_ Lt mm EST PT lg lt A PAT D ve PRES AE Lg 0 é— 4 di — + + 2215-53 595 83e DRM EESTI ET PERMET étre tot blesse. Desis ss — Let Le mdr La e: ns its ss DRE PER EN AE SES Re + LA #- tait is Et b- b 46h46. à EE EE AS : D one er ir ter Aer Te — + +6 en botte be ne À pe + ea ha =» — + LA — en dm home. Vtt dm 4m De bn de HARVARD UNIVERSIT Y. mnt" LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÛLOGY. ANNALES D DE LA DE TOME XXXIII 7 KW ANNEE 1898 / : / A IC NE N 45 CON, 45 = L CH, IMPRIMEUR DU ROI # BRUXELLES BR BRU F7 LUCE 5 F 45, RUE DU POIN En ñ s : “db « LS Distribué le 15 décembre 1899. - WEISSE Fr] a ALACOLOGIQUE Wu LES + DE ( SÉLCIOUE e" DE LA ce 3 HÉRAÉPÉREHERREE L fs FT D de nette ft J'ÉÉE JAN : Ai ut — je mn, Eten M © à N ’ NS ñ " L da Pa CHE : S s ? es ‘ = | : . - : # Ü * : » 4 x. “se X o L À 7 DA ; È ; LU À KR «À £ Te à J - LEON ÉPree | V- | - » "ET : é . : FA 4 E x ) " < : = L 2 = 3 s N = « X BI0G Ü Fe "+ DT ANNE LES Cat Mr EE A MC | V4 t TT TATR " Ÿ + L S x ê 1 { Ke ÿ ) ï x ñ Le [l i S \ P À > L y " LU © / « [l = ES h 1 > 3 (on À + ’ ï 2 Le * Fi « f | } [l } " : k ME | | KP À } \ »' 4 "10 np à à vi ( l 1 À P - » ù + Le N DA — j ke + } P ; 7 AA | À 7 La K # L “: À : | 3 * t ; 2 5 “ re , % , L y Faut Ur L y Û à < 1 1h) ent . \ 2 L ! ! NAT er ! # + a A 1 * Fz L | > ; ‘ L / 4 / Üre ) 1 ) “ . | , ‘ » : MAY 4 1900 5 D HIPPOLYTE AGO NOTICE BIOGRAPHIQUE PH. DAUTZENBERG € Le 7 août 1898. est décédé l’un des hommes qui ont le plus con- _ tribué au développement de la Malacologie. Hippolyte Crosse a, en ffet, consacré toute son existence à l'étude de cette branche de l'his- e naturelle, et ses DÉMBFEUSeE et savantes ne ont fourni D C'est _ l’âge de quinze ans que Crosse, ay ant reçu d’un neveu d u célèbre Adanson une petite collection de coquilles, commença à ÿ D. à notre science favorite. Ce goût se + rapidement, bi IV | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIE lors, de chercher à augmenter son outillage Sie AIARS en se procu- rant des livres et des res Mais c’est surtout à partir de 1861, lorsqu'il prit, avec Fr regretté D' Paul Fischer, la direction du Journal de Conchyliologie que Crosse rendit les plus grands services à la Malacologie : la partie de ce recueil, publiée sous la direction de ces deux savants, pendant près de quarante ans, sans la moindre défaillance, est universellement admirée et considérée comme la revue malacologique la plus impor- tante. La direction du Journal de Gonchyliologie eût semblé devoir suffir à occuper son activité. [1 eut cependant le courage d'entreprendre, en collaboration avec P. Fischer, deux autres grandes publications : l’une, concernant la partie malacologique de l’'Expédition scientifique du Mexique, est terminée. De l’autre, qui avait pour but de nous faire connaître dans son ensemble la faune conchyliologique de Madagascar, il n’a malheureusement paru qu’un certain nombre de planches ; mais bien des documents avaient été réunis en vue de son achèvement. | I. Crosse suivait avec beaucoup d'intérêt les travaux des sociétés malacologiques et, en particulier, de la nôtre. Le titre de membre honoraire que nous lui avions conféré lui était cher, et il ne man- quait jamais, lorsque je le voyais en rentrant de Bruxelles, de s’en- quérir auprès de moi de ce qui se passait à nos séances. Maintes fois, ii m'a exprimé le regret de n’avoir pas encore eu le temps de préparer un mémoire pour nos Annales. L'œuvre scientifique de Crosse a été analysée par H. Fischer dans le Journal de Conchyliologie, dont il lui a généreusement légué la propriété; aussi me bornerai-je à rappeler ici qu’on lui doit la des- cription de vingt-six genres nouveaux et d'environ six cents espèces nouvelles, qui ont presque toutes été acceptées par les spécialistes les plus compétents. Cet énorme appoint à la science malacologique est. un titre à la reconnaissance de notre Société, puisqu'elle aussi a pour but unique le progrès de cette branche de la zoologie. Le vide laissé dans nos rangs par la mort de Crosse se fera sentir pendant longtemps, mais il importe que nous fassions tous nos efforts pour le combler en prenant pour modèles les travaux de cet éminent collègue et en cherchant à apporter dans nos publications les sentiments d'impartialité et de sincérité scientifique qui caractérisent tous les siens. | pt on te LP Qu Dee 1 4 : Qi ‘1 D. | | . às se es et ‘Du ares sans compter, s'adressaient à lui, ses avis et ses conseils. Li AG SO EE NE PET NA PTE MEURTRE ES e tete Au t ATX Lo RL r VNPENEE . | [ à D APCE ALT Du ts, k x Fe 27 = pes, a ss ve. CA T ADOLPHE BRIART NOTICE BIOGRAPHIQUE Le baron VAN ERTBORN Es —0-0 650-0— — Les sciences paléontologique et géologique et notre Société ont fait une grande perte en la personne de notre regretté confrère À. Briart. Il fut notre Président pendant les années 1877-1879; lors de l’excursion de la Société dans les environs de Namur, pendant les derniers jours d’août 1897, on célébrait à Morlanwelz le cinquan- tième anniversaire de son entrée aux Charbonnages de Mariemont et, à cette occasion, la Société lui envoya un Here pour li 20 témoigner toutes ses sympathies. = A. Briart naquit à Chapelle-lez-Herlaimont, le 25 février 1893. Ingénieur civil, il fut nommé membre de l’Académie le 45 décembre | 1874. 11 en était membre correspondant depuis sept ans. | Ses travaux et découvertes l'ont mis, avec feu son COUESHE etami Cornet, aux premiers rangs de la science. | K, Dès 1865, il présentait à l’Académie, en collaboration avec Cornet, je la Notice sur la découverte, dans le Hainaut, d'un calcaire grossier avec faune tertiaire au-dessous des sables rapportés par Dumont au système landenien. Lls publièrent ensuite en trois parties la descrip- tion de tous les fossiles découverts dans le Calcaire montien. # Déjà avait paru, en 1868, la Description minéralogique, géologique Le et paléontologique dé la Meule de Bracquegnies. AN Cette assise à cette époque était fort peu connue, on n'y avait | NOTICES BIOGRAPHIQUES VII | découvert presqu’aucun fossile. Les auteurs en décrivent 93 espèces, . dont 49 sont nouvelles. Sur 51 espèces déjà connues, 42 se retrou- vent dans le Green sand de Blackdown. La description des fossiles du Calcaire montien est accompagnée de vingt-six planches, admirablement dessinées par M. Briart. … 318 espèces sont décrites, dont seulement 24 étaient connues. _ Continuant leurs recherches sur le terrain crétacé du Hainaut, ils D itérent à l'Académie la Description minéralogique et stratigra- … phique de l'étage inférieur du terrain crétacé du Hainaut. . Un autre mémoire est consacré à la division de la craie blanche du Fe . Hainaut en quatre assises. à Nous rappellerons encore la Notice sur les gisements de phosphate Po yde chaux dans le terrain crétacé du Hainaut, cette substance si utile k .… à l'agriculture, et les publications qui firent suite à cette notice. "4 À l'Exposition nationale de Bruxelles, en 1880, les deux collabo- o rateurs présentèrent au monde savant une carte géologique de la 4 . partie centrale du Hainaut, sur une étendue de près de 240,000 hec- nr otares. 1 On ne lira pas sans intérêt leur légende des terrains tertiaires. É | | ; Sables à grès fistuleux et à grès calcarifères. 4 SYSTÈME Sables glauconifères à grès lustrés. 4 : __ PANISELIEN. ; Argiïle et sable argileux glauconifère, avec psammites, 1 Sables à N. planulata. + SYSTÈME Argilites supérieures à N. planulata. ). YPRESIEN. Sables et grès du bois de Peissant. à Argilites et argiles inférieures. 74 Sable et argile. Formation polderienne supérieure. + È Sables et grès blancs. Formation dunale. es RARE Sables glauconifères ou silexifères. Formation marin TER ables glauconifères ou silexifères. Formation marine. AE Tuffeau d’Angre à Pholodomya Konincki. AT 4 Sables et argiles. Formation polderienne inférieure. Calcaire d’eau douce du bassin de la Haine (sans affleurement). Calcaire grossier de Mons. Calcaire grossier de Cuesmes. SYSTÈME MONTIEN. : Il ne serait guère possible de parler ici de toutes les notices que % - Briart publia en collaboration avec son ami Cornet ; nous appelle- . _rons cependant l'attention sur le mémoire : Sur le relief du sol en ë _ Belgique après les temps paléozoïques. à Aa Briart décéda le 15 mars 1898, regretté de tous ceux qui l'avaient connu; sa mort fut une ere chères. Se ae A dent, et ses D de Aa Do 1 ut jui sons-nous tous et rendons un hommage oi honorée. RATE NE te PE »” toû + VE 9 © LR VF a 77e , & Fe Qu “ " Fa " ‘ à F , r PL t 7 Ei | La" i j LA L ” 2 1 . À . ï 4 4 A: AMAR TAER 4 l : “té "one le ”, ‘5 SRE SRE k Luis Did TN RE LRNANESE GR ë os Me | ce +. + de +] (C UT, à 1 4 . * Per. Con k n s. fs * ENT tes Ai 4 FQ Q 7 COMPTE RENDU DE L'EXCURSION ANNUELLE DE LA à SOGIETE ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4 AUX ENVIRONS DE NAMUR LES 29 ET 30 AOUT 1897 — SÉANCE DU 6 MAI 1899 — Re LR fe shble | portait, à première vue, que notre pays est trop petit Fr Dm des mers ae l'am au des mers tertiaires aient Ju des | Due cette LA to el! je crois pouvoir dire aujourd'hui que joutes les formations tertiaires du voisinage de la Meuse et de la _ Sambre sont des lambeaux des grandes nappes que l’on observe dans les ‘régions septentrianalés du pays. 4 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Il n'existait guère au sujet du terrain tertiaire du Condroz que deux observations assez précises : la première, que l'argile réfractaire d'Andenne renferme les mêmes plantes que les lignites du Rhin; la seconde que les sables fins de Rocour, près Liége, se poursuivent iden- tiques jusqu'aux environs de Namur. Toutefois, on ne connaît pas l’âge exact des sables de Rocour. Dumont les rangeait dans son Tongrien inférieur et aujourd’hui on se contente de les classer vaguement avec l’argile d’Andenne dans lOli- gocène, sans pouvoir dire s'ils se rapportent au Tongrien, au Rupe- lien ou au Bolderien. J'ai déjà montré dans un autre travail pourquoi les lignites du Rhin et les argiles d’Andenne appartiennent, non à l’Oligocène, mais au Pliocène et au Pliocène le plus récent (!). Je vais essayer de prouver que le sable de Rocour n'appartient pas davantage à l’Oligo- cène et se rattache plutôt à l'Éocène moyen, c’est-à-dire au calcaire grossier de Paris. Avant d'être arrivé à cette dernière solution, j'ai cherché à établir la succession normale et pee des différents étages tertiaires du Condroz. Par suite des diffienltés d'observation, ce classement est très compliqué, mais je crois être arrivé cependant à des résultats satis- faisants. J'ai reconnu d’abord que l'argile d’Andenne se trouve toujours au sommet de la série, et qu’elle passe insensiblement par le bas à un sable très pur, employé à la fabrication du verre et souvent interstra- tifié de lignite, lequel sable a pour base un lit important de petits cailloux de quartz blanc. J'ai proposé le nom de limburgten pour cet ensemble que je consi- dère comme le prolongement du sable de Moll et des argiles tertiaires de la Campine. Sous les cailloux blancs vient l’argele du fort de Hollogne, que l'on rencontre en un grand nombre de points du Condroz. Toutefois lorsque le ravinement des cailloux blancs a été très énergique, cette argile, qui ne paraît guère dépasser 2 ou 3 mètres d'épaisseur, manque entièrement et les cailloux blancs limburgiens reposent alors direc- tement sur un des deux termes suivants. (1) ANNALES DE LA SOCIÉTÉ GKOLOGIQUE, t. XXV, année 1898 (Le sable tertiaire de la province de Namur et le sable de Moll, par G. Veuce). MÉMOIRES D L’argile de Hollogne passe inférieurement à une assise assez peu puissante de sable glauconifère avec bandes grossières et graveleuses, bien visible, par exemple, à Bierset et ce dernier surmonte le sable de Rocour à grains fins, avec silex ou cailloux roulés à la base, exploité en de nombreuses sablières aux environs de Liége, de Huy, de Namur, de Dinant et dans tout l’'Entre-Sambre-et-Meuse. Nous avons donc la série suivante, de haut en bas : Argile d'Andenne Sable de verrerie étage limburgien. Cailloux de quartz blanc Argile de Hollogne. Sable glauconifère de Bierset. Sable de Rocour. . Biel à silex, graviers, cailloux, UD # Co RO En l'absence de fossiles, aucun des quatre termes inférieurs ne peut êlre comparé paléontologiquement à l'argile ou au sable rupeliens, pas plus qu’à l’argile de Hénis du Tongrien supérieur ou au sable de Grimmertingen du Tongrien inférieur. On peut même dire que cette absence de fossiles suffirait à elle seule à démontrer que la série de la _ Meuse est différente de la série rupelo-tongrienne du Limbourg, cette dernière étant presque toujours fossilifère. Au point de vue pétrographique, l'argile grise ou brune de Hol- logne n’a aucune ressemblance avec l'argile vert intense de Héhnis, et le sable blanc à grains fins, non glauconifère, de Rocour ne rappelle en rien le sable vert à grains plus gros et glauconifère de Grimmer- tingen. On ne peut comparer minéralogiquement le sable de Rocour qu'à une certaine assise non fossilifère qui se trouve sous le sable de Grim- mertingen et qui repose sur le Heersien, le Landenien ou le Bruxellien, entre Tongres et Tirlemont, assise dont l’âge n’a Jamais été déter- miné, bien qu’elle soit généralement qualifiée tongrienne inférieure. Il n'y à donc aucune raison stratigraphique, minéralogique ou paléontologique pour ranger le sable de Rocour, le sable de Bierset et l'argile de Hollogne dans l’Oligocène. Je suis loin de contester l'identité du sable de Rocour et du sable que l’on considère généralement comme tongrien inférieur aux envi- rons de Tirlemont et de Jodoigne, mais je pense que l’une formation comme l’autre est plus ancienne que le Tongrien. PERS PT ner (NS ADR 6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Je commencerai ma démonstration par l'interprétation des coupes de Fayat et de Velaine. Dans ces deux localités on observe, reposant directement sur le calcaire carbonifère, une douzaine de mètres de sable, recouvert, d’après les endroits, d’un ou deux mètres d’épais- seur de grès exploité pour en fabriquer des pavés. Ces grès à grains fins, assez semblables à ceux de Tirlemont, avaient d’abord fait penser à André Dumont que toute la formation est landenienne, mais la découverte d’un fossile bruxellien, Lucina volderiana, le firent changer d'avis, et la carte géologique de 1851 ne renseigne, en défi- nitive, que du Bruxellien au Fayat et à Velaine. On peut s'assurer facilement, du reste, que les 7 ou 8 mètres infé- rieurs sont des sables bien semblables aux gros sables bruxelliens de Tilly et de Mont-Saint-Guibert. En 1887, M. Rutot découvrit dans le même grès des Nummulites lœvigata et il en prit texte pour confirmer la manière de voir de Dumont. Pourtant N. {œvigata n'a jamais été trouvée en Belgique, ailleurs | que dans l'étage laekenien. Il est vrai qu’elle s’y trouve généralement à l’état roulé, ce qui permet, jusqu’à un certain point, de supposer qu'elle provient originairement de quelques bancs de la partie supé- rieure de la formation immédiatement plus ancienne, laquelle est la bruxellienne. M. Rutot crut donc avoir affaire au Fayat et à Velaine à Nummu- lites lœvigata in situ. Il y avait cependant plusieurs raisons pour croire le contraire. D'abord, les fossiles en question étaient dans un état de mauvaise conservation tel qu’il était impossible d'apprécier si les nummulites et les lucines étaient in situ plutôt que roulées. Ensuite, le grès du Fayat n’a pas le facies bruxellien. Et, enfin, il existe à trois mètres sous le grès un banc de graviers et de cailloux roulés qui le sépare nettement des gros sables inférieurs à facies de Mont-Saint-Guibert. Jamais on ne trouve, au milieu du Bruxellien, un pareil horizon, et les célèbres graviers, base du Laekeaien ou du Wemmelien des environs de Bruxelles, ne sont pas aussi vigoureusement accentués que celui-ci. Le gravier montre qu'il y a au Fayat et à Velaine deux formations géologiques superposées, et comme l’inférieure est bruxellienne, la seconde doit appartenir à quelque étage plus récent, laekenien, wemmelien, tongrien, ét ” RL 4 | «41 ét in aa Dé Feat cils | dr LA. het iret die amsn tree men à ci M dirtres à | | EL nd f EPA UN ARE IT Pro ee PU Lx Re a he DO dde à ns ä 2" 27 7 à + “ N L Enr ne fe L « A c! , EPP Po A MÉMOIRES _ Mais, d'autre part, la présence de Nummulites lœvigata et de Lucina volderiana écarte immédiatement les deux derniers et con- stitue une forte présomption en faveur du Laekenien, dont le premier fossile est caractéristique dans le Brabant. Or, en examinant récemment les grès du Fayat, j'ai reconnu qu’il . y existe non seulement N. lœvigata, mais deux autres espèces plus . petites de nummulites, et jai cru reconnaître dans la plus petite et la plus abondante des deux, une espèce ne descendant jamais dans le Bruxellien, répandue à des millions d'exemplaires dans le Laekenien de Westerloo et ne remontant pas plus haut que la base du Wemme- lien, savoir Nummulites variolaria. Les sables supérieurs et le grès du RE et de Velaine, ne peuvent donc être que laekeniens. Quant à l'espèce de grandeur moyenne (Nummulites Heberti?), j'en ai recueilli une semblable non loin de Huppaye, à l’est du château de la Ramée, dans un banc pierreux situé un peu au-dessus du sable bruxellien, à la base d’un sable que Dumont considérait comme laekenien, et qui paraît l’être en effet. Ce dernier point est très important en ce que sur la nouvelle carte géologique, ce sable de la Ramée dans lequel j'ai trouvé la nummulite, _ a été qualifié fongrien inférieur comme celui de Rocour, de Waremme, de Tirlemont, de Lovenjoul, de Holsbeek. Si l’on songe que Velaine-Fayat, Huppaye, Tirlemont et Westerloo sont sur une direction presque droite; que l’on trouve en tous ces points du sable bruxellien, surmonté d’un sable fin qui est /aekenien à Fayat et à Westerloo, qui l’est également à Huppaye, d’après Dumont et d'après l'observation ci-dessus ; si l’on songe, d’autre part, que jamais aucun motif n’a été produit en faveur de l'âge tongrien du sable fin à Tirlemont, il est bien permis de supposer que ce dernier est laekenien lui-même et qu ‘il en est de même de tous ces sables fins de la Hesbaye, qui ont jusqu'ici passé pour tongriens inférieurs, depuis Louvain jusque Rocour. Cette conclusion est, du reste, bien d'accord avec une autre démon- Stration que j'ai publiée précédemment, savoir que ces mêmes sables supposés tongriens inférieurs à Corbeek-Loo sont surmontés d'argile wemmelienne, c'est-à-dire d’une assise d’âge éocène supérieur. Il est une autre observation bien digne de remarque, c’est que _ dans l’Entre-Sambre-et-Meuse et jusqu'aux portes de Givet, on a trouvé des grès avec Nummulites lœvigata dans une région où je n’ai See SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE jamais reconnu que trois étages tertiaires, le Limburgien, l'argile de Hollogne et le sable de Rocour, ce dernier tin directement sur le Primaire. Ces grès à nummulites ne peuvent donc provenir que de l’une de | ces trois assises, de la dernière évidemment. | | On peut faire la même remarque pour le Limbourg hoiléndäté L’étage tertiaire le plus inférieur y est constitué, comme autour de Liége et de Namur, par le même sable de Rocour. Or, des Nummu- lites lœvigata y ont été trouvées jadis au nord de Fauquemont, dans le terrain tertiaire. | Les Grosses Pierres de ati sont, comme on sait, des grès du sable de Rocour. Elles équivalent, par ones au grès laekenien du Fayat. Si la démonstration qui précède est ent il en déni Évi- demment que le sable de Bierset et l'argile de Hollogne, lesquels se poursuivent d’un côté jusque Aix-la-Chapelle, et de l’autre jusque Dinant et Chimay, sont le prolongement du sable et de l'argile du Wemmelien de Louvain, de Tervueren et de Bruxelles. LA es D + - EE Fr PGO Le AT PARES © BULLETIN DES SÉANCES DT ES Wat ï î 4 th AS AU A? PP ë Pa " “ n': PRET Fe à ut LE fast NP ait PH ALARS ET PRE PRO EE QE nés A L à À . À e BULLETIN DES SÉANCES SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE BELGIQUE Séance du 8 janvier 1898 PRÉSIDENCE DE M. É. HENNEQUIN La séance est ouverte à 20 heures. Sont présents : MM. É. Hennequin, membre du Conseil; baron O. van Ertborn et H. de Cort, secrétaire général. MM. J. Carletti, É. Fologne, S. Putzeys et É Vincent se font excuser. Bibliothèque. Don : Nouvelles observations sur le terrain quaternaire et notam- ment sur les relations chronologiques du sable de la Flandre et du limon de la Hesbaye, par G. Velge. (Ex : Ann. [Mém.] Soc. Géo. Beuc., XXV, Liége, 1897.) Des remerciements sont votés à l’auteur. ” IV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Communication. Le Secrétaire dépose, au nom de l’auteur, le travail suivant : DIAGNOSES DE QUELQUES COQUILLES ET D'UN GENRE NOUVEAU PROVENANT DE L'ÉTAT INDÉPENDANT DU CONGO Par le D' PUTZEYS Limicolaria wathenensis Éen Testa obtusa, anguste perforata, conico-turrita, f | tenuis, striatula, cornea, flammulis fulvis parum CRC distinctis irregulariter maculata ; anfractibus 7 con- / ses \ vexiusculis, sutura leviter crenulata, supremis fr \ |) regularibus, ultimo dilatato, spiræ altitudinem | La | PN paulo superanie; apertura ovali, verticali, labro NS 4 acuto; columella albescente, incurvata, margine VA columellari super perforationrm reflexa et fere Cr basim altingente. | Fig. 1. Longitud. testæ, 38 mill.; diam. lestæ, 48 mill.; Xe longitud. aperturæ, 18 mill. Localité : Wathen. Limicolaria paludosa. Testa anguste perforata, oblongo-turrita, solidula, nitida, stria- tula; spira elongata, apice obtuso; suiura parum profunda, sat regulariter crenulata; anfractibus 7-7 ‘|, convexiusculis, strigis latis seu flamimis sinuosis inlerdum confluentibus et sœpissime eva- nescentibus ornatis, 4 {|, priümis corneis seu vinoso- rubescentibus, lineis spiralibus üirregulariter et discretissime decussatis, sequentibus flavescentibus ; ultimo *|, peripheriæ obtuse angulato. Apertura ova- lis, basi altenuata, labro acuto, intus lactescente, strigis externis vix translucentibus ; columella stricta, Fine, É l ; 6 à K 1 verticali, atroviolacea, margine super perforationem reflexa. | Longitud. testæ, 35 mill.; diam. testæ, 13 mill.; longitud. aperturæ, 15 mill. A Localité : Bena Bendi. accretiones sœpissime decurrentibus, supra suturam latioribus, irregulariter pietis; ultimo oblongo, basi zoidalis, basi dilatata ; labro acuto, translucido, minu- BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1898 V Limicolaria distincta. Testa anguste perforata, conico turrita, solidula, striatula; spira turrita, apice obtuso; sutura leviter crenulata; anfractibus 7-7 ‘j, conveæiusculis, flavido- fucescentibus, strigis aut flammulis angustis, secundum altenuato, Strigis vel flammulis medio plus minusve latiusculis, supra peripheriam interdum furcillatis. Apertura elliptica, basi attenuata, labro acuto, intus lactescente; columella fusca, leviter arcuata, margine super perforationem reflexæa. Longitud. testæ, 37 mill.; diam. testæ, 16 mill.; longitud. aperturæ, 15 mill. Localité : Bena Bendi. Limicolaria congolanica. / Testa peranguste perforata, oblongo turrita, tenuis, striatula ; spira turrita, apice obtuso, sutura leviter crenulata ; anfractibus 7 convexiusculis, flavescentibus aut fla- ES vido-fuscescentibus, flammulis vel lineolibus fuscis PAIN irregularibus, longitudine variabilissimis, supra a suturam sSæpissime confluentibus el latioribus, ornatis; ultimo oblongo, basi dilatato, coloratione in duabus partibus ad peripheriam abrupte diviso : postice"ut supra colorato, antice separatis lineis vel flammulis confluentibus picto. Apertura subtrape- tissime reflexo, ocracea margine tenuiter limbato. Columella crassiuscula, torta, ocroviolacea, margine columellaris super perforationem reflexa. Longitud. tesiæ, 39 mill.; diam. testæ, 17 mill.; longitud., aperturæ, 17 mill. Var. LiNEOLATA : Lineolibus fuscis secundum incrementes decur- rentibus, totam superficiem testæ decorantibus. Localité : Wathen. #\ 7 NN tri À VI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Genre Perideriopsis. Testa Perideribus primo visu simillima, sed ab illis ex apertura intus incrassata et perforatione discrepans. — Typus : Perideriopsis umbilicata. Perideriopsis umbilicata. Testa perforata, conico turrita, solidula, nitidula, striatula, lineis spiralibus discretis irregulariter et subtilissime sœpius decussata. Spira elongata, conica, apice obtuso; sutura impressa, tenuiter rugu- losa ; anfractibus 7-8 convexiusculis, supremis albis seu roseis, Sequentibus leviter flavescentibus, strigis aut flammulis fulvis seu castaneis irregulariter orna- tis, ultimo subangulato, basi luteo vel custaneo picto, infra angulum albo fasciato. Aperiura trapezoidalis, subcanaliculata ; labro acuto, basi perspicue reflexo, intus incrassalo; columella callosa, recta, verticali, alba seu violascente; marginibus callo tenuissime junctis, columellari super perforationem reflexa. Longitud. testæ, 40-45 mill.; diam. testæ, 15-18 mill.; longitud. aperturæ, 45-18 mill. | Localité : Bena Bendi. Pyrgophysa nyangweensis. Testa sinistrorsa, anguste perforata, elongata, apice obtusa, tenuis, striato-costulata, pallide cornea. Anfrac- bus 5 |, convexis et omnibus superne obtusé angu- latis, ultimo basi attenuato; sutura profunda ; apertura oblonga, obliqua, antice et postice attenuata; columella subtorta, margine columellari supra DER reflexa ; marginibus callo junctis. Longitud. testæ, 9 mill.; diam. testæ, 3 miil.; LE longitud. aperturæ, 4 mill. { X 4. Localité : Ruisseau à Nyangwé. La séance est levée à 20 h. 45. st été 22 L BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 VII Séance du 12 février 1898 PRÉSIDENCE LE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 20 heures. | Sont présents : MM. J. Crocq, président ; É. Fologne, É. Henne- nn. quin, R. Maroy, E. Van den Broeck, baron O. van Ertborn, LÉ. Vincent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire générai. E. _ M. L. De Pauw se fait excuser. 14 Les procès-verbaux des séances des 13 novembre et 11 dé- ‘4 cembre 1897 et 8 janvier 1898 sont adoptés. Correspondance. k La Société enregistre le décès de M. François Roffiaen, membre no. fondateur et ancien président, survenu à Ixelles le 25 janvier. D _ Des condoléances seront adressées à la famille au nom de la Société, et M. Fologne rédigera une notice biographique destinée aux Annales. 1 La Société prend aussi connaissance du décès de deux de ses membres effectifs : MM. J. Ballion et G. Cluysenaar. | Le Secrétaire est chargé d'exprimer aux familles les regrets de . la Société. 3 M. À. De Quanter fait don de son portrait pour l'album de la 10 Société. L'Académie royale des sciences de Belgique fait parvenir le pro- gramme des concours institués par elle pour 1898 et pour 1899. Re La question relative à la stratigraphie, déjà posée pour 1897, est …—_ maintenue comme suit pour 1899 : E. Exposer les changements apportés à la classification des dépôts ne. qui constituaient le système laekenien de Dumont et dont la plupart Fe sont habituellement rapportés à l'éocène supérieur. Appuyer de Re - preuves nouvelles la classification adoptée. Le | 4 Bibliothèque. ; . Don. — J. Toubeau : Salure progressive d'eaux artésiennes (Ex : à Rev. pe L’Univ. ne BruxeLuEs, 1897). ‘2 Des remerciements sont votés à notre collègue. 4 M. WilliamE. Hoyle, conservateur du Musée de Manchester, Owens RENAN" VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE College, fait parvenir le catalogue de la collection de coquilles recueillies à Lifu et Uvea par M. et M" Hadfield. (Remerciements.) Communications. SUR L'ALLURE GÉNÉRALE DES GRANDS BANCS D’ARGILE DANS LE « CENTRE-NORD » DE LA BELGIQUE Par le baron van ERTBORN Un sondage exécuté à Westerloo et arrêté momentanément à 172 mètres de profondeur dans les sables de l’éocène moyen, nous a amené à étudier l'allure générale des grands bancs d'argile dans la partie centre-nord du pays. Tous les sondages entrepris à l’ouest du méridien d’Aarschot, y compris celui de cette ville, ont rencontré l'argile ypresienne; plus à l’est, à Zeelhem, à Kermpt, à Hasselt, cette formation a fait complè- tement défaut. Près de la surface du sol, la limite orientale de l’ypresien ne paraît pas dépasser le méridien de Lovenjoul, localité située entre Louvain et Tirlemont. Le problème à résoudre est donc celui-ci : A-t-on chance de rencontrer à Westerloo, situé à peu près sous le méridien de Tirle- mont, en dessous des sables de l’éocène avec grès, l'argile ypresienne et plus bas la nappe aquifère qu’elle recouvre? Cette nappe aquifère est située à la partie supérieure du landenien. Avant d'étudier l'allure générale de l'argile ypresienne, nous examinerons d’abord celle des deux grandes assises argileuses d'âge plus récent. Les sondages exécutés à Anvers et dans sa banlieue ont toujours rencontré deux grands bancs d'argile. Le premier est l'argile de Boom, bien connue; le second a été rapporté à l’argile glauconifère des environs de Bruxelles. Ajoutons que jusqu’à présent aucune preuve paléontologique nest venue corroborer cette opinion. Les fossiles doivent être extraordinairement rares dans cette formation argileuse, car jusqu'à présent, nous n'en avons reconnu aucune trace. Il n’y a pas lieu de désespérer cependant, car ce n’est que récem- ment que la découverte du Pecten stetinensis a permis de rapporter définitivement au rupelien inférieur la couche sableuse qui sépare les deux couches d'argile. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 G IX L’argile de Boom ne paraît pas, dans le voisinage de l’Escaut, … dépasser vers le sud la ligne Rupel-Durme. Elle a dû s'étendre au moins à 20 kilomètres plus loin, comme nous le verrons plus loin. Les érosions quaternaires l’auront fait disparaître. Le tableau ci-annexé nous permettra d'étudier son allure générale ; on y voit qu'à la station de Saint-Nicolas on la trouve à la cote —4, au fort de Rupelmonde à la cote —1, à Boom vers la cote 0. Cette base se relève donc vers l’ouest, car à Cruybeke, situé à 12 kilomètres à l’est et sous le même parallèle, elle se trouve à la cote —31; ce relèvement vers l’ouest est donc de 2M95 par kilo- - mètre et à 2 kilomètres à l'ouest de la station de Saint Nicolas, elle doit se trouver à peu près à la cote 0. Il en est de même dans la partie sud de cette ville, à la limite sud du fort de Rupelmonde et à Boom, ce qui nous permet de tracer sur la carte un grand arc de cercle dont la concavité est tournée vers le nord. Cette inclinaison vers l’est s'accentue encore de Cruybeke vers Hoboken, localité située sur le prolongement de la ligne Saint- Nicolas-Cruybeke, et à 1,300 mètres seulement vers l’est l’enfon- cement de la base de l'argile de Boom est déjà de 6 mètres. IL en est de même dans l’enceinte de la ville d'Anvers, où les son- dages n® 10 et 11, situés sous le même parallèle et distants d'environ 2,900 mètres, révèlent une inflexion de 1350 ou de 540 par kilom. Il résulte de ces faits que dans la banlieue d'Anvers, l’argile de Boom penche vers le nord-nord-est. Ce fait vient d’être corroboré sur de grandes distances par les sondages d’Heyst-op-den-Berg et de Westerloo, où la base de l'argile de Boom a été atteinte respective- ment aux cotes —59.6 et —95.2. De Boom à Heyst-op -den-Berg, localités distantes de 25 kilomètres, situées sous le même parallèle, l’inflexion vers l’est est de 2"40 par kilomètre, soit un peu plus forte que de Saint-Nicolas à Cruybeke. D'Heyst à Westerloo, nous trouvons la même pente kilométrique de 2*40. Notons cependant que la seconde localité est située un peu plus au nord que la première. De ces données, il est facile de déduire l'angle que la ligne de pente fait avec le méridien. Les points situés au sud d'Anvers nous donnent un angle oriental de 25° 39’ et les points extrêmes Anvers-Westerloo 26° 35/. La différence est donc minime. Ce n’est pas sans surprise qu’à Heyst-op-den-Berg nous avons découvert le niveau de la base de l’argile vers la cote —60 et à Westerloo à la cote —95. pr SO x SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Nous avons indiqué au bas du tableau un point nommé Kleyn Heyde, situé à l'angle sud-ouest de la planchette de Lubrees où la base de l'argile se trouve à la cote +95. La distance qui sépare Kleyn-Heyde de Westerloo est de 34 kilo- mètres, la différence de niveau de la base de l'argile étant de 190 mètres, la pente kilométrique dans cette direction est de 6"13. La ligne fait un angle de 17° 13” avec le méridien et passe dans le voisinage d’Aarschot, soit à 2 kilomètres vers l’est. En tenant compte de l’inflexion de la ligne Kleyn-Heÿde-Westerloo, celle-ci passera sous le parallèle d'Aarschot à la cote —21.50 et la base de l’argile se trouvera sous cette ville située à 2 kilomètres à l’ouest, à la cote —16.70. Elle s’y trouve en réalité à la cote —19.8. L’approximation s'élève donc à 3 mètres; ce résultat peut être con- sidéré comme très satisfaisant. = En continuant donc notre chemin vers l’est, la base de l'argile R? doit se trouver à la cote 0 au sud d’Aarschot, sous le parallèle de 50° 57’ 30”, au sud de Zeelhem à 50° 56, de Kermpt à 50° 55’ 15’ et de Hasselt à 50° 55” De Saint-Nicolas à Hasselt, nous l’avons suivie sur un parcours. de plus de 90 kilomètres. En tenant compte de l'épaisseur réduite _de l'argile à Kleyn-Heyde, où elle n’est plus que de 5 mètres, quoique recouverte par le bolderien, il nous est permis de conclure que son extension vers le sud ne doit pas avoir dépassé de beaucoup une ligne parallèle à celle de la base à la cote 0 et distante d’une vingtaine de kilomètres. L’épaisseur maxima de l'argile dûment constatée est de 6370; il y a bien les sondages fort anciens du camp de Brasschaet et du château de Norderwijck, où sa puissance aurait dépassé 100 mètres, mais nous n’avons pu recueillir aucun renseignement précis à ce sujet. Nous en arrivons à présent au second banc d'argile, rapporté à l'argile glauconifère des environs de Bruxelles et dont l’extension vers le sud est beaucoup plus considérable que celle de l'argile de Boom. On constatera, dans le tableau ci-annexé, que sur la rive gauche de l'Escaut cette assise est beaucoup plus puissante que la précé- dente; qu’à Anvers l'épaisseur des deux bancs est peu différente, avec tendance de diminution du second dans la partie orientale de l'enceinte de cette ville. Enfin, qu’à Aarschot, Zeelhem et Kermpt, , £ 3 y =- = ” L Ja 2 > RÉ Au vu SRE es “ | Se | Es | + | 0'G Log + | oo +1,06 168006 | MNO SERPENT open | K KN Sr - LH: = one Hi OGC A LOS LE ECTS pe 0 SO NEIS) ACC EPS EAN N b'ée0 ae 60e 00 00000) ARTE PR ere nr AIN IPC S LE RE N GA OS 6 0er SCO MEME en Ce CE PC "Etes "1 06 Fe | N N SIT l'SORLS NL OL DA DRE es RSR PT DUSA EVENE Te = AOL miel |O0 dr LS La GAL CRE POI Eee Des 2 ° 00paSoM | 08 = ‘JU17}8 UON geo |9'68 —|3e +{.re + olG|'H,GrT.08) © ‘ luoreys) Sxog-uep-do-s49n | GI & RAIN UN = N NN, OCT ol O8 0 ARE AN Me EST En 59 = Dette N W .PI.£ olGl'M,08,1 À ‘© ‘ ‘ (uereuuoy) qouopuooug | LI = AU IC UGS I EE + N NEA Pol ANT ECO MT TUE SE OP SOON AN FL OT Des 0 00e cs N NL 200 Ge ON DE ECS EP RO EST géc eve ID Ouh Como Loto ALTO CTP ERP le Dr ME On ARE R TER nr < eos (6e —|rir — | Log ae —|cr -E-90,L o1G/'M ugèje | ‘© ‘ * (preuxogures) woxrwe | ET “2 o8r le9or — lg'ec —|Ù o'1r |o'Lg — 9 + pL 0101 MAO À: * ‘ ‘ ‘ (oSeusroq) uoxoqon | ZI S ere [gag — lotot — À ‘6e | 081 —|-1'61t — E8 21010 HueLie À: * © "< le Longitud. testæ, 21 mill.; diam. testæ, 24 mill.; longitud. aper- _turæ, 15 mill. | Localité : Embouchure de la Luima. Cette espèce ressemble par son aspect général au Lanistes Bernar- . dianus, Morelet, var. (Preirrer, Novit. concholog., t. I, p. 286, … pl. LXX, fig. 1-4), mais elle s'en distingue par les caractères spé- ciaux tirés du rapport des dimensions et principalement par l’absence complète des stries spirales irrégulières et nombreuses qui consti- tuent le caractère fondamental du Lanistes Bernardianus. On pourrait également la confondre avec le Lanistes suhcari- natus , Sowerby (SowerBy, Genera of shells, fig. 4; Puicrri, Monographie des Ampullaires, p. 24, pl. VI, fig. 7), mais on la distinguera facilement en considérant que, chez notre espèce, ia carène forme un angle proéminent, transformant en une sorte de L gouttière, principalement aux premiers tours de spire, l’espace compris entre cette carène et la suture; que le rapport entre la hauteur totale de la coquille et celle de la spire est à peine d’un …_._ Liers, tandis qu’elle est d’un quart chez le subcarinatus ; qu'en outre, dans le jeune âge, l'ouverture est de beaucoup plus anguleuse à la base chez le subcarinatus que chez notre coquille et qu’enfin, d’après FR XXLV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE l’échantillon non adulte de subcarinatus que nous possédons, il existe dans le jeune âge une deuxième carène recouverte par les sutures, carène qui s’efface au dernier tour de spire, ce qui n'existe pas chez les jeunes sujets de l’espèce dont nous nous occupons. Unio leopoldvillensis. Testa ovata, subinflata, valde inœquilateralis, antice angusta, brevis, rotundata, postice lata, oblique truncata, margine dorsal curvata et postice subelevata, ‘|, longitudinis testæ œquante, margine ventral imodice arcuata, umbonibus prominulis et erosis, {],-], longi- tudinis sitis; valvis crassiusculis, superficie externa concentrice leviter rugosa, epidermide atrofusca indutis, regione umbonali omnino rugulis permultis divergentibus, partim angulatis, et apud nonnullos usque ad tertiam partem tesiæ descendentibus, ornata ; superficie interna margaritacea, cœrulescente, regione umbonali plus minusve salmonea; dentibus cardinalibus crassiusculis, sub- compressis, crenatulis, lateralibus lamelliformibus, modice incur- vatis ; cicatriculis muscularibus anticis impressis. Fig. 13. DCRle Longitud. testæ, 45 mill.; altitud., 28-50 mill.; diam., 15-19 mill. Localité : le Stanley-Pool, près de Léopoldville. Spatha cryptoradiata. Testa oblonga, modice arcuata, medio compressa, valde inæquila- teralis, antice rotundata, postice subangulata, margine dorsali tenui, horizontali, *|, longitudinis testæ œquante, margine ventrali sinuato, umbonibus erosis, ‘|; longitudinus sitis; valvis subcrassis, À rugulosis, epidermide atrofusca indutis, antice et in medio plicibus brevibus et tenuissimis subtransversalibus, costulas radiantes for- mantibus, obscure ornatis, poslice prope marginem dorsalem ‘trans- versim plicosis ; superficie interna margarilacea, albo-cœrulescente. Fig. 14. DCE Longitud. testæ, 64 mill.; altitud., 29 mill.; diam., 17 mill. Localité : le Stanley-Pool, près de Léopoldville. Burtonia Carrei. Testa elongata, valde inœquilateralis, angusta, compressiuscula, antice rotundata, postice angulata, rostrata, obliquiter truncata ; valvis tenuibus, umbonibus erosulis, minutissime prominulis, tertia parte longitudinis sitis ; margine dorsali recta, horizontali, *[, longi- tudinis testæ œquante; margine ventrali late arcuata; super- ficie externa concentrice leviter rugosa, postice angulo obtuso ab _apice obliquiter decurrente ornata et sulco tenui notato, epidermide fuscoso olivacea, in regione umbonali viridula, tecta; superficie interna margaritacea, cœrulea, iridescente. Fig. 16. + T . Longitud. testæ, 72 mill.; altitud., 24 mill.; diam., 12 'L mill Localité : le Slanley-Pool, près de Léopoldville. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1898 XXV_ M A 2 ee ddl LE |? 14 °° À alle do ER, Le: ya : Lo nr. XXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. Van den Broeck fait une communication qui paraîtra au du pro- chain RO ï La séance est levée à 21 heures. Séance du 9 avril 1898 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 20 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président ; É. Fologne, É. Vin- cent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire général. Le procès-verbal de la séance du 12 mars est adopté et il est entendu que la communication faite par M. Van den Broeck, parvenue trop tard pour l'impression, figurera dans le proces ven de la séance de ce jour. Correspondance. La Société à reçu communication du décès de M. Alphonse Briart, ancien président, survenu à Morlanwelz le 15 mars. La Société exprime à la famille les regrets bien sincères que lui cause la perte du savant académicien. Le Secrétaire annonce que M. le général Hennequin vient d'être promu au grade de commandeur de l'Ordre de Léopold. L'assemblée vote des félicitations à notre sympathique collègue à l’occasion de cette distinction bien méritée. | Bibliothèque. Dox. — Reçu de M. Foresti : Sôpra alcunt fossili raccolti nei colli fiancheggianti il fiume Santerno nelle vicinanxe d'Imola, par G. Scarabelli Gommi Flamini et L. Foresti (Ex : Bozr. Soc. Geo. Irac., Rome, 1897). (Remerciements.) BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXVII Communication. (Voir la décision prise ci-dessus.) PETITES NOTES RHIZOPODIQUES Par ERNEST VAN DEN BROECK | L. — Rectifications à faire, au sujet du Pliocène belge, dans la Monographie des Fora- minifères du Crag, publiée dans : Palæontographical Society (1897). II. — Au sujet des Foraminifères « remaniés » Nummulitinæ, etc., compris dans le texte et dans les listes de ladite Monographie. III. — Présence de la Nummulites Boucheri dans le Tongrien inférieur de la Belgique. IV. — Déclaration au sujet de la Nummulite naguère attribuée au Calcaire carbonifère belge. (Nummulina pristina, Brady). M. E. Van den Broeck signale la récente apparition de la partie IV et finale de la Monographie des Foraminifères du Crag, publiée par le Prof. T. Rupert Jones, avec le concours de MM. Burrows, Sherborn, Millett, Holland et Chapman. La première partie de cette belle Monographie, publiée en 1866 par le Prof. T. Rupert Jones, avec la collaboration de MM. Parker et Brady, ne comprenait guère que l'indication d’une centaine d'espèces, tandis que les trois derniers fascicules de l’œuvre commune aux premiers collaborateurs précités mentionnent, figurent ou décrivent un ensemble faunique qui s'élève actuellement à 230 espèces [!). Le dernier fascicule contient, élaborée par MM. Burrows et Holland, un tableau d'ensemble fournissant la distribution des Foraminifères du Crag, et comprenant également la répartition des Foraminifères pliocènes dans diverses formations contemporaines de l’Europe. | (4) Le tableau de MM. Burrows et Holland comprend effectivement 410 numéros, mais il est regrettable de constater qu’ils y ont réuni aux 230 espèces de la faune du Crag anglais et aux 15 variétés (numérotées comme espèces) qui s’y adjoignent, 11 espèces remaniées, plus un groupe hétérogène de 154 espèces et variétés de Foraminifères des terrains pliocènes de Belgique, d'Italie et d'Espagne, non repré- sentées dans le Crag anglais et que, par conséquent, il eût été sage et pratique de différencier dans ce tableau d'ensemble, pour que l’on ne puisse s’imaginer, bien à tort, que ce groupe de 410 formes pliocènes appartient en entier au Crag anglais! Il suffisait, pour obtenir ce résultat, d’inscrire deux numérations en regard des noms d'espèce et d'imprimer en caractères gras ou italiques ces 154 espèces et variétés de Foraminifères pliocènes qui n’appartiennent pas à la faune du Pliocène anglais, ainsi que les 11 formes toutes vraisemblablement remaniées de couches _ tertiaires plus anciennes. a lhe ET RSR -1 :; XX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La Belgique, dont les dépôts pliocènes sont si intimement unis à ceux des comtés de l'Est, ne pouvait manquer de figurer dans cet ensemble et, en effet, trois colonnes du tableau récapitulatif de MM. Burrows et Holland sont consacrées à la répartition, dans les principaux horizons du tertiaire supérieur belge, des Foraminifères anglais qui ont été naguère cités, comme aussi de ceux trouvés par M. Burrows lors d’une excursion qu'il fit, en 1866, avec M. Van den Broeck dans les travaux maritimes ayant mis à découvert les sables pliocènes d'Anvers. Ces circonstances, indiquées p. 393 de la Monographie, paraissent de nature à faire admettre que ces colonnes de répartition de la faune rhizopodique pliocène belge sont conformes à la réalité des faits et à ce que l’on pourrdit déduire des noms d’étages stratigraphiques men- tionnés en tête des trois colonnes consacrées à la Belgique. Il n'en est malheureusement pas ainsi et cette circonstance force M. Van den Broeck à signaler une #mportante rectification à faire dans les rensei- gnements fournis sur la faune pliocène belge par les auteurs de la Monographie. _ Cette rectification porte sur les deux points suivants : L 1° La colonne n° 15, intitulée DIEsTIEN, ne se rapporte absolument en rien au Diestien belge, tel qu'il est admis et reconnu dans ses véritables limites depuis de longues années déjà () et cela par tous les géologues belges indistinctement. C'est, comme le signalent d’ailleurs (1) Dans leur étude intitulée : Les Foraminifères vivants et fossiles de la Belgique, et dont le premier fascicule seulement à paru en 1872, dans le tome VII des Annales de la Société Malacologique de Belgique, MM. Miller et Van den Broeck ont, dans un tableau synoptique relatif aux éléments alors connus des faunes rhizopodiques des divers terrains belges, renseigné comme Diestienne la faune miocène — nettement indiquée par eux comme Miocène d’ailleurs — des couches d’Edeghem et des sables noirs d'Anvers. A cette époque — il y a vingt-six ans — on n’avait pas encore découvert que ces dépôts, peu ou point connus dans leurs relations stratigraphiques, n’avaient rien de commun avec le Pliocène diestien, qui les recouvre à Anvers. Ce n’est pas dans ces travaux anciens et reflétant l’état antérieur de la science qu'il y avait lieu, pour les auteurs de ia Monographie et du tableau qui l'accompagne, de rechercher leurs éléments d'appréciation sur les relations et les niveaux géologiques des couches belges mentionnés par eux. De nombreux travaux ont été publiés depuis lors par M. Van den Broeck et par divers autres auteurs, notamment par MM. Cogels et van Ertborn, et ce sont ces dernière® publications, ainsi que la légende officielle de la carte géologique de Belgique, qu'il eût été préférable de consulter. | BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXIX les auteurs, la liste des fossiles d'Edeghem qui a servi à constituer cette colonne el elle est tirée des listes publiées par M. Mourlon (Géologie de la Belgique, 1880). C'est la reproduction de la liste fournie en 1868 par M. Nyst à M. le Prof. Dewalque pour son Prodrome, et celle-ci n'est-elle même que la copie lextuelle de la liste constituée par le travail du Prof. Reuss, publié à Vienne en 1860 et traduit de l'allemand par Karl Grün en 1863 dans les Bulletins de l’Académie royale de Belgique. Cette liste fournit la faune rhizopodique des dépôts d'Edeghem, c’est-à-dire de couches généralement rapportées ‘au Miocène supérieur. Edeghem appartient, dans cet ordre d'idées, au dépôt inférieur de l’Anversien de MM. Cogels et van Ertborn, actuellement considéré comme facies régional anversien du Miocène bolderien. Cette faune est à affinités faluniennes, quoique repré- sentant certainement le terme ultime de la série miocène. Dans son Esquisse géologique et paléontologie des dépôts pliocènes des environs d'Anvers, publiée en 1874-76 dans les Annales de la Société royale Malacologique de Belgique, M. Van den Broeck a proposé de rattacher à une phase transitoire — au Mio-Pliocène — les dépôts d'Edeghem, ainsi que les sables noirs à Pectunculus pilosus qui les surmontent. Si même il était reconnu que la faune d'Edeghem peut réellement atteindre cet échelon, elle n’en resterait pas moins entière- ment distincte du P/iocène diestien, qui correspond bien au Coralline Crag; et, de toutes manières, l'indication fournie par le tableau de distribution de MM. Burrows et Holland est absolument erronée et de nature à amener une regrettable confusion, que la rectification de M. Van den Broeck a pour but de prévenir. L'examen des éléments fournis par la faune rhizopodique belge est d’ailleurs des plus démonstratif. Le tableau de MM. Burrows et Holland comprend, sur les 410 espèces de Foraminifères qu'il com- porte, 128 espèces obtenues en Belgique (). Or, 37 d’enire elles s’y trouvent exclusivement dans ce prétendu Diestien, qui est notre Miocène supérieur, ou Mio-pliocène. Cette localisation stratigraphique de si nombreuses formes montre le peu de liaison avec les dépôts pliocènes recouvrants. Notant donc qu'il ne reste que 91 espèces vraiment pliocènes communes au bassin anglo-belge, on observera () Il n’y a pas à tenir compte des deux dernières, qui porteraient ce chiffre à 130, si ce n'étaient des espèces remañiées dans le Pliocène belge. a a Pa ee + * No DÉPROPTEÉE CAES XXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE que sur les 52 espèces soi-disant pliocènes et diestiennes du tableau, il y en a 57, soit 68 p. c., absentes (d’après les matériaux étudiés par les auteurs anglais) du vrai Pliocène diestien et du Scaldisien; il y en a 6, soit 11 p. c., n’existant en Angleterre que dans le Coralline Crag des comtés de l'Est, 19 dans les couches « non classées » de Saint-Erth, en Cornouailles, et 4 seulement EU 1/2 p.c.) représentées dans le Red Crag proprement dit, Les affinités numériques eussent été tout autres s’il avait été ques- tion ici des Foraminifères du véritable Pliocène diestien. 2° La deuxième colonne consacrée à la Belgique dans le tableau de MM. Burrows et Holland est intitulée : Casterlien. C'est là un ancien nom, naguère vaguement proposé par Dumont, attribué à des dépôts pliocènes non fossilifères de la Campine anver- soise : terme que M. Van den Broeck a, en 1889, tenté de faire admettre comme assise ne ieure du Diestin, mais qui est tombé en désuétude. Dans son Introduction stratigraphique au Mémoire de M. H. Nyst, sur la Conchyliologie des terrains tertiaires de la Belgique, publié en 1882, M.Van den Broeck avait, il est vrai, réservé le terme Déestien aux seuls sables typiques à Terchratula grandis et attribué, sous une forme dubitative (en mettant le mot entre parenthèses), le nom de Gasterlien aux sables diestiens supérieurs ou à Isocardia cor des bassins d'Anvers. Il se basait sur le fait que les sables de Casterlé, en Campine (type du Casterlien), représentent un facies de sables de plage ou de dunes, non fossilifère, qui est l'équivalent des sables à Isocardia cor. Mais cette manière de voir, quoique juste au fond, présente divers inconvénients, notamment de faire constituer un type stratigraphique d’après un dépôt côtier ou même dunal, non fossilifère. Le nom de Casterlien a été abandonné, et les auteurs de la Monographie auraient pu s'assurer, par Dane des travaux récents de tous les géologues belges indistinctement, qu'il n’y avait pas lieu, dans un travail moderne, de revenir sur ces dénominations, qui d’ailleurs ne sont pas admises non plus dans la légende officielle de la Commission de la carte géologique de Belgique. Les lecteurs de la Monographie, non au courant de la signification du terme Casterlien mis en tête de certaines colonnes à faune diestienne de l’Introduction de M. Van den Broeck, pourraient, faute des explications qui précèdent, se demander à quoi correspond Îa liste incluse, par les auteurs du tableau, dans la colonne Casterlien, Ye À À / J " L L « EE. E | BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXXI vu qu'il n’y a pas de Foraminifères à trouver dans les dépôts quartzeux pliocènes de Casterlé; heureusement, il est mentionné que cette … liste est fondée sur les résultats d’une course faite en commun par Jun des auteurs du travail et M. Van den Broeck à Anvers, en 1886, pendant le creusement du prolongement du bassin du Kat- tendyk. Si l’on se reporte à l’Introduction publiée en 1882 par M. Vi den Broeck, on constate alors que c'est bien le malheureux terme « Casterlien » mis comme référence et entre parenthèses en tête des colonnes relatives à la faune des sables à Isocardia cor dans cet ouvrage, qui a dû induire en erreur les auteurs du tableau de la Monographie, et il en résulte que la responsabilité de cette erreur doit donc en partie être supportée par M. Van den Broeck lui-même, bien qu'il eût été facile de s'assurer, par de multiples données, que l'emploi suranné et fàächeux du terme Casterlien devait être absolument pros- crit dans l’état actuel de nos connaissances, les sables Isocardia cor, même s'ils pouvaient constituer un sous-étage casterlien, n’en repré- sentant pas moins, avec le terme supérieur du Diestien typique à Terebratula grandis, la faune du Diestien prise dans son ensemble. Le problème se résout ainsi aisément. Sous le nom de Casterlien, il s’agit donc, dans la Monographie, des sables à Isocardia cor, c’est- à-dire précisément de la partie supérieure du Diestien, qui au Kat- tendyk, comme partout ailleurs dans cette région du nord d'Anvers, sert de substratum au Pliocène scaldisien (). C’est donc à cette colonne n° 16 intitulée « Casterlien » qu'il fallait attribuer le titre justifié de Dresrien. Et que voyons-nous, en effet ; c’est que de ces 68 espèces dites « casterliennes » — mais qui sont réellement diestiennes — il y en a 53, soit 78 p. c., qui se retrouvent dans le Coralline Crag, et 19, soit 28 p. c., qui remontent jusqu’au Crag supérieur anglais. Ces relations sont parfaitement con- formes aux affinités, admises par tout le monde en Angleterre comme en Belgique, d'après lesquelles le Diestien — aussi bien dans ses facies du niveau supérieur « Casterlien » des sables à Isocardia (1) A l'appui de ceci, on peut encore citer un passage de la note de M. H. W.Burrows intitulée : On the stratigraphy of the Crag of Suffolk, with especial reference to the Distribution of the Foraminifera (Geol. Mag , n° 377, novembre 1895, p. 506-511.) L'auteur, parlant du Crag d'Anvers, dit, page 511 : « J’ai recueilli et examiné du matériel du Casterlien et du Scaldisien, dans les docks du Kattendyk. » " Ce Leg ils : . Le » , ue an. mecs: dome ÉLR . n Ô bee “Tome M 1 Fo RTE + us: Fa À 8 2" at : XXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE cor, que dans celui, plus localisé à Anvers, des sables à bryozoaires, — serait l’équivalent du Coralline Crag des comtés de l'Est. En ce qui concerne la troisième colonne du tableau, intitulée : Scaldisien, il n'y à heureusement aucune rectification à y faire et l’on notera seulement que de ces 58 espèces scaldisiennes il y en a 46, soit 79 p. c., qui se retrouvent dans le Coralline Crag et seule- ment 20, soit 34.5 p. c., dans le Crag supérieur anglais. Il semble résulter de là que nos étages diestien et scaldisien constituent un tout plus voisin, dans son ensemble, du Coralline Crag que les géolo- gues belges l’admettent généralement et que le Red Crag pourrait bien n'être représenté en Belgique que par le terme le plus supérieur de notre série pliocène connue, c’est-à-dire par le Poederlien à Cor- bula striata, à Corbulomya tr se à Conovulus pyramidalis et à Trophon despectus ? Comme suite aux précédentes observations, M. Van den Broeck attire l'attention sur l’intéressant et encore énigmatique dépôt de Saint-Erth, près Marazion, dans les Cornouailles, vers l'Atlantique par conséquent. C’est un petit massif absolument isolé de Pliocène, dont la faune et les sédiments ne sont guère faciles à identifier chronologi- quement avec aucun des types pliocènes classiques des comtés de l'Est. : La Monographie énumère 165 espèces de Foraminifères de ce gise- ment spécial. Les auteurs ont retrouvé 60 d’entre elles () dans le Ter- tiaire belge, soit 36 p. c. Tenant compte des rectifications ci-dessus énoncées, 19 d'entre ces dernières, soit 11.5 p. c., se retrouvent dans le Miocène belge; on peut même ajouter qu'il y en a 9, soit 5 p.c., qui S'y retrouvent d'une manière exclusive. Il en est 36 de ces 60 espèces, soit 22 p. c., de P . de la faune de Saint-Erth, qui font partie de la vraie faune diestienne et, chose curieuse, 38 d'entre elles, soit 23 p. c. de cet ensemble, se retrouvent dans notre Scaldisien. Des 165 espèces de Saint-Erth, on en retrouve 79, soit 48 p. c., dans le Coralline Crag, et 20, soit 12 p. c., dans le Crag supérieur, 85, soit plus de 51 p. c., sont spéciales au dépôt de Saint-Erth! Les géologues anglais restent assez divisés au sujet des affinités stratigraphiques de ce dépôt pliocène, sporadique et éloigné de Saint- (4) En ne comptant pas l’espèce remaniée : Amphistegina vulgaris. pets tt ds ET LACR tés Sn Le n Tr FT Î dun Ti ohne À VE a 4 > , BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXXIII Erth. MM. Kendall et Bell le rattachent au Pliocène supérieur, tandis que MM. C{. Reid, Sherborn, Burrows et Rupert Jones le croient très justement représenter un horizon plus voisin du Coralline Crag. Les relations mentionnées plus haut avec la faune du Miocène bol- dérien ou anversien belge sont en faveur d’affinités descendant peut- être plus bas encore dans l'échelle stratigraphique, et il n’est peut-être pas trop hardi, pense M. Van den Broeck, d'envisager la possibilité que la faune de Saint-Erth constituerait le lien entre la faune Miocène supérieur ou Mio-pliocène du Boldérien (et Anversien) belge et celle du Diestien ; à moins qu’elle ne soit précisément un facies inférieur du Pliocène diestien. IT. — Observations à propos de la mention de Nummulitinæ comprises dans les listes de la faune rhizopodique du Crag anglais. Dans la première partie de la Monographie des Foraminifères du Crag, parue en 1866, se trouvaient mentionnés, figurés même, divers Foraminifères, appartenant aux genres AMPHISTEGINA (A. vul- garis, d'Orb.), Orercuuna (0. complanata, Defrance), Nummuuires (N. planulata), Orsrroïnes (0. Faujasi), qui, de même que divers _ représentants d’autres genres éocènes, tels que Alveolina, Peneroplis, Dendritina, Orbitolites et Orbiculina, paraissent, à première vue, dévoyés dans cet ensemble de la faune pliocène et ne peuvent guère être considérés que comme des fossiles remaniés, n'ayant rien à voir avec la faune du Crag. Or, ces divers genres et espèces se trouvent mentionnés à nouveau avec grands détails synonymiques — mais cependant, il faut le dire, avec toutes les réserves nécessaires — dans la quatrième et dernière partie de la Monographie. Bien plus, elles sont englobées dans la liste générale, c’est-à-dire dans le tableau de la distribution des Foraminifères représentant l’ensemble de la faune pliocène. Ce n’est qu’en se reportant avec attention à certains détails du texte que l’on se rend compte que les auteurs n'admettent guère ou nullement que ce groupe de formes tertiaires anciennes fasse partie de la faune pliocène. M. Van den Broeck regrette que la distinction des espèces in situ et des espèces évidemment remaniées n'ait pas été établie plus clairement et d’une manière plus apparente, ne füt-ce qu’au point de vue {ypographique dans le tableau d'ensemble, par exemple, où toutes les espèces et variétés citées et distribuées en colonnes, d’après T. XXXIII, 1898 3 ARE RSS. EE D he tete Éd TR À SR RS SC nt Ur ds mn mn à XXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELCIQUE les gisements, régions et localités, paraissent former un tout komo- gène et prétant par conséquent à confusion. Une telle confusion est d’ailleurs d'autant plus aisée que, pour le genre Operculina, par exemple, la quatrième partie de la Mono- graphie ajoute à l’Operculina complanata, Defrance, espèce mani- festement éocène et remaniée, une forme non mentionnée dans les parties précédentes de la Monographie : lOperculina ammonoïdes (Gronovius), qui, elle, est parfaitement pliocène et habite même encore les mers actuelles. | IT, — La Nummulite trouvée dans le Crag anglais et la N. Boucheri de l’Oligocène belge. En ce qui concerne la Numimulite citée et figurée dans la première partie de la Monographie sous le nom de N. planulata, les auteurs font, dans le dernier fascicule, une rectification de détermination et la rapportent actuellement à Nummulites Boucheri, De la Harpe, 1879, du groupe des « Radiées ». ant toute apparence, cette nouvelle détermination est exacte, d'après M. Van den Broeck, car alors ladite Nummulite du Crag pourrait provenir, par dénudation, des couches tongriennes du bassin oligocène anglais, où se rencontrent, comme à Brockenhurst, des couches de même âge que notre Tongrien marin ou inférieur belge. La présence — encore non signalée jusqu'ici nulle part — de la Num- mulites Boucheri, dans notre Tongrien typique du Limbourg, où elle a été recueillie dans les gisements classiques de Grimmertingen et de Neerepen, par M. le comte G. de Looz — qui cependant n'avait pas distingué cette Nummulites des Cristellaires qui l’accompagnaient — est un fait acquis, que M. Van den Broeck exposera en détail plus tard. Pour le moment, il se contente de faire observer que cette nouvelle acquisition de la faune nummulitique belge vient confirmer la détermination de N. Bouchert, attribuée à la Nummulite trouvée dans le Crag anglais, en même temps qu’elle appuie le caractère franchement remanié de ce fossile. Les auteurs de la Monographie sont trop peu affirmatifs à ce point de vue quand ils disent (p. 368) que « les échantillons de N. Boucheri de Sudbourne sont, cela est peu douteux, « dérivés » de couches plus anciennes, bien qu'en absence de toute indication positive, il semble nécessaire de leur donner une place provisoire dans cette Monographie. » | f s Le j E 12 A : ” 4 1 1 ‘ BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1898 XXXV D'après M. Van den Broeck, cette résolution semblait au contraire d'autant moins nécessaire ou justifiée qu’il est dit ailleurs (p. 364), dans la Monographie, que Operculina complanata, Nummulites Boucheri et Amphistegina vulgaris — tous types vraisemblablement anté-pliocènes — ont été trouvés réunis dans le Crag corallien de Sud- - bourne. Comme il en est d’ailleurs exactement de même pour d’autres types éocènes, tels que Peneroplis, Orbitoïdes et Alveolina, il était assez logique de conclure, plus nettement que ne l'ont fait les auteurs de la Monographie, que cet ensemble de formes anciennes, en y adjoignant Orbitolites, Dendritina et Orbiculina, devait nettement DISPARAÎTRE de la Monographie et surtout du Tableau de la distribu- tion stratigraphique et géographique des Foraminifères pliocènes, où certainement la présence de ce groupe « dérivé », SANS AUCUNE REMARQUE, NI CARACTÈRE DISTINCTIF, est appelée à amener de regret- tables confusions, ne füt-ce que dans les calculs de pourcentages, généralement basés sur les listes telles qu’elles sont publiées. Si M. Van den Broeck se permet ces légères critiques, comme suite à son indispensable rectification en ce qui concerne les colonnes « belges » du tableau, c’est en vue de rendre service à la science et de rétablir la réalité des faits. Il croit qu’en signalant ouvertement ces points à rectifier, il augmente plutôt qu’il ne diminue la valeur et l'intérêt du superbe et précieux travail que constitue la Mono- graphie, et il espère que les auteurs de celle-ci et spécialement du tableau final, feront bon accueil à ses observations, qui n’ont d’autre but que la recherche de la vérité scientifique. =. IV. — La Nummulina pristina du Calcaire carbonifère belge. M. Van den Broeck profite de l'occasion pour s’accuser d’avoir été _ naguére l’auteur involontaire d’une erreur grave en matière d’attri- bution d’une Nummulite à un terrain auquel elle avait été erronément rapportée. Il s’agit de la Nummulina (ou Nummulites) pristina, Brady, du Calcaire carbonifère belge (). Cette découverte, qui avait fait autre- fois une certaine sensation dans la science et qui, acceptée sans grande contestation, a été reproduite dans des traités classiques, est malheu- | (!) H.-B. Brapy, On a true carboniferous Nummulite (Annals and Magazine of Natural History, série IV, vol. 13, 1874). | * Ty | F rs à de . LS Ta St" EL. ne = _m'hit “ sl on ou Gas ee à bé, ane is (dant à ns à AL 5 v ‘ XXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE reusement, M. Van den Broeck en est maintenant persuadé, nulle et non avenue. L'erreur provient d'un regrettable mélange faunique résultant du fait suivant : Lorsqu’à la prière du regretté-prof. Brady, qui s’occupait de la description des Foraminifères carbonifères et per- miens, M. Van den Broeck lui envoya des triages de matériaux pro- venant de diverses localités et couches du Calcaire carbonifère belge, ces éléments d'étude, qui permirent à M. Brady de retrouver en Belgique un certain nombre de Foraminifères caractéristiques de ce terrain, se trouvèrent mélangés à un petit nombre d'échantillons de . très pelites Nummulites. Fort intrigué, M. Brady demanda de nou- veaux matériaux, mais malgré des recherches assidues, tant dans les gisements belges que sous le microscope, le fait ne se représenta plus. M. Brady, toutefois, décrivit sous le nom Nummulina pristina le curieux organisme observé par lui et figura comme tel lés meilleurs échan- tillons. La Société Royale Malacologique a publié, dans le recueil de ses traductions (°), le texte, traduit par M. Van den Broeck, du travail de M. Brady. | | Se basant sur des remarques faites ultérieurement au cours de manipulation et de triages effectués au tamis, M. Van den Broeck constata que, malgré les soins les plus méticuleux et les brossages les plus énergiques, il arrive parfois accidentellement que des Foramini- fères et notamment de petites Nummulites résultant de triages anté- rieurs de sédiments éocènes, se sont trouvées comme éncrustés soit dans les bords, soit entre les mailles de ses tamis métalliques et, cachés . sous la face inférieure de ceux-ci, pouvaient ainsi échapper à la vue pour venir, dans des manipulations et triages ultérieurs, se dégager et se confondre avec les éléments rhizopodiques d’une faune toute différente. Sans avoir la preuve positive que tel a été le cas avec Nummulina pristina, M. Van den Broeck est cependant convaincu qu’il doit en avoir été ainsi et il a vu le même fait se reproduire deux fois ultérieurement pour d’autres dépôts d’âges différents et triés successivement à l’aide des mêmes tamis. Ces observations l'ont même amené à modifier les dispositifs qu'il employait naguère pour ces triages mécaniques. Ce qui confirme M. Van den Broeck dans sa supposition actuelle (4) Une vraie Nummulite carbonifère, par H. Brapy, traduit de l’anglais par Ernest Van den Broeck. Traduction et reproduction publiées par la Société Malacologique de Belgique, 1874. Broch. gr. in-8°, 16 p., 1 pl. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXXVII de la non-valeur stratigraphique de la soi-disant N. pristina du Carbonifère, c’est d’abord qu’elle paraît singulièrement difficile à distinguer de l'espèce éocène bien connue et si abondante dans le Tertiaire belge : Numinulites variolaria, et ensuite c’est la présence d’une matière étrangère non signalée par M. Brady, mais qui cepen- dant fut représentée sur l’une des figures de sa planche, dans les loges de la N. pristina; substance que M. Van den Broeck croit pouvoir, d'aprés ses souvenirs, rattacher à la glauconie. La présence seule de cette matière, bien confirmée, serait un élément suffisant pour amener un doute absolu sur la contemporanéité de la N. pristina et de l’époque carbonifère. M. Van den Broeck croit remplir un véritable devoir envers la science et ses confrères en exposant les faits qui précèdent et en s’accusant d’avoir pu être ainsi, suivant toute apparence, l’auteur involontaire d’une méprise qui montre de quelles minutieuses précau- tions il faut s’entourer avant de conclure en matière scientifique. En terminant, l’orateur signale une curieuse circonstance analogue survenue récemment pendant des triages de matériaux du calcaire de Mons, faits au Musée royal d'histoire naturelle. Son collègue M. Rutot faisait examiner et trier avec soin par son personnel deux séries bien distinctes de matériaux du Calcaire grossier de Mons. L'une des collections provenait de l’acquisition, faite par le Musée, des collections de M. Lefèvre, l’ancien secrétaire de la Société malacolo- gique de Belgique. L'autre provenait des fouilles naguère faites par M. À. Houzeau de Lehaie dans le classique « puits Coppée », près de Mons, et où le calcaire de Mons n’est récouvert que du Landenien, à l'exclusion, par conséquent, de tout dépôt nummulitifère, tel que l’Éocène ypresien. Or, chose extraordinaire, le triage de ces deux collections si distinctes a fourni des Nummulites, très nombreuses même dans un cas, et M. Rutot avait déjà fait, il y a quelques mois, à la Société belge de géologie une petite communication préliminaire à ce sujet. Or, il résulte : 1° de l'examen comparatif desdites Nummulites et du matériel au sein duquel elles ont été trouvées — les premières au nombre de plus de 200 à 250 spécimens dans le matériel Houzeau ; 2° de la présence, observée par M. Van den Broeck, de la glauconie dans certaines de ces Nummulites, substance qui n'existe pas dans le calcaire de Mons ; 3° de l'enquête faite en commun par MM. Houzeau, D frs sat ze L XXXVIIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Rutot et Van den Broeck, que — conformément aux résultats naguère obtenus par ce dernier en triant un nombreux matériel de calcaire de Mons au point de vue rhizopodique — il faut absolument abandonner l’idée qu’il y aurait eu des Nummulites dans le calcaire de Mons, alors qu’à première vue cela paraissait nettement acquis par wne double con- statation, ainsi que par une grande abondance d'échantillons obtenus. Comme, d’une part, le calcaire de Mons est antérieur à notre Éocène nummulitique (Ypresien, etc.) il ne peut être question de fossiles « remaniés » et comme d'autre part, dans le cas présent, il m'avait été empioyé ni tamis ni d'appareils analogues, et comme, enfin, les Nummulites trouvées ne diffèrent en rien des Numimulites elegans et planulata de l’Ypresien de Mons, il faut conclure que c'est dans les caisses ayant contenu le matériel étudié que le mélange a dû se produire. Il restera toujours difficile d'expliquer comment même cas s’est produit simultanément dans deux lots de matériel d’origine si diffé- rente, mais le fait n’en reste pas moins acquis, et il n’est pas inutile d'entrer parfois dans ces détails « de ménage » pour montrer quelles peuvent être les origines de cas pareils à celui de la soi-disant Num- mulina pristina attribuée faussement au Carbonifère belge. La séance est levée à 21 heures. Séance du 14 mai 1898 PRÉSIDENCE DE M. É. FOLOGNE La séance est ouverte à 20 heures. M. Van den Broeck signale quelques rectifications, de chiffres principalement, à faire dans sa communication parue au procès- verbal de la séance du 9 avril et annonce une suite à ses Pelites notes rhixopodiques. Cette annexe, accompagnée d’un tableau, paraîtra au présent compte rendu. | Le procès-verbal de la séance du 9 avril est ensuite adopté. Bibliothèque. Dox DE M. LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE ET DU TRAVAIL. — D° Cahier de la Carte géologique de la Belgique au 40,000°, comprenant les BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XXXIX feuilles suivantes : Everghem-Loochristy, Gand-Melle, Tessenderloo- Pael, Loo-Langemarcq, Proven, Mouscron-Sweveghem, Visé-Fouron- Saint-Martin, Gemmenich-Borzelaer, Templeuve-Pecq, Dalhem-Herve, Henri-Chapelle, Seraing-Chênée, Agimont-Beauraing, Champlon- Laroche, Wibrin-Houffalize, Lonchamps-Longvilly, Bastogne-Wardin. Communication du Conseil. M: À. Rutot, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles, présenté par MM. Van den Broeck et de Cort, a été reçu membre effectif. Communications et travaux des membres. ANNEXE AUX PETITES NOTES RHIZOPODIQUES de M. E. VAN DEN BROECK 1 Il à paru utile, à la suite et comme complément des rectifications stratigraphiques faites au Tableau général de distribution des Fora- minifères du Crag, dressé par MM. Burrows et Holland, de reprendre dans cette énumération ce qui à trait à la faune rhix0po- dique belge et d’en dresser une liste rectifiée en ce sens que les indi- cations de distribution stratigraphique relatives aux dépôts belges _ soient fournies exactement. Dans le tableau suivant qui, comme énumération, est la reproduc- tion de l'élément « belge » introduit dans le Tableau général de MM. Burrows et Holland, trois colonnes sont consacrées à la répar- tition des espèces belges dans les divers horizons du Crag anglais et trois autres colonnes à leur répartition dans le Miocène anversien, dans le Pliocène diestien et dans le Pliocène scaldisien (erronément indiqués dans le Tableau original comme : Diestien, Casterlien et Scaldisien). L'énuméraiion des espèces se trouve précédée de quatre colonnes dont voici la signification : La première fournit le numéro d'ordre des espèces appartenant à la faune duement pliocène du Tertiaire belge, c’est-à-dire aux espèces appartenant aux Pliocènes diestien et scaldisien. XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La deuxième colonne groupe l’'énumération des espèces trouvées indifféremment (d’après Reuss) dans le Miocène supérieur (ou-Mio- Pliocène) des couches anversiennes d'Edeghem ou d'Anvers et (d’après Burrows) dans le Pliocène diestien et scaldisien. La troisième colonne fournit le numéro d’ordre de chaque espèce dans le Tableau général de MM. Burrows et Holland, et la quatrième colonne contient deux signes, dont l’un * indique les espèces wnique- ment citées, d’après les auteurs du tableau, d’après les gîtes miocènes d'Edeghem et d'Anvers et qui ne sont nulle part représentées dans les divers horizons du Pliocène anglais. Il est à remarquer que 23 espèces se trouvent dans ce cas, et l’on peut se demander à quel titre leur mention a été fournie dans une Monographie des Foraminifères pliocènes anglais ? Il est vrai qu'environ 131 autres espèces du Tableau n’ont, comme raison d’être comprises dans l’énumération des 410 numéros qui le composent, que leur seule présence dans le Pliocène d'Italie et d’Es- pagne et ne sont, pas plus que les 25 espèces ci-dessus indiquées, représentées dans les couches du Crag anglais. Enfin, dans la quatrième colonne toujours, le signe x indique les 14 espèces de la faune miocène d'Edeghem qui, absentes du Pliocène belge, ont été rencontrées : douze d’entre elles dans le Coralline Crag et deux autres dans les couches de Saint-Erth, en Cornouailles. Il y a donc ici un ensemble de 37 espèces qui n’appartiennent pas à la faune de nos couches pliocènes diestiennes et scaldisiennes (alors que l'erreur signalée plus haut a fait intituler Diestien la colonne correspondante dans le tableau des auteurs anglais); espèces qui font partie de la faune miocène (ou mio-pliocène, si l'on veut) d'Edeghem et d'Anvers (”). Les 37 espèces de la faune miocène anversienne non mentionnées dans le Pliocène diestien et scaldisien, se trouvent, dans la cinquième colonne, imprimées en caractères gras, afin que la distinction des éléments différentiels des deux faunes qe être saisie du premier coup d'œil. (t) La faune miocène belge comprend 70 espèces connues jusqu'ici, dont 52 décrites et signalées par Reuss, des sables d'Edeghem (25 desquelles ont été retrouvées dans le Miocène d'âge correspondant (sables à Panopæ Menardi) à Anvers. Un niveau supérieur de ce Miocène anversien; celui des sables noirs à Pectunculus pilosus, renferme enfin 52 espèces, dont une partie, bien entendu, se retrouvent dans l’horizon sous-jacent d’Edeghem. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XLI Avec la sixième colonne, nous arrivons aux colonnes de distri- bution stratigraphique et géographique. Les auteurs de la Monographie ont subdivisé les divers gisements et niveaux des Foraminifères du Coralline Crag en cinq zones strati- graphiques, dont quatre en superposition bien établie et une de posi- tion encore indéterminée. Avec l’adjonction de diverses localités s'appliquant à plusieurs de ces zones, ils ont établi une répartition des Foraminifères du Coralline Crag en onze colonnes. Les chiffres fournis dans la colonne 6 du tableau ci-dessous, indiquent dans combien de ces onze colonnes, consacrées au Coralline Crag, on ren- contre la mention des Foraminifères en vue. Cette indication remplace avantageusement une notation d’abon- dance, et de rareté, impossible d’ailleurs à établir, vu la multiplicité des gisements et la diversité des conditions d’abondance et de rareté dans les nombreux gîtes et points considérés. La septième colonne, consacrée au Crag supérieur, fournit deux signes ; lun x indique que l'espèce est présente dans le Red Crag, l’autre x qu’elle est représentée dans les couches supérieures au Red Crag (non existantes en Belgique). Avec la huitième colonne commencent, d’après la Monographie, les signes relatifs à l'abondance et aussi à la taille des échantillons. Pour les colonnes 8 à 11, les signes ont partout la même significa- . tion : les lettres minuscules sont relatives à la fazlle des exemplaires, les majuscules sont relatives à leur degré d'abondance ou de rareté. On trouve en tête du tableau l'explication de ces signes. Il suffira de mentionner que cette huitième colonne renferme l'indication des espèces belges qui sont représentées dans le curieux et énigmatique gisement de Saint-Erth, près Marazion, en Cornouailles, appartenant donc au versant atlantique, et par conséquent situé à une distance considérable de l'aire orientale occupée par le Coralline Crag en Angeterre. La neuvième colonne fournit, basée sur les listes originales de Reuss (reproduites successivement par Nyst, Grün, Dewalque et Mourlon), l’énumération des espèces appartenant à la faune rhizopo- dique anversienne, ou miocène bolderienne, d'Edeghem et d'Anvers. La dixième colonne se rapporte à la faune du pliocène Diestien, spécialement étudiée dans la zone supérieure (ou casterlienne si l'on veut) des sables à Isocardia cor de la région des Nouveaux-Bassins d'Anvers (Kattendyk prolongé), mais qu’il ne faut pas confondre avec + œ— ds XLII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE leurs voisins, plus récents encore, les bassins Africa (ou Lefebvre) et America. | La onzième et dernière colonne, enfin, fournit l’énumération des espèces recueillies par M. Burrows dans les sédiments pliocènes scal- disiens des mêmes parages. (Sables à Trophon antiquum des géologues belges.) Sans vouloir entrer ici dans les détails d’une étude critique et comparative des divers éléments de la faune rhizopodique du Pliocène belge, que les recherches personnelles de M. Van den Broeck sont appelées à compléter considérablement, grâce à la variété et à l’'abon- dance des documents stratigraphiques et géographiques étudiés par lui, mais non encore publiés, il ressort du tableau un caractère général qui résulte de l’examen des indications de taille et de degré d’abon- dance des espèces belges citées par les auteurs de la Monographie. Cest que la taille de nos spécimens belges paraït être très générale- ment plus pelile que celle de leurs congénères du bassin anglais et que l’abondance des échantillons est beaucoup moindre. Il est à noter aussi que, sur 85 espèces (°) citées pour le vrai Pliocène belge (Diestien et Scaldisien), il n’en est que 35 de communes à ces deux étages; 30 espèces sont citées pour le Diestien et 20 ne sont citées que dans le Scaldisien seulement. Ceci justifie ce que les recherches de M. Van den Broeck démontreront ultérieurement d’une manière plus précise encore : c’est que le Pliocène diestien et le … Pliocène scaldisien sont deux termes très nettement distincts et que cette constatation ne doit pas être perdue de vue, même s’il est démontré ultérieurement que le Red Crag proprement dit constitue un terme stratigraphique postérieur à notre Scaldisien à Trophon antiquum. Notre Scaldisien serait alors le représentant du léger hiatus qui existe entre le Coralline Crag et le Red Crag. Il est curieux de constater que les deux dernières déterminations de la liste sont relatives à des Foraminifères remaniés dans le Diestien à Isocardia cor d'Anvers, où les a recueillies M. Burrows. L’Amphis- tegina vulgaris, d'Orb., est toutefois une espèce connue des couches plaisanciennes et astiennes du Pliocène italien. (") La liste comprend 90 numéros, mais les n°5 3, 10, 31, 88 et 90 de la colonne I ne constituent que de simples variétés, ce qui ramène à 85 le nombre des espèces pliocènes belges citées. ET BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1898 XLIII Un doute est donc acquis et la question n’est pas résolue sur le point de savoir si l’espèce est remaniée ou non dans le Pliocène anglo- belge. En Angleterre, elle n’a été observée que dans les zones strati- graphiquement indéterminées de Sutton, et autres, du Coralline Crag; mais, cependant, elle a été retrouvée dans les couches plio- cènes de Saint- Erth, en Cornouailles. Mais ce qui est plus curieux, c'est que, dans notre | Pliocène diestien à /socardia cor d'Anvers, M. Burrows a recueilli la Numnmu- lite Boucheri, de la Harpe; c’est-à-dire précisément cette espèce nou- velle pour la faune oligocène belge dont la présence à Grimmertingen et Neerrepen vient d’être signalée plus haut. Il n’est pas douteux, cependant, qu’à Anvers, l’espèce soit à l’état remanié, mais la coïnci- dence des constatations n’en est pas moins singulière. Voici maintenant le tableau rectifié, en ce qui concerne la distribution stratigraphique, des Foraminifères belges cités dans la Monographie et spécialement dans le tableau de MM. Burrows et Holland. | PERS PNR st >= — >" LS D PTT LT PT tt À RES Le De AR ED" FCI TOP TR Ms. ‘of 5 Le —- à Sr + 4 as dé LL. amants de, 2 ot A. x & (s) “unnbuuv uoyÜOuI NHISId'IVOS ANHOOITA 409 DIPADIOST R NAILSHIG ANHOOIT4 ‘SISAUVY ® ‘OUWQUI np USISIOAUR SOL98J 79 NHIUAdI0O4H ANHOOIN ‘(sarrrenouxo9) HINA-LS HG ANHIOII *sju9991 Sn1d 30d9p 39 DVYOD GAY *DJVHQ ANITIVHO0Y Jn$ SOQUUOP : SHINOSNLVA OU} UJ ANS SOQUUOD SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE XLIV * ‘AOP ‘DIDUAOUL ‘XBA ‘s2p2071nQ ‘OP “S2p2071nq * t * * * Au8rquio,p ‘ssaudop purynoong *98[8q 211EN49 I, UISSEQ np U2252p1008 J9 U911S21P 2U99 -024 21 SUEP Jnojans 108 ‘(,) (uarstoAUY) w91242p0Q AU2901JU 2[ SUEP JUAWSAISNIIX9 JIOS ‘quoanouoz os Inb “PULIIOH ‘H 9 SMOHNY ‘M-'H ‘IUIN Seide,q AJ'IAY ANHIOIN AG LH SIVIINYV JVU)D ANG SIOdAŒ SAT SNVA NOILILUVAAIH HAT JHAV SIOaAUuW,P OU990III np S9U2n09 SSI SUUP 0001 uep uvA ‘Æ ‘N dd HIAILOHH AVAIAVL *SNOSS9P-19 99SI] CI SUCP SEA so4gzoeie) (r) ‘(Sau90orrd-orur no) SIUJAINIMYHO1 30 S393453 S30 NOILYEJWNN] ©: sSnoy ‘2/DS40p DUPNOOQOMTS | S9U290IU JUAUIDAISNTOX9 S999dSH ‘(sunwuuoo no sorei) sourerdwuoxs sep souepuoqe | ouxsouoo mb 99 ue soarpodsor : SUOTJBONTUSIS SOUQUI SO] Juele JL ‘Od ‘9 3 AL ‘Ya ‘Y ‘spuvis son ‘spuers 04 ‘spueis soxreqdwuoxo : 6? je 6 ‘5 ‘ouueiow oyre2 op : #4 fsyrjod souy 90 sgrjod joqnjd ‘syuod soureduoxe : quowoanoedsoz queyrusis d? ‘dd ‘d :syexex op no oouepuoqe,p ax$op el SŒINOSANIN — ‘SeUU0[09 Sol9tuIop exqenb soj suep seoLoqdme sexe] sep uorpeogrusts queuuerzuoo soj mb sjodop sop sonbrqderSrjeugs suorjelou S9p 39 SOJQJIUNMEJOX Sep UONAIISIP EI ep A Ne) : 19 Aie 1 mt OÙ OÙ = 100 rt OÙ CO on “O1 dPAbOUOT EX ep 9A1PIO,P SOIN S23194 ou90ord 39 aU990IU SAUNCT UAISIPIR9S 9 UoTJSOI() 23104 au9001td ounex \ ("099 ‘SeAUY ‘WouSap) Q{ XLY uL& | YLŸ : 944 X | pass * (ru M)nmubumm — " ét | 9€ | 68 uL® | LL ow OA RC ni 11 0, Me * |egl | SE | 88 YLd | YL4 9 # CN Pt 12" HAEURNTETS YLd YL ? : Fo | "7 7 7 * (Aexunéoem) pmmmomt — * [9er | £€ | 98 YLA y dd : 9 RE RS PS dl Li ie *_locr | & | ce = 1158 QU | ÉLUS MORT t ie 7 tt (ITA) 22060004 — " lrerl 16 | ra = uLd | YLd | YLd VON re ne SEE M CE Re Mer ‘ lecr| 06 | ge LE 4) YdŸ x 6 ER LT X |&L| 68 | : à Ydw | dd ne c 8 ER 0e a ASTON SOINS EE " [O£r | 88 | 88 uLd 4 Ag FA XRETE QE PRET ET AM AN EME * éat | Le | 18 A 9 DL &E DR RE SEM OMR Te Rep UE 2e Z Re Le YL )dw L Ne A RSR SR PP LE *(-ax0.p) eyeaso SE x logr | ce é & uLh | yLY es MR ORDER Op PRES (MSwjuopy) saa7 — * [eat | re | 06 a udd | uad |- ur | 95a& OF-| : : : (nSequoyy) 2509076 puoboz | * |£al| £8 | 61 à # cu YL d Yd dd ; a Pot OC ‘qOP ‘DSP — * loër | 88 | 81 Le EF ee CNRS SERRESS D RS "quo. 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Ro & n ; | Berrricn ZUR GEOLOGISCHEN KARTE DER SCHWE1Z, herausgegeben von der . geologischen Kommission der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft Le P auf kosten der Eidgenossenschaft : : (In-4°). RESS COIRE, : s Naturforschende Gesellschaft Graubünden’s zu Chur. __ JAHRESBERICET : PAR série, XLI, 1897-98. Suppl. : Die Fische des Kan- tons METRE CXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE GENÈVE. Institut national genevois. BuLLEeTIN (Travaux des cinq sections) : Nouvelle série, XX XIV (1897): °: MÉMOIRES : (In-4°). | Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. MÉMOIRES : (In-4°). LAUSANNE, Société vaudoise des Sciences naturelles. BuLLETIN : 4° série, XX XIV, 1898, n°5 127-130. | NEUCHATEL. Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. BuzLerin : XXI, 1893; XXIL, 1894; XXII, 1895; XXIV, 1896; XXV, 1897. . MÉMoIRes : (In-4°). SAINT-GALL. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft. BERICHT UBER DIE THATIGKEIT WAHREND DES VEREINSJAHRS. SCHAFFHOUSE. 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RL ARE DL —— CXXIV TABLE DES MATIÈRES Séance du “24 mal: sr Pt EN Se E. VAN DEN BROECK : Annexe aux « Petites notes rhizopodiques ». Tableau rectifié de la distribution des Foraminifères et des rela- tions stratigraphiques des dépôts qui les contiennent dans les couches du Pliocène d'Anvers avec leur répartition dans les dépôts du Crag anglais et du Miocène "es d’après MM. H, We . Burrows et R. HoLLAND . Séance du 11 juin. . . . . . L2 L2 L2 [2 L2 ” O. van ERTBORN : Du mots au 1 sujet de la dernière brochure . de M. l’ingénieur Lambert . .: . . Ép. DELHEI : Nouvelles découvertes dans l'argile de Boom . “RES Én. DeLHeip : Un nouveau gtte bruxellien à Tcelles AE 7 Assemblée générale du 3 juillet . . . . . Séances des 6 août et 3 septembre . . . . . . M. MourLon : Discours prononcé aux funérailles du Dr JT. Crocg. Séance du 1° octobre . . . . . | Ép. DerHeip : La faune du Rupelien supérieur. "2" NI Un dernier mot sur le Polypier géant de ce terrain (PL. EJS -NNREe Un TRionyx de l'argile. deBoom 2 0 SN RE Séance du 5 novembre. . DRE à RE CES DRE LE EP ES M. MourLon : Sur l’âge relatif des sables noirs à à lignites du sous- sol de la Campine limbourgeoise … CÉNN EE ME e D PURZEYS Diagnoses de quelques coquilles nouvelles provenant de l’État Indépendant du (05e (fig. 17- + Séance dn 3 décembre en G. Dorrrus : Rectification de nomenclature : genre DELHEIDIA . . O. van ERTBORN : Observations sur l’allure probable de l'argile rupelienne dans le sous-sol de la Campine limbourgeoise . S. Purzeys : Diagnose d'une coquille nouvelle provenant de l’État Indépendant du Congo (fig. 23) . . .: .:. . Liste des sociétés et institütions correspondantes. .… + .: Énumération des espèces figurées dans le tome XXXIII et des planches hors texte [2 . T. e L] * À à * . eo," . C2 e 0] . Brratd 5, A et Re er RARE Re Table générale des matières 0 2400 MARS VRPRT NE Pages, RUES 160 0 XXXIX XLIV “AXE? EXXIT LXXII LXXVIT LXXVIIT LAXOLE LXXXII LXXXV LXXXVI LXXXVII CXXII CAN 5 Te CURE Ann. de la Soc. roy. Malac. de Belgique. Tome XX XII (1898). PI. I. Bulletin, pp. LXXI Eb LXXXVI. Delheidia proxima, Delh:, sp. (Zubipora). J. Malvaux, Bruæelles. Fig, 1, Fig. 2. P. Weissenbruch, imp. du Roi, Brurelles. nc her Pont ipée DOS AT RG S SRE EE PE RS DSP ET BOT à EU PUBLICATIONS DE LA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE NUE TUE de. a At va Aunales, tomes I à XXXIV (1863-1899). | 5 CA & Depuis janvier 1899, les Annales se distribuent par feuilles de 16 pages + comportant des Mémoires (paginés en chiffres arabes) et les Bulletins des séances (à pagination en chiffres romains). ‘ES Le tome .XXXIV (1899) est en cours de distribution. a AC a” gs. « LR SE ARE PTS EE Ré tn AA 7 EE Bulletins, tomes [ à VI (1863-1871). Procès-verbaux des séances, tomes I à XXVII (1872-1898). Les Procès-verbaux ont cessé de paraitre le 3 décembre 1898 et ils sont remplacés depuis le 4°" janvier 4899 par les Bulletins des séances. x , ME 4 Fra re Es Dep Traductions et Reproductions, tome I, 1873 (Sur la structure des couches du crag de Norfolk et de Suffolk, avec quelques observations sur leurs restes organiques, par Prestwich, traduction de M. Mourlon. — Avec 34 figures sur bois). A ne ERA Une vraie Nummulite carbonifère, par H. Brady, réductions de Ern. Van den Broeck, avec une planche, 1874. (Tiré à Es du tome Il des. Traductions et Reproductions.) . Sur les Brachiopodes tertiaires de Belgique, par Th. Davidson, traduction = de Th. Lefèvre, avec 2 planches, 1874. (Tiré à ne du: tome ll Res Traductions et Reproductions.) s Poire PS ne à st : u 0 ; * 4 L L on ha mal e DO RTS ES an 4 XI œ SX : PSN, ra P ableau indiquant la distribution “déologique. des Brochinbaites as le. temps, par-Th. Davidson (1 mètre de hauteur sur 25 centimètres de. largeur). (Tiré à PAU du tome . 1875, des Annales. ‘ ue SENS 1: 1 en son de 1 08, ‘boulevard du Mord, Bruxelles 3 et la correspondance, : au Secrétaire général; LÆ EAN A \ Age res y à | Hugo | de | Cort . ù an rue e Veyd Bru 4 + ‘(0 "s 1) 1 | ) | ue LL 2 7 L | + ] ‘ À - hi : ” > ‘ ; 4 : . à * YŸ ù J 4 * i À = EI ER ET gr see gs .. htm quete tete Sn re ré ÉRETETE SIN ET ENST EI SEE ur Th ne ee tres s + = re PAPE re : re ..- ee Cuir tr C Let REMETET EME NTM ITEM EE NIISS Prrarsries: Pantera s. b sle its " RSR AT } Lai t k. =