une etriteteipimtiohgs. - x Drtrsetenbt eos haie 2 Ag sé À, ms . + ho ne etwmte hr Nabiasiné. + en eV e mms ur ; wnè : MS een EL ju Le Da MSErEER tr areiner 4 v rte res are peste dessein tet hit 4 sn het rs es : ea nas + D Mr asbegntets Pa QE Or De AURONT 4 RU 4 IS NOIREVDE BESSE { Î | Le La Terre de Besse du X° au XVI Sicle\ > + », ne. * La Terre de Besse faisait partie de l’ancien patrimoine de « la noble et pieuse maison de La Tour d'Auvergne ». C'était une grande seigneurie que celle de La Tour. On la considérait en Auvergne, au dire de Baluze, comme la plus ancienne et la première baronnie de la Province, et, en 1617 encore, l'intendant Mesgrigny écrivait à Richelieu « qu'elle était d'aussi grande considération que le Comté d'Auvergne, tant à cause de son ancien- neté que de la quantité de ses villes, de ses vassaux et de ses revenus||r). L'histoire de Besse se confond ainsi avec celle de la puissante maison de La Tour. Nous n'avons point l'in- tention de refaire l’histoire des Barons de La Tour sur (1) Cité par Burin des Roziers ; La Baronnie de La Tour d'Auvergne. Revue d'Auvergne, 1880, p. 400. (e] lesquels M. Burin des KRoziers a écrit, après Baluze, une étude très documentée dans la Revue d’Auver- gne (1). L'histoire de la Seigneurie de Besse a été faite également avec beaucoup de soin par M. Boyer-Vidal, qui a mis à contribution les archives de Besse et les archives départementales du Puy-de-Dôme, mais qui, de plus, a l'heureuse fortune de posséder des documents particuliers fort intéressants. Dans le cadre plus modeste qui nous est imposé, nous nous contenterons d'étudier quelques points particuliers de l’histoire de Besse, susceptibles d’intéresser les lecteurs des Annales de Besse. La généalogie de la Maison des Latour d'Auvergne a été faite au XVII siècle, par deux illustres érudits, Justel et Baluze; mais il nous a paru utile pour tous ceux qui s'intéressent au passé historique de la petite capitale de la montagne, de dresser un tableau généa- logique d'ensemble de cette grande famille, entre les mains de laquelle resta la Terre de Besse, du X° au XVI‘ siècle. (Ce tableau paraîtra sur une planche hors texte) Comme toutes les villes, Besse eut ses armoiries, et elle choisit Saint Jean-Baptiste préchant dans le désert avec trois fleurs de lys. D'après l’armorial de 1608, elles sont d'azur à un Saint Jean-Baptiste dans le désert, d'or, accompagné dettrois teurs dedysiposeestrrepon Le manuscrit Godivel en donne une description un (1) Burin des Roziers : La Baronnie de La Tour d'Auvergne. Revue d'Auvergne, années 1886-1800 (passim). Baluze : « Histoire généalogique de la Maison d'Auvergne {passim). | | peu différente : « le consulat et la ville pour écusson sien à l'image du Saint Jean-Baptiste avec l'extrémité du pied droit sur cette lettre B. » M. Burin des Roziers distingue trois éléments constitutifs de la Baronnie de La Tour : les terres d'origine patrimoniale, les acqui- sitions faites par les Seigneurs de La Tour, et les apports matrimo- niaux de leurs femmes {1 Les documents cités par l’auteur Acc vie de. Cr dti étdbissentMla composition primitive de la baronnie, permet- tent de déclarer que la grande Terre de Besse faisait partie du domaine patrimonial (2 Dans l'acte de partage qui eut lieu en 1276, entre le Baron de La Tour et son oncle, le chanoine de la Cathé- drale de Clermont, qui avait été son tuteur, nous cons- tatons que la Terre de Pesse n'est pas dans le lot du chanoine, lequel lot est parfaitement détaillé: 1l reste donc barende La Pour) Durreste, les terres du chanoine ne sont pas distraites sans retour de la baronnie. La loi féodale ramenait au chef de la maison seigneu- riale tous les biens de puinés engagés dans les Ordres ou décédés sans postérité. Cette loi fut observée fidèle- ment- dans la Maison de La Tour, et après la mort du chanoine, ses biens firent retour au chef de la maison. (1) Burin des Roziers ? « La Baronnie de La Tour. » Revue d'Auvergne, 1880, p. 412 ets. (2) Revue d'Auvergne, p. 416 et 417. GB) Baluze, t. 1, p.200! 4 4 Les immenses possessicns de la Maison de La Tour, tant en Auvergne que dans le Limousin, le Bourbonnais, le Berry, la Picardie et le Midi de la France, lui donne- rent une grande situation en France. Sa faveur fut au comble-sous Charles VIlret Jlesthus- toires de ce règne rapportent les témoignages les plus flatteurs pour cette illustre maison. En 1443, « la Ville et la Terre de Besse, avec toutes ses dépendances », firent partie de la donation faite par Bertrand VI de La Tour, à son fils aîné Bertrand VII, qui tenait à la Cour de France le premier rang, afin de lui donner les moyens d'en soutenir l'éclat (1). L'acte explique nettement la cause et le but de cette libéralité : « Nous voulons augmenter et accroître les biens et honneurs de notre fils et lui aider à maintenir son état et à soutenir les charges qu'il lui a convenu et convient de supporter autour du Roy, notre souverain-Sei ones 412) Cette libéralité excita du reste la jalousie des autres enfants du baron, puisque en 1459, Bertrand VI fit un partage de tous ses biens entre ses deux fils, Bertrand et Godefroy. Dans le nouveau règlement de famille destiné à faire vivre « l'amour, paix et tranquillité que bons frères doivent vivre », la Terre et la Ville de Besse restèrent à Bertrand VII, puisque nous ne les voyons point figurer dans le lot de Godefroy qui, selon l'usage de la famille, est précisé avec soin. En 1501, Jean III, Baron de La Tour, Comte d'Au- (1) Burin des Roziers : « La Baronnie de La Tour d'Auvergne. » Revue d'Auvergne, 1886, p. 421 et 422. Boyer-Vidal : « Histoire de Besse », Revue d'Auvergne, 1909, p. 21. (2)#Baluze:Toc- cit. t.Il.p.601. vergne et de Boulogne, meurt, ne laissant de son ma- riage avec Jeanne de Bourbon-Vendôme, que deux filles : Anne, qui en 1503 épousa son cousin, Jean Stuart Duc d’Albanie et Comte de la Marche ; et Magdeleine, mariée en usro at Paurent de Médicis, Duc d'Urbin, neveu du Pape Léon X. Dans le partage qui eut lieu le 22 juillet 1518, entre les deux sœurs, la Baronnie de Latour qui comprenait la Terre et la Ville de Besse, échut à Magdeleine. Mais en 1519, la Duchesse d'Urbin mourut en donnant nais- sance à Catherine de Médicis ; le Duc d'Urbin ne tarda pas à suivre sa femme dans le tombeau. En 1344, la Duchesse d'Albanie mourut sans enfants: par testament, elle distribua sa fortune entre son mari CS nec Catherine que apres le déces duvduc, recueillit la totalité des biens de la Maison de La Tour. Le dernier représentant de la branche aînée de la Maison de Latour d'Auvergne est donc Catherine de Médicis, Comtesse d'Auvergne, dame de La Tour et de Besse. Le 28 octobre 1333, Catherine se maria avec le second fils de François I‘, qui devint Roi de France, sous le nom de Henri II. Dans son contrat de mariage, Cathe- rine s'était réservée en propre tous ses biens : nous ver- rons plus tard ce qu'elle fit du patrimoine de ses ancêtres maternels. Toutefois, il est int$iressant de connaître qu'elle est, au XVI siècle, la consistance de la Terre de Besse. Un document curieux, conservé aux archives départemen- tales et dont nous donnons ci-contre une reproduction de la couverture, nous fournit des renseignements très précieux; c'est le terrier que Antoine (odivel, notaire Terrier de Catherine de Médicis royal à Besse, dressa pour Catherine de Médicis. Le terrier de Catherine nous apprend que la seigneurie de Besse comprenait alors 39 villages ou hameaux, dont les noms sont faciles à identifier (1). En outre il contient l’état des censitaires relevant de cette terre; nous voyons figurer : les comtés et le chapitre de Brioude, le prieur de Saint-Victor; les prêtres de la communauté de Besse, ceux de la communauté de Sénectaire, l'hôpital de Besse et un certain nombre de familles nobles ou bour- geoises de la région. SITUATION, ASPECT, ORIGINE Lorsqu'on aborde la région de Besse par la route pittoresque de Compains, on aperçoit tout à coup à un tournant du chemin la ville s'étageant sur le rebord du plateau du Maize, dernier contrefort du puy de Berthelage. Besse est exposé en plein Orient, cherchant ainsi un abri contre les vents de l'Ouest qui amènent la pluie et la neige, et soufflent parfois dans ces régions avec une grande violence. La vue d'ensemble que nous donnons ci-après a été prise un peu à droite de la route de Compains, sur le plateau qui domine la gorge sauvage au fond de laquelle cascade la Couze de Vaucout: au premier plan, de vertes prairies coupées de quelques cultures ; en arrière les maisons de la ville, large tache noire sur un man- teau de verts pâturages ; à droite, une trouée profonde, cevamalléecdenatCouzePavin et au delà vers le (1) Boyer-Vidal : « Histoire de Besse ». Revue d'Auvergne, 1909 p. 20 et 2r. re : Nord, le rocher des Prètres ; à gauche, le massif volca- nique du Montchalm ; en fac?, formant la toile de fond, les hautes cimes du Sancy. Du côté de l'Est, le torrent a entaillé profondément le granit pour donner accès à la route d Issoire (32 kilomètres); avec ses promontoires menançants, cette vallée de la Couze est des plus pitto- resques. La masse imposante du rocher de Saint-Pierre- Vre générale de Besse La vallée de fa Couze-Pavin. — A [’horizon, le Massif du Sancy Colamine semble en barrer l'entrée vers l'Orient ; mais de Besse, la vue s'étend encore au delà sur la Lima- gne, le Livradois et les monts du Forez. Le socle sur lequel repose la ville est une coulée d'andésite très compacte, donnant une pierre de taille excellente et fort appréciée. Cette lave grise, utilisée = = de tous temps pour la construction des édifices, contri- bue, avec les solides dalles de basalte qui leur servent de toiture, à donner à cette petite cité un aspect sombre ebsévere. Par bien des côtés, Besse rappelle la petite ville de Salers, située sur le versant méridional des monts du Cantaleicr Comme dans la Haute-Auver- one dlextérmieurenoir et menaçant de ces bourgs fortifiés rap- pelle les"cités créne- lées du moyen âge. Il est peu de villes en Auvergne quiaient conservé autant de restes de leur passé: les maisons de Mont- ferrand sont enchas- sées dans les bâtisses modernes ; les ruelles de la ville hauté, à Billom., tendent à dis- paraître; Thiers, Chà- DT teldon, Courpière, n'ont conservé que deux ou trois édifices curieux, mais isolés: les maisons de Besse forment encore un ensemble des plus pittores- ques et des plus intéressants pour l’archéologue et le touriste. Lorsqu'il pénètre dans la ville, le voyageur est tout surpris de se trouver en plein moyen âge : des rues — 9) — étroites et tortueuses, des murs à pignons aigus, des maisons à tourelles, des portes gothiques surmontées de l’'écusson du noble ou du bourgeois qui les firent construire, des boutiques à devantures cintrées, avec la lourde enseigne en fer forgé, agitée par le vent; domi- nant cet ensemble du côté de la montagne, le beffroi couvert en plomb ouvragé, portant l'horloge, du côté de la vallée, une curieuse église romane dont la flèche hardie menace le ciel. Besseétait une ville fortifiée, les*remparts “datanit du XvV° siècle ont laissé d'imposants vestiges et l'on peut admirer les morceaux les mieux conservés de sa muraille ; mais la cité a rompu en beaucoup d'en- droits son corselet de pierre. Quelques maisons nou- velles, des hôtels confortables installés selon les règles de l'hygiène moderne pour recevoir les étrangers, nous font cependant regretter ces vieux monuments qui attes- tent l'antique origine de la ville et conservent le sou- venir d'un glorieux passé. « Quand on essaie des recherches sur l'histoire d'une localité, dit un historien auvergnat, la première ques- tion qui se pose est celle de ses origines ». À quelle épo- que remonte la fondation de Besse? Quelles circons- tances lui donnèrent naissance ? Quelles péripéties signalent son développement? Car enfin, lorsqu'on a visité les vieux édifices de cette curieuse petite cité, on a le sentiment que tout cela a une histoire, que Besse n'est plus aujourd'hui qu'une ville déchue. Ces questions sont difficiles à résoudre, quand les documents écrits font défaut ou qu'ils fournissent des indications contradictoires. Faut-il admettre la très antique origine que lui attri- bue un manuscrit (1) du XVII siècle, et dire que Besse existait au III° siècle? — L'absence complète de vestiges d'objets anciens ou de monnaies, ne nous autorise pas à croire à l'existence de notre cité au moment de la conquête romaine et pendant la période mérovingienne. M. Bielawski (2) donne, il est vrai, comme significa- ton du mot Chandèze ou Chandesse, que porte aujour- d'hui la ville de Besse, séjour de la divinité, et ilen conclut, sans autre preuve d'ailleurs, qu'il a dû y exister une station mégalithique. Doit-on, avec M. Jaloustre(3), y voir une de ces com- munautés rurales formées sous la protection des sei- gneurs et rattacher l'origine et la fondation de Besse à cette phase remarquable de l’histoire des communes ? Ou bien invoquera-t-on, avec M. Boyer-Vidal (4), une donation faite en 1074 ou 1076 à l’abbaye de Cluny, par Géraud de La Tour, pour supposer que Besse est antérieure au mouvement communal et que « bourg ou village, il existait déjà au x° siècle ». Nous sommes d'autant plus disposés à adopter les conclusions de M. Boyer-Vidal, qu'aux arguments histo- riques que cet historien invoque pour expliquer l'origine de Besse, on peut encore ajouter des considérations géographiques et économiques. Chassés par l'invasion des Normands, les habitants de la plaine abandonnent les rives peu sûres de l'Allier pour se réfugier dans la région montagneuse, d'accès 1) Ce manuscrit fut découvert en 1876, dans les papiers du dernier repré- sentant de la vieille famille Godivel et déposé aux archives de Besse. (2) Bielawski : Récits d'un touriste Auvergnat. \ (3) Jaloustre : Une charte communale au x siècle, p. 9 et 10. (4) Boyer-Vidal : Histoire de la Ville de Besse, Revue d'Avergne, 1909. plus difficile. Lorsque le calme revient dans le pays, beaucoup d'entre eux, habitués au climat rigoureux de la montagne et à un nouveau genre de vie, ne redes- cendent point dans la Limagne et fondent des villages dans la région qui leur a donné asile. Or, peut-on trouver une situation plus favorable, un emplacement mieux choisi que le promontoire du Maize? Du haut de sa colline drapée de prairies, Besse est posté juste à la limite de deux régions : à l'Ouest, la zone des pâtu- rages et des bois, à l'Est, celle des cultures. Cette loca- lité était de ce fait un lieu d'échange pour les produits de la haute montagne : bétail, beurre, fromages ; et ceux de la Limagne ou des vallées fertiles qui y abou- tissent : blés, légumes, vins. Certes, le bourg de Besse n'eut pas à ses origines l'importance qu'il acquit plus tard, lorsque les fran- chises contribuèrent à son accroissement et à sa prospé- rité. Ce fut, au début, un pauvre village de montagne dont les habitants s'adonnèrent d'abord à l'élevage, et qui, peu à peu, se firent aussi commerçants. Le nom même de Bessa, mot romain qui veut dire pâturage, indique bien la nature du pays et l'occupation principale de ses premiers habitants. IL. JACCARTAS: PREMIÈRE PARTIE Travaux de la Station PREMIÈRE PARTIE TRAVAUX DE LA STATION CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES Desmidiées du Massif du Mont-Dore Le Massif des monts Dore renferme un nombre consi- dérable de lacs et de tourbières qui ont depuis longtemps attiré l'attention des naturalistes. De nombreux travaux ont été publiés concernant leur origine géologique, leursecCaractères physiques ‘leur flore et leur faune: Néanmoins, bien des questions restent encore à élucider et certains groupes animaux et végétaux ont été à peine l'objet d'une brève mention. Il en est ainsi par exemple de l’intéressante famille des Desmidiées. Nous ne connaissons les Desmidiées d'Auvergne que par le tra- vail de Gtromont où le nombre des espèces signalées ne dépasse pas dix-huit. Gay, d'autre part, a exploré les Cévennes era Marserde, 1Na porte létnombre des espèces du Massif Central à quatre-vingt-dix. Cette florule est bien pauvre en regard des florules établies pour d’autres régions comme les Vosges et la Normandie. Cette lacune dans notre Flore d'Auvergne, nous avons ro — essayé de la combler au moins en partie en nous consa- crant à la recherche des Desmidiées du Massif des monts Dore. La diversité des stations, la facilité d'accès de la plupart d'entre elles, l'attrait des excursions dans ce beau pays, nous engageaient à cette étude que nous poursuivons au laboratoire de Besse depuis plusieurs années. Certes, bien des espèces restent encore à décou- vrir, mais le présent travail, tout imparfait qu'il soit, permettra, croyons-nous, de fixer de façon suffisante les caractères de la Flore desmidiale auvergnate. date. REMARQUES sut les Stations étudiées Dans l'étude d'une florule, il nous semble important de mentionner avec précision les localités de recherche. Il artive bien souvent en effet que le manque d'indica- tions suffisantes rend les vérifications impossibles. D'autre part, on doit s'efforcer de fournir des données au moins sommaires sur les caractères géographiques ou biologiques de ces localités, pour que le naturaliste étranger au pays puisse se rendre compte des conditions exactes où vivent les espèces. C'est pourquoi nous donnons ici une description succinte des différents points que nous avons explorés. Afin de varier autant que possible les recherches et les prises d'échantillons, nous avons fouillé dans le Massif Mont-Dorien les quatre zones admises par les géographes locaux : Zone sylvatique inférieure ; Zone sylvatique moyenne ; . Zone sylvatique supérieure ou subalpine : Zone alpine. Dans la région qui nous occupe, la zone sylvatique inférieure est représentée par les fonds de vallées qui entourent plus ou moins profondément le soubassement de l'appareil volcanique. La vallée de la Couze-Pavin, Ur EE celle du Chambon fournissent ainsi des points d’alti- tude inférieure à 700 mètres, où pénètrent parfois des extensions de la flore et de la faune méridionale {Saint- Nectaire). | La zone sylvatique moyenne s'étend de 700 à 1.400 mètres d'altitude. Elle comprend la portion initiale des vallées et la majeure partie des croupes qui les séparent. C’est la zone des grands bois de hèêtres et de sapins, ou bien des espèces importées par le reboisement (bois de Courbange, bois des Prêtres, etc.); mais ces bois sont aujourd'hui séparés par de vastes étendues de pâturages qui se relient graduellement aux pelouses alpines. La « région des lacs » pour employer l'expression des géo- graphes locaux, et d'autre part les vastes plateaux à topographie glaciaire parsemés de mares et de tour- bières, qui s'étendent au Sud-Ouest du Massif, font partie de.cette zone. La zone sylvatique supérieure ou subalpine (1.400 à 1.600 mètres) est une zone de transition qui voit dispa- raître les derniers vestiges de la végétation arbores- cente. Elle forme une ceinture continue autour de nos plus hauts sommets. Ceux-ci appartiennent à la zone alpine qui atteint son point culminant au Sancy, avec 1.886 mètres d'altitude. De nombreuses sources, quelques petites mares, des tourbières de peu d'étendue s'y rencontrent, offrant un intérêt spécial motivé par les conditions biologiques du milieu. TABLEAU DES LOCALITÉS DE RECHERCHE SOURCES Dore Sancy Ferrand La Perdrix Tire-Cul Couhaix Zone alpine La Biche La Plaine Neuffonds Serveix Costapain Barbecot Zones sylvatiques moyenne Fayet et inférieure Zone sylvatique inférieure RUISSEAUX Dogne Clamouze Couze MARES Pisseport Lacassou Berthaire Estivadoux (prés) Godivelle s. Pavin Chauvet Crégut Moussinières La Landie La Faye Bourdouze Chambon Godivelle inf. Esclauze Laspialade Chambedaze Estivadoux TOURBIÈRES Montbert La Liste Les Fraux Saint-Genés Chasseix La Veyssière La Barthe Barbecot = 0) — SOURCES Les sources qui naissent sur les flancs du Massif, très abondantes au sortir des coulées de laves, plus réduites dans la région supérieure, offrent une gamme variée de températures. Dans la zone alpine, elles se maintien- nent au voisinage de 4 ou 5° environ. Celles de la zone subalpine sont en moyenne à 6° environ. Au-dessous elles s'échelonnent jusqu'à 9°. Enfin, dans la zone syl- vatique inférieure, la température moyenne s'établit de TO ae Nos prises se rapportent aux Sources "de ces @trois ZONES, 1° Zone sylvatique inférieure. — Les sources de Lince fournissent unsexcellentéchamp'de recherches "RES sont situées dans le fond de la vallée de la Couze, en aval de Cotteuge, village bien connu des touristes, grâce à la présence des curieuses « Pyramides des Fées ». Abondantes au point de vue de constituer dès leur origine un véritable ruisseau, elles apparaissent comme une résurgence de la Couze dont elles sont séparées par la coulée de basalte issue du système volcanique récent du Montchal. Nous avons noté une température de 11°. 2° Zone sylvatique moyenne et supérieure, — La source de Fayet naît dans les bois, non loin du village de Fayet, au sud de Besse, au delà de la vallée de Vau- cout: température Celle de tBarbecot est situeenon loin de la tourbière du même nom dont il sera fait mention plus loin, mais complètement distincte. Les suivantes s’étagent peu à peu jusqu'au voisinage de la zone alpine. Sous le nom de sources de Costapain, Serveix, la Plaine, nous désignons les sources que l'on rencontre sur le trajet de Besse au Sancy, par la plaine des Moutons. Les premiéres appartiennent à la zone sylvatique moyenne, alors que les autres sont déjà dans la zone sylvatique supérieure. Celles de Costapain se déversent dans la Couze-Pavin; celles de Serveix abou- tissent à la rase qui passe au S.-0. du village ; enfin, celles de la Plaine, à quelque distance au-dessous de la ferme de ce nom, sont à l'origine du ruisseau de Mal- voissières, affluent de la Couze. Leurs températures s’échelonnent entre 3° et 6°. Enfin, nous mentionnerons également une source située à 1.500 mètres au-dessus du cirque de la Biche (température 6°), et un groupe que l’on peut observer sur les flancs du cirque de Neuffonds, au pied même de la pyramide du Sancy (température 5° à 6°); 3° Zone alpine. — Ces sources sont très intéressantes par leur température notée plus haut. Les unes sont situées sur le pourtour du cirque glaciaire que domine le pic du Sancy : ce sont les sources de la Dore) (3° à 4°), grossie de quelques sources qui naissent au flanc mème du Sancy(®. Les autres viennent au jour sur le Puy- Ferrand, elles alimentent la Trentaine. Celles de la Perdrix forment l'origine du Taraffet ou ruisseau de Chareyre. Quant à ‘celles de Tire-Cul et de Couhaix, elles sont comprises dans le système de la Couze-Pavin. La première sort sur les pentes de la Perdrix, dans une région dénudée qui se remarque de fort loin; l'autre nait au contraire dans un cirque en miniature, à parois (x) N°S 1, 2 et 3 de la carte. Cf. Annales 1909, p. 177. (2) N°S 6 et 7 de la même carte. Cf. Annales 1609, p. 177. très abrupte et situé en contre-bas du sentier de Vassi- vières, non loin du col de la Croix, jalonné par un poteau du Touring-Club. Les premières de ces sources appartiennent au bassin de la Dordogne, les deux dernières au bassin dela Loire. Quelques-unes jaillissent à même le rocher, les autres naissent au milieu des parties tourbeuses qui les envahissent peu à peu, ralentissant leur cours ou bien les recouvrant : ce sont les plus riches en matériaux d'études, au moins en ce qui concerne les Desmidiées. * # _# Les autres éléments de l'hydrosphère : ruisseaux, mares, lacs et tourbières appartiennent tous à la zone sylvatique moyenne. Les ruisseaux ne nous ont livré que très peu de docu- ments. Nous avons pris comme point de comparaison la Dogne, dont le parcours, coupé par la cascade du Serpent, s'étend sur quelques centaines de mètres avant d'aboutir à la Dore, au pied du puy de Cacadogne; la Clamouze, qui naît au delà de Vassiviére, passe non loin du lac Chauvet et devient la Rue-d'Egliseneuve; et enfin, la Couze-Pavin, dont les sources sont au puy de la Perdrix et l'embouchure au delà d'Issoire. .Nous pouvons, à notre point de vue, diviser les eaux stagnantes en trois catégories suivant leurs dimensions et leurs caractères biologiques : les mares, les lacs et les tourbières. Tous les passages s’observent évidem- ment de l’un à l’autre. Entre les lacs et les maresil n'existe qu'une différence de superficie. Certains lacs évoluent vers la tourbière dont ils représentent la pre- mière étape; mais il est vrai aussi de dire que certains Ps. " LE ce d'entre eux, les lacs vrais, comme le Pavin, le Chauvet, la Godivelle supérieur, ne perdront point leurs carac- tères de lacs durant une série de siècles qu'il est impos- sible d'évaluer. La région étudiée s'étend au sud-ouest de Besse, modelée de façon tellement imprécise qu'il est souvent difficile à première vue de reconnaitre à quel bassin appartiennent les eaux qui dorment à la surface : c'est la Région des Lacs. — Mares, lacs et tourbières innom- brables occupent toutes les dépressions, étincelant au soleil ou cachant leurs eaux brunes sous leur revête- ment de plantes caractéristiques. MARES Le creux de Pisseport semble être un cratère adven- tif situé au pied du Montchalm, du côté opposé au Pavin. La nappe d'eau qu'il renferme, toujours nette- ment colorée en vert jaunâtre, atteint une profondeur de 2"75. En temps ordinaire, ce lac en miniature, perdu au milieu des bois, ne reçoit aucun affluent et ne pos- sède aucun émissaire ; cependant, un vallonnement indique d’une façon apparente l'emplacement d'un an- cien déversoir. Le Lacassou est une autre mare située au voisinage de l'extrémité méridionale de la coulée de Montchalm, en pleine pelouse, au delà des bois. C’est également un bassin fermé, dépourvu de source apparente et d'émis- saire. Ce creux n’a pas été sondé. La mare de Berthaire, située à droite de la route de Besse au Pavin, est un étang artificiel établi autrefois pour la stabulation des truites pêchées au Pavin. Elle est en partie envahie par la végétation. Enfin, nous avons prélevé des échantillons dans les petites mares que l’on peut observer sur le parcours de l’ancien émissaire d'Esfivadoux, entre ce petit lac et la tourbière des Fraux. LACS Nos lacs présentent dans leur ensemble une série très rariée qui sétend du lac vrai, de profondeur considé- rable, bien supérieure à la limite de la végétation ma- crophytique, en passant par les lacs-étangs où cette profondeur est inférieure à cette limite, jusqu à la tour- bière proprement dite. Nous les examinons en les clas- sant par ordre de profondeur décroissante. Pavin. — L'origine du Pavin est encore discutée par les géologues : cratère d'explosion, cratère d’effondre- ment ou vallée barrée. Ce gouffre s'étend, à l'altitude de 1.197 mètres au pied du puy de Montchalm, dans une ceinture forestière. La profondeur de cette nappe d'eau atteint 92" 10, la surface 44 hectares. Des sources, dont les principales sont situées au Sud, alimentent ce lac dont l'émissaire, qui s'échappe au Nord, rejoint la Couze après un court trajet. La température, variable à la surface suivant les époques et les années, tombe rapidement au voisinage de 4° dans les couches pro- fondes. Ses eaux contiennent une quantité relativement abondante de silice, ce qui explique le dépôt de ran- dannite du fond. La beine est peu développée, la végé- tation macrophvte pauvre en espèces, mais la potamo- ; à : : - à getonaie est très fournie sur certains points, ainsi que la charaïe:. Chauvet. — Lac-cratère à l'altitude de 1.116 mètres au pied du puy des Bois-Noirs. Surface de 53 hectares. Profondeur : 63 "20. Sources peu abondantes à l'Est, au Sud et à l'Ouest. Emissaire au Nord, tributaire de la Trentaine. Même régime thermique que le Pavin. Silice beaucoup moins abondante, de même que la quantité globale des matières dissoutes (o gr. o21). Beine bien développée sur certains points, avec végéta- tion littorale abondante. Godivelle supérieur. — Occupe l'emplacement d'un cratère à l'altitude de 1.2:5 mètres. Surface de 14 hect. 80. Profondeur: 43% 70. Sources non apparentes. Emis- saire nul en temps ordinaire. Matières dissoutes en quantité extrêmement faible, si faible dit Delebecque, que l’eau de ce lac est presque de l’eau distillée (ogr. 0183). Beine réduite. Végétation littorale très pauvre en espèces et en individus. Plankton rare. Crégut, — Lac morainique. Altitude : 9go0o mètres. Superficie : 36 hect. 27. Profondeur : 26" 50: Sources au Nord. Emissaire au Sud, faible, tributaire d’un affluent de la Grande-Rhue. Matières dissoutes o gr.034 par litre. Beine bien développée sur certains points. Végétation littorale assez fournie. Moussinières ou Montcineyre. -— Ce lac s'étend en arc de cercle au pied du volcan du même nom dont les projections ont déterminé sa formation en formant bar- rage au travers de la vallée. Altitude : 1174 mètres. Sources au Nord et'à l'Ouest. Emissaire nul; les eaux — filtrent sans doute à travers les scories ; il existe à l'Est un fossé creusé de main d'homme indiquant le déverse- ment de l’eau dans cette direction à une époque anté- rieure. — Superficie : 37 hect. 80. Matières dissoutes : O0 gr. 034. Beine généralement large et végétation litto- rale très fournie sur certains points. La rive devient légèrement tourbeuse au Nord et au Nord-Ouest. La Landie. — Altitude 1.000 mètres environ. — Super- ficie*, 25 heCt. 76. — Profondeur : 17 ‘metres. "Rive nettement tourbeuse à l'Est et surtout au Sud-Ouest. Ailleurs la beine est bien développée et la flore assez riche. L'émissaire se jette dans le Gabeuf qui aboutit à la Grande-Rhue. La Faye, — Petit lac dont l’émissaire est tributaire d'un affluent de la Rue d'Egliseneuve. Altitude : 1.100 mêtres.— Superficie : 1 hect. 41.— Profondeur : 2" 50. Bourdouze ou Lac d’Anglard. -— Comble une dépres- sion de la pelouse sur les plateaux compris entre la vallée de Compains et celle de Vaucout. Altitude : 1.170 mètres. — Superficie : 18 hect. 05.— Profondeur : 4" 50: — Ce lac comme les suivants, est, d'après sa profondeur, un lac-étang ; mais il passe à la tourbière sur toute une partie de sa rive Sud-Ouest. Sa surface tend à diminuer. Alimenté par quelques sources au Sud-Est. Son émissaire, assez faible, se jette dans la (razelle, petit ruisseau issu des tourbières de la Liste, passant non loin de Montcineyre et aboutissant à la Couze de Compains (Bassin de l'Allier). Chambon. — Le Chambon est avec Aydat, le plus étendu des lacs de la région: 60 hect. 30. — Altitude : 1 880 mètres. — Profondeur : 5 mètres. C’est un lac de barrage, les projections du volcan du Tartaret ayant obstrué la vallée de la Couze qui part de Chaudefour et senjette dans AAlher 4 \Coudes "lype. du lac-étang:. Rives formées tantôt par des scories (E. et S.) tantôt par les alluvions apportées par la Couze et recouvertes 7 / ouryou QU ue Carte de la région du Mont-Dore et de [a région des Lacs d'herbes, tantôt par les rochers ou les cinérites éboulés de la Dent du Marais. Végétation de la rive très déve- loppée, Sur certains points, partent du fond des Oscil- lariées excessivement abondantes qui enrichissent sin- gulièrement le plankton. ME ES Godivelle inférieur. — Altitude : 1.200 métres environ. Superficie : 15 hect. 77. — Profondeur : 2 à 8 mètres. La portion méridionale de la rive est nettement tour- beuse. Végétation caractéristique des tourbières. — Kemarquable par l'abondance des Nostocs qui consti- tuent parfois des formations globuleuses recouvrant le fond. Situé au pied du puy qui supporte le lac supérieur et sur les flancs duquel s'étage le village de La Godi- velle. Ces deux lacs très voisins sont tout à fait diffé- rents. L'émissaire rejoint la Rue d'Egliseneuve. Esclauze. — Altitude : 1076 mètres. — Superficie : 28 hect. 69. — Profondeur : 4 à 5 mètres: — Ce lac évolue franchement à la tourbière. Non seulement cer- taines parties de la rive sont caractéristiques, mais encore il existe des masses de plantes formant ilôt et et flottant à la surface. La superficie a nettement dimi- nué depuis un temps restreint. Végétation et plankton très riches. L’émissaire rejoint le Gabeuf, affluent direct de la Grande Rhue. Laspialade. — Altitude : 630 mètres environ.— Super- ficie 5 hectares. — Profondeur : 4 à 3 mètres. — Lac- tourbière très caractérisé, à rives surplombantes et iles flottantes détachées de la rive. L'émissaire se joint à celui du lac Crégut. Chambedaze. — Altitude: 1.147 mètres. — Superficie: 6 hect. 25. — Profondeur : 4 à 3 mètres. — Autre lac- tourbière perdu dans une dépression parsemée de tour- bières de moindre étendue, à l'Ouest des collines qui bordent Moussinières. Sa superficie a également dimi- nué depuis une époque relativement récente. L'émissaire se Jette dans la Rue d'Egliseneuve. Estivadoux. — Altitude : 1.224 mètres. — C'est aujour- d'hui une simple mare en partie tourbeuse, de profon- deur très faible, envahie par la végétation. Un vallon- nement que l’on peut suivre facilement jusqu'à la naissance de la Couze de Vaucout, indique un ancien émissaire, mais à l'heure actuelle, le bassin en est com- plétement fermé. Flore et plankton abondants. TOURBIÈRES Cette région, ainsi constellée de lacs, n'est pas moins intéressante par ses nombreuses tourbières. Il est pos- sible en effet de suivre l'évolution de la tourbière d'une façon très démonstrative. Les derniers lacs que nous avons énumérés consti- tuent la première étape : La rive du lac précédemment modelée par la vague disparaît sous l’envahissement des végétaux caractéristiques. Ceux-ci, par leur masse, for- ment un revêtement qui gagne peu à peu sur le lac et prolonge la rive primitive en corniche suplombante. Cette végétation envahit peu à peu la nappe d'eau lors- que sa profondeur a été diminuée par les sédiments. Il en résulte une série de mares irrégulières entrecoupées d'ilôts et de langues de terrain plus ou moins solide. Ces formations augmentant, les flaques d'eau se res- treignent de plus en plus et la végétation finit par recouvrir entièrement ce qui fut un lac. L'intervention de l'homme peut amener ces espaces à l’état de pâtu- rages, mais généralement les essences végétales se succèdent pour en arriver aux espèces ligneuses repré- sentées par les Bouleaux /Befula pubescens) et les Pins {Pinus uncinata). Ceux-ci s'implantent sur les 0 — parties desséchées de la tourbière qui garde un aspect particulier bien saisissable. La différence entre la tour- bière et le marécage tient aux caractères des végétaux qui envahissent la nappe d'eau. Les éléments essentiels de la tourbière sont les Sphaignes dont le rôle a été mis en évidence depuis longtemps. Aux Sphaignes s'associent un certain nombre de végétaux cellulaires ou vasculaires qui constituent la formation tourbeuse. Ce sont principalement des Carex, des Scirpus, des EÉriophorum;, puis différentes espèces saillantes telles que : Oxycoccos palustris, Andromeda poliifolia, Narthecium ossifragum, Ligularia sibirica, Vero- nica Scutellata, Lycopodium inundatum, momarum palustre, Polygonum amphibium, Parnassia palus- trisietc. Plus tard les Befula /bubescens, Piruseumez nata s'installent sur le terrain plus ferme et marquent par leur présence une des dernières étapes de la tour- prière: Obligés de faire un choix parmi les innombrables tourbières de la région, nous avons prélevé des échan- tillons dans celles qui nous ont paru le plus caractéristi- ques aux divers stades énumérés. Montbert. — Sur une sorte de terrasse entre le sommet du Puy des Bois noirs et le lac Chauvet. Non encore exploitée; mais de profonds fossés ont été établis pour drainer le terrain et permettent une facile exploration. La Liste. — A l'origine de la Gazelle, à l'extrémité Sud des coulées du Montchalm. Peu riche au point de vue des Desmidiées, à cause des suintements d'eau miné- rale qui mélangent leurs sels aux eaux de la tourbière. AFS ee — Les Fraux. — Très caractéristiqus. Située sur le par- cours de la Couze de Vaucout, non loin de sa naissance. Des excavations profondes creusées par les habitants du voisinage pour l'exploitation, forment de petites mares ou les prélèvements sont faciles et fructueux. Saint-Genès. — Tourbière également bien développée, située non loin du village, entre la route d'Egliseneuve et celle de Picherande. Chasseix. — À quelques centaines de mètres au Sud- Ouest du lac de La Landie. Tourbière achevée. Bassins assez grands et nombreux, creusés pour l'exploitation. La Veyssière.e — (irande tourbière exploitée depuis fort longtemps, à l'origine du ruisseau d'Espinchal, entre la route de Compains à Espinchal et la transver- sale d'Egliseneuve. La Barthe. — Occupe une grande partie de la vallée de la Clamouze au Sud-Ouest de Vassivière. Le bois de pins à crochets, visible de très loin, marque la partie achevée de la tourbière. Quelques excavations creusées de mains d'hommes non loin de la lisière du bois nous ont donné des points de recherche moins fructueux que les dépressions de l'Ouest et du Sud-Ouest. Barbecot. — Presque reliée à la précédente et en pleine exploitation. Au Nord-Ouest de la route de Picherande, avant d'arriver au lac Chauvet. D'’accès facile et très intéressante. Nous ne parlerons pas ici de sources minérales et thermales, nos recherches dans les eaux de Saint-Nectaire et de Renlaigue ne nous ayant fourni aucun document concernant les Desmidiées. \Jy © Les Desmidiées sont des algues vertes microscopiques unicellulaires, de la famille des Conjuguées, ordre des Chlorophycées. Elles vivent le plus souvent isolées, à l’état libre, à la suite d'une dissociation qui s'opère après chaque cloi- sonnement. Quelquefois cette dissociation ne s'opère pas et les cellules restent associées en filaments simples {Bambusina, Desmidinum). Les espèces isolées peuvent se trouver réunies en colonies enveloppées d'une gaine mucilagineuse résultant de la transformation de la mem- brane externe de la cellule en une substance isomère {Hyalotheca, etc.) Leur forme est extrêmement variée : tantôt cylindri- que {Penium, Spirotænia), tantôt renflée au milieu en forme de tonneau (Bambusina) si elles demeurent unies, ou de fuseau arqué si elles sont libres /Closte- rium) ; le plus souvent étranglées et divisées en deux demi-cellules symétriques unies par un isthme plus ou moins étroit {/Cosimarium, Pleurotænium, Stauras- trum, Micrasterias). Ces deux demi-cellules sont à leur tour lobées, découpées ou sinuées, affectant, surtout chez les S/aurastrum et les Micrasterias des aspects divers souvent bizarres. S'TRUCTURE La structure de la cellule est bien différenciée et pré- sente à l'étude les éléments suivants qui jouent un rôle dans la classification : 1° Membrana ; 2° Protoplasme : 3 Noyau ; 4° Chromoleucites ; sNyrénoides. Membrane. — La membrane cellusosique est formée de deux couches (Hauptfleish). La partie externe de la couche périphérique se transforme quelquefois en une substance mucilaginense isomère souvent difficile à découvrir, qui facilite le groupement colonial. Le même auteur a découvert chez certaines espèces des pores très fins remplis de protoplasma. La membrane est toujours incrustée de matières miné- rales (de Bary) formant une sorte de squelette. D'après Gay les cendres seraient composées de carbonate de chaux avec un peu de sulfate de chaux et probablement un peu de silice insoluble dans les réactifs. Elle est tantôt glabre, tantôt couverte de ponctua- tions, de granulations ou de protubérances plus ou moins marquées. Sa surface présente quelquefois des stries {Closterium) produits par des épaississements, des pointes, des poils, des aiguillons simples ou bifides. Protoplasma. — Le protoplasma forme une première couche à la face interne de la membrane ; il est ensuite — disposé suivant la place des chromoleucites, unissant la couche pariétale à la couche périnucléaire. Le protoplasma renferme généralement aux extré- mités {Pleurotænium, Closterium, Penium) des hy- droleucites pulsatiles tenant en dissolution du sulfate de chaux qui apparait quelquefois en cristallisations tou- jours en mouvement { Closteriuim). Noyau. — Toujours placé au centre de la cellule, même dans le cas où elle est très étranglée ; il est alors situé dans l’isthme de séparation. C’est une masse granu- leuse de forme elliptique présentant un seul nucléole. Chromoleucites. — Les chromoleucites des Desmidiées varient par la forme, le nombre, la position, et fournis- sent de bons caractères pour la distinction des genres : Bandes pariétales droites /Closterium, Xanthidium) ou spiralées, {/Spirotænia); deux corps axiles étoilés {Cosmarium, Hyalotheca, Staurastrum); masse axile unique {Mesotænium, Docidium, Euastrum); plu- sieurs plaques rayonnantes se coupant suivant l'axe {Penium). ls renferment de petites gouttes de matières grasses et des pyrénoïdes. Pytrénoïdes. — Cristalloïdes protéiques situés à l'inté- rieur des chromoleucites, plus réfringents et plus denses que la substance environnante. Leur nombre et leur disposition varient suivant les genres. Lorsqu il y en a deux par cellule, ils sont res- pectivement au centre de chaque demi-cellule {/Cosma- rium) : S'il y en a quatre, ils sont disposés par deux systématiquement dans chaque demi-cellule. Ils sont en série linéaire dans les Closterium, etc... Autour de chaque pyrénoïde il existe toujours une amylosphère. + MOUVEMENTS de la cellule et de son contenu 1° Mouvements d'ensemble, action de la lumière.— Expérience de Stahl : Si l’on introduit quelques Closte- rium dans l'eau d'une petite cuve à glace et que l'on dirige au moyen d'un miroir, la lumière sur l’une quel- conque des faces latérales ou le fond, on observe sur la même cellule les phénomènes suivants : Le Closfe- rium appuyant l'une de ses extrémités contre le fond de la cuve, dirige son autre extrémité de façon que son axe longitudinal soit dans le sens des rayons lumineux. Si l'on change la direction de ces derniers, au bout de deux minutes l'axe de la cellule a pris la même direc- tion, pivotant autour de son extrémité fixe. Si la lumière vient verticalement par le fond, la cel- lule tournant vers le bas sa pointe libre, la pointe pré- cédemment fixe quittant la paroi, la cellule prend la position verticale. Si brusquement on donne aux rayons lumineux la direction diamétralement opposée, le Clos- terium tourne de 180°, se déplaçant dans la direction des rayons lumineux. Il se produit non seulement une influence directrice, mais on constate en outre que l’une des deux demi-cellule est particulièrement attirée vers la source lumineuse et c'est la plus jeune. Si toutefois on maintient pendant quelques temps le faisceau lumi- neux dans une direction déterminée, on constate qu'après avoir tourné son extrémité jeune vers la lumière, Île Closterium ne tarde pas à l’abaisser vers le fond pour en faire un point fixe et tourner son extrémité âgée = 30 — du côté de la lumière. Après quelques instants, le même mouvement se produit et la cellule exécute une série de renversements qui se succèdent à intervalle régulier de 6 à 8 minutes, déplaçant le végétal par une ligne brisée dans la direction de la source lumineuse. On constate en outre à chaque pirouette un glissement du point d'appui dans la même direction. Si l'on éclaire la cuve par dessous, les versions se font sur place. Il y a donc à la fois orientation longitudinale de la cellule, -polarité périodique des deux moitiés et dépla- cement vers la source lumineuse. Les Pleuroiœnium et les Penium s’orientent. de même, avec cette, différence pour le PCA niumapar exemple, quil glisse vers la lumière en maintenant tou- jours vers elle son extrémité jeune. Les Micrasterias dont les cellules sont plates s'orien- tent de face, leur plan étant perpendiculaire à la direc- tion des rayons lumineux. Nous avons utilisé cette attirance des Desmidiées vers la lumière pour les séparer des autres algues (v. chapi- tre IV). 2° Mouvements du protoplasma.— Le protoplasme des Desmidiées subit des contractions rythmiques régu- lières qui produisent dans son sein même des courants de déplacement (de Brébisson) et diminuent ou augmen- tent le volume des vacuoles pulsatiles. Ce dernier mou- vement s observe très bien chez les Closterium et les Pleurotænium. MULTIPLICATION Les Desmidiées se multiplient par cloisonnement et par conjugaison. 1° Cloisonnement. — Ce genre de division se pro- duit dans la région étranglée ou élargie qui sépare les deux demi-cellules et où se trouve le noyau. Celui-ci se divise, les deux demi-cellules se cloisonnent, se séparent et émettent chacune un renflement qui ne tarde pas à atteindre la taille et la forme de la demi-cellule origi- nale ; elle devient même un peu plu; grosse. Chaque nouvel individu se trouve ainsi formé d'une demi-cel- lule vieille et d'une demi-cellule jeune. Chez les algues filamenteuses, le cloisonnement se fait de la même façon, les demi-cellules jeunes s'interpo- sant entre les vieilles, sans sortir de la gaine mucilagi- neuse. 2° Conjugaison. — Elle se fait par isogamie com- plète. Chez les Desmidiées filamenteuses, une dissocia- tion préalable se produit. Les deux conjoints s'orientent dans une position déterminée, généralement normalement l'un à l'autre {(Staurastrum,Cosmarium),quelquefois parallèlement {Closterium). Deux protubérances partent du milieu de chaque cellule où siège le noyau, produites par une hernie de la membrane interne à travers une déchirure de la couche externe résistante, pour se rencontrer et s'anastomoser au sommet, entraînant dans leur intérieur les deux corps protoplasmiques qui s'unissent dans le canal sans abandonner la membrane. Ce dernier phéno- 2] — 3 —— mène ne se produit qu'après la fusion des noyaux dans le milieu du tube qui se dilate en s’emplissant de pro- toplasme alors qu'il ne reste plus dans les cellules mères qu'un liquide aqueux. Les deux corps protoplasmiques fusionnés s’entourent d'une membrane cellulosique et constituent l'œuf. L'œuf mur est souvent hérissé de pointes. Sa membrane se différencie en trois couches. Lorsque les conditions ambiantes sont favorables, lœufserme ‘des deux couches externes se dechrenr laissant échapper le contenu enveloppé seulement de la couche interne. Il grossit et l’on y voit bientôt / Cosima- rium) deux chromoleucites enveloppés de matière grasse. Le corps protoplasmique s'étrangle ensuite au milieu, se divisant en deux cellules hémisphériques contenant chacune un chloroleucite. Puis chaque hémis- phère s'étrangle à son tour, s'aplatit et prend la forme définitive, les plans d’étranglement étant perpendicu- laires entre eux et au plan de division de l'œuf, ce qui fait que les deux cellules sont disposées en croix. La membrane externe se résout et les deux cellules jumelles sont mises en liberté ; leur membrane est lisse. Par cloisonnement ordinaire, chacune d'elles donnera deux cellules filles dont la partie nouvellement formée sera plus grande que l'ancienne et granuleu‘e, ce qui fait que les quatre cellules provenant de la première bipartition des deux cellules filles de l'œuf demeurent indéfiniment reconnaissables à leurs deux moitiés inégales. Archer a annonc“ qu'il avait découvert des zoospores chez le {Docidium Ehrenbergii). Le fait signalé par l’éminent algologiste anglais n’a pas été vérifié. Récolte et Préparation EXAMEN MICROSCOPIQUE — DÉTERMINATION Les Desmidiées se rencontrent un peu partout dans les eaux douces stagnantes ou à courant faible, depuis la simple flaque d'eau jusqu'au grand lac, mais leur habitat d'élection est la tourbière. Les moyens de récolte varient suivant l'importance du milieu aquatique à explorer : Dans les flaques, les fossés, les creux, une pipette ou un petit filet en étamine sont très suffisants. Dans les tourbières. on glisse le petit filet, muni d'un long manche, entre les végétations de Homer drecuell 4 la fois les petites valsuesidu dépôt et celles qui sont adhérentes aux autres plantes du milieu. On arrache des poignées d'algues supérieu- res, de sphaignes, de mousses, de potamots, etc., qu'on exprime fortement au-dessus du filet, afin de recueillir tout ce qui se trouve en suspension dans le liquide expurgé. Dans les étangs et les lacs, le bord peuplé de végé- taux est exploré de la même façon. On promènera ensuite un filet plus grand fixé à un long manche, de façon à recueillir les algues en suspension dans l’eau. Si l'on peut disposer d'un bateau, on promène des filets en surface, en profondeur, sur la rive et en plein lac, de façon à recueillir les espèces littorales et les espèces ho pélagiques. On arrache quelques joncs, quelques roseaux dont on ràcle la partie submergée pour recueillir les algues adhérentes. On fait tout enfin pour explorer minutieusement l'étendue d'eau petite ou grande, en n'oubliant jamais que les Desmidiées vivent souvent fixées sur d'autres algues ou d’autres végétaux. À chaque levée de filet, on vide le dépôt dans un flacon muni d'une étiquette portant un numéro d'ordre, et l'on note sur le champ l'origine du prélèvement, les circonstances et les conditions dans lesquelles 11 a, été fait, les observations particulières que l’on juge à pro- pos de retenir. Il faut autant que possible prendre un grand nombre de flacons. Au retour de l’herborisation, on fait trois parts de la prise de chaque flacon. La première partest fixée au moyen de l'acide picri- que en solution saturée ; ce réactif contracte très peu le protoplasme et conserve la coloration des chromoleu- cites. Quand le liquide recueilli est peu riche, on passe préalablement à la centrifugeuse. La seconde portion est fixée au moyen d'une solution saturée de potasse qui dissout le contenu protoplasmi- que et ne laisse subsister de l'algue que l'enveloppe dont la structure donne des indications précieuses pour les déterminations. La troisième part sert à l'examen des Desmidiées vivantes quand on a le loisir de les examiner sur le champ. On peut en verser une partie dans un verre de montre, dépôt compris, recouvrir d'une rondelle de soie que l’on entretient humide et exposer à la lumière dif- fuse. Les Desmidiées qui sont douées de mouvements propres dus à l'attraction de la lumière ne tardent pas à traverser la soie pour se porter vers la partie éclairée, et à former à la surface un petit dépôt vert formé d'une culture presque pure. On recueille, quand on a pu faire cette séparation, les Desmidiées ainsi isolées, et on les fixe comme il a été dit plus haut. On pourra si on en a le temps, les examiner aussi vivantes, avec plus de faci- lité que dans la collection primitive. Mais il est rare que l'on puisse faire un examen suffi- sant de l'être vivant, il faut avoir recours à des prépara- tions montées pour la conservation et un examen micros- copique prolongé. Parmi les procédés de montage, le plus simple et en tout cas le plus pratique est de mélanger une portion du dépôt, frais ou fixé, avec une petite quantité de géla- tine glycérinée. Après avoir bien mélangé, on place, au moyen dune baguette de verre, une goutte du mélange sur une lamelle légèrement chauffée et on applique la lamelle couvre objet, en pressant légère- ment On laisse refroidir, et sécher. La lamelle est consolidée au moyen du bitume de Judée. Sur chaque lamelle est collée une étiquette notant la provenance et le numéro du catalogue. Ainsi préparées et montées, les Desmidiées se conser- vent indéfiniment et laissent au micrographe la plus grande facilité pour l'examen microscopique. D SN: TO LISTE DES ESPÈCES Publiées par GOMONT et HENNEGUY Netrium Nœgelii Pleurotæniuin Closterium BAMDOCON TER ES ASE SÉTLOL LUI RE ONE acerosum rostratum DOI ARE EE Er TÉNOSÉRIMP ONU à 010 ne 60 dote 0 6 dre = V'ETTULGO SUITE NN . MICRASCeTLAS UNE NN EE Cosmarium Hyalotheca Desmidium ODIOROUME TESTER ROLAL ASS NI CAN EE COMME RTE SE DATANT LOMME NE DETIOATAMLE CE EEE IDIDICTIDISNEERERERRERE tetraophthalmum... NOTES OEM SEE HhISSOULONS Me biere rot 0 : = DUAL 0 EE DR de GomoxT. HENNEGUY. GoOMONT. GoMoNT, HENNEGUY. — 43 — TABLEAU de [a Classification des Desmidiées d'Auvergne IL — DESMIDIÉES NON SEGMENTÉES [ l = NE s c e - . . | Cellules allongées formant des fila- Chromoleucites axiles....... | ments plus ou moins facilement issociables : ; dissociables : | Chromoleucites pariétaux et EU Gonatozygées +... Spirale See me ce eee / / 1 Un chromoleu- | Chromoleucites spiralés axiles R cite par cel- OUSDATMÉ AUS e CRC EE Cellules soli- le LOC OE OO Chromoleucites plans, axiles. taires relati- vement cour- tes ; Chromoleucites étoilés, rayon- Deux chromoleu- \ nant autour d'un pyrénoide cites par cel- | IT. Spiroténiees. \ | CELA PS ER ENS er RE A | Chromoleucites non étoilés.. IL — DESMIDIÉES SEGMENTÉES A. — SOLITAIRES III. — Péniées. — Cellules modérément allongées, plus ou moins cylin- driques, avec parfois une légère constriction centrale. Point de division VAT NE ER EE Te ane on Dies EN IR RE ro RENE Gonatozy$on. Genicularia. Spirotænia. Mesotænium. Cylindrocystis. Netrium. Penium. | Cellules généralement cylindriques, avec IV Clostertées un seul chloroleucite. Pas de vacuoles ° APICAlES RTE En en CC CCC LEe Roya. Cellules allongées et plusou moins incurvées, ; , ï 180% Cellules atténuées à chaque extrémité et plus ou moins fortement incurvées, deux CHIONOIEUCITES EPP EEE CEE CE CEE Closterium. point de division fixe. { Base de la demi-cellule / Cellules Apex tronqué | PlisSSÉe Perret: CPE Docidium. allongées cy- ou arrondi... ) Base de la demi-cellule lindriques. ts IS oononovacvoougoac Pleurotænium. constriction faible. WApextdesaceliulemnceise Ferrer Tetmemorus. Cellules presque toujours avec ‘une incision apicale et des bords peu profondément lo- bÉSAUmepriotubéerancecentale ec --Frre Euastrum. Cellules très comprimées, à bords profondé- vV lOPÉSROUMNCIS CSA ET ET ACTES Micrasterias. Cosmariées ; | | Paroi cellulaire, soit lisse soit Cellules | | à granuleuse ou verruqueuse, de forme protubérance centrale par- variab d ji ariable ENG oaoooconoueboce Cosmarium. en vue vericale. Paroi cellulaire armée d'épi- nes disposées régulièrement, d'ordinaire par paires. Pro- tubérance centrale toujours Présente trerte. Le cere Xanthidium. une protubérance centrale, Cellules comprimées fusiformes ou elliptiques Cellules avec généralement constriction habituellement profonde. souvent armées d'épines. | Cellules dépourvues de protubérance | centrale. ANeleSRÉPINEUX een Arthrodesmus. Cellules à bords plus ou moins entiers, Cellule en vue verticale habituellement radiée avec 3 a 11 angles (rarement fusiforme). Staurastrum. Cellules relativement courtes, d'ordinaire comprimées ou radiées : B. — SEGMENTÉES COLONIALES unies par une gaine gélati- n Colonies sphériques. Cellule DELLSÉP ES Se ciortele tele lets ele sie = een ieleleolele eo ee ejolese e a o + «+ eo ee e Cellules à constriction profonde, réunies à la base par un isthme plus ou moins large ou des pro- VI longements glandulaires....... Ë | / Desmidiées Cellules doliiformes à constric- tion peu profonde. Section trans- Versale Circulaire. 2... Colonies linéaires, Chromoleucites axiles. gaine gélatineuse Cellules cylindriques à constric- plus ou moins { tion très faible ou nulle. Sec- développée" tion transversale circulaire.... Chromoleucites situés entre l'axe et la paroi. Cellules transversales bilo- | bées ou à section transverse tri ou | quadrangulaire — {ou rarement cir- | culaires D'cylimdncumi- #7... Cosmocladium. Spherozosma. Bambusina. Hyalotheca. Desmidium. — 40 — Catalogue Systématique DES DESMIDIÉES D’AUVERGNE IL — GONATOZYGÉES Genre GONATOZVGON, de Bary Cellules étroites, cylindriques ou fusiformes, dépour- vues de constriction et tronquées au sommet, restant en général réunies en filaments facilement dissociables, géniculées parfois lors de la conjugaison. Chromoleucite simple ou double, axile, généralement ondulé, pourvu d'un nombre variable (4 à 60) de pyrénoïdes. Zygos- pores sphériques et inermes. 1. G. Brebissonii, de Bary. — Long. 162-288. Larg. 7-11. Lacs Pavin, Chauvet, Chambedaze. Vosges (Lemaire).— Cévennes et Montpellier (Gay). Genre GENICULARIA, de Bary Cellules étroites, cylindriques, dépourvues de cons- triction et tronquées au sommet, restant temporaire- ment réunies en filaments, mais se séparant avant la conjugaison, alors qu'elles deviennent géniculées. Chro- moieucites au nombre de 2 ou 3, formant une bande pariétale spiralée, parfois irrégulière. Paroi cellulaire finement et densément granulée. * 2. G. Spirotænia, de Bary.— Long. 200-400. Larg. 20-25. La erécut: Espèce très rare observée en Allemagne, en Autri- cheteteneAnaletenre: II. — SPIROTÉNIÉES Genre SPIROTŒNIA, Brebisson Cellules étroites, cylindriques ou fusiformes, dépour- vues de constriction, à sommet variable, arrondi, aigu ou subaigu. Chromoleucites simples ou multiples ruba- nés Où pariétaux ou bien axiles et sillonnés, enroulés en spirale. 3. Sp. condensata, Breb. — Long. 138. Larg. 20. Lac Chauvet. — Très rare. Normandie, Paris, Vosges, Cévennes. Genre MESOTŒNIUM, Nœgeli Cellules d'ordinaire étroites, cylindriques ou subcylin- driques, souvent faiblement courbées, dépourvues de constriction, à sommet arrondi ou subtronqué. Chromo- — 48 — leucite simple, rarement double, aplati, axile. Un ou plusieurs pyrénoïdes. Quelques espèces flottent libre- ment dans l'eau stagnante, les autres se rencontrent fixées en colonies gélatineuses. Trois espèces signalées en France (Paris, Normandie, Pyrénées). Nous n'avons encore rencontré aucune forme de ce genre dans notre région. Genre CYLINDROCYSTIS, Meneghini Cellules cylindriques, environ deux fois plus longues que larges, à constriction nulle ou très faible, à sommets généralement arrondis. Un chromoleucite sub-étoilé, axile et pourvu d'un pyrénoïde par demi-cellule. 4. €. Brebissonti, Meneg. — Long. 42-47. Largeur 15-20. Cévennes (Gay). — Saône-et-Loire ((Grognot). aris Ardennes Mosaes Pyrenees: 5. C. tumida, Gay. — Long. 72-76. Larg. 20-27. Cévennes (Gay). Genre NETRIUM, Nœgeli Cellules étroites, cylindriques, subcylindriques ou fusiformés, dépourvues de constriction. Paroi cellulaire non segmentée. Chromoleucites au nombre de deux, rarement quatre, axiles munis de bandes rayonnantes longitudinales. P'yrénoïdes multiples. Genre démembré du genre Penium dont il diffère essentiellement par le caractère tiré de la continuité de la membrane, qui le rattache aux Spiroténiées. — 49 — 6. N. Digitus, Ehrenberg. — Penium digitus (Breb). — Penium lamellosum (Kutz). Long. 216. Larg. 52. Chaumeil. Paris, Normandie, Vosges, Pyrénées, Ardennes, Doubs, Saône-et-Loire, Toulouse. West réunit les deux espèces digitus et lamello- Sum dont la distinction est impossible si l’on exa- mine soigneusement un nombre considérable d'exem- plaires. La taille et la forme sont en effet très varia- bles. 7. N. Nœgelïi, Breb. — Long. 160-200. Larg. 30-45. Auvergne ((romont). — Lozère (Gay). Paris, Vosges, Toulouse. III. — PÉNIÉES Genre PENIUM, Brebisson Cellules étroites, cylindriques, subcylindriques, ova- laires ou fusiformes, à constriction faible ou nulle, à sommets arrondis, tronqués ou subtronqués. Un seul chromoleucite axile dans chaque demi-cellule, constitué par une masse centrale pourvue de bandes rayonnantes, longitudinales entières à l'extrémité. Pyrénoïdes en nombre variable, rangés en série axile. Paroi cel- lulaire généralement munie de pores. Le genre Penium ainsi défini par West est débarrassé d'un certain nombre d'espèces d’affinités douteuses qui oO ont été attribuées tantôt à un genre tantôt à un autre. Nous rappellerons que dans les deux ouvrages classi- ques de Comère et de Cooke, l'acceptation admise est différente : Le genre Penium de Comère comprend à la fois nos Netrium et nos Penium tels que curium, cruciferum, etc., et des Cosmarium tels que guadra- lum, notabile,/ Sbeciosum,. etc. Dans le traitémide Cooke, le genre Penium contient nos Penium, Nefrium, des Cylindrocystis tels que Brebissonii alors que le genre Calocylindrus correspond à un mélange de Penium, de Dysphinctium et de Cosmarium. 8. P. Navicula, Breb. — Long. 32-61. Larg. 10-15. Cévennes et montagnes de la Margeride (Gay). Normandie, Vosges. 9". P:minvutissimum Nord. v. gracile Nob. — Long.#5. Parent NÉE type mesnre)ne-r0 Sur 010) Signalé dans les Vosges par Lemaire. Nous rapportons à cette espèce une forme provenant de la tourbière de Chasseix et qui serait caractérisée par ses dimensions; elle est en effet beaucoup plus étroite quelle type. 10. P. margaritaceum (Ehr.) Breb. — Long. 73-170. Larg. 12-26. Margeride (Gay). Normandie, Vosges, Landes, Toulouse. 11. Var. punctatum Ralfs. Cévennes (Gay). [] 1 on 12. P. fusiforme Gay. — Long. 45. Large. 1 Cévennes (Gay). 13. P. Cylindrus (Ehr.) Breb.— Long. 43-50. Larg. 12-16. Chambedaze, Tourbière de Montbert, Laccassou, Cévennes (Gay), Paris, Vosges, Normandie. 14. P. Clevet Lund. var. crassum West et G. S. West. — Long. 80-102. Larg. 42-45. Tourbière de Barbecot. Rare. Le type est signalé des Vosges par Lemaire. 15. P. curtum Breb. — Long. 22-60. Larg. 11-33. Estivadoux, Tourbière de Chasseix. ! Normandie. — La var. majus Rab. est signalée de Toulouse. 16. P. cruciferum (De Bary) Henng. — Long. 21-23. Larg. 10. Cévennes (Gay). 72 Vosges. 134 17. P. Minutum (KRalfs) Clève. — Long. 108-139. Larg.13-16.(Fig.2). Les Fraux, l'Esclauze, Tourbière de Barbecot. ig. 2 18. Var., crassum West. — Long. Péoa ninc fon 68-80. Larg. 18-20. Tourbière de la Barthe. Ainsi que l'indique West, la position de cette espèce, d'ailleurs très polymorphe, dans le genre Penium est très discutable, mais il est encore plus difficile de la rapporter à un autre genre. Elle apparait, au point de vue de la répartition géographique, comme très carac- téristique des tourbières. TABLEAU SYNONIMIQUE DES PENIUM ET GENRES VOISINS NOBIS COMÈRE COOKE Cylindrocystis Brebissonii. Netrium digitus. — Nœpgelii. Penium navicula. _naviICula. HA ViCUlAL minutissimum,. minutissimum. — minutissimum. margaritaceum. fusiforme. cylindrus. Clevei, v. crassum. cucurbitinum. curtum. cruciferum. minutum. minutum, vV. cras- sur”. Cosmarium quadratum. connatum,. globosum. margaritaceum. fusiforme. ysphinctium cylindrus. Clevei. Thwaitesii. curtum. cruciferum. Dysphinctium quadratum. connatum, globosum. Cylindrocystis Brebissonii.| Penium Brebissonii. Penium digitus. Penium digitus. Penium Nœgelii. — Nœgelii. — margaritaceum. Penium cylindrus. — cucurbitinum. Calocylindrus Thwaïitesii. — curtus. Docidium minutum. Cosmarium quadratum. Calocylindrus connatus. Cosmarium globosum. IV. — CLOSTÉRIÉES Genre CLOSTERIUM Nitzch. Cellules allongées, plus ou moins atténuées, généra- lement courbes ou incurvées en croissant, dépourvues de constriction. Extrémités obtuses, tronquées ou étirées en pointe plus ou moins allongée. Paroi cellulaire tan- tôt lisse, tantôt striée, souvent colorée en brur outentroux Un chromoleucite par demi-cellule, avec un nombre variable de bande- lEteS WW Pyrenocides Wen nombre Lors ù X variable disposés en série linéaire à ou Es emsans ordre "Une vacuole situé entre l'extrémité du chromoleucite et celle de la cellule et contenant un nombre variable de cristaux de de sulfate de calcium agités d'un v mouvement continu. Fig. 3 ir , : : losteri Cynthia Pour faciliter la détermination Ciosteniom Cyan des espèces de ce nombreux genre, nous adopterons les coupes suivantes : L“Paroi cellulaire striée : A. Cellules fortement incurvées en croissant. 19. C1. Cynthia De Not. — Long. 72-140. Larg. 11-17. (io): Tourbières de la Barthe, Barbecot, La Liste, l'Es- clauze. Vosges, Toulouse. Cette espèce qui par la forme rappelle les CI. /enneri, parvulum, Venus, S'en distingue facilement par la stria- tion de la paroi cellulaire. A° Cellules faiblement incurvées, bord ventral parfois rectiligne ou faiblement concave. a. Pôles non étirés. Région médiane non renflée. 20. CI. costatum Corda. — Long. 360. Larg. 53. Tourbière de Barbecot. Normandie, Vosges, Toulouse. Le nombre des côtes est ordinaire- ment de 6, mais il peut varier de 4 à 8. 21. CI. striolatum Ehr. — Long.320-355. Larg. 37-40. Chauvet, l'Esclauze, Barbecot, Pisseport. Auvergne ((romont), Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Ar- dennes, Saône-et-Loire, Tou- louse, Landes. 1 1Ô l. intermedium Ralfs. — Long. 267-350. Larg. 25-30. Tourbières de Montbertet de Tire- Gus Fig. 4 Closterium directum Cévennes (Gay). Var. Uina Paris, Normandie, Vosges, Tou- louse. 23. C1. Ulna Focke. (CI: directum Arch}. — Long 275 380. Larg. 14-23. (Fig. 4). Chambedaze, Les Fraux, Barbecot, Montbert, La Veyssière. Environs de Paris. Les trois espèces précédentes sont fort voisines; il est néanmoins assez facile de les distinguer. U/na est plus ou moins rectiligne, les striations de la paroi sont très fines et au nombre de 14 à 20. Sa forme znter medium est beaucoup plus incurvée et les striations de la paroi sont au nombre de 8 à 10. Striolatum présente 14 à 21 stries, comme U/na dont il diffère par la forme beaucoup plus atténuée aux extrémités ; la cellule est en général beaucoup plus incurvée, mais il existe cependant des formes rectilignes. 24. CI. juncidum Ralph.—Long. 169-282. Larg. 5-7. Chauvet, Estivadoux, Esclauze, La- Cassou, Ea Liste. Barbecot, Les Re Fraux. Closterium juncidum Cévennes (Gay). Forma bevior Paris, Normandie, Vosges. 25". Forma brevior Roy. — Long. 160-188. Larg. 11-14. (Fig. 5). Barbecot, Lacassou, Estivadoux. 26. CI. fineatum Ehr. — Long. 425. Larg. 10. Estivadoux. Lille, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire, Tou- lousetevéences: a’. Pôles fortement atténués ou étirés, aigus, subaigus ou arrondis. Région médiane renflée. SAR 27. C1. Ralfsii Breb. — Long. 434. Larg. 48 (fig. 6). sclauze. E Normandie. 28". Var. hybridum Rab. — Long. 455-480. Larg. 43-45. Les Fraux. 29. CI. tostratum Ehr. — Long. 453-530. Larg. 19-50. Auvergne ((romont). Cé- vennes (Gay) Saône -et- Loire (Gro- gnot), Paris, Norman- die, Vosges, Arden- nes, Toulouse. 30. C1. setaceum Ehr. — Long 242. Lars s! PES Frauxe + Paris, Vosges. II TParoi cellulaire thsse: &SS F B. — Cellules fortement incurvées en croissant. b) Bord ventral non dis- tinctement renflé. 31. Cl: Dianœ Ehr. "Fons HéC-MÉare en: Esclauze, La Barthe. PEN Margeride /Gay). Closteriu n Ralfsii Paris, Normandie, Vos- Var. Hybridum ges. West indique pour les dimensions de cette espèce: long. 270-200, larg. 16-36, et pour sa variété a/cuatum, long. 129-200, larg. 18-25. 32. C1. parvalum Nœg. — Long. 100-118. Larg. 10-13. (ie Esclauze, Chambedaze, Les Fraux. Cévennes, Lozère (Gay). Paris. 33". forma major Nob. — Long. 154. Large. 13. Source de la Lince. 34. CI. Jenneri Ralfs. — Long. 47-86. Larg. 7-14. Esclauze, Estivadoux, La- Cassou. Normandie, Meuse, Tou- louse. 35. CI. Venus Kutz. — Long. 51. Dares Tourbière de la Vevyssière. N é k . £ He K 10-18 F Paris, Normandie, Vosges, Vie NN A . % Saône-et-Loire. b'). Bord ventral dis- tinctement renflé. 36. CI. Leibleinii Kutz. — Long. ne ME aros 0! ( Source de Lince. EE 1S. 7 Paris, Normandie, Vosges, : Closterium parvulum Meuse, Montpellier, Toulouse, Forma Major Pyrenees: 37- CI. Ehrenbergii Menegh. — Long. 382-541. Larg. 72-137. La Veyssière. Cévennes, Margeride ((ray), Saône-et-Loire (Gro- gnot.. Paris, Normandie, Vosges, Toulouse. AAICQUES B’. — Cellules faiblement incurvées: bord ventral parfois rectiligne ou faiblement concave. c). Pôles non atténués, tronqués ou arrondis. 38. CI. didymotocum Corda. — Long. 350-435. Larg. 32-44 (fig. 8). Pisseport, Barbecot. Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire, Toulouse. K AC à ‘4 DS M DEN Ro L Fig. 8 Fig. 9 Closterium didymotocum Closterium abruptum 39 . CI. abruptum West. — Long. 142. Larg. 14 (fig. 0). Source du Puy Ferrand. Espèce nouvelle pour la France. Angleterre, Ecosse, Irlande, Allemagne, Autriche, Etats-Unis. c'). Pôles plus ou moins longuement atténués, d'ordinaire subaigus. a re ne ls — 59 — 40. CI. acerosum (Schrank). Ehr. — Long. 302. Larg. 18. É’Esclauze: Auvergne ((iomont), Saône-et-Loire (Grognot). Paris, Normandie, Nord, Vosges, Toulouse, Lan- des. 41. CI. Lunula (Müll.) Nitzch. — Long. 375-680. Larg. 50-40. PESChuze, FatCouze. Auvergne (Gomont), Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Nord, Vosges, Saône-et-Loire, Montpellier, Toulouse, Landes. A2. Cl Come Elf. "Long. 120-165. Lare 7 L'Esclauze, Moussinières. Paris, Normandie, Vosges, Toulouse, Landes. 43. CI. acutum (Lyngb.) Breb. — Long. 132-144. Lars. 4-06. Cévennes, Lozère (Gay), Saône-et-Loire (Grognot), Normandie, Vosges, Meuse, Landes. V. — COSMARIÉES Genre PLEUROT ÆNIUM Nœgeli Cellules droites, allongées, cylindriques, circulaires en vue transversale, à constriction faible. Demi-cellu- les d'ordinaire renflées à la base et non plissées (comme dans les Docidirum ; sommet tronqué ou tronqué arrondi, 00 — souvent plissé et pourvu d'une rangée de tubercules. Chromoleucites pariétaux nombreux, disposés en bande- lettes longitudinales pourvues d’une série de pyrénoïdes et souvent dissociées en masses losangiques. 44. PI. coronatum (Breb.) Rab. var. nodulosum (Breb.) West. — Long. 355-500. Larg. 43-60 (fig. 10). Pa Crésut. Paris, Normandie, Vo- sges, Pyrénées. 45. PI. Ehrenbergii (Breb). de Bary. — Long. 278. rot L’Esclauze, Moussi- HIÉLES: A6 PI. "Erabecula Etre) Es Naeg. — Long. 400-500. Larg. 29-37. Barbecot, La were ESF sière, La Liste, Mareuge, Fig. 10 Estivadoux, La Landie, Pieurotænium nodulosum Esclauze, 1É=) Landie (Henneguy), Cévennes, Margeride (Gay), Paris, Normandie, Vosges. 47. forma clavata (Kütz) West. — Long. 407. Larg. 309. Patbiste: | Normandie, Vosges, Meuse, Pyrénées. Genre TETMEMORUS Raifs Cellules allongées, droites, fusiformes, légèrement étranglées au milieu et pourvues d'une incision étroite — OI — au milieu de chaque extrémité ; angles apicaux arrondis, circulaires ou elliptiques en vue verticale. Membrane cellulaire finement ponctuée ou granuleuse, Un seul chromoleucite par demi- cellule. Pyrénoïdes ou série linéaire. 48. Tetm. Brebissonii |[Me- negh.) Ralfs. — Long. NO EaArE 130: Source de la Dore. Paris, Normandie, 30h Vosges. 49. Tetm. granulatus|Breb.) RMS MEonS 155-100. Larg. 30-39 (fig. 11). Esclauze, Montbert,. Barbecot. Cévennes, Margeride (Gay). e Paris, Normandie, Ar- Tetmemorus granulatus dennes, Toulouse. 50". forma crassa Nob. — Long. 180. Large. 51. Tourbière de Barbecot. 51. Tetm. [ævis (Kütz) Ralfs. — Long. 73-07. Lars. 20-20. Estivadoux, Barbecot. Cévennes (Gay). Normandie, Vosges. Genre EUASTRUM Ehr. Cellules oblongues ou elliptiques à constriction très profonde. Demi-cellules symétriquement sinuées ou — 02 — bien 3-5 lobées, lobe apical sinué échancré ouincisé. Un chromoleucite axile par demi-cellule, avec un ou deux pyrénoïdes. Membrane lisse ponctuée ou granuleuse, souvent ornée de protubérances arrondies. I. Lobe apical sinué ou échancré. À. Membrane lisse ou légèrement ponctuée. 52. Eu. pectinatum Breb. — Long. 67-73. Larg. 46-50. Moussinières, Laspialade, Les Fraux. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges. 53. Var.levisinuatum Nob.—Long.60. Larg. 41. Sinus beaucoup moins profond que dans le type (fig. 12). . Lac de Moussinières,. Euastrum pectinatum Var. levisinuatum 54 Et gemmatum Breb.— Long. 50-70. Larg. 30-40. Cévennes (Gay), Saône-et-Loire ((rrognot). Normandie, Vosges. 55. Eu. formosum Gay. — Long. 13. Larg. 11. Cévennes (Gay). 56. Eu. binale(Turp.) Ralfs. — Long. 23-52. Long.14-26. Cette espèce assez variable est surtout représentée dans notre région par la var. insulare With. Moussinières, Chambedaze, Esclauze, Estivadoux, Chasseix, Montbert, La Barthe. Auvergne ((romont), Margeride (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Ardennes. A’. Membrane verruqueuse et grossièrement ponc- tuée. CE — 57. Eu. verrucosum Ehz. — Long. 94. Larg. 72-74. Tourbière de Barbecot. Auvergne ((romont). Paris, Normandie, Vosges, Belfort, Toulouse, P y- rénées. 58." Var. fevisinuatum : Sinus beaucoup moins profonds que dans le type même taille (fig. 13). Tourbière de Barbecot. 59. Eu. anomalum Gay. — Long. 35. Large. 14. Cévennes (Gay). IT. Lobe apical incisé. B. Membrane lisse ou finement ponctuée. 60. Eu. ampullaceum Ralfs. — Long. 88-100. Larg. 50-75. Cévennes (Gay). Normandie, Vosges. 6x Eu. insigne Hass. — Long. 100-110. Larg. 30-60. Nous rapportons à cette espèce une forme que nous avons trouvée dans les sour- ces de la Dore, et qui n'en diffère que par la taille Euastrum verrucosum lon Mo Mers Ée Cype Forma levisinuatum est signalé des Vosges. OO e 0 1LLaTS.-30e 62. Eu. circulare Hass. — Long. Les Fraux, Laspialade. Normandie, Vosges. — 64 — 63. Eu. elegans(Breb) Kutz.— Long. 20-50. Larg. 12-26. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Pyrénées. 64. Var. cebennense Gay. — Long. 30-35. Larg. 18-21. Cévennes (Gay). 65. Eu. amœnum Gay. — Long. 25-28. Larg. 18-20. Margeride (Gay). B’. Membrane ponctuée ou verruqueuse. 66. Eu. oblongum (Grev.) KRalfs. — Long. 158-160. Large. 00-02. Les Rraux. Auvergne (Gomont), Cévennes, Margeride (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Ardennes, Belfort. 67. Eu. crassum (Breb.) Kutz. — Long. 160. Larg. 75. ErCreont Cévennes, Margeride (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire. 68. Eu. Dideélta (Turp.) Ralfs. — Long. 115-130. Larg. 62-68. Lacassou, Esclauze, Barbecot, Montbert, Puy-Fer- rand. Cévennes (Gay). Normandie, Vosges, Pyrénées. Var. sinuatum Gay. — Long. 80. Large. 56. Cévennes (Gay). 69. Eu. ansatum Ralfs. — Long. 80. Larg. 40. Lacassou, La Barthe, Barbecot. Normandie, Vosges, Ardennes, Belfort, Saône-et- Loire. Genre MICRASTERIAS Agardh. Cellules comprimées, circulaires ou elliptiques, à constriction profonde. Demi-cellules divisées en 3 ou 3 lobes entiers ou subdivisés à leur tour. Membrane lisse ou ponctuée. Un chromoleucite par demi-cellule, constitué par une plaque axile à bords lobés. Pyrénoïdes en nom- bre indéfini, disposés irrégulièrement. k x 70°". M. Auclairii Rochou d Aubert. — Long. 136-158 UE Larg. 100-105 1. Sources de la Dore {septembre 1909), fig. 14. Cellules grandes, oblongues; étranglement profond ; sinus linéaire. Demi-cellules à 3 lobes séparés par des sinus peu pro- fonds. Lobe api- CA pCrne émarginé, à an- gles arrondis. Lobes basilaires et intermédiai- 15O = CIE): 0 res divisés par un sinus peu pro- fond en deux demi-lobes ré- gulièrement ar- rondis. Mem- brane granu- Figr4 leuse. CH balle ee Micrasterias Auclairii péce découverte dans les tourhières “élevées \des bouseesrde laDore "se place ancoté de MMNErnerT Ralph., et de M. angulosa Hentsch. Elle diffère de la première dont elle a à peu près les mêmes dimensions par la forme des angles du lobe apical qui est arrondie, de même que par la forme des demi-lobes à peine pro- noncés et arrondis. Elle diffère de la seconde par ses dimensions beaucoup plus restreintes, la forme des lobes, et les sinus beaucoup moins profonds. 71. M. truncata (Corda) Breb. — Long. 93-106. Larg. 86-99. Moussinières, Pisseport, Barbecot, Sources de la Dore. Auvergne ((romont). aris, Normandie, Vosges, Belfort. 19 M. furcata Ag. — Long. 160. Larg. 188. Esclauze, Estivadoux. Normandie, Vosges, Ardennes, Belfort. 73. M: rotata (Grev.) Ralfs.— Long. 260 "Lars 200! Pavin, Chauvet, Lacassou, Barbecot, La Veyssière, S-(renes. Auvergne ((romont), Cévennes, Margeride (Gay). Normandie, Vosges, Belfort. 74. M. Fhomasfans Arch} /Tong. r00 Para tr0s Lacassou. Paris, Vosges. 75. M. denticulata Breb. — Long. 214. Larg. 189. Las- pialade, Esélauze, Pisseport, Barbecot, Chaumeil. Cévennes, Margeride (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire, Pyrénées, 76. Var. angusto-sinuata Gay. — Long. 250. Larg. Cévennes (Gay. Genre COSMARIUM Cellules oblongues, elliptiques, à sommet simple, arrondi ou peu tronqué, à constriction variable. Un ou deux chromoleucites par demi-cellule, avec un seul pyrénoiïde, axile / Cosmarium) où pariétaux Pleurotæ- niopsis. Section transversale ovale ou elliptique. 77. C. globosum. — Long. 30-33. Larg. 21-25. Chasseix, Crégut, La Barthe. Vosges, Toulouse, Landes. 78. C. cucurbita, Breb. — Long. 35-50. Larg. 19-23. Chambedaze, Chasseix, Montbert. Normandie, Vosges. 79. C. connatum, Breb. — Long. 75-102. Larg. 43-75. Haute-Auvergne ((romont). Normandie, Vosges. 80. C. quadratum, Ralfs. — Long. 58. Larg. 33. L’Esclauze, Les Fraux. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Pyrénées. * #4 # 81. C. granatum, Breb. — Long. 20-28. Larg. 18-20. Aveyron (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Montpellier, Toulouse. — (ff) — 82. C. bioculatum, Breb. — Long. 19-25. Larg. 16-22. Estivadoux, Chambedaze. Cévennes (Gay). Normandie, Vosges, Saône-et-Loire. 83. C. bicuneatum (Gay) Nordst. — Long. 10. Larg. 10. Montagnes de la Margeride ‘Gay). 84. C. lœve, Rab. — Long. 20-25. Larg. 15-17. Cévennes (Gay). Alpes maritimes. 85. C. quadratum (Gay) de Toni. — Long. 15. Larg. 11. Montagnes de la Margeride (Gay. 86. C. nitidulum, de Not. — Long. 31. Larg. 24. Moussinières. Paris, Montpellier. | 87. “C. plicatum, Remsch.— Long. 34. Ÿ 18 #< are; atRioRers À m 1 Barbecot, Montbert. Pre Espèce nouvelle pour la France. 2° 2 ni x x Cosmarium plicatum Ecosse, Allemagne Suède. 88. C. leiodermum (Gay) de Toni. — Long. 20. Larg. 15. Cévennes (Gay). 89. C. Meneghinïi, Breb. — Long. 20-28, Larg. 15-20. Moussinières, Estivadoux, Esclauze, Laspialade, Chasseix. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Meuse. 90. Var. angulosum, Nob. — Les Fraux. Normandie, Vosges. ONE 93- 9} (B1e 07- O8. 90. — 69 — Var. concinnum, Rab. — Lac Chambon. Vosges. C. rotundatum (Gay) de Toni. — Long. 15. Larg. 15. Cévennes (Gay). C. crenatum, Ralfs. — Long. 21-58. Larg. 16-38. Cévennes (Gay . Paris, Normandie, Vosges, Montpellier. C. Nœgelianum, Breb. — Long. 25-33. Larg. 20-30. Cévennes (Gay). Normandie, Montpellier, Pyrénées. C: tinctum, Ralfs, Long. 14. Larg. 11. Les Fraux. Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Toulouse. C. Hofmiense, Lund. — Long. 58-66. Larg. 33-40. Cévennes (Gay). Vosges. C. Phaseolus, Breb. — Long. 30. Diamètre 33. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges. (. pusillum (Breb.) Archer.— Long. 10-11. Larg.9-10. La Veyssière, Chauvet, Estivadoux, Chambedaze, Lince. Normandie. C. punctulatum, Breb. — Long. 24-31. Larg. 21-27. Source de Lince. Paris, Normandie, Vosges, Toulouse, Pyrénées. 100. * C. sphalerostichum, Nord et Wittr. — Long. 17. laro et tEro2n6) 101. C. cœlatum Gay (De Toni). — Long 12-5. Laro: 12-5. ( Cévennes (Gay). 102. C. calodermum (Gay) De Toni. — Long. 35-38. Pare 5-27: Montagnes de la Margeride ‘(ay). 103. C. decorum ((ray) De Toni. — Long. 40. Larg. 32. Cévennes ((ray). 104. C. subquadratum Nordst. — Long. AU 52-56. Larg. 29-32. Que) | Aveyron (Gay). Vosges. Fig. 16 ; Os nC: i RATS 2e Re 5 orbiculatum Ra Long. 35 sphalerostichum Larg. 20. Barbecot. Normandie, Vosges, Toulouse, Pyrénées. 106. C. pyramidatum Breb. — Long. 68. Larg. 47. Lac de Chambedaze. H'-Auvergne ((romont). Paris, Normandie, Vosges, Pyrénées. 107. Var. minus Reinsch. Cévennes (Gay). Vosges. 108. C. intermedium (Gay) De Toni. — Long. 17-18. Larg. 14-15. Montagnes de la Margeride ((rav . 109. C. perforatum Lund. — Long. 60-68. Larg. 57-63. Haute-Auvergne [(romont). Vosges. 110. C. quinarium Lund. — Long. 42. Larg. 33. Source de la Plaine des Moutons. Vosges. ’ 111. C. Botrytis Meneg. — Long. 50-80. Larg. 42-63. Chauvet, Moussinières, La Landie, Esclauze, Esti- vadoux, Les Fraux, Barbecot, Lince. Haute-Auvergne (Gomont). Aveyron (Gray). Normandie, Vosges, Meuse, Lac de Genève, Tou- louse, Montpellier, Pyrénées. 112: C. subcostatum Nordst. — Long. 38. Larg. 33. Lac Moussinières. Vosges. 113. C. margaritiferum (Turp.) Menegh. — Long. 59-60. Larg. 48-50. Lac de Moussinières, Source de Lince. Margeride, Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Meuse Toulouse, Pyré- nées. 114. C. tetraophthalmum | Kutz, Breb. — Long. 60-120. Larg. 50-80. Haute-Auvergne ((Gomont . Haute-Vienne (E. Bor- net). Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire, Tou- louse. 115. C. fatum Breb. — Long. 73-88. Larg. 58-62. Lacs de Chambedaze et de l'Esclauze. Paris, Normandie, Vosges. 116. C. Portianum Arch. — Long. 40. Larg. 31. Tourbière de Barbecot. Vosges. 117. C. amœnum Breb. — Long. 50. Larg. 22. Tourbière des Fraux. Paris, Normandie, Vosges. 118. C. Nordestii Delph. — Long. 50. Larg. 44. Les Fraux. Haute-Auvergne ((iomont . 119. C. Kjelmannii Wille. — Long. 28. Larg. 20-26. La Pandie, "PEseclauze. Vosges. 120. C. Cucumis {Corda) Lagerh. — Long. 36-70. Larg. 30-46. 121. C. Raïfsit (Bréb.) Lund. — Long. 107. Larg. 94. Source du Puy-Ferrand. Normandie, Vosges. Genre XANTHIDIUM Ehr. Cellules isolées ou réunies par deux ; constrictions profondes. Demi-cellules hémisphériques ou subqua- drangulaires, à section elliptique ou anguleuse présen- tant au centre une proéminence arrondie, tronquée ou denticulée. Membrane pourvue d'aiguillons simples ou multiples. Chromoleucites pariétaux. Un ou plusieurs pyrénoiïdes. ve To 122. X. aculeatum Ehr. — Long. 67-68. Larg. 67-68. ParCréaur: Vosges. 123. X. fasciculatum Ehr. — Long. 59. Larg. 53. Les Fraux. Paris, Normandie, Vosges, Belfort, Pyrénées. 124. X. antilopæum (Breb.) Kutz. — Long. 75. Larg. 75. Cévennes (Gay). 125. Var. hirsutum Gay. — Long. 51. Larg. 51. Cévennes (Gay). 126**. Var. Candezense Nob. même forme que le type, mais taille beaucoup plus petite. — Long. 52-53. Larg. 25 on Sie Fes Fraux: 127. X. armatum (Breb) Rab. — Long. 180-200. Larg. 90-110. Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire. Genre ARTHRODESMUS Ehr. Cellules oblongues ou elliptiques, à constriction pro- fonde. Section transversale elliptique. Demi-cellules à bords entiers, prolongées latéralement en deux angles munis d'un ou de deux aiguillons. Un chromoleucite axile par demi-cellule avec 1 ou 2 pyrénoïdes. 128. À. incus (Breb.) Hass. — Long. 17-23. Larg. 17-27. Les Fraux, Chambedaze. Normandie, Vosges, Ardennes, Belfort. 129. À. octocornis Ehr. — Long. 24-26. Lar Lac de Chambedaze. Lozère (Gay). Normandie, Vosges, Belfort. Genre STAURASTRUM Megen. Cellules à constriction plus ou moins forte, le plus souvent profonde et élargie. Demi-cellules, en vue trans- versale, pourvues de 3, 4 ou 3 angles arrondis, aigus ou prolongés. Chromoleu- cites axiles, avec un seul pyrénoïde, et divisés en autant de paires de ban- delettes qu'il y a d'angles, à la cellule. Membrane lisse, ponctuée ou munie de verrues, d'aiguillons ou de poils. 130. St. aculeatum Ehr. — Long. 49-53. Large. 35. (Hier) Les Fraux, La Barthe, Lacassou. Staurastrum aculeatum ù Paris, Normandie. _ 131. St. inconspicuum Nord. var crassum (ray. Long #r-72. Diam. 12-13; Montagnes de la Margeride (Gay). Le type est signalé des Vosges. —— 75 —— MStntlexcmibreb Long 35: Didm. 47. Lan [>] [Re] Laspialade, Source de Lince. Normandie, Vosges. 133. -0t. matgaritaceum Men. Long. 33-34. Diam. 25-35. Montagnes de la Margeride (ray. Normandie, Vosges, Beltort. ren DST ejectum Preb. Cévennes et montagnes de la Margeride (Gay). Normandie, Paris, Vosges, Meuse. Béliort Pyrenees: 135. St. aristiferum Ralfs. Long. 28. Diam. 35. Peserans Paris, Normandie. 136. * St. glabrum Kutz. — Diam. 33. Lac de Chambedaz :. Nouveau pour la France. Cornouaille, Irlande, Allemagne. 137. St. O’Mearfi Arch. — Long. 13-15. Larg. ro-15. Montagnes de la Margeride ((ray). Vosges. 4 138. St. furcatum (Ehr.) Breb. — Long. 0 MEarome dite ne) Tourbière de Chasseix. Normandie, Vosges, Belfort. 139. Var. candianum Delp.— Long. 42. Staurastrum book 2 E Paré. furcatum : Laspialade. 140. “ “ St. Perrinii Nob. — Larg. (sans les processus) 38, — (avec les processus 47, — (avec les processus et léstépines)\s3. Assez voisin de St. vestitum Ralfs. Processus ter- minés par 3 épines et articulés. Côtés rectilignes ou légèrement convexes avec chacun deux épines simples, placées l'une à côté de l’autre dans la région médiane. (Hige tro) À % Fig. 19 Fig. 20 Staurastrum Perrinii Staurastrum subcruciatum Tourbière des Fraux. 111. * St. subcruciatum Cooke et Wills. Long. 28. Larg. 34. (fie ten Lac de Las- pialade. (ralle du Nord. Nouveau pour la France. 142. St. cristatum (Nœo) rene Long 10 lars 37-40. Tourbière de / € : _ « D la Veyssière. Reel Vosges. Staurastrum Reynouardii 143.“ St. Reynouardii Nob. — Larg. 124. (Fig. 21). Cellules de grande taille, à trois angles en vue trans- nr versale. Côtés légèrement convexes dans leur partie mé- diane. Processus développés, graduellement amincis jusqu'à l'extrémité qui est aiguë ou mucronée et pour- vue latéralement d'un nombre variable de petits ai- guillons. Source de Lince. 144. St. hexacanthum Gay. — Long. 17. Large. 15. Montagnes de la Margeride (ray. =] =] - 145. St. Brebissonii Arch. — Long. 48-72. Larg. 43-62. Cévennes et Montagnes de la Margeride (Gay). Normandre, Vosges. 146. St. teliferum Ralfs. — Long. 34-43. Larg. 33-44. Chambedaze, Estivadoux. | Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Ardennes. * 147. St. Pringsheimii Reinsch. — Nous rapportons à cette espèce des exemplaires pro- venant de la tourbière de Bar- becot et qui diffèrent des Sf. teliferum par la disposition ré- gulière des épines sur toute la surface. Par contre, les dimen- sions de ces exemplaires sont beaucoup plus faibles que celles des S?. Pringsheïmiti typiques : long. 48 au lieu de 65-69, larg. 41 au lieu de 61-64. (Fig. 22). Tourbière de Barbecot. Le type est signalé d'Angle- AE Staurastrum Pringsheimii terre et d Allemagne. ne 148. St. muticum Breb. — Long. 33-40. Larg. 30-40. Cévennes (ray. Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Saône-et-Loire. 149. St. orbiculare (Ehr.) Ralfs. — Long. 37-38. Larg. 30. Cévennes. Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Landes. 150. St. punctulatum (ray. — Long. 46. Larg. 28. Tourbière de Chasseix. Cévennes et Margeride ((xay . Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Montpellier, Eyrenees: 151. St. subpunctulatum (ray. — Long. 27. Larg. 20-25. Margeride (Gay). 152. St. rugulosum Breb. — Long. 43. Large. 37 Tourbière de Montbert. Normandie. 153. St. pygmæum Breb. — Long. 38. Larg. 30-32. Les Fraux, Barbecot. Normandie. 154. St. cordatum (ray. — Long. 44-46. Larg. 35. Montagnes de la Marveride ((rav). © = \ _ 155. St. tumidulum (ay. — Long. 35. Larg. 30. Montagnes de la Margeride ((ray). Toulouse. ACER VI. DESMIDIÉES Genre SPHEROZOSMA Cellules à constriction profonde, réunies l’une à l’autre par un isthme plus ou moins large ou par petits pro- cessus glandulaires. Section elliptique. Un chromoleu- cite par demi-cellule avec un pyrénoïde. 156. Sph. pulchellum Arch. — Long. 10. — Larg. 10-11. Estivadoux., Montbert, Chasseix. Lozère (Gay). Vosges. 157. Sph. pygmæum Rob. — Long. 8. Larg. 8. Lac inférieur de la Godivelle. Principauté de Galle. Nouveau pour la France. Genre BAMBUSINA Kutz. Cellules doliiformes à constriction faible. Section transversale circulaire. Chromoleucites à bandelettes rayon- nées en vue transversale. Filaments à gaine gélatineuse assez mince. 158. B. Brebissonii Kutz. — Long. 25-23. Éars 16-241 Fie: 23 Lacs Laspialade, Chambedaze, Esclauze, Estivadoux, — Tourbières de Chasseix, Montbert, les Fraux. Confugaison de Paris, Normandie, Vosges. Banbusina Brebissonii — 80 — Genre HYALOTHECA Ehr. Cellules cylindriques à constriction faible ou nulle. Chromoleucites à bandelettes rayonnantes, avec un seul pyrénoïde. Filaments à gaine muqueuse très large. 159. H. dissiliens (Smith) Breb. — Long. 13-18. Diam. 0€ (gs) na Lac inf’ de la Godivelle, Estivadoux, Barbecot, La Veyssière, Source de Lince. Auvergne (Gomont). Cévennes (Gay). Paris, Normandie, Vosges, Meuse, Saône-et-Loire, Toulouse. 100. ME Mmecosa DIN) SD NE Eons 15-37 Diam 17-25 Fire Lac inférieur de la (Godivelle, Esclauze, Estivadoux, Les Fraux, ÉPatmBarthe La Piste -Sourceme Fig.224 Lince. Hyalotheca mucosa Cévennes (Gay). Paris, Vosges, Saône-et-Loire. Genre DESMIDIUM Az. Cellules à constriction peu profonde, bilobées ou bicrènelées, unies l’une à l’autre par le bord entier. Section elliptique ou prismatique. Trois ou quatre chro- moleucites par demi-cellule, situés entre l'axe et la paroi, avec un seul pyrénoïde, gaine gélatineuse parfois assez développée /D. cylindricum). — SI — 161..D. Swartzit Ag. — Long. 17. Diam. 35-30. La Veyssière, Couze-Pavin, La Landie (Henneguy). Haute-Auvergne ((tomont). Haute-Vienne (Bornet). Cévennes. Paris, Normandie, Vosges, Saône-et-Loire, Pyré- nees. 162. D. cylindricum (rrev. — Long. 21-29. Diam. 36-55. Laspialade, Les Fraux, La Barthe, Mareuge. Paris, Normandie, Vosges. 163. D. quadrangulatum Ralfs. — Long. 22-24. Diam. 54. Tourbière de la Barthe. Paris, Normandie, Vosges. HABITAT Etude de [a Répartition des Espèces La région où nous avons poursuivi nos recherches, et dont nous avons décrit les différentes stations, est si rariée que les considérations de géographie biologique interviennent à chaque instant dans les études qu'elle suscite. Les botanistes qui se sont occupés des pha- nérogames les ont bien mises en évidences ; mais lors- qu'il s'agit d'espèces habitant le milieu aquatique, la distinction des aires devient plus difficile et les carac- tères climatérique sont remplacés par des caractères œæcologiques tout différents. Le régime de la température dans les lacs vrais, avec sa stratihication inverse en hiver, directe en été et ses deux processus d'uniformisa- tion, est totalement différent de celui des masses d’eau moins profondes qui s'échauffent en entier. Deux nappes d'eau voisines, de même surface, de même profondeur, présenteront des variations de température différentes simplement dûes à la nature du sol. Il faudrait donc, pour tirer des conclusions précises de la répartition, con- naître d'une façon absolue toutes les conditions œcologi- ques. Or, nous sommes loin de cet idéal dans l'état actuel de nos connaissances. Quoiqu'il en soit, utilisant d’une part les données que nous avons mentionnées plus haut (chap. IIT, tou- chant les stations étudiées, et d'autre part, la réparti- tion des espèces telle que nous l'avons déterminée dans notre région, nous tâcherons de déduire les faits les plus généraux. Nous adoptons la division en sources, ruisseaux, lacs vrais, mares, lacs-tourbières et tourbières, qui nous pa- raît renfermer tous les éléments étudiés et correspondre à une distinction réelle au point de vue biologique de nos algues. Les sources seront caractérisées par la constance de leur température ; les ruisseaux avec leur température variable, par le mouvement du milieu qui les rend le plus souvent impropres au développement des formes vivantes incapables de résister au courant. Les lacs vrais se séparent nettement par leur profondeur qui entraine le régime spécial de température dont nous avons parlé plus haut; mais à notre point de vue parti- culier ils se distingueront par l'absence de formations tourbeuses qui caractérisent les lacs-tourbières et attein- dront leur plus grand développement ans les tourbières proprement dites. La distinction peut être faite immé- diatement, à la seule inspection de l'eau qui a dans ces dernières une teinte brune caractéristique due aux com- posés humiques qu'elle tient en dissolution. Quant aux mares, celles que nous avons décrites peuvent être rap- portées aux lacs, vu l'absence de formations tourbeuses, mais avec un régime thermique différent. Nous donnons ci-dessous le tableau d'ensemble de notre florule suivant cette répartition. fan RÉPARTITION DES ESPÈCES NOMS DES ESPÈCES N° À sources | Ruisseaut | Laës vrais | ares Be d'Crdre Tourbièrés Gonatozygon Brebissonii...... | TS soso acer (Oo) AMÉRERRE O Genicularia spirotænia........ Dee cites te nse O Spirotænia condensatas "#0. HS monscsloanans O CHAOS US EBTEbEERE ETES 4 — CE onos choc 5 NetrUMAMOIEUS ere er re GR ESRI SL te RER EIRE Re NI CITE — Nœceliie rm ter 7 PenimnaAMICU AA ERANEER ENT 8 M MINUESSIMUIME.E.---.. OR Rene ete de — Mmarsanitacell.-----.. 10 — NAT. punCtaturne II CS ONNE ere re 12 —._ CYIOAEUS.-- eee 15 lee tt Re ce ile le) O —_" Clevei var Graissum me Eu nitro sas sale stress — CONUMEP FRERE ECC re HE oo arcs cé D O Te CHIC 16 — OMAN à po ne no em one M PER ed R ab co le selle de O — VAL ICLAS SUN. | LTE les celle ee Lier rails: Me lMRREE 3 Clostenumieymthiae etre cr LOFT Rene ME nelle de tete O — COS MEET Ce DOME TER ICE EEE alto : — Sémoltinrn see 008 DT eertsllieeerie O O O — intermedium...... 22 of so ace lhecooo|e sos closso oc — LES ET a ao sb 06 23 LRQ oraaos Re : O — reliuimese see | ae coillato oc le) O le) — JAbreVIOre 2 SEA AS etes ere le Se O 8 — lInEALUMEN TE ECC DO AE Te le ete O-- EEE EE — RASE RECRUE 27 OA NA NE TR. le) — Revel lune MN 0 oil D NE ER Se een l'ENS — TOSÉTRALUMI. EF --- 0 2 — SÉTACELMAe ere rte 20e. D EE . .. .. — Diane rte 31 Joe doi So colle ce ë le) — parvulum OR UT AN 00 21e = DE al GE O “= p. forma major.....| 33 | OfLince) — Tennerir em rer ME 0 Soul ave da O O Tourbières O O OO NII NOMS DES ESPÈCES Closterium Venus... Pleurotænium coronatum Perbleinns ee Ehrenbergii didymotocum ...... abrupEuM ere ACÉROS UM rec lunu lasers. Te CE CORMU Sn sie EE acutum Ébhrenberciieeee — trabeculae" — T. forma clevata. Tetmemorus Brebissonii....... = granulatus ......" — gr. forma crassa.. — CENIS ES à SU ver Euastrum pectinatum ......... — levisinuatum ... — SemMMALUME CE. — formosumieet EC. — binale eee see _ VETUCOSUME ---- — — Jevisinuatum. — anomalie ere e- = ampullaceum........ — IMAC So onsorepac — CILCUIARE Re — elePans eee — cebennenser "Fr" — ADAM ee == ODA EEE — CLASSE ee = ACTA MERS Euastrum ansatum Micrasterias Auclairii truncata... Nes d'Ordre Sources Ruisseaux Lacs vrais O …... Lacs M ; i ares Tourhières Tourbières Se cioole ‘ O (e) " Aou cor O 0 0 ou a O D'IDIENO OS O 00 O :00nDA O O O O Se etlmtl ere due O D OO O O C'NDS de AS OUT O (@) |:socwe le) chats ciete O O O O O 060 “be O 200 06 G.0 O POS 1e O O ne mliss ee O O See le) O Dao O — ff — NOMS DES ESPÈCES Li Sources | Ruisseaux | Lacs vrais | Mares Le Tourbières d'Ordre Tourbières Micrasteriasstuncata "77 Halle ecer|Ercere O le) — MOLATAS Er -C--ree FEMSloio cod oo O O d'oooin o O — thomasiana....... Mac coo| bone cv | ter O _ denticulata ....... 78 cossvoulocsovelot noce le) O le) — d.var. angusto-sinuata 70 Cosmarium globosum.......... Fin lobe 0 | RE Abe OLUMIR ES ETIRRECPE le) _ CUEURDITA- Eee Hdlsbacouleosvodaledsalococso O O —= connatum.......... 79 - quadratum. Bo. retocalloo 262 /Reoosslsacose O O — HAN A HUE Se L 81 — bioculatume "#00 Semences. Cree O le) — bicuneatume.,.....".. 83 — lŒve ER R ee 04 — quadratum SANS SU SSnleee miel cle Sn elle leelee le) O _— NAELALNTIMÉREErEe.. SO otaS oil ace se O — DITCAEUMN EEE EEE EEE SnMleereetem-llecet RCE SN CT le) — leiodermum........ 88 — Meneghini...--"". 0) 0 cote slécecee le) le) O o _ M. v. angulosum...| 90 |.-..... cobooëlosocvot A dl Oo 0 c le) — M. v. concinnum...| gr |......|....2. o — TOUNAAEUME---... 92 — CHeMAEUIMERT EEE. ne 93 — nœgelianum........ 94 — CAGE RE NS AS OSEO CEE IIMETERT RS MS UC ce le] — Holmienser "© 90 — PhaSEOIUSP EEE EEE 97 —- PUSHIUNEREERE" EEE 98 | © (Lince) |. ---.. oO [e) [e) o — punctulatum ....... 99 | © (Lince) — sphalerostichum;,..-|MTOOM |". or O — Ccœlatume TON — calodermumr....... 102 — dECONMER EE ET 103 — subquadratum ......| 104 = orbiculatum........ EE ounassloucotenlleomsscloostac DH à O — pyramidatum ...... EG osoooolevaco 5.| © œ0 6 00 STE le) == DN-NIOUSE EEE 107 — intermedium.....…. 108 Dé AL + — | NOMS DES ESPÈCES Je Sources | Ruisseaux | Lacs vrais | Mares Le Tourbières d'Ordre Tourbières Cosmarium perforatum......... 109 — quinarium......... 110 |O (Su.A) — DOCEMEIS ER EE. 111 |O (Line) |----.. O O O O — SUDGOSTAEUM 7 HP | Soc bo l|60 bone Oo — margaritiferum..... 113 | OlLince) | - ----. O — tetraophtalmum 114 — latine Messe e D re tn la EU EE CRIER O = PORHANUMIE RCE TOME sr ennilermrocenille ces Rene O — AMŒNUME- 0 Hiy lfooncclécoaos|ocooc 00e oo ; O — Nordestuee. eee en on RE eo eme dla eos le] — Kelmanniirer-2## TT er ee de Ole rie o — CUCUISE ETATS 120 — RASE RER 121 | O (A) Xanthidium aculeatun......... 199. | someslsoucoc le) — fasciculatum CE. LORS, | EE A oo Ro O — antilopœum....... 124 — — v. hirsutum.| 123 — candezense........ 12000 Jotocollacasc ses et 60600 O = ANALUDE ee --CEe 127 AEOTOdeSsMUS NOUS... 128 Sos OR D te : le] O — OCTORNIS Fe ne ce | oO eo MeniLé are doll e O Staurastrum aculeatum......... 120 ||» 2000100 o|ut ga (oy Men O — inconspicuum v.cras.| 131 — OUEST Gpome oc oe 132 | O (Lince) — margaritaceum,....| 133 — d'EPS 134 — AMISELLCNUIN........ 135 Se | E doi toi ut io RE END RE 5 O — larme oasis 0 CAE le] — ONMEATIEESNE Er 137 = NURCAEUME Er 139 Resa late elle le le O — PAACandianunniseE RTE 0 — PSN scoceccove Pro en elles ee cul EEE Sert le) — SHDERUICIAELENESE SE AE se relie con. ete halle O — CHSFATUMERE ARE 12) Moooocalsov0aoaloaccot : San O° — Reynouardii.......| 143 | OLince) — hexacanthaume#°1r44 — 145 Brebissonii ..... 2 190 NOMS DES ESPÈCES je Sources | Ruisseaux | Lacs vrais | Mares es Tourbières Staurastnum telifenumee "7" "7 Ag elhsoobbllassoss DO o 0 le] O — Prnesheimie-e" nmMoosoveloono clsmoosolencoccolubacec MO, — MUC. ee 148 —_ OnbDiculare eee ne one cmee-llec-er lee eee) ECEEE O — puntulatum....... DONS oo dlooencenccec|opocoolccocct le) — subpunctulatume rene -e-ll. telle lÈ lee PtCE ne) — rugulosum NE TNE 152 |... |... 1/00 | O — pY£gMŒUM........ 153 | — CORTAEUIMNE 2e spa. 154 — tuMIduluME 155 | Spherozosma pulchellum ...... DE OMIS lotrrerallesecee O1: 60 le) — PYSMŒUIEE ee TN I ete ETS FLTN ON asorDolletocc O Bambusina Brebissonii......... 15 O\(Linca)| |... O eo). CG) (o) Hyalotheca dissiliens.......... 159) | OiLince) |. ....-|...... le] le) oO Oo — MUCOSA RS Le. TOOMREre lee 1er O O O Oo Desmidium Syvartzii... MOT EEE le) OA EEE TREE le) — CHANACUMEE."... PNA odon orvobelooooucl|e doc O O — quadrangulatum .. EMA or Tolbemoealonostolépounc|radscec Ne) La seule inspection du tableau précédent met en évi- dence le fait bien connu que les tourbières et les lacs- tourbières sont les habitats d'élection des Desmidiées. Parmi la longue liste des espèces relevées, signalons comme particulièrement caractéristiques : Nefrium digiius, Penium) minutissimumPNCylINATEUS RE curtum, P. minutum et var. crassum, Closterium cynthia, CI. costatum, CI. intermedium, Cl. ulna, CI. setaceum, CI. Dianæ, CI. parvulum. — Euas- trum verrucosum, E. circulare, E. oblongum, E. didelta. — Cosmarium cucurbita, C. quadratum, C. plicatum, C. portianum, C. amæœnum; — Xan- tidium fasciculatum, Arthrodesmus incus, À. octo- = cCornise = Stanrasimuimjurcatum, Si-Perrinii, St.- cristatum, St.-punctulatum, St.-rugulosum, SE.- Dygmæœum ; — Bambusina Brebissonii, Hyalotheca dissiliens et mucosa, Desmidium cylindricum et quadrangula tin. La florule des lacs vrais est au contraire beaucoup plus restreinte : Gonato;ygon Brebissonii, Genicui- laria spirotænia, Spirotœnia condensaia, Closte- rium striolatum, Cl. juncidum, Cl. cornu, Pleuro- tœnium coronatum, P. Ehrenbergit, Fuastrum pec- tinatum et var. levisinuatum, E. crassum, Micras- terias truncata, M. rotata, Cosmarium globosum, C. nitidulum, C. sphalerostichum, C. subcosta- LM NO marrante. Co elmannis, NKanthi dum aculeatum. Parini ces espèces, quelques-unes comme Genicula- ria spirotænia, Spirotænia condensata, sont très rares. D'autres se rencontrent plus fréquemment. Mais toutes appartiennent à la flore littorale. Nous avons examiné de nombreuses prises de plancton, sans pou- voir discerner des Desmidiées. West indique pourtant comme pouvant se trouver parmi les éléments du plancton pélagique : Sfauras- trum anatinum, pelagicum, pseudo-pelagicum, pa- radoxum var. longipes, jaculiferum et Xanthidium antilopœum, ainsi que Sfaurastrum gracile et Clos- Lerium pronum var. longissimuim (Lac de Plæn). Un certain nombre d'espèces telles que Pleuro- tœnium trabecula, Euastrum binale, Cosmarium Meneghini,pusillum,botrytis, Desmidium Swartztr, se retrouvent aussi bien dans les lacs que dans les tour- bières. [1 s'agit là d'espèces cosmopolites peu difficiles sur les conditions d'existence, et qui s'accomodent aussi bien des eaux relativement pures des lacs que des eaux de tourbières chargées de matières organiques. Les ruisseaux ne fournissent qu'une florule insignifiante et encore les parties tranquilles, au voisinage des bords, donnent seules asile à nos petites algues. Les condi- tions se rapprochent là sans doute de celles des lacs ou des mares. Schrüder a cependant signalé dans le phy- toplancton de l'Oder : Sfaurastrum gracile, Closte- rium pronum var. longissimuim, Cl. lineolatum var. angustatum, Cl. acutum. Enfin la florule des sources, bien que restreinte, est intéressante. Les sources de Lince nous ont fourni : Closterium parvulumt major, CT TCeiblerrrs Cosmarium pusillum, €. punctulatum, C. marga- ritiferum,: C. boirytis, Siaurastrum injflexum, St.-Reynouardii, Hyaloftheca dissiliens et mucosa. Les sources de la région alpine nous ont donné : Closterium intermedium, Cl. abruptum, Tetme- morus Brebissonii, Euastrum insigne, E. didelta, Micrasterias Auclairii, M. truncata, Cosmarium Ralfsir. Etant donné, comme nous l'avons fait remarquer plus haut, que nous ne connaissons pas, ou en partie seulement, le régime thermique de nos nappes d'eau, ce n'est que de la comparaison de la florule des sources que nous pouvons tirer des conclusions au point de vue thermique. Nous avons là deux stations, l’une à la tem- pérature voisine de 11° l’autre où elle reste comprise entre 4° et 6°. Chacune de leur florule comprend en premier lieu des espèces cosmopolites telles que Micras- lerias truncata, Euastrum didelta, Cosmarium pusillum, botrytis, etc., qui peuvent être nettement qualifiées d'eurythermes puisqu'elles se rencontrent aussi bien dans les mares de faible profondeur, qui même à l'altitude des sources de la Dore atteignent en été plus de 25°, que dans les sources froides. Mais elles renferment aussi des espèces s/enothermes qui ne peu- vent supporter un aussi grand écart de température et restent étroitement localisées. Parmi les espèces citées par West comme trouvées dans ces zones supérieures nous retrouvons quelques- uns des nôtres, ce qui confirme l'opinion énoncée ci- dessus : Zelmemorus Brebissonit, Cosmarium absir, etc. Enfin, malgré nos recherches, poursuivies à Saint- Nectaire et à Renlaigues, nous n avons pu découvrir de Desmidiées dans nos eaux minérales. On sait d'ailleurs que les Desmidiées rencontrées Jusqu'ici dans les eaux salines sont très rares, et West admet même qu'on ne peut les y trouver qu'accidentellement. RÉPARTITION Comparaison de [la Florule d'Auvergne avec les autres Florules Les Desmidiées possèdent pour la plupart une aire de répartition extrèmement vaste. Certaines d'entre elles peuvent même être données comme types d'espèces cos- mopolites. Afin de fixer les idées à ce sujet, nous avons cru devoir reporter dans un tableau d'ensemble la liste des formes composant notre florule en notant leur pré- sence dans trois autres régions françaises données comme éléments de comparaison : les Vosges, les Pyrénées et les plaines du midi (Montpellier, Toulouse, landes de (rascogne), ainsi qu'en Suède et en Amérique (Nord, Sud et Patagonie). Nous avons été guidé dans ce choix par le désir de mettre en évidence cette large extension des aires, en utilisant les documents que nous possé- dons : monographies classiques et travaux de O. Borge dont on trouvera l'énumération dans l'index bibliogra- phique. ; RÉPARTITION DES ESPÈCES À , , | Plaines | ; Ü Sud | Amérique | Amérique ESPÈCES TROUVÉES EN AUVERGNE Vosges | Pyrénées | du Mi | Suède Fataqouts) | Sud Nord | | | Gonatozygon Brebissonii ...... (6) |ocvone Go Jimacrslemspe O Spirotænia condensata......... (6ÿn. RS ER EE D'AErC nt O Genicularia spirotænia*...... . | | | Cylindrocystis Brebissonii..... OMMOMEC ST. IPMROMMIECESS ls © O _ Hi a. ee... | | | | | NetHUMedMeItUse eee ce re) O O | OM O O — Nœpelie "rer OM. LAN O OA O fe) PEDUMAAMCULAR = --- 0 DAME OÙ ME. le) O MINUTISSIMUIM......- Gin Soconclesancelocececléec-wecco ITS) MAP ATITACeUIN.. OURS OI ONM IEEE SAl O O — — var. punctatum* | | D LUSITORIME esse ace ce | | | LL CyLNUEUSE 2... 0: Deer tirés el OM CES IMC) O — Clevei-crassum .…...... (ons emsséllotmaco slot est lagovosloocass ©) — CULLUME -e deeen nesilla tam silo sut lite | (ON isa ceaos lésion O — CHUCITENUIe- re OMIS ESSOR | (On || vues lbs ar € O ENT tbs à o1010 Dia Don ol A ee ST ES l © Jkovosc O O AV CAS SUITE im telle ete cianelloes eerco ler eee de eictelle o 6 co O Closterium cynthia...... prie OMC OO oO O — COSTALUMER RL 0 - OMC ELTC O | O RARE. (a O O — SÉTOlATUNE OM O OA O le) = intermedium....... OMS O OM SERRSE O O — ulnal{(directum).. "1". l'sétee ot Rave OMC PAPER le) — IUnCITumARREREre. OMR SSSR O LES na Eee O — — Drevior ner lretets clerc ae non ne el ADN Ar Au O — IMneiiiManveespocec O O O OPEN O — RAS Ce NA AE RE AT res NO AE MO O — —" loin 4 lecetoue ÉARETE (OLA ero Is assalr ocre O — ROSTRAEUMEEPCEETE OA O OM EEE O O — SéLACEUM Ce. OMC ER CIRE EN OMMIETCET O O — Diane re hueens OO MÉ-C-s ea. le) O O O _— HENAMHEME Ses one (ol PRE Ets O O O O — "var. Major. — Ténmert here escales ce | O Or ES: | O | O | | — 94 — : 2 SC ee De Plaines k Sud Amérique | Amérique ESPÈCES TROUVÉES EN AUVERGNE Vosges | Pyrénées | du Midi Suède | Patagonie | Su Nord Glostenuma Venus t re Ecer OA C RE [e] O O O — Peibleinise "etre O O | O O le) O O — Ehrenbergii. OM O O O oO le) — didymotocum ...... OMS O OMLI EEE CMS O — loin becoccccclbdecooleccoctlonmcce OMR TRE OO — ACELOSUM eee OM cr ce re) oO re) le) re) — IRIS RES ES oc obooc (6) Micra O O O ONINO = COLE SRE AE ONE O OMS @) le) _ HEIN e Root onous OMIS. O OMIS EE SAONE O Pleurotænium coronatum,...... fe) OL CHERE Où ARE O O — Biennale ccencoo- clone O O O O — trabeenlar #2 (On. | Too 50150 8 9 00 Où le O O — — ff. clavata O OMR O' il tete O .IMletmemorus Briebissonii--- 7 1MOMENC CEE EREE Ole ONO — OTAMAELS EE OM O en oo « INT — — V. Crassus. _ IG VISÉE TE. OMC CCI CR ECIEECECE O O le) Euastrum pectinatutme.."".. (CJM FE modooitocdec O — p. levisinuatum ** — SEMNMALUM: ee OMMICERECRIEECERE OL SE O O — fONMOSUMs--e-- — bimale etre cer IMMO SERRES SRE O re) ou — VETLTICOS UM... 0 O O O OMC O @) _ v. Jlevisinuatum ‘*.... — ANCIMAIUE. --2---. | — ampullaceum:........ (Ch Né masoalk ocvoc ONE ARE RES (0 — NME SE 0 oo OMS EAST ON IEECECAIFEENEE lu 5) — GTOUIARE Er ee ONE INSEE AIRE | SI O — EleTANS te ee O OMSTETS O'ulete O O — CEPENNENSE ETES | | _— ATEN ee | | | | — ODlONCMEE- Er r (6) sonate sea | O2 EI O — CRARBUEN s 20 06000 OMS fisuree | OM SLA PRE le) — didelta Eee OMIMOMITEET (AQU ITETRERE O O _ — sinuatum .... | — ANSE EE ree O PERTE LEO S OMC | O O Mierastemas AUClainiie.. | | ; ; : Plaines Sud Amérique | Amérique ESPÈCES TROUVÉES EN AUVERGNE Vosges | Pyrénées | ju Mi | Suède | Patagonie su “hr Micrasterias truncata .......... (6). Né sooecloceeral CELL: le) re) — FLNRCALA CRE. Omer Er ere OM O re) — TOLALAE Eee E cree ro) M os. sent | O lRPRRRE O O — thomasiana ....... (oem lé ancre O == denticulata.-. "1". le) O décrire OA O re) -— d. v.angustosinuata” | | Cosmarium globosum. ........ Ole O O | OMS. O — CUCOEDITA Eee. CA |aaecdléor ec O | robcolececec le) — QUATAENNIE-"--- O OMC OM (6) acboc O — GONNDAEUMME" 2 (8) MST EC CA So (Oo). Métro ooteo O O — SADatUM eee LE OM: 0 MOMIMO [e] Oo —- bioculatume--""#7"+ OMS ECIEERERC OM Cc eee O — bicuneatunien een) CE MEMOIRE le) — lÉNER as ie OMS re Co a oc On ledoec O — quadratulum *...... | | | | — anni. 00000 nel. ctoo detnoo oct O O | SOUDE O — PRCAEUNMNE EEE CORRE EC) PET O — l'étodermumees. PACE CIE CEE) ELEC O | — Menechiinineee ttc" (@)|ococclecnéace O [e) OO — M. v. angulosum... Ole EEE TR EETS | — —"V. CONCINIIUIM O — TOUNAELIAES — CrenAtUME ee. OM. O O O O O — HOPONANUNEEERE IEEE EE le) O | — HNCHLIDEEEE EEE ONE Le O | O O OMMO — MOITNEMES SE 56650 6h iéacolesecoc GhM Soncoocecton [e] — PRISES EREEEECE OMC RIEREErE ON ETS | O — PUS TEE | | | — punctulatum ..... O O | O OO Où ©) — Sphale os tCUDEN PET EEE féaooes O _ colin enclos sie RES OR Lt. (NS — calodermum *....... | — deco re ECS | — subquadratum...... O | — ORPICUIATIMER- O O le) Où ENTER: | O - pyramidatum ...... O OMS EEE O O OMELO — PV NII O1 | l ESPÈCES TROUVÉES EN AUVERGNE — 90 — Vosges Pyrénées | Plaines du Midi Suède Sud Patagonie Amérique Sud Amérique Nord Cosm arium intermedinm”*...... — PÉTIORATUMNE EEE — quinarium == DOTHYITISERR ETC — SHDCOSTALUM.- 2 — margaritiferum ..... — tetraophtalmum.... — TAEUI EE Ne — Kjelmannie- "CE" — CUEUTNSEE Eee - RASE Re Arthr Staur == fasciculapunm — ANHIlOpŒUME. — a. v. hirsutum” ... = — v. candezense ** — AIN ALUIMER Ce ee: OUeSMUSANCUS ee — OCtOCONMIS astrUuM ACUIEAEUMNE inconspicuum v.crassum” ER UNE cure margaritaceum ......... dÉJECLUMPErER RE TT ASC ee STATUS ce ec DÉMEAIRe NS m ne e f AV. Can dlanumiaus.... PÉTER. CIS PAT ME PRET * ReynOonaTANNE erreur — hexacanthum”*.....,.... ONONORONCGIOPOIONO @)} (©) () CES) ON NON sMalolsie silo etetors « CODEC OC MONO NON O © e) @) (e) (Ke) (©) (@) (e) @) ©) @) Ooooo O O o © OO 0 ehuuetetele rer ESPÈCES TROUVÉES EN AUVERGNE Vosges | Pyrénées | de Suède LE “EEE | Te | Staurastrum Brebissonii........ OMC TE RATE Or rl: IN — telifennmee- re OM Res ee O | — Pringsheimii*..... | = TRUC le) | onde ER le) re) OMR O — OrbIeulare.---...-. OM | le) OMINO O | O — punctulatum ...... OLRMO | O ONU O (6) || ENT — subpunctulatum”*.. | | | _ rugulosum........ | | — pygmæœum........l...4/0..... Peees OMET ET OA] O — CORAN ee | | — mens alle ee em) RCE ID | Sphærozosma pulchellum...... OMR A O | — pygmœum *...... | Bambusina Brebissonii ........| OM also ie | © |:-.-..1...... | O Hyalotheca dissiliens.......... CHA RARES [e) GO: dhdise oO — INUCOS ARE 2 (0 EEE CESR le) O Ou NO Desmidium Swartzii........... IN6O | OmMrenee OUVRE le) oO CINATEUME---. 0. PERS) fes... PA. Où Het O le) — quadrangulatum...|."..". En Euler te ler OMC | Une première remarque s'impose avant d'émettre toute conclusion : Nous ne croyons pas qu'en l'état actuel de nos connaissances il soit bien souvent possible de tabler sur l'absence d'une espèce dans une région donnée, les recherches dans la plupart des régions ne pouvant pas être considérées comme suffisantes pour en fournir l'inventaire complet. Nous ne pouvons donc utiliser que les caractères positifs. Sous cette réserve, nous voyons par le seul examen du tableau qui précède, combien sont voisines les flo- rules de quatre contrées aussi éloignées que le Plateau Central, les Vosges, la Suède et l'Amérique du Nord, sans compter les nombreuses espèces communes avec l'Amérique du Sud, particulièrement le Brésil. C'est là simplement vérifier la loi énoncée plus haut. Certaines espèces même, telles que Nefrium digitus, Nœgelir, Closterium Cynthia, costatum, lineatum, ÆEuas- trum verrucosum et binale, Closterium Dianæ, Leibleinii, Ehrenbergii, acerosum, lunula, Cosma- rium globosum, granatum, Meneghinii, crenatum, tinctum, punctulatum, pyramidatum, botryfrs, margaritiferum, Staurastrum orbiculare, punctu- latum, Hyalotheca mucosa, elc.; montrent à des degrés voisins un remarquable cosmopolitisme. Il existe néanmoins des espèces beaucoup plus loca- lisées, et ce sont surtout celles-là qui doivent attirer notre attention. Quelques espèces, si l’on se réfère au tableau semble- raient nouvelles pour la France, n'étant indiquées ni des Vosges, ni des Pyrénées, ni des Plaines du Midi: ce sont : Penium curtum, Closterium ulna, Ralfsii, Pleurotænium Ehrenbergii, Cosmarium pusillum, Staurastrum aculeatum, aristiferum, rugulosum et pygmœum. En réalité, ces formes comptent dans la forule française, car elles sont signalées des environs de Paris ou bien de Normandie. En dehors de ces quelques Desmidiées et défalcation faite de la liste de Gomont et Hennegüy que nous avons donnée plus haut, le tableau d'ensemble donne l'énu mé- ration des espèces nouvelles pour l'Auvergne, soit : 144. Ce nombre comprend les espèces trouvées par Gay dans les Cévennes et la Margeride, et celles que nous avons observées nous-mêmes. Les formes trouvées par Gay et qui n’ont pas été retrouvées ailleurs sont les suivantes : Cylindrocystis tumida (Gay) — Cévennes. Penium fusiforme (Gray) — Cévennes. Euastrum formosum (Gay) — Cévennes. — anomalum ((ray) — Cévennes. == elegans v. cebennense (Gay) — Cévennes. — amænum ((ray) — Margeride. — didelta v. sinuatum (Gay) — Cévennes. Micrasterias denticulata v. angustosinuata (Gay). — Cév. Cosmarium bicuneatum (Gay) Nordot — Margeride. — quadratulum (Gay) De Toni — Margeride. — leiodermum (Gray) De Toni — Cévennes. _ rotundatum ((ray) De Toni — Cévennes. — cœlatum (Gay) De Toni — Cévennes. = calodermum (Gay) De Toni — Margeride. — decorum (Gay) De Toni — Cévennes. == intermedium (Gay) De Toni — Margeride. Xanthidium antilopœum var. hirsutum (Gay) — Cévennes. Staurastrum inconspicuum var. crassum (Gay) — Margeride. — hexacanthum (Gay) — Margeride. — cordatum (Gay) Margeride. Ces espèces sont à signaler puisque jusqu'à plus ample information on peut les considérer comme loca- lisées dans le Massif central (!). Parmi les espèces dont nous enrichissons notre flo- rule, un certain nombre sont pour la première fois signa- lées en France ; nous en donnons ici simplement la liste, (1) Sfaurastrum tumidulun Gay a été signalé aussi des environs de Toulouse. — 100 — renvoyant au catalogue et au tableau pour la géographique : Genicularia spirotænia. Closterium juncidum forma brevior. —- Raïfsii var. hybridum. — abruptum. Cosmarium sphalerostichum. — plicatum. Staurastrum glabrum. — furcatum var. candianum. — subcruciatum. — Pringsheimii. Sphærozosma pyemœum. répartition Enfin, nous énumérons un certain nombre de formes complètement nouvelles, qui viennent se ranger à côté de celles que Gay a instituées : Penium minutissimum var. gracile. Closterium parvulum forma major. Tetmemorus granulatus var. crassus. Euastrum pectinatum var. levisinuatum. — verrucosum var. levisinuatum. Micrasterias Auclairii. Staurastrum Perrinii. — Reynouardii. Xanthidium aculeatum var. candezense. Ce n’est évidemment qu'un aperçu de notre flore desmidiale. Bien que nos courses aient été nombreuses, nos prélèvements répétés, nous sommes persuadés qu'il reste encore beaucoup à découvrir. Mais nous aurons tout de même contribué pour notre modeste part à accroître la richesse de notre flore : Feci quod potui. Faciant meliora sequentes. TOR Belloc E. — 1. Aperçu général de la végétation lacustre des Pyrénées. (Association française pour l'Av. des Sc. 1892). 2. Les lacs littoraux du golfe de (Gascogne. (As. FA S r6 06) Borge O. — 1. Susswasseralgen aus Sud-Patagonien. (Stokholm 1901). 2. Die Algen der ersten Regnellschen Expedi- tion. — IT. Desmidiaceen. Stokholm 1903). 3. Beitrage zur Algenflora von Sweden. (Stokholm, Berlin, London, Paris 1905). 4. Algen aus Argentine und Bolivia. (Stokholm, Berlin, London, Paris 1006). 5. Nordamerikanische Susswasseralgen. Brebisson de A. —— Liste des Desmidiées observées en Basse-Normandie. Comère J. — 1. Les Desmidiées de France. 2. Conjuguées des environs de Toulouse. (Bulletin Soc. bot. Fr. t. 46. — 1899). Cooke M.-C. — British Desmidiaceæ. (Williams and Norgate, London, 1886). — 102 — Desmazières J.-B. — Plantes cryptogames de France. (re édition 1836, 2"édit.11838). Gay Fr. — 1. Essai d'une monographie locale des Con- juguées. (Montpellier 1804). [RS] Algues de Bagnères-de-Bigorre. (Bull Soc bortir 7,068 1801) Note sur les Conjuguées du midi de la France. (Bull”Soc.1bof- Ar 0 21, T684): (@®) 4. Note sur quelques algues de la Flore de Mont- pellier. (1893). Gomont M. — Contribution à la flore algologique de la Haute-A auvergne. (BullSoc- bot ir 16 42/1800) Grognot A. — Plantes cryptogames cellulaires de Saône-et-Loire. (Autun 1863). Lemaire Ad. — 1. Liste des Desmidiées observées dans les Vosges jusqu'en 1882. (Bull. Soc. sc. Nancy, 1883). 2. Liste des Desmidiées observées dans quelques lacs des Vosges et aux environs d’Etival. (Bull. Soc. sc. Nancy, 1890). Mougeot À. et Roumèguère C. Algues. Pa Flore des Moss (Epinal 1887). Petit P. — Liste des Diatomées et des -Desmidiées observées dans les environs de Paris. (BullSSoc bot, ir-v633, 1577). Pritchard Andrew. — A History of infusoria ; including The Desmidiaceæ and Diatomaceæ. Rousseau. — Annales de Biologie lacustre. (T. I1-111, 1906, 1909). West W. and West G. S. — À monograph of the British Desmidiaceæ. (London. Printed for the Ray society. — 1904). Zachatias O. — Forschungberichte aus der biologis- chen Station. zù Plôn. (T. 1 à XII, 1893-1905). FR AUCEAIR, Docteur ès-sciences de l'Université de Clermont. & À DEUXIÈME PARTIE Statistique de la Faune et de la Flore du Puy-de-Dôme DEUXIÈME PARTIE CAM POGUIE des Coléoptères du département du Puy-de-Dôme ‘” (Suite) Genre PŒCILUS Bon. Punctulatus F. — Allier (Olivier). Cupreus L. — C. partout, ainsi que le Cœrulescens F., auquel nous le réunissons. Nous possédons un ex. de cette espèce, provenant du Mont-Dore, qui est (1) À la suite de la publication de la première partie de ce catalogue, M. H. du Buysson, qui a excursionné à de nombreuses reprises dans notre région (environs de Riom, Theix, Saint-Sandoux, Courgoul, Cotteuges, etc.), a bien voulu nous envoyer la liste de ses captures correspondant aux groupes publiés. Nous lui devons également l'énumération des captures faites par M. Georges Teilhard aux environs d'Orcines et sur les bords de l'Allier, pres de Maringues. Nous nous empressons de donner ici la double liste de ces espèces, en envoyant nos bien vifs remerciements à notre aimable et savant correspondant. Captures de M. G. Teilhard: Lebia Crux-minor L. — Sarcenat, dans les prés. — trimaculata Vill — Luzillat ; Sarcenat, en battant un cerisier. — scapularis Fourc. et Var. Trimaculata Dej. — C. à Murol, près Maringues, sur les Ormeaux. —— 108 2 entièrement noir, sauf les épipleures qui sont d'un vert métallique. Dimidiatus O1. — A. C. sous les pierres, surtout dans la région montagneuse: Ambert, Le Cheix d'Orcines, Charade, Le Puy de Dôme, Randanne, La Cassière. — Bords des chemins, près Riom (Quittard. Koyi (rerm. — Environs de Clermont, sous les pierres au bord des chemins, Vallée de l'Allier, La Bour- boule. Lepidus F. —— Espèce plus montagnarde, Monts Dômes, Mont-Dore. — Riom (Quittard). C'est le Peregrinus de Baudet-Lafarge: — Les exemplaires noirs comme le remarque Fauvel, ne sont pas rares. G. ABAX Bon. Ater Vill — C. dans toutes les régions, sous les pierres ou les feuilles dans les bois frais. Loœmostenes terricola Herbst. — 2 exemplaires au pied d'un peuplier, au bord de l'Allier, à Luzillat. Calathus fuscus F. — Bois de Hèêtres du puy de Manson. Captures de M. H. du Buysson: Lyperosomus aterrimus Herbst. — KR. Pic du Capucin et Marais de la Dore. Pterostichus femoratus Dej. — L'espèce n'est pas rare, à la Bosse, près Bellenaves, dans la Forêt des Colettes, ravin des Fages, et même à Chantelle-la-Vieille. Elle abonde dans le massif du Montoncel et aussi du côté de l'Assize. Bothriopterus oblungo-punctatus F. — Environs de Pontgibaud, sous les blocs de granite que l’on casse sur les routes, dans les bois bois taillis ou sur leur lisière. La Bosse, près de Bellenaves. Région du Montoncel où il n’est pas rare. ==, LOC) —= Ovalis Duft. — Plus rare, vallée de Vertolaye, Ran- danne, Puy de Chaumont!|28 décembre). — Monts Dômes (Bayle); Mont-Dore (Fauvel, Farmond); Puy de la Nugère, Volvic (Quittard). Parallelus Duft. — Sous les pierres, Puy de Pariou. — Randanne, bois d'Allagnat (Bayle); La Bourboule (Fauvel) ; Puy de la Nugeyre (Quittard). G. LAGARUS Chaud. Vernalis F. — A. C. dans toutes les régions. G. MOLOPS Bon. Picea Panz. — Saint-Amant-Roche-Savine (Bayle). — Assez commun dans l'Allier (Olivier). G. ADELOSIA Stéph. Macra Marsh. /Picimana Duft.). Marais de Cœur, sous détritus dans les endroits humides, octobre- avril (Quittard); Linty, près Lezoux, en septembre (Duchasseint). G. ABACETUS, Dei. Salzmanni Germ.— A.C.Sous les galets au bord'de l'Allier, Les Martres-de-Veyre. — Pont-du-Château (Berger); sous Chadieu (Bayle); Luzillat (G.Teilhard). / G. AMARA Bon. a Sous-Genre : LEIRONOTUS Ganglib. Glabrata Dej. — R. Auvergne, près des limites de Alrer (Olivier): TON Sous-Genre : CYRTONOTUS Steph. Aulica Panz. A. KR. Sous les pierres, base du Puyde Dôme, Sarcouy, Solagnat, Besse. — Mont-Dore (Fauvel, Farmond); Pont-du-Château, Riom (Quit- tard); Puy Chaumont (G. Teilhard). Sous-Genre : AMARAS,. str. Similata Gy1l. — A. K., environs de Clermont. — A. C., dans l'Allier (Olivier). Ovata F. — C., dans les endroits humides, environs de Clermont, Solagnat, Vic-le-Comte. Montivaga Sturm. — A. C., dans l'herbe et sous les pierres, environs de Clermont, Vic-le-Comte ; dans les sablonnières à la base du Puy de Dôme. Nitida Sturm. — Dans les champs, pas très C.; Aulnat, Pont-du-Château, Rochefort. Communis Sturm.— À C., environs de Clermont, Bois- séjour, Charade, Sayat, Rochefort, Besse; vallée de IPATNEr Curta Déj. — KR. Rovat, dans les bois. Lunicollis Schioede. — Environs montagneux de Cler- mont. — Mont-Dore (Fauvel). Ænea De (reer. — T.C. partout, jusqu'en ville, où on le rencontre courant dans les rues, ou grimpant con- tre les murs. Familiaris Duft. — C. un peu partout, courant à terre. Tibialis Pavk. — Signalé dans le département de l’AI- lier (Olivier) ; C. C. sur le littoral (Bedel). = HI Eurynota Panz. — Pont-du-Château, Aigueperse. — Mont-Dore (Fauvel); Pauniat (Ouittard). Sous-Genre: TRIÆNA Lec. Concinna Zim. — Sur la pelouse, base Nord du Puy de ONtéere, ten-ma Crouzol enmars iOuittard)s: Allier (Olivier) R. Rufipes Dej. — Allier (Olivier). Erythrocnemis Nic. — Espèce halophile, une seule cap- capture dans notre région : Saint-Nectaire (Eusébio). — T. C. avec Rufipes, dans les marais salants de Méérault (De Sénat tt MAR Smrcontraire sur les dunes du littoral de la Manche (Bedel). Fulvipes Serv. — Allier (Olivier). Tricuspidata Dej. — Bords de l'Allier: Pont de Longue, | Pont-du-Château., dans les détritus. Plebeja (xy11. — C. un peu partout. Sous-Genre : PERCOSIA Zimm. Equestris Duft. — R. environs montagneux de Clermont. — Gergovie (Dauphin); Mont-Dore (Fauvel; Chà- teaugay (Quittard). Sous-Genre : CŒLIA Zimm. Prœtermissa Sahl. — Mont-Dore (Fauvel); espèce com- mune dans les Alpes (Bedel). Ingenua Duft. — KR. Allier (Olivier). Bifrons Gyll. — Terrains sablonneux, base du Puy de Dôme. — Allagnat (Bayle). — Ua Sous-Genre : BRADYTUS Zimm. Fulva De (Creer. — Terrains sablonneux à la base du Puy de Dôme et au bord des eaux: Fontanas, Saint- Nectaire, pont de Longue, Pont-du-Château, Pont- de-Dore, Besse; nous avons aussi capturé cette espèce à Clermont, sur la place de Jaude, à la lu- mière. — Au pied des saules, prés de la Milhau (Quittard). Consularis Duft. Environs de Clermont, Royat, Mon- taudoux;"Wic-le-Comte, "Sant-Sandoux-"="KR'iom (Quittard). Sous-Genre : LIOCNEMIS Zimm. Crenata Dej. — KR. Ambert, Saint-Nectaire, espèce mé- ridionale. — Montaudoux (Bayle). Genre : STOMIS Clairv. Pumicatus Panz. — A. KR. dans les endroits humides, sous les détritus: environs de Clermont, Lezoux, Neschers. — St-Amant-Roche-Savine (Bayle) ; La Bourboule (Fauvel) ; Pontmort (Quittard); Pionsat (Mangerel). Lrbo PANROBINI Genre PATROBUS Dei. Atrotufus Strœm. — KR. Saint-Amant-Roche-Savine (Bayle); Montoncel (Olivier). Tribu: Genre POGONUS Dei. Chalceus Marsh. — (Halophilus Nic.) — Espèce halophile, caractéristique des terrains salés: Mirefleurs, Pla- teau Saint-Martial, très abondant surtout au prin- temps et à l'automne. — Marais de Cœur (Quittard). Se rencontre sur les côtes de la Manche, de l'Océan cndelasMEdiI errant Carrert) Var. Viridanus De]. — K. avec le type, terrain salé de Mirefleurs. Tribu: TRECHINI Genre: TRECHUS Clairv. Micros Herbst. — Pont-du-Château (Quittard); Vichy Olivier). — Notre collègue, le D’ M. Royer, a donné récemment des détails sur la capture de cette espèce sous les catacombes de Paris. CNE UPSS oct Ent T008 NES D 42: Longicornis Sturm. — Sous détritus, Les Martres-de- Veyre. — Mont-Dore (Société entomologique). Quadristriatus Schrk. — C. environs de Clermont, Am- bert; se prend souvent au vol, quelquefois à la lumière. — La Bourboule (Fauvel): sous des feuilles à Crouzol (Quittard . Obtusus Er. — Mont-l)ore, Bourboule, Chambon (Fau- vel). Amplicollis Fairm. — (Guéry, Sancy. — Grande cascade, ruisseau au dessus des bains du Mont-Dore, cascade du Queureiïlh, Bourboule (Fauvel). — La répartition géographique de cette espèce est remarquable, ajoute cet auteur : Décrite en Silésie, retrouvée en Illyrie, elle est confinée en France dans les montagnes d'Auvergne et les environs de Néris (Rey) et de Limoges. Elle vit sous les pierres, dans les endroits mouillés des torrents ou des chemins ravinés, plus rarement dans les mousses humides. Latebricola Kies. — Lioran (Fauvel). — Espèce pyré- néenne; se trouve en compagnie de 77. amplicollis, parfois aussi dans les mousses mouillées. Cantalicus Fauv. — Lioran sous les pierres, dans les endroits mouillés des torrents ou des chemins ravi- nés ; plus rarement dans les mousses très humides en compagnie de 77. amplicollis (Fauvel). Genre: TACHYS Steph. Bistriatus Duft. — [étritus, lieux humides. environs de Clermont, Villars, Pont de Longue, Mirefleurs. — La Bourboule (Fauvel); Riom, Marsat (Quittard). Quadrisignatus Duft. —— Mont-Dore (Fauvel). Sexstriatus Duft. — Sous les pierres, terrain salé de Mirefleurs, Saint-Nectaire. Parvulus Dej. — Mirefleurs (Eusébio); Allier (Olivier). Bisulcatus Nic. — Allier (Olivier). Genre: TACHYTA Kirk. Nana Gyll. — Détritus des bords de l'Allier. Tribu : PERILEPTINI Genre: PERILEPTUS Schaum. Areolatus Creutz. — A. C. au bord de l'Allier, sous les galets ou dans le sable, Les Martres-de-Vevre, printemps, été. — Pont-du-Château (Quittard); Bords de la Dore (Bayle). C. BRUYANT et G. DUFOUR. (A suivre). LEVPIN ANCROCHE'S (PINUS UNCINATA Ram.) Dans les Annales de la Societé Botanique de Lyon (t. XXXIIL 1908), M. Claudius Roux, d'après une étude personnelle sur les lieux, et s'appuyant sur les travaux dé: M. A. d'Alverny : Pin à crochets spontané dans les Cévennes (BUT: de ta Soc. Bo: detre: 1902) 5 Les Hautes Chaumes du Forez / Bull. de la Diana de Montbrison (1907) ; Les Hautes Chaumes du Forez {Revue des Eaux CHR OFCIS PTIT T00 7) publie un mémoire sur le Pin à crochets observé dans le Forez et aux Monts Dore : « Dans le Massif Central français, Mdit_cetilhauteur, on. ne Connait JUSQUE outre la Station de Chalmazel {Tourbière de Pierre- sur-Haute) découverte par M. d'Alverny, quelles Pins à crochets observés dès 1860 par M. J. Gay dans les tourbières de La Barthe ou de Neuffonds, situés à 1300" d'altitude, près de Vassivière et du lac Chauvet, canton de Besse, dans le massif du Mont Dore (Puy- de-Dôme). » Nous avons retrouvé l'indication d'origine dans le compte rendu d’une excursion botanique en Auvergne, faite en 1861 par J. Gay, déjà âgé, mais toujours rempli d'un rare dévouement à la Science. Nous citons textuel- lement le passage suivant :_« Deux seuls végétaux avaient attiré mon attention : le Vaccinium uligino- SAM, PUIS SU petit Pin dencinqa sept pieds: de hauteur, à tronc droit et rameux dès la base. Son feuil- lage était vert et non pas glauque. Ses cônes de la seconde année (ceux de la première manquent à l'échan- tillon unique que j'ai rapporté) étaient sessiles, réfléchis, d'un vert bronzé ou rougeûtre, chaque écaille terminée par une apophyse allongée réfléchie, en forme de pyra- mide tétragone sensiblement comprimée, à ombilic ter- minal étroit et presque circulaire. Ces caractères sem- blent répondre.au Pinus uncinata de Ramond tel qu'il a été étudié et défini par Endlicher (Synops. Conif. 1847, p. 170) le même qui croît dans les tourbières du Jura Pinus siloestrers WMpumilo Gand ME ElrÉ EAN 1830, p. 164) et que j'ai vu croissant à sec sur les plus hauts sommets du Reculet de Thoiry. Les cônes réfléchis de la plante d'Auvergne pourraient laisser quelque doute au sujet de cette détermination car la plupart des auteurs attribuent des cônes horizontaux au P?nusS un- cinata où à ses synonymes. Mais il faut que cette diffé- rence n'ait rien d'essentiel puisque Endlicher dit positi- vement des cônes de cette espèce qu'ils sont primumt erecti, demuim horizontales vel deflexi. Je les trouve en effet horizontaux dans mes échantillons des sommités du Jura, recueillis le 24 août 1834, et refléchis dans ceux que j'ai pris le 3 septembre de la mème année, dans la tourbière de Bié-Dufour, entre Frasne et Serveau, sur la route de Pontarlier à Champagnole. Quoi qu'il en soit, j'ai dù faire ici une mention particulière de ce petit arbre, attendu que MM. Lecoq et Lamotte ne l'ont point — II0 — compris dans leur catalogue du plateau central et qu'il paraît nouveau pour cette région de la France. » Héribaud dans sa Flore d'Auvergne (1894) le signale seulement en ces termes : « M. Lamotte a trouvé aux environs de Besse (P.-de-D.) un Pinus bien voisin du Pinus uncinata de Ramond, à cônes subovales, obtus; écailles à écusson saïllant, pyramidal, dirigé en arrière. Les échantillons que nous avons ne sont pas assez com- plets pour nous permettre de déterminer cette plante avec précision. » Comme le fait remarquer M. C. Roux la diagnose botanique du Pin à crochets n'est pas facile à établir. En s'appuyant sur les travaux de MM: le D’ Christ, d'Alverny, Mathieu Wilkom, Villars, on peut la résu- mer à peu près ainsi : Pour un forestier l’habitus S'en reconnaît à un kilomètre. — Racine traçante — Tronc droit de 6,8, 10 mètres et plus. — Ecorce toujours grise, non pas rouge, ne se détachant pas en feuillets. Rameaux se détachant très bas, jamais développés en ombelle, mais relevés en candélabre, garnis, sur une grande longueur, de feuilles longues d'un vert sombre non pas glauque, à gaine longue, persistant pendant plusieurs années. — Cônes mûrs sessiles ou peu visiblement stipités, obtus, redressés pendant la première année, écailles à écusson saillant non réfléchi, terminé par une petite pointe; graine deux fois plus courte que leur aile, 7 cotylédons ; croissance très lente: à des altitudes de 1500 à 2000 mètres. M. Roux ajoute qu'en comparant à Pierre-sur-Haute les spécimens de Pins à crochets avec les Pins sylves- tres il a cru remarquer que les premiers différent assez notablement des seconds par leur ramifhication abon- dante dès la base, la tendance relevée des branches, la forme plus écrasée, moins élancée de l'arbre, la teinte blanc-grisètre ou gris-blanchâtre des petites branches qui sont couvertes de cicatrices foliaires à dessin très régulier, les feuilles plus vertes, plus longues, moins étroites et moins raides que le Pin sylvestre, la dissymé- trie prononcée des cônes, les caractères des écailles (pro- longement en crochet, aspect brillant comme vernissé). Il a trouvé en particulier au-dessus du bourg de Saint- Bonnet-le-Courreau, des cônes de Pin sylvestre dont les écailles étaient munies de crochets presque aussi développés que dans le Pinus uncinata. Peut-être les caractères histologiques donneraient-ils plus de préci- sion pour la détermination. M. CI. Roux décrit le gisement de Pins à crochets de Chalmazel et indique trois stations. L'étendue totale de ces stations est si peu considérable à l'heure actuelle, que l’on pourrait peut-être même dénombrer les individus. L'auteur ne s'étend pas sur le gisement de Vassivière qui lui est inconnu. Aussi avons-nous tenu à rédiger cette note pour compléter l’étude de M. Roux. Le gisement de la Barthe qui, comme on l'a vu, est in- diqué depuis longtemps, n'est en réalité pas cité d'une façon bien précise. Il se trouve dans une tourbière non loin de la baraque de Clamouze sur la route de Besse à Egliseneuve, dans le col compris entre le puy Merle côte 1278) et la montagne de la Geneste (côte 1373) sur la pente Nord de la montagne de la Barthe, soit à une altitude moyenne de 1200 mètres. Le bois formé par cette espèce de Pin peut occuper une surface approxi- mative de deux hectares. L'observation particulière des sujets confirme bien les données de M. Roux, etil ny mr OR a pas de doute sur la détermination; il s'agit bien du Pinus uncinata. Les arbres n°v sont naturellement pas tous de même taille ; il en est de rabougris (d’ailleurs le terrain est en pâture); les adultes atteignent de 5 à 8 mètres de haut et ne dépassent guère 23 centimètres de diamètre. I1s n'ont pas l'air de mauvaise venue, mais aucun ne présente l'allure élancée que les pins ordi- naires offrent dans les terrains qui leur sont favorables: on ne peut pas dire néanmoins qu'ils ont le tronc vigoureux. Les rameaux naissent jusqu'au fond de la tige pour les exemplaires de petite taille, mais les plus hauts n'ont pas de branches à moins de 2 mètres et même 3; peut-être ont-ils été émondés ? ce qui est peu probable. Les cônes sont facilement reconnaissables par leur dissymétrie et leurs écailles crochues ; cependant nous avons trouvé au Pavin des cônes de Pin rappelant la même disposition. KRésumons, toujours d'après M. Roux, la distribution géographique du Pin à crochets en Europe, et son ori- gine dans le Plateau Central. Le Pinus uncinata paraît avoir son maximum de densité dans les Pyrénées où il s'élève jusqu'à 2300 mètres, formant de vastes forêts et atteignant jusqu à 20 mètres de haut. Il est assez répandu dans les Alpes françaises, suisses et autrichiennes. Il se trouve aussi dans les tourbières des Vosges et du Jura qui marquent sa limite septentrionale; au sud, il ne dépasse pas les Abruzzes. Dans le Massif Central français on ne connaît pas jusqu ici d'autres stations que celles de Chalmazel et de La Barthe. Les Pins à crochets de ces localités doivent être des survivants d'une extension antérieure de cette essence. Au point de vue historique on na pas de documents — IE fixant de date à son existence. Elle est affirmée à l’épo- que préhistorique en Irlande, on peut penser qu'il en était de même dans les montagnes françaises. Avec l'extension glaciaire qui amena la formation de grandes tourbières, elle s'avance vers le Sud; le réchauffement de nos régions réduisant ensuite peu à peu l'étendue des tourbières, le Pinus uncinata subit le sort de ces ter- rains. C'est ainsi qu'il serait arrivé jusqu'aux Pyrénées et que les différents gisements auraient été séparés par la disparition des tourbières intermédiaires. Avec elles auraient aussi disparu les plantes qui les caractérisent. À la Barthe, en effet, tourbière en voie d'assèchement avancé dans certains points, nous relevons encore : Vaccinium uliginosum, Betula pubescens, Salix pentendra, Juniperus nana, Comarum palustre, Cirsiumwpalusire W1ola, “palustre, "Sphagrum, Carex, Andromeda, Parnassia, Cœnomyce rangi- Jemina, WVeronicarscutellata, Oxycoccos, etc/#"#qui sont bien des plantes typiques de ces formations. Il se peut qu'il existe d’autres points dans le Massif Central ou PrruS uncinatarestiencore réfugié Let que par suite d'une observation superficielle on ne l'ait pas remarqué, croyant que ce fut le Pinus sylvestris. Au cours de nos fréquentes périgrinations dans la région, nous porterons notre attention de ce côté, ne comptant cependant guère sur quelque découverte dans une région bien explorée par nombre de bota- nistes expérimentés. A. POuzols. Préparateur à la Station Limnologique. L . { 0 L) L | L + LL L T : TL à È LA a JA ei s à Fr ù Le] LL [l Cri u = \ y vint . LUS Ê Te N % k =# LÉ MA RAT, TT D CURE k ES 4 qte Mie LAN PTS. NAS LORS ARS : EE | = si L CRT Pr: 4 È » x pr L ù lcpcs in d A 2. \ L: : ï .) ai 0 sr L1CR | Î | | : | ARC TER sir : PTT jee DR D QU D ré DLL, CORRE KIA: CORPS HE mini) AE LT | Lrrtr etant | m'en Pet PU | UT GE Al REA TROISIÈME PARTIE MÉLANGES TROISIÈME PARTIE MÉLANGES Hybrides de Truite et d'Omble-Chevalier. — La note que nous avons publiée dans le dernier fascicule des Annales (1), nous a valu un échange de correspondance qui nous amène à revenir sur ce sujet. C'est dans le Bulletin de la Société Nationale d'accli- mation de mars 1876 que Rico signale une première fois incidemment les hybrides de Truite et d'Omble-Che- valier obtenus au lac Pavin. Maïs, dans un nouveau mémoire paru en 1877, il donne de plus amples détails que nous résumons ICI. Les œufs d'Omble-Chevalier du lac Pavin, fécondés en novembre et décembre 1872 avec la laitance de Truite saumonée du même lac (77. fario) sont éclos à l'Ecole de pisciculture de Clermont en janvier 1873. Les jeunes alevins, très robustes et d'une agilité remarquable se sont bien développés : à l’âge de six mois leur longueur était de 0" 09 ; à 22 mois, la moyenne était de 0"o8 ; à 34 mois, de 029, et à 42 mois, de o0"34. Le poids du plus fort sujet a varié d'après le lieu où ils ont été élevés. Ceux qui ont été placés dans les bassins exté- (1) Annales 1909, p. 380. — Nos lecteurs sont priés de rectifier le nom de Wartmanni qui a été écrit par erreur Whartmanni. — 126 — rieurs comme les Ombles, ont moins prospéré que ceux qui ont été nourris dans l'aquarium et dont la moyenne a été de 500 à 700 grammes. Plus batailleurs et plus voraces que leurs mères, ils ont une jolie parure couleur ardoise à reflets verdûtres, parsemée de grandes tâches irrégulières très apparentes sur le dos, et sur un fond chamoiïs clair et argenté sur le ventre. Les nageoires dorsales et caudales sont lisé- rées d’une teinte ardoise sur un fond chamois, un peu foncé chez les jeunes; chez l'adulte, elles prennent la couleur foncée de la partie supérieure du corps ;-les nageoires pectorales, ventrales et anales sont plus claires, lisérées d'une couleur orange, orange terne: iris jaunâtre clair. Ces hybrides se reproduisent à l'âge de 22 mois. Rico se trouvant en présence de mâles déjà épuisés a recours aux mâles de Truite pour féconder 551 œufs fort beaux d'une femelle hybride, les œufs éclosent du 30 dé- cembre 1875 au 5 janvier 1876. Les alevins réussissent facilement et leur croissance est plus rapide que celle des femelles du même âge. À six mois, ils mesurent en moyenne 0"o7, à dix mois; 0" 09 à 015. Ces produits diffèrent des deux précédents par leur rusticité ; ils ont également des allures différentes : ils se suivent en bande, et comme le Saumon commun auquel ils ressemblent, ils prennent brusquement leur nourriture (viande) et retournent au fond de l’eau où ils se tiennent de préfé- rence autour des plantes. Ils vivent bien et s’accomo- dent d'une eau moins renouvelée, à température plus élevée, où l'Omble ne peut vivre. La suite de l'élevage montre que les pertes sont mini- mes. Quatre-vingt-huit sujets fort robustes prospèrent et grandissent visiblement dans les bassins de l'Ecole de Pisciculture. Leur robe diffère peu de celle de leur mère : des teintes verdâtres à la partie supérieure avec de grandes taches de forme irrégulière, plus apparentes et d'un gris ardoisé sur le ventre qui est d'un blanc cendré claimetaroenté. La-téète/est petite uris jaune d'or: la nageoire dorsale d'un gris plombé uni ; la nageoïre adi- peuse est bordée d'un reflet de jaune jonquille clair. Ces sujets montrent des formes bien faites : leurs mou- vements sont extrêmement rapides ; ils cherchent tou- jours à se cacher. À côté de ces observations déjà anciennes de Rico nous signalons, à titre de comparaison, les expériences récentes de M. J. Crettiez, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêt, à Thonon. M. Crettiez a pu réaliser les croise- ments suivants : 1° Omble-Chevalier © X... Truite commune g! 2° Omble-Chevalier © X... Truite Arc-en-Ciel & 3° Omble-Chevalier Q X... Saumon de fontaine œ 4° Truite Arc-en-Ciel Q X. Omble-Chevalier 5° Truite commune Q X... Omble-Chevalier 4 6% Omble-Chevalier © X... Féra G Ce dernier croisement n'a donné que des œufs em- bryonnés (4 %): l'embryon est mort avant d'arriver à l'éclosion. Le croisement n° 1 qui a été également réalisé à l'Etablissement de Huningue, n’a donné à Thonon que 8 % d'alevins viables, chiffre un peu inférieur à celui indiqué par les auteurs allemands (10 %). M. Crettiez signale pour ces alevins une croissance plus rapide que celle des parents. Cette remarque s'accorde avec l'expé- — 128 — rience de Rico; mais, contrairement à l'opinion des auteurs récents, ce dernier a démontré la fertilité de ces hybrides. Le croisement n° 2 n'a fourni que 4% d'hybrides viables. Stérilité probable mais non vérifiée. Le croisement n° 3 devait être des plus faciles, puis- qu'il s'agit d'espèces appartenant toutes deux au genre Salvelinus. 11 a donné en effet 44 % d'hybrides qui se sont parfaitement développés. Haack, qui à le premier réalisé ces croisements à Huningue avait appelé ces formes Ælsüsser Saiblinge, Ombles alsaciens /Salmo alsaticus). Ts ont la forme allongée de l'Omble-Cheva- lier, les nageoires paires et la caudale roses avec un liséré blanc non bordé de noir. Ils sont plus rustiques et ont une croissance plus rapide que l'Omble et le Fonti- nalis et résistent mieux qu'eux à une température élevée (ils supportent jusqu'à 22°). Enfin, ils sont féconds, mais cette fécondité est limitée, en ce sens que leurs œufs ne donnent guère que 30 % d'alevins viables. Croisements tn 4e. — Less janvierctioos tore œufs de Truite arc-en-ciel de 4 ans sont fécondés avec de la laitance d'Omble-Chevalier de 3 ans. M. Crettiez obtient à l'éclosion 835 hybrides, soit 86 °/,. Mais 792 de ces alevins ont été atteints de l’hydropisie de Seth Green et sont morts au cours de la résorption de la vésicule, de sorte qu'illn'est finalément resté que"7 hybrides viables, ce qui correspond à peine à un ren- dement dés Ces hybrides sont vigoureux. Ils ont le corps plus ramassé et plus rond que la Truite arc-en-ciel, sans cependant quil soit aussi cylindrique que celui de l'Omble-Chevalier. La tête est arrondie en avant, aplatie en dessus. Le dos est olivàtre avec des taches noires, les flancs marbrés noir et olive, le ventre d'un bleu grisatre, les nageoires inférieures roses. La caudale est fourchue, à lobes subégaux. Tous ces caractères sont intermédiaires entre ceux de l'Omble-Chevalier et de la Truite arc-en-ciel. La croissance est assez rapide. Ces hybrides pèsent à 18 mois de 100 à 160 grammes et mesurent de o" 20 à o" 25. Mais l'hybride le plus intéressant est incontestable- ment celui qui provient de Truite commune ® + Omble- Chevalier d. C'est un poisson très remarquable par sa rusticité, la beauté de sa livrée et la rapidité de sa croissance : quadruple de celle de ses parents, sensible- ment supérieure même à celle de la Truite arc-en-ciel et du Saumon de fontaine. La production de cet hybride remonte au 19 Jauvier 1904. À cette date 486 œufs de Truite commune ont été fécondés avec de la laitance d'Omble-Chevalier, et ont donné à l'éclosion 217 hybrides, soit un rendement de 45 °/,. Les pertes pendant la résorption de la vésicule n ont été que de 14 alevins, et au bout de 2 ans et demi, il subsistait encore 181 individus : c'est dire que ce poisson est très résistant à la maladie. Ces hybrides, à cet âge,.ont un poids moyen de de o’kg. 360 et une longueur de 0" 32. Beaucoup de sujets pèsent o kg.-500 et mesurent o" 35. La croissance est d'ailleurs assez uniforme. Le corps est fusiforme, un peu plus élevé que celui de la Truite commune, avec un pédicule caudal plus étranglé. Le profil supérieur est nettement convexe. La tête est plutôt petite, le museau allongé, la bouche — 130 — fendue jusqu'au dessous du bord antérieur de l'œil, les mâchoires égales ou presque égales : l'inférieure cepen- dant un peu plus longue, lorsque la bouche est ouverte. L'opercule est lisse, sans stries. Les écailles sont petites et nombreuses, les nageoires moyennes. La caudale est assez échancrée, à lobes subégaux. L’œil est rond et petit, les narines doubles à égale distance de l'œil et du bout du museau. Les maxillaires et intermaxillaires portent sur un rang des dents coniques, assez fortes et de grandeur assez constante. Il existe aussi des dents sur les palatins et le lingual: l’hyoïde n'en présente pas. Le vomer se compose d’une tête ou chevron sub- triangulaire et d'un corps assez allongé. Des dents coniques, courbées en arrière, sont disposées en travers sur le bas de la tête du vomer, au nombre de 3: d'au- tres sont distribuées en long sur l'arête médiane du corps au nombre de 8 à 10, sur deux rangées en avant, une seule en arrière. Par ces caractères, l’hybride est donc une 77rufta et non un Salvelinus. M. Crettiez l’a dénommé Sa/mo thononensis. Le manteau est brun olivâtre. Le dos et les flancs sont entièrement recouverts par une marbrure serpen- tiforme olive et noir: lewentre est blanc srisatre Miles nageoires pâles, la dorsale marbrée, les premiers rayons des nageoires inférieures blanchâtres. C'est en somme un très beau poisson rappelant un peu son oncle paternel l'Omble-Chevalier d'Amérique /Salmo fontinalis), mais en différant par sa forme plus svelte, son profil moins élevé, par une marbrure différente et par l'absence de points oranges sur les flancs. Nous avons tenu à donner en détail, ces intéressantes —...—. — La —_— expériences, qui pourraient être reprises facilement à la station de Besse, au point de vue de la Biologie géné- rale. La Truite ordinaire, la Truite arc-en-ciel et l'Omble-Chevalier prospèrent en effet admirablement dans plusieurs (de nos lacs ermlesWéléements d'une expérimentation suivie sont ainsi faciles à se pro- curer. Il est curieux de rapprocher les conclusions que nous venons de rappeler des résultats obtenus par M. le D' Adan, de Gand, avec la méthode des myo-précipi- tines, à la station biologique de Carspach. L'auteur, ainsi qu'il l'expose brièvement, commence par préparer l'anti- sérum de Truite des ruisseaux (77utfta fario). On prend du Sérüumide "ruite “et on l'injecte dans le péritoine d'un lapin, en répétant cette injection tous les deux jours. brest out niécHion, ON retire environ. s C NC: de sang de la veine de l'oreille du Lapin ; après coagu- lation de ce sang, on centrifuge le sérum de manière à obtenir un liquide limpide que pour plus de simplicité l'auteur appelle l’anti-sérum de Truite. D'autre part, il faut prendre un échantillon du sang à examiner. Comme l'obtention directe du sérum de Truite est particulièrement difficile à cause de la petite quantité de sang chez les Poissons, le D' Adan a eu recours à la méthode des myo-précipitines en portant des muscles congelés et triturés comme source d’albumine à comparer (Vallée et Nicolas): les muscles divisés en menus fragments,sont mis à macérer dans une solution physiologique de chlorure de sodium ; on filtre après une macération de 12 heures. On prend alors dans un tube plusieurs gouttes d'anti- sérum de Truite; on verse sur les parois du tube quel- ques gouttes de macération de muscles et l’on place le tube à une chaleur douce. Suivant l'intensité de la réaction et la quantité de précipité obtenu, les divers salmonides peuvent se grouper dans l'ordre indiqué ci-dessous I 2 3 | 5 MiuiterdessPacsee ! > > > » S ANTON er Ce : > > > > Saumon de Fontaine. » l > > > Omble-Chevalier .... > : > > > Saumon Heuch ..... > > de > > Truite Arc-en-ciel... > » > le > Ombre commune.... > > > » MATÉÈNENMM NAT > > > > BIrOCINER dar cobococes » > > > Dans ce tableau l’auteur a désigné par : 1: Réaction très forte. — Parenté très rapprochée de la Truite de ruisseau ; 2: Réaction forte. — Grande parenté avec la Truite de ruisseau : 3: Réaction perceptible. — Parenté relative avec la Truite de ruisseau : 4: Réaction moins apparente. — Parenté déjà un peu éloignée de la Truite de Ruisseau ; 5: Reaction fariblemmais, encore perceptible Parenté moins spécifique relativement aux précédents. Comme on le voit, ces résultats correspondent en général fort bien avec nos connaissances actuelles sur les relations de parenté anatomique entre les Salmo- nides et les résultats des expériences sur l'Hvybridation. L'exception constituée par la Truite arc-en-ciel mé- riterait par contre d'être étudiée de près. On ne peut, en effet, attribuer cette différence à la diversité des habitats, car cette distinction devrait alors se montrer également entre le Bachsaibling /Salvelinus fontinalis) des rivières d'Amérique et le Seesaibling /Salvelinus Amblo)Ades Lacs tdEuroper or ces deux espèces, se montrent à tous les points de vue fort voisines. Il y à donc là encore un point à élucider dans cet ordre de recherches. D' R. ADAN. — Le séro-diagnostic peut-il établir la consanguinité chez les Poissons ? BuSSoc Cent. d'A\quiculture etide Péche Lxxr, n°, Novem- bre 1909. J. CRETTIEZ. — De {a culture de ’Omble-Chevalier du lac Léman. — Métis et Hybrides de ce Sailmonide. AEMFPACES RD Session. Eyon 1900: B. RICO. -— L’Aquiculture en Auvergne. Bull. Soc. Nat. d'Acclimatation, Mars 1876. B. RICO. — Acclimatation et reproduction de 1’Ombre {s/c)-Chevalier. Ibid., Septembre 1877. | CERUMVANT: Les Insectes attirés en ville par la lumière électrique. —_ Sous ce titre, Jai donné dans Je Fasc._ TTndes Annales (1909), l'énumération de toutes les espèces prises à Clermont, sur la place de Jaude, à la lueur des phares électriques placés autour de la statue de.Ver- cingétorix. Depuis la publication de cette liste, J'ai continué mes chasses nocturnes, vers ce que j'appelais n piège a 1 34 — inédit, et Y ai capturé de nombreux insectes non men- tionnés dans ce premier travail. Il m'a été donné de faire d'intéressantes remarques sur les dates d'appari- tion de certains Lépidoptères et je me propose, en y réunissant celles que je pourrai faire cette année, de donner, dans un des prochains numéros des Annales, le détail complet de mes nouvelles captures et de mes observations. Cependant, parmi toutes mes chasses, une m'a parue particulièrement importante et digne d'être signalée, tant au point de vue du nombre des exemplaires cap- turés, que de la diversité, des formes, composante que l’on pourrait appeler le plancton aërien nocturne. L'année dernière, par suite de la fréquence des pluies, la température était restée assez fraiche jusqu'au 17 juillet, qui fut la première journée chaude ; aussi le soir dercæjourla Tes Mnseéctes de tous ordres vinrensen nombre voler autour des lumières. Dans l'espace d'une heure, de neuf heures et demie à dix heures et demie, j'ai pu prendre plus d'une centaine de bestioles, en 43 espèces. Je donne ici la liste de ces espèces, parmi lesquelles une vingtaine n'avaient pas été prises anté- rieurement dans ces conditions ; ce sont celles dont les noms sont imprimés en caractères gras : LÉPIDOPTÈRES. — Sphinx Ligustri L., Chelonia villica L., Nudaria murina Esp. X, Spilosoma fuli- SinosaL;-Liparis ChrysorrhœaL. > LNSalrersA1e Gnophria Quadra L., Litfhosia complana L., Cossus lioniperda F., Notodonia Zigzag L., Cosmiattra pezina L., Hecaïera Serena S. V., Chariptera culta S. V., Xylophasia Polyodon L., Cucullia numbra- PRO PONT — I 3 5 — cad aComephraMchpmista Geo <<, Urapierix sambucaria L,, Amphidasis befularia L. ><, Strenia clathrata L. ><, Euphitecia oblongata Thub., Tortrix viri- dana L., Hyponomeuta cognatella Hb. COLÉOPTÈRES. — Calathus erratus Sahl., Platynus micans Nic., Amara consularis Duft., À, apricaria Pavk., Anisodactylus Var., spurcaticornis Dej., Ophonus pi- bescens Müll. (30 exemplaires), ©. calceatus Duft., OMPbuneticollisPayk. O.'cordatus Duft >< Dyrrscus marginalis L. ©, Hybius ater de (1., Anoxia villosa F., Serica brunnea L., Dorcus parallelipipedus L., Hafyzia lé-guttata |. NEVROPTÈRES. — Potamanthus luteus L. HYNÉNOPTÈRES. -—— Lasius emarginatus Lat. d et << ORTHOPTÈRES. — Gryllus domesticus L. HÉMIPTÈRES. —— Phytocoris Chenopodii, Fall., Corixa Fallenii Fieb. X< %. DIPTÈRES. — Hæmatopota pluvialis L. G. DUFOUR. Locomotion des Stenus (Staphylinides). — Nous avons eu l’occasion de signaler à plusieurs reprises un procédé spécial de locomotion chez certains Sfenus ripicoles. Ces Insectes restent habituellement accrochés aux tiges et aux feuilles des Graminées qui bordent les ruisselets issus directement des sources. Viennent-ils à tomber à à l’eau, ils émettent, sans doute par les glandes anales, — 130 — une sécrétion qui modifie de façon brusque la tension superficielle du liquide. Is sont ainsi très vivement chassés en avant et peuvent gagner la rive malgré la rapidité du courant. Lorsque l'on place le S/enus à la surface d'une nappe d'eau pure sur laquelle on a projeté de la poudre de Lycopode, on voit les spores fuir en arrière de l’In: secte et celui-ci laisser un large sillage, lorsqu'il veut se déplacer rapidement. Aucune réaction ne se produit au contraire lorsque l'Insecte 77arche Simplement sur la surface. D'autre part, si l'on détache l'extrémité de l'abdo- men, on voit au bout de quelques instants, celle-ci expulser la substance à tension superficielle très basse, et se mouvoir comme un morceau de camphre ou de thymol. On note toutefois que l'expulsion est produite par saccades, comme si, sous l'influence de l'excitation asphyxique, les canaux excréteurs des glandes pro- ductrices de la substance, se contractaient rythmi- quement. Nos observations avaient porté sur deux espèces communes dans toute notre région inférieure : Sfenus tarsalis Lj.1et Sr cicindeloides, Schell: Tout récemment, M. J. S' Claire Deville a confirmé entièrement nos observations et a constaté cette parti- cularité "chez td'antres "Sen us Mnotammenut chez SA guttula Müll. et à un moindre degré chez Sf. bipunc- tatus Er. Par:contre il n'en existe aucune trace ‘chez ST. buphthalmus GyH. G. BILLARD ET C. BRUYANT. -— Sur un mode particulier de Iocomo ion de certains STENUS. C. R. des séances de la Société de biologie, 8 juillet 1905. LE J. Ste CLAIRE DEVILLE. — Faune des Coléoptères du Bassin dz [a Seine. — T. II. Staphylinoida p. 96-97. (En cours de publi- cation). CNBRUYANT. Sur la distribution géographique de Niptus hololeucus Fald. (Ptinides). — Dans le n° 474 de la Feuille des HeunesaNeruralisies ME Mercienamsienalenta capture de nombreux exemplaires de cet insecte, dans les chambres de la caserne Sainte-Catherine, à Nancy, en 1900, ainsi que sur différents points de cette ville, la même année, puis en janvier 1910, et a indiqué comme autre station dans le Nord-Est de la France: Parigoutte (Vosges). Cet auteur donnait d’après M. Bourgeois, l'entomo- logiste bien connu, des renseignements très intéres- sants sur ce Coléoptère et sur sa distribution géogra- Duquesne CetterespecenalétéendécriteMennreé35s par Faldermann dans sa Fauna franscaticasica sur des exemplaires provenant d'Asie-Mineure. Elle a été signalée en 1837 à Huxton (Angleterre) dans une fabrique de brosses où elle dévorait les crins qui provenaient de Russie, et c'est probablement avec eux, que Niptus avait été transporté en Angleterre, où il était signalé à différents endroits en 1862 et 1864. « En 1840, on le trouve à Dresde, dans une phar- macie, Où il aurait été transporté de la Russie méri- dionale avec des Rhubarbes. Il est capturé à Calais en 1855, puis il se répand de plus en plus : on le signale successivement à Hamm (Hanovre\, à Eisenach (où :l était très commun en 1887), à Nordhausen, Offenbach, Lippstadt, Elberfeld, Christiania, Bergen, Amsterdam, mi on Rotterdam, puis à Amiens et à Péronne, en Finlande, à Zurich, à Genève, Vienne (Autriche), etc. ». M. L. Mercier concluait que Nipius hololeucus paraissait s'être dispersé dans la plus grande partie de l'Europe septentrionale et centrale et qu'il ne semblait pas, jusqu'à présent, avoir dépassé vers le Sud, la latitude de Genève. Dans le but d'étendre les connaissances sur l'aire de dispersion de ce "Prinide, "et compléter lan listendes localités où il a été capturé, j'ai donné dans le n° 475 de la Feuille des Jeunes Naturalistes, les indications concernant sa présence dans notre région du Centre. M. Berriat Saint-Prix l’a en effet signalé en 1901, dans l'Echange, comme ayant été pris dans les environs de Thuret, près Aigueperse. Je l'ai moi-même recueilli, en nombre, à Clermont-Ferrand, en 1903 et 1904 dans un local contenant des matériaux de démolition et de vieux papiers, puis sur d'autres points de la ville, assez éloi- gnés les uns des autres, en 1907 et 1909. L'espèce était surtout abondante en septembre et octobre (1). Enfin, il faut ajouter que dans le Cafalognedes Coléoptères du département de Saône-et-Loire, M. l'abbé Viturat l'indiquait de Bourbon-Lancy. Les diverses captures faites depuis plusieurs années dans notre département et notamment à Clermont- Ferrand, permettent de supposer que cet Insecte S'y est naturalisé, et il est très possible que ce soit là la limite méridionale de son extension. (r. DUFOUR. (1) Depuis la rédaction de cette note, M. Dauphin m'a indiqué qu'il a aussi capturé deux de ces insectes dans une maison de notre ville. QUATRIÈME PARTIE BIBLIOGRAPHIE 1908-1909 in à b "4 _ : À . l Î 607 n L { 4 LA 1 0 \ 1 » HG: sr s# L { ! 0 7 OL = l je 6. + Le: | , PEUR LE, RUE Le4 : jo Me end Ne: SRE AU ACN COS -S haie TA in À re. ne G + JR 20: ONE cn Ki QUATRIÈME PARTIE BIBLIOGRAPHIE 1908-1909 , (Suite) L. BLARINGHEM. — Hybridation et mutation dans les orges. — Applications au perfectionnement des crus d’orges de brasserie en France. AFS = Congres de Lille 1009 Résumés desitravaux, pu98.1Ct Annales Besse. M°1,:p:308: Dans les hvbridations certains caractères morpholo- giques bien définis qui sont totalement transmis par hérédité quelles que soient les conditions de milieu, se comportent en général comme des caractères mende- liens : ils peuvent se grouper par couples opposés, parmi lesquels un des caractères est dominant en première génération, puis subit la disjonction partielle. Il y a lieu de remarquer toutefois que les pourcentages des individus qui font retour aux parents, ne sont pas strictement, dans tous les cas, ceux qu'indiqueraient la loi de Mendel. C’est par variation brusque que naissent le plus sou- vent les types les plus caractérisés. D'un lot d'orge, dite cistércienne, en culture pedigrée, l'auteur a obtenu en cinq années plus de vingt formes nouvelles, bien défi- MES Net A caractéres stables 10es orsesiprésentent un grand intérêt industriel et quelques types (dix) ont déjà été répandus pour l'ensemencement de champs d'essai en différentes régions de la France (Le Puy, Pithiviers, Issoudun, Vitry-le-François, Saumur, La Fortelle , par les soins de la Société d'encouragement à la culture des orges de Brasserie de France, fondée set dirigée par des brasseurs et des malteurs. H. du BUYSSON. — Mœurs du Liosoma pyrenæum Bris. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre, 1909, P- 14. L'auteur signale en outre la capture, en quelques exemplaires seulement de Liosoma oblungulum Bohm. sur le Senecio cacaliaster au Mont-Dore, dans les bois ombragés du Capucin. B. BRUNHES et DAVID. — Courants telluriques entre stations à grande différence d’altitude. AE AS Conerèside Lille, 5909, p.90: Résultats des études poursuivies depuis 1904, sur les courants telluriques entre Clermont et le sommet du puy de Dôme. Les auteurs concluent à l'établissement dun réseau spécial permettant l'inscription continue de ces courants. P. DAVID. — Enregistrement des orages au puy de Dôme. AT. A Sr Concresde lle #009,p. 103. P. CANTUEL. — Les Reptiles et les Batraciens du Cantal. Revue de la Haute Auvergne. Onzième année 1909 p. 300. M. P. Cantuel a entrepris la tâche très lourde, mais infiniment méritoire, de donner le catalogue des richesses dont se compose la Faune des Vertébrés du départe- ment. Le présent travail est l’un des chapitres de son ouvrage en préparation : suivant l’expression même de l'auteur, ce n'est pas une monographie mais seulement le résumé d'observations faites le plus souvent en cours d'herborisations. Parmi les Sauriens, outre les espèces ordinaires, M. Cantuel cite Platydaciylus muralis Dum. et Bib. qui aurait été trouvé dans des bois provenant de Teis- sières et des gorges tributaires du (roul, « véritables couloirs d'air chaud où il n'a certainement pu être intro- duit ». — La Faune comprend également ZLacerta ocellata Daud. dont un exemplaire a été trouvé en 1900 à Cabrières près d'Aurillac. — Quant à Lacerta vivipara Jacquin, dont l'auteur n’a vu qu'un individu, nous pouvons ajouter à cette indication plusieurs cap- tures faites par nous mêmes sur les flancs du Plomb du Cantal. Parmif les Ophidiens 1l faut signaler la présence de Zamenis Viridi flavus Dum. et Bib., commun dans les bois rocailleux et chauds qui tapissent les flancs de petites vallées tributaires du (oul, et celle de Cælo- peltis insignitus Wayl dont les collections de l'Ecole Normale possèdent un échantillon capturé le 16 juin 1904 Sur la route du Barra. Elaphis Æsculapi Hort est cité avec doute de Sauvat. La répartition dans le Cantal de Pelias berus Dum. étiBibset de VWrpera aspis Dum..et Bib.-sconirme entièrement les données que nous possédions pour notre département. On peut admettre que la ligne de démarca- tion des deux espèces se place sensiblement entre mille et onze cents mètres. La région supérieure est le domaine de la Peliade, tandis que l’Aspic se cantonne sur les coteaux et les premiers contreforts montagneux. Rap- pelons ici que M. Mourgue signalait récemment la présence destdeuxtespeces au» MontWVentoux (FINE 1900, P: fib))a [l n'y a pas à insister sur la faune des Batraciens qui n'offre pas d'espèces aussi saillantes. Confirmons sim- plement les présomptions de l’auteur touchant Bombi- natus pachypus qu'il n'a pas observé lui-même, mais dont nous avons constaté la présence à Murat, à Menet, atc: Ch. FLAHAUT. — Le Laboratoire de biologie de l’Hort-de- Dieu et les jardins botaniques de l’Aigoual. AFF ArS AConsres de Lille 009 Résumétdestiravanss DA Th. GOOSSENS. — Iconographie des Chenilles. Annales de l'Association des Naturalistes de Levallois- Perret 1908, p. 3. Espèces citées d'Auvergne : Zygœna carniolica S. E. C. fOnobrychis. Schff) sur Onobrychis satioa Pam: L. LAURENT et P. MARTY. — Le « Castanea arver- nensis » Sap. du gisement de Menat. À. F. A. S. Congrès de Liile 1909. Résumé des travaux; p. 109. L'incertitude des paléobotanistes en ce qui touche à la nature botanique des Dryophyllum et d'autre part les rapports évidents qüi unissent le Casfanea arver- nensis (donné par de Saporta comme ancêtre de Cas- lanea vesca) à certains Dryophyllum de Gelinden et de l'Eocène du bassin parisien, ont engagé les auteurs à faire une étude approfondie de cette forme en la com- parant ensuite aux types des Quercus asiatiques et des Castanea. De cette étude, il résulte que Castanea arvernensis se rattache au type des Cupulifères anciennes /Dryo- phyllum) et représente dans notre région un type éteint, tandis qu une autre série ayant pour prototype Castanea atavia Ung. et C. Kubinyii Kov. constitue vraiment la lignée ancestrale de notre Châtaigner. P. MAURY. — Nouvelles observations sur la Haute Vallée de la Véronne (Cantal). — Le volcan basaltique du Suc des Fourches, pres Riom-ès-Montagne. RAPN 0 année nt4600 Féviertro00 p.175: Dans ce mémoire M. P. Maury complète son premier travail sur la haute vallée de la Véronne. I1 montre que le basalte miocène avait dû couler dans une vallée au thalweg fortement en pente par endroit, car le sable quartzeux qui le supporte dans le ruisseau des (rouffres est bien 20 mètres plus bas que le même sable quartzeux à la grange de la Nostrax qui est pourtant bien près.— L'auteur étudie le volcan basaltique miocène du Suc des Fourches, puis les scories et la coulée andésitique des Suc de l'Etang. Il signale enfin les puissantes for- mations glaciaires qu'on remarque sur la nouvelle ligne du chemin de fer de Bort à Neussargues. H. de MONTRICHER. 1909. Rapport annuel. L'Association française en 1908- Aer rAS I Consres denEille "1909 Séance d'ouverture: Conférences, Résumé des travaux. = AO Résumé des séances et des travaux du Congrès de Cler- mont-Ferrand. C.-C. PANTEL. — Orographie des Cévennes. In-6° 16 p. Mende. Planchon 1909. F,. PEROT. — Le Puy de Dôme cristallise. Réunion scientifique du Bourbonnais. Réunion du 26 Mai 1009. Revue sc. du Bourbonnais et du Centre, 1909, p. 57. Effet de neige noté le 15 mars au soir du sommet du coteau de Sainte-Catherine. Abbé PIERRE. — Une invasion de Chenilles d'Oreopsyche angustella Herr. Sch. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre 1909, p. 66. Développement exceptionnel de cette espèce dans cer- taines parties de la Loire (Saint-(renès-Malifaux) et du Puy-de-Dôme (Laqueuille). « À Laqueuille le fléau se trouve localisé dans les pacages, où, après le passage des chenilles, il ne reste guère de vivant que les plantes basses telles que Îles Pissenlits. LLes-_InsSeéctes qui mont été envoyées dé Laqueuille avec l'herbe nourricière, ont été pris sur Nardus siricta. » M. ROYER. — Hémiptères nouveaux ou peu connus de [a e Faune française (2° note). Bull :S0c Ent 1909, p.105. * Salda oculata Mull. — Capture d’un seul individu au Mont-Dore. — 147 == Cette espèce n'était connue de France que par un seul individu capturé dans les Vosges, par le D'° Puton. Elle paraît répandue dans toute l'Europe septentrionale : Finlande, Suède, Norvège, Angleterre, Belgique, Alle- magne du Nord: elle s'étend ensuite vers la Hongrie, la Grèce et le Turkestan. H. SAINT-AMAND. — Compte-rendu de [a conférence de M. Henri Gadeau de Kerville, sur son voyage en Au- vergne. Bulletin de la Société d’études des Sciences naturelles d'Elbœuf. — 27° année, 1908. p. 189. — Elbœuf, Allain, 1909. L'éminent conférencier visite tour à tour Clermont- Ferrand, Royat, le Mont-Dore, Latour-d'Auvergne, Saint-Nectaire et Besse. Le souvenir de son passage restera précieux aux habitants de notre beau pays, qu'il a décrit d’une façon si vivante et si poétique. J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. — Contributions à la Faune Française IV. L’Abeille, vol. XXXI., 1909, p. 129-151. Dans ses précieuses contributions à la Faune Fran- çaise, notre savant correspondant signale un certain nombre d'espèces dont la présence dans le Massif Cen- tral est particulièrement intéressante. Nous donnons ci-dessous la liste de ces espèces : Bidessus delicatulus Schaum. — Cours de la Sioule et de l'Allier : assez abondant (H. du Buysson). Thinobius heterogaster” Fauv. — Moulins, inondations de l'Allier (Chatenay|. Bryocharis rugipennis Pand. -— Sommet de l’Aigoual (P. de Peye- rimhofl). = 148 — Atheta (Metaxia) islandica Kr. — {Eremita Rye). Sommet du Pic de Sancy (Fagniez), un seul individu bien conforme aux Æ£remita d'Ecosse. — (Islande, régions montagneuses des Iles Britani- ques, Scandinavie, Finlande, Haute-Silésie, Carpathes). Malachius scutellaris Er. — Riom (Quittard, texte Pic!) ; Menat (Mascaraux). Sitona lineellus* Bonsd. — Base du Pic de Sancy, vers 1.600 mètres d'altitude ; pas très rare au pied des touffes de Trifolium alpi- num L. Liophlœus tessellatus Mull. — Au Mont-Dore, la var. aguisgranensis Font. est abondante sur Heracleum flavescens D.-C. Hypera striata Bohm. — Signalé déjà du Cantal: vallée de la Cère (texte Fauvel, Revue d'Ent. |1886|, p. 303). D'aprés un renseignement qu'à bien voulu nous communiquer M. Bedel, le D' Marmoiton en a capturé un individu sur le versant sud du Chalucet, près Châtelguyon, en août 1908. Ceutorrhynchus pervicax Weise. — Au Mont-Dore, sa présence dans les ravins humides des forêts de sapins parait due à celle du Cardamine amara L. sur lequel vivrait aussi le Ceutorrhynchus Pandellei, Ch. Bris. Magdalis punctulata Rey. — Mont-Dore. Crepidodera melanopus Kutsch. — Mont-Dore. C. BRUYANT. (A suivre ). (1) La collection Quittard, qui est actuellement en notre possession, ren- ferme un seul exemplaire de Malachius scutellaris, mais provenant des Martres-de-Veyre, où mon ami et collaborateur G. Dufour l'a pris égale- ment sur des Saules, le 24-5-08. C. B. L'Imprimeur-Gérant A. JOACHIM. A Te A CPAM os Cm Dose hear e tabs se ph ET) CET Etes rer Re Eh a Ds she et tape és vatan) . "eyrhe . 928.) ar +@s. secs télés. Ame Eur poder, Lee éqepe rtms RER pe le a Que om ar rae Comes