CRE DE Et rod > a he re LT 2 ee TR Ca A n : rs * TS Per Le 2 RL rm) Pre PTS ee ns can AA guet st . — « » : ner ré pute ae CE nr a Æ- — a ras) ser 7 hi Du Pen qe Een Qu L re er POS “ rene PT Te ESP etes tt 3 We 72 É* 13 Le € ‘8 2 Le. .. 1 ACADÉMIE DE LA ROCHELLE. SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES PE LA CHARENTE-JNFÉRIEURE, ANNALES DE 1879 ; LA ROCHELLE TyP. Ve MARESCHAL & MARTIN, RUE DE L'ESCALE. 1830 des - te. | d7r2 PS tee A, ns ne or RE ea ee AE te Ne { > sr a st _ Eee | sat Jo map Sr ne a De >o2f +129 pas vie Aion on ed Enoçtes ml ee ge, pire “r » tunes ç re (78 > 9° D Gsr SCIE EI ESS CRT 7) VY/ RE CT be PET à Foapr me Srore 2e 2007 0 à 24 5 op NE Eee cg Dh este D Trnçone ELLE = à Arme pue rire ee Orge op es y) : ÿz °D4 unie A sr > 77 Er ?2@ Le 22274 do. ghiee PR ed se no 2 PA a eZ, Re ACADÉMIE DE LA ROCHELLE. SECTION DES SCIENCES NATURELLES Or VMS ANNALES. LA ROCHELLE, Typ. Ve MARESCHAL & MARTIN, RUE DE L’ESCALE, 20. 1880 20 ) YU COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE PENDANT L'ANNÉE 1879. MESSIEURS , En commençant ce rapport de vos travaux pour l’année 1879, je ne puis me dissimuler que cette énumération rapide des mémoires dont vous avez entendu la lecture , des publications qui vous ont été adressées, des acquisitions nouvelles faites par notre Musée ; qu’en un mot cet histo- rique sommaire de tout ce qui a constitué pen- dant l’année écoulée l’existence de notre Société, sera forcément empreint d’un caractère de très- grande sécheresse. L.1 SUR ES Mais si je n’ai pu rendre ce qui a fait la phy- sionomie particulière de vos entretiens, si Je n'ai pu reproduire tout ce qui a donné parfois à vos réunions un vif intérêt, et m'y a fait trouver comme à vous tous un puissant attrait, c’est que l’auteur d’un compte-rendu doit se restreindre au rôle de simple et bref narrateur, tout en cherchant à ne rien omettre; que son œuvre doit être une analyse, un résumé, et enfin je désire, en abusant aujour- d’hui le moins longuement possible de votre bien- veillante attention, laisser une large place aux œuvres plus intéressantes qui devront être publiées dans nos annales. Vos séances, pendant l’année qui vient de finir, ont été nombreuses et suivies, et vous y avez reçu des communications variées, parmi les- quelles nous citerons les suivantes : M. Ramonet, agent adininistratif de la marine, a adressé à la Société un intéressant mémoire sur les découvertes qu’il a faites à Entre-Roches (Cha- rente), et qui se rattachent à l’époque préhisto- rique. Il y a joint des dessins d’une exécution remarquable représentant les objets trouvés par lui et les lieux où ils ont été rencontrés. M. Georges Bernard , pharmacien en chef à l'Hôpital militaire de la Rochelle, vous a lu la relation remplie de précieux détails, d’une excur- sion botanique faite par lui en compagnie de notre be) lee collègue M. Foucauld , aux environs de Marennes, Royan, la Coubre et la Tremblade ; et à plusieurs de vos séances, il a fait passer sous vos yeux des aquarelles reproduisant avec une admirable vérité divers champignons recueillis par lui dans les en- virons de notre ville. M. le docteur Fée vous a initiés à la fabrication des rares boissons alcooliques en usage chez les Arabes, et notamment à la récolte du vin de pal- mier. Il vous a fait en même temps connaître les résultats de ses études sur quelques ferments et spé- cialement la levure de bière. Il vous a également fait part de ses remarques sur l’inteiligence dont font preuve quelques espèces animales, et de ses études sur le Céraste du désert. M. Cassagneaud vous a signalé l'existence d’un parasite, le Lemœæa ocularis, trouvé par lui sur les yeux du Clupæa latulus, poisson connu dans notre pays sous le nom vulgaire de santé. M. le docteur Lécart vous à lu un travail sur des anguillules observées dans les champs de caféiers du Brésil et dans les affections cholériformes de Cochinchine. Il a résumé les différentes hypothèses émises sur les causes probables de la température froide d’une partie de l’été de 1879. Vous avez écouté avec intérêt sa communication sur les facultés musicales des aveugles , et celle de M. Courçonnais sur la longévité humaine. M Er M. le docteur David vous a entretenus des ex- plorations faites dans l’Afrique centrale, et des hypothèses relatives à une mer saharienne, et vous a présenté un mémoire contenant les observations qu'il a faites pendant plusieurs traversées sur la mer Rouge, au sujet de la coloration des eaux de cette mer. M. Baudoin, pharmacien, notre collègue corres- pondant, vous a adressé une excellente étude sur le Nostoc des murs de Cognac. M. Lusson vous a rendu compte du congrès tenu en avril à la Sorbonne par les délégués des Sociétés savantes, auquel il a assisté comme représentant la Société, et a fait devant vous d’intéressantes expé- riences sur les propriétés lumineuses que possède le sulfure de calcium lorsqu'il a été exposé pen- dant quelques instants à l’action d’une vive clarté. . M. le docteur Sauvé vous a signalé l’apparition dans les blés cultivés près de la côte, d’une larve qui parait être celle de la tipule. Cette larve atta- quait le végétal à sa racine, et semblait servir de proie à des mouettes, qui s’abattuient en bandes considérables sur les champs exploités en froment. M. le docteur Sauvé en a conclu qu'il est regret- table de voir permise en tout temps la chasse des oiseaux de mer qui détruisent un nombre si grand d'insectes nuisibles. M. E. Dor vous a fait connaître l’état actuel des PEN PES puits creusés dans les environs de la Digue de Richelieu, ou à l’extrémité de la promenade du Mail, dans la banliese de notre ville, et les diffé- rentes particularités qui donnent lieu de supposer l'existence de fissures dans le banc calcaire de cette région, et communiquant avec la mer. M. A. Vivier a analysé un article extrait d’un journal anglais relatif à un procédé nouveau qui aurait été découvert par deux savants d'Australie, MM. Rotura et Grant, et qui permettrait de conti- nuer | anesthésie absolue chez les animaux pendant un temps très-prolongé. Il vous a lu en outre une note sur l’Actinodon , reptile fossile découvert il y a quelques années dans le schiste bitumineux d’Autun, par M. le pasteur Frossard fils. M. Jules Bouscasse vous a présenté des radi- celies de vignes atteintes du phylloxera , et vous a signalé les effets très-différents du sulfure de car- bone suivant les doses auxquelles il est employé. M. À. Fournier a décrit une trombe de pous- sière observée par lui, au mois de juillet dernier, sur les quais de notre port, et qui, tout en étant parfaitement inoffensive , grâce à la faiblesse du vent, affectait absolument la forme des trombes marines. M. le docteur Meyer vous a signalé la présence de larves de la mouche commune qui ont été re- QUE rées de la cavité auriculaire, chez un malade traité à l’'Hospice civil. À une des séances suivantes, M. le docteur Drouineau fils vous a représenté les larves de la mouche César dont vous avait entretenu M. le docteur Meyer. Il a constaté que ces larves avaient réellement vécu et grossi dans l'oreille du malade. Notre collègue nous a également rendu compte des travaux du congrès scientifique de Montpellier, auquel il a assisté, et spécialement des conférences sur l'éclairage électrique, et la fabrication du sel de mine dans le Midi. M. Vincent vous a donné de fort curieux détails entomologiques sur le combat engagé entre une araignée et un Sphex qui essayait de déposer ses œufs dans le corps de son adversaire. M. Méhaignery a résumé dans un rapport très- complet ses expériences relatives à l’action des- tructive des feuilles de l’absinthe sur les fourmis communes et les termites. M. le docteur Gautier , de Melle , notre corres- pondant, vous a adressé un mémoire sur la fabri- cation du sucre de betterave. Vous avez enfin écouté avec un vif intérêt la lecture d’un mémoire de M. de Richemond intitulé : Chanet et F. Cuvier, de l'instinct et de l'intelligence chez les animaux. Avant de terminer cette énumération des travaux ses @ de la Société, nous devons rappeler qu’à plusieurs de nos réunions, M. Lusson vous a analysé les principales communications qui ont été faites aux séances de l’Académie des sciences, pendant le courant de l’année. | Vous n’avez pas oublié non plus, Messieurs, que notre Société a été dignement, nous pouvons même dire brillamment, représentée par trois de ses membres à la séance publique de l'Académie de la Rochelle: M. Beltremieux, quila présidait, a, dans son rapport général, rendu compte des travaux des quatre sections. M. Vincent a lu un mémoire aussi remarquable par l’élégance du style que par l'élévation des idées , intitulé : La lutte pour la vie et le progrès. M. G. Bernard a donné dans une étude sur les champignons des détails pleins d'intérêt sur les diverses propriétés de quelques espèces de crypto- games employées à différents usages en France et à l'étranger. Ces lectures ont été accueillies par de chaleureux applaudissements de la part du public très-nom- breux qui assistait à cette solennité académique, et dont la presence témoignait une fois de plus que dans notre vieille cité, le goût des sciences et des lettres se perpétue de nos jours aussi vivace qu'il l'était dans le passé. Vous avez continué, pendant l’année dernière, — 10 — l'excellente tradition de vos courses scientifiques qui ont eu surtout pour objet les observations bo- taniques. Après avoir choisi pour terrain d’études les environs de Fouras et le bois de Chartres, commune du Breuil-Magné, vous avez un jour franchi les limites du département, et la ville d'Angoulême a reçu votre visite. Le récit de ces excursions a été fait pour les deux premières par M. le docteur David, et pour la dernière par M. Vincent. En même temps que vos herbiers, votre Muséum départemental, dont le développement est un des buts principaux de notre Société, s’est enrichi de plusieurs acquisitions précieuses consistant surtout en oiseaux, en poissons et en fossiles du terrain jurassique de notre région. Une collection de squelettes de poissons et de reptiles préparés avec un soin remarquable a été achetée à Paris par M. Beltremieux. Je n’ai point à vous parler des travaux de votre commission de météorologie qui sont relatés en un rapport spécial reproduit dans le volume de vos Annales. Il en est de même du laboratoire de chimie dirigé avec autant de zèle que de science par notre collègue M. Lusson, et de la section de botanique dont les utiles services s’accroissent chaque année EP; ER “grâce au bon vouloir et à l’érudition des membres de la commission. Notre bibliothèque etnos archivesse sont augmen- tées non-seulement des publications périodiques auxquelles nous sommes abonnés, telles que les comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, les Annales des sciences naturelles, la Revue scientifique de la France et de l'étranger, les comptes-rendus du Congrès de l'Association française pour l’avancement des sciences , etc..., mais encore des ouvrages sui- vants qui nous ont été adressés : Histoire naturelle du merle, par M. Xavier Raspail. Monographie du rossignol, par M. Xavier Raspail. Archives de la Commission scientifique de l’expé- dition du Mexique. — Tomes I, IT et III. — Envoi de M. le Ministre de l’Instruction publique. Manuel pratique de la fabrication et du raffinage du sucre de betteraves , par M. le docteur L. Gaultier. Alais. — Mémoires et comptes-rendus de la Société scientifique et littéraire. Angers. — Annales de la Société d’horticulture du Maine-et-Loire. Angers. — Bulletin de la Société industrielle et agricole du Maine-et-Loire. EU > QE Auxerre. — Bulletin de la Société des Sciences ? historiques et naturelles de l'Yonne. Beaune. — Bulletin de la Société d'histoire , d'archéologie et de littérature. Béziers. — Bulletin de la Société des sciences naturelles. Bordeaux. — Actes de la Société linnéenne. * Bordeaux. — Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles. Châlons-sur-Marne. — Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du dépar- tement de la Marne. Chambéry. — Mémoires de l’Académie des sciences, lettres et arts de Savoie. Draguignan. — Bulletin de l’Académie du Var. Le Hävre. — Bulletin de la Société des sciences et arts agricoles et horticoles. Le Häâvre. — Recueil des publications de la Société nationale hâvraise d’études diverses. Lyon. — Mémoires de la Société littéraire, his- torique et archéologique. Lyon. — Annales de la Société d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles. Meaux. — Annales de la Société d'agriculture, des sciences et arts. Montbéliard. — Bulletin de la Société d’ému- lation. sn RÉ = Montpellier. — Bulletin de l’Académie des sciences et belles-lettres. Nantes. — Annales de la Société académique. Nimes. — Mémoires de l’Académie nationale du Gard. Nice. — Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes. Paris. — Compte-rendu de l'Association française pour l’avancement des sciences (7° session). Paris. — Rapport sur la session de la Société botanique de France. Pau. — Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts. Privas. — Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ardèche. Reims. — Travaux de l’Académie nationale. Rochefort. — Travaux de la Société d’agricul- ture, belles-lettres, sciences et arts. Rouen. — Bulletin de la Société des Amis des sciences naturelles. Saint-Etienne. — Annales de la Société d’agri- culture, industrie, sciences, arts et belles-lettres de la Loire. Saint-Jean d’Angély. — Bulletin de la Société linnéenne de la Charente-Inférieure. Toulouse. — Bulletin de la Société d'histoire naturelle. ARTE Toulouse. — Bulletin de la Société archéolo- gique du Midi de la France. Bône. — Bulletin de l’Académie d'Hippone. Strasbourg. — Journal de la Société d’horticul- ture de la Basse-Alsace. Strasbourg. — Bulletin de la Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace. Bruxelles. — Annales de la Société malacolo- gique de Belgique. Bruxelles. — Procès-verbaux de la Société ma- lacologique de Belgique. Brème. — Annales de la Société d'histoire natu- relle. Christiania. — Publications de l’Université royale de Norwége. Helsingfors. — Notice sur la faune et F flore de Finlande. Topeka. — Annales de la Société historique de l’état de Kansas. Washington. — Liste des publications de la Société smithsonnienne. Washington. — Rapport annuel du secrétaire de la Société des Régents de l’institution smithson- nienne. Biographies annuelles du Brésil. — Envoi de l'institution smithsonnienne. Statistique de la République Argentine. — Envoi de l’institution smithsonnienne. mx: Statistique géologique et minéralogique de l’Aus- tralie. — Envoi de l'institution smithsonnienne. M. le docteur Drouineau fils vous à fait hom- mage de trois mémoires sur la sériciculture inti- tulés : La façon de faire et semer la graine de meuriers , les élever en pépinières et les replanter aux champs, gouverner et nourrir les vers à soye du climat de la France plus facilement que par les mémoires de tous ceux qui en ont escript, faict par Barthelémy de Laffemas, sieur de Bauthor 1604 (nouvelle édition 1877); Des soieries et des vers à soie en Chine, par le Père P.-J.-B. du Halde (1735), nouvelle édition, 1879 ; Essai historique sur l’industrie de la soie en France au temps de Henri IV, par M. Auguste Poirson, 1866, (nouvelle édition, 1877). M. Alphonse Marchegay, ingénieur civil des mines à Lyon, notre compatriote, et l’un de nos collègues correspondants, vous a adressé son inté- ressant rapport fait à la Société des sciences indus- trielles de Lyon, sur l'éclairage électrique, état actuel de la question. (Lyon, imprimerie Stork, 1879). M. le Directeur des études de l'Ecole Polytech- nique a informé notre Président que la Société avait été désignée pour recevoir à l'avenir en échange de ses publications le Journal 4e l'Ecole AG Polytechnique, dont la collection entière lui serait envoyée dès que nous aurions fait parvenir l’ensemble de nos Annales imprimées jusqu’à ce jour. Il vous sera précieux d’être ainsi initiés pério- diquement à la vie scientifique d’une Ecole dont plu- sieurs d’entre vous furent élèves et dont la France est fière à juste titre. Pendant le cours de l’année dernière, vous avez été heureux d'admettre dans vos rangs de nou- veaux collaborateurs en recevant : Comme membres titulaires : M. Nivet, ingénieur civil à Echoisy. M. Léon Méhaignery, imprimeur, à la Rochelle. M. Alcide d'Orbigny , négociant-armateur , à la Rochelle, agent consulaire d'Italie. . M. Alphonse Vivier , avocat, chef de cabinet du Préfet de la Charente-[nférieure. . M. Th. Conte, médecin vétérinaire, à la Ro- chelle, membre du conseil départemental d’hy- giène. M. Georges Musset, archiviste paléographe, con- servateur de la bibliothèque de la ville de la Ro- chelle. M. Gustave Cunaud, pharmacien, à la Rochelle. Comme membre agrégé : M. le docteur Termonia, médecin-major du 123e régiment d'infanterie, officier de la Légion- d'Honneur. DAT RAA Votre secrétaire ayant à se faire l'historien de notre compagnie pour l’année qui vient de finir, je dois vous rappeler que dans ses derniers mois l'un des membres de votre Société, dont elle est le plus fière , et dont le nom est aujourd’hui juste- ment célèbre dans le monde scientifique, M. Lecoq de Boisbaudran, a reçu pour ses découvertes chi- miques la grande médaille d’or, décernée par la Société royale de Londres, et le prix Lacaze de l'Académie des sciences de Paris. | Laissez-moi enfin franchir de quelques pas les bornes assignées à un rapport annuel pour 1879. C’est au mois de janvier 1880 que M. le docteur Termonia à été promu au grade d’officier de la Légion-d'Honneur, et que M. Lusson a reçu les palmes académiques, mais je suis certain que vous regretteriez comme moi de ne pas voir mentionner dans vos annales l'expression de la cordiale et vive sympathie avec laquelle vous vous êtes félicités de voir décerner à nos deux collècues des distinctions si bien méritées. Et, puisque vous me permettez de parler en votre nom , je croirais laisser ma mission inachevée si je n’exprimais un sentiment que je sais être dans le cœur de tous. Nous n’oublions pas, Messieurs, que la Société des sciences naturelles est une des sections de l’Académie de la Rochelle, et l’Aca- démie a été frappée en 1879, par un grand deuil AO — auquel nous ne pouvions rester étrangers. Je n'ai encore dit aucun nom, et déjà vous avez prononcé celui de M. Delayant. Bien qu'il aimûât et cultivät les sciences, il n’ap- partenait pas à notre Société, et faisait partie de la section littéraire dont il était le président. Je n’ai donc pas à vous parler de ses nombreux travaux, et des voix plus autorisées que la mienne ont rendu un public hommage à la mémoire du savant et de l’homme de bien. Maïs j'ai pensé toutefois qu’en la saluant ici d’un respectueux souvenir, je serais le fidèle interprète de la Société des sciences naturelles. J’ai terminé, Messieurs, l'exposé sommaire de tout ce qui a constitué en 1879 la vie de notre Société. C’est la dixième année pour laquelle j'ai dù me livrer à ce résumé rétrospectif, et pendant cette période de dix ans, vous avez pu remarquer avec moi que les habitudes de studieuse activité n’ont fait que grandir de jour en jour parmi vous. J'ai pensé qu’il pouvait y avoir quelque intérêt à vous faire connaitre quel a été, depuis 1870, le développement de notre Société à différents points de vue: s Notre Compagnie, limitée, comme vous le savez quant au nombre de ses membres, a reçu 32 nou- veaux titulaires : 15 agrégés ; 17 correspondants. Votre bibliothèque et vos archives se sont enri- ESAO N chies de 277 volumes et publications en outre des revues scientifiques auxquelles vous êtes abonnés. En ce qui touche l'accroissement de votre musée, il ne m'est pas possible de vous l'indiquer par des chiffres correspondant à la quantité exacte d'échantillons ou objets nouveaux, car vos plus précieuses acquisitions ont consisté en collections paléontologiques , zoologiques ou botaniques que vous avez achetées ou reçues à titre de don. Vous avez enfin entendu, au cours de vos séances, 445 lectures ou communications diverses ; offrant un intérêt particulier relativement à vos études locales. C’est aussi depuis 1870 que vous avez repris les observations météorologiques un moment inter- rompues par suite de nos désastres nationaux, créé un laboratoire de chimie, institué une com- mission spéciale de botanique. Je ne me dissimule pas qu’une appréciation de l’œuvre entreprise depuis 44 ans par votre Société pourrait sembler empreinte d’une grande partialité alors qu’elle émane d’un de ses membres. Aussi ai-je cherché à vous démontrer avec des chiffres et des faits, que les éloges plusieurs fois donnés à vos travaux par des juges autorisés, et notam- ment par la Revue des Sociétés savantes , étaient complétement justifiés, et que ces dix dernières années ont été bien employées par vous. En dehors He (es de l'attrait que vous ont offert vos études préfé- rées, vous pouvez vous dire avec une légitime satisfaction, que vos observations météorologiques fournissent un utile concours à ce grand travail d'ensemble dont l'importance est indiscutable pour le marin et le cultivateur ; que votre laboratoire met à la portée du médecin , de l’industriel, du négociant, les investigations de l’analyse chimique; que votre collection de plantes vivantes et vos herbiers, peuvent fournir de précieuses indications à l’agriculture. Vous avez démontré enfin, Mes- sieurs, que c’est à bon droit que votre Société a été reconnue par décret du 20 janvier 1853 comme établissement d'utilité publique. Ce titre vous appartient légitimement, Messieurs, et le passé vous garantit pour l'avenir la conti- nuation d’une œuvre utile à laquelle vous avez consacré votre zèle studieux, et qui vous procure en même temps les plus saines et Les plus nobles jouissances de l'esprit. La Rochelle, le 11 février 1880. Le Secrétaire, ALFRED VIVIER. LA MER ROUGE, SA COLORATION. Observations par le D' Ph. DAVID. Je dois depuis longtemps, à la Société des sciences naturelles, une communication que j'avais promise au sujet d’un fait que j'avais observé dans la mer Rouge , lorsque je naviguais sur les paquebots- poste des Messageries ; je viens aujourd’hui m'ac- quitter envers la Société. Le 17 juin 1868, je partais de Suez sur le paque- bot le Meinam, pour Aden, la Réunion et l’Ile Maurice. C'était ma première traversée de la mer Rouge, aussi étais-je tout yeux, ne laissant rien passer, autant que possible, des choses toutes nouvelles que je pensais devoir se dérouler devant moi. La mer me paraissait mal mériter son nom. Sa nappe s’étendait unie, limpide et d’un bleu op ee d’azur aussi intense que celui de la Méditerranée. Dans le loin, à notre droite, la côte d'Egypte, jaunâtre, fermait l'horizon par des ondulations mal définies ; à gauche, se dressait le massif mon- tagneux de l’Horeb, au centre duquel notre pilote arabe nous montrait la double pointe du Djebel Sina , notre Sinaï. Après avoir dépassé l’île Shedwann, à laquelle le naufrage du Carnatic devait, l’année suivante, donner son heure de cé- lébrité, nous sortions du golfe de Suez pour entrer dans la grande mer Rouge. Jusqu’au 20, rien ne vint rompre la monotonie de la traversée, si ce n’est notre passage devant Dœdalus, rocher solitaire, à fleur d’eau et sur lequel est établi un phare ; puis devant les Deux Frères, gros récifs jumeaux, à peu près circulaires, et qui semblent être de formation madréporique. Le 20, le Meinam se trouvant entre la latitude de Hodeïda et le groupe des Harnisch, je remar- quai que la mer, jusque-là éblouissante sous les rayons du soleil, devenait terne et grisâtre par places. Ces taches assez larges, éparses, mal déter- minées, ne pouvaient provenir d’un plissement de la surface de l’eau produit par le vent , le calme le plus absolu régnait dans l'atmosphère ; en outre, leur forme irrégulièrement arrondie et leur immo- bilité ne pouvaient les faire confondre avec ces raies sombres, que les faibles risées d'air ou les Me courants produisent à la surface des mers calmes. Personne à bord ne put me fournir une explication de ce phénomène et je ne le notai que pour son étrangeté. Cependant M. le commandant Rousseau, qui longtemps avait commandé dans la mer Rouge un navire de guerre, le Curieux, me dit avoir plusieurs fois observé cette particularité. Le lendemain, au lever du jour, le second, M. Villevieille me fit prévenir que la mer présen- tait un aspect étrange, et qu’elle était toute rouge. Je me hâtai de monter sur la passerelle. Aussi loin que la vue pouvait s'étendre, la surface de la mer était couverte de taches immenses, de couleur rouge brique qui lui donnaient un aspect que je ne puis comparer mieux, moins la coloration, qu’à celui d’une pièce d’eau près de laquelle on à vanné du grain. Ces plaques étaient de diverses di- mensions ; les unes, relativement petites, pouvaient mesurer de 2 à 300 mètres ; d’autres plus grandes allaient jusqu’à environ mille mètres de diamètre, calcul approximatif basé sur la vitesse connue de notre navire qui les traversait. Elles occupaient sur la mer un espace considérable puisque reconnues à 5 heures du matin, nous ne cessämes de les tra- verser qu'à 10 heures environ. Ce qui leur donne- rait avec la vitesse de 9 nœuds que développait le Meïinam, une longueur totale de plus de 94 kilo- mètres. Les taches étaient irrégulièrement cir- PR Dee culaires, à bords nettement accusés et tranchaïent vivement sur le bleu profond de la mer. Pendant que nous les traversions, je pus observer qu’elles étaient composées d’une foule de petits corpuscules flottants, très-rapprochés les uns des autres. Ils n'étaient pas reliés entre eux, car le sillage du navire les séparait, les éparpillait en quelque sorte. La réunion des petits corps composant la tache paraît donc toute fortuite ; toute causé de désagré- gation, le vent, les courants, le mouvement des vagues, le passage d’un navire, doit en modifier incessamment la forme et l’étendue. Ce jour là il n’y avait pas un souflle d'air, la mer était unie comme une glace et le thermomètre sur le pont, à l'ombre de la double tente, marqua + 39% centi- grades à midi. Les premiers essais que nous fimes pour nous procurer des échantillons de ces curieuses produc- tions furent complétement infructueux. Enfin vers neuf heures un matelot plus heureux ou plus adroit vint m’avertir qu’il avait réussi à en pêcher une assez grande quantité. Je n'avais pas de microscope à bord, mais M. le commandant Rousseau possédait une très-forte loupe qui a suffi pour déterminer la forme de l’objet que nous avions à examiner. Voici quel fut le résultat de mes observations : Chacun de ces corpuscules était composé de EN RE. cellules allongées, fusiformes, accolées les unes aux autres par leur partie renflée. Elles me parurent couvertes de stries irrégulières , mais je ne pus constater le noyau, le grossissement n'étant pas suffisant. Elles figuraient toutes un fuseau égale- ment aminci à l’un et à l’autre bout. Chaque petit groupe se composait d’un nombre variable de cellules. Tantôt on en comptait quatre, tantôt six, quelquefois trois ou cinq. Dans le cas où leur nombre était impair, leur accolement était moins régulier. Cette irrégularité consistait en ceci : que dans un point du groupe deux cellules voisines n'étaient pas immédiatement accolées , fait que je pense dû soit à l’arrêt du développement, soit à la destruction d’une cellule. Je recueillis un assez grand nombre de ces petits corps et les mis dans un flacon à large ou- verture rempli d’eau et fermé par un diaphragme de papier percé de trous. Je tenais à voir quelles pouvaient être Les transformations que subiraient ces étranges productions qui m’étaient inconnues. Avant moi, deux observateurs avaient signalé cette coloration de la mer Rouge. L. Ehrenberg, vers 1893, vit le même fait se pro- duire sur le rivage de Thor, dans la péninsule Sinaïtique. Il recueillit des échantillons. Il donna à ces cellules une longueur de 2 millimètres, et _nota que, flottantes tant que durait le jour, elles mb passaient la nuit au fond du vase qui les contenait. Il conclut de ses diverses observations que c’est une algue et lui donna le nom de Trichodesmium erythrœum. Au mois de juillet 1843, M. Evenor Dupont put observer lui aussi cette coloration de la mer Rouge. Voici un extrait de la lettre qu’il écrivit à Geoffroy Saint-Hilaire à ce sujet, en lui adressant quelques échantillons, recueillis sur un morceau de linge et desséchés : . « Mon cher ami, » Vous me demandez quelques détails sur les circonstances dans lesquelles j’ai recueilli la plante cryptogame, que je vous ai apportée de la mer Rouge et qui paraît, me dites-vous, une espèce nouvelle ; les voici : » Le 8 juillet 1843, j’entrai dans la mer Rouge et je demandai au capitaine et aux officiers. .... quelle était l’origine de cet antique nom de mer Rouge, s’il était dû, comme le prétendent quel- sques-uns, à des sables de cette couleur, ou , selon d’autres, à des rochers. Nul ne put me ré- » Le 15 juillet..... , quelle ne fut pas ma sur- prise de voir la mer teinte en rouge aussi loin que l'œil pouvait s’étendre derrière le navire ! Je courus = 197 = sur le pont, et de tous côtés, je vis le même phénomène. » J'interrogeai de nouveau les officiers ; le chi- rurgien prétendit qu'il avait déjà observé ce fait qui était, selon lui, produit par du frai de poisson flottant à la surface ; les autres dirent qu’ils ne se rappelaient pas l'avoir vu auparavant : tous pa- rurent surpris que j'y attachasse quelque intérêt. » S'il fallait décrire l’apparence de la mer, je dirais que sa surface était couverte d’une couche serrée mais peu épaisse, d’une matière fine, d’un rouge brique un peuorangé.....Ilmesembla..... que c'était une plante marine. Au moyen d’un seau..... je fis recueillir. .... une certaine quan- tité de la substance ; puis, je l’introduisis dans un flacon de verre blanc, pensant qu’elle se conserve- rait mieux ainsi. Le lendemain la substance était devenue d’un violet foncé , et l’eau avait pris une jolie teinte rose. Craignant alors que l’immersion ne hätât la décomposition au lieu de l’empêcher, je vidai le contenu du flacon sur un linge de coton; l’eau passa à travers et la substance adhéra au tissu ; en séchant elle devint verte comme vous la voyez actuellement. » Nous étions alors par le travers de la ville égyptienne de Cosseis ; la mer fut rouge toute la journée ; le lendemain 16, elle fut de même jusque vers midi; .....un peu après midi, le rouge dis- SHOT parut et la surface de la mer devint bleue comme auparavant. Le 17, nous étions à Suez. La couleur rouge s’est conséquemment montrée depuis le 15 juillet, vers cinq heures du matin, jusqu’au 16 vers une heure après-midi, c’est-à-dire pendant 32 heures. » Geoffroy Saint-Hilaire conclut, après avoir mouillé son linge et examiné ces petits corps, que c’est un végétal de la classe des Phycées, famille des Zoos- permées, tribu des Oscillariées, genre Tricho- desmium. J'ai gardé cinq jours le flacon qui contenait mes petits végétaux ; le cinquième jour, il fut brisé pen- dant un coup de roulis. Jamais je n’ai vu le mou- vement de descente nocturne signalé par Ehren- berg. Aucune des cellules que j'ai examinées ne dépassait 1 millimètre de long. Pendant les cinq jours que je les ai gardées elles sont restées ce qu’elles étaient au moment où je les vis pour la première fois. Leur couleur resta sensiblement la même, et l’eau ne se colora point. Maintenant je crois que deux questions peuvent se poser : La prernière est celle-ci : Ces cellules sont-elles des végétaux parfaits, le Trichodesmium erythrœum , comme l’a dit Ehren- berg , ou le Protococcus allanticus, comme l’ont pensé d’autres naturalistes, — algue à laquelle on ET IE a attribué diverses colorations observées à la sur- face des mers? La seconde peut se poser ainsi : Ne pourrait-on croire que ces cellules sont les fructifications d'algues d’une variété encore incon- nue, habitantes des grands fonds, et qui, au mo- ment de la maturité, se détachant de la plante mère, montent à la surface de l’eau, subissent au contact de l'air et des rayons solaires directs un commencement de germination, pour ensuite s’en- foncer à nouveau et se fixer au sol sous-marin ? Examinons d’abord la première question : Si chacune de ces cellules était à elle seule une plante parfaite, ce serait admettre un bien grand hasard pour que tous les observateurs n’en aient signalé aucune isolée , mais que toujours on les décrit comme accolées. De plus, leur mode de réunion n’aurait pu être invariablement identique et régulier. Or ces petites cellules fusiformes sont réunies entre elles de telle sorte que leurs extrémités se trouvent toutes au même niveau. Leur unique point de contact est situé à leur plus grand ren- flement. À la rigueur pourrait-on admettre cette disposition en invoquant la loi d’attraction molécu- laire, qui fait que les corps qui y sont soumis se joignent par leur partie la plus volumineuse. Mais alors le mode d’accolement eût été irrégulier ; ce 2 :ADYe qui n’a point été signalé, et pour ma part, je ne l'ai jamais observé. En outre, j'ai traversé quatre fois la mer Rouge, aux mois dé juin, août, octobre 1868 et février 1870. Je n’ai trouvé de ces grandes plaques qu’au mois de juin; au mois d'août j'en ai encore ob- servé, mais très-petites, très-éparses et ne présen- tant même plus cette coloration rouge brique qui m'avait frappé ; je n’en ai vu ni au mois d’octobre ni au mois de février. Plusieurs officiers des Mes- sageries maritimes auxquels j'ai parlé de ce phé- nomène , et qui, faisant les services mensuels de Chine, traversaient la mer Rouge depuis plusieurs années et à toutes les époques, ont vu, comme moi, ces plaques rouges ; mais aucun de ceux que j'ai interrogés, sans affirmer d’une façon formelle, n'avait cependant souvenir d’en avoir trouvé ni dans la première ni dans la dernière partie de l’année. Erhenberg ne dit pas dans quelle saison il l’a trouvée ; mais M. E. Dupont l’a recueillie en juillet. La végétation de ces Phycées serait donc bornée aux seuls mois de juin, juillet et commencement d'août. Je crois que ce serait assigner une durée bien éphémère à l'existence de ces plantes ; et, en fous cas, ce ne serait pas expliquer suffisamment pourquoi pendant les autres mois de l’année la mer se trouve privée de cette végétation. ol Autre chose : les Oscillariées sont douées de mouvement ; ces corpuscules sont complétement immobiles; ce serait une exception dans la tribu. Je pense donc que l’idée d’attribuer la coloration des grandes taches de la mer Rouge au Trichodes- mium erythrœum n’est pas suffisamment prouvée. Voyons maintenant si la seconde hypothèse pré- sente des caractères, au moins de possibilité. Et d’abord existe-t-il des végétaux marins dont les fructifications ressemblent aux petits corps que je viens de vous décrire ? Plusieurs fucus présentent dans leurs spores la même forme fusiforme plus haut signalée. Lorsque la thèque se brise, les spores qui y sont contenues sont accolées ; le con- tact devient de plus en plus intime à mesure que se rapproche le moment du développement de la plante. C’est bien le fait qui paraît se produire pour les cellules colorées observées dans la mer Rouge. On à voulu voir dans ces cellales une variété du Protoccus atlanticus auquel on a attribué diverses colorations de la surface des mers ; mais la cellule des Protococcus est invariablement sphérique et non fusiforme. De ce qui précède, je pense que peut-être la seconde hypothèse pourrait être admise. Que, si l'on voulait voir dans le séjour de ces fructifications à la surface de la mer une grande cause de dis- D con iu persion de la plante ; tandis que l'habitat de cet algue est si restreint, qu’il serait, dans ce cas, bien difficile de l’expliquer d’une manière acceptable. Je répondrai que l’hydrographie de la mer Rouge est encore bien imparfaite ; que les courants qui y peuvent exister sont peu ou pas connus, et qu’enfin, il est des plantes et des animaux qui sont en quelque sorte parqués dans une région restreinte, Sans que l’on puisse assigner à ce fait une cause scientifique appréciable. IMPORTANCE ET UTILITÉ DE L'ÉTUDE DES CHAMPIGNONS, Par M. Georges BERNARD. ET L'étude des champignons, assez généralement néglisgée, non-seulement par les simples amis des choses de la nature, mais encore par les botanistes de tous les temps et de tous les pays, mérite d’être relevée de cet injuste discrédit. Mais, pour bien vous montrer le rôle important que ces productions étranges jouent dans la nature, les services utiles que leur connaissance peut rendre à l’homme, à qui ils offrent tout à la fois, des ennemis aussi subtils que nombreux et redoutables, des subs- tances employées dans les arts et dans l’industrie, des médicaments actifs, des poisons violents et un aliment des plus agréables et des plus nourris- sants, il faudrait une voix plus expérimentée que la mienne, ce qui m'oblige à solliciter, pour l’insuf- fisance de mes moyens, votre plus extrème indul- gence. d' ‘: L'or Parmi les plantes phanérogames, celles à feuil- lage vert, c’est-à-dire celles dont les cellules sont remplies par les granules verts appelés Chloro- phylle, jouissent de la propriété de pouvoir uti- lisér les rayons lumineux du soleil, pour décompo- ser l’acide carbonique de l’air et s’en approprier le carbone. Celles, au contraire, qui sont privées de cet indispensable outillage, comme l’Orobanche, la Cuscute, l'Hypociste, le Sucepin, ne peuvent sub- venir elles-mêmes à leur propre entretien et se trouvent dans la nécessité de vivre aux dépens des premières, qu’elles dévalisent parfois avec la rapa- cité furieuse des assassins. — Certains champs de trèfle et de luzerne envahis par la cuscute en pourraient témoigner. — Les champignons se trouvent dans le même cas, ils n’ont pas le moindre granule vert, la moindre trace de chlorophylle dans leurs cellules et sont forcés d'emprunter tout ou partie de leur alimentation aux combinaisons ter- tiaires déjà formées, ce qui les rend tributaires des organismes végétaux et animaux. Leur organisa- tion en fait donc nécessairement les grands dévo- rants et les grands destructeurs de la matière or- ganique, morte ou mourante. Aussitôt qu'une plante commence à dépérir, on la voit devenir la source d’une végétation nouvelle qui en dissocie les tissus pour y puiser les élé- ments nécessaires à sa propre substance, avec la SO célérité singulière qui a donné naissance au dicton « pousser comme des champignons. » Un nouveau cycle de vie commence, ayant pour but, dans l’har- monieuse économie de la nature, la rapide conver- sion en humus, des végétaux ayant perdu leur im- portance, une fois la conservation de l'espèce et de lindividu assurée. Leur mycelium — que l’on nomme vulgairement « blanc de champignon, » constitué par l’assem- blage des filaments produits par la végétation des spores et qui est la vraie plante, ce que l’on appelle communément champignon n’en étant que la fructification — leur mycelium, dis-je, lorsqu'il s’est emparé d’une plante, d’un vieux tronc d’arbre par exemple, emploie à sa destruction une activité réellement « dévorante, » dont chacun de vous a pu être frappé. Ils nous rendent dans ce cas, au point de vue agricole, des services inappréciables, leur courte existence restituant rapidement au sol d’où ils avaient été tirés, les éléments inorganiques nécessaires à une génération nouvelle, au printemps prochain, de fleurs parfumées, de légumes et de fruits savoureux. Malheureusement, ils ont la triste réputation d’être plus destructeurs et plus perni- cieux que précieux ou utiles. Parasites par excellence, on les voit, dit le Dr Bertillon, « s’insinuer chez un hôte sans laisser trace d’effraction, pousser en tous sens leurs longues =s 06 et invisibles villosités, pénétrer, infiltrer l'organisme de leur malheureux amphitryon, grandir avec lui, le sucer en silence, l’émacier, stériliser ses amours, et, dans le nid prédestiné pour en recevoir les lé- gitimes fruits, établir, mürir les innombrables pro- lifications de leur parasitisme ! » Ils assurent leur propagation par le grand nombre et la grande variété des corps reproducteurs, nommés spores, qu’ils émettent, et l’on peut dire que si la moitié seulement de ces semences ren- contrait les conditions favorables à leur développe- ment, il n’y aurait bientôt plus que des champi- gnons sur la surface de notre globe. Indépendamment de cette prodigieuse fécondité, beaucoup sont encore prémunis contre une mort prématurée et jouissent de la propriété étonnante de pouvoir tranquillement suspendre pendant des années leur existence, quand les conditions favora- bles viennent à leur manquer, pour se remettre tout naturellement à continuer leur vie, lorsque celles-ci leur sont rendues ; d’autres, nouveaux Protées, subissent les métamorphoses les plus sur- prenantes, et qui ont longtemps dérouté les Myco- logues, au point de leur faire prendre le même in- dividu, sous ses diverses phases d'existence, pour autant d'espèces et même de genres différents. Depuis peu de temps seulement des observateurs, aussi subtils que sagaces, ont su débrouiller LS OU quelques-uns de ces curieux phénomènes de trans- formation, analogues en quelque sorte aux méta- morphoses des insectes , avec cette différence inouie, que sous chaque forme, les champignons jouissent d’aptitudes reproäuctives. Combien de ces mystérieux phénomènes de polymorphisme restent encore ignorés ? Malheureusement un grand nombre de champi- gnons, parmi les plus débiles et les moins appa- rents, sont nos ennemis les plus formidables et les plus difficiles à réduire et à soumettre. Ils dé- tériorent et, dans beaucoup de cas, finissent par détruire la plante ou l’animal qui leur a donné l'hospitalité. Aussi, les différentes branches de l’activité humaine, l’agriculture surtout, ont-elles à souffrir considérablement de leurs déprédations. Pour ne vous en citer que quelques-unes : La Pourriture sèche est le nom donné aux ra- vages que plusieurs d’entre eux, notamment le M érule pleureur (MERULIUS LACRYMANS Fr.) exer- cent sur le bois façonné de nos maisons. La Rouille (UrREDO RuBIGO VERA De.) et la Melle (PuccINIA GRAMINIS Pers.) sont deux formes, deux états différents d’un même individu polymorphe, qui se montrent sur les feuilles et sur les tiges des graminées, du froment principalement, après avoir eu déjà une première existence ; sous deux autres See formes (SPORIDIES DE PuccinrA et ÆCIDIUM BERBO- RIDIS Gmel) sur les feuilles de l’épine vinette, Le Charbon (UsrTizLAGo SEGETUM Ditm.) est une autre altération des enveloppes florales et de l’ovaire des céréales, ainsi nommée à cause de la poussière noire (spores) dont les organes affectés sont remplis. La Carie (TILLETIA CARIES Tul.) qui pénètre les tissus tendres et délicats de l'embryon du blé, au moment où il se développe, pour s’accroître avec la plantule et la stériliser à la maturité en trans- formant la portion farineuse du grain, sans pres- que le déformer, en une poussière noire et fétide. La vigne jouit aussi du déplorable privilège d’hé- berger plusieurs de ces funestes parasites. LOïdium de Tucker (Oinïum Tucxert Berk.) si commun à la Rochelle et qui n’est probablement que le premier état d’un champignon plus parfait encore à découvrir. | L’Anthracnose ou chancre de la vigne (CLADOS- PORIUM ROSLERI Catt.), caractérisé par les effets déterminés sur les rameaux, les feuilles et les grains de la grappe. Le Mildew ou faux oïdium du Dr Planchon (PE- RONOSPORA VITICOLA), importé à la suite des cépa- ges américains et qui vient d’être signalé pour la première fois, cette année, à Saintes et dans le Beaujolais. Heureusement que son apparition tar- dive sur des pousses automnales, certaines années exceptionnellement pluvieuses, le rendent moins redoutable que son aîné. La maladie de la pomme de terre (PERONOSPORA INFESTANS Casp.) est également produite par un champignon, qui perce le tubercule, s’y développe et se répand de là dans toute la plante pour venir fructifier au dehors en sortant par les stomates de toutes les parties vertes. Le Meunier , le Givre, le Blanc des Laitues (PERONOSPORA GANGLIIFORMIS Berk.), du Céleri (PucciniA API Ca.), du Chou (Cisropus CANDIDuS Lev. et GLEOSPORIUM CONCENTRICUM Grév.), du Prunier (PUCCINIA PRUNORUM Lk.), du Pécher (ASCOMYCES DEFORMANS B.), du Rosier (PHRAGMI- DIUM MUCRONATUM, ASTEROMA ROSÆ Lib. SPHÆRO- THECA PANNOSA Lév.); la Tavelure des poires (Fu- SICLADIUM VIRESCENS Bonorden), etc. , etc., sont les tristes effets de l’afiligeante po Anon de ces êtres singuliers. Tout récemment encore, l'Amérique, d’une libé- ralité vraiment trop excessive — c’est à elle que nous devons déjà le Phylioxera, le Doriphora, les deux oïdiums de la vigne et la Puccinie des mauves. — L'Amérique, dis-je, vient de nous gra- tifier d’une nouvelle affection du genre de celles qui nous occupent , le Charbon des oignons (URo- = 0 cysTis CEPULÆ Furlow.) qui vient d’être signalé pour la première fois par M. Maxime Cornu. Certains animaux qui nous intéressent en sont également victimes. Chacun de vous a pu remar- quer , à l’automne , la mouche commune de nos maisons devenir paresseuse , se fixer à quelque croisée et y mourir couverte d’une petite moisis- sure blanche (SPORENDONEMA MUSCÆ Fr.), ce qui est peu regrettable , tandis que l’on doit à juste titre déplorer la destruction de nos vers à soie par la Muscardine (Botryris BassrANA Bal.) et celle de nos abeilles par une autre moisissure analogue (MuCOR MELLITOPHTORUS Rab.) L'homme, lui-même, n’est pas à l'abri des atteintes de ces formidables Myrmidons de la na- ture, car il est bien démontré qu’un grand nombre de maladies sont aggravées et peut-être même produites par certaines espèces inférieures , lors- qu’elles rencontrent le terrain particulier qui leur est nécessaire. Outre les différentes Teignes, le Pithyriasis, le Muguet, la Plique polonaise, etc., le Clou de Biskra, celui de Delhi, le Bouton d'Alep, paraissent occasionnés par le champignon dermo- phyte découvert par M. Vandyke Carter. Au point de vue des arts et de l’industrie, l'usage des champignons n’est pas encore très- étendu. Dans le nord de l’Europe, le Polypore amadou- LR) vier (POLYPORUS FOMENTARIUS Fr.), et d’autres espèces voisines, coupées en tranches , séchées et battues jusqu’à un certain degré de mollesse, cons- tituent l’amadou des chirurgiens et sert aussi à la confection de coiffures chaudes, de vêtements pour la poitrine et de divers autres articles. Avant l’usage des allumettes chimiques, cette même substance , additionnée d’un peu de salpêtre, était d’un emploi fréquent pour l'allumage au briquet. Le même polypore, réduit en poudre, remplace le tabac à priser chez les Ostiaks. En Bohème, l’on fabrique des pots à fleurs pour la culture des plantes grimpantes qui ne deman- dent que peu d'humidité avec les grandes espèces subéreuses (POLYPORIUS IGNARIUS, P. FOMENTARIUS), préalablement dépouillées de leurs pores et évidées.. En Angleterre, le Polypore squameux (P. squa- MOSUS Fr.) sert à fabriquer d’excellents cuirs à rasoirs, et l’on prépare avec diverses espèces comestibles, un extrait vendu sous le nom de Ketchup, utilisé par les bonnes cuisinières dans la confection de leurs meilleures sauces. En Suède, l’on fait des bouchons avec le bolet subéreux (POLYPORUS NIDULANS Fr.) La vesse-loup éloilée (GEASTER HYGROMETRICUS Pers.) indique aux naturalistes, selon que les divi- sions de son volva sont refermées ou étalées, l’état ho 4 sec ou humide de l’atmosphère, comme un parfait hygromètre. M. Boudier à tiré parti de l’eau noire qui découle de certains coprins (COPRINUS ATRAMENTARIUS Fr.), au moment de leur décomposition, pour préparer une encre pouvant être avantageusement utilisée dans les cas où le faussaire est à craindre ; toute contrefaçon en pouvant être facilement reconnue par le microscope décelant la présence ou l’absence des spores qui la composent. Beaucoup renferment des principes colorants qui ont trouvé leur emploi dans l’art de la teinture. Les jeunes Lapons, d’après Linné, lorsqu'ils allaient faire leur cour à leurs fiancées , portaient toujours sur eux quelques tranches du bolet suave (TRAMETES ODORATA Fr.), afin de leur paraître plus agréables. Les jeunes Lapones, par réciprocité, portaient aussi sur elles ce précieux bolet à odeur de pain d’épices. À cette occasion, le grand naturaliste suédois s’'écrie : € O Vénus! toi à qui suffisent à peine dans les contrées étrangères , les diamants , les pierres précieuses, l'or, la pourpre, la musique, les spec- tacles, ici, tu es satisfaite d’un simple cham- pignon. » Quand même cet usage se serait perpétué Jjus- qu'à nos jours, Je n’oserais m'en autoriser pour vous le présenter comme une application utile des champignons à la parfumerie; mais il est bien certain que cette industrie pourrait tirer profit de plusieurs d’entre eux à odeur réellement suave. La médecine leur emprunte quelques médica- ments énergiques, l’Agaric blanc ou Bolet du mélèze (POLYPORUS OFFICINALIS Fr.), et l’Ergot du seigle (SCLEROTIUM de CLAVICEPS PURPUREA Tul.) notamment. La poussière de la vesse-loup gigan- tesque (LYCOPERDON GIGANTEUM Fr.) est un remède populaire, en certains pays, contre les coupures et les saignements du nez; elle est utilisée dans la médecine vétérinaire en Allemagne et en Suisse. Le Dr Quélet « fait avec les filaments ramifiés per- sistants (Capillitium) de cet admirable globaire , des coussinets d’une délicatesse incomparable et d’une utilité très-précieuse dans le traitement des blessures graves. » L'homme recherche .les champignons pour sa nourriture et, malheureusement , tombe souvent victime des effets meurtriers de quelques espèces que son ignorance ne lui apas permis de distinguer. Le martyrologe de ces fatales méprises serait bien long à citer, et, chaque année , les faits divers des journaux viennent l’augmenter considérablement. Une erreur trop commune et souvent propagée par les livres de cuisine, porte malheureusement à croire qu'il existe des moyens empiriques de recon- paitre les champignons vénéneux. L’on ne saurait TORRES trop combattre cefunestepréjugé, sisouvent fatal par la trompeuse confiance qu'il procure aux ignorants. Non il n’est pas vrai: Que les champignons venus dans les bois sombres et humides sont plutôt vénéneux, tandis que ceux des clairières et des lieux découverts sont plutôt comestibles. Que les limaces et les insectes n’attaquent que les inoffensifs. Qu'il faut regarder comme suspects ceux dont la chair est molle ou secrète un suc lactescent, dont la couleur est vive et changeante , dont la surface est gluante, etc. Que pendant leur cuisson, une cuiller ou une pièce d’or et d'argent , doivent noircir à leur con- tact, ou l’oignon bleuir ou brunir dans les mêmes circonstances. Qu'ils doivent faire cailler le lait, etc. Toutes ces assertions sont autant de dangereuses erreurs. Mais la chimie , ne peut-elle pas par quelques réactions nettes et précises , faire reconnaitre les « bons des mauvais champignons ? » Non, pas davantage, et je doute même qu’elle y puisse jamais arriver. Les effets toxiques des champignons variant avec les différentes espèces qui les produi- sent, n'est-il pas logique d’en conclure, par ana- logie avec les plantes vénéneuses d'ordre plus AP RUES élevé, l’aconit, la belladone, le pavot, le colchique, etc., que les éléments toxiques sont eux-mêmes différents et en jouissance de propriétés chimiques différentes. De même qu'aucun critère ne permet de distin- guer la Ciguë, la Digitale, la Jusquiame, V Ellébore, etc., du Persil, de l’Oseille, du Pissenlit, de l’Epi- nard ; il n’existe non plus, hors de la science, aucun caractère , aucun moyen pour reconnaitre à pre- mière vue l’Oronge (AG. AMANITA CÆSAREUS SCOp. ), la Brunette (AG. PSALLIOTA CAMPESTRIS Lin.), l’Argouane (AG. PLEUROTUS ERYNGIT De.), le Cep (Bozerus EDULIS Bull.), etc., de la Fausse Oronge (AG. AMANITA MUSCARIUS Lin.), de l’Amanile vi- reuse (AG. AMANITA VIROSUS Fr.), de l’Agaric meur- trier (LACTARIUS TORMINOSUS Schaelf.), ou du Bolet Satan (BoLETUS SaraNAS Lenz.). La seule règle véritablement sûre est d'apprendre à en reconnaître une à une les différences spécifiques , c’est-à-dire les caractères botaniques de chaque espèce que l'on récolte. Il est vrai que les champignons vénéneux peu- vent être rendus inoffensifs par le procédé de Fré- déric Gérard, consistant à les faire macérer trois à quatre heures dans de l’eau salée et vinaigrée , au sortir de laquelle ils sont lavés et mis à blanchir, puis, lavés de nouveau, ressuyés et enfin apprètés en mets spécial. Procédé qui, tout en détruisant PE ES leur principe délétère, les dénature d’une manière absolue, en leur enlevant l’arôme et le goût qui les faisaient rechercher. La valeur nutritive d’un aliment étant directe- ment proportionnelle à la quantité de substance azotée qu’il contient, les gros champignons char- nus sont de beaucoup les plus nutritifs de tous les aliments végétaux. Aussi, dans tous les temps, _chez les sauvages comme chez les peuples civilisés, les champignons ont offert à l’homme une pré- cieuse ressource alimentaire. Objet de luxe sur la table du riche, ils offrent au contraire, dans cer- taines régions de l'Est, du Centre et du Midi de la France, un aliment réparateur de première néces- sité pour le bücheron et le paysan mal nourris. Pline nous dit qu'à Rome, certains gourmets « veteres voluptarti, » en étaient si friands , qu'ils ne confiaient à personne le soin de les préparer, qu'ils les accommodaient eux-mêmes dans des vases d'argent et se les faisaient servir dans de la vaisselle de ce métal ou d’electrum. Les espèces les plus recherchées alors étaient : la Truffe (TUBER MELANOSPERMUM Vitt.), et surtout l’Oronge (Ac. AMANITA CÆSAREUS SCop.), pour laquelle l’empereur Claude semble avoir eu une passion malheureuse , car c’est dans ce mets favori, que l’impératrice Agrippine, digne mère de Néron, dissimula le poison composé par la sinistre Locuste. MT Aujourd’hui, si ces mêmes champignons jouissent encore de leur juste renommée, la Truffe, par son parfum, sa saveur et probablement aussi son action stimulante tant vantée , a complétement détrôné l'Oronge et est devenue, en France, un objet de commerce important, montant à la somme de seize millions de francs par an. Beaucoup d’autres, moins illustres, ne laissent cependant pas d'offrir d'excellentes qualités culi- naires. Le champignon commun des champs (AG. PSALLIOTA CAMPESTRIS Lin.), — le seul produit ma- raicher que Paris , sous le nom de « Champignon de couche » expédie à la province — et celui des prairies (AG. PSALLIOTA ARVENSIS et PRATENSIS Schaeff), confondus ici sous le nom de Brunette, le Gros-pied (AG, PSALLIOTA BERNARDI Quelet), le Mousseron de printemps (AG. TRICHOLOMA GEORGII Clus. et ALBELLUS Fr.), l’Argouane (AG. PLEUROTUS ErynGnr De.), le Pied-Bleu (AG. TRICHOLOMA PER- SONATUS Fr.), le Cep (BoLETUS EDULIS Bull.), la Morille (MoRcHELLA ESCULENTA Pers.) pour ne citer que ceux qui se vendent communément sur le marché de la Rochelle, en font foi. Mais combien pourrait être plus étendue cette liste locale, si l'ignorance, la crainte ou le préjugé n’en bannis- saient les autres bonnes espèces , suffisamment communes dans le pays, pour offrir une réelle res- source, telles que l’Agaric élevé ou Clonas dans LD QE d certaines localités (AG. LEPIOTA PROCERUS Scop. et EXCORIATUS Schaeff.), l’Agaric dénudé (AG. TRICHo- LOMA NUDUS Bull. et son voisin AG. TRICHOLOMA PANÆOLUS Fr.) (1), l’Orcelle (AG. CLITOPILUS OR- CELLA Bull), le Pied-fus (AG. COLLYBIA FUSIPES Bull), la Lactaire délicieuse (LACTARIUS DELICIOSUS Fr.), l’Oreade ou faux Mousseron (MARASMIUS ORE- ADES Fr.) si parfumé et si fréquent dans vos prai- ries, la Chanterelle ou Gyrole (CANTHARELLUS CIBA- RIUS Fr.), l’Hydne sinué ou Lungue de chat (Hyp- NUM REPANDUM Lin.) la Fistuline ou Langue de bœuf (FISTULINA HEPATICA Fr.) que Badham ap- pelle « bifteck végétal, » diverses Helvelles (Hez- VELLA CRISPA Fr., H. LAcuNosA Afz. et H. Suz- CATA Afz.), jusqu’à la Vesseloup gigantesque (Lyco- PERDON GIGANTEUM F.) dont un seul échantillon est quelquefois assez gros pour satisfaire amplement à l'appétit de dix à douze personnes. Le Dr Quélet, qui a failli plusieurs tois être vic- time des sérieuses expérimentations faites sur lui- même, cite environ deux cents espèces comes- tibles, dans son ouvrage sur les champignons du Jura et des Vosges. Quelle immense ressource ali- mentaire abandonnée en pure perte par ceux à qui (1) Le dernier récolté pour la cuisine à Saint-Christophe (Foucaup) et quelquefois substitué à la vraie Argouane, sous le nom d’Argouane de prairies, à la Rochelle. VO 2e elle pourrait le mieux profiter et auxquels il suffi- rait d'apprendre à bien reconnaitre les espèces nui- sibles, relativement peu nombreuses! L'on ne sait pas encore grand chose sur la cul- ture des grands champignons charnus , celle du champignon de couche, seule aujourd’hui, est sou- mise à des règles connues, et, Paris, à causé de ses vastes carrières souterraines à température invariable , transformées en caves à champignons, semble en avoir le monopole. Un propriétaire de Montrouge envoie quelquefois plus de deux cents kilogrammes de ce produit à un seul marché et il y a des caves qui n’ont pas moins de cinquante kilomètres de couches à champignons ! Bien des points, vous le voyez, restent encore à éclaircir et à étudier, dans l’histoire de ces singu- lières productions, généralement regardées avectant d’indifférence et de dédain, qu’il est rare de les trouver intactes sur le chemin des passants, cause de décevants regrets pour le mycologue, qui, au lieu d’un sujet nouveau entrevu , ne récolte qu’un échantillon fruste et déformé par les coups de pied, de canne ou d’ombrelle d’un profane insouciant. Ce n'est que par l’étude d’espèces nombreuses, la comparaison de leurs formes, de leur organisation, leur classification en genres et en espèces, leur histoire naturelle en un mot, que l’on peut bien apprécier leur mode d’existence, de nant ED ee et de reproduction, et que l’on peut arriver à la solu- tion de questions que l’on ne résoudrait proba- blement que très-difficilement par d’autres moyens. Combien de questions physiologiques n’ont-elles pas été éclaircies déjà par l'étude des formes si variées et souvent si élégantes de ces derniers échelons de l’organisation ? Que d’attrayantes et mystérieuses surprises n’est-on pas en droit d'en attendre encore ? | | L'étude des champignons nous promet une in- contestable utilité par le nombre et l'importance des découvertes qu’elle nous réserve, Combien d'espèces, aujourd’hui nos ennemis les plus achar- nés et redoutables, mieux étudiées, mieux con- nues , ne pourront-elles pas être mises dans l'impossibilité de nous nuire ? Combien d’autres, aliments savoureux et parfumés, ne pourront-elles pas être régulièrement cultivées et servir à trans- former rapidement en une substance presque aussi riche et aussi réparatrice que la viande, une quan- tité de débris organiques sans valeur aujourd’hui ? Toutes les sciences, toutes les découvertes, étant liées par une grande solidarité, la Mycologie a résolument donné la main à ses aînées, pour mar- cher avec elles à la conquête de la nature , inter- minable campagne, dont chaque victoire profite à l'extension indéfinie de la puissance de l’homme et du bien-être de la société. . UNE PLANTE INSECTICIDE, Par M. Léon MÉHAIGNER Y. Préoccupé des dégâts que causent les Termites et de l’inefficacité des moyens tentés jusqu’à ce jour pour les détruire, je pensais que les Plantes aromatiques seraient peut-être utilement em- ployées. Dans ce but, les excursions que je fis en l’année 4878 ont eu pour motif principal d'observer les genres d’'Insectes qui se posaient sur ces plantes et s'ils étaient nombreux. Je considérai la plupart des Labiées et des Carduacées, et je constatai que les plantes ci-après : Marrubium vulgare; Mentha arvensis, saliva, sylvestris et hirsuta ; Absinthium vulgare, Artemisia maritima, ainsi qu'une Ombel- lifère, Anethum fœniculum , recevaient peu d’In- sectes : les Chrysis sur le Fenouil, la Coccinelle sur l’Absinthe; mais ces Insectes qui pullulaient sur des Chardons et sur des Ronces croissant dans le voisinage des Aromates, avaient pu se poser par hasard sur ces dernières plantes qu'ils quit- taient bientôt, comme je l’ai remarqué pendant Dore l'excursion de Fouras, que j’eus l'honneur de faire, en cette même année 1878, avec Messieurs les Membres du Comité de Botanique de La Rochelle. L'une des Plantes aromatiques attira singulière- ment mon attention, en raison de son abondance dans notre Flore locale , ainsi que par le principe amer qu’elle renferme : j'ai nommé l’Absinthe. Mais avant d’exercer l’action de cette plante sur les Termites, je crus devoir tenter des expériences vis-à-vis les Fourmis : genre d'insectes voisin des ronge-bois. En cours d’excursion, je découvris de nombreuses fourmilières dans un terrain vague, dit Marais- Perdu. | Ce terrain situé à proximité de la ville, me per- mettait de me rendre compte, en peu de temps, des essais que j'allais faire ; je mis donc mon projet à exécution. Au mois d'août 1878 , je choisis 8 fourmilières , les unes ayant leur sortie cachée sous des pierres, les autres à l’air libre. Je plaçai des feuilles d’Ab- sinthe par fragments à l’orifice, puis je pris le soin de recouvrir les fourmilières concentrées pour ne point isoler les insectes et de mettre auprès des autres des indications propres à me les faire reconnaître. Trois jours après, je constatai les résultats suivants : Fourmilières : 1re (couverte) : peu d'insectes à De lorifice ; je sondai la galerie afin d’en faire déloger les habitants, mais aucun autre ne parut : ils avaient dù l’abandonner depuis mon départ; — 2e (air libre): pas de résultat ; je dois faire con- naître cette circonstance que les fragments d’Ab- sinthe avaient été mis en petite quantité : l’air aura, par conséquent, absorbé l’arôme ; — 3° (cou- verte), 4e (à l'air), 6° (couverte) : peu ou pas d'insectes ; je pratiquai le sondage et je constatai de nouveau un abandon certain des demeures ; — 5e (à l’air) : individus très-agités ; la, les feuilles étaient nombreuses ; — 7° (couverte) : insectes livrés à leurs occupations ordinaires, mais un cadavre adhérant à une tige d’Absinthe, qu’il tenait ‘entre ses pattes; — 8° (à l'air) : abandon de Ja demeure. Je renouvelai mes expériences sur ces 8 fourmi- lières et sur 4 autres au même terrain. Quatre jours après, je me rendis compte de la situation comme il suit : Fourmilières : 1re, 3e, 4e, 5e, 6e et &° : abandon total ou asphyxie ; toutefois, je n’ai pu découvrir qu'un nouveau cadavre (à la b°); — 2%, 7, 9°, 10e (ces trois couvertes de pierres) et 11e (à l'air) : très-peu d'insectes; j'avais placé une abondance de fragments ; — 12e (à l'air): pas de résultat. Pour clore mes expériences, je plaçai des feuilles à l’intérieur de ces dernières fourmilières, et trois UN me jours après j’obtins de nouveaux et bons résul- tats : les galeries étaient désertes , sauf la 12e où cependant les habitants allaient et venaient dans une agitation réelle. J’arrêtai mes expériences; elles m'ont paru dé- cisives : la Fourmi noire était vaincue. Le lendemain, je partis à la découverte de la Fourmi rousse, bien commune dans les maisons où, convives imprévues, elles prennent leur part des mets sucrés, et qui, dans les jardins, vivent aux dépens des végétaux. Je me dirigeai vers le Rem- part intérieur de la ville, partie située entre l’écluse de la Verdière et la rue de la Monnaie. Sur les murailles qui renferment les jardins, je trouvai quelques sujets, mais leur marche indécise me donna lieu de penser que je n’étais pas près de leur demeure ; je poursuivis donc mes recherches. Devant le jardin de la Préfecture, un orme montrait son écorce à demi-rongée ; je m’y arrêtai et en fis l'inspection. J’aperçus bientôt, gravissant l’arbre ou en descendant, une multitude des insectes que je cherchais ; la Fourmi rousse avait tellement rongé cet orme, que son écorce est fendillée de la base jusqu’au sommet, sur le côté faisant face à la mu- raille, demeure habituelle des petites dévastatrices. Je fis une ample provision de ma Plante pré- cieuse, tant tiges et feuilles que fleurs et graines, et me rendis à l’orme aux fourmis. — J’introduisis par fragments les feuilles d’Absinthe dans les cavités de l'arbre, sur le passage des in- sectes ; puis, ayant observé qu'à leur descente ils s’ouvraient un chemin à travers feuilles sèches, petites pierres et terreau, je plaçai tiges, fleurs et graines d’Absinthe dans ce chemin que je recouvris du feuillage de l’orme et du terreau. | Huit jours après, ayant attendu 20 minutes en- viron, je constatai que les Fourmis avaient aban- donné l'arbre. Voilà, certes, un très-heureux résultat. En conséquence de ce qui précède, je demandai et obtins des Termites, que, par mesure de précau- tion, je logeai dans un flacon. J’y plaçai ensuite des feuilles d’Absinthe. _Le lendemain , sur 5 Termites, un seul avait résisté à l’action aromatique; mais, le soir, il périssait comme ses compagnons. J'avais formé la résolution de renouveler cette expérience ; mais la saison d’automne étant avan- cée, il me fut impossible de posséder d’autres sujets. Et maintenant, après avoir obtenu des succès pour la destruction des Fourmis et un assez bon résultat sur les Termites, parlerai-je du grand ennemi de nos vignobles ? Pourquoi pas? L’Ab- sinthe — je viens de le démontrer — l’Absinthe est un puissant insecticide, et de même que les MEN Fourmis et les Termites, le Phylloxera succomberait peut-être à l’action vénéneuse de cette plante. À titre d'engrais ou plantée en lignes, l’Absinthe pourrait avoir la vertu, sinon de détruire cet insecte ravageur, au moins de l’éloigner des vignes, lorsqu’arrivé à l’état d’insecte parfait, il vient s’y abattre en nuées. Ce serait un premier bienfait. L’essai en est à tenter. | P. CHANET ET F. CUVIER. TRAIT 1633 — 1537. DE L'INSTINCT ET DE L'INTELLIGENCE DES ANIMAUX, Par M. de RICHEMOND. RE —— L'étude des instincts et de l'intelligence des _ animaux a sollicité, à deux siècles de distance, les méditations d’un médecin rochelais, Pierre Chanet, et du naturaliste qui ne voulait d'autre titre que celui de frère de Georges Cuvier. Rapprocher ces deux noms, c’est montrer les progrès de la science sur une question qui, pour être du domaine de la philosophie, tend à devenir une question positive et d'expérience. On sait avec quel charme le bonhomme Lafon- taine, si grand philosophe à ses heures, expose le USE système cartésien des bêtes-machines qui florissait à l’époque de Chanet. Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle, tout se fait sans choix et par ressorts ; Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps ; Telle est la montre qui chemine À pas toujours égaux, aveugle et sans dessein. Ouvrez-la, lisez dans son sein : Mainte roue y tient lieu de tout l’esprit du monde ; La première y meut la seconde ; Une troisième suit, elle sonne à la fin. Au dire de ces gens, la bête est toute telle. L'animal se sent agité De mouvements que le vulgaire appelle Tristesse, joie, amour, plaisir, douleur cruelle Ou quelque autre de ces états. Mais ce n’est point cela : ne vous y trompez pas. Qu'est-ce donc ? Une montre..... Il faudrait tout citer. Lafontaine, tout en admi- rant Descartes, n’en voit pas moins les bornes de son savoir et il ne saurait admettre que la bête... .....ne pense nullement. Qu’on m'’aille soutenir..... Que les bêtes n’ont point d'esprit. Pour moi, si j'en étais le maître, Je leur en donnerais aussi bien qu'aux enfants. Ceux-ci pensent-ils pas dès leurs plus jeunes ans ? Quelqu'un peut donc penser, ne se pouvant connaître. De 0 ae Pour ne pas être suspect de partialité à l’égard d’un compatriote, nous emprunterons à Sainte- Beuve l'appréciation de l’œuvre rochelaise du mé- decin Pierre Chanet, né en 16083 : » « Parmi ceux qui critiquèrent le livre de la Sagesse de Charron, dit l’auteur des Causeries du Lundi, il en est un qui mérite d’être distin- gué, c’est le médecin Chanet auquel on doit l'écrit intitulé « Considérations sur la Sagesse, » pu- bliées en 1643 ; il est modeste, il est modéré de ton, il se montre plein d’égards pour l’auteur qu'il réfute. Cela est d'autant plus remarquable que ce livre fut composé par l’auteur encore très-jeune et au sortir des écoles ; après l’avoir laissé dormir quelques années, il se décida à le faire imprimer et à dire hautement son avis qui était celui de beaucoup de gens, au risque seulement de dé- plaire à ceux (car il y en avait) qui prenaient Charron pour Socrate..... Chanet se met donc à réfuter Charron et Montaigne (sans nommer ce dernier) sur les principes de leur scepticisme, il se sert de ses connaissances en médecine et en histoire naturelle pour rabattre ce qu'ils ont dit des animaux et pour maintenir l’homme à son rang iégitime. La tactique de Montaigne, de Bayle et des autres sceptiques, c’est ou bien de rabaisser l’homme jusqu’au niveau des bêtes pour lui ôter le privilège de l’immortalité, ou bien d’élever les » » TOO ES bêtes quasi jusqu’au rang de l’homme pour forcer à conclure que, s’il a une âme immortelle, elles en doivent avoir une également, or c’est là une conclusion qui répugne et devant laquelle on recule volontiers. Chanet ne se laisse point enve- lopper dans ce dilemme; il observe et trace les limites, les distinctions spécifiques entre l’homme et les bêtes, et qui lui paraissent suffire pour motiver la différence des destinées. » Il a des pages très-ingénieuses, très-fines sur l'instinct et la raison, sur les caractères qui les spécifient, perfection prompte, courte et immo- bile d’un côté, perfectibilité de l’autre. » C’est un naturaliste religieux, observateur et qui suit la voie expérimentale..... » Il est fort savant, écrit Gui Patin à Spon, le 47 août 1643, sanguin, mélancolique, il a fort voyagé. Il est fils d’un ministre de Marans (Daniel), qui est encore vivant, il est de la religion de son père..... Il est ici fort loué, on dit qu'il écrit presque aussi bien que Balzac. Ce dernier éloge portait à faux, ajoute Sainte-Beuve ; Chanet n'écrit point pour faire de belles phrases ni en rhétoricien, mais seulement pour exprimer sa pensée, » Cureau de la Chambre répondit aux considéra- tions sur la Sagesse de Charron dans son traité des caractères des passions. AT Ro Il suppose un chien affamé capable de faire ce raisonnement en face du premier morceau de pain qui s'offre à sa dent : Cette chose blanche est molle, Le mol est savoureux, Ce savoureux est bon à manger, Donc cette chose blanche est bonne à manger. C'est-à-dire que ce chien, à qui l’on n’avait cer- tainement pas appris les tropes, trouvait tout natu- rellement dans sa cervelle de bête la forme dusorite! Chanet répliqua par une dissertation sur linstinct et la connaissance des animaux (1646) qu'il fit suivre d’un {raité de l'esprit de l’homme et de ses fonctions (1649) qui paraît être le développement et la conclusion de la thèse si nettement indiquée dans le premier chapitre des Considérations où il déclare que l’homme est la fin du monde. « Chanet, ajoute le colonel suédois Staaff, ne manque d’origi- nalité ni comme écrivain ni comme penseur. » IT Pendant plus d’un siècle, depuis Descartes jusqu’à Buffon, de 1637 à 1753, la question de l'intelligence des animaux n’avait été qu’une question de pure métaphysique. Descartes et Buffon refusent aux animaux toute intelligence, c’est que ne voyant pas la limite qui sépare l'intelligence de l’homme de celle des animaux, il leur répugne, et avec raison, d'accorder aux animaux l'intelligence de l’homme. D'autre part, Condillac et G. Leroy ne saisissant pas la limite qui sépare l'instinct de l'intelligence, accordent aux animaux jusqu’aux opérations intel- lectuelles les plus élevées. Il appartenait à Frédéric Cuvier de marquer nettement les frontières entre l'intelligence des différentes espèces et de poser par des faits précis, les limites qui distinguent d'une part l'instinct de l'intelligence, et d'autre part, l’in- telligence de l’homme de celle des animaux. Il ÿy a dans la classe des mammifères une intelli- gence graduée de plus en plus développée, des rongeurs aux ruminants et des ruminants aux pa- chydermes, aux carnassiers et aux quadrumanes. C'est ainsi que la marmotte, le castor, l’écureuil, le lièvre ne distinguent pas l’homme quiles soigne de tout autre homme. Le bison du Jardin des Plantes avait pour son gardien la soumission la plus com- plète; ce gardien vient à changer d’habit et le bison ne le reconnaissant plus, se jette sur lui. Le gar- dien reprend son habit ordinaire et le bison obéit. Non-seulement l’éléphant.et le cheval se dressent aisément, mais le sanglier s’apprivoise , reconnaît celui qui le soigne et se prête à ses volontés. L’orang-outang dans sa jeunesse est le plus intelli- gent des animaux. Frédéric Cuvier a étudié un = orang-outang de 15 à 16 mois, qui avait besoin de société, s’attachait aux personnes qui le soïignaient, aimait les caresses, boudait lorsqu'on ne lui cédait pas et témoignait sa colère par des cris et en se roulant par terre. Il aimait à grimper sur les arbres et à s’y tenir perché. On fit un jour semblant de vouloir monter à l’un de ses arbres, pour aller le chercher ; aussitôt, il se mit à secouer l’arbre de toutes ses forces, espérant effrayer la personne qui s’approchait ; cette personne s’éloigne , il s’arrête ; elle revient, il recommence sa manœuvre. Pour ouvrir la porte de la pièce dans laquelle il était enfermé, il était obligé, en raison de sa petite taille, de grimper sur les barreaux d’une chaise pour atteindre la porte. On emporte cette chaise, l’orang-outang va en chercher une autre, qu’il met à la place de la première, et sur laquelle il monte de même pour ouvrir la porte. Lorsqu’on lui refu- sait ce qu’il désirait vivement, il s’en prenait à lui- même et cherchait à éveiller l'intérêt et la com- passion en se frappant, comme un enfant, la tête contre la terre. Mais cette intelligence si développée et déve- loppée de si bonne heure, décroit avec l’âge. L’orang, lorsqu'il est jeune, nous étonne par sa pénétration, par sa ruse, par son adresse. Devenu adulte, il n’est plus qu’un animal grossier, brutal, intraitable. Et il en est de même de tous les singes. EE QU = L'animal qui montre le plus d'intelligence, ne pos- sède toute cette intelligence que dans le jeune âge; elle décroit à mesure que ses forces augmentent. Après avoir posé les limites qui séparent l’intel- ligence des différentes espèces, Cuvier établit la limite qui sépare l'instinct de l'intelligence. Le castor, rongeur de l’ordre qui à le moins d’intelli- gence, possède ce merveilleux instinct de se cons- truire une cabane, de la bâtir dans l’eau, de faire des chaussées, d'établir des digues; mais il n’obéit pas à l'intelligence, il est poussé par une force fatale, constante et irrésistible, par l'instinct. Le castor bâtit sans l'avoir appris ; il bâtit en captivité, il bâtit même dans une cage où aucune construc- tion ne lui est nécessaire. Cette industrie admirable qu’il déploie à bâtir sa cabane , ne peut recevoir aucune autre application, il ne peut l’employer qu’à construire sa cabane. L'intelligence au contraire se développe par l'expérience et l'instruction : le chien n’obéit que parce qu’il l’a appris, le chien n’obéit que parce qu’il le veut. | Les actions aveugles et nécessaires sont du do- maine de l’instinct; les actions volontaires dépen- dent de l'intelligence et c’est ainsi que ces deux forces distinctes et primitives sont absolument séparées ; tout ce qui dans les animaux est intelli- gence, n’y approche sous aucun rapport et dans DR PES aucune circonstance de l'intelligence de l’homme, tout ce qui est instinct, et qui paraissait supérieur à l'intelligence de l’homme n’est que le résultat d’une force machine et aveugle. De ce qui précède, il devient aisé de conclure en posant la limite même qui sépare l'intelligence de l’homme, de celle des animaux. « Les animaux reçoivent par leurs sens des impressions sem- blables à celles que nous recevons par les nôtres ; . ils conservent comme nous la trace de ces impres- sions; ces impressions conservées forment pour eux comme pour nous des associations nombreuses et variées, ils les conservent, ils en tirent des rap- ports, ils en déduisent des jugements ; ils ont donc de l'intelligence. Mais toute leur intelligence se réduit là. Cette intelligence qu’ils possèdent, ne se considère pas elle-même, ne se voit pas, ne se connaît pas. Ils n’ont point la réflexion ; cette faculté suprème qu’a l'esprit de l’homme de se replier sur lui-même et d'étudier l'esprit. La réflexion ainsi définie, est donc la limite qui sépare l'intelligence de l'homme de celle des animaux. Il y à là une ligne de dé- marcation profonde. Cette pensée qui se considère elle-même, cette intelligence qui se voit et s’étudie, cette connaissance qui se connaît, forment évi- demment un ordre de phénomènes déterminés, d’une nature tranchée , et auxquels nul animal ne | 5 BG saurait atteindre. C’est là, si l’on peut ainsi dire, le monde purement intellectuel et ce monde n’ap- partient qu’à l’homme. En un mot, les animaux sentent, connaissent , pensent ; mais l’homme est le seul de tous les êtres créés à qui ce pouvoir ait été donné de sentir qu’il sent, de connaître qu’il connaît, et de penser qu’il pense. » Ainsi s'exprime l’éminent secrétaire per- pétuel de l’Académie des sciences, P. Flourens, et sa conclusion est en substance celle du Rochelais Chanet, deux siècles auparavant. Si Cuvier et Flourens croyaient que l'instinct était en raison inverse de l'intelligence, G. Pou- chet a constaté que l'instinct est d'autant plus grand que l'intelligence est plus active : Les deux caractères constants les plus frap- pants de l'instinct demeurent toujours l'utilité et l'inconscience. L'animal sous cette impulsion inté- rieure accomplit des actes utiles par les moyens les plus efficaces ; mais son activité a été incons- ciente. À cette inconscience se rattache la sponta- néité, l'impulsion est innée. Et ce qui montre bien qu'elle n’est pas le fruit de la réflexion, c’est au’elle ignore l’hésitation comme les perfectionne- ments, elle possède la même justesse, la même sûreté à toutes les périodes de la vie de l'animal, elle réussit dès le premier coup. Enfin cette im- pulsion est totale , elle n’embrasse pas seulement ES ARR certains actes qui attirent davantage notre attention par ce qu’ils ont de spécial et d’ingénieux, les nids des oiseaux, les huttes des castors , elle comprend toute l’activité de l'animal, tout ce qui est utile à sa conservation, à son développement , ce qui a permis à M. Secrétan de dire : « L'instinct forme l'unité réelle, véritable de l’être sensible. En sui- vant l’instinct, l’animal s’obéit à lui-même, car son instinct, c’est proprement lui-même. » Chez l’homme, l'instinct se rencontre dans l’acti- vité de la première partie de la vie; cependant avec les progrès de l’activité réfléchie et du senti- ment de la responsabilité ne s’arrête pas le rôle de l’activité instinctive et pour la vie corporelle l’ins- tinct de la conservation et pour la vie du cœur et de l'esprit. Chanet cite de curieux exemples des faits qui caractérisent notre activité consciente, claire, sur laquelle porte notre attention et de ceux au contraire qui trahissent notre activité inconsciente, spontanée, instinctive , tous les actes qui s’accom- plissent pour ainsi dire machinalement et sous l'influence de l'habitude, tel que franchir dans les ténèbres les degrés d’un escalier qui nous est familier, etc. En un mot, l'instinct est l’œuvre du Créateur, qui à donné à chaque créature avec une destinée, les moyens nécessaires pour la réaliser ; l’intelli- gence est la résultante , la manifestation de la La ANT Jo liberté et de la réflexion, elle entraîne la respon- sabilité. « L'homme est un roseau, le plus faible de l'univers; mais c’est un roseau pensant, a écrit Pascal. » EXCURSION BOTANIQUE A FOURS, RCE Re. Rapport par M. le Dr Ph. DAVID. — BR Re— Dimanche , 27 avril 1879, la Société des sciences naturelles commençait la série de ses promenades botaniques annuelles. Fouras et la presqu'île d'Enelte avaient été choisis comme lieux d’excursion. Malheureusement, lors du départ, le temps était menaçant , et les averses de la nuit, celles du matin, avaient mis en défiance bon nombre des habitués de nos promenades scientifiques. Nous avions espéré être quinze , environ. Lors- qu'il s’agit du départ les intrépides se comptent. Nous sommes six! MM. Beltremieux , Bernard, Courçonnais, Dupeux, Groc et David. Arrivés à Fouras, nous apprenons à l'Hôtel des Bains que nous sommes attendus. Un botaniste est là, qui se chauffe les pieds , guettant de temps à autre notre venue; nous faisons rapidement 0 — connaissance. M. Guillon est un savant distingué, un botaniste intrépide. Longtemps il a habité les Deux-Sèvres comme Directeur des Contributions indirectes. Aujourd’hui, fixé à Angoulême, il fait dans la Charente ce qu'il a fait si longtemps dans les bassins de la Sèvre-Niortaise et de la Sèvre- Nantaise, apportant chaque année un précieux contingent de nouvelles découvertes à la flore de sa région. | La pluie a cessé; et bien que, sur nos têtes, de gros nuages noirs continuent à courir, rapidement chassés par le vent, nous nous décidons à com- mencer notre exploration de la presqu'ile d’Enette. Il n’y a pas beaucoup d’entrain , au début ; on est généralement sceptique à l'endroit du soleil. En côtoyant la lisière d’un petit bois, nous nous arrêtons un instant à fourrager dans un véritable champ d'Endymion nutans Du Morr., en fleurs. La Stellaria holostea L., croît en abondance, mêlée aux touffes roses du Geranium Robertia- num L. Sans nous attarder, nous continuons notre route vers la presqu’ile, où nous désirions retrouver Isoëles hystrix Dur., découvert en cet endroit l’année dernière par M. Foucaud. Notre espoir est déçu ; l’endroit où a été récoltée cette plante est complétement submergé,; par suite inaccessible. Mais , en cherchant attentivement à en retrouver A me quelques touffes , nous constatons combien il est difficile de distinguer les unes des autres, par un vent violent, les plantes à feuilles de gramen. Tout ce fouillis de feuilles linéaires s’agite , se mêle, s’enchevêtre de mille façons, de sorte que l'œil ne perçoit qu’un papillotement qui rend toutes formes indistinctes. Nous continuons néanmoins à explorer les parties . accessibles de la presqu’ile. Sur les dunes nous trouvons : Papaver dubium L.; un peu plus loin une charmante Caryophyllée : Silene conica L., et dans les endroits abrités quelques maigres pieds d'Ulexz Europœus L. Nous réussissons à grand peine à nous procurer quelques échantillons vivants de Convoluulus soldanella L., pour notre jardin botanique. Quelques touffes de Glaucium luteum SCOP., sortent de terre, mais ce sont de vieux pieds qu'il nous est impossible de prendre. Sur toute la partie sablonneuse de la presqu’ile, perpétuellement arrosés par les embruns, le Chrith- mum maritimum L., et le Carex arenaria L., poussent en touffes serrées. Dans tous les points où le sable éboulé forme une petite anfractuosité un peu à l’abri du vent de mer, quelques échan- tillons rabougris de Papavéracées, de Caryophyllées ou de Renonculacées végètent péniblement, sans peut-être pouvoir jamais arriver à floraison. Notre champ d’herborisation est trop restreint et po re la végétation trop en retard, pour que nous puis- sions espérer une récolte fructueuse ; aussi nous décidons-nous à retourner à Fouras. En passant près du petit bois que nous avions côtoyé à l'aller, nous y poussons une pointe, et nous récoltons successivement Ophrys aranifera Hups., Asplenium filix femina BERNH., Veronica chamædrys L., Orchis mario L., et Orchis mon- tana SCHMIDT. Nous emportons cette dernière orchidée vivante pour notre jardin botanique où elle manque. Pendant notre course à la presqu'île d'Enette, le mycologue de lexpédition n'était pas resté inactif. [1 était allé fouiller les bois et rappor- tait : Ag. naucoria pediades FR., Ag. Fanaeolus campanulalus L., relirugis FR., Ag. Inocybe dulcaramus D. C., rimosus BuLL., Ag. Slro- pharia semiglobatus Barscx., Ag. Hypholoma fascicularis Hups., Bolelus granulatus L., qu'il avait trouvés communs aux environs. Pendant le déjeuner la pluie recommencsa juste au moment où deux retardataires, MM. Méhai- gnery et Termonia viennent nous rejoindre. Vers midi, le ciel s'étant à peu près dégagé de nuages, nous repartons pleins d’ardeur, et abordant les bois qui règnent au nord de Fouras, nous y continuons nos recherches. Ainsi que je le disais précédemment, la végéta- TEE tion est en retard, et nos trouvailles sont forcément bornées à un petit nombre de plantes, toutes plus ou moins communes. M. Guillon s’entête à vouloir trouver dans les sables Omphalodes diltoralis MurT., qu’il y a déjà cueilli. Malgré la minutie de ses recherches, il lui est impossible de retrouver cette petite plante. En plus des espèces déjà récoltées fleuries, nous trouvons en abondance : Potentilla fragariastrum Eurx., Primula officinalis Jaca., Viola reichen- baächiana Jorp., et riviniana ReEicx., Pulmo- naria auguslifolia L. Plus loin, sous bois, un véritable lac nous barre la route. Son eau, lim- pide, est toute couverte d’une pellicule jaune _ soufre qu’elle doit aux pins en fleurs dont elle baigne le pied. Les espèces forestières qui nous entourent sont : Pinus marilima LaAM., Quercus ilex L., pedunculala Exrx., et sessiliflora Sm., Corylus avellana L., Salix alba L, Cinerea L., Evonymus Europœus L., ce dernier peu commun. De nouveau nous nous enfonçons sous bois, au milieu de fourrés rendus peu fréquentables par les ajoncs qui y abondent; nous trouvons en fleurs : Vicia augustifolia RoTtx., V. uncinata RouB., et, dans une clairière, quelques pieds de Scorzonera humilis L., que ses larges fleurs d’un beau jaune font découvrir de loin; puis Glechoma hede- racea L., et enfin nous arrivons à une pente eut Sin herbeuse découverte où nous trouvons des milliers d'Orchis morio L., en fleurs. Continuant notre route , nous récoltons : Erysi- mum alliaria L., Capsella bursa pastoris Mæœxcu; plus loin nous rentrons dans les taillis qui bordent la route, et nous débutons par mettre la main sur un champignon que notre mycologue déclare être peu commun, et se nommer Ag. Tricholoma albel- lus FR. Sur la gauche de la route, une série de larges fossés pleins d’eau attirent trois explorateurs qui se dirigent de ce côté, espérant y faire bonne chasse. Une renoncule montre à fleur d’eau ses feuilles arrondies et lobées et ses fleurs blanches à cœur jaune. Ranunculus aqualilis L., dit l’un; nous allons la prendre. D'abord on cherche à. happer la pauvre plante avec un bâton crochu; mais à la moindre pression, la fleur s'enfonce, plonge et disparaît. Une grande décision est prise. M. Dupeux, le plus jeune des trois, se penchant sur le fossé, ira saisir la plante, tandis qu’un appui solide lui sera fourni par l’un de ceux restés au rivage. Malheureusement, à l'instant le plus intéressant de l'opération, l’appui glisse sur le talus et le cueilleur de renoncule s’effondre. Par bonheur ce mouvement défectueux ne se continue pas à fond, et le dévoué botaniste, effleurant la surface de l’eau vaseuse, saisit l’objet de sa convoitise. La TE renoncule résiste, l'appui fléchit un peu, et l’excur- sionniste infortuné plonge la main d’abord, puis le bras, puis l’épaule dans l’eau peu limpide du fossé. Un violent effort en arrière ramène tout le monde en terre ferme. Nous recueillons sur le paletot de notre compagnon Lemna minor l.., en abondance, puis la conquête est examinée et reconnue pour Ranunculus Baudolii, Gop. On fouille de nouveau les taillis voisins : Succes- sivement nous récoltons : Lithospermum purpureo- cœæruleum L., Salvia verbenaca L., Galium cruciatum Scoop. Nous cherchons en vain Pri- mula variabilis Goupir,, au milieu d’un champ de Primula officinalis. Enfin nous arrivons à la station de Saint-Laurent, sans avoir reçu une goutte d’eau. En somme notre promenade a été trop souvent limitée par les terrains inondés que nous avons trouvés sur notre route et rendue peu fructueuse par le retard que le mauvais temps a apporté à la floraison. Espérons que la prochaine excursion sera plus favorisée, et que nous n’aurons pas, comme l’autre jour, à demander M. Foucaud à tous les échos du pays parcouru. EXCURSION AU BOIS DE CHARTRES. 2e | Rapport par M. le D: Ph. DAVID. Ê SET — Le 2 juin dernier la Société des sciences natu- relles de la Charente-[nférieure faisait la deuxième de ses excursions botaniques annuelles. Comme d'habitude elle y avait convié les personnes dési- reuses de s’associer à ses travaux et plusieurs bo- tanistes de bonne volonté avaient répondu à son appel. | Etaient présents au départ : | MM. Beltremieux, Eug. Meyer, Bernard, Groc, Lécart, Thibaudeau et David, membres de la So- ciété, auxquels étaient venus se joindre MM. Tassel, Dupeux , Méhaignery, Ernest et Samuel Meyer, Brossard et Termonia. Le but de l’excursion était la contrée comprise entre Rochefort au Sud, le Breuil-Magné au Nord, nr, Me les routes du Breuil à la Cabane-Carrée à l'Est, et du Breuil à Rochefort à l'Ouest. Ces limites en- serrent une assez vaste étendue de terrains calcaires légèrement accidentés et entrecoupés de bas-fonds argileux et argilo-siliceux. Nous avions donc l’espé- rance d’y faire une fructueuse récolte , car nous trouvions dans notre champ de recherches, des bois, futaies et taillis, des clairières, des cultures et des marécages. Le temps s’annonçait beau; tout en un mot souriait à notre entreprise. À Aïgre- feuille nous trouvèmes M. Foucaud, et à Rochefort, M. Parat, pharmacien, et M. Guillon, Directeur des Contributions indirectes à Angoulème qui déjà s'était joint à nous dans l'excursion à Fouras. Aussitôt arrivés en gare de Rochefort nous nous dirigeons vers la région que nous avions projeté d'explorer. C’est une série de bois connus sous le nom de bois de Chartres. À peine avions-nous fait quelques pas dans le taillis que noustruuvons Carex depauperata Goo, Cypéracée qui n’a encore été signalée que là dans notre département. Malheu- reusement pour les botanistes futurs les bois se défrichent et le moment est proche où la plante - disparaitra. Il faut donc se hâter de la recueillir, ce qui fait que nous en prenons un bel échantillon vivant pour notre jardin botanique où elle manque. La flore de ces taillis est peu variée ; on y trouve en abondance Veronica Chamædrys L., Geranium UE — Robertianum L., Lithospermum purpureo-cœæru- leum L., Pleris aquilina L., Melampyrum pra- tense L., dans les endroits dégarnis ; en somme la végétation ordinaire des taillis. Bien que la saison soit déjà avancée pour les liliacées, nous trouvons quelques pieds d’Aspho- delus albus Wiczp., en fleur. Les essences fores- tières sont peu variées. Quercus pedunculala Exrx., et Sessiliflora SuiTH, Corylus avellana L.,au milieu desquels rampent, grimpent, s’enchevêtrent de mille manières les tiges plus ou moins lisses, rugueuses ou piquantes, de Rosa canina L., de Rubus fruticosus L., de Lonicera periclymenum L., qui nous barrent le passage, nous cinglent la figure, s’accrochent à nos vêtements et nous font souvent écraser par mégarde les fruits rougissants du Fragaria vesca L. Enfin nous débouchons du fourré pour suivre un sentier ombreux le long duquel court un ruisselet dont les berges sont garnies d’{ris pseudo-acorus L., en fleur. Là, peu de plantes fleuries. Quelques pieds de Ranun- culus aqualilis L., Juncus conglomeratus L., et dans une prairie minuscule quelques touffes de Cardamine pratensis L., et d’Orchis laxiflora Lam. Pendant que nous suivons ce chemin ombragé, M. Bernard qui explore des marais sur notre droite récolte deux champignons : ONE 4 Stereum hirsutum sur une barrière de pà- turage ; 20 Agaricus naucoria pediades, épigé dans le pâturage. Nous dirigeant toujours vers l'Ouest, nous arri- vons sur les bords d’un petit marais à fond argilo- siliceux où nous trouvons d’abord MNiltella tenuis- sima KuTz., puis un jonc liliputien, J'uncus cap1- talus WE£IGEL, deux bonnes plantes. Pendant que M. Foucaud donne quelques explications sur Inula dysenterica L., qui croît en abondance aux envi- rons, il s'aperçoit qu'il foule aux pieds de magni- fiques touffes de Trifolium sublerraneum L., le trèfle semeur qui, sa fleur une fois fécondée, l’en- fonce en terre pour y mürir son fruit. Vite nous en levons un pied pour le jardin botanique. Après avoir contourné une petite mare, nous entrons dans des terrains humides , sorte de bas-fond que les travaux du chemin de fer d'Orléans ont creusé le long de la voie. Le Salix repens L., y buissonne à foison ; dans les intervalles de ses ‘touffes nous récoltons : Epipactis palustris CRANTZ, et Spi- ranthes œstivalis RicH., bien que ni l’un ni l’autre ne Soient fleuris; mais ils manquent au jardin. Dans les endroits très-mouillés : Equisetum ra- mMosum SCHLEICH, Telmateia Exrx., et Palustre L,; de belles touffes fleuries de Tetragonolobus Siliquosus RoTH., sont éparses çà et là; cette = 80 == jolie légumineuse aux fleurs jaune soûfre semble affectionner en cet endroit le voisinage immédiat du Salix repens dont elle entoure nombre de pieds. L’'Hypochæris radicata L., croît en abondance, et M. Foucaud nous fait remarquer une particula- rité de cette plante. Tandis qu’un pied est com- plétement glabre , que les feuilles et la tige sont lisses, le voisin est au contraire extrêmement velu et tout garni de poils blanchâtres rudes et dressés. M. Bernard trouve dans ce marécage un nouveau champignon , Agaricus Inocybe rimosus dont le chapeau brun noirâtre ne s'élève que bien peu au- dessus du sol. Signalons enfin une charmante graminée : Briza media L., qui forme de tous côtés des touffes d’une grande élégance. | Ce petit coin de terre paraît aimé des reptiles. En moins d’une demi-heure nous tuons trois cou- leuvres, et nous savons déjà que des hôtes moins inoffensifs hantent ces parages. Le famenx Latet angnis in herb& nous revient en mémoire et nous engage à la prudence. Après avoir fouillé consciencieusement notre petit marais, nous allons retrouver la route. Dans les buissons touffus qui la bordent on trouve Pisum tuffelii LESSON, qui n’a encore été signalé dans le département qu’en cet endroit et à la Sauzaie, af — près de Beaugeay. Encore dans ces deux stations est-il peu commun. Un fourré borde la route à gauche ; nous y entrons espérant faire quelque trouvaille. Hélas ! nous n’y découvrons rien, pas même un maigre sentier. Le genre Uriica est copieusement représenté dans ce taillis, et sentant ces incommodes voisins nous caresser la figure, nous constatons avec regret que le terrain lui plait et qu'il y atteint des proportions inusitées. Quittant ces parages inhospitaliers nous entrons sur la lisière d’un champ de blé, qui parmi sa flore spéciale de Papaver rhœas L., de Lychnis Gythago Lam., de Centaurea cyanus L., nous offre à re- cueillir quelques pieds de Trifolium michellianum SAVI, assez rare dans le département, et au moment où nous rejoignons la route nous trouvons sur le talus au pied du buisson une autre plante rare, Ornithopus compressus L., en fleurs. De distance en distance sur les gazons des bas côtés de la route se dressent les tiges charnues d’une orobanche, Orobanche Rapum, THuiLL. Sur notre droite s'élève une petite futaie de chènes; nous y pénétrons espérant y trouver quelques champignons. Notre seul butin consiste en Lychnis flos cuculi L., qui y pousse en assez grande abondance. Cependant sur la lisière nous levons quelques pieds d'Erythræa centaurium PERS., que nous essaierons de faire reprendre au jardin 2,99 4 botanique, et un champignon : Agaricus pleurotus applicatus (Var. Pezizoïdes.) Avant d'entrer sous bois nous avions fait la chasse à un charmant papillon aurore, Anthocharis cardamines L. Faute de papillonnette et aussi grâce à la maladresse du rapporteur, le brillant insecte nous échap»a. Mais l’heure s’avance, et notre estomac nous avertit qu’il est temps de songer un peu moins à la science, un peu plus au déjeuner. Ce qui fait que nous prenons le plus court pour arriver au Breuil où nous espérons bien que notre repas nous attend. Invités par M. le Curé du Breuil, nous nous rendons chez lui avant de reprendre notre explo- ration. Que M. le Curé Deneux recoive ici un té- moignage de gratitude pour sa gracieuse hospita- lité, nous avons tous été touchés de son accueil affectueux, et les quelques instants de bonne cau- serie que nous avons passés dans son salon comp- teront parmi nos plus heureux souvenirs de la journée. Mais l’état du ciel nous invite à ne pas prolonger notre séjour au Breuil. La commission de météo- rologie nous annonce une série d’averses immi- nentes et, bien à notre regret, nous prenons congé de notre hôte. Le retour se fait par la route de Rochefort, on encombrée de monde, voitures et piétons, car notre promenade a coïncidé avec le jour de fête du Breuil. Les timides ouvrent leurs parapluies et suivent la route, pendant qu'une forte escouade de botanistes convaincus se jette dans les champs, pâturages et taillis de la gauche, fouillant les buis- sons, déboulant et regrimpant sur des pentes ardues, dans l’espoir de quelque trouvaille. Nasturtium pyrenaicum R. B., dans le calcaire, et sur un monticule parfaitement sec. M. Foucaud qui le premier l’a aperçu le croit isolé et demande que le pied soit respecté. Peu après nous trouvons un véritable champ de cette plante dans les mêmes conditions d'habitat. Le fait est bon à noter, car ce Nasturtium est rare dans notre département et il n’est pas encore'signalé comme poussant com- munément aux environs du Breuil-Magné. Nous écartant de plus en plus de la route, nous arrivons dans une région toute de bosselures terreuses et de fondrières, qui constituent le fond de carrières abandonnées et toutes recouvertes d’une végétation pressée de ÆEquiselum telmateia Enr. Remontant sur les talus qui nous rapprochent de la route, nous trouvons Ornilhonus perpusillus L., et enfin dans un petit pâturage proche d’une exploitation rurale , Trigonella ornithopodioides D. C., ainsi que deux champignons : 1° Agaricus Pholiata præcox; 2° Agaricus Atomatus. À partir de ce RU point nous rejoignimes la route, et gagnant par le plus court la gare d'Orléans, nous montions en wagon à quatre heures dix-sept et arrivions à la Rochelle, un peu fatigués, mais heureux d’une journée fructueuse et bien remplie. HERBORISATION DANS LA CHARENTE. D Rapport par M. P. VINCENT. 2 > n-— Le dimanche , 23 juin 1879, à cinq heures et demie du matin, ceux d’entre nous que l’amour de la botanique avait entrainés jusqu’à Angoulême étaient réunis devant la maison de M. Guillon, qui devait nous servir de guide. Etaient présents : MM. Beltremieux, président, Foucaud, Lusson, Georges Bernard, Cassagneaud, Groc, Tassel, Cour- connais, Thibaudeau et Vincent, puis MM. Guillon, Redeuilh, Maupon, Duffort et Bouchet. Peu d’instants après nous avions descendu l’une des pentès d’Obezines, franchi le faubourg et étions entrés en plein bois de Crages. La quête commen- çait et chacun selon son espoir ou sa fantaisie courait à travers bois. Pour moi, à qui les fonctions de secrétaire venaient d’être dévolues, je, m’atta- Si UE chai aux pas de M. Foucaud pour noter les plantes intéressantes au fur et à mesure qu’elles se pré- sentaient. Comme Marie de l'Evangile, j'avais choisi la meilleure part et l’acceptation des fonctions de secrétaire n'avait pas été faite sans égoïsme de ma part, je dois l'avouer. J'étais sûr , placé comme je l’étais, de voir souvent beau et bon , botanique- ment parlant. Le bois que nous traversions n’était pas grand, mais en peu de temps nous n’y constatämes pas moins que Pimpinella magna L., Hieracium mu- rorum L., Hieracium sylvaticum D. C., Euphor- bia verrucosa L., Peucedanum cervaria LAPEYR., toutes plantes non vulgaires et bonnes à citer. Le bois franchi, nous entrons dans les chaumes du même nom, lieu d'élection de l’excursion en même temps que des botanistes. Les chaumes de Crages ne sont jamais fouillées par la charrue ni par la bêche, et pour cause. Les plantes qui y ont établi leur demeure, y croissent en paix, y vivent à leur gré , sans lutte au moins contre l’homme; car là, non moins qu'ailleurs, la lutte pour l’exis- tence ne cesse pas pour elles d’être vive, et les espèces s’y font comme partout, la guerre pour la vie. Mais elles y sont exemptes de toute influence de culture et elles s’y montrent avec tous leurs caractères, sans autre modification que celles que la nature seule leur fait subir. QT Le C’est en effet une terre classique pour le bota- niste que les chaumes de Crages. Aussi les espèces y abondent-elles et notre excursion eüt été bien courte si nous ceussions voulu noter toutes celles que nous rencontrions. Forcément notre attention ne se porta que sur les plus rares, sur les plus dignes d'attirer notre attention en pareil lieu. J’eus bientôt noté Nigella damascena L., Sedum anopetalum D. C., Spiræa obovata WizLp., dont les buissons forment de petites forêts en minia- ture ; puis Arlemisia camphorata Viz., et Convol- vulus cantabrica L., qui y abonde et couvre de larges espaces de ses longs bras trainants terminés par ses fleurs élégantes. Là, un champignon nous arrête , c’est Coprinus fimetarius FR,, puis Aga- ricus Pholiota durus BoLT., nous est signalé par notre mycologue qui se sépare un instant de nous pour courir à la recherche des plantes cellulaires pour lesquelles nous connaissons et apprécions sa double passion. La botanique ne défend pas d’être gourmet; nous savons qu'elle y pousse au con- traire. Nous aurions volontiers suivi notre compagnon que nous ne voyions pas s'éloigner sans envie ; mais notre charge nous imposait des devoirs. « Helianthemum pulverulentum D. C., » cria le botaniste, et le crayon dut faire son office; puis vinrent Kœleria valesiaca GauD., Trinia vulgaris ME 7" SR D. C., Carex humilis Leys., Crucianella, augusti- folia L., Helianthemum procumbens Duxna., Linum suffructicosum L., et Melica nebrodensis PaRLAT. qui manquait au jardin et dont il nous fallut faire ample provision. Nous étions alors au fond d’une carfière aban- donnée depuis longtemps. Des plantes nombreuses ont profité de l’abandon pour s’y établir et y vivre en paix et à leur aise. Notre botaniste furetait avec une ardeur qui me ravissait, moi médiocre initié, mais admirateur convaincu ; à le voir affairé, inquiet, agité même, on eût dit qu'il pressentait qu'une nouvelle découverte l’attendait là. En effet, au bout de quelques minutes, il se relevait triom- phant tenant dans ses doigts une plantule délicate, Arenaria laxa Jorp., qu'il avait le plaisir et l'honneur de signaler pour la première fois en ce lieu et qu'il montrait à nos amis d’Angoulème étonnés mais ravis du succès de leur hôte. C'était bien elle : lunettes, loupes et flores confirmaient la découverte. En continuant et en descendant dans une fraiche vallée nous notons encore Arenaria controversa Boiss., Hulchinsia petræx R. Br., Orobanche Teucrii Hozz., Prunus mahaleb L., Avena sul- cala GAY, Campanula erinus L., et dans la vallée Tragopogon orientalis L., la seule espèce du genre que nous ayons trouvée dans l’excursion. te La vallée franchie, nous rencontrons successive- ment Valerianella coronata D. C., Rhamnus infec- torius L., Leucanthemum graminifolium L., trois _très-bonnes plantes dont la dernière, rare chez nous, manquait à notre collection ; puis Genista pilosa L., Euphorbia gerardiana Jaco., Phalan- gium ramosum Lam, et Linum Loreyi Jorp. petite plante à fleur bleue, dont la gracieuse co- rolle égaye le tapis vert des Chaumes. Nous nous rapprochons un instant des terres cul- tivées pour trouver Fodospermum laciniatum D.C., et nous cueillons en chemin : Thesium humifusum D. C., Neckera crispa Hepw., Asplenium rula mu- raria L., Orobanche epi hymum D. C., Cardun- cellus mitissimus D. C., dont le type à longue tige est là très-commun, Echium Wierzbickii Rercx., Potentilla chaubardiana T., Rosa pimpinellifolia L., gracieux petit rosier qui forme une vraie forêt en miniature, Fesluca distachya P. B., Micropus ereclus L., Iberis affinis Jorp., Allium panicu- latum L., Linum corymbulosum REïcH., et enfin. Podospermum laciniatum D. C. Tout à coup la nature du sol change et nous entrons dans un petit bois qui croit dans un terrain tertiaire où nous recueillons Erica scoparia L., Erica cinerea L., et Calluna vulgaris SALISB., trois bruyères parmi lesquelles se trouvent Orchis bifolia L., et la variété à feuilles étroites d’Orobus 1 0) 2e tuberosus L., ainsi que Geranium sanguineum L., Campanulla rotundifolia L., et Leontodon his- pidus L. à C'est à ce moment que notre mycologue nous rejoignait apportant avec lui Agaricus (stropharia) stercorarius FR., et semiglobatus Bartscx., Poly- porus versicolor FR., qu'il avait recueillis en cou- rant à travers les chaumes. La première partie de l’excursion était terminée. Il nous restait à nous rendre à la Couronne, joli village dans une situation délicieuse. On trouverait difficilement un site plus gracieux. Mais ce n’est pas seulement par la beauté du site que le joli village se recommande. Il nous réservait un bien plus curieux spectacle. Les botanistes sont du reste gens privilégiés à qui les plus heureuses surprises sont ménagées dans leurs courses. Vous vous rappelez tous, mes chers collègues, le bon souvenir qui nous est resté de Mervent, où nous ne fimes pas que cueillir et admirer des plantes. Nous n’avons pas été moins heureux à la Couronne. Nous y avons vu une charmante église romane, entière ou du moins restaurée avec une telle intelligence qu'aucune des parties neuves ne se reconnait dans l’ensemble. Puis les ruines de l’église d’une immense abbaye du XIII siècle, curieux monument d’une architecture superbe où le roman qui s’en va se mêle au gothique qui no vient. Rien de plus beau et de plus triste à la fois que ces colonnes de la plus suprême élégance s’élevant seules au milieu des frontons brisés et des décombres épars. On admire ce que surent faire ceux de nos pères qui ont écrit leur foi avec de tels caractères, et on maudit ceux qui ont porté une main sacrilége sur ces livres admirables. Comme parmi toutes les ruines, le botaniste pourrait faire ample récolte. Chaque poignée de poussière que recèlentles murs disjoints est devenue un petit jardin à flore spéciale. Mais l'émotion qui nous étreint arrête nos recherches et nous ne notons en passant qu'un petit champignon : Stereum rubiginosum Fr. Le soir, il restait à visiter le marais où nous n’allons pas tous. Les uns doivent partir de suite ; les autres, et j'en suis, se sentent trop fatigués. Les plus braves vont jusqu’au bout et ont le plaisir de cueillir encore Dædalea confragosa PErs., et Agaricus (amanita) ovoideus Buzz. , et les phané- rogames: Eriophorum latifolium Gaun. Ophioglossum vulgalum L. Orchis divaricata Lam. Orchis pyramidalis L. Helleborus fœtidus L. Scirpus holoschœnus L. Un mot en finissant, un mot de remerciment 2109 pour nos amis d'Angoulême, qui nous ont cordia- lement reçus, pour un ami Nantais, qui a partagé notre course. Nous garderons longtemps le sou- venir de l'accueil fraternel que nous ont fait M. Guillon, Directeur des Contributions indirectes, un vétéran de la botanique, un guide toujours sûr pour les inexpérimentés, en même temps qu’un vigilant cicerone qui pense à tout ce qui peut être utile et agréable à ceux qu’il guide ; M. Redeuilh, Directeur des Contributions directes , qui vint à la gare avec M. Guillon au-devant des excursionnistes rochelais, leur fit également le plus affectueux accueil; il offrit l'hospitalité à plusieurs d’entre eux et les accompagna dans leur expédition avec son collègue des Contributions indirectes ; M. Maupon, dont les qualités de botaniste ne font que mettre en relief celle du savant et de l’homme d’esprit. On a dit bien des fois que les botanistes sont les meilleures gens du monde. MM. Guillon, Duffort, Redeuilh et Maupon l’ont prouvé une fois de plus. Que grâces leur en soient rendues par nous tous ! EXCURSION BOTANIQUE FAITE DANS L'ILE DE RÉ EN JUIN 1879 Par MM. À. SAVATIER et J. FOUCAUD. i) ET ns Rapport par M. A. SAVATIER. EE 7 En nous séparant au retour de notre excursion dans les landes de Montendre au mois de mai 1878, M. Foucaud et moi nous nous donnions rendez- vous à Aigrefeuille pour le 3 juin 1879 et nous désignions l'ile de Ré comme champ de nos recherches botaniques. Le 2 juin de cette année se trouvait être le lundi de la Pentecôte, jour fixé par la Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure pour une excursion botanique que devait diriger M. Fou- caud; je fus convié par cet excellent ami à y prendre part et ce ne fut qu'à mon grand regret que je ne pus aller faire connaissance avec les habiles botanistes au nombre de quatorze qui s'étaient groupés autour de lui et qui devaient revoir dans le bois de Chartres, près Rochefort, Carex depauperata Goo, plante indiquée là depuis bien des années par M. Lépine, mais qui n’ayant pas été retrouvée avait été considérée par M. Foucaud, dans une notice antérieure à cette date, comme ayant à jamais disparu de cette loca- lité par suite des défrichements. Lorsque nous nous rencontràmes le lendemain à la gare d’Aigrefeuille , M. Foucaud me fit espérer que nous trouverions à la Repentie ou à Saint- Martin MM. Maupon de Nantes, Guillon d’Angou- lême et David de la Rochelle ; je ne puis attribuer qu’à la tempête qui a sévi toute cette journée le désappointement que nous avons eu de ne pouvoir serrer la main de ces excellents collègues. Il était huit heures quand le courrier de la Ro- chelle nous descendit à la Repentie ; mais la tem- pête qui sévissait avec violence n'ayant pas permis au bateau de faire la traversée, nous résolümes d'explorer ce jour-là la côte jusqu’à Nieul où nous étions assurés de trouver un gîte pour la nuit. Entre les galets qui bordent le petit port de la Repentie, nous cueillons Sedum rupestre L. Un peu plus loin sur les pelouses qui couvrent les UE = hautes falaises dont la Repentie et le port de Lau- zières sont les deux points extrèmes, Trifolium suffocatum L., Bellis pappulosa Bossier, Iris spu- ria L., Linum strictum L., Convolvulus lineatus L., Ægilops ovata L., Lithospermum apulum WAuL., Scorzonera hirsuta L. et Potentilla Uhau- bardiana T.-LAGRAVE. Chemin faisant nous cueillons près du Plomb Ononis reclinata L., et nous remplissons nos boites d’une ample provision de champignons comestibles appartenant aux espèces Psaliola arvensis SCHÆFF., et Marasmius oreades FR., et nous nous promet- tons bien en arrivant à Nieul de leur rendre les honneurs qui leur sont dus. Du port au village de Lauzières nous cotoyons des canaux dans lesquels flottent des Ruppia non fruc- tifiés, et nous récoltons près des maisons de rares et mauvais échantillons de Glyceria procumbens Su. À trois heures nous serrons la main de M. Guérin, receveur des douanes à Lauzières, qui nous fait l'accueil le plus amical. Malgré la résistance de notre ami, nous dümes abandonner ce village pour nous diriger sur Nieul ; nous allâmes sous la con- duite de M. Guérin reprendre les falaises que nous avions laissées au port, falaises sur lesquelles à part Stachys heraclea ALL., nous n'eûmes à cons- tater que les espèces précédemment notées, non loin d’une ancienne habitation seigneuriale, appelée PROG la Prée-aux-Bœufs, nous cueiïllons une rose sibé- rienne Rosa lutea SM., qui, quoique non spontanée, se maintient cramponnée dans un vieux mur de clôture depuis bien des années sans doute. Le lendemain 4 juin nous reprenions le chemin de la Repentie où nous arrivions vers huit heures et demie. Le petit bateau à vapeur qui relie Rivedoux à la Repentie jeta l’ancre à peu de distance des ro- chers qui avoisinent ce dernier port, la mer trop basse à cette heure ne lui ayant pas permis de rentrer dans le hävre. Nous montâämes dans le canot destiné à nous transporter de terre à son bord; après une demi-heure d’une belle traversée, nous mettions lé pied sur les sables de la pointe de Sablanceaux après avoir passé au préalable sur le dos des matelots du bord, parce qu’en raison de la basse mer ces braves marins se trouvent dans l'obligation de se mettre dans l’eau jusqu’à mi-jambe et de vous transporter jusque sur le sec. Nous remettons nos bagages à l’ânier qui les transportera à Rivedoux au courrier d’Ars en lui recommandant de les déposer à Saint-Martin chez un ami de M. Foucaud, M.-Cousin, où nous avons établi notre quartier général ; quant à nous, nous nous dirigeons sur le fort de Sablanceaux que des ouvriers sont occupés à réparer ; nous parcourons 97 — les dunes tantôt herbeuses, tantôt dénudées qui s'étendent jusqu’à la propriété du Deffend et qui nous donnent Cynanchum acutum L., le seul point de l’île où nous l’ayons vue, puis les plantes communes aux sables maritimes et que nous reverrons dans toutes les dunes de l'ile. Parmi ces plantes croît Erodium sabulicolum Jorr., qui ne doit peut-être son aspect particulier qu’au voisinage de la mer. Deux ou trois années de culture éclair- ciront la question. Nous sommes en face du rocher le Lavardin, écueil sur lequel est bâti le phare de Chauveau. En nous rapprochant du Deffend nous cueillons Lysimachia linum stellatum L., en compagnie d’'Omphailodes liltoralis Mur. ; cette dernière plante constamment exposée aux rayons du soleil est rabougrie et n'offre pas les belles proportions qu'on lui rencontre dans Pile d’Oleron sous les Pins de Boyardville; nous notons aussi Alyssum campestre L., commun dans les deux îles, mais qui manque à ChâtelAillon d’après M. Foucaud, Crepis suffreniana D. C., déjà trop avancé pour être récolté mais qu’on reconnaît facilement à ses achaines, enfin une seule touffe de Diotis candi- dissima DESr., qui battue par la vague dans les grandes marées aura probablement le même sort que celle que j'ai observée autrefois dans l’île d’Oleron. OR A partir du Deffend la culture de la vigne arrive jusqu’au bord de la falaise qui n’a dans ces en- droits qu’une élévation d’un mètre à peine, aussi la mer ne respecte-t-elle pas toujours ces vignobles, car nous y constatons des traces toutes récentes de ses incursions. Ces falaises sont littéralement couvertes de Crithmum maritimum L. La côte ne nous offrant plus d'intérêt botanique, nous coupons à travers champs pour joindre le joli bourg de Sainte-Marie, dans ce trajet nous notons Diplotaxis muralis D. C., Euphorbia cypa- rissias L., Geranium pusillum L., Fumaria parvi- flora Lois., abondant dans toute l’île, Ranunculus trilobus DEsr., Ranunculus muricatus L., que nous retrouverons dans bien d’autres localités, cette dernière plante bien plus répandue que l’autre. En nous rendant de Sainte-Marie à la Flotte nous traversons le village de la Noue qui nous fournit Smyrnium olusatrum L., Lepidium latifo- lium L., Silene brachypetala RoB. et CasrT., Trifo- lium suffocalum L., Ranunculus muricatus L. Les trous dits à anguilles voisins de ce lieu abondent en Chara aspera Wizo., Ruppia rostellata RoTx., Zannichellia palustris Wizzo. Les vignes et les champs d'orge qui s'étendent jusqu’à la Flotte nous fournissent Allium paniculatum L., Geranium pusillum L., Papaver collinum Boc. Cinq kilomètres nous séparent de Saint-Martin ; OO malsré la rapidité de notre marche, nous ne pou- vons devancer la nuit qui arrive avec nous aux portes de l’antique cité rhétoise. Nous distinguons néanmoins à la lueur du crépuscule dans les fossés de la première enceinte de magnifiques touffes de Simyrnium olusatrum L. Nous profitons de la cor- diale hospitalité que nous offre M. l’Instituteur Cousin, et le lendemain à notre lever nous cueil- lons entre le port et la citadelle Lavatera cretica L., Erodium malacoïdes Wizzp. ; puis sur le faite des murs de clôture de jardins qui comprennent un vaste espace entre la porte du levant et la ville, nous voyons quelques pieds de Barbarea præcox R. BR. , et nous faisons ample moisson de Sisym- brium columna L. L'heure du déjeuner étant sonnée nous rentrons dans l’anfique palais qui abrita les amours du fameux duc de Buckingham, palais aujourd’hui transformé en hôtel-de-ville, palais de justice, maison d’école, ete. Cet immense édifice forme l’un des côtés d’une belle et vaste place plantée d’ormeaux séculaires dont quelques- uns ne mesurent pas moins de trois à quatre mètres de circonférence. Nous partons ensuite dans la direction de la Couarde en passant à peu de distance du Bois. Notons en sortant par la porte du couchant sur le talus du rempart Erodium moschatum 1/Her. Dans toutes les vignes situées entre Saint-Martin, Le Bois — 100 — et la Couarde pullule Ranunculus muricatus L. ; dans des vignes et des champs voisins des Ma- rattes, près la Couarde, croit en abondance Thlaspi arvense L. À la Couarde nous voyons Smyrnium olusatrum L., et Asplenium marinum L. De la Couarde au Martray la côte est bordée de vastes dunes dont une partie est plantée de Pins. La végétation de ces sables ne nous offre rien de particulier et ce n’est qu’au Martray que nous avons à signaler Smyrnium olusatrum L., Trifolium suf- focatum L., Sisymbrium sophia L. Dans ce lieu, l'ile de Ré se rétrécit à tel point que la distance qui sépare les deux mers n’est que de quelques mètres et que ce n’est qu’à la puissance des digues construites par les ingénieurs maritimes qu’elle doit de jouir encore de son unité. Laissant alors la grande route pour suivre le dédale des sentiers tracés sur les marais salants nous touchons au bout d’une heure au port d’Ars. L’excursion que nous projetons pour le lende- main est fort longue et nous calculons déjà les fatigues du voyage , quand M. Simon, maire d’Ars et ancien maître de M. Foucaud, nous fait la gra- cieuseté de nous offrir sa voiture pour notre retour. Aussi sommes-nous sur pied dès le lever de l'aurore , et nous marchons dans la direction du couchant pour joindre les dunes qui bordent la MOI — côte jusqu’auprès de Saint-Clément ; en traversant la plaine pour les atteindre nous cueillons Fumaria confuna JorD., Geranium pusillum L., Ranunculus muricatus L., et Matricaria chamomilla L. Nous n'avons rien de nouveau à noter sur les dunes et les falaises qui les supportent jusqu’à la tour des Baleines. Nous laissons Saint-Clément à droite avec ses vastes champs d'orge et ses marais salants qui occupent tout le pays compris entre ce bourg et celui des Portes et nous suivons le chemin qui con- duitau village du Gillieu afin de reprendre les dunes qui sont situées entre cette localité et les Portes. Nous y revoyons Lysimachia linum stellatum L., Omphalodes httoralis Murt., Erodium sabulicolum JorD. Au bas de ces dunes on rencontre un tout petit marais où nous notons Juncus anceps LA HARPE, Galium constrictum CHAUB., et à quelques pas de là Smyrnium olusatrum L., et Sisymbrium sophia L., au village appelé la Rivière Smyrnium olusa- trum L., Lepidium latifolium L., qui existe aussi au bourg des Portes où nous déjeunons. Au Fier d’Ars nous retrouvons Lysimachia linum stellatum L., Omphalodes littoralis Mur., Crepis Suffreniana D. C., Ononis reclinata L., Trifolium suffocalum L., Lavatera cretica L. De là nous retour- nons aux Portes où arrive en même temps que nous le cocher de M. Simon ; peu d’instants après, nous descendions à Ars. L’heure du diner n'étant pas — 102 — encore arrivée nous en profitons pour aller au puits dans lequel M. Lemarié a récolté autrefois Cystop- teris fragilis Bern. Cette plante y brille par son absence ; nous n’avons pu la découvrir dans aucun des nombreux puits que nous avons examinés. Le samedi 7, nous avions à nous rendre à Loix; le chemin qu'il nous fallait parcourir pour y arriver était d’une longueur démesurée comparativement à la distance qui nous en séparait par la mer. Quel parti prendre ? Nous nous décidons à frêter un canot. Nous voilà donc à la merci de deux robustes rameurs qui poussent avec vigueur notre fragile esquif. La mer est d’un calme parfait et notre traversée qui dure moins d’une heure s'effectue dans les meilleures condi- tions ; mais des nuages amoncelés nous menacent d’une pluie torrentielle. Nos marins nous débar- quent sur les galets situés à l'Ouest des marais salants de Loix et nous n'avons que quelques mètres à parcourir pour arriver à l'immense digue élevée pour protéger cette contrée des inondations, voire même d’une destruction complète. Les terrains incultes qui s'étendent des marais à la digue et lui servent de contrefort nous donnent Barlsia bicolor D. C., Chrysanthenum maritimum L., Kœleria phleoides Pers. En nous dirigeant de la digue sur Loïx, signalons Matricaria chamomilla L., répandu dans l'ile, et — 103 — Silene brachypetala RoB. et Casr., au bord des chemins des nombreux champs d'orge au milieu desquels nous voyons çà et là des enfants occupés à frapper deux pierres l’une contre l'autre, ou à agiter des grelots et des sonnettes pour détourner les moineaux des récoltes. C’est que l’île de Ré ne cultive que l’orge comme céréale , et si on demande aux cultivateurs la raison pour laquelle ils ne sèment pas de froment, c’est, répondent-ils, parce que nos terres sont trop fortes et qu …il ne pousserait qu’en paille. Après avoir savouré l'excellent vin blanc de Loix, nous partons frais et dispos pour le Groin, sorte de promontoire situé à l'Est du bourg. Mais à peine avions-nous parcouru quelques centaines de mètres que les nuages amoncelés dans la ma- tinée se fondent en pluie beaucoup trop intense. Nous avions à cœur de récolter Allium magicum L., dans sa station unique ; c’est sans contredit l’une des plantes les plus singulières de notre Flore. Les renseignements pris à quelques per- sonnes sur le lieu où nous pourrions la voir ne nous avaient qu'imparfaitement mis sur la voie quand, à peu de distance de Loix, nous rencontrâmes épars sur le chemin que nous suivions des débris encore frais de ce végétal. À ce moment-là reve- naient des champs des travailleurs que le mauvais temps en chassait ; aux questions que nous leur — 104 — posàmes, l’un d’eux se fit un vrai plaisir de re- tourner sur ses pas, et malgré la pluie nous arracha au moyen de sa pioche cinq ou six pieds magni- fiques d’Allium magicum L., tout en nous faisant observer qu’il rendait service au propriétaire du champ où il les arrachait, parce que cet ail, par la grande largeur de ses feuilles et la grande multi- _plication par ses bulbilles, étouffe les autres végé- taux qui croissent autour de lui et devient ainsi un véritable fléau pour les agriculteurs. Une pluie battante nous accompagne jusqu’au Groin, mais le temps presse , et malgré les grandes herbes qui nous mouillent jusqu'à mi-jambes, nous récoltons Trifolium suffocatum L., et stellatum L., Polypogon marilimum WiLzzp. La mer est basse en sorte qu'il nous est impossible de nous faire con- duire à Saint-Martin par cette voie, il nous faut forcément revenir à Loix afin de prendre le chemin qui nous ramènera auprès de la Couarde sur la grande route d’Ars à Saint-Martin ; en suivant la côte nous recueillons des échantillons de Slatice lychnidifolia DE GIRARD, peu avancés mais bien reconnaissables, dans les vignes de Loix, Fumaria confusa JorD., Ranunculus muricatus L., et sur le chemin glissant qui nous sépare de la grande route nous retrouvons Lavatera cretica L. À une heure nous rentrons chez M. Cousin; nous nous hâtons de mettre nos récoltes sous — 105 — presse, et comme le ciel s’est éclairci, nous allons à trois heures prendre le courrier de Rivedoux afin de visiter ce point que nous avions laissé sur notre droite à notre entrée dans l’île ; à Rive- doux même nous cueillons Trifolium suffoca- tum L., Silene brachypelala R. et CAsT., Sisym- brium sophia L.; nous suivons la côte jusqu’au fort la Prée où malgré nos recherches attentives nous ne pouvons découvrir Polygala monspeliaca L., de même qu’il nous est impossible de constater sur les ruines de l’église de Saint-Laurent de la Prée Scrofularia scorodonia L., rareté qui a été _ vue là il y a déjà de longues années par feu M. Delalande , sur le parcours de Saint-Laurent à la Flotte nous notons seulement Euphorbia cypa- rissias L., et Erodium malacoides Wii. Le dimanche matin, 8 juin, nous embarquons à bord du Jean-Guiton qui après une heure et demie de traversée un peu houleuse nous débarque sur le quai de la Rochelle. M. Foucaud et moi nous allons prendre un dernier déjeuner ensemble après lequel nous nous acheminerons vers la gare de l'Etat. En attendant le signal du départ nous des- cendons à quelques pas de là cueillir Raphanus maritimus SM., et Polypogon littoralis L. Puis nous nous serrons la main pour rejoindre nos bourgades en nous promettant bien de faire quelques excur- sions nouvelles aux vacances. 8 — 106 — Nous avons eu en effet le plaisir de faire le 8 et le 9 septembre une herborisation des plus fruc- tueuses sur les côtes de la Gironde depuis Barzan jusqu’à Saint-Fort, la lande de Mortagne à Saint- Genis ; et une seconde fois nous nous réunissions à Taillebourg le 27 septembre pour visiter Nieul- les-Saintes, Pizany, le Terrier-de-T ulon, Sablan- ceaux, le Gua, la lande de Cadeuil, si riche, la Tour-de-Broue, les marais de Saint-Jean d’Angle à Saint-Just et de là nous allions demander un gite à Chéray, île d’Oleron, pour visiter en compa- gnie de M. Reau, instituteur à Saint-Georges, la Martière et les marais du Labeur et le lendemain les dunes de Saint-Trojan ; M. Raux, instituteur à la Brousse de Blanzac, et M. Sochagzeusky, phar- macien à Saint-Georges d’Oleron s'étaient joints à nous pour cette dernière excursion. Toutes les raretés observées dans ces excursions seront notées dans un rapport sur les herborisations faites dans la Charente-[nférieure en 1879 que M. Foucaud se propose de publier prochainement... SOCIÉTÉ BOTANIQUE ROCHELAISE. M Rapport de M. LUSSON, SECRÉTAIRE, A la Société des Sciences naturelles. ——D##— MESSIEURS, L'article IV du règlement limite à cinquante le nombre des membres qui peuvent faire partie de la Société botanique rochelaise pour l’échange des plantes françaises. Ce nombre est désormais atteint et nous avons eu le regret de répondre même à plusieurs demandes nouvelles que nos cadres étaient remplis. La Société fonctionne désormais dans des condi- tions normales. Le catalogue des plantes échangées pendant l’année 1879, que j'ai l'honneur de vous présenter, — 108 — vous permettra de constater les résultats sérieux déjà obtenus. Sans méconnaître qu'il reste encore beaucoup à faire, votre comité est cependant très-heureux de constater que les résultats des deux premières années présentent les meilleures garanties pour l'avenir. HERBORISATIONS FAITES DANS LA CHARENTE-INFÉRIEURE EN 1879. er En ns Rapport par M. J. FOUCAUDL. NE Dans les herborisations qui ont été faites dans la Charente-Inférieure en 1879 plusieurs raretés pour la Flore charentaise ont été découvertes; au nombre de ces raretés ‘se trouvent neuf plantes nouvelles pour le département. La plupart des plantes qui font l’objet de cette notice ont été observées dans les herborisations que mon ami le docteur Savatier et moi nous avons faites ensemble. Ranunculus fluitans Lam. — La Boutonne près la Vergne. R. muricatus L. — Répandu çà et là au bord des chemins, des fossés, dans les cultures de l’île de Ré où il est presque aussi commun que R. tri- lobus DEsr. — 110 — Papaver collinum Bo. — Cultures près le bois Henri IV dans l’île de Ré. Fumaria confusa Jorn. — Çà et là dans les haies de Tamarix, les vignes de l’île de Ré surtout dans la partie Nord-Ouest. F. micrantha Lacasc. — Moissons de la Vergne près Saint-Jean d’Angély. : Diplotaxis tenuifolia D. C. — La Poste en Saint- Hippolyte où il a été introduit accidentellement ; s’y répand. Sisymbrium officinale ScoP., var. leiocarpum. — La Rochelle (docteur Maupon) ; Chéray en Oleron. (Voir Herborisations de 1878-1879, par M. J. Lloyd.) S. austriacum JaAcQ. — Rochers de la Gironde de Saint-Seurin à Mortagne. S, sophia L. — Le Martray et la Rivière dans l'île de Ré. Lepidium latifolium L. — La Noue, les Portes. dans l’île de Ré; la Prée-aux-Bœufs près Nieul- sur-Mer. Hutchinsia petræa. R. BR. — Anais, la Jarrie, Puyravault. Doit se trouver sur bien d’autres points où il n’a pas encore été aperçu à cause de sa petite taille. Helianthemum procumbens Dux. — Coteaux pier- reux près Trizay. Viola permixta Jorn. — Haies de Saint-Chris- tophe et de la Jarrie. — 111 — Cette plante est nouvelle pour le département et se trouvera sur d’autres points ; elle n’a pas été remarquée plus tôt parce qu'elle a peut-être été confondue avec d’autres espèces. V. segelalis Jorp. — Moissons d’Aigrefeuille. Nouveau pour le département. Polygala depressa WEND. — La Branderie en Plassay (Tesseron). Cucubalus baccifer L. — Brou en Saint-Sornin où M. le docteur Savatier et moi nous n’en avons trouvé qu’un pied dans une haie. ‘ Il y a quatre ans, j'ai reçu de M. le docteur Berher, d'Epinal, savant et infatigable botaniste, un pied de Lychnis diurna Sigru., qui, cultivé dans le jardin botanique départemental de la Rochelle, a donné de nombreuses capsules de graines fertiles. La fécondation de ce Lychnis m'a paru un fait d'autant plus intéressant à constater et à étudier que l'existence de cette Caryophyllée dans la Cha- rente-Inférieure est très-douteuse ; la seule station notée étant le Gouffre de la Sèvre où il ne m’a pas été possible de la rencontrer. Cette plante n’avait aucune fleur à étamines ; la fécondation était donc due à une plante de la même espèce ou plutôt à Lychnis vespertina SIBTH., seule plante du genre Lychnis que l'on rencontre à la Rochelle et dans les environs, même à une très- grande distance. Pour savoir à laquelle des deux — 112 — plantes devait être attribuée cette fécondation, j'ai fait des semis qui ont parfaitement réussi. S'ils m'avaient donné Lychnis diurna SIBTH., j'aurais été porté à croire à l’existence presque certaine de quelques pieds de la plante dans la contrée, mais il n’en a pas été ainsi, et J'ai obtenu un bel hybride dont le parent porte-pollen est Lychnis vespertina puisque ses caractères tiennent de ce dernier et du Lychnis diurna. Cet hybride se produira peut-être dans les en- droits où les parents croissent côte à côte, et, par cela même, il peut avoir une certaine valeur. Afin qu’on puisse le reconnaître facilement, si l’on vient à le rencontrer, je donne ci-dessous la description que j'en ai prise sur le vif dans mes cultures : Lychnis vespertino-diurna. — Fleurs dioïques plus longuement pédonculées que chez les parents, grandes (25 à 30 mil.), rose clair en dessus et bien moins colorées en dessous, surtout sur les pieds femelles où elles sont d'un blanc lavé de rose. Pétales munis à la base de quatre écailles tron- quées dentées dont les deux extérieures sont moins larges que les deux autres. Calice renflé ovoïde dans les fleurs femelles et oblong dans les mâles, à poils nombreux dont quelques-uns sont glandu- leux à la base. Dents du calice lancéolées aiguës, Styles 5-6, velus dans toute leur longueur. An- thères linéaires. Filets velus à la base. Capsules — 113 — plus petites et plus courtes que dans Lychnis ves- perlina , à dents aiguës, courbées en dehors. Graines grisâtres, couvertes de tubercules coniques tronqués (au microscope). Feuilles ondulées sur les bords, molles, oblongues, aiguës; les infé- rieures grandes et atténuées en pétiole ; les supé- rieures sessiles oblongues, lancéolées, longuement accuminées. Tiges longues, ascendantes, dilfuses et _ couvertes de longs poils. Cette plante a le port de Lychnis vespertina ; ses fleurs sont odorantes surtout le soir et le matin et ne se ferment le jour que par la chaleur ; dans les journées humides elles restent constamment ou- vertes. Spergula subulata Sw. — Lande de Cadeuil. . Arenaria laxa JorD. — Archingeay. Nouveau pour le département. M. le docteur Savatier et moi nous avons trouvé à Saint-Georges-des-Coteaux les débris d’un Arenaria qui nous paraît appartenir à cette espèce. Linum suffruticosum L. — Chaumes de Péré, Lavatera crelica L. — La Rivière, la Couarde, etc., dans l’île de Ré. Elodes palustris SPacx. — Lande de Caideuil. Geranium pusillum L. — Saint-Hippolyte. Cette plante est répandue dans l'ile de Ré où elle n'avait pas encore été remarquée et se trouve notamment à Sainte-Marie, Saint-Martin, Ars, Loix. — 114 — Cytisus supinus L. — Bois de la Bourelle (Tes- seron); bois d’Essouverts et du Thou. Ononis striala GouaAn. — Répandu du Thou à Péré. Medicago lappacea LAM. — Mortagne-sur-Gironde. Melilotus alba DEsr. — Dunes de Saint-Trojan (N. Reau). Trifolium suffocatum L. — La Repentie et dans l’île de Ré où M. le docteur Savatier et moi nous l'avons rencontré à Rivedoux, Sainte-Marie, Saint- Martin, le Fier d’Ars, la Noue, etc. T. medium L. — Bois du Thou. Dorychnium suffruticosum ViLzz. — Terrains arides près Sablonceaux. Astragalus purpureus Lam. — Fougerolle près Saint-Crépin. A. glycyphyllos L. — Archingeay (Tesseron) ; bois de la Bourelle près Tonnay-Boutonne. Vicia hirta BazBis. -— Moissons de Saint-Chris- tophe. Nouveau pour le département. (Voir Her- borisations de 1878-1879, par M. J. Lloyd.) Pisum Tuffetii LEsson. — La Jeannière près Tonnay-Charente (Riveau). Prunus mahaleb L. — Du Thou à Péré. Potentilla chaubardiana T.-LAGRAvVE. — Cette plante qui n’avait encore été observée dans la Charente-Inférieure qu’à la pointe du Chay, est répandue au bord des chemins et dans les pelouses — 115 — de Saint-Christophe et des environs , et certaine- ment sur bien d’autres points de toute la partie calcaire du département. M. Tesseron et moi nous l'avons observée au bois de la Boureile. M. le docteur Savatier me l’a ensuite communiquée de Beauvais-sur-Matha, et en allant herboriser dans l'ile de Ré, où nous sommes restés huit jours, nous l’avons cueillie en- semble sur les falaises qui s'étendent de la Re- pentie à la pointe du Plomb. Œnothera biennis L. — Dunes de Saint-Trojan (Sochagzeusky). Œ. stricta LEDEB. — Se répand dans les sables de la pointe de l’Aiguillon (Vendée). Lythrum bibracteatum SazzM. — Bord du canal de la Bridoire en Saint-Hippolyte. Torilis helerophylla Guss. — Saint-Hippolyte. myrnium olusalrum L. — Beauvais-sur-Matha (docteur Savatier). Valerianella auricula D.C., var. dasycarpa. — Moissons près Saint-Christophe. V. hamata BastT. — Moissons de Blameray près Puyravault. Inula helenium L. — Bois des Ferrières en Saint-Savinien. | Matricaria chamomilla L. — Saint-Georges d'Oleron, Lauzières près Nieul-sur-Mer. — 116 — Lappa major GÆRTN. — Tonnay-Boutonne (Tes- seron). Scolymus hispanicus L. — Saint-Savinien (Tes- seron) ; la Martière en Oleron. Scorzonera hispanica L. — Bois de la Bourelle près Tonnay-Boutonne ; du Thou à Péré. S. hirsuta L. — Landrais, et du Thou à Péré. … Hypochæris maculata L. — Du Thou à Péré. Plerothecanemausensis Cass.— Tonnay-Charente. Crepis suffreniana D. C. — Pointe de Sablan- ceaux et Fier d’Ars en Ré. Erica ciliaris L. — Forêt de la Lande. Erythræa maritima Pers. — Lande de Saint- Hippolyte. Cicendia filiformis DELARBRE. — Lande de Saint- Hippolyte. C: pusilla GRISEB. — Forêt de la Lande. . Convolvulus cantabrica L. — Saint-Seurin. .Onosma echioides L. — De Lanürais au Thou et à Péré. Echium pyramidale Lapeyr. — Trizay. Omphalodes littoralis Mur. — Pointe de Sablan- ceaux, la Rivière et le Fier d’Ars en Ré. Verbascum nigrum L. — Rochefort. Veronica præcox ALL. — Saint-Christophe. Nou- veau pour le département. Linaria commutata BERNH. — La Rochelle (doc- teur Maupon). — 117 — Orobanche picridis ScnuLTrz. — La Rochelle (docteur Maupon). Calamintha nepeta CLarr. — L’Aubrée en Tail- lant (Tesseron). Nouveau pour le département. Stachys heraclea Arr. — Bois de la Bourelle, Péré. Leonurus cardiaca L. — La Brousse (J. Raux). Utricularia minor L. — Marais de Terrefume près Saint-Dizant du Gua. Lysimachia linum stellatum L. — Port des Barques (Guillon); pointe de Sablanceaux, la Ri- vière, le Fier d’Ars en Ré. | Centunculus minimus L. — Forêt de la Lande. Statice lychnidifolia DE GIRARD. — Entre le Groin de Loix et le Passage. Rumex palustris SM. — Marais de Villedoux. Aristolochia longa L. — Environs de Bazauges (docteur Savatier). Euphorbia verrucosa L. — Bois de la Bourelle et du Thou. Elodea canadensis Ricx. — Marais entre Mor- tagne et Mageloup. Nouveau pour le département. (Voir pour la dispersion de cette plante en France une note intéressante par M. Legrand. Bull. Soc. Bot. de France.) Triglochin palustre L. — Marais de Terrefume en Saint-Dizant du Gua. Zostera nana RoTH. — Trouvé en fruit sur 7: — 118 — grève de Châtel-Aillon où il avait été jeté par la mer (Parat, docteur Maupon, Duflort et moi). Cette plante qui est nouvelle pour le département existe probablement sur quelques plages de l'Océan entre les îles et le continent. Arum maculatum L. — Forêt d'Aulnay (docteur Savatier). Nouveau pour le département. Neoltia nidus avis Rica. — Bois d'Essouverts. Juncus maritimus LaAM. — Tourbières de Saint- Germain de Marencennes. J. capitatus WEIGEL. — Fenioux (docteur Wa- rion); forêt de la Lande, lande de Saint-Hippolyte. J. striatus SCHOUSBOE. — La Maladerie près Tonnay-Boutonne. J. anceps LA HARPE. — Domino, Forêt de Saint- Trojan. Cyperus badius DEsr. — Saint-Martin d’Ary, Chepniers, Saint-Sornin. (Voir Herborisations de 1878-1879, par M. J. Lloyd). Eleocharis uniglumis Link. — Tonnay-Boutonne, Barzan, marais d'Aigrefeuille. E. mullicaulis DIET. — Bernéré en Saint-Savi- nien (Tesseron) ; Cadeuil. Scirpus fluitans L. — Forêt de la Lande. Carex pallescens L. — L’Audonnière près Saint- Hippolyte (Riveau) ; Allas-Bocage. C. punctata GauD. — Forêt de la Lande. C. extensa Goop. — Pointe de Maumusson. — 119 — C. depauperata Goo. — A été retrouvé par M. Parat au bois de Chartres près Rochefort où la station paraissait avoir été détruite par des défri- chements. | Panicum vaginatum Sw. — Mortagne-sur-Gi- ronde, marais de Terrefume, port du Brault. Setaria glauca P. DE B. — Environs de Saint- Genis, Saint-Georges des Coteaux, Saint-Just. Crypsis aculeata Air. — Le Village près Saint- Trojan. C. schœnoïîdes Lam. — Villedoux, U. alopecuroïides Lam. — Les Ferrières en Saint- Savinien. Milium scabrum Ricx. — Presqu'ile d'Enette. Poa megastachya KŒL. — Saint-Genis. Ægilops ovata L. — Benon (Bouchet). Ophioglossum vulgatum L. — Saint-Christophe. Cystopteris fragilis BERNH. — Dans un puits à Archingeay (Tesseron et moi). Nous avons vaine- ment cherché cette fougère, M. Savatier et moi, dans les puits d’Ars en Ré, et notamment dans celui même où M. Lemarié a recueilli un échantillon charentais que je possède dans mon herbier. Chara alopecuroides DeLiLe. — Marais salants de la pointe des Baleines. Nilella lenuissima KurTz. — Le Labeur en Oleron. — 120 — N. mucronata À. Br. — Marais d’Aigrefeuille. Nouveau pour le département. N. glomerata DEsv. — Genouillé (Riveau); ile Madame (Guillon, Duffort) ; la Rochelle. N. intricata RoTH. — Marais d’Aigrefeuille. SUR L'AMBROSIA ARTEMISIÆ FOLIA L., Par M. BOULLU. Ambrosia artemisiæ fola L. Cette plante, originaire de l'Amérique septen- trionale, a été découverte, il y a sept ou huit ans, par M. l'abbé Chaurion dans le Beaujolais à la loca- Bité désiunée. Je l’y ai vue très-abondante en 1877; mais les plantations de vignes tendent à la fairé disparaitre. On l’a trouvée aussi aux environs de Moulins (Allier); et le frère Faustinien l’a distri- buée l'an passé de Saint-Galmier (Loire). Com- mencerait-elle à envahir la France, comme elle a déjà envahi l'Angleterre et les provinces du Nord de l'Allemagne ? Il est bon de faire remarquer que petite dans les terrains sablonneux de Lantigné, elle dépasse | q ee un mètre à Moulins et s’élève jusqu’à deux mètres dans les cultures du Muséum de Paris. Dans toutes ses localités françaises *lle a la tige striée, ce qui est en contradiction avec la diagnose du Prodrome qui la décrit à tige ronde (caule tereti). NOTE SUR LA ROSA POUZINI (TRATT.) Par M BOULLU. On a décrit parfois cette espèce comme un sous- arbrisseau. Cette expression n’est exacte qu’autant que ce rosier croit sur des rochers arides. Il ne s'élève alors qu’à soixante ou quatre-vingts centi- mètres ; ses folioles n’ont guère que huit milli- mètres de largeur sur douze de longueur ; mais au bord des champs fertiles, dans les haies où l’humus est abondant, c’est un vigoureux arbrisseau de trois à quatre mètres de hauteur; là ses fruits et ses folioles sont au moins trois fois plus déve, loppés. I y aurait donc lieu dans les diagnoses de changer ou d'expliquer le terme de sous-arbrisseau. NOTE SUR LE STELLARIA MONTANA PIERRAT, SPEC. Nov., Par M. D. PIERRAT. Cette plante diffère du Séellaria nemorum L., par une taille moins élevée, une floraison plus tardive, au moins dix jours, à la même altitude, et &urtout par les caractères suivants : Feuilles moins larges et moins profondément en cœur à la base, pélioles moins bordés, pétales à divisions plus longues, plus étroiles et plus acumi- nées au sommel ; capsules longues. Elle n’affectionne pas les lieux humides et les cours d’eau, comme $S. nemorum. OUVRAGES REÇUS. Excursions botaniques à l’île d’Yeu en août 1876 et mai 1877, par MM. Viaud-Grand-Marais et Ménier. Biscutella neustriaca, par le docteur Ed. Bonnet. Notice sur les procédés employés par M. Bertot pour qbtenir, par impression directe, des dessins de plantes en noir ou en couleur. Muscinées des environs de Mamers (Sarthe), par M. l'abbé L. Chevallier. Histoire du Scleranthus uncinatus Scxur., par le docteur E. Bonnet. Nolice sur la vie et les travaux de M. Edouard Spach, par le docteur Edmond Bonnet. De la disjonction des sexes dans l’Evonymus europæus L., par M. le docteur Ed. Bonnet. Notes sur quelques plantes du Midi de la France, par le docteur Ed. Bonnet. Note sur les Lphedra de la Flore française, par M. le docteur Ed. Bonnet. Etude sur le genre Deschampsia P. BEaAuv., et — 126 — sur quelques espèces françaises appartenant à ce genre, par le docteur Ed. Bonnet. Révision des Hypericum de la section Holosepa- lum Spacrr., par le docteur Ed. Bonnet, Horborisalions faites dans la Charente-Inférieure en 1878, par M. J. Foucaud. Histoire du Gui, par le docteur Ed. Bonnet. Herborisations de 1878-1879, par M. J. Eloyd. Note sur le Murrubium vuillantii CASS. et GERM., par le docteur Ed. Bonnet. Tableau synoptique des serpents de la Vendée et de la Loire-Inférieure, par le docteur Viaud-Grand- Marais, LABORATOIRE DE CHIMIE. RAPPORT ANNUEL Par M.F.LUSSON, DirecteurduLaboratoire. Pendant l'année 1879 le nombre des analyses et essais faits au laboratoire de la Société s’est élevé au chiffre de 141. Ces analyses ont été faites soit par le Directeur, soit par le sous-Directeur, M. Condamy; elles peuvent être classées ainsi qu'il suit : Médecine..... rh ne te one» 20 Essais des matières alimentaires 7 AR SHEUUTeSR eee ole ele 6 Commerce ou industrie....... 93 Essais des monnaies.......... 2 Analyses AE AUX. 02,0... 39 HSSals des vins Le. Sn es ao) iMlotal 25286 441 — 128 — Si les analyses des vins sont en aussi grand nombre, c’est que nous avons cru devoir nous mettre autant que possible à la disposition de tous ceux qui pouvaient désirer des renseignements précis sur la richesse alcoolique des vins de la récolte ou des vins étrangers. Dans ce but le Comité a pensé devoir se procurer, malgré son prix élevé, l’ébullioscope de M. Malligand. La richesse alcoolique d’un vin peut être appréciée par sa température d’ébullition : tel est le prin- cipe de l'appareil. Les avantages qu’il présente sur les alambics de M. Salleron sont nombreux : 1 Il n'est pas nécessaire de mesurer exactement le volume du liquide; 2e la lecture de l’aréomètre, toujours difficile, est remplacée par l'observation thermométrique ; 3 la sensibilité est telle qu'il est possible d’aflirmer le 10m de degré, tandis que J'aréomètre ne donne qu'avec peine le demi-degré ; 4 les ébullioscopes que j'ai pu comparer m'ont fourni des résultats identiques : ils sont donc com- parables entre eux ; 5° la durée de l’expérience est à peine plus longue , sauf l'opération préliminaire qu’il faut faire avec de l’eau pure afin de tenir compte de la pression atmosphérique. Tous ces avantages expliquent l’usage de plus en plus répandu de cet appareil. Les renseigne- ments fournis par l’ébullioscope sont complétés par les indications d’un densimètre spécial nommé — 129 — par M. Houdart ænobaromètre et destiné à faire connaître, d’après des tables, la teneur en matières fixes ou extrait sec des vius. Les recettes en dehors des allocations fixes du laboratoire ônt été faibles cette année, surtout parce que le comité a pensé qu'il fallait baisser autant que possible le prix des analyses. Un grand nombre même ont été faites gratuitement. MÉTÉOROLOGIE. COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. Rapport par M. A. GROC. ——=— Par une circulaire ministérielle du 5 mars 1879, MA. les Préfets ont été invités à organiser les. commissions départementales de météorologie, dans des conditions déterminées. La commission qui fonctionne depuis cinq ans dans le département de la Charente-[nférieure, répond à très-peu près aux prescriptions de cette circulaire ; elle se compose en elfet de personnes que leurs fonctions ou leurs travaux désignaient d'avance comme pouvant contribuer d’une manière efficace aux progrès de la météorologie. — 131 —- Avec le concours de l’Académie, elle a créé des postes d'observations confiés presque tous à des membres de l’enseignement primaire ; 42 observa- teurs répartis dans les six arrondissements enre- gistrent sur le modele de bulletin adopté dans Île Sud-Ouest de la France, tous les orages qui appa- raissent. Douze d entre eux, dans autant de stations établies à différentes altitudes , notent en outre la température, la pression atmosphérique, la direc- tion et l'intensité des vents, l’état du ciel. Ces observations sont centralisées à la Rochelle, par la commission départementale qui les adresse, avec les cartes d'orages qu’elle rédige, au bureau central à Paris. C’est l’ensemble de ce travail pour l’année 1879, que nous avons consigné dans les tableaux qui suivent. Pour en faciliter la lecture, nous avons dressé des diagrammes dans lesquels sont tracées, au- dessous les unes des autres , les courbes de tem- pérature et de pression observées aux différentes stations du département, ce qui permettra de les comparer. Les observations faites sur les orages indiquent, pour l’année 1879, 82 orages répartis dans 68 jour- nées orageuses qui ont été signalés par les 42 ob- servateurs de la Charente-Inférieure, dans 476 bul- letins, comme suit : — 132 — Janvier..... 5orages. % jours. 12 bulletins. Février... 47 = 46 — 62 — Mars 5 — 5 — 38 — Aile. JE Es L Gin 36 — MA sr & — 4 — 7 — JE rt 20 — 14 — 145 — Juillet. 227, 4 — 3 — 26 —_— AE 40. — 8 — 88 — Septembre. 8 — 8 — 62 — Ociobre 4% qe D» — » — Novembre... » — D — » _— Décembre... » — D — » — 82 68 476 Quelques uns de ces orages ont été seulement locaux et sans importance , d’autres ont traversé tout ou partie du département : ce sont ceux des 4 janvier ; 10, 12, 18, 19 et 20 février; 31 mars ; 10 et 28 avril; 5, 7, 10, 15, 19, 20, 27 et 28 juin; 29 juillet ; 3, 12 et 21 août ; 5, 7, 13, 14, 15 et 19 septembre. La marche générale des orages est du Sud-Ouest vers le Nord-Est ; deux cependant, ceux d'avril, nous sont venus du Nord et se sont dirigés vers le Sud-Ouest. Plusieurs de ces orages n’ont donné lieu à aucune observation ; d’autres, au contraire, par les ravages = 194 qu'ils ont causés, méritent d’être plus particulière- ment signalés ; ce sont ceux des 18, 19 et 20 fé- vrier, accompagnés de grêle dans plusieurs loca- lités ; ils ont été observés pendant cette tempête effroyable qui a renversé un grand nombre de cheminées et détruit tant de belles plantativns dans tout le département. Le 31 mars, la foudre est tombée à Fondsèche, près de Tonnay-Charente. Les 10 et 28 avril, la grêle a fait des ravages à Saint-Georges d'Oleron , à Surgères et à Marans. Le 16 avril, près de Chaniers, une femme qui s'était réfugiée sous un arbre a été fuudroyée. Le 7 juin les dégâts commis par la grêle dans l’arron- dissement de Saint-Jean d’Angély sont incal- culables. Le 15 juin trois grands orages sont signalés : un le matin, un autre le soir, le troisième dans la nuit. Pendant celui-ci, la foudre est tombée à Tonnay- Charente deux fois, à Saint-Porchaire, à Breuillet, à Chaniers , à Saint Savinien deux fois, à Saint- Pierre, à Montendre, à la Rochelle. Le 3 août, trois grands orages sont signal's dans la même journée. Pendant le passage du dernier la foudre est tombée à Saint-Césaire et à Loulay. Le 12 août la foudre est tombée à Mosnac et le 13 septembre à Courcoury. — 134 — Tous ces orages sont marqués sur la carte ci- jointe par leurs dates ; un trait en-dessous indique que l’orage a été acompagné de pluie, la grêle est notée par deux traits. Ceux des orages dont nous avons pu suivre la marche, sont en outre indiqués par de grandes flèches ponctuées, avec les heures d'entrée et de sortie du département. Tous ces renseignements ont été précisés dans les bulletins envoyés à la commission départemen- tale de météorologie par ses membres corres- pondants. Elle a, comme les années précédentes, récom- pensé le zèle et l'exactitude de ses collaborateurs en décernant des médailles, un baroinètre et des mentions honorabl:s qui ont été distribués à la séance annuelle de l’Académie de la Rochelle le 29 décembre 1879, savoir : Médailles d'argent. M. DE ToyoN, propriétaire à Sainte-Ramée, près Mirambeau ; M. Micueau, instituteur à la Benâte ; M. l'ELLETIER, instituteur à Ars (ile de Ré); M. CLANET, syndic des gens de mer en retraite à Saintes. a ra à dr ci TL MOOD, MODE & S < a) 4 “ : J n Li + Fe Le tre \-cuR à  T'ES [a 4 sal: ; É F : À { "4 ET Ed À < À 7h | de RAR ad j ‘ b ; g 4 {#04 ni ®, 4 d : ue RG a eue ÿ QE "à NN RE S' Chris LR. IS ES D ne D ï : D = SSI s4 À 1 igrefeual 6 2820 ç3l DID J Sur 7 2) TokelsV/Chere M CTCENI me ZB 10! c27{Àl 31 Gb Beauvais s/X\atha END ENTRE SE Vaize s 817 C3 / N S! o Bi / = ! SE Hilaire ï 1 1 1 I! \ El | …, Bel ù : Xe Em) ae 1 Sar Nraîlleretle Me) ) © | © À nt Aka lgois a TX > Core Ne d A k NUS \ Ddmozai f à 4390" Èparqnes o| Ki 0 ; \ Re > Sa \ | Char aol | ( S \U NS \ CHARENTE-INFERIEUR GARTE ves ORAGES px 1879. e \ Les Chiffres indiquent les dales des Orages 7 Les lettres qui précédent indiquent Jes Mois P A Janvier - B Février - C Mars - D Avril- E Mai. Sülapluvpendant liorage la daterest soulignée Lorsqual ÿrareu grêle Ja date esb soulignés deux fois Si la foudre esb lombee le signe} suit Ja date \f Les grandes flèches en pointille indiquentila direction des Orages dont la marche a pu étre suivie à travers le Département, | Chefente “10h5/}28 7 ju SHiIaS à 15 Villars-les- \ ra \oiIS15 K Ne mozac Epargnes | \o © E 2 Champagnolles AROEE © Hi ARNEMINUITNE Mois de Juin P Les CliEfres indiquenbiles dales des Orages Shlbarplu pendant l'orage la date est soulignee e gS Lorsqu'il ya eu grêle Ja date es soulignée deux fois Ste _— Sila foudre est Lombee le signet suil Ja date. Se Les“grandes fleches en pointille indiquent la direction [ des Orages dont la marche a pu étre suivie à Lravers le Départemenb, / VENDÉE s À. 2 ÉS Qu RS : (4 CA A À ŸS 7 ! A NE ompierne are xÿ /\ SE SChristophe | à Ÿ : igrefe uille F& La Benèje SD #7 At us o tré 1S7/7:43;14- 15 J262954#5/7-13:14+-19 Cra: J 29 547. 13115 o S! Porchaire e None Royal FAI Ness )o NX CHARENTE-INFERIEUR CARTE nes ORAGES px 1879. Les Chiffres indiquent les dales des Orages, Les lettres qui précédent indiquent les Mois À J Juillet. S Septembre. © Hi JR IRNEMINNUnNE S'1 a plu pendant l'orage Ja date est soulignee : Lorsqu'il ya eu grêle Ja date est soulignée deux fois Sila foudre est lombée le signe suit Ja date Les grandes flèches en pointille indiquent la direction des Orages dont la marche a pu étre suivie à travers le Départemenb. f ——————— LE SOÏr 21.40i 6230. M MS CRUE : À A / : ss hell : E RE , da an CR ( 1h EM à ti) #4 3:13 ” 34:12 LA ROCHELLE Da / ’ ui]=Magné % . > Toinay, Tognèy-Charente 2 sb Pre D'ANGELY #21 bi4 6 3/3.12 Beauvais s/ °33s #3gi8 © Sl Porchaire eu, La ÿ aime à 1 Aoë x g Come Roya EEE doute, jo rs où 4 12200 CHARENTE-INFÉRIEUR CARTE nes ORAGES nx 1879. CRÉPASRSE NICE Mois d'Août Les Chiffres indiquent les dates des Orages Press 1£ EH sIÈ Si] a plu pendant l'orage laldale est soulignée RE Se c à ou £ BEF RTS Lorsqu'il ya eu grêle Ja date est soulignée deux fois SSI a Si la foudre est ombée Je signe} suit Ja date, RCE 3 Août FR7, Les grandes flèches en pointillé indiquent la direction des Orages dont la marche a pu ébre suivie à travers | le Départemenk, ———————————— — 135 — Rappel de Médailles. M. MÉRIER, directeur de l’école communale de Marans, officier d’'Académie ; M. THoMaAzEAU, instituteur à Montlieu ; M. Roucxer, instituteur à Courcoury. Rappel de Médaille et un Baromètre. M. DEscxamers, instituteur à Chérac. Mentions honorables. M. BARGEAUD, percepteur à Saint-Genis ; M. Moine, instituteur à Villiers-Couture ; M. GIRAUD, instituteur à Crazannes ; M. V. Roux, instituteur à Chaniers ; M. RocxerT, instituteur à Beauvais-sur-Matha ; M. ARMAND, instituteur à Surgères ; M. BrocHET, directeur de l’école communale de Tonnay-Charente ; M. BENOIT, instituteur à Trizay ; M. Reau, instituteur à Saint-Georges d’Oleron ; M. DANËoe, instituteur à Saint-Pierre d’Oleron ; M. BERTHELOT, instituteur à Haimps. ANNÉE 1879.— Température Minima, 10 DR D x GI D GC 09 00 «YO = ED D + © LED Fe CO set LD SR 6 jen “ AUUON ON AIN SEEN AS ES DOC NS Pr Re eee dons UT Re = N ESS STsTSLS TPE zNYSroro-oSoo—e en) Us SRE ne | ; SONO SNS D 00 © © 00 GI YO CO SI SZ SH NI CO = GI I © CO LO I CO (re) 2 à SE EE En MS nee SE enr a ns de HU ie RE nn | cine = & EUIXEIN DD AIMINILMOMNOSMID10100S0 + SON MA a = Lu. Co CRE ER ES is is 1 ESTSOSSSSSSSLeSScSSC esse seos = BUIUITN Sais ei SEEN es EC S un 19 00 A 1 © LL = D 19 00 > M ED = 19 © NH TO > NI 19 O CO GI = © EP 20 Re! auuo 0 AT ere S nn er a SR NE 0 RE EM DO PT PRESS ré OO zS os Dono = Sorti os air :S E= x A ee Cl = © : ODGIODMNGIDDOMOMNNIDSDHDMOMMONNSS+SC0.O © = EUIXEN on Pre aile à Le DONS TC = 5 LSAGS TN ISNNTNISNSOISSTTAS NS OS © en mi EE — DOSODSSTOSOSHO22202000c0000c0 cn ‘BUWUIULIN Se tete see er de tee se CR le re delete Me UE UNE AZRA = : BHO ro TS 20101 re 00 0010 FOUT SE Ù ST 10 RER SR SR Re ee en ie. ge ei à 5 nue Île etes 1 0 +4 99 GO SO 4 10 19 1 GT 00 GIE DH M ED HE D De DORE E : a 5  on AN icon eee Le iee ete Les ie ete en le lentes ie ie le MES ES ES e QUU2A0N SODDLOMLOE OS = I0 — GO EE 00 00 YO ON 29 1 GT = GI D O7 SN + nt = GLS ON (O SH GI D GI © © GI H CO 4 «Y OD O0 CO SCC ecesceeesese =: & BUIULN S Sr GT GT 07 = 08 OT AN 210 US ST TS TT TT cT 2 é | E rs) TANMSNOE- LOOTNMMNDORDMDO—-NMANQCE LAS = a * = Rene = AIN AN GI EN GI GNU AN SN EN 9 D A æ = ; 2 ——…_…—…………—— axima, Moyenne. F SD-I1-I RE TC PR in © og ar Lien CR ASE TD ENST D ST _ DT 90 © CR 6, 0 HSEMESTRE. Avril. Minima. SES © © © 5 S S ss de SH SE CS Es NC CS ss > => [ES LNRLOLSODUAIMS LOGE OR E OT O0 ©I OT Go C9 O0 _ — DONS SOS eee: Moyenne. S DO & D OO D URI DOWVAMO=eVIRRRUORE 190, 0 > = ES a SSstetecueues —_ ss Fe SR mnnoSummoeus De de de MCE anse 91, 0 NN N _— = = © 09 HO © RS ONUONEODNONO&R&NWNEE& OR de LE WI D DO D = NO © 00 00 + RO =I RO => CD I I OT RO 90 NS 00 => © > NO SD L9 ————_—_— | ————— | ————————= | —————_———l à — | …—_— |__| Température Mininiké Juillet. Août. Septembre. Dates. ‘ ù : à à à ÿ= = 5 Æ ‘2 d = 1 © = = = == = = = = = À | 14.5 | 95,8 | 900,1 | 169,0 | 27,4 | 24°,7 | 430,0 | 910,5 | 47°, 2 2 |43 0 | 20, 2 | 16, 6 | 20, 0 | 32, O0 | 26, O0 | 10, 5 | 23,6 | 47.00 3 | 145, 0 | 49, 4 | 47, 2 | 20, 0 | 24; 4 | 22,9 | 13 00/06, 40100 4 | 13, 0 | 18, 4 | 45, 2 | 16, O | 93, 8 | 49, 9 | 16, 5 | 27, 2 | 21,8) 5 | 43, 0 | 17, 6 | 45, 3 | 14, O | 21, 2 | 17, 6 | 19, 5 | 96, 0 | 220 6 | 13,5 | 20, 6 | 47, O | 15, 5 | 99, 0 | 48, 7 |. 18, 0 (193 6/00 7 | 45, 0 | 21, 6 | 18, 3 | 144, 0 | 23, O0 | 18, 3 | 45, O | 24, 4 | 1970 8 | 45,5 |120,.2 | 47, 8 | 47,5 | 24, 4 20, 9 (MCD ANS 9. | 14. 0 | 48, 6 | 46, 3 | 49, O | 23, 2 | 21, 4 | 142 5 48, 6 | 16,0 16. | 13, O0 | 48, 0 | 45, 5 | 48, 0 | 95, 2 | 91, 6 | 19, 5049, 4 l' 15 411 | 13. 5 | 19, 2 | 46, 3 | 45, 5 | 28, 6 | 22. O | 10, 5 | 20, 6 | 150 12 45, 61120, 2\]. 47,.6 | 20,0 | 32, 40/06, 2 MD MON OR 13 ;| 44,0 | 20, 0 | 17, 0 | 20, 5 | 96, 6 23, 5 | 10, SNS ON AT 1% | 15, 0 | 19, 6 | 17, 8 | 47, 0 | 95, 6 |°21, 3 | 1754099, 8/00 15% 43,5 118 4 | 45, 91 18, 0 | 26, 0 29 0 | 170 PINS OS 16 | 10, 5 | 20, 6 | 45, 5 | 17, 5 | 21, 8 | 19, 6 | 46, O | 19, 0 | 1700 47 | 45, O | 20, 8 | 17, 9 | 15, 0 | 22,4 | 18, 7 | 14 500 47 48 | 15, 0 | 21, O | 18, 0:| 46, 0 | 23, 0 | 19, 5 | 42 0 421, 20 100 19 | 46. 0 | 21, 8 | 48, 9 | 16, O | 24, 6 | 20, 3 | 14, 0 | 21, 5 | 170 20 | 15, 0 | 17, 5! 46, 2! 47, O | 95, 4 | 24, 9 | 44, 5 | 90, 4 | 170 21216, O0 1118, 0 | 17,101] 17, 0 124, 6N) 2084 A TONRE PSI 22 | 44, 0 | 149, O | 46, 5 | 46, 5 | 22, 6 | 90, O | 45, 0 | 19, & | 1748 23 | 44, 5 | 20, 0 | 47, 9 | 46, 0 | 22, 8 | 19, 4 | 13, O | 90, 8 | 160 2% | 13, 0 | 20, 81 46,9 | 17,5 | 98, 5000) EN MES ONMONS IS 25 | 49,024 US) A0 47 0 128,202/000, (OM ONOMMIO NE NE 26 | 13,5 1195, 0, | 4990016, 0.01, 160044,08 d'ADN SEEN 21: | 46,0 195. À| 19, SUMONS 08 00/47 TA ONE ES 28 . | 49, 0 | 26, 2 | 19, 4°) 49, 0 | 24, 40) 91, 7 AN MONMBCE IUT 297 | 45,5 | 98, O°| 245 70) 47: 0 | 29, 4011970) NON ONMOND 12 80 | 17, 0 | 24 4 | 90, MAS À 90,200 17,08 | 120 MES Ie SIN A5; 0) HE ICAIMS NORMES 0 1 212 » » » Moyenne. | 14, 2 | 90, 7 | 47, 45| 46, 7 | 24, 3 | 20, 5 | 13, 3 | 21, O | 47,4 * SEMESTRE. axima, Moyenne. Décembre. Novembre. Octobre. "PUIXVIN A el ee le ee chers er Re Ten LE si a of of of of oi off ae ST LS or SE | a en ah LIODOCHTHDOCNNX TOODOZMNIDTVOMOMONDAMNS SR SC AO RC ec RE TS SAN ee An er ein et, de Mol ere lee e EN et LIN ER es Ce Ne RES Bu es © 06 Sa of 25 nd ed SE co 1 ion PP a Se 6 NS RES EE Na ee 1 ‘ouu9iom "VUIXEIN “CUUILUN “EUITUTN “otu940N | "EUIXEN | Ne DONNE NARNDDMOOININDDIRNDONMNEGNZ= 0 D 10 © © (© 20 DO L- E- © SNS RONDE NO MENT © OM 4 0 © © © © 00 00 À = CO GN 2 À © © CO D EE EE Te NS TT EN ES 4 4 8 z 8 ee « Pr 0 LOS TEE OS NET MONO TE RERO DER RTE ES Ne ECTS Éab etrer ei GNtS 2 GE ei Ce Ihre) LA SEE] EN-MOORN ONE SOE SAT CS RTS SRE NT NE RSS RTS Te { 0 9 6 8 6 2 D 2 8 er nt ca a Be Rte Er ET LE ee déc CENT Me Er IP re) ER Re Mr de En re le ile Le DEAR AE ET 5, 45 4, 95 19 “RUN | — 140 — TEMPÉRATURES MOYENNES. Année 1878. Année 1879. JAMBE D ee heros Gt 5 15e 4,80 Nanvier. 550 PATES MR EVIMEL Un sie ele oieres GA0 LITERIE. AE LENS DRESR ES RE 8,002! Mars 5 0e ee DEV IE Re RR AR 4929041 Avril te CE RES MASSE RAS SS tone à 16:60! Male Le Eee DUO an eue en tte de 19/90 Tune 4 SR Duel Re pente 20/10 Juilet} ee". Lite MOULES man deu ue 20/40 | AGEN LEE LE CCE DÉDiembre rene 18,20 | Septembre... "5er Octobre ose 15:60: Octobre re nr Novembre. .2...1. 6,26 | Novembre..." Décembren".2.t:2: 2:98. | Décembre... Température moyenne de l’année 1875............ — dBAANNeMETORMENEN CARE — de l’année A8, 022 — de Vannée 181806550000 — de l'année ASTSAT 2 . NII Te SEMESTRE ANNÉE 1879 ms Température tmospherique | Pression :a OT, BI Le otre das axnqwsadure], INLSANAS : 6 ! DELSINIS n1 Hit aungqezedurat GZAI ENNTY SE TITAUET. ITIIHION VT — 141 — ANNÉE 1879. — 1% SEMESTRE. ho TE Vo <— Pressions barométriques. Dates.| Janvier. | Février. Mars. Avril. Mai. 762.6 198.2 110129 753.8 159.5 765.9 756.6 762.6 790.7 763.9 759.9 752.6 761.4 751.6 767.5 756.3 756.1 7665 6 759.2 767.6 165.7 760.4 768.3 199 7 765.7 765.2 191.2 769.2 750.9 161.1 797.9 154.4 770.1 736.8 755.6 736.6 738.9 769.8 743 0 757.9 756.0 752.0 DST 148.5 756.0 40 146.7 143.3 712.2 151.5 757.8 41 749.3 740.5 HS 795.5 765 3 12 767.7 154.0 -767.8 158.2 766.9 13 710.1 150.4 766.2 141.0 766.7 14 764.0 747.7 163.2 748.0 162.9 15 764 0 191.4 755.2 74 1.2 765.8 16 164.9 749,1 199.7 749.7 766.0 V7. 765.6 744.6 760.1 753.6 763.0 18 765. 750.2 199.8 757.3 155.3 19 765.1 751.6 747.7 754 3 TON 20 761.6 132.3 744.9 748.0 762.7 21 749.7 746.5 749.8 745.7 163.8 22 750.5 743.8 748.0 753.6 162.8 23 119.90. ||, 74827 748.7 749.4 765.9 24 755.6 751.2 790 3 761.1 764.1 25 758.7 754 1 751.5 766.0 199:1 26 761.8 75.8 748.9 758.0 100 27 765.0 762.6 743.6 749.0 15,025 © O0 1 Où Or Æ& CO DO 928 164.3 154.7 756.4 758.2 FOIS 29 760.4 » 760.3 766.5 7:.6.1 30 764.4 » 758.8 HOT 7.9.0 31 762.6 » Ho Dai » 709,9 ——————…— | ——— | —— | —————— | ——___———————— || Moyenne.| 799.7 15146 199,1 153.2 761.4 — 142 — ANNÉE 1879. — 2° SEMESTRE. TE Vo— Pressions barométriques. Dates.| Juillet. Août. |Septemb.| Octobre. | Novemb. | Décemb. 1 153.6 760.1 766.5 760.4 757.4 156.2 19 760.6 11018 768.4 762.5 760.7 756.9 3 756 7 759.3 762.9 758.1 768.1 745.2 4 162.7 764.5 759.0 707.3 771.0 133 0 5 764.9 799.8 756 5 765.7 772.8 759.1 6 760.1 763 2 136.2 761.5 775.0 760.0 7 162 4 763 7 192.0 763.5 715 3 179.0 8 758.4 762.7 756 1 765.6 171.8 119.1 9 760.8 762.8 159.8 765.5 767.6 Ho 1 10 763.7 762.6 764.5 766.2 766.1 174.6 11 765.4 755.8 763 4 166 9 704.9 773.5 12001 700:0 753.2 756.9 767.5 764.0 775 8 13 753.0 101.1 793.3 766.1 765.5 td 14 757.1 761.2 154.1 764.2 767.3 775.1 15 761.0 759.2 191 760.0 168 4 770.6 16 . 198.6 158.2 156 2 765.3 172.3 170.0 17 157.1 760.4 191.3 765.1 1129 770.5 18. OM 1-9 758.1 763.1 767.8 768.3 19 762.3 1099 762.6 763.8 762.5 76N.6 20 760.5 151.2 763.7 750.1 797.5 769.5 21 759.1 753.4 764.6 760.9 759.2 170.6 22 799.0 760.1 762.1 76.6 758.7 11472 23 764.7 76 :.0 196 7 763.5 760.3 776,0 24 767.4 104.8 757.6 758.7 760.9 113.9 25 764.2 762.6 766.9 158.2 756.7 773.0 20 799.6 ON 769.7 755.1 756.4 1404 27 766.0 1594 768 9 757.7 754.1 | — 143 — PRESSIONS ATMOSPHÉRIQUES. ON MOYENNES Année 1878. 1... ss... ess. ............. Pepembre.".......:. LÉTCIITOMSNNNRREERR Pressions moyennes. — Année MENSUELLES,. Année 1879. HO 1 OABIANNIeRER EEE EL es HOSAIRFÉNMTIer EM TE RME 108. ARMES TRS ere, Too SNA QUE 2e. AN ETES QU EURE RARE PEN HA OR TU AE SAR De TON MINIER MEET LS Le. Are. OS LE NMAIOUIL ee ame cet Ge 1h? 4Septembre.::..3%7 Ho A ROetobre rs ire Tab OMNovembre 2.002 1591 PDécembren.:.1..2415: 1811 CSP AMHee TU ECS CU A TEEUE AREAS ARRET re Année 1818, ere Année AS 1). er — 144 — ANNÉE 1879. | pe | ÉTAT DU CIEL. | — 2 Py2D— Nombre de jours de pluie , neige, etc., par mois, | SIT NEA MOIS. Ê LE © ü à = NOTES. ones) SEE MANIERE ee mate en die so 0 11042 Aie ed 8 HÉNMÉRAEe c oi ed lee 2| 18 2 1 3 9 » | Orage le 18. Tempête le 20. DIRE M ui ii D OA CELA AT LAC OS APE APTE SRE > 20 AO 1 » 5 HER TERRESTRE De l2ad 8 » » |:40 LENS SNENERERRERRE ro Ro PEL) > ANA 1 3 L | Orages les 6, 14 et 27. Tuer... ; DA IAE »| 12 > ad 9 » 5 AGREE DGSE. CT AN OONNNS AP OREERR Septembre VAT DAC pres 3 5 » 1 | 13 | Oragele5, Detopre ee |), A SNS) SENTEZ Novembre... DRE ET JAN » | 40 DÉCÉMURE eee eo > A2 ERORIMR ONE) » | 45 ANNÉE: res sorte »'MHAONASNN 75098010 AU = sŸ Fe LA ROCHELLE ee ge en ee VS Fe. Fréquence - De + / / 1e Trimestre Le par, des © D \ . * < 189 À. SAT EUR 28, Vents . 1 , \ Janvier à /a centimetre pour un Jour v N vp et + — -— Ve te LA ROCHELLE À ; / Fréquence! nee Re & À 7e NS ITIMESUTE Le * ee é des s HS lee © 1819 eu Re Cu D Le 1 centimetre ! RSA RE pour un jour — LLE | PRANIERTE DD Hi Heduence 3° Trimestre des 1879. | +, Venbs 12 cenbimètre I pour un Jour © à VO do Re fe SA TUTO Fréquence &°Trimestre ne des Venbs AE ARE ON . \ 1/2 cenbimetre Octobre à N Pe à | ne pour un Jour. DD Sa ES TRE AXE PE ji ER Po LS Mabsuie 2 re \- 7” f + k A Der Le SA Ne / \ « SES 4 / \ + 1 © x FT x 7 & S N N NS | 2 Q \ Sa * \ à Ne d > À © a x ET Sy: à > \ HET <- Lu TE 1 Decembre 1. 2NSSRRNIe D} — 145 — FRÉQUENCE DES VENTS. —— jp Î — Généralement une seule observation à 9 heures du matin. aauuvy = NI D On NY O0 D ON = Où GI D YO NI ON ’ = OÙ = OÙ ON CD = OÙ NIONI ON C —1 = Lss 2 a OMERN=OE NON 2 ei et 10 M À 91JSOUW} 97 £ tete En "GLS 241ŒU999(T À CI TRS S UENEE ANR Am AA "GLRE 2AQU940N À FNLOMIIONS Am ARR A AMGN ER ON RAA . EC A RAR A A LOT SNS UN nn annee nt pa = ‘OUJSAUTA]) 28 £ En *GLSTI o4que)dos i DO SOON = 2 GN "GLS nov i D AM RAM AN ANNDEANIIQ A TIRER EEE CET ECS *91]SOUIL 0% "GLS RL n Î NX Am mme À RATIO ON IO = “6LSV THAV ben ne re “91JS9UIA} 12F "GLST SIET Ï YXTOHNON— A ARR HIS Uennon ] res = AO ON GN YO GIE À "GLSE delAUrf l RAM O = 10 es OÙ = À ON ON = ON 2 z Direction "2PUOI0S JPA] 2 219 EN 19 GT 00 0 © + 0 k = oSSaJrA 2 RU Of ed 08 2 05 08 00 3 08 = n .n7 . A N 1 Z, © ANRCOAZZZZE EE NE SRAz = Pr ie Put MU n a Z | A (ele) je NE NZOZE mA 7 mn S 2 | ON © 10 © = CO OO =NMSI0DOEL DD NY IQ © = © © © = El S SSSR SON ONG ON ON EN GI GN NI © D Es A = 41% SEMESTRE. tensité des Vents. : : E DU ve 2 = Direction 8 3 Direction 8 9 Direction 8 9 L he F = : E F à F à Ces [as œ [as] er A, en | N. 3.38 O. DAT OS210 545 S. 8.00 NE: 3.92 SE 3.66 NE 26016 NN. E: 6.80 O. 4.36 N. HAS NON UE. 3.170 E. 4.56 S. E. PARA | NeUN Or 4.20 S. EH. 3.45) S.1S. 0. D JOIMEN EN. "0: 6.55 S:5210. 4.53 DrS20. 1H N'ONt He 6.19 SAS LO! 7.81 ON. 0. 3.87 N°: FE: 5.46 S. 4.99 MESA: Des NS NT, 3.16 SROLUOE 4.57 N. Pan NN. N:10: 2225 Hi: 9.27 N. N.E. 8.05 N. E. 4:51 N. O. 250) NE: 4.95 S. E: 4.48 0. 6.58 E. AO) OS 10. 8.74 S. O 3 18 S. HOMO UN: 0 : 1.82 SE 5.59 S. 2.81 N!. 5.18 S. 8.22 NO. 11.08 N. O. 5.49 SO: A ONE O0: 1:63 O. 8.63 O 10.12 E. N. E. 2250 Le 0, Nr O0. OA AO NO 4.14 S. E. AD ON O0 5479 S45. E: 4.93 02570: 4.00 N:10: AO NON. O! 6.80 DENT: O. 6.82 Calme. HEC ON: 0! 2.31 S. 3.09 E. 7.64 N. O. 6.90 S: 0. 1020810: N° N2:0: 3.54 SE: 1.59 N:10. AA IN£ 22080 = ONE O0. 5.49 NAN. O. 1-01 OS 20: SLA OO AN 10. 5.49 N:00. ODA NE Nr O0: 4.49 SSRLOE 3.06 O. 10.54 O. 5.95 NO ge N. 6181 ON: 0: 3.96 N. O 8.16 NE M0. OS TAU: 7482 SEE 4259 E. N.E 2:25 S. 09.4. 9297 S: S20: 4.83 » » 0,520 1.93 » » ANNÉE 4879.) Direction TEEN ST D 0 TL AE EL RÉ + © cs Gi ET 0 & © le D 10 D Er l=ID = ne) ! 9SS9JIA E atag Gi 10 ed à 03 où 19 09 an 00 G 19 où a 16 GS OÙ 09 a QU = «I «D GI «#99 O où © ee 2 PT ee TAN | < SroRRe l'E = A o-e0 ie CA OS He | © = Æ is el ANR ne An. Cu ë 22 .HÉrAUzAAAGAAE , . AAANAER , . D sis m2 = Z S Un ua U2 : ne Zznn . A Z © Co nu A. Se En PAUSE | CDR NERO INR DL CE Ter arte NE ADS ‘opuo99s œd BRRERSSIRALIBIPRSSNARRRPRENSETR ES = ossopA À aies où eo oi co «5 0 e0 mi = Gt 9 10 ET D ST GTS GT LE 4 19 6 SH GI — GNT S {l RS EE Rd EEE En PE 0 CE NA E d 22 AT IT ee 7 = (= Ÿ [ea © (æ)e2 SO Û © || < = Éd Ange .00 . .H4000 . .» 2 Z2O ..OnOmnmO© A ee NT OZ LjA2OZZ Ë Fed Lie e er ei | A OM Sn S au | epuosos ad D GÙ 1 EN 10 D ED Le EN D A 4 = ED GI CS 10 © O 10 10 HS OMNNOE SI © © © © © [: SBNEBIE- ASS9IIA É GI 1 10 10 = 4 O9 O9 EE CO O9 ED = 1 GI ED D = 00 CO GN 20 HE = YO 10 GN 4 | = = s°s M om SFococes is o D D Ve ee er à A © ©O0OO PASS) = ir u © OO |-opuooos dvd | ER Pr ee ed te 'ojate ln CAO EE et tes del ee sera ee Lcd eue ce De D Re OSSC/IA FO IQ SE O0 4 «4 GT OP = Le GT LD GI GI CO GI = LDH LO OO 00 O7 = GI SI 19 Y o à S a EH0oOOCER . ea One 8 2 RE OS oRo HER cuis 0e à 8 NET LIAlS LISE DT CRE en 26 Sn.) Ole ete Re op) A EnnzrOz = CPS) repuoros ad] TERPSRSSSNSRAASRSTORERSS Sean | 2SS9JLA F 19 0 GT D 0 Ent AD NIGT NE 09 CO PAE)SS E> F6 0 SN © coin 10 d ————— —————— om == ; £ = EN CONCRRSREr- ARQ© .gnr > = Ang . As OCR Omer CAR RE de = Z En SEA 2 A Te. En, © 28027 .N02Z2EZZ = DZ . un 7 ae = AA Z AAA AY A SZ AGE dj “apuoses 1ed RP TER CELA ELECTRO M CT ET D RC ID CO EC) OC) MS TT 2° SEMESTRE. = Eu EH .o SE .HEA 2 [e2| .& capes ESS) ES .QOr . A 2 DA A4 LLC En 42% .nO©O .Z A AA Es 7 S ; 22 se COURT A % E 4 & a LAS a A ir 7 pi à ri tensité des Vents. Hauteur d’eau tombhét Janvier Février Mars. Avril Mai Juin m, /m m,/m, m,/m m,/m, m, jm m /m | » » 0 9.75 9.95 » | » » » 2.50 8.15 » || 99.75 28.75 » 0.50 4.00 » » » » » » » » » » » » » » » » 4.50 » » | » 9,75 » 7.25 » 6.25 « 32.50 0.50 » » » 3.75% » » » 19715 » » » 5,95 » » 23.50 » » 42.50 » 2:29 » » 5.50 125 » » 1.235 » ) 0.95 0.25 » » » j » 15H20 » 14.75 0.50 3.50 » 9.1» » » » 19,50 » 9.95 » 5.15 0.75 6.50 » 5195 » 1.00 0.75 » » 8.25 1.00 15.00 » » 3.19 0.75 » 10745 » 16.50 22.80 » JTE » » » 4.00 1.00 19.50 » 9.95 » 55 1225 1.00 » » » » 1295 4.75 » » » 4.25 » » » 1.50 » 2,50 1229 3.00 » 14.75 » » » 3.25 0.75 1.00 » » 10.00 18.15 5.00 » 19.00 7219 » 010 4.00 » | » » 5.95 » 0.75 » 4 » » 3.00 » DAT LE » | » » 4.25 » 2.19 » | rm |, ee | memes | | —————— 103.25 150.25 32.25 114.75 63.00 60.00 | Hauteur totale d’eau tor b | 879. a ——— AITES À LA ROCHELLE. millimètres. Décembre. Juillet Août Septembre. Octobre Novembre. 48.75 24.25 66.25 25.75 19.00 19.75 ns l’année : 727 m,/m, 95, C2 RESUME ites dans la commune de Courcour par M. ROUCHER, Observations fa Y, Des instiluteur. 1879. » ANNEE ‘SNOLLVAUHSAO PERS US e laLlcelocrigeller|Tr Sal rc |S9l7SISTT|8c10 "07 CRC 89" FTl0S 8LL| [00 SL GL'99L «lelele lalelc lo lclelcl6 IL lo'gr [6319 6 —1]GG| 00°T7 [00°ZLLIGTI00 'G7L\Y £/1' L9L|" : ‘eaxquwoo9q clele ir lé le lelcle lc |r les (5 loger (|7cl0'9 —1l06) cr'Y 100 'GLLI8 |00'GGL)0€| 06"99L1" ""S1QUERON la le ler ler furle le lc le 6 9 |g lo‘rc 19 lo°0o |Lr|7/8"01|0L'GLLIL |00'&9L\1 OT/7'99L|" ‘ *" "2140320 ale later le la lclclclg |r |yr a log le [0°S || Ss'cr|00 8LLI6 |08'Y9L/9F| OG'OLL ‘"aaquedos y le le lee ler a rio lc le lerle £& lo‘oz (arlo's [7 | 00 ec|00'82L 67107 Y9LIL | 6c &LLl'" °°"°"100v y lo de ler le ce la la le larls lrr l« loge [sclo'6 |orlc/r'L1100 92216100 09218} G/L' LOL: ‘"emmmrf riwlrl6 lerfririelr g |L ler [close [1198 7 | 6G'07109 GLLIGr OS'LOLII | 96 OLLE "um € LL ls ler lor la le le la IL lo (er |r lose (cclo & |r | L6'67100'92L/Gc|C0 S9/16c| O8'OLLL "°°" "TN elyrls ler lo Us le lr lo lary le lc Loos l6clo°r —|g | 00‘orl0'S92!8 |00'6v2|cc| 01/9" 8g2l""""""" tuav « r le le (or le le Irric Ir |r 19 Ir ÎS'7e 19610°0 |ar| Le'OH0SG'8LLIL |00'6SLICe| SG 9921" a lorle [9 [lo Ur lez le lerlr [g Ir loger 1|Grl0'7 (|gc| SS'6 |00'TZLIOr|00 GGL|Gc| S6°G9L « |Or|9 [6 k € lg le 9 Lx lg |Z ls lo'ÿr [|rgl0°8 —1Icr| SL'S [00 SLLIE710S'7SL]8 | S8°T9L | : nr on RARE Z ; e à a — æ|s<||e |&lalrlsl os as le © Œ cles scsi imelelaslelt = = [a £ Fe £ F A Re 2] "UWUIXEN | ‘CUIUEN ® "BUIXEI | ETUIUIN ® ‘PE np *srouu aed sanof op 91quON “onbruoydsouwuye "AMAILVYAAANAL ‘SLNAA NOISSAUd RÉSUMÉ æ $, an 0 e de Mai ites dans la commun par M. MÉRIER, instituteur. Des Observations fa ‘SNOILVAYHSAO et NX DNE = © O = Y —{ 1 1 D © © “#10 090 CO © O 10OQOQO0OODOOEOIN— « — — = = 1Q YVIET Xn91AN[d 18 XNn25EnN ‘0 np LVL UE 10O1MN= MN = = = SHC CO DONC ss NM — © “sioux 4e sanof 9p 21qui0oN S4- pas 2 4 ANG = O0 = SION AODOMNM—ONX ENS CPE IS NGERS NMSETON CE ON = ‘1Son0-PuS "SINAA | 10 FO ON 1 = NN NO— = = ON ON «YA ON ‘JS20O-PION 18l08°9—lor|oso—|" °°": F [00 7—|1G|07 7 L |0G ‘6 GI|0G 97 Gr|00°7} LG|07'&F GG|07 9 OF|0G'G 08108'G OF|07° 1 y [0T'0 “eUIXEN | CUIUIN "AUNALVHIANAL 1e|SE "GI y [0er [LG|0S'LI “ouu9Â0m ** 91{W999(] ** 21QU2A0N 9140790 *“oiqua)dos| .... ‘SION ” ‘0V] STE **-umf "rex THAV “sie h ‘XOTIA9/] "JOTAUR RÉSUMÉ Des Observations faites dans la commune de Courçon, par M. COUZIN, instituteur, pendant les mois de janvier, février et mars, et par ñ. MANDINEAU , instituteur, pendant les mois de mai, juin, juillet, août, "novembre et décembre. ; LA > 2 2 Œ es [a @ «| © =] = TI 2 SR 2 E en + — PAU ORES ca N © © © = D SNOILVAHASAO LR va as AE o =)9 ns cs ES CE = TS ss sn : MN ZE: à CM "XN95PI() | AIRIS CARE FA = ‘Xn9IANId | NM = A RARE RA A = © “194007 ] NM À AN À AD 19 Den S : = = nn | Er ANT NS RE Re a sa l CURE = Re à S. ne I DT Rem NON À RAR — = u2 = En £ ‘}S9n0- pans | HOT SG MN H1Q A AG + à G = ‘1S2n() | NO se SCD Le 00 [à] PAS Ulis ur = = _ ‘San 0- PION | AO A 1 NN AAA = a A 2 È ‘PION l ON AG AO AN RAAGN A = "1ST- PION | © © © = © AURA 19 2SS © SW © © Std SSCS A D A — 2 s & = [à NGOIGN — — MADHO AN 1DOON À AG = ‘sayeqrl AA ae = ï SOS NOMME SW TS D. S | RRQ EAT A 1 DO A Ar om Le] 1 E = [il Hi (er) = | ©1019 A HSE A AO = = soye(T| ER ce Où — El DIS MES = Ce) ouu9oI | SOC RETIENS RE ù SISSMOMOSIS SE S te ee : : Sc SNiag joéreÿ ie | RER EE RER = LE À œ (5) al MOOQO AM cn A DS =, FA soze( | = — ON É EA 54 = SR = SSOMS ES Se D ‘© S ODA EŒERAA— 219 mn Æ = 1010 © Dow ‘© + rs D = DEEE = ER = = [ae © Ds. dd =] =! ; ODO AD 19m NS ue S SCT PME OS ES EN CEE s OO0© 2 = 1 HMS AN GIMM À AD OU L— BR (de) D BR EE ERE = OT Re = DID + = DRE A me À ° 0,5 0 AR > Re, a= + © d Sp REt Ts ESS QE © ROSPS HS 50v0O© Enede Re dmOZ A ESS Le LÉ Ép n 2. 2 délais PS ETS RE LA e RESUME Des Observations faites dans la commune d’Ars, (ile hiuteur. ins 1879 de Ré,) par M. PELLETIER, ANNÉE ‘€ O1 9SIONIT « "86 91 2101) -4AS4O « *Xn9lAN]d "JAIANO") *XNn95PNN IE) ST "S4-paS ‘5 np LVILA A A RAR A ADMEGNI9 ANS GQNIGN AE- 4 tt CO RAR A = AR A A ‘pans ‘1son(-pnS sono ‘S2n(0-PION 1PTON GIIOS T 7 |1°8 —1]817166 7 —108'L6L|TG|99 07L|YG|09"GLL 6110S'or |r |0°G —|61108 7 |00'082/Z |00°S9L|L5|07 "692 6I[SL'er |r lo 6 |6r7o'rr [00'c22I8 |08'601)Sc|Gr 901 6 [GL'68 |G |0'€r |08196°Lr |00°622/92/00 19118 |06 994 & 0S°23 |8rl0 18 |8 68 7G |00'&LL|87|00 2C=r0— Rapport par M. Georges BERNARD. Ke L’excursion de Fontcouverte, concertée aux Trois Canons avec la Société de Géographie de Roche- fort, a eu lieu le 20 juin, sous la présidence de M. Beltremieux. Nous étions moins nombreux que de coutume autour de notre dévoué président, au départ de la Rochelle ; maïs les renforts successifs que nous devions rencontrer à notre passage à Rochefort, à Saint-Savinien et à notre arrivée, portèrent à vingt- six le nombre des amis des choses de la nature réunis à Saintes, à 8 heures du matin. Ce sont : MM. Beltremieux, président ; Bernard, Georges ; Brunaud, Paul; Delage; Des Mesnard; Foucaud ; Mehaignery ; Termonia; Tesseron ; Couneau, mem- bres de la Société des sciences naturelles de la Rochelle ; Tassel, propriétaire à la Rochelle; De- lavaud, pharmacien en chef de la marine et Pré- sident de la Société de Géographie de Rochefort ; Bourru, professeur à l'Ecole de Médecine navale de Rochefort; Boisselier, agent des services admi- nistratifs de la Marine à Rochefort; Delavaud fils, à Rochefort; Delavoie, conducteur des ponts et chaussées à Rochefort ; Féris, professeur agrégé à l'Ecole de Médecine navale de Rochefort ; Fou- quier, professeur de philosophie au Collége de Ro- chefort ; Giraud, Armand, membre de la Société de Géographie de Rochefort ; Giraud fils, de Ro- chefort ; Parat, pharmacien à Rochefort ; Savatier , médecin principal de la Marine ; Jardin, inspecteur de la marine ; Moré, docteur-médecin à Saintes ; Vigier , commandant d'infanterie en retraite ; Xambeu, professeur, délégué du Conseil supérieur de l'Instruction publiqüe. | Cette réunion n’était pas exclusivement composée de botanistes, et j'ai le regret de ne pouvoir, mal- gré le légitime intérêt qu’ils vous offriraient, vous communiquer les résultats des recherches de ceux qui s’occupèrent de géologie , entomologie et archéologie selon leur spécialité. À notre arrivée, nous sommes cordialement accueillis par nos prévenants collègues de Saintes, qui nous attendaient à la gare et, deux d’entre eux, MM. Brunaud et Vigier, prennent la direction de notre marche à travers le charmant pays qui leur est familier. Ils nous font parcourir une région accidentée, formée de collines boisées, de petits RAD ARS plateaux cultivés, de vallons et de ravins souvent parcourus par de riants petits cours d’eau et offrant parfois de ravissants paysages ; notamment le vallon des Ars, avec ses ruines d’aqueduc Ro- main, la fontaine de l’'Ecambouille, celle de Font- couverte dont l’eau sourd d’un rocher au pied de l'Eglise du Bourg, le peuplier gigantesque de chez Bougraud, qui ne mesure pas moins de 4 mètres 89 de circonférence. M. Couneau, en- vrai artiste, s’est empressé de reproduire quelques-uns de ces sites sur son Album à croquis. La région explorée comprend, dans l’ordre de l'itinéraire suivi: les bois et les terrains voisins de la rive droite de la Charente, dans l’espace compris entre Le bas et le haut Lormont, Lagrange, Fontcouverte et chez Bougraud. La liste des Phanérogames est due à M. Ter- monia (les notes qui l’accompagnent sont de M. Foucaud), celle des cryptogames, autres que les champignons hymenomycètes, à M. Paul Brunaud qui, sur l'invitation de notre Président, avaient bien voulu se charger du soin de les établir. Après le passage à niveau du chemin de fer, sur le rejet du fossé : Collema pulposum, Acn ; our des feuilles de Populus fastigiata : Septoria populi, DESM. Au haut Lormont: Lathyrus. latifolius L,C. C. ; Inula montana DA AE L. A. C.; Helichrysum stæchas Dec, R. T. T.; Ophrys arachnites HorrM, C. C.; Hieracium pilo- sella L, C. ©. ; Ophrys apifera Hups, R.; Thrincia hirta RotTux, C. C. ; Ranunculus philonotis RErz, C. C.; Brunella alba Paz, C. C.; Hypericum perfo- ratum L. C. C.; Hypochæris radicata L, C. C. ; Silene anglica L, C. T. T.; Valerianella auricula D, C. C. C.; Scleranthus annuus L, C. T. T.; Her- niaria hirsuta L, C. C.; Stellaria graminea L, C. T.T,; Ervum hirsutum L, C. TT. T.; Geranium columbinum L, C G. ; Sagina apetala L, C. C.; Ranunculus boreanus Jon», C. C, our les rochers : Barbula membranifolia Hook. ; Placodium ful- gens D, C.; Squammaria crassa D, C.;. Sur les feuilles de Quercus ilex : Microthyrium microscopicum Des. ; Phyllos- licla ilicina SACC. ; Sous les mêmes feuilles : Phoma Cylindrospora Sacc., Forma quercus ; À terre et au pied des arbres : Cladonia pyxidata FR., avec plusieurs de ses variétés ; Cladonia furcata Horrm, Var spinulosa. Sur les branches mortes de Sarothamnus scopa- Tius : Lophiostrema praæmorsum Sacc. Sur des feuilles de chêne : Sphaërulina myriadea SAcc ; Coccomyces den- Nm tatus Sacc. ; Phyllosticta quercus SAcc.; Lepto- thyrium quercinum SAcc. _ Sur le coteau qui borne au nord le ravin La- grange : Crepsis virens Viz. C. C. ; Alium paniculatum L, R.; Geranium roberlianum L, C. C.; Melam- pyrum arvense L, C&. C.; Carex præcox JacQ. À. R. T. T.; Agaricus fatuus FR.'; Polyporus ribis Fe., (sur souche de chêne); Festuca; Heterophylla Lau, C. T.T.; Hieracium sylviaticum Su. C. T.T.; H. Tridentatum FR, CT. T.; Russula depal- lens Fr.; Tormendilla erecta L, G. C. Erica cinerea BC T ET); ; Orchis difoha LC: C:;Agaricus hariolorum D, C.; Marasmius ramealis FR. Au ravin Lagrange : Mercurialis perennis L, À. R. ; Dianthus Arme- ria L, À, C. ; Lactarius piperatus FR. ; Helleborus fœtidus L, À. C. T, T.; Sedum reflexzum L, C, C.; Brunella pinnatifida Pers. À. C. (àteintes variées.) Ornithogalum sulfureum RoEMER, C. C.; Hippocrepis comosa L, C. GC. ; Boletus edulis Buzz; Agaricus fusipes BuLr. ; Agaricus rubescens Scor. Aux environs de l’Aqueduc, sous des feuilles de chêne : | Sphærella punctiformis Fuck. ; S. Maculiformis AuErsw ; Hyalopeziza punctiformis Fuck. ; Pyre- nopeziza foliicola Sacc.; Cylindrium griseum BoN.; Cladosporium epiphyllum NEEs. La AO Sur l'écorce d’un jeune chêne : Dichæna quercus FR. Sur une feuille de châtaigner : Seploria castanicola DES. Sur la même feuille : Cylindrium candidum Bo. Sur un tronc abattu de pommier : Panus stypticus FR. A terre : Marasmius oreades BoLr. Sur le versant nord du même ravin : Lathyrus aphaca L, C. C.; Chærophyllum temu- lum L, C. C.; Hypericum hirsutumL, À. C.; Juncus compressus JACQ, C. C.; Geum urbanum L, C. C. ; Helianthemum vulgare GAERT, C. C.; Agaricus ap- plicatus BaTScHx,; Carex hirta TL, OC. C.; Asplanium adiantum-nigrum L, C. T. T. ; Carex pendula L, R.;. Agaricus orcella Buzz.; À. Semiorbicularis BuLL.; Lysimachia nummularia L, GC. C.; Gera- nium rotundifolium L, C. C. ; Buxus sempervirens L, C. C.; Myosotis intermedia Link, C. C.; Poter- ium dictyocarpum SPacH, C. C. Sur la tige desséchée d’un Carduus termiflorus: Raphidophora acuminata Sacc. Sur des feuilles d'érable : Septoria aceris Berk. et BR. sur des feuilles de Silesse pendula: Septoria dimera SAcc. MATE Sur des herbes pourries : Haplaria grisea LINCK. À Fontcouverte : Cuscuta trifolii Baz, C. C.; Linum strictum L, R.; Agaricus aegerita FR.; Dædalea unicolor FR, (sur Acer monspessulanum , L.); Acer monspessulanum et À. Campestre L., (un peu partout) ; Agaricus gyrofleæus Fr.; Ballota nigra L, C. C.; Scrofularia aquatica L, C. C. Sur la fontaine de Fontcouverte : Scolopendrium officinale, L. A. C. Complètement immergée dans la fontaine : Callitriche stagnatilis Scop, CG. C. Près de la fontaine: Mentha rotundifolia L, C. C.; Stachys recta, I. (un peu partout). Chez Bougraud : Stachys sylvatica L, C. C.; Coprinus micaceus Buzz; Buplevrum protractum Linx.; C. C. Sperqula pentandra L, R.; S. Vulgaris BoER, C.T. T; Hie- racium boreale FR, À. R.; Viola ruralis Jorn, C. Il faut ajouter à cette liste : Ranunculus hedera- ceus L, trouvé par M. Tesseron , et, Glyceria pli- cata FR. , par M. Foucaud aux environs de Saint- Savinien; Gynosurus echinatus L , trouvé par M. Parat entre Béligon et Plante-Mort. ABRÉVIATIONS : C. (commun dans le départe- ment.) À. C. (Assez commun). — C. C. (Très AD - commun). — R. (Rare). — A. R. (Assez rare). — T.T. (Terrains tertiaires). De retour à Saintes après cette promenade dou- blement fructueuse si l’on tient compte de ses ver- tus apéritives, un joyeux déjeuner à la gare cimente la sympathique alliance des Sociétés de Géographie de Rochefort et des Sciences naturelles de la Ro- chelle. | Entre temps, M. Delavaud fait la motion, unani- mement approuvée, d’une prochaine réunion le 4 juillet à Surgères, sous les auspices de la Société de Géographie de Rochefort. Puis, nos aimables collègues de Saintes nous font les honneurs de leur intéressante cité, particulièrement riche en vieux monuments. Ceux-ci sont pour les Archéo - logues un curieux objet d’études et, pour tout le monde, un spectacle digne d’admiration, dont mal- heureusement la description est au-dessus de mes faibles moyens. . Nous visitons successivement l'Eglise du couven Sainte-Marie , l'Arc de Triomphe, sur lequel vé- gète une petite flore murale (parmi laquelle M. Fou- caud distingue: Parietaria officinalis Smith, Antirr- hinum majus L, Sedum acreL, Tragopogon pra- tensis L, Dactylis glomerata L, Ulmus campes- tris L, et Polypodium vulgare L), la statue de Bernard de Palissy , la pépinière, ou M. Xambeu nous initie aux excellents résultats obtenus des A RES greffes de cépages français sur plants américains, les Arènes, auprès desquelles M. Brunaud nous fait récolter : Agaricus hydrophorus Buzz , l'Eglise de Saint-Eutrope et la Cathédrale. Charmés d’une journée si bien remplie nous regagnons la gare où nous laissons nos amis de Saintes en nous donnant rendez-vous à Surgères. EXCURSION A SURGÈRES. Rapport par M. le docteur Ph. DAVID. "0 06 — Le 4 juillet dernier la Société, sur l’invitation de la Société de Géographie de Rochefort, faisait sa quatrième excursion botanique de l’année. Je n'ai qu’un rapport relativement succinct à vous faire, car dans cette exploration très-intéressante , la botanique ne nous a pas exclusivement occupés. Etaient présents : de Rochefort, MM. Delavault père, pharmacien en chef de la marine, président de la Société de Géographie de Rochefort; Bourru, professeur à l'Ecole de médecine navale; Giraud père, Boisselier, Delavoie, Féris, Delavault fils, Giraud fils, Fouquier, Ricard, Petit, Delaunay, Monteny. De la Rochelle : MM. Beltremieux, président de la Société des sciences naturelles de la Charente- Inférieure ; Foucaud, Mehaignery et David, de la Société des sciences naturelles, ainsi que MM. Dupeux, Tassel et Rubino. 7 Pre A Surgères nous trouvàmes, attendant notre arrivée, MM. Rouvier, Bouquet, Texier, Riveau. Qu'il me soit permis en commençant, d'envoyer un témoignage de gratitude à ces Messieurs, pour l'accueil charmant qu'ils nous ont fait, comme aussi pour la complaisance avec laquelle ils nous ont guidés dans notre excursion. Peu après notre sortie de la gare, dans une luzerne, nous trouvons une grande quantité de Salvia pratensis aux fleurs violet foncé, bleu pâle, et blanches dont nous faisons ample récolte. Dans les buissons qui bordent la route, plusieurs pieds de Cornus mas poussent, mêlés aux érables et aux aubépines presque entièrement recouverts d'un manteau de clématites et de chèvre- feuilles. En entrant dans un sentier voisin de la route, un pied de luzerne à fleurs jaunes attire notre attention. Nous croyons d’abord que c’est Medicago falcata, mais un examen plus attentif nous montre que c’est Medicago sativa dont les fleurs au lieu d’être violettes sont d’un jaune pâle. Guidés par le propriétaire, M. Rouvier, conseiller général, nous visitons un immense jardin marai- cher, surtout remarquable par les belles pépinières de vignes qui font honneur à celui qui en surveille et dirige la culture. Le sol est d’une fertilité extrème , et nous "16e restons là une bonne heure à admirer le bel aménagement du jardin et la beauté de ses produits, Puis la botanique reprend le pas sur l’horti- culture, etnous voilà de nouveau fourrageant de droite et de gauche. Nous trouvons d’abord un véritable tapis de Séachys Germanica aux feuilles veloutées ; plus loin Saponaria vaccaria L. Devant une grande ferme nommée le Colombier, les fossés de la route sont pleins d’une « échappée des jardins », Melissa officinalis. Jusqu'à Charconnier notre récolte est maigre; mais là, nous trouvons dans un petit pâturage Echium Wierzbickii Reich, puis Sparganium minimum et nous dirigeant vers les sources de la Gère, nous cueillons en passant Epipactis palustris en fleurs. De cet endroit nous sommes à deux pas des sources. Du milieu d’un vaste banc de tourbe naît la rivière qui a donné son nom au chef-lieu de canton sur le territoire duquel nous sommes. Trois sources très-rappro- chées donnent en assez grande abondance une eau d’une extrême limpidité. M. Delavault en mesure la température et trouve + 15° cent. Un peu plus loin nous allons visiter une tour- bière où nos aimables guides nous expliquent sur place les procédés d’extraction, et nous apprennent à reconnaître les différentes variétés de tourbe. Puis, comme nous sommes assez loin de Surgères M RE nous rentrons par le plus court, non sans être allé visiter une curiosité de l’endroit, les Ecumières, marais boisé et criblé de larges trous en entonnoir et d’une assez grande profondeur. Nous y faisons une ample collection de Typha latifolia dont on voit partout s'élever les quenouilles élancées. Enfin nous arrivons à Surgères après avoir fait une chasse infructueuse à quelques papillons citrons et colias, qui voltigeaient au milieu des luzernes. En arrivant à l'hôtel où nous attend le déjeuner, nous trouvons MM. les docteurs Duplouy, Savatier et Ardouin, venus se joindre à nous pour la seconde partie de la journée. Au dessert M. Parat nous lut un spirituel rapport en vers sur l’excursion à Fontcouverte, et ce fut sous cette bonne impression de gaité que nous partimes pour les bois. Les débuts sont pénibles. Il fait atrocement chaud et la route n’est point ombragée. De tous côtés on réclame les bois; enfin il n’est si pire chemin qui n’aboutisse et nous voici sous le couvert. La belle Cupidone bleue, Catananche cœrulæa , est la première plante qui frappe nos regards, puis Veronica Buxbaumii, plus loin sur le terrier Diplo- taxis muralis, sous bois Lysimachia nummularia Hypochæris maculuta, Scorzonera hirsuta ; dans le taillis Linum suffruticosum, Cytisus supinus, Alium sphærocephalum et A. Deseglisii, et enfin LL PAGES sur les talus de la route de retour Ononis striata, une des bonnes trouvailles de la journée. Après avoir serré les mains de nos hôtes d’un jour nous remontons en wagon. À Aigrefeuille nous disons adieu à nos compagnons de Rochefort et arrivons à la Rochelle ayant eu toute la journée un temps splendide. NOTES CRYPTOGAMIQUES RELATIVES à la Charente-[nférieure et à la Charente PAR M. Paul BRUNAUD. VE I En 1840, la Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure, dans un but qu’on ne saurait trop approuver, fit paraitre un Catalogue provisoire, (1) pour servir à la Flore du département. Cette publication était imprimée sur deux colonnes. L’une contenait, d'après la classification du PBotanicon gallicum de Duby, l’énumération de toutes les plantes phanérogames et cryptogames, observées (1) Catalogue provisoire publié pour servir à la Flore de la Charente-Inférieure, par la Société des Sciences naturelles de ce département. La Rochelle, G. Mareschal, imp. de la Pré- fecture, rue de J’Escale, 20, 1840. * LED jusqu'alors, ainsi que celles dont la découverte était possible; l’autre, laissée*en blanc, devait re- cevoir les observations des botanistes. Les noms des espèces qu’on supposait devoir exister dans la contrée, mais qui n’y avaient pas encore été récol- tées, étaient imprimés en italiques. Pour celles trouvées dans le département, en plus ou moins grande quantité, leur nom, ou n’était suivi d'aucun signe, ou était accompagné d’un point d’interro- galion, ce qui signifiait qu’il était utile d’en recueil- lir de nouveaux échantillons, ou de deux points d'interrogation ce qui indiquait que la spontanéité en paraissait douteuse. Pour la partie cryptogamique de ce catalogue, l'impression des noms en caractères ordinaires ou italiques, ainsi que la distribution des points d’in- terrogation me parait devoir être critiquée sérieuse- ment. Ainsi sur 210 mousses, les noms de 02 ne sont accompagnés d'aucun signe, ceux de 141 sont sui- vis d’un point d'interrogation, et celui d’une seule, de deux. Puis on a mis enitaliques, Les noms de six seulement. Pour les hépatiques qui sont au nombre de 46, 30 sont suivies de l'avertissement qu’il en _ faut de nouveaux échantillons. 259 lichens figurent sur ce catalogue. La spontanéité d’un seul paraît douteuse ; 207 doivent être récoltés en plus grande abondance ; on a des doutes sur l'existence de gr neuf. Enfin, sur Les 1,136 champignons parfaits ou imparfaits classés d’après la méthode du temps, j'ai remarque que la découverte de sept seulement, était possible, qu’on avait besoin de plusieurs exemplaires de 930, et que 17 pouvaient bien n'être pas spontanés. Evidemment toutes les distinctions indiquées dans l'avertissement ne peuvent s'appliquer aux crypto- games, car il eut été inutile de faire appel aux botanistes de la région pour aider la Société à la confection de la flore cryptogamique, s’il n’y eut eu que vingt-deux espèces à trouver à cette époque. Ces observations ne sont pas inspirées par un esprit de dénigrement. Elles ont pour but de pré- venir ceux qui pourraient prendre ce travail provi- soire pour une étude définitive, et d’avertir les commençants qui seraient tenter de croire que notre département possède, environ, les trois quarts des végétaux cellulaires décrits dans le Botanicon gallicum. Il Quel a été le résultat de l'enquête scientifique, provoquée par MM. de Beaupréau, Hubert, d’Orbigny, Th. Brossard, etc., etc ? Je l’ignore… Mais il faut croire qu'il n’a pas été satisfaisant 5 puisque la Flore du département, que la Société voulait faire publier sous ses auspices , est encore à l’état de projet. Pour la partie qui a trait aux phanérogames, on peut, à la rigueur, se passer de cette Flore, grâce aux travaux de MM. Lloyd (1) et Foucaud (2), complétés par les recherches de plusieurs membres de l’Académie de la Rochelle, (section des Sciences naturelles), (3) mais pour les végétaux cellulaires, tout est encore à faire. C’est donc, de ce cûté, que doivent se tourner les eflorts des bota- nistes. En 1835, P. Lesson éditait la Flore Roches (4). - Les oGantonE des cryptogames, dans ce livre, occupent à peine 75 pages, quand plus de cinq cents sont consacrées aux plantes vasculaires. Ajoutons qu’un supplément, qui n'a jamais paru, destiné aux mousses, aux lichens et aux champi- (1) Flore de l'Ouest de la France, ou description, etc., etc., 82 édition. Paris, J.-B. Baillière , 1876. Deux suppléments ont paru sous ces titres : Herhorisations de 1876-1875. — Herbo- risations de 1878-1879. (2) Ann. de l’Acad, de la Rochelle. Sect. des Sc. nat. Années 1878 et 1879, passim. ; Bull. So:. Bot. de France, Comptes- rendus 1879, p. 73. — Cat. des pl. vasculaires qui croissent dans le dép. de la Chte-Infre, en collaboration avec MM. Ph. David et P. Vincent. La Rochelle, Siret, 1878. (3) Voir dans les derniers numéros parus des Ann. de l’Aca- démie de la Rochelle, le récit des excursions botaniques, faites par la Société des Sciences naturelles, R. P. Lesson, — Flore Rochefortine, ou description des plantes, ete., etc., 1835. Rochefort, imp. Goulard. MT gnons devait compléter cet ouvrage. Ce supplément a existé, il a été dans les mains des rédacteurs du Cataloque provisoire, qui, entre autres matériaux, ont dû l'utiliser, pour la partie cryptogamique de leur travail. Page 96 du Cataloque, je trouve : Ver- rucaria indigofera, Less., (FI. Roch. Suppl. inéd. ) (4) et je conclus de cette mention que Lesson avait composé le supplément qu’il avait promis. Pourquoi ne l’a-t-il pas publié ?... Plus tard, MM. Dessalines d’Orbigny (2) et Hu- bert (3) publient leurs études sur les algues ma- rines, et aidé de leurs travaux, M. L. de Richemond fait paraître son Catalogue (4) fort apprécié de tous ceux qui aiment cette partie de la botanique. Après - lui, viennent Mme Ermance “rigant-Beaumont et M. Lemarié, dont les herbiers sont du plus grand intérêt. : Les algues d’eau douce ont-elles été aussi étu- diées que celles de l'Océan ? Je ne crois pas que nos botanistes aient publié quelque chose à ce sujet, Cependant, M. Mouchet s’est beaucoup occupé 4) Je n’ai trouvé nulle part la description de ce lichen. 2) Essai sur les plantes marines des côtes du golfe de Gas- cogne, et particulièrement de celles du département de la Cha- rente-Inférieure, in-40 40 p. (3) Essai sur quelques hydrophytes de la Charente-Inférieure. Revue organique, 1845, pages 66 à 74, — 413 à 423 et 555 à 973 (4) Plantes marines de la Cht‘-[nfre, Ann. de l’Acad. de la Rochelle. Années 1859, p. 33 et 1864, p. 93. OR des diatomées de Roche ort, et M. Ravet, de Sur- gères, obtient de magnifiques photographies de ces plantes microscopiques. (1) Pour être complet, il ne faut pas en finir avec les algues, sans mentionner M. le docteur K.-P. Jousseaume,de Vervant,qui prétend avoir découvert une algue, dont la présence détermine la blen- norrhagie, qu’il nomme Genitalia, et dont il donne la description et la figure. (2) À ceux qui trouve- raient cette opinion hasardée, ne peut-on pas ré- pondre, qu’on a attribué à des influences de cham- pignons, le choléra, la rage et la syphilis, (Cordier, Les Champ. p.201), et qu'on a prétendu que les puccinies, qui se trouvent sur les pailles humides, occasionnaient ces épidémies, si communes dans les armées en campagne? (Cooke, Les Champ. p. 194.) ; | Après Lesson, personne ne parait avoir recherché nos champignons, à l'exception toutefois de M. Lamy, dont je trouve le nom cité dans le Sylloge de Montagne, p. 198. Il avait découvert, à Royan, le Nævia valvata Mont., sur les chaumes du Cala- magrostis arenaria. v (1) Voir. Parat. Les infiniment petits dans les eaux et les vases de la Charente. Bull. Soc. Géogr. Rochefort, 1879. No 2, p. 141. (2) Des végétaux parasites de l’homme. Thèse soutenue de- vant la Faculté de médecine de Paris, le 13 août 1862, p. 59 et pi. III £. 1 à 7. Imp. Rignoux, rue Monsieur le Prince, 31.— 1862. nn Il y a quelques années, M. J. Mousnier, phar- macien à Saujon, a fait paraître une petite brochure de 74 pages, avec figures, intitulée : Les Champi- gnons dans le département de la Charente-Infé- rieure. (1) Tout récemment, M. Quélet, dans le Bull. de la Soc. Bot. de France, compt.-rend., années 1878 et 4879, dans le Bull. de la Soc. des Amis des Sc. nat. de Rouen, 1879, 2e semestre, et dans le Grevillea, n° 47 (mars 1880), a donné la description de plu- sieurs Hyménomycètes rares ou nouveaux, décou- verts par M. G. Bernard, pharmacien-major, à la Rochelle, un savant mycologue, qui devrait bien publier le résultat de ses -herborisations dans l’Aunis. (2) M. P.-A. Saccardo, professeur à l’Université de Padoue, (Michelia I. p. 500 et IT p. 39), (3) et M. le baron F. de Thüemen, directeur du laboratoire de physique végétale, au jardin de Klosterneuburg, près Vienne, (Revue Mycologique IX, p. 86), ont pu- blié les diagnoses d'environ 70 espèces nouvelles de Champignons, que j'ai trouvées dans la Charente- (1) Paris, J.-B. Baillière, rue Hautefeuille, 19. — 1873. (2) Les champignons indiqués par M. Quélet sont : Annula- ria lévis Kr., Pluteus tenuiculus Quél., Hebeloma diffrac- tum Fr., Psalliota Bernardi Quél., Gortinarius arenarius Quél., Marasmius littoralis Quél., Marasmius fœtidus Sow., Polyporus chionœus Fr. : (3) Fung. Gall. lecti a cl. viris, P. Brunaud, Gallef, etc., retc., Séries FE et.IT. me Inférieure (1), ainsi que les descriptions d’un grand nombre de cryptogames rares ou peu con- nus, provenant du même département, et que j'avais soumis à leur examen. Dans un des der- niers envois que j'ai faits à M. Saccardo, l’éminent mycologue de Padoue a reconnu un genre nouveau des Pyrénomycètes , famille des Hypocréacées, auquel il a donné le nom de Charonectria, et qui ne diffère du genre Hyponectria Sacc., que par ses sporidies 1-septées. Ce genre n'est actuellement représenté que par une seule espèce, Charonectria consolationis Sacc., venant à la face supérieure des feuilles tombées de Laurus nobilis et n’a été jusqu'à présent trouvé qu'à saintes. Les Annales de l’Académie de la Bocielles sec- tion des Sciences naturelles, années 1873-1879, dans le compte-rendu de quelques excursions bota- niques, ont fait connaitre les stations de plusieurs Hyménomycètes récoltés par M. G. Bernard, ce qui sera intéressant pour ceux qui entreprendront la flore cryptogamique de notre pays. Enfin, j'ai donné la liste des cryptogames que j'ai recueillis aux environs de Saintes. (2) Mes herborisations ont été assez fructueuses jusqu’à ce (1) M. CG. Roumeguère a donné quelques-unes de ces espèces dans ses Fungi Gallici exsiccati. (2) P. Brunaud. — Cat. des pl. vasculaires et crypt. crois- de Pne jour, puisque j'ai pu énumérer plus de dix-sept cents champignons. (1) Qu’a-t-il été publié sur les muscinées de notre contrée ? Rien probablement. Cependant je n’ose- rai l’affirmer. M. Avice, médecin-major, au 6e de ligne, aujourd’hui au 10e d'artillerie, a, en 1875, étudié, avec le plus grand soin, les mousses et les hépatiques des environs de Saintes. C’est lui qui n’a fait découvrir Gymnostomum calcareum N. et H., Zygodon viridissimus Brid., Chiloscyphus polyan- thus, Cord., Aneura pinnatifida Nées., etc., etc. sant à Saintes. Autos, Broch. 32 pages, tirée à 20 exem- plaires. P. Brunaud. — Liste des pl. phan. et crypt. croissant spont. à Saintes et dans les env. Act. Soc. Lin. Bordeaux. Année 1878, p. 116. — Liste des pl. etc. Supplément. Act. Soc. Lin. Bord. Année 1880, p. 109. P. Brunaud. — Des noms vulg. des Champ. aux environs de Saintes. Rev. Myc., vol. I. p. 14. P. Brunaud.— Descr. de qq. crypt. nouv. rares ou peu com. trouv. aux env. de Saintes. Bull. Soc. Lin. de la Charente- Inférieure. Vol. I. p. 85. P. Brunaud. — Sur la prés. du Glæosporium ampelophagum en Saintonge. Rev. Myc., vol. I. p. 173. P. Brunaud. — Tableau dich. des fam. des Pyrénomycètes, trouvés jusqu'à présent dans la Charente-Inférieure, dressé d’après le Consp. Pyr. de M. Saccardo, avec l’aide des ou- vrages de MM. Karsten et Saccardo. Rev. Myc., vol. II, 7129: e (1) Quelques-uns de ceux que j’ai trouvés ne sont pas signalés par M. Gillet, dans les Hyménomycètes de France, ce sont : Agaricus corydalinus Quél. ; Agaricus eutheles Berk et Br.; Agaricus cæsariatus Fr.; Agaricus umbonatus Quéi.; Poly- borus Saccardoi Cook. et Quél. ; Solenia ochracea Hoffm. ; Epidochium atro-virens Fr.; Næmatelia nucleata Fr. ; Næma- telia gemmata Lév. — 58 — Quant aux lichens, M. J, Richard, procureur de la République à Marennes, les a étudiés avec beau- coup de zèle et il a été assez heureux pour en dé- couvrir plusieurs encore inconnus, dont les des- criptions ont été données par M.le docteur W. Ny- lander. (1) Dans un travail, fort estimé, et qui dénote une grande érudition (2), M. J. Richard indique à Ma- rennes, Myriangium Duriæi Mont. etBerk.; Lecidea Lamyi d. Richard, parasite du Lecanora Pari- siensis; Lecidea physciaria Ny1., parasite du Phys- cia parietina; Verrucaria fluctigena Nyl.; à la Tremblade, Parmelia perforata Ach.; et à Saint- Trojan, (île d'Oleron), Evernia prunastri. Ach., à l’état fertile ; Lecidea cyrlella Ach., sur de vieux os, et Lecidea vesicularis Ach., var. glebosa Nyl. M. J. Richard a également trouvé dans le dépar-. tement, Peziza difformis Nyl. sur la résine des- séchée du Pinus marilima. Pour le département de la Charente, je ne sais pas s’il a paru quelques ouvrages sur la cryptoga- mie. Je ne connais à ce sujet que les brochures de M. A. Condamy, ancien pharmacien (3), et les ar- (4) Flora. 1875, et Bull. Soc. Bot. de France. Rév. bi- bliog. p. 11. (2) Cat. des Lichens des Deux-Sèvres. — Bull. de la Soc. de Statis. du dép. des Deux-Sèvres. — 1877, p. 169. (3) Etude sur l’histoire naturelle de la truffe. In-40 de 32 pages, avec 11 planches et une photographie. Angoulême, imp. SALE an RS a ticles de M. Cornu, dans le Bulletin de la Soc. Bot. de France. (1) Au cours d’une mission relative au Phylloxera, M. Cornu 2 fait quelques excursions aux environs de Cognac, et il a été assez heureux pour récolter : Peronospora affinis Rossm. ; Peronospora arbo- rescens de Bary. ; Cystopus pastinacæ Lév.; Cys- topus bliti Lév.; Elaphomyces piriformis Vitt. ; Melanogaster variegatus Vitt. ; Hymenogaster calos- porus Tul.; Hymenogaster muticus Berk. et Br.; Tuber dryophilum Tul., et Cladosporium vilico- lum Cés. Char. 1876. — Etude sur le mode de nutrition des Champi- gnons. Br. 16 p. — Ançoulême. Imp. Char. 1879. Voir aussi, Rev. Myc. Vol. Il} p. 114. M. A. Condamy a dessiné une quantité d'aquarelles représen- tant un grand nombre des champignons de la Charente. Cette collection que j’ai eue en mains, pendant longtemps, est du plus grand intérêt. J’y ai remarqué principalement : Agaricus stran- gulatus Fr.; Hygrophorus penarius Fr.; Hygrophorus gluti- nifer Fr.; Hygrophorus puniceus Fr.; Hygrophorus psitta- cinus Fr.; Lactarius uvidus Fr.; Panus torulosus Fr. ; Hydnum coralloides Scop. ; Clavaria rufo-violacea Barl. ; Cla- varia rosea Fr.; Clavaria inæqualis FL Dan.; Clavaria fra- gilis Fr.; Lycoperdon bovista L.; Lycoperdon cælatum Fr. ; Hymenogaster niveus Vitt.; Morchella rimosipes D. C. etc., etc., dessinés d’après des exemplaires provenant d'Angoulême, Saint-Saturnin, l’Ile d'Espagnac, Soyeaux, Balzac, Ruffec, Saint- Michel sur le Né, Cognac, Venat , Puymoyen , etc., -etc. (1) Année 1877, p. 13. Notes sur la récolte de quelques champ. hypogés. — Année 1877, p. 353. Note sur l’Anthracnose. — Année 1878, p. 293. — En. des Péronosporacées de France. III Les herbiers cryptogamiques sont rares dans notre département, et ceux que j'ai examinés n’ont qu'une très petite quantité d'échantillons. Ils ne peuvent fournir aucuns renseignements précieux pour la Flore locale. La Société des Sciences natu- relles de la Rochelle, qui possède une superbe collection d'algues marines, dont je n’ai pas l’in- tention de parler ici, n’a presque rien, provenant de la région, en ce qui concerne les autres végé- taux cellulaires. Grâce à l’extrème -obligeance de son honorable président, M. Ed. Beltremieux, j'ai pu consulter la collection de mousses, d’hépa- tiques, de lichens et 4e champignons, qui appar- tient à la Société. ‘Par suite de dons ou d'échanges, elle possède beaucoup de ces plantes, provenant de la Vienne, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne et des Pyré- nées , récoltées par MM. Delacroix, Guépin et Roger d’Ostin, (don de M. L. Faye), et une cer- taine quantité d’autres trouvées par MM. Léveillé, Em. Beltremieux, Mauduyt, et Elie Chevallier, dont la provenance n’est pas indiquée, mais qui pour la plupart, je crois, sans pouvoir Paffirmer, doivent avoir été recueillies aux environs de la Ro- chelle. BEST vite Les espèces, indiquées comme trouvées dans le département, sont peu nombreuses. En voici l’énu- mération. Aux noms anciens que portent leurs éti- quettes, je substitue ceux sous lesquels elles sont le plus généralement connues aujourd’hui. Fontinalis antipyretica L., Saint-Xandre (Faye) ; Fontinalis squamosa L., fossés de Lafond, près la Rochelle ; Dicranum scoparium Hedw., bois de la Saintonge; Frullania dilatata Nées., la Ro- chelle ; Collema plicatile Ach., Saint-Maurice, près la Rochelle, et murs des douves de la Porte-Neuve ; Cladonia rangiferina Hoffm., Le Vergeroux, (Faye.); Thamniola vermicularis Schær., la Ro- chelle ; Physcia pulverulenta Fr., var. pityrea - Nyl., Marennes ; Squamaria lentigera D. C.; An- soulins, (Leveillé); Lecanora subfusca Ach., var. lainea Fr., Saint-Maurice, près la Rochelle; Leci- dea vesicularis Ach., fort de la pointe du Ché ; Lecideasphæroides Schær., var. muscorum, Schær, Saint-Maurice, près la Rochelle ; Opegrapha atra D. C., Lafond, (Leveillé) ; Opegrapha saxicola Ach., Saint-Maurice, (Leveillé);, Endocarpon hepati- cum Ach., Saint-Maurice, (Leveillé) ; Verrucaria muralis Ach., Saint-Maurice , (Leveillé); Geaster hygrometicus Pers., Angoulins , (E. Chevallier) ; Tulasnodea mammosa Fr., la Rochelle ; Bulgaria inquinans Fr., Forêt de Benon. LEGO La Société des Sciences naturelles de la Ro- chelle possède la copie de la liste de 972 plantes spontanées trouvées par Mme Louise Georges, dans la commune du Pin, près Saint-Jean d’Angély. Cette liste contient l’énumération de 7 algues, 171 champignons, 1 hypoxylée (pyrénomycète), 44 li- chens, 2 hépatiques et 43 mousses, parmi lesquels, j'ai trouvé des choses intéressantes. Voici, sous leurs noms actuels, ceux des cryptogames indiqués par Mme Georges qui n’ont été jusqu'à présent signalés que par elle, dans la Charente-Inférieure, ou qui sont très rares. Mousses. Phascum cuspidatum Hedw., var. piliferum Schvw. . Gymnostomum microstomum Hedw. ... Ceratodon purpureus Brid. _ Barbula rigida Schult. Barbula convoluta Hedw. Grimmia Donniana Sm. Coseinodon pulvinatus Spr. Aulacomnium androgynum Schw. Rhynchostesium murale Hedw. Hypaun velutinum L. Lichens. Collema furvum Ach. Leptogium saturninum Nyl. NS LE Cladonia uncialis Hoffra. Ramalina pollinaria Ach. Physcia cæsia Fr. Pannaria nebulosa Nyl. Pannaria rubiginosa Del. Lecidea viridescens Ach. Lecidea fusco-atra Ach. Champignons. Agaricus cartilagineus Bull. Agaricus molybdinus Bull. Agaricus geotropus Bull. Agaricus ventricosus Bull. Agaricus clavus L. Agaricus setipes Fr. Agaricus ephæbeus Fr. Agaricus sphaleromorphus Bull. Agaricus lanuginosus Bull. Agaricus cupularis Bull. Agaricus physaloides Bull. Agaricus gossypinus Bull. Coprinus congregatus Fr. Bolbitius titubans Fr. Cortinarius leucopus Fr. Cantharellus muscigenus Fr. Cantharellus retirugus Fr. Polyporus fuligineus Fr, Polyporus dryadeus Fr. Clavaria fastigiata L. Helotium lenticulare Fr. Algues, Zygonium lutescens Kutz. Spirogyra inflata Rabh. Rhizoclonium fontinale Kutz. Nostoc vesicarium D. C. Nostoc laciniatum D. C. L'herbier, que la ville de Saintes a acheté, à la vente de M. Marc-Arnauld, contient quelques mousses dont la majeure partie a été récoltée aux colonies par M. Follet, de Rochefort, des lichens, sans indication de localité et une jolie collection d'algues marines. IV La Flore Rochefortine, les ouvrages et les ar- ticles de MM. Saccardo, de Thüemen, Mousnier et Quélet, la Liste des plantes des environs de Saintes, et les autres publications que j'ai citées plus haut, contiennent l’énumération d’un très grand nombre de cryptogames , trouvés dans la Charente-Infé- rieure, principalement à Saintes. Voici ceux que j'ai recueillis dans le département, depuis que ces travaux ont vu le jour, et qui, à ma connaissance, DES le ne sont, encore, indiqués nulle part, par les bota- nistes de la contrée. La liste ci-dessous peut donc être considérée non-seulement comme un supplé- ment à ces ouvrages, et la continuation de mes études sur les végétaux cellulaires des environs de Saintes, mais encore comme le premier essai d’un catalogue des champignons de la Charente et de Ia Charente-luférieure, catalogue que je prépare en ce moment. Muscinéèes. Mousses. Coscinodon pulvinatus Spr. Saintes. Physcomitrium piriforme Brid. Pessines. Hépatiques. Plagiochila asplenoides Mont. et N. E. La Rochecourbon, commune de Saint-Porchaire. Lichens. Cladonia uncialis Hoffm. Saintes, Fontcouverte, Rochefort. Cladonia cornucopioides Fr. Saintes. Thamniola vermicularis Schær. Saintes, Font- couverte, Pessines. Opegrapha saxicola Ach. Saintes. CCE Champignons. Hyménomycètes. Agaricus (Aman.) vernus Bull. La Chapelle des Pots. Agaricus (Lep.) amianthinus Scop. Fontcou- verte. Agaricus (Arm.) ramentaceus Bull. Saintes, Pessines. Se Agaricus (Trich.) acerbus Bull. Saintes, Font- couverte. Agaricus (Trich.) ustalis Fr. Saintes, Pessines, Fontcouverte. Agaricus (Trich.) columbetta Fr. Echillais. Agaricus (Trich.) saponaceus Fr. Saintes, Pes- sines, le Breuil-Magné. ; Agaricus (Trich.) ionides Bull. Rochefort. Agaricus (Trich.) carneus Bull. Rochefort. Agaricus (Trich. ) arcuatus Bull. Rochefort. Agaricus (Trich.) albus Schæff. Beaugeay, Pessines. Agaricus (Clit.) viridis With. Echillais. Agaricus (Clit.) cyathiformis Bull., var. expal- lens Pers. Saintes, Fontcouverte. Agaricus (Clit.) obsoletus Batsch. Saintes. Agaris (Gollyb.) phaiopodius Bull. Saintes, Pes- sines, le Breuil-Magné. Agaricus (Collyb.) stridulus Fr. Saintes, Font- couverte. Est souvent confondu avec l’Agaricus. (Trich.) melaleucus Pers. Agaricus (Collyb.) hariolorum D. C. Saintes, Pessines, Fontcouverte, Rochefort, le Breuil-Magné, Echillais, Beaugeay. Agaricus (Gollyb.) confluens Pers. Saintes , le Breuil-Magné. Agaricus (Myc.) gypseus Fr. Saintes. Agaricus (Myc.) tenuis Bolt. Saint-Sever , Pes- sines, Saintes. Agaricus (Myc.) amictus Fr. Saintes. Agaricus (Myc.) vulgaris Pers. Virollet, Brie- sous-Mortagne. Agaricus (Myc.) echinipes Lasch. Saintes, Ro- chefort, Pessines, Varzay. Agaricus (Omph.) oniscus Fr. Beaugeay. Agaricus (Pleur.) perpusillus Fr. Pessines. Agaricus (Pleur.) chionæus Pers. Pessines. Agaricus (Plut.) cervinus Schæff. Saintes, Pes- sines, Saint-Sauvant, le Breuil-Magné. Var. rigens Pers. Pessines. Agaricus (Ent.) sinuatus Fr. Saintes, Echillais, Rochefort. ù Agaricus (Ent.) ardosiacus Bull. Trizay. Agaricus (Ent.) nidorosus Fr. Saintes. Agaricus (Lept.) serrulatus Pers. Pessines, Var- zay, Chermignac, Saint-Michel sur le Né. SO Agaricus (Lept.) asprellus Fr. Dompierre-sur- Charente, Pessines, Varzay, Chermignac. Agaricus (Nol.) pascuus Pers. Pessines , Dom- pierre-sur-Charente. Agaricus (Eccil.) politus Fr. Varzay. Agaricus(Phol.)heteroclitus Fr. Saintes, Chaniers. Agaricus (Phol.) mutabilis Schælf. Saintes. Agaricus (/n.) corydalinus Quél. Saintes , le Breuil-Magné, où je l’ai trouvé avec M. Parat,. Agaricus (/n.) phæocephalus Bull. Pessines , Saintes, Rochefort. Agaricus (1n.) eutheles Berk. et Br., form. mi- nor. Saintes, Fontcouverte. Agaricus ({n.) repandus Bull. Saintes , Pessines, Rochefort. Agaricus (In.) cæsariatus Fr. Varzay, Rétaud. Agaricus (1n.) umbonatus Quél. Saintes. Agaricus (Hebel.) testaceus Batsch. Rochefort. Agaricus (Flam.) gummosus Lasch. Saintes , Varzay. Agaricus (Flam.) conissans Fr. Fontcouverte, Pessines, Saintes. Agaricus (Nauc.) pygmæus Bull. Saintes. Agaricus (Nauc.) arvalis Fr. Pessines. Agaricus (Gal.) siligineus Fr. Chermignac. Agaricus (Gal.) mycenopsis Fr. Saintes. Agaricus (Psal.) silvaticus Schæff. Pessines , Saint-Sauvant. Le (9 = Var. hæmorrhoidalis Kalch. Pessines. Agaricus. (Psil.) pilulæformis Bull. Saintes, Fontcouverte, Pessines. Agaricus (Psil.) bullaceus Bull. Saintes. Agaricus (Psil.) atro-rufus Schæff. Pessines. Agaricus (Psathyra.) fatuus Fr. Saintes, Pes- sines, Fontcouverte, Rochefort. Agaricus (Psathyra.) fibrillosus Pers. Pessines. Agaricus (Psathyrella.) pronus Fr. Saintes. Agaricus (Psathyrella.) subtilis Fr. Saintes. Coprinus fuscescens Fr. Saintes, Fontcouverte. Coprinus conditus Godey. Rochefort. Bolbitius fragilis Fr. Rochefort. Cortinarius anfractus Fr. Saintes. Cortinarius multiformis Fr. Saintes. Cortinarius glaucopus Fr. Saintes. Cortinarius calochrous Fr. Saintes, Echillais, Fontcouverte, Saint-Sauvant. Cortinarius fulgens Fr. Echillais. Cortinarius cumatilis Fr. Saintes. Cortinarius causticus Fr. Saintes. Cortinarius decoloratus Fr. Saintes. Cortinarius delibutus Fr. Saintes. Cortinarius malachius Fr. Saintes. Cortinarius caninus Fr. Saintes. Cortinarius azureus Fr. Saintes, Fontcouverte. Cortinarius albo-cyaneus Fr. Saintes. Cortinarius anomalus Fr. Echillais. ho Cortinarius biformis Fr. Saintes, Pessines, Ro- chefort, Fontcouverte. Cortinarius psammocephalus Fr. Saintes. Cortinarius firmus Fr. Angoulème, Saintes , Pessines, le Breuil-Magné. Cortinarius privignus Fr. Saintes. Cortinarius dilutus Fr. Saintes. Cortinarius imbutus Fr. Saintes. Cortinarius obtusus Fr. Saintes, Beaugeay, Echillais, Fontcouverte. Cortinarius milvinus Fr. Saintes. Hygrophorus penarius Fr. Saintes , Fontcou- verte. Hygrophorus limacinus Fr. Saintes. Hygrophorus pudorinus Fr. Saintes, Bussac. Hygrophorus metapodius Fr. Le Breuil- Magné. Hygrophorus subradiatus Fr. Saintes. Hygrophorus lætus Fr. Pessines. Hygrophorus psittacinus Fr. Pessines. A l'odeur de plume brülée. Hygrophorus nitratus Pers. ; H. murinaceus Fr. Pessines. Lactarius uvidus Fr. Saintes, Pessines. Lactarius acris Fr. Varzay, Pessines, Saintes, Saint-Sauvant, l'chillais, Beaugeay, Rétaud, Cher- mignac, le Breuil-Magné, Angoulême. Lactarius pallidus Pers. Pessines. Te Lactarius camphoratus Fr. Pessines , Varzay Fontcouverte, Rochefort, Saintes, le Breuil-Magné, Ansoulème. Russula adusta Fr. Fontcouverte. Russula farcata Fr. Saintes, Pessines. Russula depallens Fr. Saintes. Russula Linnæi Fr. Saintes. Cantharellus aurantiacus Saintes, Saint-Sever. Lenzites sæpiaria Fr. Rochefort. Lenzites abietina Fr. Rochefort. Polyporus biennis Fr. Fontcouverte, Varzay, Pessines , Genouillé , Saint-Agnant. | Var. rufescens Fr. Saintes, Pessines, Varzay. Polyporus. imbricatus Fr. La Gord, près Saintes. Polyporus epileucus Fr. Rioux. - Polyporus tephroleucus Fr. Pessines. Polyporus trabeus Rost. Saintes. Polyporus croceus Fr. Rochefort, Saintes, Pes- sines. Polyporus spumeus Fr. Rochefort. Polyporus fraxineus Fr. Rochefort. Polyporus vulpinus Fr. Saintes. Polyporus purpureus Fr. La Gord, près Saintes. - Polyporus callosus Fr. Saintes , Rochefort, Saint-Romain de Benet. Trametes suberosa Quél. Sur un vieil acacia. Rochefort. note Trametes Bulliardi Fr. Rochefort, Saintes. Trametes hexagonoides Fr. Rochefort. Dans le port marchand, sur les bois pourris d'un vieux bateau. Irpex umbrinus Weinm. Rochefort. Avec le précédent. Thelephora cristata Fr. Saint-Sever, Fontcou- verte. _ Corticium fuscum Pers. Saintes. Corticium lividum Pers. Saintes. Sur un vieux sroseiller. Corticium nudum Fr. Saintes. Sur des branches d’ormeau. | Corticium confluens Fr. Saintes, Pessines. Sur des sarments de vigne et au pied des apres Hypochnus serus Pers. Saintes. Solenia ochracea Hoffm. Pessines. Sur une branche d’ajonc. Cyphella ampla Lév. Saintes. Sur des branches tombées de peuplier d'Italie. Clavaria Krombholzii Fr. Angoulème, Saintes, Fontcouverte. Pistillaria micans Fr. Saintes. Sur des tiges mortes d'Eryngium campestre. Pistillaria culmigena Fr. Saintes. Sur un pé- tiole de Viola subcarnea. Pistillaria quisquiliaris Fr. Pessines. Sur des tiges desséchées de Pleris aquilina. rc de Næmatelianucleata Fr. Saintes. Sur des branches tombées de noiïsetier. Næmatelia gemmata Lév. Saintes. Sur des branches mortes de houx. Gastéromycèles. 49 Phalloidées. Phallus caninus Fr. Les Guillots, commune de Pessines. Dans un fossé, derrière le petit bois pin. Rare. 29 Hyménogastrées. Hysterangium clathroides Vitt. Angoulème. Hypodermées. Ustilago hodee Tul. Sur les fruits du Poly- gonum persicaria. Pessines. Ustilago caricis Fuck. Sur les fruits de Carex maxima. Saintes. Coleosperium tussilaginis Lév. Rochefort. Puccinia artemisiarum Dub. Sous les feuilles d’'Artemisia absinthium. Chaniers, Dompierre-sur- Charente, Moëze, Mortagne-sur-Gironde. Puccinia thesii Chail. Sur les feuilles de The- sium humifusum. Fontcouverte, Echillais. Puccinia Oreoselini Fuck. Sous les feuilles et sur les tiges du Peucedanuin officinale. Beaugeay. LE ere Puccinia cynodontis Desm. Sur les tiges et les feuilles de Cynodon dactylon. Saintes, Saint-Sever. Puccinia tanaceti D. C. Sous les feuilles de Tanacetum vulgare, cultivé dans les jardins. Saintes. Melampsorella caryophyllacearum Schrot. Sur les feuilles de Spergularia rubra, de Spergularia media et de Spergula arvensis. Pessines, Rochefort, Meschers. Uromyces beheris Lév. Sous les feuilles de Lychnis dioica et de Silene nutans. Saintes. Uromyces astragali Sacc. Sous les feuilles d’As- tragalus Monspessulanus. Saint-Palais-sur-Mer. Gymnosporangium juniperinum Fr. Sur les branches de J'uniperus communis. Saintes, Font- couverte. Entyloma Bizzozeriana Sacc. Sur les feuilles de Sagittaria sagittæfolia. Saint-Sever. Peridermium pini Vallr. Sur les aiguilles de Pinus maritima. Royan, Saint-Romain de Benet, Virollet. | Æcidium urticæ D. C. Sous les feuilles d’Ur- tica dioica. Saintes. Æcidium taraxaci Schm. et Kze. Sous les feuilles de Taraxacum officinale. Taïllebourg. Æcidium euphorbiæ Pers. Sous les feuilles d'Euphorbia peplus. Pessines, Saintes. LAS Æcidium behenis D. Ç. Sous les feuilles de Si- lene inflata. Fontcouverte, Saintes. Æcidium orobi Pers. Sous les feuilles d’Oro- bus niger. Fontcouverte, Saintes, Saint-Georges des Coteaux. Phycomycètes. Peronospora myosotidis de Bary. Sous les feuilles de Myosotis intermedia. Saintes. Peronospora valerianellæ Fuck. Sur les feuilles _et les tiges de Valerianella carinata. Saintes. Peronospora potentillæ de Bary. Sous les feuilles de Alchemilla vulgaris. Saintes. Peronospera ficariæ de Bary. Sous les feuilles de Ranunculus Boræanus.Saintes, Rochefort, Pessines. Peronospora calotheca de Bary. Sur les feuilles et les tiges du Galium aparine. Saintes. Peronospora viticola Berk. et Curt. Sous les feuilles des vignes américaines et des treilles de chasselas. Saintes, Pont-l’Abbé, Gemozac, Rochefort. Hydrophora mucedo Tode. Sur des excréments humains. Pessines. Pyrénomycèles. Eutypa lejoplaca Fr., non Fuck. Sur du bois de frêne. Saintes, Rochefort, Rioux. Eutypella cerviculata Sacc. Sur des branches d’aubépine. Saintes. LE pue Eutypella sorbi Sacc. Sur des branches de Sor- bus domestica. Fontcouverte. | Gnomonia amygdalinæ Fuck. Sur des tiges mortes d'Euphorbia amygdaloides. Pessines, Ro- chefort, Fontcouverte. Læstadia Cookeana Sacc. Sous les feuilles tom- bées de chêne. Saintes. Anthostoma decipiens Nke. Sur un vieux tronc d’ormeau. Saintes. Rosellinia sordaria Rehm. Sur du vieux bois. Saintes. Rosellinia chordicola Sacc. Sur une corde pour- rie. Saintes. Rosellinia Tassiana de Not. Sur du bois pourri de Prunus spinosa. Saintes. | Poronia punctata Fr. Sur du crottin de cheval. Rochefort, forèt de Benon. | Hypoxylon effusum Nke. Sur du bois pourri de charme. Sablonceaux. Venturia chlorospora Karst. Sous des feuilles tombées de chêne. Saintes. Sphærella fagi Auersw. Sous des féuilles de hêtre. Sablonceaux, Saintes, Saint-Georges des Coteaux. Sphærella pteridis de Not. Sur les frondes de Pleris aquilina. Saintes, Fontconverte, Pes- sines. RE Sphærella equiseti Fuck. Sur des tiges mortes d'Equisetum ramosum. Royan. Amphisphæria ericeti Sacc. et Sp. Sur des tiges mortes d'Erica scoparia. Fontcouverte , Pes- sines . Didymosphæria conoidea Niessl. Sur des tiges mortes de Thalictrum flavum. Saintes. Hypospila populina Fr. Sous des feuilles de Populus tremula. Saintes, Pessines. Diaporthe ailanthi Sacc. Sur des branches mortes de Ailanthus glandulosus. Saintes. Diaporthe nigrella Niessl. Sur des tiges mortes d'Eryngium campestre. Saintes. Diaporthe occulta Nke. Sur des cônes d’épicéa. Saintes. | Diaporthe Tulasnei Nke. Sur des branches d'Ænothera biennis. Royan. Diaporthe alnea Nke. Sur des branches tombées d’Ainus glutinosa. Taillebourg. Diaporthe mazzantioides Sacc. et Sp. Sur des tiges pourries de (Galium mollugo. Margezy, près Saintes. Leptosphæria typhæ Karst. Sur des tiges mortes de Typha angustifolia. Rochefort. Leptosphæria helminthospora de Not, Sur des tiges mortes d’'Ononis natrix. Saintes. Massaria pupula Tul. Sur des branches mortes de sycomore, Saintes. D re nd Perisporium vulgare Cord. Sur du bois pourri. Saintes. Zignoella pulviscula Sacc. Sur du bois pourri de noisetier. Saintes. Cariospora putaminum de Not. Sur des racines pourries de Prunus spinosa. Rochefort. Pseudovalsa lanciformis Cés. et de Not. Sur des branches mortes de bouleau. Saintes, Fontcou- verte. Lasiosphæria hispida Fuck. Sur la terre entou- rant une vieille souche. Courbiac, près Saintes. Pleospora staminis Sacc. et Sp. A la base des pailles de blé. Saintes, St-Georges des Coteaux. Teichospora obducens Fuck. Sur une branche morte de tamaris, cultivé dans un jardin. Font- couverte. Lophiostoma similimum Karst. Sur des tiges mortes de Clematis vitalba. Saintes. Lophiostoma Niessleanum Sacc. Sur des chaumes pourrissants de maïs. Saintes. Lophiostoma perversum Cés. et de Not. Sur des branches décortiquées de frêne et de figuier. Rioux, Saintes. . Lophiotrema semiliberum Sacc. Sur des chaumes morts de Phragmites communis. Saintes. Lophiotrema vagabundum Sacc.Sur des bran- ches tombées de Cornus sanguinea et des tiges de Sambucus ebulus. Saintes, , Gibberella flacca Sacc. Sur des sarments morts de Solanum dulcamarum. Saintes. Oomyces carneo-albus Berk. et Br. Sur des f. mortes de Brachypodium pinnatum. Saintes. Phyllachora bromi Fuck. Sur des f. de Dactylis glomerata Saintes. Aylographum pinorum Desm. Sur les aiguilles de Pinus maritima. St-Romain de Benet, Royan. Dichæna faginea Fr. Sur des branches tombées de hêtre. Saintes. Tubéracées. Elaphomyces muricatus Fr. Fontcouverte. Tuber mesentericum. Vitt. Fontcouverte. Discomycètes. Otidea cochleata Fuck. Saintes. Aleuria aurantiaca Fuck. Saintes, Pessines. Ascobolus immersus Pers. Sur des bouses de vaches. Saintes. Ascophanus carneus Boud. Sur des bouses de vaches desséchées. Saintes. Cyathicula vulgaris de Not. Sur des tiges mortes _d'hiéble et de maïs. Saintes, Taillebourg. Helotium strobilinum Fuck. Sur les écailles des strobiles d’Abies pectinata. Saintes. Dasyscypha clandestina Fuck. Sur des tiges pourries de Verbascum thapsus Saintes. Le EE Pseudohelotium hyalinum. Fuck. Sur des tiges pourries de pommes de terre. Saintes. Hyalopeziza patula Fuck. Sous des f. de chêne. Saintes, Fontcouverte. Trichopeziza leucophæa Rehm. Sur des tiges mortes d'Ortie. Saintes. Niptera riccia Sacc. Sur du bois de chêne décortiqué et pourri. Pessines. Orbilia oculifuga Quél. Mém. Ass. Sc. 1880- 1881. Sur Equisetum limosum. Saintes. Coryne virescens Tul. Sur du bois pourri. Saintes, Pessines. Myxomycètes. Fuligo varians Somm. ; Æthalium vaporarium Fr. Sur la tannée dans les serres. Saintes. Trichia chrysosperma D. C. Sur du bois mort de chataignier. Margezy, près Saintes. Arcyria punicea Pers. Sur une planche pourrie de sapin. Saintes. Craterium leucocephalum Ditm. Sur un pé- doncule de Viola subearnea. Saintes. Champignons imparfaits. Sphæropsidées. Phyllosticta tinea Sacc. Sur les feuilles de Viburnum tinus. Pessines. nor Phyllosticta Magnoliæ Sacc. Sur les feuilles des Magnolia. Saintes. Phyllosticta sorbi W. Sur EI E de Sorbus hybrida. Rochefort. Phyllosticta capsulicola Sacc. et Sp. Sur des fruits desséchés de Nicotiana rustica. Saintes. Phyllosticta ligustri Sacc. Sur des feuilles de Ligustrum vulqare. Saintes, Rochefort. Phyllosticta salicina Thüm. Sur des feuilles de Salix vitellina. Saintes. Phyllosticta æsculicola Sacc. Sur les feuilles et les pétioles d'Æsculus hippocastanum. Saintes, Rochefort, Soubise, Pessines, Pérignac, Brives, Fontcouverte. Phyllosticta. Weigeliæ Sacc. et- Sp. Sur des feuilles de Weigelia rosea. Pessines. Phyllosticta laurella Sacc. Sur les feuilles de Laurus nobilis. Saintes. | Phyllosticta mespili Sacc. Sur les feuilles de Mespilus Germanica. Saintes, Echillais, Pessines. Phyllosticta ilicina Sacc. Sur les feuilles de Quercus ilex. Saintes, Fontcouverte, Saujon, Royan, Cognac, Angoulême. _ Phyllosticta destruens Desm. Sur les feuilles de Prunus-lauro-cerasus. Saintes, Pérignac, Sablonceaux, Rochefort. Phyllosticta alismatis Sacc. Sur des feuilles d’Alisma plantago. Saintes, St-Sever. e SON Phyllosticta farfaræ Sacc. Sur des feuilles de Tussilago farfara. Saintes, Pessines. Phyllosticta physaleos Sacc. Sur des feuilles de Physalis Alkekengi. Martrou, Echillais. Phyllosticta photiniæ Thüm. Sur des feuilles de Photinia glabra. Saintes. Phoma tami E. Lamy. Sur les tiges mortes de Tamus communis. Taillebourg, Pessines, Saintes. Phoma vincæ Sacc. Sur les feuilles de Vinca minor et de Vinca major. Pessines, Rochefort, Saintes. Phoma populea Sacc. Sur les branches mortes de Populus fastligiata. Saintes, Courcoury, les Gonds. Phoma superflua Sacc. Sur les tiges mortes de Scabiosa columbaria. Saintes. Phoma protracta Sacc. Sur des petites branches tombées d'érable. Rochefort, Saintes. Phoma mori Mont. Sur des branches mortes de mürier blanc. Pessines. Phoma pungens Nke.; Sacc. Sur les petites branches mortes de Ribes .grossularia. Saintes, Rioux. | Phoma fraxinea Sacc. Sur des branches mortes de Fraxinus ornus. Saintes, les Gonds. Phoma spartii Sacc. Sur des branches mortes de Spartium junceum. Saintes, Rochefort. Phoma lingam Desm. Sur des liges de choux. Saintes . REC Phoma acuta Fuck. Sur des tiges mortes de Ballota fætida. Saintes. | Phoma grammica Lév. Sur des tiges mortes de Chærophyllum temulum. Saintes. Phoma depressa Sacc. Sur des branches mortes de Syringa vulgaris. Echillais, Saintes, Rioux, Royan. Phoma alnea Nke.; Sacc. Sur des branches mortes d’Alnus glutinosus. Taillebourg. Phoma Bellynckii West. Sur les écailles de linvolucre d’un artichaut. Saintes. Phoma berberidis Sacc. Sur des branches mortes d’épine-vinette. Saintes. Phoma Lebiseyi Sacc. Sur des branches mortes de Negundo fraxinifolia. Saintes, Royan. Phoma centhranti Sacc. Sur des tiges mortes de Centhrantus ruber. Saintes, Mortagne-sur- Gironde. Phoma Malbranchei Sacc. Sur des branches mortes d’ormeau. Saintes. Aposphæria pulviscula Sacc. Sur du bois pourri. Saintes, Rochefort. Vermicularia culmigena Desm. Sur deschaumes d’Arrhenaterum bulbosum. Saintes. - Cytispora leucosperma Fr. Sur des branches mortes de Robinia pseudo-acacia. Saintes, Pont- l'Abbé. | Cytispora pinastri Fr. Sur des feuilles tombées d’Abies pectinata. Pessines. NOUS Cytispora salicina Fr. Sur des branches mortes de Salix vilellina. Rochefort, Pessines, Taillebourg, Saintes. Cytispora lauro-cerasi Fuck. Sur les feuilles mortes et les petites branches de laurier-cerise. Pessines, Sablonceaux, Saintes. _Cytispora minuta Thüm. Sur les branches mortes de Fraxinus excelsior. Saintes, Rochefort. Cytispora quercina West. Sur des branches de chène. Pessines, Cozes, Bussac, Saintes. Cytispora chrysosperma Fr. Sur l'écorce des peupliers. Saintes, Taillebourg, les Gonds, Font- couverte. Cytispora rubescens Fr. Sur des branches de cerisier, de pommier et de néflier. Saintes, Pes- sines. Septoria hibisci Sacc. Sur des feuilles d’Hibis- eus syriacus. Pessines. Septoria tiliæ West. Sur les feuilles de tilleul. Pessines, Saintes, Taillebourg , Saint-Genis. : Septoria brunneola Niessl. Sur les feuilles de Convallaria majalis. Pessines, Saintes, Saint-Sau- vant. Septoria rosæ arvensis Sacc. Sur les feuilles de Rosa arvensis. Saint-Sever. | Sepioria scabiosicola Desm. Sur les feuilles de Scabiosa atro-purpurea. Rochefort, Pessines, Echil- lais, Saintes, Chaniers. dar Form. Knautiæ arvensis. Saintes, Echillais. Form. Scabiosæ succisæ. Saintes, Pessines. Form. Scabiosæ columbariæ. Taillebourg , Saintes, Pessines, Varzay. Septoria effusa Desm. Sur des feuilles de Cera- sus avium. Saintes, Brie-sous-Mortagne. Septoria syringæ Sacc. et Sp. Sur des feuilles de lilas. Saintes. Septoria nebulosa Desm. Sur des tiges de persil, arrachées et conservées pour la graine. Saintes, Pessines. Form. Eryngiïi campestris. Saintes. Septoria moricola Pass. Sous des feuilles de muürier blanc. Pessines. Micropera cerasi Sacc. Sur des branches mortes de cerisier. Pessines, Saintes. kr Coniothyrium cæspitulosum Sacc. Sur des bran- ches mortesde tamaris. Sauj on, Ribérou, Royan. Coniothyrium platani Sacc. Sur des pétioles de Platanus orientalis. Saintes. Sphæropsis visci Sacc. Sur des tiges de Viscum album. Pessines. : Diplodia malorum Fuck. Sur des branches mortes de pommiers. Fontcouverte, Saintes, Taille- bourg. Diplodia quercûs Fuck. Sur des branches tombées de chêne. Pessines , Fontcouverte , Saintes, LR fa ES Diplodia frangulæ Fuck. Sur des branches mortes de bourdaine. Pessines, Fontcouverte, la Chapelle des Pots, Saint-Georges ‘des Côteaux, Varzay, Saintes. Diplodia Julibrizzin Speg. Sur des branches mortes d’Albizzia Julibrizzin. Pessines, dans un jardin. Diplodia Coryli Fuck. Sur des branches mortes de noisetier. ne Saint-Georges des Côteaux, Saintes. Diplodia siliquastri Pass. Sur des branches mortes de Cercis siliquastrum. Pérignac, Saintes. Diplodia laurina Sacc. Sur les jeunes branches de Laurus nobilis. Saintes, Pessines. Diplodia aceris Fuck. Sur des branches mortes d'érable. Pessines, Fontcouverte, Taillebourg , Balanzac, Saintes. Diplodia lycii Fuck. Sur des branches mortes de Lycium barbarum. Saintes, Rochefort. Diplodia sorbi Sacc. Sur des branches mortes de Sorbus ltorminalis. Saintes. Form. Sorbi domesticæ. Saintes, Pessines. Diplodia symphoricarpi Sacc. Sur des ramules tombées de Symphoricarpus racemosus. Rochefort, dans le jardin botanique. Diplodia incrustans Sacc. Sur des branches mortes de Broussonetlia papyrifera. Saintes, Sablonceaux. ete Diplodia zeæ Lév. Sur des chaumes pourris de Maïs. Saintes. Diplodia macluræ Speg. Sur des branches mortes de Maclura aurantiaca. Saintes. Diplodia tiliæ Fuck. Sur des branches mortes de tilleul. Saintes. . Diplodia sapinea Sckl. Sur des branches mortes d’Abies excelsa. Saintes. Ascochyta potentillarum Sacc. Sur des feuilles de Potentilla reptans. Saintes, Asteroma delicatulum Desm. Sur des gousses de baguenaudier. Saintes. Asteroma himantia Fr. Sur des tiges See d’Heracleum sphondylium. Saint-Romain de Benet. Hendersonia biseptata Sace. Sur des branches mortes de Prunus spinosa. Saintes. Hendersonia sambuci Müll. Sur des branches mortes de sureau. Saintes. Hendersonia philadelphi West, Sur des branches mortes de Philadelphus coronarius. Saintes, Pont- Labbé. | Hendersonia Desmazieri Mont. Sur des pétioles et des branches de platane. Saintes. Hendersonia crastophila Sacc. Sur des chaumes de Cynodon dactylon. Saintes. Prosthemium betulinum Kze. Sur des branches mortes de bouleau. Fontcouverte , dans un jardin. ER er Camarosporium robiniæ Sacc. Sur des branches mortes de robinier. Pont-Labbé, Rochefort, Kont- couverte, Taillebourg, Saintes. Leptothyrium castaneæ Spr., sub Leptostroma. Sur les feuilles de chataignier. Saintes, Pessines, Varzay, Taillebourg, le Breuil-Magné. Leptothyrium quercinum Sacc. Sur les feuilles de chêne. Saintes, Pessines, Bussac, Chaniers, Fontcouverte, Angoulème. Melasmia acerina Lév. Sur les feuilles d'érable et de sycomore. Saintes, Rochefort. Dinemasporium strigosum Sacc. ; Peziza strigosa Fr. Sur des chaumes pourrissants de maïs. Saintes. Mélanconices. Myxosporium incarnatum Bon. Sur des branches mortes de Gleditschia triacanthos. Saintes, Mor- tagne-sur-Gironde. Myxosporium croceum Linck. Sur des branches tombées de hêtre. Saintes, Sablonceaux. Glæosporium paradoxum Fuck. Sur des feuilles mortes de lierre. Saintes, Saujon. Glæosporium carpini Desm. Sur des feuilles de charmille. Saintes. " Glæosporium Robergei Desm. Sur des feuilles de charmille. Taillebourg. 2h90 Glæosporium coryli Sacc.; Cheiïlaria coryli Desm.. Sur des feuilles de noisetier. Saintes. Glæosporium tiliæ Oud. Sur des feuilles de tilleul. Rochefort, Echillais, Saintes. Melanconium sphærospermum Linck. Sur des chaumes de Phragmites communis. Rochefort, Saintes, Saint-Hippolyte de Biard. Melanconium betulinum Schum. Sur des branches mortes de bouleau. Montcharente, commune de Fontcouverte. Melanconium alni Linck. Sur des branches tom- bées d’Alnus glutinosa. Saintes, Chaniers, Taille- bourg. Marsonia truncatula Sacc. Sur des feuilles de _Negundo fraxinifolia. Fontcouverte. Form. Aceris campestris. Saintes, Taillebourg, Fontcouverte. Stilbospora angustata Pers. Sur des branches mortes de charmille. Saintes, Pessines. Cylindrosporium alismacearum Sacc. Sur des feuilles d’Alisma plantago. Saintes, Saint-Sever. Cylindrosporium ranuneuli Sacc. Sur des feuilles de Caltha palustris. Saintes, les Gonds. Cylindrosporium ficariæ Berk. Sous des feuilles de Ficaria ranunculoides. Saintes, Chaniers. Libertella alba Lib. Sur des branches mortes” d’Alnus glutinosa. Saintes. Næmaspora croceola Sacc. Sur des branches mortes de chataignier. Pessines, Saintes. Hyphomycètes. 19 Muccdinées. Cylindrium Cordæ Sacc. Sous les feuilles ‘de Lapsana communis. Pessines, Saujon, Saintes, Rochefort. Oidium valerianellæ Fuck. Sur les feuilles de Valerianella carinata. Saintes. Haplaria grisea Linck. Sur des feuilles pourries. Fontcouverte, Saintes. | Sporotrichum sulfureum Fr. Sur une planche de sapin, dans une cave humide. Saintes. Sporotrichum vitellinum Linck. Sur la cire cachetant une bouteille, dans une cave humide. Saintes. Botrytis acinorum Pers. Sur des, graines pourries de raisin. Pessines. Ovularia obovata Sacc.; Ramularia obovata Fuck. Sur les feuilles des différents Rumex. Saintes, Saujon, Rochefort, Taillebourg, Pessines, etc. Monilia digitata Pers. Sur des citrons pourris. Saintes. Sepedonium chrysospermum Fr. Sur des bolets pourris. Saintes , Saint-Georges des (Côteaux , Pessines, Taiïllebourg, etc. NOR Ramularia calcea Desm. Sous les feuilles du Glechoma hederacea. Saintes, Rochefort, Echillais, Soubise. Ramularia urticæ Cés. Sur les feuilles de l’Ortie dioïque. Saintes, Rochefort, Chérac, Médis. Cercosporella persicæ Sacc. Sur des feuilles de pêcher. Saintes. 90 Dématiées. Torula graminis Desm. Sur les feuilles sèches des graminées. Saintes. | Coniosporium arundinis Saëc.; Papularia Cord. Sur les chaumes pourrissants d’Arundo donax et de Phragmites communis. Saintes. Speira toruloides Cord. Sur des chaumes pourris de maïs. Saintes. Sporodesmium scirpicola Fuck. Sur Scirpus la- custris. Saintes. Septonema obseurum Berk et Br. Sur du bois pourri. Saintes, Rochefort, Pessines. l’ericonia pycnospora Fres. Sur des tiges mortes de plusieurs herbes. Saintes, Fontcouverte. Acrotheca gei Fuck. Sur les ETNÉE et les tiges de Geum urbanum. Saintes. Zygodesmus fuscus Gord. Sur du bois HOuE Saintes. Trichosporium olivaceum Fr. Sur des branches tombées. Pessines, Saintes, Saint-Romain de Benet. AGREE Sporodum hispidulum Sacc.; Dematium Pers. Sur des chaumes pourris de Phragmites communis. Saintes. Chætopsis fusca Cord. Sur un pétiole pourri de platane. Saintes. Stachylidium bicolor Linck. Sur des chaumes pourris de maïs. Saintes. Cladosporium fuscum Linck. Sous des feuilles d’Artemisia vulgaris. Rochefort. Cladosporium graminum Linck. Sous des feuilles mortes de graminées. Saintes. Cladotrichum polysporum Cord. Sur des branches mortes. Saintes. Acrothecium caulium Sacc. Sur des tiges mortes d’Heracleum sphondylium. St-Romain de Benet. | Acrothecium tenebrosum Sacc. Sur une branche pourrie de frêne. Saintes. Cercospora beticola Sacc. Sur les feuilles de Beta vulgaris et de Beta maritima. Saintes, Pessines, Rochefort, Chaniers, Tailleboure, Saint- Sauvant, le Vergeroux. Cercospora Bolleana Speg. Sur les feuilles lan- guissantes de figuier. Saintes, Rochefort, Pessines. Alternaria brassicæ Sacc. Sur des feuilles | pourries de chou. Saintes, Fontcouverte. Fumasco tiliæ Tul. Sur les feuilles de Tilia Europæa. Saintes, Rochefort, etc. 0 Antennatula pinophila Fr. Sur des feuilles tombées d’Abies peclinata. Saintes. Macrosporium commune Rabh. Sur des feuilles et des herbes desséchées. Saintes. Macrosporium sarcinula Berk. Sur des feuilles desséchées d'avoine. Saintes. Macrosporium cladosporoides Desm. Sur des tiges mortes d'oignons. Saintes. Mystrosporium pyriforme Desm. Sur des tiges mortes d'Eryngium campestre. Saintes. 30 Stilbées. Coremium vulgare Linck. Sur des poires pourries. Pessines, Saintes. Isaria farinosa Fr. Sur un frêlon mort. Font- couverte. Ceratium hydnoides Alb. et Schw. Sur une souche pourrie. Saintes. | Arthrobotryum atrum Berk. et Br. Sur des sarments pourris de Clematis vitalba. Saintes. 40 Tuberculariées. Tubercularia confluens Pers. Sur des branches de cytise. Pessines, Saintes. Fusarium lateritium Nées. Sur des branches mortes de robinier. Saintes. Fusarium salicis Fuck. Sur des rameaux de Salix vilellina. Saintes. STORES Fusarium zeæ West. Sur des chaumes de maïs. Saintes. Ægerita candida Pers. Sur les feuilles pourries d’un carex. Saintes. Cryptocorynenm fasciculatum Fuck. Sur du bois pourri. Saintes. Mycelia. Xylostroma corium Pers. Sur une vieille souche de saule. Saintes. Ectostroma lauri Fr. Sur des feuilles tombées de laurier. Saintes. | Ectostroma tiliæ Fr. Sur des feuilles tombées de tilleul. Saintes. Rhizoctonia napæ W. et Wall. Sur des navets dans les caves. Saintes. Algues. Enteromorpha intestinalis Linck. Rochefort , Chatelaillon. Hydrodictyon utriculatum Roth. Rochefort, Beaugeay. Xantidium aculeatum Ebrh. Sur une branche de sureau, trouvée dans une flaque d’eau. Saintes. Palmodictyon viride Kutz. Sur du bois de frêne, trouvé dans un endroit humide. Saintes. ne Nostoc vesiculatum D. C. Sur les mousses. Saintes. Diatomées. Gomphonema dichotomum Kutz. Saintes. Navicularia vuloaris Heib. Saintes. Synedra tenuis Kutz. Saintes. Cymbella Ehrembergii Kutz. Saintes. Achnantesexilis Kutz., var. minutissima. Saintes, y Plusieurs botanistes, qui s'intéressent à mes travaux mycologiques, sont assez obligeants pour m'adresser, avec prière de les déterminer, tous les champignons qu’ils rencontrent dans leurs herbo- risations. Grâce à leurs communications, je pourrai, peut-être, un jour, dresser le catalogue des crypto- games les plus répandus dans les Charentes. ‘Quelques personnes, étrangères à la botanique, ont, aussi, bien voulu me ramasser des feuilles tombées ou. pourries, des morceaux &e bois, des brindilles ou des herbes desséchées. J'ai examiné _attentivement leurs envois et jy ai, souvent, ren- contré des choses fort remarquables. Que mes correspondants reçoivent, ici, mes remerciements et puisse leur exemple avoir de nombreux imita- teurs. En attendant la publication de mon travail sur la mycologie de la contrée, dans lequel je compte utiliser les communications qui m'ont été faites, voici ce que j'ai pu déterminer des cryptogames qui m'ont été ainsi adressés. M. Bouchet, propriétaire à Cognac, m’a envoyé un fascicule où j'ai reconnu les plantes sui- ‘vantes : 1° MOUSSES RÉCOLTÉES AUX ENVIRONS DE COGNAC. — Weisia viridula Dill.; Dicranella heteromalla Schimp. ; Dicranum scoparium Hedw.; Leuco- bryum glaucum Schimp. ; Fissidens bryoides Hedw.:; Fissidens taxifolius Hedw.; Fissidens adianthoides Hedw. ; Pottia truncata Schimp. ; Eucladium verticillatum Schimp. ; Barbula aloides Schimp. ; Barbula unguiculata Hedw. ; Barbula squarrosa Schimp. ; Barbula muralis Brid. ; Bar- .bula lævipila Schimp. ; Barbula ruralis Hedw. ; Cinclidotus fontinaloides P. B. ; Schistidium apo- carpum Schimp. ; Grimmia pulvinata Sm. ; Ortho- thricum anomalum Hedw. ; Orthothricum tenellum Schimp. ; Orthothricum diaphänum Schrad. ; Orthothricum leiocarpum - Schimp. ; ÆEncalypta vulgaris Hedw. ; Funaria hygrometica Hedw. ; Bryum cæspiticium L.:; Bryum capillare Dill. ; Bryum argenteum L. ; Atrichum undulatum P. B.; Polytrichum formosum Hedw. ; Cryphæa heteromalla Mohr. ; Neckera complanata Brid. et D LE, ri Schimp. ; Neckera crispa Hedw. ; Leucodon scurioides Schw. ; Anomodon viticulosus Schimp..; Homalothecium sericeum Schimp. ; Brachythecium rutabulum Schimp.; Eurynchium Stokesii Brid. et Schimp. ; Rhynchostegium tenellum Schimp. ; Thamnium alopecurum Schimp. ; Amblystegium serpens Schimp.; Amblystegium riparium Schimp.; Hypaum purum L.; Hypnum cuspidatum L. ; Hypnum molluscum Hedw. ; Hypnum cupressi- forme Dill. ; Hylocomium triquetrum Schimp. 2 FIÉPATIQUES RÉCOLTÉES AUX £NVIRONS DE Co&nac. — Radula complanata Dum. ; Lophocolea bidentata Nées ; Madotheca platyphylla Dum. ; Frullania tamarisci Nées; Frullania dilatata Nées: Pellia epiphylla Nées; Aneura pinnatifida Nées ; Lu- nularia vulgaris Mich.; Marchantia polymorpha L. 3° LICHENS RÉCOLTÉS AUX ENVIRONS DE COGNAC. — Collema aggregatum Nyl. ; Collema conglo- meratum Hoffm. ; Collema nigrescens Ach. ; Collema cheileum Ach. ; Leptogium lacerum Fr. ; Cladonia endiviæfolia Fr. ; Cladonia pyxidata Fr. ; Cladonia fimbriata Hoffm. ; Cladonia cornuta Fr. ; Cladonia furcata Hoffm.; Cladonia rangiferina Hoffm. , var. alpestris Schær, ; Thamniola vermi- cularis Schær.; Usnea hirta Hoffm. ; Ramalina calicaris Fr., var. fraxinea Fr., var. fastigiata Fr., et var. farinacea Fr. ; Evernia prunastri Ach.; Peltigera canina Hoffm. ; Sticta pulmonacea ne : LS Parmelia caperata Ach. ; Parmelia perlata Ach.; Parmelia tiliacea Ach. ; Physcia parietina de Not.; Physcia candelaria Nyl. ; Physcia ciliaris D. C. ; Physcia pulverulenta Fr. ; Physcia stellaris Fr. ; Physcia astroidea Fr. ; Physcia obscura Fr.; Squamaria crassa D. C.; Lecanora aurantiaca Nyl. ; Lecanora ferruginea Nyl. ; Lecanora luteo- alba Ach.; Lecanora subfusca Ach. , et ses var. allophana Ach., Hageni Schær., etcrenulata Schær.; Lecanora pallida Schær., var. angulosa Ach.; Urceolaria scruposa Ach.; Pertusaria communis D. C.; Lecidea canescens Ach.; Lecidea sphæroides Som., var. muscorum Ach.; Lecidea luteola Ach., var. fuscella Fr., et var. endoleuca Nyl. ; Lecidea parasema Ach.; Graphis écripta Ach.; Opegrapha varia Pers., var. notha Ach., et var. pulicaris Fr.; Arthonia cinnabarina Nyl; Arthonia astroidea Ach.; Verrucaria nitida Schrad.; Verrucaria gem- mata Ach. 0 CHAMPIGNONS RÉCOLTÉS A COGNAC. — Schizo- phyllum commune Fr.; Polyporus lucidus Fr.; Polyporus versicolor Fr.; Dædalea confragosa Fr.; Trametes Gallica Fr.; Hydnum subtile Fr.; Corti- ciaum quercinum Fr.; Dacrymyces chrysocomus Tul.; Geaster hygrometicus Pers.; Cyathus stria- tus Hoffm.; Xyÿlaria hypoxylon Fr.; Ustulina vulgaris Hoffin. ; Hypoxylon fuscum Fr.; Dia- trype stigma Fr.; Diatrypella quercina Nke, LR OO LS Rosellinia aquila de Not.; Dichæna quercina Fr.; Bulgaria inquinans Fr. ; Gymnosporium Bru- naudianum Thüm. ; Rhizomorpha subcorticalis Pers.; Ozonium auricomum Linck. 99 ALGUES RÉCOLTÉES AUX ENVIRONS DE COGNAC. — Cladophora glomerata Kutz.; Lemanea fluviatilis Ag.; Batrachospermum monoliforme Roth.; Chæ- tophora endiviæfolia Ag; Chreolepus aureum Kutz.; Protococcus viridis Ag.; Nostoc commune Vauch.; Nostoc lichenoides Vauch. M. Bouchet m'a également adressé des échan- tillons des plantes suivantes, trouvées à Garde- . Epée, commune de Saint-Brice-sur-Charente, près Cognac. Hedwigia ciliata Hedw.; Mnium undulatum Hedw.; Mnium affine Schw.; Mniurm punctatum Hedw.; Pterogonium gracile Sw.; Sphagrnum acu- tifolium Ehrh.; Scapania nemorosa Nées; Lassalia pustula Mér.; Lecidea decipiens Ach. Dans les envois que m'a faits M. Ch. Riveau, de la Groie, près Genouillé, j'ai trouvé : Agaricus campestris L. ; Agaricus merdarius Fr.; Agaricus semiglobatus Batch.; Agaricus fibrillosus Pers.; Agaricus annulatus L.; Agaricus hydro- phorus Pers.; Hygrophorus virgineus Fr.; Hygro- phorus niveus Fr.; Marasmius amadelphus Fr.; Schizophyllum commune Fr.; Polyporus biennis Fr.; Polyporus squamosus Fr.; Polyporus Sac- — 100 — cardoi Cook. et Quél.; Polyporus pomaceus Pers.; Polyporus salicinus Fr.; Polyporus versicolor Fr.; Trametes Gallica Fr.; Tulasnodea mammosa Fr.; Ustilago Maydis Lév.; Melampsora capræarum Thüm.,(sousles feuilles de Salix cinerea), Coleos- porium campanulacearum Fr., (sous les feuilles de Campanula trachelium);Coleosporium sonchi Lév.; Puccinia polygonorum Schl.; Puscinia amphibii Fuck.; Puccinia variabilis Grév., (sous des feuilles de pissenlit);, Puccinia hieracii Mart., form. cre- pidis virentis;, Puccinia staminis de Bary; Puccinia graminis Pers., (sur des chaumes de blé, de chiendent et d’ivraie); Puccinia hordei Fuck.; Pucciniascirpi Linck; Phragmidium bulbosum Schl.; Erysiphe communis Linck, form. ranunculi, (à l’état conidiophore); Phyllachora ulmi Fuck.; Phyllachora graminis Fuck.; Lecanidion atratum Hedw.; Heterosphæria patella Fr.; Septoria sali- cicola Sacc.; Septoria populi Desm.:; Melasmia acerina Lév.; Hendersonia aquatica Sacc., (sur les feuilles et les tiges de Scirpus marilimus); (1) Dinemasporium graminum Lév. ; Cylindrosporium alismacearum Sacc.; Sepedonium chrysospermum Fr. (1) J'ai trouvé, pour la première fois, à Rochefort, en 1879, cette sphæropsidée qui est très-rare, et qui a été décrite, comme espèce nouvelle, par M. Saccardo. Mich., vol. IT, pige 112, sur des échantillons que je lui avais procurés. — 101 — Ovularia obovata Sacc., (sur des feuilles de rumex) ; Ramularia primulæ Thüm.; Ramularia sylvestris Sacc., (sur des feuilles de Dipsacus sylvestris]; Cladosporium herbarum Linck ; Cercos- pora circumscissa Sacc., (sur des feuilles de Prunus spinosa); Macrosporium commune Rabh.; Sclerotium clavus. D, C., var. lolii, et var. heleo- charidis palustris (1). Toutes les espèces trouvées par M. Riveau pro- viennent de la localité qu’il habite, de Genouillé ou de Muron. J'ai reçu de M. Jouan, huissier à Mortagne-sur- Gironde, Plectania coccinea Fuck., récolté vers ni Cozes ; de M. Boutin, horticulteur à Saintes, Clathrus cancellatus L., trouvé dans son jardin, au pied d’un cerisier, et de mon ami M. L. Criraudias, receveur de l'enregistrement à Palluau (Vendée), Bartramia pomiformis Hedw., Jungermannia cre- nulata Sm., Phragmidiam bulbosum Schl., Puccinia malvacearum Mont., Æcidium ficariae (1) La variété du Sclerotium clavus D. C. qui vient sur les épis des Cypéracées est le mycelium du Claviceps microcephala Tul., celle qu’on rencontre sur les Graminées est le mycelium du Claviceps purpurea Kühn. Ce Sclerotium, connu géné- ralement sous le nom d’ergot de seigle, possède des propriétés abortives. Lorsqu'il est abondant sur les épis du Ray-grass, il produit l'avortement chez les vaches qui s'en nourrissent. (Cordier. Les Champ., page 1v8; (Cooke. Les Champ. page 198.) — 102 — Schm., Æcidium crassum Pers., ramassés aux environs de sa demeure. M. Y. Tesseron, instituteur, m'a adressé une certaine quantité de cryptogames, récoltés aux environs de Saint-Savinien. Cet envoi m'a fait le plus grand plaisir, car il comprenait des cham- pignons fort intéressants, parmi lesquels se trouvaient : Agaricusmelleus F1. Dan.; Agaricusterreus Scbæff, var. Aroyraceus Bull.; Agaricus odorus Bull. ; Agaricusinfundibuliformis Schæff. ; Agaricus catinus Fr.; Agaricus hydrogrammus Fr.; Agaricus spec- tabilis Fr.; Agaricus crustuliniformis Bull.; Aga- ricus tener Schæff.; Cortinarius anfractus Fr.; Cortinarius calochrous Fr.; Cortinarius *purpu- rascens Fr.; Cortinarius rufoolivaceus Fr.; Corti- narius salor Fr.; Cortinarius brunneus Fr.; Corti- narius saturninus Fr. ; Hygrophorus conicus Fr.; Lactarius serifluus Fr.; Phragmidium rubi-idæi Karst.; Phragmidium rosarum Rabh.; Puccinia conii Fuck. ; Erysiphe lamprocarpa Lév., form. ballotæ fætidæ (à l’état conidiphore); Erysiphe Martii Lév., form. conii maculati (à l’état coni- diophore.) | M. Foucaud, instituteur à Saint-Christophe, m'a procuré des espèces rares ou curieuses parmi les- quelles je citerai : Lecanora ferruginea Nyl. ; Verrucaria gemmata — 103 — Ach.; Coleosporium tussilaginis Lév.; Melampsora lini Tul.; Phragmidium rosarum Rabh.; Puccinia lapsanae Fuck.; Puccinia mæbhringiæ Fuck., (sur les tiges et les feuilles de Spergularia marina); Puccinia bupleuri Fuck.; Puccinia menthæ Pers. ; Puccinia arundinacea Heüw.; Uromyces behenis Lév.; Uromyces trifolii Fack.; Uromyces poly- goni-avicularis Fuck.; Uredo miniata Pers. , form. rubi fruticosi; Æcidium taraxaci Schm.; Æcidium thesiüi Chaïil. ; Æcidium chicoracearum D. C.; Æcidium falcariae D. C.; Æcidium berberidis Gml.; Cystopus candidus de Bary, (sous des feuilles de Barbarea præcox); Pleospora asparagi :Rabh..; Phoma herbarum West.; Vermicularia dematium Fr. ; Cladosporium herbarum Linck, (sur des tiges d’asperge); Cladosporium fasciculatum Cord., (sur des feuilles d’Jris fœtidissima), Tubercularia vulgaris Tode; Dendrodochium aurantiacum Bon. ; (sur des branches mortes de figuier). A ces plantes récoltées à Saint-Christophe M. Foucaud avait joint : Puccinia hieracii Mart. ; Phyllosticta hederœcola Dur. et Mont., recueillis à Saint-Savinien ; Puc- cinia suaveolens Schrot., trouvé à Sainte-Marie (Ile de Ré) et Puccinia Smyrnii Biv. , provenant de Vérines. M. À. Condamy, d'Angoulême, m'a fait par- venir : | — 104 — Agaricus Friesii Lasch.; Agaricus sejunctus Sow.; Agaricus acerbus Bull.; Agaricus cervinus Schæff,; Agaricus cylindraceus D. C.; Agaricus rimosus Bull. ; Agaricus geophyllus Sow., var. lilacino- fuscescens Quél. , in lité. ; Lactarius acris Fr. ; Lactarius camphoratus.Fr.; Polyporus arcularius Fr.; Polyporus squamosus Fr.; Polyporus lucidus Fr. ; Polyporus imbricatus Fr.; Polyporus ignia- rius Fr.; Polyporus velutinus Fr.; Polyporus hirsutus Fr.; Polyporus versicolor Fr.; Hydnan- gium candidum Tul.; Lycoperdon furfuraceum Schæff.; Lycoperdon hiemale Bull.; Lycoperdon cælatum Fr.; Scleroderma vulgare Fr. ; Micro- thyrium microscopicum Desm., (sur des feuilles de Quercus-ilex); Tuber brumale Vitt.; Morchella esculenta Pers.; Phoma cylindrospora Sacc., form. quercus ilicis. _ À ces champignons récoltés aux environs d’An- goulème, étaient joints quelques échantillons de Tuber excavatum Witt., provenant des alentours de Cognac. (1) J'ai reçu de M. Ch. Dangibeau, Clathrus can- cellatus L., etun superbe Lycoperdon bovista L, (2) (1) Dans son étude sur lhistoire naturelle de la truffe, M. Condamy appelle le Tuber excavatum, truffe de l’Orme. La planche X de ce travail représente ce champignon hypogé. (2) J'ai envoyé ce champignon à M. Reumeguèëre quren a parlé dans la Rev. Myc., deuxième année, p. 220. — 105 — mesurant 5957 centimètres en circonférence, trouvés à la Chapelle-des-Pots, de Mme veuve Albert du Gallois, à Saintes, récoltés dans sa serre, Agaricus cepæstipes Sow., sa var. lutea, et Phallus impudicus L., de M. Alliot, alors juge de paix à Saintes, Coleosporium rhinanthacearum Fr., et Puccinia alliorum Cord., sur des plantes cueillies à Saint-Palais-sur-Mer. M. A. Guillon, directeur des contributions indi- rectes à Angoulême, m'a envoyé de Brigeuil, arrondissement de Confolens , Mitrula paludosa Fr. Ce champignon était enveloppé dans des feuilles de Delphinium ajacis, sur lesquelles se trouvait, en quantité, Septoria delphinella Sacc. Un zélé mycologue, M. H. Parat, pharmacien à * Rochefort, qui a trouvé Agaricus ovoideus Bull., à Saint-Hippolyte de Biard; Agaricus Georgii Clus., à Saint-Agnant et à Trizay ; Agaricus coni- genus Pers., à la Tremblade; Agaricus lævis Krombh., à Saint-Laurent de la Prée ; Cortinarius * bolaris Fr., au Breuil-Magné ; Trametes pini Fr., à Marennes; Clathrus cancellatus L., à Saint-Clément; Lycoperdon cælatum Fr., Lycoperdon bovista L., Geaster hygrometicus Pers., à Trizay; Æci- dium falcariæ D. C., à Tonnay-Charente ; Humaria scutellata Fuck., à Charra, près Rochefort, etc., etc., m'a envoyé, récolté : 1° Au BReuILzL-MAGNÉ : Agaricus care — 106 — Schæff. ; Agaricus personatus Fr.; Agaricus sulfu- reus Bull; Agaricus laccatus Scop. ; Agaricus rhodopolius Fr.; Agaricus atomatus Fr. 2 À ROCHEFORT: Agaricus sordidus Fr., Agari- cus velutipes Curt.; Hygrophorus virgineus Fr.; Russula emetica Fr.; Lenzites variegata Fr.; Polyporus versicolor Fr.; Merulius lacrymans Fr.; _Stereum purpureum Per:.; Tubercularia vulgaris Tode. | 90 À SAINT-LAURENT DE LA PRÉE : Agaricus exco- riatus Schæff.; Agaricus inamænus Fr.; Agaricus personatus Fr.; Cortinarius cinnamoneus Fr.; Hygrophorus limacinus Fr.; Uorticium con- fluens Fr. | 40 À SAINT-AGNANT: Agaricus inamænus Fr.; Cortinarius causticus Fr.; Stereum hirsutum Fr., var. decipiens. _ D À BeAuGEray: Agaricus melleus FI. Dan.; Agaricus nebularis Fr.; Agaricus infundibulifor- mis Schæff.; Agaricus galericulatus Scop.; Aga- ricus longipes Bull.; Agaricus hariolorum D. C.; :Agaricus eryngii D. C.; Scleroderma verruco- sum Pers. G° A SAINT-CHRISTOPHE : Agaricus ramentaceus Buil.; Agaricus galericulatus Scop.; Agaricus hie- malis Osb.; Agaricus muscigenus. Schum.; Aga- ricus lampropus Fr.; Cantharellus infundibuli- tormis Fr.; Marasmius fætidus Fr.; Marasmius — 107 — amadelphus Fr.; Thelephora sebacea Fr.; Clava- ria cinerea Bull.; Clavaria grisea Pers. 70 À TonNAY-CHARENTE : Agaricus inamænus Fr.; Agaricus rivulosus Pers.; Agaricus cyathi- formis Fr.; Agaricus expallens Pers.; Agaricus laccatus Scop.; Agaricus conspersus Pers.; Aga- ricus mycenopsis Fr.; Agaricus coronillus Bull. ; Agaricus hydrophilus Bull.; Agaricus atomatus Fr.; Cortinarius causticus Fr.; Cortinarius dilutus Fr., Hygrophorus virgineus Fr.; Polyporus ulma- rius Fr.; Polyporus versicolor Fr.; Cyathus ver- nicosus D. C.; Leptosphæria rusci Sacc.; Hel- vella crispa Fr. : 8° À EcHiLLais: Agaricus melleus Fl. Dan. :- Agaricus nebularis Fr.; Agaricus opiparus Fr.; Agaricus cyathiformis Fr.; Agaricus rugosus Fr., Agaricus dryophyllus Bull., var. à feuillets jaunes; Agaricus clypeatus L.; Agaricus rhodopolius Fr.; Agaricus nidorosus Fr.; Agaricus rimosus Bull.; Agaricus æruginosus Curt.; Agaricus fascicularis Huds.; Agaricus pygmæus Bull.; Cortinarius cin- namoneus Fr.; Polyporus imbricatus Fr. ; Polyporus varius Fr.; Clavaria cinerea Bull. ; Tremella nigrescens Fr. -— 108 — VI A la séance du 14 juin 1878, M. À. Chatin a pré- senté à la Société botanique de France (1), des fragments de tuiles et de pierres, noircies par un cryptugame qui couvre les toits et les murs des maisons de Cognac, dans le voisinage des distille- ries d’eau-de-vie. Ce cryptogame avait déjà attiré l'attention de M. Baudoin, pharmacien à Cognac, qui a cru reconnaître un Nostoc (2) dans cette pro- duction. Grâce à l’obligeance de M. Baudoin, j'ai pu étu- dier quelques-uns de ces fragments de pierres. J'y ai vu un champignon du genre Torula, dont M. Richon va donner, sous peu, la description, et quel- ques petites algues, peu développées, mais je n'y ai pas rencontré de Nostoc. M. Paul Petit, qui a bien voulu contrôler mes recherches, a trouvé, outre le champignon en question, quelques algues appartenant aux Ulothrix, aux Gleocystis et aux Scytonema, et constaté l’absence complète de Nos- toc. La planche dessinée par M. Baudoin repré- sente probablement un Torula mais non un Nostoc. (1) Bull. Soc. Bot. Fr., 1878. — Comptes-rendus p. 205. (2) À. Baudoin. — Etude sur le Nostoc des murs de Co- gnac. — Cognac, 1878. — 109 — VII Avant de terminer ces trop longues notes, j’ap- pellerai l'attention des botanistes sur deux cham- pignons saintongeais décrits par Lesson, F1. Roch. et que, malgré les recherches les plus minutieuses, on n’a jamais pu retrouver. Celui qui parviendrait à les découvrir, rendrait un service signalé à la science. Voici leurs descriptions : LE LYCOGALE DES VIEUX CORDAGES : Lycogala funium Less. — À réceptacles discoïdes, concaves, à rebord un peu saillant, d’une couleur jaune-au- rore ; très petits, formant par leur grand nombre des plaques irrégulières, mais chacun d’eux à peu près isolé de son voisin. Consistance gélatineuse et ferme, devenant très dure. On ne trouve ce cham- pignon, que sur les vieux cordages, goudronnés et pourris. Il est très commun dans les chantiers de la marine. (1) L’AGaARIC DE LAURE : Agaricus Lauræ Less. — Chapeau plat, jaune-orangé , jaune-serin sur les bords, à lames vertes. Pédicule grêle, plein, jaune, fibreux. Croît en octobre, sur les pelouses. (2) (1) Lesson, fl. Roch. p. 574. (2) Id. p. 577. — 110 — Lesson place ce champignon parmi les Rus- sules. Ceux qu’intéresse la cryptogamie de notre dé- partement doivent regretter que Lesson n'ait pas publié, comme il en avait formé le projet, (1) les lithographies coloriées des cryptogames, les plus rares de notre contrée. Ces figures eussent été d’un grand secours pour reconnaitre ceux dont nous venons de nous occuper. Saintes, le 11 décembre 1880. (1) Lesson, FI. Roch., p. 553 en note. le Ye HERBORISATIONS Faites dans la Charente-Inférieure, la Gironde et les Landes dans le but d'ajouter ces deux derniers départements à la quatrième édition de la FLORE DE L'OUEST DE LA FRaNC:, par M. JT. Lloyd, Par M. J. FOUCAUD. Les années précédentes, je me suis presque à peu près borné à faire connaître le résultat des herborisations qui ont été faites dans la Charente- Inférieure. Cette année, j’ai étendu mes recherches jusque dans la Gironde et les Landes dans le but d'ajouter ces départements à la Flore de l'Ouest de la France que M. Lloyd m’a proposé de con- tinuer avec lui. L'ouvrage comprendrait ainsi tous les départements du littoral situés entre la Manche et les Pyrénées et c’est à moi qu’est réservée la tâche agréable de cette addition que je commence aujourd’hui. Que M. Lloyd me permette de lui exprimer ici ma profonde reconnaissance pour m'associer ainsi à une Flore dont les éditions succes- sives sont depuis plus de vingt-cinq ans entre les mains des botanistes. — 112 — Mon point de départ pour herboriser dans les Landes fut Saint-Sever ; là, M. Dubalen, avec qui j'étais déjà en relations, s’est empressé de mettre à ma disposition avec une complaisance dont je ne saurais trop le remercier, son herbier et celui de feu Lesauvage, qui lui appartient. Dans ces her- biers, j'ai vu un certain nombre de plantes qui mé- ritent d’être signalées, mais n’étendant pas mes recherches au-delà des Landes, je n’ai dù noter que celles qui proviennent de ce département et de celui de la Gironde ; ces espèces, avec celles qui m'ont été communiquées et celles que M. Maillard a observées à Sainte-Foy-la-Grande et dont ce bo- taniste distingué m'a seulement adressé la liste, figureront donc dans cette- notice bien qu'elles aient été recueillies il y a plusieurs années. Parmi ces plantes et celles que j'ai notées dans mes her- borisations, il s’en trouve qu’on ne doit point con- sidérer comme étant rares pour la Gironde et les Landes dans l’acception ordinaire de ce mot, je les indique cependant afin de faire connaitre leur aire de dispersion dans ces départements. Pour avoir dès cette année une idée aussi uette que possible du département des Landes si inté- ressant à plusieurs points de vue et dont je par- lerai plus tard en détail, j'ai exploré ce départe- ment sur des points éloignés et distincts. Comme il était permis de l’espérer et quoique cette excur- — 113 — sion ait été faite dans une saison un peu avancée, j'ai découvert quelques raretés et revu un bon nombre des plantes notées dansla Flore de France de Grenier et Godron. Toutes les parties de ce département, ainsi que la Gironde où j'ai peu herborisé, méritent d’être explorées avec soin. Les grandes et les petites Landes bien que possédant sur certains points une végétation quelquefois uniforme, offriront, j'en suis persuadé, d’agréables-surprises aux botanistes qui les étudieront, et le même plaisir est réservé à ceux qui visiteront le bord des ruisseaux, des ri- vières, des étangs ainsi que la contrée située au sud de l’Adour, qui est si distincte des autres par- ties du département. Ranunculus hederaceus L, — Ch.-Inf. Saint-Sa- vinien (Tesseron). R. Lenormandi Schultz. = Landes. Etangs de la Pointe, de Biscarosse et de Parentis. R. Divaricatus Schranck. — Gironde. Dans la Dronne à Coutras. | R. Fluitans Lam. —Ch.-fnf. Dans fa Charente à Saint-Julien-de-l'Escap (Riveau.) — Gironde. Dans la Dronne à Coutras. R. Lingua L. — Landes. Etang d’Orx. — 114 — R. nemorosus L. — Landes. La Fauquille en Boulin, Hagetmau. Helleborus viridis L. — Landes. Boulin. Isopyrum thalictroides L. — Landes. St-Sever (Dubalen). Papaver LecoqiiLamotte. —Ch.-Inf.Aïgrefeuille, la Jarrie. - Mèêlés à cette plante, on trouve à Aïigrefeuille des pieds de Papaver qui ont tous les caractères du P. Lecoqii, mais à suc variant du blanc laiteux au jaune. Sinapis incana L.— Gironde. Coutras.— Landes. Peyrehorade. Diplotaxis tenuifolia DC. — Ch.-Inf. Surgères. — Gironde. Gazinet. D. muralis DC. — Gironde. Guitres. — Landes. Peyrehorade. Hesperis matronalis L. — Landes. Saint-Sever. Barbarea præcox R. Br. — Ch.-Inf. Aumagne (Riveau). Sisymbrium Irio L.— Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). Nasturtium asperum Coss. —Ch.-1nf.La Brousse (J.Raux), la Badère en Saint-Symphorien.—Landes. Bord de l'Adour à Saint-Sever ct à Cazères. N. Pyrenaicux R. Br. — Gironde. Cadillac (Du- balen). N. Palustre DC. — Landes. Bord de l’Adour à — 115 — Saint-Sever et à Cazères ; Labenne, étang d’Orx, Dax. Cardamine siluatica Link. — Landes. St-Sever, Saint-Vincent-de-Tyrosse. Draba muralis L. — Gironde. Bordeaux (Du- balen). Lepidium virginicum L. — Gironde. Pessac, Guitres. — Landes. Peyrehocrade, Labenne, bord de l'étang d’Orx, Dax, Buglosse, Morcenx. Cette plante, qui se répand de plus en plus dans les Landes et la Gironde, ne tardera probablement pas à se montrer dans la Charente-Inférieure. L. Graminifolium L. — Gironde.Coutras, Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). — Landes. Bord du Gave à Peyrehorade. Coronopus didyma Sm. — Landes. Dax. Rapistrum rugosum AU. — Landes. Peyreho- rade. Cistus umbellatus L. — Gironde. La Ruscade (Dubalen). ; C. Salvifolius L. — Landes, Labenne, Capbreton et environs. Helianthemum vulgare Gærtn. — Landes. Peyre- horade. H. Pulverulentum DC. — Gironde. La Ruscade (Dubalen). Viola permixta Jord. — Ch.-Inf. La Brousse (3. Raux). — 116 — Reseda Phyteuma L. — Landes. Graviers de l’'Adour à Saint-Sever et à Cazères. Parnassia palustris L. — Gironde. Facture. — Landes. Saint-Vincent-de-Tyrosse, bord de l'étang de Seignosse. Polygala ere Wend. — Landes. Soustons, Tosse. Cucubalus baccifer L. — Gironde. Guitres. — Landes. Saint-Sever, Peyrehorade, Labenne. Lychnis diurna Sibth. — Landes. Saint-Sever, Peyrehorade. Saponaria officinalis L. — Gironde. Guitres, Coutras. — Landes. Cazères, Saint-Sever, Boulin, Peyrehorade, Dax. S. Vaccaria L. — Ch.-Inf. Surgères. Dianthus Carthusianorum L. — Gironde. Cestas (Dubalen). Spergula pentandra L. — Ch.-Inf. Fontcouverte (Tesseron). S. subulataSw.—Landes. Peyrehorade, Labenne, étang de la Pointe. Arenaria laxa Jord. — Ch.-Inf. Pont-l'Abbé (Maillard). Malachium aquaticum Fries. — Gironde. Sainte- Foy-la-Grande (Maillard), Guitres.— Landes. Saint- Sever, Labenne, étang d’Orx. Elatine hexandra DC. — Landes. Etang de Pa- : rentis. ET à ART Linum strictum L. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). L. gallicum L. — Landes. Saint-Sever et envi- rons. Malva moschata L.— Landes. Saint-Sever, Bou- lin; Hagetimau, Labenne. Althœa cannabina L. — Gironde. Saint-André- de-Cubzac (Dubalen). Hibiscus roseus Thore. — Landes. Peyrehorade, étang de la Pointe. Hypericum linarifolium Vahl. — Gironde. Fac- ture. Androsæmum officinale AI. — Landes. St-Sever, la Fauquille en Boulin, Hagetmau, Peyrehorade. Oxalis corniculata L. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). Guitres. — Landes. Très- répandu. Coriaria myrtifolia L. — Gironde. Sainte-Foy- la-Grande (Maillard). Genista pilosa L. — Gironde. Arlac (Dubalen). — Landes. Ychoux et entre ce village et Parentis-en- Born. G. tinctoria L. — Landes. Hagetmau. G. pubescens Lang. — Ch.-Inf. Marais d’Aigre- feuille. — Nouveau pour le département. Adenocarpus complicatus Gay.— Landes. Saint- Sever, la Fauquille en Boulin, environs de Ha- getmau. — 118 — Lupinus reliculatus Desv. — Gironde. Ste-Foy- la-Grande (Maillard). — Landes. Dax (Lesauvage, herb.) ; Saint-Sever. Ononis spinosa L. — Landes.Graviers de l’Adour à Saint-Sever et à Cazères. Anthyllis vulneraria L. -— Landes. Capbreton. Trifolium Michelianum Savi. — Ch.-Inf.Châtel- Aiïllon, Saint-Jean-d’'Angle. T. panormitanum Presl. — Gironde. Sainte Foy- la-Grande (Maillard). Melilotus alba Desr. — Landes. Gares de Morcenx et de Solférino. Vicia bithynica L. Gironde. — Ste-Foy-la-Grande (Maillard). — Landes. Hagetmau, Saint-Sever.' Lathyrus latifolius L. — Gironde. Bordeaux (Dubalen), Coutras. L. palustris L. — Ch.-Inf. Genouillé (Riveau). — Landes. Etang d’'Orx (Lesauvage, herb.) Orobus niger L. — Gironde. Guitres. Ornithopus ebracteatus Brot. — Gironde. Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). Potentilla Vaillantii Nestl. — Gironde. Facture. Guitres. — Landes. Labenne et environs. Tormentilla reptans L.— Landes. Bord de l'étang d’Orx. Sanquisorba officinalis L. — Gironde. Facture. Cydonia vulgaris Pers. — Gironde. Haies de — 119 — Guitres. — Landes. Boulin, Peyrehorade. — Subs- pontané. Pyrus torminalis Ehrh. — Landes. Boulin et environs (Dubalen). Trapa natans L. — Landes. Etang de Sei- gnosse. Sedum Telephium L. — Landes. Saint-Sever, Boulin. S. rubens [. — Landes. Saint-Sever. S. dasyphyllum L. —Gironde. Ste-Foy-la-Grande (Maillard). S. refleæum L. — Gironde. Cestas (Dubalen). — Landes. Saint-Sever, Dax. Chrysosplenium oppositifolium L. — Landes. Saint-Sever. Orlaya grandiflora Hoffm. — Gironde. Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). ; Laserpitium prutenicum Lapeyr. — Landes. St- Sever, Hagemau, Labenne. _ Peucedanum officinale L. — Ch.-Inf. Bussac de Montlieu, Montendre. P. Cervaria Lapeyr. — Ch.-Inf. Bussac de Mont- lieu. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). Pastinaca silvestris DC. — Landes. Peyrehorade, Tosse. Seseli montanum L. — Landes. Bord du Gave à Peyrehorade. — 120 — Bupleurum tenuissimum L.— Gironde. Saïinte- Foy-la-Grande (Maillard). — Landes. Saint-Sever. B. falcatum L.—Gironde. Saint-André-de-Cubzac (Dubalen). | Pimpinella magna L. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard.) — Landes. St-Sever, Labenne. Ptychotis Thorei Gr. et Godr. — Landes. Bord des étangs de Seignosse, de Biscarosse et de Pa- rentis ; Dax (Lesauvage, herb.). | Cicuta virosa L. — Landes. Etang de la Pointe. Conopodium denudatum Koch. — Gironde. Ste- Foy-la-Grande (Maillard). Galium vernum Scop. — Landes. Hagetmau et environs. G. silvaticum L. — Landes. Bord du Bahus près Boulin, Hagetmau. Gr. uliginosum L. — Landes. Ychoux. . Valerianella hamata Bast. — Ch.-I[nf. Saint- Christophe. _Solidago Virga aurea L. — Dans les dunes de Capbreton cette plante est généralement de pe- tite taille, à tiges appliquées sur le sable et à ra- meau étalés, Conyza ambigua DC. — Gironde. Facture, Pier- roton, Pessac, Bordeaux. — Landes. Peyrehorade, Labenne, bord de l'étang d’Orx, Capbreton, Saint- Vincent-de-Tyrosse, Tosse, Dax, Morcenx, La- bouheyre, Ychoux. — 121 — Doronicum Pardalianches Willd. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). Arnica montana L. v. B. angustifolia Duby. — Landes. Environs de Saint-Vincent-de-Tyrosse. Senecio erraticus Bert. — Ch.-Inf. Barzan. — Landes. Saint-Sever, Peyrehorade. Artemisia crithmifolia DC. — Landes. Cap- breton. Chrysanthemum corymbosum L. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). Anthemis arvensis LL. —Ch.-Inf. Saint-Christophe et environs ; Champagne, Saint-Agnant.— Landes. Saint-Sever. À Saint-Christophe cette plante a les pédoncules fistuleux et un peu épaissis; c’est un intermédiaire entre À. arvensis L. et À. incrassata Lois. … Diotis candidissima Desf., — Landes. Dunes de Capbreton. | Pallenis spinosa Cass. — Gironde. Saint-André- de-Cubzac (Dubalen). Inula Helenium L. — Ch.-fnf. Marais de Saint- Symphorien. RE e Filago spathulata Presl. — Gironde. Coutras. Carduus pycnocephalus Jacq. — Ch.-Inf. Surgères. Lappa major Gærtn. — Ch.-Inf. Nuaillé. Xeranthemum cylindraceum Sibth. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). 1) — 122 — Tolpis umbellata Pers. — Gironde. Sainte-Foy- la-Grande (Maillard). — Landes. Saint-Sever, Boulin, Cazères. Scorzonera hirsuta L. — Ch-Inf. Genouillé (Riveau). S. hispanica L. — Ch.-Inf. Genouillé (Riveau). Lactuca saligna L. — Landes. Cazères, Peyre- . horade, Dax, bord de l'étang d’Orx. L. muralis Fres. — Landes. Saint-Sever. Hieracium eriophorum Saint-Am. — Landes. Dunes de Capbreton. Scolymus hispanicus L. — Ch.-Inf. Saint-Dizant- du-Gua (Riveau). Xanthium strumarium L. — Ch-Inf. Consac (Riveau.) Lobelia Dortmanna L. — Landes. Etangs de Seignosse, de Biscarosse et de Parentis. Cette plante notée en France seulement dans l'étang de Cazau (Gironde), doit encore se trouver dans d'autres étangs. Specularia Speculum Alph. DC. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard) , Cadillac (Du- balen). Campanulaglomerata L. — Landes. Hagetmau, Peyrehorade. C. Erinus L. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). — 123 — C. patula L. — Gironde. Guitres. — Landes, Répandu. Wahlenbergia hederacea Rchb. — Gironde. Fac- ture. — Landes. Très-répandu. Arbutus Unedo L. — Landes. Répandu dans l’ouest et le sud-ouest. Erica vagans L. — Landes. Très-répandu dans l’est et le sud-est. Utricularia minor L. — Ch.-Inf. Surgères. — Gironde. Facture. — Landes. Saint-Vincent-de- Tyrosse, étang de Seignosse. U. intermedia Hayn. — Gironde. Facture. — Landes. Etangs de Seignosse, de Soustons et de Parentis. Hottonia palustris L. — Landes. Etang de la Pointe. Primula variabilis Goupil. — Landes. Saint- Sever (Dubalen). Lysimachia memorum? L. — Landes. La Fau- quille en Boulin, Hagetmau. Cette plante s'éloigne du L. nemorum L. par ses feuilles qui sont semblables à celles du L. Num- mularia L. mais plus petites. Vinca major L. — Landes. Saint-Sever, Peyre- horade, Labenne. | Vincetoxicum laxzum Gr. et Godr. — Landes. Peyrehorade. Cicendia pusilla Griseb. (FI. lilas), — Landes, — 124 — Saint-Sever , bord des étangs de Seignosse, de Soustons, de Biscarosse et de Parentis. C. filiformis Delarbre. — Landes. Bord des étangs de Seignosse, de Soustons, de Parentis. Gentiana Pneumonanthe L. — Landes. Saint- Sever, Hagetmau. Menyanthes trifoliata L. — Landes. Etang de la Pointe. Heliotropium europœum L. — Gironde.Coutras. Verbascum sinuatum L. — Landes. Peyreho- rade, Capbreton. | Scrofularia peregrina L.—Landes. Dax (Dubalen). S. canina L. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). — Landes. Graviers de l’Adour à Saint- Sever et à Cazères. Linaria pelisseriana DC. — Ch.-Inf. Plassac (Riveau). — Landes. Saint-Sever (Dubalen). L. spartea Hoffm. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). L. thymifolia DC. — Landes. Dunes de Cap- breton. L. supina Desf. — Gironde. Coutras. L. origanifolia DC. — Landes. Peyrehorade. Lindernia Pyxidaria AN. — Landes. Dax. Veronica scutellata L. — Landes. Dax (Duba- len), Saint-Sever. V. montana L. —— Landes. Dax (Landry), Saint- Sever. — 125 — V. triphyllos L. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). V. Buxbaumii Ten. — Landes. Saint-Sever, Peyrehorade. Sibthorpia europæa L. — Landes. Peyrehorade (Féraud), Saint-Sever (L. Dufour), la Fauquille en Boulin, Labenne, bord de l'étang de la Pointe. Eufragia latifolia Griseb. — Landes. Montgail- lard (Dubalen). Satureia hortensis L. — Landes. Graviers de l’'Adour, à Saint-Sever et à Cazères. Calamintha silvatica Bromfield. — Landes. Peyrehorade. C. ascendens Jord. — Gironde, Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). Melissa officinalis L. — Landes. Saint-Sever, Cazères. Salvia verbenaca L. — Landes. Saint-Sever, Parentis-en-Born. Lamium maculatum L.—Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). — Landes. Saint-Sever, Peyre- horade. L. album L. — Gir onde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). Galeopsis Tetrahit L. — Landes. Saint-Sever, Hagetmau, Peyrehorade, Seignosse. G.-ladanum Vill. — Gironde. Lapouyade. — Landes. Saint-Sever, Boulin, Hagetmau. — 126 — Stachys recta L. — Landes. Labouheyre. Marrubium vulgare L.— Landes. Labenne, Forge d’Ychoux. Brunella grandiflora Mœnch. — Landes. Dax (Lesauvage, herb.). Teucrium Botrys L. — Landes. Graviers de l’A- dour à Saint-Sever. Plantago media L. — Landes. Capbretiité P. Cynops L. — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Maillard). Littorella lacustris L. — Landes. Bord des étangs d’Irieu et de Biscarosse. Statice occidentalis Lloyd. — Landes. Cap- breton. S. bellidifolia Gouan; Gr. et Godr. — Landes. Capbreton. Globularia. vulgaris L. — Landes. Peyre- horade. - Phytolacca decandra L.— Gironde. Facture, Pier- roton. — Landes. Saint-Sever, Labenne, Orx, Sei- gnosse, Laluque, Ychoux. Amarantus prostratus Balb. — Landes. Saint- Sever, Dax. Polycnemum minus Jord. — Landes. Saint- Sever, Cazères. Chenopodium ambrosioides L. — Landes. Dax, Saint-Sever, Cazères, Boulin, Saint-Vincent-de- Tyrosse, Morcenx, Ychoux. — 127 — C. BotrysL. — Landes. Tartas (Dubalen), gra- viers de l’Adour à Saint-Sever et à Cazères. GC. opulifolium Schrad. — Gironde. Guitres. — Landes. Cazères, Morcenx. C. intermedium M. etK. — Ch.-Inf. Genouillé (Riveau). — Landes. Cazères. C. rubrum L. — Ch.-Inf. Domino et Sauzelles en Oleron. | Rumex bucephalonhorus L. — Gironde. Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). _ Thesium humifusum DC. — Landes. Dunes de Capbreton. Euphorbia polygonifolia L. — Gironde. Arcachon (Marc-Arnault). E. pilosa L. — Landes. Hagetmau. E. palustris L. — Ch.-Inf. Domino en Oleron. DR E. verrucosa Lam. — Gironde. Coutras. E. serrata L. — Ch.-Inf. Entre Lagord et le grand Fétilly. Mercurialis perennis L. — Landes. Saint-Sever, Boulin. Quercus suber L. — Landes. Très-répandu dans l’Ouest et le Sud-Ouest. Salix caprea L. — Landes. Saint-Sever (Du- balen). Juniperus communis L, — Gironde. Cou- tras, RU Alisma natans L. — Landes. Saint-Sever, Ca-- zères, Labenne, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Ychoux. Narthecium ossifragum Huds. — Landes. Saint- Vincent-de-Tyrosse. Tulipa silvestris L. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). Ornithogalum divergens Bor. — Gironde. Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). Allium oleraceum L. — (Gironde. Saint-André- de-Cubzac (Dubalen). — Landes. Peyrehorade. À. paniculatum L. — Gironde. Saint-André-de- Cubzac (Dubalen). — Landes. Saint-Sever (Du- balen). À. ericetorum Thore. — Gironde. Facture. Convallaria maialis L. — Landes. Saint-Sever (Dubalen), la Fauquille en Boulin. Smilax aspera L. — Landes. Bord de l'étang d'Irieu. et Spiranthes œstivalis Rich. — Landes. Saint- Sever (Dubalen), Saint-Vincent-de-Tyrosse. Epipactis latifolia A. — Landes. Dax (Du- balen). | E. palustris Crantz. — Ch.-Inf. Surgères. Neottia ovata Bluff. — Landes. Bord de l’Adour (Lesauvage, herb.). Orchis pyramidalis L. — Ch.-Inf. Genouillé (Riveau).— Gironde. Bordeaux (Dubalen), Sainte- Foy-la-Grande (Maillard). — 129 — O. purpurea Huds. — Ch.-Inf. Aumagne (Ri- veau). — Gironde. Sainte-Foy-la-Grande (Mail- lard). O. palustris Jacq. — Gironde. Arcachon (Du- balen). O. montana Schm. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). O. bifolia L. — Landes. Saint-Cricq-Chalosse (Dubalen). O. conopea L. — Landes. Saint-Cricq-Chalosse (Dubalen). Potamogeton fluitans Roth. — Landes. Dans l’'Adour à Saint-Sever et à Cazères, le Bahus. P. perfoliatus L. — Ch.-Inf. Genouillé (Ri- veau). — Gironde. Dans la Dronne à Coutras. Naias major A. — Gironde. Dans la Dronne à Coutras. — Landes. Etang d’Irieu. N. minor All. — Landes. Saint-Sever, étang d’Irieu. Lemna arrhiza L. — Landes. Saint-Sever. Sparganium simplex Huds. — Landes. Cazères, étang d’Orx. S. minimum Fries. — Ch.-Inf. Champagne. Juncus pygmœus Thuil. — Landes. Bord des étangs de Biscarosse , de Parentis et de Sei- gnosse. J. heterophyllus L. Dufour. — Gironde. Fac- ture. — Landes. Ychoux. — 130 — J. anceps La Harpe. — Landes. Etang de la Pointe. J. tenuis Willd. — Landes. Dax (D' Blanchet). M. Landry et moi nous avons rencontré cette rareté dans deux localités près de Dax. Luzula maxima DC. — Landes. Saint-Sever (Dubalen), la Fauquille en Boulin. Cyperus badius Desf. Ce Cyperus est répandu sur un grand espace dans le sud-ouest et remonte jusqu’à Châtel-Aiïllon près de la Rochelle ; de là en allant vers le sud de la Charente-[nférieure, on le trouve dans plusieurs localités parmi lesquelles je citerai : Saint-Jean d'Angle, Cadeuil, Saint-Just, Saint-Sornin, Cha- niers, Chepniers, Saint-Martin d’Ary où M. le D' Savatier et moi nous l'avons rencontré en 1877, la Tremblade où feu Pinatel l'avait découverte en 4867. (Voir Herborisation de 1878, 1879, par M. J. Lloyd, p. 13). En août et septembre derniers, je l’ai rencontré depuis Chaniers jusqu’à Guetthary (Basses-Pyré- nées), c’est-à-dire sur une distance de plus de quatre-vingt-dix lieues. Je l’ai également vu de Mont-de-Marsan à Orthez ; il est commun au bord de l’Adour à Saint-Sever ; il existe aussi au bord du Gave à Peyrehorade. Dans la Gironde, je l'ai observé à Facture, à Saint-loubès, à Coutras, à. — 131 — Guitres, à Marcenais, à Cavignac, et M. Maillard à Sainte-Foy-la-Grande il y a quelques années. On trouve çà et là plusieurs intermédiaires entre ce Cyperus et C. longus L. duquel il se distingue surtout par ses ombelles plus courtes et par ses épillets agglomérés. Quelquefois les épillets sont peu agglomérés et plus ou moins allongés et les rayons de l’ombelle plus ou moins développés mais dans toutes ces variations les pédoncules des rameaux latéraux sont presque étalés à angle droit. Ces formes dont quelques-unes se rapprochent assez de C. longus ont sans doute été prises pour cette dernière espèce par la plupart des botanistes qui ont dù les rencontrer. C. Monti L. fil. — Gironde. Bord de l'Isle à Guitres. — Landes. Etang de la Pointe. L. vegetus Willd. — Landes. Dax. Scirpus siluaticus L. — Landes. Hagetmau. S. Michelianus L. — Landes. Bord de lAdour à Dax, à Saint-Sever et à Cazères. S. maritimus L. — Landes. Saint-Sever, Peyre- horade. S. triqueter L. — Gironde. Bord de l'Isle à Guitres. S. pungens Roth.— Gironde. Facture. — Landes. Labenne, étangs d’Orx, de la Pointe, de Seignosse, de Biscarosse, de Parentis ; Capbreton. — 132 — S. mucronatus L. — Landes. Saint-Vincent-de- Tyrosse. Rhynchospora alba Vahl. — Landes. Saint-Vin- cent-de-Tyrosse, bord de ue de Seignosse, Ychoux. _ R. fusca Rœm. et Sch. — Landes. Bord des étangs de Seignosse et de Parentis. Carex paniculata L. — Ch.-[nf. Authon (Riveau et Ferrand). — Landes. Ychoux. C. acuta Fries. — Ch.-I[nf. Saiut-Savinien (Tes- seron). , | C. pendula Huds. — Ch.-Inf. Fontcouverte (Tesseron), Saint-Symphorien , Champagne. — Gironde. Sainte-Foya-Grande (Maillard). Guitres. — Landes. Boulin, Hagetmau, Peyrehorade. C. pallescens L. — Ch.-Inf. Champagne, Saint- Hippolyte. °C. digitata L. — Ch.-Inf. Forêt d'Aulnay (D' Savatier). — Nouveau pour le département. C. depauperata Good. — Ch.-Inf. La Grande Maçonne et Plantis en Saint-Symphorien. C. Mairi Coss. et Germ. — Ch-Inf. La Cha- taigneraie en Saint-Symphorien. C. Preudo-cyperus L.— Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maïllard). Facture. — Landes. Saint- Sever, Labenne, Saint-Vincent-de-Tyrosse, étang de la Pointe. — 133 — Setaria glauca P. B. — Gironde. Coutras, Guitres, Cavignac. — Landes. Répandu. Spartina alterniflora Lois. — Landes. Cap- breton. Andropogon Ischæœmum L. — Gironde. Guitres. — Landes. Peyrehorade, Cazères. Calamagrostis Epigeios Roth. — Gironde. Guitres. Gastridium lendigerum Gaud. — Gironde, Guitres. — Landes. Saint-Sever, Hagetmau. Aira cœspitosa L. — Landes. La Fauquille en . Boulin, Hagetmau. | A. fleæuosa Gris. — Gironde. Cestas (Dubalen), Facture. — Landes. Ychoux, Mont-de-Marsan. . Kœleria phleoides Pers. — Gironde. Facture. — Landes. Saint-Sever. Glyceria plicata Fries. — Ch.-Inf. Saint-Savi- nien /Tesseron), Champagne, Saint-Symphorien, Saint-Christophe, Nieul-sur-Mer. Poa megastachya Kœl. — Gironde. Facture, Guitres, Coutras. — Landes. Répandu. P. pilosa L. — Gironde. Facture Vayre, Guitres, — Landes. Répandu. Briza minor L, — Landes. Hagetmau. Cynosurus echinatus L. — Ch.-Inf. Breuil- Magné (Parat). — Landes, Dax (Dubalen). Bromus tectorum L. — Gironde. Sainte-Foy-la- Grande (Maillard). — 134 — B. giganteus L. — Landes. Saint-Sever, Haget- mau, Peyrehorade. Nardus stricta L. — Landes. Saint-Sever (Du- balen). Ophioglossum vulgatum L. — Ch.-Inf. Ardil- lières. Equisetum Telmateia Ehrh. — Ch.-Inf. Saint- Jean-d’Angle, Champagne. — Landes. Boulin, Hagetmau, Peyrehorade, étang d’Orx, Saint-Vin- cent-de-Tyrosse. E. hyemale L. — Landes. Peyrehorade. E. ramosum Schl. — Gironde. Coutras. — Landes. Saint-Sever, Cazères, Peyrehorade. Marsilea quadrifolia L. — Landes. Saint-Sever, Cazères, Dax. Isoetes tenuissima Bor. — Landes.’ Etangs de Soustons, de Biscarosse et de Parentis. Nitella hyalina Kütz. — Landes. Etang d’Irieu. NN. tenuissima Kütz. -— Ch.-Inf. Châtel-Aillon près la Rochelle, canal de Brou en Saint-Sornin. N. flexilis Ag. — Ch.-Inf. Cadeuil. N. translucens Ag. — Ch.-Inf. Cadeuil. N. stelligera Bauer. — Landes. Etang d’Irieu. N. glomerata Desv. — Ch.-Inf. Ardillières. Saint-Christophe, le 7 novembre 1880. HERBORISATION A SAINT-ROMAIN DE BENET le 9 Juillet 1880, Par M. Paul BRUNAUD. Au mois de juillet 1880, j’eus besoin de faire un voyage à Saint-Romain de Benet. Mes affaires terminées plus tôt que je le pensais, je résolus d’herboriser, un peu avant mon départ. J'avais près de deux heures devant moi, et c'était plus que suffisant pour faire une ample récolte. Ne cherchant que des Cryptogames, ilm’était facile d’en ramasser beaucoup en peu de temps ; sur la même feuille _ tombée ou sur la même branche pourrie je pouvais aisément trouver cinq ou six espèces différentes. Voilà un des avantages de la cryptogamie, on peut faire une belle moisson sans aller loin, en peu de temps et sans se fatiguer ! Que de fois m'’est-il arrivé dans une promenade de vingt minutes de trouver des champignons microscopiques en quantité suffisante pour occuper mes loisirs plus d’une semaine. — 136 — La tour de Pire-Longe est à une très petite distance de Saint-Romain de Benet. Ne la connais- sant pas, je me dirigeais de ce côté, mais en prenant le chemin des écoliers. Au lieu de m’y rendre directement je passais devant la place de l'Eglise, avec l’intention de couper à travers . champs pour rejoindre plus tard la route de Saujon. . Après avoir laissé derrière moi, les dernières maisons du bourg, je m’engageai dans un petit chemin bordé de haies. Sur les feuilles d’aubépine je reconnus bien vite le Septoria cratægi Kick, et sous celles de rubus le Phragmidium bulbosum Schl., champignons que l’on rencontre partout. La terre était jonchée, par endroits, de feuilles de no- yer, couvertes du Marsonia juglandis Sacc. Surdes troncs d'arbres, entassés le long du sentier, je ré- coltais Agaricus mollis Schæff., et Trametes gal- lica Fr. Un petit hangar recouvert en chaume attire mon attention et sur les brins de la paille de seigle qui forme sa toiture, je trouve Septosphærid cul- mifraga De Not.,. Pleospora infectoria Fuck. ; Sticlis graminum Desm. et Dinemasporiuwm grami- num Lév. : Un fossé m’empêche de suivre mon petit che- min. Je tourne donc à gauche pour atteindre la route de Saujon, mais avant de m’engager dans les champs je fais ample provision de tiges mortes — 137 — de Scirpus holoschænus à la base desquelles j’aper- çois de magnifiques échantillons de Niptera lacus- tris Fr., en compagnie du Leptostroma Scirpi Rabh. et du Cladosporium caricicolum Cord. Chemin faisant, J'augmente ma récolte de Puc- cinia lapsanæ Fuck., Eutypa lata Nke., sur du bois de noisetier, Aylographum pini Desm., sur des aiguilles de pin, Heterosphæria patella Fr., Septoria Salicicola Sacc., Septoria populi Desm. Septoria castanicola Desm., Diplodia buxicola Sacc., espèce rare que J'avais déjà trouvée à Saintes, sur des branches mortes de buis, et que je recueillais pour la seconde fois, Vermicularia eryngii Fuck., Stig- mella dryina Lév., Trichosporium olivaceum Fr., sur du bois pourri, et Acrothecium caulium Sacc., sur des tiges mortes d’Heracleumsphondylium. Dans un champ en friche, au milieu des genêts et des ajoncs, je rencontre Coprinus fimetarius Fr., Boletus subtomentosus L., et Boletus obso- nium Fr. Enfin j'arrive à la tour de Pire-Longe et je fais une ample provision d’un charmant lichen, le Rama- lina pollinaria Ach., qui croit abondamment sur ses ruines. Puis je regagne, au plus vite, la route de Saujon, où m'attend la voiture, car un orage menace et la pluie commence à tomber. OBSERVATION BOTANIQUE Par M. Léon MEHAIGNER Y. Les botanistes s’étonnent, à juste titre, de la rareté de plantes des stations qui leur sont parti- culièrement connues. « Quelle en peut être la cause ? » se demandent- ils, inquiets. Et ils croient que le sol où s’était fixé tel végétal voyageur, ne lui convient plus, ou bien que peut- être les vents impétueux en ont enlevé les graines qui, au printemps suivant, eussent propagé les sujets dans leur terrain natal. Ces deux pensées des botanistes sont logiques ; mais elles ne sont pas les seules, et je me fais un devoir d'en signaler une très importante. Lorsque, daus ses excursions, le botaniste ren- contre une plante, et qu'il désire la déterminer ou la collectionner, que doit-il faire ? Si la plante est rameuse, il doit évidemment en cueillir une branche ; si, au contraire, la plante est — 139 — à tige nue, il prendra et les feuilles naissant du pied et les fleurs. Mais le plus souvent, comment procède le collectionneur ? Il enlève, hélas ! sans précaution aucune, la plante-mère avec ses racines. Et il sera surpris de ne point revoir, l'année sui- vante, à la même station, des rejetons de sa plante enviée ! Voilà pourtant la cause efficiente de la rareté, ou mieux, de la disparition des végétaux de leurs sta- tions favorites. Cette disparition sera d'autant: plus prompte, que le nombre des extirpateurs aura été plus grand. Si donc le botaniste pratiquait la seule opération utile : cueillir avec soin une branche, une tige de la plante qu’il veut analyser ou placer dans son herbier, le terrain où elle naît et se fortifie serait un habitat permanent. Quelques noms à l'appui de cette étude viendront corroborer mes aftirmations. Une Mélampyracée qui, d’après la Flore des côtes ouest de France, est stationnaire à Belle-Ile- en-Mer (Morbihan), et qui, dans la Charente-[nfé- rieure, avait un habitat, à Saint-Clément-des- Baleines (île de Ré), en a été anéantie: c’est la Barlsia bicolor. Je suis heureux de consigner que — 140 — deux éminents botanistes, nos honorables collègues MM. Foucaud etle Dr Savatier, ont découvert cette plante le 7 juin 1879, à Loix (ile de Ré), c’est-à- dire dans le même rayon où elle se trouvait en abondance en 1858. Une légumineuse , Trigonella monspeliaca, est circonscrite sur un espace assez restreint dans le terrain sablonneux de Fouras. Il est des plantes qui sont d'une rareté officielle- ment constatée dans la Charente-Inférieure; je citerai : une carduacée , Diotis candidissima ; une graminée , Panicum capillare; une ombellifère, Seseli coloratum; une primulacée, Centunculus minimus, etc. Des plantes , comme les Orchis, ne peuvent être complètement étudiées qu'après avoir été extraites avec leurs bulbes. Mais le botaniste ne pourrait-il, sans les mutiler, remettre ces plantes à leur place respective ? Le sol marécageux, où elles croissent, leur ferait reprendre la vigueur momen- tanément perdue. Il en est de même des plantes aquatiques. J’ai sou- vent vu des amateurs inconscients, parfois même des entomologistes, retirer des étangs ou des ruis- seaux les touffes du Sisynibrium nasturtium et les pieds du Cyperus longus pour en visiter les radi- celles, dans le but de recueillir les animacules ; — 14l — puis laisser ces plantes se dessécher sur les bords mêmes des eaux. Cet abandon se renouvelant fréquemment, voilà la cause unique de la rareté des végétaux. Ne serait-il donc point juste que les botanistes, voulant examiner les plantes, dussent ne s’appro- prier que d’un fragment, au lieu de les soustraire au terrain qui les a vu naître? On n'aurait plus à constater, avec des regrets irrémédiables, une station florale détruite , et chaque explorateur rendrait ainsi d’éminents services à la Bota- nique. NOTE SUR UNE TULIPE Qui croît spontanément aux environs de la RéGchelle Par le Docteur Ph. DAVID. Le 31 Mars 1878 j'étais avec M. le pasteur P. N. Maillard (de La Mothe Saint-Héraye), en route pour aller aux environs de Dompierre, rechercher une anémone qu'en Avril 1871 il avait trouvée dans ces parages, et qui devait être : Anemone apennina L. Chemin faisant, nous fourragions çà et là, ne trou- vant que maigre récolte, lorsqu'à mi-distance de Lafond à Puilboreau, sur notre gauche, nous aper- çûmes dans un champ de trèfle, une touffe de larges feuilles ovales — lancéolées, dont la présence nous parut étrange en cet endroit. En nous appro- chant, nous reconnümes que nous avions affaire à un pied de tulipe. Nous allions nous éloigner, ne voyant en elle qu’une « échappée des jardins », quelque T. Gesneriana, dont le bulbe se serait trouvé par hasard au milicu des fumiers, lorsque, regardant autour de nous, nous vimes que nous — 143 — étions au milieu d’un véritable champ de tulipes dont quelques-unes étaient prêtes à fleurir ; un pied mème était en pleine floraison. Examinant de plus près ces tulipes, il nous fut facile de reconnaitre que nous n’étions point en présence de T. Gesneriana, ainsi que nous l’avions d’abord supposé. En effet, ces fleurs uniforrmé- ment rouge-groseille ; la tache noire, satinée, en- cadrée de jaune d’or qui existait à l'onglet de chacune des divisions du périanthe, ne nous per- mettaient de rattacher cette belle plante qu'à la section : Tulipa oculus-solis. (Saint-Amand). Il nous fut impossible d’atteindre le bulbe de la tulipe fleurie, mais nous püûmes emporter deux bulbes de ses voisines. Il nous paraissait probable que nous étions en présence d’une station réelle d’une plante qui n’a- vait pas encore été signalée dans la contrée. M. le pasteur Maillard m'écrivait à ce sujet quel- ques jours après : € La tulipe de Lafond, sauf exa- » men ultérieur, doit être Tulipa Oculus-solis de » Saint-Amand. » Cette plante, spontanée dans la Gironde, d’a- » près Laterrade, pourrait l’être dans la Charente- » Inférieure. » Les tulipes cultivées ont toutes, si nous ne » nous trompons, le bulbe glabre, tandis que celle — 144 — » de Lafond a le bulbe très-laineux, caractère qui » appartient à plusieurs tulipes de la section T. » Oculus-solis. » L'année dernière je fis deux courses au champ ou croît notre tulipe, voulant étudier sur place la plante intéressante dont quelques-uns d’entre nous étaient allés déjà, sur mes indications, reconnaitre l'habitat. Quelque matinal que je fusse, je consta- tai chaque fois que les fleurs épanouies étaient cueillies dès l’aube, et je pus les retrouver sur le marché de la Rochelle aux mains des fleuristes. Je trouvai, dans ce fait, un moyen de m’enquérir de l’ancienneté de notre tulipe dans le lieu où nous l’avions trouvée. Nous avions déjà, avec M. Mail- lard, puis avec M. Foucaud, constaté . que nous étions en présence d’une plante en pleine posses- sion du sol ; et cela depuis un grand nombre d'années, car les marchandes de fleurs que j'ai in- terrogées à ce sujet, m'ont toutes répondu que, tous les ans, les femmes de la campagne leur apportent des bottes de ces tulipes, qu’elles cueil- lent dans les champs, et que ces fleurs sont les bienvenues sur le marché, parce qu’elles y appa- raissent à une époque où il y a pénurie. Au mois de Mars dernier, j'ai rencontré sur la route de Dompierre, au-delà du Grand Saint-Eloi, des enfants portant des gerbes de fleurs de cette même tulipe, qu'ils m'ont dit avoir cueillies dans — 145 — les champs. Je me propose,au printemps prochain, de rechercher s’il n’y aurait pas de ce côté une station nouvelle. Et d’après les indications don- nées par ces enfants, je crois que les recherches doivent être faites entre Chagnolet, Dompierre et la route nationale n° 137, dans les champs cal- caires qui s'étendent de ce côté jusqu’au canal de Niort. Ainsi que je le disais, notre détermination fut au début: Tulipa Oculus-solis : et c’est ainsi que, tout joyeux de faire figurer dansle Catalogue du dépar- tement de la Charente-Inférieure une plante nou- velle pour la contrée, nous l’inscrivimes parmi nos plantes rares. (IVe Série, n° 87 bis), avec cette mention : Tulipa Oculus-solis, Saint-Amand, champs entre Lafond, Puilboreau et Lagord. — Mars-Avril. M. Foucaud, qui n'avait pas vu la plante en fleur, en avait emporté à Saint-Christophe, dans son jardin, un certain nombre de bulbes. À deux reprises j'en avais apporté comme lui des échan- tillons vivants à notre jardin botanique. C’est donc sur la plante fleurie à domicile , chez. nous , que nos déterminations ont été faites. _ Dès l’apparition des premières fleurs tous nos doutes furent éclaircis. Nous étions en pré- sence du Tulipa præcox, Tenore, puis Jordan : — 146 — aucune hésitation n’était permise, aussi nous em- pressons-nous de vous faire cette communication, qui,-pour le présent, rectifiera l'indication ine- xacte du Catalogue des plantes vasculaires de la Charente-[nférieure, que je signalais plus haut. Je ne voudrais pas terminer sans vous faire part d’une observation qui me paraît importante à cignaler. Grenier et Godron (Flore de France VIII, p. 176), après avoir décrit T'ulipa præcox lui donnent comme habitat : | « La Crarde près de Toulon, Hyères, Cannes, Luc et Grosse dans le Var, Vienne près de Lyon. » Sa date de floraison est fixée dans le même ou- vrage en «€ Avril. » Il faut bien croire que notre tulipe est moins frileuse qu’on ne l’a dit, puisque nous la trouvons fleurie en Mars, en plein champ, aux environs de la Rochelle, c’est-à-dire à une latitude plus Nord que les localités où elle a été déjà signalée. II vous sera facile de vous assurer que si elle est en re- tard de floraison dans le midi, chez nous elle est toujours en boutons à la fin de Février et en fleurs au milieu du mois de Mars. Les échantillons de notre jardin botanique vous permettront de vous assurer du fait. NOTES communiquées par M. LUCAND. = : = Le Galeopsis qui a été distribué par la Société Rochelaise sous le n° 576 a la corolle un peu velue ce qui établirait une différence avec G. glabra DES ETANGS, mais il n’en est pas moins la plante en question ; je transcris ci-dessous la description que J'en ai extraite des Noles sur quelques plantes inté- ressantes, par M. des Etangs. Soc. Bot. de Fr. XXIII v. (1876) 204-204-5976. —_Galeopsis glabra DES ETANGS. Assez semblable au G. angustifolia Enr. Il en diffère par les caractères suivants : Plante entièrement glabre même à l’état naissant ; tige atteignant 40 à 60 centim., rameuse ; feuilles dun vert métallique cuivré, luisantés. Corolle très- petite, dépourvu de poils même sur la face supé- rieure, couleur d’un pourpre foncé. Faux verti- cilles tous espacés au nombre de 2 à 3 sur l'axe et sur les rameaux qui sont ouverts. Graine un peu moins grosse que celle du G. angustifolia et d’une nuance plus foncée. Feuilles cotyledonaires mu- nies à la base d'appendices aigus très-prononcés. (Note communiquée par M. Lucand). ARE 241. — Rosa anomala Ripart. Cette espèce qui était inédite a pris le nom de Rosa ques Dés- eglise et Gillat. Rosa anomala Ripart in-herb. Déseglise, sine descript. ; Lucand, Soc. Rochelaise, exsic. n° 241, - ann. 1879. Rubiginosæ (C.) Pseudo-Rubiginosæ. Description et observations sur plusieurs rosiers de la Flore Française. Extrait des Bulletins de la Société Royale de Botanique de Belgique. T. XIX, p. 18-31. Gand, Impr. C.' Armoot-Braeckman, 1880. (Note communiquée par M. Lucand.) LABORATOIRE DE LA Société des Sciences Naturelles. a) 0. RAPPORT ANNUEL Par M. =. LUSSON. | — > fe — Messieurs, . Le nombre des analyses et des essais qui ont été faits cette année à votre laboratoire, dépasse % de beaucoup celui des années précédentes; il s’élève à 420, dont deux ont été faits par M. Cu- naud, pharmacien, 149 par M. Condamy, sous- directeur, et 269 par M. Lusson, directeur. Ces analyses peuvent se décomposer ainsi : PANDA Se M ae es mie hier nedite 6 NAS RE re dater dE Bees, 198 RE TN Pers ee 2 Analyses industrielles. ........ 144 RUN nine te SR PE ee 19 Essais d'alees se 0e. 6 Hutlé.ss 2% RP EAU RARE 3 PUCTÉ 28 tete RD RC 4 | Hein me BRIE re ais à à 28 DINCISES RER ner es. soie à 43 — 150 — Permettez-moi de joindre quelques observations à cette première énumération : Le nombre relativement faible des analyses d’en- grais tend à prouver, non pas seulement que ces engrais artificiels sont peu employés dans nos con- trées, mais surtout qu’ils sont acceptés sans : con- trôle par le plus grand nombre des agriculteurs. Or, s’il est des guanos et des superphosphates qu'on peut accepter sans crainte, beaucoup d’autres engrais préparés par des industriels même de très- bonne foi, mais ne possédant pas les connaissances théoriques ou pratiques nécessaires , sont loin d’avoir une composition constante et n’ont souvent, malgré les apparences, qu'une valeur bien moindre que leur prix réel. Nous ne pourrons donc jamais trop engager les agriculteurs à ne prendre livrai- son des engrais artificiels qu'en faisant prélever un échantillon destiné à l’analyse. | Le nombre considérable des essais faits sur les vins tient à deux causes : 1° Les arrivages de vins Espagnols ; vous $savez en quelle proportion ; 29 L'intérêt des propriétaires à connaître le titre alcoolique exact de leur récolte. A cet égard l’ébul- Jioscope Malligand, que vous avez acquis, m'a tou- jours donné les résultats les plus nets et les plus précis. Son emploi devient général et doit être par- — 151 — ticulièrement adopté dans tous les cas de contesta- tions. Les analyses industrielles représentent égalemer.t un chiffre important. Le plus grand nombre consiste en essais des minerais de Bilbao, recherchés parles grandes usines pour leur richesse en fer et pour les propriétés spéciales qu’ils doivent à la présence du manganèse. D’aprèsles comptes remispar M.Groc, secrétaire- trésorier, et soumis au Conseil d'administration, le budget de l’année 1880 est établi ainsi qu’il suit : Recettes. Allocation du Conseil général......... — de la Société des Sciences.... — de la Société de Médecine. — de la Société d'Agriculture... Avoirau de janvier 1880:4.-::..:.4...: Total ruine Dépenses. Achat d'appareils et ustensiles......... PrOMISUCRIMIQUES er. eee ee Soit LL LOTS EU ere Hotalkides Dépensesuns 20 BMEMSSE.S A0. UD TE SANÉAUNT DIN à 0 250 »» 00 »» 25 »» 25 »» 0 95 390 95 299 45 54 85 50 »» 334 30 16 65 a ———— — 350 95 — 152 — Les dépenses relativement faibles en produits chimiques nous ont permis de consacrer cette an- née 229 fr. à l'acquisition d'appareils. Sur la pro- position de M. Condamy le Conseil a décidé l'achat sur les fonds de 1881 d'un saccharimètre à pé- nombres. Cet appareil qui permet de doser faci- lement et avec précision le sucre de canne, deve- nait nécessaire alors que la culture de la betterave tend à se répandre dans le département. Le sac- charimètre ne rend pas moins de services à la médecine en permettant le dosage du sucre dans le diabète. Enfin l'appareil est construit de façon à servir dans tous les cas comme polarimètre. Sur la proposition de M. le Dr Sauvé le labora- toire s’est abonné au Journal des Stations Agrono- miques publié par M. Gassened qui dirige la sta- tion de Seine-et-Marne. Tels sont, Messieurs, nos résultats ; ils nous per- mettent d'espérer que notre laboratoire continuera à rendre des services, répondant ainsi à la pensée généreuse qui à déterminé sa création. COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE TOREAMRAD ANNÉE 1880. a: Rapport par M. A. GROC. La Commission départementale de météorologie qui ne se composait que de membres habitant La Rochelle, a été réorganisée cette année, confor- mément aux prescriptions ministérielles du 5 mars 1879. Elle contient aujourd’hui 30 membres choisis dans les G arrondissements de la Charente-Infé- rieure. Cette Commission s’est réunie, elle a nommé son bureau, et elle n'attend plus pour fonctionner ré- gulièrement que les fonds nécessaires pour créer un certain nombre de postes Hope qui — 154 — lui permettent d'étendre son action sur tout le département. En attendant que ces ressources lui soient allouées, elle continue les travaux de l’ancienne Commission; c’est le résultat de ces travaux pour l’année 1880, qui ont été consignés dans les tableaux qui suivent. Ils ont été dressés dans le même ordre et de la même façon que pour l’année 1879. Les observations faites sur les orages de l’année 4880, par 36 observateurs, ont été relevées sur 622 bulletins comprenant 233 orages répartis sur 77 journées orageuses ainsi que l'indique le tableau suivant : Janvier, néant ; Février, 3 orages, 3 journées orageuses ; consignés dans # bulletins ; Mars, 5 orages dont À accompagné de grêle, 3 jour- nées orageuses; consignés dans 7 bulletins ; Avril, 17 orages dont 7 accompagnés de grêle, 6 journées orageuses, consignés dans 50 bulletins; Mai, 17 orages dont 3 accompagnés de grêle, 7journées orageuses; consignés dans 34 bulletins; Juin, 36 orages dont 7 accompagnés de grêle, 12 journées orageuses; consignés dans 103 bul- letins ; Juillet, 18 orages dont 4 accompagné de grêle, 7 journées orageuses; consignés dans 65 bulletins ; — 155 — Août, 69 orages dont 4 accompagnés de grêle, 14 journées orageuses; consignés dans 209 bul- letins ; Septembre, 21 orages, 6 journées orageuses; consi- gnés dans 99 bulletins; Octobre, 20 orages, 10 journées orageuses ; consi- gnés dans 31 bulletins ; Novembre, 22 orages dont 4 accompagnés de grêle, 7 journées orageuses; consignés dans 46 bulletins; Décembre, 5 orages dont 2 accompagnés de grêle, 2 journées orageuses; consignés dans 14 bul- letins ; Totaux 233 orages dont 29 accompagnés de grêle, 77 journées orageuses ; consignés dans 622 bul- letins. Ces orages se dirigeaient généralement du Sud- Ouest au Nord-Est à l'exception de celui du 44 août dont la direction allait du Nord au Sud. Ceux dont nous avons pu suivre la marche à travers le département sont indiqués sur les cartes par des flèches ; ce sont ceux des 13 avril; 9, 10 et 21 juin ; 44 juillet et nuit du 14 au 15 juillet; 17, 20, 21, 23 et 25 août; 4 et 9 septembre; 23 octobre et 14 décembre. Les 3 mai, 16 et 29 août des orages se sont manifestés à la même heure sur presque tous les points du département, sans qu'il ait été possible de déterminer leur direction. — 156 — Pendant ces orages la foudre est tombée: Le 3 mai, à Saint- Georges-des Coteaux sans accident, à Saint- Clément et à la Vacherie près Rochefort ; Le 10 juin, à Saint-Bonnet où un bœuf a été tué: Le 21 juin, deux fois à Charron, un cheval a été foudroyé ; Le 15 juillet, à Marans, à Beaupreau, à Aiïgre- feuille et à Tonnay-Charente ; Le 16 juillet, à Marans; Le 16 août, à Courcoury; Le 17 août, à Mung, à Ars en Ré, un nombre considérable d’oiseaux a été tué. On les ramassait le lendemain par centaines, dit l’observateur; ils avaient les yeux blancs et sentaient fortement l'ozone. | Le 18 août, plusieurs fois à Salles-sur-Aulnay, à.Marans où deux bœnfs ont été tués, une vache et un cheval affolés se sont jetés dans des fossés, la vache s’est noyée. À Charron une vache a été tuée. Le 20 août, à la Sorine sur une cabane de doua- niers, un homme qui s’y trouvait a eu son gilet de flanelle brülé, de nombreuses brülures sur le haut du corps, sans qu'il y eut la moindre trace du fluide sur sa chemise. À Boyerdville le fluide a pénétré dans la salle du télégraphe où des meubles et instruments ont été — 157 — bouleversés, l'employé qui sy trouvait a été étourdi. Le 21 août, à Crazannes sur une maison quiaeu une partie de sa toiture enlevée. Le 93 août, à Ars, sur trois poteaux télégraphi- ques. Le 9 septembre, trois fois à Salles-sur-Aulnay. Le 19 novembre, à Aïgrefeuille. Comme les années précédentes la commission a décerné des récompenses à ceux de ses correspon- dants qui lui ont envoyé les observations les plus complètes et les plus exactes, ce sont Messieurs : Médailles d'argent. A BRoCHET, instituteur à Tonnay-Charente ; DANDE, instituteur à Saint-Pierre d’Oleron; BARGEAUD, percepteur à Saint-Genis. Rappel de Médailles. MÉRIER, instituteur à Marans ; PéLLETIER, instituteur à Ars (île de Ré); THomaAzEAU, instituteur à Montlieu; Roucuer, instituteur à Courcoury, DescxaAMers, instituteur à Chérac; ComMEaAU, instituteur à Mirambeau ; BourDEaAu, instituteur à Mons ; CLANET, syndic retraité à Saintes. — 158 — Mentions honorables. MoinET, instituteur à Villiers-Couture. TESSERON, instituteur à Saint-Savinien ; Lin, instituteur à Salles-sur-Aulnay ; GIRAUD, instituteur à Crazannes; ARMAND, instituteur à Surgères ; _ BaAUDET, instituteur à Aulnay; ; CAILLETEAU, instituteur à Aigrefeuille; BENOIST, instituteur à:Trizay. La commission a décidé en outre qu’elle enver- rait à MM. Mérier et Pelletier, des thermomètres maxima et minima, qui leur permettront de com- pléter les observations qu'ils font régulièrement. La L \ ; gr. j + SL ; k “ è D] FA € ‘4 + ! : dril e M, { _— 4 | $ Je 3 F ! 4 + + g P + d TT D f } | | | L 8N - | èl 7 : 0 } + pe ro LE 4: f 10 ‘ 4 = | < , ÿ j f La ‘ { rar: | fe L ESS at MTS not! # ? \ + 1 1h r : ; = ee) *, h Er: 1] 1 ? k ; , : >, | | x > | (7 1 ; 1160 3427] ur YONNE eu ui 44 | 7 CU t : : £ | x , h FAR Mae atoiteT | fi NUE nb" der Cr | ( | À ET % a PEER Nogi-pt 22 den « - ne de, à de je Pa 14 | DATE \ " à Ra AE AU Led Dee . ao gg ; 4 Ur del (2 & . Re Dr: A) MAR er & y hi 4 È LAROCHELLEX, 2Ù À x Âgrefeuille = la jarrie h Dolsegcwels is, LT PTE aus à Qu Had NU IUL 1 CPR AT {ile d'Aix e 7 ES O22:10/616%21-25 31415: DEEE HITS AN È Car ? 7 SiSäin GT r oDIBuRE so 18m a una \ 2 dt B Héyrier = 72100 15 c Jiars A iaeaties D Avril û E Mai 6 Jun J Juillet [ra Ex fn ; PA CHARENTE-INFERIEUR < / CARTE wes ORAGES 1x (880. fe Les Chiffres indiquent les dales des Orages. / o Les lettres qui precedent indiquent les Mois À ; B Février - © Mars - D Avril - | E Mai. G Juin— J Juillet Slilla plu pendant l'orage Ja date est soulignée Lorsquillya eugréle Jardate est soulignée deux fois Si la foudre esb Lombee le signe suit Ja date Les grandes flèches en pointille indiquent la direction des Orages dont la marche à pu étre snivie à travers le Département. ê MT ui »e IF 2 Fa É # Tr LT 4 s ss né L ! s , ‘ FA HAT - \_ 7 1 8 ; SEGhristophe #\ Le Ü PI &K \o de LACROCHELLEZ | 312 Fram TERCTALALET] 202112 21 277 Cra KM 16h78 ares Sh Porchaire pilet 423 PÉDIANSL Août Septembre Su Octobre eux ds Novembre MS Decembre CHARENTE-INFERIEUR CARTE ves ORAGES ox 1880. Les Chiffres indiquent les dales des Orages. / Les lelbres qui précédent indiquent les Mois # H Aoûb-K Septembre - L Octobre - M Novembre - N Décembre. S'illa plu pendant l'orage la daterest soulignée Lorsqu'ilya eu gréle Jadale est soulignée deux fois Si la foudre est Lombée Je signe suib la date. Les grandes flèches en pointillé indiquent la direction des Orages dont la marche à pu étre suivie à travers le Département. ——— oil 18020 an pen -29 TXS 2 PX x E » 4 ENS La Benûhe,/ ! 227 SLouley / e / K#63L6: sur € SA H 416518 son SMIP/61\03 29:28" 77 | Sent Fanen t Hilaire M 1616171820 ER PES i 3; 24 Aoùt 1% soir Villars-les-B4 Q CRPANRNEMNNTUE >. * aux ques. 1 O0 © er © En © © D = le a Fr ANNÉE 1880. — | 4 Température Minima; k L Mars. Février. Janvier. “ouu9Âo | Dates. “EUIXEN ere er een en fn FRERE RARTeR er Een en eee ne eee nm AA —— SH LO GI 4 SH SI © KO © 00 D SH LD LD LO NH 0€ 00 SH © LO GT GI 00 © AI © © Ésinesésds rss ransars genes " ? | DOOSOSLSLSOSOUMDOODOOCOLSWOSOCOOSSOS SET | DNS oO ID EEE eee dc PRE NAS Re — 8 ouuofog | Presses SSI Ses Sois | RARE LE al | ASS 640 FNOST OO 410 © 00 O «4 © (O 00 © © © CO O0 À «4 00 = D © EUTIXEN | E aresoorsf Fo S'otar er ar eff fol re otos af 0806 ais : PIPDODOSCDOSDOONPOOONOOOOOOMmPHONSOCO eue MST mie idea AR RIEl ARR ele ON 10 © re 00 Où © en ON 9 «9 10 © = © Où © me ee mm ON 1 SEMESTRE. Maxima, moyenne. a œ 2 a œ a a d M ot Le See E de = G > = 2 > = x D = È £ = 5 = = È & 80,0 | 120,6 | 102,3 50,9 Polo z 90,4 110,0 | 140,8 | 120,9 Sr 413; 2 | 10,8 8, 0 164 SDL 9 415404116270 18,05 | bete O0 |.214; 7 CE DE 6 2 20 DA) 11e same 2 15, 8 bl:211, 0 1508 43524 CROUMODEDE MAS TO 12,02 1248; 14 45, 0 1 01h" 1452 | “10, 6 JeOCAS ES 15 JIM UNOE RASE 14, 3 M HAS A2: | 10, 1 HO lee Por le" 1928 109 18501 212222 LOUE | 43: 2 9+6 1070224762 13,-6 1070212102 15,0 > RONA 2 |: 40, 6 2 OA 45 (6 1 ae 2 5 em 18, 2 Dal 48: 4 9, 2 4, 0 ANG 10, 8 19. 5m 220 18, 0 GRD0I: 410 4 8, 2 4, 0 IDE ONEAOSS 1410417 20:2 LT 5, 0 1, 8 1, 4 BR OE EAN G 11, 8 NO ATE 15,3 60 | 42; 6 923 l'O OP NAT 4 1857 1035%..205 45,25 PUMA 420; 4970 4°,9019-h> 16. 1 1054 280 16, 7 GO | 47, 6 1343 11% 0; 14"95:24 182 M OP: 4078 15, 4 1009808 142,54 |: 4490! | 96,781": 90; 4 13, 6-1 JS 417,4 RURAL SS 409.5 440: 10 9716/1208 Ale 224 AT M5 10 16,02 |, 41,4 |: 16,0: 1° 92,6 |°719,.5 F0 9% 2 19,54 6, 0 16:%0%}: #1,:0 17 11,°0 19, 4 1559 16 Oal. : 20% 6 18, 3 RATS; || 42,79 13 0110181 :4 04277 14294-28248 19, 0 200 116, 0 || 13,0 TON OP EIONS LEE, 4 16:04 2% 19, 6 DT, 0 |, 13;°0 | 40,457 29/4 16, 4 15, 0 1092 419, 4 001 16/26 11 13,28 |: 13,10) 1° 20,15 10:27 14,54 93,0 18, 7 mr016,00 |: 71,:7 204 MG MAC SS 19,:0 | 93,54 174% DA MP 18,211 11412."1 11, 041092404000 75 14,5 | 90,-8 17,70 29-007: 20, 0 | : 14, 5 1220 F0 40e 49, 22 14:40%111791:20 17, 5 201: 17,9 1574 15,25: 0 MOTEUR, 7 14,45 01012240 18, & Do M. 6 8,9 1255 AS, 14 15, 4 13,60 41122,16 18, 8 LG, 0 12, 4 22 EE RO OA OT r15, 9 14,5 | 926,4 20, & 46, O | 13, 4 SPATI 8, 0 18, 8 | 13,4 16,56 798,46 22, à 6, > | : 15,0 9,2 880: 1090; % 14, 2 19,,0° {+ 25,.6 29, 3 » » » 1070 2258 1" 16,4 » » » 11, O5 14, 05 17,35 ANNÉE 1880. — Température Minima, Juillet. Août. Septembre. Dates S S d $ S a a œ a Sie | ESS RNEc) SES £ É = £ E = £ ë = SNS [te AMEN EE NIReRRnR 4 | 180,0 | 260,0 | 220,0 | 160,0 | 240,0 | 200,0 | 160,0 | 260,2 | 240,1 |, 2 45,0 1495,:0: | 20; 0 1 16,:521120,09 718,23 l'AG 0,220) 1 8. 46, 0:/224;10:| 20, 0:| 15,:00:93; 5499) 18 00S 20022902 4 | 14, 0 | 24, 2 | 49, 4 | 44, O | 24, O | 49, 0 | 20, 0 | 26, 4 | 93, 2 5: 1-13, 0 1:96,16:| 49, 8 1 14, 5:126,21)-20,)3;1 20 0% 40102072 6 | 13, 5 | 26, 2 | 19, 8 | 19, 0 | 99, 4 | 90, 7 | 49, O | 31, 5 | 25, 2 7 + 45,.5 |:95,9:| "20, 8 | 45, 0 1°93/10:) 49 50,121 62827 EM TE 8 "414,0 149%, 6: 19,3 | 1454200) :20M0/ 7,08 lID ESCORT "Nr 9014,:5 1494,12,:1-19;-8 1 46,-0,1:22 10120,50 AL 1002000 40 | 145, 0 | 23, 2 | 49,1 | 45, 0 | 96, 0 | 20, ñ | 20, 5 | 26, 2 | 93, 7 414 43,5 | 93, 6 | 48, 5 | 44, 5 | 95, 4 | 19, 9 | 18, 0 | 95, 2 | 21, 6 49 | 15, 0 | 93, 2 | 49, 4 | 16, 0 | 25, 8 | 20, 9 | 15, O | 28, 4 | 19,2 13 | 16, 0 | 23, 4 | 49 7 | 13, 0 | 96, 6 | 49, 8 | 15, O | 29, 4 | 18, 7 M 44° 116; 51:26, 01! 21, 2.1 187 011 :25,46. 109,73 | 13 00/08 2 EM US 45: 1 .49:.0 1496, 1821.92, 9148; 011196; 12 0192, 14 116, 08) 2027 46. 4418, 0: 1206, ‘041 922, 0 1417;5 | (06, 001201,97 4 14 0020 0 NET 0 47 |18, 5 | 97, 2 | 22, 8 | 11, 0 |.27, 4| 90,2 | 14, 00200 PT 5 18. | 147, 5 | 96, 0 | A, 7 | 18; O |. 27, 5 | 929, 7 | 18, 5 | 22, O | 47, 7 49, 5145, 0 526; 40) 20, 7 1148, 0110274 292,27 M5 ON 018,0 201 48500, | 198, 211:95,21:4719, 0112721009; 8 02 TIM 06 24, 1.20, O0 |:25, 441 22, 7 :F920, 011,96, 2: | 198,4 246, 0°M24 02420704 92 | 147, 5 | 26, 2 | 21, 8 | 19, 0 | 24, 4 | 91, 7 | 46, O | 23, O | 19, 5 |! 23 | 17,:5: 1426, 6: 22; ON A8, 012474 21,52 119 000020 067 24 | 16, 0 | 27, 0 | 21, 5 | 18, 0 | 95, 0 | 21, 5 | 43, O | 93, 0 | 48, 0 | 25. “17, 0 97,21 92, 404725042716 122,18 [18 SON IO URSS; #5 26 47,1.01 1:24, 6,4 90, 8 H 90/04 (24,9 1.22, 4) AL OI IN 27: ‘48, 0.26, 6;| 22,3 148 "0 908% ).28. 2 112, 0120 00H60 28: !|,46,10; |:26, 0! 21, O1 0 12479 °)120,56 VAL OM 0 PME N0 29 |47, 5 | 26, 4 | 91, 9 | 47, O | 94, 4 | 90, 7 | 10, O | 48, O | 44, 0 30 À 15, 5 | 24, 4 | 19, 9 | 47. 0 | 99, 4 | 149, 7 | 40, O | 48, O | 44, 0 || 34 | 16, 0 | 24, 9 | 90, 1 | 17, 0 | 24, 2 | 2,6 | » » » —_—_——_— | | —…— | | | —— Moyenne. 20,810 20, 8 49, 74|| | “ouu2Â0m Décembre. “BUTTUTN RAT RS ST 0 0 ne Eee Toro or ess oise so cerise oies Si ee 15 0 0 0 () 0 ÿ 0 0 0 0 0 Hs) 0 2 0 0 2 2 0 0 0 0 0 0 0 5 2 0 0 0 = = TI GT ten h E CS 00 AC ET ODA ES AN ET D Den ROC AO “ouusÂom “CULIXEIN Novembre, ‘EUX | “ Maxima, Moyenne. "EUTTUTI 2° SEMESTRE. RS SM Re oo Se io à OS meer a D SE = AS OOMCONIODOOOOMNNINOOGOCSCOOOOOMNMOSOO me et org od ii sn ion no SES ES — HE Leces PES SR ES EN ER EL IN M EN ee ne le El A an in: mine en AR Ernie BR eu OS Te En TR ER ES Lee — 164 — TEMPÉRATURES MOYENNES. Année 1879. Année 1880. JABNIOR. FREE Met AO: danvier..4 5528 ARR Kéitier RE SC RCE 1,60 M HÉVLIET. FE RECRUE Mans ne Me ER Ne Den 0 AOMNMaArSE AE LL MERE ANT se atse ste teen OO ANTIINREEURT ES SEL ARE MA DRE ni Pure 12,410 MASE re RE AIT RPM CRE ne LS AE TUNER SE RARE EEE JRADOE RS 0 enter ee chier SN Re EN CRE SECRET Re 2e AOUETEs ee I letne eo mens LORS 20,50 AOÛT, RES. NOR dé nbre DR tee 415% Septembre rer DÉADNensTeme eroracie 45.00!!! Octobre. Li TRE Novembre. 2620 541 Novembre... ten HÉCOMbrE LE SE RAR 1,027) Décembre, 2 SRE Température moyenne de l’année 1876......:.........,... = de-lannéenle tes ent Tee — de l'année 181787) ran CRUE den — de Tannée 1870 LASER ee Etes — de dannee tSS9 RE 1e Tee 120,79 190,85 120,93 110,20 19,80 710 740 LA ROCHELLE ANNÉE 1880 ler SEMESTRE e— Température HE. Umaxima et minima) Janvier Février — Jui I CIE L +21) Æ 4 n Ê 45 12 = j #4 1 | 1 si] IN +5 L 0" F a lol 44 5 1h dk 1 hab db 4 À EL terne Pression ‘abmosphériqu'e - ta 2 Ë : 7 Ts [a] 1 ri] 2 L LE) AVI En 74 J IL] 150 1 | [I | 740 | 2 dub sk 1h 45 15 5h 1 LE & à] 45 20 40 15 2h | 4 À Eh +4 s : Fau ‘tombée ï Î 25 T- 0 e e . : n jee el) LE 1 | 15 _ { | il 10 2 je 5 ll 2035 30 640 20 BOLD D 10 15-10 L kb 2 L 2° SEMESTRE Température maxime el minima) É j ù re 25 NE En 20 je #5 _! +0 2 5 L L ÿ dl | | | î Pression étmospherique À 7 T mi i — 165 — ANNÉE 1880. — 1* SEMESTRE. DT -— Pressions barométriques. Dates. | Janvier, | Février. | Mars. Avril, Mai. 1 770.7 768.5 151:3 759.0 760.0 2 122521 7110,0 760.7 19b:4 753.4 3 774.2 770 9 761.1 197.9 ToTT 4 771.8 768.5 766.6 1522 754.8 5 141.7 766.4 771.4 157:0 755.8 6 779 6 761.6 764.1 747.4 153.6 7 114.1 756.8 767.8 753.0 758.0 8 773.4 765.7 767.4 754.17 760.1 9 770.3 752.0 165.4 759.7 760.1 10 768.5 742.0 766.9 758.3 758.8 * 11 769.9 795.6 767.9 795.1 752,0 12 171.8 764.1 766.8 755.6 754.8 13 772.4 768.1 766.3 752.3 760.5 14 769.9 759.0 163.9 753.1 797.2 a À ——————_———————— | ————————— | —— ————— Moyennes! 768.5 759.6 | 761.8 757.3 | 759.6 — 166 — ANNÉE 1880. — 2° SEMESTRE. SR LS Pressions barométriques. Dates. | Juillet. | Août. |Septemb. | Octobre. | Noveinb. | Décemb. To 756.2 766.8 766.0 769.8 768.6 159.5 756.0 765.5 764.3 |. 760.7 768.7 759.7 760.1 763.0 151.0 753.4 710.3 763.2 751.1 161.4 750.8 761.5 - | 773.3 766.1 755.1 765 2 749.0 767 5 174.8 765.6 755 9 761.5 744.9 760.7 775.0 760.7 758.1 762.2 751.5 769.5 115.3 758.3 759.3 757.5 152.8 167.2 716.3 757.1 763.3 757.0 754.7 766.1 778.2 10 761.8 767.1 756.6 759.3 767.7 775.6 11 765.6 763.1 192.9 760.7 766.5 712.8 12 765.3 760.9 756.0 761.1 766.1 170.2 13 764.7 759.1 159:2 764.7 761.7 769.7 14 760.8 759.4 756.0 769.3 798.7 767.8 15 758.9 759.4 754.3 763 0 761.1 762.9 16 759 4 758.3 153.7 759.6 748.2 756.9 17 ‘761.6 1019 760.2 761.8 741.9 752.8 18 763.9 757.8 764.2 761.8 739.3 799.9 TON 1629 157.4 164.0 762.8 746.5 761.4 20 763.2 707.4 762.5 753 4 758.17 759.8 21 760.9 797.17 763.0 153 1 766.1 764.6 29 759.9 758.4 165.3 750.0 710.8 164.6 23 760.9 758.1 764.7 755.9 770.0 761.7 24 759.6 159.8 763.1 762 1 167.0 153:2 25 757.0 156.2 762.6 767.3 764.3 752.5 26 755.4 HE 763. 755.9 761.6 754.3 27 761.4 762.4 763.7 749.7 166.7 759.4 28 758.6 763.0 168.3 = | 748.6 119.2 756.1 29 756.1 766.1 767.7 754.6 773.0 750.3 30 758.5 759.2 767.2 763.9 172.8 154.1 31 760.9 763.0 » 765.1 » 763.1 «O Co 1 © OT = C9 RO == me | | ———…—…—…—û |__| mr Moyennes| 760,8 759.3 761.7 757.7 762.5 764.8 — 167 — PRESSIONS ATMOSPHÉRIQUES. — MOYENNES MENSUELLES. Année 1879. . Année 1880. LE TN IR FARMER EEE LOT A ANNE Eee es RER 768.5 En LS Si don. sa HOALONICP ENTIER. NT NUM ENTS 759.6 ELCTÈS RESORT ARR REE ATLAS EI RU ET Ce ET RER AT 761.8 Nos lu, s 109 2 ANT eme lee atere dl 157.3 LLSDE Se TPE DOI AMIE Een. : DURE 759.6 ie nnlo es ra à à PRE TE RE ET Te R 759.5 Del u nun .. d 160.8 ulete A mieux 760.8 JA TUE LA DER OORST PR RE DE FOOD ANEN GUEST ET MUST M à 159.3 M ÉDICMMDTes. LE recu e 100-9-SEplenbre ETES de. 761.7 MAaDren eh. eau «2.5 102.9 lOctabre: HA, Jar cen, 751.7 Novembre). 1.0.1... 109.8. Novembre. : 6.23. 762.5 Dre DA sde ce | 168.6 |.Décembre sn." #00, 764.8 Pressions moyennes. — Année 1876.....,.1..... 4. ere 759.44 — Année 187 MAR TG To es SD OR 762.11 — ATRÉL AISNE ER RS 759.83 — AAC ASIE MES eee sue ROSE 760.08 — Année ASSURE OA triste 760.09 -- 168 — ANNÉE 1880. CRE r DR ÉTAT DU CIEL. — RS Nombre de jours de pluie, neige, etc., par mois. Couvert. | Orageux. CPC CC ten se Orage avec grêle le 6. soso lens » | 2 | 17 | Orages les 4.et 12. 2 y | DD UE EN a a ÉlÉSrelere: CCE Orageux les 14 ei 15. osent se CCR ECC CC] Orage le 19 avec grêle. CCC CCC Décembre. ..... REA » es | | ——— Année... al SS “dis 7 LA ROCHELLE À * | À . RE F: - fe AIMÉNEQUENCE Dineste : | Re à des Mu | % Vents 175 cenbimétre Le ae pour un jour 26 vs &+ SA AE D: SS FA LA ROCHELLE 5. » 7 2° Trimesbre ie e (a À 1880 Ë 1. re À Fe Frédence AE des ne 12 centimetre Avril o Lt pour un jour Ÿ LA ROCHELLE & CRE 2 men TU ”/ ) D — : AOEA sr teen DRMnESUre. +, * | se COTES > L a ë sf 31e Vents EC Juillet 112 centimebre ‘Fr pour un jour S 4 - Septembre, : SM jui à PRESS : ï | ; “ dore ï 7 “e Fréquence 4 Trimestre \ , se | fo Si Ce | 4% Vents | : ; 1/2 centimètre Octobre. 7e 28 ere pour un Jour — 169 — FRÉQUENCE DES VENTS. Généralement uns seule observation à 9 heures du matin, _ =) . œ DO MO OQ ECO oO © © mm © © SM = aauuy = = HALO — H = CE Re (Sal, ss *94)S9UIL) 7 S CARE NO ES CORTE CRE KE: Ai © = LOSST SIQUOAON À TT M AM À À À i A AIO MIO Me AO £ — es EE 0 ‘OlJSOUIIY °€ COR CNE ae No GORE CEA OC) ITotaux| | "US 2-1qur97des MN ATH ONN Sem AN AN = } ë NO GEI OD À Am me 2 = H — GI (881 100 ‘OS8F Jorion f . ANWNDMENM AAA RATER A 0887 !UIN OSRI L'TAV MO GI M AM ANMNAIN À ‘94JSAU? 0} NN — _ ZE œ = © = RA'ANMNDMDON À 8 Ame À AGN "0881 SIN 088 12HA94 1088 EME i | 1 « E> © © 10 CO CD = Y ON YO CO = em GN Î i me LA MONO ID Rem A 2 AND OMNII À Am AN Ne R A = EN Nes S5S te des : à U CET RTE VAE Al VDO se = AA, 4Rn0 .nnmumn nSz Les = A dp] = [æ) Direction “OSSI 2aquooo(r À ANS = et = Ale MM À À AMEN Te DONS 2 ( Direction eill ANNÉE 1880] RS en tem SO UC NO D ee D SS9JIA GTS SO © «4 GI QD LD ES 00 OÙ it SIN QI II MIN ONAS Mars. Direction . S à JS S O O E 10 10 SH O0 O0 10 1 10 © © © 00 | opuosos Jedf . & — S Où © M © 19 $C D © © si 10 SS0JIA F5 06 109 06 06 = GN 1 = = 61 3 03 09 12 © = IR 09 € OÙ 0 EX = GÙ ON 16 03 19 — de er CRU ct Ciel © SAN EM OMM SAME EE sr © PRE le UE Février. Æ Sp an de à NU Ja NU] .Q A Ne re UE SAS EAN Le ne Pr ousau © SCO, © Direction E E S N S N S S gi O S N N N N N Na N. » | "epuosos 4ed ON 2 D NO — D 10 10 O À = O © 10 Le DO D ON SSL 3 9SSO}IA a: eNTLaute "Viet ie lis SN Eretretle pe Ile FT et s-Melte reste ils re jee lite Mate fist e Le ie MOADIDINODIIONODMAINEMANIE 01010 © © D NN = C0 10 OO CRE 20 = GUN EG 10 10 = = 10 «4 O9 SH 19 D CO CO 19 LO GI GI CO > = EN ED A 5 5 RS SE EL ET UE ete En PR Te ON CARE LE PACE 4480 Êe a Janvier. Direction. | CRE SAR OSMEMPE Me Ce mn D E æ æ CAL. IS — 4x SEMESTRE. IT ———————— & Intensité des Vents. ot Ci © À ot (ass) | Avrif. Mai. Juin. (l 5 E s| | E 0 = o # || M Direction. | $% Direction. | 3 8 Direction. | 8 | Fe = e2 Sa A = |f | m, Linie) Tm, | N. O 5.97| E.N.E. | 7.60 S. E 1.95] D: 4.01 | 4,50 N. 4.38] .N. O 5.09 N. E. 8.49| O.N. O. | 3.4 DO 10.03%: SE. 9.57 O. 3.29) .N. 0 4.19 N. E 9.99 N. 7.84] S, O 9.07 N.Ë 591) NU N. (0. | 8.50 N. O 6.43 N. E. 6.37 N. 0. 8.511 S. 141|. N.N.E 2.63 O. 6.80) NE Ql 150 E.N.E 3.19 S. O. 4.99) N. E. 4.09) E. N.E 3.48 N.E. 3.18) PURE) 2.85 E. 8 83 N. 0. 6.50) NO 0 6.002 SE.) 1.57 N. O. 10.341 S. E. À .47 N. 0. BUS NE. CIO) S. 9,75 S. E. 8.65, N. O. 9.59) | N. 7.47 E. 5.77 N.N.O 1.18) D OOS.E. 9.59 Ë. 9.72 N. 9, 691 Sp 0 1.14 fi 40,59| E.S.E 4. A8] 1 S. 9.91 N. E. 2 10) CNT O 5.55 D SE. 4.59) N.N.E. | 6.32 on 6.74} | O. 7.10 ND IS OA OS OS #0) SA] MANN Oo. |277 E. 1610 0. 80 0: AU | S. O. 5.58| N. O. 4.85| O. N. O. | 6.05] BONNE 2411, N:0: 5.35 SH 7.51 Pi ON. E. 2.55| -N. 0. 5,73|. O.N.O. | 5.00] | N. 11198 EME FU GT SASE. 9.061 BU ONE , -| 3.06 &. Er 2,16 Se. 04 4 14 | N. 5.72 O. DT ONE O, 2.311 ‘4 E. TO !E: à N° VE: 6.64 N.E 4.75] D €. 1168: N° E. 3.36 E. 1.46) MD NE |64\ ON. E [74 o:N.0. | 7.64] dE Dee » E. 8.30 » » | NI a + CAS Er DEA 4) 4,94 pes COR CE DOORMECOZ=SVINMONOLAEACE TS O D | |ropuons mil BR RSS benanBnera anne ont. | © @ a |. 2SS9JTA E HOUSSE ASE Doi OSSI * 10 il D Ùù à |: © = = 5 SGS (æ) [2] <= o |£ 2 eee a: RLPETe CAES) Ab 2 De 15 5 Hemu,. 0 AAA AZ LE ZE PAPE ARE Æ nu Ua : I .S Es R | A m2 mn © A OO Z AE 7 au ] ODRIODONMO SE OO —DANNO MO ER I10 CN OI CE D A Z LS a EE PS ES de means ra ASSOIA F 10 19 19 GN OO = 10 10 GN = LE SH E GI GN 10 GN 19 = CO =4 — QD HD SIM DT + © a Cf ns 5 ; : ES = ‘© ARR RS LE (ea 2 = 6 Ado rame eens Bet ESCE l o pra n PAZ PR pa Ar Z .4 Eu » + U2 Ê : é Tee = CPAS AS ps SE labe EPACIA 2 4,32 es SONLM M c -opuoses Jedl .S=SnaœNS EE ossoyA DE Juillet. = re © (®) CNE ©. ©oCo 2 ne OR RAS or Ra EL ESgOEE . .O = 2 n .Z role AAC ES 2© Z .nuZAnArz a . £SE ASE Z = Z … = NAS) © a © S COCO — 0: SEMESTRE. Intensité des Vents. Décembre. Octobre. Novembre. NE ELEC EEE = = “apuopos dedf . © 5 0 = © = 00 4 4 00 19 À 5 A © D YF 69 © D FOIS — GO 9SS9JIA FE Dir DOG OMADCE OISE UNS NAEÉSLENTDEr- 19 ee © = F&RO©Q :0O© :© © © © ©OE à S [ea SE one © x ANT du à N .En , .AZen 0 NON .Cuz reCNGâOz = u2 .+ =) un PA 5 7 PA . .N DS LE A = ete bee MORE OO OS Ou Z 3 RM LCEMNDONNOeTDONOMOUME—SHDDLESXCON 1Q opuoses ded| RSR se SSRG SONORE SNGS NON SPSENMmE Go] ossoyA | asian on rain eisietes +00 15 0 © D SN Em OS IN | 19, 7 nr 7 ES = ver ; , [sal NET a © e 2 FA PR PRE, error mr, Dao ÿ ra Bszz2zAuno Con Fa ozna" ie Æ Z PE 0 .zn ZZ n A : A [es in) © O FA N D 19 D = © © ME 00 € 10 M SN SN D ©Y NY CO NH 19 en SH O0 ZE OI 10 A opuosos 1edl ESS SM DIEE SO GIE SN MO ER À ON 19 © E M ©? > M M où TS ee en PE PI 0 TE UNS NE du NON EU ETES varie met PIN NN Ji USE É 9SS9}IA Direction. EH -O© F2 Neo [es ae Es Re G ane .enA EE 1e AOS Au GES nee He Sa Z ZE < a TS 5 AD A) S Pre) E3 [e2 [ea] 2 De Rs à In, /m Ë |... | |. À —_———— | ——_—_— | ANNÉE) | OBSERVATIONS PLUVIOMÉTRIQUES | Février. mn, /n à » 40.25 Mars. 14.50 Hauteur d’eau tombée | = _— (] : = É m, /m, ME TEL, 20 3.00 » 6.25 8.75 » 98.50 8.00 » » 13.00 1.50 16.25 2,00 » » 10.95 » » 2.50 » 425 4.50 » » » » » 3425 » » 1.50 4.00 12.00 » 25 3.00 10.50 » » 4.75 » » 4.00 » » » » » » » » » » 4.00 SRI) » » » » » » » 13.50 1750 » 0.50 » » 1.00 » » 7.50 » » 3.25 » » 192.95 » » 1.50 4.25 » » » » » » » » » » » 79.50 5,49 110.75 Hauteur totale d’eau tombée | LS 1880. FAITES À LA ROCHELLE. en millimètres. £ & E on ô 2 2 © d < à È : É mA 2 A nl /m mÿ,mm m,/m. m /n m /m » » » » » 3.9/4 » » » » » » » 2.1/2 » » » » 1.0/0 » » » » » » 9.3/4 » » » » » » 7.3/4 » » » » 26.1/2 » » » » 8.1/2 » » » 2.1/2 » » 1.1/2 » 1.1/2 » » » » » » » 1.0/0 » 13.1/ 1,0/0 » » » » » » » » 5.1/2 » 3.0/0 1.3/4 13.0/0 11.1/4 » 13.1/2 1.1/2 » 0.1/2 » 9.1/2 91/2 3.1/2 » » 3.0/0 3.1/2 » 7.0/0 » 5.1/4 » » 9.4/4 0.1/2 15.1/2 1.0/9 » 0.3/4 7.1/2 142 10.1/2 » 1.1/4 2.0/0 » 1.0/0 » » 7.1/2 0.3/4 0.3/4 2.1/4 » 10 3/4 » 17.0/0 » » » 11.1/4 8.12 1.1/2 » 1.1/2 8.0/0 10.1/2 20.0/0 » 13.0/0 8.1/2 2.1/2 » » 7.3/4 1.1/4 7.1/2 » » 20.0/0 » 1.1/4 10.3/4 » » » 9.0/0 » » » » 8.3/4 —_——_—_—__——— || ——————— | ————————_— | _—_— | ——— | —_… 64.50 53.00 114.25 84.50 93.00 RÉSUMÉ 13 CE S 9 [golsor L8|corIrL 7Slorl0ci8L|91/62|88107'" Lc| 100 £—| |99'ST oc‘gzzl loorezl |re*ocz È — — | | —| | Ù— | | | —|— | — — 1 ———— | — | "À — | ———_—_—_—_—_—_—_—_.—.À]_ ———— | — | | — | ———— | = ‘661988 ser oduerlce |rrlrr lg 19 tr [as [cz QE ÿ |G lo'criicloc'y [grlog 8 Tos'£zLI6 |0S'77L|6c|LS 0911" 21{u099q * "GE 1 © O7 ‘or ‘yr ‘apgdumorle |9 (#1 [5 [9 a 18 le lc 11 la |8 |s l0c'9rlG l00'0 1crl01'Z 100‘01L/I88 00 "78L|8r|8c"8Gzl" 91queaoN TS ‘LG 19 8 ‘ajod VUS UT, ‘1630 cg ‘ooçenle |311L [9 [9 a 18 lo le lorle | (7 1071619 loc'g |igILS'8r 100 79271100 £7L19 [0° TGZT "21400 LE “ay op ooduegle |e |rr |9 lor l 18 la la lyric Ic le los'97lc las'or lér107'08 [oo g92 08100" agz|rr|08'962/"erquoydes È à 68 10 gr ‘oSeiols |r 8 le 16 cg 1 Ir le 8 |L |c |L los‘ 9c/08100'9r |L 19° 1a0'#92/rr100 cgLIr [06 962f" "7" "10oy à ER 96 1 opduogfe |8 lor Fr ÀC 9 [er y [rrlo | lor'za108/00 "67 |6 [9888 [0089119 |00'#61|98/0G"8GLl" "sen Se Ô “LE eo1eSeaolr |L lot 8 (# IC 16 le ls 7 lcrla |r 107 8cl6alo7'gr lrlG£'8r 100992188100" 06216r109"8GL|" "°°" um S & | ® rie G'8sor opt |G |? |rrer [riz |o |r [CL [8 |C [00’Le|9c 0077 |F |S8°87 |00°692,6/00°87L/6 |97'LGLl"""""" EN si) À yr 30 gr oSmOG |L |L |rre lors [Qc l6 [9 IQ 13 1n0'6r1Gcl0G L |rII7S" TT [00'#92/ra|09 G7119 108 0GL|""**"* IMAY HS ES a el opduegle 6 [9 |1 Gr lors [8 le [7 19 [1 |« JorGr6elor"z |r [0067 [00'992iS l00‘0c2)reloL sil" "se es ET SAS |olr%p) za oepplc |8 lor 6 |L a le [r le 1Z lorle |r loo‘grirelos'g (sg (g7°20 loc’ zozig 100 07119707 GGL|"** «on FE 2: € 3 or |g [gr lerlz le [cs [# |G |r 100°8 |F l00'g—l08/85 co [oo '&zzIg [09° 4GL|8r|00 892|" *""1oraue n = ax | | cms | nus ms | ns | cœuces | coms | om | emmes | pomme | mem | ms | muscu | eu | ones) uv | mess —— | memes | ns | CREER À ee EE RER ES 5 og = = = S S AIDE & El © Elite le Be ae) Le 74 n in 6 un ui ne AA PÉCREPEÉH ESS FT || à S S RCE AO OEIRERL 5 5 127 A dl2lé les" el lel*l0lélt a 8 è ; 0 on ane Hal E> A ol |+ “BUUIXEH| "EUTIUTN ma *CUIXEN | ‘CWIUIIQ a À > SNOILVAHASTO : “ SION D A © ‘PL np ‘sioux aed siñoi 9p a1quoN “onbrouydsourye [VA] \ = LVL SENTA UNIV EIARAL NOISSAUd hituteur. “ARS É Des observations faites dans la commune de Courçon, 1880. LA Année RESUM par M. MANDINEAU CCI9HYTET IC 16 1G 18 19 |G |G |S 100 6F19810 6 —{7 197'2 loo'88L|6 |o° F9LIS8SILE 9LLT * * sxquwoooglle “2AQU9AOU G u ne J00bt x np SUOUBAISSEO P SEAIC |4 |7 [SF 1 18 16 16 |F [CIE |G 100 6717110" —|16l00"L 106 S8L|Isclo 67LIsr|88" ELLE * ‘oiquoaon € a le la la La la le la le la la L« € |« « « « « la & |« € |°°°°° 91q0700 € la le la le La a la Le le Le 1€ la CRT « « « « |l« PRG € |'‘‘oaquojdeg a la le le la lo la le la le la IQ la « lc « « « | er € |---:. moy CI€ 6 18GIC 18 IC IT 19 17Fr17 16 | 100 'LGI9rl0"8 FF100° LYI00 O8L1G 10° ILLI6G|00"YLL|" * **"""empmrf CLCIS |GGIC EE |C GS 16 ILFIS 16 |G 100 9618r10'S } "71H00 G8LI8c|0" L9L|IGIO0 ELLE" """"" umr CIC IT 198/7 19 [EF IE [QC 19 |C IS |6 100'081Z310'0 F GI100 C8L|6G|0 S9LIS 100 ELLE" "rem Re CIC 19 ISFIF LE 1G 19 IG |L 1x 19 |F 100‘0G/0Gl0' FT 8 ‘8 100 08L}IG10 09219 [00° OLL[""""""""1May ne SJeU ÿg np SUONEATRSGOP SEAT |Q 6 [EFIOFI6 16 1S [Fr [8 © [SC |F 10061 Fr 0" —[£cl8 ‘8 [00 08L18rl0 6921F 100 SLLT "ste CIC 17 10617 IG 16 18 IL 16 |v |F [+ 100 GFI6Fl0'£ —18 179°7 l0S'c8LIS l0'acLIgrlz ‘ELLT *** aorxa9 CHA LEFT IYHIGTIE [C7 [7 [CIC IL F0S'FHI6610 Fr —1681Sc'0 100 98L/e lo‘692isrir ‘GLAÏ"* *""xorauer Re ee creme E =. = HR shelz | lo |8) 1411800 us 5 | = JÉÉAEPÉPRERÉR ES EEC —<#| à LEA REA RE LED KE Br ET Le EN = EE D EEE = FE IE Ga ÉAIPS A Tleuuxe| ‘euuury “euuixen | ‘eu © ‘SUOLJEAIIST() ; ; Eù Û SION ‘110 np *siour 184 sanof 2p 21quoN “onbugydsoure 0 € \C LVIA SILNHA AV ENS NOISSTHd RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune d’Ars, par M. PELLETIER, instituteur. 1880. Année "SF 2TIUSLOTA-SA 95PA() "SF 2[ JU9TOIA 08P41Q) 1S G 1978 ‘IG SOI 95810 *QF 9 260) "SNOILVAUHISIO | L 97176197 Sel |LGIZTI6G|01|T8I8 ver SFI98106 161 [07 — LL'GII00 082) |00'G7L! |90°79L A ee fe ER ER ET ee FRE | COS GE IF CL ja leric le [cr log'crhiglog'o le lr'9 loo'‘gzzlor 00° 6YL:96]G0"6GL 7 1GEG 3 ILECIS 11 18 1% |r |giloocrlérlog:9 [13 £8 0rl00'czzl6c 00'GYL'SF|FL'GOL ŒURSUSLE N [Ge SEE 6 lOO'LIIE loL'er Lie 16:71l00"091)1 loc ceL)L |1# 6cL POS LL FCI Ir 1S.8 |L |r lorloc tel l06°S log se'zeloo gzclr 00"8CL|IG|YL'SAL| 6 (EC IGE 9 LOÏT JC OC ur |r le ler 'selrel0g "98 |r £6'zcloo 2LLl0r 00 767. 1c 74 LL 6 6,)F LE | Cr Tr |EFIE |cr LL [1 IGL'cICGIOr SG [1 0296106 SLL|# 100 79i 31197691 L 19 G OF GC y 8 l6 je ler |e [c leu'eslielog re |rr SG aeloc'9zzle 00°G0L]16167 89L L'IC Ip ISF IS EC IE K 6 |C {GE |9 IOIOR GelLG00°LF 18 8 N10"08L/0gIS6"a91le [86 89L 6 1L 9 (PF |C TS 15 10 19 |< l6 18 12 los grlLelgs at |r cg gril ve FG|0& CGLI9 |#G°6GL F6 19 OF IFFIC"le le le le or |< lerlon‘srli£glor or la 67° 81100 °022 G 100 8GL1061G7 GGL 06 7 ORCIE LE 18 11 |r | log'orl6c logo le Gs'9 log r2LlYc lon crLler 20° S9L ; F y |S ISTI0rG f CECI |F ISII09"7 108109 7— 106 68°G 100822181100 79L/SCI6F OLL | | | IE | cuis c\tlol = EE 5 = 5 s| = ssls|slel #20 RE Pire meer | 2 See ze DS SE où à = S See e [slim Rlslg) Oigla El 5 #|S|4] & |: CURE Dr fee ® Se He : | ee A T|'euIxEn) vuunx | & RULXEIQ | LULU ce Val | ‘1819 np "srou 4ed sinol op oquoul-auof aed suoyeaxsqo xnaq onbriouydsouyje LVL SINAA TAAIVUAANREL NOISS'AUd . ‘214999 *D1QUU9AON ** ‘0440720 "o1quades ce inoy . . LE ‘"umf °" NÉ .. JUAV h + STI *‘AOHAQ ‘‘4oraurf CR EF [3 = 1880. RÉSUM Des observations faites dans la commune de Saint-Georges par M. REAUX. Année | 66610076 1071661/c9l#ricel7r 16 l6r|7L)07|LGlO "86! 1007] |6 ‘erlo'o6z| |0'LYL| |S'&LL | EPA | | GN Oo gore ogerowango Îc le lo lee le Le lois ler 8 |& lo“oroiloe |r le ‘orlo‘oczlé lo:cozlçelo:922|" v1ae0oq "GE AT | je gr oj sooduuerlog |r [y le ele {roy lorlo‘erlerloa —{rslon6 lo cezleclo: zyz ler lo ezzl'o1quoson ‘6 NE x} np 10 iQ — re) _— 1Q suoreaosqop seqlge |e 5 |5 fr Îr Îr le le la le |8 |r lulo‘velcclo's [celoo’erlo 182 lyrlo:sozleclo’1z2|" : ‘ego ‘06 ne Gy np SUONBAISEOP SEAIST 1G |E € L y [er [Cr IL le [r ls lo'egl9 lo‘er [#rloo'eslo'osi|r [o'691/#rl0'gzLf'oaquedes 66 16 (8 |« 116 1 18 |1 r | 6 [8 7 lo lo‘acloslo' sr [3 |G ‘célo'gzzligl0 692/r lo'gzif" "mov Gr Tr | gs [y [Ole le [1 l6ris [< lo'selgilo gr [3 |vo'celo'8zzle |0‘oLLleslo'g2:|"""" jommmr 66 [Cr | |ra le [Cl Ir |8 lorlotir [c lo'sgl6clo'or 18 | ‘LHo‘oszizel0'G9L|6r|6'ezif "ump 8 CIC arlor 16 [Qc CS le [8 lorle lo'celglo a |r |8 ‘SHo'cszl6alo"£91le lo‘ ELLT""""""æm OOITC £ |G ILE fr fe for lo | lorlor!ir lo‘ociocio'g - |ar100° rilo'91zh1clo 86/9 lo'892|" "may PV Cr GS ler Igilr 2 LE 16 fr [6 | [9 lo‘ocloglo'r |r [8 ‘orlo’8zils |0°292/r [9° 1L2l "°°" "sn 00 [C6 3 168 (7 [Cr |9 6 le !r |r [3 lo‘arlyrlo's —1c |66'8 lo'igcle |0°1SLlor1|6 892f * dotmn9 SO NCIG IS IL FIG [y |r | 17 [CIS lorlo'#r|r6l0"0r— 103178" lo'Y8L|e |0'69L/8T/0"8LL]" 7" "ætauer ET EP a te me A = | = dr os = | = = k slolzlel z ml lé || |z £ ES g El 5 [3121515 cl slul RO Lol | à 1 AR ES ame) ment = x 5 ile ce elles lcielais = = ee CREER R ee # |: lol |& A Re) RE a sn lon sie een 2 RENE PA = Z + eUIXPIU| ‘EUIUUN | © BUIXEI( | EU) ! “SION | =. el 1É k: 25 | 5 ‘180 np *siow 1e sanof 9p oiquon | “anbroudsoune | ®- | é | vin “SLNHA FANS NOISSTUd a — — ———————]———— — 1880. L/ par M. CLANET. Année Des observations faîtes dans la commune de Saintes, | € I9r1S 18 [L 16 IF IE 19 [ONE |C [6 100 7r1LGI00 O0 IL 109 6 100 G8L!S [00 F92 96100 O0ZLL|" 21qw899q ‘Or 2169 ajedure y | « 6 19 19 16 Îr 1G IC 16 16 IF |G 1GII00 7FISFIO0 FT |FalY7L'L 100 G8LIRGI00 GGL LYI86 6921" 21quu940N ‘y 08 6 np | suoreaiosqo.p seqglt ÎZL 16 |G 19 IC TIF |G 16 17 16 [CZ 100 1 G 100°G |1610G SII00 Z£LIF 100 YGSZL 8/00 9911" ‘9140120 Ce IC IGIIGHIC IG OC 19 18 |C 17 16 100 LIL 100 67 1086100 "0 00° ZLL, 06100794 91100 ILL] o1quejdes et 18 LISE A7 IQ {LL IL'1611C 19 00 6867 00 GE |F |0L'°&C 00'G£L OF 00 S92 G |0G'S8JL1 °°": ""1noy ; CCS IG 1iGIC 17 17 [FIL IG [CI 0098 |<& 0S'9F 1Gr|00 GG 00'YLLC 00 992 GG|08'69L1°°°""Jemr ‘Jopiml | y ne um {3 np suouvadosqo,p Sedlc |# [G I&il8 IC IL [C9 IOHIS [IC IG 100 SGI81|0S € © 107°L1100"GLL 9 0% 092161 0G 9921°°"""‘umrf SG [y [Fr IS 16H17 1G 18 16 [CG IQ |Y1106° 98190100 6 [8 0G' LII00"6LL 66100 GGL'& [0L°9921" °°°": "tn °G 9[ 21949 | AY 0 à 2 d ajeduorle |7 17 [SITE Dr 19 19 [7 12 1G |r |£ 100 £8/8F100 9 16 [08° Fr100 FLLIFG100"7GL 9 |OF' 6921" ° ** *‘TUAY « [Q |F 16 |9118 (9 [FFIC 1G |E IC le 10G° 16161006 |1610L° GF100 SLLG 100 6GL/1610L" L9LT" * "°° "Saex ‘Ly 30 97 ‘agedmoale |r | [9 [FIG |L | [7 |8 |& CIF 100 9F/61100°F— 18 107°8 100 YLLG 100 Y7LI01106 792] *" 114497 € |LIIS ÎE I9FIL |F11G 1G IC IT [5 Î[L 1006 166100 9—10GILL" + 190 6/L16 100°79L16G|00 SLL[' *‘"Jorauerf 7 & A ë & (2e) s Z DA = 72 in = AHHEPÉPÉÉPREESS | e [à <|Ss| = las ils lol a D ES PEN A AE RATE Re ce EN 5 = HAE NRA AEE: = : AIAITI* ES FA ne æ ‘eULIXEN| ‘EUIUIN ñ ‘EUIXEN | EUIIUI A J ‘SNOLLVAUAHSAO + T L SION ‘1819 np |'srou aed sanof ap a1quon! ‘anof zed suoryeatosqgo xn9q “onbusuydsoure LVLA SINHA "ANALVAHANAL NOISS4Ud Des observations faites dans la commune de Chérac, par M. DESCHAMPS, instituteur. "63 1 78 opduorye [y1|Sr|G |£ "81 1 yr oeduor *aIquaAou op ne oiquojdes JG NP SUOHEAL9ISAN, P sed ‘6 19 10f 21 So "66 1° 98 ‘GG ‘EG ‘IS ‘BI SSUIO °GF19 YF Sa$tiQ ‘GG 19 91 ‘OF ‘6 SoSeiQ) ‘[UAR % nv SARL Q7, NP SUOIJEAIOS 1880. y Annee ‘SNOLLVAHASAIO :40,p Std ‘104 91 82109 29108 YF 19 SF ‘OF ‘GR € « ON û Ne YANN © SUCRES) 8 |8 € |[« (( AA € |« 10 es (ep) ap) ON = 10 M = ON 1 tt GI = EE © *Xnoland ‘XNoOUUN “A1 * HYANO") *[90 np - LVLA CICIr 18 18 IrIIr | & |C 1G |G |OFIE 16 |G (OM CON CC ICE CON CE CD IEC FICIF IS IGIIC IG |} Fr |G |CISIY7 [9 |G « « « Ô 0G G hr « CAONGIG SRTAENIG ÿ IT [FOI Ir 16 |£T CHONGAE IST GNIE 18 IL |6 19 |G |} 19 Ce 16 1FTIG [QG 1 Fr 0116 | [6 16 [SG 1G 9 RQ HE FFelo rl SE rmflelélea ce SE RUE HUE ‘siour Jed sinof 9p 91quion SLNAA 00 71188100" FIL 00 0818F100 G—|1IGILL « « « « ( 008819 ISL'Sr 97178" CG 00 L£I6HIOS' LE IT [T8 YG 00 9816/0081 |+ 199°GG 0G Y616G10S"GEF | 169'6F 00 S616810C'Gr | |I7° TG 00 SG1SG10S'9 |FFIGe 91 00° Y£11r1GG G Tr 107 8H OG'LII0GI00 + 17 |1G'8 0S 0616100 8—1ISrILrY = em D D Es Site Pe vw © TT | 7 & = S ‘EULIXE{| “BUIUIY (ce *A0S ‘y ÿ ‘UTP ‘U & ‘mo ed suotrjeadosqo 3 "JUNLVHAHAdNAL 8 10° (6 ( 06 G L OF'SGL 09° ÇGL 0G SGL 09° T9L 00"09L 00" L9L 86 6 IGG 85L|6 |00 8561196158 GYL GGL|8&|00"96LI81|8L"YYL (4 « « « « F |O0'L6LI9r/GG'YYL OF|0G"O7LIG G |0G'67LI6G|LE 8YL LG|08'"0YL|GT|GS" LYL 6GIOF'GYLIE |GF'OSL FG|OF"GEL19 ee G9,YYL G la6°192/08196" LSL 0G'69L/S |0G'96L 01166 952 SG SLLIE |0G'LSL ou ta 2 . & = m7 | mt 2 œ 5 © “eUHXeN | ‘eu | © s enbugydsoue NOISSHHd À ‘‘‘oaqtuvogqil . *DATU9AON °° ‘04140790 "SIP °°: A9HA94 *‘*-Jonauef L RESUME Des observations faites dans la commune de Courcoury, or par M. ROUCHER, instituteur. Année 1880. 6 |6S|L6IGYrIGITI0G|61166167167198|69/9810G "76 OF GO'ET 100 G8L| |00'9YL L GE — — | —— |) | — | — | |] | — | À? ——— | — | ——_— | — [ C)GHI9 19 JL Ne CIS 16 |1 [7 |S 16 10G GE |EGIF — [9 |OS'Z 100 <82/6 100 194/08/:6 OLL |" S41qur899 CIS ITS GP Er [CI 17 [7 [C7 IGHIOD 6 [FIG — 18166 G [OF C92|08|u0' GG11cz| 08 G92 [°° S1UIAON C6 19.166 |G CIS 18 |L 18[€ Fr |£ 109 06 |}7 811SG GF 10G 9912/71/00 9YL|9GE 00 GGL EL" 2410720 6 [FFF IG 17 1 16 |G |F [ri] | !Z 100 O6 |F |6r 98[00° 13 [00'0LL|3 |00 v911ca| 0G°992 | ""o1qureides SIG |F 18 (7E Fr [CIC els 5 [06/6 10676 |LG|O} G |76 © 100 GLLI67I00 69214 | F “S9L |" NOV CG 16 |9F [FE LC IT IGFIE |F 18 [ZHI0S GE |Tel01 G |&S'1G 10099219 |07'8GLIEc] 66 G9L [°° "91m EY 7 ILE IT c |7 IF 19 16 |7 |7 |L 10 GE 6818 & |YF LE 00 09/3 |0G'c —— Bureau. - MM. En. BELTREMIEUX, président ; | S.-C. SAUVÉ, Euc. Don, ALFRED VIVIER, secrétaire ; ALB. FOURNIER, archiviste ; P. CASSAGNEAUD, trésorier ; - BARBEDETTE, H., député, cons, général. _BASSET, Ch., négociant. … BELENFANT, J., (0 %,) com. de la mar. ho enretr. - BELTREMIEUX, Ed.,(%,I#,)m. dela Soc. … géo. de Fr., v.-prés. du cons. de Préf. = BERGERAT, pharmacien. BERNARD, Gab., contrôl. des contr. dir , __m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. -BonNeau, H., ing. des ponts-et-chaussées. BOUSCASSE, J., ing. civil, à Puilboreau. vice-présidents ; L. DE RICHEMOND, secrétaire-adjoint ; Ep. BELTREMIEUX, conserv.- du Muséum Fleuriau ; Membres titulaires. BRuNAUD, P., m. de la Soc. bot. de France, à Saintes. CALLOT, E., m. de l’Assoc. fr., avanc. des sc. CASSAGNEAUD, (A £.) secr. chef de la mairie : cons. du Muséum La Faille. CHEVALLIER, C. négociant. CHEVALLIER, E., ancien chef d'institution. ConDAMY, AÀ., pharmacien. ConTE, Th., médecin vétérinaire. CounEaAU, Em. greffier du Tribunal civil. — 188 — CourçoNNaIS, Ch., (I £,) inspect. d’a- démie à Carcassonne. CunaUD, G., pharmacien. DE CraoN (princesse), la Rochelle. Davin, P., ($%.,) docteur en médecine. DELAGE, professeur au Lycée. DEs MESNARDS, P., doct. en m., Saintes. Dor, E. (%) maire, conseiller d’arrond. DrouInEAU, G., docteur en médecine. FourNIER, Alb., ancien notaire, GiGaAT, Adolphe, propriétaire. GRocC, A., directeur du service des eaux. LÉécanD, J.-B., (0. %,) méd. major, {re cl. en retr. LEcoQ DE BolsBAUDRAN, (%X,) membre corresp. de l’Académie des sciences, Paris. Lusson, Fr., (A £,) professeur de phy- sique et chimie au Lycée. MALLET, P., docteur en médecine. MaRSILLY (A. DE COMMINES DE) à Paris. MaARTINET, (%,) dir. des contr. indir. MATHÉ, Aug., (A £,) professeur de ma- thématiques, au Lycée. Membres BARTHE, pharm. à l’hop. mil. d’Aufredi, la Rochelle. | BERNARD, Georges, (%}), pharm., major en chef à l’hop. mil. d’Aufrédi, la Rochelle. BERNARD, Ad. prof. au coll. Rochefort. BoLroN, Paul, Rochefort. Bourku, Dr.-méd., prof., Rochefort. BouYER, doct. en méd., Chéray, (Oleron). Bouranp, E., pépiniériste, la Rochelle. BraRp, docteur en médecine, Jonzac. CHAUVET, Gustave, à Pons. Comes, doc. en méd., maire de Pons. NorMmaAND, P., la Martière, Oleron. : MÉHAIGNERY, Léon, imprimeur. « MENUT, A., vérificateur des douanes. MESCHINET DE RICHEMOND, L., (I £,) ar- chiviste du département. MEYER, C.-R., doct. méd. des hosp. civils, Meyer, L.-E., Courtier maritime. MILLOT, professeur au Lycée. MoxGis, Th., curé à Lagord. | Musser, Georges. archiviste paléographe, bibliothécaire de la ville. NIvET, ing. civil à Echoisy. D’Orgiany, Alcide, armateur. PoTEL, E., (%,) ingénieur en chef des ponts et chaussées. | REGNAULT, E. (O0 %,) préfet du Loiret. RuBINO A. négociant. SAUVÉ, S.-C., docteur en médecine. THURNINGER, Alb.. (%,) ingénieur des. ponts et chaussées. | TorTAT, Gaston, juge suppl. au trib. civil. DE VERDON, F.,(%,)insp. des télé. en retr. Vivier, Alfred, juge au tribunal civil. Vivier, Alp., substitut du proc. de la République. 5 agrégés. DE CLERvAUX (le Cte), Saintes. DELABARRE, Ars, (île de Ré.) DE SAINT-MATHURIN, St-Jean d’Angély. D’EspaiLLac, conducteur des ponts et chaussées, St-Denis (Oleron). | D’ORB1GNY, Ed., la Rochelle. 4 Foucaub, J., inst., membre de la Soc. bot. de France, Saint-Christophe. GAUDINEAU, pharmacien, Surgères. Maurras, Erx., Pons. ManËs, Ad., (X,) cap. retr., Saujon. MÉRIER, À., instituteur, Marans. | Sr INd = PAPILLAUD, L., (G »%.) doct. en méd., Saujon. : Pause, prof. de physique, Rochefort, PERSON (l'abbé), Rochefort. PiNEAU, Emm., Pons. PicHEz, docteur-médecin, Dompierre, PoxsiN, doc.-méd., St-Martin (Ré.) RAVET, notaire, Surgères. Ricaup, docteur-médecin, Pons. RiGaUD, Ch., docteur-médecin, Pons. ROCHE, pharmacien, Rochefort. ROoMIEUX, O., (%X.) cap. de frégate. RULLIER, la Rochelle. SAVATIER, À., doc.-méd., Beauvais-s.- Matha. TERMONIA, (O %,) médecin major de {rs classe au 123e de ligne, la Rochelle. TESSERON, inst., Saint-Savinien. THIBAUDEAU , lieut. de douanes, Ja Rochelle. Membres correspondants. ARNOUx, Sosthène, professeur, Orléans. BAUDOIN, pharmacien, Cognac. BAYLE (%,) ing. en chef des mines, Paris. BERTHAUD, profr de physique, Mâcon. BorEAU, géologue, Parthenay. BouLtranD, H., int. des hôpitaux, Paris. BoUTIGNY , garde-général des forêts, Lourdes. . BROCHARD, (%,) docteur-médecin, Paris. Bunor, (%,) officier d'infanterie. CASTAN, officier d’artillerie. È CLARET, docteur-médecin, Vannes. CONTEJEAN, (%#) doct. ès-sc., prof., à la fac., Poitiers. Coquaxp, géologue, Marseille, CoTTEAU, (% I É,) juge hon., Auxerre. Dassy, Ferd., préparateur de physiologie à la faculté de méd., Paris. DAUBRÉE, (C %,) insp. général des mines, membre de l’Institut, Paris. DE BARREAU, docteur-médecin, Rodez. DE CEssac, Jean, (A £,) Guéret. DE GnrEssoT, (0 X,) général d'artillerie. DE Laizer, (G X,) colonel en retraite, Chidrac (Puy-de-Dôme), DELAVAULT, (O0 %,) professeur à l'Ecole de médecine de Rochefort. j DELFORTRIE, prés. de la Soc. linnéenne, Bordeaux. D£ QUATREFAGES, (C0 #, 1 Ë£,) membre de lPlastitut, Paris. Desuarris, doctr-médecin, Bordeaux. DE ROCHEBRONE, Alp., naturaliste, Paris. D'OxBiany, Gaston, à Bône, (Algérie.) D'OrBIGNY, Salvador, Rouen. D’Ouxous, Léo, Saverdun (Ariége). DuBroca, (#,) Barjac (Gironde.) Dupuy, professeur d'histoire nat., Auch. DuPré, prof, de phy., lycée Charlemagne, Paris. DELHOMEL, rue de Verneuil, 40, Paris. DocTEUR, À. négociant, Bordeaux. DrouET, m. de la soc. acad., Troyes. FAURE, docteur-médecin, Paris. Fée, F. (K,) méd. p., hôpital, Toulouse, GABORIT, pharm , Nantes. GALLES, ancien conseiller de préfecture. GARNAULT, prof. d’hydrographie, Brest. GAUTIER, L., doct. en médecine, Melle, GIRAULEAU, Ed., int., maison Dubois, Paris. GoucET, (#), chirur.-major en retr, GourrurT, docteur ès-sciences, Niort. GUILLON, dir., Gontr. indir , Angoulême. ae Gyoux, doctr en médecine, Bordeaux. HESSE, dir. des vivres de la mar., Brest. Hucues, Edm, (0 5%, A £,) s.-préf., Clamecy. ITier, (%X.) dir. des douanes, Montpellier. JANVIER, Bordeaux. Jouan, (O0 %, I $,) cap. vaisseau, Cher- bourg. Jourpaix. doc. ès-sc., pr. à la fac., Nancy. LEGALL, (#,) cons. à la cour d'appel, fsennes., : LEçouis, prof. de z00ol. l’Ec. norm., Paris. LETOURNEUX, juge d’insir., Fontenay. LETELLIER, professeur, Alençon. Lupawsky, (Cte Alex. de) (G. C. 5%) aca- démicien à Viazma, province de Smo- lenska, Russie. LOURDE, pasteur, à Espérausses (Tarn). MAILLARD, past. hon., la Mothe-Saint- Héraye. MairaAND, employé des ponts et ch., Niort. ManËs, (X.) ingénieur en chef des mines en retraite, Bordeaux. MANTOVANI, Paul, naturaliste, Rome. MANTOvANI, G., naturaliste, Rome. Mass, jardinier-bot., Montmorency. Moranpb, Jules, nat., Vars (Charente.) MazunE, (#, I £,) insp. d’Aca., en retr. Papier, À., v -prés, de l’acad., d'Hip- pone, Bône. PERSONNAT, V., employé des contr. indir. PERSONNAT, E. employé des contr. indir. PELLEG&IL, au chemin de fer, cie d'Orléans. Reczus Elysée (Me VeTrigant-Beaumont). REGNIER, naturaliste, Saint-Maixent. REy-Lacroix, insp. des douanes, Cette. RAMONET, agent ad. de la marine, Nevers. ROUXEL, prof. de phys. Saint-Quentin. T'ASLÉ, (X,) ancien notaire, Vannes TicLET, Paul, professeur d'histoire natu- relle, à Villeneuve-sur-Saône. VAN2RIËS, employé au ministère de l’ins- truction publique, Paris. Viaup-GRrAND-MARAIS, doc. en m. Nantes. VINCENT, P., (A É,)insp. écoles pr., Paris. WŒLFFLE, agent-voyer d’arrond., Civray. ie Cine DRE he. Riad de cn sé e LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE, INDUSTRIELLE, MÉDICALE, ETC. a Conseil d'Administration. MM. Ep. BELTREMIEUX, m. de la soc. dessc. nat., président ; S.-C. SAUVÉ, id. vice-président ; Fic LUSSON, id. direc.-conserv. AD. CONDAMY, id. dir.-cons.-adj. AL. GROC, id. secr.-trésorier ; ALB. FOURNIER, id. E. EMMERY, memb, de la soc. d’agriculture. BOUSCASSE, id. PH. Davin, memb. de la société de médecine. G. DROUINEAU, id. RS 2e COMITÉ DE BOTANIQUE Société Rochelaise pour l'échange des plantes françaises. —11-0-Q 0 —— MM. Ep. BELTREMIEUX, président ; F. Lusson, secrétaire-trésorier ; J. Foucaun ; P. Davn ; À. MÉRIER ; GEORGES BERNARD ; TERMONIA ; THIBAUDEAU. ALAIS. ANGERS. AUXERRE. BEAUNE. BERNAY. BESANÇON. BÊZIERS. id. BONE. BORDEAUX. id. id. id. Brest. CHALONS-$.- MARNE, CHAMBÉRY. CHERBOURG. DRAGUIGNAN. id. GUÉRET. LE HAVRE. id. ide: LANGRES. LILLE. LE Mans. MEAUX. MONTAUBAN. MONTBÉLIARD. MONTPELLIER. NANTES. Nice. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES FRANCAISES. Société scientifique et littéraire. Société académique du Maine-et-Loire, rue Courte, 7. Société d’études scientifiques, rue Courte. Société nationale d'agriculture, sciences et arts. Société industrielle et agricole d'Angers et du Maine-et-Loire. Société d’horticulture du Maine-et-Loire. Société des sciences historiques et naturelles, de l'Yonne. Société d'histoire, d'archéologie et de littérature. Société d'agriculture, sciences, arts et belles- lettres, de l'Eure. Société de médecine. Société scientifique, archéologique et littéraire. Société d’études des sciences naturelles. Académie d’Hippône Société linnéenne. Société des sciences physiques et naturelles. Société archéologique. Revue Bordelaise, scientifique et littéraire. Société académique. Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la Math: Académie des sciences, lettres et arts de Savoie. - Société nationale des sciences naturelles. Académie du Var. Société d’études scientifiques et archéologiques. Société des sciences naturelles et archéol. de la Creuse. Société nationale hâvraise d’études diverses. Société des sciences et arts agricoles et horticoles du Hâvre. Cercle pratique d’horticulture et de botanique. Société historique et archéologique. Société des sciences, de l’agriculture et des arts. Société géologique du nord, Société d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles. Société littéraire, historique et archéologique. Société historique et archéologique du Maine. Société d'agriculture, sciences et arts. Société des sciences, ‘agriculture et belles-lettres du Tarn CE Garonne. Société d’émulation. Académie des sciences et lettres, Société académique. Société des lettres, sciences et arts, des Alpes-Maritimes. ° Pau. We « i - » VITRY-LE-FRANÇAIS. id ROCHEFORT. id ROCEN. SAINT-ETIENNE, es À _ ST-JEAN D'ANGÉLY. TOULOUSE. id. id. VANNES. VERSAILLES. | L — 193 — Académie nationale du Gard, Société d’études des sciences naturelles. Association française pour l’avancement des sciences, Ecole polytechnique. Société d’éthnographie, rue de Rennes, 44. Institution éthnographique, avenue Duquesne, 47. Institut des Provinces de France. Société zoologique de France. Société des sciences, lettres et arts. Société agricole, scientifique et Orientales. Société des sciences naturelles et historiques de l'Ardèche. Société des sciences naturelles de la Marne. Acadéinie nationale. Société d'histoire naturelle. Société d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts. Société de géographie. Société des amis des sciences. Société nationale des sciences , arts et belles-lettres, de la Loire. | Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres, de la Loire. Société linnéenne. Société d'histoire naturelle. Société archéologique du Midi de la France, Société académique Hispano-Portugaise. Société polymathique du Morbihan. Société des sciences naturelles et médicales, Oise. Société des sciences et arts. littéraire ; des Pyrénées- de Seine-et- D’ALSACE-LORRAINE, Société d'histoire naturelle. Société médicale du Haut-Rhin. Société d'histoire naturelle“de la Moselle. Société d’horticulture de la Basse-Alsace. Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace. BRÊME. BRUNSWICK. BRUXELLES. CHRISTIANIA. GIESSEN. HELSINGFORS. KŒNIGSBERG. MANCHESTER. Moscou. NEw-HAVEN. ToPEKkA. WASHINGTON, :— 194 — ÉTRANGÈRES. Société des sciences naturelles. Société d'histoire naturelle. Société royale malacologique de Belgique. Université royale de Norwége. Société d’hist. nat. et de méd. de la Hesse supérieure. Société zoologique et botanique de Finlande. Société physico-économique. Société littéraire et philosophique. Société impériale des naturalistes. Université de Yale, Connecticut. Société historique de l’état des Kansas. Société des régents de l'institution smithsonnienne. TABLE. PAGES, Compte-rendu de la Société des sciences naturelles, par M. A. VIVIER....... EN TO SNS Arbitre da 3 Excursion à Ardillières ; rapport par M. le docteur Davib. 21 Excursion à Ardiliières ; rapport par M. Ed. BELTREMIEUX, 26 Excursion à Châtelaillon ; par M. le docteur Davin..,..,. 30 Excursion à Fontcouverte ; rapport par M. G, BERNARD... 35 Excursion à Surgères ; rapport par M. le docteur DAvin., 44 Notes cryptogamiques relatives à la Charente-Inférieure et à la Charente ; par M. Paul BRUNAUD...,,........ CSA Herborisations faites dans laCharente-Inférieure, la Gironde etles Landes ; par M. J, FoucauD...........,....... 111 Herborisation à Saint-Romain de Benet ; par M. Paul BR D DR RER Rs TR REA 135 Observation botanique ; par M. Léon MÉHAIGNERY...... 138 Note sur une tulipe qui croît spontanément aux environs de la Rochelle ; par M. le docteur Davip...... Mes 142 Notes communiquées par M. LUCAND............. CHR Re 147 Laboratoire de la Société des sciences naturelles ; rapport Pac F-LUSSON:. 407... CRE PRES MAL AMNTTS « 149 Météorologie ; rapport par M. A. GROC............ de ADO Liste des membres et des sociétés correspondantes. ...,,. 187 L « RL 929 JUN 1920 a —— LA ROCHELLE, TYP. V® MARESCHAL & E. MARTIN. pm re cb ed sr ne nn get re Rogers ee di