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GÉOLOGIQUE

BELGIQUE

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DE LA

SOCIÉTÉ

GÉOLOGIQUE

BELGIQUE

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1870

SOCIETE GEOLOGIQUE

DE BELGIQUE.

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RÈGLEMENT ADMlNiSTRÂTlF

En exécution de Tart. 37 des Statuts.

Art. 1. Les préseiUalioiis doivent être remises par écrit au président, qui les communique en séance, f.e BuUclin en mentionne seulement le nombre.

Art. "2. Au mois de janvier, avant la séance du mois, le trésorier adresse une lettre de rappel aux membres eu retard de paiement. Dans la première quinzaine de février, il adresse une seconde mise en demeure, par lettre recom¬ mandée aux frais du débiteur, à ceux qui n auraient pas encore payé, et il les signale au Conseil dans sa séance du même mois. A partir de cette date les publications cesse¬ ront d’être envoyées à ces membres, à moins de circon¬ stances spéciales à apprécier par le Conseil.

Art. 3. A la même date, le trésorier signale les membres qui, malgré ces deux mises en demeure, persévèrent depuis deux ans dans leur refus de paiement. Sur l’avis qu’il eu reçoit, le Conseil constate que ces membres ont cessé de faire partie de la Société. {Art. Il des statuts.)

Art. 4. La rétribution est due pour l’année de l’admis¬ sion, quelle que soit la date de celle-ci.

VI

Les démissions qui irauraieiil pas été adressées au président avant la première séance de l’année (novembre), n’auront d’effet que pour l’année sociale suivante.

Art. 5. Le scrutin secret est obligatoire pour toute ques¬ tion de personnes.

Art. il. Depuis le l'’" Jiovembre jusqu’à l’assemblée géné¬ rale de ce mois, les membres effectifs peuvent obtenir communication des archives administratives au local de la Société en s’adressant au secrélaire-général, et des pièces relatives à la comptabilité de l’année chez le trésorier.

Art. 7. Les publications de toute nature reçues par la Société, seront dorénavant déposées, sous certaines condi¬ tions à déterminer par le Conseil, dans une bibliothèque publique, dans l’ordre des villes qui, avec leur banlieue, lournissent actuellement le plus de membres à la Société, en commençant par la bibliothèque de l’Université de Liège. Ce dépôt s’effectuera de la manière suivante.

a. A Liège seront déposées les publications que la biblio¬ thèque susdite ne l’eçoit pas d’une autre source.

b. Le reste sera offert à la bibliothèque de la viile de Mous, qui y choisira de môme les publications qu’elle ne possède pas.

c. Le reste sera offert successivement aux bibîiu- tlièques des autres villes, dans l’ordre du nombre des membres que celles-ci comptent dans la Société.

d. Ce qui resterait disponible demeurera déposé au local de la Société, à l’Université.

Art. 8. Les membres effectifs, honoraires ou correspon¬ dants peuvent en tout temps avoir accès aux collections ou à la bibliothèque en s’adressant au conservateur ou au bibliothécaire.

Art. 9. Les membres résidant en Belgique peuvent rece¬ voir communication à domicile des échantillons et des documents imprimés appartenant à la Société. Ils en don-

vu

lient un reçu qui leur est restitué lorsqu’ils remettent l’objet emprunté.

Ces échantillons ou imorimés ne peuvent être conservés plus d’un mois, à moins d’une autorisation spéciale du bureau.

Tous frais d’envoi, aller et retour, sont à la charge de l’emprunteur.

Art. 10. Tout objet égaré donne droit, à titre de dom¬ mages-intérêts , à une indemnité à fixer par le Conseil, sauf recours à l’assemblée générale pour ce qui concerne les livres.

La rentrée de ces indemnités s’opérera par les soins du trésorier. Le paiement est obligatoire au même titre que celui de la cotisation, et le refus de s’acquitter donne lieu aux mêmes conséquences.

Art. 11. Tout objet emprunté devra être rentré le 1'^ novembre, pour permettre le recolement de la bibliothèque et des collections. Il ne pourra sortir avant l’assemblée générale de ce mois.

Art. 12. Les membres honoraires et les correspondants ont voix délibérative dans les questions scientifiques, voix consultative seulement dans les questions administratives.

Art. 13. Le président peut introduire aux séances des savants étrangers, de passage au siège de la Société.

Art. 14. Tout tirage à part doit porter : J Ma mention du volume des Annales dont il est extrait et celle de la date ; 2'' l’art. 22 des Statuts (La Société, en décidant l’impres¬ sion d’un travail, laisse à l’auteur la responsabilité de ses opinions).

Les tirés à part porteront une pagination spéciale, au gré de l’auteur; mais la pagination des Annales y sera conservée entre parenthèses.

Art. 15. Le paiement des tirés à part demandés par l’auteur en sus de ceux que lui fournit la Société, se fait

(iireclemenl k rimprimeur, sans inlerveiition de la Société. Le secrétaire-général peut être appelé à vérifier si la note est conforme au tarif adopté.

Art. 16. Le président règle l’ordre du jour des séances, dirige les discussions et a la police des réunions. Il accorde et retire la parole, met aux voix les propositions, proclame les décisions et lève les séances.

En l’absence du président, Tun des vice-présidents le remplace dans ses attributions. En cas cie nécessité, il est suppléé par un membre du Conseil.

Art. 17. Nul ne peut obtenir la parole après qu’une ques¬ tion, a été mise aux voix.

Art. 18. La correspondance de la Société est faite par le secrétaire-général, qui en rend compte au Conseil. Les procès-verbaux qu’il rédige sont imprimés et transmis en épreuve à tous les membres résidant en Belgique, avant la séance suivante, dont ils portent convocation. En séance, ces procès-verbaux sont approuvés sans lecture, s’il n’y a pas de rnodiiication proposée. Ils sont alors imprimés au Hulletin.

Art. 19. Le secrétaire-adjoint seconde le secrétaire- général et le remplace en cas d’absence. Il est chargé do l’envoi des publications, tant aux membres effectifs, liouo- raircs ou correspondants, qu’aux Sociétés ou institutions avec lesquelles il y a échange de publications. ,

Art. 20. Les réclamations pour livraisons incomplètes ou non arrivées k destination, doivent être adressées au secrétaire-adjoint au plus tard dans les deux mois qui suivront la distribution de la Un du volume.

Passé ce délai, les feuilles reslaules seront brocliées eu volume. Il ne pourra donc ôire satisfait aux l’éclamations qui ari'ivei'aient ultérieurement, que si les feuilles récla¬ mées existent on excédant.

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Art. 21. Le Conseil peut autoriser le dépôt provisoire de certains écliantillons dans une collection publique.

Arl. 22. Dans la séance de juillet, l’assemblée nomme une commission de comptabilité composée de cinq membres habitant au siège de la Société. Celte commission est chargée de vérifier les comptes du trésorier dans la pre¬ mière quinzaine de novembre. Procès-verbal de ses opérations est transmis au Conseil pour ia séance qu’il tient avant rassemblée générale du mois.

Art. 23. Pour les sessions extraordinaires prévues par l’art. 3 des Statuts, le membre qui aura proposé la loca¬ lité adopîée, sera chargé des arrangements à prendre pour la tenue des séances de la Société et, éventuellement, pour le logement des membres qui se seront fait inscrire pour prendre pari à l’excursion.

Art. 24. La rédaction du compte-rendu est faite par les soins du bureau de la session extraordinaire, et transmise au Conseil, qui, après approbation, remet ce compte-rendu au secrétaire-général pour impression.

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RÈGLEMENT

An élé par le Conseil , eoi vertu de l'art. '22 des Statuts,

POUli

U BIBLIOTHÈQUE ET LES COLLECTIONS

DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE.

Art. l'"’. Le secrétaire-adjoint est chargé, en quaîiîé de bibliothécaire, de la réception, du dépôt et de la con¬ servation des livres, brochures, journaux, cartes, etc., adressés à la Société.

A ces fins, il tient : 1" un registre d’entrée et de sortie, dans lequel toute publication est inscrite à son arrivée, avec l’indication de son origine ( don ou échange), en face d’un numéro d’ordre qui sera répété sur la publication; une dernière colonne renseignera la bibliothèque publique qui aura reçu celte publication en dépôt, en exéction de l’art, du règlement administratif; un catalogue métho¬ dique, par Société ou autre institution, dans lequel ces indications seront reproduites avec les correspondants du catalogue d’entrée ; S*" un registre indiquant pour chaque bibliothèque publique les ouvrages qu’elle a reçus en dépôt.

XI

Art. 2. En cas de lacune dans les publications pério¬ diques, le bibliotiiécaire est chargé de préparer les réclamations à adresser aux Sociétés ou institutions cor¬ respondantes.

Il signale au Conseil les lacunes qui ne pourraient être comblées par cette voie.

Art. 3. Il rédige la Bibliographie pour les Annales, en indiquant les litres des articles relatifs aux sciences miné- l'ales que renferment les ouvrages périodiques reçus par la Société.

En règle générale, la pubiicatioii de la Bibliographie vaudra accusé de réception pour les sociétés, institutions ou personnes qui auront fait des envois à la Société, sans préjudice de la mention des noms de ces personnes ou sociétés au Bulletin de la séance dans laquelle ces ou¬ vrages auront été présentés.

Art. 4. Les publications de tout genre reçues par la Société seront déposées sur le bureau à la séance qui sui¬ vra leur réception, pour pouvoir être examinées par les membres présents. Après la séance, le bibliothécaire les fera parvenir aux diverses bibliothèques elles doivent être déposées.

Art. 3. Le bibliothécaire est chargé de tout ce qui concerne la vente des Annales, sauf la rentrée des fonds, qui est confiée au trésorier. Chaque année, il présente au Conseil un rapport sur le produit de la vente, et le nombre d’exemplaires de chaque volume qui restent en magasin.

Art. 6. Le Conseil délègue un de ses membres comme conservateur des collections de la Société. Ce membre est chargé de tenir un catalogue d’entrée, dans lequel chaque minéral, roche ou fossile est inscrit, h la date de sa récep¬ tion, avec un d’ordre et le nom du donateur. Ces indica¬ tions sont reproduites sur une étiquette accompagnant

l’objet catalogué, lequel, après avoir reçu une petite étiquette collée indiquant son numéro, est ensuite déposé dans le local dont la Société dispose à l’üniversilé.

Xvi. 7. Le conservateur est chargé en outre de la détermination des échantillons qui seraient donnés non déterminés. Il peut se faire assister par toute personne de son choix, sous sa responsabilité.

SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE BELGIQUE.

LISTE DES MEMBRES

AU NOVEMBKE lK7a.

MEMBRES EFFECTIFS.

J.MM.Alvin (Louis), ingénieur, professeur ü l’École poly¬ technique, 46% rue de Pascale, à Bruxelles.

2. Andrimom (Julien d’), ingénieur, administrateur du

charbonnage du Hasard, membre de la Chambre J des Beprésentants, etc., place St-Michel, à Liège.

3. Axciox (Alfredb ingénieur, 83, faubourg St-Gilles, à

Liège.

4. Arnould (Gustave), ingénieur principal au corps des

mines, 4, rue des Passages, h Mous.

5. Backer (Hector de), ingénieur, 75, cours Pierre

Piiget, à Marseille (France).

6. Bâri.et (Adolphe), ingénieur au chemin de fer de

l’État, 10, place Hansaert, h Bruxelles.

7. Bayet (L ), ingénieur, à Walcourt.

8. Bellié:re (Félicien), ingénieur, Farciennes (Campi-

nairc).

XIV

9. i\îM. BKLi.YNCk (LeR. 9. Augijste), pi ofessetir au Collège de la Paix, à Namuf.

10. Belv.41. (Théopliile), docleur en sciences, pharma¬

cien, 21, rue de Namnr, à Bruxelles.

11. Behchem (François), ingénieur principal au corps

des mines, 32, rue Neuve, à Namur.

12. Berüal (François), géomètre, à Quaregnon.

13. Berximolin (Alfred), ingénieur, 18, rue des Hou¬

blon ni ères, à Liège.

14. Bia (Gustave), ingénieur de la Société du Couelianl

du Flénu, à Quaregnon.

15. Biernaux ( ), ingénieur des charbonnages de

Forchies et de la Vallée du Piéton, à Forchies-

la-Marche, par Fontaine-rÉvêque.

16. Bilharz (Oscar ), ingénieur, directeur de la Société

delà Vieille-Montagne, à Moresnet, par Herbesthal.

17. Binard < ), ingénieur à l’usine deWez-Sl-

Martin, à Marcinelle.

18. Blaxcuart (G ), ingénieur des mines de Fillols,

à Prudes (France-Pyrénées-OrieiiLales).

19. Bodson (Materne), ingénieur h la Société de la

Vieille-Montagne, à Chênée.

20. Bodart (E ), ingénieur, , rue du Canal, à

Louvain.

21. Bois d’Enghien ijules), ingénieur, 72, rue Gallait, à

Schaerbeek.

22. Bonawis (Florimond-J ), conducteur des ponts et

chaussées, à Jambes (Namur).

23. BoiiGiNET (Eustache), ingénieur principal des mines,

à Jemeppe.

24. Bounv (Victor), directeur-général de la Société ano¬

nyme de la Nouvelle-Montagne, 58, rue üarchis, à Liège.

XV

âo. MM. Houlangeh (Eugène), ingénieur, jilace du Marché, à Cliâtelel.

56. Bocrce (Léon), ingénieur au clmrbonnage du Tideu-

Kaisin, à Gilly.

57. Bourguignon (Ernest), ingénieur au charbonnagede

Piélon, à Piéton.

58. Boveroule (Etienne), ingénieur, à Moiianwelz, par

Mariemont.

59. Bragonier (Frédéric), sénateur et industriel, 7,

boulevard d’Avroy,è Liège.

30 Brassjne (Eugène), naturaliste, 5, rue de Siassart, à Ixelles.

31. Breithof (Michel), ingénieur, à Sclessin (Tilleur).

35. Breithof (Nicolas), ingénieur, professeur h rilni- versilé, 54, rue du Canal, à Louvain.

33. Briârt (Alphonse), ingénieur, membre de l’Aca¬

démie, à Mariemont.

34. Brixhe (Emile), directeur-gérant de la Société mé¬

tallurgique Austro-Belge, h Gorphalie, par Huy.

35. Brünin (Emile), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage du Bas-Flénu, à Quaregnon.

36. Bustin (Oscar), ingénieur, directeur-gérant du char¬

bonnage de Sart-Berleur, 53, rue des Guillemins, i\ Liège.

37. Cambrésy (Alphonse), ingénieur, directeur de la

Société rOlympe, à Athènes.

38. Candéze (Ernest), docteur en médecine, membre

de l’Académie, h Glain, lez-Liége.

39. Garez (Ernest), ingénieur des ponts et chaussées,

10 1, rue de Stassart, à Ixelles.

40. Garez (M ), ingénieur en chef-directeur des

pouls et chaussées, 19, rue des Deux-Églises, ù Bruxelles.

XVI

4l MM. (Uhliki! iEiiiile), ingénieur au cliemiu de fer Graiid- Cenlral-Belge, à Lodelinsart.

42. CARTUYvrLs (Juies), ingénieur, admini.strateur de la Société de Bernisseni, 12, place Sie-Glaire, à Liège.

48, C.vi'ÀL.vN (Eugène), professeur à TUnivei^ilé, 21, rue Nysîen, à Liège.

44. CiiANDKLON (Joseph), professeur à rUiiiversité, 14, rue Darchis, à Liège.

4ü. Châxdf.lon (Théodore), docleur en sciences natu¬ relles, 14, rue Barcliis, à Liège.

4B. Chârlier (Eugène), docteur en médecine, 19, laii- boLirg St-Gilles, à Liège.

47. Gharukr (Gustave), ingénieur, à ïilleiir.

48. CHAPUis (Félicien), docleur en médecine, membre

de FAcadémie, à Verviers.

49. Ghe.xeux (Louis), directeur-gérant de la Société des

charbonnages et hauts-fourneaux d’Ougrée, ü O U grée.

oO. Chèvremont (J ), ingénieur, directeur du char¬ bonnage de Sart d’Avette, aux Awirs, par Engis. ol. CiiEVRox ( ), ingénieur, professeur à l’Institut

agricole, à Gembloux.

52. Glerfayt (Adolphe), élève-ingénieur, 1, rue de la Casquette, ù Liège.

58. Cloquet (L ), ingénieur honoraire des ponts et chaussées, à Feluy.

54. CocHETEux (G ), colonel du génie, 7, rue du

Midi, h Liège.

55. Gouels (Paul), propriéîaire, 2, rue de la Bascule, h

Anvers.

56. Gülbeaü (Jules), membre de diverses sociétés

savantes, 178, chaussée de Wàvre, à Ixelles.

xvn

57. MM. Collin (Gustave), étudiant, 64, rue Royale, à Bruxelles.

68. Cornet (François-L ), ingénieur, correspondant

de l’Académie, à Cuesrnes.

69. CoTTEAü (Gustave), juge honoraire, h Auxerre

(France— Yonne).

60. CouHAREViTCH (Jules), ingénieur à la Société des

Charbonnages Réunis, rue Ghavannes, à Charleroi.

61. Cousin (Toussaint), membre de la Société Malaco-

logique de Belgique, 12, rue du Gouvernement, à Mous.

62. Cousin uEmile), ingénieur, directeur des carrières

et usines de Forrières, par Rochefort.

63. Craven (Alfred), membre de la Société Malacolo-

gique de Belgique, 224, rue de Terre-Neuve, à Bruxelles.

64. Crocq (J ), docteur en médecine, professeur

à rUniversité, i lO, rue Royale, à Bru.xelles.

66. CucHERAT (P ), ingénieur-constructeur, 13,

rue du Presbytère, à Bruxelles.

66. Dallemagne (Emile), ingénieur, directeur des lami¬

noirs de Sclessin, à Tilleur.

67. Dallemagne (Léon), ingénieur-directeur des hauts-

fourneaux de Sclessin, h Tilleur.

68. D.wreux (Paul), ingénieur, secrétaire de la com¬

mission du Musée de l’Industrie, k Bruxelles.

69. Deby (Julien), industriel, 21, rue de la Vanne, à

Bruxelles.

70. Decamus (Louis), docteur en sciences naturelles,

41, rue Sommeleville, à Verviers.

71 . De Collombs (Léon), ingénieur, 63^ rue du Lombard,

à Namur.

72. De Cuyper (Charles), professeur à rUniversité, 46,

rue des Augustins, à Liège.

ANN. soc. GÉOL. de BELG., T. îll.

2

XVtfl

7:1 MM. De CuYPKii iGeorges), ingénieur de la Société des chemins de îér, à Sébastopol (Russie). ^

74. Defraxxe (Charles), directeur-général de la Compa¬ gnie minière belge de Vigsnaes, 34, Longue rue Ste-Anne, à Anvers.

7o. Dejaer (Ernest), ingénieur au corps des mines, rue de la Chaussée, h Mons.

76. DEJAER(Jules), ingénieur au corps des mi nés, Vieux-

Marché aux Bêles, ii Mons.

77. Dejakdin (Adolphe), capitaine du génie pensionné,

24, rue Darlois, à Liège.

78. De Koxinck (Laurent-Guillaume), professeur à l’üni-

versitc, 44, rue Bassenge, h Liège.

79. DeKoxinck (Lucien-Louis), ingénieur, à Lodelinsart.

80. Deladrière (G ), ingénieur de la Société des

Produits, à Flénu, par Jemmapcs.

81. Delbastaille (Théophile), pharmacien, 34, rue du

Pont-d’Avroy, h Liège.

82. Delvaux (Emile), lieutenant aux lanciers, membre

de la Société géologique de France, 8, avenue St-Pierre, à Mons.

83. Demanet (Charles), ingénieur de la Société de l’Es¬

pérance, à Seraing.

84. Desieyst (Jules), ingénieur, industriel, h Rebaix,

par Ath.

83. Denis (Hector), membre de la Société Malacologique, etc., 30, rue Goffiirt, à Ixeiles.

86. Descamps (Amand), ingénieur du charbonnage du

Grand-Bouillon, à Dour.

87. Descamps (Emile), ingénieur, à Trélon (France

Nord).

88. Descamps (Joseph), ingéiiieu r, membre de la Chambre

des Représentants, 32, rue deNamur, à Bruxelles.

89. Desgui.vs (Pierre), ingénieur, directeur des mines

de Figueira da Foz (Portugal).

90. MM. Dessant (Jules), ingénieur, à Moiianwelz, par

xMariemont.

91. Destexhe (Emile), ingénieur à la Société des char¬

bonnages de Bonne-Fin, 19, rue de l’Ouest, à Liège.

92. Destexhe (Oger), ingénieur, à Morlanwelz, par

Mariemoru.

93. Desvachez (Jules), ingénieur au corps des mines,

h Mons.

94. Devos (André), professeur, 4, rue des Venues, à

Liège.

95. Devos (Lucien), ingénieur, à Mariemont.

96. Devries (Guillaume), ingénieur, directeur-gérant

des charbonnages de Bonne-Espérance, à Lam- bussart, par Farciennes.

97. Dewalque (François), ingénieur, professeur à l’üni-

versîlé, 26, rue des Joyeuses-Entrées, à Louvain.

98. Dewalqüe (Gustave), professeur à rUniversité,17,

rue de la Paix, à Liège.

99. Dieu (Virgile), ingénieur, directeur des Charbon¬

nages Réunis de Charleroi, à Ghaiieroi.

100. Docteur (Emile), ingénieur, chef de service des

lignes du Luxembourg, 263, chaussée de Wâvre, à Bruxelles.

101. Donckier (Charles), ingénieur, directeur de la So¬

ciété de Moniigny-Vézin, à Vézin, par Namèche.

102. Donckier (Louis), ingénieur, à Morlanwelz.

103. Drion (Jules), ingénieur, directeur de charbon¬

nages, rue de la Petite-Guirlande, à Mons.

104. Dubois (Emile), pharmacien, à Ougrée.

105. Düdicq (Léon), ingénieur du charbonnage de Bas-

coup, à Bascoup, plir Chapelle-lez-Heriaimoni.

106. MM. Düfrénoy (Gliaiies), ingénieur civil, à Huy.

107. Dugniolle (Maximilien), professeur à fUniversité,

57, Coupure, rive gauche, à Gand.

108. Dulait (Jules), ingénieur-inétallurgiste, à Charleroi.

109. Dumon (Charles), inspecleur général des ponts et

chaussées, 29, rue Joseph 11, h Bruxelles.

110. Dumont (xVndré), ingénieur, 27, rue Van Brée, h

Anvers.

111. Dupire ( ), ingénieur, conduclcur des travaux

du charbonnage de Monceau-Fontaine, à For- chieS'la-Marclie, par Fontaine-FEvêque.

112. Dupont (Félix), ingénieur au corps des mines, 59,

rue du Sl-Esprit, h Liège.

LM. Dupont-Rucloux (Adolphe), ingénieur, 46, rue des Auguslins, à Liège.

114. Durand 'Henri), ingénieur de la Société de

Crachet-Picquery, à Frameries.

! 15. Durand (Tlicophile), étudiant, 12, rue Lamberl-le- Bègue, à Liège.

116. Durant (Prudent), ingénieur du charbonnage

d'Ormont, à Ciiàtelet.

117. Durieüx (Féii.N), ingénieur, directeur des mines et

usines de ia Société d’Angleur, à Angleur.

118. Evrard (Florent), ingénieur au chemin de fer de

l’État, a Bruxelles.

119. Faly (Joseph), ingénieur au corps des mines, 6,

rue de Nimy, à Mous.

120. Fayn (Joseph), ingénieur, direcieur-géraiU de la

Société pour la fabrication du gaz, 49, rue des Auguslins, il Liège.

121. Fétis (Alphonse), ingénieur, directeur-gérant de

la Société des mines et usines du Rhin et du Nassau, ii Stolberg (Prusse).

XXI

122. MM. Fiévet{ ), ingénieur, à Bascoup, par Ciiapelle-

lez-Herlaimont.

123. Firket (Adolphe), ingénieur au corps des mines,

répéiiteurde minéralogie et de géologie à l’École des mines, 32, rue Sle-Marie, à Liège.

124. Firket (Charles), étudiant, 33, rue de Frognée, à

Liège.

l2o. Flamache (Victor), ingénieur principal des mines, 34, rue Dartois, h IJége.

126. Folie (François), docteur en sciences, administra¬

teur-inspecteur de l’Université, h laége.

127. Focquet (Amand), ingénieur au.x cijarbonnages de

Mariemont, à Mariemont.

128. Fraikin (Joseph), ingénieur, 4, rue Konnaïa, h

Karkow (Russie).

•129. Francken (Victor), ingénieur, chef des travaux chimiques au laboratoire de recherches h TUtd- versité, 12, rue André-Dumont, à Liège.

130. François (L ), directeur au charbonnage de

Beile-et-Bonne, à Quaregi.on.

131. Frohiont (Martial), ingénieur-métallurgiste, à Gliâ-

telineau,

132. Gaillard (Marcel), ingénieur, chimiste de l'Asso¬

ciation sucrière de la Hesbaye, 24, rue de Lou¬ vain, à Tirlemont.

133. Galland(A ), élève-ingénieur, 6, rue du Pont,

à Liège.

134. Gérard (Armand), ingénieur, attaché à la mission

de Belgique, à Shangaï (Chine).

135. Gérard (Léo), ingénieur, rue Duvivier, à Liège.

136. Gérimonf (Maurice), ingénieur, directeur de la

Société des mines de iiOvegnée, à Huy.

137. Gernaert (Camille), ingénieur, 44, rue des Cla-

risses, à Liège.

XXJl

138. MM. Gerxâert (Jules) , inspecteur-général honoraire

des mines, 44, rue des Clarisses, à Liège.

139. Ghilain (Alfred), ingénieur à la Société Cockerill,

faubourg Sle-Marguerite, à Liège.

140. Ghislaix ( ), ingénieur au chemin de fer de

l’État, à Quaregnon.

141. Gilkinet (Alfred), docteur en sciences naturelles,

13, rue Renkin, à Liège.

14-2. Gilles ( 4 ingénieur au corps des mines,

10, rue de la Halle, à Mons.

143. Gillet (Lamherl), ingénieur, industriel, à Andenues. 1 4 4 Gillon (Auguste), ingénieur, professeur à TUniver- siié, boulevard d’Avroy, à Liège.

145. Gixdorff fFrantz), ingénieur de la Société de la

Nouvelle-Montagne, îi Engis.

146. Gi.oesener (Michel), professeur émérite à l’üniver-

sité, 55, rue des Augustins, à Liège.

147. Godin (Arnold), ingénieur des mines, 24, rue du

Jardin-Botanique, à Liège.

148. Goffart (Léouj, itigénieur, 14, nie Sœurs-de-

Hasque, à Liège.

149. Gosthier (Edmond), ingénieur, boulevard

ad Aquam, à Na mur.

150. Gohet (Léopold); ingénieur, répétiteur de chimie

industrielle à FÉcoie des mines, 19, rue Ste- Marie, à Liège.

151. Gosserie (Emile), ingénieur au charbonnage de

Martinet, à Roux.

152. Graixdorge (Josepli), docteur spécial en sciences

physiques et mathématiques, 20, rue Duvivier, à Liège.

153. Greixer (Adolphe), ingénieur à la Société Cocke¬

rill, à Serai ng.

XXÎÎI

154. MM. Güchez (Fulbert), ingénieur au corps des mines,

l\ Mons.

155. Guib4l (Théopliile), professeur à l’École des mines

du Hainaut, 43, rue des Groseillers, à Mons-

156. H.\BETS(Alfred), ingénieur, répétiteur d’exploitation

des mines et de métallurgie à l’École des mines, 9, rue des Carmes, à Liège.

157. Habran (François), ingénieur au charbonnage du

Hasard, àMicheroux, par Fléron.

158. H ALLEZ (Paul), membre de la Société Malacologique

de Belgique, 194, rue Rogier, à Schaerbeek (Bruxelles).

159. Hawal (Benjamin), ingénieur au corps d-:s mines,

9, rue du Laveu, à Liège.

160. Hamal (Victor), ingénieur,9,rue du Laveu, à Liège.

161 . Hanulse (Emile), professeur h l’École des mines du

Hainaut, rue des Chartriers, à Mons.

162. Harmaxt { ), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage de la Réunion, h Mont-sur-Mar- chienne, par Charleroi.

163. Harpignies (Hippolyte), ingénieur du charbonnage

du Trieu-Kaisin, à Gilly.

164. Harzé (Emile), ingénieur au corps des mines, 16,

quai de l’üniversité, à Liège.

165. Haüzeür (Jules), ingénieur, 25, boulevard d’Avroy,

h Liège.

166. Heinerscheidt (Augusie), ingénieur, chef de service

à la Compagnie des Bassit^s houillers, i\ Mons.

167. Hexin (F ), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage d’Aiseau-Presles, ù Farciennes.

168. Hemn (Jules), ingénieur des charbonnages d’Aj-

seau-Presles, à Farciennes.

169. Henne (A ), capitaine aide-de-eamp, 75, rue

G rein, à Anvers.

XXiV

Î70. MM. Henxequin (E ), capilaine d’état-major, pro¬ fesseur à l’École de guerre, 8, rue de l’Angle, à Bruxelles.

171. Henrotte (Jean-Georges), ingénieur, sous-direc¬ teur du charbonnage du Hasard, au Trooz.

17:2. Henry (Louis), professeur à rüi.iversité, rue du Manège, h Louvain.

173. Heüse (F ), ingénieur, rue Sle-Véronique,

à Liège.

174. Houzeaü de Lehaye (Auguste), membre de diverses

sociétés savantes, à Hyon, par Mous.

17.7. Hovine (Jean), propriétaire, à liautrage, par St- Gliislain.

176. Hebé ( ), ingénieur à Dombrowa ^station du

chemin de fer de Varsovie h Vienne), gouverne-* ment de Petrokow (Russie).

177. Hlbert (Herman), ingénieur au corps des mines,

4, rue de la Réunion, à Mous.

178. Hubert (Léon), ingénieur, directeur de la sucrerie

de Strée, à Strée, par Thuin. '

179. Hümblet (Emile), directeur des charbonnages de

Chartreuse et Violette, à la Chartreuse, Liège.

180. IsAAC-isAAC ( ), ingénieur au charbonnage de

Martinet, à Roux.

181. JocHAMs (Félix), inspecteur-géîiéral des mines, 57,

avenue Louise, à Bi’uxelles.

182. JoLLY (baron F ), lieutenant-colonel d’état-

major, commandant de l’École de guerre, 19, quai au Foin, à Bruxelles.

183. Joly (Arthur), professeur b l’üniversité, 3, rue

Marie-Henriette, à Bruxelles.

184. JoRissEN (Armand), éludiant, 108, lue Sur la

Fontaine, à Liège.

XXV

iSo. M-M. JoKissENNE (Gustave), docteur en médecine, 3â, rue de la Casquette, à Liège.

j86. JoüFFREY ( ), ingénieur-directeur du char-'

bonnage d’Arsimont, h Auveiais.

187. JoüxiAux (Emile), ingénieur, h Roux.

188. .Tulien ( ), professeur h la faculté des sciences

de Clermont-Ferrand (France Puy-de-Dôme).

189. Jcf.îx (Joseph); directeur des charbonnages de

Baldnz-Lalore (Vieille-Montagne\ par Flémalle- Hacte.

190. Kamp (Guillaume), ingénieur en chef des charbon¬

nages de la Société Cockeriü, àSeraing.

191. Kenxis (Guillaume), ingénieur, bourgmestre de et

à Schaerbeek.

192. KREc.Li.\(;En (Adolphe), élève-ingénieur, 14, rue de

Stassart, à Ixelles.

193. KiJMPs(Gustave), ingénieur des ponts et chaussées,

86, rue de Stassait, à Ixelles.

194. Kcpfferschlaeger (Isidore), professeur à l’Univer¬

sité, 18, rue du Jardin Botanique, h Liège.

19o. Laglesse (Emile), ingénieur en chef-directeur des mines, 3, rue d’Engliien, à Mons.

196. Lallemaxi) (A ), ingénieur à la brasserie La

Vignette, 219, rue de Matines, à Louvain.

197. Lambert (Casimir), maître de verreries, à Char¬

te roi.

198. Lambert (Guillaume), ingénieur, professeur à

ITIniversité de Louvain, 50, boulevard de l’Observatoire, h Bruxelles.

199. Lamarche (Oscar), propriétaire, 70, rue Louvrex,

h Liège.

200. Lambot (Léopold), ingénieur et industriel, h Mar-

cbienne-au-Pont.

XXVI

âOr.‘Mi\i!^LAMîNNE (Victor), pharmacien, membre de la Com¬ mission médicale provinciale, h Tongres.

20â. Laporte (Léopold), directeur-gérant de la Société des Produits, à Flénu, par Jemmapes.

203. Lapparent (Albert de), ingénieur des mines, , rue de Tilsitt, à Paris.

20i. L.vürent (Odon), ingénieur, directeur de charbon¬ nages, à Ransart.

205. La Vallée Poussin (Charles de), professeur à l’Université, 190, rue de Namur, h Louvain. 20(3.* Laveine (Oscar), ingénieur-directeur des charbon¬ nages du Val-Benoit, à Liège.

20T. J.EBOüR (G -A ), Esq.7 F. G. S., Weadpark- House, Dipton, Linlz-Green, à Durham (Angle¬ terre).

208. Lebrun (Léon), ingénieur, 33, rue de Joie, à Liège.

209. Lecocq (Larnberi), directeur de ia houillère du

Bois-d’Avroy, Sl\ rue du Bois-d’Avroy, à Liège.

210. Leduc (Victor), ingénieur, directeur-gérant des

charbonnages de Wérister, à Beyne-Heusay.

211. Lefèvre (Th ), membre de la Société Malaco-

logique, 10, rue (lu Pont-Neuf, à Bruxelles.

212. ' Lequarré (Nicolas), professeur à rAihénée, 31,

rue André-Dumont, à Lii^ge.

213. L’Hoest (Gustave), ingénieur au chemin de fer de

l’État, 33, place Bagono, à Malines'.

214. Loiseau (Oscar), ingénieur de la Fabrique de zinc,

h Ou grée.

215. Lucion (René), docteur en sciences naturelles, 33,

rue Prince-Albert, k Bruxelles.

216. Looz-Corswarem (Camille prince de), propriétaire^

au château d’Aliin, par Buy.

217. Looz (Georges comte de), propriétaire, 71, rue

Louvrex, â Liège.

>•- XXVII

218. MM/M'âcah (Julien de), ingénieur, 45, quai desPècheurs,

à Liège.

219. xMalaisk (Constantin), professeur à l’Institut agri-

cole, à Gembloux.

220. Malherbe (Renier , ingénieur au corps des mines,

13, quai de la Batte, à Liège.

221“. Mangin (A ), notaire, à Mons.

222. Manne (Joseph), ingénieur, directeur de la fabrique

de nickel du Val-Benoit, à Liège.

223. Marcotty (Désiré), ingénieur à la Vieille-Montagne,

h Chênée.

221. Marcq ( ), docteur en médecine, à Carnières.

225. Marlin (Paul), ingénieur, 55, rue de Birmingham,

à Molenbeek-St-Jean.

226. Mativa (Henri), ingénieur au charbonnage du

Levant du Flénu, k Cuesmes.

227. Mazy (Théodore), directeur-gérant du charbonnage

de la Batterie, à Liège.

228. Mélotte (Charles), ingénieur, directeur-gérant de

l’ardoisière La Renaissance, à Cheslion, par Vierves.

229. Mendiaux (Gustave), ingénieur du charbonnage

d’Amei cœur, à Jumet.

230. Minsier (Camille), ingénieur au corps des mines,

à Philippeville.

231. Mohimont (J -M ), contrôleur des douanes,

h Virton.

232. Monoyer (Jules), ingénieur, directeur-gérant de la

Société des charbonnages du Val-Benoit, 57, rue des Guiliemins, à Liège.

233. Monseux (Arthur), ingénieur-directeur delà manu¬

facture de glaces, à Roux.

234. Moreau (J ), ingénieur, rue de TEcIuse, à

Louvain.

XXVllî

235,MM Morison (David), C. E.,M. E., membre du Conseil de rinstilut des ingénieurs du Nord de l’Angle¬ terre, à Acomb House, Acomb, près Hexham (Angleterre Nortbumberland).

286. Morisson (H -M ), ingénieur, à Longsiglit,

xManchester (Angleterre).

287. Mottard (Albert), ingénieur, dii'ecteur-gérant de

la Société charbonnière d’Abhooz, à Herstal.

288. Moyaux (Léon), ingénieur, directeur-gérant delà

Société anonyme des usines et fonderies de Baume, à Haine-St-Pierre.

289. Mullenders (Joseph), ingénieur, k Ottange (Lor¬

raine).

240. Nagant (François), sous-ingénieur aux charbon-

îiages de Monceau-Fontaine et Martinet , è Monceau-sur-Sambre.

241. Nesterowski ( ), ingénieur des mines au

sei‘vice de S. M. l’empereur de Russie, VassiÜ Osîrow,coin de la 18® ligne, maison de Munstei’, h St-Pëtersbou rg.

242. Noblet (Albert), ingénieur, 24, rue Darchis, h

Liège.

248. Onsmoxde (Jules), ingénieur, directeur des char-

bounages de Patience et Beaujonc, à Ans.

244. Ophoven (Armand), ingénieur, 17, Mont-St-Marün,

à Liège.

245. Orman (Gustave), ingénieur au corps des mines,

86, rue de la Chaussée, à Mons.

246. Paquot (Rémy), ingénieur-directeur de la Société

anonyme de Bleyberg-ès-Montzen, h Bleyberg.

247. Parent (Alexandre), ingénieur au charbonnage de

Houssu, h Haine-St-Paul.

218. Passebojs (Marins), ingénieur, à Morlanwelz, par Mariemont.

XXIX

â49.MM. Passelkcq (Phiiippe), ingénieur du charbonnage (le Sacré-Madame, à Dampremy.

^oO. Pavoux (Eugène), ingénieur, directeur-gérant de la manufacture de caoutchouc Eugène Pavoux et 14, rue Delaunoy, h Molenbeek (Bi-uxelles). 2o!. Pérard (Louis), ingénieur, professeur à TUniver- sité, 81, rue St-Esprit, à Liège.

252. Péterman (â.), directeur de la Station agricole, à

Gerabloux.

253. Petit ( ), ingénieur au charbonnage de.

Maurage, à Maurage, par Bracquegnies.

254. Petitrois (Erne.st), ingénieur, h Morlanwelz, par

Mariemont.

255. Petitrois (Gustave), ingénieur, , rue Louvrex, à

Liège,

256. PniLippART (Alfred), ingénieur à la Société Goc-

kerill, à Seraing.

257. Piraux(A ), ingénieur aux charbonnages

de Mariemont, à Morlanwelz, par Mariemont.

258. PiRET (Camille), ingénieur des charbonnages de

Monceau-Fontaine, à Monceau-sur-Sambre.

259. PiRox (Joseph), ingénieur, commissaire-voyer

d’arrondissement, it Phiîippeviile.

260. Plumât (Polycarpe), sous -ingénieur au charbon¬

nage du Grand-Hornu, à Hornu.

261. PoLAiN (Alphonse), ingénieur, sous- directeur du

banc d’épreuves, 147, faub. St-Léonard,àLiége.

262. PRETER (Herman de), ingénieur, directeur de la

Société belge des Gaz réunis, 32, chaussée de Wàvre, ii Bruxelles.

263. PuuvEs ( ), membre de la Société Malacolo-

gique, etc. , 176, chaussée de Wavre, à Bruxelles.

264. Pyro (Joseph), professeur à Flnsiitut agricole,

à Gembloux.

XXX

âGo. MM.,Raigk ^Maihieu), directeur-gérant du eharbofuiage de Belle-Vue, à St-Laurent, 86, quai d’Avroy, à Liège.

â66. Rémont (Lucien), ingénieur, directeur de la So¬ ciété de Rocheux et Oneux, à Theux.

^67. Renard (Camille), ingénieur, cher des travaux

chimiques au laboratoire de docimasie de

l’Ecole des mines, 28, rue Ste-Véronique, h Liège.

268. Renard (Lucien), ingénieur, 18, rue de Rovigo

(Maiesherbes), à Paris.

269. Reul (Gustave de), ingénieur, conservateur des

collections minérales de l’Université, 60, rue Mandeville, h Liège.

270. Reul (Joseph), ingénieur aux charbonnages de

Courcelles-Nord, à Courcelles.

271. Rürerty (Frédéric), ingénieur au corpsdes mines,

rue des Guillemins, h Liège.

272. Roger (Nestor), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage de Bonne-Espérance, h Montigny- sur-Sambre.

273. Rosies ( ), ingénieur, directeur du char¬

bonnage des Quatre-Jean, à Retinne.

274. Rutot (Aimé), ingénieur au chemin de fer de l’Etal,

77, faubourg Sl-Giiles, à Liège.

275. Sâdoine (A ), directeur-général de la Société

Cockerill, à Seraing.

276. Salvage (Paul), ingénieur, directeur de fusiiie à

cuivre d’Hemixem, par St-Bernarcl.

277. Sélys-de Brigjde (baron Raphaël de), rentier, 36,

boulevard de la Sauvenière, à Liège.

278. Sélys-Longcha.mps (baron Edmond de), membre de

l’Académie, 34, boulevard de la Sauvenière, à Liège.

XXXI

^79. MM. Séi^ülchre (Joseph], ingénieur, industriel, l, rue Houveroy, à Liège.

280. Sépulchhe (Emile), ingénieur, 17®, faubourg de

. r

Salzinnes, à Namur.

28Î. Sépülchre (Victor), ingénieur à Maxéville (France Meurthe-et-Moselle).

282. SiEGEN (Pierre^Mathias), conducteur des travaux publics, à Luxembourg.

,283. Simpson ( J--B.), Esq., membre de l’Institut des ingénieurs des mines du nord de l’Angleterre,

Hedgefield House, à ,Blandon-on-Tyne (Angle¬ terre).

284. SoMzÉ (Léon), ingénieur, 217, rue Royale, à

Bruxelles.

285. SoREiL (Gustave), ingénieur , à Maredret , par

Aniliée.

286. SüTTiAEX (Amour), directeur de la Société anonyme

des Ardoisières Réunies, à Marcineile.

287. SouHEiJR (B ), ingénieur, h Bouny, près

Romsée, par Fléron.

288. SoL'PART ( ), sous-ingénicur de la Société

de Crachet-Picquery, à Frameries.

289. Spring iWalthère), ingénieur, 32, rue Beckmann,

è Liège.

290. Stoclet (Victor), ingénieur, secrétaire de la Com¬

pagnie du Nord de la Belgique, 88, rue Beliiard, à Bruxelles.

291. Stoesser (A ), ingénieur, d. recteur-gérant

du charbonnage de Sacré-Madame, à Dampremy.

292. Seïtor (Eugène), ingénieur, chef de service des

chemins de fer Prince-Henri, à Luxembourg.

293. Taskin (Léopold', ingénieur, à Jemeppe,

294. Tasqüin ( ), directeur des travaux des mines

de la Société de la Nouvelle-Montagne, à Engis.

XXXll

MM. Tchaïkowsky (Alexaadre), élève-itigénieur, il, rue de la Wache, à Liège.

296. Tellter (Léon), ingénieur, à Quaregnon.

297. Thauvoyë (Albert), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage des Festiaux, k Gouillet.

298. Thielens (Armand), membre de diverses sociétés

savantes, àïirlemon!.

299. Thikionet (Léon), ingénieur, 98, rue des Brasseurs,

à Namur.

300. Tho.xnard (Léon), ingénieur, 84, Longue rue

Ste-Anne, à Anvers.

801 . XiLLiER (Achille), employé au charbonnage de l’Ouest de Mous, à Dour.

302. TiMMERHANs (Louis), ingénieur au corps des mines,

42, rue Nysten, à Liège.

303. ÏRASENSTER (Louis), ingénieur, professeur à l’Üni-

versité, 9, quai de l’Industrie, h Liège.

304. TraselNster (Paul), ingénieur, 9, quai de l’Industrie,

à Liège.

305. ÜBAGS (Casimir), naturaliste, à Maastricht (Lim-

bourg néerlandais).

306. Van Beneden (Edouard), professeur à i’XJniversité,

membre de l’Académie,?, rue dos Anges, à Liège.

307. Van Beneden. (Pierre), membre de l’Académie,

professeur h l’Uni versité, rue de Namur, à Louvain.

308. Van den Broeck (Ernest), membre de la Société

Malacologique, etc , 224, rue de Terre-Neuve, à Bruxelles.

309. Van der Gapellen (A ), pharmacien, membre

de la Société géologique de France, à Hasselt.

310. Van derElst (Lié), ingénieur au charbonnage du

Trieu-Kaisin, h Gilly.

XXX lit

311. MM. Vax Eveuoingen (Orphée), ingénieur aux ctiarboii-

nages du Gouffre, h Chatelineau.

312. Van Eutboiix (baron Octave), conseiller provincial

et sondeur, 14, rue des Lits, à Anvers.

313. Van Peteghem (François), élève-ingénieur, 22,

place du Théâtre, à Liège.

314. Van Schendel (T ). élève-ingénieur, 3, rue

de la Station, â Louvain.

31o. Van Scherpenzeel Thim (Adolphe), directeur des établissements de Valentin~Gocq (Vieille-Mon¬ tagne), â Hollogne-aux-Pierres.

316. Van Scherpenzeel Thim (Jules) ingénieur en chef-

directeur des mines, 34, rue Nysten, à Liège.

317. Vax Scherpenzeel Thim (Louis), ingénieur au corps

des mines, â Gharleroi.

318. Van Zuylen (Léon), ingénieur des charbonnages

d’Ougrée, à Ougrée.

319. Vasseur (Adhémar), ingénieur au corps des mines,

à Jemmapes.

320. Vaux (Adolphe de), ingénieur, 13, rue des Anges,

â Liège.

321. Velge(G ), ingénieur, â Tilleur, par

Jemeppe.

322. Wael (Norbert de), docteur en droit, 77, rue Van

Dyck, â Anvers.

323. Warnant (M ), ingénieur, directeur du

charbonnage de Bonne-Espérance, à Wasmes.

324. Warsage (W ), répétiteur à ITnstitut agri¬

cole, â Gembloux.

323. Watteyne (Victor), ingénieur au corps des mines, boulevard de ITndustrie, â Mons.

326. Wellens (Edmond), ingénieur des mines, â Eilorff (Prusse rhénane).

ANN. soc. GÉOL. DE RELt:., T. III. 3

NXXIV

327. MM.WEYEas (J. h ), membre de la Société

Malacologique, etc., 24, rue des Fripiers, à Bruxelles.

328. WiEs (N ), professeur à l’Athénée, à Luxembourg.

329. WiTMEua (Henri), ingénieur, professeur à l’Ecole

polytechnique, 61, avenue delà Toison d’Or, à Bruxelles.

330. WoLFF ( ), major d’artillerie, sous-directeur

de la fonderie de canons, 73, quai de Longdoz, à Liège.

MEMBRES HONORAIRES.

1. MM. Barrànde (Joachim), membre de diverses sociétés

' savantes, Kleinseite, 419, Choteksgasse,àPrague (Bohême).

2. BEYRiCH (E)., professeur àl’üniversité, à Berlin.

3. Bosquet (J.), membre de diverses sociétés savantes,

à Maastricht.

4. Gocch[ (Igino), professeur, président de la Com¬

mission royale géologique, à Florence.

5. Dan.v (James D.), professeur h Yale College, à New¬

haven (Connecticut), lEtats-ünis).

6. Daubrée (Auguste), membre de l’Institut, directeur

de l’École des mines, h Paris.

7. Davidson (Thomas), Esq., ¥. R. S., F. G. S., 8, Den-

mark Terrace, h Brigthon Angleterre).

8. Delesse (Achille), ingénieur en chef des mines,

professeur à l’École normale et à l’École des mines, 37, rue Madame, à Paris.

9. Etheridge (Robert), Esq,. F. R. S., F. G. S., paléon¬

tologiste du Geological Siirvey de l’Angleterre, 19, Halsey Street, Cadogan Place, Ghelsea, h Londres. S. W.

XXXV

10. MM. Favre (Alphonse), professeur à rAcadémie à

Genève (Suisse).

11. Geinitz (Haos-Bruiio), professeur h FUiiiversité,

à Dresde (Saxe).

12. GoDwrN-AusTEN (Robert-Alfred), Esq., F. R. S.,

F. G. S., à Shalpooi House, Guilford (Angleterre),

13. Hall (James), professeur, à Albany (New-York.—

États-Unis).

14. Hayden (F. V.), directeur du Geological Survey des

Etats-Unis, à Washington (Etats-Unis).

15. Hébert (Edmond), professeur à la Sorbonne, 10,

rue Garancière, à Paris.

16. Kjerulf (J.), professeur à FUniversité, à Chris¬

tiania (Norwège).

17. Prestwich (Joseph), F. R. S., F. G. S., professeur

à FUniversité d’Oxford.

18. Rammelsberg (G. -F.), professeur à FUniversité, à

Berlin.

19. Ramsay (Andrew G.), F. R. S., F. G. S., directeur-

général du Geological Survey du Royaume-Uni, 29, üpper Phillimore Place, Kensington, à Londres, W.

20. Roemer (Ferdinand), professeur à FUniversité, à

Breslau (Prusse).

21. Saixte-Glaire Deville (Charles), membre de Fln-

stitut, professeur au Collège de France, 8, rue du Vieux-Colombier, h Paris.

22. Steenstrup (Japet), professeur h FUniversité, h

Copenhague.

23. Studer (Bernard), professeur émériteà FUniversité,

président de la Commission fédérale de la carte géologique, à Berne (Suisse).

XXX VI

Trautschold (H.), professeur à l’Académie d’agri¬ culture de PétrowskoïRasoumovskoï, à Moscou (Russie).

Von Dechen (Heinrich), inspecteur des mines et coijseiller intime, à Bonn (Prusse).

Von Hauer (Frantz, chevalier), directeur de la Commission I. R. géologique, 3, Rasumoffsky- gasse, III, à Vienne.

Von Helmersen (G., général), ancien directeur de l’Ecole des Mines, h St-Pétersbourg.

MEMBRES CORRESPONDANTS

MM., Bayle (E.), professeur à l’Ecole des Mines, à Paris.

Bicsby (John), F. R. S., F. G, S., 89, Gloucester Place, Porlman Square, h Londres, W.

Bürmeister (Hermann), directeur du Musée, à Bueiios-Ayres.

Capellini (Giovanni), commandeur, professeur à rUniversité, à Bologne (Italie).

Da Costa (A.), membre de diverses sociétés sa¬ vantes, h Lisbonne.

De Saporta (Gaston, comte), membre de diverses sociétés savantes, à Aix (France, Bouches-du- Rhône).

Descloizeaux (A.), membre de l’Institut, professeur à l’Ecole Centrale, 20, rue Oudinot, à Paris.

Forbes (David), Esq., F. R. S., F. G. S., II, York Place, Portman Square, à Londres, W.

Geikie (Archibald), Esq., F. R. S., F. G. S., direc¬ teur du Geological Survey de l’Ecosse, India Buildings, Victoria Street, à Edimbourg (Ecosse).

Goeppert (H. -R.), professeur à l’Université, à Breslau (Prusse).

XXXV fl

11. MM. Gosseleï (Jules), professeur h la faculté des

sciences, h Lille (France Nord).

12. Guembel (W.), président de la Commission

géologique de la Bavière, 75, Amalienslrasse, à Munich.

13. Heer (Oswald), professeur à l’Institut polytech¬

nique, à Zurich (Suisse).

14. Hughes (Thomas Kenny), Esq., F. G. S., pro¬

fesseur à l’Université, à Gambrigde (Angleterre).

15. Hull (Edward), Esq., F. R. S., directeur du

Geological Siirvey de rirlande, 14, Hume Street, à Dublin (Iles Britanniques).

16. Leymerie (Alphonse), professeur à la faculté des

sciences, à Toulouse (France Haute-Garonne).

17. Lory (Charles), doyen de la faculté des sciences,

à Grenoble (France Isère)

18. Meek ( ), paléontologiste de l’État, à Washington

(Etats-Unis).

19. Nilson (Sven), professeur émérite à l’Université,

à Lund (Suède).

20. Nordexskiôlt) (A.-E ), professeur à l’Uni vcrsilé,

h Stockholm.

21. Quensteot (F. -A ), D’’, professeur à rUniversité,

à Tübingen (Wui’temberg).

22. SANüBERGER(Fridolin), D’’, j»rofesseur à l’Université,

à Würzburg (Bavière).

23. SiSMONDA (Angelo), membre de l’Académie des

sciences, à Turin (Italie).

24. Smyth (Warington), F. R. S., F. G. S., inspecteur en

chef des mines de la Couronne, 92, Inverness Terrace, à Londres, W.

25. Staring (W.), membre de l’Académie des sciences,

etc., à Boekhorst, près Locbem (Néerlande Gueldre).

XXXVJIl

26. MM. Sterry Hunt (T.), professeur h l’Inslilut lochnolo-

gique, à Boston (Etats-Unis).

27. Stoppam (Ambroise), abbé, professeur à l’Eniver-

sité, h Milan (Italie).

28. Stl’r (Dionys), géologue en chef de la Commission

I. R. géologique, 3, Rasumoffskygase, III, à Vienne.

29. SüEss (Edouard), D‘', professeur à FUniversilé, à

Vienne.

30. Von Cotïa (Bernbard), D’’, professeur à l’Académie

des mines, à Freiberg (Saxe).

31. Von Keyserling (H., comte), curateur à l'univer¬

sité de Dorpat, à Raiküll, par Reval (Russie Estlionie).

32. Von Koenen (Adolphe), D', professeur ù fUniversité,

à Marburg (Prusse).

33. De Kokscharow (Nicolas), professeur, directeur de

l’Ecole des mines, à S^-Pétersbourg.

34. De Moelleu (Va’érien), professeur à l’Ecole des

mines, à S^-Pétersbourg.

3o, Whitney (Josiab), directeur du Geological Surveij de la Californie, h San-Francisco (Etats-Unis).

36. WooDWARD (Hemy), Esq., F. G. S., naturaliste au

British Muséum, 142, S^-Paufs Road, Camden Square, à Londres, N. W.

37. Worthen, directeur du Geological Surveg de l’Il¬

linois, à Springfield (Etats-Unis).

XXXIX

Assemblée générale du 21 novembre 1875.

Présidence de M. Brîart.

La séance est ouverte 10 1/2 heures.

Le secrétaire-général obtient la parole pour son rapport annuel.

ïtapport du secrétaire-général.

Messieurs,

Conformément aux prescriptions de l’art. 33 de nos Statuts, jai rhonneur de vous présenter un rapport sur Fétat de notre Société et sur ses travaux pendant l’année sociale qui vient de finir.

Il y a un an, la Société comptait 326 membres effectifs. Depuis lors, seize se sont retirés, et nous avons eu le regret d’en perdre six autres par suite de décès (1). Parmi ces derniers, je n’ai pas besoin de rappeler d’Omalius d’Halloy : le souvenir des regrets unanimes qui répondirent à l’annonce de sa mort, est encore dans tous les cœurs. La Société Géologique de Belgique a cru de son devoir de rendre à la mémoire de cet éminent confrère les honneurs qu’il avait si bien mérités par tant de services rendus au pays et à la science depuis près de soixante-dix ans; elle a pris l’initiative d’une souscription publique destinée à lui ériger un monument durable ; et pour marquer l’intérêt qu’elle y attache, elle s’est inscrite en tête de la liste pour la somme de mille francs, en même temps qu’elle ouvrait une souscription parmi ses membres. Je suis heureux de vous apprendre que notre idée a été favorablement accueil-

(^) MM. J. Henrard ; C. Orts; A. d’Olreppe de BoLivelle; J. J. d’Omalius d'Halloy, G. Lambinon et C. van Volxem;

XL

lie, chez nous et dans le pays. La liste de la Société dépasse un millier de francs, et tous les bulletins ne sont pas encore rentrés. Nos membres honoraires ou correspondants ont bien voulu s’associer à notre entreprise par des sous¬ criptions qui atteignent près de SOO francs; nous sommes heureux de signaler cet hommage rendu par des étrangers à la mémoire de notre compatriote. Enfin, sur l’invitation de vos délégués, un comité central s’est constitué pour recueillir les souscriptions dans tout le pays; permettez- moi d’ajouter que ce comité, voulant donner h la Sorié/e Géologique une marque d’approbation pour l’initiative qu’elle a prise, a appelé votre secrétaire-général à l’hon¬ neur de la vice-présidence.

La mort nous a aussi enlevé deux membres honoraires que de longs et remarquables travaux avaient signalés au monde savant, M. P. Deshayes, à Paris et sir W. Logan, au Canada.

La Société s’est empressée de s’associer aux hommages rendus à la mémoire d’Elie de Beaumont, en souscrivant pour deux cents francs, à la statue que nos voisins se pro¬ posent d’élever è l’illustre géologue, dont je rappelais la perte il y a un an.

Après avoir rappelé le souvenir des morts, il m’est agréable d’avoir vous entretenir des nouveaux confrères que nous avons gagnés pendant l’année. Quatorze nouveaux membres ont été admis ; douze autres se sont fait présen¬ ter à la suite de notre session extraordinaire et seront proclamés tout-à-l’heure, ce qui nous donne 330 membres effectifs à la date de ce jour. D’autres présentations sont annoncées.

Nos séances se sont tenues régulièrement et ont été assez bien fréquentées; nous croyons néanmoins devoir insister auprès de ceux de nos confrères qui peuvent s’y rendre ^i.isément, pour les inviter à venir plus souvent apporter à

XLl

nos discussions le contingent de leurs lumières et donner à nos- réunions un intérêt qui croît avec le nombre des assistants.

La réunion extraordinaire, qui a eu lieu à Huy, a été favorisée par le temps et a obtenu un légitime succès. Vingt-quatre membres y ont assisté et ont parcouru une région pitloresque et les formations les plus intéressantes du pays, puisqu’elles comprennent le plus grand nombre de nos étages primaires, y compris le houiller, et des gîtes métallifères des plus curieux. Les assistants n’oublieront pas raccoeil cordial et empressé qu’ils ont trouvés à la Société de la Nouvelle-Montagne, h Eogis, et les questions importantes traitées, devant les plans et les échantillons des minerais, par notre savant confrère, M. Gindorff, ingé¬ nieur de la Société, remplaçant le directeur empêché, M. V. Bouby, un autre confrère dont la compétence dans ces matières a fait vivement regretter Fabsence.

Des communications qui deviennent de plus en plus nombreuses, ont donné de Finlérêt à nos séances et nous ont permis de communiquer à nos confrères absents et au public savant un volume de quelque importance. C’est d’un bon augure pour Favenir. Je vous demande la permission de ropi eler brièvement ces travaux, dans un ordre mélliodiqiie plutôt que chronologique.

Dans le champ des études minéralogiques, M.W. Spring nous a communiqué, sous le titre û'Hypothèses sur la cris- îallisaüon, des vues ingénieuses sur le rôle de Fatomicité, supposée correspondre au volume des atomes, dans la cristallisation , considérée comme une polarisation du mouvement vibratoire des molécules.

Nous devons à M. Fr. Dewalque une Note sur la glau¬ conie d'Anvers, dans laquelle il nous fait connaître la com¬ position d’un minéral dont la présence iFest pas sans

^ XLII

intérêt pour l’agriculture. M. A. Rutot nous a donné une Note sur des cristaux de gypse rencontrés à la surface du sol dans le Lmbourg belge et provenant de l’argile d’Hénis. MM. Ad. Firket et Gillet ont attiré notre attention sur la formation du soufre natif de V argile plastique d'Andenne, et M. Chevron nous a fourni les Analyses de quelques roches cristallines de la Belgique et de VArdenne française.

Pour ce qui concerne la géognosie, MM. Cornet etBriart nous ont donné une Note intéressante sur Vexistence, dans le terrain houiller du Hainaut, de quelques bancs de calcaire à crinoïdes. Les mêmes auteurs nous ont fait connaître le synchronisme du système hervien de la province de\Liége et de la craie blanche moyenne du Hainaut ; tandis que M. A. Rutot nous donnait quelques renseignements Sur le terrain crétacé de Liège et une Note sur le gisement de fossiles her- viens de la Croix Polinard, près Thimister. Nous devons au même confrère une Note importante sur la formation des concrétions appelées grès fistuleux et tubulations sableuses dans r étage bruxellien des environs de Bruxelles, ainsi que la Description d'une coupe anormale que l’on observe dans le même étage près du cimetière d'Ixelles et que je suis porté à considérer comme le résultat d’une dénudation tout-à-fait locale, suivie immédiatement du remplissage de la cavité par des matériaux provenant de quelques bancs voisins démantelés.

De son côté, M. Houzeau de Lehaye nous a communiqué une liste de fossiles de l’étage y présien supérieur des envi¬ rons de Mons.

MM. Briart et Cornet nous ont aussi fait part de leurs observations Sur la présence de sables qu’ils croient faire partie du système tongrien de Dumont, dans lepaysde Herve, sur la rive droite de la Meuse. M. Rutot nous a également entretenu de ces sables (qu’un examen postérieur m’a amené h considérer comme quaternaires), et M. Malaise nous a dit

XLÎll

quelques mots sur le poudingue quaternaire d'Alheur, près Romsée,.

Enfin, le même confrère nous a communiqué le, résumé de ses observations Sur quelques roches porphyriques de la Belgique.

De son côté, M. Ad. Firket a appelé raUentioii Sur des fossiles végétaux de V argile plastique d'Andenne, et sa com¬ munication a donné lieu à une discussion intéressante sur le mode^ de formation des gîtes -dont il s’agit.

Après ces travaux, qui concernent notre pays, il me reste à en rappeler d’autres, qui nous sont venus de l’étranger. M. G. Pelit-Boîs nous a donné un Aperçu géologique de la vallée de Kara-Sou (Asie~Mineiire) ; M. A. Massart, un mé¬ moire sur 1 s Gisements métallifères du district de Cartha- gène (Espagne), avec une planche de coupes; et enfin, M. Nesterowsky, la Description géologique de la partie N.E. de la chaîne de Saîaïr, en Altaï, gouvernement du Tomsk, accompagnée d’une carte géologique de cette province, qui renferme à la fois de la houille et des gîtes métallifères importants.

Qu’il me soit permis de rappeler, dans un autre ordre d’idées, ma présentation d’une boussole de poche et quelques observations présentées à foccasion de la traduction du mémoire de M. T. Sterry Hunt sur Y Histoire des noms Cambrien et Silurien en géologie.

Pour ce qui concerne la paléontologie, j’aurai à citer d’abord les renseignements que j’ai fournis Stir quelques fossiles triasiques du Grand-Duché de Luxembourg, au voisi¬ nage de notre frontière, U Noie de M. E. Lefèvre sur le gisement des fruits et des bois fossiles recueillis dans les environs- de Bruxelles, et celle de M. A. Rutol Sur ïexiens-ion de Lamna elegans, Ag., à travers les terrains crétacé et terîkdre : les dents de ce.poisson se retrouveraient, suivant

XLIV

notre confrère, depuis ia craie de Maaslriclii jusque dans l’argile de Boom et même les sables d’Eisloo. M.G.übaghs a décrit et figuré la première carapace complète de La Ghelooia Hofmaiiiii, Gray, du tu/feau de Maastricht; et nous devons h M. P. Vao Beneden Fiotéressante description iVUn oiseau fossile nouveau des cavernes delà Nouvelle- Zélande, accompagnée de figures ; c’est VAnas Finschi, V. Beo.

Il me reste, pour terminer ce compte-rendu, à rappeler Fexamen qui a été fait des questions relatives à la Carte géologique de la Belgique et les Importantes décisions qui ont été prises h l’unanimiié.

En présence des grands progrès accomplis dans l’élude de la géologie de noire pays, et des nombreuses subdivi¬ sions qui ne sont pas figurées sur la cane de Dumont, et ne peuvent pas letre à cette échelle, j’avais pensé que les intérêts de la science comme de rindustrie demandaient la publication d’une nouvelle carte géologique h grande éclielie, d’autant plus que les cartes de Dumont étaient épuisées. Une autre solution pouvait s’ofiVir : publier une édition nouvelle de la carte de Dumont, en la mettant au niveau de ia science, si la chose était possible. Pour éclairer Fopinion, j’ai cru devoir porter la question ici comme devant l’Académie. Vous avez nommé, pour Fétudier, une commission de sept membres, d’une compétence incontes¬ table, et les conclusions qui ont été adoptées à Funanimiie, tant par la commission que par la Société, sont que l’échelle de la carte de Dumont ne permet pas les amélio¬ rations indispensables ; que Futilité d’une carte détaillée, pour la science comme pour l’industrie, ne peut être mise en doute un instant et qu’il y a lieu, en signalant ces besoins à la sollicitude éclairée du gouvernement, de le prier de décréter, le plus tôt possible, l’exécution d’une telle carte

XLV

géologique, qui, levée au 'i/âo^ooo, au moins, serait publiée réduite au 4/40,000, d’après les cartes gravées du dépôt de la guerre.

En rappelant ces conclusions, dont il vous appartient de favoriser Faccomplissement par votre action sur Topioion publique, je suis heureux de pouvoir ajouter que, de son côté, FAcadémie a adopté les mêmes idées. Nous pouvons donc espérer que le Gouvernement, convenablement éclairé, trouvera le moyen de satisfaire h ces besoins de la science et du pays, et que beaucoup de nos confrères au» ront ainsi Foccasion de contribuer à Faclièvement de cette grande entreprise.

Les publications de la Société ont paru régulièrement. Les procès-verbaux des séances ont été distribués, dans les trois semaines qui ont suivi chaque réunion, aux membres effectifs qui résident dans le pays. Je dois réitérer Favis que ces procès-verbaux ne font pas partie des Annales : ce sont simplement des tirés à part, susceptibles d’être révisés dans la séance suivante, puis publiés pour former le Biillelin. Les Annales ont été publiées graduellement, en même temps que les procès-verbaux. La dernière livraison, parue il y a quelques jours, renferme la fin des Mémoires et le commencement de la Bibliographie, Il reste h fournir, pour compléter ce volume, la fin du dernier article du Bulletin, qui finira ensuite par le compte-rendu de la session extraordinaire, puis la fin de la Bibliographie,

La publication de notre premier volume nous a enfin permis de nouer des relations avec les sociétés savantes du pays et de l’étranger.

Le temps a manqué pour avoir la réponse de la plupart de ces institutions. Voici, dans l’ordre chronologique, celles qui nous ont annoncé Fenvoi de leurs publications :

XL VI

Société royale des sciences de Goitingue; Société des sciences iodustrielies de Lyon; Académie royale des sciences, à Munich ; Institut royal technique, à Udine; Aca¬ démie Gioeni des sciences naturelles, à Gatane^ Académie de Metz; Société dliisloire naturelle de la Moselle, à Metz; Société géologique de France, à Paris ; Société des sciences physiques de Francfort-sur-Mein; Société dliisioire natu¬ relle de la Wettéravie, à Hanau; Société d’histoire natu¬ relle pour la Prusse Rhénane et la Westphalie, h Bonn et Institut R. géologique de Hongrie.

Nous avons été devancés , dans nos propositions d’échange, par la Société toscane des sciences, à Pise, qui nous a envoyé ses deux premiers volumes. Nous nous sommes empressés de lui adresser les remercîments de la Société Géologique, en même temps que le T. I des Annales.

Enfin, les finances de la Société sont dans un état pros¬ père, comme vous allez l’entendre par le rapport de M. le trésorier.

Après avoir entendu ce rapport, l’assemblée, sur la pro¬ position de M. le président, vote des remerciements au secrétaire-général pour le zèle qu’il a déployé dans l’exer¬ cice de ses fonctions.

La parole est ensuite donnée au trésorier pour commu¬ nication des recettes et des dépenses de l’exercice écoulé, arrêtées au 5 novembre 1875.

Gomptes de Tannée 1874-1875.

RÉSUMÉ.

Recette nette ....... fr. 8,228 07

Dépense totale ...... » 8,050 42

Boni (non compris la valeur en portefeuille de cinq titres de la rente belge 4 i/2 p. ®/o) - . fr. 177 65

XLVll

DÉTAIL DES RECETTES.

Reliquat des comptes de 1874. . . . . . . .

fr.

5,009 57

559 cotisations de 1875, extraites du livre à souche .

»

5,085 00

15 )) de droit d’entrée à fr. 15 ....

)>

225 00

6 » en souffrance de 1874, recouvrées en

1875 .

»

90 00

1 )) à vie. .

))

150 00

Vente des Annales .

))

6 00

Echéance de 5 coupons de la rente belge 4 1/2 p. ®/o.

))

157 50

Total

fr.

8,725 07

A déduire :

9 cotisations de 1875 en non-valeurs. . fr. 155 00

16 )) de 1875 en souffrance . . » 240 00

1 )) de 1874 » . . )) 15 00

7 )) de droit d’entrée en souf¬ france . )) 105 00

Total fr. 495 00

fr.

495 00

Recette nette

fr.

8,228 07

DÉTAIL DES DÉPENSES.

Impressions .

fr.

1,715 01

Achat de cinq titres de la rente belge 4 1/2 p. c. .

))

5,191 25

Correspondance . ' .

))

4 06

Recouvrements .

»

69 20

Souscription au monument à élever à M.d’Omalius

d’Halloy . .

))

1,000 00

Divers .

))

70 90

Total. . . .

fr.

8,050 42

La Commission de comptabilité nommée le 26 juillet 1876, h la demande du trésorier, et composée de MM. A. Godin, A. Habets et I. Kupfferschlaeger, a examiné les pièces à l’appui des comptes précédents et les a approuvés dans sa séance du 6 novembre dernier.

Ils sont également approuvés par rassemblée.

M. le trésorier fait connaître ensuite le projet de budget adopté par le Conseil imur l’exercice 1876-Î876,

;

XLVÎII

PROJET DE BUDGET POUR 1876.

Recettes . . .

. . fr.

5,000

Dépenses . .

. . . . ))

5,500

Excédant, fr.

î,500

DÉTAIL DES DÉPENSES PRÉSUMÉES.

Impressions. .

.... fr.

2,800

Administration .

. . . . ))

150

Correspondance

. . . . »

iOO

Recouvrements .

. . . . ))

80

Divers . . .

570

Total

fr. 5,500

L’assemblée approuve i\ runanimité ce projet de budget et vote des remerciements à M. le trésorier.

A la demande de plusieurs membres, elle décide ensuite d’ajourner à une prochaine assemblée générale la discussion du réglement administratif préparé par le Conseil en exé- tion de l’art. 37 des Statuts, et de reporter après les élec¬ tions pour le renouvellement du bureau la nomination de délégués à la Fédération des sociétés scientifiques de Belgique, ainsi que les questions qui se rattachent aux futurs congrès de la Fédération.

En conséquence, on passe immédiatement aux élections.

Sur la proposition du secrétaire-général l’assemblée annule deux bulletins de vote pour la présidence, qui sont adressés cachetés, mais séparés de la lettre d’envoi portant la signature du votant.

Il est donné ensuite lecture d’une lettre de M. F. Jochams, vice-président sortant, par laquelle celui-ci dé¬ cline toute candidature à la présidence et prie les membres, qui auraient eu l’intention de le désigner pour cette fonc¬ tion, de faire un autre choix.

Le scrutin est ouvert pour la présidence; M. le

IL

professeur Ch. de la Vallée Poussin est élu, par 4^ voix sur 82 votants, président pour l’année 1875-1876.

Un second vote a lieu pour quatre places de vice-pré¬ sident. Sont élus MM. J. Van Sclierpenzeel Tliim, Briart, Houzeau et Gindorff.

On procède ensuite à la nomination du secrétaire-adjoint et de cinq membres du Conseil. M. Ad. Firket, secrétaire- adjoint pour les deux exercices précédents, est réélu; MM. Berchem, Goret, Bouhy, Fr. Devvalque et Malaise sont nommés conseillers.

Après la proclamation de ces résultats, l’article de l’ordre du jour relatif à la Fédération des sociétés scientifiques de Belgique est abordé. MM. Ch. de la Vallée Poussin et Rutot sont délégués pour représenter la Société géologique au Congrès préparatoire de la Fédération qui doit avoir lieu à Bruxelles, le 28 novembre prochain. Le secrétaire-général expose l’organisatiGii prévue du congrès de 1876 et les devoirs de la société qui provoquerait le choix de la ville il aurait lieu. A la suite de ces explications, plusieurs membres émettent l’avis qu’il serait désirable de voir ce congrès se tenir à Bruxelles, et l’assemblée charge ses délégués d’insister en ce sens. Toutefois, elle les autorise à accepter la réunion à Liège du congrès de 1876, si ma¬ jorité des sociétés représentées au congrès préparatoire le demande.

L’ordre du jour de l’assemblée générale étant épuisé, M. Briart, président sortant, après avoir remercié la Société des nombreuses marques de sympathie qu’il a reçues pen¬ dant la durée de son mandat et l’avoir assurée de son entier dévouement, cède le fauteuil présidentiel au nouveau élu, M. Ch. de la Vallée Poussin.

Celui-ci remercie l’assemblée pour la haute distinction

BULLETIN, soc. GÉOL. DE BELG., T. III.

4

qu’elle vient de lui conférei' et qu’il considère comme le plus grand honneur qu’il ail reçu. Il propose do voter des remerciements à l’honorable président sortant. Cette motion est accueillie au bruit des applaudissements.

M. le président clôt ensuite l’Assemblée générale è midi, ét la réunion continue en séance ordinaire.

Séance du 21 novembre.

Présidence de M. Ch. de la Vallée Poussin, président.

Le procès-verbal de la séance du 25 juillet 1875 est approuvé.

A la suite des présentations faites à cette séance de juillet et lors de la session extraordinaire tenue en sep¬ tembre dernier, M. le président proclame membres effectifs de la Société :

MM. Braconier (Frédéric), sénateur, boulevard d’Avroy, à Liège, présenté par MM. J. Van Scherpenzeel Tliim et A. Briart.

CiiÈYREMONT (J ), ingéiiicur, directeur du cbar- nage de Sart-d’Avette, à Liège, présenté par les mêmes.

' Durieux (Félix), ingénieur, directeur des mines et usines de la Société d’Angleur, à Angleur, pré¬ senté par MM. J. Van Scherpenzeel ïhim et G. Dewalque.

JoRissEN (Armand), étudiant, 108, rue Sur-la-Fontaine, il Liège, présenté par MM. G. Dewalque et G. de Reul.

Looz-Gorsware^i (Camille, prince de), propriétaire, à Ahin, présenté par MM. C. Malaise et G. De-

. waiquc.

L1

MM. Manne (Joseph), ingénieur, dîrecleur de la fabriqué de nickel du Val-Benoit, h Liège, présenté par MM. Ad. Firket et G. Dewalque.

Marcq ( ), docteur en médecine, à Garniè-

res, présenté par MM. A. Briart et G. Dewalque.

Nesterowsky ( ), ingénieur des mines au ser¬

vice de S. M. l’empereur de Russie, Vassili Ostrow,

J coindela ISMigne, maison de Munster, à St-Péters-

bourg, présenté par MM. A. Briart et G. Dewalque.

SiRGEN (Pierre-Mathias), conducteur des travaux pu¬ blics, à Luxembourg, présenté par MM. Wies et G. Dewalque.

Tasqüin ( ), directeur des travaux des mines

delà Société' de la Nouvelle-Montagne, à Engis, présenté par MM. J. Van Scherpenzeel Thim et G. Dewalque.

Van ScHtRPENZEEL Thim (Louis), ingénieur au corps des mines, h Charleroi, présenté par les mêmes.

Wellens (Edmond), ingénieur des mines, h Eitorff* (Prusse rhénane), présenté par MM. J. Van Scher¬ penzeel Thim et X. Bi’iart.

M. le président annonce ensuite deux présentations.

Correspondance. ~ La Kônlgliclie Gesells.chaft der Wissen- schaften.k Gottingue, la Société des sciences industrielles de Lyon, la Kôniglicke A kademie der Wissenschaften, à Munich, le R. isiituîo îecnico, à Udine, VAcademia gioenia di scienze naturali, h Catane, VAcadcUvie de Metz, le Physikalischer Verein, à Francfort-sur-Mein, la Société d'histoire natu¬ relle de la Moselle, l\ Metz, et la Wetterauiche Gesellscfiaft jür die gesammte Naturkunde, à Hanau, accusent réception du tome I des Annales et annoncent l’envoi de leurs publi¬ cations (V. Bibliographie). Accusé de réception de ce volume par l’Académie royale des sciences de Berlin et

LU

par le Muséum d’histoire naturelle de Paris a également été adressé au secrétaire-général.

MM. Ch. Barrois,Friren, Hogden, J. -B. Simpson et Vincent font hommage de diverses publications fV. Bibliographie). Des remerciements sont volés aux donateurs.

Rapports. Gonîonïïémeni aux conclusions des rapports de MM. I. Kupfferschlaeger, Ad. Firket et Ch. de la Vallée Poussin, rassemblée vote l’impression d’une notice de M. Fr. Devvalque : Sur une vivianite blanche des environs d'Anvers.

Communications et lectures. M. Berchem attire l’atten¬ tion de la Société sur une source prétendument pétrolifère, découverte à Bourlers, près de Ghimay, lors du creuse¬ ment d’un puits domestique dans le lerraindevonien.il s’est rendu récemment sur les lieux, mais les .circonstan¬ ces ne lui ont pas permis de faire des observations con¬ cluantes. Un rapport intéressant de M. le sous-ingénieur des mines Banneux sur cet objet, a été inséré dans les Annales des travaux publics de Belgique, tomeXXXIII, p. 106.

M. G. Devvalque donne lecture de la note suivante, dont l’assemblée décide l’insertion : sur la déclinaison de la boussole en Belgique.

Je crois utile de reproduire ici quelques données extraites d’une note récente de M. Marié-Davy, à l’Acadé¬ mie des sciences de Paris, à l’occasion de la présentation de la carte magnétique de la France pouivl87o (i).

Le tableau suivant donne la déclinaison ouest de l’ai¬ guille aimantée, le 15 juin 1875, et sa variation annuelle.

(*) Comples-rendus de l’Académie des sciences, ISTo, t. LXXXI, p. 681.

LUI

Déci. Var. annuelle.

Anvers,

16«50'

7'.8

Bruxelles,

16.49

7.7

Liège,

16.13

7.6

Lille,

17.22

^ 7.7

Luxembourg

1S.47

7.4

Mézières,

16.29

^ 7.5

Namur,

16.31

7.6

Osteode,

17.34

7.8

M.I. Kupffersclilager communique divers petits fossiles en silex, notamment des articulations de crinoïdes, pro¬ venant du gravier diluvien exploité à Wilioux, commune de Rîchelle.

M, Rutot donne ensuite lecture d'une note sur la présence de la baryline dans le schiste rouge de V étage du poudingue de Burnot.

Il y a quelques mois, en parcourant en compagnie de M. J, Dallemagne, ingénieur, la tranchée si remarquable du ^ chemin de fer qui se trouve à la sortie de la station de Pepinster, vers Spa, nous avons remarqué entre deux couches contournées de schiste rouge, couleur lie de vin, appartenant à l’étage du poudingue de Burnot, une petite veine d’un minéral blanc, h texture bacillaire, les aiguilles étant dirigées normalement aux parois schisteuses.

Un fragment de ce minéral ayant été détaché, sa grande pesanteur spécifique nous a immédiatement montré que nous étions en présence d’une coupe d’un petit filon peu incliné de barytine.

Le fait n’ayant pas encore été signalé à ma connaissance, j’ai cru utile d’en faire part à la Société.

A la suite de cette commimication, M. de la Vallée Poussin annonce qu’il a déjà eu l’occasion de constater l’existence de petites veines de barytine dans certains cailloux du poudingue de Burnot proprement dit.

La séance est levée à une heure et demie. .

LIV

Séance du 19 décembre 1875.

Présidence de M. Ch. de la Vallée Poussin.

La séance ayant été ouverte à 11 heures, le procès-ver¬ bal de la séance de novembre est approuvé.

A la suite de la présentation qui a été faite dans cette réunion, le président proclame membre de la Société :

M. Liberl (Joseph), sous-ingénieur au corps des mines, à Mons, présenté par MM. G. Dewalque et Ad. Firket.

Le Conseil n’a pu statuer sur une autre présentation, qui avait été faite verbalement, mais n’a pas été remise par écrit.

I.e président annonce h la Société les succès obtenus par deux de ses membres, MM. R. Malherbe, ingénieur au corps des mines, à Liège, et J. de Macar, ingénieur h Liège, dont les mémoires envoyés au concours relatif à la description du bassin bouiller de Liège ont obtenu chacun Lifie médaille d’argent h l’Académie des sciences de Bel¬ gique. II rappelle également la décoration de l’ordre de Léopold que viennent de recevoir quatre autres confrères, MM. Briart, ingénieur des charbonnages de Mariemont, Cornet, ingénieur du charbonnage du Lovant du Flénu, Jouniaux, directeur-gérant des charbonnages du nord de Charleroi et Laporte, directeur-gérant de la Société des Produits. Il croit répondre au sentiment général en adres¬ sant à ces honorables confrères les félicitations de la Société. (Applaudissements.)

Le secrétaire-général dépose sur le bureau : l"" diverses publications offertes h la Société par MM. Ch. Barrois, A. Delaire, Ad. Firket, V. Hayden, Petermann, F. Sand- berger et C. de Stéfani ; 2'" la continuation des publications

LV

de l’Académie et de la Société malacologiqiie de Belgique et de la Société géologique de France, ainsi que du Moni¬ teur industriel belge, de la Revue scientifique et de la Revue de géologie, par MM. Delesse et de Lapparent ; 3" les publi¬ cations reçues en échange du 1. 1 des Annales de la part de l’Institut royal-grand-ducal (section des sciences naturelles) de Luxembourg, de la Société malacologique italienne, de la Revue des sciences naturelles de M. le prof. D*‘ Giebel, et de la Société pour la diffusion des sciences naturelles de . Vienne (Autriche). Des remercîments sont votés aux dona¬ teurs.

Le président, qui avait été délégué avec M. Rutot au congrès préparatoire de la Fédération des sociétés scienti¬ fiques de Belgique, rend compte à la Société de ce qui s’est passé à cette réunion. Il a été décidé que le premier con¬ grès serait organisé à Bruxelles, au commencement de juillet prochain, par les soins de la Société malacologique, et celui de 1877, ii Mons, sous les auspices de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut. Une cir¬ culaire annoncera prochainement les autres résolutions lises : elles seront reproduites au Rulletin.

Voyant qu’il n’y a pas de communication à l’ordre du ur, le président prie M. J. Van Scherpenzeel ïhim de le remplacer au fauteuil. Il expose aux membres de la Société quelques considérations relatives à Veoccavation de la vallée de la Meuse, et inspirées par la structure de cette vallée dans les Ardennes françaises. Il prie d’ailleurs ses collègues de l’excuser, eu égard aux circonstances, de prendre la parole sur un sujet qu’il ne s’attendait pas h traiter ce jour-là, et qu’il est loin d’avoir entièrement élucidé.

LVI

L*opinioii qui tend de plus en plus à prévaloir, attribue l’excavation des vallées aux agents extérieurs à peu près exclusivement. Certaines vallées transversales, entaillées dans les terrains les plus bouleversés, et que Ton regarda longtemps comme tracées par des fractures préalables, sont ramenées, à la suite d’observations plus avancées, dans la catégorie des simples vallées d’érosion, appro¬ fondies peu à peu par l’eau solide ou liquide. C’est, par exemple, le cas de la vallée de la Reuss, en Suisse, d’après les savantes recherches de M. Rütimeyer, et ce serait aussi le cas de la vallée du Rhin, entre Ringen et Coblence, d’après un mémoire récent de M. Ramsay.

M. de la Vallée Poussin, en réservant la question pour les rivières précitées, pense que la vallée de la Meuse ne se prête pas à une interprétation aussi absolue, et qu’il faut admettre qu’elle a été jalonnée ou partiellement tracée par des fractures. On a remarqué depuis longtemps que la Meuse pour arriver en Belgique s’engage au Nord à travers le plateau qui devait lui opposer le plus grand obstacle, par la compacité de ses roches d’abord, et par son élévation moyenne ensuite, qui atteint ou dépasse 400 mètres dans le voisinage de la rivière, tandis que ce fleuve, en amont de Charleville, pouvait gagner la vallée de l’Aisne en fran¬ chissant un seuil de 250 mètres à travers les assises cré¬ tacées, ou bien atteindre le bassin de l’Oise en franchissant un seuil de 300 mètres environ, dans les roches argilo- sableuses du lias. A moins d’invoquer, postérieurement à r excavation de la vallée, une surélévation très-notable du massif des Ardennes relativement aux terrains secondaires de la Champagne, il faut donc bien admettre que la Meuse n’a pas façonné à elle seule son canal de sortie vers le Nord.

S’il en est ainsi, l’on doit en découvrir des témoignages en scrutant la vallée de la Meuse; et en effet, certains

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méandres de la rivière, dans le département des Ardennes, semblent indiquer des fissures plus ou moins profondes et existant déjà à une époque le lit moyen du fleuve qua¬ ternaire était beaucoup plus haut qu’aujourd'hui. Ainsi, M. de la Vallée ne croit pas que Ton puisse se rendre compte, en partant de la seule force érosive, des contours actuels de la Meuse aux environs de Revin et de leur dis- posiîioo relativement aux anciens lits du fleuve reconnais¬ sables sur les coteaux voisins. L’action de démolition, dans les grandes rivières à contours sinueux, se porte invariable¬ ment vers la rive concave; et cela est particulièrement exprimé dans le contour des vallées profondes, façonnées à l’époque quaternaire,' comme c’est le cas pour la vallée de la Meuse dans les Ardennes. A l’est de Revio, le mont Malgré-Tout occupe le bord concave; les courants diluviens le coupèrent en pente roide sur une hauteur verticale de 270 mètres. Le contour du méandre situé en amont de Revin imposait au fil du courant de raser constamment le mont Malgré-Tout, quel que fut fapprofondissement du lit

de la rivière. Et en effet, une partie de fancienne Meuse (voir le diagramme ci-contre ) après avoir rasé Malgré-Tout en b, cou¬ lait directement de c en fsans décrire la boucle actuelle c de f\ à Fentour de Revin. C’est ce que prouvent les conglomérats dilu¬ viens à travers lesquels est creu¬ sée la tranchée du chemin de fer, entre c et f. Dans un tel état de

choses, on ne comprend pas comment la rivière, revenant en quelque sorte sur ses pas, aurait pu creuser son canal actuel de c en d, en entaillant, transversalement à leur direclion « des roches quarzo-phylladeuses très-dures,

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et qui présentent actueliement eiw/ des escarpements qui s’élèvent à 30 mètres au-dessus du plan moyen de la Meuse, tandis que le seuil c f n’offre pas plus de 10 à 12 mètres d’élévation et esP formé pour les trois quarts de roches meubles de l’époque quaternaire. Pour que la rivière, en dépit de la résistance apparente du terrain et de la loi des courants, s’engage aujourd’hui en c d, il faut que cette dernière direction corresponde à quelque fracture antérieure dont la Meuse a profité pour son écoulement ii toutes les époques de son histoire.

La direction c d, plus ou moins voisine de l’orientation Nord-Sud, et dans laquelle M. de la Vallée croit reconnaître des indices de fractures, se retrouve très-souvent dans la vallée de la Meuse entre Gharleville, Givet et Namur, et elle répond en définitive au cours moyen du fleuve. On la voit réapparaître dans plus d’un endroit le cours du fleuve et la structure de sa vallée présentent des anomalies; par exemple, au méandre si remarquable qui commence au. village de Le Ham, à 5 kilomèlres au sud de Givet. encore on peut remarquer un de ces cas la marche de la Meuse échappe à fexplication basée strictement sur la loi des courants et la résistance des. roches. Arrivant d’Au- brives, la rivière coule sur les schistes à calcéoles, roches d’autant plus faciles à entamer qu’elles ne renferment pas, près de Givet, d’assises calcaires importantes, et que la vallée suit à peu près la direction des bancs. Mais parve¬ nue à Ham-les-Malades, la rivière, contrairement à l’action du courant, fait à droite un angle de 60° avec sa première direction, et repasse au Sud pour décrire le grand méandre de Ghooz qui a plus de 10 kilomètres de long. En suivant cette marche la rivière a s’ouvrir le passage à travers l’assise puissante et fort résistante des grès noirs du sys¬ tème ahrien de Vireux. Pourlant, à l’époque des hauts

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niveaux, la rivière, coulant sur les schistes à catcéoles, passait, du moins en partie, directement à Givet, en côtoyant le calcaire à stringocéphale. M. de la Vallée en coccliit, pour cet exemple comme pour celui de Revin, que les principaux linéaments du méandre étaient tracés par des fractures, dès le début des phénomènes d’exca¬ vation.

Les fractures sont souvent accompagnées de failles. C’est pourquoi il est possible qu’un examen plus minutieux du sol fasse reconnaître dans les terrains cambrien et dévo¬ nien des Ardennes françaises des failles en rapport avec la structure actuelle de la vallée de la Meuse, comme M. Dupont a montré que c’était le cas entre Vaulsqrt et Freyr, à la suite d’une étude attentive du calcaire carbo¬ nifère, et comme les géologues français l’ont établi à pro¬ pos de quelques-uns des grands méandres de la Seine, aux environs de St-Germain et de Rouen.

Cette communication soulève une discussion à laquelle beaucoup de membres prennent part.

M. J. Van Scherpenzeel Thim pense que le détour de la Meuse à Revin peut être à l’accumulation d’alluvions au coude nord de ce fleuve, près de Revin, et à l’obstruction du lit primitif. M. de la Vallée Poussin répond que la rive nord de ce coude étant concave, elle devait se creuser plutôt que permettre des dépôts provoquant le changement délit. Du reste, il ne pourrait admettre, dans l’hypothèse de M. Van Scherpenzeel Thim, que la vitesse du courant, après le changement de lit de la rivière, fut suffisante pour creuser le circuit par érosion. Ï1 attribue celui-ci h des fractures préexistantes, rejetées les unes par rapport aux autres, ainsi qu’on le constate souvent. D’après lui, les eaux, à l'origine, coulaient directement vers le Nord et remplissaient en même temps le circuit actuel,

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M. Houzeau rappelle que son frère a établi jadis que le passage de la Meuse entre le nord de la Champagne et Namur, au travers du massif élevé des Ardennes, ne pour¬ rait être expliqué que par l’existence d’une fracture préa¬ lable de ce massif. Quant h la vallée de la Sambre, sensi¬ blement parallèle aux couches sous-jacentes, M. Houzeau la croit due à l’érosion.

L’Amblève, à Coo, présente un phénomène analogue à celui de la Meuse à Revin. M. Houzeau croit que les deux circuits sont dus à des causes semblables. Il attribue une grande importance à l’existence d’anciennes îles dans un cours d’eau pour l’explication des méandres que l’on y con¬ state : Etant donnée une île partageant une rivière en deux bras vitesse est inégale, celui la vitesse est la plus petite finira par se combler et fîle deviendra une presqu’île.

M. Ad. Firket , se basant sur ce qu’une partie des roches anciennes embrassées par le coude nord de la Meuse, au sud-est de Revin, est recouverte d’alluvions, émet l’opinion que ce coude était beaucoup moins accusé à l’origine. La rivière s’avancerait de plus en plus vers le Nord, en creusant la rive droite qui est concave et en accumulant des dépôts d’alluvion contre la rive sud qui est convexe. Le circuit presque fermé de Revin aurait été beaucoup moins complet à l’origine.

M. de la Vallée Poussin répond à cette objection que les roches anciennes (reviniennes) forment une éminence au milieu des alluvions dans le coude en question, fait qui ne lui permet pas d’admettre qu’il y ait eu, sur une grande échelle, marche progressive vers le nord de ce coude.

xM. De Vaux a constaté sur la Sieg à Schlader une dispo¬ sition analogue à celle de la Meuse à Revin et de l’Amblève à Coo. Il ajoute que, dans ses recherches de gîtes métalli¬ fères, il a eu plusieurs fois l’occasion d’observer des rela-

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lions entre la direction des vallées et celles des filons, et par conséquent, des fractures, dont le remplissage con¬ stitue le gîte. Dans un district métallifère, lorsqu’une vallée coupe les strates, c’est-à-dire, lorsqu’elle doit son origine à une fracture, on sait qu’il y a grande chance de trouver un gîte parallèlement à sa direction.

MM. Gindorff, de Macar, Van Sclierpenzeel TMm et Malherbe signalent des relations entre la vallée de la Meuse, entre Flémalle et Visé, et des fractures des terrains primaires.

M. G. Dewalque rappelle les discussions qui ont eu lieu lors de la session extraordinaire de 1875, relativement à une faille qui se manifesterait à Angleur. Getîe faille serait parallèle à la vallée de l’Ourte, à Angleur.

Enfin M, Houzeau appelle Fattention sur la possibilité de reporter à la période quaternaire la formation de certaines vallées. '

L’assemblée se sépare à une heure.

Séance du i6 janvier 1876.

Présidence de M. De la Vallée Poussin.

La séance est ouverte à onze heures. Le procès-verbal de la séance de décembre est approuvé.

Le secrétaire général dépose sur le bureau les publica¬ tions reçues en échange : de la part de FAcadémie des sciences et de la Société malacologique de Belgique; de la Société géologique de France et de la Société géologique du Nord; ainsi que des journaux, \g Moniteur industriel belge, la Revue scientifique et Iron ; de la Société des

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sciences de Lyon;, de la Société d’agriculture, sciences et arts de la Sarthe ; de la Société asiatique du Bengale, à Calcutta’; de la Société des sciences naturelles et médicales delà Hesse supérieure,’ à Giessen, et delà Société silé- sienne pour la culture du pays, à Breslau ; de MM. G. Bewalque, Sterry Huiit , V. von Moelier et A. Rutot(V. Bibliograpliié), Des remercîments sont votés aux dona¬ teurs. '

A la demande du président, le secrétaire-général rend compte de la démarche faite au nom de la Société par le bureau' et la commission de la carte géologique, chargés de présenter à M. le Ministre de l’intérieur le rapport adopté' par la Société au sujet d’une nouvelle carte géolo¬ gique du pays. La députation a particulièrement insisté sur la concordance des conclusions adoptées parla Société el par l’Académie, qui, comme on sait, a émis à Tunanimité le vœu que le gouvernement décrétât’ aussitôt -que possible rexécLition d’une carte géologique détaillée , à grande échelle, et a rejeté, h Funanimité moins deux voix, la pro¬ position de donner une édition nouvelle de la carte de Dumont, mise au courant de la science. M. le Ministre s’est montré favorablement disposé à Fégard du projet d’une nouvelle carte, tout en réservant la question de l’échelle, point sur lequel il a paru incomplètement infornié des votes de FAcadémie. Il a assuré la députation que la question serait étudiée sans retard et avec le désir d’abou¬ tir à un résultat utile â la science et au pays.

C’est maintenant aux membres de la Société à faciliter l’adoption d’une mesure en ce sens, en éclairant les membres de la législature, qui sera appelée à voter les fonds nécessaires à cette grande entreprise.

Le secrétaire-général annonce ensuite que la Société

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d’Eiiiulation de Liège a inscrit les deux questions suivantes dans son programme de concours.

question. Faire riïistoire de l’exploitation et de la fabrication du zinc en Belgique, y compris le territoire neutre.

Prix : une médaille de la valeur de 300 fr.

16^ question. Faire connaître, au moyen d’une carte géologique détaillée et d’un texte explicatif, l’état agrono¬ mique et les principales exploitations agricoles de la province de Liège.

Prix : une médaille de la valeur de 700 fr.

Observations : L’échelle de cette carte sera établie au i/ioo.ooo au moins. Elle renseignera les principales régions de la province, ses divisions hydrographiques, les routes, chemins, sentiers, rivières, ruisseaux, étangs et eaux minérales; les hauteurs successives de la Meuse, permettant d’apprécier la déclivité de la partie centrale de ce fleuve, depuis son entrée dans la province jusqu’à sa sortie; les hauteurs successives de ses principaux affluents et les déclivités des deux versants qu’ils parcourent, les élévations au dessus du niveau de la mer des régions étudiées et leurs conditions climatologiques.

On donnera l’indication des principales exploitations agricoles, comprenant la description des terres, des prairies, des bois, etc. ; leur mode de culture, de labourage, les assolements, les amende¬ ments et engrais, les produits; la production du bétail, son élevage et le commerce auquel il donne lieu.

Dans la rédaction de ce travail, on devra faire usage des termes consacrés par la pratique.

Le délai pour la remise des mémoires est llxé au juin 1878, terme de rigueur.

Comme aucune communication n’est à l’ordre du jour, M. le président prend la parole pour exposer la méthode suivie dans l’étude microscopique des roches et quelques-

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uns des principaux résultats auxquels cette méthode a conduit, particulièrement dans notre pays.

La séance est levée à midi et demi.

Assemblée générale du 20 février 1876.

Présidence de M. Gh. de la Vallée Poussin, président.

La séance est ouverte à onze heures,

La Société est convoquée en assemblée générale extraordinaire pour la discussion et le vote du règlement administratif prévu parles Statuts. Un projet de règlement, élaboré par le Conseil, a été distribué aux membres rési¬ dant en Belgique, en même temps que la convocation.

Les articles 1 à 6 sont successivement adoptés sans observations.

A l’art. 7, M. Goret fait observer que la section liégeoise de l’Association des ingénieurs sortis de l’Ecole de Liège, ainsi que plusieurs autres cercles scientifiques de cette ville, se proposent de demander à l’administration de l’université la disposition d’un local ils pourraient installer leurs bibliothèques particulières, sous la garde d’un bibliothécaire nommé en commun et de façon que ce local fût ouvert tous les jours aux membres de ces sociétés. Il prie donc l’assemblée d’examiner si l’adoption d’une mesure de ce genre ne serait pas préférable à celle du projet du Conseil.

M. G. Dewalque répond que l’insuffisance des locaux universitaires est notoire. Presque tous les services sont en souffrance ; il n’y a pas le moindre cabinet inoccupé, et il sera donc absolument impossible à fadministration d’accorder la demande qu’on annonce. Le local désiré

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fût-il accordé, la Société aurait encore à sa charge une part du traitement du bibliothécaire et les frais de reliure, pour n’obtenir en fin de compte qu’une bibliothèque qui, pour les trois quarts au moins, ferait double emploi avec celle de l’université.

M. Habets et quelques membres insistent sur les obser¬ vations de M. Goret et pensent notamment qu’il y aurait lieu d’attendre, avant de prendre une résolution qui en¬ gage l’avenir, les augmentations de locaux dont il est question pour rUniversité.

MM. G. Dew^alque, Ad. de Vaux et d’autres, pensent que cet ajournement est inutile: d’une part, parce que l’on ne peut prévoir pour un avenir prochain un agrandissement sérieux des locaux universitaires ; d’autre part, parce que l’on n’obtiendrait ainsi qu’une bibliothèque faisant double emploi, tandis que, dans le projet du Conseil, une biblio¬ thèque complète sera toujours à la disposition des membres à Liège et une autre, presque complète, pourra être réunie à Mons, sans compter ce qui ira dans d’autres villes moins importantes.

A la suite de ces observations, l’art. 7 est adopté, ainsi que les suivants, avec deux modifications relatives aux conditions du dépôt et aux facililés à accorder aux membres pour le prêt à i’extérieur.

Il est entendu en outre, que les membres qui n’habitent pas Liège, pourront s’adresser au bibliothécaire pour em¬ prunter en leur nom, les frais de port étant à leur charge.

L’ensemble du règlement est ensuite adopté à l’unani¬ mité. 11 sera inséré en tête du volume, ainsi que le règle¬ ment arrêté par le Conseil en vertu de l’art. 22 des statuts, pour la bibliothèque et les collections de la Société.

La séance est levée à midi. La réunion continue en assemblée ordinaire.

BULLETIN soc. GÉOL. DE BELG., T. 111.

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Séance du 20 février 1876.

Présidence de M. de la Vallée Poussin, président.

Le procès-verbal de la séance de janvier est approuvé.

Ouvrages oljérts. - Le secrétaire-général dépose sur le bureau les publications envoyées en échange par l’Acadé¬ mie royale des sciences de Belgique, la Société des sciences naturelles et médicales de la Hesse supérieure, h Giessen, la Société silésiennne pour la culture du pays, à Breslau, la Société royale physico-économique de Koenigsberg, la Société d’histoire naturelle du Wurtemberg, d Stuttgard, rAcadémie I. et R. des sciences de Vienne, la Société Senc- kenbergienne de Fraucfort-sur-!e-Mein, la Société d’histoire naturelle de Metz, la Société royale de Londres, la Société asiatique du Bengale, h Calcutta, la Société philomathique de Verdun, la Société académique de St-Quentin, la Société géologique de France, la Société des sciences industrielles de Lyon, la Société des sciences i.diysiques et naturelles de Bordeaux, le Comité royal géologique d’Italie, l’Institut royal de Venise pour les sciences, les lettres et les arts, et la Société des sciences de Finlande, è lieîsinfors ; le Monileur industriel belge, la Bibliographie de Belgique, la Bevue scientifique et Iron, ainsi que divers ouvrages offerts à la Société par MM. G. Gapellini, G. Dewalque, E. Hébert, Houel, Lebour, C. Malaise, A. Rutot, E. Vanden Broeck et Vincent. Des remercîments sont votés aux donateurs.

L’Académie des sciences de rinstitut de France annonce l’envoi de ses comptes-rendus. Remercîments.

Conimunicalions et lectures. M. R. Malherbe donne lecture de la note suivante :

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Des horizons coquUlers du sysième houilkr de Uége,

Aux horizons du sysième iiouiliei de Liège précédemment renseignés comme renfermai] i des cardinies, je suis en état d’ajouter les suivants.

Le toit de la couche Laphaye, qui en coritienl de très- beaux spécimens, constatés au charbonnage de la Petite Bacnure. Celte couche appartient h la série de la formatioii houillère appelée par Dumont, étage moyen.

Dans la concession de Wandre, j’ai rencontré les mêmes coquilles au toit, quelque peu pyiiteux, d’une veiiieite re¬ coupée par une bacnure pariant de rancieooe route de la Xhavée à Souverain-Waodrc (^). L’horizon dont il s’agit appartient indubitablement h l’étage inférieur de DumonL I! ne doit pas s’écarter beaucoup de celui qui a été signalé lors de la dernière excursion de la Société géologique aux Awirs, dans la concession de Sart d’Avetle, quoique il soit probablement inférieur à celuLci. *

J’ai observé à Dalbem, dans le talus de fa route longeant la Berwine, et en face du chemin allant de Basse-Gbeuestre à Dalbem, un schiste feuilleté, servant sans nul doute de toit à une vednelte, et renfermant les mêmes fossiles. Cet horizon ne peut être reporté qu’aux premières assises du terrain houiller.

Je rappellerai que, dans une séance précédente, mon collègue, M. Ad. Firket, a signalé la rencontre de ces coquilles dans le schiste inrérieur h la couche Castagne! te ou Macy-Veiue du ciiarbonnage du Val-Benoit fP**' étage).

Enfin, M. Leduc, directeur-gérant des charbonnages de Wérister, m’en a donné des échantillons provenant du creusement du nouveau siège et dont le gisement, sans être déiibi d’une manière précise, se rapporte aux terrains supérieurs à la Grande Veine de Nooz.

Si l’on réunit ces données h celles que j’ai produites antérieurement {Bulktiu de F Académie royale de Belgique,

(M Cette bacnuî-e fraîchement mise à découvert remonte à une époque très-reculée, puisqu’elle a été creusée entièrement au pic, c’est-à-dire avant l’emploi de la poudre dans les mines.

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série, tome XXXII, ir 12, 1871) sur cet objet, on obtient la nomenclature suivante des couches ou horizons coquil- lers du système houiller actuellement reconnus dans la province de Liège.

Couche Rosier.

» Veine des champs.

)) Neppe.

» Cinq pieds.

» Flatte veine.

Horizon de Wérister.

Couche Veine de joie.

» Laphaye.

» Belle au jour.

» Macy veine ou Castagnetle.

' Horizon des Awirs.

)) de Souverain-V^andre.

» de Dalhem.

J’ajouterai que, d’après des renseignements qui m’ont été donnés, on aurait constaté le même caractère dans la con¬ cession du Hasard au toit des couches Hasard, Sidonie et Léonie> à leur affleurement sous ia marne. Je dois déclarer toutefois que j’ai vainement cherché ce caractère dans le toit de ces couches au tunnel du Bay Bonnet.

M. G. Dewalque donne ensuite lecture de deux notes, rune sur le système scaldisien d’Hérenthals, l’autre sur l’argile de Boom et les sables pliocènes de quelques localités sur la rive cauche de l’Escauî. Elles sont renvoyées à l’examen de Ml>î. Delà Vallée Poussin, Ad. Firketet Goret.

Le même membre montre à la Société des échantillons de zinc cristallisé, provenant d’une cavité de ia sole d’un four à refondre le zinc, de l’usine de la Vieille-Montagne, à Angleur. Sur une masse confusément cristalline sont implantés de nombreux cristaux prismatiques, de plusieurs millimètres de diamètre et de deux ou trois centimètres de

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long. Ces prismes sont hexagonaux, mais peu réguliers, notamment par suite de l’extension inégale de leurs faces. Parfois iis semblent combinés à la face terminale, mais cela paraît être le résultat d’une cassure ou clivage. Le plus souvent ils se terminent par une pyramide hexago¬ nale, irrégulière, de même classe, dont les faces feraient un angle d’environ 72'^ sur la face terminale. 11 n’est pas rare de voir sur les cassures transversales l’orifice d’une petite cavité, située dans l’axe du prisme et montrant, par son contour polyédrique, que ces cristaux ne sont pas simples, mais qu’ils résultent de faccolement de plusieurs individus par des faces parallèles à Taxe. Enfin ces cris¬ taux présentent de nombreuses stries horizontales, iné¬ gales, parfois profondes, et ils sont assez souvent un peu courbés , de manière à rappeler les cristaux polysynthé- tiques de proclilorite.

L’endroit ces masses cristallisées ont été rencontrées, portait à croire qu’elles s’étaient produites par liquation, et que, par conséquent, ces cristaux devaient être fort impurs. Essayés par l’acide sulfurique dilué, ils ont aban¬ donné 5 à 13 7o dG plomb, suivant que réchantillon était plus ou moins strié. Ce métal se trouvait en lamelles hexagonales, poreuses, alternant avec d’autres lamelles semblables, mais plus épaisses, de zinc renfermant 6 à iO ®/o de fer, de manière que le résidu insoluble conservait la forme du fragment essayé.

On sait que le plomb cristallise dans le système régulier, tandis que le zinc est hexagonal.

M. Ch. de la Vallée Poussin présente un phyllade chlo- ritifère du Brabant, présentant des empreintes d’origine douteuse, sur lesquelles il consulte ses confrères. Quelques membres croient qu’elles pourraient provenir d’un trilobite;

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mais on est d’accord pour reconnaître qu elles ne peuvent être considérées en loùte sécurité comme d’origine orga¬ nique.

M. G. Malaise annonce avoir retrouvé Oldliamia radiata, Forbes, en plusieurs poinls du massif devillien de Grand- Halleux. Le premier gite lui avait été parfaitement indiqué par M. G. Dewalque, à 200 mètres au nord de ce village ; M. Malaise en a observé d’autres sur la même route de Vielsam, h Trois-Ponts, savoir h environ oO, 600 et 700 mètres au nord du précédent. C’est dans le point le plus septentrional que ce fossile est le plus abondant. Un autre gile se trouve sur la rive gauche de la Salm, dans la tranchée du chemin de fer à Roclielainval.

M. J. Deby annonce à la Société qu’il est chargé d’une mission à l’exposition universelle de Philadelphie, et il oflre ses services h la Société, particulièrement pour les relations à nouer avec les sociétés savantes des Etats-Unis. Le président remercie M. Deby et l’assure que la Société lui sauragrédes services qu’il peut être appelé à lui rendre.

La séance est levée h une heure.

Séance du 19 7nars 1876.

Présidence de M. Ch. de l.\ Vallée Poussin, président.

La séance est ouverte à onze heures. Le procès-verbal de février est approuvé, après modification, proposée par le secrétaire-général, d’une ligne concernant l’impression de deux notes de lui.

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Par suite de la présentation faite dans la dernière séance, M. le président proclame membre effectif de la Société :

M. le R. P. Renard, professeur de géologie au collège des jésuites h Louvain, présenté par MM. Ch. de la Vallée Poussin et G. Dewalque.

M. le président annonce ensuite une présentation.

Ouvrages offerts. Le secrétaire-général dépose sur le bureau : diverses publications périodiques parvenues en échange de la part de la Commission des Aiinales des Tra¬ vaux publics de Belgique, la Société malacologique de Bel¬ gique, la Société royale des sciences de Gotlingue, rinstîtut L R. géologique de Vienne, l’Académie des sciences de Toulouse, la Société des sciences industrielles de Lyon, le Comité royal géologique d’Italie, l’Institution Smithsonienne, ainsi que la Bibliographie de Belgique, le Moniteur industriel belge, la Revue scientifique de la France et de l'étranger et Iron ; 2'^ divers ouvrages offerts par MM. H. von Dechen et F. V. Haydeii (V. Bibliographie). Des remercîments sont votés aux donateurs.

Correspondance. Le secrétaire-général donne lecture d’une lettre par laquelle M. le bibliothécaire de l’Université de Liège accepte le dépôt des livres de la Société aux con¬ ditions offertes par le Conseil.

Il est donné communication de la circulaire suivante de la Fédération des sociétés scientifiques de Belgique.

Bruxelles, le 15 février 187G.

Messieurs ei chers confrères,

Nous avons l’honneur de vous rap|)eler les résolulions prises par les Sociétés fédérées, lors de la session prépaî'aloire de la Fédéra¬ tion, en leur assemblée du 28 novembre 1875 :

Lxxir

1. La Société Malacologique de Belgique, de Bruxelles, a été chargée d’organiser le Congrès de 1876, et la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, de Mous, le Congrès de 1877.

2. Les questions générales suivantes ont été portées à l’ordre du jour du Congrès de 1876 :

A. Chercher à obtenir des facilités plus grandes dans la trans¬ mission des objets scientifiques.

B. Faire les démarches nécessaires pour que tous les établisse¬ ments scientifiques publics soient ouverts aux heures les plus con¬ venables pour le public scientifique, et spécialement que les biblio¬ thèques et musées de l’Etat soient mis le soir à la disposition des travailleurs.

c. Etablir une entente entre les Sociétés fédérées, afin que des tirés à part des publications de chacune puissent être obtenus par les membres de toutes les autres.

D. Organisation de bibliothèques et de collections scientifiques publiques dans les villes et les communes du pays, et concours que les Sociétés fédérées peuvent apporter à cette organisation.

E. Publication de petits traités élémentaires sur les diverses branches des sciences, écrits spécialement pour notre pays, par la Fédération ou sous ses auspices.

5. Les Sociétés fédérées ont été invitées à faire parvenir au Bureau les questions scientifiques qu’elles désirent voir débattre au Congrès de 1876.

Chargés de l’organisation de ce Congrès, nous vous prions. Mes¬ sieurs et chers confrères, de vouloir bien nous aider dans notre tâche en nous fesant connaître :

A. Les noms et adresses de vos délégués au prochain Congrès de 1876.

B. Les Membres de votre Société qui se proposent de parler sur les questions générales portées à son ordre du jour.

c. Les questions scientifiques que votre Société aura choisies pour être soumises aux travaux des sections, ainsi que les personnes qui prendront la parole sur chacune d’elles.

D. La liste de vos membres qui auront souscrit au Congrès.

LXXlll

(Les délégués des Sociétés, dans leurs réunions du 10 janvier et du 2 mai 1875, ont fixé à 5 francs la cotisation des Membres des Sociétés fédérées, et à 10 francs celle des étrangers à ces Sociétés.)

Conformément à l’article 5 des statuts, les Sociétés fédérées font un rapport sur leurs travaux depuis la dernière session de la Fédé¬ ration ; il serait désirable, pensons-nous, que chacune voulût bien, pour notre premier Congrès, donner un résumé abrégé de ses tra¬ vaux depuis son origine, afin que les publications de la Fédération j)iiissent ainsi renfermer Thistorique complet de toutes les Sociétés.

Nous vous prions instamment de saisir votre Société de ces ques¬ tions à sa prochaine réunion et de nous donner une réponse aussitôt que possible. Le Congrès devant s’ouvrir au mois de juillet |)rochain, il serait désirable que celte réponse nous parvînt avant le mois de mai, le programme détaillé de la session ne pouvant être dressé qu’en suite des réponses des Sociétés fédérées

Veuillez agréer, Messieurs et chers confrères, l’assurance de nos meilleurs sentiments.

Le Secrétaire-Général, Le Président,

Jules COLBEAU, J. CROCQ,

Secrétaire delà Société Malacologique Président de la Société Malacologique de Belgique, de Belgique,

Après cette lecture, le secrétaire-général fait remarx[uer que l(3s inscriptions peuvent se prendre chez lui ou chez le secrétaire de la Fédération. Quant aux questions à pro¬ poser pour l’examen en section , il convient que les auteurs des propositions se mettent en mesure de les discuter.

II est décidé que la Société sera appelée à prendre une décision sur les divers points soulevés par cette circulaire, lors de sa prochaine séance ordinaire.

Cette séance, devant avoir lieu le jour de Pâques, est remise au lendemain, hindi, 17 avril, à onze heures.

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Rapports. Conformément aux conclusions des rapports de MM. Ch. de la Vallée Poussin, Ad. Firket et L. Goret, commissaires désignés, les deux notes lues dans la dernière séance par M. G. Dewalque seront imprimées dans les Mémoires.

Sur la proposition de MM. de la Vallée Poussin, G. Dewalque et Ad. Firket, la même décision est prise à l’égard d’une communication de M. Lebour, intitulée: Note .mr deux fossiles du calcaire carbonifère du Northumberlaud .

Lecture ayant été donnée de ce travail, M. le Président demande à M. L.-G. De Koninck, s’il parlage l’ofiinion de l’auteur sur l’indivisibilité du calcaire carbonifère du Northumbeiiand.

M. De Koninck répond qu’il n’a pu y établir aucune division paléontologique ; que les assises inférieures du calcaire carbonifère de la Belgique sont è peine représen¬ tées en Angleterre et qu’on ne les retrouve qu’en Irlande, avec les représentants des assises moyennes (Waulsorti.

Comraumcations et lectures. - M. le professeur L.-G. De Koninck communique un travail sur les fossiles du système gedinnieu recueillis par M. le professeur G. Dewalque. Cette note est l'envoyée à rexamen de MM.Gb. de la Vallée Poussin, G. Dewalque et Ad. Firket.

Le môme membre donne lecture de la note suivante :

Note sur deux échantillons de Phillipsia Irouvés dans le phta- nite houiller de Casteau, près Mous.

M. Faly, ingénieur des mines à Mous, a eu l'obligeance de me communiquer deux échantillons de phtanite de l’étage houiller, contenant chacun le pygidiurn d’une espèce de trilobite appartenant au genre Phillipsia et trouvés par lui et par M. l’ingénieur Libert à la plaine de Gastcau,

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près Mons, parfaitement connue de nos géologues. Aussi longtemps que la tête n’en aura pas été découverte, l’espèce ne pourra malheureusement pas être déterminée avec certitude. Je ferai néanmoins observer qu’elle se rap¬ proche très-fort du Phillipsia globiceps, Phillips, lequel est assez abondant dans le calcaire de Visé ; on sait que ce calcaire est immédiatement inférieur au phtanile dont il est ici question.

J’ajouterai que, d’après MM. J.-W. Salter el H. W'oodward, la môme espèce a été trouvée en Angleterre dans une posi¬ tion identique h la nôtre, et que ces auteurs n’ont pas pu non plus la déterminer spécifiquement, faute d’éléments nécessaires à cet effet.

Je ne puis qu’engager MM. Faly et Libert h poursuivre leurs reclierclies et à nous en communiquer les résultats.

M. L.-G. De Koninck présente encore un échantillon de Beceptaculites Neptuni, Defr., que M. Clarke lui a envoyé de l’Australie avec de nombreux fossiles dévoniens parmi lesquels se trouvait aussi Spirifer disjiinctus. A celte occasion, M. de la Vallée Poussin fait remarquer l’analogie de la roche avec nos rognons calcaires à réceptaculites de l’étage de Frasne.

M. L.-L. De Koninck fils donne lecture de la note suivante.

ISotô sur un éclianlillon minéralogique {aurichalciîe î) recueilli à Flémalle.

Je soumets à l’examen de la Société un petit échantillon que j’ai recueilli il y a longtemps déjà dans le calcaire car¬ bonifère de Flémaile-Haute. Ce minéral n’avait pas attiré particulièrement mon attention dans le principe; quelques échantillons d’aurichaîcite de Saniander que je reçus plus tard m’y firent songer nouveau. ' ' .

De même que celte dernière espèce,: le minéral de Fié-

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malle se présente sous forme mamelonnée ; sa texture lamello-radiée, son éclat soyeux et sa couleur bleu clair sont identiques à ceux de raurichaîcite. L’exiguïté de l’échantillon ne me permettant pas de le soumettre à l’ana¬ lyse , je suis réduit aux hypothèses relativement h sa nature, et voici l’opinion que je me suis formée à cet égard.

Je le rapporte à l’aurichalcite (hydrocarhonate de cuivre et de zinc) citée plus haut, admettant cette espèce dans l’acception la plus large, conformément à la définition de l’espèce minérale que j’ai donnée à l’Association des Ingé¬ nieurs sortis de l’Ecole de Liège, c’est-à-dire en admettant que le zinc puisse être remplacé en tout ou en partie par un élément isomorphe, tel que le calcium, autrement dit en y rapportant l’espèce problématique fondée par Deiesse sous le nom de Buratite.

J’avais été tenté d’admettre d’abord, vu le gisement, que mon éctiantillon était de l’aurichalciie calcaire, exempt de zinc ; mais lors de l’excursion du mois de septembre der¬ nier, M. Gindorff nous a signalé la présence de petites quantités de zinc dans les roches calcareuses des environs d’Engis. Il n’y aurait donc rien de surprenant à la présence d’aurichalcite proprement dite àFlémalle, j’ai rencontré également une autre. substance métallifère, la galène.

Malgré toutes les incertitudes dont elle est enveloppée, j’ai cru bien faire en signalant ma découverte dans nos publications. J’espère, en attirant l’attention de nos con¬ frères sur ce point, que l’un ou l’autre d’entr’eux, soit dans ses excursions, soit en examinant ses collections, trouvera des échantillons suffisants pour permettre fexamen chi¬ mique de ce que je crois un minéral nouveau pour le pays.

M. L.-L. De Koninck soumet ensuite à l’examen de la Société un échantillon qu’il vient de recevoir sous la dé¬ nomination de Dufrénite et qui provient de la mine de Mokta-el-Haddid, près Bône (Algérie).

l.a dulï’énite ordinaire est subtranslucide, d’un 'vert

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jaunâtre sale; l’échantillon de Mokta-eî-Haddid, au contraire, se présente en petites houppes d’aiguilles prismatiques, brillantes, transparentes, d’un beau vert émeraude franc et plantées sur de l’aimant transformé superficiellement en limonite. Cette couleur verte bien franche et cette transparence indiquent un minéral inaltéré, dans lequel le fer se trouve probablement en totalité au minimum d’oxydation.

Ce minéral est-il réellemént de la Dufrénite, et ce que Ton connaît actuellement sous ce nom n’en serait-il qu’une altération par oxydation ? Est-ce une espèce nouvelle ? M. De Koninck espère recevoir de nouveaux échantillons qui lui permettront d’étudier la question.

M. R. Malherbe lit la note suivante :

l^ote sur la rencontre d'une faille transversale dans la 'galerie Est des eaux alimentaires de la ville de Liège.

On a rencontré dans l’exécution de la galerie des eaux alimentaires de la ville de Liège, une faille traversant un banc de craie fort dure. La direction de cette faille fait avec le Nord magnétique un angle de 7" Est. Le point de rencontre est à 900™ Ouest et 200™ Sud, approximativement, de la station de Liers. Le sol de la galerie elle est atteinte, se trouve à l’ordonnée de 126™, 77, rapportée au nivellement général du royaume, soit à la profondeur de 38™. Le calque ci-joint, à l’échelle de 1 à 20,000, que je dois à l’obligeance de M. Blonden, ingénieur-directeur delà ville de Liège, rend compte au surplus de la situation topogra¬ phique.

Le terrain au contact de la faille est tellement disloqué, qu’il est impossible d’y prendre avec quelque exactitude la pente de la cassure. Cet accident géologique constituait, lors de sa rencontre, un véritable drain, par lequel descen¬ dait en profondeur un volume d’eaux superficielles assez

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considérable, jaillissant en cascade d’une ouverture rec¬ tangulaire de 0,"‘38 sur 0,™50. Des fissures nombreuses plus ou moins importantes se remarquaient sur les parois.

En exécutant des travaux complémentaires, destinés à recueillir les eaux d’amont et à les empêcher de desdendre sous le niveau de la galerie au détriment de l’alimentation publique, on a pu constater l’importance du débit et la dii*ection de la faille. Aussi a-t-on creuser dans sou prolongement N. -S., et sous le sol de la galerie une voie bétonnée sur une longueur de 35 mètres.

Néanmoins rien ne prouve quelle se poursuive en dehors du terrain crétacé; du moins je n’ai rencontré jusqu’à présent dans le houiller, même vers falïleurement des couches, aucun indice de l’espèce. En effet, les lignes de de cassure, comme les failles de la formation houillère, alfectent vers cette zone une direction sensiblement paral¬ lèle et du S. O. au N. E., tandis que celle dont il s’agit constituerait lui accident croiseur, transversal. Or on ifa trouvé jusqu’aujourd’hui d’accidents de ce genre, dans le dépôt houiller, que vers sa limite orientale.

D’autre part, la présence de la faille dont il s’agit, n’a pas été signalée dans la galerie principale des eaux alimen¬ taires, partant d’Ans vers Lantin, galerie elle devrait passer à eiiviron 1800 mètres au nord de l’orifice à Ans, si elle se prolongeait avec sa direction générale, constatée à Liers. Il est vrai qu’en obliquant, il serait possible qu’elle atteignît le système houiller à fest de cette galerie. Il serait à désirer, en tous cas, que cette faille lût localisée dans les dépôts supérieurs, au point de vue de l’intégrité de la galerie alimentaire, si les exploitations houillères s’étendaient vers le Nord par la rencontre de couches au- delà de la limite tracée par Dumont. Quoi qu’il en soit, Eexistence constatée de cette faille doit tenir en éveil, pour qu’en toute éventualité des massifs soient réservés dans favenir.

A la suite de cette lecture, M. G. Dewalque fait remar¬ quer qu’il existe au voisinage de cette région des failles

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dont la direction se rapproche beaucoup de celle que vient de signaler M. Malherbe, mais surtout que rien jusqu’à présent ne prouve qu’il s’agisse réellement d’une faille et non d’une simple fracture ou fissure sans dénivellation. La circonstance que cette faille n’a pas été rencontrée par la galerie principale, et celle que la venue d’eau s’effectuait par un canal de 0,"'38 sur 0'“,50, le porteraient à admettre l’existence d’une simple fissure, dans laquelle les eaux superficielles se seraient créé à la longue un passage ana¬ logue aux orgues géologiques ou puits naturels, dont il a été question à plusieurs reprises dans ces dernières années.

M. J. Van Scherpenzeel Thim penche aussi pour une fissure; mais il exprime le désir de voir rechercher vers le nord de fendroil en question, s’il n’existe pas quelque source alimentée par les 700 mètres cubes d’eau qui s’en¬ gouffraient chaque jour dans ce canal.

M. Malherbe fait observer que le jaugeage officiel de 700 mètres cubes d’eau représente l’augmentation du débit lorsque la galerie a été reuidue imperméable. Il comprend donc, non seulement le volume d’eau affluant par la fissure, mais encore celui qui suintait des parois de la galerie Est.

La séance est levée à midi et demi.

Séance du 17 avril 1876.

Présidence de M. Ch. de la Vallée Poussin, président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal delà séance de mars est lu et approuvé, avec addition de quelques lignes h la discussion qui a suivi la communication de M. R. Malherbe.

LXXX

A la suite de la présentation faite à cette séance, M. le président proclame membre de la Société :

M. De Macar (Léon), élève-ingénieur, 15, rue du Laveu, à Liège, présenté par MM. G. Dewalque et Ad. Firket.

Il annonce ensuite une présentation.

Ouvrages offerts. Le secrétaire-général dépose sur le bureau quelques brochures de M. J. Gosselet, ainsi que les publications qu’ont adressées en échange la Société Mala- cologique de Belgique, l’Académie R. des sciences de Bavière, l’Académie de Metz, l’Académie L et R. des sciences de Vienne, la Société Royale de Londres, l’Académie des sciences de l’Institut de France, la Société des sciences industrielles de Lyon', la Société des sciences naturelles de Toscane, la Société Malacologique d’Italie, la Société impériale des naturalistes deMoscou, le Musée de zoologie comparée de Cambridge (Etats-Unis), la Commission des Annales des travaux publics de Belgique^ le Moniteur indus- triel belge, la Bibliographie de Belgique, la Revue scientifique et le journal Iron (v. Bib liogr ap liie). Remerclmenis.

Rapports. ConformémeiU aux conclusions des rapports de MM.Gh.de la Vallée Poussin, G. Dewalque et Ad. Firket, la Société vote l’impi ession dans ses Mémoires du travail de M. le professeur L. G, De Koninck, intitulé: Sur quelques fossiles gedinniens, recueillis par M. G. Deivalque et décrits par M. L. G. De Koninck.

Fédération des Sociétés scientifiques de Belgique. L’ordre du jour appelle les décisions à prendre à la suite de la circulaire du bureau de la Fédération .des Sociétés scienti- liques de Belgique, circulaire reproduite au procès-verbal de la séance précédente.

l.XXX!

La Société charge MM. Ch. de ia Vallée Pou^ssin, A. Briart, P. Davreux et A. Rulot de la représenter aux séances générales du prochain congrès.

En réponse à la demande des noms des membres qui se proposent de prendre part à la discussion des questions générales portées à l’ordre du jour, M. G. Dewalque annonce qu’il demandera la parole sur la deuxième et la troisième question. D’autres membres se réservent de parler sur l’une ou l’autre, suivant ia tournure de la dis¬ cussion.

Sur la proposition deM.G. Dewalque, ia Société propose de mettre à l’ordre du Jour de ia section des sciences minérales l’étude des terrains tertiaires des environs de Bruxelles.

Cominumcations et lectures. M. A. Butot donne lecture d’une Note sur des rostellaires fossiles de Belgique. Cette note, avec la planche qui l’accompagne, est renvoyée h l’examen de MM. L. G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart.

M. R. Malherbe donne lecture d’une note, accoinpagnée d’une carte, sur l’allure du système houiller aux environs de Melen et de Gharneux. Ce timvaii est renvoyé à l’examen de MM. G. Dewalque, A. Briart et Ad. Firket.

A celle occasion, M. Briart tait remarquer qu’il existe à Forchies une roche analogue au grès à gros grains présenté par M. Malherbe, et qu’elle appartient également à la base du système houiller.

M. G. Dewalque présente à la Société un échantillon de tourmaline provenant de ia diorite quarizifère de Quenast. Cette espèce a été signalée récemment dans ce gîte par

BÜLLEHN. soc. CÉOL. DE BEÎ.C., T. 111,

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LXXXIl

MM. de la Vallée Poussin et Renard, mais à l’état de cris¬ taux disséminés, presque microscopiques. L’échantillon mis sous les yeux de la Société remplissait, ay^ec de l’épi- dote bacillaire, une géode de la grosseur d’un œuf, autour de laquelle la diorite était devenue de couleur claire et presque compacte sur une épaisseur d’un demi à un centimètre. Cette tourmaline se trouve sous forme de prismes cylindroïdes, fasciculés et divergents, striés en long, de manière que le type cristallin ne peut être déter¬ miné sûrement. Ils sont d’un beau noir, à éclat vitreux vif, fusibles en scorie gris verdâtre sombre, et leur den¬ sité =3,092. Enfin, ils sont pyro-électriques.

M. Ch. de la Vallée Poussin, après avoir prié M. Briart de le remplacer au fauteuil de la présidence, présente à la Société de nombreux cristauxjje quartz, provenant d’une carrière ouverte dans les quartzites siluriens à Nil-Saini- Vincent et il donne lecture d’une note détaillée sur la formation de ces cristaux. Ce travail est renvoyé à l’examen de MM. G. Dewalque, L. L. De Konincket C. Malaise.

A cette occasion, M. Briart rappelle les cristaux de quartz bipyramidês que l’on rencontre à Blaton dans des géodes du calcaire carbonifère, généralement remplies d’eau.

La séance est levée à midi trois quarts.

Séance du 21 mai 1876.

Présidence de M. Bkrchem.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance d’avril est approuvé.

A la suite de la présentation faite à cettedernière séance, M. le président proclame membre de la Société :

LXXXIIl

M. Dubois ( ), iiigénieur-directeui* des charbonnages

de Marihaye, à Seraîng, présenté par MM. A. Briart et Ad. Firket.

Ouvrages olferts. Bhi l’absence du secrétaire-général, en voyage à l’étranger, ie secrétaire-adjoint dépose sur le bureau diverses brochures de MM. Ch. Barrois, Daubrée P. Desguins et Gümbel, ainsique les publications adressées en échange par l’Académie de Belgique, la Société malaco- logique de Belgique, la Société d’histoire naturelle de la Nouvelle-Poméranie et de Rügen, la Sociélé d’histoire naturelle de Fribourg, l’Institut I et R. géologique de Vienne, Flnstitut R. géologique de Hongrie, la Société géologique de France, l’Académie des sciences de Paris, la Société académique de St-Quontin, le Comité géologique d’Italie, ie Moniteur industriel belge, la Bibliographie de Belgique, la Bevue scienti/ique et le journal Iron. En outre, M. L. G. de Koninck, au nom des auteurs, MM. Thomson et Alleyne Nicholson, tait hommage d’une brochure inti- lul(3e : Description of new species of rugose corals from the rarboniferous rocks of Scotland (V. Bibliographie). Remercî- ments.

Le secrétaire-adjoint communique ie prospectus annon¬ çant la publication de la Carte géologique du bassin houiller de Liège par M. J. de Macar, ainsi que le programme des questions mises au concours par la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaul. Sur sa proposition, l’as¬ semblée vote la reproduction au Bulletin des questions suivantes qui concernent la géologie :

Xni. Faire la description d’un groupe de fossiles de Ciply.

XIV. Indiquer d’une manière précise les matières utiles des terrinsa tertiaires et quaternaires du Hainaut, au point de vue industriel et agricole, en désignant les lieux de gisement et leurs usages économiques.

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XXIL Indiquer el décrire, d’une tnanière générale, le gisemenl, les caraclères et les traitements des divers minerais de fer exploités dans la pro¬ vince de Hainaul.

Enumérer les caractères géognostiques qui doivent servir de guide dans la » reclierche des gîtes de minerais de fer qui peuvent exister dans la province de Hainaut, et discuter leur valeur.

Le prix pour chacun de ces sujels est une médailie d’or.

Les mémoires devront être remis franco, avant le 31 décembre 1876, chez M. le président de la Société, 2!, rue des Compagnons, à Mons.

Hapports. Conformément aux conclusions des rap- ports deMM. L. L. de Koninck, G.Malaise et G.Dewalque, la Société vote l’impression dans les Mémoires d’un travail de M. Ch. de la Vallée Poussin : Note sur les cristaux de quartz de la carrière de Nil-St’ Vincent.

A cette occasion, M. R. Malherbe signale qu’il a ren» contré des géodes de quartz cristallisé dans le système houiiier, spécialement dans les grès de cette formation. Ti soumet à l’assemblée un échantillon de l’espèce, qu’il a recueilli dans la carrière de grès dite Montrieux, établie vis-à-vis le château de Cheratle. Il a également rencontré de très-beaux cristaux de quartz dans le grès de la couche Couteau, recoupé par une galerie du charbonnage de la Grand e-Bacnure.

La même décision est prise, à la suite de la lecture des rapports de MM. L G. de Koninck, G. Dewalque et A. Briart, pour la Note sur les divisions à établir entre quelques espèces de grandes roslellaires des systèmes éocène et oligocène présentée par M. A Rutot, ainsi que pour la planche qui l’accompagne.

Il est ensuite donné connaissance des rapports de MM. G. Dewalque, Alph. Briart et Ad. Firket sur un travail

-- LXX?tV

de M. R. Malherbe : Observaiiotu sur l’allure du système liouîller entre Mélin et Charneux. Conformément aux coii- clusioiis de ces rapports, l’assemblée vote Timpression du mémoire de M. R. Malherbe et de la carie qui l’accompagne* Considérant en outre que le rapport de M. A. Brian ren¬ ferme des faits neufs et intéressants, elle décide, sur la proposition de M. Ad. Firket, appuyée par M. L. G. de Koninck, que ce rapport sera également publié.

Co7nnmnkations et lectures. ~ M. R. Malherbe, à l’appui des considérations qu’il a développées dans ses Observations sur l’allure du système houiller enhx Mélin et Charneux, signale des dissemblances entre la composition des couches Quatre Jean du charbonnage de Mélin et Quatre Jean de la concession de ce nom , ainsi qu’entre celle des stampes de ces deux concessions.

M. R. Malherbe piéseiiie un travail intitulé : Stérilité du terrain houiller entre Suive, Jupille et la Xhavée. Cette communication est renvoyée k l’examen de MM. A. Godin, Ad. Firket et L. G. de Koninck.

M. A. Riitoi donne ensuite lecture de la note suivante :

Xote sur la découverte d’une nouvelle station de l’homme préhistorique en Belgique. .

Je crois utile ,de faire part à la Société de la découverte d’une station de l’homme préhistorique, qui, à ma connai.s- sance, n’a pas encore été signalée.

Dimanche dernier, en explorant, en compagnie de M.G. Vincent, préparateur au Musée d’histoire naturelle de Bru¬ xelles, les carrières de Wanzin (S. de Landen), nous avons rencontré, sans chercher, deux silex, évidemment taillés par la main de l’homme.

Ces silex se trouvaient parmi une intinité d’éclats de

LXXXVl

silex, contenus clans le mince diluvium qui recouvre le plateau.

En portant un instant notre attention sur ce fait, nous avons reconnu que ces éclats plats, anguleux et tranchants, recouverts d’une patine blanche, ressemblaient entièrement à ceux qui recouvrent le plateau de Spiennes, près de Mous, devenu célèbre depuis les belles observations de MM. Cornet et Briart.

L’un des deux silex que nous avons recueillis au milieu des restes de fabrication, me paraît surtout intéressant, parce qu’il semble avoir été utilisé comme marteau ; en effet, les arêtes longitudinales ont été abattues et émous¬ sées pour permettre de tenir l’instrument à pleine main et la partie inférieure a été arrondie par des chocs répétés.

J’ajouterai qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un atelier d’armes en silex ait été établi à Wanzin par l’homme pré¬ historique, cette localité se trouvant exactement dans les mêmes conditions géologiques que Spiennes, ou mieux, plus favorables encore qu’en ce dernier point, car, à Wanzin, la craie à silex vient affleurer naturellement à la base de la colline qui borde la rive droite du ruisseau; de telle sorte que l’extraction des silex n’exigeait aucun travail préalable.

Ne nous occupant point d’une façon spéciale d’études se rapportant à l’homme préhistorique, je m’empresse de signaler notre découverte à la Société, espérant que quel¬ ques-uns de ses membres, plus autorisés que nous, feront profiter la science des observations qu’ils ne pourront manquer de faire en explorant les lieux.

La séance est levée à midi et demi.

Séance du 18 juin 1876.

Présidence de M. Ch. De la Vallée Poussin.

La séance est ouverte à 11 heures.

Le procès-verbal de la séance du 21 mai est approuvé. Correspondance. Le secrétaire-général donne lecture

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d’une lettre de M. Th. Lefèvre, qui, en priant d’excuser son absence, annonce qu’il présentera, à la séance pro- chaine,la description de Halitherium Uyte^^hoevei, Lef., Sirénien fossile de l’argile de Boom.

Ouvrages offerts. Le secréta ire-général dépose sur le bureau un exemplaire de son Rapport sur le complément du mémoire couronné de MM. de la Vallée Poussin et Renard sur les roches plutoniennes de la Belgique , un mémoire de MM. Samuel Haughton et Edward Hull de la part des auteurs, ainsi que les publications reçues en échange de la Société d’histoire naturelle de Brünn, l’Académie des sciences de Munich, la Société d’histoire naturelle de Brême, la Société géologique de France, l’Académie des sciences de Paris, la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, la Société d’histoire naturelle de Dantzig, le Moniteur indus¬ triel belge , la Bibliographie de Belgique et la Revue scientifique (V. Bibliographie). Remercîments.

Rapports. Il est donné lecture des rapports de MM. A. Godin , Ad. Firket et L. G. De Koninck sur la note de M, R. Malherbe , intitulée . Stérilité du système houiller entre Saive , Jupille et la Xhavée. A la suite de cette lecture, M. Malherbe fait observer qu’en parlant de stérilité, il n’a en vue qu’une stérilité relative, puisque les couches ex¬ ploitées dans l’arrondissement de Huy sont intérieures h la couche Poignée d’Or de la Chartreuse, ou Marnette de Herman Pixherotte.

Une discussion s’engage ensuite entre l’auteur, MM. J.

, Van Scherpenzeel Thim, Ad. Firket et G. Dewalque. Ce dernier demande que le tracé des failles hypothétiques figurées par l’auteur soit pointillé ; sans se prononcer à l’improviste sur l’assimilation de Marnette à Poignée d’Or, il pense que la faille eifelienne passe au nord du tracé adopté par M. Malherbe, de manière à laisser la couche Marnette dans le bassin de Herve.

LXXXVlîl

M. Thioi craint que Ton rrailie frop vile en admeîtaril des failles sur* les indices qui ont été cités à la surface. Sans nier le prolongemeiU de la faille eifelierme dans ce canton, il est porté cependant à le rejeter, car la puis¬ sance de celte faille le long de la Meuse est en rapport évident avec rexistence de la faille de rOurthe ; et comme celle-ci ne se prolonge pas dans le bassin houiller, il se pourrait que Fautre se terminât de même à sa rencontre avec celle-ci vers l’embouchure de FOurÜie. Il est certain, en tous cas, que la puissance de ja faille eitelienne dans le canton étudié par M. Malherbe- est de beaucoup infé¬ rieure à ce qu’elle est entre Aogieur et Yvoz.

M. Malherbe revient sur les indices qu’il a reconnus des prolongements de cette lailie, et il est d’avis qu’ils suffisent pour en faire considérer l’existence comme extrêmement probable. Le déplacement du trajet qu’il lui assigne n’est ici qu’une question secondaire. M. Malherbe ajoute qu’il s’est borné à faire connaître ses idées sur ce sujet et qu’il sera heureux de les voir discutées, faits en mains, par ses confrères de la Société.

Conformément aux conclusions des commissaires , la Société décide que la note de M. Malherbe sera imprimée dans les Mémoires et que Fauteur sera prié de poiniiller sur sa carte les tracés hypothétiques et d’y joindre quel¬ ques coupes.

M. B. Soubeur communique deux échantillons de schiste houiller de la Westphalie, renlerrnant de belles empreintes Aviculopecîeîi papyractus, Goldf. sp. L’un vient du toit de la couche Caiharina du charbonnage Graf Beusi^ à Essen, Fautre, du toit de la couche Catharina du charbonnage Westphalia, h Dorimund. Ces échaotilioos sont donnés à la collection de la Société. Remerciemeiiis.

La séance est levée l\ midi.

LXXXIX

Séance du juillet 1876,

Présidence de M. Ch. De la Vallée Poussin.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance de juin est approuvé.

Le secrétaire général expose 'que le Conseil a été unanime à désirer rajournemenl de la présente séance à huitaine, à cause de sa coïncidence avec le congrès de la Fédération des sociétés scientifiques de Belgique. L’as¬ semblée, à ruiianimité, ratifie la décision qui a été prise.

M. le président annonce deux présentations.

Correspondance. La Société géologique de France adresse une circulaire annonçant qiFelie tiendra .cette année sa session extraordinaire à. Châloo-sur-Saôoe et h Auiun, du 24 au 31 août prochain.

Ouvrages offerts. Le secrétaire-général dépo-’e sur le bureau deux mémoires de M. Capellini, trois brochures de M, Malaise et les publications périodiques envoyées en échange par FAcadémie royale des sciences de Belgique, la Société malacologique de Belgique, la Société des sciences de Marbourg, la Société d’histoire naturelle du Wurtemberg, l’Académie royale des sciences de Munich, la Société Senckenberg d’histoire naturelle àFrancfort-sur- Mein, l’Institut L R. géologique d’Autriche, la Société pour l’avancement des sciences à Vienne, la Société géologique du Cornouaille, FAcadémie des sciences de Paris, la Société d’agriculture, sciences et arts de la Sartiie, la Société des sciences naturelles de Lyon, la Société des sciences de Bordeaux, le Comité R, géologique d’Iiaiie, la Société toscane des sciences naturelles de Pise, et la Société impé¬ riale des naturalistes de Moscou, ainsi, que la Bibliographie

BULLETIN soc. GÉOL. DE BRLG., T. îil. 7

xc

de Belgique, le Moniteur industriel belge , et la Revue scien¬ tifique, Des remercîments sont votés aux donateurs.

MM. le président et le secrétaire-j<énéral rendent compte brièvement du premier Congrès de la Fédération des sociétés scientifiques de Belgique, qui a eu lieu à Bruxelles les 16, 17 et 18 courant. L’assemblée générale a pris diverses résolutions utiles; les séances de la section des sciences ont été fort iiîtéressantes pour les géologues. Le compte-rendu détaillé de ce Congrès sera publié par les soins du bureau de la Fédération. La contribution des sociétés fédérées a été fixée à quarante francs.

Le Moniteur industriel belge publie un résumé intéres¬ sant des séances de ce Congrès.

Communications. M. J. de Macar lit un travail assez étendu, relatif à la partie du système houiller dont M. Malherbe s’est occupé dans les deux notes dont la Société a récemment ordonné l’impression dans les Mémoires.

Cette lecture est suivie d’une longue discussion, dans laquelle interviennent MM. G. Dewalque, Ad. Firket et H. Malherbe. Il est décidé que le travail de M. de Macar sera revu après la publication des notes de M. Malherbe, puis renvoyé à une commission composée de MM. Ad. Firket, !.. Goret et G. Dewalque.

A cette occasion, M. G. Dewalque fait connaître qu’il considère comme appartenant au système carbonifère moyen, ou soi disant houiller sans houille, les couches du bassin de Herve dans lesquelles il a signalé Aviculopecten papyraceus, ainsi que les nodules i\ gonialiles de Melin.

M. Dewalque communique ensuite quelques renseigne¬ ments sur les résultats très-intéressants obtenus dans le forage d’un puits artésien è Uirecht, dont on lui a remis dernièrement quelques échantillons. Le système scaldisien a été certainement rencontré à la profondeur de 238, 242 et

XCÎ

2o2 mètres. Il est formé de sables fins, gris, souvent un peu argileux, qui renferment Tropfwn gracile, des astartes (‘I des cardites du crag gris. On a également rencontré ces bivalves à associés h Ditriipa subulata et à des

osselets de trigles; une cardite a été trouvée l\ 364"’‘.

Ces sables plus ou moins argileux paraissent se conti¬ nuer jusqu’à 368™5, profondeur l’on est actuellement arrêté. M. Dewalque les rapporte au scaldisien inférieur ou crag gris. Pour confirmer ses déductions, il a prié notre confrère, M. E. Vanden Broeck de bien vouloir étudier la taune microscopique de sables provenant de profondeurs comprises entre 344 et 368'‘'o, et sur lesquels il ne four¬ nissait aucun renseignement, si ce n’est qu’ils étaient ter¬ tiaires et probablement pliocènes. A la suite de l’examen qu’il en a fait, M. Vanden Broeck est arrivé à conclure que les foraminifèrcs de ces sables font partie d’un même dépôt, crag gris, ou, comme il l’appeile, sables mogens d'Anvers, vraiment en place et représenianl une )^one de pro fo 11 d e ii r i n lerméd i ai re .

Ce crag gris d’Anvers aurait donc à ütreclit une épais¬ seur minimum de plus de 130 mètres.

M. Dewalque croit savoir que M. Harting a été chargé d’étudier ce forage. Sans vouloir contrarier les projets éventuels de publication de son savant confrère, il espère {)Ouvoir donner prochainement quelques nouveaux détai's sur ce sujet.

M. C. Malaise annonce avoir vu, dans la collection dépar¬ tementale de l’Ecole des mines de Paris, un échantillon de pliyliade noirâtre revinien, contenant des cavités carrées, ressemblant à des traces de pyrite, mais montrant le dessin caractéristique des macies d’andalousite, en forme de mo¬ saïque, avec les lignes des diagonales et les empreintes des cristaux du centre et des angles. Cet échantillon, qui

XCII

renferme plusieurs exemplaires de cette macle, a été recueilli par MM. de Lapparent et Guyerdet dans des déblais, sur la rive droite de la Meuse, en aval de Laifour, vis-à-vis des Dames de Meuse, près de l’endroit le canal débouche dans le fleuve.

M. De la Vallée Poussin fait remarquer l’analogie indi¬ quée par ces macles entre notre sy>tème revinien et •les couches cambriennes maclilères de la Bretagne.

M. Rutoi annonce la présentation d’une noie de M. E. Van den Broeck sur Les sables verts sms fossiles des sys- tèmes lœkenien et bruxellien. Élude sur les phénomènes d'altération des dépôts éocènes des environs de Bruxelles. MM. Firket, Rutot et Malaise sont chargés de l’examiner et de présenter un rapport à la séance de rentrée.

Session extraordinaire. Le secrétaire-général informe la Société qu’il sera empêché de prendre part à l’excursion de cette année, et que, pour cette raison, M. A. Briari relire sa proposition de visiter les formations jurassiques du Luxembourg.

Le secrétaire-général fait connaître ensuite la proposi¬ tion de MM. A. Briart et F. L. Cornet de consacrer cette excursion à l’étude du bord septentrional du bassin houiller du Hainaut. On visiterait la vallée de la Senne orientale, de Feluy à Ronquières; celle de la Sennetle, de Ronquières, par les Ecaussines, à Naast; celle de la Senne occidentale, de Horrues à Soignies; et celle de la Dendre, de Lens à Ath. Éventuellement on irait jusqu’à Tournay.

, Cette proposition est adoptée à runanimité.

Les membres qui se proposent prendre part à cette excursion sont invités à en faire part à M. Briart ou à M. Cornet. On se réunira à Mons, le samedi 9 septembre, an soir, pour l’élection du bureau et la discussion du pro- ,gramme. Il est probable qu’on pourra passer quelques nuits à Mons.

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COMPTE-RENDU

DE LA

SESSION EXTRAORDINAIRE

lenue à Mous, les 9, 10, 11 et D2 septembre 1876,

PAR J. FALY.

sous-ingénieup des mines-.

Séance du 9 septembre.

Présidence de M. De la Vallée Poussin, président.

A cette réunion préparatoire, tenue au local du Comité charbonnier du 'Couchant de Mons, se sont trouvés : MM. G. Arnould, G. Bia, A. Briarl, F. Cornet, L.»L. De Koninck, C. De la Vallée Poussin, E. Delvaux, J. Faly, Ad. Firket, J. Gille, F. Guchez, T. Guibal, H. Hubert, E. Laguesse, H. Maliva, E. Petit-Bois, L.Van Scherpenzeel Thim et V. Waiteyne.

Les jours suivants, nous avons été rejoints par MM, E. Dejaer, J. Desvacliez, L. Dudicq, J. Fiévet, k, Focqiiet, A. Houzeau de Lehaye, J Liber! , C. Malaise, Marcq, E. Orman, P. Plumai et M. WarnaïU.

M. Fil ket, secrétaire-adjoint, donne leclure du procès- verbal de la séance ordinaire du mois de juillet. La rédaction en est approuvée.

M. le président annonce quatre présentai ions. L’assemblée constitue ensuite son bureau pour la session. Sont élus :

XCIV

Présideru, M. le professeur De la Vallée Poussin; vice- président, M. Fingénieur en chef des mines Laguesse ; secrétaire, M. Faly.

Sur la proposition de M. Cornet, la Société arrête. comme suit le plan de ses excursions.

Le 10, on visitera la vallée de îa Senneüe, depuis Ecaus- sines jusqu’à Fauquez.

Cette course permettra de voir la succession des assises carbonifères et dévoniennes du versant nord du bassin de Nainur et une partie du terrain silurien du massif du Bra¬ bant (terrain rhénan de Dumont),

Si l’on a le temps, on ira voir les roclies porpliyriquesde Quenast.

Le 11, on remontera la vallée de la Dendre, depuis Mailles jusqu'à Lens. On verra dans ce trajet les psammiles du Condroz, la partie inférieure et la partie moyenne du cal¬ caire carbonifère.

Le 12, on visitera la tranchée du chemin de fer de FEtat, entre les stations de Ghlin et de Jurbise, oii se trouve une des plus belles coupes desphthanites de la base du système houilier. De là, ou ira voir les roches carbonifères et cré¬ tacées mises à découvert dans une tranchée du nouveau chemin de fer de St-Ghislain à ErbisœuL

On ira ensuite en chemin de fer jusqu’à la station de Neufvilies, d’où Fon se rendra à pied à Obourg, par la Sai- sinne, Casteau et St-Denis, en traversant successivement la partie supérieure do calcaire carbonifère et îa partie infé¬ rieure du système houilier. On verra dans la suite que ce programme n’a pas été suivi rigoureusement et que le désir d’étudier plus en délai! la base du calcaire carbonifère a décidé la Société à visiter les carrières de Soignies, en renonçant à la course de St-Denis. Il n’y a pas lieu de regretter ce changement, car la course de Soignies a été, ainsi qu’on le verra plus loin, l’occasion d’une découverte intéressante.

En résumé, la Société a très-peu exploré la base du sys¬ tème liouiller, la partie supérieure du calcaire carbonifère a passé presqu’inaperçueet nos investigations se sont prin¬ cipalement portées sur les assises inférieures du calcaire carbonifère et sur le terrain dévonien.

Avant d’aborder le compte-rendu des excursions, je crois utile de rappeler les opinions de Dumont sur les séries dévonienne et carbonifère de la région qui nous occupe et d’exposer les changements qui ont été réalisés depuis lorsf).

La division suivante a été adoptée par Dumont dans sa carte géologique de la Belgique, pour les terrains posté¬ rieurs à l’Ardennais :

système liouiller

/calcaire à crinoïdes,

système

coiidriisien

/ psammite grisâtre, ma- Icigno, anlliracite . .

;c/>hîcJo orpicAtrû

Terrain

anihraxifèrc

quartzû-

schisleiix

calcareux jcalcaire et dolomie . Iv’

système

eifeiien

quarlzo-

schisleux

schiste gris fossilifè^'®, Ualschisie, calcaire ar-

schisù-üx .

/poudingue, psammile

et grès rouge . . . E'

Terrain rhénan

Système ahrieii .

» coblentzien

)) gedinnien ,

A

Ci)

G

(‘) Il n'y a pas lieu de faire la môme étude sur le terrain silurien cl les terrains secondaire et tertiaire, ces formations n’ayant été, de la part de la Société, l’objet que de quelques observations pour ainsi dire accidentelles.

XCVI

Ce:^ diverses assises, qui contienrieril tous les représen¬ tants de la série dévonienne et de la série carbonifère de noire pays, n’existent pas toutes dans le bassin seplenlriO' nal.

Ainsi qu’on le sait, les travaux de MM. Malaise et Gosse- let ont établi que les rociies du Bi*abant indiquées par Dumont comme appartenant au rliénan , c’est-à-dire au dévonien inférieur, doivent être rangées dans le terrain silurien.

Une ligne à peu près droite, allant de Nivelles à Horrues et disparaissant plus à l’Ouest sous des dépôts plus récents, limite au Sud le massif silurien du Brabant, dans la région qui fait l’objet de cette étude. Viennent ensuite les assises dévoniennes et carbonifères, reposant en stratification dis¬ cordante sur les couches siluriennes, mais se succédant entre elles en stratification concordante. D’après la' carte géologique, on y rencontre successivement les étages dévoniens E^ et le terrain carbonifère, composé des termes et H. Outre l’absence du rhénan, il y a encore à constater, d’après Dumont, deux lacunes portant sur les étages et de la série. Ges faits seraient constants sur tout le bord septentrional du bassin de Namur.

Examinons maintenant plus en détail chacun des deux terrains.

Terrain dévonien.

Dumont, qui ne tenait pas compte des caractères paléon- toiogiques,a lait figurer sur sa carte, sous les teintes ES E^ et GS les roches schisto-calcareuses qui, dans le bord nord du bassin de Namur, se trouvent entre le silurien et le calcaire carboiiilère GS

En 1860, M. Gosselet, dans un remarquable mémoire (M

(*) Sur les terrains primaires de la Belgique des environs d'Avcsnes ei du Boulonnais.

présenté à la Faculté des sciences de Paris, s’est écarté de ropinion de l’illustre straligraplie belge et, se basant sur des considérations paléontologiques, a été conduit à consi» dérer ces roches comme plus récentes que celles que Dumont avait prises clans le bassin méridional comme types de ses assises F;* et '

Etudiant les assises dévoniennes de la bande septentrio¬ nale du bassin de Namur sur toute leur longueur et spécia¬ lement dans les environs de Rhisnes et de Mazy, le savant géologue français adoptait la division suivante, en commen¬ çant par les roches les plus élevées dans la formation (M :

ASSISES. FOSSILES.

Psammite des Ecaussines O' ...........

j Terebratula reticularis IT. Concentrica \T. Bolonknsis

Calcaire de la ferme Fanué D* . , . . {Spirifer Verneuili

Is. Archiad lOrthis striatula [Productus subacüleatus

Calcaire noir compacte de Golzinne D"" .

Calcaire noduleux de Rhisnes D* .

Grès et poudingue de Mazy D* . . Dolomie grenue caverneuse . .

I Terebratula lîoloniensîs ^Spirifer Verneuili |S. Archiad [Prod. subaculeaiu$

Calcaire argileux et schistes à poly¬ piers D\ . .

Î Terebratula concentrica Spirifer Verneuili S. Archiad Orthis striatula

Calcaire de Bovesse d’Ahaux D*.

lAvicula

\T erebratula reticularis !t. concentrica \t. Boloniensis Isp. Bouchardi Wrthis striatula

Grès, poudingue et conglomérat rouges .

(*) Sur les terrains primaires de la Belgique des environs d'Avesnes et du Boulonnais^ p. 93.

KCMll

« Ges diverses assises, dit l’auteur, renferment toutes la

même faune, qui est caractéristique du dévonien supé- » rieur. Il est donc impossible d’y voir, comme l’a fait » Dumont, le représentant des trois étages du terrain B dévonien. Du reste, longtemps avant moi, MM. de Ver- B neuil, de Koninck, Murchison avaient reconnu que le » calcaire de Rhisnes appartient au dévonien supérieur. »

Pour ces raisons et d’autres qu’il serait trop long d’énu¬ mérer ici , M. Gosselet rejetait l’opinion de d’Omalius d’Halloy et de Dumont, d’après laquelle les poudingues, conglomérais et schistes rouges de Mazy, Alvaux, Feluy et Horrues devaient être classés dans l’étage de Burnot, c’est- à-dire le. dévonien inférieur. Il n’hésitait même pas à les considérer comme la base du dévonien supérieur (/) et rapportait par conséquent toute la série à la partie supérieure du quartzo-schisteux condrusien de Dumont G^.

En 1862, M. G. Dewalque, dans un travail intitulé : ISotice sur le système eifelien dans le bassin de ISamiir (-), prouvait l’existence à Alvaux du calcaire à striogocéphales ou de Givel (dévonien moyen), surmontant un poudingue et surmonté des roches de Mazy et de Rhisnes, qu’il classa dans le condrusien, sans loulefois les taire remonter jusqu’au niveau des psammites du Gondroz (dévonien supérieur;, ainsi que l’avait faitM. Gosselet.

Pendant les années qui suivirent, d'intéressantes com¬ munications sur ce sujet furent faites à l’Académie royale de Belgique ; pendant cette période de controverse, la Société géologique de France tint sa réunion annuelle en Belgique (1863) et explora les environs de Mazy.

f^) cjf., page 9ii.

(-) Bulletin de l'Académie^ siin’e, t. Xlli, page i4iî.

. (^) Lettre de M. Gosselet à M. d’Omalius. Bulletin de l'Académie, série, t. XV, page 169.

Observations sur le terrain antliraxifère de la Belgique, par RI. Dewalque. Bulletin de l'Académie, 2e série, t. XV, page 315.

XCIX

Il fui reconnu que, dans cette région classique, la bande dévonienne diffère beaucoup de ce qu’elle est dans l’Entre-, Sambre et-Meuse, et les avis turent partagés sur le mode de classification y adopter.

li n’entre pas dans mon programme de rendre compte de la discussion qui eut lieu alors ; je dirai seulement que la Société observa dans la vallée de FOrneau la succession suivante, qui peut être mise en regard de celle qui a été

citée plus haut :

Puissances ;

1. Psammites du Condroz . 15 mètres

2. Schistes de Famenne . 15 »

3. Calcaires divers du Mazy . 160 »

F Schistes avec dolomie du Mazy ... 70

5. Poudingue du Mazy . 70 >>

6. Calcaire d’Alvaux . 50 »

7. Poudingue d’Alvaux (‘) . . variable

Une coupe analogue a été vue dans les environs de Bovesse.

M. le professeur Dewalque, sans se prononcer sur la place h donner aux roches qui se trouvent au-dessus du calcaire d’Alvaux, persista h reconnaître, ainsique l’avaient fait d’Omalius et Dumont, le poudingue de Burnot dans l’assise schisteuse avec congloméraisqui exisleenqueiques points, le long du massif silurien

M. Gosselet maintint ses doutes sur ce point, mais consentit à reconnaître dans le calcaire d’Alvaux le calcaire h stringocéphales ou de Givet et cela à cause de con.^îidé- rations paléontologiques.

(' ) G. Dewal([u0. Compte rendu de la réunion extraordinaire de ia Société géologique de France à Liège, du 30 août au 6 septembre 1863. Bulletin de la Société géolotjique de France^ série, t. XX, page 841.

(®) Voir aussi Bulletin de l'Académie, série ^ t. XV, page 533.

c

Il reconnut en outre que le calcaire de Bovesse, h Avknla Nepfmii et Spirifer Bouchardi, au lieu d’être contemporain de celui d’Alvaux, ainsi qu’il l’avait exprimé dans le tableau ciié plus haut, est postérieur au poudingue du Mazy.

Pour des raisons d’un même ordre, M. E. Dupont rap¬ porta en outre le poudingue du Mazy et les roches qui le surmontent jusqu’aux calcaires de Mazy et de* Rhisnes inclusivement, au calcaire de Givet, qui est, ainsi qu’on le sait, le type parfait du dévonien moyen.

En résumé, il résulta des discussions que, dans cette région, on rencontre successivement en remontant la série:

Les grès et poudingue d’Alvaux, sans fossiles, que M. Dewalque et la plupart des autres géologues assimilent au poudingue de Burnot, dévonien inférieur.

Le calcaire d’Alvaux h Murchisonla bilineata et Strin- gocephalus Burtini, que l’on fut unanime à assimiler au calcaire de Givet, dévonien moyen.

Une assise assez complexe, à laquelle on peut donner le nom de poudingue du Mazy, composée de grès, psam- miies, schistes et poudingues que l’on ne peut confondre pétrographiquement, paléontologiquement ni straiigraphi- quement avec les poudingues d’Alvaux ou de Burnot et en outre de diverses roches calcaires. Le Spirifer Verneuihei la Bhynchonella boloniensis ont été trouvés dans le poudingu tandis que l’on n’y a trouvé ni stringocéphales ni Murcliiso- nies.

4“ Les schistes et dolomies du Mazy.

Les calcaires divers du Mazy.

Puis les schistes de Famenne et les psammites du Condroz.

En 1868, M. G. I)e\\^alque (^) continua à reconnaître

(’) Prodrome d'une description géologique de îa Belgique, el

suivantes.

CI

rétage deBurnotdans les conglomérats qui, depuis Horrues jusqu’à Alvaux, sont inférieurs au calcaire à slringocéphales et en contact anoi mal avec le terrain silurien du Brabant, et, si le poudingue fait défaut en quelques points de cette ligne, c’est parce que, suivant lui, le contact des deux terrains est le résultat de failles qui ont presque toujours supprimé une partie de la série anthraxifère.

Dans les calcaires qui suivent le poudingue de Burnot, M. Dewalque continua à reconnaître sou étage du calcaire deGivet, qui correspond à de Dumont.

Il s’abstint d’assigner une place aux roches immédiate¬ ment supérieures, qu’il décrivit sous les titres de Roches rouges et grises de Mozy et de Calcaires de Rhisnes, et qui correspondent aux termes ï>\ D^, D% D- de M. Gosselet ; puis il reconnut les deux étages supérieurs de son système famennien, correspondant respectivement à G* (nioins la partie inférieure) etC”-^ de Dumont.

Terrain carbonifère.

Je m’abstiendrai de rappeler les divisions qui ont été successivement proposées pour le calcaire carbonifère, M. Dewalque ayant exposé ce sujet (‘) beaucoup mieux que je ne pourrais le faire et ayant cité les publications la question est traitée en détail.

J’extrairai ce ces diverses publications ce qui est relatif à la bande septentrionale du bassin de Namur.

Dès 1863, M. Dupont (^) divisait le calcaire carbonifère en six assises, qu’il désignait par des noms de localités et exposait le résultat de ses travaux sur divers massifs, dont deux seulement, celui d’Ecaussines et celui de Tournay,

( * ) Prodrome d'une description géologique de la Belgique^ page

[»). Sur le calcaire carbonifère de la Belgique et du H a ina ut français. Bulletin de l'.icgdémie royale de Belgique, l. XV, page 86.

cil

appartiennent à la partie située dans le Hainaut de la bande qui nous occupe.

Dans le massif de Tournay, l’auteur voyait son assise 1 (d’Etroeungt) dans les calcaires très-argileux de la partie septentrionale, puis prenait son type de l’assise III (de Tournay) dans les calcaires moins argileux situés plus au Sud et caractérisés par l’abondance de Syvrifer mosffuensis, Productus Flemingi, Orthis MichelinL

Il ajoutait : « nous sommes loin de prétendre que ce » soient les seules assises dont se compose ce massif (^). »

Dans le massif des Ecaussines, l’auteur i*econnaissait sou assise I (d’Etroeungl) à Soignies, aux Ecaussines et à Feluy; son assise II (d’Avesnelles) à Mévergnies et à Lens, et enfin son assise VI (de Visé) à SirauU.

Dans ses publications plus récentes, M. Dupontoie con¬ tinua pas à désigner les assises par des noms de localités, mais ii leur laissa les mêmes numéros et maintint leur composition; seulement, à la suite d’observations plus complètes, il modifia son opinion sur la répartition des assises dans les massifs de Tournay et des Ecaussines. Eu 1875, ii publia le résultat de ses études sur diverses parties du gisement cl notamment sur celle qui nous occupe (-). Dans les coupes qui sont jointes à ce travail, on ne voit tigurer, pour les environs de Tournay, que fassise I; entre Blaton et Basècles, l’assise VI ; dans la vallée de la Dendre, les assises I et V ; à Feluy, I et V. L’assise VI existe en outre dans la partie méridionale à Sirault, Jurbise, etc.

Quant au système houiller, on sait qu’il est généralement divisé en deux étages : l’/??/énrîcr, sans bouille, est représeaié dans les environs de Mous par des phtlianites passant d’une

q I Id., page lat.

(*) Sur le calcaire carbou if ère entre Tournai et les environs de yumur. Hulletin de l’Académie, mnale de Belgique, sërie. t. XXXIX, o.

cm

part au quartzite, au jaspe et au silex, et d’autre part au psammite et au schiste (M*

L’étage supérieur comprend la partie de la série dans laquelle se trouvent les couches de houille.

Première journée (10 septembre).

' Coupe générale, fig. ï, pl. 5)

Les membres de la Société, partis le matin de Mons par le train de 7 h. 40™, débarquèrent à Ecaussines, un peu avant neuf heures, par un temps très-menaçant ; le ciel resta sombre pendant les deux premières journées, mais il ne se montra, en somme, pas trop inclément et nous n’eùmes guère que deux ou trois fois à chercher un abri contre la pluie. La troisième journée fut plus hivorisée.

Delà station d’Ecaussines, nous nous dirigeâmes d’abord vers le Sud pour examiner un affleurement de roche dolo- mitiquequi se trouve près de la ferme Delcourt,sur la rive droite du ruisseau de Mignault (Marche. Long, occid. 1.240™. Lat. sept. 780™) (^î. On n’y voit guère que la tête de quelques bancs d’une dolomie cristalline, cohérente, contenant des articles de crinoïdes.

La direction est de 78"; l’inclinaison 1S"S. ("i.

M. Cornet dit y avoir trouvé de grands évompliales et rapporte cette roche aux dolomies de Brugelelte, que nous aurons l’occasion de voir dans la course prochaine. Si nous

{*; G. Dewaique. Orodrome ,p. 91.

(®) Afin de faciliter au lecteur la recherche des points oh des observations on.l été faites, j’en indique chaque fois la position par une annotation ofitre parenthèses. Celte annotation contient le nom d’une localité dont le clocher doit être pris comme origine des latitudes et longitudes. Le lien d'observation et le clocher à partir duquel les coordonnées sont mesurées, appartiennent toujours à une même planchette de la carte au Ç'îo.ooo du Dépôt de la Guerre.

Les directions indiquées dans ce travail sont toujours. rapportée.s au ntéridien vrai et comptées du Nord vers le Sud' par l’Est.

~ CIV

avions prolongé notre course vers le Sud, nous aurions continué à voir en divers points des dolomies et des cal¬ caires magnésiens passant à la dolomie compacte, terreuse ou arénacée, avec noyaux de phthanites noirs ou grisâtres, et nombreuses veines spathiques.

Je ne crois pas que l’on y ait trouvé de fossiles.

Plus loin, près de la ferme Plumas, dans une petite car¬ rière abandonnée (Marche. Long. occ. 1.080*". Lat. mérid. 530™), nous aurions pu voir, dans les débris de l’exploita¬ tion, un calcaire noir, compacte, avec veines et noyaux spathiques, sans crinoïdes ni autres fossiles visibles. L’inclinaison y est d’environ 10" S.

En redescendant la vallée, nous arrivâmes, après avoir passé sous le chemin de fer de Gand à Gliarleroy, aux car¬ rières de Malon-Fontaine,oü le calcaire est exploité pour la fabrication de la chaux.

Dans la première, située sur la rive gauche (Braine-le- Gomte; long. or. 2.083™, lat. mérid. 6.300™), on voit un calcaire noir, parfois schisteux, ou en bancs de moyenne puissance, avec peu de fragments de crinoïdes. Les fossiles n’y sont pas rares; nous y trouvons : Spirifer Mosqiiensis, un autre Spiîifeî\ Productus pustulosiis, un Conocardium, deux espèces de Chonetes.MAe président croit reconnaître Ch. papilionacea. Direction 78", inclinaison 6" S.

Sur l’autre rive, à peu de distance du point précédent, nous nous arrêtâmes darîs une carrière (Braine; long. or. 2.200'", lat. mérid. 6.320™), l’on exploite un calcaire noir dont les bancs supérieurs contiennent des noyaux de phthanite. Vers la partie moyenne se trouve un petit banc subcontinu de cette roche. L’aspect de la pierre est le même au-dessus et au-dessous de ce niveau. On y remarque en ditlérents endroits des géodes de formes très-capricieuses, renfermant de l’eau salée.

On ironve de la dolomie terreuse dansquelques (‘levasses. Direction inclinaison 10“ S.

Les roches exploitées dans celle carrière doivent être les mêmes, ou à peu près les mêmes, que celles que l’on a vues dans la carrière située à l’autre côté du ruisseau. En tous cas, les deux carrières se trouvent dans l’assise I de M. Dupont.

Ne quittons pas cette carrière sans y signaler une faille remplie de dépôts aacliéniens et au contact de laquelle les bancs de calcaire paraissent dolomisés.

La figure ci-dessous donne une idée de cette faille.

a. Argile blanc jaunâtre.

_ Argile très-sableuse avec lignites, noyaux de pyrite et galets de quartz.

(l. d. Calcaire altéré, avec géodes de calcite, noyaux de phtbanite et dolomie cristalline.

c. Minerai de fer pauvre.

f. f. Limon.

A 400"^ au N.E. de ce point, la Société visita la première exploitation de petit granit, la cariière Rivière.

Dans le chemin parcouru pour y ai river, on ne voit aucun aftleurement, mais M. Cornet est d’avis que doit se trouver la série des couches à chaux hydraulique deTournay.

Dans la carrière Rivière (Rraine. Long. or. 100"'. Lat.

[51ILLETIX SOC. CÉOL. HE 15EI.G., T. 111. ^

CVl

mérid. o.DOO), on observa nn horizon géognostique très- remarquable appelé délit à la terre. C’est une mince couche, de 0”'. 10 à 0'“.20, de terre limonitifère qui se trouve vers la partie supérieure du petit granit; nous la reverrons dans cette position à Soignies et h Maffles. Je la ligure en traits pointillés sur les coupes d’ensemble des excursions (pl. 5}. Elle a ici une direction de 93 à 99" et une inclinaison de 15" S. Plus à l’Ouest, aucune exploitation n’est ouverte jusqu’au chemin de 1er, mais au-delà de celui-ci se trouvent les plus importantes carrières d’Ecaussines, qui forment ce qu’on appelle, assez improprement, le bassin de Thiarnwnt. La Sociélén’aurait pu, sans s’occasionner un retard de plusieurs heures, visiter cet intéressant groupe de carrières, sur lequel je crois néanmoins nécessaire de dire quelques mots.

Dans une carrière récemment ouverte àl’ouestdu chemin de fer (Braine. Long. or. 1.440"'. Lal. mérid. 6.050'"), par MM. Druait frères, le délit de la terre i*eparaît avec une direction de 87".

Plus à l’Ouest, on lesuit dans une série d’autres carrières sa direction change légèrement et atteint 113". Il forme ainsi sur le terrain une ligne de deux kilomètres de longueur sensiblement dirigée E. O. sur ses deux tiers orientaux et s’inlléchissant un peu vers le Nord sur son tiers occidental.

Sous le délit à la terre se trouvent les bancs qui donnent la pierre de taille si renommée d’Ecaussines, Feluy, Soi¬ gnies et Mailles.

Cette pierre prend, sous le burin, une teinte presque blanche, qui la faii distinguer facilement des matériaux des autres assises.

C’est cette variété de calcaire à crinoïdes qui est connue sous le nom de petit-fjranil .

Dans le massif de Thiarmoni, on a d’abord sous le délit une douzaine de bancs d’une puissance totale de 11 à 12"*, qui donnent des pierres de qualité tout-à-fait supérieure,

CVII

puis vient ce qu’on appelle le gros banc. Il a une puissance de o"\30, mais des joints de stratification à siirlace ondulée le partagent en quatre bancs, dont le plus épais atteird trois mètres d’une seule masse homogène.

La qualité de celte pierre est déjà inférieure à celle des bancs qui la surmontent. Plus bas, viennent successive¬ ment : un banc de P“.10, un de 1.50, un de 0.60, puis un de 3.00, qui n’a pas encore été dépassé en profondeur. Ils sont moins estimés que les précédents, à cause de leur plus grande dureté et parce qu’ils ne peuvent pas être sciés.

Le banc de 0"'.60 est dit à fontaines, à cause des nom¬ breuses géodes remplies d’eau qu’il renferme.

Au-dessus du délit, il y a généralement 4 à o'» de gros bancs, donnant aussi de bons matériaux, mais d’une nuance beaucoup plus foncée et d’un aspect moins agréable à l’œiL Plus Haut, les bancs deviennent plus minces et impropres à l’exploitation ; c’est ce que les maîtres de carrières appel¬ lent ISL radie; le calcaire y est quelquefois bleuâtre et plein de gros cyathophyUum.

Revenons maintenant à la carrière Rivière; on y exploite sous le délit à la terre une épaisseur d’environ 10'» de petit- granit.

L’inclinaison est de lo" S. La Société y trouva le Spirifer mosqnensis et remarqua l’existence de gros polypiers dans les bancs qui surmontent le délit à la terre. L’on se dirigea ensuite vers le N. O. jusqu’à la carrière Druart (Braine, long.* or. 1.900"', lat. mérid. 3.400'"), l’on vit de nouveau le délit à la terre, sous lequel est ouverte une importante exploitation de petit granit.

La direction des couches est de l’Est à fOuest et fincli- naison au Sud. Cette répétition d’une même série ne peut être produite que par des l’ailles rejetant au Nord la partie des aflleurements dans laquelle est ouverte la carrière Druart.

CM 11

Je ne fais pas figurer cette carrière dans la coupe, parce qu’elle se trouve trop en-dehors du plan de celle-ci.

Entre la carrière Rivière et la carrière Druart, nous avions observé une exploitation abandonnée (Braine,long. or. l.'iOO"’, lat. mérid. 5.700"M, dans laquelle des dépenses considérables ont été faites en travaux de recherche qui n’ont pu aboutir à la découverte du petit granit. Il y existe une large faille remplie de dépôts aachéniens et qui est bien probablement l’une des failles qui produisent le rejettement des couches.

Nous fîmes ensuite vers le N.E. une marche de 14 à 1.500“, qui ne donna lieu à aucune observation et qui aboutit II la carrière du comte de Spangen (Braine, long, or. 2.800“, lat. mérid. 4.200“), se voit le contact normal du calcaire carbonifère sur les psammites du Condroz. l/inclinaison y est îi*ès-taible vers le Sud. Dans le fond de l’excavation, on voit des bancs de psammites que l’on a autrefois exploités pour la confection des pavés. Plus haut se trouvent des calschistes géodiqnes qui passent à un calcaire siliceux.

Dans une carrière plus à l’Est ( Braine, long. or. 3,540“, lat. mérid. 4.150“), nous ne vîmes plus que les psammites exploités pour pavés, etc. Leur surface est couverte de ripple-7narks,ei M.le professeur De la Vallée Poussin attira notre attention sur un schiste psammitique, d’apparence poudingiforme, mais dont il considère les divers éléments comme contemporains. Je reviendrai sur ce point de doc¬ trine pétrographiqiie dans le compte* rendu de la séance du soir.

A Watiamont, l’on s’arrêta dans deux petites carrières de calcaire dévonien. La plus orientale, située à 400“ de dis¬ tance delà Sennetle (Braine. Long. or. 4.320“, lat. mérid. 3.230“), nous fit voir des bancs compactes et des bancs noduleux, ayant une direction de 123" et une inclinaison de

GIX

0“ S. Nous y trouvâmes Spirifer VerneuUi et RhyncfioneUa Boloniemis.

Dans l’autre carrière , plus rapprochée de la rivière (Braille. Long. or. 4.080“', lat. mérid. 3.020"' j, on vit éga¬ lement ce calcaire dévonien, composé de bancs compactes et de bancs noduleux, tout pétris de polypiers. M. Malais*e le considère comme le représentant du calcaire de Bovesse. Direction 88", inclinaison 12" Sud.

En continuant à suivre la rive droite de la Sennette, nous vîmes les roches passer au calschiste, puis à un schiste à Rhyiwhonella Boloniensis, Spirifer VerneuUi, Atrypa reticu- laris et Productus subaculeatus. Enfin des rochers escarpés, appelés Pierre-du-Diable se présentèrent à nos regards à l’entrée d’un petit bois, un peu au Sud du moulin (Braine. Long. or. 4.280™, lat. mérid. 2.620"'). Ils sont formés d’une dolomie à stratification presque horizoïitale, que l’on con¬ tinue à apercevoir sur la rive droite jusqu’à une carrière abandonnée, un peu à l’Est du moulin (Ronquières. Long, occ. 1.200™, lat. mérid. 1.870™). Sur la rive gauche, la dolomie forme également un escarpement, mais ne s’étend pas jusqu’au chemin qui conduit à Henripont.

Dans la berge de ce chemin (Braine. Long. or. 4.400"', lat. mérid. 2.130™), la Société examina un schiste gris- bru nàtre, inférieur aux couches dolomiliques. ün peu plus à l’Est, près de la papeterie (Ronquières. Long. occ. 1.230™, lat. mérid. 1 .700™), elle s’arrêta sur des bancs de poudingue rouge ayant une direction de 113" et une inclinaison de 12" S., et surmontés immédiatement de schistes rouges oligis- tifères. Les schistes brunâtres du chemin d’Henripont leur sont sans doute supérieurs. M. de la Vallée Poussin ne peut pas admettre, avec d’Omalius d’HalIoy, que les roches de Mazy, dont nous voyons ici les représentants, soient le poudingue de Burnot. Il fait remarquer qu’ici l’oligiste cimente et colore les cailloux, tandis que dans le poudingue de Burnot, le ciment est quartzeux,

Nous avons vu plus haut que M. Malaise considère les calcaires de Waliamont comme les représentants du cal¬ caire de Bov«"Sse, que M. Gosselet avait d’abord assimilés à ceux d’Aivaux et par conséquent au calcaire de Givet. Mais il a été dit plus haut également que M. Gosselet a reconnu la superposition du calcaire de Bovesse au pou¬ dingue du Mazy.. Les opinions de MM. Malaise et de la Vallée, sur les assises que nous venons de voir, .concordent donc parfaitement entr’elles. \

A partir de ce point, en suivant la rive gauche de la Sennelle,noiis ne tardâmes pas à arriver au terrain silurien, dont les premiers débris de schistes furent aperçus jonchant une terre labourée à moins de 300"’ au Nord de la papeterie (Ronquières. Long. occ. 1.300"’, lat. mérid. 1.430"’).

On vit la roche en place, en plusieurs endroits, avant d’arriver au village de Ronquières; elle est constituée par des schistes et des quartzophyllades gris bleuâtres, parais¬ sant presque verticaux.

Enfin, près du pont de Ronquières, à l’Est du canal, on vit, dans un escarpement, les roches gris-bleuâtre que M. Malaise appelle phyllades compactes et que Dumont désignait sous le nom de quartzophyllades zonaires. L’in¬ clinaison paraît être d’environ 70" S.E. M. Briart doute fort que ce soit rinclinaison réelle; il est plutôt poité à voir la stratification marquée par quelques fissures irrégulières, ondulées qui approchent de l’horizontale, tandis que les surfaces que M. Malaise considère comme joints de strati¬ fication, ne seraient que les joints de clivage schisteux. .

AuN.O.des ruines de Fauquez,M. Malaise nous conduisit dans un gîte fossilifère; c’est un petit monticule isolé dans lequel on a pratiqué une exploitation actuellement aban¬ donnée (Ronquières. Long. occ. 300"’. lat. sept. 2,200"’). La roche est un phyllade quartzeiix pailleté, pyritifère gris bleuâtre cl bigarré de grisâtre. Elle est quelquefois calcari-

cxi -

(ère. La Société y trouva les ibssiles suivants : Iraginents de tètes et de pygidiums de Calymene incerta, de têtes de Trinucleus seticornis ; Orthis îestudinaria, O. vespertUio, O. Aetoniœ, O. biforala, Strophomena rhomhdidalis , Leptœna sericea, tiges d’encrines (').

D’après M. Malaise, rinclinaison serait de 70^* N.E. - M. Briart émit des doutes sur ce fait. Ainsi que j’ai essayé

de le représenter par le croquis ci-dessus, on peut voir presque normalement à la stratification de M. Malaise, des lignes marquées de petites cavités se fixe une végétation de mousse et d’autres petites plantes. Ces lignes, d’après M. Briart, pourraient bien représenter la stratification véritable.

Ici se termine, ii proprement parler, la première excursion ; il est vrai que pour reprendre le train à Hennuyères, on traversa le massif tertiaire qui s’étend d’Henripont a Virginal, mais c’est à peine si l’on jeta un regard en passant sur les affleurements yprésiens et bruxel- liens que l’on y rencontra. Le mauvais temps et l’heure avancée empêchèrent de visiter lesporphyroïdesdeFauque^^

.1(3 (lois cello liste à rohli^eanco dt* M. Malaise.

cxn

et, à plus iorle raison, de mettre à exécution le [)rüjet d’excursion à Quenasl.

Le programme de la session se bornait d’ailleurs princi¬ palement à l’étude des terrains dévonien et carbonifère, et, dans cette journée, la Société venait d’en descendre les divers échelons, depuis la dolomie d’Ecaussines jusqu’à la base du terrain dévonien, et avait même [)énélrc assez avant dans le terrain silurien du Brabant.

Séance du 10 septembre.

A huit heures du soir, la Société se réunit sous la prési¬ dence de M. de la Vallée Poussin, président.

xM. Cornet rend compte de l’excursion dont je viens de tracer le récit et dont la coupe de la Serinette (lig, l,pl, 5>, est le résumé gi’aphique.

Il attii'e l’attention de l’assemblée sur la dolomie que l’on a observée au point de départ et qui, pour lui et M. Briart, est le pi'olongement de celte que nous verrons demain à Brugeleite.

Il fait la description des carrières de Malon-Fontaine,où l’on exploite un calcaii*e schistoïde à phthanite et Spirifer Mosquensis, et li*ace un ci*oquis de la faille à dépôts dits aaclîéniens, dont j’ai donné plus haut un dessin. Il fait remarquer que ces dépôts des anfi^acluosités du calcaire carbonifère sont partout inféi'ieurs au teiTain crétacé, ajoute qu’à Soignies on y a trouvq les mêmes fruits de conifères que dans l’argile d’Hautrage, et dit que l’opinion que xM. Briart et lui ont exprimée ailleurs, sur l’oiagine et l’àge de cette formation, est aujourd’hui adoptée par un grand nombre de savants.

Dans l’opinion de l’orateur, le niveau des calschistes à chaux liydrauliquedeTouriiay doit se trouver dans l’espace sans exploitations qui se ti'ouve entr'e Malon-Fontaine et la carrière Rivière, c’est-à-dii'C que le niveau de Tournay es!

CXIII

supérieur au calcaire à crinoïdes exploité depuis Feluy jusqu’à Mafïles sous le nom de Petit-Granit.

Il donne la description de celte dernière série, qui repa¬ raît plus au N.O., par suite d’une faille qui en a rejeté la partie orientale.

Il expose que dans la partie sans exploitations, comprise entre la carrière Druart et celle du comte de Spangen, l’on voit les calcaires siliceux bleuâtres reposer sur les psammites du Condroz, doivent se trouver les couches exploitées à Mévergnies pour la fabrication de la chaux la plus hydraulique connue.

Après avoir traversé les psammites du Condroz, M. Cornet rappelle que M. Gosselet rapporte au dévonien supérieur les calcaires compactes et noduleux à Spirifer NerneuUi, Rliyncfionella Boloniensis, nombreux CyathopfiyUîim.etG. des carrières de Watiamont, fait mention de ia dolomie dévo¬ nienne qui vient ensuite et enfin des schistes brunâtres qui, près de la papeterie, se terminent à leur partie inférieure par un poudingue qui repose en stratification discordante sur le terrain silurien.

Avant de quitter fanthraxifère, M. le Président présente, sur la structure de certaines masses psammitiques, les considérations qui suivent :

« Dans l’excursion de ce matin, j’ai attiré l’attention de la Société sur ia structure d’un bloc de psammite condru- sien, englobant dans sa ^asse des portions schisteuses à contours très-irréguliers et qui donnent à la roche un aspect poudingitbrme. Il est à remarquer que cette sorte d’interca¬ lation de feuillets schisteux, subitement interrompus au milieu d’une roche de composition minéralogique différente, est un fait commun dans les terrains quartzo-schisteux.On en voit de nombreux exemples dans l’étage taunusien, dans celui de Burnot, dans les psammites de fOurthe, dans les grès psammitiques du système liouiller.On ne doit pas voir

CXIV

dans tous ces cas des fragments schisteux arrachés à quelque roche antérieure, mais bien des portions contem¬ poraines de la masse environnante. C’est le résultat d’un même procmws sédimentaire qui a déposé simultanément et irrégulièrement la matière des schistes et la matière des psammites.

» Les mêmes particularités de structure se retrouvent dans les roches schisto-cristallines, et elles ont trompé de grands observateurs, comme Murchison pour le silurien du Shropshire et des Galles, et Dumont pour le cambrien de l’Ardenne. Ces savants ont cru que les portions de phyllade ou d’amphibolite, ou de quartzite, qu’ils remar¬ quaient à l’intérieur de certaines roches porphyriques, étaient autant de débris de terrains préexistants, empâtés dans une masse éruptive; tandis qu’en réalité, il n’y a qu’un mode spécial d’alternance qui accuse exclusivement Taction sédimentaire. On pourrait y reconnaître un carac¬ tère propre à cette dernière action, non encore signalé et pourtant aussi concluant que ce sont les ondulations appe¬ lées ripple-marhs. »

Répondant à une question de M. Firket, M. Cornet dit que les raisons pour lesquelles il considère comme méta¬ morphiques les dolomies observées sur les bords de la faille dont il a été question plus haut, sont : d’abord que Ton ne voit passe prolonger dans les bancs calcaires raltération chimique qui se remarque près ^les salbandes, et ensuite que ce fait est très-fréquemment remarqué dans les failles du calcaire carbonifère.

M. Briaut fait ensuite le récit de la partie de l’excursion faite dans le silurien. Il pense que la question de la strati¬ fication de ce terrain est loin d’être résolue. En admettant, comme l’a fait M. Malaise, une pente à peu près uniforme de 70^" sur une très-grande longueur, il ITiudrait supposer à ce terrain une grande régularité et une puissance cousid»'-

rable, ou bien admettre qu’il existe des plissements dont un ne voit pas les lignes synclinales et anticlinales. Or l’esprit se refuse à admettre l’exactitude du faitque les stratigraphes

représentent souvent dans leurs, coupes, entra^vant, comme rindique la figure ci-dessus, des sommets de voûtes qui auraient disparu et des fonds de bassins que l’on ne pourrait apercevoir. M. Briart trouve que Ton a abusé de ce mode d’explication, d’après lequel on admet que deux points, plus ou moins éloignés d’une couche d’abord horizontale, vien¬ nent à se rejoindre en expulsant tout ce qui pourrait se trouver entre eux et pourrait porter les traces du plissement. L’orateur rappelle les observations qu’il a présentées sur la pente des couches près dupont de Ronquières et dans la dernière carrière visitée.

Une discussion, à laquelle prennent part MM. de la Vallée Poussin, Laguesse et De Koninck, s’élève sur celte question.

M. De Koxixck admet avec M. Briart que la pente est au Sud dans la dernière carrière, mais il ne peut pas en dire autant des roches du pont de Ronquières qu’il considère comme inclinées au Nord.

M. DE LA Vallée Poussin partage l’opinion de M..De Koninck sur ce dernier point. En outre, il trouve le fond de l’objeciion de. M. Briart peu fondé ; en effet, dit-il, depuis Haslières jusqu’à la citadelle de Givet, les schistes

CXVl

de Famenoe sont verticaux et doivent cependant avoir subi des plissements.

ü n exemple du même genre se trouve encore dans les roches del’Ar- dennais de Dumont.

M. Lâcüesse rappelle que M. Malaise a sur¬ tout cherché à voir la direction et Finclinai- son dans les bancs d’une nature différente de celles des roches encaissantes, par ex¬ emple des bancs de quartzite, etc.

Il ne se refuse pas à admettre l’existence de plissements brus¬ ques avec disparition de certaines couches.

Près de Durbuy,sur l’Ourthe, il a vu les bancs de calcaire carboni¬ fère a former un angle aigu, ainsi que l’indique la figure ci-contre, et lespsammiles du Condroz b former voûte en laissant un espacecreux, c

L’exploitation des mines de charbon offre aussi des exemples et M. Lag'uesse peut citer celui d’une couche de houille qui pré¬ sentait en un point l’allure A (Og. ci-contre), dans laquelle ^ ^indique la position du toit ei m m celle du mur et (jui, un [teu plus loin, se

CXVII

présenlaU sous la (orme B, par suite d’une compression plus forte. Sur un certain espace, les deux branches de la couche se touchaient sans interposition de toit.

Deuxième journée (il septembre).

(Coupe générale, fig. II, pl. 5.)

Arrivée à Maffles vers huit heures du matin, la Société explora d’abord les carrières de calcaire à crinoïdes qui se trouvent près de la station de cette localité.

Dans la carrière Broquet, située au Sud de la voie ferrée (Attre; long. occ. 3.500"*, lat. sept. 920™), nous fûmes reçus avec beaucoup de cordialité par le Directeur, M. Del- court, qui nous donna toutes les explications désirables sur la nature des roches exploitées et leurs usages industriels.

Nous avons relevé : direction 113", inclinaison 10“ S. D’après des observations antérieures, faites par M. Cornet dans cette carrière et celles que nous allons voir à l’autre côté du chemin de fer, la direction générale des bancs serait de 106".

Un lit terreux, semblable à celui d’Ecaussines, se montre à la partie supérieure de la carrière et porte également le nom de délit à la terre. Sous cet horizon, on exploite une série de bancs d’une puissance totale de 22 h 23™ composés de calcaire li crinoïdes {petit granit), dont les huit mètres supérieurs sont plus foncés en nuance que ceux qui suivent et dont l’aspect rappelle assez bien la pierre d’Ecaussines.

La puissance des bancs exploités varie de 0™.40 à 1™.50. Les bancs sont coupés par de nombreux joints normaux contenant de la calcite. Vers le milieu de la série, se trou¬ vent des bancs contenant de nombreuses géodes cristal¬ lines. Vers le bas, un banc dit à diamants, à cause de petits cristaux de quartz qui se trouvent isolés dans des géodes, contient aussi des cavités pleines d’une matière bitumineuse ou môme pétrolifère qui s’enflamme facilement.

CXVIll

La Société recueillit dans cette carrière ProdmtuH Mar¬ tini, P. punctatus. Ortfiis résiipinata. Spirifer mosquensù.

X raiUrc côté du chemin de fer, la Société visita trois carrières : celle qui se trouve le plus au N.O. appartient à iVI. Rivière (Attre; long. occ. !2.800'", lat. sept. 920'"}. L’al¬ lure y est la même que dans celle de M. Broquet. On paraît y exploiter la partie inférieure de la série de celle-ci, le délit à la (erre ne s’y montre pas, bien qu’üne taille visible ait abaissé de 6 h 8'" la partie septentrionale des bancs. Vers le bas, des couches très-dures d’un calcaire dense géodique, ünement grenu, probablement siliceux ou dolomi tique sont employées pour la confection des pavés; au-dessus et au-dessous, se trouve du calcaire à crinoïdes ordinaire. Les deux autres carrières son! ouvertes dans le même calcaire è crinoïdes et ne présentent aucune parti¬ cularité. '

Nous nous dirigeâmes alors vers Attre, en iraversani un espace d’environ deux kilomètres sans alfleuremenls de terrains primaires.

En arrivant sur le territoire de la commune d’Attre,nous visitâmes d’abord une carrière (Attre; long. occ. 650'", lat. sept. 940'") récemment ouverte, l’on exploite, pour la confection des pavés, un psammite gris et bleu dans lequel (jiielques lossiles indéterminables furent trouvés. Laroche renferme aussi quelques géodes avec cristaux de calcile.

Le tout est recouvert d’un peu de sable tertiaire raviné par le limon.

Plus â l’Est, nous nous arrêtâmes îi la carrière Cauchy (Attre; long. occ. 260'", lat. sept. 770'"), l’on exploite la même roche sous le limon dont les deux assises sont visibles.

A peu (tedislance au S.E.de cette caiaière, nous en vîmes une autre (Attre; long, occ, 240'", lat. sept. 600'") dans laquelle les dépôts tertiaire et quaternaire ont une grande

ex IX

puissance. Une faille y met en contact les psammites et le calcaire carbonifère.

Une autre faille, qu’il eût été intéressant d’étudier, se présente dans la partie Est de l’excavation, mais le temps manquait pour s’y arrêter plus longuement.

Dans les trois dernières exploitations dont il vient d’être question, l’inclinaison est de 10 û 20” vers le S. ou leS.S.E. En allant vers l’Est, nous arrivâmes â une carrière actuel- jement abandonnée (Attre ; long. or. 400"', lat. sept. 500'"), dont le fond est composé de bancs psammitiques qui ont été exploités pour pavés. On y remarque le contact normal par alternances, du calcaire carbonifère sur les psammites du (^ondroz. J.a direction y est de 110”, l’inclinaison 13” S.

La coupe ci-dessus peui y être observée :

a. Bancs de psammites.

b. Schistes gris-bleuâtre, altérés 2'". 50.

c. Trois bancs de calcaire l\ crinoïdes très-fossilifère l'".20 â l^'.SO.

d. Schistes avec bancs minces de calcaire l\ crinoïdes.

e. Limon.

/. Eau,

Les couches c et d contiennent en abondance : Eiiom-

phalus . . Bellerophon hiidcus, Spirifer mosquensis, Sp.

cuspidatus, Rhiinchonella pleurodon, Athijns Hoissyi, OrtMs resupinata, StiopJwmena analoga, CyathophyUum mitratum.

Un peu plus à l’Est, une carrière en pleine exploitation offre

cxx

une coupe analogue (ÂHre; long. or. 600"’, laL sept. 4a0’" i. On y voit des psammiies bleu-grisâtre, ayant une direction de iOo" et une inclinaison de 14" S., surmontés de bancs peu épais de calcaire â crinoïdes, alternant avec des schistes noirs et présentant une faune semblable que celle de la carrière précédente. Les bancs supérieurs de psammites contiennent des liges de petites crinoïdes et des géodes avec cristaux de quartz. On y trouve aussi quelques fossiles à Fétat de moules.

Le tout est surmonté d’une puissante assise (4"'. 80 à 6"' ) de sables fins, verdâtres, giauconifères, paraissant dépour¬ vus de fossiles, sur laquelle on voit le limon quaternaire. A la base de l’assise sableuse, se trouve un dépôt de cail¬ loux, presque tous de phthanite, aiTondis ou émoussés, réunis par une matière limoniteuse, qui prend quelquefois assez de c^hérence pour que la roche passe au poudingue.

Ces deux carrières, qui font voii’ le contact normal du calcaire et des psammiies, se irouveni déjà sur le lerritoire de Mévergnies.

ün peu plus au Sud, le long du chemin qui conduit au centre du village, nous nous arrêtâmes dans deux exploi¬ tations ( Attre ; long. or. 4^0"’, iat. sept. 300'", et long. or. 450'", lat. sept. 250"'), les roches ont une direction de 108" et une inclinaison de 10" S. On y voit la coupe ci-dessous.

//

a. a. Lit schisteux de 0'".i0 â 0'".20.

b. b. ~ Calcaire schistoïde en bancs minces.

j;xxi

c. e. ~ Calcaire à crinoïdes, en bancs de 0'».30 ù 0‘*'.ü0.

d. ~ Faille formant la paroi septentrionale.

G’esl de Tune de ces exploitations que parle M. Dupont quand il dit :

« Une carrière plus importante est ouverte à Méver- » gnies dans des calcaires bleu foncé, grenus, remplis » d’articles de liges de crinoïdes, disposés en bancs d’é- » paisseur moyenne, de 30 h 40 centimètres, et contenant )> des Spirifer mosquensis de grande taille et bombés. C’est » le prolongement des carrières de Maffles et ils vont » affleurer à Soignies, aux Ëcaussines, à Feluy et ;t w Ligny. Les bancs deviennent moins épais h la partie )) supérieure et leur couleur y est plus noire. » (')

Un peu plus loin, la Société explora deux carrières (Attre : long. or. 570; lat. sept. 160 et long. or. 640 ; lat. sept. 70) appartenant à veuve Mauroy. Dans la première, on exploite pour la fabrication de la chaux hydraulique quelques bancs fissurés et minces, surmontant d’autres couches plus puissantes. Leur direction ne diffère pas de celle qui a été observée dans la carrière précédente,' qui doit ainsi se trouver h un niyeau un peu inférieur dans la série.

La seconde carrière nous a offert la coupe suivante :

a. Calcaire en bancs minces, avec noyaux de phtha- nite.

{') Sur le calcaire carbonifère entre Tournai et les environs de Narnnr. Bull, de tAcad. roij. de Belgique, 2e série, t. XXXIX, p. 276.

SOC. GÉOL OE BELG., BULLETIN, T. III.

9

CXXII

b. —■ Calcaire bleu foncé ou noir , à texture presque compacte ; bancs de 0'".20 à 0'".60, contenant vers le haut quelques lits de phthanite ; on n’y voit pas de crinoïdes.

Ces couches doivent correspondre h celles de la carrière précédente.

En continuant vers l’Est nous vîmes, le long du même chemin, une dernière exploitation, appartenant à M, Le¬ clercq (Attre : long. or. 780, lat. 0.) La direction est de 116*' et l’inclinaison 10" S. Le calcaire y est bleu foncé, très-compacte, avec bancs de phthanite, ou lits de noyaux de cette roche; il est très-argileux et l’on en fait une chaux extrêmement hydraulique. On n’y voit pas de crinoïdes.

Les lignes qui suivent, extraites de l’ouvrage de M. Ed. Dupont, sont sans doute relatives aux roches des trois der¬ nières exploitations dont il vient d’êti*e question.

« Une autre carrière plus petite montre ensuite les » calschistes noirs ; puis, dans une dernière exploitation, n avec les mêmes calschistes, des calcaires noirs com- » pactes, dont les bancs sont séparés par des lits schisteux » et qui renferment quelquefois des rognons de phthanite » noir. Ils sont recouverts par des calcaires bleu noirâtre » â crinoïdes, avec bancs de phthanite. » (')

Un peu plus loin, l’auteur exprime l’opinion que les roches que nous venons de voir, depuis les psammites, correspondent aux groupes d, e, fde l’assise I.

11 est certain, vu la direction des couches, que, depuis les psammites, nous avons traversé une très-faible épais¬ seur de roches ; les cinq dernières carrières sont dispo¬ sées en une ligne droite qui ne peut guère différer de la direction des bancs.

M. Cornet ne voit dans cet ensemble niveau â

p) /.or. r/7., p.

CXXII)

cliaux hydraulique, mais qui ne serait pas celui de Tournai.

Le petit granit serait compris entre deux niveaux h cliaux hydraulique, dont nous venons de voir l’inférieur et dont le supérieur, correspondant à celui de Tournay, serait ici plus au Sud.

Près de l’église de Mévergnies, la Société vit des bancs de dolomie en place,

A Brugelette, près d’un moulin (Âtlre : long. or. 1300; lat. mérid. llOO), elle aperçut une roche analogue, avec des noyaux de phlhanite. Direction 113®, inclinaison 17” S.

Dans le parc de M*"” la comtesse de ïhiennes, nous visi¬ tâmes une grotte (Lens : long. occ. 2,600”’; lat. sept. 3,860®^ se trouvent des roches, probablement en place, consti¬ tuées par un calcaire à grain très-fin, d’apparence dolomi- lique, avec des crinoïdes et d’autres fossiles, et contenant des noyaux de phthanile.

Non loin de là, dans le parc, on voit des bancs, certai¬ nement en place, ayant 133” de direction et 10” d’inclinai¬ son sud (Lens : long. occ. 2,700® ; lat. sept. 3,780®). La roche est un calcaire noir, très-fétide, avec des crinoïdes et des rognons de phlhanite. Le Spirifer mosquensis y est abondant; on y trouve en outre : Spirifer striatus (?), Pro- (tuctns reticulatus, P, Martini, Chonetes...

Celle faune, disent MM. Cornet, Briart et de la Vallée, fait supposer que l’assise I s’étend plus loin vers le Sud que ne l’a supposé M. Dupont, lequel rapporte toutes ces roches à son assise V.

Dans une carrière au N. O. de l’abbaye de Cambron- Casteau, la Société constata l’existence d’une roche (Lens : long. occ. 1,540® ; lat. sept. 4,000®) composée de bancs de calcaire bleu-noir, fétide, à noyaux de phthanite. Dan.s certains bancs, le calcaire se change en une dolomie brune, pulvérulente.

CXXIV

Ils conlieniient des géodes tapissées de calcite e( des fossiles (crinoïdes et CyatliopfiyUum).

A l’angle du parc de l’abbaye, la meme roche se voit dans une ancienne carrière (Lens : long. occ. 600’"' ; lat. sept. 3/100»').

On la retrouve au sud de la rivière, près d’un ancien four h chaux, (hens : long. occ. 480'» ; lat. sept. 2,770™.)

Partout nous pûmes appliquer la boussole, nous trouvâmes une inclinaison au Sud et une direction sen¬ siblement égale h celle de la rivière ; de sorte que, depuis l’église de Mévergnies jusqu’au pont de Lens, nous avions parcouru environ quatre kilomètres sans quitter le même groupe de couches. Gomme ia coupe générale de l’excur¬ sion (fig. 2 pl. o) est faite pe'.’pendiculairement à l’allure des terrains, on ne sera pas étonné d’y voir des points assez distants entre eux, comme l’abbaye, la grotte et le pont de Lens, se projeter presque à la même place.

M. Dupont ( ') a donné dans sa coupe de la Dendre une longueur beaucoup plus grande à celle partie des affleure¬ ments, ce qui me paraît provenir de ce qu’il a mesuré ses distances parallèlement au méridien. Néanmoins nos deux coupes présentent la même longueur dans la partie la plus importante, c’est-â-dire celle comprise entre Attre et Mévergnies.

Près de la ferme de La Haie, la Société observa dans un escarpement (Lens : long. or. 440»' ; lat. sept. l,720»';i quelques bancs d’un calcaire bleu, compacte, inclinés au Sud.

Le ciel devenant de plus en plus inclément et l’heure étant déjà assez avancée, nous cessâmes de longer la rivière et pour éviter un détour, nous allâmes â travers

O

pl. 1.

(') Loc. cit., lii

cxxv

champs jusqu’au lieu dit le Long-Pont, entre Leiis et Montignies.

Là, nous vîmes dans un escarpement (Lens : long. or. 1,240"^ ; lat. sept. 620"") des bancs de dolomie pure, ayant une direction de 88'’ et une inclinaison sud de 15®. La roche contient des noyaux de phthanite et des crinoïdes non siiicifiées ; on y voit aussi Cyathophyllum mitratum.

M. le Président n’hésite pas à y reconnaître l’assise V.

A l’autre côté de la rivière, une petite carrière (Lens : long. or. 1,560'"; lat. sept. 240'") permet encore de voir quelques bancs de dolomie.

Au sud du Long-Pont, une carrière abandonnée (Lens : long. or. 1,400"' ; lat. sept. 400'") montre des bancs assez épais de calcaire cristallin, bleu foncé, avec quelques lamelles de crinoïdes.

Dans la ville de Lens meme, nous observâmes des têtes de bancs de dolomie inclinés faiblement vers le S. O., sur lesquelles est construit le pignon d’une maison (Lens : long, occ. 30'" ; lat. nîerid. 100'").

Enfin, une grande carrière (Lens: long. or. 180'"; lat. mérid. 340'") près du chemin de fer, nous fit voir des bancs de calcaire bleu foncé, à nombreux polypiers, ressemblant beaucoup à celui de la carrière située au sud du Long-Pont. La direction y est d’environ 80" et l’inclinaison de 10 à 12" S. Nous y trouvâmes en abondance le Syringopora reticulata.

M. Dupont voit ici le retour de la première assise rame¬ née au jour à Lens par un relèvement formant selle en celle localité pour replonger plus au sud sous la dolomie. C’était aussi l’opinion de M. Gosselet.

Le mauvais temps et l’heure avancée ne nous ont pas permis de nous rendre compte de la réapparition de la dolomie au sud. Du reste, M. Dupont ne fÿ a pas vue lui- même en place ( *).

(*) Loc. cil ., p. âia.

CXXVI

M. Goniei et M. Briari n’hésiteüt pas à considérer le cal¬ caire de Lens comme supérieur à la dolomie. Eu ettet, la Société a vu les affleuremenlS'méridioiiaux de la dolomie incliner vers le sud et être suivis au Long-Pont et à I.ens, du calcaire bleu foncé, également incliné au sud, sans qu’aucun affleurement intermédiaire montrât une pente vers le nord.

J’ajouterai même que la Société n’a eu à observer que des inclinaisons sud et que, si dans ma coupe j’ai indiqué, entre la ferme de la Haie et le Long-Pont, une ondulation (le la dolomie, c’est que M. Dupont la signale dans son mémoire comme existant dans la partie delà vallée que nous nous sommes abstenus de visiter.

Séance du 11 septembre.

La Société se réunit à huit beuies du soir sous la prési¬ dence de M. de la Vallée Poussin, président.

M. Briaut rend compte de l’excursion.

Après avoir fait la description des carrières de Maffles qui sont bien ouvertes dans le niveau des pierres dites petit granit à Soignies, Ecaussines et Feluy, il décrit les carrières de prammites du Condroz que nous avons vues à Attre, puis la course dans le calcaire carbonifère depuis cette localité jusqu’à Lens. Entre les psammites etla dolomie de l’assiseVona vu : l^àMévergnies un groupe de couches de calcaire schisteux et de calschiste avec quelques bancs un peu plus épais. Ce groupe, qui produit l’exce lente chaux hydraulique de Mévergnies, ne correspond pas au niveau descalschistes de Tournay, c’est-à-dire que, làoùM. Dupont voit ses groupes e et /, MM. Briartei Cornet ne voient que e; le calschiste de Tournay serait, d’après eux, supérieur au

CXWÎI

peiil granit /', et n’appariieiidrait pas à la séi’ie c de leclielle straligrapliique du savant directeur du Musée, Plus au sud, dans un espace sans exploitations, se trouverait la place du petit granit : M. Cornet a vu extraire autrefois d’un puits domestique de Mévergnies un calcaire h crinoïdes, qui appartient peut-être à ce groupe.

Knsuite viendrait le niveau des calschistes de Tournay. On a vu à Mévergnies, à Brugelette, etc., des couches de calcaire magnésien et de dolomie avec des crinoïdes et du phthaniie, qui pourraient représenter le groupe g, et queM. Dupont rapporte à l’assise V, Les fossiles trouvés dans le parc de M""' la comtesse de Thiennes portent h admettre celte manière de voir.

Enfin, plus au sud, on voit la véritable assise dolomitique V, puis le calcaire de Lens qui ne peut pas être confondu pétrographiquement ni paléontologiquement avec ceux de Maffles et de Mévergnies et qui d’après ses caractères stra- ligraphiques est supérieur à la dolomie. Pour nous, ajoute M. Briart, tout se superpose d’une manière régulière. ,

M. le Président rappelle qu’il regarde la dolomie du l.ong-Pont comme appartenant à l’assise deNarnur (V) et ex¬ pose que l’excursion a fait reconnaître deux points obscurs qu’il serait intéressant d’élucider: d’abord la place à assi¬ gner clans la coupe de Mévergnies aux calcaires de Maflles; ensuite le véritable horizon des couches h chaux hydrau¬ lique de Tournay: est-il au-dessus ou au-dessous du petit granit ?

M. Cornet renouvelle l’opinion émise plus haut par M, Briart et l’appuie sur les motifs suivants :

« Les calcaires à crinoïdes exploités sous le nom de petit granit, à Maffles, Soignies, Ecaussincs et Feluy- Arquennes, possèdent une série de caractères minéralogi¬ ques et straiigrapliiques que l’on peut considérer comme identiques. On doit forcément en conclure que ce faisceau

CXXVllJ

de bancs se continue, avec ses caractères propres, sur toute la longueur de la ligne de 34 kilomètres qui s’étend de Maftles à Arquennes, ou du moins que les interruptions qu’il peut présenter ne peuvent être dues qu’à des rejets de failles et non à des amincissements.

)) Or nous ne retrouvons pas l’ensemble si remarquable de ces caractères dans les roches exploitées à Mévergnies et nous ne pouvons par conséquent y, voir le faisceau du petit granit de Mafïles et Soignies.

)) Le petit groupe de couches exploitées à Mévergnies comme pierre de construction, considéré dans son ensem¬ ble, au point de vue industriel, ne possède que peu de valeur, relativement au faisceau de Maffles et de Soignies.

» D’uivautre côté, à moins de supposer que tes quelques cassures que l’on observe à Attre et Mévergnies sont des failles de grande importance, ayant fôit renfoncement au sud, on est forcé d’admettre qu’entre les bancs qui y sont exploités comme pierre de taille et les psammites du Con- droz que l’on a vus un peu plus au Nord, il n’y a qu’une épaisseur relativement très-faible, si on la compare à celle qui se trouve entre le petit granit et les mêmes psammites à Soignies et à Feluy.

» Au-dessus des bancs de calcaire à crinoïdes exploité pour la bâtisse à Mévergnies, il existe des bancs de calcaire plus minces et des lits de calcaire argileux que l’on exploite pour chaux hydraulique.

» Il n’est pas possible d’identitier ce niveau avec celui du calcaire à chaux hydraulique de Tournay, qui possède des caractères minéralogiques et paléoniologiques bien diffé¬ rents et qui fournit une chaux qui n’est nullement compa¬ rable à celle de Mévergnies.

» Il y a d’après nous, dans l’assise 1 de M. Dupont, deux niveaux à chaux hydraulique, entre lesquels se trouve le

GXXIX

peut granit: l’inférieur exploité à Mévergnies et à Soigoies, le supérieur, à Tournay et à Soignies.

» C’est à Soignies que l’on peut trouver la preuve de l’exisfeoce de cette superposition.

)) Celle des deux carrières de M. Hachez qui se trouve au sud-ouest de la route du Rœulx, est ouverte dans des bancs de calcaire à petites crinoïdes rares et dans des calsclîistes à chaux hydraulique, renfermant des fossiles qui, parleur ensemble rappellent la faune de Tournay.

» Ces couclies sont visiblement supérieures au petit granit exploité dans d’autres carrières du même propriétaire à l’autre côté de la route. La superposition peut se voir dans la grande carrière de M. Wincqz, l’établissement du plan incliné a nécessité- Fenlèvement d’une grande épais¬ seur de bancs supérieurs au délit à la terre.

» Le niveau à chaux hydraulique inférieur a été exploité à Soignies pour la construction du tunnel de Braiiie-ie- Comle dans différentes petites carrières, situées le long de la Seoue au nord du chemin de fer de l’Etat, et Test encore actuellement dans une petite excavation située près du point la voie ferrée traverse la rivière.

« Dans celle des anciennes carrières qui se trouve le plus au Nord, on remarque des bancs minces de calcaire alternant avec des schistes bleuâtres tout-à-faiî semblables h ceux que la Société a vus à Atire immédiatement au-des¬ sus de l’assise des psammites du Condroz. »

En présence de cette opinion de MM. Cornet et Briart, la Société décide de visiter demain les carrières de Soignies et de renoncer à la course de Casleau et de St-Denis.

Troisième journée (12 septembre).

(Coupe générale, Hg. o, IM. o.j

Comme on vient de le voir, le but de rexciirsion était de

démontrer que le calcaire h crino'ides appelé pelit granit est compris entre deux niveaux à chaux hydraulique.

A cel effet, la Société se rendit i\ Soignies,où elle explora d’abord le groupe de carrières importantes qui se trouve au midi de la ville.

Au Sud-Ouest de la route du Kœulx, on voit d’abord une carrière appartenant à M. Hachez {Soignies : long. occ. 40"\ lat. mérid. 1300"'), dans laquelle on remarque les bancs supérieurs exploités à Soignies. Ils consistent en un cal¬ caire noir foncé, h cassure compacte ou sub-compacte, ren¬ fermant quelques lamelles de criiioïdes. Ce calcaire est bien différent du calcaire à crinoïdes ou petit graml exploité dans toutes les autres carrières de la localité. Il forme des bancs de 0"'.10 à l"'.00 d’épaisseur, inclinés au Sud de 10" et dirigés sur 110" quelquefois schistoïdes et se partageant facilement suivant des joints parallèles à la stratification. Les fossiles n’y sont pas rares, mais ils sont difficiles à détacher; un banc altéré fournit cependant : Phillipsia (jemrmdiferaj Conocardium alœlorme, Euomphahis...., des Orlhis, des Spirifer, des Productits et des polypiers. La Société y a aussi trouvé des dents de poisson.

Ces calcaires noirs ou calschistes sont propres h la fabrication de la chaux hydraulique. MM. Cornet et Briart les considèrent comme représentant le niveau des cal- schistes de Tournay.

On ne voit pas la superposition de ces roches sur les bancs de calcaire à crinoïdes que l’on exploite à l’autre côté de la route, mais l’inclinaison et la direction indiquent qu’elles doivent leur être immédiatement supérieures.

Au N.E. de la route (Soignies : long. or. 20, lat. mérid. 1260', le même propriétaire exploite une carrière ouverte di\ns\e petit granit. Les deux excavations ne sont guère séparées que par la route et le délit à la teri’e doit passer sous celle-ci.

CXXXI

A Soigiiies, comme a Mailles et ii Ecaussiaes, nous trou¬ vons cette couche terreuse qui fait pour ainsi dire ia limiie supérieure du gisement des pierres de première qualité.

Avec cetle seconde carrière Hachez commence la série (les exploilations de petit granit. Je crois inutile de donner la description détaillée de chacune d’elles; elles sont dis¬ posées à peu près sur une ligne Est-Ouest et le délit à la terre se montre dans bon nombre d’entre elles. La direction est de 107® a 110® :jusqu’aux carrières de M. Wincqz, puis elle s'infléchit un peu vers le ÜJord, pour devenir toul- k-lait Est-Ouest ■-= 90®. Quant à l’inclinaison , elle se fait constamment vers le Sud et ne diffère guère de 8" à 10®.

Il existe, dans le gisement, de nombreuses cassures dont quelques-unes sont remplies par les intéressants dépôts des anfractuosités que l’on a appelés Aachéniens et dont la Société a eu trop peu à s’occuper pour que je m’y arrête plus longuement qu’en les mentionnant.

Pour donner une description générale du gisement de calcaire, je prendrai comme horizon de départ le délit à la terre.

Au-dessus de celte couche on exploite quelques bancs puissants de calcaire à crinoïdes, fournissant des matériaux de bonne qualité, mais en continuant à monter, les pierres perdent cetle teinte blanchâtre caractéristique qu’elles acquièrent par la taille ; elles restent plus foncées, sont en bancs plus minces et renferment moins de crinoïdes ; elles sont moins estimées. Enfin, plus haut encore, les bancs deviennent minces, ils sont quelquefois schisteux et perdent presque totalement les crinoïdes; en même temps la roche devient compacte, presque noire et ressemble beaucoup à celle de la première carrière Haciiez observée à l’autre côté de la l’oute. La position des roches dans celte carrière et la grande carrière Wincqz (Soignies . long. or. 300"™,

cxxxu

lat. mérid. 1360"'), porte h croire qu’elles appartiennent au même niveau.

Sous le délit à la terre, on voit d’abord une série de bancs dont la puissance totale est de 22‘".50'el à laquelle on a donné le nom de belle litée. Ce calcaire, tout pétri de crinoïdes, est le plus estimé comme pierre de construction.

A la distance normale de 22"n30 sous le délit à la terre se trouve un lit analogue, appelé dé/il rie la belle litée, sous lequel se trouvent encore quelques bancs avantageusement exploitables, mais à mesure que Ton descend, le calcaire devient siliceux, dur à travailler et ii scier et n’offre que des joints de slratification ondulés.

M. Grégoire Wineqz a fait à la Société les honneurs des établissements de son père avec beaucoup de courtoisie et les cristallographes ont pu admirer, dans 'ses collections, quelques beaux éclianiillons.

A 3 à 400"' au nord de la carrière Hachez, nous nous arrêtâmes dans une carrière l’on exploite des bancs mai stratifiés d’un calcaire qui doit être inférieur au petit granit. La pente est au Sud, mais la stratification est trop irrégulière pour permettre d’y prendre la direction. Un peu au Nord de cette carrière, d’après des renseignements fournis autrefois à M. Cornet par M. Prévost, un puits domestique aurait atteint à une certaine profondeur un calcaire noir. Près du chemin de fer nous observâmes une carrière abandonnée (Soignies : long. or. 300"', lat. mérid. 460), dans laquelle on a exploité quelques bancs pour chaux hydraulique. La direction est difficile à apprécier ; l’incli- naisoii se fait au Sud.

La roche est constituée par des bancs minces (0'".05 à 0"‘.20), de calcaire â crinoïdes alternant avec de minces lits de calschistes. Ce calcaire est très-fossilifère ; les espèces suivantes y sont les plus abondantes: Spirifer Mosqiiensis, S. cuspidatus, Cyathophyllum mitratnm.

CXXXIK

D’après MM. Cornet et Briart, ces couches correspondent à celle de Mévergnies, tandis que celles que nous avons vues surmonter le pelil granit dans la carrière Hachez et dans la carrière Wincqz, représenteraient, ainsi qu’on l’a vu plus haut, les calschistes exploités h Tournay pour chaux hydraulique,

Ici se termine la partie de l’excursion destinée à mettre en relief le fait que le petit granit est compris entre deux niveaux à chaux hydraulique.

Avant de prendre le train, la Société traversa la ville et continua à suivre vers le Nord la vallée de la Senne.

Près du moulin du Culot, en donnant quelques coups de marteau dans la berge (Soignies : long. or. 20, lat. sept. 460'^") du chemin qui conduit à la Guélenne, M. Houzeau trouva quelques fossiles dévoniens, notamment Atrypa reticiilarls, qui attirèrent vivement l’attention de tous les excursionnistes, car, d’après la carte de Dumont, on devait se trouver en plein calcaire carbonifère. Des exploitations dont il sera question plus loin, sont d’ailleurs ouvertes dans ce calcaire. La roche dans laquelle on trouve les fos¬ siles dévoniens se compose de bancs minces et irréguliers de calcaire grisâtre, à texture compacte, dont la masse forme la berge orientale du chemin. Cette découverte inattendue stimula les chercheurs, et en peu d’instants on eut trouvé un grand nombre d’échantillons dont voici, je crois, la liste complète : Atrypa reticnlaris abondant, Pro- (luctus sid)aculeatus, Wiynchonella Boloniensis, Spirifer Ver- neuili assez abondant, Athyris concentrica, Cyathophyl- Inm....

Un peu plus au Nord, la Société visita à la Guélenne une ancienne carrière (Soignies, long. occ. 120"’, lat. sept. 800"’), les bancs sont dirigés sur 120" et inclinés 22". S; ils ont été exploités autrefois pour chaux hydraulique. La roche est constituée par un calcaire à crinoïdes, en bancs minces

cxxxiv

Ci, renfermait des phthanites en noyaux et même en lits sub-conliniis. Le calcaire allenie avec des lils de schiste calcareiix, bleu-noir, micacé, de O'". 05 à {]"\15 d’épaisseur. On y trouve : Spin fer mosffuensis, S. cuspidalus, Cyatho- phyllum mitratum.

La présence de ce calcaire, bien certainement carboni¬ fère, au Nord d’unaffleurementdévonienne peut s’explique^ que par un grand accident géologique, par exemple, une faille ayant produit un rejet vers le Nord des affleurements occidentaux des couches.

Ici se termina cette partie de l’excursion ; en allendanl l'heure du départ pour Jurbise, les géologues prirent un modeste déjeuner. Je vais néanmoins continuer rapidement la course jusqu’au Silurien.

En descendant le cours de la rivière on ^aperçoit è Bia- mont plusieurs aftleuremenls des psammites du Condroz. Plus loin on voit deux carrières abandonnées dans les¬ quelles on a exploité du calcaire dévonien (Soignies : long, occ. 820"’; lat. sept. 2150'” et long. occ. 1280'”; lat. sept. 2200"*). La roche s’y compose de quelques gros bancs d’un calcaire bleu, pétri de fossiles et de bancs minces de cal¬ caire noduleux ou de calschistes noduleux. On y trouve en abondance Spirifer VerneuiJi, Atiypa reticularis, etc. L’in¬ clinaison est de 15”. S; la direction à peu près Est-Ouest.

Dès que l’on dépasse le hameau dit Petit Hubeaumel, on commence à voir le sol jonché de cailloux de pou¬ dingue dévonien. Enfin à Horrues, l’église est bâtie sur les phyilades siluriens presque verticaux, un peu au sud des¬ quels on voit affleurer le poudingue d’Horrues. Ce pou¬ dingue correspond sans doute à celui que nous avons vu reposer dans les mêmes conditions sur le silurien près de Honquières. Il a du reste avec lui la plus grande ressem¬ blance pétrographique..

Vers deux heures après-midi les géologues prireni un

cxxxv

Iraiii pour Jurbise. De la station de cette localité, ils sui¬ virent le chemin de fer jusqu’à la (ranchée dite d’Erbisœul. En quelques points de la route, on aperçoit des blocs de calcaire en place, mais les berges des tranchées sont re¬ couvertes de végétation et il est impossible de voir le passage du calcaire carbonifère aux phlhanites. Dans d’autres localités, on pourrait voir le passage par alter¬ nances des couches de calcaire aux couches de phthanite. 4 Casteau, on aurait pu voir d’assez grands affleurements de calcaire pour en étudier les caractères minéralogiques et reconnaître, sui tout par la présence du Producius cora, qu’il correspond à l’assise VI de M. Dupont.

La tranchée d’Erbisœul, ouverte dans l’assise des phtha- nites, pour le passage de la voie ferrée, à 3 à 4 kilomètres de la gare de Jurbise, présente une grande surface de roche mise à découvert. A la partie inférieure sont les bancs les plus siliceux. Ces phlhanites, dont la texture iirppelle celle du silex de la craie, sont en petits bancs contigus, attei¬ gnant rarement l’épaisseur de O^’IO. La cassure est con- choïde et brillante; le grain est exti^ômement fin. La roche est très-dense et fait feu sous le choc du marteau; elle est généralement noire dans la cassure, mais les parties ex¬ posées à l’air prennent diverses teintes. Les bancs sont ondulés et présentent une inclinaison générale vers le Sud. Au-dessus de celte assise s’en trouve une auti’e dont les bancs s’eiTiboîtent dans les ondulations de la première : elle consiste en bancs, d’épaisseur ne dépas¬ sant jamais de schistes siliceux, plus légers que

les phthanites inféiâeui’s, plus mats dans la cassure, géné¬ ralement noirs ou gris bleuâtre, mais quelquefois devenus blancs ou jaunes par rexposition à l’air. Les fragments présentent ordinairement des zones dues à la pénétration de faltération et disposées parallèlement aux tissures de la roche. Certains bancs se séparent en minces feuillets, pré¬ sentant presque la sonorité de l’ardoise.

CXXXVI

Celte variété fissile est ordinairement fossililère et l’on y rencontre de très-nombreuses posidonomyes. Les em¬ preintes végétales y sont communes.

C’est cette partie schistoïde de l’assise des plithanites qui constitue le sol de la plaine de Casteau, située à 6 kilomètres h l’Est du point nous nous trouvons.

M. Cornet émit l’opinion que la base de -l'assise des plithanites schisloides devait être considérée comme la limite inléi'ieure du système liouiller, étage sans houille.

Nous nous dirigeâmes ensuite à travers bois vers une tranchée ouverte dans le terrain liouiller pour le nouveau chemin de fer de St-Ghislain à Erbisœul. Vers le mili-eu de la tranchée, dans le talus nord-ouest (Baudour : long, or. 1740; lat. sept:880"i), on aperçoit quelques mèlres de l’affleurement d’un banc de calcaire â cçinoides dont la direction est de 28*^ et l’inclinaison 20° Est. L’allure de ce banc est aussi anormale que sa position dans le terrain liouiller et doit être considérée comme un accident local, ün peu plus au S.O., un banc de schiste liouiller donne à la boussole les indications suivantes : direction 46°, inclinaison 83° S. E. On se trouve à n’en pas douter dans une région irrégulière. Une grande surface de terrain liouiller est mise à découvert dans les deux talus de la tranchée; la partie supérieure des schistes de cette forma¬ tion est altérée au contact des sables tertiaires ou quater¬ naires qui recouvrent le tout et, à part fexistence de plusieurs veineltes ou filets de charbon, aujourd’hui â peu près invisibles, le seul point intéressant de la tranchée est le banc de calcaire.

MM. Cornet et Briart ont donné à ce sujet dans les Mé¬ moires de notre Société un intéressant travail {') qui aura

(‘j Ann, Soc, géol, de Jlclg.,, iUém,, t. Il, p. 52.— /Yo/e sur l'existence, dans le terrain liouiller du llainaut, de bancs de calcaire à crindides.

cxxxvn

été lu par toutes les personnes qui parcourront le présent compte-rendu.

A une faible distance au Sud-Ouest de l’aflleurement de ce banc de calcaire, le terrain houiller disparaît sous des dépôts plus récents et , sans la végétation qui avait déjà envahi les talus et surtout sans les travaux incessanîs que fait la Compagnie du chemin de fer pour empêcher l’é- bouiement des terres, les membres de la Société auraient pu voir une très-belle coupe crétacée.

Ceux qui ont eu l’occasion de voir la tranchée peu de temps après son creusement, ont pu y voir, reposant sur le terrain houiller, le tourtia de Mous , fossilifère, suivi des dièves, puis des fortes toises et des rabots. Toutes les assises sont recouvertes de sables tertiaires ou quater¬ naires.

Ici se terminèrent les excursions de la session extraor¬ dinaire.

Séance du 12 septembre.

A huit heures du soir, la Société tint une courte séance sous la présidence de M.Laguesse, vice-président, occupant le fauteuil en remplacement de M. de la Vallée-Poussin, qu’un devoir de famille avait obligé de nous quitter pendant la journée.

M. Hoüzeau de Lehaye rend compte de l’excursion. Il dé¬ crit les carrières de Soignies et fait ressortir que le petit granit s’y trouve compris entre deux niveaux à chaux hydraulique, dont le supérieur correspondrait aux couches à chaux hydraulique de Tournay.

Il fait remarquer que les cassures qui affectent les bancs de petit granit de la carrière Wincqz, ne produisent pas de dénivellations et ne peuvent pas être considérées comme

soc. GÉOL. DE BELG., BULLETIN, T. lU. 10

CXXXYIII

des failles. Il ajoute qu’il considère les dépôts qui rem¬ plissent ces anfractuosités comme des dépôts morainiques remaniés, provenant des glaciers qui peuvent avoir existé dans le pays entre la période paléozoïque et l’époque cré¬ tacée.

Ensuite il relate la découverte du petit lambeau de ter¬ rain dévonien, au nord duquel on trouve du calcaire car¬ bonifère en place, puis il rend compte de l’excursion de la Société dans les tranchées du chemin de fer d’Erbisœul et de Baudour. Il dit avoir reconnu le Lepidodendron culeatum parmi les empreintes qui se trouvent dans la petite couche de houille située sous le banc de calcaire à crinoïdes.

M. De Koninck dit que les échantillons minéralogiques les plus intéressants recueillis pendant la session sont : les petits cristaux de quartz trouvés dans les géodes du banc h diamants à Mailles, un petit cristal de barytine d’une géode du calcaire carbonifère de Maffles et des cristaux de pyrite qui existent dans le schiste houiller de la tranchée de Baudour.

M. LE vice-Présidext remercie, au nom de la Société, MM. Cornet et Briart d’avoir organisé et conduit les excur¬ sions.

Il remercie aussi le Comité charbonnier de Mons qui a eu la gracieuseté de mettre son local à notre disposition ; puis il déclare close la session extraordinaire de 1876.

Fv.

Mons, avril 1877.

NOTICE

SUR UNE

VIVIANITE BLANCHE

PAR

FR. DEWALQUE.

Les phosphates de ter, même cristallisés, présentent des compositions fort variables. Nous avons pour but dans cette notice d’attirer l’attention sur la composition d’un phosphate de fer blanc. Cette variété ne se rencontre que très-rarement , par suite de la facile altération de ce phosphate qui, en absorbant de l’oxygène à l’air, prend une couleur bleue d’autant plus intense que l’exposition h l’air humide est plus longue.

On sait que la vivianite terreuse se présente générale¬ ment sous forme de masse amorphe, plus ou moins homo¬ gène, souvent tendre comme de la craie ou même pulvérulente. La couleur bleue est généralement caracté¬ ristique ; cependant on a cité divers exemples dont le centre était encore blanchâtre, par suite d’une oxydation incomplète. On a cité aussi des phosphates complètement blancs , mais ne tardant pas à devenir bleus lors de

soc. GÉOL. DE BELU., MÉMOIRES, T. III. 1

Texposition à l’air. Enfin on a indiqué aussi des variétés passant h la couleur olive et même h la couleur brune (i).

Nous avons eu l’occasion, lors du creusement des fossés des fortifications d’Anvers, de rencontrer dans les sables argileux recouvrant la tourbe qui longe une grande partie de nos côtes, de petites masses terreuses ressemblant beaucoup h de la craie. Dans les déblais, l’aspect de ce minéral changeait complètement et la couleur bleue qui apparaissait d’autant plus foncée que les déblais étaient depuis plus longtemps à l’air, nous montrait que nous avions à faire à une vivianite blanche.

Rentré de notre excursion, un essai nous permit de constater l’exactitude de nos prévisions.

Ce minéral se trouvait sous deux formes. Tantôt il formait de petits nids, de la grosseur d’un pois, souvent reliés entre eux par des veinules dans les fissures du sable argileux. Tantôt il se rencontrait en enduits à la surface de fragments osseux et surtout de végétaux, qui étaient communs dans ce sable et dont il semblait souvent occuper la place.

C’était la première fois qu’il nous était donné de ren* contrer cette variété de phosphate ; et, comme elle doit se rencontrer assez rarement, il nous parut intéressant de la soumettre ù une analyse complète.

Nous retournâmes donc â Anvers et rapportâmes une quantité de ce phosphate dans des flacons complètement remplis et hermétiquement bouchés. Dans ces conditions, le phosphate conserva sa couleur blanche, et c’est à peine

(•) Voir KenngoïT : Uebersicht der mineralogische Forschuugen in den Jcihreu 184^ Ois 18t9, p. 82. Vienne, 1852.

l

)

si, au moment de l’analyse, un ton bleuâtre pouvait être distingué. Voici en 'quelques mots la marche suivie pour cette analyse.

La dessication eut lieu dans une atmosphère d’anhydride carbonique , l’humidité étant absorbée par de l’acide sulfurique concentré. La dissolution eut lieu par de l’acide chlorhydrique étendu d’eau bouillie et dans un ballon passait un courant d’anhydride carbonique. Ce ballon était muni d’un bouchon traversé par trois tubes : un premier amenant le gaz carbonique, un second recourbé et plon¬ geant dans l’eau pour le départ du gaz en excès, et un troisième terminé en pointe plongeant dans la solution et muni a l’autre extrémité d’un entonnoir par lequel se fesait l’introduction du dissolvant et des autres réactifs.

Après dissolution, la liqueur fut précipitée par le carbo¬ nate de baryum tenu en suspension dans de l’eau bouillie , afin de séparer l’oxyde ferrique d’avec les sels terreux.

L’acide phosphorique fut dosé au moyen du molybdate d’ammoniaque dans la solution nitrique d’une prise d’essai spéciale.

Voici, du reste, les résultats moyens de nos analyses :

Anhydride phosphorique, .

. . 26,48

Rapport entre les quantités d’oxygène.

15

Oxyde ferreux .....

, . 29,66

! «

de calcium ....

. , 0,57

ferrique .

. . 20,85

6

Eau .

. . 22,50

20

Matière insoiuble .... Alumine . . .

1,54

i0f,58

Cette composition permet d’attribuer au minéral analysé la formule suivante :

â (ivPj + 'Fe-^ 'P-f 20 H

Notre intention n’est pas de discuter ici les opinions diverses émises par les minéralogistes pour expliquer les variations de composition et les altérations de couleur que ce minéral subit; nous voulons seulement appeler l’attention des amateurs sur cette espèce assez rare.

Les travaux que l’on fait actuellement au port d’Anvers, dans les environs de l’endroit il nous a été donné d’en rencontrer, donneront certainement l’occasion d’en re¬ trouver, et il serait intéressant de constater à nouveau ce que nous avons observé, c’est-a-dire que le phosphate blanc est déjà partiellement composé de phosphate ferrique sans que la couleur blanche ait cédé la place à la couleur bleue, caractéristique des phosphates terreux désignés sous le nom de vivianite.

€31 TT 3E

SUR LE

DÉPÔT SCALDISIEN

DES ENVIDONS D’HEKENTHÂLS

PAR

G. DEWALQUE.

M. Nysi a indiqué, il y a une dizaine d années, la pré¬ sence de fossiles scaidisiens dans du minerai de fer prove¬ nant des environs d’Herenthals et arrivé h Anvers» Vers la même époque, un de nos confrères, M. fingénieur Pavoux, qui habitait cette dernière ville, eut l’obligeance de m’en envoyer plusieurs espèces provenant de Lichtaert. Peu de temps après, je me rendis sur les lieux, et un autre confrère, M, Fingénieur Ch. Donckier, qui dirigeait une exploitation, voulut bien partager avec moi les fossiles qu’il avait recueillis. A la suite de cette excursion, je pus faire connaître, en 1868, dans mon Prodrome d'une description géologique de la Belgique Fextensioü du système scaldisien dans les collines de Poederlé et de Lichtaert (t).

;*) Les grès l'ossilifcres de Liciiîaert ne sont pas restés inconnus à Dusnont, mais il ne semble pas s’ètre préoccupé des espèces qo’üs re.nfermenl. On trouve dans ses notes rindicalion vague d’un système vauerUcn^ qui pourrait bien correspondre à celte partie de nos sables pliocènes. Il signale ces grès fossilifères à Caslerlé et aux environs.

8 -

Ayant entendu récemment un de nos confrères demander si les fossiles de ce canton ne proviendraient pas de rema¬ niements quaternaires, je crois utile de donner quelques renseignements qui seront, j’espère, de nature h lever tous les doutes.

Le grès ferrugineux scaldisien de Liclilaert occupe la colline qui s’étend au nord de ce village dans la direction de Casterlé.Les exploitations que j’ai visitées se trouvaient au sommet et elles descendaient ordinairement h quatre mètres, quelquefois à six mètres de profondeur.

Cette assise est formée de sable ferrugineux, passant au grès ferrugineux exploité pour minerai, de couleur brune, bien stratifié, en bancs minces, qui tendent se déliter en plaquettes, appelées biscuits par les ouvriers. Cette struc¬ ture schistoïde ou stratoïde est surtout bien marquée dans les chemins creux qui montent aux exploitations.

Vers le bas des fosses, le minerai est en partie carbo- naté , en bancs subcontinus ou en rognons accolés, renfermant parfois des noyaux de sable jaune brun ou gris verdâtre, friable ou cohérent et fossilifère, comme le minerai complètement hydroxydé qui le recouvre. Un fragment de ce minerai carbonaté, traité â froid par l’acide chlorhydrique dilué, s’est dissous lentement, avec une Ihible effervescence ; dans le résidu insoluble se trouvaient de petits fragments de lignite dont la présence a sans doute amené la transformation de la limonite en sidéritc. Ce résidu était formé de petits grains de quartz blancs, un peu inégaux, rarement arrondis, mélangés de quelques grains bruns de silex (?) et de grains de glauconie (au plus un vingtième), arrondis et manifestement roulés.

Cette mine jaune passait pour renfermer 28 à 30 % de

9 ---»

fer. Quelques 'fragments non choisis, analysés au creuset, 111 ont donné 30 h 33 7o de fonte blanche ou truitée.

Sur le plateau de la colline, ce dépôt scaldisien est sou¬ vent recouvert de restes de sable campinien, renfermant vers le bas des fragments de minerai lavé, et des graviers, ordinairement de quartz blanc, quelquefois de silex gris. Çà et lii le sable est argileux et verdâtre, il ravine la masse stratifiée sous-jacenie et y pousse comme de petits filons, remplis de graviers de quartz blanc. Les fragments de minerais sont surtout accumulés dans les dépressions; ils paraissent plus riches que le m.i.nerai en place.

Les fossiles se trouvent dans toute lepaisseur de l’assise exploitée. Celle-ci est d’ailleurs fort uniforme et je n’ai rien remarqué qui put me faire croire qu’il y aurait deux formations distinctes. Malheureusement, tous ces fossiles ont perdu leur têt, de sorte que leur détermination laisse quelquefois de rincertitude. Je viens d’en retrouver deux caisses, qui renferment les espèces suivantes ;

Terebra inversa, Nyst.

Nassa labiosa, Sow., sp,

» propinqua? Sow., s/?.

» reticosa, Sow., var. reticulaia.

» » i) » rugosa.

Cassidaria bicaienata, L de G. Sow., sp.

Vohiia Lamhertiy Sow.

Naika Catena, Da Costa.

Solen Gladiolus, Gray (bivalve),

Panopœa Faiijasi, Mén, de la Gr. (bivalve).

Mya arenaria, L. (bivalve) ^

Çorhula striata, Walk,, sp.

10

Corbulomija cojnplanata? J. de C. So^Y., sp.

Tapes s tria tel la, Nyst, sp,

Cytherea Chione, L., sp,

Doslnia exoleta, L., sp.

Cypriim istandica, L.

» rustica, Sow.

Cardhim edule, L.

)) Norweykiim, Spengl.

Parkinsofii, Sow.

Diplodonta triyomila? Broun.

» Woodi, NysL Pectunculus glycmeris? 1^.

Pecten maxianis, L.

» opercutaris? L.

Je trouve eneore dans mes notes Solen Siliqua? L., Astarte incerta ?^Nood et Mytilus ednlis, L.

Cette petite faune est évidemment scaldisienne ; elle caractérise même la partie supérieure de cet étage, celle qui a été désignée sous le nom de crag jaune. On la retrouve à Poederlé, d’où je possède :

Biiccinum Dalei, Sow.

JSassa reticosa? So\v.

Cerithimn Woodwardi, Nyst.

Tornatella tornatüis, L., sp.

Cyprin a rustica, Sow.

Carclium edule, L,

Pecten lineatus, Da Costa.

Ld collection de M. Cli. Donckier renfermait, en outre, du môme gisement :

c?

- M

Solen Gladiolus^ Gray.

Artémis exoleta, L., sp.

J’ajouterai que certains échantillons sont criblés d’eni-* preintes de coquilles et rappellent ainsi les bancs coquillers d’Anvers. Ils renferment habituellement de gros grains de quartz. Il en est de même du grès ferrugineux qui présente les empreintes de Solen Gladiolus et dePecîen maxinms.

NOTE

SUR

QUELQUES LOCALITÉS PLIOCÉIES

DE LA lUVS: GAUCHE DE L’ESCAUT

PAR

G. DEWALQUE.

1 . Blugt.

En remootaiil l’Escaul h partir de ia Tête de Flandre, vis-à-vis d’Anvers, on ne tarde pas à arriver au village de Burgt; en sortant de ce village, on rencontre une brique¬ terie l’on exploite l’argile de Boom. J’ai eu l’occasion de la visiter en 1863 et d’y constater quelques faits que je crois utile de consigner ici.

Je n’ai l ien h dire de l’argile rupélienne, si ce n’est qu’elle est parfaitement caractérisée par son aspect, ses concrétions pyriteuses allongées, ses septaria et ses fos¬ siles. Je possède encore de cette localité :

Cassidaria nodosa, Brand.

Pieurotomaria regiilaris, De K.

» Sedysi, De K.

>■* Htriatula, De li.

13

Fusiis elatior, Beyr.

midtisulcütus , îNyst.

Leda Deshayesana, Nyst, sp.

Sur ie sol de la briqueterie se trouvaient quelques dents de poissons et débris d’ossements qui m’ont paru provenir généralement des sables diestiens. Je rapporte à l’argiie Lamna cuspidata, Ag., et L. vorax, Leh. (ms., non décrit), aux sables, Oxyrrhina Desori, Ag. et O.Bemdeni, Leh. (ms. , non décrit). D’autres dents d’O. Besori, ainsi que celles de 0. hastalis , Ag. , Otodus apiculatus ? Ag. et Anotodus Agassizd, Leh. (ras., non décrit) me paraissent être plutôt diestiennes.

Le. grand mouvement qui affecta le sol de notre pays au début de la période pliocène, et fit disparaître graduelle¬ ment les étages oligocènes à partir de la région située entre Tirlemont et Louvain, a enlevé ici, comme i\ Ede- ghem, les sables boldériens et une partie de l’argile de Boom, dont la surface est inégale et présente çà et des septaria restés sur place, altérés à la surface et perforés par Pholadidea papyracea, Sow., du système diestien.

A l’entrée de la briqueterie, cette argile était recouverte par environ un mètre de sable diestien, assez fin, forte¬ ment glauconifère, un peu argileux, bigarré de taches grisâtres produites par des concrétions tubuleuses, à peine cohérentes, ordinairement horizontales. Je n’ai pas noté de fossiles en ce point ; l’aspect de ce sable était tellement caractéristique qu’aucune hésitation n’était possible sur son âge. Les eaux qui en sortaient, tenaient en dissolution du carbonate de fer qui recouvrait d’un léger enduit ocreux les coquilles rupéliennes que ces eaux lavaient et déga¬ geaient de fargile.

14

Ce sable diestien est recouvert par près de trois mètres de sables et de limons quaternaires.

A la base se trouve une couche, épaisse de 10 à 30 centimètres, de sable assez grossier, mêlé de graviers et de débris coquillers, ferrugineux, en général subdivisée par une quantité de lits extrêmement minces, formés en grande partie de grains de glauconie. Cette base du système post-pliocène est généralement régulière, mais on observe çà et là, à la surface du sable diestien, de petits ravinements dans lesquels s’accumulent les graviers et débris de coquilles triturées.

Viennent ensuite des sables plus ou moins grossiers, à grains arrondis, grisâtres, puis jaunâtres, épais de 50 à 60 centimètres, et dans le bas desquels la glauconie des¬ sine une foule de lits plus ou moins obliques. Plus haut, le grain de ces sables s’atténue, et ils passent à un limon sableux, stratifié, grisâtre, bigarré de jaune d’ocre, épais de i™,20, qui passe à un autre limon, moins sableux, plus argileux, massif et bigarré de gris et de gris verdâtre. Ce limon, épais d’un mètre, est recouvert de 0“b20 de terre végétale.

En approchant de la première cheminée de la briqueterie, l’argile se relève, le sable diestien disparaît, et le sable campinien repose directement sur l’argile dont la surface est ravinée. A la basé du dépôt quaternaire se trouve, comme tantôt, une couche peu épaisse de gravier glauco- nifère. La surface de la briqueterie présentait, à cet endroit, outre des débris d’ossements, quelques cailloux roulés, du volume d’une noix à celui d’un œuf, qui m’ont paru provenir du même niveau.

Un peu plus loin, à mi-distance de la seconde cheminée.

- ir»

on voit reparaître le sable diestien. Il est ici plus fin, plus argileux , tout- à-fait semblable à celui de la rive opposée et renfermant les mêmes fossiles, notamment Pecten tige- riniis, Mu 11., Lucma borealis , L. et Panopœa Menardi, Desh., bivalve et verticale. Il est recouvert de dépôts quaternaires, semblables à ceux que nous venons de décrire.

2. Cruybeke.

Nous avons encore observé fargile de Boom à vingt minutes au SO. de la briqueterie de Burgt, vers Sleutels Hof : elle nous a paru recouverte seulement d’alluvions.

Un peu plus loin dans cette direction, soit à '2000 mètres au SO. de Burgt, se trouve l’emplacement du fort de Cruybeke, en construction. Les travaux ont pénétré dans l’argile de Boom sur une profondeur de quatre mètres, mais on n’a pas rencontré de sable diestien. Sur l’argile, dont la surface était passablement régulière, se trouvait une couche, épaisse de 0"',20 à 0™,30, de sable gris verdâtre clair, à peine argileux, très-friable à sec, facile¬ ment délayable dans l’eau, non elfervescent, formé de grains quartzeiix fins, subanguleux, entremêlés de quelques grains plus gros et arrondis, tous légèrement teints en vert et de grains rares, noirs, qui paraissent être de la glauconie. Au-dessus vient une couche mince de sable et de gravier, puis des sables et des limons épais de plus de trois mètres et semblables à ceux que nous allons rencontrer au fort suivant.

3. ZWYNOHECHÏ.

Le fort de Zwyndrecht, actuellement en construction, est situé à i6()() mètres au sud-ouest du village de ce

16 -

nom. L^altitude moyenne du sol est de 12 mètres; on trouve Feau à quatre mètres de profondeur ; les travaux que j’ai eu récemment l’occasion d’examiner descendaient h quatre mètres plus bas.

La partie inférieure de la coupe est constituée par le scaldisien inférieur, ou ce qu’on a spécialement appelé le crag gris. C’est un sable gris un peu verdâtre, à grains fins, inégaux, subanguleux, mêlés de quelques grains plus gros et arrondis, de quartz hyalin. Le plus grand nombre de ces grains est recouvert d’un léger enduit grisâtre. On y trouve en outre des grains de glauconie, fins, inégaux, vert clair ou noir verdâtre, manifestement roulés et formant 0,1 à 0,2 de la masse. Enfin, il y a une faible proportion d’argile, des débris de foraminifères et des spiculés (d’oursins?) qui rendent cette masse effervescente parles acides.

Les fossiles les plus abondants de cette couche sont Ditrupa subulata, Desh. et Lucina borealis, L, Viennent ensuite Corbula sîriaîa, Walk., sp., Cyprina rustica, Sow., Isocardia Cor, L. et Astarîe corbuloïdes, Nyst. J’ai noté encore Bidla lignaria, L., Dosinia lincta, Pult. sp., Cyprina islandica, L., Cardita orbicularis, Sow., Astarte Basteroti, Laj., A. Burtini, Laj., A. Onialiusi, Laj. et Pecten dubius, Br.. Lîicina borealis et Dosinia lincta ont été trouvées bivalves, de même que quelques cyprines, astartes et isocardes.

Cette première couche présente une épaisseur de deux mètres, sans subdivision.

Vient ensuite un banc de crag coquillier, dont la base est assez nette, mais sans gravier. Cette couche, qui a près d’un mètre d’épaisseur, représente un horizon un peu

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plus élevé dans les sables d’Anvers. Elle est formée en majeure partie de fragments coquillers de toutes dimen¬ sions, généralement fort usés , entremêlés de sable à grains moins fins que le précédent et plus inégaux, quel¬ quefois limpides, blancs, ou transparents et verdâtres, le plus souvent jaunis à la surface, de particules calcaires abondantes , fragments de coquilles , foraminifères , et spiculés tranparentes , et enfin d’une petite proportion de grains de glauconie et d’argile. Le tout forme une masse fragmentaire d’un jaune plus ou moins grisâtre, se délayant instantanément dans feau et la colorant en jaune par un peu d’argile limoneuse qui, séparée par lévigation, fait effervescence avec les acides. Nous y avons noté aussi quelques grains de silex noirs, un petit galet de calcaire argileux, provenant de l’argile de Boom et, par places, quelques bandes minces d’argile finement sableuse et grise.

Voici la liste des espèces que nous avons observées dans ce banc coquiller : Turritella tripUeata, Br., Corbula striata, Walk. sp., Cyprim islandica, L., Lucina borealis, L., Astarte Omaliusi, Laj. Pecten Gerardi,'^y si, P. grandis, P. maximus, L. P. operciilaris, L., P. Sowerbyi, Nyst, P. striatus, et Ostrea edulis, L. Les espèces les plus abon¬ dantes étaient les peignes, notamment P. Gerardi, P. maximus et P. opercularis. Pecten Gerardi, Astarte Orna- liusi et Lucma borealis ont été notés bivalves.

La surface du banc coquiller est assez inégale. 11 est suivi d’un banc de sable jaune ou jaune brun , un peu grisâtre, épais d’un mètre environ et renfermant les mêmes fossiles disséminés. Ce sable est un peu argileux, cohé¬ rent à sec, mais très-friable et se délayant facilement dans

soc. GÉOL. DE BELG., MÉMOIRES, ï. III. 2

18

Feau ; la majeure partie semble formée de parcelles cal¬ caires. Traité par les acides, il laisse un sable quarizeux jaune grisâtre, assez fin, à grains inégaux, les plus gros arrondis, teints en jaune, et un dixième au plus de glau¬ conie en grains roulés et inégaux.

La teinte jaune ferrugineuse de cette couche devient de plus en plus nette h mesure que Ton monte. Vers le haut elle est obscurément bigarrée de taches lout-â-fait couleur de rouille.

Au dessus viennent les dépôts quaternaires, qui ravinent légèrement le sable fossilifère pliocène.

On trouve d abord ^0 ù 25 centimètres dTin sable jaune grisâtre, pointillé de noir, très-friable à sec, se délayant insianlanément dans beau et lui abandonnant un peu d ar¬ gile jaune. Ce sable est sans fossiles, et il ne fait pas effervescence avec les acides; ses grains sonf fins ou moyens, jaunis à la surface. Quelques graviers de silex se trouvent à la base.

Vient ensuite un sable limoneux, d’un jaune grisâtre clair, pointillé de grains noirs qui paraissent ligniteux, très-délayable, non effervescent, peu argileux, zorié . de parties plus sableuses et jaune d’ocre. A la base .se trouvent quelques petits graviers blancs. Le bas semble massif, mais, après 20 à 30 centimètres, ce sable est ma- îiifesiemenî stratifié. Après le lavage on distingue dans la masse, formée de sable fin ou très-fin, quelques grains plus gros, arrondis, un peu colorés à la surface, quelques- uns jaunes ou rouges, et enfin quelques grains de glau¬ conie de moyenne grosseur. CeUc première partie a plus de deux mètres d’épaisseur. Elle passe h un limon d’un jaune plus clair et moins gris, bigarré plutôt »|ue zoné de

l

19

jaune d’ocre, et offrant la même composition, si ce n’est que les grains sont moins fins et que les points ligniteux y sont rares. Sa puissance n’aUeint pas deux mètres.

En résumé, nous avons en ce point la coupe suivante : Quaternaire, 4 mètres

Crag jaune sableux, i »

coquiller, I »

gris, 2 »

Ce qui m’engage h faire connaître cette coupe en ce moment, c’est qu’on peut voir dans les travaux de ce fort le meilleur exemple des dangers qu’il y a ü baser des sub¬ divisions sur la couleur. J’ai déjà rappelé l’attention sur les changements de teinte qui proviennent de l’altération de la glauconie, par suite de laquelle on voit la couleur passer du noir, gris ou vert au jaune de rouille plus ou moins franc. Bien que ce fait soit généralement reconnu aujour¬ d’hui, il n’est pas inutile de signaler le bel exemple que nous offrent les travaux du fort de Zwyndrecht.

Directement en face du point dont je viens de décrire la coupe, on voit, de l’autre côté de la fouille effectuée pour les constructions, le crag coquiller resté gris sur les trois quarts de son épaisseur. A vingt mètres de là, vers le Nord, le sable fossilifère que recouvre le banc coquiller, épais de 0"\80, est lui-même jauni sur la moitié de son épaisseur. Cette couleur jaune est nuancée de gris, d’au¬ tant plus que la partie est plus basse; néanmoins la limite entre les deux couleurs est bien distincte. Quelques zones, probablement plus argileuses sont restées gris jaunâtre.

Vers le Sud, au contraire, la limite entre la partie grise et la partie jaune monte graduellement, de manière que le gris finit par envahir tout le banc coquiller.

On peut suivre ainsi, sur une longueur d’une cinquan¬ taine de mètres au plus, l’abaissement graduel de la teinte jaune d’altération, laquelle, bornée d'abord à la couche supérieure, descend graduellement à travers le banc co- quiller jusqu’au milieu de la couche inférieure. La coupe ci-jointe, à l’échelle du i/soo, représente cette disposition, la ligne pointillée séparant les deux couleurs.

Je dois faire remarquer que le banc coquiller n’est pas horizontal. Il descend vers le sud d’environ trois quarts de mètre, autant que j’ai pu en juger à l’œil. La limite entre la partie jaune et la grise s’abaisse d’environ i“',30. Cette inclinaison est dans le même sens que celle de la surface du sol, mais elle est plus considérable.

NOTE

m DEUX FOSSILES DU CALCAIRE CARBONIFÈRE

DU NORTHUMBERLAND,

PAR

G. A. LEBOUR, F. G. S., F. R. G. S.,

Professeur de géologie pratique au College des sciences de TUniversité de Durham, ancien officier du Geological Survey d’Angleterre.

Parmi les brachiopodes les plus intéressants que nous aient fournis les couches du carbonifère inférieur de l’Ecosse, il n’y en a pas qui se distingue par plus d’indivi¬ dualité que Lingula Scotica de Davidson. Grande, belle, on ne peut mieux marquée, il est surprenant que cette espèce soit restée si longtemps purement écossaise. Il y a quel¬ ques années seulement le capitaine Noble la découvrit pour la première fois en Angleterre, dans les carrières de sphé- rosidérite de Ridsdale dans le Northumberland. C’est encore le seul gîte non écossais cette lingule ait été jusqu’à présent trouvée dans l’ancien monde.

Il y a quatre ans, en 1872, M. Meek signalait Lingula Scotica comme s’étant présenté dans le carbonifère de Nebraska City, dans l’état de Nebraska, dans l’x^mérique du Nord. Quoiqu’à peine différente sous aucun rapport du type écossais, M. Meek proposa de fonder une variété sûr

m -

l’exemplaire américain, qu’il nomma en conséquence Lin- gula Scolicaj var. Nebrascensis, (Voyez Final Report of tfie United States geological Survey, Nebraska etc., by T. V. Hayden; Washingion 1872, p. 158 et pl. Vllï, fig. 5.)

L’été dernier (1875), dans une couche de calcaire schis¬ teux située ù East Woodburn, dans le Northumberland, et faisant partie de la même série que celle à laquelle appar¬ tient l’assise ii Lingula ScoUca, j’eus la bonne fortune de trouver un échantillon nouveau pour la faune carbonitère de l’Angleterre, sinon de l’Europe entière. C’est sans aucun doute encore une espèce commune à l’Amérique du Nord et au nord de l’Angleterre, Y Agelacrinites (Lepidodisciis) sgiiamosiis de Meek et Worthen, de l’assise Keokuk (carbo¬ nifère inférieure) de Crawfordsville, Indiana. Mon spéci¬ men ne diffère en rien de celui figuré par ces auteurs, excepté par la taille, le diamètre de l’étoile américaine é!ant à peu près le double de la mienne.

C’est la présence de ces deux rares espèces, brachiopode et échinoderme, des deux côtés de l’Atlantique qui me fait .croire que cette note doit avoir quelqu’intéret pour ceux des savants géologues belges qui s’occupent de fétude de la belle faune carbonifère de leur pays. Peut-être ont-ils, eux aussi, remarqué des cas semblables à ceux dont je viens de faire mention.

Je ferai remarquer que seulement un exemplaire de Lingula Scotica a été recueilli en Amérique par M. Meek. Dans le Northumberland, les exemplaires, quoique loin d’être communs, et ne provenant que d’un seul gîte, se comptent par dixaines. De V Agelacrinites (Lepidodhcus) squamosus je ne connais que deux échantillons en tout, le mien, et celui d’Indiana. (Voyez Geological Survey of lllF

mis, vol. V, p. 513, planche 16, fig. 1, 1873, et Procee- dings oftJie Academgof natural science of Philadelphia, 1862, p. 357).

Pour figures et description du type écossais de hincgiila Scoîica, voyez la monographie des brachiopodes de FÉcosse par M. Davidson, 1860, p. 62, planche V, figures 36 et 37.

Quoique les assises de East Woodburn et de Ridsdale fassent partie de la même série du carbonifère inférieur du nord de l’Angleterre, et soient même h fort peu de dis¬ tance verticale Fune de Fautre, il n’en est nullement de même de celles de Nebraska City et de Grawfordsville, la première appartenant au terrain houiller proprement dit et la seconde au calcaire carbonifère.

Comme je Fai démontré il y a longtemps, la série de schistes, de grès et de calcaires dont les couches à sphé- rosidérite de Ridsdale font partie, occupe un horizon situé aux deux tiers (en comptant de haut en bas) de l’immense épaisseur d’assises variables qui constituent la grande série du calcaire carbonifère vers le centre du Northum- berland, série qui, malgré ses deux à trois mille mètres d’épaisseur et ses nombreux fossiles, est absolument indi¬ visible en étages ou en zones et ii laquelle j’ai donné le nom de « série Bernicienne, » qui équivaut aux divisions des «Yoredale rocks» et des «Scar limestones» duYorkskire (Voyez Geological Magazine, 1875, p. 539), et qui com¬ prend toutes les assises entre leMillstone-Gritet le Tuédien ou grès calcifère d’Écosse.En effet cette série Bernicienne forme le type moyen entre le faciès du Yorkshire et du Derbyshire du calcaire carbonifère, auquel se rallie celui de Belgique, et le faciès si diffèrent de ce système en Écosse.

_ 24

Elle n’appartient ni à l’un ni à l’autre, mais elle présente un mélange des caractères de tous deux. Elle contient les mêmes fossiles qu'eux, mais ils sont répartis différemment et se trouvent pour la plupart du haut en bas de la série, sans ordre apparent.

J’ajouterai en conclusion que V Agelacrinites et la Lingula dont il est question dans cette note se trouvent dans la col¬ lection du Collège des sciences de l'université de Durham, Il Newcastle-on-Tyne, je me ferais un plaisir de les montrer à tout collègue qui désirerait les voir.

5 mars 1876,

Ann/.Sùù.GàyLde/£elg. T.llJ pi.i

NOTICE SUR QUELQUES FOSSILES

RECUEILLIS PAR G. DEWALQUE DANS LE SYSTÈME GEDINNIEN DE A. DUMONT

ET DÉCRITS PAR

L.-G. DE KONINCK, D. M.

Professeur à rUuiversité de Liège.

On sait que le terrain rhénan se rencontre dans la partie Sud-Est de notre pays et qu’il y est représenté par un massif que Dumont a désigné sous le nom de massif de fArdenne, parce que, joint au terrain ardennais sur lequel il repose, il ne dépasse guère la limite de cette ancienne contrée. Ce massif comprend les trois systèmes établis par Dumont et désignés par lui sous les noms de Systèmes gedinnien , coblenzien et ahrien, d’après le nom des localités ils sont le mieux développés.

Mais tandis que certaines couches des deux derniers systèmes renferment un grand nombre de fossiles, dont les espèces ont pu être facilement déterminées, comme le prouvent les longues listes qui en ont été publiées, la plupart des couches du système gedinnien, le plus ancien des trois, en sont très-pauvres. En outre, ceux que Ton

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rencontre dans ce système sont généralement en si mau¬ vais état que jusqu’ici, il a été presqu’impossible d’arriver h une définition exacte des espèces auxquelles ils appar- tienn0nt( 1 ). Néanmoins, M. G. Dewalque, notre secrétaire général et M. Malaise, notre confrère, ont été assez heu¬ reux pour recueillir dans deux localités différentes (2), un certain nombre d’échantillons moins déformés que dans le reste du système et dont la roche a assez bien conservé les empreintes pour permettre d’en étudier les caractères spécifiques et d’en faire une description détaillée.

C’est cette description qui fait l’objet de la notice que, sur la demande de mon savant confrère, j’ai l’hon¬ neur de présenter h la société. J’ai cru bien faire en la

(1) M. le professeur Hébert est le seul géologue qui Jusqu’ici ait fait con¬ naître un certain nombre de fossiles gedinniens recueillis par lui à Mondre- puils. Il en donne la liste suivante, dont plus de la moitié est restée sans détermination spécifique :

Dalmaniies.

Uomalonotus.

Cypridina^ plusieurs espèces.

Grammysia Ilarniltoiiensis^ de Vern.

Spirifer micropienis^ Goldf.

Spirifer nov. sp.

Chonetes sarcinulata^ Schloth.

Oriliis deux espèces. M. d’Archiac en cite quatre.

Tcntaculiies,

Cœlasier consiellaia (ïhorrent, sp.) A. d’Orbigny,

Nota. Pour compléter la liste des fossiles recueillis jusqu’ici à Mondrcpuits, il faut ajouter d'après M. d’Archiac :

Avicula rctîcîilata, Ilis.

Terebmlula brevirostris^ Ecichwald.

Linynh, espèces que M. Hébert n’a pu examiner.

(Bull, de la Soc. géol. de France.^ série, t. XU, p. 4170.)

(®; Les deux localités auxquelles je fais allusion, sont Gedoumont et Mondrcpuits. Dans la première, les fossiles ont été trouvés par M. G. Dcwalqne dans les grès blancs qui terminent supérieurement l’assise du poudingue de Fepin ; dans la seconde ils ont été recueillis par mes deux confrères, dans les schistes qui recouvrent le grès.

faisant suivre de quelques remarques qui m’ont été suggérées par la comparaison de cette petite faune encore peu connue, avec celles des systèmes qui ont précédé et suivi celui dans lequel elle a été recueillie,

cYSTipHYLLijM pROFüSDüM. L. G. de Koiiinck.

PI. l. Fig. i.

Polypier court, subturbiné, faiblement recourbé et garni d’une épiîhèque mince, légèrement ondulée et ornée d’environ 60 côtes cloisonnaires , souvent bifurquées, avant d’atteindre le bord du calice.

Fossette calicioale fort évasée et très-profonde ; les vésicules sont inégales, très-petites et très-nombreuses au fond dsi calice ; elles sont un peu plus grandes sur les bords, sur lesquels on aperçoit en même temps un assez grand nombre de fines stries cloisonnaires, surtout du côté correspondant h la petite courbure.

Dimensions. Hauteur environ 17 millimètres du côté de la grande courbure ; diamètre du calice 16 millimètres ; profondeur du même 8 millimètres.

Rapports et cUIférences. Le Cysîiphylîum Grayi, Milne Edwards et Haime est, de toutes les espèces qui me sont connues, le seul qui ait quelque ressemblance avec celui- ci, Il en diffère par sa taille qui est beaucoup plus grande, par le nombre de ses côtes cloisonnaires et par une pro¬ fondeur relativement moindre de sa fossette calicinaie. Gisement et localité. Un seul exemplaire a été découvert par M. Dewalque dans le grès de Gedoumont.

GYATHOPHYLLUM BINÜM LOÎiSdale.

' PI. 1. Fig. ±

Turbinolopsis bina. Lonsdale. 1839. in MorcMson’s.

Süm\ System, t. i, p. 692, PL iQMs, fig. o, Petraia bina, M’Coy , 1846. Syn. of îhe sU. foss. of IreL, p. 60.

Strepteiasina bina. A. d’Orbigny. 1850. Prodr. de paléoîU., t. I, p, 47,

Cyaiiiopliylium binum. Miine Edwards et J. Haime. 1851. Polyp. foss, des terr. paléoz., p. 374.

- Idem. 1855. Brit. foss. Corals,p. 227, Petraia bina, Salter. 1859. In Murcliison’s Siluria, p. 242, fig. 7 and 8, and p. 534, pl. 38, fig. 5. Cyafhophyllum ? binum. Mihie Edwards. 1860. Eist, vM, des Corail. , t. iïl, p. 374.

■— de Fromentel. 1861. înlrod, à rétiide

des polyp. fossiles, p. 297.

Le seul échantillon de cette forme qui m'ait été com¬ muniqué, a une telle ressemblance avec celui que Lousclale a défini et figuré dans le Silurian System de Murchison, sous le nom de Turbinolopsis bina, que je n’hésite pas un instant h le considérer comme appartenant à la même espèce. L’un et fautre représentent la forme de la fossette calicinale dont la roche a conservé le moule après la destruction du polypier. La seule différence qu’il ait été- possible de constater, consiste dans le nombre de leurs cloisons. D’après MM. Miliie Edwards et J. Haime, ce nombre serait de 72 pour Féchantillon anglais, tandis que je n’en trouve que 68 sur l’échantillon belge ; mais il est

h remarquer que cette faible différence qui peut dépendre de I âge, n’est pas un caractère suffisant pour en faire deux espèces distinctes. Ces cloisons sont alternativement inégales et terminées par de petites dentelures ; celles qui sont placées du côté de la petite courbure, sont légè¬ rement arquées : les autres sont à peu près droites.

Dimensions. Le diamètre de notre échantillon un peu déformé et comprimé latéralement, est d’environ un cen¬ timètre; sa hauteur est de 8 millimètres.

Gisement et localité. Grès blanc de Gedoumont près de Malmedy.

Dans le même grès se trouve une espèce de chacun des genres qui suivent, mais qu’il m’a été impossible de déterminer rigoureusement, à savoir :

Favosites, voisin du F. flbrosa, Goldfuss.

Syringopora, voisin du S. elegans, Eichwald.

et Pleurodictyum.

Toutes ces espèces font partie de la collection de M. G. Dewalque.

ruiMiTiA jOiNEsii. L. G. de Koninck.

PI. I. Fig. 16.

Les valves de cette espèce sont allongées et de forme ovale. Leur bord dorsal est presque droit tandis que le bord opposé est légèrement sinueux. Une dépression assez marquée traverse le milieu de chaque valve et un tubercule . bien prononcé s’élève sur l’un des côtés des valves. La surface est parfaitement lisse et ne laisse apercevoir aucune trace d’ornementation.

- 30 ^

Dimensions. La longueur est de 2 millimètres et la largeur d’environ 1 millimètre.

Rapports et diflérences. Cette espèce ressemble très-fort au Primititi modesta^ Barrande et n’en diffère que par sa taille plus petite et une épaisseur moins grande ; elle a une plus grande analogie encore avec le P. mundula, R. Jones, qui ne s’en distingue que par un diamètre trans¬ versal relativement plus grand.

Gisement et localité. Cette espèce se rencontre en assez grand nombre mélangée à des valves non tuberculées qui probablement n’en constituent que des variétés, dans le schiste de Mondrepuits, Cest la première espèce du genre qui soit signalée dans le terrain dévonien. Toutes les autres espèces proviennent du terrain silurien.

BEYRicHiA RicHTERi. L. G. de Koniiick.

PL L Fig. 17.

Cette petite espèce est à valves quadrilobées ; un tubercule presque complètement isolé et contourné par un sillon, se remarque à peu près au centre des valves, vers le côté du bord dorsal-; un sillon oblique se trouve placé entre celui qui sert de limite au tubercule central et la limite extrême de la valve.

Dimensions. La longueur des valves de cette espèce n’atteint pas un millimètre ; sa largeur est un peu infé¬ rieure à sa longueur.

Rapports et diflérences. Cette espèce a quelques rapports avec le B. Kloedeni, R. Jones, dont elle se distingue par l’absence de limbe et une lobation moins prononcée.

Gisement et localité. J’ai observé un assez petit nombre

^ M ^

dëchanlilîoïis de ce BeyricMa , dans le schiste de Mondrepuits. Je Fai dédiée à M. Richter qui a fait connaître quelques, espèces dévoniennes de ce genre.

Observation. Après avoir pris connaissance de mon ma¬ nuscrit. h la séance du 19 mars 1876, M. Dewalque fait parvenir une lettre de M. Rupert Jones, datée du 5 juillet 1874, dans laquelle le savant paléontologiste anglais déclare avoir examiné avec soin les Crustacés de Mondrepuits et n’y avoir rencontré que deux espèces, dont Fune est voisine du BeyricMa Kioedeni et dont l’autre ne lui paraît être qu’une variété du Primiiia mmulula (i).

On peut voir par ce qui précède que j’arrive à peu près aux mêmes conclusions et je crois ne pouvoir rien faire de mieux que de conserver les descriptions et les déter¬ minations faites en dehors de toute idée préconçue et avant d’avoir connu l’opinion du savant qui sëst fait une spécialité de Fétude des Entomostracés vivants et fossiles.

HOMALONOTÜS ROEMERl. L. G, do Koiliock.

PI. I. Fig. 15.

Homalonotus crassicauda. F*. Roemer. 1865. Zeitschr.der dents, geolog. Gesells., t. XVII, p. 592, pL 17, fig. 12 (non Sandberger).

Je ne connais de cette intéressante espèce qu’un cer¬ tain nombre de pygidium de différentes grandeurs et la tête d’un jeune individu d’assez petite taille, mais heureu-

(* ) J’ai appris en môme temps qu’il est fait mention de celte lettre dans le Bulletin de la Société géologique de France, séance extraordinaire à Môns,

p. m.

n

sement assez bien conservée, comme il sera facile de s’en assurer par l’inspection de la figure que j’en donne. Les caractères de ces deux parties essentielles suffisent pour démontrer qu’elles appartiennent à une espèce voisine de VHomalonotîis crassicauda, Sandberger, mais non identique avec elle, comme l’a pensé M. F. Roemer, à qui je me suis fait un plaisir de la dédier.

La tête est de forme subtriangulaire tronquée en avant. La glabelle est allongée, subrectangulaire, à peu près deux fois aussi longue que large, régulièrement bombée, et limitée par des sillons dorsaux peu marqués, xiucune trace de sillons latéraux n’est visible. Le sillon occipital et le sillon postérieur des joues sont en ligne droite. L’an¬ neau occipital et les bords des joues sont très-apparents. Le limbe frontal est relativement large, garni d’une forte rainure et limité par un bourrelet étroit. Le lobe palpé¬ bral est peu saillant ; les yeux doivent être petits, si j’en juge par les traces qui en sont restées. Les joues fixes sont relativement larges, tandis que les joues mobiles sont très-étroites. Le thorax m’est totalement inconnu.

Le pygidium est subtriangulaire, un peu plus long que large et assez pointu à son extrémité inférieure, l’in¬ tersection de ses deux lignes latérales donne lieu a la formation d’un angle d’environ 60^ L’axe occupe à peu près le tiers de la largeur. Les sillons dorsaux qui le séparent des lobes latéraux, sont peu profonds. On y compte 11 ou 12 articulations, dont les dernières peu apparentes s’effacent insensiblement vers l’extrémité poin¬ tue. Chaque lobe latéral est composé de 7 ou 8 côtes visibles, formant un angle aigu avec les* articulations correspondantes de l’axe et s’effaçant petit à petit en

sapprochant des bords. Les rainures qui séparent les anneaux de Taxe, sont en générai un peu plus profondes que les rainures intercostales. Le iîmbe fait complètement défaut. Toute la surface est couverte de fines granulations, dont 011 ne découvre Fexislence qu’à Laide de la loupe. Je ny ai constaté aucune trace de tubercule.

Cette espèce ne paraît pas avoir possédé la faculté de s’enrouler.

Dimensmu. Le plus grand pygidium qu’il m’a été donné d’observer ii’a que 23 millimètres de long, sur i7 milli¬ mètres de large, tandis que les dimensions correspon¬ dantes de l’échantillon figuré par M. Roemer sont à peu près le double de celles que je viens d’indiquer.

Rapports et diflérences. J’ai déjà fait observer que mon savant confrère et ami^ M, F. Roemer a confondu l’espèce que je viens de décrire, avec VH. crasskauda, Sandberger. Cependant elle s’en distingue par divers caractères, en admettant que les figures de Sandberger reproduisent exactement les échantillons dont il a fait usage, ce qui me paraît hors de doute. Ces caractères consistent d’abord, dans la terminaison beaucoup plus aiguë du pygidium de l’espèce dont il est ici question; ensuite, dans la lar¬ geur beaucoup plus faible de son axe reiativemeot à celle de ses lobes latéraux et enfin, dans la différence du relief de son profil, comparé à celui de VH. crassicauda.

C’est encore par la forme de son pygidium et surtout par celle de sa glabelle, que VtL Roemeri se distingue de tous ses congénères.

Je me fais un véritable plaisir de le dédier au savant géologue qui le premier Fa fait connaître.

soc. GÉOL. ÜE BELG., MÉMOIRES, T, III, 3

Gisement et localité. M. le professeur Hebert est le premier qui ait signalé la présence du genre Homalonotns dans le schiste gedinnien de Mondrepuits, sans toutefois en indiquer l’espèce. Depuis lors divers échantillons en ont été recueillis dans la même localité par MM. Dew^alque et l^falaise. C’est à ce dernier que je dois la communication des échantillons figurés. M. F. Roemer a découvertla même espèce dans le quartzite du Mont Dürr aux environs de Würbenthal, dans la Silésie autrichienne, que l’on a cru pendant longtemps azo'ique et elle est accompagnée de plusieurs espèces de mollusques qui ont fait considérer cette roche comme appartenant aux assises inférieures du terrain dévonien et font fait assimiler à la grauwacke des environs de Coblence. L’on voit que l’opinion du savant géologue de Dreslau n’était pas fort éloi2:née de la vérité.

CHOXKTES oMAïuAXA. L. de Kooinck.

PI. L Fig. 4.

Coquille de taille moyenne, faiblement transverse, très- bombée, de forme subsemicirculaire, ayfiiit sa plus grande largeur à l’area. Cette area est très-surbaissée et son arête cardinale porte la trace de 4 ou 5 tubes, insérés de chaque côté du crochet. Les tubes paraissent avoir été très-minces et courts. Valve dorsale assez faiblement concave, et laissant exister entre elle et l’autre valve, un espace relativement assez grand pour loger l’animaL La surface des valves est ornée de 40 ù 50 petites côtes longitudinales, presque toutes de même épaisseur et ne

se bifurquant, que rarement. Les côtes sont séparées entre elles par des sillons profonds, circonstance qui leur donne assez de relief.

La charpente interne de la valve dorsale est très-simple; elle se compose uniquement de trois petites lamelles ayant 2 h 3""'" de longueur, dont une médiane et les deux autres latérales et obliques, destinées à renforcer la char¬ nière. La conformation interne de la valve ojtposée n’est pas moins simple ; on n’v observe que quatre empreintes musculaires de forme ovale, placées obliquement sous le crochet et n’ayant que 2 millimètres de long.

Dimensions. Longueur , largeur 18"'"*, épaisseur 0-6“'^”; vers le milieu de la longueur, on compte 15 ou 15 côtes, par 5’*‘"’.

Rapports et difjérences. Les espèces les plus voisines de celle-ci sont sans contredit les C. Yandellana, Hall et striatella, Dalman ; elle s’en distingue par la forme de sa charpente, par la faible convexité de sa valve dorsale, ainsi que par une plus grande régularité des côtes dont sa surface est ornée.

Gisement et localité. Cette espèce n’est pas rare dans le grès de Gedoumonl.

STROPHoviRNEs KiGiDA. L. G. de Kouiiick.

PL l. Fi§. 5.

Coquille de forme sub-rectangulaire, à valves pi’esque planes, légèrement géniculées et assez rapprochée > Fune de l’autre, ayant leur surface ornée d’environ 50 petites côtes rayonnantes, extrêmement minces à leur origine

et ne s’épaississant que faiblement en se rapprochant des bords de la coquille. Ces côtes qui ne se bifurquent que rarement, sont séparées entre elles par des sillons relati¬ vement plus larges quelles et dont la dimension s’accroît également en proportion de leur longueur.

Les deux valves ayant à peu près la même forme, et n’ayant laissé qu’un très-faible espace pour loger l’animal, il n’est pas étonnant que leur area soit très-étroite et leur bord cardinal rectiligne. Les empreintes musculaires de la valve centrale sont les seules qui aient été conservées ; elles sont assez longues, mais très-étroites, à bords sub¬ parallèles, et entourées d’une lamelle saillante, semblable à celle qui existe dans les Strophomenes euglypha Dalman, et fiinîmilata, M’Coy. Le septum médian qui sépare ces empreintes, est très-mince, mais de même que celles-ci, il s’étend jusque vers le milieu de la longueur de la valve. J’ai pu observer quelques traces de processus vasculaires. Dimensions. Longueur ; largeur Bapporis et différences. Par sa charpente interne, cette espèce ressemble aux St. fiiniciilata, M’Coy et ornatella, Salter, mais elle en diffère par ses stries simples, par sa forme moins transverse et surtout par l’absence de tout prolongement aux oreillettes.

oRTHfs VERNEuiij. L. G. de Koninck.

PI. I. Fig. 0.

Orthis orbicularis? Ed. de Verneuil. 1845. Bulletin de la Soc. (jéol. de France, 2'”" sér., t. ÎI, p. 178, pl. 15, fig. 9 (non J. Sowerby).

Coquille suborbiculaire, h peu près aussi longue que

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large, peu épaisse. Valve veatrale régulièrement voûtée, à crochet petit, pointu, non proéminent ; area élroite, n’oc¬ cupant que les 2/3 de l’étendue du diamètre transverse. A l’intérieur on observe deux petites plaques dentaies divergentes entre lesquelles sont situées les empreintes des muscles adducteurs, séparées par un septum médian rudimentaire. La valve dorsale est presque plane et légère¬ ment sinuée dans sa partie médiane. A l’intérieur le pro¬ cessus cardinal est petit et placé entre deux processus brachiaux divergeants assez solides eu égard à la petite taille de la coquille, tandis que l’empreinte des muscles adducteurs est assez, légèrement indiquée. La surface extérieure des deux valves est ornée d’un grand nombre de petites côtes rayonnantes, assez anguleuses et d’épais¬ seur inégale sur les bords des valves par suite de leur multiplication, soit par bifurcation, soit par interposition; les côtes les plus voisines des oreillettes, en quittant le crochet, se recoqrbent en arrière jusque sur le ])ord cardinal , tandis que les autres conservent leur direction rectiligne dans toute leur étendue.

Dimensions, Cette espèce est à peu près aussi longue que large et sa taille dépasse rarement 10 millimètres.

Rapports et dilférences. Je ne crois pas me tromper en assimilant l’espèce que je viens de décrire à celle que de Verneuil a recueillie en Espagne dans le système calcareux qui, dans ce pays correspond au système quartzo- schisteux des bords du Rhin et qu’il a réunie avec doute à rO. orbiciilaris J. Sowerby, en faisant observer toute¬ fois que celle-ci n’avait encore été signalée en Angleterre que dans l’étage silurien de Ludlow. Depuis lors, il a été reconnu que l’espèce de Ludlow était identique à l’O.

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lunaia du même auteur, nom que Saiter et xM. Davidson ont conservé de prëterence. Or de Verneuil fait observer lui-même que, (luolque voisine de TO. hybrida et de tO. lunata, elle s en distingue par l'inégalité des valves qui dans ces deux espèces sont presque égalenienl convexes. Par l'aplatissement de la valve dorsale, dit-ii encore, elle se rapproche des 0. elegantula et dorsal is, mais sa valve ven¬ trale est moins gibbeuse, le crochet moins proéminent et moins recourbé. J’ajouterai qu’elle se distingue de toutes ces espèces surtout par sa structure interne, dont on constatera facilement la différence en la comparant à celles des espèces siluriennes citées , si partaitement décrites et figurées par M. T. Davidson dans sa mono¬ graphie des Brachiopodes.

Gisement et localités. Cette espèce est assez abondante dans le scliiste gedinnien inférieur de Mondrepuits. E. de Verneuil fa recueillie dans les calcaires argileux de Ferrones et de Pelapaya (Àsturies), ou elle est rare.

lUlYNCHONCLLA AEQÜlCOSiATA . L. G. de Koililick.

PI. [. Fig. 7.

Terebratula brevirostris ? d’Arcbiac non Sow.

Coquille faiblement allongée, assez épaisse. Sa valve ventrale est munie d’un assez large sinus auquel corres¬ pond un bourrelet bien prononcé de l’autre valve. Sa surface est ornée d’environ 31-35 petites côtes longitu¬ dinales et tranchantes, dont 7 font partie du sinus. Le crochet est pointu et faiblement recoui'bé, La valve dorsale

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est beaucoup moins bombée que la veiili’ale, mais ses plis ont la même Ibi'me et correspondent à ceux de cette dernière.

Dimensions, Longueur i G"’"' ; largeur épaisseur

(pli 11)

Rapporls et dilJérences. Cette RInjncIwnella se rapproche par la forme de ses côtes de la R. implexa, Sowerby, mais elle s’en éloigne complètement par le sinus de sa valve ventrale. Sa taille est aussi beaucoup plus petite.

spiRiFEH DUMONTiAxus. L. G. de KoiHuck.

PI. L Fig. 9.

Coquille de taille moyenne, ordinairement assez renflée, transverse, ayant sa plus grande largeur aubord cardinal. Le sinus de sa valve ventrale est bien marqué et limité par deux plis saillants prenant leur origine au crochet; il est divisé par un pli médian un peu plus mince que les plis latéraux, correspondant à un sillon également bien prononcé sur le bourrelet de la valve opposée. De chaque côté du sinus on compte huit plis simples, un peu plus minces vers les extrémités latérales que sur la partie médiane de la coquille et séparés les uns des autres par des sillons de même largeur que les plis. L’area est assez élevée et d’une forme triangulaire bien prononcée ; ses extrémités sont obtuses et légèrement arrondies. Le crochet est à peine recourbé. L’ouverture deltoïdale est assez étroite. La valve dorsale est moins bombée que la valve opposée; son bourrelet semble être formé de deux plis, à cause du sillon longitudinal qui le partage dans son milieu,

40 -

La surface externe est couverte de petites lamelles im¬ briquées, semblables à celles qui ornent la surface des Sp. imbricatus Sow., et lamellosiis M’Goy.

Le test de la coquille paraît avoir été très-mince. La charpente interne de la valve ventrale est très-simple et ne consiste qu’en un septum médian très-mince et en deux petites lames obliques également très-faibles, des- .tinées à renforcer l’area. Je n’ai pu découvrir la moindre trace des empreintes musculaires.

Dimensions. La longueur de ceSpirifer varie de 20-30"'"', sa longueur de 10-15 et son épaisseur de 6-JO.

Rapports et dij[érences. Ce spirifer est très-voisin des iS. cabedanus, de Verneuil, et mesacostalis, Hall. 11 se dis¬ tingue du premier par sa surface lamelleuse, du second, par sa forme plus transverse, et des deux h la fois par le petit nombre de ses plis latéraux.

Gisement et localité. Quelques éclianlillons de ce Spirifer ont été recueillis par M. G. Dewalque dans le grès de Gedoumont.

siaïuFEu iiYSTKincüs. Schlotheini.

PI. I. Fig. 8.

Hysterolites liystericus. Scblotheim. 1820. Die Pelrefak- tenkunde, p, 249, pl. 29, fig. 1.

Delthyris micropterus. Goldfuss. 1832. In v. Dechen's Handbucli der Geogn. von H. T. de la Bêche, p. 525 (non, v. Zieten).

Spirifer micropterus, d’Arcbiac et de Verneuil. 1842.

Trans. oj the geol. Soc. of London, ^"'^ser., t. IV, p. 394 (non. L. de Koninck).

J. de G. Sowerby. 1842. Ibidem, p.408,

pi. 38, fig. 0 (non G. Sandberger).

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Spirifer speciosus (part.). Broun. 1848. Nomenclator paléont., p, 1181 (non Schlotheinoi).

carinatus? Schnur. 1853. Zusamm. u.Beschr.

sâmmtl. in der Eifel vorl. BracJi., p. 34, pl. 12,fig.2.

micropterus? Hébert. 1855. BulL de la Soc. géol.

de France, 2'"*^ sér., l. Xlî, p. 1185.

Gosselet. 1860. Sur les îerr. prim. de la

Belgique, p. 148.

macropterus. F. Roemer. 1865. Zeils. der dents.

geol. Gesells., t. XVll, p. 592, pl.17, bg.6 (non Goidluss).

Quoique les écliantillons de Mondrepuiis soient généra¬ lement de plus petite taille que ceux que Sclilotheim a désigné sous le nom de Hysterolites hystericus, je n’hésite pas à considérer les uns et les autres comme étant spéci¬ fiquement les memes.

En effet, leur coquille est plus ou moins transverse ou subsemicirculaire. Leurs arêtes cardinales sont légèrement obtuses. Leur valve ventrale est munie d’un large sinus assez profond et creusé en gouttière, sur les côtés duquel on observe 8-10 plis simples, séparés par des sillons de même largeur et assez profonds. La charpente interne est très-simple et uniquement composée dedeux petites lames divergentes, servant de support h l’articulation et entre lesquelles on observe des traces des empreintes muscu¬ laires. L’area, dont aucun des échantillons qui m’ont été confiés, ne possède de trace et qui n’est représentée sur aucune des figures citées, ne paraît pas devoir être bien élevée.

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La valve dorsale dont la structure interne m’est incon¬ nue, est un peu moins convexe que la valve opposée ; son bourrelet est simple et non caréné. La surface des deux valves est ornée de fines lamelles concentriques d’accrois¬ sement, ondulées, légèrement imbriquées et semblables à celles qui couvrent la surface de l’espèce précédente.

Dimensions. La largeur du plus grand échantillon de Mondrepuits ne dépasse pas 20 millimètres et sa longueur i l millimètres, tandis que les dimensions correspondantes des exemplaires figurés par Sciilotlieim et par J. de G. Sowerby sont beaucoup plus fortes et les dépassent de plus de la moitié.

Rapports et différences. Gomme il règne une certaine confusion dans la synonymie de cette espèce, confusion à laquelle j’ai quelque peu contribué, je me suis efforcé de la rétablir aussi exactement que possible.

Je ferai observer en premier lieu que, par des étiquettes écrites de la main de Goldfiiss, j’ai acquis la certitude de l’identité du Spirifer désigné par lui sous le nom de DeltJi^ris microptera dans sa liste des fossiles qui accom¬ pagne l’édition allemande du Manuel de géologie de H. de la Bêche, publiée par M. H. v. Dechen, avec celui qui a été décrit et figuré par Schlotheim sous le nom de Hyste- rôtîtes hysîerictis.

D’un autre côté, la plupart des paléontologistes alle¬ mands sont d’accord pour admettre que le Spfn/'^r (Del- thyris) macropteriis de Goldfuss est identique au Terebra- tulites ou Hysterolites paradoxus de Schlotheim. Je suis entièrement de leur avis et j’ajouterai même que le Spirifer Peltico, de Verneuil, n’en diffère en rien et doit en être considéré comme synonyme.

Malgré la grande différence qui existe dans les caractères de ces deux espèces, diff'érence que rendent parfaitement les figures données par Schlotbeim, elles ont été confon¬ dues par plusieurs auteurs et considérées par eux comme ne constituant que des variétés l’uiie de Fautre.

Cependant le Spirifer paradoxus est beaucoup plus trans¬ verse et plus fusiforme; lorsqu’il est bien conservé, il possède au fond du sinus un petit pli, souvent très-peu marqué et dont on n’observe aucune trace è l’intérieur de la valve; en outre sa structure interne est toute différente; ainsi tandis que chez cette espèce les empreintes des muscles adducteurs de la valve ventrale sont situées dans une fossette de forme ovale assez profondément creusée dans l’épaisseur du test et entourée d’un processus dentaire saillant, rien de semblable ne s’observe h Fintérieur de la valve correspondante du S. hpsîericus. C’est à cette struc¬ ture qu'est due la forme spéciale et bossue des moules intérieurs du S. paradoxus qui se rencontrent fréquemment dans certaines assises du terrain rhénan et que Schnur a figurées sous le nom de Sp. ardnennensis (ib

Cette espèce a assez d’analogie avec le S. laminosus M’Coy, pour qu’il me soit arrivé de la confondre avec lui en 1842, erreur que j’ai eu occasion de rectifier depuis longtemps. Elle en diffère principalement par Fextension et la forme pointue de ses oreillettes ainsi que par sa cliarpente interne qui est beaucoup plus forte et corro¬ borée par un seplum médian occupant les deux tiers de

(*) Eesdireiburg sammtlicher in der Eifel vorkommenden Erachiopoden , pi. X, fig. 3, et p!. XVli, Og. 3. Les variétés figurées par Schnur ont été con¬ fondues par G. et F. Sand)3ergep avec le S. micropierus, Goldf., qu’ils indi queni comme synonyme du Sp. macropierus du même auteur.

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la longueur de la valve ventrale, septum dont il n’existe aucune trace apparente sur les moules du Sp. hysîericus.

Le Sp, carîmîiis, Schnur, ne me paraît être qu^une variété de ce dernier. Broun a confondu plusieurs espèces avec celle dont il est ici question, parmi lesquelles se trouve le Sp, speciosus , Schlotheim , avec laquelle elle n^a cependant pas le moindre rapport.

Gisement et localités. Cette espèce a été découverte par Schlotheim dans la grauwacke du Bammelsberg et recueil¬ lie par de Verneuil et d’Archiac dans celle deKaysersteinel. M. Hébert a été le premier à signaler sa présence parmi les fossiles de Mondrepuits, elle est assez abondante. M, F. Roemer la trouvée dans le quartz de Würbenthal.

ATHYPA KETICULAinS. ÏAuH.

Je n’ai pu observer qu’un petit nombre de moules de cette espèce, mais leur empreinte est si bien conservée qu’il ne peut exister aucun doute sur leur détermination,

GPAMMYSiA DEOKNATA. L. G. dC Koilinck.

PI. L Fig. 10.

Coquille transverse, subovale, à bord veiiiral légère¬ ment sinué; ses crochets sont situés très-antérieurement. La côte, dont la présence caractérise en partie le genre, est très-laiblement indiquée et se trouve située au quart antérieur de la valve. La surface n’est couverte que de simples stries concentriques d’accroissement.

Dimensions. Diamètre antéro-postérieur 67 millimètres ; distance entre les bords dorsal et ventral 42 millimètres.

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Rapports et dilférenees. Cette espèce se distingue immé¬ diatement de toutes celles qui me sont connues par sa sur¬ face relativement lisse, et sur laquelle on ne remarque aucune trace des sillons plus ou moins profonds qui ornent la surface de la plupart des autres espèces et prin¬ cipalement celle de la Grammysia Hamiltonensis, de Ver- neuil; elle s’éloigne encore de la plupart de ses congénères par la situation antérieure de son crochet et de sa côte médiane, ainsi que par la faible élévation de celle-ci.

Gisement et localité. Un seul exemplaire a été découvert par M. Malaise dans le schiste gedinnien de Mondrepuits.

AvicuLA suBCRENATA. L. G. de Koniiick.

PI. I. Fig. H.

Coquille de taille médiocre, obliquement transverse ; son oreillette antérieure est très-petite, subtriangulaire et nettement séparée du restant des valves par un sillon, tandis que la postérieure, qui se prolonge en pointe assez aiguë, forme corps avec la partie principale et n’en est nullement distincte. Le bord postérieur de la valve droite, qui est la seule qui me soit connue, est fortement sinué et possède la forme d’un S majuscule; le bord ventral auquel il se rattache, est arrondi et poursuit sa courbe régulière¬ ment jusqu’au crochet, dont la situation est tout-à-fait antérieure. Toute la surface est couverte de fines lamelles d’accroissement, concentriques, parallèles aux bords et légèrement crenelées. Les premières sont un peu plus rapprochées les unes des autres que ne le sont les der¬ nières.

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Dimemions. Longueur 16 millimètres; largeur

Rapports et diftérences. Cette espèce a beaucoup de res¬ semblance avec XA. crenato-lamellosa, Sandberger. On Feu distingue aisément par la présence de son oreillette antérieure qui paraîtfaire défaut dans celle que je viens de citer, ainsi que par un moindre développement de son oreil¬ lette postérieure ; enfin par les ornements de sa surface.

Gisement et localité. M. Malaise en a recueilli un seul exemplaire dans le schiste de Mondrepuits.

riERixRA? ovALis. L. G. de Koninck.

PI. I. Fig. 12.

Petite coquille de forme ovale, transversalement allon¬ gée, assez étroite ; à ligne cardinale courte ; son oreillette antérieure est subtriangulaire , assez petite et ornée de fortes stries d'accroissement, tandis que la postérieure est déprimée et peu striée. La surface extérieure de la valve gauche qui est la seule qui me soit connue, est couverte de stries d’accroissement plus ou moins bien prononcés, mais dont Farrangement n’offre rien de régu¬ lier.

Dimensions. Longueur 15 millimètres; diamètre trans¬ versal, 8 millimètres; longueur de la ligne cardinale 7 millimètres.

Rapports et diljérences. Cette espèce dont la forme générale ressemble à celle de la P. ventrkosa, Goldfuss, s’en distingue facilement par sa petite taille et mieux encore par l’irrégularité et la forme des stries qui ornent sa surface. Sa structure interne m’étant inconnue je n’ose

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}3as affirmer qu’eîle appartient réellement au genre Pterinea, dans lequel je ne l’ai placée, qu‘à cause de la ressemblance que je viens d’indiquer.

Gisement et localité. Elle a été trouvée avec l’espèce précédente.

TENTACüLiTEs GiuNDis. F. Rocmer.

PI. I. Fig. U.

Tentaculites grandis. F. Roemer, 1865, Zeitschr, der dents, geolog. Gesells; t. XVIt, p. 592, pl. 17, fig. 10.

Cette espèce est probablement la plus grande de toutes celles qui sont connues, et atteint une longueur d’environ 4 centimètres. Sa surface extérieure est ornée d’un grand nombre d’anneaux dont l’épaisseur augmente avec l’âge et entre lesquels la coquille paraît complètement lisse, ce qui la distingue du T. scalaris, Schlotlieim.

' Gisement et localités. Cette espèce a été découverte par M F. Roemer dans les quarlzites des environs de Würben- thal, elle paraît être assez commune et elle couvre parfois des plaques entières. Elle est beaucoup plus rare â Mondrepuits elle a été trouvée par M. Dewalque. C’est probablement l’une des espèces auxquelles M. Hébert fait allusion.

TfiXTAcuLiTEs iRKEGULARis. L. G. dc Koniiick.

Pl. I. Fig. 15.

Cette espèce dont la taille paraît atteindre à peu près celle de l'espèce précédente, est couverte d’un grand

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nombre d’anneaux assez irrégulièrement distribués sur sa surface et dont quelques-uns sont rapprochés, tandis que les autres sont assez distants ; entre les gros anneaux on observe des fines stries qui y sont parallèles. Ce caractère suffit pour la distinguer immédiatement du T. grandis, F. Roemer.

Gisement et localité. C’est à M. Malaise que je dois la communication de cette espèce qu’il a trouvée à Mondre- puits.

aÉSUMÉ GÉOLOGIQUE .

Les descriptions qui précèdent comprennent les espèces suivantes :

1“ Cystipliyllumprofundiim, nov. sp.

^2^ Cgathophylliim binum, Lonsdale.

3” Primitia Jonesii, nov. sp.

4^ Beyriciiia Richteri, nov. sp.

ip Homalonotus Roemeri, nov. sp.

(P Choneles Omaliana. nov. sp.

7" Strophomenes rigida, nov. sp.

Orthis Verntiiüi, nov. sp.

9*^ Rkynchonella œquicostata, mv. sp.

Spirifer Dumontianus, nov. sp.

IL hystéricus, Schlotheim.

12*^ Atrypa reticularis, Linné.

13'’ Grammysia deornata, nov. sp.

M'’ Avkula subcrenaîa, nov. sp.

15" Pterinea ovalis, nov. sp.

16" Tentaculiles grandis, F. Roemer.

17" irregularis, nov. sp.

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i 8^ Tige de Cnndide, 19" Syringopora,

20" Favosites,

>espèces indéterminables.

21" Pleiirodictyumf 1

22" Athyris, I

En y ajoutant les espèces indiquées par MM. Hébert et d’Archiac, à savoir :

Cœlaster constellata (ïhorreni.sp.) d’Orbigny

Dalmanites .

Grammy si a Bamiltonensis, de Verneuil Unguia . .

Avicula reticulala ? Hisinger .... j et dont je n’ai pas rencontré de trace, on arrive à un total de 25 espèces pour la Belgique.

Ce nombre sera augmenté encore en y comprenant quelques espèces découvertes par mon savant ami, M. F. Roemer, professeur à rUniversité de Breslau, dans un quarUite du Mont Dürr, aux environs de Würbenthal, dans la Silésie autrichienne, qui pendant longtemps a passé pour être azoïque et sur la classification duquel on n’était pas tout-tV fait d’accord. En effet, sur douze espèces décrites et figurées par l’éminent professeur de Breslau, trois sont identiques aux nôtres ; une quatrième, qui est le Grammysia Hamiltonensis, a été indiquée par M. Hébert comme se trouvant è Mondrepuits.

Les autres espèces, qui sont un Cyrthoceras, un ISatieopsis, un Pleurotomaria, un Serpulites, une Pterinea et deux Edmoridia, ne se sont pas trouvées dans un état de con¬ servation suffisant pour leur détermination spécifique.

Néanmoins ces espèces avaient suffi à M. F, Roemer pour

soc. GÉOL. DE BELG., MÉMOIRES, T. îll, 4

50

lui faire admettre que les quartzites qui les renferment étaient en Silésie les représentants des phtanites du Rhin et principalement de ceux des environs de Coblence. Cette opinion était basée principalement sur l’identité que M. F. Roemer croyait exister entre rUoma/ono/ws recueilli par lui au MoritDürr et celui décrit par MM. G. et F. Sand- berger et confondu par eux avec VH. Knightii, Sowerby. Mais l’étude dont je viens de donner les résultats, dé¬ montre suffisamment que l’opinion de M. F.Roemer n’était qn’approximativement exacte et que les quartzites, dont il a décrit et figuré les fossiles, représentent en Allemagne les assises inférieures du système gedinnien et principale¬ ment les schistes de Mondrepuits,

Pour terminer, j^ajouierai que, malgré la ressemblance de certaines espèces décrites plus haut, avec leurs analo¬ gues siluriennes, l’ensemble de la faune offre néanmoins un faciès dévonien, sur lequel il serait difficile de se tromper, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’indiquer depuis longtemps (t).

(^) Voir Dewalqüe, Prodrome de géologie^ p. 48.

iExpIicsitlon de la plaoclie {*•).

Fig. 1. Cystiphyllüm profundum. L. G. de Koninck, p. 27.

1 Echantillon vu de profil ; d’après une empreinte en gutia-

percha.

Calice du même, d’après nature. (Coll, de M. G. Dewalque.) Fig. 2. Cyathophyllum binüm. Lonsdale, p. 27. '

2 Echantillon, vu de côté.

2'' Le même, vu en dessous. (Coll, de M. G. Dewalqui*.)

Fig. 5. Favosites sp. indéterm., p. 29.

Echantillon de grandeur naturelle. (Coll, de M. G. Dewalque, ) Fig. 4. Chonetes omaliana. L. G. de Koninck, p. 54.

4 Valve ventrale de grandeur naturelle, vue de face.

Intérieur de la valve dorsale.

4^ Valve ventrale, vue de profil. (Coll, de M. G. Dewalque.) Fig. 5. Strophomenes rigida. L. G. de Koninck, p. 55.

5 Intérieur de la valve dorsale.

Extérieur de la même. (Coll, de M. G. Dewalque )

Fig. 6. Orthis VERNEUiLi. L. G. de Koninck, p. 56,

6 Valve ventrale d’après un moule en gutta-percha.

Intérieur de la même.

6^ Le même grossi.

Intérieur de la valve dorsale.

6** Echantillon vu du côté frontal.

Fig. 7. Rhynghonella aequicostata. L. G. de Koninck, p. 59.

7 Echantillon vu du côté de la valve ventrale.

Autre échantillon vu du côté de la valve dorsale. Ces deux figures ont été faites d’après une empreinte en gutta- percha.

(M A moins d’indication contraire, tes figures sont de grandeur naturelle.

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Fig. 8. Spirifer hystericus. Schlotheim, p. 40.

8 Moule intérieur de la valve ventrale.

Fig. 9. Spirifer dumontianus. L. G. de Koninck, p. 40.

9 Valve ventrale d’après un moule en gutta-percha.

9“ Echantillon vu de prolii, d’après le même moule.

9'’ Le même, vu du côté du crochet. (Coil. deM.G. Dewalque.) Fig. iO. Grammysia deornata. L. G. de Koninck, p. 44.'

iO Valve gauche, face externe. (Coll, de M. G. Malaise.)

Fig. LL Avîcula subcrenata. L. G. de Koninck, p. 45.

H Valve gauche, face exîerne d’après une empreinte en gutta- percha. (Coll, de M. Malaise.)

Fig. 12. Pteuînea? ovALïs. L. G. de Koninck, p. 40.

12 Valve gauche, face externe. (Coll, de M. G. Malaise.)

Fig, 13. ÏENTACüLiTES iRREGULARis. L. G. de Rouiiick, p. 47.

15 Echantillon vu de face, d’après une empreinte en gutta- percha.

15'^ Le même grossi. (Coll, de M. Dewalque.)

Fig. 14. Tentaculites grandis. F. Roemer, p. 47.

14 Echantillon légèrement grossi, d’après une empreinte en

gutta-percha. (Coll. deM. G. Dewalque.)

Fig. 13. Homalonotus roemeri. L. G. de Koninck, p. 31.

15 Tête de grandeur naturelle, vue de face.

15"^ La même grossie. (Coll, de M. Malaise.)

15‘^ Pygidium, vu de face.

lo'^ Le même, vu de profil. (Coll, de M. G. Dewalque.)

Fig. 16. Primitia JOKEsii. L. G. de Koninck, p. 29.

16 Indication de la grandeur naturelle.

16'^ Echantillon grossi 15 fois. (Coll. Dewalque et Malaise.)

Fig. 17. Reyrichia RiCHTERi L. G. de Koninck, p. 50.

17 Indication de la grandeur naturelle.

17=^ Echantillon grossi 15 fois. (Coll, de M. G. Dewalque.)

NOTE SUR LES CRISTAUX DE QUARTZ

DE LA CARRIÈRE DE NIL-SAINT-VINCENT ; PAR

CH. DE LA VALLÉE POUSSIN.

On exploite sur les confins des communes de Nil-Saint- Vincent et de Corbais, au N.-E. de la station de Mont- Sairit-Guibert, des qaartzites appartenant h l’assise n'" i du terrain silurien du Brabant (assise de Blâment ou de Buysinghen, d’après M. Malaise). Ces. qaartzites sontcoupés de quelques filons transversaux, le quartz a cristallisé d’une manière remarquable. Ayant reçu d’un élève ingé¬ nieur des écoles de Louvain, M. Willems, quelques beaux cristaux de cette localité, je m’y rendis, il y a quelques jours, et j’observai les faits suivants.

La carrière met bien les roches è jour. Elle est large, profonde et entame le sous-sol jusqu’à plus de 20 mètres de profondeur. Les quartzites verdâtres ou bigarrés qu’on y exploite forment des bancs massifs, fortement inclinés vers le N.20"O. Us sont compactes plutôt que grenus ; ils ont à la cassure un éclat très-vitreux ; ils passent vers le Nord à des bancs de la même roche, mais plus minces, schistoïdes, et qui portent suivant le

joint de sti’atirication, de nombreuses rides analogues aux ripple-marks. Vers ie Sud de l’exploitation, ces quartzites reposent, probablement par suite de renversement, sur des pliyllades terreux de même inclinaison, qui offrent une couleur rouge lie de vin, verdâtre, ou des bigarrures de ces deux nuances, et qui présentent de l’analogie avec l’assise III du terrain silurien du Brabant. (Assise d’Oisquercq de M. Malaise) ( i).

En examinant les escarpements de la carrière, on voit que les sables du système bruxellien associés aux rognons siliceux qui les caractérisent, surmontent les couches pri¬ maires en comblant les nombreuses irrégularités que présentent celles-ci à leur surface supérieure. A son tour le terrain bruxellien est surmonté d’un limon diluvien d’épaisseur très-variable. Les ravinements du terrain silu¬ rien en dessous du terrain bruxellien sont très-considé¬ rables. Tandis que vers le Nord, les têtes de bancs de quart- zite atteignent presque à la surface du sol arable, au Sud, l’affleurement des pliyllades rouges est situé à une dizaine de mètres plus bas. On a donc sous les yeux un bon exemple d’érosion remontant à l’âge tertiaire, et qui fournit le profil d’une côte de la mer bruxeilienne. Le diagramme ci-après, qui représente sommairement fescar- peinent oriental de la carrière, donnera l’idée de la dispo¬ sition des choses.

Dans cette figure, 1 représente les bancs de quartzite qui vont en se redressant vers le Nord; 2 représente les

A) Ce rapprochement des assises n“ I et n" III sans interposition de l’assise no II, dite de Tubize, n’a pas encore été signalé dans le Brabant. Mais il est possible que dans la carrière en question, la ressemblance avec Oisquercq, ne sont qu’apparente, et que la coloration rougeâtre y soit due à une infiltration d’eaux ferrugineuses provenant des çouchçs superficielles,

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phyllades rouges (d); 3, le système bruxellien; 4, le limon supérieur. En a les bancs de quartzite sont arrondis sur tous leurs angles, ils sont creusés de rigoles et affectent les surfaces courbes et les formes moutonnées que l’on reconnaît toujours dans les rochers battus par les vagues. Plus bas, en è, malgré les remaniements dus à une longue- exploitation, on retrouve des lambeaux plus ou moins étendus de l’ancien conglomérat de la mer tertiaire, et constitués principalement par des fragments de quartzites identiques h ceux des rochers voisins et convertis en galets plus ou moins volumineux. J’en ai remarqué qui avaient de 20 à 30 centimètres. En r, sur la tranche même des couches de phyllades, et dans la partie la plus creusée du terrain silurien, on remarque des blocs de quartzite dont quelques-uns dépassent un mètre cube et pèsent plu¬ sieurs milliers de kilog. Ils sont à demi noyés dans une sorte d’argile sableuse qui supporte ici les sables bruxel- liens du type normal, et qui résulte évidemment de la destruction marine des phyllades sous-jacents.

La présence de ces blocs en avant de l’affleurement

( *) M. Malaise ne croit pas que ces couches appartiennent à l’assise III ; il les range dans l’assise II ou de Tubize, parce qu’elles contiennent de rares cristaux d'aimant et qu’il a observé, en outre, près de leur contact avec les quartzites, de l’arkose gris-verdâtre, légèrement micacée.

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occupé par les bancs de la roche à laquelle ils appar¬ tiennent, indique qu’ils ont roulé sur le fond marin, en tombant probablement d’une falaise plus élevée que celle que dessinent aujourd’hui ces mêmes bancs de quarlzites. L’action érosive avec le temps aura démoli la côte et en aura fort adouci le profil. Ajoutons que la coupe précé¬ dente donne une preuve évidente de l’abaissement du rivage pendant l’ère bruxellienne. Car h l’époque la mer déplaçait les blocs enchâssés enc, roulait les cailloux volu¬ mineux situés en b, arrondissait les roches qui surgissent en a, ces mêmes points devaient se trouver ù peu de dis¬ tance du niveau supérieur des eaux, région, comme l’on sait, qui est le siège de la plus puissante action mécanique. Plus tard, les rochers et les galets furent recouverts de lits réguliers de sable, l’action sédimentaire remplaçant Faction dénudatrice, par suite d’un abaissement relatif du sol sous-marin. La carrière de Nil-Saint-Yincent démontre donc que, dans cette région du Brabant, pendant Fère bruxellienne, la mer venait du Sud et gagna progressive¬ ment vers le Nord.

Les quartzites exploités pour pavés sont entrecoupés de plusieurs systèmes de joints, parmi lesquels on remarque surtout une série de joints dirigés 0.2' S. de la boussole avec pendage de 40” ù 60*^ vers le Sud et qui traversent toute l’exploitation. Des eaux précipitant la silice ont circulé dans ces joints, particulièrement dans le système des joints inclinés au Sud. Quelques-uns d’entre eux sont devenus de véritables fissures filonniennes, l’on peut recueillir de fort beaux échantillons de quartz appartenant ù la variété dite cristal de roche, et dont quelques-uns ont 10 centimètres et plus de grandeur.

Un grand nombre de ces échantillons présentent la particularité assez rare, en Belgique et dans la plupart des contrées, d’offrir le prisme hexagonal terminé par les pyramides à ses deux extrémités ; et cette cir¬ constance qui piquait ma curiosité, me conduisit dans la carrière. En effet, les cristaux de quartz ne passent pas pour se développer librement dans les filons ; le plus souvent ils y sont incomplets, étant implantés sur les pa¬ rois par une extrémité, et n’étant taillés en pyramide que du côté extérieur qui est resté enveloppé du bain sili¬ ceux. Parfois on extrait des filons des plaques cristalli¬ sées, formées de cristaux de quartz juxtaposés parallèle¬ ment, et qui portent chacun la double pyramide ; mais alors les faces des prismes sont adhérentes entre elles, et l’on ne peut isoler les individus sans les briser. Générale¬ ment les cristaux de quartz réputés complets se sont dé¬ veloppés isolément, soit dans les roches éruptives dont ils peuvent être un élément essentiel (pegmatites, porphyres quartzifères, rhyolites) , soit dans des couches sédimen- taires ou métamorphiques ils subsistent h l’état de dissémination, A cette seconde catégorie appartiennent quelques calcaires et dolomies saccharoïdes des Alpes, les calcaires et les grès des Garpathes et des Riesenge- birge, les rognons marno-bitumineux et les caillasses du bassin de Paris, de même que ces couches gypseuses des Pyrénées d’où l’on extrait les hyacinthes de Compos- telle. Dans toutes ces circonstances, c’est l’altération ou la désagrégation de la matière avoisinante, calcaire, gypse, argile marneuse, feldspath, qui permet d’isoler le cristal de quartz. Mais à Nil-St-Vincent le gisement est très-diffé¬ rent. Là, de nombreux cristaux de dimensions notables et

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doublement terminés appartiennent à des fissures, à des cavités comprises dans les bancs du quartzite silurien.

Si l’on se porte au point de la carrière de Nil-St-Vincent qui a fourni le plus grand nombre de spécimens de quartz, on reconnait qu’il constitue une espèce de poche ou d’éva¬ sement compris dans le plan d’un de ces filons ou joints transversaux dans lesquels la silice a cristallisé, et qui ont été signalés ci-dessus. En scrutant attentivement l’ou¬ verture de cette poche à cristaux, fort endommagée actuellement par les visiteurs (i), on reconnaît que les parois en sont de quartzite plus ou moins altéré. Ces pa¬ rois de la roche encaissante sont couvertes de quartz plus ou moins compacte ou grossier, passant dans certains endroits au quartz largement bacillaire, et sur lequel on distingue quelques druses ou incrustations de cristal de roche dont les pointes regardent l’axe du filon ou de l’évasement. La partie centrale, qui a de 10 à 25 centi¬ mètres de largeur sur une longueur indéterminée, est occupée par une argile sableuse ou ferrugineuse, d’un brun foncé vers le haut de l’ouverture, d’un jaune doré vers le bas, très-finement pailletée, associée à de petits grains subcristallins de quartz et h demi concrétionnée par la silice. Dans ce magma sont distribués, sans ordre reconnaissable, de nombreux cristaux de quartz, les uns brisés, les autres bipyramidés ; les uns revêtus h l’extérieur d’une croûte ocreuse qui les opalise et dépolit leurs faces, les autres presque débarrassés de cet enduit, et

(*) Les chercheurs de cristaux ont visité fréquemment Nil-St-Vincent depuis quelques mois. Lors de mon excursion à cette localité, j’ai trouvé les principaux gisements quartzeux dans un grand état de délabrement, et il était très-difficile de se rendre compte de la structure primitive des filons.

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reprenant facilement la transparence et Féclat des cristaux des Alpes. Cette confusion de la zone centrale du filon, cette disparité dans l’éclat et la couleur des cristaux d’une même espèce minérale, ce mélange de quartz intact et de quartz fragmentaire, décèlent visiblement des actions chimiques opérées à des époques et dans des con¬ ditions différentes, ainsi que certains remaniements dus à une cause mécanique.

Passant à l’examen détaillé des cristaux, on constate chez la plupart que la pyramide hexagonale s’est déve¬ loppée avec beaucoup de simplicité à une des extrémités du prisme. On n’y retrouve guère que les six faces combinées des deux rhomboèdres p, et e ^2- C’est le contraire à l’autre extrémité, qui offre très-fréquemment des pointements pyramidés multiples. Ces pointements d'ail¬ leurs reproduisent plus ou moins chacun le dirhomboèdre du quartz; iis sont tous orientés de la même manière, et en rapport exact avec la pyramide unique qui termine l’axe opposé du cristal. Le contraste que je signale ici entre les deux pôles opposés de l’axe vertical des quartz de Nil- St-Vincent a été noté depuis longtemps parmi quelques variétés de la même espèce. M. des Cloizeaux, par exemple, l’a relevé dans les cristaux des environs de Ba- règes, et dans les belles améthystes de la Hongrie; et Quenstedt dans certains quartz volumineux des Alpes, dont une des terminaisons est simple et dont l’autre, dit-il, parait hérissée de clochetons gothiques (i).

En collationnant les spécimens de Nil-St-Yincent, j’ai

(^; Conf. Quensledt : Handbuch der Minéralogie. 2^ Auffl.,s. 194. et Des Cloizeaux : Mémoire sur la cristallisation et la structure intérieure du quartz f pp. 132 et seq,

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vu que l’on pouvait préjuger avec beaucoup de probabilité dans chaque cas le pôle axial du quartz l’on doit s’at¬ tendre à trouver la pluralité. D’abord elle se développe à peu près invariablement du côté le prisme hexagonal présente le plus de largeur. Or on sait que cette inégalité dans les dimensions transverses du prisme est un fait presque constant chez le quartz aussitôt que les individus atteignent une grandeur notable. En second lieu, quand nos spécimens sont formés d’un cristal principal plus long que les autres, lequel est entouré parallèlement ou obliquement d’individus plus courts, la multiplicité des pyramides se produit toujours du même côté pour tous les individus, et ce côté est opposé à celui le cristal prin¬ cipal a son prolongement isolé.

Maintenant, si l’on se rappelle que, dans les druses du quartz, les prismes sont généralement élargis vers leur base de soutènement, si l’on tient compte aussi du fait que, dans les groupements de quartz implantés sur des parois rocheuses et qui ne dépendent pas de mâcles pro¬ prement dites, les prismes associés partent et divergent le plus souvent du support commun, l’on se demande si une partie au moins des cristaux libres de Ni!-St-Vincent ne furent pas d’abord des individus monopyramidés et implan¬ tés sur une base quartzeuse. Une cause quelconque aurait détaché ces cristaux de leur support primitif. Tombés dans le magma argilo-siliceux, leur surface de cassure ou de jonction se serait réparée et comme cicatrisée sous l’influence des eaux incrustantes qui circulèrent dans les fissures des quarlzites; elle se serait hérissée de pointes pyramidales rangées d’après les axes du cristal blessé. Cela revient à attribuer le . développement de ces quartz

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pour le moins à deux phases distinctes. Partant de l’hypothèse que plusieurs de nos cristaux à pôles dis¬ semblables furent préalablement fixés par le côté se déclare la pluralité de pointes, on prend ce côté comme base, et l’on est frappé alors de la profonde ressemblance que prennent certains échantillons par leur portion supé¬ rieure avec les quartz simples ou groupés, implantés sur les parois des druses, des filons ou des poches h cristaux.

Entr autres arguments favorables à cette manière de voir, je signalerai d’abord les différences qui existent entre les extrémités d’un même échantillon de nos cristaux rela¬ tivement à certaines propriétés physiques, telles que l’éclat, le poli, la structure des faces, la transparence ou la couleur. Ces différences indiquent des modifications dans le milieu cristallisant, et par conséquent des phases successives. Je dois convenir que tous les spécimens à pôles dissemblables ne présentent pas ces différences physiques d’une manière très-sensible ; et il en est l’on ne les aperçoit pas. Mais il suffit qu’elles soient manifestes dans quelques-uns : c’est une preuve positive ; et l’on pourrait s’expliquer son absence dans certains cas par la persistance des mêmes conditions de cristallisation.

J’alléguerai ensuite le revêtement partiel de quelques quartz par de nouvelles lames cristallines exactement orientées d’après les axes du cristal qui les porte, mais d’un aspect différent de ce dernier. On verra, par exemple, des individus dont toutes les faces primitives sont picotées, découpées de très-petits creux polygonaux que l’on dirait taillés h l’emporte-pièce. Ces petites cavités sont remplies d’argile ferrugineuse. Maintenant, quelques portions du cristal sont recouvertes de lames de quartz

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transparentes et poiies , sous lesquelles on reconnaît l’ancienne surface partiellement incrustée d’oxyde de fer.

D’autres fois c’est le contraire. On a des cristaux inco¬ lores, doués d’une belle limpidité. Mais quelques arêtes ou faces de la pyramide ou du prisme ayant été cassées ou détachées d’un support, la blessure est guérie, les creux sont plus ou moins comblés par un quartz de caractère différent du premier. Il aura englobé des particules d’argile ou des lamelles submicroscopiques de mica, ou bien il sera plus laiteux que le précédent, et les cicatrices alors se distinguent du premier coup d’œil. Ces faits rap¬ pellent les expériences célèbres de Lavalle et de Dufrénoy avec l’acétate de plomb (i). Les octaèdres transparents et tronqués sur les angles que l’on obtient d’une solution acide de sel, sont susceptibles de se convertir en octaèdres purs, en se complétant par de petites pyramides opaques de la même substance, à la condition d’opérer ensuite dans une solution neutre.

Je possède de beaux spécimens de Nil-St-Vincent, l’on voit des faisceaux de gros prismes quartzeux, brisés et ressoudés après coup par des veines de quartz qui tra¬ versent tout le groupement de part en part. Or il est très- curieux de constater que le quartz, dans une seule et même veine, paraît s’être réglé successivement d’après la direc¬ tion moléculaire des individus qu’il traverse, et qu’il a plus ou moins restitué des facettes prismatiques convena¬ blement orientées à mesure qu’il pénétrait è l’intérieur de chaque cristal.

J’ai recueilli un échantillon formé de cristaux entre-

{*) Dufrénoy : Traité de minéralogie^ 2^ éd,, I, p. 226 et suiv.

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croisés et dont un prisme, à demi enchâssé dansde voisin, a été décapité. L’emplacement alvéolaire que le premier occupait dans le second est demeuré reconnaissable, et Fon trouve une série ’de pointements dihexaèdres refaits sur la cassure du tronçon demeuré en place. Il est évident que le prisme à pointements multiples s’est prolongé d’abord beaucoup plus loin et occupait la cavité prisma¬ tique demeurée vide, et que depuis il s’est recouvert de pyramides convenablement orientées.

Les derniers exemples cités me semblent mettre hors de doute la reconstitution partielle de cristaux à Nil-St- Vincent. J’ajouterai qu’en glanant parmi les 'échantillons épars dans cette carrière, il n’est pas malaisé d’en décou¬ vrir qui semblent montrer les étapes parcourues par les cristaux dans leur réparation plus ou moins avancée. On trouve au milieu des fissures des quartzites Ton ne peut soupçonner de remaniement, des cristaux avec la cassure vitreuse et conchoïdale propre au quartz hyalin; puis Fon rencontre d’autres fragments dont la surface a pris un aspect vernissé. Les reliefs que Fon observe sur les cas¬ sures de ce dernier genre ne sont pas ceux des surfaces concîioïdes, ils se rapprochent plutôt du pointillé ou des moirures que Fon a signalés depuis longtemps sur les faces pyramidales du quartz. Je pense que tout observateur qui aura étudié les cristaux avec soin et qui comparera les cassures dont je parle aux cassures normales, ii hésitera pas à considérer les premières comme revêtues d’un nou¬ vel enduit siliceux ou remaniées par Faction cristalline. On arrive ensuite à des échantillons dont la surface de cassure, souvent plus ou moins mate dans Fensemble et incrustée de limonite, est comme criblée de petits points

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brillants . qui, pour une même position, réfléchissent simultanément la lumière. A l’aide de la loupe, on y reconnaît de petites faces triangulaires, complètes ou in¬ complètes, parfois des commencements de pyramides hexagonales de quartz, tantôt apparaissant à d’assez grandes distances les unes des autres, tantôt associées par petits groupes. Bien que ces cristaux élémentaires soient distri¬ bués en des places fort différentes, sur les surfaces les plus irrégulières et telles que les comporte une cassure, ils sont tous rigoureusement parallèles entre eux et leur orientation est régie par celle des axes du cristal brisé.

Des échantillons précédents l’on passe à d’autres, la cavité est encore reconnaissable, mais en partie comblée et nivelée par l’apport de couches moléculaires plus ré¬ centes. Ces petits cristaux élémentaires que je viens de décrire s’y sont complétés et multipliés, soudés partielle¬ ment jes uns aux autres. Il en est résulté, soit une série de pyramides hexagonales plus ou moins régulières, per¬ ceptibles à l’œil nu, dont tous les angles correspondants passent à peu près par un même plan, soit des lames d’accroissement d’une certaine étendue, dessinant une face prismatique ou dihexaédrique du quartz brisé. Ces lames d’ailleurs ne sont généralement pas continues dans toute l’étendue de la face théorique quelles reproduisent; elles sont souvent dentelées à leur pourtour, elles sont échan- crées et découpées à leur intérieur par une foule de petites cavités à contours polygonaux multiformes, déjà indi¬ quées ci-dessus ; mais la direction de ces contours brisés parait toujours parallèle à des lignes cristallines du quartz. En un mot, la structure de ces lamelles surajoutées inspire nécessairement l’idée qu’elles proviennent de

gToupemeïits moiécuiaires. juxtaposés et dont les axes sont toujours régis par ceux du noyau primitif.

Oii trouve à Nii-St-Vinceiif. tous les passages entre les cristaux de cette dernièré catégorie, et de beaux exem« plaires mooopyramidés par un bout, multipyramidés par Fautre, et que Ton pourrait croire formés d’un seul jet.

Je suis très-éloigné de dire que tous les cristaux com¬ plets de cette carrière se soient faits h plusieurs reprises. Je pense que certains cristaux de petites dimensions et bien symétriques à leurs deux extrémités ont pris naissance immédiatement dans le magma argilo-siiico-ferrugineux que j’ai noté au centre de la principale ouvertüre, et que Fon retrouve plus ou moins semblable dans d’autres fis¬ sures quartzeuses de la même exploitation. D’autres ont pu être formés immédiatement simples h un bout et mul¬ tiples à Fautre. Dans quelques gros échantillons, parmi lesquels il en est de i5 centimètres de longueur et dont les extrémités offrent des terminaisons dissemblables, non-seulement Fon n’aperçoit pas de traces de la suture qui subsiste dans beaucoup de cas à l’endroit de la frac¬ ture cicatrisée, mais la plus grande analogie d’aspect physique existe d’un bout à Fautre des spécimens. Même les défauts et les glaçures qui partent des profondeurs de la masse cristalline se propagent jusqu’à ses extrêmes limites. En présence de celte liomogénéité, il semble natu¬ rel d’écarter toute idée de fracture, et d’admettre ici le résultat continu d’un même vrocessus cristallin. Toutefois les doutes reparaissent quand fon voit, ailleurs, des lames -superposées à des portions blessées et dont elles se distinguent très-nettement par certains côtés, se fondre dans d’autres directions d’une manière si parfaite et par

soc. GÉOL. DE BELC., MÉMOIRES, T. IIL S

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tous ieurs caractères au support cristallio, qu’il est abso¬ lument iaipossibie de discerner leur mutuelle séparation, à rœii nu ou h la loupe. On ne peut donc pas reconnaître en toute circonstance les portions cristallines surajoutées à un quartz donné, et cesl pourquoi je m’abstiens de trancher la question pour tout échantillon extrait de nos carrières.

Le fait le plus frappant qui ressort de ce qui vient d’être dit, me paraît être la constance d’orientation des axes cristallins dans le développement des agrégations quartzeuses, et la tendance presque invincible à compléter le polyèdre type de l’espèce. Aussitôt qu’un petit cristal naît adossé h la paroi d’un cristal préalable, il se construit géométriquement d’après la direction de celui-ci : à la condition, bien entendu, qu’il n’existe entre eux aucun intermédiaire, pas même la plus mince lamelle de mica, et ensuite que le nouveau petit cristal soit en son lieu de naissance, car s’il est déjà formé, fùt-il même soudé au voisin par la silice, il prend une position indépendante. Dans notre mémoire sur les roches plutoniennes, le P. Renard et moi avons reconnu des faits du même genre dans les nodules de feldspath des Ardennes françaises, et nous avons fini ressortir ce penchant à la constance d’orientation, même entre des minéraux diflérents de compo¬ sition et de système cristallin, pourvu qu’ils appartiennent à la même famille, comme forthose et l’oîigoclase (i). De même dans nos quartz, les lames moléculaires appliquées

( ' ) Des faits analogues ont été r.onstatés par Streng dans les pegmatites de la vallée de Kadau, dans le Hartz {Neues Jahr. fur Minéralogie, 48Ti, p. T19) ; par Vom Ratli, dans les filons granitoïdes de San Piero à file d’Elbe. {Zeit. der deut. geol. GeselL, 48701 ; et récemment par H. Credner dans les granulites de la Saxe {Ib. 4875).

sur les échancrures d’un cristal antérieur reproduiseiü, suivant les cas, les surfaces typiques des prismes ou de la pyramide. Quand elles sont accollées à des faces verii- eales du prisme, elles ne manquent pas de porter les cannelures d’oscillation bien connues de ces faces. Si elles apparaissent vers les sommets, les pointements multiples qui en résultent sont rangés de manière h indiquer plus ou moins la pyramide unique qui naîtrait de l’ensemble si la construction était achevée. C^est une chose étonnante que l’espèce d’effort que manifestent dans ce sens quelques fragments irréguliers. Des faits de cette nature ont été relevés depuis longtemps dans l’étude des cristaux. Ils accusent une analogie incontestable entre les règnes inorganique et organique, et témoignent de rharmonie profonde de la création.

il est assez probable que la reconstitution partielle des faces cristallines du quartz à Nil-St-Vincent n’est pas due exclusivement au dépôt de nouvelles molécules. L’action dissolvante a pu également jouer son rôle, en s’exerçant sur les contours irréguliers, de manière à manifester la forme véritable de la masse intérieure. D’anciens obser¬ vateurs avaient remarqué déjà que des corps solubles, intérieurement cristallisés, mais sans forme déterminée au dehors, comme l’alun, le borax et le nitre, finissent par acquérir une forme régulière, étant soumis à faction lente de l’eau (t). Daniell autrefois, et plus tard Leydolt, dans un mémoire capital, partirent de dans leurs recherches relatives à la structure du quartz. Ils prouvèrent que des cristaux ou des plaques taillées dans ce minéral sont atta-

) Delafosse. Noîireau cours de minéralogie^ I, pp. 351, 3o!2.

quées avec une certaine régularité par une solution étendue dacide fluorhydrique. Parmi les résultats de ce mode d’action bien établi par Leydoit, on doit noter Farrondissement des arêtes terminales du prisme, la pro¬ duction de certaines faces obliques sur ces arêtes et celle de faces rhombifères (i). J ai vu, sur certaines cassures de nos quartz, des arrondissements d’angles ou d’arêtes avec recouvrement de facettes dissymétriques qui pourraient bien dépendre de phénomènes de dissolution analogues à ceux qu’a étudiés Leydoit. Mais je ne remarque pas d’autres faits concomitants signalés par cet auteur. Toutefois ces particularités non constatées dans nos cristaux peuvent tenir au dissolvant choisi et à d’autres circonstances de laboratoire. On sait combien facilement la nature produit le quartz cristallisé, qu’il est si pénible d’obtenir dans nos expériences. La plupart du temps, les quartz naturels ont été produits et dissous sans intervention d’acide fluorhy- drique. Or il est certain que la silice a été, à plusieurs reprises, dissoute et cristallisée dans le voisinage immédiat des fissures de nos quartzites de Nil-St- Vincent ; car ces derni(irs ont perdu tout ou partie de leur ciment siliceux, et sont souvent ramenés h l’état de grès tendre ou de sable dans le voisinage immédiat des veines de quartz cristallin. Cela est très-frappant, par exemple, sur la paroi ouest de la carrière, vers l’endroit l’on voit les prolon¬ gements du principal filon à beaux cristaux de quartz. On dirait que le ciment siliceux des quartzites s’est séparé des roches encaissantes pour se concentrer dans les veines quarîzeuses. La cause inconnue qui tantôt a fait disparaître

( ^ ) Sitzb. der Math. Natut'. Klasse d. k. Akad.^ Wien., t. XV, pp. 66, 67.

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et tantôt a précipité de la silice dans le terrain, peut avoir agi selon les deux sens dans Tédification des cristaux complexes.

On peut se rendre compte avec probabilité des causes qui ont isolé beaucoup de quartz de Nil-St-Vincent.

La désagrégation parfois très-avancée des quartzites dans cette carrière, au voisinage des veines siliceuses, permet de détacher facilement les druses quartzeuses des parois sur lesquelles elles se sont développées. Quand les filons sont inclinés, on remarque souvent que les plaques cristallines se sont détachées du toit et sont tombées d elles-mêmes dans le centre du filon, l’intervalle entre les masses contiguës s’étant rempli d’argile ferrugi¬ neuse. Ces chutes ont entraîner souvent la rupture et l’oblitération des cristaux. On peut s’expliquer de la sorte en partie la présence des cristaux fragmentaires réparés ou non réparés que l’on recueille en si grand nombre dans les principaux filons de la carrière. Mais une autre cause doit être invoquée pour nous expliquer l’abondance des cristaux simples ou groupés par deux ou trois et qui sont dispersés dans les fissures filonniennes. Beaucoup de ces cristaux portent sur les parois du prisme ou de la py¬ ramide les empreintes parfaitement distinctes d’autres cristaux de la même espèce, qui se sont développés h côté d’eux, qui les ont gênés dans leur accroissement, et qui en ont été disjoints plus tard. Les creux déterminés par les dites empreintes montrent sur leurs bords ces gradins rec¬ tilignes qui sont, comme on sait, un des caractères les plus communs des groupements du quartz. On a souvent l’occasion de constater, sur ces surfaces d’ancieraies join¬ tures, des dépôts quartzeux qui doivent être postérieurs h

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la séparation. Or on s’explique ces particularités des cristaux détachés , quand on expérimente avec quelle facilité relative se séparent souvent les uns des autres les cristaux de cette localité, lorsqu’ils sont simplement groupés d’une manière quelconque et non assujettis aux lois des macles. îl ne faut pour cela qu’une traction assez faible. Alors chacun des individus emporte avec soi, malgré l’enchevêtrement réciproque, à peu près toute la matière qui lui appartient, et l’on met à découvert de la sorte des empreintes de jonction pareilles à celles dont tant d’échantillons portent la trace. J’ignore absolument quelle est la cause qui a produit cette facilité de disjonction dans des cristaux qui ont crû simultanément et qui sont si étroitement engagés les uns dans les autres.

D’autres circonstances viennent s’ajouter aux précé¬ dentes pour montrer que les prismes de quartz de cette localité peuvent se séparer facilement de leur base primi¬ tive de développement. J’en ai vu qui, bien qu’étant volu¬ mineux, se subdivisent en fragments par un choc assez léger. Par suite de conditions inconnues, tenant sans doute à leur formation, ils sont d’une fragilité remarquable. D’autres se cassent aisément selon des plans obliques à l’axe principal et qui ont quelquefois la régularité de vrais clivages. Ces directions de fractures planes sont au nombre de six et correspondent à la pyramide terminale P . Mais en les examinant avec soin on se convainc que l’on n’a pas affaire ici à de vrais clivages, mais à ce que les minéralogistes allemands nomment une composition écailleuse (schalige Zusammensetzung) , et provenant d’un empilement ou d’un emboîtement de cristaux aplatis, ces petits cristaux étant bien reconnaissables dans les plans de cassure.

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De tout cela Fou doit conclure que, dans les liions et poches à cristaux de Nil-St-Vincent, les quartz ont pu se détacher fréquemment de leur lieu d’origine et présenter de nouveaux côtés h la solution minérale qui déposait la silice. De petits glissements comme il s’en passe dans les failles, de médiocres secousses de tremblements de terre, fréquentes sans doute h toutes les époques géologiques, sont plus que suffisants pour nous rendre compte de cet ordre de faits.

Une dernière catégorie de formes quartzeuses, recueil¬ lies à Nil"St”Vincent, mérite l’attention du minéralogiste : ce sont celles qui paraissent s’être développées en englo¬ bant des portions du magma argilo-siliceux qui occupe l’axe des filons. J’ai recueilli des plaques etdesdrusesavec pointes de cristaux dont quelques parties ont la transpa¬ rence et l’éclat d’un cristal de roche incolore de la plus belle eau, tandis que d’autres parties sont opaques, jaunes ou grises, et possèdent une texture entièrement grossière. La répartition des parties opaques et des parties hyalines dans les cristaux de ce type est complètement irrégulière. Parfois c’est la portion opaque qui supporte la transpa¬ rente, et parfois c’est le contraire. Certains pans d’un même prisme vertical seront parfaitement achevés et transparents, et d’autres pans du même prisme, à peine indiqués çli et là, sont remplacés par une masse dure, grenue, jaune, terne, sauf qu’elle est légèrement vernie en quelques places. En regardant h îa loupe ces régions opaques et grenues, on s’aperçoit que leurs particules constituantes ont contracté un certain alignement malgré l’irrégularité du grain et des contours et les vides dont la masse est criblée. Quelques points saillants scintillent ;i

n

runisson sur ce fond terne. Avec un verre grossissant on y reconnaît de petites plaques réfléchissantes, qui sont des facettes minuscules de quartz dont la position est déterminée par celle des faces prismatiques brillantes et com.plètes. Celte constance d’orientation, de même que les traces d’alignement manifestées dans les régions h texture grossière, doit faire admettre que la cristallisation du quartz s’est opérée ici dans un milieu hétérogène dont elle a enveloppé la substance, à peu près comme le cab Caire cristallisé a régi l’agglomération des amas sableux à contours rhomboédriques de Fontainebleau. La matière minérale saisie par la cristallisation du quartz paraît être formée de petits grains de quartz subcristallins, agglutinés avec des paillettes micacées et avec cette même argile fer¬ rugineuse, à loucher très-onctueux, et qui a souvent été emprisonnée dans les plaques cristallines de nos quartz. Des cristallisations du même genre se distinguent égale¬ ment aux salbandesde quelques filons de la même carrière et au contact des quartzites encaissants, fortement altérés. J’ai indiqué déjà cette altération des quartzites repassant au grès et même au sable meuble. Vers la limite des filons quart- zeux de très-petits cristaux de quartz se forment dans ces portions désagrégées, puis des cristaux de la même espèce de beaucoup plus grandes dimensions. Parmi ceux-ci, on en voit qui offrent une texture argilo-sableuse tout en conservant leur forme, et qui prennent graduellement et un peu plus avant féclat ou la transparence du quartz ordinaire. Le quartz à Nil-St-Vincent aurait donc pseudo- morphisé parfois la silice provenant en partie de la désagrégation des quartzites ; et j’ai trouvé des indices d’une action de la même nature dans des sables apparie-

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nant aux amas de contact du terrain anthraxifère. J’ajouterai que la désagrégation plus ou moins sableuse de roches cohérentes au voisinage de filons me paraît venir à l’appui des paroles suivantes du Prodrome de M. Dewalque : « Nous considérons les sables des amas de l’anthraxifère comme produits par des eaux minérales qui ont décom¬ posé dans la profondeur les diverses roches quartzeuses qu’elles ont traversées (d). «

Dans un beau et savant travail publié il y a quelques mois (2), et qui décrit les filons traversant les granulites de la Saxe, M. H. Credner parle de druses de quartz des environs deLunzenau, il a se passer des phénomènes analogues à quelques-uns de ceux que j’ai mentionnés à Nil-St-Vincent. Le célèbre professeur de Leipzig y indique des cristaux libres de quartz, gisant dans des cavités des gneiss, et parmi lesquels il en est d’assez volumineux. Ces cristaux ont aussi des aspects très- variés. Les uns sont intacts : les autres plus ou moins endommagés, et portent souvent, en tel ou tel point du prisme ou de la pyramide, de nouvelles couches cristal¬ lines qui ont réparé leurs blessures. M. Credner reconnaît aussi dans ce gisement des cristaux de divers âges ; il en est qui sont revêtus de couches ocreuses, tandis que d’autres, voisins des premiers, ont les faces h peu près polies et brillantes ; enfin il a remarqué aussi que les cristaux des parois se détachaient assez facilement les uns des autres dans leurs groupements. îl y a là, comme l’on voit, tout un ensemble de faits rappelant singulièrement

^ ) Pfodi'otue d'une descripiion géologique de la Belgique, p. 275.

-/) Zeils, d. deui. geolog. Gexeils., XXVII, pp. Ml, MH,

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ceux que j ai décrits du silurien du Brabant. Î1 me paraît bien probable que ces chutes de cristaux de quartz d’abord adhérents à d’autres, et ces réparations plus ou moins partielles sous l’actio'n persistante des eaux siliceuses, sont des faits assez fréquents dans les poches et les filons des terrains quartzitères, bien qu’ils aient peu attiré l’attention jusqu’à présent.

Note additionnelle.

Louvain, 26 avril 1876.

Je viens de trouver à Louvain, à mon retour d’une excursion géologique avec les élèves de nos écoles spéciales, une livraison récemment arrivée du Neues Jahr- buch für Minéralogie de Leonhardt, et se trouve un travail de M. Friedrich Scharff sur les cristaux brisés et réparés après coup par l’action cristalline ( i). Ce travail publié il y a quelques semaines m’était inconnu quand je lus, à la séance de la Société géologique, le 17 avril dernier ma Note sur les quartz de Nil-St-Vincent. Je ne doute pas que la comparaison des deux mémoires prouverait facile¬ ment la chose à un lecteur attentif. J’ai vu d’ailleurs avec satisfaction que les observations du savant allemand sur les réparations plus ou moins avancées des cristaux brisés ou détachés naturellement de leur support étaient à beau¬ coup d’égards en harmonie avec les miennes. Il montre Fintérêt que présentent au point de vue de la formation des

( q Ueber die Selbsthàtigkeit in ihrer Ausbildung gestortet, sowie im Berge zorbrochener und wieder erganzter Kryslalle, von Friedrich Scharfl*. (Neues Jahrb.f. Min. und Geo!. -1876, p. 24 et seq.

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cristaux, l’étude de ceux dont le développement a été troublé ; ce qui est bien le cas de ceux que Ton recueille dans les fissures de nos quartzites de Nil. Il signale, notamment chez certains quartz, l’existence d’un noyau reconnaissable au travers des couches, d’aspect ph;ysique différent, qui l’ont recouvert dans la suite. Il parle de cristaux de quartz brisés par l’effet des glissements dans quelques gisements des Alpes et de la Saxe, et qui ont été plus ou moins réparés, guéris, l’apport de couches cristallines convenablement placées, ou par des groupe¬ ments de petits cristaux orientés comme l’ancien. Il parle de la difficulté de reconnaître parfois les portions anciennes et les portions plus nouvelles dans un même échantillon. Mais il signale d’autres circonstances la distinction est facile et où, comme je l’ai fait voir pour quelques individus de Nil-St-Vincent, les parties anciennes offrent une rugo¬ sité et des incrustations limoniteuses que n’ont pas les récentes, etc., etc. M. Scharflf’ fait remarquer que des faits de ce genre ont été reconnus dans le calcaire, la fluorine. Forthose, Foligiste et la galène. Je reconnais avec M. Scharff qu’il y a des analogies remarquables avec les règnes organiques : mais je ne partage pas sa manière de voir quand il reconnaît dans ces faits les indices d’une spontanéité vivante, et quand il se demande s’il n’y aurait pas dans les minéraux quelque principe de réparation et de parachèvement du type semblable à celui des plantes.

Veuillez, Monsieur le secrétaire-général, faire passer ces observations sous les yeux des commissaires chargés de lire mon travail, et agréer l’expression de ma considé¬ ration la plus distinguée.

Ch. de la Vallée Poussin.

NOTE

SUR LES DIVISIONS A ÉTABLIR ENTRE QUELQUES

ESPÈCES DE GRANDES ROSTELLAIRES

DES TERRAINS ÈOCÈNE ET OLIGOCÈNE,

PAR

A. RUTOT ( î ).

En déterminant les coquilles recueillies par notre col¬ lègue M. Georges de Looz, dans le Tongrien inférieur du Limbourg, à l’effet de les décrire dans un travail dont une première partie a déjà été présentée à la Société malacologique de Belgique (2), j’ai été conduit à comparer entre elles les diverses grandes rostellaires renfermées dans les terrains éocène et oligocène.

Cette comparaison m’a fait voir qu’une confusion, faite il y a longtemps, s’était perpétuée jusqu’à nos jours, sans qu’elle ait été reconnue. En effet, il existe dans Vargile de Londres, dans Vargile de Barton, dans le système Bruxel- lien et dans l’oligocène inférieur (Tongrien inférieur de

(1) V. p!. 2.

(®) Description fie hi faune de l’Oligocène inférieur de Belgique, par A. Riilot, l'e partie. Arvwles la Société malncoloqique. de Belgique. Tome XK

T. m Fl. Z.

1. Rostellaria roRu .. idem.

3. Rostellaria ampla, .Brand 3^ idem, jeune âge.

-A.. FvZot. dei. ad. Tzxvù.

-Lvù/'i/.poa^ tZF&vey'^eT/ns FruæeZle^s .

SûcFte Û€olop!i(iiie^ de FelpfUjn

T. /// PI Z

Societf (^^loaique de

3. Rostellaria ampla Brand 3! ,, idem, jeune â de

1. Rostellaria robusta . Rntot. idem jeune a^e

2 . Rostellaria niacroptera . Lamk

par (Z. Zievereyi

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Dumont), des rosteliaires de forte taille, largement ailées, ayant au premier abord de grands points de ressemblance et désignées dans les ouvrages sous les noms de Rostel- laria ampla Brand. et de Rostellaria macroptera. Lamk.

Dans son travail sur « les animaux sans vertèbres du bassin de Paris, » Deshayes avait déjà reconnu une partie de l’erreur et il avait distingué avec soin la Rostellaria macroptera Lamk., qui ne se rencontre que dans le calcaire grossier de Paris, des autres rosteliaires des argiles de Londres et de Barton et du Bruxellien, sans émettre d’avis sur les noms à imposer à ces dernières.

Ayant été à même d’examiner un nombre considérable de grandes rosteliaires du Bruxellien, dont il existe un certain nombre d’échantillons silicifiés de bonne conser¬ vation , ainsi que quelques magnifiques exemplaires recueillis dans le Tongrien inférieur des environs de Tongres, j’ai remarqué :

Que l’espèce bruxellienne ne pouvait être confondue avec l’espèce oligocène ;

2*" Que l’espèce bruxellienne était identique à celle figurée par Sowerby et provenant de l’éocène inférieur (Argile de Londres).

Que l’espèce oligocène était identique à celle figurée par Brander et provenant de l’éocène supérieur (Argile de Barton).

L’espèce de l’argile de Barton porte un nom adopté, celui de Rostellaria amp/a, Brand, nom que doit également porter la coquille oligocène ; tandis que l’espèce de l’argile de Londres et du bruxellien a été confondue par les auteurs, tantôt avec la Rostellaria macroptera, Lamk, tantôt avec la Rostellaria ampla, Brand. Or, d’après ce qui a été dit plus

78 ^

haut, la vraie R. macroptera, Lamk. ayant été suffisam¬ ment distinguée par Deshayes et un examen sérieux prou¬ vant que la R. ampla, Brand. ne peut être confondue avec l’espèce du bruxelüen, il y a lieu de créer pour celle-ci un nom nouveau destiné à la faire reconnaître. C’est à cet effet que j’ai proposé dans mon travail déjà cité, puis décrit et figuré dans une note plus récente intitulée : « Description de la Rostellaria robusîa, Rutot, fossile de l’argile de Londres et du terrain bruxellien des environs de Bruxelles >> et présentée également à la Société Malaco- logique de Belgique, le nom de Rostelloria rohusta, Rutot, pour l’espèce nouvelle ainsi dégagée.

Avant de terminer cette note, je crois utile de donner ici à grands traits les caractères qui différencient les trois espèces de grandes rostellaires dont il vient d’être ques¬ tion, caractères que l’on retrouvera facilement dans les ligures de la planche qui accompagne ce travail.

Rostellaria macropïera, Lamk. Coquille fusiforme, svelte, non ventrue ; tours de spire mai définis à fextérieur ; dernier tour terminé par un canal très-recourbé et creusé d’une gouttière profonde du côté concave. Aile très-déve- loppée, plus longue que large, commençant à la base du canal, longeant la spire dont elle dépasse le sommet, puis venant s’y raccorder à son extrémité. Pas de stries trans¬ verses à la base du canal. (Voir Deshayes, Coq. foss. du Bassin de Paris, pl. 83, fig. 1 et pl. 84, fig. i.) Jeune âge inconnu. Gisement : Calcaire grossier de Paris.

Rostellaria ampla, Brand. Coquille fusiforme, ventrue vers le milieu, spire pointue, dernier tour se terminant par un canal droit et portant de grosses stries parallèles

^ 19 ^

transverses à la base. Aile demi-circulaire, partant de la base du canal et se raccordant à la spire avant d’en avoir atteint l’extrémité.

Jeune âge : coquille fusiforme, composée d’une spire pointue à tours convexes, séparés par une suture canali- culée. L’avant dernier tour est sensiblement caréné. Le dernier tour est assez ventru, il porte des stries trans¬ verses parallèles bien marquées et est terminé par un canal droit.

Gisement. Argile de Barton ; oligocène inférieur de Belgique, d’Allemagne, des côtes du lac d’Aral.

Rostellaiua kobusta, Rutot. Coquille fusiforme, ventrue vers le milieu, spire pointue, dernier tour se terminant par un canal presque droit, portant à sa base des stries transverses obsolètes, peu visibles. Aile demi-circulaire, partant de la base du canal, atteignant toujours l’extrémité de la spire, passant par dessus et se repliant de l’autre côté en se plissant.

Jeune âge : Coquille fusiforme, spire pointue formée de tours imbriqués, plats ; le dernier tour est peu bombé; il se termine par un canal droit et porte vers le bas quelques stries obsolètes peu visibles.

Gisement. Argile de Londres ; étage bruxellien, zone supérieure et zone inférieure ; étage paniselien, conglo¬ mérat de rivage, à Helmet, près Bruxelles.

OBSERVATIONS

SUR

L’ALLURE DU SYSTÈME ROUILLER

ENTRE HÉLEN ET CHARNEUX ( Province de Liège ) { * ) ,

PAR

RENIER MALHERBE, ingénieur.

Dans la partie non concédée du système houiller de la province de Liège, située entre Mélen et Gharneux, des travaux de recherche ont été exécutés en ces derniers temps, comme suite à des demandes en concession ou en extension.

D’anciennes exploitations superficielles, effectuées près du château de Rolland, semblaient devoir encourager ces recherches. D’autre part , si la synonymie qui paraît accréditée dans cette localité entre les couches des concessions de Mélen et des Quatre Jean, était exacte, les plus grandes probabilités d’induction permettraient d’espérer une zone importante de terrain houiller pro¬ ductif dans l’enclave susdite non concédée.

La synonymie à laquelle je fais allusion tend â raccorder la couche Quatre Jean de Méleinavec la couche de même nom de la concession des Quatre Jean. Elle repose sur des apparences stratigraphiques.

n V. pi. 3.

Jjin. Soc. glol-.di

a

ïjiége Irap H. Vaillant - Carmanne

- 81

Si, en effet, on trace un niveau dans ces deux couches, exploitées sous le même nom dans les deux conces¬ sions susdites, on obtient une allure qui semble s’emboiter parfaitement, et Ton est porté à conclure à première vue que ces deux lambeaux de plateures sont le prolongement l’un de l’autre, séparés par une lacuna inexploitée de 1 4/2 à 2 kilomètres.

Le tracé ci-joint, à l’échelle de î h 80.000, permettra d’apprécier la situation. Il figure le profil en plan de l’emboîtement des deux couches Quatre Jean, emboîtement calculé il un même horizon d’après les tranches exploi¬ tées en profondeur.

Il s’agit d’apprécier si la conclusion synonymique géné¬ ralement admise telle que je viens de l’indiquer est exacte.

Les observations d’affleurement du terrain houiller dans la zone circonvoisine permettraient de résoudre la question si les mouvements d’allure reconnus par les travaux de Mélen rfy aidaient déjà.

J’ai rencontré trois points principaux fournissant des indications précieuses sur fallure que les couches doivent y affecter souterrainement. Ils sont situés à Bolland, à Mélen et à Gharneux.

A Bolland, en lieu dit Basse-Wez, j’ai constaté dans le schiste houiller des mouvements en bassin et selle très- accusés.

Un bassin dans un schiste leuilleté est visible au nord de l’église de Mélen et longeant le ruisseau. Comme, sur le tracé ci-joint, ce bassin vient s’embrancher sur le bout de la plateure Quatre Jean de Mélen. Ce schiste feuilleté n’est probablement pas très-écarté de la dite couche.

A Gharneux, depuis 500 mètres au sud-est du château

soc. GÉOL. DE BELC., MÉMOIRES, T. IIL 6

de ce nom jusqu’à 1,400 mètres au Nord-Ouest, on cons¬ tate des bassins et selles caractérisés, tantôt dans le schiste houiller, tantôt dans un grès blanchâtre, remarquable, non par son épaisseur, mais très-reconnaissable dans toute cette zone, et que j’ai rencontré en des points très-nom¬ breux de la province formant les assises inférieures du terrain houiller. Le tracé ci-joint donne l’allure des ter¬ rains à Charneux d’après les observations que j’ai faites sur les affleurements de cette roche et des schistes qui l’accompagnent.

Les mouvements précités doivent se continuer en profondeur. Or, au même niveau d’affleurement, figu¬ rant sur le tracé ci-joint, ils se trouvent en partie dans l’allongement de la portion inexplorée comprise entre les deux niveaux des couches nommées Quatre-Jean dans les concessions de Mélen et des Quatre-Jean. Je crois pouvoir en conclure que l’on ne peut admettre comme synonymes ces deux niveaux de couches Quatre Jean. En d’autres termes, les couches exploitées par la concession de Mélen ne seraient pas contemporaines mais antérieures à celles de la concession des Quatre-Jean.

Les travaux de recherche actuellement en œuvre en ces localités confirment déjà cette appréciation. Le puits et la galerie sud exécutés à Nobleheid par M. le comte de Berlaimont, demandeur en concession, se trouvant dans la zone des plateures, au sud des mouvements précités, n’ont permis de constater d’autre particularité saillante que la rencontre d’une veinule charbonneuse très-dure.

Les perquisitions effectuées par la Société du Hasard, demanderesse en extension, ont fourni des données beau¬ coup plus intéressantes.

ün puits a été creusé par cette soiâété en lieu dit La Vaux de Méleih 11 a été enfoncé jusqu’à la profondeur de 62'^"o0. De ce point, une bacnure sud a été pratiquée sur un développement de 222"' ; elle a révélé l’existence d’une partie des mouvements ci-dessus renseignés h la surface. A la distance précitée du puits, elle a recoupé une couche dont la puissance a varié de 0‘"60 à 0‘”90 avec un sillon de schiste friable au milieu. La pente de cette couche est de 50oSud; elle a pour toit et pour mur un petit banc de grès. Le charbon en est tout-à-fait menu ; il est un peu luisant , décrépite au feu , brûle très-difficilement seul. 11 présente, en un mot, les caractères des charbons appartenant aux couches inférieures de la formation.

Avant de recouper cette couche, à 162"’ au sud du puits, la bacnure a traversé une faille à pente Sud, pres¬ que verticale. Cette faille mérite peut-être une mention spéciale, eu égard à cette circonstance quelle se trouve dans la zone du prolongement probable de la faille eifé- lienne. Cette observation est légitimée entr’autres par le motif qu’en reportant en plan le point failleux fourni par cette bacnure, il tombe exactement sur le prolongement du passage de la faille eifélienne, telle que j’avais été amené antérieurement à la tracer par induction, à la suite d’ob¬ servations à la surface et autres. Les travaux en pierre exécutés par la concession de Trou-Souris au niveau de son canal d’écoulement et dirigés vers Nord permettront dans un avenir rapproché, s’ils sont poursuivis activement, d’être fixé, définitivement à l’égard de celte faille, dont l’existence , comme ligne séparatoire de la formation des plateaux de Herve a été, sinon niée, du moins mise en doute.

OBSERVATIONS

SUR

L’ALIiURE DU SYSTÈME HOÜILIER

ENTRE MÉLEN ET CHARNEUX

PAR

M. RENIER MALHERBE.

Rapport de M, Alpti. BRIART.

La petite note de M. R. Malherbe est une suite au mémoire très-étendu sur le système houiller de la province de Liège, qu’il a présenté en réponse à une question de concours posée par l’Académie royale de Belgique et qui a été couronné par la classe des sciences. Ce travail est, si nous sommes bien renseignés, en voie de publication, et nous avons l’espoir de le voir paraître prochainement.

La note actuelle a pour but de rechercher la synonymie des couches de houille dans une région des plateaux de Herve encore peu connue. Certaines observations strati- graphiques ont amené Fauteur à conclure que la couche ^ Quatre Jean de la concession de Melen n’est pas la même que la couche qui porte le même nom dans la concession des Quatre Jean, lène seconde observation consiste à reconnaître dans une faille recoupée dans une bacnure sud, creusée à

profondeur par un puits de recherche enfoncé au N.-E, de la concession de Melen par la Société du Hazard, le prolongement de la faille eifelienne h travers le terrain houiller à l’est de la vallée de la Meuse.

Ces points sont très-intéressants : ils sont le résultat d’actives recherches et d’investigations laborieuses; mais comme toute lumière n’est pas faite encore h cet égard, il est bon d’en laisser h l’auteur tout le mérite en même temps que toute la responsabilité.

Il est un troisième point sur lequel je désire attirer Fat- tention de la Société Géologique, point plus important selon moi, en ce sens qu’il concerne, non-seulement le bassin houiller de Liège, mais le bassin houiller de la Belgique tout entière. M. Malherbe nous a parlé de grès blanchâtres observés par lui près de Gharneux et au sujet desquels il eût été intéressant de Te voir entrer dans des détails plus précis et plus circonstanciés.

Il a mis sous les yeux de la Société un échantillon de cette roche : c’est plutôt un poudingue qu’un grès, un peu bréehiforme, composé de fragments de phtanite blan¬ châtre atteignant rarement la grosseur d’un pois, montrant des traces de feldspath altéré et passant par conséquent â l’arkose. M. Malherbe dit avoir rencontré celte roche en des points très-nombreux de la province elle carac¬ térise les assises inférieures du terrain houiller.

Cette roche était connue depuis longtemps, comme nous le verrons plus loin, dans la province de Liège ; plusieurs géologues en avaient parlé, entr’autres Dumont et M. Dewalque. Mais ce qui, pensons-nous, n’a pas encore été signalé, c’est qu’il existe dans le Hainaut une roche analogue, qui paraît également caractériser les assises

inférieures du terrain houiller. L’aspecl minéralogique est le même, sauf que Ton y rencontre des grains de phtanite brun ou noir dans la proportion de un tiers h un cinquième environ. Ces fragments sont plus ou moins gros; quelquefois très-petits, ils donnent a la roche un aspect grési- forme ; pins souvent ils atteignent la grosseur d’un pois ; et toujours, que la roche soit h grains fins ou ii grains plus gros, on y remarque de nombreux grains feldspathiques.

Nous avons pu constater la présence de cette roche en ddférents points peu éloignés l’un de l’autre, dans la partie sud-est du bassin du Centre, en affleurement à la surface. Nous allons entrer à ce sujet dans quelques détails.

Le gisement le plus h l’Ouest se trouve h Forcliies, à environ 1,700"' au sud de l’église, sur la rive droite du ruisseau, dans une excavation qui paraît être le résultat d’une ancienne exploitation de cette roche. On la retrouve à 2 1/2 kilomètres dans la direction E.-S.-E. dans le bois de la Charboonière, h 200“ environ au N. du chemin de fer de Baume l\ Marcliienne, elle a ég.-dement été fobjeî. ifune certaine exploitation.

Ce même chemin de fer la recoupe un kiiomètre plus loin, dans îa même direction ; elle s’y présente en deux assises séparées par une assise de schistes houillers noirs, ce qui ne nous semble pas è la répétition de la même couche par une faille. Les deux assises et les schistes noirs occupent une longueur de 40™ sur une inclinaison de 60°; d’où, puissance réelle == 35™ environ. Enfin, on rencontre encore la même roche le long du chemin montant des établissements de Monceau-sur-Sambre à Hameau, et nul doute que des recherches ne !a fassent découvrir dans beaucoup d’autres points.

87

Remarquons que ces quatre affleurements principaux se trouvent sur une meme direction h peu près parallèle à la limite bien connue du calcaire carbonifère, qui se trouve à environ 900*'* au Sud et que l’on peut suivre depuis Fontaine-FEvêque jusqu’à Landelies et au-delà.

Au midi de cette ligne principale d’affleurements d’envi¬ ron 4 1/2 kilomètres de loii'gueur, on trouve d’autres excavations et sur le sol des cailloux parfois en très- grande quantité, principalement près de la tranchée du chemin de fer, qui semblent indiquer d’autres assises d’une roche composée des mêmes éléments, mais à grains fins, et donner ainsi, à la zone poudingiforme, une puis¬ sance plus considérable que celle que j’ai indiquée plus haut.

Nous nous bornerons à ces détails pour le moment, nous réservant d’y revenir plus tard (i). Cependant, nous pouvons dès à présent émettre la supposition que les roches poudingiformes de Liège et du Hainaut appartien- neoit à la même formation et sont le résultat du même phénomène. Ces assises sont bien celles que Dumont avait reconnues dans la partie N.-E. du bassin de Liège, lesquelles sont plus remarquables encore près d’Aix-la- Chapelle, et qui correspondraient, d’après M. Dewalque, au Flôtzleerer Sandstevi de la Westphalie, colorié par Dumont, sur la carte de Belgique et des contrées voisines, comme houüler inférieur.

Nous ne voyons, non plus, aucune difficulté d’admettre l’avis de M. Dewalque qui regarde ces assises comme les représentants belges du mülstone grit desllesBriimmiques,

(^) Tout le monde comprendra que, si j’emploie ici îe pluriel, c’est que je parle au nom de mon ami Cornet et au mien.

88

Ceia nous parait beaucoup plus rationiiei que de chercher ces représentants dans les schistes alunifères ou ain- pélites de Chokier.

Dans tous les cas, si cette manière de voir est admise, il en résultera des conséquences assez importantes. D’abord, la limite du hoiiiller inférieur devrait être notable¬ ment relevée dans notre série, bien que Ton puisse lu^* reprocher h l’avance d’être assez difficile h fixer. En second lieu, le nom de houiUer sans houille ou improdiictil ne pourrait plus lui convenir, au moins pour notre pays, puisque entre ces poudingues et le calcaire carbonifère i! se trouve des schistes houillers renfermant des couches de houille, exploitables ou non. Enfin, nous pensons que ce hoiiilîer inférieur pourrait se subdiviser en deux sous- étages, le premier renfermant les plitanites, les ampélites et les schistes alunifères, le second, les schistes houillers terminés supérieurement par les poudingues.

10 Mai 1876,

.Iiui (/(• Belg.

T. III, pi. 4

ÉTUDES GÉOLOGIQUES

System c houilUr de LLcgcy

par

RENIER MALHERBE , Ingénieur. Dt la.

Slcrilité du Système houiller Saive/ Jupille cria Xliavée,

Tracé au Niveau du. Zéro de la. Meuse, de la Couche, considérée par

du Nauillèr inferie

Lié^^e.Irap H. Vaillant - Garmanne

DE LA

STÉRILITÉ DU SYSTÈME ROUILLER

ENTRE SAIVE, JUPILLE ET LA XHAVÊE ('),

PAR

RENIER MALHERBE,

ingénieur.

La zone de terrain houiller située entre la Xhavée, au Nord, Jupilie à l’Ouest, et Saive au Sud, quoique ayant été l’objet de travaux de recherche ou d’exploitation, est restée jusqu’aujourd’hui en état de controverse.

Limitée très-probablement par deux failles, la faille de Seraing au Nord, et la faille eifélienne au Sud, elle com¬ prend dans sa partie septentrionale le prolongement des dressants du midi de la concession de Wandre, dans sa partie méridionale les plateures du nord de la concession Herman-Pixherolte, et h l’Ouest les bassins déchiquetés reconnus ou en partie exploités autrefois dans la conces¬ sion de la Yiolette ; plus loin, suivant la même direction, les fonds de bateaux allongés qui caractérisent la conces¬ sion de la Chartreuse et particulièremet celle, du Houlleux.

(*) V. pl. i.

90

Les déhoLiillements pratiqués en diftérents points de cette enclave permettent d’affirmer que l’allure générale du terrain y constitue une selle excessivement dévelop* pée, et morcelée par une série de plis. L’axe principal de ce mouvement de soulèvement aurait eu son origine sous la campagne de Sclessin, il a été reconnu par le bure Perron du Val Benoît , d’où il se dirige d’une manière radiée vers le fort de la Chartreuse avant d’atteindre la zone dont je m’occupe en ce moment.

Cette allure est au surplus accusée ù la surface. J’ai pu m’en convaincre en relevant les points d’affleurements que j’ai rencontrés h Souverain-Wandre, dans le parcours de la montagne de la Xhavée, à J u pille, de nombreuses carrières ont été ouvertes dans des grès plus ou moins importants, aux Piétresses, sur la concession du Houîleux, h Suive et à la Motte.

Si, comme j’ai été amené à l’établir théoriquement, la couche Poignée d’Or de la Chartreuse est synonyme de la couche Marnette exploitée h Herman-Pixherotte, dont l’allure est connue soit souteri'ainement, soit par affleure¬ ments h peu près entre Fayen-Bois et Frumhy, on peut dès à présent tracer d’une manière assez approximative¬ ment exacte la configuration du terrain interposé dans la zone que j’envisage, et l’on est amené ainsi par le carac¬ tère stratigraphique h admettre que le dépôt houiller compris entre Saive et la Xhavée ne renferme plus que les assises inférieures du système, c’est-à-dire des couches généralement sans grande importance, eu égard à leur ouverture ou à leur nature. J’entends par assises infé¬ rieures la série des couches existant sous Poignée d’Or.

Un seul élément de la question pourrait présenter de

_ 91

l'aléa : cesl le plus ou moins de relèvement ou d’abaisse- ment que présentent^ dans les concessions du Houlleux et. de îa Violette, les lignes : d’ennoyage de leurs fonds de bateaux. Or, si, comme j’ai lieu de le supposer par le caractère minéralogique, la couclie Vignoule du Houîleur ifest pas supérieure à Poignée d’Or Marnette, cette derniè-re reste au niveau de la Meuse à Fouest de la concession de la Violette.

Ces inductions sont confirmées par les travaux exécutés en ces derniers temps. La concession de Jupille avait commencé au pied de la montagne rectifiée de la Xhavée une galerie d’écoulement qui était destinée h en recon¬ naître Failure et la richesse, tout en fournissant l\ l’exploi¬ tation projetée un abattement considérable. Elle a traversé, en longeant partiellement les- limites des concessions de Wandre et de la Violette, des terrains très-mouvementés en selles et bassins, sans rencontrer une seule couche exploi¬ table, et ce, sur plus de 1200 mètres. Un puits creusé ensuite à la montagne de la Xhaillée, à 300 mètres environ au nord de la concession de Herman-Pixherotie, c’est-à-dire à Fopposite des premières perquisitions, iFa pas été plus heureux, il a été abandonné provisoirement comme la galerie, et n’a recoupé en matières charbon¬ neuses que quelques veinules.

Un sondage pratiqué à l’endroit dit FonddeCohy par les concessionnaires de la Chartreuse na pas, que je sache, tourni des résultats plus encourageants. Enfin, une ancienne baenure, mise à découvert par les concession¬ naires de Wandre, et creusée vers le Nord dans le flanc du vieux chemin de Souveraiii-Wandre à la Xhavée n’a nul¬ lement fourni les indices d’une zone plus ou moins riche du terrain houilîer,

A ces. faits constants j’ajouterai un nouvel élément : le synchronisme minéralogique fourni par certains horizons de grès constatés à la surface. Le grès des environs de Gharneux, que j’ai renseigné h la dernière séance de la Société géologique, très-caractéristique d’une assise infé¬ rieure, se retrouve entr’autres dans la montagne rectifiée de Souverain-Wandre ; je l’y ai observé en trois points différents. Près le moulin de Fafchamps, lieu dit Enclave- de-Mortier, j’ai rencontré une ancienne carrière dont les échantillons rappellent un horizon, sinon identiquement du meme âge, en tous cas bien rapproché du précédent. J’en dirai autant du grès que l’on exploite actuellement dans le chemin de Bellaire h la Motte et qui se trouve comme les précédents sous l’horizon de Marnette = Poignée-d’Or.

Quoique les terrains de recouvrement empêchent de suivre d’une manière précise la configuration de ce grès, on peut la reconstituer théoriquement par le [»arallélisme avec les horizons de grès supérieurs mis à découvert, notamment â Jupille dans les carrières Genotte, Piedbœul, Albert, Albert Léonard, etc., et l’on en déduit l’emboî¬ tement suivant.

Le grès précité de la montagne rectifiée de Souverain- Wandre, en plateure, formerait, par son prolongement à l’est des points observés , un premier bassin auquel feraient suite les bassins parallèles à ceux de la Chartreuse et plus au Sud à ceux de la Violette. Dans cette dernière zone, il viendrait s’emboîter dans les plis multiples cons¬ tatés h la surface dans la commune de Jupille. De là, il se raccorderait en plateure avec le grès que j’ai signalé h La Motte, il rencontrerait les grandes plateures de Her- man-Pixherotte, pour se raccorder dans la même allure

au grès de Fafchamps, après avoir toutefois subi de nou¬ veaux plissements qui m’ont été révélés àTrois-Fontaines : enfin, de Fafchamps il viendrait se terminer en bassin à Championmont au nord de Cliarneux, localité dans laquelle il se replie à différentes reprises en se dirigeant vers le Sud-Est.

Les prémisses que je viens de développer sont obsta- tives à la doctrine longtemps accréditée, et même jusqu’au¬ jourd’hui, d’après laquelle les couches de la concession de Wandre passeraient sous la série de la Chartreuse. S’il en était ainsi, il est hors de doute que les recherches par puits, sondage et galeries préindiquées auraient atteint cette série qui est très-riche, au point de vue de la multi¬ plicité des couches sur une épaisseur relativement peu importante de terrain houiller, et qui renferme différentes couches de grande ouverture. A cette objection de faits matériels, j’ajouterai l’observation générale théorique que, si l’affirmative était vraie, il faudrait conclure à une puis¬ sance de terrain houiller anormale en cette zone, si l’on compare le nombre des couches qui en serait la consé¬ quence à celui que révèle le système houiller de la province de Liège, c’est-à-dire beaucoup plus grande que partout ailleurs.

De ce qui précède, je crois pouvoir conclure que la série des couches exploitées ou recoupées par la conces¬ sion de Wandre est supérieure à la série de la Chartreuse, dont Poignée d’Or fournit l’un des horizons les plus remar¬ quables, et que je n’ai pas encore rencontré dans les terrains mis à découvert par les galeries de Wandre. Je crois aussi pouvoir conclure qu’une zone de stérilité de plus en plus marquée à mesure qu’on s’avance vers l’Est,

- 94

se développe à partir de Jupilie, en embrassant l’espace compris entre la Xhavée et Saive. Cette zone serait le résultat d’un soulèvement sous forme de selle, dont la direction orientale se rapprocherait vraisemblablement de l’angle nord du territoire neutre de Moresnet.

BIBLIOGRAPHIE.

LISTE DES OUVRAGES

KEÇLS ËX DON OU EN ÉCHANGE

PAR LA

SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE BELGIQUE.

OUVRAGES NON PÉRIODIQUES.

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jNote sur le terrain crétacé du département de l’Yonne; in-8, 32 p, Auxerre, 1876.

Ondulations de la craie dans le nord de la France ; in-8, 48 p., 2 pL, Paris, 1876.

Malaise (G.). Rapport sur l’excursion de la société malaco- logique de 1872 aux environs de Virton ; in-8, 15 p., Bruxelles, 1872.

- 10

Malaise {C ). Rapport sur la note de M. Mourlon : Sur les dépôts dévoniens rapportés par Dumont à l’étage quartzo-schisteux de son système eifélien, etc. in-8, 7 p., Bruxelles, 1876.

Rapport sur le complément du mémoire cou¬ ronné de MM. de la Vallée-Poussin et Renard, sur les roches plutoniennes de la Belgique; in-8, 16 P , Bruxelles, 1876.

OUVRAGES PÉRIODIQUES

Reçus du 21 novembre au juillet 1876.

BELGIQUE.

Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Bulletin de—; série, tome 40.

Bapports de MM.Dewalque, de Koninck et Dupont, sur le travail de M. Crépin concernant la flore des psammites du Condroz, pp. 55, 55, 56. l.ecture des rapports de MM. Dewalque, Dupont et Briart, sur la proposition de publier une nouvelle carte géologique de la Belgique, p. 59. Rapports de MM. de Koninck, Dewalque et Bellynck sur le travail de M. Gilkinet concernant la flore fossile de l’étage du Poudingue de Burnot, pp. 70, 71, 75. A. Gilkinet. Sur quelques plantes fossiles de l’étage du Poudingue de Burnot, p. 159. Rapports de MM. Dewalque, Dupont et Briart, sur la publication d’une nouvelle édition de la carte géologique de la Belgique, pp. 274, 291, 508. P.-/. Van Beneden. Les pachyacanthus du musée de Vienne ; p. 525.— Résolution prise par la classe des sciences sur les conclusions des rapports de MM. Dewalque, Dupont et. Briart, eon- cernant la publication d’une nouvelle carte géologique de la Belgique, p. 448. P.-J. Van Beneden. Les ossements fossiles du genre Âulocèle au musée de Linz, p. 556. Rapports de MM. Dewalque, de Koninck et Dupont, sur le travail deM. Mourlon, concernant l’étage dévonien des psammites du Condroz dans le bassin de Tlieux, etc, pp. 675, 675, 676. Rapports de MM. Dupont, Nyst et Briart, sur un travail anonyme concernant les dépôts littoraux de l’assise paiii- sélienne dans les environs de Bruxelles, pp. 678, 680, 681. - P.-J. Van Beneden. La baleine fossile du musée de Milan, p. 756.

H

.V. Sur l’étage dévonien des psam mites du Condroz dans

le bassin de Theux, etc, p. 761. Lettre du Département de la guerre relative à la carte géologique du pays, p. 897. Concours. Rapports de* MM. Dewalque, Briart et Cornet, sur les mémoires concernant le bassin houiiler de la province de Liège, pp. 900, 949, 971.

Id. série, tome 41 (ir® 1-5.)

Correspondance : Carte géologique de Dumont, 2.-- G. Dewalque. A propos de la carte géologique détaillée de la Belgique, p. 15. Rapports verbaux de MM. Dewalque, Briart et Cornet, sur les projets de publication de la carte géologique de Dumont, p. 225. ~ Rapports de MM. Briart, Cornet et Malaise, sur le travail de Mourlon concer¬ nant les dépôts dévoniens rapportés par Dumont à l’étage quaitzo- schisteux inférieur de son système eifelien, pp. 230, 232, 240. Mourlon. Sur les dépôts dévoniens rapportés par Dumont à l’étage quartzo-schisteux de son système eifelien, etc. p. 323. Rapports de MM. Dewalque, de Koninck et Malaise, sur le supplément au mémoire de MM.de la Vallée-Poussin et Renard, concernant les roches plutoniennes de la Belgique, pp. 407, 430, 431. Ed. Dupont. Note sur les principaux manuscrits délaissés par feu André Dumont, p. 458. P. -J. Van Beneden. Les phoques fossiles du bassin d’Anvers, p. 783. De Koninck. Notice bibliographique, p. 909. Lettres de MM. Capellini et de Zigno, relatives à des découvertes d’ossements fossiles en Italie, p, 957.

~ Id. Mémoires de . Coll. in-4. T. XXXIX, l"® partie. T. XLI, 2"’® partie.

~ Id. Mémoires de —. Coll. in-8. T. XXV et T. XXVI.

Id. Annuaire de . 1876, 42'"'’ année.

E, Dupont. Notice sur la vie et les travaux de J. B. J. d’Omalius d’Halloy, p. 181.

Bruxelles. Société maiacologiquede Belgique. Annales de la -. T. IX, 1874.

G. Vincent. Faune Laekeiiienne. Description de trois espèces nouvelles, provenant de Wemmel, p. 51. Ern. Vanden Broeck et //. J. Miller. Les foraminifères pliocènes des environs d’Anvers, p. 83. A. jRm/oL Note sur la découverte de deux spongiaires ayant provoqué la lormation des grès fistuleux et des tubulations sableuses de l’étage bruxellien des environs de Bruxelles, p. 55. - A. Thielens Traduction de la note de M. G. F. Mathewsur les mol-

12

lusques de la formation postpliocène de l’Acadie, p. 55 P. Cogels. Observations géologiques et paléontologiques sur les différents dépôts rencontrés à Anvers lors du creusement des nouveaux bas¬ sins, p. 7.

Séances de la Société.

11 janvier 1874, V. Vanden Broeck. Rapport sur la traduction faite par M. Mourloii de l’ouvrage de M. Prestwich: On lhe structure of lhe Crag-beds of Suffolk and Norfolk. —Nyst et Mourlon. Rapport sur le travail de M. Cogels, intitulé: Observations géologiques et paléontologiques sur les différents dépôts rencontrés à Anvers. G. Vincent. Notes sur un gisement de Térébratules aux environs d’Anvers et observations de M. Mourlon à ce sujet.

1" février 1874-, XXV. G. G oHin. Noie sur les mollusques des Vosges. G. Description d’une variété de la Liranœa limosa (var. Broecki). M. Mourlon. Observations sur la position du Pani- selien dans la série éocène. P. Cogels. Seconde note sur le gise¬ ment de la Terebratula grandis. Vanden Broeck et Mourlon. Communication sur le meme sujet.

l®*" mars 1874, LUI.’ Nouvelles observations au sujet de nos couches tertiaires à Terebratula grandis. Mourlon. Décou¬ verte d’un tronc d’arbre fossile dans le Maestrichtien à Canne, (Belgique).

12 Avril 1874, LXIL P. Cogels. Nouvelle note sur le gisement de la Terebratula grandis. Vanden Broeck. Note au sujet du travail de M. Davidson sur les Brachiopodes tertiaires de Belgique.

5 mai 1874, XCl. Miller. Rapport sur la traduction faite par M. Vanden Broeck du travail de M, Brady: « On a true carboniferous Nummulite. » P. Cogels. Note sur un gisement d’Ostrea cochlear aux environs d’Anvers. De Folin et Bérillon. Deux espèces nouvelles des faluns de Cabane près Dax : Cæcum fibratum et Meio- ceras Cabenensis. Colbeau. Observations au sujet de la Cranie mentionnée par M. Davidson dans ses Brachiopodes tertiaires de Belgique.

7 juin 1874, CIH. Dewalque, Vanden Broeck, Cogels. Considéra¬ tions sur la question de savoir si le Diestien doit être considéré ou non comme pliocène.

4 octobre 1874, CXL. Vanden Broeck. Rapport sur un travail manuscrit de M. Mattliew «Notes on tlie Mollusca of the Postpleio- cene formation in Acadia. »>

l®*" novembre 1874, CLIX. Ern. Vanden Broeck. Rapport sur une excursion faite au Bolderberg, près de Hasselt.

13 -

6 décembre 1874, CLXXXV[. Lefèvre. Un Gastéropode et un Lamellibranche nouveau pour la faune Laekenienne.

Id. Procès-verbaux des séances delà du 6 juin 1875 au 2 avril 1876.

Annales des travaux publics de la Belgique. T. XXX, 1872.

E. J. L. Tliomrd. Les mines et l’industrie minérale de l’île de- Sardaigne, pp. 271, 575.

Id. T. XXXI, 1873.

Id.T. XXXII, 1874.'

Ad. Firket. Notice sur la carte de la production des carrières de la Belgique pendant l’année 1871, p. 61. --B. Malherbe. Delà cartographie minière, p. 591.

Id. T. XXXIII, 1875.

Bruxelles. Moniteur industriel belge (1®‘‘ août 1875—20 décembre 1875).

Tremblements de terre; p. 551. Le tunnel sous la Manche; pp. 542, 550, 562, 585, 447, 558. Gisement d’or dans l’Illinois ; p. 548. Le dénivellement des rivages de l’Océan Atlantique et de la Manche , p. 555. Tunnel du Saint-Gothard ; p. 548. Les mines du Caucase ; p. 567.— Mines de fer et de houille en Turquie; p. 418. —Les volcans ;p. 419.— Les mines de la Nouvelle-Calédonie; p. 490. Le percement du Mont-Blanc; p. 552.

Id. (l®’’ janvier 1876.— 20 juillet 1876 )

Lettre du Portugal. Correspondance particulière du Moniteur industriel; p. 2, 19,85,255-254,266-267, 276-277. Chemin de fer du Saint-Gothard ; pp. 14, 45, 92, 125, 155, 169, 205, 218, 244, 270, 298, 528. Société géologique de Belgique; pp. 58, 274, 555. Tunnel entre Calais et Douvre ; p. 58. Tunnel du Saint-Gothard ; pp. 59, 60, 77, 107, 105, 125-125, 155, 149, 185, 204, 205, 298. La production minéralogique de toute l’Europe; p. 98.— Découverte d’une mine d’étain: p. 126. Nouveaux gise¬ ments de nickel ; p. 151.— Minerai au Japon; p. 187.— Bloc d’argent; p. 212-215. —Bibliographie : La terre végétale, géologie agricole par Stanislas Meunier, avec une carte agricole de la France, par A. Delesse ; p. 221. Fédération des sociétés scientifiques de Belgi¬ que; pp. 290, .521-522. -T- Bibliographie ; L’bomme pendant les

14

âges de 1? pierre par M. E. Dupont; pp. 516-519. Congrès de l’industrie minérale à Douai; pp. 5M-515. Terrains houillers de la Chine; p.ol4.

Bruxelles,— Bibliographie de Belgique. 1'® année. N®® 11 et 12 ; année. 1-5.

ALLEMAGNE.

Metz. Bulletin delà société d’histoire naturelle de -, 13® cahier, 1874

Académie de ; 1873-1874, 3“® série, 3”'® année.

Brême. Abhandlungen herausgegeben vom naturwissen-

schaftlichen Vereine zu Bremen. T. IV, 4™® cahier.

J. GiJdemeisfer. Ueber einige niedrige Schâdel aus der Domsdüne zu Bremen ; p, 514. L. Hdpke. Der Bernstein im nordvveslichen Deusehland ; p. 525. Miscellen : Ueber das Vorkommen von Gescbleben siluriscber Kalk von Gut Wellen bei Stubben. Neues Maas fürTorf; p. 551.

~ Id. T. V. 1®" cahier.

BeilageN®5zu dem naturwissenschaftiichen Vereine zu Bremen.

Frîburg. B. Berichte über die Verhandlungen der naturforschen Geselischaft zuFreiburgi. B. T. VI, l®® cahier.

H. Rosenbtisch. Ueber einige vulkanisclie Gesteine von .Java ; p. 1.

Id. 2™® cahier.

H. Fischer. Kritische, mikroskopisch-mineralogische Studien ;

p. 1.

-- Id. 3™® cahier.

-- Id. 4"'® cahier.

F. Klocke. Kristallogr. Mittheilungen aus dem mineralog. Muséum d. Universilat Freiburg ; p. 1. A. Ecker. Ueber eine rnenschliche Niedcrlassung aus der Rennthierzeit im Lôss des Bheinthals bei Munzingen unweit Freiburg; p. 70.— Pseudo-^Pfahlbau im Schuclisee auf dem Schwarzwald ; p. 96.

Greifsîvald. Mittheilungen aus dem naturwissenscliaftli- chen Vereinvon Neu-Pommern und Rügen. 7'"®année, 1875.

Hanau. Bericlit der Wetterauischen Geselischaft fur die gesammte Naturkunde zu . 1868 à 1873.

15

Gottingue. Nachricliten von der K. Gesellschaft der Wissensdiafteiî und der Georg-Augusts-Universitàt. 1875.

Üiîiwic/L K,b. Akademie der Wisseiischafteii zu München. Siizungsberichte der malhemaiiscli-physikalischen Classe der 1875, 1", et cahiers.

V. KobelL- Die Aetzfiguren des aiagnesiaglimmers une! des Epidots von H. Baumhauer ; p. 99. Ueber die AeizCgureo des Apaiils und des Gypses ¥011 H. Baumhauer; p. 169. ~ Ueber merkwürdige Quecksîlbererze aus Mexiko von F. Sandberger; p. 202. Gümbel. Ueber die Beschaffenheil des Steiiimeteoriten vom Fait am 12 Februar 1875 iii der Grafschaft Jowa; p. 515.

Id. Id. 1876, cahier.

Gümbel. Geogiiostische Miltheiiungeii aus deii Alpen ; p. 61.

Id. Abhandlungen id. T, XI, partie, 1871.

Gümbel. Die sogeuannien Nuliiporen (Lithothamnium imd Dacty- iopora) und ihre Beîheiliguiig an der Zusammenselzung der Kalkges- teine. Erster ïheil : die Nuliiporen des Plîanzenreichs (Litiioüiam- nium.); pAi.F.v. KobelL— Dm Mineraliensammlung des Bayerischen Staaies ; p. i9’5. GümbeL Die sogenannten Nuliiporen. Zweiter Theil: die Nuliiporen des ïhierreiches ( Dactyloporideae) nebst Nachtrag zum ersten Theil ; p. 229.

Id. Abhandlungen id. T. XI, 2*"® partie, 1873 et 3"’® partie 1874,

-- Id. Abhandlungen id. T. XIL l^®partie, 1875.

Gümbel. Beitrage zur Kenntniss der Organisation und systema- tischeii Stellung von Receptaculites ; p. 167.

Id. Almanach für das Jaiir 1875.

Breslau. Schlesischen Gesellschaft f. vaterlândische Cuitur : 52 Jahres-Bericht der .

Roemer. Uber die geologisdien Yerhâltnisse des Gotthard- Tuniieis ; desgl. über das Donez’er Sieinkohlengebirge und einen am Kiîzelberge bei Kauffung gefundeiien Baren-Unterkiefer; p. 21. -- Ueber Ewerbungen des mineralogischen Muséums wâhrend des jüng’sten Zeit und im Besondereii liber diejenige der Gôpperl’ scheo Sammlung fossiler Pflanzen ; desgl. über einen Unlerkiefer des Elasmotherium Fischer! Desm. und einen in Schesien gefundenen Schâdei des Moschusochsen ; p. 25. -- Ueber eine mit Keochen ausgesîorbener Sâugethiere erftiilîe Hôhle bei Oikusz in Koiiigreich Pollen ; desgl. über Blltzrôhren und ein neoes Yorkommen gedie- genen Kiipfers bei Bôrnchen unfern Hohefriecleberg ; p. 25.

16

O. Feistmantel. Ueber das Vorkonimen der Noeggerathia foliosa im Steinkohlengebirge Oberschlesiens ; 28. Ueber ein neues Yorkommen von silurischen Diluvialgeschieben bei Lampersdorf; }). 29.— Th. Liebisch. Ueber die mineralogische Zusammensetzung des Gesleins von der Oslseite des Schaferberges bei Goltesberg ; p.5 i

Goejipert. Ueber den sogenannten goldenen Stollen bei Reinerz; p. 56.— Ueber die Beziehungen der Stigmarien und Sigillarien der Steinkohlenformation ; p. 57. Ueber die Gründung der Heilquellen von .Jastrzemb und Goczalkowitz imd Oberschlesiens Beichlhum an Steinkohlen ; p. 40.

Francfort sjM. Senckenbergische naturforscîiende Geseli- schaft. Bericht über die 1874-1875.

F. Kinkelin.— Hehev die Eiszeit, mit einer Karîe ; p. 77.

Id. Abhandlungeii herausgegeben von der~. T. X, 1er 2™* cahiers.

F. Hessenberg. Mineralogische ÎSotizen. 12; p. 1.— F. Scharff. Ueber die inneren Zusammenhang der verschiedenen Kristallges- talten des Kalkspaths ; p, 57.

T. X, 3™® et 4™® cahiers.

Giessen. Oberhessischer Geseilschaft fur Nalur-und Heii- kunde : 11 Bericht der , 1865.

P. Seibert. Beitrage zur Géologie des hess. Odenwaldes; p. 109.

~ Id. 12 Bericht der - , 1867.

Id. 13 Bericht der —,1869.

0. Buchner. Die Aelzfiguren des Meteoreisens ; p. 99.

Id. 14 Bericht der —, 1873.

A. Streng und K. Zôppritz. Ueber den basaltischen Vulcan bei Climbach unweit Giessen ; p. 1. C. Trapp, Die Brauneisenstein- Lager des oberen Bieberlhales bei Giessen; p, 51.

Kœnigsberg. Physikalisch-ôkonomischeu Geseilschaft zu : Sclirifteii der . T. XIV, 1873, 1‘® partie.

Sitzungsberichle : Berendt. Ueber den Bernsteiniiergbau im Sam- lande, p.5. 0. Tmhler. Ueber die praehistorischen Funde auf Saniorin ; p. 8.

T. XIV, 1873, 2"‘® partie,

Abhandl: Bericht über die geognostischen Untersuchungen der Provinz Preussen dem Hohen Landtageüberreicht; p. 1

17

T. XV, 1874, partie.

Abli: G. Berendt. Marine Diluvialfauna in Ostpreussen und zweiter Nachtrag ziir Diluvialfauna AVestpreussen ; p. 25. Sitzungsb : Radde. Ueberdie geologischen Verbaltnisse imKaukasus und die Grundzüge des Reliefs auf dem Isthmus; p. 10.

T. XV, 1874, 2™" partie.

Marboîirg. Geseilschaft zur Befôrderung der gesammten Naturwissenschaften in Marburg. SitzungsbericiUe der . Années 1867 à 1874.

Id. Schriften der . T. X. (1871 à 1875).

.4. Von Koenen. Das Miocaen Norddeutschlands und seine Molus- ken-Fauna ; p. 159. O. Weiss. Beitragzur Kenntniss derNauhei- mer Soolsprudel; p. 275.

DanUig. Naturforschen Geseilschaft in Danzig. Schriften der série, ï. III, S*"* partie.

Conventz. Mittheilung über Pelrefactenkunde aus den Diluvial- geschieben bei Danzig; p. 5.

Id. Id. 4™^ partie.

Ohlert. Laplaces Hypothèse ueber die Entsthehung iinseres Plane- lensystems ; p. 6.

Stuttgard. Wurtembergische naturwissenschaftliche Jareshefte. ï. XXXI.

Miller.Veher die Tiefseefacies des oberschwâbischen Miocans und die Bryozoen von Ursendorf; p. 82. Lcube. Ueber Versuche, Fakelmassen in brennbare Steine zu verwandeln ; p 84. Probst. Erôrterungen über den Zusamrae'nhang der climaiischen Zustânde der letzten drei Erdperioden ; p. 85. 0. Lang. Parallelfaserung und Sâulen-Absonderung. Mikroslruclur-Studie ; p. 556.

Id. T. XXXII.

Probst. Ueber die Haifischreste der Meeresmolasse Oberschwa- bens; p. 51. E. Franck. Ueber die Pfablbauslation bei Schus- senried ; p. 55. Steudel. Ueber dasMalerial der Steinwaifen aus den Bodenseepfahlbauten ; p. 75. -- 0. Fraas. Geoiogisches Profil der Schwarzwaldbahn von Zulfenhausen nach Calw; p. 100. O. Hahn. Giebt es ein Eozoon canadense? Fine mikrogeologische UiUer- suchung; p.l52. Wepfer.Veher den Einfluss der Abkühlung unsres Planeten auf die Gebirgsbildung ; p. 156. r. Wurstemberger.

18

Ueber Lias Epsilon; p. 193. Z). F. IVmi'fmd. Zur Weichthiei-- fauna der Schwabischen Alb; p. 254.

Berlin. Zeitschrift für die Gesammten Naturwisseuschaf- ten ; redigirt von D. G. G. Giebel; 1873, T. VIÎ.

Origiml-Aufsàtze : Credner. lîelmstedter Eisenbahnlinie aulge- schlossenen Gliederder rhatischen Gruppe der Jiiraformalion;p. 140.

Lang, H. O. Die Bildung der Erdkraste; p. 1.— Schaffî. Gesclîichte der Isomerie und StrucUirtheorie ; p. 565. Mittheilungen : Credner. Die neue geologisehe üntersuchung des Kônigreicbs Sachsen; p. 557. Giebd. Uber Unio carbonaria^Limnadia carbo- naria; p. 562; über Thalomopora cribrosa ; p. 561.

Id. 1873, T. VIII.

Original- Aufsiüze : Brauns. Die chemische Constitution und natürliche Gruppirung der Thonerde-Silikate ; p. 377. Silzungsberichte : Giebel iegt eine eigenthündiche Pseudomorpbose von Westeregeln ; p. 96. - Petzold u. Giebel. Bliabdocarpon

in Magdeburger Culm; \). Ad. Schônemann. Ueber Ikosaeder; p. 564. Teuohert. Qualitative Analyse der von Giebel vorgelegten Pseudomorpbose von Westeregeln, p. 96; Specielle Analyse derselben , p. 97.

Id. 1874, T. IX.

Original-Aufsâtze : H. Daubrava. Einiges zur Rennlniss des Albits ; p. 57. D. Hahn, Phosphorescenz der Mineralien ; p. 151.

Sauvage. Synopsis der lertiaren Fische von Licata in Sicilien ; p. 496. Miîtlieilungen : J. F. Brandt. Die fossilen Cetaceen Europas ; 59. SUzungs-Berichte : Brauns. Neue Aiifschlüsse iin mesozoischen Gebirge von îlildesheini ; p.257. Ueber die mitlelo- ligocanen Ablagerungen bei Sôlingen ; p. 377. Fragt nacht fossilen Menschenrestenbei Halle und Riidow führîsolclie von Eckarisberga ; p. 481 ; Hilscongloinerat bei Braunschweig; p. 482. Hebert’s Arbeit über die Sandsieine von Helsingborg ; p. 562; ~ Eisen- steinlager von Ilsede bei Peine ; p. 280. v. Frlsch. Monographie der algerisclien Echiniden ; p. 275. Diluviale Paludina von Diemitz; p. 278. Peîrefakten von Orortek und Bornéo ; p. 280.

Geologisehe Karte der Gegend von Halle ; p. 578. Giebel, legt Quarzkrislalle von Stecklenberg ; p. 96. Richler. Hirschgeweihe aus dem Diluvium von Sandersleben ; p. 274. Biebeck. Glas im Diluvium bei Ober-Rôbligen ; p. 275.

19

îd. 187'4, 1\ X.

Ongimi-Aufsiitze ; H, Cmlner. Eine Excursion (1er deutschen Geologischen Geselischaft durcli das Sâchsische Gebirge. G. R, Credner. Die krystaliinischen Gemeiigtheile gewisser Schieferthone und Thone; p. 505. M. Skwert. üeber den Manganapatitund die Zusammensetzuog des Apatiis ; 559. üeber einige Mineralwasser und Heilquelien der Argentinischen Republik; p. 481.

Mittheüungen : A. Jentzsck, Die geologische und mineralogische Litteratur des Kônigreichs Sachsee und der angrenzenden Lânder- theiie von 1835-1875; p. GiebeL Dipus geranus, diluvia-ie Spilzmaus von Géra ; p. 532.

Süzimgs-Berichte : Braum. Peirefakten aus Palastina; p. 181.

Ammonites ibex ans Norddeuschland ; p, 184.,— Abnormer Ammonites planorMs; p. 188. Eisel u, Lkbe. Fossilresle beiGera; p. 479. V. Friisch. Schwefeîkiesknoiîen, Früchlen âhniich, von Seeben; p. 182; Glaucophan imd Gesteine mit demseiben von Syra; p. 184. Ein neuer Ceratit aus dem Schaumkalke; p. 186.

Giebei. Labyrinthodontenfàhrten im Buntsandstein bei Beriiburg; p. 187. ~ Nehring. Fossile Nager von Thiede ; p. 479.

AUTRICHE-HONGRIE.

Vienne. Geologischen Pieichsanstalt : Ahhaocllungen der K. K.---. 1875.

N** 2. F. Tietze : Mittheilungen aus Persien. 31. Neumayr : Diectralo-Caspi-Niederung. F. Doit : Pseudomorphosen aus dem Ural. T. Fuchs : üeber Bru.jnengrabungen im Gebiete von Wien.

5. F. Tietze : Mittheilungen aus Persien. K. Zütel .* Nach- irâg'liche Bemerkungen zu dem Aufsatze über die Gleîschererschei- nungen in der baierischen Hochebene. T. Fuchs : Die Tertiarbil- dungen von Steiii in Krain. 31. Neumayr : Zur Bildiing der Terra rossa. R. v. Drasche : üeber ein neues Braoiistein-Vorkommen in ünlersleiermark. J. Woldrich : Die hercynische Gneisstorma- îion im Bôhmerwalde. H. Wolf : Die geologischen AiifschUisse aiif der Staatsbahnslrecke Bakonitz-Beraon.

4. L. Maderspach : Antimonvorkommen bei Eperies. A. . Schlehan : Notizen über das Erzvorkommeo von Laorion in Attika.

/. V. Schriickinger : üeber iieue Anbrüche von Silbererzen in Joachimsthal, M. Neumayr : Der Kalk der Akropolis von Atheo.

C. Doelter : üeber die Uragegend von Predazzo. ~~ F. Posepiiy : üeber den' in iieren Bail der Offeiihanyaer Bergbaugegend.

5. F, Posepny : lleber eiiiige tektoiiisi-he Veriiâllnisse- def Bergbaugegend von Boltza in Siebenbürgen. - J. Woldrich: Ueber yerschlackte Steinwâlle in Bôhmen. C. Doelter : Bas Monzonb gebirge. A. Koch : Ueber Murbrüche in Tirol. R. Homes : Yorlage von Pelrefacten ans dem Kalnikgebirge.

]S^ 6. O. Heer: Ueber die miocenen Kastanienbaume. Doll :: Dialogit nach Manganblende und Baryi ; Pseudomorphosen nach Fahlerz von Pribram. F. Posepny : Ueber das Yorkommen voii gediegenem Gold in Mineralschalen von Yerespalak. Stier : Yorlage seiner Abhandlung über die Culmflora des mâhrischschle- sischen Dachschiefers.

N" 7. F. îK Hochslctler : Ueber Reste von Ursus spelaeus ans der Igritzer Hôhle. R. v. Drasche : Ueber den Meteoriten von Lancé. -- Ë. V. Mojsisovics ; Die geologische Detaiikarte der Umgebungen der Seisser Alpe und von S*-Cassian. R. Hôrnes: Yorlage der Karte des oberen Yiinôss-und unteren Enneberg-Thales. G. A. Koch : Geologische Miîîheilungen aus dem Aufnahmsgebiele in der Oetzthaler-Gruppe.

8. F. V. Haaer : Yorlage der neuen Specialkarte der osterr- ungar. Monarciiie, Yorlage von F. Babanek’s Arbeit über Mineraliën von Pribram. E. Tietze Mittheilungen aus Persien. J. v. Schrdc- kinger : Ein iieues fossiles Harz aus der Bukowina. F. v. Hochs- îetier : Gervus megaceros aus Nussdorf. J. Woldrich : Ein Mens- chenschadelim diluvialen Lôss bei Mannersdorf. E^ v. Mojsisovics: Norische Bildungen im Siebenbürgen. ~ H. Wolf: Die Phosphorite des lavanlthales.

N" 9. 0. Lenz : Reisen in Afrika. : Vorkommnisse mariner

Petrefale in den Ostrauer Schichten.— Stur : Beitrag zur Kenniniss der Steinkohlen-Flora der baierischen Pfalz. R. Homes : Das Kohlenvorkommen von Drenovec.

A" 10. M. Neumayr : Die Insel Kos. R. Homes : Süsswasser.s- chichten unter den sarmalischen Ablagerungen am Marmorameere. H. Wolf . per Bergsturz bei UiUerslein aiif der Salzburg'-Tiroler Balin.

.N" H. O. Veisimanlel : Fossile Pflanzenaus Indien. Fh. Fuchs : Zur Bildung der Terra rossa. Ueber Gebigrsfaîlungen. Ueber secundare Inülliationen von kohiensaurem Kaik in losesund poroses Gestein. Stur : Reiseskizzen. R. Hornes : Die Fauna des Schliers von Ottnang.

N'* 12. /. Marcou : l’nlersuchungen in Californien. —■ F. Karrer : Weltersteinkalk in Hôllenthale. O. Feistmantel : Aller der Rajmahal-

Sehicliten. 0. Freikv. Pelrino : Ueber die Steliuii^ des Gypses in Ostgalizien nnd der Bukowina innerhalb der Neogenablagerungen. JÇ. V. MojsisovicH : Das Gebiet von Zoldo und Agordo. H. Wolfr. Gebiet am Zbrue und JNieczlavafluss.^ Quellgebiet des Sered und Umbgebung. C. M. Paul : Centrales Hügelland der Bukowina.— R. Homes : Umgebung von Toblaeh und Cortina d’Ampezzo.^ G. A. Koch : Die Fervallgruppe;— M. Vacek : Umgebungen von Hohenembs.

\ù. Schimper : Geologische Yerhalinisse des Districtes Arrho in Abyssinien. —C.DoeJter: Trachyte von (ler lnsel Kôs. --- G. Stnche: Eruptivgesteine ans dein Ortlergebiet. R. H^rm s : Aufnahmfe im Quellgebiet des Rienz-Flusses.

li. G.vom Rath : Benierkungen zu C. Doelter’s : Arbeitenüber (las Monzonigebirge. O. Feistmanlel : Weitere Bemerkungen über fossile Pflanzen aus Indien. E. Sacher : üeber das Erstarren geschmolzener Kugeln in eineni flüssigen Medium. C. M. Paul : Braunkohlenlührende Mediterranablagerungen in Westgalizieh."— R V. Drasche : Mittheilungen von Bourbon. R. Hôrnes : Aufnâhnje

in Sexten, Cadore und Comelico. . * '

15. K. Deschmnnn : Die Pfahlbautenfunde auf dem Laibacher Moore. R. v. Drasche : Die Vulcane der Inse! Heunion, G. Haherlmidl : üeber eine fossile Landschildkrôte des Wienerbeckens,*^

G. Üoelter. : Bemerkungen zu dem Artikel des Hrn. G. y. Rafh in

Nr. 14 d. Verhndl. R. Hoernes : ZurGenesis der SüdtirolQr Dolo- mile. H. Zugmayer : üeber Petretactenfunde aus dèm Wiener- Sandsteine des Leopoldsberges bei Wieri. C. M. Paul : Neuere Erfahrungen über die Deutüng und Gliederung des Karpâtben- sandsteine. - C. Doelfer : üeber einige neue Mineralfundé aus Südost-Tirol. \f. Vacek : üeber einen ünterkiefer von Mastodon longirostris vom Laaerberge bei Wien. f

16. K. Peters : üeber den Kalksteinaus dem Sauefbrunngrabèn bei Slainz in Steiermark. O. Feislmaîitel : Mineralogiséhe Notizen aus Indien. Knpff : üeber einen neuen Fund von Saurierrestein im Stubensandstein. C. Doelier : Thomsonit vom Monzoni. "”

H. /o/m : Thomsonit und Amphibol vom Monzoni. —E. 'v. Mojsiso- vies : Vorlage des zweiten Heftes seines Werkes « Das Gebirgê'üm Hallstadt. » C. Doelter : üeber die mineralogische Zusammeh- setzung der Melaphyre Südost-Tirols. R. Hoernes : Vorlage von Wirbeltbierresten aus den Kohlenablagerungen von Trifail.

No 17. A. Baron de Zigno : Einige Bemerkungen zu den Arbéiten des Herrn Dr. O. Feistmantel über die Flora von Rajmahal. G. Slarhc : Die Eruidivge.sl eine des,Zwolferspilz, (}. Feistmanlel \

Naclitrag zu dem Bericlile über fossile Pilanzen von Cutch und aus den Hajmahal-Hills. M. Neumayr : Tertiàre Süsswasserablagerun- gen in Siebenbürgei). C. v. Hauer : Analysen südtirolischer Ges- teine. G. Slache : Neue Beobachtungen in den Schichten d,ei' liburnischen Stufe. R. Hoernes : Vorlage von Wirbelthierresten aus der Bohni-Hôhie bei Anina.

- - Id. Jahi b«jch der K. K. - ï. 24, 1874, ii*’ 3.

L. V. Vukoiinovic. Die Terliarsehiehten in der Unigebuiig Agrams ; \). 275. C. M. Paul. Die Braunkohlen-xAblagerungen von Croatien und Slavonien ; p. 287. O. Leîiz. Nolizen über den alten Gletscher des Rheinlhales; p. 525.

Minerai ogische Mittlteilungen ; R. v. Drasche. Petrographisch- geologische Beobachtungen an der Westküste Spilzbergens ; p. 181.

C. Doelter. Ueber einige Trachyle des Tokaj-Eperieser Gebirges; p. 199. P. Grolh. Ueber die Bezeichnung der hexagonalen Rrys- lallformen ; p. 225. ~ C. Hintze. Vorlaüflge Mitlheilung über eine neue circular-polarisirende Substanz; p. 227. - J. Rumpf. Ueber Mispickel vom Leyersehlag in der Zinkwand bei Schladming; p. 251.

E.Ludivig. Analysen aus dem Laboratorium des Professer ; p. 259. L. Slpoez. Cheinische Analyse einiger Wasser von Baden (bei Wien); p. 251. Luzonit. Notizen-Nachtragliches über den Meteor steinfall von Orvino ; p. 257.

- Id. Id. T. 24, 1874, n«4.

Guido Slache. Die palàozoischen Gebiele der Ostalpen. Versuch einer kritischen Darlegung des Standes uuserer Renntnisse von den Ausbidlungsformen der vortriadischen Schichtencoinplexe in den ôsîerreichischen Alpenlànder. (Zweiie Folge). Südalpine Gebiete ; p. 555. M. U. Lijjold. Erlàuterungen zur geologischen Karte der ümgebung von Idria in Rrain. Mit einer geologischen Kai te und einer Profiltafel (Nr. IX, X); p. 425.

Mineralogische Miîtheilungen; R. v. Drasche. Petrographisch- geologische Beobachtungen an der Westküste Spitzbergens: p. 261.

G. Tschermak. Die Form und die Verwandlung des Labradorits von Verespatak; p. 269. A. Frenzel. Ueber Famaiinit und Wap- plerit; p. 279.

Notizen. Aus dem steierischen Landes-museum. Quarz von der Saualpe. Eisennickelkies aus dem Sesia-Thale. Guarinil ; p. 281.

- Id. Id. T. 25, 1875, n«l.

Th. Ftichs und F. Knrrer. Geologische Studien in den Terliarbil-

diiîigen des Wiener Beckens ; p. 1. H. Hoernes. Tersliarstudien ; p. 63. H. Zngmayer. Ueber bonebedartige Vorkommnisse im Daehsteinkalke des Pie. lingthales ; p. 79. S. Olszewski. Kurze Schilderung der miocânen Schichten des Tarnopoler Kreises und des Zbruczthales in Galizien ; |). 89. -- G. .4. Koch. Ueber Murbrüche in Tirol ; p. 97.

Miner alogische Mittheilungen ; R, v. Drasche. Ueber den Meteoriten von Lancé; p. —J. A. Krenner. Wolfrainit ans dem Tracbyte von Felsô-Banya; p. 9. ~ A. Brezina. Das Wesen der Isomorphie und die Feldspathfrage ; p. 15.— E. Dn//. Kupferkies und Bilterspath nach Cuprit; p. 51.

Notizen. Bemerkungen zur Terminologie. Silberglanz. Dich- roit. Bleiglanz. ïurmalin, schwarz, spiessig. - Bemerkung zu der Abhandlung über die Form imd Verwandlung desLabradorits von Verespatak. Stangeliger Ludwigit. Chlorolil ; p. 55.

- îd. Id. T. 25, 1875, rr 2.

E. Tlelze. Ueber Quellen und Quellenbildungen am Demavend und dessen Umgebung; p. 129. G. Ritter v. Hauei\ und G. John. Arbeiten im dem chemischen Laboralorium der k. k. geologischen Reichsanstall; p. 141. G. Boiter. Der geologische Bau die Ges- teine und Mineralfundstatlen des Monzonigebirges in Tirol; p. 207.

Mineralogische Mittheilungen ; E. Kalkowsky. Ueber den Salit als Gesteinsgemenglheil ; p 15. E. F. Neminar. Ueber die cbemische Zusammenstellung des Mejonits; p. 51. G. W. G. Fuchs. Berich über die vulkanischen Ereignisse des .labres 1874 ; p. 57. L. Sipocz. [Jeber (\en Lievrit; 71.— F. Babanek. Zur Characteristik einiger auf den Pribtamer Erzgangen vorkommenden Mineralien; p. 77. J. Niedzwiedzki. Ueber Gesteine von der Inseil Samolhrake; p. 89.

Notizeri. Ein neuer Fundort von Pharmakosideri!. ~ Hyalith. Serpentin von New-\ersey. Minérale aus dem nordwesllichen Theile Sclesiens; p. 109.

Vienne. Schrifteii des VereineszurVerbrciiung riatur- w i s s e n s c 1 1 a ft i i c h e D K e n n t n i s s e .

T. XIV, 1873-74.

Kletzinsky. Die Chemie der Gesteine; p. 1. Engelhard. Die Entstehung der Steinkohlen; p. 29. - Engelhard. Das Peiroleum, seine Gewinnung und Produete; p. 107.

M. T.;XV,- 1874-75. - -

Engelharà. Der Benisteiii ; p. i Simony. Die E'Iszeit der Diiuviai~ 'période der Érdeund ihr Einfloss aiif die organische Weîî ; p. 475.

Id. T. XVÏ, 1875-7H. '

Félix linrrer. Geoiogische Skizze über die Kaiser Franz Josefs- Hochquellenleitiiog; p. 161. Toula. Ueber die verschiedenen Ansichten über das Innere der Erde ; p. 585. RUter. von Heger. Tausend Meier noter der Erde. Ans deo Silber nod Bieigruben von Pribram ; p. 685.

FRANCE.,

Pam. Académie des sciences. Comptes rendus hebdoma¬ daires des s,. éances de™.; T. LXXXÎÏ, 1876.

De Quatrefages et Hamy. Têtes osseuses de races humaines fossües et actuelles.— Histoire de la craniologie ethnique. Race Négrito ; p. 56. Brame (Ch.). Mémoires sur les influences perturbaîrices des masses voisines, pour changer la forme et la disposition des cris¬ taux; p. 78. Hébert. Plissements de la craie dans le nord de la France ; p. 101. Vélain. Sur l’éboulement survenu àTile Bourbon ; p. 147. Filhol (T/.). Mission de File Campbell, constitution géolo¬ gique de l’île ; p. 202. Hébert. Plissement de la craie dans le nord de la France. Deuxième partie : Disposition générale des plis; origine de ces accidents; p. 236. Sainle-Claire Deville {Ch.). Sur Féboulement du cirque de Salazie, dans File de la Réunion; p. 253.— Thoulet. Carte du globe terrestre en projection gnomonique sur Fhorizon du pôle nord; p. 264. Filhol {H.). Mammifères fossiles nouveaux provenant des dépôts de phosphate de chaux de Quercy ; p. 288. Colladon. {D.) Sur les travaux de percement du tunnel du mont Saint-Gothard ; p. 318. Robert (^.). Observations relatives aux plissements et aux brisures du terrain crétacé, à propos du pro¬ jet de percement d’un tunnel sous la Manche; p. 345. De Quatre - [âges. Quelques détails sur la découverte, faite par M. Capellini, de divers ossements des cétacés portant des empreintes regardées comme des entailles faites par un instrument tranchant; p. 348. Colladon (D.). Sur les travaux depercement du tunnel du mont Saint-Gothard ; p. 372. Robert (E.). Sur les traces de dislocation que présente le terrain tertiaire dans la vallée de FOise ; p. 590.— Rrongniarl (Ch.). Note sur un nouveau genre d’entomostracés fossiles, provenant du terrain (‘arbonifèîT de Saint-Eîiemie. /Palmocypris Edwardsii);

p; 518. Grimer {L.). Sur les caitses qui ont amené le retrait des glaciers dans les Alpes; p. 652. Cagnant (M.). Note sur un impor¬ tant gisement de kaolin situé dans le département de la Mayenne, h Saint-Braudelle ; p. 655. Gorceix (H.). Sur une roche intercalée dans les gneiss de la Maniiqueire (Brésil); p. 688. Daubrée. Expér riences sur la schistosité des roches et sur les déformations des fos¬ siles corrélatives de ce phénomène ; conséquences géologiques de ces expériences ; p, 710.— Sirodot. Les éléphants du mont Dol ; essai d’organogénie du système des dents mâchelières du Mammouth; p. 754. Daubrée. Expériences sur la schistosité des roches; consé¬ quences géologiques qu’on peut en déduire ; p. 798. Sirodot. Les éléphants du mont Dol ; essai d’organogénie du système des dents mâchelièresdu Mammouth ; p. 822.— De Fonvielle{W.). Sur les effets optiques de neiges lamellaires flottant horizontalement; p. 825. Vinson. Deuxième note sur la catastrophe du Grand-Sable (district de Salazie), île de la Réunion ; p. 825. Cassien. Sur l’éboulement du Grand-Sable, à Salazie (île de la Réunion); p. 828. Jannettaz {Ed.). Note sur les anneaux colorés produits par pression dans le gypse, et sur leurs connexions avec les cœflicients d’élasticité ; p. 859. Des Cloizeaux. Mémoire sur l’existence, les propriétés optiques et cristallographiques et la composition chimique du micro- cline, nouvelle espèce de feldspath triclinlque à base de potasse; p. 885. Sirodot. Les éléphants du mont Dol, essai d’organogénie du système des dents mâchelières du Mammouth ; p. 902. Grad (Ch.). Note sur la découverte d’une station humaine, de l’époque de la pierre polie, près de Belfort; p. 905. Hébert. Plissements de la craie dans le nord de la France. Troisième partie : Age des plis; p. 919. Domeyko. Daubréite (oxychlorure de bismuth), espèce minérale nouvelle; p. 922. Renault {B.). Sur la fructification de quelques végétaux silicifiés, provenant des gisements d’Autun et de Saint-Etienne; p. 992. Voulot {F.}. Note géologique et anthropo¬ logique sur le mont Vaiidois et la caverne de Cravanche; p. 1000. Sainte-Claire Deville [Ch.). Sur le feldspath microline et sur l’andé- sine; p. 1015.— Des Clokeaux. Examen microscopique de l’orthose et des divers feldspaths tricliniques; p. 1017. Lawrence Smith. Recherches sur les composés du carbone pur dans les météorites; p. 1041. Maliard {E.). Sur le système cristallin de plusieurs subs¬ tances présentant des anomalies optiques; p. 1065. Sirodot. Les éléphants du mont Dol. Dentition du Mammouth. Distinction des molaires inférieures et supérieures, droites et gauches ;”p. 1065. Moret de Glasville. Sur la cavité crânienne et la position du trou optique du Steneosauriîs Heberti; p. 1068. Damour (T.). Sur un

M

albâtii^ ( alcaire provenant du Mexique, contiu sous le nom d’onyx de Tecali; p. i085. Thomas (N.). Sur l’existence du mercure à l’état de minerai dans le département de l’Hérault; p. Hll. TerreiL Analyse du platine natif magnétique de Nischne-Tagilsk (Oural); p. 1116. Fouqné. Recherches minéralogiques et géologiques sui‘ les laves des dykes de Thera; p. 1141.— Gaudry (A.). Sur les gise¬ ments de fossiles quaternaires dans la Mayenne; p. 1211. - François (J ). Le Caucase et ses eaux minérales; p. 1245. Brame (Ch.). Elude des influences perturbatrices des masses voisines, pourchanger la forme et la disposition des cristaux: p. 1521. Leymerie. Sur l’existence du mercure dans les Cévennes; p. 1418. Garnier (/.). Le minerai de nickel de la Nouvelle-Calédonie, ou garniérite; p. 1454. Lawrence Smith (J.). Sur l’arragonite observée à la sur¬ face d’une météorite; p. 1505. Sur les combinaisons de carbone trouvées dans les météorites; p. 1507.

Id. T. LXXXIll, 1876, 1 et 2.

GervaisiP.). 11 présente une vertèbre fossile du Dinosuchus terror; p. 29.— Lawrence Smith. Nouveau minéral renfermé dans une météo¬ rite : daubrélite; p. 74. Gaudry (A.). Sur un hippopotame ù six incisives inférieures trouvé fossile en Algérie; p. 90. De Quatre- fages. Remarques à propos d’un travail de M. Capellini, portant pour titre : « L’homme pliocène en Toscane ; » p. 122. Smith {L.). Sur une nouvelle météorite tombée le 25 mars 1865, à Wisconsin (Etats- Unis) et dont le caractère est identique avec celui de la météorite de Meno; p. 161. Meunier {Stan.}. Faits pour servir à l’histoire des puits naturels; p. 164. Jisani (F.). Notices minéralogiques;

p. 166.

Revue scientifique de la France et de rëiranger; 5“ année, 2** série, 0“ 1 à 52.

Schmidt (T), l.e transformisme en Allemagne; p, 16. Collège de France. Cours de M. Ch. Sainte-Claire Deville: méthode d’Ampère et la classification des sciences géologiques; p. 79. Association américaine pour l’avancement des sciences. Congrès de Hartford : Géologie; p. 115.— Association française pour l’avan¬ cement des sciences. Congrès de Nantes : Section de géologie et minéralogie; p. 220. Collège de France. Cours de M. Ch. Sainte- Claire Deville : Les travaux de M. Elle de Beaumont. Le réseau pentagonal; p. 265. La Kabylie, d’après MM. Hanoteau et Lelour- neux : Géologie; p. 547. Gontejean et Gh. Sainte-Claire Deville.

Correspondance géologique; p. 428. Académie des sciences de Vienne. Tschermack : La formation des météorites et le vulcanisme ; p. Adl.— Silvestri. La dissociation chimique et les phénomènes vol¬ caniques; p. 565.— Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud. Clarke (W.-B.). Les mines métalliques de la Nouvelle-Calédonie; p. 591. Association britannique pour ravancement des sciences. Congrès de Bristol: Section de géologie; p. 84-, Société géo¬ logique de France. Session extraordinaire de 1875 à Genève et à Chamounix; p. 87. Omlalet {E.). Murchison, sa vie et ses œuvres, d’après M. A. Geikie; p. 246. Découverte d’une caverne de la pierre polie près de Belfort; p. 554. Chantre et Cartel. Le bas¬ sin du Rhône à l’époque quaternaire; p. 561. Douvilté. Les études lithologiques en France ; p. 577.

Id. année, série, n®® 1 à 3.

Fuchs. Théorie des volcans; p. 10. De Saporta (G.). Les associations végétales fossiles dans leurs rapports avec la nature physique des dépôts qui les renferment; p. 55, 64. Bibliographie scientifique. Cosselet . Cours élémentaire de géologie ; p. 45.

Bulletin de la Société géologique de France. 3^^ série, ï. 3% 1874-73, n«^ 1 à 12.

Cotteau. Mort de MM. Elie de Beaumont et Bayan; p. 5. De Chancourtois. Présentation des documenis parus de la carte géolo¬ gique détaillée de la France; p. 6. —Doit fus (G.). Sur le travail de M. Renevier, intitulé : Tableau des terrains sédimentaires; p. 15. Hébert. Observations sur l’ouvrage de M. Renevier; p. 15. Lorij. Note sur des gisements de gypse dans le terrain jurassique de l’arron¬ dissement de Gap; p. 17. Tombeck. Note sur les étages oxfor- dien et callovien de la Haute-Marne; p. 22. Coquand. Histoire des terrains stratifiés de l’Italie centrale se référant aux [lériodes pri¬ maire, paléozoïque, triasique, rhélienne et jurassique ; p. 26.— Papier. Sur l’agglutination par la mer de certains sables et cailloux de quartz des environs de Bône; p. 46.— Arnaud. Découverte d’une helemnitella dans le Campanien moyen de la Charente; p. 48. Tombeck. Note sur la [irésence du Gault à Montiérender (Haute-Marne) ; p. 49. Cotteau (G.). Note sur une excursion à Faxœ (Danemark); p. 51. -- - Boue (A.). Sur les gîtes de sel gemme de la Roumanie et sur les grès carpathiques: p. 52. Jannettaz. Note sur des minerais de cuivre de la Nouvelle-Calédonie; p. 54.— Gorceix. Résultats d’une première exploration de la province de Rio-Grande du Sud (Brésil) ; p. 55'.— GcrM/s* (P.). Sur des silex taillés trouvés à Chelles; p. 57.—

Favre {E.). Sur la géologie de la parlie eenlrale de la chaîne du Caucase; p. 59. De Tribolet (M.). Sur le grès de Taviglianaz du Kienthal, dans les Alpes bernoises ; p. 68. De Tribolet (M.). Sup¬ plément à la description des crustacés du terrain néocomien du Jura neuchatelois et vaudois. (PI. I); p. 72. Sauvage {H ~E). Sur les caractères de la faune erpétologique du Boulonnais à l’époque juras¬ sique; p. 81,— CaUlauâ; {Alf.). Présentation du « Tableau général et description des mines métalliques et des combustibles minéraux de la France» ; p. 85. Hébert. Documents sur la géologie du bassin du Mac’kenzie recueillis par le Père Petitot et communiqués par M. —; p. 87. Petitot. Notes géologiques sur le bassin du Mac’kenzie ; p. 88. Douvillé et Jourdy. Note sur la partie moyenne du terrain jurassique dans le Berry; p. 95. Douvillé. Observations sur quel¬ ques uns des fossiles cités dans la note précédente; p. 112. Vas¬ seur. Sur quelques vertébrés du gypse des environs de Paris. (PI. U); p. 151.— Dausse. Note sur l’endiguement des rivières et sur rabaissement et l’exhaussement naturels des lacs; p. 157.— Le Tré¬ sorier. Budget pour 1874-75; p. 145. De Lapparent (Alb.). Note sur l’étage oolithique inférieur dans le département des Ardennes; p. 146.— Delesse. Remarques sur le granit et sur les roches méta¬ morphiques; p. 154.— De Reydellet. Sur le terrain houiller de Puertollano (Espagne) ; p. 160.— Jametlaz. Mort de M. d’Omalius; p. 165.— Tombeck. Note sur les puits naîurelsdu terrain portlandien de la Haute-Marne ; p. 168. Delesse. Analyse d’un mémoire de M.-J.-D. Dana, sur le pseudomorphisme en serpentine; p. 179. Vasseur {G.). Sur le cubitus du Coryphodon Oweni. (PI. III) ; p. 181.— Bleicher. Note sur la géologie des environs d’Oran ; p. 187 et p. 195 Hébert. Rectifications et additions au mémoire de MM. Hébert etToucas sur la géologie du bassin d’Uchaux; p. 195. Michel -Lévy [A.). De quelques caractères microscopiques des roches anciennes acides, considérées dans leurs relations avec l’àge des éruptions. (PI. IV et V) ; p. 199.— Didelot (L.). Note sur un pycnodus nouveau du néo¬ comien (Pycnodus heterodon). (PI. Yl); p. 257. Barrois (Ch.). L’aachénien et la limite entre le jurassique et le crétacé dans l’Aisne et les Ardennes; p. 257. Coquand {H.}. Comparaison des divisions ado()iées par M. Hébert, pour la craie du Midi de la France, avec celles adoptées par M. Coquand ; p. 265. De Malafosse (G.). Note sur deux ammonites à conformation anormale du Lias de la Lozère; p. 270. Tombeck. Observations sur une note de MM. Douvillé et Jourdy; p. 272. Martin (J.). Des nodules phosphatés du Gault de la COle-d’Or et des conditions particulières à cet étage; p. 275. Ébray {Th.). Sur la dénudation du Mont-Lozère; p. 281.— Bleicher.

Note sur les glsemeiiîs de polypiers des terrains lerliaires moyens et supérieurs des provinces d’Oran et d'Alger; p. 284. Ébrmj (Tii.). Quelques remarques sur les gramilites et les minettes ; nouvelle clas¬ sification des roches éruptives; p. 287. ■— Tourmuer (R.). Coup d'œil sur la faune des couches à coogéries et des couches à paludines de l’Europe centrale et méridionale, à l’occasion d’un récent travail de M. S. Brusina ; p. 29i. Gaudry {Alb.}. Sur'ia découverte de batraciens dans le terrain primaire. (PL VII et VIII); p. 299. Daubrée. Formation contemporaine, dans les sources thermales de Boiirbonne-ies-Bains, de diverses espèces minérales cristallisées; p. 307. Daubrée. Expériences sur rimitalion artificielle du platine raagnétî-polaire; p. 310. - Daubrée. Association dans l’Oural, du platine natif à des roches à base de péridot ; relation d’origine qui unit ce métal avec le fer chromé ; p. 511.— Daubrée. Notice iiécrolo- giquesur Edouard de Verneuil; p. 515. De Chancourtois. Sur le réseau pentagonal de M. Elie de Beaumont; p. 528. De Lappareni (Alb.). Notice biographique sur Ferdinand Bayan; p. 515 etp. 355. De Chancourtois. De la régularisation des travaux géologiques, etc. ; p, 555. Gossekt. Sur les calcaires dévoniens du nord de la France, p. 556. De Cossigny. Sur la corrélation qui existe entre les oscillations du so! et la configuration des côtes de la mer; p. 558. Delage. Elude sur les terrains silurien et dévonien du nord du département d’Ile-et-Vilaine. (PL IX et X) ; p. 568.— Pilleî. Présentation de la description géologique et iialéonîologiqoe de la colline de Lémenc ; p. 586. Hébert. Observations sur le travail de M. Pillet relatif à la colline de Lémenc; p. 587.— Collot (L.). Sur le terrain jurassique dans l’ouest du département de l’Hérault, (PL XI); p. 589. Rey-Lescure. Note sur les phosphatières de Tarn-et-Garonne et sur i’hydrogéoiogie des environs de Montauban. (PLXÏÏ etXlIl); p. 598 et p.4i7.— Rey-Lescure. Notice explicative delà carte agro-géologique et hydrologique de Tarn-et-Garonne. (PL XIV) ; p. 426. Fabre (G.). Note sur la carte géologique, minéralo¬ gique et agronomique do canton de Mende; p. 431. Benoît (Em.). Essai d’un tableau comparatif des terrains tertiaires dans le bassin du Rhône et des Usses; p. 456. De Tribolet (M.). Description des crustacés décapodes des étages néocomien et urgonien de la Haute- Marne. (PL XV); p. 451. Dollfus (G.). Note géologique sur les terrains crétacé et tertiaire du Cotentin; p. 460. Tounouër. Observations sur la note de M. Dollfus; |).477. Tardy. Le dépar¬ tement de l’Ain à l’époque quaternaire ; p. 479. De Chambrm de Rosemont. Note sur le diluvium de la Haute-Tarenîaise ; preuves que les grands glaciers n’onf pas produit les grands cours d’eau ; p. 481.

Tourmuër, Considérations sur les échinodermes du calcaire à Astéries; p. 484. Tardy. Sur les cavités naturelles des terrains jurassiques, en particulier dans l’Ain; p. 491. Pomel. Il n’y a point eu de mer intérieure au Sahara ; p. 495 et p. 497. Ebray. Carte géologique dn canton de Tarare ; p. 498. - Jannettaz. De la propa¬ gation delà chaleur dans les corps ; de ses relations avec : la struc¬ ture des minéraux ; le métamorphisme des roches. (PI. XIV) ; p. 499. Hébert. Ondulations de la craie dans le bassin de Paris. (PI. XVI); p. 512. Leymerie. Note sur l’étage dévonien dans les Pyrénées; p. 546. Leymerie. Note sur le garuranien espagnol; p. 548. Tombeck. Addition à la note sur les puits naturels du ter¬ rain portiandien de la Haute-Marne; p. 554. De Loriot (P.). Note sur l’Holaster laevis, (De Luc), Agassiz ; p. 555.-- Hébert et Munier- Chalmas.— Réponse aux observations de M.deLoriol: p.567.— De Chmicouriois. Présentation d’une nouvelle boussole (boussole transi¬ toire); p. 571. Zeiller (/?.). Note sur les plantes fossiles de la Ternera (Chili). (PI. XVII) ; p. 572.— Zeiller {R.). Note sur quelques troncs de fougères fossiles. (PI. XVII et XVIII); p. 574 et p. 577.— Hébert. Ondulations de la craie dans le bassin de Paris (fin); p. 579. De Lapparent. Observations sur la communication' précédente; p. 581. Tardy. Le plateau delà Dombe (Ain); p. 582. Fabre. Sur le terrain sidérolithique dans le département de la Lozère; p. 583. De Chancoiirtois. Observations à propos d’une note de M. Vélain; p. 591. Hébert. Description de deux espèces d'hémipneustes delà craie supérieure des Pyrénées. (PI. XIX et XX) ; p. 592. ~ Hébert. Classification du terrain crétacé supérieur; p. 595. Coquand. Découverte de la craie blanche d’origine marine dans la Provence; p. 599. Ebray. Etude stratigraphique des mon¬ tagnes situées entre Genève et le Mont-Blanc ; p. 601. Brocchi {?.). Note sur une nouvelle espèce de crustacé fossile (Penaeus Libanen- sis). (PI. XXI); p. 609. Petitot. Addition aux notes géologiques sur le bassin du Mackenzie; p. 611. Tardy. Localités fossilifères des glaciers tertiaires; p. 612.— Sauvage {H.-E.). Note sur le genre Nummopalatus et sur les espèces de ce genre trouvées dans les ter¬ rains tertiaires de la France. (PL XXII et XXIII); p. 615. Sauvage (H.-E.). Notes sur les poissons fossiles. (PI. XXII et XXIV); p. 651. Pellat (Edm.). Découverte de fossiles d’eau douce dans les minerais de fer wealdiens du Bas-Boulonnais ; p. 642. Réunion extraordinaire à Genève; p. 649. Favre (A.). Sur les terrains des environs de Genève; p. 656. Colladon{D.). Terrasses lacustres du lac Léman et constitution de la terrasse d’alluvion sur laquelle est (construite la ville de Genève; p. 661.— DldeJol. Excursion aux

Voiroîis. (Pi. XXV); p. 669. Coqmmd {H,). Note sur les cakaires coralliens à Terebratula Repeliiniana de îa Basse-Provence et ’du Languedoc; p.670.”~ Pille! (L.). Note sur la constitution géologique de la colline de Lemenc ; p. 687. Favre (Ern.). Note sur la structure géologique des Voirons. (PI. XXV) ; p. 690. Favre (Ern.), Note sur les terrains Jurassiques supérieurs des Alpes de la Suisse occidentale; p. 695. Tombeck. Observations sur la communi¬ cation précédente; p. 702. Bidelol. Excursion à Bellegrade; p. 705.““ Renevier. Sur les terrainsde la perte du Rhône. (PLXXVI); p. 701.— Barroîs (Ch.). Le Gault dans le bassin de Paris; p. 707. ~ Tombeck. Observations sur les communications précédentes; p.714.— - Favre (Alph.). Sur la carte des anciens glaciers et du terrain glaciaire de la Suisse-; p, 715. Favre [Aïph.]. Réponse à M. Leymerie. (PL XXVII); p. 720. Didelot. Courses du l""*' septembre; p. 721. Lorij. Compte-rendu des observations faites sur les aliuvioiis anciennes et les dépôts du bois de la bâtie; p. 725.— Faisan. Considérations stratigraphiques sur la présence de fossiles miocènes et pliocènes au milieu des ailuvions glaciaires et du terrain erratique des envi¬ rons de Lyon. (PL XXVIIl); p. 727. Faisan. Sur la carte des anciens glaciers et du terrain erratique de la partie moyenne 'du bassin du Rhône ; p. 710. ~ Tournouër. Note sur quelques fossiles d’eau douce recueillis dans le. forage d’un puits au fort de Vancia, près de Lyon. (Pi XXVIH); p. 741. Desor.. Observations sur la première communication de M. Faisan; p. 748.— Lory. Obser¬ vations sur la première communication de M. Faisan; p. 749. Didelot et Favre {F.). Compte-rendu de Pexcursion du 2 septembre 1875, au Salève; p. 751.— Complément à la note intitulée:

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près du canal de la Basse-Deule, à Lille ; p. 61. Haches en pierre, à Lille; p. 69.-- Tête humaine (même localité); p. 75. - Silex striés de Geryville; p. 85.— Haches en silex dans le Pas-de-Calais; p 85.— Forage à Baisieux ; p. IH. ~ Tourbe renfermant des élitrcs de Donacies; p. 125. Mâchoire humaine et épée de bronze, à Lille; p. 495. DoUfus{G.). Note sur le contact du Laekénien et du Ton- grien; p. 157. Flahaut [Ev.). Les alluvions de la Lys à Comines; p. 66. Traduction d’une note de M. Woodward, sur les silex striés; p. 82. Sur la faune de deux bancs de Diluvium; p. 144.— Gosselef (J.). Sondage fait à Marquette; p. 70. Observations sur une communication de M. Barrois, sur l’Aachénien; p. 80. Note sur le marbre de Sainte-Anne, d’Hestrud et de Cousolie ; p. 82. Veine d’anthracite au milieu du Poudingue de Burnot; p. 82.— Résultats du sondage de Bully-Grenay ; p. 82. Documents nou¬ veaux sur l’allure du terrain houiller au Sud du bassin de Valen¬ ciennes; p. 112. Note sur le terrain houiller et le calcaire car¬ bonifère supérieur de Saint-Remy-Chaussée ; p. 127. Observa¬ tions sur les sables d’Anvers ; p. 129. Ladnère. Noie sur le ter¬ rain dévonien de la vallée de l’Hogneau; p. 74.— La loy {Roger). Sur les chlorures alcalins du terrain houiller; p. 195. Lejeune. Haches en silex et ossemeiils, à Hydrequent; p. 62. Leloir. Cailloux per¬ forés par mi annélide; p. 75. Mercey {de). Lettre à M. Gosselel, relative aux communications sur la craie du Pas-de-Calais, parM. E. Chellonneix; p. 120.— Neyt {P. -J.). Sur les alluvions de la Zélande; p. 154.— Ortlieb (/.). Observations à une communication de M. Van den Broeck, sur quelques sables des environs de Bruxelles; p. 64.— Note sur le contact du Laekénien et du Tongrien; p. 140. Réflexions à propos d’une communication de MM. Chellonneix et Lecocq sur la présence au Mont-d’Halluin de fragments isolés de grès paniséliens ; p. 198. Note sur le Mont-des-Chats; p. 201. Tardy. Considérations suggérées à l’auteur, par l’élude du livre de M. Debray, sur les tourbières ; p 62.

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Cenno necrologico : G. B. G. D’Omalius D’Ilalloy; p. 59. Ter- reinoti presse l’Etna dal 7 al 20 gennaio, 1875; p. 115. Analisi

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délia meteorite di Orvinio ; p. 115. Studii sui lerreni terziari d’ila- !ia;j». 117. Giacdmenti boraciferi nelT America Setlenirionale ; p. 118.— Ceniio iieciologico : Sir Carlo Lyell; p. 1^0.— Carta topo- graüca d’italia ; p. 195. - Pseudomoiiismo del serpentine; p.lOD.— Studii paleontologici nel Viceniino; p. 196. Eruzioni di ceneri tridimitiche ; p. 197. Giacimento di zalFiri e rubini con (îorindone ; p. 197.— L’Altaite: p. 198.— Necrologia. G. P. Deshayes; p.l98. Ce ultime eruzioni vulcaniche iieir Islanda ; p. 528. Hicerche geo- logiche nel mezzodi délia Spagna; p. 551. Le pirile in Francia; p. 552. Forniazione contemporanea dei minerali ; p. 555. Mine- rali tellurici del Chili; p. 554. Studii su i terremoti; [». 554. Studii sulle rocee eruttive; p. 597. Forniazione contemporanea délia pirite ; p. 598. Mineralizzazione delle sostanze organiebe ; p. 599. Nuovo animale fossile ; p. 599. Nuovo metodo per la distinzione dei feldispati; p. 400. Giacimenli terriferi délia Scan- dinavia; p. 401. Caduta di pielre meteoriche; p. 401.— A. D'Achinrdi. Bibliogratia mineralogica, geologica e paleontologica délia Toscana; p. 60 et 121.

- Id. Id. t. 7, n- 1-10, 1876.

Note geologiclie.

G. Segnenza. Studii stratigralici sulla Forniazione pliocenica deiritalia .\leridionale (continuazioiie) ; p. 7. C. de Stéfani. Le rocce serpentinose délia Garfagnana; p. 16. B. Lotli. Sui lerreni miocenici lignitiferi del Masselano (Maremnia Toscana) ; p. 51. G. Ponzi. Riposta aile considerazioni criticlie faite dal signor A. Manzoni sulla Fauna Vaticana ; p. 59. G. Doelter e B. Hoernes. Osservazioni chimico-geneliebe sulle Dolomite del Tirolo Méridionale; p. 41. G. Seguenza. Studii stratigralici sulla Formazione pliocenica dellTtalia Méridionale (continuazione) ; p. 91. B.Gastatdi. Spaccalo geologico lungo le valli siiperiori del Po e délia Varaila ; p. 104. B. Loiti. Il Poggio de Montleri (in provincia di Grosseto); p. 111. A. Manzoni. Lo Schlier di Olt- nang nell’ Alla Austria e lo Schlier delle colline di Bologna; p. 122. A. Ferctti. Considerazioni sui prodolti minerali del territorio di Scandiano; p. 152. R. Hoernes. 11 giacimento metalHfero diMonte Avanza presse Forni Avohri (Veneto) con osservazioni sopra le rocce paleozoiche délia valle délia Pusteria; p. 159. G. vonHauer. Analisi di alcune rocce del Tirolo Méridionale ; p. 146. -- T. Fuchs. Risposta alla Nota del Prof. Seguenza; p. 149. G. Seguenza. Studii stratigralici sulla Formazione pliocenica dellTtalia .\Ieridio- nale (continuazione) ; p. 179. F. Goppi. Frammenti di paleontolo-

gia niodeniîse ; p. 11)0. A. Mauzoni, Délia posizione stratigralica del calcare a Liiciiia pomum, Meyer; p. 200. A. Ferreli. Scoperta l)aletiiologi(*a a S. Valentino (Keggio, Emilia'); p. 210. A. Ferreiu Considerazioiii sui prodotti minerali del territorio di Scandiano, (conlinuazione e fine);p. 218. W. C. Brôgger eH. H. Reuscli.VocM appunti suir Isola d’Eiba; p. 225. R. Hoernes. Resti di Antraco- lerio di Zovencedo presse Graneoiia nel Vicenlino ; p. 227. R. llocrncs. Fossili nel calcare del Daclistein, delle Marmarole, e delT Aiitelao nella valle di Hin presse Aurenzo e nellavalle d’Oten presse Pieve di Cadore; p. 252. G. Seguenzd. )liposta alla Nota di T. Fiichs; p. 257. G. Seguenza. Stiidii stratigraüci sulla Formazioiie plieceiiica deli’Italia Méridionale (conlinuazione); p. 260. C. De Slcfani. Sedimenti sottoniarini delF epoca postpüocenica in Ilalia ; p. 272. B. Lot(i. Sul giacimento otiolitico di Rocca Sillana; p. 280. G. De Giorgi. La terra rossa nel Leccese; p. 204. G. Seguenza. Stiidii stratigralici sulla Formazione pliocenica deH’Ralia Méridionale (conlinuazione) ; p. 555. P. Zezi. Osservazioni geolo- giche faite nei din terni di Ferenlino e di Frosinone nella provincia diRonia; p. 360. Y. Rambotti. Osservazioni geognostiche sui dinlorni di Catanzaro ; p. 588. B. Lotti. Impressioni geologiche di una breve gita all’Isola d’Elba ; p. 405.

Noie initier alogiche.

F. Blanchard. Sulla scoperta délia cassilerite à Cainpiglia Marit- linia; p. 52. P. Zezi. Le nuove specie minerali studiale e des- (U’ille negli anni 1875-74-75; p.54. - P. Zezi. Idem (conlinuazione); p. 155. G. Doelter. Notizie sopra alcuni minerali delTirolo Méri¬ dionale ; p. 165. P. Zezi. Le nuove specie minerali studiale edes- critte negli anni 1873-74-75 (continuazione e fine) ; p. 258. G. Rosier. Note mineralogiche su l’Isoia d’Elba; p. 207. G. Gratla- rola. Note mineralogiche (conlinuazione) ; p. 525. G. Rosier. Note mineralogiche su l’isola d’Elba (conlinuazione) ; p. 410.

Notizie bihliograliclie.

G. Capellini. Note sulle balene fossili Toscane. Roma 1876; p.77. A. Cossu. Sulla predazzite ’periclasifera del Monte Somma. Roma 1876; p. 70. G. Bruzzo. Sulle condizioni di sicurezza delle mi¬ nière di Lescara in Sicilia. Roma 1875; p. 167. A. De Zigiio- Sirenii fossili trovati nel Veneto. Venezia 1875 ; p. 169. M. S. De Rossi. Bollettino del Vulcanismo ilaliano. Anno 111, fasc. 1“ e 2". Borna 1876; p. 170. ~C. De Giorgi. Note geologiche sulla provincia

- 39 -

di Leece. Vol. I. Lecce 1876; p. 249. G. Struever. Studii sui rainerali dei Lazio. Parte -P, Roma, 1876 ; p. 252. C.Doelier. Die Besümmung der pelrogra^ihisch wichligeren Mîoeralien durch das Mikroskop, Wien, 1876 ; p. 255. •— G. CapelHm. L’uorao pliocenico in Toscana, Roma, 1876; p. 545 —G. CapeUîni. Sui terreni ter- ziarii di una parte del versante settentrionaledeii’Apennino. Boîogna 1876; p. 547. L. Foresti. Cenni geologici e paleontologki sui plio¬ cène antico di Caslrocaro. Bologna, 1876 ; p. 348. G. Seguenza. Ricenthe paleontologiche iotoriio aiCirripedi terziarii delta provincia di Messina. Parte 2'' , Lepadidi. Napoli 1876; p. 349. H. Th. Geyler. Ueber die fossile Pflanzen aus den obertertiâren Ablage- rungen Sicilien’s. Cassel, 1876 ; p. 437. - G. W. Gümbel. Geognos- lische Mittheiluogen aus den Alpen. Ili. Aus der Umgegend von Trient. München, 1876; p. 439. T. Nelson Dale. A study of the Rhaetie strata of the Val di Ledro in the Southern TyroL New-York 1876; p. 440. S. HaMghton and E. Hull. Report on the Che¬ mical, mineraiogical and microscopical characters of the lavas of Vesuvius from 1651 to 1868. Dublin, 1876; p. 442.

Notizie diverse.

Il lago di Posta nel circondario di Sora; p. 80. Minerali di Monzoni nel Tifolo Méridionale ; p. 84. Studii sui minerali del Lazio ; p. 85. Composizione del sale delle saline ddtalia ; p. 86. Lamaclubba di Krendi neirisola di Malta; p. 172. Onorificenza ; p. 173. Necrologia. G. Poulet! Scrope; p. 174. Resti di Squa- lodonte nel Veneto ; p. 443. Necrologia . T. G. Sainte-Claire- Deville; p. 446.

Pue. Socieia toscana di scienze iiaturali.Atti délia-— 1. 1, 1875-1876.

G. J. Forsyth Major. Coiisideraziuni sulla Fauna dei mammiteri pliocenici e post-pliocenici délia Toscana ; p. 7. -• De Stepiumi. I terreni Subappennini dei dintorni di San Miniato al Tedesco ; p. 40.

Lawley. Dei resti di pesci fossili del Pliocène Toscano; p. 59.

D'Achiardi. Sulla Natrolite Savite) e Analcima di Pomaja; p. 67.

D'Achiardl. Coralli eocenici del Friuli; p. 70, Meneghini. Nuove specie di Phylloceras e di Lytoceras del Liasse superiore d’Italia; p. 104. -- De Stéfani. Di alcune conchiglie terrestri fossili nella terra rossa delta pletra calcarea di Agnano nel Monte Pisano; p. iiO. ~ D'Achiardi. Coralli eocenici del Friuli (continuazione); p. 115. De Stéfani. Natura geologica delle colline delle Val'di

40

Nievole e delle valli de Lueea e di Bientina; p. 150. ifAchiardi. Coralli eocenici del Friuli; p. 147. C. J. Forsyth Major, M. I). Considerazioni sulla Fauna dei Mammiferi pliocenici e post pliocenici délia Toscana ; p. 225.

Id. Id. t. II. fasc. 1 1876,

D'Achiardi. Sulla Coidierite iiel gTaiiilo normale dell’Elba e sulle eorrelazioni délia rocce granitiche con le Irachiîiche; p. 1. Menc- yhini. I crinoidi terziarii ; p. 36. Lawley R. Alcune osservazioni sul généré Spliœrodus, Agas ; p. 60. Stagi Fr. Ricerche chimiche sui calcari dei monti Pisani; p. 68.

Societa malacologica. Bolleliiio délia Vol I, 1875.

Bellardi Aloysis. Novae Pleurotomidaruni Pedemontii et Liguriae fOvSsilium disposilionis prodomus; p. 16. Lawley, Roberto. Nota di conchiglie fossili di Val Lebaia; p. 52. De Slepliani, Carlo. Descrizione delle nuove speeie di molluschi pliocenici raccolle nei dintorni di San Miniato al Tedesco ; p. 74. De Stéfani, Carlo. Descrizione di nuove speeie di molluschi pliocenici Italiani ; p. 80.

Seguenza, Giovanni. Studi Paleontologici sulla Fauna Malacologica dei sedimenli pliocenici depositatisi a grandi profondila. Introduzione (continua) ; p. 99.

Udhie. R. IstiLuto tecnico di Udiiie. Aiinali scieritilicii dei ~ 1868.

Taramelli, T. Osservazioni stratigraliche sulle valli dell’ Aupa e del Fella. Zanelli. A e G. A. Ricerche analitiche iiUorno alcune terre coltivabili del Friuli.— Cossa, A. Ricerche di chiraica mineralogica.—

- Id. Id. 1869.

Cossa, A. Sulla determinazione delle formole mineralogiche di alcuni carbonati romboedrici misti. Taramelli, T. Osservazioni stratigrafiche sulle valli dell’ Aupa e del Fella. Zanelli, A. e Gre- gori A. Ricerche anilitiche intorno alcune terre coltivabili del Friuli.

Cossa, A. Ricerche di chimica mineralogica. Cossa, A. Sulla determinazione delle formole mineralogiche di alcuni carboîiali romboedrici misti. Taramelli, T. Osservazioni stratigrafiche sulle valli del Degano e délia Vinadia inCarnia.

-Id. Id. 1870.

Taramelli, T. Osservazioni stratigraliche sulle valli del Bût e del Chiarsô in Carnia. - Gregori, A. Ricerche analitiche sulle terre coltivabili del territorio di Monfalcone.

41

-- Id. Id. 1872.

Taramellt, T. Escursioni geologiehe faite neiraiino 1872. Ma- rinelli, G. Nomi propri orografici. Alpi Carniche e Giulie.

~ Id. Id. 1873.

Taramelli, T. Di alcuni oggelti delV epoca neolitica rinvenuli in Friuli. Ldmmle, E. Alcune considerazioni sull’ aratro del Friuli in relazione allô sviluppo delP agricoltura friulana.

- Id. Id. 1874.

Taramelli, T. Dei terreni morenici ed alliivionali del Friuli.

RUSSIE.

Moscou. Société I. des Naturalistes de Moscou. Bulletin de la . 1874, 2, 3, 4.

H. Abich. Geologische lîeobachtungen auf Reiseii im Kaukasus im Jahre 1875; p. 278. R. Ludwig. Geologische Skizze der Umge- bung von Syzran an der Woîga; p. 572. R. Ludwig. Die Stein- kohlen von Kolomenskoi an der Moskwa; p. 381 . - R. Ludwig. Braun- kohlen und sphârosiderit-Lager in derNahe von Cholunitzky imYial- kasclien; p. 583. H. Abich. Geologische Beobachlungen auf Rei- sen im Kaukasus ira Jahre, 1875; p. 65. H. Trauischold. Etwas aus dem îertiaren Sandstein von Kamüschin; p. 128. H. Trnuts- cliold. Die Scheidelinie zwischen Jura und Kreide in Russland; J). 150. L. G. de Koninck. Notice sur le calcaire de Malowka et sur la signification des fossiles qu’il renferme; p. 165.— N. Vischnin- kojf. Noliee sur les couches jurassiques de Syzran ; p. 211. U. Abich. Geologische Beobachlungen auf Reisen im Jahre 1875; p. 245. W. Eichler. Einige vorlauflge Mitiheilungen über das Erdoel von Baku ; p. 275. H. Trnutschold. lleber Ammonites bicurvatus, Mich ; p. 385.

Id. 1875, 1-4.

H. Trautschold. Briefe aus dem Ural; p. 110. N. Vischniakofl'. Sur les Aptychus de Gorodistehé; p. 175. R. Hermann. Untersu- chungen ueber die Zusammensetzung von Shepard’s Hermannolith ; p. 179.

42

LA PL ATA.

Buenos- Air es. Academia nacional de ciencias exactas. Boletin de ia . Extraga 3 et 4, 1874 et 1875.

D. F. Schickendantz. Sobre la formacion de las Salinas; p. 240. />. A. Doering. Sobre la proporcion quimica y fisica del terreno en la lormadon de la pampa; p. 249.

~ Museo publico de Buenos-Aires. Anales del t. 2. Entraga 7-12, 1870-1874.

G. Burmeister. Monografia de los Glyptodontes en el Museo publi¬ co de Buenos-Aires.

TABLE GÉNÉRALE DES «ATIÈRES

Pages.

UAgiement administratif en exécution de l’art.

57 des Statuts m

Règlement arreté par le conseil, en vertu de Fart. 22 des Statuts, pour la bibliothèque et les collections de la Société. ... .x

Liste des membres au 20 novembre 1875. . . xiii

(L Dewalque. Rapport annuel du secrétaire

général xxxix

Comptes de l’année 1874-1875 et projet de budget

pour 1875-1876. xivi

Elections . xi.viii

Berchem. Source prétendument pétrolifère de

Bourlers, près Cliimay . . i.u

G. Dewalque. Sur la déclinaison de la boussole

en Belgique . i,ii

A. Butot. ~ Sur la présence de la barytine dans schiste rouge de l’étage du poudingue de

Burnot . « . . . . lîîî

Cil de la Vallée Poussin. Observation sûr la

communication précédente ..... lui

Excavation de la vallée de la Aîeuse . . t.v

J. Yx\n Scherpenzeel Tiiim, iïOüZEAU, Ad. Firket,

DE Vaux, Gîndorff, de Macar et G.

Dewalque. - - Observations sur la coin- " munication précédente ...... lîx

Fr. Dewalque. Sur une vivianiîe blanche des

environs d’Anvers . . . w \ . lxii, 3

Il

r^'iîiiircho i'ailo, au nom de la Soelélé, auprès de M. le Ministre de rintérieur, au sujet d’une nouvelle carte géologique du pays . . . iah

R. Malherbe. Des horizons coquillers du sys¬ tème houiller de Liège . lxvii

G. Dewalque. Note sur le dépôt scaldisien des

environs d’Hérenthals . lxviii, lxxiv, 7

Note sur quelques localités pliocènes de

la rive gauche de l’Escaut . j.xyiii, lxxiv, 12

Zinc cristallisé artificiellement . . . lxviii

(ai. DE LA Vallée Poussin. -- Phyllade chloriii-

fère du Brabant, avec empreintes d’origine

douteuse . . . lxix

G. Malaise. Oldhamia radiata du massit devil-

lien de Grand-Halleux . lxx

Lebour. Note sur deux fossiles du calcaire

carbonifère du Nortliumberland. . * . lxxiv, 20

1..-G. De Koninck. Observation sur la commu¬ nication précédente . lxxiv

Note sur quelques fossiles recueillis par (L De^valque dans le système gedinnien

de A. Dumont (PI. 1) . lxxiv, lxxx, 25

Note sur deux échantillons de FhUUpsia trouvés dans le phtlianite houiller de Cas-

teau, près Mous . lxxiv

Fossiles devoniens d’Australie . . . lxxv

L.-L. De Koninck. - Note sur un échantillon

minéralogique (aurichalcite ?) recueilli à

Flémalle. . lxxv

Dufrénite (?) de Mokla-el-Raddid, près Boue (Algérie) ......... lxxvi

B. Malherbe. -- Note sur la rencontre d’une faille transversale dans la galerie Est des eaux alimentaires de la ville de Liège. , . . lxxviii

G. Dewalque et J. Van Scherpenzeel Thum. -- Observations sur la communication précé¬ dente . . LXXIX

Mi

A. Kitot. Noie sui lesdivisions à établir entre quelques espèces de grandes llostellaires des terrains éocène et oligocène (PI. ü) . iaxxi, rxxxiv, 70 K. Malherbe. Observations sur l’allure du système houiller entre Mélen et Cliar-

neux (PI. lll) . j.xxxi, lxxxv, 80

A. Briârt. -- Rapport sur la communication pré¬ cédente . . . . 8i-

G. Dewalque.-- Tourmaline dans la diorife quarl-

zifère de Quenast . lxxxi

Ch. HE LA Vallée Poussin, Note sur les cris¬ taux de quartz de la carrière de Nil-St-

Vincent . lxxxii, lxxxiv,.55

A. Biuârt. Observation au sujet de la commu¬ nication précédente . lxxxii

R. Malherbe. Cristaux de quartz dans le sys¬ tème houiller . lxxxîv

De la stérilité du système houiller entre

Salve, Jupille et la Xhavée (PI. lY). . . lxxxv, lxxxvii, 89

.C Van Scherpenzeel Tihm, Ao, Firket et G.

Dewalque. Observations sur la commu¬ nication précédente . lxxxvh

A. Rutot. Note sur la découverte d’une nou¬

velle station de l’homme préhistorique en

Belgique . lxxxv

B. Soüheur. -- Présentation de fossiles houillers

de la Westphalie . lxxxviii

J. HE Magar. Note sur quelques synonymies de couches et quelques failles du système

houiller du bassin de Liège . xc

G. Dewalque. -- Observation à la suite de la

communicalioH précédente . xc

Résultats du forage d’un puits artésien,

à Ulrecht . xc

C. Malaise. - Phyllade revinien avec traces de

macles d’andalousite . xci

(lu. HE LA Vallée Poussin, Observation sur la

(•ommnuicatioii })i*é(‘èdeii!e . xcn

!V

Pag-e.s.

J. Faly. i^rocès-verbaux de la sessioü extra¬ ordinaire tenue à Mons, du 9 au Î2 septembre 1870 (PL Y) ..... . xciiî

F. CouA'Eï et A. Rrïaiit. Coraple-rendu de

Fexeursion du iO septembre 1870 . . . oxu

DE LA Vallée Poussin, -E. Laguesse, L.-L. de Koninck, Observations sur la commu-

îi ica lion précédente . cxv

A. lliuARï. -Compte-rendu de rexeursion du il

septembre 1876. cxxvi

F. Cornet. Observation sur la communication

précédente . . cxxvn

IIouzEAü DE Leuâye. Compte-reiidu. de l’excur¬ sion du 12 septembre 1876 ..... cxxxvii

1..-L. De Rorinck.— Echantillons minéralogiques recueillis pendant la session extraor¬ dinaire . CXXXVH!

Ad. Firket. Listes des ouvrages reçus en don ou en écliange par la Société : Ouvrages

non périodiques . . 5

Id., ouvrages périodiques. .... 10

- - 'srT'a.'T:© -

TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES,

A

Andaloiisile . Phyllade revinien avec traces de macles d’—, par M. C. Malaise, p. xci. = Observation de M. Ch. de la Vallée Poussin,

p. XCII.

Amers, Sur une vivianite blanche des environs d’— , par M. Fr. Dewalque, pp. lxii, 5.

Artésien, Résultats du forage d’un puits à Utrecht, par M. G. Dewalque, p. xc.

Aurichakite^ Note sur un échantillon minéralogique (— ) recueilli à Flémalle, par M. L.-L. De Koninck, p. lxxv.

Australie, Fossiles devoniens d’-~,par M. L.-G. De Koninck, p. lxxv.

B

Barytine, Sur la présence de la dans le schiste rouge du pou¬ dingue de Burnot, par M. A. Rutot. Observation de M. Ch. de la Vallée Poussin, p. lv.

Bibliographie. Liste des ouvrages reçus en don ou en échange par la Société : Ouvrages non périodiques, p. 5 (bibl.); ouvrages périodiques, p. 10 (bibl.), par M. Ad. Firket.

Bourlers, près Chimay. Source prétcndûment pétrolifère de —, par M. Bercliein, p. lu.

Boussole, Sur la déclinaison de la en Belgique, par M. G. Dewalque,

p. LU.

C

Carte. Démarche faite au nom de la Société, auprès de M. le Ministre de l’intérieur au sujet d’une nouvelle géologique du pays, p. i.xu.

Vi

Charneux. Observalions sur Tallure du système liouiller outre Méloii et , par M. R. Malherbe, pp. lxxxi, lxxxv, 80, pl. o.= Rapport sur eette communication, par M. A. Rriart, p. 8i.

Comptes de Tannée 1874-1875 et projet de budget pour 1875-1870,

p. XLYI.

DufrénUe? de Mokta-el-lladdid près Roue (Algérie), par M. L.-L. De Koninck, p. lxxvi.

Élections, p. xlvih.

Escaut. Note sur quelques localités pliocènes de la rive gauche de T—, par M. G. Dewalque, pp. lxyiii, lxxiv, i'^2.

Excavation de la vallée de la Meuse, par M. Ch. de la Vallée Poussin, p. Lv. = Observations de MM. J. Van Scherpenzeel Thim, Houzeau, Ad. Firket, de Vaux, GindorlF, de Macar et G. Dewalque,

p. LIX.

w

Eaille. Note sur la rencontre d’une transversale dans la galerie Est des eaux alimentaires de la ville de Liège, par M. R. Malherbe, p. LxxYii. =- Observations de MM. G. Dewalque et J. Van Scher¬ penzeel Thim, p. Lxxix.

EaiJlcs. Note sur quelques synonymies de couches et quelques du système liouiller du bassin de Liège, par M. J. de Macar, p. xc. == Observation de M. G. Dewalque, p. xc.

Elémalle. Note sur un échantillon minéralogique (auriciialcite?) recueilli à '-,par M. L.-L. De Koninck, p. lxxv.

a

Crand-Ualkux. Oidhamia radial a du massif devillien de par M. C. Malaise, p. lxx.

Il

lièrent /tais. Note sur le dépôt scaldisien des environs d’— , par M. G. Dewalque, jip. nxvin, lxxiv, 7.

Yl!

Horizons, Des coqiiillers du système houiller de I Jég'e, par M. 11. , Mallierbe, p. î.xvïl

L

Liste des membres aii 20 novembre 1875, p. -xm.

M

Mékn. Observations sur Tallure du système houiller entre et Char- neux, par M. R. Malherbe, pp. lxxxi, lxxxv, 80, pl. 5.= Rapport sur cette communication, par M. A. Briart, p. 84.

MoUa-cUEaddid près Bône (Algérie). Dufrénite? de , par M. L.-L. De Koninck, p. lxxyi.

M

Nil S^-Ymceni. Noie sur les cristaux de quartz de la carrière de par M. Ch. de la Vallée Poussin, pp, lxxxii, lxxxiv, 5o. = Obser¬ vation de M. A. Briart, p. lxxxii.

Northmnhcrland. Note sur deux fossiles du calcaire carbonifère du , par M. Lebour, pp. lxxiv, 20. = Observation de M. L.-G. de Koninck, p. lxxiv.

O

Ohlhamia radlaia du massif devillien de Grand-llalleux, par M. G. Malaise, p. lxx.

Pétrolifère. Soiu-ce prélendûment de Botuiers près Chimay, par M. Berchem, p. lu.

PMUipsia. Noie sur deux échantillons de trouvés dans le phthanite houiller de Casteau, près Mons, par M. L.-G. de Koninck, p. lxxi\ .

PhijUade chloritifère du Brabant avec empreintes d’origine douteuse, présenté par M. Ch. de la Vallée Poussin, p. lxix.

Préhistorique. Note sur la découverte d’une nouvelle station de l’homme en Belgique, par M. A. Rutot, p. lxxxv.

vin

Quenast. Tournaline dans la diorite quarlzifère de —, par M. G. Dewalque, p. lxxxî.

Quartz. Note sur les cristaux de de la carrière de Nil-S‘~Yincent, par M. Ch. de la Vallée Poussin, pp. lxxxîi, lxxxiv, 55.= Obser¬ vation de M. Â. Briart, p. lxxxîi.

Quartz. Cristaux de— dans le système hoiiiller, par M. R. Malherbe,

p. LXXXIV.

Rapport annuel du secrétaire-général, par M. G. Dewalque, p. xxxix. Règlement administratif en exécution de l’art. 57 des Statuts, p. iii. Règlement arrêté par le Conseil en vertu de l’art. 22 des Statuts pour la bibliothèque et les collections de la Société, p. x.

Rosîellaires. Note sur les divisions à établir entre quelques espèces de grandes des terrains éocène et oligocène, par M. A. Rutot, PiK LXXXI, LXXXIV, 76, pl. 2.

Secrétaire- général. Rapport annuel du par M. G. Dewalque,

p. XXXIX.

Session extraordinaire. Procès-verbaux de la tenue à Mons du 9 au 42 septembre 1876, par M. J. Faly, p. xcin, pl. 5.

Stérilité du système houiller entre Saive, Jupille et la Xhavée, par M. R. Malherbe, pp. lxxxv, lxxxvii, 89. pl. 4. = Observations de MM. J. Van Scherpenzeel Thim, Ad. Firket et G. Dewalque,

p. LXXXVII.

Synonymies. Note sur quelques de couches et quelques failles du système houiller du bassin de Liège, par M. J. de Macar, p. xc. = Observation de M. G. Dewalque, p. xc.

T

Terrain ardennais. Oldhamia radiata du massif devillien de Grand- Ilalleux, par M. C. Malaise, p. lxx. = Phyllade revinien avec traces de macles d’andalousite, par M. C. Malaise, p. xci. =

IX

Observation sur la communication précédente, par M. Ch. de la Vallée Poussin, p. xcii.

Terrain carbonifère. Des horizons coquillers du système houiller de Liège, par M. R. Malherbe, p. lxyii. De la stérilité du système houiller entre Salve, Jupille et la Xhavée, par le même, pp. cxxxv, Lxxxvii, 89, pl. 4. -= Observation sur la communication précédente, par MM. J. Van Scherpenzeel Thim, Ad Firket et C. Dewalque, p. lxxxviî. = Observations sur l’allure du système houiller entre Mélen et Ciiarneux, par M. R. Malherbe, pp. lxxxi, 1.XXXV, 80, pl. 5.= Rapport sur la communication précédente, par M. A. Briart, p. 84. = Présentation de fossiles houillers delaWest- phalie, par M. B. Souheur, p. lxxxyhi. =Note sur quelques syno¬ nymies de couches et quelques failles du système houiller du bassin de Liège, par M. .L de Macar, p. xc. = Observation à la suite de la corn munication précédente, parM. G. Dewalque, p. xc. = Note sur <leux échantillons de Phillipsia trouvés dans le phthaniîe houiller de Casteau, près Mons, par M.L.-G. De Koninck, p.Lxxiv. =Note sur deux fossiles du calcaire carbonifère du Northumberland, par M. Lebour, pp. lxxiv, 12. = Observation sur la communication l>récédente, parM. L.-G. DeKoninck, p. lxxiv. = Procès-verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1870; par M. J. Faly, p. xciii, pl. 5.

Ter tain crétacé. Note sur la rencontre d’une faille transversale dans la galerie Est des eaux alimentaires de la ville de Liège, par M. B. Malherbe, p. lxxvii. = Observations sur la communication précé¬ dente, par MM. G. Dew^alque et J. Van Scherpenzeel Thim. Procès-verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1876, par M. J. Faly, p. xciii, pl. 5.

Terrain devonien. Note sur quelques fossiles recueillis par G. Dewalque dans le système gedinnien de A. Dumont, par M. L.-G. De Koninck, pp. lxxiv, lxxx, 25, pl. 1. = Fossiles devoniens d’Australie, par le même, p.Lxxv. = Procès-verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1876, par M. .1. Faly, p. xcm, pl. 5.

Terrain silurien. Phyllade chloiilifère du Brabant avec empreintes d'origine douteuse, par M. Cli. de la Vallée Poussin, p. lxix.

Pl ’ocès- verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1876, par M. J. Faly, p. xciii, pl. 5.

Terrain tertiaire. Note sur le dépôt scaldisien des environs d’Héren- îhals, par M. G. Dewalque, pp.Lxviii, lxxiv, 7.=^ Note sur quelques ocalités pliocènes de la rive gauche de l’Escaut, par le même.

X

pp. Lxviii, Lxxiv, = Note sur les divisions à établir entre quelques espèces de grandes Rostellaires des terrains éocène et oligocène, par M. A. Rutot, pp. lxxxi, lxxxiv, 76, pl. 2.= Résul¬ tats du forage d’un puits artésien à ütrecht, par M. G. Dewalque, p. xc.

Tourmaline dans la diorite quartzifère de Quenast, par M. G. Dewalque, p. lxxxi.

U

Ulrecht. Résultats du forage d’un puits artésien à —, par M. G. Dewalque, p. xc.

"V

Vallée. Excavation de la de la Meuse, par M . Ch. de la Vallée Poussin, p. Lxv. = Observations de .^IM. J. Van Scherpenzeel Thiin, Houzeau, Ad. Firket, de Vaux, Gindortï, de Macar et G. Dewalque, p. lix.

Vivianite. Sur une blanche des environs d’Anvers, par M. Fr. Dewalque, pp. lxii, 5.

Weslplialie. Présentation de fossiles bouillers de la , par M. D. Soiiheur, p, lxxxviii.

X

Zinc cristallisé artiliciellement, par M. G. walquc, p. lxviii.

TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUÎEUBS

MM.

Bercliem, pp,

Briart (A.),

Cornet (F.),

De Koninck (L.-G.),

De Koninck (L.-L.),

De la Vallée-Poussin (Ch.),

De Macar (J.),

De Vaux,

Dewalque (Fr.),

Dewalque (G.),

LU.

Lxxxii, exil, exxM, 81. exil, cxxviï.

LXXIV, LXXV, l.XXX, :^r>.

LXXY, LXXVI, eXY, CXXXVIil.

i.iïi, Lv, Lxix, T.xxxn, Lxxxiy, xeii,

LXV,

i.ix, xe.

)JX.

i.xiî, 5.

XXXIX, LU, LîX, LXVllI, LXXIV,

Lxxix, Lxxxi, Kxxxvii, xe, 7, 1:2.

Faly (J.),

Firkel (.\d.), Gindorff,

Houzeau de Lehaye, Laguesse (F.),

xciu,

LIX, LxxxviL (bibl.), 10 (bibl.), LIX.

Lix, exxxvii. exY.

[.eboiir. Malaise (C ), Malherbe (B.),

LXXIV, "20.

Lxx, xei.

LXYil, LXXVII, I.XXXI, LXXXIV, LXXY,

Lxxxvii, 80, 80.

BlUOt (A.), LUI, LXXXI, LXXXIV, LXXX^ , 70.

Souheur(B.), lxxxviii.

Van Seberpenzeel Thini (.1.), lix, lxxix, lxxxvii.

PLANCHES.

\/}M. !, p. 25. !..-(

11. Dk Komxck. Eossilcs recueillis par (1. Dewaique dans le système gedinnien <le A. Dumont.

>/' 1*1 n, |). 70. A. Kutot. Quelques espèces de grandes Uostellaires

IM. ni, p. 8(1. !

11. .Maluerue. Observations sur l’allure du système liouiller enti-e Mélen et Charneux.

V l’I. !V, p. SO. li. .\lALui;uiiK. De la stérilité du système houiller entre

Saive, Jupille et îaXhavée.

\/1m. y. j>. xcui. .1. Faia. Excursions des 1(1, Il et l‘'2 septemOja*

1870 : Coupe générale.

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