ns) wea G! it cal aa sack ct ISIN NI NC pis 4 Ri is oh an i Di pui di _ IR sitet LI RS ies Wester ne SOPTIELLCALLIO N Rca DE ° dI i it en "| ti 4 n ; i ; vias PAGINA i "i None ee te Si ah WEE me f IR Oh tene doni ue Keanna tt asc ta ay IENA i. IRE ATA tai E fit : Y siti PARINI dar 9 i ue tane pad mai { LAM A, AIA I n ‘i aay De TI N Mt Piles ( Dn i Nese a pentane, ‘ Siren base wa ni i di Teganvs? \ i 1 ARA at Min Fr NE i (E Tui bi ALIDA at Te MELEE Y SRL an th we cade a y î 4 î Li reed Cyan rsh ty NH 4 pena , IT sì See ì erik eee SrA TA, NURIA DI Ag Ava PAN a bi De MULTI ia He’ Pally what nna Al ars ate gt phe city, i lin Musotto ietohy ass te ISU elute v PATRIA a VON ea tn Seite ay ae oe Dele a Aah ieee Pee Masih Pi Uni pui ne o ga Pat ete pievi RI LAM ana su jiad atid > RATTO! prep td oe yah! OO pb ioli ye DI 3 sit SiR È VET RI eh rege rift ( d DI ey aba Ra tabs vi TL un fr WA Lick 44 aera we i di og de view se GENTE iy a. ice f due a eee 4 (MINORI rigo das AI w Vu a ai o è TIZIO he Pals n da DATA ‘ui Re nu " : ARRE petra ' 4 Ay iite ‘Agi plot i ‘ : i ) ; n | i ni ye Leda CIONI È ot i (OX, au RIE. aay Ae ZU Dod Ni a HIT Miri, aa ‘ AS Ì h fi i rar hes i di fritte dare H AL) ane tot "STE ANNALI DEL MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE DI GENOVA pubblicati per cura DI G. Poria ER: fesTRO VOLUME XII. INDICE A. Dusrony. — Liste des Orthoptéres recueillis jusqu’ici en Ligurie . : é : È ) : R. Gesrro. — Contribuzioni allo studio dei Cetonidi della regione Austro-Malese . » : È E T. SaLvapori. — Prodromus Ornithologiae Papuasiae et Mo- luccarum. — V. Accipitres . . : : C. Emery. — Catalogo delle formiche esistenti nelle collezioni del Museo Civico di Genova. — Parte II. For- miche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in Africa e in Asia . : i : 5 7 P. M. Ferrari. — Hemiptera Ligustica adjecta et emendata. C. TappAaronE-CANEFRI. — Contribuzioni per una Fauna Ma- lacologica delle Isole Papuane. — Parte VI. E. Canpìze. — Relevé des Elaterides recueillis dans les Iles Malaises, 4 la Nouvelle Guinée et au Cap York, par MM. G. Doria, 0. Beccari et L. M. D’Al- bertis 43-59. 60-96. 97-98. 99-143. a fs " \thoon n ) lo) o: vate ANNALI DEL MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE DI GENOVA, _—— VOLUME XII. Amore PACO UE ane i (A La POE ner ANNALI DEL MUSSO CIVICO DI STORIA NATURALE DIES Gu NIOSVEA: PUBBLICATI PER CURA fi PorRIa E Rf. GESTRO VOLUME XII. - 1878 GENOVA DEL R. ISTITUTO SORDO-MUTI 1878 AVG 5 951 i i eh awe! 759 LISTE DES ORTHOPTERES RECUEILLIS JUSQU’ICI EN LIGURIE dressée par A. DUBRONY Ordre ORTHOPTERA (OLIv.). Section I. DERMAPTERA (Leacu). Fam. I. FORFICULIDAE (StTEPA.). Gen. 1. Labidura (Leacz). 1. L. riparia (Pall.) Reisen durch verschiedene Provinzen des russischen Reiches. gigantea (auct.) (Fisch. fr., Orthoptera Europaea, p. 65, t. VI, Rel) var. Q pallipes (Fab.) Ent. syst. 5. 16, var. dala. Très commun à Génes au bord de la mer, le long du Bisagno, sous les pierres, et jusque dans les maisons; du mois de Février à la fin de Mai. Il disparait alors jusque vers le 15 Septembre et se rencontre à peu près tout l’hiver, sauf les jours les plus froids. — Voltaggio, bords des torrents, mémes époques; et probablement toute la Ligurie. Gen. 2. Anisolabis (Fieger). 2. A. annulipes (Lucas) Ann. S. E. Fr. 1847, Bulletin p. LXXXIV. Fisch. fr. O. E., p. 69. (Forficula) t. VI, f. 6. Génes, Mai; embouchure du Bisagno. — Pegli, de Juillet a Septembre, assez commun dans les champs aprés la récolte, sous les petits tas de paille, en société, avec Anis. maesta. — Jai trouvé des 7 dont les pinces sont très sensiblement re- courbées en anneau. 9 Febbraio 1878. 6 A. DUBRONY 3. A. maritima (Bon). Géné, Saggio di una Mon. delle forf. indig.; 18324 p:( 9), (mi. Fisch. fr. O. E., p. 68, t. VI, £. 4. (Forficula). Génes, Pegli, bord de la mer, du 10 Mai aux 1. jours d’Octobre; on trouve constamment ensemble des individus de tous les ages. — Il faut chercher cette espéce a 4 ou 5 métres au plus de la mer, sous les galets, a la profondeur où ceux-ci sont mouillés, surtout dans les endroits couverts de détritus. 4. A. maesta (Géné in litt.). Serv. Hist. nat. des Orthopt., zano JU Fisch. fr. O. E., p. 68, t. VI, f. 5 (Forficula). Génes, fortifications; Pegli, San Quirico, Voltaggio; trés commun sous les pierres et les détritus, de Février en fin d’Octobre. — Jai souvent rencontre des individus ayant les 12.° et 13. articles des antennes trés pales, et les pattes jaunes an- nelées de brun, comme l’Amnis. annulipes. Gen. 3, Labia (Lescn). 5. L. minor (Linn.) Syst. nat. II, 686, n. 2. (Forficula). Fischi fiv. 48. 9p) 70, te. Vig, a Horficula): Voltaggio, rare, 20 Septembre. — La Spezia, été, automne, sous les pierres; vole parfois le soir en troupe autour des fumiers. Gen. 4. H'orficula (Liny.). 6. F. biguttata (Latr.) Hist. nat. XII, p. 91, n. 3.— Misch, fr. B-5 po (2 MI Apennins de Ligurie, sous les pierres et dans les bouses de vache, rare (teste Géné). — Je n'ai pas trouvé cette espéce. 7. F. Orsini, (Géné), Descr. di una nuova Forf. ital.; Bim. TI e IV (1833) degli Ann. delle Scienze del Regno Lomb. Veneto. Ehschabte0 SpA) Alpes Liguriennes (teste Ghiliani). — Je n'ai pas trouvé cette ORTHOPTERES DE LIGURIE 7 espece. — Elle a. été rencontrée sur le Gran Sasso d’ Talia par M." le Docteur Gestro. 8. F. auricularia, (Linn.) Syst. nat., p. 686, 218. I. Fisch: fr. VOI: pied; COWS £UM.. Très commun partout, pendant toute l'année. 9. F. decipiens (Géné) Saggio etc., p. 11, n. 7. Nisch. re VOM pe Gein leat le. Génes, jardins, 8 Octobre. — Pegli, fin de Mai jusqu'au 15 Juin, puis disparait, et se retrouve dans les 1. jours.de. Sep- tembre. — Assez rare, vit sur les roseaux, les buissons, en société avec les Forf. auricularia et pubescens. 10. F. albipennis (Meg.) Megerle de M. Charp. Hor. Ent., p. 68. Birch HOM ep, Feats Vil fla: F. pedestris (Bon.) Géné, Sag. etc., p. 11, n. 6. Voltaggio, bords des torrents, du 3 Mai aux premiers jours d’Octobre, sur les aubépines, les clématites en fleurs etc. — Commune. 11. F. pubescens (Géné in litt.) Serv. L c., p. 46, n. 17. Rischi iO} dep are te Vile tol ot Pegli; commune sur les roseaux, les ronces, les buissons, des 1.°8 jours de Juin au milieu d’Octobre. Section Il. ORTHOPTERA (sens. strict.) (OLIv.). Fam. II BLATTIDAE (STEPH.). Gen. 5. EKetobia (Westw.). 12. E. vittiventris (Costa). A. Costa, Mem. ent. Ann. dell’ Acad. degli Aspir. natur. II, Ser. Vol., I, 1847, Ortotteri p. 31. Fisch. fr. O. E., p. 109. (Blatta). Voltaggio, Pegli, assez commune sous les pierres, sur les 8 A. DUBRONY plantes, de Mai 4 Octobre en société avec I’ Het. vida dont elle nest peut-étre qu’une variété. 13. E. livida (Fab.) Ent. syst., p. 10, n. 23. Fisch. fr. p. 107, t. VII, f. 16, 17, 18. (Blatta). Génes, fortifications; Voltaggio, Pegli, San Quirico; commun tout l’été, sous les pierres et sur les plantes. Gen. 6. Loboptera (Briinner DE WATTENWYL). 14. L. decipiens (Germ.) Reise n. Dalmat. p. 249. (Blatta). Fisch. fr. O. E. p. 92, t. VII, f. 1. (Polyzosteria). Génes; Pegli, San Quirico, de Juin a Octobre commun sous les pierres. — J'ai été témoin de l’accouplement qui a lieu en Juillet. 15. L. limbata (Charp.) Hor. Ent., p. 77. Fisch. fr. O. E., p. 93, t. VIII, f. 2. (Polyzosteria). Génes, Pegli, San Quirico, de Juin a Septembre, sous le pierres; plus rare que l’espéce précédente. Gen. 7. Periplaneta (Burm). 16. P. orientalis (Linn.) Syst. nat. II, 688. 7. Pisch,, fr: ©: Hi; pa ilo) ts Wil, iy 22-26 Trés commun dans les maisons mal tenues, non seulement a Génes, mais dans toute l’Italie. 17. P. americana (Linn.) Syst. nat. II. 687. Rischi OE pilo: Génes, port franc, entrepòts de denrées coloniales; assez rare. ORTHOPTERES DE LIGURIE 9 Fam. INI. MANTIDAE (LracH). Gen. 8. Mantis (Linx.). 18. M. religiosa (Linn.) Syst. nat. II, p. 690, n. 5. Risen. fe Os Ep. 012954 Sd var. striata (Fab.) Ent. syst., p. 20, n. 30. Commune partout, des 1." jours d’Aoùt jusqu’a la fin d’Oc- tobre. Sa couleur varie beaucoup suivant celle des terrains qu'elle habite. Gen. 9. Ameles (Buru.). 19. A. Spallanzania (Rossi) Mantissa I, p. 102 (édit. Illiger AMI, Tabs Vy Go: Fisch. fr. O. E., p. 124, t. VII, f. 4. (Mantis). Ventimiglia, Pegli; du 21 Aoùt jusque vers le 15 Octobre. Assez commune sur les cistes, les bruyéres, les graminées sé- ches etc. dans les lieux arides et brùlés du soleil. Sa couleur varie beaucoup suivant les plantes qu'elle habite; jai trouvé des exemplaires vert d’herbe, ferrugineux, jaune d’ocre, jaune paille, bruns, gris clair et gris fonce. En dehors de la tache bleu-foncé, l’aile de la femelle n’est pas incolore, mais d'un rouge vermillon. Je n'ai jamais rencontré cette espéce dans les foréts, près des eaux, comme l’indique Rossi. 20. A. decolor (Charp.) Hor. Ent., p. 90, , idem, Germ. Zextsche: II 289) 415, Or Fisch. fr. O. E., p. 125, T. VIII, f. 6, 7 (Mantis). Pegli; du 27 Aout jusqu’au milieu de Septembre; assez rare, sur les herbes, les petites bruyéres etc., parait préférer des en- droits assez élevés et assez frais. L’aile est semblable a celle de l’espéce precédente 9. 10 . A. DUBRONY Gen. 10. Iris (DE Saussure). 21. I. oratoria (Linn.) Syst. nat. II, p. 690. Fisch. fr. O. E... p. 127. (Manis). San Remo, Bordighera; automne. Je n’ai pas rencontré cette espéce. Gen. 11. Empusa (I11c.) 22. E. egena (Charp.) Germ. Zeitsch. f. Ent. III, p. 297, 298. isch. gree @). Hr pp EII Serravalle Scrivia, Juin. Je nai pas trouve cette espeéce. Fam. IV. PHASMIDAE (SeRv.). Gen. 12. Bacillus (Larr.) 23. B. Rossii (Fab.) Ent. Syst. II, p. 13. 4. (Mantis Rossia); Fab. Ent. syst. Supp.', p. 187. 4, (Phasma ossia). Bischatifr Oka: 89 VI 10; Pegli; de la fin de Mai a la fin de Novembre; on trouve constamment des individus de toutes les tailles, ce qui indique plusieurs générations. Les oeufs pondus dans le courant de Juillet sont éclos le 20 Octobre 1877; ils sont plus petits que ceux de l’espéce suivante, trés lisses, ovales, couleur violet foncé, et res- semblent a un grain de raisin noir en miniature. — Bruyeres, ronces, cistes, arbustes. — La 9 est assez commune, mais le 7 est excessivement rare. 24. B. gallicus (Charp.) Hor. Ent., p. 94 (Phasma gallicum). Bischs tr MO Wi p e1A41 6 Villain Voltaggio, Pegli; du 15 Juin a la fin d’Octobre. La 9 est commune sur les ronces, les bruyéres; 7 inconnu. Les oeufs pondus dans le courant de Juillet 1876 ne sont éclos que le 28 ORTHOPTERES DE LIGURIE 11 Mars 1877. Ils sont gris, ruguewx et de la grosseur d'une graine de chanvre. Cette espéce et la précédente varient beaucoup pour la cou- leur, du vert clair au brun foncé. Fam. V. ACRIDIDAE (Sràt.). Gen. 13. Acridium (Serv.). 25. A. aegyptium (Linn. Mus. Lud. Ulr., p. 138, n. 29. — A. tartaricum (auctor.). Misch try 0. peo, XV, £27. var. A. campanum (nymphe) (Costa, O. G.) fauna del regno di Napoli, p. 47, n. 3, t. IV, f. 5, A, d. d. (Podisma). Génes, fortifications, Pegli, Voltaggio et probablement toute la Ligurie. On rencontre dés le 1." printemps des individus qui ont passé l’hiver. Reparait en Aout. — Commun. — Jai trouvé a Pegli, du 1. Juillet au 14 Septembre un certain nombre d’exemplaires du Podisma campanum (Costa). L’examen des ailes et élytres rudimentaires m’a fait voir de suite que ces individus étaient à l’état de larve et de nymphe; ils ne différent du reste, de la nymphe typique de lA. aegyptiwm que par leur coloration verte variée de jaune. Au moment ou a commencé è paraitre YA. aegyptium a Vétat parfait, le Podisma campanum a subi- tement disparu, et dans les endroits qu'il fréquentait je n'ai pu trouver que des individus de coloration ordinaire (A. aegyptiwm). Jai tenté mais en vain d’élever le P. campanum, ce qui eùt établi définitivement Videntité des deux espéces. Gen. 14. Caloptenus (Burm). 26. C. italicus (Linn.) Syst. nat. 1. 2, p. 701, n. 46 (Locusta). Hisch. fi, pesto, e OVE, 20 26. Excessivement commun partout, dés la fin de Juillet, passe l’hiver et disparait en Avril. Il présente une foule de variétés plus ou moins localisées. A Pegli je n'ai trouve que des indi- 12 A. DUBRONY vidus a aîles incolores; a Savone tous les exemplaires ont les ailes d’un beau rouge carmin; a Voltaggio on rencontre en- semble ces deux variétés. (Le savant entomologiste Ghiliani a deja signalé ces faits a l’attention des naturalistes). Gen. 15. Pezotettix (Burm.). 27. P. mendax (Fisch. fr.) O. E., p. 371, t. XV, f. 23. Voltaggio. Apennins, alt. 700% s. m. du 3 Juillet au 15 Aout. Assez commun par places dans les herbes et les buissons, mais très localisé. Gen. 16. Platyphyma (Fiscn. fr.). 28. P. Giornae (Rossi) Faun. Etrusc. Mantiss. II, p. 104. | (Gryllus). Fisch. fr. O. E., p. 374, t. XV, f. 24. Excessivement commun partout, dés les 1." jours d’Aout, passe l’hiver et disparait en Mars. On le trouve très fréquem- ment accouple. Gen. 17. Acrida (Linné, SrÀL.), Tryxalis (auctor.). 29. A. turrita (Linn.) de Villers, ent. Linn., t. 1, p. 484, $e sett 4, Fisch, fr. -O.cH:,0p.02995) ts XV; fol, 2.-(Urynahs nasuta): Génes, Spezia, Pegli, Savone, Ventimiglia; du 14 Aout a la fin de Septembre. Commun dans les lieux herbus et chauds. Gen. 13. Gomphocerus (Tuuns.). 30. G. rufus (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 702, n. 56. Rischi Fr1O: ths) p- yo48ond. XVI 109: Voltaggio. Des 1.°8 jours d’ Aout a la fin de Septembre; com- mun dans les bois et prés montagneux. ORTHOPTERES DE LIGURIE 13 Gen. 19. Stenobothrus (Fiscr. fr.). 31. §. stigmaticus (Ramb.) Faune de |’Andal., p. 93, n. 19. Pisces iO. Wl ps a2 t. OVA ieee Voltaggio; prairies, assez commun pendant le mois d’ Aout. 32. S. Raymondi (Yersin) Ann. Soc. Ent. France, 4.° sér., tt (1863), pe 289% tabs Tats 7093. Pegli; assez commun sur des collines d’environ 400% alt. s. m. en Juillet et Aoùt. 33. S. rufipes (Zett.) Orth. Suec., p. 90, n. 9. isehs fr, O He, p. 880,6 XVI SESTO Génes, Voltaggio, Pegli, Ventimiglia, près, bois. Commun en Aoùt et Septembre. 34. S. vagans (Fieb.), Kelch Orth. Schl., p. 4. RIC Ov ie, ps aco, t. XVI tere, | Voltaggio; assez rare, en Septembre dans les prés monta- gneux. 39. $. biguttulus (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 702. 55. Fisch. fr. O. E.. p. 342, t. XVII, f. 7. (Sten. variabilis). Commun partout de la fin d’Aout jusqu'en Novembre. Pré- sente une foule de variétés. 36. S. pratorum (Fieb.) Kelch Programm, p. 2. sce TOR ZIE DOVIET3. Voltaggio; près; commun en Juillet et Aoùt. 37. §. declivus (Brisout de Barn.) A. S. E. F. 1848, 4.° trim. p. 420. Biseh tars OF Heap. RL, AVISETO: Commun partout dans les près et les bois en Aout et Sep- tembre. 14 A. DUBRONY Gen. 20. Areywptera (Serv.). 38. A. flavicosta (Fisch. fr.) O. E., p. 358, t. XVII, £. 12. (Stauronotus). Voltaggio. Sur les Apennins 4 700" environ s. m., du 20 Juin au 15 Juillet. Trés localisé. Gen. 21. Hpacromia (Fiscu. fr.). 39. E. thalassina (Fab.) Ent. Syst. 11, 57, n..43 (Gryllus). Rischi pi OOleit OC Ville, oe: Très commun partout dés la fin d’Aout; passe l’hiver et dure jusqu’au milieu du mois de Mai. 40. E. sîrepens (Latr.) Hist. nat. XII, p. 154. (Acridium). Fisch. fr. O. E., p. 361. (var. de VE. thalassina). Avec le précédent. dont il n’est peut étre qu'une variété. Gen. 22. Pachytylus (Firs.). 41. P. cinerascens (Fab.) Ent. syst., p. 59, n. Sl. Fisch. fr. O. E. p. 395, t. XVIII, £ -13. Génes, Pegli, Savone, très commun dés la fin d’Aout, passe l’hiver et se retrouve jusqu'en Avril. Voltaggio, rare. 42. P. nigrofasciatus (Latr.) Hist. nat. XII, p. 157, n. 16. Fisch. dr. On Hy pi SNA Pegli, montagnes d’environ 450™ s. m. fin d’Aoùt, très localisé. Gen. 23. Ctyphippus (Fizs.). 43. C. caerulescens (Linn.) Syst. nat. 1. 2, p. 700, n. 44. (Gryllus). . Fisch. fr. O. E., p. 412, t. XVIII, f. 9, 10, 11. (Aedip. fascrata). ORTHOPTERES DE LIGURIE 15 yar. a alles bleues. var. a ailes rouges. Commun partout dés la fin d’Aout; à Voltaggio les deux variétés se trouvent ensemble; 4 Pegli, elles habitent des loca- lités bien distinctes; la variété a ailes bleues fréquente le bord de la mer et les collines trés chaudes, la variété a ailes rouges se rencontre dans les montagnes à 450" environ d’altitude s. m. La Doria, 28 Ottobre. Observation. — Au moment ou vient de soperer la transfor- mation de la nymphe en ‘insecte parfait, pendant une demi- journée environ, ces deux variétés ont les ailes complétement incolores et transparentes sauf la bande noire) de facon qu'il est alors impossible de les distinguer. Gen. 24. Sphinetonotus (Firs.). 44. S. caerulans (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 701, 48 (Gryllus). Fisch. fr. O. E., p. 406, t. XVIII, f. 6. (Aedipoda). Voltaggio, fin d’Aout; assez commun au bord des torrents. La Doria, 28 Octobre. Gen. 25. Acrotylus (Fiss.). 45. A. insubricus (Scop.) Delic. flor. et faun. insub. Ps. 1, p. 64, t. 24, £. e. Fisch. fr: O. Ei, p. 402, t. XVII, f. 1, 2. (Aedpoda). Génes, Voltaggio, Pegli; commun partout dés le 15 Juin; passe l’hiver et ne disparait qu’au milieu d’Avril. — Se trouve surtout au bord des torrents. 46. A. patruelis (Sturm) Herr. Schf. in Panzer, Faun. ins. Germ. cont. fasc. 157, th. 18, 7. (Gryllus). Fisch. fr. O. E., p. 403, t. XVIII, f. 3. (var. de l’Acrotylus insubricus). Pegli, plus rare que le précédent; parait a la fin d’Aoùt et en Septembre sur les collines séches et très chaudes. | 16 A. DUBRONY Gen. 26. Tettix (CÒÙarp.). 47. T. bipunctata (Linn.) (Gry/us). Syst. nat. 1, 2, p. 693, ue Cee Fisch, fr; O. Ei, p. 425, 4, XVIII, £21. Commun partout presque toute l'année. 48. T. subulata (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 693, n. 8. (Gryllus). Rischi vir O) Be; pi 4243 ty XV of. 7. Voltaggio, presque toute l’année; assez commun surtout au bord des torrents. 49. T. meridionalis (Ramb.) Faun. de l’And., p. 65. Risch. dr. 0. Ep. 422 EVI i 18 (var der bulata). Pegli, assez rare, ne se trouve qu’au bord des torrents du 15 Juin jusqu’a la fin de Septembre. 50. T. depressa (Brisout de Barn.) A. S. E. F. 1848, VI, 4. Trim, p. 424. Fisch. fr. O. E., p. 424, t. XVII, f. 20. Commun partout presque toute l'année. Fam. VI. LOCUSTIDAE (LeacH). Gen. 27. Ephippigera (LArr.). 51. E. perforata (Rossi) Faun. Etrusc. I, 267, t. VIII, f. 3, 4. (Locusta). Rischusfit. Ost py 2, Melt. di Voltaggio, Pegli; commun dans les hautes herbes, les buis- sons, de la fin de Juillet à la fin de Septembre. ORTHOPTERES DE LIGURIE 17 Gen. 28. Meconema (Serv.). 52. M. brevipenne (Yersin) A. S. E. F. 1860, p. 519, pl. 10, f. 7-9. — Krauss, Beitrag zur Orthopteren-Fauna Tyrols, p. 3, t. 1, f. 1-5. Voltaggio, bords des torrents; du 4 au 17 Septembre; assez rare; se tient trés caché au revers des feuilles de coudriers et divers autres arbustes. Gen. 29. Leptophyes (Fie.) 53. L. punctatissima (Bosc.) Actes de la Soc. d’hist. nat. de Ramen i792) \t; 1), Psi, pid; ti X if 05. Fisch. fr. O. E., p. 232, t. XH, f. 15. (Odontura). Voltaggio, Pegli, endroits frais et humides, sur les aunes, les chénes, les arbustes etc. du 9 Juillet è la fin de Septembre. Assez commun. 54. L. laticauda (Frivaldsky) Orthoptera Hungariae, 1868. — (L. ruficosta) (Fieb.) Frey Gessn. Mittheil. der Schweizer. ent. Ges. 1872; p: 19. t. Ty, £. 2. (Barbitistes): Voltaggio; assez commun sur les chénes, de la fin de Juillet à la fin du mois de Septembre. Gen. 30. Barbitistes (CHARP.). 55. B. pulchripennis (A. Costa) Atti della R. Accad. delle Sc. fisiche, vol. 1, Nuovi studi sull’ ent. della Calabria ulter., 1862, p. 20-27, t. 1, f. 6 et 7. (Odontura). Voltaggio, San Quirico, Pegli; assez rare; du 15 Juin au 20 Juillet, sur les chénes, les aulnes, la vigne sauvage, les chardons ete. Gen. 31. Cy rtaspis (Fiscu. fr.). 56. C. scutata (Charp.) Hor. ent., p. 102. (Barbitistes). piseh. air. O, sie pe zee, te) XT of Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (9 Febbraio 1878). 19 18 ---- A. -DUBRONY Pegli, du 1." au 25 Septembre, assez commun au bord des torrents. Il vit exclusivement sur les aulnes (Alnus glulinosa) et se tient trés caché au revers des feuilles, au dessus de la hau- teur d’un homme. Cet insecte est resté jusqu’ici excessivement rare dans les col- lections, aussi me parait il à propos d’ajouter a la description si exacte de Fischer fr. quelques détails sur la coloration ete. Il est entiérement d’un vert jaunàtre pale avec le pronotum et abdomen pointillés de jaune. Antennes ayant quatre fois la longueur du corps, blanehàtres avec des points noirs espaces de 2 millim. environ. Genoux des cuisses postérieures ferrugineux , ainsi que les ?/, postérieurs des cercis du 7, la base et l'extré- mité de l’oviscapte de la 9; tibias des jambes de derrière jaunes. Elytres du 7 entiérement cachées sous le pronotum, incolores transparentes, 3 millim. de longueur, la gauche recouvrant en partie la droite; elles sont squamiformes, à peu près triangu- laires gaufrées, avec de fortes nervures. Je n'ai pu y constater surement la présence de l’organe stridulant, et je n’ai point entendu striduler les males quoique je leur eusse donné pour compagnes de captivité plusieurs femelles des plus agacantes. Le 2 na point d’aîles; la 9 n’a ni ailes ni élytres. Gen. 32. Phaneroptera (Larr.). 57. P. macropoda (Burm.) Hdb. II, p. 689, n. 4. Hischsete Osi.) quence Pegli, du 5 Juillet au 15 Aout; assez rare; vit sur les légu- mineuses (pois sauvages). Cette belle espéce n’était signalée que de Dalmatie, Sicile, Gréce et Egypte. Le male vivant est d'un vert un peu jaunatre, la face blan- chàtre, antennes d’un jaune citron avec le 1.” article ferrugineux et Vinsertion blanchatre. Pronotum vert avec les carénes laté- rales jaunes finement bordées de rosé-vineux. Elytres du méme vert que le corps avec la céte dun rose-vineux; le miroir transparent bordé de fauve. Ailes assez transparentes, un peu verdàtres; le bord antérieur et le sommet sont de la couleur ORTHOPTERES DE LIGURIE 19 de l’élytre et opaques. Cuisses antérieures rosé-vineux depuis la hanche jusqu’aux ?/, de leur longgieur, le reste de la jambe vert, jambes postérieures enticrement vertes. Abdomen de la couleur du corps en dessus, le dessous blanchatre. La femelle offre la méme distribution de couleurs, sauf que tout ce qui est d'un vert jaunitre chez le. est chez elle d'un vert bleudtre, et que la nervure scapulaire de l’élytre est d’un jaune vif. _ 58. P. liliifolia (Fab.), Ent. syst. II, 36, 9. (Locusta). iisene ir. OL Hose Zor. Génes, fortifications, Voltaggio, Pegli et probablement toute la Ligurie; vit sur les légumineuses; très commun de la fin de Juillet jusqu’au milieu d’Octobre sur les herbes, les buissons. var. margineguttata (Serv.) Hist. nat. des Orth., p. 422, n. 13, Mémes localités, mémes époques, se trouve dans les lieux arides où les végétaux calcinés par le soleil ont pris une cou- leur jaune ou brune. Elle est plus rare que la precedente, et Yon trouve toutes les variétés de passage. | 59. P. falcata (Scop.) Entom. Carniol., p. 108. (Grydlus). Risch O. By yp. 220, t XI £20, 22) 23. Très commune partout, de la fin de Juillet 4 la fin d’Octobre, sur les arbres et les arbustes. On trouve mais rarement une varieté jaune paille. Gen. 33. Conocephalus (Tuuns.). 60. C. mandibularis (Charp.) Hor. Ent. p. 106. (Locusta). Fisehs ir. Oy Hy, pi 240 XIV, f. 2 Très commune partout de la fin d’Aoùt jusqu’aux premiers jours d’Octobre, surtout dans les endroits herbus et humides. Cette espéce présente des individus verts, jaune-clair, bruns et méme d'un beau rouge carmin. 61. D. verrucivorus, Linné (Gryllus [Tettigonia]) Syst. nat. I. 2. pag. 698, n. 33 9. . 20 A. DUBRONY Fisch. fr. Orth. Eur., p. 280, tb. XIII, f. 2 a-m. Stazzano. Recoltée par Mr P. M. Ferrari. — Je n'ai pas trouvé moi-méme cette espéce. Gen. 34. Decticus (SERV.). 62. D. albifrons (Fab.) Ent. syst. II, p. 41, n. 29. (Locusta). Rischi Hr tO Re pe 208, t. Sel fio Te Pegli, du 30 Juin au 15 Juillet; prairies élevées; rare et trés localise. Gen. 35. Platyeleis (Fizs.). 63. P. grisea (Fab.) Ent. syst. II; 41. 3. (Locusta). Mischa Er. /O, (Ha, ap. 260 pats ity. Très commun partout tout lété. 64. P. intermedia (Serv.) Hist. nat. des Orth., p. 488, n. 4. Fisch. Fr. O. E., p. 271. (Decticus). Pegli; trouvé un seul individu le 30 Juin, sur des bruyéres. 65. P. tessellata (Charp.) Hor. ent. p. 121, t. 3, f. 4 9. (Locusta). Riseh. MrwOn Ks, pai ll iG: | Voltaggio, Pegli; assez commun dans les champs, du 15 Juillet au 25 Aout. 66. P. sepium (Yersin) Bulletin n. 33 de la Soc. Vaudoise des sc. nat:, 1854, p. 68, pl. 2, 1 6-12. Voltaggio, assez rare. Pegli, commun sur les grandes herbes, les buissons ete., du 1.” Juillet a la fin de Septembre. Gen. 36. Rhacocleis (F1=z.). 67. R. modesta (Fisch. fr.) O. E. p. 259, t. XIII, f. 22. (Pre- rolepis) — discrepans (Fieb.) syn. in Lotos II, 1853, p. 148. Voltaggio; Aoùt, rare sur les buissons. ®» ORTHOPTERES DE LIGURIE 21 68. R. dorsata (Briin.) Verhandl. der k. k. Zool. bot. Ges. XI Band. 1861, pr-303), 1. 15,619 Raymondi (Yersin) A. S. E. F. 1860, p. 524, p. 10, f. 17-20. (Pierolepis). | Voltaggio, Pegli, Génes; commun sur les buissons, de la fin de Juillet au milieu du mois de Septembre. 69. R. Brisoutii (Yers.) A. S. E. F., 1859, p. 520, p. 10, f. 11-16 (Plerolepis). Pegli; trouvé un seul individu Q, le 8 Aout, dans un bois de pins. 70. R. Bucchichii (O. Herman) Die Decticiden, Verhandl. der k. k. zool. botan. Ges. 1874) XXIV Band, p. 201, tab. III, f. 8-13. Voltaggio, Pegli, Génes; très commun sur les buissons, du commencement de Juillet jusqu’au 15 Octobre. Cette espéce est rare dans les collections et n’avait été ren- contrée jusqu ici qu'en Dalmatie. 71. R. pedestris (Fab.) Ent. syst. II, p. 45, n. 44 (Locusta). sHiseh. irs 0; E., p.. 260), t. XIII, £. 23 et 24. (Pierolepis): Voltaggio, Pegli; sur les arbustes et surtout les aunes au bord des torrents; du 1." Aout au 15 Septembre. Assez commun. Gen. 37. Thamnotrizon (Fiscu. fr.). 72. T. austriacus (Tùrck.) Mehrere fur Nieder.-òsterr. neue Orth. in Wiener entom. Monatschrift. IV, 1860, p. 85. a Brunner de Wat. Verhandl. der k. k. zool. bot. Ges. XI Band. liS6l0 3,300), 145 £. 16. Voltaggio, Pegli, San Quirico; assez commun dans les buis- sons, du 15 Juillet au 1.° Octobre. Gen. 38. Locusta (Fas.). 73. L. viridissima (F.) Ent. syst. II, 41, n. 32. Fisch. Fr. O. E., p. 251, t XIV, f. 5. Pe A. DUBRONY Commun partout; principalement dans les endroits humides, de la fin de Juin au milieu d’Aout. Gen. 39. Saga (Cuarp.). 74. S. serrata (Fabr.) Ent. syst. II, 43, 37. (Locusta). Fisch. ar. (Oo pai XI 0. Voltaggio; montagnes humides et garnies de buissons, envi- ron 700% s. m., très rare; j'ai trouve la femelle seule du 5 au 12 Aoùt. Fam. VII. GRYLLIDAE (LatR., SERV.). Gen. 40. Gryllotalpa (Lartr.). 75. G. vulgaris (Latr.) Gener. Cr. et Ins. Ill, 95. See ines Oh VE Oy IOUS i IDS aS Commun partout pendant tout l’été. Gen. 41. Lridactylus (Ottv.). 76. T. variegatus (Illig.) (in litt.) — Charp. Hor. Ent., p. 84, RIZZO, i Rischi a) Wiese det, IC: Observé a la Spezia, 2 ’embouchure d’un torrent par M." le Marquis Jacques Doria. Je n'ai pas trouvé moi méme cette espéce. Gen. 42. Nemobius (SEeRv.). 77. N. sylvestris (Fab.) Ent. syst. II, 33. 18 9. (Acheta). Misch, Wir; V0 E pala Voltaggio; très commun dans les bois, presque toute l'année; je l’ai cherché en vain sur le littoral méditerranéen. ORTHOPTERES DE LIGURIE pa 78. N. lineolatus (Brullé) Hist. nat. IX, 1835, p. 179. — hirticollis (L. Dufour) Recherches anat. et phys. sur les Orth. Mém. de l’Acad. des sc. t. VII, 1841, p. 327, adnot. n. 4. ~ Fisch. fr.-O. E., p.-184. Mesh rare ef n localisé; du 18 Aout au 10 Sestonbini Vit dans le lit des torrents, sous les pierres humides, tout au bord de l’eau. Il est trés difficile a saisir, saute très vite et trés loin et se réfugie de suite dans les trous de la rive d’où il est impossible de le faire sortir. Il nage aussi trés facilement et avec beaucoup de rapidité. Jai été assez heureux pour pouvoir établir par Festina d'un certain nombre d’exemplaires vivants l’identité des Grillus lineo- latus (Brullé) et hirticollis (Léon Dufour). La description de.ce dernier est trés philosophique et très exacte; celle de Biullé au contraire se base présque uniquement sur des taches ou: des couleurs qui disparaissent après la mort de l’insecte. Il était donc absolument nécessaire d’étudier ce dernier sur -le-vif pour- resoudre la question Do bai le Docteur Fischer de Fribourg. 79. N. Heydenil (Fisch. fr.) 0. Ep 185. Q. --Yersin, A. S. E. F. 1857. Pegli; bord des torrents; du commencement de Juin au 8 Juillet, sur les herbes et les joncs; assez rare et trés localisé. Gen. 43. Liogryllus (Savss.). 80. L. campestris (L.) Syst. nat. I. 2. p. 695, 13. (Acheta). Mibiseh. Str Ov keep. is. Commun partout du 15 Mai au commencement de Juillet. 81. L. bimaculatus (de Geer) Mém. Ins. IV, 1773, 521; 4; t. 43, fig. 4, 9. — (capensis) (Fab.) Ent. syst. II, 31, 9. (Acheta). Fisch. fr. O. E., p. 182. (Gryllus capensis). Camporosso, près de Ventimiglia; en Septembre. Recolte par Mr J. B. Spagnolo. Je n°ai pas trouvé moi méme cette espéce. DA A. DUBRONY Gen. 44. Gryllus (Linné). 82. G. desertus (Pallas) Iter. App. n. 33. — G. melas (Charp.) Hor. ent. p. 81 (Acheta). Fisch. fr. O. E., p. 177. (Gryllus melas). Voltaggio; se trouve sous les pierres, dans les près, du 12 Mai au commencement de Juin. Assez rare. 83. G. burdigalensis (Latr.) Hist. nat. XII, 124, n. 3. Fisch. fr. O. E., p. 175. Var. A. Cerysi (Serv.) Hist. nat., p. 342, n. 18. San Quirico, Voltaggio, Pegli, Ventimiglia, Génes, bord de la mer, des premiers jours de Juin au milieu de Juillet; com- mun. La variété parfaitement ailée est commune et vit avec le type; jen ai trouvé un individu le soir au 2.° étage d’une maison; il s'envolait avec facilité au moment où j allais le saisir. Gen. 459. Gryllomorphus (F1,.). 84. G. dalmatinus (Ocskay), Nov. Act. nat. Cur. XVI, Il. 1833, 959. Fisch. fr. O. E., p. 173. (Gryllus apterus). Sauss. Mel. Orth. V, 2, p. 449 — XXIV f. 1 a 5. Voltaggio, Pegli, San Quirico, assez commun. Se tient sous les pierres dans les endroits humides, du 15 Aoùt au milieu d’Octobre. On rencontre fréquemment cette espéce dans les mai- sons ou elle parait remplacer le Gryllus domesticus que je n'ai jamais vu en Ligurie. Gen. 46. Arachnocephalus (Cosra). 85. A. Yersini (Sauss.) Mél. Orthopt. V fasc. 1877, p. 479, pl. 15, fig. XXVII (1 9, 2, 3 détails). J'ai trouvé a Pegli, le 22 Septembre une femelle de cette curieuse espéce, sur les branches basses d’une bruyére, au ORTHOPTERES DE LIGURIE La bord d'un bois de pins, dans un endroit très chaud et très pierreux. Parait étre trés rare. Gen. 47. Oecanthus (Serv.). 86. Oe. pellucens (Scop.) Ent. Carn. (1763) p. 32. Wiseh. fr. O. E., pried, ts, fi 14. Très commun partout sur les plantes et arbustes où il vit trés caché. De la fin d’Aout a la fin d’Octobre. R. GESTRO. — Contribuzioni allo studio dei Cetonidi della regione Austro-Malese. Lo scopo della presente nota é di rettificare qualche errore commesso da me e dal signor J. Thomson a proposito di al- cuni Cetonidi e di pubblicare nello stesso tempo una nuova specie del genere Lomaptera. Sotto il nome di Lomaptera amberbakiana il sig. J. Thomson descrive (1) una specie proveniente da Amberbaki (Nuova Guinea settentrionale). Il signor H. Deyrolle l’ha confrontata col tipo della Lomaptera papua, Guér., esistente nel Museo di Parigi e ha constatato l'identità delle due specie. Egli ha avuto la gen- tilezza di inviarmene un esemplare e gliene sono molto grato, perchè con esso ho potuto rilevare: 1.° Che la Lomaptera papua citata da me in due successive pubblicazioni (?) non è la papua, ma invece una specie nuova, della quale faccio seguire la descrizione. 2.° Che la mia Lomaptera chloris (3) si deve riferire, come la amberbakiana di Thomson, alla papua di Guérin. (1) Bulletin des Séances de la Société Entomologique de France, 1877, n.° 24, p. 253. (Séance du 26 Décembre 1877). (?) Enumerazione dei Cetonidi raccolti nell’ Arcipelago Malese e nella Pa- puasia dai sigg. G. Doria, O. Beccari e L. M. D'Albertis (Annali del Mus. Civ. di Genova, VI, 1874, p. 501). — Appendice all’ enumerazione dei Cetonidi rac- colti nell’ Arcipelago Malese e nella Papuasia dai sigg. G. Doria, O. Beccari e L. M. D’ Albertis (loc. cit., IX, 1876, p. 102. (3) Diagnosi di alcune nuove specie di Coleotteri raccolte nella regione Austro-Malese dai sigg. Dott. O. Beccari, L. M. D’ Alberbis e A. A. Bruijn (loc. cit., VIII, 1876, p. 516). — Appendice all’ enumerazione dei Cetonidi, ecc. (loc. cit., IX, 1876, p. 100). CETONIDI 27 Lo sbaglio nel quale sono incorso non é tanto grave quando si consideri che io non avevo altro mezzo di determinazione fuorchè la Monografia di Gory e Percheron, colle sue cattive. figure e le descrizioni molte volte insufficienti; ma mi pare meno perdonabile quello del signor J. Thomson, il quale, trovandosi sul posto, aveva tutta l’ opportunità di paragonare la sua specie al tipo di Guérin. Pertanto la Lomaptera papua ha i seguenti sinonimi: Lomaptera papua (Guerin). Cetonia papua, Guér., Voyag. de la Coquille, Zool. Vol. II, p. 91, t. 3, f. 11. — Boisd., Faune Entom. de l’Océanie, p. 224. Lomaptera papua, Gory et Perch., Mon. Cet. p. 308, t. 60, f. 4. —Burm., Handb. III, p. 315. — Wallace, Trans. Ent. Soc., 3.* Ser., IV, 1868, p. 544. — Mohnike, Archiv f. Naturg., 1871, estr. p. 37. Lomaptera chloris, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VIII, 1876, p. 516; IX, 1876, p. 100. Lomaptera amberbakiana, Thoms., Bull. des Séances de la Soc. Ent. de France, 26 Déc. 1877, n.° 24, p. 253. Il Museo Civico possede due esemplari della LZ. papua; una femmina raccolta dal Dott. Beccari a Andai (Nuova Guinea set- tentrionale) nel Dicembre 1875, ed un maschio di Amberbaki. Wallace l'ha raccolta a Waigheu. Per le affinità della L. papua colle altre specie, rimando il lettore alla mia noticina pubblicata nel Vol. IX di questi Armali a pag. 102. Lomaptera Doriae, n. sp. Lomaptera papua, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874, p. 501. — IX, 1876, p. 102. Viridis, nitida, elytrorum disco flavescente; processu mesosterni compresso, apice fere truncato, subtus carinulato; pygidio conoideo. A. Tibiis anterioribus inermibus, abdomine obsolete sulcato. Q. Tibiis anterioribus dente parvo armatis, abdomine haud sul- cato, pygidu basi lateraliter compressa. Long. 30; lat. inter humeros 14 3/, mill, 28 R. GESTRO L. Beccarii affinis, a qua corpore magis elongato, humeris haud dilatatis, ac forma mesosterni pygidique diversa, praecipue dis- crepat. Hab. Andai et Hatam (Nova Guinea sept.). Di forma piuttosto allungata e d’un verde chiaro, il quale si sfuma sul disco degli elitri in un giallo-verdastro, lasciando verde la sutura. Clipeo giallo-bruno all’ apice dei suoi lobi; questi sono coperti di piccoli punti abbastanza stipati e regolari, che vanno dira- dandosi e quasi scomparendo totalmente sul vertice. ‘Il protorace è convesso, arrotondato sui lati, col lobo mediano posteriore molto sporgente in addietro e arrotondato all’ apice. I lati sono costeggiati da una linea leggermente impressa, presso la quale la punteggiatura è più fitta. Essa si compone di punti irregolari, i quali a misura che si avvicinano al centro del disco impiccioliscono in modo da diventare quasi invisibili; solo la estrema parte del lobo mediano ne è affatto sprovvista. Lo scu- detto è invisibile. Gli elitri alla base sono più larghi del protorace e vanno gra- datamente e leggermente ristringendosi fino all’ apice che è ar- rotondato. Sono alquanto convessi colla sporgenza omerale ed una gibbosità apicale non molto pronunziate; la sutura è spor- gente nel terzo posteriore e termina all’apice in una piccola spina, presso la quale il margine posteriore si fa sinuoso. Il mar- gine laterale presenta una sinuosità marcata dietro gli omeri. La superficie è punteggiata a cominciare presso la base; ma i punti presto degenerano in striole trasverse, dapprima corte e isolate, quindi lunghe e intricate l’ une colle altre, più forti sull’apice e sulla metà posteriore del margine laterale. Nella femmina la porzione di base liscia è maggiore. Il corpo inferiormente è puntato-striolato sui lati del petto, i quali sono rivestiti di lunghi peli rossastri. I segmenti addomi- nali sono forniti di punti setuliferi. L'apofisi del mesosterno è robusta, diretta obliquamente dal- l alto al basso e dall’indietro in avanti, compressa, coll’ apice CETONIDI 29 quasi troncato ed una carena piccola, ma molto evidente, alla sua parte inferiore. i Il pigidio è di forma conica e trasversalmente striolato; nella femmina è compresso ai lati della base. Femori, sopratutto gli anteriori e i mediani, ornati inferior- mente di peli lunghi rossastri. Tibie anteriori della femmina con un dente poco marcato sul margine esterno; quelle del maschio inermi. La Lomaplera Doriae è affine alla Beccarà, però ha il proto- race più stretto in addietro e gli elitri meno larghi alla base; manca della dilatazione del margine omerale dell’ elitro, carat- teristica della Beccarà; ha l’apofisi mesosternale conformata SAR Apofisi mesosternale A pofisi mesosternale della L. Doriae. della Z. Beccarit. tutt’ affatto diversamente, ed il pigidio a forma di cono più lungo e a base più stretta e non foveolato inferiormente nella femmina. Questa nuova specie proviene dalla Nuova Guinea settentrio- nale e siamo debitori dei nostri esemplari ai signori O. Beccari, L. M. D'Albertis e A. A. Bruijn. Tre furono raccolti a Hatam, presso il Monte Arfak, ed uno a Andai, nel 1875. Lomaptera Albertisii, Gesrro. Lomaptera Albertisii, Gestro, Petites nouvelles entomologiques, I, n. 107, 1.° Sept. 1874, p. 427. — Ann. Mus. Civ. Genova VI, 1874, p. 499; IX, 1876, p. 94. Lomaptera fuscipennis, Kirsch, Mittheil. k. zoolog. Mus. Dresden, II Heft, 1877, p. 142. La Lomaptera fuscipennis, Kirsch, è evidentemente sinonimo di L. Albertisii, Gestro. È certo che il signor Kirsch nello stu- diare le Lomaptera raccolte dal Dott. A. B. Meyer nella Nuova 30 R. GESTRO Guinea, aveva a sua disposizione uno scarso materiale di con- fronto, altrimenti non avrebbe detto che la sua nuova specie è affine alla pu/la, Billb. ed anzi senza dubbio avrebbe rimarcato che le L. pulla, timoriensis, agni, Higginsii, striata e Mohnikii particolari alla regione Orientale, formano un gruppo staccato da tutte le altre (!). L’ unica specie alla quale si possa ravvici- nare l’A/bertisti è la punctata, Montrouz. dell’ Isola Woodlark. Ischiopsopha pulchripes (THoxson). Lomaptera pulchripes, Thoms., Bulletin des Séances de la Société Entomologique de France, 1877, n.° 10, p. 115. (Séance du 23 Mai 1877). Ho ricevuto un esemplare di questa specie dal sig. H. Deyrolle, e trovo che essa va riferita alle Ischiopsopha (?), perchè è for- nita delle zone stridulanti e di tutti gli altri caratteri distintivi di questo genere. A quanto pare il signor J. Thomson non sa che gli Annali del Museo Civico di Genova contengono più d’ una memoria sulla Fauna Entomologica della Terra dei Papua e regioni circostanti, e mi fa meraviglia che egli non conosca questa pubblicazione perché essa viene distribuita ai principali Istituti Scientifici del mondo ed esiste anche nella Biblioteca della Società Entomolo- gica di Francia, di cui egli è membro. Si direbbe pure che egli ignora ciò che il signor D. Sharp pel primo ha osservato rela- tivamente agli organi di stridulazione di questi Cetonidi (3), poi- chè nella descrizione della sua Lomaptera pulchripes, nella quale sono molto marcati, non ne parla affatto. . Digenethle caelata (Gestro). Schizorhina caelata, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874. p. 510. Digenethle ramulosipennis, Thomson, Bulletin des Séances de la So- ciété Entomologique de France, 1877, n.° 23, p. 247. (Séance du 12 Décembre 1877). ‘ (!)-Vedi: Ann. Mus. Civ. Genova IX, 1876, p. 93. - (2) R. Gestro. Enumer. dei Cetonidi ecc. (Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874, p. 494, con figure, pp. 496, 497). i (3) The Entomologist’s monthly Magazine, Vol. XI. Nov. 1874, p. 136. CETONIDI sl Il sig. Thomson, non conoscendo le mie memorie sui Cetonidi Malesi e Papuani, ba descritto come nuova. questa specie che io avevo già pubbiicato fin dal 1874. Egli la riferisce ad un nuovo. genere, che ha diritto di esistere, se si ammettono le Hemipharis, le Eupoecila e gli altri smembramenti del genere Schizorhina. Del resto .il valore che si assegna ad un genere varia sovente a seconda del modo individuale di sentire delle persone e non esiste un metodo convenzionale per decidere, nella maggior parte dei casi, se si tratti di un genere o di un sotto- genere. La patria della Digenethle caelata indicata dal signor Thomson è Amberbaki; l’unico esemplare del Museo Civico fu raccolto a Andai. Dal Museo Civico, 3 Febbraio 1878. PRODROMUS ORNITHOLOGIAE PAPUASIAE ET MOLUCCARUM AUCTORE JHOMA PALVADORIO —__ V. ACCIPITRES. Accipitrum species 54 in Moluccis et Papuasia vivunt, ubi D’Albertisius, Beccarius et Bruijnii venatores 242 specimina col- legerunt ad species 38 pertinentia, quarum 10 novae quidem erant, hasque aut ego, aut D’Albertisius mecum antea descripsit (1). Karum duae ad duo nova genera pertinent, quorum unum, Har- pyopsis, ad Americana proxime accedit genera, quae sunt Thra- saetus et Morphnus, alterum vero cum Africano genere, cui Urotriorchis nomen est, congruere videtur. — Harpyopsis, Megatriorchis et Henicopernis genera sola sunt, quae in Papuasia tantummodo inveniuntur; caetera Papuasiae communia sunt cum Moluccis, neque in regione, quam Austra- lianam proprie dicimus, atque Indica desunt, quin et latius pa- tere videntur. (4) Hae sunt species novae: Harpyopsis (nov. gen.) novae guineae, Salvad. (D'Albertis). Meyatriorchis (nov. gen.) doriae, Salvad. & D’Alb. (D’Aldertis). - Urospizias melanochlamys, Salvad. (Beccari, Bruijn). » albiventris, Salvad. (Beccari). » etorques, Salvad. (D’Albertis, Beccari, Bruijn). » misoriensis, Salvad. (Beccari). Circus spilothorax, Salvad. & D'Alb. (D’A Wdertis). Scops beccarii, Salvad. (Beccari). i Ninox dimorpha, Salvad. (D'Albertis). 10. » assimilis, Salvad. & D’Alb. (D’Alvertis). Descriptus praeterea fuit a me Urospicias spilothorax (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 900, sp. 1, 1875), quem nunc inniti opinor SPeesmini uo U. poliocephati (Gray) non omnino adultis. por OH ID Ù the > ee) ee PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 33 Hoc autem est in primis notatu dignum, nimirum in Nova Guinea esse Machaerorhamphum alcinum, Westerm., qui antea tantum in Malacca inventus fuerat. Fam. FALCONIDAE. 1, Limnaetus gurneyi (G. R. Gr.), P. Z. S. 1860, p. 342, pl. 169 (jun.). Hab. in Batcian (Wallace, Bernstein); Ternate (Bernstein, Bruijn); Halmahera (von Rosenberg, Bruijn); Waigiou (Wallace); Salvatti (von Ro- senberg); Nova Guinea prope Sorong (von Rosenberg); Jobi (Beccari); Aru (von Rosenberg, Mus. Vindob., Beccari) ('). : : : Specim. 5. 2. Neopus malayensis (Reinw..in Temm.), Pl. Col. 117 (1824). Hab. in Java (Reinwardt, Gevers); Sumatra (S. Miiller, Duvaucel); Borneo (Doria & Beccari); Malacca (Mus. Waldeni); Tenasserim (Blyth, Jerdon); India (Jerdon); Ceylon (Kelaart, Layard, Holdsworth); Ternate (Bernstein, Bruijn); Halmahera (Bruijn); Celebes (von Rosenberg, van Duyvenbode); ? Sulla (G. ER. Gray) . TAN 3 : Specim. 2. 3. Cuncuma leucogaster (Gm.), Syst. Nat. I, p. 257, n. 43 (1788). Hab. in India (Jerdon); Ceylon (Kelaart, Holdsworth, Legge); Burmah (Jerdon); Siam (Finlayson); ? Hainan (Swinhoe); Insulis Philippinis (Cuming, von Martens, Layard); Nicobar (Blyth, Davison, Ball); Andaman (Blair, Ramsay); Laccadive (Hume); Malacca (Wallace); Sumatra (Raffles, S. Miil- ler); Java (Kuhl & van Hasselt); Timor (S. Miiller); Celebes (Forsten, Wallace); Buru (Hoedt); Kelang (Hoedt); Ceram (Hoedt) ; Halmahera (Wal- lace, Bruijn); Obi (Bernstein); Batcian (Wallace); Ternate (Bernstein); Raou (Bernstein); Moor (Bernstein); Nova Guinea, Lobo (S. Muller), So- rong (Bruijn), Pulo-Hum (Beccari), Emberbaki (D’Aldertis), prope sinum Hall (D’Alvertis); Insula Yule (D’Aldertis, James); Ins. Kei (von Rosenberg); (1) Pelzelnus (Verh. z. b. Gesell. Wien, 1872, p. 426, n. 2) memorat generis Spizaeti (potius Limnaeti) specimen, quod ad Spizaetum lanceolatum, Temm. & Schleg. refert; nec Sharpeus (Cat. Accipitr. p. 271), neque Gurneyus (Jdis, 1877, p. 424) insulas Aruanas inter loca, in quibus Limnaetus lanceolatus vivit, memorant; in Museo Vindoboniano specimen a Pelzelnio memoratum invenire non potui, sed Pelzelnus ipse mihi confirmavit locum memoratum minime certum esse. Limnaetus lanceolatus videtur in insulis Celebes et Sulla tantum habitare. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (12 Febbraio 1878). 3 34 T. SALVADORI Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Beccari); Nova Hibernia (Lesson); Ins. Salomonis (Ins. Sanctae Isabellae et in Ins. Cacatuarum) (Brenchley); Ins. Ludovicianis (Mac Gillivray); Ins. Freti Torresii (Mac Gellivray); Nova Hollandia (Gould); ? Nova Zealandia (Gould); ? Ins. Societatis amicorum (G. R. Gray) : : : Mt ca È : : A Specim. 22. 4. Pandion leucocephalus, Gould, P. Z. S. 1837, p. 138. Hab. in Nova Hollandia (Gould); Ins. Pinorum (Forster); ? Nova Hi- bernia (Brown); Ins. Echiquier (Hartlaub) ; Ins. Freti Torresii (G. R. Gray); Ins. Yule (James); Nova Guinea (Wallace); Sorong (D'Albertis); Mafor (von Rosenberg, Beccari); Manem (Meyer); Salvatti (Bruijn); Waigiou — (Bruijn); ? Misol (Wallace); Ins. Aru (von Rosenberg, Beccari); Ceram (Forsten); Halmahera (Finsch, Bruijn); Ternate (Bernstein); Batcian (Bern- stein); Motir (Bernstein); Morty (Bernstein); Celebes (von Rosenberg, Meyer); Sanghir (von Rosenberg, Hoedt); Siao (van Duyvenbode) . Specim. 9. 5. Butastur indicus (Gm.), Syst. Nat. I, p. 264, n. 68 (1788). Hab. in Sina (Swinhoe); Japonia (Stebold); Ins. Philippinis (Dussumier, Cuming); Tenasserim (Blyth); Burmah (Hume); Malacca (Hyton); Borneo (Mus. Brit.); Labuan (Ussher); Java (Latham); Celebes (von Rosenberg, Riedel, Bruijn); Sanghir (von Rosenberg); Siao (Hoedt); Halmahera (von Rosenberg, Bernstein); Ternate (Bruijn); Morty (Bernstein); Salvatti (Bern- stein) : 3 ; : È 5 2 ; 7 4 : Specim. 1. 6. Haliastur girrenera (Vieill.), Gal. Ois. I, p. 31 (syn. emend.) pl. 10 (1825). Hab. in Nova Hollandia (Vieillot, Gould, etc.); Ins. Freti Torresii (Mae Gillivray); Ins. Ludovicianis (Mac Gillivray); Nova Hibernia (Lesson, Huesker, ? Brown); Ins. Yule (D’Albertis); Nova Guinea meridionali ad sinum Hall (D'Albertis, James), et ad flumina Fly & Katau (D'Albertis); in Nova Guinea septentrionali, Dorei (Lesson, Wallace, Bruijn), Has (Beccari); in Nova Guinea occidentali, Sorong (Beccari), Lobo (S. Muller); Mafor (von Rosenberg); Salvatti (von Rosenberg, Bruijn); Batanta (Bec- cari); Waigiou (Wallace, Bernstein, Bruijn); Guebéh (Bernstein); Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Beccari); Ins. Kei (von Rosenberg); Goram (von Rosenberg); Batcian (Wallace, Bernstein); Halmahera (Bernstein, Bruijn); Ternate (Wallace, Bernstein, Beccari); Tidore (Bernstein). Specim. 27. var. ambiguus, Briggem., Abh. nat. Ver. Brem. V, p. 45, DNTOR(ISTO)! PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 35 Hab. in Celebes (Wallace, von Rosenberg); Buru (Wallace, Hoedt) ; Amboina (Wallace, von Rosenberg, Beccari); ? Pulo-Pandjang (Ceramaout) (von Rosenberg) . : 5 > 5 : : : È Specim. 0. 7. Haliastur sphenurus (Vieill.), N. D. XX, p. 564 (1818). Hab. in Nova Hollandia (Vigors & Horsfield, Gould, ete.); Nova Cale- donia (Gurney, Verreaux & Des Murs); Insula Yule (D’Alvertis); Nova Guinea meridionali ad Flumina Fly & Katau (D’Albertis). Specim. 3. 8. Milvus affinis, Gould, P. Z. S. 1837, p. 140. Hab. in Nova Hollandia (Gould); Ins. Yule (D'Albertis); Timor (S. Miil- ler, Wallace); Celebes (S. Miiller, Bernstein); ? Sumatra (S. Miiller); Te- nasserim (Hume); India (Gurney) . ; - c - x Specim. 6. 9. Henicopernis longicauda (Garn.), Voy. Coq. Zool. I, pt. 2, p. 588, pl. 10 (1828). Hab. in Nova Guinea, Dorei (Garnot & Lesson, Wallace, Bruijn), Andai (Meyer), Mansinam (Brun); Nova Guinea meridionali ad Flumen Fly (D'Albertis); Salvatti (Bruijn); Waigiou (Wallace, Bruijn); Misol (Wallace, Hoedt); Ins. Aru (von Rosenberg, Beccari); Misori (Beccari). Specim. 16. 10. Machaerorhamphus alcinus, Westerm., Bijdr. tot. d. Dierk. I, p. 29, pl. 12 (1848). Hab. in Malacca (Westerman, Pinwill); Malewoon (Tenasserim) (Hume); Nova Guinea meridionali prope Nicura (James) . : , Specim. 0. 11. Baza reinwardtii (Mull. & Schleg.), Verh. Nat. Gesch. Ned. overz. Bezitt. Zool. Aves, p. 35, pl. 5, f. 2 (nec fig. 1) (1839-1844). Hab. in Amboina (Miller & Schlegel, Wallace, Beccari); Ceram (Schlegel, Wallace); Buru (Wallace, Hoedt); Ins. Kei (von Rosenberg); Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Beccari); Nova Guinea, Dorei (Wallace, Bruijn), Andai (von Rosenberg); Sorong (Bernstein); Nova Guinea meridionali prope sinum Hall (James); Salvatti (Bernstein, Hoedt); Misol (Hoedt); Misori (von Rosenberg); ? Nova Hibernia (Brown) : : È Specim. 20. 12. Baza rufa, Schleg., Vog. Ned. Ind. Valkvog. pp. 41, 78, pl. 27, f. 4, pl. 28, f. 1-3 (1866). Hab. in Ternate (Reinwardt, Bernstein); Batcian (Wallace, Bernstein) ; Halmahera (Bernstein, Bruijn); Tidore (Bernstein, Bruijn); Morty (Bern- | stein) Specim. 2. 36 T. SALVADORI | 13. Falco peregrinus, Gm., Syst. Nat. I, p. 272, n. 88 (1788). Hab. in Europa, Africa, America, Asia; in Ins. Philippinis (Mus. Norvich); ? Borneo (Mottley); Bangka (Mus. Lugd.); ? Sumatra (Raffles); Java (Mus. Lugd.); Ternate (Bernstein); Ceram (') (von Rosenberg); ? Nova Hollandia (Mus. Lugd.) (?) . È 7 È ; : ; Specim. 0. 14. Hypotriorchis severus (Horsf.), Trans. Linn. Soc. XIII, p. 135 (1821). Hab. in India (Hodgson, Jerdon); Ceylon (Holdsworth); Ins. Philippinis (Cuming, Layard); Tenasserim (Blyth); Malacca (Jerdon); Java (Horsfield, Mus. Lugd.); Celebes (Wallace, van Duyvenbode, Beccari); Halmahera (Bernstein); Ceram (Moens) (*); Salvatti (Wallace) . 5 Specim. 2. 15. Hypotriorchis lunulatus (Lath.), Ind. Orn. Suppl. II, p. 13 (1801). Hab. in Nova Hollandia (Latham, Gould, etc.); Flores (Wallace); Am- boina (Forsten); Ceram (Forsten (4), Moens); Ternate (Bruzjn). Specim. 1. 16. Tinnunculus moluccensis, « Schleg.», Bp., Consp. I, p. 27 (1850). Hab. in Amboina (Hombron & Jacquinot, Forsten, Wallace, Hoedt); Ceram (Hoedt); Goram (Wallace, von Rosenberg); Halmahera (Wallace, Bernstein, Bruijn); Ternate (Forsten, Wallace, Bernstein, Beccari); Kaioa (Wallace); Tidore (Bernstein); Morty (Bernstein); Mareh (Bernstein); Bat- cian (Wallace, Bernstein); Celebes (Forsten, Wallace, von Rosenberg); Timor (S. Miiller, Wallace); Flores (Wallace, Semmelink); Lettie (Hoedt); Java (Horsfield, De Bocarmé); Borneo (Schwaner) . È Specim. 17. 17. Harpyopsis novae guineae, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 682 (1875). (4) Specimina duo, unum Ternatense, alterum Ceramense, in Museo Lugdu- nensi Batavorum servala, mihi videntur potius cum speciminibus Europaeis, quam cum Australianis nonnullis (F. melanogenys, Gould) convenire. (2) Specimina nonnulla Australiana, in Museo Lugdunensi Batavorum ser- vata, a speciminibus Europaeis non distinguenda. (3) Specimen Ceramense in Museo Lugdunensi Batavorum servatum sub no- mine F. lunulati, Lath. (N.° 11) ad H. severum (Horsf.) pertinet. (+) Falco religiosus, Temm., cujus specimen typicum in Museo Lugdunensi Batavorum inspexi, mihi videtur varietas nigra H. lunulati (Lath.). PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 37 x Hab. in Nova Guinea, prope Andai (D’Albertis), et in parte meridio- nali prope sinum Hall (D’Alvertis) . " : 2 È Specim. 3. 18. Megatriorchis doriae, Salvad. & D’ Alb., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 805 (1875). Hab. in Nova Guinea meridionali-orientali, prope sinum Hall (D’AI- Denti) a. è : . . 7 3 . 5 È Specim. 1. 19. Leucospizias leucosomus (Sharpe), Cat. Accipitr. p. 119 (1874). Hab. in Nova Guinea, Lobo (S. Miiller), Sorong (D’Aldertis), Dorei (von Rosenberg), Mansinam (Bruijn, Beccari), Monte Arfak (Bruijn); Mafor (von Rosenberg) . 4 a : : : : - 5 Specim. 4. 20. Urospizias albigularis (G. R. Gray), Ann. & Mag. N. H. (4) X, p. 327 (1870). Hab. in Ins. Salomonis (Sancti Cristoval) (Brenchley); Jobi (Meyer) (1). 21. Urospizias poliocephalus (G. R. Gray), P. Z. S. 1858, p. 170. Hab. in Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Bik, Beccari); Nova Guinea, Andai (von Rosenberg), Monte Arfak (Bruijn, Beccari); Sorong (D’ Alvertis); Salvatti (Wallace); Misol (Hoedt); Jobi (Beccari); ? Nova Hibernia (Brown). Specim. 6. 22. Urospizias hiogaster (S. Mull.), Verh. Nat. Gesch. Ned. overz. Bezitt. Land- en Volkenk. p. 110 (nota) (1839-1844). Hab. in Amboina (S. Miller, Wallace, Hoedt, von Rosenberg, Beccari); Ceram (Wallace, Moens) . : È 3 : 5 2 Specim. 1. 23. Urospizias misoriensis, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VIL, p. 904, sp. 3 (1875). Hab. in Misori (Beccari, Meyer) (?) 7 î : . Specim. 1. 24. Urospizias etorques, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 901, sp. 2 (1875). (1) Specimen a Meyero in Jobi collectum (Astur Meyerianus, Sharpe, Journ. Linn. Soc. Zool. XIII, p. 458, pl. 22, 1877) inspexi, eb censeo ad U. albigularem (Gray) pertinere. (2) Specimen juvene U. misoriensis, in Misori a Meyero collectum, vidi. 38 T. SALVADORI Hab. in Nova Guinea, Dorei (Wallace, Bruijn), Andai (Bruijn), Man- sinam (Bruijn), Monte Arfak (D’Alvertis); Sorong (D’Albertis) ; Salvatti (Wallace, Bruijn, Beccari); Jobi (Bruijn, Beccari); ? Mafor (von Rosenberg); ? Misol (Hoedt); Nova Guinea meridionali-orientali, prope Naiabui (D’Al- bertis); ? Nova Hibernia (Brown) —. 5 . 5 . Specim. 16. 25. Urospizias henicogrammus (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, p. 343 (juv.) (1). Hab. in Halmahera (Wallace, Bruijn); Morty (Wallace). Specim. 10. 26. Urospizias albiventris , Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 973, sp. I. (1875). Hab. in Ins. Kei (von Rosenberg, Beccari) . È ‘ Specim. 2. 97. Urospizias griseogularis (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, p. 343. (). ° Hab. in Batcian (Wallace); Halmahera (Wallace, Bruijn); Ternate (Wallace, Bruijn); Morty (Wallace); Obi (Mus. Lugd.); Guebéh (Mus. EGE ee AB Vos at Rito 7 z 0 RMS pecinigo: 28. Urospizias torquatus (Cuv. in Temm.), Pl. Col. 43 (1823) (5). Hab. in Timor (Temminck, S. Miller, Wallace); Samao (S. Miller); Sumbava (Forsten); Flores (Wallace, Semmelink); Java (?) (Bote, Mus. Lugd.); Nova Hollandia (Peron); in parte occidentali et septentrionali Novae Hollandiae (Gould); ad Caput York (Gould, D'Albertis); Insula Yule (D’Albertis); in Nova Guinea meridionali (James), prope sinum Mo- resby (Stone); Waigiou (Wallace); Buru (?) (Wallace) î Specim. 7. 29. Urospizias melanochlamys, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 905, sp. 4 (1875). Hab. in Nova Guinea, Monte Arfak (Beccari, Bruijn) . Specim. 2. (4) Specimen typicum Asturis henicogrammi, Gray, procul dubio est avis juvenis Accipitris muellerii, Wall. (P. Z. S. 1875, p. 475). (*) Accipiter aéquatorialis, Wall. (P. Z. S. 1865, p. 474), similis Asturi griseo- gulari, Gray, sed minor, meo quidem judicio, mas est hujus speciei. (8) Astur cruentus, Gould (P. Z. S. 1842, p. 113) mihi videtur, ex Wallacei quoque sententia (Ibis, 1868, p. 11), aequalis 7. torguato, Cuv.; specimina in Nova Guinea meridionali collecta cum speciminibus Timoriensibus et cum specimine typico Nisi australis, Less. (Tr. d’Orn. p. 61, ex Nova Hollandia, Peron) omniro conveniunt. PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 39 30. Tachyspizias soloensis (Horsf.), Trans. Linn. Soc. XIII, p. 137, sp. 6 (1821). Hab. in Java (Horsfield, Boie, Reinwardt, Kuhl & van Hasselt, Diard); Sumatra (Rafies, Duvaucel, Wallace); Malacca (Wallace); Ins. Nicobar (Zelebor teste Pelzeln); Sina (Swinhoe); Ins. Philippinis (Cuming, Mus. Brit.); Sanghir (Hoedt, von Rosenberg); Siao (Hoedt); Celebes (Forsten, Wallace, Bruijn); Ins. Sulla (Bernstein, Hoedt); Halmahera (von Rosenberg); Ternate (Bruijn); Batcian (Wallace); Morty (Bernstein); Gagie (Bernstein); ? Nova Guinea (Wallace) . E ; : È : | Specim. 1. 31. Accipiter cirrhocephalus' (Vieill.), N. D. X, p. 829 (1817). Hab. in Nova Hollandia (Latham, Gould, etc.); Nova Guinea, Mansinam (Beccari), prope sinum Moresby (Stone); Salvatti (Bruijn); Jobi (Meyer). Specim. 2. 32., Accipiter erythrauchen, G. R. Gray, P. Z. S., 1860, p. 344. Hab. in Halmahera (Wallace); Morty (Wallace (1), Bernstein); Batcian (Bernstein). 7 ; » 5 È : ‘ : : Specim. 0. 33. Accipiter rubricollis, Wall., P. Z. S., 1862, p. 19, 21, pl. 4. Hab. in Buru (Wallace); Ceram (Forsten, Hoedt) . : Specim. 0. 34. Circus spilothorax, Salvad. & D’Alb., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 807, sp. 8 (1875). Hab. in Ins. Yule (D’Albdertis) È 7 - ; P Specim. 1. Fam. STRIGIDAE. 35. Scops magicus (S. Miull.), Verh. Nat. Gesch. Ned. overz. Bez. Land- en Volkenk. p. 110 (nota) (1839-1844). Hab. in Amboina (S. Muller, Beccari); Ceram (Wallace); ? Aru (von Rosenberg) (?). s . È i ; A 3 ; ; Specim. 6. (') Ad hanc speciem referendum existimo specimen juvene, in insula Morty a Wallaceo collectum, quod ipse Wallaceus dubie (Ibis, 1868, p.7) et Sharpeus (Cat. Accipitr. p. 145, specim. c) ad Accipitrem rubricollem, Wall. referunt. (2) In Museo Lugdunensi Batavorum duo generis Scopidis specimina servata sunt, quae in Insulis Aruanis a Rosenbergio collecta dicuntur; unum adul- tum speciminibus rufis Amboinensibus S. magici valde simile, sed minus, est. 40 T. SALVADORI 36. Scops leucospilus (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, p. 344. Hab. in Batcian (Wallace); Halmahera (Wallace, Bernstein, Bruijn); Buru (Wallace, Bruijn) (!) . 4 : : 5 3 : Specim. 14. 37. Scops morotensis, Sharpe, Cat. Strig. p. 75, pl. VII, f. 1 (1875). Hab. in Morty (Wallace); Ternate (Beccari, Bruijn) . Specim. 4. 38. Scops beccarii, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 906, sp. 5 (1875). Hab. in Misori (Beccar?) . = We aes ; : : ‘ Specim. 1. 39. Ninox teomacha (Bp.), Compt. Rend. XLI, p. 654 (1855). Hab. in Nova Guinea, prope sinum Tritonis (Bonaparte), Andai (von Rosenberg, Bruijn, Beccari, Meyer); Misol (Hoedt); Waigiou (Beccari). Specim. 4. 40. ? Ninox scutulata (Raffl.), Trans. Linn. Soc. XIII, p. 280 (1822). Hab. in Ternate (*?) (von Rosenberg); Celebes (von Rosenberg). Specim. 0. 41. Ninox assimilis, Salvad. & D’Alb., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 809, sp. 9 (1875). Hab. in Nova Guinea meridionali-orientali ad Montem Epa (D’Alvertis). Specim. 2. 42. Ninox rufistrigata (G. R. Gr.), P. Z. S. 1860, p. 344. Hab. in Halmahera (Wallace, Bernstein) 5 : 2 Specim. 0. 43. Ninox dimorpha (Salvad.), Ann. Mus. Civ. Gen. VI, p. 308 (1874). Hab. in Nova Guinea prope Sorong (D'Albertis) . 3 Specim. 1. (1) Scops bouruensis, Sharpe (Cat. Strig. p. 73, pl. VII, f. 2, 1875) mihi videtur a S. leucospito (Gray) non satis diversus. (?) Specimen unicum in Ternate a Rosenbergio collectum, et in Museo Lug- dunensi Batavorum servatum, cum speciminibus Celebensibus congruit, sed nescio utrum revera ad N. scutulatam (Raffl.) referendum sit, an ad speciem aliam affinem, PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 41 44. Ninox jacquinoti (Hombr. in Bp.), Consp. I, p. 42 (1850). Hab. in Insulis Salomonis (Hombron & Jacquinot) 2 Specim. 0. 45. Ninox humeralis (Hombr. & Jacq. in Bp.), Consp. I, p. 40 (1850). Hab. in Nova Guinea (Hombron & Jacquitot), Dorei (Bruijn), Andai (Bruijn); Waigiou (Bernstein) (’) . è j : : : Specim. 4. 46. Ninox aruensis (Schleg.), Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 329 (1866). Hab. in Insulis Aru (von Rosenberg) 7 ; 7 : Specim. 0. 47. Ninox odiosa, Sclat., P. Z. S. 1877, p. 108. Hab. in Nova Britannia (Brown, fechas) te 0 Speen: 48. Ninox salomonis, Sharpe ts Zs.) 1Si0n pe Gola ple oe. Hab. in Insulis Salomonis (Mus. P. L. Sclaterii) . . . Specim. 0. 49. Ninox hypogramma (G. R. Gr.), P. Z. S. 1858, p. 344. _ Hab. in Batcian (Wallace, Bernstein); Halmahera (Wallace, Bernstein, Bruijn); Ternate (von Rosenberg) 7 é ; 5 3 Specim. 10. 50. Ninox variegata (Quoy & Gaimard), Voy. Astrol. Zool. I, p. 166, pl. 1, f. 2 (1833). Hab. in Nova Hibernia (Quoy & Gaimard) . i ; Specim. 0. 51. Ninox squamipila (Bp.), Consp. I, p. 41 (1850). Hab. in Ceram (Forsten, Wallace); Misol (?) (von Rosenberg). Specim. 0. 52. Ninox hantu (Wall.), P. Z. S. 1863, p. 22. Hab. in Buru (Wallace, Hoedt) . . : ; : Specim. 0. (!) Noctua fransenii, Schleg. (Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 256)certe a N. hu- merati (Hombr. & Jacq.) non diversa, (2) Ninox novae britanniae, Ramsay (Pr. Linn. Soc. N. S. W. 1877, p. 104) forsan a N. odiosa, Sclat. non diversa (Conf. Ibis, 1877, p. 483) 42 Ts SALVADORI 53. Strix tenebricosa, Gould, P. Z. S. 1845, p. 80. Hab. in Nova Hollandia (Gould); Nova Guinea, prope Andai (Meyer). Specim. 0. 54. Strix delicatula, Gould, P. Z. S. 1836, p. 140. Hab. in Nova Hollandia (Gould); Nova Guinea meridionali prope sinum Moresby (Ramsay, Stone) . ; 7 5 SALLE ; Specim. 0. Scripsi Augustae Taurinorum, die decima Jan. 1878, a a CATALOGO DELLE FORMICHE ESISTENTI NELLE COLLEZIONI DEL MUSEO CIVICO DI GENOVA Lo nemica fARLO E MERY INSEGNANTE NELLA R. UNIVERSITÀ DI NAPOLI PARTE SECONDA (1). Formiche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in Africa e in Asia. Questa parte delle Collezioni del Museo è ricca soprattutto di specie italiane tra le quali quelle recate dalla Sardegna dal Dott. R. Gestro; comprende inoltre le formiche provenienti dal viaggio del March. G. Doria nella Persia e quelle raccolte in Tunisia dail’ Abdul-Kerim, e dalla spedizione della Società Geo- grafica Italiana ecc. ecc. In due estese note ho descritto le varietà a me conosciute dell Aphaenogaster barbara e dell’ A. testaceo-pilosa, delle quali specie, riunendo le raccolte del Museo con le proprie, mi trovava avere sott’ occhio importanti materiali. Napoli, Aprile 1877. (1) Vedi: Annali del Museo Civico di Genova, Vol. IX, p. 363. 44 C. EMERY 1. Camponotus maculatus F. Tunisia, Kéruan (Kerim); 8. 2. C. sylvaticus Ol. Sicilia (Hmery), Tunisia, Gabes, Nefzaua, Is. di Gerba (Anti nor); 99. var. variegatus Sm., Tunisia, Tozer, Kéruan (Kerim) Oasi di Nefzaua, Metonia (Antinori); $9. 3. C. aethiops Latr. Piemonte (Ghiliani), Lugano (Sichel), Voltri (Doria), Culagna (Kerim), Sardegna, Lanusei (Gestro); 89 A. 4. C. micans Nyl. Tunisia, Tunisi, Gafsa (Kerim); 3. 5. C. ligniperdus Latr. Piemonte (Ghiliant), Lugano (Sichel), Gressoney (Doria), Valdobbia, Vallombrosa, Culagna (Kerim); 82 7. 6. C. herculeanus L. Svizzera (Sichel), Lerma Monferrato (Filippa); 89. 7. C. pubescens L. Lugano (Sichel), Piemonte (Ghiliand), Torino (Fea), Busalla (Gestro), Gressoney (Doria), Voltri (L. M. D'Albertis), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari); Sardegna (Gestro), due esemplari del Mar Rosso (Serra); 827. Comunissimo in tutta Italia. 8. C. marginatus Latr. Firenze (Kerim); 8. 9. C. Gestroi n. sp. 8 Nigra, sparse pilosa, scapis, tibiis tarsisque piceis, nitida, capite in 8 majori opaco, capite thoraceque dense, subtiliter punc- tatis, punctis majoribus conspersis, mandibulis 9-dentatis, clypeo FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 45 sub-carinato, antice haud producto, thorace inter mesonotum et metanotum nonnungquam obsolete impresso, metanoto postice abrupte declivi, squama postice plana, antice parum convexa, abdomine nitido, subtilissime transverse strigoso, marginibus segmentorum scariosis. — Long. 4. 7-7. 5 millim. Operaria. Nera, alquanto lucente (il capo è opaco nell’ 8 mag- giore), con gli scapi delle antenne, le tibie e i tarsi di un rosso piceo più o meno scuro. Il capo è densamente punteggiato , più fortemente in avanti, sparso di grossi punti piliferi, i quali, sulle guance, assumono la forma di piccole fossette. Le mandibole sono lucenti, sparse di grossi punti profondi, armate di cinque denti. Il clipeo è debolmente carenato, punteggiato come le guance (opaco nell’8 maggiore), senza lobo. La scul- tura del torace è simile a quella del capo, ma più sottile; la sutura tra mesonoto e me- tanoto è debolmente impressa, almeno nell’ 8 maggiore; il metanoto ha la superficie basale Camponotus Gestroi. 8 quasi dritta, bruscamente declive posterior- mente, per cui veduto di fianco sembra gibboso. La squama è piuttosto sottile, poco convessa in avanti, quasi piana posterior- mente, col contorno superiore integro. L’addome è lucente, assai sottilmente striato di traverso, col margine dei segmenti scarioso. Il corpo è fornito di scarsa peluria ed ha poche setole erette; queste mancano sugli scapi e sulle tibie. Sardegna, Cagliari, Oristano (Gestro); 8 due piccoli e un grande esemplare. Questa specie che per molti caratteri ricorda 1 C. lateralis e Sicheli, ne differisce per la forma del torace e per la squama più sottile e meno convessa; somiglia ancora più al C. margi- natus, di cui è forse una razza locale, ben distinta però dal profilo dorsale del metanoto quasi retto, e dalle zampe scure; la dedico al mio egregio amico Dott. Gestro che |’ ha scoperta. 10. C. lateralis Ol. Genova (Gestro), Voltri (Doria), Sardegna (Gestro), Persia settent. (Doria); 89 1. 46 C. EMERY var. foveolatus, Mayr. Serravalle-Scrivia (Ferrari), Voltri (Doria); 8. 11. Colohopsis truncata Spinola. Svizzera, Piemonte, Napoli (Emery); 89. 12. Acantholepis Frauenfeldi Mayr (1). Persia settent. (Doria); 8. var. di color nero: Isola di Capri (Emery); 89 7. Il non è stato ancora descritto. FI. Nitidus, fere nudus, niger, mandibulis femoribusque piceis, antennarum flagello, tibus tarsisque pallidis, squama depressa, an- tice truncata, medio leviter impressa. — Long. 2.5 millim. — Alae cinereo-rufescentes, costis brunneis. Rassomiglia molto al o dell’A. capensis, da cui differisce prin- cipalmente per la squama piu grande, più spianata superior- mente, distintamente impressa verso il suo margine anteriore. GI individui alati sono stati raccolti a Capri nel Luglio 1876. La specie è ivi comune e vive nelle fessure delle rocce vicino al mare. 13. Plagiolepis pygmaea Latr. Piemonte (Ghiliani), Stazzano (Ferrari), Busalla, Sardegna (Gestro), Bona (Sichel); 8Q %. 14. Prenolepis longicornis Latr. Parigi, Stufe del Jardin des plantes (Hmery); 8. (1) Molto affine a questa specie e forse soltanto razza deserticola della stessa é l’A. dipartita Smith (Proc. Lin. Soc. 1861, 33). L°8 differisce da quella del- VA. Frauenfeldi per la statura più grande (2.&3 mill.), la scultura in gene- rale un po’ più forte del torace, il quale perciò è meno lucente, il metanoto più largo con le spine più distanti fra loro e la squama più larga in basso, ristretta in su, con l’incisura più angusta. Palestina (Smith); i miei esemplari sono stati raccolti a Biskra in Algeria dal mio amico sig. R. Oberthur; essi sono un po’ più scuri di quelli descritti da Smith, di colore ferrugineo scuro, col capo piceo, i femori talvolta im- bruniti nel mezzo e l’ addome nero. a eer ee FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 47 15. Brachymyrmex Heeri Forel. Zurigo, Stufe dell’ orto botanico (Emery); 84. 16. Lasius fuliginosus Latr. Svizzera (Sichel), Piemonte, M. Viso (Ghiliani), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari); 8Q. 17. L. niger L. Piemonte (Ghiliani), Torino (Fea), Montpellier (Sichel); 89 A. 18. L. alienus Foerst. Lombardia, Esino (Gestro), Piemonte (GWilam), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari), Busalla (Doria), Culagna (Kerim), Sardegna, Tacquisara (Gestro), Persia settent. (Doria); 39 4. Le 9 sono di due forme, differenti fra loro per la grandezza delle ali, le quali nelle une misurano 12 millim., nelle altre appena 7 millim., mentre lo sviluppo del corpo è eguale in tutte. 19. L. emarginatus Latr. Piemonte (Ghiliant), Casale (Negri), Voltri (Doria), Serra- valle-Scrivia (Ferrari); Vallombrosa (Kerim), Monte Nuovo in Sardegna (Gestro); 89. 20. L. brunneus Latr. Stazzano (Ferrari); 3. 21. L. flavus L. Alpi svizzere, Piemonte (GWiliani), Graglia (Doria), Stazzano (Ferrari), Valdobbia, Culagna (Kerém), Livorno, Oristano (Ge- stro); 89. 22. L. umbratus Ny]. Alpi svizzere, Alpi marittime (Ghiliant); 892 I. 23. L. mixtus Nyl. Losanna (Emery); 39 d. 48 C. EMERY 24. L. affinis Schenk. Napoli (Emery); 8. 25. Polyergus rufescens Latr. Digione (Sichel); 89 I. 26. Cataglyphis viatica Fab. ° Croazia (Sichel), Bona (Sichel), Tunisia, Kéruan, Bizerta (Ke- rim), Gabes, Cartagine (Antinori), Persia settent. (Doria); 89. 27. C. bombycina Rog. Tunisia, Tozer (Kerim) 8. 28. C. albicans Rog. Tunisia, Kéruan (Kerim); un solo esemplare. 3. 29. C. cursor Fonsec. Foggia (Emery), Persia settent. (Doria); 89. 30. C. pallida Mayr. Persia merid. (Doria); 8. sl. Formica sanguinea Latr. Alpi svizzere (Ghiliant), Busalla (Gestro); 8. 32. F. rufa L. Lugano (Stchel), Piemonte, M. Viso (Ghiliani), Ceresole Reale (Issel); 89. 33. F. pratensis De Geer. Parigi (Sichel), Culagna (Kerim); 8. 34. F. pressilabris Nyl. Losanna (Emery); 8. oo. F. exsecta Nyl. Losanna (Emery); 8. FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 49 36. F. truncicola Nyl. Soletta (Emery); Q. 37. F. rufibarbis Fab. Iglesias (Gestro); 9. var. capite rufo, pube abdominis cinerea. Persia settent. (Doria); 8. 38. F. cinerea Mayr. Parigi (Sichel), Piemonte (Ghiliant), Genova, Voltri (Doria), Serravalle-Scrivia (Ferrari); 89 1. 39. F. fusca L. . Svizzera (Emery); 8. 40. F. gagates Latr. Piemonte (Ghiliant); Borzoli (Gestro); 89 4. 41. Tapinoma erraticum Latr. Alpi marittime. Torino (Ghiliani); 8. var. nigerrimum Nyl. Narni (Said), Sardegna (Gestro), Bona (Sichel), Tunisia, Tozer (Kerim), Persia settent. (Doria); 8Q 1. 42. Liometopum microcephalum Panz. Firenze (Marcucci), Serravalle-Scrivia (Ferrari); 8. 43. Hypoclinea quadripunctata L. Serravalle-Scrivia (Ferrari); 3. 44. Ponera ochracea Mayr. Piemonte (Ghiliant); Voltri (Doria); Stazzano (Ferrari); 89. 45. P. contracta Latr. Piemonte (Ghiliant), Trentino (Betta), Voltri, Busalla (Doria), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari), Serravezza (Kerim); 89. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (19 Marzo 1878). 4 50 C. EMERY 46. P. punctatissima Rog. Stazzano, Voltri (Doria), Borzoli (Gestro), Firenze (Kerim), Napoli (Emery); 89 o%. 47. Stigmatomma denticulatum Rog. Firenze (Kerim); 8. 48. S. impressifrons Em. Napoli (Emery); 8. 49. Epitritus Baudueri Em. Francia merid. (Emery); 8. 50. Myrmecina Latreillei Curt. Torino (Fea), Voltri (Doria), Firenze CA Svizzera (mery); GLI. 51. Stenamma Westwoodii Curt. Francia (Emery); 8. 52. Cardiocondyla elegans Em. Portici (Emery); 8. 53. Monomorium Salomonis L. Tunisi (Kerim); 8. 54. Leptanilla Revelieri Em. Corsica (Emery); 8. vò. Leptothorax acervorum Fab. Engadina (Stchel); 8. 56. L. Nylanderi Foerst. Borzoli, Voltri (Doria), Napoli (Emery); 89. 57. L. unifasciatus L. Napoli, Corsica (Emery); 2. Ss FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ol 58. L. interruptus Schenk. Pirenei (Emery); 3. 59. L, affinis Mayr. Zurigo (Emery); 3. 60. L. clypeatus Mayr. Corsica (Emery); 8. 61. L. angustulus Nyl. Napoli (Emery); 8. 62. L. Rottenbergi Em. ()). Capua, Catania (Emery); 3. 63. Asemorhoptrum lippulum Nyl. Culagna (Kerim), Losanna (Emery); 8. 64. Tetramorium caespitum L. Engadina (Sichel), Piemonte (Ghiliani), Voltri (Doria), Cu- (1) Ho descritto questa specie sotto il nome generico di Macromischa, ma essa è un vero Leptothorax, ben distinto però da tuttii congeneri pel colore nero e pel primo nodo del picciuolo quasi emisferico, non angoloso in sopra. A questa specie si avvicina la seguente: IL. nigrita n. sp. 9. Nigerrima, trochanteribus, genubus tarsisque piceis, capite nitido, an- tice subtiliter strigoso, haud rugoso antennis 12-articulatis, thorace inter me- sonotum et metanotum impresso, ruguloso, spinis obliquis validis, superficie. metanoti basali dimidio brevioribus, petioli segmento primo antice CONCAVO, nodo haud globoso, obtuse angulato. Long. 2,5—2,7 millim. CA Or’ Leptothorax Rottenbergi. nigrita, angustulus. Due esemplari sono stati raccolti a Lambéssa, in Algeria, dal mio egregio amico sig. R. Oberthur. Si distingue dal L. Rottenbergi pel 1.° nodo del pic- ciuolo non gioboso, dal L. angustulus per la superficie anteriore di questo segmento evidentemente concava. 52 C. EMERY lagna (Kerim), Sardegna (Gestro), Tunisia (Kerim), Persia settent. (Doria); 89. var. di colore testaceo. Culagna (Kerim); 3. 65. T. meridionale Em. Genova (Ferrari), Capua (Emery); 80. 66. Strongylognathus testaceus Schenk. Lione (Stchel); 8Q 2. 67. S. Huberi Forel (4). Fully nel Cant. Vallese (Emery); 8. Esemplare tipico di Forel. 68. Myrmica rubida Latr. M. Codeno (Gestro), Alpi svizzere e Alpi marittime (Ghi- lani); ZLI. 69. M. laevinodis Nyl. Alpi svizzere, M. Viso (Ghiliani), Stazzano (Ferrari), Gres- soney, Vallombrosa (Doria); 807. 70. M. ruginodis Nyl. Parigi (Sichel), M. Codeno (Gestro), Serravalle-Scrivia (Fer- rari), Culagna (Kerim); 892. 71. M. sulcinodis Nyl. M. Viso (Ghiliani); 9. 72. M. scabrinodis Nyl. M. Viso, Torino (Ghitani), Gressoney, Graglia (Doria), Staz- zano (Ferrari), Toscana (Kerim), Persia settent. (Doria); 39 S. . (4) Questa specie interessante trovata una volta sola dal Forel nella loca- lità indicata è stata rinvenuta ancora neì Pirenei dal signor Puton. FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 53 73. M. lobicornis Nyl. Alpi (Emery); 8. 74. Aphaenogasier testaceo-pilosa Lucas (1). Tunisia (Kerim), Sardegna, Cabras, S. Vito (Gestro), Cagliari (Emery); 8. (!) Questa specie assai variabile ha dato origine a parecchie varietà o razze delle quali alcuna meriterebbe forse di venir considerata come specie distinta. A. testaceo-pilosa. A. testaceo-pilosa, Forma tipica ? ° Forma tipica. P P I. A. testaceo pilosa Luc., senilis Mayr. * Statura grande (5,5—7 mill.), colore nero, spine di mediocre lunghezza, sottili, dirette indietro e un poco in su; primo segmento del picciuolo forte- mente ispessito posteriormente, con superficie anteriore concava d’ avanti in dietro; scultura forte, addome sericeo, con striatura diretta in varii sensi. La 2 non mi è nota: secondo Roger il 7 avrebbe il metanoto spinoso. Tra le formiche raccolte da van Volxem nel Portogallo, comunicatemi dal . Museo di Bruxelles vi erano con molte 9 di questa forma alcuni # probabil- mente spettanti ad essa; a questi si riferisce la figura. Il torace ha forma intermedia tra quella della var. semi-polita e campana; il metanoto è mu- nito di due tubercoli sporgenti. Littorale nord dell’Africa, Sardegna, Francia meridion., Portogallo, Spagna (Roger), Dalmazia (Mayr). II. A. semi-polita Nyl. Statura più piccola (5—6 mill.), colore nero o bruno; torace con spine generalmente un po’ più brevi, più orizzontali; picciuolo con primo segmento un po’ più allungato, conformato come nella razza precedente, scultura del torace un po’ meno fitta, addome levigato nella parte posteriore, più o meno sottilmente striato sul primo segmento al- meno alla base. 5 ST A. testaceo-pilosa. — var. semipolita. 9 9. Sconosciuta. #. Torace piuttosto alto, costruito sul tipo delle specie affini; metanoto senza spine o con due tubercoli ottusi, longitudinalmente impresso nel mezzo; 54 C. EMERY var. campana Em. Portici (Emery) $7. var. spinosa Em. Sardegna, S. Vito, Tacco Sant’ Antonio (Gestro); 3. primo segmento del picciuolo concavo d’avanti in dietro sulla superficie an- teriore; capo di grandezza regolare. Lungh. 4,5 millim. Sicilia, Puglia. III. A. campana mihi. 8. Statura della precedente, anzi general- mente piu piccola (4,5—5,5 millim.), colore nero, spine del metanoto mediocri, orizzontali; primo segmento del picciuolo appena sensibil- A. testaceo-pilosa. 4 mente concavo sulla sua superficie anteriore; var. Campana, De addome sericeo. 2. È la sola ch’ io conosca finora ; il profilo del suo torace permetterà di confrontarla con quelle delle altre forme, quando si scopri- ranno. Lungh. .8 mill. A. testaceo-pilosa. var, Campana. 9. dv. Per la piccolezza del suo capo, e per la forma del suo torace allungato e depresso, con la base del metanoto infossata, quest’insetto differisce talmente dal # della razza precedente che dovrebbe senza dubbio essere considerato come specie diversa se le rispettive 8 non fossero tanto simili fra loro da potersi appena distinguere l’ una dall’altra. Il primo segmento del picciuolo è appena de- bolmente concavo sulla superficie anteriore. L’ho rinvenuta sulle falde del Vesuvio e nella Campania. IV. A. spinosa mihi. Questa forma, di cui conosco sole 9, potrebbe forse considerarsi come specie distinta. Essa differisce dalle altre per la lunghezza e robustezza delle spine È del metanoto, le quali sono alquanto curvate e dirette obliquamente in dietro ed in su, come 5 pure per la brevità e spessezza del primo seg- mento del picciuolo. Il colore è nero, la statura variabile, mai molto grande (fino a 6 millim.); A. testaceo-pilosa. la scultura varia molto, per cui converrà divi- var. spinosa. 8. derla in piu varieta. A. testaceo-pilosa. var. Campana. 3. a. Scultura della semipolita; nodi quasi levigati, addome sericeo, almeno sulla parte basale del primo segmento. Sardegna (Gestro). b. Capo striato anteriormente, quasi levigato e lucente in dietro; torace appena sottilmente scabro, un po’ lucente; metanoto, nodi e addome lucidi. Corsica (Reveliére, Simon). c. Una forma intermedia vive nei dintorni di Roma ove è stata raccolta FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ata) 75. A. sardoa Mayr. Tunisia, Sidi Abdul-Vached, Bizerta (Kerim); 8. 76. A. subterranea Latr. Piemonte (Ghiliant), Sardegna, Lanusei, Sarrabus (Gestro), Napoli (Emery); 39. Varia pel colore più o meno scuro e per la scultura del capo; nel mezzodi d’ Italia e in Sicilia si trovano forme col capo più rugoso che nella mia Enumerazione dei formicid. di Napoli ho noverato sotto il nome di A. sériola Rog. (1), specie non rin- venuta finora in Italia. Debbo soggiungere che non mancano forme realmente intermedie tra l'A. subterranea e lA. striola, quantunque siano rare; io ne posseggo dalla Francia meridionale. da mio fratello: il colore del corpo é nero-Piceo, col torace meno scuro; il capo e il torace sono rugosi, opachi, il picciuolo appena un po’ scabro, l’ad- dome lucido. Alle varietà dell'A. testaceo-pilosa, dovranno forse riferirsi ancora l’A. ge- mella Rog. (Berl. Ent. Ztschr. 1862, 260) e la Formica gibbosa Latr. (Hist. nat. fourm. p. 221, tav. XI, fig. 70). Faccio seguire a questa nota la descrizione di una nuova specie assai ca- ratteristica del genere Aphaenogaster: Aphaenogaster gracilinodis n. sp. 8. Gracilis, nitida, flava, abdomine brunneo, capite elongato, postice parum angustato, mandibulis striatis, clypeo et area frontali fere laevibus, an- tennis gracilibus, elongatis, thorace angustato, pronoto dilatato, subgloboso, nitido, meso- et metanoto subparallelis, subtiliter striatis, hoc spinis den- tibusve omnino destituto, petiolo laevi, elongato, nodis angustis, secundo praecedente vix latiore, latitudine circiter dimidio latiore. Long. 4-4. 5 mm. Per la sua forma stretta, allungata e pel colore giallo pallido, questa for- mica offrirebbe qualche analogia con lA. splendida, da cui differisce per la mancanza assoluta di spine al metanoto, pel pronoto globoso, dilatato, per la levigatezza dei tegumenti e per la strettezza dei nodi del picciuolo ad- dominale, in ispecie del secondo. L'A. pallida ha forma assai piu robusta, da somigliare ad una piccola A. barbara. Abita la Siria; l’ho ricevuta dal sig. A. Leveillé di Parigi. (1) L'A. striola, è stata rinvenuta a Ginevra dal sig. Tournier il quale ne ha sccperto ancora la 9. Questa differisce dalla 9 dell’A. subterranea pel colore nero di pece, con le mandibole, la base degli scapi e flagelli, i trocan- teri, le ginocchia e i tarsi più o meno chiari. Il capo è più grande e la sua scultura è caratteristica; esso è quasi striato longitudinaimente nella metà anteriore, fortemente rugoso irregolarmente nella parte posteriore, tutto quanto opaco (l’occipite è alquanto lucente nell’A. swbterranea), del resto simile per tutto alla 2 dell’A, subterranea, 56 : C. EMERY 77. A. barbara L. Gli esemplari del Museo Civico si riferiscono alle varieta se- guenti distinte nella nota qui sotto (’). (:) L’Aphaenog. barbara vive sotto diversissime latitudini, dalla Bretagna ‘fino in Abissinia e va soggetta a molte e significanti variazioni, finora non abbastanza conosciute. Studiato il materiale abbondante, ma non ancora suf- ficiente che ho sott’ occhi, ho cercato di definire alcune varietà o razze più caratteristiche accennando ancora a quelle forme di cui mi son noti soltanto pochi esemplari. A. barbara. 1G OS TION VII. 2. I. Le 8 raggiungono grandi dimensioni, con capo ben sviluppato, sovente rosso, lucente nella parte posteriore; il pronoto è indistintamente rugoso; il metanoto presenta appena deboli tracce di denti; l'addome è levigatissimo. Le ¢ sono piuttosto grandi (14 millim.), col capo rugoso, qualchevolta rosso, l’occipite quasi liscio, lucente, il metanoto offre appena due bozze assai poco sporgenti; le ali sono giallognole, la costa cubitale si divide a una distanza notevole dall’inserzione della ricorrente, la cubitale trasversa non emette nessun ramo parallelo al margine anteriore dell’ ala o ne offre soltanto un debole vestigio. Questa forma si trova nell’Algeria, nella Tunisia e nella Francia meridio- nale. Gli esemplari della Tunisia sono un po’ più piccoli degli altri. Ho ricevuto dal sig. Edw. Saunders alcune 9 di provenienza ignota, le quali somigliano molto alle algeriane: il metanoto di questi individui é ritondato, appena depresso superiormente, quasi senza traccia di tubercoli. II. Le 8 raggiungono grandi dimensioni, ma tutto il corpo resta sempre nero; la scultura del capo e del torace è come nella forma precedente: i denti del metanoto sono talvolta notevolmente pronunziati. 2. Sono simili al tipo precedente per statura, scultura e forma del meta- torace; le ali sono un po’ giallastre, la costa cubitale si divide a breve di- stanza dalla inserzione della ricorrente, qualchevolta al punto stesso della inserzione di questa cosca; la trasversa cubitale manda costantemente un ramo che si dirige verso l’apice dell’ ala, correndo tra 1 due rami della costa cubitale. Questa razza abita l’Italia, la Corsica, la Sardegna e la Sicilia. Gli esem- plari raccolti.dal Dott. Gestro in Sardegna sono più piccoli ma d’ altronde simili a quelli del continente. Alcune @ del Museo Civico, raccolte a Serravezza da Abdul Kerim differi- scono dal tipo anzidetto pel metanoto armato di denti sporgenti. III. Le 8 provenienti dalla Siria sono di color rosso chiaro con l’addome solo nero o piceo; statura grande (10 millim.); capo nda molto largo, quasi levigato o lucente in dietro; pronoto sottilmente rugoso; denti del metanoto variabili, talvolta ben sviluppati. Esemplari simili ma un po’ più scuri nelle parti rosse sono stati raccolti FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ; bil I. Bona (Sichel), Tunisia (Kerim), Montpellier (Stchel); 89. II. Piemonte (Ghiliant), Serravezza (Kerim), Sardegna (Ge- stro) 89. nella Persia settent. dal Marchese Doria; le 2 provenienti da questa regione sono più piccole di quelle delle forme precedenti; le ali sono quasi ialine con la biforcazione della cubitale distante dall’ inserzione della ricorrente: la trasversa cubitale con debole vestigio di un ramo longitudinale. IV. I numerosi esemplari raccolti dal Beccari in Abissinia (Ann. del Mus. Civ., IX, p. 373) rassomigliano a quelli del tipo precedente, per scultura e colorazione; però le parti rosse sono un po’ più scure; negli esemplari mag- giori il capo è grande quanto nel N.° I: i denti del metanoto sono appena accennati. Una g del medesimo paese rassomiglia al N.° I, ma è un po’ più piccola; le ali mancano. V. Ho ricevuto dal sig. Léveillé alcune 9 provenienti dalla Bretagna; queste sono di piccola statura e si distinguono per la scultura assai debole del capo, il quale è quasi liscio, assai lucente. VI. 8 Tipo ben caratterizzato dalla sua colorazione nera o picea, col torace rosso-bruno; non raggiunge grandi dimensioni; il capo è lucente, appena striato; il pronoto trasversalmente rugoso; i denti del metanoto appena visibili. Posseggo una 9 priva di ali dell’ isola di Prinkipo presso Costantinopoli, raccolta dal Prof. Spagnolini insieme a molte 8, la quale rassomiglia per- fettamente alle 9 del tipo seguente. Grecia, Albania, Costantinopoli. Due @ recate da Baku nel Caucaso dal Dott. O. Schneidér sono del tutto simili alla £ anzidetta; la loro venatura alare è intermedia tra quella dei tipi I e II: la trasversa cubitale manda un breve ramo; la costa cubitale si divide a distanza notevole dalla inserzione della ricorrente. VII. L’ o] non raggiunge mai grandi dimensioni (7 millim. al massimo); capo più o meno densamente striato, salvo I’ occipite, sovente rosso; il torace è sovente in parte di questo colore, il pronoto trasversalmente rugoso, il metanoto con tubercoli appena distinti. 2. Di piccola dimensione (11 millim.); capo per lo più nero, sovente rosso, con l’ occipite levigato: le ali sono pallide, la costa trasversa cubitale senza ramo, la cubitale si divide a breve distanza dalla inserzione della ricorrente, spesso nel punto stesso della sua inserzione. Vive nell’ Italia principalmente meridionale, nella Sicilia, nella Corsica e nella Sardegna; una serie di 5 raccolte a Cagliari dal mio amico Dott. von Sommer offre la colorazione del N.° III. VIII. Posseggo una 2 alata raccolta a Baku dal Dott. O. Schneider, carat- terizzata dalla scultura del capo il quale è tutto rugoso ed opaco, anche l’oc- cipite; su questa parte le rughe sono dirette trasversalmente ad arco; il me- tanoto offre appena deboli sporgenze; l’addome è levigato; le ali hanno la venatura del N.o VII. i IX. Trovasi in Egitto una varietà la quale meriterebbe forse di formare una specie propria (A. aegyptiaca); però i caratteri i quali varrebbero a di- stinguerla non sono abbastanza costanti. L'È è di colore ferrugineo, col capo generalmente più scuro, l'addome 58 C. EMERY III. Persia settent. (Doria), Gerusalemme (Emery); GL. VI. Milo (Doria); 3. VII. Cagliari (Emery); 8. IX, Tunisia (Kerim); 9. 78. A. structor Latr. Piemonte (Ghiliani), Torino (Fea), Voltri (Doria), Serravalle- Scrivia (Ferrari), Albissola (Piccone); 89. 79. Pheidole pallidula Nyl. Piemonte (Ghiliant), Genova, Borzoli, Voltri (Doria), Staz- zano (Ferrari), Sardegna (Gestro); 89 A. 80. Solenopsis fugax Latr. Genova, Voltri (Doria), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari), Spezia, Grotta dello Spadoni (Kerim); 899. 81. S. orbula Em. Ajaccio (Emery); 3. 82. Cremastogaster scutellaris Ol. Piemonte (Ghiliani), Genova (Gestro), Voltri (Doria), Serra- valle-Scrivia (Ferrari), Albissola (Piccone), Roma (Sd), Sar- piceo; il capo è sottilmente, assai densamente striato in direzione longitudi- nale, con l’occipite granuloso, tutte opaco; il protorace è densamente gra- nuloso, appena sensibilmente rugoso, il metanoto armato di due denti o pic- cole spine ben sporgenti; il picciuolo è sottilmente scabro; l’ addome è assai finamente granuloso verso la base, non molto lucente. Lungh. 4—6 millim. La 2 si distingue da quella del N.° VII pel capo tutto densamente striato e per l’ addome sottilmente scabro poco lucente, sparso di punti più grossi e profondi; il metanoto è armato di due denti. Un 8 del Sahara algeriano inviatami dal sig. Oberthur differisce dalle egi- ziane pel capo più levigato, un po’ lucente sull’ occipite, pel protorace distin- tamente rugoso. Una ? di Tunisia del Museo Civico si distingue per la man- canza dei denti del metanoto. I 7 dell’A. barbara variano poco; ne posseggo delle forme I, II, IV e VII; la forma del corpo e la venatura alare sono quasi identiche; quelli della var. lI sono più grandi; nella IV e nella VII la costa cubitale si divide presto; nella II, la trasversa cubitale manda qualche volta un ramo parallelo al mar- gine anteriore dell'ala (esemplari di Lecce nella Gellez. del Prof. Costa). FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 59 degna, Elmas (Gestro), Tunisia, Tozer (Kerzm), Persia settent. (Doria), Isola Prinkipo nel Bosforo (Emery); 89 0”. 83. C. Laestrygon Em. Palermo (Emery), Tunisi (Kerim); 3. 84. C. sordidula Nyl. Cava dei Tirreni (Emery); 8. 85. Typhlopone oraniensis Luc. Tunisia, Kéruan (Kerim); 8. 86. Dorylus Juvenculus Shuck. Gabes (Antinori); 7, uno solo. Il nostro esemplare conviene in tutto con la descrizione di Shuckard salvo per le mandibole, le quali non sono dilatate nel mezzo; non ho creduto dover attribuire a questa differenza un valore specifico trattandosi di un solo individuo. HEMIPTERA LIGUSTICA ADJECTA ET EMENDATA A Pp. Ta M. 7 ERRARI Rhynchota Hemiptera Liguriae hucusque lecta — Sectio I GEODROMICA. Fam. 1. SCUTELLERIDA. Coptosoma globus F. Odontoscelis dorsalis F. Odontotarsus grammicus L. Trigonosoma aeruginosum Psacasta exanthematica Sco p. Cyrill. | Pedemontana F. Vilpianus Gali Wf. Eurygaster maura L. Graphosoma lineatum L. » hottentota F. Podops inuncta F. Odontoscelis fuliginosa L. » curvidens Cost. Fam. 2. CYDNIDA. Corimelaena scarabaeoides L. | Sehirus sexmaculatus Rm Da Oi » bicolor L. Cydnus nigrita F. » dubius Scop. Macroscytus brunneus F. Gnathoconus albomarginatus F. Brachypelta aterrima F oerst. > concolor sna: Sehirus luctuosus Muls. R. Ochetostethus nanus H. 8, (*) Numerus adnotationem indicat. HEMIPTERA LIGUSTICA 61 Fam. 3. ARTHROPTERIDA. Subfam. 1. Cimicida (2). Sciocoris homalonotus Fieb. ». Helferi Fieb. ae terreus Schrk. Doryderes marginatus F. Aelia acuminata L. rostrata M. R. » cognata Fieb. » rostrata Boh. acuminata M. R. Neottiglossa inflexa W f. Dalleria pusilla H. S. Eysarcoris perlatus F. aeneus Fieb. » melanocephalus F. » ‘inconspicuus H. S. misellus Stal. episternalis M. R. Staria lunata Hhn. (8). Palomena dissimilis F. Peribalus vernalis Wf. Holcostethus sphacelatus F. Holcostethus albipes F. congener Fieb. Carpocoris baccarum L. migricornis W f. » nigricornis F. » lynx F. » lunatus F. varius Fieb. » verbasci D. G. baccarum Fieb. Pentatoma juniperina L. Nezara Millierei M. R. » prasina L. Piezodorus incarnatus Germ. Rhaphigaster griseus F. Tropicoris rufipes L. Strachia ornata L. » picta ES. > decorata H. S. » oleracea L. Subfam. 2. Acanthosomida. Cyphostethus tristriatus F. (4). | Elasmostethus interstinctus L. Subfam. 3. Asopida. Picromerus bidens L. Arma custos F. Zicrona coerulea L. 62 P. M. FERRARI Fam. 4. COREIDA. Subfam. 1. Coreida. Phyllomorpha laciniata D. Will.) Loxocnemis dentator F. Centrocarenus spiniger F. Coreus Spinolae Cost. Enoplops scapha F. » hirsutus Fieb. Spathocera lobata H. S. (5). » hirticornis F. Bathysolen nubilus Fall. Syromastes marginatus L. Pseudophlaeus Fallenii Schill. | Verlusia rhombea L. Strobilotoma typhaecornis F. » sinuata Fieb. Ceraleptus lividus Stein. Gonocerus Juniperi Dahl. » squalidus Cost. » insidiator F. » gracilicornis H. S. » venator F. Subfam. 2. Alydida. Micrelytra fossularum Ross. Alydus calcaratus L. Camptopus lateralis Germ. Subfam. 3. Stenocephalida. Stenocephalus agilis Sco p. Stenocephalus neglectus H. S. » setulosus Ferr. Subfam. 4. Corizida. Therapha hyosciami L. Corizus parumpunctatus Schill. Corizus abutilon Ross. » tigrinus Schill. » crassicornis L. Maccevethus errans F. » hyalinus F. Agraphopus Lethierryi Stal. gracilis H. S. Chorosoma Schillingii Schm. » capitatus F. HEMIPTERA LIGUSTICA 63 Fam. 5. BERYTIDA. Neides aduncus Fieb. Berytus minor H. S. » . tipularius L. (macropt.). » Signoreti Fieb. parallelus Fieb. (bra- striola Ferr. chypt.). » distinguendus Ferr. Berytus hirticornis Brulle. Metacanthus elegans Curt. » montivagus Fieb. Fam. 6. LYGAEIDA. Subfam. 1. Lygaeida. Lygaeus venustus Boeb. Arocatus melanocephalus F. familiaris Pz. Orsillus depressus M. R. » equestris L. Nysius Thymi Wf. (6). » militaris F. » graminicola Kolti. (7). » saxatilis Scop. » Senecionis Schill. >» apuans Ross. » helveticus H. S. (8). » punctatoguttatus F. » punctipennis H. S. (9). Lygaeosoma reticulatum H. S. Subfam. 2. Cymida. Cymus glandicolor Hhn. Cymodema tabidum Spin. » melanocephalus Fieb. | Kleidocerus didymus Zett. » claviculus Fall. Subfam. 3. Blissida. Ischnodemus sabuleti Fall. | Blissus Doriae Ferr. (10). Subfam. 4. Elenestarida. Henestaris laticeps Curt. 64 P. M. FERRARI Subfam. 5. Geocorida. Geocoris pygmaeus Fieb. » siculus Fie b. Geocoris pallidipennis Cost. (11). angularis Fieb. » albipennis F. Subfam. 6. Oxycarenida. Camptotilus lineolatus Schill. Macropterna convexa Fieb. Microplax interrupta Fieb. » albofasciata Costa. dimidiata Fieb. Brachyplax palliata Costa. albida Fieb. Oxycarenus Lavaterae F. » pallens H. S. » modestus Fall. » Preyssleri Fieb. » Helferi Fieb. Subfam. 7. Pachymerida. Paromius leptopoides Baer. » gracilis Rmb. (12). Rhyparochromus antennatus Schill. » praetextatus H. S. » dilatatus H. S. » chiragra F. Icus angularis Fieb. Tropistethus holosericeus Scholtz. ochropterus Fie b. Pterotmethus staphylinoides Burm. Ischnocoris hemipterus Sahlb. » punctulatus Fieb. Macrodema micropterum Curt. » varium W f. Plinthisus minutissimus Fieb. (13). » convexus Fieb. » longicollis Fieb. pubescens Ferr. » brevipennis Latr. longipennis Ferr. (brachypt.). Stygnus rusticus Fall. » sabulosus Schill. (14). » arenarius Hhn. (15). | Lasiocoris anomalus Kol ti. Peritrechus nubilus Fall. » geniculatus Hhn. puncticeps Thoms. » gracilicornis Put. 1877. (16). a HEMIPTERA LIGUSTICA 65 Peritrechus luniger Schill. Trapezonotus agrestis Fall. » Ullrichii Fie b. Microtoma carbonaria Ross. Pachymerus Rolandri L. » lynceus F. » Pini L. » phaeniceus Ross. » vulgaris Schill. » pineti H. S. » caffer Thunb. pedestris Pz. » ‘ tristis Fieb. » saturnius Ross. » quadratus F. Beosus pulcher H. S. Beosus luscus F. Emblethis arenarius L. Gonianotus marginepunctatus We. Eremocoris erraticus F. Drymus pilipes Fieb. » brunneus Sahlb. notatus Fieb. Scolopostethus decoratus Hhn. aa: » cognatus Fieb. Notochilus contractus H. S. » longicollis Fieb. (18). » ferrugineus M. R. Subfam. 8. Pyrrhocorida. Pyrrhocoris marginatus K ol ti. » apterus L. Pyrrhocoris aegyptius L. Subfam. 9. Heterogastrida. Heterogaster Artemisiae Schill. | Platyplax Salviae Schill. Fam. 7. TINGIDIDA. Subfam. 1. Piesmida. Piesma capitata W f. | Piesma Laportei Fieb. Subfam. 2. Tingidida. Cantacader Staudingeri Baer. Serenthia laeta Fall. Orthostira parvula Fall. (bra- chypt.). (19). Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Marzo 1878). 5 66 P. M. FERRARI \ Orthostira gracilis Fieb. Monanthia ragusana Fieb. var. propinqua Fer. » setulosa Fieb. Dictyonota crassicornis Fall. » Stachidis Fieb. » Putoni n. sp. (20). » geniculata Fie b. Ting is sey Geo rie » quadrimaculata W f. Eurycera clavicornis L. » albida H. S. _ Monanthia Cardui L. (21). » Wolffii Fieb. » ciliata Fieb. » unicostata M. R. reticulata H. S. aliena Fieb. Fam. 8. HEBRIDA. Hebrus pusillus Fall. | Mesovelia furcata M. R. (22). : Fam. 9. PHYMATIDA. Phymata crassipes F. Fam. 10. ARADIDA. Aradus cinnamomeus Pz. | Aradus dica IB. Fam. 11. CAPSIDA. Subfam. 1. Mirida. Miris calcaratus Fall. Megaloceraea erratica L. » virens L. » longicornis Fall. » laevigatus L. » ruficornis Fall. » holsatus F. Pantilius tunicatus F. Subfam. 2. Lopida. \ Lopus gothicus L. | Lopus mat Ross. Subfam. 3. Dioncida. Dioncus cruentatus Brull., neglectus Ferr. HEMIPTERA LIGUSTICA 67 Subfam. 4. Phytocorida (23). Phytocoris ustulatus H. S. Calocoris sexpunctatus F. » Signoreti Perr. » bipunctatus F. Fieb. » trivialis Cost. » Tiliae F. » Chenopodii Fall. Populi Mey. » ticmensis Mey. » Ulmi L. » vandalicus Ross. divergens Mey. » seticornis F. Fieb. » cinctipes Cost. » varipes Boh. » marginellus F. Ulmi F. Mey. Fieb. » infusus H. S. » obliquus Costa. Oncognathus binotatus F. Artemisiae Ferr. Plesiocoris rugicollis Fall. Calocoris fulvomaculatus D. G. Subfam. 5. Capsida. Lygus pratensis F. Poeciloscytus cognatus Fieb. » campestris F. Camptobrochis punctulata Fall. » Spinolae Mey. (24). » flavovirens Mey. Falleni Fieb. » cervinus H. S. » lutescens Schill. Cyphodema rubicundum F all. punctulata Fieb. » instabile Lucas. Liocoris tripustulatus F. Poeciloscytus Gyllenhali Fall. | Capsus laniarius L. » unifasciatus var. capillaris F. asperulae Fieb. | Bothynotus pilosus Boh. (25). » vulneratus Wf. | Rhopalotomus ater L. Subfam. 6. Bryocorida. Monalocoris Filicis L. (26). 68 P. M. FERRARI Subfam. 7. Cyllocorida. Heterocordylus unicolor Hhn. Pilophorus bifasciatus F. Reut. (27). cinnamopterus Krsb. » clavatus L. Stiphrosoma luridum Fall. » erythroleptum Cost. Halticus luteicollis Pz. » erythrocephalus H. S. » apterus L. pallicornis Fieb. — . Orthocephalus saltator Hhn. » minor Cost. Plagiorhamma suturalis H. S. Systellonotus triguttatus L. Eroticoris rufescens Burm. Macrocoleus costalis Fie b. Dicyphus annulatus W f. » errans Wf. Globiceps sphegiformis Ross. » flavomaculatus F. Aetorhynus angulatus F. Malacocoris chlorizans Fall. Platycranus Herberi Fieb. Hypsitylus prasinus Fieb. Orthotylus chloropterus Kr sb. » flavosparsus Shlbg. » striicornis Krsb. (28). » ericetorum Fall. Heterotoma merioptera Scop. Subfam. 8. Oncotylida. Hoplomachus Thunbergi Fall. Oncotylus decolor Fall. Macrocoleus Paykuli Fall. Macrotylus luniger Fieb. Subfam. 9. Plagiognathida. Phylus Coryli L. Icodema infuscatum Fieb. (29). Psallus ambiguus Fall. » quercus Krsb. (30). » yarlabilis Fall. » roseus Fall. » Kirschbaumi F ieb. (31). Tuponia hippophaes Mey. tamaricis Fieb. Plagiognathus crassicornis Hhn. » arbustorum F. » fulvipennis Krsb.(82). » albipennis Fall. » Verbasci H. S. (33). » pulicarius Fall. » pullus Reut. (34). RI anna ae HEMIPTERA LIGUSTICA 69 Fam. 12. ANTHOCORIDA. Subfam. 1. Anthocorida (35). Temnostethus pusillus H. S. (36).| Triphleps luteola Fieb. (40). Anthocoris nemoralis F. » lata Fieb. (41). » pratensis F. (37). » Ullrichii Fieb. Ectemnus reduvinus H. S. » nigra W f. Lyctocoris campestris F. » laevigata Fieb. (42). domesticus Schill. | Cardiastethus rufescens Cost. Piezostethus galactinus Fieb. testaceus Perris. > cursitans Fall. (38).| Brachysteles parvicornis Cost. Xylocoris ater Duf. (43). Triphleps minuta L. (39). Myrmedobia ..... (44). Subfam. 2. Acanthida. Acanthia lectularia L. Subfam. 3. Ceratocombida. Ceratocombus coleoptratus Zett.| Cryptostemma alienum H. S. . muscorum Fall. Fam. 13. SALDIDA. Salda saltatoria L. Salda geminata Cost. (47). » marginella H. S. » » var. venustula » arenicola Schltz. Scott. (48). » melanoscela Fieb. (45). » Cocksu Curt. (49). » pallipes F. Leptopus boopis Fourcr. » nigricornis Reut. (46). > echinops D uf. riparia Hhn. » hispanus Rm. (50). 70 P. M. FERRARI Fam. 14. REDUVIDA. Subfam. J. Nabida. Nabis brevipennis Hhn. Nabis ericetorum Schl tz. » lativentris Boh. (51). » viridulus Spin. subapterus Fieb. Prostemma guttula F. (52). » ferus L. » sanguineum Ross. Subfam. 2. Reduvida. Trib. 1. Harpactorida. Coranus aegyptius F. Harpactor erythropus L. griseus Ross. Fieb. haemorrhoidalis Fieb. » subapterus D. G. Pirates hybridus Scop. pedestris Fieb. stridulus Fab. Fieb. Harpactor lividigaster Muls. » strepitans Rmb. » iracundus Scop. Reduvius personatus L. Trib. 2. Stenopodida. Pygolampis bidentata Fourcr.| Oncocephalus squalidus Ross. bifurcata Fieb. Fieb. Sastrapada Baerensprungi Stal. » notatus Rmb. - flavescens Fieb. Fieb. Trib. 3. Emesida. Ploiaria vagabunda L. Cerascopus domesticus Scop. » culiciformis D. G. Metapterus linearis Cost. erratica Fieb. HEMIPTERA LIGUSTICA Sectio I. HYDRODROMICA. Fam. 1. PHANEROCERATA. Limnobates stagnorum L. Hydrometra lacustris L. Hydrometra najas D. G. Velia rivulorum F. » Costae H. S. — » currens ‘F. » gibbifera Schmm. Fam. 2. CRYPTOCERATA. Subfam. l. Naucorida. Naucoris maculatus F. (53). | Naucoris diete L. Subfam. 2. Nepida. Nepa cinerea L. | Ranatra linearis L. Subfam. 3. Notonectida. Notonecta glauca L. Subfam. 4. Corisida. 71 Corisa Geoffroyi Leach. Corisa moesta Fieb. (55). » Sahlbergi Fieb. (54). » Fabrici Fieb. (Specierum numerus 386). 12 P. M. FERRARI Hemiptera faunae Italicae in Catalogo Hemipterorum Europae (1875) Clar. Puton non indicata et im Musaeo Civico Genuensi asservata, Sciocoris fissus Muls. R. It. super. Bee. (Ferr.). | » maculatus Fieb. Vercelli (Mella). | Carpocoris melanocerus M. R. Vercelli (Mella). © 0 Nezara Millierei M. R. Spezia (Doria). | Arenocoris spinipes Fall. M. Rosa (Abbas Carestia). | Spathocera laticornis Schill. Vercelli (Mella). | Megalotomus limbatus Klug. Alpes Pedemont. (Ghiliant). Stenocephalus medius M. R. » » Nysius graminicola Kol. Liguria (Ferr.); Vercelli (Mella). » helveticus H. S. » » Dimorphopterus Spinolae Sign. Vercelli (Melia). Microplax interrupta Fieb. Liguria (Ferr.). Oxycarenus modestus Fall. » » Rhyparochromus dilatatus H. S. » » Macrodema bivirgatum Cost. Sardinia (Gestro). s Plinthisus minutissimus Fieb. Liguria (ferr.). » convexus Fieb. » » » flavipes Fieb. Pratolino, Etruria (Abdul Kerim). Lasiocoris princeps Dohrn. Sardinia (Gestro). Peritrechus geniculatus Put. Liguria (Ferr.). Notochilus longicollis Fieb. Liguria (Z. M. D'Albertis). Orthostira musci Schrk., cassidea Fieb. Vercelli (Mella). Dictyonota Putoni n. sp. Liguria (Ferr.). Galeatus spinifrons Fall. Pedemont. (Ghil. Mella). Tingis Pyri Geoffr. Liguria, Pedem. Vercelli. Mesovelia furcata Muls. Spezia (Doria) Ligur. orient. Phytocoris ustulatus H. S. Liguria septentr. (Ferr.). » Signoreti Perris. Fieb. Liguria septentr. (Ferr.). HEMIPTERA LIGUSTICA nS Calocoris alpestris tiie ae Alpes Pedemont. (Ghiliani). - » ticinensis Mey. Liguria septentr. (Ferr.). Plesiocoris rugicollis Fall. » » Lygus flavovirens Mey. » » Poeciloscytus holosericeus Hhn. Vercelli (Melia). » cognatus Fieb. Liguria (Ferr.). Capsus punctum Rmb. Sardinia (Gestro). Bothynotus pilosus Boh. Mincki Fieb. Pedemont. (Ghiliani); Liguria (Ferr.). Heterocordylus unicolor Hhn. Liguria (Ferr.). Stiphrosoma nigerrimum H. S. Pedemont. (Ghiliant). Halticus erythrocephalus H. S. Liguria (Ferr.). Orthops tenellus Fall. Vercelli (Media). Icodema infuscatum Fieb. Genuae (Ferr.). Psallus Kirschbaumi Fieb. » » Tuponia hippophaes Mey. Liguria occident. (Ferr.). Plagiognathus crassicornis » boreal. » » fulvipennis Kbm. Lig. (Ferr.); Vercelli (Mella). Anthocoris pratensis F. Liguria. Pedem. _Triphleps Ullrichii Fieb. Liguria. » lata Fieb. Pedemont. (Ghiliani); Liguria (Ferr.). Microphysa elegantula. Etruria. Narni (Kerim). Salda marginella H. S. Fieb. Liguria (Ferr.). » C-album Fieb. Alpes (Doria). » melanoscela Fieb. Liguria boreal. (Ferr.). » brachynota Fieb. Pedem. (GWi/.). »l littoralis@lieZiett oo » » mnigricornis Reut. riparia Hahn. Liguria bor. (Ferr.). » elegantula Fall. Stal. Pedemont. (Ghil.). 74 P. M. FERRARI (1) Corimelaena scarabaeoides. Linn. (Cimex) Syst. Nat. 1758. 3. —- Wolf Abbild. Tab. 1. fig. 4. — Wz. Ins. fig. 141. — Muls. & Rey. Scutelleridae (Coreomelas) p. 15. — Fieb. Eur. Hem. (Corimelaena) p. 365. Prope Genuam (Valle Vesima, Crevari) Majo 1875, in herbidis. (2) Fam. ARTHROPTERIDA. Obs. Sciocoris maculatus Fieb. a Clar. D. Garbiglietti in ca- talogo Hemipt. Ital. (1869) pag. 7, e Sicilia tantum indicat. Anno elapso hujus speciei exemplum ab amiciss. Comiti Carolo Arborio Mella prope Trino 1861 lectum dono accepi — (Vidit Puton). (3) Staria lunata. Hahn (Hysarcoris) Wz. Ins. I. p. 127. fig. 208. — Fhacoste- thus lunatus Fieb. E. H. p. 331. — Muls. R. (Starza) 1. c. p. 165. Stazzano. Autumno 1876. (4) Cyphostethus tristriatus. Fabr. (Cimex) Ent. Syst. IV. 112. 125. S. R. — Cime l- turatus Pz. F. G. 40.19. — Acanthosoma clypeata Burm. Handb. II. pag. 361. 7. — Meadorus lituratus Muls. et R. Pentat. pag. 319. 2. Stazzano. Autumno in Alno glutinosa. (5) Gen. Spathocera. Generis Spathocera quum in calalogis specierum nomina jam commutata sint, sequentes hoc modo distinguo. 1 (4) Antennarum art. 3 post basim usque ad apicem dilatatus. 2 (3) Ferruginea, antennar. art. 1 capite brevior, art. 3 post quadrantem 4 | HEMIPTERA LIGUSTICA 0 basalem subito foliaceus, apice incisus: connexivum absque carinis trans- versis tuberculiformibus. S. laticornis Schill. 3 (2) Nigro cinerea, antennar. art. 1 capite longior, art. 3 a basi ad apicem gradatim dilatatus, apice recte truncatus: commissurae connexivi carinis transversis tuberculiformibus in quovis segmento. S. obscura Germ. 4 (1) Antennar. art. 3 subcylindricus, apice tantum dilatato. i 5 (6) Antennar. art. 3 apice vix dilatatus totus ferrugineus: pronotum tu- berculo magno pone medium secus lineam medianam utrinque: connexivum transverse carinatum et tuberculatum. S. Stili Puton. 6 (5) Antennar. art. 3 apice valde dilatato, nigro. 7 (8) Vertex tuberculis erectis, pronotum lateribus albidis, tuberculis 6 erectis pone marginem anticum hac dispositione :**: medio longitrorsum sul- catum, carina antica minus distinguenda, utrinque pulvinatum; antenn. art. 1 sequente brevior, triplo longior quam crassus; art. 4 triplo longior ac latus. — Long. mill. 5. S. Dahimanni Schill. 8 (7) Vertex tuberculis antrorsum porrectis; pronotum lateribus sordide pallidis, carina mediana antica manifesta fere ad dimidium extensa, insuper pone marginem anticum tuberculi 1-2 adsunt carina sequente ultra dimidium extensa, sinuata, postice obliterata, utrinque; antennar. art. 1 sequente lon- gior, quadruplo longior quam crassus; art. 4 latitudine 2'/, longior. — Long. mill. 5 1/2-6. S. lobata H. S. S. Dahtmanni Ferr. Hem. Lig. p. 134. N.° 64. In Liguria et Monferrato pluries S. lobatam legi. S. Dahtmanni vero a Cc. C. A. Mella (Vercelli) accepi. (6) Nysius Thymi. WIf. (Lygaeus) Abbild. T. XV. fig. 143. — Fieb. (Nysius) E. H. p. 169. 3. — Horvath Monogr. Lyg. (1875) p. 22.. Serravalle Scrivia et Stazzano. Species prae ceteris rarior. (7) Nysius graminicola. Kolenati (Heterogaster) Melet. p. 60. — Fieb. E. H. (Nyszus) ps 169) S. Variat bucculis postice paullo attenuatis articulum basalem rostri subaequantibus, ceterum forma et pictura ut in specie. Exemplaria Genuae Serravalle et Stazzano cum speci- minibus hispanicis ab E. Saunders dono concessis comparavi. 76 P. M. FERRARI (8) Nysius helveticus. Herr. Schaeff. (Cimus) Wz. I. IX. p. 203. — Stal. (Nystcus) Gen. Lyg. p. 43. — Horvath. ]. c. p. 23. 4. et ex specim. missis. Serravalle Scrivia. (9) Nysius punctipennis. Herr. Schaeff. (Heterogaster) Wz. I. fig. 403. — Fieb. (Nystus) E. H. p. 170. 8. — Stal. l. et p. cit. — Horvath. Lc. p. 23. 4. et exempl. missis. In finibus agri Novensis sub cespitibus Plantaginis Cynopis. Autumno 1875. Gen. Nysius conspectus specierum Liguriae. 1 (6) Hemelytra medio plus minus ampliata. 2 (3) Pronotum postice caput transversum vix aequat, planiusculum, parum declive; hemelytra nervis nigro punctatis, membrana vix ‘|, latitudinis ba- salis abdomen superante. N. Thymi. 3 (2) Pronotum postice capite transverso latius, convexiusculum et plus minusve declive, hemelytra nervis raro nigro-lineatis, membrana dimidio aut 2|]3 latitudinis basalis abdomen superante. 4 (5) Hemelytra manifeste extrorsum arcuata, species laliuscula. a. Bucculae postice truncatae articulo basali rostri parum longiores, hemelytra subdiaphana nervis interdum lineola unica, sutura membranae striis 2-3 fuscis, pronotum sulco transverso antico et vittis plus minus fu- scis. N. graminicola Kol. Bb. Bucculae postice paullisper attenuatae articulo basali rostri sub- aequantes, ceterum forma et pictura prioris. Var.? a. 5 (4) Hemelytra fere nequidem extrorsum arcuata, subdiaphana nervis im- maculatis, sutura membranae striis 2-3 brunneis, pronotum pallide ochra- ceum, sulco transverso antico nigro, bucculae postive attenuatae articulo basali rostrì breviores; species praecedente minor, angustior. N. Senecionis Schill. Fieb. Horv. Ferr. Hem. Lig. p. 152. 128. 6 (1) Hemelytra medio haud ampliata, bucculae acie arcuata, articulo 1 ro- stri breviores. 7 (8) Membrana fere immaculata abdomen superans: hemelytrorum nervi postice, apex corii et sutura membranae infuscata. N. helveticus H. S. 8 (7) Membrana maculis transversis brunneis intra nervos, abdomine bre- vior, N. punctipennis H. S. HEMIPTERA LIGUSTICA Wh (10) Blissus Doriae.. Ferr. Hem. agri Ligust. p. 150. — Horvath. Monogr. Lyg. Hung. p. 31. Nympha. Flavido pilosa pilis erectiusculis, capite pronoto hemelytrorum rudimento ochraceis, pronoti disco dilute castaneo, dorso et con- nexivo cinabarrinis macula ovata fusca in 4- et 3-ultimo seg- mento; extremo segmento et */, penultimi nigris: antennis pe- dibusque pallide flavis. Stazzano. Septembri 1875. In herbidis arenosis. (11) Geocoris pallidipennis. Costa (Ophthalmicus) Monograf. del Gen. Ophthalm. 1843. — Ophthalmicus angularis Fieb. Entom. Monogr. p. 118. Tab. X. fig. 1. — Ejusd. E. H. p. 177. 9. Genuae. Vere 1875. (12) Paromius gracilis. Ramb. (Senocoris) F. Andalusiae p. 139. — Fieb. (Paromius) E. H. p. 171. — Plociomerus nabiformis Costa Cent. Cim. R. Neapol. 1847. Genuae (S. Giuliano) in gramine, unicum specimen. De- cembri 1875. Duo species cognitae sequentibus notis facile dignoscuntur. 1. Femora anulo lato nigro, P. leptopoides Baer. 2. Femora absque anulo nigro; striga duplex macularum femoribus an- ticis. P. gracilis Ramb. (13) Gen. Plinthisus. Synopsis specierum in Musaeo Civico Genuensi asservatarum. 1 (4) Pronotum longitudine latius, ubique aeque punctatum: femora antica subtus spina brevi unica, antennae validae. 78 P. M. FERRARI Hemelytra ut plurimum abbreviata, commissura scutello longiore. 2 (3) Caput et pronotum testacea, pedes et antennae flavida, reliqua ca- stanea: hemelytra postice recte truncata, 3 extrema segmenta dorsi detecta (forma brachyptera). — Long. ‘|, mm. P. minutissimus. Fieb. Wien. Entom. Monats. VIII. p. 213 (1864). Ferr. H. L. p. 158, n. 137. Horvath Die Hem.- Gatt. Plinth. in Verhand. der k. k. zool.- bot. Gesell. (1876) p. 725. 2. Stazzano Ferr. 3 (2) Piceus, antennar. artic. 1. 2. femorum apex tibiaeque ochracea; he- melytra postice rotundata, ultimum et dimidium pacnultimi segmenti dorsi detecta (brachypt.). Long. 13/, mm. P. pusillus. Scholtz (Pachymerus) Arb. und Verand. 4846. p. 145. 20. — Fieb. (Plin- thisus) E. Hem. p. 178. n. 1. — Horv. l. c. p. 726. 3. — Plinthisus Mellae Ferr. Hem. Lig. (1874) p. 158. Legnano Comes C. Mella. 4 (1) Pronotum latitudine longius; antice haud vel leviter, triente postico valide punctatum: femora antica spinis validis saepius 2. 5 (12) Hemelytrorum membrana pluries havd evoluta, 3 postrema segmenta dorsi detecta : femora antica spinis 2 validis denticulis adjectis. Nigro brun- nei, glabri aut vix pubescentes. i 6 (7) Supra omnino glaber., nitidus, hemelytra postice recte truncata, mem- brana nulla. P. Putoni. Horv. I. c. p. 729. 6. Algiria, D.* Puton. 7 (6) Supra pubescentes. 8 (9) Hemelytra postice recte aut late-arcuato-truncata, angulis externis rectis vel cbtusis: supra aureo pubescens, membrana nulla. — Long. 3 1]3- 3 3a mm. P. convexus. Fieb. Wien. Ent. Monatschr. VIII. p. 214. 12. — Horv. Hem. Gatt. Plinth. p. 729. 7. — P. longicollis Ferr. l c. p. 158. — P. hungaricus Horv. Monogr. Lyg. Hung. p. 60. 4. fig. 12. Spezia J. Doria. 9 (8) Hemelytra postice oblique, quandoque arcuato-truncata; saepissime simul angulum valde obtusum efformant: corii angulus externus sub-acutus. 10 (11) Pronotum angulis anticis rotundatis haud angulato-prominulis: membranae rudimentum lineare rarius observatur. — Long. 3-3 !/; mm. £ P. longicollis. Fieb. E. H. p. 178. 5. — Horv. Hem. Gatt. Plinth. p. 731. 8. — Plinthisus fla- vipes var. pubescens Ferr. Hem. Lig. p. 156. n.138. Exemplum cum rudimento membranae legit Sardiniae M. D. Gestro. 11 (10) Pronotum angulis anticis angulato-prominulis, postice sensim an- gustatum. P. angulatus. Horv. l. c. p.:781. 9. Persia J. Doria. 5 12 (5) Hemelytra aliquando evoluta, saepius abbreviata tunc 2 (vel 14|;) po- strema segmenta dorsi detecta; femora antica spinis 2 tantum instructa. 13 (14) Supra vix aureo-pilosus, pronoto subaeque longum ac latum, la- teribus fere rectis; nigro piceus. — Long. 2 'l mm. P. flavipes. Fieb. E. H. p. 178. 4. — Horv. 1. c. p. 733. 11. Pratolino (Etruria) Kerim. 14 (13) Supra glabri. HEMIPTERA LIGUSTICA 79 15 (16) Niger, clavus et corii margines dilutiores; membrana rudimentalis, postrema 2 segmenta dorsi detecta. P. marginatus. Ferr. Hem. Lig. p. 158. — Horv. l. c. p. 734. 12. Persia J. Doria. 16 (15) Nigro piceus, antennarum art. 1. 2, femorum basis et apex, tibiae et tarsi dilutiores. A. Hemelytra fusco testacea disco et sutura clavi dilutioribus, membrana complela abdomem superante. Corpus latiusculum. P. brevipennis Latr. Pachymerus bidentulus H. S. Wz. I. VI. p. 31. fig. 588. — Fieb. (Plinthisus) E. H. p. 178. 2. — Horv. Monogr. Lyg. Hung. p. 60. 2. Hungaria Horvath. B. Hemelytra picea aut castanea, segmenta postrema dorsi 2 vel 14/2 de- tecta, membranae rudimentum, corpus longiusculum. P. brevipennis (forma brachyptera). Lygaeus brevipennis Latr. Gen. Crust. et Insect. III. p. 123.— Hahn. (Pachy- merus) Wz.I.I.59. fig. 36. — Fieb. (Plinthisus) E. H. 178. 3. — Horv. Hem. Gatt. Plinth. p. 734. 13. — P. longipennis Ferr. Hem. Lig. p. 157. n. 140. Gallia (Puton); Serravalle, Stazzano (Ferr.); Busalla (Doria); Pratolino, Fivizzano (Kerim); Vercelli (Mella). (14) Stygnus sabulosus. Schill. (Pachym.) Beitr. p. 85. 25. — Wz. I. (Pachym.) fio. 117. — Fieb. (Stygnus) E. H. p. 187. 2. — St. arenarius HO Die. _ Liguria. (15) Stygnus arenarius. Hahn. (Pachym.) Wz. I. I. pag. 48. fig. 27. — Fieb. E. H. (Stygnus) p. 187. 3. Liguria. Conspectus specierum G. Stygnus mihi cognitarum. 1 (4) Femora, antennar. art. 4 nigra aut picea: supra color opacus, pili sub-depressi. 2 (3) Majores long. 4 mill. &. Supra unicolor, niger, membrana abbreviata, femora, antennar. art. 2, 3 picea, rostrum tibiae et tarsi parum dilutiora. S. rusticus Fall. Wz. I. fig. 116. — Fieb. 1. c. 186. 1. — Hem. Lig. pag. 162. n. 156. fj. Hemelytra fusco castanea macula postica interna fusciori; membrana completa dilute brunnea nervis albidis albido marginatis; femora nigro- picea fulcra tibiaeque ochracea. Long. 3 4, mill. S. rusticus var. 3. Fieb.? 3 (2) Minores (Long. 24/,-3 mill.) membrana completa. Y. Pronotum planiusculum lateribus fere rectis antice minus coarctatum: 80 P. M. FERRARI hemelytra castanea macula fusca postica, aut fusca maculis seu lituris di- lutioribus; membrana fusca nervis albidis albido marginatis. Genuae (S. Giuliano). S. arenarius Hahn. d. Corpus et pronotum convexiuscula hoc lateribus manifeste sinuatis, depressione mediana transversa superficiali, antice magis ac in praecedente specie coarctatum; antennar. art. 1, 4, femora, basi et apice demptis, nigra, tibiae flavidae, reliqua ut supra. Var. decipiens. 4 (1) Pedes, antennarum art. 1. 2. 3. flavidi, supra sat nitidus, pilis magis erectis; pronotum antice angustatum lateribus sinuatis, medio transverse depressum, postice plus minusve brunneum. Hemelytra dilute castanea quan- doque brunneo-maculata; membrana latius albida; corpus supra convexiu - sculum. S. sabulosus Schill. Exemplaria ligustica S. arenarii Hahn. et S. sabulost Schill. cum exempla- ribus hungaricis a Clar. D.x Horvath dono missis optime congruunt. (16) Genus Peritrechus Firs. Clariss. Doctor Puton in diario Petites Nouvelles en- tomologiques novas species P. gracilicornem nempe et P. meridionalem generi addidit. Peritrechus europaei sequente schemate dignoscuntur. 1 (8) Antennae omnino nigrae. 2 (3) Femora plus minus ochracea. P. angusticollis Sahlb. 3 (2) Femora nigra apice tantum ochracea. 4 (5) Antennae graciles, oculi parum exserti, pronotum caput modice sub- tiliter punctata. P. nubilus Fall. 5 (4) Antennae validae oculi exserti caput et pronotum fortiter punctata, pronotum longius et postice angustius. 6 (7) Tibiae et tarsi non omnino testacea. P. geniculatus Hahn. puncticeps Thoms. Ferr. Hem. Lig. p. 161. n. 152. 7 (6) Tibiae et tarsi testacea, antennae longiores et graciliores ac in P. ge- niculato. a. Hemelytfa testacea brunneo punctata. P. gracilicornis Put. Pet. Nouv. 1877. N. 168. In Liguria haud rarus. b. Hemelytra testacea punctis decoloribus, macula magna rhomboidali ab angulo postico interno ad nervum medianum, aliaque ut in specie typica in angulo postico externo, parva, trigona, clavo testaceo. Var. rhomboidalis Put. L.c.- Syria. 8 (1) Antennae nigro et ochraceo variae. 9 (10) Antennae nigrae articulo 2 et 3 aut etiam 1. rufis; tibiae tarsi coxae et femora fulva, haec saepe plus minusve infuscata, P. meridionalis Put. L.c. — Gallia, Corsica, Syria. 10 (9) Antennae nigrae art. 2. basi ferruginea, femora antica ochracea, apice, pedibus mediis et poslicis nigris; femora nigra, apice et fulcris pallidis. P. luniger Schill. In Liguria obvius. CO — HEMIPTERA LIGUSTICA (17) Gen. Scolopostethus Firs. Scolopostethum decoratum Hahn, Reuter et S. cognatum Fieb. in Liguria hucusque tantum vidi. Varietates S. decorat: adsunt plurimae colorem pedum et antennarum magis fuscescentem aut flavescentem referentes. Clar.-Comes Carolus Arborio Mella S. affinem Schill. Vercelli abunde legit et mihi comiter exemplaria elargivit; species haec praeter characteres tuberculorum prostethii ante coxas et membranae abbreviatae, pronotum exhibet fere quadri laterum, saltem antice minus angustatum, minus ac in ceteris trapezoideum, postice latitudinem trientis antici subaequantem. » Species in Catalogo praestantissimi D. Putonii indicatas sequenti synopsi distinguo. } 1 (2) Apex scutelli et antennae ochracea: femora antica medio fusca. 1. S. pictus Schill. 2 (1) Apex scutelli niger. 3 (10) Supra glaber. 4 (9) Antennarum articulus 4 niger. 5 (6) Antennar. gracilium art. 1. 2. nigri aut valde fusci, 2 basi ferruginea: femora antica incrassata late brunnea, mesonotum haud tuberculatum. 2. S. decoratus Hahn. Reut. — ericetorum Leth. melanocerus Thoms. Liguria. 6 (5) Antennarum validarum art. 1. 2. ochracei. 7 (8) Femora antica incrassata, desuper medio brunnea: mesonotum bitu- berculatum, membrana abbreviata. 3. S. affinis Schill. Reut. — podagricus Thoms. adjunctus Doug. Sc. Vercelli, Mella. 8 (7) Femora antica haud incrassata fusiformia, et antennarum art. 1 2 ochracea, art. 1 in 2 subtus fuscior; membrana completa, mesosternum haud tuberculatum. 4. S. Thomsoni Reut. 9 (4) Antennarum art.4 ochraceus quadrante basali et summo apice fuscus, art. 1. 2.3 + ochracei. Femora antica modice incrassata, ochracea, hemel. albida, fascia magna postica brunnea curva maculam externam albam et in- ternam exalbidam includente. 5. S. cognatus Fieb. Liguria. 10 (8) Aureo-pubescens: antennarum art. 3.4 nigri, 1.2 ochracei; in 9 1 niger supra ochraceus; femora antica medio nigra. 6. S. pilosus Reut. Clar. Horvath in Monogr. Lygaeidarum Hungariae pag. 86 et 87 S. affinem ab S. adjuncto Dougl. Scott separat. Si haec ultima servanda est species, synopsis modificanda ut sequitur. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (21 Marzo 1878). 6 82 P. M. FERRARI È Sls) Wee le ei bg ae NIT S. decoratus Hahn. Antennar art. 1. 2 ochracei. Prostethium ante coxas bituberculatum, membrana abbreviata. | S. affinis Schill. Non. : Femora antica (incrassata) fere tota, anulusque sub-apicalis femor. po- sticis nigra. i (non vidi) S. adjunctus D. S. Femora antica haud incrassata, ochracea; antennar. art. 1. in 9 subtus fuscus. (non vidi) S. Thomsoni Reut. Observ. Exemplum 7 S. cognati Fieb. a Doctore Aloysio Du- four prope Genuam (Cornigliano) captum antennam unam tribus tantum articulis instructam praebet, quorum 2." articulum basalem quadrante superat longitudine; articulus 3. fusiformis articulo basali duplo longior. Articuli ochracei; 2. triente api- cali, art. 3. dimidio basali et summo apice nigris. (18) Notochilus (Thaumastopus) longicollis. Fieb. (Scolopostethus) E. H. p. 189. 2. Voltri legit L. M. D'Albertis. Autumno 1874. (19) Genus Orthostira Fires. 1 (6) Carina unica in disco pronoti. 2 (5) Superne cervina, corpus antennae et pedes ferruginea: antennarum art. 4 niger, sagenarum area discoidalis posterius longior, acuminata. 3 (4) Minor, angustior; membrana lateralis pronoti et sagenarum cosla an- gustioribus, illa confuse sub-3-seriata, haec 2-seriata, medio interdum uni- seriata, area commissuralis ante medium biseriata. O. brunnea. Germ. — H. S. Put. Stal. 0. concinna. Dougl. Scott. 4 (3) Major, latior, membrana pronoti 4-seriata, sagenarum costa 3-seriata, medio saepe biseriata, area commissurali ante medium uniseriata. O. musci. Schrk. — O. cassidea Fieb. 5 (2) Corpus antennae pedesque nigra, supra grisea-nigro-reticulata; tibiae ferrugineae, antennae minus graciles, setosae; membrana pronoti biseriata serie interna areolis majoribus; area commissuralis sagenarum ante medium uniseriata, pone medium 3-seriata. O. nigrinervis. Stal. Gen. Tingit. Eur. p. 52 (Acalypta). 6 (1) Pronotum disco tricarinato. 7 (10) Pronoti membrana 3-seriata, sagenarum costa biseriata. 8 (9) Pronoti carinae laterales postice secedentes vesiculam adtingentes, rectae; carina media areolis 7. laterales areolis magnis 5: sagenarum area media 4-seriata, costa areolis quadrangularibus. O. cervina. Germ. F. E. 18. 22 (Tingis). HEMIPTERA LIGUSTICA 83 9 (8) Pronoti carinae laterales antice abbreviatae, anticeque introrsum curvae; pronoti membrana areolis penlagonis; carina media areolis 11-13; laterales areolis 7; sagenarum area media 3-4-seriata. O. platychila. Fieb. Ent. Monogr. 53. 5. tab. 4. fig. 15-18. 10 (7) Pronoti membrana 2-3-seriata; sagenarum costa uniseriata. 11 (14) Antennarum articulus 3 bacillaris vel sursum gradatim incrassatus, apice crassitiem basalem articuli 4 aequans. 12 (13) Antennarum nigrarum art. 3 ferrugineus apice nigro; pronoti mem- brana in angulis colli rotundata, carina media elevata areolis regularibus 7; carinae laterales antice abbreviatae areolis altis 5-6. O. nigrina. Fall. (Tingis) H. 145. 5. 13 (12) Antennae nigrae, oculi magni rubri; pronoti carina media areolis 6, laterales areolis 4-5 rectangularibus; sagenarum area commissuralis bise- riata. O. pusilla. Fieb. Eur. Hem. p. 131. 8. 14 (11) Antennarum art. 3 basi incrassatus, costa sacenarum uniseriata. 15 (26) Sagenarum area media plana, in medio 3-5-6-seriata; area lateralis areolis prope carinam majoribus, ceteris exiguis irregularibus. 16 (21) Pronotum carinis post medium parallelis. 17 (18) Area media sagenarum 5-6 seriata. Pronotum convexum, carina media 10-laterales 8-9 areolatae, processus pro- noti areolis seriis duabus, sex utrinque. Sagenarum area media spatio ab anasthomosi carinarum ad apicem sagenae paullo longior; membrana sa- genae areolis amplioribùs; prope basim 1-2 in parte vero latiori 5-6-se- riatis. O. parvula Fall. — Var. macroptera. Ex collectione Fieberi, mihi a Clar. D.:° A. Puton humaniter communicata. 18 (17) Area media sagenarum 3-seriata. 19 (20) Area sagenarum commissuralis (suturalis) 2-seriala. Var. biseriata Thoms. Opusc. entomol. p. 402. 6. 20 (19) Sagenarum area commissuralis antice 2, postice 3-seriata. Var. recticosta Thoms. Loc. cit. 21 (16) Pronotum carinis postice divergentibus. 22 (23) Exalbido-reticulata. Var. pallescens. Liguria. 23 (22) Fusco-reticulata; sagenarum area commissuralis antice 1-postice 3-seriata. 24 (25) Sagenarum area media 5-6-seriata, area lateralis 5-seriata. Var. major Put. in litt. 25 (24) Sagenarum area media 5-seriata, area lateralis 3-seriata. Var. minor Put. in litt. 26 (15) Sagenae areis elongatis, longitudinaliter canaliculatis ad carinas elevatae area media et laterali 4-seriatae (in quibusdam individuis area media 3-seriata) areolis aequalibus; pronoti carina media 6-8 areolata, laterales 4-5 areolatae, oculi majusculi. 27 (28) Sagenarum area commissuralis biseriata, margine interno recto: pronoti carinae parallelae, areolae marginales laterum pronoti et costae sagenarum majusculae, regulares. O. gracilis. Vv Fieb. Ent. Monogr. p. 54. 6. Tab. 4. fig. 19-21. 28 (27) Sagenarum area commissuralis hbiseriata, margine interno rarius 84 P. M. FERRARI recto, plerumque curvo; pronoti carinae laterales sinuatae, membrana pro- noti saepius antice 3-postice 2-1-seriata, areolis internis irregularibus; prae- cedenti angustior et convexiuscula. Var. propinqua. “ O. propinqua Ferr. Hem. Lig. p. 171. n. 214. a (20) Genus Dictyonota Curt. Subg. Scraulia STAL. (Antennae tuberculato-modice setosae ant glabrae, antennarum art. 3 cylindricus aut sursum gradatim attenuatus). 1 (8) Sagenae completae aréis inaequalibus (Scrautia). 2 (3) Antennae et pedes ferruginei, illae art. 4 nigro; membrana pronoti antice latior triseriata, sagenarum costa lata biseriata areolis transversis majoribus, reti pallido-brunneo nervis huc illuc fuscioribus. D. fuliginosa Costa. 3 (2) Antennae caput et femora nigra; membrana pronoti biseriata areolis pentagonis vel postice uniseriata. 4 (7) Costa sagenarum biseriata areolis irregularibus interruptis. 5 (6) Grisea: tibiae ferrugineae basi fusciores membrana pronoti biseriata areolis transverse pentagonis; carinae pronoti rectae, media foliacea serie unica areolarum rectangularum, laterales minores areolis parvis: sagen. costa biseriata vel triseriata areolis irregularibus. D. strichnocera Fieb. 6 (5) Albida, tibiae brunneae anulo basali nigro; membrana pronoti antice biseriata postice uniseriata areolis magnis reti brunneo; processus albidus maculis brunneis; costa sagenarum alba angusta uniseriata areolis trans- verse elongatis, maculis nigris: carinae laterales pronoti sinuatae. D. marmorea Baer. 7 (4) Costa sagenarum angustior, aequilata uniseriata areolis transversis; membrana pronoti biseriata areolis pentagonis; subtus et femora nigra: sagenae medio dilatatae ovatae. D. albipennis Baer. 8 (1) Sagenae incompletae. 9 (12) Antennarum art. 3 cylindricus aut sursum vix gradatim attenuatus; let2 nudi, 3 et 4 setosi; costa sagenarum uniseriata, membrana pronoti bi- seriata. (Elina). 10 (11) Antennarum art. 1, 2 ferruginei, 3 et 4 nigri, granuloso-nigro-setosi, granulis setiferis sat conspicuis: art. 1. clypei apicem manifeste non ad- tingit. Pronoti vesicula antica rudimentaria semilunari, margine antico eb postico retrorsum curvis: latera foliacea rectiuscula, sub-aequilata, biseriata areolis externis et internis 6; carina media et laterales areolis 6, antica et postrema albis majoribus elongatis, ceteris sub-perpendicularibus: pro- cessus-recte-angulatus, areolis 4 utrinque, parvis. Sagenarum costa erec- tiuscula pone dimidium longitudinis angustior. Area media 4-seriata, area externa areolis exiguis irregularibus, area commissuralis sinuata, biseriata, areis internis antice incompletis, postice majoribus. Corpus ferrugineum, sa- genae fusco reticulatae. Long. 2 mill. D. Beckeri Jackow. 11 (10) Antennae ferrugineae art. 4 nigro basi ferruginea articulo praece- dente plus duplo breviore, ambo exigue-granulato-setosis, 3 setis pallidis perbrevibus: art. 1. apicem clypei sub-attingente. Pronoti vesicula antica HEMIPTERA LIGUSTICA 85 rudimentaria margine antico subrecto, postice obtusissime angulata:latera foliacea valde rotundata, ante medium quam postice multo latiora, areolis externis 6, internis 3-4; carina media areolis 7. laterales 6. antica latiore; processus obtusus areolis utrinque 3-4, quarum 2 majores. Sagenarum area media et externa 3-seriata, area commissuralis antice uniseriata post medium 2 et 3-seriata. Corpus ferrugineum reti albido-brunneo. Pedes ochracei femo- ribus basi fuscis. Long. fere 2 mill. D. Putoni n. sp.” Stazzano. Autumno 1869. 12 (9) Antennar. art. 3 basi incrassatus hinc gracilis usque ad apicem. (Bischria) Put. D. sareptana Jackowl. mihi omnino ignota. (21) Monanthia (Platychila) Cardui. Linn. (Cimex) F. Suec. 920. — Wz. I. (Monanth.) Tab. 127. A. — Fieb. Entom. Monogr. p. 61. 3. Tab. V. f. 1-8. — E. H. p. 120. 4. — Acanthia clavicorms Pz. F. G. 3. 24. — Mephissus Amyot Rh. sp. 294. | Busalla legit M. D. Raphael Gestro. Junio 1871. (22) Mesovelia furcata. Mulsant, Opusc. entomol. in Annal. Soc. Linn. de Lyon 1852. — Mesovelia parra F. Sahlb. Synops. Amphib. et Hydroc. Fenn. p. 260 (1875). Abdomen triente postico latius, postice acuminatum; hemelytra completa, membrana diaphana segmenti postremi suturam ad- tingens; variat a specie typica punctis nigris capitis deficien- _ tibus. Spezia J. Doria. 1870. Unicum specimen. (23) Gen. Phytocoris. Extant in Mus. Civ. Genuensi species sequentes ut infra distinguendae. 1 (4) Tibiae absque anulis fuscis. 2 (3) Pallide flavus atomis aurantiacis. 1. P. Signoreti. Perris, Ann. Soc. Linn. Lyon 1857. — Fieb. E. H. p. 258. 2. — Ferr. Hem. Lig. Spec. 243. — Reut. Spec. Gen. Phytoc. 1875. p. 31. 26 fig. 7. Liguria Stazzano (Ferr.). 3 (2) Laete viridis absque vittis obliquis punctisve fuscis aut albis; sutura membranae, apex femorum anticorum, femora postica late, et antennar. arf. 1. incrassatus, rubra. 2. P. ustulatus. 86 P. M. FERRARI H. Schff. Nomencl. p. 47. — Fieb. E. H. 258. 1. — Ferr. H. Lig. Spec. 240. ~ Reut. l. c. p. 29. 24. Liguria Stazzano (Ferr.). 4 (1) Tibiae fusco annulatae. 5 (6) Hemelytra maxima parte, margineque externo omnino fusco-nigro, pronoti nigri margo anticus et posticus testacei. 3. P. distinctus. Dougl. Scott, Brit. H. p. 302. 1. — Saunders Brit. H. p. 264. 1, — Reut. I. c. p. 14. 1. Anglia; a Clar. Viro Edw. Saunders dono accepi. 6 (5) Hemelytra colore vario, margine externo numquam toto nigro; vittis obliquis aut transversis punctisque discoloribus picta. 7 (8) Antennarum art. 1. femoribus anticis fere crassior; linea mediana alba a capitis vertice ad marginem posticum pronoti extensa ; hemelytra exalbida vittis obliquis brunneo lividis 4. postice brunneo irrorata, pilis albis et fuscis. 4. P. obliquus. Costa, Cent. III. p. 35. f. 4. — Reut. 1. c. p. 21. 13. — P. Artemisiae Ferr. H. Lig. Spec. 241. 8 (7) Antennarum art. 1. femorum anticorum crassitiem non aequat. 9 (12) Testacei vittis obliquis fuscioribus. 10 (11) Antennarum art. 1. sequente plus duplo crassior: corii margo ex- ternus haud fusco-punctatus; caput et pronotum absque pilis nigrescen- tibus. 5. P. varipes. Boh. — Reut. l. c. p. 27. 20. — Saund. 1. c. p. 265. 7. — P. Ulmi Mey. Kirsbm. Fieb. Doug. Sc. — Ferr. H. Lig. Spec. 242. 11 (10) Antennarum art. 1. tenuis, fere crassitie sequentis; corii margo ex- ternus fusco-punctatus aut marmoratus, caput et pronotum sparsim nigro pilosa. 6. P. Ulmi. ‘ Linn. (Cimex) Syst. N. 503. 110. — Reut. l. c. p. 24. 17. — P. divergens Mey. Caps. 44. Tab. 1. f. 1. — Fieb. E. H. 259. 6. — Ferr. H. Lig. Spec. 244. Liguria Stazzano (Ferr.) Pedemontio (Garbdigl.). 12 (9) Albidi aut virescentes, grisei, vittis aut punctis nigris. 13 (14) Albido virens opacus nigro pictus; pronoti latera determinate nigro limbata, scutellum lituris obliquis 2. nigris; antennar. art. 1. fusco adsper- sus, numquam longitudinaliter lineatus. 7. P. Tiliae. Fabr. S. R. p. 237. 159. — Fieb. E. H. p. 260. 10. — Reut. l. c. 16. 4. — Ferr. H. Lig. Spec. 245. — P. Populi Mey. |. c. T. VII, f. 1. Stazzano (Ferr.) Anglia (Saund.). È 14 (13) Pronoti latera haud determinate nigro-limbata; apex corii macula rhombea alba antice fusco limitata. i 15 (16) Antennar. art. 1. pronoto cum dimidio vertice subaequilongus: fe- mora mediana apice laeviter brunneo maculata femoribus posticis (post ba- sim) duplo graciliora, his cum anticis magis fusco maculatis; antennar. art. 3. et 4. simul praecedentem subaequant longitudine; art. 3. vix sequente longior. i 8. P. dimidiatus. Kirsbm. Caps. p. 122. 2. — Reut. l. c. 17. 6. Anglia (Saunders). 16 (15) Antennar. art. 1. pronotum longitudine subaequans; art. 2 basali fere duplo longior; duobus extremis simul sumptis vix brevior; art. 4. praecedente 1, brevior; femora late fusco maculata, postica triplo saltem medianis cras- siora; dilute flavo ferrugineus vel grisescens, vittis (confluentibus in exem- plo praesenti) fusco nigris. 9, P. Pini. HEMIPTERA LIGUSTICA 87 Krsbm. l. c. p. 273. 9. — Fieb. E. H. p. 261. 11. — Saund. 1. c. p. 365. 6. — Reut. 1. c. p. 19. 10. — P. crassîpes Flor. R. Livl. II. 696. 8. Dono accepi a Clar. Saunders. — Anglia. (24) Gen. Camptobrochis Fizs. l. Antennarum articulus 2 niger, a basi ad apicem fere neque incrassatus; cuneus apice late niger. C. punctulatus. Fallen, Reut. Capsini pag. 69. — Capsus Falleni Hahn Wz. Ins. fig. 175. — Camptobrochis Falleni Fieb, E. H. p. 248. 1. 2. Antennarum articulus 2 pallide ochraceus, triente apicali incrassato et fusciore; cuneus summo apice pallido. GC. lutescens. Schill. (Phytocoris) Verandl. d. Schles. Gesell. 1836. — Reut. Caps. Syn. in Notiser ur Sallsk. pag. 5. 4. — E. Saunders Synops. of Br. Hem. p. 277 (1875). — Camptobrochis punctulatus Fieb. — E. H. p. 249. (25). Species Capsidaea incertae sedis: unicum exemplum deperditum. Bothynoto piloso valde affinis. — Elongatulus, subparallelus niger micans fulvo pilosus, capite pedibusque luteo-aurantiacis an- tennis brunneis. _Antennae fusco pilosulae dimidium corpus vix aequantes, art. 1. capite vix breviore clypeum longe superante, art. 2. basalem duplo cum dimidio aequante, gradatim usque ad apicem incras- sato, sequentibus ad unum longiusculo. Caput longitudine fere duplo inter oculos latius, oculis rotun- datis mediocribus exertis. Pronotum lateribus obtusis et arcuatis margine postico sub- recto, pulvinulis haud conspiciendis. Scutellum aequilaterum sulco basali transverso. Hemelytra margine externo fere recto, in linea fracturae la- tiuscula, cuneus concolor margine interno basim subaequante, membrana fusca, iridescens nervis intensioribus. Pedes graciles elongatuli absque punctis spinisve discoloribus; tibiae femoribus fusciores. Long. mill. 7. Stazzano. Autumno 1873. 88 P. M. FERRARI (26) Monalocoris Filicis. Linn. (Cimex) F. Suec. p. 919. — Wz. I. fig. 172 (Phyto- coris). — Fieb. (Monalocoris) E. H. p. 238. — Reut. Caps. p.. £9. Voltri. Septembri 1874. L. M. D’Albertis. (27) Pilophorus bifasciatus. Fabr. (Cimex) Mant. II. p. 305. 264. — Reut. (Piloph.) Cap- sini p. 85. — Capsus cinnamopterus Krsb. Caps. p. 135. 10. — Fieb. E. H. p. 314. 1. Stazzano ad salices. Autumno. Conspectus spec. magis cognitarum. 1 (2) Stria nivea corii et clavi in eadem linea recta. P. bifasciatus Fab. Reut. I. c. 2 (1) Stria nivea corii haud in eadem linea ac illa clavi. 3 (4) Fulvo-pubescens, pronoto trapeziformi postice latiore quam longiore, antennar. art. 3. 4 aequilongis. P. clavatus Linn. . Krsb. Flor. (Capsus) Fieb. (Camaronotus). — Reut. 1. c. — Stazzano. 4 (3) Dilute fusco-pilosus, pronoto aeque longo ac postice lato; antennar. art. 3 sequente breviore. P. confusus Krsb. Capsus confusus Krsb. Gaps. pag. 232. n. 79. — Fieb. (Camaronotus) E. H. p. 314. 3. (28) Orthotylus striicornis. Kirschb. (Capsus) Capsini pag. 238. 69. — Fieb. (Orthotylus) E. H. pag. 289. 7. — Reut. Capsini pag. 134. 7. Stazzano. 1874 Autumno. Rarus. (29) Icodema infuscatum. Fieb. (Plagiognathus) E. H. p. 303. 2. — Puton (Icodema) Catal. Hem. 1875, p. 43. Genuae (Madonna del Monte) in frondibus Quercus Ilicis, vere 1875. HEMIPTERA LIGUSTICA 89 (30) Psallus (Apocremnus) Quercus. Kirschb. (Capsus) Capsini pag. 253. 130. — Fieb. (Apocrem- nus) E. H. 304. 3. — Reut. (Psallus) |. c. p. 166. 9. Genuae in frondibus Quercuum. Majo 1875. (31) Psallus (Psallus) Kirschbaumi. Fieb. E. H. pag. 308. 13. — Capsus roseus Krsbm. 1. c. pag. 256. 135. Genuae cum priore. (32) Plagiognathus fulvipennis. Krsbm. (Capsus) Capsini p. 259. 143. — Fieb. (Plagiogn.) E. H. p. 303. 3. — Reuter I. c. p. 181. 5. Genuae horto botanico R. Athenaei. Junio; unicum specimen. (38) Plagiognathus (Atomoscelis) Verbasci. Herr. Schaeff.-Meyer (Capsus) 1. c. p. 70. 42. Tab. IV. fig. 1. — Krsbm. l. c. p. 258. 141. — Fieb. (Agadliastes) 1. c. p. 311. 4. Spezia. J. Doria. (34) Plagiognathus (Agailliastes) pullus. ; Reuter Pargas Hem. p. 224. 5. — Ejusd. Caps. p. 186. 11. Serravalle Scrivia in Castello. Octobri 1875. Nigri, tibiae nigro punctatae et nigro-spinosae. A. Nitidiusculus pallido pubescens, antennar. art. 2 apicem versus, 3 et 4 albidi: pronotum longitudine fere duplo latius. Long. 2 !/,-2 3), mill. — pulicarius Fall. B. Parum nitens griseo-pubescens; pronotum longitudine haud duplo latius. 9 antennar. art. 2 dimidio apicali albido; # art. 2 nigro, summo apice ferrugineo. Long. 2 mill. — pullus Reut. 90 P. M. FERRARI (35) Subfam. Anthocorida. (Hemelytra corio embolio cuneo et membrana; rostrum arti- culis tribus, gula haud canaliculata). Cum saepius propter exiguitatem et fragilitatem insecti (aliquando unici) alarum characterem querere non liceat, genera Arthocoridarum mihi co- gnitarum hoc schemate distinguo. 1 (10) Pronotum strictura antica manifesta. 2 (3) Pronotum strictura antica incompleta, angulis anticis extus arcuatis acie reflexa; membrana nervis 4: Antennarum art. 1. apice capitis brevior; rostrum ad medium mesosternum extensum, art. 1. basim antennarum ad- tingente. Tetraphleps Fieb. 3 (2) Pronotum strictura antica completa; antennar. art. 1. apicem capitis subadtingit. 4 (7) Rostrum coxas anticas ut plurimum superat, art. 1. capitis dimidiam longitudinem aequante. 5 (6) Oculi a pronoto sat remoti; membrana nervis tribus. Temnostethus Fieb., Reut. 6 (5) Oculi pronoto adproximati, membrana nervis 4. Pronotum lateribus rectis; rostrum ad coxas posticas productum, art. 1. fere medium oculorum adtingente. Acompocoris Reut. 7 (4) Rostrum coxas anticas vix, aut non adtingit, art. 1. capite dimidio breviore, : 8 (9) Oculi spatio fere unius oculi a pronoto remoti vel minus; membrana nervis 3; rostri art. 2 mucronem prosterni adtingit. Anthocoris Fall. 9(8) Oculi fere in medio laterum capitis, diametro oculi duplo saltem a pronoto remoti, pronotum et caput elongata; antennarum art. 1. apice ca-. pitis brevior. Ectemnus Fieb. 10 (1) Pronotum absque strictura antica. 11 (12) Rostrum coxas medias superans, art. 1. longitudine capitis; prono- tum antice excisum, membrana nervo unico. Lyctocoris Hahn. 12 (11) Rostri art. 1. capite plus minus brevior. 13 (16) Rostri art. 1. capitis dimidiam longitudinem adtingit aut excedit. 14 (15) Femora antica mutica, oculi pronoto adproximati, membrana nervo unico; femora antica incrassata. Piezostethus Fieb. 15 (14) Femora antica incrassata et denticulata, oculi a pronoto remoti, membrana nervis 4. femora postica incrassata. Scoloposcelis Fieb. 16 (13) Rostri art. 1. capite dimidio brevior. 17 (18) Pronotum disco plano, sulco mediano longitudinali, margine antico recto; caput latitudine inter oculos duplo longius, rostri art. 2. capitis ba- sim adtingens: membrana nervis quattuor. Xylocoris Duf. 18 (19) Pronotum absque sulco mediano longitudinali. 19 (22) Caput latitudine inter oculos longius: pronotum margine antico recto. 20 (21) Rostri art. 2. capitis basim adtingit; femora antica incrassata, mem- brana neryis tribus. Triphleps Fieb. 21 (20) Rostri art. 2. capitis basim superat; femora antica incrassata, mem- brana nervis quattuor, Cardiastethus Fieb. HEMIPTERA LIGUSTICA 9] 22 (19) Caput latitudine inter oculos subaequelongum; pronotum margine antico exciso lateribus explanatis, postice transversim striatum; rostri art. 2. basim capitis adtingens; membrana nervis quattuor. n Brachysteles Fieb. (36) Temnostethus pusillus. Herr. Schaeff. (Anthocoris) Wz. Ins. IX. p. 225. fig. 977. — Fieb. (Temnostethus) E. H. p. 136. 1. Stazzano. Augusto 1870. (37) Anthocoris pratensis. Fab. (Sada) S. R. p. 116. 16. — Fieb. (Anthocoris) E. H. p. 138. 5. | Pronoto nigro carina laterali antica manifesta; hemelytris ochraceo-brunneis, clavo cuneo embolio brunneis, hoc angulo postico dilutiore. Stazzano. Septembri 1875 in gallis foliorum Ulmi cam- pestris. Gen. Anthocoris. Species in Musaeo Civ. Genuensi observatae. 1 (6) Antennar. art. 3. bicolor. 2 (3) Antennar. art. 2. niger medio flavidus, pronotum nigrum: antennae ca- pite et pronoto longiores. A. nemorum. Linn. (Cimex) Syst. Nat. p. 499. 91. — Fieb. E. H. p. 138. 4. — RAynarius syl- vestris Wz. Ins. I. p. 105. f. 56. — Reuter Skandin. Acanth. p. 419. 1. Gallia Vosges (Puton). Alpes Val Formazza (Ghil.) 3 (2) Antennar. art. 2. basi testaceus, pronoti latera carinata. 4 (5) Pronotum postice testaceum, antennae tenues, art. 3. et 4. aequilongis. o) A. limbatus. Fieb. Weit. Beitr. p. 110. 13. — E. H. p. 137. 3. -- Reut. l. c. p. 420. 2. — A. fa- sciatus Wz. Ins. IX. p. 225. f. 975. Helvetia (Saunders). 5 (4) Pronotum omnino nigrum, antennae crassae breviusculae art. 4. prae- cedente sensim longiore. A. pratensis. Fabr. (Salida) Syst. Rh. p. 116. 16, — Wz. Ins. I (Rhynarius) fig. 57. — Fieb. E. H. p. 138. 5. (Anthoc.). Stazzano (ferr.). 6 (1) Antennar. art. 3. plerumque unicolor, niger, fuscus. 92 P. M. FERRARI 7 (8) Antennae crassiusculae art. 2. nigro, medio testaceo, 4. praecedente longiore, hemel. opaca. A. nemoraltis. Fab. (Achantia) Ent. Syst. p. 76. 35. — Fieb. E. H. p. 137. 2. Genuae, Sezzè (Ferr.) Pedemont. (Garbigl.). Variat hemel. + testaceis, et testaceus hemelytris flavidis brunneo macu- latis. Var. austriacus. Genuae Stazzano (Ferr.) Montaldeo (J. Loria) Busalla (Gestro). 8 (7) Antennar. art. 2. unicolor. 9 (12) Ant. art. 2. niger. 10 (11) Hemelytra nigra, membrana abdominis apicem vix superat. A. nemoralis. Var. Sarothamni. Dougl. Sc. Brit. Hem. 1. p. 497. 3. Anglia, a Clar. Saunders benevole missus. 11 (10) Hemelytra opaca, fusco ferruginea, membrana apicem abdominis abunde superante, fusca, macula in angulo antico et 2-3 in linea transversa mediana albidis, quarum externa major; antennae haud crassae pronotum et caput conjunctim aequilongae, art. 3. et 4. longitudine aequalibus: corpus nigrum, femora picea, fulcris et tibiis testaceis. Ab apice capitis ad finem membranae long. mill. 5, lat. mill. 2. An. A. nemoralis? Var. Ghilianii. Alpes Grajae, Pedemont. (Ghit.). 12 (9) Antennarum art. 2. et 3. sordide ochracei; art. 1. et femora picea, haec apice tibiisque pallidioribus; pronotum carina laterali, transverse acicula- tum, hemelytra dilute brunnea membrana apice infuscata nervo externo sat manifesto duobus internis minus facile conspiciendis. Corpus nigrum ni- tidum. Long. mill. 2 4/a. A. neglectus. Garbiglietti, Catal. Hemipt. It. (1869) pag. 29. Exemplum in agro Canapitiensi a Clar. Auctore lectum et comiter dono missum. (88) Piezostethus cursitans. Fall. (Lygaeus) Cim. Suec. p. 74. 24. — Xylocoris bicolor Scholz. — Fieb. (Piezost.) E. H. p. 139. 3. Serravalle Scrivia in Castello. Sub cespitibus Plantaginis cynopis. 1875. (39) Genus Triphleps Firs. 1 (8) Pronotum rugis transversis aut punctis conspicuis; margine postico fere triplo latitudinis marginis antici. 2 (5) Pronotum postice transverse rugosum, lateribus rectis angulis an- ticis parumper arcuatis. 3 (4) Femora media et postica nigra, apice summo pallida aut flavida; la- tera pronoti rectiuscula. T. minuta Linn. Liguria — Vercelli (Mella). 4 (3) Pedes lutei, pronoti latera antice paullo arcuata, corpus piceum. (40) 7. tuteola Fieb. ‘HEMIPTERA LIGUSTICA 93 5 (2) Pronotum postice punctis validis impressis. 6 (7) Latera pronoti omnino arcuata, hemelytra brunnea. (41) T. tata Fieb. Stazzano — Pedemontio (Ghiliani). 7 (6) Latera pronoti omnino recta; antennae et pedes flavida, hemelytra fla- vida innotata. Var. praecedentis 2 8 (1) Pronotum transversim subtiliter aciculatum margine postico duplo circiter latitudinis marginis antici, depressione mediana transversa mani- festa. i 9 (12) Femora nigra, apex femorum anticorum tibiae et tarsi flava. 10 (11) Membrana albida. T. Ullrichii Fieb. Liguria. 11 (10) Membrana fusca. T. nigra Wt. Liguria. 12 (9) Femorum apex flavida, membrana fusca vilta undulata albida. (42) T. laevigata Fieb. Liguria. , (43) Brachysteles parvicornis. Muls. (Anthocoris) Ann: Soc. Linn. (1852) p. 104. — Fieb. E. H. p. 141 (Brachysteles). Busalla. Autumno 1873. J. Doria. (44) Myrmedobia ........ Hujus generis duo specimina in humidis captavi prope Staz- zano, antennis et pedibus destituta ideoque haeret judicium de specie. (45) Salda melanoscela Fieb. Wien. Monatschr. sp. 11. — Fieb. E. H. p. 146. 11. Stazzano. Autumno 1875. (46) Salda nigricornis ReuTER. Puton Catal. Hem. 1875. p. 48. sp. 31. — Salda riparia Hahn Wz. Ins. fig. 166. Copiosissima ad saxa prope amnem Scrivia (Serravalle) et Rio di Vargo. 94 P. M. FERRARI Nympha: nigra, dorsi segmentorum 3 basalium margine po- stico, macula in angulo externo 4-ultimi segmenti et altera api- cali, ochraceis. (47) Salda geminata Cosra. Nympha: nigra, antennarum art. 1. ochraceo basi fusciore, 2. ochraceo apice fusco-nigro; art. 3. et 4. praecedente crassio- ribus, scutello, hemelytrorum rudimento ochraceis, his basi api- ceque infuscatis: dorso nigro, apice, connexivo in 4- et 5-ultimo segmento pallide ochraceis, pedibus fuscis. Stazzano ad rivulos. Autumno. (48) Salda geminata Cosra. Vacietas venustula. Scott. Entom. Monthl. Magaz. 1872. p. 243. — Salda Cocksi Dougl. Scott Catal. Brit. Hem. et Homopt: (1876) p. 55. (49) Salda Cocksi Curt. Edw. Saunders Synops. of Brit. Hem. pars III. Augusto 1876. p. 636. 16. Stazzano ad rivulos cum praecedente, imagines et nymphae. Nympha: nigra, antennarum articulis 1. 2. ochraceis, basi fusco brunneis; hemelytrorum rudimento et scutello ochraceis hoc apice fusco: dorso nigro, connexivo toto, segmento ultimo pedibusque fusco-ochraceis. Species et varietates magis mihi cognitae ad Subgen. Carthoscirta Stal (Synopsis Saldarum Sueciae 1868. p. 393) et ad secundam divisionen Saundersii (Synops. Brit. Hem. nuper citat.) pertinentes, sequenti schemate distingui possunt. ‘1 (4) Antennarum articulus 3 et 4 incrassati, art. 2 vix sequente longior. 2 (3) Supra valde erecto-setosa, exocorium albidum usque ad suturam mem- branae: antennae nigrae art. 1. apice et 2. excepta basi et apice pallidis, art. 3. 4 valde incrassati; macula nivea apicalis corii parva. S. Cocksii Curt. HEMIPTERA LIGUSTICA 95 3 (2) Supra setis erectis rarioribus, exocorium albidum macula ante-apicali nigra; antennar. art. 3. 4 paulo minus incrassata; macula nivea apicali corii latior. a. Antennarum arf. 4 niger, unicolor. S. geminata Costa. aa. Antennarnm art. 4 medio plus minusve fulvus, ochraceus. Var. venustula Scott. 4 (1) Antennarum articulus 3. 4 haud incrassati; articulus 2 sequente mani- feste longior; artic. 2 et 3 nigri. 5 (6) Exocorium albidum usque ad suturam membranae. Stal. l. c. p. 393. 13. 6 (5) Exocorium albidun macula ante-apicali nigra. Stal. 1. c. p. 393. 14. S. elegantula Fall. S. cincta H. S. (50) Leptopus hispanus Rams. Fieb. E. H. p. 386. — Puton Catal. Hemipt. 1875. p. 49. Spezia. J. Doria. (51) Nabis lativentris Bou. Varietates observatae. A. Membrana abbreviata apicem abdominis non adtingit. a. Dorsum ochraceum testaceum, segmenta connexivi macula trigona an- tica plus minus lata; femora ochraceo-maculata, color insecti laetior. Var. a. Spezia (Doria); Stazzano, Albenga (Ferr.); lnsulae Gorgonae (Gestro); Alpes Bee (Ferr.); Pedemont. (Ghil.); Persia (Doria). aa. Dorsum et connexivum brunnea, nigra, hoc macula antica trigona ochra- cea aut rubida.in quovis segmento, color insecti fuscescens. b. Femora maculata. Var. (8. Spezia — Genuae — Stazzano — Finale — Calabria — Esino Taurini. bb. Femora nigra Qi. Var. Y. Voltri (D'Albertis); Lerma (Filippa); Esino (Gestro). AA. Membrana elongata. c. Membrana apicem abdominis tantum adtingit. d. Membrana brunneo-grisea maculis albidis marginalibus ?. Var. 3. Romae (Said) 2; Taurini (Ghiliant). dd. Membrana brunnea fascis duabus albido griseis transversis, quarum una prope angulum internum, alia mediana. Romae (Said) 2. cc. Membrana apicem abdominis superat, Romae (Said) 9. Var. E. Var. S. 96 P. M. FERRARI (52) Prostemma guttula Farr. Varietates observatae, apterae, hemelytris incompletis. a. Tibiae anteriores flavidae. b. Corium lineis obliquis aut fascia media nigricantibus. c. Collum absque puncto rubro. Var. a. Busalla (Doria) 9. Taurini (Ghil.) 2. cc. Collum puncto rubro notatum. Var. db. Busalla 2. bb. Corium medio innotatum. d. Collum puncto rubro. (Alpes Ghil.). Var. c. dd. Collum absque puncto rubro. Var. d. Spezia — Busalla — Stazzano — Sardinia. aa. Tibiae anticae et mediae cum femoribus mediis et postici valde infu- scatae. Voltaggio (Dubrony). Var. e. (53) Naucoris maculatus. Linn. Faun. Suec. 907. — Pz. F. G. 95. 16. — Fieb. Gen. Hydroc. G. 5. tab. 1. E. — E. Hem. p. 103. 2. Albenga. D." R. Gestro. 17. V. 1869. Duo species cognitae sequentibus caracteribus discrepant: A. Long. mill. 12; scutellum nigrum marginibus pallidis. N. cimicoides L. B. Long, mill. 10; scutellum griseo-pallidum maculis duabus basalibus, pronotum vitta media recta et duabus obliquis utrinque postice divergen- tibus brunneis. N. maculatus L. (54) Corisa Sahlbergii. Fieb. Gen. Coris. N. 24. — Fieb. E. H. p. 94. 16. — I. Sahlb. Synops. Amphibioc. et Hydroc. Fenn. p. 280. 3. Spezia. J. Doria. (55) Corisa moesta. Fieb. Spec. Coris. N. 39. — Fieb. E. H. p. 98. 30. Spezia. J. Doria. CONTRIBUZIONI PER UNA FAUNA MALACOLOGICA | DELLE ISOLE PAPUANE- DI G. TAPPARONE CAMNEFRI _ VEL Descrizione di una nuova specie di TurBo, raccolta da O. Beccari nella N. Guinea. Turbo (Senectus) jobiensis Tapparone Canefri. — T. testa ovato-conica, anguste umbilicata, solida, spira subacuta. Anfractus sex, supremi rotundati, liris spiralibus pluribus, appro- ximatis, inaequalibus, et per longitudinem striatis, ornati; anfractus ultimus superne angulatus, inter carinam et suturam planulatus, medio inflatus, cingulis spiralibus parvis, creberrimis, et ob stria- rum longitudinalium decussatione minule granulosis, ad basin majoribus et irregularibus, praeditus. Apertura rotundata, fauce argentea, laevigata; labrum superne subangulatum, peristomate cre- nulato, intus citrino, rubro-aurantio anguste marginulato; columella arcuata, extus rubro-aurantio item marginata, ad basin effusa. Testa rufescenti-albida, maculis latis, irregularibus, rufo-castaneis vivide picta. Operculum intus castaneum, planulatum, anfractus quatuor ge- rens, apice prope ad tertium longitudinis sito; extus valde conve- zum, superne politum, medio ex viridi colore laete depictum, ad margines minute granulato-rugosum fusco et albido variegatum. Alt. 09, 058; lat. OM, 046. Hab. Ansus, Is. Jobi nella Baia del Geelvink, N. Guinea. (0. Beccari). Conchiglia di forma ovato conica alquanto rigonfia, fornita di uno stretto ombellico, piuttosto spessa, colla spira alquanto acuta. Di giri di spira se ne contano sei, divisi da una sutura ben di- stinta ed impressa: un gran numero di costicelle spirali, poco distanti una dall’ altra, ineguali in grandezza e longitudinal- ded i Ann. del Mus. Cit. di St. Nat. Vol. XII. (23 Marzo 1878). 98 0. TAPPARONE CANEFRI mente striate ne adorna la superficie. I giri superiori sono ro- tondati; l’ultimo giro (e parzialmente anche il penultimo) si mostra distintamente angoloso nella sua parte superiore a mo- tivo di un grosso cingolo assai rilevato, che forma quasi una specie di carena molto ottusa, e lo spazio compreso fra tale cin- golo e la sutura è depresso e piuttosto appiattito; nel mezzo quest’ ultimo giro è rigonfio e dovunque la sua superficie è per- corsa da numerosissimi cingoletti spirali che si fanno irregolari ed alquanto maggiori sopra la carena, e specialmente in pros- simità della base e dell’ ombellico. Tutti questi cingoletti sono intersecati nel senso della lunghezza della conchiglia da nume- rosissime e sottili strie che li rendono minutamente granulosi. L’ apertura è rotonda, e la sua fauce è argentina e margari- tacea, e perfettamente liscia. Il peristoma è finamente crenel- lato alla periferia e nell’ interno appare di un bel giallo citrino angustamente orlato di rosso ranciato, colore che adorna anche il lembo esterno della columella. La columella è regolarmente arcuata e si spande alquanto verso la base dove si mostra come tronca. Tutta la conchiglia è di color bianco-rossigno, con larghe. ed irregolari chiazze longitudinali di color rosso-castagno vivace. L’opercolo verso la parte interna è di color castagno e pre- senta quattro giri; nella parte esteriore è assai convesso, levi- gato al di sopra e minutamente rugoso-granuloso alla periferia; la parte liscia è d’un bel verde, la parte scabra si mostra va- riegata di bruniccio e di biancastro. La presenza di un ombel- lico, la troncatura della base della columella, e la forma gene- rale di questa bella conchiglia la collocano naturalmente nel gruppo del Turbo argyrostomus ossia nel sottogenere Senectus. Però in quanto alla natura del colorito essa si avvicina molto al Turbo magnificus ed alle specie affini ad esso. Ne fu raccolto un unico esemplare, ma in abbastanza buono stato e che offre caratteri così spiccati e distinti da non lasciarlo confondere con alcuna delle specie finora descritte, almeno per quanto io mi sappia, e da non permettere che si ommetta di pubblicarne la descrizione. Relevé des Élatérides recuellis dans les Iles Malaises, è la Nouvelle-Guinée et au Cap York, par MM. G. Doria, 0. Beccari et L. M. D'Albertis, par E. CANDEZE. Jai fait connaitre successivement, dans des notices antérieures, les Elatérides récoltés par M. Lewis au Japon et par M. Semper dans l’Archipel des Philippines. La présente énumération vient encore enrichir l’histoire des Elatérides des iles de l’extrème Orient. Des 119 espèces qui y sont renseignées, la moitié sont nou- velles. Ce nombre n’a rien qui étonne si l’on songe que le contingent le plus important de la récolte a été fourni par la Nouvelle-Guinée , terre immense dont les riches productions étaient naguére presque inconnues et dont nous ne connaissons encore, à l’heure qu'il est, qu'une trés-infime partie, eu égard a ce quelle promet, sans doute, 2 nos Musées dans un avenir plus ou moins rapproché. AGRYPNITES. Agrypnus, Escrs. 1. A. resecius, Cand., Monogr. I, p. 45. Cette espéce a été prise dans les Iles de la Baie du Geelvink et autres points de la Nouvelle-Guinée septentr. par MM. Beccari et L. M. D'Albertis. Le premier en a rapporté également un exemplaire des Iles Arou et un autre des Iles Kei. 2. A. aequalis, Cand., Monogr. I, p. 25. Buru et Ternate (Beccari). Ressemble au précédent, mais il a les élytres moins distincte- ment striées, les angles postérieurs du prothorax aigus et non tronqués, et les élytres peu ou point échancrées au bout. 100 E. CANDEZE 3. A. mucronatus, Cand., Monogr. I, p.42 — Révis., I, p. 12. Sarawak, Borneo (Doria et Beccari). 4. A. Mastersi, Mac Leay, Trans. entom. Soc. N. S. Wales II, p. 249 — Cand. Révis. I, p. 13. Jai dit ailleurs combien cette espéce est variable d’aspect tout en conservant une homogénéité dans les caractéres essentiels qui ne laisse aucun doute sur son unité spécifique. Plusieurs spécimens, trouvés par M. D'Albertis 4 Somerset (Cap York), se distinguent par une taille plus grande, une pubescence moins apparente et les stries des élytres plus ou moins effacées. Il convient de faire remarquer qu’entre cette forme et les spécimens les plus pubescents et les plus striés, j'ai yu tous les passages possibles, d’autres provenances. Adelocera, Latr. 5. A. cribrata, Cand., Monogr. I, p. 63 — Reévis. I, p. 25. Labuan (Beccarz). 6. A. geographica, Cand., Révis. I, p. 24. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). ILacon, Cast. 7. L. tostus, Cand., Monogr. I, p. 129. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 8. L. lupinosus, Cand., Monogr. 1, p. 130. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 9. L. pauper, (nov. spec.) Tcibodas, Java (Beccary), Fusco-niger pilis squamiformibus squalidis minus dense sparsis,; prothorace longitudine latiore, dense punctato, medio transversim elevato, lateribus arcuato, versus basin subcrenulato, angulis posticis apice paulo divaricatis, truncatis; elytris brevibus, apice attenuatis, RELEVE DES ELATERIDES 101 punctato-striatis; sulcis quatuor distinctis. — Long. 8 millim., lat. A 21/, millim. Cette espéce, qui a l’apparence des espéces australiennes, se place a coté de Vafflictus dont elle ne différe guère que par son prothorax plus densément ponctué, a angles posterieurs plus développés et un peu divergents, par ses élytres plus profon- dément striées, les points des stries étant plus serrés. 10. L. discedens (nov. sp.), Ternate (Beccari). Fusco-brunneus, sub-opacus, dupliciter, squalide squamulosuss prothorace latitudine paulo longiore, basi apiceque leviter angustato, lateribus arcuatis, carina marginatis, parum convexo, transverse medio elevato, disco inaequali, inaequaliter punctato, medio cana- liculato, angulis posticis truncatis; elytris prothorace vix latioribus, ultra medium paulo dilatatis, striato fortiter punctatis, interstitiis planis, dense punctulatis; sulcis tarsorum nulls. — Long. 15 millim., lat. 4 millim. La caréne des angles postérieurs longuement prolongée, le long du bord latéral du prothorax, détermine la place de cette espéce dans un petit groupe dont les L. cervinus, apodixus, Wallacei font partie. Outre ce caractére qui ne se remarque que dans un petit nombre d’espéces, celle-ci se distingue encore par ses écailles ou poils squamiformes disposés sans ordre et de grandeur manifestement differente, les unes plus larges et plus grandes, les autres plus courtes ou plus étroites. 11. L. serricollis, Cand., Monogr. I, p. 140. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 12. L. Wallacei, Cand., Révis. I, p. 80. Celébes, Kandari (Beccarî). 13. L. macroderus, Cand., Révis. I, p. 79. Andai, Nouvelle-Guinée septentr. (D’ Albertis); Amboine (Bec- cart). 102 E. CANDEZE 14. L. gracilis, Cand., Révis. I, p. 83. Nouvelle-Guinée, Andai, Dorey Hum, Ramoi (Beccarz); Pulo Faor (D'Albertis); Ternate (Beccari). Les exemplaires de Ternate sont un peu plus opaques que ceux de la Nouvelle-Guinée, surtout vers la partie centrale du prothorax, toutefois il n’y a pas d’autres differences essentielles. 15. L. subsericeus (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). Rufo-brunneus, parallelus, fulvo-pilosulus, subsericeus; mento valde prominenti; prothorace longitudine latiore, sub-parallelo, pa- rum convexo, punctato, angulis anticis prominulis, posticis brevibus truncatis, extus longe tenuiter carinatis; elytris prothorace haud latioribus, punctato-striatis, interstitis planis inaequaliter pulosis ; sulcis tarsorum nullis. — Long. 10 millim., lat. 21/, millim. Caractérisé surtout par la carène allongée des angles posté- rieurs du prothorax, ce qui le place a coté du cervinus, par ses élytres rayées, a cause de l’inégalité de répartition des poils, ceux des intervalles impairs étant plus serrés que les autres, enfin par sa mentonniére développée. Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire. 16. L. impressus (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Andai (Beccari). Fusco-niger, sub-opacus, fusco-pilosulus; prothorace latitudini longitudine aequali, basi apiceque angustato, haud crenulato, disco convexo, grosse punctato, antice bumpresso, angulis anticis promi- nulis rotundatis, posticis divaricatis, acutis, carinatis,; elytris ultra medium parallels, apice attenuatis, suturam versus depressis, striato fortiter punctatis; sulcis tarsorum nullis; antennis pedibusque brun- neis. — Long. 15 millim., lat. 4 millim. Facies des espéces australiennes et plus particuliérement du L. assus. Il se place a la suite du L. scropha. 17. L. princeps, Cand., Révis. I, p. 89. Somerset, Cap York (D'Albertis). 18. L. variolus, Cand., Révis. I, p. 92. Somerset, Cap York (D'Albertis). RELEVE DES ELATERIDES 103 19. L. Octavus, Cand. Reévis. I, p. 95. Somerset, Cap York (D'Albertis). 20. L. crassus, Cand. Révis. ps 88. Somerset, Cap York (D'Albertis). 21. L. asperulatus (nov. sp.) Ins. Yule, N. Guin. austr. (D’Al- bertis). Fuliginosus, opacus, griseo-squamulosus,; prothorace longitudine ‘latiore, convexo, fortiter et inaequaliter punctato, angulis posticis brevibus, truncatis; elytris convexis, strvis punctatis, interstitiis basi granulatis; sulcis tarsorum nullis. — Long. 8-10 millim, lat. 2 4/,- 3 millim. Jai sous les yeux une centaine d’exemplaires de ce type. Si je nen avais qu'un ou deux je moserais le séparer du crassus avec lequel il a une grande ressemblance. Cependant tous les specimens de l’Ile Yule different de l’espéce du Cap York par un prothorax moins bombé et autrement ponctué: les points sont ici moins larges et conséquemment plus écartés entre eux; ils sont aussi plus inégaux. La base des élytres est, comme chez le crassus, fortement granuleuse; les bords latéraux sont doublés d'une fine carène, caractére qui n’a pas été mentionné, bien quexistant également a un plus faible degré, chez le méme. L'aspect général est semblable. 22. L. cinerascens (nov. sp.) Ins. Yule, Nov. Guineae australis (D'Albertis). Fuscus, opacus, dense cinereo-pubescens; prothorace longitudine latiore, dense fortiter punctato, parum convexo, lateribus haud cre- nulatis, angulis posticis vix porrectis, disco maculis pilosis plurimis cinereis; elytris aequaliter convexis, punctato-striatis, interstitiis pla- nis; sulcis tarsorum metathoracis nullis, prothoracis male definitis. — Long. 13 millim., lat. 4 millim. Un seul exemplaire. Il rappelle par son aspect général notre L. murinus, ou mieux certaines espéces de l’Inde analogues a ce dernier, ce qu'il doit à la pubescence blanchàtre, fine et 104 E. CANDEZE dense des intervalles des stries des élytres, a Vopposé de ce qu’on observe chez presque toutes les espéces australiennes. Ce caractere le fera aisément reconnaitre. , ce rain 23. M. minusculus, Cand., Révis. I, p. 104. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Alaus, Escus. 24. A. lacteus, Fabr., System. Elewth. II Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 25. A. appendiculatus, Herbst, Kaf. Amboina, Buru (Beccare). 26. A, mortuus, Thoms., Rev. Zool. 1856, p. 473, pl. 24. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 27. A. lactellus, Cand., Révis. I, p. 130. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 28. A. Albertisi (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Andai (D'Albertis). Fusco-testaceus, nigro-maculatus, squamulis minimis albidis mi- nus dense vestitus; prothorace latitudine longiore, convexo, base medio breviter carinato; elytris brevibus, parallelis, striato-punctatis, apice emarginatis, basi bituberculatis, subtus, antennis pedibusque brunneis. — Long. 10 millim., lat. 3 millim. Trés-petit. D’une couleur jaunàtre obscur varié de petites ta- ches noires, les élytres présentant de chaque coté une grande tache peu apparente virant au verdàtre, tout le corp revétu de petites écailles blanches non confluentes et modifiant peu la couleur du fond. Prothorax un peu plus long que large, curvi- linéairement rétrécl au sommet, convexe, finement ponctuò, présentant au milieu, vers la base, une courte caréne, ses an- RELEVE DES ELATERIDES 105 gles postérieurs a peine divergents, carénés. Ecusson déclive , pentagonal. Elytres de la largeur du prothorax et moins de trois fois plus longues, paralléles dans plus de leur moitié antérieure, échancrées au bout, striées-ponctuées, le troisiéme intervalle portant un tubercule è la base, sur un plan postérieur a l’écus- son. Dessous, antennes et pattes brunes, le prosternum et les épipleures noiràtres. Un seul individu 9. 29. A. elaps, Cand., Révis., p. 132. Un exemplaire de Labuan (Leccare). 30. A. Boreli, Cand., Monogr. I, p. 229. Le Musée Civique de Génes posséde un assez grand nombre dexemplaires provenant de Halmaheira et de Ternate. Un indi- vidu originaire de Mansinam, a la Nouvelle-Guinée, ne m'a présenté aucune différence notable avec ceux des Moluques, sinon qu'il est un peu plus foncé en couleur, moins tacheté, c’est-a- dire que les teintes sont plus fondues. Sl. A. cerastes, Cand., Révis. I, p. 134. M. Beccari en a récolté un grand nombre dans les Iles de la Baie du Geelvink, a Andai, Dorey et Wa Samson (Nouvelle- Guinée septentrionale), conformes, pour la plupart, au type pri- mitivement décrit. Quelques-uns, toutefois, méritent une mention spéciale, car ils constituent une variété remarquable. Ils sont plus grands et d’une teinte générale plus noire, le tubercule de la base des élytres est plus fort, la caréne basilaire du prothorax mieux marquée, en un mot ils semblent en étre les grands dé- veloppements. 32. A. regalis, Cand., Révis. I, p. 135. Amboine, Buru (Beccari); Goram (D'Albertis). Un exemplaire de cette dernière localité est entiérement noir, comme la variété propre a Ceram, 106 E. CANDEZE 33. A. scytale, Cand., Monogr. I, p. 228. L’habitat de cette espéce parait étendu. Décrite primitivement sur. des exemplaires originaires des Philippines, elle a été re- trouvée depuis a Célébes. Plus récemment le D. Beccari l’a capturée a Andai, Nouvelle-Guinée. L’exemplaire que j'ai sous les yeux ne differe en rien de ceux trouvés par M." Semper a Lucon. 34. A. obliquus, Cand., Révis. I, p. 143. Deux individus trouvés par le D.” Beccari, l'un a Andai, l’autre a Dorey, où M. Wallace avait antérieurement capturé l’espéce. 35. A. angularis, Cand., Révis. I, p. 145. Un exemplaire trouvé par le D." Beccari à Ramoi, Nouvelle- Guinée septentrionale vis 4 vis de T'Ile de Sorong. Sa taille (20 millim.) est plus grande que celle des individus récoltés a Misol par M. Wallace. 36. A. arfakianus, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova 1875, Vol. VII, p. 1003. Un exemplaire trouvé par le D. Beccari sur les Monts Arfak; a Hatam, Nouvelle-Guinée. La forme de cette espèce est remar- quable: elle tend manifestement a se rapprocher de celle des Chalcolepidius americains. | 37. A. Doriae, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova 1875, Vol. VII, p. 1000. Plusieurs exemplaires trouvés par le méme collecteur dans la méme localité que le précédent. Cet A/aus rappelle par sa taille, sa coloration et sa tournure lA. gigas du Cap York. 38. A. sericeus, Cand. Révis. I, pag. 148. Ile Yule, Nouv. Guinée méridionale (D'Albertis). Cette espéce, décrite pour la premiére fois d’aprés un exem- plaire originaire de Rockhampton, parait plutòt une espèce nord- australienne étendue jusqu’a la Nouvelle-Guinée, qu'une espèce RELEVE DES ELATERIDES 107 propre 4 ce dernier pays. Elle se retrouvera probablement dans toute la région intermédiaire. M. D'Albertis a encore trouvé, dans le voisinage de Vile Yule en terre ferme, un AJdaus, vraisemblablement nouveau, mais que son état de développement imparfait m’empéche de décrire ici. Il a les teintes et les élytres tuberculeuses et échancrées du cerastes, mais son prothorax est plus bombé, plus cylindrique, rappelant par sa forme celui du Boreli. Je lai nommé provi- solrement A. aconiias. CHALCOLEPIDIITES. Campsosternus. 39. C. Candezei, Dohrn, Stett. Ent. Zeitschr. 1875, p. 17. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). Jai deja signalé ailleurs la rareté des espéces de ce beau genre dans la Malaisie, alors qu'il est si répandu dans les deux presquiles indiennes. Sa répartition parait donc le contraire de celle des A/aus des mémes régions. Les Campsosternus déjà ré- duits & Sumatra, Bornéo, Java et aux Philippines, semblent disparaitre compléetement è l’orient de ces iles. Jusqu’ici du moins il n’en a pas été rencontré dans les Moluques et a la Nouvelle- Guinée. TETRALOBITES. Tetralobus, On sait que ce genre, l'un des plus remarquables et des mieux caractérisés de la famille, est essentiellement africain. Ce n'est done pas une des moins curieuses particularités de la distribution géographique des insectes d’en retrouver, dans le continent austral, des représentants très authentiques et appar- tenant d’une facon indéniable 4 cette coupe générique. Aux espéces déjà connues vient s'ajouter la suivante dont je n'ai 108 E. CANDEZE sous les yeux, malheureusement, qu'une femelle immature, mais que je décris néanmoins a cause de ses caractéres parfaitement tranchés. i 40. T. Albertisi (nov. sp.) Somerset (D’A/bertis). Fusco-brunneus, opacus, glaber, antennis (9) serratis, ferru- gineis; prothorace latitudine longiore, inaequali, cum capite creber- rime et grosse punctato, angulis posticis divaricatis, apice retrorsum flexis, acutissimis; elytris parallelis, sulcatis, punctulatis, dilute fer- rugineis; metathorace pedibusque pilosis. — Long. 30 millim., lat. 6 millim. (9). Allongée et paralléle, brunàtre avec les élytres d'une teinte plus claire, glabre en dessus. Antennes dentées, ferrugineux clair. Front sémi-elliptique, perpendiculaire, largement sillonné et rugueusement ponctué. Prothorax plus long que large, modéré- ment bombé, inégal en dessus et rugueusement ponctué, ses bords latéraux flexueux, ses angles saillants, les antérieurs tom- bants, creusés, arrondis au bout, les postérieurs divergents, re- courbés en arriére et trés-aigus, spiniformes au sommet. Ecusson — cordiforme. Elytres paralléles, sillonnées, finement pointillées. Mé- tathorax et pattes poilus, surtout le premier; tarses trés-briéve- ment lamellés. Cette espéce se place auprès du 7. cylindriformis Cand. (T. Forinumi Hope?). DICREPIDIITES. se philus (gen. nov.). Frons antice carinata; spatium nasale maximum; palporum ar- ticulus tertius triangularis. Antennae breves, undecim articulatae, articulo primo crasso, se- cundo minimo,. globoso, tertio quarto aequali, triangulari, ultimo angusto, elongato, acuminato. Prosternum mucrone leviter incurvato, suturis lateralibus rectis, late et profunde canaliculatis. RELEVE DES ELATERIDES 109 Mesosternum declive. Coxarum posteriorum laminae extus sensim attenuatae. Pedes breves; tarsorum articulo secundo et tertio longe, primo breviter, appendiculatis. Le caractére essentiel du genre réside dans la rectitude, la grandeur et la profondeur des canaux prothoraciques, presque aussi marqués que chez les Agrypnites, en méme temps que dans le développement exceptionnel du front et la hauteur de la plaque nasale. i L’espéce qui le constitue pourrait a la rigueur rentrer, soit | dans le genre Psephus, soit dans le genre Ehus, dont les ca- ractères seraient quelque peu modifiés pour permettre cette in- troduction. Toutefois j’ai cru devoir en faire une coupe générique speciale en attendant la révision compléte des Dicrépidiites des Indes orientales, qui ne pourra se faire convenablement que quand on connaitra un nombre plus considérable d’espéces de cette région. 41. §. frontalis (nov. sp.) ‘ Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). Fuscus, pube fuscescente dense vestitus; fronte longe porrecta, latissima; prothorace latitudini longitudine aequali, apice arcuatim angustato, aequaliter convexo, crebre punctato, angulis posticis via divaricatis, acute carinatis; elytris ultra medium parallelis, stris punctatis; pedibus obscure rufis. — Long. 25 mill., lat. 6 mill, Je posséde des exemplaires de la méme espéce provenant de la presquile de Malacca. EUDACTYLITES. Pachyderes, Lar. 42. P. ruficollis, Guér., Icon. XII, 5. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 43. P. apicalis, Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, 24. Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 110 E. CANDEZE MONOCREPIDIITES. Monocrepidius, Escus. 44. M. mucronatus (nov. sp.) Hatam dans les Monts Arfak, Nouvelle-Guinée septentrionale (Beccar?). Fulvo-brunneus, fulvo-pubescens,; fronte quadrata; antennis ar- liculo tertio quarto breviore; prothorace latitudine longiore, a bast angustato depresso, crebre subtiliter punctato, angulis posticis bicari- natis; elytris tenuiter punctato-striatis, interstitus planis, punctulats, apice emarginatis, mucronatis.— Long. 18 millim., lat. 4?/, millim. Tout entier d'un brun jaunàtre clair tirant au bai, revétu -d’une fine pubescence couchée, soyeuse, fauve. Front carrè, ponctué. Antennes médiocres, de la couleur générale, leur troi- siéme article plus court que le quatri¢me et plus long que le deuxiéme. Prothorax plus long que large, atténué depuis la base jusqu’au sommet avec les cdtés peu arqués, assez déprimé, couvert de points fins assez serrés sur les parties latérales, ses angles postérieurs un peu divergents, surmontés de deux carénes rapprochées dont l’extérieure est trés-longue. Ecusson pentagonal, plat, déclive. Elytres de la largeur du prothorax et un peu plus de deux fois plus longues, arquées sur les còtés depuis la base jusqu’au sommet ou elles sont échancrées et mucronées a langle externe de l’échancrure, un peu plus convexes que le prothorax, finement ponctuées-striées, les intervalles plats et trés-finement pointillés. Dessous du corps et pattes de la couleur du dessus. Cette espéce, dont je n’ai vu qu'un seul exemplaire, se distingue par ses élytres fortement échancrées et mucronées au bout, ca- ractére qu'elle partage avec un petit nombres d’espéces presque exclusivement americaines. Elle se place a coté du M. variabilis, de la Nouvelle-Caledonie. 45. M. guttatus (nov. sp.) Aqui Conora, Ternate (Beccart). Elongatus, brunneus, griseo-pubescens; prothorace latitudine lon- quore, a basi angustato, crebre punctato, medio nigricante, angulis posticis tenuwibus, divaricatis, bicarinatiss elytris punctato-striatis, RELEVE DES ELATERIDES Joel apice emarginatis, guttulis nigris adspersis. — Long. 18 millim., lat. 33/5 millim. Assez étroit et allongé, d’un brun clair plus ou moins ferru- gineux, revétu assez densément d’une pubescence couchée, mo- difiant notablement par son reflet gris la teinte des téguments. Antennes courtes, leur troisiéme article intermédiaire quant a la longueur entre le précédent et le suivant. Prothorax plus long que large, rétréci depuis la base jusqu'au sommet, den- sément ponctué, marqué d'une raie noiratre fondue sur les bords, noire au milieu, ses angles postérieurs gréles, divergents, bi- carénés. Ecusson pentagonal, déclive. Elytres un peu plus larges que le prothorax et deux fois et demie plus longues, arquées sur les cotés, convexes, ponctuées-striées, les intervalles un peu convexes et densément pointillés, le troisiéme un peu élevé a la base, échancrées au bout, semées de points noirs plus ou moins nombreux, manquant parfois complétement. Dessous bru- natre, pattes plus claires. 46. M. similis (nov. spec.) Nouvelle-Guinée, Korido dans l’Ile de Misori (Beccarî). Elongatus, ferrugineo-brunneus, fulvo pubescens; prothorace la- titudine longiore, a basi paulo angustato, convexo, minus dense punclato, medio vitia nigricanti, angulis posticis acutis, bicarinatis; scutello convexiusculo, obscuro,; elytris punctato-striatis, interstitis converis, punciatis, apice emarginatis. — Long. 15 millim., lat. 3 millim. Il ressemble beaucoup au précédent, au moins a la variété sans taches sur les élytres, mais il en différe par quelques ca- racteres de détails tel que les suivants: sa pubescence est moins grise et moins apparente, son prothorax est plus convexe, moins densément ponctué, a angles postérieurs moins divergents, son écusson est plus bombé et d’une teinte obscure, les intervalles des stries des élytres sont plus bombés et plus fortement ponc- tués, enfin le troisiéme n’est nullement élevé a la base ainsi qu'on l’observe chez le guttatus. Je n’en ai vu qu'un exemplaire. I? E. CANDEZE 47. M. arouensis (nov. sp.) Ins. Arou (Beccart). Latiusculus, fuscus, griseo-pubescens; «prothorace longitudine vix latiore, apice urcuatim angustato, convexo, creberrime inaequaliter punctato, angulis posticis fortiter carinatis; elytris brevibus, punc- tato-striatis, interstituis convexis, punctatis; pedibus flavis. — Long. 10 millim., lat. 3 millim. Assez long, brunatre obscur, revétu d'une fine pubescence grise; front trés-ponctué, portant a la base une ligne élevée. Antennes d'un brun rougeàtre. Prothorax presque aussi long que large, rétréci au sommet, médiocrement bombé, couvert de points trés-denses et inégaux en grosseur, ses angles postérieurs non divergents, fortement carénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois plus longues, arquées sur les cétés, de- primées vers la suture, ponctuées-striées, les intervalles convexes et trés-ponctués, entiéres au bout. Pattes d’un flave brunàtre. Les flancs du prothorax sont creusés en gouttiére le long du bord et la lamelle du quatriéme article des tarses est large. Plusieurs exemplaires. 48. M. Yulensis (nov. sp.) Ins. Yule, N. Guin. austral. (D’Albertis). Latiusculus, fuscus, griseo-pubescens,; prothorace latitudine paulo longiore, apice arcuatim angustato, parum convexo, regularier, aequaliter et confertim punctato, angulis posticis retrorsum pro- ductis, bicarinatis; elytris prothorace paulo angustioribus, brevibus punctato-striatis, interslitiis planis, confertim punctatis; antennis pedibusque rufo-castaneis. — Long. 11 millim., lat. 3 millim. Aspect général du précédent. Il s’en distingue par son pro- thorax plus allongé, plus également ponctué et surtout par la présence de deux carénes bien distinctes aux angles postérieurs. Cette longueur plus grande du prothorax rend les élytres rela- tivement plus courtes. Comme chez l’arowensis, les flancs du prothorax sont creusés en gouttiére et la lamelle du quatriéme article des tarses est large. 49. M. horistonotus (nov. sp.) N. Guin. (D'Albertis). Latiusculus, fuscus, subtiliter griseo-pubescens; prothorace lon- , RELEVE DES ELATERIDES 113 gitudine vix latiore, basi apiceque angustato, convexo, creberrime maequaliter punctato, angulis posticis brevibus, carinatis; elytris brevibus, basi leviter angustatis, punctato-striatis, interstittis apice praesertim convexis, punciatis; pedibus pallidi. — Long. 10 millim., lat. 3 millim. Il ressemble beaucoup au précédent; cependant sa forme gé- nérale est différente. Le prothorax et les élytres retrécis tous deux a la base lui donne une certaine ressemblance avec les Cardiophorites du genre Horistonotus. Il se distingue en outre par les intervalles des stries des élytres plus convexes, surtout au sommet. Je nen ai vu qu'un seul spécimen. 50. M. pauperatus (nov. sp.) Ternate, N. Guin. (Beccari). Brevis, fuscus, subtiliter griseo-pubescens; prothorace longitudine vix latiore, apice fortius basi vie angustato, convexo, creberrime sub-aequaliter punctato, angulis posticis brevibus, carinatis; elytris punctato-striatis, interstitus convexis punctatis, pedibus flavis. — Long. 7 millim., lat. 2 millim. Fort voisin des deux précédents, dont il semble une forme intermédiaire en ce qui concerne le retrécissement de la base du prothorax, qui est nul chez l’arowensis et très prononcé chez l’horistonotus, tandis qu ici il est léger; la taille de cette espéce est toujours plus petite, le prothorax est plus également ponctué; ses quatre angles sont généralement teintés de rougeàtre. Jen ai vu plusieurs exemplaires. 51. M. corniculatus (nov. sp.). N. Guin. sept. Ramoi (Beccari). Brunneo-niger, tenuiter pubescens; fronte rufa; prothorace lati- tudine longiore, convexo, crebre regulariter punctato, basi medio tuberculato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis,; elytris brevibus, punctato-striatis, ‘interstitiis convexis, punctulatis, apice oblique truncatis, plagis quatuor parum distinctis rufescentibus; pedibus flavis. — Long. 10 millim., lat. 2.1/, millim. Brunàtre obscur, médiocrement luisant, revétu d’une fine pu- bescence fauve. Front rougeàtre en avant. Antennes de méme Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (25 Marzo 1878). 8 114 E. CANDEZE couleur, leur troisiéme article un peu plus long que le second. Prothorax plus long que large, trés convexe, assez densément et également ponctué, offrant sur la ligne médiane, prés de la base, un tubercule acuminé, ses angles postérieurs dirigés en arriére et assez fortement carénés le long de leur bord externe. Elytres courtes, attenuées en arriére, ponctuées-striées, les in- | tervalles convexes et finement ponctués, leur extrémité briéve- ment et obliquement tronquée, leur base, ainsi que deux grandes taches confuses sur chacune, rougeàtres. Pattes flaves. Un seul spécimen. Cette espéce est trés remarquable, grace au tubercule de la base du prothorax. 52. M. contiguus (nov. sp.) N. Guin. (D'Albertis). Fusco-niger, dense griseo-pubescens; prothorace latitudine paulo longiore, convexo, confertissime aequaliterque punctato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis; elytris brevibus, punctato- striatis apice emarginatis, plaga media obliqua, parum distincta, rufa; pedibus flavis. — Long. 9 millim., lat. 2 !/, millim. Méme forme que les précédents; noiratre densément revétu d’une pubescence grise qui voile et modifie notablement la teinte des téguments. Front arrondi et légérement rougeàtre en avant. Antennes brunes. Prothorax un peu plus long que large, fine- ment, trés densément et également ponctué, ses angles posté- rieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax et de largeur égale, atténuées au bout avec l’extrémité brièvement échancrée, ponctuées-striées, les intervalles à peine convexes et densément pointillés, offrant dans leur milieu une bande oblique rougeàtre peu visible. Pattes flaves. Deux exemplaires. 53. M. Leluti, Le Guillou, Rev. Zool. 1844, p. 200, — Gand Monogr. II, p. 229. Depuis l’époque deja éloignée ou Le Guillou, chirurgien a bord de la Zélée, découvrit cette espéce dans les parages du détroit de Torres, elle n’était plus, que je sache, venue dans > RELEVE DES ELATERIDES 115 les collections européennes. M. L. M. D’Albertis l’a retrouvée en nombre a Somerset, en Janvier 1875. Elle se distingue nette- ment du M. Auwstralasiae et des grandes espéces voisines, par son prothorax allongé, fortement sillonné dans toute sa longueur, et par les deux petites taches blanches formées de poils con- densés qui en ornent le disque. »* 54. M. regularis (nov. sp.) Somerset, Cap York (D’Albertis). Niger, haud nitidus, pube tenui, sericea, fulvescente vestitus; an- tennis brunneis; prothorace latitudine longiore, a basi sensim an- gustato, crebre tenuwiter regulariterque punctato, angulis posticis haud divaricatis, bicarinatis; elytris prothoracis latitudine, a basi atte- nuatis, punctato-substriatis interstitiis planis, rugoloso-punctulatis; pedibus rufis. — Long. 14-17 millim., lat. 33/,-4+/, millim. Allongé, noir, peu .luisant, revétu d'une pubescence fine, couchée , soyeuse, assez dense, a reflet fulvescent. Antennes brunes. Prothorax un peu plus long que large, rétréci depuis la base jusqu’au sommet, bombé réguliérement, semé de petits points assez denses, ses angles postérieurs dirigés en arriére, bicarénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois et un quart plus longues, atténuées a partir de la base, finement striées, les stries ponctuées, les intervalles plats, finement ru- gueux et pointillés, l’extrémité briévement échancrée. Pattes rousses. Dessous soyeux comme le dessus. Cette espéce a un peu l’aspect du M. brevipennis M. i mais elle est plus allongée. Il y a, parmi les Monocrepidius recuellis a Somerset par M. D'Albertis, quelques spécimens qui se ratta- chent plus ou moins à cette espéce; ils sont plus petits, bruns ou brun ferrugineux, et constituent peut-étre un autre type spé- cifique, mais ceci est une question difficile a trancher par la raison suivante. * Les Monocrepidius d’ Australie constituent un groupe d’insectes où les formes sont des plus instables et la délimitation des espéces hérissée des plus grandes difficultés. On y reconnait bien un certain nombre de types que l'on. peut élever au rang d’espéces, en se conformant, la dessus, aux idées qui ont géné- 116 E. CANDEZE ralement cours aujourd’hui, mais ces mémes types s’altérent par- fois 4 un point tel quils arrivent a s enchevétrer, 4 se confondre de la facon la plus inextricable; de là l’impossibilitè d’arriver a un classement tout-à-fait satisfaisant, 4 moins de laisser de còté les formes hybrides dans un veritable caput mortuum, pour me servir d’une expression employée par les chimistes, composé de ce qu'on appelle les espéces dowteuses. La méme remarque s’ap- plique, mais 4 un moindre dégré, aux Lacon du méme conti- nent et à plusieurs autres genres de cette faune australienne qui fait le désespoir des nomenclateurs, ne le cédant a cet égard qu’a celle de la Nouvelle-Zélande où la Nature semble s'étre livrée à un oubli complet des régles quelle s'est imposée plus ou moins ailleurs. 55. M. basilaris (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). Brunneo-niger, parum mitidus, pubescens; prothorace latitudini longitudine subaequali, apice arcuatim angustato, convexo, punc- tato, angulis posticis haud divaricatis, carinatis; elytris punctato-. striatis, interstitiis plants, punctatis basi anguste flavis; antennis pedibusque rufescentibus. — Long. 6 millim., lat. 51/, millim. Cette petite espéce se distingue au premier abord par ses élytres marquées de flave a la base. Elle a plutòt l’aspect d’un Anchastus que d'un Monocrepidius, mais la structure de ses tarses ne laisse aucun doute sur la place qu'elle doit occuper au point de vue du genre. Jen ai vu plusieurs exemplaires. 56. M. flavicans (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). Flavicans, opacus, tenuiter sat dense pubescens; antennis longiu- sculis; prothorace latitudine vix. longiore, sub quadrato, parum con- vexo, crebre, subtilissime inaequaliterque punctato, angulis posticis brevibus, longe tenwiter carinatis; elytris prothoracis latitudine, punctato-striatis, interstitis tenuissime granulatis; subtus obscurior, pedibus flavis. — Long. 6 millim., lat. 1?/, millim. D'un jaunàtre plus ou moins obscur et mat, revétu d’une pubescence fine, couchée et de la méme couleur. Antennes assez RELEVE DES ELATERIDES 117 longues. Prothorax un peu plus long que large, peu rétréci au sommet, peu convexe, couvert d’une ponctuation trés fine, serrée , inégale, ses angles postérieurs petits, finement et longuement carénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois plus longues, déprimées, striées-ponctuées, les intervalles finement ruguleux. Dessous du corps plus obscur que le dessus. Pattes flaves. #7. M. simulans (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). Praecedenti affinis sed prothorace paulo breviore, a basi sensim attenuato, fere aequaliter et fortius punctato. — Long. 7 millim., lat. 2 millim. La parenté de celle-ci avec la précédente est évidente et ce- pendant la nature toute différente de la ponctuation du prothorax s'oppose a ce quelle soit laissée sous la méme désignation spé- cifique. C'est une de ces espéces ambigués dont j'ai parlé tout a Vheure. Heteroderes, Larr. 58. H. Beccarii (nov. sp.) Célebes: Macassar (Beccarz). Depressus, flavus, opacus, fusco-variegatus, pube flava, sub-erecta, dense vestitus; prothorace latitudini longitudine aequali, a basi le- viter angustato, vitta media obscura, angulis posticis brevibus, haud carinatis; elytris profunde punctato-striatis, vitta suturali postice appendiculata obscura. — Long. 5 millim., lat. 11/, millim. De forme elliptique allongée, deprimé, jaune mat, revétu d'une pubescence a demi redressée, dense, de la teinte des téguments; le prothorax présentant une ligne médiane brune, les élytres offrant une bande large de méme couleur le long de la suture, laquelle bande envoie extérieurement un rameau non loin de l’extrémité. Prothorax aussi long que large, ses angles posté- rieurs petits, dépourvus de carénes. Elytres profondément ponc- tuées-striées, les intervalles un peu convexes. Plusieurs exemplaires. 118 Î. CANDEZE 59. H. multilineatus (nov. sp.) Célébes: Macassar (Beccari). Depressus, flavus subnitidus, nigro-variegatus, pube flava, semi- erecta, vestitus; fronte nigra; prothorace longitudine latiore, a medio angustato, vitta media migra, angulis posticis brevibus haud cari- natis; elytris profunde punetato-striatis, vittis nigris abbreviatis, multis, variegatus. — Long. 41/, millim., lat. 1!/; millim. Voisin du précédent et assez semblable au premier abord, mais sen distinguant par plusieurs caractéres de détail. La téte est noire. Le prothorax est manifestement moins long que large; enfin les élytres sont marquées d’une multitude de petites lignes noires confluentes a la base et plus nombreuses dans le voisi- nage de la suture que dans la partie externe. Cette espéce, ainsi que la précédente, fait partie d'un petit groupe composé d’espéces indiennes et africaines que j'ai autre- fois placé dans le genre Aeolus où elles constituent une section, la troisiéme, caractérisée par l’absence de caréne aux angles pos- térieurs du prothorax (‘). Un examen ultérieur des espéces en question m’engage a les détacher des Aeolus, genre propre a Amérique, pour les annexer aux Heteroderés avec lesquels elles ont une parenté évidente, notamment, avec l’espéce européenne, YH. cruciatus. 60. H. malaisianus, Cand., Monogr. I, pag. 359. Un spécimen trouvé dans l’île de Timor par M. L. M. D’ Albertis. 61. H. triangularis, Eschs., Zntomogr. — Cand., Monogr’. II, p. 36. Deux exemplaires trouvés à Baly par M. Beccari. Cette espèce est commune aux Philippines et parait répandue dans toute la Malaisie. PHYSORHINITES. Anchastus. 62. A. longicornis Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, p. 28. Un spécimen 9 trouvé par M. Beccari 4 Hatam (N. Guinée). (1) CAND. Monogr. des Elat, II, p. 345. RELEVE DES ELATERIDES 119 63. A. pisciculus (nov. sp.), Hatam, N. Guin. (Beccar?). Fuscus, opacus, breviter pilosulus; fronte antice carinata; anten- nis longiusculis brunneis; prothorace latitudine longiore, a basi leviler angustato, punciulato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis, rufescentibus; elytris punctato-striatis, basi granulatis et rufescentibus. — Long. 6 millim., lat. 1!/, millim. Plus étroit, plus cylindrique que le précédent, brun mat, le front, la base du prothorax et celle des élytres, ainsi que l’écusson, passant au rougeàtre, revétu d’uné pubescence courte, rude, à demi redressée, de méme couleur. Front présentant dans sa moitié antérieure une caréne longi- tudinale assez forte. Antennes aussi longues que la moitié du corps, brun rouge, leur troisiéme article intermédiaire pour la longueur entre le second et le quatriéme. Prothorax plus long que large, légérement rétréci en avant a partir de la base, ses cotés droits, finement ponctué, les points non ombiliqués (en quoi il difféere surtout du /ongicornis), ses angles postérieurs aigus, dirigés en ‘arriére, fortement carénés. Elytres de la lar-' geur du prothorax; assez fortement: ponctuées-striées, les inter- valles pointillés et subrugueux, granuleux à la base. Pattes testacées. Je nen ai vu qu'un seul spécimen. 64. A. nitidulus (nov. sp.) Hatam, N. Guin. (Beccari). Angustus, nitidus, niger, griseo-pubescens; antennis brunneis, articulo tertio secundo paulo longiore; prothorace latitudine sesqui longiore; apice tantum angustato, convexo, crebre aequaliter punc- lato, angulis posticis retrorsum productis, acute bicarinatis,; elytris punctato-striatis; pedibus brunneis. — Long. 11 millim., lat. 2 1/, millim. Etroit et allongé, assez luisant, noir passant au brunàtre sur les élytres, revétu d’une fine pubescence rise, couchée. Front un peu redressé en ayant. Antennes courtes, d’un brun rouge, leur troisiéme article un peu plus long que le second. Prothorax notablement plus long que large, paralléle en arriére, très bombé, finement et réguliérement ponctué , ses angles posté- 120 E. CANDEZE . rieurs longs, aigus, dirigés en arriére, fortement bicarénés. Elytres paralléles, ponctuées-striées, les intervalles à peu près plats, ponctués. Pattes jaunatres, les cuisses de couleur plus claire. Un seul spécimen. ELATERITES. Drasterius sì Escus. 65. D. apicalis nov. sp.) Celébes, Macassar (Beccare). Fusco-niger, incondite griseo-pubescens; antennis brunneis; pro- thorace longitudine latiore, apice arcuatim angustato, aequaliter punctato, angulis posticis rufescentibus; elytris profunde punctato- striatis, dimidia parte postica guttulis quatuor. flavis notata; pedi- bus testaceis. — Long. 4-41/, millim., lat. 11/,-1/ millim. Var. a. Elytris apice tantum bimaculatis. Var. b. Elytris guttulis quatuor obsoletis. Noir ou noir brun, pubescent, les an&les du prothorax teintés de rougeàtre et les élytres marquées dans leur moitié postérieure de quatre petites taches flaves, les taches parfois réduites aux deux apicales, parfois méme tout-a-fait effacées. Front grand, ré- guliérement bombé, ponctué assez fortement. Antennes brunes. Prothorax plus large que long, rétréci au sommet, assez luisant, convexe, régulicrement ponctué; les angles postérieurs dirigés en arriére avec leur pointe seule faiblement courbée en dehors, portant une caréne rapprochée du bord externe. Elytres 4 peine aussi larges que le prothorax, courtes, profondément ponctuées-. striées, les intervalles peu convexes et pointillés. Pattes testacées. Recuelli en grande quantité, en Janvier 1874. Megapenthes, Kiss. 66. M. marginatus (nov. sp.) Borneo, Sarawak et Singapore (Doria et Beccarà). Bajulus, lateribus nigricans, nitidus, griseo-pilosulus; prothorace RELEVE DES ELATERIDES 12] latitudine longiore, apice angustato, regulariter punctato, punctis lateribus umbilicatis, angulis posticis divaricatis, bicarinatis; ely- iris elongatis, punctato-striatis, interstitus planis, apice late emar- ginatis, mucronatis; corpore subtus, antennis pedibusque concolo- ribus. — Long. 14 millim., lat. 3 millim. Brun rouge, luisant, les còtés passant au noir, revétu d'une pubescence grise. Front légèrement convexe, marqué de points ombiliqués. Antennes assez courtes, brunes. Prothorax plus long que large, assez fortement rétréci en avant a partir du milieu, médiocrement convexe, ponctué, les points des portions latérales antérieures ombiliqués, présentant un sillon large et court en arriére, ses angles postérieurs divergents, bicarénés. Ecusson pentagonal. Elytres un peu plus larges que le prothorax è la base, attenuées graduellement de la pointe jusqu'au sommet, ponctuées-striées, les intervalles plats et éparsément ponctués, leur extrémité largement échancrée et munie d'une épine a l’angle externe de l’échancrure. Dessous du corps et pattes de la couleur du dessus. 67. M. niger (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccari). Elongatus, niger, nitidus, parce griseo-pubescens; fronte antice arcuata; prothorace latitudine longiore, a medio angustato, minus convexo, minus dense punctato, angulis posticis divaricatis, bicari- natis; elytris apice a medio arcuatim attenuato, punctato-striatis, interstitiis planis, apice integris; antennis pedibusque brunneis. — Long. 15 millim., lat. 3 millim. Allongé, noir luisant, revétu d'une fine pubescence grise peu dense. Front légèrement. convexe, arrondi en avant. Antennes brunes. Prothorax plus long que large, rétréci a partir du milieu, médiocrement convexe, finement et peu densément ponctue, sillonné au milieu en arriére, ses angles postérieurs allongés, divergents, bicarénés. Elytres longues, atténuées au bout, ponc- tuées-striées, les intervalles plats, leur extrémité échancrée for- tement avec la dent externe de l’échancrure spiniforme. Pattes brunes. Un seul exemplaire. Cette espéce a toute l’apparence d'un 122 | E. CANDEZE Diplocenus. Il différe du diploconoides entre autres caractères par les angles postérieurs du prothorax bicarénés. 68. M. junceus, Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, pag. 30. — Ann. Soc. Entom. Belg. XVIII. Cette espéce, décrite primitivement comme habitant les Phi- lippines, se rencontre également a Bornéo. Plusieurs specimens trouvés & Sarawak par M.'s Doria et Beccari, ne different pas sensiblement de ceux découverts dans les environs de Manille par M. Semper. Un exemplaire de Céram me semble également se rapporter à la méme espéce. 69. M. suturalis (nov. sp.) Nouv. Guin. bor. Andai S M. D’ Al- bertis). Testaceo-ferrugineus, nitidus, flavo-pilosulus; prothorace latitu- dine paulo longiore, apice tantum angustato, parce subtiliter punc- tato, angulis posticis bicarinatis; elytris postice attenuatis, apice emarginatis, punctato-siriatis, sutura migricante. — Long. 12 millim., lat. 3 millim. Espéce trés-voisine de la précédente. Sa forme est un peu moins cylindrique, un peu plus large, son prothorax moins al- longé, plus finement et moins densément ponctué, enfin ses élytres sont teintées de noir a la suture. Un spécimen. 70. M. inconditus, Cand., Monogr. II, pag. 504. Un spécimen rencontré a Célébes, Kandari, par M. Beccari. - Il se rapporte a l’espèce des Philippines, avec cette faible varia- tion que les élytres sont vaguement quadrimaculées d’une teinte un peu plus claire que la teinte générale. 71. M. punctatus (nov. Sp) Nouy. Guinée sept., Ramoi (L. M. D'Albertis). Castaneus, opacus, breviter pubescens; prothorace sshd haud longiore, apice arcuatim angustato, convexo, crebre punctato, angulis posticis brevibus, retrorsum products, unicarinatis; elytris punctato- RELEVE DES ELATERIDES 123 striatis, interstitiis crebre punctatis, apice integris. — Long. 9 millim., lat. 2 millim. Tournure générale des précédents, mais plus petit. Ses angles prothoraciques unicarénés et ses élytres entiéres au bout len éloignent suffisamment. On ne pourrait le confondre, grace a ces caractéres, qu’avec le M. mutulus de Java dont il différe beaucoup d’autre part. 72. M. carinatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). Brunneus, parum nitidus, brunneo-pilosulus; prothorace qua- drato, convexo, crebre punctato, angulis posticis retrorsum productis, fortiter et longe bicarinatis; elytris brevibus, prothorace angustio- ribus, a basi attenuatis, apice integris, striis interstitisque punctatis; antennis pedibusque rufescentibus. — Long. 9 millim., lat. 1 ?/, millim. | Cette espéce se distingue particuliérement par la grandeur relative de son prothorax, plus large que les élytres, et surtout par les fortes carénes qui se remarquent sur les angles posté- rieurs de la méme pièce. | Je nen ai vu qu'un seul exemplaire. 73. M. dorsalis (nov. sp.) Java, N. Guinée (Beccar’). Rufescens, breviter pubescens; fronte basi nigricante; prothorace latitudine paulo longiore, a basi attenuato, crebre punctato, opaco, disco nigricante, angulis posticis flavescentibus, unicarinatis; elytris flavo-testaceis, profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, punc- tatis, apice subintegris; pedibus flavis. — Long. 61/, millim.; lat. 1 3/, millim. Assez petit, peu luisant; jaunàtre avec le prothorax rougeatre en avant, son disque noir, pubescent. Front roux avec la base noire, trés-fortement ponctue. Antennes assez courtes, brunes. Prothorax un peu plus long que large, rétréci depuis la base, avec ses còtés peu courbes, convexe, densément ponctué, opaque, ses angles postérieurs prolongés dans la direction des bords la- téraux, unicarénés. Hcusson noirdtre. Elytres de la largeur du prothorax, profondément ponctuées-striées, les intervalles conve- 124 E. CANDEZE xes et densément ponctués, leur extrémité a peine visiblement échancreée. Trouvé en nombre par M. Beccari, a Java, Tcibodas, en Octobre 1874 et 4 Hatam (Nouv. Guin.) en Sept. 1375. 'Melanoxanthus, Escus. 74. M. vittatus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 32. Un spécimen trouvé par M.'s Doria et Beccari è Sarawak, Bornéo. 75. M. ligatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Aler, opacus, fusco-pubescens; prothorace latitudine paulo lon- giore, crebre fortilerque punctato, angulis posticis carinatis; elytris profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, punctatis, basi vit- taque laterali rufo-testacea; pedibus rufis. — Long. 8-10 millim., lat. 2-2 1/, millim. Espéce très reconnaissable au système de coloration des ély- tres. Un seul exemplaire.a été trouvé à Sarawak. Jen posséde plusieurs provenant de Hong-Kong. Ces derniers ont le maxi- mum de la taille indiquée ci-dessus et ils different en outre de l’individu de Bornéo par le prothorax un peu plus rétréci en avant, 4 angles postérieurs plus divergents et par la pubescence plus forte. A part ces dissemblances il y a conformité dans les autres détails de structure et de coloration. Le M. ligatus, de méme que le vittatus et l’epitrotus, serait aussi bien placé dans le genre Megapenthes que dans celui-ci. Les differences qui séparent ces deux genres, différences dont la principale réside dans la structure plus ou moins filiforme des antennes, tendent a disparaitre a mesure que de nouvelles dé- couvertes ajoutent un contingent de plus en plus nombreux aux rares espéces connues è l’époque deja reculée de leur établisse- ment. Il est peu de collections, venant des Indes, que n’en renferment quelques espèces inédites, ce qui indique qu’elles y sont fort nombreuses, et que nous sommes encore loin d’en avoir épuisé la série. Il me parait que ces deux genres, qui re- RELEVE DES ELATERIDES 125 présentent dans les régions tropicales de l’ancien continent, notre G. Zlater, pourraient sans inconvénients étre réunis en un seul que l’on diviserait simplement en deux sections. Provisoirement, je les ai maintenus dans la présente énumé- ration. 76. M. melanocephalus, Fabr. Sp. ims. — Cand., Monogr. II, pag. 512. Célèbes, Macassar (Becca). Cette espèce est, comme on sait, répandue dans toute la zone équatoriale du globe. 77. M. Doriae (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Angustus, niger, opacus, nigro-pubescens; prothorace latitudine paulo longiore, rufo; plagis anticis duabus conjunctis, nigris; ely- tris punctato-substriutis, interstitiis subtiliter granulatis. — Long. 8 millim., lat. 1+/, millim. Etroit, d’un noir profond et mat, le prothorax rouge avec deux taches noires couvrant la moitié antérieure, revétu d’une pubescence obscure. Front trés-convexe, finement ponciué. An- tennes noires, composées d’articles larges. Prothorax un peu plus long que large, rétréci en avant à partir de la base, fine- ment et assez densément ponctué, ses angles postérieurs noirs, unicarénés. Elytres paralléles, granuleuses vers la base, finement ponctuées-striées. Un exemplaire. 78. M. partitus (nov. sp.) Ternate (Beccari). Fusco-niger, opacus, fusco-pubescens; antennis obscuris,; protho- race latitudine vix longiore, apice arcuatim angustato; crebre sub- liliter punctato, basi anguste flavo; angulis posticis unicarinatis, elytris basi flavis, punctato-siriatis. — Long. 7-8 millim., lat 13/2 millim. Assez large, noir brunatre opaque, le joint du thorax avec les élytres coloré en jaune flave, revétu d’une pubescence obscure. Front convexe. Antennes courtes, brunes. Prothorax presque aussi large que long, trés-rétréci au sommet, convexe, 126 E. CANDEZE finement et densément ponctué, sillonné en arrière, ses angles postérieurs dirigés en arriére, unicarénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois plus longues, atténuées en arrière 4 partir de la base, ponctuées-striées, les intervalles plats et trés ponctués. Pattes jaunes. Je posséde dans ma collection un exemplaire de la méme espéce originaire de la Nouvelle-Guinée. 79. M. proximus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccare). Fusco-niger, opacus, fusco-pubescens; antennis brunneis; pro- thorace latitudini longitudine aequali, apice arcuatim angustato, crebre punctato, basi anguste flavo, subtiliter granulato, angulis posticis bicarinatis; elytris basi flavo-maculatis, punctato-striatis. — Long. 6 millim., lat. 11/, millim. Il ressemble au précédent a première vue: méme taille ou a~ peu prés, méme aspect, méme systéme de coloration, mais il sen distingue nettement par la présence de deux carénes très visibles sur chacun des angles postérieurs du prothorax. 80. M. subeylindricus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 35. Iles Arou (Beccar?). 81. M. decemnotatus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). Niger, opacus, griseo-pubescens; antennis nigris; prothorace co- nico, subtiliter punctulato, angulis posticis unicarinatis, basi flavo- notatis; elytris guttulis octo flavis; pedibus nigris. — Long. 6 millim., lat. 13/, millim. Noir, opaque, revétu d'une fine pubescence grise, orné de dix petites taches d’un jaune clair et vif: deux a la base des angles postérieurs du prothorax, deux oblongues a la base des élytres, quatre disposées en demi-cercle vers le milieu de celles- , deux au quart postérieur. Antennes entiérement noires. Pro- thorax conique, médiocrement convexe, finement et densément ponctué, ses angles postérieurs fortement carénés. Elytres super- ficiellement ponctuées-striées, échancrées au bout. Pattes noires. Un seul exemplaire. Cette jolie espéce ressemble, quant au RELEVE DES ELATERIDES 107 nombre et a la disposition des taches, au M. decemguttatus de ‘Mindanao, mais il s'en distingue par quelques caractéres tranchés. 82. M. quadrinotatus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 35. Célebes, Kandari (Beccari). Un individu. 83. M. nigricornis (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Rufus, subopacus, antennis, scutello elytrisque nigris, tenuiter pubescens; prothorace latitudini longitudine aequali, punctulatus, angulis posticis carinatiss elytris brevibus, subtiliter punctato-striatis; pedibus nigris. — Long. 5 millim., lat. 11/, millim. D'un rouge obscur, subopaque, avec l’écusson, les élytres, les . antennes et les pattes noires,*revétu d’une fine pubescence. An- “ tennes épaisses, leurs articles larges. Prothorax aussi large que long, rétréci au sommet, convexe, finement ponctué, ses angles postérieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres courtes, finement granuleuses a la base, superficiellement ponctuées-striées, les intervalles plats et ponctuées, tronquées a l'extrémité. 84. M. ruficollis (nov. sp.) Nouv. Guin., Andai (D’ Albertis). Niger, opacus, prothorace rufo, tenwiter pubescens; prothorace latitudine paulo longiore, apice tantum angustato , subtilissime punctulato, angulis posticis carinatis, nigris; elytris prothorace angustioribus, brevibus, subgranulatis, punctato-substriatis, apice breviter truncatis; pedibus rufis. — Long. 6 millim., lat. 1 !/, millim. | i D'un noir profond et mat, le prothorax rouge, revétu d’une fine pubescence obscure, fauve sur le prothorax. Antennes courtes et noires. Prothorax un peu plus long que large, paralléle, ré- tréci brusquement au sommet, finement et densément ponctué, ses angles postérieurs courts, dirigés en arriére, carénés, noirs. Elytres peu allongées et un peu plus étroites que le prothorax, subgranuleuses, superficiellement ponctuées-striées, les intervalles plats et ponctués, briévement tronquées au bout. Pattes rouges. Un seul spécimen. 128 E. CANDEZE 85. M. morio (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccur?). Totus niger, parum nitidus, nigro-pubescens; antennis brevibus; prothorace longitudine paulo latiore, apice arcuatim angustato, punctato, postice canaliculato, angulis posticis retrorsum productis, acute carinatis; elytris brevibus, a basi attenuatis, punctato-striatis, interstitiis granulatis: — Long. 5 millim., lat. 1*/; millim. Cette petite espéce est large eu égard a sa longueur, ce qui lui donne l’apparence d’un Drasterius plutòt que d'un Melano- xanthus. Sa couleur entiérement d’un noir profond la distingue de toutes les autres espéces connues. Je n’en ai vu qu'un seul individu. 86. M. brunneus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar’). Brunneus, marginibus pallescens; subnitidus, griseo-pubescens; fronte longitrorsum medio acute carinata; prothorace latitudini longitudine aequali, lateribus parallelis, granulato-punctato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis; elytris prothorace angustio- ribus, punctato-striatis, interstitiis basi granulatis; pedibus flavis. — Long. 5 millim., lat. 11/, millim. i Assez large, pubescent, brun médiocrement luisant, la moitié du front, le bord postérieur et les angles antérieurs du pro- thorax ainsi que le pourtour des élytres d’une teinte plus claire. Antennes de la longueur du prothorax, brun clair. Front angu- leux en avant, parcouru dans toute sa longueur par une ca- réne médiane. Prothorax aussi long que large, paralléle sur les cotés, convexe, granuleusement ponctué, ses angles postérieurs dirigés en arriére, algus, carénés. Ecusson' triangulaire, trés-dé- clive. Elytres plus ¢troites que le prothorax, ponctuées-striées, les intervalles plats, trés-ponctués, granuleux en avant. Pattes flaves. Un seul exemplaire. 87. M. bivittatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Niger, opacus, pubescens; fronte convexa, punctata; antennis ° nigris; prothorace latitudini longitudine aequali, tumido, crebre punctato, vittis duabus rufis; elytris a basi altenuatis, vitta obliqua RELEVE DES ELATERIDES 129 basali fasciaque media rufo-testaceis. — Long. 5 millim., lat. 1 1/, millim. Noir, opaque, revétu d'une pubescence courte, claire sur les taches, celles-ci consistant en deux larges bandes longitudinales sur le prothorax d’un rouge obscur, une tache oblongue, placée obliquement près de la suture, et une large bande transversale un peu au dela du milieu, toutes deux d’un rougeàtre testacé. Front trés-convexe et trés-ponctue. Antennes courtes, noires. Prothorax aussi large que long, droit et paralléle sur les còtés, trés-bombé, finement et densément ponctué, ses angles posté- rieurs trés-aigus, finement carénés. Elytres courtes, un peu plus étroites que le prothorax, atténuées a partir de la base, super- ficiellement striées, les intervalles granuleux. Pattes flaves. Je connais une variété a élytres et pattes noires, le prothorax seul étant pourvu de bandes rougeàtres. 88. M. taeniatus (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccari). Niger, opacus, tenuiter griseo-pubescens; fronte convexa, punc- tata; antennis basi flavis; prothorace latitudini longitudine acquali, subtilissime punctato, punctis umbilicatis, angulis posticis acutis, carinatis, flavis; elytris brevibus, punctato-striatis, interstitiis granu- latis; vitta discordali abbreviata testacea; pedibus flavis. — Long. 3 millim., lat. 1 millim. : Trés-petit, noir opaque, les élytres parées d’une bande lon- gitudinale testacée, coudée, n’atteignant pas l’extrémité, revétu d'une fine et courte pubescence grise. Front trés-convexe, trés- ponctué. Antennes noires, leur base jaune: Prothorax aussi long que large, trés-bombé, marqué de points trés-superficiels, ombi- liqués, les angles postérieurs aigus, carénés, flaves. Elytres courtes, un peu plus étroites que le prothorax, finement ponc- tuées-striées, les intervalles plats et granuleux. Pattes testacées. Cette petite espece a été recoltée en grande quantité, en Mars 1874, par M. Beccari. 89. M. angularis (nov. sp.) Nouv. Guin., Hatam (Beccari). Niger, opacus, tenuiter pubescens; antennis basi testaceis; fronte Ann. del Muss Civ. di St. Nat. Vol. XII, (27 Marzo 1878). 9 130 E. CANDEZE tumida; prothorace latitudine paulo longiore, a basi angustato, crebre punctato, angulis posticis flavis; elytris punctato-striatis, interstitàis granulatis. — Long. 4 millim., lat. 1 millim. Petit, entiérement noir mat, sauf la base des antennes et le bout des angles postérieurs du prothorax qui sont jaunes, revétu d’une légére pubescence grise. Front très-bombé, ponctué. Pro- thorax un peu plus long que large, bombé, trés-ponctué, rétréci d’arriére en avant, ses angles postérieurs courts, aigus, carénés. Elytres un peu plus larges que le prothorax, finement ponctuées- striées, les intervalles plats, granuleux. Pattes noires. POMACHILITES. Kschatroxus, Camp. 90. E. holosericeus, Cand. Bull. Acad. Brux. 1865, p. 37. Iles Arou (Beccari). 1 Primitivement décrit d’aprés des spécimens trouvés par M. Wal- lace dans les Moluques. CRYPTOHYPNITES. Cryptohypnus, Escus. 91. C. Javanus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). Niger, subnitidus, dense griseo-pilosuluss fronte impressa; an- tennis longis; prothorace latitudine paulo longiore, basi apiceque angustato; elyiris convexis, punctato-striatis, strus internis subtilis- sime punctulatis, interstitiis converis, pedibus nigris. — Long. 2 4), mill., lat. 3/, mill. . Noir, densément revétu d’une pubescence grise. Antennes lon- gues, brunàtres. Prothorax un peu plus long que large, rétréci à la base et au sommet, sa plus grande largeur tombant sur le tiers postérieur, ponctué, ses angles postérieurs divergents et portant une courte caréne. Elytres plus larges que le prothorax, bombées, striées assez fortement. Les stries internes a peine distinctement ponctuées. Pattes noires. Il se rapproche de Vinsudsus Cdz., du Japon. RELEVE DES ELATERIDES 131 92. C. suturalis (nov. sp.) Nouv. Guinée sept. Hatam (Beccarr). Niger, nitidus nigro-pubescens, pubescentia suturae elytrorum ci- nerea; fronte lata, convexa; antennis nigris; prothorace transverso, convexo, antice coarctato, angulis posticis validis, acute et longe ca- rinatis; elytris stris nullis. — Long. 21/, mill., lat. ?/, mill. Cette petite espéce, dont je n’ai vu qu'un seul exemplaire, se place dans le groupe caractérisé par la longue caréne des angles postérieurs du prothorax et l’absence de stries sur les élytres, groupe dont notre C. minutissimus est le prototype et qui com- prend en outre les C. ellipticus, ovalis, luteipes du Japon, et misellus de Java, pour ne citer que les espéces de l’extréme orient. Le caractère distinctif de celle-ci réside dans la couleur de'sa pubescence, brune partout sauf a la suture des élytres où elle est cendrée. Arrhaphes > Canp. 93. A. Gestroi (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). Elongatus, niger, opacus, griseo-pilosulus, antennis pedibusque rufis; prothorace latitudine longiore, crebre fortiterque punctato, medio canaliculato; scutello rufescente; elytris punctato-striatis, in- terstitàis granulatis. — Long. 5 mill., lat. 1!/, mill. Noir, opaque, revétu d'une pubescence qui lui communique une teinte générale grisàtre. Front carré, trés-ponctué, plan. Antennes trés-longues, pubescentes, rouge-jaunatres, le premier article gros, les suivants allongés. Prothorax plus long que large, rétréci à la base et au sommet, granuleusement ponctué, sillonné dans toute sa longueur, ses angles postérieurs diver- gents, carénés, rougedtres. Ecusson rougeàtre, globuleux, placé dans une fossette ménagée a la base des élytres. Elytres plus larges que le prothorax, profondément ponctuées-striées, les in- tervalles convexes, granuleux surtout 4 la base. Pattes jaunes. Cette remarquable espéce, dont j’ai vu plusieurs exemplaires, est la’ seconde du genre Arrhaphes. Fondé sur une espéce de Ceylan, ce genre se distingue de tous les autres de la famille 192 E. CANDEZE par la singuliére conformation du thorax dont la face inférieure, totalement dépourvue de sutures entre le prosternum et les flancs, a le méme aspect que la face dorsale. C'est une forme des plus caractérisées parmi les Hlatérides. CARDIOPHORITES. Cardiophorus, Escus. 94. €. carduelis, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 39. Sin- gapore (Doria et Beccari). 95. C. elegans (nov. sp.) Celébes, Kandari (Beccarà). Niger, pubescens; prothorace sanguineo, antice nigro, punctis umbilicatis crebre adsperso; elytris guitis quatuor flavis. — Long. is oll seelat N20) emul: Cette espèce est suffisamment caractérisée par l’elégante dispo- sition de ses vives couleurs, elle n’exige donc pas une longue description. Elle a sa place a còté du C. carduelis, qui lui méme se range dans le groupe des C. anaticus, sexpunctatus, notatus, histrio, etc. Les crochets des tarses peuvent étre considérés comme dé- pourvus de dents, 4 proprement parler, bien qu'ils présentent un élargissement à la base, indice d'un acheminement vers la forme qui caractérise les Cardiophorus de la seconde section. 96. C. papuensis (nov. sp.) Ile Yule, N. Guin. mérid. (Z. M. D Alberitis). Niger, nitidus, cinereo-pubescens; prothorace latitudini longitu- dine aequali, apice angustato, postice attenuato, tenwiter punctato, elytris postice attenuatis, depressiusculis, punctato-striatis; antennis pedibusque rufo-castaneis; unguiculis dentatis. — Long. 6-7 mill., lat. 2 mill. Noir, luisant, revétu d’une pubescence gris blanchàtre trés visible è l'oeil nu. Prothorax aussi long que large, rétréci brus- quement au sommet, attémue en arriére en sorte que sa plus I n 9 RELEVE DES ELATERIDES lee grande largeur tombe en avant de la ligne moyenne, assez con- vexe et finement pointillé, les sillons basilaires latéraux bien marqués. Elytres de méme largeur que le prothorax, déprimées, un peu atténuées au bout avec leurs cdtés réguliérement cour- bes, striées, les stries fortement ponctuées, les intervalles fine- ment pointillés. Antennes et pattes rougeàtres; onglets dentés. Cette espéce qui a été rencontrée en nombre, en Avril 1875, a l’apparence d’un de nos Cardiophorus européen, tel, par exemple, que le rufipes ou le vestigialis. Horistonotus, Camp. 97. H. longicornis (nov. sp.) Somerset, Cap York (Z. M. D'Albertis). Castaneus, subnitidus, griseo-pubescens; antennis dimidio cor- poris longioribus; prothorace quadrato, dupliciter punetato; elytris prothorace latioribus, parallelis, fortiter punctato-striatis, interstitiis rugulosis; pedibus concoloribus, unguiculis dentatis. — Long. 5 1/, mote lat. -11/. mill. D'un brun chàtam, peu luisant, revétu d’une pubescence vi- sible a l’oeil nu, grise. Antennes plus longues que la moitié du corps. Prothorax aussi large que long, carré, un peu convexe, couvert d'une double ponctuation, c’est-a-dire de points fins et serrés parmi lesquels sont disséminés des points plus gros, les angles postérieurs petits, les sillons basilaires latéraux bien marqués. Elytres plus larges que le prothorax, paralléles, dé- primées, fortement ponctuées-striées, les intervalles convexes et ruguleux. Crochets des tarses onguiculés. 98. H. consobrinus (nov. sp.) Somerset (Z. M. D’Albertis). Niger, nitidus, griseo-pubescens; prothorace quadrato, dupliciter punctato; elytris fortiter punctato-striatis; antennis pedibusque rufis. — Long. 5 mill, lat. 11/, mull. Méme forme que le précédent, mais noir luisant avec les an- tennes plus courtes, les élytres un peu moins larges compara- tivement au prothorax, les antennes et les pattes rouges. 134 E. CANDEZE MELANOTITES. Diploconus, Cann. 99. D. spiloderus, Cand. Budi. Acad. Belg. 1865, pag. 45. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 100. D. homostictus, Cand. Monogr. III, pag. 295. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). 101. D. erythropus, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 46. Ternate (Beccari). 102. D. erythronotus, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 46. Kandari, Célébes; Salvatti (Beccari); N. Guinée, Ramoi (Li: M. D'Albertis). Cette espèce a été découverte primitivement aux iles Phil'p- pines par M. Semper. J'ai sous les yeux trois exemplaires des localités mentionnées ci-dessus. On voit que l’aire de distribution de cette jolie espéce est trés-étendue. La taille indiquée dans la diagnose que j’en ai donnée autrefois doit ètre modifiée, cette taille variant entre 8 et 12 millimétres. La couleur des élytres varie également du brun rougeàtre au noir brillant; enfin la téte est rouge ce qui n’a pas été dit dans la diagnose en question. 103. D. rufus, Cand. Monogr. III, pag. 295. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). Méme remarque que pour le précedent en ce qui regarde l’habitat. Indiqué d’abord comme de Java, je l’ai revu provenant de diverses localités de la Malaisie. Melanotus, Escus. 104. M. rusticus, Erichs. Zeischr. NI, pag. 107. — Cand. Monogr. II, pag. 388. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). di e n” RELEVE DES ELATERIDES 135 105. M. Albertisi (nov. sp.) Nouv. Guinée, Andai, Hatam (L. M. D'Albertis et Beccari), Dorey, Ramoi (Beccari). Brunneus, nitidus, albido-pilosulus; fronte impressa; prothorace longitudine paulo latiore, minus dense punctato, angulis posticis carinatis; elytris disco pallescentibus, sutura margineque exteriori nigricantibus, punctato-striatis, mterstiitus planis, punctatis; subtus pedibusque nigris. — Long. 12 mill., lat. 3 mill. Brunatre, assez luisant, les élytres d’une teinte plus claire, avec la suture et le bord externe passant insensiblement au noir. Antennes fortement dentées a partir du quatriéme article, le troisiéme un peu plus long que le second. Front impressionné en ayant, fortement ponctué. Prothorax un peu plus large que long, convexe, ponctué, ses angles postérieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres de la largeur du prothorax, peu profondément ponctué-striées, les intervalles ponctués. Dessous du corps et pattes noires. 5 Cette espéce a été trouvée en nombre. 106. M. ruficaudis (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccart). Niger, nitidus, albido-pilosulus; prothorace latitudini longitudine aequali, sparsim punctato, angulis posticis retrorsum productis, ca- rinatis; elytris striato-punctatis, interstituis punctatis, apice rufis. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. Noir luisant, le tiefs apical des élytres rouge, revétu de poils blanchatres assez longs mais peu serrés. Antennes brunes, assez courtes, fortement dentées à partir du quatriéme article, le troisiéme a peine plus long que le second. Front forte- ment ponctué. Prothorax a peu près aussi long que large, peu densément ponctué, ses angles postérieurs carénés. Elytres de la largeur du prothorax, striées-ponctuées avec les inter- valles plats et ponctués. Pattes noiratres avec les cuisses rou- geàtres. Il se trouve aussi aux iles Arou, ou il a été capturé par le baron de Rosenberg: Il se place, de méme que le précé- dent, a coté du M. ebeninus. 136 E. CANDEZE 107. M. ebeninus, Cand. Monogr. IMI, pag. 335. Ternate (Beccari); Banda (L. M. D'Albertis). Indiqué primitivement comme propre aux Philippines, où il est du reste commun dans toutes les iles, on le rencontre éga- lement, non seulement dans les îles mentionnées ci-dessus, mais encore à Amboine, 4 Céram, à Timor, d’ou M. Wallace l’a rap- porte. 108. M. hirtellus, Cand. Monogr. Ill, pag. 330. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Cette espéce me parait représenter l’eberinus dans les grandes iles Malaises. Elle en différe peu, en effet, dans ses caractères principaux, et n’était sa pubescence notablement plus longue et plus hérissée, elle ne mériterait pas d’en étre distinguée. 109. M. aequalis (nov. sp.) Nouv. Guinée, Andai (Beccarz). Brunneo-niger, nitidus, aequaliter sat dense fulvo-pilosulus; pro- thorace latitudine paulo longiore, antice arcuatim angustato, aequa- liter convexo, punctato, angulis posticis bicarinatis; elytris punctato- striatis; pedibus rufis. — Long. 10 mill., lat. 2 ?/, mill. Noir brunàtre, luisant, revétu d'une pubescence a demi cou- chée, assez dense, fauve, à reflet soyeux. Antennes rougeàtres, hérissées de poils courts, leur troisiéme article un peu plus long que le second. Front plus long que large, arrondi en avant, trés-ponctue. Prothorax un peu plus long que large, rétréci en avant avec ses còtés très-réguliérement arqués, médiocrement convexe, couvert de points subombiliqués vers les angles anté- rieurs, assez rares et petits vers la base, ses angles postérieurs non divergents, bicarénés. Élytres de la largeur du prothorax et deux fois et demie plus longues, réguliérement arquées sur les cdtés depuis la base, faiblement convexes, ponctuées-striées, les intervalles un peu convexes et ponctués. Pattes rouges. 110. M. porcellus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccar?). Brunneus, opacus, sordide pilosulus; prothorace latitudine haud longiore, convexo, fortiter confluenterque punctato, angulis posticis RELEVE DES ELATERIDES 137 longe carinatis; elytris punctato-striatis, interstitis convexis, punc- tatis, apice acuminatis; pedibus rufis. — Long. 10 mill., lat. 2%, mill. Assez épais et subcylindrique, d'un brunàtre obscur, revétu de poils courts et assez inégalement dirigés. Eront plus court que large, trés-incliné, ponctué-rugueux. Antennes courtes, rou- geatres, leurs articles 2 et 3 égaux et plus long réunis que le quatriéme. Prothorax aussi large que long ou méme un peu plus large, curvilinéairement rétréci au sommet, assez convexe, densément marqué de gros points, les points confluents, méme sur les parties latérales, sillonné au milieu en arriére, ses an- gles postérieurs courts, dirigés en arriére, munis d’une longue caréne. Elytres paralléles en avant, subacuminées au sommet, fortement ponctuées-striées, les intervalles convexes et ponctués. Pattes rouges. Un seul spécimen. CORYMBITITES. Corymbites, Larr. 111. C. coarctatus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). Angustus, aeneus, pubescens; antennis longis; prothorace latitu- dine longiore, coarctato, medio sulcato, punctato, angulis posticis divaricatis, carinatis; elytris subparallelis, punctato-striatis, inters- tittis planis, punctatis; abdomine rufescente. — Long. 10 mill., lat. vix 2 mill. Etroit et allongé, bronzé, pubescent. Antennes longues, rou- geàtres, leur troisiéme article semblable de longueur et de forme au quatriéme. Prothorax allongé, étranglé, parcouru au milieu et dans toute sa longueur par un sillon large et profond, den- sément ponctué, ses angles postérieurs divergents et carénés. Elytres allongées, paralléles, ponctuges-striées, les intervalles plats ou a peu près, ponctués. Pattes obscures, les cuisses teintes de rougeàtre dans leur pourtour; abdomen d’un rouge ferru- gineux. 138 E. CANDEZE Cette espéce se classe dans la troisiéme section, a la suite des espéces américaines cylindriformis, pyrrhos, etc. LUDIITES. Ludius, Larr. 112. L. variegatus (noy. sp.) Iles Arou (Beccari). Fusco-niger, fulvo-pilosulus, fronte antice, prothorace postice maculisque elytrorum testaceis; prothorace crebre punctato, angulis posticis acute carinatis; elytris punctato-striatis, imterstitus planis, punctatis, pedibus testaces. — Long. 8 mill., lat. 2 mill. Noiràtre, médiocrement luisant, pubescent, le bord antérieur du front, la base du prothorax et les taches oblongues sur les élytres plus ou moins vagues et confluentes, testacés. Antennes courtes, brun-rougeatres, faiblement dentées. Front médiocre- ment convexe. Prothorax paraissant un peu plus long que large, convexe, densément ponctué, ses angles postérieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres courtes, convexes, ponctuées-striées, les intervalles plats et ponctués. Pattes testacées. Les caractéres génériques de cette espéce sont manifestement affaiblis. Le front est moins convexe, les hanches postérieures moins larges et moins anguleuses que dans la majorité des Lu- dius. Elle a une tendance évidente a se rapprocher des Mela- noxanthus, ce qui n’a rien de surprenant, ce dernier genre étant trés-largement représenté dans les mémes contrées. C’est visible- ment une espéce de transition. Aphanobius, Escus. 113. A. cylindricus, Cand. Monogr. IV, pag. 320. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). Ludigenus, Cam. 114. L. politus, Cand. Monogr. IV, pag. 326. Ile de Labuan (Beccart). pr STA RELEVE DES ELATERIDES 139 Agonischius, Can. 115. A. pectoralis, Cand. Monogr. IV, pag. 411. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). | ADRASTITES. Gly phonyx, Canp. 116. G. dorsalis (nov. sp.) Tcibodas, Java (Beccari). Niger, nitidus, pube cinerea obductus, fascia lata media ely- trorum nigro-pubescente; prothorace latitudine paulo longiore, te- nuiter punctato, anguls posticis divaricatis, rufescentibus,; elytris prothorace latioribus, punctato-substriatis, imterstitiis punctulatis, planis; pedibus rufo-brunneis. — Long. 5 mill., lat. 1!/, mill. Noir, le prothorax légérement teinté de brunàtre, revétu d’une pubescence cendrée interrompue au milieu des élytres par une large bande transversale ou la pubescence est noire. Antennes assez courtes, grenues, rougeàtres. Prothorax un peu plus long que large, rétréci brusquement au sommet, ponctué, les points plus gros sur la partie antérieure qu’à la base. Elytres plus larges que le prothorax, finement ponctuées-striées, les inter- valles plats et pointillés. Un seul individu. 117. G. zonatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). Rufo-ferrugineus, dense griseo-pubescens,; fronte apice longitudi- naliter medio carinata; prothorace tumido, crebre punctato; elytris seriatim punetatis, fascia lata media nigra. — Long. 4 mill., lago Rougeatre densément revétu d’une pubescence grise qui en modifie sensiblement la couleur, les élytres traversées dans leur milieu par une large bande noire. Front présentant a sa partie antérieure une créte longitudinale. Prothorax un peu plus large que long, très-bombé, épaissi en avant, assez densément ponctué, 140 E. CANDEZE ses angles postérieurs carénés, les sillons basilaires latéraux grands. Elytres courtes, bombées, marquées de séries de points, striées seulement a la base. Antennes et pattes de la couleur générale. 118. G. quadrimaculatus (nov. sp.) Tcibodas, Java (Beccari). Niger, nitidus, pubescens, elytris maculis oblongis quatuor flavis, anticis obliquis; prothorace longitudine paulo latiore, a basi an- gustato; elytris prothorace latioribus, profunde punctato-striatis, in- lerstitiis punctulatis; pedibus flavis. — Long. 3 }/, mill., lat. 1 mill. Petite espéce facilement reconnaissable à son système de co- loration. Le prothorax est d'un noir luisant avec les angles pos- terieurs jaunes, rétréci d’arriére en avant 4 partir de la base, finement et éparsément ponctué. Les élytres sont parées de quatres taches jaunes oblongues, les deux anterieures allant obliquement des épaules vers la suture. Je nen ai vu qu'un seul spécimen. CAMPYLITES (1). Hemiops, Casr. 119. H. nigricornis, Cand. Monogr. IV, pag. 496. Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). -(1) J'ai exposé ailleurs (Révis. de la Monogr. des Elat. I, p. VIII) les rai- sons qui m’ont déterminé a changer la terminaison des noms des tribus, et à écrire Agrypnites, Alaites, Campylites, etc., au lieu d’Agrypnides, Alaides, Campylides. RELEVE DES ESPECES L’astérisque indique les espéces nouvelles. Agrypnus. elaps. resectus. Boreli. aequalis. cerastes. mucronatus. regalis. Masterst. scytale. Adelocera. obliquus. cribrata. angularis. geographica. arfakianus. Macon. Doriae. tostus. Sericeus. lupinosus. Campsosternus. * pauper. Candezei. * discedens. Tetralobus. serricollis. * Albertisi. Wallacei. Sephilus. macroderus. * frontalis. gracilis. Pachyderes. * subsericeus. ruficollis. * iImpressus. apicalis. princeps. Monocrepidius. variolus. * mucronatus. oclavus. * guitatus. Crassus. * similis. * asperulatus. * aruensis. * cinerascens. * yulensis. Meristhus. * horistonotus. minusculus. * pauperatus. Alaus. * corniculatus. * Albertisi. | * contiguus. 142 ey 3 Leluti. * regularis. basilaris. * flavicans. * simulans. Heteroderes. * Beccarit. * multilineatus. malaisianus: triangularis. Anechastus. longicornis. * pisciculus. * nitidulus. Drasterius. * apicalis. Megapenthes. * marginatus. * miger. junceus. * suturalis. inconditus. * punctatus. * carinatus. * dorsalis. Melanoxanthus. vittatus. * ligatus. melanocephalus. * Doriae. * partitus. * proximus. subcylindricus. * decemnotatus. quadrinotatus. * nigricornis. CANDEZE * ruficollis. * morio. * brunneus. * bivittatus. * taeniatus. * angularis. Eschatroxus. holosericeus. Cryptohypnus. * favanus. * suturalis. Arrhaphes. * Gestrot. Cardiophorus. carduelis. * elegans. * papuensis. * longicornis. * consobrinus. Diploconus. spiloderus. homostictus. erythropus. erythronotus. rufus. Melanotus. TUSTICUS. * Albertisi. * ruficaudis. ebeninus. . hirtellus. * aequalis. * porcellus. Corymbites. * coarclatus. RELEVE DES ELATERIDES 143 Ludius. Glyphonyx. * variegatus. * dorsalis. Aphanobius. * zonatus. cylindricus. * quadrimaculatus. Ludigenus. Hlemiops. politus. nigricollis. Agonischius. pectoralis. R. GESTRO. — Appunti entomologici I materiali entomologici raccolti in Sarawak (Borneo) dai signori Marchese Giacomo Doria e Dott. Odoardo Beccari conte- nevano, insieme ad altri Scidmenidi e a parecchie specie di Pse- lafidi, un esemplare del genere Ciidicus. Riusciva facile accertarsi a primo colpo d’ occhio che esso non era il C. formicarius, Pascoe, quindi senza curarmi d'altra indagine, lo ritenni per l'altra — delle specie conosciute, cioè pel grandis Cast. e lo misi in col- lezione con questo nome. Più tardi, nel 1875, il Museo Civico riceveva una ricca serie di Coleotteri raccolti dal Dott. Beccari a Tcibodas (Giava) nell’ Ottobre del 1874 e fra questi esistevano due altre specie dello stesso genere. Una di queste doveva rife- rirsi al formicarius di Pascoe, l’altra era veramente il grandis, Cast. e con essa riconobbi che il mio Ckdicus di Sarawak era molto diverso e da considerarsi come specie nuova. Clidicus taphrocephalus, n. sp. Rufo-testaceus, setulosus, capitis vertice foveolato. Long. 73], mill. C. grandi sat proximus, sed minor, capite postice haud bilobato et vertice foveolato, antennis longioribus, prothorace angustiore, minus globoso, pedibusque magis elongatis. Hab. Sarawak (Borneo). A Cel. J. Doria et O. Beccari lectus 1865. Di un rosso testaceo, rivestito dappertutto di peli setulosi. Capo di forma completamente diversa da quella delle altre due specie; trasverso, dritto tanto in avanti che in addietro, stretto alla base, coi lati paralleli dietro agli occhi, e poi arrotondati fino alla base. Il collo è più largo. Il vertice ha nel mezzo una fossetta ampia e profonda. Gli occhi sono più grandi e più APPUNTI ENTOMOLOGICI 145 sporgenti. Le antenne piu lunghe, cogli articoli 3 a 11 meno rigonfii all’ apice. L’ apice delle mandibole nero. Capo del Capo del Clidicus grandis, Clidicus taphrocephalus, Protorace piu lungo, piu stretto e molto meno globoso che nelle altre due specie. In avanti quasi conformato a cono; lati quasi paralleli; in addietro alquanto più stretto, con un solco marcato parallelo alla base, dentro il quale si osservano alcuni grossi punti. Superficie molto convessa. Scudetto triangolare. Elitri ovali, convessi, con una sporgenza omerale molto mar- cata e ciascuno con sel strie punteggiate. Tanto le strie che 1 punti sono più forti alla base. Piedi molto allungati. Un esemplare solo proveniente dal viaggio dei signori Mar- chese Giacomo Doria e Dott. Odoardo Beccari a Sarawak, in Borneo. La descrizione potrebbe esser più minuziosa, ma i caratteri distintivi son tanto salienti ch2 ho creduto superfluo il dilungarmi maggiormente. Le tre specie del genere, fintantochè non si scoprano forme intermedie, si distinguono molto facilmente |’ una dall’ altra e bastano le seguenti note per riconoscerle. A. Capite postice bilobato. a. Antennis pedibusque brevibus . : i formicarius, Pascoe. b. Antennis pedibusque longioribus 5 . grandis, Cast. BB. Capite postice haud bilobato . x È 3 taphrocephalus, Gestro. Clidicus grandis, Casr. Ann Soc. Entom. Franc. I, 1832, p. 397; Etud. entom. I, p. 138. — Lacord. Ge- nera des Coléopt. II, p. 189, Atlas, t. 16, f. 4. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (29 Marzo 1878). 10 146 R. GESTRO Questa specie è la più grande e quella che ha il torace più globoso. Il soleo mediano longitudinale del capo si allarga un poco in vicinanza del margine posteriore e in questo punto è nero. La superficie del protorace presenta punti sparsi, estre- mamente fini e appena visibili con una lente a forte ingrandi- mento. La sporgenza omerale degli elitri è marcata. La seconda stria non raggiunge la base, la prima e la terza convergono in questo punto senza però riunirsi e lo stesso succede nel taphro- cephalus. Gli esemplari. del Museo Civico furono raccolti, come quelli della specie seguente, a Tcibodas, nell’ isola di Giava, in Ottobre 1874, all’ altezza di 4500 piedi sul livello del mare. Clidicus formicarius, Pascor. Journ. of Entomol. II, 1863, p. 28, t. 2, f. 3. Questa specie ha un aspetto particolare dipendente dal raccor- ciamento notevole delle sue antenne e dei piedi, dal protorace più corto e dagli elitri relativamente più larghi. Il solco mediano del capo è meno profondo, ai lati di esso, presso il margine posteriore, esistono due punti neri. La parte che sta al davanti dello spazio compreso fra i punti d’ inserzione delle antenne, invece d’ essere inclinata obliquamente in avanti, Palpo mascellare Palpo mascellare . del Clidicus grandis. del Clidicus formicarius. è quasi perpendicolare. I palpi mascellari sono più corti che nelle altre due specie ed hanno i due ultimi articoli molto più ———— VE APPUNTI ENTOMOLOGICI 147 larghi. Le antenne sono notevolmente più corte e gli articoli, a partire dal secondo, hanno una forma molto diversa; invece d’ essere allungati e rigonfii all’ estremità, sono più trasversi e hanno quasi la forma d’ un ovale troncato all’ apice. fe Antenna Antenna del Clidicus grandis. del Clidicus formicarius. Non so se queste differenze dei palpi mascellari e delle an- tenne potrebbero giustificare la creazione di un nuovo genere per questa specie; ad ogni modo sì può dire che essa è aberrante. Il protorace è più corto, più largo in avanti, quasi cuoriforme, e meno globoso che quello del grandis. Esso è punteggiato visi- bilmente anche con una lente debole. Gli elitri sono ovali, più arrotondati alla base e colla spor- genza omerale meno accennata. Le strie punteggiate sono più forti ed 1 punti trasversalmente allungati. Senza ali. Pel resto rimando il lettore alla descrizione esatta del Pascoe. Secondo quest’ autore |’ Lrinews monstrosus, Walker (Ann. and Magaz. of Nat. Hist. 3 Ser., II, 1858, p. 205) di Ceylan, do- vrebbe riferirsi al genere Clidicus, il quale conterebbe così quattro specie. Cisseis latipennis (W. Mact.). Ethon latipennis, W. Macl., Trans. Entom. Soc. New South Wales, II, > p. 247, 1871. Cisseis cornuta, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genov. IX, p. 357, 1877. Dopo aver pubblicata la diagnosi di questa specie ricevetti dal Dottore C. A. Dohrn un invio di Buprestidi fra i quali si tro- vava un esemplare tipico dell’Ethon latipennis di W. Macleay. Riconobbi subito in esso la mia Cisse’s cornuta e mi faccio pre- mura di far nota l'identità di queste due specie. La descrizione del sig. W. Macleay mi era sfuggita perchè 148 R. GESTRO la specie non era riferita al suo vero genere; d’altra parte essa è piuttosto breve, quindi ho pensato di farne seguire una più dettagliata. Nigro-aenea, capitis vertice, prothoracis tuberculis, scutello, ely- trorum sutura et apice violaceo-cupreis. Subtus migro-cyanea. Fronte inter oculos fortiter excavata, plagis duabus rotundis contiguis, au- reis, nitidissimis ornata, pilisque flavo-aureis, longis, lateraliter in fasciculis duobus dispositis, vestita. Prothorace antice et latera- liter tuberculato. Elytris prothorace latioribus, basi carinulatis, apice rotundatis, crebre rugulosis, fasciis obsoletis tribus albo-pubescentibus ornatis. Long. 123/,, lat. 6 mill. C. brachyformi similis, sed statura multo majore et praedictis notis abunde distincta. Specimina nonnulla ad Somerset (Caput York, Nov. Holland. sept.), mense Januar. 1875 collecta, misit Dom. L. M. D’Albertis. Somigliante per |’ aspetto alla brachyformis, ma molto piu grande e distinta da molti caratteri. i Di un nero leggermente bronzato, vellutata, coll’ occipite, i tubercoli ed il margine basale del protorace, la sutura e l’ apice degli elitri violaceo-cuprei; questi confusamente trifasciati. Il capo è profondamente incavato fra gli occhi e presenta ivi due larghi dischi quasi rotondi, contigui, di color d’ oro, lisci, perfettamente glabri e splendentissimi; il resto della fronte, tutto intorno a questi dischi, è punteggiato e rivestito di peli lunghi argentati, e dall’ angolo superiore esterno di ciascuno dei dischi parte un ciuffo di peli giallo dorati. Anche nella brachy- formis vi sono queste due superficie liscie e splendenti, ma hanno forma diversa, essendo quasi come due triangoli contigui per la loro base; dippiù la fronte è meno incavata. Il protorace è molto più largo in addietro che in avanti; gli angoli anteriori sono fortemente abbassati ed il margine laterale descrive una curva molto sentita. Il margine anteriore è legger- mente bisinuato, il posteriore lo è assai fortemente, col lobo mediano sporgente in addietro e troncato. I lati sono rugulosi, APPUNTI ENTOMOLOGICI 149 ma il disco nel mezzo è levigato e scolpito di pochi punti assai sparsi, e in avanti un poco sollevato e bituberculato; presso questi tubercoli ve n° è un altro per ciascun lato; quindi più lateralmente si osserva una forte impressione longitudinale si- nuosa e la sporgenza che la limita all’esterno termina in avanti con un tubercolo bene accennato. Finalmente, parallela al mar- gine laterale, vi è una piccola carena, interrotta alla sua metà. Il margine basale è orlato di colore violaceo-cupreo ; lo stesso co- lore, ma con riflessi dorati, si osserva sui tubercoli, eccettuati i due mediani anteriori, e sulla carena laterale. Lo scudetto è triangolare e colorito come le parti sporgenti del protorace. Gli elitri larghi, sporgenti alle spalle, indi paralleli, per ristrin- gersi in addietro meno bruscamente che nella brachyformis; al- l’ estremità arrotondati e finamente denticolati. Alla base ciascuno ha una carena corta, parallela alla sutura, più rilevata in avanti ove sporge nell’ insenatura del margine basale del protorace. Fra questa carena e la sporgenza omerale esiste una depressione trasversale. La regione suturale è un po’ depressa in addietro, cominciando dalla metà, e il punto in cui la depressione è più sentita è il terzo posteriore. La scultura consiste in rugosità trasversali fine ed irregolari. Si osservano tre fascie, una basale, una mediana molto larga, ed una apicale che è la più stretta. Esse sono formate di una pubescenza bianca, rada e molto de- licata; la basale e la mediana sono quasi confuse insieme, la mediana e la apicale sono più distanti fra loro e in questo punto il fondo vellutato che le separa risalta più che negli altri. La sutura è tinta di violaceo-cupreo; questo colore si perde quasi del tutto dopo la metà basale, per ricomparire sull’ apice. La superficie inferiore del corpo è d’ un azzurro-violaceo cupo. Il petto è fortemente puntato-rugoso, specialmente sul prosterno; l'addome è sottilmente punteggiato nel mezzo, un poco rugu- loso ai lati; l’ ultimo segmento ha qualche riflesso cupreo. I piedi hanno la stessa tinta del disotto del corpo, eccettuate le ginocchia ed i tarsi che sono cupreo-dorati. Il sig. L. M. D'Albertis ha raccolto vari esemplari di questa bellissima specie a Somerset (Capo York) nel Gennaio- 1875. Muscaria Exotica Musei Civici Januensis observata et distincta a Prof. CAMILLO RONDANI FRAGMENTUM IV. Hippoboscita exotica non vel minus cognita (*) Fam. NYCTERIBIDAE, Lcx. Gen. Cyclopodia KLNT. Nycteribia Latr. et alior. Pedes non dilatato-compressi — tibiae sulcis duobus vel tribus circulariter impressae etc. | Sp. — C. Albertisii m. Long. mill. 5. Nigro-picea, pedibus minus obscuris, sub-compressis. Coxae praesertim anticae elongatae, sub-conicae. Femora ad tertium circiter longitudinis transversim impressa. Tibiae annulis tribus in medietate basale impressis; intus se- tulis longiusculis tribus, extra duabus munitae. Thoracis pectines laterales satis apparentes. Abdomen maris sex-annulatum, segmentis duobus primis la- tiusculis, tribus sequentibus anguste transversis: sexto longissimo sub-conico, brevissime setuloso, apice mutico, lateribus setigeris: faeminae triannulatum, segmento basale leve mediocre, secundo maximo punctulis crebris elevatis sub-granuloso, lateribus ad apicem setoso: ultimo parvo, setulis marginalibus apici cincto.. Variat mas abdomine aliquando plus minusve rubescente. A speciebus congeneribus tibias transversim trisulcatas prae- (4) Speciebus Musei Civici Januensis, nonnullas addo coll. Prof. A. Bellardi taurinensis, mihi benigniter communicatas, et aliquas coll. meae. MUSCARIA EXOTICA Sl bentibus praecipue difert, annulis impressis in medietate basale sitis, non tibias in partes quatuor sub-aequales dividentibus. In Insula Goram (Moluccis) lecta a Clar. L. M. D’Albertis, ubi in Pleropis et forte aliis Chiropteris vivit. Exemplaria observata in Museo Civico Januense extant. Gen. Nycteribia Larr. et alior. Pedes non distincte dilatato-compressi. Tibiae haud circulariter impressae. Sp. 1. — N. Jenynsii Westw. KLNT. etc. « Pallide ochraceo-flavescens, setis pectinibusque thoracis, et abdominis basi nigris: palpis longe setosis: oculis sessilibus, ro- tundatis, simplicibus: pedibus elongatis tenuibus, coxis anticis brevioribus, femoribus tibusque paulo-compressis. Abdomine ovato, seriebus transversis setarum rigidarum notato, segmento ultimo laminis duabus elongatis, incurvis contiguis stiloque carnoso in- termedio subtus terminato » Westwoop. — Habitat in China. (Nora). In exemplare observato tibiae setas duas longiores praebent satis distinctas, in figuris Kolenati et Macquartii ab illa Westwoodii desumptis, non observandas, sed nota ista tan- tum, quae facilius fortuita, et patria diversa, speciem distinctam indicare non credidi. Specimen quod vidi in Museo Civico Januense adest, ex Insula Amboina procedens, ubi Rhinolophi euryotis parasitum. Sp. 2. — N. Ferrarii n. Testaceo-lutescens, abdomine late fusco, unguibus et pectinibus thoracis nigris. Pedes pallidiores, exiles, sub-nudi, vix tibiarum setulae aliquae distinctiores: coxis anticis satis longis: femoribus omnibus ad medium circiter transversim impressis: tibiis haud circulariter sulcatis: metatarsis gracilibus, circiter longitudinem tibiarum aequantibus. Abdomen segmentis basalibus forma ordinaria, breviter margini postico setulosis; apicale elongato, leve, et cauda longa, apici bifida terminato (in specimine observato) sub ventre incurvata: 152 C. RONDANI isto ad basim segmenti ultimi apophisi longiuscula, sub-conica instructo. Unicum exemplar Musei Civici Januensis vidi, prope Bata- viam, in Insula Java inventum a CI. J. B. Ferrari, sed hospite in quo vivit non determinato. Sp. 3. — N. Bellardii n. Long. mill. 2. Luteo sub-testacea, pedibus pallidioribus, non dilatato-com- pressis. Coxae etiam anticae non distincte elongatae: femora in parte basale transversim impressa, sub-nuda, vix versus apicem setulis aliquibus instructa: vige haud circulariter incisae, crebre pilosae, setulis exilibus sed distincte longioribus 3-4, basale majore: tars? tibis paulo breviores. Exemplaria duo observavi Musei Prof. A. Bellardi, in Chi- ropteris non determinatis Americae meridionalis inventa. Fam. HIPPOBOSCIDAE, Lcu. Gen. Lipoptena Nirz. Sp. 1. — L. capreoli Rnp. 9. Long. mill. 3-3 1}. Farm. Distinctissima est a Lip. cervi L. non solum statura fere dupio minore, sed praecipue oculorum forma, et abdominis pictura: nam oculi in nostra manifeste magis angustati praeser- tim postice, non ut in sp. Linneana ovato-sub-rotundati. Abdomen vere totum sordide flavidum, vel pallide testaceum, vix basi sub-ferrugineum, non obscure brunneum, vittis tribus sordide albidis, transversis in dorso signatum. Difert etiam a faemina sequenti L. mazamae, cui partim si- milis, prae caeteris, proboscide crassiuscula, modice elongata, et testaceo-rufa; et etiam pedibus longe, abdomineque breviter nigro setulosis. Mas ignotus sed probabiliter ut in congenere cervi alatus. In Insula Cypri lecta, sed hospite in quo vivit ignoto. Coll. Pr. Bellardi. 1 DI MUSCARIA EXOTICA To Sp. 2. L. mazamae n. Q. Long. mill. 2 1),-2 ¥/,. Farm. similis faem. L. capreoli, sed minor et pallidior. Difert a sp. cervi, ut praecedens, praeter staturam satis mi- norem, praesertim colore abdominis toto et aequaliter pallide rufo, basi tantum obscuriore, non transversim in dorso pallide vel sub-albidi fasciati. A L. capreoli praecedente etiam distinctissima, statura minore ° et praecipue proboscide brevissima, nigra, et exile: non rufo- testacea, mediocriter longa et crassiuscula. Ab utraque vero diversa, corpore manifeste minus piloso et setuloso, scilicet pedibus parce et breviter setigeris, et abdomine sub-nudo. Mas, ut in congeneribus facilius alatus, sed non cognitus. In America meridionale et media Cervi mexicani parasita. Collectionis Bellardi. Gen. Myiophthiria RxpN. (1). Specie aliqua nova nuper detecta, diagnosi genericae jam evul- gatae, notae aliquae addendae sunt, quae ideo sic reformanda. Caput elongatum, a thorace distinctum: ocu/is lateralibus, lon- gitudinaliter sub-ovatis. Antennae laminiformes vel squamiformes setosissimae. Proboscis vel in haustellum filiforme elongata, vel non. Alae magis vel minus breviores abdomine, apice rotundato et longe setoso: venis in parte anteriore decurrentibus, crassis, praeter costalem duabus, vel tribus si posteriore bifida: venula obliqua discoidale conjunctis, inde areolam basalem constituen- tibus, postice angulatim sub-dentatam. Pedes, praesertim postici, validi et elongati, pilosi, et unguibus trifidis apici tarsorum armati. Sp. observatae. a. Venae longitudinales sub costalem duae tantum, quia posterior tota usque ad apicem simplex. (1) Annali del Museo Civico di Genova, VII, 1875 p. 464, 154 C. RONDANI b. Proboscis in haustellum filiforme elongata. Palpi longi sub-incurvi duplo circiter. longiores antennis. Sp. 1. — capsoides n. bb. Proboscis in haustellum filiforme non elongata. Palpi breves, circiter ut antennae. Sp. 2. — reduvioides RNDN. aa. Venae longitudinales sub costalem tres, quia posterior magis vel minus longe ab apice bifida. Sp. 3. — lygaeoides n. Sp. 1. — M. capsoides n. Long. mill. fere 4. Corpus nigricante piceum et nigro-pilosum, oris margine et genis angustis sub oculos albicantibus. | Proboscis basi crassa pallide lutescens, in haustellum filiforme elongata. Palpi elongati, sub-incurvi et paulo compressi, antennis duplo circiter longiores. Alae paulo fuscae antice obscuriores, venis crassis nigris, lon- gitudinalibus su) costalem duabus, posteriore tota usque ad api- cem simplice. Pedes paulo ferruginei, unguibus atris, dente’ interiore tantum lutescente. Specimen Musei Civici Januensis, et mei a Collectione Prof. Bel- lardi provenientia qui speciei exemplaria plura obtinuit a Cel. Prof. C. Semper ab ipso in Insulis Philippinis lecta, sed hospitem in quo inventa non notavit. Sp. 2. — M. reduvioides RNDN. (1). Pluribus notis coloris, staturae, habitus, forma et numero ve- narum in alis etc. praecedenti similis, sed faciliter distinguenda, © proboscide breve non in haustellum filiforme elongata, et palpis pariter brevibus, non sub-incurvis nec paulo compressis, longi- tudine circiter antennas aequantibus etc. Specimina aliqua observata Musei Civici Januensis, in Insula (1) Annali del Museo Civico di Genova, VII, 1875, p. 164.” MUSCARIA EXOTICA 155 Bonae Fortunae (Borneo) lecta a Cel. O. Beccari, sed ani- mal in quo lecta non indicavit. Nuper a Cl. De Roder notitiam accepi, speciem hanc inventam fuisse etiam in Insulis Viti, parasitam Collocaliae vanikorensis (aves) et Emballonurae fuliginosae (Chiropt.). Sed differentia inter duo animantia, in quibus lecta dicitur, talis est ut dubium na- scatur, ea speciem unicam parasiti hospitare posse, et Myiophthirias meas aliquas, habitu valde similes confusas fuisse, et unam vel alteram istarum vel in hirwndinide vel in chiroptero vitam agere, sejunctim. Sp. 3. — M. lygaeoides n. Habitu, statura, colore et notis pluribus, M. reduvioidi, si- milis et cum eadem a capsoide distincta proboscide non in hau- stellum filiforme elongata, et palpis brevibus, non incurvis nec sub-compressis: sed ab utraque statim distinguenda venis longi- tudinalibus alarum extrinsecus tribus non duabus, quia posterior magis vel minus longe ab apice bifida etc. Exemplaria duo observata Musei Civici Januensis in Insula Amboina lecta fuerunt a Cel. O. Beccari, quorum habitatio non indicavit. Vide tamen circa mores speciei observationes ad praecedentem. (Nora). Si differentia venarum alarium inter istam et caeteras Myiophthirias, tanti praetii consideratur, ut sp. lygaeoides ty- pica consideranda sit generis propri, tunc istud vocandum erit Myiocoryza. Gen. Ornithomyia Latr. A. Segmentum ultimum venae costalis valde longius prae- cedente. Sp. 1. — 0. andajensis n. Long. mill. 41/3. Nigra, thoracis dorso nitidissimo, vix humeris pallide testaceis, ut basis scutelli. — Proboscis cum palpis nigricans, brevis. Frons nigricante nitida, vitta transversa verticis et macula sub-trigona prope antennas sordide flavidis. Antennae lutescentes, basi nigricante et nigro-pilosae. 156 C. RONDANI Abdomen nigricans, opacum, punctis minimis elevatis et cre- bris scabriculum; in medio dorsi foveolis duabus impressum, et ad apicem tuberculis quatuor parvis nitidis, parum prominentibus. Alae limpidae, sub-decolores, venis anterioribus nigricantibus: costalis segmento ultimo, praecedentibus simul sumptis.longiore : transversa intermedia circiter aequidistante ab exteriore et inte- riore. Pedes sordide glauci, partim nigricantes praecipue in parte supera femorum. ' i Unicum exemplar vidi Musei Civici Januensis, lectum ad Andai in Nova Guinea sept. a Cel. O. Beccari, sed hospite non determinato. Sp. 2. — 0. Gestroi n. Long. mill. 6-7. Corpus superne fusco-nigricans; capite luteo,. frontis medio excepto: Clypewm supra os flavicans, areola parva mediana im- pressa, nigra. Proboscis flavo-testacea. Antennae ut palpi lutescentes, illae squamiformes, mediocres, nigro-pilosae. Thorax disco dorsuale nigro nitente, humeris, lateribus, pec- tore et vitta basale transversa scutelli lutescentibus. | Abdomen fusco-obscurum, opacum, basi anguste et fascia lon- gitudinale in medio ventris sub-luteis. Alae vix turbidae, ima base albicante nigro-maculata; venis majoribus nigricantibus; costalis segmento ultimo valde longiore praecedente: longitudinale prima circiter contra transversam in- termediam costali conjuncta; secunda satis ante, et tertia mani- feste ultra transversam exteriorem in costa desinentibus: trans- versa intermedia circiter aequidistante ab exteriore et interiore. Pedes late obscure fusci, tibiis anticis totis, et femoribus crassis inferne et antice plus vel minus sordide luteis; tarsis posticis nigricantibus, articulis intermediis pallidiusculis: anticis sub-luteis, ut late etiam intermediis ('). (1) Notis pluribus similis O. metallicae Sehml. sed certe distincta, praeser - tim, proboscide lutescente non nigra; tibiis praeserlim anticis linea nigra anteriore non marginatis; femoribus satis crassis; tarsis intermediis non totis nigricantibus, et svatura circiter duplo majore, etc. ° MUSCARIA EXOTICA ; 157 Farm. Abdomen apici sulco longitudinale superius impressum, utrinque tuberculis duobus setuligeris concomitato, superis nigro- nitidis, inferis luteo-testaceis. — Specimina aliqua Musei Civici Januensis lecta fuerunt a Doct. Gestro ad Insulam Galitam in mare tunetano, Falconis Eleonorae parasita. | B. Segmentum ultimum venae costalis plus minusve brevius praecedente. Sp. 3. — 0. Bellardiana n. Long. mill. 7-8. Corpus nigro-piceum; capite, margine anteriore thoracis aut saltem humeris, scwlelli vitta basali magis vel minus manifesta, vel rubescente-testaceis vel rufis. Oris labium, et antennae capite concoloria; istis latis et longis, organa oralia tegentibus, et fulvo-pilosis. Abdomen dorso nigricante, basi plus minusve anguste pallida, apice luride albicante, ventre obscure fusco. Alae paulo et aequaliter fuscescentes etiam angulo interiori: vena secunda longitudinale costam attingente contra, nisi fere ante transversam exteriorem: distantia tertiae in costale a se- cunda, magis quam dupla distantiae a quarta: vena transversa intermedia longior aut sub-aequale distantia ab exteriore. Pedes sordide glauci, femoribus superius fuscis: tibils antice et postice anguste nigricante-marginatis: tarsis obscuris, poste- riorum articulis basalibus intus sub-glaucis. Observ. — A sequentibus G. Batchiana et hatamense, quibus habitu et statura similis, statim dignoscenda pilis antennarum fulvescentibus non nigris. Ab erythrocephala Lch. praecipue difert labio supra os non albido, sed capite rufescente concolore; abdomine non luteo sed . nigricante etc. Specimen Musei Civici Januensis et meum, ex collectione Prof. Bellardi provenientia, qui plura exemplaria speciei possi- debat in Mexico lecta, sed habitatione eorum ignota. 158 . €. RONDANI Sp. 4. — 0. batchiana BELL. Long. mill. 8. Statura, habitu, et notis capitis, pedum etc. praecedenti similis, sed faciliter ab eadem distinguenda, et praecipue, antennis nigro, non fulvo-pilosis: praeterea : Alarum venula transversa intermedia circiter duplo breviore distantia ab exteriore, non sub-aequale: vena longitudinale se- cunda manifeste paulo producta ultra transversam exteriorem, non fere ante, costali conjuncta. Scutellum in speciminibus duobus a me observatis basi non pallide vittatum etc. Notis distinctivis adde etiam patria satis diversa ut infra: Exemplar unum Musei Civici Januensis ad Grafton in Au- stralia lectum fuit a Cl. L. M. D'Albertis, et aliud collectionis Bellardi insulas Philippinas habitat, dum sp. Bellardiana in Me- xico lecta. Omnium hospites ignoti. Sp. 5. — 0. hatamensis n. Long. mill. 7-7 1/,. Similis fere in omnibus batchianae praecedenti, et cum eadem . facillime confundenda, tamen certe diversa, et praecipue distin- guenda; vena prima longitudinale alarum, non aut vix contra transversam intermediam costali conjuncta, non manifeste ultra: vena secunda non ultra transversam exteriorem decurrente: venae costalis segmentum ultimum saltem duplo brevius praecedente, © non ejusdem medietate longiore, etc. Quibus adde patriae differentia. Ab 0. Bellardiana statim distinguenda, prae caeteris, anten- narum pilis nigricantibus, non fulvescentibus. Exemplaria duo observata in Museo Civico Januense extant, ad Hatam in Nova Guinea inventa a Cel. O. Beccari, sed mores eorum non notavit. Sp. 6. — 0. fusciventris Wop. testacea? Maca. ; « Mellea, abdomine fusco: pedibus viridibus » Wdm. (Ken- tuky). : “MUSCARIA EXOTICA 159 « Téte et thorax d’un testacé luisant; abdomen grisatre; pieds verts, tarses noires; ailes un peu jaunàtres » Macq. (Columbia). Caeteri characteres distinctivi sunt: Clypeum supra os puncto basale impresso. Frons puncto ocellare nigricante notata. Caput et thorax sub-testacea, cum scutello. Abdomen fuscum. Antennae capite concolores, latiusculae, organa oralia tegentes. Alae leviter fusco-sub-luteae: vena longitudinale secunda costa- lem attingente contra transversam exteriorem, ista modice di- stante ab intermedia, quae late decolor observatur: tertiae lon- gitudinalis distantia a secunda, in costale, dupla et ultra distantia a quarta. Pedes lutei sub-glaucescentes, tarsis obscuris. In Mexico lecta, parasita Pyrangae hepaticae Swns. Coll. Bellardi. Sp. 7. — 0. pallida Say. Wom. « Pallida: cellula alarum intermedia apici cellulae externae approximata » Wom. | Dilute sub-testacea, puncto ocellare, palpis et antennis nigri- cantibus, istis apici pallidis. Thorax vitta dorsuale fusca signatus. Alae vix sub-lutescentes, vena secunda longitudinale costam attingente manifeste ante non contra transversam exteriorem ; ista fere in eadem linea sita cum interiore, quae partim decolor observatur: tertiae longitudinalis distantia a secunda, in costale, parum non duplo longior distantia a quarta. Abdomen dorso griseo sub-luteo, ventre et pedibus pallide sub- glaucis, tarsis et linea marginale tibiarum fuscis. Prius in Pensylvania inventa Sylviae sialis parassita? sed specimen a me observatum collectionis Bellardi in Mexico in- ventum, hospite non determinato. Gen. Ornithoica n. Antennae tuberculiformes, setis paucis apicalibus incurvis. 160 C. RONDANI Palpi ut proboscis brevissimi. Scutellum margine multisetoso. Alae satis longiores abdomine, apici rotundatae, margine an- tico basi villosulo, et extra setulis brevibus, rigidis ciliato: ad radicem areola axillare distinctissima: vena tertia longitudinale a transversa exteriore sursum flexa et costalem attingente satis longe ab ejusdem apice, et ipsae connexa longe in margine de- currente. Aliis notis proxima Ornithomyis partim, et Olfersiis partim. Sp. typ. — 0. Beccariina n. Long. corp. mill. 2-2 1/,. Nigricans, humeris aliquando sordide testaceis. Antennae apice magis vel minus pallido, setis apicalibus nigris, paucis, longis, una longiore. Alae dilute fuscae, vena costale punctis pallidis notata, aliqui- bus prope basim, uno contra apicem venae secundae longitudi- nalis, quae in costa satis distat a tertia magis quam tertia a quarta: transversa intermedia antice incompleta et magis proxima exteriori quam axillari: istarum exteriore satis ante apicem sita tertiae longitudinalis. Pedes plus vel minus nigricantes, femoribus basi, et annulo medio tibiarum, praesertim posticarum, pallidioribus vel sub- testaceis. Exemplaria observata Musei Civici Januensis, in Amboina lecta a Cel. O. Beccari, Ardeae albae parasita. Gen. Olfersia Wa. Sp. 1. — 0. Macquartii mihi Long. mill. 5. fusca Maca. (olim in scheda). Nigricante-picea: proboscide lutescente, basi crassiuscula et in linguam filiformem elongata. MUSCARIA EXOTICA 161 Palpi elongati, sub-erecti, nigricantes, sub-conici. Frons non distincte foveolata nec punctis impressis signata, labio supra os sub-lutescente: orbitis angustis et areola verticis levibus nitentibus; area verticale antice in medio incisa, et in specimine nostro paulo ferruginante. Thorax in dorso cum scutello nitens. Abdomen nigricans, opacum, nigro-setigerum, lateribus et basi pallidis. Alae fuscae, venis obscure sub-luteis, abdomine duplo et ultra longiores: vena prima longitudinale contra transversam interio- rem desinente; secunda costalem attingente sic longe a trans- versa exteriore circiter ut ab interiore: tertia in costale satis remota a secunda et proxima quartae: transversa interiore di- ‘ midiata, non obliqua. Pedes fusci, femoribus basi paulo luride glaucis. Unicum exemplar possideo, olim a Cel. Macquartio missum, O. fuscae nomine (in scheda) distinctum, ex regione Novae Grenatae proveniens. (Obs.) Nomen fuscae non servavi exemplari observato, non solum quia diagnosis qua Cl. Auct. eam distinxit « fusca alis fuscanis » non consideranda, pluribus congeneribus conveniens; sed etiam quia specimen missum erronee 0. fuscae relatum fuisse cogito, nam characteres tanti praetii quibus nostra distincta est, si in fusca typica extarent, in diagnosi Cl. Auctoris non obliti essent. Sp. 2. — 0. pallidilabris n. Long. mill. 6-7. Corpus nigrum; Jabio sordide albicante; fronte nec foveolata nec punctis impressis signata, orbitis angustis et areola verticis pumicatis, ista antice rotundata non in medio incisa. Proboscis nigricans in linguam filiformem non elongata. Palpi nigricantes, proboscide paulo longiores, et ad latera eam tegentes, non erecti. Thorax in dorso, cum scutello nitidissimus. Abdomen opacum, pilosulum, apici plus minusve luride albicans. Alae infuscatae, fuscedine postice versus basim dilutiore: venis nigris: secunda longitudinale, parum sed paulo ante transversam Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (30 Marzo 1878). ll ‘162 C. RONDANI exteriorem costalem attingente: tertia, in costa magis distante a quarta quam a secunda: transversa exteriore non obliqua, et paulo ante apicem sita primae longitudinalis. Pedes nigricantes, partim sordide glauci, praesertim antici, ut femora omnia subtus et basi. © Exemplaria duo observavi Collectionis Bellardi in Mexico lecta, sed hospite ignoto. Sp. 3. — 0. obliquinervis n. Long. mill. 6-7. Nigro-picea: Hons puncto impresso supero, et minore infero prope os, signata: Verticis areola latiuscula, subtrigona, et or- bitis angustis nitidissimis. Palpi et proboscis breves, nigricantes. Abdomen nigro-opacum, apice plus minusve sordide albido. Alae infuscatae, angulo interiori axillari fuscedine dilutiore. Pedes nigricantes, femoribus basi, et paulo etiam inferne lu- ride glaucis etc. Notae istae O. fuscipenni Macq. et allis congeneribus etiam conveniunt, sed in nostra characteres adsunt magni momenti in diagnosibus auctorum non indicati, specificam differentiam com- probantes; ut sequitur. Sp. nostrae alae ad radicem tuberculum distinctum, elevatum, nitidum praebent: venulam transversam interiorem valde obli- quam, sub-integram, et interius longe ab apice longitudinalis primae sitam: secundam longitudinalem costali conjunctam di- stincte ultra transversam exteriorem, et in costa magis proxi- mam tertiae quam primae: tertiam magis proximam quartae “quam secundae. da Praeterea fuscipennis brasiliana, et obliquinervis mexicana. Specimina duo observata in Coll. Prof. Bellardi extant. Sp. 4. — 0. papuana n. Long. mill. 4. Sordide lutescente-grisea, pedibus satis pallidioribus. Frons macula fusca antica prope antennas signata. Antennae summo apice cum setis terminantibus, et unguibus tarsorum atris. MUSCARIA EXOTICA 163 Palpi satis elongati, sub-compressi. Alae fere limpidae, venis anterioribus migricantibus , transversa interiore distinctissima et satis remota ab exteriore: vena costale ab apice secundae longitudinalis ad quartam distincte incrassata: prima longitudinale manifeste producta ultra transversam inte- riorem: secunda costali conjuncta satis ante transversam exte- riorem: tertia ad apicem magis proxima quartae quam secundae: costalis segmento ultimo fere duplo breviore penultimo. Pedes pallidi, sub-diaphani, parce setulosi. Unicum exemplar speciei observavi Musei Civici Januensis, ad Hatam in Nova Guinea sept. captum a Cel. O. Beccari, sed hospite non determinato. Gen. Hippobosca Lin. Specierum hic descriptarum, notae praecipuae distinctionis. A. Vena tertia longitudinalis costam attingens a secunda distincte sejuncta. B. Scutellum superne albicante eburneum. Sp. 1. — canina RNDN. ; BB. Scutellum lateribus plus minus fusco-rufis vel ferrugi- neis, macula media albidi-lutescente. Sp. 2. — equina Lin. AA. Vena tertia longitudinalis costam attingens apici secun- dae connexa vel contigua. C. Vena longitudinalis tertia in venulam sub-transversam brevissimam mutata. Sp. 3. — aegyptiaca Maca. CC. Vena tertia modice longa et obliqua, non in transver- sam brevissimam mutata. | D. Epistomii margo, et abdomen apici albicante-pilosa. Sp. 4. — bactriana n. DD. Epistomii margo anticus nigro-setulosus. Abdomen apici setulis et pilis nigricantibus et pallidis permixtis. Sp. 5. — camelina Sava. i 164. C. RONDANI Sp. 1. — H. canina RNDN. Sp. similis eguinae Lin. et cum eadem facilius confundenda, sed distincta, statura minore, pictura pallidiore, et praecipue colore scutelli et partium oris. Illud in nostra sp. totum superne albicante sub-eburneum, non ad latera ferrugineum nec rufo-testaceum, macula tantum centrale flavido-albicante. Organa vero suctoria rufescentia vel lutescentia, non nigri- cantia nec fusco-picea: praeterea vitta frontalis pallide rufa non obscure fusca; venae alarum dilute testaceae non nigri- cantes etc. In tota Italia et in Europa saltem australe legitur cum se- quente permixta, mammalibus variis molesta, et minus raro in canibus; sed exemplaria speciei observavi Musei Civici Januensis in Persia lecta a March. J. Doria; et specimina collectionis Bellardi in Africa australe et orientale inventa. Sp. 2. — H. equina Lin. Similis praecedenti sed major et obscurior, et praecipue di- stincta colore scutelli et partium oris ut supra notavi: scilicet, scutello superne ad latera magis vel minus ferrugineo vel rufo macula centrale pallida, non toto albicante sub-eburneo; et pro- boscide cum palpis nigricante vel picea non rufescente vel lute- scente etc. Non solum in tota Europa vivit equis, bobus, canibus et aliis animantibus molesta, sed exemplaria observavi Musei Civici Januensis et collectionis Bellardi, in Africa et in In-. sulis Canariis lecta. Sp. 3. — H. aegyptiaca Maca. Ab omnibus congeneribus facillime distinguenda, vena tertia longitudinale in venulam brevissimam sub-transversam mutata, quae in costale cum apice secundae conjungitur, et postice oritur a quarta inter duas transversas ordinarias, scilicet extra interio- rem et ante exteriorem. Praeterea palpi nigri sunt vel nigricantes. MUSCARIA EXOTICA 165 Scutellum pallidissime lutescens, maculis duabus Panisinels extra medium notatum. Pedes rufescentes, posticis femorum et tibiarum apice ‘magis vel minus fuscis; tarsis omnibus, et magis posticis ferruginantibus. Alae dilute fusco-luteae, venis testacels. Abdomen fuscum, totum etiam apici albidi pilosum ete. Sp. Camelorum parasita, prius in Aegypto lecta; postea a March. J. Doria etiam in Persia inventa. Collectionis Musei Civici Januensis, et Prof. Bellardi. Sp. 4. — H. bactriana n. Similis habitu praecedenti, sed semper paulo major et faciliter dignoscenda longitudine et obliquitate venae tertiae longitudinalis satis majoribus, orientis a quarta manifeste ante transversam interiorem non extra, quamvis pari modo apici costalem attingat apici secundae conjunctim. Praeterea, palpi rufi vel testacei, vix aliquando linea fusca marginali ad apicem cincti, numquam nigricantes. Epistomii margo anticus albidi pilosum setulis nigris neque parvis praeditus. Scutellum lateribus plus vel minus ferrugineis, macula media flavo-albicante, non lineare. Alae circiter ut in praecedente tinctae. Pedes rufi, tarsis vix fuscioribus: postici raro apice femorum et tibiarum parte dilute fuscis. Abdomen ut in aegyptiaca fuscum, totum etiam apici albidi pilosum, setulis nullis vel pilis nigricantibus permixtis. Exemplaria observata Musei Civici Januensis in Persia lecta a M. J. Doria, et in Massaua a Clar. O. Beccari, Camelis, praesertim sp. bactrianae molesta. Sp. 5. — H. camelina Svan. Congeneribus distinete major et obscurior, tamen duabus prae- cedentibus habitu et conjunctione venae tertiae, in costale, cum apice secundae similis, sed notis variis ab una et altera certe diversa. 166 C. RONDANI Ab aegyptiaca difert praecipue: vena tertia longitudinale lon- giuscula et valde obliqua, non in venulam transversam brevis- simam mutata, quo charactere similis bactrianae; sed etiam ab hac distincta est. Palpis intus rufescentibus, apici determinate nigricantibus, non totis rufo-testaceis. Pedibus plus minusve fuscis et fusciore-vittatis; non totis vel fere totis luteo-testaceis. Scutello ferrugineo vitta sub-lineare intermedia pallide sub- . flavescente. ] Epistomii margine antico, quamvis brevissime, nigro-setuloso: et abdominis apice setulis nigris et pilis pallidis permixtis, non albidi-totis villosis. Speciei exemplaria observavi Musei Civici Januensis et Collec- tionis Bellardi, omnia in variis plagis Africae lecta, ubi Ca- meli dromedari parasita. Fam. STREBLIDAE, Kun. Gen. Brachytarsina Maca. Sp. 1. — B. amboinensis n. Char. Gen. Corpus hirtum; Caput parvum sub-globulare, oculis a pilis tectis. Proboscis brevissima; antennae paulo longiores proboscide et pluri-setigerae; alae margine toto crebre ciliato. Pedes crassiusculi, tarsis brevibus, articulo apicale satis crasso, et unguibus duabus simplicibus, scilicet nec bifidis nec trifidis, terminantibus. — Thorax grandis, scutello latiusculo ete. Quae notae, sp. nostram in genere Macquartiano locandam esse indicant, sed aliis characteribus a specie typica congenere distinctam, inde eam voco: | B. amboinensis, et sic breviter describo. Rufo-testacea, crebre fulvo-hirta, pedibus dilute rufescentibus, conjunctionibus tibiarum et femorum fusco-notatis. MUSCARIA EXOTICA Gi Alae satis longiores abdomine, dilute flavescentes, costa an- guste sed distincte fusco-lutei limbata. Pedes femoribus superne longe pilosis; tibiis extra breviter ciliatis: uncis tarsorum nigris, basi rufescentibus, maxime in- curvis, et extrinsecus simplicibus, non denticulatis: articulo ul- timo satis incrassato, et longiore praecedentibus conjunctim, et simul neque mediam longitudinem tibiarum aequantibus. A sp. flavipenne Macq. statim distinguenda tarsorum structura., et praecipue uncis extrinsecus non spinulosis: quibus notis si- milis Raymondiae africanae WIk. (Huberi Frfid.), sed venis alarum statim dignoscenda, thoracis, scutelli et abdominis structura etc. Specimen unicum observavi Musei Civici Januensis in Am- boina a Cel. O. Beccari inventum, sed animale in quo vivit non determinato. Gen. Strebla Wpwx. (Obs.) Species typica St. vespertilionis Wdm., Latr., Macq., Gray, exclusa synonimia Fabricii quia satis dubia; characteres genericos sequentes praebet. Antennae et proboscis non observandae. Oculi minuti in parte posteriore laterali capitis siti, et partim inferi. Caput et thorax subglabra, abdomine glaberrimo. Alae margine non neque brevissime ciliato: venis longitudi- nalibus sex, extrinsecus parallelis, et venulis tribus transversis perpendicularibus in medietate apicale alarum sitis. Pedes parum et brevissime setulosi; tarsis pentameris, articulo apicale non manifeste crassiore praecedentibus etc. Speciei exemplaria aliqua observavi quibus notae istae gene- ricae omnes conveniunt, inde Streblis referenda, sed differentiis non nullis specifice distinguenda esse cogito a typica despertilionis, ut ex. gr. Abdomen luteo-pallidum unicolor, non fuscum. Scutellum paulo apparens et postice longe setigerum, non sub-nullum et nudum ut in figura Wiedmanni, nec distinctum et glabrum ut in fig. Macquartii. 168 C. RONDANI Capitis et thoracis margines laterales prominuli, non rotun- dati etc. A str. avium Macq. etiam diferre videntur. Abdominis colore pallide lutescente non ferrugineo. Pedibus abdomine concoloribus, non rufo-fulvis. Alarum venis tribus ultimis longitudinalibus margini non pro- ductis etc. Ideo, quamvis dubitanter, exemplaria mihi nota speciei di- stincte refero, sic a me breviter descriptae et nuncupatae. S. mexicana n. Caput et thorax ferruginea, sub-glabra, et marginibus latera- libus prominulis, non rotundatis. Scutellum paulo apparens, postice longe setigerum, e thoracis colore. Abdomen nudum, totum pallide-lutescens. Alae dilute flavae, venis longitudinalibus ut in S. vespertilionis dispositis, et pari modo, tribus ultimis paulo abbreviatis, non margini productis. Pedes abdomine concolores, sub-nudi etc. Specimina observata collectionis Bellardi in Mexico lecta fuerunt, sed animalia in quibus parasita vivunt non designata. (Nora). Str. Wiedmannii Kol. non addenda synon. vesper- tilionis, et non solum specifice sed etiam generice eam sejun- gendam esse pro certo habeo, nam excepta tantum dispositione venarum alarium, caeteris notis magni momenti sp. Kole- natii distinctissima a Str. vespertilionis Wdm. et revera ab hac difert. Antennis distinctis et setigeris, non absconditis. Oculis latis, superis, sub-intermediis, non minutis, posticis, et sub inferis. Alis manifeste margine fimbriato, non nudo nec subnudo. Tarsis tetrameris non pentameris et articulo ultimo satis cras- siore praecedentibus, non sub-aequaliter exile. Corpore tandem pilosulo, non glabro nec sub-glabro ete. MUSCARIA EXOTICA 169 Qui characteres generis novi institutionem petunt, quod voco Kolenatia m. cujus species typica erit Strebla Wiedmannt Kol. exclusis syno- nimis, a cl. auct. citatis. Genus a Raymondia Frfid.; et Brachytarsina Macq. praecipue distinguendum, venarum in alis dispositione diversa: tarsorum structura, oculorum latitudine et positione, antennarum distinc- tione etc. Gen. Brachytarsina Macq. Pag. GENERUM ET SPECIERUM INDEX Sp. — amboinensis m. Gen. Cyclopodia Kint. Sp. — Alhertisii 12. Gen. Hippobosca Lin. . Sp. — aegyptiaca Mcqrt. » » » — bactriana m. — camelina Savg. — canina m. . — equina Lin. - Gen. Koolenatia m. . Sp. — Wiedmanni Kint. . Gen. Lipoptena Ntz.. Sp. — capreoli m. . » — Mazamae 27. . Gen. Myiocoryza m. Gen. Myiophthiria Rndn. Sp. » » Gen. Nycteribia Latr. Sp. — capsoides m. . — lygaeoides m. . — reduvioides Rud. — Bellardii m. + . O » » » Sp. — Ferrarii m. . » — Jenynsii Ww... . Gen. Olfersia Wdm. . Sp. — Macquartii Mm. + » — obliquinervis 72. . » — pallidilabris m. . » — papuana m. . Gen. Ornithoica m. Sp. — Beccariina m. . . . Gen. Ornithomyia Latr. Sp. — andajensis m. . . » — batchiana Bell. .. '» — Bellardiana n. . . . » — fusciventris Wam. . » — Gestroi nm. .... » — hatamensis m.. . . » — pallida Say. . » — testacea Mcq, . . . Gen. Strebla Wdamn. Sp. — mexicana MM. .. . » — vespertilionis Wam. » — WicdAmanni KIlnt. Pag. 151 » » » 151 160 160 162 161 162 159 160 155 155 158 157 158 156 158 159 158 167 168 168 169 LES STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET DE LA NOUVELLE GUINEE PAR ALBERT J AUVEL AVOCAT MEMBRE DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, ETC, (er i i. Les Staphylinides, objet de ce mémoire, proviennent presque sans exception des recherches de MM. Odoardo Beccari et L. M. D’Albertis dans les différentes régions des Moluques et de la Papouasie, et j'en dois la communication a l’obligeance amicale de MM. le Marquis Doria et Raphael Gestro; qu ils en recoivent ici expression de ma reconnaissance. L'étude de toutes ces richesses, recueillies et préparées avec autant de som que d’intelligence, a été pour moi d’un vif in- terét, et jespére que la science y puisera de nouveaux ensei- gnements. i La connaissance des Staphylinides de la région austro-malaise est absolument neuve et ne date que des découvertes de Beccari et L. M. D'Albertis. Guérin Méneville, en 1838, dans la Zoologie du Voyage de la Coquille, est le seul auteur qui ait parlé des Brachélytres de cette région, et encore il n’en a connu qu'une espéce rapportée par Dumont d’Urville (Philonthus apicicornis). Huit autres ont été décrites par MM. de Castelnau (Leptochirus minutus), Blanchard (L. samoensis), de Motschulsky (Pachyco- rinus dimidiatus), Perroud (Xantholinus holomelas) et Kraatz (Lispinus subopacus, Lithocharis curta, Ciiea subdepressa et Aleo- chara asiatica); mais la majorité de ces espéces paraissent intro- duites plutòt qu'indigénes dans la faune néo-guinéenne, et d’ail- uz AP RAUVEL leurs les auteurs qui les ont fait connaitre ont ignoré leur existence dans les limites de cette faune; la méme remarque sapplique aux deux types cosmopolites (Lithocharis ochracea et Philonthus thermarum). Donec, a exception du Philonthus cité originairement par Guérin, toutes les espéces décrites ci-aprés, au nombre de 139, sont indiquées pour la premiére fois des Mo- luques*et de la Papouasie; il serait impossible, je crois, a l’heure présente de la science, d’offrir au public entomologique un tra- vail qui plus que celui-ci ait au moins le mérite de la nouveaute. D’ailleurs, j’espére que cette publication encouragera encore et facilitera les recherches des savants voyageurs italiens et nous procurera de nouvelles découvertes; au moins servira-t’elle de point de départ pour l’étude des collections réunies par deux de nos compatriotes, MM. Raffray et Maindron, qui viennent de rentrer en France après une année de séjour en Papouasie, dans des localités la plupart inexplorées jusqu’a présent. J’espére obtenir prochainement communication de ces collections et en faire l'objet d'un mémoire additionnel. Les Moluques et la Nouvelle-Guinée, dont nous décrivons les Staphylinides, comprennent, on le sait, un grand continent et de nombreuses iles ou ilots dispersés surtout a l’occident de celui-ci. Zoologiquement, nous maintiendrons leur division en deux groupes: celui des Moluques et celui de la Nouvelle Guinée. Au premier se rattachent Ternate, Gilolo et Amboine; au se- cond, la grande terre des Papous et l'archipel qui en dépend: Mysol, Key, Arou, Vaigheu, Salvatti, Jobi, etc. On trouvera toutes ces localités et d’autres indiquées sur les cartes ci-jointes. Comme nous l’avons remarqué deja en parlant de |’ Australie et de la Polynésie (Ann. Mus. Civ. Genova, T. X, 1877), la ré- partition géographique des espéces est difficile a établir actuel- lement, parce que nos voyageurs sont loin d’avoir réuni des collections suffisantes et surtout d’avoir exploré chaque località pendant le méme temps et dans les mémes circonstances; toute- fois, comme il était naturel de le prévoir, le nombre des types provenant du continent de la Nouvelle Guinée est bien plus . STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE TS considérable que le contingent insulaire; on en aura la preuve dans le tableau de répartition annexé a ce travail; voici d’ailleurs les chiffres récapitulatifs : Groupe des Moluques. Groupe de la Nouvelle Guinée. Ternate: ..... . . . . 12 espéces | Mysok. . . . . . . 2 espéces eau MERE ARSA ERBA E shores ail). ais ERRO ina POU mais. ILO K ch > ban i ee pO > Vaisheu-Salvattii Me 13° 5 Soron, Ramoi, Has. . 20 » Amberbaki, Dorey, An- dai, Hatam, Arfak . 80 » Vandamen, Jobi, baie du Geelvink DE TO Soe DAO 5 » ; Fly River, Ile Yule ou ROLO: atau neta eas Ces chiffres sont absolus, c'est a dire qu'ils répresentent le nombre d’espéces trouvées dans chaque localité ou chaque groupe de localités citées; mais on peut voir sur le tableau que plusieurs de ces espéces se trouvent a la fois dans plusieurs localités ou dans plusieurs groupes. Nous sommes ainsi amenés 4 constater l’extension géographique des espéces en dehors de nos deux grandes zones des Moluques et de la Papouasie, et on s'étonnera sans doute que cette exten- sion soit aussi limitée; car, ainsi que l’indique encore le tableau récapitulatif, sur le chiffre total de 139 espéces, 19 seulement ont été reconnues comme rayonnant, les unes dans la sous- région indo-malaise, les autres dans la sous-région australienne, ou la sous-région polynésienne suivant la proportion ci-aprés: Sous-région indo-malaise Java it CA ie especes, | Philippines yey xa.) espéces Bpendofi ti. pnl eran a Cleese e a , Sous-région australienne 7 espéces | Sous-région polynésienne —2 espéces Le groupe occidental de Timor, intermédiaire par sa faune entre Célébes et les Moluques, ne fournit jusqu’d présent aucun 174 A. FAUVEL Staphylinide, pas plus que les archipels orientaux de la Nou- velle Bretagne, de la Nouvelle Irlande, de la Louisiade et méme des Iles Salomon. Maintenant, il convient de remarquer que sur ce nombre de 19 espéces rayonnantes, 4 seulement s’étendent au dela des régions Malaises, Australiennes et Polynésiennes. Ainsi tandisque le Leptochirus samoensis, se retrouvant en Australie, aux iles Samoa et Fidji, et le Xantholinus holomelas aux Samoa et a la Nouvelle Calédonie, représentent la plus grande extension spéci- fique a l’Orient; le Pachycorinus dimidiatus existe jusqu’a Ceylan et aux Indes Orientales; les Lispinus subopacus, Lithocharis curta et Cilea subdepressa aussi 4 Ceylan, le Thoracophorus duplicatus en Birmanie, et l’A/eochara asiatica reparait 4 Ceylan, en Chine et au Japon. Il est probable, quoiqu’on ne lait pas constaté encore, que ces espéces ne font pas défaut dans les régions in- termédiaires et sont largement répandues, soit en Océanie, soit dans les territoires Indo-Malais. Je ne reviens pas sur les deux formes cosmopolites déja citées (Lithocharis ochracea et Philon- thus thermarum). . La répartition des Staphylinides que nous étudions n’est pas moins intéressante au point de vue de leur proportion relative dans les diverses tribus de cette immense famille. Voici le tableau de cette proportion: Piestini . ? ; sh 34 espéces Oxytelini ; i : A Uo Stenini . ; ; i Bran oF) Paederim ©. 5 : 2 ROE ee Staphylinini . : : TRIO Tachyporini . : : do o Aleocharini . 5 : Roi Total égal 139 espéces On voit que, dans cette faune molucco-guinéenne, la sous- famille Micropeplidae, et les trois tribus Phloecocharini, Protinini, Homalini, ne comptent jusqu’ici aucun représentant; mais il est STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 175 évident que des recherches ultérieures nous feront connaitre au moins quelque type de la tribu Homalini qui se retrouve dans les faunes indo-malaise, australienne et polynésienne. La proportion des genres par rapport aux espéces (42 sur 139) est considérable, et surtout le nombre des genres nouveaux et vraiment caractérisés (7 sur 42). Ce dernier chiffre acquiert surtout une importance plus grande si on remarque que six au moins de ces genres nouveaux paraissent absolument propres a la faune néoguinéenne, le septième (Leucztws) se retrouvant seul probablement a Java. | Deux tribus, les Prestini et les Staphylinini, sont réellement dominantes dans la faune qui nous occupe, puisqu’elles renfer- ment ensemble plus de la moitié de toutes les espèces (71 sur : 139); quant aux genres dominants, ce sont en premiére ligne les Leptochirus (16 espéeces) et les Philonthus (15 espéces) ; puis les Cilea (12), les Lispinus (10), les Lithocharis (9); viennent ensuite les Oxytelus (7), les Gyrophaena (6), les Osorius (5); enfin les Xantholinus, Belonuchus et Quedius (chacun 4). Les Leptochirus et Philonthus représentent chacun presque un neu- viéme de toutes les espéces; il semble done qu’au moins pour les Leptochirus, ces regions des Moluques et de la Nouvelle Guinée constituent réellement un centre d’habitat; car nulle part sur le globe ils ne se retrouvent aussi nombreux par rap- port a l'ensemble de la faune indigéne. Bien que les recherches de MM. Beccari et L. M. D'Albertis aient été poursuivies avec autant de zéle que de sagacité, il est impossible que beaucoup d’espèces et bon nombre de genres ne leur aient pas échappé; en outre, ils n’ont parcouru qu’un petit espace et sans doute l’exploration de localités différentes ou un séjour dans les localités visitées par eux, mais à d’autres épo- ques, nous fournirait beaucoup de nouveautés; à ce point de vue, la science doit se féliciter que MM. Raffray et Maindron n’aient pas craint de suivre la trace de leurs collégues italiens. Il n’en est pas moins extraordinaire de constater actuellement l'absence dans la faune des Moluques et de la Papouasie, de certains groupes qui cependant ne doivent pas étre étrangers a 176 A. FAUVEL cette faune; tels sont, par exemple, les genres Trogophlocus , Bledius, Pinophilus, Lathrobium, Cryptobium, Metoponcus, Leu- cocraspedum qu'on trouve assez nombreux et dans les zones indo-malaises et dans la zone australienne ou océanienne; le manque de Staphylinides myrmécophiles ou termitophiles n’est pas moins digne de remarque. Les formes anomales ne sont guére indiquées que par les genres Edaphellus et Ophioglossa, Polypea et Corallis; encore ces deux derniers se rattachent-ils à la faune des Staphylinides sous- marins que représentent en Europe et en Amérique les Phy- tosus, Arena, Actocharis et Diglossa, faune qu'il est curieux de retrouver jusque dans l’Océan Austral (Phytosus atriceps Waterh., de ile de Kerguélen) et a Célèbes (Diglossa celebensis Fauv.). Aucune espéce aveugle n’a encore été signalé; mais rien ne permet de présumer que cette faune doive jamais nous en four- nir; car les régions que la limitent è lorient et a l’occident en sont également dépourvues. | On a vu plus haut que nous écartons le groupe de Célèbes avec les iles Sula qui en dépendent pour le joindre a la faune indo-malaise. Cette vue, qui s'écarte de celle admise par M. Al- fred Wallace, a besoin sans doute de quelque justification et c'est peut-étre ici le lieu d’y insister d’avantage. Le savant an- glais, dans son remarquable et récent ouvrage: The geographical distribution of animals (London, 1876), réunit Célébes a la sous- région austro-malaise, c’est a dire au méme groupe zoologique que les Moluques et la Nouvelle Guinée, tout en déclarant que sa place est difficile a déterminer (whose position is very difficult to determine). L’étude des msectes venus de cette région dans les derniers temps, au moins celle des Staphylinides, me semble absolument contredire cette appréciation. Cinq espéces en effet de la région molucco-guinéenne parviennent jusqu’a Ceélébes, ce qui est un chiffre insignifiant, et encore, parmi ces espéces (Xantholinus Lorquini, Albertisi, Cilea subdepressa, Thamiarea insigniventris, Aleochara asiatica) Yune (X. Lorquini) s'étend en Australie, une autre est aussi de Ceylan (C. subdepressa), et une. troisieme (A. asiatica) parait trés largement répandue , puisqu elle E ere an pe È e ag ee ee STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE er reparait 4 Ceylan, en Chine et au Japon. De sorte que peut- étre pas une forme vraiment molucco-guinéenne ne s'est établie dans le groupe qui nous occupe. Au contraire, si nous étudions les espéces recueillies dans le groupe de Célébes, nous consta- tons que sur les 41 que nous connaissons (décrites ou inédites), 21 seulement, soit è peu près la moitié, ne se retrouvent dans aucune autre région, tandisque 20 s'étendent plus ou moins loin dans la faune indo-malaise, et, que parmi ces derniéres, 16 au moins sont indigénes de la seule ile de Ceylan. Le type indien est done ici des plus caractéristiques, plus peut-étre qu’a Java et 4 Bornéo, et au moins autant qu’aux Philippines; c'est donc a ce type que nous rattachons la faune de Célébes, dont nous espérons traiter d’ailleurs plus amplement dans un pro- chain mémoire. Nous donnerons seulement ici la liste des genres de Célébes qui manquent dans la faune molucco-guinéenne; ce sont: Homalium Tanygnathus Trogophloeus Myrmedonia Bledius Huryusa Calliderma Ocalea. Lathrobium soit 6 genres sur 22 observés a Celébes. ‘Plus nombreux encore sont les genres australiens qui man- quent 4 la faune des Moluques et de la Papouasie; il est vrai que le contingent des Staphylinides de la Nouvelle-Hollande est bien plus considérable. Nous bornerons à ces remarques nos recherches sur la distri- bution géographique des insectes que nous allons passer en revue; on trouvera d’ailleurs, en téte de chaque genre, l’enumération de toutes ses espéces indiennes, australiennes et polynésiennes avec la mention de la patrie pour chacune, autant que le permet l'état de la science pour des régions dont l’entomologie est en- core si imparfaltement connue. Caen, 15 mars 1878. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (2 Maggio 1878). 12 ANNAISINATOd Wars stog INNAIIYUISOV uOS9Y snog ì AUN) apfaanoyy ®| ap odno1g sanbnjoyy sap adno1ag ASIVIVIOULSAY wowsoy snog ASTVIVA-OCNI UOLaAyY SOS INNINIVULSNY vd: I1VLN3140 101594 AVGINITIAHAV.LS 1 da bi sl ia oe ' ees mar “Spa See oe Jr] ; e soo * ‘204 ‘SUOIJIARO — « CI veni cendta toi Reosto [ra : 70.7 ‘supgrapenb « FI re ee tono : i ote saat (ARIE ED CENSO * © > ‘207 ‘STUI00I]IUOW « SI Ta paces DICONO | ORO CEDO) Doo] So ; * * * ‘247 ‘st{]ootoedo « I veefe cele sel 7 E Fal Senso «cc - * + *’‘U9UnIg ‘SISUIOWUES « II ; LD : allie pede ts ile oi Ce BO NORE Meee « OT I i poro e . oi Alloro 0 Sila oo . . 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Labre pourvu de laniéres latérales larges, ciliées. Pas d'o- celles. Elytres ne dépassant pas la poitrine. I. Abdomen immarginé. A. Tarses de 5 articles. a. Mandibules dentées. x 7 ; 3 3 3 . Leptochirus. b. Mandibules mutiques i -+- Jambes inermes; tarses a crochets simples. X Languette a lobe médian biépineux; abdo- men n’offrant que des strioles obliques. Holosus. XX Languette a lobe médian triépineux: ab- domen plus ou moins ponctué . . . Lispinus. ++ Jambes biépineuses au sommet; tarses à cro- chets denticulés . : 5 : 5 . Ancacus. B. Tarses de 3 articles . " È È a ‘ 4 . Thoracophorus. II. Abdomen marginé . : 1 5 È , 4 6 . Eleusis. Leptochirus. Germ., Ins. Sp. nov., 1823, 35. — Er., Gen., 824. — Rauvi, Non. 1804. IS. Mandibules saillantes, dentées. Jambes antérieures denticulées. Corselet canaliculé. Abdomen cylindrique, immarginé. Ce genre très-naturel (1) compte prés de 50 espéces, répan- dues surtout dans les contrées chaudes des Indes orientales, de (1) M. Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond. 1876, I, 420) exprime l’avis que ce genre devra étre divisé en deux, l’un avec IL. scoriaceus et laticeps pour types, l’autre avec ebeninus, mandibularis et bicornis, suivant la forme du pros- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 185 la Malaisie, de la Papouasie, de l’Australie du Nord et des Amériques, où elles vivent sous les écorces et dans les arbres pourris. Celles de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: Inde: brachycerus, mandibularis Kr. et une espéce inédite, de Ceylan; — pygmaeus Kr., quadridens Mots. (Idae Kr.), de Bir- manie; — excavatus, tridens, sanguinosus Mots., longicornis Fvl., des Indes orientales. Iles Asiatiques: minutus Cast. (bispinus Er.), javanicus, laevis, unicolor Cast. (coronatus Sachse), brevicornis Er., sanguinosus Mots., et huit espéces inédites de Java, Bornéo et Lucon. Australie: samoensis Blanch. Polynésie: samoensis Blanch., Freminvillei Leguill., forticornis Fvl., des iles Samoa et Fidji. A. Mandibules trés-saillantes, quadrifides; téte armée de deux longues épines rapprochées : c dl 5 - minutus. 5B. Mandibules ordinaires, bi ou trifides; téte ou briéve- ment épineuse, ou plus ou moins dentée. a. Segments 2-5 de l’abdomen n’offrant que deux lignes de points en anneau transversal plus ou moins in- terrompu, une vers la base, l’autre sur le bord apical. + Antennes tres-longues, à articles plus longs que larges. X Corselet n’offrant que 4 ou 5 points de chaque cote . ; Ò o : » parcus. XX Corselet rua pannus He Ase cote. * Téte avec 4 dents groupées deux a deux de cha- que coté, les externes bien plus Comes et trés-petites . 5 = o . c . . antennarius. . *k Téte avec 4 dents Semanictnntes, les internes les plus longues, mais médianes et non la- térales . ; 5 : : . Albertisi. -+ Antennes plus ou moins RETE à ti trans- verses, au moins les pénultiémes. » Xx Corselet tres-brillant, non alutacé. * Corselet trés-convexe, nettement rétréci de la base au sommet, subconique . : . Comnicicollis. *x Corselet déprimé ou subdéprimé, i allena e Corselet carré ou subcarré. ternum et des hanches antérieures; mais ce caractère ne nous a pas paru assez fixe pour justifier une telle division d’un genre si nettement caracté- risé par son remarquable faciés. 186 A. FAUVEL # Tete largement excavée jusqu’a la base avec une dent de chaque còté en avant entre l’échancrure qui est trés-large . =. . extensus. 4-4 Télte non excavée jusqu’a la base, mais im- pressionnée en arc en avant. o Téte avec deux courtes épines rapprochées au milieu en avant et un trés-petit denti- cule en dehors de chaque épine à sa base. spinosulus. oo Téte avec deux fortes dents trés-écartées en avant et un trés-petit denticule en dedans de chaque dent à sa base. . . . +. Lorquint. ee Corselet fortement transverse. i ax Téte avec 4 dents antérieures écartées, subégalemenl distantes, les deux in- ternes bien plus petites, mais aigues . alternus. *® Téte avec deux dents antérieures robustes peu distantes, pourvues d'un denticule vers leur tiers apical externe . 3 . Beccarii. aera Tete avec quatre dents antérieures trés- courtes, bifurquées deux a deux, les internes obliques, à peine plus longues. samoensis. XX. Corselet peu brillant, alutacé . d ò opacicollis. b. Segments 2-5 de l’abdomen plus ou moins uan ponctués à la base et sur les còtés. + Téte avec 4 dents égales ou subégales antérieure- ment. X Téte largement impressionnée en avant; corps a pubescence noire . y 9 age E . monilicornis. XX Téte trés-étroitement impressionnée en avant avec 4 dents bifarquées deux a deux, les in- ternes obliques, 4 peine plus courtes. x . quadrifidus. ++ Téte bidentée antérieurement. X Téte avec une dent robuste de chaque còté en avant et deux denticules extrémement petits, écartés, au milieu du bord antérieur. 7 . Cavifrons. XX Téte avec un simple tubercule dentiforme a peine saillant de chaque coté en avant . vitulus. 1. minutus* Cast., Hist. Nat., I, 186. — bispinus* Er., Gen., 827. (Pl. I, fig. 1). Niger, nitidus, sat angustatus, depressus, palpis tarsisque rufis; antennis pilosis, sat elongatis, articulo 4.° paulo longiore quam latiore, 5.° subquadrato, 6-10 transversis, moni- liformibus, 11.° conico, duobus praecedentibus longitudine aequali; mandibulis maxime porrectis, spinas capitis superantibus, apice | 4 i dilatatis, quadrifidis; capite thorace angustiore, fronte antice in spinas duas porrectas, approximatas, validas, acutas, extus basi ee RESTO i STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 187 vix dentatas porrecta, inter spinas anguste profundeque semi- circulariter impressa; thorace subquadrato, parum transverso, plano, subtiliter canaliculato, lateribus serie duplici punctata; elytris hoc angustioribus, parum longioribus, planis, lateribus serie duplice parum punctata, angulo apicali externo non acuto; abdominis segmentis duobus ultimis utrinque vix punctatis; tibiis anticis punctatis, dentibus validis 4, minimis 5 armatis. 7 an- tennis articulo 1.° integro, 3-6 longius dense pilosis; 9 arti- culo 1.° breviter supra sulcatulo. —- Long. 10-11 mill. En aoùt et décembre. Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis) Amberbaki ; Gilolo. — Java, Bornéo, Philippines. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. ° Cette remarquable espéce s'étend sur un espace considérable dans l’Indo-Malaisie; elle parait aussi une des plus communes. 2. parcus”. (Pl. I, fig. 2). Statura et facie A/bertisi omnino similis, sed antennis apice magis attenuatis, articulo ultimo minore, ovali, primo impunctato, fronte magis excavata, dentibus duobus mediis magis elevatis, duplo longioribus et crassioribus, inter se minus approximatis, duobus externis multo etiam validioribus, verticis sulco profundiore, thoracis lateribus punctis tantum 4 vel 5 no- tatis; elytrorum lateribus, praeter puncta tria humeralia, lae- vibus, intra humeros et ante apicem latius breviusque longitu- dinaliter impressis satis distinctus. — Long. 17 mill. Sexus differentia latet. Nouvelle-Guinée occidentale. — Un seul exemplaire. Ma collection. 3. antennarius*. * (Pl. I, fig. 3). Facie Beccarii, sed major et convexior; an- tennis multo longioribus et validioribus, articulo 1.° apice punc- ‘tulato, 4-7 duplo, 8-9 paulo longioribus quam latioribus, 10.° vix subquadrato, 11.° longiore, oblongo, obtuso; capite frontis dentibus validioribus brevioribusque, magis distantibus, externis 188 A. FAUVEL validioribus, magis separatis et proeminentibus, spatio inter dentes latiore; thoracis lateribus subtilius vage punctatis, sulco latiore et profundiore; elytris parce subtilissime punctulatis; ab- dominis segmento penultimo parcius subtiliusque punctato; tibiis anticis dentibus 5 multo fortioribus armatis distinctus. — Long. 13 mill. Sexus differentia latet. En février et juin. Nouvelle-Guinée, Hatam, Ramoi (Beccarî); Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 4. Albertisi *. (PI. I, fig. 4). Facie Lorquini, sed paulo major et convexior caeterisque notis omnino distinctus; niger, nitidus, palpis tar- sisque rufulis; antennis elongatis, articulo 1.° supra vix punc- tato, apice vix sulcato, 4-11 decrescentibus, subpyriformibus, 4-7 multo, 8-9 paulo longioribus quam latioribus, 10.° vix bre- viore, 11.° angustiore, oblongo; mandibulis bidentatis; capite thorace paulo angustiore, fronte antice quadridentata, dentibus mediis duobus approximatis, validis, sat brevibus, conicis, duo- bus aliis externis minutis, acutis, armata, post dentes externos oblique emarginata, supra medio antice subsemicirculariter ex- cavata, vertice late profundeque sulcato, circa frontis excava- tionem declivi; thorace fortiter transverso sulcatoque, lateribus subbiseriatim multipunctatis, vix rotundatis, angulis omnibus subrotundis; elytris thorace tertia parte longioribus, extus sub humeris usque ante apicem fortiter impressis, lateribus punctis — aliquot subtilibus seriatim notatis; abdominis segmentis duobus ultimis parce fortiter utrinque punctatis; tibus anticis circiter 12-denticulatis, dentibus duobus apice multo validioribus. — Long. 16-18 mill. : Sexus differentia latet. En février, juin et aout. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Ramoi (Beccart); Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. LAER es Prt Si on: MB LE RE ge TORE NE ag ey ag a mnt > eee ie SS eS STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 189 Jai dédié cette espéce au savant compagnon de M. Beccari, M. L. M. D'Albertis, qui l'a découverte. 5. conicicollis *. L. antennario forma convexiore magis vicinus, sed inter omnes corpore antice pilifero angustoque, capitis thoracisque forma cae- terisque maxime distinctus; niger, nitidissimus, palpis tarsisque rufis; antennis moniliformibus, parum pilosis, articulo 1.° in- tegro, penultimis fortiter transversis; capite quam in caeteris angustiore et longiore, quasi ut in antennario sculpto et spinoso, sed dentibus omnibus multo longioribus et robustioribus, inter- mediis magis elevatis, intervallo angusto profundius excavato, vertice profundius excavatim declivi, postice utrinque punctis 7 magnis, longe pilosis, transversim seriato, utrinque oblique sulca- tulo; thorace crasso, angusto, maxime convexo, antice capitis cum oculis latitudine, a basi ad apicem sat fortiter angustato, lateribus ante basim vix sinuatis, angulis omnibus non indicatis, sulco profundiore, lateribus basique uniseriatim profundius punc- tato, punctis longe rufo setosis; scutello unipunctato; elytris sat longioribus quam latioribus, thoracis basi latioribus, laevibus, extus ab humero ad apicem profundius impressis, angulis ex- ternis magis acuminatis; abdominis segmentis punctorum seriebus duabus ordinariis sat impressis, tibiis anticis dentibus 7, sensim validioribus, armatis. — Long. 12-14 mill. Sexus differentia latet. Nouvelle-Guinée, Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 6. extensus”. (Pl. I, fig. 5). Facie et statura cavifronti similis, sed abdo- minis segmentis basi non multipunctatis primo visu distinctus; paulo major, antennis articulo 1.° integro, ultimo minore, bre- viore, capite latius excavato, fronte utrinque in dentes duos an- tice recte porrectos, extus basi non sulcatos, nec marginatos, subtus denticulatos, clypei spatio latiore, margine antico medio sinuato, quasi obsoletissime bidenticulato, vertice basi punctis 190 \ A. FAUVEL duobus parvis notato; thorace antice vix angustiore, lateribus punctis 2-4 tantum notato; elytris paulo longioribus, intra hu- meros basi longitudinaliter vix impressis; abdominis segmentis punctorum lineis duabus ordinariis sat obsoletis; tibiis anticis dentibus uniseriatis tantum 8, tribus apicalibus validis, caeteris minutis, armatis. — Long. 11 mill. Sexus differentia latet. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 7. spinosulus *. (PI. I, fig. 7). Spinis frontalibus elongatis nisi parco vicinus, sed triplo minor et magis depressus, forma graciliore quam in caeteris speciebus insignis; depressus, niger, palpis tarsisque rufis; antennis moniliformibus, parum pilosis, tenuibus, arti- culis penultimis transversis; capite sat anguste subarcuatim ex- cavato, fronte antice media in spinas duas breves, basi extus denticulo acuto ornatas porrecta, margine antico mutico, medio vix sinuato; vertice canaliculato; thorace quadrato, sulcato, an- gulis omnibus obtusis, lateribus parce punctatis; elytris angu- stulis, thorace tertia parte longioribus, extus ante apicem lon- gitudinaliter parum impressis ; abdominis segmentis punctorum seriebus duabus ordinariis sat impressis; tibils anticis 7-8 den- tibus, tribus apicalibus validis, caeteris minutis, armatis; 7 an- tennis articulo 1.° integro, 9 supra obsolete sulcatulo. — Long. 12-13 mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 8. Lorquini *. ) (Pl. I, fig. 6). Magnitudine et facie unzcolori subsimilis; niger, nitidus, depressus; palpis tarsisque rufis; antennis brevibus, ar- ticulo 1.° profunde supra sulcato, 4-5 non, 6-7 vix, 8-10 for- titer transversis, moniliformibus, 11.° oblongo, parum elongato; PS i ia eee a ee I TE ETTI VIZI ee Sa Lee Lad nF eee ee STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 191 mandibulis bidentatis; capite thoracis circiter latitudine, fronte utrinque in dentes duos validos, breves, distantes, intus basi vix denticulatos, porrecta, inter dentes late profundeque sub- semicirculariter impressa, margine antico medio mutico; vertice fortiter canaliculato, basi utrinque puncto unico obsoleto im- presso; thorace subquadrato, lateribus parallelis, uniseriatim punc- tatis, angulis parum rotundatis; elytris thoracis latitudine, hoc paulo longioribus, extus ante apicem sat impressis, lateribus vix punctis aliquot notatis; abdominis segmentis duobus ultimis parce fortiter utrinque punctatis; tibiis anticis 9-10 denticulatis, dentibus circa apicem sensim validioribus. — Long. 14-15 mill. Sexus differentia latet. Amboine (Lorquin); Vaigheu. Collections de MM. Lethierry, de Solsky et la mienne. Obs. Jai vu plusieurs exemplaires de cette espéce; sauf celui de Vaigheu, ils provenaient tous des chasses de feu Lorquin, dont la science regrette la perte récente. . 9. alternus”. (PI. I, fig. 8). Monilicornis maximis individuis facie et ma- gnitudine similis, sed capite quasi furcatim utrinque bidentato samoensi et quadrifido propior; a quadrifido abdominis segmentis tantum biseriatim punctatis; a samoensi dentibus frontis quatuor inter se aequaliter distantibus, exteriore satis longiore; antennis validioribus et longioribus, magis pilosis, articulis 1.° profunde sulcato, 4-7 longioribas quam latioribus, 8 quadrato, 9-10 parum transversis, 11 oblongo, elongato; thorace lateribus vix minus rectis, elytris extus profundius impressis facillime distinguendus. — Long. 17-18 mill. Sexus differentia latet. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Amberbaki, Has. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 10. Beccarii *. (PI. I, fig. 9). Niger, nitidus, subconvexus, palpis tarsisque 192 A. FAUVEL rufis; antennis brevibus, articulo 1.° apice tantum subrugoso- sulcato, 4-5 longioribus quam latioribus, 6.9 quadrato, 7-10 pa- rum transversis, moniliformibus, 11.°. praecedente vix longiore, subrotundato; mandibulis non porrectis, apice bifidis; capite tho- raci latitudine subaequali; fronte antice in dentes duos validos, conicos, distantes, ante medium extus denticulo armatos por- recta, inter dentes profunde semicirculariter impressa, margine antico mutico, rectiore; vertice fortiter canaliculato; thorace con- vexo, transverso, fortiter canaliculato, lateribus parum, angulis omnibus fortius rotundatis, lateribus biseriatim fortiter punctatis; elytris thoracis latitudine, hoc quarta parte longioribus, vix stri- gosulis, extus ante apicem impressis, serie duplice laterali satis obsoleta, angulo apicali externo acuto; abdominis segmento pe- nultimo utrinque punctis grossis parce notato; tibiis antics lae- vibus, dentibus 7 validis armatis. — Long. 11 mill. . Sexus differentia latet. En février, juillet et aout. Iles Arou, Wokan (Beccari); Nouvelle-Guinée, Andai (Z. M. D'Albertis), Hatam, Ramoi (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Jai dédié cet insecte au savant et infatigable voyageur qui a enrichi la science indo-malaise de tant de découvertes. 11. samoensis * Blanch., Voy. Pdle Sud, Zool., 1853, IV, 54, pl. IV, fig. 11. — Fauv., Ann. Mus. Civ. Genov., 1877, Kos: (Pl. I, fig. 10). Subdepressus, niger, nitidus, palpis tarsisque rufis; antennis tenuibus, brevibus, moniliformibus, articulis 4-10, praesertim penultimis fortiter, transversis, ultimo brevi; capite thorace vix angustiore, late subarcuatim excavato, fronte antice dentibus quatuor parvis (duobus utrinque quasi furcatis), inter- mediis vix exteriores superantibus, sed inter se magis distan- tibus; vertice fortiter canaliculato; thorace fortiter transverso, sulcato, angulis omnibus obtusis, lateribus punctis aliquot no- tatis; elytris thorace quarta parte longioribus, extus ante apicem subimpressis; abdominis segmentis punctorum seriebus duabus sei 7 ‘ n a esitato cena 5 ‘a “nee = STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 193 ordinariis sat impressis, penultimo utrinque fortiter parce punc- tato; tibiis anticis dentibus 12 circiter, sensim decrescentibus, armatis; 7 antennarum articulo 1.° integro, 9 fere usque ad basim sulcato. — Long. 11-13 mill. En février, mai, juin, octobre et novembre. Nouvelle-Guinée, Ramoi; Iles Arou, Wokan; Ternate, Acqui- conora (Beccari); Iles Samoa, Upolu; Iles Fidji. — Aussi en Australie septentrionale. Collections Godeffroy, Sharp, du Musée de Paris, du Musse Civique de Génes et la mienne. Obs. Jai va le type dans la collection du Museum de Paris. 12. opacicollis ”. (Pl. II, fig. 12). Inter caeteros capite minuto, thorace tertia parte fere angustiore, et praesertim hoc subopaco, omnium sub- tilissime alutaceo et sulcatulo distinctus; niger, minus nitidus; palpis tarsisque obscure rufis; antennis parum pilosis, sat ro- bustis, articulis 1.° profunde sulcato, 4-10 sensim brevioribus, transversis, 11.° oblongo, subacuminato; capite angusto, fronte profunde angusteque semicirculariter excavata, utrinque in dentes duos validos, breves, sat approximatos porrecta, margine antico medio subinciso, incisura utrinque leviter denticulata; thorace convexiusculo, parum transverso, subtilissime canaliculato, an- gulis anticis obtusis, posticis subrotundatis, lateribus punctis 4-5 notatis; elytris extus ante apicem non impressis; abdominis segmentis punctorum seriebus duabus ordinariis subtilioribus, penultimo utrinque parce sat subtiliter punctato; tibiis anticis 8-9 dentatis, dentibus 4 anterioribus validis, caeteris minimis. — Long. 13 mill. Sexus differentia latet. En juillet. Nouyelle-Guinée, Ramoi (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 13. monilicornis È. (PI. II, fig. 11). Facie depressa Lorquini, sed antennis bre- Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (3 Maggio 1878). 13 194 | A. FAUVEL vissimis et tenuibus, circa apicem attenuatis, articulis 4-10, prae- sertim 7-10, transversis, capite angustiore, fronte multo latius breviusque transversim excavata, utrinque dente angustiore, brevi, porrecta, intervallo antice medio dentibus duobus appro- ximatis, lateralibus subaequalibus, armata, thorace magis trans- verso, elytris hoc tantum paulo longioribus, extus ante apicem non impressis, abdominis segmentis omnibus basi sat crebre sub- tiliter punctatis; 7 antennarum articulis 3-5 densius longe pi- losis. — Long. 10-14 mill. En février, juin et juillet. Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Andai, Hatam, Ramoi (Beccari); Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. La dent interne gauche est ordinairement rudimentaire. 14. quadrifidus * — quadridens* Fvl. ol. (PI. II, fig. 13). L. monilicorni vicinus, sed capite longiore, minus transverso, thoracis latitudine, fronte utrinque in dentes duos breves, apice late divisos, quasi furcatim, porrecta, interno obliquo, vix breviore, intervallo excavato multo angustiore, apice integro, depresso, postice arcuato, vertice plano, versus impres- sionem non declivi, oculis majoribus, elytris thorace tertia parte longioribus, extus ante apicem longitudinaliter parum impressis, abdomine fortius, minus dense punctato facile distinguendus. — Long. 10-11 mill. Sexus differentia latet. Amboine (Lorquin). Collections de MM. Lethierry, de Solsky et la mienne. 15. cavifrons*. (Pl. II, fig. 14). Facie Beccarii subsimilis, sed mimor, magis depressus; antennis tenuibus, brevissimis, articulo 1.° supra late sulcato, 4-10 fortiter transversis, 11.° oblongo; capite profunde excavato, fronte utrinque in dentes duos breves, validos, extus oblique marginatos, non dentatos, sed basi sulcatos porrecta, margine antico depressionis rectiusculo, medio obsolete bidenti- Li St ant eo LIA Ea STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 195 culato; vertice canaliculato, basi utrinque puncto unico, quasi foveolato, impresso; thorace minus transverso, angulis minus rotundatis, lateribus quasi triseriatim punctatis; elytris thorace vix angustioribus et paulo longioribus, subtilissime parce punc- tulatis, extus ante apice haud impressis; abdominis segmentis basi et lateribus sat dense conspicue punctatis; tibiis anticis den- tibus 3 apicalibus validis, caeteris numerosis, biseriatis, armatis. — Long. 9 mill. Sexus differentia latet. Iles Key (Beccare). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 16. vitulus *. (PI II, fig. 15). Praecedentibus omnibus statura minore, ca- pitisque sculptura differens; cavifronte adhuc minor et angustior, antennis adhuc gracilioribus et brevioribus, articulo 1.° integro, capite multo minore, thorace angustiore, mandibulis minus proe- minentibus, fronte aeque excavata, utrinque tantum tuberculo dentiformi breviter porrecta, margine antico mutico, summa verticis basi utrinque tripunctata; thorace breviore, convexiore, maxime transverso, lateribus punctis 3-4 tantum notatis; elytris paulo minoribus (*); abdominis segmentis basi paulo densius subtiliusque punctatis; tibus anticis vix minus spinosulis. — Long. 9 mill. Sexus differentia latet. Nouvelle-Guinée occidentale. — Un seul exemplaire. Ma collection. Thoracophorus. Mois.) Bull Mosca 183 VV, 980). 70 ties A. Glyptoma, Er. Mandibules mutiques. Machoires a lobe externe assez large, dilaté. Palpes maxillaires 4 1.°° et 3.¢ articles très courts, 2.° et (1) Chez cette espèce, comme chez cavifrons, etc., les élytres offrent parfois une très fine ponctuation, visible seulement à une forte loupe; toutefois, ce n 196 A. FAUVEL 4. subégaux. Antennes courtes, épaisses. Abdomen non reborde. Jambes mutiques. Tarses de 3 articles, les 2 premiers trés courts. Les Thoracophorus vivent en familles, ordinairement nom- breuses, sous les écorces et dans les vieux arbres, en compagnie des fourmis; ils sont en général trés rares. M. Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 418) remarque avec raison que ce genre devra étre divisé en deux: l’un ren- fermant les 7. cicatricosus Mots., crassicornis Er., de Colombie, et quatre espéces inédites du Para et du Brésil; l’autre le cor-. ticinus Mots. d'Europe, et ses alliés de l’Amérique du Nord (3 esp.), du Centre et du Sud (10 esp.). J’ajoute qu’un troi- siéme genre se rapprochant des Lispinus devra renfermer les espéces indiennes ci après: Ceylan: sculptus, Kr. (Lispinus); Java: une espéce inédite; Bornéo: une espéce aussi inédite, plus les deux que nous allons décrire de la faune néo-guinéenne; malheureusement nayant vu ou ne possédant qu’un seul exemplaire de chacune de ces espéces, il nous est impossible de caractériser actuellement ce genre et nous devons attendre de plus amples matériaux. A. Corselet a cotés crénelés; élytres non sillonnées . . crenicollis. B. Corselet a cotés non crénelés; élytres bisillonnées : . duplicatus. 1. erenicollis È. (Pl. I, fig. 16). Parallelus, convexiusculus, parce pilosus, forma cujusdam Léspini; rufo castaneus, nitidus, pedibus dilu- tioribus; capite, thorace elytrisque fortiter parce punctatis; ab- domine minus nitido, subcoriaceo, parce subtiliter punctulato; antennis brevibus, articulis 7-10 fortiter transversis, ultimo bre- viter ovato; capite convexo; thorace breviter cordiformi, lateribus obsolete quadricrenato et breviter quadrisetoso, disco obsolete biimpresso, basi utrinque foveolato-impresso ; elytris convexis, paulo longioribus quam latioribus, stria suturali impressa, late- caractére parait trop variable chez les individus d’une méme espéce pour qu'il soit possible d’en tenir compte. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 197 ribus parce breviter nigro-setosis; abdomine parce flavo-pilosulo. — Long. 2°, mill. Sexus differentia latet. Iles Key (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Unique par sa téte sans impressions ni còtes et ses ely- tres dépourvues de sculpture, il se rapproche déja des Lispinus par son facies; mais ses tarses, ainsi que ceux du duplicatus, nont que trois articles, comme je m’en suis assure. Du reste on trouve a Bornéo une nouvelle espèce du méme groupe qui rappelle beaucoup celle-ci et forme en quelque sorte le passage entre les vrais Thoracophorus et le crenicollis par ses élytres nettement striolées-costulées. 2. duplicatus È. Minimus, latiusculus, parum convexus, nitidus, omnium sub- tilissime alutaceus, piceus, capite, abdominis segmentorum basi, elytrisque aliquando infuscatis, antennarum articulo ultimo pe- dibusque rufotestaceis; antennis brevibus, sat incrassatis,. arti- culis 3-10 transversis, ultimo majore, oblongo; capite thorace paulo angustiore, parce obsoletissime punctulato, fronte leviter utrinque impressa; thorace cordato, fovea magna late profun- deque utrinque impresso, dorso planiusculo, crebrius sat fortiter punctato; angulis posticis rectis; scutello laevi; elytris thorace paulo latioribus et longioribus, stria suturali subarcuata, dua- busque aliis, altera intra humerum subdiscoidali, parum obliqua, altera subhumerali, canaliculata; punctis sparsis inter suturalem et discoidalem interjectis; abdominis segmentis basi fortiter alu- taceis, utrinque striolis obliquis subtilissime notatis. — Long. 13]. mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Bornéo, Sarawak. Birmanie. Collections du Musée Civique de Génes, Dohrn et la mienne. Obs. Je nen ai vu que trois exemplaires; celui de Bornéo, que je posséde, a la ponctuation un peu plus marquée et les élytres enfumées, sans différer autrement des types des iles Arou et des Indes orientales. Les strioles de l’abdomen rappro- 198 A. FAUVEL chent l’espéce des Holosus; mais on en observe aussi des traces chez certains Lispinus très caractérisés: preuve nouvelle des liens qui unissent étroitement ces genres les uns aux autres. Holosus. Mots., Bull. Mose., 1857, IV, 496. — Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 184, pl. 3, fig. 5. Mandibules et mAchoires comme chez les Lispinus. Palpes maxillaires è 4.¢ article quatre fois plus long que le 3.°. Lan- guette à lobe médian large, membraneux, armé au milieu de deux fortes épines. Abdomen non rebordé, avec de fines stries obliques en dessus et en dessous. Tarses de 5 articles, à crochets simples. Differences sexuelles inconnues. Les espéces de ce genre, qui rappellent pour la forme cer- tains Lispinus (laticollis Er.) ou encore divers Tachyporiens , sont toutes remarquables par leur abdomen. qui n'a d’autre sculpture que de fines stries obliques. Ce caractére et celui tiré de la languette, paraissent distinguer suffisamment le genre, au moins en l’état actuel de nos connaissances touchant les Staphy- linides exotiques. Motschulsky (/. c.) en a décrit 7 espéces des Indes orientales (fossulatus, foveolatus, tachiniformis, tachyporiformis, conuriformis, mycetoporiformis, olisthaeriformis); quatre inédites se trouvent a Bornéo, parmi lesquelles deux habitent aussi Vile de Java; et une cinguiéme est des Indes orientales; les deux que nous dé- crivons ci-aprés sont les seules qu'on connaisse encore de la faune qui nous occupe. A. Corselet nettement et fortement ponctué; base des ély- tres avec des traces de strioles E 2 ; é ; . SUbstriatus. SB. Gorselet a ponctuation effacée; élytres sans vestiges de strioles PA Siate en qi: OR pAb ict ITA DO LIS: STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 199 1. substriatus*. Sat elongatus, nitidus, convexus, piceus, elytris, ano, pedi- busque vix dilutioribus ; antennis robustis, circa apicem crassiu- sculis, articulis 4-6 quadratis, 7-10 transversis; capite sat dense subtiliter, thorace crebrius fortiusque, elytris parcius subtiliusque punctatis; capite thorace angustiore, transverso; hoc transversim quadrato, utrinque basi ad angulum fovea arcuata sat profunde impresso; angulis posticis rectis, acutis; elytris thoracis longitu- dine, hoc vix latioribus, basi quasi subtiliter striolatis; stria su- turali parum arcuata; abdomine parum conico, subtilissime parce striolis obliquis notato. — Long. 3?/, mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 2. politulus*”. Praecedenti vicinus, colore rufopiceo, pedibus dilutioribus, corpore magis nitido, medio latiore, abdomine magis conico, punctura capitis thoracisque obsoletissima, elytrorum vix fortiore, thorace paulo breviore et latiore, vix canaliculato, foveola basi- lari magis obsoleta, elytris minime striolatis, thorace paulo lon- gioribus satis distinctus. — Long. 3 ?/; mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Ancaeus. Fauv., Notic. Ent., 1864, II, 56. — Bull. Soc. Linn. Norm., 1865, IX, 60. Mandibules mutiques, saillantes. Palpes maxillaires a 4.° ar- ticle égal en longueur au 3.2. Antennes épaisses, courtes. Abdo- men non rebordé.: Jambes biépineuses au sommet. Tarses de led 5 articles, à crochets denticulés. 200 A. FAUVEL Ce genre trés voisin des Lispinus par ses caractéres et son faciés, appartient certainement a la section des Presti et non a celle des Holotrocht, comme M. Sharp tend a le supposer (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 387). On n’en connaissait jusqu'ici que trois espéces, l'une du Mexique et du Para (A. megace- phalus Fauv.), les deux autres inédites, de Zanzibar et de Ma- dagascar; il est intéressant de voir le groupe répresenté dans la faune qui nous occupe. l. aruensis È. A. megacephalo primo visu magnitudine dimidio minore, colore rufo-testaceo, capite multo minore, thorace paulo angustiore distinctus; elongatus, parallelus, glaber, subdepressus, nitidus; antennis brevibus, articulis 5-10 fortiter transversis, ultimo bre- viter ovato; capite, thorace elytrisque laevibus, vix longitudina- liter coriaceis; capite subconvexo, utrinque supra antennarum basin impresso; thorace parum transverso, subtrapezoidali, late- ribus circa basin parum sinuatis, angulis posticis rectiusculis, dorso subtilissime longitudinaliter sulcatulo, basi ad angulum posteriorem fossulato; elytris quarta parte longioribus quam la- tioribus, stria suturali subtilissima; abdomine subtilissime, quasi intricatim, coriaceo; pedibus dilutis. — Long. 2 mill. Sexus differentia latet. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Lispinus. Er., Gen. Staph., 828. — Fauv., Notic. Ent., 1864, II, 40. Mandibules mutiques, non saillantes. Machoires a lobe externe plissé-costulé. Palpes maxillaires courts, a 3.° article bien plus court que les 2.° et 4.°. Antennes assez robustes. Languette a lobe médian triépineux. Abdomen non rebordé. Jambes inermes. Tarses de 5 articles, à crochets simples. Les sexes paraissent peu distincts; cependant j'ai observé que - STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 201 dans les 7 de quelques espéces américaines (anguinus Fauv., brevicollis Fauv.), les antennes étaient beaucoup plus longues que chez les 9. Les Lispinus vivent sous les écorces d’arbres et sont répandus dans les parties chaudes de presque tout le globe. On n’en connait encore aucune de la faune européenne bien qu'il soit probable qu’elle en posséde également, puisqu'au Japon et en Californie, on en trouve des formes particuliéres jusque vers 40° lat. N. Le nombre des espéces décrites ou existant dans les collections dépasse actuellement 75, dont la moitié au moins habite les Amériques. Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: x Inde: Jaevigatus, laevipennis, subopacus, tenuicornis, testaceus Kr. de Ceylan; — brevicornis, coarcticollis, strigiventris, impressicollis Kr., fulvus Mots., et deux espéces nouvelles des Indes orientales. Iles Asiatiques: cinq espéces inédites de Java; une aussi iné- dite de Bornéo. Australie: sydneensis Fvl. Polynésie: impressithorax Fairm., de Taiti; — caledonicus Fvl., de Nouvelle-Calédonie. A. Elytres avec une strie subdiscoidale allant de l’épaule au sommet. a. Antennes longues, noiratres, robustes, à articles 4-10 au moins aussi longs que larges 4 S : . unistriatus. b. Antennes rousses, courtes, fines, a e 7-10 tres transverses . . . Pet eine tee NERE Tenn NNT ES OLDE TIES: B. Elytres sans strie ieri a. Front subconvexe, sans impression de chaque còté entre les antennes; tubercules antennaires effacés : nitidus. b. Front subdéprimé, biimpressionné de chaque coté entre les antennes; tubercules antennaires distincts. +. Corselet et élytres très brillants, non alutacés entre la ponctuation. X. Corselet allongé, subcarré 3 H Miti 3 laevior. XX. Corselet subcordiforme, très transverse . È curticollis. +-+. Corselet et élytres plus ou moins alutacés entre la ponctuation. X. Avant-corps non irisé. * Corselet avec une strie foveolée longue, pro- fonde, de chaque coté. 202 . A. FAUVEL » Corselet subtrapezoidal, bien plus large que long. . o o ama ; : 0 foveatus. ee Corselet allongé, presque plus long que large. Sik Coke CREAM A GUE AD CH Cun MERO CNM MAa IAD XX Corselet à sillon latéral effacé ou peu marque. e Antennes robustes, a 4.¢ article transverse; corps noiràtre; corselet et élytres parfois UMA Sass tect ities ek owl = ana to a ca CULUSS ee Antennes fines, a 4.° article carré; corps roussàtre; téte et corselet plus ov moins enfumés . : : a) Nahe 3 i c castaneus. Xx. Avant-corps fortement irisé, presque mat . subopacus. 1. unistriatus *. Sequentibus duplo major, in genere insignis; elongatus, subdepressus , niger, nitidus; pedibus brevibus, migropiceis, tarsis dilutioribus; antennis brevibus, circa apicem vix incras- satis, robustis, articulis 4-10 longioribus quam latioribus (07) subquadratis (9), ultimo minore, oblongo, quasi articulo minu- tissimo superaddito; capite thorace sat angustiore , parce subti- liter punctulato , fronte utrinque inter antennas impressa; thorace coleopteris paulo angustiore, longiore quam latiore, lateribus subparallelis, circa basim parum sinuato-angustatis, sat fortiter parum dense, praesertim dorso utrinque planiusculo, punctato, basi utrinque profunde stria longitudinaliter, medium attingente, impressa, angulis posticis rectis; scutello punctato; elytris tho- race longioribus, laevibus, stria subdiscoidali ab humeris fere usque ad apicem impressis; abdominis segmentis basi anguste alutaceis, basalibus sat dense perspicue, apicalibus obsoletius punctatis, striolis vix perspicuis utrinque oblique impressis. — Long. 54/, mill. En février et juin. Nouvelle-Guinée, Ramoi, Hatam (Beccarz). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Je considére comme sexuelles les différences signalées dans la longueur des articles des antennes. 2. lineipennis ”*. Praecedente triplo fere minor, ore, antennis pedibusque rufis, Ania Ce ne ea rei se SS Ri ee a Ot STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 203 thorace piceo, punctura praesertim capitis thoracisque densiore subtilioreque, abdomine dense perspicue et aequaliter. striolis obliquis utrinque impresso, antennis tenuibus brevioribusque, articulis 7-10 fortiter transversis, thorace minus elongato, an- gulis posticis minus rectis, dorso vix longitudinaliter canali- culato, elytris vix coriaceis et obsoletissime punctulatis, stria subdiscoidali apicem attingente, primo visu distinguendus. — Long. 4 mill. En juillet et décembre. i Nouvelle-Guinée, Hatam. — Java, Tcibodas (Beccari). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. nitidus”. | Subconvexus, niger, nitidissimus, antennis pedibusque obscure rufis, palpis tarsisque dilutioribus, antennis brevibus tenuibusque, pilosulis, articulis 7-10 paulo latioribus, sat transversis; capite aequali, sat dense subtiliter, thorace elytrisque fortius subaequa- liter, segmentis praeter apicem vix subtilius, punctatis; capite thorace vix angustiore, fronte convexa; thorace aequali, subqua- drato, basi utrinque sinuatim sat angustato; angulis posticis rectis; scutello punctulato; elytris thorace parum latioribus lon-_ gioribusque; abdomine subcylindrico, segmentis basi vix aluta- cels. — Long. 33/, mull. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. — Obs. Très distinct des autres espéces de la Nouvelle-Guinée par son front non fovéolé, son corselet sans sillon latéral, sa forme convexe, etc. 4, laevior È. i Parum depressus, nitidissimus, niger, antennis anoque obscure rufis, his articulo ultimo, ore pedibusque rufo-testaceis ; antennis parum incrassatis, articulis 4 transverso, 6-10 latioribus, trans- versis; capite thorace sat angustiore, subtilissime parce punctato, fronte utrinque impressa; thorace subquadrato, basi utrinque 204 A. FAUVEL satis sinuatim angustato, striaque foveolatim impresso, disco utrinque a basi usque ad medium anguste subtiliter impresso, aeque ac elytra sat subtiliter parce punctato; angulis posticis rectis; elytris thorace paulo longioribus et latioribus; abdominis segmentis utrinque punctis aliquot elongatis impressis, praeter plagam supra anteapicalem, penultimo latiorem, alutaceis. — Long. 3?/, mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Becca). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 5. eurticollis È. Praecedenti vicinus, sed antennis articulo quarto longiore, quadrato, capite majore, latiore, fronte profundius impressa, thorace fortiter transverso, cordiformi, basi fortiter coarctato, utrinque latius impresso, abdominis segmentis apice late piceo marginatis, ano rufulo, punctis tantum simplicibus utrinque parce notatis optime distinctus. — Long. 3-3 !/, mill. Iles Key (Beccari). — Java. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 6. foveatus È. Curticolli magnitudine et colore similis, sed thorace elytrisque oculo fortissime armato subtilissime alutaceis, antennis multo brevioribus tenuioribusque , articulis 7-10 brevissimis, fronte angustius foveolata, thorace fere adhuc breviore, apice magis rotundato, basi magis coarctato, angulis posticis, obtusis, non relevatis, foveola utrinque profundiore opacaque latius impresso, punctis duobus infra discum medium sitis transversim notato; elytris thoracis latitudine, hoc vix longioribus satis distinctus. — Long. 3 mill. En février et avril. Nouvelle-Guinée, Ansus, Ramoi; Iles Arou, Wokan; Iles Key (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 205 7. alutaceus È. Angustior, minus nitidus, depressus, niger, thorace elytrisque nigro-piceis, antennis, segmentorum marginibus anoque rufulis, pedibus rufo-testaceis; capite, thorace elytrisque subtiliter , abdo- mine fere toto minus subtiliter alutaceis; antennis articulis 4-5 subquadratis, 6-10 latioribus, transversis; capite thorace paulo angustiore subtilissime, thorace elytrisque fortius parce punctatis; fronte parum impressa; thorace elongato, fere longiore quam . latiore, utrinque basi vix sinuatim angustato, angulis posticis rectis, disco a basi ad medium biimpresso, stria laterali elon- gata, satis impressa; elytris thorace paulo latioribus, quarta parte longioribus; abdominis segmentis punctis aliquot utrinque notatis. — Long. 2 3/, mill. i En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 8. aequalis ”. Nigricans, parum nitidus, fronte antice, thorace elytrisque plus minusve picescentibus, ore, antennarum articulo ultimo, segmentorum marginibus, ano pedibusque rufis vel rufo testa- ceis; antennis robustis, articulis 6-10 transversis, ultimo mi- nore, oblongo; capite thorace paulo angustiore, fronte obsoletius impressa; punctura capitis thoracisque obsoleta parcaque, ely- trorum vix perspicua; corpore toto alutaceo , abdomine toto alutaceo intricato, punctis aliquot substriolatis notato; thorace subquadrato, antice posticeque subaequaliter angustato, angulis posticis subrectis; foveola laterali media, obsoleta; disco fo- veolis duabus unipunctatis obsoletius utrinque circa basin im- presso; elytris thorace paulo latioribus longioribusque. — Long. 23/3 mill. En février et avril. Nouvelle-Guinée, Ansus, Ramoi; Iles Key (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne, 206 A. FAUVEL 9. castaneus *. Praecedenti vicinus, sed dimidio fere minor, obscure castaneo rufus, capite abdomineque plus minusve picescentibus, antennis rufotestaceis, dimidio tenuioribus, articulis 4 quadrato, 6-10 magis transversis, punctura corporis, praesertim elytrorum minus subtili, capite minore, thorace foveola laterali punctis duobus approximatis notata satis distinetus. — Long. 21/, mill. En avril et novembre. Nouvelle-Guinée, Ansus; Salvatti; Iles Arou, Wokan; Iles Key (Beccarî). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 10. subopacus Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 187. Minima species, corpore antico irideo, fere opaco, fortius alu- taceo, primo visu distincta; nigricans, fronte antica, thorace, elytrisque plus minusve piceo rufis; ore, antennis, segmentorum marginibus, ano pedibusque rufo-testaceis; antennis maxime te- nuibus brevibusque, articulis 4-5 quadratis, 6-10 transversis; capite obsoletissime, thorace elytrisque parce fortius, abdomine vix punctulatis; thorace vix transverso, subcordato, angulis po- sticis rectis, foveis lateralibus late profundeque, discoidalibus sub- tilius impressis, sulculo longitudinaliter vix notato; elytris tho- race paulo latioribus et longioribus. — Long. 2!/, mill. En février, novembre et décembre. Nouvelle-Guinée, Ramoi; Salvatti; Iles Arou, Wokan (Bec- cart). — Ceylan. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Eleusis. Casteln., Etud. Hnt., 1835, 1, 131. Chasolium, Cast. — Isomalus, Er. Mandibules saillantes, mutiques. Palpes maxillaires à dernier article un peu moindre du précédent. Elytres sans strie suturale. Jambes mutiques. Abdomen fortement marginé. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 207 Les Eleusis sont remarquables par leur forme extrémement déprimée, en relation avec leur maniére de vivre sous les écorces et dans les troncs d’arbres pourris. Leur coloration est moins uniforme que celle des genres précédents; mais les caractéres distinctifs sont si peu nombreux entre les espéces que l’étude de celles-ci est une des plus difficiles. Les o paraissent en général plus robustes que les Q avec une téte plus grosse et plus large, mais cette distinction n’est pas absolue; divers Oxytéliens nous offrent, du reste, des va- | riations analogues. Le Genre Chasolium Cast., est d’après le type (Chasolium Ernestini Cast. = Isomalus complanatus Er.) identique aux Eleusis du méme auteur. Le nombre des insectes de ce genre existant dans les collec- tions séléve actuellement a une trentaine d’espéces, répandues dans les régions chaudes de tout le globe, depuis le Cap Vert Jusqu'à Taiti (’). Celles de l’Inde et de l’Océanie se repartissent ainsi: Inde: Kraatzi Fvl. (apicipennis Kr., nec Fairm.), fuscipes Kr., de Ceylan; — indica Kr. (Prognatha tenwis Walker) des Indes orientales et de Ceylan; Iles Asiatiques: 4 espéces inédites de Java; Australie: australis Fvl., planicollis Mac Leay ; Polynésie: apicipennis Fairm., de Taiti. A. Téte et élytres d’un vert glauque subsoyeux un peu mat; corselet rougéatre . 3 È ruficollis. B. Téte d’un noir a peine EA i où Sat agi brun de poix, celles-ci 4 pourtour plus foncé . . . wgunctigera. C. Corps d’un testacé rougéatre; moitié ou tiers apical des élytres brun ; : SSC NUS CA AEA È 5 avid 4 longiceps. 1. ruficollis ”. Inter majores, parum nitida, dbidielicnne: capite vix fortius, parum dense punctulata, subtilissime alutacea, capite elytris obscure viridibus, subsericeis; segmento penultimo utrinque quasi (1) Les Isomalus praeustus et ustulatipennis Perroud, sont des Clavicornes (Ino ?). 208 A. FAUVEL maculatim, ultimoque nigricantibus; thorace scutelloque rufescen- tibus; ore, antennis, abdomine pedibusque rufis; antennis arti- culis 4-7 longioribus quam latioribus, 8-10 quadratis, ultimo pyriformi; capite magno, thoracis latitudine, inter antennas obso- letissime, vertice medio longitudinaliter obsolete sulcato-impresso; thorace fortiter transverso, breviter cordiformi, antice utrinque impresso et bipunctato, disco obsolete bumpresso, vix sulcatulo, angulis posticis nullis; elytris thorace vix latioribus, tertia parte longioribus, disco fere medio fortiter unipunctatis; segmentorum marginibus utrinque inaequalibus, punctis ordinariis. — Long. 6/, mill. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul d. Collection du Musée Civique de Génes. 2. punctigera È. Praecedente vix minor, multo nitidior, capite thoraceque non alutaceis, politis, punctura vix perspicua, capite nigro, vix vi- rescente, thorace elytrisque brunneo-piceis, his a basi usque ad tertiam partem apicalem gradatim obscure rufescentibus, ab- domine brunneo rufescente, antennis longioribus, articulis om- nibus multo longioribus quam latioribus, capite basi summa constricto, post oculos dilatato, fronte antice brunnea, vix utrinque impressa, vertice plano, thorace capite fere angustiore, antice utrinque magis impresso, elytris medio subdilatatis, utrin- que circa marginem quasi punctis grossis seriatim longitudinaliter impresso-notatis maxime distincta; 9 capite minore. — Long. 51/,-6 mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. longiceps”. Praecedentibus quadruplo minor, nitida, subtilissime alutacea, vix perspicue parce punctulata, testaceo-rufa, elytrorum dimidia parte apicali gradatim brunnescente, capite circa antennarum STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 209 basin circaque oculos infuscato, thoracis latitudine, hoc quarta parte longiore, medio intra oculos vix depresso; antennis tenui- bus, sat brevibus, articulis 7-10 parum transversis; thorace trapezoidali, lateribus arcuatis, basi fortiter coarctatis, antice utrinque vix impresso, dorso. parum depresso, vix sulcatulo; angulis posticis rotundatis; elytris thorace paulo longioribus et latioribus, medio unipunctatis; abdomine lateribus vix inaequali, punctis ordinariis; capite minore, breviore, suborbiculato, magis infuscato, elytris apice angustius brunneis, segmento 7.° piceo. — Long. 3-3 1/, mill. En février et juin. Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari); Ile Yule (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes. — Obs. Je n'ai vu quun seul 7 et une seule 9 de cette espèce, que la forme de la téte parait distinguer suffisamment des E. Kraatzi et apicipennis. Tribu V. — OXYTELINI ca Section I. — Osorii. Er., Gen. Sp. Staph., 753. Menton corné. Languette cornée. Hanches intermédiaires con- tigués. Tarses de 5 articles. Abdomen non marginé. Osorius. Latr., Régn. Anim., 1829, IV, 438. — Hr., Gen., 753. Palpes maxillatres et labiaux filiformes. Menton échancré en avant. Jambes antérieures épineuses. Différences sexuelles inconnues. Ce genre est répandu dans les parties chaudes de tout le globe depuis Egypte (0. syriacus Fauv.) jusqu'en Australie ; Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (4 Maggio 1878). 14 210 A. FAUVEL mais les espéces en sont surtout nombreuses dans l'Amérique du Centre et du Sud. On en a décrit une trentaine; toutefois il en existe au moins autant inédites dans les collections. Les types indiens et océaniens sont: Inde: rugicollis Kr., compactus Walker, de Ceylan; — punc- tulatus, rufipes, rufipennis Mots., des Indes orientales. Iles asiatiques: rugifrons Er., et trois especes inédites, de Java, dont une se retrouvant a Borneo. Australie: sangwinipennis Fvl. A. Téte couverte de stries paralléles, serrées, au moins sur le vertex. a. Téte entiérement striolée. + Taille moyenne; corps trés-brillant. Xx Téte a strioles trés-fines et trés-denses ; abdo- men à ponctuation assez serrée de chaque còté. striola. XX Téte a strioles fortes, carénées, peu serrées; abdomen a ponctuation éparse de chaque còté . carinellus. ++ Taille très-petite; corps assez mat . 5 s 6 . hirtus. b. Téte A strioles interrompues sur le front qui est ru- gueux. hatamensis. B. Téte simplement ponctuée avec le front en partie lisse . pilosus. 1. striola *. i i Nigerrimus, nitidus, parce rufo-pilosus, palpis, antennis pedi- busque rufescentibus; illis articulis 4-6 paulo longioribus quam latioribus, 7-10 parum transversis; capite thorace paulo angu- stiore, crebre longitudinaliter sat profunde strigoso, fronte an- tice arcuata, angulis obtusis; spatio minuto laevi supra anten- narum basim vix elevato; vertice summo laevi, vix alutaceo; thorace tertia parte longiore quam latiore, basim versus vix arcuatim angustato, supra sat fortiter dense rugoso-punctato, spatio medio longitudinali laevi, utrinque basi parum profunde impresso, vix sinuato; angulis posticis subrotundatis; elytris tho- racis basi sat latioribus, tertia parte longioribus quam latioribus, sat dense fortiter punctatis; abdomine dense piloso, rugosius sub- tiliusque crebre punctato, dorso medio sublaevi, tantum stria- tulo. — Long. 91/,-101/, mill. Iles Arou, Wokan (Beccari); Nouvelle-Guinée, Amberbaki. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 211 2. carinellus”. Praecedenti vicinus, tertia parte minor, capite tuberculis an- tennariis magis elevatis, striolis multo minus numerosis et magis distantibus, intervallis regulariter carinulatis, 5 mediis praesertim regularibus, fronte antice recte truncata; vertice summo laevi; thorace paulo breviore, fortius rugoso-punctato, circa angulos posticos magis sinuato; elytris parcius subtiliusque, abdomine utrinque vage subtiliter, punctatis, dorso latius laevigato, pilis raris hirsuto. — Long. 71/,-8 mill. En juin. Nouvelle-Guinée méridionale, Ile Yule, Roro (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. hatamensis *. O. striola multo minor, parcius pilosus, antennis tenuioribus pedibusque nigropiceis, tarsis rufis, capite striolis minus pro- fundis in fronte subrugosa quasi interruptis, supra antennarum basim latius polito, quasi tuberculato, thorace elytrisque dimidio subtilius, abdomine multo parcius subtiliter punctatis, thorace vix rugosulo, basi utrinque vix impresso maxime distinctus. — Long. 7-8 mill. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 4. hirtus*. Inter caeteros statura minuta, corpore praeter caput dense longius griseo-piloso, parum opaco, punctura thoracis elytro- rumque creberrima, subrugosa, capite dense subtiliter striolato, fronte subtilius parciusque, antice rectiore, palpis, antennis pe- dibusque rufulis; tuberculo utrinque supra antennarum basim minuto, rufescente; thorace linea angustissime laevi, utrinque basi non impresso, lateribus non sinuatis, angulis posticis ob- tusis; abdomine crebre subtiliter punctulato, dorso vix laevigato. — Long. 4 mill. En février. 213 A. FAUVEL Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 5. pilosus”. Praecedentibus punctura capitis primo visu distinctus; ab hirto » magnitudine duplo majore, corpore magis nitido, latiore, an- tice parcius, abdomine densius piloso; capite crebre sat fortiter punctato, linea media fronteque fere tota laevigata, antice vix crenulata; thorace omnino diverso, basi summa fortiter cons- tricto, sat dense fortiter punctato, neque rugoso, linea longitu- dinali laevi; basi utrinque vix impressa; angulis posticis obtusis; elytris thorace paulo longioribus, sat fortiter subrugose punc- tatis; abdomine toto creberrime sat subtiliter punctato. — Long. 5 mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Ile Yule (ZL. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Section 2. — Oxyteli. Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, II, 69. Menton simple. Languette membraneuse. Hanches intermé- diaires peu distantes ou rapprochées. Tarses de 3 a 5 articles. Abdomen margine. A. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, poste- rieurs de5 . È : i 4 : - a A 6 . Corallis. B. Tarses de 3 articles. . d ri: LRAETITRA È : . Oxytelus. Corallis. Caractéres généraux des Actocharis. Corps petit, allongé, li- néaire. Téte non portée sur un cou gréle, peu resserrée a la base, assez saillante, subacuminée en avant. Yeux assez gros, peu saillants. Tempes avec un fin rebord, sinué. Epistome tronqué antérieurement. Labre très-transverse, tronqué. Mandi- 2 STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 213 bules assez saillantes, aigués, mutiques. Màchoires à lobe in- terne pourvu de 8 à 10 épines longues, aigués. Palpes maxil- laires (Pl. I, fig. 17°) robustes, de 4 articles, 2. plus gréle, mais subégal en longueur au 3.° qui est large, subsécuriforme, 4.° trés-court, trés-gréle, subulé. Palpes labiaux petits, de 2 articles trés-gréles. Languette sublinéaire, courte, entiére. Men- ton subtrapézoidal. Antennes allongées, robustes. Hanches inter- meédiaires assez écartées. Pattes courtes , robustes. Cuisses peu | renflées. Jambes pubescentes. Tarses antérieurs (PI. I, fig. 17°) et intermédiaires de 4 articles courts, robustes; postérieurs de 5 articles robustes, les 4 premiers graduellement plus courts. — Corallis, pierre précieuse. Genre sous-marin, bien remarquable par son facies de 7ro- gophloeus et aussi un peu de Phytosus, mais réellement voisin de l’Actocharis d'Europe, dont il se distingue sans peine par la forme des palpes maxillaires, l’écartement des hanches, etc. Nous n’en connaissons encore que l’espèce suivante: 1. polyporum ”. i (Pl. I, fig. 17). Insigne insectum testaceo-rufum, opacum, ab- domine vix alutaceum, pubescentia lanata, grisea dense totum obtectum, abdominis segmento 5.° basi media vix fusco; facie satis Phytosum migriventrem simulans; antennis elongatis, non incrassatis, articulo 3.° 2.° paulo angustiore, vix breviore, 4-8 longioribus quam latioribus, subaequalibus, 9-10 vix brevio- ribus, 11.° oblongo-acuminato, longiore; capite magno, trans- versim orbiculato, convexo, disco vix subtriangulariter impresso; thorace antice capitis latitudine, fortissime cordato, non longiore . quam latiore, convexo, obsoletissime sulcatulo, angulis posticis subrectis; elytris capite vix latioribus, supra planiusculis, tho- race tertia parte brevioribus, apice conjunctim triangulariter emarginatis; abdomine elongato, parum convexo, elytrorum circiter latitudine, subparallelo, apice attenuato, segmentis elon- gatis, 5.° longiore, 7.° apice truncato. — Long. 2 mill. Sexus differentia latet. 214 A. FAUVEL Sous les polypiers, dans la mer, en mars. Iles Arou, Wokan; Iles Key (Beccare). - Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. La pubescence laineuse qui recouvre tout le corps est remarquable et n’existe 4 un tel degré chez aucun autre insecte sous-marin. Oxytelus. Grav., Micr., 101. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 55, pl. 2l, fie. 102,103. Labre échancré. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires a articles 1 et 4, 2 et 3 subégaux entre eux. Languette bisinuée. Hanches intermédiaires écartées. Jambes antérieures et intermé- diaires épineuses. Tarses de 3 articles. Les Oxytelus sont des insectes vivant surtout dans les détritus végétaux et animaux; ils sont très-nombreux en espèces (au moins 125 deécrites ou inédites) et répandus assez également par tout le globe, quelques uns avec une extension cosmo- polite. Ceux de l’Inde et de l’Océanie se divisent ainsi: Inde: exasperatus, ferrugineus, laliusculus, micans, puncticeps, pygmaeus (pusillimus Kr.), rufus, varipennis Kr., parasitus, sim- plex Mots., bicolor, productus, rudis Walker, de Ceylan (les pygmaeus et ferrugineus aussi des Indes orientales); — flavi- pennis, nigriceps, pulcher, incisus, lividus, tenuis Mots. et une espèce inédite, des Indes orientales; — bengalensis Er., du ‘ Bengale; — thoracicus Mots., de l’Inde boréale. Iles asiatiques: une espéce de Java, deux de Bornéo, et deux de Gélébes, toutes inédites. Australie et Tasmanie: sculptus Gray. (cosmopolite), collaris Er. , brunneipennis, impressifrons Mac Leay; melas, discipennis, vulneratus, impennis, ocularis, myops, subaeneus, varius, semi- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 215 rufus, rufinodis, flavipes, apicalis, obscurifrons, piceicollis, cri- briceps, scabrellus, rubeculus, striatellus, sparsus Fvl. Polynésie: pumilio Bohem., de Taiti. A. Corselet plus ou moins nettement trisillonné. a. Corps non entièrement noir. +-. Téte plus ou moins noiràtre. X. Corselet brillant, au moins entre les sillons et fossettes. * Yeux trés-gros, atteignant la base de la téte; celle-ci noire; le reste du corps plus ou moins rougeatre. : . : . fallax. ** Yeux petits, ne dépassant pas la Mione ea cotés de la téte. e Taille très-petite; corps testacé; téte, ély- tres et abdomen vers le sommet bruns. . sScabripennis. ee Taille grande ou moyenne; corps d’un noir de poix; bouche, base des antennes et pattes d’un testacé rougeatre. 5 5 is - . Spinifer. XX. Corselet entiérement mat, brun ainsi que la base des antennes; téte et élytres noiràtres . opacicollis. ++. Téte testacée . : . . dentifer. b, Corps d’un noir de plomb; spie et io Ra plumbeus. B. Corselet avec un seul sillon médian, trés-profond . . Clavicornis. l. fallax *. Facie satis O. scu/ptum simulans, minor, nitidus, multo an- gustior, magis parallelus, testaceus, thorace rufulo, antennis praeter basim abdomineque vix piceis; capite praeter clypeum et tuberculos antennarios nigro; oculis etiam majoribus; an- tennis multo brevioribus, circa apicem non incrassatis, articulo 4.° transverso, sequentibus paulo longioribus, etiam sat trans- versis, 11.° minuto, ovato; capite angustiore, parum dense punc- tato, fronte profunde excavata, laeviuscula, vertice tenuiter sul- cato; thorace multo minore quam in sewdpto, nitidissimo, antice minus dilatato, angulis posticis magis indicatis, marginibus vix fuscis; elytris etiam multo minoribus, vix fortius strigoso punc- tatis, sutura vix picea; abdomine angusto; 7 segmento 6.° pro- funde arcuatim emarginato, incisura medio marginata ; '7.° medio utrinque profunde angusteque inciso, patellam mediam longitu- dinaliter sulcatam, apice sinuatam, quasi tridenticulatam for- mante. — Long. 3?/, mill. 216 A. FAUVEL En octobre. Ternate (Beccarz). — Un seul . Collection du Musée Civique de Génes. 2. scabripennis*. O. nitidulo parum vicinus, testaceus, thorace vix rufo, capite praeter frontem anticam, elytris abdomineque circa apicem pi- cescentibus; antennis multo minus incrassatis, longioribus, ar- ticulis 3-5 sensim parum decrescentibus, longioribus quam la- tioribus, 6.° quadrato, latiore, 8-10 parum transversis, parum latioribus, 11.° parvo, conico; capite breviore, transverso , fronte ante tuberculos antennarios magis elevatos truncata, brevius la- tiusque arcuatim impressa; carinula ad oculorum marginem in- teriorem postice arcuatim secundum basim totam prolongata, intus ad oculos strigosulo, vertice parum fortiter sat dense punctulato, puncto medio vix sulcato impresso; thorace capitis latitudine, fortiter transverso, lateribus vix arcuatis, angulis anticis subrectis, posticis parum obtusis, indicatis, dorso trisul- cato, sulcis 2 externis obliquis, obsoletis, postice nullis, im- pressionibus utrinque sat obsoletis, caeterum fortiter parum dense, vix rugoso, punctato; elytris thorace latioribus, parum longioribus, fortiter transversis, fortius grosse rugoso, late- ribus striatim punctatis; abdomine laeviusculo , nitido. — Long. 2a), maul: En octobre. Ternate (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. spinifer *. 7. Caeteris major, nitidulus, sat depressus, piceus, capite nigro, nitidissimo, antennarum articulis 4 primis, mandibulis, palpis pedibusque rufo testaceis, segmentorum marginibus an- guste obscureque testaceis; capite magno, vertice sulcato subti- lissime punctulato, post oculos fortius strigosulo, rotundato,. -basi constricto, fronte profunde arcuatim impressa, laevi, utrin- que tuberculo subrufo relevata, spinaque sat longa, acuta, ar- st BORE e I e ln A ata PRE i ai STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE DINT mata; mandibulis porrectis; antennis basi gracillimis, articulis 6-11 multo majoribus, ultimo apice flavo; thorace brevi, trans- versim trapezoidali, antice fortiter, lateribus subtiliter sinuato , foveis tribus magnis ante medium, sulcisque tribus post me- dium opacis impresso, intermedio multo breviore, post foveam mediam sito; supra parce satis fortiter punctato; angulis po- sticis parum indicatis; elytris transversis, thorace paulo latio- ribus longioribusque, dense fortiter strigosis, lateribus sulcis duobus regulariter impressis, disco intra humerum vix impresso; sutura elevata, laevi; abdomine laevi; 9 minor, antennis bre- vibus, capite thorace vix angustiore, minuto, alutaceo, opaco, fronte mutica, inter tuberculos rufulos rectius impressa, medio vix nitidula, verticis sulculo abbreviato, utrinque vix nitidulo; thorace longiore, trapezoidali, trisulcato, sulco medio integro, intervallis parum nitidis, punctura subtiliore, caeterum alu- taceo, angulis omnibus subrectis; elytris paulo longioribus. — Long. 3-41/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Trés-variable pour la taille, la grosseur de la tète, la longueur des épines, etc., chez les d7. 4. opacicollis È. Spinifero 9 vicinus, antennis nigris, articulis 4-primis piceo- rufis, capite thoraceque omnino opacis, alutaceis, fronte inter antennas non arcuatim sed sulculo recte transverso impressa, multo minus antice producta, vertice puncto tantum notato; thorace multo breviore, latiore, antice posticeque angustato, sulculis lateralibus fere nullis, medio obsoleto, impressionibus utrinque obsoletis, angulis omnibus multo minus indicatis; ely- tris paulo minus nitidis, paulo densius subtiliusque strigosopunc- tatis. — Long. 2 */, mill. SI latet. | En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. 218 | | A. FAUVEL Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Il est probable que le 7° a la téte épineuse, comme les spinifer et dentifer. 5. dentifer È. dA. Nitidissimus, rufotestaceus, elytris segmentorumque summa basi infuscatis; a spinifero magnitudine, colore, corpore toto ni- tido, antennis brevibus, fronte subquadratim impressa, utrinque tantum denticulata, vertice vix sulcato vixque punctulato, tho- racis impressionibus nitidis, politis, sulcis, praesertim latera- libus, minus impressis, angulis posticis subrectis, punctura multo subtiliore, parciore; elytris multo parcius fortiter stri- goso-punctatis; abdomine vix alutaceo; Q fronte minus im- pressa, mutica, thorace minus inaequali a @ distincta. — Long. 24/, mill. En aoùt. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Je n’en ai vu que deux exemplaires, l'un 7 rapporté par M. L. M. D’Albertis, l’autre 9 que je posséde de la Nouvelle- Guinée, sans indication spéciale de localité. 6. plumbeus”. Caeteris longior et angustior, parum opacus, nigro-plumbeus, ore, antennarum articulis 4 primis, tuberculis antennariis, pe- dibusque obscure rufo-piceis; capite brevi, latiore, thoraceque fortiter transverso subtilissime alutaceo-strigosulis, vix punctu- latis, fronte transversim subquadrato-impressa, laevi, nitida, vertice sulculo postice evanescente, post oculos striis aliquot te- nuibus intusque foveola punctiformi impresso; thorace subtra- pezoidali, obsolete trisulcato, impressionibus lateralibus parum profundis, lateribus vix arcuatis, angulis posticis obtusis; elytris thorace paulo latioribus, quarta parte longioribus, dense subti- liter strigosulis, lateribus sulcis regularibus duobus impressis; abdomine vix alutaceo. — Long. 2 !/, mill, En juillet. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 219 Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). — Un seul exemplaire, probablement 9. | Collection du Musée Civique de Génes. 7. clavicornis ”. A praecedentibus omnino distinctus, piceus, nitidissimus, magis convexus; ore, elytris anoque dilutioribus; pedibus pallidis; an- tennis clavatis, articulis 4-10 fortiter transversis, 4.° minore, caeteris gradatim latioribus, ultimo maximo, tribus praeceden- tibus aequali; capite thorace paulo angustiore , transverso, fronte late profundeque transversim impressa, vix alutacea, margine antico medio vix producta, utrinque supra antennas tuberculatim relevata, vertice integro, subtilissime parum dense punctulato; thorace convexo, fortiter transverso, subcordato, sulco medio profunde longitudinaliter impresso, vix fortius punctato; elytris thorace parum latioribus longioribusque , parce subtilissime punc- tulatis, circa apicem laevibus; abdomine vix punctulato. — Long: 2 mill. En aout. Nouvelle-Guinee, Andai (L. M. D'Albertis). — Un seul exem- plaire (? 9). Collection du Musée Civique de Gènes. Tribu VI — STENINI. Section. 1. — Evaestheti. Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, II, 67. Labre crénelé ou denticulé. Antennes courtes, insérées sur le bord antérieur de la téte. Palpes labiaux de 3 articles. Tarses de 4 articles. Abdomen marginé ou immarginé. Yeux ordinaires , petits ou microscopiques. 220 A. FAUVEL Edaphellus*. Caracteres généraux des Zdaphus. Labre crénelé seulement en avant. Palpes maxillaires de 4 articles, les deux premiers trés gréles, le 2.° presque double du 1.°", 3.¢ grand, cultriforme, bien plus long et plus large que le 2.°, 4. presque nul, a peine visible. Antennes (fig. 18.2) a massue de trois articles, les deux derniers très grands. Abdomen marginé, à segments d’égale lon- gueur. Pattes assez gréles. Jambes non ciliées. Tarses de 4 ar- ticles, les trois premiers graduellement un peu plus courts, le 4.¢ notablement plus court que les trois autres réunis. — Zda- phellus, diminutif d’Edaphus. Ce nouveau genre se distingue suffisamment des Edaphus, dont il a le faciés, par la forme des palpes, de la massue antennaire, des segments abdominaux, etc. Il est fondé sur un exemplaire unique dont je n’ai pu malheureusement tenter la dissection. Ses moeurs sont inconnues. 1. Novae Guineae È. (Pl. I, fig. 18). Oblongus, convexus, nitidissimus, rubro-san- guineus, elytris circa apicem infuscatis, palpis, ano pedibusque rufo-testaceis; thorace grosse, parum dense, elytris crebrius punc- tatis; antennis robustis, articulis 2.° primo breviore, 3-6 aequa- libus, his longioribus quam latioribus, 7 pyriformi, breviore, 8 fortiter transverso, 9 iterum maxime transverso, latiore, 10 tra- pezoidali, 11 paulo angustiore, non breviore, apice breviter acu- minato; capite inter antennas carina circumflexa, non acuta, relevato; thorace fortissime cordiformi, antice capite cum oculis vix latiore, fortiter convexo, angulis anticis obtuse quasi den- tatis, lateribus ante basin rectis, carinatis, basi quadrifoveolata, foveis duabus mediis approximatis, carinula separatis; scutello minimo, fossulato; elytris thoracis basi duplo fere latioribus, hoc non longioribus, transversis, convexis, apice summo de- clive truncatis, stria suturali subtili; humeris proeminentibus; STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 221 abdomine conico, fortiter marginato, segmentis basi stria sub- arcuata, basalibus vix crenulata, impressis, primo basi media carinula parvula elevata, apicalibus punctis aliquot notatis. — Long. 2 }/, mill. Sexus differentia latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarî). Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Le seul exemplaire que j’aie vu de ce remarquable in- secte pourrait bien étre un 7, si la caréne du 1.8" segment constitue un caractére sexuel. Section 2. — Steni. Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, III, 67. Labre entier. Antennes insérées sur le front entre les yeux. Ceux-ci trés gros, saillants. Antennes très gréles. Palpes labiaux de 3 articles. Tarses de 5 articles. Stenus. Latr., Prée. Caract. Ins, 77. — Jacq. Duv. Gen. Staph., 51, pl. 19, fig. 93-95. Téte étranglée, très large. Mandibules uni ou bidentées. Palpes maxillaires allongés, a articles 1 a 3 graduellement plus longs. Menton caréné. Languette bilobée. Hypoglotte trés long, extensible. Abdomen marginé ou immarginé. Tarses è 4.° article simple ou bilobé. Les insectes de ce genre, un des plus homogénes parmi les Staphylinides, sont agiles et de forme élégante, vivant surtout au bord des eaux. Ils sont assez également répartis par tout le globe, quoique 222 A. FAUVEL moins nombreux peut-étre en Océanie. On en a décrit 250 espéces environ; mais on en connait plus de 60 inédits. Ceux de l’Inde et de l’Océanie sont: Inde: pulcher Mots., acuminatus, basicornis, brachyplerus Kr.; barbatus, lacertoides Nietner, et une espéce inédite, de Ceylan; — bispinus, bivulneratus, cariniger, fulvescens, pictus, piliferus Mots., cribellatus, rugicollis, tricarinatus, vilis Kr., des Indes orientales; — cylindricollis Bohem., de Malacca; — une espéce inédite de Pulo-Pinang. Iles Asiatiques: une espéce inédite des Philippines; une de Java; une de Bornéo; une de Célébes. Australie: maculatus, gayndahensis, olivaceus, similis, viridiae- neus, cupreipennis, punctipennis Mac Leay; guttulifer, coeruleus Waterh.; atrovirens, macellus, pustulifer, obesulus, caviceps Fvl. Polynésie: capucinus Bohem., de Taiti; — Thiond Montr., de Nouvelle Calédonie. A. Abdomen ,marginé; tarses a 4.° article simple. Corps irisé-violacé 2 x 3 È È : 3 : ò 7 d prismalis. B. Abdomen immarginé. a. Tarses a 4.¢ article simple; corps d’un noir verdatre; antennes et pattes d’un brun plus ou moins testace; palpes flaves. . . . Ty CHROMITE OR Hone : - caviceps. b. Tarses a 4.° article bilobé; téte verte; corselet et ély- tres d’un bleu vif; palpes, antennes et pattes flaves. coelestis. 1. prismalis”*.. (Pl. I, fig. 19). Nitidulus, violaceus, fronte antice, humeris, elytrorum apice segmentorumque basi summa viridibus, mandi- bulis, antennis, tibiisque brunneis, palpis femorumque clavato- rum basi testaceis, ills articulo ultimo apice vix brunnescente ; antennis parum elongatis, articulis 3-7 sensim decrescentibus; capite profunde excavato, parce subtiliter punctato, tribus ca- rinis, altera media, caeteris ad antennarum basin sitis, elevatis; thorace oblongo, convexo, capite vix breviore, tertia parte an- gustiore, antice vix magis quam basi angustato, antice basique ‘transversim impresso, fortius densiusque punctato; elytris in- flatis, thorace duplo latioribus, tertia parte longioribus, apice externo acutis, dense grosseque punctatis; abdomine elongato, STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 223 subconico, elytris basi tertia parte angustiore, tenuiter margi- nato, parum dense argenteo-piloso , segmentis basi fortiter trans- versim impressis, vix crenulatis; pedibus elongatis, gracilibus, tarsorum articulo quarto simplice; 7 segmento 6.° late subti- liter, 7.° profundius emarginatis, 6.° ante apicem medio subtiliter impresso, parum piloso. — Long. 5 !/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée , Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 2. eawicens Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 207. Niger, nitidus, obscure viridi tinctus, abdominis segmentis 6-7 nigris, palpis albidis; antennarum clava picea, his, mandibulis pedibusque piceo testaceis, femoribus apice tarsorumque articulis summis magis picescentibus: antennis brevibus, gracilibus, arti- culo 5.° 4.° longiore, 6-8 sensim brevioribus, parum elongatis, 9-11 clavam minutam formantibus; capite thorace paulo longiore, duplo fere latiore, oculis maximis, inter hos maxime excavato, angustato, medio longitudinaliter laevi, utrinque prope oculos aeque ac thorax profunde parce punctato, carinis antennariis laevibus, apice vix tuberculatis; thorace cylindrico, subcordato , aequali, tertia parte longiore quam latiore, circa basim sat constricto; elytris thorace duplo fere latioribus, parum brevio- ribus, convexis, fortius subrugose punctatis; abdomine parum acuminato, cylindrico, segmentis sinuato-constrictis, basi crenu- latis, parcius minus fortiter punctatis, late fortiter transversim impressis, 2.° tantum lateribus marginato , 6.° 7.°que laevioribus; ‘tarsorum articulo 4.° simplice; 9° segmento 6.° subtus apice medio arcuatim emarginato, incisura dense aureo pubescente, 72 truncato. — Long. 5 mill. En janvier. Nouvelle-Guinée meridionale, Katau près de Fly River (LZ. M. D'Albertis). — Aussi en Australie septentrionale (Cap orks" * Collection du Musée Civique de Génes et la mienne, 224 A. FAUVEL 3. coelestis ”. (Pl. I, fig. 20). Elongatus, vix albo pilosus, laete cyaneus, capite obscure viridi, abdomine coeruleo, apice nigro, palpis, antennis, pedibusque gracillimis, albidis, fronte antice pilis ar- genteis tota lanuginosa; capite toto excavato, punctis aliquot notato, tribus carinis, media in vertice obsoleta, caeteris ad an- tennarum basin brevissimis; thorace oblongo, capite multo an- gustiore, duplo longiore quam latiore, grosse aeque ac elytra sat dense punctato, antice vix magis quam postice angustato, cylindrico; elytris thoracis longitudine, duplo latioribus, con- vexis, apice fortiter conjunctim emarginatis; abdomine gracili, praeter segmentum secundum immarginato, elytris dimidio an- gustiore, segmentis parce subtiliter, basi constrictis fortiusque a punctatis, duobus ultimis nigricantibus, alutaceis; tarsis bilobis; x 7 segmento 5.° apice profunde triangulariter impresso, impres- sione opaca, albo pilosa; 6.° basi arcuatim impresso, apice si- nuato; 7.° profunde inciso, incisura subparallela, basi arcuata, intus marginata. — Long. 7 mill. En février. Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Ces deux espéces de Stenus sont des plus jolies par leur coloration; la dernière est très voisine d’une espéce de la Nou- velle Hollande (coeruleus Waterh.), dont j'ai donne la description dans la faune de ce pays. Tribu VII. — PAEDERINI. Section 1. — Pinophili. Er., Gen. Sp. Staph., 668. Corselet corné en dessous près des hanches antérieures. Der- nier article des palpes maxillaires grand, sécuriforme. Tarses de 5 articles. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 225 Palaminus. Er., Gen. Sp. Staph., 681. — Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 340. Labre sinué-denticulé. Mandibules dentées. Palpes maxillaires a 4. article sécuriforme. Languette bilobée. Tarses antérieurs a 4 premiers articles dilatés en forme de palette. Ce genre interessant, dont presque toutes les formes sont americaines, s'étend cependant jusqu’a la Nouvelle-Guinée, en Australie et aux iles Viti, par le Cap Vert, Ceylan, les Indes et Bornéo. On en a décrit jusqu’a présent une trentaine d’espéces ; mais M. Sharp (/. ¢.) pretend que l’Amérique méridionale seule en compte environ soixante; je crains que ce nombre ne soit exagéré. Les types indiens et océaniens sont: Inde: ceylanensis Kr., de Ceylan, et . curta. XX. Téte rugueuse; élytres carrées ou plus longues que larges. % Téte et corselet noiratres; celui-ci plus large que la téte; épaules rougeatres . i ; 5 hirta. *%* Téte et corselet bruns ou ferrugineux; ce- lui-ci pas plus large ou plus étroit que la tete. e Téte, corselet et élytres d’un brun de poix; base de celles ci rousse; leur sommet à bande d’un roux TESIEGE transverse; pat- tes rougeatres . ; b 5 É lanigera. oe Téte, corselet et dla resi fannie ie ou d’un rougeatre mal. — Corselet fortement transverse, ré- tréci vers la base. o Corps ferrugineux; segments 6 et 7 noiràtres, sauf le sommet; téte plus large que longue a e annulosa. oo Corps entièrement rougeatre; tate carrée 1 o i a x a parvicollis. = Téte et corselet carrés; une macule subdiscoidale et cuisses enfumées au 230 A. FAUVEL milieu; abdomen noir a segments an- nelés de rougeàtre . |. c sunioides. ++. Téte et corselet 4 ponctuation nulle ou eee ment dense et 4 peine visible. X. Corps ferrugineux; yeux tres petits; corselet briévement sillonné; élytres carrées . . . parvistria. XxX. Corps d’un brun de poix; téte noire; yeux gros; corselet subcarré; élytres plus longuesquelarges ochraced. b. Corps d’un testacé très brillant; élytres avec une large © bande noire antéapicale, transverse - - - . . cincta. 1. gigantea”. In genere maxima; nigra, nitida, subconvexa, ore, antennis. elytris, praeter plagam subsuturalem piceam, pedibusque rufo- piceis, capite thoraceque non alutaceis, parum nigro pilosis, elytris abdomineque minus nitidis, densius albido pubescentibus; antennis validis, articulis 357 elongatis, 8-10 moniliformibus, . ultimo oblongo, acuto; capite thorace vix latiore, longiore quam latiore, ante oculos attenuato, post hos parallelo, basi truncato, angulis posticis obtusis, fortiter dense punctato, fronte utrinque impressa, medio laeviore, parum fossulata; thorace parum trans- verso, circa basin sat fortiter angustato n densius punctato , linea longitudinal laevi, vix elevata; angulis omnibus rotun- datis; elytris transversis, capite latioribus, rectangularibus, multo subtilius, vix rugoso punctatis, planis; abdomine dense subti- liter punctato , segmentis duobus ultimis apice piceis. — Long. 8 mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Deux exemplaires. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Je n'ai vu que deux exemplaires de cette remarquable espéce, l'un communique par M. le D." Gestro; l'autre existant de vieille date sans località dans ma collection. 2. curta Kr., Wiegm. Archiv, 1859, I, 136. Praecedenti facie sat vicina, multo minor, vix nitida, anten- nis, pedibus, segmentorum marginibus obscure rufopiceis; ore articulisque duobus primis antennarum rufulis; his articulis 4.° subquadrato, 5-10 moniliformibus; capite subquadrato, creber- rime subtiliter punctato, fronte antice media verticeque medio Sane a eee Ma wre Fe) ta AM FERRI LICIA Nn pe FP €, cies STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE Bow anguste laevibus, basi truncato, lateribus post oculos parallelis; thorace postice parum angustato, creberrime subtilissime punctu- lato, linea longitudinali angustissima laevi; angulis anticis sub- rectis, posticis rotundatis; elytris capite paulo latioribus, sub- transversis, abdomineque fusco densius pubescentibus, subtiliter dense vix transversim rugosule punctatis; linea lata subhumerali anoque saepius rufis. — Long. 5 mill. En aout et novembre. Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis); Salvatti (Beccari). — Java (Raffray); Ceylan (Kraatz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. hirta ®. Praecedente multo angustior, sat convexa, subopaca, capite thoraceque angustis, glabris, opacis, fusco dense pubescens, corpore toto pilis raris longioribus nigris hirto; nigra, antennis, segmentorum marginibus anoque rufopiceis, his apice, ore, hu- meris late pedibusque rufis; antennis robustis, articulis 3-5 elon- gatis, 6.° quadrato, 7-10 transversis; capite transverso, angulis | posticis magis rotundatis; thorace capite latiore, circa basin for- titer angustato, transverso, aeque ac caput densissime subtiliter rugoso-punctato, angulis omnibus fortiter rotundatis, basi vix carinulata; elytris thorace quarta parte latioribus, tertia longio- ribus, crebre transversim subrugose punctatis; abdomine subti- lissime creberrime punctulato. — Long. 5 mill. _En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection. du Musée Civique de Génes. 4, lanigera”. L. hirta dimidio minor, sat convexa, parallela, elytris abdo- mineque densius longiusque fusco-pubescentibus, nitidulis, nigra vel nigro-picea, subopaca, fascia brevi elytrorum basi rufa, alia apicali, aliaque ante apicem segmenti penultimi rufotestaceis, aureopilosis, ore, antennis, segmentorum marginibus, ano pedi- busque rufis; capite thoraceque opacis, creberrime subtiliter ru- Don A. FAUVEL goso punctatis; antennis brevioribus, subtilibus, articulis 4 qua- drato, 5-10 sensim fortius transversis, ultimo acuminato; capite subquadrato, post oculos parallelo , basi truncato, angulis posticis obtusis; thorace antice capitis latitudine, circa basin parum an- gustato, antice utrinque truncato, angulis omnibus obtusis; ely- tris capite paulo latioribus longioribusque, convexis, subtiliter dense transversim rugosule punctatis, punctorum seriebus sub- obsoletis, altera suturali, altera discoidali; abdomine subtiliter dense punctulato. — Long. 3 °/,-4 mill. En aoùt. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Iles Key (Beccari). | Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 5. annulosa * Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova. 1877, X, 220. L. lanigerae vicina, sed aliter colorata, ferruginea , abdominis segmento 6.° praeter cingulum apicalem aureo pilosum 7.°que basi nigricantibus, ore, antennis, pedibusque rufis; brevius griseo-pubescens; capite thoraceque paulo subtilius densiusque minus rugosule punctatis; capite angulis posticis minus obtusis; thorace capite paulo angustiore, antice minus oblique truncato, postice minus angustato, angulis anticis posticisque indicatis, basi media utrinque vix impresso, linea vix elevata parum indicata; elytris longioribus, capitis latitudine, lineis duabus impressis, abbreviatis, altera discoidali, altera humerali, non perspicue se- riato-punctatis, obsolete impressis; abdomine subtilius punctulato. — Long. 4 mill. En novembre. Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Aussi a Taiti. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 6. parvicollis *. A duabus praecedentibus statura multo minore, corpore an- tico fere opaco, toto ferrugineo, elytris anoque rufulis, capite elytrisque quadratis, et praesertim thorace minuto, brevissimo distincta; fulvo pubescens; ore, antennis pedibusque rufotestaceis; STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 290 ,antennis articulis 7-10 fortius transversis, latioribus; capite prae- sertimque thorace densius subtiliusque strigosule, elytris densius subtiliusque, abdomine crebre magis perspicue punctatis; capite lateribus maxime parallelis, angulis posticis obtusis; thorace ante apicem capitis latitudine, antice oblique truncato, circa basin sat angustato, angulis anticis obtusis, posticis fortiter rotundatis ; elytris lineis suturali, dorsali humeralique obsoletissimis; abdo- mine densius pubescente. — Long. 3-31/, mill. En juin. Nouvelle-Guinée, Ile Yule (L. M. D’Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 7. sunioides È. Facie quadam Sun, praecedentibus gracilior et longior, magis depressa, opaca, rufa, abdomine nitidulo, nigricante, ore, antennis, elytris, segmentorum marginibus late, duobus ultimis dimidia parte apicali, pedibusque rufotestaceis, elytrorum macula subdi- scoidali indeterminata femoribusque medio infuscatis; antennis ar- ticulis 3-6 elongatis, 7.° quadrato, 8-10 transversis; capite lon- giore quam latiore, rectangulari, basi truncato, lateribus post oculos parallelis, aeque ac thorax creberrime fortiter rugoso; thorace longiore quam latiore, circa basin utrinque vix im- presso; basi carinula brevissima, laevi; angulis omnibus rotun- datis; elytris thorace quarta parte longioribus latioribusque, creberrime subtiliter vix rugose punctatis, subtiliter dense pube- scentibus, minus opacis, pube basali apicalique, aeque ac seg- mentorum marginibus apicalibus, aureola; abdomine crebre sub- tilius punctulato. — Long. 3°/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarî). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 8. parvistria ‘. Praecedentibus major, satis convexa, corpore toto rufopiceo, opaco, praesertim elytris abdomineque fulvo pubescenti, punc- tura aequali, omnium densissima subtilissimaque , vix perspicua; 204 A. FAUVEL antennis robustis, articulis 4-6 subquadratis, 7-10 sensim brevio- ribus, transversis, ultimo acuminato; primo, palpis, pedibusque dilutioribus; capite subcordato, basi truncato, a basi ad oculos minutos angustato, angulis posticis rotundatis; thorace capite an- gustiore, circa basin angustato, convexo, carinula vix elevata, » subopaca, medio striola abbreviata incisa; angulis anticis obtusis, posticis rotundatis; elytris capitis latitudine, thorace paulo lon- gioribus, quadratis. — Long. 5!/, mill. En juin. : Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 9. ochracea Grav., Micr., 59. — Ér., Gen., 623 et syn. — Kraatz, Nat., 716 et syn. — Harold, Cat. Col., 622 et syn. (except. testacea Lac.) — Fauv., Fn. Gall. Rhén., II, 320, pl. 4, fig. 7. — Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 220. — brunniceps Fairm., Rev. Zool., 1849, 290. In genere corpore maxime opaco, oculis maximis, colore plus minusve vel rufo testaceo, vel piceo, vel nigro-piceo, capite nigro, elytris abdomineque plus minusve infuscatis, pube sericea, subtilissima, punctura fere nulla, omnium densissima, capite parvo, brevi, subquadrato, antice angustato; thorace quadrato hoc latiore, angulis sat rotundatis, linea longitudinali subeari- nata, non laevi; elytris amplis, thorace quarta parte latioribus longioribusque , subdepressis; abdomine aliquando piceo, segmen- torum marginibus dilutis; 7° tarsis anticis leviter dilatatis; seg- mento 7.° fortiter triangulariter inciso; 6.° apice leviter emargi- nato, incisura pilis nigris dense marginata, maxime distincta. — Long. 34/, mill. Nouvelle-Guinée, Ile Yule (2. M. D'Albertis). — Aussi a Taiti, Célebes, Ceylan, Indes orientales, Chine, etc. Obs. Cet insecte parait cosmopolite. Le seul exemplaire que jaie vu de la Nouvelle-Guinée est de couleur très foncée, mais d’ailleurs identique 4 des exemplaires de la Guadeloupe pareil- lement colorés. a ion tan e DEMI ee ee EE ee ee eee ee) STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 235 10. cineta Fauv.. Ann, Mus. Civ. Genova, 1877, X, 222. Praecedentibus omnino diversa, subdepressa, gracilis , rufo- testacea, nitidissima, parce flavopubescens, elytris ante apicem late transversim nigrocinctis, sutura rufa; antennis tenuibus brevibusque, articulis 3-5 paulo longioribus quam latioribus, 6 subquadrato, 7-10 parum transversis, 11 ovato; capite sub- quadrato, post oculos parallelo, sat dense parum fortiter punc- tato, inter oculos vix impresso, linea laevi longitudinali vix perspicua, basi truncato, angulis posticis subrectis; thorace an- tice capitis latitudine, circa basin parum angustato, subtilius paulo parcius punctato, disco utrinque circa basin vix impresso, intervallo minimo, laevi, vix sulcato, angulis anticis obtusis, posticis rotundatis, lateribus vix sinuatis; elytris capitis latitu- dine, thorace quarta parte longioribus, perspicue sat dense, ab- domine subtilius densiusque, REDAaEa: — Long. 2 ?/, mill. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Australie, Gayndah. Collections des Musée Civique de Génes, Godeffroy, de Ham- bourg, et la mienne. - Obs. Le seul exemplaire que j’aie vu de la Nouvelle-Guinée différe de*ceux d’Australie par une forme un peu plus large, surtout ala téte, mais appartient certainement a la méme espéce. L’insecte est du méme groupe que les AES et seminigra d'Europe. i Paederus. Fabr., Syst. Ent., 268. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 48, pl. 18, fig. 90. Labre subéchanchré. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires a 4.¢ article trés-court, large, obtus. Languette bilobée. Jambes pubescentes. Tarses à 4.° article bilobé, les antérieurs a arti- -cles 1-4 légérement dilatés. Les Paederus sont de jolis insectes recherchant surtout le bord des eaux douces. On en connait près de 125 espéces décrites ou 236 A. FAUVEL inédites, et réparties surtout dans les contrées chaudes de |’ Amé- rique et de l’Asie, Les espéces de l’Inde et de l’Océanie sont: Inde: alternans Walker; amplicollis, ruficoris, variceps Kr., ramulus Er. (dubius Kr.), de Ceylan; — cyanocephalus (indicus Mots. — chilensis Fvl.) (1), melampus Er., extraneus Wiedem., pilifer, conicollis, puberulus, rugipennis Mots., des Indes orien- tales; — 2 espéces nouvelles de Chine; — peregrinus Er., du méme pays, des Indes, des Philippines et de Java. Iles Asiatiques: intermedius Boh., cyanocephalus Er., des Phi- lippines et de Célébes; — le dernier et les fulvicornis Er., et javanus Cast., plus une espéce lio, de Java; — coriaceus Fauv., de Célébes. Australie: australis Guérin, cruenticollis Germ. (cingulatus Mac Leay) de Nouvelle-Hollande et Tasmanie; angulicollis Mac Leay; tenuicornis, sparsus F yl. Polynésie: cruenticollis Germ., Lacordairei Perroud, de Nou- velle-Calédonie; — vitiensis Fvl., des Iles Viti. A. Aptére; corps noir, brillant; élytres irisées-bronzées; bou- che, antennes et pattes testacées. A . Albertisi. B. Ailé; corps noir; téte et corselet bleus ou dl eves? élytres vertes Nee hi DN MOI . politus. C. Ailé; brillant; téte et n noirs; corselet, La ft des antennes et des cuisses et pattes antérieures d’un royux vif; élytres bleues . ete eats Nic : Re 5 . Gestroî. 1. Albertisi *. (Pl. I, fig. 21). Apterus, convexus, abdomine inflato, parce nigro pilosus, niger, capite abdomineque nitidis, vix alutaceis, thorace polito, elytris parum opaculis, violaceo-cupreis; ore , an- tennis, pedibusque testaceis, illis longissimis, elytrorum apicem attingentibus, articulis elongatis, tribus ultimis sericeo-albidis; (1) J'ai décrit jadis cette espèce (Bull. Soc. Linn. Norm., 1867, I, 20) @apres un exemplaire qui m’avait été envoyé comme pris à Valparaiso; mais il y a évidemment erreur de provenance, et cet exemplaire ne differe pas de ceux que j'ai recus depuis aes Philippines, de Java, de Célébes et des Indes orien- tales. TE RR TR ae teeta eee han Se Lo gre 3 si rame ii i pace ee ee REV E — at STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 2501 capite magno, ovali, parce subtiliter punctato; fronte utrinque triimpressa , impressione media potius fossulata, parva; thorace convexo, elongato, ovato, capite paulo angustiore, medio sat profunde sulcato, sat dense subtiliter punctato; elytris thorace paulo brevioribus, conjunctim triangularibus , apice fortiter emar- ginatis, fortissime scabrosis; abdomine elytris sat latiore, parce subtiliter punctato; pedibus gracilibus; 7° segmento 7.° profunde inciso, incisura parallela. — Long. 12 mill. En juin et septembre. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Collection du Musée Civique de Genes et la mienne. 2. politus ~*. (Pl. I, fig. 22). Alatus, abdomine elytrisque parallelis, griseo subtiliter pubescentibus, parum nitidis; niger, capite thoraceque laete cyaneis vel cyaneo violaceis, politis; elytris viridibus; tibiis posterioribus apice tarsisque argenteo pilosis; antennis gracilibus, elytrorum dimidiam partem superantibus; capite elongato, sub- convexo, elytris angustiore, post oculos fortiter angustato, basi utrinque denticulato, punctis aliquot notato; fronte inter an- tennas utrinque, ante oculos transversim impressa; thorace ca- pite sat angustiore, antice fortiter attenuato, postice angustato, maxime convexo, ante basim breviter sulcato, punctis aliquot notato; elytris subconvexis, duplo fere longioribus quam latio- ribus, dorso planioribus, dense fortiter transversim rugose punc- tatis, basi attenuatis; abdomine elytris angustiore, sat dense sub- , tiliter punctato; pedibus gracilibus; 7 segmento 7.° profunde inciso, incisura minus parallela. — Long. 9 mill. En juillet et aout. Nouvelle-Guinée, Hatam, Andai (Beccar?). Collection du Muste Civique de Génes et la mienne. 3. Gestroi *. (PI. I, fig. 23). Alatus, nitidus, parce griseo pubescens, nigro- pilosus, elytris abdomineque parallelis; hoc capiteque nigris, an- tennis pedibusque posterioribus praeter basim nigro-piceis, ore, 238 A. FAUVEL antennarum basi, pedibus anticis totis, femorum posteriorum dimidia parte basali, thoraceque laete rufis; elytris cyaneis; an- tennis brevioribus, elytrorum basim circiter attingentibus; capite parvulo, orbiculato, utrinque vix impresso, sat fortiter parce punctato, disco laeviusculo; thorace antice capitis latitudine, postice parum angustato, convexo, punctis dispersis notato; elytris convexis, thorace tertia parte latioribus, quarta longio- ribus, dense fortiter vix rugose punctatis; abdomine parum crebre subtiliter punctato; 7 segmento 6.° apice vix impresso, late parum profunde emarginato; 7.° sat profunde inciso, inci- sura parallela. — Long. 7-71], mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Ces trois espéces de Paederus, si variées de formes et de coloration, doivent compter parmi les plus beaux insectes de la Nouvelle-Guinée. Tribu VII. — STAPHYLININI Section 1. — Xantholini. Kraatz, Naturg., 626. Antennes rapprochées, insérées au devant de la base des mandibules. Corselet avec une double ligne latérale supérieure et inférieure. Stigmates prothoraciques visibles. I. Dernier article des palpes maxillaires étroit dés la base, subulé. A.Jambes antérieures et intermédiaires épineuses. Téte et corselet larges, déprimés. 5 : 5 . Pachycorynus. 3B. Jambes antérieures seules épineuses. Téte et cor- selet convexes, étroits a 7 3 i . Leptomicrus. C. Toutes les jambes épineuses. Téte et corselet con- vexes È o è È 3 o È 3 o 5 . Leptacinus. II. Dernier article des palpes maxillaires conique, à peine plus étroit que le 3.° à la base... . . + Xantholinus. LA ee 10 dA Se ae STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 239 Pachycorynus. Mots., Bull. Mosc., 1858, III, 204. Holisomorphus Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 100, pl yy fin 047 Labre profondément sinué. Languette entiére, triangulaire- ment saillante. Palpes maxillaires à 3.° article allongé, 4.¢ petit, subulé. Antennes coudées. Suture 4 peine imbriquée. Hanches intermédiaires distantes. Jambes postérieures seules non épi- neuses. Tarses antérieurs simples. Ce genre, bien distinct des Leptacinus par les caractéres ci- dessus indiqués, ne compte jusqu'ici que cing espéces: deux sont décrites ci-aprés, dont une étend son habitat depuis les Indes orientales jusqu’aux Iles Arou; la 3.¢ (tabuensis Fvl.) est des Iles Tonga; la 4.° (caledonicus Fvl.), de la Nouvelle-Calé- donie; la 5.°, inédite, provient de Java. A. Elytres d’un noir de poix, à moitié apicale flave; abdomen noir 6 6 : 4 7 i 5 ; 4 6 E . dimidiatus. B. Elytres testacées avec la base lavée de brun; abdomen brun; anus rougeatre. ar RAI ae: s 3 : Se o CAI 1. dimidiatus”™ Mots., /. c., 205, pl. 1, fig. n. — ceyla- nensis” Kraatz, 1. c., 100. i | _Deplanatus, niger, nitidus; elytrorum dimidia parte posteriore pallida, . pedibus rufis, antennis ferrugineis, articulis 3 primis dilutioribus, 4-10 sensim vix latioribus, transversis, ultimo duo- bus praecedentibus conjunctim paulo breviore, apice testaceo; capite thorace paulo latiore, parce fortiter punctato, linea lon- gitudinali angusta laevi, sulcis anticis duobus profundis, puncto majore ad oculorum marginem interiorem lineaque marginali impresso, angulis posticis fere rectis; thorace elytris paulo an- gustiore, latitudine sesqui longiore, basim versus subangustato, seriebus dorsalibus binis obliquis 7-8 punctatis et serie laterali 240 A.. FAUVEL inflexa circiter 8-punctata, punctis omnibus parum profundis; scutello laevigato; elytris thoracis longitudine, crebre haud sub- tiliter sed minus profunde punctatis, conjunctim apice parum emarginatis; abdomine parallelo, parce punctato pilosoque , subtus basi piceo, segmentis ventralibus apice rufulis; 4 capite majore, medio introrsum leviter impresso. — Long. 5-5 8], mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Aussi à Java, à Ceylan et aux Indes orientales. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 2. analis *. Colore Leptacini formicetorum; a P. dimidiato statura dimidio minore, convexiore, angustiore, corpore potius nigro-piceo , tho- race piceo, elytris testaceis, basi tantum infuscatis, abdomine rufo-piceo, ano late rufo; punctura capitis thoracisque dimidio densiore, linea media laevigata bene limitata; capite sulcis fron- talibus multo brevioribus, lateribus paulo minus parallelis, an- tice vix attenuato; thorace multo minore et angustiore quam in dimidiato, magis convexo, basi capite dimidio circiter angustiore, medio utrinque vix sinuato, antice oblique truncato, circa basim sat angustato; scutello majore; elytris magis parallelis, multo minus depressis, apice recte truncatis: abdomine basi angustiore, medio latiore, apice attenuato; & capite paulo latiore. — Long. 33/4 mill. En novembre. Nouvelle-Guinée , Salvatti (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Leptomicrus”. Caractéres généraux des Leptacinus. Palpes maxillaires è 4.° ar- ticle plus court que le 3.°, extrémement petit, subule. Antennes courtes, géniculées. Elytres 4 suture non imbriquée. Hanches in- termédiaires écartées. Jambes antérieures épineuses, intermé- diaires et postérieures à peine sétuleuses. Tarses trés-courts, les antérieurs simples, les postérieurs è quatre premiers articles STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 241 égaux, transverses, 5.° égal aux trois précédents réunis. — Mertòs, gréle; punpòs, petit. Ce genre, bien different des Leplacinus et autres groupes yoisins par la suture des élytres non imbriquée, se rapproche par ce dernier caractére des Pachycorinus,; mais il s'en distingue sans peiné par un facies tout autre qui le fait ressembler aux Leptolinus, par la forme de ses palpes et ses jambes intermé- diaires non épineuses. Les caractéres sexuels et les moeurs de l’unique espéce du genre sont inconnus. 1. teredo È. (Pl. I, fig. 24). Gracillimus, parallelus, nitidus, parce longius flavo-pubescens, castaneus, capite piceo, mandibulis rufis, palpis, fronte antice, antennis, ano, pedibusque testaceis; capite thora- ceque aeque sat dense fortiter, elytris densius vix subtilius quasi rugosule, abdomine parcius subtilissime vix perspicue punctatis; antennis capite tertia parte longioribus, articulo 3.° minus, 4-10 fortissime transversis, sensim latioribus, ultimo magno, conico; capite convexo, ovali, elongato, lateribus post oculos subparallelis, angulis posticis fortiter rotundatis, fronte media sulcis duobus antice approximatis, punctatis, intervallo subacuto, duobus alis brevioribus obliquis intra oculorum marginem, linea discoidali longitudinaliter aeque ac thorace laevi; thorace capite angustiore, duplo longiore quam latiore, post medium quasi transversim inflexo, antice fortiter attenuato, circa basim vix angustato, an- gulis posticis subrotundatis, lateribus vix sinuatis; scutello laeviu- sculo; elytris thoracis longitudine, hoc duplo circiter latioribus, ‘ dorso vix planiore; abdomine angustiore. — Long. 3!/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Géènes. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (11 Maggio 1878). 16 * 242 A. FAUVEL Leptacinus. Erichs., Kaef. Mark, 1, 429. — Fauv., Fn. Gall. Rhén., I, 374. Caractères généraux des Xantholinus. Labre profondément sinué. Palpes maxillaires et labiaux a 4.° article petit, étroit dés la Base, subulé, 4 peine plus court que le 3.°; 2.° des la- biaux un peu plus long que le 1.°. Languette échancrée. An- tennes fines. Hanches intermédiaires subdistantes. Tarses plus courts, les antérieurs simples. i Les Leptacinus ont le facies des Xantholinus, mais s'en dis- tinguent sans peine par la forme des palpes, de la languette, etc. On en connait une trentaine d’espéces répandues assez égale- ment dans les diverses parties du monde (?). _ Celles de l’Inde et de l’Australie sont: Inde: trigonocephalus, flavipennis, filum, pusillimus Kr. et une espéce inédite de Ceylan; — pallidipennis Mots. i Kr.) de Ceylan et des Indes orientales. Australie: parumpunctatus Gyll., Novae-Hollandiae Fvl. 1. papuensis *. Colore et facie Xantholini puncticeps; robustus, satis convexus, nitidissimus, capite nigro, thorace abdomineque piceis, palpis an- tennisque obscure rufis; elytris praeter basim vix piceolam, seg- mento 6.° apice vix pedibusque rufo-testaceis; antennis robustis, brevibus, articulis 5-10 sat transversis, 6-10 aequalibus, 11.° apice flavo; capite fere oblongo, basi parum truncato, angulis posticis rotundatis, fronte sulcis 2 intermediis sat longis, utroque bipune- tato, externis longioribus, magis obliquis, omnibus profundis, lateribus oblique supra ab basim fortiter parum dense punctatis; thorace antice capitis latitudine, circa basim angustato, medio (1) Leptacinus glabripennis Scriba. = Mitomorphus. » testaceipennis Fvl. = Metoponcus. » debilis Er. = Xantholinus. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 243 vix sinuato, angulis omnibus rotundatis, seriebus 2 dorsalibus 5-punctatis, punctis 1 vel 2 prope punctum basilarem adjectis, lateralibus 4 vel 5 punctatis, vix sinuatis, puncto intra mar- ginem et punctum anticum adjecto; scutello vix bipunctato; elytris capite paulo latioribus, thoracis longitudine, circa api- cem parum dilatatis, dorso subtiliter biseriatim, circa suturam et apice confusius, sub humero subtilius punctatis: abdomine circa medium parum dilatato, utrinque subtiliter parum dense punctulato. — Long. 5 mill. En novembre. Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Xantholinus. Serville, Encycl. Méth., X, 475. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 32, pl. 12, fig. 56, 57, 58. Labre bilobé. Mandibules dentées. Palpes maxillaires filiformes, à 3.2 article subegal au 2.°, 4.° un peu plus court, a peine plus étroit, conique. Languette entiére, arrondie. Palpes labiaux fili- formes. Antennes courtes, trés-géniculées. Elytres 4 suture im- briquée. Hanches intermédiaires écartées. Jambes épineuses. Tarses | antérieurs simples, postérieurs à 1.°° article subégal au 2.° Les Xantholinus sont des insectes d’assez grande taille, sou- vent parés de brillantes couleurs; on en compte plus de cent espéces également réparties 4 la surface du globe (1). Ceux de l’Inde et de l’Océanie se répartissent comme suit: Inde: hongkongensis Redt., de Chine; — anachoreta Er. (morio Mots.), de .la Chine, des Indes et de Ceylan; — dispilus Er., du Bengale; — mgerrimus Kr., de la Chine, de Pulo-Pinang et de Java; — cinctus, inclinans Walker, de Ceylan. Iles asiatiques: Zaticeps Er. et une espéce inédite, de Java; — (4) Xanth. andinus Fauv. = puncticeps Duval. 244 A. FAUVEL» une espéce nouvelle de Bornéo, aussi de Pulo-Pinang; — Al- bertisi Fvl., de Célébes, de Ternate, des Iles Arou et de la Nou- velle-Guinée. 3 Australie: chalcopterus, chloropterus, eyanopterus, erythropterus (cervinipennis Mac Leay), phaenicopterus Er., dubius (2) Mac Leay ; — haemorrhous, sideralis, caelestis, rufitarsis, Albertisi, cribratus, socius Fvl. Polynésie: holomelas Perroud, de Nouvelle-Calédonie, Iles Sa- moa, Australie et Nouvelle-Guinée; — taitiensis Boh., de Taiti; — quadriimpressus White, de Nouvelle Zélande (?). A. Abdomen a ponctuation fine, rare, de chaque còté. a. Téte dorée, corselet et élytres bleus; abdomen et patties noires È : È . 5 3 3 5 A " - . auriceps. b. Téte, corselet et abdomen noirs; élytreset pattes rouges. Zorquini. B. Abdomen a ponctuation trés-grosse, serrée, de chaque coté. a. Elytres entiérement et également ponctuées; abdomen vert bronzé . i! È à 6 3 5 6 Ù È . Albertisi. b. Elytres lisses avec une ligne de points discoidale et des . points confus a la suture; abdomen a peine bronzé . holomelas. 1. auriceps”. Nigerrimus, nitidissimus, parum dense longius fulvo pilosus, palpis tarsisque rufis, antennarum articulis 4 ultimis opacis, flavis, capite aureo-cupreo, thorace elytrisque viridi-cyaneis; an- tennis articulo 3.° 2.° duplo longiore, 4-10 transversis; capite ovato, parum convexo, magno, post oculos sat dense subtiliter punctato, ad antennarum basim breviter oblique, intus secundum oculos, intra hos vix sulcato, sulco anteoculari puncto subdiscoi- dali terminato, punctis post oculos duobus aliis, quatuor altis utrinque circa basin; angulis posticis fortiter rotundatis; thorace magis convexo, subtrapezoidali, capite quarta fere parte angu- stiore, circa basim sat angustato, angulis omnibus obtusis, punctis duobus antice, serieque in margine utrinque notato; scutello 4-punctato; elytris capitis latitudine, thoracis longitu- dine, dorso obsolete parce, margine inflexo densius subtiliter (1) Genre dovteux d’aprés la description de Mac Leay. (2) Genre douteux d’après la description de White. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 245 punctatis, serie intrahumerali parum profunda, suturali obso- leta; abdomine utrinque subtiliter dispersim punctato. — Long. 16 mill. | En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 2. Lorquini Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 241. (Pl. I, fig. 25). Praecedente major et latior, parce longius fulvo-pubescens, nigerrimus, nitidissimus, elytris laete, palpis pedibusque subobscure rufis; antennis articulis tribus primis piceis, laevibus, 4-10 transversis, opacis, ultimo brevi, conico, apice vix testaceo; -capite thorace tertia parte latiore, planiore, sub- triangulari, fronte profunde 4-sulcata, sulcis externis transversis, puncto terminatis, sulco oculari puncto etiam terminato, punc- toque alio prope adjecto plagam punctatam appropinquante; la- teribus subtusque praeter plagam mediam laevem, dense subtilius rugose punctatis; basi grosse parce punctato, medio obsolete sul- cato, angulis posticis obtusis; thorace. convexo, subtrapezoidali , antice oblique truncato, postice parum angustato, lateribus vix sinuatis, angulis posticis parum obtusis, puncto magno prope angulum anteriorem, serie in margine laterali parumpunctata, puncturaque parca in margine anteriore notato, basi sulculo bre- vissimo vix impresso; elytris thorace tertia parte latioribus, nec longioribus, parce fortiter, intra humerum triseriatim, margine inflexo subtilius densiusque, abdomineque utrinque subtilissime disperse punctatis; alis fuscis. — Long. 17 mill. En avril. Moluques (Lorquin). — Australie (Mowfflet) ; Célébes (Beccari). Collections du Musée Civique de Génes, de Solsky et la mienne. 3. Albertisi* Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 246. (Pl. I, fig. 26). Colore instabilis, abdomine aeneo, thorace vel aeneo, vel aeneo-violaceo, capite saepius aureo-violaceo, hoc saepe elytrisque summa basi aureo-viridibus, elytris vel violaceo viri- dibus, lateribus rufulis, vel vix cupreis cum palpis, antennarum 246 A. FAUVEL mandibularumque basi rufis, his apice coxisque piceolis; anten- narum articulis 4-10 transversis, opacis, 11.° brevi, acuminato , 3, 4, vel 5 ultimis testaceo-albidis; pedibus totis aliquando brun- neis, vel piceis; capite maris maximo, deplanato, subtransverso, breviter ovato, fronte omnium subtilissime strigosula, sulcis duo- bus antennariis minus, oculariis magis profundis, his recte trans- versis, puncto terminatis, punctis duobus aliis intus prope oculi marginem posticum, quinque aliis utrinque basi, latéribus totis subtusque anguste subtiliter dense punctato rugoso, infra stri- gosulo, quadriimpresso; thorace elytris sat angustiore, subtrape- zoidali, omnium subtilissime punctulato, puncto magno circa angulum anteriorem, lateribus vix strigosulis, ad marginem in- flexum serie punctorum notatis; scutello aeneo, circiter 8-punc- tato; elytris thorace vix longioribus, crebre fortiter, lateribus densius, punctatis, serie intrahumerali punctorum majorum im- pressa; abdomine grosse sat dense utrinque punctato ; alis fulvo- violaceis; @ capite multo minore, thorace angustiore, breviter ovato, sulcis ocularibus fere nullis, puncto post-oculari unico, utrinque ad oculorum mandibularumque basim parum dense for- tius punctato. — Long. 12-13 mill. En janvier, mars, juin, aout et octobre. Ternate; Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Hatam (Bec- cart), Andai (L. M. D'Albertis). — Célébes (Beccari); Australie, Cap York, Somerset (L. M. D'Albertis). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 4, holomelas * Perroud, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1864, XI, 84. — Fauv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1874, 436. — Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 244. X. anachoreta Er. paulo major, latior et robustior, niger, ni- tidus, ore, antennis articulis 3 primis basi pedibusque rufo-piceis vel piceis, abdomine dense grosseque punctato, aeneo, antenna- rum articulo ultimo apice testaceo; capite maris magis orbicu- lari quam in anachoreta, sulcis anticis brevioribus, subtus tantum prope oculos subtilissime punctulato, supra post oculos punctis . binis impresso; thorace majore, lateribus minus angustato et si- ‘ STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE DAT nuato, angulis anticis minus, posticis multo magis rotundatis; scutello grosse 4-punctato; elytris thorace paulo longioribus la- tioribusque, aliquando piceis, subaeneis, circa suturam canalicu- latam lateribusque subtiliter dense punctulatis, stria profunda obliqua, disco fortiter punctata, serie laterali subhumerali 6-punc- tata; abdomine robustiore; 9 capite minore, thoracis vix latitu- dine, longiore, ovato. — Long. 11-14 mill. Sous les végétaux en décomposition. Iles Arou, Wokan (Beccar:); Nouvelle-Guinée. — Nouvelle- Calédonie, Iles Samoa, Australie. Collections du Musée Civique de Génes, Perroud, Godeffroy et la mienne. | Obs. Cette espèce parait avoir un habitat trés-étendu en Océanie; jen ai vu des exemplaires de toutes les localités indiqués ci-dessus. Elle est du méme groupe que les chloropterus. cyanopterus et chal- copterus, d’ Australie et Tasmanie, mais trés-differente par sa taille, sa couleur et ses autres caractéres. * Sect. 2. — Staphylini. Kraatz, Naturg., 524. Antennes écartées, insérées en dedans de la base des mandi- bules. Corselet avec une double ligne latérale supérieure et in- ferieure. Stigmates prothoraciques visibles. I. Languette échancrée. A. Mésosternum transverse, trés-arrondi au sommet . Emus. B. Mésosternum triangulaire, caréné . . . : . Leistotrophus. TI. Languette entiere. A. Cuisses mutiques (0 ?). a. Tarses postérieurs à 1.°* article notablement plus long que le 5.° + Antennes courtes, renflées, en massue monili- forme; palpes maxillaires a 4.*article allongé . Actinus. +-+- Antennes filiformes, allongées. X Palpes maxillaires à 4.° article subsécuriforme. Cafius. XX Palpes maxillaires a 4.¢ article aciculaire . Leucitus. b. Tarses postérieurs a 1.°" article pas plus long que le 5.° 248 A. FAUVEL +- Prosternum en triangle subarrondi au sommet. Mysolius. | +-+ Prosternum en triangle trés-aigu au sommet . Philonthus. B. Cuisses antérieures et postérieures épineuses en des- sous au moins dans le 7 . . . È . + » Belonuchus. - Emus. Curt., Brit. Ent., XII, pl. 534. — Mon., Fauv., Tijdschr. Nederl. Ent. Vereen., 1875, XVIII, 53. Creophilus Mann. Ce genre, dont nous avons donné la monographie en 1875 (2. c.), est un des plus remarquables de la famille et ne renfer- mait jusqu'ici que 7 espéces, dont une (vi/lipennis Kr.) propre aux Indes orientales et à Bornéo, et 3 (erythrocephalus, ocu- latus; Fabr., lanio Er.) habitant | Australie, la Tasmanie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, les iles Tonga et Taiti. Celle que nous décrivons ci-après est donc à tous égards fort interessante. 1. violaceus”. E. villipenni vicinus, niger, elytris totis violaceo-cupreis, cum scutello brevissime griseo pubescentibus, pilis aliquot disco caete-. risque apice longis densisque laete fulvis, segmentorum marginibus tantum supra, pectore, pedibus cum coxis, segmentisque subtus margine apicali et medio fere tantum (praesertim 5-6) fulvo brevius pubescentibus, his infra caeterum griseo pilosis; capite inter antennas anguste profundeque bifossulato, angulis posticis minus rotundatis; thorace paulo breviore, denticulo laterali po- stico angulum ipsum formante, nec longe ante angulum sito, post denticulum cum basi rotundato; elytris praesertim circa apicem et latera duplo crebrius subtiliusque punctatis, magis rugosulis, abdominis segmentis praesertim circa basim breviter subtilissime denseque pubescentibus, subtilius densiusque punc- tatis; 7 segmento 6.° profundius sinuato; 7.° multo angustius profundiusque inciso, ante incisuram parum impresso. — Long. ‘ 22 mill. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 249 En octobre. Moluques, Bouro (Beccari). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. Leistotrophus. Perty, Delect. Anim. Art., 1830, 30. — Fauv., Fn. Gall. Rhén., I, 396, pl. V, fig. 7. Caractéres généraux des Hmus. Languette échancrée. Yeux subsaillants. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires a 4.¢ ar- ticle petit, acuminé. Antennes filiformes. Mésosternum en triangle trés-arrondi au sommet, pourvu antérieurement d’une caréne mé- diane. Corselet 4 angles antérieurs saillants ou subépineux. Pattes plus gréles; jambes a peine épineuses. On trouve les Levzstotrophus surtout dans les débris animaux et végétaux; leurs espéces, au nombre d'une dizaine, sont ré- pandues assez également par tout le globe. Les espéces de l’Inde et des Iles Asiatiques sont: Inde: tenuicornis Kr., de l’Imde boréale; marmoratus Er., de Tenasserim, de Ceylan et de Java. Iles Asiatiques: deux espéces inédites de Bornéo (1). 1. Moluccarum *. | Niger, opacus, capite thoraceque vix nigro-aeneis, creberrime sat subtiliter punctato-rugosis, vix aureo-ferrugineo tomentoso maculatis, antennis articulis 4 primis basi, 1.° etiam subtus rufis, elytris laete ferrugineis, abdominis segmentis 2-4 utrinque aureo maculatis, pedibus obscure rufo-testaceis, femoribus medio, tibiis anticis supra, tarsisque anterioribus nigris; antennis articulis 7-10 transversis, extus Vix serratis; capite fortiter transverso, subde- presso, carinula brevissima medio vix elevata; thorace capite paulo angustiore, sat convexo, lateribus satis sinuatis, angulis (4) Leist. concolor Mots. = Staphylinus. L. punctatissimus Mots. = Id. 250 A. FAUVEL anticis rectis, acutis, posticis vix indicatis; basi carina laevi bre- vissima; elytris thorace tertia parte latioribus, non longioribus, vix transversis, humeris vix aureo pilosis. — Long. 10 mill. Moluques (Lorquin). — Un seul exemplaire 9. Ma collection. Obs. Trés-distinct a première vue par ses élytres ferrugineuses, non marbrées. Actinus *. Corps grand, ailé. Téte portée sur un cou gréle. Labre trans- verse, échancré, trés-pileux. Mandibules saillantes, trés-aigués. Machoires comme chez les Philonthus. Palpes maxillaires a 4.° ar- ticle paralléle, a peine plus long que le 3.°. Menton court, trans- verse. Languette entiére. Palpes labiaux filiformes, a dernier ar- ticle un peu plus long que le précédent. Antennes (Fig. 27 @) subcoudées, courtes, renflées en massue moniliforme. Corselet a repli latéral large; ligne de celui-ci réunie en avant assez loin des angles antérieurs; soie latérale écartée du bord marginal. Prosternum en triangle aigu au sommet. Métasternum sinué et arrondi antérieurement. Pattes courtes; jambes épineuses; tarses antérieurs dilatés chez le 7°, postérieurs (Fig. 27) courts, a 1." article notablement plus long que le 5.°, les articles 2 a 4 graduellement plus courts, subtriangulaires. — &ytv, rayon de soleil. La forme remarquable des antennes et des tarses distingue à premiere vue ce genre des Philonthus. Il ne renferme qu'une seule espéce d'un coloris splendide, comparable seulement a celui des Paradisiers néo-guinéens; la forme de la téte et du corselet de cet insecte rappellent assez celle du Philonthus pretiosus de l'’Amérique du Sud. 1. imperialis ‘*. (PI. II, fig. 27). Insectum splendidissimum, nigrum, vix fusco pubescens, capite thoraceque nitidissimis supra, elytrorum mar- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 201 ginibus apiceque laete aureis, his planatis, subopacis, viridibus, antennis articulo 1.° ultimoque, pedibus, praeter coxas anteriores, abdominis segmento 6.° apice late septimoque toto rufo-testaceis, palporum articulo ultimo antennarumque secundo basi rufis; an- tennis insignibus, articulis 4 primis nitidis, 4.° oblongo, sub- quadrato, sequentibus sensim latioribus, fortissime transversis, ultimo magno, pyriformi; capite in o@ (Fig. 27a), magno, subquadrato, angulis posticis rotundatis, thorace latiore, in 9 minore, thorace angustiore, postice angustato, fortiter dense punctato, utrinque ad antennarum basim vix impresso, punctis aliquot grossis notato, subtus fere laevi; thorace fortiter con- vexo, aeque ac caput punctato, lateribus fortiter sinuatis; an- gulis anticis rectis, posticis subobtusis, dorso utrinque quadri- punctato, lateribus punctis aliquot majoribus notatis; scutello creberrime, elytris crebre rugose fortius, abdomine fortiter par- clus utrinque quasi fossulatim punctatis; elytris a basi ad apicem paululum dilatatis, thorace quarta parte longioribus; abdomine his paulo angustiore , segmentis transversim late impressis, dorso longitudinaliter anguste laevi, convexiore, subtus toto punctato; metasterno longius fulvo pubescente; « segmento 6.° apice vix sinuato; 7.° late sat profunde inciso, incisura basi rotundata; tarsis anticis magis dilatatis. — Long. 22-24 mill. En décembre. Nouvelle-Guinée méridionale, Fly River (L. M. D'Albertis). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Cet insecte est assurément le plus brillant de tous les Staphylinides de la Nouvelle-Guinée. Cafius. Steph., Idusir. Brit., V, 245. — Fauv., Hawn. Gall. Ehén., II, 421, pl. V, fig. 13. Caractéres généraux des Philonthus. Palpes maxillaires subfi- liformes, courts, 4 trois derniers articles égaux entre eux, le dernier subsécuriforme. Languette entière, trés-arrondie. Mé- 202 ' A. FAUVEL tasternum fortement saillant antérieurement en triangle. Cor- selet è repli latéral très-visible; double ligne de celui-ci réunie en avant seulement; soie latérale écartée du bord. Tarses posté- rieurs a 1. article plus long que le 5.°, les articles 2, 3 et 4 pyriformes ou cordiformes, antérieurs dilatés chez le 2. Ce genre, bien distinct par la forme des palpes, des tarses et du métasternum, renferme une trentaine d’espéces, vivant toutes sur les rivages maritimes; la plupart sont indigènes de l’Amérique du Nord et de l’Océanie. On trouve dans l’Inde et l’Océanie: Inde: parallelus Kr., de Ceylan, — puneticollis Boh. et une espéce inédite, de Chine. Australie: pacificus Er., de Tasmanie; sericeus Holme, aus- tralis Redt., areolatus, sabulosus, littoralis, seriatus, catenatus, ve- lutinus Fyl. Polynésie: corallicola Fairm., de Taiti, nauticus Fairm., du méme pays et de Nouvelle-Calédonie; — anchora, speculifrons Fyl., de cette derniére ile; — masutus Fvl., des Iles Viti; — puncticeps White, de Nouvelle-Zélande. 1. densiventris Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 258. C. nautico Fairm. maxime vicinus, niger, elytris abdomineque Vix nigro-piceis, opacis; pedibus rufis; capite thoraceque fere densius subtiliusque, elytris densius minusque fortiter, abdomine praesertim quadruplo crebrius subtiliusque, segmerito 7.° tantum nitidulo, parce punctatis; abdomine multo densius subtiliusque fusco pubescente, segmentis subtus utrinque vix piceo maculatis. — Long. 8 1/,-9 mill. Iles Arou, Wokan (Beccari, Wallace). — Aussi en Australie. — Trois exemplaires. Collections du Musée Civique de Génes, Godeffroy et la mierine. Obs. Il est difficile de juger, sur un si petit nombre d’exem- plaires, si cette espéce est réellement distincte du nauticus ; cependant sa pubescence et la ponctuation quatre fois plus serrée STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 24515) de l’abdomen, ainsi que la couleur de celui-ci et des pattes sem- blent la distinguer suffisamment du type de Taiti. Leucitus *. Caractéres généraux des Philonthus. Téte portée sur un cou eréle. Yeux trés gros, trés saillants. Sillon du cou trés profond. Labre transverse, échancré, peu pileux. Mandibules très aigués, denticulées. Palpes maxillaires très gréles, à dernier article aci- culaire, paralléle, égal au 3.°. Palpes labiaux gréles, filifornes, a 3. article plus court que le 2.°. Antennes longues, assez ro- bustes. Corselet a ligne latérale réunie antérieurement avant les angles antérieurs; sole latérale écartée du bord marginal. Pro- sternum en triangle aigu. Métasternum tronqué arrondi, sub- saillant en avant. Jambes épineuses; tarses antérieurs dilatés chez le , postérieurs allongés, à 1. article plus long que 5.°, le 2. presque double du 4.° — devuity, crate. Ce genre, demembré des Philonthus, s'en distingue facilement par ses divers caractéres, notamment la forme des tarses et des palpes; il différe des Cafius par les mémes tarses et le 4.° ar- ticle des palpes maxillaires non sécuriforme. Les moeurs de l’espéce qui rentre dans ce genre sont incon- nues (1). (1) Il me paraît hors de doute qu’on devra inscrire dans le genre Leucitus l’espece suivante décrite de Java par Gravenhorst et non reconnue par les auteurs: 1.2 stenoides Grav., Mon., 90.— Er., Gen., 493. — Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 1, 93, Nitidus, oculis magnis, prosilientibus. — L., fere 6 lin. (13-14 miil.). Caput forma tota capitis Stenorwm, orbiculatum, et oculis magnis globosis fere transversum, thorace latius, punctatum, viridi-subcupreo-aeneum, subtus nigrum, clypeo, labro et primo antennarum articulo (reliqui articuli desunt) testaceis, mandibulis falcatis, longis, acutis, nigris, maxillis nigris, apice rufo-testaceis, palpis longis, gracilibus, filiformibus, articulis duobus ulti- mis aequali longitudine et crassilie, haud clavatis, articulis omnibus nigris, summo apice rufotestaceo. Thorax convexus, quadratus, basi rotundatus et paulo angustior quam apice, coleopteris angustior et brevior, nitidus, vi- ridi-aeneus, in angulis apicis multipunctatus, seriebus dorsalibus 6-punctatis et praeterea punctis quibusdam vagis majoribus impressus. Scutellum pal- 254 A. FAUVEL l. argyreus”. (Pl. II, fig. 28). Elongatus, subconvexus, niger, nitidus, capite, thorace, elytrorum summa basi, sutura, margine inflexo, apiceque summo viridibus, elytris caeterum violaceis, ore antennarumque articulis 1 et 2 basi rufopiceis, palporum maxillarium articulo ul- timo rufo; femoribus anticis intermediisque (praeter lineam supra angustam), tibiis iisdem summa basi, femoribus tibiisque posticis (praeter annulum apicalem), segmentorum 2-6 marginibus, . septimique basi annulo latiore, subtus medio interrupto, albido tesfaceis; antennis articulis 2-4 aequalibus, 3.° 2.° duplo Jon- giore, 5-7 aequalibus, elongatis, 8-10 brevioribus, ultimo elongato, oblongo, emarginato, ultimis 4-5 in 9”, 6 vel 7 in 9 albido-testa- ceis; capite brevissimo, fortiter transverso, post oculos fortissime coarctato, utrinque impresso, antennarum basi quasi foveolato, inter antennas fossulato, disco longitudinaliter sub-elevato, par- cius sat fortiter, basi densius punctato, punctis majoribus prae- sertim 3 utrinque post medium transversis, notato; oculis ma- ximis proeminentibus; thorace capitis circiter latitudine, longiore quam latiore, fortiter convexo, circa basin parum sinuatim an- gustato, antice truncato, angulis anticis subrectis, lateribus ar- genteo-piloso, vage subtiliter punctulato dorso seriatim punctis 4 utrinque notato, punctis circa latera adjectis; scutello creber- rime subtilissime, elytris dense sat subtiliter rugose, abdominis segmentis basi lateribusque grosse variolatim punctatis; scutello, sutura, humeris, pectore, elytrorum macula discoidali circa la- tera sinuata, segmentorumque 2-5 marginibus medio utrinque maculatim pubescentia argenteo-flava, abdomine multo longiore, lide viridi-sericans. Coleoptera quadrata, elytris planiusculis, punctatis, viridi-cupreo-aenescentibus, macula magna disci pallida viridi sericante. Abdomen nigrum, pectore subflavo-sericante, segmentorum marginibus testa- ceis. Pedes graciliores quam reliquis Staphylinis, capitibus femorum nigris, femoribus anterioribus testaceis, margine superiore nigro, posticis testaceis, geniculis nigris, tibiis anterioribus testaceis, margine superiore nigro, po- sticis testaceis, apice nigro, tarsis obscuris, anticis fossoriis. (Grav.). Obs. Cette description s’applique en majeure partie A l’argyreus, mais ici le 1. article des antennes est testacé, les séries dorsales du corselet sera- ient de six points, au lieu de quatre, et les élytres auraient une maculature differente. Lins tc reti i È a ny ta STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 255 ornatis; elytris amplis, dorso planiusculis, thorace non longio- ribus, sed tertia parte latioribus; abdomine angustiore , attenuato, segmentis 2-4 transversim basi latius depressis; 7 segmento 6.° apice sinuatim emarginato, 7.° apice medio subtriangulariter satis profunde inciso; tarsis anticis fortiter dilatatis. — Long. 14-15 mill. En juin. Nouvelle-Guinée, Ramoi (Z. M. D'Albertis); Amberbaki; Iles Arou, Wokan (Beccari); Mysol. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Je n'ai vu que cing exemplaires 79 de ce bel insecte. Comme la description l’indique, le a les quatre ou cing der- niers articles des antennes testacés et la Q les six ou sept derniers, caractére qui n'est peut-étre pas réellement sexuel, d’autant plus quun des 7 offre le 11.° article brun a base seule testacée. Mysolius "”*. Caractéres généraux des Philonthus. Téte portée sur un cou assez gréle. Yeux non saillants, 4 peine latéraux. Sillon du cou interrompu en dessus. Mandibules robustes, fortement unidentées. Palpes maxillaires (Fig. 29 a) assez gréles, a 4.° article acicu- laire, notablement plus long que le 3.°. Palpes labiaux assez eréles, a 2.° article cilié en dedans, 3.° fusiforme, d’un tiers plus long. Antennes allongées, assez gréles. Corselet a ligne latérale réunie avant les angles antérieurs; soie latérale écartée du bord marginal. Prosternum en triangle subarrondi au som- met. Métasternum arrondi antérieurement, non saillant. Pattes gréles; jambes épineuses; tarses antérieurs dilatés chez le 9, postérieurs très allongés, 4 1." article égal au 5.°, les 2-4 gra- duellement plus courts. — Mysol, nom géographique. Ce genre parait bien distinct des Philonthus notamment par la forme des palpes, du prosternum et du sillon limitrophe de la téte, ce dernier caractére n’existant que dans le genre Diplo- stictus, de la Nouvelle Calédonie. 256 A. FAUVEL On n’en connait qu'une seule espèce, remarquable par sa taille et sa coloration, et dont les moeurs ne sont pas indiquées. 1. aurichalceus È. (Pl. II, fig. 29). Latior, nigerrimus, nitidissimus, elytris vio- laceo-aurichalceis, densissime aureo-villosis, abdomineque nigro- piloso parum nitidis; antennis articulis tribus ultimis albidis; femoribus anticis praeter basin apicemque, intermediis posticisque ante apicem annulatim, tibiis anticis supra vix lineatim, inter- mediis posticisque praeter basin anguste apicemque latius, flavo- testaceis; antennis articulo 4.° 2.° longiore, 3.° 2.° duplo lon- giore, 5-10 praelongis, sensim brevioribus, ultimo elongato , oblique emarginato; capite subquadrato, vix convexo, post oculos vix angustato, fronte sat profunde latius sulcatim impressa, basi utrinque post oculos sat crebre punctata, punctis aliquot utrin- que circa oculos notatis; thorace convexo, capite paulo latiore, longiore quam latiore, vix subcordato, ante basin sinuatim co- arctato, antice truncato, vix sinuato, angulis omnibus, prae- sertim posticis, rectis, disco utrinque seriatim quadripunctato, lateribus punctis majoribus, nigro-pilosis, quasi biseriatis, notatis; scutello magno, subtiliter sat dense punctulato, aureo piloso; elytris amplis, convexis, thorace duplo fere latioribus, paulo lon- gioribus, creberrime subtiliter punctato rugosis, margine antico humerali viridibus; abdomine lato, conico, segmentis 2-6 late transversim depressis; 7 segmento 6.° ante apicem laevi, apice late subtriangulariter emarginato; 7.° incisura lata, profunda, basi rotundata; tarsis anticis fortiter dilatatis, subtus flavo pilo- sis. — Long. 23 mill. En février. Nouvelle-Guinée, Ramoi; Iles Arou, Wokan (Beccari); Mysol; Salvatti. Collection du Musée Civique de Génes, du Musée de Leyde, de Bonvouloir et la mienne. Obs, Jai vu sept exemplaires de ce bel insecte, dont trois en- voyés par le D." Beccari. = i 1 eee EROI II Sesia eae SS UR a ae STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 297 Philonthus. Curtis, Brit. Ent., XIII, 610. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 35, pl. 14, fig. 69. Téte portée sur un cou assez gréle, a ligne séparative bien marquée. Labre transverse, échancré. Mandibules falciformes, denticulées. Machoires a lobe interne trés velu. Palpes maxillaires à dernier article gréle, aciculaire, au moins égal au 3.°, ordi- nairement plus long. Menton court, transverse. Languette ar- rondie, entiére. Palpes labiaux filiformes, a articles graduellement plus longs. Antennes filiformes. Corselet a ligne latérale réunie en avant non loin des angles antérieurs; soie latérale insérée sur le bord marginal. Prosternum en triangle trés aigu au sommet. Métasternum sinué et arrondi antérieurement, non saillant. Pattes assez courtes; jambes épineuses, au moins les postérieures; tarses postérieurs à 1.° et 5.° articles égaux, les articles 2-4 oblongs. Les Philonthus ont des moeurs très variées; on en connait aujourd’ hui au moins 380 espéces, répandues surtout dans les régions tempérées du globe. Ceux de la faune néoguinéenne sont presque sans exception de grands et beaux insectes, parés de couleurs vives et métalliques. L’Inde et l’Océanie en comptent plus de soixante: ° Inde: aeneipennis, delicatulus Boh.; micantiventris Sharp, et une espéce nouvelle, de Chine; — cinctulus Er., du Bengale; — turbidus Er., d Assam, Maurice, Bourbon, Madagascar, Syrie, Egypte, Madére; —- dewcofus Er., basalis, flavocinctus, lativentris, longulus, paederoides, rubricollis Mots., castaneus Harold (badius Mots.), distinctus Har. (antennatus Mots.); acroleucus, acuminatus, amabilis, asemus, bellus, cyanelytrius, erythrostictus, leucopygus, notabilis, xanthomerus, erythropus Kr., et 5 espéces nouvelles, des Indes orientales (l’erythropus aussi de Céléebes); proximus Kr. (succicola Th.) de l’Inde boréale, de la Sibérie et de l'Europe (’); (') Le Phil. longulus Kr. (praelongus Harold), des Indes or., est un Actobius. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XIT. (13 Maggio 1878). 17 258 A. FAUVEL — thermarum Aubé (pygmaeus Kr., angustatus Kr.) de la Chine, des Indes, de Ceylan, Java, Nouvelle-Guinée, etc. — fulvitarsis, fuscolaterus Mots.; pedestris Walker (eustilbus Kr.) , concolor, ge- mellus, nitens, parviceps, peliomerus, productus, rufomarginatus, subirideus Kr. et 2 espéces nouvelles, de Ceylan; — flavipes, fuscatus Kr., de Ceylan et de Siam; — geminus Kr. de Cey- lan et de Chine; — humeralis. thermarum. 1. cingulatus *. (Pl. II, fig. 30). Magnus, oblongus, antice attenuatus, niger, nitidus, pilosulus, capite thoraceque aeneis, elytris aureo cupreis, humeris plagaque discoidali indeterminata viridibus, abdomine fortiter irideo, ore rufo, antennarum articulis 4 primis, segmen- torum marginibus sat late (6.° latius) pedibusque testaceis; an- tennis articulis 4 ultimis albidis, tertio 2.° tertia parte longiore, 4.° apice piceo, 5-10 latioribus, penultimis vix transversis, ul- timo minore, emarginato; capite thorace sat angustiore, parvo,. transversim suborbiculato , utrinque subimpresso, grosse denseque, post oculos subtiliter punctato, fronte lineaque longitudinali lae- vibus; thorace convexo, longiore quam latiore, antice sat for- titer angustato, basi fortissime rotundato, basi, disco lateribusque 260 A. FAUVEL utrinque sat fortiter confuse multipunctato , linea laevi latiuscula; scutello creberrime punctulato, aeque ac elytrorum basin aureo pubescente; elytris amplis, sat convexis, thorace tertia parte latioribus, hoc paulo longioribus, parum profunde dense punctu- latis, nigro pilosulis, apice summo laeviore, sutura depressis; abdomine conico, pectoreque flavo pilosis, illo grosse sat dense punctato, segmentis 2-5 leviter medio transversim depressis. — Long. 15 mill. A latet. En aoùt. Nouvelle-Guinée, Andai (Z. M. D'Albertis). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 2. Albertisi È. (Pl. II, fig. 31). Praecedenti satis vicinus, angustior, capite thoraceque magis nitidis, nigerrimis, politis, elytris viridibus, plaga discoidali minore nigricante, abdomine toto irideo-coeruleo, apice densius subtiliusque punctato, brevius flavo-piloso, coxis anticis piceis, antennis articulis 3 primis tantum rufis, 4-7 longioribus nigris; capite breviore, latiore, basi utrinque multo parcius for- tiusque punctato, fronte bifoveolata; oculis magis prominulis; thorace antice posticeque latitudine subaequali, punctis aliquot tantum disco utrinque lateribusque dispersis notato; scutello ely- trisque minus dense fortiusque (scutello praesertim) punetatis, subnigro totis brevius pilosis; ° segmento 6.° late obtuse, 7.° sat profunde angusteque triangulariter apice incisis; tarsis an- ticis parum dilatatis. — Long. 15 mill. En aout. Nouvelle-Guinée, (Wallace); Andai (L. M. D'Albertis). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Ces deux espéces appartiennent au groupe des Philonthus à séries du corselet multiponctuées et confuses. 3. apicicornis* Guérin, Voy. de la Coquille, Zool., II, II, 62. — Er., Gen., 931. — Guérin, /. c., Ins., pl. 1, fig. 21 (Staphylinus fulgipennis). STAPHYLINIDES DES MOLUQUES .ET N. GUINEE 261 Colore Beccari, sed forma et magnitudine cingulati, antennis fortioribus, magis incrassatis, articulis 3 primis tantum rufis, sequentibus multo brevioribus, 8-10 fortiter transversis, 3 ul- timis tantum albidis; capite paulo latiore, minus convexo, fronte inter antennas breviter sulcato-impressa, punctis 4 antice trans- versim majoribus, punctura utrinque multo parciore, minus profunda, punctis subtilissimis parce ut in thorace interjectis; thorace angulis anticis magis indicatis, seriebus dorsalibus 5 punctatis, punctis aliquot utrinque, praesertim ad latera, im- pressis; scutello elytrisque fortius punctatis, laete ut in Beccarzi aeneo-cupreis, sed basi lateribusque virescentibus; abdomine ut in Beccarti colorato, sed crassiore, circa apicem attenuato, seg- mento 6.° apice summo vix rufo-limbato, punctis vix parciori- bus, magis elongatis, strigosis; pedibus rufis, coxis nigropiceis ; @ segmento 6.° subtus apice truncato, margine media apicali unco parvulo armato. — Long. 15-17 mill. . I latet. Nouvelle-Guinée, Dorei (4 Urville). — Un seul exemplaire. Collection du Muséum de Paris. -Obs. Guérin a décrit et figuré cette espéce sous deux noms différents. Il est singulier qu'elle n’ait pas été reprise depuis le voyage de Dumont d’Urville; cependant je ne crois pas qu'il y ait erreur de localité; car le facies est bien néoguinéen. 4. auroscutatus È. Niger, sat nitidus, nigro pilosus, suboblongus, capite thora- ceque vix aeneis, elytris violaceis, basi, summo latere apiceque viridibus, abdomine irideo, pedibus testaceis, genubus, tibiis summo apice tarsisque infuscatis, coxis piceis, antennis articulis gracilioribus, 3 ultimis albidis, omnibus elongatis, 2.° basi rufo ; capite minore, quadrato, puncto medio utrinque pone oculos, sex aliis serie duplici obliqua utrinque post oculos intus notato , fronte vix sulcata; thorace subconvexo, capite paulo latiore, longiore quam latiore, antice posticeque subaeque angustato, obsoletis- sime punctulato, angulis anticis subrectis, posticis rotundatis, dorso punctis tribus seriatis utrinque, duobus antice extus, tri- 262 » A. FAUVEL busque aliis seriatis prope marginem, impressis; scutello cre- berrime punctulato, aureo-piloso; elytris planiusculis, thorace duplo fere latioribus, vix longioribus, sat subtiliter dense, ab- dominis conici segmentis 2-6 dense fortiter basi, apice parce subtilius, punctatis. — Long. 16 mill. | SI latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 5. Beccari *. (Pl. II, fig. 32). Magis parallelus, brevius nigro n ca- pite thoraceque nitidissimis, aeneis, elytris aureo-igneo fulgen- tibus, humeris vix viridibus, abdomine vix irideo, pedibus rufis, coxis oreque piceis, antennis articulis 3 ultimis testaceis , penul- timis in Q brevioribus, subtransversis; capite in 7 transverso, magno, thorace fere latiore, in 9 vix angustiore, utrinque intra et post oculos punctis grossis notato, caeterum aeque ac thorax subtilissime parce punctulato; thorace subtrapezoidali, subconvexo, angulis posticis rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, punctis 5 aliis circa latera anterius notatis; scutello crebre rugosule, elytris crebre fortiter subrugose, abdomine parum attenuato crebre fortissime, quasi variolatim, punctatis; elytris thoracis longitudine, quadratis, subdeplanatis; abdominis segmentis 2-3 transversim impressis; Q capite thoraceque multo minoribus et an- gustioribus; 7° segmento 7.° subtriangulariter latius parum pro- funde inciso, incisura quasi membrana coriacea triangulari subtus occlusa; tarsis anticis sat fortiter dilatatis. — Long. 15-17 mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). Collections du Musée Civique de Génes, Fairmaire, C. A. Dohrn et la mienne. 1 Obs. Très belle espéce, qui semble une des plus communes; elle est du groupe de notre aeneus. 6. Doriae *. (PI. II, fig. 33). Praecedenti forma vicinus, dimidio minor, STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 263 niger, minus nitidus, longe nigro-pilosus, capite thoraceque vix aeneis, laevibus, elytris cyaneis, vix nitidis, antennarum basi, ore pedibusque cum coxis rufis, antennis articulis tribus ultimis albidis, 2-3 apice late nigro-piceis; capite in Q subquadrato, oblongo, thorace angustiore, in fortiter transversim quadrato, | thorace fere latiore, inter antennas vix fossulato, utrinque puncto antice prope oculos punctisque alis parcis postice circa oculos grossis notato; thorace subconvexo, subtrapezoidali, antice pa- rum angustato, angulis posticis obtusis, seriebus dorsalibus 3- punctatis, punctis 5 vel 6 extus antice dispersis; scutello creber- rime punctulato; elytris subquadratis, thorace vix longioribus, plus quam tertia parte latioribus, crebre sat subtiliter punctatis, punctis vix majoribus sub humero, disco, suturàque quasi seria- tis; abdomine parum attenuato, fortiter quasi variolatim dense punctato; 7° segmento 7.° apice late parum profunde sinuatim ‘emarginato; tarsis anticis parum dilatatis. — Long. 12 mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 7. Gestroi È. Nigerrimus, nitidissimus, ore antennarumque basi rufis, his articulis 3 ultimis albidis, pedibus, praeter coxas intermedias irideo piceas, segmentorumque 2-6 marginibus rufo-testaceis, elytris cyaneo-viridibus, humeris apiceque laete viridibus, aureo- pilosis, plaga transversa discoidali violacea, nigro pilosa, antice suturaque anguste aureola fulgentibus; antennis articulo 3.° apice late piceo, sequentibus omnibus elongatis, multo longioribus quam latioribus; capite sat transversim rotundato, subconvexo, inter antennas breviter sulcato, inter oculos utrinque anterius unipunctato, post hos punctis parcis notato; oculis majoribus, magis prominulis; thorace capite vix latiore, longiore quam la- tiore, lateribus subparallelis, antice parum angustatis, angulis posticis rotundatis; seriebus dorsalibus 3-punctatis, puncto antico remoto, punctis aliis 4 extus antice dispersis; scutello crebre fortiter rugosule punctato, cum pectore aureo piloso; elytris 264 A. FAUVEL thorace tertia parte latioribus, vix longioribus, dense fortius sub- rugose punctatis, apice summo sublaevibus; abdomine fortissime aculeatim sat dense praesertim circa apicem punctato, dorso lon- gitudinaliter laevi; 7° segmento 7.° apice sat late parum pro- funde obtusius inciso; tarsis anticis simplicibus. — Long. 12-13 mill. En aout. Nouvelle-Guinée, Andai (Becca). Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 8. inelitus ”. Gestroi facie et magnitudine vicinus, convexior, nigro pilosus, niger, nitidissimus, antennis multo gracilioribus, articulo 2.° apice tertioque piceis, articulis 3 ultimis albidis, ore piceolo, pectore abdominisque segmentis 2-5, sextoque basi summa rufis, seg- mentis 2-5 basi infuscatis, his supra basi medioque quasi bilinea- tim transverse punctatis, subtus basi fortiter crenulato punctatis, pedibus rufis, tibiis apice tarsisque nigro piceis, tibiis posticis praeter apicem testaceis; elytris cyaneo-viridulis, plaga cuprea violaceo-cincta transversa fulgentibus; capite convexo, orbiculato, minus quam in Gestrot punctato; thorace vix breviore, convexiore, punctis serialibus aeque distantibus, punctis 2 extus tantum no- tatis; scutello creberrime subtiliter punctulato, densissime pube sericea aurea villoso; elytris convexis, brevioribus, subtransver- sis, paulo subtilius parciusque punctatis. — Long. 10 mill. ST latet. Iles Arou, Wokan (Wallace). — Une seule 9. Ma-collection. 9. rufithorax *. Praecedenti iterum forma. maxime vicinus, et forte insignis varietas, sed thorace laete rufo, antennis gracillimis, longioribus, capite latiore, minus convexo, inter antennas vix fossulato, tho- race paulo latiore quam in relito, angulis anticis magis indi- catis, elytris adhuc parcius punctatis, cyaneis, sutura, humeris, apiceque virescentibus, plaga violacea disco usque ad basin circa STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 265 suturam elongata, abdomine pectoreque nigro-virescentibus, irideo- sericeis, caeterum ut in edito pictis, tibiis apice tarsisque dilu- tioribus; 7° segmento 7.° apice profunde sat late inciso, incisura basi subrotundata; tarsis anticis fere simplicibus, facile distin- guendus. — Long. 10 mill. Nouvelle-Guinée. — Un seul 2. Ma collection. Obs. N’ayant vu qu'un d de cet insecte et une Q du précé- dent, je nose affirmer qu'il ne constituent pas une seule et méme espéce; cependant, outre les caractères indiqués, les cou- leurs sont si différentes, que je crois utile d’attendre des maté- riaux plus complets avant de trancher la question. Ce serait, en tout cas, une variété bien curieuse. 10. violaceus”. Forma auroscutato sat vicinus, sed dimidio fere minor, nigro- pilosus, niger, pedibus nigro-piceis, ore tarsisque brunneo-piceis, elytris violaceis, humeris apiceque summo cyaneis, antennis ar- ticulis duobus ultimis tantum albidis, 3.° 2.° parum longiore, sequentibus longioribus quam latioribus, ultimo oblongo, acu- minato; capite subquadrato, inter antennas vix sulcato, puncto utrinque medio prope oculum, tribus in serie obliqua postocu- lari, tribus aliis prope angulum posticum crebrius subtilissime punctatum; thorace parum convexo, capitis latitudine, longiore quam latiore, circa basin anticeque vix angustato, seriebus dor- salibus tripunctatis, puncto antico paulo remotiore, punctis 5 aliis. extus antice notatis; scutello subtiliter crebrius, elytris crebre parum profunde, abdominis attenuati segmentis fortiter sat dense, praesertim basi, punctatis; elytris thorace vix longioribus, duplo fere latioribus, vix convexis, omnino distinctus. — Long. 12 mill. En novembre. Ternate, Acquiconora (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. ll. tetramerus”, Facie Phil. immundo subsimilis, nigro-pubescens, niger, niti- 260° A. FAUVEL i AES dissimus, abdomine cupreo-sericeo fulgente; femoribus anterio- ribus picescentibus; tarsis apice rufulis; antennis articalis 4 ul- timis squalide albido rufulis, 3.° 2.° subaequali, 4-7 longioribus quam latioribus, 8.° quadrato, 9-10 vix transversis, 11.° elon- gato; capite vix longiore quam latiore, subquadrato, conyexo, inter oculos 4-punctato, post oculos biseriatim oblique 3-punc- tato, punctis aliquot circa angulos posticos oblique truncatos dispersis; thorace convexo, capite latiore, paulo longiore quam latiore, antice sat fortiter angustato, postice fortiter rotundato, seriebus dorsalibus subtiliter 4-punctatis, punctis binis extus circa medium, 2 vel 3 aliis anterius adjectis notato; scutello subtilissime sat crebre, elytris fortiter parum dense, abdomine subtilius parce punctatis, his thoracis basi tertia parte vix latio- ribus, hoc paulo longioribus. — Long. 101/, mill. SI latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 12. sericeicollis *. Face et magnitudine cephalotes subsimilis, nigricans, nitidulus, sat dense griseo pubescens, capite, thorace sericeo, elytrisque aeneis, abdomine subviridi sericeo, ore, antennarum basi tar- sisque rufescentibus, coxis piceis, femoribus testaceis, genubus, segmentorum marginibus anguste tibiisque plus minusve piceolis; antennis articulis 2 vel 3 ultimis plus minusve rufis vel rufo- testaceis, articulo 3.° 2° paulo longiore, sequentibus longioribus quam latioribus; capite in 7 fortiter transversim, in 9 subqua- drato, punctis binis utrinque medio intra oculos, punctis 3 aliis oblique postocularibus, tribusque vel quatuor aliis in angulo postico notatis; thorace sat convexo, in 7 capitis latitudine, in 9 angustiore, subparallelo, paulo longiore quam latiore, angulis anticis obtusis, posticis rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, punctis aeque distantibus, 4 aliis extus antice notatis; scutello crebre subtilissime, elytris quadratis sat dense subtiliter, abdo- minis segmentis praesertim basalibus basi crebre subtiliter, apice STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE. 267 vix punctatis; o7 segmento 6.° apice vix sinuato, 7.° subtiliter anguste incisura triangulari, subtus parum membranacea, insigni. — Long. 7-8 mill. En aout. Nouvelle-Guinée, Andai (LZ. M. D'Albertis); Iles Arou, Wokan (Beccari). — Bornéo. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Cette espéce parait une des plus répandues. 13. specularis *. Ab omnibus punctura caeterisque maxime distinctus; facie qua- dam Heterothops simulans, convexus, niger, politus, elytris ab- domineque brevius fortiter nigro setosis; ore, antennarum basi pedibusque obscure testaceis, femoribus albidis; antennis ro- bustis, articulis 2-3 aequalibus, caeteris omnibus elongatis, ul- timo subparallelo, apice oblique truncato; capite minuto, aeque ovali, punctis- binis medio intra oculos, 4 vel 5 aliis postocula- ribus notato; thorace suboblongo, capite tertia parte fere latiore, licet circa apicem parum angustato, angulis anticis obtusis, po- sticis fortiter rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, puncto ordinario in margine antico addito deficiente, binis alls extra seriem medio utrinque notatis; scutello sat dense subtilissime, elytris convexis vage subsquamatim punctatis, his thoracis lon- gitudine, hoc paulo latioribus; abdominis segmentis 2-5 serie unica transversim subsquamata, 6.° serie duplici punctorum no- tatis, marginibus omnibus punctato setosis. — Long. 6 mill. Sexus differentia latet. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar:). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 14. humeralis È Facie quadam debili subsimilis, parum convexus, parce pube- scens, niger, ore, antennarum elytrorumque basi pedibusque rufulis, femoribus rufo piceis, segmento sexto apice obscure te- staceo; antennis robustis, articulis 2-3 aequalibus, 4-6 quadratis, ) 268 A. FAUVEL 7-10 transversis, 11.° apice subemarginato, 4 ultimis.rufo-flave- scentibus; capite subquadratim ovato, utrinque prope oculos punctis binis, tribus aliis postocularibus circa verticem, 5 vel 6 aliis circa angulos basales notato, fronte media vix impressa; thorace capitis latitudine, vix sericeo, circa basin parum angu- stato, angulis anticis obtusis, posticis fortiter rotundatis, seriebus dorsalibus 4-punctatis, puncto postico paulo remotiore, punctis binis extra seriem dorsalem duobusque aliis prope angulum an- ticum; scutello subaureo pubescente, omnium subtilissime cre- berrime , elytris sat parce subtiliter, abdomine vix densius punc- tatis; his subquadratis, thoracis vix longitudine, sat latioribus; od abdominis segmento 7.° apice incisura parva latius triangulari, anguste extus marginato-depressa, insigni. — Long. 6 mill. En aout. Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D’Albertis); Iles Arou, Wokan (Beccar?). ‘ Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 15. thermarum* Aubé, Ann. Soc. Ent. Fr., 1850, 316. — Kraatz, Nat., 608 et syn. — Fauv., Fn. Gall. Ehén., II, 470 et syn. — angustatus* Kr., Wiegm. Archiv, 1859, I, 92. — pygmaeus Kr. l. c., 93. In genere minimus; facie minimis ngritulis et quibusdam Othiis similis, thorace seriebus dorsalibus sat subtiliter 4-punc- tatis praecipue distinctus; piceo brunneus; ore, antennis articulis 2 primis pedibusque testaceis; thorace segmentorumque margi- nibus plus minusve brunneis; elytris anoque squalide testaceo brunneis; antennis robustis, articulis transversis; capite postice truncato, antice angustato; fronte fossula fere nulla; angulis omnibus obtusis; disco utrinque punctis 3 oblique positis; tho- race ovali, capite multo latiore, subparallelo seu antice parum angustato; elytris hoc latioribus, non longioribus vel parum brevioribus, parce sat fortiter punctatis, parce pilosis; abdomine minus nitido, magis puberulo, subtiliter sat dense punctulato ; 7 segmento 7.° apice subtus subtiliter obtusissime inciso, post incisuram triangulariter impresso-marginato. — Long. 21/,-3 mill. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 269 En novembre. Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccary). — Aussi è Java, au Ja- pon, en Chine, dans les Indes orientales, à Ceylan, à Zanzibar, en Europe, dans les Amériques. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Cet insecte, dont je n’ai vu qu'un exemplaire néo-guinéen, est probablement cosmopolite. Belonuchus. Nordm., Symbol., 1837, 129, pl. 2, fig. 2. — Er., Gen. Staph., 419. Caractéres généraux des Philonthus. Téte.portée sur un cou eréle, à ligne séparative bien marquée. Mandibules saillantes, mutiques, aigués. Cuisses antérieures et postérieures garnies dun doubie,rang d’épines, au moins chez le 7, très-rarement ciliées dans les 9. Jambes fortement épineuses. Tarses anté- rieurs simples ou dilatés chez le 97, les postérieurs a 1.* article subégal au 5.° Ce genre, que ses cuisses épineuses, au moins dans les 2”, distingue suffisamment des Philonthus, renferme actuellement plus de 60 espéces répandues dans les diverses parties du monde, sauf Europe et la Polynésie, mais plus nombreuses dans les régions chaudes de |’ Amérique. Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: Inde: grandiceps Kr. (Phil.), de Ceylan; — quadratus, casta- neipennis Kr. (Phil.), des Indes Orientales. Iles Asiatiques: ferrugatus Er. (Phil.), de Java (aussi de Pulo- Pinang); une espéce inédite de Bornéo; — deux autres de Célébes. Australie: Dohrni, brevicollis Fvl. A. Pattes noires ou d’un noir de poix. © a. Corselet et abdomen a reflet soyeux d’un bronzé ver- datre cn. b. Corselet et abdomem sans reflet soyeux; segments ab- dominaux entiérement ponctués. eas: os Hae) . fuscipes. ® aeneiventris. 270 A FAUVEL JB. Pattes rougeatres. a. Elytres noirés, unicolores; segments abdominaux a marges lisses : : : d 5 lividipes. v. Elytres brunes, marginées de roussàtre sur les còlés ef au sommet . i ; 5 c : ò . : . limbatus. l. aeneiventris ”. Niger, nitidus, parum depressus, pedibus nigro-piceis, longe nigro-pubescens, capite, thorace abdomineque sericeo viridi-cupreo nitentibus; antennis articulo 3.° 2.° longiore, 4.° sequentibus- angustiore , 5-10 sensim fortius transversis, 11.° rufo; capite in 97 transversim, in 9 recte quadrato, subconvexo, punctis quatuor post frontem transversim, 4 aliis utrinque in vertice, 4 vel 5 aliis post oculos circa angulum positis; fronte fortius (7) vel obso- lete (9) fossulata;. thorace capite vix (7), paulo (9) latiore, paulo longiore quam latiore, antice parum angustato, truncato, angulis posticis fortiter rotundatis, seriebus dorsalibus 5 pune- tatis, puncto postico paulo remotiore, punctis binis extus medio, duobusque aliis circa angulum anticum; scutello sat dense sub- tilissime, elytris sat fortiter parum dense, abdomine subtilius crebre, segmentis apicalibus circa margines parce, punctatis; elytris subquadratis, thoracis longitudine, hoc sat latioribus, punctis aliquot majoribus, vix perspicuis, quasi seriatim adjectis ; ¢ segmento 7.° apice triangulariter anguste inciso, 'incisura subtus quasi membrana occlusa. — Long. 7}/, mill. Variat antennarum basi pedibusque piceis (immaturus). En juin, aout et novembre. us Nouvelle-Guinée, Andai, Ile Yule (ZL. M. D'Albertis); Ter- nate, Acquiconora (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 2. fuscipes*. A praecedente abdomine vix irideo, nec sericeo caeterisque primo visu distinctus; niger, sat depressus, nitidissimus, elytris fusco pubescentibus, nitidulis, pedibus fusco-piceis, tarsis rufulis, antennis apice, saepius basi, plus minusve rufescentibus, arti- culo 3.° 2.° subaequali, angustiore, 4-10 transversis, apicalibus STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 271 fortiter, 11.° oblique emarginato; capite in 7 magno, quadrato, depresso, thorace paulo latiore, in 9 minus quadrato, thoracis latitudine, punctis 4 post frontem transversis, 4 aliis intra oculos circa, verticem, duobus in vertice, 3 aliis postocularibus, fronte latius fossulata; thorace subdepresso, longiore, praesertim in 9, quam latiore, circa basim sinuatim angustato, angulis anticis leviter, posticis fortiter obtusis, seriebus dorsalibus fortiter 4- punctatis, puncto postico remoto, punctis duobus extus, duo- busque aliis utrinque circa angulum anticum impressis; scutello sat crebre subtilissime, elytris crebre sat fortiter vix rugosule, abdomine toto dense paulo subtilius, segmentorum marginibus vix minus, punctatis; elytris thoracis longitudine, hoc sat latio- ribus, planiusculis, punctis aliquot majoribus, vix perspicuis, quasi seriatim adjectis; 7 segmento 7.° apice incisura parva subarcuata, subtus quasi membranacea, anguste emarginato; tarsis anticis sat dilatatis. — Long. 71/,-9 mill. En juillet, aoùt et novembre. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Hatam, Salvatti; Iles Arou (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. lividipes”. Praecedenti vicinus, minus depressus, ore, antennis pedibusque rufis, capite angulis posticis minus rectis, minus depresso, fronte minus foveolata, thorace circa basim non sinuato, elytris minus planatis, punctura minus densa praesertimque multo fortiore, punctis adjectis seriatim dispositis, multo fortioribus, serie su- turali, discoidali et intrahumerali perspicue dispositis ; abdominis segmentis parcius basi tantum punctatis, caeterum sublaevibus; 9 segmento 7.° vix latius minus profunde inciso.— Long. 71/, mill. En aout. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 4, limbatus È, Minus depressus, niger, nitidus, abdomine irideo, apice vix . ale | VAL PAUVEL cupreo-sericeo, elytris castaneis, vix aeneis, marginibus totis apiceque angustissime pedibusque rufulis; ore, antennarum basi segmentorumque marginibus obscure rufo piceis; antennis arti- culo 3.° 2.° paulo longiore, 4-6 longioribus quam latioribus, 7-8 subquadratis, 9-10 vix transversis, tribus ultimis rufescen- tibus; capite vix transversim quadrato, punctis postocularibus magis quam in praecedentibus numerosis; fronte profunde fos- sulata; thorace capite fere latiore, circa basim sat angustato, nec sinuato, angulis anticis subobtusis, posticis rotundatis, se- riebus dorsalibus subtiliter 4-punctatis, punctis duobus posticis paululum remotis, punctis duobus extus, tribusque aliis utrinque circa angulum anticum notatis; scutello crebrius subtilissime , ely- tris sat dense parum profunde, abdomine toto subtilius dense, punctatis; elytris quadratis, thorace subbrevioribus, vix latio- ribus, fusco pubescentibus; 97 segmento 7.° multo profundius. latiusque subtriangulariter inciso, incisura subtus triangulariter marginata. — Long. 8 mill. En aout. i Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis). — Un - el Collection du Musée Civique de Génes. Section 3. — Quedii. Kraatz, Naturg., 473. Antennes insérées au sommet du front, sous son bord latéral. Corselet è marge laterale simple. Quedius. Steph., IU. Brit, V, 215. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 37, pl. 15, fig. 72, 78. Caractéres généraux des Philonthus. Palpes filiformes, les - maxillaires a dernier article un peu plus long ou subégal au précédent, les labiaux a dernier article linéaire ou oblong. Joues STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 279 marginées. Stigmates prothoraciques cachés. Hanches intermé- DO 7 SAS è ; we ‘ diaires rapprochées. Tarses antérieurs dilatés au moins chez le 2. Les Quedius ont des moeurs analogues a celles des Philon- thus; on en connait environ 155 espéces répandues surtout en Europe et en Amérique et recherchant de préférence les régions froides et tempérées (1). On trouve les suivantes dans l’Inde et Voga nici Inde: spectabilis Kr., cruentus Oliv., et tne espéce nouvelle, des Indes orientales; chlorophanus Er., du Bengale; fulgidus Fabr., de l’Inde, de Java, etc. Australie: mesomelinus Marsh., fulgidus Fabr., ruficollis Grav., hybridus Er. (les trois derniers de Tasmanie); politulus, chalybei- pennis, luridipennis, analis, subcingulatus, cantholinoides Mac Leay; — sidneensis, sulcicollis, dichrous; thoracicus, rubricollis, piceolus, diversipennis, iridiventris, luridus, versicolor, viridescens, metal- licus, semiviolaceus, aeneus, cuprinus Fvl. A. Téte noire; corselet et abdomen avant l’extrémité testa- cés; celui-ci et les élytres d’un beau bleu métallique . splendidus. B. Téte et corselet rouges; élytres et abdomen bleuatres. cyaneorufus. | C. Téte et corselet verts; élytres et abdomen d’un vert bleuatre . ; Z . cyanellus. D. Téte, corselet et éintives noirs; ‘nad à ahi soyeux bronzé-verdatre . ; a 4 3 4 i AVS . chalceiventris. 1. splendidus”. (Pl. II, fig. 34). Colore pulcherrimus, convexiusculus, nitidis- simus, parce pubescens, capite nigro, palpis, antennis articulis 3 primis, thorace, pedibus anticis, tibiis tarsisque posterioribus , abdominisque cingulo anteapicali testaceis, scutello anoque nigro- cyaneis, elytris cyaneis, apice viridibus, abdomine cyaneo-vio- laceo versicolore; antennis gracilioribus, articulis 4-7 nigro-piceis, 8-11 albidis, 3.° 2.° paulo longiore, tenuiore, 4-5 elongatis, 6-7 subquadratis, 8-10 transversis, ultimo oblongo, subtruncato; ca- pite breviter ovato, punctis 2 in margine interiore oculorum, (1) Quedius nigritulus Sahlb. = Heterothops. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Maggio 1878). 18 274 ; A. FAUYEL 2 vel 3 aliis postocularibus, unico utrinque basi notato; thorace basi capite tertia parte latiore, subsemicirculari, fortiter trans- verso, antice suboblique fortiter angustato, basi fortiter rotun- dato, angulis anticis subrectis, posticis obtusis, disco punctis duobus approximatis antice tantum notato; scutello parce for- titer, elytris parcius aequaliter, abdomine subtilius densiusque punctatis; elytris thorace sat latioribus. tertia fere parte longio- ribus, femoribus posterioribus piceo-viridulis; alis fuscis. — Long. Sit A latet. En juin. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Cette espèce-est assurément une des plus brillantes par la richesse et la variété de son coloris. 2. cyaneorufus È. (PI. II, fig. 35). Colore unicus, sat nitidus, elytris obscure cyaneis, subopaculis, abdomineque cyaneo-violaceo versicolore, dense griseo pubescentibus, palpis, antennarum articulis 3 primis, capite, thorace pedibusque anterioribus rufo-testaceis; antennis scutelloque obscure rufulis, pedibus posticis piceolis; antennis fere ut in splendido, sed articulis omnibus paulo brevioribus;: capite latiore, magis rotundato, basi multo minus constricto , planiore; thorace antice magis angustato, angulis posticis magis rotundatis; scutello dense subtiliter, elytris crebre paulo fortius rugosule, abdomine dense fortiter, apice subtilius punctatis; elytris thorace parum longioribus, vix latioribus; alis griseo fusco irideis. — Long. 9 mill. g latet. Iles Arou, Wokan (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. cyanellus *. Colore etiam notabilis, nitidus, cyanescens, capite, thorace, scutello abdominisque apice cyaneo-viridibus, ore, antennis pe- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 275 dibusque nigritulis; antennis articulis 4-11 albido pubescentibus, duobus ultimis rufo testaceis, caeterum fere ut in splendido con- formatis; capite fere ut in cyaneorufo; thorace convexiore, an- tice adhuc angustiore, angulis posticis omnino rotundatis; scu- tello minore, parcius fortiusque, elytris fere eodem modo vix parcius, abdomine parcius, praesertim apice, punctatis, minus dense griseo puberulis; elytris thoracis fere latitudine, paulo longioribus; 7 abdominis segmento 7.° apice latius triangula- riter inciso. — Long. 8 mill. En novembre. Ternate, Acquiconora (Beccar7). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 4. chalceiventris *. Forma antice posticeque attenuata, graciliore, sicuti colore caeterisque a praecedentibus omnino distinctus; niger, nitidus, parce griseo pubescens, abdomine sericeo viridi-chalceo nitente, ore antennarumque articulis 3 primis rufis, his 4 ultimis testaceo rufulis, 4-7 pedibusque rufo piceolis; antennis articulis 4-5 sub- quadratis, sequentibus sensim brevioribus, penultimis transversis; capite ovato, longiore quam latiore, secundum oculorum mar- ginem interiorem punctis duobus, basique duobus aliis utrimque tantum notato; thorace non transverso, capite paulo longiore, basi hoc dimidio fere latiore, convexo, antice fortiter angustato, basi cum angulis posticis fortiter rotundato, punctis duobus disco fere medio notato; scutello subtilissime sat dense, elytris multo parcius parum profunde subsquamulatim, abdomine subtilius vix densius punctatis; elytris thorace paulo latioribus, fere brevio- ribus; alis fusco-irideis; 7 abdominis segmento 7.° apice vix triangulariter sinuato. — Long. 7 mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. 276 A. FAUVEL Tribu IX. — TACHYPORINI Section 1. — 'Tachypori. Thoms., Skand. Col., III, 146. — Pand., Ann. Soc. Ent. Fr., 1869, 261. Téte plus ou moins enfoncée dans le corselet, mais non in- fléchie. Yeux è peine saillants. Antennes de 11 articles. Elytres à épipleures carénées. Mésosternum échancré en avant. Ab- domen tentaculé, acuminé. Jambes postérieures au moins épi- neuses. Tarses de 5 ‘articles. I. Abdomen immarginé. A. Corps glabre . DELL IALIA . Tachinoderus. B. Corps pubescent. . . . el ee ae - * Conurus. TI. Abdomine marginé . . RM IN PINA EA . Cilea. Tachinoderus. Mots., Bull. Mosc., 1858, II, 217, pl. 1, fig. p. Tachinomorphus, Kraatz. Corps grand, élargi. Téte enfoncée dans le corselet. Labre échancré. Parties de la bouche a peu près comme dans les Ta- chinus et Cilea. Écusson grand. Mésosternum caréné. Abdomen immarginé. Antennes longues, filiformes. Pattes courtes; jambes épineuses; tarses de 5 articles, les 4 premiers graduellement plus courts. Ce genre, voisin des Tachinus et Cilea par son grand écusson et son mésosternum caréné, s'en distingue par son abdomen a peine marginé seulement a la base, ses élytres tronquées au sommet avec leur angle apical externe droit et ses tarses plus courts. i Ses espéces, propres a l’Inde et a l’Océanie, sont: STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE Bri Inde: longicornis Mots.; fulvipes Er. (sanguinolentus Mots., vit- tatus Kr.), des Indes orientales. Iles asiatiques: fulvipes Er., de Java, Sumatra, Bornéo et Pulo-Pinang. Australie: haemorrhous, aussi de Tasmanie , australis Fvl., elon- gatulus Mac Leay. 1. alutaceus ”. Nitidulus, depressus, elongatulus, omnium subtilissime totus alutaceus, elytris vix perspicue longitudinaliter quasi lineolatim plicatulis, abdominis segmentis basi crebre fortius, apice multo subtilius punctatis; niger, glaberrimus, thorace saepius obscure rufo, palpis antennarumque articulis 4 primis rufulis, pedibus -rufo picescentibus; antennis articulo 3.° 2.° vix longiore, 4.° sub- quadrato, sequentibus sensim angustioribus, parum transversis, ultimo pyriformi, rufotestaceo; capite minore, fronte rufescente ; thorace fortiter transverso, subtrapezoidali, basi capite duplo la- tiore, antice fortiter arcuatim angustato, basi late emarginato, angulis omnibus acutis, posticis fortiter retrorsum prominulis; scutello apice rotundato; elytris quadratis, thoracis basi non la- tioribus, hoc quarta parte longioribus, humeris aliquando obscure piceis; abdomine elongato, parum attenuato; 9 segmento 7.° supra profunde quadrifido, laciniis intermediis paulo brevioribus, magis acutis; subtus sexspinoso, spinis 4 intermediis subaequa- libus, externis multo brevioribus. — Long. 7 mill. SI latet. En aout. Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis), Amberbaki; Iles Arou, Wokan (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Cet insecte est remarquable par son corps entiérement chagriné avec l’abdomen seul ponctué; sauf un exemplaire des Iles Arou a corselet noir, tous ceux que j'ai vus avaient cette partie rougeatre. 278 A. FAUVEL Cilea. Jacq. Duv., Gen. Staph., 25, pl. 9 et 10, fig. 46. — Fauv., Fn. Gall.-Rhén., Il, 591. Erchomus Mots. — Coproporus Kraatz. Corps court, convexe. Téte enfoncée. Labre subsinué. Palpes maxillaires è articles 2 et 4 subégaux, 4. acuminé. Languette bilobée. Palpes labiaux a 3.° article étroit, allongé. Antennes filiformes ou claviformes. Ecusson grand. Elytres glabres, sans strie suturale. Mésosternum caréné. Jambes épineuses. Tarses de 5 articles simples, les postérieurs a 1.9 article plus long que les 3 suivants réunis. Ce genre renferme au moins 75 espéces, répandues presque toutes dans les zones tropicales de l’Amérique et des Indes; deux habitent Madagascar et deux l'Europe, ou elles vivent sous. les débris végétaux et animaux; on n’en connait aucune de Po- lynésie (1). Celles de l’Inde et des Iles asiatiques sont: Inde: atomus, fasciipennis, subdepressa Kr. et une espéce nou- velle, de Ceylan; — melanaria Er., du Bengale; — sanguino- lenta, subpunctulata, tantilla, granulum, laevigata Mots., brun- neipennis Mots. (punctipennis Kr.), lata Mots. (spectabilis Kr.), limbifera Mots. (tachyporoides Kr.), rufa Kr. (fulva Mots.), ru- biginosa Mots. (castaneipennis Kr.), minima Mots. (pygmaea Kr.), flavicornis Kr., des Indes orientales, la minima aussi de Ceylan et de Célebes, la rubiginosa aussi de Ceylan. Iles asiatiques: orientalis Solsky, de Célébes, une espèce iné- dite de Java et une autre de Bornéo. (1) C. hepatica Er. (convexa Chevr. nec Er.). Coproporus testaceus Lec. = Hypocyptus. Les Erchomus luridus Er. et limbatus Mels. du Catalogue Harold sont des Tachinus. 2 PEG a a STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 219 Australie: rufipalpis, atriceps, tristis, rubricollis Mac Leay ; — discipennis F vl. A. Corps trés-convexe. a. Elytres 4 ponctuation très-dense, forte, ruguleuse . rugosella. b. Élytres A ponctuation fine, obsoléte ou nulle. + Élytres à ponctuation plus ou moins fine et serrée; antennes plus ou moins brunes ou rougeàtres au moins au milieu. X Corselet trés-finement pointillé. % Antennes trés-courtes, trés-fines, renfiées en massue. o - basicornis. ww Antennes Alongees linsicai subi formes . laeviuscula. XX Corselet entiérement lisse. % Elytres unicolores, à ponctuation ordinaire. — Téte trés-petite; antennes trés-courtes, très- fines, renflées en massue, brunes avec la base testacée . . . sitar . . Curticornis. = Téte très-grande; antennes fines à peine ren- flées, assez longues, testacées . “ . angusta. x Élytres noires, à moitié apicale rouge; aden men à ponctuation très-dense, imbriquée . dimidiata. +. Élytres entiérement lisses; antennes d’un testacé pale. X Taille grande; téte grande, large; antennes al- longées. x î 5 È È È 5 . a . speculum. XX Taille petite; téte petite, étroite; antennes trés- courtes, claviformes. . 3 ; c 5 : . clavicornis. B. Corps peu convexe ou subdéprimé. a. Téte et corselet trés-nettement et densément pointillés; corps subdéprimé. + Antennes robustes; taille moyenne . 5 a . subdepressa. 4+ Antennes trés-fines; taille très-petite. . . . alutacea. v. Corselet à ponctuation presque nulle, celle des élytres et de l’abdomen trés-nette; antennes renflées; taille très-petite . È 2 ò . antennaria. c. Corselet et élytres Tic a à ponctuation pres- que nulle; antennes non renflées; taille trés- -petite . glabra. 1. rugosella *. Brevissima, convexa, subrotundata, abdomine acuminato, ni- tida, nigra, antennarum articulis 4 primis rufo-testaceis, 11.° apice testaceo, thoracis lateribus segmentorumque marginibus piceis, margine thoracis basali vix pedibusque rufulis; antennis brevibus, tenuibus, subclavatis, articulis 3-4 tenuibus, sequen- tibus multo latioribus, transversis, nigro-piceis; capite, scutello thoraceque creberrime subtilissime alutaceo-punctulatis, elytris 280 A. FAUVEL crebre vix rugosule sat fortiter, abdomine dense subtiliter punc- tatis; capite thoracis basi dimidio angustiore; hoc dimidio latiore quam longiore, cum capite semilunari, antice fortissime arcuatim angustato, angulis posticis parum obtusis, retrorsum sat promi- nulis; elytris basi thorace vix latioribus, paulo longioribus, circa apicem fortiter angustatis, lateribus arcuatis, angulo apicali sub- obtuso, secundum marginem late profundeque impressis, margi- natis; 9 abdominis segmento 7.° apice supra profunde quadrifido, laciniis acutis, longis, externis paulo brevioribus. — Long. 3 1/,- Sy emul: SI latet. En juillet et aout. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari), Andai (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Les immatures ont le corselet et les cdtés des élytres d'un brun de poix avec le disque noiràtre. 2. basicornis È. Praecedente dimidio minor, convexior, nitidior, multo minus orbicularis, elytris subparallelis, long.oribus, antennis tenuio- ribus, magis clavatis, articulis 5-6 praesertim 5, longioribus quam latioribus, 7.° quadrato, 8-10 sat transversis, 11.° apice vel toto. flavo; capite laeviusculo, thoraceque non alutaceis; hoc dense omnium subtilissime, elytris crebre subtiliter, abdomine dense subtilius punctatis; thorace antice minus angustato, multo minus transverso; elytris multo longioribus, angulo apicali multo minus rotundato, utrinque vix postice impressis; abdominis seg- mentis latius apice, ano pedibusque rufis; 7 segmento 7.° sat breviter, Q profunde quadrifido, laciniis intermediis paulo lon- gioribus, gracilioribus. — Long. 2 !/-2 8/, mill. En juillet et aout. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari), Andai (ZL. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. laeviuscula ”. Praecedenti. vicina, sed duplo major, thoracis margine ba- ah STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 281 sali latius rufo, abdomine circa apicem picescente , antennis rufescentibus, elongatis, multo robustioribus, vix circa apicem | latioribus, articulis 3 primis testaceo rufis, ultimo apice testaceo, 5-6 elongatis, 7-10 parum transversis; thorace obsolete, elytris subtilissime parcius, abdomine alutaceo dense subtiliter punctu- latis, elytrorum margine sat profunde latius impresso facile ‘distinguendus; 7 segmento 7.° apice multo latius breviusque quadrifido , laciniis externis multo brevioribus. — Long. 3 !/, mill. Q latet. En mai, juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam, Soron; Hes Arou, Wokan (Bec- cart). — Java. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 4. curticornis ‘. C. basicorni etiam maxime propinqua, sed magis nitida, tho- race piceo, laevissimo, elytris parcius subtiliusque punctatis, la- teribus late profundeque impressis, marginatis, capite multo minore praesertimque antennis distincta; his rufo-piceis etiam subclavatis, brevibus, gracilibus, basi minus, articulis 3-4 multo brevioribus, 4.° 3.° dimidio breviore, fere transverso , 5-10 sensim brevioribus. transversis, 11.° apice testaceo; 7 segmento 7.° multo previus quadrifido, laciniis parum acutis. — Long. 2 3/, millim. Q latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. 5. angusta ”. C. curticorni paulo major, nigra, praesertim thorace angustior, capite maximo, antennis tenuibus, paulo longioribus, thorace longiore, antice multo minus angustato primo visu distineta: antennis rufis, articulis 3-4 maxime elongatis, 4.° 3.° paulo bre- viore, 5-10 sensim parum decrescentibus, subquadratis, 11.° apice flavo; capite thoraceque laevibus, hoc basi capite tertia parte latiore, trapezoidali, lateribus vix arcuatis, angulis posticis po- 282 A. FAUVEL stice prominulis, subacutis; lateribus rufulis, margine antico posticoque angustius rufis; scutello rufolimbato; elytris thorace paulo’ longioribus, sutura et lateribus obscure, margine apicali dilutius rufo, sat dense subtilissime punctulatis, margine vix im- pressis; abdomine minus nitido, minus conico, segmentis apice latius rufis, subtilius, quam in curticorni punctulatis; seg- mento 7.° apice latius et profundius quadrifido, laciniis inter- mediis incisura multo latiore, basi arcuata, parum impressa se- paratis. — Long. 4 mill. En novembre. Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccarî). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Remarquable par la grosseur de la téte et l’étroitesse du corselet 4 peine arqué sur les còtés. 6. dimidiata ”. C. pulchellae Er., magnitudine et colore vicina, sed elytris brevioribus, perspicue punctatis caeterisque distmguenda; nigra, nitida, convexa; thoracis lateribus late, elytris praeter maculam subhumeralem basinque usque ad medium, rufis; segmentorum marginibus anguste anoque rufo testaceis; antennis nigro piceis, articulis 5 primis pedibusque testaceis, 11.° apice pallido; his ‘ brevibus, sat crassis, articulo 4.° 3.° multo breviore, 5.° 4.° etiam breviore, non transverso, 6-7 parum, 8-10 fortius transversis; capite magno, parce vix perspicue punctulato; thorace laeviu- sculo, transverso, antice sat fortiter cum, capite arcuatim rotun- dato, angulis posticis sat rotundatis, non prominentibus; elytris thoracis basi vix latioribus, apice parum angustatis, parum lon- gioribus, sat crebre subtiliter punctulatis, margine vix impressis; abdomine conico, minus nitido, vix alutaceo, crebrius subtiliter punctulato, omnium subtilissime parce breviterque pubescenti; dg segmento 7.° apice profundius quadrifido, laciniis aequalibus, intermediis incisura acuta, profunda separatis. — Long. 2 1/, mill. En mai et juin. Nouvelle-Guinée méridionale. Ile Yule (D'Albertis). Collection du. Musée Civique de Génes et la mienne. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 283 7. speculum È. Caeteris longior et angustior; statura et corpore nitidissimo, convexo, laevissimo, abdomine vix alutaceo, punctis sparsis om- nium subtilissimis vix notato, insignis; nigra, ore, antennis, fronte antica, elytris vix extus in angulo apicali, segmentorum marginibus 2-4 vix, ano pedibusque rufotestaceis; thoracis mar- gine laterali vix piceo; antennis validis, sat elongatis, parum incrassatis, articulo 4.° 3.° tertia parte breviore, elongato, 5-6 subquadratis, 7-10 parum transversis; capite magno; thorace transverso, antice sat angustato, lateribus parum arcuatis, an- gulis posticis subrectis, non prominentibus; elytris thorace sat longioribus, basi vix latioribus, apice parum angustioribus, la- teribus non impressis; abdomine parum attenuato, segmentis 2-5 multo latius marginatis; 9 segmento 7.° quadrifido, laciniis late separatis, aequalibus, incisura media latius triangulari. — Long. 4 mill. En décembre. Nouvelle-Guinée, Vandamen (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 8. elavicornis ~. Minor, magis parallela, magisque convexa, curticorni capite minuto vicina, hoc etiam minore, oculis minus prominentibus, corpore piceo supra laevi, abdomine tantum subtilissime sat. crebre punctulato, antennis cum palpis flavis, brevioribus, cla- vatis, articulis 4-10 sensim latioribus, transversis, ultimo ma- gno, oblongo, thorace rufo piceo, longiore, antice multo minus angustato, lateribus vix rotundatis, elytris longioribus , sub- parallelis, margine laterali vix apice impressa, abdomine rufo piceo, distinguenda; 7° segmento 7.° profunde angusteque qua- drifido, laciniis intermediis vix longioribus. — Long. 23/, mill. Q latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. 284 A. FAUVEL 9. subdepressa* Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 57. A praecedentibus forma subdepressa primo visu distinguenda; a C. melanaria Er. (bengalensi) statura majore, punctis obsole- tioribus, abdomine fere toto nigro-piceo, pedibus rufo-testaceis satis distincta; oblonga, nigra, nitida, margine basali thoracis, apicali elytrorum anoque rufo testaceis; antennis elongatis, ro- bustis, nigro-piceis, filiformibus, articulo 1.° rufo piceo, 2-3 piceis, subaequalibus, 4.° 5.° paulo longiore, 5-10 subaequalibus, 11.° abrupte acuminato, apice saepius rufulo; capite scutelloque magno fere laevibus; thorace fortiter transverso, antice fortiter angustato, angulis posticis subrectis, leviter retrorsum promi- nulis, omnium densissime subtilissime, vix rugosule, elytris crebre fortius rugosiusque, abdomine parcius subtiliter disco, lateribus fortius punctatis; elytris thorace vix sesqui longio- ribus, basi non latioribus, circa apicem parum angustatis, an- gulo apicali exteriore oblique truncato, margine tantum aequa- liter canaliculatis; segmentorum marginibus piceis; 7 segmento 7. anguste sat profunde quadrifido, laciniis externis sat brevio- -ribus; 9 multo profandius latiusque quadrifido, laciniis longis, multo magis acutis, subaequalibus. — Long. 2 1/,-2 ?/, mill. En juillet, aoùt et décembre. Nouvelle-Guinée, Andai (Beccara). — Ceélebes, Ceylan. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. C'est d’aprés M. Kraatz que nous donnons les caractères qui distingueraient cette espèce de la melanaria Er. (Gen., 252), du Bengale, dont le type nous est inconnu. 10. alutacea *. A praecedentibus statura minima corporeque subdepresso, toto alutaceo, facile distinguenda; nitidula, oblonga; ore, antennarum articulis 3 primis, segmentorum marginibus, ano latius pedibusque rufotestaceis; antennis piceolis, articulo ultimo apice obscure testaceo; thorace basi summa lateribusque, elytrisque summo apice rufis; antennis elongatis, vix incrassatis, articulis 4-6 elon- gatis, 7.° subquadrato, 8-10 vix brevioribus; capite latiusculo thoraceque fortissime transverso, brevissimo, vix perspicue den- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 285 sissime punctulatis; hoc antice fortiter subarcuatim angustato, angulis posticis subobtusis, retrorsum vix prominulis; scutello subtilissime punctulato; elytris thoracis latitudine, tertia fere parte longioribus, circa apicem sat angustatis, densissime magis perspicue quasi intricatim, abdomine subtilius punctulatis, his margine la- terali profunde canaliculatis; 7 segmento 7.° quadrifido, laciniis intermediis longioribus, sat latis, intervallo basi arcuatim emar- ginato; 2 profundius quadrifido, laciniis longioribus, intermediis magis approximatis, intervallo basi magis acuto. — Long. 2 mill. Variat rufulus, thorace abdomine piceis (immaturus). En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam; Iles Arou, Wokan (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. ll. antennaria *. Forma glabrae vicina, sed antennis brevibus, incrassatis, nigro- piceis, articulis 3 primis rufo testaceis, 4.° brevi, parum, sequen- tibus sensim fortius transversis, 11.° apice flavo; thorace antice magis arcuatim angustato, piceo, lateribus dilutioribus, vix per- spicue punctulato, angulis posticis obtusis, non prominentibus; elytris paulo latioribus, vix striolatim perspicue sat dense punc- tatis, piceolis, dorso toto marginibusque rufis, lateribus late im- presso marginatis; abdomine multo densius et minus subtiliter punctulato, nigro-piceo, segmentorum marginibus anoque latius rufis; 7 laciniis intermediis incisura latiore, profundiore, basi arcuata separatis, omnino distincta. — Long. 2 mill. En novembre. Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. 12. glabra”. C. alutaceae vicina, magis nitida, convexior, obscure rufa, glabra, impunctata, abdomine sub-alutaceo, punctis sat crebre obsoletissimis notato, hoc vix basi capiteque infuscatis, antennis brevioribus, articulo 4.° subquadrato, sequentibus sensim vix brevioribus, parum transversis; thorace longiore, antice paulo CI 286 A. FAUVEL minus angustato; elytris sulco laterali antice abbreviato; 7 segmento 7.° apice multo brevius quadrifido, laciniis brevissimis, exterms multo brevioribus. — Long. 14/, mill. Q latet. En avril. Nouvelle-Guinée, Ansus (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Conurus. Steph., IU. Brit., V, 188. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 23, pl. 9, fig. 43. Corps assez court, trés convexe, pubescent. Téte très enfoncée. Labre subéchancré. Màchoires a lobe interne cilié-épineux. Pal- pes maxillaires a 3.° article un peu plus grand que le 2.°, 4. subulé. Languette échancrée. Palpes labiaux a 3.° article sub- acuminé. Elytres sans strie suturale. Mésosternum caréné. Ab- domen non rébordé. Jambes épineuses. Tarses postérieurs à 1.* article presque double du 2.°. Les insectes de ce genre sont reconnaissables a la fine pu- bescence qui les recouvre en entier. Ils comptent plus de 55 espéces répandues par tout le globe, mais surtout nombreuses dans les régions intertropicales de Amérique (1). Ceux de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: Inde: brevipennis Mots., ceylanensis, gracilis, pictipennis Kr., de Ceylan; — cinctus Mots., biguttatus Mots. (distigma Kr.), rufus Kr., et cinq espéces inédites des Indes orientales. Iles Asiatiques: une espéce nouvelle de Java et une de Bornéo. Australie: stigmalis, impennis, triangulum, discus, personatus Fyl., d’ Australie; — australis, fumatus Er., de Tasmanie. Une espéce, trés différente de celle décrite ci-aprés, a été rapportée de la Nouvelle-Guinée (Hatam, en juillet) par M. Bec- cari; mais comme l’unique exemplaire qu’en posséde le Musée (1) Conurus pulicarius Sachse. = basalis Er. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 287 Civique de Génes est privé d’élytres, je ne puis que le men- tionner ici; il a la taille, la forme et la couleur des individus rougeatres du pedicularius d'Europe, dont il parait cependant distinct. l. circumflexus *. Magnitudine et forma fere pedicularti, sed paulo minor et co- lore pulcher; convexus, subopacus, capite thoraceque nitidis; nigro-piceus; fronte, thoracis macula dimidiam partem occupante et supra scutellum acuminatim producta (in formam —), seg- mentorum marginibus 4-7 sensim latius rufis; ore, antennis, elytris basi transversim, segmentis 2-3 totis pedibusque testaceis; antennis insignibus, brevibus, tenuibus, medio vix fusculis, ar- ticulis 3+4 aequalibus, 5.° vix breviore, 6-10 parum longioribus quam latioribus, aequalibus; capite laevi; thorace subtrapezoidali, lateribus antice parum arcuatim angustatis, parum transverso, circa basin vix perspicue punctulato, utrinque parum fulvo pu- bescenti, angulis posticis vix obtusis, non prominentibus; ely- tris basi thoracis latitudine, circa apicem angustatis, hoc satis brevioribus, supra maculam testaceam fulvo, caeterum griseo pubescentibus, dense subtilissime, vix squamulatim punctulatis; abdomine omnium subtilissime brevissimeque fulvo pubescente, sat crebre vix perspicue areolatim punctulato; 7° segmento 7.° supra apice medio anguste triangulariter inciso. — Long. 2 3/, millim. En octobre. Ternate (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Tribu X. — ALEOCHARINI. Section 1. — Gymnusae. Kraatz, Naturg., 364. Téte infléchie, très avancée en pointe. Yeux non saillants. Lobe interne des màchoires corné, épineux. Palpes maxillaires 288 A. FAUVEL a articles 2 et 3 trés longs, 4.° trés petit. Abdomen terminé par deux styles saillants. Jambes épineuses avec 2 éperons api- caux. Tarses de 3 4 5 articles. i Myllaena. Erichs., Kaefer Mark, I, 382. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 20, pl. 8, fig. 39. Corps fusiforme, trés pubescent. Labre en demi-cercle. Menton échancré. Languette entiére. Palpes labiaux sétiformes, de deux articles soudés. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5, ceux-ci a 1." article subégal aux 2-3 réunis. Les Myllaena sont de petits insectes rappelant par leur faciés les Oxypoda acuminées; comme toutes les Gymnusae, elles recher- chent les lieux humides. On en connait une quinzaine d’espéces, la plupart européennes, les autres du Cap Vert, des Amériques, de Ceylan et d’ Australie. Celles de Ceylan sont les apicalis, lateritia et nitidula Kr. Celle d’Australie est la diversicollis Fvl. l. papuana ”. Forma et colore dubiae omnino vicina, sed dimidio fere minor, nigra, opaca, ano subconcolore, capite minore, angustiore, an- tennis articulo 11.° breviore, thorace minore, breviore, magis — transverso, antice paulo magis angustato, basi profundius utrin- que sinuato, angulis posticis subobtusis, non proeminentibus, elytris praesertim basi magis angustatis, angulo apicale externo magis rotundatis; 7 segmento 7.° apice supra subtruncatim pro- longato. — Long. 2 mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 289 Section 2. — Gyrophaenae. Kraatz, Naturg. 351. Téte droite. Yeux gros, saillants. Lobe interne des màchoires cilié. Palpes maxillaires a 3.° article renflé, 4.° subulé. Abdomen dépourvu de styles anaux. Jambes ciliées.ou pubescentes. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5. Gyrophaena. Mannerh., Brachel., 74. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 18, pl. 4, fig. 20. Corps court ou oblong. Téte variable, large, très transverse ou trapézoidale, parfois allongée. Labre tronqué. Languette en- tiére ou légérement bifide. Palpes labiaux de 2 articles, 2.° bien plus court que le 1.7, subulé. Lame mésosternale trapézoidale. Tarses postérieurs a 1.°" article allongé, plus long que le 2.°. Les Gyrophaena comptent près de 70 espéces répandues en Europe, dans les Amériques, l’Asie et l’Océanie, mais moins nombreuses dans cette dernière partie du monde. Celles de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: Inde: rigida Mots., appendiculata Mots. (laminata Kr.), cicatri- cosa Mots. (granulifera Kr.), furcata Mots. (indica Mots., hume- ralis Kr.), livida Mots. (oxyteloides Mots., pygmaea Kr.), et deux espéces inédites, des Indes orientales; — trifida, nigra Mots., cur- tula Mots. (nigra Kr.), immatura, pallipes Kr., de Ceylan. Iles Asiatiques: une espéce nouvelle de Java, et une autre de Célébes. Australie: cribrosa Fvl. Polynésie: discoidalis Fvl., des Iles Fidji. A. Yeux très gros, égaux en largeur a la moitié de la téte; celle-ci très courte et transverse . Z 5 5 . ebenina. B. Yeux ordinaires. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (23 Maggio 1878). 19 290 - A FAUVEL a. Téte courte, trés fortement transverse. + Antennes noiradtres ou d’un brun de poix a base testacée; élytres non varioleuses, au moins dans la@. X Corselet un peu mat, d’un noir glauque, avec 4 gros points fossulés en carré sur le disque . quadra. XX Corselet tres-brillant, brun subcuivreux ou te- stacé, à points non en fossette. * Corps d’un noir de poix varié de rougeàtre; antennes brunes, à base testacée . . . moluccensis. %* Corps entiérement d’un testacé rougeatre; antennes noiratres, à base testacée . È . basicornis. ++ Antennes entièrement testacées; elytres varioleu- ses, plus légérement chez la 92. . ; variolosa. b. Téte oblongue, bien plus longue que large, Phe petite: microcephala. 1. ebenina ”. Oculis maximis, capitis transversi dimidiam partem aequan- tibus, a sequentibus maxime distincta; major, subparallela, nigra, nitida, antennis pedibusque testaceis; illis gracillimis, pilosellis, articulis omnibus praesertim 4 primis, maxime elongatis, ultimo fusiformi; capite planiusculo, utrimque secundum oculos parce punctulato; thorace fortissime transverso, capite parum latiore, parum convexo, postice parum angustato, basi sinuatim margi- nato, disco punctis 4 parum profundis, anticis duobus approxi- matis, extus puncto alio medio circa latera; scutello breviter latissimo; elytris thorace sat latioribus, subquadratis, humeris subnodulosis, punctis aliquot subtilibus, disco quasi biseriatim, notatis; abdomine vix alutaceo, segmentis apice vix granulatim punctulatis, 6.° basi transversim depresso, sulco utrinque sub- sinuato impresso. — Long. 3 mill. og latet. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 2. quadra”. Obesula, nigricans, capite thoraceque vix obscure virescenti- bus, palpis, antennarum articulis 4 primis, elytris, praeter an- guli externi plagam latam, segmentorum marginibus late pedi- busque plus minusve rufotestaceis; antennis sat brevibus, piceis, articulis 3-4 gracilioribus, 4.° parum, sequentibus fortiter, trans- STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 291 versis, his dilatatis, 11.° acuminato; capite disco punctis gros- sulis 4 notato; thorace convexo, brevissime transverso, antice sat fortiter angustato, parce subtilissime, disco utrinque seria- tim, punctulato, punctis 4 grossis in disco. notato, posticis inter se magis remotis, duobus aliis antice in margine, uno alio extus ‘medio circa latera, basi sinuatim tenuiter marginata; elytris subconvexis, transversis, thorace paulo latioribus, vix longiori- bus, parce subtilissime intus punctulatis, circa angulos externos parce vix scabrosis, punctis 2. sub humeris majoribus, sutura . profunde impressa; abdomine segmentis basi transversim im- pressis, 6.° disco latius. — Long. 2-2 !/, mill. 9 latet. . En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 3. moluccensis È. Praecedenti colore sat vicina, sed potius aenescens, capite tho- raceque magis nitidis, multo minor, magis parallela, minus con- vexa, antennis gracilioribus, articulis 3-4 tenuibus, 4.° fortiter, 5-10 multo minus quam in quadra transversis; capite utrinque biseriatim oblique punctulato; thorace vix piceo, multo minore et angustiore, antice posticeque aequaliter angustato , disco utrinque subseriatim, punctis 6 majoribus, 4 in disco, 2 in margine an- tico, punctoque alio extus medio circa latera notato, punctis 2 minimis extus etiam adjunctis; elytris segmentorumque margi- nibus piceorufis, illis angulo externo apicali late nigricante, subtilius vix asperulo. — Long. 1 4/, mill. D latet. En décembre, avec une petite fourmi flave. Amboine, Battu Gantong (Beccari). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. Aucune Gyrophaena n’étant myrmécophile, l'habitat in- diqué est sans doute accidentel. 292 3 | A. FAUVEL 4, variolosa *. G. moluccensi maxime vicina, antennis paulo longioribus et robustioribus, totis flavo testaceis, capite minus profunde quasi uniseriatim punctato, thorace disco non seriatim inter punct majora punctulato, punctis 2 minimis extus prope latera non adjectis; elytris minus nitidis, omnium subtilissime alutaceis, totis parce sat fortiter subaequaliter scabrosis; abdomine minus nitido, segmentis 2-3 rufis; 9” elytris fortissime densius, prae- sertim circa suturam, elevato-scabrosis; segmento 6.° ante apicem obsolete sexdenticulato; 7.° basi vix elevato, apice obtuse pro- ducto, utrinque dente obtusiusculo vix prominente armato. — Long. 13/,-2 mill. En juin et juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam; Iles Key (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Si voisine que cette espéce soit de la moluccensis, elle sen distingue à première vue par ses antennes flaves, ses ély- tres scabreuses, méme chez la 9, et l’abdomen largement rou- geatre a la base. 5. basicornis ”. G. moluccensi forma iterum propinquior, sed corpore minore, toto rufo testaceo, antennis articulis 5-11 nigro-piceis, subqua- dratis, 2-3 minimis, sequentibus multo gracilioribus, 4.° fortis- | sime transverso; capite minore, angustiore, disco 4-punctato; thorace maxime transverso, antice fortiter angustato, disco 4- punctato, punctis duobus anticis in margine post collum, puncto alio extus medio circa latera; elytris fere laevibus, vix angulis apicalibus punctis aliquot asperulis notatis; segmentorum margi- nibus subtiliter punctato asperatis; #7 6.° ante apicem medio denticulis 4 minimis, intermediis paulo majoribus, 7.° quasi pa- tellato, utrinque subcarinato, medio subtiliter bidentato. — Long. ne © latet. Iles Key (Beccari). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 293 6. microcephala *. . Ab omnibus capite thoraceque minimis, angustis, caeterisque maxime distincta; picea, nitidissima , praeter abdomen tota aenea, palpis piceis, elytris, praeter angulos externos late, obscure tes- taceis; capite oblongo, longiore quam latiore, disco longitudi- naliter punctis subtilibus biseriato, oculis magis, parum promi- nentibus; thorace elongato, capite paulo latiore, parum latiore quam longiore, disco biseriatim subtilissime punctulato, lateribus subparallelis, antice rotundatis, basi sinuato-marginata; elytris amplis, transversis, thorace duplo fere latioribus, vix longio- ribus, parum dense aequaliter subtiliter punctulatis; segmento- rum marginibus vix asperulis, basi omnium subtilissime punctu- lata. — Long. 1?/, mill. o latet. En juin. Nouvelle-Guinée , Hatam (Beccar:). — Une seule ¢. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. L’espéce est bien remarquable dans le genre par la pe- titesse de la téte et du corselet; je n’en ai vu qu'un exemplaire prive d’antennes. Section 3. — Aleocharae. Kraatz, Naturg., 29. Téte droite. Yeux ordinaires, non saillants. Lobe interne des machoires membraneux intérieurement, pubescent, cilié ou épi- neux. Palpes maxillaires a articles 2 et 3 peu allongés, 4.° bien plus petit, subulé. Abdomen dépourvu de styles anaux. Tarses de 4 à 5 articles. I. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, posté- rieurs de 5. A. Téte tres altenuée et acuminée en avant en forme de rostre . o 3 A 5 è - . Polypea. B. Téte peu ou non attenuee ni acuminée. a. Téte non portée sur un cou gréle SIA +. Bolitochara. b. Téte dégagée du corselet, portée sur un cou nale Ophioglossa. II. Tarses antérieurs de 4 articles, intermédiaires et posté- rieurs de 5. 294 A. FAUVEL A. Téte non portée sur un cou trés gréle. a. Hanches.intermédiaires écartées . . +. . . Thamiaraea. b. Hanches intermédiaires subcontigués ou contigues. + Tempes non rebordées sur les còtés . . . Thectura. +-4+- Tempes rebordées sur les cotés . . +. «+ Homalota. B. Téte porlée sur un cou trés gréle. i a. Hanches intermédiaires rapprochées . . «+ Myrmecopora. b. Hanches intermédiaires écartées . i i 5 . Falagria. III. Tous les tarses de 5 articles . . . rire . . Aleochara. Homalota. Mann., Brachel., 73. — Jacq. Duv., Gen. Staph.; 6, pl. 3, fig. 12. Téte non acuminée. Labre transverse. Mandibules simples. Tempes rebordées. Languette fendue jusqu’au milieu. Hanches intermédiaires légérement distantes ou subcontigués. Tarses an-. térieurs de 4 articles, intermédiaires et postérieurs de 5; le 1." des postérieurs peu allongé, moins long que les 2-3 réunis. Le genre Homalota, tel que nous le restreignons (!), reste encore le plus nombreux des Staphylinides, avec un contingent d’au moins 400 espéces, dont la moitié appartient a la faune européenne. L’Asie méridionale en compte 40 environ (?), et elles ne paraissent pas s’étendre au dela de la Nouvelle-Hollande. Voici la repartition de celles de l’Inde et de l’Océanie: Inde: dilutipennis, platystethoides, suspiciosa, termitophila Mots., exigua, variventris, mucronata, peregrina, rugatipennis, inornata, vicaria, splendida, dubia, nana, inutilis, putridula, tuberculicollis, platygaster, exasperata, tridentata, acuticollis Kr., de Ceylan; — cursoria Har. (cursor Mots.), dilatipennis, lugens, microcephala, prona, tenwicornis, testaceipennis, tropica Mots. , annuliventris, rhyssoplera, tuberculata, scrobicollis, xanthoptera, pelioptera Kr. , fungi Grav., des Indes orientales, cette dernière aussi d Asie et Amérique septentrionales et de l'Europe; — atramentaria Gyll., de Chine, d’Asie septentrionale, d'Europe etc. (1) Voyez notre Faune Gallo-Rhénane, t. III, p. 670 et suiv. (2) Homalota crassiuscula Kr, = Brachida. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 295 Australie: sordida Marsh., coriaria Kr. (australis Jekel), pres- que cosmopolites, australis Mac Leay, robusticornis, piceicollis, po- ltula, gentilis, semiroides Fvl., et une dizaine d’espéces inédites. A. Téte, corselel et abdomen d’un noir de poix; élytres avec une grande tache basilaire testacée RR ANDA SU0OSì B. Corps entiérement noiràtre; base des antennes, anus et pattes bruns o BI i eee ye ae UI hatamensis. C. Corps testacé; téte d’un brun noir; élytres et une cein- ture abdominale enfumées . . . . Sarath: > . aruensis. 1. basalis.*. Elongatula, subdepressa, parum nitida, abdomine longius pu- berulo, nitidiore, nigropicea, antennarum ultimo apice, macula elytrorum basali transversim subquadrata, pedibusque testaceis ; capite fortiter dense praeter frontem mediam, thorace subtiliter crebrius, elytris densius subtiliusque, abdomine segmentis 2-3 dense, 4-5 paulo parcius, 6 parce evidenter, punctatis; anten- nis robustis, subclavatis, articulo 3.° 2.° longiore, 4.° quadrato, sequentibus latioribus et sensim brevioribus, transversis, 11.° majore, acuminato; capite convexo, rotundato; thorace sat trans- verso, capite latiore, vix subtrapeziformi, dorso deplanato, late- ribus a tertia parte antica sat fortiter circa basin angustatis, angulis posticis obtusis; elytris thorace paulo latioribus, non longioribus, transversis; abdomine fortiter marginato, circa api- cem sat attenuato, segmentis 2-4 basi transversim striolato im- pressis, 7.° apice truncato. — Long. 3 mill. Sexus differentia latet. En aoùt et octobre. Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Ternate (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 2. hatamensis ”. Magnitudine et facie amicuiae subsimilis, nigra, opaca, capite, thorace elytrisque vix aeneis, ore, antennarum articulis 2 pri- mis, ano, pedibusque plus minusve dilute piceis, tarsis squalide testaceis; antennis sat tenuibus, articulo 2.° 3.° subaequali, 4.° parum, sequentibus magis transversis, sensim latioribus, 11.° 296 A. FAUVEL elongato, conico; capite non perspicue, thorace elytrisque cre- berrime subtilissime, vix rugosule, abdomine segmentis 2-5 dense perspicue, 6.° parce, punctatis; capite rotundato, sat convexo; thorace transversim oblongo, parum convexo, capite quarta parte latiore, lateribus basique rotundatis; elytris subquadratis, thorace sat latioribus, quarta parte longioribus; abdomine parallelo, ni- tidulo; 7° segmento 7.° apice crenulatim tridentato, utrinque extus spina parva, acuta, arcuata armato. — Long. 21/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarz). — Un seul 2. Collection du Musée Civique de Génes. 3. aruensis”~. H. anali vicina, nitidula, obscure testacea, antennis rufulis, articulis 3 primis ultimoque dilutioribus, capite nigro piceo, elytris abdominisque segmentis 4-5, sextique basi infuscatis; capite. dense subtiliter, thorace crebrius subtiliusque, elytris crebre perspicue , abdomine basi crebre subtilissime , apice minus dense pauloque parcius, punctatis; antennis articulis 2-3 subaequalibus, 4.°, leviter transverso, sequentibus brevioribus, sensim paulo latioribus, transversis, 11.° magno, oblongo; ca- pite rotundato, convexo, vertice obsolete longitudinaliter im- presso; thorace capite multo latiore, transversim convexiusculo, subsemicirculari, angulis posticis obtusissimis; elytris thorace vix latioribus, non longioribus, apice summo vix dilutis; abdomine segmento 7.° apice supra parum acuminato, subtus subtruncato. — Long. 1?/;, mill. Sexus differentia latet. i Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. + STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 297 Thectura. Thoms., Skand. Col., II, 285. — Muls. Rey, Brév., 1875, 326. Dadobia, Dinaraea Thoms. — Epipeda, Taxicera Muls. Rey. Téte non acuminée. Labre transverse. Mandibules simples. Tempes non rebordées sur les cotés. Languette fendue jusqu’au milieu. 3.° article des palpes maxillaires peu renflé. Hanches in- termédiaires légérement distantes. Tarses antérieurs de 4 articles, intermédiaires et postérieurs de 5, les 4 premiers assez courts. Ce genre, distinct surtout des Homalota par ses tempes non rebordées, renferme pour nous les Hpipeda de M. Rey, aux- quels cet auteur attribue 4 articles seulement aux tarses inter- médiaires, mais qui, a la dissection, nous ont paru en avoir 5 comme toutes les anciennes Homalota, le 1.° article étant dif- ficile a voir et caché par l’extrémité du tibia. La méme struc- ture de ces organes sobserve chez |’H. cuspidata. Les genres Dadobia et Dinaraea Thoms., ainsi que les Taxicera Rey, nous paraissent rentrer encore dans cette coupe générique, qui com- prend ainsi huit espéces européennes et quatre ou cing exoti- ques, surtout americaines (1). A. Taille grande; antennes d’un noir de poix. 3 : . eribrum. — B. Taille très-petite; antennes d’un roussàtre oben 3 . pectinalis. 1. cribrum È. T. planae Gyll. satis vicina, sed major, antice latior, minus opaca, pedibus pallidis, elytris praeter latera apicemque infu- scata, anoque squalide testaceis; antennis nigropiceis, pilosellis, articulo 3.° 2.° longiore, 4.° angustiore quintoque latiore sub- quadratis, sequentibus sensim latioribus, penultimis transversis ; 11.° oblongo, apice rufo; capite thoraceque latioribus quam in plana, evidentius punctato-rugosulis, alutaceis, hoc late profun- (1) Epipeda cava et rufa Sharp, de l’Amazone. 298 A. FAUVEL deque impresso-sulcato, basi utrinque profunde sinuato, medio postice producto, angulis posticis prominentibus; elytris thoracis tantum longitudine, nec latioribus, creberrime subtiliter alutaceis; abdomine sat fortiter dense, circa apicem multo densius quam in plana punctato, segmentorum marginibus 2-5 apice ferrugineis ; ¢ 7.° apice medio spinulis 4 acutissimis, brevibus, utrinque spinula paulo longiore armato. — Long. 3 mill. En aoùt et octobre. Nouvelle-Guinée , Andai (L. M. D'Albertis); Ternate (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 2. pectinalis*. Homalotae amiculae magnitudine et facie satis similis, subde- pressa, parallela, opaca, abdomine circa apicem nitidulo, capite cinguloque abdominali nigris, thorace abdominisque basi piceis, elytris, praeter scutellum et latera praesertim apice infuscata, squalide testaceo piceolis; antennis non pilosis, obscure rufo te- staceis; ano, pedibus, antennarumque articulo ultimo apice flavis; his brevibus, articulo 4.° quadrato, sequentibus latioribus, sub- aequaliter transversis, 11.° conico; capite creberrime subtilissime subasperatim, elytris subtilius et minus crebre, abdomine crebre fortius, apice paulo parcius, punctatis; pube elytrorum subtilis- | sima, abdominis longiore et parciore, illis pilis brevissimis, quasi pectinatis, lateribus hirsutis; capite brevi, transverso, antice triangulari, oculis sat magnis; thorace capite paulo latiore, pa- rum transverso, antice vix minus quam postice angustato, la- teribus sat arcuatis, angulis anticis subrectis, posticis indicatis, disco medio late profundeque, basi latius impresso; elytris tho- race sat latioribus, parum convexis, vix transversis, parallelis; abdomine parallelo, segmentis 2-4 basi impressis, carinula basali utrinque arcuata supra depressionem elevata. — Long. 1 ?/, mill. Variat rufo-testacea, capite, elytris circa angulos externos, cinguloque abdominali piceis (immatura). En octobre. Ternate (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. SPIE E NE SR PPP > STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 299 Thamiaraea. Thoms., Skand. Col., III, 59. — Muls. Rey, Brév., 1873, 147. Téte non acuminée. Labre trés-transverse. Mandibules simples. Tempes entiérement rebordées sur les còtés. Languette fendue jusqu'au milieu. Hanches intermédiaires écartées. Tarses anté- rieurs de 4 articles, intermédiaires et postérieurs de 5, les po- sterieurs à articles 1-4 égaux, le dernier triple du premier. Ce genre, distinct des Homalota et groupes voisins par l’in- sertion de ses hanches intermédiaires et ses tempes rebordées en entier, ne renferme encore que deux ou trois espéces d'Eu- rope et une de Taiti (scapularis Fairm.); mais peut-étre devra t-on y rapporter quelques formes américaines décrites par les auteurs comme des Homalota. A. Corps ochracé; élytres brunes; abdomen 4a ceinture abdominale noire . . . . . . . + . insigniventris. PB. Corps d’un noir de poix; base des antennes et pattes testacées . 9 ; ? ; A È ; È : . cavicola. l. insigniventris”. (Pl. II, fig. 36). In genere abdomine polito, nitidissimo , con- vexo, notisque sexualibus unica; elongata, subconvexa, parce pu- bescens, ochracea, capite, thorace elytrisque opacis, his praeter maculam basalem ab humeris extensam, fuscis, antennis, praeter articulos 2 primos tertiumque basi, abdominisque segmentis 4-5 fere totis nigris; illis sat brevibus, robustis, subclavatis, articulo 4.° vix elongato, 5.° quadrato, sequentibus sensim latioribus et bre- vioribus, parum transversis, 11.° majore, acuminato; capite trans- verso, puncto fossulato seta nigra brevi hirsuto, inter antennas sito; thorace capite latiore, sat transverso, obsoletissime crebre punctulato, lateribus rotundatis; elytris transversis, thorace vix longioribus, quarta parte latioribus, vix convexis, circa angulum externum parum dilatatis, crebre minus subtiliter punctulatis; 300 A. FAUVEL abdomine (Fig. 36 a) angustulo, fortiter marginato; elytris angulo externo nitidulo sat fortiter obtuse productis, intus pli- cato-elevatis; abdominis segmento 2.° lateribus relevato-foliato , medio arcuatim inciso, incisura utrinque breviter sinuatim den- tata; 3.° medio longitudinaliter quasi carinatim relevato, apice vix producto, pilosello; 4.° longitudinaliter tricarinato, carina media obtusa; 5.° medio impresso, apice medio dentato-relevato ; 6.° medio vix carinato; 7.° in patellam triangularem spinoso-pro- ducto; 9 patella minore, segmentis 2 et 5 apice medio vix den- tato relevatis. — Long. 23/,-3 mill. En mars et aout. Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis). — Célébes (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Le point en fossette et sétigére qu’on observe sur la téte entre les antennes est remarquable; je n’en connais pas d’autre exemple dans la famille. 2. cavicola È. Magnitudine et facie Homalotae coriariae subsimilis; nigro picea, vix aenescens, nitidula, dense subtiliter griseo pubescens, abdo- mine longius, palpis, antennarumque articulis 4 primis rufescen- tibus, pedibus testaceis, ano saepius piceo; antennis brevibus, robustis, articulis 2-3 sat elongatis, sat brevibus, 4.° multo la- tiore ,. fortissime, 5-10 minus fortiter, transversis, 11.° elongato, pyramidal; capite sat magno, convexo, omnium subtilissime punctulato, oculis magnis; thorace fortiter transverso, minus convexo, densissime subtiliter punctulato, lateribus sat rotun- datis, angulis anticis rotundatis, posticis obtusis; elytris thoracis longitudine, hoc vix latioribus, fortiter transversis, vix fortius rugosule punctatis; abdomine parallelo, segmentis 2-5 parum crebre subtilissime, 6.° parce punctulatis, 5-6 late transversim depressiusculis, 7.° apice truncato. — Long. 2 1/3-2!/, mill. Sexus differentia latet. En juin. Grotte d’Amboine (Beccari). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 301° Polypea *. Corps allongé, linéaire, peu convexe. Téte attenuée et acu- minée en avant, enfoncée dans le corselet. Epistome court, transverse. Labre assez long, transverse, tronqué. Tempes re- bordées. Yeux non saillants. Mandibules simples, courtes, ro- bustes. Machoires 4 lobe interne multiépineux. Palpes maxil- laires courts, de 4 articles, 2.° et 3.° subégaux, renfiés, 4.° petit, court, subulé. Menton tronqué au sommet. Languette trés-courte, entiére. Antennes allongées, subfiliformes, assez gréles. Hanches antérieures contigués, intermédiaires écartées, postérieùres trés- distantes. Mésosternum large, triangulaire, obtus au sommet, saillant entre les hanches. Pattes assez courtes, robustes; cuisses postérieures trés-robustes, dilatées en dessous a angle obtus, sub- sécuriformes; jambes pubescentes; tarses antérieurs et intermé- diaires de 4 articles, les 3 premiers trés-courts, égaux, trans- verses, le 4.° égal en longueur aux autres réunis; postérieurs de 5 articles, allongés, les 4 premiers graduellement plus courts, le 5.° plus long que le 1.° — modtnove, polype. La forme générale du corps et surtout la téte acuminée (quoique a un degré un peu moindre) placent ce genre a cote des Pronomaea et Diglossa (1), mais il s'en éloigne par tous g (1) Il est curieux de retrouver a Célebes ce genre Diglossa représenté par une espéce voisine de celles d'Europe; en voici la description: Diglossa celebensis*. Elongata, parallela, medio non coarctata, obscure testacea, opaca, ore, an- tennis, ano late pedibusque testaceis, abdominis segmentis 4.° vix, 5.° magis, 6,° basi tantum nigro-infuscatis, corpore antico omnium subtilissime alu- taceo flavoque pubescente, abdomine nitidulo, parce flavo-piloso, alutaceo, utrinque vix parum dense punctulato; antennis articulo 2.° 1.° breviore, 4.° non longiore quam latiore, obconico, sequentibus sensim brevioribus, parum transversis, 11.° oblongo, minuto; capite thorace vix angustiore, oculis ma- gnis; thorace trapezoidali, subcordato, quarta parte longiore quam latiore, dorso circa basim late obsoleteque impresso, angulis posticis parum obtusis; elytris thoracis longitudine, hoc paulo latioribus, subquadratis, dorso pla- niusculis; abdomine parallelo, elytris vix angustiore, segmentis 2-5 basi late 302 A. FAUVEL ses autres caractéres, tels que le nombre des articles des tarses, la forme des palpes mavxillaires, des mandibules, “tiri des hanches intermédiaires et postérieures, etc. Les moeurs de la seule espéce connue sont sous-marines, comme celles du genre Corallis, avec lequel elle se rencontre. 1. coralli *. (Pl. II, fig. 37). Habitu peculiare insectum, elongatum, pa- rallelum, subconvexum, sat opacum, pube sicut in Myllaenis longiore sat dense obtectum, capite thoraceque subtilissime ; ely- tris abdomineque vix fortius punetulato-alutaceum, totum rufo- castaneum, abdominis segmentis 4-5 medio et praesertim basi infuscatis; antennis capite thoraceque longioribus, articulis 2-3 longitudine aequalibus, hoc angustiore, 4-5 elongatis, 6-8 sub- quadratis, 9-10 parum transversis, 11.° sat breviter acuminato; capite magno, convexo, breviter triangulari; thorace capite paulo latiore, convexo, paulo latiore quam longiore, trapezoidali , circa basin fortiter angustato, angulis posticis parum obtusis; scutello. magno, transverso; elytris capitis latitudine, minus convexis, tho- race tertia parte brevioribus, suturae apice summo triangulariter incisis; abdomine subparallelo, crassiusculo, elytris medio am- pliore, segmentis omnibus elongatis, sexto paulo longiore, omnibus basi summa linea tenui transversim impressis; 7 7.° apice spinis 6 acutis, parum elongatis, tenuibus, mediis paulo longioribus parum divaricatis, armato. — Long. 2 3/,-3 mill. Sous les polypiers, dans la mer, en mars. Iles Arou, Wokan (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. L’armature que présente le 7.° segment de l’abdomen chez les deux seuls exemplaires que j'ai vus, est probablement se- xuelle. obsoleteque transversim depressis, 7.° apice supra latius parum profunde emarginato, subtus vix prominulo, medio truncato. — Long. 14; mill. En janvier. Célébes, Macassar (Beccari). — Un seul exemplaire. Collection du Musée Civique de Génes. Obs. La sculpture du 7.° segment est peut-étre un caractère du 2. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 303 Myrmecopora. Sauley, Ann. Soc. Ent. Fr., 1864, 429. Caractéres généraux des Tachyusa. Corps allongé. Téte portée sur un cou trés-étroit. Labre transverse, arrondi. Mandibules simples. Machoires a lobe interne cilié épineux en dedans au sommet. Palpes maxillaires a 3.° article plus epais, un peu plus long que le 2.°, 4.° très-petit, trés-court. Languette bifide. Pattes gréles, trés-longues; tarses allongés, les antérieurs de 4 articles, les intermédiaires et postérieurs de 5, ces derniers aussi longs que les tibias, 4 1.* article extrémement long, égal aux 4 sui- vants réunis. Ce genre, voisin des Tachyusa, mais suffisamment distinct par la forme du labre et sa téte portée sur un cou trés-gréle, ne renferme jusqu’a présent que cing ou six espéces européennes et une australienne (senzlis Fvl.) vivant sous les algues au bord de. la mer ('). l. insignicornis”*. (PI. II, fig. 38). Tachyusae flavitarsi colore satis vicina, cha- racteribus maris unica, dense subtilissime griseo-pubescens, an- tice subopaca, alutacea, abdomine magis nitido; obscure virens vel subviolacea, abdomine minus, pedibus piceis, antennarum articulis 1-2, femoribus basi tarsisque plus minusve testaceis; antennis praelongis, gracilibus, articulis in 9 3-10 sensim bre- vioribus, parum latioribus, 11.° apice attenuato; capite (Fig. 38 5) suborbiculato, sat convexo, fronte impressa, disco longitudinaliter parum profunde sulcatulo; thorace capite paulo latiore, longiore quam latiore, antice fortiter attenuato, lateribus postice vix si- nuato angustatis, basi truncata, parum profunde foveolata, angulis (') La publicana* Saulcy, type du genre, de Syrie, vivrait, d’aprés M. de Saulcy, en compagnie de la Myrmica barbara. Mais cette indication est peut- étre erronee, toutes les autres espèces étant maritimes. 304 A. FAUVEL posticis subrectis; elytris thorace vix longioribus, duplo fere la- tioribus, angulo apicali externo acutiusculo; abdomine omnium creberrime vix perspicue punctulato, segmentis anterioribus prae- sertim basi fortiter transversim impressis, 7.° supra antice trun- cato, subtus fortiter producto, apice subrotundato; 7 inter omnes maxime insignis, major, palpis maxillaribus articulo 2.° basi ar- cuato; antennis (Fig. 38 a) multo longioribus et validioribus, ar- ticulo 1.° magno, medio fortiter dilatato, subtus incurvo, 2.° mi- nuto, intus piloso, 3.° duplo longiore, piloso, extus incurvo, 4.° 2.° adhuc breviore, pilosulo, sequentibus subaequalibus, rectis, 10.° vix breviore; capite disco toto profunde excavato, inter an- tennas vix carinato, vertice late sulcato; thorace disco toto prae- sertim ante basin, late impresso; segmento 7.° supra apice late emarginato, subtus late rotundato-producto, pedibus adhuc gra- cilioribus. — Long. 3 1/3-4)/, mill. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Aleochara. Grav., Micr., 67. — Kraatz, Nat., 82. Téte enfoncée dans le corselet. Labre trés transverse. Mandi- bules simples. Tempes nettement rebordées. Languette courte, bifide. Palpes maxillaires de 5 articles, labiaux de 4, offrant a leur sommet un trés petit article supplémentaire plus ou moins visible. Menton transverse. Hanches intermédiaires écartées. Tarses de 5 articles, les postérieurs à 1. article trés allongé, subégal aux trols suivants réunis. On a décrit environ 150 espéces de ce genre, trés distinct par la forme des palpes; mais une vingtaine au moins sont inédites dans les collections. On les trouve du reste assez éga- lement réparties par presque tout le globe (1). (1) Aleochara signaticollis Fairm. Germ. = notula Er. tin denti L: A È ¢ % STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 305 Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: Inde: puderula Klug, de Chine, Ceylan, Birmanie, Japon, Philippines (aussi d’Australie, Madagascar, Bourbon, Cuba, Gua- deloupe, Europe, etc.), badia, castanea, denticulata, hindustana, croceipennis Mots. (sanguinipennis, maculipennis Kr.), mutata Ha- rold (tenuicornis Mots.), brunneiventris, tuberiventris Kr., et deux espéces inédites, des Indes Orientales; — postica, subjecta, trans- lata Walker, haematopyga, nigra, punctiventris , rutilipennis, tri- vialis, minutissima, asiatica Kr., (japonica Sharp), de Ceylan (la dernière aussi des Indes Orientales, de Chine, du Japon et de Célébes). Iles asiatiques: croceipennis Mots. et une espéce inédite, de Célébes; deux espéces inédites de Bornéo. Australie: haemorrhoidalis Guérin (aussi de Tasmanie) ; — cro- ceipennis Mots.; — Masters: Mac Leay; — brachialis Jekel; — bisulcata Redt.; — punctum, marginata, semirubra Fvl.; — pu- berula Klug; — speculifera Er., de Tasmanie. Océanie: subaenea Fvl., de la Nouvelle Zélande; rhopalocera Fyl., des Iles Tonga. A. Corps paralléle; corselet et élytres noirs . ; - . ternatensis. B. Corps fusiforme; marges du corselet, épaules, et une grande tache triangulaire, commune, aux élytres, d’un PONS CALC OSCURO ASTA tica: 1 ternatensis *. A. moestae forma subsimilis, nitida, elytris nitidulis, parce longius pubescens, antennarum articulis 4 primis rufopiceis, pe- dibus dilutioribus; antennis capite thoraceque brevioribus, sat validis, articulo 3.° 2.° longiore, 5-10 breviter transversis, praeter quartum minorem, latitudine aequalibus; capite parum profunde sat dense punctato; thorace latitudine vix dimidio breviore, an- tice fortiter angustato, basi utrinque sinuato, dense sat fortiter punctato , angulis posticis rotundatis; elytris thorace quarta parte brevioribus, vix crebrius punctato-rugosulis; abdomine subpa- rallelo, segmentis 2-3 subtilius, 4-7 fortiter sat dense punctatis, 2-5 basi fortiter linea utrinque arcuata, (segmentis 2-3 duplici) Ann, del Mus, Civ. di St. Nat. Vol, XII. (25 Maggio 1878). 20 306 A. FAUVEL impressis; 9 segmento 7.° apice supra vix sinuato. — Long. 5, mill. En novembre. Ternate, Acquiconora (Beccar:). — Une seule 9. Collection du Musée Civique de Génes. 2. asiatica * Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 15. — japonica Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, 1, 8. ‘A. bipunctatae facie vicina, nigra, convexiuscula, parum ni- tida, pube fulva subtili dense vestita; antennis vix capitis tho- racisque longitudine, nigris, articulis 2 vel 3 primis rufotestaceis, 5-10 leviter transversis, ultimo magno, acuminato; capite sub- globoso, deflexo, nitido, subtiliter punctulato; thorace convexo, latitudine dimidio fere breviore , nitido, confertim subtiliter punc- tulato; lateribus antice fortiter rotundatis, basi vix sinuato, limbo plus minusve obscure rufo, angulis posticis obtusis; elytris tho- race quarta parte brevioribus, planiusculis, subopacis, rufescen- tibus, macula laterali, circa scutellum arcuatim nigricante; ab- domine attenuato, nigro, magis nitido, parce fortiter punctato, segmentorum marginibus rufulis, pedibus rufotestaceis; 7° seg- mento 7.° supra profunde lateque subtriangulariter inciso , apice crenulato; 9 leviter triangulariter exciso. — Long. 51/, mill. Iles Arou, Wokan (Beccari). — Célébes, Kandari, en mars; Ceylan; Indes orientales; Chine, Hong-Kong; Japon. Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. L'extension géographique de cette espéce est intéressante. Les élytres sont parfois noiràtres avec le sommet rougeatre. Les deux exemplaires rapportés par le D.r Beccari de Wokan et de Kandari sont pareils 4 un type de Hong-Kong envoyé par M. Kraatz. Bolitochara. Mannerh., Brachel., 75. — Kraatz, Nat., 36. Téte non acuminée ni portée sur un cou gréle, assez resserrée à la base. Labre fortement transverse. Mandibules mutiques. STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 307 Tempes obsolétement rebordées. Languette allongée, bifide. Pal- pes maxillaires de 4 articles, labiaux de 3. Menton trapezoidal. Mésosternum a lame médiane carénée, rétrécie postérieurement en angle aigu. Hanches intermédiaires légérement écartées. Tar- ses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5, les postérieurs à 1." article allongé, égal aux 2-3 réunis. Les Bolitochara constituent un petit genre assez nombreux (25 espéces environ), répandu surtout dans les régions froides et tempérées du globe. Les espéces indiennes et océaniennes sont: Ceylan: amabilis Mots., testacea Kr. Java: une espéce inédite; Celébes: une espéce aussi inédite. Australie: discicollis Fvl. Taiti: ésulana Fairm. l. spinosa”. _ B. obliquae parum similis, nigra vel nigro-picea, nitidula, dense longius griseo pubescens, palpis, antennarum basi, hu- meris latius pedibusque rufis, femoribus plus minusve infuscatis; antennis sat validis, parum incrassatis, articulo 4.° subquadrato, caeteris sensim brevioribus, transversis, 11.° magno, tribus prae- cedentibus longiore, apice flavo; capite fortiter transverso, sub- tiliter dense punctulato, ad antennarum basin vix impresso; tho- race convexo, fortiter transversim subquadrato, crebrius perspicue punctato, basi supra scutellum latius profunde fossulato, puncto prope angulos posticos subrectos supra utrinque subnotato; ely- tris thorace sat latioribus, convexis, minus dense subtiliter punc- tulatis; abdomine setigero, parallelo, fortius sat dense punctato, nitidiore, segmento 6.° apice rufulo; 7 segmento 6.° supra medio 3-dentato, 7.° apice spinulis 4 mediis brevibus, acutis, approxi- matis, utrinque spina alia laterali longiore armato, subtus trian- gulariter producto. — Long. 21/, mill. Variat plus minusve rufotestaceus, capite, elytris circa an- gulos apicales abdomineque medio infuscatis. 308 A. FAUVEL En février et aoùt. Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari); Andai (L. M. D'Albertis). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. La couleur est assez variable; chez certains exemplaires, le corselet parait plus court et les deux petites dents externes du 6.° segment chez le sont obsolètes, la médiane seule restant bien marquée; mais ces différences mont paru simple- ment individuelles. i Ophioglossa. Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 1866, X, 259. — — Notic. Ent., 1866, IV, 10, pl. IV, fig. 5-9. Téte dégagée du corselet, portée sur un cou gréle. Mandibules échanerées en dedans. Languette courte, bifide. Palpes maxil- laires de 4 articles, labiaux de 3. Antennes robustes. Menton grand, rétréci en avant. Abdomen a 3 ou 4 premiers segments impressionnés en travers. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5; ceux-ci assez allongés, le 1. plus long que le suivant. Jai établi ce genre, voisin des Hudera du Chili, sur une pe- tite espéce également chilienne (depuis 1866, jen ai recu une seconde inédite des Pampas de la République Argentine), et je crois qu'il faut y rapporter l’insecte ci-aprés de la Nouvelle-Guinée. Au moins dans l’état actuel de nos connaissances sur les Aléo- chariens exotiques, et faute de pouvoir disséquer l’unique exem- plaire que j'ai sous les yeux, c'est assurément dans le genre Ophioglossa que cet insecte sera le mieux a sa place. 1, Novae-Guineae È. (Pl. II, fig. 39). Brevis, crassula, abdomine fortiter inflato, nitida, laevis, parce subtilissime, abdomine longius pubescens, testacea, palpis, antennarum articulo 2.° femorum annulo api- cali vix perspicuo tibiisque infuscatis; antennis capite thoraceque DA ee O IT TTT ; È STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 309 vix longioribus, sat robustis, incrassatis, articulis 4-5 parum, 6-10 fortiter transversis, 11.° magno, oblongo; capite duplo latiore quam longiore, disco tantum crebre sat fortiter punc- tato, linea subtili subarcuata inter oculos postice in vertice impressa; thorace capitis latitudine, duplo fere latiore quam lon- giore, subquadrangulari, circa basin parum angustato, angulis posticis subrectis, disco medio sulcis 2 profundis approximatis, antice medio foveola minore, sulculo basali utrinque foveola prope angulos posticos sita terminato, impresso; scutello. laevi, integro; elytris convexis, transversis, thorace sat latioribus, nec longioribus; abdominis segmentis 2-4 linea tenui basi impressis, 5-6 vix transversim impressis, longitudinaliter sat dense perspicue strigosulis, 5.° basi crenulato, 7.° vix asperulo, obtuse acumi- nato. — Long. 2 mill. Sexus differentia latet. En juillet. Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccare). Collection du Musée Civique de Génes. — Un seul exemplaire. Obs. La ponctuation et le sillon de la téte, les 3 impressions discoidales du corselet et son sillon basilaire, enfin la sculpture des segments 5-6 de l’abdomen distinguent sans peine ce petit insecte de toutes les espéces néo-guinéennes. Ces caractéres le rapprochent de certains Psélaphides, mais son facies est en somme plus voisin des Falagria. Falagria, Mannerh., Brachel., 86. — Kraatz, Nat., 32. Aleodorus Say. — Myrmecocephalus Mac Leay. Téte dégagée du corselet, portée sur un cou trés gréle. Labre transverse. Mandibules mutiques. Tempes non rebordées. Lan- guette gréle, bifide. Palpes maxillaires de 4 articles, labiaux de 3. Menton en carrè subtransverse. Hanches intermédiaires écartées. Tarses antérieurs de 4 articles, intermédiaires et po- stérieurs de 5, ceux-ci 4 1. article très allongé, subégal aux 3 suivants reunis. 310 A. FAUVEL Le genre Falagria compte actuellement au moins 60 espéces répandues surtout dans les régions chaudes du globe, sauf la Polynésie. Les espéces indiennes et océaniennes sont: Inde: parva, pygmea, subrugosa, wilis Kr., de Ceylan; — dimi- diata Mots. (flavocineta Kr.), veluticollis Mots. (opacicollis Kr.), obscura Grav., gracilis Mots., des Indes orientales (les deux pre- miéres aussi de Ceylan, la 3.° européenne). Java: deux espéces inédites. Australie: Fauveli Solsky (bicingulata Mac Leay), cingulata Mac Leay. 1. basalis *. F. alboguttatae quodam modo vicina, licet omnino alia; elon- gata, vix pubescens, nigropicea, laevis, nitida, palpis, antennis pedibusque picescentibus, his basi apiceque, elytrorum basi summa intra humeros, abdominis segmento secundo toto, ano summo, tibiis tarsisque testaceis; antennis robustis, breviter pu- bescentibus, articulis sat elongatis, 7-10 tantum quadratis, 11.°. acuminato; capite transversim orbiculari; thorace capite vix an- gustiore, longiore quam latiore, fortiter cordato, parum profunde sulcato; scutello integro; elytris circa scutellum impressis, tho- race duplo fere latioribus, paulo brevioribus, convexis; abdomine fusiformi, basi elytris angustiore, medio latiore, sat crebre sub- tilissime punctulato, longius puberulo. — Long. 2 !/, mill. Sexus differentia latet. En novembre. Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccarz). Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. Obs. Cette espéce se range dans le groupe d’alboguttata Er., mais avec des caractéres de forme et de coloration trés diffé- rents; elle devra se placer prés de la Fuwveli Solsky, d’Au- stralie, dont elle se distingue a priori par son corps trés brillant et sa coloration différente. di ariete et cetra sat iran LOCALITEES CITEES DE LA NOUVBLLE-GUINEE Soron, Ramoi, Has, près le Cap Ram (Cote occidentale). Amberbaki, près le Cap Carawang (Cote occidentale). Dorei, Andai, près le Cap Mamori (extrémité occidentale de la baie du Geelvink). Hatam, M.* Arfak (montagnes au Sud d’Andai, variant entre 1000 et 3000 mètres). Vandamen (baie dans la baie du Geelvink). Ansus (Cote méridionale de l’Ile de Jobi, dans la baie du Geelvink). Fly River, Katau (Cote Sud-Est). Ile Yule ou Roro (près la Cote Sud-Est). Obs. — Toutes ces localités sont notées sur les deux cartes annexées. TABLE DES ESPECES Actinus imperialis. . . Aleochara asiatica . » ternatensis Ancaeus aruensis. . . Belonuchus aeneiventris. » fuscipes » È limbatus . » lividipes . _ Bolitochara spinosa Cafius densiventris. Cilea alutacea . » angusta . » antennaria. » basicornis . » clavicornis. » curticornis » dimidiata » glabra. » laeviuscula. » rugosella » speculum » subdepressa Conurus circumflexus » SIP eb 6 0 Corallis polyporum. Diglossa celebensis . Edaphellus Novae Guineae . Eleusis longiceps . » punctigera . » ruficollis . Emus violaceus Falagria basalis . Gyrophaena basicornis » ebenina » microcephala . » moluccensis » quadra » variolosa Holosus politulus . » substriatus Homalota aruensis . » © basalis.o . » hatamensis. Leistotrophus Moluccarum Leptacinus papuensis. Leptochirus Albertisi. » alternus. . » antennarius » Beccarii . . » cavifrons » conicicollis. » extensus . » Lorquini. » minutus. . » monilicornis . » opacicollis . » parcus » quadrifidus » samoensis » spinosulus . . » vitulus Leptomicrus teredo Leucitus argyreus Lispinus aequalis » alutaceus . . » castaneus. » curticollis » foveatus » laevior . . » lineipennis » nitidus . » subopacus » unistriatus Lithocharis annulosa . » cincta . » curta STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE Lithocharis gigantea . » hirta » lanigera . » ochracea. » parvicollis . » parvistria . » sunioides Myllaena papuana Myrmecopora insignicornis Mysolius aurichalceus Ophioglossa Novae Guineae Osorius carinellus » hatamensis. » hirtus. » pilosus » striola. Oxytelus clavicornis » dentifer . » fallax . » » opacicollis . » plumbeus . » scabripennis » spinifer . Pachycorinus analis » dimidiatus . Paederus Albertisi . » Gestroi . » politus . Palaminus Novae Guineae . Philonthus Albertisi » apicicornis . » auroscutatus » Beccaria Pag. » 230 231 231 234 232 233 233 288 303 256 308 211 211 211 212 210 219 218 215 217 218 216 216 240 239 236 237 237 225 260 260 261 262 | Philonthus cingulatus. . » Doriae . » Gestroi. » humeralis » + inclitus. » rufithorax » sericeicollis. » specularis » tetramerus . » thermarum . » violaceus . Polypea coralli Quedius chalceiventris . » cyanellus » cyaneorufus . » splendidus . Stenus caviceps » coelestis . » prismalis. Tachinoderus alutaceus . Thamiaraea cavicola » insigniventris Thectura cribrum . . . » pectinalis . . Thinocharis brevicornis » nigrella . Thoracophorus crenicollis . » duplicatus . Xantholinus Albertisi » auriceps . » holomelas . » Lorquini. 313 Pag. 259 » 262 263 267 264 264 266 267 265 268 265 302 275 274 274 273 223 224 222 277 200 299 297 298 228 27 196 197 245 244 246 245 10. De 12. 13. 14. 15. Jo: Li. 18. 19. 20. al. 22. 28. 24. l. 2 3 4, Do. 6 7 8 9 EXPLICATION DES PLANCHES I ET II Leptochirus minutus Cast. Téte, grossie. »- parcus Fl. Id. » antennarius Fo. Id. » Albertisi Fol. Id. » extensus Fl. Id. » Lorquini Fi. Id. » spinosulus Fol. Id. » alternus Fu. Id. » Beccarii Fv. Id. » samoensis Blanch. Id. » monilicornis Fo. Id. » opacicollis Fol. Id. » quadrifidus Fel. Id. » cavifrons Fl. Id. » vitulus Fol. Id. Thoracophorus crenicollis Fl. Corallis polyporum Fv/. — a. Palpe maxillaire, grossi; b. jambe et tarse antérieurs, grossis. Edaphellus Novae-Guineae. — a. Antenne, grossie. Stenus prismalis Fol. » coelestis Fel. Paederus Albertisi F'vl. » politus Fi. » Gestroi Fol. Leptomicrus teredo Fv. > STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 315 5. Xantholinus Lorquini Fol. » Albertisi Fol. . Actinus imperialis Ful. 9. —- a. . Partie antérieure du corps, grossie; — bd. tarse postérieur, grossi. . Leucitus argyreus Fv. 29. . Philonthus cingulatus Fol. Mysolius aurichalceus Fv/. — a. Palpe maxillaire, grossi. » R Albertisi F vl. » Beccaril Fl. » Doriae vl. . Quedius splendidus F/. » cyaneorufus Fol. . Thamiaraea insigniventris Fu’. — a. Abdomen, gros . Polypea coralli Fl. . a. Myrmecopora insignicornis Fu. — Antenne du 7, grossie; 6. antenne de la 9, grossie. . Ophioglossa Novae-Guineae Fel. Descrizione di una nuova specie del genere Levees, per T. SALVADORI Lanius antinorii, nov. sp. Pileo, capitis collique lateribus cerviceque nigris; dorso cinereo; scapularibus, uropygio et supracaudalibus albis; corpore subtus omnino albo; alis nigris; margine carpali, remigum primariarum dimidio basali et apice secundariarum albis; cauda migra, rectri- cibus duabus extimis, scapo nigro excepto, albis; rostro et pedibus nigris; iride fusca. Long. tot. circa 0™, 220; al. 0™, 105; caud. circa 0%, 100; rostr. 0%, 017; tarsi 0™, 028. Un individuo (N. 27) di questa bellissima specie è stato rac- colto dal Marchese Orazio Antinori, capo della spedizione italiana nell’ Africa equatoriale, presso Afmu (Danakil) lungo il torrente di Mullu, il 16 Agosto 1876. Esso ha la coda incompiutamente sviluppata, e quindi non so se debba essere riferito ad una specie del sottogenere Fiscus, Bp. o del genere Lanius ristretto; mi sembra che esso appartenga ad una specie non ancora de- scritta, caratterizzata dal dorso cenerino, e dal sopraccoda bianco, mentre la cervice, tutto il pileo ed i lati della testa sono di un nero cupo e lucente. Per la distribuzione ed estensione del bianco sulle ali, le quali presentano uno specchio bianco molto grande, il L. antinorit somiglia al L. pallidirostris, Cass. PP ie I Descrizione di trentuna specie nuove di uccelli della sottoregione papuana, e note intorno ad altre poco conosciute, per TOMMASO SALVADORI. Le descrizioni e le note seguenti sono il frutto principalmente di una visita fatta da me nei mesi di Settembre e di Ottobre 1877 ai Musei di Parigi, ,di Londra, di Leida, di Brema, di Berlino, di Dresda e di Vienna, nei quali i signori Oustalet, Gunther, Sharpe, Schlegel, Finsch, Peters, Cabanis, Meyer e von Pelzeln mi concessero ogni maniera di facilitazioni, affinchè io potessi farvi le ricerche che desiderava intorno agli uccelli della Papuasia. Rendo ad essi pubblicamente i miei più vivi rin- graziamenti. Dasyptilus pesqueti (Lzss.). A questa specie deve essere riferito anche il Banksianus ful- gidus, Less., fondato sopra una spoglia incompiuta, esistente nel Museo di Parigi. Tanto il Lesson (Tr. d’Orn. p. 181), quanto il Pucheran (Rev. & Mag. de Zool. 1853, p. 156) hanno asse- rito che il B. fulgidus differisce dal D. pesqueti per avere le remiganti primarie di color rosso, la quale cosa non è esatta, giacchè la spoglia incompiuta esistente nel Museo di Parigi manca delle remiganti primarie, ed ha soltanto le secondarie, le prime delle quali sono state prese per primarie! Sp. 1. Nesocentor aruensis, nov. sp. Centropus menebiki, G. R. Gr. (nec Garn.), P. Z. S. 1858, p. 184, sp. 89, p. 195 (partim). — Id., Cat. B. New Guin. p. 43, 60 (partim) (1859). — Id,, P.Z.S. 186], p. 437 (partim). — Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 339 (partim) (1866) & IV, p. 11 (partim) (1871). Nitide nigro-cyaneo-purpureus, inferne paulum virescens; rostro flavo, basin versus fusco; pedibus fuscis. 318 T. SALVADORI Long. tot. 0™, 670; al. 0%, 230; caud. 0™, 340; rostri 0™, 043; tarsi 0™, 060. Hab. in Insulis Aru (Wallace, von Rosenberg). I tipi di questa specie sono del Museo Britannico; essi sono stati raccolti dal Wallace nelle Isole Aru. Il N. aruensis appar- tiene al gruppo delle specie azzurre unicolori, e differisce, tanto dal N. violaceus della Nuova Irlanda, quanto dal N. mysoriensis, pel becco giallo, pel quale rispetto somiglia al N. menebiki, col quale è stato confuso tanto dal Gray, quanto dallo Schlegel. Questi tuttavia ha fatto notare come gl’ individui delle Isole Aru differiscano da quelli della Nuova Guinea (N. menebekî) pel colore azzurro delle piume. Uno dei due individui del Museo Britannico, non al tutto adulto, ha la metà basale della coda con fascie trasversali rossigne. Ho visto nel Museo di Leida altri esemplari di questa specie, i quali sono stati menzionati dallo Schlegel. Tanysiptera obiensis, SALvaD. Tanysiptera dea, part., Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. III, p.272 (specim. ex Obi) (1866). — Id., Mus. P. B. Alced. (Revue), p. 34 (partim) (specim. ex Obi, p. 38) (1874). Tanysiptera obiensis, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen, X, p. 302, n. 12 (1877) (ex Schlegelio). Io descrissi questa specie traendone i caratteri da quanto dice lo Schlegel degl’ individui di Obi, ma avendo avuto posterior- mente |’ opportunità di esaminare quegl’ individui nel Museo di Leida, credo opportuno di dare una più esatta e compiuta de- scrizione di questa specie, ancora poco nota: Major, pileo et tectricibus alarum minoribus pulchre caeruless, Jere unicoloribus; genis, collo postico, dorso summo, scapularibus tectricibusque alarum mediis et majoribus nigro-caeruleis; dorso imo et corpore inferne albis; lateribus nigris; remigibus nigris, ex- terius caeruleo marginatis, inferius pogonio interno albidis; supra- caudalibus late nigro-caeruleo marginatis; rectricibus lateralibus albis, late caeruleo marginatis, mediis duabus longiusculis (spatula api- tn. ER eee chi UCCELLI PAPUANI 319 cali alba excepta) caeruleis, pogonio interno basin versus interdum albo vartis; rostro rubro; pedibus olivaceis. Juv. Avi juvent T. DEAE amboinensis simillimus, sed pileo cae- ruleo saturatiore. Long. tot. 0™, 370-0™, 320; al. O™, 112; caud. 0™, 220-0™, 170; rostri 0™, 037; tarsi 0™, 019. Hab. in Obi majore (Bernstein). Io ho visto nel Museo di Leida otto individui adulti e nove giovani di questa specie, la quale, anzichè alla 7. galatea, come dice lo Schlegel, somiglia molto più alla 7. sabrina ed alla T. dea (nais, Gr.); da ambedue si distingue facilmente per le cuopritrici superiori della coda con larghi e cospicui margini nero-azzurrognoli, per i margini azzurri delle timoniere laterali molto più larghi, e per le due timoniere mediane azzurre fino alla base. Nessuno degli otto individui adulti da me esaminati ha traccia di macchia bianca sul mezzo del dorso; due, come fa notare anche lo Schlegel, hanno alcune piume bianche sull’ occipite. I giovani costantemente presentano il pileo di color ceruleo più cupo che non i giovani di età corrispondente della specie di Ceram e di Amboina (7. dea), coi quali li ho confrontati. Tanysiptera acis, Watt. Un individuo adulto di Buru, esistente nel Museo di Leida (Mus. P. B. Alced. (Revue) p. 34, n. 30), è al tutto simile agli individui di Ceram e di Amboina, per cui non dubito di poter affermare che la 7. acis, Wall., fondata sopra un individuo non al tutto adulto di Buru, sia da riferire alla specie di Amboina e di Ceram (7. dea (Linn.) = nais, Gray). Melidora macrorhina , Less. GI individui della Nuova Guinea meridionale-orientale (M. Gol- diet, Ramsay, Pr. Linn. Soc. N. S. W.... — M. collaris, Sharpe, 320 T. SALVADORI Journ. Linn. Soc. XIII, p. 313) non differiscono in aleun modo da quelli della Nuova Guinea settentrionale-occidentale ; gl’ indi- vidui col collare bianco sono maschi adulti e quelli col collare rossigno femmine, le quali differiscono anche per diverso colore del pileo (Vedi: Salvadori, Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 766). Sp. 2. Hirundinapus celebensis, nov. sp. Chaetura gigantea, part., Sclat., P. Z. S. 1865, p. 608 (specim. ex Celebes). Chaetura gigantea, var. celebensis, Sclat., 1. c. Hirundinapus giganteus, part., Wald., Trans. Zool. Soc. VIII, p. 46 (1872). Nigro-caeruleus, sub quamdam lucem virescens; maculis fron- talibus, abdominis lateribus et subcaudalibus albis; crassitie H. GI- GANTEI (v. Hasselt). Io ho visto nel Museo di Leida i due esemplari di Celebes, menzionati dallo Sclater, 1 quali senza dubbio appartengono ad una specie diversa dall’H. giganteus (v. Hasselt). Nello stesso Museo di Leida si conservano anche individui delle seguenti due specie : Hirundinapus giganteus (v. HasseLt in Temm.) PI. Col. 364. Nigricans, dorso et gastraeo fuliginosis; macula lorali albida; abdominis lateribus et subcaudalibus albo-griseis; subcaudalium rachibus nigris. Di questa specie ho visto nel Museo di Leida due soli indi- vidui uno di Giava e l’altro di Sumatra, al tutto simili fra loro; essi sono i tipi della specie. Hirundinapus caudacutus (Lats.). Fuliginosus, alis et cauda fusco-viridi-caeruleis, nitentibus; dorso et gastraeo fuliginosis; fronte albida; cura, abdominis lateribus et subcaudalibus albis. Oltre ad un esemplare d’ Australia di questa specie si conserva UCCELLI PAPUANI 321 nel Museo di Leida un individuo del Nepal che io dubito che appartenga ad una specie distinta. Ad esso si riferisce la seguente mia nota: Minor, et alis obscurioribus, sed forsan junior. Eurostopodus guttatus (Via. & Horsr.). Nella parte IV del mio Prodromus Ornithologiae Papuasiae et Moluccarum (Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 311) io annoverai dubitativamente un £. albigularis (V. & H.), del quale il von Rosenberg avrebbe raccolto due esemplari nelle Isole Aru, ma, avendoli esaminati nel Museo di Leida, ho riconosciuto che essi appartengono all’ #. gutiatus (V. & H.). Sp. 3. Monarcha diadematus, nov. sp. Monarcha diadematus, Mus. Lugd. Superne cinereo-plumbeus; margine frontali, postice taenia alba marginato, lateribus capitis et gula nigerrimis; corpore inferne albo; alis fuscis; cauda nigra; rectricibus tribus utrinque latera- libus macula apicali alba notatis; rostro plumbeo; pedibus fuscis. Mas jun. Taenia frontali, lateribus colli pectorisque rufis. Foem. juv. Superne cinerea, inferne alba; alis fuscis; cauda nigra, rectricibus duabus extimis macula apicali alba notatis. Long. tot. 0, 150; al. 0%, 076; caud. 0%, 067; rostri 0%, 013; tarsi 0%, 018. Hab. in Obi (Bernstein). Ho esaminato una serie di 9 individui nel Museo di Leida; gli adulti hanno la fascia frontale e le parti inferiori bianche, i maschi giovani hanno la fascia frontale, i lati del colto ed il petto di color rossigno rugginoso, più o meno intenso, secondo lo stadio più o meno avanzato della muta. Questa specie somiglia al M. bimaculatus, G. R. Gr. del gruppo di Halmahera ed al M. nigrimentum, G. R. Gr. di Am- boina, ma si distingue facilmente per la fascia frontale bianca. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (4 Giugno 1878). 21 322 T. SALVADORI Sp. 4 Monarcha bernsteinii, nov. sp. Monarcha bernsteinii, Mus. Lugd. Foem. Superne cinerea, margine frontali, lateribus capitis et mento nigris; collo antico et pectore rufis; abdomine albido-rufe- scente; subcaudalibus albis; alis et cauda fuscis, rectricibus duabus extimis macula alba apicali notatis; rostro plumbeo; pedibus fuscis. Long. tot. 0%, 170; al. 0%, 081; caud. 0%, 079; rostri 0% 015; tarsi 0™, 019. Hab. in Salvatti (Bernstein). Il tipo esistente nel Museo di Leida è una femmina, diffe- rente da quella del M. bimaculatus per le dimensioni maggiori, e per avere questa soltanto il mento nero. Sp. 5. Monarcha pileatus, nov. sp. Mlonarcha pileatus, Mus. Lugd. Fronte, occipite, dorso, alis, cauda, mento et gula inferiore ni- gris; vertice, macula anteoculari, auricularibus, gula media, pectore abdomineque toto, supracaudalibus, tectricibus alarum minoribus et mediis, pogonio externo tectricum majorum et remigum tertiaria- rum, rectricumque duarum extimarum apicibus albis; rostro et pe- dibus nigris. Foem. Superne fusco-nigra; loris; macula supraorbitali, auri- cularibus, gula et corpore sublus sordide albis; pectore sordidiore; genis et macula postauriculari nigris; alis et cauda fuscis; tectri- cibus alarum medits et rectricum duarum extimarum apicibus albis. Long. tot. 0™, 140; al. 0™, 065; caud. 0™, 058; rostri 0™, 012; tarsi 0™, 016. Hab. in Halmahera prope Weda (Mus. Lugd.). Due individui, maschio e femmina. Questa specie, diversa da tutte quelle a me note, spetta al gruppo del M. leucotis, Gould. UCCELLI PAPUANI 323 Sp. 6. Rhipidura saturata, nov. sp. Rhipidura saturata, Mus. Lugd. Fusca, macula superciliari, mento rectricumque lateralium api- cibus albis; rostro nigro, mandibulae basi alba; pedibus nigris. Long. tot. 0", 180; al. 0", 072; caud. 0°, 100; rostri 0", 013; tarsi 0”, 021. Hab. in Salvatti (Mus. Lugd.). Questa specie è intermedia alla R. fumosa, Schleg. di Jobi, ed alla R. maculipectus, G. R. Gr. delle Isole Aru e della Nuova Guinea; si distingue facilmente dalla prima per avere gli apici delle timoniere laterali bianchi, e dalla seconda pel petto senza macchie bianche. Rhipidura fuscescens, Cas. & Rcanw. Rhipidura fuscescens, C. & R., Journ. f. Orn. 1877, p. 319. Tl tipo di questa specie, da me esaminato nel Museo di Ber- lmo, per errore é stato indicato da Cabanis e Reichenow come di Segaar-Bay, mentre è di Vavao; senza dubbio la R. fu- a scescens è identica alla R. nebulosa, Peale. « Rhipidura griseicauda, Satvap. Rhipidura griseicauda, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 924 (1875). Ho confrontato il tipo di questa specie col tipo della È. squa- mata, S. Mùll., esistente nel Museo di Leida, e non w ha dubbio intorno alla loro identita. Sp. 7. Microeca laeta, nov. sp. Microeca flavigaster, Salvad. (nec Gould), Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, p. 398, sp. 16 (1876). Superne viridi-olivacea, inferne flava, gutture vix pallidiore, pec- tore summo et lateribus virescente tinctis; linea superciliari a na- 24 T. SALVADORI ribus incipiente et genis flavidis; alis, caudaque fuscis, tectricibus alarum, remigibus rectricibusque exterius virescente marginatis; subalaribus flavis; supracaudalibus longioribus rufescentibus,; rostro et pedibus fuscis. Long. tot. circa 0™,115; al. 0%, 072; caud. 0%, 041; rostri culm. 0™, 009; tarsi 0™, 014. Hab. in Nova Guinea, prope Vandamen (Beccar?). Obs. Similis M. flaviventri ( flavigastrae (1) Gould), sed minor, superne virescentior et inferne fiavicantior. Il Beccari ha raccolto un solo individuo di questa specie presso Vandamen; esso non è al tutto adulto avendo l’ estremità delle grandi cuopritrici delle ali e gli apici delle remiganti secondarie e delle timoniere bianchicci; io l ho confrontato con esemplari adulti e giovani della M. flaviventris, e non ho alcun dubbio che appartenga ad una specie diversa da questa. Whipidura atra, SALVAD. Rhipidura atra, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 922 (1875). Il Beccari mi ha assicurato che gl’ individui neri, da me de- scritti col nome suddetto, sono i maschi della R. brachyrhyncha, Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. IV, p. 42 (1871) tanto diversa! Graucalius caeruleogriseus (G. R. Gr.) A questa specie deve essere riferita la Campephaga strenua Schleg., della quale cosa mi sono assicurato esaminando i tipi descritti dal Gray e dallo Schlegel. Sp. 8. Graucalus parvulus, nov. sp. Graucalus parvulus, Mus. Lugd. Plumbeus; margine frontali, lateribus capitis et gula nigris, ni- tentibus; remigibus nigris, subtus cineraceis, pogonio interno sen- sim pallidiore, sed minime abrupte cano marginatis, secundarws, STR rg a prega v UCCELLI PAPUANI 325 in pogonio externo, et tectricibus alarum omnino plumbeis, Dorso CONCOLORIBUS; SUBALARIBUS CANDIDIS; r'eclricidbus duabus mediis plumbeis, reliquis nigris, basin versus superne plumbeis, extima macula apicali parva plumbea notata; rostro nigro, pedibus fuscis. Long. tot. 0", 240; al. 0, 140; caud. 0", 108; rostri 0”, 021; tarsi 0”, 021. Hab. in Halmahera (Bernstein). Ho visto nel Museo di Leida due individui di questa specie al tutto simili fra loro, l'uno di Dodinga e I altro di Bessa. Questa specie somiglia molto al Grawcalus personatus di Ti- mor, e come questo ha le cuopritrici inferiori delle ali bianche, ma ne differisce per le dimensioni molto minori. Nel Museo di Leida vi è anche un giovane individuo di Bat- cian, che per le dimensioni, per la forma del becco e per le cuopritrici inferiori delle ali bianche sembra riferibile a questa specie, ma esso è di color grigio chiaro, con macchie scure, marginate di bianchiccio superiormente, ed ha le parti inferiori bianchiccie con macchie scure; forse appartiene ad una specie distinta. Sp. 9. Graucalus sclaterii, Fixscr. Graucalus melanolorus, Sclat. (nec Gr.), P. Z. S. 1873, p. 3. (New Zea- land |). Grauealus selaterii, Finsch, MS. Graucalus papuensis, Sclat. (nec Gm.), P. Z. S. 1877, p: 101. GRAUCALUS GR. PAPUENSI sémillimus, sed major et gastraeo al- hicantiore; gula et abdomine albis, pectore tantum cinereo tincto. Kone. tot. (0°; 31037 al. 107) 165-0", loa); cand. 0", 125;)rostri 0™, 028-0", 026; tarsi 0", 027. Hab. in Nova Hibernia (Pergusson (Bennet), Brown (Sclater). Io ho esaminato l'individuo menzionato ‘dallo Sclater e dal me- desimo riferito al G. melanolorus; esso si conserva nel Museo di Brema; sul suo cartellino è scritto New Ireland e quindi I’ indi- cazione New Zealand è evidentemente un lapsus calami. Sul 326 T. SALVADORI cartellino è scritto pure Graucalus papuensis? di mano dello Sclater. Lo Sclater discorrendo di quell’ individuo dice: « Il D. Hartlaub, che lo ha esaminato, mi dice che differisce da altri della medesima specie, esistenti nel Museo di Brema, provenienti da Batcian, Mysol ed Halmahera nel colore bianco ‘gialliccio delle parti inferiori e nell’ avere soltanto la parte an- teriore del collo, il petto e l’epigastrio di colore grigio, mentre negl’individui delle suddette località il colore grigio delle parti inferiori è molto più cospicuo ed esteso ». . Ora quell’ individuo è stato conservato nello spirito di vino, e la tinta gialliccia, che il bianco ha acquistato, deriva certa- mente da quella circostanza. Esso però differisce realmente dal vero G. papuensis (= melanolorus) per le dimensioni maggiori e per le parti inferiori più biancheggianti. Prima di avere esa- minato l’ individuo suddetto io aveva notato le stesse differenze in un altro individuo, che lo Sclater ha ricevuto dal Brown, senza precisa indicazione di località, ma che probabilmente è anch’ esso della Nuova Irlanda. Questa specie somiglia anche al Gr. hypoleucus, ma è note- volmente più grande e non ha i margini esterni delle remiganti secondarie bianchi. 4 Graucalus hypoleucus, Gounp. Graucalus angustifrons, Sharpe, Journ. Linn. Soc. XIII, Zool. p. 81 (1876). GI individui della Nuova Guinea meridionale-orientale, che lo Sharpe ha chiamato colla denominazione suddetta, non diffe- riscono in alcun modo dal G. hypoleucus, Gould dell’ Australia settentrionale e delle Isole Aru. Sp. 10. Graucalus fortis, nov. sp. Graucalus fortis, Mus. Lugd. Cinereus, subtus pallidior; plumis nasalibus, loris, regione cir- cumoculari et mento nigris; subcaudalibus cinereo-albidis; subala- VATI IT ore C+wWere Esse si comportano dunque diversamente che nel Mustelus plebeius, nel quale sono parallele e poi piegandosi quasi ad angolo retto s' incrociano (*); ed anche dal caso della cefalot- tera (3), a cui più s’ assomigliano, il vertice del trigono non essendo in corrispondenza delle ultime radici del pneumogastrico , ma tra le origini apparenti del gruppo del trigemino. Io chiamerò ciascuna di esse ramus posterior carotidis internae ad profundas cerebri, perchè a questo punto convergono anche le vere pro- fundae cerebri (d), derivate da una spinalis impar (e) semplice come nella Dicerobatis Giornae, nella Torpedo narke ecc. e dise- gnanti un’ elisse col gran diametro longitudinale. Le une però non si continuano direttamente nelle altre, ma sono collegate da un anello arterioso stretto e breve, che dirò insula anastomotica (f). Io paragono questo anello ai ramu- scoli anastomotici verificati dall’ Hyrtl nella Sqwatina vulgaris (4) e nelle raie, invece ed al posto del più comune incrociamento delle carotidi interne nei generi Scy/lum, Acanthias, Mustelus ecc.; o alla rete mirabile che lega la carotide interna alla profunda cerebri nella Raja batis (>); 0 a quel ramo che il De-Sanctis (1) Vergleichende Anatomie der Myxinoiden III Uber das Geftsssystem (Ab- handl. k. Akad. Wissensch. zu Berlin aus dem Jahre 1839 (ed. 1841), p. 292). (2) Hyrtl, Kopfart. Haif., p. 270, tav. I, fig. 4, h, d. (3) De Sanctis, Sulla rete mirabile ecc. 1868, p.2; Sopra alcuni organi ecc. 1869, p. 22-23 tav. II, fig. 3. (4) Kopfart. Haif., p. 269. (5) Hyrtl, Gefdsss. Rochen, tav. IV, hn. 390 P. PAVESI chiama arteria comunicante posteriore e crede « senza riscontro in altro pesce nè in altri vertebrati » (1). | I vasi maggiori della rete arteriosa encefalica dei Selachi limitano pertanto: un’ isola anteriore triangolare ed estesa dalla metà del prosencefalo all’ origine del trigemino (è il circulus Willisii); un'isola mediana ovale e localizzata alla regione del trigemino (è l’insula anastomotica); ed un’ isola posteriore elit- tica alla base del quarto ventricolo (fatta dalle a. profundae ce- rebri). Ai lati e al davanti di questi tronchi hanno origine 1 ramoscelli minori, intrecciati e distribuentisi sulle varie parti dell’ encefalo e dei nervi. Cap. IV. — SISTEMATICA. Ora fa mestieri che tratti di nuovo la questione sistematica dei Selachi, poiché gli autori recenti non vi hanno annessa. tutta quella importanza che ha, respingendo od accettando le mie opinioni senza discussione. Non voglio nascondere però le difficoltà, che si oppongono a chiarire cosa siano i Selachi a rostro lungo e prismatico rispetto al maximus; per me tanto più gravi in quanto che alcuni illustri naturalisti vollero chie- dermi la soluzione del problema, dandomi così un attestato di stima assai lusinghiero. Nel 1874 ho provato che l’interessantissimo squalo di Le- rici era un Polyprosopus Couch; ho dimostrato che tal genere non deve considerarsi come mostruosità del Selachus, ma vuol essere abolito e fuso con quest’ ultimo; che la mancanza di una pinna anale, degli spiragli, delle fossette alla base della coda e della carena ai lati di essa non è naturale, bensì dovuta alle condizioni guaste degli esemplari esaminati o ad imperfette osservazioni, per cui cade il bisogno di istituire tante nuove (4) Sopra alcuni org., 1869, p. 23, tav. II, fig. 3,7. Tal nome può generare confusione perchè nell’ uomo la cosidetta comunicante posteriore o di Willis collega due arterie dello stesso lato e non di lati opposti. SELACHI 391 specie, credute confuse sotto il nome comune di maximus, con- clusi pero col distinguere specificamente le due forme anzidette, conservando alla più conosciuta |’ epiteto di maxima e all’ altra quello di rostrata, per ristorare il nome impostole primamente dal Macri. Numerose ed importanti comparazioni appoggiavano i miei asserti. A questo punto erano le cose quando I’ egregio prof. Canestrini, nel presentare un sunto del mio lavoro al Congresso di Arco del settembre 1874, espresse di nuovo I’ opinione che lo squalo di Lerici non fosse « una specie distinta dalla Selache maxima, come vuole il Pavesi (S. rostrata Macri), ma piuttosto una mo- struosità ». Quali argomenti abbia prodotti in sostegno del proprio modo di vedere non so, perchè esso mi è noto sol- tanto da una Relazione del prof. Sordelli (1), che s’ affrettò a soggiungere « La quale opinione venne del resto discussa dal » Pavesi stesso nel suo dotto e coscienzioso lavoro e trovata poco » ammissibile perchè sarebbe affatto nuovo in teratologia il caso .» di una anomalia in aumento della mascella superiore. Mentre » d'altra parte sopra una ventina, od anche meno, di esemplari » conosciuti di Selache parecchi si dovrebbero riguardare come » mostruosi, offrendo gli stessi caratteri osservati nello squalo » di Lerici ». Prima e dopo, altri simili esemplari vennero presi ed illustrati, che io non ho potuto citare a conforto, p. e. quello del Museo di Lisbona e |’ altro dei Gervais. Quanto al primo lascio la pa- rola al chiar. Barboza du Bocage (*) « Le professeur Pavesi, » de Pavia, rapporte les divers individus observés dans les mers » d'Europe a deux espéces, la Selache maxima (Gunner) et la » Selache rostrata (Macrì). Nous pensons que le jeune individu » déposé dans les galeries du Muséum de Lisbonne appartient » a la dernière espéce, a cause de la conformation de son mu- » seau, très fidélement representé dans la figure publiée par » M. Capello ». (!) Relazione sulla adunanza dei Naturalisti italiani tenuta in Arco (Tren- tino) nei giorni 22-24 Settembre (Atti Soc. ital. Sc. nat., XVII. 1874, p. 459). (2?) Les fanons branch., p. 73. 392 P. PAVESI Il testo del Capello (!) appoggia perfettamente quanto sopra: o focinho de nosso peixe è proeminente e prismatico quadran- » gular, com um mamillo na extremidade »; e più innanzi « fo- Ra » cinho comprido (proximamente !/, do comprimento da cabeca » medida da sua punta a abertura do primiero par de guelras), » quadrangular, com una pequena eminencia na extremidade ». | Sebbene allora io non avessi conoscenza della memoria del) Capello, mi sono servito quasi delle medesime parole, tanto bene quadrano anche al mio squalo di Lerici. Anzi, principalmente sul carattere del rostro, confrontato a quello del Selaco tipiéo di Blainville, che ha « un museau trés-court », il Capello cre- dette di. poter descrivere come nuova la specie Cetorhinus Blain- villi a lungo rostro. Riguardo allo squalo di Concarneau, si mettano a paragone le figure date dai Gervais (*) colle mie e vedrassi I’ identica forma di rostro; essi mostrarono anche in questo punto di avere forse appena vista la mia memoria, certo non letta. E rimar- chevole però che non abbiano provato il menomo dubbio sul-. l'identità del loro esemplare colla specie di Blainville, che pote- rono confrontare al Museo di Parigi. Ma i Gervais non toc- carono la questione sistematica, nè sono sempre veridici nelle loro citazioni; onde avviene di leggere a questo proposito « son » museau se prolonge antérieurement en une partie rétrécie et » salllante, qui ressemble a la base d'une trompe, est garnie » de nombreux pores muqueux et se termine par une courte » saillie conique aplatie inférieurement; c’est cette disposition » que Lesueur a voulu rappeler lorsqu'il a décrit les sujets » examinés par lui sous le nom de Squalus elephas ». Nemmen per sogno! Il Lesueur (*) vide soltanto la pelle malconcia di un esemplare pescato alla Nuova Jersey ed espli- citamente dichiarò essere il « rostrum very short, obtuse, gla- (41) Mem. cit., p. 234-35. (2) Mem. cit., tav. XIII, fig. 1, 2 e 3; e le fig. 19 e 20 del presente lavoro. (3) Description of a Squalus, of a very large size, which vas taken on the coast of New-Jersey (Journ. of the Acad. of Nat. Hist. of Philadelhia, II, parte II. 1822, p. 343, con tav.). / / eee EE ee ee ee ee 4 | SELACHI : 393 brous, covered with mucous pores » ecc. e lo disse invece elephas per la « magnitude of this elephant shark » per le dimensioni di questa « gigantic species » e fors’ anche in causa della cute provvista di « wrinkles from the termination of the branchial » openings to the posterior extremity of caudal carina » al pari di quella del grande mammifero. Osservando la figura, si vede appunto quanto era breve il rostro del Selaco di Lesueur e che manca della papilla terminale. Altrettanto gratuite sarebbero le deduzioni che si volessero trarre dai nomi di rhinoceros dato dal Mitchill (*) al Selaco preso sulle coste del Maine S. U. nel 1828, o di cetaceus dal Gronow (?); mentre il primo così lo battezzò perchè « His skin is in color like the elephant, and is rough, and mailed like that of the rhinoceros! » ed il Gronow forse per la statura. Però anche I’ illustre prof. Steenstrup, esprimendomi la grande impazienza colla quale attende le mie ricerche su questo genere Selachus divenutoci sempre più enigmatico, nella gentilissima lettera del 22 luglio 1877 mi pone, fra diversi quesiti, quello - che gl individui a rostro lungo, presi nel Mediterraneo e al- trove, possano essere malformati ossia contorti nel loro sviluppo. Egli ritorna cioè all’ idea della mostruosità, che le figure di Couch gli hanno fatto entrare nella mente e che egli ha pro- fessato più volte nelle sue lezioni, prima che fosse divisa da altri. | La tesi della mostruosità, in presenza di tutti questi fatti che si vanno moltiplicando è ormai insostenibile; per le stesse ragioni dovremmo considerare mostruosi il Pesce sega, il Pesce mar- tello, il Pesce spada, i Crocieri, la Monachina, se fossero meno comuni! Qui non c'è niente di contorto, persino lo scheletro del rostro è ben formato; possono ben credersi mostruose le figure del Couch, ma non gli esemplari rappresentati. (4) In una gazzetta quotidiana; la sua popolare descrizione fu riprodotta dal De Kay nella Natural History of New-York, Zoology, part IV. Fishes, 1842, p. 358, nota , . (2) Nei manoscritti pubblicati da J. E. Gray col Catalogue of Fish, collected and described by L. Th. Gronow now in the British Museum, 1854, p. 6. 394 . P. PAVESI Secondo me non resta discutibile che la tesi dell’influenza dell’ eta sulla lunghezza relativa e sulla forma del rostro, e l'avevo già trattata, escludendone la probabilità. Ma mi sono ricreduto non appena vidi l'esemplare di Vado e confrontai le misure del rostro con quelle degli esemplari di Penzance e di Lisbona, sebbene il Selaco di Lerici contrastasse ancora un pochino la nuova ipotesi. Indi essa mi venne accennata dallo Steen- strup e svolta maggiormente dal chiar. prof. Lutken di Cope- naghen, nell’ interessantissima ed assai obbligante lettera del 16 settembre 1877, corredandola persino di alcuni schizzi tratti da esemplari di diversa lunghezza. Il Lutken però, non cono- scendo già le dubbiezze insortemi, in base a quanto dissi nella Nota del 1877, crede che io voglia di nuovo sostenere la diffe- renza specifica e riconosce la forza degli argomenti che avrei avuto a mia disposizione contro una tale maniera di pensare. Infatti avevo già mostrato (1) che i Belone, gli Scomberesox, gli Hippocampi e forse tutti gli aulostomidi ed i nostrali pesci * d’acqua dolce hanno un muso più breve degli adulti, come credevasi anche pel Xiphias gladius, ciò che deporrebbe in con- trario alla tesi della differenza causata dall’ età giovanile dei Selachi rostrati. Ma soggiunsi nel 1874 che nulla potevamo de- cidere negli squali per la via delle comparazioni, giacchè non eranmi noti studi in proposito ed il rostro dei pesci cartilaginei si deve ben distmguere da quello dei pesci ossei, essendo com- posto di elementi scheletrici diversi. E l’anno scorso, quantunque ammettessi l'identità del Selaco di Vado col rostratus di Lerici, dissi già che nel pubblicare il presente lavoro avrei « forse modificato un po’ le idee da me espresse la prima volta (*) » alludendo precisamente alla que- stione sistematica. Inoltre ho comunicato poco dopo la mia nuova opinione al prof. Hasse, il quale la pubblicò e si convinse per altra via che la rostrata è una forma giovanile della ma- xima. Il chiar. collega di Breslavia scrive (°) « in der schònen (£) Mem. cit., p. 30-32. (3) Di una Selache, p. 411 (4). (3) Mem. cit., p. 43. SELACHI ; 395 » Arbeit von Pavesi ist die Literatur auf das Sorgfàltigste ge- » sammelt und ausftihrliche Angaben und bildliche Darstellungen » eines bei Lerici im Golfe von Spezzia gefangenen Thieres er- » ginzen und erweitern die Beobachtungen friiheres Forscher. » Ich verweise mit Bezug auf das Geschichtliche auf die Arbeit » dieses vortrefflichen italienischen Zoologen. Derselbe unter- » scheidet ausser Selache maxima noch Selache rostrata, scheint » aber in der neusten Zeit, wie ich einer gutigen brieflichen » Mittheilung entnehme, geneigt zu sein letztere Gattung auf- » zugeben und dieselbe als eine Jugendform der maxima zu » betrachten ». Che il Selachus rostratus sia o no lo stato giovanile del maximus non può sapersi se non facendo, prima di tutto, la proporzione tra le lunghezze assolute del rostro delle due forme e le lunghezze assolute totali del pesce e della testa, per farne risaltare la lun- ghezza relativa del rostro a queste due parti. Ma è molto diffi- cile trovare il bandolo della garbugliata matassa, perchè pochi autori danno la lunghezza del rostro e bisogna dedurla dalle figure, non sempre in scala determinata e ben proporzionate. Per avere un punto preciso di partenza, occorre anche abban- donare la misura della regione preorale , che è la migliore nei selacoidei, ma non è più calcolabile esattamente da pro- fili e fa d’ uopo attenersi alla distanza della estremità del rostro dal margine anteriore dell’ occhio, come si pratica in genere nei pesci; quanto alla testa l’altro punto non dev essere la prima, ma l’ultima apertura branchiale, dove finisce lo splancnosche- letro, ossia l'origine della pinna pettorale. Eccone un quadro: 396 P. PAVESI © ® ®| a Zen ds 5 SELACO DI Sta) Ao ale DE col a lites ae PST ST sy re ENO a ae ey dre E a = a I II | III IV Vv È VII {VINI SS! Reggio Calabria (Macrz) (1). | 2™.620| 0m. 393 c | 6.6) 0. 838 c |3.1/2.1] 2 |i Capri (Macr?) (2). . . . . | 2. 761] 0. 288¢ | 9.7] 0.509c |5.4|1.8] 2 ff Penzance (Cornish) (8) 2. 767 | 0. 2664 |10.4| 0. 786 @ |3.5/2.9| 9 |i Lerici (Pavest 1874). 2. 950 | 0. 235 4 |12.9) 0. 850 a |3.4 3.6| #7 || Vado (Pavesi 1878) . 3. 250 0. 290 @ |11.2| 0. 9204 [3- Seba Convarneau (Gervais) . 3. 650 | 0.189 e |19.3| 0.770¢ |4.7|4.0| 2 Lisbona (Brito Capello). 3. 820 | 0. 200.4 [19.1] 1.0304 |3.7@®|5.1| 9 Bergen (0) A 8! 19201) OF 200NE LOG Malle RIA DA E Starlpoint (Cowen) (8). 5. 054 | 0. 253 d |19.9 2 |e Trondhjem (Gunner) (7). 6. 496 | 0. 295 ce |22.0| 1.180 e |5.5|4.0| 2 Arran (Pennant) (8) ; 8. 330 2 = 2 4.45.4] Q Dieppe (Blainville 1810) (9) . 8. 770 ON Bon Wresoca Re Oe Te Vel We ey a | Hastings (Home 1809) . 9. 296 | 0. 3836 ce |27.6| 2. 160 ¢ |4.3|6.4] + Dieppe (Blainville 1811) (19). | 9. 528 | 0. 359 (11) ¢ |26.4| 2.117 (12) c [4.5 |5.6| 7 New-Jersey (Lesueur) . .|10. 311} 0. 165 @ |62.4 2 —-|—-|¢ Fundy (Foulis) 2.191] 0. 380 @ |32.0 ? —|-—|¢ NB. Le misure relative delle colonne IV, VI e VII s'intende che sono tutte calcolate. Le misure assolute della colonna II sono tutte date nei rispettivi testi degli autori; quelle delle colonne III e V sono date se portano vicino la lettera d, calcolate se hanno invece la lettera c. Quasi tutte le misure as- solute essendo date originalmente nei sistemi antichi napoletano (palmi) e francese (pieds, pouces) e nell’inglese (feet, inches) furono tradotte in metri. (I) Squalus rostratus (Osservazioni intorno ad una novella spezie di Squalo, in Atti R. Accad. Sc. Borbonica, I. 1819, p. 76, tav. I, fig. 2). (2) Squalus isodus, ibid., p. 55, 65, tav. I, fig. 1, tav. II. (3) Squalus o Cetorhinus rostratus (On a Shark captured in Mount’s Bay on June 11, 1870, supposed to be identical with the Basking Shark of Pennant and the Broadheaded Gazer of Couch, in Zoologist 1870, 2. serie, N.° 59, Agosto 1870, p. 2258). (4) L'autore dice che « esta medida è — 3, 5 ». (5) Dietro le indicazioni e figure in scala favoritemi dal prof. Danielssen. (6) Polyprosopus macer (A history of the Fishes of the British Islands, I. 1862, p. 68 con fig.). (7) Brugden (Sqvalus maximus) beskreven ved J. E. Gunnerus (Trondhj. Selks. 1765, III, p. 33, tav. II; IV, p. 14, tav. IV, fig. 1 e 2). Non potendo consultare la memoria originale, mi servo dei dati riportati da Blainville: per la figura in Note sur plusieurs especes de Squale confon- dues sous le nom de Squalus maximus de Linné (Journ. de Phys., LXXI. 1810, p. 256, tav. II, fig. 3) e per la lunghezza totale in Mem. sur le Sq. pelerin cit. (Ann. du Muséum, XVII. 1811, p. 89, nota 1). (8) British Zoology, III, ed. Chester 1769, p. 78; ed. Warrington 1776, p. 89, '- tav. XIII. (9) Squalus pelegrinus (Note sur plus. esp. in Journ. Phys. p. 254-55, 257, tav. II, fig. 2; e Mém.in Ann. Mus., p. 89, nota 1). (10) Mem. sur le Sq. pelerin cit. (Ann. Mus. XVII. 1811, p. 88, tav. VI, fig. 1). (11) Calcolandola sulla figura ridotta a 1/3, s' avrebbe 0. 468, ma sta 26. 4 volte nella lunghezza totale. (12) Dovrebb’ essere 2.700, ma nella figura sta 4.5 volte nella lunghezza to- tale; anche secondo Capello « A cabeca tambem é menor no exemplar de Blain- ville, pois se contém no comprimento do corpo proximamente 5 vezes », SELACHI 397 Osservando le colonne II e III si vede che la lunghezza preocu- lare del rostro non varia di molto e, se cresce colla totale del pesce, l'aumento non è in ragione diretta di questa, sia nelle forme rostrate confrontate tra di loro, o nelle massime tra di loro, o nelle rostrate messe a paragone colle massime. Per esempio: se il Selaco rostrato di Lisbona avesse un muso pro- porzionale a quello del Selaco rostrato di Penzance lo do- vrebbe presentare di 0™. 448 invece di 0. 200, cioè più del doppio. Se il Selaco massimo della baja di Fundy avesse avuto un rostro proporzionale al Selaco massimo di Hastings l'avrebbe presentato di 0. 440 invece di 0%. 380. Od ancora, confron- tando il rostro del Selaco di Penzance, che è il più piccolo di quelli indicati a misure certe, con quello del Selaco della baja di Fundy, che è il più grosso conosciuto, questo lo dovrebbe avere lungo 1. 430 invece di 0™. 380, cioè quasi il quadruplo del reale. Viceversa il Selaco di Penzance l'avrebbe assai più breve se lo presentasse in ragione dei Selachi di Lisbona o di Fundy. Bisogna volgere I’ attenzione alla colonna IV, nella quale i numeri delle volte che il rostro è compreso nella lunghezza to- tale del pesce crescono quasi regolarmente, per convincersi che esso è sempre man mano piu corto nei Selachi di maggiori di- mensioni; non v'è salto tra le forme rostrate e le massime, ad onta del piccol numero di dati raccolti; un salto l’ abbiamo ap- pena in quello della Nuova Jersey, il cui rostro fu indicato breve in modo eccezionale e forse erroneo. E che ciò dipenda soltanto dal rostro, e non da tutta la testa, ci risulta dalle colonne V e VI; essa è compresa nella lunghezza totale quasi lo stesso numero di volte, con poche varianti da 3 a 4,9. Sfortunatamente un dato importantissimo è perduto per la _ scienza, perchè il Pennant ommise di darci la misura preoculare di un feto di Selachi. Questi dichiara infatti che (1) « They » were viviparous, a young one about a foot (cioè circa 30 (*) Op. cil. III, ed. 1769, p. 80; ed. 1776, p. 92. 398 P. PAVESI » centim.) in the” belly of a fish of this kind ». Aveva desso un rostro estremamente lungo, chi lo sa? All’ infuori di Pennant, nessuno ha osservata la viviparita dei Selachi; da lui è riportata anche I’ indicazione di G. Muller (1). Però non dobbiamo soltanto badare alle misure; c'è un’altra circostanza di molto rilievo da tenersi in conto, ed è la forma del rostro affatto diversa in questi squali, se di piccole o grandi dimensioni. Metto a confronto la figura della testa dei Selachi di Reggio Calabria (fig. 17), di Penzance (fig. 18) gentilmente comuni- catami, con lettera 6 febbraio 1878, dallo stesso Cornish che l’ha illustrato, di Lerici, (fig. 19), Vado (tav. II, fig. 1) e Concarneau (fig. 20) della lunghezza totale di 2 m. e mezzo a 3 e mezzo circa e di quelli di Dieppe (fig. 25), dell’is. di Wight (fig. 26) e di Hastings (fig. 27) di 8 e mezzo a 9 m. e mezzo circa. Fig. 17. Fig. 18. (da Macrì, tav. I, fig. 2). (da uno schizzo di Cornish). Fig. 19. Fig. 20. (da Pavesi, tav. 1, fig. 1). (da Gervais, tav. XIII, fig. 1). (1) Ueber den glatten Hai des Aristoteles, und tber die Verschiedenheiten unter den Haifischen und Rochen in der Entwickelung des Eies (Abhandl. k. Akad. Wissensch. zu Berlin 1840 (1842), p. 234). — o SELACHI 399 doni ato == Fig. 21. Fig. 22. (da Br. Capello, fig. 1). (da un disegno di Danielssen). Fig. 24. Fig. 23. (da Gunner, in Blainville (da Couch, p. 69). Journ. Phys. 1810, tav. 2, fig. 3). Ji Fig. 25. Fig. 26. (da Blainville, Journ. Phys. (da uno schizzo di Collett). 1810, tav. II, fig. 2). ; Fig. 27. (da Home, tav. VI, fig. 1; quasi identica alla fig. 1, tav. VI di Blainville, Ann. Mus. 1811). 400 P. PAVESI I primi hanno un rostro che si stacca nettamente dalla testa, prismatico-quadrangolare, alto, con un becco o sporgenza ma- millare all’ estremità, quasi identico, colle sole differenze che la faccia superiore è piana o leggermente convessa, oppure ha una protuberanza tondeggiante od una concavità al davanti degli occhi. Gli altri presentano un rostro piramidale assai depresso, poco sporgente dalla testa e della forma ordinaria del rostro dei selacoidei. Appunto per questa considerazione io scriveva nel 1874 (+) « Credo che questi due tipi di forme, molto affini ma diverse, si possano e debbano considerare due specie ». Ma il prof. Lutken mi domanda se tali differenze del rostro non possono essere state un po’ esagerate dall’ accidente, dalla preparazione ecc. e mi ricorda 1 cangiamenti di fisionomia av- venuti nella Lamna cornubica per la disseccazione del rostro, i quali furono espressi in diverse figure pubblicate. Le figure del Macri e del Couch possono essere benissimo esagerate e male eseguite, perchè vennero loro comunicate da persone in- competenti; ma non può ammettersi il dubbio per la figura dei Gervais e per quella da me data del Selaco di Lerici. Quest’ ultima venne presa dal fresco e mantenuta nel preparato del Museo Universitario di Genova col mezzo di esatte misure; ed assicuro che il rostro lungo e prismatico del Selaco di Vado fu visto coi miei occhi prima della preparazione com'è qui dise- gnato. Esaminiamo piuttosto.se le suddette forme diverse sono co- stanti e indipendenti dall’ età. Dal quadro sopradato appare che si conoscono dei Selachi in- termedii per dimensione totale ed anche per lunghezza del rostro. Or bene, la forma del rostro del Selaco di Lisbona s’ avvi- cina molto a quella tipica dei Selachi di Penzance e del Me- diterraneo, nella figura della testa vista da sotto (*) data dal Capello; ma nel profilo (fig. 21) non è evidente il di- stacco del prisma rostrale. Cosi pure.non lo è nella figura del Macri dello Squalus isodus, che è certamente un Selachus, (') Mem. cit., p. 35. (7) Mem. cit., fig. 2. SELACHI 401 ma non il maximus, come s’ opina dai più, sibbene un rostratus; il disegno può lasciare dei dubbii, che svaniscono però leggendo le parole « maxilla superiore inferiore miaiore, magnum in ro- » strum cylindraceo-conicum in extremitate oblique et inferius » truncatum desinente » (+). Questi ricordano in ciò il Selaco di Bergen (fig. 22), che ha il rostro così formato da essere quasi identico a quelli dei Selachi più grandi che si conoscono. La forma del rostro del Polyprosopus macer Couch (fig. 23), che è più lungo del Selaco di Bergen, rammenta invece quella dei rostrati tipici, ma è piramidale invece di prismatica; ciò che può essere determinato dall'uscita della mucosità dai pori della cute. La figura del Selaco descritto da Gunner (fig. 24) è gros- solana all’ antica e da anche un’ idea falsa per le fessure bran- chiali piccole; però è degno di esservi notato un rostro ottuso, non distinto dalla testa. i Per siffatti esemplari, confesso che le mie diagnosi del Se- lachus rostratus e maximus (*) sono insufficienti a determinarli come l'uno o l’altro, non per difetto di espressione, ma per I’ incostanza medesima della forma del rostro. V’ ha dippiù. Le due serie di Selachi, a rostro così notevolmente diverso, sono legate da individui, che vi rappresenterebbero un termine medio; quindi dobbiamo ammettere una serie sola, 1 cui estremi sono molto differenti. Sorge però un’ altra difficoltà nella forma generale della testa, ossia nel rapporto fra il diametro verticale e trasversale di questa regione del corpo. . Riguardo al Selaco di Lerici, io dissi già (3) « Il corpo è co- » nico a sezione circolare, un pochino sporgente sulla linea me- » diana del dorso, e va decrescendo insensibilmente in grossezza » dalla base delle pettorali all’ indietro ..... Invece, dalle pet- » torali all’innanzi, il corpo si allarga fortemente, nello stesso » tempo che deprimesi, diventando di sezione ovale, con dia- » metro trasverso orizzontale sempre più lungo; e lo acquista » (1) Op. cit., p. 65. (2) Mem. cit., p. 36. (3) Mem. cit., p. 6. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 26 402 | P. PAVESI » massimo in corrispondenza della bocca ». Altrettanto posso ripetere pel Selaco di Vado., Più succinto e forse più chiaro fu il Capello (*) pel Selaco di Lisbona « Corpo fusiforme e alon- » gado; deprimido da regiào peitoral para diante; comprimido » no resto do corpo ». Dunque la testa è alquanto appiattita nei Selachi rostrati; una notevole depressione del corpo al davanti delle pettorali si può vedere ancora nelle figure di Couch del Polyprosopus macer e del Rashleighanus (*), che io riterrei già un Selachus maximus , ma non si constata più negli esemplari di maggiori dimensioni. Tuttavia questo può avere la sua causa in una difettosa de- scrizione; nelle figure generalmente date di profilo, per cui il fatto dell’ appiattimento non si rende visibile; oppure nella più pronunciata inclinazione all’ indietro degli archi mandibolare, joideo e branchiali e nella maggiore larghezza dell’ angolo che fanno i loro elementi inferiori coi superiori. Verificandosi I’ ul- timo supposto, il diametro verticale della testa riuscirebbe di conseguenza lungo circa come il trasverso e l’appiattimento si annullerebbe. Ma ciò non si potrà provare che confrontando uno scheletro di grande Selaco con quelli da me descritti. Il Capello (*) cerca altre differenze del suo Cetorhinus Blain- villii da quello di Blainville nell’ altezza della prima dorsale e nella lunghezza del lobo superiore della caudale. Faccio seguire un altro quadro per gli esemplari di cui co- nosciamo o possiamo calcolare le misure di queste pinne o parti di pinne. (1) Mem. cit., p. 234. (2) Ibid., p. 68. (3) Op. cit., p. 234. SELACHI 403 i 2 ® (o + è 4 CURO ® Ri SSA FS RS S 2 Ri ay US en o 2 ST a Ds N a Sine 35 i) pai N Sn ee CAS cito Se 28 SELACO DI ques NT os SM a |ogS| 00 si Dv [ci da ch) = Qo) Wo =) +» È x 5 Do AS) = fie Ss 9 ® ovcs a < A ak Cece ain, ae Ha _ I II III IV Vv VI VII | fl Penzance (Cornish). . es Te Om. 330.a 8.3 Om. 660 d | 4. il Lerici (Pavesi 1874) . . 950 0. 250 @ | 11.8 0. 6004 | 4 Sl n $1 il Vado (Pavesi 1878) . 220 @ {10.1 | 0. 680 a | 5: no 400 d@ |9.5()| 0. 890 d@ |4.2(@)] si 2 3 il Lisbona (Brito Capeilo) 3 fl Trondhjem (Gunner) . 6. 496 708 € 9.1 1. 239 ¢ 5. 8 1. 023d | 8. 8 9 Arran (Pennant) . . 330 > 94 ad 9. 1 il Dieppe (Blainville 1810). - 770 Soi | LON 1. 543 € 5. il Hastings (Home 1809) . . 296 . 908 e |10.2| 1. S24c | 5. | Dieppe (Blainville 1811) 9. 528 | 1. 270,83) ¢ | 7.5 | 1.732) | 5 | New-York (De Kay) (5) |9.753-10.058| 1.219 4 |8-8.2| 1.828 4 |5.3- New-Jersey (Lesueur). 10. 311 0. 812-863 4 | 12. 6 1. 307 d ue il Fundy (Fowlis) . . . 12. 191 ? — 1. 447 @ | 8 NB. Vedi le osservazioni del quadro precedente. (1) L’ autore dice « esta relacao é — 9, 5 ». (2) Secondo l’ autore infatti « esta medida é pouco maior que 4 ». (3) Calcolandola sulla figura s’ avrebbe 1". 662; ma per verità poi, come scrive anche il Capello « se comprehende 7, 5 vezes no comprimento total ». (+) Dovrebb’ essere 2. 232; ma nella figura sta 5. 5 volte nella lunghezza totale; e secondo Capello « medido o lobulo superior no comprimento dà proximamente 5 ». (5) Selachus maximus (Op. cit. p. 357, tav. LXIII, fig. 208). De Kay copio la figura di Lesueur, e non indicò poi l’anno, né la precisa località, in cui fu preso l’ esemplare che gli fornì le misure quì sopra riportate. Quindi appare dalle colonne II, II e IV che l'altezza della 1.2 dorsale non è sempre in ragione diretta della lunghezza del corpo anche nei Selachi rostrati, e cresce regolarmente coll’ aumento di quest'ultima; ad ogni modo è maggiore nei rostrati che in quelli a muso breve. Il che è nuova con- ferma della regola generale da me già riferita (*) che « I’ al- » tezza delle pinne verticali è maggiore nei giovani in confronto » degli adulti ». Più variabili sono le lunghezze assolute e relative del lobo superiore delia caudale, come vedesi dalle colonne V e VI. (1) Mem. cit., p. 28-29. 404 P. PAVESI Nella colonna VII ho accennato altresi se esiste o no un lo- bulo secondario presso l'estremità superiore di questa pinna, che io credetti (1) un carattere costante e generico, mentre ora risulta che è pure variabile nei Selachi, ma senza rapporto colla grandezza del pesce e colla diversità di forme rostrate o mas- sime. Nell’ esemplare di Vado questo lobulo manca, e si vede soltanto un’ intaccatura accidentale presso I’ estremità del mar- gine superiore del lobo maggiore della pinna. Un’ altra questione piuttosto vuol essere discussa e riguarda le appendici genitali maschili, poste ai lati dell’ ano e all’interno delle pinne ventrali, che servono durante la copula. Ultimamente il chiar. Van Beneden (*), come ho detto piu sopra in una nota, dimostrò che il Selachus maximus ha sul margine superiore-interno di queste appendici un corpo solido o sperone corneo impiantato nella pelle. Egli possedeva questi curiosi corpi allo stato fossile e potè attribuirli ai Selachi dietro esame dell'esemplare di recente messo nel Museo Britannico, ma s'accorse che Blainville (3) già li conosceva. Io aggiungerò che Shaw (4) li aveva figurati, prima del na- turalista francese, da un esemplare pescato ad Abbotsbury nel Dorsetshire, sulle enorme appendici genitali, che vennero trasformate in sorta di gambe dall’immaginoso disegnatore; né fu questo l'unico esempio di così stravaganti scambi. Anche Home li descrisse assai bene nel Selaco di Hastings primamente da lui illustrato, colle parole (°) « on their upper surface, it has a » gloss like that of silk, and there is a deep sulcus, in which is » contained a strong, flat, sharp, bony process, five inches long, » which moves on a joint, and the bone projects an inch and » a half beyond the skin, like a spur ». Quindi, notomizzando un altro esemplare preso a Brighton nel 1812 (°) vide ancora lo stesso sperone, che « bears a striking resemblance to that of (") Mem. cit., p. 35. (2) Un mot sur le Sel., p.5e tav. (3) Op. cit., p. 94 e4l26. (*) General Zoology, V, part II. Pisces, 1804, p. 327, tav. 149. (5) An anatom. Account, p. 207. (6) Addit. to an Account, p. 230. SELACHI 405 » the male ornithorhynchus paradoxus ». E poi vi accennò, vagamente se vuolsi, il Lesueur (!), quando disse che dopo la preparazione la forma degli organi copulatori « seems to he » have been entirely lost, a large groove, however, and two » small appendices are still recognisable » ; ed il Mitchill (?) seri- vendo « From and between the anal fins, two legs project five feet in length, and are terminated by a claw tipped with horn! ». Ma questi cenni e disegni passarono inosservati, ed altri, fino a Van Beneden, non parlò più di sproni alle appendici maschili dei Selachi. Nel 1874 io non tenni parola di queste, che erano raggrin- zate e raccorciate dalla disseccazione, tanto che sulle mie ta- vole sembrano piu piccole del vero. In principio della presente memoria invece ne ho dato lunghezza, descrizione e figure, ed ho detto a posta che manca lo sperone corneo, di cul neppure erano provviste le appendici maschili dell’ esemplare di Lerici; né si deve confondere con lo sperone un pezzo lanceolato (is3, 0), chee semplicemente un lobo cutaneo inspessito. L’ illustre professore di Louvain, comunicandomi colla lettera 28 luglio 1876 lo schizzo delle appendici maschili del Selaco del Museo Britannico, che ha poi pubblicato (*), mostrasi sor- preso di detta mancanza in quello di Lerici e m’ esprime I opi- nione che in quest’organo si troverà probabilmente uno dei ca- ratteri specifici più importanti fra il rostratus ed il maximus. Egli si lasciò influenzare dalla mia memoria; ma giudicando senza prevenzione, dobbiamo noi ritenerlo veramente un carattere specifico ? Le poche notizie, registrate negli annali della scienza, non bastano per dare una risposta decisiva. La forma delle appen- dici maschili è detta cilindrica dal De Kay pel Selaco di Nuova York, press a. poco cilindrica e terminata in punta ottusa dal Blainville per lo Squalus peregrinus di Dieppe; assai ingrossate all’ estremità erano nella Selache maxima di Penryn, secondo la (*) Op. cit., p. 349. (2) Nota in De Kay op. cit. (3) Un mot sur le Sel., fig. 1. 406 P. PAVESI . figura di Couch, cilindro-coniche nello Squalus isodus Macri di Capri, coniche nell’esemplare del Museo Britannico, come ri- sulta dalla figura di Van Beneden, molto piu somigliante a quella dell’esemplare di Vado, in cui sono coniche, ma ap- piattite. Insomma la loro forma è un po’ variabile, oppure non fu sempre bene descritta. Quanto alla lunghezza, esaminiamo il quadro seguente. 1 i e S © a : + 2 ss SMI - 0 ©) SELACO DI i E 2 3 È 33 o H Sit veil i Cs] qo I II III IV V CApril@4/0679) PASSINO Qu 761 Om 087 a | 317 ? Vado (Pavesi 1878). . . . . 3. 250 0. 160 @ 20. 3 no Maine (Mitcnill).. . . . .| 8.584 |"1.5234 | 5.6 si Dieppe (Blainville 1810) . . 8. 770 0. 823 € 10. 6 4 Hastings (Home 1809) . . . 9. 296 0. 888 e 10. 4 sì Dieppe (Blainville 1811) . . 9. 528 0. 974 (1)d| 9. 8 sì New-York (De Kay) . . .|9.753-10.058| 0. 914 @ |10.6-11.0 2 New: Jersey (Lesueur). . . 10. 311 0. 812 (2) 4 | 12. 6 sl NB, Vedi le osservazioni dei precedenti quadri per le misure. (1) Se si calcolassero sulla figura avrebbero almeno la lunghezza di lm. 476. (2) L’autore le misurò dopo la preparazione a secco, per la quale furono staccate e poi rimesse in posto, onde si può ritenere che avessero maggiore lunghezza. ‘ Dal quale si deduce che la lunghezza delle appendici maschili è di gran lunga superiore nei SelAchi di massime dimensioni.” Fatta la media dei due primi e de’ sei ultimi esemplari citati, questi dovrebbero presentare le appendici maschili appena così lunghe da comprendersi 24. 4 volte nella lunghezza totale, in- vece di 10, cioè sono in natura due volte e mezza più lunghe. Non abbiamo dati intermedii e numerosi per una più ragio- SELACHI 407 nata conclusione; considerando però che queste appendici negli. squali in genere prendono maggiore sviluppo coll eta, presu- mibilmente anche nei Selachi tali differenze non sono speci- fiche, ma di eta. Per cui anche lo sperone sorgera nello stato adulto, a somiglianza di tante altre appendici cutanee od epi- dermiche in tutte le classi di vertebrati. . Ho fatto precedere le osservazioni anatomiche per far vedere se vi sono delle differenze di organizzazione interna tra il ro- stratus ed il maximus. Le più importanti dovrebbero essere senza dubbio quelle dello . scheletro; però questa parte non è stata descritta completamente che da me su esemplari rostrati di piccole dimensioni e non resta possibile un confronto che nelle vertebre, le quali sono più note, del che furono compresi specialmente i chiar. Van Beneden ed Hasse. « Nous venons, scrive il primo (!), de recevoir, par l’obli- » geance du professeur Pavesi, quelques fanons branchiaux du » Selache rostrata da Musée de Génes, pour les comparer à ceux » du Selache maxima et nous attendons de notre savant confrére » des renseignements sur les vertebres, pour juger du degré » d’affinité de ces deux Selache ». I Giova appena ricordare, quanto al numero, che le vertebre differiscono notevolmente persino nei diversi esemplari della forma rostrata, in particolare nella regione codale; quanto alla struttura, che tra le vertebre dei Selachi da me studiati e quelle di indi- vidui più grandi descritte dagli autori non vi sono che differenze insignificanti. Mi dispenso dal parlarne a lungo perchè I’ Hasse pure passò all'esame delle vertebre di grandi Selachi e le con- frontò anche con una dell’ esemplare di Lerici, che io spedii all’illustre prof. Kélhker; ed a ragione potè dire (*): « Ich habe » dabei die Ueberzeugung gewonnen, dass aus dem Bau der » Wirbel kein Schluss auf die Existenz zweier verschiedener » Gattungen von Selache zu machen ist, sondern dass man die als » rostrata beschriebene Form, als Jugendzustand der maxima (!) Un mot sur le Sel., p. 8. (2) Mem. cit., p. 44. 408 P. PAVESI » zu betrachten hat. Uebrigens hat ja, wie bereits erwahnt, » Pavesi dasselbe angenommen ». Le differenze tra le mie osservazioni e quelle dei Gervais e di Hasse consistono, nell’ apparato neuro- ed emapofisario , dove io vidi le linee d’ unione delle cartilagini dell uno e del- l'altro lato, ed un maggior numero di intercrurali, che nelle vertebre recenti studiate dall’ Hasse non si osservano più od appena sono accennate. Quantunque egli dica che appartengono ad un giovane esemplare, quello di Concarneau è più adulto . del Selaco di Vado e pure da riferirsi alle forme rostrate; per cui è lecito supporre che le linee d’ unione scompariscano coll’ età. Sarebbe anche stato interessantissimo il fare dei confronti nella forma dello scheletro del rostro delle due sorta di Selachi, ma finora nulla conosciamo in rapporto a questi ultimi, nè possiamo ragionare per la via di paragoni in altri plagiostomi. Infine le diversità constatate (1) nel cuore e nel cervello si debbono ascrivere a poco esatte osservazioni di Home e Blain- ville e non bisogna farvi assegnamento per separare due specie nei nominati Selachi. Dopo gli argomenti orismologici ed anatomici, vengono in terza linea i geografici; vediamo cioè a quali conseguenze ci porta la loro rispettiva distribuzione nell’ oceano. Anche tale questione fu da me studiata nel 1874 (*). Il Sela- chus maximus è generalmente indicato dei mari artici, ma dicesi un pesce migratore, che naviga per accidente latitudini più basse. Io l’ho attribuito alla Groenlandia in base alle osservazioni di Ottone Fabricius (*), quantunque avesse detto che « rarissime » conspicitur, numquam capitur » nel fiord di Kakse della co- lonia del Friedrichshaab. È questo però un dato molto ambiguo per se medesimo, che ha poi pochissima importanza dopo quanto mi scrive il Lùtken, il quale si convinse, dietro consultazione dei manoscritti postumi del Fabricius, che egli si fondò soltanto sui racconti degli esquimesi. « Essi dicono d’ aver visto a set- (*) Pavesi, mem. cil., p. 56 e 61 e nel cap. III della presente memoria. (2) Mem. cit., p. 36. (3) Fauna Groenlandica, 1780, p. 130. I | I ~———— SELACHI 409 tentrione del Friedrichshaab un capodoglio morto, verosimilmente vomitato da un Kaksib-Kannioa, che vivrebbe in quella localita » e Fabricius interpretò questo fantastico pesce cane, capace d’ in- golare un cetaceo, come Squalus maximus. Dopo di lui nessuno ne seppe più nulla, ed invano il dott. Liitken raccomandò a’ suoi corrispondenti di quelle nordiche regioni d@’ informarlo e procu- rargliene esemplari; si crederebbe quindi autorizzato a cassarlo dalla propria lista dei pesci di Groenlandia (1). L’ho pure citato, sulla fede di O. F. Muller (?), della Da- nimarca, mentre non vi si è mai preso. M'accertai in seguito che egli non parlò della Danimarca p. d., ma de’ suoi pos- sedimenti, che a quell’ epoca si estendevano alla Norvegia e Lapponia finnese, e dell’ Islanda; infatti Muller da soltanto 1 nomi volgari norvegesi ed islandesi dello Squalus maximus e ricorda che il Leem la indicò delle Finmarche e I Olassen del- l’Islanda. Quanto a quest’ ultima, vi citarono il Bein-Hakall o Ryner altri autori più recenti (3), le cui informazioni non sono però autentiche; ma nell’ estremo settentrione della Scandinavia qualche esemplare, secondo Malmgren (4), fu osservato anche in questi ultimi anni, specialmente nel fiord Varanger, per cui si vede che esso doppia il Capo Nord. E poi ben conosciuto, sotto il nome di Brugde o Brygde, sulle coste occidentali della Norvegia. Roberto Collett (°) raccolse molti dati intorno alla sua pesca dal principio di questo secolo in poi, dai manoscritti del prof. Esmark, di Hallager e d’ Heltzen, da relazioni verbali di possessori di stazioni peschereccie, guar- diani di fari, ecc.; seppe che le località più frequentate dai Se- lachi furono il golfo di Stavanger, i dintorni di Bergen, dove nel 1800 se ne presero 31 individui, il tratto fra Stadt e Helgeland, e su su l'arcipelago delle Lofoten e fin fuori di Tromsò. Meritano qui menzione gli esemplari del Trondhjem, divenuti tipici per la prima descrizione di Gunner, e quell’ altro (*) Arctic Bennal, p. 122. (2) Zoologiae Danicae Prodromus, 1776, p. 38. (3) Faber, Naturgeschichte der Fische Islands, 1829, p. 20. (*) Bidrag till Finmarkens fiskfauna(Oefvers. Vet. Akad. Forhandl. 1867, p. 264). (5) Norges Fiske, med Bemaerkninger om deres Udbredelse, 1875, p. 209 e 235, 410 P. PAVESI conservato nel Museo di Bergen. Ma se « Endnu 1 forrige Aarh. » forek. denne Art i stort Antal udenfor Landets vestlige og » nordlige Kyster, hvor den paa flere Steder var Gjenstand for » en saeregen og indbringende Fangst; i Lobet af dette Aar- » hundrede er den efterhaanden i saa hoj Grad aftaget i Antal, » at den naesten overalt synes forsvunden ». Parecchi autori lo indicarono frequente alle Orcadi ed alle Ebridi. Fu preso nella Scozia al golfo di Clyde e, presso Loch Ranza, all’ is. Arran l’ esemplare di Pennant. S’ aggira intorno all’is. Tory, vicina all’ Irlanda, anzi fu detto essere di passaggio regolare nelle baje del Donegal e di Clew, tra le quali ne ven- nero pescati due di circa 9 m. a Broadhaven, e hanno fama pel Selaco le is. Bofin, da cui proviene l'esemplare del Museo di | Dublino. Penetra nel mare Irico e fu visto in numerose truppe, nel 1756 e parecchi anni successivi, nelle baje e nei seni del Caernarvonshire e d’ Anglesey; e di là passa a visitare più spesso la Manica. Vi ricorderò quello di Penryn di 9”. 65, preso nel 1809 ed accennato dal Couch: l’altro della vicina baja di St. Austell, che il medesimo autore descrive come Polyprosopus rashleighanus di 9". 94: il Basking shark maschio di Shaw, ucciso a fucilate presso Abbotsbury nel 1801: quello dell’is. Wight del marzo 1875, lungo 8". 83 e deposto nel Museo Britannico (1): ‘i due di Brighton del 1812 e quello di Hastings del 1808, illustrati dall’ Home e che fornirono molti preparati anatomici al Museo del Collegio dei Chirurghi di Londra. Retrocedendo per la costa francese, citerò I’ esemplare di Boulogne del 1802, quello di Dieppe del 5 marzo 1808, denominato Squalus pele- grinus dal Blainville e conservato nel Museo di Parigi: contem- poraneamente due altri furono mostrati al pubblico in questa città, ma uno di essi venne distrutto (perchè mal preparato! dietro ordine del Tribunale e perizia di Cuvier) ed il secondo non si seppe più dove andò a finire: i tre di Dieppe del 21 no- vembre 1810, uno dei quali servi per la memoria anatomica del Blainville e diede qualche preparazione al sopradetto Museo (1) The illustrated London News, 20 marzo 1875, p. 267. SELACHI 411 francese: un esemplare fu esposto nel 1808 in Rouen, e su di questo lo stesso Blainville ebbe una comunicazione da Cloquet: $7 ne furono catturati nel solo maggio 1575 all’is. Jersey, se- condo un’antica cronaca riferita dal Couch: e finalmente uno dato in secco nel 1787 a St. Cast nel medesimo golfo dove sorge quell’ isola normanna, è stato veduto dal La Cepéde (*), che lo disse lungo 10". 719. Se ne trovò nel 1865 sulle coste portoghesi a Povoa de Varzim un esemplare di più di 12 m., e per lo stretto di Gibilterra pare che entri qualche volta nel Mediterraneo. Quanto al nostro mare interno e suoi golfi, non si conosceva che per I’ assai problematica indicazione del farmacista Pomet, diffusa dal Couch, e per quelle altrettanto dubbie e da me non ammesse di parecchi naturalisti italiani, che lo citarono dell’ Adria- tico. Ma finalmente nel 1875 il signor Trois (*), dopo avercelo dato pure come specie adriatica, rarissima, di pochissimo pregio (mentre per l’ olio del fegato è tanto pregiato nel settentrione) e mancante al Museo di Venezia, nelle Annotazioni al suo Cata- logo scrive: « SELAcHE MAXIMA. Nel 1866 a Trieste alcuni pe- » scatori dell’ Istria mi offrirono una pelle di questo enorme » squalo, ma così guasta e maltrattata da non poter servire ad » alcun uso: era di un esemplare, di circa 8 metri, pescato in » Quarnero ». Quest indicazione è incontestabile e dobbiamo de- plorare soltanto che |’ esemplare sia perduto, giacchè fallirono le ulteriori indagini del conte Ninni, il quale, secondo ciò che mi disse, voleva acquistarlo a qualunque condizione. Io proposi al Trois alcuni quesiti, ma non potè che confermarmi la man- canza di considerevole porzione della testa, delle pinne ventrali e di pezzi dell’ addome in quella pelle, che era in via di de- composizione appena in parte arrestata col sale; inoltre so che egli lo ritenne S. maxima sulla fede del Nardo, dichiarandomi molto gentilmente, nella lettera 7 febbraio u. s., che se avesse (1) Histoire naturelle des Poissons, I. 1798, p. 211. (2) Prospetto sistematico dei pesci dell’Adriatico e Catalogo della collezione ittiologica del R. Istituto Veneto (Atti R. Ist. Veneto, serie 5.3, vol. I. 1875, p. 574 e 612). 412 P. PAVESI veduto prima il mio lavoro avrebbe lasciato incerto il nome della specie. Per ultimo, esso ricompare di quando in quando sulle coste atlantiche dell’ America settentrionale. Si conoscono, oltre gli antichi esemplari di Nuova Jersey, Nuova York, Massachussett e Maine descritti da Lesueur, De Kay e Mitchill, quello di Foulis, pescato nel 1851 nella baja di Fundy, dove alcuni anni prima se n’ era veduto uno grossissimo verso St. Andrew, e l’altro recentemente annunciato dal rev. Harvey (!), come preso nel 1876 a Terranova sulla costa meridionale della baja della Concezione. Ora venendo al Selachus rostratus, le località note per la sua pesca sono: il Mediterraneo per lo Squalus isodus Macri, preso a nord dell’ is. di Capri, per lo Sq. rostratus Macrì, pescato nello stretto di Messina nel 1795, e per i due di Lerici e di Vado da me illustrati: l Atlantico a Lisbona pel Cetorhinus Blainvillii di Brito Capello preso nel 1869, e a Concarneau per i due individui del 1876, di cui trattarono 1 Gervais e Van Be- — neden: la Manica a Start Point, nel 1852 essendovisi pescato il Polyprosopus macer Couch, ed alla baja di Mount nel 1870 lo Sg.0 Cetorhinus rostratus descritto dal Cornish e conservato nel Museo di Penzance. Il Wright (?) ci fa sospettare infine che i naturalisti, o forse meglio i pescatori irlandesi conoscano anche la forma rostrata. « It is to be hoped that Prof. Giglioli » will favour us with an abstract of Prof. Pavesi’s memoir, » especially of the reasons that induce prof. Pavesi to assert » that our Bofin Shark is S. rostrata ad not S. maxima, for to » me it appears that our seas may possess both these species ». A parte che egli mi ha frainteso, giacché io non dissi mai che il loro Bofin shark sia la rostrata e non la maxima, le ultime parole qui citate sono abbastanza espressive per la questione in corso. L’ area abitata dal rostratws non è diversa quindi da quella del maximus; sono gli stessi mari, le stesse regioni preferite (*) Nature, XV. 25 gennaio 1877, p. 273-74, (2) Nature, XV, 1 febbraio 1877, p. 292. eg ase act ee ee tai MERE PI CI, PE Pe ST e SELACHI 413 x dai Selachi di entrambe le forme, il rostratus non è una forma esclusivamante meridionale, come s’ è creduto, perchè esemplari identici ai genovesi e portoghesi furono pescati lungo il Finistère e nella Manica. Questo è dunque un argomento di più per non ammettere la loro differenza specifica, sebbene qualche volta due specie congeneri abitino il medesimo luogo. Assai più difficile sarebbe l’investigare le ragioni della esten- sione geografica dei Selachi ed il loro vero centro di dispersione; fatto che non si può dicifrar bene con qualunque ipotesi. Ho già detto (!) che Home e Blainville attribuirono alle tem- peste ed alla fregola l’ essersi allontanati questi pesci dalle loro abituali dimore, che sono i mari del nord; suppose anche taluno. migrazioni verso mari più caldi nell’ inverno, verso I’ Islanda e la Norvegia nell’ estate. Ma se ci facciamo a considerare i mesi in cui vennero pescati gli esemplari conosciuti, troviamo p. e. pel Mediterraneo aprile, maggio e giugno, il che potrebbe significare un tempo di fregola, ma sarebbe contrario alla se- conda ipotesi; poi il settembre, che combinerebbe meglio con questa. Novembre, dicembre, gennaio sono le date più comuni per gli esemplari della Manica, ma abbiamo anche marzo, maggio e giugno; forse che le prime indicano il viaggio verso il sud, le altre il ritorno verso il nord? A Terranova e alla baja di Fundy furono trovati due volte in agosto, in novembre alla Nuova Jersey. Sembra poi che Banks (*) ed il prof. Ganestrini (*) abbiano vo- luto spiegare la rarità di questi squali col ritenerli viventi di solito nelle grandi profondità dell’ oceano; e, secondo una comunica- zione del Lutken, le migrazioni avrebbero forse soltanto una di- rezione dall'alto e profondo mare alle coste e viceversa. Ciò è pro- babile, tanto più che recentemente si venne a dimostrare che la comparsa dei banchi di arringhe non è dovuta a viaggi, che esse imprenderebbero, bensi ad un semplice cambiamento di livello a seconda della temperatura del mare, con una teridenza mani- (1) Mem. cit., p. 39. (2) In Home, An anat. Account, p. 217. (3) Fauna d’ Italia. III. Pesci, p. 44, 414 P. PAVESI festa a vivere negli strati più freddi. È da notarsi però che i mari più frequentati dal Se/achus sono 1 meno profondi e che si piace particolarmente in vicinanza delle spiaggie; tutto il mare che circonda il Regno Unito è basso, 10 a 70 fathoms all’ in- circa, l’ esemplare di Penzance fu preso in soli 3 fathoms d’ ac- qua, quello di Vado nel porto, ecc. Inoltre è proverbiale la sua abitudine di starsene tranquillo per molte ore alla superficie, che non abbandona se non quando, colpito dall’arponiere, s'ina- bissa impetuosamente; si acquistò dagli inglesi il nome volgare di Sailfish perchè la sua grande pinna dorsale sporgendo così dal- l’acqua sembra da lungi una vela. Io vedrei un’ altra causa più generale, che dissemina i Selachi e ne limita l’area. Le località americane dove se ne pescarono sono tutte sulla corrente artica, che sbuca dallo stretto di Davis e seguita verso l’ equatore tra il Gulfstream e la costa. Le inglesi e scan- dinave rinomate per Selachi sono soltanto le settentrionali ed oc- cidentali e queste vengono parimenti bagnate di sopra dal Gulf- stream, che va perdendosi, ed in basso dalla corrente fredda, che viene dallo Spitzberg. Così l’ Islanda è circondata dagli ultimi rami. del Gulfstream e dalla corrente groenlandica, la quale si congiunge poi con quella della baja di Baffin alla latitudine appunto del Friedrichshaab. Nel Mare del Nord, nel Baltico non entrano queste correnti, e qui non troviamo Selachi, sebbene cotali mari siano vicini e comunicanti ampiamente coll’ Atlantico scandinavo e bri- tannico e colla Manica. Esse dirigonsi invece parallele alla Francia e al Portogallo; ci danno di nuovo dei Selachi Concarneau, Povoa de Varzim, Lisbona. Nuove correnti, dovute non più al calore disparato, ma ad una diversa salsedine, percorrono anche il Mediterraneo; la superiore entra da Gibilterra, va ad infran- gersi nel Golfo di Genova, discende lungo I’ Italia, traversa lo stretto di Messina, e nell’ Adriatico segue la costa dalmata, gira da Trieste a Venezia e ritorna in giù; Vado, Lerici, Capri, Reggio, Quarnero sono sulla corrente mediterranea e vi pren-' demmo dei Selachi. Noi non li vediamo mai attraversare il Gulf . stream; questo immenso fiume della valle atlantica deve essere per loro una barriera, come per la balena franca. Infine sap- SELACHI 415 piamo che tutte le correnti marine trasportano miriadi di ani- maletti pelagici. Mi par dunque che i Selachi costituiscano un tipo originario dal mar polare artico, che tutt' al più si spinge a mari tempe- rati, seguitando le correnti oceaniche in ricerca di cibo; teoria che è facile combinare colla precedente. Certo mal s’ apposero quei naturalisti, i quali credettero che i Selachi si nutrano di cetacei, già lo fece osservare Steen- strup (1); e forse Pennant (?) passò all’ estremo opposto dicendo che « Their food seemed to consist entirely of sea plants » avendo trovato nel loro stomaco residui mezzo digeriti di alghe. Le condizioni anatomiche, specialmente la piccolezza dei denti e l’esistenza di fanoni, ossia di organi che visibilmente hanno lo stesso ufficio dei fanoni nelle balene, mettono fuor di dubbio che questi colossali pescecani, al contrario degli altri, non mangiano che piccoli animali. Al dire dei pescatori norvegesi, lo stomaco dei Selachi contiene soltanto onisci e vermiciattoli : secondo certi autori, sassolini, abbondante mucosità ed una sostanza che sembra fre- golo di molluschi: secondo altri, avanzi di meduse e molluschi: mai neanche una piccola resta di pesce. Per cui non si può am- mettere con Blainville e col rev. Harvey che i Selachi da loro veduti stessero cibandosi di arringhe e capellani; mentre d' altra parte, si comprende perchè seguitino le correnti e stiano d’ or- dinario a galla, non per riscaldarsi agli smunti soli del nord, ma per trovare que’ molluschi, crostacei e medusarii, che costi- tuiscono il loro vero alimento. Tuttavia si presenta subito un’ obbiezione contro questa nuova maniera d’interpretare la dispersione dei Selachi. Se, cioè, essi hanno la loro patria nel mare tra Groenlandia e Norvegia e quivi sono divenuti assai rari o quasi scomparsi, come mai se ne prendono ancora sulle coste inglesi e altrove? Prima la (1) Om Giaellegitteret eller Gjaellebarderne hos Brugden (Overs. K. D. Vi- densk. Selks. Forh., 1873, p. 66 (20) nota ,); Sur les appareils tamiseurs ou fanons branchiaux du Pélerin (Bull. Acad. Roy. Dan. Sc. Lett. 1873, p. 9 (2), nota 1). I (2) Op. cit., ed. 1769, p. 79; ed. 1776, p. 93. 416 P. PAVESI non minore rarità, o quivi pure casuale comparsa, poi lo ster- minio di questi pesci lucrosissimi operato nei paraggi scandinavi, secondo me, sono plausibili risposte; nello stesso modo che la perseguitata balena si ridusse a rompere « Ne la polar contrada i ghiacci irsuti! » i Selachi fuggono quei prediletti fiords, continuando più lesti verso i punti avanzati dell’ Inghilterra e le spiaggie americane. Per chiudere questo lungo capitolo, dirò che la forza dei numeri e le stringenti argomentazioni mi obbligano a rinun- ciare in parte alle idee esposte nel 1874. Allora preferii distin- guere la forma rostrata come specie diversa dalla maxima, es- sendo mia principale preoccupazione quella di combattere I’ o- pinione della mostruosità, emessa dal Gill (!) e dal dott. Giinther (*); e fui ben soddisfatto nell’ascoltare dal sig. Taylor, specialista per gli squali, che il celebre ittiologo direttore del Museo Britannico se ne dissuase tosto che vide le figure ed esaminò la mia memoria. Oggi sono convinto invece che essa costituisca Jo stato giovanile della maxima, come altro cu- riosissimo esempio di rimarchevoli differenze causate dall'età da aggiungersi a quelli già da me citati (°). Caratterizziamo dunque colla seguente frase il Selachus (') maximus (GunNER). Corpo fusiforme, col diametro massimo nella regione branchiale — 1.8 dor- sale grande, opposta allo spazio tra le pettorali e le ventrali, senza spine (1) On the Affinities of several doubtful British fishes (Proc. Acad. Nat. Sc. Philadelphia, 1864, p. 207). (2) Catalogue of the Fishes in the British Museum, VIII. 1870, p. 395. (3) Mem. cit., p. 29 e seg. (+) Selachus ho sempre scritto è non più Selache, come prima ad imitazione di Cuvier (Régne animal, 1.* ed., II. 1817, p. 139) che ha istituito il genere. ZeXdyn è il nome greco comune a tutti gli squali ed il sommo naturalista francese lo riprodusse per errore al plurale, a lato di Pélerins, quale nome generico, in luogo del singolare ZsAdyog = Selachus. Devo al chiar. Steen- strup questa rettifica, alla quale però sarebbe contrario il Collett (Op. cit., p. 299, nota 1), perchè tanti generi di animali hanno la stessa desinenza di SELACHI 417 — Pinna anale appena al di dietro della 2.* dorsale e, come questa, pic- cola — Carena ai lati della coda — Caudale spesso provvista di un lobulo secondario in alto — Senza membrana nittitante all’ occhio — Bocca am- piissima — Denti piccolissimi, conici, colla punta rivolta indietro, senza seghettature o cuspidi laterali, uguali in entrambe le mascelle ed in più serie — Aperture branchiali 5 per lato, grandissime, estese a quasi tutta la testa. — Fanoni branchiali — Spiragli piccoli sopra l’angolo della bocca — Pelle sottile, rugosa ruvida per spinette retroverse, nerastra al di sopra, biancastra nelle parti inferiori — Viviparo. che ha nello stato adulto: Testa convessa — Rostro assai breve — Occhi vicino alla punta del rostro — Uno sperone corneo sulle appendici maschili. Così ricevette nella scienza i nomi di Squalus maximus, Gunner 1765 Sq. o Cethorinus peregrinus, Blainv. 1810, 1816 Sq. gunnerianus, Blainv. 1810 Cet. gunneri, Blainv. 1816 Sq. o Cet. homianus, Blainv. 1810, 1816 Cet. shavianus, Blainv. 1816 Selache maxima, Cuv. 1817 Squalus elephas, Lesueur 1822 Sq. rashleighanus, Couch 1822 Sq. rhinoceros, Mitch. 1828 Sq. cetaceus, Gron. in Gray 1854 Polyprosopus rashleighanus, Couch 1862. e supera 1 12 metri di lunghezza. Presenta fino ai 4 o 5 metri, cioè nello stato giovane: Selache e sono da tutti accettati. Blainville (Prodrome d’une nouvelle di- stribution systématique du régne animal, in Bull. sc. par la Soc. Philoma- tique, 1816, p. 121; Journ. de Physique, LXXXIII. 1816, p. 264) lo battezzò invece Cetorhinus , ed altri lo seguirono. Si vede che la priorità di un anno appar- tiene a quest’ ultimo; ma l’opera monumentale di Cuvier era già quasi tutta composta quando uscì la memoria di Blainville (V. prefazione Régne anim. I, p. XXVIII, nota 1) e ne fu ben più presto e più universalmente conosciuta, per cui ho adottato il nome di Selachus colla maggioranza degli autori. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 27 418 P. PAVESI Testa larga depressa — Rostro lungo, sporgente, prismatico-quadran- golare o piramidale — Occhi alla base del rostro e molto lontani dalla punta — Appendici maschili senza speroni. In questa forma ebbe 1 nomi tecnici di Squalus isodus, Macri 1819 Sq. rostratus, Macri 1819 Polyprosopus macer, Couch 1862 Cetorhinus Blainvillii, Br. Capello 1869 Sq. o Cetorhinus rostratus, Cornish 1870 Selache rostrata, Pavesi 1874 Cetorhinus maximus, Gervais 1877. Ormai ne sono conosciuti i principali organi, i suoi costumi e persino il modo di pesca. Quasi una decina di Musei al mondo, in Italia soltanto quelli di Genova, lo posseggono e vi figura come una delle più preziose rarità. Attende tuttavia dai natura- listi del Nord una completa biologia, alla quale io sono orgo- glioso di aver avuto due volte l'occasione di contribuire per quanto meglio e più estesamente mi fu possibile. Le oR WW SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA (III) SS . Selaco di Vado, veduto di profilo. . Testa veduta di sopra. . La stessa veduta di sotto. . Encefalo veduto superiormente. . Lo stesso veduto inferiormente. fig. 1 e 3 sono ridotte a circa 1/,, grand. nat. Le fig. 4 e 5 sono in grand. nat. e si consulti per queste il significato delle lettere nel testo. E IE ee nn Intorno ad alcune specie di Casoari poco note. Osservazioni di TOMMASO SALVADORI Casuarius tricarunculatus, Brcc. Il D.° Odoardo Beccari in una sua lettera ornitologica pubbli- «ata negli Annali del Museo Civico di Genova, vol. VII, p. 717 (1875) scriveva: « Ho tuttora vivo un individuo di un’ altra specie (di Casoar) trovato a Warbusi, e che chiamerei volen- tieri Casuarius tricarunculatus, perchè ha tre caruncole, che vanno sempre più sviluppandosi. ..... il casco non è ancora ben sviluppato, ma mi sembra che tenda a prendere una forma simile a quella del casco del Casoar di Ceram e di quello di Aru ». In un’ altra lettera scritta precedentemente da Dorei il 5 Giu- gno 1875, il Beccari, discorrendo del medesimo individuo, diceva (i. c. nota 2): « A Monni presso Warbusi ho comperato un piccolo Casoar, che forse è una specie nuova, ma non è ancora sviluppato per mostrare tutti i caratteri differenziali; è però distintissimo da tutti quelli indicati dallo Schlegel per la di- sposizione delle caruncole, che sono collocate molto diver- samente, vale a dire due grandi, distinte in alto, ed una piccola sferica più in basso, solitaria e mediana; il casco non è ancora sviluppato, ma è probabile che debba essere elevato e compresso ». Nessuna menzione di questo Casoar si trova nell’ opera: Ostri- ches and Ostrich Farming by Julius de Mosenthal and J. E. Har- ting, London 1877, e neppure in un articolo del sig. E. Oustalet intitolato: Observations nouvelles sur les Oiseaux coureurs de la Papouasie (Association scientifique de France, 3 Mars 1878, Bulletin: N.° 539, p. 349-350). i Il Beccari tornando in Europa nel 1876 non portò seco quel- 420 T. SALVADORI l’ esemplare vivo del suo C. tricarunculatus, ma lo lasciò in Ternate, affidato alle cure del sig. A. A. Bruijn, presso il quale * il signor Laglaize mi ha detto di averlo veduto tuttora vivente nel Luglio del 1877. : Il signor Laglaize al principio di quest’ anno ha ricevuto dal sig. Bruijn, insieme ad altri uccelli di diverse località della Baja del Geelvink, tre Casoar, il più adulto dei quali, proveniente da Wandammen, fu venduto al Museo Britannico, e ad esso lo Sclater dette il nome di Casuarius altijugus, il secondo, che è indicato di Warbusi, fu acquistato dal Museo di Parigi e ad esso Y Oustalet dette il nome di C. salvadorii, il terzo finalmente, non adulto, è stato acquistato dal sig. Conte Ercole Turati di Milano, che a me l’ha inviato affinchè lo esaminassi. Questo non ha indi- cazione di precisa località, essendo scritto sul suo cartellino sol- tanto: Nouvelle Guinée, 1876, e corrisponde in tutto alla descri- zione che il Beccari ha dato del suo Casuarius tricarunculatus; ha il casco come quello di alcuni individui non adulti del C. galeatus, Vieill. di Ceram; soltanto il suo margine posteriore è alquanto più obliquo dall’ alto in basso e dall’ avanti al- l’ indietro; ma questa piccola differenza potrebbe essere cosa individuale. Le due caruncole sulla parte anteriore del collo sono ravvicinate e non molto grandi; e tra esse inferiormente si nota una piccola e sottile, ma ben distinta caruncola, per cui il nome di C. tricarunculatus fu scelto molto a proposito dal Beccari (1). Da Warbusi, cioè dalla stessa località dove il Beccari ebbe il suo C. tricarunculatus, si è detto provenire il tipo del Casuarius salvadorit, descritto recentemente dal sig. Oustalet (/. c.); anche questo avrebbe il casco sullo stampo di quello del Casoar di Ce- ram, ed avrebbe inoltre le due caruncole, o meglio una carun- cola sola divisa inferiormente in due, sulla parte anteriore del collo; ma, a quanto sembra, manca della piccola caruncola me- (!) L’esemplare sopramenzionato del C. tricarunculatus è stato esaminato anche dal sig. Oustalet, il quale pare che lo abbia creduto un esemplare del suo C. salvadorii; questa cosa mi viene affermata in ‘una lettera dal La- glaize; anche l’Elliot in una sua lettera mi scrive che il Laglaize aveva ri- cevuto tre esemplari del C. salvadorii , il più adulto dei quali era quello venduto al Museo Britannico. . CASOARI 421 diana, ed a meno che quella caruncola non siasi rotta e distaccata pare che si tratti di una specie buona e ben distinta (1). Io non so nascondere che I’ asserita provenienza del C. sal- vadoriùi da Warbusi mi pare per lo meno dubbiosa, chè al- trimenti avremmo presso Warbusi la esistenza di due specie di Casoari, la quale cosa mi pare estremamente improbabile, giacchè io non conosco alcuna. località, ove siano state trovate finora più di una specie di Casoar. Lo Schlegel espresse già l’ opinione che ciascuna specie abiti ur’ area distinta, e sebbene questa cosa sia stata messa in dubbio dal Beccari (1. c.), tuttavia io debbo dire che i suoi dubbi non posano sopra alcun fatto accertato e che gli esemplari raccolti dallo stesso Beccari con- fermano |’ asserzione dello Schlegel. A me sembra probabile che sia avvenuto errore nell’ indi- cazione, delle località segnate sui cartellini del C. tricarunculatus sopramenzionato, e del C. sa/vadorti, e che la località Warbusi, se- gnata sul cartellino del secondo, non spetti a questo, ma al primo. Il terzo esemplare che il Laglaize ha ricevuto dal Bruijn è di Wandammen, località molto più al Sud di Warbusi, e fu venduto, come si è detto, al Museo Britannico; ad esso che era il più adulto dei tre, lo Sclater impose nella seduta del 19 Febbraio 1878 della Società zoologica di Londra (Nature, XVII, 1878, p. 375) il nome di C. altijugus,; poscia lo Sclater ci av- verte (P. Z. S. 1878, p. 214 nota) di essersi persuaso della identità del suo C. altijugus, e del C. salvadorii, e siccome la descrizione di questo apparve prima che fosse pubblicata quella del C. altijugus, sebbene in realtà questo nome avesse la pre- cedenza, lo Sclater ebbe la cortesia di sopprimerlo a favore del nome di Oustalet. Lo Sclater ha dato contemporaneamente una figura della testa e del collo di questa specie (P. Z. S. 1878, p. 213), ed ha fatto notare la somiglianza della medesima col C. beccart di Wokan (Isole Aru), dal quale egli dice che si può distinguere per le (!) Mi pare che dovrebbe essere cosa facile di distaccare pel suo stato di secchezza nell’ individuo del C. tricarunculatus, che io ho sottocchi, la pic- cola caruncola mediana. 422 T. SALVADORI caruncole del collo più compiutamente divise. Tuttavia è da dire come |’ Oustalet menzioni soltanto una sola caruncola dicendo: La caroncule de la gorge est fortement bifide, comme dans le C. BECcARII. Per cui mi pare che le differenze fra il C. salvadorii ed il C. deccarîi rispetto alle caruncole non siano state chiara- mente indicate. Anche l’Oustalet ha fatto notare la somiglianza che esiste fra il suo C. salvador ed il C. beccarit, dal quale il C. salvadorii, secondo il medesimo Oustalet, differisce essen- zialmente per la forma del casco, che invece di essere unifor- memente compresso sui lati, sarebbe compresso verso il mezzo, restando grosso e rigonfio tanto anteriormente, quanto poste- riormente; questa cosa appare anche nella figura publicata dallo Sclater. Rispetto allo estendersi il casco più in addietro nel C. salvadorii non mi pare che la differenza sia reale. Lo Sclater scrive che probabilmente il tipo del C. altijugus non differisce specificamente da un altro Casoar non al tutto adulto esistente nel Museo Britannico, proveniente dalla Nuova Guinea meridionale, poco lungi dall’ isola Touan o Cornwallis, e che egli. riferì dubitativamente al C. beccari (P. Z. S. 1875, p. 527, pl. 58, e p. 533); io ho invece espresso |’ opinione (Ann. Mus. Civ. Gen.. VII, p. 717, nota, 1877) che il secondo appartenga ad una specie diversa dal C. deccarti, che chiamai provvisoriamente nel Museo Britannico col nome di Casuarius sclaterii; mi sembra molto difficile che quello e l individuo di Wandammen possano appartenere alla medesima specie; oltre alla grande distanza delle rispettive località, farò notare che il C. selaterw ed il C. beccarii hanno una sola caruncola divisa all’ apice, ossia due caruncole saldate alla base, mentre nel C. altijugus le due . caruncole sembrano, giudicando dalla figura dello Sclater, quasi al tutto divise. Io presi nel Museo Britannico la seguente descrizione del Ca- suarius sclateri - Medius, niger, casside parum alta, crassa, superne rotundata, latere posteriore fere verticali, brevissimo, crasso; paleare unico, mediocri, ad apicem diviso; ungue digiti interni breviuscula; loris et mento violaceis, capite et gula caeruleis, paleare rubro. ee ee ee ee ee CASOARI 423 Long. tot. 1™,500; rostri hiat. 0™, 147; tarsi 0™, 300; ung. dig. int. 0, 080. Questa specie appartiene al gruppo di quelle col casco late- ralmente compresso, e coll’ unghia del dito interno piuttosto breve, come il C. galeatus di Ceram. Essa differisce dal C. bec- carti, specialmente pel casco basso, superiormente nella direzione trasversale tondeggiante e grosso, ed anche per la caruncola meno lunga. Lo Sclater ha fatto notare (Ibis, 1877, p. 372, nota) come sia probabile che gl’ individui del fiume. Fly, menzionati da L. M. D'Albertis (Sydney Herald, 1877, p. 248. — Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 19. — Ibis, 1877, p. 372), appartengano alla mede- sima specie di quello sopra menzionato. Casuarius occipitalis, SALvan. Nella stessa lettera ornitologica, nella quale è menzionato il C. tricarunculatus, il Beccari faceva menzione pure di un Casoar di Jobi, che gli sembrava nuovo e di cui m’ aveva inviato prece- dentemente uno schizzo, nel quale io riconobbi realmente come fosse rappresentata una nuova specie, cui imposi il nome di C. occipitalis, e che descrissi colle seguenti parole: « Casside compressa, postice depressa, appendicula colli antici, ut » videtur, nulla (*); capite, gula et parte superiore cervicis caeruleis; » macula occipital et colli parte nuda inferiore flavis ; area nuda » laterali colli imi carnea. « Il color giallo della parte inferiore del collo si addentra sui » lati con due punte nell’ azzurro della parte superiore, ed in- » feriormente si sfuma nel rosso carnicino dell area nuda, che » sul lati del collo si approfonda nella parte rivestita di piume; » la macchia occipitale gialla sembra di forma quasi triangolare, » colla base in alto, e con questa tocca il margine posteriore » del casco; questo sorge sul mezzo della testa e non si espande » lateralmente alla base, la quale è tutta circondata da pelle » di color azzurro. (!) Come vedremo, questa cosa non è esatta. 424 T. SALVADORI » Nello schizzo colorito del Beccari è scritto: « Ansus 16 » Aprile 1875 » .... il Beccari scriveva a proposito dell’ indi- » viduo di Jobi presso a poco quanto segue: « Esso aveva la pelle » del collo lacerata precisamente nel luogo dove sogliono tro- » varsi le caruncole, per cui non potrei assicurare, che un ru- » dimento di caruncola non esistesse, ma in ogni caso non » poteva essere che solitaria e centrale e non più grande di un » pisello. Il casco è compresso, ma posteriormente è pure de- » presso, e presenta una superficie pianeggiante, non più » larga però di due dita.... ». Il Casuarius occipitalis sembra ‘» affine al C. uniappendiculatus, Blyth, ma evidentemente ne » differisce per diversa forma del casco, per la macchia occi- » pitale gialla, pel color giallo della parte inferiore del collo » che non tinge soltanto la parte anteriore, ma la circonda » tutta, e forse anche per la mancanza di caruncola sul mezzo » della parte anteriore ed inferiore del collo ». Lo Sclater, menzionando il mio C. occipitalis (Ibis, 1876, p. 245, nota), dubitò che esso potesse essere il suo C. westermanni, col quale in vero nulla ha a che fare! Anche del mio C. occipitalis non si trova fatta menzione dal- l’Harting e dall’ Oustalet nei luoghi sopra citati! L’ esemplare menzionato dal Beccari, conservato nello spirito di vino, giunse più tardi al Museo Civico di Genova, ove ora si ammira superbamente montato. Esso mostra realmente una piccola caruncola sulla parte inferiore del collo, per cui correggendo la prima descrizione del C. occipitalis, ne do ora una più completa ed esatta: Casside pyramidali triquetra, pallide olivacea, facie postica plana, antrorsum depressa, stricta; paleare uno medio, parvo; capite, gula et parte superiore colli postici caeruleis; macula occipitali, colli parte nuda inferiore et paleare flavis; area nuda laterali colli imi carnea; rostro et pedibus fusco-olivaceîs. Long. tot. 1™ 670; rostri at. 0%, 137; tarsi 0,280; ung. - dig. mt. (02070! Il tipo di questa specie è un grande individuo adulto. Questa specie somiglia moltissimo al C. wniappendiculatus, ara e nn pn "SÒ Pe ee II ss ee PRIN ee PST bi e SI =x LSS AR AE ere CASOARI 425 Blyth, e si può dire una forma rappresentante del medesimo nell’ Isola di Jobi; il C. occipitalis differisce dal C. uniappendi- culatus per la bella macchia triangolare gialla sull’ occipite, per la forma del casco, che ha la faccia posteriore molto più stretta, e quindi non di forma decisamente ovale, ma allungata, pel colore giallo-olivaceo del casco, per la caruncola piriforme sul mezzo della parte inferiore del collo molto più piccola, pel co- lore giallo della parte inferiore del collo più verdognolo e che si addentra in alto sui lati con due punte nell’ azzurro della parte superiore, e finalmente per l’ area nuda sui lati della parte inferiore del collo, la quale appare tutta di color carnicino e. non circondata di giallo. Tanto il Meyer (Sztzb. k. Ak. Wissensch. Wien. LXIX, p.217), quanto il von Rosenberg (Rest. naar Geelvinkb. p. 117) avevano accennato all’ esistenza. di una specie di Casoar in Jobi, che il von Rosenberg riferi, non so su qual fondamento, ma proba- bilmente per una semplice supposizione, al C. papuanus! Il C. westermanni, che il Meyer (I. c.), lo Sclater (P. Z. S. 1875, p. 85, 87) ed io (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 719, nota) in modo dubitativo, e l’Harting (op. cit., p. 96) e Il’ Oustalet in modo positivo (!) hanno asserito provenire da Jobi, secondo me non è diverso dal C. papuanus, Rosenb.; esso fu indicato primi- tivamente di Mansinam, e questa località è probabilmente esatta. Ho visto una figura della testa e del collo di una supposta nuova specie di Casoar, che l’Oustalet ha denominato C. edwardst; tanto la descrizione quanto la figura saranno pubblicate nei Pro- ceedings della Società Zoologica di Londra di quest’ anno (1878); l'individuo che ha servito di tipo a questa specie è indicato delle vicinanze di Dorei; tanto per i caratteri della figura, quanto per la località a me sembra che si tratti di un C. papuanus. Nuove specie di Colombi dei generi Megaloprepea, Rehb. e Macropyqia, Sw., descritte da TOMMASO SALVADORI. i Megaloprepia poliura, nov. sp. Ptilopus puellus, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 40 (specim. ex Jobi) (1873). è Megaloprepia assimilis, Salvad. et D’Alb. (nec Gould), Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 833, sp. 72 (Monte Epa) (1875). — Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 199, sp. 33 (partim) (1876). ? Carpophaga puella, Ramsay (nec Less.), Pr. Linn. Soc. N. S. W. I, p- 394. — Sharpe, Journ. Pr. Linn. Soc. Zool. XIII, p. 503 (1877). Megaloprepia M. PUELLAE (Less.) simillima, sed cauda inferne grisea. ) Nel Catalogo di una collezione di Uccelli dell’ Isola Yule ecc. (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 833) io riferiva un esemplare maschio del genere Megaloprepia, raccolto dal D'Albertis sul Monte Epa, nella Nuova Guinea meridionale, alla M. assimilis, Gould, anzichè alla M. puella (Less.), per causa del colore grigio molto cospicuo della faccia inferiore della coda (1). Io non mancai di avvertire in quell’ occasione come non avessi potuto istituire alcun confronto con esemplari della M. assimilis, Gould, del Capo York. Più tardi, nella Parte II (Columbae) del mio Prodromus Ornitho- logiae Papuasiae et Moluccarum (Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 199), io attribuii alla M. assimilis anche gli esemplari di Jobi, i quali sono simili in tutto all’ esemplare del Monte Epa, e differiscono costantemente da quelli della Nuova Guinea occidentale e delle isole vicine, che hanno la faccia inferiore della coda nera. La differenza nel colore della faccia inferiore della coda è così costante, che essendo in Dresda, io mostrai al Meyer meravigliato, (1) È stato il Bonaparte (Compt. Rend. XLII, p. 836), che pel primo ha indi- cato il colore grigio della faccia inferiore della coda come carattere distin- tivo della M. assimilis, mentre la medesima parte è nera nella M. puella (Less.). NUOVE SPECIE DI COLOMBI 427 come senza guardare alla località io potessi indicargl fra un cinquanta individui quali fossero di Jobi e quali no. Nel Museo di Leida prima, e recentemente per cortesia del Conte Ercole Turati, io ho avuto l’ opportunità di confrontare cogli esemplari della Nuova Guinea meridionale orientale e di Jobi altri del Capo York (M. assimilis) e trovo che questi sono costantemente molto più grandi ed hanno sovente il sottocoda di colore più decisamente gialliccio ocraceo, per cui mi sembra che gli esemplari della Nuova Guinea siano da considerare come spet- tanti ad una specie distinta non solo dalla M. puella, ma anche dalla M. assimilis; queste due specie, la M. poliura e la M. ma- gnifica si possono riconoscere facilmente ai seguenti caratteri: 1. Cauda inferne grisea: a. major; long. tot. circa 0™, 420-0", 400; al. 0™, 240- Ox 220i. 5 i A È 5 È 1. M. magnifica (Lath.). b. media; long. tot. circa 0%, 360; al. 0%, 190. . 2. » assimilis (Gould). c. minor; long. tot. circa 0%, 330; al. 0%, 175-0%, 170 . 3. » poliura, Salvad. 2. Cauda inferne nigra; long. tot. 0%, 330; al. 0%, 170 . 4. » puella (Less.). Queste quattro forme non solo presentano differenze sufficienti per farle sempre distinguere, ma occupano anche aree diverse. La M. magnifica (Lath.) abita la parte meridionale-orientale d’ Australia. La M. assimilis (Gould) abita la parte settentrionale del me- desimo continente, specialmente il Capo York. La M. poliura è stata trovata finora nella parte meridionale- orientale della Nuova Guinea (sul Monte Epa), e nell'isola di Jobi; resta a sapersi se tutta la parte della Nuova Guinea ad oriente di Jobi sia abitata, come parrebbe probabile, da questa specie. Io ho esaminato nel Museo di Parigi un esemplare che “ è indicato come raccolto dal Lesson nella Nuova Irlanda, ed esso ha la coda nera inferiormente; ma siamo noi certi che la loca- lità indicata sia esatta? La M. puella (Less.) finalmente abita la parte occidentale- settentrionale della Nuova Guinea (Dorei, Andai, Mansmam, Warbusi, Dorei-Hum, Wa-Samson, Sorong) e le isole circon- vicine di Salvatti, Batanta, Ghemien e Waigiou. Il Ramsay 428 T. SALVADORI (P. Z. S. 1876, p. 115) ha asserito di aver ricevuto due indi- vidui di questa specie, raccolti nel Capo York dal Thorpe. Io non so nascondere i miei dubbi che sia avvenuto errore nella deter- minazione di quegli esemplari, o che la località indicata non sia esatta. Recentemente abbiamo avuto ripetuti esempi di uccelli che si dicevano del Capo York e che provenivano invece dalle Isole Aru! Macropygia buruensis, nov. sp. Macropygia amboinensis, Wall. (nec Linn.), P. Z. S. 1863, p. 34 (Buru). — Finsch, Neu Guin. p. 178 (partim) (1865). — Wall., Ibis, 1865, p. 389, n. 84 (partim). — Id., Journ. f. Orn. 1866, p. 382 (partim). — Salvad. (nec Linn.), Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, p. 383, sp. 40 (Buru) (1876); IX, p. 204, sp.63 (partim). Macropygia turtur, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 110 (indi- vidus de Bouro, p. 113) (1873). Capite rufo, vertice et occipite vinaceis; sincipite et genis rufis; collo postico nitide viridi in purpureum vergente; dorso, wropygio et supracaudalibus brunneo-cinnamomeis; gula rufescente; pectore rufo-vinaceo; abdomine rufo-cinnamomeo, crisso et subcaudalibus saturatioribus ; pectore summo fasciolis nigris transversis notato, plumis singulis FASCUS DUABUS fuscis tantum praeditis ; alis fuscis; tectricibus alarum superioribus dorsi colore marginatis; sub- alaribus cinnamomeis; cauda superne brunneo-castanea, inferne grisescente; rectricibus tribus utrinque lateralibus fascia lata obliqua rufa et altera subapicali nigra notatis; rectrice extima apice et po- gonio externo rufa; rostro nigro; pedibus rubris. Foem.? Jun. Differt a mari capite rufo, minime vinaceo; collo postico vix nitente, crebre fusco-punctulato, gastraeo rufescentiore, pectore summo minime vinaceo. Foem. juv.? Differt pileo saturate cinnamomeo, collo postico fa- sciolis nigris et fulvo-ochraceis notato, fascùs fuscis pectoris non bene distinctis. : Long. tot. 0™, 370; al. 0%, 175; caud. 0™, 180; rostri 0™, 017; tarsi 0%, 021. i Hab. in Buru (Wallace, Hoedt, Bruijn). Ri n vi i 2 # a » IR i i I NUOVE SPECIE DI COLOMBI 429 Ho esaminato tre individui di Buru, uno dei quali in abito perfetto. a. #. Buru, 24 Settembre 1875 (Bruijn). Individuo adulto sopra descritto. 6. 7. Buru, 1.° Ottobre 1875 (Bruijn) Individuo indicato come femmina, ma che forse è un maschio non al tutto adulto. c. #. Buru, 25 Settembre 1875 (Bruijn). Individuo giovane. GI’ individui di Buru, per quanto somiglianti a quelli di Am- boina, mi sembrano riferibili ad una specie distinta, differendone per la testa e per le parti inferiori, specialmente |’ addome ed il sottocoda, di color rossigno-cannella più intenso, e per questo rispetto somigliano a quelli della specie di Halmahera, M. bat- chianensis (Wall.), e così pure ne differiscono per le fascie tra- sversali scure del petto più rade, essendovene su ciascuna piuma soltanto due, e non tre come nella M. AMBOINENSIS. Questa specie è intermedia alla M. amboinensis (alla quale sono stati riferiti gl’ individui di Buru, tanto dal Wallace, quanto da me) ed alla M. batchianensis. Macropygia maforensis, nov. sp. Macropygia turtur, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 110 (indivi- dus de l’île de Mafoor, p. 115) (1873). Macropygia doreya, Rosenb. (nec Bp.), Reist. naar Geelvinkb. p. 36 (1875) (Mefoor). Macropygia griseinucha, part. Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 204, sp. 66 (specim. ex Mafor) (1876). Fronte albida; vertice, occipite et cervice conspicue cinereis, cer- vice et dorso summo viridi nitentibus; lateribus capitis griseo-rufe- scentibus; gula albida; pectore summo rufo-vinaceo, lateraliter amethystino nitente; pectore imo, abdomine et subcaudalibus fulve- scente-ochraceis, subcaudalibus saturatioribus et unicoloribus,; pectore fasciis transversis fuscis notato; abdominis fasciis transversis eva- nescentibus; dorso brunneo-castaneo, plumarum marginibus purius castaneis; remigibus fuscis; cauda superne brunneo-castanea paul- 430 T. SALVADORI lum grisescente, rectricibus sex mediis unicoloribus, tribus extimis fascia obliqua media, altera nigricante subapicali notatis; rectrice extima apice et pogonio externo basin versus rufa; rostro fusco; pedibus rubris? Foem. Differt a mari pileo rufo-cinnamomeo; cervice et dorso fuscis, fulvo-ochraceo transfasciolatis; uropygii plumis, alarumque tectricibus cinnamomeo marginatis; gula albida; pectore summo fusco, plumarum marginibus rufo-ochraceis; abdomine fulvo-ochraceo , griseo-vermiculato. Long. tot. circa 0°,370; al. 0",165; caud. 0”, 180; rostri O* 019 farsi 0", 022: Hab. in ins. Mafor (Meyer, von Rosenberg). Ho esaminato cinque individui di questa specie, tre maschi adulti e due femmine, raccolti dal Meyer, dal quale li ho avuti gentilmente in comunicazione. Quando prima li vidi in Dresda, essi mi colpirono pel loro aspetto speciale. | I tre maschi adulti differiscono alquanto fra loro pel colore vinaceo della parte superiore del petto piu o meno vivo. Questa specie appartiene al gruppo di quelle colla parte su- periore della testa di color cenerino, e non somiglia alla M. do- reja ed alla M. griseinucha a lei vicine di patria, ma alla M. albicapilla, Bp. di Celebes; come questa ha le parti inferiori cospicuamente biancheggianti, per causa dei margini chiari, 0 isabellino-bianchicci delle piume del petto; ma si distingue facil- mente pel colore cinereo del vertice, dell’ occipite e della cervice molto cospicuo, e pei riflessi splendenti decisamente verdi della cervice e della parte superiore del dorso. Questa specie è notevole anche per le fascie scure delle parti inferiori, e specialmente del petto, molto cospicue, come nella M. albicapilla. Prima di avere esaminato esemplari di Mafor io aveva sup- posto (giudicando dalla descrizione datane dallo Schlegel), che essi dovessero essere riferiti alla mia M. griseinucha, ma rico- nosco di essermi ingannato, e che gli esemplari di Mafor appartengono ad una specie diversa da quelle che abitano le NUOVE SPECIE DI COLOMBI 431 altre isole della Baja del Geelvink. Così pure non appartengono alla M. griseinucha, ma alla M. doreya, gl’ individui di Jobi e di Misori, per cui il nome di M. griseinucha spetta soltanto agli esemplari di Miosnom. Le specie del genere Macropygia, affini alla M. amboinensis sono estremamente difficili da caratterizzare, tanto che lo Schlegel ha creduto di doverle tutte riunire in una sola, per la quale ha creato il nuovo nome di Macropygia turtur,; tuttavia le differenze tra gli individui perfettamente adulti delle varie specie sono ab- bastanza cospicue ed io ho cercato di compendiare quelle delle 9 specie, che secondo me abitano le Molucche e la Papuasia, nella seguente tavola: I. Rectricibus sex mediis unicoloribus, mi- nime transfasciatis: a. Capite superne rufo, minime vel vix cine- rascente: a’. pectore fusco transfasciolato: a/’. pectoris plumis fasciolis tribus fuscis notatis . . : 5 aD 3 . 1. M. amboinensis (Liun.). (Amboina, Geram). b/’7, pectoris plumis fasciolis duabus fu- scis notatis . : : : . 5 . 2, » buruensis, Salvad. (Buru). 7 b/. pectore vinaceo, minime fusco trans- fasciolato: a/’’. cervice rufo-vinacea, minime cine- rascente. Bt ai eee Tomas : . 3. » batchianensis (Wal:.). (Batcian, Halmahera, Ternate, Morty, Kajoa). b///7, cervice cinerascente . . . . 4. » carteretia (Bp.). (Nova Hibernia). b. Capite superne cinerascente: a‘!!’, pectore vinaceo-griseo, minime vel obsolete fusco transfasciolato . 5. » griseinucha, Salvad. (Miosnom). b/ 1/1, pectore conspicue fusco-transfascio- lato: a5. pectore conspicue vinaceo; cervice viridi-purpureo nitente: as. minor, long. alae 0%, 180, inferne rufescentior . . È ; È . 6. » doreya (Bp.). . (N. Guinea, Jobi, Misori, Salvatti, Batanta, Wai- giou, Guebeh?, Koffiao?, Misol?, Aru). 432 T. SALVADORI 58. major, long. alae 0, 190, in- ferne albicantior . 0 È 3 . 7. » Reyensis, Salvad. (Kei). d5. pectore albido-isabellino; cervice vi- ridi nitente 6 S 5 È ° - 8. » maforensis, Salvad. (Mafor). II. Rectricibus sex mediis nigro-transfascia- tis; corpore inferne castaneo-cinnamomeo unicolore . . ey A aaa a ay LS .-9 » nigrirostris, Salvad. (N. Guinea, N. Hibernia, ins. ducis York). ESSAI SUR LE GENRE CHELIDURA par A. DUBRONY Parmi les Orthoptéres, ordre d’insectes si délaissé des natura- listes, la famille la plus négligée est sans contredit celle des. Forficulidae (Stephens). — Aussi les travaux relatifs 4 ce groupe sont ils fort peu nombreux et malheureusement trés incom- plets; la plupart des écrivains depuis Géné, Serville, Fischer de Waldheim etc., n'ont pu verifier les types, et se sont bornés a citer textuellement les descriptions de leurs prédécesseurs. De là résulte qu'on trouve dans leurs ouvrages bon nombre d’e- spéces douteuses et une synonymie variant suivant les supposi- tions, plus ou moins justes de chaque auteur. Le genre Chelidura (Latr.) dont il sera question ici, présente de fréquents exemples de ces regrettables incertitudes. Dans son livre si remarquable (Orthoptera europaea), publié a Leipsig en 1853, Fischer de Fribourg décrit huit espèces de Chelidura des- quelles il n'a pu étudier que deux: de visu; Fieber (Synopsis der Europaischen Orthopteren, Prague 1853-1854) n’a guére été plus heureux; enfin M. H. Dohrn (Versuch einer Monographie der Dermapteren, Stettiner Entom. Zeitung. 1867, p. 341), n’a- yant pu examiner qu'un petit nombre des types de Géné, a traité ce genre dune facon tout a fait incompléte, faute de matériaux suffisants. Malgré nos efforts, il ne nous a pas été loisible de voir en nature toutes les espéces du genre Chelidura, mais grace a l’o- bligeance de M." Ghiliani de Turin, nous avons eu sous les yeux tous les types de Géné. D’un autre còté MM." le Marquis Jacques Doria et le Docteur Gestro de Génes, avec leur inépui- sable bienveillance habituelle, ont mis 4 notre disposition leur collection d’ Orthoptéres et les ouvrages traitant du sujet dont ‘nous nous occupons. Nous remercions aussi MM." Brunner de Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 28 434 A. DUBRONY Wattenwyl de Vienne, Bolivar de Madrid et Marquet de Tou- louse, 2 la bonté desquels nous avons du la communication de plusieurs espéces rares, et enfin l’habile artiste du Musée Civi- que de Génes, M.™ Leonard Féa auquel nous devons les dessins qui pourront donner quelque intérét à notre modeste travail. Ordo ORTHOPTERA (OLIv.). Sectio DERMAPTERA (Dz GeER). Fam. FORFICULIDAE (Stupx.). Gen. Chelidura (LATREILLE). Antennis 10-15-articulatis. — Elytris parvis vel rudimentarus, subtriangulis, versus suturam angustatis; alis nullis, veb alarum solis involucris. -- Abdomine apicem versus plus minus dilatato, segmentis 2 et 3 pliciferis. — Femoribus robustis, tarsorum arti- eulo secundo brevi, dilatato. — Forcipis cruribus basi inter se valde remotis. Nous diviserons le genre en deux groupes: a. — Elytris liberis, alis et scutello nullis. 1. Chelidura analis (Rams) Parva, nigra vel fusco-nigra, pronoto elytrisque fusco-rufis ; abdomine subtus rubescente; forcipis @ cruribus tenuibus, basi subdilatatis supra interneque mucronatis, arcuatis; lamina anali S° porrecta, lateribus angulatis; brevibus, convergentibus, subcur- vatis, apice decussalis. Long. corp. 7 7, 5™ — 9%"; fore. 1™™3/, — 3, 0°”. » > Ene! Sa 5 ; Lap tiie SynonyMiE: Forficula analis, Rambur, faun. Ent. de |’ Andal. 11, 10-11 (1838); Fieber, Lotos III, 255 (1853); ib. Synop. Eur. Orth. 72 (1854). ESSAI SUR LES CHELIDURA 435 Forficula [Apterygida] analis, Fischer frib. Orthopt. Eur. 79 (1853). Bolivar. Sinopsis de los Ortépteros de Espaîia y Portugal, 1,30 (1876). d' grossi o var. lame anale 7 9 grossie Chelidura analis (RAMB.). Noire ou d'un brun-noir en dessus, rougedtre en dessous. — Téte brun-rougeàtre; antennes brunes de 12 articles: le 1.0” épais, cylindrique de grandeur moyenne, le 2.€ très petit, glo- buleux, le 3. et le 4.° courts, gros, sphériques, le 5.° un peu plus long, les autres s'allongeant progressivement jusqu’au der- nier qui est long et cylindro-conique. — Pronotum rectangu- laire (bord postérieur arrondi); un peu rugueux, fauve-obscur, les còtés plus clairs. — Zlytres d’un brun jaunatre un peu plus courtes que le pronotum, rugueuses, coupées triangulairement 4 l'extrèmité postérieure. — Pattes jaunàtres. — Abdomen plus large a l’extrémité qu’a la base, un peu dilaté au milieu; plis ordinaires des 2° et 3° segments bien marqués; dernier segment dorsal 7 deprimé au milieu, plus épais sur les cétés, un peu dilaté au bout en angle obtus; dernier segment ventral présen- tant une impression profonde. — o Pinces brunes, leurs bran- ches larges et écartées à la base, munies en dessus, près de la racine, d’un tubercule, et intérieurement d’une dent bien visible. Elles offrent les deux variétés de forme qu’on trouve chez tant d’espéces de Forficulides; tantòt elles sont courbées seulement 436 A. DUBRONY à la racine, puis longues et droites, (vardété macrolabia), tantòt elles sont beaucoup plus courtes, plus épaisses, et courbées en anneau dont les pointes se touchent (var. cyclolabia). — Lame anale s'avancant entre les pinces, redressée postérieurement; elle est quadrangulaire, assez épaisse, plus étroite a la base, amincie au milieu, ses angles latéraux postérieurs bien saillants. 9. Pinces courtes, un peu recourbées, croisées au bout, der- nier segment dorsal presque lisse, iame anale petite, de forme ordinaire. Le @ de cette espéce se distingue de suite par la forme spé- ciale de sa plaque anale; la Q ressemble a celle de F. decipiens mais est plus étroite, plus allongée et de couleur beaucoup plus foncée. Hasitat: Espagne, Sierra Nevada, sous les pierres, (Rambur). Elle a été rencontrée depuis, dans ces mémes montagnes, par M.’ Ghiliani auquel je dois en outre la communication d’exem- plaires déterminés par Rambur lui-méme, qui mont permis de compléter l’excellente description de cet auteur. 2. Chelidura setulosa ? (Frz.). SynonyMIE: Forficula setulosa, Fieb. Lotos, III, 256-257 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). Bolivar, Sinopsis de los Ortopt. de Esp. y Port. I, 33, (1876). N’ayant pu nous procurer cette espéce, ni avoir sur elle aucun renseignement précis, nous nous bornerons a transcrire ici la bréve description de Fieber : Lone. “corp. 7°? fore. ? » » 912."1/, (computata forcipe?!), fore. ? 97 ignotus. Fauve — Cotés de l’occiput, bouche, palpes et mandibules, jaunes. — Antennes? — Pronotum 4 peine plus long que large avec les bords pales. —- Elytres ovalo-quadrangulaires, posté- rieurement obliques, finement pointillées. — Pattes jaunes cou- vertes jusqgu au ventre de poils longs et raides. ESSAI SUR LES CHELIDURA Ay Dernier segment trapéziforme et recourbé creusé au bord po- stérieur, avec 4 légéres impressions et quatre raies a la base. Pinces fines, jaunes, avec une petite cannelure a l’extérieur et faiblement crénelées intérieurement. HaBITAT: Portugal. C'est avec beaucoup de doute que nous placons ici cette espéce dont le seul caractére saillant serait /a villosité des pattes!! et dont Fischer n’a connu que la femelle. On sait en effet, com- bien les forficulides de ce sexe sont difficiles a déterminer exac- tement. 3. Chelidura sinuata (GERMAR). Brunnea, mtida; ore, antennis 12-articulatis, palpis, pronoti lateribus, elytris, pedibusque pallidioribus, elytris brevibus oblique truncatis, abdominalis segmenti ultimi crassi, magni, transversi, subquadrati margine posteriore tumidulo, elevato. Forcipe robusta, bast arcuata; supra tuberculata et ante basin acute unidentata. Long. corp. * T°® — 13% 1/,, pron. 2™, elyt. 17" 4/,, fore. 3°"— 7 » » QU — 9 ee ib Ee a toe rire ise, SYNONYMIE: Forficula sinuata, Lafresnaye M. S.; Germar, faun. Ins. Eur. XI; pl. 16, f. a-b (1824-1837); Burmeister, Handb. Ent. II, 755-56 (1838). Serville, Hist. nat. Orthopt. 49 (1839). Fischer de Waldh. Ent. Ross. IV, 48 (1846). _ Forficule des Pyrénées (ex parte) Desmarest, Faune franc. Orth. 16. 1. f. 9 2°. (1820-1830). Forficula sinuata, var. macrolabia , Fieber, Lotos, III, 256 (1853), ib. Syn. Eur. Orth. 72 (1854). Chelidura sinuata, Bolivar, Sin. Ort. Esp. y Port. I, p. 33 (1876). Forficula Dufour, Serv. H. nat. Orth. 49-5, pl. 1, f. 5, 5 a (1839). Labidura vittigera, Motsch. M. S. . Chelidura vittigera, Fisch. de Waldh. Ent. Ross. IV, 48-49 (1846). 438 A. DUBRONY Forficula Dufouri, Fisch. Fr. Orth. Eur. 81, p, 6, f. 17, 17 a-c (1853). Forficula sinuata, var. cyclolabia, Fieb. Lotos III, 256 (1853), ib. Syn. Eur. Orth. 72 (1854). ~ Chelidura Dufourit, Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XXVIII, 342, (1867). Forficula paupercula, Géné, Monog. forfic. 14, (1832). Fieber, Lotos III, 257 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). Fisch. fr. Orth. Eur. 83 (1853). Dohrn. Stett. Ent. Zeit. XXVIII, 342 (1867). d' grossi pince du o@ vue de profil 9 grossie Chelidura sinuata (GERMAR). Brun rougeàtre ou couleur de poix. — Téte ferrugineuse ou |. brune; antennes fauves, de 12 articles: le 1* grand, épais, cylin- drique, le 2° globuleux, trés petit, le 3° assez long, conique, les suivants grands, égaux et cylindro-coniques. — Pronotum de la largeur de la téte, rectangulaire, (son bord postérieur un peu arrondi), marron avec les còtés testacés et une impression trans- versale, un peu pointillé. — Elytres courtes, assez larges, bom- bées, débordant un peu sur les cétés le pronotum qui en re- couvre la base en partie, tronquées postérieurement en triangle. Elles sonf marron clair avec une fine bordure testacée. — Au- cune trace d’ailes ni d’écusson. Abdomen marron clair, lisse: plis ESSAl SUR LES CHELIDURA 439 ordinaires des 2° et 3° segment, bien marqués, s'élargissant chez le 7° du 1* segment au pénultièéme. Le dernier segment © est d'une forme caractéristique, il est trés grand, sa 1° moitié en carré transversal, puis se reléve un peu en arriére et redescend brusquement à angle droit de facon a former un gros bour- relet dont la face postérieure est verticale, plane, lisse, avec une faible impression de chaque cdté. — Plaque anale 7° assez grande, transversale, carrée et adhérente. — Pattes jaunàtres. — Pinces marron clair, robustes, leurs branches distantes è la base; prés de celle ci et en dessus un fort tubercule par- fois dentiforme; un peu au dela et en dedans une dent trés forte et recourbée; pointes aigues et légérement recourbées en dedans. La forme des pinces offre deux variétés remarquables; la 1° (sinwata, auctor., macrolabia (Fieb.) a les branches trés longues, un peu sinuées, légérement arquées un peu au dela de la base, rappelant celles de la Ch. aptera var. simplex; La 2° variété: (Dufouri, Serv. etc., paupercula, Géné, Cyclo- labia, Fieber) a les branches courtes, droites jusqu’au tubercule supérieur, puis courbées en anneau elliptique dont les pointes se touchent. Nous adopterons pour cette 2° variété le nom de v. Dufouri. L’abdomen 9 va en s'é- largissant de la base au 5° segment, puis en diminuant jusqu’au bout; dernier seg- ment de forme ordinaire. — Plaque anale 9 étroite, rectangulaire, assez longue, Nea BEGGS oh Demag apes saillante entre les pinces. Chebduirg sinuata (GeaMAn) Pinces plus claires que Var. Dufouri{SERY. le corps, presque droites, triangulaires, un peu ondulées, échancrées en dedans, a la racine, aigues a l’extremité qui est a peine recourbée. 440 A. DUBRONY On distinguera facilement le 7 de cette espèce a la forme toute particuliére du dernier segment abdominal. Hapitat: Crimée, Pyrénées, Alpes de la Savoie. Les individus d’aprés lesquels nous donnons cette description nous ont été communiqués par M." Marquet, (provenance exacte, environs de Tarbes, Hautes Pyrénées), et M." Brunner de Wat- tenwyl (Pyrénées). Les exemplaires de Savoie qui ont servi de type a Géné pour sa Forficula paupercula, et qui font partie de la collection du Musée de Turin, ne différent absolument en rien des précédents — (var. Dufourii). — D’aprés les régles du droit de priorité nous eussions méme adopté le nom de paupercula pour l’espèce, si la description de Géné concordait avec ses types eux mémes. Mal- heureusement il n’en est rien, ainsi qu'on pourra en juger en lisant cette description que voici textuellement: 9. Forficula paupercula, nob. « F. dilute-testacea, antennis 12-articulatis, capite, antennis, » thorace, utrinque pedibus forcipeque dilutioribus; abdomine » postice dilatato, lamina anali parva, porrecta, apice rotundata ; » forficibus subrectis edentulis. Mas. » Longit. 4 lin. » Non conosco che il maschio di questa nuova specie, che » parmi egregiamente distinta dalle seguenti, alle quali rasso- » miglia per la forma della lamina anale e della pinzetta. La » prima è sporgente, piccola, rotondata all’ apice; la seconda ha » le branche quasi diritte, cilindriche, sottili, eguali in lun- » ghezza a due terzi dell’ addome, e sprovveduta di denti e di » tubercoli. L’ ultimo segmento addominale è segnato nel mezzo » della faccia superiore da una breve linea verticale, fortemente impressa. Il colore del tronco è testaceo-chiaro; la testa, le » antenne, i bordi del torace, i piedi e la pinzetta sono più di- ¥ » lavati. La trovai confusa con varii insetti provenienti dalle Alpi della Savoia » (Géné). 7 ESSAI SUR LES CHELIDURA 441 b. — Elytris rudimentartis, pronoto connatis, alarum solis in- volucris, scutello patente. 4 Chelidura acanthopygia, (Gin). Rufo-testacea vel picea; capite ferrugineo, antennis 13-articulatis, palpis, pronoto, pedibus, forcipeque pallidioribus; abdomine punc- tulato, circa medium dilatato, subtus dense pubescente; segmentis posticis ad latera costatis, ultimo dorsali Y in medio valde de- presso, utrinque tuberculato, lamina anali Y° conica, inter for- cipem assurgente, Q porrecta; forcipe 7 arcuata, cylindrica, basi tuberculata; © brevissima, subrecta. Long. corp. 7 6™™1/, — 10" 1/.; fore. 7 3™™'/, — 5™™ Ye » By SOI A — ll AO, 2. SynonyMIE: Forficula acanthopygia, Géné, Monog. forf. 13-14 (1882). Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1853). Fischer frib. Orth. Eur. 83-4, pl. 6, f. 20, 20 a-d (1853). Friwaldsky, Orthopt. Hungar. 50-51 (1867); | Dohrn, Stett. Entom. Zeit. XXVIII, 342-43 (1867). dg grossi lame anale du ,# 9 grossie Chelidura acanthopygia (GENE). Chelidura acanthopygia de Sélys-Longchamps, Add. et correct. au Catal. rais. des Orthoptères de Belgique p. 6, (1868). Schoch, die Schweizerischen Orthoptern, p. 13 et 27 (1876). 442 A. DUBRONY Pierrat, Catal. des Orthopt. d’Alsace et de la chaine des Vosges, 1878. Forficula xanthopygia, Schmidt, Verz., Krain Orth. 78 (186-). Forficula aptera, Schmidt, Verz. Krain Orth. 78 (186-). Testacé-rougeatre, ou brun-roux ou couleur de poix. — Téte ferrugineuse, un peu pubescente, antennes de 13 articles et palpes pubescents de la couleur de la téte; 1* article des antennes long, gros, cylindrique; 2° art. globuleux, trés court, 3° art. long, gréle, cylindrique; les autres égaux longs, cylindro-coni- ques. — Pronotum quadrangulaire, 4 peine arrondi postérieure- ment, jaune testacé; écusson étroit, semi-orbiculaire. — Elytres transverses, soudées a la suture. — Pattes jaunàtres. — Ab- domen dilaté vers le milieu, assez luisant, ponctué, pubescent en dessous; les segments 2 et 3 présentent les plis ordinaires bien marqués; les derniers segments còtelés sur les bords, un peu dentelés postérieurement; dernier segment dorsal 7 offrant une forte dépression médiane; un tubercule un peu aigu s'éléve de chaque cdté sur la base de la pince; dernier segment dor- sal Q plus glabre, avec les tubercules émoussés. — Lame anale du @ singuliére, conique, redressée entre les branches de la pince, en forme de corne, aigue 4 l’extrémité; plus rarement un peu élargie, faiblement échancrée. Lame anale 9 courte, peu saillante, non recourbée. Branches de la pince du 7 cylindriques, écartées a la base, légérement arquées, munies en dessus d'un tubercule, du reste inermes, convergentes au sommet, parfois plus courtes que l’ab- domen, parfois presque aussi longues que le corps entier; pinces de la © trés courtes; presque droites, un peu sinueuses, se croi- sant a Vextrémite. On trouve des femelles entiérement couleur de poix, sauf la base de la pince qui est d’un testacé-ferrugineux. (La description qui précéde est empruntée presque textuellement d Fischer de Fribourg). Cette espéce se distinguera de suite d la forme Pia) de la lame anale du mule. ESSAI SUR LES CHELIDURA 443 Hasitat: Elle est beaucoup plus répandue que ses congéènères. Collines voisines de Turin, en Octobre, sur J’ Onoporde, (Bonelli). Toute la Suisse, en automne, dans les feuilles de chérfe sé- ches et roulées (D." Gustav Schoch) — près de S.' Maurice (Alpes Rhétiques), à 2000." s. m., sur les Mélézes, au commencement d’Aout (de Heyden). Allemagne, prés de Fribourg (Fisch. fr.); — Gersnbach, prés de Baden-Baden, sur les haies, de 7."° a 9.""°; — près de Franc- fort sur le Mein, Giesen etc., commun vers le milieu d Avril, sur l’Epicea, (de Heyden); — Belgique: environs de Spa, hau- teurs entre Pepinster et Theux, fin de 7." sur des buissons de chéne; Groenendael près de Bruxelles, fin de février, sous la mousse, au pied des grands sapins. - Environs de Paris, foréts de Saint Germain, Fontainebleau et Marly, assez commune, (Brisout de Barneville). Vosges, assez rare, sur les arbres de la région élevée, Ger- bamont, Basse sur le Rupt: (Pierrat). — Hongrie, (Friwaldsky). Enfin j'ai trouvé moi méme cette espéce prés de Suse (Alpes du Piémont), à 1200.” s. m. sous les pierres, au pied des mé- lézes, du 15 7."° au 15 Octobre. o. Chelidura edentula (Wottast.). Aptera, valde depressa, fusco-ferruginea, vel fusco-picea, glabra, subopaca; capite postice paulo dilutiore; prothorace subquadrato, ad latera pallidiore, subdiaphano, elytris valde abbreviatis, apice con- junctim profunde emarginatis; abdomine confertim subruguloso punctato, segmentis secundo et tertio plica laterali auctis, ultimo fere simplici, in faemina apicem versus distincte sed parce pilosis; forcipis cruribus in utroque sexu edentulis, in longioribus, curvatioribus ; antennis (13-articulatis), palpis, pedibusque diluto- testaceis,»plus minus infuscatis. Long. corp. 7° 10™™"/, — 12™™4J/,, fore. 4™™1{, — 5" J, » a LO 1OA 1335, sts) — 41). SYNONYMIE: Forficula edentula, Wollaston, Ann. Mag. Nat. Hist. [3], I, 20 (1858). 444 A. DUBRONY Hapitat. Madére méme; se rencontre dans les districts boisés humides 4 une altitude moyenne; trouvée au pied de rochers élevég et a pic prés de l’extrémité supérieure de la Rzbeira de S.° Luzia, en Juillet 1855, par Wollaston lui méme. C'est une forficule vraiment indigéne et d’un type très re- marquable, — son corps aptére, ses élytres très raccourcies, (échancrées au sommet) et subopaques, sa surface très aplatie, jointe a l’absence totale de dent interne a la pince du &, lui donnent un caractére auquel il est impossible de se méprendre. N’ayant pu voir en nature cette Chelidura, nous avons donné textuellement ci-dessus la description de Wollaston. . 6. Chelidura Bolivarii (spec. nov.). Castanea, capite ferrugineo, antennis 13-articulatis; palpis, pro- noti lateribus, pedibus forcipeque testaceis, abdomine postice dila- tato, laevi, ultimi segmenti abdominalis tuberculis duobus ma- gnis, crassis, subconicis, forma insigni, impressione media pro- funda separatis; lamina anali magna, prominente; forcipis cru- ribus 9 sat robustis; paullo ante basin acute sed brevissime uni- dentatis, haud tuberculatis; Q brevioribus, trianguiaribus, apice decussatis. of grossi dernier segment abdominal du 7 9 grossie Chelidura Bolivarii (spec. nov.). Long. corp. oo” 9™™ Long. corp. iy Ol 8aaar » capitis 7 ISU > | capitis \O na, ESSAI SUR LES CHELIDURA 445 Long. pronoti 7 1°" 1/, Long. pronoti 9 1" 1/, melvin tes Memes ao elitr Ge OR ta, Oro eta fore. MON Jatik pronot dedito et 9. e ulti segni. vahdom: 228/107. Corps marron clair, parfois un peu rougeatre; — téte grande, ferrugineuse. Antennes testacees, de 13-articles, le 1* long, gros, eylindrique, le 2° court, cylindrique, aussi large que long, les autres presque égaux et cylindro-coniques. — Palpes testacés. — Pronotum dun brun fauve, ses bords testacés: carrè avec une impression longitudinale médiane; écusson moyen, ellip- tique. . Elytres brun-fauve, courtes, transverses, triangulaires; cdtés rabattus distincts, étroits; fourreau des ailes marron, échancré posterieurement. — Pattes testacées. — Abdomen lisse, dilaté graduellement de la base a l’extrémité, plis ordinaires des 2° et 3° segment, bien visibles. — Dernier segment du & très grand, terminé par une profonde impression médiane bordée d'un repli a l'extrémité; de chaque cdté s'éléve, juste au dessus de la ra- cine de la pince, un tubercule tronconique, trés gros, plus large que haut, lisse avec le sommet rugueux. — Chez la 9 le der- nier segment abdominal est moins grand, les tubercules et l’im- pression médiane bien moins prononcés quoique trés visibles. Lame anale du 7 large, rectangulaire 4 angles arrondis, ru- gueuse et bien saillante entre les pinces. — Q petite, étroite et peu saillante. La pince du 7 dont les pointes se touchent forme un demi- cercle; ses branches sont assez robustes, arrondies, trés écartées a la base, pointillées, sans aucun tubercule; leur couleur est testacée de la base au milieu, brune pour le reste. Prés de la racine, en dedans, s'éléve une dent brune trés petite et très aigue. Pinces de la Q triangulaires, assez robustes, légèrement cour- bées, croisées a l’extrémité; la racine et la pointe sont testa- cées, le reste brun. 446 A. DUBRONY HaBITAT: Cette espéce nouvelle a été rencontrée en deux points de la Sierra de Guadarrama (Espagne): 1.° Navacerrada, altitude supra m. 1780", mois de Juin, (L. Perez Arcas). 2.° Escorial, environ 1000” d’altit. s. m., sous les pierres, sur des pentes séches et dénudées de végétation, mois de Février et Mars (Bolivar.). La Chelidura Bolivarù est facile a distinguer par la forme du dernier segment abdominal, et de la lame anale. Nous devons la communication de cette espéce au savant pro- fesseur, M." Bolivar de Madrid, auquel nous nous faisons un devoir de la dédier. 7. Chelidura aptera (CHÙarp.). Castanea, vel rufo-picea, capite, antennis 13-articulatis, palpis, pedibusque fulvis; pronoti lateribus testaceis, abdomine postice valde dilatato, punctato; forcipis cruribus basi dilatatis, basi supra unituberculatis; Q brevioribus, triangularibus, apice decussatis. Long. corp. 1088-17; fore. 05/038 » » ©) 10) «4 25 nil Gi === ie SynonyMIE: Forficula aptera, Muehlf, M. S., Charp. Horae en- tom. 69 (1825); Brullé, Hist. nat. Ins. IX, 29, pl. 1, f 2 (1835). Serv. Ann. Sc. nat. XXII, 36, (1831); ib. Revue Méth. Orth. 9 (1831); ib. Hist. nat. Orth. 47-48 (1839). Schoch, Schweiz. Orthopt. p. 13 et 27 (1876). Chelidura aptera, Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XX VIII, 342 (1867). Chelidura aptera, Bolivar, Sin. Ort. de Esp. y Port., I, p. 31, Lame rol ia:-b: Forficula dilatata, Lafresnaye M. S.; Burm. Handb. Ent. IL 759, (1838); Fischer frib., Orth. Eur. 80-81, pl. 6, f. 16, 16 a-e (1853). Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). Forficula pyrenaica, Gené, Monog. forf. 15-16 (1832). ni cani ce ni ttt riti n st si iu i ESSAI SUR LES CHELIDURA 447 Forficula pyrenaea, Herrich-Scheffer. Nom. Ent. Orth. 30-31, (1840). Var. ALPINA. — Forficula alpina, Géné, Monog. forf. 15 (1832). | Fisch. fr. Orth. Eur. 81-82 (1853); Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib Syn. Eur. Orth. 73, (1854). Var. SIMPLEX. — Forficula montana, Géné, Monog. forf. 14-15, (1832). Forficula simplex, Lafresn. M. S.; Germar, faun. Ins. Eur. XI, pl. 17, f. a-c (1824-1837); Burm. Handb. Ent. II, 755 (1838); Serville, Hist. nat. Orth. 48-49, (1839); Fisch. fr. Orth. Eur. 82-83, pl. 6, f. 19, 19 a-b, (1853). Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1354). Qgrossie var. alpina var.simplex 2 var. simplex d Chelidura aptera (CHARP.). Marron-clair ou couleur de poix, un peu rougedtre. — Téte grande, ferrugineuse, brillante, q. q. fois une tache brune ef- facée sur le front. Antennes fauves de 13 articles; le 1* épais, long, cylindrique, le 2° petit, globuleux, le 3° plus gréle, al- longé, le 4° cylindrique, plus court; 5° à 13° de la longueur du 3° article, cylindro-coniques. Palpes de la couleur de la téte. 448 i A. DUBRONY Pronotum rectangulaire, ses bords testacés. Ecusson assez grand, semi-circulaire. Elytres foncées, courtes, transverses; leur bord postérieur obliquement tronqué, còtés rabattus distincts, étroits. Fourreau des ailes échancré en arriére. — Pattes fauves. — Abdomen ponctué, se dilatant 4 partir du milieu jusqu’a l’extrémité Y; plis ordi- naires des 2° et 3° segment bien visibles. — Dernier segment du court, d'une largeur double de celle du 1* segment, avec une impression médiane de chaque cdté de laquelle s'élèéve un fort tubercule; l’angle externo-postérieur comprimé en forme de pli. Chez la 9 ce segment est de forme ordinaire et presque de la largeur du pronotum. — Lame anale & large, plane, trans- verse, adhérente; 9 saillante, étroite, échancrée. Comme i’a très bien reconnu et expliqué M." H. Dohrn, cette espéce présente trois variétés principales de pinces chez le %, et j'ai eu moi-méme sous les yeux toutes les variétés intermé- diaires. 12 Ch! aptera (type). — Pinces de la couleur du corps ou ferrugineuses, ses branches sont robustes, dilatées et trés écartées à la base, arquées, semi-circulaires, couvertes de gros points, avec un tabercule plus ou moins prononcé a la base, en dessus, et une dent large, très courte et obtuse, en dedans vers le milieu. 2.° Var. alpina (Géné). — Pinces absolument semblables a celles de la var. précédente, sauf qu’elles sont dépourvues de la petite dent interne. 3.° Var. simplex (Germ.). — Branches de la pince cylindriques, trés écartées et assez robustes a la racine, allongées, arquées, munies d’un tubercule 4 la base en dessus, plus gréles vers l’ex- trémité, dépourvues de dent interne. Le corps de cette variété est moins dilaté que celui de Ch. aptera type, aussi bien chez les 7° que chez les 9. Les pinces de la 9 (quelque soit la variété), sont triangulaires, assez gréles, presque droites, striées longitudinalement en dessus et en des- sous, croisées à l’extrémité. ESSAI SUR LES CHELIDURA 449 HaBITAT: Ch. apiera type. — Pyrénées, (Lafresnaye, Mont- carel, Duparc). Pyrénées-orientales, le Vernet (Bellier de la Chavignerie, Ariége (Maurice Girard); Hautes Pyrénées (Marquet) Alpes du Piémont, M.** Barone (Marquis J. Doria) exemplaires de très grande taille: Var. alpina. — Alpes Cottiennes (Piémont), sous les pierres et l’écorce des arbres, en été, au Mont-Cenis, entre la Croix et l'Hospice, 2120.” s. m., versant septentrional, (Géné), vallée de Locana (environs d’Ivrée), (Perotti). Var. simplex. Pyrénées (Lafresnaye), Alpes, grand S.* Ber- nard, entre Lyde et l’Hospice, en Aoùt, (Perotti, Frey Gessner), Mont-Rose (Zumstein). — Larche, Basses-Alpes, (Bellier de la Chavignerie). Jai trouvé trés abondamment cette variété aux environs de Suse, (Alpes du Piémont) de 1200 a 2200." s. m. sur un ver- sant exposé au Nord, au lieu dit: da Losa, du 15 7° au 15 Octobre. | Je l’ai prise uniquement dans les-bois de mélézes (Larix eu- ropaea), quelque fois sous les écorces, souvent sous les pierres, presque toujours sous les écailles d’abatage vieilles d'un an au moins, et voisines des souches de larix coupés. Une fois cepen- dant je l’ai vue dévorer l’intérieur d’un champignon. On ren- contre un grand nombre d’individus des deux sexes dans les couloirs (sortes de lits de torrents desséchés), là où la pente est moins rapide, sous les détritus de méléze qui s’y trouvent ac- cumules. J'ai été témoin de l’accouplement le 27 Septembre; le <7 re- posait le dos a terre, la 9, les pattes sur. le sol; de facon que le 7 appuyait Ze dessous de ses pinces sur le ventre de la © et vice-versa. C'est en vain que j'ai cherché cette espéce avant le milieu de Septembre, elle doit passer l’été profondément enfouie sous terre, au pied des mélézes. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 29 450 : A. DUBRONY 8. Chelidura thoracica®? Fiscu. de Wanp.). « Nigra, opaca, pronoto flavescente-fusco. » Lone: corps ids" 2], i > fore Reel » La téte est noire, opaque, triangulaire, les palpes jauna- » tres, le pronotum d’un brun-jaunàtre; les élytres noirs avec » une bordure latérale jaunàtre. — Ailes nulles. — L’abdomen » est arrondi et trés dilaté vers la pince qui est courte et noire » comme le corps; les pattes sont jaunatres. » Il se trouve en Finlande (M. Gauger) ». Fischer de Waldheim, Orthopt. Ross. p. 50 n.° 4. (1346). Fischer frib. Orth. Eur. p. 84 (1853). On voit facilement d’aprés la nature de la description qui précéde, qu'il était impossible de fixer exactement la place que doit occuper la Ch. thoracica. M. Scudder de Boston pense que cette Chelidura n'est autre chose qu'une larve ou une nymphe de Forf. auricularia ou mi- nor, seules espéces de Forficulides qu'on ait pu retrouver jus- qu'à présent en Finlande. i ftude sur les Lépidoptéres recueillis en 1875 è Doreî (Nouvelle-Guinée) par M le Prof. 0, Beccari, par CHARLES OBERTHUR. RHOPALOCERA. 1. Ornithoptera Priamus, variété Pegasus Felder. L'Ornithoptera Priamus, une des plus splendides espéces dans tout l’ordre des Lépidoptères, est répandue dans les Moluques, la Papouasie et la còte septentrionale de la Nouvelle-Hollande. LO. Priamus est très fertile en variétés géographiques. Le type Priamus, dont la 9 a été appelée Panthous par les anciens auteurs, est localisé à Amboine et Ceram. Tous les exemplaires que j'ai vus de la Nouvelle-Guinée ap- partiennent a la forme appelée Pegasus par Felder et figurée par cet auteur (Reise der k. k. Fregatte Novara, taf. II, fig. a et b). Cette forme Pegasus différe de tous les autres types de Priamus et notamment d’Arruana, par le reflet cuivreux qui couvre les parties vertes, quand on regarde de còté le papillon. Les varient trés-peu entre eux, seulement par la présence ou l’absence de points dorés le long du bord des ailes infé- rieures. Les ¢ de Dorei varient surtout pour la taille et le dé- veloppement des taches blanchatres. Les Ornithoptera ont le vol haut, un peu comparable a celui des hirondelles. On les voit en l’air, et souvent a de grandes hauteurs, décrire de longues courbes pour échapper aux oiseaux qui les poursuivent. Bien qu'ils soient en général trés-abondants dans les pays quwils habitent, les Ornithoptera sont si difficiles a capturer que les chasseurs n’en envoient presque jamais un trés-grand nombre. 2. Papilio Euchenor Guerin (Axion Bdv.). Un seul exemplaire. 452 C. OBERTHUR 3. Papilio Ambrax Budv. Cette espéce semble spéciale à la Nouvelle-Guinée. Le <7 est commun a Dorei. Il varie beaucoup pour la taille, mais pas au- trement. La @ manquait absolument (Orophanes Bav.) dans les récoltes que j’al eues sous les yeux. 4. Papilio Ormenus Guérin (Adrastus Felder). C'est une de plus intéressantes espéces de la Papouasie. Le Papilio Ormenus n'est évidemment qu'une modification géogra- phique du Papilio Erectheus Donovan, d’Australie. Les 7 varient peu; mais les 9 présentent des variations trés-remarquables. Dans les chasses faites a Dorei par M. O. Beccari, en 1875, jai remarqué les deux types de 9 suivants: 1.° Adrastus 2 Felder (Novara, tab. XVI, fig. 2). - Ce type de @ varie pour la largeur des taches rougeàtres si- tuées prés du bord extérieur de l’aile inférieure et le dévelop- pement de la tache blanche a cette méme aile inférieure. La tache blanche en question pénétre plus ou moins dans la cellule discoidale. Wallace a figuré sous le nom d'Adrastus 9 un type qui n'est pas celui de Felder (On the Phenomena of variation and geo- graphical distribution as illustrated by the Papilionidae of the Malayan Region, tab. IV, fig. 1). L’insecte figuré par Wal- lace est un autre type de 9 du méme Papilio. Le type Or- menus Q figuré par Wallace, méme ouvrage, tab. III, fig. 4, se rapproche davantage des exemplaires de Dorei que j'ai sous les yeux; mais les taches rouges sont plus accentuées. La figure Adrastus de Felder est la plus semblable aux Papillons de Dorei. 2.0 Amanga Bdv. (Astrolabe); Wallace (Pap. of the Malayan Reg., tab. III, fig. 4). La forme Amanga est une modification albine. Elle est elle- méme trés-variable et elle parait moins abondante que la 9 Adrastus précitée. 5. Papilio Severus Cramer (277 A B et 278 A B). Les exemplaires pris à Dorei sont bien semblables a la fi- LEPIDOPTERES DE DOREI 453 gure de Cramer. Le Papilio Severus est commun è la Nouvelle- Guinée. 6. Papilio Penelope Wallace (Pap. of the Malayan Reg., p. 44). Penelope est la variété néo-guinéenne d’ Ulysses dont le type, habite Ceram et Amboine. Par son admirable couleur bleue en- cadrée de noir de velours, le Papilio Penelope peut soutenir la comparaison avec les plus brillants Morphos de ’ Amérique tro- picale. On voit souvent cet admirable Papilio voler, le plus or- dinairement par paire, au-dessus des torrents dont il remonte et descend alternativement le cours, dans les foréts des Mon- tagnes. Le P. Penelope vole trés-haut et ne se repose ordinai- rement qu'au sommet des plus hauts arbres. Il est abondant; mais a cause de ses moeurs, trés-difficile 4 prendre. Je n’ai vu qu'une seule Q prise à Dorei. Encore est-elle mutilée! 7. Papilio Leodamas Wallace (Pap. of the Malayan Reg., tab. V, fig. 2). | Ce Papilio est particulier a la Papouasie. Il ne varie guére et ne semble pas bien rare. 8. Papilio Polydorus Linné. Les exemplaires de Nouvelle-Guinée différent de ceux des au- tres localités par l’absence aux ailes supérieures de l’éclaircie blanchatre qu'on remarque dans les individus pris aux Moluques. 9. Papilio Agamemnon Linné. Le type de Dorei a les taches vertes un peu teintées de jau- nàtre et le prolongement caudal moins long que le type des autres localités et des iles Philippines par exemple. Je connais cependant un type local où le prolongement caudal est moins accentué encore qu'à Dorei; c'est celui de Dodinga. 10. Pieris Celestina Boisduval (Faune de l’Océanie, I, p. 46). 454 C. OBERTHUR Jai vu un seul exemplaire male recueilli a Dorei par M. Bec- cari. Cet exemplaire est d’un bleu beaucoup plus pale qu’aucun des spécimens que renferme ma collection et qui proviennent de Dorei et d’Amberbaki. Mais à part la teinte, tous les caractéres sont identiques. La Preris Celestina vole au bord de la mer et se repose sur le sable humide. Elle est extrémement farouche, senléve au moindre bruit, vole avec une extréme rapidité et disparait immédiatement aux yeux du chasseur. Les deux sexes sont, comme l’on sait, tout a fait differents. 11. Pieris Pitys Godart (Encycl., IX, p. 134). Une paire prise 4 Dorei, ne differant presque point des indi- vidus pris 4 Timor et sur lesquels a été décrite cette espéce. 12. Callydrias Seylla Godart (Encycl., IX, p. 95). Un beau male de cette brillante espéce, grand et vivement coloré. 13. Elodina Egnatia Godart (Encycl., IX, p. 188). C'est cette espéce que le D." Boisduval avait appelée Cirrha dans sa Faune de l’Océanie (Voyage de l’Astrolabe, I, p. 58; Atlas, II, fig. 7). M. Felder a eu raison de fonder pour cette espéce le genre Hlodina, ou elle prend place avec Parthia, Pal- lene etc.; en effet elle forme dans le groupe des Piérides une section bien a part et la conformation de sa téte et de son corps’ ne permet pas de la réunir aux Tertas, comme J avait fait le D." Boisduval (Species général, p. 678). L’Elodina Egnatia semble étre assez rare; elle varie fort peu. 14. Terias Candida Godart (Encycl., IX, p. 134), va- rieté Puella Boisd. (Astrolabe, I, p. 60; Atlas, pl. II, fig. 8). Commune a la Nouvelle-Guinée. 15. Terias Hecabe Lin. Cette Terias est représentée dans les chasses de M. Beccari a Dorei par 2 7 et 2 9. L’un des males est semblable aux exem- NA SZ —— oo I VE TTT oe REST TOTO LEPIDOPTERES DE DOREI 455 plaires les plus ordinaires de cette espéce si répandue en Asie, méme en Afrique et en Océanie. L’autre male différe du type ordinaire en ce que la sinuosité jaune qui pénétre a Vaile su- périeure dans la bordure noire est trés-peu prononcée. Les 2 9 sont blanchàtres, au lieu d’étre jaunes, comme elles le sont le plus communément dans les localités autres que la Nouvelle- Guinée et les iles Arou. 16. Nymele Jobaea Boisduval (Voyage Astrolabe, pl. II, fig. 5 et 6). Le de cette belle espéce varie peu. La au contraire varie beaucoup. Les taches qui sont ordinairement d’un blanc verdatre sont quelquefois tout a fait envahies par la couleur brune du fond des ailes. D’autres fois la couleur de ces taches est, surtout vers la base des ailes inférieures, remplacée par une teinte d’un jaune orangé. 17. Danais Sobrina Boisduval (Voyage Astrolabe, pl. IV, fig. 3). _ Extrémement commune a Dorei. 18. Danais Limniace Cramer. Aussi commune a Dorei que Sobrina. 19. Danais Genutia Cramer; variété Mytilene Felder (Wiener entom. Monatschrift, 1860, p. 232). La Danais Genutia est éminemment fertile en variétés. La plupart ont recu des noms et beaucoup semblent constantes. Il en est ainsi du type de Dorel. Tous les exemplaires que j'ai vus sont semblables entre eux et different a peine par l’oblité- ration ou l’augmentation de quelques-unes des taches blanches de l’aile supérieure. La Danais Mytilene semble, 4 la Nouvelle- Guinée, aussi abondante que ses congénéres Sobrina et Limniace. Assurément les Danaides sont les papillons les plus communs en Papouasie et dans beaucoup d’iles d’Océanie. Dans les collections qui ont été faites récemment dans cette région et qui m’ont passé 456 C. OBERTHUR sous les yeux, les Danaides entraient a 55 a 709), de la quantité totale des Lépidopteres. 20. Danais Archippus Fabr. (Hrippus Cramer, pl. III, fig. B — Plexippus Cramer, pl. COVI, E F — Eschscholtz (Kot- zebue Reise), pl. VII, fig. 14, a, d). Cette Danais si répandue en Amérique se retrouve sans mo- dification 4 la Nouvelle-Guinée. 21. EHuploea Callithoé Boisduval (Voyage Astrolabe, p. 93). Grande et magnifique ane toujours rare et ne semblant pas varier. aes Euploea Melina Godart (Encycl. méth., IX, p. 179). Cette espéce si remarquable par l’éclaircie du bord des ailes semble étre. trés-commune 4 la Nouvelle-Guinée. Elle se place prés de la Climena Cramer, et de la Lapeyrousei Boisduval. 23. Euploea Saundersii Boisd. (in Musaeo); Felder (Reise der k. k. Fregatte Novara, p. 322). Trés-commune a Dorei. C'est sans doute l’Eleusine de Godart (Encycl., IX, p. 177, 3). Mais la description de Godart ne permet pas de savoir exactement quelle espéce cet auteur a ainsi déterminée. L’ Euploea Saundersii appartient au groupe de Tulliolus, a cote de laquelle elle doit se placer. M. Kirby pense que ce nest méme qu'une variété de cette dernière espèce (Synonymic Ca- talogue, p. 14, n.° 81). Je crois cependant que ce sont deux espéces bien distinctes. 24. Euploea Usipetes Hewitson (Exotic Butterflies, II, t. I, fig. 4). M. Beccari a pris des 9 seulement de cette espèce. Les 9 va- rient entre elles pour le développement de l’éclaircie jaunàtre près la base de l’aile supérieure. LEPIDOPTERES DE DOREI 457 25. Euploea Jamesii Butler (Proceedings Zoolog. So- ciety, 1876, tab. LXXVII, fig. 2). M. Butler a qui je suis redevable du nom de cette espéce, a fondé pour elle et quelques-unes voisines, le genre Calliploea. Je ne crois pas qu'il soit utile de diviser des genres aussi homo- genes que le genre Zuploea et je n'ai pas adopté le nouveau nom de genre. 26. Euploea Reaumuri Boisduval (in Musaeo); Ober- thùr. Le est d'un tiers plus grand que Rhadamanthus. Les 4 ailes sont bien arrondies. Le dessus des ailes supérieures est d’un noir brun velouté, un peu plus pàle vers le bord extérieur. On remarque dans l’espace intra-nervural -supra-basilaire un trait longitudinal d’un brun brillant et de moyenne épaisseur qui est reproduit en violàtre en dessous. Les ailes inférieures en dessus sont d'un brun noir velouté avec la partie anale beaucoup plus pàle et une grande tache gris foncé, soyeuse, divisée par les nervures et occupant toute la partie supérieure de l’aile. En dessous l’Euploea Reaumuri & est d'un brun plus foncé au centre des ailes, plus clair tout autour, et porte un point rond violàtre dans chaque cellule. Ce point aux alles supérieures, comme aux inférieures, est extérieurement accompagné d'un croissant de 5 taches violàtres situées dans les espaces intra- nervuraux. Le bord extérieur des inférieures est accompagné de quelques petits points blanchàtres entre les nervures. La 9 est ordinairement plus petite que le 7. Les ailes en dessus sont moins veloutées, d'un brun plus pale qui s'éclaircit le long du bord extérieur et qui est surtout foncé prés de la cellule discoidale. Une double rangée de points blanchàtres, pa- ralléle au bord extérieur transparait du dessous a l’aile infé- rieure. En dessous, on retrouve le trait intra-nervural violàtre du 7 a la base de Vaile supérieure, les mémes points violàtres dans l’interieur des cellules et le méme croissant de taches violàtres, quelquefois méme augmenté d’une ou deux taches. Le bord des 458 | C. OBERTHUR ailes est accompagné d'une double série de points blanchatres , trés-petits aux supérieures et ne descendant pas jusqu’a la base des ailes, plus gros aux inférieures, mais se prolongeant inéga- lement; la série la plus voisine du bord atteint jusqu’a l’angle anal; la série qui lui est supérieure s'arréte dans l'espace intra- nervural antépénultième. 27. Cethosia Cydippe Linné; variété Chrysippe Fabr. M. Felder a donné le nom de Damasippe (Reise Novara, n.° 550) aux exemplaires de la Cethosia Cydippe pris en Pa- pouasie. Il y a trop peu de difference, suivant moi, entre les exemplaires que j'ai vus de Nouvelle-Guinée et ceux provenant d’Australie et appelés Chrysippe par Fabricius, pour valoir la peine de distinguer ceux-la par un nom nouveau. 28. salamis Algina Boisduval (Astrolabe, p. 122). Cette belle espéce a, comme le dit trés-justement le D.* Bois- duval, le port et la taille de sa congénére Sabina. Le 7 a la bande discoidale transversale d’un fauve vif, tranchant vigoureusement sur le fond des ailes qui est d’un brun trés-foncé et veloute. La 9 a les parties brunes plus claires, la bande transversale plus dilatée. Cette bande est tantòt uniformément d'un fauve clair, tantòt plus ou moins éclaircie surtout près du bord an- térieur des ailes, d'un blanc a reflets bleuàtres. L’exemplaire typique qui existe dans la collection Boisduval a cette bande entiérement blanche. Cette forme n’existait pas dans les exem- plaires pris 4 Dorei par M. Beccari. i 29. Vanessa Iphita Cramer (Pap. exotiq., pl. CCIX, C D). Commune dans toute la région indienne et malaise. 30. Cynthia Arsinoè Cram. (Pap. exotiq., pl. CLX, fig. BC). Deux males seulement de cette belle espéce ont été récoltés a Dorei par M. Beccari. La 9 (Juliana Cramer, Pap. exotiq., pl. CCLXXX, A B) est beaucoup plus rare. LEPIDOPTERES DE DOREÌ 459 81. Junonia Vellida Fabr. (Calybe God., Encycl., IX, De Bry). Espéce de la faune australienne et malaise. 52. Messaras Lampetia Cramer (148, D D). Espéce trés-commune a Dorei; se trouve aussi sans modifica- tions 4 Ternate, Gilolo, etc. 33. Messaras Turneri Butler (Ann. nat. History, XVIII; pezzo; n. 17; 1876). Un seul exemplaire de cette espéce nouvellement décrite se trouvait dans les chasses faites 4 Dorei par M. Beccari. 34. Cyrestis Acilia Godart (Encycl., IX, p. 378). Charmante espéce qui semble assez abondante a la Nouvelle- Guinée. Boisduval a4 trés-bien figuré la Cyrestis Acilia dans Yatlas du Voyage de l’Astrolabe, pl. III, fig. 1 et 2. 39. Lexias Aeropus Linné, Cramer (Pap. exotiques, pe WN ie AG): Un seul 7 se trouvait dans les chasses de M. Beccari. J'ai recu d’Amberbaki les deux sexes de cette espéce. La 9 a les ailes tantot traversées par une bande fauve comme le 7, d'autres fois par une bande blanche. Je ne crois pas que cette variété 9 albine ait été encore signalée par un auteur. 36. Diadema Auge Cramer (Pap. exotiq., pl. CXC, fig. AB). Magnifique Diadema trés-abondamment répandue dans toute la région malaise et australienne. Le 7 varie surtout pour la taille. Quelquefois certains exemplaires manquent de l’éclaircie blanche dans les 4 taches bleues des ailes supérieures en dessus et de la bande transversale blanche de l’aile inférieure en des- sous. Il se trouvait dans les chasses faites 4 Dorei un seul petit exemplaire de cette variété que Cramer figure sous le nom de Lassinassa (Pap. exotiques, pl. CCV, fig. A B). Encore est-il peu caractérisé. 460 C. OBERTHUR La @ varie beaucoup. La forme appelée par Cramer Iphi- genia (Pap. exotiques, pl. LX VII, fig. D #) est la plus commune 4 Dorei, comme partout ailleurs du reste. La 9 Alemene Cramer (Pap. exotiq., pl. LX VII, fig. A) est rare a Dorei. Il y en avait un seul exemplaire. 37. Diadema Alimena Lin., Cramer (Pap. exotiq. 9, pl. COXXI, A B). La D. Alimena est répandue dans les Moluques et la Pa- i pouasie. Le 7 varie peu. La 9 au contraire varie beaucoup. Tantòt elle ressemble beaucoup au 7; d’autres fois elle est brune © avec la base des ailes plus foncée et le bord plus pale; — c'est ainsi qu’est la 9 récoltée a Dorei par M. Beccari, — ou encore elle appartient aux formes que Cramer a désignées sous les noms de Porphyria (Pl. OCLV, E F) et Velleda (PI. COCXLIX, C D). 38. Minetra Nodrica Boisd. (Astrolabe, p. 126). La M. Nodrica est sans doute la variété géographique néo- guinéenne de la très-variable M. Sylvia, espéce répandue dans le continent et l’archipel indien, les Moluques et la Papouasie. Les exemplaires pris a Dorei par M. Beccari se rapportent tres- bien au type Nodrica de Boisduval qui existe dans ma collection. 39. Neptis Venilia Lin., Cram. (Pap. exotiq., pl. COXIX, BiG). Cette espéce est répandue dans les iles de la Sonde, les Mo- luques et la Papouasie. 40. Neptis Papua Boisd. (in Musaeo); Oberthùr. M. Beccari a pris 4 Dorei deux exemplaires de cette Neptis qui existait depuis longtemps sous le nom de Papwa dans la collection Boisduval. Les exemplaires appartenant au D." Bois- duval avaient été pris par Lorquin a Ceram. Cette année méme jai recu la méme espéce de M. L. Laglaize qui l’avait recueillie en 1877 a Amberbaki. Je ne crois pas que cette Neptis ait encore été décrite, Le LEPIDOPTERES DE DOREI 461 D." Boisduval se contentait d’appliquer un nom aux Lépido- ptéres nouveaux dont s’enrichissait sa collection, et propageait ses appellations en les communiquant aux Entomologistes qui venaient déterminer leurs papillons sur les siens. Je conserve a cette espéce, comme je le ferai à toutes celles qui sont dans le méme cas, le nom imposé par M. Boisduval et je donne le description de la Neptis Papua: Taille de Venda; ailes arrondies noires en dessus; les supé- rieures avec 3 taches blanches dans la cellule discoidale, dont la plus rapprochée de la base longue et étroite, la médiane de taille médiocre plus large que longue, l’extrème en forme de coin de dimension plus grande qu'aucune des taches de la méme aile. Le long du bord extérieur, on remarque une rangée de taches bien apparentes bordée extérieurement par une éclaircie macu- laire transparaissant d’un rang de taches existant en dessous et dont quelques-unes, généralement plus prés du sommet, appa- raissent en une pupille blanchàtre en dessus. En deca de cette bande maculaire et intérieurement sont: 1.° 2 petites taches oblonges au-dessus de la grande tache cunéiforme; 2.° 2 taches, l'une supérieure, grande, en forme de larme joignant la ner- vure inférieure de la cellule discoidale, l’autre inférieure plus petite et oblongue. Les ailes inférieures sont traversées par une bande maculaire continue du bord anal a la partie supérieure de l’aile, qui est, d'un brun pale nettement séparé de la couleur noire du fond. Cette bande maculaire est composée de 6 taches oblongues oc- cupant l’espace intra-nervural, droites au sommet et arrondies réguliérement a la base. En outre, une série de points blancs suit parallélement le bord des ailes a égale distance de la grande bande maculaire et du bord extérieur. Le dessous reproduit tous les dessins du dessus; mais outre que la couleur noire est plus pale surtout a l'aile supérieure, et plus attenuée, les taches blanches sont plus dilatées a Vaile supérieure, celle de la base de la cellule discoidale est large et occupe en forme de coin tout l'espace intra-nervural au lieu d’étre presque linéaire; en plus des taches de l’aile supérieure 462 C. OBERTHUR on voit 1.° une tache au-dessus de la nervure supérieure de la cellule, 2.° une lancéolée au-dessous; ces taches sont saupoudrées d’atomes gris; enfin apparait distinctement la série maculaire longeant le bord extérieur et transparaissant en dessus, comme il est dit plus haut. A Vaile inférieure une série de traits blan- chàtres accompagne en dessous la bande de petites taches tandis que la grande bande maculaire plus dilatée qu’en dessus parait grise dans les parties où elle dépasse relativement au-dessus de l’aile. L’abdomen est sur chaque cété liséré de blanc; le thorax en dessous est maculé de blanc. 41. Neptis Consimilis Bdv. (Astrolabe, p. 133, 134). Un seul exemplaire de cette jolie MNeptis a bandes jaunes se trouvait dans les chasses faites à Dorei. Il ne différe pas des spécimens typiques rapportés de la Nouvelle-Irlande et que con- tient la collection Boisduval. 42. Hamadryas Zoilus Fabr., Boisduval (Astrolabe, p. 91). Le type de Dorei ne différe pas de celui d’Amboine. 43. Cyllo Amabilis Bdv. (Astrolabe, p. 140; Atlas, pl. II, fig. 1 et 2). Espéce toujours rare, spéciale a la Nouvelle-Irlande et à la Nouvelle-Guinée. 44. Melanitis Leda Linné. Espéce très-variable, méme pour la forme des ailes qui sont plus ou moins anguleuses, et répandue en Afrique, en Asie et en Océanie. Quoique cette espéce semble bien commune, les beaux exemplaires sont très-rares. 45. Drusilla Selene Bdv. (in Musaeo). Westwood (Ge- nera of diurnal Lepidoptera, II, p. 335, note 2°). La Drusilla Selene a été sommairement décrite par M. West- LEPIDOPTERES DE DOREÌ 463 wood d’après un individu 9 que possédait le D." Boisduval et que je posséde encore aujourd’hui. La description de M. West- wood est ainsi concue: « D. Uraniae major et multo pal- lidior ; alis anticis feminae albo magis distincto, ocellisque posticarum maximis et supra distinctis. » M. Westwood n’a pas parlé du 7 qu'il ne connaissait pas. Le 7 est plus petit (et non plus grand) que D. Urania et ne différe de Catops qu’en ce que les deux espaces intra-nervuraux partant du sommet de la cellule discoidale sont chargés d’atomes bruns avec une éclaircie blanche, tandis que ces deux espaces sont toujours nettement blancs pour les 3/, de leur parcours au moins dans Catops. De plus 4 l’aile inférieure la grande tache ocellée est jaune en partie, cerclée de brun avec pupille noir au centre et iris blanc, tandis que dans Catops les grands ocelles du dessous qui sont du reste les mémes que dans Selene ne paraissent que par trans- parence. J’ai vu trop peu d’exemplaires de ces deux espéces Catops et Selene et des autres espéces du genre Drusilla pour étre fixé sur le degré de variabilité des espéces. Je crois cepen- dant que Selene et Catops sont des espéces voisines, mais dis- | tinctes et que les caractéres différentiels sont trés-constants. Cette question pourtant ne pourra étre élucidée que quand on aura. vu beaucoup d’exemplaires des deux sexes. i : 46. Drusilla Myops Felder (Wiener entomolog. Monat- Sebnità EV, Ups lOO tal, fio. 1): Je rapporte è cette espéce deux exemplaires du genre Dru- silla différant seulement entre eux par l’intensité de la tache blanche qui s'étend de l’extrémité de la cellule vers le bord extérieur de l’aile supérieure. Comme je le dis plus haut, j'ignore encore quels sont les degrés de variabilité dans le genre Drusi/la. Ma collection contient quel- ques Drusilla que le D.* Boisduval avait séparées en espéces dis- tinctes, se fondant précisément sur la forme et le développement de cette tache blanche de l’aile supérieure. Mais j'ai recu récem- ment parmi les Lépidoptères recueillis 4 Amberbaki par M. La- glaize, des exemplaires de Drusilla intermédiaires entre ceux que 464 C. OBERTHUR le D.* Boisduval avait spécifiquement séparés. J’attends done pour étre fixé sur cette question 4 poursuivre mes études sur les Lépidoptéres néo-guinéens du Musée Civique de Génes. Jespére trouver dans les récoltes faites en d’autres parties de la Nouvelle-Guinée des documents suffisants pour étre bien édifié sur le degré de variabilité des espéces du genre Drusilla. 47. Myealesis Cacodaemon Kirsch (Beitrag zur Kenntniss der Lepidopteren-Fauna von New-Guinea, — Mu- seum zu Dresden, taf. VI, fig. 5, 5 0). | Charmante espéce tout nouvellement décrite dans louvrage dont M. le D.* Meyer, du Musée zoologique de Dresde, dirige la publication. 48. Mycalesis Shiva Bdv. (Astrolabe, p. 159, n.° 9). Cette espéce est commune à la Nouvelle-Guinée; on la re- trouve à Ternate sans modification. 49. Mycalesis Mehadeva Bdv. (Astrolabe, p. 151, Woe) Parait plus rare que les autres espéces du méme genre. 50. Myealesis Phidon Hewitson (Exotic Butterflies , t. III; Mycalesis, III, fig. 16). Commune en Papouasie. 51. Cupido Euchylas Hibn. (Verz. bekannt. Schmett., pact. 7693): Charmante Lycénide d’un bleu clair soyeux avec une éclaircie blanche commune aux deux ailes. C. Huchylas est répandue dans les Moluques, et la Papouasie. M. Kirby dans son « Synonymic Catalogue » réunit 4 tort Huchylas Hubner et Coritus Guérin. Ce sont deux espéces semblables en dessus, mais bien différentes en dessous par les dessins de l’aile inférieure le long du bord extérieur. LEPIDOPTERES DE DOREÌ 465 52. Cupido Arinia Boisduval (in Musaeo); Oberthur. Plus grande que Hymetus Felder (Novara, tab. XXXIII, fig. 22); le 7 est du méme bleu, une bordure noire mate pas large, mais bien nette suit le bord extérieur des ailes et remonte vers le còoté anal, après s'étre élargie en 3 gros croissants noirs contigus intra-nervuraux, dont le dernier touche 4 l’angle anal. Entre ce dernier croissant et l’avant-dernier, la nervure est saillante et forme une petite pointe. Les parties blanches du dessous transparaissent en dessus et la couleur bleue qui les re- couvre est elle-méme sablée en dessus d’atomes blancs. La partie supérieure de l’aile inférieure au-dessus de la 1°° nervure est blanche. La @ est en dessus noire avec toutes les parties blanches du dessous semblablement reproduites et paraissant diaphanes par opposition aux parties noires. En dessous les deux sexes sont semblables. L’aile supérieure est blanche avec une large bordure costale noire; le bord extérieur de l’aile supérieure est aussi teinté de noir, mais pas réguliérement; la partie blanche pénétre dans la bordure noire dans tout le centre de l’aile; la partie noire qui reflue vers le milieu a la base de l’aile supérieure est plus pàle et séparée par un liséré blanc vertical de la bordure de facon a former une tache presque carrée. L’aile inférieure offre d’abord un espace blanc entre la 1°° nervure et le sommet de l’aile, prés la base; puis une partie noire transversale et une partie blanche ayant la méme di- rection que les deux parties noires qui l’accompagnent tant au- dessus qu’ati-dessous. La derniére partie noire trés-large contient des taches ovales vert doré ocellées. Un liséré blanc trés-mince suit le bord extérieur de l’aile inférieure. On voit par ce qui précéde que Arinia ressemble beaucoup en dessous a Pindus Felder. Mais dans Pindus la partie blanche de l’aile inférieure n’atteint pas le bord de Vaile, tandis que dans Arinia cette partie blanche y parvient toujours; et dans Pindus, è Vaile supérieure, on voit une série de taches noires cerclées de blanc qui manquent dans Arinia; de plus la partie Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 30 466. C. OBERTHUR blanche pénétre moins avant dans le noir et s'avance moins près du bord extérieur de l’aile. Je posséde un o de Queensland et une 9 d'Arou. Le Musée Civique de Génes posséde un o de Dorei. Il est absolument sem- blable à celui de Queensland. Jai maintenu a cette espéce le nom que le D.* Boisduval lui avait donné dans sa collection. 53. Lycaena Celeno Cramer (Pap. exotiques, 31, C D). Espéce trés-répandue dans l’archipel indien, les Moluques, ete. 54. Amblypodia Meander Bdv. (Astrolabe, p. 76). L’individu pris 4 Dorei par M. Beccari est en dessous un peu plus foncé que l’exemplaire typique qui existe dans ma collection. Mais les dessins sont absolument identiques. Les 2 figures pu- bliées par Hewitson dans son Catalogue of Lycaenidae in the British Museum (pl. II fig. 5 et 6) ne ressemblent pas du tout en dessous au Meander de Boisduval. Ce sont sans doute deux espèces différentes que M. Hewitson a réunies et publiées sous le nom de Meander? | Le n.° 6 me parait en effet bien distinct du n.° 5, et si c'est une simple variété, elle est bien extraordinaire. Le n.° 5 serait en tout cas plus voisin du véritable Meander que le n.° 6. 559. Pseudodipsas Lycaenoides Felder (Novara, tab. XXX, fig. 25). Rare; un seul exemplaire pris a Dorei. 56. Hypolyeaena Erylus Godart. Un seul exemplaire différant un peu en dessous du type or- dinaire. Les dessins sont plus effacés et plus réduits. Est-ce une variété accidentelle ou une interessante variété locale? Il fau- drait voir plusieurs exemplaires du méme pays pour résoudre cette question. 56. Hesperia Augias Linné. Commune 4 la Nouvelle-Guinée et aux Moluques. LEPIDOPTERES DE DOREÌ ' 467 58. Plesioneura Renardi Bdv. (in Musaeo), Oberthur. Se place 4 cdté de Fessthamelti Bdv. a qui elle ressemble beaucoup, mais dont elle differe par les caractéres suivants: moins robuste, téte, thorax moins gros; la derniére partie de la bande transverse blanche de Vaile supérieure arrondie et comme détachée du reste auquel elle est reliée par un simple point de contact; la partie supérieure de cette bande blanche tra- versant l’espace compris entre les deux nervures dont l'une est le prolongement de la partie inférieure de la cellule dis- coidale et l’autre est immédiatement au-dessous. Il résulte de là que dans Feisthamelii la bande blanche occupe 3 espaces intra-nervuraux et 4 dans Renardi. Au-dessus de cette bande on voit dans Renardi 6 petits points blancs bien nets et égaux — formant un S. Ces points qui existent de méme dans Fezsthamelw sont aussi au nombre de 5 ou 6; mais les 3 premiers sont presque . Imperceptibles; les 2 inférieurs assez gros et le dernier de ces points est trés-prés de la bande blanche transverse, tandis que dans Renardi la série des 6 est également distante. L’aile inférieure est plus ronde dans Renard: que dans Fezs- thamehi. Le dessous reproduit les differences du dessus. M. Boisduval avait donné a cette espéce dans sa collection le nom de Renard: que je lui maintiens pour ne pas ajouter a la confusion de la nomenclature et ne pas obliger les collections qui ont été déterminées sur celle du D.* Boisduval a changer leurs noms. Avec Feisthamelii et Renardi, je posséde quelques espéces océa- niennes du méme groupe, differant entre elles par des carac- teres peu saillants. HETEROCERA. 59. Agarista Linceoides Bdv. (Revue et Mag. de Zoologie, 1874, p. 80). Le D.* Boisduval a decrit cette espace qui est en effet bien distincte de la Lincea Cramer, mais sur un individu défloré qui 468 C. OBERTHUR existe dans ma collection. Le D." Boisduval dit que son A. Lin- ceoides est dépourvue de traits couleur mine de plomb. C'est une erreur; les individus frais ont ces traits; j'ai recu d’ Amber- baki un individu trés-intact et portant parfaitement les traits en question. Le caractére différentiel principal est dans la teinte plus © rouge et la largeur beaucoup plus grande de la bordure des alles inférieures. 60. Nyetalemon Patroclus Linné, Cramer (198, A B, Pap. exotiq.). | L’espéce prise a Dorei est bien celle que Cramer figure dans sa planche CXCVIII, A B et que M. Boisduval rapporte au vé- ritable Patroclus de Linné (Voir Revue et Magasin de Zoologie, 1874, p. 44). 61. Glaucopis Irius Bdv. (Astrolabe, pl. V, fig. 8 et pages 192 et 193). Commune aux Moluques. 62. Tyndaris Laetifica Felder (Novara, pl. CVII, fig. 18, 19 et 20). Le et la 9 sont trés-différents. La place de cette espèce est encore bien incertaine et il en sera ainsi tant que ses pre- miers états resteront inconnus. 63. Cleis Erycinoides Felder (Novara, pl. CVU, fig. 23). Cette petite Cleis rappelle en dessous surtout certains Eryci- nides de l’Amérique du Sud. Elle a cela de commun avec beau- coup dautres petites espéces d’Heétérocéres qui semblent étre plus ou moins la copie de Rhopalocéres appartenant a la famille des Erycinides. | 64. Cleis Dichroa Bdv. (Astrolabe, p. 260 et 261). Je rapporte avec quelque doute a cette espéce décrite par le D." Boisduval trés-sommairement et dont l’individu typique a trés-probablement été détruit, un seul exemplaire assez mal LEPIDOPTERES DE DOREÌ 469 conserve et privé d’antennes d’une Cleis (Damas Bdv.) prise a Dorei par M. Beccari.. 65. Hypsa Dama Fabr., Donoy., Bdy. (Astrolabe, p. 250 et 251). Le genre Hypsa, si remarquable par ses palpes 4 la maniére des Ophideres, est répandu dans toute l’Océanie et l’Inde. Il est fertile en espéces qui different entre elles par des caractères souvent peu considérables, mais semblant bien constants. Les espéces des genres Hypsa, Aganais, etc. ne semblent ja- mais bien communes. 66. Aretia Niceta Cramer (Pap. exotiq., pl. CCCLX VIII, ist). Une seule 9 de cette Chélonie se trouvait dans les chasses de M. Beccari a Dorei. 67. Leptosoma Coleta Cramer (Pap. exotiques, pl. CCCLXVIII, fig. H). | Les Leptosoma sont généralement communes et répandues en Afrique, sur le continent et dans l’archipel indien, aux Mo- luques et en Australie. On connait déja un grand nombre d’espéces et nul doute quil n’en reste encore beaucoup a découvrir. | 68. Hazis Cyane Cramer (Pap. exotiques, pl. CCLXVII, fig. DÌ. Magnifique espéce, toujours assez rare. 69. Ophideres Fullonica Lin., Clerck, t. XLVII, fis. Leb, 2: . Les Ophideres sont bien remarquables par l’instrument en forme de vrille dont elles sont pourvues pour sucer les fruits et spécialement les oranges dont elles sont si friandes. Ce sont de magnifiques Noctuelles répandues dans les parties tropicales de |’ Amérique, de l’Afrique, de l’Asie et en Océanie. Elles sont 470 C. OBERTHUR aussi fort interessantes, à cause de la forme de leurs palpes, va- riée suivant les espèces. 70. Hulodes Caranea Cram. (Pap. exotiq., pl. CCLXIX, fig. E. F.) Guenée (Spec. général, t. VII, p. 208). Grande Noctuelle brune avec une large bande transverse dia- gonale blanchàtre, répandue dans l’Inde, aux Philippines, aux Moluques, etc. 71. Cypra Delicatula Bdv. (Astrolabe, p. 201, et Atlas, piceno Mo). Un pris a Dorei. L’espéce se trouve aussi & Ternate et a Célébes. Le D.* Boisduval a fait figurer pl. I, fig. 3 de Vatlas de l’Astrolabe, une Q avec des points bruns près de la base des alles supérieures. Je posséde encore l’individa méme qui a servi à cette figure. Il porte bien des points bruns; mais ces points sont des taches accidentelles, ainsi que j'ai pu m’en convaincre et les dites taches, dont Boisduval parle dans sa description, quand il dit: « Les supérieures ont vers la base, 4 ou 5 points obscurs, » n’existent pas dans les individus frais et n’ayant pas ‘recu de souillure. Boisduval n’a pas connu le 7 qui differe de la 9 par le bourrelet bombé de la base des ailes supérieures et le bourrelet concave de la base des inférieures. Rennes, 23 Mai 1873. Osservazioni intorno alla supposta identità specifica della Rectes corrhocephala (Less.) e della Zecfes dichroa, Bp., e deserizione di due nuove specie del genere Aectes, Rebb., per TOMMASO SALVADORI. Il Meyer (Sitzb. k. Ak. Wissensch. Wien, LXIX, p. 207, 1874) ha asserito che la Rectes cirrhocephala (Less.) colla testa ce- nerina e colle ali e colla coda grigie sia il giovane e la R. dichroa, Bp. colla testa, colle ali e colla coda nere sia |’ adulto di una medesima specie. Lo Sharpe (Cat. B. Brit. Mus. III, p. 284) ha seguito l’ opinione del Meyer, e così pure feci io nell’ occasione in cui annoverai esemplari delle due forme inviati in dono al Museo Civico di Genova dal sig. Bruijn (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 772, 1875). Più tardi (Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, p- 400, sp. 22) io dissi come la numerosa serie degl’ individui raccolti dal Beccari e dai cacciatori del Bruijn non confermasse l'opinione del Meyer; ed infine più di recente (Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 139) io ho affermato recisamente che I’ opinione del Meyer era assolutamente erronea, giacchè tanto il Beccari quanto i cacciatori del Bruijn avevano raccolto presso Profi due individui giovanissimi, colle piume incompiutamente sviluppate, è quali hanno le piume della testa e del collo nere, precisamente come gli adulti. Recentemente ho visto un altro individuo ancora più giovane, nidiaceo, raccolto dal sig. Laglaize presso Amberbaki, ed ora conservato nel Museo Turati, anch’ esso colla testa neris- sima. Questi fatti dimostrano nel modo più evidente che gl’ in- dividui colla testa cenerina (R. cirrhocephala) non sono i giovani della R. dichroa, e quindi che la R. cirrhocephala è una specie perfettamente distinta. Il fatto che fece credere al Meyer che gl individui colla testa cenerina fossero i giovani di quelli colla testa nera fu I’ aver trovato individui con caratteri intermedii. Avendo io verificato 472 T. SALVADORI che i giovani della R. dichroa hanno la testa al tutto nera come gli adulti, ed avendo così dimostrato che la R. dichroa, e la R. cirrhocephala sono specie al tutto distinte, ho voluto indagare che cosa fossero gli esemplari intermedii raccolti dal Meyer, ed avendoli cortesemente ricevuti in comunicazione dal medesimo affinchè li esaminassi a mio bell’ agio «non esito di affermare che essi appartengono ad una specie distinta e dalla R. cirrho- cephala e dalla R. dichroa. I fatti che mi fanno affermare che quegli esemplari apparten- gono ad una specie distinta e non ancora discriminata sono i seguenti: 1.° Tra 39 esemplari colla testa grigia (A. cirrhocephala), tutti raccolti presso Dorei, Andai, Mansinam e Mansema (), non si osserva alcuna differenza nel colore cenerino della testa, e nel colore grigio delle ali e della coda (?). 2.° GI’ individui intermedii menzionati dal Meyer non sono di Dorei o delle vicinanze, ma di località molto più al sud, cioé di Rubi, di Waweji, di Inviorage, di Nappan e di Mum, e. quindi la loro differenza è in rapporto colla diversa località; nessuna meraviglia poi che essi siano intermedii ad altre due specie già note, cioè alla R. dichroa, ed alla R. cirrhocephala. Anche il Beccari ha raccolto due esemplari del genere Rectes presso Warbusi, ed anch’ essi somigliano a quelli di Rubi, di Inviorage e di Nappan, coi quali li ho confrontati; essi sono maschio e femmina (il sesso è stato constatato dal Beccari colla dissezione); la femmina ha la testa, le ali e la coda di color un po più .chiaro del maschio. Alla stessa forma appartengono pure tre individui raccolti dal D'Albertis presso Kapaor e Kulukadi (1) Uno degli esemplari inviati dal RETRO è indicato di Ansus, ma questa località è forse erronea. (2) Im una precedente occasione (Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 140), prima di aver riconosciuto che cinque individui di Kapaor, Kulukadi e Warbusi ap- partenevano ad una specie distinta, io diceva che 44 esemplari da me esami- nati avevano la testa di color cenerino pi 0 meno cupo; la variabilità era relativa a quei cinque individui, mentre negli altri trentanove non si osser- vano differenze notevoli. SUL GENERE RECTES 473 lungo la parte meridionale della costa occidentale della Nuova Guinea al sud del Golfo di Mac Cluer (?). Dall’ esame degl’ individui suddetti e dei trentanove preceden- temente menzionati appare come la forma colla testa, le ali e la coda di color grigio chiaro (R. cirrhocephala) sia propria delle vicinanze di Dorei, e probabilmente essa non sì trova al sud del Golfo di Mac Cluer; mentre la forma colla testa, colle ali e colla coda di color grigio scuro, intermedia alla precedente ed alla A. dichroa, è più meridionale, comincia a trovarsi presso Warbusi e si rinviene al sud del Golfo di Mac Cluer, tanto sulla costa occidentale della Baja del Geelwink, quanto sulla costa oc- cidentale della Nuova Guinea (*). Io propongo di chiamare la forma intermedia col nome di: WRectes decipiens, nov. sp. Rectes cirrhocephalus, Sclat. (nec Less.), P. Z. S. 1873, p. 696, n. 10 (Kapaur). — Sharpe, Cat. B. Brit. Mus. III, p. 284 (partim) (1877). Rectes kirrocephala, part., Meyer, Sitzb. Ak. Wien, LXIX, p. 207 (1874) (Rubi, Waweji, Inviorage, Nappan, Mum). ‘ Rectes cirrhocephala, Salvad. (nec Less.), Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 139, sp. 77 (1877) (Kapaor, Kulukadi). Rufo-cinnamomea, subtus valde pallidior; capite cristato toto et gulture fusco-cinereis, interdum fere nigricantibus; alis et cauda fusco-nigricantibus, interdum paullum grisescentibus; remigibus subtus pallidioribus, minime rufescentibus; rostro, pedibus et iride Fuscis. Long. tot. 0”, 260-0", 240; al. 0°, 115-0", 112; caud. 0", 105- 0%, 103; rostri 0", 027-0", 025; tarsi 0", 035-0", 032. (1) Lo Sclater (P. Z. S. 1873, p. 696) riferì uno dei tre esemplari di Kapaor alla R. cirrhocephala; anche io, prima di aver potuto convenientemente valutare i caratteri degli esemplari raccolti dal Meyer, ho riferito tutti tre quegli esemplari alla R. cirrhocephala (Ann. Mus. Civ. Gen. X. p. 139, sp. 77). (2) Il Talegallus cuvieri, Less. ed il T. fuscirostris, Salvad. ci presentano un caso analogo di distribuzione geografica; il primo si trova presso Dorei, ed il secondo non solo presso Kulukadi ma anche presso Rubi, come ho po- tuto verificare esaminando gli esemplari raccolti presso questa ultima loca- lità dal Meyer, il quale erroneamente li ha riferiti al 7. cuvieri (Sitz. Ak. Wien. LXIX, p. 85). AT4 T. SALVADORI Obs. Differt a R. cirrhocephala (Less.) colore cinereo capitis et fusco-griseo alarum et caudae obscurioribus, sed plus minusve sa- turatis. Rectes holerythra, nov. sp. Rufo-cinnamomea, uropygio et cauda paullo laetioribus; gastraeo pallidiore; remigibus fuscis, rufo-brunneo marginatis; rostro nigro; pedibus plumbeis. Long. tot. circa 0%, 180; al. 0%, 155-0%, 145; caud. 0%, 115- 09, 110; rostri 0%, 026; tarsi 0%, 035. Hab. in Jobi (Beccari, Bruijn). Obs. Differt a R. FERRUGINEA (Bp.), cui simillima est, colore rufo-cinnamomeo laetiore, praesertim gastraet. Ho esaminato tre esemplari di questa nuova specie, raccolti dal Beccari e dai cacciatori del Bruijn, presso Ansus in Jobi; essi non presentano sensibili differenze nel colorito e lievissime sono quelle relative alle dimensioni. Questa specie appartiene al gruppo di quelle, delle quali lo Sharpe ha fatto il genere Pseudorectes (Cat. B. Brit. Mus. III, p. 287); essa somiglia moltissimo alla R. ferruginea, che rap- presenta nell'Isola di Jobi, ma ne differisce pel colore rossigno più vivo, pel quale rispetto ha somiglianza colla R. lewcorhyncha (Wall.) di Waigiou e di Batanta, ed anzi si può dire che pel colorito sia intermedia a questa ed alla R. ferruginea. La È. holerythra e la R. jobiensis, Meyer, di cui ho esami- nato molti esemplari, sono le due specie del genere ectes, tro- vate finora in Jobi. tu ae LES Hak PALIENS D AUST RALIE D'APRÈS LA COLLECTION DE M. LE CONTE DE CASTELNAU ET LA MIENNE PAR LE PARON DE KHAUDOIR M. de Castelnau, dans son travail intitulé « Notes on Austra- lian Coleoptera » 1867, a décrit un assez.grand nombre d’insectes de ce groupe, qu'il a tous placés dans le genre Harpalus et distribués dans cinquante trois espéces. Malheureusement les descriptions qu’il en a données sont si concises, que méme quand on posséde les insectes, il me semble impossible de reconnaitre la plus grande partie d’entre elles, ce qui me faisait désirer ’étudier les types, afin de compléter ces descriptions. Ce désir a pu étre réalisé dans le courant de l’hiver 1877-78, grace a Yobligeance de MM. le marquis Doria et le docteur Gestro, qui ont mis a ma disposition tous le types en question, qui ont passé avec toute la famille des Carabiques de M. de Castelnau dans la possession du Musée civique de la ville de Génes. J'ai pu me convaincre par cet examen que presqu’aucune des espèces qu il a décrites comme étant des Harpalus nappartenait verita- blement à ce genre, mais qu elles rentraient pour la plupart dans le groupe des Anzsodactylides , qui se distingue, comme on sait, des autres Harpaliens par la vestiture du dessous des quatre tarses antérieurs des males. Sur les cinq qui n’en font pas partie, trois sont des Féroniens appartenant aux groupes Hormochilus m. (quadraticollis) et Simodontus (brunneus et Forinumi), la quatriéme est un Stenolophus (Dingo), la cinquiéme est douteuse. Les quarante-huit autres se réduisent 4 trente-deux dont quel- ques unes étaient déjà connues antérieurement. Possédant moi- méme plusieurs espéces, dont les unes n’existent point dans cette collection et les autres y figuraient sans noms, j’ai joint leurs 476 CHAUDOIR descriptions aux autres, et c'est ce travail que je soumets main- tenant au public entomologique. Les espéces qui me sont connues appartiennent à quatre formes qui different entre elles par la conformation de la languette et celle des pattes postérieures des males. La première constitue mon genre Diaphoromerus, qui différe des Hypharpax par les jambes postérieures, qui ne sont ni arquées ni dentelées en scie en dedans, ce qui caractérise les Hypharpax a différents degrés; la troisiéme renferme les Gnathaphanus qui différe des deux pre- miers par la languette, qui est très-étroite, beaucoup plus courte que les paraglosses, qui l’enveloppent et se rejoignent antérieu- rement, de sorte qu'on ne voit au milieu du bord antérieur qu'une petite échancrure, tandisque celle des deux autres genres est plus large, tronquée et libre a son extrémité, les paraglosses, . quoique un peu plus longues que la languette, sont separées l'une de l’autre par un espace assez large, elles forment deux lobes larges, arrondis antérieurement, glabres; la languette ne s'élargit pas vers l’xtrémité, comme c’est le cas dans les Anziso- dactylus, dont le menton est profondément et semicirculairement échancré, sans dent médiane. Diaphoromerus. Chaudoir, Bull. des nat. de Mosc. 1843, p. 402. Harpalus Dejean, Boisduval, Germar, Erichson, Castelnau. Dans toutes les espéces de ce genre, le menton a une dent bien distincte dans le fond de son échancrure; mais il peut étre subdivisé d’aprés le mode de dilatation des quatre tarses antérieurs du male, en deux sections. I. Tarses largement dilates aux quatre pattes antérieures, (le premier article est triangulaire, allongé, plus étroit que les 3 suivants, et revétu d’une brosse en dessous depuis le milieu jusqu’a son extrémite ; les 3 suivants sont en cceur large, plus ou moins court, le 4.° presque bi- lobé, la brosse recouvre tout le dessous). HARPALIENS D AUSTRALIE Ag A. Elytra apice vix sinuata. 1. Prothoracis anguli postici rotundati. a. Prothorax anterius angustior. a. Tibiae nigrae aut obscure piceae. D. Germari Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 104. = Harp. Erichsoni Castelnau, ibid. p. 105. — Long. 7 !/,-10; larg. 31/,- 4], mm. Il ressemble un peu a de grands individus de l Amara similata, mais il est plus allongé et plus convexe. La téte est moyenne, à peu prés aussi longue que large, carrée, peu ré- trécie à sa base, un peu convexe postérieurement, lisse; la su- ture de l’épistome fine et distincte, la petite impression qui aboutit à chacune de ses extrémités, est courte et arquée; les yeux sont meédiocrement saillants, légérement emboités posté- rieurement dans le rebord de la joue. Le cor'selet est de trois- quarts plus large que la téte, un peu moins long que large, mais peu transversal; le bord antérieur est assez fortement échancré, les angles forment des lobes courts, larges trés-arrondis, les cdtés sont a peu prés paralléles dans leur moitié postérieure, mais ils s'arrondissent assez vers l’extrémité, qui est notablement plus étroite que la base; celle-ci est tronquée carrément, les angles postérieurs seraient droits, si le sommet n’en était assez fortement arrondi; le dessus est assez convexe, surtout dans sa partie antérieure, la ligne médiane est presque entiére et assez distincte; de chaque còté de la base on voit une impres- sion linéaire assez longue, presque paralléle 4 la ligne médiane, et qui partage en deux parties égales l’espace qui sépare celle-ci des còtés, la moitié externe n'est que trés-légérement convexe; le bord latéral est finement relevé, les bords antérieur et po- stérieur sont aussi rebordés, mais plus finement; il n'y a qu’un seul point pilifére placé dans la rigole latérale avant le milieu. Les élytres ne sont que d'un soupcon plus larges que le corselet, de moitié plus longues que larges, la base est exactement de la largeur de celle du corselet, et s'y adapte parfaitement; l’ourlet 478 CHAUDOIR basal se termine a l’épaule par une petite dent; les còtés s'é- largissent trés-légérement derriére l’épaule, et sont à peuprés rectilignes et paralléles jusqu’au dela du milieu, où ils s'arrondis- sent vers l’extrémité, qui n’est que faiblement sinuée et peu obtusément arrondie; le dessus est modérément convexe, et plutot en travers que dans le sens de l’axe de l’insecte, les stries sont fines, lisses, assez profondes, surtout vers l’extrémite, le ru- diment basal est assez allongé et sort d’un point placé a còté de la base de la 2.° strie; les intervalles sont lisses, ils ne sont pas bien plans vers la base et deviennent plus convexes en se ré- trécissant vers l’extrémité; la rangée de points du neuviéme est continue et n’est qu’un peu plus espacée vers le milieu, celui du troisiéme est situé contre la 2.° strie, aux trois-quarts, le rebord latéral n’est guéres plus large que celui des cdtés du corselet. Le dessous du corps est trés-lisse. Le dessus est d'un bronzé luisant, quelquefois verdàtre, le dessous dun noir de poix brillant; le bord du labre est ferrugineux, les palpes sont bruns avec l’extrémité rousse; les antennes sont de cette der- niére couleur, avec le premier article testacé et les trois suivants. largement cerclés de noir; les pattes sont noires, les attaches des cuisses, les épines des jambes et quelquefois les tarses d’un brun rougeàtre. Les antennes sont fines et ne dépassent pas la base des élytres. D’aprés M. de Castelnau il ne se rencontrerait qu'aux environs de Melbourne, et quoiqu’un individu de ma col- lection soit étiqueté comme venant de Moreton Bay, il est ve bable que c’est par erreur. D. Edwardsi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 101. — Long. 9; larg. 31/, mm. Voisin du Germari, mais plus étroit. Yeux moins saillants (07). Corselet plus étroit et plus rétréci vers lextrémité, bord antérieur plus échancré, impressions latérales de la base plus faibles, l'espace qui les sépare des angles po- stérieurs un peu plus convexe, le rebord latéral encore plus fin. Elytres plus finement striées, les stries ne devenant pas plus profondes vers l’extrémité; les intervalles plans sur toute leur longueur. D'un bronzé olivàtre luisant; il y a moins ferrugineux a l’extremité des palpes; les antennes sont entiérement noires, HARPALIENS D AUSTRALIE 479 a l’exception des deux premiers articles, dont le- premier est testacé et le second brun; les pattes sont tout 4 fait noires. Les antennes sont un peu plus fortes et les articles moins allongés. Deux individus 7 des environs de Melbourne, dont l’un est le type de M. de Castelnau, et l’autre provient de la collection Laferté. D. iridipennis Chaudoir, Bull. des nat. de Mosc. 1843, p. 405. = Harpalus infeix ? Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 106. — Long. 8 '/,; larg. 3 1/,-3 1/, mm. 7 9. Plus petit que le Germari, dont il est d’ailleurs trés-voisin; le corsedet est un peu plus étroit dans sa partie postérieure et la rondeur des còtés avant le milieu est un peu plus marquée; les é/ytres ont une forme un peu plus ovalaire et moins allongée, il n'y a point de dent saillante 4 l’épaule, le dessus est un peu plus convexe, et strié a peu pres de méme, mais dans les trois individus que je pos- séde, la base de la 4.° strie est arquée vers la 3.°, ce qui n’est pas, au mois aussi sensiblement, le cas dans le Germari. Le reflet bronzé est beaucoup moins marqué, les élytres de la Q sont plus ternes que celles du 7, les palpes et les antennes sont colorés de méme, les jambes sont un peu moins noires et trés-faiblement brunatres, les tarses aussi noirs que les cuisses. La 9 est en général un peu plus large que le <7. L’individu | que j'ai primitivement décrit, venait, je crois, de la Nouvelle Galles du Sud; j’en ai obtenu plus tard une paire du Musée Godeffroy, indiqués comme venant du Cap York. ‘Il ne reste du Harp. infeliz dans la coll. Castelnau que les élytres, qui semblent convenir a cette espéce; quant au corselet, la description qu'il en donne s’adapte assez bien a celui de l'are- dipennis, dont la coloration est bien la méme. Le mieux, méme dans le doute ou nous laisse la destruction du type, est de con- sidérer ces deux noms comme désignant la méme espéce. Ca- stelnau l’indique comme venant de Rockhampton (Queensland). D. angustulus. Long. 7 °/,; larg. 24/, mm. Q. Plus petit, notablement plus étroit et plus allongé que l’Edwardsi, et d'une couleur plus olivatre; les palpes et les antennes colorés de méme, les jambes légèrement rousses vers la base. Yeux un 480 CHAUDOIR peu plus saillant (9); corselet un peu plus étroit, surtout dans sa partie postérieure, qui cependant ne se rétrécit nullement vers la base; bord antérieur moins échancré, angles de la base un peu moins arrondis. Hlytres plus étroites, mais un peu plus larges que le corselet, notablement plus allongées et plus pa- ralléles, striées 4 peu près de méme; rudiment basal bien plus court; point du 3.° intervalle encore plus rapproché de l’extré- mité; rangée du 9.° longuement interrompue vers le milieu. L’individu que je posséde vient probablement de Rockhampton, et me semble constituer une espéce bien distincte. D. australasiae Dejeam, Spec. gén. des Coléopt. IV, p. 386. — Long. 6-8; larg. 2 !/,-31/, mm. Plus petit que l’amaroides , proportionnellement plus étroit et plus parallele. Teéte pareille; corselet atteignant sa plus grande largeur un peu avant le mi- lieu, mais plus rétréci vers l’extrémité que vers la base; partie antérieure des cétés plus arrondie vers les angles antérieurs , partie postérieure plus rectiligne, angles postérieurs un peu plus droits, quoique le sommet en soit assez arrondi; le dessus moins convexe, l’impression transversale antérieure, en forme de V trés-ouvert, et assez éloignée du bord antérieur, plus di- stincte. E/ytres plus étroites, surtout plus paralléles, mais pas plus allongées; sans trace de dent à l’épaule, et un peu plus sinuées 4 l’extrémité, plus planes; stries aussi fines antérieure- ment, mais devenant visiblement plus profondes pres de l’extré- mité, où les intervalles, très-plans sur le disque, deviennent assez convexes et se rétrécissent notablement, le rudiment ba- sal plus long; le point du 3.° intervalle placé, comme dans l’australis, aux trois-quarts de la longueur; la rangée du 9.° plus interrompue vers le milieu. En dessus d’un noir peu luisant, sur- tout sur les élytres dans les deux sexes, rarement un peu bronzé; dessous noir; palpes ferrugineux, maculés de brun; coloration des antennes et des pattes un peu variable; les premiéres sont tantot rousses avec des taches brunes sur les 3.° et 4.° articles, quelquefois méme sur le 2.°; tantét presque noires; le premier article est toujours ferrugineux; les pattes sont d’ordinaire noires, avec les attaches des cuisses et le commencement de la jambe HARPALIENS D AUSTRALIE 481 roussàtres; dans le type de Dejean et dans un 2.° individu de ma collection celle-ci est d’un roux-clair, avec l’extrémité noire. Sous ce rapport cette espéce fait le passage de la subdivision « a 8. Il est évident que si je me suis servi de la coloration des jambes pour établir des subdivisions, je n’ai eu pour but que de faciliter la déterminaison des espéces, et qu’on ne peut attacher une grande valeur a ce caractére. Le type de la coll. Dejean presente en outre une particularité singuliere, c'est que Je point du 3.° intervalle manque tout a fait, mais ce ne saurait étre qu’individuel. Cette espéce dont je posséde 6 exemplaires, n’etait représentée dans la coll. Castelnau que par un. petit nombre d’individus, et n’avait recu de lui aucun nom. D. Lapeyrousei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 106. — Long. 10; long. 33/, mm. Une seule 9 dans la coll. Castelnau. Voisin de l’australasie , mais bien plus grand, plus allongé, et a peu prés comme lui d’un noir profond,.peu luisant en dessus; antennes noires, avec le premier article rougeatre, taché de noir en dessus. Angles postérieurs du corselet plus droits et plus fai- blement arrondis au sommet; impressions basales plus pointillées; l'espace qui les sépare des angles plus aplati, rigole latérale plus large, surtout postérieurement. Hlytres plus longues, plus sinuées a l’extrémité, qui est un peu plus caudiforme près de la suture (se rapprochant par là un peu de l’inequalipennis), plus planes, stries un peu plus fortes; rudiment basal plus long; point du 3.° intervalle plus éloigné de l’extrémité. Sydney. Cette espéce aurait besoin d’étre étudiée sur plusieurs individus des deux sexes. 8. Tibiae plus minusveslaete piceae. a z. Antennae obscuro-maculatae. D. ovatus. Long. 5?/,; larg. 21/,-2 ?/; mm. Beaucoup plus petit et proportionnellement plus raccourci que les espéces précé- dentes. Téte comme dans le Germari, articles des antennes moins allongés; corselet plus petit, plus court, moins échancré anté- Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 31 482 CHAUDOIR rieurement, moins arrondi sur les còtés, surtout dans le 97, avec le sommet des angles de la base moins largement arrondi ; élytres visiblement plus larges que le corselet, méme aux epau- les, plus courtes que dans le Germari, plus ovales, plus di- stinctement dentées aux épaules, plus finement striées; le rudi- ment basal plus court, le point du 3.° intervalle placé plus prés de l’extrémité, la rangée du 9.° longuement interrompue vers le milieu; les intervalles plans jusqu’a l’extrémité. Pattes plus courtes; tarses des « un peu moins larges, mais le premier article est en dessous revétu d’une brosse comme’ dans le Ger- mart. Le 9 que je posséde est d'un bronzé olivàtre peu lui- sant, la 9 d’un bronzé verdàtre. Le premier provient de la collection Laferté, la seconde m’a été envoyée par le Musée Godeffroy comme venant du Cap York. D. amarcides Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 106. = Harp. patrueloides Castelnau, ibid. p. 97. = H. Vandiemensis Ca- stelnau, ibid. p. 101. = H. Ilawarensis Castelnau, ibid. p. 108. = Harpalus ignobilis? Boheman, Eugen. Res. Ins. p. 10. —- Long. 81/5; larg. 31/, mm. Parmi ces noms qui désignent tous la méme espéce, je me suis permis de choisir celui qui m’a paru lui convenir le mieux; car elle ressemble en effet beaucoup 4 une Amara. La téte est comme dans le Germari; mais l’impression latérale qui touche aux extrémités de la suture de l’épistome, n'est ni allongée ni arquée. Le corselet, quoique plus étroit vers l’extré- mité qu'à sa base, est un peu plus arrondi sur les còtés, et celle-ci un peu plus étroite que celle des é/ytres, qui sont moins allongées, plus ovales; il n'y a pas de dent apparente 4 l’épaule; les stries sont beaucoup plus fines, moins profondes et ne le deviennent pas davantage vers l’extrémité, le rudiment basal plus court; les intervalles trés-plans, le point du 3.° plus rap- proché de l’extrémité. Le dessus est d’un bronzé un peu moins luisant et légérement soyeux sur les élytres; les palpes et les antennes sont colorés 4 peu prés de méme, mais les jambes et les tarses sont d’un ferrugineux clair, avec l’extrémité des pre- miéres et celle des articles des tarses postérieurs plus ou moins rembrunies. L'habitat de cette espèce, dont j'ai vu un assez HARPALIENS D AUSTRALIE 483 grand nombre d’individus, parait s'étendre sur la còte orientale de l’Australie, depuis Brisbane jusqu’a la Tasmanie. Si l’ignobilis se rapporte a cette espéce, ce nom devra avoir la préférence sur les autres. D. planiusculus. Long. 7 ‘/,-8; larg. 3 mm. 7 9. Il ressemble au femoralis (vid. infr.), mais il est plus plan, les impressions du corselet sont moins marquées, les intervalles des stries sont chagrinés, méme dans le 7. Téte et corselet d’un noir brunatre, élytres d'un noir verdàtre; un peu terne dans les deux sexes; palpes et antennes colorés comme dans l’amaroides, jambes fer- rugineuses, avec l’extrémité et les tarses bruns. Je ne connais que deux individus, auxquels s’applique cette description et qui font partie de la collection Castelnau; l’espéce aurait besoin d'’étre étudiée sur un plus grand nombre d’individus. zz. Antennae rufae, haud maculatae. D. femoralis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 111. — Harp. planoimpressus Castelnau, ibid. p. 101. — Long. 7-8 }/,; larg. 3-3 */, mm. Il ressemble a l’amaroides, mais il en différe par la forme du corselet, ainsique par la coleration des palpes, des antennes et des pattes. Zée plus courte et plus large; corselet plus court, plus transversal, à peine plus rétréci vers l’extrémité que vers la base; plus arrondi sur les còtés et aux angles po- stérieurs; é/ytres un peu plus arrondies aux épaules et a la base des cdtés; la 9 plus large et plus raccourcie que le 7; d’une couleur plus terne dans le premier de ces deux sexes; palpes, antennes, jambes et tarses d’un ferrugineux clair, sans aucune tache; le dessus n’est ni bronzé ni métallique, mais d’un noir légérement brunatre. Brisbane, Rockhampton. Le planotmpressus n’est qu’un individu dont les élytres ont été déprimées par places, de maniére qu'il s'y est formé des excavations trés-plattes. 484 CHAUDOIR b. Prothorax anterius haud angustatus. a. Tibiae nigrae, vel nigropiceae. D. oblongiusculus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 97. — Long. 8 1/,-9; larg. 3-31/, mm. Il différe de tous les précédents tant par sa forme étroite et paralléle, que par sa couleur toute noire, et il ressemble plutot au Gnathaph. melanarius, mais il est moins large. Téte plus étroite que dans le Germari, ainsique le corselet, qui est fort peu transversal, sans étre toutefois aussi long que large, les cotés et les angles postérieurs sont plus ar- rondis, et la base n'est nullement plus large que l’extrémità , les impressions basales sont moins linéaires, un peu ovales. Elytres notablement plus étroites, pas plus larges que le cor- selet, plus allongées, a épaules plus arrondies, plus convexes ; striées de méme; le dessus d’un noir assez luisant. Antennes tachetées de brun, comme dans le Germari, pattes colorées de méme. Brisbane, Australie orientale. B. Tibiae dilute testaceae. D. australis Dejean, Spec. gén. des Coléopt. IV, p. 385; = Harp. inornatus Germar; Linn. entom. III, p. 169; = Harp. Coxii Castelnau, Not. on Austr. Coleopt. p. 107. — Long. 5 ?/3-7; larg. 2 1/,-3 mm. Plus ou moins de la taille de l’ovatus, mais de forme trés-différente. Téfe proportionnellement plus courte que dans le Germari; corselet plus court et plus transversal , aussi rétréci a la base qu’a l'extrémité, mais atteignant sa plus grande largeur un peu avant le milieu; bord antérieur moins échancré, partie postérieure des còtés se dirigeant un peu obli- quement vers la base, avec laquelle elle forme un angle quel- que peu obtus et arrondi au sommet; impressions des còtés de la base plus marquées et finement ponctuées dans le fond; élytres en rectangle peu allongé, plus larges entre les épaules que la base du corselet, celles-ci arrondies, milieu des còtes assez rectiligne, extrémité assez obtusément arrondie peu sinuée; le des- HARPALIENS D AUSTRALIE 485 sus guéres plus convexe, les stries trés-fines, ne s approfondis- sant point vers l’extrémité; intervalles trés-plans, finement cha- grinés, le point du 3.° assez grand, mais peu profond, situé aux trois-quarts de sa longueur, sur le milieu de la largeur ; la rangée de point latéraux assez interrompue vers le milieu ; le rudiment basal plus ou moins court, plus ou moins distinct. En dessus d'un bronzé plus ou moins obscur, quelquefois oli- vatre, élytres un peu soyeuses; palpes colorés comme dans le Germari, antennes foncées, presque noires, avec les deux pre- miers articles testacés, et quelquefois une tache brune sur le second; jambes d’un testacé clair, avec l’extrémité noire; le reste de la patte noir; comme le dessous du corps. Les articles des antennes sont plus raccourcis. Cette espéce, qui semble trés- commune, à en juger par le nombre d’exemplaires que j’en ai vus, parait répandue le long de la còte orientale de |’ Australie. (Clarence-River, Nouvelle Galles du Sud, Cape York). Les in- dividus de cette dernière localité semblent étre d’ordinaire plus grands, sans qu'il y ait d’autre caractére distinctif. D. sculpturalis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99.— Long. 61/,; larg. 2!/, mm.-Taille de l’australis, auquel il ressemble beaucoup, mais dont il différe par les légéres ondulations des intervalles des élytres, qui ont l’air moirées, 4 peu près comme dans le Masoreus adelioides, mais plus faiblement. Les élytres sont un peu moins courtes, l’extrémité en est moins obtusément arrondie; la coloration bronzée est plus obscure , sans reflet ver- datre et plus luisante. Jen ai vu quelques individus dans la collection Castelnau, qui l’indique comme venant de la Rivière des Cygnes et du détroit du roi Georges, qui sont des localités trés-éloignées de celles où l’on rencontre l’australis, dont il pa- rait spécifiquement distinct. D. antarcticus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 107. — Long. 5 1/5; larg. 2!/, mm. Voisin de australis, mais bien distinct , plus petit et proportionnellement plus raccourci. Corselet en rectangle très-transversal , plus large , moins rétréci vers la base, cétés moins arrondis, angles postérieurs presque droits, légére- ment arrondis au sommet; le dessus un peu plus chagriné. 486 CHAUDOIR Elytres encore plus courtes, encore plus finement striées, épaules plus carrées, extrémité plus obtuse; le point du 3.° intervalle placé un peu plus en arriére contre la 2.° strie; antennes ‘en- core un peu plus courtes, les articles 5-10 plus ovalaires. Le dessus d'un bronzé olivatre plus terne; palpes, antennes et pattes colorés de méme. Commun prés de Canterbury, dans la Nouvelle Zélande. 2. Prothoracis anguli postici haud rotundati. a. Tibiae nigropiceae aut nigrae. D. rectangulus. Long. 5'/,-61/,; larg. 21/,-2?/, mm. Il res- semble beaucoup a l’australasiae, mais il en différe suffisamment par son corselet dont les angles postérieurs sont parfaitement droits, nullement arrondis au sommet, et chez lequel la partie postérieure des còtés est quoique légérement, mais assez visi- blement sinuée; la dent humérale des élytres est plus saillante. _ La coloration est identique, quelquefois un peu verdàtre en des- sus. Trois individus venant du midi de l’Australie et de la Tas- manie. D. quadricollis. Long. 8; larg. 3'/, mm. Cette espéce, qui se distingue par sa couleur trés-noire, ne peut étre comparée qu’a l'aereus, mais sa forme est plus paralléle et plus allongée. Téte identique; corselet moins court, moins arrondi sur le devant des cotés, moins rétréci en arriére, angles postérieurs encore plus droits, la partie postérieure des còtés légérement sinuée, bord antérieur plus échancré; dessus plus plan, impressionné de méme, trés-subtilement chagriné, mais nullement ponctué près des fossettes basales. E/ytres moins larges, surtout relativement au corselet, plus allongées, plus paralléles, dent humérale plus saillante, base des cotés s'arrondissant moins vers les épaules , extrémité moins obtusément arrondie; dessus plus plan, strié de méme, intervalles tout aussi plans; point du 3.° situé de méme. Entiérement noir, un peu soyeux sur les élytres, palpes colores comme dans l’aereus, antennes et pattes très-noires, le premier HARPALIENS D AUSTRALIE 487 article des premiéres ferrugineux avec le dessus rembruni, han- ches et appendices postérieurs bruns. Un 97, qui vient, je crois, du nord de l’Australie, et qui m’a été vendu par M. S. Stevens. b. Tibiae testaceae. D. aereus Dejean, Spec. des Coléopt. IV, p. 384. = Harp. Bois- duvali Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 6 1/5-7; larg. 24/.-3 mm. Il ressemble a australis, mais son corselet est différent, car il se rétrécit davantage en arriére, le devant des còtés est plus arrondi et leur partie postérieure se dirige en ligne droite et un peu obliquement vers la base, avec laquelle elle forme un angle peu obtus, presque droit et point arrondi au sommet; le dessus de la base est pointillé, excepté vers le milieu, les impressions latérales sont plus larges et plus pro- fondes, l’espace qui les sépare des angles nest point relevé; la rigole latérale s'élargit en s’aplatissant postérieurement. La base des é/ytres est notablement plus large que celle du corselet; elles sont plus larges que dans l’australis, Yépaule est un peu plus anguleuse, le reste est identique, ainsi que la coloration du corps et des extrémités. Il habite le sud-ouest de l’Australie, (Swan-River, plusieurs individus). B. Elytra apice valde sinuata, fere excisa. 1. Elytra interstitiis aequalibus. D. Bostocki Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 7; larg. 3 mm. Il ressemble un peu a l’aereus, mais il en différe surtout par l’extrémité des élytres qui est non seulement sì- nuée, mais échancrée. Il est d’un bronzé assez luisant , un peu cuivreux sur les élytres; le dessous est noir, les palpes et les antennes sont colorés comme ceux de /’aereus, les jambes sont noires avec la petite moitié supérieure ferrugineuse, les tarses bruns. Téfe un peu moins large, l’impression de chaque còté du devant du front, se prolonge (comme dans le Dampreri, vid. infr.) ARSE” CHAUDOIR en trait oblique trés-fin jusqu’au bord interne de l'oeil. Corselet presque pareil, cependant un peu moins rétréci vers la base, avec le sommet des angles postérieurs très-légèrement arrondi; près de la moitié postérieure du dessus couvert d'une ponctuation trés-fine et serrée, ligne médiane plus marquée, rigole laterale nul- lement élargie ni aplatie en arriére, l'espace entre les impressions basales et les angles légérement bombé. E/ytres un peu plus larges que le corselet; la largeur de la base entre les épaules est, comme dans l’aereus, notablement plus considérable que celle du corselet a sa base; leur forme est la méme, mais l’extrémité est profondément sinuée, comme échanerée, langle externe de l’échancrure presque aigu, le prolongement sutural assez long; le dessus est strié à peuprés de méme, mais tout près de l’ex- trémité , les stries deviennent profondes; le rudiment basal est assez long; les intervalles sont très-plans, couverts d’une pone- tuation assez serrée, trés-fine et fort peu profonde, les 3.°, 5.°, 6.2, 7.2 et 8° se rétrécissent beaucoup plus è l’extrémité que le 2° et le 9.°, le point du 3.° est un peu plus rapproché de l’ex- trémité. Je connais deux individus de cette jolie espéce qui se distingue de ses congénéres par la fine ponctuation des élytres, et qui habite également le sud-ouest de l’Australie. Le type figure au Musée civique de Génes, et j’en posséde aussi un in- dividu. 2. Elytra interstitùis undulatis. a. Prothorax anterius angustatus. a. Prothorax elytraque haud punctata. D. sculptipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — Long. 61/,-61/,; larg. 2 ?/-3 mm. Notablement plus grand et plus allongé que le scw/pturalis, dont le rapprochent les ondu- lations des élytres, qui sont fortement sinuées a l’extrémité. La téte est pareille et le point du devant des còtés du front se prolonge, comme dans le Bostocki, jusqu’a l'oeil. Le corselet est moins court, plus rétréci antérieurement, à peine rétréci vers la HARPALIENS D AUSTRALIE 489 base, avec les angles postérieurs qui seraient droits, si le sommet n’en était assez arrondi; le dessus plus convexe, la base finement chagrinée et parsemée de petits points presque imperceptibles; -les impressions basales assez marquées, plus distinctement cha- grinées au fond; la rigole latérale également fine partout, l'espace entre les impressions et les angles postérieurs légérement bombé. Les é/ytres un peu plus larges que le corselet, assez al- , longées, passablement paralléles et assez échancrées a l’extrémité, langle externe de l’échancrure plus arrondi au sommet que dans le Bostocki; le dessus strié de méme, le rudiment basal assez long; les intervalles plus visiblement ondulés, les ondulations ressemblant quelquetois a de légéres fossettes, le point du 3.° placé un peu plus en arrièére. D'un noir trés-obscur, légérement bronzé et un peu soyeux en dessus, palpes rougeatres a l’extré- mité; antennes et pattes trés-noires, le premier article des pre- miéres d'un testacé rougeàtre. Les individus que je possede et ceux de la collection Castelnau viennent également du Sud- ouest de |’ Australie (détroit du Roi Georges). 8. Prothorax elytraque punctata. D. rugosipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 98. — Long. 9-91/,; larg. 3 3/,-34/; mm. A première vue il ressemble a l'inaequalipennis, mais il est bien distinct. La coloration est a peu prés la méme, cependant le dessus n’est point bronzé, comme c'est quelquefois le cas dans ce dernier. La téte est presque tout à fait lisse; le corselet est plus large, moins rétréci vers la base, qui est plus large que l’extrémité; la partie postérieure des cotés est presque paralléle et a peine sinuée, les angles de la base sont plus droits; le dessus est moins ondulé, beaucoup moins ponctué, surtout sur le disque, qui est quelquefois tout a fait lisse. Les élytres différent peu par la forme, mais les stries sont plus fines, les intervalles moins ponctués et de largeur plus égale. On le rencontre prés de Melbourne, 490 CHAUDOIR b. Prothorax apice basique aequalibus. D. inaequalipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — Cette espéce se distingue entre toutes par la forte ponctuation qui couvre la téte et le corselet; sur le milieu du front on | apergoit d’ordinaire deux petites plaques lisses placées oblique- ment, le devant de l’épistome est aussi dénué de ponctuation. Le corselet, quoique plus large que long, n’est que modérément transversal; il se rétrécit autant vers la base que vers l’extrémité, sa plus grande largeur est un peu avant le milieu, les còtés sont un peu arrondis antérieurement, et aprés le milieu ils vont en se rapprochant un peu vers la base et décrivent une légére sinuosité; les angles postérieurs sont légérement obtus et un peu arrondis au sommet; le dessus est modérément convexe assez uniformément couvert d’une ponctuation bien marquée et serrée; on remarque en outre sur la surface des ondulations; la ligne médiane est assez marquée, ainsi que les impressions latérales de la base, l’espace qui les sépare des angles postérieurs est plan, le rebord latéral très-fin, mais la rigole qui le longe nest pas très-étroite et est un peu aplanie. Les é/ytres sont un peu plus larges que le corselet, de moitié environ plus longues que larges, tronquées carrément a leur base, qui d’une épaule a l’autre est plus large que celle du corselet; les épaules sont bien marquées, quoiqu’un peu obtuses, le milieu des còtés est presque paralléle, l’extrémité fortement sinuée, presque échancrée, langle externe est arrondi, le prolongement sutural assez long; le dessus peu convexe; les stries sont profondément gravées, lisses; le rudiment basal est assez long et situé entre l’écusson et la base de la premiére strie qui diverge fortement vers celle de la 2.¢; les intervalles sont plans, parsemés de points peu nombreux, mais fortement imprimés; les 3.°, 5.° et 7.° un peu plus larges que les autres, moins ondulés que les intervalles pairs, sur lesquels on apercoit quelques excavations placées assez irréguliérement. Le dessous est lisse. L’insecte est entièrement noir, y compris la base des antennes; dans quelques individus Oe HARPALIENS D AUSTRALIE 49] trés-frais on apercoit un reflet un peu bronzé. Il ne parait pas étre rare dans le sud-ouest de l’Australie (Riviére des Cygnes, détroit du Roi Georges). II. Tarses bien plus étroitement dilatés aux quatre pattes antériewres des miles (point de brosse sous le premier article de ces mémes quatre pattes). D. mestus Dejean, Spec. gén. des Col. IV. p. 382. = Harp. Rana Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100. = H. Yarrae Castelnau, ibid. p. 103. = H. tasmanicus Castelnau, ibid. p. 105. — Long. 71/,; larg. 3 !/, mm. Comparée a celle du Ger- mari, la téte est plus courte, plus épaisse, la suture de l’épistome et les impressions du devant du front sont plus profondes. Le corselet, d'un tiers plus large que la téte, est court transversal, guéres plus large a sa base qu'à son extrémité, assez échancré en demi-cercle à son bord antérieur, les cotés sont assez arrondis _ jusqu’au dela du milieu, puis ils décrivent une légére sinuosité et forment avec la base un angle presque droit, trés-légérement arrondi au sommet; la base est coupée carrément; le dessus est assez convexe, lisse, excepté prés de la base et aux abords des impressions latérales qui sont fortement marquées; la ligne médiane l’est aussi, mais elle n’atteint pas les bords; le rebord lateral est fin partout, la base est aussi finement rebordée, l’espace entre les impressions et les angles postérieurs nest que peu convexe. Les élytres ne sont que de peu plus larges que le cor- selet, et environ d'un quart seulement plus longues que larges, remarquablement courtes; la base entre les épaules plus large que celle du corselet, les épaules presque carrées, munies d’une petite dent assez saillante, les còtés légérement arrondis, l’extré- mité trés-légérement sinuée et obtuse; le dessus passablement bombé; les stries fortement marquées, surtout vers l’extrémité; le rudiment basal presque nul; la base des deux premieres stries a peine sinuée, les intervalles visiblement chagrinés, légérement 492 CHAUDOIR convexes, le point du 3. placé plus ou moins entre les deux- tiers et les trois-quarts, contre la 2.° strie; les points ombiliques du 9.° intervalle assez gros, interrompus au milieu, le rebord latéral assez fin. Le dessous du corps lisse; les antennes courtes, assez minces, les articles extérieurs peu allongés; les pattes assez courtes. Entiérement d’un noir plus ou moins peu luisant, le premier article des antennes, le bout des palpes et le bord du labre ferrugineux; la base des jambes plus ou moins brune. Dejean, d’aprés Gory, l’indique comme venant de Vile de Va- nicoro (celébre par le naufrage de Lapeyrouse); son type ne différe aucunement de ceux que M. de Castelnau a décrits sous les différents noms que j'ai placés en synonymie, et qui viennent les uns de Melbourne, les autres de la Tasmanie. D. ranula Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 105. — Long. 61/,; larg. 24/; mm. Voisin du moestus, mais plus petit, plus luisant, et differant par la forme du corselet, quia bien les mémes pro- portions, mais dont les còtés ne sont point sinués en arriére, mais réguliérement arques d'un angle a l’autre; ceux postérieurs assez arrondis; le dessus plus convexe; la base nullement pon- ctuée excepté au fond des impressions latérales, qui sont tout aussi marquées, l'espace qui sépare celles-ci des angles posterieurs un peu plus relevé. Les é/ytres ont la méme forme et les mémes proportions, mais il n'y a pas de dent a l’épaule, le dessus est tout aussi conyexe; les stries tout aussi fortes, le rudiment basal, tres-court, est un peu plus distinct; les intervalles, trés-lisses, nullement chagrinés, ne sont ni plus aplanis, ni plus convexes, le point du 3.° est placé de méme, mais il manque quelquefois; antennes et pattes pareilles. D'un noir de poix, luisant, palpes ferrugineux, à peine rembrunis par places; antennes rougeàtres, avec les 2.° et 3. articles plus ou moins tachés de brun; les attaches des cuisses et les tarses, et quelquefois la base des jambes rougeatres. On le trouve aussi près de Melbourne. * HARPALIENS D AUSTRALIE 493 B. Pedes testacei. 1. Prothorax subcordatus. D. Dampieri Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 109. = Harp. versicolor Castelnau, ibid. p. 110. — Long. 7-8 1/,; larg. 3-3 1/, mm. C'est la seule espéce de ce genre chez laquelle le corselet soit plus rétréci à sa base qu’a son extrémité, ce qui lui donne l’air un peu cordiforme. Elle est d’un noir de poix comme le ranula, mais plus luisante, avec les palpes, les antennes et les pattes entiérement ferrugineux. Les yeux sont un peu plus gros; le corselet moins large, ce qui le rend moins tran- sversal, bien plus rétréci vers la base, plus arrondi sur le devant des cétés; les angles postérieurs obtus, assez largement arrondis; le dessus est lisse, mais la base est couverte de petits points ‘ modérément serrés, les impressions latérales sont aussi marquées, mais plus courtes, la rigole latérale est pointillée; les é/ytres, aussi larges que dans le ranula, sont notablement plus larges que le corselet, les épaules sont plus arrondies, et la base ainsi que la partie postérieure des cétés sont plus arquées; elles ne sont pas plus allongées, un peu moins convexes; les stries sont plus profondes, le rudiment basal à peu près nul; les intervalles sont un peu plus convexes; le point du 3.° semble manquer constamment, le rebord latéral est un peu plus large. Il habite le sud-ouest de I’ Australie (Riv. des Cygnes, détroit du Roi Georges, Port-Lincoln); jen ai vu un certain nombre d’individus; le ver- sicolor n’en est qu'un individu immature, d’un brun rougeàtre. 2. Prothorax anterius plus-minusve angustatus. D. flavipalpis W. Mac Leay, Trans. ent. soc. of. New South Wal. I. (1864). p. 118. — Long. 6 °/,-7; larg. 24/.-3 mm. Il se rapproche bien des trois précédents par la faible dilatation des tarses 7, mais il est d’ailleurs tout différent. Il est bien plus plan, tout autrement coloré, le corselet est rétréci antérieurement et le rudiment de strie a la base des élytres est long et bien 494 CHAUDOIR marqué. Teéte plus petite que dans le ranula, moms épaisse vers sa base; le corselet offre les mémes proportions, mais il est moins arrondi sur les còtés, 4 peine rétréci vers la base, ou il est plus large qu'à son extrémité; les angles postérieurs sont plus droits et moins arrondis au sommet, le dessus est bien moins convexe, les impressions latérales de la base sont plus faibles vers le bord postérieur, et ne sont pas ponctuées; le milieu de la base porte quelques petits points épars. Les é/ytres sont un peu plus larges que le corselet, elles ne sont guéres plus longues, mais elles sont un peu moins larges et plus paralléles que celles du ranula, les épaules un peu plus carrées et anguleuses; la base, d'une épaule à l’autre, est de fort peu plus large que celle du corselet, à laquelle elle s'adapte exactement; le dessus est bien moins convexe, strié de méme, a l’exception du rudiment basal; les intervalles ne sont pas tout a fait aussi convexes, le point du — 3. est placé vers les trois-quarts. Le dessus est d’un bronzé olivatre assez luisant, légérement cuivreux sur les élytres, les bords du corselet sont un peu roussàtres, le dessous d’un brun foncé; les organes internes de la bouche, le labre, les palpes, les antennes et les pattes, y compris les hanches, testacés. Quelques individus venant de Port Denison. D. mandibularis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 111. — Long. 5; larg. 2 !/, mm. Je ne place cette espéce ici qu’avec doute, nayant trouvé aucun male parmi les individus que contenait la collection Castelnau. Elle ressemble un peu par la forme a l’aereus, mais elle est beaucoup plus petite et autrement colorée. La téte est plus courte et plus transversale, trés-finement cha- grinée, la suture de l’épistome et les impressions latérales qui y touchent, assez profondes, les yeux gros, un peu proéminents. Le corselet, qui est assez transversal, est moins rétréci vers sa base que dans l’aereus, mais un peu plus que dans le flavipalpis, de sorte que la base n’est qu’un peu plus large que l’extrémitè; les angles antérieurs et le devant des còtés sont plus arrondis, les angles de la base sont trés-légérement obtus et fort peu ar- rondis au sommet, mais pas aigus; le dessus est fort peu convexe, un peu plus visiblement chagriné vers Ja base qu’ antérieurement; ——— - — a e n nn n TTT TO e I HARPALIENS D AUSTRALIE ~ ' 495 les impressions basales sont un peu moins fortes et leur fond est parsemé de quelques petits point. Les é/ytres sont passablement plus larges que le corselet, et ont a peu prés la forme de celles du ranula, mais le dessus est bien moins conyexe; les stries sont tout aussi marquées, mais la convexité des intervalles est moindre, il sont assez chagrinés, le point du 3.° est situé assez près de l’extrémité; le rudiment basal est comme dans le ranula, presque oblitéré. Les antennes semblent un peu plus fortes, et leurs articles extérieurs plus courts. En dessus d'un bronzé assez clair, peu luisant, avec les bord du corselet et le rebord des élytres ainsi que leurs épipleures testacés, cette dernière temte est aussi celle du labre, des mandibules, de la bouche, des palpes, des ‘ antennes et des pattes. Quelques individus pris 4 Port Denison. 3. Prothorax postice plus minusve rotundatus. D. Deyrollei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 61/,-7; larg. 2!/,-3 mm. On peut lui trouver quelque ressem- blance de forme avec le Dampieri, mais il est tout autrement coloré. La ééfe est comme dans cette espéce, mais les impressions antérieures du front ne se prolongent point vers l’oeil; les pro- portion du corselet sont les mémes, mais les angles postérieurs sont bien plus largement arrondis, ce qui fait que le corselet semble arrondi à sa base qui est un peu plus étroite que l’extré- mité; le dessus offre la méme convexité, mais il n’est ponctué nulle part, les impressions latérales de la base et la ligne médiane sont bien plus obsolétes; la proportion de la largeur des é/ytres a celle du corselet est la méme, comme dans le Dampieri, la base en est beaucoup plus large que celle du corselet, et elle est tronquée tout aussi carrément; la base des còtés est un peu moins arquée vers l’épaule, et ils sont en général plus paralléles; la convexité du dessus est la méme, mais les stries sont beaucoup plus fines, les intervalles plans, le point du 3.°, bien visible, est placé vers les quatre-cinquiémes, et quoique le rudiment basal ne soit que fort peu visible, les deux premiéres stries divergent assez sensiblement à leur base. Les antennes et les pattes sont 496 CHAUDOIR fines, mais peu allongées; la dilatation des tarses des 97, et surtout celle des intermédiaires, est encore moindre, mais le dessous est revétu de la méme maniére. La téte et le corselet sont d’un brun clair un peu bronzé, avec les bords de celui-ci testacés; les elytres sont d'un bronze clair assez luisant, avec le rebord latéral et les épipleures testacés; le dessous d'un brun clair, l’épistome d’un brun rougeàtre; le labre, la bouche, les palpes, les antennes et les pattes d’un testacé clair. Quelques individus de Port Lincoln, dans l’Australie méridionale; il se retrouve sur les bords de la riviére Paroo. D. Flindersi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 102. — Long. 6-7'/,; larg. 21/,-3 mm. Il ressemble un peu au précédent et sa colo- ration est presque pareille, quoique moins claire sur la téte et le corselet, et plus terne surtout sur les élytres. Les cétés du corselet sont moins arrondis, la forme de la partie postérieure est un peu plus carrée, quoique les angles soyent bien arrondis; les impressions transversales du dessus et les fossettes basales sont plus marquées; les é/ytres sont un peu moins larges et plus paralléles; les stries sont plus marquées, surtout près de Vextré- mité; il ne parait pas qu'il y ait de point sur le 3. intervalle, le rudiment basal est plus marqué; les jambes postérieures des 7 sont trés-légérement arquées, mais leur còté interne n'est point dentelé en scie, et il n’y a point de dent sous les cuisses; la di- latation des tarses 7 est comme chez les ranula et Dampreri. Le dessus de la téte et du corselet est d’un bronzé peu foncé, avec la bordure de ce dernier testacée, les élytres sont d'un bronzé clair terne, avec le rebord et les épipleures, le labre, les palpes, les 3 premiers articles des antennes (les 8 derniers rem- brunis) et les pattes d'un testacé trés-clair. La collection Castelnau en renferme plusieurs individus pris è Rockhampton. Hypharpax. Mac Leay, Annul. javan. p. 22. Ce genre se distingue des Diaphoromerus par les pattes po- stérieures des 7, chez lesquelles les cuisses sont épaisses, plus HARPALIENS D’ AUSTRALIE 497 ou moins anguleuses ou dentées en dessous, à l’endroit où finit l’appendice plus ou moins allongé et épais des hanches posté- rieures, et Jes jambes sont plus ou moins fortement arquées et dentelées en forme de scie a leur còté interne. Le point imprimé du 3. intervalle est trés-rapproché de l’extrémité et manque quelquefois tout a fait; la 1.° strie est plus enfoncée que les autres, le rudiment basal toujours trés-court. Tandis qu'on ne rencontre de Diaphoromerus qu'en Australie, les Hypharpax ont un habitat plus étendu, car on en connait des espéces venant des iles de la Sonde et des Moluques. Je ne rapporte les espéces suivantes ace genre que d’apres la figure qu’en a donnée Hope dans son « Coleopterist’s Manual » II (1888) pl. 2. fig. 3, dans laquelle on ne saurait méconnaitre une espéce qui y rentre et qui en serait le type, quoiqre Mac Leay ne fasse aucune allusion à la conformation des pattes postérieures, qui cependant ne pouvait ne pas attirer son attention, et qu'il dise: « elytris striis late- ralibus creberrime punctulatis » ce qui n’est le cas dans aucune des 10 espéces que je posséde. On est a se demander si Hope a eu veritablement sous les yeux le type de Mac Leay, et sil n’y a pas eu quelque confusion. H. Krefti Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 104. — Long. 9-10; larg. 33/,. C'est la plus grande espéce d’Australie et elle égale celle que je considére comme le type du genre, le /ateralis de Java. Téte pareille, corselet moins rétréci antérieurement, où il est 4 peine plus étroit qu'à sa base, cotés et angles postérieurs plus arrondis; le dessus un peu moins convexe, trés-lisse, la ligne médiane et les impressions basales moins marquées. Elytres un peu plus paralléles sur le milieu des còtés, moins convexes dans le sens de l’axe, les stries lisses, bien marquées, mais peu profondes, les intervalles trés-plans, finement chagrinés; le point situé près de l’extrémité du 3.¢ bien distinct. Pattes tout aussi fortes; appendice du trochanter postérieur aussi long, mais droit et non arqué ni pointu a l’extrémité; la dent du dessous des cuisses aussi saillante et la courbe des jambes a peu de chose prés tout aussi forte. Téte et corselet d’un vert un peu cuivreux et luisant; élytres d’un bronzé légérement cuivreux, plus terne, Ann. del Mus, Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 32 498 CHAUDOIR dessous du corps d’un noir brunatre, bord antérieur de l’épistome et du labre ferrugineux, palpes ferrugimeux, antennes rousses, rembrunies plus ou moins sur les articles extérieurs; pattes d'un noir de poix assez obscur, hanches, appendices postérieurs et tarses roux. L’individu que je posséde est un peu plus grand que le type unique de la collection Castelnau, tous deux sont des males; l’espéce vient: de Port Denison. H. flavitarsis. Long. 9-10; larg. 3!/,-4 mm. Il est plus étroit et plus allongé que le Krefiz, et il est coloré presque de méme. Le corselet est un peu plus rétréci vers la base, et en général un peu moins large; les angles sont un peu moins arrondis, les élytres sont encore plus paralléles, plus étroites, plus allongées, encore moins convexes, striées d’ailleurs de méme, mais il ny a pas de point près de Vextrémité du 3.° intervalle. Les pattes sont un peu moins fortes que dans le Xrefti, ia dent du dessous des cuisses postérieures est moins saillante; la courbe des jambes existe, mais elle est bien moindre. Téte et corselet plus verts; le rebord latéral de ce dernier testacé, ainsique celui des élytres, surtout vers l’extrémité; labre, palpes et antennes colorées pres- que de méme, cuisses et jambes d'un noir de porx, hanches, attaches des cuisses, base des jambes et tarses roux-clair. Je ne connais qu'un individu 7 auquel ma description s’adapte exacte- ment, et qui m’a été envoyé par le Musée Godeffroy comme venant de la baie de Carpentaria; jai en outre sous les yeux deux 9 de la méme localité, qui sont colorées à peu près de méme, et qui ne different guéres par la forme, mais chez les- quelles les antennes et les jambes sont entiérement ferrugineuses; dans l’une le point du 3.° intervalle est bien marqué, tandis qu'il manque dans la seconde. H. Peroni Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 102 = Harp. Novae Hollandiae Castelnau, ibid. p. 111. — Long. 6 1/3-7 1/5; larg. 2 ?/,-31/; mm. De taille bien moindre que le Kreft; téte proportionnellement un peu plus petite; corselet plus rétréci an- térieurement, avec les angles de la base au moins aussi arrondis; et les impressions de la base plus profondes. Hlytres aussi con- vexes, striées à peu près de méme. Dent du dessous des cuisses HARPALIENS D AUSTRALIE 499 presque aussi saillante, le trochanter postérieur plus effilé vers lextrémité; jambes postérieures arquées de méme. D’un bronzé olivatre, tantot verdàtre, tantòt foncé; bord antérieur du labre roux; antennes brunes avec les deux premiers articles testacés, palpes brunatres avec l’extrémité claire; pattes noiràtres, jambes testacées avec le bout noir, hanches et attaches des cuisses fer- rugineuses. Jen ai vu un grand nombre d’individus des deux sexes venant des environs de Melbourne. H. Kingi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 107. — Long. 6 1/,-7; larg. 2?/,-24/, mm. En général plus petit que le Peroni et dune couleur bronzée plus obscure, le corselet nullement plus rétréci en avant qu’en arriére, avec les angles de la base plus arrondis. Les éytres un peu plus courtes et plus convexes; les stries un peu plus marquées. Les appendices des trochanters postérieurs plus courts, plus obtus et nullement arqués a Vex-. trémité; la dent des cuisses bien moins saillante, les jambes bien moins arquées et très-légèrement dentelées en dedans. Antennes plus courtes, a articles plus raccourcis. Coloration des palpes, des antennes et des pattes identique. Cette forme est propre au sud-ouest de |’Australie (Detroit du Roi Georges). H. latiusculus. Long. 6?/,; larg. 3 mm. Il se distingue faci- lement des deux précédents par sa forme notablement plus élargie. Le corselet est encore plus large et plus transversal; il est a peu près aussi rétréci antérieurement que dans le Peroni, mais les cotés sont plus arrondis; les impressions basales plus profondes et ponctuées au fond; les é/ytres sont proportionnellement plus larges, plus courtes, plus convexes, mais leur forme est d’ailleurs à peu près la méme; les stries sont plus marquées; l’appendice des trochanters postérieurs n’est pas arqué a son extrémité, mais il est moins obtus que dans le Kingi; l’angle du dessous des cuisses postérieures est assez aigu au sommet, mais pas saillant en forme de dent; les jambes postérieures sont moins arquées que dans le Peroni, mais distinctement dentelées. La coloration est à peu près semblable, le dessus varié du bronzé obscur au vert légérement cuivreux; les palpes et les antennes sont colorés de méme; les jambes sont plus ou moins claires, muis toujours 500 CHAUDOIR noiratres à l’extrémité, Il se trouve dans la Tasmanie et sans doute aussi dans le midi de l’Australie. M. de Castelnau l’avait confondu avec l’australis. H parvus. Long. 6-6 1/,; larg. 3 1/,-31/, mm. Il ressemble en petit au Peroni, mais je l’en crois bien distinct; par ses caractères il se rapproche encore plus du Kingz, mais outre qu'il est no- tablement plus petit, il est d’une couleur verdatre, quelquefois un peu bronzée. Le corselet est un peu moins large et moins arrondi sur les cotés; les é/ytres sont plus larges que le corselet et ont les proportions et la convexité de celles du Kingi, mais les épaules semblent plus carrées et les stries un peu moins fortes. Les pattes postérieures sont comme dans le King7. Palpes, antennes et pattes colorés de méme; jambes moins rembrunies à lextrémité. Dans la 9, les élytres sont un peu plus larges et un peu plus ovalaires. Quelques individus des deux sexes, venant, je crois, de l’Australie méridionale; M." de Castelnau a crù que c’était là l’aereus de Dejean, qui, comme je l'ai dit plus haut, est son Bo:sduvali. H. rotundipennis. Long. 51/,; larg. 2!/, mm. Je ne puis decrire que trés-imparfaitement cette petite espèce, n’en connaissant que deux ®, qui different de celle du parvus, dont elles ont la taille, mais leur corselet est plus large, plus rétréci vers les angles posté- rieurs, qui sont plutòt obtus, mais dont le sommet est cependant un peu arrondi, quoiqu’il le soit à un moindre degré; le fond des fossettes basales est pointillé. Les é/ytres sont plus larges, plus raccourcies, plus arrondies sur les còtés, un peu plus convexes, les stries un peu plus fortes. Les antennes sont courtes et un peu grenues. Le dessus est d’une couleur bronzée plus foncée. La coloration du reste est la méme. Je ne sais pas au juste de quelle partie de l’Australie vient cette espéce. Nore. Outre les espéces australiennes, jen connais trois qui habitent Java et Célèbes. Hypharpax dentipes (Harpalus) Wiedemann, Zool. Mag. Il. 1. p. 54 == Hypharpax lateralis? Mac Leay, Ann. jav. p. 22; Hope, Col. Man. II. pl. 2. fig. 3. — Long. 9 #/,-11; larg. 3 °/,9-4/, mm. Téte assez grosse, carrée presque aussi HARPALIENS D AUSTRALIE 501 longue que large, nullement rétrécie a sa base ou elle est assez épaisse, lisse; la suture de l’épistome et les 2 impressions du devant du front qui y touchent bien marquées; yeux mo- dérément saillants. Corselet de moitié plus large que la téte, plus large que long, assez transversal, un peu rétréci en avant, médiocrement échancré antérieurement, avec les angles peu avancés, et pas trés-largement arrondis; còtés modérément arqués, angles postérieurs plus ou moins arrondis, base coupée carrement; le dessus assez convexe, lisse, trés-finement chagriné vers la base, les deux impressions transversales indiquées; la ligne médiane trés-peu marquée, les impressions basales peu profondes, légérement rugueuses au fond, l'espace qui les sépare des angles postérieurs assez plan; le rebord latéral assez fin. Elytres de fort peu plus larges que le corselet, de moins de moitié plus longues que larges, largement tronquées a leur base qui est plus large que celle du corselet, mais s'y adapte exactement, sans dent aux épaules, se rétrécissant vers l’extrémitè a partir du milieu; celle-ci legérement sinuée et peu obtusément arrondie; le dessus assez convexe, surtout postérieurement; les stries lisses, bien marquées, pas plus profondes vers l’extrémité, le rudiment basal trés-court, situé a còté de la base de la 2. strie, et sortant d'un point ombiliqué; la base des deux premiéres stries peu di- vergente; les intervalles presque plans, trés-finement chagrinés, légérement ardoisés; pas de point a l’extrémité du 3.9; la rangée de points ombiliqués du 9.° longuement interrompue au milieu, les points assez gros; le rebord latéral fin, un peu plus relevé ‘dans sa moitié antérieure. Le dessous du corps lisse. Les pattes très-fortes; les cuisses postérieures 7 projetant en dessous au milieu une forte dent trés-saillante ; les jambes fortement arquées et bien dentelées en dedans, avec une double rangée de longs cils sortant d’entre les dents, appendice des trochanters postérieurs long, épais, arqué a l’extremité qui est obtusément aigué; les antennes gréles, assez courtes, n’arrivant pas a la base du cor- selet. D'une couleur bronzé verdàtre ou olivàtre plus ou moins foncée, quelquefois presque noire, plus terne sur les élytres , mòme dans le 7; le dessous d’un noir ou d'un brun de poix; 502 CHAUDOIR labre brun, plus clair vers le bord, palpes et antennes testacés, ces dernières foncant un peu vers l’extrémité; les pattes sont tantòt entiérement d’un jaune testacé, tantot les cuisses sont de la couleur du dessous du corps, les jambes plus ou moins brunes avec l’extrémité plus obscure, les tarses d'un brun rougeàtre, les hanches brunes avec les attaches des cuisses rougeatres. M. H. Deyrolle m’en a cédé 4 individus 7 venant de Java, dont 2 a pattes foncées et 2 a pattes jaunes. Je n'ai remarque une telle variation dans la coloration des pattes dans aucune des autres especes de ce genre; et cependant je crois que ces 4 in- dividus appartiennent bien a la méme espéce. H. celebensis. Long. 81/,-9; larg. 3-3?/, mm. Plus petit que le precédent, dont il se distingue par sa forme plus paralléle, son corselet pas plus large a sa base qu'à son extrémité, ses élytres moins larges et dont les còtés sont plus rectilignes, et ne s'arrondissent vers l’extrémité que bien après le milieu; le point sur l’extrémité du 3. intervalle manque également dans les 4 individus des deux sexes que je posséde. La dent du dessous des cuisses postérieures est un peu moindre et moins saillante; la courbe des jambes est la méme, mais l’extrémité de l’appendice des trochanters est moins arqué et plus obtus. Le dessus est d'un bronzé légéremet cuivreux, les palpes et les antennes sont ‘ colorés de méme, les pattes sont testacées a l’exception des cuisses qui sont noires. Pris par M. Wallace a Macassar sur Tile de Celebs ner 3 Oe H. simplicipes. Long. 8 1/,-9; larg. 3 1/,-3 2/,. Il ne différe guéres du précédent que par la forme des pattes postérieures du male, chez lesquelles les cuisses sont a peine légérement anguleuses en dessous, les jambes sont beaucoup moins arquées, et l’appendice du trochanter droit, aminci vers l’extrémité, mais pas pointu. Le est coloré à peu prés comme le celebensis, la Q est plus obscure. L’espéce habite Java et m’a été envoyée par feu Melly. ‘ HARPALIENS D AUSTRALIE 503 Gnathaphanus. Mac Leay Annul. javan. p. 20. Harpalus Dejean, Castelnau, W. Mac Leay. Amblygnathus Chevrolat; Platymetopus Boheman. Ce genre dont les tarses 7 sont conformés comme dans les Diaphoromerus de la première division I., différe de ces derniers, comme nous l’avons dit, par la forme de la languette, qui est trés-etroite, peu tronquée a l’extrémité, et dont les épaisses pa- raglosses, plus longues qu'elle, se réunissent antérieurement, de maniére a former un carré dans lequel la languette est complè- tement enclavée. Les caractéres qui lui ont été assignés par Mac Leay n’ont aucune valeur dans l’état actuel de la science, et pour le distinguer des autres Harpaliens il faut avoir recours a ceux que je viens dindiquer, et qui le rapprocheraient des Platymetopus, si chez ceux-ci les tarses étaient dilatés et re- vétus en dessous de méme, ce qui n'est pas le cas. Quant è la dent du menton, elle est bien visible dans plusieurs espéces, et fait défaut dans quelques autres, et ce caractére peut a peine servir dans ce genre a établir des sous-divisions. I. Un seul point a l'extrémité du 3.° intervalle des élytres. Gnath. melanarius Dejean, Spec. des Col. IV. p. 311. = Harp. Thouzeti Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96; = H. Wilcoxt Castelnau, ibid. p. 101; = Selenophorus baladicus Fauvel, Bull. soc. des sc. de Norm: V. 1861, p. 181. pl. 9. fig. 8. — Long. 8 1/,-11 1/,; larg. 31/,-4 mm. Cet insecte est presque en- tiérement d’un noir modérément luisant sur la téte et le corselet, ainsi qu'en dessous, un peu plus terne sur les élytres, surtout chez les femelles, les palpes sont variés de brun et de ferrugineux, les antennes sont rousses avec les deux premiers articles testacés, et le milieu de tous les suivants noiràtres, les 3.° et 4.€ sont 504 CHAUDOIR plus noirs que les autres, et quelquefois le 2.° article est aussi taché de noir; les pattes sont noires, les hanches un peu bru- natres, les attaches des cuisses ferrugineuses, les tarses plus ou moins bruns, le labre est ¢troitement bordé de ferrugineux. Téte moyenne, arrondie, rétrécie vers sa base, lisse, peu convexe; suture de l’épistome distincte, avec deux points imprimés aux deux bouts; yeux assez gros, mais modérément saillants. Corselet d’un tiers plus large que la téte, moins long que large, plus ou moins légèrement rétréci en avant, assez échancré a son bord antérieur avec les angles largement avancant, trés-arrondis; les cotés le sont modérément et assez réguliérement, les angles po- stérieurs droits, mais largement arrondis, la base coupée assez carrément; le dessus lisse, fort peu convexe, descendant un peu vers les angles antérieurs; les impressions transversales sont légérement indiquées, la ligne médiane ne les dépasse guéres et est assez fine, les dépressions latérales de la base sont plus ou moins légéres et assez larges, le rebord latéral est très-fin, ainsi que la rigole qui s'aplatit postérieurement, l'espace qui avoisine les angles postérieurs presque plan. ZZytres un peu plus larges que le corselet, de moitié plus longues que larges, tronquées a la base, qui s'adapte a celle du corselet; épaules obtuses, un peu arrondies au sommet, cotés rectilignes, mais s’arrondissant un peu vers les épaules et après le milieu vers l’extrémité, qui est très-faiblement sinuée et peu obtusément arrondie; le dessus est peu convexe, surtout dans le sens de l’axe, les stries sont lisses, assez fortes, surtout vers l’extrémité, le rudiment basal est assez long, il sort d'un point appuyé contre la base de la deuxiéme strie; les intervalles, très-finement chagrinés, sont peu convexes dans leur partie antérieure, mais ils le deviennent davantage vers l'extrémité; il n’y a qu'un seul point sur le 3. intervalle, placé contre la 2.° strie aux 4 cinquiémes de la longueur; les points ombiliqués du 9.° sont assez gros et un peu plus espacés vers le milieu qu'aux deux bouts, le rebord latéral est fin, le bord postérieur de l’ourlet basal peu arqué et forme un angle obtus avec la rigole laterale. Les antennes sont fines et atteignent les épaules, les pattes sont assez gréles, modérément longues. HARPALIENS D AUSTRALIE 505 Le dessous du corps est lisse. Il est commun sur la còte orientale du continent australien, et a été retrouvé a Balade, dans la Nouvelle Calédonie. Jai le type décrit par M. Fauvel. Note. Je posséde dans ma collection et j'ai trouvé dans celle de M. de Castelnau un certain nombre d’individus 9 qui different ‘ des 9 du melanarius par leur corselet plus large, plus trans- versal, plus élargi postérieurement; je nai pas trouvé d'autres differences, et je nen ai pas vu de &; je propose pour cette espéce ou cette variété le nom de subtransversus. Elle habite l’Australie orientale. Gn. Denisonensis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 97. — Long. 11!/,; larg. 41/, mm. Il est extrèmement voisin du me- lanarius, dont je le crois cependant distinct. Je n’en ai vu que deux 9, qui font partie de la collection de M. de Castelnau; elles sont notablement plus grandes et proportionnellement plus larges que celles du melanarius. Le corselet qui dans celles-ci est plus étroit que les élytres, est ici tout aussi large, plus tran- sversal, et n'est pas plus rétréci antérieurement que dans le melanarius. Les élytres ne différent que par leurs dimensions plus grandes. Elles viennent de Port Denison. II. Une rangée de points sur le 5.8 intervalle des élytres, et quelquefois sur le 5. et 7. , A. Tete pas plus grosse dans la 2 que dans le SL. Gn. pulcher Dejean (Harpalus), Spec. des Col. IV. p. 282. = Harp. interstitialii W. Mac Leay, Trans. of the entom. soc. of N. South Wal. I. (1864) p. 117. Il rappelle les Notiobia amé- ricaines par ses couleurs métalliques. Téte et corselet d’un vert clair brillant, un peu cuivreux vers la base de ce dernier, élytres d'un cuivreux verdàtre, moins brillant. J’en posséde un individu entiérement bronzé en dessus; ceux du Sud-ouest de l Australie ont le dessus d'un noir plus ou moins violet ou pourpré; les épipleures et le dessous du corps sont d’un vert-métallique plus 506 CHAUDOIR ou moins foncé, quelquefois bronzé, selon la couleur du dessus, mais toujours trés-luisant; les cuisses sont colorées comme le dessous du corps, mais d'une nuance plus foncée; le labre est brun foncé bordé de ferrugineux; les mandibules sont brunes, les palpes bruns avec les extrémités des articles rougeàtres; les antennes brunes avec les extrémités des 3 ou 4 premiers articles ferrugineux, les jambes et les tarses noirs. Zéte moyenne, carrée, aussi longue que large, un peu rétrécie a sa base, les angles antérieurs droits & la naissance des mandibules, épistome assez échancré en arc de cercle, laissant la suture de la base du labre un peu a découvert, et garni en avant d’un bourrelet plat; suture de l’épistome assez marquée, avec deux petites impressions qui touchent par leur pointe antérieure a ses extrémités, le dessus peu convexe, lisse; yeux peu saillants; labre assez avancé, quoique moins long que large, bien arrondi aux angles, avec le milieu du bord antérieur rectiligne; mandibules fortes, peu aigués, peu avancées, mais ne se cachant pas tout-a fait sous le labre; an- tennes assez gréles, atteignant les angles postérieurs du corselet. Celui-ci d'un tiers environ plus large que la téte, moins long que large, mais fort peu transversal, assez échancré en arc de cercle 4 son bord antérieur, avec les angles assez avancés, ar- rondis au sommet, aussi rétréci vers la base que vers l’extrémité, atteignant sa plus grande largeur a peu pres vers le milieu ou il est assez arrondi; le devant des cotés l’est un peu moins, et leur partie postérieure ne l’est point du tout et se dirige un peu obliquement vers la base, avec laquelle elle forme un angle un peu obtus, quelque peu arrondi; la base conpée carrément; le dessus fort peu convexe, lisse, la ligne médiane un peu imprimée, mais ne dépassant pas l’impression transversale antérieure, qui est à peine indiquée; de chaque còté de la base on apercoit une impression linéaire, courte, un peu ponctuée au fond, assez marquée, mais qui s oblitere avant d’atteindre le bord postérieur, le rebord latéral étroit, l'espace qui avoisine les angles postérieurs très-aplati. Zlytres un peu plus larges que le corselet, surtout chez les 9, moins du double plus longues que larges, tronquées carrément a leur base, qui s'adapte exactement a celle du cor- HARPALIENS D AUSTRALIE 507 selet; sommet de l’épaule arrondi, cétés plus ou moins paralléles, sarrondissant vers l’épaule et commencant a s’'arrondir vers l’extrémité à partir des deux tiers; extrémité trés-sinuée, presque échancrée, assez prolongée sur la suture, dont l’angle apical est aigu; le dessus fort peu convexe, surtout dans le sens de l’axe; stries lisses, assez profondes sur toute leur longueur, rudiment basal passablement long, paralléle a la base de la 2.° strie et sortant d’un point ombiliqué situé prés de cette base, mais qui n'y touche pas; intervalles finement chagrinés un peu convexes, surtout vers l’extrémité, ou ils se rétrécissent notablement; on observe sur le 3.°, quatre a cing petits points placés sur la moitiò postérieure, tantòt d’un còté, tantòt de l’autre, quelquefois sur le milieu de la largeur; le premier est quelquefois avant le milieu, il y en a un ombiliqué à l'extrémité du 7.9, la rangée de points du 9.¢ n’est qu'un peu plus espacée vers le milieu, et entre les gros points on en remarque quelques autres plus petits; le bord latéral est plus largement relevé que celui du corselet; le bord postérieur de l’ourlet basal est fort peu arqué et forme un angle obtus avec la rigole latérale. Le dessous du corps est très-lisse ; les pattes ne sont ni trés-fortes, ni trés-longues. Il parait étre trés-commun dans diverses parties du continent australien ; Vin- dividu bronzé que je posséde était marqué dans la collection Gory, comme venant de Java, mais je ne doute pas que ce nait été par erreur. Gn. rectangulus. Long. 16; larg. 6 !/, mm. Il ressemble beau- coup au pulcher, et sa coloration est identique, seulement un peu plus brillante. La téle et le devant du corselet ne diffèrent guéres, mais ce dernier est plus étroit, la partie postérieure des cotés est visiblement et longuement sinuée, de sorte qu'elle forme avec la base un angle trés-droît, nullement arrondi. Les élytres sont plus larges, relativement au corselet, la courbe des còtés près de l’extrémité est plus forte, la sinuosité apicale plus pro- fonde et le prolongement sutural plus aigu; les intervalles sont plus lisses et plus convexes sur le disque; les 3.° et 9.° ponctués de méme; le rebord latéral est plus large, surtout postérieu- rement. L’individu 7 que je posséde m’a été cédé par M. Sallé; 508 CHAUDOIR jen ai trouvé un second dans la collection de M. de Castelnau, venant, je crois de Rockhampton. Gn. alternans Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — Long. 12; larg. 4!/, mm. Le type de cette espéce ne se trouve pas dans la coll. Castelnau, car il l’avait décrite d’aprés un individu appartenant au D." Howitt, mais j’en posséde depuis longtemps un individu 7 qui m’a été cédé par M. H. Deyrolle, et qui vient également de Brisbane. Il ressemble beaucoup au Vinath. vulne- ripennis Mac Leay, Ann. jay. p. 20 (1825) = Harp. subcostatus Dejean, Spec. gén. des Col. IV. p. 261. = Platymetopus melanarius Boheman, Eugen. Res. Ins. p. 10, dont l'habitat s’étend sur le Deccan, Vile de Ceylan, Java, les Philippines et la Chine. La téte est plus large et plus courte; l’épistome est semblable a celui du pulcher ; le corselet est un peu plus large, mais ne diffère guéres autrement; les é/ytres sont un peu plus larges, un peu plus ovalaires, plus profondément échancrées à l’extrémité, de sorte que l’angle externe de l’échanerure, quoique arrondi au sommet, savance davantage; on retrouve les mémes fossettes sur le 3.° intervalle, mais il y en a tout autant sur le 5.° et le 7.°; seulement sur ce dernier les premiéres manquent; depuis la base jusqu'un peu au dela du milieu les fractions d’intervalles que séparent les fossettes sont tectiformes, l’extrémité des 2.0, 4. et 6. est beaucoup plus rétrécie que celle des autres. La coloration est presque identique, cependant les élytres sont plus ardoisées. Gn. montanus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100 = Harp. punctiferus Castelnau, ibid. p. 98. = Harp. planipennis W. Mac Leay, Trans. ent. soc. N. South Wal. 1871. p. 101. — Long. 8-9; larg. 31/,-33/, mm. Il est facilement reconnaissable a ses élytres tout a fait ternes dans les deux sexes. Tete un peu moins large que dans le vudneripennis, et surtout moins élargie entre les angles antérieurs, qui sont plus arrondis, moins obtuse a son bord antérieur; épistome échancré de méme, mais moins rebordé; menton muni d’une dent distincte comme dans les pré- cédents, ce qui le distingue des 4 espèces suivantes, dont l’échan- crure du menton est simple; antennes plus fines. Corselet a peu prés semblable, un peu plus plan, moins lisse, offrant les mémes | HARPALIENS D AUSTRALIE 509 lignes imprimées sur le milieu et sur les còtés de la base, bords latéraux pareils. Hlytres un peu plus courtes et plus ovalaires; la base est conformée a peu près de méme, mais l’extrémité est faiblement sinuée, nullement échancrée; les stries sont bien plus fines et moins profondes; le rudiment basal est moins long, les intervalles sont plans, finement chagrinés, nullement luisants, également rétrécis a l’extrémité; sur le troisiéme une rangée de 4 a 6 petits points situés sur le milieu de sa largeur, et un ou 2 points pareils près de la base du 5.°, les points ombiliqués du 9.¢ plus petits que dans le vudneripennis. Tarses des 7 un peu moins largement dilatés. D'un brun foncé peu luisant sur la téte et le corselet, trés-terne sur les élytres, cotés du corselet, devenant un peu fauves vers les bords; palpes variés de brun et de roux; antennes rousses, avec des taches brunes sur les 2.°, 3. et 4.2 articles; dessous du corps moins brun que le dessus; hanches et cuisses brunes avec les attaches de celles-ci rousses; jambes et tarses d’un testacé un peu blanchàtre, l’extrémité des premiéres quelquefois un peu rembrunie. On le rencontre a Bris- bane, ainsi que dans le Queensland près d’Ipswich, sur les montagnes des Pins. i Gn. picipes W. Mac Leay, Trans. of the entom. soc. of N. South Wal. I. 1864. p. 117 = Harp. Gayndahensis? W. Mac Leay, ibid. 1871. p. 102. — Long. 8 }/,-10 1/3; larg. 31/,- 4 mm. Voisin du'montanus, mais assez luisant sur tout le dessus; plus foncé, les élytres quelquefois un peu bronzées; corselet un peu rétréci vers l’extrémité, moins arrondi sur les cdtés, les impressions linéaires de la base plus faibles; é/ytres moins larges, plus paralléles, par la-méme plus allongées; striées de méme; intervalles plus lisses, luisants, le 3. ponctué de méme; aucun point sur le 5.°; antennes plus obscures extérieurement, ainsi que les jambes et les tarses dans les individus adultes. Plusieurs in- dividus venant de Port Denison. Je n’ai pas sous les yeux de type du gayndahensis, mais je ne vois rien dans la description qui le distingue du picipes, et je suis assez porté a croire que l’angustatus W. Mac Leay, ibid. p. 102. n.° 96 n°en est aussi qu'un individu peut-étre un peu plus étroit. 510 CHAUDOIR Gn. Adelaidae Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 108. = var. Harp. marginicollis Castelnau, ibid. p. 103. = Harp. paroensis Castelnau, ibid. p. 98. = var.? melbournensis Castelnau, ibid. p. 97. = var. pedib. rufis: Harp. aeneonitens W. Mac Leay, Trans. ent. soc. N. South Wal. 1871. p. 102. — Je ne donne cette dernière synonymie qu’avec doute, n’ayant | pas vu de type de M. Mac Leay; quant aux trois autres, la collection Castelnau en contient plusieurs individus qui ne diffé- rent du type de l’espéce que par une taille un peu plus grande ou un peu plus de largeur. Cet insecte differe du picipes par sa taille bien moindre (Long. 61/,-7 */,; larg. 23/2 °/;) mm.), sa forme plus raccourcie, sa couleur bronzée, luisante sur la téte et le corselet, avec les bords latéraux de ce dernier roussàtres, et un peu terne sur les élytres, quoique a un moindre degré que dans le montanus. Le corselet est plus transversal, les im- pressions latérales de la base sont plus larges et finement ru- gueuses, et cette rugosité, plus ou moins visible, remonte le long de la partie postérieure des còtés; les é/ytres sont plus courtes, l’angle huméral est moins arrondi, le dessus est plus aplani, les stries sont plus fines, moins profondes, les intervalles plans, finement chagrinés; le nombre de points sur le 3.° inter- valle est un peu plus considérable. Les pattes paraissent étre un peu plus gréles; leur coloration et celle des antennes est en gé- néral un peu plus claire que dans le picipes. Il est, a ce quil parait, trés-commun dans le midi de l’Australie. Le marginicollis nest qu'un peu plus grand et le me/bournensis un peu plus large que les individus typiques. Gn. impressipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100. — Long. 81/,; larg. 3 !/, mm. Par sa forme il diffère peu du picipes, mais il s'en distingue de suite par la série de gros points qu'on voit sur le 5.° intervalle des élytres, ainsi que par sa co- loration; les impressions de la base du corselet sont plus pro- fondes et assez larges; le dessus des élytres est un peu plus aplani, Vextrémité des intervalles foveolés est plus large que celle des autres. Le dessus du corps est d'un bronzé verdatre luisant; le dessous brun; les palpes et les pattes, ainsi que le HARPALIENS D AUSTRALIE 511 premier article des antennes, d’un jaune clair, le 2.¢ de ces derniéres jaune, maculé de brun, les autres brun-foncé avec les extrémités jaunàtres; le bord antérieur de l’épistome, ceux du labre et les parties internes de la bouche testacés; le menton brun-clair, ainsi que le rebord latéral du corselet. Les deux in- dividus que je posséde viennent de la Nouvelle Calédonie, ils ne different point de ceux de la collection Castelnau, qui ont été trouvés à Rockhampton (Australie orientale). B. Téte plus grosse dans la 2 que dans le 2. (Pachauchenius W. Mac Leay). Gn. laeviceps W. Mac Leay, Trans. of. the entom. soc. of N. South Wal. 1864. I. p. 117. — # Long. 15, larg. 5 mm.; 9. long. 17, larg. 6 mm. Il ressemble extrémement au Gn. (Amblygnathus) philippensis Chevrolat, et comme chez celui-ci, la téte de la 9 est plus grosse et plus large que celle du 2. La coloration est également d’un noir profond, un peu moins luisant sur les élytres que sur l’avant-corps; le premier article des antennes est un peu rougeatre en dessous. Le corselet diffère en ce qu'il est plus rétréci vers sa base, que les angles antérieurs sont moins aigus, les cétés et les angles de la base, ceux-ci surtout, plus arrondis; les élytres sont plus allongées et plus paralléles. Je dois une femelle de cette espéce a l’amabilité de M. W. Mac Leay; le.” m’a été vendu par M. H. Deyrolle; Yespéce ne se trouvait pas dans la coll. Castelnau. Elle habite le Queensland. Les caractéres que M. W. Mac Leay attribue a son genre Pachauchenius ne sont pas plus génériques que ceux que son pére attribuait a celui de Gnathaphanus, et il parait qu’en l’établissant il ne connaissait que la 9, qui l’a frappé par les dimensions de sa téte. old. CHAUDOIR Anisodactylus. Dejean Spec. gén. des Coléopt. IV. p. 132. Harpalus Castelnau. Les espéces australiennes que, faute de caractéres distinctifs, je suis obligé de placer dans ce genre, diffèrent assez des autres Anisodactylus par leur facies, ce qui est dù surtout à la rondeur de la partie postérieure du corselet. Elles sont au nombre de trois. Anis. rotundicollis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96. — Long. 9; larg. 3!/, mm. En dessus d'un brun presque noir, assez luisant, plus clair en dessous; rebords du corselet, bords du labre, base des mandibules, palpes, antennes et pattes d'un jaune testacé. Tete carrée, plutòt petite, aussi longue que large, lisse; suture de l’épistome et les deux points du devant du front bien marqués, ceux-ci adhérents aux extrémités de cette suture, et réunis 4 lceil par un trait trés-fin, transversal, moins visible que dans l’espéce suivante; yeux assez grands, passablement saillants, mais pas hémisphériques, découverts en arriére; labre assez grand, légérement échancré; antennes fines, atteignant presque la base du corselet, a articles extérieurs étroits, assez allongés. Corselet de moitié plus large que la téte, presque rond, mais très-tronqué et assez échancré antérieurement, se rétré- cissant un peu en arriére, et bien moins long que large; angles antérieurs subaigus, mais arrondis au sommet, cdtés trés-arqués et formant avec la base une courbe réguliére, sans trace d’angle; dessus passablement convexe, presque lisse, mais marqué de légéres rides transversales; ligne médiane trés-fine et s'arrétant assez loin des bords, impression transversale de la base ' assez visible, aboutissant de chaque còté 4 une excavation arrondie, lisse; rebord latéral assez relevé, égal sur toute sa longueur, rigole trés-étroite, marquée d’un petit point sétifére un peu avant le milieu. Elytres a peine plus larges que le corselet, des deux- tiers plus longues que larges, paralléles, milieu de la base légè- A rement échancré, épaules assez arrondies, cétés rectilignes, un HARPALIENS D AUSTRALIE 518 peu arqués à la base, trés-légérement sinués vers le milieu, extrémité peu obtusément arrondie, trés-faiblement sinuée; dessus assez semi-cylindrique, mais un peu aplati le long de la suture, descendant assez vers l’extrémité, mais moins brusquement que vers les còtés; stries lisses, assez marquées; intervalles également lisses, peu relevés, mais devenant un peu plus convexes vers l’extrémité; sur le 3.°, aux trois-quarts de sa longueur, près de la 2.€ strie, un point enfoncé; la rangée de points ombiliqués du 9. longuement interrompue sur le milieu; rudiment de strie, entre la base des deux ‘premiéres stries, assez long; bord po- stérieur de l’ourlet basal décrivant avec la base de la rigole la- terale une courbe réguliére sans trace d’angle; rebord latéral fin et étroit. Dessous du corps lisse; épisternes postérieurs longs, trés-rétrécis en arriére. Cette espéce, d’aprés M. de Castelnau, habite une grande partie du continent australien, depuis le Queensland jusqu’a la riviére des Cygnes; le reste est trop peu exploré pour qu'on puisse savoir si elle ne s’y rencontre pas aussi. An. opacipennis, Long. 8-9; larg. 2 °/,)-3 mm. Il ressemble au precedent, mais il est plus étroit, plus allongé et se distingue par ses élytres très-opaques dans les deux sexes; la partie po- stérieure de la téte est plus étroite, et le trait qui unit a l’ceil les points imprimés du bout de la suture de l’épistome plus marqué. Le corselet est plus étroit, moins court, sans cependant étre aussi long que large; il se rétrécit bien moins vers la base, les còtés sont moins arrondis, et quoique les angles postérieurs le soyent fortement, ils sont cependant un peu plus indiqués, le sommet de ceux antérieurs est plus arrondi; le dessus tout aussi convexe, ridé de méme, les excavations latérales de la base sont nulles. Les é/ytres sont plus étroites, encore plus paralléles, les Î stries plus fortes, les intervalles un peu plus convexes, distinc- tement chagrinés et tout a fait mats. Le reste et la coloration comme dans le précédent. Les exemplaires que j'ai vus viennent du sud-ouest de l’Australie. An. Waterhousei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96. = Harp. interioris Castelnau, ibid. p. 95. — Long. 8-9; larg. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (23 Luglio 1878). 33 hee | CHAUDOIR 31/,-33/, mm. Il ressemble aussi un peu au rotwndicollis, mais sa forme plus large et plus raccourcie l'en distingue suffisamment. La ééte est un peu plus grosse, le trait aboutissant a l'oeil encore plus oblitéré; le corsedet plus large, plus transversal, moins rétréci en arriére, mais les còtés, les angles postérieurs et la base sont bien arrondis, sans vestige d’angle, le dessus est plus lisse, tout aussi convexe, les impressions basales sont oblitérées, mais toute la base est finement pointillée, le rebord latéral un peu plus large et un peu rugueux; les é/yires sont bien moins allongées et plus larges; plus tronquées a la base, les stries un peu plus fortes, les intervalles lisses, un peu plus convexes; la rangée latérale de points ombiliqués est moins interrompue au milieu. La coloration est identique. Les individus adultes portent dans la coll. Castelnau le nom d’interioris, et celui qui porte la dé- nomination de Waserhousei est immature; cependant j'ai donné la préférence è ce dernier nom, si connu dans la science, pour désigner l’espèce. M. de Castelnau place encore dans le genre Harpalus les trois espéces suivantes: le Dingo, Not. on Austr. Col. p. 111, qui est un Stenolophus ; et les velox et Novae-Zelandiae dont nous allons nous occuper. Le premier constitue un nouveau genre dont les tarses 7° ne sont point dilatés, et que j'ai nommé: J Haplaner. Ligula parva, cornea, trigona, apice angustata, setis binis ap- proximatis; paraglossae membranaceae, latae, ligulam multum superantes, ante eandem conjunctae, angulis anticis rotundatis, margine antico medio subexciso. | Palpi acuminati. Mentum sinu in fundo recto, dente nullo; lobis trigonis, valde divergentibus, apice acutis. Labrum antice obtuse rotundatum. Tarsi £ nec dilatati, nec subtus spongiosi, vel papillosi, HARPALIENS D AUSTRALIE 515 supra glabri; articulo singulo utrinque longius unisetoso; quinto longiusculo, utrinque haud ciliato; unguiculi tenues, longiusculi. Frons epistomi suturae apice linea impressa cum oculo conjuncto. Elytra extus haud striata, rudimento basali obsoleto. Episterna postica elongata, posterius angusta, utrinque sulcata. Hapl. velox Castelnau (Harpalus), Not. on Austr. Col. p. 103. — Long. 41/,-5; larg. 1 °/,)-2 mm. Téée moyenne, arrondie anté- rieurement, un peu renflée a sa base, finement chagrinée , suture de l’épistome bien marquée; yeux gros, moderément saillants, peu couverts postérieurement par le rebord de la joue. Corsedet de moitié plus large que la téte, bien moins long que large, subtransversal, de méme largeur aux deux extrémités, légérement échancré antérieurement, avec les angles nullement avancés et bien arrondis; còtés régulièrement plus ou moins arrondis, angles postérieurs obtus et largement arrondis, base rectiligne au milieu; dessus dénué de ponctuation, mais trés-finement chagriné, peu convexe, ligne médiane trés-fine, n’atteignant que les dépressions transversales qui sont trés-légéres, et formant quelquefois une petite fossette a l’endroit ou elle touche la dépression postérieure ; de chaque cdté de la base une impression ovalaire assez forte, mais peu étendue, l'espace qui la sépare des angles nullement déprimé; rebord latéral et rigole extrémement fins; celle-ci se prolongeant le long de la base, mais s’effagant vers le milieu de celle-ci. Elytres tant soit peu plus larges que le corselet, de moitié plus longues que larges, largement tronquées et méme échanerés 4 la base pour recevoir celle du corselet, a còtés pa- ralléles, assez sensiblement arrondis vers l’épaule, qui quoique carrée, est assez arrondie, extrémité trés-obtusément arrondie; le dessus un peu convexe, avec le disque aplati; 1.° strie entiére, assez fortement imprimée, sinuée a sa base ou J intervalle se rétrécit; les 2.° et 3.° moins marquées que la 1.° et s'effacant aux deux extrémités; le milieu de la 4. encore assez visible, les suivantes presque oblitérées, la 8.° effacée sur le milieu, mais bien distincte dans sa moitié postérieure, la 9.° marquee sur toute son étendue, toutes lisses; intervalles plans, finement cha- grinés, avec un petit point sur le 3.°, aux trois-quarts de sa 516 CHAUDOIR longueur, contre la 2.° strie, le 9.° trés-élargi postérieurement, mais trés-rétréci près de l’épaule, et portant d’assez gros points ombiliqués, qui disparaissent vers le milieu, le 2.° dilaté è sa base et portant prés de l’ourlet basal un vestige de point allongé qui remplace le rudiment basal; il n'y a point dangle a la jonction de Vourlet basal avec la rigole latérale. Dessous du corps lisse, avec deux petits points piliféres sur le milieu de chacun des 4 derniers segments de l’abdomen. Antennes assez fines, n’atteignant guéres la base du corselet; palpes assez gréles; pattes minces, tarses gréles. En dessus d’un bronzé verdàtre, plus ou moins clair et un peu terne; dessous d’un brun noiratre ; palpes bruns, variés de ferrugineux; antennes brunes avec les 2 premiers articles ferrugineux; organes internes de la bouche testacés; labre brun, étroitement ferrugineux sur ses bords; pattes ferrugineuses, cuisses enfumées vers le milieu, ainsi que l’appendice du trochanter postérieur. Jen ai vu dans la coll. Ca- stelnau un certain nombre d’individus, venant de Melbourne, ou Yauteur dit qu'il est commun. Le Harpalus Nove-Zelandiae Castelnau, Not. on Austr. Coleopt. p. 108, n'est représenté dans la collection Castelnau que par un seul individu 9, ce qui fait que je ne puis savoir avec cer- | titude à quel genre il appartient. En tout cas ce n'est pas un Diaphoromerus, car on remarque sur l’abdomen quelques poils horizontaux comme ceux qu’on voit chez l’hirtipes et chez quel- ques autres espéces de Harpalus, mais les jambes antérieures ne sont pas prolongées a leur extrémité externe en forme de lobe court, arrondi, et elles sont tronquées carrément. La dent du menton est étroite, pointue et assez avancée; les épisternes postérieurs sont plus longs et plus rétrécis en arriére que dans le ferrugineus, auquel ont peut le comparer, quoiqu’il soit bien plus petit et proportionnellement de forme bien plus raccourcie. Il est coloré & peu prés de méme, mais en dessus, et surtout sur le corselet, on observe un léger reflet d’un bronzé verdatre. Téte pareille, antennes un peu plus courtes, leurs articles exté- rieurs moins allongés. Corselet offrant les mémes proportions, cotés nullement sinués avant les angles postérieurs, qui sont HARPALIENS D AUSTRALIE 5 ire légérement obtus et un tant soit peu arrondis au sommet; le dessus et les bords latéraux sont semblables, mais les impressions latérales de la base ne sont pointillées que dans le fond, et entre elles et les angles il y a un espace légérement relevé. Elytres un peu plus larges que le corselet, notablement plus courtes que dans le ferrugineus, dépourvues de dents tant 4 l’épaule, qui est plus arrondie de méme que la base des còtés, qu’a lex- trémité de la suture de la 9, dont l’angle est aussi un peu arrondi; dessus pas plus convexe, stries lisses et plus fines, in- tervalles trés-plans et visiblement chagrinés; sur le 3.° un petit point placé aux trois-quarts de la longueur sur le milieu de la largeur de l’intervalle. Nouvelle Zélande (ile Ikanamawi). Enfin dans Wiegmann's Archiv. fur Naturgeschichte 1842, I. p. 126-127, Erichson a décrit trois espèces sous les noms de Harpalus verticalis, promtus, et vestigialis. Il m’a été impossible de rapporter le premier et le dernier de ces trois noms a aucune | des espéces australiennes que je connais; il est fort a présumer que leur place n’est ni dans les genres dont nous nous sommes occupés, ni dans les vrais Harpalus, mais je ne puis rien dire de positif la-dessus; quant au promtus que je posséde, et dont jai aussi vu deux individus dans la coll. Castelnau, c’est une espéce de Bradycellus. MORFOLOGIA SISTEMA NERVOSO CENTRALE DELLA SQUILLA MANTIS PEL DOTT. fi P ELLONCI ALLIEVO DEL GABINETTO ZOOLOGICO DELL’ UNIVERSITÀ DI BOLOGNA (Tav. IV-X) — CENNO STORTCO. Il sistema nervoso dei Crostacei fu oggetto di molti studi. Le prime indagini dei naturalisti furono dirette a conoscerne la forma esterna e le variazioni che essa presenta nei vari gruppi. Sicchè Cuvier dapprima, Audouin et Milne Edwards dipoi, de- scrissero i principali tipi morfologici del sistema nervoso di questi animali, traendo dai loro studi argomento di bellissime compara- zioni. Ma lo sviluppo dell’Istologia diede anche a queste speciali ri- cerche un altro indirizzo, e apri un campo vastissimo all’ in- vestigazione; poichè non solo conveniva vedere qual fosse la struttura del sistema nervoso degli Artropodi in generale, ma ancora se la forma degli elementi che lo costituiscono e la di- sposizione loro potessero in qualche modo esser paragonate alla forma e alla disposizione degli elementi nervosi degli altri ani- mali e specialmente dei Vertebrati. I primi naturalisti che fecero questo genere di ricerche giun- sero solo ad indicare qualche particolarità istologica (Helmoltz, Remak, Newport, Hannover, Haeckel). Il primo che presentò su questo argomento un lavoro meno incompleto dal punto di Vista istologico fu Owsjannikow, il quale esaminò dapprima la | RSI VEE EE. Ra te sà te E RT) RE CITA MAE e IRR © SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS — 519 così detta catena ganglionare dell’ Homarus vulgaris (1) e poscia il ganglio cefalico del Palinurus locusta (*). Egli dimostrò che nei gangli addominali dell’ Homarus le cellule sono alla parte inferiore e le fibre alla parte superiore; descrisse le cellule e le distinse in grosse .e in piccole; descrisse ancora le fibre e il loro cammino, concludendo che il sistema nervoso dei Crostacei è comparabile. a quello dei Vertebrati, tanto per gli elementi costitutivi, quanto per la loro disposizione. Quanto alla struttura del ganglio cefalico, Owsjannikow la studiò facendo una serie di sezioni trasversali e ne rappresentò una con una figura molto schematica. Ma, a mio credere, egli non riesce a risolvere le tre quistioni fondamentali, che debbono porsi sulla struttura di questo organo così importante: _ 1.2 Qual'è la struttura degli elementi nervosi e quali sono le differenze che presentano? 2.2 Qual'è la legge che ne regola la distribuzione, tanto nel cervello, quanto in tutto il sistema nervoso? | 3.2 Qual’ è il cammino delle fibre nervose e quali sono i rapporti dei singoli nervi colle masse fibrillari e cellulari? . Riguardo al primo quesito, Owsjannikow distingue le cellule in grosse e piccole, ma non dice quali siano 1 caratteri differen- ziali di queste due specie di elementi. Rispetto al secondo que- sito, che è il più importante, si può dire che egli non lo risolve per nulla. Discorre infatti di gruppi di cellule piccole e di gruppi di cellule grosse, ne descrive la posizione e la forma ed indica anche i rapporti che hanno coi singoli nervi, ma da questa de- scrizione è impossibile vedere qual sia la legge che presiede alla distribuzione di questi elementi, quale la legge che regola i rap- porti delle cellule piccole e delle grosse colle radici nervose, e se il cervello possa considerarsi come la modificazione di uno o più gangli semplici. (1) Owsjannikow , Recherches sur la structure intime du système nerveux des Crustacés et principalement du Homard (Ann. des sciences nat., 4.° serie, 1861, t- XV, p. 129, pl. 6 et 7). (2) Owsjannikow, Weber die feinere Structur Kopfganglions bei den Krebsen (Mém. de l’Acdd. des sciences de Saint-Pétersbourg, 1864, t. VI, pl. 1). 520 G. BELLONGCI Riguardo al terzo quesito l'oscurità è ancor maggiore. Dalla figura data da Owsjannikow è impossibile dicifrare qual sia il cammino delle fibre nervose. E per ciò che concerne la strut- tura delle masse fibrillari, egli nota nell’ interno del cervello certe masse di apparenza granosa, che considera come sezioni di nervi. Io credo di aver potuto dimostrare nettamente che questa interpretazione è in parte vera, ma in parte ancora molto dubbia. Dopo Owsjannikow, Lemoine studiò il sistema nervoso del- l’ Astacus fluviatilis (1), ma se il lavoro di questo scienziato è completo per la parte macroscopica, riguardo alla struttura in- tima invece, poco o nulla aggiunge ai risultamenti delle ricerche del naturalista russo. Io ho voluto studiare la forma esterna e la struttura del si- stema nervoso centrale dei Crostacei, per averne così un’ idea completa e per poter risolvere tutti i quesiti che su questo ar- gomento si fanno; non trascurando nemmeno di studiare i gangli ottici, che quantunque formino una massa nervosa a parte, pure, morfologicamente e funzionalmente, debbono considerarsi come una porzione integrante del cervello stesso. A questo fine pre- scelsi la Squilla mantis, essendo il crostaceo più comune nei nostri mari, e non essendo ancora stato, per quanto io so, og- getto di ricerche accurate. DESCRIZIONE MACROSCOPICA. I centri nervosi della Squi/la si raccolgono in tre gruppi, cor- rispondenti ai tre gruppi di segmenti di cui si compone I’ ani- male: testa, torace, addome. Le due metà di ciascun centro sono fuse insieme, ma i due connettivi longitudinali rimangono di- stinti. Il Cervello, che si trova dentro la scatola chitinosa cefalica, è circondato da muscoli e tessuto connettivo, ed ha una forma molto complessa e differente da quella dei gangli sottoesofagei. (1) Lemoine, Recherches pour servir 4 l’histoire du système nerveux, etc. de l’Ecrevisse (Amn. des sciences nat., 5.° S. 1868, t. IX, p. 103). ee ee ee ee MRI oe oo SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 521 Il Cervello è una massa nervosa rotondeggiante (Tav. IV), che presenta due rigonfiamenti laterali (RR). La sua faccia superiore è piuttosto liscia, mentre la faccia inferiore presenta nella sua parte media due anse (Tav. IV, Fig. 2 AA), e due rigonfiamenti (R'R') nella parte posteriore. Le due anse, che si toccano nella linea longitudinale mediana del cervello, si dirigono all’ esterno, continuandosi coi nervi delle antenne anteriori. I nervi che hanno origine dal cervello sono i seguenti, co- minciando dalla parte anteriore: 1 Paio: Nervi ottici, che si continuano con tutta la parte anteriore del cervello (Tav. IV, cc). 2.° Paio (Tav. IV, Fig. 1, 2): Nervi sottilissimi che na- scono sopra |’ origine dei nervi ottici e si biforcano; il loro ramo esterno (2'') va alla base del peduncolo oculare e l'interno (2') ai muscoli anteriori del cranio. 3.° Paio (3): Nervi motori dell'occhio, che nascono imme- diatamente dietro l’ origine dei nervi ottici. 4.° Paio (4): Nervi sottilissimi, che nascono dal margine anteriore superiore dei rigonfiamenti laterali del cervello, si bi- forcano e si distribuiscono ai muscoli della scatola cefalica. 5.° Palo: Nervi delle antenne anteriori (NA), che hanno radice nelle branche delle anse. G07 cs a OO 10. Io Pao (6, 10,11): Neryiisotnli che nascono dai rigonfiamenti laterali e vanno ai muscoli della scatola cefalica. 12.° Paio: Nervi delle antenne posteriori (NA'), che nascono dai rigonfiamenti cerebrali posteriori. Da questi si distaccano tre sottili nervi (a, a', a'') che vanno alle pinne antennulari. 13.° Paio: Nervi connettivi (NC), che nascono dalla parte posteriore del cervello. I nervi connettivi riuniscono il cervello alla catena ganglionare sottoesofagea. Questi due grossi cordoni nervosi dal cervello si dirigono ai lati dell’ esofago e raggiun- gono i gangli toracici, situati inferiormente a questo; durante il loro tragitto inviano nella direzione del cervello alcuni nervi, ‘che vanno a costituire il sistema nervoso della vita di nutrizione. 522 G. BELLONCI Immediatamente dietro all’ apparecchio buccale, i connettivi pre- sentano una commissura trasversale, dalla quale partono due nervi sottilissimi, che si dirigono in avanti (Tav. V, Fig. 7). Nel Torace si trova una massa nervosa allungata (Tav. V, Fig. 2, 3), costituita da otto gangli, corrispondenti agli otto segmenti modificati che formano questa parte. I gangli sono ri- gonfiati alla parte inferiore da ciascun lato, e da ogni rigonfia- mento hanno origine due nervi, che vanno agli arti. I primi tre gangli danno nervi (Fig. 2; cc’, d, ce') all’ apparecchio della masticazione; il quarto (ff') alle appendici del settimo paio, che costituiscono due organi pediformi; il quinto (9, g'), che è il maggiore, alle zampe di rapina; ed i tre posteriori (hh', 7, Ul’), alle tre paia di zampe subchiliformi. Dalla parte superiore dei gangli hanno origine dei nervi sottilissimi (2, 0, p, 4, 7), che vanno ai muscoli laterali del corpo. I due connettivi (a, d) tra- versano superiormente tutti i gangli del torace e vanno ai gangli addominali: nel loro tragitto danno origine a due nervi, che si distribuiscono ai muscoli laterali. A ciascun segmento dell’ Addome corrisponde pure un ganglio. I tre primi gangli corrispondono ai tre segmenti che portano zampe natatoie semplici. Anteriormente inviano un paio di nervi (Tav. V, Fig. 4, 0) ai muscoli laterali e nella parte media danno origine a un secondo paio di nervi (c), che subito si biforcano e si distribuiscono al corrispondente arto. I cinque gangli successivi (Tav. V, Fig. 5) corrispondono ai segmenti che portano le appendici branchiali. Nella loro parte anteriore danno origine a un paio di nervi (b), che vanno ai muscoli laterali del corpo; nella parte media a due nervi (c, d) che vanno alle appendici branchiali, e superiormente a questi, a due sottili nervi (e) che vanno ai muscoli laterali. Finalmente dal ganglio terminale (Fig. 6) partono i nervi che si distribuiscono ai muscoli dell’ estremità caudale ed alle nata- toie caudali. . SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 528 ELEMENTI NERVOSI. Cellule. — Le cellule nervose della Sqwélla offrono delle inte- ressantissime particolarità di struttura e si possono distinguere in tre specie: grosse, di media grandezza e piccole. Esse sono disposte nell’ interno dei gangli secondo una determinata legge. Esaminiamone partitamente 1 caratteri. Le cellule grosse possono raggiungere un diametro di mm. 0, 06 (Tav. IX, Fig. 2, 3). Il loro corpo è ben sviluppato ed ha in ge- nerale un diametro più che doppio di quello del nucleo. Esse posseggono una sottile parete e sono circondate da un invoglio di tessuto connettivo nucleato (Fig. 2, a). Il contenuto ha un aspetto finamente granoso, ma al polo del prolungamento pe- riferico i granuli sono più fitti e formano un cono distinto, la cui base è la corrispondente parete del nucleo e il cui vertice è l'origine del cilindro assile (Fig. 3). Questo fatto fu già ac- cennato da Owsjannikow. Il nucleo di queste cellule ha parete propria e, nelle preparazioni fatte coll’ alcool e colorate col Car- minio di Beale, offre una particolarità degna di nota. Vi si vede una mezzaluna fortemente colorata, che colla sua convessità ade- risce alla parete nucleare, al polo corrispondente al prolunga- mento periferico. In questa mezzaluna rimane quasi sempre im- pigliato il nucleo. Il resto del nucleo rimane incoloro e mostra una rete fibril- lare con gruppi di granulazioni. Da ciò si capisce che la parte fondamentale del protoplasma nucleare, si raccoglie tutta al polo corrispondente al cilindro assile ed ivi forma una specie di ca- lotta, la quale, vista in sezione, si presenta sotto forma di mez- zaluna. Nel nucleo si trovano uno o più nucleoli e talvolta in- | torno a questi si vede uno spazio chiaro, circolare e ben limitato (Tav. VII, Fig. 6, e). Il nucleolo in questo caso aderisce alla pa- rete del circolo chiaro, al polo corrispondente al cilindro assile (Fig. 6, 4). Anche il nucleolo dunque avrebbe parete propria e la parte fondamentale del protoplasma che lo costituisce, tende- rebbe, come quella del nucleo, a raccogliersi al polo corrispon- 524 G. BELLONCI dente al prolungamento periferico, conservando pero la forma sferica. Oltre al nucleolo propriamente detto e per lo più ad esso vi- cino, si vedono nell'interno del nucleo, uno o più corpuscoli di grandezza variabile (Tav. VI, Fig. 5; Tav. IX, Fig. 4, 5, 6), di forma ora rotonda, ora angolosa, che non si colorano e che rifrangono fortemente la luce. Nelle preparazioni poi fatte mediante l’acido cromico e rese trasparenti coll’ essenza di garofano, il nucleo mostra una rete di granulazioni, che sembra partire dal nucleo e in mezzo alla quale si trovano impigliati alcuni granuli più grossi (Fig. 3, 0). Le cellule di media grandezza hanno un diametro di mm. 0, 03; assomigliano per la loro struttura alle grosse, però in alcune di esse il nucleo non presenta la mezzaluna colorata. Le cellule piccole (Tav. VI, Fig. 6; Tav. X, Fig. 4) hanno un diametro di mm. 0, 01, e differiscono alquanto da quelle ora descritte. Il loro nucleo, relativamente al corpo cellulare, è molto grosso e presenta la mezzaluna colorata, sempre aderente al polo del cilindro assile. In queste celluline sembra che il cilindro as- sile penetri anche nel nucleo e termini in uno spazio chiaro e rotondo che si trova nel centro di questo (Tav. VI, Fig. 6, e). Ciò dimostrerebbe che l'impressione nervosa si propaga al centro della cellula e propriamente al nucleo, il quale nella cellula ner- vosa, come in tutte le altre, è il véro centro dell'attività vitale. Il che è anche confermato dalla struttura molto complicata che esso mostra nelle cellule grosse. In generale nelle cellule nervose della Squi/a si rivela una tendenza della parte fondamentale del protoplasma a portarsi verso il polo del prolungamento periferico, la quale tendenza è manifesta massimamente nel nucleo e ciò conferma anche una volta la grande importanza di questo rispetto alle altre parti della cellula. E così le cellule piccole, quantunque siano, come vedremo, la sede della più elevata funzione nervosa, possono compierla quasi esclusivamente col nucleo, poichè in esse il corpo cellulare è ridotto ad uno strato sottilissimo. Probabilmente tutte queste considerazioni sulla struttura della SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 525 cellula nervosa della Sgwzl/a hanno un valore molto generale, e contribuiranno forse a fornire qualche utile cognizione per la teoria degli elementi nervosi centrali. ‘ Dopo aver descritto gli elementi centrali dell’azione nervosa, egli è mestieri studiare i veicoli di quest’ azione, cioè le fibre; ma anzitutto conviene esaminare l’origine delle fibre dalle cellule. Secondo Owsjannikow (+) le cellule nervose dei Crostacei hanno in generale più di un prolungamento, anzi egli nelle cellule di minor mole ne enumera quattro e ne descrive anche il cammino. Io non ho mai potuto vedere più di un prolungamento perife- rico, nè nei preparati fatti mediante l’alcool, nè in quelli fatti mediante l’acido cromico e resi trasparenti coll’essenza di garo- fano. Il Vulpian (*) non è d'accordo coll’ Owsjannikow e ammette che in generale le cellule nervose dei Crostacei sono unipolari, alcune soltanto sarebbero bipolari. Forse Owsjannikow è stato tratto in errore da un preconcetto, dall'idea cioè che, siccome da un ganglio partono più fasci nervosi in direzione affatto di- versa, ognuna delle cellule di quel ganglio debba dare una fibra a ciascun fascio. Le figure che egli dà non giustificano per nulla il suo concetto, poichè da queste cellule partono in realtà molti filamenti, ma se ben si esaminano si vede che un solo di questi é il cilindro assile destinato a formare un elemento del nervo, tutti gli altri non sono che prolungamenti destinati ad unire fra di loro le cellule di una stessa massa cellulare. Il fatto an- cora che nelle cellule dello stesso ganglio la mezzaluna colorata del nucleo aderisce costantemente al polo del prolungamento pe- riferico e si trova in tutte, ad eccezione di poche in cui la sua assenza è spiegabile, o per la posizione, o per alterazioni facili ad avvenire in questi elementi, conferma l’idea che il prolun- gamento periferico sia un solo. Seguiamolo nel suo cammino ed esaminiamolo accuratamente. Fibre. — Il prolungamento periferico delle cellule nervose non presenta alcuna particolarità strutturale. Nel momento in cui esce, ‘s) Op. cit., p. 135. (2) Physiologie du système nerveux p. 779. 526 G. BELLONCI si vede la parete della cellula stendervisi sopra, ma non ho po- tuto seguirla per vedere fin dove |’ accompagna. I prolungamenti periferici si riuniscono in tanti fasci ed hanno un cammino tortuosissimo. Alcuni dopo aver fatto dei giri molto complicati vanno a costituire i nervi periferici, altri i connettivi longitudinali, altri invece le commissure trasversali. Il massimo numero di essi si perde in certe masse di aspetto apparentemente granoso e che si colorano in giallastro, le quali formano la parte principale dei gangli. Owsjannikow notò queste masse nella catena addominale dell’ Homarus e nel cervello del Palinurus e credette che fossero fasci di fibre nervose sottilissime, tagliati trasversalmente. Io ho veduto che veramente in molti casì si tratta di fibre tagliate trasversalmente, ma che vi sono ancora moltissime fibre che sembrano formare una rete. Nel cer- vello e specialmente nei due rigonfiamenti laterali, si trovano due di queste masse, le cui fibre hanno origine da cellule pic- cole, e che pel loro sviluppo possono essere ben studiate. Ora, facendo delle sezioni in tutti i sensi, si vede che dalle celluline parte un fascio di fibre sottilissime, che vanno al centro della massa ed ivi si irradiano verso la periferia, formando dei fasci minori, che si perdono nella sostanza reticolata. L’ apparenza di rete è manifesta sopratutto nei preparati fatti mediante |’ acido cromico. È ben vero che i cilindri assili tagliati per traverso, comprimendosi reciprocamente, offrono un aspetto simile a quello di una rete, ma qui io credo che non si tratti di fibre tagliate per traverso, perché l'apparenza di rete alla periferia della massa si ha sempre, facendo le sezioni in qualunque senso. Questa sostanza poi è talmente connessa colle fibre nervose, come si vede nella Tav. VIII, Fig. 4, e forma una parte tanto considerevole dei gangli cerebrali, che è certamente di natura nervosa. Nè può sospettarsi che sia tessuto connettivo, perchè questo è ben distinto alla periferia e nelle divisioni interne della massa, e presenta i suoi corpuscoli caratteristici. Le masse fibrillari sono ricchissime di vasi sanguigni e, nel cervello e nel ganglio ottico principalmente, presentano dei cor- puscoli in forma di virgola, molto rifrangenti, che hanno I’ a- SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 527 spetto di produzioni chitinose e forse servono di sostegno al tramite delle lacune nutritive. Poiché io credo che il plasma sanguigno esca liberamente dai vasi e contribuisca a dare I’ a- spetto granoso e il color giallastro alle masse in quistione. I cilindri assili delle masse fibrillari si continuano coi nervi periferici, si riuniscono fra di loro e costituiscono delle fibre più grosse. Le fibre nervose dei nervi periferici hanno una parete ben distinta e nucleata e nelle sezioni trasverse si mostrano fi- namente punteggiate, e ciò indica forse che sono costituite da tante fibrille. Le più grosse fibre nervose si trovano nei con- nettivi longitudinali, e possono raggiungere un diametro di mm. 0,05. STRUTTURA. Eccoci al punto più importante di questo studio. Dopo aver descritto la forma generale del sistema nervoso, dopo avere an- cora descritto gli elementi che lo costituiscono, bisogna vedere qual sia la disposizione di questi elementi, e i rapporti che hanno fra loro, colle parti periferiche e colle funzioni dei nervi speciali. Per rendere più chiara la descrizione, comincerò dalla catena sottoesofagea, per passare in seguito al cervello ed ai gangli ottici. i Gangli addominali. — Nei gangli addominali le cellule nervose si trovano alla parte inferiore e laterale, come già osservò Owsjannikow nell’ Homarus vulgaris e Lemoine nell’ Astacus flu- viatilis (Tav. V, Fig. 5). Queste cellule sono grosse e di media grandezza: in nessun punto della catena addominale ho potuto trovare quelle cellule piccole caratteristiche le quali abbondano nel cervello e nei gangli ottici. Le cellule inferiori inviano dei fasci di fibre verso la regione superiore del ganglio; le laterali, che delle volte formano un gruppo a parte, situato superiormente all’ entrata di un nervo, inviano le loro fibre verso I’ interno del ganglio. Relativamente alla disposizione delle cellule grosse e di media grandezza, io credo che nei gangli addominali esse 528 G. BELLONCI non siano disposte secondo un ordine determinato, mentre nei gangli toracici questi elementi formano gia dei gruppi distinti e nel cervello poi sono disposti secondo una legge ben definita. Le fibre occupano la parte superiore del ganglio e possono di- stinguersi in trasversali, longitudinali e oblique. Le fibre tras- versali sono raccolte principalmente in due strati, uno dei quali occupa la regione media, |’ altro la regione superiore dei gangli. Alcune di queste fibre servono a connettere insieme le due metà del ganglio, altre vanno a formare la radice del corrispondente nervo. Le fibre longitudinali appartengono ai connettivi longitu- dinali e formano due fasci nella regione superiore dei gangli: esse sono molto grosse. Le fibre oblique sono abbondantissime ed hanno in generale un cammino tortuoso. Esse costituiscono le masse fibrillari laterali; alcune si uniscono alle fibre dei con- nettivi longitudinali, altre vanno a costituire la radice dei nervi periferici. Questi nella loro origine sono costituiti da due fasci ben distinti di fibre: uno superiore di fibre grosse (7) ed uno inferiore di fibre sottili (n'). Ritenendo che le prime siano mo- trici, le seconde sensitive, sarebbe dimostrato che i nervi addo- minali dei Crostacei hanno una radice superiore motrice ed una inferiore sensitiva. Questa opinione fu già emessa da Newport e Valentin, ma fu rigettata senza ragione da Owsjannikow. Ganglio toracico. — Come già si può vedere dall’ esame ma- croscopico della massa nervosa del torace, essa è composta da otto paia di gangli. Questo fatto si rende manifesto mediante sezioni longitudinali, una delle quali è rappresentata dalla Fig. 3.3, Tav. VIII. Le cellule si trovano alla parte inferiore e laterale (Tav. IX, Fig. 1). Talvolta il gruppo centrale non si estende ai lati, ma alla regione laterale superiore si trovano due gruppi (Tav. VIII, Fig. 2, e). È specialmente all’ estremità anteriore di ciascun ganglio che le cellule formano uno strato continuo. I due gangli anteriori sono talmente fusi insieme che le loro cellule formano un’ unica massa e solo le masse fibrillari rimangono separate. Nei gangli toracici le cellule grosse e di media gran- dezza cominciano a formare dei gruppi separati, e talvolta vi si vedono anche dei gruppi di cellule piccole, molto somiglianti a SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 529 quelle del cervello e del ganglio ottico. Però la distribuzione di questi elementi non sembra essere regolata da legge fissa. Si vedono per lo più delle cellule grosse, circondate da cellule di media grandezza e piccole. Le cellule piccole nella parte in- feriore dei gangli formano dei gruppi, uno dei quali, molto sviluppato e ben distinto, si trova alla parte anteriore del quinto ganglio. Però non sembra che le cellule piccole ten- dano a raccogliersi alla parte laterale superiore dei gangli, come Owsjannikow dice avvenire nella catena ganglionare del- l Homarus. La disposizione delle fibre è pressoché identica a quella che si riscontra nei gangli addominali. Le fibre trasversali formano dei fasci, alcuni dei quali servono a connettere le due metà del ganglio, altri a formare le radici nervose superiori. Le fibre partendo dalle cellule si dirigono in alto e poi si curvano; al- cune vanno a costituire i nervi periferici, altre i connettivi lon- gitudinali, 1 quali passano nella regione superiore dei gangli. Le fibre dei connettivi longitudinali sono raccolte in due fasci principali, tra i quali si trovano delle fibre trasverse. Questi fasci poi sono divisi in altri minori da fascetti di fibre verti- cali. Spesso nelle sezioni dei fasci di connettivi longitudinali si vede un gruppo di fibre sottili circondate da fibre grosse con molta regolarità. Moltissime fibrille vanno a costituire le masse fibrillari laterali, che sono molto sviluppate e dalle quali ha origine la massima parte delle fibre dei nervi periferici. In questi però non si distinguono, come nei nervi addominali le fibre grosse separate dalle sottili. Cervello e Gangli oitici. — Per esaminare convenientemente il cervello in tutte le sue parti, ho fatto una serie di sezioni per- pendicolari trasversali, un’ altra di sezioni perpendicolari longi- tudinali ed un’ altra di sezioni orizzontali. Alcune di queste se- zioni sono rappresentate nelle Tav. VI, VII, VIII, ed io non starò a descriverle partitamente; cercherò solo di esporre il concetto che da esse mi sono formato della struttura di questo centro nervoso. Per semplificarne |’ esposizione, io descriverò con cura il cammino e I’ origine delle fibre di ciascuno dei principali nervi Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (24 Luglio 1878). 34 530 G. BELLONCI connettivi, per riconoscere cosi 1 gruppi di cellule che costitui- scono i centri sensitivi superiori. Le fibre dei Nervi ottici propriamente detti, quelle cioè che si distaccano dai gangli ottici e vanno all’ occhio, non formano un cordone nervoso distinto, ma sono disposte a mo’ di ventaglio sotto la coroide (Tav. X, Fig. 1, c), dalla quale, dopo aver formato un intreccio ricco di cellule nervose, pigmento e vasi sanguigni (d), partono riunite in tanti fasci (e), ciascuno dei quali va ad un bastoncello della retina (f). La ragione di ciò si ha nel fatto che le Squzlle, come molti altri crostacei, hanno occhi peduncolati, sicchè il ganglio ottico si trova in una sca- tola speciale al disopra di quella che rinchiude il cervello, ed è unito a questo mediante un lungo cordone nervoso, mentre il vero nervo ottico è ridotto ad un semplice ventaglio di fibre. Negli Artropodi che hanno occhi sessili invece, il ganglio ottico forma parte della massa cerebrale e il nervo ottico propriamente detto acquista uno sviluppo considerevole in lunghezza. Nella Squilla dunque i centri delle impressioni ottiche sono fuori della massa cefalica e sono rinchiusi nel rigonfiamento del peduncolo oculare. I gangli ottici sono sviluppatissimi ed hanno un volume che è circa la metà di quello del cervello. Ciascun ganglio ottico può essere distinto in due parti: una posteriore (a) ed una anteriore (0). La parte posteriore ha forma di calice e “presenta un rigonfiamento laterale interno rotondeggiante. Essa è formata da una massa fibrillare rivestita da un numero stra- ordinario di cellule piccole; ma specialmente il rigonfiamento laterale, è costituito da una di quelle singolarissime masse gra- noso-reticolate di cui parlai trattando degli elementi nervosi, ed è rivestito da un grosso strato di cellule piccole (Fig. 2). In tutta la massa fibrillare posteriore penetrano le fibre del nervo che serve a connettere questo ganglio col cervello. Le fibre poi di questa massa hanno origine evidentemente dalle piccole cellule. Solo verso la parte interna posteriore dello strato cellulare, si trovano alcune cellule di media grandezza colla loro mezzaluna nucleare ben manifesta, che guarda la massa fibrillare. La parte anteriore del ganglio ottico è più piccola (Fig. 1, 0), ha pure SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS Dail forma di calice ed è rivestita tutta di cellule piccole, salvo al suo lato interno e posteriore, ove si trovano alcune cellule di media grandezza. Le fibre sono disposte in doppia serie, longi- tudinale e trasversale. Le fibre longitudinali si continuano con quelle della parte posteriore del ganglio. Anteriormente le fibre longitudinali vanno alla coroide e tra di esse si trovano dei cu- muli di cellule piccole, che poggiano immediatamente sulla faccia anteriore della massa fibrillare. Volendo esaminare anzitutto 1 centri primitivi dei nervi cefa- lici, convien passare a quelli delle antenne anteriori, poichè i nervi del peduncolo oculare vanno bensì al cervello, ma in questo le impressioni ottiche non hanno che un centro secondario. I Nervi delle antenne anteriori, i quali servono a condurre al cervello le impressioni tattili più squisite, penetrano in questo in corrispondenza dei rigonfiamenti laterali, e propriamente prendono origine dalle due anse inferiori (Tav. IV, AA). Queste due anse sono costituite esclusivamente da fibre, le quali hanno origine da cellule grosse, di media grandezza e piccole poste ai lati della parte superiore anteriore del cervello, e da altri gruppi - cellulari posti nella parte inferiore ai lati della linea mediana. Nella sezione trasversale rappresentata dalla Fig. 1.2 Tav. VIII, si vede che in corrispondenza delle anse tutto il cervello è per- corso da fibre trasversali e verticali, le quali vanno a costituire le anse. Le fibre di queste hanno principalmente direzione tras- versale ed obliqua. I Nervi delle antenne posteriori penetrano nelle masse fibrillari della regione inferiore posteriore del cervello. Le fibre di queste masse hanno origine da cellule grosse e di media grandezza, che si trovano nella parte posteriore del cervello e formano due masse inferiori e due altre laterali superiori. Esaminiamo ora i nervi che conducono al cervello le impres- sioni già ricevute da centri speciali: i I nervi del peduncolo oculare penetrano nel cervello dalla parte anteriore e si sparpagliano nel suo interno. Questo fatto, meglio che nelle sezioni, si vede osservando a piccolo ingrandimento un cervello intero ‘immerso nella glicerina. Nelle sezioni oblique si 598 G. BELLONCI vede che molte “li queste fibre si portano alle cellule grosse, di media grandezza e piccole della regione superiore del cervello. I Nervi connettivi longitudinali penetrano nella regione poste- riore del cervello. Le loro fibre nell’ interno di questo conservano la direzione longitudinale ed ‘è facile seguirle in una sezione longitudinale (Tav. VII, Fig. 1). Esse traversano tutta la regione superiore del cervello e vanno a terminare in cellule poste alla sua parte anteriore (b, c). Queste cellule nella regione superiore sono piccole, nella regione inferiore sono grosse e di media grandezza. Oltre tutti questi gruppi cellulari che hanno connessione di- retta colle masse fibrillari, che evidentemente costituiscono le radici dei singoli nervi cefalici, si trovano nel cervello della Squilla due masse fibrillari e cellulari molto sviluppate e di grande importanza, le quali formano i due rigonfiamenti mam- mellari laterali. Le fibrille, che sono sottilissime, formano la parte principale di queste masse. Queste fibrille hanno origine da cellule piccole, che formano uno strato piuttosto grosso, il quale riveste la parte posteriore della massa fibrillare e la parte superiore interna ove è molto ristretto. Dove vanno le fibrille di queste masse laterali? Secondo Owsjannikow, nel Palinurus, i nervi delle antenne esterne hanno origine da certe masse fibrillari, che evidente- mente corrispondono a quelle della Squil/a. Ma nella figura di Owsjannikow ciò non è chiaro, poiché egli rappresenta la massa in modo molto artificiale, come un sistema di fasci fibril- lari tagliati trasversalmente e fa vedere che il nervo delle an- tenne termina alla periferia della massa, ma non ne mostra la connessione diretta colle fibrille di questa. Il Lemoine accenna ai rigonfiamenti laterali del cervello dell’ Astacus ed afferma di non essere mai riuscito a vedere la penetrazione di qualche nervo in esse. Perciò egli ritiene che queste masse nervose corri- spondano agli emisferi cerebrali degli animali superiori, che cioè non diano origine propriamente ad un nervo speciale, ma ser- vano a connettere e raccogliere in un’ unità superiore tutte le impressioni ricevute dall’ individuo. STR SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 533 Io ho fatto molte sezioni oblique per vedere di confermare l’ opinione di Owsjannikow, e difatti im alcune ho potuto vedere un fascio di fibre del nervo delle antenne anteriori penetrate fra gli scompartimenti della massa fibrillare (Tav. VI, Fig. 1). Ma queste fibre sono grosse e non mostrano la loro diretta con- nessione colle fibre sottili della massa, perciò io credo che siano semplicemente fibre di passaggio. E difatti in una sezione oriz- zontale si vedono molte fibre del nervo delle antenne girare alla parte anteriore della massa e passar oltre, per raggiungere le: cellule della regione superiore del cervello. Nelle sezioni trasverse qualche volta si vedono pure alcune fibre del nervo delle antenne o dei sottili nervi che vanno ai muscoli laterali della testa penetrare negli interstizi dei fasci fibrillari di questa massa, ma giammai si vede con chiarezza che prendano origine direttamente da questa, chè quasi sempre si riscontrano alla sua periferia e sembra che |’ attraversino soltanto. Mentre che nelle sezioni trasverse (Tav. VIII, Fig. 1, e) ed orizzontali (Tav. VII, Fig. 2, e'), si vede un bhel fascio di fibre partire dal centro della massa fibrillare ed avere origine direttamente e chiaramente dalle fibrille di questa e dirigersi in avanti e indentro. Alcune fibre di questo fascio si possono seguire fino nelle cellule laterali superiori del cervello, altre vanno anteriormente nella direzione delle fibre del nervo del peduncolo oculare ed è probabile che alcune vadano ai gangli ottici, ma anche in questo caso le cellule piccole dei rigonfiamenti laterali sarebbero centri nervosi secondari. Tutto dunque conduce a credere che le masse laterali del cer- vello non diano origine direttamente a nessun nervo periferico e che le loro fibrille vadano alle altre cellule cerebrali, special- mente a quelle della regione anteriore superiore. Così questi due centri nervosi sarebbero veramente paragonabili ai lobi ce- rebrali degli animali superiori, come opina il Lemoine. Però la quistione è ancora dubbia e se si pensa che le fibre nervose hanno un corso tortuosissimo e che noi colle sezioni non comprendiamo che un sottile strato piano, si capirà di leg- geri come talvolta sia difficile determinare il cammino e I’ ori- O34 G. BELLONCI gine di queste fibre, e come spesso bisogna contentarsi di indu- zioni più o meno probabili. L’ origine delle fibre dei sottili nervi cerebrali è difficilissima a determinarsi, ma io credo che essi non abbiano gruppi cellu- lari speciali da cui dipendano, perchè i più rilevanti gruppi che si trovano nel cervello sono connessi coi nervi cefalici principali. Oltre le fibre che costituiscono le radici dei nervi periferici, vi sono nel cervello molti fasci di fibre commissurali trasversali. Da questa prima parte generale della descrizione del cervello si può dedurre che i nervi non hanno propriamente dei centri d’ origine nettamente distinti e localizzati, come opinava Owsjan- nikow, ma le loro fibre si diffondono invece moltissimo in tutta la massa cerebrale. Ora è necessario di precisare meglio la struttura del cervello, ed avendo già descritto la connessione dei vari elementi centrali cogli elementi periferici, è mestieri considerare le masse cellulari e fibrillari più specialmente nella loro forma e disposizione, per vedere se questa sia regolata da una legge e se il cervello possa considerarsi come la modificazione di uno o più gangli semplici. Nel cervello si trovano delle cellule inferiori, delle cellule la- terali e delle cellule superiori. Le cellule inferiori, nella parte anteriore del cervello, sono grosse e di media grandezza e si trovano addossate alla linea mediana (Tav. VII, Fig. 3, f). Ad esse corrispondono superiormente delle cellule piccole (Fig. 3, 6), che essendo in continuazione diretta con quelle, costituiscono insieme ad esse un unico strato che riveste la parte anteriore del cervello (Fig. 1, 6, c). Ai lati di questa regione non si trovano che delle fibre. Procedendo dall’ avanti all’ indietro, si vede il cumulo di cel- lule inferiori estendersi verso l esterno del cervello: cominciano pure ad abbondarvi le cellule piccole. In questa regione, ancora anteriore, si trovano due cumuli laterali superiori di cellule grosse e di media grandezza. Fino alle anse, le cellule inferiori sono poste immediatamente sull’ invoglio inferiore del cervello. In corrispondenza delle branche anteriori delle anse, le cellule inferiori sono nuovamente grosse e di media grandezza, ma co- a ee SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 599 minciano a diventar rare, ed in certe sezioni mancano totalmente (av. Vill; Figs 1): I due cumuli laterali superiori invece prendono uno sviluppo considerevole (8), e sono costituiti da cellule grosse e di media grandezza. Nelle sezioni fatte un po’ più indietro ancora, comin- ciano a vedersi i cumuli di cellule piccole dei rigonfiamenti la- terali (Tav. VI, Fig. 2, 6). In questo punto le cellule inferiori (grosse e di media grandezza), per lo sviluppo delle masse fibril- lari che costituiscono le anse, si vedono respinte verso la regione centrale del cervello (4). Al lato interno delle masse fibrillari dei rigonfiamenti laterali si trova un cumulo di cellule grosse e di media grandezza (f). I cumuli di cellule piccole dei rigon- fiamenti laterali sono situati nella regione laterale superiore del cervello. Al loro lato interno si trovano due piccoli cumuli di cellule grosse (c). Una sezione fatta in corrispondenza della parte posteriore dei rigonfiamenti laterali presenta un aspetto singo- larissimo (Tav. VI, Fig. 3). Ai due lati si trovano le masse di cellule piccole (d). Internamente queste masse sono rivestite da uno strato di cellule grosse (c, f), che si continua col cumulo inferiore e centrale di cellule grosse e di media grandezza (4). Nella parte centrale si trovano due masse fibrillari (0). In questa sezione si vede che i cumuli di cellule grosse laterali e laterali superiori, che nelle sezioni antecedenti apparivano separati, sono in continuazione fra di loro e col cumulo centrale inferiore. Finalmente nella parte posteriore del cervello si vede il cumulo di cellule centrali inferiori, diviso nelle sue due metà e si ve- dono pure i cumuli laterali (Tav. VII, Fig. 4). Adunque la struttura del cervello, per quanto a prima vista sembri complicata, può sempre ridursi a questo concetto sem- plice: masse cellulari inferiori, laterali e superiori. Ora, nei gangli addominali e toracici, la massa cellulare inferiore tende ad espandersi ai lati e, specialmente all’ entrata di un nervo, le cellule laterali possono formare un gruppo superiore staccato. D'altronde la continuità dei gruppi cellulari si vede anche nel cervello. Per esempio nella sezione rappresentata nella Tav. VI, Fig. 3 si vede che la massa cellulare inferiore si continua colle Lo 536 G. BELLONCI masse laterali e superiori. Adunque la disposizione delle cellule rispetto alle fibre nel cervello può considerarsi come una sem- plice modificazione di quella che si riscontra in un ganglio della , catena sottoesofagea. Il differenziamento principale è prodotto dallo sviluppo delle masse fibrillari in forma di anse e dei due lobi laterali superiori. Da quanti gangli risulta il cervello? Il Lemoine dice che il cervello dell’ Astacus può considerarsi come la modificazione e la fusione di tre gangli semplici, ma non ne dà le ragioni strutturali. Dal semplice esame macrosco- pico risulta che i segmenti della testa sono tre e tre pure le paia di nervi cefalici principali e che la massa cerebrale è di- stinta in una parte anteriore, una media ed una posteriore. Riguardo alla struttura, si è veduto che la parte anteriore, oltre all’ avere le masse cellulari inferiori e laterali superiori, che si trovano in tutto il cervello, é rivestita anteriormente da un grosso strato di cellule, ciò che le dà Il’ apparenza di un unico ganglio, poichè i gangli sottoesofagei, nella parte opposta alla radice del nervo principale, presentano pure uno sviluppo con- siderevole dello strato cellulare. Così la parte media è distinta per lo sviluppo delle due masse mammellari laterali, che sono rivestite posteriormente: da cellule. Resta la parte posteriore, la quale non presenta alcun carattere spiccato, ma che pure rimane naturalmente distinta dalle altre. Ma, come ho già dimostrato, i gangli ottici debbono essere considerati come parti integranti del primo segmento cefalico. Per tutte queste ragioni, io credo che si possa dire con sicurezza che la massa nervosa cefalica risulta dalla modificazione e dalla fusione di tre gangli semplici, di cui I’ anteriore è specialmente modificato per la separazione e lo sviluppo dei centri delle im- pressioni ottiche ed il medio per lo sviluppo delle due masse mammellari, costituite da fibre sottilissime e da cellule piccole. Riguardo alla natura fisiologica degli elementi nervosi del cervello della Sgwilla, io credo di poter stabilire che le cellule piccole, le quali si trovano quasi esclusivamente nella parte su- periore esterna sono sensitive, il che fa supporre che le grosse siano motrici. Difatti le cellule piccole costituiscono 1 gangli ot- w SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 537 tici, che sono i centri delle più elevate sensazioni. Esse costitui- .scono ancora gli elementi centrali dei due rigonfiamenti mam- mellari, che sarebbero destinati a raccogliere tutte le impressioni sensitive. E si trovano pure alla parte anteriore superiore, ove mettono capo le fibre superiori dei connettivi longitudinali, e qui sarebbero destinate a raccogliere le impressioni sensitive di tutto il corpo, mentre le anteriori inferiori, che sono grosse, trasmetterebbero a tutto il corpo gl’impulsi motorii. Sicchè può dirsi in generale che gli elementi sensitivi per eccellenza ten- dono a raccogliersi alla parte superiore esterna del cervello, i motori principalmente alla parte inferiore e superiore interna. CONCLUSIONE Nella descrizione fatta della forma e della struttura dei centri nervosi della Sgwzla, io credo che i problemi posti nel cenno storico abbiano avuto una soluzione soddisfacente. Se in certi punti restano dei dubbi, questi però non sono molto rilevanti, ed io ho cercato di notarli con cura. È impossibile, per la natura stessa del soggetto, di riassumere in poco le conclusioni relative a questi problemi; io mi limiterò a fare per ciascuno di essi alcune osservazioni generali: 1.° Le cellule nervose si distinguono in grosse, di media gran- dezza e piccole. Esse hanno un solo prolungamento periferico e molti prolungamenti centrali. Inoltre presentano alcune partico- larità di struttura, molto importanti per la teoria delle cellule nervose in generale. Le cellule piccole, che differiscono dalle altre principalmente perchè hanno il corpo ridotto ad un sottile strato di protoplasma che riveste il nucleo, sono sensitive. Le fibre sono tutte senza midolla; le grosse hanno un’ apparenza fibrillare e sono rivestite da una guaina nucleata molto spessa. 2° Le cellule, in tutto il sistema nervoso, sono situate alla 538 G. BELLONCI parte inferiore e laterale superiore delle masse fibrillari. Il cer- vello non si sottrae a questa. legge, benchè la disposizione degli elementi vi sia alquanto complessa. Le cellule piccole sensitive, nel cervello, formano grandi masse nella regione superiore esterna. 3.° I nervi periferici hanno origine direttamente dalle masse fibrillari e queste dalle cellule. I nervi cerebrali non hanno dei centri d’ origine ben localizzati, come credeva Owsjannikow. Tutti i nervi. in generale hanno una radice superiore ed una inferiore. Nei nervi addominali la radice superiore è costituita da fibre grosse e l’inferiore da fibre sottili. 3 Da tutto questo si possono trarre delle importantissime dedu- zioni. Il sistema nervoso della Sgzwzla, ed in ‘generale dei Cro- stacei, è paragonabile a quello dei Vertebrati. Così una sezione trasversa di un ganglio sottoesofageo di una Squi/la assomiglia perfettamente alla sezione trasversa del midollo spinale del- l Amphioxus, senonché in questa le cellule invece di essere alla parte inferiore sono alla parte superiore. Ma se è invertita la posizione rispettiva delle cellule e delle fibre, è pure invertita la posizione dei centri nervosi rispetto alla cavità generale del corpo ed agli altri organi. Nei Crostacei i nervi periferici avreb- bero una radice superiore motrice ed una inferiore sensitiva, o in altri termini (considerando |’ animale posto verticalmente), una anteriore sensitiva ed una posteriore motrice, anche qui all’inverso di quello che avviene nei Vertebrati. Nel cervello invece la parte superiore sarebbe precipuamente sensitiva e |’ in- feriore motrice, come nella midolla spinale dei Vertebrati. Il cervello è difatti per la sua posizione la sola parte dei centri nervosi degli Artropodi che può considerarsi omologa al sistema cerebro-spinale dei Vertebrati. Io credo che dalle cose dette possano anche trarsi delle con- siderazioni fisiologiche. Il grande sviluppo dei gangli ottici indica una predominanza straordinaria delle sensazioni ottiche sopra tutte le altre; e l'essere i gangli ottici riuniti al cervello mediante un lungo peduncolo indica una certa indipendenza di queste sensazioni da tutte le altre. Queste considerazioni sono importantissime per spiegare — DI SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 539 certi fenomeni di scelta sessuale, che si riscontrano in questi animali. Già il Darwin, parlando della scelta sessuale nei Crostacei e indicando molti fatti ad essa dovuti, invocava, per spiegarne l’azione, |’ intelligenza molto sviluppata di questi animali. Ora, nell’ epoca degli amori, i maschi delle Squille prendono delle tinte più fulgide e graziosissime e ciò dimostra che in questi animali il senso della vista è molto squisito e le sensazioni ottiche hanno tanta influenza sopra tutte le altre, da dar luogo ad un fenomeno di scelta sessuale, il che collima perfettamente col fatto anatomico. Dopo le sensazioni visive predominano quelle che provengono da tutto il corpo e che hanno già dei centri proprii ed indipen- denti nei singoli gangli, prima d' arrivare al cervello. In seguito vengono le impressioni tattili delle antenne anteriori e quelle delle antenne posteriori. Finalmente tutte le impressioni sensibili sarebbero condotte alle piccole cellule dei rigonfiamenti laterali, che rappresentereb- bero propriamente i centri dell’ individualità psichica dell'animale. SPIEGAZIONE DELLE TAVOLE VANE Fig. 1. Cervello della Squilla mantis, veduto dalla parte supe- wore. <8: c.c. Nervi ottici. 2. Secondo paio. 5. Nervi motori dell’ occhio. 4 (4',4"). Quarto paio. NA, NA. Nervi delle antenne anteriori. FR. Rigonfiamenti laterali del cervello. 6. Sesto, settimo, ottavo e nono paio. 10. Decimo paio. 540 G. BELLONCI NA',NA', (aa',a''). Nervi delle antenne posteriori. NC, NC. Nervi connettivi longitudinali. Fig. 2. Cervello veduto dalla parte inferiore. X 24. ii. Lobi anteriori del cervello.. AA. Anse fibrillari. R'R'. Rigonfiamenti posteriori. (Aven Wie Fig. 1. Cervello, ganglio ottico e parte nervosa dell’ occhio, veduti dalla faccia superiore. X 9. GO. Ganglio ottico. O. Occhio. Fig. 2. Ganglio toracico veduto dalla parte inferiore. Xx 8. a a. Connettivi longitudinali. b. Arteria inferiore. c....Î. Nervi degli arti. n...r. Nervi dei muscoli laterali. Fig. 3. Ganglio toracico veduto dalla parte superiore (immerso nella glicerina). X 9. Fig. 4. Ganglio addominale anteriore. Xx 10. aa. Connettivi longitudinali. b. Nervi dei muscoli laterali. c. Nervi degli arti. Fig. 5. Ganglio addominale posteriore. X 10. + aa. Connettivi longitudinali. b,e. Nervi dei muscoli laterali. c, d. Nervi delle. appendici branchiali. Fig. 6. Ganglio terminale. x 10. Fig..7. Ganglio toracico e origine del sistema nervoso della vita di nutrizione. Aver Wale Fig. 1. Sezione obliqua verticale del cervello. x 45. (Le sezioni furono fatte dopo aver ottenuto l’indurimento coll’ Al- cool a 36°, poscia furono colorate col Carminio di Beale e immerse nella Glicerina). SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 541 a. Nervo delle antenne anteriori. a'. Fascio di fibre di questo nervo. b. Nervo connettivo longitudinale. c. Cellule grosse posteriori. d. Cellule piccole dei rigonfiamenti laterali. e. Masse fibrillari di questi rigonfiamenti. f. Cellule grosse e di media grandezza inferiori. g. Ansa fibrillare. g'. Massa fibrillare posteriore. Fig. 2. Sezione trasversale verticale della parte Lisa del cer- vello: 45. a. Arteria cefalica superiore. b. Masse fibrillari mediane. c. Cellule grosse superiori laterali. d. Cellale piccole dei rigonfiamenti laterali. e. Masse fibrillari che hanno origine da queste cellule. f. Cellule grosse laterali. g. Anse fibrillari. h. Cellule centrali, grosse e di media grandezza. î. Arteria cefalica inferiore. Fig. 3. Sezione trasversale verticale della parte media posteriore del cervello. x 45. Vale la spiegazione della figura precedente. ML 4. Cellula grossa del ganglio toracico, preparata coll’ acido cromico. X 300. a a.... Prolungamenti centrali. b. Erario periferico. Fig. 5. Nueleo di una cellula grossa dl, preparato coll’ al- cool. X 400. a. Nucleolo. b. Corpo rifrangente. Fig. 6. Cellula piccola dei rigonfiamenti laterali del cervello. (Alcool). x 800. a. Cilindro assile. b. Nucleo. c. Mezzaluna colorata del nucleo. 542 G. BELLONCI d. Nucleolo. e. Spazio chiaro centrale, in cui penetra il cilindro assile. DAVE ayo: Fig. 1. Sezione longitudinale verticale del cervello. x 45. a. Arteria oftalmica. b. Cellule piccole anteriori superiori. c. Cellule grosse anteriori inferiori. d, e. Fasci di fibre dei connettivi longitudinali. f. Cellule piccole anteriori inferiori. g. Cellule superiori. h. Fibre dei connettivi longitudinali. it. Sezioni delle anse fibrillari. k. Cellule grosse e di media grandezza inferiori. I. Massa fibrillare posteriore. m. Cellule grosse e di media grandezza posteriori. n. Nervo connettivo longitudinale. Fig. 2. Sezione orizzontale del cervello. x 45. . Fibre del nervo ottico. Cellule piccole anteriori. Cellule laterali. Cellule dei rigonfiamenti laterali. DS SAD? S Masse fibrillari di questi rigonfiamenti. . Fascio di fibre di queste masse. /. Masse fibrillari posteriori. m. Cellule posteriori. Fig. 3. Sezione trasversale verticale della parte anteriore del cervello. x 45. a. Arteria oftalmica. , (SS) b. Cellule piccole superiori. c. Fasci di fibre sottili che hanno origine da queste cellule. d,e. Fasci di fibre trasversali. f. Cellule grosse inferiori. g. Masse fibrillari. Fig. 4. Sezione trasversale verticale della parte posteriore del cervello. x 45. | SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 543 a. Arteria cerebrale superiore. b. Cellule inferiori. c. Cellule laterali. d. Nervo delle antenne posteriori. e. Masse fibrillari. f. Arteria cerebrale inferiore. Fig. 5. Cellula nervosa preparata coll’acido cromico, la quale presenta molti prolungamenti. x 300. Fig. 6. Cellula nervosa del ganglio toracico. (Alcool). X 450. a. Nucleo. b. Mezzaluna colorata del nucleo. c. Spazio chiaro attorno al nucleolo. d. Nucleolo. Tay: VAN. Fig. 1. Sezione trasversale verticale della parte media anteriore del cervello. x 45. a. Arteria cefalica superiore. b. Cellule superiori laterali. c. Fasci di fibre che da esse prendono origine e vanno a costituire le anse. d. Masse fibrillari dei rigonfiamenti laterali. e. Fibre che da queste masse vanno nell’ interno del cervello ed alle cellule superiori 0. f. Nervi delle antenne anteriori. g. Anse fibrillari. h. Fasci di fibre trasversali. Fig. 2. Sezione trasversale del ganglio toracico. X 45. b. Fibre dei connettivi longitudinali. c. Fibre trasversali. e. Cellule laterali superiori. f. Cellule inferiori. m. Masse fibrillari laterali. n. Nervi periferici. Fig. 3. Sezione longitudinale verticale della massa nervosa tora- cca YO. 544 G. BELLONCI a. Connettivi longitudinali. b. Masse fibrillari. c. Masse cellulari. d. Nervi periferici. Fig. 4. Sezione della massa fibrillare reticolata dei rigonfiamenti laterali. (Ac. Cromico). 300. In questa figura sono rappresentati solo tre scompartimenti. Tutti gli altri sono disposti, come questi tre, secondo i raggi di un circolo. Fig. 5. Sezione trasversa di una parte di un ganglio addomi- nale. x 100. n. Fascio di fibre grosse. « n'. Fascio di fibre sottili. Hay. VIDE. Fig. 1. Sezione trasversale verticale del ganglio toracico. x 200. a. Fibre di tessuto connettivo. b. Fibre dei nervi connettivi longitudinali tagliate per tra- verso. 7 c. Fasci di fibre trasversali. d. Fasci di fibre verticali. e. Cellule laterali. f. Cellule inferiori. g. Arteria. Fig. 2. Cellula grossa del ganglio toracico. (Alcool). x 400. a. Invoglio di tessuto connettivo nucleato. b. Nucleo. c. Nucleolo. Fig. 3. Cellula grossa del cervello (Ac. Cromico). x 400. a. Corpo cellulare. b. Nucleo, che mostra una rete di granulazioni. c. Nucleolo. d. Prolungamento periferico. Fig. 4, Fig. 5. Nuclei di cellule cerebrali (Alcool) x 400. a. Nucleolo. b. Corpo rifrangente. SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 545 Lava DI Fig. 1. Sezione orizzontale comprendente il ganglio ottico e locchtonmx< 55. a. Parte posteriore del ganglio ottico. b. Parte anteriore dello stesso. c. Fibre del nervo ottico. d. Strato pigmentale della coroide. e. Fasci di fibre del nervo ottico. f. Bastoncelli. g. Coni cristallini. h. Placche corneali. Fig. 2. Sezione orizzontale della parte posteriore del ganglio oitico. Gen. Enyo, Sav. Aud.. » Fam. Agalenidae. . . » Gen. Tegenaria (Latr.). » en SUN i Fam. Drassidae . . . » Gen. Liocranum, L. Koch » » Clubiona (Latr.) . » » Phrurolithus (Koch) » » Drassus (Walck.) . » » Prosthesima, L. Koch » » Gnaphosa (Latr.) . » Fam. Dysderidae. . . » Gen. Segestria, Latr. . » » Dysdera (Latr.) . » » Harpactes, Templ.. » Fam. Filistatidae. . . » Gen. Filistata, Latr. . » Fam. Thomisidae. . . » Gen. Philodromus (Wlck.) » » Thanatus, C. L. Koch» » Xysticus (C. L. Koch) » Gen. Oxyptila, Simon . » Fam. Lycosidae . . . » Gen. Lycosa (Latr.) . . » » Tarentula (Sund.). » » Trochosa (C. Koch) » » Ocyale, Sav. Aud. . » Fam. Attidae . . . . » — lo We WO DD HH Sì wu DH KH KH WKH HR KH wT DW W Ot Or Gen. Salticus (Latr.) . sp. » Heliophanus, Koch. » » Ballus (C.L. Koch) » » Marpessa (C. Koch) » » Menemerus (Simon) » » Euophrys(C. Koch) » » Altus (Walck.). am) dai Jetidops, BIC kee sein eye Ord. OPILIONES it vili Fam. Phalangiidae . . » Gen. Phalangium (Linné) » » Liobunum,C. Koch. » » Selerosoma, Lucas. » Fam. Gonyleptidae . .°» Gen. Scotolemon, Lucas » Cl. MYRIOPODA . . . » Ord. CHILOGNATHA . . » Fam. Glomeridae. . . » Gen. Glomeris, Latr. . » Fam. Julidae . . . . >» Gengulis. lene eae Fam. Polydesmidae . . » Gen. Polydesmus, Latr. . » » Strongylosoma, Brdt. » Ord. CHILOPODA . . . » Fam. Lithobiidae. . . » Gen. Lithobius, Leach . » Fam. Scolopendridae . » Gen. Scolopendra, Linn. » Fam. Geophilidae. . . » Gen. Geophilus, Leach. » DI po HO HI DD — i HH Sa HI (es mr UU Ul 0 n n OOO OO Sd a D wo a04 P. PAVESI E R. PIROTTA ARACNIDI (P. Pavesi) : 1. Euscorpius flavicaudis (DeGéer) 1778. Mém. pour servir a hist. des Insectes, VII, p. 399, tav. 40, fig. 11-13 (= Scorpius massiliensis C. L. Koch, Fanz.). Hab. — Europa. Italia settentrionale. Due esemplari 7 e 9 con 11 fossette al ae 8-10 denti ai pettini. 2. Epeira dromadaria, Walck. 1802. Fn. paris., II, p. 191. Hab. — Europa, Palestina. Si riscontra in tutta Italia, ae degna e Sicilia. Thorell, più di vent’ anni sono ha raccolta fra Roma e il Tevere e segnalata di questa località ‘anche |’ Epeira regia, CAL akoch: . 3. Zilla x-notata (Clerek) 1757. Sv. Spindl., p. 46, pl. 2, tab. 5. Hab. — Europa. Vive in tutta Italia, is. Capraja, Pianosa e Capri. 4. Z. Kochii, Thor. 1870. Rem. on Synon., p. 33. Hab. — Europa meridionale. È conosciuta anche dell’ Italia settentrionale e della Corsica. i Fra gli epeiridi furono inoltre indicati di Roma la Singa san- guinea, C. L. Koch da me su notizia epistolare del dott. Ludwig Koch, che ne conserva individui della campagna romana nella sua collezione; e la Tetragnatha extensa (Linn.) direttamente dal- l'aracnologo di Norimberga sotto il nome di 7. Nowickw L. Koch, che Thorell le fa sinonimo. | 5. Episinus lugubris, Simon 1873. Aran. nowv. ow pew conn. du midi de l'Europe, II, p. 123. Hab. — Regione del Danubio?, Francia, Corsica, Spagna. Specie nuova per l’Italia continentale, forse perchè facilmente confusa coll’E. truncatus Walck. Nella piccola collezione romana figurano alcune femmine see e maschi giovani. 6. Linyphia rubecula, Canestr. 1868. Nuovi aracn. wal. in Ann, Soc. nat. Modena, III, p. 200. =~ ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI III Hab. — Francia, Svizzera, Italia settentrionale e Corsica. 7. Ero tuberculata (DeGéer) 1778. Mém. pour serv. hist. Ins., MI pi 226;) tav 13 fig. 1-9. Hab. — Europa, Palestina, Turkestan. Quanto all’ Italia, n'era conosciuta appena del settentrione e della Sardegna. 8. Theridium mandibulare, Lucas 1847-49. Expl. Alg. Artie., p- 260, tav. 17, fig. 11 (= Epetra diversa Blackw., Zilla mes Thor.). Hab. — Regione mediterranea, Africa centrale. Conosciuto dell’ Italia settentrionale e meridionale e dell’ is. Capri; O. P. Cambridge I’ aveva già raccolto alle Terme di Caracalla in dn | 9. Th. coracinum, C. L. Koch (?) 1841. Die Arachn. VIII, p. 84, tav. OCLXXVI, fig. 655. Hab. — Germania. | Sarebbe specie nuova per l’Italia, ma |’ unico esemplare ro- mano, che è pure femminile come il tipo ‘della descrizione (non se ne conosce il maschio) è un po’ più piccolo, ha la base dei femori e delle coscie del IV paio di zampe gialliccia, in modo da somigliare al Th. triste Hahn, quantunque da questo è ben distinto per avere tutti i tarsi giallo-ocracei. Oltre i due precedenti, conosciamo di Roma il Theridium spi- rifer Cambr., dai Cambridge stesso raccoltovi e indicato di questa località. 10. Asagena phalerata (Panz.) 1801. Fn. insect. Germ., 78.21 (= A. serratipes auct.). Hab. — Europa, regione mediterranea? Italia sii, Toscana, is. Capri. Fra i terididi romani dobbiamo inscrivere anche |’ Erigone spi- nosa Cambr., quivi racéolta e segnalata dal rev. Cambridge. 11. Pholcus phalangioides (Fuessl.) 1775. Vers. Schwettz. Ins., ps OF. Hab. — Cosmopolita (?). Thorell l’ aveva già raccolto a Roma e da lui io ho riportata in altra memoria questa indicazione di località. 12. Enyo italica, Canestr. 1868. Nuovi aracn. ital. in Ann. 556 P. PAVESI E R. PIROTTA soc. nat. Modena, HI, p. 196; Canestrini e Pavesi, Aran. ital., p. 117 (254) e Cat. sist. Aran. ital., tav. Ul, fig. 7. Hab. — Francia meridionale, Italia settentrionale, is. Corsica. È per errore che Canestrini ed io abbiamo dato l’Enyo alge- rica Luc. di Roma, sulla fede di Simon; questi la indicò di Sicilia. 13. Tegenaria parietina (Fourcr.) 1785. Entom. Paris. (= T. in- tricata C. L. Koch, T. Guyonii Walck.). Hab. — Europa e regione mediterranea. Italia settentrionale e meridionale, is. Capri, ecc. Il prof. Thorell ha descritto anche una Tegenaria parvula, raccolta a Gennazano nei dintorni di Roma dal dott. W. Bergsoé. 14. Textrix coarctata (Duf.) 1831. Descr. et fig. de quelg. Aran. nouv. in Ann. Se. nat., XXII, p..358,.tav.X, fig. 1 = T. fer ruginea C. L. Koch, Lycosoides rufipes Luc.). Hab. — Regione mediterranea, Africa orientale. Italia meri- dionale, is. Corsica, Vacca, Capri, Lampedusa. Si devono aggiungere la Titanoeca flavicoma L. Koch, esclu- siva finora dei monti Sabini e raccoltavi - dal dott. Seidlitz; l’Amaurobius ferox Walck. che il dott. L. Koch ha da Roma nella sua collezione e che io ho pure indicato di questa località sulla fede di lui; e l’Agrocca pullata Thor., raccolta dal Bergsoé a Gennazano, per citare tutti gli agalenidi conosciuti dell’ agro romano. 15. Liocranum Cerioi, Pavesi 1875. Note araneol. I. Catal. ragni di Capri, in Atti Soc. ital. Sc. nat., XVIII, p. 122. Hab. Finora era indicato soltanto dell’ is. di Capri. Un maschio adulto dei dintorni di Roma. 16. Clubiona compia, C. L. Koch 1839. Arachn. VI, p. 16, tav. CLXXXV, fig. 440 9; X. 1843, p. 129, tav. CCCLVII, fig. 841 2. Hab. — Europa. Italia settentrionale e is. Capri. 17. Phrurolithus festivus, C. L. Koch 1835. in Herr. Schaeff., Deutschl. Ins., 129. 15; Arachn., VI. 1839, p. 110, tav. CCVIE, fig. oll sabe, Hab. — Europa. Italia settentrionale e centrale. ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 557 18. Phrurolithus flavitarsis (Lucas) 1847-49. Expl. Alg. Artic., p. 222, tav. 14, fig. 5. (= Drassus gracilipes Blackw., Phru- rolithus romanus L. Koch). Hab. — Algeria, Spagna, Portogallo, Roma. Il dott. L. Koch l’ebbe pel primo dai dintorni di Roma per mezzo del dott. Seidlitz (Canestrini ed io e il rev. Cambridge ab- biamo riportata questa sua indicazione); il Cambridge lo raccolse poi alle Terme di Caracalla ed il prof. Thorell lo ridescrisse su esemplari di Gennazano presi dal dott. Bergsoè. All’ egregio aracnologo di Bloxworth dobbiamo l aver identificato il Drassus gracilipes Blkw. al Ph. romanus L. Koch, per cui lo chiama Phrurolithus gracilipes; all illustre aracnologo svedese la sino- nimia del Ph. romanus L. Koch col Drassus flavitarsis Luc., nome specifico che ha la priorità. Nella piccola collezione romana da me esaminata sono parecchi maschi adulti e giovani ed una femmina sviluppata. 19. Drassus scutulatus, L. Koch 1866. Arachn. fam. Drass., II, pi 93, tav. IV,-fig. 61-62 (— D. sericeus C. L. Koch). Hab. — Europa. Per |’ Italia nota soltanto nel Veneto. 20. D. troglodytes, C. L. Koch 1839. ETT WT; PISO tav. CLXXXIX, fig. 455-458. Hab. — Europa e regione mediterranea. Italia settentrionale, is. Corsica, Sardegna, Capri. Si conoscono dei dintorni di Roma anche i Drassus severus L. Koch e D. minusculus L. Koch, raccoltivi dal dott. Seidlitz, e queste indicazioni vennero riportate dall’ opera sui drassidi del dott. Koch nei Cataloghi degli araneidi italiani da me e Cane- strini. 21. Prosthesima nigrita (Fabr.) 1775. Syst. entom., p. 432 (= Melanophora pusilla C. L. Koch). Hab. — Europa. Italia settentrionale. 22. P. femella, L. Koch 1866. Arachn. fair. Drass., IV, p. 176, tav. VII, fig. 114. Hab. — Europa meridionale. Italia settentrionale. L. Koch l ebbe già da Roma dal dott. Seidlitz e Canestrini ed io riportammo questa indicazione. 558 P. PAVESI E R. PIROTTA 23. Prosthesima bimaculata (C. L. Koch) 1839. Arachn. VI, p. 81, tav. CC, fig. 488 9. Hab. — Non si conosceva che di Grecia :1 sesso femminile; anche dei dintorni di Roma io vidi appena due femmine giovani. Il dott. L. Koch non la ridescrisse più estesamente nell’ ottima opera sui drassidi. Il prof. Thorell ebbe da Gennazano e descrisse un’ altra specie, cioè la P. vespertina Thor. scoperta dal dott. Bergsoé, la quale vive anche in Liguria. 24. Gnaphosa exornata (C..L. Koch) 1839. Arachn., VI, p. 63, tav. CXCVI, fig. 476, 477. ; Hab. — Europa meridionale, Africa settentrionale, Turkestan. Trovasi in tutta Italia, is. Corsica, Sardegna, Capri. Voglionsi qui ricordare i rimanenti drassidi segnalati di questa + regione, che sono: Anyphoena sabina L. Koch, dei Monti Sabini e la Micaria romana L. Koch, dei dintorni di Roma, esclusive finora all’ Italia centrale, non che il Chiracanthium Seidlitzi L. Koch, che vive anche in Tirolo e nel Turkestan, descritti su esemplari raccolti dal dott. Seidlitz e ripetuti nei Cataloghi degli. araneidi italiani; ed il Chiracanthium elegans Thor., rinvenuto a Gennazano dal dott. Bergsoè, proprio inoltre alla Russia me- ridionale. 25. Segestria florentina (P. Rossi) 1790. Fn. etrusca, II, p. 133, tav. IX, fig. 3. Hab.— Europa, regione mediterranea, is. Canarie, S. Elena. Tutta Italia, is. Montecristo, Capri. 26. Dysdera crocota, C. L. Koch, 1839. Arachn., V, p. 81, tav. CLXVI, fig. 392-394. Hab. — Europa, regione mediterranea, is. S. Elena. Tutta Italia, is. Elba, Pianosa, Montecristo, Sardegna, Vacca, Nisida, Capri, Sicilia. 27. D. Pavesii, Thor. 1873. Rem. Syn., p. 564. Hab. — Finora esclusiva ‘all'Italia. Due esemplari 7 9 adulti dei dintorni di Roma. 28. Harpactes piliger, Thor. 1875. Diagn. aran. europ., p. 21; Descr. Europ. a. North-Afric. Spid., p. 120. ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 559 Hab. — Conosciuto soltanto dell’agro romano. Il prof. Thorell lo descrisse su esemplari di Gennazano, scopertivi dal Bergsoè. Anche questi due esemplari che ho sott’ occhi sono maschi adulti; nulla sappiamo della femmina. Thorell raccolse direttamente a Roma anche |’ Ariadne insidia- trix (Forsk.) ed ebbe da Gennazano il tipo d’ un nuovo genere, vicino agli Harpactes, che chiamò Dasumia taentifera Thor. 20. Filistata testacea, Latr. 1810. Considér. gén., p. 121 (= F. bicolor auct.) Hab. — Regione mediterranea. Tutta Italia, is. Capri. Dopo i filistatidi, nella classificazione di Thorell qui, come generalmente, adottata, verrebbero i terafosidi, rimasti senza rappresentanti nella piccola raccolta romana di cui parlo. Tut- tavia il prof. Ausserer seppe che nella collezione aracnologica del dott. Koch vi è una Nemesia cellicola Sav. Aud. presa a Roma; il Moggridge ripetè dall’ Ausserer questo habitat. 30. Philodromus constellatus, Simon? 1875. Arachn. de France, Il, p: 298. Hab. — Francia e Corsica. Specie nuova per l’Italia continentale. . Una elegantissima femmina giovane, che non posso riferire ad altra specie, sebbene ne presenti qualche piccola differenza. Sl. Thanatus vittatus, Thor. 1875. Vers. Sùdruss. Spinn., p. 60 (98); Descr. Europ. a. North-Afr. Spid., p. 126. Hab. — Russia meridionale. Romagna. Thorell lo distinse dal Th. oblongus Wlk., cui è assai affine, su esemplari provenienti anche da Gennazano, raccolti dal dott. Bergsoè. 32. Xysticus Kochii, Thor. 1870. On Europ. Spid., p. 185; Rem. Syn. 1872, p. 241 (= X. viaticus o cristatus auct.). Hab. — Europa centrale e regione mediterranea. Tutta Italia, is. Corsica. i So. X. uncatus, Thor. 1875. Diagn. aran. europ., p. 23; Descr. Europ. a. North-Afr. Spid., p. 134. Hab. — Esclusivo finora alla campagna romana. L'autore |’ ebbe da Gennazano, scoperto dal Bergsoé; io ne vidi un @ adulto. 560 P. PAVESI E R. PIROTTA 34. Oxyptila bufo (Duf.) 1820. Descr. de cing Aracn. nouv. in Ann. gén. sc. phys., V, p. 206, tav. LXXVI, fig. 4. Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale?, Sicilia. 35. 0. grata (Thor.) 1875. Diagn. aran. europ., p. 23; Descr. Europ. a. North-Afr. Spid., 137 (= 0. guttulata Pavs.). Hab. — Finora esclusiva all’ Italia centrale e Sardegna. Thorell la descrisse su esemplare di Gennazano raccolto dal dott. Bergsoé; poco dopo io |’ ebbi da Cala Salinas e la ride- scrissi (Le prime crociere del Violante, 1876, p. 36 (440) ) come specie nuova, non accorgendomi dell'identità coll’O. grata Thor., anche perchè |’ esemplare sardo era pallido e sformato dalla de- posizione delle ova. Questo. della collezione romana mi obbliga a relegare la mia specie nel cumulo delle sinonimie. 36. Lycosa annulata, Thor. 1872. Rem. on Syn., p. 299. Hab. — Regione mediterranea. Italia. Sappiamo che Thorell già la raccolse a Roma. Simon vuole identificarla colla L. proxima C. L. Koch, e di cui il Thorell ebbe pure un esemplare da Roma appartenente alla collezione del dott. L. Koch; Simon si fortifica anche del parere dell’ arac- nologo di Norimberga, ma a me, come a Thorell, sembrano due specie diverse. 37. Tarentula andrenivora (Walck.) 1825. Fn. frane. Arachn., p. 23, tav. 3, fig. 2, 3 (= Lycosa (Tar.) inquilina C. L. Koch, Lycosa accentuata Latr.? 1816). ‘ Hab. — Europa, Stati Uniti d’ America? Italia settentrionale, Sicilia. 38. T. albofasciata (Brullé) 1832. Expéd. sc. de Morée, Zool. II, p. 54, tav. XXVIII, fig. 7. ‘ Hab. — Europa centrale, regione mediterranea, Turkestan. Tutta Italia, is. Corsica, Sardegna, Capri, Sicilia. Lucas |’ ebbe da Roma per mezzo dell’ ab. La Ferriére, e la segnalò col nome di 7. (Lycosa) numida Luc.; io riportai al- trove questa indicazione. Già Andrea Mattioli aveva trovato nell’ agro romano anche la Tareniula Apuliae Wlk., e sulla fede di lui ve la citarono Al- drovandi, Serao, Misson ecc.; Walckenaer le diede di nuovo tale ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 561 patria, da cui Canestrini ed io l’abbiamo riportata. Secondo Simon questa specie vive esclusivamente nell’ Italia centrale e meridio- nale ed in Sicilia; quelle citate di altri paesi mediterranei sotto lo stesso nome sarebbero invece specie diverse. 39. Trochosa terricola, Thor. 1872. Rem. on Synon., p. 339 (= T. trabalis C. L. Koch). Hab. — Europa, regione mediterranea, Turkestan. Tutta Italia, is. Capri. 40. T. perita (Latr.) 1798. Descr. d’une nouv. esp. d’ Araignée, in Bull. sc. Soc. Philomath., I, p. 170 (= Lycosa picta Hahn). Hab. — Europa, regione mediterranea. Italia meridionale, Sardegna. Il prof. Thorell ebbe da Gennazano, raccolta dal Bergsoè, anche la Trochosa ruricola (DeGéer) var. rustica Thor. 41. Ocyale mirabilis (Clerck) 1757. Sv. Spindi., p. 108, pl. 5, tab. 10. ; Hab. — Europa, regione mediterranea, Turkestan, Madera e Nuova Zelanda? Vive in tutta Italia, is. Montecristo, Corsica, Sardegna. ‘Thorell descrisse di Gennazano un altro licoside romano, sco- perto dal dott. Bergsoé, cioè il Dolomedes italicus Thor. 42. Salticus formicarius (DeGéer) 1778. Mém. pour servir ete. VII, p. 293, tav. 18, fig. 1-5 (Pyrophorus siciliensis C. L. Koch, - P. venetiarum Canestr., P. flaviventris Canestr. Pavs.). Hab. — Europa. Italia settentrionale, Corsica, Sicilia. 43. Heliophanus cupreus (Walck.) 1802. Fn. paris. II, p. 245 (ad. part.). Hab. — Europa, regione mediterranea, Siberia orientale. Italia, Corsica, Sardegna. 44. H. flavipes (Hahn) 1831. Arachn., I, p. 66, tav. XVII, fig. 50. . Hab. — Europa, Turkestan. Italia settentrionale, Corsica? 45. H. Kochii, Simon 1869, Monogr. Attid. europ., p. 699 (233), fava 7 (UD ee itiens: D3. Hab. — Francia merid., Svizzera, Italia settentrionale. Roma sarebbe il punto più meridionale in cui fu riscontrata Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (26 Agosto 1878). 36 562 P. PAVESI E R. PIROTTA finora la specie e ne ho visto un unico maschio nella piccola collezione in discorso. 46. Heliophanus lineiventris, Simon 1869. Monogr. Atid. europe, p. 688 (222). Hab. — Spagna, Pirenei orientali, Romagna, Corsica, Sicilia. Simon ne ebbe da Roma un esemplare e su questo era fon- data, anche la citazione di Canestrini e me. I tre maschi adulti ora esaminati corrispondono esattamente nei caratteri essenziali; differiscono soltanto in ciò che i punti bianchi sul dorso dell’ ad- dome sono sei, quattro in rettangolo nella parte mediana, uno alla base ed il sesto sopra le filiere; le linee bianche del ventre terminano dilatate e tronche o in macchietta rotonda. 47. Ballus depressus (Walck.) 1802. Fn. paris. II, p. 242. Hab. — Europa. Tutta Italia, is. Capri. 48. Marpessa Nivoyi (Lucas) 1847-49. Expl. Alg. Artic., I p. 183, tav. 10, fig. 5. Hab. — Europa, regione mediterranea. Corsica. Nuova per l’ Italia continentale e l’ unico esemplare romano | è una femmina giovane. Thorell raccolse a Roma e segnalò di questo luogo anche la Marpessa notabilis (C. L. Koch). 49. Menemerus semilimbatus (Hahn) 1829. Monog. d. si 5, tav. 3, fig. B (= Euophrys vigorata.C. L. Koch). Hab. — Regione mediterranea. Tutta Italia, is. Corsica, Ni- sida, Capri, Lipari, Sicilia, Pantelleria. Fu già raccolto a Roma dal prof. Thorell. 50. Euophrys finitima, Simon 1869. Monogr. Attid. europ., p- 591 (125). Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale, Romagna, is. Corsica, Capri, Sicilia. Lucas I’ ebbe già dall’ agro romano per mezzo dell’ ab. La Fer- riére ed io riportai questa indicazione in altra memoria. 51. E. frontalis (Walck.) 1802. Fn. paris., II, p. 246. Hab. — Europa. Italia settentrionale, is. Caprera. 52. Attus jucundus (Lucas) 1847-49. Expl. Algér. Artic., p. 146, tav. 6, fig. 8. Vi ? ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 563 Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale, is. Gor- gona, Corsica, Giannutri, Capri, Sicilia. 53. letidops Bresnieri (Luc.) 1847-49. Expl. Alg. Artic., p. 154, tav. VII, fig. 8. Hab. — Europa centrale e tion mediterranea. Romagna, Italia meridionale, is. Corsica, Sicilia. L’ ab. La Ferriére la spedi già prima del 1869 al Lucas, che fu primo ad indicarlo di Roma. 54. Phalangium cornutum, Linné Syst. Nat., I, II, p. 1028. Hab. — Europa. Italia settentrionale e centrale. 55. Liobunum agile, Canestr. 1872. Nuove specie opit. ital., p. 6; Opilion. ttal., p. 18, tav. I, fig. 2. Hab. — Spagna, Tunisia, Italia settentrionale, is. Giannutri. 56. Sclerosoma romanum (L. Koch) 1869. I. Beitr. sur Kenntn. Arachn. Tirgls, p. 165. Brunneum, praesertim ad basin aculeorum, supra flavescenti-maculatum, in medio abdomine serie macularum flavarum majorum; femorum, patella- rum tibiarumque maxima parte basali brunnescenti; granulosum, cephalo- thoracis margine postico tuberculis parvis 2 mediis, spinarum abdominalium seriebus longitudinalibus 4; tuberi ocularis crista spinosa spinis longis 2 divergentibus antice et postice continuata; cornuo elevato, parte postrema compressa, ante basin aculeo munito; patella et tibia palporum denticulatis ; pedibus, tarsis exceptis, spinis fortibus armatis. Long. corporis 3 mill., pedum I. 3'/,, IL 7, III. */,, IV. 6. Colore. Corpo bruno sul dorso e piu intenso alla base delle spine addominali, sparso di macchiette giallastre, una serie di queste piu grandi e triangolari col vertice all’ innanzi sulla linea longitudinale dell’ addome tra le spine mediane; parti boccali e palpi testacei, bruni alla punta; zampe testacee, eccetto femore, patella e tibia bruni in gran parte, lasciando un semplice anello testaceo all’ apice, e tarsi nerastri all’ estremità; tubercolo oculare nero sui lati, bianchiccio sulla cresta. Corpo convesso, finamente granuloso o zigrinato. Cefalotorace pentagonale, col vertice ottuso all’ innanzi, tronco in linea pro- curva nella parte posteriore, con due tubercoletti rotondi alquanto al di dietro della prominenza oculare, doppiamente sinuoso e » 564 P, PAVESI E R. PIROTTA orlato ai margini, ondulato sulla superficie dorsale; corno alto, a base larga e tondeggiante, al davanti della quale sporge un piccolo aculeo, meta superiore inclinata all’ imnanzi, compressa, puntuta. Tubercolo oculare non molto elevato, largo così che gli occhi distano fra loro 1 diam., con tre spinette sulla cresta e, ‘tanto all’ avanti che all’ indietro, con un paio di spine più robuste, lunghe e divergenti, in modo che formano un X. Mandibole deboli, liscie, sparse di minutissimi peli, con dito esterno più grosso dell’ interno e con un piccolissimo tubercolo nero alla base dell’ esterno. Palpi cosparsi di brevi peli; un piccolo processo all’ apice interno del femore; patella e tibia munite di spinette brevi, robuste, curve all’ innanzi e di un piccolo processo all’ apice interno irto di brevi peli raggianti; uncino lungo, esile e pettinato alla base. Zampe 2. 4. 3. 1, fino alla base dei metatarsi armate di quattro o cinque serie longitudinali di spine uncinate, assai più robuste e lunghe sui femori, specialmente del I paio; i metatarsi ne hanno ancora, ma più sottili; i trocanteri presentano due robuste spine davanti e due di dietro; I’ apofisi posteriore delle coscie II e l'anteriore del III molto sviluppate, la posteriore del I e l'anteriore del IV poco evidenti; tarsi I e III composti di 9, IV di 11 articoli, di cui i primi quattro e I ultimo più lunghi, gl’ intermedii brevissimi; tarsi II con 17 articoli press’ a poco uguali, l’ultimo un po’ più lungo. Addome meno largo che lungo, ovale, tronco alla parte posteriore; spine in 4 serie longitudinali, le mediane più vicine tra loro che alle laterali, un po divergenti verso l’ indietro e più lunghe, la 5.2 serie trasversale a spine dirette orizzontalmente all'indietro; di simili spine, ma brevi, è provvisto anche il segmento inferiore del- l’ addome. ste; Il dott. L. Koch lo dà di Roma, ma soltanto con questa bre- vissima frase « Die Schenkel der Beine bestachelt oder gezahnt; der Patellar - und Tibialtheil der Palpen oben mit Zahnchen besetzt » appena per indicare le differenze dalle altre specie e ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 565 sotto il nome generico di Homalenotus. Il prof. Canestrini (Opi. ital. 1872, p. 25 e Osserv. aracn. Enum. opil. ital. 1876, p. 14 (217)) riproduce questi cenni del Koch, ma non l’ha mai osser- vato. La collezione romana da me esaminata comprendendone un esemplare, stimai opportuno di descrivere minutamente questa specie ben distinta da tutte le altre. Con essa le italiane som- mano a quattro, due del continente (S. depresswm (Canestr.) e S. romanum (L. Koch)) e due delle isole (S. sicanum (Pavesi) , S. sardum Thor.). Sono conosciuti altri cinque opilioni palpatori dell’ agro ro- mano, tutti appartenenti alla fam. dei nemastomidi, cioè: Dicra- nolasma scabrum (Herbst) raccolto dal Bergsoé nell’ Italia media e presumibilmente a Gennazano, come per certo il D. spinipalpe (Soer.), Anelasma lycosinum Soer., il Trogulus sinuosus Soer. ed il 7. albicerus Soer., riportati dall’ opera del Soerensen anche dai prof. Canestrini e Thorell. 57. Scotolemon Doriae, n. sp. Aurantiacum, in mare dilutius, pedibus palpisque pallidioribus, tarsis albescentibus; piriforme, scuto dorsuale dimidio longitudine corporis; tubero oculifero proéminente, anteriora versus inclinato, granuloso, oculis minimis; palpis supra inermis, femore 3 spinis longis pediculatis subter prope basin, 1 brevi robusta apice interno, patella 1 robusta, tibia 2 exilibus utrinque armatis, tarso vere utrinque 2, uno apicali; trocantere pedum IV paris, tantum in foemina, interne et inferne, calcare magno incurvato , femoris longitudinem fere aequante. Long. corporis 2 mill., pedum I. 2’, II. 4, Ill. 3, IV..37/. Colore. Ranciato, più pallido nel maschio, palpi e piedi pal- lidi, tarsi bianchicci. Corpo piriforme, lungo un po’ più della larghezza, coriaceo duro. Lo seudo cefalotoracico copre la meta del dorso, è tronco quasi in linea retta anche all’ avanti, ad angoli appena rotondati, con una stria trasversale al terzo anteriore più manifesta, seguita da altre indistinte che indicano i segmenti addominali. Tubercolo oculare alto, ot- tuso, un po compresso ed inclinato all’ innanzi, largo 1/; del cefalotorace, granellose sulla cresta, le cui granu- x 566 P. PAVESI E R. PIROTTA lazioni seguitano all’ indietro in due linee assai approssimate. Occhi piccolissimi, pressochè invisibili ed incolori. Mandibole ab- bastanza robuste, I’ articolo basilare ne è stretto in principio, globoso e sporgente in su all’ estremità; chele robuste, col dito esterno più lungo e curvo. Palpi robusti, lunghi circa come il corpo, 1.° articolo appena rugoso; femore provvisto al dissotto e presso la base di 3 spine quasi equi- distanti, la terza soltanto un pochino più staccata dalla seconda che le prime due tra loro, lunghe, picciuolate e uncinate alla punta, e di 1 spina più breve all’ apice interno; patella con 1 spina robusta a metà da ciascun lato; tibia con 2 spine ad entrambi i lati, picciuolate, la prima lunghissima e più sottile; tarso fatto a cucchiaio, lungo come il penultimo articolo, terminato da una spina robusta e da 2 paia laterali di spine lunghe e sottili; superficie dorsale affatto sprovvista di spine ed appena finamente pelosa. Zampe 2. 4. 3. 1, sottili, a trocanteri e specialmente patelle rigonfi, coscie delle prime due paia incurvate all’innanzi, del IV dirette obliquamente all’ indietro, queste più grosse delle altre ma non lontane da quelle. Tutte le coscie sono granellose o denticolate al lato posteriore, quelle del IV anche anteriormente, mentre il resto delle zampe ha una fine pelurie. Tarsi I non hanno che tre articoli, più lungo il primo, il secondo più breve di tutti; gli altri tarsi sono composti di 5 articoli, il primo lungo circa come la tibia, il secondo una metà, i rimanenti brevi, ma nel II paio subeguali il 3.° e 4.° che sono i più corti, nel III paio brevissimi e un po’ rigonfi, nel IV il 3.° pure è assai breve e l’ultimo un po’ più lungo del precedente; griffi tarsali sottili e brevi. Nella femmina il IV paio di zampe è meno \ esile, più intensamente colorato, ed ha il trocantere più lungo e grosso, munito al lato interno di un pro- cesso bruno rossastro, robusto, lungo quasi quanto il femore, al quale corre parallelamente, incurvato ad S, dilatato all’ estremità, che si ripiega al dissotto. I primi due segmenti liberi dell’ addome sono corti, larghi come la troncatura posteriore del cefalotorace e provvisti di una ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 567 —_—esrie trasversale di granulazioni; il quarto ed ultimo è semicir- colare. I segmenti superiori del corpo sono prolungati all’ esterno in una carena sporgente che separa il dorso dal ventre. I seg- menti ventrali sono regolari, decrescenti, cosparsi di finissimi peli e percorsi al margine anteriore da una linea di granulazioni più evidenti che sul dorso; il primo s’ avanza a triangolo fra le coscie posteriori o del IV paio. Qui, nel maschio, al davanti di una laminetta sporgente esce un pene volto all’ innanzi, dritto, lungo e cilindrico, relativamente grosso, tronco e peloso alla estremità, bianchissimo. Ho descritto questo nuovo gonileptide su due esemplari d y scoperti sotto un grosso sasso a Monte Cavo presso Rocca di Papa, fra i laghi d’ Albano e di Nemi, dalla marchesa Laura Doria-Durazzo in aprile 1878. È la seconda specie di Scotolemon che viene trovata sul con- tinente italiano, poichè lo S. Lepriewrt Luc., tipo del genere, fu preso nel 1859 a Laglio in Lombardia, nel Buco dell’ Orso; lo S. terricola Simon è di Corsica e tutti gli altri (S. Zespesi Luc., Que- rilhaci Lue., Lucasi Sim., Piochardi Sim.) vivono in Francia e nei Pirenei. Esse sono esclusivamente cavernicole, ad eccezione del Lespesi, che trovasi tanto nelle grotte come sotto le pietre e fra 1 muschi vicino alle cavità ‘sotterranee; e del ferricola, rinvenuto anche in Algeria, il quale è soltanto ipogeo. A que- st ultimo è più affine lo S. Doriae per alcuni caratteri e per le abitudini, ma si distingue facilmente dai congeneri per |’ ar- matura dei palpi. Mentre gli altri hanno sempre delle spine o setole lunghe anche sulla faccia superiore dei palpi, e ricca- mente poi ne sono provvisti gli S. Piochardi e Lucasi, soli a possedere l’ ugual numero di 3 spine sotto i femori vicino alla base, lo S. Doriae ne manca. La femmina poi è tosto ricono- scibile pel lungo e robusto processo del trocantere IV paio. Ricorderò finalmente, per dire di tutti gli aracnidi noti dei dintorni di Roma, i pseudoscorpioni Chelifer lampropsalis L. Koch e Ch. meridianus L. Koch, entrambi proprii della regione me- diterranea; la citazione del dott. Koch fa riprodotta dal prof. Ca- nestrini. 568 P. PAVESI E R. PIROTTA MIRIAPODI (R. PiIROTTA). 1. Glomeris aurita, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 92. Hab. — Molto rara: indicata soltanto dal Koch e riportata dal Fanzago delle rive del lago di Como. 2. Julus flavipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 107. Hab. — Conosciuto finora dei dintorni di Pola, Sardegna, isola Marmara e Smirne. i 3. J. fuscipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 110. Hab. — Trovato a Trieste e nella Spagna. 4. J. londinensis, Leach. Trans. Linn. Soc. Lond., t. XI, p. 378. Hab. — Svezia, Inghilterra, Danimarca, Belgio e Italia, dove fu riscontrata nel Trentino e nella Calabria. 5. Polydesmus complanatus (Linné) Faun. Suec., ed. II, p. 502. Hab. — Comune in tutta Europa. Per I Italia è indicato del Veneto, Trentino, Lombardia e Calabria. 6. Sirongylosoma pallipes (Olivier) Zncycl. meth. VII, p. 414. Hab. — Polonia, Germania, Francia ed Italia, dove abita il Trentino, la Lombardia, la Calabria ed il Gran Sasso d’ Italia. 7. Lithobius grossipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 146. Hab. — È specie italiana e fu riscontrata a Trieste, nel Ve- » neto, Trentino, Liguria e Calabria. 8. L. forficatus (Linné) Syst. Nat., p. 1062. Hab. — Tutta .l’ Europa e 1’ America. È pure assai comune in tutta Italia. i 9. L. romanus, Meinert. Myriap. Mus. Hauniensis, U. Litho- biini in Natur. Tidssk., 3, R. VIII, p. 296. Hab. — Non conosciuto che di Roma dove lo raccoglievano Meinert e Bergsoé. 10. L. borealis, Meinert. Natur. Tidssk., V. p. 263. Hab. — Specie nordica, che vive però anche in Italia, dove primamente la trovava il Fedrizzi nella valle di Non (Trentino). 11. L. audax, Meinert. Myr. Mus. Haun., |. c., p. 334. Hab. — Soltanto l Italia; l autore l’ebbe dal Trentino e da Roma. ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 369 Oltre le citate specie di Lithobius, il Meinert indica di Roma anche le seguenti: L. imperialis Mein., L. tricuspis Mein. e L. eximius Mein. 12. Scolopendra hispanica, Newport. Ann. a. Magaz. Nat. Hist., fe MIM io pa 380. Hab. — Spagna, Italia; fu trovata sui colli Euganei, nel Napolitano, nella Calabria e nell’ isola di Pantellaria. Il numero delle spinette del primo articolo dell’ ultimo paio di zampe non è costantemente di 4; osservai parecchi individui con tre, cinque, ed anche due spine, le quali sono anche spesso in numero diverso sulle due zampe. I giovani hanno colore oli- vaceo verdastro o bleuastro, le macchie del dorso degli anelli sono marcatissime e d'un bleu così intenso che paion nere; hanno pure tinto in rosa pallido il primo articolo delle zampe posteriori, che sono gialle. Il dolore acutissimo, che questa specie produce colla morsicatura, continua a lungo; ne può far fede il march. Giacomo Doria, che subi la prova. 13. Geophilus Gabrielis (Fabricius). Spec. insect., t. I, p. 533. Hab. — Europa centrale e regione mediterranea. In Italia fu indicato del Piemonte, Lombardia, Veneto e Trentino. 14. G. ferrugineus, C. L. Koch. Dewtsehl. Crust. Myr. u. Arachn., Heft. 3, tab. 2. Hab. — Comune a quasi tutta l’ Europa. In Italia lo si trovò nel Canton Ticino, Trentino, Veneto e Calabria. Lia? Pear ; rido sa cee fens SEAWAY vtech ye SO eb fe \ ¥ eo ivi Pyeednesd Lae 7 beth Aig bee eet si eva’ alt dani x 3 be thea Ie "WR bi cali peat ahittil eit are INDICE . Dusrony. — Liste des Orthoptéres recueillis jusqu’ici en Ligurie . . ; - . Gestro. — Contribuzioni aie dio dei Cetonidi della regione Austro-Malese . . SaLvapori. — Prodromus Ornithologiae Bapnadian et Mo- luccarum. — V. Accipitres . : : È . Emery. — Catalogo delle formiche esistenti nelle collezioni del Museo Civico di Genova. — Parte II. For- miche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in Africa e in Asia . : ; 3 . : . M. Ferrari. — Hemiptera Ligustica adjecta et emendata. . TapPARONE-CANEFRI. — Contribuzioni per una Fauna Ma- lacologica delle Isole Papuane. — Parte VI. . Canpbze. — Relevé des Elaterides recueillis dans les Iles Malaises, à la Nouvelle Guinée et au Cap York, par MM. G. Doria, O. Beceari et L. M. D’Al- bertis 3 : . Gestro. — Appunti entomologici ; . Ronpant. — Muscaria exotica Musei Civici Januensis. — Fragmentum IV. Hippoboscita exotica non vel minus cognita : . Fauver. — Les Staphylinides des DIA et ae L Now velle Guinée (Tav. I, II) . SALvaporI. — Descrizione di una nuova specie da genere Lanius . ; È : > — Descrizione di trentuna specie nuove di uc- celli della sottoregione papuana, e note intorno ad altre poco conosciute 5 3 È . Pavesi. — Seconda contribuzione alla Morfologia e siste- matica dei Selachi (Tav. III) - . SaLvapori. — Intorno ad alcune specie di Casoari poco note . . : > — Nuove specie di Colombi dei generi Mee loprepia e Macropygia . » 99-143. 144-149. 150-170. 171-315. 316. 317-347. 348-418. 419-425, 426-432. 572 A. Dusrony. — Essai sur le genre Chelidura C. OsertHUR. — Etude sur les Lepidoptères recueillis en 1875 4 Dorei (Nouvelle Guinée) par M. le Prof. O. Bec- cari. ; = ; 4 . : T. Sarvapori. — Osservazioni intorno lla supposta identità specifica della Rectes cirrhocephala (Less.) e della Rectes dichroa, Bp., e descrizione di due nuove specie del genere Rectes, Rchb. . i M. De CrÙauporr. — Les Harpaliens d’Australie d’aprés la collection de M. le Comte de Castelnau et la mienne . : - : 5 - ; : G. BeLLonci. — Morfologia del sistema nervoso centrale della Squilla mantis (Tav. IV-X). : A. IsseL. — Appunti paleontologici. — III. Ritrovamento del genere Machaerodus sugli Apennini Liguri. P. Pavesi e R. Prrorra. — Brevi notizie intorno ad Arac- nidi e Miriapodi dell’ agro Romano. . Pag. 433-450. 451-470. 471-474. 475-517. 518-545. 546-551. 552-569. BAIA HALLE CONTORNI $ secamt L.M. D'Albertis, A875 , 4 O.Stanley, 1850,T.L Mourilyan 1873 Scala 4: 1.000.000 Miglia nautiche 04 2 5 4 5 a0 =" IAA: = 446°50' Lon " Cammersori L C D TeAnchorite Si ws : | 2°Hernit oe qh, 87 Jue Ù Seal ne ) IJesus: TE, dell 'Avjimiràgli8to I° ‘Puig “ > 7 I Boigu 0 Talbo I. Mulgrave og Banks Str? ai’ Toes p Somerset a ie id N veti punt e dna PIA 3 I. GILOLO o D Nia c po A N | L.M.D'Albertis,1875, 4 0. Stanley, 1850, avan 1875 Passo Patt Besi do) SI) I LisfaMatala Ri anale M. DI SERA MI I°*Mutabella v: Testiphen A ville | QU ze ‘drimoa Q 0 Ie Tukané Besi We) pe Grunvoud ? o Lomblem Sebaggi. Savu SO I.Semaof E ao R O d M > WD B A Sgr 1 Ie,.Sud -Est i ST Damma ee Lpflisser TEMO IBab at Cambin 1g (P) T° Lucipara-- WE Scildpad T. Roma RR N) Kalakseo os I Sermalla I°Nusa Tello y L Mano Ga - 74 Scala 1: 1,000,000 Miglia na e 125° 130° Longit. Est di Greenwich 1350 = + 140° a = rune == nea Sar = = = rana n: == ==r === na — - ‘ - I Anna, CARTA GENERALE | | === I Marrtere: DELLA | | | po ; ‘ | | Ii Talaut AGE SHIN. . PAPI \ \ E i le » ‘ Salib eR LKabur ae M A L E SI A E P A P U AS IA | f soe tra imari di Sulu e dei Coralli \ - a “Lord North. costrutta e disegnata Mil. DI SU LU a i & ie ca | [GOLFO | 4: QuSiccr, LRau'y GU IDO C ORA IsTagulanda coe oa È Morotai 3 | DI i = dp, > | ciente =. Scala equatoriale 1.12.000000 | PAPA WI Lembeh a 25 C.Sglavo ay Le altezze sono espresse ur metri. | tut RS Maio. ° mw { ll Ykema pS Gg] TAsta TR Daxaie | "BAIA HALLE ‘CONTORNI = J Belang % Temalo 7 Bicio\i S o + £Lrecwil | 4 secamto + LIdOTE Y* | A°Hernit Lee Erica SA ta] 1 eed wince IS dell’ Am mix rAGliAt Ì 4; Ste 2 CWessek | © : L Dana Sf TIRotti o | 0 | j | È e sel R | Mi DU T I M O R Messe a ; q, I | \HCnhom G. DI CARPENTARIA EE J As oN, == 5 | — I Ay.l1l1_\»: = af ISTITUTO GEOGRAFICO GUIDO CORA TORINO, 1878 Bo dell Elefarste ni tr TIA SS Tot tt a gn ata nga | I i | I | N — I 4 n I° Banda NUOVA GUINEA OVEST O. BECCARI » L.M. D'ALBERTIS e ___ Scala 1:3.500,000 DE We O. to so Ao__SO 3 a / Da “T.Kin .6 William % (IM Mies munsar) yy sro Ei Ain eu di di Pa mei, TTT ing’ wo a TE pron Da z alano gt GI yy FESSONI Sy theme Oe A Bp is 1900 da Falsa- Pisany I Pinan ) n murari SA may “sf oe PA Pangian \ CARTA SPECIALE DELLA di co el itinerarii (1872-1876 ) costrufta e disegnata ii ‘Zi Sabuda { Onintoè). Cau! (Tonino) a a Goram È I Manavolka ie sons: - \ >, Is alabella Bei Le So ime LE TETI ed ai = ve 3 o LL U E il 79% GUIDO CORA . Miglia marine B08 0 s 0 20 ao 60 80 100 a — ra para Le altezze sono espresse in metre 0. Beccart e LM.d'Alberts , 0. Beccari 0. Beccare ~~~ 0 Beccart sul Surabaia’, Chilometri Itinerarii 1872 , S73 , 1875 1875-76. a bros > coca 150 a Longitudine Est di Greeny ch ISTITUTO GEOGRAFICO GUIDO TORINO, 1877 CORA MI! (Ti ;Amberpon ig DÒ Miosw: yar | BELA ee Ron = Sis Bureruno 7. Miosauri N i \P2 an pany DM Ankermios I.° Meskaroar {del Pericolo) Tonga A qg | dei Veg >» To aqui? 9) i | Ro w “ ll (1 | 3 L o Il ne of | ° Ni A | 3 | ei | Torino, Lit Giordana e Salussolia ‘Annali del Museo Civico. Vol. XII. 1878. Tav. I AFowel et Jobin del. Picart sc. Staphylinides des Moluques et de la Nelle Guinee. -Annali del Museo Civico. Vol. XII. 1878. fav dle 29 35) 36% 36 Th. © 39 a ’ sp AFauoe et Jobin del. Picart se. Staphylinides des Moluques et de la Nelle Guince. Annali del Museo Civico.vol . XII. 1878. Lg. Fra dis, e Lt. ; cn ak I du Lt De Andras. Genova Lea fe cs r v EA A Aci RES smi ae iii dpi mi ariano i li Cà & vl ia =" ue ci ETA ine init ninni RS iii pio i i i ion animi nal ir Amii Aw Tav IIT Annali del Museo Civico.vol. XII. 1878. Fig. 2. Fig. 4 L,, Bow e tt Lh Ds Andreip inonda ve È | Lit 6 Neré. Belogi Ed SPREE PSI ES ear F ce! veuabnog Ma) RT il STO ) STRO er» VSC arte e ri: Hint Î | if fl i io. Vol. XIL.18 iT seo Civico te 4t « a Beller. Se Bini ie il ee eee a zs DÒ È È hi tà Gi a Ta oo si > br: 2 = D ~ {oF tab) = So TS E = È x | Bellonor dis e ft ener nett ii een ti PI IT st Na IZ, Z BZ . — d -_ . z . K a i vr 5 È ay? x d Ci LS a a Ce | COLEI , ° hi l I’ Il \ ' - ~ - ~ DO Li .C Neri Hologna R. Gesrro. — Appunti entomologici C. RoxpanI. — Muscaria exotica Musei Civici Januensis. — Fragmentum IV. Hippoboscita exotica non vel minus cognita È A. Fauver. — Les Staphylinides des i et di o ae velle Guinée (Tav. I, II) T. Sarvapori. — Descrizione di una nuova specie del genere Lanius . : . A : » — Descrizione di trentuna specie nuove di uc- celli della sottoregione papuana, e note intorno _ ad altre poco conosciute 5 . ; P. Pavesi. — Seconda contribuzione alla Morfologia e siste- matica dei Selachi (Tav. III) T. SaLvapori. — Intorno ad alcune specie di Casoari poco note 5 : : : : - » — Nuove specie di Colombi dei generi Mega- loprepia e Macropygia . : A. Dusrony. — Essai sur le genre Chelidura C. Osrrtaur. — Etude sur les Lepidoptéres recueillis en 1875 A Dorei (Nouvelle Guinée) par M. le Prof. O. Bec- cari. : : : 5 T. Sarvapori. — Osservazioni intorno ale di identità specifica della Rectes cirrhocephala (Less.) e della Rectes dichroa, Bp., e descrizione di due nuove specie del genere Rectes, Rchb. . 4 M. Dr Cnauporr. — Les Harpaliens d’Australie d’aprés la collection de M le Comte de Castelnau et la mienne . . . . A G. Betoncr. — Morfologia del sistema nervoso ln pure Squilla mantis (Tav. IV-X). : A. Isser. — Appunti paleontologici. — III. Ritrovamento del genere Machaerodus sugli Apennini Liguri. P. Pavesi & R. Prrorra. — Brevi notizie intorno ad Arac- nidi e Miriapodi dell’ agro Romano. Prezzo del presente Volume L.it. 35. x . Pag. 144-149. 150-170. 171-315. 316. 317-347. 348-418. 419-425. 426-432. 433-450. 451-470. 471-474. 475-517. 518-545. 546-551. 552-569. GENOVA TIPOGRAFIA DEL R. ISTITUTO SORDO-MUTI aes me, lan a es ASI La SER ESS 3 a a “ETA 3 9088 01230 2022