long., 0,0042 (1 7/8 1.). — Larg., 0,0006 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d'un noir bronzé ou plombé brillant ; revêtu d’une line pubescence blanchâtre peu serrée. Tête bien plus large que le prothorax, de la largeur des clvtres; légè¬ rement pubescente ; assez fortement et densément ponctuée ; largement bisillonnée, à intervalle subélevé, subconvexc, obtusément caréné et souvent lisse en arriére ; d’un noir plombé brillant. Douche brune. Palpes maxillaires testaeôs, à pénultième article rembruni excepté à son extrême base. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, grêles, un peu moins longues que la tète et le prothorax réunis distinctement pilosellées ; d’un roux testacé, à 2 premiers articles noirs et massue rembrunie ; à 1er article épaissi : le 2° moins épa's, au moins aussi long que le 1er, plus épais que les sui¬ vants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3° très allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5e allongés, subégaux : les G0 et 7e sub- allongcs ou fortement oblongs : le 8° suboblong, obeouique : 1-s 3 der¬ niers formant ensemble une massue sensible et suballongée : le 9° obeo- nique : le 10° subcarré : le dernier en ovale acuminé. Prothorax suboblong, moins large que les élytres ; sensiblement arqué avant le milieu de ses cêtés et subrétréci en arrière ; peu convexe; épar- sement pubeseent; assez fortement et densément ponctué : in gai, avec un si Ion médian plus ou moins prononcé et 2 légères impressions de chaque cité de celui-ci, la postérieure souvent plus marquée, avec une 39 oblique, obsolète, sur la partie dilatée du disque; d’un noir brillant plombé. Ecusson peu distinct, d’un noir subplombé. Ehjlres en carré suboblong ou â peine oblong, d’un tiers plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés; à peine convexes ; subinégales, avec une impression postscutellaire parfois prolongée jusqu’au sommet de la suture, une autre intra-huméralc oblonguc, et une 3° submarginale plus ou moins allongée ; éparsement pubescenles ; 336 BRÉVIPENNES fortement et densément ponctuées, plus rugueusement sur les impres¬ sions ; d’un noir brillant, plus ou moins plombé. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, subatténué en arrière ; assez convexe, avec les 3 premiers segments sen¬ siblement impressionnés en travers à leur base, le 4e plus faiblement et le 5e à peine; distinctement pubescent ; assez fortement et assez densé¬ ment ponctué à sa base, graduellement plus finement et plus densément en arrière; d’un noir subplombé brillant. Le 7 ° segment éparsement ponctué, subéchancré au bout. Dessous du corps éparsement pubescent, d’un noir subplombé bril¬ lant. Tempes profondément et assez densément ponctuées en dessous. Prosternum et mésosternum fortement et rugueusement ponctués : celui-ci à pointe mousse. Métasternum assez fortement et modérément ponctué, déprimé ou subimpressionné et parfois subcanaliculé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, distinctement pubescent, assez fortement et assez densément ponctué, moins fortement en arrière, plus finement et plus densément sur le milieu du 5° arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, testacés avec les hanches noires, l’extrémité des cuisses largement et la base des tibias un peu moins largement rembrunies. Tarses plus ou moins allongés, sublinéaires, à 4e article profondément bilobé, plus large que le 3e. Les postérieurs allongés, grêles, à 1er article très allongé, 2 fois plus long que le dernier : le 2e suballongé, le 3e oblong. Patrie. Cette espèce est commune parmi les détritus et les mousses des prairies et des forêts. Elle préfère les lieux humides. Obs. Elle est moins fortement et surtout plus densément ponctuée que politus, avec l’aspect moins lisse et moins brillant. La tête est bien plus large, le prothorax moins oblong et l’abdomen bien moins fortement atténué en arrière. Les antennes sont un peu moins longues et moins grêles. Les pieds sont moins longs, à cuisses plus largement rembru¬ nies, etc. Les trochanters, surtout les intermédiaires et postérieurs, sont d’une couleur plus foncée que la base des cuisses. Une variété, de taille un peu moindre, m’a paru présenter des antennes un peu plus courtes, une carène frontale plus épatée et des élytres un peu moins oblongues et plus élargies en arrière. Quelques exemplaires du Midi ont la taille un peu plus robuste, avec l’intervalle frontal moins lisse. sténides — Stemis 337 On rapporte avec doute au subaeneus le gonymelas de Stephens (111. Brit. V, 291). 6$. Stenus (Iflesostenus) aerosus, Erichson. Allongé, subdéprimé, éparsement pubescent, d’un noir plombé bril¬ lant, avec les antennes, les palpes et les pieds testacés, la massue des antennes, leur Ier article et les genoux à peine rembrunis. Tète bien plus large que le prothorax, au mains aussi large que les élytres, assez forte - ment et densément ponctuée, largement bisillonnée, à intervalle subélevé, subcaréné, lisse. Prothorax suboblong, moins large que les élytres, sensi¬ blement arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et den¬ sément ponctué, inégal, avec un sillon médian obsolète et quelques im¬ pressions légères. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, inégales, avec 3 impressions sensibles ; assez fortement et densément ponctuées. Abdomen subatténué en arrière, assez fortement et densément ponctué, bien plus finement dans sa partie postérieure. Tempes assez légèrement et éparsement ponctuées en dessous, surtout en avant. o* Le 6° arceau ventral sensiblement et angulairement échancré au sommet. Le 5e très finement et très densément pointillé sur sa région médiane (1). 9 Le 6° arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet Le 5e finement et densément pointillé sur sa région médiane. Stenus aerosus, Erichson, Gen. et Spec. Staph. 727. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. III, 282, 77. Stenus aceris , SIotschoulsky, Enum. nouv. esp. Coléop. 1858, 23. — Fauvel, Bull. Soc. Linn. Norm. 1866, X, 25. Stenus elegans, Fairmaire et Laboulbène, Ann. Ent. Fr. 1860, 163. Long., 0,0040 (1 5/6 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Patrie. Cette espèce est commune, toute l’année, dans presque toute la France, parmi les détritus, les mousses et les feuilles mortes, surtout dans les collines. Obs. A peine moindre que le subaeneneus, elle lui ressemble beau- (1) Cela arrive souvent, je ne l’indique que lorsque c'est bien tranché. 338 BRÉVIPENNES coup. Elle s’en distingue surtout par ses genoux seuls étroitement et A peine rembrunis. Les palpes et les antennes sont généralement tes- tacés. avec la massue de celles-ci et leur 1 or article souvent plus obscurs. Les élytres sont plus inégales. La ponctuation est un peu moins forte. L’cchancruie du Gu arceau ventral est plus accusée et plus angulaire. Les tempes sont moins fortement et moins densément ponctuées en des¬ sous, surtout dans leur partie antérieure, etc. Rarement le sommet du pénultième article des palpes et le 1er article des antennes sont à peine enfumés. Les cuisses postérieures sont parfois assez largement rembrunies. Une variété un peu moindre m’a paru avoir les élytres un peu plus courtes. J'ai vu une forme accidentelle offrant une bosse sur le milieu de chaque élylre. Tout ce que j’ai vu sous le nom d'aceris présentait une forme un peu- plus large, surtout au prothorax qui est plus foitement arrondi sur les côtés, sans autre caractère fixe. On donne pour synonyme à Yaerosus Yaccris de Stephens (111. Brit. V, 292) et Vannulalus de Crolch (Proc.Ent. Soc. Lond. 1866, 442). G9. Stcnus (Jlesostentis) clegang, Rosendauer. Allongé , peu convexe, éparsement pubesccnt, d’un noir plombé brillant, avec les antennes, les palpes et les pieds testacés, la massue des antennes et l’extrémité des cuisses postérieures un peu rembrunies. Tête, plus large que le prothorax, à peine aussi large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, légèrement bisillonnée , à intervalle subélevé en carène lisse. Prothorax non ou à peine oblong, un peu moins large que les élytres, arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, peu inégal, à sillon médian obsolète. Élytres sub- oblongucs, sensiblement plus longues que le prothorax, peu inégales, avec 1 seule impression intra- humérale, fortement et assez densément ponc¬ tuées. Abdomen subatténué en arrière, modérément ou peu densément ponctué, plus finement dans sa partie postérieure. Tempes éparsement ponctuées en dessous. cf L c 0e arceau ventral assez profondément échancré en angle sub¬ arrondi au sommet. stémdes — Stenus 339 9 Le 6e arceau ventral prolongé etsubogivalement arrondi au sommet. Stenus elegans , fiOSENtm’En, Thier Andal. 7o. Stenus ochropus, KiESENWETTEn, lîerl. Fut. Zeit, 18b'8, 12 S. Stenus Fauveli, Ch. Dnisour, Mat. Cat. Grenier, 1 SG3 , 128. Long., 0,0037 (1 2/31.). — Larg., 0,0000 (1/41.). Patrie. Celle espece, peu commune, sc trouve, au printemps, sous les pierres cl les débris végétaux, dans la Champagne, la Bouigogne, la Gaienne, l’Angoumois, la Provence, le Languedoc, les Alpes, les Pyré¬ nées-Orientales, les Alpes-Maritimes, etc. Je l’ai prise quelquefois aux environs de Lyon. Ons. Moindre que Vaerosus, elle en diffère par sa tète un peu moins larg-1, à carène frontale plus accusée et plus lisse, par ses antennes un peu moins longues; par son prothorax plus égal, souvent plus fortement arrondi sur les côtés; par ses élytres moins courtes, un peu plus forte¬ ment ponctuées, moins inégales, avec la seule impression intra-humérale, les postscutellaire et latérales étant très 'obsolètes. La ponctuation de l’abdomen est moins serrée, etc. Parfois les élytres sont un peu roussâlres. Les ailes sont souvent rud- menlaires. La carène frontale est plus ou moins accusée. L’abdomen est quelquefois assez fortement atténué en arrière. Les exemplaires de Grèce, se rapportant à Y ochropus de Kiesenwetter, ont la taille moindre, les élytres plus égales, la carène frontale plus épatée (1). Peut-être doit-on rapporter à celte espèce le St. carinifrons de Mosts- choulskv (Enum. nouv. esp. Coléop. 1858, 23, 48)? Je l’avais jadis indiquée sous le nom de carinula, R. (inédit). 70. StemiB (JUesostcnus) impressipennis, J. Duval. Allongé . peu convexe brièvement pubescent, d'un noir presque mat , avec la base clés palpes, les antennes et les pieds testacés, les genoux, la base des antennes et leur massue plus ou moins rembrunis. Tête plus large que le prolliorax, un peu moins large que les élytres, assez forte- (I) Du reste, les St. subaeneus, aerosus et elegans varient beaucoup quant il la taille, la forme et la ponctuation, la carène frontale, la largeur du prolUorax et la longueur des élytres, etc. 340 BRÉVIPENNES ment et très densément ponctuée, légèrement bisillonnée , à intervalle sub- convexe. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les élytres, arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et très densé¬ ment ponctué, subinégal, avec un sillon médian et des impressions obso - lètes. Élytres suboblongues, sensiblement plus longues que le prothorax, inégales, assez fortement et très densément ponctuées. Abdomen sub¬ atténué en arrière, assez finement et très densément ponctué. a " Le 6° arceau ventral légèrement et angulairement échancré au sommet. Le 5e à peine échancré à son bord postérieur. $ Le 6e arceau ventral prolongé au sommet en ogive obtuse. Le 5e simple. Stenus impressipennis, J. Duval, Ann. Ent. Fr. 1852, 701. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 589, 55. Stenus carinifrons, Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 589, 54. Stenus elevatus, Motschoulsky, Enum. nouv. esp.Col. 1858, 22, 44. Stenus ossium, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 384, 80. Long., 0,0040 (1 3/4 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 L). Corps allongé, peu convexe, d’un noir presque mat ; revêtu d’une courte pubescence blanche, plus serrée sur l’abdomen. Tête sensiblement plus large que le prothorax, un peu ou à peine plus large que les élytres; brièvement pubescente; assez fortement et très densément ponctuée; légèrement et largement bisillonnée, à intervalle subconvexe, un peu plus lisse et obtusément caréné ; d’un noir peu brillant. Bouche brunâtre. Palpes maxillaires d’un brun de ‘poix, à 1er article testacé. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, grêles, un peu moins longues que la tête et le prothorax réunis, éparsement pilosellées; teslacées avec les 2 pre¬ miers articles et la massue plus ou moins rembrunis ; à 1er article sub- épaissi : le 2e à peine moins épais, presque aussi long que le 1er, sensi¬ blement plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3e très allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5e allongés, subégaux : les 6e et 7e suballongés ou fortement oblongs : le 8e sub- oblong, obeonique : les 3 derniers formant ensemble une massue sub¬ allongée : le 9e obeonique : le 10e subcarré : le dernier en ovale acuminé. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les élytres; sensi¬ blement arqué sur les côtés et subrélréci en arrière; peu convexe; STÉNIDES — Stenus 341 brièvement pubescent; assez finement et très densément ponctué ; sub inégal, avec un léger sillon médian et de chaque côté 2 impressions obsolètes ; d’un noir presque mat ou peu brillant, un peu grisâtre par l’effet de la pubescence. Écusson peu distinct, noir. Elytres suboblongues, d’un tiers plus longues que le prothorax, sub¬ arquées en arrière sur les côtés ; à peine convexes; inégales; avec une impression postscutellaire et une autre intra-humérale oblongue, assez accusées, une 3e latérale plus légère et une 4e discale postérieure, obso¬ lète ; brièvement pubescenles; assez fortement et très densément ponc¬ tuées ; d’un noir presque mat, un peu grisâtre par l’effet de la pubes¬ cence. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, moins large à sa base que les élytres, subatténué en arrière ; convexe, avec les 3 premiers segments graduellement plus faiblement impressionnés en travers à leur base; assez densément pubes¬ cent ; assez finement et très densément ponctué, un peu moins finement et un peu moins densément sur la base ; d’un noir presque mat ou peu brillant, un peu grisâtre. Le 7e segment moins ponctué, sublronqué au bout. Dessous du corps pubescent, d’un noir assez brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe peu émoussée. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, subimpres¬ sionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière, surtout sur le milieu du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux testacé avec les hanches noires, l’extrémité des cuisses et la base des tibias plus ou moins largement rembrunies. Tarses sublinéaires, à 4e article pro¬ fondément bilobé, un peu plus large que le 3e. Les postérieurs plus allongés, assez grêles, à 1er article très allongé, 2 fois plus long que le dernier: le 2e fortement oblong, le 3° suboblong. Patrie. Cette espèce, médiocrement commune, se trouve, en été, dans la poussière des troncs cariés des arbres et sous les vieux fagots, dans les forêts, dans plusieurs parties de la France. Obs. Sa couleur est moins plombée et plus mate que chez les espèces précédentes. La ponctuation générale, surtout celle de l’abdomen, est bien plus serrée. Les palpes sont plus obscurs ; les pieds, d’un testacé moins pâle, etc. 342 BRÉVIPENNES On réunit parfois à Yimpressipennis l 'ossium de Stephens (III. Brit. V, 290), et le Surdons de Kraalz (Ins. Deul. II, 78G, note). 71. Steuus (Mesostenus) fuseicornis, Erichson. Allongé, peu convexe, éparsement pubescent, d’un noir brillant, avec la base des palpes testacée et les pieds d'un roux brunâtre. Tête bien plus large gue le prothorax, un peu plus large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement bisillonnée , à intervalle subconvexe. Prothorax suboblong, un peu moins large que les élytres, largement arqué sur les côtés, rétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal, à sillon médian nul ou obsolète. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax , peu inégales, assez fortement et assez densément ponctuées. Abdomen à peine atténué en arrière, assez fortement et assez densément ponctué, plus légèrement dans sa partie postérieure. cf Le Ge arceau ventral assez étroitement et subangulaircment échancré au sommet. Le 5e à peine sinué dans le milieu de son bord apical et subdéprimé au devant du sinus. Ç Le G0 arceau ventral prolongé au sommet en ogive obtuse. Le 5e simple. Stenus fuscieornis, Epiciison, Gen. et Spec. Staph. 730, 70. — Heer, Faun. Ilelv. I, 078, 38. — Faiiuiaire et Ladoülbène, Faun. Fr. I, 588, 53. — Kraatz, Ins. Deut. II, 791, 04. Long., 0,0030 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir brillant; revêtu d'une courte pubescence blanche, bien évidente et peu serrée. Tête bien plus large que le prothorax, un peu ou à peine plus large que les élytres; légèrement pubescente, assez fortement et densément ponctuée; largement bisillonnée, à intervalle subconvexe; d’un noir brillant. Bouche brune, à 1er article des palpes maxillaires icslacô. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, grêles, moins longues [que la tête et le pro¬ thorax réunis, distinctement pilosellées, brunes ou noirâtres, avec la massue et les 2 premiers articles plus foncés ; le 1er subépaissi : le 2* stémdes — S tenus 343 un peu moins épais, au moins aussi long que le l°r, plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4° : les 4e et 5e suballongés: les Ge ct7eoblongs, le 8° suboblong : les 3 derniers formant ensemble une massue légère et suballongéc : le 9e obeonique, le 10e subcarré : le dernier en ovale acuminé. Prothorax suboblong, un peu moins large que les ély très ; largement arqué sur les côtés et rétréci en arrière; peu convexe; éparsement pu- bescent; assez fortement et densément ponctué ; subégal, à sillon médian nul ou presque nul, avec une impression oblique, obsolète, de chaque côté ; d'un noir brillant. Ecusson très petit, noir, avec un point enfoncé. Ely 1res subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés; à peine convexes; peu inégales, avec une impression postscutellaire et une autre intra-huméralc légères ou obsolètes; éparsement pubesccntes; assez fortement et densément ponc¬ tuées; d'un noir brillant. Epaules subarrondies. Abdomen suballongé, moins large ù sa base que les élytres, à peine atténué en arrière; assez convexe, à premiers segments subimpnfssionnés en travers à leur base; finement pubesccnt; assez fortement classez densément ponctué, plus finement et plus légèrement en arrière; d’un noir brillant. Le 7° segment moins ponctué, tronqué ou subéchancré au bout. Dessous du corps légèrement pubesccnt, d’un noir brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse ou subtronquée. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, subimpressionnô en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez fortement et assez densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière, surtout sur le milieu du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, d’un roux bru¬ nâtre, avec les hanches et souvent les genoux plus foncés. Tarses grêles, sublinéaires, à 4e article profondément bilobé, un peu plus large que le 3e. Les postérieurs allongés, grêles, à 1er article très allongé, environ 2 fois plus long que le dernier : le 23 suballongé, le 3e oblong. Patrie. Cette espèce est très commune parmi les détritus et les feuilles mortes des collines et des lieux boisés. Oqs. Elle est moindre que les précédentes. Les pieds sont presque 344 BRÉyiPEISNES uniformément d’un brun roussâtre ; les antennes sont obscures ; le sillon prothoracique est le plus souvent nul ou obsolète, elc. Elle a un peu la tournure du vafellus, avec la taille plus grande, et de Yargus, avec la tête plus large. Le pénultième article des tarses est plus profondément bilobé que chez l’un et l’autre. On rencontre évidemment, chez celte espèce, les formes macroptère et brachyptère. Celte dernière a parfois les ély très un peu moins densé¬ ment ponctuées et plus brillantes, et alors elle conduit au sparsus (1). 918. Stcnus (.Tlesosteniig) glaciulis, Heer. Allongé, étroit, peu convexe éparsement pubescent, d'un noir sub - plombé brillant, avec les antennes, les palpes et les pieds testacès, la massue des antennes et un anneau avant le sommet des cuisses intermé¬ diaires et postérieures à peine rembrunis. Tête bien plus large que le prothorax, au moins aussi large que les élytres, assez fortement et assez densément ponctuée, subexcavée, assez largement et profondément bisil- lonnée, à inteivalle élevé, subcaréné. Antennes allongées, très grêles. Prothorax à peine oblong, subcordiforme, à peine moins large en avant que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu, subrétréci en arrière, très fortement, assez densément et subrugucuse- ment ponctué, inégal, avec un sillon médian et quelques impressions légères. Elytres subcarrées, non ou à peine plus longues (2) que le pro¬ thorax, subinégales, très fortement et assez densément ponctuées. Abdomen légèrement atténué en arrière, assez fortement et assez densément ponctué à sa base, graduellement plus finement vers son extrémité. a * Le 6e arceau ventral angulairement échancré au sommet. Le 5e largement et à peine sinué à son bord apical, longitudinalement subdé¬ primé et plus densément pointillé sur son milieu, au-devant du sinus. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Le 5e simple. (1) Le St. spar.sus de Fauvel(Faun. suppl. 39) est voisin du fuscicornis, le corps est plus bronzé, moins densément ponctue, avec les élytres plus courtes, l'abdomen très brillant, comme vernissé et très éparsement ponctué, presque lisse sur le dos. — Long. 0,0033. — Corse. (2) Les élytres varient un peu de longueur. Toutefois, même chez les exemplaires pyrénéens, e les ai constatées au moins i> peine plus longues que le prothorax. sténides — Stenus 345 Stenus glacialis, Heer, Faun. Helv. I, 224, 35. — Kraatz, Ins. Deut. II, 787, 38. — Rye, Ent. Ann. 1807, 66. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 281, 75. Long., 0,0044 (2 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, peu convexe, d’un noir subplombé brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, assez longue et peu serrée. Tête bien plus large que le prothorax, au moins aussi large que les élytres ; éparsement pubescente ; assez fortement et assez densément ponctuée ; subexcavée, assez largement et profondément bisillon née, à intervalle élevé, obtusément caréné ; d’un noir subplombé brillant. Bouche brune. Palpes maxillaires testacés. Yeux obscurs. Antennes allongées, très gièles, de la longueur de la tête et du pro¬ thorax réunis, assez fortement pilosellées, testacées, à massue ordinai¬ rement à peine plus foncée; à 1er article subépaissi : le 2e moins épais et aussi long que le 1er, évidemment plus épais que les suivants : ceux-ci très grêles, graduellement moins longs : le 3e très allongé, plus long que le 4° : les 4e à 7e allongés, le 8° oblong : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée, modérée et subfusiforme : les9uet 10e suboblongs, obeoniques : le dernier en ovale fortement acuminé. Prothorax à peine oblong, subcordiforme, à peine moins large en avant que les élytres ; assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu et subrétréci en arrière ; peu convexe ; éparsement pubescent ; très fortement, assez densément et subrugueusement ponctué; inégal, avec un sillon médian et 2 légères impressions de chaque côté, l’une antérieure, l’autre postérieure, et une 3e plus faible, oblique, sur la partie dilatée du disque ; d’un noir subplombé brillant. Ecusson peu distinct, d’un noir brillant. Élytres subcarrées, non ou â peine plus longues que le prothorax, sub¬ arquées en arrière sur les côtés ; très peu convexes ; subinégales, avec une impression postscutellaire, une autre intra-humérale, oblongue, et une 3e submarginale, allongée, située après le milieu, toutes plus ou moins sensibles ; éparsement et assez longuement pubescenles ; très for¬ tement et assez densément ponctuées, subrugueusement sur les impres¬ sions; d’un noir subplombé brillant. Epaules arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres ; légère¬ ment atténué en arrière ; assez convexe, avec les 3 premiers segments faiblement impressionnés en travers à leur base qui est obtusément angulée dans son milieu ; éparsement et assez longuement pubescent ; Soc. Linn. — t. xxx. 24 346 BRÉVIPENNES assez fortement et assez densément ponctué à sa base, graduellement plus finement et plus légèrement en ariière; d’un noir subplombé bril¬ lant. Le 7e segment presque lisse, subimpressionné-subéchancré au bout. Dessous du corps pubescent, d’un noir subplombé brillant. Prosternum et mésosternum très fortement et subrugueusement ponctués : celui-ci à pointe mousse ou subtronquée. Métasternum très fortement ponctué sur les côtés, moins fortement et assez densément sur son disque qui est subdéprimé en arrière avec une ligne longitudinale lisse. Ventre très convexe, assez longuement pubescent, assez fortement et assez densé¬ ment ponctué, plus finement et plus densément sur le milieu du 5° arceau. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, testacés, avec un anneau à peine rembruni avant le sommet des cuisses intermédiaires et postérieures. Tarses plus ou moins allongés, sublinéaires, à 4« article profondément bilobé, un peu plus large que le 3e. Les postérieurs allongés, grêles, à 1er article très allongé, 2 fois plus long que le dernier et même plus : le 2° suballongé, le 3e oblong. Patrie. Cette espèce est assez rare, en juillet et août, sous les mousses des forêts, dans les régions alpines et subalpines : l’Alsace, la Lorraine, le Bugey, le Mont-Pilat, la Savoie, les Alpes, les Pyrénées-Orientales, etc. Obs. Elle est moins lisse et moins brillante que le politus auquel elle ressemble un peu, avec une ponctuation un peu plus serrée, plus ru¬ gueuse, surtout au prothorax, un abdomen moins conique et moins lisse. La tête est bien plus large, les élytres sont plus carrées, etc. Les élytres sont plus courtes que chez aerosus, avec la ponctuation plus forte et la taille plus grêle, etc. Les pieds sont parfois entièrement testacés. Les exemplaires pyrénéens ont la tête à peine moins large, le prothorax un peu plus court et les élytres moins longues, la ponctuation un peu plus rugueuse (St. muscorum, Fairmaire et Brisout, Ann. Ent. Fr. 1859, 42). 33. Stcnus (IVIcioBtenus) scabcr, Fauvel. Allongé, subdéprimé, finement pubescent, d'un noir peu brillant, avec les antennes brunâtres, la base de celles-ci, les palpes et les pieds testacés, l'extrémité des cuisses et la base des tibias plus ou moins largement rem- STÉNIDES — Stenus 34? brunies. Tête bien plus lurge que le prothorax, à peine plus large que le t élytres, fortement et densément ponctuée, largement bisillonnée, à inter¬ valle subélevé, lisse. Antennes assez allongées, grêles. Prothorax oblong, moins large que les élytres, subarqué en avant sur les côtés, rétréci en arrière, très fortement et rugueusement ponctué, inégal, avec un sillon médian et des impressions sensibles de chaque côté. Elytres subcarrées, de la longueur du prothorax, inégales, très fortement et rugueusement ponctuées. Abdomen subatténué en arrière, assez finement et densément ponctué, plus finement dans sa partie postérieure. a ’ Le 6° arceau ventral largement et faiblement échancré au sommet. $ Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Stenus scaber, Fauvel, Bull. Soc. Linn. Norm. Sér. 2, V, 21, 1869. — Marseul l’Abeille, VIII, 357, 1871. Stenus Italicus . Baudi, Berl. Eut. Zeit. 397, 1869. Long., 0,0038 (1 2/3 1.). — Larg., 0,0007(1/3 1.). Corps allongé, subdéprimé, d'un noir peu brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre et assez courte, plus serrée sur l’abdomen. Tête bien plus large que le prothorax, à peine plus large que les élytres, légèrement pubescente ; fortement, densément et subrugueuse- ment ponctuée ; largement et peu profondément bisillonnée, à intervalLï subélevé en carène épatée, lisse; d'un noir peu brillant. Bouche brune. Palpes maxillaires testacés, à pénultième article parfois à peine plus foncé dans sa partie renflée. Yeux obscurs. Antennes suballongées, grêles, à peine moins longues que la tête et le prothorax réunis, éparsement pilosellées ; brunes ou d’un roux bru¬ nâtre, graduellement plus claires vers leur base avec les 2 premiers articles pâles ; le l0r subépaissi : le 2e à peine moins épais, un peu moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, gra¬ duellement moins longs : le 3e très allongé, plus long que le 4e : les 4° et 5e allongés, subégaux : les Ge et 7e fortement oblongs, le 8e oblong, obeonique : les 3 derniers formant ensemble une massue légère et allongée : les 9° et 10e subcarrés : le dernier en ovale acuminé. Prothorax oblong, moins large que les élytres ; subarquê en avant sur les côtés et graduellement rétréci en arrière; peu convexe; éparse¬ ment pubescent ; très fortement, densément et très rugueusement ponc¬ tué; inégal, avec un sillon médian plus ou moins accusé et 2 impressions 348 BRKVIPENNES assez marquées de chaque côté de celui-ci, et une 3e oblique sur la partie dilatée du disque ; d’un noir peu brillant. Ecusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées, de la longueur du prothorax, à peine plus lar¬ ges et à peine arquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées; inégales, avec une impression postscutellaire sensible, une autre intrahumérale assez accusée, et une 3e transversale ou suboblique, assez marquée, vers le milieu des côtés ; éparsement pubescentes ; très fortement, densément et rugueusement ponctuées ; d’un noir peu brillant. Epaules arrondies. Abdomen suballongê, un peu moins large à sa base que les élytres. subatténué en arrière; assez convexe, avec les 5 premiers segments gra¬ duellement moins fortement impressionnés en travers à leur base ; finement et assez densément pubescent; assez finement et densément ponctué en avant, graduellement plus finement et plus densément en arrière; d’un noir peu brillant. Le 7e segment moins ponctué, subtronqué au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pros¬ ternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe courte et peu émoussée. Métasternum fortement et assez densément ponctué, subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus finement et plus densément en arrière, surtout sur le milieu du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, obsolètement pointillés, testacés, avec les hanches noires, l’extrémité des cuisses et la base des tibias plus ou moins largement rembrunies, surtout dans les pieds postérieurs. Tarses grêles, sublinéaires, à 4e article profondément bilobé, plus large que le 3e. Les postérieurs allongés, grêles, à 1er article très allongé, 2 fois plus long que le dernier : le 2e assez allongé, le 3e oblong. Patrie. Cette espèce est très rare. Elle se prend, en hiver, sous les détritus des inondations, aux environs d’Hyères, de Nice, de Fréjus et de Saint -Raphaël. Je l’ai prise moi-même dans cette dernière localité. Obs. La taille est moindre que chez glacialis, la couleur moins bril¬ lante et la ponctuation du prothorax et des élytres plus rugueuse, avec celle de l’abdomen plus fine et plus serrée. Les genoux sont plus large¬ ment rembrunis, etc. Les élytres offrent parfois une petite bosse entre l’impression postscu¬ tellaire et l’inlra-humérale (1). (I) Le St. Reitteri, Weise (Deut. Ent. Zeil. 1875, 337, 64) est un peu plus robuste, plus STÉNIDES — Stenus 349 Il est douteux qu’on doive assimiler à cette espèce le St. bitubercu- latus de Motschoulsky (Enum. nouv. esp. Col. 22, 45, 1858), qui ne donne pas la longueur des élytres. 94. Stenus (Mesostenus) geniculatiis, Gravenhorst. Allongé, subdéprimé, légèrement pubescent, d'un noir peu brillant et à peine plombé, avec les palpes, les antennes et les pieds testacés, et les genoux rembrunis. Tête bien plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, assez fortement et très densément ponctuée, faiblement et largement bisillonnée, à intervalle subcaréné et lisse en arrière. Antennes peu allongées, assez grêles. Prothorax oblong,nnpeu moins large que les élytres , subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement et densément ponctué, subégal, avec un léger sillon médian. Elytres sub¬ carrées, de la longueur du prothorax , peu inégales, fortement et densé¬ ment ponctuées. Abdomen subatténué en arrière, assez fortement et den¬ sément ponctué, plus finement dans sa partie postérieure. cf* Le 6° arceau ventral légèrement échancré au sommet. 9 Le 6e arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Stenus geniculatus, Gravenhorst, Mon. 228. — Erichson, Col. March. I, 564, 42; — Gen. et Spec. Staph. 728, 73. — Redtenbacher, Faun. Austr, ed. 2, 24. 46. — Heer, Faun. Helv. I, 579. 40. — Fairhaire et Laboulbène, Faim. Fr. I, 590, 57. — Kraatz, Ins. Deut. II, 788, 60. — Thomson, Skand. Col. II, 236, 53 ; — IX, 200, 53. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 285, 82. Long., 0,0040 (1 3/4 I.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé, subléprimé, d’un noir peu brillant et à peine plombé ; revêtu d'une légère et courte pubescence blanchâtre, peu serrée. Tête bien plus large que le prothorax, de la largeur des élytres; à peine pubescente; assez fortement et très densément ponctuée; faiblement et largement bisillonnée, à intervalle subcaréné et lisse en arrière ; d’un noir peu brillant. Bouche brunâtre. Mandibules rousses. Palpes maxil¬ laires entièrement testacés. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, assez grêles, moins longues que la tête et le inégal avec le prothorax plus large, les élylres plus courtes, plus élargies en arrière, et l'abdomen moins étroit, plus légèrement ponctué. — Long. 0,0043. — Hongrie. 350 RKÉVIPENNES prothorax réunis, pilosellées ; tcstacées, à massue et 2 premiers articles parfois un peu plus foncés : le 1er subépaissi : le 2e un peu moins épais et à peine moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5° assez allongés : les 6e et 7e oblongs, le 8e suboblong : les 3 derniers formant ensemble une massue assez légère et suballongée : le 9e obeonique : le 10e subcarré : le dernier en ovale acuminé. Prothorax oblong, un peu moins large que les élytres, subangulaire- ment subarqué sur les côtés un peu avant leur milieu et puis subrétréci en arrière; peu convexe; éparsement pubescent; fortement et densément ponctué ; subégal, avec un léger sillon médian et, de chaque côté, une impression obsolète, souvent peu visible; d’un noir peu brillant et à peine plombé. Écusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées, de la longueur du prolhorax ; un peu plus larges ( t à peine arquées en arrière sur les côtés; subdéprimées; peu inégales, avec une impression postscutellaire et une autre intra-humérale légères ; éparsement pubescenles ; fortement et densément ponctuées; d’un noir I eu brillant et à peine plombé. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, à peine moins large à sa base que les élytres, subatténué en arrière; assez convexe, avec les premiers segments gra¬ duellement moins impressionnés en travers à leur base ; finement pubes- cent; assez fortement et densément ponctué, plus finement dans sa partie postérieure; d’un noir peu brillant et à peine grisâtre. Le 7e seg¬ ment moins ponctué, subtronqué au bout. Dessms du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pros- ternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe émous- rée. Métasternum assez fortement et densément ponctué, subimpressionné- sillonné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus fortement à sa base, plus finement et plus densément sur le milieu du 4e et surtout du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, testacés, avec les hanches noires et les genoux étroitement, les postérieures plus large¬ ment, rembrunis. Tarses sublinéaires, à 4“ article profondément bilobé, plus large que le 3e. Les postérieurs suballongôs, assez grêles, â 1e'- ar- licle allongé, bien plus long que le dernier : le 2e fortement oblong, le 3» suboblong. Patrie. Cette espèce est rare. On la prend, de diverses manières, au STÉiMDES — Stenus 351 printemps et en été, dans la Flandre, l’Artois, l’Alsace, la Champagne, la Bretagne, les environs de Paris, la Bourgogne, les Alpes, les Pyrénées, etc. J’en ai capturé 2 exemplaires seulement dans la région lyonnaise. Obs. Elle ressemble un peu au scaber, avec la ponctuation moins forte et moins rugueuse. Le prothorax et les élytres ont leur surface bien moins inégale. Les antennes sont plus pâles, les genoux plus étroite¬ ment rembrunis, etc. D’après John Sahlberg (Enura. Brach. Fenh. 65), on doit réunir au geniculatus le proboscideus de Gyllenhal (Ins. Suec. Il, 476, 11), qui est peut-être le Paederus proboscideus d’Olivier (Eut. III, n° 44, 6, 5, pl. I, fig. 5, a, b). Peut-être aussi doit-on lui assimiler comme variété le flavi- paipis de Thomson (Sk. Col. II, 237, 54), qui dit : corpore nitido... thorace haud canaliculato (1). 75. Stenus (Mesosteuus) pnlustris, Erjchson. Allongé, assez ] étroit , sublinéaire, peu convexe , éparsement pubescent, d'un noir un peu brillant, avec les palpes et les antennes testacés , le pénultième article de ceux-là et la massue de celles-ci un peu rembrunis, les pieds d’un brun roussâtre à base des cuisses largement testacée. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres , assez finement et très densément ponctuée, faiblement et largement bisillonnée, à inter¬ valle subconvexe et lisse en arrière. Prothorax oblong, à peine moins large en avant que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu, rétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal, avec un sillon médian presque lisse. Elytres subcarrées, de la longueur du prothorax, subégales, assez fortement et densément ponc¬ tuées. Abdomen à peine atténué en arrière, assez finement rebordé sur les côtés , assez finement et densément ponctué. a* Le 6° arceau ventral assez largement échaneré-sinué au sommet en angle ouvert: 9 Le 6° arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. (1) En effet, les i types que j'ai vus du /lavipalpis avaient la taille un peu moindre et le curp un peu plus brillant que chez geniculatus, avec le canal du prothorax remplacé pas une ligne lisse, les élytres un peu plus courtes et un peu plus inégales, liais ces signes son variables, car je possède un geniculatus, de Lyon, sans canal prolhoraciquc, et un flavipalpis de Norxvège, à sillon un peu distinct. Je ne vois dans cette dernière espèce, jusqu’à plus amples renseignements, qu'une variété brachyplère du geniculatus. 332 BKÉYIFENNES Stenus palustris, Erichson, Col. March. I, 565, 43; — Gen. et Spec. Staph. 729, 75. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 224, 46. — Fairmaire et La- boulbène, Faun. Fr. I, 591, 62. — Kraatz, Ins. Deut. II, 790, 62. — Thomson, Skand. Col. II, 238, 56; — IX, 200. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 287, 84. Stenus proboscideus, Heer, Faun. Helv. I, 225, 38. Long., 0,0033 (1 1/2 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps allongé, assez étroit, sublinéaire, peu convexe, d’un noir un peu brillant, non ou à peine plombé; revêtu d’une très courte pubescence blanchâtre, peu serrée. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres ou même un peu plus large que la base de celles-ci ; à peine pubescente; assez finement, très densément et subrugueusement ponctuée ; largement et faiblement bisillonnée, à intervalle subconvexe et lisse en arrière ; d’un noir un peu brillant. Bouche brune. Palpes maxillaires testacés, à pé¬ nultième article un peu rembruni, excepté à sa base. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, assez grêles, évidemment plus courtes que la tôle et le prothorax, réunis, pilosellées ; testacées, à massue un peu ou ù peine plus foncée ainsi que parfois le 1er article ; celui-ci subépaissi: le 2e à peine moins épais et à peine moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5e assez allongés, subégaux : les Cc et 7e fortement oblongs, le 8e suboblong : les 3 derniers formant en¬ semble une massue sensible et suballongée : le 9e obeonique, le 10e sub- c irré : le dernier en ovale court et obtusément acuminô. Prothorax oblong, subcordiforme, à peine moins large antérieurement que les clytres ; assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu et puis subsinueusement rétréci en arrière; peu convexe; éparsement pubescent ; assez fortement et densément ponctué; subégal, avec un sillon médian assez large et assez marqué, à fond presque lisse, et, de chaque côté, une impression à peine sensible ; d’un noir un peu brillant. Ecusson très petit, noir. Élytres subcarrées, de la longueur du prothorax, un peu plus larges et à peine arquées en arrière sur les côtés; peu convexes; subégales, avec une impression postscutellaire à peine apparente, une autre intra- humérale et une 3° sublatérale obsolètes; éparsement pubescentes; assez fortement et densément ponctuées ; d’un noir peu ou un peu brillant. Epaules arrondies. STÉNIDES — Stenus 353 Abdomen assez allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, à peine atténué en arrière ; assez finement rebordé sur les côtés; con¬ vexe, avec les 5 premiers segments graduellement moins impressionnés en travers à leur base; finement pubescent; assez finement et densé¬ ment ponctué, plus légèrement en arrière ; d’un noir un peu brillant. Le 7* segment un peu moins ponctué, subtronqué au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pros¬ ternum et mêsosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe sub¬ émoussée. Métasternum assez fortement et assez densément ponctué, subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus finement et plus densément sur le milieu du 5e arceau. Pieds finement pubescents, légèrement pointillés, d’un brun roussâtre, à base des cuisses légèrement testacée (1). Tarses assez courts, sub¬ linéaires, à 4e article profondément bilobé, plus large que le 3e. Les postérieurs un peu plus allongés, peu grêles, à Ier article allongé, bien plus long que le dernier: le 2e fortement oblong, le 3° suboblong. Patrie. Celte espèce, assez rare, se rencontre parmi les herbes des grands marais, tout l’été, dans la Flandre, l’Alsace, la Lorraine, la Normandie, la Champagne, les environs de Paris, la Bourgogne, les Alpes, le Bugey, etc. Obs. Elle diffère des précô lentes par sa taille moindre et sa forme plus étroite et plus linéaire. L’abdomen est relativement plus allongé, surtout plus cylindrique et plus finement rebordé sur les côtés. ?G. Stenus (llesostcnus) impressus, Germar. Allongé, subdéprimé, finement pubescent, d’un noir plombé brillant, avec les palpes, les antennes et les pieds testacés, les genoux et la massue des antennes à peine rembrunis. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, assez fortement et densément ponctuée, largement bisillonnêe, à intervalle convexe, lisse. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés et sub~ rétréci en arrière, fortement et densément ponctué, inégal, avec un sillon médian et 2 ou 3 impressions de chaque côté. Élytres subcarrées ou à (1) Jusqu'au milieu dans les postérieures, jusqu'aux deux tiers dans les autres, au moins 254 BRÉVIPENNES peine transverses, de la longueur du prolhorax, subélargies en arrière, inégales, fortement et densément ponctuées. Abdomen subattênué en ar¬ rière, assez finement et assez densément ponctué, plus fortement à sa base. à" Le 6e arceau ventral angulairement échancré au sommet. Le 5e à peine sinué dans le milieu de son bord apical, offrant au-devant du sinus un sillon longitudinal obsolète ; plus densément pubescent et plus finement et plus densément pointillé. Ç Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Le 5e simple. Stenus impressus, Germar, Spec. tns. 36. 59. — Erichson, Col. March. I, 564, 41, — Gen. et Spec. Staph. 728, 72, — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2, 224, 48. — Heer, Faun. Helv. I, 224, 36. — Fairmaire et Laboulbêne, Faun. Fr. I, 594, 70. — Kraatz, Ins. Deut, II, 788, 59. — Thomson, Skand. Col. II, 236, 52 ; — IX, 200. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 283, 78. Stenus proboscideus , Germar, Faun. Ins. Fur. XV, 1. Long., 0,0038 (1 2/3 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1.). Corps allongé, subdéprimé, d’un noir plombé brillant ; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, peu serrée mais assez apparente. Tête plus large que le prolhorax. de la largeur des élytres ; finement pubescente ; assez fortement et densément ponctuée ; largement et assez profondément bisillonnée, à intervalle convexe et lisse ; d'un noir plombé brillant. Bouche brune. Mandibules ferrugineuses. Palpes tes- tacés. Yeux obscurs. Antennes peu allongées, assez grêles, plus courtes que la tête et le prothorax réunis, pilosellées ; testacées, à massue à peine rembrunie, ainsi que parfois le 1er article : celui-ci subépaissi : le 2e un peu moins épais et presque a issi long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5° assez allongés : les Ge et 7e suballongés, le 8e oblong : les 3 derniers formant ensemble une massue assez sensible et suballon¬ gée : le 9e obeonique, le 10e subcarré : le dernier en ovale subacuminé. Prothorax à peine oblong, à peine moins large que long, un peu moins large, dans sa partie dilatée que les élytres ; assez fortement arqué sur les côtés un peu avant leur milieu et puis subrétréci en arrière ; peu convexe; éparsemeut pubescent; fortement et densément ponctué; inégal, avec un sillon médian assez large et plus ou moins prononcé et STÉMDES — Ste7lUS 355 2 impressions assez marquées de chaque côté et une 3e sur la partie dilatée ; d’un noir plombé brillant. Écusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées ou à peine transverses, de la longueur du protho¬ rax, un peu plus larges et à peine arquées en arrière sur les côtés ; sub¬ déprimées; inégales, avec une impression suturale souvent prolongée jusqu’au sommet, une autre intra- humérale bien prononcée, une 3e oblongue, vers le milieu des côtés et parfois prolongée jusqu’à l’extré¬ mité, et souvent une 4e obsolète, vers celle-ci mais plus en dedans ; éparsement pubescentes ; fortement et densément ponctuées ; d’un noir plombé brillant. Epaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large à sa base que les élytres, subatténuê en arrière ; assez convexe, avec les 5 premiers segments graduellement moins impressionnés en travers à leur base ; finement pubescent; assez finement et assez densément ponctué, un peu plus for¬ tement à la base; d’un noir plombé brillant. Le 7e segment moins ponc¬ tué, paraissant souvent échancré au bout. Dessous du corps légèrement pubescent, d’un noir subplombé brillant. Prosternum et wîéso.stervmmrugueusement ponctués, celui-ci à pointe non émoussée. Métasternum assez fortement et densément ponctué, subim- pressionné-sillonné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et densément ponctué, plus fortement vers sa base, plus fine¬ ment et plus densément sur le milieu du 5e arceau. Pieds légèrement pubescents, finement pointillés, testacés, avec les genoux à peine plus foncés et les hanches brunâtres. Tarses médiocres, sublinéaires, à 4° article profondément bilobé, plus large que le 3e. Les postérieurs plus allongés, à 1er article allongé, 2 fois plus long que le dernier : le 2° fortement oblong, le 3e suboblong. Patrie. Cette espèce, modérément commune, préfère les localités boisées et montagneuses. On la trouve, tout l’été, sous les mousses, les fagots et les détritus, dans diverses zones de la France. Elle est assez rare aux environs de Lyon. Obs. Elle ressemble beaucoup aux aerosus et elegans avec lesquels elle est souvent confondue dans les collections. Le prothorax est plus large et moins oblong, les élytres sont plus courtes et la ponctuation de l’un et des autres est plus forte. La forme générale est plus déprimée et plus ramassée. Les distinctions sexuelle moins large que les élytres, arqué sur les côtés, rétréci en arrière, finement et assez densément ponctué, subinégal et biimpressionné. Élytres transverses, de la longueur du prothorax, assez fortement élargies en arrière, inégales, assez finement et assez densément ponctuées. Abdomen épais, subacuminé en arrière, finement et subéparsement ponctué. a“ Le 6e arceau ventrale chancre au sommet en angle subarrondi. Les 3e et 4e à peine visiblement subimpressionnés-subsinués au milieu de leur bord postérieur. Le 5e très largement et à peine échancré en arrière. 9 Le 6e arceau ventral subsinueusement prolongé au sommet en angle mousse. Les 3e à 5e simples. Stenus tempestivus, ÜRicnsoN, Col. March. I, 563, 40 ; — Cen. et Spec. Stapli. 724, 65. — Redtenbacuer, Faun. Austr. ed. 2, 224, 55. — Fairmaire et Laboul- bène, Faun. Fr. I, 593, 67. — Kraatz, Ins. Deut. If, 784, 55. — Thomson, Skand. Col. 11,234. 48. Stenus obliquus, Heer, Faun. Helv. I, 224, 37. Stenus nitidiusculus, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 277, 69. Long., 0,0049 (2 1/4 1.). — Larg., 0,0010 (1/2 1.). Corps aptère, suballongé, assez large, subdéprimé, d’un noir brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, courte et peu serrée. 376 BRÉV1PENNES Tête bien plus large que le prothorax, au moins aussi large que les élytres, légèrement pubescente ; finement et assez densément ponctuée ; largement et profondément bisillonnée, à intervalle élevé, subcaréné et moins ponctué ; d’un noir brillant. Bouche brune. Palpes testacés. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, moins longues que la tête et le prothorax réunis, éparsement pilosellêes, lestacées, à 1er article noir ; celui-ci épaissi : le 2e presque aussi épais et presque aussi long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, bien plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés : les 6e et 7e oblongs : le 8e plus court, obeonique : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée : les 9e et 10: subtransverses : le dernier en ovale acuminé. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres ; sensiblement arqué sur les côtés à peine avant le milieu et rétréci en arrière ; peu convexe; éparsement pubescent; finement et assez densément ponctué, parfois un peu moins densément sur le dos ; subinégal, avec une impres¬ sion oblique, bien accusée, de chaque côté ; d'un noir brillant. Écusson peu distinct, subrugueux, noir. Élytres transverses, de la longueur du prothorax à leur suture, assez fortement élargies en arrière et simultanément échancrées à leur bord apical ; subdéprimées ; inégales, avec une impression suturale bien accusée, une autre intra-humérale aussi prononcée, une 3° sublalérale bien marquée, vers les angles postéro-externes, et une 4e plus légère, à l’angle suturai ; éparsement pubescentes; assez finement et assez densé¬ ment ponctuées ; d’un noir brillant. Épaules peu saillantes, subarrondies. Abdomen épais, peu allongé, aussi large que les élytres, brusquement atténué-subacuminô en arrière après son milieu ; convexe, à premiers segments subimpresssionnés en travers à leur base ; éparsement pubes¬ cent, plus distinctement sur les côtés; finement et peu densément ponc¬ tué, plus éparsement sur le dos ; d’un noir brillant. Le 7e segment à peine arrondi et parfois subimpressionné au sommet. Dessous du corps pubescent, d’un noir brillant. Prostermm et mésos- ternum rugueusement ponctués : celui-ci à pointe étroite et aiguë. Mé- tasternum assez densément ponctué, subimpressionné-subsillonné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez finement et assez den¬ sément ponctué, un peu plus finement en arrière, à peine plus densément sur le milieu du 5° arceau. STÉxMDES - SfeJlllS 377 Pieds brièvement pubescents, très finement pointillés, testacés, avec les hanches noires et les genoux plus ou moins largement rembrunis. Tarses courts, subdéprimés, à 3e article non bilobé, triangulaire. Les postérieurs moins courts, à 1er article oblong, à peine égal au dernier : le 2e triangulaire. Patrie. Cette espèce, peu commune, se rencontre, en été, dans les prairies marécageuses et parmi les mousses humides, surtout dans les régions boisées ou montagneuses. Ocs. Elle est très distincte des précédentes par son aspect non prui- neux et comme vernissé, et surtout par le 3e article des tarses, qui est simplement triangulaire au lieu d’être semibilobé. Un échantillon des environs de Cluny (Saône-et-Loire) m’a paru avoir les élytres un peu plus longues, un peu moins élargies en arrière, et faire ainsi le passage au languidus. C’est là une simple variété macro- ptère. Un exemplaire d’Avenas (montagnes du Beaujolais) m'a présenté le phénomène d’une monstruosité dans l'antenne gauche, laquelle est com¬ posée de 8 articles, le 8e formant une massue en bouton solide. On attribue au tempestivus les nitidiusculus et juncorum de Stephens (111. Brit. V, 292), 89. Stenus (ilemistenus) ttaugiiiriuB, Erichson. Suballongé, assez large, peu convexe, éparsement pubescent, d'un noir brillant vernissé, avec les palpes et les antennes d'un roux testacé, le 1er article de celles-ci noir, leur massue rembrunie, ainsi que le pénul¬ tième article des palpes maxillaires, les pieds brunâtres, la base des cuisses largement et le sommet des tibias et les tarses d'un roux testacé assez foncé. Tète un peu plus large que le prothorax, assez finement et assez densément ponctuée, largement et profondément bisillonnée, à intervalle subélevé, convexe et presque lisse. Prothorax non plus long que large, moins large que les élytres, arqué sur les côtés et rétréci en arrière, assez finement et modérément ponctué, subinégal et assez forte¬ ment biimpressionnè. Élytres subcarrées, bien plus longues que le pro¬ thorax, subparallèles, très inégales, assez finement et modérément ponc¬ tuées. Abdomen atténué en arrière, finement et subéparsement ponctué. Soc. Linn. — t. xxx. 26 378 RltÉVJPENNES o* Le 6e arceau ventral échancré en angle à son sommet. 9 Le 6e arceau ventral angulairement prolongé à son sommet. Long., 0,0047 (2 1/7 1.). — Larg., 0,0010 (1/2 1.). Stenus languidus, Ericiison, Gen. et Spec. Staph. 725, 67. — Fairmaire et La- bouldène, Faun. Fr. I, 591, GO. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 276, noie. Patrie. Cette espèce est très rare. Je l’ai jadis reçue de Sicile de M. Grue, de Marseille. M. Revelière m’cn a donné quelques exemplaires de Corse. Elle a été également trouvée en Provence, d’après M. Fauvel (Suppl. 64). Obs. Les élytres sont plus longues, plus inégales et plus parallèles que chez tempestivus, avec les épaules plus saillantes et moins arrondies. Les palpes, les antennes et les pieds sont plus obscurs, etc. 89. Stenus (lleinistcnus) picSpeunis, Ericiison. Suballongé, assez large, peu convexe, éparsement pubescent, d’un noir brillant, avec les palpes et les antennes testacés, la massue de celles-ci obscure, les pieds d'un roux testacé à genoux très largement rembrunis. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, assez fortement et assez densément ponctuée, assez profondément bisillonnée, à intervalle élevé, subcaréné. Prothorax aussi large que long, moins large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés et rétréci en arrière, assez fortement et assez densément ponctué, peu inégal et légèrement biim- pressionné. Élytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, inégales, assez fortement et assez densément ponctuées. Abdomen assez épais, subatténué en arrière, assez grossièrement ponctué, plus éparse¬ ment sur le dos. a" Le 6e arceau ventral largement et angulairement échancré au sommet. Le 5e subdéprimé, très finement et densément pointillé sur son milieu, longuement et densément pubescent. Le 4e à peine sinué dans le milieu de son bord apical, longuement pubescent. 9 Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Stenus picipennis. Ericiison, Gen. et Spec. Staph. 725, 66. — Redtenbacrer. sténides — Stenus 379 Faun. Austr. ed. 2, 226. — Fairmaire et Labouirène, Faim. Fr. I 593, 69. — Kraatz, Ins. Deut. I, 785, 56. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 276, 68. . Long., 0,0033 (1 1/2 1.). — Larg., 0,0007 (1/3 1.). Corps suballongé, assez large, peu convexe, d’un noir brillant; recou¬ vert d'une courte et fine pubescence blanchâtre, peu serrée. Tète sensiblement plus large que le prothorax, de la lageur des ély- tres ; légèrement pubescente ; astez fortement et assez densement ponctuée : assez largement et assez profondément bisillonnée, à inter¬ valle élevé, subcaréné, presque lisse sur sa tranche; d’un noir brillant. Bouche brunâtre. Mandibules rousses. Palpes testacés. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, moins longues que la tête et le prothorax réunis, légèrement pilosellées, testacées à massue seule plus obscure ; â 1er article épaissi : le 2e à peine moins épais, au moins aussi long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e assez allongé, les 4e et 5e un peu moins, le 6e oblong, le 7e suboblong, le 8° subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale acuminé. Prothorax aussi large que long, moins large que les élytres ; assez fortement arqué sur les côtés avant leur milieu et sensiblement rétréci en arrière ; faiblement convexe ; éparsement pubescent; assez fortement et assez densément ponctué, parfois à peine plus éparsement sur le dos ; peu inégal, avec une légère impression oblique, de chaque côté, sur le disque; d’un noir brillant. Ecusson peu distinct, d’un noir brillant. Elytres subcarrées ou à peine transverses, un peu plus longues que le prothorax, subarquées en arrière sur les côtés ; subdéprimées ou peu convexes ; inégales, avec une impression postscutellaire bien accusée, une autre intra-humérale et une 3e sublatérale, assez sensibles (1) ; éparsement pubescentes ; assez fortement et assez densément ponctuées; d’un noir brillant. Epaules assez saillantes, étroitement arrondies. Abdomen assez court, à peine moins large à sa base que les élytres, graduellement atténué en arrière ; convexe, à 4 premiers segments pro¬ fondément impressionnés en travers à leur base et relevés en bourrelet à leur extrémité ; éparsement pubescent; assez grossièrement et assez (I) L'intervalle des impressions postscutellaire et intra- humérales est relevé en une petite bosse plus ou moins prononcée. 380 BRÉVIPENNES densément ponctué sur les côtés et au fond des impressions, éparsement sur le dos des 5° et Ge segments, lisse sur le sommet du 5° et sur le bour¬ relet des précédents ; d’un noir brillant. Les Ge et 7e segments parais¬ sant tronqués ou à peine échancrés à leur bord apical. Dessous du corps éparsement pubescent, d’un noir brillant. Proster¬ num et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe mousse. Métasternum assez densément ponctué, déprimé-subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez fortement et assez densément ponctué. Pieds légèrement pubescents, obsolètement pointillés, d’un roux tes- lacé, avec les hanches, l’extrémité des cuisses très largement et la base des tibias étroitement, rembrunis. Tarses courts, subdéprimés, à 3e ar¬ ticle non bilobé, subcordiforme. Les postérieurs un peu moins courts, à 1er article oblong, à peine égal au dernier : le 2° assez court, trian¬ gulaire. Patriu. Cette espèce, assez rare, vit au bord des eaux, parmi les herbes et les détritus, au printemps et à l’automne, dans la Flandre, la Cham¬ pagne, l’Alsace, la Lorraine, la Normandie, les environs de Faris, la Provence, la Guienne. les Landes, etc. Je l’ai prise aux environs de Lyon, au bord du ruisseau d’Yzeron. Obs. Elle diffère des tempestivus et languidus par sa taille moindre et surtout par son abdomen plus court, plus grossièrement ponctué, à impressions basilaires plus profondes et faisant relever le bord apical des segments en bourrelet lisse. La description d’Erichson a été faite sur un individu immature, à élytres et sommet du ventre d’un brun de poix un peu roussâtre. J’en ai vu un exemplaire semblable dans la collection Revelière. 90. Stenus (llemistenus) rusticus, ERICHSON. Suballongé, assez large, peu convexe , assez densément pubescent, d’un noir subplombé peu brillant, avec les palpes et les antennes testacès, la massue de celles-ci obscure et leur 1er article noir, les pieds d'un roux de poix à genoux noirs. Tête plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres. assez fortement et densément ponctuée, largement bisil - tonnée, à intervalle subconvexe. Prothorax à peine oblong, bien moins STÉNIDES — Stenas 381 large que les êlytres , légèrement arqué en avant sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, peu inégal et obsolèle- ment biimpressionné . Êlytres subcarrées, d'un tiers plus longues que le prothorax, subinégales, assez fortement et densément ponctuées. Abdomen subatténué en arrière, assez fortement, densément et uniformément ponctué. graduellement moins longs : le 3« allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés : le 6° oblong, le 7e suboblong, le 8e subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue assez allongée : les 9° et 10e à peine transverses : le dernier en ovale très court et subacuminé. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les ély très, sensi¬ blement arqué sur les côtés un peu avant leur milieu et puis subrétréci en arrière; faiblement convexe ; éparsement pubescent ; assez fortement et assez densément ponctué, parfois plus éparsement sur son milieu avec un léger espace lisse ; peu inégal, marqué de chaque côté d’une impres¬ sion oblique obsolète ; d’un noir assez brillant. . Écusson peu distinct, subruguleux, noir. Élytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax, un peu plus larges en arrière ; longitudinalement subconvexes ; inégales, avec une impression sulurale bien accusée, une autre intra-humérale sub¬ allongée, bien marquée, et une 3e postérieure, sublatérale, obsolète ; éparsement pubescentes; assez fortement et assez densément ponctuées; d’un noir assez brillant. Épaules arrondies. Abdomen suballongé, assez épais, presque aussi large à sa base que les élytres, subcylindrique ou ù peine atténué en arrière ; finement rebordé sur les côtés; très convexe; à premiers segments sensiblement impres¬ sionnés en travers à leur base et munis au milieu de celle-ci d’une petite carène ; éparsement pubescent ; finement et assez densément ponctué, plus lisse sur la partie dorsale postérieure des segments; d'un noir assez brillant. Le 7° segment subtronqué et souvent subimpressionné au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Proster¬ num et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci à pointe étroite et aiguë. Métasternum assez densément ponctué, subimpressionné et obso- lètement canaliculé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, fine¬ ment et assez densément ponctué, plus finement et plus densément dans sa partie postérieure, surtout sur le milieu du 5° arceau. Piedi finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un brun parfois un peu roussàtre, avec les cuisses souvent moins foncées. Tarses courts, 386 BRÉVIPENNES subdéprimés, à 3e article non bilobé, subcordiforme ou triangulaire. Les postérieurs un peu moins courts, à 1er article suboblong, à peine égal au dernier : le 2° assez court. Patrie. Cette espèce, peu commune, habite principalement les forêts humides, en été, sous les détritus et les feuilles mortes, dans la Flandre, l’Alsace, la Lorraine, la Normandie, les environs de Paris, la Bretagne, les Vosges, la Guienne, les Alpes, les Landes, la Provence, etc. Je l’ai capturée une seule fois, aux environs de Lyon, parmi les débris des inondations du Rhône. Obs. Bien distincte des précédentes par la petite carène basilaire des premiers segments de l’abdomen, elle diffère du ruslicus par son corps un peu plus brillant, plus étroit et moins déprimé, à pubescence et ponctuation moins serrées, avec celle-ci plus fine sur l’abdomen qui est plus cylindrique et plus finement rebordé sur les côtés, etc. On rapporte au bifoveolatus les phaeopus et nilidus de Stephens (111. Brit. V, 288 et 300). ' 93. Stenns (fieniistciius) lieprieurl, Cussac. Suballongé, subconvexe, finement pubescent , d'un noir assez brillant , avec le article des palpes testacé. Tête à peine plus large que le pro¬ thorax, un peu moins large que les élytres, assez finement et densément ponctuée, obsoletement biimpressionnée, à intervalle subconvexe. Pro¬ thorax à peine oblong, moins large que les élytres, arqué sur les côtés, peu rétréci en arrière, assez finement et densément ponctué, subégal, obsoletement biimpressionné. Élytres subcarrées, évidemment plus longues que le prothorax, subinégales, assez finement et densément ponctuées. Abdomen faiblement atténué en arrière, assez finement et densément ponctué. cf Le 6e arceau ventral légèrement et angulairement échancré au sommet. Abdomen normal, un peu moins large que les élytres. 9 Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Abdomen épais, presque aussi large que les élytres. Stenus Leprieuri, Cussac, Ann. Ent. Fr. 1851, Bull. 29. — Fairmaire et Ladoul- bène, Faun. Fr. I, 588, 51. — Kraatz, Ins. Deut. II, 783, 53. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 274, 64. STÉNIDES — Stemts 387 Long., 0.0030 (1 1/3 1.). — Larg., 0,0006 (1/3 1. faible). Corps suballongé, plus ou moins épais, subconvexe, d’un noir assez brillant; revêtu d’une fine pubescence cendrée, courte et peu serrée. Tête à peine plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres, à peine pubescente ; assez finement et densément ponctuée ; obsolètement biimpressionnée-sillonnée, à intervalle large, subélevé et subconvexe; d’un noir assez brillant. Douche brune, à 1er article des palpes maxillaires testacé. Yeux obscurs. Antennes courtes, bien moins longues que la tête et le prothorax réunis, légèrement pilosellées, noires ou noirâtres ; à 1er article épaissi : le 2e un peu moins épais et un peu moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : les 3e à 5e suballongés : les 6e et 7e suboblongs : le 8° subglobuleux : les 3 der¬ niers formant ensemble une massue suballongée, assez tranchée : les 9e et 10e transverses : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax à peine oblong, sensiblement moins large que les élytres; plus ou moins arqué sur les côtés et peu rétréci en arrière; subconvexe ; légèrement pubescent; assez finement et densément ponctué ; subégal, avec une impression oblique, plus ou moins obsolète, de chaque côté ; d’un noir assez brillant. Ecusson très petit, noir. Elytres subcarrées, évidemment plus longues que le prothorax, sub¬ parallèles; légèrement convexes, subinégales, avec une impression post- scutellaire assez marquée et une autre intra-humérale plus légère ; fine¬ ment pubescentes ; assez finement et densément ponctuées ; d’un noir assez brillant. Epaules subarrondies. Abdomen assez court, plus ou moins épais, un peu ou à peine moins large à sa base que les élytres, faiblement atténué en arrière, finement rebordé sur les côtés; très convexe, à premiers segments subimpres¬ sionnés en travers à leur base ; légèrement pubescent ; assez finement et densément ponctué ; d’un.noir assez brillant. Le 7e segment moins ponc¬ tué, obtusément tronqué au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Proster¬ num et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci ù pointe sub¬ émoussée. Métasternum assez finement et densément ponctué, déprimé- subimpressionné et obsolètement canaliculé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez densément pubescent, assez finement et densé¬ ment ponctué, un peu plus finement en arrière. 388 BRÉVIPENNES Pieds finement pubescents, très finement pointillés, noirs ou noirâtres, à tarses parfois d’un brun roussâtre. Tarses courts, subdéprimés, à 3° article non bilobé, subtriangulaire. Les postérieurs moins courts, à 1er article subolong, à peine égal au dernier : le 2e assez court. Patrie. Cette petite espèce est assez rare, au printemps, sous les herbes, les pierres, au bord des mares et des étangs, principalement dans les régions boisées ou subalpines : la Flandre, la Champagne, la Lorraine, la Bourgogne, le Beaujolais, les Alpes, etc. Je l’ai même ren¬ contrée dans les collines des environs de Lyon. Obs. Moindre que les précédentes, elle s’en distingue par ses palpes, ses pieds et surtout ses antennes d’une couleur bien plus obscure. Elle a tout à fait la tournure d’un petit l'usticus, mais à pubescence un peu plus serrée, à couleur moins cendrée et à ponctuation moins forte, etc. Une variété, de taille moindre, présente un prothorax plus distincte¬ ment biimpressionné (1) et des élylres un peu plus inégales, à couleur plus brillante et subplombée (St. sculptus, R.). ï>4. Stenus (HeoiBÛsttenus) filum, Erichson. Subaptère, allongé, grêle, linéaire, subdéprimé, èparsement pubescent, d'un noir subplombé un peu brillant, avec les palpes, les pieds et les antennes d’un f lave testacé, le 1er article de celles-ci noir et le sommet de leur massue un peu rembruni. Tête bien plus large que le prothorax, un peu plus large que les élytres, finement et subéparsement ponctuée sensiblement bisillonnée, à intervalle large, peu élevé, presque lisse. Prothorax oblong, un peu moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, rétréci en arrière, assez finement et subéparsement ponctué, égal, avec un léger espace lisse. Élytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax, subélargies en arrière, égales, assez finement et subéparse¬ ment ponctuées. Abdomen subparallèle, finement et subéparsement ponc¬ tué, plus lisse en arrière. a” Le 6e arceau ventral assez fortement échancré en angle à sommet subarrondi. Les 4e et 5e longitudinal eraent déprimés-subimpressionnés, plus finement et plus densément pointillés et plus longuement et plus densément pubescents sur leur milieu. sténides — Stetius 389 $ Le 6° arceau ventral angulairement prolongé au sommet. Les 4° et 5e simples. Stenus filurn, Erichson, Col. March. I, 568, 46; — Gen. et Spec. Staph . 731,78. — Redtenbaciier, Faun. Austr. ed. 2, 225. — Heer, Faun. Helv., I, 22G, 42. — ^Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 593, G3. — Kraatz, ins. Deut. II, 792, 65. — Thomson, Skand. Col. II, 235, 51. Stenu t flavipes, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 278, 70, pl. III, fig. 11. Long., 0,0032 (1 1/2 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps subaptère, allongé, grêle, linéaire, subdéprimé, d’un noir sub¬ plombé assez brillant; revêtu d’une fine pubescence blanche, courte et peu serrée. Tête bien plus large que le prolhorax, un peu moins large que les élytres ; éparsement pubescenle ; finement et subéparsement ponctuée, un peu plus densément en avant ; sensiblement bisillonnée, à intervalle large, peu élevé et presque lisse ; d’un noir subplombé assez brillant. Bouche brunâtre, à palpes d’un testacé pâle. Yeux obscurs. Antennes courtes, bien moins longues que la tête et le prothorax réunis, légèrement pilosellées,'d’un flave testacé à 1er article noir et le sommet de la massue un peu rembruni; le 1er article subépaissi : le 2e à peine moins épais et presque aussi long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux ci grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4e : les 4e et 5e peu allongés : les Ge et 7e suboblongs, le 8e subglobu¬ leux : les 3 derniers formant ensemble une massue suballongée, assez légère : le 9e subtransverse, le 10e plus gros, subcarré : le dernier en ovale très court et acuminé. Prolhorax oblong, un peu moins large que les élytres ; légèrement arqué sur les côtés et visiblement rétréci en arrière ; peu convexe ; épar¬ sement pubescent; assez finement et modérément ponctué, plus épar¬ sement sur son milieu qui présente un léger espace lisse ; égal ; d’un noir subplombé assez brillant. Ecusson très petit, d’un noir subplombé assez brillant. Elytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax ; subélargies en arrière ; subdéprimées ou même déprimées, égales ; éparsement pu- beseentes; assez finement et subéparsement ou même modérément ponctuées; d’un noir subplorabé assez brillant. Epaules peu saillantes, obtuses. Abdomen allongé, un peu moins large à sa base que les élytres, sub- 390 BREYIPENNES parallèle ; assez convexe, à premiers segments faiblement impressionnés en travers il leur base; éparsement pubescent; finement et modérément ponctué, plus éparsement sur le dos, surtout des derniers segments qui sont presque lisses ; d’un noir subplombé assez brillant. Le 7e segment obtusément tronqué au sommet. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir assez brillant. Pros ternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui-ci pointe sub¬ émoussée. Métasternum modérément ponctué, subimpressionné avec une ligne lisse, en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez densé¬ ment pubescent, assez finement et assez densément ponctué, plus fine¬ ment et plus densément en arrière, surtout sur le milieu des 4e et 5' arceaux. Pieds très finement pubescents, il peine pointillés, d’un flave testacé, il hanches noires. Tarses courts, assez larges, subdéprimés, à 3e article non bilobé, subcordiforme. Les postérieurs à peine moins courts, à 1er article suboblong, à peine égal au dernier : le 2e court. Patrie. Cette espèce est commune, pendant l’été, sur la vase des fossés et parmi les herbes et détritus des grands marais dans plusieurs zones de la France. Obs. Sa forme étroite, grêle, linéaire, la distingue assez des précé¬ dentes. Les palpes, les antennes et les pieds sont d’une couleur plus pâle, etc. On réunit à cette espèce le / lavipes de Stephens (II!. Biit. V, 289). 5e Sous-genre Hypostenus, Rey. de u w o , s o us ; S tenus, Stène Obs. Le pénultième article des tarses profondément bilobé et en même temps l’abdomen non rebordé sur les côtés (si ce n’est finement au 1er seg¬ ment seul), tels sont les deux principaux caractères de ce sous-genre. Le 1er article des tarses postérieurs est tantôt aussi long, tantôt plus long que le dernier. L’abdomen est cylindrique, souvent subparallèle, rarement conique. La taille est variable. Les espèces en sont peu nombreuses. En voici le tableau : a. Elytres parées sur leur disque d’une grande tache orangée. Ponctuation très grossière. Taille très grande. ... 95. Kiesenwettebi. aa. Elytres sans tache. sténides — Stenus 39 i b. Abdomen allongé, subparallèle ou peu atténué, non conique. Lame mésosternale plus ou moins rétrécie en pointeau sommet. Forme plus ou moins allongée. c. Antennes testacées, à massue seule un peu rembrunie. Taille grande. d. Avant-corps très grossièrement ponctué. Abdomen bril¬ lant, assez fortement et assez densément ponctué, à premiers segments assez fortement impressionnés en travers à leur base . 96. cicindeloides. dd. Avant-corps assez finement ponctué. Abdomen assez brillant, très finement et très densément ponctué, à pre¬ miers segments faiblement impressionnés en travers ii leur base . 97. solutüs. cc. Antennes testacées, à Ie* article noir : la massue souvent rembrunie. e. Tarses sublinéaires jusqu’au sommet du 3e article : celui-ci non bilobé. Les postérieurs à 1er article allongé, plus long que le dernier. Antennes assez longues, à massue non rem¬ brunie. Pieds testacés, à genoux noirs. Taille grande. 98. oculatus. ee. Tarses subdéprimés, graduellement subélargis. Les posté¬ rieurs à 1er article oblong, aussi long ou plus long que le dernier. Antennes courtes ou assez courtes. Pieds plus ou moins obscurs. f. Le 1er article des antennes seul rembruni, la massue souvent obscure. Palpes entièrement testacés. Pieds noirs, à tarses d'un roux testacé : ceux-ci à 3e article subbilobé. Taille assez grande . 99. tabsaus. ff. Les 2 premiers articles des antennes rembrunis ainsi que la massue. Palpes à 3e article obscur. Pieds d’un roux de poix. Tarses à 3e article triangulaire ou subcordiforme. g. Les 3e b 8° articles des antennes d'un flave testacé. Tête à peine aussi large que les ély très, aussi fortement ponctuée que le prothorax. Taille assez petite. . 100. paganus. gg. Les 3e à 8e articles des antennes d'un roux de poix. Tête au moins aussi large que les élytres, un peu moins fortement ponctuée que le prothorax. Taille petite. 101. latifrons. bb. Abdomen assez court, fortement atténué, conique. Lame mésosternale large, assez largement tronquée au sommet. Élytres amples. Forme épaisse, ramassée. Taille très petite . 102. contractus. 392 BREVIPENNES »5. Stemis (Hyjiostenus) Biiereaiwctteri, Rosenhauer. Allongé, subconvexe, éparsement pubescent, d'un noir assez brillant, avec les antennes, les palpes et la base des cuisses roux, le sommet des tibias et le tarses d'un roux obscur, et les élytres parées d’une grande tache d'un rouge orangé. Tète plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, grossièrement et assez densément ponctuée, obsolètemcnt bisillonnée,à intervalle à peine convexe. Prothorax presque aussi large que long, unpeu moins large que les élytres, arqué sur les côtés, à peine rétréci en arrière, très grossièrement et assez densément ponctué, égal. Elytres transverses, de la longueur du prothorax, subégales, très grossièrement et assez densément ponctuées. Abdomen sub cylindrique fortement et assez densément ponctué, plus éparsement sur le dos. a * Le 6« arceau ventral profondément échancré au sommet en angle subobtus. Le 4e légèrement impressionné en arrière sur son disque, à impression terminée par de longs cils. Ç Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Le 4* simple. Stenus Iiiesenwetteri, Rosenhauer, Thier. Andal. 76. — Kraatz, Ins.Deut. II, 793, 66. — Rye, Ent. Month Ma g. I, 109, — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 269, 56. Long., 0.0055(2 1/2 1.). — Larg., 0,0014 (2/3 1.). Patrie. Cette espèce, qui est très rare, se trouve, en été, à peu près de la même manière que le Dianous cordatus, c'est-à-dire presque dans l’eau, au bord des étangs, des ruisseaux et des marais, parmi les mousses et les touffes d’herbes à demi immergées, dans la Normandie et les environs de Paris. Obs. Je ne la décrirai pas davantage. Elle se reconnaît par sa grande taille, sa ponctuation très grossière et profonde, par ses élytres parées, après leur milieu sur leur disque, d’une grande tache arrondie, d’un roux orangé. Les palpes et les antennes sont roux, avec le 3e article de ceux-là, la base et la massue de celles-ci, à peine plus foncés. Les cuisses sont d’un roux testacé jusqu’au-delà de leur milieu, le sommet des tibias et les tarses, d’un roux plus ou moins obscur. STEM DES — S tenus 393 9G. Steiius (H ypostenus) clciiiileloides, Scüaller. Allongé, subconvexe, éparscmcnl pubescent, d'un noir brillant, avec les palpes, les antennes et les pieds testacés, et les genoux largement rembrunis. Tête un peu plus large que le prothorax, un peu moins large que les èlylres, grossièrement et assez densément ponctuée , légèrement bisillonnée, à intervalle peu élevé, lisse. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière, très grossièrement et densément ponctué, égal. Elytres subtransverses, à peine plus longues que le prothorax, subégales, très grossièrement et densé¬ ment ponctuées. Abdomen subcylindrique, assez fortement et assez den¬ sément ponctué, plus lisse sur le dos, assez fortement impressionné à la base des premiers segments. o * Le 6e arceau ventral échancré au sommet en angle subaigu. $ Le 6e arceau ventral prolongé et subogivalement arrondi au sommet. Staphylinus buphthalmus, Rossi, Faun. Etr. I, 252, 623. Staphylinus clavicornis , Rossi, Faun. Etr. Mant. 1,98,22. Staphylinus bigultatus, var. Olivier, Ent. III, n. 44, fl- L fis- 3, d. Staphylinus cicindeloides , Schaller, Act. Hal. I, 324. Stenus cicindeloides, Gravenhorst, Micr. 155, 4 ; — Mon. 229, G. — Gyllenual, Ins. Suec. If, 470, G. — Mannerheim, Brach. 46, 2. — Boisduval et Lacordaire, Faun. Par. I, 444, 4. — Runde, Bracli. Hall. 15, 10. — Ericiison, Col. Mardi. I, 570, 49; — Gen. et Spec. Staph. 734, 84. — Redtenbaciier, Faun. Austr. ed. 2, 225, 51. — Heeiî, Faun. Helv. I, 227, 45. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 596, 77. — Kraatz, Ins. Deut. If, 795, 68. — Thomson, Skand. Col. II, 231, 41. — Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 268, 55. Long., 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0015(2/3 1.). Corps allongé, subconvexe, d'un noir brillant; revêtu d'une tiès fine pubescence blanchâtre, très peu serrée. Tête un peu plus large que le prothorax, un peu moins large que les élytres, à peine pubescente; grossièrement et assez densément ponctuée ; légèrement bisillonnée, à intervalle large, peu élevé, plus ou moins lisse; d’un noir brillant. Bouche brune. Pulpes testacés. Yeux obscurs. Antennes médiocres, moins longues que la tête et le prothorax Soc. Lixn. — t. xxx. 27 394 BRÉVIPENNES réunis, éparsement pilosellées, teslacées à massue souvent plus foncée; à 1er article subépaissi : le 2e à peine moins épais et un peu moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduelle¬ ment moins longs : le 3e allongé, plus long que le 4e : les 4e à 0e sub¬ allongés : le 7e fortement oblong : le 8e un peu plus épais, suboblong, ibeonique : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée, assez .êgère : les 9e et 10e presque aussi larges que longs, subcarrés ou sub- obeoniques : le dernier en ovale acuminé. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres ; faiblement ou à peine arqué sur les côtés un peu avant leur milieu et puis subrétréci en arrière; légèrement convexe; à peine pubescent; profondément et très grossièrement ponctué, à ponctuation plus ou moins serrée et sub¬ rugueuse, surtout sur les côtés ; égal, avec rarement un léger espace lisse; d’un noir brillant. « Ftusson très petit, d’un noir brillant. Elytres subtransverses, à peine plus longues que leprolhorax ; à peine arquées en arrière sur les côtés ; faiblement convexes ; subégales, avec une impression postscutellaire parfois assez sensible ; très éparsemen pubescentes ; profondément, très grossièrement, densément et parfois subrugueusement ponctuées; d'un noir brillant, Epaules arrondies. Abdomen suballongé, assez épais, moins large que les élytres, subcy¬ lindrique, non ou à peine atténué en arrière ; très convexe, à premiers segments assez fortement impressionnés en travers à leur base, le 5e fai¬ blement; éparsement pubescent ; assez fortement et assez densément ponctué sur les côtés et dans le fond des impressions, plus éparsement et plus légèrement sur les derniers segments et sur le dos des précé¬ dents qui sont plus ou moins lisses en arrière; d’un noir brillant. Le 7e segment subtronqué-subimpressionné au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir brillant. Prosternum et mésosternum rugueux, celui-ci à pointe mousse. Métasternum forte¬ ment et assez densément ponctué, subimpressionné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, recouvert d’une pubescence assez longue et assez serrée, surtout postérieurement, convergente en dedans au bord apical des 4 ou 5 premiers arceaux ; finement et assez densément ponc¬ tué, plus légèrement en arrière, plus finement et plus densément sur le milieu des 4U et 5e arceaux, et principalement de ce dernier. Pieds finement pubescents, finement pointillés, testacés à hanches noires, et extrémité des cuisses et base des tibias plus ou moins large- STÉ.NIDES — Stenus 395 ment rembrunies, et une légère teinte brune au bout des 3 premiers articles des tarses et du dernier. Tarses médiocres, il 3e article non bilobé, subtriangulaire ou subcordiforme. Les postérieurs assez allongés, sublinéaires jusqu'au 3e article : le 1er suballongé, plus long que le dernier ; le 2e fortement oblong. Patrie. Celte espèce est commune, toute l’année, au bord des eaux ou dans les lieux humides, dans toute la France et même en Provence. Obs. Remarquable par sa grande taille et par sa ponctuation profonde et très grossière, elle diffère du Kiesenwetteri par ses élytres sans tache. Les a* sont plus rares que les Ç . On attribue au cicindeloides le similis var. ,8 de Ljungh (Web. u. Mohr. Arch. I. 1, 60) et scabrior de Stephens (111. Brit. V, 282). Stenus (Hypostcnus) solutus, Erichson. Allongé, subconvexe , assez densément pubescent, d’un noir plombé assez brillant, avec les palpes, les antennes et les pieds d'un f lave testacé, et les genoux intermédiaires et postérieurs largement rembrunis, les cuisses antérieures à teinte brune avant leur sommet. Tête bien plus large que le prothorax, à peine plus large que les élytres, assez finement et assez ■ densément ponctuée, légèrement bisillonnée, à intervalle peu convexe, plus lisse. Prothorax oblong, un peu moins large que les élytres, faiblement arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez finement et assez densément ponctué, obsolètement biimpressionné. Élytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax, -peu inégales, assez fortement et densément ponctuées. Abdomen subcylindrique, très finement et très densément pointillé , faiblement impressionné à la base des premiers segments. a" Le 6e arceau ventral profondément et angulairemcnt entaillé au sommet. Le 3e à peine, le 4° sensiblement, sinués au milieu de leur bord apical, avec une légère impression au devant du sinus. 9 Le 6e arceau ventral subogivalement prolongé au sommet. Les 3e et 4e simples. Stenus solutus, Eiiichson, Gen. et Spee. Staph. 734, 83. — Fairmaire et Laboul- bène, Faun. Fr. I. 595. 76. — Fauvf.l, Faim. Gallo-Rhén. III, 268, 54, pl. III, fig. 10. 396 BRÉVIPENNES Long., 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0014 (2/3 1.). Corps allongé, subconvexe, d’un noir plombé assez brillant ; revêtu d'une fine pubescence blanche, courte et assez serrée. Tête bien plus large que le prolhorax, à peine plus large que les ély très, finement pubescente ; assez finement et assez densément ponctuée ; largement et légèrement bisillonnée, à intervalle assez large, peu con¬ vexe et plus lisse ; d'un noir plombé assez brillant. Bouche brune. Palpes d'un flave testacé. Yeux obscurs. Antennes assez longues, un peu moins longues que la tête et le pro¬ thorax réunis, éparsement pilosellées, d’un flave testacé à massue rare¬ ment plus foncée; à 1er article subépaissi : le 2e un peu moins épais et un peu moins long que le 1er, un peu plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3e très allongé, bien plus long que le 4e : les 4° et 5° allongés, le 6° suballongé : les 7e et 8° un peu plus épais, oblongs, obconiques : les 3 derniers formant ensemble une légère massue allongée : le 9e suboblong, le 10e subcarré : le der¬ nier en ovale subacuminé. Prolhorax oblong, un peu moins large que les ély très ; subcylindrique ou faiblement arqué sur les côtés et puis subrétréci en arrière ; subcon¬ vexe ; finement pubescent ; assez finement et assez densément ponctué ; subégal ; obsolètement et obliquement bisillonné de chaque côté ; d’un noir plombé assez brillant. Ecusson très petit, d’un noir plombé assez brillant. Ely très subcairées, à peine plus longues que le prothorax; subparal¬ lèles ; légèrement convexes; peu inégales, avec une impression post- scutellaire sensible, une autre intra-humérale obsolète et leur intervalle un peu relevé en bosse ; finement pubescentes, assez fortement et den¬ sément ponctuées ; d’un noir plombé assez brillant. Epaules arrondies. Abdomen allongé, moins large que les élytres, subcylindrique, atténué seulement dans son dernier tiers ; très convexe, it premiers seg¬ ments faiblement impressionnés en travers à leur base, le 5e nullement; finement pubescent ; très finement et très densément pointillé, moins finement et subrugueusementsur les impressions des premiers segments; d’un noir plombé assez brillant, sur le dos, un peu moins en arrière et sur les côtés. Le 7e segment plus lisse, obtusément orrondi au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir plombé assez brillant. Prosternum et mésosternum ruguleux, celui-ci à pointe assez aiguë. STÉNIDES — Stenus 397 Métasternum assez fortement et densément ponctué sur les côtés, plus légèrement et plus finement sur son disque, qui est subimpressionné et très finement canaliculé en arrière. Ventre très convexe, densément pu- bescent-argenté. finement et densément ponctué, plus fortement à la base du 1er arceau, un peu plus finement et un peu plus densément sur le milieu des 4e et 5°. Pieds finement pubescents, très finement pointillés, d’un flave testacé, avec les hanches noires, l’extrémité des cuisses et tibias intermédiaires et postérieurs largement ou même très largement rembrunis, une grande tache brune sur la partie postérieure des cuisses antérieures, la tranche externe de leurs tibias obscure, et un petit point noirâtre au sommet de tous les tibias et des 3 premiers articles et du dernier de tous les tarses. Ceux-ci médiocres, â 3e article non bilobé, subtriangulaire ou subcor- diforme. Les postérieurs plus longs, à 1er article suballongé, plus long que le dernier : le 2e oblong. Patrie. Cette rare espèce se prend, en été, dans les grands marais, parmi les herbes, presque dans l’eau, dans la Flandre, la Normandie, les environs de Paris, la Champagne, l'Alsace, la Lorraine, la Bour¬ gogne, le Bugey, la Languedoc, les Landes, etc. Je l’ai rencontrée une fois aux environs de Lyon, dans les marais de Décines-Charpieux (Isère). Ocs. Elle est un peu plus étroite que le cicindeloides, d’une couleur un peu moins brillante mais plus plombée, à pubescence plus serrée, à ponctuation bien moins forte et moins grossière, très fine et très serrée sur l’abdomen, dont les premiers segments sont moins fortement im¬ pressionnés à leur base, etc. 98. Stenus (Hyposteuusj oculutus, Gravenhorst. Allongé, subconvexe , finement pubescent, d'un noir subplombé peu brillant, avec les pieds, les palpes et les antennes d'un flave testacé, le 1er article de celles-ci noir, et les genoux noirâtres. Tête plus large que le protliorax, de la largeur des élytres, assez fortement et densément ponctuée, légèrement bisillonnée, à intervalle peu convexe, à peine élevé, plus lisse. Protliorax suboblong, moins large que les élytres, modérément arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement et densément ponctué, 398 BRÈVIPENNES subégal, obsolètement biimpressionné. Élytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, peu inégales, fortement et densément ponctuées. Abdomen sub cylindrique, fortement et densément ponctué, à peine plus finement en arrière. Tarses sublinéaires. o* Le 6e 'arceau ventral profondément incisé au sommet. Le 4e sub- sinué dans le milieu de son bord apical, avec une légère impression plus longuement pubescente au devant du sinus. Le 5e subdéprimé, plus finement et plus densément ponctué, et plus longuement et plus densé¬ ment pubescent sur sa région médiane. 9 Le G° arceau ventral subsinueusement prolongé au sommet en angle subacuminé. Les 4e et 5e simples. Staphylinus similis, Herbst, Arch. V, 2, 151, 15. Stenus oculatus, Graveniiorst, iMicr. 153, 3; — Mon. 227, 5. — Gylleniial, Ins. Suec. II, 471, 7. — Mannerheim, Brach. 42, 7. — Boisduval et Lacordaire, Faun. Par. I, 444, 5. — Ronde, Brach. Hal. 15, 7. — Ericdson, Col. March. I, 569, 48 ; — Gen. et Spec. Staph. 733, 81. — Redtenbaciier, Faun. Austr. ed. 2, 225, 51. — Heer, Faun. Helv. 1, 227, 44. — Fairmaire et Laboulbène, Faun. Fr. I, 595, 75. — Kraatz, Ins. Deut. II, 795, 69. — Thomson, Skand. Col. II, 232, 42. Stenus modestus , Lucas, Expi. Alg. Ent. 124, pl. 13, fig. 5. Stenus siculus, Stierlin, Mitth. Schw. Ges. 1867, 221. Stenus similis, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 267, 53. Long.. 0,0055 (2 1/2 1.). — Larg., 0,0012 (1/2 1.). Corps allongé, subconvexe, d’un noir subplombé peu brillant ; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, courte, assez ou modérément serrée. Tète plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, finement pubescente ; assez fortement et densément ponctuée ; largement et peu profondément bisillonnée, à intervalle large, peu convexe, à peine élevé et plus lisse; d’un noir à peine plombé assez brillant. Bouche brune. Palpes d’un flave tcstacé. Yeux obscurs. Antennes assez longues, atteignant presque la base du prothorax, éparsement pilosellées, d’un flave testacé à massue rarement plus foncée et le 1er article noir; celui-ci subépaissi : le 2e à peine moins épais et au moins aussi long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3e très allongé, bien plus long que le 4e : les 4e et 5e allongés, les 6e et 7e suballongés : le 8e fortement sténides — Stenus 399 oblong : les 3 derniers formant une massue allongée, assez brusque : le 9e obconique, le 10e subcarré : le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax suboblong, moins large que les élytres, modérément arqué sur les côtés et subrétréci en arrière ; légèrement convexe ; finement pubescent ; fortement et densément ponctué ; subégal, avec une impres¬ sion oblique, obsolète, de chaque côté ; d’un noir subplombé peu brillant. Écusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax; à peine arquées en arrière sur les côtés; faiblement convexes, peu inégales, avec une impression postscutellaire assez marquée et plus ou moins pro¬ longée le long de la suture, et une autre intra-humérale plus ou moins faible; finement pubescenles ; fortement et densément ponctuées; d’un noir subplombé peu brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen allongé, moins large que les élytres, subcylindrique, atténué seulement tout à fait au sommet ; très convexe, à premiers segments fai¬ blement impressionnés en travers à leur base, le 5e à peine ou nulle¬ ment; finement pubescent; fortement et densément ponctué, à peine plus finement en arrière, plus éparsement et plus densément sur le 6e, lisse vers le bord postérieur du 4e et surtout du 5e; d’un noir à peine plombé et peu brillant. Le 7° segment moins ponctué, subtronqué ou obtusément arrondi au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir peu brillant. Prosternum et mésosternum rugueux, celui-ci à pointe peu émoussée. Métaslernum fortement et assez densément ponctué, impressionné-subsillonné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, fortement et densément ponctué, plus légèrement et plus éparsement sur le Gc arceau. Pieds finement pubescents, obsolètement pointillés, d’un flave tes- tacé, à hanches noires, les trochanters brunâtres, les genoux antérieurs et intermédiaires étroitement, les postérieurs plus largement noirâtres, ainsi que le bout des 3 premiers articles des tirses et du dernier. Ceux-ci médiocres, à 3e article non bilobé, subtriangulaire ou subcordiforme. Les postérieurs suballongés, sublinéaires jusqu'au 3° article : le l°r allongé, plus long que le dernier : le 2° fortement oblong. Patrie. Cette espèce est très commune, toute l’année, parmi les détri¬ tus, les mousses, les feuilles mortes, sous les- pierres, les fagots, etc., dans presque toute la France et même en Provence. Obs. La ponctuation est bien moins grossière que chez cicindeloïdes, 400 BREVIPENISES bien plus forte et plus profonde que chez solutus-, la couleur est plus maie et moins plombée que dans celui-ci. Le 1er article des antennes est noir, au lieu qu’il est testacé dans les deux espèces susdites, etc. On réunit le cognatus de Stephens (111. Brit Y, 983) à Voculatus de Gravenhorst (1). t»9, Stenus (Hj postenus ) tarsalis, Ljungh. Assez allongé, subconvexe, finement pubescent, d'un noir à peine plombé et peu brillant, avec les tarses, les palpes et les antennes d'un roux testacé, celles-ci à massue rembrunie et 1er article noir. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des êlytres , assez finement et densément ponctuée, faiblement biimpressionnêe, à intervalle à peine élevé. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres , arqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal, légèrement biimpressionné. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, subégales, fortement et assez densément ponc¬ tuées. Abdomen sub cylindrique, assez fortement et densément ponctué. Tarses subélargis, subdéprimés. a* Le 6e arceau ventral largement et légèrement échancré au sommet. Le 4e creusé, au milieu de sa partie postérieure, d’une petite impression semicirculaire, parfois lisse, bordée de poils plus longs. Le 5e densément et longuement pubescent-argenté sur sa région médiane. 9 Le Ge arceau ventral subsinueusement prolongé en angle au sommet. Les 4° et 5e simples. Staphylinus clavicornis, Rossi, Faun. Etr, 1, 312, note n' 1. Stenus clavicornis, Gravenuorst, Micr. ItiG, S-, — Mon. 229, 7. — Boisdüval et Lacordaire, Faun. Par. I, 448, 13 Stenus riparius, Runds, Bracb. liai. IG, 10. Stenus tarsalis, Ljungu, Web. u. Mohr. Beitr. Il, 157. — Gtllemial, Ins. Suec. II, 472. 8. — Mannerdf.iu, Brach.42, 8. — Ericüson, Col. March. I, 569, 47. — Gen. et Spec. Staph. 732, 79. — Redtemucher, Faun. Austr. ed. 2, 223, 53. — IIeer, Faun. Helv. I, 22G, 43. — Fairuaire et Ladouldène, Faun. Fr. I, 595, 74. — Kraatz, Ins. Deut. II, 794, 07. — Tuomso.n, Skand. Col. II, 232, 43. — F autel, Faun. Gallo-Rhén. III, 267, 52. (1) Préférablement au nom de similis, j'ai admis celui d'oeufatus consacré par l'usage et adopte par Kraatz, Thomson, de Harold et la plupart des autres auteurs. STÉNIDES — Stenus 401 Stenus insidiosus, Solsky, Bull. Mosc. 1864,11,449. Stenus roscidus, Sneller, v. Voll. Bowstff. Fn. Nederl. II, 71. Long., 0,0040(1 3/4 1.). — Larg., 0,0008 (1/3 1. fort). Corps assez allongé, subconvexe, d'un noir à peine plombé et peu brillant ; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, très courte et assez serrée (1). Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élylres ; finement pubescente; assez finement et densément ponctuée; subdéprimée et faiblement biimpressionnée-sillonnée, à intervalle large, à peine élevé ; d’un noir à peine plombé et peu brillant. Bouche brune. Palpes d’un roux testacé, à 3e article parfois plus foncé au sommet. Yeux obscurs. Antennes assez courtes, bien moins longues que la tête et le. prothorax réunis, obscurément piiosellées, d’un roux testacé à massue rembrunie et lor article noir; celui-ci subépaissi : le 2e à peine moins épais et à peine moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés, les 6° et 7e oblongs : le 8e assez court, obeonique ou subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue assez tranchée, subfusiforme : les 9e et 10e à peine transverses : le der¬ nier en ovale acuminé. Prothorax à peine oblong, moins large que les élytres; médiocrement arqué sur les côtés et subrélréci en arrière; faiblement convexe ; fine¬ ment pubescent; assez fortement et plus ou moins densément ponctué; subégal, avec une légère impression oblique de chaque côté (2) ; d’un noir à peine plombé et peu brillant. Ecusson peu dislinct, noir. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, à peine arquées en arrière sur les côtés ; faiblement convexes, subégales, avec une impression poslscutellaire et une autre intra-humérale, assez légères ; finement pubescentes; plus ou moins fortement et assez densément ponctuées ; d’un noir à peine plombé et peu brillant. Epaules arrondies. Abdomen suballongé, un peu moins large que les élytres, subcylin¬ drique, parfois à peine atténué en arrière ; très convexe, à premiers segments sensiblement impressionnés en travers à leur base ; finement (t) La pubescence, naissant des points, est argentée et assez apparente. (2) Les impressions tendent souvent à se réunir en arrière, de manière à former un arc k ouverture en avant. 402 BRÉVIPENNES pubescent; un peu ou à peine moins fortement mais plus densément ponctué que les élytres; d’un noir à peine plombé et peu brillant. Le 7e segment moins ponctué, subarrondi au bout. Dessous du corps finement pubescent , d’un noir subplombé assez brillant. Prosternum et mésosternum rugueux, celui-ci à pointe fine, peu émoussée. Métasternum assez fortement et densément ponctué, impressionné-subsillonué en-arrière sur son disque. Ventre très convexe, plus longuement et plus densément pubescent en arrière, assez fortement et densément ponctué. Pieds finement pubescenls, à peine pointillés, noirs ou noirâtres, à tarses d'un roux testacé parfois assez obscur et les ongles toujours noirs. Tarses assez courts, graduellement subélargis, subdéprimés, à 3e article subbilobé. Les postérieurs plus longs, à 1" article oblong, subégal au dernier : le 2e à peine oblong, triangulaire. Patrie. Cette espèce se prend communément, toute l’année, sous les détritus et les mousses, dans les lieux humides, dans une grande partie de la France. Obs. Différente de Voculatus parla structure des tarses, elle est un peu moindre, un peu moins plombée, à antennes plus courtes, à pieds plus obscurs, etc. Une variété, de taille un peu moins grande, parait avoir une teinte un peu plus brillante, une ponctuation un peu plus forte sur les élytres qui sont plus courtes, un peu moins serrées sur l’abdomen, avec la massue des antennes et les tarses d’un flave testacé (St. insidiosus, Solsky). — Bugey. Quelques , de taille moindre, présentent à peine ou non le vestige de l’impression semicirculaire du 4e arceau ventral, laquelle, en s’accen¬ tuant, devient de plus en plus lisse, comme dans la var. insidiosus. Cette espèce présente parfois une forme brachyptère assez accentuée. On regarde comme synonymes du tarsalis les buphthalmus de Ljungh (Web. u. Mohr. Arch. I, 1, 67), nigriclavis, flavitarsis et rufitarsis de Stephens (111. Brit. V, 285 et 286). STÉNIDES — Stemss 403 lOO. Stciius (Mypostenus) pasamiü, Krichson. Allongé , peu convexe, éparsement pubescent, d'un noir peu brillant, avec les palpes et les antennes testacés, le 3e article de ceux-là rem¬ bruni, la massue de celles-ci obscure, leur 1er article noir et le 2° bru¬ nâtre. Tête plus large que le prothorax, de la largeur des élytres, forte¬ ment et densément ponctuée, légèrement bisillonnée, à intervalle large, subélevé. Prothorax à peine oblong , moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière, fortement et densément ponctué, sub¬ égal. Elytres subcarrées, un peu plus longues que le prothorax, sub- égales, fortement et densément ponctuées. Abdomen sub cylindrique, assez fortement et densément ponctué , plus finement en arrière. Tarses sub- élargis, subdéprimés. a* Le 6e arceau ventral profondément, étroitement et aigument en¬ taillé au sommet. Le 5° assez largement échancré au milieu de son bord apical, creusé au devant de l’échancrure d’une large impression plus finement et plus densément pointillée et plus pubescente, terminée de chaque côté par une petite carène obtuse. Le 4U déprimé ou subimpres¬ sionné, plus finement et plus densément pointillé et plus pubescent, sur sa région médiane. 9 Le 6® arceau ventral prolongé et arrondi au sommet. Les 4e et 5e simples. Stenus paganus, Ericiison, Col. March. I, 571,50; — Gen. et Spec. Staph 742, 100. — Redtenbacuer, Faun. Austr. ed. 2, 225,35. — Fairmaire et Laboul- bène, Faun. Fr. I, 596, 78. — Kraatz, Ins. Deut, II, 79G, 70. — Thomson, Skand. Col. Il, 231, 40;— IX, 198.— Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 2C6, 51. Long., 0,0034 (1 1/2 1.). — Larg., 0,00055 (1/4 1.). Patrie. Celte espèce se prend, assez rarement, en été, sous les dé¬ tritus, au bord des eaux, dans plusieurs provinces de la France. Je l’ai capturée à Cluny (Saône-et-Loire) et dans les environs de Lyon, où elle est très rare. Obs. Elle diffère du tarsalis par sa taille moindre et sa ponctuation relativement un peu plus forte. Le 3° article des palpes est rembruni, le 404 HREVIPENNES 2e des antennes est brunâtre, les pieds sont d’un roux de poix à cuisses souvent plus claires, etc. Elle ressemble plutôt à la suivante. Le 6° segment abdominal est souvent échancré au sommet, surtout chez les 9 » et alors le 6e arceau ventral correspondant est plus prolongé, même d’une manière subogivale. Le 2° article des antennes est quelquefois un peu roussâtre. lOft. Stenus (Hypostenus) lntifrons, Erichson. Allongé, sublinêàire, subdéprimé, subéparsement pubescent, d'un noir subplombé peu brillant, avec les palpes obscurs à base testacée, les an¬ tennes d'un roux de poix, à massue et leurs 2 premiers articles rembru¬ nis. Tête plus large que le prothorax, un peu plus large que les élytres, assez fortement et densément ponctuée , obsolèlemenl bisillonnèe, à inter¬ valle large, peu convexe, subélevé. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les élytres, subarqué sur les côtés, subrétréci en arrière, assez fortement et densément ponctué, subégal. Elytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax, subégales, fortement et densément ponc¬ tuées. Abdomen subcylindrique , assez fortement et densément ponctué, plus finement en arrière. Tarses subélargis, subdéprimés. Le 6e arceau ventral profondément, étroitement et aigument en¬ taillé au sommet. Le 5e assez largement échancré dans le milieu de son bord apical, creusé au devant de l’échancrure d’une large impression non avancée jusqu’à la base, plus finement et plus densément pointillée, plus densément pubescente et terminée de chaque côté par une petite carène très obtuse. Le 4e à peine impressionné vers le milieu de sa partie postérieure, à impression plus finement et plus densément poin- lillée, à peine plus pubescente. 9 Le 6e arceau ventral prolongé au sommet en ogive arrondie. Les 4e et 5e simples . Stenus morio, var. Gravenhorst, Mon. 231. Stenus latifrons, Erichson, Col. March. I, 572, SI ; — Gen. et Spec. Staph. 743. 101. — Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 2,225, 54. — Heer, Faun. Helv. 1, 227, 46. — Fairmaire et Ladoulbène, Faun. Fr. I, 596, 79. — Kraatz, Ins. Deut. H, 797, 71. — Thomson, Skand. Col. Il, 230, 39. — Fauvel, Faun. Gallo- Rhén. 111,265, 50. STÉNIDES — Steinis 405 Long., 0,0033 (1 1/2 1.). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps allongé, sublinéaire, subdépriraé, d’un noir subplombé peu brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, courte, assez peu ou modérément serrée. Tête sensiblement plus large que le prothorax, un peu plus large que les élytres à leur base; finement pubescenle ; assez fortement et densément ponctuée ; obsolètement bisillonnée, à intervalle large, peu convexe, subélevé ; d’un noir subplombé assez brillant. Douche brune. Palpes d’un brun de poix, à 1er article et base du 2e testacés. Yeux obscurs. Antennes courtes, bien moins longues que la tête et le prothorax réunis, légèrement pilosellées, d’un roux de poix à massue et les 2 pre¬ miers articles rembrunis; le 1er épaissi, noir : le 2e un peu moins épais, brunâtre, à peine moins long que le 1er, plus épais que les suivants : ceux-ci assez grêles, graduellement moins longs : le 3e assez allongé, un peu plus long que le 4e : les 4e et 5e suballongés : les 6e et 7e oblongs, le 8° subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue sub allongée, assez forte : les 9e et 10e subtransverses : le dernier en ovale court, subacuminé. Prothorax à peine oblong, un peu moins large que les élytres ; sub¬ arqué sur les côtés et subrétréci en arrière; peu convexe; finement pubescent; assez fortement et densément ponctué, subrugueusement sur les côtés; subégal ; d’un noir subplombé peu brillant. Ecusson peu distinct, noir. Elytres subcarrées, à peine plus longues que le prothorax ; à peine arquées en arrière sur les côtés; subdépiimées; subégales, avec une impression postscutellaire et une autre intra-humérale obsolètes; fine¬ ment pubescentes; fortement et densément ponctuées; d’un noir sub¬ plombé peu brillant. Epaules assez largement arrondies. Abdomen allongé, un peu moins large que les élytres, subcylindrique, parfois à peine atténué en arrière ; très convexe, à premiers segments légèrement impressionnés en travers à leur base ; finement pubescent ; assez fortement et densément ponctué, graduellement plus finement vers son extrémité; d'un noir subplombc un peu brillant. Le 7 c segment sub¬ impressionné au bout. Dessous du corps finement pubescent , d'un noir subplombé assez brillant. Prosternum et mésosternum rugueusement ponctués, celui ci à 106 BREVIPEINNES pointe étroite, assez aiguë. Métasternum assez fortement et assez den¬ sément ponctué, subimpressionné et obsolètemcnt canaliculé en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez linement et densément ponc¬ tué, plus finement et plus densément sur le milieu du 4e et surtout du 5e arceaux. Pieds finement pubescents, très finement pointillés, d’un roux de poix, à cuisses souvent plus claires, avec les hanches noires. Tarses courts, graduellement subélargis, subdéprimés, à 3e article large, sub- cordiforme. Les postérieurs un peu moins courts, à 1er article oblong, un peu moins long que le dernier : le 2e assez court, triangulaire. Patrie. Cette espèce, peu commune, se trouve courant sur la vase et parmi les herbes des marais et des étangs, sous les détritus des lieux humides, pendant toute l’année, sur divers points de la France. Obs. Elle a la tournure de Yunicolor, avec la structure des tarses tout autre. La tète est un peu plus large et les antennes sont plus obscures que chez paganus, avec la forme un peu plus linéaire, les élytres étant un peu moins larges relativement au prothorax. Les impressions des 4e et 5e arceaux du ventre sont un peu moins fortes et moins pubes- centes. Pour tout le reste, elle ressemble beaucoup à ce dernier. J’ai vu un échantillon du Bugey, à prothorax nettement et oblique ment biimpressionné, et un autre, de Bresse, à élytres un peu plus courtes, à ponctuation de l’abdomen moins forte et moins serrée que dans le type. fl 09. Steuus (Hypostenus) cooifi’actus, Erichson. Peu allongé, épais, assez convexe, très éparsement pubescent, d’un noir brillant, avec la base des palpes testacée, celle des tibias pâle, les antennes d'un roux de poix à massue rembrunie. Tête petite, à peine plus arge que le prothorax, beaucoup moins large que les élytres, inégalement ponctuée, obsolètement Hsillonnée, à intervalle peu convexe, plus lisse. Prothorax aussi large que long, bien moins large que les élytres, arqué sur les côtés, à peine rétréci en arrière, assez grossièrement, profondément et assez densément ponctué, égal. Elytres amples, transverses, plus longues que le prothorax, subégales, assez grossièrement, profondément et assez densément ponctuées. Abdomen assez court, fortement atténué, conique, éparsement ponctué. Tarses peu élargis. sténides — Stenus 407 cj" Le 6° arceau ventral angulairement entaillé au sommet, subdé¬ primé et à pubescence argentée sur son disque. Le 5e. subdéprimé et très finement et très densément pointillé sur sa région médiane, à peine sinué dans le milieu de son bord apical. Le 4e subsinué sur les côtés de son bord postérieur et prolongé eu arrière, dans le milieu de celui-ci, en une impression à forme de croissant dont les cornes sont saillantes et relevées en forme de dent, et dont l’ouverture, largement évasée, est très finement et densément ciliée (1). 9 Le 6e arceau ventral prolongé au sommet en ogive subarrondie. Les 4° et 5e simples. Stenus contractus, Ericiison, Cot. March. I, 573, 52 ; — Gen. et Spec. Staph. 744,104. — Redtenbacher, Faun. Austr. cd. 2, 225, 54. — Heer, Faun. Helv. I, 228, 47. — Fairmaire et Laboulcène, Faun. Fr. J, 597, 80. — Kbaatz, Ins. Deut. II, 797, 72.— J. Duval, Gen. Staph. pl. 19, fig. 95 (2).— Thomson, Skand. Col. IX, 198, 41, b. Stenus basalis, Curtis, Ann. Nat. hist. V, 1840, 277. Stenus fornicatus, Fauvel, Faun. Gallo-Rhén. III, 269, 57. — John Saiilberg, Enum. Brach. Fenn. I, 63,179 (3). Long., 0,0024 (1 1. forte). — Larg., 0,0005 (1/4 1.). Corps peu allongé, épais, assez convexe, d’un noir brillant; revêtu d’une fine pubescence blanchâtre, courte et très peu serrée. Tête petite, à peine plus large que le prothorax, bien moins large que les élytres ; à peine pubescenle; assez fortement et inégalement ponctuée; obsolètement bisillonnée, à intervalle peu convexe, peu élevé, plus lisse ; d’un noir brillant. Bouche brune. Palpes noirâtres, à 1er article testacé. Yeux obscurs. Antennes courtes, moins longues que la tête 'et le prothorax réunis, obsotètement pilosellées, d’un roux de poix foncé à massue rembrunie; à 1er article subépaissi : le 2° presque aussi épais et au moins aussi long que le Ie1', plus épais que les suivants : ceux-ci grêles, graduellement moins longs : le 3e allongé, à peine plus long que le 4e : les 4e et 5e sub- allongés : le 6e oblong : les 7e et 8e assez courts, un peu plus épais, subglobuleux : les 3 derniers formant ensemble une massue allongée : (1) Les auteurs ont passé sous silence celle conformation unique et remarquable du 4‘ ar¬ ceau ventral <3*. 12) Dans Fauvei.il faut lire 95 au lieu de 85. (3) Dans Jolm Saiilberg, au lieu de SI. incrassatus, il faut lire St. contractus, et au lieu de 16, il faut lire 4i, b. 408 IiRÉVIPENNES les 9° et 10e subtransverses : le dernier, en ovale court et obtusément acuminé. Prothorax aussi large que long, bien moins large que les élytres, assez fortement arqué sur les côtés et peu rétréci en arriére ; assez convexe ; à peine pubescent ; assez grossièrement, profondément et assez densément ponctué, subrugueusement sur les côtés; subégal; d'un noir brillant. Ecusson très petit, noir. Elytres amples, transverses, plus longues que le prothorax, plus ou moins subarquées sur les côtés ; assez convexes ; subégales, avec une ^pression postscutellaire, plus ou moins obsolète ; très éparsement pubescentes ; assez grossièrement, profondément et assez densément ponctuées, subrugueusement sur les côtés; d’un noir brillant. Epaules étroitement arrondies. Abdomen assez court, bien moins large que les élytres, fortement atténué en cône postérieurement ; très convexe, à premiers segments sensiblement impressionnés en travers à leur base, le 5e plus faible¬ ment; éparsement pubescent; assez fortement et subrugueusement ponctué dans le fond des impressions, plus légèrement et éparsement sur le dos des segments ; d’un noir brillant. Le 7e segment subarrondi au bout. Dessous du corps finement pubescent, d’un noir brillant. Prosternum et mésosternum subrugueusement ponctués, celui-ci à lame large et assez largement tronquée au sommet(l). Métasternum assez fortement et den¬ sément ponctué, subimpressionné-subsillonné en arrière sur son disque. Ventre très convexe, assez fortement et peu densément ponctué, plus légèrement en arrière, très finement et très densément sur le milieu des 5e et 6e arceaux qui sont garnis d’une pubescence argentée plus serrée. Pieds grêles, finement pubescents, obsolètement pointillés, noirs, avec la base des tibias pâle et les tarses d’un brun de poix. Ceux-ci assez courts, assez étroits, peu élargis, à 3e article subtriangulaire ou sub- cordiforme. Les postérieurs moins courts, à 1er article oblong, subégal au dernier : le 2* assez court, triangulaire. Patrie. On rencontre cette espèce, peu communément, toute l’année, sur les plantes, sous les pierres et parmi les herbes, au bord des marais, (1) Tout, dans cet insecte, jusqu'il la structure de la lame mésostcrnale, contribue à en faire une espèce à part. sténides — Slenus 409 des fossés et des étangs, dans une grande partie de la France (1). Les exemplaires de la Provence ont une taille un peu plus forte. Obs. 11 est inutile d’insister sur cette espèce remarquable par sa forme épaisse, trapue, large aux élytres, à abdomen fortement conique, à con¬ formation de la lame mésosternale tout autre, à distinctions o* uniques quant au 4e arceau ventral, etc. On rapporte au contractas le fornicatus de Stephens (111. Brit. V, 287). (t) D'après M. Revelière, la £ pond sur le Thypha, à 4 heures du soir. Je l'ai surprise aussi sur les Scirpes. SOC. — LlNN. T. XXX. 28 . TABLEAU MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES BRÉVIPENNES GROUPE DES STÉNIDES Geure Dianous, Curtis. caerulescens, Gyllenhal. Genre S tenus, Latreille. biguttatus, Linné. bipunctatus, Fabricius. longipes, Heer. aeneiceps, Rev. ocellatus, Fauvel. guttula, Muller. laevigatus, Mulsant et Rey. stigmula, Ericiison. bimaculatus, Gyllenhal. asphaltinus, Eiuchson. socius, Rey. gracilipes, Kraatz. Juno, Fabricius. ater, Mannerueim. adjectus, Rey. imricatus, Erichson. longitarsis, Thomson. fasciculatus, Sahlberg. Gallicus, Fauvel. calcaratus, Scriba. Guynemeri, J. Duval. fossulatus, Erichson. aterrimus, Erichson. subfascialus, Fairmaire. alpicola, Fauvel. fortis, Rey. scrutator, Erichson. proditor, Erichson. excubitor, Erichson. boops, Gyllenhal. simplex, Rey. providus, Erichson. sylvester, Erichson. Rogeri, Kraatz. novator, J. Duval. subrugosus, Rey. luslrator, Erichson. S.-genre Nestus , Rey. palposus, Zetterstedt. labilis, Erichson. ruralis, Erichson. buphtbalmiis, Graveniiorst. sulcatulus , Mulsant et Rey. uotatus, Rey. nitidus, Eoisduvai. et Lacordaire. foraminosus, Erichson. cribreltus, Rey. discretus, Rey. incrassatus, Erichson. inaequalis, Mulsant et Rey. umbricus, Raudi. cinerascens, Erichson. rugulosus, Rey, longipennis, Rey. atratulus, Erichson. externus, Rey. tenuis, Rey. propinquus, Rey. foveifrons, Rey. canaliculatus, Gyllenhal. aemulus, Erichson. albipilus, Rey. subdepressus, Mulsant et Rey. foveiventris, Fairmaire et Laboulb morio, Gravenhorst. mendicus, Erichson. aequalis, Mulsant et Rey. 412 TABLEAU DES COLEOPTERES BREVTPENNES arcuatus, Rey. transfuga, Rey. gracilentus, Fairmaire et Laboulb. carbonarius, Gyllenhal. pusillus, Erichson. strigosus , Fauvel. exiguus, Erichson. oreophilus, Fairmaire et Laboulb. relucens, Rey. incanus, Erichson. opacus, Erichson. macrocephalus, Aube. cautus, Erichson. vafellus, Erichson. altifrons , Rey. fuscipes, Gravenhorst. cribriventer , Fairmaire et Laboulb. eircularis, Gravenhorst. planifrons, Rey. pumilio, Erichson. declaratus, Erichson. latior, Rey. assequens , Rey. coniciventris, Fairmaire et Lab. humilis, Erichson. argus, Gravenhorst. S. -genre Tesnus , Rey. crassiventris, Thomson. littoralis, Thomson. intermedius, Rey. opticus, Gravenhorst. eumerus, Kiesenwetter. nigritulus, Gyllenhal. unicolor, Erich.-on. S.-genre Mesostenus, Rey. cordatus, Gravenhorst. hospes, Erichson politus, Aubé. Hespericus, Rey. subaeneus, Erichson. aerosus, Erichson. elegans, Rosenhauer. impressipennis, J. Duval. fuscicornis, Erichson. sparsus, Fauvel. glacialis, Heer. muscorum, Fairmaire et Brisout scaber, Fabvel. Reitteri, Weise. geniculatus, Gravenhorst. flavipalpis, Thomson. palustris, Erichson. impressus, Germar. annulipes, IIeer. flavipes, Erichson. montivagus, Heer. speculifer, Fauvel. subcylindricus, Scriba. micropterus, Eppelsheim. Suramensis, Eppelsheim. Lederi , Eppelsheim. pallipes, Gravenhorst. S. -genre Hemistenus, Motschoulsky. canescens, Rosenhauer. subimpressus, Erichson. salinus, Brisout. subconvexus, Rey. binotatus, Ljungh. carens, Rey. plantaris, Erichson. niveus, Fauvel. tempestivus, Erichson. languidus, Erichson. picipennis, Erichson. rusticus, Erichson. foveicollis, Kraatz. bifoveolatus, Gyllenhal. Leprieuri , Cussac. sculptus, Rey. filum, Erichson. S. -genre Hypostenus, Rey. Kiesenwelteri, Rosenhauer. cicindeloides, Schaller. solutus, Erichson. oculatus, Gravenhorst. tarsalis, Ljungh. insidiosus , Solsky. paganus, Erichson. latifrons, Erichson. contractus, Erichson. TABLE ALPHABETIQUE DES S Dianous caerulescens. . . Hemisthnus, s.-genre. . . 183, Hypostenus, s.- genre. . • 183, Mesostenus, s. -genre. . . 183, Nestus, s. -genre. . . CO 00 Paederus. bigultatus. ^ . Staphylinus. bipustulatus . biguttatus . 185, buphthalmus. . . . 234, cicindeloides . clavicornis. .210,234,393, Juno . similis . STÉIMIDES . Stenus . ISO, aceris . 337, adjectus. aemulus. aeneiceps. aeneus. . aequalis. aerosus. albipilus. alpicola. altifrons. ENIDES Sienus annulipes. . . 333 Arabicus . 366 arcuatus . 282 argentellus . 230 argus . 310, 312 asphaltinus . 206 assequens . 309 ater . 211 alerrimus . 226 atratulus . 269 Barnemllei . 218 basalis . 407 bifoveolatus. . . . 383, 384 biguttatus . 178, 184 bimaculatus . 201 binotatus . 370 bipunctatus . 187 bipustulatus. .... 183 boops . 210, 234, 253 brevicollis . 383 brevipennis . 359 brunnipes . 324 buphthalmus.. 210, 230, 253, 279 caerulescens . 178 calcaratus . 220 campestris . 323 canaliculatus. . . . 233, 273 canescens . 365 carbonarius. . . 250, 281, 293 carens. . . 371 carinifrons . 340 T 175 177 364 390 326 246 185 183 202 393 393 , 400 210 398 175 183 356 214 275 192 329 281 337 275 228 302 414 TAULE ALPHABETIQUE Stcnus cautus . 300 | Menus gracilicornis. . . . 332 cavifrons. . cicindeloides . . . . 334, 393 cinerascens. . 263 circularis. . . . 304, 307 clavicornis. . 233, 233, 400 con gener. . . 273 coniciventris. . 309 contractus. . . 406 cordatus. . 328 crassiventris. . 316 crassus. . . . 3 1 C, 319 cribratus. . . 331 cribrellus. . . 261 cribriventer. . . ... 304 declaratus. . . 307 discretus. . . 261 elegans. . . . . . 337, 338 elevatus. . 340 Erichsonis. . 336 eumerus. . 321 excubit'or. . . 233 exiguus. . 289 explorator. . 276 externus. . 272 fasciculatus. . 218 Fauveli. . 339 femoralis. . ... 232 1 filum. . . . 388 flavipalpis. . 331 flavipes. . . . . . 336, 389 t'oraminosus. . 239 fornicatus. . 407 fortis. . . . 230 fossulatus. . . 223 foveicollis. . . 383 foveifrons. . . 272 foveiventris. . 278 fuscicornis . . 342 fuscipes. . . . 303, 310 Gallicus. . 218 geminus.. . . . 193, 197 geniculatus. . . . 333, 349 glacialis. . 344 gracilentus. . 283 gracilipes . 208 guttula . 193 Guynemeri . 221 Hespericus . 334 hospes . 331 humilis . 310 impressipennis . 339 impressus . 333 inaequalis . 263 incanus . 292 incrassatus . 261 insidiosus. . . . 401, 402 intermedins . 319 intricatus . 214 Italiens . 347 Juno . 202, 208 Kiesenweteri . 392 Kirbxji . 193 labilis . 231 laevigatus . 197 languidus . 377 laticollis . 324 latifrons. . * . ... 408 latior . 309 Lederi . 361 Leprieuri . 386 littoralis . 318 longicornis . 331 longipennis . 268 longipes . 190 longi larsis . 217 lustra tor . 244 macrocephalus . 298 maculipes . 199 major . 366, 368 maurus . 212 melanarius . 266 melanopus . 237 mendions . 281 micropierus . 361 modesties . 398 montivagus . 338 morio . 278 muscorum . 346 DES STÉNIDES 415 Stenus nanus. . niger. . . . . . 283, 295 nigripalpis. .... 266 nigritulus. . . 316, 319, 323 nitidiusculus. .... 375 nitidus. . . . niveus. . . . .... 374 notatus. . . . novator. . . obliquus. . . ocellatus. . . .... 192 ochropus. . . . . 339 oculatus. ■ . opacus. . . opticus. . . . . . 313, 319 orcophilus. . . .... 290 ossium. . paganus. . . .... 403 pallipes. . . . . ... 361 pallitarsis. .... 372 palposus. . . .... 249 pàlustris. . . . ... 351 picipennis. . . . ... 378 picipes. . . . . 310, 381 plancus. . . planifrons. . ... 307 plantaris. . . politus. . . . proboscideus. . . . 352, 354 proditor. . . propinquus. . . . . . 272 providus. . . . ... 237 pubescens. . . . ... 368 pulchripes. . ... 331 pumilio. . . . ... 307 pusillus. . ... 286 pygmcieus. . . .292 relucens. . . Reitteri. . ... 348 riparius. . . ... 400 Rogeri. . . . . . . . 242 roscidus. . ... 401 Sténos rufimanus . 381 rugosus . 221 rugulosus . 268 ruralis . 252 rusticus . 380 salinus . 369 scaber . 346 scrutator . 231 sculptus . 388 serpentinns . 332 Sicuhts . 398 similis. ... ... 398 simplex . 236 socius . 208 solutus . 395 sparsus . 344 speculator . 234 speculifer . 360 spretus . 382 stigmula . 199 strigosus . 288 subaeneus . 335 subconvexus . 370 subcylindricus . 361 subdepressus . 276 subfasciatus . 228 subimpressus . 368 sublobatus . 295 subrugosus . 243 sulcatulus . 255 Suramensis . 361 sylvester . 240 tarsalis . 400 tempestivus . 375 tenuis . 272 transfuga . 282 trivialis . 283 tylocephalus . 223 umbricus . 265 unicolor . 324 vafellus . 300 Tesnus, s. -genre . 183, 315 0. 1 . EXPLICATION DES PLANCHES Planclic I. Fig. 1. Menton du genre Micropeplus. 2. Palpe maxillaire du genre Micropeplus. 3. Prosternum du id. id. 4. Mésosternum du id. id. 3. Tibia postérieur du Micropeplus longipennis çf. 6. Labre du genre Dianous. 7. Menton du id. id. 8. Mandibule du id. id. 9. Mandibule du genre Stenus. 10. Menton du id. id. 11. Palpe maxillaire du genre Dianous. 12. Prosternum du genre Dianous et à peu près aussi des Stenus. 13. Mésosternum du id. id. id. id. id. 14. Palpe maxillaire de la plupart des Stenus. 13. Labre du genre Stenus ou à peu près. 16. Pointe mésosternale du Stenus asphaltinus. 17. » » du Stenus gallicus. 18. Sommet du ventre du Dianous caerulescens o* et $. 19. » » » du Stenus biguttatus o* et Ç (1). 20. » » » du Stenus bipunctatus et à peu près aussi longipes çf. 21. Sommet du ventre du Stenus ocellatus çf (2). 22. » » » du Stenus guttulo. c* et à peu près aussi du laevi- gatus cf- 23. Sommet du ventre du Stenus stigmula çf. 24. )) » » du Stenus bimaculatus et*. 25. » » » du Stenus asphaltinus ci*. 26. )) » » du Stenus Juno a*. 27. Tibia postérieur du Stenus asphaltinus a*. 28. » » du Stenus Juno es*- 29. » » du Stenus ater çj*. 30. » » du Stenus intricatus çf. 31. Sommet du ventre du Stenus ater çf. 32. » » » du Stenus intricatus tf. 33. » » » du Stenus Gallicus çf. 34. » » » du Stenus Guynemeri çf . 33. » » » du Stenus fossulatus çf. 36. » » » du Stenus aterrimus et à peu près aussi de Yalpicola a*. (1 ) l'ai négligé de représenter la pubescence et la ciliation, pour ne pas nuire à i’inlelli- gence de la sculpture qui est plus essentielle. (2) Je cesse de figurer le T arceau ventral, afin de rendre plus évidente l’échancrure du 6' qui est plus importante. BREVIPENNES Micropèplides - Stémdes PI . I Lyon. Impr. Fugère C. Beu dei . Dechaud sculp. Planche II. . 1. Sommet du ventre du Stenus fortis <3*. 2. » » » du Stenus scrutator 0*. 3. » » » du Stenus proditor <3*. 4. » » » du Stenus boops 0*. 3. » » » du Stenus simplex 0*. 6. » » » du Stenus providus çf . 7. » » » du Stenus Rogeri <3*. 8. » » » du Stenus lustrator 0*. 9. » » » du Stenus palposus 0”. 10. » » » du Stenus ruralis çf et à peu près aussi des buph- thalmus, nitidus, cinerascens et quelques autres 0". 11. Sommet du ventre du Stenus incrassatus 0*. 12. )) » » du Stenus atratulus o'. 13. » » » du Stenus morio et à peu près aussi des aequalis et gracilentus çf. 14. Tibia postérieur des Stenus morio, aequalis et gracilentus 0*. 13. Sommet du ventre du Stenus carbonarius 0". 16. » » » du Stenus pusillus a* et à peu près aussi de l’ex i- guus o*. 17. Sommet du ventre du Stenus oreophilus çf. 18 » » » du Stenus incanus çf. 19. Tibia postérieur des Stenus oreophilus a* et à peu près aussi des opacus , humilis et argus 0". 20. Sommet du ventre du Stenus opacus 0", 21. » » » du Stenus macrocephalus 0*. 22. » » » du Stenus vafellus 0”. 23. » » » du Stenus fuscipes 0*. 24. » » » du Stenus circularis 0* et à peu près aussi du decla- ratus 0*. 23. Sommet du ventre du Stenus humilis çf. 26. » » » du Stenus argus çf. 27. rt » » du Stenus crassiventris 0*. 28. )> )) » du Stenus littoralis 0*. 29. » )) )) du Stenus opticus 0*. 30. )) » » du Stenus eumerus 0*. 3t. » » •) des Stenus unicolor et nigritulus . 32 )) » )) du Stenus cordatus çf et à peu près aussi des hospes et poliius 0*. BR EVi PENNES Pi . il \ Stenides Lyon. Impr. Fuaerc C.Aey del. Deohaui scalp . Planche III. Fig. 1. Sommet 2. Sommet 3. » 4. )) 0. » 6. 7. )) 8. » 9. Sommet 10. » 11. Sommet 12. » 13. » 14. » 13. )) 16. » 17. Tibia p 18. » 19. Sommet 20. » 21. » 22. » 23. » 24. Sommet 23. » 26. )> 27. » 28. » 29. » 30. » 31. » 32. » 33. Sommet 34. Pointe n 33. Pointe r o" et à peu près aussi du scaber ef. » du Stenus elegans ef- » du Stenus impressifrons ef- » du Stenus fuscicornis ef- » du Stenus glacialis ef- » du Stenus geniculatus ef . » du Stenus palustris ef et à peu près aussi des pallipes et languidus ef- ventre du Stenus impressus ef- » du Stenus flavipes ef et à peu près aussi du specu- lifer o*. du Stenus canescens ef- du Stenus subimpressus $. du Stenus salinus Ç et de quelques autres Ç . du Stenus subimpressus ef- du Stenus salinus ef- du Stenus subimpressus ef- du Stenus salinus et1. » du Stenus plantaris ef e t à peu près aussi du niveus et *• » du Stenus tempestûius ef- » du Stenus picipennis et1. » du Stenus rusticus o* et à peu près aussi du fovei- collis a*. » » » » » » » » frons < al/. . i * 4 SUR LA PLACE SYSTÉMATIQUE DU GENRE LANGELANDIA — AUBE — ET NOTE S Y N O N Y M I Q U E PAR Marie-Joseph BELON DES FRÈRES PRECHEURS Présenté à la Société Linnécnne de Lyon, le 14 août 1882. A mesure que de nouvelles découvertes viennent élargir le cercle de nos connaissances entomologiques, et que des matériaux plus abondants sont mis entre les mains des classificateurs, l’obligation s’impose de con¬ trôler rigoureusement la valeur des caractères employés pour distribuer les insectes en familles et en tribus. 11 n’est pas rare alors de constater que le système est défectueux, soit parce qu'on a exagéré l’importance d’un organe particulier, soit parce qu’on n’a pas saisi certaines affinités de structure conduisant à un groupement plus naturel. Sans entrer ici dans l’examen d’exemples nombreux qui viendraient à l'appui de mon dire, je me bornerai à en montrer la vérité par quelques observations relatives à la place systématique du genre Langelandia Aubé. Comme je l’ai. fait remarquer dans la première partie de mon travail monographique sur les Lathridiens de France, les deux espèces françaises de Langelandia possèdent incontestablement des tarses tri-articulés. Malgré la présence de certains caractères qui leur sont propres, elles me paraissent néanmoins se rattacher d'une manière si complète à l’ensemble des Lathridiens que je n’ai pas hésité à les ranger dans cette famille. Au- 432 SU K LA PLACE SYSTEMATIQUE jourd’hui, je dois l'avouer, je ne serais peut-être plus aussi affirmatif. J'en donnerai tout à l’heure les raisons : je les soumets à l'apréciation éclairée de mes collègues, avec l'espoir que la discussion contribuera à éclaircir ce point obscur. Au mois de juillet 1S75, durant un voyage au Caucase, M. Hans Leder découvrait dans un terrain riche en humus une espèce nouvelle res¬ semblant extraordinairement par son faciès et sa sculpture générale à noire L. anoplithalma, mais bien distincte au premier coup d’œil par sa grande taille et par plusieurs autres caractères. Elle a été retrouvée, parait- il, en Calabre. M. lteilter la décrivit sous le nom de L. grandis (Deutsche eut. Zeitschr., 1877, p. 296). Plus tard, ayant constaté que les tarses de cet insecte étaient nettement quadri- articulés, il supposa qu’il en était de même de ses congénères, et en conséquence, il retrancha le gen'C Lmgelandia de la famille des Lathridiens, pour le reporter parmi les Colydiens. Un examen ultérieur, provoqué par l’étude d’une espèce qu’il avait rencontrée en Herzégovine (L. callosipennis Reitter, Deutsche eut. Zeitschr., 1881, p. 217) démontra l’inexactitude de celte opinion. A cette époque, mon manuscrit était sous presse et c’est seulement après la publication que j'ai eu connaissance de la rectification établie par M. Reitter lui-même ; il ne m’a donc pas été possible de la mentionner, ce que je n’aurais assurément pas manqué de faire, pour confirmer le ré¬ sultat de mes recherches personnelles. Depuis lors, j'ai vu aussi la L. grandis, j’en possède un magnifique échantillon reçu de M. Reitter et provenant du Caucase, et j’ai pu me convaincre de visu que cette espèce a une telle affinité avec les nôtres, sauf bien entendu le nombre des articles tarsaux, qu'il ne saurait être question, comme je l'avais pensé de prime abord, de les classer dans deux familles différentes. C’est une règle communément admise jusqu’ici, ou, pour mieux dire, c’est un usage adopté par les auteurs de ne point considérer comme ap¬ partenant à la même forme générique deux espèces dont les tarses ne présentent pas un nombre identique d’articulations. Peut-être faut-il voir en cela une tendance aussi peu justifiée que l'était jadis celle de baser des genres nouveaux sur la diversité numérique des articles antennaires. C’est sans doute pour ce motif que M. Reitter regarde l'insecte qui nous occupe comme formant le type d'un simple sous genre (Deutsche entom. Zeitschr., 1882 p. 183). Mais laissons cette question sans la résoudre, parce que la discussion de ce point m’entraînerait au delà des bornes que je me suis fixées. Quoiqu’il en soit, il faut admet're que la L. grandis DU GE.NRK LANGELANDIA 433 doit être séparée de ses congénères et servir de base à une coupe générique ou subgénérique, pour laquelle M. Reitter (Coleopteren-Liste, Winter. 1881-84) a proposé le nom à' Agelandia, probablement (1) afin de rap¬ peler (par la simple suppression des deux premières consonnes) les affinités immédiates de cette espèce avec les autres Langelandia. 11 s’agit maintenant de rechercher la place systématique que les deux genres doivent occuper. Si l’on veut s’en tenir à une classification arti¬ ficielle, rien de plus simple: les Agelandia, à raison de leurs tarses quadri- articulés, seront rangés parmi les Colydiens, avec lesquels, du reste, ils offrent de fréquentes analogies ; d’autre part les Langelandia n’avant que trois articles aux tarses, demeureront parmi les Lathridiens dont ils possèdent tous les caractères essentiels. Ce parti, qui pourrait être bon à prendre pour la rédaction d’un tableau dichotomique sim¬ plement destiné à faciliter la détermination, re saurait être adopté au point de vue de la méthode scientifique et naturelle : on pourra t sans doute alléguer en sa faveur le parallélisme des formes se pro luisant par¬ fois dans des familles fort éloignées les unes des auires, mais comme je l’ai déjà indiqué, les liens intimes qui rattachent ces deux genres sont tellement nombreux et manifestes qu’il serait injustifiable de les briser de la sorte. 11 faut donc les classer tous les deux dans une seule et même famille, et alors, il n'v pas de doute po-sible, le choix ne peut porter que sur les Colvdiens ou sur les Lathridiens. Cependant, quelque choix qu’on fasse, il y aura toujours une forme aberrante et un désaccord avec les caractères considérés comme essentiels au groupe où elle sera intercalée : chez les Colydiens, tels qu’ils sont actuellement définis, ce serait le genre Lange¬ landia ; chez les Lathridiens au contraire, ce serait l’ Agelandia grandis. M. Reitter, tout en reconnaissant que les Langelandia vraies présentent un faciès très analogue â celui de plusieurs types appartenant à la pre¬ mière famille, préfère les hisser dans la seconde et y placer V Agelandia grandis, à laquelle il ne manque qu’un seul caractère pour concorder parfaitement avec la formule de définition. Sans vouloir diminuer en rien la valeur decet arrangement, je ne saurais 11) Ceux qui veulent à tout prix des étymologies grecques ou latines, et qui s'efforcent d'en trouver aux noms eux-mémes que leurs auteurs déclarent n'avoir aueunesignifleation, pourront sc persuader, si tel est leur bon plaisir, que le mot Agelandia dérive d'à augmentatif et de yOiw, rire, se réjouir, la découverte d’on insecte si intéressant étant de nature à causer la joie du chasseur ou du collectionneur. 434 SUR LA PLACE SYSTEMATIQUE dissimuler qu’il existe quelques bonnes raisons à l’appui de l’autre ma¬ nière de voir. 11 est vrai que la famille des Colydiens, telle qu’elle est constituée aujourd’hui et malgré les épurations nécessaires que Jacquelin Duval lui a fait subir, est un magasin de formes assez disparates, quoique rattachées entre elles par plusieurs traits généraux dont l’importance est discutable. Mais si l’on doit désirer qu’une révision plus approfondie vienne fixer définitivement quels en sont les véritables éléments consti¬ tutifs, on peut dès maintenant préparer les matériaux de ce travail par la discussion de certaines affinités. Dans son ouvrage magistral sur les Larves de Coléoptères ( Ann. de la Soc. Lin. deLyon,tomeXXII, 1877), Perrisa pris soin de constater les notables différences qui existent entre une larve de Langelandia et celles des La- thridius ou des Corticaria. C’est là peut-être un premier indice qui per¬ met de soupçonner que le genre n'est pas classé à sa place naturelle. N’ayant des premiers états qu’une connaissance trop insuffisante, je n’ose me prononcer catégoriquement sur ce point; toutefois, à en juger d’après les détails si scrupuleusement relevés par notre regretté collègue, je crois pouvoir dire que les larves de Langelandia offrent de remarquables ana¬ logies avec celles des Endophlœus et des Colobicus qui appartiennent à la famille des Colydiens. Les habitudes des Langelandia et celles d’un grand nombre de Co¬ lydiens, durant leurs premiers états, paraissent être identiques. On les a crues xylophages : il est probableque ces espèces sont vidangeuses. Celte similitude de mœurs serait une seconde raison de les rapprocher. Mais c'est surtout chez les insectes parfaits qu’on peut constater de très importantes ressemblances morphologiques. J’emprunterai quelques unes des principales à l’excellent tableau pour la détermination des Colydiides que M. Reitter a publié récemment dans le XXe volume de la Société d’histoire naturelle deBriinn. Un caractère, qui semble primer les autres, au point de vue de la répar¬ tition des différents groupes de la famille, c’est le mode d’insertion des antennes : dans la première division, qui comprend cinq tribus ( Orthoce - rini, Pycnomerini, Coxelini, Ditomini et Colydiinï), le bord latéral du front est dilaté et recouvre le torulus et la base du premier article. Tel est aussi le cas de 1 ’Agelandia grandis et des Langelandia, chez lesquelles la dilatation est très notable, et cette particularité m’a servi à les séparer de tous les autres genres appartenant à la branche des Lathridiens. Après les Orthocerini et les Pycnomerini, qui sont caractérisés par DU GENRE LAN'GELAN’DIA 435 l’épaisseur de leurs antennes insérées à une certaine distance des yeux, viennent les trois autres tribus où les antennes ont la forme normale et sont généralement plus rapprochées des yeux lorsque ces organes existent. En outre, les deux genres européens ( Coxelus et Tarphius ) qui composent la tribu des Coxelini, possèdent des antennes de onze articles dont les deux derniers seuls forment la massue. Il en est de même pour une bonne partie de la tribu des Ditomini , dans laquelle, parmi les genres européens, trois seulement à ma connaissance ( Ditoma Herbst = Synchyta Hellwig, Cicones Curtis et Lado Wankowicz) présentent une structure antennaire différente. Il y a donc encore ici plusieurs marques importantes d’affinité avec les Langelandia. Les hanches postérieures fortement séparées par une saillie abdo¬ minale tronquée droit en devant constituent, avec la largeur de la lame prosternale, les caractères propres à distinguer la tribu des Coxelini de celles des Ditomini et des Colydiini. Ces caractères conviennent parfai¬ tement aux Langelandia, bien que le faciès de ces insectes allongés et aplatis paraisse au premier abord être fort dissemblable de celui des Coxelus et des Tarphius qui sont plus ou moins convexes et relativement courts. Néanmoins, chose singulière, on retrouve chez les Tarphius cette fossette creusée sous les flancs du prothorax et destinée à loger la massue antennaire au repos, que j’ai introduite dans la formule du genre Lange¬ landia et qui existe également à un haut degré chez YAgelandia grandis. Est-il besoin d’ajouter que le système de ponctuation, de crénelures ciliées, d’élévations costiformes sur le corselet et les élytres en usage chez les Langelandia a de nombreux analogues dans plusieurs genres de la famille des Colydiens ? En faisant ces diverses comparaisons, je m'aperçois que j'arrive à la conclusion adoptée par M. le Dr Seidlitz dans sa Fauna Baltica. Ce savant auteur place en effet les Langelandia dans le groupe des Coxelini à côté du genre Tarphius. J’ai dit ailleurs pourquoi il m’avait semblé impossible d’admettre la famille des Colydiens telle qu’il l’a constituée : je ne re¬ viendrai pas sur ce sujet, mais je crois qu’il y a lieu de se livrer à de nouvelles recherches dans ce sens pour découvrir un groupement naturel d'insectes si voisins, et une formule exacte de leurs rapports au point de vue de la classification. A ces considérations sur la place systématique des Langelandia, j’ajou¬ terai quelques mots relatifs ànosespècesfrançaises.Dansmontravailsurles Lathridiens (p. 96), j’ai réuni les L. cxigua et incostata de Perris comme 436 DE LA PLACE SYSTÉMATIQUE DU GENRE LANGELANDIA les deux extrêmes d’une seule et même espèce nettement caractérisée par la forme parallèle du corselet, tandis que ce segment est élargi dans son tiers antérieur chez la L. anophthalma d’Àubé. Cette réunion, dont la lé¬ gitimité ne fait pas pour moi l’ombre d’un doute, était basée sur l'examen d’un très grand nombre d’exemplaires et en particulier des types mêmes de Perris appartenant à la riche collection de M. E. Revelière. Néanmoins elle est contestée par M. Reitter, qui applique le nom à’exigua Perris à des individus de petite taille, ayant comme Y anophthalma le corselet sensiblement dilaté dans son tiers antérieur qL orné de côtes ainsi que les élytres. Mon honorable collègue soutient (Deutsche entom. Zeitschr., 1882 p. 163), que Yincoslata seule possède un corselet parallèle : ceci est en contradiction manifeste, non seulement avec les types, mais avec les expressions employées par l’auteur pour séparer YexiguaàeYanophtlialma. On lit en effet dans l’Abeille (Vil. p. 10) : « Le prothorax à' anophthalma s’arrondit un peu jusqu’au tiers de sa longueur pour se rétrécir ensuite en ligne droite...; celui à’exigua. au contraire, a les bords droitsoubien peu s’en faut, et ils ne s’infléchissent un peu qu’en approchant de la base. » 11 suit de là que la forme désignée par M. Reitter sous le nom à’exigua n’est certainement point l’espèce décrite par Perris. On peut se demander en outre si cette forme doit être séparée spéci¬ fiquement de Y anophthalma comme le pense M. Reitter, ou bien si elle n’en est qu’une race locale comme je l’ai indiqué (loc. cit. p. 98). Dans le premier cas, elle devrait recevoir un nom nouveau, et je propose de la dédier au savant entomologiste qui l’a fait connaître et de l’appeler L. Reilteri. Toutefois, je ne puis m’empêcher de conserver quelques doutes sur la légitimité de cette séparation scientifique. Les deux prin¬ cipales différences signalées entre la Reitteri et Y anophthalma, savoir : la petitesse de sa taille et la longueur proportionnelle du corselet un peu moindre, me paraissent n’avoir pas toute l’importance désirable. Peut- être suis-je trop exigeant. Videant peritiores ! DESCRIPTION DE LA LARVE D E P AR M. l'abbé Victor MULSANT Présenté à la Société Linnéennc de Lyon, le 13 novembre 1882 Larve allongée, hexapode. Longueur de 7 à 8 millimètres. Tête noire, subdéprimée, plus étroite que le 1er segment du thorax, non ou à peine plus longue que large, subparallèle sur les côtés, garnie de points d'où partent des poils fauves et inégaux ; marquée dans son milieu d'un trait fauve longitudinal, assez fin, partant d’une pièce triangulaire située au milieu de la base, divisé vers le milieu de la tête en deux parties diver¬ gentes avant la forme d’un Y. Mandibules fortes, arquées, noires, cornées, formées de deux dents séparées par un sillon intérieur. Mâchoires fauves, à un lobe. Palpes maxillaires peu allongés, de trois articles. Menton bossué, séparé de la languette, par une pièce transversale étroite. Languette étroite, moins avancée que les palpes labiaux : ceux-ci de deux articles. (1) L’insecte parfait a été décrit. 1“ dans .les Opuscules ealomologiqu.es d’El. Mulsant, 2’ cahier, 1833, p. 8; — 2° dans les VésicuUfires i Mulsant et Itey, 1807, p. 21). 438 DESCRIPTION DE LA LARVE Yeux représentés par quatre ocelles saillants, globuleux, ferrugineux. Antennes courtes, de quatre articles munis chacun de un ou deux poils fauves assez longs ; le dernier article en pointe effilée. Corps composé de douze segments, d’un blanc fauve, sensiblement égaux jusqu’à l'avant-dernier et le dernier surtout qui sont plus étroits ; légèrement convexes, un peu plus en dessus qu’en dessous; garnis de points enfoncés d’où partent des poils fauves, inégaux, principalement sur les côtés. Le 1er segment ou prothoracique, subcarré ou subtransverse, présente en dessus trois espèces de saillies ou boursouflures, séparées par deux traits assez profonds; la saillie du milieu, de forme elliptique ou en losange, présente en son milieu une tache brune allongée, partagée en deux par un faible trait fauve; les saillies latérales, raccourcies en avant, présentent chacune près du bord externe une tache brune en forme de lunule à concavité tournée vers l’intérieur. Le même segment pro - thoracique présente en dessous, outre plusieurs boursouflures, deux éminences de couleur brune, situées de côté et près de la tète. Le mesothorax et le metathorax, à peu près semblables, présentent en dessus, sur les côtés et en arrière, deux taches brunes, avec quelques boursouflures. Les segments qui suivent ceux qui forment le thorax, sont tous à peu près semblables, moins larges et surtout plus courts que ceux du thorax, et tous de même dimension, excepté les deux derniers. Ces segments paraissent, en dessus, comme partagés en trois lobes par deux sillons longitudinaux, situés près des bords qui sont garnis de poils jaune clair, inégaux et assez nombreux. Le dessous du corps se montre plus garni de boursouflures, qui doi¬ vent servir à la locomotion. Le dernier segment est muni de deux crochets recourbés en arc, la courbure en haut. Les six pieds, composés des quatre pièces ordinaires, sont assez courts ; les tarses sont terminés par un crochet corné, muni d’une petite dent à la base. Les stigmates, de forme circulaire, sont situés au commencement des segments et un peu au-dessous des bourrelets latéraux. Obs. — Cette larve, que nous avons trouvée très abondamment avec l’insecte parfait, en battant, au mois d’avril, dans les marais d’Hyères, un amas de tiges desséchées de différentes graminées, mais surtout de YArundo phragmites, était très vive. de l’apalochrus flavo -limbatus 439 Je n’ai pas vu la nymphe. La découverte de cette larve est due à M. Abeille de Perrin, l’éminent naturaliste, auquel l’Entomologie est redevable de nombreuses et pré¬ cieuses découvertes. Il en aurait sans doute déjà donné la description, si la maladie dont il souffre ne l’en eût empêché. M'étant fait un devoir de lui soumettre mon travail, je m’empresse de transcrire les remarques qu’il a bien voulu me communiquer : « Je suis assuré que la larve en question est bien celle de 1 ’Apalochrus flavo-limbatus. Elle est remarquable au milieu des autres larves de Malachites que j’ai élevées cet hiver, par sa couleur plutôt jaune que rouge, tandis que ses parentes sont d’un rouge foncé. « J’ai trouvé dans des tiges de ronce et de vigne sauvage les larves des Malachius 7'ufus, marginellus, parilis, faisant la chasse aux autres larves lignivores, dans la vigne sauvage à celles des Psoa Ilalica et Callidium unifasciatum; dans la ronce aux larves d Osmia, de Cemonus et de Prosopis. Je crois que celles de VApalochrus flavo-limbatus doivent dévorer toutes les larves et les nymphes de coléoptères et d’hémiptères qui habitent les joncs où nous les avons trouvées. » Les Malachites conservent à l’état parfait les mœurs carnassières de leur jeune âge. Je me souviens d’avoir surpris plusieurs fois des Mala- chies occupées sur les fleurs à dévorer des Tenthrèdes, des Téléphores ou d’autres coléoptères tendres. M. Abeille de Perrin l’a constaté lui-même, en nourrissant le Malachius marginellus avec des mouches, des punaises ou des Coléoptères tendres. . \ ÉNUMÉRATION D’INSECTES REMARQUÉS SOUS LES FEUILLES MALADES DU TILLEUL — T I L I A PLATYPHYLLA, S COpoli — PAR CL. RE Y Lu à la Société Liunécnne de Lyon, le 27 novembre 1882. -* Les habitants de la campagne ont tous remarqué cette année que les feuilles du tilleul ont pris une teinte rouillée, se sont desséchées et ont fini par tomber longtemps avant l’automne. J’ai voulu en connaître la cause, et j’ai constaté qu’elles étaient infestées en dessous d’un grand nombre d’insectes de divers ordres, qui sans doute y avaient été attirés par une disposition morbide du végétal. De même que feu Pcrris, notre maître à tous en fait d’observations de mœurs, je crois que les parasites n’attaquent que les sujets déjà malades, et, pour mieux m'en convaincre, une nouvelle preuve est venue à ce propos corroborer cette manière de voir. Devant la fenêtre où je travaille, se trouvent deux tilleuls, l’un vi¬ goureux à feuillage bien vert, l’autre moins robuste à feuilles d’un vert un peu jaunâtre. Le premier a peu souffert, au lieu que le dernier a été presque entièrement dépouillé, moins toutefois scs rameaux supérieurs qui notamment recevaient plus de vie. Ici se pose une question qui est celle-ci: « Qui est-ce qui a rendu primitivement les feuilles malades? » Voici sur ce fait l’opinion que j’émets, néanmoins avec réserve. Comme il arrive quelquefois, les feuilles se sont couvertes cette année de miellée, espèce de liqueur visqueuse et sucrée dont sont très friandes les noc¬ tuelles. Elle était disposée par grandes taches. Ordinairement la chaleur et le soleil sont chargés de la faire évaporer, mais, au contraire, les pluies trop fréquentes de la saison l’ont délavée et étendue sur tout le ÉNUMÉRATIOP* D’iNSECTES 441 limbe de la feuille, au point d’en boucher les stomates et en gêner ainsi la respiration et la vie : ce qui n’a pas manqué d’attirer des parasites vé¬ gétaux et animaux. En fait d’insectes, j’ai constaté abondamment sous les feuilles, d'abord : le puceron du tilleul (Aphis tiliae, Linné) depuis l’œuf jusqu’à sa dernière phase. Les œufs sont allongés, pâles, subcylindriques. Les intermédiaires ou neutres sont petits, plus ou moins trapus, d’un jaune pâle avec quatre séries longitudinales de taches transversales noires, d’autres fois d’un jaune verdâtre sans tache. Ils sont eux-mêmes souvent attaqués de para¬ sitisme; alors ils se gonflent, deviennent brunâtres ou noirs et présentent parfois les trous qui ont donné passage au parasite. 11 y avait en compagnie de YAphis tiliae, en fait de coléoptères : YOlibrus corticalis en nombre passable; YOligota flavicornis et sa larve, attirés là en abondance sans doute par une espèce de mucor ou petit cryptogame qui tapissait le dessous des feuilles. Car les insectes de ce genre, comme on le sait, ne sont pas essentiellement carnassiers : tels sont, par exemple, les Oligota rufipennis et granaria qu’on trouve soit dans les caves parmi les moisissures des ’douelles des tonneaux, soit dans les fruitiers parmi les raisins secs infectés de substances cryptogamiques. On y trouvait également plusieurs larves et nymphes de Coccinellides, que l’on sait être presque toutes aphidiphages ou mangeuses de pucerons, à part quelques unes telles que Epilachna chrysomelina qui vit sur Y Ecbal¬ lium elaterium, Y Epilachna argus qui ronge les feuilles de la Bryonia dioica, et la Lasia globosa qui se nourrit de la Saponaria oflicinalis. On y remarquait surtout la larve du Scy innus minimus, Rossi, décrite par Bouché (Ent. Zeit. Stettin, 1845,164). Elle est noire, avec des tuber¬ cules scabreux et hispido-sélosellés. Son épiderme se fend en dessus et en avant pour laisser passage à la nymphe, tandis que celle-ci se fend en dessous pour laisser passer l’insecte parfait. La nymphe rejette la dé¬ pouille de sa larve en arrière où elle est retenue par deux petits crochets. Il en est ainsi d’un certain nombre de Chrysomélines et de la plupart des Coccinellides, excepté toutefois les genres Chilocorus et Exochomus, chez lesquels les nymphes conservent intacte le dépouille de leur larve pour s’y renfermer comme dans une espèce de coque ouverte supérieurement. Le Scytnnus minimus était là très abondant; il est, à mon avis, le véri¬ table destructeur de YAphis tiliae. Pour en terminer avec les Coléoptères observés sous les feuilles du tilleul, je citerai encore certaine larve assez commune que je crois appar- Soc. — Linn. t. xxx. 30 442 ÉNUMÉRATION D’iNSECTES tenir à cet ordre, mais dont il ne m’a pas été donné de pouvoir vérifier l’état parfait. Je passe aux Hémiptères, parmi lesquels j’ai observé, entre autres espèces, le Phytocoris tiliae et sa pupe, espèce exclusivement phytophage et particulière au tilleul. Bien qu’assez commune, elle est difficile à trou¬ ver, car l’insecte parfait se tient sur le tronc de l’arbre, avec l’écorce duquel il se confond par sa robe bigarrée. Quand on l’approche, il passe au côté opposé du tronc et je l’ai observé pratiquer cette ruse pendant plus de demi-heure avant de pouvoir le saisir. — Il y avait aussi Pilo- phorm cinnamopterus, Malacocoris chlorizans, Temnostethus pusillus, Anthocomus nemovalis et Thriphleps minuta, pupes et insectes parfaits. Parmi les Orthoptères se trouvait là un tout petit insecte avec sa dé¬ pouille et dont le nom m’est inconnu, et parmi les Névroptères, une larve que je crois appartenir au genre Hemerobius, Linné. 11 y avait également un Hyménoptère de très petite taille, qui était sans doute sorti des trous observés sur quelques individus obèses de 1 ’Aphis tiliae, tant que 9 et neutres, et que j’ai supposés attaqués de para¬ sitisme. Au milieu de cette peuplade diverse grouillait une multitude d’acares imperceptibles ou seulement visibles à un fort grossissement. 11 y en avait de toute taille et de toute couleur. Je ne parlerai point de quelque Thysanoures, du reste rares, appar¬ tenant surtout aux genres Podura, Linné, et Smynthurus, Latreille, ni de toutes les infections cryptogamiques qui se sont montrées plus tard, telles que moisissure blanche et taches noires pulvérulentes. L’on comprend, d’après cette énumération sans doute incomplète, que les feuilles du tilleul ne devaient pas résister à tant de tléaux réunis. Les jeunes ramilles, non encore ligneuses, ont également été atteintes, et il n’est pas dit que le végétal ne se ressente pas l’année prochaine d’une pa¬ reille invasion d’ennemis de toute sorte. COMPARAISON ENTRE PLUSIEURS LARVES DE DIVERS GENRES D’ÉLATÉRIDES PAR CL. R E Y Présenté à la Société Linnécnne de Lyon, le 14 août 1882. Je ne prétends point aller sur les brisées de Blisson, Bouché, Chapuis, Candèze, Westwood, Brauer et tant d’autres illustres descripteurs de larves, et surtout de Krover, Schioedte et Perris, qui ont essayé d’en donner une classification. Tout au contraire, les observations que j'ai l'honneur de présenter, résultat de l’examen du peu de larves que je possède en fait d’Elatérides, n’ont d'autre effet que de confirmer la manière de voir de feu Perris, notre maître par excellence en cette matière. Je me suis servi, pour disposer mes larves d’Elatérides, de la structure du dernier segment abdominal, et, par ce moyen, je suis arrivé à une classification tout à fait analogue à celle de Perris, qui les partage en deux groupes principaux, savoir : « Corps subdéprimé, assez large, sub¬ rétréci aux deux extrémités (1), et corps allongé, subcylindrique. » Puis il part de là, pour les subdiviser d'après le dernier segment de l’abdo¬ men. Cela posé, je passe à l’examen de mes larves. (1) Dans les premiers genres, il n’esl rétréci qu'en arrière. 444 COMPARAISON ENTRE PLUSIEURS LARVES De même que Perris, je place en tête celles dont le dernier segment abdominal, denté sur les côtés, est terminé par deux prolongements bilobés, séparés entre eux par une échancrure plus ou moins profonde. Là, je remarque en première ligne la larve de YAdelocera punctala (A. carbonaria, Lucas. Soc. Ent. 1855, 268 ; — Perris, Soc. Ent. 1854, 140; — Agrypnus atomarius , Sciiioedte, Journ. d’Hist. nat, t. VI, 2° part., 504), à tête aussi large que le prothorax, rugueusement ponc¬ tuée et largement bisillonnée; à dernier segment abdominal subruguleux, muni de 4 ou 5 dents de chaque côté, à lobe externe des prolongements plus court que l'interne, à échancrure médiane subcirculaire, avec l’anus situé entre deux crochets acérés. La larve du Lacon murinus (Westwood, Intr. t. I, 233) ; — Schioedte, 507) ressemble beaucoup à la précédente. Seulement, la tête, plus lisse, a ses sillons arqués avec l’ouverture en dedans ; le dernier segment abdominal, plus excavé et plus fortement rugueux, est armé de 6 ou 7 dents sur les côtés ; les prolongements, à lobe externe plus saillant que l’interne, sont séparés par une échancrure bien plus étroite et subogi¬ vale ; les crochets de l’anus sont bien plus courts et émoussés, etc. Je ne m'arrêterai guère à la larve de YAdelocera varia (Blisson, Soc. Ent. 1846, 67), qui ne diffère de celle du Lacon murinus que par une taille moindre et plus étroite, par son abdomen plus finement sillonné, à dernier segment moins fortement rugueux, plus concave, plus distincte¬ ment bisillonné et plus longuement sétosellé, etc. Ces trois larves, remarquables par la largeur de la tête et par leur anus armé de deux crochets, ont le corps assez large, subdéprimé, plus ou moins fortement sillonné sur sa ligne médiane. Elles forment pour moi une première catégorie qui répond à h division D. aa de Perris. Suivent les larves des Athou s, qui ressemblent, en général, à celles des Adelocera et) des Lacon quant à la structure du dernier segment abdominal. Elles s’en distinguent, toutefois, par la tète moins large que le prothorax, ce qui fait paraître le corps subatténué antérieurement. En outre, l'anus, sans crochets, est placé au sommet d’un mamelon suscep¬ tible de se retirer tout à fait dans une excavation circulaire, entourée elle-même en arrière d’un rebord concentrique en demi- cercle. Les seg¬ ments de l’abdomen sont fortement ponctués en dessus sur leur moitié antérieure. Immédiatement après les larves d'Athous. je place celles des Corym- bites et de ses divers sous-genres. Elles n’en diffèrent que par une co- DE DIVERS GENRES D’ÉLATÉRIDES Ub loration généralement moins foncée, par les segments abdominaux à ponctuation basilaire fine et éparse ou convertie en petites rides. Les larves à'Athous ou de Corymbites rappellent la division D aaa du tableau de Perris. Je passe à la section DD qui représente les larves de Campylus . dont les huit premiers segments de l’abdomen sont marqués à leur base de points confluents ou rides transversales, avec la dent externe des prolon¬ gements terminaux plus longue que l’interne et relevée en forme de croc. Le groupe CC ne nous offre que le seul genre Limonius, dont les larves, avec les caractères des précédentes, nous montrent les prolonge¬ ments terminaux, à dents nulles ou très obtuses, convergents à leur sommet interne, de manière à se toucher presque, en enclosant une échancrure circulaire. Toutes les larves suivantes ont le corps plus allongé, plus étroit et plus cylindrique. Elles représentent la division B2 de Perris. Je remarque en première ligne celle de Melanotus, lisses, de couleur châtain et de consistance cornée. Là, le mamelon anal est petit, peu rétractile, protégé en arrière par un large rebord subogival. Le segment terminal de l’abdomen, semi-elliptique, plan ou subconcave, rugueux et 4-sillonné en dessus, est plus ou moins tronqué au sommet, muni au milieu de celui-ci d’une dent plus ou moins saillante. Cette dent est courte et obtuse chez sulcicollis avec les angles latéraux de la tronca¬ ture largement arrondis ; elle est prolongée et aiguë chez rufipes. avec les angles de la troncature assez saillants et subdentiformes ; moins longue et moins aiguë chez crassicollis, avec les angles latéraux subobtus. Les larves de Melanotus rentrent dans la section B2 a de Perris, mais seule¬ ment en partie, car je possède deux larves qui sembleraient, d’après la description du dernier segment abdominal et du mamelon anal (^.appar¬ tenir au genre Ludius, que l’illustre auteur y a fait rentrer. Mais, loin d’être sûr de l’identité du genre, je m'abstiendrai d’en faire une plus ample mention. D’autre part, fort de l’avis du maître, je puis signaler avec certitude les quatre larves suivantes comme se rapportant à des espèces du genre Agriotes. Elles ont l’anus conformé comme chez celles des Melanotus, dont elles diffèrent d’ailleurs notablement par leur dernier segment ab- (1) Ce mamelon anal, qui est mobile, sert puissamment à la progression. 446 COMPARAISON ENTRE PLUSIEURS LARVES dominai convexe, oblong, semi-elliptique, terminé par une petite pointe brusque, et surtout creusé, de chaque côté, à sa base, d’une fossette ombiliquée, obscure et ayant l’apparence d’un stigmate. Celle de 1 ’Agriotes ustulatus, distinctement mais éparsement ponctuée sur le dos, a le der¬ nier segment à peine trisillonné-canaliculé à sa base, terminé par une pointe en forme de clou de toupie, ainsi que le représente la figure 214 du volume des larves des Coléoptères. Celles des lineatus , sordidus et sputator, à part la taille et une ponctuation plus ou moins apparente, diffèrent très peu entre elles. Le dernier segment abdominal est plus ou moins visiblement trisillonné-canaliculé à sa base, avec la pointe simple et brusque. Quant à la larve du Gctllicus, sa pointe est moins fine et moins brusque, obscurément turbinée ; mais le corps est plus étroit et surtout bien plus densement et finement pointillé. Les larves d’Elater vrais ou Ampedus ont tout à fait l’aspect de celles des Agriotes. Le corps est plus fortement ppnctué, et surtout le dernier segment, dépourvu à sa base de fossettes ombiliquées, est terminé en cône atténué. En dernier lieu, je ferai une courte mention de la larve du genre Cardiophorus, sur laquelle il est inutile de m’étendre, car Perris en a donné une description détaillée de quatre pages et demie (p. 171), ac¬ compagnée d’observations très intéressantes et d’une figure très fidèle (fig. 204). Je ferai seulement remarquer qu’elle ne ressemble en rien aux autres larves d’Elatérides et qu’elle justifie en cela la place assignée par certains catalogues, tout à fait à la fin de la famille, au genre Cardio¬ phorus, si longtemps balloté. Elle est très allongée, très mobile, submem¬ braneuse, d’une forme linéaire avec çà et là quelque renflements. L’abdomen paraît de prime abord avoir 23 segments, qui en réalité se réduisent à 9 comme dans les autres larves de la même famille. Je suis heureux, dans ce court examen, de m’èire rencontré complè¬ tement d’accord avec feu le savant et excellent Perris, pour lequel mon admiration s’accroît à chaque occasion qui m’est offerte, de consulter son œuvre magistrale et impérissable. TABLE DES MATIÈRES Conlributions à la faune malacologique française. — VI. Mono¬ graphie des Hélices du groupe de l’ Hélix heripensis, par Arnould Locard . 1 Description d’une espèce nouvelle de Mollusque appartenant au genre Paulia, par Arnould Locard . 05 Catalogue des Chenilles européennes connues (suite), par Georges Roüast . 70 Tribu des Brévipennes. — Deuxième groupe, J licropéplides , par C. Rey . 153 Tribu des Brévipennes. — Troisième groupe, Sténicles, par C. Rey. 175 Quelques exemples de monstruosités chez les Coléoptères et Hémiptères, par C. Rey . 423 Noie sur les premiers états de YAnthicus quisquilius, par C. Rey. 425 Sur la place systématique du genre Langelandia et note synony- mique, par Marie-Joseph Belon . 431 Description de la larve de Y Appalochrus (lavo-limbatus, par l’abbé Victor Mulsant . 437 Énumération d’insectes remarqués sous les feuilles malades du tilleul, par C. Rey . 440 Comparaison entre plusieurs larves de divers genres d 'ELatérides, par C. Rey . 443 LT ON. — IMPRIMERIE PITRAT AISÉ, RUE GENTIL, 4 ’ ' ;r; •/ . . ! C • * • • • • : * i V • • ■ r ; • • . U . .J .V - . . . LISTE DES PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ LINHEXÜE ANNALES ET COMPTES RENDUS de 1836 à 1350-52, contenant: Observations botaniques , par Seringe, Alexis Jordan. — Notes enlomologi- ques, par Donzel, Gacogne, Godaut, Perris, Mulsant et Rey. ANNALES (nouvelle série) tomes I à XXIX, de 1852 à 1882 contenant : Diagnoses d'espèces nouvelles, par Alex. Jordan : Catalogue des plantes du cours du Rhône, par Fourreau; Flore des Muscinées par Débat. — Icono¬ graphie et description de chenilles et lépidoptères, par Millière. — Notices sur les Altisides, par Foudras. — Coléoptères, par Levrat, Chevrolat. Perroud, Godart, Perris, Sichel, Mayet, Donnadieu, Mulsant et Rey; Abeille de Perrin, R. P. Belon. — Notices ornithologiques par Boucart. Mulsant et Yerreaux. — Géo’ogie du départ, du llhône, par Mène. % CHAQUE VOLUME EST VENDU AU PRIX DE 15 FR. SE VENDENT SÉPARÉMENT Tetranyques , par Donnadieu. — Chrysides, par Abeille dePerrin. — Larves de coléoptères, par Perris. — Brèvipennes, par Mulsant et Rey. — Lathri- diens, par le R. P. Bei.on. LTO N. — IUP. PITRAT AÎNÉ, R UB ÜKNT1L, 4. * -0 | . 1