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ANNALES

JARDIN DOTANIQUE DE BUPTENZONG.

VOLUME IL

ANNALES

DU

JARDIN BOTANIQUE

DE

BUITENZORG,

PUBLIKES PAR

M. we DP. MELCHIOR TREUB,

Membre de l’Académie royale néerlandaise des sciences

Directeur du Jardin.

VOLUME IL LibkKARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN SS = 08

E. J. BRILL. LEIDE. 1885.

TABLE DES MATIERES.

SCHEFFER (Dr. R. H. C. C.), Sur quelques plantes nouvelles ou peu connues de 1l’Archipel Indien .

TREUB (Dr. M.), Recherches sur Jes Cycadées (Pl. I—VII) . 1. Développement des sacs polliniques du Zamia muricata. : 2. Développement de l’ovule et du sac embryonnaire dans le Ceratora- mia longifolia . TREUB (Dr. M.), Observations sur les Loranthacées (Pl. VIII—XV).

1. Développement des sacs embryonnaires dans le Loranthus sphaero- CAnpUOS ts Ole tame ecne nas

2. Embryogénie du Loranthus sphaerocarpus Bl. .

Dr. ODOARDO BECCARI, Reliquiae Schefferianae. Illustrazione di alcune Palme Viventi nel Giardino Botanico di Buitenzorg

PREFACE.

Le premier volume des Annales du Jardin botanique de Buitenzorg a éé publié en 1876 & Batavia, sous la direction de feu le Dr. R. H. C. C. ScHEFFER.

Mon savant et regretté prédécesseur , quelque zélé qwil fit, wa pas pu continuer ce recueil, comme il se l’était proposé; de nombreuses occu- pations Vont presque entierement empéché de consacrer son temps aux recherches scientifiques. Des charges, au début accessoires, avaient fini par empiéter sur le poste scientifique de Directeur de Jardin; de facon que M. SCHEFFER n’a plus pu préparer qwun seul travail, pour le second volume de ces Annales. Du moins Varticle ,Sur quelques plantes nouvelles ou peu connues de | Archipel Indien’, est le seul que jm trouvé ici; je crois faire acte de piété en le publiant aussi vite que pos- sible, et tel qwon me Va transmis.

Mes propres recherches rentrent dans le domaine de Vanatomie et de la physiologie; jai Vintention de continuer ici, en général, dans la méme direction; les deux travaux que je publie aujourd’hui le prou- vent @ailleurs.

Toutefois jespére, qua cété des miens, bientét d’autres articles pa- raitront, dans ces Annales, que je nai nullement Vintention de res- treindre « une partie de la botanique.

th Buitenzorg, Mars 1881,

AUG 7= 1923

LIBRARY NEW YORK BOTANICAL

GARDEN

SUR QUELQUES PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES DE L’ARCHIPEL INDIEN,

PAR LE

Dr. R. H. C. C. SCHEFFER.

ANONACEAE.

Uvaria purpurea Bt.; Scuurr., Obs. phyt. I, p. 4, 26 et 65. Nouvelle Guinée, prés d’Audaj; Brccarr (P. P. 635 1); Riouw, dans Jile de Senggarang (TEYSMANN). Java, & la cote méridionale; prés de Oetan-Santjiang (ScuErrer). Les spécimens, trouvés dans la derniére localité ont des feuilles

plus étroites.

é glabrescens Brcoc., ms. in Herb. Characteres U. purpureae (stamina externa petaloidea, pedunculi extra-axillares unifiori, bracteis 2 magnis foliaceis sessilibus: in U. bracteata Roxs. bractea solitaria, petiolata), sed folia praeter costam et costulas fere omnino glabra. Fructus desunt. An species nova? Ab U. fo- senbergiana bracteis satis diversa.

Nouvelle- Guinée, prés d Amberbakin, dans Vile de Sorong, et dans Vile de Jaboe (iles

Arou); Brccart.

Uvaria glabra Span., in Linnaea XV, p. 162; U. parviflora

1) P. P.= Plantes de Papoue, recueillies par M. le Dr. BEccaRi.

Hook. riz. et Tuoms., Flora of British India 1, p. 51 (teste cl, Brccart). Nostra cum descriptione U. parviforae, a me haud visae, omnino congruunt. Stamina omnia antherifera, connec- tivo late truncato; torus pilosus convexus; stigma Uvariae ; ovula 6—8, biserialia; carpella matura etipitibus */,—1 poll. longis gaudentia, saepe (ut in genere E/hpeia) oblique mucro- nulata.

Celebes, pres de Kandari et dans Vile Kei-keyil, prés de Tocwal; Beccart. Dans

les spécimens, originaires de l'ile de Kez, les feuilles ne sont pas acuminées, mais

aigués et plus larges.

Uvaria Rosenbergiana Scuzrr., dun. 1, p 2.

Nouvelle-Guinee, pres de Ramoj; Buccart (P. P. 370 bis). Dans nos spécimens cultivés les feuilles sont ordinairement plus larges, et les pétales plus courts

Les étamines extérieures sont stériles et foliacées.

Uvaria ovalifolia Bu.; Scuerr. Obs. p. 3, 26, 65.

Borneo, \e long de la riviere Kapoeas; TeysMANN; nom indigéne: akar misa (Herb. Bogoriense n°s 8198, 8639); Celebes, prés de Saleyer; TevsmMann (Herb. Bog. 13611).

Uvaria celebica, xzov. spec. Innovationes squamis stellatis densissime obtectae, mox glabrescentes; folia brevissime petio- lata e basi rotundata vel leviuscule cordata elliptica vel lan- ceolato-elliptica, acuminata, supra omnino glabra, infra squamis stellatis fuscis punctata, pilis in costa et costulis mox evani- dis, costulis utrinque 10—12 arcuato-erecto-patulis, ante margi- nem anastomosanti-confluentibus; pedunculi folio supremo oppo- siti, indeque pseudoterminales, uniflori (nec alabastra junioria ferens), dense stellati; sepala late ovato-rotunda, acuta, inferne connata, cum petalis dense stellata; corolla ima basi gamope- tala, in fructu subpersistens; petala subaequalia, lanceolata, apice dilatata et rotundata, pluri-costata; stamina indefinita , omnia antherifera; tori pars staminalis convexa, pars carpellaris concava; carpella ad 12, dense stellata, ovulis plurimis biseri-

alibus (stigma convolutum Uvariae), matura elongato-ellipsoidea , inter semina subconstricta, longe stipitata.

Celebes, prés de Baleh-angin et de Maros; Trysmann (Herb. Bog., nes 12809 et 12842); sur les roches prés de Pangkadjene; TeysMANN (Herb. Bog., nos 11913, 12125, 12159 et 12222).— Cette espéce est, par son indument, bien distinguée des autres espéces des iles Moluques. Les pétioles ont une longueur de 2 a 3 lignes. Les feuilles sont longues de 6—9 pouces, larges de 2i—31; la nervure médiane est imprimée a la page supérieure et élevée 4 la page inférieure de la feuille. Les pédicelles ont 9, les sépaies 4 lignes et demie de long. Les pétales, qui, dans Je bourgeon, n’ont qu'une longuenr de 6 lignes, sur une lar- geur d’a peine 4 lignes, ont atteint dans le fruit une longueur d’un pouce et un quart, sur une largeur de 8 lignes au sommet et de 3 lignes a la base. Les carpelles sont longs de 9 a 18 lignes, larges de 41, avec des pédicules de 18 a 22 lignes.

Uvaria verrucosa, zov. spec. Scandens; folia brevissime petiolata, e basi subcordata lanceolata, sensim acutissime acu- minata, costa media supra impress& et dense breviter tomen- tosa, infra prope basin cum petiolo pilis stellatis brevibus mu- nita, caeterum glabra, costa infra prominula, costulis utrinque 14—-16 patulis, procul a margine arcuato-unitis; fructus in ramis brevibus terminales; carpella brevissime stipitata, sub- globosa, apiculata, dense papilloso-verrucosa et pilis stellatis densissime obsita; semina 2—3 nidulantia.

Borneo, prés de Soengei-aja (Kapoeas); Trysmann (Herb. Bog. 8192). L’espéce (il n’y en a pas avec des fleurs dans notre herbier) est voisine de l’U. sphenocarpa Hook. Fin. et THoms. Les pétioles sont longs de 11 4 2 lignes. Les feuilles out une longueur de 31 & 4 pouces et demi, sur une largeur de 1 a 1 pouce et un quart. Les carpelles, qui se trouvent dans chaque fruit au nombre de 8 a 12,

rc

out un diamétre de 6 & 7 lignes, leurs pédicules out 1 ligne de long. La corolle, dout quelques fragments sont restés au fruit, me parait monopétale, les pétales sont tomenteux, de forme triangulaire-aigué, et ont une longueur de 3ia 4, sur une largeur de 3 lignes. Les sépales sont ovales, acuminés et tomen-

teux. Les pédoncules ont 3 lignes de long.

Uvaria lanceolata, zov. spec. Scandens; innovationi- bus aureo-adpresse velutinis, dein glabra; folia breviter petio- lata, e basi rotundata vel obsolete cordata laceolata, apicem

versus sensim attenuata obtusa, interdum emarginata, costa supra impressa, costulis ibi subevanidis, tenuibus, patulis, utrin- que 8—12, subtus discoloria; pedicelli pseudo-terminales, dein oppositifolii, solitarii, supra medium braecteati , uniflori; sepala basi imbricata, orbicularia, acuta v. rotundata; petala in ala- bastro imbricata, exteriora ovata, acuta, mteriora paullo bre- viora, basi contracta brevissime unguiculata; torus convexus, apice planus; stamina plurima, connectivo lato truncato; car- pella numerosa (ovula vidi 5), matura ignota; ex fructu manco torus valde incrassatus, carpella longe stipitata.

Celebes, prés de Gorontalo; Beccart. Les pétioles sont longs de d’une ligne a 1:;

les feuilles de 2 pouces a 32, larges de $ a 1 pouce. Les pédicelles sont longs

dune ligne et demie. Les pétales extérieurs n’ont que 2 lignes et demie de long, sur 2 de large. Le pédicule du fruit a une longueur de 6 lignes.

Ellipeia gilva Mig., Ann. Mus. Lugd. Bat. I, p. 9. Specimina nosta manca, sine fructibus, tamen bene cum des- criptione laudata congruunt. Bractea ovato-lanceolata v. lan- ceolata, acuminata; petala exteriora obverse elliptica, apice rotundata, plana, sepalis 4-plo longiora; interiora duplo bre- viora, basi angustata; stamina omnia antherifera; stigmata oblonga, oblique truncata, haud (ut in Uvariis) convoluta; ovula 2-serlalia; torus convexus, pilosus. Genus stigmati et fruc- tus ab Uvaria bene diversa.

Borneo, pres de Sarawak; Breccart (P. B.') 318).

Ellipeia coriacca, nov. spec.— Scandens; folum unicum com- pletum, crasse coriaceum, ovato-lanceolatum , utrinque acutum, glabrum, crebre nigro-punctatum, costa supra lmpressa, cos- tulis utrinque 10 subpatulis, primo rectiusculis, dein curvatis, marginem haud attingentibus, venis inconspicuis; pedunculus terminalis, medio bracteae cicatricem ferens; torus in fructu incrassatus; carpella 10 omnino transversale elliptica, obliqua, extus subceristata, styli rudimento valde excentrico coronata, longe stipitata; semina 1—2.

1) P. B=plantes de Borneo, recueillies par M. le Dr. Beccart.

5

Borneo, prés de Montrado; Trysmann (Herb. Bog. 10842). Le pétiole est long de 6 lignes; la feuille, longue de 3 pouces et 7, en a 11 de large. Les carpelles sont longs de 7, larges de 18 a 20 lignes; leur pédicule a une longueur de 12—15 lignes; la résidu du stigmate se trouve 4 une distance d’a peine 4 lignes du

bout extérieur des carpelles.

Sagerea cauliflora, nov. spec. Arbor; folia e basi acuta lanceolata, apicem versus sensim contracta, longe acu- minata, glabra, nitida, costa, costulis et venis supra impres- sis, costulis utrinque 12—14, ante marginem arcuatim unitis; flores e tuberculis caulinis, monoeci; pedunculi uniflori basi pluri-bracteati; sepala orbiculari-triangularia; petala glabra, crassa, carnosa, exteriora late ovata, subrotundata, breviter ciliolata, interiora breviora, haud aperta, navicularia, imbrica- tim conniventia; stamina in fl. masc plurima, pluriserialia, bre- via, crassa, loculis discretis dorsalibus, in fl. foeminea nulla; torus depresso-globosus, haud pilosus; carpella numerosa, stig- mate magno, lobato, ovulis 8 biserialibus.

Cette espece se cultive dans notie jardin, ou elle a été introduite de la province des Lampongs (Sumatra) par M. Trysmann. Par ses fleurs unisexuelles elle dif- fere de ses congénéres. Je n’ai pas vu de fruits. Le genre Sagerwa devra étre restitué; il différe de Bocagea par Vinflorescence, par le torus et par la forme des étamines. Cependant je crois que le B. coriacea Hoox. Fit. et THoms. (Flora of British India 1, p. 93) west pas de ce genre. Les feuilles ont une longueur de 8 a 13, une largeur de 2 a 3 pouces. Les pédicelles, longues de 18 a 24 lignes, portent des fleurs d’un pourpre clair grisitre. Les sépales sont longs de 21 a 3, larges de 2 lignes. Les pétales extérieurs des fleurs males out 6 a 7 lignes de long, 6 de large; dans les fleurs femelles, les pédicelles sont longues de 4 pouces; les pétales ext. longs et larges de 9 pouces.

Cyathocalyx. Ci dessous je drécrirai une espece, que M. Bxccari et moi nous avons placée dans ce genre, et qui forme une transition entre les genres Cyathocalyx et Drepanan- thus. Le dernier genre differe des vrais Cyathocalyx, par les carpelles nombreux, par les pétales non aplatis et par les feuilles pubescentes. Mais notre nouvelle espece (C. obtusifolius), qui possede plusieurs carpelles , a les feuilles entierement glabres ; tandis que le C. swmatranus (Scurrr., Ods., p. 67), qui n’a qu'un

6

seul carpelle, a de nouveau les pétales et les feuilles des Dre- pananthus. Je propose donc de réunir les deux genres. Le genre Cyathocalyx se composera ainsi de deux sections: | Lucyathoca- lye, venfermant les especes & un seul carpelle, C. zeylanicus, C. martabanieus, C. maingayi?, CG. sumatranus et CG. marginals; WV Drepananthus, & plusieurs carpelles, renfermant, outre les deux especes de M. Mainaay, le C. obtusifolius et une quatrieme es- pece de Sumatra. C’est un fait bien étrange, que le C. obtusi- folius, & feuilles de vrai Cyathocalyx (qui se bornent a Sumatra, & Bangka, aux Indes anglaises et a Ceylan), a fleurs et a car- pelles de Drépananthus (qui croissent encore plus 4 lest), ait été trouvée sur les frontieres les plus orientales de notre flore, tan- dis que le C. swmatranus, vrai Cyathocalyer quant aux carpelles, vrai Drepananthus quant aux pétales et aux feuilles, provienne de Sumatra.

Cyathocalyx (Hucyathocalyz) marginalis, nov. spec. Arbor alta; folia breviter petiolata, glabra, basi acuta, lance- olata, apice longiter acuminata, costulis utrinque 10—12 pa- tulis, ante marginem arcuatim unitis, ut costulam marginalem mentientur; pedicelli fructu breviores; carpella matura subses- silia, dense velutina, subglobosa, solitaria vel gemina; semina plurima, biserialia, nidulantia; fructus desunt.

Bangka; pres de Soengei-liat; Trysmann. Nom indigéne: banit itam. Cette es- péce est remarquable par les deux carpelles. Le fruit est beaucoup plus petit et plus roud que celui du C. sumatranus, dont notre nouvelle espece différe aussi par la nervure caractéristique et par les pétioles beaucoup plus courts (11 a 2 lignes). Les feuilles sont longues de 51 & 7}, larges de 1} & 2 pouces et un

quart. Les fruits ont un pouce et trois quarts de diamétre.

Cyathocalyx (Drepananthus) obtusifolius Bucc. et Scunrr. Arbor mediocris; folia glabra, longiuscule petiolata, basi sub- inaequaliter acuta, elliptica, apice rotundata, costulis utrinque 8—10, arcuato-patulis, ante marginem arcuatim unitis; pedun- culi extra-axillares glomerulati, plerumque in ramulis defoliatis, breves, pluri- (coaetaneo-1-) flori; pedicelli elongati; sepala 3

4 ovato-acuta, dense pubescentia; petala lutea 6, conformia, dense pubescentia, basi lata supra genitalia constricta, dein erecta, carnosa, sepalis pluries longiora, interdum utrinque, saepius facie interna tantum linea elevata notata; stamina plu- rima, autherae laterales, connectivo producto; torus elevatus , apice (ubi carpella insident) planus; carpella plurima, prisma- tica, pilosa; stigmata magna, viscosa, confluentia, ovariis vix breviora; ovula 3—5d, 1-seriata; carpella matura brevissime (?) stipitata, ellipsoidea, obtusa, seminibus 3 ciformibus.

5 superpositis, dis-

Nouvelle- Guinée, prés de Ramoj; Breccart (P. P. 369). Les pétioles sont longs de 6 a 9 lignes; les feuilles de 43 4 5:, larges de 2! a 3 pouces. Les pédoncu- les ont une longueur de 4, les pédicelles de 17 lignes. Les pétales sont longs

de 10 lignes; a leur base ils ont 2, a leur sommet une seule ligne de large.

2)

Les fruits sont longs de 8, larges de 4 lignes.

Cyathocalyx (Drepananthus) ramiflorus Maine., in Hoo- KER, lor. Br. Ind. 1, p. 56.

Bangka, pres de Batoe-roesu; TnysmMann. Le nom indigeéne est toelin.

Cyathocalyx (Drepananthus) pubescens, nov. spec. Ar- bor; folia e basi inaequaliter subcordata elliptica , apice abrupte acute acuminata, marginibus subrevolutis, supra saturate viri- dia, infra pallidiora, pubescentia (pilis stellatis imtermixtis) , supra praeter costam et costulas glabrescentia, novella cum petiolo et ramulis junioribus dense brunneo-aureo-velutina, cos- tulis utrinqgue 14—16 patulis, versus folii apicem et basin de- crescentibus, prope marginem arcuato-unitis; pedicelli crebri, breves, fasciculati, in tuberculis intraaxillaribus, basi bractea truncata muniti; sepala sublibera, triangularia, acuta, subcon- cava, apice revoluta; petala conformia, basi lata, breviter con- cava, conniventia, caeterum subteretia, linearia, incrassata, aperta, petalorum interiorum partibus basilaribus connatis; to- rus valde pilosus, apice planus; stamina indefinita, cuneata, antheris lateralibus, linearibus, connectivo supra antheras late truncato; ovaria ad 12, densissime pilosa, stigmatibus magnis

S

confluentibus, ovariis paullo brevioribus; ovula 6, 1-seriata; carpella ellipsoideo-obtusa, pruinosa, stipitata; semina dissepi- mentis spuriis separata, subdiscoidea, testa nitida.

Sumatra, province de Padang. L’espéce se cultive dans notre jardin. Les pé- tioles ont une longueur de 7 & 9 lignes; les feuilles de 61 411 pouces, sur une largeur de 3:—5 pouces et demi. Les pédicelles mesurent a peine une ligne et demie. Les sépales ont 2 lignes de long et de large. La partie basilaire des pé- tales est longue et large de 2 lignes; la partie supérieure a 1 pouce de long, une demi-ligne de large. Les carpelles sont longs d’un pouce, larges d’un demi- pouce; leur pédicule est de 2 lignes et demie.

Mezzettia. Le genre Lonchomera de M. M. Hooker et Tuomson (lor. Br. Ind. I, p. 94) est synonyme avec le genre de M. Brccarr Il differe du genre Monocarpia de M. Mique. (Aun., 1. c., p. 12) par le petit nombre des étamines, par les anthéres introrses et par les ovules peu nombreuses et unisé- riées. Nous possédons des exemplaires des deux especes, qui forment le genre; l’une & été trouvée a Bangka, Vautre a Bangka et Sumatra. Celle de Bangka et de Sumatra se trouve cultivée dans le jardin, et c’est pour cela que j’ajoute ici la description.

Mezzettia parviflora Bucc., nuov. Giorn. bot. ital. III, p. 188; Lonchomera leptopoda Hoox. rin. et THoms., /. ¢., p. 94. Abor, ramulis teretibus glabris; petioli breves, contorti, late canaliculati; folia glabra, nitidia, coriacea, e basi acuta ellip- tico-lanceolata, subabrupte modice obtuse acuminata, costa va- lida, costulis subobtectis patulis, procul a margine unitis; pe- dunculi brevissimi, in axillis defoliatis solitarii v.. gemini; pe- dicelli umbellati, umbellis 83—4-floris, cum flore toto pubescen- tes; sepala deltoidea, revoluta; petala aperta, subulata, exteri- ora paullo longiora; stamina biserialia, brevissima, connectivo truncato; torus convexus, apice concavus, fovea margine hirta; carpellum unicum ellipsoideum, glabrum, sulco ventrali nota- tum, stigmate planiusculo; ovula 2 superposita; carpellum ma- turum sessile, late obliquo-ellipsoideum, utrinque obtusum, albido-farinose obductum, dein glabrum nitidum; semina 2

)

magna, horizontalia, in pulpa nidulantia, hemi-ellipsoidea , al- tero latere plana; testa nitida.

Sumatra et Bangka. Dans cette derniére ile elle a été découverte par M. Rutorrs; le nom indigéne est Lemang. Les pétioles sont longs de 4—5 lignes; les feuilles , longues de 4 pouces et demi 4 63, en ont 13 a 12 de large. Les pédicelles ont une longueur d’un demi-pouce; les sépales d’une ligne a 14. Les pétales extérieurs ont 5 & 6, les intérieurs 2 4 3 lignes et demie de long, sur une demi-ligne de large. Le fruit est long de 2 pouces, large de 13; les graines mesurent 1 pouce de large, 1; de long.

Mezzettia umbellata Buce., /. ¢., p. 187.

Borneo, le long du Kapoeas, prés de Soengei-Singkadjang; TEysMann. (Herb. bog. 8643). Le nom indigéne est: Kananga pantej.

Disepalum coronatum Bzcc., /. ¢c., p. 155, tab. V. N’ayant pas vu des spécimens autenthiques, ni du D. coronatum, ni du D. anomalum Hook. rin. (Trans. Linn. Soc., XXIII, p. 146, tab. XX) et trouvant, dans nos exemplaires, le nombre des pé- tales trés-variable (4, 5, 6, 7 et 8), j’avais cru que les deux especes n’en formaient qu’une seule. Surtout parceque les fleurs, décrites par M. Hooxrr, ne sont pas encore bien déve- loppées et qu’il y a beaucoup d’Anonacées, dont les fleurs jeu- nes, tout en possédant déja des étamines et des pistils déve- loppés, mais de tres-petits pétales, restent longtemps dans cet état; leurs pétales se développent soudainement (le meilleur exemple que j’en connais est le Marsypopetalum). Mais M. Bxc- CARI m’assure, qu'il a trouvé & Sarawak les deux espeéces l’une a coté de l'autre, et qu’elles sont bien différentes. Mes spéci- mens différent de ceux de M. Brccari par les pétales plus long et plus étroits; de ceux de M. Hooxrr par la forme de ces organes.

Gorneo, dans les marais prés de Sintang; Teysmann (Herb. Bog. ns 8195 et 8199)5 prés du mont Sikadjang; Tuysmann (Herb. Bog. 8642). La corolle est vrai- ment monopétale, comme le remarque M. Beccart; l’anneau hypogyne de M. Hoo- KER n'existant pas. Les pétales ont une longueur de 6 lignes. Les carpelles murs, qui se trouvent en grand nombre dans chaque fruit, sont larges de 2 lig- nes; leur pédicnle est long de 8 4 10 lignes; elles renferment une ou deux graines,

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Ararocarpus, nov. gen. Unonearum. Sepala 3 subcordato- ovata, acuta. Petala 6 subaequalia, biseriata, aperta, elongata , plana, interiora basi subconcava. Stamina indefinita tetragono- cuneata, connectivo ultra loculos truncato-dilatata. Torus ele- vatus, depresso-conicus, pilis longis obtectus. Carpelle 8—12 subconnata, stylo oblongo strigose piloso, ovulis plurimis bise- rialibus. Baccae in fructum pluriloculare polygonato-depresso- subglobosum concretae. Arbuscula, floribus solitariis axillari-_ bus (Java). Genus a caeteris ejusdem tribus carpellis conna- tis recedens. Ab Anona corollae forma et carpellis pluri-ovula- tis facile distinguendum.

Ararocarpus velutinus, zov. syec. Ramuli grisei; fo- lia beviter petiolata, e basi acuta elliptica, ebtuse modice acu- minata, pergamacea, praeter costam et costulas, subtus pilis strigosis obtectas , glabra, costulis utrinque 6—8, erecto-patulis , arcuatim unitis; flores solitarii axillares, brevissime pedicellati , aureo-strigose pilosi; carpella basi mox connata, apice sublibera; fructus loculi singul biserialiter polyspermi, apice obtuse pro- minentes; fructus totus indumento velutino obtectus.

Jai découvert cette plante prés de la céte méridionale de Java, prés du village Tyipantjar (résidence de Préanger). Le nom indigéne est bisoel boeroeng. Ce petit arbre est haut de 6 pieds. Les feuilles sont longues de 5 pouces a 63, larges de 12 a 2. Les pétales extérieurs sont longs d’un pouce, larges de 4 lignes. Le

fruit a presque deux pouces de diamétre.

Polyalthia papuana, nov. spec. Folia glabra, brevis- sime crasseque petiolata, basi subrotundata vel subcordata , lan- ceolata, sensim in acumen acutum producta, fuscescentia , cos- tulis utringue 14—16 patulis, procul a margine arcuatim-flex- uosi confluentibus, reticulatim venosa; pedunculi axillares solitarii, basi pluribracteati, graciles, uniflori; petala subcon- formia, aperta, plana, e basi subcontracta lanceolata, obtusa, pubescentia, reticulato-venosa, sec. cl. Brccarr basi macula pur- pureo-violacea notata, et petala interiora sub authesin pro parte inferiore levissime cohaerentia; stamina numerosa, brevia, con-

1

nectivo plano, lato truncato; ovaria plurima, pubescentia, stigmate

brevi, subclavato, ovulis 2 superpositis; carpella matura 6- 9

in quovis fructu, ellipsoidea, subapiculata, stipitibus gracilibus

breviora, 1—2-sperma; calyx in fructu persistens.

Nowvelle-Guinée, pres d’Amberbakin et d’Andaj; Beccart (P. P. 535). Les spé- cimens d’Andaj ont en partie les feuilles obverso-lancéolées, plus larges (11:—3 pouces), et longues de 6 pouces a 7}. Les feuilles de ceux d’Amberbakin sont longues de 61 & 8, larges de 2 pouces a 2}; leur pétiole est d’une ligne et demie. Les pédicelles sont longues de | pouce a 13; les pétales ont 7 a 8 lignes de long. Les carpelles sont longs de 31, larges de 2 lignes; leur pédicule me- sure 4 lignes.

Polyalthia spec. Les spécimens n’appartiennent pas & une des Polyalthia (Monoon) connus de la Nouwvelle-Guinée. Le fruit est grand (1 pouce environ) et a un court pédicule.

Nouvelle- Guinée, pres de Ramoj; Brccart (P. P. 379.

Popowia. Le genre Popowia offre de nouveau un exemple, qui prouve que la famille des Anonacées a besoin d’une révi- sion. Le genre a été établi par Enpiicner sur une espece Ar- chipélagique, qui alors ne pouvait étre réunie & acun genre connu, parcequ’elle différait de ses voisins par les pétales inté- rieurs, libres et infléchis au sommet et par le nombre des ovules. L’auteur sentit cependant Vaffinité, qui existe entre son Popowia et les Orophea, et il plagait son nouveau genre | tout pres de ce dernier.

Dans la Flora Indica, MM. J. D. Hooxrr et THomson y joi- gnent une espece malaise, qui avait en commun les pétales in- flechis et V’ovule solitaire; en outre ils admettent comme vrai- semblable, que l’espece africaine, nommée jusqu’ alors Uvaria Vogelu, devrait aussi entrer dans ce genre. Ils placent le genre, avec les genres Goniothalamus, Orophea et Mitrephora, dans la série des Mitréphorées, caractérisée par les pétales intérieurs & onglet prononcé et par les étamines, qui se couvient mutuel- lement. Ils le croient tres-éloigné des Saccopétalées , compre- nant les genres Miliuvsa, Saccopetalum et Alphonsea. Us ajoutent

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méme, que, si le genre Popouwia n’avait pas été établi déja,, ils auraient réuni leur nouvelle espece au genre Oropsea.

Dans le Genera Plantarum, M.M. Brnroam et Hooxrr ont donné un nouvel arrangement de la famille, arrangement qui me parait, & plusieurs égards, moins heureux que celui du Flora Indica. Surtout quant aux genres cités ci-dessus.

Les séries, dans lesquelles les auteurs du Genera ont divisé la famille des Anonacées, ont été établies pour la plus grande partie solon la nature des pétales, et le genre Popowia se trouve dans leur série des Unonées, dont les pétales sont aplatis et presque égaux, ou bien dont les pétales intérieurs sont plus petits que les extérieurs. Or, dans le Popowia pisocarpa de M. Enp- LicuER et encore dans le P. ramosissima de M.M. J. D. Hooxer et THomson, les pétales intérieurs au contraire sont plus longs que les extérieurs et ils ne sont pas aplatis. On a done ac- cordé trop de poids a la nature des étamines, qui sont ce que nous avons appris a nommer des étamines des Uvariées. Mais encore, si méme on considere ce dernier caractére comme de la plus haute importance, le genre Popowia aurait du étre placé dans la série des Mitréphorées, qui est caractérisée comme suit: ,petala exteriora aperta, imteriora circa geni- talia erecto-conniventia vel connata; stamina Uvariearum.” fl aurait done trouvé sa place & coté de Mitrephora, son voisin naturel.

Par une erreur le genre Orop/ea est placé par les mémes au- teurs dans la série des Miliusées, caractérisée par des étamines , dont les connectifs sont décrits de la maniére suivante: ,con- nectivo ultra loculos dorsales conspicuos vix vel non dilatato.” Un tel connectif ne se trouve dans aucune espece d’Orophea ; au contraire cet organe y est toujours large. Avec beaucoup de droit on a séparé les Miliusées des autres Anonacées , parce- que les étamines ont une autre forme; quoique dans quelques Goniothalamus on pourrait citer des étamines de la méme nature, Mais ce n’est jamais le cas dans les Orophea, dont les étamines sont quelquefois (non toujours) laxement imbriquées, mais non # cause de leur forme abnormale, mais par ce que leur nombre

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est beaucoup moindre et qu’elles se trouvent donc plus éloig- nées les unes des autres.

Par cette erreur, qui cependant a été corrigée par M. Mi- QUEL dans sa révision des Anonacées, publiée dans les Annales Muser Lugduno- Batavi, les Orophea sont séparés des Mitrephora. Cependant ces deux genres sont tellement voisins l’un de Vautre, que je serais tenté & les réunir. Je ne connais aucune différence entre ces deux genres, si ce n’est que les péta- les extérieurs des Mitrevhora sont plus grands que ceux des Orophea.

La cause de cette erreur se trouve dans la phrase déja citée de la Flora Indica: ,A plant from South-Africa, and another from Worth-Australia seem to be referable to the same genus; the imperfectly known Uvaria Vogelii from West-Africa is per- haps also a. congener.’ Les espéces africaines ne peuvent étre réunies dans le méme genre que les especes asiatiques. Le connectif est plutot celui d’une Miliusée que celui d’un Orophea ; et je ne saurais aucune raison pour les placer dans le genre Popowia de M. Enpuicuer, qui en est éloigné par tous les ca- racteres, qui servent & établir des séries et des genres dans la famille des Anonacées; je ne connais aucune raison pour faire cela, si ce n’est qu’on ne saurait les placer ailleurs. Mais pour- quoi done ne pas en faire un nouveau genre?

M. Brnrnam, dans sa /lore de [ Australie (1, p. 52) y a réuni une Anonacée australienne. Je n’en ai vu ni des spécimens d’her- bier, ni des figures. Les fleurs n’ont pas été décrites assez mi- nutieusement pour bien connaitre la nature des pétales. Mais, Jugeant d’aprés la grandeur de ceux-ci, et d’apres les change- ments faits par M. Benrnam dans la diagnose de ce genre, afin de pouvoir y recevoir son espece, je croirais plutot que le Po- powia australis est un Polyalthia.

Dans la révision de la famille, dont M. Bainion a enrichi notre littérature botanique dans sa magnifique , //istoire des Plantes,” il confirme V’erreur de M.M. Benrnam et Hooker, en conservant dans le genre Popowia les espéces africaines et aus- traliennes. Encore, que je Vajoute ici, la nature du stigmate,

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caractére qui dans le futur sera plus apprécié pour la sépara- tion des genres, s’oppose finalement a cette réunion.

Mais il replace & grand droit les Orophea prés de leurs voi- sins si naturels, les A/trepyhora. ‘Toutefois, en agissant d’une maniere conséquente, il aurait du placer et les Popowia et les Orophea dans sa série des Miliusées, parceque dans ces deux genres les pétales extérieurs sont sépaloidés et ressemblent beau- coup plus aux sépales qu’aux pétales intérieurs.

Les Popowia sont placés par lui parmi les Unonées, dont ils different par les mémes caracteres que les Orophea et les M- trephora. Selon la diagnose du genre Orophea, donnée par M. Bartion, tous les Popowia asiatiques sont des Orophea.

Je n’ai pas encore réuni assez de matériaux pour pouvoir tenter une révision complete des expeces archipélagiques de cette famille; mais, comme le disent M.M Hooxsr et THomson: ,the state of this order is still very unsatisfactory, nor is it to be expected that the tribes and genera can be established on a proper basis, untill the species have been much more carefully and completely examined.” J’espere pouvoir le faire dans quelque temps.

Jugeant d’apres le matériel actuel, je crois que, si on you- dra diminuer le nombre des genres Anonacés, comme M. Bariino a déja commencé & le faire, on pourrait réunir les genres Oro- phea, Mitrephora et Popowia; mais toujours on devrait en ex- clure les Popowia africains. Les Orop/ea seraient donc la forme typique avec deux sous-genres. A cette forme typique s’uniraient dune part les Mitrephora, avec un seul sous-genre, de l’autre part les Popowia, de nouveau avec deux sous-genres. Voudrait ou conserver le genre Poyowia, la diagnose en serait la suivante:

Popowia Enpt. Flores parvi, hermaphroditi. Calyx 3- merus. Petala 6, valvata, subaequalia, nunc exteriora, nunc interiora longiora, interiora basi interdum angustata, saepius conniventia aut apice inflexa. Stamina subdefinita, aequalia, connectivo lato producto (Uvariearum), loculis extrorsis. Car- pella subdefinita , ovulis solitariis supra basin insertis, vel raro 2 superpositis; stylus magnus clavatus. Fructus e baccis liberis

conformatus, mono- vel raro dispermis. Frutices erecti vel arbores minores; innovationibus pilosis; folis plerumque dein glabrescentibus, distincte costulatis; floribus oppositifolis vel pseudo-terminalibus. (Asia ¢ropica).

Popowia nova-guineénsis? Mig., 4z., /. c. Fructus tus in nostris desunt. Petala (ud in Poyowus fieri solet) basi cohaerentia; exteriora valde breviora, sepalis forma et magni- tudine inter se aequalia; interiora dup'’o longiora, basi haud unguiculata sed subcordatella, apice margine incrassato laeviter cohaerentia, haud inflexa; stamina 12, biseriata, connectivo sa- tis lato obtecta; ovaria 8, ovulo unico suprabasilari; stigmate inter se cohaerentia et conam acutam formantia, papillosa.

Nouvelle- Guinée, prés de Ramoti; Brccari (P. P. 367). Les feuilles sont acu-

minées; les fleurs sont au nombre d'une ou deux sur chaque pédoncule.

Popowia? papuana, zov. spec. Folia brevi-petiolata, e basi inaequilateraliter acuta, plerumque ex oboverso elliptica vel lanceolata, apice acuta vel obtusa (haud acuminata); flores extra- axillares; plures in quovis pedunculo sublignoso, dense pluri- bracteato; pedicelli infra medium bracteolati; sepala ovata acu- minata; carpella matura ad 6, subellipsoideo-globosa, breviter stipitata, monosperma.

Nouvelle-Guinée, prés de d’Andaj; Brccart (P. P. 563). Je n’ai pas vu les fleurs de cette espece; peut-étre est ce un Orophea. Les feuilles ne sont jamais acuminées, comme celles de l'espéce précédente, qui en différe encore par l’in- florescence. Les bourgeons sont couverts de poils assez roides, couchés, de cou- leur brun-chataigne. Les feuilles adultes sont glabres 4 la page supérieure, a Texception de la nervure médiane; a la page inférieure elles possédent un indu- ment épais sur les nervures et des poils assez rares sur le parenchyme; les ner- vures sont presque dressées. La longueur des feuilles est de 2! a 4 pouces, sur une largeur de 14—20 lignes: les plus grandes sont distinctement cunéiformes a leur base. Les pétioles ont 4 peine une ligne de long. Les parties florales sont pourvues du méme indument que possédent les bourgeons; les pédoncules sont courbés et longs d'une ligne et demie; les pédicelles, aussi courbées, sont lon- gues de 3 lignes. Les carpelles ont une longueur de 4 @ 41, sur une largeur

de 3 lignes; leurs pédicules n’ont qu'une seule ligne.

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Popowia Beccarii, xov. spec. Inovationes cum inflorentia sepalisque pilis longis fere patulis, fusco-aureis, dense veluti- nae; folia brevissime petiolata, e basi valde inaequilatera sub- cordata, plerumque ex oboverso lanceolata, apice protracto ob- tuso, utrinque pilosa, dein supra glabrescentia; inflorescentia extra-axillaris vel pseudo-terminalis; pedunculi breves, pluri- flori; pedicelli pedunculis aequilongi; sepala extus longe pilosa, intus glabra, ovata, acuta; petala suqaequilonga, sepalis duplo longiora, inter se basi cohaerentia, ut corolla jam deflorata sit monopetala, lanceolata, obtusa; interiora apice haud inflexa sed marginibus incrassata nec connata; stamina vidi 9 (18 sec. cl. Brccari) biserialia; torus apice globosus, valde pilosus; carpella 7 (stigmatibus in nostris jam defloratis), ovulis 1 alte inserto; fructus parvi, globosi mutua pressione (cum plures maturescunt) basi angulati, valde pilosi, pisi minoris magnitudine.

M. Brccarr trouva cette espéce a plusieurs endroits de la Nowvelle- Guinée , i savoir prés de Poetat, sur le mont Arfak (P. P. 880); prés d’Anjaj (P. P. 560); prés de Ramoy (P. P. 368) (les plantes trouvées dans ce dernier endroit ont un port plus robuste , les poils sont plus courts et disparaissent plus vite); prés d’Amberbakin et enfin sur la céte septentrionale, prés de Bani. Les feuilles sont longues de 3—4:, larges de 11 a 1 pouce et demi; les pédoncules ont une longueur d’é peine une ligne. Dans la forme, trouvée prés de Ramoj, les feuilles sont subovales, lon- gues jusqu’a 5 pouces et larges d’un pouce et trois quarts. Dans le mont Ar-

fak, prés de Poetat, M. Brccart trouva encore un autre Popowia; par le manque de fleurs et de fruits je ne puis pas déterminer l’espéce.

Popowia parvifolia, zov. spec. Innovationes, cum pe- tiolis et inflorescentia, pilis subpatulis aureo-fuscis dense stri- gosae, ramis dein glabrescentibus, nigris; folia brevissime peti- olata, e basi inaequilatera acuta, utrinque augustata, lan- ceolata, obtuse acuminata, infra dense pilosa, supra prae- ter costam glabrescentia; pedunculi brevissimi, pseudoter- minales vel extra-axillares, pluri-(coaetaneo-uni-) flori, brac- teati; sepala ovata acuta extus pilosa, intus glabra, corolla nondum aperta jam breviora; corollae alabastra globosa (flores aperti desunt); petala exteriora sepalis longiora, concava, basi subangustata, extus pilosa; interiora basi angustata sed haud unguiculata, apice leviter cohaerentia, ibique subinflexa, ex-

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terioribus aequilonga sed angustiora; stamina 13, Uvariearum, 3-seriata, connectivo lato; carpella 8, valde pilosa, stigmatibus cohaerentibus, sed haud in conam convergentibus (potius diver- gentibus ut in P. pisocarpa); ovulo unico suprabasilari; fructus desunt.

Nouvelle-Guinée sur le mout Arfak, & une hauteur de 5 a 7000 pieds, prés de Hattam; Brccart. Les feuilles ont une longueur d’un pouce et demi a 23, et sont larges de 5 a 9 lignes.

Popowia bancana, zov. spec. Arbor parva; innovatio- nes cum petiolis, foliis subtus in costa et costulis, supra in costa, pedunculis, pedicellis, bracteisque rufo-hirtellae; folia nunc ex ovato, nunc ex oboverso, elliptica vel lanceolata, basi semper inaequilatera, plerumque acuta, raro obtusa, nunquam emarginata, apice abrupte acuminata, costulis arcuatim ad- scendentibus, vel, in foliis latioribus, arcuatim patulo-erectis, ante marginem deliquescentibus, satis notata; pedunculi op- positifolii vel pseudo-terminales, multo-bracteati, pluri-flori, coaetaneo-uni, vel haud raro biflori; pedicelli pro genere crassi, curvati, infra medium bracteati; sepala late cordata, acuta, fusco-tomentosa, patentia; petala griseo-albide obducta, exte- riora elliptica, acuta, concava, intus glabra, sepalis subaequi- longa, interiora basi unguiculata, supra unguem, stamina lon- gitudine aequantem, cohaerentia, navicularia, apice valde in- crassata, ibique valde pilosa, leviter inflexa, exterioribus sub- longiora; stamina 15, connectivo late truncato; ovaria 6—7 pilosa, stigmatibus magnis clavatis, ovulo unico.

M. TzrysmMann a découvert cette espéce dans l'ile de Bangka. Nous en possédons des spécimens, recuellis prés de Pangkal pinang, prés de Soengei-liat et sur le mont Menoembing , pres de Muntok (Herb. Bog. n°s, 17849 , 17850, 17851 et 17853). Les pétales interieurs out une forme intermédiaire entre ceux du Popowia piso- carpa et des Orophea. Mes fueilles out une longueur de 3 a 44, et une largeur de 14 & 2 pouces; leurs pétioles sont longs d’une ligne a 14; de chaque cdté on trouve 74 10 nervures: les veinules sont peu visibles. Les pédoncules sont longs de 1 & 2 lignes: les pidicelles en ont 13. Le nom indigéne a Bangka est: me-

sidung ou mensidun et tebabak.

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Orophea chrysocarpa Mig. Zc. p. 24.

Borneo; Beccart (P. B. n°, 2654).

Orophea reticulata Miq., 2. ¢, p. 23; Guatlleria laterifora Zouu. (haud aliorum).

Java, dans la province de Banjoewangi, entre Gambiran et Kradjinan; ZoLLincer (Herb. Z. M. n°. 2885, Herb. Bog. n°. 17896). La plante se nomme en java-

nais wanitan. Orophea corymbosa Bu.; Scuurr., Obs. p. 9.

Java; nom indigéne: Kisauhun (Herb. Bog. n°. 17854).

Orophea hexandra Bi; Mig, 7. ¢ p. 27.

Java, prés de Tjibodas sur le mout Gedéh (4500’), prés de Buitenzorg, sur le Tji- saroewa et sur le Pantjar; le long de la céte méridionale, pres de Oetan Santjiang ; ScHErrer (Herb. Bog. n°. 17927, 17928, 17891 et 17895).

Orophea latifolia Bu.; Mig., 7 ec.

Java, pres de Oectan-Santjiang; Scuerner (Herb. Bog. ns. 17892, 17893 et 17894; Herb. Z. et M. 2688). Nom indigéne Kiladja, comme celui de l’espéce précédente.

Orophea aurantiaca Mig. /. c. p. 26.

M. Brccart trouva cette espéce dans Vile du Lutor, faisant partie du groupe Aroe. Dans ses spécimens les feuilles ont une longueur de 7 pouces. Les carpelles ont une forme globoso-ellipsoidée et possédent un indument court erisatre: elles ont 9 lignes de long, sur 7 de large; leur pédicule atteint & peine une ligne. Selon une annotation du Dr. Brccarr les fleurs sont polygames; les sépales triangulai- res et ovales, longs d’un millimétre; les pétales extérieurs sont sépaloides et de furme ovale allongée; ils sont longs de 2 millimétres et demi et possédent un gland; les étamines sont au nombre d’environ 24.

Orophea Beccarii, zov. spec. Ramuli pube stellato dense griseo-aureo longo diutius obtecti, dein nigrescentes; folia bré- vissime petiolata, e basi cordata lanceolata vel subovato-lan- ceolata, versus apicem sensim in acumen longum angustum producta, supra glabra, infra, praesertim in costa et costulis, satis dense pilosa, costulis utrinque 10—13 erecto-patulis, ante

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marginem arcuatim unitis, transverse venosa; pedunculi axil- lares solitarii vel gemini; flores polygami; sepala parva; petala exteriora sepaloidea, interiora pluries longiora; ovarium uni- cum; ovula 12, biseriata; carpella sessilha, ellipsoidea, obtuse acuminata, densissime strigoso-pilosa.

Nouvelle-Guinée, prés d’Andaj; Buocari (P. P. n°. 537); sur le mont Arfak, prés de Putat; Brccani (P. P. n°. 881 et 881 bis). Les feuilles ont une longueur de 6;—12 pouces, sur une largeur de 2 a 3: (celles du numéro 88! bis sont moins larges; leur longueur est de 5 pouces & 71, leur largeur de 12 seulement). Dans chaque infforescence il n’y a qu'une seule fleur hermaphrodite; les pédon- cules ont 1; & 2 pouces et demi, les pédicelles 5—7 lignes de loug. Les pétales extérieurs sont longs de :, les intérieurs de 2 lignes. J'ai compté 18 étamines.

Les carpelles ont une longueur d’un pouce et demi et une largeur de 9 lignes.

Orophea costata, xzov. spec. Ramuli pubescentes, dein glabrescentes; folia brevissime petiolata, e basi rotundata vel acuta, lanceolata vel ovato-lanceolata, apicem versus sensim contracta, obtusa, glabra, supra lucidula, costulus utrinque 10—12 patulis, ante marginem unitis, supra subevanidis; flo- res polygami, axillares, subsessiles; sepala triangularia; petala exteriora sepaloidea, ovata, punctato-glandulosa, ciliata, inte- riora tomentosa; stamina 12 (in flore hermaphrodito 6), con- nectivo tricornuto-truncato; ovarium solitarium; ovula 8 bise- rialia; carpella subgloboso-ovoidea, obtusa vel subapiculata , sessilia, longitudinaliter costata, pube densi brevi obtecta.

Nouvelle-Guinée , prés de Andaj; Buccart (P. P. n°. 572). Les feuilles sont lon- gues de 3 a 42, et larges de 1 pouce @ 13. Les pédoncules atteignent, avec les pédicelles, 4 peine la longueur d'une ligne. Les pétales intérieurs sont presque deux fois plus longs que les extérieurs, et 3 fois plus que les sépales. Les car- pelles out 9 lignes de long, 7 de large.

Mitrephora celebica Scuzrr., Ods. p. 67.

Nouvelle-Guinée, prés de Tangion Bair; Beccari (P. P. n°. 1); prés de Ramoj ; BEc- carr (P. P. n°. 374). La détermination reste un peu douteuse. Le n°. 1 dif- fere de nos spécimens cultivés par un plus petit nombre de nervures et par l’in- florescence plus’ courte. Le n°. 374, qui a de jeunes fleurs, est trés-sembable a

nos exemplaires.

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Mitrephora glabra, ov. sec. Arbor; folia e basi in- aequilateraliter acuta lanceolata, sensim in acumen satis lon- eum obtusum contracta, praeter juvenilia in costa omnino gla- bra, supra lucidula, costa et costulis supra impressis, hisce utrinqgue 9—11 arcuato-erecto-patulis, ante marginem evanidis; pedunculi oppositifolii, solitarii, cicatricibus bractearum dense muniti, bracteis pilis adpressis longiusculis aureo-pilosis; pedi- celli duplo breviores, medio bracteati; sepala dense pilosa, tri- angularia, acuminata; petala exteriora elliptica, basi subcon- tracta, apise acuta, pilis aureis adpressis dense strigosa; inte- riora unguiculata, extus pubescentia, intus dense lanosa; car- pella plurima longiter stipitata, depresso-obovoideo-subglobosa , pube breyi dense velutina; semina plurima biserialia.

Borneo, prope Sebaloun; Trysmann (Herb. Bog., nes 10840 & 10841). Le pétiole

est long de 2 lignes 4 21; les feuilles sont longues de 5 a 7, larges de 1; A 2

pouces. Les pédoncules ont 6 4 12, les pédicelles 4 a 5 lignes de long. Les sépales sont a peine d'une ligne; les pétales extérieurs ont une longueur de 8, une largeur de 5 a 6 lignes; les intérieurs sont longs de 6—7, et leur onglet de 3 a 4 lignes. Les carpelles ont 8 lignes de long, 6 de large; leur pédicule

atteint 11 4 un pouce et demi.

Mitrephora subaequalis, zov. spec. Innovationes et inflorescentia pilis satis longis densissime aureo-velutinae; folia supra dein glabra, infra in costa et costulis dense, caeterum sparse, pubescentia, e basi obsolete subcordata subcuneato-ob- _verse elliptica, brevissime apiculata vel apice rotundata, subtus dein glaucescentia, costa et costulis supra impressis, infra bene perspicuis, hisce patulis subparallelis, ante marginem arcuatim unitis, transverse paralleli venosis, utrinque 10- 14; flores in- tra-axillares, solitarii, pedicellis infra medium bracteatis; sepala brevissima, triangularia; petala exteriora aperta , late obovoideo- rotundata, utrinque pubescentia, interiora unguiculata, supra unguem sensim dilatata, deltoidea, apice acuta, connata; sta- mina plurima, connectivo late oblique truncato; carpella plu- rima, pilosa; stigma elongatum; ovulum unicum suprabasilare.

Nouvelle- Guinée, pres d’Andaj; Brccanrt (P. P. n°. 523). L’espéce ale port d’un Me- lodorum; le nombre restreint des ovules n’est connu dans aucun Mitrephora, et

peut-étre cette espéce est le type d’un nouveau genre. Feuilles longues de 4 a 54, larges de 13 & 2% pouces, avec pétioles de 3 a 4 lignes de long. Les pédi- celles ont une longueur de 6 lignes. Les sépales sont & peine 1 ligne. Les pé- tales extérieurs sont longs de 5, larges de 4 lignes; les intérieurs longs de 5,

larges de 41 lignes.

8 macrocalyx. Dans Vherbier de M. Beccart se trouvent des spé- cimens d’une plante, dont les feuilles et les fleurs sont exacte- ment conformes a celles du J. subaequalis, seulement les sépales, qui, dans celui-ci, ont & peine une ligne de longueur, mesurent 2; & 3 lignes. Dans le bourgeon les sépales sont plus grands que la corolle; ils sont de forme ovale et sont acuminés.

Nouvelle- Guinée, sar le m. Arfak, prés de Poetat; Breccart (P. P. 863).

Rauwenhoffia, gen. nov. Sepala 3, valvata. Petala 6, biseriatim valvata, crassa; exteriora late ovata, acuta, aperta; interiora multo angustiora, basi unguiculata, apice deltoideo- dilatata, ab initio conniventia et valvatim connata, dein (an semper?) aperta. Stamina indefinita, connectivo ultro loculos dilatato-truncato. Torus convexus, apice planus. Carpella plu- rima, stigmatibus magnis, apice convolutis, ovulis plurimis; matura breviter stipitata, ellipsoidea, 1—2-sperma. Frutices scandentes; innovationes lepidotae; inflorescentia oppositifolia vel pseudo-terminalis, uniflora. (Siam, Archipel malais).

Au premier abord j'ai cru pouvoir placer les deux especes, dont ce genre est actuellement compose, dans le genre Melo- dorum. Un examen ultérieur des parties florales, et des parties correspondentes des Melodorum, caltivés dans notre jardin, enfin une lecture attentive des diagnoses, données pour les especes de ce genre dans la Flora Indica, m’ont fait apercevoir, que la place de mes nouvelles especes est bien éloignée de celles-la. Pourtant je suis d’accord avec. MM. Brenraam, Hooker et THom- SON, qui unissent les genres Iitrella, Kentia et Pyramidanthe au genre Melodorum; non pas avec M. Baition, qui unit tous ces genres, avec quelques autres encore, au genre Unona.

Dans les quelques Melodorum, dont j’ai pu étudier la fleur et

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dans ceux dont on trouve une bonne description des pétales dans le Flora Indica, \es pétales extérieurs se touchent avec leur centre, et s’apposent avec la partie supérieure de leur page intérieure & la partie correspondante de leur pétale voisin. I y a done une vraie préfloraison réduplicative. Cette préflorai- son est trés-prononcée dans les pétales extérieurs des sous-genres Pyramidanthe et Kentia, et dans les pétales intérieurs des Ozy- mitra et des Phaeanthus. On la retrouve un peu dans les pétales intérieurs de Kentia, et peut-étre au grade le moins prononcé dans ceux du Melodorum (Kentia) pisocarpum Hook. Fiu. et THoms., qui cependant est peu connu.

Un tout autre type de prefloraison valvaire se montre dans les pétales intérieurs de Mitrephora et d’Orophea; ces pétales sont toujours pourvus d’un onglet a leur base (qui se retrouve quelquefois avec une préfloraison réduplicative: Kenia e. a.). Ici ce ne sont que les bords et le sommet des pétales qui se touchent. On retrouve cette préfloraison dans certaines Popo- wia et méme, dans quelques especes de ce dernier genre, le type s'est développé jusqu’a une préfloraison inflexe (p. e. P. pisocar pa).

Je crois que cette difference de prefloraison fournit un des meilleurs principes, sur lesquels on pourrait subdiviser les Ano- nacées. La prefloraison, qui est imbriquée dans les Uvariées, est purement valvaire dans les Unonées, dans les-quelles les péta- les ne sont pas soudeés; les pétales intérieurs ont une preéflorai- son valvaire, et sont soudés (quelquefois la préfloraison est in- flexe) dans les Mitréphorées; enfin dans les Mélodorées la pré- floraison est réduplicative. Si on admet ce principe, l’arran- gement des genres devient tant soit peu autre, que celui qu’on a donné jusquwici. Le genre 7rivalvaria, qu'on ne saurait unir au genre Polyaltiia, formerait la transition entre les Mitrépho- rées et les Mélodorées; le genre Popowia entre les Mitréphorées et les Unoneées.

J’ai dedié ce genre & M. le Dr. N. W. P. Ravuwennorr, pro- fesseur de botanique & Uérecht, dont les travaux physiologiques sont bien connus du monde scientifique.

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Rauwenhoffia uvarioides, zor. spec. Innovationes, inflorescentia et floris partes pilis stellatis, squamaeformibus praeditae; folia breviter petiolata, omnino glabra, coriacea, e basi obtusa vel rotundata elliptica, apice obtusa vel breviter obtuse acuminata, supra sordide viridia et lucidula, infra dis- coloria, fusca, nervo medio supra impresso, costulis tenuibus, utrinque circiter 10, ante marginem subevanidis; pedunculi pseudo-terminales, uniflori, basi ebracteati, supra v. infra me- dium bracteam magnam gerentes; sepala dense breviter stellato- velutina, basi haud vel brevissime connata, ovata, acuta; [lo- res viridescentes (sec. cl. Brccari); petala exteriora suborbicu- laria, praesertim apice valde incrassata, basi subauriculata, apice acuta, utrinque breviter: velutina, area magna orbiculari in basi intus glabra (an colorata, uti in Melodoro bancano ?), aperta; interiora basi unguiculata, apice acute triangularia, crassa, conniventia et firmiter connata (an postea aperta?); to- rus elevatus, apice planus; stamina plurima, connectivo lato dilatato, apice truncato; ovaria plurima; stigma magnum, apice convolutum; ovula plurima; baccae subglobosae vy. ellipsoideae, brevissime stipitatae, apiculatae, extus stellato-lepidotae , 2—6- sperma, inter semina septata.

Trouvé dans Vile de Lwutor, qui fait partie des iles Aroe, par M. Brccart. Les pétioles sont longs de 2 lignes a 23; les feuilles de 43 & 6 pouces, sur une lar- geur d’un pouce et demi & 12. Les pédoncules mesurent ¢ a 1 pouce, leur brac- tée deux lignes en longueur et en largeur. Les pétales extérieurs sont longs de 6 et larges de 7 lignes; les intérieurs longs de 5 et larges de 4 prés de leur sommet; Vonglet a 3 lignes de longueur, 1} & peine de largeur. Les carpelles sont longs

de 3} a 5, larges de 3 lignes; leur pédicule a une demie-ligne & 14 de long.

Rauwenhoffia siamenses, zov. spec. Innovationes cum petiolis, foliis junioribus et partibus floralibus dense ferrugineo-stellato-puberae; folia breviter petiolata, e basi ro- tundata v. obsolete cordata lanceolata, apicem versus sensim attenuata, subacuta vel obtusa, subcoriacea, supra glabra, sub- tus pallidiora, pilis crebre stellatis, simplicibus intermixtis , sub aspera, costulis patulis, ante marginem evanidis; pedunculi satis crassi oppositifolii, penduli, solitarii, medio bracteam

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deciduam, basi alabastrum parvum (in nostris numquam evyo- lutum) ferentia; sepala late ovata acuta, extus verrucosa, fer- rugineo-lepidota; petala exteriora exacte ut in specie praece- dente; interiora ad }), longitudinis, sed distincte, unguiculata, supra unguem subito subauriculatim dilatata, apice ovata, ob- tusa, denique aperta; stamina numerosissima, connectivo ul- tra loculos extrorsos truncato-dilatato; torus elevatus, apice planus; carpella 5—10, stigmatibus longis, apice convolutis, ovulis plurimis, biseriatis; fructus parvi, dilatato-subglobosi, breviter stipitati, extus dense breviter stellato-velutini, semen (carpella manea tantum prostant) unicum.

Cette espéce est cultivée dans notre jardin, dans lequel elle a été introduite par M. Trysmanyn, qui la trouva en Siam (Herb. Bog. n°. 17785). Le nom siamois est nommeo. Par la forme de ses feuilles et de ses pétales intérieurs et par son inflorescence, elle est bien différente du R. wvarivides. Les pétioles sont longs d’a peine 2 lignes; les feuilles de 3 4 5 et larges de 2 4 un pouce et un quart. Les pédoncuies sont longs de 6 lignes; les sépales longs de 3:, larges de 2 lig- nes et demie; les pétales intérieurs ont une longueur de 51, une largeur de 5 lignes. Les carpelles ont 3 lignes de long et de large, leur pédicule a peine une seule

ligne de long.

Melodorum prismaticum Hook. Fin. et Taoms., For. Br. Ind. I. p. 81; Pyramidanthe rufa Mig., Ann. 7. c. p. 39, Scuerr., /. c., p. 14, 32 et 69.

Riouw, dans Vile de Bintang; Tnysmann; Borneo, Kapoeas et Benkajang; TEYSMANN (Herb. Bog. n%. 10845 et 10844).

Melodorum bancanum Scuerr., 7. c. p. 31 et 69.

Billiton, pres de Mangar; Trysmann (Herb. Bog. n°. 11055). ~ Nom indigéne:

akar larah batoe.

Melodorum (JWlrella) Beccarii, nov. spec.. Seandens; folia e basi acuta subobverse elliptica, breviter acute acumi- nata, supra glabra, infra densissime pilis stellatis rubiginosis obtecta; pedicelli brevissimi, axillares, gemini v. plures; sepala cum petalis dense breviter lanata, concava, triangularia, acuta, in fructu persistentia; petala exteriora lanceolata, intus basi

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concavationibus 2 linea acuta separatis notata; interiora multo breviora, basi concava, apice crassa, subteretia, connata, mi- tram formantia; stamina et carpella J/elodori Kenti; carpella elleptica, breviter stipitata; semina 1—4.

Nouvelle-Guinée, prés d’Andaj; Beccart (P. P. n°. 795). Les pétioles sont longs

x

de 2 lignes et demie; les feuilles 21 & 3 pouces, et larges d'un seul pouce. Les pédicelles ont une ligne et demie de long. Les carpelles ont une longueur de 6 lignes et demie, sur une largeur de 5}; le pédicule est long de 2 lignes et de- mie. Notre espéce ressemble beaucoup au M. Kentii Bu., mais l’indument est tout autre, les fleurs sont plus petites, les fruits plus grands; encore le nombre

des ovules différe.

8 lanceolata, forsan nonnisi forma robustior. Folia 1?/, poll. lata, 41/, longa.

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Nowvelle-Guinée, prés d’Andaj; Brccarr; (P. P. n°. 593).

Goniothalamus. A cause du plus grana nombre de grai- nes dans les fruits de quelques especes enumerées ci-dessous et & cause de la forme de ces graines, pendant que les fleurs sont de forme de vrai Goniothalamus, je crois pouvoir ajouter comme synonyme le genre fichella Asa Gray, Unit. St. Hepl. Exped. I, p. 28, tab. 2.

Goniothalamus Tapis Mig,, “. ¢, p. 35.

Nous cultivons cette espéce dans le jardin. M. Trysmanwn la decouvrit dans l'ile de Billiton, prés de Tandjoeng-Pandan, ou elle porte le nom indigéne Dada rawa (Herb. Bog. n°. 11054). Elle différe du G. giganteus Hoox. rim. et Tuoms. par les feuilles, qui sont glabres au-dessous; par les fleurs axillaires solitaires ; par les sépales plus courts (longs de 3 4 lignes); par les pétales extérieurs moins larges (pas plus larges qu’un pouce), trés-acuminés, amincis a leur base et gla- brescentes, enfin par les pétales intérieurs glabres. Le stigmate des deux espé- ces est convolutif; elles n’ont qu’un seul ovule dans chaque carpelle.

Goniothalamus dispermus Mig, Zc. p. 34. In nostris fola vulgo breviora, magis acuminata; sepala basi connata, late ovata, breviter acuminata, rufo-pilosa; petala’ interiora in mitram densissime lanatam coalita; connectivum obtusum,

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pilosum; carpella ellipsoidea, apice rotundata, apiculata, basi sensim in stipitem brevem attenuata, ventre sulcata; semina 2, superposita.

Borneo, le long du Kapoeas; TeysMAnn (Herb. Bog. n°. 1188). -— Les sépales sont

longs d'une ligne et demie; les pétales intérienrs de 4 lignes. Les carpelles ont

une longueur de 9 lignes, sur 4 lignes de largeur; leur pédicule mesure 2 & 3 lignes.

Goniothalamus aruénsis, zov. spec. Arbuscula vel frutex; ramuli nigrescentes; folia plerumque accurate elliptica, basi acuta, apice subabrupte acuminata, subtus pilis paucis ad- pressis munita, costulis patulo-erectis, interdum arcuatis, ante marginem arcuatim-unitis, marginibus subrevoluta; pedicelli eaulini, basi bracteati; calyx fere gamosepalus, truncatus, den- tibus 3 brevibus acuminatis; petala exteriora utrinque pubes- centia, ovato-lanceolata; interiora connata, basi contracta, utrinque pilosa; connectivum longissime acuminato-productum ; stylus convolutus; carpella plurima, ellipsoidea, utringue lon- giter contracta, acuminata, sensim in stipitem brevem tran- seuntia; semina 1—2, elliptica, acuminata.

Dans lVile- de Djaboe-lengan, faisant partie des iles Arce; Brccarr. -— Selon M. Beccari les fleurs sont d’un vert jaune. Les pétioles sont longs d'un demi-pouce ; les feuilles de 6 a 10 pouces, larges de 21 4 3 pouces et demi. Les pédicelles n'ont que 5 lignes. Le calice a une ligne et demie de long; les pétales exté-

rieurs sont longs de 9 lignes environ, larges de 2 & 3; les intérieurs n’ont que

5 lignes. Les carpelles sont longs de 2 a 2} pouces, larges de 7 4 8 lignes au milieu.

Goniothalamus (fichella) euneurus Mig, 7 ¢. p. 33. Adest carpellum completum, lineari-lanceolatum, utrinque acu- tum, 4/, poll. longum, 6 lin. latum, stipite 7 lin. longo suf- fultum; semina sunt uniserialia, imbricate superposita, planius- cula, compresso-ellipsoidea, marginata, pilosa, 1 poll. longa, 5—6 lin. lata.

Goniothalamus (Richella) caloneurus Mig, /. ¢., p. 34; Scurrr., dnn. I, p. 4. Pedicelli caulini; petala exteriora extus tomentosa, ovata, obtusa, basi brevissine contracta; interiora in mitram connata; connectivum obtusum; torus apice planus,

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pilosus; ovaria+10, pilosa, stylo acuto, ovulis 4—5 superpo- sitis, uni-seriatis; carpella (in fructu unico) 4, lanceolata, acuta, externe pilosa, breviter stipitata; semina 4—5, imbricatim su- perposita, rugosa, plana, lanoso-pilosa.

Nouvelle-Guinée, prés d’Andaj; Beccart (P. P. n°. 504) et prés d’Amberbakin (BeccaRrt). Selon M. Beccartr les fruits sont de couleur rose et ils sont remplis d’un pulpe rosatre. Au lieu cité dis que les pétales ont une longueur de 3: pouces; c'est une faute d’impression; ils sont longs de 7: lignes, larges de 5 (les pédicelles mesurent 15 lignes). Les carpelles ont une longueur de 2 pouces, une largeur

de 7 lignes; leur pédicule n’a que deux lignes.

Goniothalamus (Achella) imbricatus, xzov. spec. Frutex; rami albidi; folia e basi longiter attenuata plerumque ex oboverso lanceolata, apice longiter rostrata, supra nigres- centia, glabra, infra fusca, pilis paucis adpressis praedita, cos- tulis tenuibus, sed nudo oculo bene perspicuis, ante marginem unitis; flores axillares, solitarii, pedicellis basi bracteatis; car- pella plurima, abrupte stipitata, valde compresso-globosa; se- mina 2—5, uniserialia, imbricate superposita, compressa , orbicularia, marginata, basi subcordata.

Nouvelle-Guinée, prés da Andaj; Beccart. Les feuilles sont longues de 8 pou-

cesa 10;, larges de 21 a 22; les pédicelles ont un pouce de long; les carpelles

6 a 9 lignes, leur pédicule 4 & 5 lignes.

Oxymitra borneénsis Mig, /. c., p. 30.

Borneo, prés de Sebaloun; Trysmann. (Herb. Bog. no 10847).

Oxymitra? spec. Ramus sterilis, folia subtus glauca. An Unona?

Trouvé par M. Buccart, dans Vile de Djaboe-lengan, faisant partie du groupe Aroe.

Anona squamosa L.

Trouvé en culture & Ambon; Beccart.

Xylopia (Huaylopia) micrantha, xzov. spec. Innovationes

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adpresse aureo-pilosae; folia supra mox glabrescentia, infra sub lente minute adpresse pilosa, breviter petiolata, e basi acuta elliptica vel ovato-elliptica, breviter obtusiuscule acuminata, utrinque lucidula, costulis numerosis patentissimis, tenuibus, a venis haud distinguendis; pedicelli e calyce adpresse strigosi, basi breviter 3-bracteati, uniflori; sepala ovato-lanceolata, acuta ; petala exteriora (alabastrum tantum suppetit) ovato-lanceolata , acuta, apice marginibus incrassata, basi paullo concava; inte- riora basi angustata, dein valde concava, quoad partes duas tertias superiores teretia, conniventia; stamina indefinita, toro concayo extus apposita, connectivis latis stamina obtegentibus ; carpella in tori parte concava, subdefinita, stigmate parvo, ovulis plurimis.

Nouvelle- Guinée , dans le mont Arfak, prés de Poetat; Brccari (P. P. n®. 849). C'est la seule espéce de Xylopia qu’on ait trouvée dans un endroit plus oriental que ‘ile de Sumatra. Ni a Java, ni a Borneo, ni aux iles Moluques on n’a trouvé jusquici de Xylopia. Les pétioles sont longs de 3 lignes; les feuilles de 32.44

pouces, sur une largeur d’un pouce et demi. Les pédicelles ont une longueur

d'une seule, les pétales de deux lignes.

Trivalvaria? longirostris Brce., iz Herb.; Goniothala- mus Scheff., Ann. 1, p. 4. Les spécimens nouvellement recueil- lis portent des fleurs mieux développées, qui font soupconner que cette espece doit plutot étre rangée dans le genre 77iva/- varia, dont cependant elle differe par le nombre de ses ovules. Pedunculi brevissimi, axillares (interdum in axillis jam de- foliatis), conglomerati, sub flore bracteolati; floris partes omnes pilis longis, crassis, adpressis praeditae; sepala ovato acuta; pe- tala omnia basi cohaerentia; exteriora late ovata, acuta, mar- ginibus apice incrassata, valvata; interiora breviter late ungui- culata, crassa, navicularia, apice connata; stamina numerosa , brevia, connectivo truncato-dilatato; torus apice planus; car- pella plurima pilosa; stigmata brevia subglobosa, pubescentia (Trivalvariae).

Nouvelle-Guinée,. pres @ Andaj; Beccart (P. P. ns 578 et 976). Les fenilles sont quelquefois longues de 12 pouces. Les pédicelles out a peine une ligne; les sé-

pales une ligne et demie. Les pétales extérieurs sont longs de 2}, larges de 2 lignes; les intérieurs longs de 3, larges d’une ligne et demie,

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Phaeanthus crassipetala Brce. Nuov. Giorn. bot. ital. Til, p. 191, fad VI, fig. 11—15.

6 papuana ; Phaeanthus nutans Scurrr. (haud Hook. rin. et THoms.) Ann. 1, p. 5; folia brevius acuminata, costulae magis patulae. Au premier abord la variété me semblait encore différente par Vinflorescence: cependant dans les specimens de Borneo (P. B. no 2508!) il n’y a dans chaque pédoncule qu’une seule fleur bien. developpée, avec plusieurs jeunes bourgeons a sa base. Ces bourgeons se sont aggrandis dans les spécimens de la WVowvelle- Guinée, et ainsi ceux-ci ont une inflorescence pluri-flore.

Nouvelle-Guinée, prés ad’ Andaj; Trysmann (Her. Bog. 17825); prés d’Anda/; Beccart (P. P. 556); prés de Ramoj; Breccarr (P. P. 366); dans Vile de Halmaheira, pres de Galéla; Trysmann (Herb. Bog. 17824).

Alphonsea ceramensis, zov. syec. Arbor; folia glabra, e basi subinaequaliter obtusa ovato-elliptica, apice acuminata, margine undulata, subrevoluta, petiolis brevibus, validis, con- tortis, antice canaliculatis; pedunculi axillares vel supra-axil- lares, corymbose pluriflori, coaetaneo-1-flori; pedicelli adpresse pubescentes , supra basin bracteolati; sepala exigua, triangularia, extus pubescentia; petala intus glabra, extus pubescentia, ovata, obtusa; stamina laxa, ad 24, filamentis latis, antheris subaequilongis, loculis basi divergentibus, connectivo obtuse apiculato; carpella 4—7, oblonga, dense adpresso-pilosa, stig- mate viscoso, capitato, sessili; ovula ad 12, biserialia, ventra- lia; fructus subcompresse ellipsoidei, obtusi, breviter stipitati, semina 2-serlalia plurima, in pulpa nidulantia.

Cette espece a été découverte dans Vile de Ceram par M. Binnenpisk. Les arbres, plantés dans notre jardin, portent des fleurs et des fruits. Les pétioles n’ont que 2 4 3 lignes; les feuilles, longues de 4} 4 § pouces, sont larges.de 13 a 3. Les pédicelles out 5 a 6 lignes de long; les sépales { ligne; les pétales 4 lignes.

Les carpelles mesurent 2 pouces et demi en longueur, 1+ en largeur; leur pédi- cule est de 3 lignes.

Artabotrys suaveolens Bu; Mig., Ann. II, p. 43. Petala apice Clavata; exteriora basi in globulum connata.

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Nouvelle-Guinée, pres d’Andaj, et sur le mont Arfak, prés de Poetat; Beccart. Dans le jardin nous possédons des spécimens cultivés, originaires de Bangka (ot la plante s’appelle mendjaroem) et de Sumatra (ot elle porte le nom indigéne de doeri-karbo. Dans Vherbier de M. Beccart ily a encore des fleurs d’ Artabotrys , sans feuilles, qui me semblent un peu différentes de celles d’A. suaveolens , par leurs pé- tales plus petits. Peut-¢tre sont elles jeunes. Elles n’appartiennent certainement pas & VP A. inodorus Zier. (Miq., l. ¢., p. 41), qui différe par un calice deux fois plus grand. M. Brccari les trouva dans Vile de Bandan (faisant partie du groupe Kei), pres de Wer.

Artabotrys crassifolius Hook. et Tuoms., Mor. Br. Ind. I, p. 04%

Nos spécimens ne sont pas complets et n’ont que des feuilles (elles conviennent a la description, qu’en donnent M.M. Hooker et THomson) et de jeunes fruits. Ils ont été trouvés par M. Tnysmany, sur la céte septentrionale de Vile de Lingga, et sur Vile de Rioww, prés de Tandjoeng-pandan.

Artabotrys Blumei Hoox. rit. et Tuoms., /.c.,p. 128, om annot.; A. odoratissimus Bu., Flor. Jav. Anon., p. 59, tab. 28 et 31 B (hand aliorum); 4. odoratissimus Cat. Hort. Bog.

Java.

Artabotrys odoratissimus R. Br., Mig, 2 a, p: 403 A. intermedius Hassx., Plant. jav. rar., p. 173, Mig. 4. ¢.3 A. ha- matus Bu., J. c., p. 60, tab. 29 31 c.

Borneo, le long du Kapoeas, prés de Svengei-singkadjang ; TeYsMANN (Herb. Bog., 8637); Célébes, dans Vile de Saleyer ; Trysmann (Herb. Bog. 13834). Les spécimens de Ceélébes sont stériles. J'ai examiné les spéeimens autenthiques de M. Hasskaru, cultivés encore dans notre jardin. Les fleurs en ont une largeur de presque 6 lignes et non de 12, comme le dit M. Miquet, qui peut-étre n’en a vu que des bourgeons.

Artabotrys sumatranus Mig, /. c. Folia elliptico-vel subobverso-lanceolata, basin versus sensim acuta, apice brevi- ter obtuse acuminata, supra nitida, breviter petiolata; pedun- culi oppositifolii, lignosi, curvati, primo pilosi, dein glabres- centes; pedicelli brevissimi; sepala triangulari-acuta; petala basi dilatata, jam in alabastro basi inter se dissoluta, dein

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acicularia, plana (haud clavata), valde strigosa; interiora bre- viora; fructus desunt.

Sons le nom de A. suaveolens cette espéce est cultivée dans le jardin de Buctenzorg. Je Vai trouvée moi-méme sur la céte méridionale de Java (résidence du Préan- ger), pres de Kalipoetjang. Les feuilles ont une longueur de 4 & 5 pouces, sur une Jargeur de 1} 4 13; les pétioles mesurent 2 4 3 lignes. Les pédicelles ont 1 a 13; les pétales 6 lignes de long.

RECHERCHES SUR LES CYCADEES.

Entre Phanérogames et Cryptogames il y a une profonde lacune, qui n’est comblée jusqu’ici, ni par les représentants ac- tuels du regne végétal, ni par les types connus de flores dis- parues. Il n’y a que quelques piliers se dressant dans le gouf- fre, et qui semblent faire preuve d’une communication établie autrefois, entre les deux versants opposés. Parmi ces piliers il faut compter sans doute, du cdté des Phanérogames, les Cycadées. Phanérogames indubitables, d’apres leur mode de reproduction, elles font néanmoins penser aux Cryptogames par mainte particularité, notamment aux Fougeres; il est méme plus facile de se représenter leurs rapports d’autrefois avec les Fougeres que leur relation avec un groupe quelconque de Pha- nérogames.

C’est a-peu-pres en ces termes que s’exprimait Braun dans son remarquable mémoire, Ii a |’Académie de Berlin le 22 Avril 1875"). Si j’emprunte les mots du célébre botaniste, cest qu’on ne saurait mieux indiquer qu'il ne la fait, Vinteé- rét qui doit se rattacher 4 l’étude des Cycadeées.

Quoique les recherches de M. Warming’) soient venues éluci- der plusieurs points dans l'histoire naturelle des Cycadées, les difficultés qu’on éprouve en Europe & se procurer les matériaux suffisants pour des travaux de détail, ont forcément dt laisser

1) A. Braun, Die Frage nach der Gymnospermie der Cycadeen, Monatsber. der Akad. Berlin, 1875, p. 267. ,

2) E. Warming, Recherches et remarques sur les Cycadées, Copenhague 1877, Contributions 4 lhistoire naturelle des Cycadées, Copenhague 1879, Sur les Cyca- dées (Actes du Congrés d’Amsterdam, séance du 13 Avril 1877).

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des lacunes dans les données fournies par ces belles recherches. Les études faites sur les organes de la reproduction, chez cette intéressante famille, sont surtout loin d’étre aussi completes que celles faites pour les Angiospermes. Et pourtant la con- naissance exacte de tous les détails de l’évolution des ovules et des sacs polliniques dans les Cycadées, est de premiere impor- tance, par ce que grace a elle on trouvera peut-étre des points de transition, inconnus jusqwici, entre les autres Phanéroga- mes et les Cryptogames vasculaires.

Aussi avant de partir pour Java, je m’étais déja proposé d’étudier aux Indes, en premier lieu, les Cycadées. Arrivé & Buitenzorg je me suis bien vite apercu que les matériaux pour cette étude n'y sont pas si facilement accessibles qu’on se l’ima- gine volontiers en Europe. Ainsi j’aurais voulu donner déja maintenant des indications preécises sur lembryogénie:- du Cy- cas circinnalis, mais je n’al pas pil me procurer jusqu’ici les matériaux nécessaires, de sorte que je suis obligé de renvoyer ce point intéressant a la suite de cet article, que je compte continuer dans ces Annales.

Pour le moment je dois me borner, & exposer les résultats auxquels je suis arrivé, concernant le développement de l’ovule dans wne espece, et des sacs polliniques chez une autre. Je me plais a croire que les données que je suis & méme de four- nir, présentent de l’intérét au point de vue général, notam- ment celles sur les premieres phases de l’évolution de l’ovule. En tout cas les articles suivants serviront & mieux faire con- naitre la famille nommée ,prototype des Angiospermes”, par le savant botaniste qui occupe actuellement la chaire de Braun.

1. Développement des sacs polliniques du Lamia muricata Willd.

Depuis le travail de Karsten sur le Zamia muricata, on sait que chaque écaille, représentant une étamine, porte sur sa

‘3 )

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face inférieure , deux & deux, 20 ou 24 sacs polliniques, insérés de chaque coté de la ligne médiane'). J’ai presque toujours trouvé six paires de sacs sur chaque lobe d’étamine (fig. 6 PI. I), rarement cinq.

Les plus jeunes écailles polliniferes que j’ai trouvées, présen- taient, tout pres de l'insertion sur l’axe floral, deux faibles excroissances latérales. En Vexaminant d’en bas, on remar- quait sur chaque excroissance, pres de la partie médiane plus élevée de l’étamine, une légere proéminence. Dans un stade un peu plus avancée, les excroissances latérales de l’étamine, prennent le caractere de véritables lobes; leurs couches cellu- laires inférieures et les cellules du bord conservent le caractére de meéristeme’). Sur chaque lobe on découvre bientot, a une plus grande distance de l’axe de l’étamine, une seconde protu- bérance, pas aussi haute encore que la premiere, et évidem- ment formée plus tard qu'elle; c’est ce qu’on voit dans la fig. | Pl. I, qui permet encore de juger de la position relative des deux protubérances sur chaque moitié d’étamine. A mesure que les lobes latéraux s’accroissent par leurs bords, de nou- velles protubérances prennent naissance, tour a tour plus pro- ches ou plus éloignées de l’axe floral (fig. 9 Pl. I). Cela con- tinue jusqu’a ce qu'il y en ait, normalement, six sur chaque lobe; Ja plus jeune parait toujours étre celle qui est insérée, sur le bord du lobe, & la plus grande distance de l’axe floral. Les fig. 2—5 Pl. I, sont prises d’apres des coupes menées per- pendiculairement au plan et & l’axe d’étamines. Dans la fig. 2 on voit le commencement d’une protuberance; quelques cellules sous-epidermiques s’allongent et se segmentent. La fig. 3 repreé- sente une section d’une protubérance plus agée; a peu pres de la méme hauteur que la plus grande dans le cas de la fig. 1. Dans les fig. + et 5 je n’ai représenté que les contours de cou- pes transversales d’etamines. Dans la premiere de ces figures

1) H. Karsten, Organogr. Betracht. der Zamia muricata Willd., Berlin 1857. p. 194. (p. 2 du tirage-a-part).

2) Voir aussi: L. Juranyi, Bau und Entwick. des Pollens bei Ceratozamia longifo- lia Miq., Pringsheim'’s Jahrbiicher Bd. VIII 1872, p. 385.

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il n’y a encore qu'une protubérance, de chaque coté de la par- tie médiane élevée de l’écaille pollinifere; la fig. 5 montre sur chaque moitié, une plus jeune protubérance, presque imper- ceptible, & cété de la grande. M. Warming, & qui nous devons la découverte de ces protubérances, chez les Ceratozamia, les a nommeées receptacles’), & juste titre, car elles sont certaine- ment les homologues des réceptacles des Fougeres puisqu’elles engendrent des sacs polliniques qui ne sont en effet que des ,microsporanges’”’.

Chaque réceptacle donne naissance & deux sacs polliniques. Lorsque les plus jeunes des réceptacles ne sont pas encore assez avances pour produire des sacs polliniques, ceux-ci ont deja commencé & se former dans les plus agés.

Les premieres traces d'une formation de sac pollinique, con- sistent, & ce quil parait, en un allongement, suivi de segmen- tations, de quelques cellules sous-épidermiques sur les deux flancs du réceptacle, pres de son sommet (fig. 7 Pl. I & gauche). De la sorte les réceptacles présentent bientot deux légeres’ ex- croissances; celles-ci, les jeunes sacs polliniques, paraissent sou- vent dues, en majeure partie, a la formation d’un petit groupe de cellules s’appuyant contre l’épiderme et s’avancgant dans lintérieur du réceptacle (ce groupe aurait cing cellules internes dans la coupe de la fig. 8 Pl. I). I] est possible que tout ce groupe tire son origine de quelques cellules sous-épidermiques , mais je ne puis pas laffirmer positivement. En étudiant des stades un peu plus avancés, on distingue souvent, sur des cou- pes longitudinales bien réussies, dans chaque sac pollinique, un groupe de cellules plus ou moins distinct et différent du tissu environnant; il se compose de quelques grandes cellules internes recouvertes de couches a éléments plus aplatis qui s’appuyent en partie contre l’épiderme (fig. 1. Pl. Il) En y regardant de plus pres on voit ordinairement que les quelques grandes cellules internes, tranchent nettement sur les rangées longitudinales

1) Warming , Contributions 4 Vhistoire naturelle des Cycadées, Copenhague 1872; p. 1 du résumé frangais.

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qui se trouvent au dessous, non seulement par leurs dimen- sions mais aussi par la direction de leurs cloisons (fig. 1, 2, 3, 9 Pl. II’). Sur de minces coupes longitudinales de sacs plus a4gés, on voit plus distinctement le groupe dont je viens de parler; dans Jes deux parties du groupe les éléments se sont multipliés; il ne reste plus de doute maintenant que les grandes cellules internes ne sont autre chose que cellules-me- res primordiales du pollen (fig. 3 Pl. IH). Dans des sacs com- me celui de la fig. 3 on réussit généralement, a reconnaitre les cellules périphériques qui surmontent les cellules primordia- les et qui sont probablement de méme origine qu’elles. Plus tard la masse des grandes cellules s’est considérablement ac- crue, comme dans le cas de la fig. 4 Pl. IT, mais on réussit rarement & distinguer, comme dans cette figure, la colonne de cellules périphériques qui y appartient.

Les cellules primordiales continuent toujours & se segmen- ter, et finissent par former une grande masse centrale, enve- loppée de quelques assises-limites, continues (fig. 1 et sur- tout fig. 2 Pl. III). Pendant ce temps il arrive toujours qu’au milieu du groupe de cellules-méres primordiales, il y en a quelques unes qui sont en train d’étre résorbées; on les re- connait d’abord, & ce que leurs noyaux et leur protoplasma s’unissent en un corps homogene réfringant (voir deux cellules dans la fig. 1, et les fig. 4 et 5 Pl. III). Les éléments des cou- ches limites, paraissent tirer leur origine du groupe de cellu- les-meres primordiales, et non du tissu environnant (fig. 3 Pl. ITD; toutefois les indications que je puis donner la-dessus ne sont pas assez certaines.

Quoiquwil en soit, de ce dernier point, lhistoire du dévelop- pement des sacs polliniques, tel que je viens de la tracer, pré- sente de nombreux points de rapport avec ce que nous savons de l’évolution des sporanges, surtout d’apres les dernieres in-

1) En parlant des jeunes sacs polliniques, je dois faire remarquer qu il n’est pas possible d’indiquer exactement la limite qui sépare le tissu du sac de celui du réceptacle.

vestigations de M. Goebel '). Le groupe de cellules que j’ai trouvé, plus ou moins nettement démarqué, dans de jeunes sacs polliniques, constituerait alors homologue de 1’,,archespo- rium” de M. Goebel. [1 n’est pas neécessaire d'insister sur la ressemblance, existant d’autre part, avec le développement des sacs polliniques chez les Angiospermes *).

Dans la fig. 2 Pl. III les cellules épidermiques qui occupeut le sommet du sac sont plus allongées; seulement je n’entrerai pas dans des détails sur la structure de la paroi du sac polli- nique adulte, ce point étant suffisamment élucidé par les re- cherches de M. Warming sur les Ceratozamia *). M. Warming a de méme deja indiqué que les sacs polliniques se rapprochent beaucoup par leur structure ,des sporanges chez les Osmunda- cées et surtout chez les Marattiacées (spécialement |’Angiopte- ris ‘), Mais il y a une autre chose, @ laquelle je crois devoir m’arréter plus spécialement, savoir la formation du pollen. A cet égard M. Warming partage les vues de M. Juranyi; il est vrai quil ajoute ,autant que j’ai pu suivre les phases de son développement”.

M. Juranyi est l’auteur d'un travail connu sur la structure et le développement du pollen dans le Ceratozamia longifolia Miq.; travai] méritoire parce que nous lui devons les premieres indications sur le développement du pollen dans les Cycadées 5). Cependant je dois avouer que les résultats auxquels je suis arrivé pour le Zamia muricata, different & plusieurs égards de ceux obtenus par M. Juranyi pour le Ceratozamia longifolia.

Kn faisant éclater un jeune sac pollinique, par une légere pression sur la lamelle couvre objet, les cellules-méres de pollen se répandent dans le liquide de la préparation. J’ai trouvé ces cellules-méres, tellement remplies de grains d’amidon, que j'ai

1) K. Goebel, Beitr. zur vergl. Entwickel. Gesch. der Sporangien , Bot. Zeit. 1880 , N°. 32, 33.

2) Warming, Unters. ueb. pollenbild. Phyllome und Kaulome, Bonn 1873.

3) Warminy, Contributions etc., loc. cit. p. 1, 2, Pl. V.

4) Loe. cit. p. 2.

5) Jahrbiieher de M. Pringsheim, Vol. VIII, 1872.

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dit avoir recours & des colorations pour reconnaitre les noyaux. Notamment lorsque les noyaux se préparent @ la division, et que leur essence se différencie, comme d’ordinaire, en de nom- breux gros granules, il n’y aurait pas moyen de reconnaitre ceux-ci sans l’aide de tinctions 1). Il se forme une plaque nu- cléaire, laquelle en se divisant produit les deux jeunes noyaux; ceux-ci se trouvent bientdt entourés de grains d’amidon, tandis que le milieu de la cellule est occupé par le faisceau de minces filaments connectifs, dans lequel la plaque cellulaire prend nais- sance. En méme temps la paroi de la cellule commence a pré- senter un épaissement sur tout son pourtour, formant ainsi un anneau qui se trouve dans le méme plan que la plaque cellu- laire (fig. 6, 7 Pl. Ill). Malheureusement les grains d’amidon, qui jusqu’alors occupaient les pdles de la cellule, se portent toujours vers la ligne médiane; cela fait qu’il est impossible de s’assurer si la plaque cellulaire persiste et si elle développe une jeune cloison de cellulose. Tout ce qu’on peut voir c’est que Vanneau de cellulose entre toujours plus dans la cellule (fig. 8 Pl. Ill). Il est impossible de décider si l’on a affaire & un ac- croissement libre du bord interne de l’anneau, comme le pense M. Juranyi, ou bien si ce n’est que l’épaissement, 2 partir de la périphérie, d’une mince membrane de cellulose formée dans la plaque cellulaire. D’ailleurs les deux choses peuvent se com- biner, comme on le sait par les recherches de M. Strasburger.

Les cellules-filles se divisent & leur tour, de la maniere or- dinaire. La plaque cellulaire y reste visible, aussi il n’y a plus de grains d’amidon qui génent; & mesure que les parois de la cellule-mere s’épaississent ces grains disparaissent. Quoi- qu’il y ait une faible élévation a Vendroit ot la plaque cel- lulaire touche & la paroi de la cellule (fig. 9 PL IID), il n’y a aucune raison pour ne pas admettre que la cloison divisant la

1) Le plus souvent je me suis servi d'une solution de vert de méthyle dans Valeool (Treub, Ned. Kruidk. Archief Vol. IIL p. 264), quelquefois aussi j'ai fait usage, & Vinstar de M. Strasburger, dune solution de méthyle dans de eau con- tenant 1 pour cent acide acétique (Strasburger, Zellbild. und Zelltheil. Siéme édit., Jena 1880, p. 141).

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cellule-fille, ne soit presque entitrement formée dans la plaque cellulaire (fig. 9, 10 Pl. IIIf). Rarement les segmentations des deux cellules-filles ont lieu dans le méme plan, comme dans le cas de la fig. 10; le plus souvent elles se font dans des direc- tions perpendiculaires (fig. 11 Pl. I, fig. 5 Pl. IV). Grace au gonflement des parois cellulaires, dans l'eau contenant 1 pour cent d’acide acétique, j’ai pu distinguer plusieurs fois (fig. 10 Pl. III) les parties minces des cloisons séparatrices; de pareils cas s’accordent peu avec l’opinion de M. Juranyi'). Dans un état plus avancé la premiere cloison présente un épaississement considérable (fig. 11. Pl. ILI).

En dernier lieu nous avons &@ nous occuper de la formation de la membrane propre du grain de pollen. Pour le Ceratoza- mia longifolia, M. Juranyi s’exprime a ce sujet de la maniere suivante. ,Apres que les segmentations de la cellule-mere spé- ciale sont terminées, les grains de pollen se forment du con- tenu de ses cellules-filles. Leur formation (des grains de pol- len, ou plutot de leurs parois) et ensuite la résorbtion et la disparition des cellules-meres spéciales, se fait excessivement vite; il y a un fait du moins qui parle en faveur de cela, e’est que je n’al pas reussi une seule fois, & trouver des cellu- les-meres spéciales renfermant de jeunes grains de pollen, et cela malgré la peine et les soins que je me suis donnés” *).

Dans mes recherches je suis arrivé & un résultat entierement opposé. Seulement je dois m’exprimer avec quelque réserve, au sujet de la formation des membranes propres des grains de pollen, chez le Zamia muricata. Non pas que je ne croie pas avoir apporté assez de soins & ces études; mais les conclusions auxquels j’arrive different tellement de l’opinion généralement admise sur la genese des membranes propres de grains de pol- len, que j’entrevois toujours la possibilité d’une erreur de ma part. Je ne pense pas m’étre trompé, cependant.

1) Je prieraile lecteur qui s'intéresse & la question de bien vouloir comparer ma fig. 10 Pl. III, aux fig. 2 et 3 Pl. XXXIL[ du mémoire de M Juranyi, 2) Jurany?, loc. cit. p. 391.

40

D'apres ce qui j’ai vu, dans le Zamia muricata, il n’y aurait pas du tout production libre d’une enveloppe de cellulose, au- tour des corps protoplasmiques des jeunes grains de pollen. Ce qu’on nomme ,membranes propres”, ne seraient que les cou- ches internes, s’épaississant petit-a-petit, des cloisons entourant les quatre cellules-filles d’une méme cellule-mere de pollen. Avant d’en venir & la description de ce que j’ai observé, il me faut signaler deux choses qui m’ont aidé dans ces recherches. D’abord le gonflement énergique qu’affectent paroi et cloisons des cellules-méres de pollen du Zamia, méme dans la glycerine assez concentrée. M. Juranyi a deja attire l’attention sur ce point, pour le Ceratozamia |). Ensuite la propriété que pré- sentent les membranes dites propres chez le Zamia, de se colo- rer par le vert de methyle; elles prennent une teinte vert-bleu- atre, et c’est surtout de cette propriété que j'ai pu tirer parti.

Peu de temps apres les dernieres segmentations des cellules- meres de pollen *), j’ai vu le vert de méthyle se porter sur la mince couche interne des parois des quatre cellules-filles; j’ai vu des couches colorées, plus minces que celles dans la fig. 1. Pl. IV. Dans les fig. 3 et 4 de la méme planche, fortement grossies, j’ai représenté des parties de cellules meres colorées et

gonflées en méme temps. La couche externe de la cellule-

mere est indiquée par une ligne double; elle est tres résistante et continue longtemps & envelopper toute la tétrade. Puis vient une ,couche” tellement transparente, que ce ‘n'est peut- étre qu’un hiatus dai au gonflement imégal des couches succes- sives. Ensuite on distingue une couche grisatre, continue a Yentour des quatre cellules-filles (voir surtout la fig. 4 Pl. IV). Enfin la couche interne autour de chaque élément de la tétrade , est distinctement colorée par le vert de méthyle. Cette couche que je regarde comme la jeune ,membrane propre” du grain de pollen, s’est détachée en quelques endroits de la couche erise, par suite du gonfement inégal.

1) Juranyi, loc. cit. p. 390. 2) C'est a dire ce qu’on nommait généralement les »cellules-méres spéciales™.

ites”

4]

A mesure qu’on étudie des stades plus agés, on voit la cou- che grise diminuer en épaisseur (fig. 2 Pl. IV), pour finir par disparaitre tout-a-fait (fig. 5 Pl. IV)’). En méme temps les quatre enveloppes colorées, sont devenues plus épaisses. Fina- lement on ne trouve les jeunes tétrades de pollen, qu’entourées de la mince couche externe (fig. 5); celle-ci, qui disparaitra bientot & son tour, représente le dernier vestige de cette partie de la paroi de la cellule-mere, qui n’entre pas directement dans la composition des ,membranes propres’ des grains de pollen. Probablement les minces lignes noires, autour du pro- toplasma des cellules-filles dans le cas de la fig. 10 Pl. HI, doivent étre envisagées comme premieres traces de ,membra- nes propres”’.

Si je ne me suis pas trompe dans cette partie de mes re- cherches, je le répete j’ai fait de mon mieux pour éviter les causes d’erreurs, il est probable qu’on découvrira des faits ana- logues dans l’évolution d’autres grains de pollen. Seulement eest la un point qu’on peut beaucoup mieux étudier dans les laboratoires de l'Europe que moi je ne suis & méme de le faire ici. A tous ceux qui voudront s’occuper de cette question, je recommande surtout l’emploi de matieres colorantes, no- tamment du vert de méthyle; ce n’est qu’en second lieu qu'il faut attacher de importance aux réactifs qui causent un gon- flement des parois. En tout cas la derniere méthode ne doit jamais étre employée seule, car elle induit souvent l’observateur en erreurs, au lieu de l’en garantir.

2.

Développement de Covule et du sac embryonnaire dans le Ceratozamia

longifolia Miq.

Apres les considérations et les recherches de Brongniart , Braun, M. van Tieghem, M. Kichler, M. Strasburger, M. Cela-

1) Les figures indiquent quelques détails de la résorbtion de 1a »couche grise ,” auxquels je ne me suis pas arrété dans le texte.

42

kovsky et d'autres botanistes, les travaux de M. Warming sont venus apporter de nouveaux documents, précieux pour la connais- sance de l’ovule des Cycadées et de son développement.

On verra que les faits observés par moi, se rattachent direc- tement aux travaux de mon savant ami de Copenhague.

Les plus jeunes ,fleurs femelles’') étudiées par moi, avaient les dimensions de celle représentée, en grandeur naturelle, dans la fig. 11 Pl. IV. Sur une coupe transversale, perpendi- culaire & l’axe du cone, il y a souvent une ou deux écailles chez lesquelles la coupe a passé justement par le milieu. Le carpelle, car telle est le rang de chaque écaille, est sessile mais on voit que, sur ses flanes, son tissu s’étend au dela de l'in- sertion sur l’axe floral (fig. 7 Pl. IV). Dans ces extensions latérales , les cellules les plus voisines de l’axe du cone, rem- plies de protoplasma, ont plus que les autres le caractere d’élé- ments de méristeme (les parties que j’ai en vue sont indiquées par une teinte grise dans la figure). Sur de minces coupes, on ne découvre aucune différenciation interne dans ces régions essentiellement méristématiques; les assises sous-épidermiques y sont régulieres et paralleles & l'épiderme (fig. 6 Pl. IV).

En étudiant des cones femelles, grands comme celui de la fig. 12 Pl. IV, on s’apergoit que des changements de premiere importance sont venus surgir dans les carpelles. J'ai repré- senté dans la fig. 8 de la méme planche, un jeune carpelle fai- blement grossi, et dans la fig. 9 une coupe transversale de cone, de méme @ faible grossissement. Une des écailles coupées au milieu est représentée par la fig. 10 Pl IV. Dans cette figure on voit d’abord que V'insertion du carpelle s'est élevée en un faible pédicule, puis que sur les deux cdtes les parties voi- sines de l’axe floral se sont étendues en sens latéral; les ré- gions de ces parties, désignées tout a lheure comme essen- tiellement méristématiques, se sont avancées vers l’axe. Ainsi on peut dire que le carpelle a produit deux lobes latéraux.

1) Il va sans dire que dans ma description, écaille et carpelle, fleur femelle et

céne femelle, axe floral et axe du céne, sont synonymes.

48

Du coté de l'axe floral, vers lequel ils s’avancent, ces deux /o- bes présentent une surface plane et unie, sans la moindre excrois- Sance.

En examinant trés attentivement une mince coupe médiane ') dune écaille arrivée & cet état, on y découvre une différen- ciation interne dans le tissu des lobes latéraux. En effet on distingue dans chaque lobe un groupe de cellules entouré d’une ligne de demarcation plus on moins nette; cette ligne s’avangant dans l’intérieur du lobe, a la forme d’un demi-cercle ou d’un demi-ovale, fermé par l’épiderme (fig. 1, 2 Pl. V). Il est pos- sible que le groupe de cellules qui se trouve démarqueé ainsi, tire primitivement son origine de quelques cellules sous-épider- miques; c’est l& un point que je n’ai pas pu decider. On ne- peut pas partout suivre la ligne de démarcation avee une par- faite sécurité, mais une étude attentive ne laisse pas de doutes sur la réalité de cette différenciation d'un groupe distinct de cellu- les, dans le lobe de carpelle, avant qwaucune différenciation ex- terne ne soit visible.

Sur des coupes de carpelles un peu plus agés, comme celui de la fig. 3 Pl. V, on remarque deux changements. D’abord les cellules périphériques du groupe commencent & former une couche a éléments longs et étroits, autour des plus grandes cel- lules centrales du groupe: je nommerai ces grandes cellules centrales: ,cellules primordiales’. Ensuite on s’apergoit que Vallongement et la segmentation des éléments de l’assise (ou des assises) sous-épidermiques, vient de produire sur le lobe, une légere élévation surmontant exactement le groupe en litige (fig. 3, 4 Pl. V); en méme temps les autres parties du lobe, appuyees contre l’axe floral , commencent aussi & s’élever , comme on le voit dans les figures citées. L’excroissance qui surmonte le groupe interne primitif, devient Je nucelle, Vélévation envi- ronnante produit /e ¢égument.

1) Lorsque les cénes sont petits on n’a qu’a faire des coupes transversales de tout le céne, plus tard on coupe chaque moitié de carpelle séparément dans la moelle

de sureau.

44

Sur des carpelles plus agés on trouve les nucelles agrandis (fig. 5 Pl. V); la disposition de leurs cellules fait souvent preuve encore, de leur origine sous-épidermique'). Kn méme temps la masse de cellules primordiales est devenue plus distincte; on découvre souvent, déja & cette Epoque, au milieu de cette masse une seule cellule plus grande que les autres (fig. 5 Pl. V).

En continuant & examiner des stades plus avancés, on voit le nucelle et le tégument devenir plus grands (fig. 3, 4,5 Pl. VD); dans le groupe primitif an dessous du nucelle, l'ensemble des cellules primordiales s’est étendu, et a commencé & se démar- quer plus nettement; sa couche limite s’épaissit, c’est-a-dire quelle se compose d’un plus grand nombre d’assises (fig. 4 Pl. VD. La grande cellule au milieu est plus facilement. re- connaissable, sur de bonnes préparations. Cette cellule n’est autre que da cellule-mére du sac embryonnaire; de nombreux grains d’amidon se voient généralement dans sa partie inférieure , tandis que le gros noyau occupe le sommet fig. 4, 6 Pl. V1). Plus tard on trouve a la place de la cellule-mére du sac em- bryonnaire, une rangée de cellules, se composant presque tou- jours de trois éléments superposés, séparés par des cloisons non, ou tres peu, gonflés (fig.7, 8 Pl. VI). Normalement c’est la cellule inferieure de la rangée qui devient sac embryonnaire , comme cela se voit dans presque toutes les Angiospermes *) et aussi dans les autres Gymnospermes, & ce qu'il parait d’apres les plantes étudiées par M. Strasburger; les deux autres cellu- les sont refoulées et finissent par disparaitre (fig. 1,2 Pl. VID. Les cellules primordales voisines du sac embryonnaire, sont re- poussées & mesure qu’il s’accroit; ce quil y a de remarquable , c'est que les parois tant du sac embryonnaire que des cellules qui l’entourent, deviennent tellement transparentes que les

1) Comparez la fig. 2 Pl. VI de l'article de M. Warming, » Contributions ete.” loe. cit.

2) Rarement c’est la cellule supérieure qui se développe en sac embryonnaire. M. Ward l’a vu dans le Pyrethrum balsaminatum (Journ. Linn. Soc. bot. Vol. XVII p. 532) et M. Mellink et moi dans |’Agraphis patula (Arch. Néerl. T. XV; par erreur il se trouve »synergide” an lieu d’»anticline’ dans notre description de 1'Agraphis).

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corps protoplasmiques, notamment celui du sac embryonnaire, font l’effet de flotter librement au sein de la masse de cellules primordiales (fig. 2, 3 Pl. VII). M. Warming a décrit quelque chose d’analogue'); le méme fait a été signalé d’ailleurs pour plusieurs Coniferes, par M. Strasburger ’).

Dans les figures 1, 2, 3 et 5 de la Pl. VI., j’ai représenté, & grossissement tres faible, des lobes de carpelle d’ages diffé- rents, en coupes longitudinales. Au centre de la masse de cel- lules primordiales, on distingue aisément, dans la fig. 5 Pl. VI, la cellule-mére du sac embryonnaire segmentée en trois arti- cles. Les cellules primordiales constituent ensemble une masse tres nettement limitée au dehors (fig. 3 Pl. VI). La couche ,enveloppe”’, a élements étroits, reste bien visible; elle cor- respond encore 2 l'insertion du nucelle (fig. 3, 4 Pl. VID). Quant au nucelle lui-méme il commence a s’élever en pointe, sans réussir toutefois & dépasser le tegument (fig. 3—6 Pl. VIL). Chaque lobe de carpelle constitue un ,ovule” de Cycadée. Il y a trois points sur lesquels il faut fixer l’attention, pendant l’aceroissement ultérieur des ovules *). D’abord il se forme un tissu intermédiaire, entre la couche dite enveloppe et la h- mite du groupe de cellules primordiales; ce tissu présente bientot un épaississement considérable (fig. 3—6 Pl. VIL). En second leu on voit commencer, & l’intérieur du sommet pointu du nucelle, la résorption des cellules donnant heu a la formation de la ,chambre pollinique’”’, (fig. 6 Pl. VII). Enfin le sac em- bryonnaire s’étend toujours plus, de fagon a faire disparaitre presque toutes les cellules primordiales (fig. 4—6). Dans les cas comme celui de la fig. 6 Pl. VII, on trouve la membrane du sac embryonnaire, contrairement a ce quelle était auparavant, devenue tres épaisse. I] n’y a plus alors, au dehors de cette menbrane, qu’une ou deux assises de cellules primordiales, plus

1) Warming, Contrib. ete. p. 2 du résumé frangais.

2) Strasburger Angiospermen und Gymnospermen, Jena 1879, p. 112, 114, 115.

3) Je ne m’arréte ni aux échancrures du tégument (voir Warming, Recherches et remarques sur les Cycadées, p. 2, et Strasburger loc. cit. p. 134) ni aux change- ments dans la constitution des tissus de Vovule (voir surtout Oudemans Archives Néerl. T. IL, et Miguel Arch. Néerl. T. III).

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ou moins aplaties. Un peu plus tard les cellules d’endosperme s'individualisent antour des noyaux répandus dans le proto- Plasma du sac.

Mes recherches s’arrétent 1a, pour le moment. J’espere pou- voir consacrer la troissieme partie de ce travail, a l’endosperme , les archégones et lembryogénie du Cyeas circinnalis.

Je dois ajouter quelques mots sur la résorption de cellules primordiales. Méme avant que le sac embryonnaire ait pris naissance, on trouve quelques-unes de ces cellules en train de se résorber, (fig. 7 Pl. VII) tout-a-fait comme cela a été décrit plus haut pour les cellules-meéres primordiales de pollen (comp. la fig. 7 Pl. VIL aux fig. 4 et 5 Pl. Ill). Ainsi la résorption des cellules-soeurs du sac embryonnaire chez presque toutes ') les Phanérogames, ne parait étre qu’une modification d’un fait plus généralement répandu. Si la limite de la masse de cel- lules primordiales, devient plus distincte & mesure que le sac embryonnaire grandit, cela ne tient qu’a l’aplatissement des cellules primordiales périphériques (fig 8 Pl. VID). Crest la encore un point d’analogie avec le contenu du sac pollinique; je prie le lecteur de vouloir comparer cette fig. 8 Pl. VII a la figure 3 Pl. IID.

Dans V’exposé que je viens de donner, j’ai eu soin de me servir de termes neutres, n’impliquant ancune comparaison avec ce qui est connu pour d'autres groupes. En résumant ci-dessous les conclusions auxquels j’arrive, j’agirai différem- ment. Et si j’employe cette fois des termes 4 signification bien précisée, ne laissant pas de doute sur leur valeur, c’est que les résultats obtenus m’y autorisent, ce me semble.

Chagque écaille de cone femelle, duns le Ceratozamia longifoha, porle deur lobes sporangiferes, qui donnent naissance chacun a un macrosporange.

1) Dans le Tulipa Gesneriana et le Lilium bulbiferuam, nous avons vu, M. Mel- link et moi, une grande cellule sous-épidermique, devenir elle-méme sac embryon- naire (M. Treub et J. F. A. Mellink, Notice sur le dével. du sac embryonnaire dans quelques Angiospermes, Arch. Neéerl. T. XV).

47

On distingue le macrosporange a VintGrieur du lobe, avant qu’ au- cune différenciation ne soit visible a Vewtérieur.

Dans chaque macrosporange on reconnait plus tard les trois par- ties suivantes: les ,cellules reproductrices” (,cellules primordiales”’ dans ma description) @ /intéricur, une couche pariétale externe, et une couche pariétale interne de plusicurs assises*).

L’ensemble des cellules-méres primordiales de macrospores (,cellules primordiales” ou ,cellules reproductrices’) présente les particularités suivantes. D’abord il n’y a qu’une cellule- mere de macrospore, dans le Ceratozamia, se signalant comme telle; peut-étre plus d’une dans d'autres Cycadées. Il se peut que par leurs dernieres segmentations, les cellules primordiales engendrent toutes, en effet, des ,cellules-méres de spores”; mais celles-ci ayant perdu la faeulté d’engendrer des spores, il n’est pas possible d’en juger.

Ensuite, /a cellule-mére du macrospore ne se divise plus comme dans les cryptogames; elle produit lunique macrospore de la méme maniere que se forme le sac embryonnaire en général.

Peu de temps apres que l’ébauche du macrosporange a pris haissance a l'intérieur du lobe sporangifere, celui-ci forme, sur son sommet tourné vers l’axe du cone, deux productions nou- velles: le nucelle et le tégument. Le nucelle tire son origine d’une ou de deux assises sous-épidermiques du sporange. Peut- étre vaudrait i] mieux dire de ces assises, qu’elles sont situées au dessus du sporange. Le tégument s’éleve sur le lobe tout autour du nucelle.

Ce qui précede n’est qu’un simple compte-rendu des faits ob- serves. Ces faits peuvent donner lieu & quelques considérations générales, en partie de nature hypothétique.

Admettons que le Ceratozamia longifolia, pour ce qui nous

concerne ici, peut servir de type des Cycadées en genéral; ce

1) Jemploye a dessein les termes dont M. Warming s’est servi, en parlant du sporange des Marattiacées (EZ. Warming De l'ovule p. 42 du tirage a part., Ann. Se. Nat. 6iéme Série Bot. IV).

45

qui est presque certain en comparant les recherches de M. War- ning. Alors le macrosporange des Cycadées, développé & Vin- térieur du lobe sporangifere, est parfaitement homologue & un sporange d’Ophioglossum. Le nucelle et le tégument seraient des créations nouvelles dont on ne trouve pas @homologues dans les Cryp- togames:

Chez Jes Cycadées, ni le nucelle ni l’ovule en entier ne re- présentent un sporange’). Tout au plus les lobes sporangife- res seraient-ils comparables au ,mamelon ovulaire’ des An- giospermes. Je ne puis pas partager l’opinion de M. Warning et de M. Strasburger, d’apres laquelle les Cycadées auraient un nucelle ,enfoncé” dans le lobe du carpelle*), de sorte que ce que j’al nommé nucelle n’en serait en réalité que la ,par- tie supérieure libre”. D’abord cette maniere de voir ne s’accorde pas du tout avec les faits tels que je viens de les décrire; mais encore je ne puis pas non plus l’adopter comme in- terpretation théorique de ces faits. Ces botanistes distingués ne consideérent le nucelle ou lVovule des Cycadées comme homo- logues d’un sporange, que parce quwils attribuent ce rang, en général, mais notamment chez les Angiospermes, l'un (M. Warming) au nucelle, l'autre (M. Strasburger) & l’ovule. On a voulu faire rentrer les Cycadées, et les autres Gymnosper- mes, dans le cadre tracé théoriquement pour les Angiospermes , si l’on veut pour les Phanérogames en général. Or il se trouve que les Cycadées ne rentrent que forcément dans ce cadre.

Puisque tout le monde est d’avis que les Cycadées sont les plus anciennes Phanérogames, c’est-a-dire celles qui se rappro- chent le plus des Cryptogames, il serait plus naturel d’expli- quer l’ovule des Angiospermes par ce qui s’observe nettement dans les Cycadées, que de procéder en sens inverse.

D’ailleurs il n’est pas nécessaire de comparer l’ovule, au spo-

1) On se rappelle que M. Warning considére le nucelle comme homologue & un _sporange (De l’ovule loc. cit.) tandis que M. Strasburger (Angiospermen und Gym- nospermen) assigne cette valeur a l’ovule en entier.

2) Warning, loc. cit. p. 24, 49, 79 du tirage-a-part; voir anssi Recherches et re- marques sur les Cycadées, p. 2, 9 du résumé. Slaasburger loc. cit. p. 134,

'

49

range libre. Apres avoir suivi l’évolution de ,l’ovule” du Ce- ratozamia, je crois méme la déduction plus facile en prenant pour point de départ du raisonnement: le sporange produit dans \a feuille, comme chez l’Ophioglossum '). Il est évident quil ne pourrait y avoir question alors d’homologie entre le tégument et l'indusie”). L’homologie entre le sporange d’Ophio- glossum et le macrosporange de Ceratozamia n’étant pas dou- teuse, il s’agirait de se représenter le passage d’un lobe spo- rangifere, portant nucelle et tégument, comme celui des Cy- cadées, & l’ovuled’Angiosperme. Il se pourrait que petit-a-pe- tit la formation du nucelle et du tégument eut devancé la production du macrosporange; en méme temps les cellules- meres des macrospores auraient di monter dans le nucelle; de la sorte le lobe sporangifére eut été réduit au mamelon ovulaire des Angiospermes, tandis que l’unique cellule-mére de macros- pore *} aurait fini par prendre naissance dans l’assise sous-é€pi- dermique du nucelle.

En prenant cette supposition pour ce qu'elle vaut, il ne faut surtout pas perdre de vue qu'il est peu probable qu’on puisse considérer les Gymnospermes actuels comme ralliant directe- ment les Angiospermes aux Cryptogames vasculaires. D’autre part ilfaut avouer que les phases transitoires, admises tout-a- Vheure au point de vue hypothétijyue, exsistent en partie dans les Coniferes et les Gnétacées, come on le sait par les belles recherches de M. Strasburger. Ainsi, quant au développement de l’ovule, les Abiétinées se rapprochent beaucoup des Cycadeées , tout en se rattachant aux Gnétacées par l'intermédiaire du Thuja occidentalis, du Taxus baccata, et du Gingko biloba (je

1) Ce mest qu’en sens métaphorique, qu’on peut dire du sporange d’Ophioglos- sum, comme le fait M. Warming, quwil est »enfoncé” dans la feuille. M. Warming a comparé, a plusieurs reprises le sporange d’Ophioglossum & l’ovule des Cycadées; M. Celakovsky a fait la méme chose (Pringsh. Jahrb. XI, p. 156). Ce qu'il y a de remarquable c’est que M. Celakovsky a été porté, dans le méme mémoire (Terat Beitr. z. morphol. Deut. d. Staubgef.) 4 comparer l’anthére des Angiospermes a lu feuille sporigéne des Ophioglossées.

2) Voir aussi Strasburger loc. cit. p. 35.

3) Ou les quelques cellules-méres, comme dans les Ros.

50)

ne cite que des plantes étudiées par M. Strasburger). Le déve- loppement du sac embryonaire se fait dans les Gnétacées a peu-pres comme dans les Angiospermes.

J’ajouterai encore qu'il n’est pas douteux que M. Strashurger a vu le groupe de cellules-méres primordiales de macrospores dans plusieurs Coniferes, toutefois sans lui assigner ce rang).

Si j’ai osé m’avancer dans quelques spéculations, & propos de mes recherches sur le Ceratozamia longifolia, j’ai suivi la regle, admise en morphologie, de ne prendre pour point de départ de toute comparaison que des cas nets, simples et bien démontrés.

D’ailleurs je ne prends moi-méme ces spéculations que pour ce qu’elles sont. De nouvelles recherches peuvent démontrer des rapports manifestes entre l’ovule des Angiospermes et le sporange libre de la majorité des Cryptogames. Quant aux Cycadées, le Ceratozamia longifolia pris pour type ma maniere de voir restera, je crois probablement longtemps, la plus simple et la plus naturelle.

1) Loe!-cit: p: 110; 112, altealtS:

Fig.

EXPLICATION DES PLANCHES.

|e Bap

Zamia muricata.

1. Jeune écaille pollinifére (étamine) vue d’en bas. Grossissement faible. 2, 5. Coupes longitudinales de jeu- nes réceptacles. Gross. 240 diam. An. i

ment grossies, d’étamines, prises a

Coupes transversales, faible-

la hauteur des réceptacles. 6. Etamine plus fgée, trés peu grossie, vue d’en bas.

7. Coupe longitudinale d'un récep- tacle, dans lequel Ja formation de sacs polliniques commence. Gross. 240 diam.

8. Coupe longitudinale d’un récep- tacle un peu plus agé que celui de la figure précédente. Gross. 280 diam.

9. Dessous dun lobe d’étamine,

avec trois réceptacles. Grossissement faible.

PY Ek

Zamia muricata.

1. Coupe longitudinale Vune moitié de réceptacle, avec le sac pollinique

Fig.

qui y prend nuissance. Gross. 280

diam. Dio.

9

Comme la figure précédente. Gross. 320 diam. Dans la fig. 3 le protoplasma n’est dessiné que dans Les

yaux des cellules périphériques qui

les cellules primordiales. no- surmontent ce groupe, sont indiqués par des ronds.

4. Coupe longitudinale médiane d’un jeune sac pollinique. Signification des cellules a protoplasma et des cellules & ronds comme dans la fig. 3. Gross. 28) diam.

5. Partie d'une coupe longitudi- nale d’un jeune réceptacle, mon- trant la limite du groupe de cellu- les primordiales (dont les noyaux sont indiqués par des ronds). Gross. 490 diam.

PE.

Zamia muricata.

g. 1. Partie d’une coupe longitudinale

médiane d’un jeune sac_pollinique Le protoplasma n’est dessiné que dans les cellules primordiales. Gross. 280 diam.

Fig. 2.

. 1—5.

Coupe longitudinale médiane de sac pollinique plus agé. Gross. 110 diam.

3. Partie d'une coupe longitudinale de sac pollinique, montrant les cel- lules de la ,,couche limite”. Gross. 280 diam.

4, 5.

dont deux (fig. 4) et une (fig. 5)

Cellules méres primordiales

sont en voie de résorption. Gross, 700 diam. 6—10. Sections optiques médianes

de cellules-méres de pollen, d’age différent (voir le texte). Gross. 880 diam.

we jeune tétrade pollinique. Gross. 700

Section optique médiane d'une

diam.

Pl TV: Zamia muricata.

Parties de sections optiques médianes de jeunes tétrades pollini- ques, traitées avec des solutions de vert de méthyle. Gross. de 1160, 880, 1500, 1500 et 880 diam.

Ceratozamia longifolia.

6. Partie de jeune carpelle en coupe longitudinale. Gross. 280 diam. Le

& travers un jenne cone femelle.

Partie d’une coupe transversale

Gross. 38 diam. 8.

9. Coupe transversale

Jeune carpelle. Gross. + 6 diam. d'un jeune céue femelle. Gross. -— 4 diam.

10.

pelle inséré sur l’axe du cone. Gross.

Coupe médiane d’un jeune car-

38 diam. 11, 12. Jeunes cénes femelles. Gran-

deur naturelle.

OF

bo

. 1—4.

sh Sa

Pi Vs

Ceratozamia longifolia.

Parties de coupes médianes longitudinales, de lobes sporangi- Gross. 280 diam.

Partie d’une coupe mediane lon-

feres. 5. gitudinale d’,,ovule”. Les cellules pri- mordiales marquées par des ronds, il n’y a que la cellule-mére du sac embryonnaire ou le protoplasma soit

dessiné. Gross. 400 diam.

Pl Wa: Ceratozamia longifolia.

Coupes médianes de jeu- nes ovules. Gross. 38 diam. 4,

médiane d'un jeune ovule.

Partie d’une coupe longitudinale Le pro- toplasma et les noyaux sont indi- qués dans le groupe de cellules pri- mordiales. Au milieu de ce groupe on voit la cellule-mére du sac em-

bryonnaire. Gross. 190 diam.

,, 6. Cellule-mére de sac embryonnaire ,

Fig.

entourée de cellules primordiales. Gross. 400 diam. 1.8:

rp Cellules-méres de sacs em- bryounaires,

segmentées en trois cellules-filles, entourées de cellules

primordiales. Gross. 400 diam.

Pinal.

Ceratozamia longifolia.

9

oe

Dy Jeunes sacs embryonnaires avec leurs ccllules-seurs, entourées de cellules primordiales. Gross. 400

diam.

Fig. 3. Coupe médiane longitudinale d'un ovule; Je contenu des cellules pri- mordiales est indiqué. Gross. 66 diam.

» 4. Partie dune coupe longitudinale médiane dun ovule, cellules primor-

diales indiquées comme dans les

figures précédentes. Gross. 66 diam.

. 5, 6. Coupes médianes longitudi-

nales d’ovules. Gross. + 14 diam. 7, 8. Partie du groupe de cellu- les primordiales (Comp. le texte). Gross. 700 diam.

OBSERVATIONS SUR LES LORANTHACEES.

Les parasites phanérogames, ont en commun avec beaucoup d’organismes parasites, de présenter, outre les conséquences di- rectes de leur maniere de vivre, d’autres particularités plus ou moins remarquables.

Il y a dégradation organique et confusion de fonctions, pour des organes qui ne devraient pas nécessairement ¢tre affectés, a ce quil semble, par les conditions particulieres dans lesquel- les s’effectue le développement de l’organisme. Aussi cette deé- gradation et cette confusion, ne sont considérées comme effets indirects du mode de vivre du parasite, que parce qu'il y a tres souvent coincidence entre elles et le parasitisme. Toujours est- il que ces conséquences indirectes, s’il est permis de les nom- mer ainsi, n’en constituent pas moins des traits aussi intéres- sants que caractéristiques des plantes parasites.

Sil faut fournir des preuves & l’appui de ce que je viens d’avancer, il n’y a qu’a renvoyer & la famille dont le nom se trouve en téte de cet article. On peut répéter encore aujourd'hui, ce que le grand botaniste de Geneve disait de la famille des Loranthacées, il y a quarante ans, ,qu’elle mérite un intérét particulier, vu quelle n’est pas moins remarquable par sa vé- vétation que par sa structure’’’). Seulement il n’y a plus lieu de se plaindre maintenant, comme le faisait A. P. de Candolle, de ce que l'étude de cette famille ait été trop négligée.

Aux travaux d’ensemble de A. P. de Candolle lui-méme, de Blume, de Martius, de Korthals et d’autres, ceux de M. Wydler

1) A. P. de Candolle, Mémoire sur la famille des Loranthacées. Paris 1830, p. 1.

ay)

de M. Baillon et de M. Hichler sont venus faire suite, de nos jours. Les observations sur le parasitisme des Loranthacées par Malpighi, du Hamel, Gaspard, Mirbel, Schauer et Dutrochet, ont été complétées par les recherches d’Unger, de Griffith et de M. Karsten, mais surtout dans les derniers temps par un travail détaillé du Cte de Solms-Laubach. Enfin pour ce qui concerne la structure remarquable qu’offrent les Loranthacées, notamment dans leurs parties florales, les beaux mémoires de M. Decaisne et de Griffith ont précédé ceux de Treviranus, de Meyen, de Hofmeister et de M. van Tieghem.

Malgré les noms illustres qui se rattachent a l'étude de cette famille, il reste beaucoup a faire cependant, avant qu'elle soit aussi bien connue qu'elle le mérite. Cela s’explique d’ailleurs. En effet, les suites secondaires de leur parasitisme, dont je viens de parler, se traduisent chez les Loranthacées, par de profon- des dégradations dans les organes sexués, et plus particuliere- ment dans les parties essentielles de l’ovaire, les placenta et les ,ovules”. Ces dégradations comptent réellement parmi les points les plus intéressants dans Vhistoire naturelle des Loran- thacées; seulement il n’est pas possible de les étudier convena- blement sur des spécimens desséchés. Les études délicates de ce genre réclament surtout des matériaux bien conditionnés, dans tous les stades possibles de développement. II est vrai qu’on pourrait les faire en majeure partie, sur des pieces con- servées dans l’alcool, mais elles sont bien plus faciles & exécu- ter par les botanistes demeurant dans les pays ot croissent beaucoup de Loranthacées. Or elles habitent de préférence les régions tropicales; la ot. bien peu de botanistes sont convena- blement installés pour pouvoir faire des investigations soignées, au microscope. I] en résulte que l’évolution des placenta, des ,ovules” et des embryons des Loranthacées, quelque intéres- sante qu'elle soit, est bien peu connue. I] n’y a, au fond, que le Gui et le Loranthus europaeus '), qui soient bien étudiés a

1) Ceux qui ticnnent & une séparation des Viscées des Loranthées, ne m’en vou- dront pas j’espére que je continue & les unir dans le travail, sous le nom commun de Loranthacées.

56

ces égards, et méme pour ces deux plantes nos connaissances ne sont pas completes; ainsi les données fournies par Hofmeis- ter sur le développement des sacs embryonnaires du Loranthus europaeus, sont loin d’étre suffisantes.

Ces considérations m’ont amené & profiter de l’excellente oc- casion offerte ici, pour étudier les Loranthacées, surtout au point de vue du développement de leur gynécée et de leurs embryons. Avant de venir aux deux parties de mes observations que je publie aujourd’hui, il y a un point encore auquel je demande la permission de m’arréter un instant.

Les résultats obtenus par les recherches organogéniques sur le gynécée des Loranthacées, nous mettront d’abord en état d’établir les homologies, entre les parties essentielles de l’organe femelle des Loranthacées d’une part et des Angicspermes nor- maux d’autre part. Ou, pour s’exprimer plus clairement, grace & ces résultats nous pourrons indiquer, non seulement qu’il y a une notable dégradation, mais aussi sur qguels oryanes elle a porte. C’est la question la plus importante, au point de vue de la morphologie.

Toutefois il y a une autre maniere d’envisager ces résultats, et & laquelle j’attache pour moi une plus grande importance. Apres avoir décidé quels sont les organes atteints par la dégra- dation, il s’agit d’établir comment ces parasites savent s’en tirer a moins de frais que les autres plantes; de quelle maniere ils peuvent se passer d’une organisation paraissant indispensable presque partout ailleurs'). A ce point de vue physiologique les recherches sur les Loranthacées meritent, ce me sem- ble, le plus d’intérét. Encore, de cette facon seulement on aura la chance de découvrir un jour le lien mystérieux qui parait unir au parasitisme, le manque de différenciation phy- siologique et morphologique chez le parasite.

Afin de rendre les descriptions snivantes aussi Claires que pos- sible, je commencerai toujours, a quelques exceptions pres, par

1) Il va sans dire que j'ai en vue les dégradations considérées comme suites in- directes du parasitisme.

ay

lexposé de ce que j'ai observé moi-méme. La discussion des vues théoriques et des points de rapport entre les résultats ob- tenus par d’autres botanistes et les miens, sera réléguée @ la fin de chaque partie.

3

Développement des sacs embryonnaires dans le Loranthus

sphaerocarpus Bl.

Les jeunes bourgeons floraux du Loranthus sphaerocar-pus , renferment tantot trois, tantot quatre carpelles. On voit deux jeunes carpelles, en coupe longitudinale, au centre de la fig. 1 Pl. VIII. Quoique une quantité de fleurs alent passé par mes mains, je n’al pu découvrir une préférence marquée, dans le nombre des carpelles; les cas ot il y en trois ne sont pas plus fréquents que ceux ou l’on en trouve quatre. Sur des coupes trans- versales de lovaire ou du style on distingue facilement le nom- bre des carpelles (fig. 5a, 56, 6a, 66, 7 Pl. VIII).

Bientdot les carpelles s’unissent dans leurs parties supérieures , en circonscrivant en bas une cavité ovarienne étroite; peu de temps apres, on voit s’élever un petit mamelon hémisphérique, au fond de cette cavité (fig 2, 3 Pl. VIII’). A mesure que ce mamelon hémisphérique s’éleve, on s’apercoit qu'il est soudé aux parties saillantes des carpelles, et qu’il ne reste détaché de la parol ovarienne que dans les trois ou quatre endroits inter- médiaires. C'est ce qu’on peut suivre sur une série de coupes transversales, mais souvent aussi sur des sections longitudinales. Ainsi dans le cas de la fig. 4 Pl. VIII le mamelon était libre du cdoté gauche et uni au carpelle & droite. Pour mieux dis- tinguer, sur des coupes transversales, les trois ou quatre en- droits ou union du mamelon avec la paroi ovarienne fait défaut je

1) Hofmeister a vu un mamelon pareil dans le Loranthus europaeus (Neue Beitr. z. Kenntn. der Embryobildung 1859, p. 540, 541) et Griffith dans une espéce de Viscum (?): The ovula of Loranthus and Viscum (Tians. Linr. Soc. XVIII p. 74).

a8

me suis servi de la contraction que l’alcool exerce souvent sur de jeunes cellules. Dans le cas qui nous occupe l’alcool opeére une forte contraction des cellules sur toute la superficie libre du mamelon. De la sorte on voit plus distinctement, les trois ou quatre canaux qui longent le mamelon, depuis sa base, et communiquent en haut avec la cavité de lovaire. Ainsi dans la fig. 6. Pl. VIII, prise d’apres une piece traitée par l’alcool, trois canaux, en coupe transversale sont bien visibles; ils entou- rent une partie centrale qui appartient au mamelon cellulaire , uni en trois endroits a la parol ovarienne.

En examinant des bourgeons un peu plus agés on trouve que le mamelon ne s’éleve plus beaucoup; ses cellules supérieures s'agrandissent, surtout celles de Jlépiderme qui s’avancent dans la cavité ovarienne, et tendent par la a la rendre en- core plus petite (fig. 1 Pl. IX). Les carpelles eux-mémes pren- nent aussi part & ce rétrécissement de la cavité ovarienne. Leurs parties qui font saillie en dedans s’unissent d’abord de fagon a laisser libres trois ou quatre ') canaux étroits, bien visi- bles, apres un traitement par l’alcool, dans la fig. 6> Pl. VIII. Peu apres, le tissu des différents carpelles se confond entiére- ment, jusque immédiatement au dessus des cellules agrandies du mamelon hémisphérique (fig. 3, 4 Pl. IX); de la sorte tout Vovaire est devenu solide, sa cavité a tout-a-fait disparu. Bien- tot il n’est méme plus possible de distinguer la limite supe- rieure du mamelon. On voit alors au milieu de l’ovaire solide , des rangées longitudinales continues de cellules, mais dont les éléments sont néanmoins d'origine différente; une partie des cellules d’une méme rangée provient du mamelon hémisphéri- que, une autre partie des faces internes de carpelles, avancées jusqu’au centre de l’ovaire.

Pour le Loranthus europaeus, Hofmeister a décrit une sou- dure analogue, du mamelon avec les parties internes produites des carpelles, mais il n’a pas indiqué les détails de cette sin- guliere réunion intime*). Pour le Gui, Hofmeister a décrit la

1) Les nombres trois ou quatre dépendant toujours du nombre des carpelles. 2) Hofmeister Joc. cit. (Abhdl, d. Ki. igl. Sachs. Gesellsch. d. Wiss. Bd. VI) p. 541.

méme chose, mais M. van Tieghen n’a pu trouver de mamelon hémisphérique dans cette plante. D’ailleurs M. van Tieghem considérait comme peu vraisemblable l’existence préalable d’un pareil mamelon dans le Gui, parce que au centre de l’ovaire solide, ,on peut suivre la méme file verticale de cellules de- puis le stigmate jusqu’entre les sacs embryonaires”. Le savant professeur du Muséum ajoute, ,ce qui évidemment n’aurait pas lieu si dans l’intervalle on passait d’un organe dans un autre” '). Je dois avouer que je ne doutais pas non plus, & priori, de la valeur de cet argument. Seulement ce que j’ai vu chez le Loranthus sphaerocarpus m’a obligé de changer d’avis sur ce point; il se trouve que des files continues de cellules, peuvent étre constituées d’éléments hétérogenes quant a leur origine.

Pendant que la cavité ovarienne disparait par cette soudure, des changements interviennent & l'intérieur des segments libres du mamelon hémisphérique.

Sur une coupe transversale menée un peu au-dessus de 1]’in- sertion du mamelon, dans un ovaire ov la caviteé existe encore, les cellules de ces 3 ou 4 segments libres, tranchent, par leur pro- toplasma plus dense, sur le tissu environnant. Dans la fig. 8 Pl. VIII ces cellules des segments libres sont dessinés en gris; on verra que chaque groupe se compose de quelques cellules épidermiques avec des éléments d’une ou de deux assisses sous- jacentes.

Sur des coupes longitudinales de bourgeons plus avancés, les segments libres, qui s’étendent faiblement en sens latéral (comp. la fig. 1 PL IX a la fig. 4 Pl. VIII) présentent un agrandisse- ment notable de plusieurs de leurs cellules sous-épidermiques (fig. 1 Pl IX). Bientot quatre ou cing de ces cellules pren- nent le dessus; on en voit presque toujours deux sur une coupe axile (fig. 2, 3, 4%, 4> Pl. IX). Ces grandes cellules qui d’abord n’ont qu’une position plus ou moins inclinée, finissent par devenir presque verticales (fig. 3, 4 Pl. IX); ce changement

1) Ph. van Tieghem Anatomie des fleurs et du fruit du Gui (Ann. des Sc. Nat. diéme série Bot. T. XII, 1869) p. 123, 124.

60

de direction, résulte de V’allongement basipétal des segments libres, comme le montrent les figures de la Pl. IX.

Au moment ov Jovaire est devenu solide les grandes cellu- les sont ordinairement encore indivises fig. 4a P]. 1X). Elles sont entourées d’une couche de cellules dépourvues d’amidon ; cette couche est enveloppée de tous les cétés, de cellules rem- plies de grains d’amidon (fig. 4” Pl. IX). Plusieurs des cellules & protoplasma ont fait partie de l’épiderme du mamelon, qui a entitrement perdu son autonomie a cette époque. Plus haut dans l’ovaire on découvre trois ou quatre faisceaux de cellules & amidon (voir la coupe transversale de la fig. 9 Pl. VIII). Ces faisceaux, qui jouent un role plus tard, sont disposés autour de l’axe et forment la continuation directe des couches de cel- lules & amidon autour des ,grandes cellules”. Celles-ci qui ont tardé & se developper jusqu’alors, prennent tout-’-coup un nou- vel essor; une fois la segmentation commencée, chacune d’elles se trouve rapidement divisée en trois cellules-filles (fig. 3 PI. X1). Le fait qu’on trouve toujours plusieurs noyaux en méme temps en train de se diviser (fig. 1, 2 Pl. X) dans les groupes de grandes cellules, prouve qu’en effet les divisions s’y succe- dent dans un bref délai.

La cellule supérieure d’une des rangées, résultant de ces di- visions, commence a s'agrandir ensuite beaucoup plus que les éléments environnants; elle constitue un sac embryonnaire sur- montant deux azticlines'), qui restent longtemps visibles (fig. 4, 5, 6 Pl. X). Done les grandes cellules sous-épidermiques dans les segments libres du mamelon, étaient des cellules-méres de sacs embryonnaires; quoiqu’elles se divisent toutes il n’y en a qu'une, daus chaque segment, ayant le privilege d’engendrer un sac embryonnaire développé. Puisque les choses se passent

1) Trois est le nombre normal des cellules-filles.

2) M. Mellink et moi, nous avons trouvé de méme de véritables »anticlines” (Vesque) dans l’Agraphis patula. J'ai déja fait remarquer, dans Varticle précédent, qiil se trouve par erreur »synergide” au lieu »d'anticline” dans notre Notice (Arch. Neérl. T XV); il y a une autre faute encore a corriger: a mettre, plusieurs fois ynucelle’” au lieu de »nuclens” M. Mellink étant en voyage et moi voguant vers Java nous n’avons pas pti corriger les épreuves nous-mémes,

61

de la méme maniére dans chaque segment, il y a toujours plus tard dans un ovaire autant de sacs embryonnaires qu’il y avait auparavant de segments libres et par conséquent de carpelles.

En méme temps le tissu cellulaire dans la partie inférieure de l’ovaire, s’est différencié de maniere a former une gaine de cellules collenchymateuses. Cette gaine allongée en pointe en bas, est ouverte vers le haut; elle est colorée en bleu dans la fiz. 8 (moitié schématique) de la Pl. X. J'ai représenté, a plus fort grossissent, dans la fig. 7 de la méme planche, la partie basale de cette gaine, en coupe longitudinale. On verra dans la suite que la gaine de collenchyme joue un role important, lors du développement de l’embryon ‘).

Les sacs embryonnaires subissent un allongement consideé- rable (fig. 6 Pl. X). Ils commencent a s’allonger en une di- rection ascendante, en suivant ewactement les axes des faisccaux a amidon, dont jai parlé jlus haut. Crest ce qu’on voit tres bien sur une série de coupes transversales du méme ovaire ; une de ces coupes est représentée dans la fig 4 Pl. XI; chaque sac embryonnaire y occupe le centre d’un groupe de cellules a amidon (comp. cette figure a la fig. 9 Pl. VIII. Il n’arrive qu’a titre d’exception qu'un des sacs s’égare en route et se trouve & coté du faisceau de cellules a amidon, qui lui était destiné (fig. 3 Pl. XI.

Les sacs embryonnaires montent jusqu’ a la base du style, en s’élargissant un peu (fig. 1, 2 Pl XI). Hn méme temps que leurs parties supérieures approchent du sommet de Jlovaire, leurs extrémités inférieures s’allongent aussi et descendent dans la gaine de collenchyme (fig. 1, 5 Pl. XD. Les anticlines dis- paraissent entierement, et sur des préparations bien réussies on découvre l'extrémité du sac embryonnaire, effilée en pointe , appliquée en dedans contre les cellules collenchymateuses de la gaine (fig. 5 Pl. XI). Pour qu’on puisse se faire une idée

1) Un tissu analogue, a ce qu'il parait, a cette gaine de collenchyme a été décrit par Hofmeister, pour le Loranthus europaeus, sons le nom de »chalaze” (ioc. cit. p. 540).

de l’allongement que subissent les sacs embryonnaires, j’ai re- présenté un sac embryonnaire adulte dans la fig. 1 Pl. XI, & droite, tandis que le sac de la fig. 6 Pl. X est indiqué, & gauche, dans la figure 8 de la méme planche. Quoique les figures 1 Pl. Xf et 8 Pl. X, soient & moitié schématiques, les dimensions relatives des sacs embryonnaires y sont fideélement reproduites.

Il suit de la description donnée, que les sacs embryonnaires s’étendent, tant en bas qu’en haut, bien au dela des limites primitives du mamelon dont ils proviennent; c’est ce qu’on peut affirmer positivement, quoiquil ne soit plus possible de distin- guer ces limites. La direction dans laquelle se fait l’allonge- ment des sacs embryonnaires, est déterminée & deux égards; dabord par la direction des faisceaux de cellules & amidon, ensuite par la position de la gaine de collenchyme. Car nor- malement, je le répete, chaque sac embryonnaire du Loranthus sphaerocarpus occupe dans sa partie supérieure l’axe d’un de ces faisceaux, tandis que de l’autre coté ils entrent tous dans la gaine de collenchyme.

Sur ces entrefaites des changements sont survenus dans le contenu des sacs embryonnaires. Apres la premiere division du noyau du sac, un des jeunes nucléus monte dans le sommet du sac et s’y segmente & son tour (fig. 5, 6 Pl. X). Je n’ai pas réussi & voir d’autres divisions de noyaux; je n’ai jamais yu d’antipodes , tout au plus un noyau libre dans la moitié in- férieure du sac. Dans le sommet élargi des sacs adultes jai tou- jours trouvé deux noyaux, dont un me semblait étre libre, tandis que l'autre appartenait a Voeuf (fig. 2 Pl XD. Toute- fois je dois avouer que les sacs embryonnaires du Loranthus sont si étroits et si longs que peut-étre des noyaux m/’ont échappé; pour ce qui concerne l’appareil sexuel, des erreurs sont peu probables.

Les sacs développés ont une membrane épaisse (fig. 2, 5, 6 Pl. XI); leur protoplasma pariétal contient de nombreux grains d’amidon, qui proviennent sans doute du parenchyme environ- nant; cet amidon représente le matériel dont lembryon fera usage pour l’accroissement de ses parois.

63

Nous arrivons maintenant aux conclusions théoriques qu'il faut déduire des faits observés. Il ne s’agit, au fond, que de déterminer la valeur morphologique du mamelon. L’opinion fixée sur ce point, il ne sera plus difficile de s’entendre sur ce quill faut nommer ,ovule” dans le Loranthus. Comme je lai rappelé plus haut, Griffith tronva en 1834 dans un » Vis- cum”, étudié par lui aux Indes anglaises, un mamelon hémis- phérigue dans le jeune ovaire, égal & ceux des Loranthus europaeus et sphaerocarpus (,nipple-shaped process’’)*). Grif- fith en disait en 1836, ,il y a une ressemblance évidente entre le processus en forme de mamelon du Viscum et le placenta libre et central des Santalacées” *). Dans un mémoire lu plus tard & la société royale de Londres, l’éminent botaniste est re- venu sur ce point en expliquant pourquoi il avait considéré son ,nipple-shaped process” comme analogue @ un placenta (,rather analogous to a placenta”’) ’).

Hofmeister prend, au contraire, le mamelon hémisphérique du Loranthus europaeus, pour un ovule sans tégument, libre et unique dans chaque ovaire*). A un autre endroit du méme mémoire, il ajoute encore: ,Ce serait agir avec peu de pru- dence, que de considérer comme placenta l’organe que j’al nommeée ovule. Je ne puis pas m’y résoudre a cause de la masse de tissu au-dessous de cet ovule, et qui ressemble & une chalaze”. Il lui est venu quelques doutes, plus tard. En par- lant de l’ovule des Balanophorées, il fait remarquer au bas de la ‘page °) que ,l’ovule” des Loranthacées tropiques pourrait bien étre un placenta. Mais a tout prendre, Hofmeister assigne aux Loranthacées un ovule orthotrope, dépourvu de tégument et renfermant plusieurs sacs embryonnaires.

Griffith, pour qui le mamelon représentait un placenta, était

1) Griffith, Ovula of Loranthus aud Viscum, loc. cit. p. 74.

2) Loe. cit. p. 78.

3) Griffith, Ou the ovulum of Santalum, Osyris, Loranthus and Viscum, Trans. Linn. Society, Vol. XIX p. 182.

4) Hofmeister loc. cit. p. 541.

5) Loe. cit. p. 601.

64

davis que chez les Viscum et les Loranthus chaque sac em- bryonnaire représente un ovule réduit au minimum'). Quant & Vessentiel, l’opinion professée par M. Decaisne dans son cé- lébre mémoire sur le Gui ne differe pas de celle de Griffith *). M. van Tieghem s’est rangé de méme du coté de ces auteurs en disant:*) ,C’est donc, en définitive, opinion ancienne de M.M. Griffith et Decaisne, convenablement complétée et modi- fiée, que les observations organogéniques et anatomiques me conduisent ‘& adopter pour expliquer la structure remarquable de la fleur femelle du Gui.”

La maniere dont il faut envisager le ,mamelon” du Loran- thus sphaerocarpus, ne me semble pas douteuse. Aucune rai- son ne nous engage a considérer le processus hémisphérique , comme ovule réduit & son nucelle. Nulle part plusieurs groupes de cellules-méres de sacs embryonnaires ne naissent dans les parties latérales d'un nucelle, comme cela serait le cas chez le Loranthus si le mamelon en litige méritait le rang d’ovule.

Vouloir considérer le mamelon comme ovule, seulement parce qu’on croit pouvoir assigner & la gaine de collenchyme la va- leur d’une chalaze, comme Hofmeister l’a fait, c'est la entrer de plein pied dans le domaine des hypotheses gratuites et su- perflues.

En tenant compte de ce qui a éte décrit plus haut a propos de la genése des sacs embryonnaires et surtout de leurs cellu- les-meres, et en comparant ces résultats a ce que nous savons actuellement de l’évolution des sacs embryonnaires en général, iln’y a que |’hypotheése suivante qui me paraisse soutenable. La région axile du. mamelon, constitue ua placenta, et les trois ou quatre segments latéraux libres, qui se produiseat, sunt des ovules rudimentaires. La pluralité des cellules-meéres de sacs embryon- naires, dans chaque segment empéche d’assigner le rang d’ovu- les aux sacs embryonnnaires mémes.

1) Griffith Ovulum of Santalum, Osyris etc., loc. cit. p. 181, 193, 194, 195.

2) Voir van Tieghem Anat. des flears ct du fruit du Gui. Ann. des Se, Nat, Sitme série. Bot. T. XII p. 122.

3) van Tieghem, loc. cit. p. 124,

65

Mon hypothése se trouve singulierement appuyée, par ce qui se voit dans la famille voisine des Santalacées, et a cet égard il n’y a qu’a invoquer en faveur de ma maniere de voir, les mémes arguments dont s’est servi Griffith pour prouver la vé- rité de la sienne. Tandis que les Thesium peuvent servir de type de ces Santalacées ot les ovules sont insérés vers le som- met de la colonne placentaire centrale’), le genre Santalum se rapproche déja plus des Loranthus en tant que ses ovules, dépourvues de téguments comme ceux de toutes les Santalacées, sont insérés pres de la base du placenta. Enfin dans l’Osyris Nepalensis, le développement et la forme du placenta et des ovules rudimentaires, décrits et figurés par Griffith, présentent des rapports manifestes avec la maniere dont se passent les choses dans les Loranthus *). Ul n’y a qu’a se figurer les ovules rudimentaires de l’Osyris encore plus réduits, pour ne plus avoir, en définitive, que des segments libres d’un mame- lon placentaire de Loranthus. La forme recourbée qu’ont les ovules dans l’Osyris Nepalensis *), pourrait expliquer, a la ri- gueur, comment les sacs embryonnaires du Loranthus s’allon- gent en direction ascendante. Seulement lorsqu’on a affaire a des dégradations aussi profondes que celles offertes par les Lo- ranthacées, il faut se garder de vouloir pousser trop loin les recherches d’homologies et de points de rapports avec les cas normaux.

A d'autres égards encore, les Loranthacées ressemblent aux Santalées. Ainsi dans la derniere famille les sacs embryonnai- res s’allongent aussi, tant en haut qu’en bas, et tres souvent ils pénetrent, par leurs parties postérieures, dans la colonne placentaire et poussent jusque dans le tissu sous-jacent. On

1) On sait par les recherches de M. van Tieghem (Anatomie de la fleur des San- talacées, Ann. d. Sc. Nat. 5iéme série Bot. T. XII p. 340) que cette colonne placentaire n’appartient pas plus 4 l’axe floral que celle des Primulacées et des Théophrastées; elle est constituée par des »talons”, faisant partie des carpelles.

2) Voir, les deux mémoires cités de Grffith, ainsi que son travail sur Yovule du Santalum album (Transact. Linn. Soc. Vol. XVIII).

3) Voir, tab. 18 Vol. XIX Transact. Linn. Soc.

66

sait que les carpelles et les ovules des Santalacées sont toujours égaux en aombre. Pour les Loranthus, Griffith dit ne pas avoir découvert une relation définie, entre le nombre des sacs embryonnaires et le processus en forme de mamelon'). Pour le Loranthus europaeus Hofmeister n’indique pas non plus de rapport constant entre le nombre des carpelles et celui des sacs embryonnaires *). Dans le Gu, M. van Tieghem a trouvé tantot un, tantot deux sacs embryonnaires pour chaque carpelle *). Dans les Loranthus sphaerocarpus les choses se passent différemment , car il y a toujours autant d’,ovules” que de carpelles. C'est ce qu’on voit méme encore dans les ovaires devenus solides, car il y a wn faisceau fibrovasculaire interne pour chaque sac embryonnaire, et le nombre de ces faisceanx internes corres- pond a celui des carpelles (fig 6°, 7 Pl VIII, fig. 4 Pl. XI).

Kn somme Griffith avait raison en disant *) ,que le Santalum forme le lien qui unit la forme la plus simple d’un ovule, comme dans les Loranthus et les Viscum, a la forme ordinaire et plus compliquée de cet organe”’.

2. Embryogéme du Loranthus sphaerocarpus Bi.

Chaque sac embryonnaire produit généralement un embryon (fig. 1 Pl. XID), ce qui s’accorde avec le fait que ces sacs tirent leur origine d’ovules différents, quoique tres-rudimentaires.

L’oeuf fécondé parait toujours se segmenter d’abord par une cloison longitudinale, du moins tous les embryons, méme les plus jeunes, sont composés de deux files contigues de cellules, (fig. 7a, 7>, 8, 92, 9> Pl. XI, fig. 1—6 Pl. XII). D’apres les dessins de Griffith, la méme chose parait avoir lieu dans d’au-

1) Griffith Trans., Linn. Soc. Vol. XIX p. 178.

2) Hofmeister Neue Beitriige etc. loc. cit.

3) Van Tiegkem Anat. des fleurs du Gui, loc. cit. p. 108. Il est probable que dans le Gui deux cellules-méres d'un méme groupe, peuvent produire des sacs embryonnaires.

4) Griffith Ovulum of Santalum album, loc. cit p. 64.

67

tres Loranthus. Les figures citées montrent le fait remar- quable, que dans chaque moitié d’embryon, les cloisons se trou- vent exactement & la méme hauteur. Pendant que les cel- lules inférieures de l’embryon, ou plutot du , proembryon”’), continuent & se diviser de temps en temps, les cellules supé- rieures souffrent un allongement extraordinaire (fig. 9, 8 PI. XI, fig. 3, 4, 5 Pl. XIT; les deux derniéres figures repreé- sentent les deux moitiés du méme sac embryonnaire). En méme temps que le proembryon s’avance, quelques cellules d’endos- perme se sont formées dans le bas du sac embryonnaire , comme on le voit dans la fig. 3 Pl. XII (représentant la moitié inféri- eure du sac embryonnaire de la fig. 8 Pl. XI). Bientot le pro- embryon, poussé par l’allongement de ses cellules supérieures, atteint l’endosperme et le traverse (fig. 4,5, 6 Pl. XII, et fig. 11, 1) Pl XIII); on voit dans ces figures que les cellules inféri- eures s’élargissent et commencent & se tordre (voir surtout la fig. 5 Pl. XIT). Les cellules de l’extrémité inférieure du proem- bryon, constituent l’ébauche de l’embryon proprement-dit; la double file cellulaire est le ,suspenseur”’.

L’endosperme s’étend de deux manieres; il s’élargit dans sa partie médiane (fig. 6 Pl. XII, fig. 1* Pl. XIID) et s’allonge dans le sommet du sac (fig. 5, 6 Pl. XII). Dans les cas comme ceux des figures 6 Pl. XII et Pl. XIII on réussit encore & distinguer les longues cellules du suspenseur au milieu de l’en- dosperme; plus tard cela devient beaucoup plus difficile (fig. 2 Pl. XIII), le suspenseur fait souvent l’effet d’étre accroché & la base produite de V’endosperme. Lorsque l’embryon proprement dit, & pris un développement notable, il n’est plus possible de déceler la présence du suspenseur au milieu des cellules endo- spermiques (fig. 2—5 Pl. XIV).

Les cellules du suspenseur qui ont traversé l’endosperme, tordues et enroulées en spirale (fig. 2, 6 Pl. XIII, fig. 10 Pl. XIV), ont, par leur allongement, poussé l’ébauche de l’embryon proprement

1) En réalité il n’y a encore qn’un yproembryon”, la différenciation en »suspen- seur” et en »embryon proprement dit” ne se fait que plus tard.

65

dit, dans le fond de la gaine de collenchyme. C’est la que le véritable embryon commence alors a se développer; dans sa partie cotylédonaire de petites cellules, gorgées de protoplasma., deviennent le siége d’une division cellulaire énergique, tandis que la région opposée est constituée par de grandes cellules (fig. 2—5 Pl. XIII). Par laccroissement de l’embryon la partie li- bre du suspenseur est refoulée vers l’endosperme et comprimée entre la base de celui-ci et l’extrémité radiculaire de ’embryon (peo Pl.” X11).

Avant de porter l’attention vers l’endosperme, nous deyvons nous arréter un instant aux embryons avortés. On sait que le fruit du Gui renferme souvent plus d’un embryon. Excepté Griffith, personne n’a trouvé jusqu’ici plus d’un embyron dans les fruits des Loranthus. Griffith prétend que dans le Loran- thus globosus ,l’embryon adulte” serait presque toujours en réa- lité un organisme complexe, résultant d’une fusion, plus ou moins profonde, des embryons engendrés dans les différents sacs embryonnaires '). L’admiration que j’ai pour les travaux de Griffith , ne saurait m’empécher de douter de la justesse de cette assertion. Non pas que la chose en elle-méme soit absolu- ment impossible *); mais, méme a l’aide des moyens plus per- fectionnés, dont nous disposons maintenant dans nos recherches, il serait encore bien difficile de constater positivement cette fusion précoce des jeunes embryons. L’étude du Loranthus sphae- rocarpus, dont l’ovaire ressemble tout a celui du L. globosns, m’a donné cette conviction.

Dans le L. Sphaerocarpus, je n’ai jamais constaté une fusion ou une soudure de deux ou de plusieurs embryons. Au con- traire j’ai assez souvent réussi a découvrir des embryons décidé- ment avortés, accrochés a la base de jeunes corps endospermiques. J’en ai représenté quelques cas dans les planches qui accompagnent ce mémoire. Ainsi dans la tig. 7 Pl. XII on voit un embryon avorté dont l’extrémité s’est recourbée vers le corps endosper-

1) Griffith On the ovulum of Santalum, Osyris, Loranthus and Viscum , Transact. Linn. Soc. Vol. XIX p. 180. 2) Puisque, dans la Gui on trouve souvent des embryons accolés, sinon soudés,

69

mique d’ot il est sorti. L’embryon de la fig. 1* Pl. XIIT n’a pas non plus pris un dévoloppement normal, ce qu’on voit d’a- bord en comparant la fig. 5> Pl. XII ot l’endosperme est beau- coup plus jeune. Dans chacune des figures 9 et 10 Pl. XV il y a un embryon qui ne s'est pas développé.

Pendant. que l’embryon proprement dit s’accroit, caché dans la gaine de collenchyme, l’endosperme prend un développement notable. D’abord sa partie centrale entre dans l’embouchure de la gaine (tig. 2 Pl. XII), sans y pénétrer bien loin toutefois.

Aussi l’accroissement de l’endosperme en sens latéral est beaucoup plus important, l’endosperme forme plusieurs lobes la- téraux, qui empietent sur les tissus environnants de lovaire; dans la tig. 2 Pl. XIII on voit deux de ces lobes en coupe lon- gitudinale; la maniere dont les lobes s’avancent entre les fais- ceaux fibrovasculaires est visible dans la figure 8, mi-schéma- tique, de la Pl. XV ot V’endosperme est coloré en sépia. L’ac- croissement de l’endosperme se fait surtout dans sa région infé- rieure, et notamment dans ses couches périphériques, ot les petites cellules, remplies de protoplasma, agissent comme une espece de méristeme (fig. 2 Pl. XIII, fig. 2, 3 Pl. XIV).

Pour le Loranthus europaeus, Hofmeister a indiqué que les cellules inférieures de l’endosperme se segmentent plus fréquem- ment que celles d’en haut; cependant cette espéce est loin de presenter l’intéressant mode d’accroissement, tant périphérique ' que basilaire, de l’endosperme du L. sphaerocarpus '}. Par con- tre un développement analogue a été trouvé par Griffith chez quelques Loranthacées tropicales?). Plus bas il y aura lieu de revenir sur le développement ultérieur de l’endosperme.

J'ai fait remarquer plus haut que ’embryon proprement dit refoule et comprime par son allongement la partie libre en- roulée du suspenseur. Il arrive un moment ot cette partie du suspenseur, de plus en plus comprimée, finit par disparaitre tout-a-fait. Les grandes cellules qui occupent la région radi-

1) Hofmeister Neue Beitr. p. 543, Pl. IV fig. 8. 2) Voir surtout les fig. 5—6 Pl. VI dans Transact. Linn, Soc. Vol. XVIII.

70

culaire de ’embryon, touchent alors a la base de l’endosperme (dans les fig. 2—4 de la Pl. XIV cette région est déja entrée dans Vendosperme). Dans ce stade Pembryon remplit encore la majeure partie de la gaine de collenchyme, comme on le voit dans la fig. 3 P. XIV (dans plusieurs figures la gaine est colorée en bleu). Quand on porte, & cette époque, Vattention vers les sommets des sacs embryonnaires, on éprouve souvent des difficultés & retrouver les files collatérales du suspenseur. La formation de cellules endospermiques s’est avancée vers le haut du sac, et ces cellules entourent les éléments du suspen- seur et les compriment de facon a ne plus pouvoir bien les reconnaitre. Dans la figure 1 de la Pl. XIV j’ai représenté une coupe transversale du haut d’un sac embryonnaire, deux cellules de suspenseur qui occupent le centre, sont entourées par quatre cellules endospermiques.

Tant l’endosperme que l’embryon deviennent ensuite le siege, de changements intéressants. L’embryon penetre toujours plus avant, par son extrémité radiculaire, dans l’intérieur de l’en- dosperme, en détruisant les cellules endospermiques qui s’oppo- sent & sa marche ascendante (fig, 2—5 Pl. XIV). Non seule- ment l’embryon, qui s’épaissit aussi, pénetre dans l’endosperme mais il se retire en méme temps de la gaine de collenchyme (fig. 5 Pl. XVI}. Ces points méritent d’étre signalés plus par- ticulitrement. A cet effet j’ai réuni dans la Pl. XV, une série de figures (1—7) & moitié schématiques qui representent les changements successifs offerts par l’endosperme et par l’em- bryon; pour ce dernier, tant par rapport a la gaine de collen- chyme qu’a l’endosperme. Dans cette planche l’embryon est coloré en jaune, l’endosperme a un ton sépia et la gaine de collenchyme est de nouveau colorée en bleu. Les figures, 1, 2, 4, 5 et 6 de la Pl. XV sont prises d’aprés les mémes prépara- tions que les figures 3, 2, 5, 6 et 7 de la Pl. XIV.

Dans les fig. 1 et 2 (c’est toujours de la Pl. XV que je parle ici) l’endosperme est encore peu développé et l’extrémite de l’embryon se trouve dans le fond de la gaine de collen- chyme. Dans la fig. 3 la partie radiculaire de l’embryon entre

cl

dans lendosperme, qui commence a grandir; en meme temps Yembryon marque une tendance a se retirer de la gaine. Cette tendance est manifeste dans la fig. + ot il n’y a plus que l’ex- trémité cotylédonaire qui se trouve dans la gaine de collen- chyme; la majeure partie de ’'embryon est déja englobée dans Vendosperme. Les stades suivants, 5, 6 et 7 montrent com- ment l’embryon continue sa pérégrination. Finalement l’extré- mité radiculaire sort de l’endosperme, justement du cote op- posé & celui ot il est entré (fig. 7).

L’endosperme lui-méme participe d’une fagon active a tous ces changements. Lorsque l’embryon est entré tout-a-fait dans Yendosperme, celui-ci se ferme petit-a-petit au dessous de lui (fig. 5—7). A cet effet les parties situées au dessous de |’em- bryon, prennent un développement centripete (fig. 5 et surtout fig. 6 Pl. XIV), de sorte qu'il ne reste plus qu’un étroit canal conduisant de la gaine de collenchyme vers l’embryon. Dans une phase plus avancée l’embryon est entierement enfermeé; a la place du canal dans l’endosperme il n’y a plus qu’une ligne de démarcation (fig. 6, et surtout fig. 7 Pl. XIV). Enfin ce dernier vestige de Vorifice disparait aussi, la réunion du tissu endosperme est complete (fig. 7).

Les figures de la Pl. XV montrent que l’endosperme s’est considérablement avcru pendant ce temps; les parties basilai- res de ses lobes finissent par envelopper, presque entiere- ment, la gaine de collenchyme (fig. 6, 7). Contrairement & ce qui se voit d’abord, lendosperme s’accroit plus tard aussi dans ses régions supérieures (fig. 3—7); ce sont encore les couches périphériques qui président & cet accroissement ’).

Tl n’est pas facile d’expliquer le mécanisme de ces changements de place, des embryons du L. Sphaerocarpus, qui commencent par pendre, a une assez grande distance au-dessous des corps endospermiques, et qui finissent par en sortir en haut. Jus- qu’au moment ot. l’embryon atteint la base de l’endosperme ,

1) J’ai déja fait remarquer plus haut que la fig. 8 Pl. XV représente une coupe transversale d’un fruit.

12

tout s’explique par l’accroissement de l’embryon. Quant @ sa sortie de la gaine de collenchyme, une pression exercée par Vendosperme, qui s’étend en bas, tant sur cette gaine que sur Vembryon lui-méme, y contribue beaucoup; mais je crois qu il faut assigner en méme temps a l’embryon, une tendance autonome % pousser vers le sommet de l’ovaire. De méme sa marche @ travers l’endosperme peut étre facilitée, par une pression, exer- cée sur l’extrémité cotylédonaire, par les parties basilaires de Vendosperme (fig. 5, 6, 7); mais il me semble que la encore Vaccroissement. autonome de l’embryon, doit entrer pour beau- coup dans l’explication du phénomene.

Il reste une question a élucider, & savoir si les corps endos- permiques de différents sacs embryonnaires peuvent se réunir en un seul endosperme. Des cas comme ceux représentés dans les fig. 9 et 10 Pl. XV ne paraissent pas laisser de doutes sur la possibilité d’une pareille fusion, ailleurs déja signalée pour d’autres Loranthacées '). Mais je ne suis pas en état de déci- der si l’endosperme du fruit mur, a tiré son origine d’un ou de plusieurs sacs embryonnaires; je crois qu'il provient généra- lement d’un seul sac. IT] est d’autant plus difficile de fournir des indications précises sur ce point, que les lobes d’endosperme simulent parfois des corps endospermiques a part.

Chez le Loranthus europaeus, les relations entre l’embryon et lV’endosperme, rappellent de loin le L. Sphaerocarpus. Dans le L. europaeus Hofmeister a vu le sommet du jeune embryon , sortir en bas de l’endosperme, quoique seulement a une faible distance. Plus tard, l'embryon se trouve étre entouré de toute part par des cellules endospermiques, cependant l’extrémité co- tylédonaire n’est recouverte que de deux ou trois assises de cellules *).

Les points de ressemblance entre le L. sphaerocarpus et le L. globosus, étudié par Griffith, sont bien plus nombreux. Ainsi

1) Ainsi par Griffith, Trans. Linn. Soc. Vol. XIX p. 206. 2) Hofmeister Neue Beitr. loc, cit, Pl. IV fig. 8.

i)

dans cette espece, le suspenseur est aussi formé par deux files contigues de cellules; Griffith a découvert la méme chose dans le Loranthus bicolor’). L’embryon proprement dit du L. glo- bosus, commence aussi son développement en dehors de l’en- dosperme, et n’y rentre que dans une phase suivante; Griffith nentre pas dans des détails a cet égard, il ne fournit que quelques indications générales. Je terminerai en citant ce pas- du grand naturaliste anglais.

»Dans le Loranthus globosus, c’est seulement dans une pé- riode avancée qu'il (’embryon) devient inclus de la maniére ordinaire dans l’albumen, par la tendance constante de l’em- bryon & se développer dans la direction de l’axe, par la pres- sion qu’y oppose la densité des tissus de la base de la fleur et par Vextension vers le bas de l’accroissement de l’albumen. Arrivé a la maturité, l’embryon présente sa grande radicule faisant saillie au dehors de la surface supérieure de l’albumen *)”’.

1) Griffith Trans. Lin. Soc. vol. XIX p. 179. 2) Griffith Loc. cit. p. 180.

Fig.

9 pale =o)

EXPLICATION DES PLANCHES

LORANTHUS SPHAEROCARPUS.

Pl Vane

anes de jeunes bourgeons floraux. Gross. 38 diam. 4. Partie dune coupe longitudinale

axile d’un jeune ovaire. Gross. 240 |

diam. Da. style. 5b. (de la méme fleur que la fig. 5a). Gross. 140 diam.

Gross. 90 diam.

Coupe transversale d’un ovaire

6a, 6b. Parties de coupes transver-

sales du méme ovaire (traité par

Valcool). Gross. 50 diam.

7. Partie d’une coupe transversale |

@un ovaire. Gross. 90 diam.

8. Partie d'une coupe transversale |

d'un ovaire, menée a travers le ma-

melon cellulaire. Gross. 240 diam.

9. Partie @une coupe transversale

dans le haut d’un ovaire plus agé. |

Gross. 240 diam.

RLS:

1—3.

cellulaires’’.

Coupes axiles de ,,mamelons

Gross. 450 diam.

Coupe transversale d'un jeune

Coupes longitudinales médi- |

« Aal.

Partie dune coupe axile d’un ovaire plus avancé, devenu solide. Gross. 240 diam.

4b. Cellules-méres de sacs embry- onnaires, avec les cellules environ- nantes; figure prise de la méme préparation que la figure précédente Gross. 450 diam.

Pl. xX:

. |. Deux cellules-méres de sacs em-

Gross 450 diam. 2, 3. Cellules-méres de sacs-embry-

bryonnaires.

onnaires divisées, avec tissu envi- Gross. 360 diam.

4, 5. Sacs embryonnaires avec anti-

ronnant. clines. Gross. 360 diam.

6. Sac embryonnaire plus agé, avec Gross. 240.

7. Partie de la gaine de collen-

deux anticlines.

chyme en coupe longitudinale. Gross. 450 diam.

8. Coupe longitudinale, axile, d’un ovaire; moitié schématique (voir le texte); la gaine de collenchyme est colorée en bleu, un sac embryon- naire est indiqué a gauche dans la

partie centrale. Gross. + 12 diam.

Fig.

Bis eh

1. Coupe longitudinale axile d’un

ovaire; moitié schématique; la gaine

de collenehyme colorée en bleu; a droite dans la partie centrale on voit un sac embryonnaire. Gross.

faible.

. 2. Sommet d’un sac embryonnaire

adulte. Gross. 155 diam. 334 4b

partie supérieure d’ovaires chez les-

Coupes

quels les sacs embryonnaires sont arrivés au terme de leur allonge- ment. Gross. 140 diam.

5. Extrémité inférieure d’un sac em- bryonnaire appliqué contre la gaine de collenchyme. Gross 240 diam. 6. Extrémité

embryonnaire. Gross. 240 diam.

transversales de la

inférieure dun sac

7a, 7b. Jeune embryon dans deux

positions différentes (section optique). Gross. 240 diam.

8. Sac embryonnaire avec un jeune Gross. 155 diam.

9a, 9b. Extrémité jeune embryon, en section optique dans deux positions différentes. Gross. 240 diam.

embryon.

inférieure d°un

Pl. XI.

. 1. Partie dune coupe longitudinale

dun ovaire, montrant deux embry- Gross. 140 diam.

2. Partie supérieure d'un embryon. Gross. 400 diam.

3. Extrémité inférievre du sac em- bryonnaire de ia fig. 8 Pl. XI. Gross. 155 diam.

4. Partie médiane d’un embryon. Gross. 155 diam.

5a, 5b. Les deux moitiés d’un sac

ons.

embryonnaire renfermant un em-

Fig.

Sagltee)

Fig.

bryon et un commencement d’en- dosperme. Gross. 155 diam.

6. Jeune endosperme, traversé par un suspenseur, en coupe Jongitudi- nale. Gross. 155. diam.

7. Extrémité inférieure duu jeune corps endospermique, (en coupe lon- gitudinale) embryon

portant un

avorté. Gross. 140 diam. Pee XAT. Endosperme, embryon et sus-

penseur, en Gross. 90 diam.

1b. Partie de la méme preparation ,

coupe longitudinale.

dessinée 4 plus fort grossissement. Gross. 240 diam.

2. Corps endospermique plus agé, traversé par un suspenseur et por- tant aussi un embryon. Gross. 90 diam.

3, 4. Jeunes embryons en sections axiles. Gross. 140 diam.

®. Embryon plus agé que celui des figures précédentes. Gross. 90 diam. 6. Suspenseur enronlé en spirale et comprimé entre lextrémité radicu- laire de l’embryon et l’endosperme.

Gross. 240 diam.

BEY

1. Coupe transversale d'un sac em- bryonnaire; deux cellules de suspen- seur sont entourées de quatre cellu- Gross. 400 diam.

2. Figure prise d’aprés une coupe

les d’endosperme.

longitudinale d’un corps endosper- mique, a la hauteur de l’insertion Gross. 155 diam.

3. Endosperme, embryon et gaine

de l’embryon.

de collenchyme (colorée en bleu)

en coupe longitudinale. Gross. 50

diam.

» 4. Partie radiculaire d’un embryon, en coupe longitudinale. Gross. 90 diam.

» 9 Conpe longitudinale d’un em-

bryon entré en majeure partie dans

~ Lendosperme; l'extrémité cotylédo- naire se trouve encore dans l’em bouchure de la gaine. Gross. 50 diam.

Seat tl.

vaires plus

Parties de coupes axiles d’o

agés (voir le texte). L’embryon est coloré en gris, la gaine de collenchyme en bleu. Gross.

120 diam.

PLEX,

Pour ce qui concerne les figures 1—8,a

moitié schématiques, je prie le lecteur

76

de vouloir comparer le texte. Dans ces figures Vembryon est coloré en jaune;

Vendosperme en sépia et la gaine de col-

| lenchyme en bleu.

Fig. 1—4. Ovaires en coupes longitudi- nales. Fig. 5—7. embryons et gaines de collenchyme,

Corps endospermiques avec

en coupes longitudinales. 8. eee ALO: axiles d’ovaires. Dans chaque figure

Coupe transversale d’un ovaire.

Parties centrales de coupes

on voit deux corps endospermiques, dont l'un porte un embryon avorté, tandis que l'autre porte un embryon normalement développé. La gaine de

collenchyme est colorée en bleu.

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RELIQUIAE SCHEFFERTANAE.

ILLUSTRAZIONE DI ALCUNE PALME VIVENTI NEL GIARDINO BOTANICO DI BUITENZORG

PER CURA DEL

Dr. ODOARDO BECCARI.

I ben noti ed interessanti studi del Dott. Scheffer, sopra le Palme, sono stati troncati, nel pit’ bel mezzo, da una morte prematura. [1 mio compianto amico si proponeva di continuare la illustrazione delle Palme, che crescono rigoglio- samente nel Giardino di Buitenzorg, e per questo scopo erano di gia state preparate non poche tavole in eliotipia, le quali dovevano servire a corredo di un lavoro, in complemento di quello comparso nel volume di questi Annali.

Per questo studio io stesso avevo comunicato al Dr. Schef- fer, varie delle Palme da me raccolte e specialmente 1 rap- presentanti del genere Pimanga. Dopo la sua morte pero, non é stato trovato aleuno scritto, che si riferisca alle Palme da me comunicate, e nemmeno alle tavole di gia pronte, ad ec- cezione di alcune note scritte col lapis, parte in latino, parte in francese (con intercalazioni in olandese) intorno alle Orania,

alle Kentia ed alle Oreodoea. 6

78

Assuntomi l’incarico di scrivere un testo alle tavole di gia fatte eseguire da Scheffer, non ho potuto trar molto profitto dalle note, ed ho fatto il mio studio intieramente sopra gli esemplari, che delle specie figurate avevo raccolto nel Giar- dino botanico di Buitenzorg io stesso nell’anno 1878, e sopra sagei degli spadici, parte a secco e parte in alcool, inviatimi dal Dr. Treub.

Ho citato perd il Dr. Scheffer, per quelle osservazioni da lui primo fatte e che ho trovato registrate nelle sue note.

Lo studio delle 12 specie di Palme figurate nelle tavole unite a questo scritto, mi ha obbligato ad una rigorosa re- visione degli interi generi a cui tali specie appartengono. Questo studio mi ha naturalmente spinto a quasi un intiera revisione di tutte le Arecinee malesi e delle regioni vicine. Di quasi tutte le specie studiate, ma specialmente dei generi nuovi proposti adesso per la prima volta, e qui brevemente caratterizzati, ho preparato pit’ ampie descrizioni ed ho ese- guito disegni ed analisi dettagliate dei caratteri diagnostici principali. Queste mie ulteriori ricerche sulle Palme malesi, mi propongo di pubblicarle in un prossimo volume della Malesia’).

1) Se almeno cid sara possibile, perché l’Istituto di Studi superiori di Firenze, il quale aveva assegnata una modesta somma per la pubblicazione della Malesia, per recente deliberazione del Consiglio direttivo di detto Istituto, ha sospeso las- segnamento, allegando le strettezze del Bilancio. Per 1 numerosissimi Botanici (161), che firmarono la protesta contro labbandono dell’ antico Museo e Giardino botanico di Firenze e de! trasporto delle Collezionial Giardino dei Semplici, é utile che si sappia che il Consiglio direttivo in parola, @ quel medesimo che va mettendo in esecuzione il progetto, il quale ha ricevuto la disapprovazione generale delle persone competenti e che fu dichiarato.... un atto di vandalismo (Troubetzkoy).... non qualificabile (Christ), sommamente deplorevole (Engler), superlativamente ri- dicolo (Gandoger); che fara torto alla Scienza (Rawenhoff); una idea strana incon- cepibile (Christ), un delirio (Bubani), una assurdita (Pasquale), una risoluzione fa- tale (André) in sommo grado deplorevole (Radlkofer), un regresso acientifico (Cohn) , un procedere sacrilego, (Engelmann), un enorme spreco di denaro.... un passo indietro nella storia della Scienza (Hooker), che cagionerebbe inevitabile rovina alle Collezioni (Bentham). E per ottenere questo grande risultato si spinge ]’eco- nomia sino al punto, da non aquistare per la Biblioteca botanica, se non i libri piu indispensabili ed in ogni caso di un prezzo inferiore alle 30 lire it. (franchi).

E troppo vergognoso che nel listino scentifico di Firenze, la Botanica non sia tassata che a 30 Lire!

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TAVOLA 1—2.

Gronophyllum microcarpum Scuerr. in Ann. Jard. bot. Buit. 1. p.135 et 153.

Pinanga oryzaeformis Rumph. Herb. Amb. 1. p. 40, t. V.f. B.C. D.

Dj questa Palma, scoperta dal Sig. Teijsmann nell’ Isola di Seram, il Dr. Scheffer non ha lasciato alcuna nota manoscritta , essendo state le caratteristiche del genere e le particolarita specifiche , di gia pubblicate nel primo volume di questi Annali. Adesso con la tav. I, che riproduce il portamento generale della pianta, e con le accurate analisi della tav. IL, si pud consi- derare questa specie come una delle meglio conosciute, ed io non reputo necessario di aggiungere molto a cid che di gia e noto.

Mi sembra, quasi senza dubbio, che si debba riportare a questa Palma la Praanga oryzaeformis di Rumphius (Herb. Amb. |. p. 38 tav. V. f. B. C. D.), che tanto ha dato da dire a tutti gh autori per la sua identificazione e che da Blume (Rumphia, Il pp. 77 e 94) era stato creduto possibile potesse appartenere ad una specie di Kenéza.

Molto vicina del Gr. microcarpum @ una Palma, che io ho trovato in Selebes e che fu da me descritta sotto il nome di Nenga (Gronophi lum) Selebica (Malesia, I, pp. 30, 98).

A prima vista, da un esame superficiale, si potrebbe anzi supporre che si avesse a fare con una sola e medesima specie , ma uno studio attento, ci mostra delle differenze assai note- voli, per autorizzarci a mantenere come distinte queste due Palme, le quali del resto crescono in paesi assai discosti.

{i carattere pit facilmente apprezzabile per distinguere il Gr. nucrocarpum dal Gr, Selebicum, & la forma dei fiori 9. Nel Gr. Selebicum questi fiorl, avanti che si aprano, sono allungati, piramidali e con dei petali acuminati; nel Gr. microcarpum al contrario, i bocci sono triangolari-ovoidei ed i petali quasi ot- tusi e con l’apice incrassato. (Si comparino le figure A Qe H3 Q PL. I, vol. I di questi Annali, con la f. 19. t. If della Malesia, vol. I).

80

Il Gr. Selebicum > certamente provvisto duno spadice ayvilup- pato da due spate complete. [1 Dr. Scheffer descrive invece il suo Gr. microcarpum con 3 spate complete, ma io credo che in cid sia occorso un errore (forse tipografico), perche anche negli esemplari disseccati, si pud facilmente vedere sopra la parte basilare dilatata dello spadice, che le cicatrici complete annulari, indicanti l’inserzione delle spate complete, sono so- lamente due.

Io avevo considerato il genere Gronophyllum (Malesia, I. p. 24, 26, 28) come una sezione del genere Nenga; ma Sir Jo- seph Hooker nel ,Genera Plantarum”, non solo ha creduto do- ver considerare come genere autonomo il Gronophyllum, ma ha elevato a grado di genere anche il mio sotto genere Adelo- nenga. /

Ma se si vuole adottare per le Palme una grande frammen- tazione generica, che del resto ogni giorno pitt, va imponen- dosi, bisogna separare dalle Menga e dai Gronophyllum anche le due Palme, che io ho descritto (Malesia, 1. p. 28, 29) coi nomi di Nenga afinis e N. Pinangoides, per le quali propongo il nome generico di Levtophoeniz.

Il genere Wenga, quale io l’avevo inteso, vien quindi adesso diviso nei 4 generi seguenti:

1. Nenga Wenot. et Dr.

2. Gronophyllum Scuezrr.

3. Adelonenga Bacc.

4. Leptophoenix Bzcc.

Il gen. Nezga non conterrebbe che una sola specie, la J. Wendlandiana, la quale perd @ tanto variabile, che io credo convenga scinderla almeno in 3 specie, invero fra di loro as- sai affini. Alla Wenga Wendlandiana, Scheffer aveva creduto po- tere ravvicinare l’dreca herastica Kurz, (Journ. Asiat. Soe. Bengal. XLII. If. 201. t. XII), la quale secondo me @ una specie ben caratterizzata di Pinanga, per il suo ovulo basilare. (Si veda la f. 5 della tavola citata). Bisogna pure rimuovere dalle MNenga, \’Areca Nagensis Griff. e la Pinanga latisecta Bl., riportatevi parimente da Scheffer; la prima essendo una vera

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Areca e la seconda trovandosi benissimo nel gen. Pinanga, nel quale deve pure rimanere la P. gracilis, che per Vaffinita colla P. latisecta (almeno nella disposizione dei fiori) avevo incluso io stesso fra le Menga (Malesia, I. p. 25).

Al gen. Gronophyllum, oltre la specie tipica Gr. microcarpum , deve aggiungersi il Gr. Selebicum (Nenga Selebica Becc. Malesia, I. p. 30 e 98).

L’ Adelonenga contiene, la Nenga variabilis Bece. (Malesia, I. p- 26) con la sua varieta macrocarpa e la NV. Geelvinkiana Bece. Resi

Infine deve riportarsi al nuovo genere Leptophoenix, la specie sopra citata Nenga Pinangoides Bece. |.c. p. 28 e la N. affinis eck. le 6-10. 20:

Questi 4 generi possono essere caratterizzati nel modo seguente.

Nenga. Flores in ramis spadicis spiraliter dispositi. Floris Oo sepala angustissima, petalis conspicue longiora. Fl. @ in alabastro globosi, sepalis petalisque orbiculatis, late imbrica- tis, subconformibus; stigmate crasso, conico, 3-lobo, lobis tri- gonis acutis. Ovulum parietale, raphe elongata. Semen liberum, ovoideum, opacum, hilo laterali totam seminis longitudinem . metienti. Sp. 3.

1. Nenga Wendlandiana Scuurr. (Pinmanga Nenga Bl.). Giava.

2. N. intermedia Becc. (Anaclasmus pumila Griff.). Malacca.

3. N. Schefferiana Bucc. (Areca Nengah pachystachya Bl.). Sumatra.

Gronophyllum. Flores in ramis spadicis tetrastice dispositi. Fl. o sepala parva, petalis multoties breviora. Fl. Q in alabastro pyramidati, sepalis orbiculatis, late imbricatis, petalis basi imbricatis, apicibus triangularibus, valvatis, quam sepala longioribus; stigmata 3 breviter cylindracea, apicibus obtusis subbilobis. Ovulum parietale, raphe elongata. Semen globosum pericarpio adherens, hilo elongato, lineari, dimidium seminis ambitum metienti. Sp. 2.

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1. Gronophyllum microcarpum Scnerr., Seram. 2.G. Selebicum Brcc. Selebes. Adelonenga. Flores in ramis spadicis tetrastice dis-

positi. Fl. o sepala parva, petalis multoties breviora. Fl. 9 in alabastro globosi, sepalis rotundatis, basi connatis, marginibus leviter imbricatis; petalis rotundatis convolutivo-imbricatis; stigmate depresso-discoideo, papilloso. Ovulum parietale, raphe elongata. Semen globoso-ovoideum, laeve, liberum; hilo elon- gato, lineari, dimidium seminis ambitum metienti. Sp. 2.

1. Adelonenga variabilis Brcc. Nova-Guinea.

2. A. Geelvinkiana Brcc. Nova-Guinea.

Leptophoenix. Flores in ramis spadicis tetrastice dispositi. Wl. o. . . . . Fl. 9 im alabastro, pyramidat,

sepalis rotundatis late imbricatis; petalis basi imbricatis, api- cibus triangularibus valvatis, quam sepala longioribus, stig- mate profunde trilobo, lobis erectis, crassis, trigonis, acutis. Ovulum ex apice loculi extra centrum pendulum, raphe per- brevi. Semen elliptico-oblongum, pericarpio tenuiter adherens, hilo areolaeformi brevissimo, lateraliter apicali. Sp. 2.

1. Leptophoenix Pinangoides Brcc. Nova-Guinea.

2. L. affinis Brcc. Nova-Guinea.

Nella distinzione di questi 4 generi io ho tenuto conto, oltre che della forma dei sepali dei fiori o’ e della forma dei fiorl 2, anche del modo d’inserzione dell’ ovulo, il quale non e vero che nelle Palme, che non lo hanno basilare, sia sempre laterale. Nelle Leptophoenix infatti lovulo @ con tutta certezza pendente dall’ alto della loggia. Mi son servito pure come carattere distintivo , della forma e posizione dell’ ilo nel seme; perché quivi tali particolariti riproducono, in modo esagerato, quelle dell’ inserzione dell’ ovulo. Non ho nemmeno trascurato

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la forma degli stigmi, che offrono eccellenti caratteri per dis- tinguere i generi delle Palme. Infine anche lo stato di super- ficie del seme, mi ha offerto un carattere diagnostico eccel- lente, perché indicante la sua adesione o liberta coll’ endo- carpio.

A proposito della Menga Wendlandiana, si presenta una questione di nomenclatura botanica.

Il genere Nenga e@ stato proposto dai Sigg. H. Wendland e Drude nella Linnaea (XXXIX, 152), i quali adottando per nome generico quello adoprato da Blume per distinguere la specie, che veniva ritenuta come tipo del nuovo genere (Pi- nanga Nenga), non indicarono un nuovo nome specifico.

Il Dott. Scheffer descrivendo questa Palma (1876), ha sup- plito a tale mancanza, dedicandola ad uno dei fondatori del genere. L’dreca 0 Pinanga Nenga, divenne quindi la Nenga Wendlandiana Scheff.

Ad onta di cid, il Sig. H. Wendland, nell’ enumerazione delle Palme, inserita nell’ opera di O. de Kerchove (1878), al nome specifico di Scheffer, antepone quello di Menga pumila H. Wendl.

Secondo il mio modo di vedere, @ al nome proposto dal Dr. Scheffer, che si deve dar la precedenza, tanto piu che il nome specifico di pumila, col quale Martius distinse questa Palma, non rammenta che un errore.

Le forme di Menga, che io ritengo come specificamente dis- tinte sono le seguenti.

1. Nenga Wendlandiana Scnerrer in Ann. Jard. bot. Buitenz. [. 153 (partim) tab. 9—10! (excl. Areca hexasticha Kurz.). Bece. Malesia, I. 25.

Nenga pumila Wendl. in Kerchove Palm. 251. List of Palms in Kew Report 1882 (1884), 54.

Pinanga Nenga Bl. (quoad formam typicam et var. Kanjawar et excl. var. pachystachya) Rumphia, I. 77, t. 107.

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Areca Nenga Bl. in Mart. hist. nat. Palm. I. 179. Scheff. in Natuurk. Tijdschr. Ned. Ind. XXXII. 166 (ubi Wengah serib.) excl. var. y.

Areca pumila Mart. (non Bl.) l.c. 177, 153, t. 153, f. 1—8 (spadice inverso) et excl. allegatione Griffithii. Mig. Fl. Ind. bat. Ill, 14 (excl. var. y) et De Palm. Are. Ind. 23.

Frondes longae petiolatae (petiolo nudo 50 cent. lon.) seg- mentis longe acuminatis,inferioribus angustis (12—-14 mill. lati) uninervis, intermediis 2-nervis usque ad 4 cent. latis terminalibus praemorsis breviter 2—4 dentato-fissis. Flores o 10—-14 mill. longi. Fructus (sicci) 18—20 mill. longi, 10—12 mill. lati, semine 13—14 mill. longo, ovato-elliptico apiculato, basi subrotundato. Spadices 10—15 cent. longi, saepius 8-partiti, ramorum apicibus brevi tractu (8—5 cent.) floribus © destitutis.

Questa @ la forma di Giava. E quella figurata e descritta da Blume e da Scheffer e che st coltiva nel Giardino botanico di Buitenzorg. I caratteri ora citati sono quelli che mi sono stati offerti appunto dagli esemplari di Buitenzorg.

Per il picciolo lungamente nudo si distingue facilmente dalla NV. intermedia, e per la forma del seme dalla WV. Schefferiana.,

Secondo Scheffer nella parte occidentale di Giava questa planta @ chiamata ,Ngenge’’. Il nome di ,Pohon handjawar” indicato da Blume, sempre secondo Scheffer (Arec. p. 167), dovrebbe applicarsi alla Pinanga Javana Bl. La Nenga Wend- landiana si dice che abita ancora Visola di Bangka presso Djebus e Pangkal Pinang (Scheff.). Ma non ho mezzo di veri- ficare, se la pianta di questa ultima localita, si debba ripor- tare a questa specie 0 ad una delle seguenti.

2, Nenga Schefferiana Buco.

N. Wendlandiana Scheff. in Ann. Jard. bot. Buitenz. I. 153 (partim).

Pinanga Nenga var. y pachystachya Bl. Rumph. II. p. 78.

Areca Nengah y sumatrana Scheff. in Natuur. Tijdsch. Neder. Ind. XXXII. 168?

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Frondes. . . . . Flores & 20—22 mill. longi. Fructus (sicci) ellipsoidei 30 mill. longi, 12—14 mill. lati, semine ovoideo-conico, longe et acutissime acuminato-rostrato-spines-

cente, basi truncato.

Ignoro la localiti precisa dei frammenti di spadici fioriferi e fruttiferi donatimi dal Dr. Scheffer, sui quali ho fatto la descrizione ed i disegni. Suppongo perd che provengano da Sumatvra.

Di questa medesima specie ho visto un ramo di spadice dell’ Erbario di Leida, dove si trovava col solo nome di , 4reca. Sumatra N°. 16 (Korthals?)” scritto di pugno di Blume. Mi sembra indubitato che tale ramo appartenga alla var. pachy- stachya Bl., esso & allo stato fiorifero e corrisponde molto bene, specialmente per le sue dimensioni e per la lunghezza dei fiori 3, all’ altro frammento di spadice sul quale ho fatto la frase diagnostica.

Ho riportato a questa specie dubitativamente la forma di Areca Nenga indicata da Scheffer (1. ¢.) con i seguenti carattert.

y forma sumatrana; foliorum segmenta inferiora utrinque 10—14 anegustissima, 2—5 lin. lata, uninervia; spadicis rami elongati, ad 17 poll. longi.

Trovata dal Sig. Teijsmann in Sumatra nella provincia di Lampong, dove porta il nome di ,Ugai muli” (muli = vergine).

3. Nenga intermedia Bugcc.

Areca (Anaclasmus) pumila Griff. in Calc. Journ. Nat. Hist. V. 456 et Palm. Brit. Ind. p. 151.

Areca pumila Miq. (non Mart. nec Bl.) Prodr. Fl. Sum. 253?

Frondes brevissime petiolatae, sive mox supra vaginam sub- regulariter pinnatisectae, segmentis infimis angustissimis 1- nerviis et brevibus, caeteris lanceolato-linearibus subfaleatis, 2—5 cent. latis, acuminato-appendiculatis, summis profunde bipartitis, lobis fissis acuminatis. Spadix 15—-25 cent. long. 3—4-fidus, ramis, in tertiam superiorem partem, floribus Q de-

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stitutis. Fl. o% 15—17 mill. longi. Fructus ovato-oblongus, acute mucronato-umbonatus, basi attenuatus, 23—26 mill. long., semine ovali-subconoideo, acuto, basi rotundato-sub-

truncato.

Raccolsi in Sumatra a ,Sungei Bulu” presso Padang, in luoghi paludosi. Si troverebbe anche nella Penisola di Malacca presso ,Ching’’, giacche credo di poter riportare con sicurezza a questa specie l’Areca (Anaclasmus) pumila Griff.

Griffith descrive accuratamente questa specie, della quale dice che la fronda possiede un picciolo ,bearing pinnae nearly to the base” carattere per il quale si distingue a prima vista dalla WV. Wendlandiana.

Prospetto delle specie del Genere NeEnaa.

Sinonimi. Nomi adottati. Areca Nenga Bl. Nenga Wendlandiana Scheff. > Nengah Bl. (Scheff.). » »

> Sumatrana Scheff. » Schefferiana Becc.?

» pumila Mart. (non B1.). » Wendlandiana Scheff.

> > Miq. (non Mart.) Prodr. fi. Sumatr. » intermedia Bece. ?

» (Anaclasmus) pumila Griff. > intermedia Becc. Nenga pumila H. Wendl. > Wendlandiana Scheff. Pinanga Nenga Bl. > >

> var. hanjawar Bl. > > > > » pachystachya Bl. > Schefferiana Becc.

Specie escluse.

Nenga affinis Becc. Mal. I. 29. H. Wendl. in Kerch. Palm. 251 = Leptophoenix affinis Bece. » Geelvinkiana Becc. Mal. I. 28. H. Wendl. 1. c. = Adelonenga Geelvinkiana Bece. > Pinangoides Becc. Mal. I. 28. H. Wendl. 1. c. = Leptophoenix Pinangoides Bece. > Selebica Becc. Mal. 1. 30. H. Wendl. l.c. (celebica) = Gronophyllum Sele- bicum Bece. > variabilis « Becc. Mal. I. 26. H. Wendl. 1. c. = Adelonenga variabilis Becc. » » var. sphaerocarpa Becc. Mal. I. 26 = Adelonenga variabilis sphaero- carpa Bece. » gracilis Becc. Mal. I. 25. H. Wendl. in Kerch. Palm. 251 Areca gracilis Roxb. = Pinanga gracilis Bl. » Nagensis Scheff. Ann. I. 120. Becc. Mal. I. 25 = Areca (Euareka) Nagensis Griff. Palm. Br. Ind. 149. > latisecta Scheff. Ann. I, 120. Bece. Mal. I. 25 = Pinanga latisecta BI. Areca hexastica Kurz, Journ. As. Soc. Bengal. XLIII. Il. 201. +t. XII, dubie a Schefferio ad Nengam Wendlandianam relata, est Pinanga hevastica.

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TAVOLA 3—4.

Ptychosperma elegans Btiume Rumphia II. 118. H. Wendl. in Bot. Zeit. 1858, 346. H. Wendl. et Drude in Linnaea XXXIX 215, Scheffer in Ann. Jard. bot. Buit. J. 121, 122, 154. Benth. FI. austr. VII. 141. F. v. Mueller Fragm. VIII. 222 et Syst. Cens. Austr. Pl. 120. Bece. in Bull. Soc. tose. ort. 1883. 108. H. Wendl. in Kerch. Palm. 254.

Ptychosperma Seaforthia. Miq. Fl. Ind. bat. Il. 21 (non Scheff. Ann. 1. p. 53). B. Seeman in Journ. of Bot. I. 68 (nota).

Seafortlia elegans. R. Brown Prodr. fi. N. Holl. 267 (1810). Hook. Bot. Mag. t. 4961 (tantum quoad f.9,10, 11). Spren- gel Syst. veg. Il. 623. Mart. Hist. nat. Palm. III. 181,313. t. 105, 106, 109. Kunth, Enum. pl. III. 189. Walp. Amn. III. 462 et V. 809.

Questa Palma abita le coste settentrionali ed orientali tro- piche dell’ Australia. L’esemplare coltivato nel Giardino bo- tanico di Buitenzorg, fotografato in assieme nella tav. 3, pro- viene dal Giardino botanico di Melbourne, da dove fu inviato col nome di Pinanga Smith (Scheff. Ann. I. 154). Le analisi della tav. 4 sono fatte sopra l’esemplare della tav. 3, che io pure ho visto a Buitenzorg e del quale ho raccolto saggi. Por- zioni di spadici conservati in alcool, con fiori e frutti, mi sono stati mandati dal Dr. Treub, per cui ho potuto studiare accu- ratamente questa specie, intorno alla quale il Dr. Scheffer non ha lasciato alcuna nota manoscritta. La pianta di Buitenzorg corrisponde in tutto e per tutto agh esemplari selvatici austra- hani, solamente in questi 1 frutti sono pit ovati ed 1 semi in consequenza pit allungati di quelli figurati nella tav. 4 fig, Zed o 1, 2, 5, 6. I frutti di un esemplare della forma tipica della P. elegans, donatomi dal Barone F. v. Mueller, proveniente dal Nord del Queensland, corrispondono perfetta- mente a quelli figurati da Martius (Hist. nat. Palm. III. t. 106 fig. 2—4). Questi frutti sul secco hanno le seguenti di-

88 mensioni: 15 mill. di lunghezza sopra 10 di diametro, con semi 61), mill. larghi, sopra 8'/, lunghi.

La pianta di Buitenzorg costituirebbe una var. sphaerocarpa , con frutti quasi sferici, di circa un cent. di diametro e con seme di 7 mill. di larghezza sopra 7 di altezza.

Suppongo che per pura svista gli autori del ,Genera plan- tarum” (vol. HI. 889) riportino all’ Archontophoenia Cunningha miana H. Wendl. et Drude le tav. 105—106—109 del Martius, rappresentanti la P. elegans, escludendone le figure delle sezio- ni del frutto.

E vero che la tav. 4961 del Bot. Mag., pubblicata sotto il nome di Seaforthia elegans R. Br., rappresenta invece 1’A. Cunninghamiana (escluse perd le fig. 9, 10, 11). Ma a me pare che con tutta certezza le tavole citate del Martius, raffigurino anzi molto fedelmente la Seaforthia (0 Ptychosperma) elegans. Anche la descrizione di Martius combina perfettamente con le caratteristiche della P. elegans. La forma regolare dei fio- ri o della tav. 105 e quella del rudimento d’ovario (nello Archontophoenix i fiori (7 sono asimmetrici), non lascia luogo a dubitare che Martius non abbia descritto e figurato la Sea- forthia elegans di R. Brown; a conferma di che Martius (v. IIL. p- 102), dice che le sue tavole sono riprodotte dai disegni di J. Bauer, che fu disegnatore e compagno di R. Brown. Si veda in proposito Seemann in Journ. of Bot. vol. I. p. 68, nota.

Generalmente nei giardini si coltiva sotto il nome di Sea- forthia elegans, VA. Cunninghamiana.

Il genere Seaforthia fu proposto da R. Brown nel Prodr. Fl. N. Holl., che porta la data del 1810. Il genere Ptychosperma La Billardiere, comparve nei ,Mémoires de la Classe des sciences mathématiques et physiques de l'Institut de France” La memoria di La Billardiére, intitolata , Mémoire sur un nou- veau genre de Palmier”’ fu letta il 16 Gennaio 1809, sebbene il volume nel quale venne pubblicata, porti la data nominale del 1808. La data effettiva perd del volume @ certamente quella che si trova in basso al frontespizio ed e del MDCCCIX. Siccome perd lo scritto di La Billarditre si trova presso la

89 la fine del volume, non vi @ da essere certi che il genere Ptychosperma, sia realmente entrato nel dominio del pubblico prima del 1810.

Pud darsi quindi che Martius abbia avuto le sue ragioni per adottare il genere di R. Brown, invece di quello di La Billardiere, e pud darsi che ad onta della data del volume dei ,Mémoires”, l’opera di R. Brown sia comparsa prima delle pagine dove vien descritto il genere Ptychosperma. Cid non ostante io non intendo ripristinare il genere Seaforthia. Solo adottando il Genere Ptychosperma La Bill., quale @ stato defi- nito dai Sige. H. Wendland, Drude e Scheffer, mi sembra che debba essere assai ristretto il numero delle specie che vi Si possono includere.

Nella Malesia (vol. I. p. 47) io avevo proposto un significato piu esteso a questo genere, per non essere costretto a stabi- lirne vari altri; ma in questa idea non sono stato seguito da- gli illustri autori del ,Genera Plantarum”. Tenendomi quindi adesso al valore dei caratteri, che hanno servito ai suddetti au- tori per stabilire i generi da essi adottati, il genere Ptycho- sperma non pud contenere che Palme ad ovulo parietale, a corolla del f. © cogli apici valvati, a seme 5-sulcato ¢ ruminato eda frutto con endocarpio sottile e crostaceo, aderente al seme, eda foghe a segmenti largamente lineari, troncati e premorsi all’ apice.

Sono quindi specie tipiche di Ptychosperma, la P. elegans ed la P. gracilis, che ambedue ho potuto completamente stu- diare e le sole che con certezza riporto al genere Ptychosperma.

Nella Malesia (vol I. pag. 50—61), ho descritto le seguenti specie di Ptychosperma.

1. Ptychosperma litigiosa.

2. 3 » var. Oninensis. ay . micrantha.

4, BE: Musschenbroeckiana.

5. _ caudata.

6. : Arfakiana.

‘be P Arecina.

8. ; Singaporensis.

90

La P. litigiosa, e la sua varieta Oninensis, che @ forse me- glio tenere specificamente distinta dalla forma tipica, differisce dalle Ptychosperma tipiche, per il seme ruminato, ma non solcato e per gli spadici lungamente pedunculati e vaginati da spate persistenti. Propongo per esse il nuovo nome generico di Co- leospadix (C. litigiosa e C. Oninensis). Quest’ultimo con tutta pro- babilita @ identico alla P. angustifolia Bl.

La P. micrantha & stata riportata nel ,Genera plantarum”, III p.892 al genere Ahopaloblaste Scheff., dalla quale cid non pertanto se ne allontana assai.

La P. Musschenbroeckiana e di gia stata da me (Malesia, 1. p. 100) riportata al genere Ptychandra Scheff.

La P. caudata @ una Pinanga (Malesia |. ¢.) grandemente af- fine alla P. Vernatensis Scheff.

La P. Arfakiana sembra una specie di Rhopaloblaste, affine alla &. hevandra Scheff. (Malesia 1. c.).

La P. Arecina viene qui sotto inclusa nel gen. Ptychococcus.

La P. Singaporensis riportata nel ,Genera Plantarum” (III. p. 892) al &hopaloblaste, mi sembra essa pure ben distinta, tanto dalle Ptychosperma, quanto dalle Rhopaloblaste, special- mente per il seme provvisto di un profondo, ma stretto, solco lungo il rafe. A questo carattere allude il nuovo nome ge- nerico di Ptychoraphis, col quale distinguo questa Palma (Pty- choraphis Singaporensis Becc.) Al genere Ptychoraphis (Ptycho- raphis Plilippinensis Becc.) deve riportarsi anche la Palma delle Filippine, distribuita da Cuming col 1476 (vidi in Herb. Webb) che nel ,Genera plantarum” |. ¢., & stata a buon diritto ravvicinata alla Ptychosperma Singaporensis. Una terza spe- cle di Péychoraphs, mi sembra |’ Areca augusta Kurz (in Trimen Journ. of Bot. 1875, p. 331 p. 170) delle Nicobar (Péychora- pis augusta Becc.).

Trovo citate inoltre come specie ,tipiche” di Ptychosperma, le seguenti :

1. P. Drudei H. Wendl. in Benth. et Hook. gen. pl. II. p.

892. List of Palms, Kew Rep. 1882 (1884) p. 55.

2.» Macarthurii H. Wendl. in List of Palms 1. e.

91

P. Capitis Yorkis H. W. et D. in Linn. XXXIX. 217.

» Normanby 1. v. M. Fragm.- XI. 56.

» paucifora H. W. in Bonplandia X. 1862. 193. perbrevis TA) Wool: c) pee iga.

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La P. Normanby: ha i frutti con seme non soleato. Forse non

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va errato il Barone T. v. Mueller (1. ¢.) proponendo per essa il nuovo genere Wormanbya.

Della P. Drudei e P. Macarthurii non conosco che i nomi.

Della P. Capitis Yorkis, la descrizione @ cosi incompleta, che non posso farmi un giudizio dietro di essa.

La P. Seemann H. Wendl. e la P. perbrevis H. Wendl., differiscono dalle Ptychosperma, per il seme non soleato, ad albume non ruminato e per i segmenti delle foglie dimidiato- romboidali. Dai Drymophloeus differiscono per la forma delle foglie, e per gli spadici a spate caduche. Propongo per essi il nuovo nome generico Balaka (B. Seemannii e B. perbrevis), nome indigeno per queste piante alle isole Fidgi.

La Péychosperma paucifora H. Wendl., la P. Pikeringit Hi. Wendl. e la P. Vitiensis H. Wendl., potrebbero far parte del genere Ptychosperma, ma la mancanza di notizie sopra la na- tura dell’ albume del seme, mi impedisce di farmi un criterio esatto sulla loro posizione generica.

La Ptychosperma Tahitensis H. Wendl. 1. c. potrebbe essere una Ptychosperma tipica per il suo frutto 4—5 angolare, ma nemmeno di questa @ descritta la natura dell’ albume e rimane quindi sempre una Palma di collocazione generica incerta.

La Ptychosperma filifera viportata da Scheffer ai Drymo- phloeus deve secondo me formare anchessa il tipo di un nuo- vo genere’), che distinguo col nome di Vitiphoenix (V. jilifera),

1) Si veda pit sotto al genere Drymophilocus.

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caratterizzato dai segmenti delle foglie acuminati ed all’ apice filiferi e da un seme non soleato, con albume non ru- minato.

La caratteristica principale delle 2 Ptychosperma tipiche , ® il seme ruminato e percorso longitudinalmente da 5. sol- chi superficiali aderenti all’ endocarpio sottile crostaceo. I] Dr. Scheffer ha fatto rimareare, che 1 5 solchi che si vedono nel frutto maturo, sono di gia distintamente accennati negli ovuli subito dopo fecondati; fatto che io ho verificato esat- tissimo, e che mi fa supporre, nel carattere della accidenta- lita della superficie del seme, una importanza maggiore di quella che gli avevo accordato per l’avanti.

Cid premesso ecco la descrizione degli esemplari del Giar- dino botanico di Buitenzorg.

Ptychosperma elegans Buiumn. I rami degli spadici portano i fiori nei ?/, o nei */; inferiori in glomeruli terai, dis- posti assai radamente a spirale; di questi 3 fiori il centrale e 9, e diventa perfetto solo dopo la caduta dei fiori o’. Verso la sommita dei rami i glomeruli sono composti di 2 soli fiori &, mancando il 9. Proprio all’ apice si trova un solo ¢.

I glomeruli sono inseriti in superficialissime depressioni od areole dei rami dello spadice. Tal areole non hanno il mar- gine inferiore sporgente in forma di labbro ben definito; se quindi a tale labbro dell’ alveolo, che @ esageratissimo nel Calyptrocalyx, si vuol dare il nome di brattea (mentre non e che un espansione del rachide) la P, elegans (ed anche la Pe graciis) mancano di brattea generale ai glomeruli. Di dentro al superficialissimo labbro delle areole si trovano 3 brattee strettissime semianulari; la esterna, pit stretta delle altre, abbraccia il fiore © ed un f. o’, che ora @ quello di destra, ora quello di sinistra; uno dei fiori 9 rimane esternamente e non avvolto da brattea; le altre 2 brattee si sovrappon- gono, ossia s’imbricano per i margini ed avvolgono il f. &.

I fiori maschi sembra si sviluppino tutti e due contempo- raneamente in ogni glomerulo, sono regolari, allungati, ottusi

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e portano da 25—30 stami (Scheff.), eserti durante la fioritura, con filamento eretto e non ripiegato all’ apice nel bocciamento ; le antere sono versatili profondamente bifide in basso, bilobe ottuse ‘all’ apice, largamente lineari o strettamente rettango- lari; il rudimento d’ovario @€ bene sviluppato, ovato in basso , attenuato in stilo filiforme, lungo circa quanto gli stami.

I fiori Q sono globoso-ovali od ovato-conici, con sepali e petali largamente imbricati, ciliolati al margine; ma quest’ul- timi con gli apici distintamente valvati; 1 rudimenti degli stami sono 3—6, dentiformi; spesso alcuni di tali rudimenti sono piu larghi di altri, perche formati come da due concresciuti insieme.

L’ovario @ ovato, attenuato all’apice, non perfettamente simmetrico, con 3 stigmi triangolari, acuti, papillosi interna- mente, reflessi nell’antesi e permanenti anche sul frutto, ma facilmente decidui. L’ovulo e parietale, ossia si attacca dallo alto della loggia, lungo una parete, sin quasi presso la base della loggia stessa, col micropilo rivolto in git; Vovulo quindi laterale discendente; @ distintamente, sebbene superfi- cialmente, marcato da 5 depressioni, corrispondenti ai 5 sol- chi del frutto maturo. La forma ottusamente pentagonale dell’ovulo, @ ben visibile sopra sezioni trasversali dell’ ovario ; in questo non ho visto traccie di altre loggie.

Il frutto maturo, e conservato in alcool (sempre della pianta di Buitenzorg), @ globoso, !0—-12 mill. di diametro, quasi tanto largo quanto lungo, bruscamente attenuato in una breve punta eccentrica, conica, sormontata dai resti degli stigmi acuti, 1 quali facilmente col tempo si staccano e ca- dono in totalita od in parte. L’eccentricitas della punta da un’apparenza gibbosa al frutto. Nella P. elegans tipica, es- sendo il frutto pit-allungato (circa 14 mill. lungo e 10 mill. largo), la gobba & meno sentita, ma l’eccentricita degli stigmi ® sempre palese. La superficie del frutto @ liscia; sotto un’assal forte ingrandimento apparisce finamente areolato-bol- losa; le bolle sono sottoepidermiche ed hanno l’apparenza delle

glandole degli Aranci. Il pericarpio @ carnoso, con fibre nella 7

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parte pit. interna (mesocarpio) sottili, filamentose, quasi pa- rallele; l’endocarpio sottile membranaceo , fortemente aderente al seme.

Il seme & quasi globoso, con 3 solchi longitudinali assai pro- fondi, e due pit superficiali. I] rafe @ lineare , e percorre tutto un lato sopra una delle coste del seme; i rami del rafe sono nitidamente visibili se si gratta l’endocarpio, che aderisce alla testa del seme; sono pochi, discendenti e lassamente reticolato- anastomosati fra di loro sul lato anteriore o ventrale (quello opposto al rafe); l’albume @ fortemente ruminato , con varie delle ripiegature che penetrano sino al centro del seme; l’embrione & basilare.

Le foglie sono molto regolarmente pinnatisette , hanno il pic- cidlo canaliculato di sopra, rotondo di sotto; la prima porzione del rachide & pure soleata di sopra, ma va divenendo ad angolo tanto pit acuto, quanto pit si avvicina all’ apice; mentre di sotto @ tondeggiante nella parte pil bassa e piano verso l’apice. I segmenti sono verdi di sopra, pit pallidi di sotto , disposti ad intervalli regolari, quasi opposti od alterni, allungato-lanceo- lati; gli inferiori all’ apice obliquamente acuminati lungo il mar- gine superiore od interno, sono lunghi 50—55 cent. e larghi da 2‘), cent. a 5 cent.; gli intermedii sono pitt 0 meno obliqua- mente ed irregolarmente troncato-smangiati e subbilobi all’ apice , sino a 60 cent. lunghi e 6'/, cent. larghi; i terminali sono all’ apice troncati ed ottusamente crenulato-dentati smangiati, pit corti e pit stretti degli altri. I due segmenti estremi sono 1 piu piccoli di tutti e formano una specie di flabello a coda di rondine. Nella foglia che ho conservato, adulta, non vedo squame o forfora lungo il rachide.

La superficie inferiore dei segmenti @ sparsa di minutissime glandole puntiformi. Queste si riscontrano anche sugli esem- plari australiani della forma tipica. Ogni segmento ha un sol nervo primario o costola assai rilevata; ha i nervi secondari assal numerosi, ma molto tenui; i margini sono ingrossati e forti, perche sopra essi scorrono i nervi primari inferiori.

Credo utile riportare qui lo studio che ho fatto della P.

95 gracilis, sugli esemplari di La Billardiére, conservati nell’ Hr- bario Webb.

Ptychosperma gracilis La Briarpiire in Mém. Instit. Paris, 1808 (1809) p. 251, cum icone. Spreng. Syst. veg. II. 623. H. Wend. in Kerch. Palm. 254. List of Palms in Kew Report 1882 (1884), p. 55.

Seaforthia Ptychosperma Mart. Hist. nat. Palm. III. 182, 313. t. 128, 129. Kunth En. pl. II. 190. Walp. Ann. III. 462 et V. 809.

La P. gracihs molto affine alla P. elegans, dalla quale si distingue principalmente per il frutto pit allungato, che sul vivo sembra dotato di pericarpio carnoso-fibroso, ma che nel disseccarsi aderisce al seme; percui il frutto allo stato secco apparisce anch’esso 5-solcato, mentre nella P. elegans il peri- carpio si corruga, senza modellarsi sul seme. I fiori co’ sono identici a quelli della P’ elegans, con stami in numero di 20— 30 (La Bill.), con rudimento di ovario ovoide, attenuato in stilo sottile, un poco pitt lungo degli stami, e terminato da uno stigma ingrossato (38-lobo; La Bill.). Nel f. Q ho trovato i petali imbricati in basso e cogli apici distintamente valvati. L’ovario e con un ovulo parietale discendente, identico a quello della P. elegans. Gli stigmi sono conniventi triangolari nei fiori non ancora aperti. Di rudimenti di stami ne ho trovati sino a 7%, dentiformi. Una volta mi é accaduto di trovare un f. 2 con alcuni stami (4—62), dei quali alcuni con antere assai ben formate, ovate, con loggie reniformi, ed altri con antere im- perfette. Il frutto @17 mill. lungo sopra 8 m. di larghezza , ovale- allungato (rosso: La Bill.), attenuato in basso ed all’ apice , dove obliquamente si termina in una corta punta conica, sulla quale riposano i piccoli resti dello stigma, acuti, decidui o perma- nenti. Il seme @ lungo 10 mill. e largo 7; non differisce da quello della P. elegans, che per essere un poco attenuato verso Vapice e per gli spigoli pit acuti. L’endocarpio @ sottilissimo ed aderisce fortemente al seme, il mesocarpio e scarsamente fi-

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broso e con fibre filamentose sottili, poco divise e poco retico- lato-intralciate. Le foglie sono pit gracili di quelle della P. elegans, con segmenti eguali nella forma, ma piu piccoli; sopra questi non mancano delle piccole glandole nella superficie in- feriore come nella P. elegans, sono perd pit rade che in questa specie.

Le foglie hanno un piccidlo allungato (circa 30 cent.) di sotto convesso, di sopra leggermente canaliculato; i] rachide nella parte superiore @ acuto (verso l’apice della foglia), di sotto e piano e sparso per tutta la lunghezza di piccolissime pagliette brune. I rami dello spadice sono come nella P. elegans tereti, attenuato-caudati all’ apice, con areole superficiali. I fiori 9 hanno 2 brattee strettissime non ciliolate, e la bratteola esterna strettissima.

La P. gracilis fu scoperta da La Billardiere alla ,Nuova Ir- landa” nel porto ,Carteret”’.

TAVOLA 5.

Ptychococcus paradoxus Bece.

Ptychosperma paradoxa Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. I. 83, 121, 155. Bece. Malesia I. 60. H. Wendl. in Kerch. Palm. 254,

Drymophloeus ? paradoxus Scheff. Ann. 1. c. 53, 121.

Palma a fusto solitario gracile, slanciato, di 6—7 cent. di diametro, 3—4 metri alto (e forse anche pit), cilindrico, li- scio, ad intervalli assai lunghi annulato-cicatricoso , alquanto in- grossato in basso. Foglie in ciuffo terminale in numero di 8— 10, arcuato-patenti, regolarmente pinnatisette, nell’ insieme (adulte) 1™, 50 lunghe, con + 25 segmenti, flaccidi e ricascanti, per lato. La porzione pit giovane dello stipite, la vagina (di forma cilindracea e lunga circa 30 cent), il piccidlo ed il ra- chide, sono coperti da un denso tomento bianco-ragnateloso. Nell’ invecchiare , il rachide perde buona parte del tomento, ma rimangono sempre delle pagliette brune.

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Il piccidlo & piuttosto corto (10 cent.) convesso di sotto, ca- naliculato di sopra. Il rachide diventa presto acuto di sopra, e di sotto, da tondeggiante diventa piano verso l’apice della foglia.

IT segmenti sono disposti molto regolarmente lungo il rachide , ad intervalli pit brevi verso la cima che in basso; quivi sono quasi opposti, mentre diventano alterni verso l’apice; sono molto largamente lineari, ristretti o cuneati in basso, vanno decrescendo di lunghezza e di larghezza dalla base della foglia alla cima; quelli terminali sono circa 20 cent. lunghi e 2—3 cent. larghi; gli inferiori, lunghi 30—40 cent., sono appena pit corti dei mediani (85—45 cent. lunghi); la larghezza varia dai 3—5d cent. Tutti sono irregolarmente smangiato-dentati allo apice, dove sono sempre pit larghi che in basso e come tron- cati, gli inferiori molto obliquamente e prolungati in punta o coda lungo il margine anteriore; gli intermedii sono troncati meno obliquamente, ed irregolarmente subbi-4-lobi; nei termi- nali la parte troncata @ quasi orizontale, con denti piccoli ed ottusi. Nelle frondi adulte i segmenti sono tutti liberi, solo i 2 ultimi sono confluenti per la base. Tutti 1 segmenti hanno una sola costola nel mezzo, e lateralmente a questa, da ogni parte, 3 o 4 nervi secondari sottili; sui margini scorre un nervo primario inferiore, ma non molto forte; tanto questo quanto la costola sono bianco-forforacei nelle frondi giovani; sulla co- stola non si trovano vere squamelle o pagliette , essendo ridotte queste a piccoli brandelli di lanugine. Del resto i segmenti sono glabri sopra ambedue le faccie, di sopra piuttosto lucidi,. di sotto un poco discolori, ma sempre verdi; osservati con forte lente, appariscono minutamente punteggiati.

Spadici intieri1 non ne ho visti, ma dai frammenti non sem- brano differire da quelli del P. Arecinus che per le dimensioni minori; sono quindi assai ramosi, con rami corti cilindracei e flessuosi, lisci, glabri; portano solo in basso pochi glomeruli di 3 fiori, dei quali il 9 sta nel mezzo; 1 glomeruli superiori hanno 2 fiorl o', senza quello Q; verso l’apice del ramo non vi é che un solo fiore o&. I glomeruli sono disposti a spirale ed assai

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discosti uno dallo altro. Le areole pulvinari sono superficiali. I fiori © hanno 2 bratteole strettissime coriacee imbricate; della bratteola, che suole trovarsi esternamente a queste due, se ne vedono solo le traccie. I fiori o’, lateralmente al f. 9, sem- brano mancar di brattea. Dove i fiori & non sono accompa- gnati da f. Q, un fiore ha i rudimenti di 2 brattee, ed un altro ne manca.

I 2 fiori maschi di ogni glomerulo sono contemporanei; sono di forma oblunga, ottusi, grandi, circa 15 mill. lunghi e 7 mill. larghi. Il calice nell’ assieme @ cupolare-troncato; 1 se- pali sono larghissimi, imbricati, non ciliati, col margini in- tegerrimi, rotondato-subtroncati all’ apice; i 2 esterni assai acutamente carinato-gibbosi. I petali, 2 volte pit lunghi dei sepali, sono concavo-naviculari, oblungo-ellittici, esternamente lisci, coriacei. Gli stami sono numerosissimi (ne ho contati 120), di ineguale lunghezza, a filamento sottile, lungo circa quanto le antere; queste sono basifisse, lineari od un poco sa- gittate; d’ordinario profondamente fesso-auriculate alle due es- tremita, pitt di rado bilobe od intiere all’ apice, a loggie cre- nulate. Il rudimento d’ovario @ conico, stiliforme, lungo quanto gli stami, con stigma capitellato.

Fiori 2 ovato-conici ed al tempo della fioritura dei fiori 0’, pil piccoli di questi. Sepali larghissimi, imbricati, sottilmente co- riacei, col margine intiero, non ciliato; il sepalo pit esterno é rotondato gibboso sul dorso. Petali larghissimi, imbricati, cogh apici brevemente valvati ed un poco ingrossati, il doppio piu lunghi dei sepali. Ovario ovato-conico, uniloculare; stigmi 3, strettamente triangolari, acuminati, reflessi nella fioritura , per- sistenti nel frutto, papillosi internamente; ovulo laterale, su- perficialmente solcato; rudimenti di stami 3—6, piccoli, denti- formi, senza antera.

Non ho frutti maturi sott’occhio della pianta di Buitenzorg e nemmeno ho visto recentemente quelli originali raccolti da Teijsmann.

Secondo Scheffer i frutti riportati da Teijsmann e dai quali é nata la pianta del Giardino di Buitenzorg, che adesso ho

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descritta, sono lunghi 1 pollice e ';, (di Parigi? =a 4 cent.) e larghi poll. 1,1/, (= 38 mill.). I frutti immaturi, conservati nel- Valecool, della pianta fiorita a Buitenzorg sono 4 cent. lunghi e 23 mill. larghi.

Alla Nuova Guinea, sul Fiume Fly, il Sig. L. M. D’Albertis, ha raccolto dei frutti di un Ptychococcus, che io ho riportato altra volta alla Ptychosperma paradoxa Scheff. (Malesia I. 255 ed in D’Albertis ,New Guinea” IT, 394 e 399), ma che potrebbe anche appartenere ad una specie non ancora descritta.

Ad ogni modo i frutti del P¢ychococcus rassomigliano molto a quelli delle Ptychosperma, meno che hanno un endocarpio osseo durissimo, analogo per la consistenza a quello dei Cocos, ma profondamente solcato.

Anche nel P. paradoxus ho potuto riscontrare che lovulo, negli ovari appena fecondati, si presenta con gli accenni degli avvallamenti o solchi caratteristici del frutto maturo; ho anzi rimarcato che l’ovulo ha di gia, in tale stato, anche la forma generale del seme; questo in fatti, tanto nei frutti del Fiume Fly, quanto in quelli del P. Arecinus sono acuti, perche il rafe @ molto allungato; e lVovulo, che s‘inserisce sulla parete della loggia, scorre lungo questa per un lungo tratto, percui @ stretto ed acuto in alto, mentre si allarga in basso quasi in forma di pera. Cid @ importante a studiarsi, perche forse pud dare degli indizi, per indagare la ragione del carattere della solcatura del seme di queste Palme.

Ptychococcus Arecinus Bzce. Ptychosperma Arecina Becc. Malesia I. p. 58.

Bellissima Palma, molto pit robusta in tutte le sue parti del Ptyc. paradoxus, dal quale, sebbene affine, & perfettamente distinta.

I] fusto, invece di 4—5 metri che possa raggiungere nel P. paradozus, acquista, nel P. Arecinus, sino a 20 metri di altezza.

Anche le foglie del P. Arecinus sono circa il doppio pit grandi di quelle del P. paradoxus, «1 segmenti pil. grandi, piu

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coriacei e pit fortemente venosi; si rassomighiano pero nelle 2 specie per la forma generale.

Il calice del f. &% del P. Arecinus & circa della meta pit corto della corolla, ed i petali sono fessi; nel P. paradorus il calice ® due volte pit corto della corolla ed i petali sono rotondato- troncati intieri.

Anche nel P. Arecinus 1 rudimenti degli stami sono pochi, dentiformi e non anteriferi, come per errore vien detto nella Malesia I. p. 58—59.

Gli stami sono molto pitt numerosi (200) ed il frutto @ cer- tamente pit grande di quello del P. paradorus. In mancanza di frutti ben maturi di questa seconda specie, non accenno a differenze. Certo @ che se i frutti del Fiume Fly, da me ripor- tati al P. paradoxus, appartengo realmente a questa specie, le differenze sono molto notevoli, ma mi risparmio di accennarle, perche @ possibile che la Palma del Fly costituisca una 32 specie di Ptychococcus, che aspetterd a descrivere, quando avrod potuto procurarmi frutti maturi, per i debiti contronti, del Ptychococeus Arecinus di Buitenzorg.

La fondazione del nuovo genere Ptychococcus, la credo giu- stificata dalle notevolissime differenze che offre l’endocarpio delle 2 0 3 specie che vi riporto, in confronto con quello di cui sono provvisti le Ptychosperma tipiche. La forma del seme e pure differente, perche nelle Ptychosperma il seme & svilup- pato quasi regolarmente ed @ rotondato all’ apice; nei Ptychoc- cus ® invece obliquamente attenuato in rostro all’ apice. In quest’ultimi, a maturita, il seme si stacca completamente dall’ endocarpio, sebbene sembri che la porzione superficiale interna dell’endocarpio stesso rimanga aderente al seme, 0 viceversa quella esterna dell’integumento del seme, rimanga aderente all’endocarpio.

Drymophloeus Zip. La prima notizia di queste Palme si trova nell’ opera di Rumphius ,Herbarium Amboinense’’. Quivi nel vol. I. a pag. 42, vien descritta e figurata (tav. VIT) una Pinanga savatilis, alta

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circa quanto un uomo. Questa io credo di aver riconosciuto in alcuni degli esemplari esistenti nel Museo di Leida, e des- critti da Miquel sotto il nome di D. Ceramensis.

Altra specie di Drymophloeus, & quella descritta parimente da Rumphius e figurata nella tav. XV, sotto il nome di Sa- guaster minor. Nibun Kitsyl. Non & perd improbabile che nella descrizione di questa specie, siano incorporate alcune caratte- ristiche del D. savatilis; cosi i frutti del Saguaster minor (D. olivaeformis), che sono figurati ovali-ellittici, nel testo si dice che sono turbinati (superne latiores quam inferne). Non si pud dare poi un valore assoluto a tutte le indicazioni di Rum- phius, il quale pud aver fatto bene spesso le sue descrizioni sopra sagei portati dagli indigeni, e questi possono aver facil- mente confuso fra di loro gli spadici e le foglie di specie affini e crescenti nei medesimi luoghi. Cid non ostante, il primo pe- riodo (p. 67) della descrizione del Saguaster minor e la tavola citata, ritengo si riferiscano, per la massima parte almeno, ad un Drymophloeus alto dai 12—15 piedi, ossia al D. olivae- formis.

11 periodo che comincia: ,In Moluccis, Gelolo, ac vicina huic insula Nova Guinea Sargile dicta, hujus Saguastri species in- venitur etc.” si riferisce a delle Palme con fusti due dita crassi e clo non ostante alti 4—6 ulne, molto adatti per fare delle lancie da gettare.

Le Palme dalle quali si fanno queste armi, o come le chiama Rumphius ,Sargile”, non possono essere certamente dei Drymo- phloeus; 1 quali hanno un fusto piuttosto molle e poco consi- stente e quindi, al modo di vedere di Rumphius, con molta midolla. Tali lancie, che io pure ho visto in quantita, sono fatte con varie specie di Palme, ed alla Nuova Guinea prin- cipalmente con Actynophloeus e Coleospadiv, che hanno stipiti sottili e fortissimi’), [1 Sargile non @ quindi una Palma par- ticolare , alla quale si possa assegnare un nome specifico.

1) Il nome di »Nibun” dato secondo Rumphius ad Amboina ai Drymophloeus , in varie parti della Malesia si applica ad altre Palme, per cui pud quasi considerarsi come un nome generico per Palma; presso poco come «Niu” alle Isole Fidgi.

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In conclusione, dalle descrizioni e figure di Rumphius, si rileva in modo positivo, che in Amboina crescono 2 specie di- stinte di Drymophloeus: una a fusto alto 12—15 piedi, un al- tra dell’ altezza di un uomo. In Amboina o nella vicina Se- ram, sono state ritrovate recentemente 2 specie di Drymophloeus , le quali corrispondono a queste dimensioni, e nelle quali, per la massima parte dei caratteri, si riconoscono le 2 specie di Rumphius. Mi sembra quindi, che le piante recentemente ritrovate si possano a buon diritto ritenere identiche alle an- tiche di Rumphius.

Il nome generico di Drymophloeus & comparso per la prima volta in una lettera scritta da Zippel a Blume, datata del 9 Ottobre 1828, in vista di Timor’). In questa lettera Zippel dice di aver trovato 3 specie di Palme, appartenenti a questo nuovo genere’*), che per le foglie rassomiglia alle Caryota ed alle Jriartea, e che @ caratterizzato da un frutto con un sol seme, non ruminato, circondato da una polpa, la quale pro- duce un forte bruciore, se il liquido in essa contenuto viene in contatto colla pelle. Veramente Zippel parla di frutti senza fibre (ohne Fasernetz), ma si deve certamente intendere senza ruminazioni, perche nelle note manoscritte di Zippel, a pro- posito della Jriartea? monogyna (Drymophloeus appendiculatus) si dice invece: ,Drupa baccata, fibrosa”.

Delle tre accennate specie di Drymophloeus, Zippel ne trovd due alla Nuova Guinea ed una ad Amboina.

Il bruciore dei Drymophloeus, come quello di certe Caryota ed <Arenga, ® dovuto ai numerosi rafidi che sono contenuti nei tessuti molli. Nei Drymophiloeus i rafidi sono abbondantissimi

X

nella polpa del frutto; e quando questo ® secco si distinguono

1) Algemeene Konst- en Letterbode; 8 mai 1829, 19, p. 294 (non vidi) ri- prodotta nella: Flora 1829, I, 285 e tradotta in francese nel: Bull. des Sciences nat. di Ferrussac 1529 (XVIII) p. 90.

2) Zippel dopo aver detto di altre Palme trovate alla Nuova Guinea, aggiunge.... und meinen Drymophloeus, wovon ich 2 Species hier und eine 3te auf Amboina fand. Er ist am niichsten verwandt mit Areca, Caryota und Jriartea Humb., hat einsamige Beeren ohne Fasernetz, deren Saft fiusserst juckend und brennend ist; die Blatter haben die keilartigfiicherférmige, am Rande ausgenagte Form der Caryota. (Regensb. bot. Zeit. 1829. p. 285).

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quasi ad occhio nudo; con una lente poi si vedono distinta- mente, bianchi, sottilissimi e lucenti. Tutti i tessuti dei Drymophioeus, sembrano piv succulenti di quelli delle Palme ordinarie, per cui sono pitt facilmente corruttibili di quello che per il solito siano queste piante. Anche sul secco si avverte la differenza, ed i rami dello spadice, i fiori stessi, invece di avere la consistenza, quasi coriacea, delle Ptychosperma, sono flaccidi, per cui col disseccarsi si deformano assai (specialmente i fiori 9), e se fatti rinvenire coll’ acqua bollente, rigonfiano facilmente e ritornano moll.

La forma delle foglie dei Drymophloeus, rammenta quella delle Ptychosperma, dal qual genere perd 1 Urymophloeus sono perfettamente distinti, oltre che per le caratteristiche di gia accennate, per il seme non ruminato, per le diramazioni del rafe sottilissime e superficial, per i glomeruli dei fiori terni (2 o& ed uno Q) sino all’ estremita dei rami, non che per la 2da spata completa persistente e marcescente.

In generale, nelle Palme, la ruminazione del seme porta seco un deposito di sostanze astringenti, che forse servono di protezione ai semi, contro il morso degli animali. Le Ptycho- sperma sono fra questo numero. Nei Drymophloeus invece, la difesa del seme e prodotta dai rafidi, che comunicano la caus- ticita ai suoi invogli.

Sebbene numerosi sieno i nomi specifici affissi al genere Drymophloeus, ® probabile che le specie, le quali realmente vi si devono includere é che si conservano negli Erbari, non siano piu di 5. Ma la sinonimia di queste e intralciatissima ed & quasi indecifrabile: 1°. perché si sono voluti affiggere nomi Linneani a tutte le Palme descritte da Rumphius, varie delle quali si son credute riconoscere come specie di Drymophiloeus , mentre per la maggior parte appartengono ad altri generi: 2°. perche negli esemplari descritti da Blume e da Miquel sono accadute delle miscele, fra gli spadici di una specie colle foghe di un altra. Grazie alla liberalita dei conservatori dello Erbario di Leida, ed alla cortesia del Dr. Boerlage, che ha eseguito per me le ricerche opportune in detto Erbario e che

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mi ha comunicato i disegni e gli esemplari originali di Blume, di Miquel e di Zippel, ho potuto, mi sembra, districare la sinonimia dei Drymophloeus.

Passerd adesso in rivista le varie Palme, state descritte sotto il nome di Drymophioeus ; che sono le seguenti:

Drymophloeus olivaeformis Mart.

" savatilis Mart.

? Rumphi Bl.

; bifidus Bece.

7 appendiculatus Miq.

i jaculatorius Mart.

Ceramensis Miq.

5 ftumphianus Mart.

5 vestiarius Mart.

y communs Miq.

' angustifolius Mart.

7 filiferus Scheff.

: punceus Bece.

: paradoxus Schefi.

ambiguus Bece.

y propinguus Bece.

Singaporensis Hook. f.

: Zippellu Hassk. TAVOLA 6.

Drymophloeus olivaeformis Mart., sotto il nome di D,. Ceramensis Scheff.

Keco la descrizione degli esemplari coltivati col nome di D. Ceramensis nel Giardino Botanico di Buitenzorg; esemplari che stando a quanto dice Scheffer (Ann. I. p. 125'), dovreb- bero provenire da Buru. Perd nel medesimo volume, a pag.

1) Dans notre jardin on cultive un Palmier de l’ile de Boeroe, qui me semble

de la méme espéce et aussi identique avec le »Saguaster minor, Nibun Kitsijl de M. Rumph.

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158, Scheffer stesso dice che questa specie e stata ritrovata da Binnendijk a Ceram, dove @ conosciuta col nome di Sebut.

Palma 5—6 metri alta, con fusto solitario di circa 7 cent. di diam. Le foglie sono in numero di 9—10, riunite all’ apice del fusto, regolarmente pinnatisette, patenti, lunghe circa 2 metri, con una vagina tubulosa di circa 50 cent. di lunghezza , esternamente forforacea. [1 piccidlo @ lungo circa 45 cent. ed il rachide @ a sezione quasi ellittica, pil pianeggiante di sotto ed ottusamente costato al di sopra. In gioventt é forse fortemente fosco-forforaceo, ma nelle foglie adulte da me esaminate, il piccidio, il rachide, la base dei segmenti, la co- stola ed 1 nervi marginanti nella pagina inferiore, sono solo minutamente forforaceo-scrabri; del resto 1 segmenti sono gla- bri, levigati, verde-scuri di sopra e pallidi di sotto. I segmenti per ogni parte del rachide sono da 9-—13, di una forma ge- nerale cuneato-flabelliforme. Sono alterni o subopposti, de- correnti lungo il rachide, sul quale s’attaccano per una base callosa, larga 2—3 cent.; da questa base vanno gradatamente e drittamente allargandosi verso l’apice; quivi sono irregolarmente smangiati e sinuoso-lobati, a lobi superficiali, alla lor volta acutamente, irregolarmente e profondamente dentato-seghettati. I] lobo me- diano, nel quale si esaurisce la costola, @ pit. lungo degli al- tri, i quali rimangono scalatamente pit corti verso i margini laterali: lungo questi margini scorre un nervo primario infe- riore, per cul sono nettamente rilevati, ed all’ estremita si terminano in un dente pit lungo degli altri; il margine an- teriore od interno @ sempre pit. lungo di circa 10—11 cent. del margine inferiore od esterno. La costa mediana @ assai rilevata sopra ambedue le faccie, @ d’ordinario eccentrica e si esaurisce nell’ estremita pit lunga del segmento; numerosi sono 1 nervi secondari, i quali, specialmente nella pagina infe- riore, appariscono tanto fitti, da dare l’apparenza di una mar- cata striatura; nel segmenti pil bassi, uno o due nervi secon- dari, nella pagina inferiore, sono pili prominenti degli altri. I primi segmenti, i piu prossimi al picciolo, sono pit stretti e piu corti degli altri; i mediani sono i pitt grandi di tutti ed

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arrivano fino a 70 cent. di lunghezza sopra 15 cent. di lar- ghezza; i superiori decrescono da 50 a 40; il terminale é grande (40 cent. lungo e 30 largo) irregolarmente flabellato-cuneato , non partito o fesso all’ apice, col contorno anteriore irregolar- mente sinuato-lobato, acutamente smangiato-dentato-seghettato.

Lo spadice, ancora avvolto dalle spate , e cilindraceo-fusiforme , acuto; fiorifero e fruttificante 50—60 cent. lungo; munito di un pedunculo lungo 15 cent., dilatato in basso e poi subito ristretto al di sopra della base, un poco schiacciato e grosso come un dito. E avvolto da 2 spate complete di ineguale lun- ghezza, densamente tomentose, e da un altra spata incompletae bratteiforme, assai pit corta delle altre ed interna; alle volte sembra esista una quarta spata ancora piu piccola. La spata esterna non @ completa che quando lo spadice @ giovanissimo , poi si fende all’ apice e lascia uscire la seconda, pure completa, e che diventa assai pit. lunga dell’ esterna. Questa @ tubulosa bicristata (Scheff.) e cadendo lascia una larga cicatrice, imme- diatamente al disopra della base dilatata del pedunculo dello spadice. La seconda @ persistente, e non vien distrutta che colla marcescenza dello spadice, dopo la maturazione dei frutti; & lunga circa 30 cent., fibrosa, lanceolata, fessa tutto lungo il lato ven- trale, attenuata in lunga punta larga e depressa, inserita sul peduncolo a notevole distanza (8—4 cent.) al disopra della pit esterna. Lo spadice porta circa 10 rami, che s’inseriscono quasi orizontalmente sull’ asse centrale; sul principio minutamente pubescenti-subtomentosi, in seguito quasi glabri; al punto d’attacco si trova una scaglia o brattea larga, triangolare, corta; i rami sono cilindracei sul vivo, corrugato-angolosi sul secco , flessuosi, lunghi 20—380 centim., tutti semplici od i primi, ma non sempre, biforcati sin dalla base. I rami portano degli alveoli poco profondi, ma nei quali perd, sebbene strettissimo , & distinto un labbro inferiore assai acuto, che fa quasi da brat- tea generale a tutto il glomerulo; dentro a questo labbro, si trova una strettissima e piccola scaglia che presso il suo lato estremo abbraccia un poco la base di un fiore o’, l’altro fiore rimanendo nudo; al di dentro di questa scaglia sono 2 brattee

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imbricate di ineguali dimensioni, unguiformi, troncate , col mar- gine appena ciliolato, sinuoso-dentato, concave e talora fesse; la maggiore di queste @ alta al pit 2 millimetri. I fiori sono riuniti in glomeruli (di3 fiori ognuno) sino all’ estremita dei rami dello spadice. Dei 3 fiori, 1 2 laterali sono & e non fio- riscono contemporaneamente. [ glomeruli sono disposti non molto fittamente e non molto distintamente a spirale nella prima meta inferiore del ramo, ma nella rimanente meta diventano , per lo pit, molto nettamente distici. La consistenza degli in- vogli dei fiori @ carnosa; i petali dei f. o sono piuttosto coria- cei. Dei 2 fiori maschi, quello che fiorisce il primo, ora e quello di destra ora @ quello di sinistra, ma la regola che de- termina tale particolarita dipendente, ritengo, dalla natura delle spirali secondo cui sono disposti 1 glomeruli, rimane a determinarsi. I fiori co’, sebbene non contemporaneamente, si aprono sempre prima dei f. 9. Mi sembra che costantemente il fiore O primo ad aprirsi, sia quello pitt esterno di tutti, vale a dire quello che e senza brattea.

I fiori o sono quasi il doppio pit lunghi dei fiori 9 (8—9 mill. lunghi et 4 mill. larghi), ottusamente trigoni, oblunghi, nella parte superiore attenuati, subconico-piramidati, acuti. Calice lungo 3 mill., nell’ insieme troncato; sepali crasso-gibbosi in basso, fortemente imbricati, col margine rotondato e ciliolato. Petali valvati, coriacei, lanceolato-ellittici, acuti, concavi, al momento della fioritura orizontali, sul fresco esternamente lisci, striati allo stato secco. Stami circa 60, di meguali dimensioni, nella fioritura eserti, i centrali pit lunghi dei petali, a fila- menti dritti, filiformi, subulati; antere all’ apice bilobe o bifide ed a loggie lungamente separate in basso, versatili, largamente lineari lunghe circa 2 mill. 0 meno. Rudimento d’ovario pistil- joideo, lungo quanto gli stami pitt lunghi, ovato in basso ed ivi internamente con loggie rudimentarie, attenuato in lungo stilo filiforme, terminato da stigma capitellato-subtrilobo.

Fiori feminei, al momento della fioritura, largamente glo- boso-conici, di 6 mill. di diametro. Calice con sepali fortemente concavi, largamente imbricati semiorbiculari, col margine sot-

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tile e ciliolato, sul dorso crasso-carnosi, anzi il pitt esterno fortemente gibboso; sul secco corrugato-striati. Petali pit lunghi del calice , larghissimi ed ampliamente imbricati, con brevissimo apiculo, valvato nel boccio.;'Rudimenti di stami 3, lobulati, spesso riuniti e contigui e formanti un mezzo anello da una parte della base dell’ ovario; altre volte 1 o 2 di tali rudi- menti sono molto sviluppati, lunghi quasi quanto l’ovario, con filamento largo nastriforme e con antera imperfetta; in tal caso, sul frutto maturo, si trovano persistenti e rigidi. L’ovario é ovoideo ed attenuato all’ apice; sul secco la parte inferiore si contrae perche molto acquosa; all’ epoca della fioritura non sorpassa la corolla. Ovulo parietale pendulo. Stigmi 3, trian- golari, acuminati, reflessi nell’ antesi, fortemente papillosi dal lato mterno.

I frutti sono distici nella meta superiore dei rami dello spa- dice; sono involucrati alla base dagli invogli florali accresciuti e formanti una cupola; sono globoso-obovoidei turbinati, atte- nuati in basso, apiculato-umbonati sul vivo e maturi; sul fresco circa 15 mill. lunghi e cirea 1}),—3 mill. meno in lar- ghezza. Nel disseccare si corrugano molto e rimangono attenuati alle 2 estremita, in tale stato sono 15 mill. lunghi e circa 10 larghi, rossi, con pericarpio liscio, sottile , pellicolare ; mesocar- plo carnoso, spongioso, fortemente rafidifero, con poche fibre sottili, filamentose, longitudinali presso Vendocarpio; questo sottilissimo, crostaceo, fortemente aderente al seme.

Seme lungo dai 7'/, ai 9 mill., largo 6°/,—7 mill. , subobovato e quasi tendente all’ acuto all’ apice (in causa dell’ attacco del rafe alla parete ovarica, che spesso rimane aderente alla sommita), rotondato in basso ed ivi, nel punto dove trovasi l’embrione, appena incavato; spogliato meccanicamente dall’ endocarpio e di color paglia chiaro, liscio, quasi lucido (sul fresco), con rate lineare stretto percorrente tutta la lunghezza del seme; rami del rafe tenuissimi, superficiali, poco numerosi e poco ramosi e discendenti; sul secco rimanendo aderente l’endocarpio il seme e allora di color bruno cannella, con le impressioni fitte, sot- tili e longitudinali delle fibre del mesocarpio, e con l’apparenza

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in rilievo delle ramificazioni del rafe. Albume non ruminato, bianchissimo, nel centro cavo. Embrione piccolissimo basilare.

La pianta che io ho descritto corrisponde perfettamente ad un disegno fatto da Latour, conservato nel Museo di Leida col 245 e che rappresenta precisamente la specie di Dry- mophloeus di Amboina, della quale parla Zippel nella sua lettera a Blume. E questo il disegno che ha servito in parte a Blume per la descrizione del D. Rumphi, per la f. A della tav. 83 e per Vassieme della tav. 156 della Rumphia.

Appena mi sembra possa rimaner dubbio che la pianta adesso deseritta non sia il Saguaster minor; Nibung Ketsil di Rumphius, sebbene sia da ritenersi che Buru, Seram ed Amboina, pro- ducano diverse forme di Drymop/loeus fra loro affini ed ancora non conosciute. A nessuna altra delle specie sin qui note si possono attribuire degli spadici di due piedi e mezzo di lun- ghezza e dei frutti pit larghi in alto che in basso, ossia tur- binati '). Questo carattere del D. olivaeformis & benissimo es- presso nelle analisi del disegno di Latour.

La sinonimia intralciatissima di questa specie, spero di essere riuscito a sbrogliarla nel seguente modo:

Drymophloeus olivaeformis Mart. Hist. nat. Palm. III. 314 (partim quoad allegat. Blumeanam Ptych. Rumphii) Walp. Ann. Ill. 464 et V, 810. Mig. De Palm. Are. ind. observ. novae p. 24 (tantum quoad local. Amboinae) Scheffer Ann. I. p. 124 et 157 (tantum quoad pl. Amboinae et excl. allegatione: supra p. 52). Beccari Malesia I p. 46 List of Palms in Kew Rep. 1882 (1884) p. 55 H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 244.

Drymophloeus Ceramensis (non Miquel) Scheff. Ann. I. p. 121 et 158.

1) Ecco il passo di Rnmphius che si riferisce agli spadici ed ai frutti del D. olivae- formis. »Inter ramos alii quoque dependent pedunculi (spadici) duos cum dimidio pedes longi, in laterales petiolos (rami) divisi, e quibus excrescunt fructus rariores ac laxi, qui parvae sunt nuces instar Olivarum semiperfectarum, seu, ut Pinangae fructus germina, superne latiores quam inferne, ubi profundo insident caliculo , primo virides dein sanguinei coloris: sub externa earum carne cinereus locatur nucleus, instar ossiculi Olivae, qui carnosa cingitur cute, atque haec caro multo majorem ac dolorificum excitat in cute pruritum, quam Sagueri arboris fructus.

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Drymophloeus Ceramensis Mig. De Palm. Arch. ind. observ. novae p. 5 (partim quoad descript. spadicum).

Ptychosperma (Drymophloeus) Rumphi Bl. Rumphia IT p. 119 (tantum quoad descript. caudicis et spadicum), tab. 156 et 83 f. A. excl. f. B. C. et analys. (ic. iteratae in Griff. Palm. Brit. Ind. t. CCXLII. B) et excl. syn. Jrzarteae? leprosae Zipp. Miq. Fl. Ind. bat. IIT. p. 29 (partim quoad descript. et quoad citatum Blumei) Cat. Plant. H. bot. Bog. 1866 p. 381.

Seaforthia oliwaeformis Mart. |. ¢.

Seaforthia Blume: Kunth, Enum. pl. II. p. 192 (partim).

Harina Rumphi Mart. Hist. nat. Palm. IIT, p. 189 (edit. 1a) et p. 314. (ubi cit. sub Dr. olivaeformi). Kunth, Enum. pl. Til. 194.

Harina Rumphiana Mart., Miq. Fl. ind. bat. III. 29 (sub Ptych. Rump).

Harina Caryotoides (partim) Hamilt. in Mem. Wern. Soc. V p- 316 (non vidi) Henschel Clavis Rumphiana p. 140.

Areca olivaeformis Giseke Prael. in Ord. nat. pl. p. 79.

Areca elaeocarpa Reinwardt (mss. fide Bl. sub P¢. Rumphizl. c.).

Saguaster minor ; Nibun Kitsjl Rumph. Herb. Amb. I, 67 t. XV. Hasskarl, Neuer schltiss zu Rumph’s Herb. Amb. p. 12.

Abita in Amboina, Buru e Seram (?)

E cosa positiva che gli spadici figurati e descritti da Blume nella Rumphia, come quelli della pianta figurata in assieme nella tav. 156 (D. olivaeformis), e della quale lestre- mita di una fronda ha servito per la figura A nella tay. 83, appartengono ad un altra specie.

La figura d’assieme pit alta, nella tay, 156, riproduce il disegno originale di Latour del D. olivaeformis di asibointis al- terato alquanto, con l’idea di renderlo piu artistico. Nel disegno originale, all’ estremita di una fronda, si vede un piccolo segno, fatto col lapis, a traverso il rachide, e che indica la porzione riprodotta ingrandita nella tav. 83 in A della Rumphia. E quindi certo che Blume, sotto il nome di D. Rumpfhii, per quel che riguarda le foglie ed il fusto, descrive il D. olivaeformis, pianta di almeno 5—6 metri di altezza.

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Ora gli spadici figurati e descritti da Blume nella tay. 83 in B. C. e dei quali io ho visto l’originale di quello fiorito , sono di proporzioni cosi piccole, che non possono appartenere ad una pianta di tali dimensioni. Lo spadice da me esaminato lungo 18 cent. e '/, e porta meta della parte basilare, colla quale abbraccia il fusto al punto d’inserzione; da questa por- zione rilevo, che la parte abbracciante ha complessivamente una estensione di 74 mill. Siccome dagli esempi che conosco dello affine D. bifidus, la base dello spadice abbraccia circa i ?/, dello stipite, il fusto appartenente allo spadice descritto e figurato nella Rumphia in C. tab. 83, non pud aver avuto pit di 110 mill. di circonferenza: cid che equivale alla dimensione di un grosso bastone. Blume invece descrive il D. Rumphi con un fusto di 3—4 poll. di diametro. La contradizione @ quindi eviden- tissima.

Un altro ragionamento mi porta alla medesima conclusione.

Zippel, che @ stato il primo ad accorgersi dell’ abito speciale che presentano i Drymophioeus ed a distinguerli dalle altre Palme affini, in causa del seme con albume non raminato , dice di aver scoperto 3 specie di questo genere, delle quali una ad Amboina e 2 alla Nuova Guinea.

Io ho visto, come ho detto, il disegno originale della specie di Amboina, fatto da Latour, che corrisponde perfettamente al D. olivaeformis. i questa quindi una delle 3 specie di Zippel; quella cioe di Amboina.

Altro disegno fatto pure da Latour alla Nuova Guinea, rap- presenta il D. appendiculatus; ma non accompagnato da analisi di sorta. E questa una seconda specie delle 3 citate da Zippel ed una di quelle della Nuova Guinea. Un terzo disegno fatto pure da Latour alla Nuova Guinea porta scritto in basso, di mano di Zippel, il nome di Areca communis. Sembra che Blume abbia creduto che questa fosse la terza specie di Drymophloeus di Zippel; ma @ evidente che non si tratta di cid, perche Zip- pel ha considerato la pianta rappresentata in questo disegno, come appartenente ad una <dreca e quindi ad una Palma con albume ruminato. Di fatti nella enumerazione delle specie trovate

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alla Nuova Guinea dalla Commissione scientifica a bordo della Corvetta ,Tritone” nel 1828, pubblicata nelle ,Bijdr. t. de Na- tuurk. Wetensch. V. 178, & enumerata |’ Areca communis ed inoltre VIriartea? monogyna e VI? leprosa.

Percid dei Drymophloeus raccolti da Zippel ne mancherebbe uno della Nuova Guinea e precisamente quello che dovrebbe corrispondere alla J? leprosa Zipp.

D’altronde gli spadici figurati da Blume nella tav. 83 B.C., vien detto essere stati raccolti da Zippel’), per cui non potendo appartenere al D. olivaeformis, ne ed al D. appendiculatus, ® quasi certo che essi devono provenire dalla Nuova Guinea ed appartenere alla J? deprosa; cosa della quale non dubito, anche perche hanno la pit grande rassomiglianza con quelli del D. bifidus, specie pure della Nuova Guinea. Chiaro da cid apparisce che Blume per descrivere il suo D. Rumphii, si & servito del di- segno di Latour della pianta di Amboina (D. olivaeformis) per quel che riguarda il caudice e le foglie, mentre per gli spa- dici, i fiori ed i frutti, si @ servito. degli esemplari della Iriartea? leprosa Zipp. (D. leprosus Bece.) della Nuova Guinea. Blume stesso confessa di non aver tenuto conto delle analisi del frutto, che accompagnano il disegno di Latour ’).

Drymophloeus saxatilis Mart. Hist. nat. Palm. III. p. 314 Mig. De Palm. Arcip. ind. observ. nov. 24 Beccari Malesia I. 47 Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. 1. 121 e 158 H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 244.

Drymophloeus Ceramensis Mig. De Palm. 1. ¢. p. 5 et 24 (quoad descript. fol. et partim quoad descript. spadicum) Beccari Malesia I. 46. H. Wendl. in Kerch. Palm. 244.

1) Rumphia II. p. 121. Nella spiegazione della tavola 83 si dice: C. Spadix fru- ctifer et ipse magn. nat. (secundum specimina siccata ex Herbario Zippelius; analy- sin fecit Decaisne v. cl.).

2) Nella »Rumphia” vol. II. p. 121, nella spiegazione della tay. 83 si dice: 11, Frustum ramuli spadicis cum fructu, ut seguentes figurae magn. nat. Animadver- tendum autem, delineationem factam a Latour, quam nuper admodum ex India nacti sumus, fructus ostendere paulo majores et sursum crassiores, ut potius ad formam turbinatam vergant.

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Seaforthia sazvatilis Bl. in lit. ad Mart. Hist. nat. Palm. vol. III p. 186 edit. prima et 2* et p. 314. Kunth, Enum. plant. LE. ptt.

Ptychosperma saxatiis Bl. Rumphia UH. 121. Mig. FI. Ind. bat. Il]. 30. Cat. pl. h. bot. Bog. 1866, p. 69.

Areca saxatilis Burm. Fl. Ind. p. 42 (fide Mart. quia sub hoc titulo non inveni).

Areca oryzaeformis var. 2 saxatilis Giseke Prael. 76.

Areca humilis Willd. sp. pl. IV p. 595. N°. 3. Spreng. Syst. veg,! 11, ps: 139) N*. 3S.

Pinanga sylvestris saxatits Rumph. Amb. I. p. 42. t. 7.

In Amboina e nella vicina Seram, sino a qui, non sembra siano state raccolte con certezza, che due specie di Drymo- phloeus; & naturale quindi che queste due corrispondano a quelle descritte da Rumphius, e che una di essa sia precisamente eguale alla Pinanga sylvestris sawvatils di questo autore.

Ritengo infatti, come cosa che non ammette dubbio, che il D. Ceramensis Miq., per quel che si riferisce alle fronde e ad aleuni degli spadici descritti da Miquel, sia identico al D. sacxatilis.

Il paragrafo di Rumphius, che qui trascrivo, parla da se. »yHaec (Pinanga) rectum gerit truncum, infantis brachium cir- citer crassum, ac virum altum. Hyjus rami (folia) quinque pe- des sunt longi, vix digitum minorem crassi, inferius duas per spithamas nudi, rugosi instar Lamii piscis pellis (€ la scabro- sita dovuta ai tubercoletti su cui s’inseriscono le pagliette co- lor tabacco, che ricuoprono il rachide nelle frondi giovani). Folia (segmenta) referunt illa Nibun (Caryota) superius quasi abrupta, atque in multa divisa acumina, quorum superiora ul- tra pedem sunt longa et quinque pollices lata (vale a dire che la larghezza @€ poco meno della meta della lunghezza), atque horum extremum folium (segmento terminale) est triangulare instar flabelli”.

I frutti invero si dicono pit piccoli di quelli della Pinanga oryzaeformis, ma io credo che il confronto sia stato fatto da

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Rumphius, non per i frutti, ma per il modo col quale si svi- luppa lo spadice sul fusto ‘).

Farebbe opposizione alla credenza che la Pinanga saxatilis fosse un Drymophlocus, 11 passo che cosi corre: ,Fructus defectu alio- rum Pinangae fructuum eodem comedi possunt modo”, poiche dei Drymophloeus la polpa @ urente; ma Rumphius stesso dice del Wibun hitsijl (D. olivaeformis) ,si sic (fructus) prolapsi fue- rint, exterior maligna illorum caro computrescit, atque tenue nucis putamen dehiscere incipit tum interior ejus nucleus quod admodum manducari potest, si nempe in silvis simus, atque Pinangae defectus nobis sit, saporem tamen amarum retinet”.

Di pitt si potrebbe obiettare che se la Prxanga saxatilis fosse un Drymophloeus, da Rumphius sarebbe stata posta frai Sagua- ster e non con i ,Pinang-Utan”. A cid si pud rispondere, che evidentemente le note di Rumphius, contenenti la descrizione della Pinanga sylvestris, si trovavano fuor di posto, e che la collocazione di questa specie fra le Pimanga, si deve al riordi- natore e traduttore degli scritti di Rumphius.

Il D. savatilis secondo Rumphius si trovava ,in acutis sco- pulosisque montibus Amboinae, in parte orientali post Negory seu pagum Thuel”.

Grazie sempre alla liberalita dei conservatori dell’ Erbario di Leida, ed alle ricerche del Sig. Dr. Boerlage, ho potuto stu- diare assai completamente questa specie sugli esemplari auten- tici. Bisogna perd confessare che regna molta confusione ed incertezza intorno a tali esemplari, con spadici staccati dalle foglie, e frutti staccati dagli spadici e che non si sa di positivo se tutti provengono dalla medesima localita.

Delle due fronde di cui parla Miquel, nella sua descrizione originale, io ho visto e studiato le estremita Una e@ pit gio- vane e piu piccola dell’ altra ed @ quella che in ogni caso ri- tengo debba appartenere al D. savatilis tipico; porta 3 segmenti per lato al rachide, il quale all’ apice si termina in un seg-

1) De vrugtjes komen verre agter de bladeren uit den stam, van gedaante als Pinanga oryzaeformis dog wat kleinder.

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mento in forma di flabello triangolare , brevemente bifido , tanto lungo quanto largo (14 cent.), con 3 nervi sottili, ma rilevati e tondeggianti, per lato al nervo mediano. Il margine supe- riore dei segmenti nell’ insieme @ rotondato, superficialmente sinuoso, acutamente seghettato-dentato. Il rachide e piano di sotto e con 2 faccie poco ben definite di sopra, assai oscura- mente triangolare, & a porzioni densamente fosco-forforaceo , specialmente presso la base dei segmenti (pur essa forforacea) ; nella parte denudata di forfora, e@ minutamente tuberculoso- punteggiato , giacché mi pare che le squamelle, le quali formano Vindumento color tabacco, riposino sopra un piccolo tubercolo, persistente anche dopo caduta la squametta.

L’indumento fosco si estende un poco sui nervi primari e sui margini dei segmenti; questi sono cuneiformi, quali li des- crive Miquel; le coppie superiori sono piu piccole delle mediane. Il maggiore dei 6 segmenti presenti @ 32 cent. lungo e 10"), cent. largo; ossia la larghezza @ circa un terzo della lunghezza; il pit piccolo @ circa 16 cent. lungo e 6 cent. largo; il colore ® pill carico di sopra che di sotto; la costa mediana si continua nella parte pit. lunga del lembo, meno quando il margine an- teriore &€ continuato in una specie di coda lineare'). I margini sono ingrossati, ma acuti, in causa del nervo che vi scorre; i nervi secondari e terziari sono tenuissimi e danno l’apparenza striata alla fronda.

L’altra porzione di foglia @ evidentemente pit adulta, pit consistente di quella adesso descritta; la forfora color tabacco ® ovunque caduta ed invece delle squamule si scorgono i pic- coli tubercoli su cui erano insediate. Vi @ un flabello terminale grande, largamente triangolare e pitt evoluto da un lato che da un altro, perché da una parte sembra che abbia contribuito alla sua formazione un segmento di pit che dall’ altra; del resto per la forma e le accidentalita del margine superiore, identico a quello della fronda pit. giovane, brevemente bifido,

1) Miquel dice, che i segmenti sono: »latere exteriore in acumen magis minusve producta’, ma certamente deve dive l’inverso, poiché é sempre il lato interno, quello che é piu lungo e si attenua in punta.

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di 30 cent. di lunghezza e 35 di larghezza. Dei segmenti ve ne sono 5; le 2 coppie superiori un poco ravvicinate, ma non op- poste; il pitt grande @ 39 cent. lungo e circa 19 cent. largo; ossia il doppio pit lungo che largo; il pit piccolo @ 26 cent. Jungo, e 14 largo.

Nell’ insieme i segmenti della fronda pit. adulta appariscono in proporzione pit corti di quella della fronda giovane, non sono quindi del tutto certo che queste 2 fronde appartengano ad una medesima specie, tanto pit che non sono state raccolte contemporaneamente e forse nemmeno nella medesima localita. La seconda descritta porta l’etichetta: ,Caryota? Ceram (Pieters) fr. in spiritu vini, rubri acuminati (questi frutti non sono stati ritrovati fra le collezioni del Museo di Leida). La prima e certamente stata raccolta nelle Molncche da De Vriese e Teijs- mann nel 1859—1860, ma la localita di ,Ceram” @ seritta di pugno di Miquel (Boerlage in lit.). Potrebbe quindi provenire anche da altra localita, e molto probabilmente da Amboina.

ll D. Ceramensis Miq. & rappresentato nell’ Erbario del Museo di Leida da 6 spadici, ma di questi secondo me, solo due (i piu piccoli) appartengono al D. sawvatihs; gli altri 4 mi sem- brano doversi riferire al D. olivaeformis. Delle differenze che offrono fra di loro tali spadici ne conviene anche Miquel '), quando dice ,spadices porro prostant florentes et fructiferi, vix ex eadem ac ille arbore carpti, alii tenujores minores, ramis omnibus simplicibus (D. sazatilis Mart.-Becc.) robustiores alii (D. olvaeformis Mart.-Becc.)”’. Di ognuno di questi spadici ho visto un frammento.

Lo spadice che io credo appartenere alla foglia prima des- critta, @ attaccato ad una.porzione di stipite, il quale mostra avere avuto un diametro di 3 cent.; nell’ insieme tale spadice & lungo 30 cent., @ ingrossato in basso nel posto che s’inserisce sullo stipite; immediatamente sopra la base porta la cicatrice di una spata completa caduta; il peduncolo rimane poi di uni- forme lunghezza, & un poco compresso, di 4 mill. di diametro per

1) De Palmis p. 5.

ay

il tratto di 15 cent. sino al punto dove si ramifica; ad un terzo (inferiore) di questa lunghezza porta una spata tubulosa in basso , persistente, distrutta accidentalmente nella parte superiore. Non vi sono altre spate, al di sopra di queste'); solo sono presenti 2 piccole squame, a lunghi intervalli fra di loro. I rami dello spadice sono 5 (compreso quello che puo ritenersi come la continuazione dell’ asse mediano); sono semplici un poco angolosi, lunghi circa 10 cent. quasi orizontali, sottilmente e parcamente forforaceo-squamulosi. I fiori sono piuttosto radi, irregolarmente disposti a spirale, o subdistici in qualche punto all’ estremita dei rami.

Lo spadice descritto @ fruttifero, ma ha questo di particolare, che nel medesimo tempo che si vedono sopra i suoi rami alcuni perianzi accresciuti, dai quali il frutto é caduto, contempora- neamente vi si trova una quantita di f. 9 globosi, del diametro di circa 3 mill. Questi perd non sembrano bene sviluppati; giacché se i pezzi del calice sono perfetti, orbicolari, concavi, ciliolati al margine ed esternamente striati, i petali sono al con- trario assai pit piccoli dei sepali, e l’ovario ¢ mal conformato; per cui io li ritengo per fiori non bene sviluppati e rimasti in- dietro nella fioritura, forse in causa di qualche insetto che li ha irritati depositandovi delle uova. Di queste infatti ne ho trovate in un f. @ di un’ altro spadice, di cui si fara parola pit sotto. Cid non ostante, tal fatto & importante perche rende spiega- bile la fig. B della tav. XV del Rumphius (sebbene questa tavola corrisponda al D. olivaeformis), dove appunto sul medesimo spa- dice sono disegnati frutti e fiori; fatto stranissimo nelle Palme, e che non pud spiegarsi altro che nell’ ipotesi di fiori tratte- nuti nello sviluppo dall’ irritazione d’insetti. |

I frutti che si suppongono appartenere a questa specie, e precisamente allo spadice sopradescritto, sono staccati dallo spadice e non portano aderente nemmeno il perianzio; sono per la forma assai differenti da quelli del D. olivaeformis e sono

1) Nello schizzo di un spadice fiorifero, mandatomi dal Dr. Boerlage (forse preso sul medesimo stipite di quello fruttifero), si trova una spata strettamente lanceolata, che arriva sino al di sopra dei rami pit bassi dello spadice.

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anche pitt grandi; allo stato secco, quelli 2 che ho studiato, sono ellittici, attenuati alle 2 estremita, apiculato-umbonati all’ apice, coi resti degli stigmi ottusi, col pericarpio alquanto corrugato in causa della disseccazione; sono lunghi 21 mill. (senza gl’ invogli perigoniali) e larghi 13. [1 seme e@ ovato per- fettamente, & lungo 101/, mill. e largo 8.

Un confronto di questi 2 frutti con quelli del D. ohivaeformis , mi dimostra che questi sono assai pit: piccoli dei primi, i quali sono anche pit ellittici e meno obovati. Dieci frutti perfetta- mente maturi di D. olivaeformis (degli esemplari di Buitenzorg) , variavano in lunghezza da 15 ai 15'/, millimetri ed in larghezza dai 9—10'/, mill. Anche il seme @ pit piccolo e meno regolar- mente ovato; anzi @ addirittura obovato e variante in lun- ghezza dai 7'/, agli 8'/,, e smo a 9 mill. se si comprenda il pic- colo apiculo, il quale non @ altro che la continuazione del rafe, che spesso rimane attaccata all’ apice.

Fra i 6 spadici che si trovano nell’ Erbario di Leida, e che hanno servito a Miquel a descrivere il suo D. Ceramensis, solo un altro se ne trova, che corrisponda molto bene a quello des- critto; per la ramificazione, per le dimensioni e per la spata persistente; gli altri 4 io li ritengo appartenere al D. olivaeformis.

Questo secondo spadice di D. sawvatils e fiorifero, e di esso il Dr. Boerlage mi ha inviato uno schizzo ed alcuni fiori. E nell’ insieme lungo 27 cent., lungamente pedunculato, porta una spata strettamente lanceolata ed @ diviso in 6 rami semplici, con un pedunculo lungo 16 cent. I] fiore & esaminato, @ ovato- triangolare, attenuato all’ apice, lungo 6 mill. I sepali sono alquanto gibbosi in basso, nervoso-striati sul secco, assai forte- mente ciliati. I petali sono lunghi 5 mill., piuttosto crassi, co- riacei, oblungo-naviculari. Gli stami sono numerosi, un poco pit lunghi della meta dei petali; i pid interni pitt lunghi degli esterni, a filamento lineare-filiforme, inserito sul dorso delle antere nel terzo superiore; le antere sono largamente lineari, smarginate all’ apice, profondamente sagittato-auriculate in basso, a connettivo nero. Il rudimento d’ovario @ ovato-allungato, attenuato in stilo pit lungo degli stami, con stigma capitellato.

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I fiori Q erano molto giovani, ma in uno esaminato ho trovato i rudimenti degli stami ineguali; uno piccolissimo dentiforme , uno bilobo ed un terzo di poco pit corto del giovane ovario. I fiori & differiscono da quelli delle altre specie da me esami- nate, per il punto elevato a cui s’Inserisce il filamento sul dorso dell’ antera, e per il rudimento d’ovario assai pit. lungo de- eli stami.

Qualunque scambio possa essere incorso, fra le foglie e gli spadici del D. Ceramensis, io ritengo come tipici della specie eli spadici, perché offrono caratteri ben definiti, in causa dei quali non e possibile confondere il D. savatilis col. D. ohvaeformis.

Come sopra ho detto non é certo che tutti gli esemplari, sui quali Miquel ha fatto la descrizione del D. Ceramensis , proven- gano da Seram. Io ritengo piuttosto che essi provengano, per la pi. gran parte, da Amboina, dove Teysmann nella relazione del viaggio fatto con De Vriese, dice di aver trovato molte specie di Palme ’).

Drymophloeus leprosus Becc.

D. (Ptychosperma) Rumphiu Bl. Rumph. Il. p. 119 (excl. des- cript. caudicis et fol.) tab. 83. (excl. fig. A). Mig. Fl. Ind. bat. III. 29 (partim ut supra).

Drymophloeus sp. Zipp. 1 Flora 1829 1. 285.

D. olivaeformis Mart. Palm. III. 314 (partim quoad cit. Blumei).

Seafortta Blumer Kunth, Enum. pl. UI. p. 192 (partim).

Iriartea? leprosa Zipp. Bidr. tot de nat. Wetensch. V. 178.

Di questa specie non si conoscono le foglie, ma gli spadici sono stati figurati da Blume nella tav. 83 della ,Rumphia”, dietro esemplari raccolti da Zippel (Bl. Rumph. II. p. 121).

Abita cou tutta probabilita la Nuova Guinea e precisamente la Baja del Tritone.

1 »Reise nach den Molukken” in »Bonplandia” 1862 p. 114. Trascrivo il passo relativo alle Palme raccolte in Amboina: ».... Auch an anderen Palmenarten sind diese Striche sehr reich, von denen viele fiir di Wissenschaft neu sind und manche noch nicht im botanischen Garten in Buitenzorg vorhanden waren”.

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Io ritengo che sia una delle tre specie di Drymophloeus delle quali parla Zippel nella sua lettera a Blume (v. Flora 1. ¢.). Tali spadici non possono riferirsi alla specie, che Zippel dice di aver raccolto ad Amboina (D. olivaeformis) e della quale Latour esegui, come é stato detto, un disegno caratteristico ed istruttivo. Le analisi dei fiori e dei frutti che accompagnano tale disegno, (citati pure da Blume alla spiegazione della tav. 83, f. 11), non lasciano alcun dubbio in proposito. D’altronde il D. leprosus & talmente affine al D. bifidus, che io ho raccolto alla Nuova Guinea, da far ritenere come poco probabile che il D. leprosus possa crescere in Amboina.

Il D. leprosus differisce dal D. bifidus, principalmente per le spate molto grandi, di poco pit corte degli spadici. Non ho potuto eseguire un confronto per i frutti; quelli che io possiedo del D. bifidus sono imperfetti, e di quelli del D. deprosus non se ne trovano pit di autentici nel Museo di Leida. Nemmeno sono conosciute le foglie del D. deprosus; sono pero certo che, un giorno o l’altro, questa specie potra essere riconosciuta e che di essa si ritroveranno esemplari a ,Lobo” nella Baia del Tritone.

Kcco alcune annotazioni prese sopra uno spadice di D. lepro- sus dell’ Erbario di Leida, probabilmente il medesimo che ha servito per la f. C. della tav. 83. Del resto la descrizione di Rumphius @ esattissima.

Lo spadice esaminato si trova nel momento del perfetto svi- luppo dei f. o, 1 quali sono gemini, uno per parte al fiore 9. I fiori 9 sono poco sviluppati, globosi, di circa 2 mill. di diame- tro. Alla base lo spadice abbraccia il fusto, ma poi bruscamente si allunga in un peduncolo; anzi fra la parte abbracciante ed il principio del pedunculo, si nota da una parte e dall’ altra, alla base di questo, uno strozzamento o risega. Di spate ve ne e 3; le 2 esterne sono state complete; una @ interna pit piccola delle altre ed incompleta. La pit sviluppata e pit grande e lintermedia. La prima s’inserisce subito al di sopra della base dello spadice, ed in lunghezza raggiunge appena la meta della seconda; & tubulosa in basso, sul secco é sfilacciata e

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lacera nella parte superiore. La seconda od intermedia s’inserisce a 2 cent. al di sopra della prima; in basso @ pure tubulosa ed in alto si dilata in lembo ovale-ellittico, anch’esso sul secco lacerato e sfilacciato; nell’ insieme @ lunga 13 cent., la qual cosa vuol dire, che al momento della fioritura, rimane di poco pit corta dell’ estremita dei rami dello spadice.

Tl peduncolo dello spadice ha circa 8 mill. di diametro ed @ assai depresso; 1 rami sono 6 0 7, compreso quello che potrebbe chiamarsi la continuazione dell’ asse; sono eretto-patenti al- meno all’ epoca della fioritura, lunghi 5—7 cent.; il pit basso s’inserisce a 9 cent. dalla base. Un fitto tomento bruno ricuopre peduncolo rami e spate, e si estende alle brattee degli alveoli ed un poco anche ai sepali dei fiori, specialmente di quelli 9.

I fiori sono disposti a spirale; quelli ~’ sono ovati, ottusi, lunghi circa 6 millimetri e larghi 3'/,, con base larga e atte- nuati un poco in alto; i sepali sono gibboso-carinati sul dor- so, ciliati ai margini, imbricati; 1 petali sono largamente ovato-naviculari, coriacei, valvati (sul secco un poco corrugato- striati per il lungo, cosa che sparisce coll’ ebullizione). Gli stami, nel fiore esaminato, erano 47; 1 pit interni con fila- mento pit. lungo che gli esterni, e spesso con antera abortiva. Antere a loggie lineari, brevemente bilobe all’ apice e pit pro- fondamente in basso, dove sono anzi + sagittate; rudimento d’ovario lungo quanto gli stami pit. lunghi, ovato in basso, attenuato in stilo filiforme, terminato da stigma capitellato.

‘Dello spadice con frutti maturi ho esaminato un frammento di ramo; dal quale perd sono caduti i frutti e solo sono rimasti i perianzi accresciuti, che offrono un diametro di circa 8 mill.; anche qui i frutti sono disposti a spirale. Le areole hanno le cicatrici del f. Q quasi circolari; quelle dei f. o sono lineari e situate verso l’alto, nascoste sotto le 2 brattee del f. 9; tali brattee sono alte circa 1 mill. e semicircolari a mezza luna, ciliolate e striate. [1 calice e alquanto forforaceo; 1 petali sono suborbiculari, a margine superiore regolarmente rotondato , intiero e sottile, brevemente apiculati nella parte mediana, di 6—7 mill. di diametro, nettamente striati all’ esterno. J rudi-

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menti di stami si vedono sul fondo della cupola formata dal perigonio, dopo caduti i frutti; sono sei, lineari, rigidi, lunghi appena un millimetro.

Drymophloeus bifidus Bece. Malesia I. 44. H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 244.

Drymophloeus Rumphi Scheffer (non aliud) in Ann. Jard. bot. Buit. I. 52.

D. olvaeformis Scheff. (non aliud) in Ann. l.c. p. 157, quoad local. Novae Guineae.

Io ho trovato questa specie nell’ Agosto 1872 ad ,Andai” nella Nuova Guinea, dove era stata raccolta anche da Teis- mann (Scheff. l.c p. 53). La ritrovai ancora sul Me. Arfak a ,Putat’.

Nella descrizione di questa specie, nella ,Malesia’’, i frutti sono descritti lunghi 20 cent. circa. E evidente che deve dirsi invece 2 cent.

Drymophloeus appendiculatus Mig. de Palm. Are. Ind. Obs. nov. p. 24. (excl. loc. Halmaheirae et Bornei) Bece. Mal. I. 46. Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. I p. 52 et 124. H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 244.

Ptychosperma appendiculata Bl. Rumphia I. p. 122. tab. 84 et 119 (tantum quoad plant. Novae Guineae a Zippelio lectam et excl. syn. Rumphii). Icon. iteratae in Griff. Palm. Brit. Ind. t. CCXLIT, A. Miq. Fl. Ind. bat. III. 30 (partim).

Seaforthia appendiculata Kunth, Enum. pl. III. p. 192 (1841).

Seaforthia? jaculatoria Mart. Hist. nat. Palm. ILI. p. 186 (par- tim et tantum quoad pl. Zippelii).

Seaforthia aut Drymophloeus jaculatorius Mart. p. 314 (tantum quoad plant. Novae Guineae a Zippelio lect. et excl. syn. Rum- phii). Scheff. in‘Ann. Jard. bot. Buit. I. p. 157 (partim).

Lriartea? monogyna Zipp. Bijdr. tot de nat. Wetensch. V. p. 178.

Questa specie, descritta da Blume nella ,Rumphia” (vol. I.

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p- 122 tav. 84. e 119), sotto il nome di Ptychosperma appendi- culata dietro i disegni, le note manoscritte e gli esemplari rac- colti da Zippel nella Nuova Guinea a ,Lobo” nella Baja del Tritone, & certamente una specie caratteristica di Drymo- phloeus.

Blame perd riporta come sinonimo della sua P. appendiculata il: Saguastri species e Gilolo & (Rumph. Amb. I. p. 68), pianta antecedentemente chiamata da Martius (A. nat. Palm. III. p. 186. 13. edit. prima) Seaforthia? jaculatoria. Deve notarsi che al momento della pubblicazione della 12 ediz. delle pag. 179—230 del vol. IIT dell’ opera di Martius , sembra che il vol. della , Rum- phia” non fosse comparso; giacche Blume in questo vol. a pag. 119 dice: Seaforthia(%) jaculatoria Mart. ibid. (Gen. et sp. Palm.) p. 183. 13. est nostra Ptychosperma appendiculata s. Areca vaginata Giseke '). Deve quindi ritenersi che il nome di Seafortha (?) jaculatoria fu dato semplicemente al Saguastri species e Gilolo &. o Sargile. Specie invero che non ritengo identificabile, perche fatta sopra indicazioni che possono convenire a varie specie di Palme. Che cosi sia in realt&, mi sembra accorgermene dalla circostanza che Kunth, nelle ,Enum. pl. IIL p. 192 (1841), tiene separata la Seaforthia (Ptychosperma Bl.) appendiculata dalla S'? jaculatoria Mart. Palm. 186. Siccome Kunth non cita che le tavole del vol. della ,Rumphia e non il testo, il quale non sembra fosse ancora pubblicato, citando d’altronde Martius, @ certo che il nome di Seaforthia? jaculatoria & stato dato da Martius, nella 1* edizione delle pagine citate della sua opera, all’ Areca olivaeformis 8 gracilis Giseke, che corrisponde al Sa- guastri species trunco viv duos digitos crasso etc. (Rumph. Amb. I. 68) e non alla P. appendiculata Bl., il cui sinonimo da Martius é stato aggiunto nella 24 edizione. E vero che Mar- tius, nella seconda edizione, cita la P. appendiculata Bl., come sinonimo della sua Seaforthia? jaculatoria. Hd & vero pure che

1) Blume (1. c. p. 122—123) riteneva che l’Areca vaginata e 1'A. olivaeformis B gracilis Giseke, fossero la medesima cosa; ma mentre questa corrisponde alla Sea- forthia? jaculatoria Mart., io suppongo che la prima corrisponda ad una Caryotinea non ancora identificata.

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Martius nel medesimo vol. a p. 314 riferisce la P. appendiculata Bl., al genere Drymophloeus col nome specifico di jaculatorius. Sarebbe quindi questo il nome che dovrebbe essere anteposto a quello di D. appendiculatus , adoprato posteriormente da Miquel (De Palm. Arc. ind. p. 24). Ma pensando che il nome di D. jaculatorius Mart., si viferisce a pit. Palme, delle quali non si conoscono nemmeno gli esemplari e solo in parte alla P. ap- pendiculata Bl., mentre il nome di D. appendiculatus rappresenta una specie ben definita, non esito ad adottare questo nome per la pianta raccolta da Zippel a Lobo, descritta e figurata nell’ opera di Blume col nome di Péychosperma, e rilascid il nome di D. jaculatorius, per il Saguastri sp. (Areca olivaeformis B. gra- cilis Gisek.) specie, o complesso di specie, non identificabili.

Del D. appendiculatus ho visto la porzione terminale di una fronda, appartenente all’ esemplare autentico, ed il disegno origi- nale fatto da Latour alla Nuova Guinea. La descrizione di Blume nella ,Rumphia” @ esattissima; solo ho da aggiungere: 1°, che nell’ esemplare da me esaminato, il flabello terminale e@ bre- vemente bifido e non porta filamento nel mezzo della fessura, come si vede nella tav. 84. 2°, che la consistenza dei seg- menti &€ membranacea e pit sottile che nelle altre specie. 3°, che oltre ai sottili nervi longitudinali, i quali danno alla foglia lapparenza striata, si trovano altre piccole venature tras- versali, che non ho osservato nelle altre specie di Drymophloeus.

Non si trovano pit gli spadici ed i frutti di questa specie, nell’ Erbario di Leida.

Blume stesso sembra abbia fatto la sua descrizione sopra note di Zippel.

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SPECIE ESCLUSE DAL GENERE DRYMOPHLOEUS.

Drymophloeus communis Mig. De Palm. Are. Ind. Obs. nov. p. 24. (Ptychosperma? communis Miq.).

Quantunque questa Palma sia rimasta lungamente fra quelle dubbie, e Scheffer l’abbia supposta eguale al Mischophloeus pani- culatus (Ann. Jard. bot. Buit. 1. p. 125), io ritengo che sia

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esattamente la medesima pianta della Ptychosperma angustifolia Bl., cosa della quale sono assicurato dall’ ispezione del disegno originale fatto da Latour alla Nuova Guinea.

Fu trovata da Zippel a Lobo nella Nuova Guinea e fu da questi brevemente indicata, sotto il nome di Areca communis , in una lettera diretta a Blume (Rumphia II. p. 73 in nota’).

Dall’ esame del disegno originale rilevo che il fusto @ ac- compagnato alla base da un germoglio con 4 foglie; che i seg- menti sono attenuato-filamentosi lungo il margine interno e che gli spadici sono avvolti da spate persistenti.

Le foglie non sono regolarmente pinnatisette, ma a segmenti ora ravvicinati, ora discosti, in di 7—10 per parte e molto stretti. Il disegno porta scritto in basso a sinistra: ,méme hau- teur que Pt. appendiculata, feuilles en bas moins blanchatres”; al di sotto della figura nel mezzo al foglio: ,Nov. Gui.”; a si- nistra, ,in litoralibus” e pit in basso. , 4reca communis” , questo di mano differente e probabilmente di Zippel.

Drymophloeus angustifolius Mig. Ptychosperma angustifolia Bl. Rumphia I, p. 122. tab. 156. Ripeto che mi sembra identico alla mia Péychosperma htigiosa var. Oninensis, la quale sopra ho riportato al nuovo genere Coleospadiz.

Drymophloeus Rumphianus Mart. D. pumiceus Bece. Mal. I. p. 47. Péychosperma pumcea Miq. FI. Ind. bat. IIL. p. 13.

Secondo Scheffer (Ann. Jard. bot. Buit. I. p. 150) sarebbe eguale alla Pinanga Ternatensis Schett.

Drymophloeus vestiarius Miq. De Palm. Are. ind. p. 24.— Seaforthia? vestiaria Mart. Hist. Palm. III. 313. Parimente se- condo Scheffer (Ann. Jard. bot. Buit. I. p. 125) sarebbe eguale al Mischophloeus paniculatus.

1) Forse a questa medesima specie si deve riferire l’Areca litoralis, indicata solo col nome nella »Rumphia” II. p. 123, quando a proposito della localita della Pty- chosperma appendiculata si dice: Auctore Rumphius in Gelolo ac vicina Guinea nova socia cum Areca macrocalyce et Areca litorali.

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Drymophloeus? paradoxus Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. 1. 53 = Ptychococcus paradoxus Bece.

Drymophloeus ambiguus Bece. Malesia I. p. 42 e 98.

Drymophloeus propinquus Bece. lc p. 43.

Queste due Palme debbono rispettivamente portare il nome di Actinophloeus. Questo nome, che avevo proposto per sotto- genere del Drymophloeus, mi sembra adesso pitt conveniente adoprarlo col grado di genere. Gli Actinophloeus si distinguono dai Drymophloeus, per lo spadice brevemente pedunculato con 2 spate complete caduche e per il seme solcato.

Drymophloeus filiferus Scheffer Ann. I. 158. Ptycho- sperma filifera H. Wendl.

Ho di gia proposto per questa Palma il nome generico di Vitiphoena.

Drymophloeus Singaporensis Hook. in Kew Report (1882) 1884. p. 55. Ptychosperma Singaporensis Bece. Malesia 1, 61. Rhopaloblaste Singaporensis Benth. et Hook. Gen. pl. III. p. 892.

Forma il tipo del nuovo genere Ptychoraphis. Non @ possibile ravvicinarlo ai Drymophloeus per il suo albume ruminato.

Drymophloeus Zippelii Hask. cat. pl. in horto Bog. cult. alter (1844) p. 63. E eguale alla Caryota sobolifera Wall.

Drymophloeus jaculatorius Mart. Hist. Nat. Palm. Ill. 314 (partim). Scheff. Ann. Jard. bot. Buit. I. 157. (tantum quoad Rumphii citatum) Becc. Malesia 1 p. 98.

Seaforthia? jaculatoria Mart. 1. c. p. 186 (tantum quoad Rumphii citatum). Kunth, Enum. pl. III p. 192.

Areca olivaeformis var. B. gracilis Giseke Prael. p. 80. Ha- milton Comm. Herb. Amb. in Mem. Wern. Soc. V (1824) p. 318. Henschel Clav. Rumph. p. 140.

Sargile Rumph., Hassk. Neuer schl. za Rumph’s Herb. Amb. p. 12 (excl. syn. Péych. appendiculatae).

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Saguastri species e Gilolo etc. Rumph. Herb. Amb. I. p. 68.

Impossibile sulle indicazioni date di riferire le piante citate da Rumphius (ed alle quali sono stati applicati 1 nomi sopra riportati) a qualcuna delle conosciute. I] ,Sargile’” @€ un com- plesso di specie, i di cui fusti servono per la confezione di lan- cie o giavellotti.

E quasi certo che per fabbricare i Sargile, vengono esclusi i fusti dei Drymophloeus, perche poco resistenti e molli.

Martius riporta a questa specie anche 1’ Areca vaginata Giseke , fatta sulle indicazioni di Rumphius (I. c. p. 69) nel passo, in fine del capitolo del Saguaster minor, che incomincia. ,Forma folio- rum et ramorum minoris hujus Nibun aliquando ab ea quae supra fuit descripta, differt, etc.” A me sembra che le carat- teristiche quivi indicate, non corrispondano a quelle di un Dry- mophloeus, ma forse ad una Caryotinea non ancora riconosciuta , perché non ritrovata dai botanici recenti.

Nel ,Genera Plantarum” (III. p. 892) sono supposte specie di Drymophloeus: \a Ptychosperma Normanby: F. v. M. e la Ken- tiopsis divaricata Brongn.

KENTIA Bz.

Dall’ esame del disegno originale della Kentia procera, fatto da Latour alla Nuova Guinea, ho potuto accorgermi che nella fig. C, della tav. 106 della ,Rumphia” sono stati, dall’ artista che ha litografato la tavola, riuniti sul medesimo spadice fiori e frutti; cosa che non si verifica in natura. Ed in vero nei disegni di Latour si trova un ramo di spadice con soli fiorl 0 e 2 ed un altro con soli frutti.

Nel ,Genera Plantarum” (vol. [I. p. 885) vien contestata la posizione laterale dell’ ovulo, il quale é descritto come basilare. Io perd mi sono potuto assicurare, nel modo pit positivo, che Vovulo e laterale; fatto confermato dall’ esame del seme, sul quale il rafe apparisce lineare e percorrente tutto un lato; cosa che, come ho di gik accennato, corrisponde sempre ad un ovulo parietale.

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Le K. Moluccana e costata, che molto si avvicinano alla K. procera, differiscono da questa: 1°, per la forma dei fiori 2 e dei petali; 2°, per gli stigmi; 3°, per il rudimento degli stami; 4°, per la forma dei rami dello spadice. Ho creduto percio conveniente per le 2 prime piante, dovere creare il nuovo nome generico Gulubia.

Anche la Kentia exorrmza H. Wendl. in Bonplandia 1862 p. 191, non puod essere inclusa nel genere Kentia: 1°, in causa del calice del f. o a sepali imbricati; 2°, per gli stami con filamento allungato; 3°, per la forma dei petali del f. Q; 4°, per le foglie trinervie senza nervl marginanti; 5°, per le spate. Propongo quindi per questa pianta il nuovo nome generico di Hzorrhiza, distinquendo la specie col nome di 4. Wendlandiana.

L’£zorrliza differisce dal hopalostyhs per il calice dei f. &%, e per la forma del rudimento d’ovario in questi medesimi fiori. .

La Kentia acuminata W. et Dr. & pure molto incerto se debba riportarsi al genere Kentia in causa del frutto provvisto di mesocarpio carnoso, e dei segmenti terminali eroso-dentati. Per il frutto non pare differisca dai Drymophloeus, ma ne diffe- risce per le foglie. Ritengo che costituisca anch’essa un genere autonomo, che chiamo Carpentaria (C. acuminata), caratterizzato dal frutto con mesocarpio carnoso, dal seme non ruminato, dalle foglie coi segmenti inferiori acuminati ed i superiori pre- mors.

La Kentia paradora Mart. (Areca Griff.) fu da me riportata (Malesia I p. 33) alle MWengella; dalle quali differisce per l’o- vulo basilare. Per tale ragione deve formare il tipo d’un nuovo genere, che chiamo Ophiria (O. paradora). Questo genere ha tutte le caratteristische delle Pzmanga, dalle quali differisce solo per il seme non ruminato.

fl genere Kentia ridotto alla sola specie tipica, ha, per la struttura dei fiori e specialmente di quelli femminei, la pit grande rassomiglianza col Gronophyllum, dal quale differisce per il seme ad albume ruminato. Credo utile riportare qui lo stu- dio della Kentia procera, fatto sull’ esemplare autentico descritto

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da Blume, che ho potuto consultare in grazia della gentilezza dei conservatori dell’ Erbario di Leida.

Kentia procera Bl. Rumphia II. p. 94 tab. 106 et 160 Becc. Malesia I. p. 35, 98.

La descrizione di Blume @ esattissima, meno che per quel che tiguarda Vovulo, il quale non é basilare, ma con tutta certezza parietale; cosa che id avevo di gia supposto (Malesia I. p. 35), viste le analogie di questa pianta con le Guluiia (K. moluccana e costata).

La rassomiglianza di questa pianta coi Gronophyllum & gran- dissima; solo il seme non @ ruminato; i rami degli spadici sono identici a quelli dei Gronophyllum.

Gli spadici sono ramosi sin dalla base, e poi i rami riman- gono diritti, indivisi, lunghi 40—45 cent., di eguale dimensione in tutta la lunghezza, glabri, corrugati sul secco, ma lisci; portano glomeruli di fiori 3-ni (l’interm. 9) sino proprio all’ apice, che si termina bruscamente, al di sopra dell’ ultima coppia di glomeruli, in punta lunga poco pit diun millimetro.

I glomeruli sono a coppie opposte, ad intervalli di 4—7 mill., sopra 2 serie, in modo che possono dirsi decussati; nella parte inferiore dei rami tendono a divenire alterni. I glomeruli sono inseriti sopra areole superficiali piane e non in alveoli. Fra coppia e coppia il ramo @ come depresso ed alternativa- mente, ora in un senso, ora in un altro.

Le areole o pulvinuli di glomeruli hanno dentro Vorliccio del ramo: 1°, una brattea semilunare strettissima, che gira in- torno a tutto il glomerulo: perd uno dei fiori & @ appena lam- bito; 2°, una piccola scaglia che abbraccia solo un fiore 6’; 3°, due strettissime scaglie semilunari, che si sovrappongono con un margine (quello inferiore) e si trovano in giro al fiore 9.

I segmenti sono molto ravvicinati fra di loro, sono attaccati al rachide per una base assai larga, colla costa mediana leg- germente decorrente sul rachide, acuta e rilevata e col lembo ripiegato. La descrizione che di essi da Blume @ molto esatta; olo di sotto, sebbene discolori, non possono dirsi pubescenti,

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ma piuttosto papillosi. Quelli terminali, da me soli esaminati, sono strettissimamente lanceolato-lineari, acuminati, ma con le punte non molto acute, per lo pitt brevemente ed oscuramente bidentate, lunghi circa 40 cent. e larghi 2; di sopra quasi lu- cidi, lisci e di apparenza striata per il lungo, con 1 nervi pri- mari inferiori marginanti, ma pit' deboli della costa mediana.

Io non ho esaminato che un sol frutto; questo era lungo (col calice) 13 mill. e largo 6 mill., ovale-ellittico, attenuato un poco in basso ed all’ apice terminato dalla parte dilatata dello stigma, sopra la quale sormontano i suoi tre piccoli resti tuberculiformi; alla base e rivestito dal perigonio al- quanto accresciuto, coi lobi della corolla allungati, lmeari, ap- pressi al frutto e non patenti'). Il pericarpio e sottile, ester- namente liscio, quasi essucco, e contenente una sostanza bruna. Il mesocarpio @ formato da una sola serie di scarse, ma forti, fibre longitudinali. L’endocarpio e sottile, crostaceo-cartaceo fragile. Il seme non era perfettamente maturo, libero dall’ en- docarpio non lasciava distinguere le accidentalita della super- ficie; ma queste erano impresse nella parete dell’ endocarpio, sulla quale si distingueva la traccia di un ilo lineare, che per- correva tutta la lunghezza del seme e dal quale si partivano poi i rami del rafe discendenti e poco ramificati. L’albume non e ruminato. L’embrione e basilare.

Nel f. 2 i rudimenti di stami sono 6 dentiformi, piccoli; gli stigmi sono 3 ineguali, allungati, ottusi (nel boccio). L’ovario e identico a quello del Gronophyllum WSelebicum per la forma, per gl stigmi e per la posizione dell’ ovulo. L’ovulo é certa- mente parietale; cosa della quale ci pud assicurare anche lilo del seme, perché ripeto, costantemente ho trovato che nelle Palme, le quali nel frutto hanno gli avanzi degli stili apicali, 0 quasi, e l’ovulo non ha cambiato quindi posizione nel diven- tar frutto, Vilo percorre tutta la lunghezza del seme, quando Yovulo & parietale.

I fiori Q sono similissimi a quelli del Groxophyllum, sono glo-

1) Nelle figure di Blume sono invece indicati patenti.

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bosi in basso e poi attenuati in una punta obliqua, trigono- piramidata, acuta; i petali sono fortemente imbricati in basso, dove sono orbiculari, ma poi bruscamente si ristringono e si attenuano in una punta flessuosa, lanceolato-triangolare, acu-- minata, valvata, quasi il doppio pit lunga della parte dilatata.

I fiori & sono brevissimamente pedicellati, asimmetrici, con il calice piccolissimo e 3-dentato, a denti cortissimi, acuti. Gli stami sono 6, ad antere erette basifisse, lanceolato-lineari, acuminato-apiculate, all’ apice brevemente sagittato-auriculate in basso, con brevissimo filamento triangolare, subulato. I] ru- dimento d’ovario @ brevissimo con 3 punte. Il rudimento non pud dirsi ovoideo, ma come formato da 3 corni divergenti; ossia dai rudimenti di 3 stigmi, sostenuti da un corto peduncolo. Sembra che non corra molta differenza fra la fioritura dei fiori S e di quelli 9, sebbene questi siano pit tardivi e pit piccoli dei primi, i quali sembrano fra loro contemporanei.

TAVOLA 7%. Gulubia Moluccana Bzcc.

Kentia Moluccana Bece. Malesia I. p. 35. H. Wendl. in Kerch. Palm. 248.

Areca gigantea Reinwardt, Reis naar het Oostelijkk Gedeelte van den Indischen Archipel, in het jaar 1821—1858 p. 500.

Arecae species incerta, gigantea, in Ternate crescens Mig. De Palm. Arcip. ind. Observ. p. 23%

Anche questa specie @ stata descritta assai distesamente nella Malesia (vol. I. p. 35). A maggiore illustrazione di questa Palma, che @ una delle pit alte che io conosca, ecco quanto ho da aggiungere.

I segmenti incominciano a mostrarsi subito presso la vagina, per cui il piccidlo @ cortissimo. Questi primi segmenti sono molto piu stretti dei seguenti, assai discosti gli uni dagli altri. I] rachide, nella prima porzione, e largo 5—6 cent., convesso di sotto e pianeggiante di sopra; nella porzione mediana & a

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sezione rettangolare-allungato o depresso, ossia schiacciato dall’ alto in basso, in modo che i lati sono bassi e le superfici su- periori ed inferiori molto estese; nel terzo superiore invece il rachide ® compresso lateralmente, sempre a sezione rettango- lare, ma con le superficit superiori ed inferiori pit strette delle laterali; la superficie inferiore @ un poco pit larga della supe- riore, e cosi si conserva fino verso l’apice della fronda, dove la superficie superiore si rimpiccolisce tanto, che finisce per formare uno spigolo; in causa di questa accidentalita, il ra- chide all’ apice presenta una sezione triangolare.

Questa peculiare conformazione del rachide, deve certamente essere molto idonea per comunicare alle fronde la stabilita ed elasticita di cui hanno bisogno, per impedire che esse ven- gano troncate dai venti; dai quali, per la grande altezza a cui si trovano, al disopra degli altri alberi della foresta, devono essere certamente molto tormentate. I] rachide @ quasi perfet- tamente glabro, od appena un poco squamuloso-furfuraceo sui lati presso la base. I segmenti sono pure glaberrimi, quasi concolori, di sotto perd un poco pit pallidi, di sopra lisci e quasi lucidi, di apparenza, sul secco, fittamente striata per il lungo. Le pagliette che si trovano lungo la costola, nella pa- gina inferiore, sono scariose, lanceolato-lmeari, acuminate ed attaccate per la base (non peltate). Cadendo la paglietta o squama, rimane il punto d’attacco basilare, in forma di un piccolo dentino rivolto all’ ingit', che da l’apparenza seghettata alla costola, nella porzione dove le pagliette sono pit. fitte.

La spata esterna @ sottilmente coriacea, specialmente all’ apice, Col margini membranacei; l’interna @ pit membranacea dell’ esterna. Si trova anche una terza spata incompleta e molto pit. corta (nell’ esemplare conservato 14 cent. lunga e 5 cent. larga).

Lo spadice, sotto-frondale, ha una base molto breve, tumida comincia a ramificarsi a 6 cent. dal suo punto d’attacco collo stipite; @ in ogni sua parte glaberrimo anche all’ epoca della fioritura; i ramoscelli, che sono uniformi in tutta la lunghezza e 4-angolari, si terminano bruscamente in una brevissima punta

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triangolare, ottusa, e portano i glomeruli di 3 fiori (I’inter- medio 9), disposti molto regolarmente su 4 serie, proprio sino all’ apice.

I fiori & hanno il calice di un sol pezzo con 3 lobi triango- lari, carinati, acuti. Gli stami sono 6 con filamento breve, subulato; le antere sono lineari, apiculate (questo carattere non @ reso nella fig. 31 della tav. II della Malesia) e deiscenti sui lati Il] rudimento d’ovario & brevissimo, pit: corto dei fila- menti, formato da 8 minutissime puntine rappresentanti gli stigmi. I petali, valvati, sul secco sono striati per il lungo esternamente.

I fiori 2 rimangono orizzontali o normali ai rami del rachide; subito dopo la fecondazione sono piramidato-conici, con base piana; i sepali sono crassi e piuttosto gibbosi alla base, cilio- lati al margine; i petali circa il doppio pit lunghi dei sepali, coll’ apice troncato e quasi incavato, ma brevemente apiculato , ciliolati pure, e sul dorso oscuramente nervosi; i rudimenti di stami sono 3, larghi, triangolari, apiculati.

L’ovario & ovoideo con stigmi corti, larghi, triangolari, ri- posanti sull’ ovario: l’ovulo @ attaccato per tutto un suo lato alla parete della loggia. E quindi parietale nel modo pit. per- fetto. Il perianzio appena pud dirsi accresciuto alla maturita del frutto; forma una piccola cupola troncata, breve, 3 mill. alta e di un diametro pit piccolo della parte superiore del frutto.

Il frutto & oblungo, un poco attenuato in basso , bruscamente e non del tutto concentricamente, terminato da una corta punta conica, troncata, sulla quale non rimane, degli stigm1, che la cicatrice. Il seme é oblungo un poco attenuato in basso , a embrione basilare, ad albume non ruminato, con il rafe lh- neare, che occupa tutta la lunghezza di un lato; sono 5i rami che partono di qua e di la dal rafe, semplici, orizzontali; uno o due di quelli situati verso l’apice, scavalcando la sommita del seme, si piegano in gill, discendendo sul davanti.

In Ternate questa Palma é@ chiamata ,Gulubi” nome che ho adottato per distinguere il nuovo genere.

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Si adoprano le sue grandi e sottilmente coriacee vagine, per: farne secchie da’ attinger acqua, al medesimo modo che si usa con quelle dell’ Areca Catechu.

Gli esemplari coltivati a Buitenzorg, non differiscono affatto da quelli da me raccolti a Ternate.

Nell’ Erbario di Leida si trovavano porzioni di uno spadice fruttifero di questa Palma, ma Blume, Miquel ne hanno parlato'). Forse & stata raccolta da Reinwardt, il quale nei suoi viaggi l’indica sotto il nome di Areca gigantea”) come trovata sul picco di Tidore.

TAVOLA 8.

Gulubia costata Beco.

Kentia costata Bece. Malesia I. p. 36. H. Wendl. in Kerch. Palm. 248.

A complemento della descrizione, che di questa specie ho pub- blicato nella ,Malesia” (I p. 836—8'7), si pud aggiungere quanto appresso.

La pianta sembra molto glabra in tutte le sue parti. I seg- menti appariscono con molti nervi longitudinali; difatto pero, all’ infuori della costola mediana assai forte e prominente sopra ambedue le faccie, non vi sono nervi forti. I nervi primari inferiori scorrono sui margini, e sono assai forti, principal- mente nei segmenti intermedi. Nella pagina inferiore, lateral- mente al nervo mediano, vi é, per parte, un sottil nervo se- condario; gli altri sono tutti sottilissimi e danno lapparenza alle superficie di ambedue le faccie di essere fittamente striate. Dove sembra che esistano nervi secondari, non vi sono che pieghe, le quali si riuniscono poi all’ apice. Per questa causa lapice non rimane bene disteso, e colla compressione si fende per il lungo, assai pitt di quello che sia in realta. I segmenti

1) Forse Miquel intende accennare a questa specie nella citazione sopra menzionata. 2) Nella lista di piante aggiunta in fondo all’ opera di Reinwardt p. 644, questa specie @ riportata erroneamente al Calyptrocalyx spicatus Bl.

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inferiori e mediani sono pitt acuminati dei terminali e breve- mente bifidi, con punte ineguali e non molto acute; i segmenti terminali non sono che bidentati.

Le pagliette che si trovano sulla costola, nella pagina infe- riore, sono attaccate per la base (non per il centro e quindi non peltate) e sono molto brevemente pedicellate, con pedi- cello che rimane sulla costola dopo la caduta della paglietta. [I segmenti sono di un verde quasi uniforme sulle due faccie, appena pit. pallide di sotto. Con forte lente si scorgono mi- nutamente punteggiati lungo i nervi piv sottili, sopra ambedue le faccie, ma piu nell’ inferiore; del resto sono glabri; al punto d’attacco col rachide hanno i due margini che si ripiegano for- temente in basso, e la costola mediana che scorre alquanto in basso sul rachide; questo é triangolare, di sotto piano, glabro, almeno nelle porzioni di foglia che conservo.

I fiori sono in glomeruli terni (intermedio 2) propio sino all’ estremita dei rami dello spadice. I] calice del f. o& pud dirsi monofillo con 3 lobi acuminati, appena imbricati alla base dei margini. Le antere non sono ne introrse ne estrorse, ma deiscono esattamente sui lati. [1 rudimento di ovario, pure dei f. o, & piccolo, conico, nella forma tipica pit: corto dei fila- menti degli stami/, terminato da 1—3 punte ineguali ed acute. I rami dello spadice sono molto nettamente tetragoni, glabri, leggermente corrugati sul secco, drittissimi sin dalla base, di circa 2'/, mill. di diam. verso gli apici, e poco pit grossi alla base (8—4 mill.) dove sono pit cilindracei; i rami principal sono schiacciati, non esiste brattea al punto d’attacco dei ra- moscelli, ma solo una traccia orizzontale. I fiori si mseriscono sopra i ramoscelli normalmente, sono molto fitti, in modo che quasi si toccano; cadendo lasciano delle cicatrici superficiali, circolari, molto ravvicinate e non incavate, disposte molto regolarmente sulle 4 faccie.

Questa specie sembra vari assai. La forma tipica abita le I- sole Aru a ,Vokan’’, dove io l’ho raccolta.

Gulubia costata var. 6. minor, gracilior, fructibus minoribus.

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L’esemplare di Ansus, di cui @ parola nella »Malesia” (I. p. 37), appartiene ad individui meno robusti della forma tipica ; anche i frutti sono assai pit piccoli, ma del resto per la forma identici a quelli della pianta di Vokan.

Gulubia costata var. y. pisiformis, fructibus obovato-glo- bosis, semine subturbinato-globoso-pisiformi.

Pinanga pisiformis Teijsm, in Scheff. ms.

E questa la forma rappresentata nella tav. 8 e coltivata nell’ orto botanico di Buitenzorg, dove @ stata introdotta dal Sig. Teijsmann, che sembra l’avesse chiamata Pinanga pisifor- mis (Scheff. ms.); nome perd che io non saprei se sia stato mai adoprato in aleuna pubblicazione. Non mi @ nota l’esatta pro- venienza di questa forma.

Il fusto &. sveltissimo regolarmente annulato; terminato da circa 12 fronde patenti rigide, con lunghissima vagina a nume- rosissimi segmenti pendenti. Gli spadici sono infrafrondali.

Di questa forma ho esaminato fiori @ e frutti, conservati nello spirito, ed un sol f. & rimasto aderente, per caso, su di un frammento di spadice.

Il fiore & aveva 6 stami con filamento brevissimo, piu corto assai del rudimento di f. 9; tal rudimento era conico, termi- nato da 3 sottili punte convergenti, ineguali.

I fiori 2 erano stati colti nel momento susseguente imme- diatamente la fecondazione; in tale stato sono largamente co- nici, misuranti 4 mill. nei due sensi, impiantati con larga base normalmente ai rami dello spadice, con sepali e petali subcon- formi. I sepali sono crasso-gibbosi in basso sul dorso, troncati e ciliolati sul margine e quivi talora fessi. I petali sono il dop- pio in lunghezza dei sepali, troncato-sinuosi all’ apice, dove sono anzi leggermente scavati, con accenno di corto ed ottuso apicolo nel centro. I rudimenti di stami sono 3, talvolta con- fluenti ed unilaterali, largamente triangolari, apicolati all’ apice. L’ovario & ovato; gli stigmi sono corti ottusi, subgloboso-tri- goni, papillosi; l’ovulo @ nel modo pit positivo attaccato alla loggia per tutta la lunghezza di uno dei suoi lati.

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T frutti sono disposti molto fittamente e ricuoprono comple- tamente da cima in fondo i rami dello spadice; maturi sono circa 1 cent. lunghi (compreso il perianzio che @ appena accre- sciuto) e 6—7 mill. di diametro; sono globoso-turbinati, api- culati per i resti cortissimi ed ottusi degli stigmi; il pericarpio scarsamente carnoso, a carne violescente; le coste (fasci fi- brosi del mesocarpio) allo stato fresco si vedono per traspa- renza, apparendo pit chiare della polpa; solo allo stato secco fanno rilievo sulla ‘superficie del frutto, la quale allo stato fresco @ liscia e lucida. Il seme pisiforme, quasi globoso-tur- binato, perché pit grosso in alto che verso la base, dove si trova l’embrione; aderisce col suo integumento esterno all’ en- docarpio sottilissimo, crostaceo, fragile e quasi vetrino; ma poi si distacca per contrazione dell’ albume; i rami del rafe sono poco visibili nei frutti conservati in alcool, perché sono molto superficiali, ma prosciugato il seme divengono visibili. Le brat- teole dei pulvinuli sono 4, disposte sopra 3 verticilli, molto estese per traverso, ma bassissime, scaglieformi, ottusamente apiculate.

TAVOLA 9.

Cyrtostachys Rendah BL.

Di gia i Signori H. Wendland et Drude (Linnaea XXXIX p- 179—18%) ed il Dr. Scheffer, nel vol. I p. 126 di questi medesimi Annali, hanno rettificato l’errore di Martius, che aveva riunito (Hist. nat. Palm. III, 228) il genere Cyrtostachys alla Bentinchia. Le differenze fra questi due generi sono troppo evidenti, perché sia necessario ritornarvi sopra.

Blume ho descritto accuratamente la Cyrtostachys, perd varie particolarita della sua struttura gli sono sfuggite. Scheffer, H. Wendland et Drude, Bentham ed Hooker, hanno aumentato le nostre cognizioni intorno ad essa; ma le descrizioni generiche di questi vari autori, si trovano in contradizione fra di loro per vari caratteri.

Cosi Blume descrive lVovulo della Cyrtostachys come anatropo , pendente dallo alto della loggia dell’ ovario; Wendland e

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Drude, Scheffer ed Hooker lo descrivono come parietale.

Io ho esaminato attentamente l’ovario della Cyrtostachys Rendah coltivato nel Giardino botanico di Buitenzorg, e dell’ altra specie, C. Lakka di Borneo, servendomi per lo studio di am- bedue, di rami di spadici conservati nell’ alcool.

I fiori 2 dello spadice di C. Rendah di Buitenzorg non sono ancora bene sviluppati. Dei 2 fiore 0’, che, in ogni glomerulo, accompagnano il fiore Q, uno non @ ancora aperto, mentre Valtro @ di gii caduto. I fiori Q si aprono dopo che sono ¢a- duti tutti e 2 1 fiori o’; questo momento dello spadice ée quello figurato da Blume nella ,Rumphia II, tav. 120. In questo me- desimo stato ho studiato lo spadice di C. Lakka. Ma qualun- que sia l’eta dell’ ovario, mi son potuto convincere, che la posizione dell’ ovulo rimane invariabile. Infatti negli ovari gio- vani, avanti e durante la fioritura, ho trovato l’ovulo pen- dente dallo alto della loggia, un poco eccentricamente, con il micropilo rivolto in basso ed opposto alla calaza ed al rafe, e quindi non anatropo, quale l’ha descritto Blume. Negli ovari in via di sviluppo, l’ovulo non cangia di posizione, nemmeno quando a maturita e trasformato in seme. Il seme @ quindi attaccato alla volta superiore della cavita del frutto, ma non presenta un ilo nettamente definito in causa dell’ uniformita della superficie del seme e della sua aderenza collo strato pit superficiale dell’ endocarpio; grattando leggermente perd la su- perficie del seme, ossia asportando quanto su di questo rimane aderente dell’ endocarpio, nella parte apicale si distingue il posto del rafe, che si vede da tal punto irradiare coi suoi rami, 1 quali si dirigono , quasi senza ramificarsi ed anastomosarsi, verso la base del seme. I rami del rafe perd sono molto tenui e superficiali, non compenetrando la massa dell’ albume, per- ché questo non @ ruminato.

fl seme alle volte pud credersi libero dall’ endocarpio, se si esaminano dei frutti non perfettamente maturi; in tal caso il seme si stacca dall’ endocarpio per effetto di un corruga- mento che subisce; in questo stato non ® facile nemmeno di- stinguere i rami del rafe. (Fatto offertom: da esemplari di Bui-

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tenzorg della C. Rendah). Altre volte il frutto sembra perfetta- mente maturo con il seme aderente, ma nondimeno appena. si riescono a vedere i rami del rafe, nella parte apicale, grattan- done leggermente la superficie. Questo ho osservato in esem- plari della C. Lakka da me raccolti a Singapore. Per contrario negli esemplari di Borneo N°. 2674 (pure C. Lakka), nei quali i semi sono in egual modo quasi maturi, il seme si stacca assai facilmente dall’ endocarpio, ed i rami del rafe sono assai ben visibili sopra tutta la superficie del seme. Da questi fatti mi sembra poter dedurre la conseguenza, che non sempre @ facile decidere se il seme in definitiva sara o no, aderente all’ endocarpio. L’ovario io lho riscontrato sempre con una sola loggia uniovulata, ma sembra che spesso si trovi il rudimento di un altra loggia o forse di una terza senza indizio di ovulo.

Anche intorno ai fiori o& vi e discrepanza di opinioni. H. Wendland e Drude dicono che questi sono provvisti di 6 stami; Scheffer che ne hanno da 12—15. Ma non vi e alcun dubbio che i fiori o& non abbiano il numero di stami indicato da Schef- fer; essi hanno dei filamenti coll’ apice inflesso o ripiegato nel bocciamento e saldati fra di loro alla base, in modo da for- mare quasi 3 fascetti di 4—5 stami ognuno. Nella fioritura i filamenti si allungano ed escono fuori de petali. Notevole e il rudimento d’ovario, che @ profondamente diviso come in 3 pistilli allungati, lesiniformi.

La disposizione dei fiori negli alveoli non differisce da quelle della maggioranza delle Arecinee.

In ogni alveolo, difeso esternamente da una corta brattea unguiforme, si trovano 3 fiori. Uno o esterno, da un lato, e il primo a fiorire ed @ portato sopra un brevissimo peduncolo, senza alcuna brattea esternamente ad esso. Un altro 0 si trova dal lato opposto, ma all’ ascella di una piccola brattea scaglieforme, la quale abbraccia un poco il fiore 9 intermedio; questo @ avvolto alla base, da 2 bassissime brattee imbricate. Il fiore Q non si apre che dopo la caduta dei 2 fiori @ sopra tutto lo spadice.

Tl Dr. Scheffer descrive due spate. complete, che cadono

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molto prima che i fiori si aprano, anzi prima che siano visi- bili. Nei miei esemplari riscontro alla base dello spadice 2 cicatrici di spate complete e 2 altre di incomplete; la quarta spata @ forse ridotta ad una semplice scaglia.

H. Wendland e Drude hanno considerato come una seconda specie di Cyrtostachys la Bentinckia Ceramica Miq. (De Palm. Arch, ind. p. 8, 24); ma questa pianta @ certamente identica colla Rhopaloblaste exandra Schett.

Cyrtostachys Rendah Bl. Rumph. II. 101. t. 120. Kunth, Enum. III. 641. Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. I. 126, 159. H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 242. List of Palms in Kew Report 1882 (1884) p. 55.

Bentinckia Renda Mart. Hist. nat. Palm. II. 316. Miquel Fl. Ind. bat. I]. 42 et Prodr. Fl. Sum. 254. Walp. Ann. Ill, 467. V. 812.

Areca? erythropoda Miq. in Journ. bot. néerl. 1, p. 6 et Prodr. Fl. Sum. p. 253 e 589.

Ptychosperma coccinea Hort. Lugd. Bat., Cat. pl. hort. bot. Bog. (1866) 69. Mig. De Palm. 24.

Pinanga purpurea Hort. Bog. in Mig. Prodr. Fl. Sum. 590.

Gregaria. Caudex usque 10 metr. altus, gracilis, laevigatus, annulatus. Frondes 1™70—2"00 longae (absque vagina), decre- scenti-pinnatisectae, petiolo brevi (+15 cent. longo). Segmenta anguste lanceolata, majora usque 70 cent. longa, 45—50 mill. lata, acuminata; terminalia breviora, bidentata vel breviter 2-fida aut, ferruminatione dentium, subobtusa; supra viridia, subtus caesio-grisea, subpulverulenta. Fructus arefacti ovati, ad apicem abrupte constricto-apiculati, 9 mill. longi, 6 mill. lati, semine rotundo, 5—-51/, mill. diam.

Abita in Sumatra nella parte occidentale presso Siboga, dove porta il nome di ,Pinang rimbou” (Scheff) e presso In- drapura dove @ chiamato ,Pinang Rendah o Rendé” (Korthals), Cresce anche a Bangka presso Djebus (Teysm.) Quivi si chiama »Pinang lempiauw o P. lepiaw”.

141 Cyrtostachys Lakka Bece. sp. n,

Palma elegans, sobolifera. Caudex gracilis elatus. Frondes decrescenti-pinnatisectae, in sp. supp. 1™25 longae (absque va- gina), petiolo brevissimo (7 cent.); segmenta angustissima lan- ceolata: majora usque 50 cent. longa, 3 cent. lata, acuminata: terminalia breviora bidentata, saepius autem dentium ferru- minatione obtusa, supra viridia, infra caesio-grisea subpulve- rulenta. Fructus arefacti anguste ovato-conici, ad apicem sen- sim attenuati, 10 mill. longi, 5 mill. lati, semine ovato 4 mill. lato, 5 mill. longo.

Abita in Borneo a Linga nella Provincia del Batang Lupar ed a Bintulu. P. B. N°. 2674 e 4038.

Osservazioni. La guaina é colorata in rosso come nella C. Rendah (donde il nome di ,Pinang Lakka’” dato in Borneo a questa pianta).

Differisce principalmente dalla C. Rendah per i frutti pit al- lungati, piu sottili, non ristretti ad un tratto in punta, ma attenuati gradatamente, e per il seme ovale.

Cyrtostachys Lakka var. Singaporensis Bece.

Frondes (juniores?) decrescenti-pinnatisectae 1,30 et (ultra?) longae (absque vagina), petiolo 40 cent. longo (semper ?). Seg- menta angustissime lanceolata, majora usque ad 55 cent. longa et 25 mill. lata, sensim longissime acuminato-subulata, con- colora viridia: terminalia breviora et minus attenuata, sub- obtusa. Fructus maturi (arefacti) ellipsoidei, ad apicem sensim attenuati, 10 mill. longi, 5-—5’/, mill. lati, semine rotundato- ovato, 4—4')], mill. lato, 5 mill. longo.

Abita a Sigapore nelle parti umide del Jungle. Raccolsi col- tivato nel Giardino del Sig. Whampoa, mercante Chinese in-

telligente ed appassionato cultore di piante. A questa forma 10

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deve riferirsi probabilmente il Cyrtostachys Rendah indicato da Scheffer come di Malacca, non conosco sopra quale autorita.

Rassomiglia molto alla forma tipica, ma i frutti sono un poco pit globosi. Non potrei assicurare, che la maggiore lun- ghezza del piccidlo, ed il color verde dei segmenti, nella pagina inferiore di questi, non dipenda dall’ appartenere la foglia de- seritta ad una pianta secondaria, non ancora fiorifera.

La guaine delle foglie sono rosso minio ed i frutti perfetta- mente maturi atroviolacei, con scarsa polpa.

Specie esclusa.

Cyrtostachys Ceramica H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 242. Benth. et Hook. Gen. pl. Il. 892.

Bentinckia Ceramica Miq. De Palm. & p. 8, 24.

E certamente eguale alla Rhopaloblaste herandra Scheff.

TAVOLA 10.

Calyptrocalyx spicatus Blume Rumph. I. 103, t. 102. D. 118. 161. Miquel Fl. Ind. bat. HII, et De Palm. Are. Ind. 25. Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. I. 1381. Kunth Enum. pl. If. 648. Walpers Ann. III. 468 et V. 814. Mart. Hist. Nat. Palm. III. 230, 317. H. Wendl. in Kerch. Palm. p. 238.

Areca spicata Lam. Ene. bot. I. 241. N°. 2 Willd. spec. pl. IV. 595. N°. 4. Spreng. Syst. veg. II. 139. N°. 4. Mart. 1. ¢. 179. N°, 13.

Euterpe globosa Gaert. fruct. I. 24, quoad Rumphii citatum, nec vero quoad fructum descriptum et t. 9 illustratum (fide Mart.).

Pinanga globosa Rumph. Heb. Amb. I. 38. t. 5. f. 1. A.

Abita nelle Molucche ad Amboina (Rumphius, Zippelius). Miquel lo cita di Ternate e di Halmaheira e dubitativamente di Seram, ed anche di Banca; ma questa ultima localita mi sembra pili che dubbia.

143

Nel ,Prodromus Florae Sumatranae”’ di Miquel a pag. 595, si cita una specie nuova di Calyptrocalyx (senza descrizione ne nome specifico), osservata da Teysmann a Padang-Sibusuk in Sumatra occidentale. Probabilmente perd non e congenere colla pianta delle Molucche.

Blume (Rumphia II. p. 103) ha molto accuratamente de- seritto questa Palma, sebbene sia caduto in alcune inesattezze , per mancanza di un completo materiale di studio, ed in parte ancora per essersi fidato a delle osservazioni, non troppo ac- curate, di Zippel.

Il Dr. Scheffer (Ann. Jard. bot. Buit. I. p. 131 e 140) ha colmato molte delle lacune lasciate nella descrizione di Blume.

Io ho studiato gli esemplari coltivati nel Giardino botanico di Buitenzorg. In questi la spata @ coriacea e rimane assai lungamente attaccata agli spadici, i quali si allungano mol- tissimo e si sviluppano dopo che sono usciti dalla spata, per cui questa, quantunque in origine avvolga tutto la spadice, in seguito rimane molto pit corta.

I fiorl o& hanno circa 160 stami tutti fertili; quelli esterni e guelli pid interni hanno il filamento pit corto degli inter- medii; i filamenti non sono affatto ripiegati all’ apice negli stami esterni: lo sono un poco nei piu interni, che sono lunghi poco pit. del rudimento di ovario; questo @ 5 mill. lungo con 3 punte stigmatiche patenti.

Nei fiori o& di Calyptrocalyx ho trovato di notevole il rigon- fiamento alla base dei petali, costituente un vero corpo discoideo nettarifero, sul quale s’impiantano i filamenti degli stami. In tali fiori @ visibilissimo il rudimento dell’ ovario, che e cilindraceo, lungo quanto i filamenti e -con gli indizi di 3 stigmi nell’apice. E forse per la presenza di tale rudimento, che Zippel ha creduto di riconoscere dei fiori ermafroditi in questa Palma.

I fiori, che sono riuniti in numero di 3 negli alveoli, non si svolgono contempotaneamente, come di gia ha fatto conos- cere il Dr. Scheffer. Prima si sviluppa un fiore o laterale: caduto questo se ne sviluppa un altro, pure o’, dal lato opposto ad

144 un fiore centrale @, il quale non si apre che dopo la caduta dei 2 fiori o&. Non si trovano quindi mai 3 fiori contempora- neamente in un glomerulo, e cid pud aver fatto credere che i fiori siano gemini negli alveoli. I fiorl cf cadendo lasciano una specie di piccola scaglia, la quale non é altro che un cortissimo peduncolo florale.

Questi peduncoli si rintracciano negli alveoli anche dopo la caduta dei fiori. Negli alveoli quindi si trova: 1°. Un fiore 7 li- bero e non inyolto da aleuna brattea. 2°. Un altro f. cal- Vascella di una brattea cimbiforme, la quale per di pit. abbrac- cia completamente il fiore 9. 3°. Il f. 2 circondato alla sua volta da due brattee in forma di sepali, che persistono anche dopo la caduta dei f. Q o del frutto, mentre il calice e la co- rolla cadono col frutto.

Negli spadici giovani si trovano tutti e 3 1 fiori negli al- veoli: il primo a svilupparsi e quello che non @ avvolto da brattea. Quando tutti e 2 1 fiori & sono presenti, il fiore © e molto piccolo e schiacciato fra i due o. Il f. & primo evoluto ha i sepali pit fortemente carenati di quelli del fiore, e con il sepalo esterno fesso in 2 lobi, per pit della meta. Nel- Vestremita degli spadici pare si sviluppino solo fiorl 6’, man- cando Vintermedio &.

I frutti sono lunghi circa 3 cent. e del diametro di 20—22 mill., coronati da 3 stigmi dentiformi patenti. Il seme @ glo- boso: & spesso un poco irregolare, di 15—16 mill. di diametro.

H. Wendland e Drude descrivono gli spadici del Calyptro- calye spicatus come unisessuali, ora solitari, ora gemini in una medesima spata, dei quali uno o& e l’altro 2. Io non ho mai riscontrato questo fatto, ed ho trovato sempre gli spadici con alveoli contenenti fiorl 9 e o&; solo 1 o& cadono quando i Q si sviluppano, per cui pud darsi che da una medesima spata escano 2 spadici, 1 quali portino fiori in differenti gradi di sviluppo, da sembrare unisessuali.

Laccospadix, australasicus H. W.cet) D. 1) ci oe Wendl. in Kerch. Palm. 249.

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Calyptrocalycis spec. Scheff. in Ann. Jard. bot. Buit. I. p. 131.

C. australasicus Benth. et Hook. Gen. pl. III. 902.

Ptychosperma Laccospadiz Benth. Fl. Austr. VI. 140. —F. v. Muell. Syst. Cens. Austr. Pl. 120.

Abita nel Queensland a Rockingham Bay. (Dallachy).

Il Dr. Scheffer ha riportato il Laccospadiv W. et D., al ge- nere Calyptrocalye. Gli autori del ,Genera Plantarum” hanno in questo seguito il Dr. Scheffer.

Certamente l’affinita dei due generi @ grandissima. Cid non: ostante si possono notare delle differenze notabili, tanto negli spadici quanto nei frutti.

Io ho studiato attentamente il Laccospadix, per quanto me lo hanno permesso i frammenti d’esemplare che possiedo.

Il frutto del Laccospadix differisce alquanto da quello del Calyptrocalyx, per avere un seme che aderisce completamente all’endocarpio e dal quale non si pud separare che asportando quest’ultimo. Per tale ragione volendo scorgere le ramificazioni del rafe nel Laccospadiz, occorre ripulire meccanicamente la superficie del seme. Nel Laccospadixv, il pericarpio non sembra si separi dal seme nemmeno alla maturita, altro che per la macerazione: assai sottile, con pochissima polpa, mentre che nel Calyptrocalyz, questa misura sino a 3 millim. di spessore. L’endocarpio nel Laccospadix & sottilissimo e non si separa, ne dal seme, dagli altri integumenti; nel Calyptrocalyx e invece forte, crostaceo-fibroso, ed alla maturiti del frutto si separa facilmente dal pericarpio. [1 seme del Calyptrocalyx seb- bene in principio aderisca per la sua sottilissima testa all’ endocarpio, pure giuntoa maturita, ed in seguito alla dissecca- zione, si separa facilmente da questo. Infine il seme del Lac- cospadiz ha un ilo ben distinto, dal quale si partono, in scarso numero, i rami del rafe formanti un reticolo lasso al seme. Nel Calyptrocalyx, Vilo rimane quasi completamente aderente all’ endocarpio, per cui il seme staccato, sembra quasi manchi dilo. 1 rami del rafe si partono quasi orizontalmente da tutta

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la lunghezza dell’ilo, e formano un reticolo a maglie sinuose, fitte ed intricate, che, leggermente in incavo, involge tutta la superficie del seme.

Anche lo stigma sembra offra delle differenze nei due generi, almeno se si deve giudicare dai resti che rimangono sopra al frutto. Nel Zaccospadia, gli stigmi sono minutissimi puntiformi e riposanti sopra una specie di disco tumido mammellonare, che sormonta la punta del seme. Nel Calyptrocalye invece il frutto @ coronato dai 3 stigmi induriti dentiformi triangolari patenti.

Lo spadice del Laccospadiz sembra rassomigli molto a quello del Calyptrocalye, ambedue hanno dei profondi alveoli, ma la squama ungueforme che gli circoscrive all’esterno, molto pit sviluppata nel Calyptrocalyx che nell’altro genere.

Una differenza si riscontra nella disposizione notevole degli alveoli, perche nel Laccospadix questi non sono disposti a spirale , ma in guisa che un alveolo si, ed uno no, si corrispondono per tutta la lunghezza dello spadice, formando intorno a questo 8 serie. Nel Calyptrocalyz & invece molto marcata la disposizione a spirale di tutti gli alveoli. Questi sono disposti secondo 3 spirali destrorse, e sopra ogni spirale, solo il settimo alveolo corrisponde al primo. Per queste ragioni in mancanza per dipit di f. o&', che forse potrebbero mostrare-altre differenze finoa che non si conosca meglio il Laccospadix, credo conveniente mantenere questo genere, come distinto dal Calyptrocalyz.

I Signori H. Wendland e Drude (1. c. p. 205) descrivono le brattee del Laccospadiz solitarie negli alveoli ,circum florem Q insertae et aut florem o sinistrum aut dexterum amplectentes”’ e nella spiegazione della fig. 3 tab. II, che rappresenta una porzione di spadice, cosi si esprimono: ,spadicis particulum fruc- tificans; fructus plurimi non evoluti, quare in foveis modo perianthi residua conspicua sunt.” Cid che i Signori W. et D. prendono per i residui del perianzio, a me sembrano le 2 brattee che avvolgono i fiori 2, e che rimangono persistenti, anche se i fiori cascano. Se i fiori si sviluppano in frutti, queste due brattee si trovano sempre al difuori del perianzio fruttifero.

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Nemmeno il diagramma di un glomerulo di fiori, quale é stato disegnato dai Signori citati, corrisponde alle mie osserva- zioni. Secondo me la disposizione dei fiori negli alveoli & per- fettamente simile a quella del Calyptrocalyx, nel quale si ha una brattea naviculare, che porta alla sua ascella un fiore ed abbraccia nel tempo stesso un f. O; questo alla sua volta é circondato, da 2 brattee sepaloidee. Un 2°. fiore o si trove- rebbe dal lato opposto della brattea navicolare enon porterebbe brattea.

TAVOLA 11.

Oreodoxa regia Mart. Hist. Nat. Palm. III. p. 168. t. 156. LTV. Vv.

Pit. volte il Dr. Scheffer, mi aveva espresso a voce la sua idea di illustrare col eliografie, non solo le Palme dell’ Arci- pelago Malese, ma anche quelle altre, numerosissime, prove- nienti da varie parti del mondo e che con insolito vigore vegetano nel Giardino di Buitenzorg. E giustissimo era il suo scopo, perche egli diceva che difficilmente si sarebbe potuto tro- vase un altra localita, dove si potesse colla fotografia rendere il portamento delle Palme, e nello stesso tempo vi fossero i mezzi di studio per illustrare, in modo conveniente, tutti i punti ancora dubbi della loro struttura.

Disgraziatamente della Oreodoxa regia & stata eseguita solo la tavola che ne mostra il portamento generale. Mancano affatto le analisi, ne a questo suppliscono le note manoscritte del Dr. Scheffer, che sono troppo poca cosa per meritare di essere pubblicate nella loro integrita.

Io ho potuto di questa pianta esaminare dei fiori e dei frutti conservati nello spirito, e dal loro studio mi son persuaso, che in fatto di Palme, anche le specie meglio conosciute, qual’e certamente la presente, non saranno mai abbastanza illustrate. Infatti, anche sotto il solo punto di vista descrittivo, esistono non poche divergenze fra gli autori, che hanno scritto intorno al principali caratteri generici delle Oreodoxa. Cosi nel Genera

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plantarum” (II. p. 898—900) si dice che nelle Oreodora le spate complete sone due: Vinferiore semicilindracea, lunga quanto Ja spadice: la superiore ensiforme, fessa sul ventre. Martius a proposito dello spadice cosi si esprime: Secundum cl. auctores spatha unica, sed mea quidem sententia et iconis, quam adjicio, auctoritatae, duplici includitur.

Anche Scheffer, nelle sue note manoscritte, descrive la spata come unica ed ayverte molto giustamente che @ convessa sopra due faccie, in modo da presentare in sezione trasversale, una forma ellittica; in questo differendo da quella delle Areca, dove la faccia ventrale @ concava.

Ei facile, mi pare, rendersi ragione di questa differenza, se si considera che nelle Areca, gli spadici tutt’ora avvolti dalle spate, rimangono rinchiusi dentro la guaina delle foglie, sin quasi al momento della maturita loro; alla qual epoca ca- dendo la foglia, nella cui ascella si sono sviluppati, si aprono le spate. Nelle Areca quindi le spate sono sottoposte, per tutta la durata della loro funzione, alla pressione del fusto dal lato ventrale, e dal lato dorsale a quella della vagina della foglia. E quindi naturalissimo che offrano un lato concavo ed uno convesso. Per contro nelle Oreodoxza, gli spadici, in numero ragguardevole, prima di fiorire, passano un periodo assai lungo del loro sviluppo esternamente alla vagina delle foglie: per tale circostanza, le spate non andando soggette a pressioni, si svi- luppano sotto forma regolare.

Se poi io debbo esprimere la mia opinione sul numero delle spate, senza esitazione io dird: che due sono le spate, ma solo una di queste, l’interna, riveste tutto lo spadice. La pit esterna., come si pud scorgere nella fig. di Martius (v. III. t. 156), in prin- cipio, quando lo spadice é giovanissimo, pud dirsi anch’essa com- pleta, ma in causa del rapido accrescersi dello spadice, presto si rompe e lascia libero lo sviluppo all’interna. La spata esterna rimane quindi tubulosa, breve ed in certo modo incompleta.

L’ovario viene descritto 2-loculare e l’ovulo come parietale ascendente (Gen. pl. 1. ¢.). Io ho esaminato molti ovari tolti da spadici di gia usciti dalle spate, e nei quali i fiorl & erano

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di gi) aperti, ma non ancora caduti. In tale stato gli ovari sono fortemente gibbosi, tanto da comunicare una certa asim- metria a tutto il fiore: portano eccentricamente uno stigma conico, carnoso, che si divide in 3 lobi crassi, triangolari, con- niventi nei fiori non aperti, ma in seguito patenti, solcati e papillosi internamente. Negli ovari giovani I’ ovulo e certamente parietale, globoso e con il micropilo rivolto in basso; accres- cendosi Vovulo, aumenta la gibbosita dell’ ovario, che si dis- tende quasi orizzontalmente. Accade spesso nelle Oreodoxa, ma specialmente nella QO. oleracea, che in luogo di un solo ovulo, se ne sviluppimo due, ed in tal caso Vovario diventa biloculare, mentre d’ordinario e uniloculare ed uni-ovulato.

Delle sezioni trasversali dell’ ovario, osservate sotto un con- veniente ingrandimento, mostrano le traccie di altre due log- gie, una delle quali, talvolta, ben conformata e provvista di ovulo.

Il frutto @ spesso bicocco: mai e stato visto tricocco (Scheffer note mss.)

Tl seme delle Oreodora, offre una struttura assai speciale, di gia illustrata da Martius; ma la trasformazione dell’ovulo in seme, in queste Palme, meriterebbe un ulteriore studio , per poter conoscere come ha luogo la sua connessione coll’endocarpio , se pure nelle Oreodora pud dirsi che tale connessione esista.

Anche i fiori <1 presentano delle particolarita, che non credo siano ancora state avvertite da alcuno. Essi hanno un piccolo calice, formato da 3 minuti sepali imbricati ed una corolla con 3 petali valvati, alquanto irregolari di forma. Ma non é raro il caso che esista un secondo verticillo di petali, alternante coll’ esterno.

Sarebbe questo un caso d’indoppimento, che io non ho mai osservato in altre Palme. Per di pit i fiori ¢ della Ovreodoxa regia sono proyvisti di un vero e proprio disco nettarifero, formato da dei rigonfiamenti, che si trovano alla base dei petali.

Gli stami sono impiantati al di sopra del disco nettarifero e variano da 6 a 9. Quando sono pit di 6 ‘non tutti sono egual- mente bene sviluppati; anzi talvolta qualcuno e ridotto ad un

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filamento sottile, mentre tal’ altra quest’ organo diventa quasi petaloideo. I filamenti sembrano, almeno in parte, ripiegati all’ apice sopra se stessi nel bocciamento.

La presenza di un nettario nei fiori o, fa supporre che gli insetti debbano prendere una parte attiva nella fecondazione di questa Palma. Fatto questo che non sembra abbia luogo nella specie seguente.

Le Oreodoxa vengono collocate fra le Arecinee nella sottotribi delle Oncospermee.

Senza voler io presentemente decidermi sulla loro colloca- zione, faccio osservare che in nessun genere della sotto-tribt delle Oncospermee , la corolla e monopetala , urceolata e 3-dentata. Anche il seme presenta una struttura, per cui si discosta assai dalle altre <Arecinee. Scheffer (note mss.) avrebbe incluse le Oreodoxa nelle Caryotinee.

E inutile che rammenti il carattere pit appariscente di questa elegantissima fra tutte le Palme. Voglio dire il portamento spe- ciale, che gli vien dato dal suostipite rigonfio e fusiforme nel porzione mediana. Tale rigonfiamento , ora maggiore ora minore , sembra corrisponda ad un periodo della vita della pianta, nella quale la foga vegetativa @ pitt forte; mentre l’assottigliamento corrisponderebbe al declinare di questa. Ho osservato non di rado un fatto analogo nei fusti dell’ Areca Catechu: in questi, se, per una circostanza qualunque, avviene un rallentamento nella vegeta- zione, la porzione di fusto che si produce durante un simile pe- riodo @ pitt sottile di quella sottostante; se dopo si riattiva la vegetazione, al di sopra della porzione sottile, stentata ed ad internodi ravvicinati, se ne produce un altra rigogliosa ad in- ternodi discosti e di diametro molto maggiore.

L’ Oreodova regia & originaria dell’ Isola di Cuba.

TAVOLA 12. Oreodoxa oleracea Mart.

Anche a prima vista, questa specie si distingue dalla prece-

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dente, per il suo fusto un poco ingrossato alla base, ma che si continua poi di grossezza quasi uniforme sino all’ apice.

Scheffer, nelle sue note, fa osservare che 1’ O. oleracea si distingue inoltre dall’ O. regia, per il frutto pitt lungo e meno largo, ma soprattutto per i fiori ¢’, 1 quali sono di gia aperti ed hanno le antere eserte, prima che la spata abbia deito; tanto che Scheffer non @ riuscito a cogliere il momento, nel quale i fiori §{ sono in boccio. Jo non ho visto fiori co’, e non ho po-

tuto constatare se offrano una struttura differente da quelli della nO: regia, e sopra tutto se siano o no provveduti di disco nettari- _fero. Dalla maniera speciale di fioritura dei fiori o’, io suppongo, che non appena la spata si apre, si debba da questa sollevare un nuvolo di polline, in modo che la fecondazione debba aver luogo con l’intermezzo del vento.

ORANIA BL.

EK veramente un fatto piuttosto notevole, che fra le Palme si trovino a grandi distanze tipi congenerici, senza che esistano forme intermedie che li connettano. Quando fra le Palme si ha il caso di forme realmente congeneri, crescenti in localita fra le quali si interpongono estese regioni, si pud essere quasi certi che i semi di tali Palme, possono lungamente resistere all’ azione dell’ acqua del mare, per cui possono essere trasportati dalle correnti, e depositati imtatti sopra spiaggie lontane dal luogo di origine. . :

Le Orania sono certamente fra questo numero; e frequente & il caso di trovare i loro frutti sferici e rossi, sulle spiaggie della costa occidentale e meridionale della Nuova Guinea e delle Isole Aru. Cid a mio credere spiega il fatto della presenza di una Orama alle Filippine. I semi di queste piante rimangono rin- chiusi dentro un endocarpio, invero sottile, ma legnoso e resi- stentissimo, per cui @ da credersi, che possano sopportare un soggiorno lunghissimo nell’ acqua salata, senza corrompersi.

L’Orania Macrocladus offre notevoli differenze dalle altre specie, per cui il nome di Macrocladus, pud continuare ad adoprarsi

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quale nome di sezione. L’Orania Macrocladus infatti si distingue facilmente dalle vere Orania: 1°. per irami dello spadice forniti di glomeruli di 3 fiori (coll’ intermedio @) sino all’ apice; 2°. per gli stami in n°. di 6, con filamento libero; 3°. per la pre- senza di un rudimento di ovario; 4°, per gli staminodi del f.2 con rudimento d’antera; 5°. per l’embrione situato a piccola distanza dall’ilo. Sembra per di pit che qualche differenza esista anche nel modo di aderenza dell’ endocarpio colla testa del seme: cosa della quale non mi sono potuto rendere comple- tamente conto, non avendo potuto esaminare un sufficiente nu- mero di semi maturi. Nelle Orania tipiche, i glomeruli dei fiori non sono terni (coll’ intermedio femineo) che verso la base dei rami dello spadice; gli stami sono 3 e col filamento riunito in un corpo colonnare (Scheffer perd ne indica 6 nell’ O. Philippinensis) ; manca il rudimento d’ ovario (presente secondo Scheffer nell’ O. Philippinensis); gli staminodi sono subulati, e l’embrione é quasi diametralmente opposto allilo. Anche la struttura del pericarpio delle Orania tipiche, sembra alquanto differente da quella del Macrocladus. L’Orania Philippinensis perd offre carat- teri intermedii, per cui non e possibile tenere separato il genere Macrocladus.

Le Orania vengono collocate nella tribu delle Caryotinee , dalle quali differiscono per molti caratteri, ma principalmente per 1 residui degli stigmi presso la base del frutto. Mi sembra scor- gere una notevole rassomiglianza fra le Orania e le Oreodova.

La descrizione seguente dell’Orania Macrocladus, & redatta sopra gli esemplari coltivati nel Giardino botanico di Buiten- zorg, e per quel che riguarda gli organi della vegetazione, principalmente dietro note del Dr. Scheffer.

I fiori ed i frutti sono stati descritti dietro saggi disseccati, 0 conservati nell’ alcool, e da me stesso esaminati.

TAVOLA 18.

Orania Macrocladus Mart. Hist. nat. Palm. III. t. Vigint.: 1.

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Macrocladus sylvicola Griff. Palm. Brit. Ind. p. 177. t. CCXXXIX. A. B.

Grande e splendida Palma, alta 10—12 metri, con chioma densa ed emisferica. Fronde grandi, decrescenti-pinnatisette. Vagina triangolare, abbracciante, crassa, anteriormente aperta, eradatamente attenuantesi in piccidlo; questo (compresa la va- gina) lungo circa 1™ 50; la parte foliosa del rachide e lunga da 3—4 metri. I segmenti da ogni parte del rachide sono + 70, quasi equidistanti e subalterni, alla base ripiegati, strettamente lanceolato-lineari, lungo il margine anteriore prolungati in punta all’apice, dove sono obliquamente troncato-smangiati e dentati: i pit grandi sono circa un metro lunghi e sino a quasi 95 mill. larghi (3’/, poll. Scheff.), nella pagina superiore lucidi, di color verde scuro, col nervo mediano forte, solitario ed acuto; di sotto hanno l’apparenza di essere intieramente coperti da un tomento brevissimo biancastro; i nervi primari inferiori non sono marginanti.

Gli spadici sono interfrondali, avvolti da due spate, delle quali Vesteriore @ relativamente breve, coriacea, circa 25 cent. lunga ed 8—10 cent. larga, largamente bicristata, irregolarmente rotta all’apice; Vinteriore @ molto pitt lunga dell’esterna ed anche degli spadici, @ fusiforme-clavata, attenuata in punta, deiscente longitudinalmente e quasi legnosa. Lo spadice é grande, indiviso m basso per il tratto di circa 80 cent., poi ripetuta- mente fastigiato-ramoso: i suoi rami principali sono subtereti, o leggermente angoloso-compressi: a tratti, nella prima gio- ventt, forforaceo-ferruginosi, colle ultime diramazioni crasso-fili- formi, 25—40 cent. lunghe, a sezione quasi circolare, in basso di + 4 mill. di diametro , subtetragoni verso l’alto, dove vanno legger- mente attenuandosi, fittamente tortuoso-serpeggianti: sul secco striati longitudinalmente: osservati con una forte lente, fitta- mente papillosi. Tanto i rami principali, quanto le ultime di- ramazioni, hanno al loro punto dinserzione, di sotto, una strettissima scaglia ungueforme, perfettamente troncata, ed al di sopra, nell’ascella, una specie di rigonfiamento (nettari-

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fero?) visibile soprattutto negli spadici in via di fruttificazione.

I fiori sono in glomeruli terni (i due f. laterali 0 e l’mterme- dio 2), sino proprio all’ apice dei ramoscelli; 1 glomeruli sono distici, assai fitti in modo che i fiori o& di un glomerulo toc- cano la base del glomerulo che sovrastra: sono inseriti sopra areole superficiali, situate nelle leggere sinuosita dei rami e proy- viste di bratteole scaglieformi brevissime, appena visibili.

I fiori & sono inseriti lateralmente al fiore 9. Verso l’alto i brevissimi peduncoli florali hanno l’apparenza di 2 cornetti calliformi, situati al di sopra della larga areola circolare, su cui s‘inserisce il f. 9. Verso l’estremita dei ramoscelli, spe- cialmente dei piu bassi_ ed esterni, le areole dei fiorl Q sono assai pit. piccole di quelle della base dei rami, per cui pud sembrare che all’ apice di questi, 1 glomeruli non siano formati che di fiori maschi'); questi sono alquanto asimmetrici in causa della mutua compressione: sono color paglia chiaro sul secco, ovato-lanceolati, ottusamente subtrigoni, attenuati un poco all’ apice, ma non acuti, lunghi circa 6 mill. Il calice é brevissimo, monosepalo, glabro, non ciliato, con 3 denti trian- golari, appena acuti ed ottusetti. [ petali sono valvati, sottilmente cartaceo-pergamenacei, + irregolarmente lanceolati, un poco attenuati all’apice in punta ottusa, quasi piani internamente, esternamente piuttosto lucidi, sul fresco quasi lisci, sul secco sottilmente striati per il lungo. Stami 6, con filamento (nel boccio) piuttosto breve e crasso, pit corto dell’ antere; queste estrorse, basifisse, lanceolato-lineari, ottuse 0 smarginate, bre- vemente auriculato-bilobe alla base. Rudimento d’ovario pic- colo, conico, ottuso.

Fiori Q pit globosi e pit larghi dei f. o%, ma pit corti (4 mill. di diametro), largamente globoso-subpiramidati, ottusi, indistintamente trigoni. Calice brevissimo, cupolare, superficial- mente 3-lobo, a lobi con appena un accenno di punte ed un in- dizio di sovrapposizione dei margini. Petali valvati , sottilmente co- riacei , largamente triangolari, ottusi, esternamente lisci e lucidi,

1) Griffith infatti (Palm. Br. Ind.) dice che i glomeruli portano fiori ¥, solo nella parte basilare dei rami.

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sul secco corrugato-striati. Rudimenti di stami 6 , molto sviluppati: alcuni con antere abortive, ma ben distinte, e con filamento largo depresso. Ovario globoso, subtrigono-piramidato, e sezione orizzon- tale superficialmente trilobo , triloculare, a loggie con un ovulo pa- rietale. Stigmi corti triangolari, reflessi sull’ovario, solcati interna- mente. Ovari in via di sviluppo globosi, un poco attenuati in basso, con fossetta ben distinta al disopra della base, indicante la posizione degli stigmi. Un ovulo solo si accresce (non mi é accaduto di trovare ovari con 2 ovuli sviluppati), ma asimme- tricamente; ossia l’ovulo rimane immutato sulla parte dorsale e si accresce enormemente su quella ventrale, in modo che la parte assile non seguendo nello sviluppo quella periferica, dalla posizione verticale in cui la parte assile si trova in principio, vien spinta in una orizzontale, e l’ovulo di parietale che era in origine, diventa basilare.

Il frutto maturo @ quasi perfettamente sferico, di 32—37 mill. di diam., ma con una piccola gobba alla base, che spinge in fuori uno dei petali, facendolo deviare dal piano degli altri due; i resti degli stigmi rimangono nascosti in una fossetta situata 3-4 millimetri al di sopra del perianzio. Ai frutti ma- turi rimane aderente il perianzio, quasi nulla accresciuto; fra i petali di questo, rimangono visibili i resti degli stami sterili induriti. Il pericarpio alla maturita é liscio esternamente , bian- castro, sottile (un mill. di spessore), alquanto carnoso, con fasci fibrosi non molto conspicui, paralleli alla superficie del Vendocarpio. Alla maturita il pericarpio si stacca dall’endocar- pio. L’endocarpio é sottilmente crostaceo-legnoso, fragile , di '/, mill. di spessore. Il seme rimane rinchiuso nell’endocarpio; in tale stato V’endocarpio non mostra esternamente eche il punto dattacco coll’asse florale, senza offrir quivi alcun rigonfia- mento speciale; dal punto di attacco irradiano dei fasci fibrosi, che poi formano un reticolo all’intorno di tutto il rimanente dell’ endocarpio stesso.

Nei frutti conservati nell’alcool, il seme apparisce con- nesso intimamente coll’endocarpio, meno che in basso in giro allilo, dove Vintegumento o testa del seme e libero, e

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non aderente all’endocarpio; per cui anche l'endocarpio nel punto corrispondente, apparisce liscio e quasi lucido,-mentre nel rimanente @ opaco, perche coperto da una porzione della testa del seme. E in questa porzione non liscia che si vedono le impressioni dei fasci vascolari del rafe. I fasci vascolari perd di fatto rimangono aderenti alla superficie del seme; tali fasci o ramificazioni, partendosi verticalmente dal basso, presso all’ ilo, principalmente dal lato dorsale, ed incurvandosi al die sopra del seme, si ripiegano anastomosandosi e ramificandosi nella parte ventrale, in giro al micropilo; questo e visibile, perchée indicato da un areola, che sembra si connetta coll’ilo per mezzo di una linea, pure pit colorita del rimanente. I] seme nell’ endocarpio rimane eretto, ossia attaccato per mezzo di un ilo basilare: @ di forma ovale per traverso, lungo 15—16 mill. e largo circa 10.

L’embrione, la di cui posizione @ indicata dal micropilo, non rimane discosto che 14—15 mill. dall’ilo; & conico, di quasi 7 mill. di lunghezza e quasi 5 di larghezza (sul fresco).

Nello stato secco il frutto offre il seme che si stacca dall’ endocarpio, a quanto sembra, per contrazione. All’ endocar- pio rimane aderente anche tutto il tessuto corrispondente all’ilo ed al rafe, in causa di che il seme apparisce piano in basso, ed ivi senza traccie di fasci fibrosi: @ regolarmente convesso nel rimanente, colle ben marcate diramazioni del rafe. fl seme isolato @ di cirea 25 mill. di larghezza e 20 di altezza:

Gli spadici fruttiferi sono pendenti e compatti.

L’O. Macrocladus fu prima scoperta da Griffith nelle foreste di Ching a Malacca, dove @ chiamata con nome malese ,Ebool” (Ibul). Si trova anche a Bantam in Giava , dove secondo Schef- fer @ chiamata ,Iwul’”.

TAVOLA 14. Orania Philippinensis Scheff. ms.

Folia ut in Orania Macrocladus, sed indumento minus denso.

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Segmenta 5 ped. lon., 4!/, poll. lata. Spathae 2; exterior 11), ped. longa, bicristata; interior 5-pedalis, cylindracea (haud fusifor- mis) ad apicem sensim attenuata. Spadix longe stipitatus (parte indivisa 3—4 ped. longa), ramis gracilibus 1'/,—3 ped. longis, diffusis, apicibus destitutis florum 9. Flores co quam in 0. Macrocladus \ongiores, staminibus 6, pistilli rudimento minimo. Floris 2 corolla 3 lin. longa: staminum rudimenta 6, parva. Fructus magni 2 poll. diametri, nitidi (Scheff. mss.)

Questa specie, che si dice proveniente da Manilla, é coltivata nel Giardino botanico di Buitenzorg, dove ne ho raccolto saggi delle foglie e dei frutti immaturi. Altri frutti maturi, ed ovari in via di sviluppo, mi sono stati mandati dal Dr. Treub. Non ho perd potuto esaminare ne le spate, i fiori dei due sessi.

Le fronde sono grandissime, sino a 5 metri lunghe. I rachide é fortissimo, ed, almeno nella porzione intermedia e superiore, acutamente triangolare; nei frammenti che conservo é@ glabro e liscio. I segmenti sono inseriti quasi normalmente (in di 60—70 per lato) sul rachide, dal quale pendono da una parte e dallaltra: sono molto strettamente lanceolato-allungati: i piu grandi, fra quelli da me conservati, sono 1™30 lunghi, 85 mill. larghi: sono di consistenza sottilmente coriacea, rigidi e fragili, per cui si fendono facilmente in striscie per il lungo; sono un poco ristretti verso l’apice ed ivi molto obliquamente troncati, smangiati e dentato-seghettati, a denti piuttosto ot- tusi; nel punto dove termina il nervo mediano vi é una leggera incisione; la porzione anteriore della punta e€ prolungata al- quanto, ma e rotondata all’apice; alla base il margine e forte- mente ripiegato in basso, in modo che l’inserzione dei segmenti sul rachide, rappresentata in sezione, raffigura un V, dicuila punta @ formata dalla costola mediana; questa @ assai rilevata ed acuta sopra ambedue le faccie; lateralmente alla costola nella pagina inferiore, sono visibili altri 2 o 3 nervi forti per parte, non prominenti nella pagina superiore: fra questi nervi secondari ve ne sono altri pit sottili, in modo che per tutta

la lunghezza, i segmenti appariscono striati; di questi nervi 11

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terziari, alcuni scorrono presso i margini. I segmenti di sopra sono lucidi e lisci, glaberrimi, con i nervi (meno il mediano), sul secco, appena visibili; di sotto sono talvolta un poco rufo- forforacei presso il rachide, specialmente sul nervi; sono pol tutti di un color pallido cenerino ed opachi, per cui pud cre- dersi che siano coperti da un fitto e minuto tomento. Non ho studiato anatomicamente la causa di tale apparenza, la quale non & certamente prodotta da peli ordinari. I segmenti termi- nali sono assai pitt corti e piu stretti degli altri; nel mio esem- plare sono intieramente divisi in striscie per il lungo, per cui non riesce possibile di vedere come terminano. Tale divisione sembra sia un effetto dell’ azione del vento, prodotta dalla rigidezza e dalla fragilita del tessuto dei segmenti.

Gli spadici sono in principio soprafrondali o intrafrondali; ma d’ordinario pare che la fronda, alla cui ascella sono nati e cresciuti, cada prima che i frutti siano giunti a perfezione , per cui in tal caso gli spadici appariscono sottofrondali. Lo spadice, che @ grandissimo (lungo pit di 2 metri), rimane eretto anche all’ epoca della maturazione dei frutti, sebbene questi pen- dano dai suoi gracili rami. I rami principali sono lunghi pit di un metro, compressi, glabri (almeno dopo la fioritura), por- tanti alternativamente ed a distanze non regolari, dei rami secondari; questi al loro punto d’inserzione hanno, di sotto, una minutissima scaglia triangolare, talora ridotta ad un pic- colo mucrone, e di sopra una turgescenza callosa (forse netta- rifera?): sono gracili, molto allungati (80—80 cent. lunghi) filiformi, lisci, glabri, appena corrugati longitudinalmente per la disseccazione , ottusamente angolosi od a sezione quasi circo- lare, in basso di 3—5 mill. di diametro, flessuosi, serpeg- gianti, vanno gradatamente assottigliandosi all’ apice, dove non hanno pitt di un mill. di diametro e sono elegantemente ripie- gati a zig-zag. I glomeruli dei fiori sono disposti molto lassa- mente a spirale, e solo nell’ estremit& dei rami sono subdistici . sono disposti ad assai grandi intervalli verso la base dei rami, sono piu fitti verso l’apice. Nella parte inferiore i rami por- tano glomeruli di 3 fiori, con l’intermedio 9. Nella met’ o nel

159

terzo superiore, 1 glomeruli sono formati di due soli fiori &%. Questa disposizione e evidente anche sui rami dai quali sono caduti i fiori, ed @ indicata dalle cicatrici o pulvinuli dei glo- meruli. Infatti dove si trovano glomeruli di 3 fiori, 1 pulvinuli sono plani e mostrano una larga cicatrice (lasciata dalla caduta del f. 9), quasi circolare od un poco allungata, e da una parte e dall’ altra, verso l’alto, vi si scorgono le inserzioni dei 2 fiori maschi, uno dei quali, in generale, @ brevissimamente pedicel- lato e l’altro sessile; le bratteole, ingiro alle areole, sono ridotte a degli orlicci incospicui; verso l’alto invece le cicatrici sono piccole, a coppie: sono quelle dei soli fiori o.

I] frutti sono perfettamente sferici, similissimi per forma e grandezza a quelli delle Orania regalis ed Aruensis. Non so qual sia il loro colore sul vivo a maturita. Sono a superficie liscia, glabra e lucida (alcune piccole e superficiali verrucosita, molto rade e sparse, che osservo sui 2 frutti maturi che ho sott’ occhio , non sono forse un fatto costante). Hanno un diametro di 5'l-—6 cent., portano la cicatrice dello stilo proprio alla base al di sopra del perianzio; questo permanente, ma non accre- sciuto, col petalo corrispondente alle loggie non sviluppate , spinto in basso ed in un piano differente dagli altri due. Noné raro il caso che siano 2 gli ovuli che si sviluppano, per cui si ha allora un frutto formato di 2 sfere, fra di loro quasi eguali e che rammentano moltissimo il frutto delle Orchipeda. 11 se- condo ovulo d’ordinario non si sviluppa che imperfettamente , ed allora il frutto a maturita @€ accompagnato alla base da una protuberanza sferica, molto pit. piccola del frutto stesso. Solo una volta, in un ovario di gia fecondato, ho trovato un accenno di accrescimento in tutti e 3 gli ovuli. Il pericarpio @ carnoso, di 5 mill. di spessore e fibroso; ma le sue fibre hanno una struttura ed una disposizione, che non ho riscontrato in nessun altro genere di Palme. Tali fibre sono di consistenza quasi ossea, fragili: sembra si partano normalmente tutto in giro all’endocarpio: sono molto fitte, in modo che quasi si toc- cano fra di loro, interponendosi fra di esse appena un poco di tessuto cellulare a grandi elementi: hanno quasi la lunghezza

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di tutto lo spessore del pericarpio, sono in basso di 7/, mill. di diametro, tereti, gradatamente assottigliate im punta presso l'apice, dove perd sono piuttosto rotondate e talvolta bilobe. Se per la macerazione, o la putrefazione, viene a distruggersi il tessuto che collega queste fibre fra loro all’ estremita, e si stacca l’epidermide del pericarpio, le fibre, sporgendo, rendono come echinata tutta la superficie del frutto. Questa apparenza me la offrono alcuni frutti, non perfettamente maturi, conser- vati a seceo. Alla maturita perd @ probabile che il pericarpio si stacchi dallo endocarpio, racchiudente il seme. Questo ritengo non rimanga libero che a germogliamento inoltrato o forse mai.

XN

L’endocarpio @ molto sottile (‘/, mill. di spessore) osseo, fragile , solo in basso del frutto @ ingrossato e compatto, e forma quivi una larga, breve, ma forte punta, dalla quale si partono, diri- gendosi in alto, alcuni grossi e forti fasci fibrosi, che lasciano delle impressioni superficiali sulla superficie dell’ endocarpio, presso a poco come nell’ Orania Macrocladus. Per questa punta il frutto dell’ O. Philiypinensis si distingue da quello delle O. Aruensis e regalis. Infatti il frutto dell’ O. Philippinensis, denu- pato dal pericarpio, non offre una separazione netta col punto d’attacco, il quale @ indicato solo da un leggero ristringimento in modo che in tale stato, il frutto, non apparisce tondeggiante alla base, ma ad un tratto ristretto ed attenuato in punta. Nelle Orania Aruensis e regalis invece alla base del frutto denudato di pericarpio, si trova una specie di protuberanza circolare, del dia- metro di circa 15 mill., nettamente distinta dall’endocarpio da una strozzatura e da un orliccio. Il seme riempie tutta la ca- vita e si modella sull’endocarpio; @ anch’ esso globoso, ma un poco depresso alla base, la quale corrisponde perfettamente al- Vasse del frutto, per cui il seme puo dirsi eretto. Questo é forte- mente marcato sulla superficie , dalle diramazioni del rafe , poco ramose ed irradianti dal basso. L’embrione @ quasi globoso; pre- senta una fossetta germinativa assai incavata, rimane quasi nell’ asse del frutto verso l’apice, ma un poco da parte e dal lato op- posto all’ ilo. L’albume @ candido, corneo, sottilmente radiato , con una cayita irregolare nel centro di circa 18 mill. di diametro

161

Non ho esaminato fiori o’, ma questi secondo le note di Scheffer, avrebbero 6 stami, con rudimento di pistillo. Sotto questo rapporto questa specie si ravvicinerebbe pit all’ Orania Macrocladus, che alle O. Aruensis e regalis. Nemmeno ho visto fiorl 9; solo ho esaminato ovarii in via di sviluppo, dai quali rilevo, che il perianzio non si accresce, ma s’indurisce e diviene coriaceo. Il calice @ brevissimo, superficialmente ed ottusamente trilobo. I petali sono triangolari, lunghi circa 6 mill. e larghi 41/, 5; sono distinguibili i 6 rudimenti di stami, in forma di piccoli calli acuti.

Orania Aruensis Bece. Malesia I. p. 76.

Alla descrizione assai diffusa di questa specie, pubblicata nella Malesia”, ho da aggiungere che i rudimenti degli stami i quali fiore © sono 5, invece che 3, come nel l.c. ho detto. Nello staccare 1 petali ingiro all’ ovario, accade che gli staminodi, i quali sono opposti ai petali, rimangano aderenti a questi, non restando al posto che i 8 alterni coi petali, percui é facile di credere che 3 soli siano gli stami sterili, mentre sono 6. Kssi sono lesiniformi, dilatati e quasi confluenti alla base, e senza accenno di antera abortiva.

L’ovario & solo superficialmente trilobo, inquantocheé percorso per il lungo da 3 depressioni; la forma triloba @ evidente in una sezione orizzontale. Io ho pure descritto un rudimento di ovario in questa specie; un esame pitt accurato mi fa credere che tale rudimento non esista, ammeno che non si voglia con- siderare come tale quella specie di corpo conico, che si trova nel centro del fiore, ma che @, almeno in massima parte, formato dalla base dei filamenti degli stami, saldati fra di loro.

Il rachide delle foglie @ tenuamente forforaceo. I segmenti superiori, alla base, di sotto, al punto d’attacco, sul margine, presentano ana callosita forse nettarifera.

Il frutto ha un pericarpio molto analogo a quello dell’ O. Philippinensis, ma \e sue fibre sono in modo meno regolare di- sposte normalmente alla superficie, sono meno fitte e piu sottili.

Il frutto, denudato dal pericarpio, e tondeggiante anche in

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basso; non & quivi attenuato, ma presenta un areola promi- nente, di circa 16—17 mill. di diam., nettamente delimitata dall'endocarpio, come nell’ Orana regals. Tl seme ha la sua testa intieramente connessa coll’endocarpio, dal quale stac- cato, presenta sulla superficie le traccie delle ramificazioni del rafe, che partendo dalla base del seme, intorno all’ ilo, si dirigono in alto, poco ramificandosi ed anastomosandosi. Dai frammenti di frutto che possiedo non rilevo la esatta posi- zione dell’ embrione.

Orania regalis Bl. Rumphia II. p. 1.

Questa specie da Zippel in poi, che la scuopri a Lobo nella Baia del Tritone alla Nuova Guinea, non é stato piu ritro- vata. Invero io riporto ad essa dei frutti che io ho raccolto a Soron alla Nuova Guinea, ma dei quali non ho visto la pianta che li produceva. Del resto anche stando alle figure di Blume nella ,Rumphia”, questa specie per i frutti non differisce dalla O. Aruensis. La differenza sembra notevole nelle foglie, le quali nell’ O. regalis sono a segmenti che si con- tinuano lungo il margine inferiore (0 superiore?) in punta acuta. Se la figura del fiore & della O. regahs & esatta, diffe- rirebbe anche per i filamenti degli stami allungati in questa, cortissimi nella O. Aruensis.

Secondo le figure della ,Rumphia”, sembrereble che fosse iL margine inferiore del segmento, quello che si prolunga in punta 0 coda; cid veramente mi sembra che non sia conforme a quanto si osserva nelle altre Orania, nelle quali se esiste prolungazione del sxegmento, questa ha sempre luogo lungo il margine supe- riore. Non saprei quindi cosa credere, se cioe nella figura di Blume sia invertita la posizione dei segmenti, o seppure la coda di questi, in continuazione del margine inferiore, sia una ca- ratteristica della sola O. regahs.

Tanto 10. regalis quanto l’Aruensis differiscono assai per lo spadice dalla O. Philippinensis; nelle prime due lo spadice & molto

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meno diffuso e pit compatto che nella terza, con ramoscelli piu corti e con fiori o quasi unilaterali all’ apice dei rami.

Orania Moluccana Bece. sp. n. Oramia regalis (non Zipp.) Miquel De Palm. Arc. Ind. Observ. novae p. 42

Nel Giardino di Buitenzorg si coltiva questa Palma come proveniente da Batcian, dove @ chiamata ,Joni” e dove fu trovata dai Sigg. Teijsmann e De Vriese.

Ha Vaspetto dell’ Orania Philippinensis. Non conservo di essa che dei frammenti di un fronda, dai quali nondimeno é facile rilevare la differenza con le altre specie.

fl rachide @ acutamente triangolare, di sotto perfettamente piano, e quivi ricoperto da denso, ma sottile strato di forfora cinereo-rufescente. I segmenti per l’inserzione, forma, nerva- zione e consistenza sono come quelli dell’ Orania Aruensis: sono perd forse un poco pitt grandi; i maggiori misurano circa un metro in lunghezza e sino ad 8 cent. in larghezza, sono atte- nuati un poco in basso e verso l’alto; quivi sono bruscamete terminati da una punta triangolore, a contorni laterali appena diseguali in lunghezza, superficialmente denticulato-serrulati. Il nervo mediano termina nella parte mediana dell’ estremita triangolare del segmento, e quindi nella sua parte pit lunga, in una piccola e poco profonda fessura. I segmenti terminali sono molto piu corti e pit stretti degli altri, sono premorso- dentati, coi denti piccolissimi ed ottusi, terminati in punta corta ottusa, all’ opposto di quanto si vede nell’ O. Aruensis , dove sono invece incavati e quasi bilobi. Vale a dire nella 0. Moluccana il nervo mediano si prolunga sino all’apice del seg- mento ed indica quindi la porzione pit lunga di questo; nella O. Aruensis, 1 margini laterali si prolungano pit del nervo me- diano, e sono essi che misurano la massima lunghezza della fo- ghia. I segmenti della O. Woluccana, hanno una consistenza meno coriacea, sono pitt flessibili, pit sottili e meno fragili di quelli della O. Phihppinensis, per cui non si rompono in striscie lon-

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gitudinali come in questa. Di sotto sono biancastri come nelle altre specie. Non conosco i fiori ed i frutti dell’ 0. Moluc- cana, che del resto mi sembra ben distinta dalle altre. Le specie di Orania possono diagnosticamente esser distinte nel

seguente modo.

ORANTA.

* Macrocladus: Glomerult usque ad apcem ramorum tri- flori, distici, flore mterm. Q. Hlor. & stamina 6: pistilli rudimentum

minutum.

1. Orania Macrocladus: segmentis apice oblique trun- catis, praemorso-dentatis , margine anteriore producto, caudato- acuminato.

Hab.—Malacca, Java.

** QOrania: Glomeruli inferiores 3-flori, intermedio Q ; superio- res bint &. Elor. S stamina 3 (vel 67): prstilh rudimentum O, vel

minutum.

2. Orania regalis: segmentis anguste lanceolatis , apice oblique truncato-eroso-dentatis , majoribus ad medianum nervum fissis, et extrorsum in acumen longum acuminatissimum desi- nentibus. Stamina 3.

Hab.—Lobo in Nova Guinea.

3. Orania Aruensis: segmentis intermediis anguste lan- ceolatis, apice irregulariter et superficialiter eroso-denticulatis , abrupte et aliquantum oblique attenuatis, secus marginem su- periorem breviter et obtuse productis; segm. superioribus trun- catis, crasse dentatis, subbilobis, marginibus exterioribus pro- ductis, in lobulum obtusum desinentibus. Stamina 3.

Hab.—Insulae Aru.

4. Orania Philippinensis: segmentis intermediis

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oblique truncatis, praemorso-dentatis, margine superiore pro- ducto, acumine rotundato. Flor. & stamina 6. Hab.— Manilla in Ins. Philippinis.

3. Orania Moluccana: segmentis intermediis ad apicem superficialiter obtuseque serrulatis , abrupte in acumen triangula- rem subaequilaterum desinentibus; segm. terminalibus , obtuse et superficialiter lobato-subtruncato-praemorsis, lobo mediano la- teralibus longiore.

Hab.—Batcian in Moluccis.

L’Orama Nicobarica Kurz. in Journ. of Bot. IV. p. 331. t. 171, f. 19—15, non appartiene a questo genere. Ho visto que- sta pianta vari anni addietro nell’ Erbario di Caleutta, ed ho preso nota del frutto, il quale porta le traccie degli stigmi presso la base. Per questo carattere, e per le foglie pinnatifide a seg- menti lineari, bifidi all’ apice, mi sembra debba formare una seconda specie del genere Bentinckia, da distinguersi col nome di B. Mcobarica. Differirebbe dalla B. Coddapanna, per i frutti piu allungati e forse per la forma del seme, che perd da Ben- tham ed Hooker (Gen. Pl. II. p. 919) @ detto erroneo, per quel che riguarda le fig. 22—25 della tavola citata.

SPIEGAZIONE DELLE TAVOLE.

TAVOLA 1. Gronophyllum microcarpum Scheff.

TAVOLA 2.

Analisi Scheff.

del Gronophyllum microcarpum

TAVOLA 3.

Ptychosperma elegans var. Becc., sotto il nome di P.

sphaerocarpa elegans Bl.

TAVOLA 4.

Analisi della Ptychosperma sphaerocarpa Bece.

elegans var.

TAVOLA 5.

Ptychococcus paradoxus Becc., sotto ilnome di Ptychosperma paradoxa Scheff.

TAVOLA 6.

Drymophloeus olivaeformis Mart., sotto il nome di Dr. Ceramensis Scheff.

TAVOLA 7.

Gulubia Moluccana Becc., sotto il nome di Kentia Moluccana Bece.

TAVOLA 8.

Gulubia costata Bece., sotto il nome di Kentia costata Becce.

TAVOLA 9. Cyrtostachys Rendah Bl. TAVOLA 40. Calyptrocalyx spicatus Bl. TAVOLA 11. Oreodoxa regia Mart. TAVOLA 12. Oreodoxa oleracea Mart. TAVOLA 13. Orania Macrocladus Mart. TAVOLA 14.

Orania Philippinensis Scheff., per errore col nome di Orania Philippensis Scheff.

N.B. La scala collocata alla base della Palma pitt in evidenza, é di tre piedi parigini.

SPIEGAZIONE DELLE LETTERE SULLE TAVOLE ANALITICHE.

a. fiore in boccio

a 41. fiore durante l’antesi

e 1. petalo

e 3. fiore senza i sepali

g 1. parti sessuali senza invogli h. stami

h 4. antere

j. pistillo 1. frutto o. seme

o'. seme visto dal dorso o?, seme visto dalla parte ventrale

visto da un lato

visto dalla base

q. porzione di fronda o di segmento

0°. seme o®, seme

| significato delle

s. spadice 0 ramo di questo x. diagramma del fiore (nella tav. 2 di f. 2) —~ parte vista dall’ alto ~ parte vista dal basso (*) ( parte vista dal lato interno ) parte vista dal lato esterno + sezione trasversale figura rimpiccolita La lettere majuscole hanno il medesimo minuscole, ma indicano che la figura é ingrandita.

(*) Nella tav. 2 perd, la f. J~, rappresenta il pistillo visto dal basso, ossia dalla base.

PROSPETTO-IN DICE DELLE PALME DESCRITTE 0 MENZIONATE IN QUESTA MEMORIA.

NB. I nomi adottati sono in carattere tondo; i sinonimi in corsivo. Un asterisco (*) precede i nomi dei generi nuovi.

Actinophloeus Bece. 101.

Adelonenga Becc. 80. 81. 82.

Adelonenga Geelvinkiana Becc. 82. 86.

Adelonenga variabilis Becc. 82. 86.

Adelonenga sphaerocarpa Becc. 86.

Anaclasmus pumila Griff. = Nenga inter- media Becc. 81.

Archontophoenix Wendl. 88.

Areca Linn. 841. 102. 114. 148.

Areca augusta Kurz=Ptychoraphis augusta Bece. 90.

Areca Catechu Linn. 134. 150.

Areca communis Zipp. = Coleospadix Oni- nensis Becc.? 144. 1412. 4125.

Areca elaeocarpa Reinw. = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110.

Areca erythropoda Miq. = Cyrtostachys Rendah Bl. 140.

Areca gigantea Reinw. = Gulubia Moluc- cana Becc, 131. 134.

variabilis v.

Cunninghamiana_ H.

Areca gracilis Roxb. = Pinanga gracilis Bl. 86. Areca hexasticha Kurz, = Pinanga hexa-

sticha Scheff. 80. 86.

Areca humilis Willd. = Drymophloeus saxatilis Mart. 113.

Areca litoralis Bl. = Coleospadix Oninensis Bece.? 125.

Areca macrocalyx Zipp. 125,

Areca (Euareca) Nagensis Griff. 80. 86.

Areca Nenga Bl. = Nenga Wendlandiana Scheff. 83. 84. 86.

Areca Nengah Bl. (Scheff.) = Nenga Wend- landiana Scheff. 84. 86.

Areca Nengah v. pachystachya Bl.=Nenga Schefferiana Becc, 81. Areca Nengah y Sumatrana Scheff. = Nenga Schefferiana Becc.? 84. 85. 86. Areca olivaeformis Giseke = Drymophloe- us olivaeformis Mart. 110.

Areca olivaeformis @ gracilis Giseke = Sargile Rumph. 123. 124, 126.

Areca oryzaeformis 8 saxatilis Giseke = Drymophloeus saxatilis Mart. 113.

_ Areca paradoxa Griff. = Ophiria paradoxa

Bece, 128. Areca (aclasmus) Anpumila Griff. = Nenga intermedia Becc, 85. 86.

Areca pumila Mart. (non Bl.) = Nenga Wendlandiana Scheff. 84. 86. Areca pumila Miq. (non Mart.) = Nenga

intermedia Becc. 85. 86.

Areca saxatilis Burm, = Drymophloeus saxatilis Mart. 113.

Areca spicata Lam. = Calyptrocalyx spi- catus Bl, 142.

Areca vaginata Giseke = Caryotinea (in- certa) 123. 127.

Arecae species incerta Mig. = Gulubia Moluccana Bece. p. 134.

168

Arecineae 450.

Arenga La Bill. 102. *Balaka Becc. 91.

Balaka perbrevis Becc. 91. Balaka Seemannii Bece. 91. Bentinckia Derby 137. 165.

Bentinckia Ceramica Miq. = Rhopaloblaste |

hexandra Scheff. 140. 142. Bentinckia Coddapanna Derby 165. Bentinckia Nicobarica Bece. 165. Bentinckia Renda Mart. = Cyrtostachys Rendah Bl. 140. Calyptrocalyx Bl. 92. 143. 145. 146. 447. Calyptrocalyx australasicus Benth. et Hook. = Laccospadix australasicus H. W. 145. Calyptrocalyx spicatus Bl. 142. 444.

Calyptrocalyx spicatus (in Reinw. op., non |

Bl.). = Gulubia Moluccana Bece. 134. Calyptrocalyx sp. Scheff. = Laccospadix australasicus H. W. 145.

“Carpentaria Becc. 128.

Carpentaria acuminata Becc. 128. Caryota Linn. 102. 143.

Caryota sobolifera Wall. 126. Caryotineae 150. 152. Caryotinea (incerta) 127. Cocos L. 99.

*“Coleospadix Becc. 90. 104. 125. Coleospadix litigiosa Becc. 90. Coleospadix Oninensis Becc. 90. Cyrtostachys Bl. 137. 140.

Cyrtostachys Ceramica H. Wend. = Rho- paloblaste hexandra Scheff. 142.

Cyrtostachys Lakka Becc. 138. 139. 144.

Cyrtostachys Lakka v. Singaporensis Bece. 41M.

Cyrtostachys Rendah Bl. 137. 138. 139. |

140. 144. 142.

Drymophloeus Zipp. 941. 100. 104. 102. |

103. 104. 109. 144. 112. 113. 414. 120. 4124, 126. 127. 128.

Drymophloeus ambiguus Bece. = Acti- nophloeus ambiguus Bece. 104. 126. Drymophloeus angustifolius Mart.= Coleo-

spadix Oninensis Bece.? 104. 125. Drymophloeus appendiculatus Mig. 4102. 104. 411. 112. 120. 129.

Drymophloeus bifidus Becc. 104. 441. 112. 120. 122.

Drymophloeus Ceramensis Miq., partim = Drymophloeus olivaeformis Mart.; par- tim = D. saxatilis Mart. 104. 116. 118.

Drymophloeus Ceramensis Miq. (partim) = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110.

Drymophloeus Ceramensis Miq. (partim) = Drymophloeus saxatilis Mig. 101. 4112. 413.

Drymophloeus Ceramensis Scheff. (non Miq.) = Drymophloeus olivaeformis Mart. 104. 109.

Drymophloeus communis Miq. = Coleo- spadix Oninensis Becc.? 104. 124.

Drymophloeus divaricatus Benth. et Hook. = Kentiopsis divaricata Brongn. 127.

Drymophloeus filiferus Scheff. = Vitiphoe- nix filifera Becc. 104. 126.

Drymophloeus jaculatorius Mart., partim = Drymophloeus appendiculatus Miq.; partim = Sargile Rumph. 104. 124.

Drymophloeus jaculatorius Mart. (partim) =Drymophloeus appendiculatus Mig. 122.

Drymophloeus jaculatorius Mart. (partim) = Sargile Rumph. 126.

Drymophloeus leprosus Bece. 112. 119. 120.

Drymophloeus Normanbyi Benth. et Hook. = Normanbya Muellerii Bece. 127.

Drymophloeus olivaeformis Mart. 101.104. 409.440. 444. 442.4144. 416. 447.148. 419. 120. 123.

Drymophloeus olivaeformis Mart. (partim). = Drymophloeus leprosus Becc. 119. Drymophloeus olivaeformis Scheff. = Dry-

mophloeus bifidus Becc. 122.

Drymophloeus? paradoxus Scheff. = Pty- chococeus paradoxus Becc. 96. 104. 126.

Drymophloeus propinquus Becc. = Acti- nophloeus propinquus Bece. 104. 126.

Drymophloeus puniceus Becc. = Pinanga Ternatensis Scheff. 104, 125. Drymophloeus Rumphii Bl, partim =

Drymophloeus olivaeformis Mart.; par- tim = Dr. leprosus Bece. 104. 112.

Drymophloeus Rumphii Bl. (partim) = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110, 109.

169

Drymophloeus Rumphii Bl. (partim) = Drymophloeus leprosus Becc. 111. Drymophloeus (Ptychosperma) Rumphir

Bl. (partim) = Drymophloeus leprosus |

Bee. 449. Drymophloeus Rumphii Scheff. = Dry- mophloeus bifidus Becc. 122.

Drymophloeus Rumphianus Mart. = Pi- |

nanga Ternatensis Scheff. 104. 125.

Drymophloeus saxatilis Mart. 101. 104. AAT AUS. Ate, AAG. 118; 149.

Drymophloeus Singaporensis Hook. f. = Ptychoraphis Singaporensis Becc. 104.

Drymophloeus vestiarius Mart. = Mis- chophloeus paniculatus Scheff. 104. 124.

Drymophloeus Zippelii Hassk. = Caryota sobolifera Wall. 104. 126.

Drymophloeus sp. Zipp. = Drymophloeus leprosus Becc. 149.

Euterpe globosa Gaertn. (partim) = Ca- lyptrocalyx spicatus Bl. 142.

*Exorhiza Becc. 128.

Exorhiza Wendlandiana Becc. 128.

Gronophyllum Scheff. 80. 84. 128. 129. 130.

Gronophyllum Selebicum Becc. 79. 80. 81. 82. 86. 130.

Gronophyllum microcarpum Sche/f. 79. 80. 81. 82.

*Gulubia Becc. 128. 129.

Gulubia costata Bece. 134.

Gulubia costata @ minor Bece. 135.

Gulubia costata y pisiformis Becc. 136.

Gulubia Moluccana Becc. 121.

Harina Caryotoides Hamilt. (partim) = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110. Harina Rumphiana Mart (Miq.) = Dry-

mophloeus olivaeformis Mart. 110. Harina Rumphii Mart. = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110. Iriartea Ruiz et Pav. 102. . Iriartea? leprosa Zipp. = Drymophloeus leprosus Bece. 140. 112. 4119. Triartea? monogyna Zipp. = Drymophloeus appendiculatus Mig. 102. 114. 192. Kentia Bl. 77. 127. 128. hentia acuminata W. et D. = Carpentaria acuminata Becc. 128.

Kentia costata Becc. = Gulubia costata Bece. 128. 129. 134.

Kentia exorhiza H. Wendl. = Exorhiza Wendlandiana Becc. 128.

Kentia Moluccana Bece. = Gulubia Mo- luecana Becc. 128. 129. 134.

Kentia paradoxa Mart, = Ophiria para- doxa Bece. 128.

Kentia procera Bl. 127. 128. 129.

Laccospadix W. et Dr. 145. 146.

Laccospadix australasicus H. W. 144.

*“Leptophoenix Becc. 80. 81. 82.

Leptophoenix Pinangoides Becc. 82. 86.

Leptophoenix affinis Becc. 82. 86.

Macrocladus Griff. 152. 164.

Macrocladus sylvicola Griff. = Orania Ma- crocladus Mart. 153.

Mischophloeus paniculatus Sche/f. 124.

Nenga Wend. et Dr. 80. 81. 83.

Nenga affinis Becc. = Leptophoenix affi- nis Becc. 80. 81. 86.

Nenga Geelvinkiana Bece. = Adelonenga Geelvinkiana Becc. 81. 86.

Nenga gracilis Becc. = Pinanga gracilis Bl. 86.

Nenga intermedia Becc. 81. 84. 85. 86.

Nenga intermedia Becc.? 86.

Nenga latisecta Scheff. = Pinanga latisecta Bl. 86.

Nenga Nagensis Scheff. = Areca (Euareka Nagensis Griff. 86.

Nenga Pinangoides Becc. = Leptophoenix Pinangoides Becc. 80. 81. 86.

Nenga pumila H. Wendl. = Nenga Wend- landiana Scheff. 83. 86.

Nenga Schefferiana Becc. 81. 84. 86.

Nenga Schefferiana Becc.? 86.

Nenga (Gronophyllum) Selebica Bece. = Gronophyllum Selebicum Becc. 79.81.86.

Nenga variabilis Becc. = Adelonenga va- riabilis Bece. 81. 86.

Nenga variabilis v. sphaerocarpa (p. er- rore: v. macrocarpa p. 81) Bece. = Ade- lonenga var. sphaerocarpa Becc, 84. 86.

Nenga Wendlandiana Scheff. 80. 84. 83. 84. 86.

Nenga Wendlandiana Scheff. (partim) = Nenga Schefferiana Becc. 84,

170

Nengella paradoxa Becc. = Ophiria para- doxa Bece. 128. Nengella Becc. 128. Nibun Rumph. = Drymophloeus olivaeformis Mart. 114. v. M. 91. Oncospermeae 450. *Ophiria Becc, 128. Ophiria paradoxa Bece. 128. Orania Zipp. 77. 151. 152. 162. 164. Orania Aruensis Becc. 159. 160. 161. 162. 163. 164. Orania Macrocladus Mart. 151. 152. 456. 157. 160. 161. 164. Orania Moluccana Becc. 163. 164. Orania Nicobarica Kurz, = Bentinckia Nicobarica Becc. 165. Orania Philippinensis Scheff. 152. 456. 160. 161. 162. 163. 164. Orania regalis Zipp. 159. 160. 161. 162. 164. Orania regalis Miq. (non Zipp.) = Orania Moluceana Becc. 163. Oreodoxa Willd. 77. 147. 148. 149. 150. 152. Oreodoxa oleracea Mart. 149. 150. 151. Oreodoxa regia Mart. 147. 150. 4154. Pinanga Bl. 77. 80. 84. 90. 143. 128. Pinanga globosa Rumph. = Calyptrocalyx spicatus Bl. 142. Pinanga gracilis Bl. 81. 86. Pinanga Javana Bl. 84. Pinanga. latisecta Bl. 80. 81. Pinanga Nenga Bl. = Nenga Wendlan- diana Scheff. 81. 83. 86. Pinanga Nenga y pachystachya Bl. = Nenga Schefferiana Becc. 84. 86. Pinanga oryzaeformis Rumph. = Grono- phyllum microcarpum Scheff. 79. 413. 114. Pinanga purpurea Hort. Bog. = Cyrtosta- chis Rendah Bl. 140. Pinanga pisiformis Teijsm. = Gulubia costata y pisiformis Becc. 136. Pinanga saxatilis Rumph. = Drymo- phloeus saxatilis Mart. 100. 144. Pinanga Smithii H. Bot. Melb. = Ptycho- sperma elegans Bl. 87. Pinanga sylvestris saxatilis Rumph. = Drymophloeus saxatilis Mart. 113. 114.

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*Normanbya F.

Pinanga Ternatensis Scheff. 90. Ptychandra Sche/f. 90.

*Ptychococcus Becc. 90. 99. 100. Ptychococcus arecinus Becc. 97. 99. 100. Ptychococcus paradoxus Becc. 96. 99. 100.

126.

*Ptychoraphis Becc. 90. 126.

Ptychoraphis augusta Becc. 90.

Ptychoraphis Philippinensis Becc. 90.

Ptychoraphis Singaporensis Becc. 90. 126.

Ptychosperma La Bill. 88. 89. 90. 92. 99. 100. 103. 124.

Ptychosperma angustifolia Bl. = Coleo- spadix Oninensis Becc.? 90, 125.

Ptychosperma appendiculata Bl. = Dry- mophloeus appendiculatus Mig. 122. 123. 124. 125.

Ptychosperma arecina Becc. = Ptychococ- cus arecinus Becc. 89. 90. 99.

Ptychosperma Arfakiana Becc. = Rho- paloblaste Arfakiana Bece. 89. 90.

Ptychosperma (?) Capitis Yorkis H. Wendl. 91.

Ptychosperma caudata Becc. = Pinanga caudata Becc. 89. 90.

Ptychosperma coccinea Hort. Lugd. Bat. = Cyrtostachys Rendah Bl. 140.

Ptychosperma? communis Miq. = Coleo- spadix Oninensis Becc.? 124.

Ptychosperma(?) Drudei H. Wendl. 90. 91.

Ptychosperma elegans Bl. 87. 88. 92. 93. 95.96.

Ptychosperma Bece. 88.

Ptychosperma filifera H. Wendl. = Viti- phoenix filifera Becc. 91. 126.

Ptychosperma gracilis La Bill. 89. 92. 95. 96.

Ptychosperma Laccospadix Benth. = Lac- cospadix australasicus H. W. 145.

Ptychosperma litigiosa Bece. = Coleospa- dix litigiosa Becc. 89. 90.

Ptychosperma litigiosa v. Oninensis Bece. = Coleospadix Oninensis Becc. 89. 90. 425.

Ptychosperma micrantha Beec. = Rho- paloblaste(?) micrantha Benth. et Hook. 89. 90.

elegans v. sphaerocarpa

171

Ptychosperma(?) Macarthurii H. W. 90. 91.

Ptychosperma Musschenbroeckiana Becc. = Ptychandra Musschenbroeckiana Bece. 89. 90.

Ptychosperma Normanbyi F. v. M. = Normanbya Muellerii Becc. 91. 127. Ptychosperma paradoxa Scheff. = Ptycho-

coccus paradoxus Becc. 96. 99.

Ptychosperma(?) pauciflora H. Wendl. 91.

Ptychosperma perbrevis H. Wendl. = Ba- laka perbrevis Becc. 91.

Ptychosperma(?) Pickeringii H. W. 91.

Ptychosperma Rumphii (Bl.) Mart. par- tim = Drymophloeus olivaeformis Mart. 110.

Ptychosperma (Drymophloeus) Rumphii Bl. (partim) = Drymophloeus leprosus Bece. 119.

Ptychosperma saxatilis Bl. = Drymophloe- us saxatilis Mart. 113.

Ptychosperma Seaforthia Miq. = Ptycho- sperma elegans Bl. 87.

Ptychosperma Seemannii H. Wendl. = Ba- laka Seemannii Becc. 91.

Ptychosperma Singaporensis Becc. = Pty- choraphis Singaporensis Becc. 89. 90.4126.

Ptychosperma(?) Tahitensis H. Wendl. 91.

Ptychosperma(?) Vitiensis H. Wendl. 91.

Rhopaloblaste Scheff’. 90.

Rhopaloblaste hexandra Scheff. 90. 140.

Rhopaloblaste Singaporensis Benth. et Hook. = Ptychoraphis Singaporensis Bece. 126.

Rhopalostylis H. Wendl. et Dr. 128.

Saguaster Rumph. 114.

Saguaster minor Rumph. (partim) = Ca- ryotinea (incerta) 127.

Saguaster minor. Nibun Kitsijl Ramph. = Drymophloeus olivaeformis Mart. 101. 105. 109. 110.

Saguastri species trunco vie duos digitos crasso Rumph. = Sargile Rumph. 123.

Saguastri species e Gilolo Rumph. = Sar- gile Rumph..123. 127.

Sargile Rumph. 123, 126. 127.

Seaforthia R. Brown, 88. 89.

Seaforthia appendiculata Kunth, = Dry- mophloeus appendiculatus Mig. 122. Seaforthia Blumei Kunth (partim) =

Drymophloeus leprosus Bece. 119.

Seaforthia Blumet Kunth (partim) = Drymophloeus olivaeformis Mart.

Seaforthia elegans R. Brown, = Ptycho- sperma elegans Bl. 87, 88. 89.

Seaforthia? jaculatoria Mart. (partim) = Drymophloeus appendiculatus Mig. 122.

Seaforthia? jaculatoria Mart. (partim) = Sargile Rumph. 123. 126.

Seaforthia olivaeformis Mart. = Drymo- phloeus olivaeformis Mart. 110.

Seaforthia Ptychosperma Mart. = Pty- chosperma gracilis La Bill, 95.

Seaforthia saxatilis Bl. = Drymophloeus saxatilis Mart. 4113.

Seaforthia? vestiaria Mart. = Mischophloe- us paniculatus Scheff. 125.

*Vitiphoenix Becc. 91. 126.

Vitiphoenix filifera Becc. 91.

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