Date mem, PAM Paper Pr gg ETS PE eee SENS PE ee pre mp EE a PÉRREREELEER SE Ed ge gg a me x ; Foi, re Ê # het RS EE LS : > RES : tra ee on a mer 4e | CAL LPS AE AU RM EU ITA vrousi HT an net ne Air Meme PTE FLE Xn/ Li PL À A Ar © | \g pv 111 Le ve EAUE nv un. 7 LA Or Na AL dir! a | PONT RP EE a NP aan maplA un "4 4 ÿV, Pa ne PCPIUEN LL (TT TS Us Wtuvd “| PETER FT: AE CEN a4 te » “Ph AA« a A d .. ftL à ur, til GR Un = nt AUS A EU un (406082 Lun 772) ILE fr pre de NH W: ”\, d« LUS ES La vi | Li ET LL UNE : NN AL PAPER AL N VE ss Pdf t e LE Ts, | ru ER NUE vw: n = 1} : LA, shalÀ À ë, 7°44 ré! | A ER AU Lililli EU ur NTM entr pp TT A ne Te LE ann VE EM te w, ty, NP DEEE te LA LE TT C NN ETER ant f tr hisn a gters HN SU TOUR LEE R. PANNE RU UN - RSS ce: % L RAA Lu - a A, à hong Nanane er et 4 a AN TUER AN INR U «d ATOUT 2" A ATOUT RER FETE e, PTE p' 1] bs [LL v | à s . N,, | : = éner ut ÿ QU HE LU! U 93 jé TN e el dE dde Ya AA ; nl É : | Pa: . PE CT Ne rt L'HSNPAE | use ne PP In Ne JL ITS HE) * TT ” AN au | Miss ent MAT asser LA RMREREEEEEE CRI Vévve PTUN JVouyr PAL to | ' LL) LAS À dd a De be 15 Km À TE ME Le ve (TTL LONTEREL, gts pr ce La D tes er ct er | LR OMENANG ea AU J 4e à D Ten eee PSS DA Ale AL UE RRE Ne QUE TR Vas 2ai (7 } Li || "A É: : } ALAN sc aun, TVR V0 Ma, 2 Ata der hr: 412 « ALTTES # SAUT fé opus à L dy. | i HT Vie b é LL & BRESIL ANRT 4 LA AA LR Fe ‘mA DUT * 5 « Le à K P. PR A À ME UE PAL RUE PL MALTE DEL PPE Eee PER sur HE mé = pot Ù) | A mél Sel = a QE LAUTRN 4 & CHR AREE NC LT Then Mere TE EEE RT ENS DEN S ; 160 "ul J , ste Li POP ni à TT TE ET. PE 4 #dv e | À, +4 AA UP PT L TPE Fe” 28 08 18 NÉ à à à du, at m1 Pr AN TS AS Ps NE : ul OL à tes 4 NN Tr: avt VE 7 UE D Me ANS 0 À AAÇUS NS TT FARRRINR LR se COIN 4 Ke n ÿ : AL CL OT LPS SET M AMEN ie en VUE: Néneaut, RL SLT + (ft m' ù Am UAA V cernes J nm an EPP b- 4 14 gr dE Pan | INORLE RETIRE AN rues | LLAS: [L mans" PT HI NL VA Fi | 140 PULL) Le L'é e [CUT TTHE babe gran A a TS Wu Ras ÈS Na EN LU que ELISA LH RCA sb | F Fa] 12 5 LiLr \wy% aff. 1@+ NY: mi juil su DEL LS N'érpiene LUTTE tt hs Pf A: AAA | | Latstetek | | SAN AA Î LT TL LESANGEE cn ut 1 ss" Fran RMI CUT Dr RARATS EC PETER Ni PPLL AU PP AQU CA | LUE) PATIENTS PES RUE ! “ | LITE ‘ a V CA NS Ten sans DROTA RAA teen Le PAU ARTE LA A dd + re dt [M Ê ; éd” RATE roms | 1 M LL 4 + 4. At Nr ‘ ml NUS APTE LL + héunti tt LU SR] A LL (ESS Dean. LOTS LUTTE à : ? A + PNA. 112 VAT RAA GEL , LE EE LES En 1 vi | , LD RRACUNONSE K NI S AU JR A1 LIL u PL ni vyr: RER ÿ | Lt LLLLAAR 4 dns Peu tee Arret D TL atuakl VOULU À W cn t AT di DORE SALE CCE ONCE PAPER DIN Pen ue ALL TU L Lébe VOULU ee, NUL TR 4 RACE LI LR ins a lee { 1 o0pÿ ] mad. CV BANC TU LL D A Wer Ms MT | 4x AAC MC TTTTTE TR etes TRS bit T EN anses, L'ENTEUUT We Ù LE" d Mu. 14 ‘Jgte 2 1 sn0: CAES ELITE CL sd LT 7 : «( vs mie) ja} “+: N bribibs AUTRE Me Ce HU ail ü Piaènsun PPT LS SON ECS Mug dos qé é LILT L 4” HAT Tree MALTA Lier | ‘ TON ES OA in La: Fa vw Msvagyiur: T'IHAL LLLALLS till génies ET LU | Pr, || LCL LIT LM LT PL Paper v HE AÉ Me HAL E QNRA blu VA: AE | 23 6 "RAA L 1 | . { Î LUE LU: di : | L'AS PR HALLE IN POULET EL TNT RPRNMRINRRNNS DEAR _« pé AR ARAAA | | LAS A ki ÿ l, NI je 71 { ES SePValOÏPE et JaPdin Bolaniques RÉDIGÉ PAR John BRIQUET Directeur du Conservatoire et du Jardin. 15me et 16m ANNÉES | (1911 et 1912) AVEC 4 VIGNETTES ET 4 PLANCHES. é GENÈVE :\GEORG & Cv, LIBRAIRES-ÉDITEURS sit A9LI-1913 GEORG & C', ÉDITEURS, GENÈVE Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. ire année, 1897 : |. PBriquet, John. Rapport sur la marche de l'Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève pendant l'année 1896. Il. Crépin, Fr. Revision des Rosa de quelques vieux herbiers suisses. [IT Ayvet-Touvet, C. Revision des Epervières de J'herbier de Haller fils. IV. Arvet-Touvet, C. Elenchus Hieraciorum novorum vel minus cognitorum praesertim in Herbario Delesser- tiano asservatorum. V. Arvet-Touvet, C. Sur un nouveau genre de Chicoracées (planche 1). VI. Aränzlin, F. Dr. Zweï neue Orchi- deen. VII. Catalogue des graines recueillies en 1896 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1896. — 1 vol. in-8e de143p.et1pl. 5 fr. 2me année, 1898: |. Priquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève pendant l’année 4897. Il. De Candolle, Alph. Ce qui se passe sur limite géogra- phique d’une espèce végétale et en quoi consiste cette limite. UT. Lindau, G. Einige neue Acanthaceen aus dem Herbarium De- lessert. IV. Briquet, John. Observations sur quelques Flacourtia- cées de l’Herbier Delessert. V. Hochreutiner, Georges. Reliquiae Palisotianae ou Collections et notes manuscrites rapportées d’'Oware et de Bénin par Palissot et de Beauvois. VI. Briquet, John. Fragmenta Monographiae Labiatarum, fasciculus V (Labiées nouvelles de l’'Herbier Delessert). VII. De Cundolle, CG. Piperaceae novae. VIII. PBriquet, John. Une Ombellifère nouvelle des iles Baléares. IX. Catalogue des graines récueillies en 1897 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1897. — 1 vol. in-8° de 327 pages, Hneneite 2planthes de NES EEE REC ERREUR CE SES 3me année, 1899: |. Briquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève pendant l'année 1898. II. Dr von Sterneck. Revision des Alectorolophus-Materiales des Herbarium Delessert. IL. Arvet-Touvet, C. Description de deux espèces nouvelles du genre Hieracium. IV. Dr Christ, H. Enumé- ration de quelques Fougères de l’Herbier Delessert. V. Briquet, John. Nouvelles notes floristiques sur les Alpes Lémaniennes. VI. Briquet, John, et Hochreutiner, G. Enumération critique des plantes du Brésil méridional récoltées par E.-M. Reineck et]. Gzer- mak. VII. Kohler, Georges. Une nouvelle localité suisse du Gallium triflorum Michx. VIN. Kohler, Georges. Indication de quelques Epervières de la Suisse et de la Savoie d’après les déterminations te ANNUAIRE DU GONSEPVALOIRE et au Jardin botaniques DE GENÈVE RÉDIGÉ PAR John BRIQUET Directeur du Conservatoire et du Jardin. 15me et 16m ANNÉES (1911 et 1912) AVEC % VIGNETTES ET #4 PLANCHES Prix: 15 Francs. GENÈVE GEORG & Co, LIBRAIRES-ÉDITEURS 1911-1913 big à Era 1 4 SPC RME tn | TOUS DROITS RÉSERVÉS ? 2 TAN IL. II. IV. TABLE DES MATIÈRES SCHMIDELY, Auguste.— Les Ronces du bassin du Léman, ou Revision du Catalogue raisonné des Ronces des environs de Genève de Aug. Schmidely (mars 1888) et du Catalogue des Ronces du sud-ouest de la Suisse de Auguste Favrat (1885) . SES HAMET, Raymond. — Sur un Éanchoe nouveau de l’'Herbier Delessert . ae $ HOCHREUTINER, B. P. G. — Piantae HO utine anal Etude systématique et biologique des collections faites par l’auteur au cours de son voyage aux Indes néerlandaises et autour du monde pendant les années 1903 à 1905. Fascicule [, avec la collaboration de MM. Aug. et C. de Candolle, Gr Christ, so Hieronymus et Stephani WILCZEK, E. et CHENEVARD, P. — ane à à flore des préalpes bergamasques se GUINET, Aug. — Nouvelles récoltes bryoogiques aux environs de Genève. HOCHREUTINER, B. P. G. — Bac de Ln nouveau genre de Malvacées (pl. I). HOCHREUTINER, B. P. G. — Note sur la eue ce des environs de Challes (Savoie) MEYLAN, Charles. — Myxomycètes du Jura ie 4 fig. ) BRAND, A. — Neue Beiträge zur Kenntnis der Polemo- niaceen BRAND, À. — ma neue DS a tcoc “AE aus on He bier Delessert : CHRIST, H. et WILCZEK, E. hybride (pl. II et III) SAINT-YVES, À. — Un Festuca nouveau ee Pie sa Europa (Espagne) (pl. IV) . TRELEASE, W. — Un nouveau Phor diendron BRIQUET, John. — Rapport sur lactivité au Conserva- toire et au Jardin botaniques de Genève pendant les années 1911 et 1912. — Le cle D 141 LES RONCES DU BASSIN DU LÉMAN Revision du Catalogue raisonné des Ronces des environs de Genève, de Aug. Schmidely (Mars 1888), et du Catalogue des Ronces du Sud-Ouest de la Suisse, de Auguste Favrat (1885) PAR Auguste SCGHMIDELY Paru le 1er Décembre 1911 AVANT-PROPOS Vingt-cinq années se sont écoulées depuis les publications de Auguste Favrat, de Lausanne : Essai monographique des Ronces du Canton de Vaud (1881), Catalogue des Ronces du Sud-Ouest de la Suisse (1885), — et de Auguste Schmidely : Catalogue raisonné des Ronces des environs de Genève (1888). Ces vingt-cinq années sont plus que suffisantes pour justifier une revision de ces travaux. Pendant cet intervalle, le nombre des espèces s’est élevé de 35 à 80 ; celui des hybrides de 50 à 102, malgré la suppression d’un certain nombre d’espèces abaissées actuellement au rang de simples sous-espèces. L'intérêt de cette revision réside surtout dans des rectifications nombreuses et des modifications apportées aux variations spéci- fiques (sous-espèces, variétés, formes), ainsi qu’à l’ascendance 1 (2) Re des hybrides, plutôt que dans l’augmentation des types spéci- fiques, laquelle ne comprend que des espèces des rangs inférieurs. Cette revision intéressera plus spécialement les membres de l’ancienne Association Rubologique française dirigée par feu l’abbé N. Boulay à Lille, ou les possesseurs des Ronces distribuées par cette association, ainsi que les botanistes d’autres pays avec les- quels nous avons été en rapports directs d'échanges rubolo- giques, par les rectifications bien tardives de l’auteur, qui regrette d’avoir dû attendre aussi longtemps pour les présenter. L'auteur de cette revision adresse ses bien sincères remercie- ments à M. le Dr John Briquet, directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, pour les facilités qu’il lui a accor- dées dans lutilisation des ressources de toute nature du musée qu’il dirige, si admirablement organisé en vue des travaux de laboratoire, de la consultation des herbiers et de la bibliothèque, lesquels renferment des trésors inestimables ; — à M. le profes- seur H.Sudre, à Toulouse, pour ses renseignements et ses obser- vations sur chacun de mes envois de Ronces; pour les nombreux exemplaires de Ronces françaises du Sud-Ouest et des Pyrénées, accompagnés de ses publications sur les Ronces pyrénéennes, ses observations sur divers herbiers, de Boreau, de D. E. Maririn- Donos, du plateau central de la France. L’énumération de ces publications est reproduite en détail en tête de cette revision. M. H. Sudre a mérité en outre la reconnaissance des botanistes en général pour avoir eu le courage d'entreprendre et de mener à bonne fin une étude complète de la précieuse collection des Rubus de Philippe Müller, dont on avait perdu la trace depuis 1870. Cette collection, renfermée dans une simple caisse, avait été reléguée dans les combles d’un ancien bâtiment municipal de Lausanne. Comme elle n’avait jamais été ouverte, on peut juger de l’état dans lequel ces plantes se trouvaient. M. Sudre les a déterminées et mises en état d’être consultées. Cette collection est déposée actuellement à l’Institut botanique de l’Université de Lausanne, où on peut la consulter. J’ai eu l’occasion de parcourir cette collection réchappée d’une destruction inévitable, grâce à une communication de M.Sudre. J’ai constaté avec satisfaction la présence du À. corymbosus Ph.J. Müll. Le À. insericatus de Focke = (3) et des auteurs suisses Gremli, Favrat et Schmidely (Catalogue), parfaitement identique à la plante de Ph. Müller, n’est plus qu'un synonyme du À. corymbosus. Ce diagnostic signalé par M. Sudre est parfaitement exact, il met le point final à des doutes qui, sans lui, eussent été sans issue. Enfin, je profite de l’occasion qui s’offre à moi pour réitérer à M. Emile Burnat, à Nant sur Vevey, l’éminent et vaillant doyen des botanistes de la Suisse romande, l'expression d’une recon- naissance toute spéciale pour la parfaite amabilité avec laquelle il m'a fait parvenir, pour les consulter, les trois fascicules actuel- lement édités de la Monographie des Ronces de M. H. Sudre, pro- fesseur à Toulouse. Cette monographie accompagnée de planches, d’une exécution absolument remarquable et artistique quant aux détails, est appelée à rendre de bons services aux botanistes désireux d'étudier ce genre si rébarbatif des Rubi de l'Europe moyenne, ou plus spécialement de France. Les matériaux mis en œuvre dans notre revision proviennent pour la majeure partie du bassin du lac Léman. Nous avons cependant englobé en outre un certain nombre de Rubus récoltés en dehors des limites du dit bassin, en particulier dans les can- tons de Fribourg et du Valais. Juin 1911. AUG. SCHMIDELY. PRINCIPALES SOURCES DE RENSEIGNEMENTS Boulay in Rouy et Camus Flore de France t. VI, p. 30-140. Paris 1900. Favrat Essai. — Les Ronces du Canton de Vaud. Essai mono- graphique par Aug. Favrat in Bull. Soc. vaud. des sc. nat. XVII, n. 86 (1881). Lausanne. — Exsice. — Rubi Helvetiae austro-occidentalis praesertim pagi vaudensis ; Favrat, Aug. et Louis. Lausanne 1883. — Catal.— Catalogue des Ronces du Sud-Ouest de la Suisse; Auguste Favrat in Bull. Soc. vaud. des sc. nat. XXI, n. 92 (1885). Lausanne. (4) = 4 = Focke Syn. Rub. Germ.; D' W. 0. Focke. Bremen 1877. — Ueber R. Menkei W.et N. und verwandte Form. p.154-160. Dr W. 0. Focke. Bremen, imp. Max. Nossler, 1894. — in Ascherson et Graebner Synopsis der mitteleuropäischen Flora VI, p. 440-648. Leipzig 1902-1904. Gdgr. Nov. Consp. Florae Europeae; Gandoger. Extrait p. 135-162 (1905). Genev. Monog. — Rubus du bassin de la Loire, 2me éd.; G. Gene- vier. Paris et Nantes 1880. Gremli Beitr. zur F1. d. Schweiz. Aarau 1870. — Neue Beitr. Heft 1 (1880) ; Heft 3 (1885). Aarau. : — Excfl. für die Schweiz, 4me à Tme éd. Aarau 1893. — Excjl., 5me éd., traduction française par J. J. Vetter, d’Au- bonne. Bâle, Genève et Lyon 1886. Ph.J. Müll. Flora Regensburg ; Dr Phillippe Müller. 1858. — Versuch. — Monograph. Darstellung der gallo-germ. Arten der Gattung Rubus in Jahresbericht der Pollichia. 1859. — Rubi. — Collection des Rubus du Dr Ph. Müller, déposée à l’Institut botanique de l’Université de Lausanne. H. Sudre Revision des Rubus de l'Herbier du Tarn de D.E. Martrin- Donos. Extrait du Bull. soc. bot. France, t. XLVI, p. 82-99 (1899) ; H. Sudre, professeur à l'Ecole normale de Tou- louse. — Excurs. batolog. pyrénéennes : 1° Haute-Pyrénées. Rég. de Cauterets p. 8-32. Le Mans (Sarthe) 1899. 20 Rég. de l'Ariège p. 33-94. Extrait du Bull. Assoc. franc. de bot. Janvier 1900. 30 Vallées d’Aure (Hautes-Pyrénées) ; d’Ossan (Basses- Pyrénées) ; de Luchon (Haute-Garonne) p. 95-182. 1901-1902. 4° Conclusions, analyses p. 183-209. Table synopt. des hybrides p. 210-214. Table alphab. p. 215-220. Inst. de Bibliographie, Imp. Le Mans (Sarthe) 1903. — Les Rubus de l’'Herbier Boreau. Extr. du Bull. soc. d’études scientif. d'Angers, XXXI®e année. Angers, Germaire et G. Grassin, 1902. A Fr Eryhitet PIN ae LR RALET 2m dre (3) H. Sudre Contribution à la Flore batologique du plateau central de la France. Extrait du Bull. soc. bot. France, t. LI; séance du 8 janvier 1904, p. 10-28. — Observations sur deux Ronces européennes. Extrait du Bull. soc. bot. France, t. 53 (4me série, t. VI), p.49-50. Paris 1906. Association rubologique française. Diagnoses des espèces ou formes de Rubus décrits (1873-1893, nos 1 à 12092); Directeur M. N. Boulay, Dr ès sciences, à Lille. ESPÈCES NOUVELLES POUR LA FLORE DU SUD-OUEST DE LA SUISSE OU ESPÈCGES ANTÉRIEURES MODIFIÉES SECTION SILVATICI. R. cordifolius W. et N.; var. airensis Sud. — À. airensis. R. pseudo-aurensis Schm. SECTION RHAMNIFOLII. R. hemistemon Ph. J.Müll. var. Barbeyi — R. Barbeyi. SECTION DISCOLORES. R. hedycarpus Focke subsp. À. macrostemon Focke — A. macrostemon. R. Winteri Ph.J. Müll. = À. ar- gentatus Ph. J. Müll. SECTION VESTITI. BR. frondiferus Schm.=— À. Mer- cieri 6 frondiferus. R. cremirensis Schm. R. nilens Schm. R. pseudo-occitanicus Schm. R. Boreauanus Gen. = R. ery- throstemon 6 Schm. R. podophyllus Ph. Müll. subsp. R. Velteri Sud. = À. Veiter:. KR. podophyllus subsp. juratensis Schm. — RÀ.decipiens 6 jura- tensis f. 1 et 2. R. saxetanus Sud. subsp. podo- phylloides Sud. R. additus Schm. R. Schmidelyanus Sud. R. pseudo-callimorphus Schm. R. argutidens Schm. R. macrostachys Ph.J.Müll. var. longepetiolulatus Schmid. — R. radula var. longepetiolu- lata Ass. rubol. SECTION RADULAE. R. discerptus Ph. J. Müll. (6) — 6 — R. foliosus W. et N. R. foliosus (subsp.) corymbosus — À. insericatus auct. helv., non Ph J. Müll. R. foliosus var. flexuosus — R. flexuosus. R.pallidus W.et N.(subsp.\ hir- sutus Wirtg. R. bregutiensis À. Kern. R. decussatus Schm. R. Menkei W. et N. — À. tere- tiusculus, non Kalt. R. obscurus Kalt. (subsp.) ful- gens. BR. obseurus (Subsp.) erythroste- mon Sud. R. pilocarpus subsp. heteracan- thus. BR. salvanensis Schm. R. Lejeune subsp. Buserianus Schm. R. dimorphacanthus Schm. R. scaber W. et N. R. scaberrimus Sud. SECTION KOEHLERIANI. R. Koehleri W.et N. subsp. hebe- carpus Schmn. R. cymigerus Schm. SECTION GLANDULOSI. R. Schleicheri Whe. R. Bayeri Focke subsp. firmulus Gremli. R. furvus Sud. R. tereticaulis Ph.J. Müll. R. subincisus Schm. KR. incultus Wirtg. subsp. cordi- gerus M. et W. R. purpuratus Sud. var. praeda- tus Schm. R. Chenevardianus Schm. = À. Guentheri << Villarsianus à super Guentheri Catal. HYBRIDES NOUVEAUX OU HYBRIDES ANTÉRIEURS MODIFIÉS BR. Mercieri >< vestilus. BR. Mercieri >< rigidulus — R. insectifolius Catal. p. 64. BR. bifrons >< ulmifolius ? BR. bifrons >< foliosus (corymbosus) ? R. bifrons >< podophyllus — KR. decipiens S. Catal. p. 132. BR. hedycarpus (macrostemon) >< thyrsoideus (thyrsanthus) = R. macrostemon f. mixta Catal. p.81. De VER ac RAA _ (7) R. hedycarpus (macrostemon) >< veslitus (conspicuus). R. foliosus (corymbosus) >< hedycarpus (macrostemon) — R. inse- ricatus >< macrostemon Catal. ; Assoc. rubol. n. 848. R. fohosus (flexuosus) << hedycarpus (macrostemon). R. thyrsoideus \(candicans) >< ulmifolius. R. thyrsoideus X< (tomentosus) >< ulmifolius. R. thyrsoideus >< (candicans) >< tomentosus. R. thyrsoideus (thyrsanthus) >< tomentosus (canescens). R. rudis >< tomentosus vestitus — R. rudis f. lomentosus. Catal. p. 136. R.ulmifolius >< vestitus (conspicuus) = R. Mercieri << ulmafolius (p. p.) Catal. p. 60. R. Bellardi >< vestitus (conspicuus) — R. venustus Var. grandiflora Schmid. Catal.; À. venustus Favrat; venustus Var. salevensis Catal. p. 150. R. vestitus (conspicuus) X< thyrsoideus (thyrsanthus) — R. Mercieri (fron- diferus) >< thyrsoideus (thyrsanthus) Catal. et Assoc. rubol. n. 1130. R. frondiferus >< vestilus (conspicuus) — R. conspicuus >< Mercieri B frondosa Catal. p. 63, 64 (p. p.). R. foliosus (corymbosus) >< frondiferus — R. conspicuus X< Mer- cieri 6 frondosa Caïal. p. 63. R. frondiferus (juratensis) >< tomentosus — R. insectifohus X< tomentosus Catal. R. fohosus (flezuosus) X podophyllus ? — R. Bellardi< flexzuosus ; R. falciniacus Bull. herb. Boiss. 1904 (70) 77. R. podophyllus (juratensis) XX rudis. R. Menkei >< Schmidelyanus. R. Koehleri (Reuteri) >< macrostachys — R. radula var. longepe- tiolulata Assoc. rubol. franc. n. 898. R. discerpltus >< ulmifolius. R. bifrons >< foliusus (flexuosus). R. foliosus (flezuosus) >< tomentosus — R. Koehleri (Reuteri) X< tomentosus. Cat. p. 168 (p. min. p.). R. foliosus (flexuosus) >< tomentosus X vestitus (conspicuus). R. foliosus (corymbosus) >< vestitus (Hybrid. collect.). (8) — 8 — R. foliosus (corymbosus) >< vesthitus (fl. ros.) = R. emancipatus X< vestitus (fl. ros.) — KR. sanguineus in Bull. herb. Boiss. 2e série 1904, n. 1, 94 (131) non Friv. R. foliosus (flexuosus) x Vestitus — R. Koehleri (Reuteri) >< vestilus Catal. p. 117 et Assoc. rubol. n. 861. R. foliosus (corymbosus) >< vestitus (conspicuus) X< tomentosus. R. foliosus (corymbosus) >< pilocarpus — R. insericatus >< pilo- carpus Cat. rais. p. 153. R. foliosus (corymbosus) X rudis = R. bifrons >< rudis Catal. rais. p. 135 non Focke. R. foliosus (flexuosus) << Koehleri (Reuteri). R. Joliosus (corymbosus) >< Bayeri(firmulus)—R. Bayeri (virescens) et (glabriuscula). Cat. p. 183 et Assoc. rubol. n. 839 et 1182. R. foliosus (corymbosus) XX serpens — R. emancipatus X< serpens (ividus) in Bull. herb. Boiss. 1904, 94 (131). R. Bellardi >< foliosus (flexuosus) ? R. foliosus (corymbosus) >< hirtus À — R. hirtus 6 reversa Vill. et Guentheri f. 26-27 Catal. p. 190 et À. ostensus Schm. Bull. herb. Boiss. 1904, 94 (131) — B À. foliosus (flexuosus) X< hirtus (Guentheri). R. foliosus (corymbosus) < serpens (glaucovillus). R. Menker (spinulatus) >< tomentosus ? R. pilocarpus >< ulmifolius. R. pilocarpus X< Bayeri (firmulus). R. hirtus (Guentheri) X< pilocarpus Catal. p. 155 et Assoc. rubol: n. 783. k. he. >< rudis. R. foliosus (flexuosus) >< vestitus ? FR. Koehleri (Reuteri) >< ulmifolius. fi. Koehleri (Reulteri) >< vestilus — À Koehleri (Reuteri) f. €. vil- Losior Catal. p. 166. B À. Koehleri (Reuteri) >< vestitus (conspr- cuus) — hi. Koehleri (Reuteri) f. fl. ros. Catal. p. 166 et Assoc. rubol. franc. n. 849. sn o (9) R. Kochleri (Reuteri) >< radula. R. Koehleri (Reuteri) X rudis — R. rudis X vestitus Catal. p.137 (p: p.). R. Koehleri (Reuteri) >< Bayeri (firmulus) ? =R. Bayeri XX Koehleri (Reuteri) in Assoc. rubol. franc. n. 929 et Exsice. (1888). . Cymigerus >< ulmifolius ? . reconditus X< ulmifolius ? . Bayeri (firmulus) >< tomentosus. . Bayeri (firmulus) >< hirtus (Guentheri). . Bayeri (firmulus << Villarsianus. . fohosus (corymbosus) < tereticaulis (pachyphylloides). . hirtus (Guentheri) >< tereticaulis — R. hirtus (Guentheri) X< serpens (lividus) in Bull. herb. Boiss.1903, 78 (71) exclud. f. 1 et 2. R. Bellardi X< rudis. R. Bellardi XX serpens (rivularis) — R. Bellardi < flexuosus in Bull. herb. Boiss. 1903 (70) 77. R. Bellardi >< incultus — R. Bellardi >< serpens (glaucovillosus) in Bull. herb. Boiss. 1903 (72) 79. R. Bellardi XX hirtus ; B. R. Bellardi X (hirtus) Guentheri. R. hirtus (Guentheri) >< incullus (cordigerus) = KR. hirlus (Guen- theri) X serpens (glaucovillosus) in Bull. herb. Boiss. 1903, 71 (78). R. hirtus (Guentheri) >< Villarsianus (super Villarsianus) Catal. rais. p. 198. . bifrons >< Villarsianus ? . Coestus >< macrophyllus (piletostachys). . coesius >< cordifolius (airensis). . Coesius >< propinquus B. (allobrogicus). . coesius >< Winteri — R. coesius X< argentatus Catal. p. 218. . coesius << veslilus Schmid. Catal.; et Assoc. rubol. franc. n. 987; non Favrat Catal. et Exsice. n. 48 — R. semi-vestitus non Ph. J. Müll. R. coesius << podophyllus (juratensis) — R. coesius >< decipiens (juratensis ?) Catal. p. 226. R. coesius >< radula >< Koehleri (Reuteri) ? R. coesius X< foliosus B. R. coesius XX foliosus (flexuosus). R. brequtiensis >< coesius ? © © D © © © À DS D D D © © (40) = 40 — R. coesius < serpens (flaccidiformis) — R. semi-vestitus Favrat Catal. non Ph. J. Müll. ; Exsicc. Favrat n. 48. Var. pseudo-macrophyllus Schmid. Bull. herb. Boiss. 1903 (10) 77 (pro spec.). R. coesius >< hirtus B. R. coesius X< hirtus (Guentheri) Favrat Catal. p.31 — Exsicc. n. 62 sub nom. À. coesius >< polyacanthus). ÉCHELLE DES VALEURS POUR LES ESPÈCES ET LEURS SUBDIVISIONS Espèces de 1° ordre: . KR. ulmifolius. » » 2m » . KR. Winteri. » » gme » . R. Mercieri. Sous-espèces :. . . . . KR. ulmifolius I. Subsp. rusti- CAanus. Variétés et sous-variétés: KR. tomentosus var. vulgaris sub- var. glabratus. Formes :. . . . . . . R. incultus subsp. cordigerus a. glaucovillosus. Hybridess 72 RE CC /ACERATUS: L'emploi, pour les espèces, d’une échelle de trois valeurs difié- rentes présente dans l’état actuel de nos connaissances des avan- tages pratiques incontestables, quoique ce système ne puisse prétendre qu’à un caractère provisoire. Pour bien exprimer les valeurs relatives, en particulier en ce qui concerne les espèces de troisième ordre, il faudrait d’ailleurs employer une échelle contenant un nombre de degrés plus considérable. = 14 = (11) SUBGENUS EUBATUS FOCKE A. R. HOMALACANTHI Dumortier SECTION I. SUBERECTI Pb. J. Müll. 1. R. suberectus Anders. Trans. linn. soc. Il, 218 ; Gremli Excfl. ed. 4; Favrat Essai 502 ; Catal.8 ; Excfl. ed.5, trad. franc. par J.J. Vetter ; Schmid. Catal. rais. 50 (1888). — Exsicc. Favrat n. 4; Schmid. (1888). Vaud : Bois de Veitay, la Chaux, Romanel, Sauvabelin, Jorat de Lausanne, Haut-Jorat, marais de Gurze (Favrat) ; Jongny (Gremli). Fribourg : (Sudre) ; Lentigny, Chénens, Fuyens, Villarimboud (!); Bouleyre près Bulle (Firm. Jaquet). 2. KR. sulcatus Vest; Gremli Excfl.; Favrat Essai 503; Catal. 8; Eæxcfl. ed. », trad. franc.; Schmid. Catal. 51 ; R. fastigiatus Whe et N.; Mercier Rubi genev. (ex p.). — Exsicc. Favrat n. 5; Schmid. (1888). Genève : Bois de la Bâtie, d’Aire, des Frères, Feuillasse, Ecogia, Collex-Bossy, Château des Bois, Veyrier (!). Vaud : Bogis-Bossey, Veytay (Mercier) ; entre Gimel et Aubonne (Rapin, Godet); Coppet, Gingins, La Chaux, Trey près Payerne, Ecublens, environs de Lausanne (Favrat) ; Jongny (Gremli). Dép. de l’Ain : Bois de Fernex (!). Haute-Savoie : Perrignier, les Plains-Bois, Mont de Boisy, entre Crapons et Machilly, Mont Vouan, Cranves, Césarge, Combloux près Mégève (!). Fribourg: Villarimboud (Herb. fribourg., Sudre) ; Berlens, Boul- leyre près Bulle (Firm. Jaquet). SECTION II. SILVATICI Ph. J. Müll. 9. R. macrophyllus Whe et N. Rubi germ. 35 ; Schmid. Catal. 110. Haute-Savoie : Bois d’Yvres, Mont de Boisy, entre Crapons et Brens, les Plains-Bois, Perrignier (!). (12) — 12 — Vaud: Ecublens, La Chaux (Favrat); entre Corcelles et Vuar- rens (Gaillard) ; Gourze (!). b. puletostachys Schmid.; R. piletostachys Gren. et Godr.; Favrat Essai 526 et Catal. 26; Gremli Excfl. ed. 4; Schmid. Catal. ras. 110. — Exsice. Favrat n. 27 ; Schmidely (1888). Vaud : Ecublens, La Chaux (Favrat) ; entre Corcelles et Vuar- rens (Gaillard). Dép. de l'Ain : Mont de Divonne (Favrat). Haute-Savoie : Bois d’Yvres, entre Crapons et Brens, Mont de Boisy (!). 4. R. cordifolius Whe et N. Rubi germ. 1895. Var. airensis Schmid. — R. airensis Schmidely Catal. rais. 1017- 110. — Exsice. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 671 (1885-86) et exsicc. (1888). Diffère du type et de la planche XXIX de la monographie de M. Sudre (1908) p. 45 et du texte, par les aiguillons en général bien moins robustes à pointe grêle, presque droits, les aiguillons des pédicelles un peu falqués, les folioles raméales courtes ou très peu acuminées, à dents arrondies non aiguës, la corolle à pétales plus étroits très caducs, blancs ou un peu rosés. Genève : Bois d’Aïre, d’Onex, des Frères (!). 9. R. pseudo-aurensis Schmid. À R. aurensi Sudre et À. callimorpho Sudre differt foliolis parvis petiolulis terminalibus longis, aculeis aliq. reclinatis, inflo- rescentia valde foliosa pilosissima, debiliter aculeata, phyllis floralibus intense roseis, sepalis aliq. aculeolatis. Stipulae, pedunculi, pedicelli calycesque glandulis parvis brevissimis prae- dita. Diffère des R. aurensis Sudre (Exc. batol. pyrén. 101-02) et R. callimorphus Sudre (F1. plat. cent. de France 14) par les folioles petites, à pétiolule terminal plus long et à aiguillons un peu cro- chus, les folioles raméales larges et courtes non acuminées ; l’in- florescence allongée très feuillée, très poilue-hérissée, à très petits aiguillons, les calices un peu aculéolés, les organes floraux d’un rose assez vif. En outre, de très petites glandes sont disséminées sur les stipules, les pédoncules, les pédicelles et les calices. Fribourg : Bois de Lentigny (!). me (13) SECTION ll. RHAMNIFOLII (Sprengeliani) Focke 6. R. hemistemon Ph.J.Müll. in Boulay Ronc. Vosg. 33; Focke in Asch. et Graeb. Syn. 503 (1902). Var. Barbeyi Sudre Monog. pl. XLII (1909) ; À. Barbeyi Favrat et Gremli in £Excfl. ed. 4 (1881) ; Favrat Essai 505 et Catal. 6 (1885) ; Schmid. Catal. rais. 52. — Exsicce. Favrat n. 6 ; Schmid. (1888). Diffère du R. hemistemon par ie turion nettement anguleux, à folioles plus grandes plus longuement acuminées, l’inflorescence feuillée à pédoncules courts, à pédicelles souvent subfasciculés, les sépales verts bordés de blanc, les glandes nulles. Vaud : Romanel, Sauvabelin, Chalet-à-Gobet, Montpreveyres, Mezières, Gourze, Aubonne (Favrat) ; Le Mont en Penaud (!. 1. R. Mercieri Genev. Monog. 274 (1869), 314 (1880) ; Gremli Neue Beitr. 1,8; Excfl. ed. 4; Favrat Essai 516 et Catal. 13; Excfl. ed. 5, trad. franc. ; Schmid. Catal. rais. 53-54 (exclusa forma 4 uncinata et var. 6 frondosa — R. frondiferus Schmid.) ; R. spectabilis Merc. Rubi genev. 291, non Pursh. — Exsicc. Favrat n. 17; Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 715 (1885-86). Genève : Onex, Læx, Aïre, Vernier, Château-des-Bois, Feuillasse, Ecogia (!). Dép. de l’Aïn : Gex, Vezancy, Divonne, Saint-Gix (!). Vaud : Romanel, Epalinges, Jorat, Savigny, Gourze, Ghexbres, Puidoux, Mont Pélerin, environs de Vevey, Cossonay, Ecublens, Mormont, Valleyres, la Broye, Payerne (Favrat). Haute-Savoie : Le Petit Salève, Mornay, Essery, Mont de Boisy ; les Allinges, Arnoy (!). Fribourg : Lentigny, Fuyens (!); Corserey et Torny, la Folliaz (F. Jaquet). X< R. PRAEDIRUS Schmid.; À. Mercieri << ulmifolius Schmid. in Favrat Catal. 10; Gremli £xcfl. ed. 5, trad. franc.; R. Mercieri >X< ulmifolius Schmid. Calal. rais. 60 (p. p.) ; À. collinus var. hy- bridus Merc. Rubi genev. 282, non DC. — Exsicc. Schmid. (1888) sub nom. À. Mercieri >< ulmifolius (R. collinus hybridus Merc.). form. super ulmifolius ; exclus. À. Mercieri << ulmifolius super (14) Pie Mercieri. — Exsicc. Assoc. rubol. franc. n. 684 et 927 — R. con- spicuus >< ulmifohus. Haute-Savoie : Mont Salève au-dessus de Mornex (Mercier). > R. AGERATUS Sudre (1905) ; À. Mercieri < tomentosus ? Schmid. Catal. rais. 62 et Assoc. rubol. franc. n. 718 (1885-86) — À. Mercieri < radula Schmid. — Exsicc. Favrat n. 22 ; Schmid. Rubi selecti Soc. helv. (1885) et Exsice. (1888) ; Assoc. rubol. franc. n. 709 (1885-86) sub nom. R. Mercieri >< tomentosus var. canescens. Haute-Savoie : Ancien chemin de Monnetier à Mornex (localité classique). Vaud : Mont Pélerin à Baumaroche (!). >< R. MERCIEROIDES Schm. ; À. Mercieri << vestitus. Turiones et foliola R. vestiti parum pilosa, dentibus majoribus ; inflorescentia foliata, pedunculis irregulariter divisis; corolla rosea ; stamina stylos aequantes ; drupeolae aliq. pilosae ; glan- dulae sparsae. Turion poilu à petits aiguillons inelinés, à folioles de la forme et villosité de celles du R. vestitus, dents plus grossières, pétiolules plus courts. Les aiguillons du rameau et de l’inflorescence très petits et crochus. Inflorescence feuillée glanduleuse à pédoneules divisés irrégulièrement ; sépales peu acuminés réfléchis non acu- léolés ; corolle rose ; étamines égales aux styles ; drupéoles peu poilus. Vaud : Crémire au-dessus de Chexbres (!). Fribourg : Entre Villarimboud et Torny (F. Jaquet). >< R. PSEUDOCONSPICUUS Sudre Monogr. 104; À. Mercieri X vestitus (conspicuus) à conspicuus >< Mercieri Schmid. Catal. ras. 62 ; exclud. À. conspicuus >< Mercieri & frondosa (1. c. 63) = R. frondiferus >< vestitus (conspicuus) ; R. mirificus Schmid., non BR. magnificus Sudre Monogr. 104. — Exsicc. Schmid. (1888). Diffère du R. Mercieri X vestitus par le turion glabre, les folioles glabres en dessus, moins poilues et peu brillantes en dessous, la glandulosité plus accentuée. RUE (45) Haute-Savoie : Mont Salève sous les châtaigniers au nord de la Pension Bonzanigo (!). Vaud : Bois entre Essertes et Cullayes (!). > R. ARVICOLUS Schmid.; À. Mercieri >< radula? ; R. Mercieri f. uncinata Schmid. Catal. rais. 55; R. spectabilis B uncinatus Merc. genev. 292. Aiguillons crochus ou falqués abondants. Inflorescence lâche à aiguillons abondants ; sépales un peu foliacés aculéolés, corolle blanche ; étamines ne dépassant pas les styles ; drupéoles un peu poilus. Vaud : Châtaignerie près Coppet (Mercier). Des exemplaires de cette ronce signés de l’auteur sous les dates de 1851 et 1852 portent les noms de R. rhamnifolius ? et R. vulgaris @ hybridus (Mercier). >< R. SUBINSECTIFOLIUS Schmid. ; /?. Mercieri << rigidulus ?; R. insectifolius f. laevicaulis Schmid. Catal. rais. 64-67, non L. V. L. et Ph. J. Müll. — Exsicc. Schmid. (1888) sub nom. À. in- sectifolius Ph. J. Müll.; Assoc. rubol. franc. n. 720 sub nom. À. insectifolius? var. incana N. Boulay. Dép. de l’Ain : Chemin des bois au-dessus de Saint-Gix (!). > R. RHOMBOIDALIS Schmid.; À. subinsectifolius >< tomentosus; R. insectifolius >< tomentosus Schmid. Catal. rais. 68-70. Dép. de l’Ain : Bois au-dessus de Saint-Gix. SECTION IV. DISCOLORES Ph. J. Müll. 8. R. ulmifolius Schoti fil. in /sis (1818); Gremli Excf. ed. 4; Favrat Essai 509 et Catal. 10; Excfl. ed. 5, trad. franc. ; Schmid. Catal rais. 91; R. rusticanus Merc. Rubi genev. 219; N. Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr. VI, 60. — Exsicc. Favrat n. 43 ; Schmid. (1888). Commun dans la région genevoise, le dép. de l’Ain,le canton de Vaud, la Haute-Savoie. Evite les localités boisées humides ou pri- vées de soleil ; s’élève peu dans la montagne. I. Subsp. {A.) rusticanus Merc. Rubi genev. 279 (1861) ; N. Boulay in Rouy et Cam. #1. Fr. (16) — 16 — + Axe de l’inflorescence tomenteux peu ou point poilu. 2. Var. vulgatus Schmid. ; À. vulgatus Sudre Exc. batol. pyrén. Analyses 195 (ex exempl. auct. Mercier : Vaud, juillet 1857 sub nom À. discolor Whe et N. Rubi germ. tab. XX ?). Vaud : Founex (Mercier). Description : « Turion glaucescent, ai- guillons droits ou peu inclinés, folioles petites, la terminale obovale. entière brusquement acuminée en pointe grossière, dents émous- sées, petiolules latéraux et externes courts. Rameau à aiguillons peu arqués; folioles 5-3nées. Inflorescence étroite étalée, peu feuillée, faiblement aiguillonnée, pédoncules trifides à la base, simples au sommet, pédicelles aculéolés. » 6. Var. anisodon Schmid.; À. anisodon Sudre Exc. batol. pyrén. Analyses 194. Foliole caulinaire terminale obovale ou ovale, courte, entière, acuminée ; pétiolules longs. Genève : Bois d’Aïre (!). Haute-Savoie : Mont Salève à Monnetier (!). Dép. de l’Aïn : Collonge Fort-de-l’Ecluse (!). y. Var. dilatatifolius Schmid.; À. dilatatifolius Sudre Erc. batol. pyrén. Analyses 193. Foliole caulinaire terminale largement ovale suborbiculaire en- tière à la base, cuspidée ou brusquement acuminée. Genève : Bois d’Aïre (!). Haute-Savoie : Mont Salève au-dessus d’Archamp ; Le Viaizon, Essery (!). d. Var. Weiheanus Schmid. ; À. Wesheanus Ripart in Genev. Monogr. 275 ; R. amoenus Gremli Beitr. ex exempl. auct. Vaud : Environs de Vevey (Gremli). . Var. semi-imbricatus Schmid. Aculei minimi ; foliola lata, ovata, partim obtecta, petiolulis bre- vissimis. [nflorescentia angusta brevisque, pedunculis brevissimis. Genève : Ecogia près Versoix (!). . Var. rusticus Schmid.; À. rusticus Sudre Exc. batol. pyrén. Analyses 193. Haute-Savoie : Crevins, Perrignier (!). Vaud : Lausanne, sous Belmont (Favrat). A (47) Dép. de l'Ain : Près de Divonne et de Vezancy (!). Haute-Savoie : Perrignier (!). n. Var. contractifolius Schinid.; À. contractifolius Sudre Ex. batol. pyrén. Analyses 194. Genève : Montfleury près Vernier (!). Haute-Savoie : Mornex, Archamp (!). + + Turion poilu ; axe de l’inflorescence à pétiole et pétro- lules poilus hérissés ; folioles plus ou moins poilues en dessous. IL. Subsp. (R.) heteromorphus Ripart in Genev. Monogr. 298 ; Sudre Exc. batol. pyrén. Analyses 195. Genève : Bois au-dessous d’Aïre, d’Onex. Haute-Savoie : Mont Salève, bois au-dessus de la Pension Bon- zanigo, Monnetier, près de l'Eglise de Baumont ; Mont Vuache à Chévrier (!). Vaud: Aubonne: Favrat exsice. n. 14 sub nom. R. ulmifolius pulis: patulis Gremli. Valais : Champlan rive gauche de la Sionne : Favrat exsicc. n.14 sub nom. R. ulmifolius pis patulis Gremli. B. Var. procumbens Schmid. Turio subpatulus, elongatus, foliolis magnis rotundatis. [nflo- rescentia laxa valde evoluta. Aculei reclinati, versus apices rari et parvi. Bracteae bracteolaeque trifidae. Stamina brevia. Dru- peolae glabrae. Stipulae glandulis tenuibus ciliatae. Plante relativement grèle à turion subétalé pubescent, à feuilles. grandes très larges, la foliole terminale arrondie ou largement ovale tomenteuse en dessous, à dents grosses un peu tronquées étalées ; pétiolule terminal très long, les autres courts. Rameau allongé: poilu hérissé à grandes folioles larges, à aiguillons crochus. Inflo- rescence très développée lâche, un peu feuillée à la base, très: poilue-hérissée, à aiguillons crochus, rares et très petits au som- met ; ramuscules longs pauciflores ; bractées'et bractéoles trifides allongées ; étamines courtes ; drupéoles glabres ; stipules plus ou moins ciliées de fines glandes. Vaud : Talus de la route dans les bois entre Chailly et Belmont (!). >< R. MODESTIFRONS Sudr. in Gdgr Consp. 141 ; R. bifrons >< ulmifolius ? Turiones pruinosis, aculeis rectis vel arcuatis. Foliola acuta, 2 (18) — 18 — subtus tomentosa. Rami pruinosi, aculeis longis versus panicu- lam fere rectis. Inflorescentiae axis hirsuto-pilosus. Turion pruineux glabre à aiguillons droits ou arqués longs un peu grêles, à folioles ovales atténuées aiguës au sommet, tomen- teuses non poilues en dessous. Rameau pruineux à longs aiguil- lons presque droits ou un peu arqués dans le voisinage de la pa- nicule. Inflorescence à aiguillons peu inclinés ou arqués, axe brièvement poilu ou hérissé ; ramuseules inférieurs longs nus tri- fides, les supérieurs étalés-dressés. Genève : Lisières des bois au-dessous d’Aïre (!). Vaud : La Rippe (!). Haute-Savoie : Mont Voirons à la lisière des bois au-dessus de Bon-Saint-Didier (!). 9. R. Winteri Ph.J. Müll.; Focke Syn. Rub. germ. 19%; Favrat Catal. 12; R. argentatus Ph. J. Müll. in Ælora (1858) ; Schmid. Calal. rais. T1; R. pubescens Favrat Essai 31.— Exsice. Favrat n.7 sub À. thyrsoideus Î. major germinibus piliferis. Dép. de l'Ain : Ferney Voltaire (D. Rapin sub R. thyrsoideus). Vaud: Cossonay, La Chaux, bois d’'Ecublens, le Jorat, Gourze, Puidoux, Mont Pélerin (Favrat). Fribourg : Granges (Favrat). Haute-Savoie : Col de Veiste-Vieille extrémité sud du Mont Salève (Dr John Briquet). 10. R. propinquus Ph. J. Müll. Versuch n. 20 ; Schmid. Catal. rais. 86-89 ; R. rhamnifolius Whe et N.; D. cuspidiferus Focke in Asch. et Graebn. Syn. 416. — Exsicc. Schmid. (1888) el Assoc. rubol. franc. n. 694 (1885-86) sub nom. À. Winteri var. lasiocla- dos Focke sec. N. Boul. Annot. 14; n. 1160 (1893) sub nom. À. pubescens Whe et N.; R. lasioclados Focke in N. Boulay Annot. 11. Var. allobrogicus Schmid.; À. giganteus Genev. Monogr. 260? Haute-Savoie : ÇGà et là à partir des Fieux jusque sur les pâturages boisés des Voirons; Mont Vouan; les bois d’Yvres et d’Aïzery; Mont Salève à Mornex, Monnetier, La Muraz, au Sepey, Saint-Blaise, entre Archamp et le Beulet, sur la crête de la montagne près de Convers, à la Croisette, à Grange-Gabit (!). 11. R.bifrons Vestin Tratt. Ros. Monogr. W\,28 (1823); Gremili Beitr.46 ; Excfl.ed.4; Favrat Essai 511 et Catal. 11; Excf. ed.», de (19) . trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 89-90 ; R. discolor Var. speciosus Merc. Rubi genev. 278. — Exsice. Favrat n. 15 ; Schmid. (1888). Genève : Rare sur la rive gauche du Rhône et du Lac, Loëx, Aïre, Vernier, Château-des-Bois, Meyrin, Feuillasse, Le Jonc (!). Dép. de l’Ain : Lancrans, Thoiry, Sergy, Vezancy, Mont de Di- vonne, Saint-Gix, Ornex (!). Vaud : Commun dans tout le canton sauf les bords du lac (Favrat); Chavannes-des-Bois, Tranchepied, Bonmont, Genollier, Arzier, Mont Pélerin au-dessus de Chexbres (!), Ecublens avec une f. um- brosus (!). Haute-Savoie : Mont Vuache,; au-dessus de Vulbens, Chévrier, très rare au Salève, Mornex, entre Pommier et Saint-Blaise ; Bois d’Essery, Plateau des Bornes; les Voirons, Bon-Saint-Didier, les Fieux ; entre Crapons et Brens, Mont de Boisy (!). Favrat a constaté aussi la présence du R. bifrons dans le bas Jura de Neuchâtel au Val de Ruz, à Chaumont. Fribourg : Mont Gibloux (Favrat); Villaz-Saint-Pierre (!). >< R. INVOLUTUS Schmid.; À. bifrons >< foliosus (corymbosus\? ; R. bifrons >< insericalus (in herb. prop.). Turio aculeis aliq. inaequalibus, foliolis supra pilosis, petio- lulis brevibus. Rami aculeis subaequalibus. Inflorescentia basi foliata, bracteis foliaceis, pedunculis brevissimis, irregulariter divisis ; glandulae in inflorescentiae axi, stipul's, bracteis et pedicellis sparsae. | Turion peu poilu, à aiguillons un peu inégaux, à folioles poilues en dessus, à pétiolules plus courts que ceux du À. bifrons. Inflo- rescence poilue, feuillée à la base, à partie principale munie de bractées foliacées, à pédoncules courts divisés irrégulièrement ; sépales mucronés,; corolle rose; étamines longues; drupéoles jeunes pubescents. Inflorescence portant quelques glandes stipi- tées égales. Vaud : Forêt de Bonmont, deux jeunes buissons (!). >< R. VALDENSIS Schmid. ; À. bifrons >< podophyllus ; R. decr- piens à sepalis aculis (B juratensis X< bifrons?) Schmid. Catal. rais. 132. Très voisin du R. bifrons X foliosus, il en diffère par le turion glabre, les feuilles glabres en dessus, à dents plus fines, à pétio- lules plus longs, l’inflorescence non contractée non feuillée, à pé- doncules longs nus étalés, (20) — 20 — Vaud : Forêt de Bonmont (!). 12. R. obtusangulus Gremli Beitr. 19; Excfl. ed. 4; Favrat Essai 912 et Catal. 11; Exc/fl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 85. — Exsice. Favrat n. 16 ; Schmid. exsicc. 1888 (leg. Fa- vrat). Vaud : Veitay, Romanel près Lausanne, leJorat, Gourze, Chexbres, route d’Aigle au Sepey (Favrat) ; Goille-Margot près Essertes (!). 13. R. hedycarpus Focke Syn. Rub. germ. 190 (spec. collect.). Subsp.(A.) macrostemon Focke Syn.Rub.germ.193 (1871); Gremli Excfl. ed. 4; Favrat Essai 514 et Catal. 19 ; Excfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 80 (exclud. 8 villicaulis p. 82) — R. chnoophyllus Ph.J.Müll. — Exsice. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n.816 (1888) sub À. macrostemon Focke y robustus N. Bou- lay in Rouy et Cam. F1. Fr. 65. Genève : Bois du Jone, Bois de Veyrier-Troinex, Aïre, Versoix (!). Dép. de l'Ain: Sauverny, Vezancy, Saint-Gix, Arbère près Di- vonne (!). Vaud: Veitay, Margoucin, près de Céligny, Bogis-Bossey, les Rouges, Chézerex, Arzier, Vulpillière près Chexbres (!), La Chaux près Cossonay, Gourze, route d’Aigle au Sépey (localité classique, Favrat Exsicc. n. 11) ; environs de Vevey (Gremli). Haute-Savoie : Taillis de la route du Mont Vuache jusque près d’Arcine ; Villagrand, Cranves ; Mont Voirons au-dessus de Bon- Saint-Didier, sur le grand plateau et autour du 2me chalet où il forme plusieurs colonies importantes ; Mont de Boisy ; Perrignier ; Allinges (!) ; Saint-Jean-de-Peillonnex (Dr John Briquet). Fribourg : Lentigny, Fuyens (!) ; Praz-Denier sur Botterens (F. Jaquet). 6. Var. subglandulosus Schmid. Catal. rais. 81 (p. min. p.). Aiguüillons du rameau florifères arqués ou crochus ; glandes sti- pitées disséminées sur le rameau les pédoncules et pédicelles ; rares sur le turion. Est peut-être une forme du À. hedycarpus (macrostemon) X vestitus (conspicuus) ? Genève : Bois du Jonc (!). - Vaud: Bogis-Bossey (!). Dép. de l'Ain : Arbère sur Divonne (!). — 21 — (21) > R. PERMIXTUS Schmid. ; À. hedycarpus (macrostemon) >< thyr- soides (thyrsanthus) ; R. macrostemon f. mixta Schmid. Cat. rais. 81-82. — Exsicc. Schmid. 1888. Rappelle les Thyrsoidei par l’inflorescence étroite peu aiguillon- née, à pédoncules dressés ascendants, la corolle blanche; il s’en écarte par les folioles suborbiculaires cuspidées à dents aiguës, le feutre de la face inférieure, les pétiolules très longs, les pétioles à aiguillons crochus, l’inflorescence hérissée. Dép. de l’Aïn : Pied du Jura à Saint-Gix (!). >< R. SELECTUS Schmid.; À. hedycarpus (macrostemon) >< vesti- tus (conspicuus). À R. hedycarpo 6 subglanduloso differt aculeis ramorum rectis, aculeis inflorescentiae arcuatis, glandulositate totius plantae uberiore et magis regulari. Diffère du R. hedycarpus (macrostemon) b subglandulosus par les aiguillons droits du rameau et de l’inflorescence, les glandes sti- pitées nombreuses et régulières sur les différentes parties de la plante. Vaud : Chavanne de Bogis, entre Pegnet et Chavannes, près de Céligny, Chézerex, La Rippe, Vendôme (!). Dép. de l’Aïn : Près du Moulin à Arbère près Divonne, à la lisière des bois au-dessus de Saint-Gix (!). >< R. PERACUTIFORMIS Schmid.; À. foliosus (corymbosus) >< hedycarpus (macrostemon); R.insericatus >< macrostemon Schmid. Calal. rais. 83-85. — Exsice. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 848; Annot. 21 (1888-89); N. Boulay Revision des Rubi disco- lores 50 (1891). M. Sudre à qui nous avons communiqué cette plante en fait un R. Mercieri X procerus (in Sched.). Nous regrettons de ne pouvoir accepter l'avis de M. Sudre ; malgré toute notre bonne volonté nous n’y voyons rien qui rappelle notre robuste Mercieri. nous n'avons . jamais aperçu la moindre trace de ce Rubus aux Voirons. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 2me chalet en montant à la Chapelle (!). Dép. de l’Ain : Le long du chemin des bois directement au-dessus de Saint-Gix la même plante que celle des Voirons, à face infé- rieure des folholes verdâtre au lieu d’être blanchâtre. (22) — 22 — >< R. PERAMBIGUUS Schmid.; À. foliosus (flexuosus) >< hedy- carpus (macrostemon). À R. peracutiformi differt aculeis parvis crebris, inflorescentia parum pilosa, staminibus quam styli rosei brevioribus, drupeolis juvenilibus glabris, glandulis brevioribus. Diffère du À. peracutiformis par le turion à aiguillons plus petits un peu inégaux, en somme plus nombreux, quelques traces de verrucosités, les folioles vertes sur les deux faces à dents plus iné- gales très aiguës, très brièvement et finement poilues en dessous ; le rameau à aiguillons très petits, poilu, un peu glanduleux ; l’in- florescence étroite à pédoncules irrégulièrement divisés dressés, à glandes plus courtes ; pédicelles et calices un peu aiguillonnés, glanduleux, étamines plus courtes que les styles roses, les sépales terminaux un peu redressés après la floraison, les drupéoles jeunes sont glabres. Vaud : Broussailles au-dessous de la Tour de Gourze, à l’est (!). SOus-SECTION CANDICANTES Favrat 14. R. thyrsoideus Wimm. F1. Schl. ed. 1, 204 (1832) ; Focke Syn. Rub. germ. 161 (sp. collect.) ; Merc. Rubi genev. 284 (exel. var. degener) ; Kavrat Essai 507 et Catal.9 ; Schmid. Cafal. rais. 11-16. _ L. Subsp. (R.) candicans Weïhe ; Gremli Beitr. 49 et Exefl. ed. 4; Favrat Essai 507 et Catal. 9; Excfl. ed. 5, trad. franc. ; Schmid. Catal. rais. 11-73. — Exsice. Favrat n.9; Schmid. (1888). Genève : Bois d’Onex, Ecogia, Versoix, Peissy, Vevyrier (!). Vaud : Founex, Chavannes des Bois, Châtaignerie, Romanel, Ecu- blens, Gourze, Chexbres, le Jorat, Cossonay, Payerne, le pied du Jura Vaudois et Neuchâtelois (Favrat). Dép. de l'Ain: Fernex (Rapin) ; Saint-Gix (!). Haute-Savoie : Près du bloc erratique de Beauregard, Essery, Mont de Boisy, le Môle, Perrignier, bois de Crevins (!). Fribourg : Entre Lentigny, Chénens et Fuyens (!). D. floribus roseis Schmid. (1. c.). Genève : Bois d’Aïre, des Frères (!). 6. Var. Kampmannii Schmid. Catal. rais. 16. — Exsice. 18388. Genève : Bois d’Ecogia (!). — 23 — (23) y. Var. genevensis Schmid. Catal. rais. 76-77. Genève : Dans une haie près de Cologny, chemin de la Gradelle (Rome). d. Var. subgeniculatus Schmid. (ou >< thyrsoideus (candicans). Diffère à peine de la description de Ph. J. Müller par les folioles raméales 5nées, la corolle et les étamines d’un rose vif. Dép. de l’Aiïn : Pied du Jura au-dessus de Saint-Gix (!). &. Var. lacertosus Schmid. ; À. lacertosus Sudre Revis. des Rubus de l'Herbier de Martrin-Donos et Rub. de l'Ariège 58-59. Diffère du type d'Albi par l’inflorescence hérissée, la corolle rose pâle. Genève : Haie près de Cologny (!). ». Var. {hyrsanthus Schmid. ; À. thyrsanthus Focke Syn. Rub. germ. 168 ; Gremli £xcfl. ed. 3 ; Favrat Catal.9 ; Schmid. Catal. rais. 14-19 ; R. argenteus Gremli Beitr. 48, non Whe et N.; À. thyrsanthus Subsp. argyropsis Focke Syn. Rub. germ.; Favrat Essai 509.— Exsice. Favrat n.7 sub nom. f. major germ. piliferis ; Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 701. Genève: Vessy, bois de Veyrier, d’Aïre, de Versoix (!). Vaud : Châtaignerie et Margoucin sur Coppet, Founex, Ecublens, le Jorat, Cossonay (Favrat). Haute-Savoie : Entre Viaizon et les bois d’Essery, Perrignier (!). (24) — 24 — 9. Var. elatior Schmid. ; À. elatior Focke in Gremli Beitr. 50; Favrat Æ£ssai 508 et Catal. 9 ; Schmid. Catal. rais. 15-16. — KEx- sice. Favrat n. 10 ; Schmid. (1888). Vaud : Le Jorat (Favrat). Haute-Savoie : Taillis au-dessus de la gare de Veyrier-Bossey (!). IE. Subsp. (À.) kylophilus Ripart; Favrat Essai 508 ; Schmid. Catal. rais. T4. Vaud: Bois d’'Ecublens et La Sarraz (Favrat). >< R. SUBSTERILIS Sudre in Gdgr Consp.; R. thyrsoideus (can- dicans) >< ulmifolius ; R. ingens Schmid. in herb. pr. (1901). Frutex robustus multicaulis, glaucus, foliolis magnis, latis, grosse irregulariter dentatis. Inflorescentia breviter piloso- hirsuta, valde floribunda ; corolla pallide rosea ; drupeolae apice pubescentes, steriles. Buisson très robuste, multicaule, glauque, à aiguillons robustes droits ; folioles grandes larges brièvement acuminées, à dents grossières inégales ; pétiolules tous très longs. Rameau robuste peu poilu à aiguillons crochus ou arqués. Inflorescence brièvement poilue hérissée, large, très florifère ; corolle rose pâle ; étamines égales aux styles ; drupéoles jeunes un peu poilus. Dép. de l'Ain : Dans les haies au-dessus de Divonne (!). b. subgeminatus. Plante moins colorée, à folioles moins larges plus longuement acuminées, à dents fines aiguës; aiguillons médiocres à pointe fine, un peu groupés. Inflorescence un peu grêle non hérissée, étamines un peu plus courtes que les styles, drupéoles glabres. Dép. de l'Ain : Divonne (!). >< R. IiNsoLrrus Schmid.; À. thyrsoideus >< lomentosus >< ulmi- {olius. Foliola caulinaria obovata, angusta ; foliola superiora supra pilis stellatis; inflorescentia subfasciculata ; stamina brevia ; corolia rosea. Plante de dimensions exagérées, d’une couleur sombre fauve, très multiflore. Turion subanguleux à folioles un peu étroites non poilues (À. candicans). Corolle d’un rose assez vif, drupéoles pubes- cents (À. ulmifolius). Inflorescence subfasciculée, présence de Pons (25) poils étoilés à la face supérieure des dernières folioles, brièveté des étamines (R. tomentosus). Dép. de l’Ain : Base du Mont Mussy au-dessus de Divonne (!). >< R. THYRSOIDEUS >< TOMENTOSUS Hybrid. collect.; 0. Kuntze, Favrat Catal. 17; Schmid. Catal. rais. 100. A. >< — R. polyanthus Ph. 3. Müll. Versuch n. 30; R. thyrsoi- deus (candicans) >< tomentosus (glabratus). Vaud: Colline du Bochet près Genollier. Merc. sub nom. R. thyr- soideus degener. (Rubi genev. 287, p. p.); près de Chexbres ; Mont Pélerin (!). Dép. de l’Ain : Au-dessus de Saint-Gix. Haute-Savoie : Mont Môle à la limite supérieure des bois, versant nord-ouest (!). B. XX — À. subjectus Schmid.; À. thyrsoideus (thyrsanthus) >< Lomentosus (canescens). A R. semi-canescenti Sudre differt turione glabro, foliolis grosse dentatis, subtus virescentibus. Forme comparable au R. semi-canescens Sudre Ex. Bat. Pyrén. 125 par son origine ; elle en diffère sensiblement par le turion glabre, les folioles à dents grossières tronquées irrégulières, à face supé- rieure un peu veloutée mais verte pâle, l’inflorescence à aiguillons de force moyenne inclinés ou falqués. Vaud : Environs de La Chaux (Favrat) Exsice. n. 21. B. HETERACANTHI Dumortier SECTION V. TOMENTOSI Focke 15. R. tomentosus Borkh.; Gaudin F1. helv. 1, 364 (p. p.); Godet F1. du Jura 194; Merc. Rubi genev. 289 ; Rapin Guide du bot. éd. 2, 176 ; Grenier F1. jurass. 219 ; Gremli Beitr. 14; Favrat Essai 517 et Catal. 15; Excfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 95. Ne se trouve pas dans les limites du canton de Genève. Occupe le pied du Jura, la Vallée de Sainte-Croix, Ecublens, le Mont Péle- (26) — 9%6 — rin, le Mont Cheseaux, la Crottaz près Lavey ; la route de Salvan (Favrat). x. Var. vulgaris Focke. + Folioles glabres ou glabrescentes en dessus ; glandes rares. subvar. glabratus Focke ; forma glabrata Schmid. Cat. rais. 96. a. obtusidentatus Schmid. Folioles larges oblongues subobtuses,à dentslargessuperficielles. Vaud : Puidoux ; Favrat Exsicc. n. 18, b. Dép. de l’Ain : Le pied du Jura sur Saint-Gix (!). b. edentatus Merc. Rubi genev. 290 ; Schmid. Catal. 96. Vaud : Les Rouges (!). c. serratus Schmid. Folioles atténuées aux deux extrémités, dents saillantes trian- gulaires. Vaud : Favrat Exsicc. n. 18 b. fructifère ; Schmid. Exsicc. (1888). Dép. de l'Ain : Vallée de Chézery ; Vezancy, Divonne (!). Vaud : Gimel (Rapin) ; les Rouges, le bas de la rampe de Saint- Cergues (!). Haute-Savoie : Mont Salève, le Petit, le Grand à l’est des Treize- Arbres ; la route neuve à l’ouest du Vuache (!). d. incisoserratus Schmid. Catal. rais. 98 sub setosus-glandulosus f. mon Wirtg.). Haute-Savoie : Mont Vuache; la route à l’ouest (!). Exsicc. Schmid. (1888) ; et Assoc. rubol. franç. n. 710 (1885-86). ++ Folioles tomentelleuses en dessus. subvar. canescens Focke; Favrat Essai 519 ; Schmid. Catal. rais. 96-97. e. acutangulus Schmid. ; f. tomentella Schmid. Catal. rais. 99, non Rip. Exsicc. Schmid. (1888). Folioles tomentelleuses en dessus, atténuées aux deux extrémités. Vaud : Mont Pélerin, Puidoux, Ecublens (Favrat) Exsice n. 18 a, var. canescens. f. cordatus Schmid. ; f. ovata Schmid. Catal. rais. 9 (p. p.). Folioles grandes, la caulinaire terminale cordiforme à dents lo- bulées composées, folioles raméales supérieures finement tomen- telleuses. Vaud : forêt de Bonmont (!). 6. Var. setosoglandulosus Wirtg.; Favrat Essai 519 et Catal.15; Schmid. Catal. rais. 97-98 (p. p.). — 27 (27) + Tiges glabres, folioles glabrescentes en dessus. g. Lloydianus Genev. (pro sp.) ; Schmid. Catal.rais. 98. — Exsice. Schmid. (1888). Haute-Savoie : Mont Vuache, talus de la route neuve à l’ouest (!). Vaud : Pied du Jura rampe de Saint-Cergues (!). ++ Tiges glabres, folioles tomentelleuses. subvar. semilomentellosus Schmid. h. sublobulatus Schmid. ; f. ovata Schmid. Catal. rais. 98 (p. p.). Haute-Savoie : Mont Salève (Tarabara) (!). i. semi-canescens Schmid. — Exsicce. (1888). Folioles ovales aiguës à dents des folioles raméales larges su- perficielles. Haute-Savoie : Mont Vuache (!). j. subtomentellus Schmid. ; f. tomentella Schmid. Catal. rais. 99, non Ripart. Folioles caulinaires três larges ovales à dentslobulées composées. Dép. de l’Ain : Pied du Jura à Saint-Gix (!). subvar. villicaulis Favrat Essai 519 (p. p.); Schmid. Catal. rais. 98. Vaud : Bas de la rampe de Saint-Cergues (Jura) (!). k. villosulus Schmid. ; R. cinereus Reichb. (p. p.); Schmid. Catal. rais. 99 (p. p.). Turion velu-tomenteux, folioles grandes glabres en dessus, larges ovales aiguës ; rameau glabre, folioles tomentelleuses en dessus. Vaud : Les Rouges au pied du Jura (!). È 1. penthaphyllus Schmid. ; f. ambigua Schmid. Catal. rais. 97. Axes velus-tomenteux, folioles caulinaires et raméales 5nées très larges, à dents lobulées composées, tomentelleuses en dessus (!). Vaud : Bas de la rampe de Saiut-Cergues (!). >< R. ALBIDUS Merc. Rubi genev. 288 (1861); À. tomentosus X< ulmifolius Focke ; Gremli £xcfl. ed. 4; ed. 5, trad. franc. ; Favrat Essai 520 et Catal. 17-19; Schmid. Catal. rais. 102-106 ; R. rusti- canus Var. angustatus Merc. Rubi genev. 281 ; R. thyrsoideus dege- ner Merc. 1.c.287 ; R. sphenoides Focke Syn. Rub.germ.233 — R. cuneifolius Merc. 1. c. 282, non Pursh ; À. sabaudus Focke — À. elongatus Merc. 1. c. 282, non Smith ; À. baldensis Kern.; Focke. — Exsicc. Favrat n. 19a, 19b, 20. (28) or Abondant au pied du Jura, à Gingins, Trélex, au Bauloz, à Saint- Cergues, Gimel, à Sainte-Croix, Ecublens, Monts Cheseaux et Pé- lerin ; en Valais à la Crottaz, à Salvan (Favrat) ; très répandu à la base du Mont Salève, dans le vallon de Monnetier (!). ++ Folioles tomentelleuses sur les deux faces. «. Var. {omentellifolius Schmid.; R.tomentellifolius Sudre Exec. batol. pyrén. 128 et Rev. de l'herbier Boreau in Bull. soc. d'études scient. d'Angers (1901), extr. 41-42 (Sudre). a. tomentellus Schmid. ; R. tomentellus Ripart in Genev. Monogr. 383 ; sudre |. c.42. — Exsicc. Schmid. (1888) ; et Assoc. rubol. franc. n. 1048 sub nom. R. tomentosus (canescens) X ulmifolius (1891). Genève : Taillis au-dessous d’Aïre (!). b. acroleucophorus Schmid. ; À. acroleucophorus Ripart in Genev. Monogr. 332. Genève : Ecogia près Versoix (!). Dép. de l'Ain : Répandu à Arbère près Divonne (!). c. undulatus Schmid. ; R. undüutatus Merc. Ruti genev. 283; R. tomentosus (canescens) X ulmifolius Schmid. Catal. rais. 104. — Exsice. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 711 (1885-86). Folioles larges ovales cordiformes, aiguës, inflorescence lâche pauciflore, aiguillons petits. Genève : Ecogia (Merc.) (!). d. sphenoides Schmid. ; R. sphenoides Focke ; R. cuneifolius Merc. Rubi genev. 282; non Pursh. — Exsicc. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 712 (1885-86) sub nom. R. tomentosus X ulmifolius f. — Mércier a distribué des exemplaires de ce Rubus en 1857 sub nom. À. albidus, rapprochement abandonné plus tard dans les Rubi genevenses. Haute-Savoie : Mont Salève talus de l’ancien chemin entre Mor- nex et Monnetier (!). e. eriophyllus Schmid. ; R. eriophyllus Ripart in Genev. Monogr. SO En diffère par la face supérieure des folioles poilue verdâtre. Haute-Savoie : Mont Salève non loin du Trou de Tarabara (!). f. Guilhoti Schmid.; R. Guilhoti Sudre in Rub.de l'herb. Boreau 40. Haute-Savoie: Talus de la route neuve à l’ouest du Mont Vuache(!). ++ Folioles glabres ou glabrescentes en dessus. 6. Var. semiglabratus Schmid. Folioles glabres ou glabrescentes en dessus. ur 00 (29) g. brevispinus Schmid. ; R. collinus hybridus Merc. Rubi genev. 282. Haute-Savoie : Ancien chemin Mornex-Monnetier (!). h. sabaudus Schmid. ; R. sabaudus Focke — R. elongatus Merc. Rubi genev. 283 ; non Smith. Haute-Savoie : Mont Salève, Vallon de Monnetier (Mercier). +++ Folioles glabres sur les deux faces. y. Var. glaberrimus Schmid. Catal. rais. 106. Genève : Dans les taillis au-dessous d’Aiïre (!). >< R. ANOMALUS Ph. J. Müll. in Flora 136 (1858); À. mega- thamnus À. Kern. Nov. pl. spec. IN, 27, sec. Focke Syn. Rub. germ. 239 ; R. bifrons X< tomentosus Gremli Beitr. 18 (p. p.); Schmid. Catal. rais. 102. Genève : À Ecogia près de Versoix (!). Dép. de l’Ain : Lisière des bois au-dessus de Saint-Gix et près d’une carrière (!). Vaud : Gantenaz au-dessus de Lutry (Favrat) ; La Tour de Gourze, La Chaniaz près de Chexbres, Baumaroche station terminus près d’un pont (!). Haute-Savoie : Entre le pont de Collonge et Chévrier à la base du Mont Vuache (!). >< R. HEDYCARPUS >< TOMENTOSUS (Hybrid. collect.) Focke Syn. Rub. germ. 239; R. tomentosus < discolor Gremli Beitr. 18. A. >< R. chnoophyllus Ph. J. Müll. apud Billot Annot. 221; R. hedycarpus (macrostemon) >< lomentosus (canescens); R. macros- Lemon >< lomentosus (canescens) Schmid. Catal. rais. 101. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 827 (1888). Dép. de l'Ain : À Arbère près de Divonne sur un mur de clôture au bord des vignes, au pied du Mont Mussv (!). Genève : Sous Malagny ex exempl. auth. 1857 sub nom. R. un- dulatus hybridus Merc. (forme grêle à pilosité des folioles mêlée de poils simples). B. >< R. collium Sudre Exec. batol. pyrén. 193 ; R. hedycarpus (macrostemon) >< tomentosus (glabrescens) Schmid. Diffère de la plante des Hautes Pyrénées par les folioles moins poilues à dents étroites, les fleurs roses. Dép. de l’Ain : Sergy, Saint-Gix (!). (30) 0e Haute-Savoie : Mont Vuache bord de la route neuve à l’ouest et près de Chevrier (!). Vaud : Mont Pélerin au-dessus de Chexbres. — Exsicc. Favrat n. 12; sub nom. R. macrostemon X ulmifolius changé en R. tomen- tosus X ulmifolius. Le feuillage de cette plante ressemble plutôt à celui du R. macrostemon. C. XX R. pubicaulis Schmid. [R. macrostemon 8 vilhicaulis (non Koehl.) Schmid. Catal. rais. 82-83]? Haute-Savoie : Mont Voirons autour de l'Hôtel de Montauban (!). >< FR. ACUTIFORMIS Schmid. ; À. rudis >< tomentosus Gremli Beitr. 18 ; Focke Syn. Rub. germ. 240 ; Gremli £xcfl. ed. 4 et; Favrat. Catal. 20 ; Gremli £xcf. trad. franc.; Schmid. Catal. rans. 136-137. : Aiguillons peu inégaux, folioles caulinaires et raméales oblan- céolées étroites à dents grandes aiguës, blanches poilues en des- sous. Inflorescence poilue hérissée, pédonceules allongés dressés, à pédicelles dressés-étalés ; étamines longues; drupéoles glabres. Glandulosité inégalement répartie sur les differents organes. Dép. de l'Ain : Colonie au-dessus de Saint-Gix le long du grand chemin dans les bois (!). SECTION VI. VESTITI Sudre 16. R. vestitus Whe et N.; Merc. Rubi genev. 276; Gremili Beitr. 31; Excfl. ed. 2; ed. 5, trad. franc. ; Favrat £ssai 528 et Catal. 21 ; Schmid. Catat. rais. 112-115. a. albifiorus N. Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr.89; Schmid. (1. e.); R. leucanthemus Ph.J. Müll. in Versuch. n.60. — Exsice. Favrat n. 29; Schmid. (1888). Genève : Bois d’Aïre, d'Onex (!). Vaud : Mercier l’indique assez fréquente dans la plaine, au Jura à la hauteur du Bauloz. Ecublens. Sauvabelin, Gourze, les environs de Vevey, Mont Pélerin, Glyon (Favrat). Veitay, les Bois de Gilly, Chavanne-des-Bois, les Rouges, Margoucin, entre les Chevalleyres Blonay et les Bains de l’Alliaz (!). Dép. de l'Ain : Le pied du Jura à Sergy, le Mont de Divonne, à Saint-Gix (!). Haute-Savoie : Au Mont Vuache au-dessus de Chévrier, au Salève à Sappey, au-dessus d’Archamp près des dernières fermes ; ne ee (31) le Plateau des Bornes, la route entre Reiïignier et Arbusigny ; la route du Petit-Bornand ; à Viuz à la montagne des Brasses; les Allinges ; la base des Monts Voirons, au-dessus de Bon-St-Didier (!). b. roseiflorus N. Boulay (1. c.): Schmid. (1. €.) ; R. vestitus Ph. J. Müll. Versuch n.61. — Exsice. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n: 728. Turion à aiguillons un peu inégaux, quelques verrucosités, glandes plus abondantes que sur a albiflorus ; corolle grande et étamines d’un beau rose vif. Vaud : Margoucin près Coppet (!). Haute-Savoie : Monts Voirons, Bon-St-Didier, Tour de Langins, les Chalets supérieurs ; à Giotty, à la base du Mont Billat (te b’. umbrosus Schmid. Catal. rais. 113. — Exsicc. 1888 et Assoc. rubol. franc. n. 729. Inflorescence subinerme, folioles acuminées. Vaud : Forêt de Bonmont (!). ce. sepalis erecto-patentibus Schmid. (1. e.). Forme très robuste, nerveuse ; inflorescence glanduleuse avec quelques acicules; folioles presque glabres en dessus; organes floraux d'un pourpre intense : sépales étalés appliqués contre la partie inférieure du fruit. Haute-Savoie : Bon-St-Didier au pied des Voirons (!). IE. Subsp. (R.) conspicuus Ph.43. Müll.; N. Boulay in Revis. des Spectabiles et Glandul. Assoc. rubol. franc.T et 60 (1892) ; Merc. Rubi genev. 217; Gremli Beitr. 39; Excfl. ed. 4 ; KFavrat Essai 527 et Catal. 1 ; Excfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 119- 120. — Exsicc. Favrat n. 28 ; Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 1167 (1893). Dép. de l'Ain : À Vezancy, Divonne, St-Gix (!). Vaud : Veitay, Bonmont, La Chaux, Ecublens, Sauvabelin (Fa- vrat); Bogis:Bossey, Chavanne-des-Bois, Pegnet, Tannay, Les Rouges, Gilly, La Vulpillière (!). Haute-Savoie : Mont Salève (le Petit) çà et là dans les bois au- dessus d’Etrembières jusque près de la Pension Bonzanigo, le Mont de Boisy, les Voirons à la Tour de Langins, à la base du Môle en face de S'-Jeoire, Les Brasses, les Allinges (!). >< R. PURPUREIFLORUS Boulay et Malbr. in Assoc. rubol. franc. n. 283 (1878) et Annot. 12; R. ulmifolius << vestitus Focke ; Schmid. Catal. rais. 114-115. — Exsicc. Schmid. (1888). (32) — 32 — a. superulmifolius Schmid. Catal. rais. 114 — HExsicc. Assoc. rubol. franc. n. 735 (1885-86). : Dép. de l'Ain: A Sergy en bordure d’une vigne : à la base dw Mont de Divonne sous les châtaigniers (!). Vaud : A Chataignerie près Coppet, bois de Bursinel, Genevrex. sur Chexbres, çà et là entre les bois des Chevalleyres-Blonay et la route de l’Alliaz (!). Haute-Savoie : Colline des Allinges (!). b. supervestitus Schmid. Catal. rais. 114. — Exsiec. Assoc. rubol. franc. n. 734 (1885-86) et Annot. 98 ; Schmid. (1888). Genève : Bois au-dessous d’Aîre (!). >< R. PERROUDI Sudre in Batotheca europaea n. 19 (1903) ; R. bifrons X< vestitus Gremli Beitr. 39; Excfl. ed. 4; Favrat Essai 929 et Catal. 11 ; Exef. ed. », trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 113-114. Vaud : Bois de Gantenaz (Favrat) ; à Goille-Margot près Essertes- (Jorat) ; bois au nord de la Tour de Gourze (!). Haute-Savoie : Monts Voirons au-dessus de Bon-St-Didier ? (!). X À. BERTRICENSIS Wirtg. Herb. Rub. rhen. sec. Focke Syn. Rub. germ. 240 ; R. tomentosus XX vestitus Focke ; Gremli Beütr. 11; Favrat Essai 521 et Catal. 19 ; Schmid. Catal. rais. 115-117. — Folioles tomentelleuses en dessus. a. hirsutifolius Schmid.; R. hirsutifolius ; R. tomentosus (canes- cens) X vestitus Sudre in Herb. Martrin Donos, Bull. soc. bot. Fr. t. XLVI (1899), extr. 84 (p. p.). — Exsicc. Favrat, n. 23). Dép. de l’Ain : Antour des vignes de Sergy (!), le Mont de Di- vonne (Favrat). Vaud : Au Pèlerin et au Cheseaux, à Puidoux, Balaigues, Mon- tricher (Favrat). ++ Folioles à poiles simples ou glabrescentes en dessus. b. mollifolius Schmid.; R. mollifolius Ph.J. Müll. in Versuch n.211 (p. p.). Vaud : Entre Chexbres et la Tour de Gourze (la Batoula) (!). c. supertomentosus Schmid. Catal. rais. 116. — Exsicc. Schmid. et Assoc. rubol. franc. n. 730, 731, 732, 733 (1888). Dép. de l’Ain : Fréquente au-dessus de Sergy sous diverses variantes (!). | Vaud : Tour de Gourze (!). RARES (83) c’. phyllanthus (Anomal.) (1. c. 116). Dép. de l’Ain : A Sergy (!). >< R. EXTENSUS Schmid. ; À. rubis << tomentosus X vestitus ? ; R. rudis >< lomentosus super rudis Schmid. Catal. rais. 136-137. À R. rudio >< tomentoso differt foliolis obovatis, latioribus, basi non cuneiformibus, inflorescentiae ramusculis saepius regu- lariter Sfidis, petalis latioribus. Folioles obovales, non atténuées ni cunéiformes à la base, les ramuscules de l’inflorescence assez régulièrement trifides allon- gés, la corolle à pétales larges, assez grands. Dép. de l’Aïn : Plusieurs colonies stériles disséminées dans les bois au-dessus de Sergy (!). >< R. SCINTILLANS Schmid.; R.rudis >< vestitus Gremli Beitr.39; Focke Syn. Rub. germ. 328 ; R. rudis var. hirsutus Merc. Rubi genev. 213 ; Schmid. Catal. rais. 131-138 ; R. Koehleri (6 Reuteri) X< vestitus Schmid. 1. c. 117 (p. p.). Dép. de l’Ain : Dans les bois à la base Est du Mont de Divonne, à Sergy (!). >< R. RHODANTHEMUS Sudre in Gdgr. Consp. 146; R. ulmifolius X< veslitus (conspicuus) Schmid.; À. Mercieri (genuina) >< ulmi- fotius Schmid. Catal. rais. 60 (p. maxim. p.). — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 684 (1885-86) et 927 (1889), sub nom. erron. À. Mercieri < ulmifolius Schmid. Turio canaliculatus, pilosus, pilis caducis, foliolis caulinaribus ramealibusque mediocribus, rotundatis, subtus albis, dentibus acutis. Ramus et inflorescentia piloso-hirsuta, aculeis mediocri- bus ; drupeolae juveniles aliq. pilosae. a. superulmifolius. Faciès du À. ulmifolius à turion canaliculé plus ou moins céro- sineux et nettemeut poilu à la partie inférieure, folioles non poi- lues en dessous, aiguillons relativement médiocres, droits, aigus, rameau et inflorescence nerveux à aiguillons falqués ou crochus sasez forts. Haute-Savoie : Mont Salève le long du chemin entre les bois de châtaigniers et une prairie au nord du Haut-Mornex (!). b. subconspicuus. (34) Rae Moins robuste que la forme «, elle a le turion glabre ou glabres- cent, les folioles brièvement et densément poilues en dessous, les aiguillons grêles et droits ou légèrement arqués sur l’inflorescence. Haute-Savoie : Mont Salève, n’est pas rare à la limite Est de la châtaigneraie au-dessus de la Pension Bonzanigo. >< R. CONSPICUIFORMIS Sudre; À.{omentosus < vestilus (conspi- cuus) ; R. conspicuiformis Sudre (p- p.)?; À. conspicuus >< tomen- tosus Schmid. Catal. rais. 121.— Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 121 (1885-86) et (1838). Vaud : Forêt de Bonmont (!). Genève : Haie au-dessous d’Aïre (!). — Exsice. Schmid. Assoc. rubol. franc. n. 718 sub R. Mercieri X tomentosus ? Schmid. Catal. rais. 62. >< R.INCONSPICUUS Schmid.; R.rudis >< vestitus (conspicuus) ; R. conspicuus >< rudis ? Schmid. Catal. rais. 122-93.— Exsicc.(1888). Dép. de l’Ain : Bois au-dessus de St-Gix en compagnie du À. rigi- dulus Schmid. >< R. LONGITHYRSUS Ph. J. Müll. in Boul. Ronc. Vosg.n. 1140692 R. Bellardi XX vestitus (conspicuus) Schmid. 6. Var. invenustus Schmid. ; R. venustus f. grandiflora Schmid. Catal. rais. 150. — Exsicc. (1888) ; et Assoc. rubol. franc. n. 758 sub À. venustus Schmid., non Favrat. Dép. de l’Aïn : Bois au-dessus de St-Gix (!). 7. Var. venustus Schmid.; À. venustus Î. genuina Schmid. Catal. rais. 149 ; À. venustus Kavrat Essai 534 et Catal. 26. — Exsicc. Favrat n. 38. Vaud : Bois au nord de la Tour de Gourze (Favrat). 2. Var. morneyensis Schmid.; À. Bayeri (firmulus) >< vestitus (conspicuus) ; R. venustus var. salevensis Schmid. Catal. rais. 150. — Exsicc. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 841 (1888). Haute-Savoie : Châtaigneraie au-dessus de Mornex (!). >< R. STRICTIFLORENS Schmid. ; À. veslitus (eonspicuus) >< Vil- larsianus ; R. erinaceus Schmid. Catal rais. 158 (p. p.). an de (35) À R. erinaceo differt turionis aculeis basi incrassatis, foliolis supra glabrescentibus, subtus parum pilosis, inflorescentia an- gusta, pedunculis, fere simplicibus, sepalis infructu surrectis. Diffère du R. erinaceus par les aiguillons à base renforcée, les folioles glabrescentes en dessus, faiblement et brièvement poilues en dessous, les pétioles presque plans, le rameau à folioles aiguës non cuspidées ; l’inflorescence très étroite à pédoncules courts, simples dans la partie principale, à aiguillons plus courts et fins, les sépales redressés sur le fruit. Vaud : Bois de Chênes près Coinsins (!). 17. R. frondiferus Schmid.; À. Mercieri 6 frondosus Schmid. Catal. rais. 55-57; R. spectabilis Var. frondosus Merc. Rubi genev. 292 ; À. pyramidalis Favrat Catal. 13, non Kaltenb. — Exsicc. Schmid. 1888 et Assoc. rubol. franc. n. 716, 717 (1885-86) sub R. Mercieri var. frondosus. Diffère du À. Mercieri par quelques traits qui motivent son déplacement en le rapprochant des Vestiti: Turion à aiguillons généralement un peu inégaux accompagnés parfois de quelques verrucosités et acicules, les folioles souvent un peu verdâtres en - dessous, à bords contigus par le racourcissement des pétiolules latéraux et externes, l’inflorescence oblongue espacée à la base, feuillée jusqu'à mi-hauteur, à pédoncules longs dressés. a. parceglandulosus Schmid. I. €. 56 (a et b). Dép. de l’Ain : Au-dessus de St-Gix (!). Vaud : Bois au-dessus de Gingirs, de Bonmont, Le Mont à Gé- ziaux et aux prés Joutems (!). D. tuberculatus Schmid. 1. c. 56. Aiguillons inégaux méêlés de quelques verrucosités et aci- cules. Dép. de l'Ain : Au-dessus de St-Gix (!). Vaud : Au bas de la rampe de St-Cergues (!). Neuchâtel : Favrat a signalé le À. frondiferus sous le nom erroné de À. pyramidalis Kaltenb. au Val-de-Ruz. >< R. VARIEGATUS Schmid. ; À. frondiferus >< thyrsoideus (thyr- santhus); R. Mercieri (6 frondosa) >< lhyrsoideus (€ thyrsanthus) Schmid. Catal. rais. 58-59. — Exsicc. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 1130 (1892). (36) = 40 — Vaud : Forêt de Bonmont (!). >< R. MIRIFIGUS Schmid.; À. frondiferus < vestitus (conspicuus) ; R. conspicuus >< Mercieri 8 frondosa Schmid. Catal. rais. 63-64 (p. p.). — Exsice. Schmid. (18838). À R. frondifero differt aculeis a basi debilibus, foliolis majori- bus suborbicularibus, dentibus superficialibus, aculeis rameali- bus validioribus longioribusque, corolla magna pulchre rosea, drupeolis glabrescentibus. + a. discoloratus. Turion mollement poilu, folioles caulinaires largement ovales suborbiculaires aiguës, blanches tomenteuses en dessous, pédon- cules et calices feutrés blanchâtres, glandes rares. Vaud : Forêt de Bonmont (!). D. concolor. Furion glabres, folioles très grandes orbiculaires cordiformes, cuspidées, d’un vert uniforme sur les deux faces. Vaud : Forêt de Bonmont (!). >< R. EMENDATUS Schmid. ; À. foliosus (corymbosus) >< frondi- ferus; R. conspicuus >< Mercieri 6 frondosa Schmid. Catal. rais. 63. — Exsicc. Schmid. 1888 (p. p.). Diffère du À. magnificus Ph. J. Müll. in Genev. Monogr. n. 144, p. 171, par le turion non hérissé, les folioles ovales acuminées entières à dents aiguës, les pétioles tous sillonnés, les pétiolules plus courts, l’inflorescence étroite dressée feuillée non hérissée. Vaud : Forêt de Bonmont (!). >< R. BREVIFRONS Schmid.; À. frondiferus >< rudis. À R. frondifero differt gracilitate omnium axium, aculeis cre- bris inaequalibus parvis, foliolis ramealibus oblongis cuneifor- mibus, inflorescentia brevi, aliq. laxa, glandulis brevibus axis villositate hirsuta superatis, corolla albida. Diffère du À. frondiferus par la gracilité générale de tous les axes, les aiguillons petits courts très mégaux, les folioles raméales oblongues obovales cunéiformes à la base, à dents plus petites plus saillantes aiguës, un peu composées ; l’inflorescence plus courte, un peu plus étalée, à glandes abondantes très courtes un peu inégales, dépassées par la villosité hérissée des axes, la corolle blanche ou blanchâtre, les drupéoles jeunes glabres. ec (37) Dép. de l'Ain : Le long du chemin à l’entrée des bois au-dessus de St-Gix (!). 18. R. cremirensis Schmid. À R. pseudo-occilanico differt turione glabro, foliolis pallide virentibus dentibus compositis magnis, piiositate valde evoluta foliolorum axiumque, petiolis sulcatis. Diffère du R. pseudo-occitanicus par le turion glabre, les folioles plus grandes d’un vert pâle, à dents grossières composées irré- gulières, densément poilues et un peu brillantes en dessous, les pétioles sillonnés, l'axe de l’inflorescence poilu-hérissé, les sépales non aculéolés. La glandulosité est générale et plus accentuée. Vaud : Bois au-dessus de Crémire, environs de Chexbres (!). 19. R. nitens Schmid. À R. sparso Sudre differt turione glanduloso, foliolis super- ficialiter dentatis, ramo basi rudi, piloso, peduneulis pedicel- lisque valde glandulosis, glandulis brevibus a villositate non superatis, calice conspicue glanduloso aculeolato, stylis pallidis, drupeolis glabris. Diffère du À. sparsus Sudre Exc. batol, pyrén. (Rubus de Caute- rets 13) par le turion glanduleux, les folioles à dents larges arron- dies, le rameau un peu rude à la base, très poilu, à glandes rares, les stipules linéaires lancéolées ; pédoncules très glanduleux, à glandes courtes non dépassées par la villosité, le calice très glan- duleux aculéolé, les sépales incomplètement refléchis, les styles pâles, les drupéoles glabres. Vaud : Ravin boisé au-dessus de Viney (!). 20. R. pseudo-occitanicus Schmid. À R. occilanico Sudre differt turione piloso, foliolis caulinari- bus brevissime petiolulatis, ramo et inflorescentia brevissime aculeatis, piloso-hirtis, glandulosis, sepalis non aculeolatis. Diffère du R. occitanicus Sudre Rub. de l’Ariège 73 par le turion un peu poilu, les folioles caulinaires à pétiolules très courts, le terminal — ‘/, long. de la foliole terminale, les pétiolules latéraux et plus spécialement les externes subsessiles, le rameau et l’inflo- rescence poilus hérissés glanduleux, à aiguillons très petits, les sépales non aculéolés. Diffère en outre par l’ample et abondante frondaison du turion et du rameau florifère. (38) — 38 — Dép. de l'Ain : Jura, dans les bois de sapins près du Chalet de Plattières, Combe d’Envers (!). 21. R. Boreauanus Genev. Monogr. 1170 ; Sudre Monogr. n. 6 et pl. CVIIT ; À. erythrostemon & latifolia Schmid. Catal. rais. 125- 126 ; non Favrat. — Exsice. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 102 (1885-86) sub nom. À. podophyllus Ph. J. Müll.; À. deci- piens var. latifolia Schmid. Diffère du R. decipiens B juratensis Schmid. Catal. 127-130 revid. R. podophyllus var. juratensis, par les folioles caulinaires largement ovales ou obovales brusquement acuminées cuspidées, plus longue- ment poilues et verdâtres en dessous, à pétiolules plus courts. les organes floraux d’un beau rose assez vif. Notre plante correspond aussi exactement que possible aux descriptions de Genevier et de Sudre. Vaud : Bois d’Ecublens près Lausanne çà et là (!). — Il aurait été recueilli aux Cullayes (Jorat) et près de Payerne, deux localités vaudoises, et expédié par M. Aug. Favrat à M. Focke sub nom. R. insericatus (voir Focke Über R. Menkei u. verwandte Formen 157-158 (février 1894) 29. R. podophyllus Ph. J. Müll. in Bonpl. 281 (1861). I. Subsp. (R.) Vetteri Kavrat Catal. 14-15 (1885); Schmid. Catal. rais. 111 ; R. teretiusculus var. tomentellus Gremli Neue Beitr. Heft III. Exsice. Favrat n. 30 (1883) cum descript. Vaud : Pente ouest et sommet du Mont Pélerin (Favrat); Jongnv (Gremli) ; Bex (Sandoz). IL. Subsp. (2.) juratensis Schmid.; À. decipiens 6 juralensis f. { et 2 Schmid. Catal. rais. 127-131 ; non Ph.J.Müll. — Exsice. in Assoc. rubol. franc. n. 793 sub nom. À. podophyllus var. inca- nus N. Boulay (1885-86). a genuinus. Face inférieure des folioles caulinaires brièvement poilues sub- tomenteuses. Vaud : Lisière de la forêt de Bonmont (!). Dép.de l'Ain: Jura Combe d’Envers près du Chalet des Plattières(!)- b villosior (1. c. 131). Vaud : Forêt de Bonmont (!). Dép. de l’Ain : Dôme de Vezancy et Saint-Gix (!). — 39 — (39) >< R. FLExILIS Schmid.; À. podophyllus (juratensis) >< tomen- tosus ; R. insectifolius >< tomentosus Schmid. Catal. rais. 68-70. — Exsicc. Schmid. 1888 sub nom. superinsechifolius (10). Dép. de l'Ain : Chemin des bois au-dessus de Saint-Gix (!). >< R. CHENENSIS Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série 71 (70) (1903) ; À. foliosus (flexuosus) >< podophyllus ? Habitus du À. podophyllus à aiguillons plus petits, axe de l’inflo- rescence pédoncules pédicelles et calices couverts de nombreuses glandes pourpres très courtes, sépales terminaux redressés ou étalés, styles rougeûtres. Fribourg : Environs de Chénens (!). >< silvaticus ? Sudre Monogr. 120 (1910) ; combinaison hy- bride improbable, le À. silvaticus étant étranger à notre dition. Diffère du R. flexuosus Ph.J.Müll. par le port moins déprimé, le turion anguleux à aiguillons robustes égaux, les folioles plus larges et courtes, l'absence presque totale de glandes stipitées et d’acicules. Diffère du R. Schmidelyanus Sudre par les aiguillons égaux et droits non arqués, les folioles plus larges et courtes, l’inflores- cence espacée et prolongée en dessous, les organes floraux d’un rose assez vif, les étamines en général plus courtes que les styles, l'absence des glandes et acicules ; la couleur brune purpurine de l’épiderme. Haute-Savoie : Çà et là sous de nombreuses variantes entre Reignier, Chevrier et Chapelle Rambaud (!). >< R. MENKEIFORMIS Schmid.; À. Menkei >< Schmidelyanus. A R. Schmidelyano differt axium villositate minus densa et minus longa, aculeis fere rectis, ramo et inflorescentia aculeis longis et glandulis stipitatis obtectis, sepalis incomplete reflexis. Faciès du R. Schmidelyanus, 1 en diffère par une villosité plus courte et moins dense de tous les axes, les aiguillons des diverses parties de la plante presque droits, le rameau et l’inflorescence couverts des longs acicules épars du R. Schmidelyanus, les nom- breuses glandes stipitées ordinaires non dépassées ni masquées par la villosité, les sépales incomplètement réfléchis. Fribourg : Bois d’Estavayer-le-Gibloux en compagnie des deux ascendants. 27. R. argutidens Schmid. À R. hirsuliflorenti Sudre differt villositate reducta, parum hirta, foliolorum dentibus minus conspicuis mucrone elongato (42) AD arguto, inflorescentia angusta, laxata, foliata, parum glandulosa et aliq. aculeolata, sépalis aliq. aculeolatis, corolla alba, stylis basi roseis. Diffère du R. hirsutiflorens Sudre Rub. de l’Ariège 65 par la villo- sité générale moins accusée, peu ou pas hérissée, les pétiolules- terminaux plus courts, les dents étroites à mucron allongé diver- gent ; l’inflorescence étroite espacée feuillée, à pédoncules divisés irrégulièrement, pédicelles très glanduleux avec quelques acicules, les sépales glanduleux un peu aculéolés, la corolle blanche, les styles roses à la base. Vaud : Dans les buissons an pied de la colline de la Tour de Gourze (!). 28. R. macrostachys Ph. J. Müll. in Flora XLI, 150 (1858) ; Sudre Monogr. n. 63, p. 105, pl. CIIT. 2. Var. longepetiolulatus Schmid. ; À. radula var. longepetiolu- lata in Assoc. rubol. franc. n. 897 (1889) et Annot. 12-13. Forme robuste d’un brun rougeâtre, turion un peu anguleux et rude, peu poilu, à folioles terminales larges ovales ou obovales. blanchâtres ou grises, villosité très dense en dessous, pétiole et pétiolules très longs. Rameau et inflorescence à aiguillons inégaux, glanduleux et un peu aciculés. Dép. de l’Aïn : Au-dessus de Saint-Gix ; çà et là (!). 6. Var. admotus Schmid. ; À. decipiens Ph. J. Müll. € scabratus Schmid. Catal. rais. 131-32 ; R. radula B cuneatus Merc. Rubi genev. 214. Turion un peu anguleux,un peu rude, folioles uniformément grises un peu verdâtres en dessous, folioles caulinaires terminales larges ovales ou obovales brusquement acuminées, rameau à pe- tits aiguillons inclinés ou falqués non crochus, pétiole et pétiolules garnis de nombreux aiguillons falqués. Dép. de l'Ain : Mont de Divonne entre Vezancy et Saint-Gix (!). 7. Var. adenanthus Sudre Monogr. 105 ; R. decipiens Ph.J.Müll. var. confertus Schmid. Catal. rais. 131, non À. decipiens var. juralensis Sudre I. c. Vaud : Forêt de Bonmont (!). 3. Var. floribus roseis. Folioles grises blanchâtres très poilues en dessous à dents un: — 43 — (43) peu composées, denticules très fins, le rameau à petits aiguillons presque droits ; la glandulosité très pâle est masquée par l’abon- dante villosité de l’inflorescence ; corolle d’un rose vif, drupéoles poilus. Dép. de l’Aïn : Au-dessus de Saint-Gix (!). >< R. PSEUDOMACROSTACHYS Schmid. ; À. Koehleri (Reuteri) < macrostachys ; R. radula Var. longepetiolulata Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 898 et Annot. 12-13 (1889). — Schmid. exsicc. (1888) sub nom. À. insericatus >< Koehleri (B Reuteri) (p. p.). Diffère plus spécialement des variantes du R. macrostachys par le turion arrondi un peu rude à aiguillons à pointe très fine, les folioles régulièrement obovales acuminées, à dents très petites régulières, les pétiolules externes très courts subsessiles, le rameau et l’inflorescence plus spécialement sont garnis de très nombreux aiguillons de formes variées, en majorité falqués ou presque cro- chus, de glandes très inegales et d’acienles ; la villosité de l’imflo- rescence est moins fournie ; les sépales incomplètement réfléchis, les sépales des fleurs terminales un peu plus acuminés, les dru- péoles un peu poilus. Dép. de l'Ain : A l’entrée des bois au-dessus de Saint-Gix (!). SECTION VII. RADULAE Sudre 29. R. radula Whe in Bœnn. Prodr.; Merc. Rubi genev. 2173; Gremli Peitr. 42 ; Excfl.ed.4; Favrat Essai 40 et Catal. 23; Excf. éd. 9, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 138-139. — Exsicc. Favrat n.29 (1883); Schmid. exsice. (1888) ; Asssoc. rubol. franc. n.1023 (1899). Commun dans les broussailles du canton de Genève. Vaud : Bogis Bossey et Chavanne (Mercier), Gimel,Yens, Aclens, Lully, Ecublens, Mormont (Favrat). Haute-Savoie : Les Allinges, Mont-de-Boisy, Perrignier (!). Valais : Salvan, Fins-Hauts (!). IT. Subsp. (R.) pseudo-oreus Schmid.; À. flexuosus < ra- dula ? Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série, t. 4V, n. 1 (132)-95 (1904). Turion glabre à très petits aiguillons, folioles vertes à longs pé- tiolules ; rameau et inflorescence à petits et rares aiguillons, peu (44) ne glanduleux, sépales incomplètement réfléchis. Inflorescence pau- ciflore. Diffère du R. oreus Sudre in Batoth. Europ. 1, 1908, n. 33 par le turion lisse, les sépales très glanduleux incomplètement réflé- chis, la corolle rose. Haute-Savoie : Mont-de-Boisy (!). HT. Subsp. (R.) pauciglandulosus Sudre Rub. de l'Ariège 67 (1899-1900). Turion glabre fort peu glanduleux, folioles grandes très larges, la foliole terminale un peu cordiforme, les pétiolules courts à in- sertion centrale. Rameau à folioles 5nées, dents dressées. Inflo- rescence très espacée à la base et feuillée, à petits aiguillons et glandes rares, acicules nuls. Haute-Savoie : Sous les châtaigniers et talus des lacets de la route de Thonon à Armoy (!). >< R. consanguis Schmid.; À. hirtus < radula? ; R. consangui- neus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série, n. 1, p. (69) 76 (1903), non Sudre. Bas-Valais : Incultes près de Fins-Hauts avec R. radula Whe (!). 30. R. discerptus Ph. J. Müll. Versuch n. 84. 6. Var. delicatus Schmid. À R. discerpto typ. differt gracilitate omnium partium, glandu- lositate parum conspicua, verrucis nullis, indumento paginae inferioris foliorum tantum opaco-tomentoso. Plante moins robuste que le type, à turion moins poilu moins glanduleux presque lisse, un peu glaucescent, indument de la face inférieure des folioles moins dense opaque. Haute-Savoie : Entre Thonon et Armoy talus de la route et châ- taigneraie (!). >< R. PSEUDODISCERPTUS Schmid. ; R. DISCERPTUS >< ULMI- FOLIUS ? Aculei aequales, recti; foliola oblonga, grosse et argute den- tatis, petiolo petiolulisque longissimis. Inflorescentia laxa, basi foliata, erecta, pilosa, aculeis arcuatis. Phylla floralia rosea. Glan- dulae stipitatae in ramo, slipulis pedicellisque sparsa. — 45 — (45} Turion dressé arqué, à poils étoilés épars, aiguillons égaux droits, folioles petites 5nées oblongues-acuminées finement tomenteuses. blanchâtres en dessous, à dents grossières irrégulières incisées- divariquées, pétiole et pétiolules très longs à aiguillons crochus. Rameau allongé mollement poilu un peu hérissé à la base ; aiguil- lons arqués, folioles de la partie inférieure 5nées, obovales-cunéi- formes cuspidées. Inflorescence lâche feuillée à la base, dressée pauciflore, brièvement poilue; aiguillons inclinés ou falqués, sépales réfléchis, les terminaux acuminés, corolle et étamines d’un rose pourpre, drupéoles glabrescents. Des glandes stipitées. sont disséminées sur le rameau les stipules et les pédicelles. Haute-Savoie : Bon-Saint-Didier à la lisière des bois, rare (!). 31. R. foliosus Whe et N. in Bluff. et Fing. Compend. (1825). I. Subsp. eu-foliosus Schmid.; À. foliosus Whe et N. Vaud : Chevalleyres près du Signal sur la route des Bains de l’Alliaz, çà et là (!). IL. Subsp. (A.) corymbosus Ph.J.Müll. in Flora 151 (1858); R. insericatus Gremli Beitr. 34 (1878); Excfl. ed. 4; Favrat Essai 983 et Catal. 5 ; Schmid. Catal. rais. 111, non Ph. J. Müll.; À. hispidus Merc. Rubi genev. 275 (p. p.), non Linné; À. emancipa- tus Schmid. in Pull. herb. Boiss. 2me série,'94 (131) (1904). — Exsice. Favrat n. 36 (Vaud) et Vauderens (Fribourg) ; Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 747, 748 et exsicc. 1888 sub n. R. inseri- catus Ph.J. Müll. Vaud : Pied du Jura, Bonmont, Trélex (!). Dép. de l’Ain : Entre Vezancy et St-Gix (!). Haute-Savoie : Abondant aux Voirons; au col d’Armonaz,; à Chapelle Rambaud (!). 6. Var. rotundifolius Schmid. in Rouy et Cam. F1. Fr. VI, 126. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 902, Annot.14 (1889) Plante robuste, aiguillons petits très inégaux, folioles 3nées rondes, glandes courtes, corolle large, étamines longues et styles roses, drupéoles glabres. Dép. de l’Ain : Bois au-dessus de Sergy, en colonie (!). y. Var. flexuosus Schmid.; À. flexuosus Ph. J. Müll.; Schmid. Catal. rais. 144-45 ; R. saltuum Focke in Gremli Beitr. 30 ; Focke (46) — 46 — Syn. Rub. germ. 333 ; Gremli Excfl. ed. 4; Favrat Essai 532 et Catal. 22; Excfl. ed. 5, trad. franc. ; M. Boulay in Rouy et Cam. FI. Fr. NI, 126; R. hispidus Merc. Rubi genev. 275 (p. p.), non Linné. — Exsiec. Favrat n. 34 sub nom. À. saltuum ; Schmid. Exsicc. 1888 et Assoc. rubol. franc. n. 840 sub nom. À. Bayeri Î. stylis alropurpureis (18838) ; Annot. 18 et Catal. rais. 183. Genève : Bois d’Aiïre, d'Ecogia (!). Dép. de l’Ain : Châtaigneraie de Divonne (!). Vaud : Gilly, Sauvabelin, Gourze, le Jorat (Favrat) ; le pied du Jura vaudois, bois d'Ecublens (!). Haute-Savoie : Mont Salève châtaigneraie de Mornex, bois d’Yvres, Mont Voirons (r. r.), Mont de Boisy, les Plains-Bois, Mon- tagne des Brasses, les Allinges, Mont Vouan (!). Fribourg : Lentigny, Chénens (!). Bas-Valais : Châtaigneraie de Vouvry, Gravière au-dessus de Salvan (!). d. Var. remoltifoliolatus Schmid. Turio angulatus, arcuatis, aculeis validis aequalibusque, glan- dulis subnullis, foliolis 5natis, petiolis petiolulisque longissi- mis, foliolo términali suborbiculari cuspidato. Turion arqué anguleux assez robuste, glandes subnulles, aiguil- lons égaux assez forts, folioles 5nées à très long pétiole et pétio- lules, la foliole terminale suborbiculaire cuspidée égale à la lon- gueur du pétiolule, les folioles latérales et externes presque aussi grandes que la foliole terminale ont à peu près la même forme. Indument de la face inférieure gris blanchâtre tomenteux peu poilu. Vaud : Lisière inférieure des bois au pied nord-ouest de la col- line de Gourze. >< R. MINUTIFLORENS Schmid.; À. bifrons >< foliosus (flexuosus). Frutex valde reductus vel nanus ; turio angulatus, arcuatus, glaber, aculeis parvis rectis inaequalibus ; foliolis 3natis. Inflo- rescentia irregularis, sepalis patulis. Phylla floralia rosea ; sta- mina brevia. Glandulae pallidae, parum conspicuae. Paraît être un R. bifrons très réduit ou naïn ; turion anguleux glabre à petits aiguillons inégaux droits, folioles 3nées ovoides brusquement acuminées, dents fines, folioles supérieures blan- châtres en dessous. Inflorescence à pédoncules tantôt longs tantôt — 41 — (47) courts, divisés irrégulièrement étalés 3flores, sépales un peu acu- minés étalés, corolle et étamines courtes roses, drupéoles peu poilus, glandulosité pâle peu visible. Haute-Savoie : Plusieurs petites colonies à la base nord de la collines des Allinges (!). > R. VERSUTUS Schmid.); À. foliosus (flexuosus) >< tomen- tosus ; R. Koehleri 6 Reuteri >< tomentosus Schmid. Catal. rais. 168 (p. min. p.). Vaud : Forêt de Bonmont (une plante à corolle blanche et dru- péoles glabres), à Vulpillière près Chexbres (à corolle rose et dru- péoles poilus) XX R. SUBSTRICTUS Schmid.; À. foliosus (flexuosus) >< tomento- sus XX veslilus (conspicuus) ? À R. stricto Favrat differt foliolis ovatis integris, attenuato- acutis, viridibus, aculeis non falcatis, inflorescentia angusta pe- dicellis brevibus, glandulositate magis regulari (aculeoli nulli) a villositate superata, corolla pallide rosea. Diffère du R. strictus Favrat (R. foliosus (corymbosus) X vestitus (conspicuus) X tomentosus ? par les folioles ovales atténuées aiguës non cordiformes, vertes, les aiguillons non falqués, les stipules des folioles raméales, inférieures larges, l’inflorescence étroite à pédicelles plus courts, la glandulosité plus régulière et dépassée par la villosité, la corolle rose pâle. Vaud : Buissons au nord-est de la Tour de Gourze (!). >< KR. FOLIOSUS (corymbosus) >< vestitus (Hybrid. collect.). A. x (R.); hypopectus Sudre ; R. foliosus (corymbosus) < vesti- tus? Schmid. Turio laevigatus, parum pilosus, aculeis inaequalibus, foliolis latissimis brevibus, cuspidatis, subtus parum pilosis, aculeis ver- sus basin inflorescentiae sparsae foliataeque incrassatis. Turion lisse à poils appliqués, à aiguillons peu inégaux, presque droits, folioles 5nées tomenteuses peu poilues en dessous, foliole terminale suborbiculaire cuspidée, à pétiolule — ‘/, de longueur de la foliole. Rameau poilu à aiguillons renforcés à la base de l'inflorescence espacée feuillée poilue, à glandes éparses dépas- sant peu la villosité, pédoncules irréguliers 3fides, sépales peu (48) — 48 — glanduleux, parfois un peu aculéolés, corolle rose pâle ou blanche, étamines longues, drupéoles glabres ou peu poilus. — Bonne espèce, selon M. Sudre. Haute-Savoie Mont Voirons au-dessus de Brenthonne et de Bon-Saint-Didier (!). B. x (R.) semicorymbosus Sudre (in litt.); À. foliosus (corym- bosus) vestitus (flor. roseis); R. sanguineus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série IV, (1904), 94-(131); non Friv. Diffère du R. hkypopectus Sudre par sa couleur brune violacée, la villosité fournie des axes et des deux faces des folioles ovales aiguës, ses glandes régulières jusque sur les sépales aculéolés, la corolle et les styles d’un rose vif, les drupéoles poilus. Haute-Savoie : Mont Voirons près du deuxième chalet (!). C. >< (R.) congeneris Schmid.; À. fohosus (flezuosus) < vestitus ; R. Koehleri (Reuteri) >< vestitus Schmid. Catal. rais. 117-118. — Exsicc. Schmid. (1883) et Assoc. rubol. franc. n. 861 (18388). Diffère des deux Ronces qui précèdent par le turion à aiguil- lons plus nettement inégaux, les dents des folioles petites aiguës, le rameau à aiguillons très inégaux, l’inflorescence plus étroite, la glandulosité plus abondante, la corolle blanche, les sépales tantôt réfléchis ou un peu redressés. Dép. de l’Ain : Broussailles à l’entrée du ravin au-dessus de Sergy, en plusieurs colonies (!). D. >< (l?.) strictus Favrat Catal. 24 ; Gremli Excfl. éd. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 173 ; XX R. foliosus (corymbosus) X vestlitus (conspicuus) >< tomentosus ? Vaud : Le Jorat près des Cullayes au bord d’un chemin dans les bois (Favrat). >< R. HYPOPECTIFORMIS Schmid.; /?. foliosvs (corymbosus) X< pilocarpus ; R. insericatus X< pilocarpus Schmid. Catal. rais. 153 (p. p.) ; À. radula W. (subsp.) R. uncinatus Ph. J. Müll. sec. H. Sudre. — Exsicc. Schmid. 1888 ; herb. pr. n. 531 et 538. À défaut de caractères un peu sérieux, un seul caractère parti- culier au R. hypopectiformis de même que chez tous les dérivés du À. pilocarpus permet de distinguer ceux-ci : ce sont les pétioles caulinaires et raméaux, ou alternativement les uns ou les autres, qui sont plus ou moins sillonnés. ne (49) Haute-Savoie : Mont Voirons, région des chalets supérieurs, sous un certain nombre de formes assez dissemblables. >< R. sINUOSUS Schmid.; À. foliosus (corymbosus) < rudis ; R. bifrons >< rudis Schmid. Catal. rais. 135-136, non Focke Syn. Rub. germ. 328. — Exsicc. Schmid. (1888). Vaud : Buissons du ravin au-dessus de Viney (1). >< R. pispuzsus Schmid.; À. foliosus (corymbosus) >< Bayeri (firmulus ; R. Bayeri Var. virescens et var. glabriuscula Schmid. Catal. rais. 183, non Focke. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n.839 (1888) sub nom. À. Bayeri var. glabriuscula etn.1182 (1893) sub À. Bayeri genuina ; non Focke. Turio subangulatus, aculeis inaequalibus basi incrassatis, folio- lis viridibus vel subtus griseis. Inflorescentia laxa, piloso-hirta, foliata glandulis brevibus, aciculis nullis ; sepala parum acumi- nata, patula vel reflexa. Turion subanguleux, poilu, glanduleux, à aiguillons inégaux, un: peu renforcés à la base et courts, folioles vertes poilues, parfois: grisâtres en dessous, bien pétiolulées. Rameau poilu glanduleux aiguillonné. Inflorescence lâche poilue hérissée, feuillée dans la partie supérieure, à glandulosité abondante courte, acicules nuls, sépales peu acuminés étalés ou réfléchis, corolle rose ou blanche, étamines longues ou courtes. La contradiction qui existe entre: ces différents organes s'explique par l'intervention alternative: entre le R. foliosus et le R. Bayeri firmulus. Haute-Savoie”: Mont Voirons, région des chalets supérieurs où: ces deux espèces sont très abondantes et étroitement mélangés (!). >< R. ILLEPIDUS Schmid. ; À. foliosus (corymbosus) >< serpens ; R. emaacipatus < serpens (lividus) (p. p.) in Bull. herb. Boiss. 2me série, IV (1904), n. 1, p. 94 (131); À. foliosus W. subsp. (R.) omalodontos Müll. et Wirtg. Microg. À. litigiosus Sudre var. slle- pidus Sudre Sched. Diffère du R. litigiosus Sudre ; R. Guentheri de Martrin-Donos, non Whe et N.; Sudre Revis. des Rub. de l’herb. de Martrin-Donos, Bull. soc. bot. Fr. XLVI (1899), extr. 93, par le turion rond très poilu hérissé, les folioles grandes à villosité dense courte et bril- lante en dessous, les pétiolules tous très courts, les dents des folioles caulinaires et raméales très superficielles divariquées. (50) — 50 — Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). 6. Var. polyphyllus Schmid. Turio glaber ; foliolia cordiformia, acuminata, sordide viridia, glabrescentia. Inflorescentia usque ad apicem valde. Turion glabre, les folioles très peu poilues, à dents petites régu- lières, l4 foliole terminale un peu cordiforme ; le rameau et l’in- florescence très peu poilus, l’inflorescence prolongée et feuillée jusqu’au sommet, la glandulosité est plus abondante inégale avec acicules. Haute-Savoie : Mont Voirons près des chalets supérieurs (!). 7. Var. opulentinus Schmid.; À.hirlus var. floribus roseis Schmid. Catal. rais. 207-208. — Exsice. Schmid. et Assoc. rubol. franc. n. 111 (1889-86) ; À. harcynicus Focke in Aschers. et Graeb. Syn. 614 (1902), non G. Braun. Turion peu poilu à très petits aiguillons, folioles abondantes grandes, la terminale cordiforme très brièvement poilue, dents dressées. Inflorescence du À. corymbosus, très glanduleuse un peu aciculée dans la partie supérieure. Corolle grande rose, étamines très longues, drupéoles jeunes pubescents. Haute-Savoie : Mont Voirons, deuxième chalet (!). >< R. MISCELLUS Schmid. ; À. foliosus (flexuosus) >< Koehleri (Reuteri)? | Turio, petiolus et petioluli simul vel separatim aculeis incras- satis falcatis inaequalibus praediti. Inflorescentia brevis angusta; glandulae crebrae, valde inaequales. ‘ Turion médiocre étalé à aiguillons très inégaux, les plus gros renforcés à la base, falqués ou crochus; folioles peu poilues, axes poilus, sépales redressés sur le fruit ou étalés, étamines égales aux styles, glandulosité abondante dépassant ou égalant la villosité très inégale. Dép. de l’Aïn : Broussailles au-dessus de Saint-Gix (!). Une forme à aiguillons plus faibles, les folioles et les axes très poilus, l’inflorescence nue hérissée à poils dépassant la glandulo- sité, corolle, étamines et styles roses. Habite la même localité que les deux ascendants. >< R. FALGINIACUS Schmid.; À. Bellardi << foliosus (flexuosus)? in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), n. 1 (10)-77 (nom. nud.). 1 (51) Foliola magna, ea À. Bellardii Simulantia, supra aïiq. pilosiora, quam subtus. Inflorescentia angusta, pedunculus inferioribus paucifloris surrectis ; pedicelli partis mediae et apicis subfasci- culati ; glandulae brevissimae ; pili axium adpressi. Haute-Savoie : Montagne des Voirons près des Chalets supérieurs ; Montagne des Brasses deux formes divergentes (!). >< R. FOLIOSUS >< HIRTUS (Hybr. collect.). A. >< (R.) discors Schmid.; À. foliosus (corymbosus) < hirtus (sens. latior.) a sordidus Schmid. ; R. hirtus B reversa f. villosa Schmid. Catal. rais. 211; R. Guentheri Whe et N. form. 26 et 27; Catal. rais. 190. Turio subangulatus ; aculei debiles inaequales ; foliola 5-3 nata, breviter pilosa. Inflorescentia foliata, pilosa vel hirta, laxa, pedun- eulis longis, nudis, trifidis ; sepala reflexa ; corolla rosea vel alba; stamina longa ; styli saepe rosei. Aciculae in axi primario non nullae. : Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet au-dessous de la Chapelle (!). b fuscidulus Schmid. Turio rotundato-cylindricus, parum pilosus, aciculato-glandulo- sus, foliolis viridibus, latis, cordiformibus, acutis, parum pilosis. Inflorescentia parum pilosa, fere usque ad apicem foliata, glandulis aciculisque violaceis crebris, peduneulis regionis superioris brevi- bus ; sepala brevia, reflexa, corolla alba ; stamina elongata ; styli purpurei. Haute-Savoie : Mont Voirons près des deuxième et troisième chalet (!). c ostensus Schmid. ; R. foliosus (corymbosus) X hirtus (Guentheri)? Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série, IV (1904) 94 (131); R. pur- puratus à ostensus (Schmid.) sec. Sudre (Sched.). L’assimilation proposée par M. Sudre ne nous paraît pas appli- cable à notre plante, dont l’origine probablement hybride est plus compliquée ; on peut l'expliquer dans le milieu où elle a pris nais- sance. La eouleur rose de la fleur, les longues étamines, les dru- péoles poilus, la forme et la villosité des folioles caulinaires parais- sent provenir du R. Corymbosus. Notre plante diffère du R. purpu- ratus par ses folioles 5nées très poilues sur les deux faces, à pé- tiolule très long — au tiers de la longueur de la foliole terminale longuement acuminée ; l’inflorescence feuillée jusque près du som- met, peu aiguillonnée. (52) RD Haute-Savoie : Mont Voirons un peu au sud du chalet supé- rieur (!). B. << infinitus Schmid.; À. foliosus (flexuosus) << hirtus (Guen- theri). Turio parum pilosus, foliolis ovatis cordiformibus, acutis, bre- viter pilosis. Ramus et inflorescentia hirto-glandulosa ; inflores- centia basi laxa, foliata, parum aculeata, pedunculis, subnullis et pedicellis subfasciculatis ; sepala erecta ; styli basi rosei. Glandu- lae breves, aciculi pauci. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le deuxième et le troisième chalet au-dessous de la Chapelle (!). Var. pilosus Schmid.; À. Guentheri f. 26 mixta reversa villosior Schmid. Calal. rais. 190, non Whe et N. Turion poilu hérissé, folioles ovales poilues et brillantes sur les deux faces. Inflorescence très poilue composée, sépales réfléchis, drupéoles poilus. Haute-Savoie : Mont Voirons près de la Chapelle (!). >< R. DEFLECTUS Schmid.; À. foliosus (corymbosus) << Villar- sianus ; R. insericatus © Villarsianus Schmid. Catal. rais. 143, excl. n. 538, herb. prop. — R. foliosus (corymbosus) >< pilocar- pus (p.p.). Turio angulatus ut et inflorescentiae axis valde piloso-hirti, aculeis parvis glandulis et aciculis praediti; foliola lata valde villosa, subtus nitida, petiolo longissimo, petiolulis lateralibus externis subsessilibus. Inflorescentia pauciflora, contracta; sepala reflexa ; stamina elongata ; drupeolae pilosae. Turion anguleux glauque, un peu rude, poilu-hérissé, glandu- leux, aiguillons fins et petits, folioles de forme, grandeur et villo- sité accentuée semblables à celles du R. Villarsianus, pétiole très long sillonné dans la partie inférieure, stipules un peu larges, pétiolules latéraux et externes subsessiles. Rameau anguleux et infiorescence finement aiguillonnés glanduleux et aciculés, très poilus-hérissés ; folioles raméales 3nées courtes, larges, cunéi- formes à la base, poilues et brillantes. Inflorenscence courte pauciflore, pédicelles glanduleux peu aciculés, poilus, étamines longues, styles pâles, drupéoles pubescents. Haute-Savoie : Mont Voirons, au-dessus du 2ne chalet (!). — 53 — (53) 32. R. albicomus Gremli Beitr. 30 (1870); Focke Syn. Rub. germ. 339; Eaxcfl. ed. 4; ed. 5, trad. franç.; Favrat Catal. 2; Schmid. Catal rais. 140. Les trois formes de ce Rubus que nous signalons dans le Jorat vaudois diffèrent du type de Gremli par leur gracilité relative. Gremli compare sa plante au À. bifrons notablement plus robuste. b. viridicomus Schmid. A typo foliis griseis vel viridantibus, villositate parca, glandu- lis parum crebris brevibusque differt. Vaud : Environs de Savigny ; Favrat exsicc. n. 35 sub R. albi- comus Gremli. c. rectispinus Schmid. À typo differt aculeis minoribus, debilibus, rectis, sebaequali- bus, parum crebris, foliolo terminali cordiformi, drupeolis glabris. Styli basi rosei. Vaud : Près de la Tour de Gourze (!). d. pilosus Schmid. Ramo et inflorescentia pedicellisque pilosissimo-hirtis, glandu- lositate magis inaequali, sepalis reflexis differt. Vaud: Entre Savigny et Montpreveyres, cueilli en compagnie de Aug. Favrat en septembre 1884). 33. R. suavifolius Gremli Beitr. 35 (18170) ; Focke Syn. Rub. germ. 303; Favrat Essai 531 et Catal. 29 ; Excfl.ed.5,trad.franc.; Schmid. Catal. ras. 124. — Exsicc. Favrat n. 33. Axes poilus-hérissés glanduleux un peu aciculés, aiguillons médiocres sur le turion, petits sur le rameau et l’inflorescence, inégaux, inclinés, Folioles 3-5nées ovales-acuminées grises blan- châtres très grossièrement poilues en dessous. Inflorescence grêle feuillée à la base, pauciflore, glanduleuse aciculée sur l’axe, pédoncules et pédicelles simplement glanduleux et poilus, sépales longuement acuminés-réfléchis, organes floraux roses, étamines longues, drupéoles poilus. Vaud : Les bois du Jorat, à Gourze. — Exsice. Favrat n. 33. D. virescens Schmid. Axes, turio, ramus et inflorescentia parum piloso-hirta ; aculei rameales minimi; glandulae brevissimae ; foliola pallide viridia, tenuiter pilosa, dentibus ovatis inaequalibus. Axes faiblement poilus, peu hérissés, folioles finement poilues, (54) ui d'un vert pâle en dessous, dents ovales irrégulières. Inflorescence à très petits aiguillons et glandes courtes peu nombreuses. Vaud : Tour de Gourze ; plus fréquente que la forme de l’exsic- cata de Favrat (!). c. subcuspidatus Schmid. Inflorescentia subinermis, haud foliata, brevis, brevissime tomentoso-pilosa, glandulis brevissimis. Foliola caulinarla termi- nalia late ovata, brevia; ramealia obovata, omnia subcusPidata, dentibus patulis regularibus, triangularibus. Turion à aiguillons peu inégaux, presque droits, folioles large- ment ovales brusquement acuminées en pointe longue et fine, à pilosité moins dense et plus longue, à dents régulières aiguës, étalées. Inflorescence non feuillée rélativement courte, tomen- teuse finement poilue à glandes très courtes peu visibles; folioles raméales obovales régulières, subeuspidées, à dents triangulaires étalées. Corolle et étamines d’un rose vif ; les étamines courtes à peine égales aux styles. Vaud : Tour de Gourze (!). 34. R. pallidus Whe et N. in Bluff et Fing. Comp. fl. germ. 1. 682 ; Focke Syn. Rub. germ. 331. Subsp. (À.) hirsutus Wirtg. «. Var. valdepilosus Schmid. (pro sp.) in Pull. herb. Boiss. 2me série (1903), n. 1, p. (71)-78. Turion, rameau et inflorescence poilus-hérissés, à petits aiguil- lons courts inégaux, aciculés glanduleux ; folioles 5nées, toutes à base cordiforme, acuminées en pointe très longue et fine, densé- ment feutrées-poilues, grises, un peu verdâtres en dessous, à pétiolules très longs, à dents principales très grandes composées étalées. Inflorescence étroite ne dépassant pas ou peu la dernière feuille 3née, à pédoncules courts et pédicelles étalés, sépales courts apprimés puis étalés glanduleux, étamines courtes ou à peine égales aux styles pourpres, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons, au-dessus des deuxième et troi- sième chalets (!). D. paucipilus Schmid. Turio, ramus et inflorescentia parum pilosa, non hirta ; foliola supra glabra ; turio et ramus parum glandulosi; pedunculi non aciculati. UN (55) Haute-Savoie : Mont Voirons, même localité que la forme nor- male type (!). 6. Var. onayensis Schmid. à À var. valdepiloso differt glandulositate simplici nec aciculari, pilositate tenuissima compactaque foliolorum, dentibus minimis acutis, petiolulis conspicue brevioribus, foliolorum acumine brevi grossoque, sépalis exacte surrectis, staminibus elongatis. Diffère de la var. valdepilosus des Voirons et du R. pannosus Müll. et Wirtg. par l’absences d’acivules, les folioles vertes fine- ment poilues en dessous, à dents trés petites aiguës, les pétiolules courts garnis d’aiguillons falqués ou erochus, l’inflorescence plus développée, les sépales redressés, la corolle rose pâle, les éta- mines longues. Genève : Plateau de St-Georges près du fossé des cibles (!). 30. R. serrigerus Schmid.; À. hirtus (Guentheri) < pallidus (hirsutus) Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2e série (1904), (132)-95 ; R. hirtus (Guentheri) X serpens (glaucovillosus) 1. c. (1903), (71)- 78 (emendat.). Turio ramusque glabri; aculei aciculiformes et glandulae longa : foliola dentibus magnis parum irregularibus. Inflorescentia non hirta, angusta glandulis et aciculis crebris ; glandulositas purpu- rea ; stamina brevia. Diffère de la var. valdepilosus du R. pallidus subsp. hirsutus par le turion et rameau glabres, les aiguillons aciculiformes, la glan- dulosité très inégale et aciculée, les folioles brièvement et fine. ment poilues, grises à la face inférieure des folioles supérieures, les folioles terminales larges, peu échancrées, acuminées, à dents grandes, simples, peu irrégulières, l'inflorescence feutrée-poilue étroite et contractée à la partie principale, à acicules et glandes pourpres longs et abondants, les sépales terminaux seuls redres- sés, les étamines plus courtes que les styles devenant rapidement. pourpres, les drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du deuxième chalet (!). 36. R. bregutiensis A. Kern. sec. Focke in Ueber R. Menkei u. verwandte Formen 152 (1894) ; R. leretiusculus Focke Syn. Rub. germ. 300 (ex p.), non Kaltenb. Foliole caulinaire terminale largement ovale-elliptique, cordi- forme, brusquement acuminée en pointe grossière. Inflorescence (56) — 56 — large étalée à aiguillons abondants et robustes, sépales incom- plètement réfléchis. Vaud : Gourze (Favrat) sub nom. R. feretiusculus ; à Corcelles sur Chavannaz (Gaillard). Fribourg : Belfaux (Jaquet) ; Estavayer-le-Gibloux, fréquent et sans variations importantes dans la région boisée située entre Chénens, Corserey, Tornyle-Grand, Kaichnerie et Villarimboud (!). Haute-Savoie : Pas rare dans plusieurs localités humides des bois de Perrignier (!) avec une forme gracilis à folioles grandes, très minces et vertes, à glandulosité et aiguillons moins nombreux et grêles. 31. R. decussatus Schmid.; À. flexuosus Ph. J. Müll. var. ra- mosa Schmid. in Bull. soc. bot. Genève, n. 8, p. 49 (1897). Haute-Savoie : Mont Vuache sur la crête de la partie nord (!). 38. R. Menkei Whe et N. in Bluff et Fing. Comp. fl. germ. I, 679 (1825) ; Focke Syn Rub. germ. 303; R. distractus Ph.J.Müll. in Bonpl. 296 (1861) ; Rouy et Cam. F1. Fr. VI, 103 ; R. leretius- culus Focke I.c.300 (ex p.) ; Favrat Æssai et Catal. (1885); Gremli Excfl. ed. 4 (1881) et ed. 7 (1893); Schmid. Catal. rais. 124, non Kaltenb. — Exsicc. Favrat n. 32 sub R. feretrusculus Kaltenb. Vaud : Jorat, Gourze, Mont Pèlerin (Favrat). Fribourg : Attalens (Favrat); Estavayer-le-Gibloux, Villarim- boud (!). Neuchâtel : Corcelles (Favrat). b. orthosepalus Focke Ueber R. Menkei u. verw. Formen 152 (1894) ; R. fraternus Gremli Beitr. 34 (1870) ; Excfl. ed. 6 (1889). — Sépales exactement redressés. Vaud : Chalet-à-Gobet (Favrat). Fribourg : Bois près d’Estavayer-le-Gibloux (!). c. discoloratus : f. subdiscolor Focke Ueber R. Menkei u. verw. Formen 1527. à Fribourg : Bois près d’Estavayer-le-Gibloux (!). IL. Subsp. (R.) spinulatus N. Boulay in Revis. des Specta- biles, Assoc. rubol. franc. 22-24 (1892); R. spinulatus N. Boulay Bonc. Vosg. n. 81; R. vestitus >< hirtus R. spinulatus N. Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr. NI, 198 ; R. erythrostemon y brevipes Schmid. Catal. rais. 126, non Favrat. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. 909 1889). DÉS (57) Vaud : Dans les bois au-dessus de Gilly, le Jorat entre Savigny et Montpreveyres, le long de la route au-dessus de Baulmes (!). X R. GRISEOLUS Schmid.; À. Menkei (spinulatus) >< tomentosus”? A R. spinulata N. Boulay differt turione glabro, laevi, foliolis terminalibus obovatis vel rhomboideis, viridibus, utrinque pilo- sis, dentibus latis superficialibus, petiolulis brevissimis. Inflores- centia piloso-hirta, glandulis inaequalibus in turione ramoque pa- rum crebris; sepala patula ; stamina elongata ; drupeolae glabrae. Faciès approximatif (appauvri) du R. spinulatus N. Boulay. Tu- rion lisse et glabre, les folioles généralement 3nées obovées ou rhombées aiguës entières, à dents grandes, larges, plus ou moins superficielles ou arrondies, vertes, très poilues sur les deux faces; pétiolules latéraux et externes très courts subsessiles, les pétioles un peu sillonnés à la partie inférieure. Rameau et inflorescence lâchement poilus-hérissés, à glandes très inégales éparses sur le turion et le rameau. Inflorescence sans feuilles, large, espacée et étalée, pauciflore, sépales étalés, corolle blanche, étamines longues, drupéoles glabres. Vaud : Bois au-dessus de Gilly, en compagnie du À. spinulatus (!). 39. R. obscurus Kaltenb. F{. Aachen. Beck. 284 (sensu amplo) ; Focke Syn. Rub. germ. 308 et Ueber R. Menkei u. verw. Formen 155-517. I. Subsp. (A.) fulgens Schmid.; À. hirtus (Guentheri) < ves- titus (floribus rosei) Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série, IV (1904), n. 1, 95-(132). Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus des deuxième et troi- sième chalets (!). IL. ? Subsp. (À.) erythrostemon Schmid.; À. erythrostemon Favrat Æssai 530 et Catal. 22; Schmid. Catal. rais. 124 (excel. 8 latifolia y brevipes Schmid. — À. spinulatus N. Boulay). — Exsicc. Favrat n. 37; Schmid. (1888) (ex p.). Vaud : Bois d’Epalinges (Favrat). Fribourg : Bois entre Villarimboud et Torny-le-Grand (!). 40. R. Schnetzleri Kavrat Calal. 27 (1885); Schmid. Catal. rais. 211. — Exsice. Favrat n.31. (58) re Se rapproche du R. erythrostemon Favrat par le turion anguleux un peu rude à aiguillons peu inégaux, le rameau et l’inflorescence- glanduleux sans acicules ; il en diffère par les folioles terminales ovales ou obovales, la corolle et les étamines blanches ; il diffère: du R. serpens auquel M. Sudre rapproche le R. Schnetzleri par la brièveté des glandes : par le turion anguleux un peu rude, les. aiguillons peu inégaux, l’absence des acicules et la brièveté des. pédoncules. Vaud : Sauvabelin, Epalinges, Gourze (Favrat). Valais : Colombey (Favrat). 41. R. pilocarpus Gremli Beitr. 42 et Excfl.; Favrat Essai 522 et Catal. 24; Excefl. ed. 5, trad. franc. ; Schmid. Catal. rais. 151- 152 ; Rouy et Cam. F1. Fr. NI, 92 ; Focke Syn. Rub. germ. 3547 sec. Sudre ; À. pilocarpoides Sabransky Bromb. d. Oststeierm. in Oest. bot. Zeilschr. n.8 (1905), sec. Sudre Observ. sur deux Ronces europ., Bull. soc. bot. Fr. t. 53 (1906), extr. 49. I. Subsp. (R.) heteracanthus Schmid. L c. Dans notre dition nous ne possédons pas de représentants exacts de la plante typique de Gremli du Zürichberg, toutefois nous lui subordonnons trois formes basées sur l'inégalité des ACrAIE et l’accentuation de la glandulosité, ce sont : b. brevispinus Schmid. Aculeis breves inaequales fere recti ; foliolum caulinare termi- nale latum, acuminatum ; petiolus aculeus valde uncatis crebris. praeditus ; inflorescentia angustior, parum glandulosa. Haute-Savoie : Mont Voirons, les Fieux (!). c. arcuatus Schmid. Aculei caulinares ramealesque uneati vel falcati; inflorescentia aculeis parvis arcuatis praediti, glandulis inaequalibus parum: crebris, corolla, staminibus stylisque roseis. Haute-Savoie : Mont Voirons, au-dessus des Fieux (!). d. uncinatus Schmid. Catal. rais. 151, non Ph. J. Müll. Haute-Savoie : Mont Môle à St-Jean-de-Tholome (H. Romieux). IT. Subsp. (R.) homoeacanthus Schmid. I. c. Diffère du type par les aiguillons presque égaux, plus rarement un peu inégaux, l’inflorescence plus étroite contractée à la partie supérieure, la glandulosité peu inégale et peu abondante, les aci- cules rares. — 59 — (59) a. vulgaris Schmid. (1. c.). — Exsicc. Favrat n. 24 du Valais à Colombey ; de Vaud au Jorat n. 24 (exempl. défectueux) ; Schmid. in F1. selecta Ch. Magnier n. 3633 (1894) de la Haute-Savoie, les Voirons. Haute-Savoie : Mont Salève (rare), à Monnetier près des degrés du Pas-de-l'Echelle ; à Essery ; au Mont Vouan ; aux Voirons (très abondant); au Mont Vuache, au-dessus de Vulbens (!). Vaud : Mont Suchet (G. Gaillard) ; à Savigny (Favrat) ; au-dessus de Gilly (!). b. nemoralis ; b umbrosa Schmid. 1. c. 152. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 757 (1885-86). — M. Sudre assimile ce n. 757 à son À. omalus, sous-esp. du R. rudis in Exc. batol. pyrén.142. Ce n. 757 provient d’une station défectueuse au point de vue des conditions biologiques nécessaires à notre plante, il n’en donne pas une idée exacte; il appartient néanmoins à notre sous-espèce homeacanthus. Le R. omalus en diffère par sa gracilité générale, le rameau et l’inflorescence non hérissés, l’inflorescence allongée régulière et sans feuilles, les pétioles plans. c. virescens Schmid. Frutex normalis, sed foliolis utrinque valde viridibus, pilositate tenuissima. Haute-Savoie : Mont Salève, entre les Pitons et le chalet de la Thuile ; au Mont Vuache, au-dessus de Dingy ; au Môle, près de la source en montant depuis St-Jeoire ; aux Voirons, au-dessus de Bons-St-Didier ; Mont Vouan ; à Sallanches au bord de la vieille route de Mégève et à Combloux. d. semirectispinus Schmid. Turionis aculei valde recti debilesque ; aculei rameales arcuato- curvati. Haute-Savoie : à Césarge près du Viaizon (!). Vaud : Bois d’'Ecublens (!). >< R. CABALLICENSIS Schmid. ; À. bifrons << pilocarpus. — Ex- sicc. Assoc. rubol. franc. n. 1047 (1891). Turio angulato-sulcatus, aculeis inaequalibus ; foliola late ovata sublus griseo-albida pilosa. Ramus et inflorescentia piloso- hirta, aculeis inaequalibus, glandulis brevibus, + crebris. Inflo- rescentia nuda, regularis vel interrupta, foliata ; sepala reflexa ; stamina longa ; corolla pallide rosea. Turion anguleux peu poilu, à aiguillons abondants un peu grêles et inégaux droits ou peu arqués, aculéolé glanduleux; folioles (60) — 60 — glabres en dessus, grisâtres ou blanchâtres, tomenteuses-poilues en dessous, foliole terminale large et courte, ovale-aiguë ou acu- minée, à dents grossières irrégulières, pétiole un peu sillonné à la base ou plan, pétiolules tous très longs. Rameau poilu molle- ment hérissé, à aiguillons médiocres arqués inégaux, folioles 3nées largement ovales aiguës blanchâtres ou grises, poilues- feutrées. Inflorescence nue et régulière ou étagée feuillée, poilue- hérissée, aiguillonnée faiblement, glanduleuse, pédoncules dressés- étalés divisés très irrégulièrement, pédicelles axillaires rares, sé- pales mucronés réfléchis, étamines longues, corolle rose pâle. Haute Savoie : Mont Voirons au-dessus de Bon-St-Didier (!). >< R. PRAEMUNITUS Schmid. ; À. pilocarpus >< ulmifolius. Turio squamosus, pilosus, aculeis triangularibus, foliolis obovatis À. ulmifolii longe petiolulatis. Ramus aculeis creber- rimis ; inflorescentia valde hirta ; glandulae spititatae breves in axibus inflorescentiae omnibus ; sepala insuper aculeolis non- nullis praedita. Faciès général robuste du R. arrigens Sudre, sous-esp. du R. pro- cerus Ph.J. Müll. 89, du n.. 57 et pl. XCIII de la Monogr. de M.Sudre et du À. arrigens X ulmifolius; notre plante diffère par le turion écailleux poilu, par les aiguillons très robustes triangulaires à la partie inférieure, les folioles plus petites ovales cuspidées en pointe grossière du À. ulmifolius, l’inflorescence fortement poilue- hérissée, très robuste, à aiguillons encore plus nombreux, la pré- sence de glandes stipitées courtes sur tous les axes de l’inflores- cence et les stipules ; les organes floraux d’un rose vif, les sépales mucronés-réfléchis sont munis en outre de nombreuses glandes stipitées courtes et quelques aculéoles. Haute-Savoie : Un seul grand buisson sous les châtaigniers de Brenthonne au pied des Voirons (!). >< R. ADVENTITIUS Schmid.; À. pilocarpus >< Bayeri (firmulus). A R. pilocarpo (heteracantho) differt parte primaria inflores- centiae elongata, aciculorum absentia, foliolorum exteriorum petiolulis brevissimis, staminibus quam styli brevioribus, corol- lae parvae petalis angustis. Faciès du À. pilocarpus (heteracanthus) un peu grêle, par le turion anguleux, les folioles ovales acuminées, les aiguillons du rameau et de l’inflorescence crochus ; l’inflorescence espacée à la base plus ou moins feuillée. Il s’en écarte par le rameau à folioles oi (61) 3nées, l’inflorescence à partie principale exserte et allongée, les étamines plus courtes que les styles, les pétiolules des folioles caulinaires externes très courts, la fructification partielle. 8. Var. microdontus Schmid. Turio, ramus et inflorescentia aculeis inaequalibus falcatis vel uncatis, foliolis ovatis, angustis, viridibus, subtus tenuissime pilosis, dentibus minimis, acutis, regularibus ; ramus et inflo- rescentia pilosa, non hirta ; glandulae inaequalis aciculis com- mixtae. Haute-Savoie : Broussailles au-dessous de la Pierre-de-Beau- regard près du pont sur le Viaizon ; plusieurs colonies (!). y. Var. laevicaulis Schmid. ; À. Mercieri << ulmifolius Schmid. Catal. rais. 60 (c. super Mercieri) (p. p.); n. 368 in herb. pr. et exsicc. (1888) ; in Assoc. rubol. franc. n. 847 (1888-89). Turio laevis, glaber, aculeis aequalibus falcatis ; foliola late ovata, subtus albido-tomentosa, marginibus abbreviatione valde conspicue petiolulorum lateralium exteriorum valde contiguis, dentibus magnis, prominentibus. Ramus et inflorescentia piloso- hirta. Glandulositas parum evoluta. Sterilis. Haute-Savoie : Mont Salève, buissons à l’est des châtaigniers au-dessus de la pension Bonzanigo (!). >< R. GLAUCIFOLIUS Schmid.; À. pilocarpus < serpens Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2e série (1903), n. 1, (70)-77. Diffère du R. adventitius R. pilocarpus X firmulus par sa glau- cescence, les folioles cordiformes peu acuminées, à pétiolules. longs, le rameau et l’inflorescence à aiguillons non crochus, la partie principale plus courte, les étamines dépassant les styles. Haute-Savoie : Mont Voirons près des deuxième et troisième chalets (!). b. pilocarpifolius Schmid. — Folioles 5 verdâtres sur les deux faces peu poilues. Haute-Savoie : Mont Voirons, région des chalets (!). >< R. DUPLEX Schmid.; À. Bellardi? >< pilocarpus ; var. brevi- cuspidatus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), (70)-77; R. Kaltenbachii Var. atrocalyx Sudre Monogr., non Metsch. (62) — 62 — Haute-Savoie : Viuz, montagne des Brasses (!). >< R. HIRTUS >< PILOCARPUS (Hybrid. collect.). A. (R.) ruberrimus Schmid.; À. hirtus (Guentheri) < pilocarpus Schmid. Catal. rais. 1154-55 ; R. pilocarpus Var. heteracanthus (p]. ad Sudre) ; À. oenodermis (uncinalus << omalus) Sudre in Gdgr Consp. 148 (in sched.). Le R. uncinatus est une variété du R. radula à aiguillons fal- qués ; le À. omalus est une forme du groupe rudis très distincte du À. pilocarpus par sa gracilité générale, son inflorescence entière compacte non feuillée. Haute-Savoie : Mont Voirons, chalets supérieurs (!). B. super-Guentheri Schmid. Catal. rais. 155-506 (p. p.). — Exsiec. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 862 (1888). Haute-Savoie : Mont Voirons, chalets supérieurs (!). C. (R.) prolirus Schmid.; À. Guentheri >< pilocarpus a super- pilocarpus Schmid. Catal. rais. 155 (pro parte). — Exsiec. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 783 (1885-86) ; in herb. pr. n. 470. Diffère du À. adventitius par les aiguillons très faibles aciculi- formes et la glandulosité plus abondants jaunâtres pâles, la corolle blanche ou rose pâle, les sépales dressés, les étamines plus courtes que les styles. Haute-Savoie : Mont Voirons, région des chalets (!). >< R. DILATATIFRONS Sudre in Gdgr Consp. 158; R. pilocarpus >< Villarsianus Schmid. Catal. rais. 156-158. a. superpilocarpus (1. €. 156). — Exsicc. in Assoc. rubol. franc. n. 1050 (1891) ; exsicc. (1888). Haute-Savoie : Mont Voirons près du troisième chalet (!). b. super-Villarsianus (1. c. 157-158). — Exsice. (1888). : Haute-Savoie : Mont Voirons, un peu à l’ouest du chalet supé- rieur (!). c. dilatatifrons Sudre ; R. Villarsianus ? X omalus Sudre in Gdgr Consp. 158 (in sched.). Plante robuste, turion subanguleux, glabre, peu glanduleux aiguillons petits et droits, folioles 5nées très grandes vertes pâles très poilues en dessous, à dents superficielles, folioles caulinaires 6 (63) et raméales suborbiculaires cordiformes imbriquées, petioles sil- lonnés. Rameau peu poilu, glanduleux à petits aiguillons inégaux. Inflorescence feuillée à la base écartée, à ramuscules allongés, la partie principale peu exserte contractée poilue, peu aiguillonnée, très glanduleuse et aciculée, les sépales sont aigus glanduleux aculéolés subétalés, étamines dépassant les styles, drupéoles jeunes glabres, fructification douteuse. Haute-Savoie : Plateau des Bornes un peu à l’est de « Chez-les- Roguet » (!). Sous-section RUDES Sudre 42, R. rudis Whe et N.; Merc. Rubi genev.272; Gremli Beatr. 40 ; Favrat Essai 5925 et Catal. 93; Gremli £xcfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal rais. 133. Genève : Bois de la Bâtie (D. Rapin) ; Bois des Frères, Ecogia (!). Vaud : Le pied du Jura, la rawpe de St-Cergues (Mercier) ; Ecu- blens et Vauderens (Favrat), exsice. n. 26 ; Givrins, bois au-dessus de Gilly, route des Chevalleyres à Châtel-St-Denis, Cheseaux pied du Mont Pèlerin, Savigny, Gourze (!). Dép. de l'Ain : Entre Vezancy et Saint-Gix, bois au-dessus de Sergy (!). Haute-Savoie : Les Allinges, bois de Perrignier (!). Fribourg : Entre Kaichnerie, Chénens et Lentigny (!). IL. Subsp. (A.) oenodicaulis Schmid. Turio rotundato-cylindricus, laevis, glaber, parum glandulo- sus, acuelis parvis subaequalibus, foliolis ovatis tenuiter acumi- natis, dentibus parvis acutis, petiolulo terminali longissimo ; inflorescentia piloso-hirta, pilis glandulas superantibus. Diffère du À. rudis par sa gracilité, le turion rond lisse peu glanduleux à aiguillons subégaux peu renforcés, les folioles obo- vales ou ovales finement acuminées, à dents petites aiguës un peu composées chez les folioles raméales, grises au sommet du ra- meau. Rameau à aiguillons petits peu nombreux, mollement poilu ; l’inflorescence poilue hérissée courte et feuillée à pédon- cules et pédicelles feutrés poilus, poils dépassant la glandulosité un peu clairsemée. Les marges des folioles caulinaires et raméales sont ciliées de fines glandes. Vaud : Bois au nord-ouest de la Tour-de-Gourze (!). (64) re IT. Subsp. (À.) rupicolus Sudre Exec. rubol. de Cauterets 19; R. rudis f. latifolia Schmid. Catal. rais. 134 et Anom. phyllan- tha 139. Dép. de l’Ain . Bois au-dessus de St-Gix (!). IV. Subsp. (A.) faucium Sudre Exc. batol. pyrén. 145 ? Vaud : Bois au-dessus de Gilly (!). >< R. PULCHER Ph.J. Müll. et L. V.L. Versuch n. 86? (1859); A. bifrons >< rudis ; non Schmid. Catal. rais. 135 et exsicc. (1888) — R. foliosus (corymbosus) X< rudis. Turion rude peu poilu, aiguillons très inégaux, les plus gros robustes courts aigus, folioles 5nées médiocres obovales entières. finement acuminées, grisâtres et brièvement poilues en-dessous, dents fines aiguës, pétiole et pétiolule terminal très longs glandu- leux. Rameau poilu glanduleux peu aiguillonné, folioles petites. étroites. Inflorescence courte poilue, glandes nombreuses courtes, sépales acuminés réfléchis blanchâtres feutrés peu glanduleux, corolle rose, étamines longues, pâles, drupéoles glabres. Diffère- du À. erythrostemon par le turion rude à aiguillons plus forts, la villosité moins accusée, les glandes de l’inflorescence plus courtes. Vaud : Bois d’Epalinges (!). >< R. BRACHYSTEMONOIDES Schmid. ; À. foliosus (flexuosus) << rudis?; R. rudis Î. echinata Schmid. Calal. rais. 135. — Exsicc. Schmid. (1888). Diffère du R. rudis par le turion un peu poilu, les folioles vertes. très peu poilues, à dents très superficielles, l’inflorescence peu exserte, les pédoncules pauciflores, les glandes inégales un peu dépassés par la pilosité de l’axe, les étamines très courtes, les jeunes drupéoles poilus. Le À. amplus Focke in Asch. et Graebn. Syn. parait être une simple déviation du R. rudis Whe et N. Vaud : Bois au-dessus de Gilly (!). 43. R. pseudovenustus Schmid. Catal. rais. 113-714 (1888). — Exsicc. Schmid. (1888). Dép. de l’Ain : Taillis au-dessus de Sergy au pied du Jura (!). 44. R. rigidulus Schmid. in Bull. soc. bot. Genève TT, 79 (1884); Catal. rais. 1175-71 ; Favrat Catal. % ; Gremli £xcfl. éd. 5, trad. — 65 — (65) franc. ; éd. 6, 151 ; R. rigidus Merc. Rubi genev., non Smith ; A. radula D rigidus Rapin Guide du bot. éd. 2, 174; Godet F1. du dura, Suppl. 56. — Exsicc. Schmid. Rubi selecti Soc. helvét. n.6 (1885) ; Exsicc. (1888) ; Assoc. rubol. franc. n. 907 (1889-90). Dép. de l'Ain : Broussailles et talus du chemin au-dessus de St-Gix au pied du Jura (!). >< R. conFrusus Schmid.; À. rigidulus >< tomentosus Schmid. in Favrat Catal. 20; Gremli Excfl. éd. 5; Schmid. Calal. rais. 178-179. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 742 (1885- 1886). Dép. de l'Ain : St-Gix, en compagnie du À. rigidulus (1). >< R. SCABRIDULUS Schmid.; À. rigidulus << vestitus Schmid. Catal. rais. 118. Dép. de l'Ain : St-Gix, en compagnie des R. rigidulus, confusus, tomentosus, etc. (!). 45. R. salvanensis Schmid. in Bull. soc. bot. Genève n. 8, 51 (1895-97) ; Bull. soc. Murith. XXIX et XXX, 40-41 (1900-01). Bas-Valais : Talus de la route à Salvan près d’une gravière (!). 46. R. Lejeunei Whe et N. in Bluff et Fing. Compend. ft. germ. 1, 633 ; Focke Syn. Rub. germ. 316. Subsp. (R.) Buserianus Schmid. in Pull. herb. Boiss. 2me série, n. 1, 76 (69) (1903). Diffère du R. Lejeunei par le turion peu poilu, à folioles 5nées, le rameau et l’inflorescence à très petits aiguillons courts, à glan- dulosité peu inégale, l’inflorescence brièvement poilue hérissée prolongée à l’aisselle de plusieurs folioles 3nées, à pédoncules sfides, partie principale feuillée jusqu’au sommet, les sépales très courts étalés ou réfléchis, la corolle et les étamines d’un rose très vif, les étamines ne dépassant pas les styles. Notre plante diffère en outre du À. balneariensis (Sudre Exc. batol. Pyrén. 154) auquel M. Sudre assimile notre plante par les folioles très largement ovales et courtes à dents grossières irrégulières, le rameau et l’inflorescence faiblement aiguillonnés, l’inflorescence dense briè- vement poilue prolongée en dessous à l’aisselle de plusieurs 5 (66) 2 66e feuilles 3nées, à partie principale feuillée jusque près du sommet, les sépales étalés ou réfléchis, les étamines plus courtes. Fribourg : Fréquente dans les bois de la région Kaichnerie, Lentigny et Estavayer-le-Gibloux (!). D. rugosissimus. Turionis aculei plerumque ad verrucas reducti; glandulae et aciculi rami inflorescentiaeque immutata. Fribourg : Bois près d’Estavayer-le-Gibloux (!). 47. R. dimorphacanthus Schmid. Turio robustus, angulatus, glaber, rudis, parum glandulosus, aculeis mediocribus ; foliolis magnis ovatis attenuatis, petiolo petiolulisque brevibus, aculeis crebris valde uncatis validisque. Inflorescentia aculeis minimis, angusta et glandulis decoloratis ; corolla alba, parva ; drupeolae parum pilosae. Cette Ronce est remarquable par la forme des folioles conti- guës, à grandes dents régulières, à pétiole et pétiolules très courts armés de nombreux aiguillons robustes et crochus, l’inflo- rescence très faiblement aiguillonnée, étroite, à pédoncules courts et pédicelles fins, des glandes peu abondantes incolores, les sépales étalés, la corolle petite et blanche, les étamines un peu plus longues que les styles, les drupéoles un peu poilus. La teinte générale de la plante est d’un vert sombre. Fribourg : Bois entre Chénens et Estavayer-le-Giboux (!). 48. R. scaber Whe et N. in Bluff et Fing. Comp. fl. germ. 683 (1825); Focke Syn. Rub. germ. 340. a.Var.praetextus Schmid.; À. praetextus Sudre Rub.de l'Ariège 18. Correspond à la description de la plante de l’auteur. Le R. acces- sivus Sudre (1. c. 149) des Basses-Pyrénées, très voisin de notre plante, n’en diffère que par ses folioles plus larges, à pétiolules plus longs, les styles verdâtres. Dép. de l'Ain : Bois au-dessus de St-Gix (!). 6. Var. Briquetii Schmid.; À. radula Whe var. erecta Schmid. Catal. rais. 139. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n.1083 (1892). Frutex conspicue glaucescens ; turio rudis, foliolis maximis snatis, longissime petiolulatis, dentibus grossis ; ramus foliis 67 (67) Onatis magnis, tenuiter dentatis. Inflorescentia parum aculeata, parum glandulosa, laxa, patula ; sepala in fructu erecta. Diffère du R. glaucellus 7 laxus Sudre (Rub. de Cauterets 29) par sa frondaison très ample à grandes dents irrégulières, les princi- pales tronquées, toutes cordiformes et très longuement pétiolu- lées, très peu poilues en dessous, les supérieures blanchâtres tomenteuses. Rameau à folioles 5nées à dents petites aiguës. Inflorescence ample à partie principale large étalée pauciflore, peu glanduleuse, glandes dépassant la faible pilosité, sépales redressés sur le fruit, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Bord de la route entre Thonon et Armoy (D'John Briquet). 49. R. scaberrimus Sudre Aub. de Cauterets 19-90. 6. Var. ? conjunctus Schmid. À R. scaberrimo typico differt, foliolis magis pilosis, subtus velutinis, superioribus griseo-tomentosis, inflorescentia valde sparsa, basi pauciflora, patula, acute pyramydalis, sepalis in fructu axacte surrectis. Très voisine et comparable au À. scaberrimus Sudre, notre plante en diffère par les folioles brièvement poilues veloutées en dessous, d’un vert pâle, les supérieures grises verdâtres, l’inflo- rescence très espacée à la base et feuillée, partie principale en pyramide aiguë au sommet, les sépales étalés appliqués contre le fruit. Dép. de l'Ain : Bois au-dessus de Sergy (!). 7. Var. breviflorens Schmid. À R. glaucello Sudre differt turionis aculeis incrassatis; foliolis majoribus, utrinque viridibus, dentibus superficialibus latis ; inflorescentia fera usque ad apicem foliata ; corolla pallide rosea ; staminibus brevioribus. Diffère du R. glaucellus Sudre (Rub. de Cauterets 22) par le turion peu poilu, à aiguillons renforcés à la base, les folioles plus grandes et vertes sur les deux faces, à dents plus larges superficielles, l’in- florescence flexueuse écartée, feuillée jusque près du sommet, à pédicelles poilus, dressés en corymbes pluriflores, la corolle rose pâle, les étamines plus courtes. Haute-Savoie : Mont Vuache en face du Fort-de-l’Ecluse (!), (68) ei = SECTION VIII. KŒHLERIANI Babingt. 00. R. Kœhleri Whe et Nees in Bluff et Fing. Comp. fl. germ. I, 681 (18925); Focke Syn. Rub. germ. 348 (1877) ; Schmid. Catal. rais. 165. I. Subsp. (R.) fypicus Focke I. c. Aiguillons du turion et du rameau généralement droits ou peu inclinés, folioles vertes sur les deux faces poilues, la foliole cauli- naire terminale entière ; l’inflorescence allongée feuillée, ramus- cules dressés étalés en cymes 3flores. Corolle blanche. Pente buissonneuse à l’est de la Tour-de-Gourze, plusieurs buis- sons disséminés (!). IT. Subsp. (2.) hebecarpus Ph.J. Müll. in Bonpl. 282 (1861). Aiguillons du turion, du rameau et du pétiole des feuilles cauli- naires falqués ; folioles finement poilues grises verdâtres en des- sous ; la foliole caulinaire terminale nettement cordiforme, dents irrégulières assez grandes. Inflorescence feuillée, cor pue blanche, drupéoles poilus, sépales aiguillonnés. Vaud : Tour-de-Gourze non loin du type, plusieurs buissons (!). IT. Subsp. (2.) bavaricus Focke I. e. 351 ; Favrat Catal. 23 ; Schmid. Catat. rais. 167; R. brevis Gremli Beitr. 33 ; Favrat Essai 934. — Exsicc. Favrat n.39 (de Mézières). : Inflorescence étalée un peu divariquée, courte, aiguillons fal- qués plus fréquents, corolle rose pâle, folioles grisâtres en des- sous. Vaud : Clairières du Haut-Jorat, Montpreveyres, Mézières (Fa- vrat). Fribourg : Attalens (Gremli). IV. Subsp. (R.) Reuteri Schmid. Catal.rais.165-66 (excluded forma floribus roseis — p.166) et Assoc. rubol. franc. n.849 (1888); R. Reuteri Merc. Rubi genev. 272 ; Gremli Neue Beitr. Heft I, 9 ; Excfl. ed. 4; Favrat Essai 535 et Catal. 33 ; Gremli £xefl. ed. 5, trad. franc.— Exsicc. Favrat n.40 ; Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 710 (1885-86) et Exsicc. (1888). — 69 — (69) . Genève : Loex (Reuter) ; Saint-Georges (Rapin); Bois de la Bâtie, Aïre, Vernier, Château-des-Bois, Peney, le Jonc, Feuillasse, Ecogia, Veyrier (!). Vaud : À Veitay, Chavannes-des-Bois, Bogis-Bossey (Mercier). Dép. de l’Aïn : Sergy, Fernex, Ornex, St-Gix, Mont de Divonne (!). Haute-Savoie : Mont Vuache au-dessus du pont de Collonges, à Collogny en face de Collonges-Fort-de-l’Ecluse, entre Chévrier et Vulbens ; les Bois de Cranves (!). >X< R. TRANSITUS Schmid. ; À. Kœhleri (hebecarpus) << vestitus? Aculeis saepius falcati quam in À. Kæhleri typico foliola subtus alba valde villosa nitida ; foliolum caulinare terminale integrum. Inflorescentia foliata. Glandulae parum crebrae. Faciès général du R. hebecarpus, il en diffère par la diminution sensible du nombre et du volume des aiïiguillons et de la glandulo- sité des différents axes, la foliole caulinaire terminale entière à la base, à dents moins saillantes et un peu étalées, la villosité des différents axes et de la face inférieure des folioles est plus fournie et brillante analogue à celle de la face inférieure des folioles du R. vestitus. Vaud : Tour-de-Gourze avec R. hedycarpus (!). >< R. PARVIFOLIOLATUS Schmid.; À. Kæhleri (Reuteri) >< ulmi- folius. Quasi reductio À. ulmafolii, aculeis crebri debilibus, in ramo inflorescentiaque aliq. arcuatis, saepius inaequalibus. Inflores- centia valde piloso-hirta, aliq. glandulosa ; sepala glanduloso aculeolata ; corolla intense rosea ; drupeolae glabrae. Faciès et coloration du R. ulmifolius, notre plante s’en écarte par sa gracilité générale, les aiguillons des différents axes inégaux abondants presque droits ou un peu arqués grêles et pointe fine longue, les folioles très petites sont largement ovales courtes brièvement acuminées, grisàtres tomenteuses très poilues en des- sous, à dents régulières larges superficielles, l’inflorescence étroite très poilue hérissée à aiguillons inégaux envahissant les sépales, à glandulosité peu abondante et un peu inégale, les drupéoles glabres. Dép. de l’Ain : A l’entrée des bois au-dessus de Sergy (!). >< R. ARCTATUS Schmid.; À. Kæhleri (Reuteri) >< lomentosus (70) SN LE Schmid. Catal. rais. 1617-68. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. 709 (1883-86) et n. 928 (1889) ; exsicc. (1888). Dép. de l’Ain : Bois au-dessus de St-Gix (!). X< R. KŒHLERI (REUTERI) XX VESTITUS (Hybrid. collect.) A. x (R.) Reuteriformis Schmid. ; À. Kæhleri (Reuteri) XX ves- titus ; R. Kæhleri (Reuteri) ? © villosior Schmid. Catal. rais. 166. Villosité caractéristique du À. vestitus, aiguillons très inégaux et abondants, les caulinaires droits, les raméaux droits ou ar- qués. Dép. de l'Ain : Ravin au-dessus de St-Gix (!). B. X (R.) pseudo-Reuteri Sechmid.; À. Kæhleri (Reuteri) >< ves- lilus (conspicuus). a. R. pseudo-Reuteri Schmid.; R. Kæhleri B Reuteri f. 2 floribus roseis Schmid. Catal. rais. 166. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 849 (1888). Diffère du À. Reuteri par les aiguillons du turion droits ou pres- que droits, les folioles caulinaires plus larges et plus courtes, très finement poilues grises verdâtres en dessous, les sépales larges et courts, la corolle rose pâle. Vaud : Forêt de Bonmont (!). D. superconspicuus Schmid. Catal. rais. 123. Dép. de l’Ain : Colonie disséminée au-dessus de St-Gix (!). >< R. TENUIOR Schmid.; À. Kæhleri (Reuteri) << radula. — Exsice. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n.931 et Annot. 24 (1889- 1890). Genève : Bois près du Grand-Saconnex (!). >< R. PETROPHILOIDES Schmid.; À. Kæhleri (Reuteri) << fohiosus (flexuosus) ? Turio rudis ; foliola ovata, lata et brevia, acuta, aliq. emargi- nata, breviter pilosa ; aculei parvi, pro parte recti in ramo et in inflorescentia ; corolla rosea ; glandulae brunneo-rubidae. Diffère du À. Reuteri par le turion rude, les folioles plus larges et plus courtes aiguës un peu échancrées densément poilues en dessous, les aïiguillons plus petits, en partie droits sur les axes, A D (74) l'inflorescence brièvement poilue, la corolle rose, la couleur brune rougeâtre de la glandulosité et de l’épiderme. Haute-Savoie : Crête du Petit-Vuache (!). Dép. de l’Ain : Au-dessus de St-Gix (!). >< R. MICROACANTHOIDES Schmid. ; À. Kæhleri (Reuteri) >< ru- dis? ; R.rudis >< vestitus Schmid. Catal. rais. 13T (p. p.). Turio rotundato-cylindrieus, rudis, parum pilosus, glanduloso- aciculatus, aculeis parvis inaequalibus, nonnullis falcatis ; foliola gnata breviter obovata, viridia pilosa. Ramus aculeis parvis, fal- catis vel uncatis, inaequalibus. Inflorescentia piloso-hirta, brevis, aculeis falcatis et glandulis pallidis, in pedicellis conspicue bre- vioribus ; drupeolae glabrae. | Turion rond rude peu poilu à petits aiguillons glandes et aci- cules abondants. Folioles à dents grossières un peu composées. Rameau et inflorescence à glandes très inégales, aiguillons en majeure partie falqués ou crochus; inflorescence à axe très poilu hérissé, aiguillons inclinés, glandes courtes sur les pédicelles ; sépales redressés aculéolés glanduleux, étamines longues, dru- péoles glabres. Vaud : Bois au-dessus du château de Bonmont (!). >< R. LUTESCENTISETUS Schmid.; À. Kæhleri (Reuterri) < Bayeri (firmulus ?).— Exsicc. (1888), in Assoc. rubol. franc. n.929 (1889) et Annol. 22/93 sub nom. À. Bayeri >< Kæœhleri (Reuteri). Diffère du R. Reuteri par les aiguillons rarement falqués ou cro- chus, les étamines plus courtes que les styles, les drupéoles pubes- cents. Diffère du R. Bayeri (firmulus) par quelques aiguillons fal- qués ou crochus épars sur les axes, l'abondance des glandes et acicules très longs. Dép. de l’Ain : N'est pas rare dans les broussailles du ravin au- dessus de Sergy (!). 91. R. cymigerus Schmid. À R. Kæhleri subsp. Reuteri differt aculeis minimis, debilibus, inclinatis vel parum arcuatis, foliolis subtus breviter dense pilo- sis, inflorescentia e basi lata acute pyramidali, valde foliata. Diffère du R. Kæhleri (Reuteri) par les aiguillons en général très petits et grêles inclinés ou peu arqués, les folioles à poils de la (72) po e face inférieure courts très denses, l’inflorescence pyramidale très feuillée, aiguë au sommet, à pédoncules inférieurs étalés terminés en petites grappes courtes, ou Sflores dans la moitié supérieure, les styles roses. Dép. de l’Ain : Colonie très étendue dans les broussailles au- dessus de Sergy (!). > R. PSEUDOCYMIGERUS Schmid. ; À. cymigerus >< ulmifolius ? Habitus À. cymigeri, aculeis subaequalibus, incrassatis, in turione uncatis, foliolis subtus albido-tomentosis. Inflorescentia glandulosa ; sepala aculeolata ; corolla rosea ; drupeolae glabrae. Faciès du À. cymigerus à aiguillons subégaux un peu renforcés, crochus sur le turion, falqués sur le rameau; turion mollement poilu ; folioles blanchâtres finement tomenteuses en dessous. Inflorescence à glandes assez nombreuses subégales, sépales acu- léolés peu glanduleux étalés réfléchis, étamines plus courtes ou égales aux styles, corolle rose, drupéoles glabres. Dép. de l’Aïn : Dans la localité du À. cymigerus à Sergy (!). 92. R. Hystrix Whe et N.; Focke Syn.Rub.germ.341; Schmid. Catal. rais. 162-64. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 843 (1888) et Annot. 19. 8. Var. macrodontus Schmid.; À. macrodontus Ph. J. Müll. in Vers. Monog. n. 193. Paraît différer de la plante de Ph. J. Müller seulement par le turion subanguleux plus poilu, les sépales incomplètement réflé- chis. Dép. de l’Ain : Taillis près du grand ravin boisé au-dessus de Sergy (!). 93. R. reconditus Schmid.Catal.rais.170-712.— Exsicc.Schmid. (1888). Dép. de l'Ain: Taillis des bords du ravin au-dessus de Sergy (!). >< FR. RECONDITIFOLIUS Schmid. ; À. reconditus >< ulmifohus ? Turio rudis, aculeis inaequalibus, glandulosus, foliolis cunei- formibus À. recondili, subtus albo-tomentosis. Ramus et inflo- rescentia aculeis subaequalibus, parvis. Inflorescentia parum glandulosa, albo-tomentosa ; corolla rosea ; stamina elongata. Ho (73) Diffère du R. reconditus par les folioles grises blanchâtres tomen- teuses en dessous, le rameau et l’inflorescence à aiguillons petits subégaux, l’inflorescence blanche tomenteuse peu glanduleuse, la -corolle plus grande blanche, les étamines dépassant les styles, les -drupéoles glabres. Dép. de l'Ain : Au-dessus de Sergy, en compagnie des deux ascendants (!). 04. R. erinaceus Schmid. Catal. rais. 158-61 ; R. fusco-ater Whe et N. - B. À. erinaceus Focke in Asch. et Graebn. Syn. VI, 555 (1902). — Exsicc. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 1099 (1892). Diffère du R. fusco-ater par les folioles à peine échancrées, les pétioles sillonnés, les sépales réfléchis, la corolle plus grande d’un rose pâle, les drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Salève, broussuilles au dessus d’Etrem- ‘bières (!). SECTION IX. GLANDULOSI Ph. J. Müll. 99. R. Schleicheri Whe in Tratt. Ros. Monog. IT, 22; Focke Syn. Rub. germ. 361. a. Var. oreites Sudre (sched. ad Jaquet). Diffère peu de la var. status Sudre (Exc. batol. Pyrén. 162) ; le ‘turion est moins poilu non glauque, les folioles ovoïdes acuminées ‘plus poilues en dessus, les pétiolules plus longs. Fribourg : Forêt de Bouleyre (leg. Jaquet). 6. Var. florentulus Schmid.; À. craponensis >< pseudo-macro- phyllus ? Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1904) 96 (133) (p- p.). Diffère du À. conterminus Sudre (Rub. de l’Ariège 84) par les aiguillons raméaux presque droits, les folioles atténuées cunéi- formes à la base aiguës au sommet, l’inflorescence courte et large. “Ce Rubus est étranger au R. humilis Ph.J. Müll. auquel Sudre rat- tache notre plante, par sa glandulosité pâle. Les glandes violacées du R. humilis paraissent le rattacher au groupe hirtus. Haute-Savoie : Mont de Boisy (!). (74) nee 7. Var. longisetus Sudre et Schmid. (sched.); À. florentulus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1904) 96 (133) (p. p.). Diffère de la var. florentulus par les aiguillons caulinaires ra- méaux de l’inflorescence et des pétioles inclinés ou falqués, par- fois crochus, le rameau et l’inflorescence plus densément poilus. Haute-Savoie : Dans les bois au-dessus de Boisy (!). d. Var. rariflorus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903) (G2) #10; À R. lacerato Sudre differt turione rotundeto-cylindrico, aculeis parum reclinatis, folioli terminalis dentibus magnis compositis, ramo parum aculeato, inflorescentiae peduneulis fere simplici- bus et axe glanduloso et aciculato, staminibus stylos vix aequan- tibus. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). e. Var. status Schmid.?; À. status Sudre in £xc. batol. Pyrén.162. En diffère à peine par le turion peu glaucescent, les folioles à dents aiguës un peu saillantes, l’inflorescence à pédicelles ascen- dants. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). 6. Var. orthopodioides Schmid.; R.Guentheri f. 16 Schmid. Catal. rais. 189 (p. p.). — Exsicc. Assoc. rubol. franc. n. 780 (1885-86). Diffère des R. orthopus et inaequabilis Sudre (Exc. batol. Pyrén. 164) par le turion à aiguillons moins forts non arqués, plus glan- duleux et aciculé, les folioles glabrescentes à dents plus fines, l’inflorescence à glandes et acicules longs, les sépales très glan- duleux et aculéolés, les styles pâles. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). IT. Subsp. (R.) craponensis Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2m série (1903) 77 (10). Diffère du À. Schleicheri par le turion à aiguillons grêles peu ou pas renforcés, la glandulosité notablement plus longue plus- inégale, les acicules plus abondants, les pétiolules plus courts, les sépales redressés jusqu’à la maturité du fruit composé d’un petit nombre de drupéoles glabres, la corolle rose pâle, les styles. roses à la base. Est voisine du À. polyacanthoides Sudre Herb. Europ. n. 8567 (sec. H. Sudre). De (75) Haute-Savoie : Mont de Boisy au-dessus de Crapons, abondante dans les haies, cultures et broussailles (!). Constaté deux fois uue forme à fleurs blanches. IT. Subsp. (R.) olivaceus Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 930 (1889) et Annot. 93 sub R. Bellardi >< Kæhleri (Reuleri) ?. — Exsice. Favrat n. 41 sub À. polyacanthus Gremli. Diffère des R. Schleicheri, R. oliganthus Ph. J. Müll. (in Bonpl. 1861, 287) et R. spinosulus Sudre par les folioles caulinaires termi- nales plus étroites obovées rhombiformes, à dents petites aiguës dressées, l’inflorescence très allongée composée régulière, garnie de folioles ovales simples jusqu’à la moitié ou les deux tiers de sa longueur, les étamines des fleurs inférieures un peu plus courtes que les étamines des fleurs de la partie principale, les drupéoles glabres. Dép. de l’Ain : Broussailles au-dessus de St-Gix (!). 56. R. Bayeri Focke in Oest. bot. Zeitschr. (1868), 99 ; Syn. Rub. germ. 318 (4877). Vaud : Constaté sauf erreur pour la première fois aux Cheval- leyres au-dessus de Blonay à gauche de la route de Châtel-Saint- Denis dans une rocaille et sur la route des Bains de l’Alliaz, au Mont Pèlerin au-dessus de l'Hôtel Belvédère (!). Haute-Savoie : Bois à la base de la montagne des Brasses au- dessus de Viuz-en-Sallaz (!). 6. Var. intermedius Schmid. À R. Bayeri typico differt glandulis turionum pallidis, parum crebris, non aciculatis, corolla et staminibus roseis. Diffère du R. firmulus Gremli var. floribus roseis par les glandes et acicules abondants sur le rameau et l'inflorescence, d’une cou- leur sombre un peu violacée. Diffère du À. Bayeri Focke par ses organes floraux roses, les sépales relevés. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur au-des- sous de la chapelle (!). II. Subsp. (2.) firmulus Schmid.; À. firmulus Gremli in Oest. bot. Zeitschr. 1871 ; Favrat Essai 538 (1881) ; R. Guentheri Merc. Rubi genev. 215, non Whe et N.; À. glandulosus Godet Suppl. Flore dura 51; R. Bayeri Favrat Catal. 26 (1885) ; Schmid. Catal. rais. (76) 6e 180, non Focke ; À. pseudo-Bayeri Rob. Keller Bromb. Flora des Kantons Zürich 60 (1909). Le R. firmulus diffère du type de Focke par la diminution plus ou moins accentuée des acicules et aculéoles, la couleur rousse ou rougeâtre de la glandulosité. Quant aux autres caractères, la comparaison ne révèle pas de différences importantes. M. Sudre rattache la plante de nos environs au À. Schleicheri Whe (in sched.); notre firmulus en diffère par les aiguillons du turion plus courts que le diamètre, les étamines très courtes et peu abondantes, l’inflorescence plus lâche et plus large. Le R. firmulus est une des ronces les plus communes de notre région, il s'élève de la plaine jusque vers 900 m. d'altitude aux Voirons, au Salève, au Pèélerin, au Jura. On peut répartir ses nom- breuses formes comme suit : À typicus. — Organes floraux blanes. + Drupéoles pubescents. a. vulgaris. — Exsicc. Favrat n. 46 (Sauvabelin); Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 754 sub R. Bayeri (1885-86) ; R. Schleicheri Whe et N. subsp. (R.) conterminus € orthopoides Sudre. Folioles vertes ou verdâtres, corolle étamines et styles pâles, glandes courtes peu inégales pâles ou roussâtres, acicules nuls ou subnuls. Vaud : Jorat de Lausanne (Favrat n. 46). Haute-Savoie : Mont Salève au-dessus de Mornex, aux Treize- Arbres, Piton de Convers, Mont Vuache, les Voirons, le Mont de Boisy (!). b. apricus. — Folioles grises ou blanchâtres subtomenteuses en dessous, dents plus petites aiguës. Inflorescence munie de quel- ques acicules. Haute-Savoie : Localités chaudes et arides; Mont Salève (le Petit) au-dessus d’Etrembières, (le Grand Salève) au-dessus d’Ar- champ, près du Piton de Convers ; Mont Voirons près de la Cha- pelle (!). c. reductus. — Plante très réduite dans tous ses organes; inflo- rescence courte presque simple, pauciflore; glandes égales courtes, pilosité générale très faible. Haute-Savoie : Plusieurs habitations dans les bois de Perri- gnier (!). + + Drupéoles glabres. d. villosus. — Favrat exsice. n. 46. — Turion poilu, folioles très RNA RO COURT LAIT are ARTE EUSAES ire (77) poilues sur les deux faces, glandulosité subégale plutôt courte, aiguillons des différents axes très petits, sépales tous redressés. Vaud : Mont Jorat, 800 m. (Favrat). e. parcepilosus. — Forme normale à pilosité du feuillage très réduite. Haute-Savoie : Mont Salève les Treize-Arbres, Mont Voirons, colhne des Allinges (!). Dép. de l’Ain : Le pied du Jura au-dessus de St-Gix (!). Vaud : Les Chevalleyres, lisière des bois (!). f. recisus. — Plante robuste, à grand feuillage, petits aiguillons, villosité réduite. Inflorescence robuste espacée, partie principale très courte tronquée, à glandes inégales, quelques acicules sur l'axe, sépales étalés ou réfléchis. Vaud : À Abergement pied du Mont Suchet (Gaillard). g. debilitatus. — Plante probablement dégénérée. Turion suban- guleux et rameau et inflorescence à aiguillons subnuls, pétiole des folioles raméales un peu sillonnés. Inflorescence peu allongée lâche à pédoncules aflores ; corolle d’un rose très pâle, étamines et styles pâles, drupéoles jeunes glabres. Les stipules des feuilles raméales inférieures sont passablement élargies. La glandulosité ne diffère pas de celle des autres formes signalées. Haute-Savoie : Buissons au-dessous de Crapons direction de Brens (!). h. floribus albis dilute roseis Schmid. Catal. rais. 182. — Glandu- losité abondante un peu plus foncée, plus inégale, avec quelques acicules. Corolle d’un rose peu accentué. Haute-Savoie : Mont Voirons çà et là ; Mont Salève châtaigneraie au-dessus de la Pension Benzanigo (!). B. — Organes floraux roses. i. floribus roseis Schmid. Catal. rais. 182 ; R. rosellus Sudre Exec. batol. Pyrén.158 (sched.). -— Exsice. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n° 1183 (1893) sub nom. R. Bayeri f. floribus roseis Schmid. Formes à feuilles vertes ou verdâtres à inflorescence en général moins allongée que chez le R. firmulus, à corolle et étamines roses, glandulosité parfois plus foncée. Elle diffère du R. rosellus Sudre par les folioles ordinairement 5nées, la foliole caulinaire terminale obovale, à dents plus larges et superficielles, les aiguil- lons du rameau et de l’inflorescence très petits et courts, le rameau et l’inflorescence très poilus, les sépales non apprimés, les terminaux seuls en général se redressent. (78) ee Haute-Savoie : Voirons, région des chalets; le Mont de Boisy et les Bois d’Yvres (!). >< R. FIRMOSUS Schmid.; À. Bayeri (firmulus) >< tomentosus. Turio subangulatus, glaber ; aculei parvi; foliola parva, lata breviaque, subtus griseo-tomentosa. Inflorescentia pilosissima, aculeata, glandulis brevibus crebris, inferne foliata, peduneulis Sfidis, erecto-patulis, glandulis erebris ; sepala acuta, reflexa ; stamina brevia ; corolla alba. Turion subanguleux glabre à petits et courts aiguillons; folioles 3-onées petites grises feutrées en dessous, foliole terminale large et courte un peu échancrée, pétiole peu glanduleux légèrement sillonné, pétiolules externes subsessiles, stipules glanduleuses. Rameau et axe de l’inflorescence peu glanduleux à aiguillons égaux, folioles petites et courtes grises en dessous. Inflorescence espacée et feuillée en dessous, tomenteuse très poilue, à partie principale allongée nue, pédoncules longs Sfides et pédicelles dressés-étalés à glandes égales nombreuses, bractées trifides glanduleuses, sépales peu acuminés réfléchis peu glanduleux, étamines courtes, styles pâles, corolle blanche, drupéoles jeunes pubescents. Vaud : Mont Pèlerin, haie à Baumaroche (!). >< R. BAYEROIDES Schmid.; À. Bayeri (firmulus) < hirtus (Guentheri). À R. Bayeri typico differt debilitate aculeorum caulinarium basi vix incrassatorum, non arcuatorum, tantum reclinatorum, acicu- lis longioribus flexilibus ; à À. firmulo differt glandulis violaceis. Diffère du R. Bayeri Focke par les aiguillons caulinaires moins forts à peine renforcés à la base, inclinés, les acicules glanduleux plus grêles et plus longs. Diffère du À. firmulus Gremli par les acicules et la glandulosité plus foncés violacés. Haute-Savoie : Près des Fieux et dans le voisinage des chalets supérieurs ; à Chapelle-Rambaud (!). >< R. PSEUDO-VILLARSIANUS Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), n, 1 (73) 80; R. Bayeri (firmulus) >< Villarsianus. Var. saxicolus Schmid. Frutex depauperatus aculeis minimis, glandulis rubidis, calice 0 (79) non aculeolato ; corolla ampla alba; stamina stylis longiora ; petioli caulinares et rameales conspicue sulcati. Plante robuste mais réduite, aiguillons faibles, folioles ovales acuminées, glandes rougeâtres, calices non aculéolés, corolle grande blanche, étamines dépassant les styles, pétioles cauli- naires et raméaux nettement sillonnés. Haute-Savoie : Mont Salève (le Petit) au-dessus d’Aiguebelle, localité chaude, sèche et pierreuse (!). 51. R. furvus Sudre Rub. de l'Ariège 81 et Exc. botan. Pyrén. 156. æ. Var. personatus Schmid. ; R. hirtus (Guentheri) >< serpens ?; R. personatus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1904) 96 (133). Diffère de la var. patulipes Sudre par le rameau à aiguillons très petits et peu nombreux, les folioles en général très larges et Courtes à dents grandes, l’inflorescence coudée très lâche et pauciflore incluse, les sépales étalés réfléchis, les étamines un peu plus courtes que les styles sont incolores, les drupéoles jeunes glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). 6. Var. subcorymbiformis Schmid. À R. furvo typico differt turione glabro, foliolis 3-5natis, foliolo terminali ovato apice attenuato, petiolulo terminali ‘/, folioli ter- minalis aequante, petiolulis caeteris sessilibus, inflorescentia in cubitum flexa foliatissima, pilosissima ; sepala omnia surrecta ; drupeolae glabrae. Haute-Savoie : Colline des Allinges (!). Dép. de l’Ain : Jura, Chalet des Plattières, Combe d’'Envers (!). 08. R. tereticaulis Ph.J. Müll. in Flora 1858, n. 48 ; N. Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr. NI, 119. a. vepallidus Schmid.; R. vepallidus Sudre Exec. batol.Pyrén.175?. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 2me chalet (!). b. praestans Schmid. À fi. vepallido Sudre differt foliolis utrinque pilosis, inflorescen- tia parte principua aliq. foliata, brevi, peduneulis infimis longis- (80) — 80 — simis paucifloris, pedicello solitario comitatis, sepalis aliq. acu- leolatis surrectis, foliolis ramealibus supra glandulosis. Diffère du À. vepallidus Sudre par ses grandes dimensions, les folioles peu échancrées, l'inflorescence à partie principale un peu feuillée courte, à pédoncules axillaires très longs et nus, accom- pagnés d’un pédicelle solitaire, les sépales un peu aculéolés, les folioles raméales munies à la face supérieure de courtes glandes rousses dès la base du rameau jusqu’au sommet. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). c. argutipilus Schmid. ; à. argutipilus Sudre Exec. batol. Pyrén. 1749 R. Guentheri f. 23 depauperata Schmid. Catal. rais. 190, non Whe et N. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). d. graciliflorens Schmid.; R. graciliflorens Sudre Exc.batol. Pyrén. 175. Dép. de l’Aïn : À Vezancy au pied du Jura (!). e. praecordatus Schmid. À R. argutipilo Sudre differt turione glaucescente, foliolis cau- linaribus et ramealibus omnibus cordiformibus, grosse dentatis, caulinaribus suborbicularibus vel late ovatis, inflorescentiae pe- dunculis longis subsolitariis, calice parum aculeolato. Ronce très robuste à folioles d’un vert foncé très glabres coriaces. suborbiculaires se recouvrant sur les bords ; inflorescence grande espacée, à pédoncules axillaires très longs, nus, dressés étalés. pauciflores, les sépales non aculéolés. Haute-Savoie : Mont Voirons entre les 2me et 3me chalets (!). f. pallidipes Schmid.; R. pallidipes Sudre Exc. batol. Pyrén.175 ?. Fribourg : Bois d’Estavayer-le-Giblonx (!) g. capillosus Schmid. À R. fragilipede Sudre differt foliolis caulinaribus latis, ovatis, longe acuminatis, foliolis ramealibus suborbicularibus acutis, inflo- rescentia basi foliata, stipulis bracteisque longe filiformibus, sepa- lis tenuiter acuminatis, glandulis crebris. Diffère du R. fragilipes Sudre (Exc. batol. Pyrén. 174) par les folioles caulinaires larges ovales longuement acuminées en pointe: fine, les folioles raméales suborbiculaires aiguës ; l’inflorescence feuillée à la base, les stipules et bractées longues filiformes, les. sépales finement acuminés, la glandulosité abondante. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 2e chalet (!). 8. Var. curtiglandulosis Sudre Exc. batol. Pyrén. 113 (pro subsp.). Tage (84) h. pinetorum N. Boulay Ronc. Vosg. (sec. Sudre in sched.). _ Turion poilu glanduleux, folioles 3nées, étroitement obovales cordiformes, grisätres ou verdâtres, en dessous brièvement poi- lues ; rameau glanduleux subinerme, à folioles semblables aux caulinaires. Inflorescence peu poilue espacée feuillée, partie prin- cipale étroite courte peu poilue, pédoncules très courts Sflores, glanduleux, pas d’acicules, sépales redressés, étamines dépassant les styles roses, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons région des chalets (!). Vaud : Bois de Veitay, une forme à folioles obovales atténuées à la base, poilues brillantes en dessous, à glandulosité courte régu- lière (!). y. Var. pachyphylloides Schmid. Foliola magna, grisea, subtus breviter pilosa, superficialiter acute dentata. Ramus valde foliatus, glandulosus, parte principua villoso-hirta, brevi, glandulis brevibus, aciculis raris, pedicellis subfasciculatis, erectis ; sepala erecta ; stamina brevia ; styli pal- lidi ; drupeolae glabrae. Diffère des nombreuses formes du R. tereticaulis par ses grandes: folioles grisâtres brièvement poilues en dessous obovales brusque- ment acuminées, à dents superficielles aiguës, les pétiolules longs. Rameau très feuillé, très velu, glanduleux. Inflorescence espacée et feuillée à la base, à partie principale très velue hérissée, courte contractée, à glandes abondantes courtes, acicules rares, les pédoncules très courts, pédicelles subfasciculés dressés. Sépales redressés finement acuminés, étamines très courtes, styles fauves, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du 3e chalet (!). à. Var. insidiosus Schmid.; an À. Bellardi >< tereticaulis ? Inflorescentia laxa, lata et brevis, ut in À. Bellardi, glandulis brevissimis, aciculis nullis ; sepala aciculata ; stamina elongata : styli rosei ; foliola cuspidata. Diffère du R. vepallidus Sudre par la foliole caulinaire termi- nale entière brusquement et longuement acuminée cuspidée, les marges latérales presque parallèles, le rameau très poilu hérissé, laxe de l’inflorescence très poilu, les sépales un peu aculéolés étalés ou réfléchis, les étamines un peu plus longues que les styles roses à la base ; l’inflorescence très lâche espacée à la base large et courte dans sa partie principale est semblable à l’inflorescence du BR. Bellardi sauf la brièvete et la régularité des glandes très. 6 (82) — 82 — pâles. La présence simultanée de ces deux caractères peut-elle être considérée comme étant le produit d’un croisement du R. Bellardi avec le R. teretiusculus ? Ce n’est pas impossible, le con- sortium nécessaire existe dans la localité des chalets où nous avons rencontré les formes du R. tereticaulis, le R. Bellardi S'y trouve en grande abondance. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du 4er chalet (!). >< R. PSEUDOPACHYPHYLLOIDES Schmid. ; À. foliosus (corymbo- sus) x tereticaulis (pachyphylloides). Habitus À. tereticaulis var. pachyphylloidis, sed differt inflores- centia conspicue fasciculata, foliata, sepalis acutis, patulis, brevi- bus, staminibus stylos superantibus, drupeolis juvenilibus apice pilosis, glandulis minus crebris et minus regulariter brevibus, folis caulinaribus abnormis foliolis terminali et lateralibus valde irregulariter laciniato-divisis. Diffère du À. tereticaulis Var. pachyphylloides par l’inflorescence fortement espacée à la base à pédoncules très courts pédicelles subfasciculés, partie principale non feuillée à pédicelles subfasci- culés longs, glandes peu nombreuses mêlées de quelques acicules longs, les sépales courts aigus étalés, les étamines dépassant les styles, les jeunes drupéoles munis de poils au sommet; les feuilles caulinaires anormales à foliole terminale et les latérales très irrégulièrement divisées déchiquetées. Haute-Savoie : Mont Voirons dans le voisinage du 3me chalet (!). >< R. FUSCISETUS Schmid.; À. hirtus(Guentheri) K tereticaulis, non À. hirtus (Guentheri) > serpens (lividus) form. 1° et 2° Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2e série 1903, n. 1 (71) 78. Glandulae atre purpureo-violaceae ; folia sordide olivaceo- viridia ; glandulae pedunculorum pedicellorumque brevissimae, ferae aequales ; aciculi longi subnulli ; stamina longitudine varia- biles ; styli purpurei ; drupeolae glabrae. 4. Nar. elongatirameus Schmid. Turio glaucescens, pilosus. Ramus et inflorescentiae axis piloso- hirti. Inflorescentia ramusculis partis foliatae longissimis, nudis, partis principuae ramusculis pedicellos aequantibus. Diffère du À. graciliflorens Sudre (Exc. batol. pyrén.175) du groupe tereticaulis, dont elle emprunte certaines particularités, par le re à (83) turion glaucescent, les folioles caulinaires terminales nettement cordiformes suborbiculaires brièvement poilues en dessous, à dents irrégulières aiguës, l’inflorescence à ramuscules inférieurs très allongés nus pluriflores au sommet, les styles pourpres, les drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons à l’est du chalet supérieur (!). 6. Var. brevirameus Schmid. À var. elongatirameo differt turione glabro, parum piloso, folio- lis ramealibus caulinaribusque terminalibus conspieue cordifor- mibus, inflorescentiae ramuseulis inferioribus peaunculisque partis praecipuae brevibus, erectis; stamina stylos superantia. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). 99. R. serpens Whe in Lej. et Court. Comp. fl. belge IX, 172 (1831); N. Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr. NT, 143 ; Schmid. Catal. rais. 199 (exclud. 6 glaucovillosa) == R. cordigerus Ph. J. Müll. et Wirtg. Herb. I, n. 145; If, n. 7 ; Focke Syn. Rub. germ. 370. a. puripulvis Sudre Exc. batol. pyrén. 167 (pro spec.). Haute-Savoie : Mont Voirons (!). Vaud : Bois de Veitay (!). b. heterophylloides Sudre Exec. batol. pyrén. 168? (pro spec.). Haute-Savoie : Mont Voirons (!). Vaud : Chassagne près d’Orbe (Gaillard). c. gratiformis Schmid. A R. gratifloro Sudre differt foliolis obovatis, integris, inflores- centia valde élongata foliataque sepalis terminalibus surrectis, stylis basi roseis, drupeolis glabris. Fribourg : Entre Chénens et Lentigny (!). d. analogus Lef. et Müll. Versuch n. 173 (pro spec.) ; R. serpens subsp. (R.) effusus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), 79 (72), non Ph. J. Müll. Diffère à peine de la plante de Ph. J. Müller par les folioles gla- bres en dessous, l’inflorescence subinerme, les styles pourpres à la base. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). e. floribus roseis Schmid. Catal. rais. 202-203. — Exsice. Schmid. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 1106 (1892). Haute-Savoie : Mont Voirons, en colonie au-dessus du 1er cha- let (!). (84) Here 6. Var. prionophyllus Progel (ex exempl. authent.). Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus des Fieux près du R. Guentheri X Villarsianus (!). +. Var. napophylloides Sudre F1. batol. plat. cent. France (Bull. soc. bot. Fr. LI, 1904), 25. f. typicus (1. c.); R. hirtus f. villosa Schmid. Catal. rais. 207. — Exsicc. Schmid. (1888) et R. Bellardi X insericatus Schmid. (plant. ad amic.). Vaud : Lisière de la forêt de Bonmont (!). g. subtypicus sec. Sudre (sched.) Diffère de la plante de Bonmont par les folioles à dents petites superficielles, l’inflorescence non hérissée, à glandulosité peu inégale, les sépales peu acuminés, les drupéoles pubescents. Haute-Savoie : Mont Voirons, les Fieux (!). h. hirsutulus Schmid. ; R. firmulus X macrophyllus ?; R. hirsu tulus Schmid. in Pull. herb. Boiss. 2me série (1903), 95 (132); R: Guentheri Whe et N. f. grandiflora Schmid. Catal. rais. 193. Diffère du À. pullatifolius Sudre (Exc. bot. pyrén. 169) par les folioles 5nées, la foliole terminale entière, les raméales moins larges, l’inflorescence un peu lâche fortement hérissée, le turion et le rameau églanduleux, glabres. : Haute-Savoie : Mont de Boisy, bois de mélèzes (!). 1. pullus Schmid. A R. pullatifolio differt foliolorum dentibus minoribus aeutis, foliolo terminali longe acuminato, petiolulis lateralibus exterio- ribus longissimis, inflorescentia simplici, parte principua laxa, drupeolis glabris. Turion, rameau et inflorescence très poilus hérissés glanduleux. aciculés, à très petits aiguillons grêles et peu nombreux à feuil- lage d’un vert fauve très sombre, à folioles caulinaires 5nées mé- diocres cordiformes, longuement acuminées ; pétiolules tous très. longs. Inflorescence espacée à la base feuillée, à partie principale lâche simple, pédoncules longs uniflores dressés étalés, sépales. finement acuminés redressés, corolle grande blanche, étamines un peu plus longues que les styles pâles, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons, environs du 2me chalet (!). 3. Var. hvidus G. Braun; Focke Syn. Rub. germ. 366 ; R. hirtus B reversa Schmid. Catal. rais. 210-211. — Exsicc. Schmid. (1888), et Assoc. rubol. franc. n. 776. — 85 — (85) Haute-Savoie : Mont Voirons, fréquente à partir des Fieux jus- que près des chalets supérieurs. Evite les stations ensoleillées. j. rotundifoliolatus Schmid. Foliolum terminale cordiforme, subito acuminatum, glandulis minus longis valde pallidis. k. rubmiglandulosus Schmid. Glandulae et aciculi crebra purpurascentia (forma ex statione aprica exorta). 1. echinatus Schmid. (1. c 211). Station un peu à droite du chalet supérieur (!). m. pilosus Schmid. Pilositas axium paginarum foliorum ambarum, petiolorum tenuis- sima ; foliola minute acute dextata. Habit. : Sur la crête de la montagne des Voirons, près des hô- tels (!). e. Var, /laccidifolius Schmid.; À. flaccidifolius Ph. J. Müll. in Bompl. 300 (1861) ; N. Boulay in Rouy et Cam. F2. Fr. VI, 114-15 (pro spec.). n. saboiensis ; R. saboiensis Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), 80 (73). Diffère de la plante de Ph. J. Müller par le turion un peu angu- leux, les folioles ovales atténuées acuminées, échancrées ou cordi- formes, à dents saillantes régulières, à poils raides plus abondants, les étamines plus courtes que les styles, les sépales peu acuminés redressés, les styles souvent un peu roses. Haute-Savoie : À Césarge, Beauregard au-dessus du Viaizon, Bois d’Yvres, Chapelle-Rambaud, le Môle au-dessus de la source en montant par St-Jeoire jusqu’à la limite supérieure des bois, le Mont Boisv, les Voirons près du 2me chalet, la montagne des Brasses (!). ; Dép. de l'Ain : Au pied du Jura au-dessus d’Ecoran (!). 0. cordatus Schmid.; À. cordatus var. inconcinnus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), (72) 79. Diffère de la var. flaccidifolius Ph. J. Müll. par les folioles irrégu- lières disgracieuses, brièvemefñt poilues, glauques, à dents irrégu- lières et superticielles, l’inflorescence pyramidale aiguë, la glan- dulosité moins régulière, les sépales presque tous réfléchis. Haute-Savoie : Mont Voirons à l’est du chalet supérieur (!). p. racemulosus Schmid; R.racemulosus var. subconjunctus Schmid. in Pull. herb. Boiss. 2me série (1903), (71) 78. (86) — 86 — Diffère du À. longiglandulosus Sudre par l’inflorescence très ré- duite, presque simple, les styles pâles, les folioles très grandes à pétiolules latéraux et externes subsessiles. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). q. longepetiolulatus Schmid.; R.racemulosus var. longepetiolulatus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), n. 1, 78 (71). Haute-Savoie : Mont Voirous près du 3e chalet (!). r. longiglandulosus Sudre Exec. Eatol. pyrén.172. — Exsice.Schmid. in Assoc. rubol. franc. n.781 (1885-86) sub R. Guentheri f.anom. chlo- rantha (P. p.). Haute-Savoie : Mont Voirons, 3me chalet (!). s. erectiflorens Sudre Exrc. batol. pyrén. 172. Se rapproche du R. rivularis par les sépales aciculés, elle s’en écarte par le rameau et le turion non aciculés. Haute Savoie : Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). t. subcrenatus Schmid. À R. longiglanduloso differt foliolis latis, breviter acuminatis, dentibus latis rotundatis, inflorescentia lata laxaque, peduneulis pedicellisque patulis, stylis patulis. Haute-Savoie : Mont de Boisy, fréquente dans la partie ouest du bois de mélèzes (!). u. galbinifolius (Sudre Exc. batol. pyrén., Rubus de l’Ariège 85 ?). Notre plante diffère peu du type de M. Sudre. La foliole termi- nale a le pétiolule plus court, les sépales ovales aigus non acumi- nés, réfléchis, la corolle et les styles sont d’un rose pâle, les dru- péoles un peu poilus. Haute-Savoie : Mont de Boisy à la lisière des bois au-dessus de Crapons (!). V. flaviflorens (Sudre Exc. batol. pyrén. 171 ?). Diffère de la plante de l’auteur par le turion simplement poilu, les folioles obovales subentières brièvement et finement poilues, le rameau et l’inflorescence poilus hérissés. Haute-Savoie : Mont Salève broussailles au-dessus de Mornex (!). c. Var. rivuluris Schmid.; À. rivularis P. J. Müll.; Sudre £xc. batol. pyrén. 165. w. dasyacanthus G. Braun ; Focke. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). x. acanthophorus Schmid.; À. ancanthophorus Sudre Exc. batol. pyrén. 166; BR. Guentheri f. 36 suborbicul. cord. cusp. subglabra Schmid. Catal. rais. 194, non Whe et N. — Exsicc. Schmid. (1888). — 87 — (87) En diffère peu, par l’inflorescence plus développée exserte très poilue non hérissée, les sépales redressés. Haute-Savoie : Mont-Voirons (!). y. rufinus Schmid. Axes valde piloso-hirsuti, aculeis, aciculis et glandulis creber- rimis; foliola obovata tenuiter acuminata, subtus pilosa nitidaque. Inflorescentia brevis, foliata, pedunceulis brevissimis et pedicellis subfasciculatis ; stamina stylos aequentia ; drupeolae glabrae. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du chalet supérieur (!). z. valdespinosus Schmid.; R.valdespinosus Sudre Exc.batol.pyrén. 167. Haute-Savoie : Mont Voirons locahté des chalets, aux Ruppes au-dessus de Brenthonne (!). a’. minor Schmid. ; R. Guentheri f. villosu (p. p.) Schmid. Catal. rais. 188. Diffère du R. valdespinosus Sudre par sa gracilité générale, l’in- florescence très poilue hérissée, le rameau peu poilu, les styles pâles, les folioles à dents superficielles. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). b’. densiflorus Schmid. À R. valdespinoso Sudre differt turione ramoque glabris vel gla- brescentibus, foliolis grosse irregulariter dentatis, inflorescentia parum pilosa perangusta contracta, peduneulis brevissimis, pedi- cellis erectis, drupeolis glabris. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). c’. angustisetus Schmid.; À. angustisetus Sudre in Gdgr Conspect.; R. flavescentispinus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), (71} - 78, non Sudre. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). d’. spinosulus Schmid.; R. spinosulus Sudre Rubus de l'Ariège 84. Fribourg : Bois près d’Estavayer-le-Gibloux (!). e’. subspinosulus Schmid.; R.Guentheri f. subglabra Schmid. Catal. rais. 191, non Whe. A R. spinuloso Sudre differt foliolo caulinari terminal integro, ramo parum glanduloso, parum aciculato, aculeis parvis paucis, drupeolis pilosis. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (1. f’. lusaticus Schmid.; R. lusaticus Rostok. Parait suffisamment conforme à la plante allemande (Saxe) pour être signalée. Bas-Valais : Près d’une gravière au-dessus de Salvan (!). (88) ti g’. densiglandosus Schmid. Diffère du R. densiglandulosus Sudre (Exc. batol. pyrén. 17) par l’inflorescence allongée très florifère à pédoncules axillaires nom- breux, non hérissée, ses acicules très abondants. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). n. Var. hercynicus Schmid.; À. hercynicus G. Braun ?. Diffère par les folioles à dents égales, les pétiolules latéraux subsessiles, lés sépales redressés sur le fruit. Haute-Savoie : Mont Voirons, route de Saxel au-dessus de Bon- St-Didier (!). 60. R. Burnati Favrat exsicc. n. 44 cum descript. et Catal. %; Gremli £xcfl. ed.5, trad. franç.; Schmid. Catal. rais. 184. Vaud : Tour de Gourze (Favrat). 61. R. subincisus Schmid. Quoad ramum inflorescentiamque À. serpenti Whe similis, sed differt aculeis parum inaequalibus, foliolis ovato-obovatis, tenui- ter acuminatis; subtus albo-tomentosis, dentibus validis aliq. compositis, acuminatis. Diffère du À. serpens Whe par les folioles caulinaires petites blanches tomenteuses en dessous, à dents profondes aiguës acu- minées un peu composées, la foliole caulinaire terminale ovale- obovale subentière, acuminée en pointe fine; pétiolule terminal très long, les latéraux et les externes longs. [Inflorescence occu- pant une grandé partie du rameau, à folioles plus grandes que les. caulinaires, tomenteuses grises verdâtres en dessous; glandulosité inégale un peu rougeâtre, peu.aciculée, pédoncules rarement soli- taires ou très courts 3fides, les sépales redressés, les étamines dépassant les styles parfois roses, les drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 3%e chalet (!). 62. R. incultus Wirtg. Herb. 1, n. 153 (1862); Focke Syn. Rub. germ. 369. Subsp. (À.) cordigerus Ph.4. Müll. et Wirtg. Herb. 1, n.145; Il, n. 75; À. serpens Whe 8 glaucovillosus Schmid. Catal. rais. 199-202. a. glaucovillosus Schmid. 1.c. — Exsicc. Schmid. (1888) et Assoc. 0 (89) rubol. franç. n. 789 (1885-86) sub nom. V. glaucophylla (lapsus typogr.). Glaucescence et villosité brillante de la face inférieure des folioles très prononcées, folioles coriaces dans les lieux chauds et arides, dents des folioles très grossières un peu composées, styles roses ou moins à la base. Haute-Savoie : Mont Voirons fréquente dans la région des cha- lets (!). b. simplicidens Schmid. Folia viridula brevi et opace pilosa, dentibus maximis regulari- bus, integris. Haute-Savoie : Mont Voirons à Brenthonne (!). c. reductus Schmid. Forma nana villositate parum conspicua, dentibus fere simpli- cibus, aciculis paucis. Haute-Savoie : Entre Crapons et Brens (!). 63. R. Bellardi Whe et N.in Bluff et Fing. Comp. fl. germ. 1, 688 (1825) et Rub. germ. tab. XLIV ; Merc. Rubi genev. 210; Gremli Beitr. 32; Focke Syn. Rub. germ. 382 (1871); Gremli Exefl. ed. 5, trad. franc. ; Favret Essai monogr. 5317 et Catal. 27. a. typicus (ellipticus) Schmid. Catal. 204. — Exsice. Favrat n.45; Schmid. exsicc. 1888 et Assoc. rubol. franç. n. 959 (1890. Genève : Très rare dans les limites du canton. Dép. de l’Ain : Jura au-dessus de St-Gix et de Vezancy (!). Vaud : Bossey-Bogis, Veitay, le Jura vaudois, le Bauloz, à Gimel, Aubonne, Vallorbes, Gourze, le Mont Pèlerin, les Chevalleyres, le Jorat, la Broye (Favrat) ; à Lignerolle, le Mont Suchet, Montagne Devant (Gaillard) ; les Plans (Schleicher) ; sur Bex (Sandoz). Haute-Savoie : Mont Vuache sur Dingy, Vulbens ; le Mont Salève (rare), au-dessus de St-Blaise, au chalet de Convers ; à Chapelle- Rambaud ; Mont Voirons, les bois et clairières du plateau, sur la crête de la montagne, à la pointe de Targaillan ; entre les Allinges et le col d'Armonnaz; le Môle près de la source en montant de- puis St-Jeoire (!). Fribourg : Estavayer-le-Gibloux, Kaichnerie et Lentigny (!). Bas-Valais : À Fins-Hauts (!). Neuchâtel : Le Jura, les bords du Doubs, la Chaux-de-Fonds, le Val-de-Ruz (Favrat). D. anomal. petal. sepalisque numerosior. Schmid. Catal. rans. 204. — Exsicc. Favrat n. 45 ; Schmid. (1888). Haute-Savoie : Mont Voirons (!). (90) — 90 — c. stylis purpureis Schmid. Catal. rais. 205. Haute-Savoie : Mont Voirons région des chalets; la Montagne des Brasses au-dessus de Viuz (!). d. elongatus Schmid. Catal. rais. 205. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 2me chalet (!). 8. (?) Var. concinnus Schmid. Diffère du type par la foliole caulinaire terminale suborbiculaire cordiforme acuminée, à dents minuscules aiguës, à pétiole à peine plus long que le pétiolule terminal, le pétiolule terminal très long — la ‘/, longueur de la foliole terminale ; l’inflorescence très peu poilue à glandes inégales peu denses, simple à pédoncules longs, les inférieurs dressés. Haute-Savoie : Mont Salève au-dessus de la Pension Bonzanigo (!). > R. PSEUDO-BELLARDI Schmid.; À. Bellardi >< rudis. À R. Bellardi differt glandulis crebris brevissimis in petiolis, petiolulis ramoque ; turio petiolusque nonnullis aculeis falcatis incrassatisque praediti. Faciès exact du À. Bellardi; notre plante en diffère par le ra- meau, les pétioles, les pédoncules, pédicelles et sépales couverts de nombreuses glandes très courtes ; le turion partiellement angu- leux muni d’aiguillons relativement plus forts et un peu falqués, les sépales étalés après la floraison. Dép. de l’Ain : Au-dessus de St-Gix à l'entrée des bois où les deux espèces sont fréquentes (!). >< R. FALCINIACUS Schmid., À. Bellardi >< serpens (rivularis) : R. Bellardi >< fleruosus ; R. falciniacus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), (70)-77. À R. Bellardi differt foliolo terminali acuminato acumine grosso, pilositate in pagina superiore quam in inferiore minus densa, petiolulo longo, sepalis non acuminatis, staminibus quam styli rosei brevioribus. 2. Nar. typicus Schmid. Inflorescence large courte étalée et glandulosité aciculée du R. Bellardi Whe et N.; diffère de ce type par la foliole terminale acuminée non cuspidée, terminée en pointe large et courte, à pilosité de la face supérieure moins fournie que celle de la face inférieure, à pétiolule de Ja foliole terminale long = ‘/, long. de la none (91) foliole ; les sépales terminaux étroits aigus peu acuminés, les laté- raux simplement mucronés, les calices sont couverts en outre d’une glandulosité normale de nombreux acicules et aculéoles, les étamines plus courtes que les styles roses. Haute-Savoie : Bois du pied de la montagne des Brasses au-des- sus de Viuz (!). B. Var. denticulatus Schmid.; À. Bellardi>< Guentheri? Schmid. Catal. rais. 196. — Exsicc. (1888) et Assoc. rubol. franc. n. 984 (1890). Cette variété qui diffère notablement de la forme fypicus provient en réalité du À. serpens et non du À. Guentheri par la glandulosité générale fauve et non d’un brun violacé qui n’existe que sur un rameau florifère exposé au soleil ; elle diffère en outre par la foliole caulinaire terminale acuminée en longue pointe fine, les dents irrégulières, les principales un peu divariquées munies de denticules mucronés ainsi que les folioles raméales ; l’inflores- cence pyramidale, les sépales acuminés relevés blanchâtres moins abondamment glanduleux aciculés, les étamines dépassant les styles pâles puis roses à la fin de la floraison, les drupéoles fine- ment pubescents soyeux. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 3e chalet (!). >< R. DIFFUSUS Schmid.; À. Bellardi >< incultus ; R. Bellardi X< serpens (subsp.) À. glaucovillosus ? Schmid. in Pull. herb. Boiss. 2me série (1903), 72 (79). Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du 3me chalet (!). >< KR. BELLARDI >< HIRTUS (Hybrid. collect.) — B. >< R. deflexi- dens N. Boulay in Ronce. Vosg. n.195 ; R. Bellardi < hirtus (Guen- theri). a. Var. subcaudatus Schmid. Turio fere nudus, foliolis quinatis, viridibus, ellipticis, magnis, longe et tenuiter cuspidatis, subtus glabris. Inflorescentia an- gusta, valde glandulosa, aciculata, violaceo-purpurea ; stamina brevia ; styli basi rosei ; drupeolae glabrae. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). B. Var. super-Guentheri. — Kxsice. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 985 et Annot. 27 (1890). (92) 997 M. Sudre a annoté (in sched.) cette plante comme suit : À. hir- tus Subsp. R. Kalltenbachii Metsch ; Boul.; micr. À. minutiflorus Muell. Notre plante à étamines très courtes, les styles pourpres, les drupéoles glabres, l’inflorescence très écartée à pédoncules tous très pauciflores, l’abondante glandulosité, les folioles ovales brus- quement acuminées, nous paraît peu en rapport avec la combhi- naison proposée par M. Sudre. Haute-Savoie : Mont Voirons région des chalets (!). 64. R. purpuratus Sudre Aub. de l'Ariège 82. Ce Rubus diffère du R. hirtus W. K. par les fleurs d’un beau rose vif, les drupéoles glabres, les axes du rameau et de l’inflorescence très peu poilus (L c.). Var. praedatus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me Série (1905), 72 (19); (pro spec.). Re Diffère de la plante de M. Sudre par la couleur du feuillage d’un vert foncé olivâtre, à dents superficielles larges, la foliole termi- nale très largement ovale brusquement acuminée en pointe gros- sière courte, l’inflorescence feuillée jusque près du sommet, les styles pâles. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). 65. R. hirtus Waldst. et Kit. (spec. collect.) ; Focke Sy. Rub. germ. 311 ; Boulay in Rouy et Cam. F1. Fr. VI, 1921 ; Favrat Essai 537 et Catal. 25 ; Schmid. Catal. rais. 206 ; là. Weiheanus Gremli Beitr. 32; Gremli £xcfl. ed. 4 et 5, trad. franc.dJ.J.Vetter; R. glandulosus Bellard. in Gremli £xcft. ed. T, inclus.: 1° À. Guen- lheri Whe et N.; 2 #. Bayeri Focke ; 3° R. brachyandrus Gremli ; 40 R. Bellardi Whe et N. (R. hirtus Merc. Rubi genev.2T{ et Rapin Guide ed. 2, 174 — KR. Villarsianus Focke). 4. Nar. genuinus Schmid. Vaud : Haut-Jorat à Montpreveyres, à Gourze, au Mont Pélerin Ææt Veitay (Favrat). Haute-Savoie : Mont Voirons (Gatal. rais. 207) (1). a. typicus Schmid. Turion, rameau et inflorescence très poilus, poils étalés ou héris- sés, folioles poilues, glandes et acicules nombreux violacés, sépales re ose (93) relevés, étamines dépassant les styles pales, drupéoles pubes- cents. Vaud : Pente buissonneuse à l’est de la Tour de Gourze (!). b. tenuidentatus Schmid. ; R. tenuidentatus Sudre (R. brochyodon Sudre Exc. botan. pyrén., Rubus de Cauterets 28), non M. et B., R. tristis Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), 79 (72), non Gremli in Oest. bot. Zeitschr. 1871. Vaud : Savigny (Favrat exsicc. n. 43); Gourze (!). Fribourg : Bois de Fuyens près Chénens sub nom. R. tristis (!). Haute-Savoie : Mont Voirons, À. Guentheri f. 32 villosa Schmid. Gatal. rais. 192 (!). c. praecordatus Schmid. ; R. Guentheri f. 31 mixta suborbiculata cordata cuspidata villosior Schmid. Catal. rais. 191. Turio, ramus et inflorescentia valde piloso-hirta, parum aculeata ; foliolis caulinaribus quinatis et ramealibus imbricatis, omnibus amplissimis, cordiformibus, abrupte acuminatis. Inflorescentia brevis, peduneulis brevibus paucifloris, glandulis et aciculis viola- ceis;, stamina longa ; sepala surrecta ; styvli pallidi, dein rosei ; drupeolae pubescentes. Forme remarquable par ses axes très poilus hérissés, ses folioles caulinaires et raméales toutes suborbiculaires cordiformes sub- cuspidées, d'un vert très sombre, poilues sur les deux faces, l’in- florescence espacée à la base, étroite, à pédoncules pauciflores, glandes et acicules violacés, sépales relevés un peu aculéolés, corolle blanche, étamines longues, styles pâles devenant roses. après la floraison, les drupéoles pubescents. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessous du 2e chalet (!). d. nigricatus Schmid.; R. nigricatus Müll. et Lef. in Müll. Versuch n. 142 (sec. Sudre in sched.). Vaud : Sommet du Mont Péèlerin, 1070 m. (!). e. pendulinus Schmid. ; R. pendulinus Ph. JT. Müll. in PBonpl. 1862, 29%. Diffère de la plante de Ph. J. Müller par les aiguillons du turion plus faibles, les folioles moins poilues. Haute-Savoie : Mont Voirons, bois au-dessus des Fieux et entre le 2me et le 3me chalet (!). f. aculeolatus Schmid.; R. Guentheri Whe et N. f.16 villosa pani- cula foliacea Schmid. Catal. rais. 189 (p. p.). Foliolis caulinaribus ovatis, cordiformibus, parum piliosis, ramus et inflorescentia aculeis, aciculis et glandulis crebris purpureis. Inflorescentia ad apicem usque valde foliata, foliolis ovatis, acu- minatis, utrinque aculeatis palidis tectis. Sepala patentia, parum (94) — 94 — acuminata. aculeolata ; stamina stvlos pallidos aliq. excedentia ; drupeolae glabrae. Haute-Savoie : Mont Voirons sur la crête (!). g. glabrescens Schmid.; ÆR. hirtus f. subglabra Schmid. Catal. rais. 207. Vaud : Mont Pèlerin sur la pente ouest, à Gourze (!) ; Jorat, à Savigny (Favrat exsicc. n. 43). h. ciliato-glandulosus Schmid. A R. jactabundo Sudre (Rub. de Cauterets 26 ; non R. rufescens Lef. et Müll.) differt foholis suborbicularibus, breviter acuminatis, aculeis valde debilibus longissimis acicularibusque, inflorescentia ampliore laxa folium ultimum 3natum superans, peduneulis bre- vissimis. Folia caulinaria omnia et ramealia, regulariter ciliato- glandulosa. Diffère peu du À. jactabundus, par ses aiguillons aciculaires très longs et mous non erochus, la foliole caulinaire terminale large et courte, subcordiforme, à dents plus saillantes, poilues en des- sous à nervures pectinées brillantes ; l’inflorescence feuillée à la base très écartée, ramuscules dressés étalés multiflores, à partie principale plus longue exserte pyramidale non feuillée, à pédon- cules très courts divisés irrégulièrement, les sépales exactement redressés. Toutes les folioles caulinaires et raméales sont régu- lièrement ciliées de glandes stipitées qui couvrent aussi la face supérieure des dernières feuilles raméales. Haute-Savoie: Mont Voirons au-dessus de Bon-St-Didier (!). i. acuminatus Schmid. À R. jactabundo Sudre (Rub. de Cauterets 27 sub R. rufescens, non Lef. et Müll.) differt inflorescentia laxa pauciflora, glandulis abbreviatis, foliolis caulinaribus ramealibus longe et tenuiter acuminatis, dentibus complicatis, sepalis glandulosis non aculeo- latis. Forme rapprochée du R. jactabundus Sudre par les organes flo- raux, la villosité des axes et des folioles ; en diffère par la faiblesse des aiguillons, l’inflorescence lâche pauciflore à glandes courtes, les folioles raméales longuement et finement acuminées ; à dents grossières composées, les sépales simplement glanduleux non aculéolés ri aciculés. Vaud : Mont Pélerin au-dessus de Chexbres (!). j. perambigens Sudre Exc. batol. pyrén., Rubus de l'Ariège 87. Haute-Savoie : Mont Voirons près du 3e chalet (!). k. diductus Schmid. Foliolis 5natis, petiolulis longissimis; inflorescentia valde pilosa, — 95 — (95) non hirta, basi foliata laxa, parte praecipua brevi, contracta ; pe- dunculis robustis, erectis, 3floris. Forme voisine du À. jactabundus Sudre ; elle en diffère par les folioles caulinaires 5nées à dents grandes, à pétiolule terminal — 1/, long. de la foliole, les autres très longs laissant les folioles très nettement écartées les unes des autres; l’inflorescence très poilue non hérissée très lâche et écartée à la base feuillée, à pédoncules robustes 3flores et pédicelle axillaire, plus courts que les pétioles des feuilles raméales ; à partie principale très courte contractée, à pédoncules portant de nombreux et assez forts aiguillons, à pédicelles très courts glanduleux aciculés, sépales étalés non aculéolés. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). 1. panicula patula Schmid. Catal. rais. 191. — Exsicc. Schmid. (1888). Haute-Savoie : Mont Voirons sur la crête le long du chemin près des hôtels (!). m. eriocarpus Schmid.; R. Guentheri f. 18 subglabra Schmid. Catal. rais. 189 (p. p.). Haute-Savoie : Mont Voirons chalet supérieur (!). 8. Var. perpetiolulatus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série (1903), n. 1, (71) 78. Diffère du R. rubiginosus P. J. Müll. in Flora 1858, 166 par ses folioles 5nées toutes très nettement cordiformes à très long pétiole et pétiolules, glabres ou glabrescentes, à dents dressées aiguës, à glandulosité généralement moins abondante, les sépales réfléchis, les étamines longues, les styles roses à la base ou pourpres; dru- péoles glabres. a. remotus Schmid. I. c. Turion peu poilu glabrescent, folioles caulinaires suborbiculaires brusquement acuminées, vertes pâles en dessous, glabres ou gla- brescentes. Inflorescence à pédoncules écartés longs 3flores accom- pagnés d’un pédicelle solitaire, puis biflores jusqu’au sommet, partie principale exserte, étalée, sépales non acuminés. Haute-Savoie : Mont-Voirons à l’est du chalet supérieur (!). b. sublividus Schmid. I. c. Turion un peu anguleux glabre glauque et uu peu rude, folioles vertes foncées sur les deux faces glabrescentes, ovales longue- ment acuminées, à dents grossières composées. Inflorescence plus régulière et plus florifère sensiblement aiguillonnée jusque sur les pédicelles et les sépales non acuminés, styles pourpres à la base. (96) 96 22 Haute-Savoie : Mont Voirons, 2me et 3me chalets (!). c. substrictus Schmid. I. € Turion pâle peu poilu, feuillage très ample et abondant, d’un vert olive sombre, glabrescent, à folioles très larges et courtes briève- acuminées. Rameau et inflorescence abondamment couverts d’une glandulosité rousse accompagnée de nombreux aiguillons jaunâtres- à base rouge, d’acicules et d’aculéoles jusque sur les pédicelles et. les sépales. Inflorescence à 2-3 pédoncules pluriflores dressés à la base feuillée, peu écartés, à partie principale très étroite allongée compacte à pédoncules et pédicelles très courts, sépales finement acuminés, réfléchis, styles pourpres. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du 2me chalet (!). d. grandiflorus Schmid. Inflorescentia axi piloso-tomentoso, parte praecipua brevi, pauci- flora, simplici, pedunculis unifloris erecto-patulis,glandulosis, sepa- lis latis surrectis ; stamina longa ; styli basi rosei. Glandulositas undique rufa, tantum in inflorescentiae axi DUPUIS Folia cauli- naria cordiformia. Haute Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). e. versifolius Schmid. A forma sublivido differt forma irregulari foliolorum eorumque serratura, brevitate petiolulorum lateralium exteriorumque, sepa- lis exacte surrectis, staminibus brevibus. Diffère de la forme b sublividus par les pétiolules latéraux et externes subsessiles, l’irrégularité de la forme et des dents des folioles en général, les sépales exactement redressés, les étamines courtes. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du 3e chalet (!). Ï. oblitteratus Schmid. Axes molliter pilosi, aculeis parvis falcatis vel curvatis ; foliolo terminali parum emarginato, dentibus latis et valde superficiali- bus, foliolis exterioribus in petiolulis lateralibus sessilibus. Inflo- rescentia brevis, fere simplex, pedunculis pedicellisque bracteis longis praeditis ; glandulae inaequales, aculeis nonnullis commix- tae. Sepala parum acuminata, reflexa. Stamina longitudine inae- qualia. Styli purpurei. Drupeolae juveniles pubescentes. +. Var. brevipetiolulatus Schmid. I. c. Caractérisée par les pétiolules des folioles latérales et externes très courts subsessiles, les sépales exactement redressés. Haute-Savoie : Mont Voirons clairières à droite du 3e chalet (!). Ua (97) d. Var. Lamyi Schmid. ; À. Lamyi Genev. Monogr. 92 ; Sudre Exc. batol. pyrén., Rub. de Cauterets 26. Notre plante diffère par les aiguillons du turion et du rameau moins robustes, l’inflorescence mollement poilue non hérissée, les sépales moins longs et plus finemeut acuminés, les styles pourpres. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). «. Var. Guentheri; R. Guentheri Whe et N.; Focke Syn. Rub. germ. 310 ; Favrat Catal. 26; Schmid. Catal. rais. 184 et seq. (p. p.); À. coloratus Gremli £xcfl. ed. 4 et 5 (p. p.) ; ed. 5, trad. franc. par J. J. Vetter. + Etamines courtes, styles pourpres. Drupéoles glabres. s' subvar. coloratus Schmid. ; À. coloratus Gremli Exefl. ed. 6. a. eu-coloratus Schmid. ; À. Guentheri f. 1 subglabra; f. 5 flor. dilute roseis et f. 11 echinata Schmid. Catal. rais. 186 et 187. Haute-Savoie : Très fréquente sur le grand plateau de pâturages, les bois de sapins et broussailles jusque sur la crête de la mon- tagne (!). Vaud : Mont Pèlerin, Gremli; Favrat exsice. (R. polyacanthus). b. incisolaceratus Schmid. Catal. rais. 187, f. 8. Haute-Savoie : Mont Voirons au signal sur la crête (!). c. reversus Schmid. Catal. rais. 187, f. 7. ” Haute-Savoie : Mort Voirons bois des Fieux (!). d. spinulifoliatus Sehmid.; R. Guentheri f. 6 spinulifohia Schmid. 1. e,, non Gremili. Haute-Savoie : Mont Voirons sur la crête (!). e. anomalia (foliol. numerosior.) Schmid. I. c., f. 12. Haute-Savoie : Mont Voirons dans le voisinage de d spinuli- foliatus (!). f. mollis Schmid. Foliolis 3natis dense pilosis, inferne glauco-velutinis ; foliolis caulinaribus ramealibusque longissime acuminatis. Inflorescentia peduneulis brevissimis, pedicellis crebris, erectis ; sepala reflexa. Haute-Savoie : Mont Voirons à l’est du 3e chalet (!). g. aeruginosus Schmid. À R. hirto tenuidente Sudre differt foliolis ovatis, elongatis, ex- tenuatis, acuminatis, densissime pilosis, viridibus, subtus pallidis. Inflorescentia tomentosa, valde multiflora, ramusceulis inferioribus longissimis, plurifloris ; parte praecipua fere ad apicem usque 7 (98) — 98 — foliata, pedunculis brevissimis, floriferis ; stamina brevissima ; styli purpurei ; drupeolae glabrae. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). h. virgatus Schmid. Catal. rais. 186. Haute-Savoie : Mont Voirons (!). ++ Etamines courtes, styles pourpres, drupéoles poilus. e subvar. polyacanthus ; R. polyacanthus Gremli £xcfl. ed. 6, 1889. i. glabrescens Schmid.; R. Guentheri f. 18 subglabra Schmid. I. c. 189; f. 19 villosa I. c. 189 ; f. 25 mixta subglabra 1. c. 190 ; et f. 20 villosior 1. €. 189. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 779. Haute-Savoie : Mont Voirons mêmes habitations que la forme coloratus. j. argutidentatus Schmid. Foliolis 5natis, brevissime utrinque pilosis, latis, ovatis, sub- integris, in Caudam longam arcuatam eleganter acuminatis, denti- bus magnis valde regularibus, triangularibus, mucronatis, aliq. patulis ; armatura et glandulositas axium variorum, petiolorum et calicum parum copiosae. Inflorescentia brevis, peduneulis nullis, pedicellis subfasciculatis, longis, erectis. Haute-Savoie : Mont Voirons entre le 2me et le 3me chalet (!). k. echinatus Schmid. Foliola caulinaria et ramealia ejusdem formae et ejusdem magni- tudinis, terminalia suborbicularia, cordiformia et breviter acumi- nata, utrinque dense pilosa, dentibus grossis complicatis. Arma- tura et glandulositas variorum axium, petiolorum calicumque valde copiosae. Haute-Savoie : Mont Voirons, au-dessus du 2ne chalet (!). 1. angustifoliolatus Schmid. Foliola parva, 5nata, ovato-lanceolata, parum vel non emargi- nata, acuminata dentibus grossis parum irrégularibus, utrinque aliq. pilosis. Inflorescentia pauciflora, simplex. Pedicelli uniflori, breves, sepala in fructu surecta. Haute-Savoie : Mont Voirons près du ruisseau au-dessus des Fieux (!). m. degeneratus Schmid. ; forma Lara Schmid. Catal. rais. 190. Haute-Savoie : Mont Voirons près du chalet supérieur (!). +++ Etamines courtes, styles pâles, drupéoles glabres. subvar. hkumilis Schmid.; À. humilis Ph. J. Müll. Versuch — 99 — (99) a. 1488. — Exsicc. Favrat n. 41 du Mont Pélerin sub nom. À. polyacanthus Gremli. Vaud : Mont Pélerin dans les bois (Favrat). &. Var. Kaltenbachii Schmid. ; À. Kallenbachii Metsch (1856) ; Focke Syn. Rub. germ. p. 375; R. Guentheri form. 33 R. Kallen- bachii Metsch ? Schmid. Catal. rais. 192. &' subvar. erythradenes Schmid. ; À. erythradenes Ph. J. Müll. (sec. Sudre in sched.) in PBonpl. (1861), 288) ; À. Bellardi >< Guen- theri, R. brachyurus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2e série (1903), (12)-79. ï Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus des Fieux (!). — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franç. n. 855 (1888) sub R. Guentheri Whe et N. (?) form. R. Kaltenbachii Metsch ? Schmid. — Près du 3e chalet supérieur ; à Targaillan au-dessus de Perrignier (!). &* subvar. latifolius Schmid. Foliola grisea, brevissime et densissime subtus pilosa, ovata, non cordiformia, tantum parum emarginata ; styli pallidi. Caractérisée par le turion glauque, les folioles très largement ovales peu échancrées, brièvement acuminées, densément et brièvement poilues grises verdâtres en dessous, les styles pâles. Haute-Savoie : Mont Voirons, 2me et 3me chalets (!). & subvar. curvifolius; R. curvifolius Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me série {1904), (71)-78. À praecedentibus differt turione glaucescente et glandulis rufis, foliolis caulinaribus ramealibusque emarginatis, in acumen lon- gum arcuatum productis, dentibus acutis complicatis, stamini- bus stylisque post anthesin roseis. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus des chalets supérieurs (!). R. SUBIMBRICATUS Schmid.; À. hirlus (Guentheri) >< incultus Wirtg. subsp. À. cordigerus Ph. Müll. et Wirtg.; À. hirtus (Guen- theri) >< serpens (glaucovillosus) Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2me (1903), 71 (78). Buisson robuste glabre ou glabrescent, folioles 3-5nées subim- briquées, cordiformes, folioles larges et courtes acuminées, folioles latérales subsessiles ventrues extérieurement, dents petites régu- lières. Inflorescence feuillée à la base, à pédoncules courts dres- (400) — 100 — sés, partie principale courte à pédoncules très courts 3flores puis uniflores, sépales incomplètement réfléchis, corolle blanche, éta- mines courtes, styles pourpres, drupéoles glabres. Haute-Savoie : Mont Voirons au-dessus du deuxième chalet (!). >< R. SUB-VILLARSIANUS Schmid.; À. hirtus (Guentheri) >< Vil- larsianus form. super Villarsianus Schmid. Catal. rais. 198. Diffère du type Villarsianus par ses folioles caulinaires moins larges, plus longuement acuminées, à pétiole et petiolule terminal plus longs, la pilosité des deux faces des folioles très réduite, la glandulosité générale d’un rouge assez vif sur tous les organes, turion, rameau et inflorescence.(chez le R. Villarsianus la glandu- losité est pâle, généralement olivâtre ou roussâtre) ; les étamines irrégulières, plus courtes ou presque égales aux styles qui se colorent en rose après la floraison ; la fructification est incomplète et irrégulière. Haute-Savoie : Mont-Voirons au-dessus des Fieux, deux buissons un peu différents l’un de l’autre (!). 66. R. Chenevardianus Schmid. in Bull. herb. Boiss. 2e série (1903), n. 1, 80 (73) ; R. Guentheri << Villarsianus à super Guen- theri Schmid. Catal. rais. 197-98 et exsicc. 1888 (in herb. propr. n. 946) — À. hirtus subsp. Kallenbachii Metsch microm. À. rubr- ginosus Ph.J.Müll. var. adauctus (spec.) Boulay et Pierrat in Assoc. rubol. franc. n.119 sec. Sudre (in sched.). (La fiche de ce numéro de l’Association rubologique porte par erreur le n° 121 qui s’ap- plique à une plante d’une autre localité.) Notre plante est caractérisée par la présence de nombreux et relativemeut robustes aiguillons falqués ou crochus qui garnissent les pétioles, les pétiolules et la moitie inférieure des nervures de la face inférieure des folioles caulinaires et des principales folioles raméales ; ce caractère n’existe sur aucune des quatre plantes de la synonymie proposée par M. Sudre. Haute-Savoie : Mont Voirons dans un bois de sapins et buissons au-dessus des Fieux (!). 67. R. Villarsianus Focke in Gremli Leitr. 28 ; Gremli £xc/l. ed. 4; ed. 5, trad. franc.; Favrat £ssai 539 et Catal. 28, Schmid. Catal. rais. 212-153 exclud. form. laxa parceglandulosa = R. Caesius X< Villarsianus — KR. hirtus Merc. Rubi genev. 271 ; Rapin Guide du Bot. ed. 2, 174; non Waldst. et Kit. 2 Ge (101) a. simplex Schmid.; Schmid. Catal.rais. 212 sub f. genuina (p. p.). Folioles à dents simples régulières un peu grossières non acu- minées, stipules élargies, glandulosité généralement pâle, acicules peu abondants, sépales courts. Haute-Savoie : Mont Salève à la Croisette, les Pitons, à Convers : Mont Voirons, Bois d’Yvres, le Môle, les Brasses (!). Vaud : Bois d'Ecublens (!). b. appendiculatus Schmid. Sépales acuminés en pointe verte longue parfois un peu folia- cée uninerviée. Haute-Savoie : Mont Voirons, 3me chalet (!). c. cuneatus Schmid.; R. hirtus Var. cuneatus E. Merc. Rubi genev. 271. Haute-Savoie : Monts Salève et Voirons (!). Vaud : Vallon de la baie de Montreux (Mercier). d. communis Schmid.; Schmid. Catal. rais. 212 sub f. genuina. — Exsice. Favrat n. 47; Schmid. in Assoc. rnbol. franc. n. 791 (1885- 1886). Dents des folioles moins larges aiguës peu régulières, stipules peu larges filiformes, sépales acuminés. Haute-Savoie : Mont Voirons et Pointe de Targaillan, Mont Salève au-dessous des Treize-Arbres, le Grand-Piton, Mont Vuache (le Petit), le Môle (!). Vaud : Le Jorat, Mont Pèlerin, Sauvabelin (Favrat); près de Vuarrens (Gaillard); Ecublens, à Chavannes, route des Cheval- leyres aux Bains de l’Alliaz (!). Fribourg : Bois de Lentigny, à Villaz-St-Pierre (!). e. roseistylus Schmid. Catal. rais. 213. Haute-Savoie : Mont Voirons, région des chalets (!). f. degener Schmid. Turio ramus, petiolusque et foliorum utraque pagina glabres- centia, parcissime glandulosa; inflorescentia sola et fere normaliter glandulosa. Haute-Savoie : Mont Voirons, à la lisière des bois au-dessus de Bon-St-Didier et Brenthonne, entre le Col de Coux et la Pointe de Targaillan. Fribourg : Près de Lentigny (!). XX R. VUACHENSIS Schmid.; X. bifrons X< Villarsianus. Turio glaber eglandulosus, aculeis rectis mediocribus erebris ; foliolis 5natis, pallidis, subtus pilosis, dentibus acutis, parvis, foliolo terminali rotundato, acuto, parum emarginato, petiolis (102) tie caulinaribus et ramealibus + conspicue sulcatis, petiolulis late- ralibus et exterioribus brevissimis, stipulis ampliatis, glanduloso- ciliatis. Inflorescentia basi secessa, parum aculeata, glandulis bre- vibus parum crebris ; peduneuli longi, 3-2 biflori. Sepala albo- marginata, ovata, apiculata, terminalia erecta. Corolla magna, pallide rosea. Stamina longa, crebra. Styli pallidi. Drupeolae gla- brae, paucae. Haute-Savoie : Mont Vuache, fréquente entre Chévrier et le sommet (!). SECTION XI. CORYLIFOLII Focke Syn. Rub. germ. 387. 68. R. caesius Linné Sp. ed. 1, 493 et auctor. a. vulgaris Focke Syn. Rub. germ. 409. Glandes subnulles ou rares, à dispersion irrégulière. — Exsicc. Favrat n. 49. Genève : Fossés du Bois du Jonc, plaine cultivée de Vernier, à Peney, Troinex, Choulex, Jussy, ete. (!). Dép. de l’Ain : St-Genis, Sergy, Divonne (!). Haute-Savoie : Mont Salève au-dessus d’Archamp, au Châble, le pied du Vuache (!). Vaud : La Vaux, Ecublens, Lausanne, Mont Pélerin (Favrat exsicc.) ; le pied du Jura, à Chexbres (!). b. glandulosus Focke I. €.: Favrat 1. c.; À. ligerinus Genev. ed. ? (p. p.). Pédoncules et calices glanduleux. Vaud : Lieux incultes près Nyon (!). >< R.IDAEOIDES Ruthe; À. caesius >< Idaeus Ph. 4. Müll. in Ælor« (1858), 183 ; Focke Syn. Rub. germ. 411 ; Merc. Rubi genev. 294; Gremli Beitr.; FKavrat Essai 500 et Catal. T; Schmid. Catal. rais. 216-17. a. super-ldaeus. Haute-Savoie : Mont-Salève, au-dessus d’Aiguebelle, à Archamp deux formes dans la Combe au-dessous d’Afragene alpina dont une à fruit rouge ; au Beulet, aux Treize-Arbres ; à Chapelle Ram- baud ; au Mont Vuache au-dessus de Chévrier ; au Mont Voirons. aux Fieux, à Bon-St-Didier ; à la Montagne des Brasses (!). Dép. de l’Ain : Au-dessus de Collonge, de St-Gix, à Sergy (!). = 0e (103) Vaud : À Lausanne, Gourze (Favrat exsicc. n.3-a) ; à Chavanne- des-Bois, aux Chevalleyres (!). Fribourg : À Granges (Favrat exsice. n. 3-a et 3-b); à Villarim- boud (!). b. super-caesius. Haute-Savoie : Mont Salève, au Beulet, la Combe au-dessous d’Atragene alpina ; Mont Vuache au-dessus de Chévrier, Mont Voi- rons aux Fieux (!). Dép. de l’Ain : Au-dessus de Sergy dans les bois du Jura (!). Vaud : Sous Tannay (!). Fribourg : À Villaz-St-Pierre (!). c. macrosepalus Schmid. Catal. rais. 217. Dép. de l'Ain : Au-dessus de St-Gix (!). Haute-Savoie : Aux Gorges d’Essert, Abondance (J. Briquet). >< R. SULCATIFORMIS Sudre in Gdgr Nov. Consp. 158 ; R. cue- sius >< suleatus Gremli Beitr. 317? ; Excfl. ed.4; Favrat Essai 505 et Caltal. 8 ; Exefl. ed. 5, trad. franc. — Exsicc. Favrat n. 53. Genève : Bois des Frères ; haies du Château de Feuillasse (!). Haute-Savoie : Bois de Cranves (!). >< R. BALFOURIANUS Bloxam ; À. caesius >< macrophyllus (pile- tostachys) ; R. amblycaulon N. Boulay Ronc. Vosg. n.100 in Rouy et Cam. FT. Fr, NI, 135 ; Sudre in Gdgr Nov. Consp. 159. Vaud : Route de Corcelles à Vuarrens, croisée de Robellaz (G. Gaillard). >< KR. IDONEUS Schmid. ; À. caesius >< cordifolius var. airensis. Turio glaber, laevis, eglandulosus, aculeis tenuibus aequalibus fere rectis; foliolis 3natis vel incomplete 5natis, terminali late ovato subarbiculari, parum emarginato, apice extenuato, denti- bus grossis vel aliq. complicatis, petiolulo terminali ad ‘/, vel ‘/, longit. folioli terminali adtingente. Ramus glaber ; petioli aculeis tenuibus, aliq. falcatis praediti. Inflorescentia parum elongata, regularis, tenuiter, albo-tomentosa ; glandulae stipitatae et ses- siles parum crebrae. Sepala mucronata, patentia. Stamina stylos aequantia. Genève : A la lisière des bois d’Aïre un buisson entouré de plu- sieurs plantes de R. cordifolius var. airensis (!). (104) Ve XX R. PERSOLUTUS Schmid.; À. caesius >< Mercierr Favrat Essai 44 et Catal. 350 ; Gremli Excel. ed.5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 218. a. super-caesius Favrat I. c. Vaud : Mont Pèlerin sur Rivaz (Favrat). Haute-Savoie : Pied du Mont Salève, route de Mornex jusque près de La Muraz (!). b. super-Mercieri Favrat I. c. Vaud : Haies sur Lucens (Favrat) ; entre Arzier et le ravin boisé à l’est du village, route de Baulmes au-dessus du chemin de fer de Ste-Croix (!). Genève : Route de Versoix à Sauverny (!). Haute-Savoie : Mont Salève (Le Petit) au passage de la voie près du Château d’Etrembières et le long de la voie: à Essert et La Muraz ; à Crevins (!). >< R. PATENS Merc. Rubi genev. 265 (1861) ; À. caesius << ulmi- Jolius Focke Syn. Rub. germ. 184; Gremli £xcfl. ed. 4; Favrat Essai 543 et Catal. 30 ; Gremli Excfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. rais. 220; R. agrestis Merc. Rubi gener. 263 ; non W.etK. PL. Hongr. — Exsicc. Favrat n. 97. a. incanus Merc. Rubi genew. 1. ec. Folioles caulinaires seules cordiformes, un peu acuminées. Genève : À Bellefontaine sous Cologny (!). Vaud Rovéréaz sur Lausanne (Favrat). Haute-Savoie : Mont Salève à Etrembières, à Ballaizon, à Orcier, aux Allinges, à Aizery (!). D. rotundiformis Schmid. Aculei caulinares et rameales aequales, recti vel fere recti, vul- nerantes ; foliola caulinaria 5 et ramealia orbicularia, cordiformia, cuspidata. Fructificatio fere normalis regularisque.. Haute-Savoie : Haie à Perrignier, grands buissons de deux mètres et demi de hauteur (!). c. digitatus Schmid- Aculei caulinares et rameales breves et parvi. Ramus valde elongatus, erectus. Inflorescentia laxa, elongata, pauciflora. Co- rolla pallidissime rosea. Sepala terminalia post anthesin surrecta. Glandulae stipitatae nonnullae sparsim adsunt. Haute-Savoie : Haie de la ferme dite « de l'Hôpital » à la fron- tière franco-genevoise (!). 0 (105, d. floridus Merc. Rubi genev. 266. Genève : Haie à Montalègre sous Cologny, route de Carouge à Pesay (!). Vaud : Haie au-dessous de la Rippe (!). Haute-Savoie : Baumont au-dessous des Pitons ; ancienne route de Monnetier à Mornex au Mont Salève (!). e. super-caesius Schmid. Nous admettons sous cette dénomination diverses formes sans caractères précis pour la plupart, leur description serait sans uti- lité. M. Favrat a publié un certain nombre de ces formes sous les numéros de son exsiccata : 57 a, 57 b, 57 €, 58 a, 58 b. f. lobatus Favrat Essai 544 et Catal. 30. Vaud : Sur Cheseaux, à Verchy (Favrat) ; à Tranchepied au pied du Jura (!). g. macrosepalus Favrat Essai 544 et Catal. 30. Vaud : À Lavey (Favrat sub n. 58 b). Dép. de l'Ain : Talus de la route à Divonne croisée du chalet Marguerite, à Arbère, St-Gix, au bord du lac de Nantua (!). >< R. VELUTINATUS Sudre in Gdgr. Consp. FL. Europ. 160 ; R. bifrons >< caesius ; R. caesius >< bifrons Gremli Beitr. 22; Excfl. ed. 4ets; ed. 5, trad. franc.; Favrat Essai 542 et Catal. 30; Schmid. Catal. rais. 220. — Exsice. Favrat n.99 ; Schmid. (1888). a. pseudo-bifrons Schmid. À KR. bifronde differt aculeis debilioribus crebrioribus, aliq. inae- qualibus, inflorescentia + glandulosa, corolla palide rosea vel al- bida, petiolulis aliq. sulcatis, stipulis nonnunquam aliq. ampliatis. Dép. de l'Ain : À St-Gix pas rare à la lisière des bois, près de Collonge (!). Vaud : Trey près Payerne, le Jorat de Lausanne (Favrat); Forèt de Bonmont et de la Rippe, ferme des Allevays, avec une variante à turion à folioles septennées (!). Genève : Bois d’Ecogia, à Feuillasse (!). Haute-Savoie : Bois près de la gare à Perrignier (!). b. sub-caesius Schmid. Foliola valde viridia, glabrescentia, marginibus inter se obtegen- tibus, lata et cordiformia. Inflorescentia brevissima ; sepala patula ; glandulae rarae. Vaud : Lausanne, Le Jorat (Favrat LS). >< R. IORATENSIS Schmid.; À. caesius >< oblusangulus Kavrat Calal. 30. — Exsice. Favrat n. 56. (106) 406 Vaud : Le Jorat à Cugy (Favrat); au bord d’un ruisselet au-des- sus d’Etavez en compagnie d’un R. obtusangulus (!). Corolle blanche, pilosité de la face supérieure des folioles très faible et irrégulière, fructification presque normale sur deux plantes d’Etavez. >< R. MACROPETALUS Ph. Müll. et L.V. L. in Müll. Versuch n.195 ; R. caesius XX propinquus Sudre in Gdgr Consp. 160. 8. Var. allobrogicus Schmid. (À. caesius >< propinquus Var. pro- pinquus). Les nombreux buissons de cette formation rencontrée dans les localités du À. propinquus (allobrogicus) varient étrangement dans tous les sens, du robuste au gracile, glandes nulles ou abondantes, folioles vertes ou blanchâtres en dessous, grandes ou petites, corolle blanche ou rose, étamines et styles parfois roses, dru- péoles glabres ou pubescents. Haute-Savoie : Mont Salève sur les bords de la route entre Essert et La Muraz ; au Mont Voirons les Fieux et sur le grand pâturage au-dessus ; le plateau des Bornes depuis « Chez-les-Roguet » jus- que près de Chapelle-Rambaud (!). >< R. AMBIGUUS Ph.J. Müll. Versuch n. 199 ; À. caesius X< Win- teri ; R. caesius XX argentatus Schmid. Catal. rais. 218. Vaud : Bois d’Ecublens (!). >< R. CAESIUS >< HEDYCARPUS (Hybrid. collect.). A. R.vespicum Ph.J.Müll.; À. caesius >< macrostemon Focke Syn. Rub. germ. 195 ; Gremli £xcfl. ; Favrat Essai 544; Schmid. Catal. rais. 219.— Exsicc. Favrat n.60 (loc. el.) ; Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 867 (1888) et exsicc. (1888). Vaud : Route d’Aigle au Sepey (Focke loc. cl.; Favrat); près de Crassier et de Céligny, à Baumaroche ravin boisé humide à l’est (forme à feuillage verdâtre en dessous) (!). Dép. de l'Ain : Au-dessus de Divonne et St-Gix (!). Genève : À Feuillasse près de la croisée de la gare de Vernier, bois de Veyrier-Troinex (!). Haute-Savoie : Cà et là dans les buissons entre le défilé du Mont Vuache et Arcine (!). >< R. CAESIUS >< THYRSOIDEUS (Hybrid. collec.). A. R. virgultorum Ph.3.Müll. in Pollichia XVI-XVII, 273 A se don (sensu lato) ; À. caesius >< thysoideus (candicans) Schmid. Catal. rais. 218 ; Favrat Essai 543. — Exsice. Favrat n. 54 et 55. Vaud : Puidoux, Cossonay. Neuchâtel : Chaumont. Fribourg : À Granges. a. supercandicans Schmid. Genève : Bois d’Onex, au Petit-Lancy (!). Vaud : Ecublens (!) ; Cossoney (Favrat). Fribourg : Granges (Favrat) ; Chénens (!). Haute-Savoie : Bois de Cranves (!). b. super-caesius Schmid. Genève : Bois de Veyrier (!). Dép. de l'Ain : Bois au-dessus de St-Gix (!). © B. XX R. ambifarius Ph.J.Müll. sec. Sudre in Gdgr Consp.; R. caesius < thyrsoideus (thyrsanthus) Schmid. Catal. rais. 218. Genève : Bois des Frères, d’Onex, au Petit-Lancy (!). Haute-Savoie : Bois de Cranves, Perrignier au voisinage de l'Ab- baye ruinée, Combloux au-dessus de Sallanches (!). >< R. CAESIUS >< TOMENTOSUS (Hybrid. collect.). A.XR. deltoideus P.J.Müil. in Flora (1858), 181 ; R. caesius X< tomentosus O.Kuntze Ref. 871; Gremli Beitr. 16; Focke Syn. Rub. germ. 236; Gremli Excfl. ed. 4; Favrat Essai 522 et Catul. 20 ; Excfl. ed. 5, trad. franc. ; Schmid. Catal. rais. 21 ; R. nemo- rosus E. Merc. Rubi genev. 266, non Hayne. Var. deltoideus Schmid.; À. deltoideus P.J.Müll. — Exsicc. Fa- vrat n. 90, 91, 52 ; Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 866 (1888). Tomentum de la face supérieure des folioles caulinaires ou raméales dégénérant en pilosité ordinaire plus ou moins dense, glandes rares ou nulles, aiguillons faibles peu nombreux, sépales réfléchis, fructification très variable. Genève : Environs de Vernier, Ecogia (!). Haute-Savoie : Aizery, les Bois d’'Yvres, Chapelle-Rambaud ; Mont Salève les bois au-dessus de Monnetier ; Perrignier ; Mont Vuache au-dessus de Dingy (!). Vaud : Mont-la-Ville (Favrat) ; environs de Châtaignerie, la Vul- pillière lac de Bret (!). Fribourg : Chénens, Villarimboud (!). (108) = — b. macrosepalus Favrat Essai 544 et Catal. 30. — Exsicc. Kavrat n. 58 b. Foliole terminale large ovale, dents irrégulières ; inflorescence multiflore passablement glanduleuse. Haute-Savoie : Mont Salève bois entre Monnetier et les Treize- Arbres (Ph. Paiche). Vaud : Environs de Lavey (Favrat): entre Arzier et St-Cergues Mercier Rubi genev. 267 sub nom. R.nemorosus macrosepala Wirtg. Herb. Rub. n. 66, I, edit. I. c. armatus Schmid. Aculei turionis, ramis et axis inflorescentiae, + robusti, inclinati vel uneati, Copiosi. Dép. de l'Ain : Entre Gex, Vezancey et Divonne (!). Fribourg : Bois de Torny-le-Grand (!). d. amplexus Schmid.; À. cresius X° tomentosus Var. € super- caesius Schmid. Catal. rais. 223. Buisson robuste, aiguillons nombreux, folioles ovales aiguës, à dents composées, denticules très petits. Inflorescence riche, sépales larges peu ou pas acuminés redressés sur le fruit composé de nom- breux et assez gros drupéoles parfaitement développés. Dép. de l'Ain : Mur de vigne entre Gex et Vezancy (!). e. anomal. flore pleno; à. nemorosus Merc., non Hayne ? var. flore pleno. Aiguillons assez forts falqués égaux ; corolle rose pale stérile. Vaud : Chaiïlly sur Lausanne (F. Tonduz). f. gracilis Schmid.; À. caesius X tomentosus a super-caesius Kavrat Catal. 20. Formes diverses petites et grêles pauciflores, folioles en général étroites oblongues. Haute-Savoie : Bois d’Yvres, partie ouest (!). Vaud : Près d’une carrière de graviers à Epalinges (!). g. super-caesius Favrat Catal. 20. Vaud : Signal de Chexbres (Favrat Ls). Haute-Savoie : Mont Salève (KE. Mercier) sub : f 5 pseudo-cuesrius uncinatus. g’. Super-cuesius macrosepalus Schmid. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 1049 ; Catal. rais. 224. Dép. de l'Ain : Talus de la route en face des Bains de Divonne (!). >< R. ALBIGENSIS Sudre in Bull. Assoc. Pyrén. 203 (1898) el Bubus de l'herb. Boreau 44 (1902); K. caesius >< lomentosus >< 2109 = (109) ulmifolius Favrat Catal. 21 ; Schmid. Catal. rais. 224. — Exsicc. Favrat n. 52. Haute-Savoie : Mont Salève, Pas-de-l’Echelle, bois au-dessus de Monnetier, la pente supérieure à l’ouest de la Croisette ; à Bal- laizon (!). Genève : Près du four à chaux à Veyrier (en 1884) (!). Vaud : Les Crêtes de Rochette à l’est de Lausanne (Favrat). Dép. de l'Ain : Lisière des bois à St-Gix (!). >< R. CAESIUS XX VESTITUS (Hybrid. collect.). A. X R. degener Ph.J.Müll. in N. Boulay Ronc. Vosg. n. 39 et in Rouy et Cam. F1. Fr. VI, 145 ; R. caesius K< vestitus Focke in Abhandl. Naturw. Bremen Y, 310 ; Gremli Beitr. 22 ; Schmid. Catal. rais. 224. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 987 (1890) ; exsicc. (1888), non Favrat n. 48 — R. semi-vestilus. Dép. de l'Ain : Au dessus de St-Gix çà et là (!). Vaud : A Puidoux près Chexbres (Favrat, pl. exsice.) ; Les Che- valleyres çà et là (!). Haute-Savoie : Au-dessus de Reignier direction Chapelle-Ram- baud (!). B. X R. semiconspicuus Schmid.; À. caesius XX vestilus (conspicuus) ? Favrat Essai 545 et Catal. 31 ; Gremli Exefl. ed.s, trad. franç.; Schmid. Catat. rais. 295. A R. caesio X vestilo differt pilositate paginae inferioris folio- lorum valde reducta, corolla rosea. Vaud : Bois derrière le Mormont (Favrat) ; Les Rouges (!). Dép. de l’Ain : Au-dessus de St-Gix, avec R. caesius X vestitus (fl. alb.) (!). >< R. CUNEIFORMIS Schmid.; À. caesius >< podophyllus (jura- tensis) Schmid.; À. caesius X decipiens B juratensis? Schmid. Cat. rais. 226. Vaud : Les Rouges et dans la forêt de Bonmont au-dessus du château (!). Dép. de l'Ain : Au-dessus de St-Gix (!). b. macrosepalus Schmid. Catal. rais. 227. — Exsicc. Schmid. in Assoc. rubol. franc. n. 1201 (1893) et exsicc. (1888). Vaud : Forêt de Bonmont et croisée des Rouges (!). {110) — 440 — X KR. cusPIDATUS Ph.J. Müll. in Flora (1858), 180; R. caesius radula Focke Syn. Rub. germ. 322 ; Gremli Ezxcfl. ed. 4; Favrat Essai 545 et Catal. 31 ; Excfl. ed. 5, trad. franc.; Schmid. Catal. TU25- 201 Genève : Bois du Jonc, d’Aïre, des Frères, à Vessy-Pinchat, entre Peney et le Château-des-Bois (!). — Exsicc. 1888. Vaud : Bois d'Ecublens. — Exsicc. Favrat n. 61. Haute-Savoie : Bois de Perrignier (!). >< R. PALLIDICORIUS Schmid.; À. caesius X< radula © Koehleri (Reuters) ?. Aculei mediocres, faleati vel uncati, foliolis eis À. caesii simi- libus, subtus griseo-tomentosis velutinisque, petiolis sulcatis, stipulis latis, petiolulis foliolorum lateralium subsessilibus. Inflo- rescentia aculeis ejusdem formae ut aculei caulinares, in pedi- cellis valde reductis et aciculiformibus. Sepala lateralia incom- plete reflexa; corolla alba; stamina stylos aequantia. Drupeolae glabrae. Tota planta colore pallidissime luteo insignita. Genève: À Aïre dans la haie au-dessous du hameau près des premières cultures (!). >< R. CAESIUS >< FOLIOSUS (Hybrid. collect.). A. X R. foliosiformis Sudre in Bull. soc. d'ét. sc. d'Angers, XXXIme ann. 1901, extr., 97. B. >< R. flexuosiformis Schmid.; À. caesius XX foliosus (flexœuosus). À R. foliosiformi [R. foliosus < caesius Sudre Rub. de l'herb. Boreau (1902), 97] differt turione glauco, latere solis ardori ex- posito atrofusco, inflorescentia angustiore, regulariter fasciculato, glandulis saepius brevioribus, sepalis surrectis, staminibus quam styli basi rosei aliq. brevioribus vel illos aequantibus, corolla pallide rosea. Vaud : A Crémire, hameau au pied du Mont Pèlerin au-dessus de £hexbres ; entre Chailly et Belmont au bord de la forêt (!). >< R. OPINATUS Schmid. ; À. bregutliensis >< caesius ? AA (111) Typo À. bregutiensis Valde approximatus; differt foliolis &natis, viridibus, brevissime pilosis, parum emarginatis, turione laevi, aculeis brevissimis parvulisque, ramo parum glanduloso, valde debiliter aculeato, sepalis surrectis, inflorescentiae glandulis inaequalibus, aciculis nullis. Fribourg : Bois au-dessus de Villaz-St-Pierre en compagnie de nombreux À. bregutiensis (!). >< R. CAESIUS >< PILOCARPUS (Hybrid. collect.). A. B. xX R. heteracanthophorus Schmid.; À. caesius X pilo- carpus (homoeacanthus). Caulis subangulatus, aculeis inelinatis vei fere rectis, foliolis Snatis vel incomplete 5natis, foliolis lateralibus brevissime, petio- lulatis, exterioribus in petiolulis lateralibus sessilibus, utrinque parcissime vestitis, petiolis sulcatis. a. ferox Schmid. Planta tota, etiam in calice, aculeis copiosis et robustioribus, falcatis vel uncatis; folia amplissima, foliolis cordiformibus, acu- tis, latissimis, utrinque parcissime vestitis, petiolulis lateralibus subsessilibus, exterioribus in petiolulis lateralibus sessilibus ; glandulae subnullae. Haute-Savoie : Mont Voirons à l’entrée des bois au-dessus des Fieux (!). b. parceaculeatus Schmid. Aculei parvi, pauci, fere recti vel in axibus aliq. inclinati, in petiolis falcati ; folia ut in forma a, sed dentibus latis superficiali- bus. Inflorescentia R. pilocarpi vix deformata ; drupeolae juveniles glabrae. Haute-Savoie : Les Bornes (loc. diet.) « Chez les Roguet » sous Chapelle-Rambaud (!). c. nemorosus Schmid. Turio aculeis aliq. inaequalibus, parvis, erebris, fere rectis, foliolis ut in À. pilocarpo petiolulis aliq. brevioribus, dentibus par- vis acutis ; ramus foliolis obovatis, aliq. angustioribus, dentibus grossis irregularibus, complicatis, foliolis lateralibus sessilibus. Inflorescentia parum evoluta, pedicellis calicibusque glandulis parvis, crebris, subsessilibus obtectis. Sepala tenuiter acuminata. Corolla pro ratione magna, alba. Drupeolae glabrae. (H9) One Haute-Savoie : Bois d’Yvres, localité ombragée et un peu hu- mide (!). x R. IMPLEXUS V. Lefèvre; Rouy et Cam. F1. Fr. NI, 147 ; R. rectisètus Sudre in Gdgr Consp. F1. Europ.162; R. caesius << rudis Focke Syn.Rub.germ.327; Gremli Beitr. 27; Excfl.ed.4; Schmid. Catal. rais. 227. — Exsice. V. Lefèvre in Assoc. rubol. franc. n.186 et 239 (1871). Genève : Feuillasse (!). Vaud : Bois d’'Ecublens (!). ><. CAESIUS >< HIRTUS (Hybrid. collect.). A. x R. sublillissimus Sudre in Gdgr Consp. B. << ki. sordidescens Schmid.; À. caesius >< hirlus (Guen- lheri) Favrat Catal.31.— Exsiec. Favrat n.62 sub nom. À. caesius >< polyacanthus Favrat (1883). Vaud : Au sommet du Mont Pèlerin (Favrat). >< R. LATISTIPULATUS Schinid.; À. caesius ©< Villarsianus Ka- vrat £ssai 546 et Catal. 31; À. Villarsianus f. 5 laxa parceglandu- Losa Schmid. Catal. rais. 214. * Vaud : Sex à l’Aigle sur Krénières Alpes de Bex (loc. class.). — Exsicc. Favrat n. 63. Dép. de l’Ain : Carrière au-dessus de Divonne près de St-Gix (!). — Exsice. Schmid. Assoc. rubol. franc. n. 792 (1885-86). — Exsicc. 1888 sub nom. À. Vaillarsianus f. laxa parce glandulosa, non Focke. Haute-Savoie : Mont Salève près de la croix dressée au-dessus de Monnetier. — Exsice. Schmid. (1888) ; cette plante était trop jeune lors de la cueillette, elle n’était pas encore en possession «le ses caractères définitifs à l’état d'échantillons d'herbier (!). Fribourg : À Broc, loco dicto En Bataille, 770 m. (F. Jaquet). (114) Ve INDEX Pages RubuS dcanthophorus Sue A PCI PRE ETES de HACerAtNUS-SUATE RER ER Ne ee tend ) A CTOLEUCOPRONUSARIDATE RE RE UNE PE De D ACUTIEOTMIS SC IDNIA NEED et) DS A TEUS SCANS ATEN RER RSSTEX TERROE/() je Ave HEITIUS ESC NII TETE PR AL TR EE RETRO RGO) » » var. laevicaulis Schmid. . . . . . . 61 » » var. microdontus Schmid. . . . . . 61 DE RALTENSIS SCANNERS IE SRE ENS SSSR EUR 12 D NOLUICOMULSSRAVIPATEE MN RE EVER 53 DEF OIVICOMUSS ROCKE SR RE PE AUS PR ter 53 »alDiCOMUS GRENIER ASE SE RP RS 225 » » f DOS SCMITIE RARES re » » FAreCTISPINISASCONIUS ER EU ET DS » » PAVITIdICOMES SCA ER 5 D LDICONEUSES CTI RNA SE ER Ya SAlDIQUSEMETCIE PA EAN ER CP SSD 57 » » var. tomentellifolius Schmid. . . . . . 2% » » » f. acroleucophorus Schmid. 28 ) » » f. eriophyllus Schmid. . . 28 » » » fiGulhot/ Schmid 4200228 » » ) f. sphenoides Schmid. . . 28 » » » f. tomentellus Schmid... . 28 » » » f. undulatus Schmid. . . 28 » » var. semiglabratus Schmid. . . . . . . 98 » » » f. brevispinus Schmid. . . 29 » » » f. sabaudus Schmid. . . 29 » » var.-2laberrinius Schmid Am ee CN?) SA AalDiSensis SUR LS NES Sera TIR .. 108 ram Diotnes. Ph TEMUILERR RE RENE ere (OC DOM YCOULON NB OUANEE TPE PRESS SRE ENS DE IOMOENUS GLEN NE ENTRE ARTS Ne RS ARE Re er RSETG » angustisetus Sudre . QE ARE TROT D "CANMISD TON SUARE rE Ne ete an ciel Peer SRE D an 0mMaAUS PRE TM A RE NE EE RER Re 20 D; AD MILUS SONIA NN SUN PIRE SRE TE MAD ns AT CLALUSES CHINIA SE ELU ERP EEE IN EN RS ET) OTJENTOULSAEP DE) MUR NE EPS eee Le Rubus —- 115 — argenteus Gremli . argutidens Schmid. argutipilus Sudre . arvicolus Schmid... baldensis Focke baldensis Kern. Balfourianus Bloxam. Barbeyi Favrat Barbeyi Gremli Barbeyi Schmid. Bayeroides Schmid. . Bayeri Favrat . Bayeri Focke » var. intermedius Sd » subsp. (R.) firmulus Schmid. . : » » f. apricus Schmid. . » » f. debilitatus Schmid. . » » f. parcepilosus Schmid. » » f. recisus Schmid. . » » f. reductus Schmid. » » f. villosus Favrat et » f. villosus Schmid. . » » f. vulgaris Schmid... M » » f. flor. alb. dil. roseis Schmid. » » f. flor. roseis Schmid. . Bayeri (firmulus) X hirtus (Guentheri) Schmid. Bayeri (firmulus) X tomentosus Schmid. . Bayeri (firmulus) X vestitus (conspicuus) Schmid. Bayeri (flrmulus) X Villarsianus Schmid. Bayeri floribus roseis Schmid. . Bayeri glabriuscula et virescens Schmid. . Bayeri stylis atropurpureis Schmid. Bellardi Favrat Bellardi Focke. Bellardi Gremli Bellardi Schmid. Bellardi Whe et N. » f. stylis purpureis nu » var. (?) Concinnus Schmid. Bellardi X flexæuosus Schmid. Bellardi X foliosus (flexuosus) Serbia Bellardi X Guentheri ? Schmid. à Bellardi X hirtus Schmid. (Hybr. een) » » var. subcaudatus Schmid. (115) Pages 103 13 13 78 49 90 90 (116) — 416 — Piges Rubus Bellardi X hirtus var. super-Guentheri Schmid. . . 91 » Bellardi X hirtus (Guentheri) Schmid. . . . . . 91 » Bellardi X incultus Schmid. . . A A NT | » Bellardi X Koehleri (Reuteri) ? tan PME 75 » Bellardi ? X pilocarpus var. brevieuspidatus Sénat 61 » Bellardi X rudis Schmid. . . 90 » Bellardi X serpens subsp. R. ee bre 91 » sBellardi Xésernpens (tvularis) Schmid eee 200 » Bellardi X vestitus (conspicuus) Schmid. 34 » bertricensis Wirtg. Ë 92 » » f. hirsutifolius Sd 32 » ) f. mollifolius Schmid. RE A Ne oi ) » FépavlianthusSenmid ere ) » fesupertomentosus Sehnid n 052 DÉTOUR ONS SFAVPALE SURESNES ER SANS ES RUES MEL, 0 TONS GÉNIE Se AC te DC 0UTONS SONNERIE RER Ne eo ) A ADITOnSNeSt etre D RE dE nt le ae » bifrons X caesius Son PC Pate pe AUDI » bifrons X foliosus (cor ae) SCI ee 19 » bifrons X foliosus (flexuosus) Sehmid. . . . . 46 DD MONS QUNSCRIC AUS SCIE CE RP 10 2 DITrONS CDIlocarpus SChMidE reset 0 DAMDIITONS E CPOUODANIUSS CHENE Re 710 PE DITTONS SÉTUASSS CNE NE RES RSS E D» byronsXCrudis Schmid 2200 Hi AR sue ed) DH bifrons JCtomentosus rem (pD pi) He Rep 2000; DD ONS CLOMENLOSUS SERIE MERE Re 029 » bifrons X ulmifolius ? Schmid. M Pen Mure A7 DS DTIRONS ECGUESLUMSANAVTEALEEP ER NR Re ARRe e50 »“biirons > evestitus Creme ANNEE EP 5) DA OUT ONS SCUESUTUSS CRAN TERRES AL Ya Dions QVillarsianus Schmitt Re ID JNrBoreAuanus GeneM EN ANNE REINE RSR Er ne eee DÉMMBOTCOUONUSISUALE MER CRE ER NO PRET OUEN > brachyandrus Grenier EP SRER RARE EE RAS UE A0) » brachyodon Sudre. . . : RARE IE TS OS » brachystemonoides Shin SR RTE AE Are ESS EU, D DrACHyUrUS SCIE MEN NE NASA EI) D MRDrEQUTENSIS LE OCKE NT OR RE En EN ENT 55 » bregutiensis A. Kern.. te 5) » bregutiensis X caesius ? Sc Co RE EE TS Oete Rens LED, »> > Drevirons Schmid. RP ENS NME USERS AS 0 » Burnati PA ra tr RE ee AT RENE Et ANS 06- tir Rubus Burnati Gremli : Burnati Schmid. . caballicensis Schmid. caesius L » var. Sandtiions Focke » var. vulgaris Focke caesius X argentatus Schmid... caesius X bifrons Favrat. caesius X bifrons Gremli caesius X bifrons Schmid. caesius X candicans Tanen. caesius X cordifolius var. airensis Sant. caesius X decipiens B juratensis ? Schmid. caesius X foliosus (Hybr. collect ) » ) B. (R.) flexuosiformis Shi » ) À. (R.) foliosiformis Sudre . » » (flexuosus) Schmid. caesius X hedycarpus (Hybr. collect.) : » » A. (R.) vespicum Ph.J. Müll. . caesius X hirtus (Hybr. collect.) . » ) B. (R.) sordidescens Shan ds » » À. (R.) subtilissimus Sudre caesius X hirtus (Guentheri) Favrat . caesius X Idaeus Favrat. caesius X Idaeus Focke caesius X Idaeus Mercier caesius X Idaeus Ph. 7. Müll. caesius X Idaeus Schmid. : : caesius X macrophyllus Hisasedoe) Sn ; caesius X macrostemon Favrat . caesius X macrostemon Focke caesius X macrostemon Gremli. caesius X macrostemon Schmid. caesius X Mercieri Favrat . caesius X Mercieri Gremli caesius X Mercieri Schmid... caesius X obtusangulus Favrat caesius X pilocarpus (Hybr. collect.) ) » B.(R.) heteracanthophorus Sd » » » f. ferox Schmid. » » » ff. nemorosus Schmid. » » » f. parceaculeatus Schmid. caesius X pilocarpus (homoeacanthus) Schmid. caesius X podophyllus (juratensis) Schmid. (117) Pages 88 88 59 102 102 102 106 105 105 105 107 105 109 110 110 110 110 106 106 113 113 113 113 102 102 102 102 102 103 106 106 106 106 104 104 104 105 ait 111 111 111 111 111 109 (118) ASE Pages Rubus caesius XCpolyacanthus PANTALON OP PE CR ECM » caesius X propinquus Sudre . . . sr l00 ) » » var. allobrogicus Sehroid: . 406 » caesius X propinquus Var. propinquus . . . . . 106 Ji Caesius DCTAUIAMANTALS CEE Re 0 DC COESLLS OA AU LTAROCKE EME EN EE NT II) D CUS COTTON ETeMNESENE RENE re 0 » caesius X radula Schmid. . . . 110 » çcaesius X radula X Koehleri (Reuteri) 7 Séhenide 4410 D ACAESIUS D CRUTIS EOCKE PATTERN ONE DER CHESTUS SCT UUSE GRENIER NOR TARN 140; » caesius X rudis Schmid.. . . . Re ee 414 1 » caesius X serpens (flaccidifolius) Se Ste MM DCOESTUS CS UICUUS EAN TA EMNNE PRE AUS » caesius X sulcatus Gremli Excfl. (nos bohe RES » caesius X thyrsoideus (Hybr. collect.) . . . : . 106 » » » À. (R.) virgultorum Ph. J. Müll. . . 106 » » ) » f. supercandicans Schm. 107 » » » » f. supercaesius Schm. . 107 » » » BR: ambitarius Ph JMülL MAO » caesius X thyrsoideus (candicans) Schmid. . . . 107 » caesius X thyrsoideus (thyrsanthus) Schmid. . . . 4107 » caesius X tomentosus (Hybrid. collect.) . . . . 107 » » » A. (R.) deltoideus Ph.J. Müll. . . 107 » » » ) var. deltoideus Schmid. . 107 » » » » f. amplexus Schmid. . . 108 » » » » f. anomalus fl. pleno Schm. 108 » » » » f. armatus Schmid... . . 108 » » » » feraciis Schmid 200 108 » » ) ) f. macrosepalus Favrat . 108 » » » ) f. super-caesius Favrat . 108 » » » » f. super-caesius macrose- palus SCHIDI APTE EE ES ME EE ETS D ANCHESTUS ER CLOMENLOSUS CHANTANT MR ME ORAD DAMCHESIUSEOLOMENTOSUS EOCKEN EE NE NN EE REED NV ScAeStUs OC TomMmentosus GTEMNE RON NE ERP O7 » caesius X tomentosus O. Kuntze . . . . : . . 107 » caestus X tomentosus Schmid. .17 07 SAME (O7 » caesius X tomentosus a super-caesius Rat Merle (US » cuesius X tomentosus C super-caesius Schmid. . . . 108 » caesius X tomentosus X ulmifolius Favrat. . . . 108 » caesius X tomentosus X ulmifolius Schmid... . . . ‘108 » caesius X vestitus Focke (Hybrid. collect. . . . . 109 » » » À. R. degener Ph. J. Müll . . . 109 PPS EEN ef TES LR PONS, PRE — 119 — (119) Pages Rubus caesius X vestitus B. R. semiconspicuus Schmid. . 109 » caesius X vestitus Gremli . . . . . . . . . 109 DAC CS US DES TTTUS ESC NIMIU SA PRE RENE NE 6409 D ARCdeSIUS D VIA TS TANUS AVAL 0 RES ORNE RATS dr cuestus CO Villarsinnus SCRMIA PE ee 1100 DAC ACSIUS IN EEE SCENE NES RENE SET 06, CLIC CLS DR ANA PA Es EIRE RANCE TNT Let 09 DARCOS GTI SEC DR PANNE RE ra D DÉC ATCANS IS CITE MR AN PR ARE ARR EP ENRr AAe 29 )'Hechenensis SCRMIQEU TETE NE AT NEC Re 20 »Chenevardianus SébmiId NAMUR A O0 A ACNTOOpPhMIIUS Ph EME EEE ARR PA ee 29 » collinus Merc. . . . DE AR CR EE OR Pr DORA PE » collinus var. hybridus ee AE A PR COOP AUS OT EMI EEE NUE RES RER CAE OT D CONIUSUSIS CIE SN NE EAN GRR RS Te GS Die CONSANOUNEUS SONIA NAN NEA PA ARNNES SUSRCASR A E 74 S ÉARCONSANCUIS SCIE ATEN RE NS LEP EURE Et 44 DA ACONSDICUIORMIS OUT RTE ER ENST ARR VAE RSS DÉCORS DICULIOEMIS SU TE (pp) ERREURS A DRE CORSDICHLUS NE BR OUTAN EN AU me CARTE RENE" S1 DARCOS IC US RAMPALIE Ne SANS ne et EN RES ST D CONS DIU USA NENI IE NAN RS AUSSI CeS RTS RS DÉCO NSDICUHSIMORCS A ONE APE A Re A Rr en eee PONS RCUUS AD EMI. RER EE se re a DACONSPICUUS SChMMId. 22.7 APE Er eTt » conspicuus X Mercieri Fonds Se nid D AL ER De |A) » conspicuus X rudis ? Schmid. . . . Aa SSSR 7 » conspicuus X thyrsoideus (candicans) Chose. AAA » conspicuus X tomentosus Schmid... . . . en » contractifolius Sudre . . . ASS EE D it ee A 7, » cordalus var. inconcinnus Shui NE AO M BE) » cordifolius Whe et N. var. airensis Schmid. . . . 12 Dan cordigerus Ph: Müller Se RS TO NE OO » craponensis X pseudo-macr D ÉRITs ? Camus RS US AT NCTEMITENSIS SCAN PUR EN EME ARENA ENS AS SNS DRAC HIELTO US MECS TER RUE QUE RTE DEN ne DT » cuneiformis Schmid. RENE REA 1109 ) » f. odiosenane Sehnid) ee A A Ne DE) DANCE UT US ASCII AO ANNE RAT RARE LE N Ne O0 DMANeTSDIOAUS APE MU PRES EERENE AN RUE ET ER ERA 0 » cymigerus Schmid. . . . PE AE PL MR » cymigerus X ulmifolius ? Shan DR SA LAN DdeeNSNVAL Ido SC RMI MATE CRETE SR (120) Hop. Rubus decipiens 6 juratensis f. 1 et 2 Schmid. decipiens à sepalis acutis Schmid. . decipiens € scabratus Schmid. : decipiens Ph. J. Müll. var. confertus Sad decussatus Schmid. deflectus Schmid... deflexidens N. Boulay diffusus Schmid. dilatatifolius Sudre dilatatifrons Sudre » f. dilatatifrons Sudie. ) f. superpilocarpus Schmid. . » f. super-Villarsianus Schmid. dimorphacanthus Schmid. discerptus P.J Müll. £ delicatus Said discerptus X ulmifolius ? Schmid. discolor var. speciosus Merc. dispulsus Schmid... distractus Ph. J. Müll. distractus Rouy et Cam.. duplex Schmid. elatior Kavrat . elatior Focke elatior Schmid. elongatus Mere. emancipatus Schmid... -emancipatus X serpens (lividus) p. p. Son : emendatus Schmid. erinaceus Schmid. erinaceus Schmid. p. p. . eriophyllus Ripart. erythradenes Ph. J. Müll.. erythrostemon Favrat erythrostemon Schmid. erythrostemon & latifolia Schmid. . erythrostemon y brevipes Schmid. . extensus Schmid. falciniacus Sorel : » var. denticulatus So. € var. typicus Schmid. falciniacus Schmid., R. Bellardi X foliosus erosis) nom. nud. ( lente, incertissima) fastigiatus Merc. fastigiatus Whe et N. 44 24 Rubus Favrati Schmid. firmosus Schmid. . firmulus Favrat firmulus Gremli firmulus X° macrophyllus ? Sn flaccidifolius Ph. J. Müll. . flavescentispinus Schmid. flexilis Schmid. 5 flexuosus Ph. J. Müll. . 5 flexzuosus X° pilocarpus ? Schmid. . flexuosus X radula ? Schmid. flexuosus var. ramosus Schmid. florentulus Schmid. foliosus Whe et N. : ) subsp. eu-foliosus han de » subsp. (R.) corymbosus Ph. J. Mül. » » var. flexuosus Schmid. » » var. remotifoliolatus Schmid. » » var. rotundifolius Schmid. foliosus (corymbosus) X Bayeri (firmulus) Schmid. foliosus (corymbosus) X frondiferus Schmid. foliosus (corymbosus) X hedycarpus (macrostemon) Schmid. HS foliosus Carte) "a re Su ï foliosus (corymbosus) X hirtus (Guentheri) Schmid. ?. foliosus (corymbosus) X pilocarpus Schmid. foliosus (corymbosus) X rudis Schmid. . foliosus (corymbosus) X rudis Schmid. foliosus (corymbosus) X serpens Schmid. foliosus (corymbosus) X tereticaulis ( A he lo den Schmid. . ; Re foliosus (corymbosus Ne destitus (Hybr. col ) Schmid. » » C. (R.) congeneris Schmid. ) » A. (R.), hypopectus Sudre . » ) B. (R.) semicorymbosus Sudre » » D. (R.) strictus Favrat foliosus (corymbosus) X vestitus ? Schmid. foliosus (corymbosus) X vestitus flor. roseis Schmid. foliosus (corymbosus) X vestitus (conspicuus) X tomen- tosus ? Schmid. foliosus (corymbosus) X Villars ane Se nd foliosus (flexuosus) X hedycarpus ae nnete nan Schmid. . : foliosus (flexuosus) X Hirces (Cienther) Side (122) Rubus foliosus (flexuosus) X Koehleri (Reuteri) ? Schmid. foliosus (flexuosus) X podophyllus ? Schmid. . foliosus (flexuosus) X rudis ? Schmid. foliosus (flexuosus) X tomentosus Schmid... foliosus (flexuosus) X tomentosus X vestitus (conspi- cuus) ? Schmid. È foliosus (flexuosus) X vestitus Chine foliosus X hirtus (Hybrid. collect.) » » A. (R.) discors Schmid. ; » » » f. fuscidulus Shi ) » » f ostensus Schmid... » » » f. sordidus Schmid. . » » B. (R.) infinitus Schmid. . 5 » » » var. pilosus Schmid. fraternus Gremli . friburgensis Schmid. frondiferus Schmid. s » f. le Sn » f. tuberculatus Schmid. frondiferus X rudis Schmid. frondiferus X thyrsoideus cou one), frondiferus X vestitus (conspicuus) Schmid. furvus _. » r. personatus Semi ë » var. subcorymbiformis Schmid. . fuscisetus Schmid. Ë » var. brevirameus Son » var. elongatirameus She dé fusco-ater B. erinaceus Focke glandulosus Bellard. . glandulosus Godet glaucifolius Schmid. » fe lo e Sera giganteus Genevier ? . goniophyllus Ph. J. Müll. et Lef. graciliflorens Sudre griseolus Schmid... Guentheri Favrat . Guentheri Focke . Guentheri Merc. Guentheri Schmid. Guentheri Schmid. f. 1 » for » FOR 36: 240 Rubus Guentheri Schmid. f. 11 . » f. 15 (p. p.) 16. 18. 2. © LS] D © 3 Guentheri Whe et N. Guentheri X pilocarpus on rc Guentheri X Villarsianns super-Guentheri Schmid. Guilhoti Sudre. harcynicus Focke . hedycarpus Focke Ù » subsp. (R.) Re Roc ke » » var. subglandulosus Schmid. hedycarpus (macrostemon) X tomentosus(canescens) Schmid. QUE » » B. (R.) en Sudre » » A. (R.) chnoophyllus Ph. J. Mün. » ) C. (R.) pubicaulis Schmid. . hedycarpus (macrostemon) *X tomentosus (glabres- cens) Schmid. . A MAS RQ PT AE IC nes hedycarpus (macrostemon) x thvrsoideus (thyrsan- thus) Schmid. . é Ha ARE lee hedycarpus (macrostemon) *X vestitus (conspicuus) Schmid. . à hedycarpus X A Lee Hue ke. hemistemon Ph. J. Müll.. » var. Barbeyi Sudre hercynicus G. Braun ? hirsutulus Sudre . hirtus N. Boulay hirtus Favrat hirtus Focke hirtus Gremli . 100 21 21 29 13 43 88 4 92 92 92 92 (124) Rubus hirtus Schmid. . Tir eritreere hirtus Waldst. et Kit. (sp. coll.) var. brevipetiolulatus Schmid. . var. genuinus Schmid. » » var. var. var. var. » f. » f » f » f » f » f » f » f » f » f » f » f » f. Sqore aculeolatus Schmid. . acuminatus Schmid. 3 . Ciliato-glandulosus Schmid. . . diductus Schmid. . eriocarpus Schmid. . glabrescens Schmid. .nigricatus Schmid. . . panicula patula Schmid. . . pendulinus Schmid. . perambigens Sudre . praecordatus Schmid. . . tenuidentatus Schmid. typicus Schmid... Guentheri Schmid. . Re » subvar. coloratus Schmid. » » f. aeruginosus Schmid. . » » f. anomalus Schmid. » » f. virgatus Schmid. » subvar. polyacanthus Schmid. . ë » » f. angustifoliolatus Schmid. » » f. argutidentatus Schmid. . » » f. echinatus Schmid. » » f. degeneratus Schmid. . » » f. glabrescens Schmid. . f. eu-coloratus Schmid... ) : f. mollis Schmid... f. reversus Schmid. . f. spinulifoliatus Schmid. » subvar. humilis Schmid... Kaltenbachii Schmid. » subvar. curvifolius Schmid. » subvar. erythradenes Schmid. . » subvar. latifolius Schmid. Lamyi Schmid. ' perpetiolulatus Schmid. » f. ) f. ) fe » fé » fr grandiflorus Schmid. oblitteratus Schmid. remotus Schmid. sublividus Schmid. . substrictus Schmid. Pages 92 92 96 92 93 94 94 94 95 94 93 95 93 94 93 93 92 97 97 97 97 97 97 97 97 98 98 98 98 98 98 98 98 99 99 99 99 97 95 96 96 95 95 96 — 195 — (125) Pages ubus hirtus var. perpetiolulatus f. versifolius Schmid. . . 96 RS M ETC Re tn Re RRQ et A OC) DR CUS RAID ER ESA PAR PER ETAT RE ARRET = AT O0 » hirtus cuneatus Merc. . RAR ta at ee (D 1 » hirtus floribus roseis nid HAE OU) » hirtus (Guentheri) X pallidus ( (his ut) Se noie No » birtus (Guentheri) X imcultus Wirtgs 2: . … . 99 » . hirtus (Guentheri) X pilocarpus Schmid. . . . . 62 » hirtus (Guentheri) X serpens ? Schmid. …+ . . . . 79 » hirtus (Guentheri) X serpens (glaucovillosus) (emend.) SET ROUE RS ren A A UE DORE EE Re ARRET » hirtus (Guentheri) X serpens (glaucovillosus) Schmid. 99 » hirtus (Guentheri) X tereticaulis Schmid. . . . . 82 » hirtus (Guentheri) X vestitus (flor. roseis) Schmid. . 57 » hirtus Subsp. Kaltenbachii Metsch (p. p.) .: : . . 100 » hirtus subsp. Kaltenbachii micr. F: minutiflorus Ph. 7. MülsSudreitscheds) Mens me ee 02 » _hirtus X neo SOU Re abs Ron A0 » » » . (R.) prolixus nn ee PA OZ » » » . (R.) ruberrimus Schmid. . . 62 » ) ) B. (R.) super-Guentheri Schmid... 62 enehicius Cradules Schmid ReperR EREr TRES redersasSChnidir et NE RUE ERNST D TATRTUS SU0ILA LI AS CRIE 50 PR AU UR ERQRREe C9 D PRIT LUS oillos Seche 0er 84 » hirtus (Guentheri) X Villarsianus . super- eue Sehinid.. . RS MU MEN tan ten a OUR » humilis Ph. J. Müll. NE ER Ar ARTE RENE EE ER ES sen OS AMDOpeCtionmiS SCIE." 02 HR PEER NT 2A2e » hispidus Merc.. Pare 45 et 46 DE D OONION EN DOUINI DENG TE (A ER ARS RER ts ut VE D ula nus Se MIE ND ERREUR Ce DU SEL ROCK ER ARTS TIRER Ne eee RNA ER rec ET D US URL SCIE LE EDS ee RS nent DM NS ELEMENT RSR Re RNA GET » » var. macrodontus Sc id MARS SR ee tan CD » idaeoides Ruthe . . . PART RS CS ELA LR re UE OPA » » f. super-caesius Schid Me Pr EN er OS » » tisuper-Idaeus Schnid nt "102 ) ) fmacrosepalus SChMId He UE EU A0 don enisiSO Mn EURE ep ene enreE t OS » illepidus Schmid. NE RAA SR ue Ai Et Q ) » var. Ent EC Re EE, » var. polyphyllus Schmid. + . .:. : . 50 (126) Hope Rubus implexus V. Lefèvre . implexus Rouy et Cam. . inconspieuus Schmid. incultus Focke. incultus Wirtg. : ) subsp. (R.) ee Ph. J. Müll. et Winte - » » Î. glaucovillosus Schmid. » » f. reductus Schmid. . » ) f. simplicidens Schmid. . ingens Schmid. à insectifolius P.J. Müll. DD M PTE insectifolius Ph.J. Müll. var. incanus N. Boulay. insectifolius luevicaulis Schmid. io insectifolius < tomentosus Schmid. . . . . 15 et insericatus Favrat. insericatus Gremli. insericatus Schmid. ere insericatus X Koehleri Hourer ) p. p.) Schmid. insericatus X macrostemon Schmid. insericatus X pilocarpus Schmid. . insericatus X Villarsianus Schmid. insolitus Schmid. . involutus Schmid. joratensis Schmid. Kaltenbachui Focke Kaltenbachii Metsch . Kaltenbachii var. atrocalyx ne. Koehleri Focke Koehleri Schmid. . Koehleri Whe et N. Fe » subsp. (R.) bavaricus Favrat . » subsp. (R.) bavaricus Focke. » subsp. (R.) bavaricus Schmid. » subsp. (R.) hebecarpus Ph. J. Müli. » subsp. (R.) Reuteri Schmid. . » subsp. (R.) typicus Focke Koehleri (hebecarpus) X vestitus Schmid. : Koehleri (Reuteri) X Bayeri (firmulus ?) hd Koehleri (Reuteri) X foliosus (flexuosus) ds Koebhleri (Reuteri) X radula Schmid.. .: Koehleri (Reuteri) X rudis ? Schmid. Koehleri (Keuteri) f. flor. roseis Schmid. . Koehleri (Reuteri) X macrostemon Schmid. Koehleri (Reuteri) X tomentosus Schmid. Pages 112 112 88 88 105 99 eoree Rubus Koehleri (Reuteri) X tomentosus Schmid. » Koehleri (Reuteri) X ulmifolius Schmid. » Koehleri (Reuteri) X vestitus (Hybrid. coll.) Schmid. » » B. (R.) pseudo-Reuteri Schmid. » » » f. pseudo-Reuteri hd) » » » f. superconspicuus Schmid. . » » A. (R.) Reuteriformis Schmid. . » Koehleri (Reuteri) X vestitus Schmid. (p. p.) » Koehleri (Reuteri) X vestitus ? Schmid. : » Koehleri (Reuteri) X vestitus (conspicuus) Sn » Koehleri (Reuteri) ? villosior Schmid. » lacertosus Sudre. . » Lamyi Genev. . : » lasioclados N. Boulay. » latistipulatus Schmid. » Lejeunei Focke » Lejeunei Whe et N. RAS TA De » » subsp. (R.) Buserianus Schmid. . » » ) f. rugosissimus Schmid. » leucanthemus Ph. JT. Müll. » ligerinus Genev. (p. p.) . » litigiosus Sudre var. illepidus Sudre » longithyrsus Ph. J. Müll. » » Var. HR utte Schnid. » » var. morneyensis Schmid. . » » var. venustus Schmid. » lusaticus Rostok » lutescentisetus Schmid... » macrodontus Ph. J. Müll.. » macropetalus Ph. J. Müll. » macrophyllus Schmid. » macrophyllus Whe et N. » » f. piletostachys S Chi » macrostachys Ph.J. Müll. ) » var. adenanthus Cadre » » var. admotus Schmid... » » var. longepetiolulatus Schmid » » var. floribus roseis Schmid. . » macrostemon Favrat . » macrostemon Gremli . » macrostemon Schmid. » macrostemon Î. mixta Schmid. $ : » macrostemon x tomentosus nue) Seb » macrostemon X ulmifolius Favrat. (127) Pages 69 69 70 70 70 70 70 33 48 70 70 93 97 18 113 65 65 65 66 30 102 49 34 34 34 34 87 71 72 106 11 12 12 49 42 49 42 42 20 20 20 21 29 30 (128) ose Rubus macrostemon B villicaulis Schmid... megathamnus À. Kern Menkei Focke . Menkei Whe et N. è ) f. discoloratus Schmid. ) f. orthosepalus Focke . ) f. subdiscolor Focke ) subsp. (R ) spinulatus N. on. Menkeiformis Schmid. È Menkei X Schmidelyanus ne di Menkei (spinulatus) X tomentosus ? Schmid. Mercieri Favrat Mercieri Genev. Mercieri Gremli Mercieri Schmid. Mercieri fr 5e nie Mereieri frondosa X thyr. (thyr sant) de D de Mercieri X radula Schmid. Mercieri X radula? Schmid. Mercieri X rigidulus ? Schmid. Mercieri X tomentosus Kavrat . Mercieri X tomentosus Gremli Mercieri X tomentosus Schmid. Mercieri X tomentosus ?” Schmid. Mercieri X tomentosus var. canescens Schmid. . Mercieri (genuina) X ulmifolius Schmid. (p. p.) Mercieri X ulmifolius Favrat Mercieri X ulmifolius Gremli Mercieri X ulmifolius Schmid. Mercieri X ulmifolius (p. p.) Schmid. Mercieri X ulmifolus super-Mercieri Sechinid. Mercieri f. uncinata Schmid. Mercieri X vestitus Schmid. Mercieri X vestitus (conspicuus) « Mercieroides Schmid, microacanthoides Schmid. . minutiflorens Schmid. mirificus Schmid. . À ) f. concolor Schmid. » f. discoloratus Schmid. miscellus Schmid. modestifrons Sudre mollifolius Ph. 3. Müll. nemorosus Merc. 13 13 15 43 14 107 — 199 — Rubus nemorosus fl. pleno F. Tonduz . nemorosus macrosepala Merc. nemorosus Î. 5 pseudo-caesius uncinatus Mere nigricatus Ph. J. Müll. et Lef. nitens Schmid. obscurus Focke obscurus Kaltenb. SO OA » subsp. (R.) erythrostemon Schmid. » subsp. (R.) fulgens Schmid. obtusangulus Favrat . obtusangulus Gremli. obtusangulus Schmid. À oenodermis (uncinatus X omalus) re. opinatus Schmid. . pallidicorius Schmid. pallidipes Sudre pallidus Focke. pallidus Whe et N. : ) subsp. (R.) Faire Mirte ) » var. valdepilosus Sie » » » f. paucipilus Schmid. » » var. onayensis Schmid. . parvifoliolatus Schmid. . patens Merc. » f. digitatus Sid patens f. floridus Merc. . » f. incanus Merc. . . lobatus Favrat. . Mmacrosepalus Favrat. . rotundifolius Schmid. » f. super-caesius Schmid. pendulinus Ph. J. Müll. peracutiformis Schmid. . perambiguus Schmid. permixtus Schmid. Perroudi Sudre persolutus Schmid. » f. super-Caesius ne » f. Mercieri petrophiloides Schmid. . piletostachys Favrat piletostachys Gremli . mm em piletostachys Gr. et Godr. pilocarpoides Sabransky . (129) Pages 108 108 108 104 104 104 12 | 01 (130) — 130 — Pages RubuSpulocarpus Favrat DR AMENER AS EN CR RE NDS er DUOCUTDUS FOCKE NEA TER RTS ET NE Pre TRES ae DIlOCATPUSIGT EMI EAU EEE RENAN NS Er RUES » » subsp. (R.) heteracanthus Schmid... . . 58 » ) » f. arcuatus Schmid. . . 58 » » » f. brevispinus Schmid. . 58 ) » » f. uncinatus Schmid. . . 58 ) » subsp. (R.) homoeacanthus Schmid. . . 58 ) » » f. nemoralis Schmid. . . 79 » » ) f. semirectispinus Schmid. 59 ) » » f. vulgaris Schmid... . . 59 » pilocarpus X (Bayeri) firmulus Schmid... . . . . 60 DAS DUOCURpUS NELERACANTRUSSCRMIAAMN EEE 07 002 » piulocarpus (homoeacanthus) robustus Schmid. . . . 62 A DIOGATpUS -XCSerDens SChMIT MASSE NEO A OT > pilocarpus D @ulmi ous SChMIT EE Re 00 D pilocarpus ÉNillarsianus Schmid" ro Eee 02 D DodopLyllius incanus Ne BOUlLANE EAP TAPIE DAS >») podophyilus Ph; Je MIE SA EE ESS » » SubPSp: (Ro VettériFayrat er Ness ) ) nVettenSchnides etes » ) subsp. (R.) juratensis Schmid... . . . 38 ) » » f. genuinuüus Schmid. 38 ) ) » f. villosior Schmid... 38 » podophyllus (juratensis) X rudis Schmid. . . . . 39 » podophyllus (juratensis) X tomentosus Sehmid. . . 39 D DOLUACONINUS PANTALON ER n0;t D PDolyAC ANUS GTeMINE 202 REP ECUIRS Mb os DE MPOlLYACANTNUS AN TATI(PXSICC.) OA MES Er 000 2 2priedirus SChmMId; 22/60 NN OR EE MEL AADIAeMUNILUS S CN MIE EEE NAN CRT AQU) DD TPLEL LUS SUATE STE Le A TN NAN NUE =SI00 »propinquus Ph J Müller EP TER 15 » » var all0broLICUS SCRIPT DEMO ODULQUIS SCNMIT EEE PRE EP HORS TS J=pseudo-AUTENSIS SChMIT ISSN ED ERP IREEEReeeSe 12 J"psSeudo-CONSpICUUS SITE EE ANNE EN RE CE D DSeUT0-Bayert Rob ANClEr MEME PR ACCES CR CSr/0 »spsendo-Belardi SChEId MEME PEN RS RECU) JE DSeUd0-CYMILETUS SCIAN AMEL IR PME TERMES = psSendo-disCerDIUS IS CHAN AMENER EE EE r A DsCUdO-MaACTOphy Us SCALE NEO EU » ."pseudo-macrostachyS SChMId: 0 VE EN ENS 2 -pSeudO-0CCITANICUS SCIE EME NIET REA RE CPR AS Rubus pseudo-pachyphylloides Schmid. . pseudo-pilocarpus Schmid. pseudo-venustus Schmid. pseudo-Villarsianus Schmid. » var. saxicolus Sc md pubescens N. Boulay pubescens Favrat pulcher Ph. J. Müll. purpuratus Sudre. ; purpuratus d ostensus Shen purpureiflorus Boul. et Malbr. » f. superulmifolius hu » f. supervestitus Schmid. . pyramidalis Favrat racemulosus var. nn eat lotus Sera racemulosus Var. subconjunctus Schmid. . radula Favrat . radula Gremli . radula Merc. radula Sehmid. radula Whe. » subsp. (R.) pauciglandulosus Sudre . » subsp. (R.) pseudo-oreus Schmid. radula b rigidus Godet . radula var. rigidus Rapin radula var. cuneatus Merc. . radula Whe var. erecta Schmid. » var. longepetiolulata Schmid. . » subsp. uncinatus Sudre reconditifolius Schmid. . reconditus Schmid. ! reconditus X ulmifolius ? Schinid rectisetus Sudre Reuteri Favrat. Reuteri Gremli Reuteri Merc. Reuteri Schmid. rhamnifolius Whe et N. D if Focke : rhodanthemus Sudre » f: date Shane » f. superulmifolius Schmid. rhomboidalis Schmid. rigidulus Favrat rigidulus Gremli . 49 et (131) Pages 82 Cal 64 78 78 18 33 33 45 64 (132) — 132 — Pages Rubus rigidulus Schmid. Sierre ANRT tres srin re 304 » rigidulus X tomentosus Gr Sri DR DENT RE NS PNA EP DR Ga D) rigidulus JCtomentosus SChMIT LE LC 065 D ririduiusxevestiius Schmid 6 D rigidus MeErCAÈNe SARA AR ET NT US A ne AO) » - riwvularis Ph. J. Müll. a nn eV etR PP ee ntott N @ 0 DE ROSE LORUS SCAN RE RE Pen 20 » rosellus Sudre . . . 77 » rubiginosus Ph. J. Müll. var. ho Bou et Diana SUATE RE ne Near 0 CN ANR A Dar Ste CEA ON) Dee nus PANDA er ER I SE ER ER ARRET De PUIS TEMPS NES RS ee RE CS Drums MECS STAR SUR 00 » rudis Schmid. RER RE OR nn PP ten RE NE 2 Ne (DO) » rudis Whe et N. Ne RG EN OS US » » subsp. (R.) faucium S dre SA RAT NN eee 104 » » subsp. (R.) oenodicaulis Schmid. . . . . . 63 » D ASUDSp: (R-)FUPICOIUS SUArRES EE NOR MERE D DrUdiS ECRINALA SCRMIR LUN 0 64 D'ÉPUSNAUTSULUS METTENT RER ETS NE RARE EE S D PUS IMTSULUS SCNIMIA ES PS PP ESS >> ruis latifoha SCA TR TOP RE PTS EC DNS JCLOMENTOSUSARANTALE NANTES RENE CAEN ES) D rURS >CLomentosus NOCKE ES NP MCE Cet) ).=-rudis xXtomentosus Gremli 2. RE PAR 02050 » _rudis X tomentosus Schmid. . . . Se eee M) » rudis X tomentosus f. super rudis Sore De Une » rudis X tomentosus X vestitus Schmid. ? . . . . 33 D rudis XCvestitus FOCKES SES EEE PME ETES DR ÉTUUIS >CMNESTEUS IGTEMI 20e NN ARS » _rudis X vestitus Schmid. . . . DR CPE 1 » rudis X vestitus (conspicuus) S Chnid. M 2 OT NE RE nus ticonus IN BOL IAN En EN ERR Sn RlE > Drusticotus-angqustatus MerCrVe EC RDC OT. » yrusticus Sudre. . . one cl » sabaudus Focke sec. Gr En Ba 4870 P. 54 Re PORT CO 5h. -Sabotensis SCRIMIA 0 EU TA RS SEM ESRES D AIS AU BOUIAT CENT NAN ARR ET RCE ET ZE DS ALUUMIPANRAL VAE TPE eee enr AT EC piisaltuum VOEkKE. US Ne ER NS ARE ete M AA D 2: SOU UN GT NN EE PES Sn EN RUe AC DIANSAÏIVANENSIS SCNIMIT EE PT NE AE AN PE ME 0 ÿ + L 'SANQULREUS SCNMIA; 0 AL NL ERNEST AN REZ S » Saxetanus SUdrez sr Ir NERPUENeRe RUE ONE 39 — 133 — Rubus saxetanus subsp. (R.) podophylloides Sudre scaber Focke scaber Whe et N.. Ù » var. Briqueti Schmid. » var. praetextus Schmid. scaberrimus Sudre j » var. breviflorens Schmid. » var. ? conjunctus Schmid. scabridulus Schmid. . Schleicheri Focke . ï Schleicheri Whe in Tratt. À » var. florentulus Schmid. . » var. longisetus Sudre et Schmid. » var. oreites Sudre . » var. orthopodioides Sani » var. rariflorus Schmid. » var. status Schmid. ? . ; ) subsp. (R.) craponensis Schmid. » subsp. (R.) olivaceus Schmid. à D subsp.(R.)conterminus &orthopoides Suite Schmidelyanus Sudre » f. floribus roseis nue » var. pseudoflexuosus Schmid. . » var. subhirsutulus Sudre Schmidelyanus X silvaticus ? Sudre Schnetzleri Favrat Schnetzleri Schmid. scintillans Schmid. selectus Schmid. . semi-vestitus Favrat serpens N. Boulay . serpens Focke . serpens Schmid. serpens Whe ) f. analogus Lef. ” P. 1 Müll. » f. floribus roseis Schmid... » f. gratiformis Schmid... » f. heterophylloides Sudre. ) f. puripulvis Sudre. » var. flaccidifolius Schmid. D » f. cordatus Schmid. . » ) f. erectiflorens Sudre » » f. flaviflorens Sudre . » » f. galbinifolius (133) Pages 39 66 66 66 66 67 67 67 65 73 73 73 74 73 (134) — 134 — Rubus serpens var. flaccidifolius Schmid. » » f longipetiolulatus Schmid. » - » f. longiglandulosus Sudre . » D f. racemulosus Schmid. » » f. saboiensis Schmid. » » f. subcrenatus Schmid... » var. harcynicus Schmid. . » var. lividus G. Braun » var. lividus Focke . ) ) f. echinatus SChrnin » » f. pilosus Schmid. : » D f. rotundifoliolatus Schmid. » ) f. rubriglandulosus Schmid. » var. napophylloides Sudre ) » f. hirsutulus Schmid. » » f. pullus Schmid... » » f. subtypicus Sudre . » » {. typicus Schmid. » var. prionophyllus Progel » var. rivularis Schmid. : : none dr L . angustisetus : . dasyacanthus G. d. Ë . densiflorus Schmid. . lusaticus Schmid... . minor Schmid. . rufinus Schmid. . Spinosulus Schmid. . Subspinosulus Schmid. » » f. valdespinosus Schmid. serpens effusus Schmid. . serpens glaucovillosus Schmid. . serrigerus Schmid. sinuosus Schmid. . spectabilis Merc. ; spectabilis var. do M spectabilis & uncinatus Merc. sphenoides Focke . spinosulus Sudre status Sudre strictiflorens Schmid. strictus Gremli. strictus Schmid. ht Em D mm En M Oh . densiglandulosus Schmid. Page 84 86 — 135 — Rubus suavifolius Favrat . suavifolius Focke . suavifolius Gremli suavifolius Schmid. ) f. de . » f. virescens Schmid. subeaudatus Schmid. subcorymbiflorens Schmid... » var. pseudo-macrophyllus chu, » var. typicus Favrat : . corymbiferus S chad f. intermedius Schmid. ) » f. minus Schmid. f. verus Schmid. —h » » suberectus Anders. suberectus Favrat . suberectus Gremli . suberectus Schmid. subimbricatus Schmid. . subincisus Schmid. subinsectifolius Schmid... subinsectifolius X tomentosus on substerilis Sudre . » f. subgeminatus hd substrictus Schmid. sub-Villarsianus Schmid. sulcatiformis Sudre sulcatus Favrat sulcatus Schmid. sulcatus Vest. . tenuidentatus Sudre tenuior Schmid. tereticaulis N. Boulay tereticaulis Ph. J. Müll. f. argutipilus Shan f. capillosus Schmid. f. graciliflorens Schmid. f. pallidipes Schmid. » f. praecordatus Schmid. . _f. praestans Schmid. f. vepallidus Schmid. . ) var. curtiglandulosus Sudre . » » f. pinetorum N. Boulay » var. insidiosus Schmid. (136) — 136 — Pages Rubus tereticaulis var. pachyphvlloides Schmid. . . . . 81 D LETELLUSCULUS HAVTARE EEE A TE NRA PS TRES D» terethiusculus FOCKE (DD) NME TRE 2055 DEA lereUusCULUsS GRENIER AIS ON MERE SU PAU » teretiusculus Schmid. . . . SRE RUE » teretiusculus var. tomentellus Gremi ie CT Ob D LRYrSANTRUS M ANTALES CEE PPS re ner rar 0 » = thyrsanthus Focke: ete cr ÉRnNEtReCEtRer cet 20 DA NRUTSANULUSEG REMISE ER Pers » thyrsanthus Schmid. Fe RP EE De » thyrsanthus subsp. argyropsis Dan RNCS » _ thyrsanthus subsp. argyropsis Focke. . . . . . 923 2 tRyrsoideus FavraAt eee ee Re 0) D tRyrsSoideus FOCKE CRE Et MN an Den RDS Dr TNyrSoideus MT 0e ANS Re Re RE O0 DR UYrSOUIEUS SCNMIA PES RENAN NE 00202 » thyrsoideus Wimm. . . RARE Re 0) » » subsp. (R.) cmdicene Whe à 92 » » » f. floribus roseis Sul A » » » var. elatior Schmid. . . . 24 » » A) var. genevensis Schmid. . 24 » » » var. goniophyllus N.Boulay. 23 » » » var. Kampmanni Schmid. . 22 » » » var. lacertosus Schmid... . 23 » » » var. subgeniculatus Schmid. 23 » » » var. thyrsanthus Schmid. . 23 » » subsp. (R.) hilophilus Ripart. . . . . 24 » thyrsoideus (candicans) X ulmifolius Schmid.. . . 24 » thyrsoideus degener Merc. . . ae PE | » thyrsoideus f. major germinibus ion Ha HRLE LM ANSE di Les » ethyrsoideus xCtomentosus Favrat. "MN 0N. "025 » thyrsoideus X tomentosus Schmid. . . 25 » » » A. R. polyanthus Ph. J. Müll. 25 D ) » B. R. subjectus Schmid... . 25 » thyrsoideus (candicans) X tomentosus (glabratus) SERIE I NE CT AT RATE) » thysoideus dsdaie K neue (canescens) Schmid. PAR ire NN NS » thyrsoideus x He nee s “ ob SC hmid. .. 24 DOMeNtelMIONUS SULTAN IN RES DE TOMENTELMUSIRID ALT NAME NT ANNE AE ANR NE NE ES RE 1 tomentelhsiSudre AMP NMPRRENNI NL DIRES TRS »=tomentosus BOrKN-0L- "100 EN EU M Re) » » var. eee Wirtg. SR ENTER A AE A 0 — 137 — Rubus tomentosus var. setosoglandulosus Wirtg. » var. » » ) vulgaris Focke » ) f. Lloydianus Genev. subvar. semitomentellus Send » f. semi-canescens Schmid. ) f. sublobulatus Schmid. » f. subtomentellus Schmid. subvar. villicaulis Favrat . ; » f. pentaphyllus Schmid. » f. villosulus Schmid. subvar. canescens Poche. » f. acutangulus Schmid. » f. cordatus Schmid. subvar. glabratus Focke » f. edentatus Merc. » f. incisoserratus Merc. » f. obtusidentatus Schmid. » f. serratus Schmid. . tomentosus Favrat. tomentosus Gaudin tomentosus Godet . Gremli Grenier Merc. Rapin . Schmid. À ambigua Schmid. canescens Favrat canescens Schmid. cinereus Reichb. (p. p.) cinereus Schmid. (p. p.) edentatus Schmid. glabrata Schmid. tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus tomentosus Lomentosus Lloydianus Schmid. 26 et ovata Schmid. (p. p.) ar. setosoglandulosus Favrat var. setosoglandulosus Schmid. ALAN f. tomentella Schmid. 26 et f. villicaulis Schmid. (canescens) X ulmifolius SC (canescens) X vestitus Sudre . X discolor Gremli XC ulmifolius Favrat tomentosus X ulmifolius Focke 26 [Le ep ŒuU © D D D O1 O1 Or [Re] ES (138) — 138 — Rubus tomentosus X ulmifolius Gremli tomentosus X ulmifolius Schmid. . tomentosus X vestitus Kavrat tomentosus X vestitus Focke . tomentosus X vestitus Gremli tomentosus X vestitus Schmid. . : tomentosus X vestitus (conspicuus) Sn transitus Schmid... tristis Schmid. . ulmifolius Favrat . ulmifolius Gremlh . UIMUOIUSESENRMIAR EP NES RENE ulmifolius Schott fil. : » subsp. (R.) Hetanue ee » » r. anisodon SC » » var. contractifolius Schmid. . » » var. dilatatifolius Schmid. » » var. rusticus Schmid. . ; ) » var. semi-imbricatus Schmid. ) » var. vulgatus Schmid. . » ) var. Weiheanus Schmid. . » subsp. (R.) heteromorphus Ripart » » var. procumbens Schmid. ulmifolius X vestitus Focke ulmifolius X vestitus Schmid. ulmifolius X vestitus Coneners) DIE D de undulatus Merc. valdensis Schmid. valdespinosus Sudre variegatus Schmid. velutinatus Sudre. à » f. pseudo-bifrons Se » sub-caesius Schmid. venustus Favrat venustus Î. genuina Schoidi. venustus f. grandiflora Schmid. venustus var. salevensis Schmid. vepallidus Sudre versutus Schmid. . vespicum Ph. J. Müll. vestitus Favrat. vestitus Gremili . vestitus Schmid. vestitus Ph. J. Müll. — 139 — Rubus vestitus Whe et N. » f. albiflorus N. Pons » f. roseiflorus N. Boulay » f. sepalis erecto-patentibns Ph. J. Müll. » subsp. (R.) conspicuus Ph. J. Müll. . » ) f. subconspicuus Schmid. » » f. superulmifolius Schmid. vestitus (conspicuus) X Villarsianus Schmid. . vestitus X hirtus ; R. spinulatus N. Boulay Vetteri Schmid. Ù Villarsianus Favrat Villarsianus Focke $ ) f. appendiculatus Sade » f. communis Schmid » f. cuneatus Schmid. . ) f. degener Schmid. » f. roseistylus Schmid. ) f. simplex Schmid. Villarsianus f. 5 Schmid. Villarsianus ? X omalus Sudre. vuachensis Schmid. . vulgatus Sudre. Weiheanus Gremli Weiheanus Ripart Winteri KFavrat Wainteri Focke. Winteri Ph.J. Müll. ; Wainteri var. D \. Pou (139) Pages 30 30 31 31 31 92 31 934 56 38 100 100 101 101 101 101 101 101 113 62 101 16 92 16 18 18 18 18 (140) — 140 — ERRATA Page 33. — 3me ligne, lire R. rudis X tomentosus X vestitus ? au lieu de R. rubis X tomentosus X vestitus. Page 48. — 7me ligne, lire R. foliosus (corymbosus) X vestitus (flor. roseis au lieu de R. foliosus (corymbosus) vestitus (flor. roseis). Page 49. — 10me ligne en remontant, lire R. emancipatus X serpens (lividus) au lieu de À. emaacipatus X serpens (lividus). Page 80. — Au bas de la page, lire curtiglandulosus au lieu de curtiglandulosis. OBSERVATION Les deux Ronces R. saxatilis L. et R. idaeus L. des deux sous- genres CYLACTIS et IDAEOBATUS ont été omises. Ces deux espèces n’ont donné lieu à aucune observation nouvelle et ne rentraient pas dans le cadre d’une revision du groupe EUBATUS. (ll SUR UN KALANCHOE NOUVEAU DE L’HERBIER DELESSERT PAR Raymond HAMET Paru le 10 mai 1912 Dans les matériaux de l’herbier Delessert, obligeamment mis à ma disposition par M. le D'J. Briquet, se trouve une curieuse espèce de ÆAalanchoe, récoltée par Goudot dans la Baie de Diego-Suarez. Ayant tenté de déterminer cette plante au moyen de la clef analytique que j'ai publiée dans ma monographie du genre Kalan- choe *, je suis arrivé aux résultats suivants : Notre espèce possède des carpelles et des styles connivents (ID). Sa corolle poilue (2) est couverte de poils simples dès la base et dilatés à leur som- met (B). Les feuilles sont pinnatiséquées (b). On a alors le choix entre deux phrases exprimant des caractères qui ne sont pas ceux de notre AXalanchoe : æ. Styli quam carpella multum breviores, 1-2,5 mm. longi. 6. Styli quam carpella longiores, 15-30 mm. longi. La plante de Goudot possède en effet des styles longs de 3,5 à 3,8 mm., à peine plus brefs que les carpelles. Elle n’a donc point sa place dans ma clef analytique et, si l’on s’en rapporte aux résultats qu’elle nous fournit, on doit la considérer comme une espèce nouvelle ?. Mais pour connaître exactement les affinités de notre plante, il faut rechercher, au moyen de mon second tableau analytique, * Raymond Hamet, Monogr. du g. Kalanchoe, in Bull. herb. Boiss., sér. 2, t. VII, 879-882 (1907). ? R. Hamet, Kalanchoe Luciæ sp. nov., in Bull. herb. Boiss., sér. 2, t. VII, 257 (1908). (2) — 142 — dans quel groupe il convient de la ranger. Possédant des carpelles convergents (1); couverte de poils simples de la base au som- met (2); pourvue à la fois d’étamines insérées au-dessus du milieu du tube de la corolle (A), d’écailles linéaires entières (a) et d’un calice à segments plus longs que le tube (x), elle appar- tient évidemment au groupe 13 que j'ai caractérisé ainsi: « Plantes glabres ou couvertes de poils simples dès la base, à feuilles crénelées (rarement entières ou pinnatiséquées). Galice à segments plus longs que le tube (rarement égaux à celui-ci). Corolle à segments plus brefs que le tube, ovés ou semiorbicu- laires. Etamines insérées au dessus du milieu du tube de la corolle. Carpelles connés, atténués en styles plus brefs (rarement plus longs) qu'eux. Ecailles linéaires, légèrement émarginées. » Ce oroupe, dont aucun réprésentant n'avait été signalé jusqu'ici à Madagascar, possède 18 espèces, toutes très distinctes de notre plante. Celle-ci possède en effet plusieurs caractères qu’on ne retrouve dans aucune autre. Les feuilles inférieures y sont alternes, et non opposées; les anthères oppositipétales atteignent le sommet des segments de la corolle, non point leur base ou leur milieu ; les filets des étamines sont couverts de papilles, et non glabres ; enfin chaque follicule ne contient que huit graines, non point un très grand nombre. Cette plante remarquable doit être considérée comme une espèce nouvelle que je suis heureux de dédier à M. le Dr Bri- quet en témoignage de ma vive gratitude. Ce sera done le Kalanchoe Briqueti? dont voici la description : ® R.Hamet, Monogr. g.Kalanchoe,in Bull. herb. Boiss.,sér.2, t. VIT, 879 (1907). ? Kalanchoe Briqueti Raymond Hamet, sp. nov. (specim. auth. in herb. Deless.). — Caulis erectus, gracilis, simplex, pilosus. Folia inferiora alterna, media et superiora opposita, omnia pilosa (su- prema excepta) petiolata ; petiolus quam lamina brevior, gracilis; lamina tripartita ; folia suprema sessilia,lineari-oblonga, acuta, in parte superiore vix crenata. [nflorescentia caulis non distincta, paniculiformis, in cymis vix ramosis. Pedicelli quam corollae tubus breviores. Flores parvi. Calyx vix pilosus, segmentis tubo longio- ribus, longe deltoideis, acutis, longioribus quam latioribus. Corolla hypocrateriformis, in tubi parte superiore leviter coarctata, vix pilosa,segmentis tubo brevioribus, suboblongis, retusis et aristatis. — 143 — (3) La tige, poilue dès la base, porte des feuilles poilues elles aussi, assez régulièrement espacées, alternes dans sa partie infé- rieure, opposées dans sa région médiane et supérieure. Les feuilles inférieures et médianes sont pétiolées ; leur limbe tripartit est composé de trois segments trilobés à lobes crénelés ou lobés. Les feuilles supérieures sont elles aussi pétiolées, mais les seg- ments de leur limbe tripartit sont à peine crénelés au sommet. Les feuilles tout à fait supérieures sont sessiles ; leur limbe linéaire-oblong, aigu, porte au sommet un petit nombre de cré- nelures. L’inflorescence terminale est une panicule composée de 4 à 8 pédoncules opposés Lerminés à leur extrémité par une cyme bipare simple ou peu rameuse. Les fleurs toujours tétramères sont supportées par des pédicelles grêles et poilus, longs de 3,8 mm. à 4 mm. Les bractées poilues, opposées, linéaires- deltoïdes, subaiguës, mesurent 1,25 mm. de hauteur et 0,3 mm. de largeur. Le calice est composé d’un tube extrêmement bref ne dépassant pas 0,2 mm., et de 4 segments non appliqués contre la corolle. Ces segments très longuement deltoïdes-aigus sont cou- verts de quelques poils sur leurs bords et sur lèur face extérne ; ils sont hauts de 4,4 mm. à 5,2 mm. et larges de 1 à 1,15 mm. La corolle hypocratériforme, couverte de poils peu nombreux, est formée d’un tube long de 6 mm. un peu rétréei dans sa partie supérieure, et de 4 segments suboblongs mesurant de 3,5 mm. à 3,6 mm. de longueur et 1,5 mm. de largeur. Ces segments rétus au sommet sont terminés par une longue arête prolongeant la nervure médiane et se détachant du pétale tantôt à son extré- mité, tantôt un peu au-dessous. Les filets alternipétales, insérés au-dessus du milieu du tube de la corolle, sont grêles et couverts sur leurs bords et sur leurs deux faces de petites papilles nom- breuses; leur partie soudée est haute de 3,7 à 4 mm.; leur partie libre est longue de 3,8 à 4,1 mm. et large de 0,25 mm. Les filets Stamina supra corollae tubi medium inserta ; antherae superiores corollae segmentorum apicem attingentes. Carpella conniventia, ovato-lanceolata, in stylis quam carpella brevioribus, conniventi- bus, attenuata. Squamae lineares, integrae, obtusae, longiores quam latiores. Madagascar [Goudot|. (4) ee oppositipétales insérés plus haut que les alternipétales sont, eux aussi, grêles et papilleux ; leur partie soudée est longue de 9 à 9,4 mm.; leur partie libre haute de 2,9 à 3,1 mm. est large de 0,3 mm. Les anthères très largement ovées-suborbiculaires, longues de 0,65 à 0,8 mm. et larges de 0,9 à 1,1 mm., sont dis- posées en deux séries ; tandis que les anthères oppositipétales atteignent le sommet des segments de la corolle, les anthères alternipétales dépassent seulement leur milieu. Les carpelles, soudés entre eux sur une longueur de 0,4 à 0,7 mm., sont appli- qués les uns contre les autres par leurs faces internes ; leur par- tie libre mesure de 4,1 à 4,5 mm. de hauteur; ils sont atténués en styles grêles longs de 3,5 à 3,8 mm. et terminés par des stig- mates non dilatés. À la base de chaque carpelle on trouve une écaille linéaire, obtuse au sommet, haute de 2,25 à 2,4 mm.., large de 0,2 à 0,25 mm. Chaque follicule renferme huit graines dispo- sées le long de deux placentes situés à peu de distance des bords internes des follicules et presque parallèles à ceux-ci. Ces graines, dont le test strié dépasse très légèrement l’amande au sommet, sont obovées, hautes de 1,3 mm., larges de 0,45 mm. Une section transversale d’un entrenœud inférieur montre les caractères suivants : L’épiderme est formé d’une seule assise de cellules subquadrangulaires plus larges que hautes, à membranes externes un peu convexes et légèrement cutinisées. L’écorce com- prend six à sept assises de cellules hexa- ou heptagonales, pour- vues à leurs angles de méats subtriangulaires. Les membranes des deux assises corticales sous-épidermiques sont nettement épais- sies; les méats y sont presque toujours remplacés par de petits amas de collenchyme. Le liber peu épais est composé de cellules libériennes à membranes non épaissies, et de petits paquets de tubes criblés contigus et à parois minces. Extérieurement la région ligneuse comprend un anneau continu de fibres ligneuses dont les éléments disposés en files radiales sont à peu près de méme taille; intérieurement elle est formée de larges vaisseaux isolés ou groupés en petit nombre au sein d’un parenchyme ligneux formé de cellules hexagonales. La moelle cellulosique se résorbe presque complètement. PLANTÆ HOCHREUTINERANÆ ÉTUDE SYSTÉMATIQUE ET BIOLOGIQUE DES COLLECTIONS FAITES PAR L'AUTEUR AU COURS DE SON VOYAGE AUX INDES NÉERLANDAISES ET AUTOUR DU MONDE PENDANT LES ANNÉES 1903 4 1905 PAR B. P. G. HOGHREUTINER avec la collaboration de plusieurs spécialistes. FASCICULE I PRÉFACE On pourra s'étonner du retard que j'ai mis à la publication de collections faites depuis si longtemps. Ce retard à plusieurs causes : D'abord l'abondance de la ma- tière. J’ai rapporté en effet de mon voyage autour du monde : 1 Un exsiccata de près de 4000 numéros. , 20 Une collection de fruits et de graines de 266 numéros dont un grand nombre dans l’alcool. 30 Une collection de produits végétaux bruts et manufacturés de 288 numéros. 4° Une collection de bois travaillés de 62 numéros. 0 Une collection de bois bruts de 228 numéros. 6° Une collection d’Orchidées vivantes dont le plus grand nombre fut perdu malheureusement, à cause d’un oubli. 1e Près d’un millier de photographies. (2) OGOR En tout une trentaine de caisses, sans parler d’une collection d'animaux, composée surtout d'insectes, et qui fut remise, en pres- que totalité, au Muséum d'histoire naturelle de Genève. De plus, dans l’organisation de ces matériaux, il était néces- saire de s'occuper en premier lieu des collections, les plus exposées à se détériorer; c’est pourquoi l’exsiccata resta pour la fin. En outre, à la même époque, on décida à l’Herbier Delessert la création d’un musée où les collections de bois, de drogues et de fruits des Lessert, Candolle, Gosse, etc. seraient enfin exposées à la vue du grand publie, et Je dus m'occuper à la fois du classe- ment de ces collections et des miennes. Or, ce travail vient à peine d’être terminé. Enfin, il me fallut avoir recours à quelques spécialistes qui se chargèrent aimablement de la détermination de certains groupes difficiles et le temps dont disposent ces collaborateurs bénévoles est fort inégal, de sorte que j’ai en main depuis plusieurs mois le manuscrit de certains d’entre eux, tandis que d’autres n’ont pas encore terminé le travail. C’est cette dernière raison, surtout, qui m'a paru déterminante pour le mode de publication. Il était inadmissible, en effet, d'attendre la rentrée de tous les matériaux pour publier ceux qui avaient déjà été élaborés. C’est pourquoi, j’ai dû renoncer totalement à l’ordre systématique des familles dans cette publi- cation qui se fera par fascicules irréguliers, dès que les manuscrits en seront achevés. Un index soigneusement fait, et qui paraîtra avec le dernier fascicule, permettra de s’y retrouver facilement. Les raisons que je viens de faire valoir m'ont aussi déterminé à séparer de ce travail tout ce que j'aurais à dire sur la géographie botanique des contrées visitées. Comme ces pays sont extrémement différents les uns des autres et que les documents que j’ai pu y recueillir sont très inégaux en importance, il était bien préférable de publier une étude séparée sur chaque région visitée. Je me bornerai done, ici, à un récit sommaire de voyage et à la liste complète des plantes récoltées ; à celle-ci je joindrai la description des espèces nouvelles et éven- — 147 — (3) tuellement des notes critiques, des observations sur la biologie, l’habitat ou la station du végétal considéré. À propos de chaque espèce, j’indiquerai toujours la station, la date de la récolte, l’altitude et, autant que possible, l'importance de l’espèce dans l’association végétale où elle fut récoltée. Ce seront là les documents de première main, sur lesquels je baserai toutes mes recherches ultérieures concernant la phytogéographie. Je ne voudrais pas terminer ces quelques mots d'introduction, sans remercier très sincèrement toutes les personnes qui m'ont facilité mes recherches et mes travaux. En première ligne, les Autorités municipales de la Ville de Genève, qui ont bien voulu m'accorder un congé de près de deux ans et demi pour faire le voyage que je vais relater ici. Ensuite M. le Dr J. Briquet, direc- teur des Jardin et Conservatoire botaniques de la Ville, qui a bien voulu appuyer ma demande de congé et qui a consenti même à déterminer une partie de mes matériaux. Enfin et surtout, je dois remercier ici le Gouvernement des Indes néerlandaises qui m'a fait l'honneur de m'appeler au Jardin botanique de Buitenzorg pour dix-huit mois et qui m’a donné ainsi l’occasion unique de visiter ces contrées merveilleuses. A propos de Buitenzorg, il y a surtout deux hommes que je ne saurais oublier. C’est d’abord M. le Prof. Treub, dont je ne puis assez déplorer la mort et dont j'ai déjà dit ailleurs ! la bienveil- lance, la courtoisie et les mérites transcendants. C’est ensuite M. le Prof. Valeton, qui me reçut si aimablement à mon arrivée à Buitenzorg et qui m'’aida beaucoup de sa vieille expérience des choses, en un pays où le nouvel arrivé est toujours un peu désorienté par une nature extraordinaire et par une civilisation entièrement différente de la nôtre. Il me faudrait mentionner encore ici toutes les personnes ren- contrées au cours du voyage et qui m'ont assisté de leurs conseils ou de leur aide effective. La nomenclature en serait trop longue et leurs noms se retrouveront dans mon récit détaillé. On verra le rôle qu’elles ont joué et l'assistance qu’elles m'ont pré- tée. Toutes peuvent être certaines que mon cœur n’a rien oublié ‘ Hochreutiner : Descript. pl. bog. nov. in Annales du Jard. bot. Buit. 1910, Supp. III, Vol. jubilaire du pr. Treub, p. 815. (4) — 148 — et que ma reconnaissance est acquise à chacune d’entre elles quand bien même je ne le dirais pas explicitement. Je dois aussi des remerciements à tous mes collaborateurs passés et... futurs, car j'espère bien pouvoir dans l'avenir trou- ver preneur pour quelques-unes des familles encore indéter- minées. Je dois enfin de la gratitude aux deux mécènes de la botanique genevoise, MM. de Candolle et Barbey-Boissier, dont les herbiers et la bibliothèque sont toujours si libéralement mis à la disposition de tous les travailleurs. Je mentionne en pre- mière ligne MM. de Candolle, car tous deux, M. Casimir et M. Augustin de Candolle, m'ont fait l'honneur de collaborer aussi à ce travail. Liste des herborisations et Itinéraire 1903-1905 En janvier 1903, je reçus un appel de M. le prof. Treub, me: demandant de me rendre à Buitenzorg et je quittai Genève le- dimanche soir, 10 mai, pour aller m’embarquer à Gênes, le 13. Grâce à un accident arrivé au paquebot du Norddeutscher Lloyd, je m’embarquai le 17 de ce mois, seulement, sur le Preussen qui ie conduisit jusqu'à Singapore, avec les escales suivantes : Naples, Port-Saïd, Aden, Colombo et Penang. Arrivé le 9 juin à Singapore, j'en repartis le 13 avec un des. bateaux de la Paketvaart qui me débarqua à Tandjong Priok le: 15 et le lendemain, 16, j'étais à Buitenzorg. Alors commença pour moi, à l’Institut botanique, une période: de travail de 18 mois, au cours desquels je fis d'innombrables. excursions, dont je donnerai seulement la liste. Puis je revins en. - Europe par l'Amérique. 4903. — 21-24 août. Excursion à Tjibodas (1459 m. d’alt.). station annexe de l’Institut de Buitenzorg, avec herborisation à à Tjibeurem et dans la forêt vierge, sur les pentes du Mt Guedéh. 30 août. Excursion sur le versant sud-est du Mt Salak à la recherche du Rafflesia Rochussenti. A0 (5) 4904. — Pendant les mois de janvier, février, mars et com- mencement d'avril, je fis presque tous les dimanches une excur- sion sur un point ou sur un autre du massif du Salak. 48-24 avril. Ascension du M! Panggerango (3100 m.) et course au cratère du Mt Guedéh, en passant par Tjibodas et Kandang- badak. 12 mai. Première visite à la mangrove de Tandjong Priok, près de Batavia. 23 mai. Excursion de deux jours au M! Geger-bintang. 19 juin et 3 juillet. Deux courses dans les forêts du Salak. 16-29 juillet. Voyage et séjour sur le plateau de Pengalengan, (Preanger) à 1400 m. d'altitude moyenne, au centre des planta- tions de quinquina. Nombreuses herborisations aux environs, notamment au lac Tjileuntja et aux Mt Malabar et Wajang dont je fis l’ascension. 30 juillet. Retour à Bandoeng. 31 juillet-1er août. Visite aux chutes du fleuve, le Tji Taroem, en passant par Tjipeujeum et Tjatjaban. En août, septembre et commencement d’octobre, nombreuses excursions au Salak et dans les environs de Buitenzorg. 9-10 octobre. Ascension du Mt Salak, en passant par Tegalan- kap. 16 octobre. Deuxième herborisation dans la mangrove de Tand- jong Priok. 23 octobre-11 novembre. Voyage dans le centre de Java : 23-27. Buitenzorg-Garoet, avec excursion au Mt Papandajan et au lac Telaga bodas. 27-30. Garoet-Tjilatjap et excursion dans l’île de Noesa Kem- bangan, pour y chercher le Rafflesia Patma. 30 octobre-8 novembre. Tjilatjap-Djokjokarta-Dieng, ascension du M! Prahoe, excursions au lac de Telaga werno et au cratère Kawa kidang. 8-11. Dieng-Bawang-Pekalongan-Tjeribon-Kadipaten-Soeme- dang-Bandoeng et rentrée à Buitenzorg. Pendant la fin de novembre et durant le mois de décembre, j'enregistre encore trois excursions d’une journée, aux environs de Buitenzorg. (6) = 550 = 4905. — 7-31 janvier. Voyage dans l’est de Java : 1-14. Buitenzorg-Djokjokarta - Solo - Soerabaja - Lawang, par chemin de fer, et Nongkodjadijar. 14-24. Nongkodjadjar. — Explorations de Nongkodjadjar au col de Moengal — cratère du Bromo — traversée de la mer de sable — col du Roetjak — lac de Ranoe Pani — lac de Ranoe Koembolo — ascension du volcan le Semeroe (3600 m.) et retour par la même route au col de Moengal; de là, à Tossari et des- cente sur Poespo et Pasoeroewan. 24-26. Excursions aux environs de Pasoeroewan, à Banjoe biroe et dans la mangrove. 27-30. Soerabaja, préparatifs de départ. 31. Excursion dans l’île de Madoera, le long du littoral et de part pour l’Australie par le steamer Paroo. 4 février. Escale de 12 heures à Broome et herborisation dans la station et le « bush » avoisinant. 6. Escale et herborisation d’une heure à Port Hedland, sur le rivage. 10. Escale de quelques heures à Geraldton et herborisation sur les dunes. 12. Arrivée et débarquement à Freemantle. 13. Arrivée à Perth. 14-16. Raid en chemin de fer à Kalgoorlie,avec herborisations hâtives aux stations, le long de la voie. 16-18. Séjour forcé à Freemantle, à cause du naufrage du stea- mer Orisaba qui devait me conduire à Adélaïde. — Excursion à Claremont au bord de la Rivière des cygnes. 18. Départ de Freemantle par le paquebot a Nera. 23. Arrivée à Adélaïde et départ pour Melbourne par le chemin de fer. 24-27. Arrivée à Melbourne et excursion à Haelesville et aux forêts d’Eucalyptus des Monts Blacksspurs. 28 février-6 mars. De Melbourne à Sydney en chemin de fer ; excursion dans les Montagnes Bleues, aux grottes dites «Jenolan caves » et herborisations aux environs de Sydney, au National park et à Manly. 6 mars. Départ de Sydney sur le paquebot Sonomu. AE (7) 10. Escale à Auckland (Nouvelle-Zélande), excursion à Mt Eden et dans le Cemetery-gully. 15. Arrivée à Pago-pago (Samoa) et traversée sur Apia, dans l’île d'Upolu, avec le schooner £lfriede. . 16-21 et 27-30. Excursions autour d’Apia, en particulier à Mulinu, à Moa-moa, à Ululoloa. 21-27. Expédition et séjour au lac Lanu-to (760 m. d’alt.) et herborisations aux environs, en particulier au lac Lanu-nea et au Mt Maunga-fiamoï (env. 900 m. d’alt.). 30-31. Excursion à Falefa, en canot à moteur. 2 avril. Départ d’Apia avec le schooner. 3. Papo-pago, herborisation aux environs de la station. 4. Départ sur le paquebot le Ventura. 11. Arrivée à Honolulu et excursion au col du Pali et à Waïkiki. 13-23. Excursion à l’île de Kauai : Honolulu-Nawiliwili par le vapeur Mikahala, puis Weimea, cottage Gay à Koholouomano, dans les montagnes de l’intérieur (1200 m. d’alt.) et retour à Honolulu par le même itinéraire. 25. Excursion aux Mts Punchbowl et Tantalus. 26. Départ de Honolulu sur le vapeur A/amedu. 3 mai. Arrivée à San Francisco. 9. Départ de San Francisco, pour la traversée de l'Amérique. 9-8. Excursion dans la vallée de Yosemite, par Merced, Coulter- ville et retour par le même chemin. 10. Excursion au fond du Gran Canon de Colorado, en suivant la route appelée Saint Angels trail. 10-26. En chemin de fer, du Gran Canon à New-York, avec arrêts à Kansas-city, S'-Louis, Niagara falls, Queenstown (Onta- rio), descente du St-Laurent en bateau jusqu’à Montréal; 3 jours à Montréal, 1 jour à Boston et le reste à New-York, avec excur- sion d'un jour à Washington et Mount-Vernon. 26. Départ de New-York pour l’Europe à bord du paquebot américain Philadelphia. Enfin, arrivée à Genève, le 7 juin. Remarque. — À propos de l’orthographe des noms, je ferai observer que, pour Java, j'ai adopté celle qui figure sur la carte de Java, au 1/950000, éditée par Seyffardt, d'Amsterdam, et revue (8) haie par E. de Geest, tout en corrigeant le nom du Mt Gede en Guedéh. Pour les autres pays, j’ai adopté les orthographes les plus usuelles de la région considérée. C’est ainsi qu’il pourra se faire que le son français ou sera rendu, pour Java, par 0e, pour Samoa allemand, par « et, pour certaines parties de l'Australie, par exemple, par 00. Mais ces différences nous ont paru préférables à une transcription uniforme, qui eût rendu impossible la recherche de certains noms, sur les cartes officielles du pays. Quant aux altitudes, elles furent notées à l’aide d’un baromètre anéroïde de poche et contrôlées, quand cela était possible, avec les indications des cartes. Cependant, sur les pentes un peu raides, pendant une ascension, je ne tirais pas mon instrument à chaque échantillon récolté; aussi trouvera-t-on la plupart du temps les altitudes indiquées avec une approximation de 50 m. seulement. C’est ainsi que deux échantillons récoltés, l’un à 1000 m., l’autre à 1030 m. figureront sous le même chiffre. Mais il nous a semblé qu’une approximation de ce genre était tout à fait suffisante pour notre but. 108 (9) HHPATICAE auctore STEPHANI ANACROGYNAE 1. Marchantia cephaloscypha Steph. in Hedwigia 1883, n. 4, p. 3; id. Sp. hep. I, 163. Australie, Melbourne, Haelesville, Mt Blacksspurs, ravin humide (gully) de la forêt d’Eucalyptus, appliquée sur le sol, alt. 600 m., 26 février 1905 (n. 3042). 2. Marchantia geminata Nees Nova Act. XII, 194; Steph. Sp. hep. 1, 180. Java, lac Telaga bodas sur Garoet, sur le talus terreux de la route dans la forêt dense, alt. 1800 m., 25 octobre 1904 (n. 2139 specim. incompl.).— Java, Tengger, au-dessous de Tossari, talus terreux de la route, en grand nombre en cet endroit, alt. 1600 m., 24 janvier 1905 (n. 2755). 3. Marchantia Treubii Schiffn.in Xars. Akad. Wien LXVII, 160 ; Steph. Sp. hep. |, 181. Java central, plateau de Dieng, talus terreux près du cratère Kawa kidang, filicetum, alt. 2060 m., 7 nov. 1904 (n. 2464). 4. Marchantia nitida L.et L.in Lehm.Pug.IV,10; Steph. Sp. hep. 1, 184. Java central, plateau de Dieng, sur la terre humide le long des ruisseaux, alt. 2000 m., 4 nov. 1904 (n. 2400). 5. Marchantia Kærnbachii Steph. Sp. hep. 1, 188. Java, lac de Telaga bodas sur Garoet, talus terreux du chemin, alt. 1350 m., 25 oct. 1904 (n. 2174). Obs. — Cette espèce n'était connue jusqu'ici qu'en Nouvelle- Guinée d’après Stephani (1. c.). 6. Marchantia Ernstiana Steph. Java, lac de Telaga bodas sur Garoet, talus terreux du chemin, alt. 1300 m., 25 oct. 1904 (n. 2173). (10) — 154 — 1. Marchantia species. Java, Preanger, plateau de Pengalengan, talus terreux, alt. 1400 m., 21 juill. 1904 (n. 1338). 8. Marchantia species. Java, Mt Guedéh, sur les pierres de la source chaude de Tji- panas, alt. 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1074). 9. Aneura multifidioides (Schiffn.) Steph. Sp. hep. 1,215 — Riccardia multifidioides Schiffn. Kais. Akad. Wien LXVIT, 166. Java, Mt Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, forêt éclaircie, épiphyte, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1769). 10. Metzgeria consanguinea Schiffn. Nov. Aet. LX,271; Steph. Sp. hep. |, 295. Java, Mt Salak, rive du Tji Apoes, au-dessus Soekamantri, épi- phyte sur une liane, alt. env. 700 m., 7 mars 1904 (n. 88). 11. Hymenophytum flabellatum (Hook.) Steph. Sp. hep.T, 308 — Jungermannia flabellata Hook. Musci exot. t. 13. Australie, Melbourne, Haelesville, Mts Blacksspurs, forêt d’Euca- lyptus, + épiphyte, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2991). 12. Pallavicinius radiculosus (Sande) Schifin. Aais. Akad. Wien LXVIII, 183 ; Steph. Sp. hep. 1, 320 — Blyttia radi-- culosa Sande Syn. hep. jav. 93. Java, Mt Guedéh, forme un revêtement sur les pierres dans la source chaude de Tji panas, près de Kandang-badak, alt. 2100 m.…. 22 avril 1904 (n. 1070). ACROGYNAE 13. Jungermannia polyrhiza Hook. in L. et L. Pug. VI, 54; Steph. Sp. hep. IT, 75. Java, Preanger, plateau de Pengalengan, talus terreux des routes, alt. env. 1400 m., 21 juill. 4904 (n. 1340). 14. Jungermannia Hasskarliana (Nees) Steph. Sp. hep. I, 76 — Alicularia Hasskarliana Nees Syn. hep. 12. RAR A1} * Java, Mt Salak, au-dessus de Goenoeng-boender, tapissant les. talus terreux de la route, alt. env. 750 m., 2 oct. 1904 (n. 1948). 15. Jungermannia vulcanicola (Schiffn.) Steph. Sp. hep. 1, 77 — Nardia vulcanicola Schiffn. Acad. Vindob. 1898, 39. Java central. plateau de Dieng, talus terreux de la route de Dieng à Bawang, alt. env. 1300 m., 8 nov. 1904 (n. 2488). 16. Saccogyna rigidula (Nees) Schiffn. Hep. Buitenzorg 1900, p. 200; Steph. Sp. hep. LT, 268 — Chiloseyphus rigidulus Nees Syn. hep. 187. Java, Mt Salak, forêt éclaircie de Tegalankap, épiphyte, alt. env. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 816 a). 17. Mastigobryum loricatum Nees Syn.hep.217: Steph. Sp. hep. VIT, 427. Java, Mt Salak, forêt dense de Pasiran-tenga sur Soekamantri, épiphyte, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1765). 18. Mastigobryum intermedium Ldbg.et G. Sp. hep. 82 ; Steph. Sp. hep. LIT, 458. Java, Mt Salak, forêt éclaireie au-dessus de Tegalankap, épi- phyte, alt. env. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 816 b). 19. Mastigophora diclados (Brid.) Nees Syn. hep. 241; Steph. Sp. hep. IV, 38 — Jungermannia diclados Brid. (ap. Weber) Prodrom. 56. Java, Mt Salak, forêt dense de Pasiran-tenga sur Soekamantri, épiphyte, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1764). 20. Trichocolea pluma Mont. £xped. Bonite 1.150; Steph. Sp. hep. IV, 62. Samoa, île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt vierge très dense, épi-- phyte, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3299). 21. Scapania rigida Nees Syn. hep. 69; Steph. Sp. hey. IV, 140. Java, Mt Guedéh, par terre, sur la rive du torrent Lebak-sahat, alt. 2200 m., 22 avril 4904 (n. 1062). 22. Pleurozia gigantea (Web.) Lindb. in Steph. Sp. hep. IV, 240 — Jungermannia gigantea Weber Prodrom. 1815, 57. (12) 50 Java, Mt Salak, forêt de Pasiran-tenga sur Soekamantri, épi- phyte sur les troncs d'arbres morts, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1763). 23. Frullania ($ Thyopsiella) apiculata Nees Syn. hep. 452 ; Steph. Sp. hep. IV, 542 — F. oceanica Mitt. Seem. F1. Viti. 417. Java, Preanger, plantation de quina de Tjinjiroean près Penga- lengan, sur une vieille souche pourrie de la plantation. alt.1600 m., ‘23 juillet 1904 (n. 1390). 24. Frullania ($ Meteriopsis) vaginata (Sw.) Nees Syn. hep. 465 ; Steph. Sp. hep. IV, 612 — Jungermannia vaginata Sw. FI. Ind. occid. IT, 1864. Java, Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, épiphyte dans la forêt, alt. 1200 m., 9 oct. 1904 (n. 332). 25. Cololejeunea venusta (Sande) Schiffn.; Steph. Java, Mt Guedéh, chemin de Kandang-badak, forêt dense, épi- phylle sur les feuilles d’Aeschynanthes, alt. env. 2000 m., 19 avril 1904 (n. 843). ANTHOCEROTEAE 26. Dendroceros javanicus Nees ; Steph. Java, Preanger, Mt Malabar, forêt, épiphyte sur une liane, alt. 1800 m., 26 juill. 1904 (n. 1531). 27. Anthoceros philippinensis Steph. Java, Mt Guedéh, sur les pierres dans la source chaude de Tiji panas près Kandang-badak, forêt dense, alt. 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1072). 28. Anthoceros validus Steph. I. Sandwich, Kauai, Weimea, région marécageuse dans la forêt vierge, au lieu dit : Kaunupalanui, sur les pierres, dans la boue, alt. env. 1500 m., 19 avril 4904 (n. 3566). An (13 NMUSCT auctore J. GARDOT SPHAGNACEAE 1. Sphagnum sericeum C. Müll. — Java: Mt Salak sur Tegalankap, forêt dense, près du sommet, lieux très humides, vers 2100 m., 10 oct. 1904 (n. 2069). 2. Sphagnum subrecurvum Warnst. — Java central : Dieng, au bord du lac Telaga werno, vers 2060 m., 7 nov. 1904 (n. 2446, 2447). Obs. — Ces deux échantillons présentent des différences no- tables : sur le n° 2446, la tige est formée d'éléments presque homogènes, l’épiderme nul ou presque indistinet, et les feuilles raméales sont dépourvues de pores, ou n’en présentent que quelques-uns, très petits et très rares, disséminés sur les deux faces ; sur le n° 2447, les éléments anatomiques de la tige sont au contraire très différenciés, le cylindre ligneux, composé de cellules à parois fortement épaissies, se distinguant très nette- ment à la fois de la zone médullaire et de l’épiderme, ce dernier étant lui-même bien différencié ; en outre, les feuilles raméales présentent sur les deux faces, et principalement dans la moitié . inférieure, quelques pores assez larges, situés vers les angles des leucocystes. J'avais cru qu'il y avait là deux espèces distinctes, mais M. Warnstorf, à qui j'ai soumis ces échantillons, m'a ré- pondu qu’ils appartiennent tous deux au S. subrecurvum. DICRANACEAE 3. Trematodon acutus C. Müll. — Java : Preanger, pla- teau de Pengalengan, talus terreux au bord de la route, vers. 1400 m., 21 juillet 1904 (n. 1346; c. fr..). 4. Ditrichum difficile (Dub.) Fleisch. — Java : cratère du Mt Guedéh, à terre, vers 2800 m., 21 avril 1904 (n.993; c. fr.) (14 ertiie ». Ceratodon purpureus Brid. — Java : sommet du Mt Panggerango, à terre, vers 3050 m.., 20 avril 1904 (n. 9928 ; c. fr.). 6. Dicranella Hochreutineri Card., sp. nova.— Dioica, densiuscule caespitosa, lutescens. Caulis erectus, simplex vel parce divisus, 4-8 mm. altus. Folia sat conferta, tam sicca quam madida patenti-flexuosa, superiora interdum subhomalla, e basi ovata in subulam crassam, carnosulam, flexuosam, canalicu- latam, apice truncatulo, obtusulo vel subacuto minute denti- culatam, caeterum integerrimam et laevissimam abrupte con- stricta, cirea 2 mm. longa, long. basis ovatae 0,45-0,55 mm., lat. ‘0,2-0,35 mm., costa crassa, lutescente, bene limitata, basin versus aliquid angustata, totam fere subulam occupante et plus minus distincte excurrente, basi 70-100 & crassa, cellulis inferioribus rectangulis vel sublinearibus, parietibus angustis, sequentibus oblongis, parietibus lutescentibus valde incrassatis, superioribus breviter rectangulis vel subquadratis. Folia perichaetialia e basi ovata vaginante laxius reticulata abrupte longius subulata, inte- gerrima, costa angustiore. Capsula in pedicello pallide luteo stricto vel flexuosulo, siccitate inferne sinistrorsum et superne dextrorsum leniter torto, 5-7 mm. longo erecta, symmetrica, cel- lulis brevibus ovato-hexagonis reticulata, laevis, badia, oblongo- subcylindrica, 1-1,3 mm. longa, 0,4-0,5 mm. lata, stomatibus nullis, operculo longe et oblique rostrato, capsulam fere aequante. * Annulus pulchre distinctus, simplex vel duplex, deciduus. Peristo- mium elatum, aurantiacum, dentibus 0,25-0,3 mm. longis, intus crasse trabeculatis, dorso longitudinaliter punctulato-striatis, usque infra medium in 2 crura plus minus cohaerentia, apice hyalina divisis. Sporae lutescentes, sublaeves, diam. 18-20 ». Planta mascula ignota. Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, talus terreux, vers 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3484; c. fr.). On n’a décrit jusqu'ici que deux Dicranella des îles Sandwich, les D. Hillebrandi et hawaïca, tous deux nommés par C. Müller. La première espèce, que M. Brotherus place dans le sous-genre Microdus, diffère évidemment de l’espèce nouvelle, d’après la description, par sa taille plus faible, son péristome peu déve- -— 159 — (45) loppé et son anneau très étroit, persistant. La fructification de la seconde espèce ne semble pas connue ; cependant, M. Brotherus la classe parmi les Dicranella sensu stricto. La courte description qu’en donne C. Müller ne convient pas à notre plante, notamment en ce qui concerne la tige allongée et les feuilles écartées, réflé- chies et très longuement subulées. Le D. Hochreutineri se rapproche beaucoup du D. coarctata (C. Müll.) Bryol. jav. de l’Archipel malais, particulièrement par les feuilles brusquement élargies dans le bas, mais en diffère par sa nervure plus forte, très nettement délimitée, sa subule plus courte et plus épaisse, et sa capsule formée de cellules de moitié plus petites et plus courtes. 1. Gampylopodium euphorocladum (C.Müll.) Besch. — Java : Mt Guedéh, sur la terre, à l’intérieur du cratère, vers 2850 m., 21 avril 1904 (n. 999; c. fr.). 8. Braunfelsia enervis (Doz. et Molk.) Par. — Java : Mt Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, sur troncs d’arbres dans la forêt, vers 1450 m., 21 août 1904 (n. 1772 in parte, 1774). 9. Dicranum reflexifolium C.Müll. — Java : Preanger, M! Malabar, forêt éclaircie, vers 1850 m., 26 juillet 1904 (n.1516, in parte). 10. Dicranum Billardieri Schwaegr. — Australie : Haeles- ville près Melbourne, Mt Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d’Eucalyptus, vers 600 m., épiphyte, 26 février 1905 (n. 3015; cri): 11. Dicranum polysetum Hpe. — Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d'Eucalyptus, vers 600 m., épiphyte, 26 févr. 1905 (n. 2997 in parte ; c. fr.). 12. Dicranum suberectum Hpe. — Australie : Haeles- ville près Melbourne, Mt Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d’Eucalyptus, vers 600 m., épiphyte, 26 févr. 1905 (n. 2990, 2997 in parte, 3037 ; c. fr.). Obs. — Il me paraît fort probable que le D. suberectum Hpe (16) 460: n'est qu'une forme du D. Meniesii Tayl. à pédicelles un peu plus allongés. Les quatre Dicranum précédents appartiennent au groupe. Dicranoloma. 13. Campylopus hawaïicoflexuosus (C.Müll.) Par. — Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, au lieu dit Kaunupalanui, terreste et épiphyte, vers 1300-1400 m., mélangé à Leucobryum Baldwini C. Müll., 19 avril 1905 (n. 3532 in parte, 3534 in parte, 3535 in parte; c. fr.). ; 14. Gampylopus Zollingeranus (C. Müll.) Bryol. jav. — Java : M! Guedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 269). 15. Campylopus caudatus (C. Müll.) Mont. — Java : Preanger, Mt Wajang, sur tronc pourri, vers 1800 m., 28 juillet 1904 (n. 1586 in parte). 16. Campylopus introflexus (Hedw.) Mitt. — Austra- tie: Haelesville près Melbourne, ] t Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d’Eucalyptus, vers 600 m., épiphyte, 26 févr. 1905. (n. 3014; c. fr.). 17. Campylopus sclerodictyus Card.,sp.nova.— Dioi-- cus, caespitosus, stramineus. Caulis nunc simplex, nunc dicho- tome divisus, rufo-tomentosus, 3-4 cm. altus, innovationibus apice attenuatis. Folia sicca erecto-flexuosa, madida patenti-. erecta hic illic subsecunda, anguste lineari-lanceolata, superne caniculata, subulata, laevissima, integerrima vel apice paucidenti- culata, 4,5-5,5 mm. longa, 0,5-0,6 mm. lata, costa valde depressa, percurrente vel subexcedente, latitudine circa tertiam partem. basis folii occupante, in subula valde attenuata, dorso laevi, in. sectione transversali ab eurycystis centralibus et stereidis dorsa- libus et ventralibus composita, reti perpallido, valde scarioso, cellulis anguste rhomboidali-linearibus, parietibus inaequaliter incrassatis, subsinuosis, inferioribus linearibus, parietibus valde incrassatis et subporosis, margines versus brevioribus, subqua- dratis, alaribus fuscis, auriculas convexas, pulchre distinctas effor- mantibus. Perichaetia ad apicem caulis aggregata ; folia e basi dilatata, ovata, vaginante sat abrupte subulata. Capsula (junior). — 161 — (17) in pedicello pallido, laevi, valde flexuoso, primum geniculato- reflexo, deinde erecto, 6-7 mm. longo subregularis, collo atte- nuato subtuberculoso in pedicello sensim defluente, operculo alte conico-rostrato. Peristomium desideratur. Calyptra basi longe fimbriata. Java : M' Guedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 278 in parte; c. fr.). Fort semblable par le port au C. reduncus Bryol. jav., cette espèce s’en distingue très facilement par sa coiffe fimbriée, et par son tissu très scarieux, formé de cellules beaucoup plus étroites et plus allongées. C’est à tort, me semble-t-il, que MM. Brotherus et Fleischer placent le C. reduncus dans le sous-genre Eucampylopus : sur le n° 409 des Musci Archipelagi indici de M. Fleischer, ainsi que sur un autre spécimen provenant du Jardin botanique de Bruxelles, les feuilles de cette espèce m'ont toutes présenté jusqu’à la base, en section transversale, une couche centrale d’eurycystes recou- verte des deux côtés par des stéréides. J’en conclus que le C. e- duncus doit prendre place, de même que l’espèce nouvelle que je viens de décrire, dans le sous-genre Palinocraspis. 18. Microcampylopus subnanus (C.Müll.) C.Müll. — Java : Mt Guedéh, à terre, vers 2700-2900 m.., 22 avril 1904 (n. 284 in parte, 286 ; c. fr.). 19. Thysanomitrium Blumei (Doz. et Molk.) Card., comb. nova. — Java : Mt Panggerango, à terre sous les buissons, vers 3050 m., 20 avril 1904 (n. 930) ; Preanger, plateau de Penga- lengan, vers 1400 m., talus terreux, 21 juillet 1904 (n. 1337) ; Preanger, Tjinjiroean près Pengalengan, vieille souche pour- rie, vers 1600 m., 23 juillet 1904 (n. 1389) ; Java central : Dieng, sur un gros rocher près du cratère Kawa kidang, vers 2060 m., 7 nov. 1904 (n. 2465 in parte). Obs. — La réunion en un seul genre des Pilopogon et des Thy- sanomilrium, proposée par M. Brotherus, ne me semble pas très heureuse. Les vrais Pilopogon, avec leur port si spécial, leur pédicelle allongé et droit, leur capsule cylindrique, dressée, leurs 11 (18) 16 — dents péristomiales simples, différent considérablement des TAy- sanomitrium, lesquels se rapprochent beaucoup plus des Campy- lopus, auxquels il serait peut-être préférable de les réunir. Je ferai remarquer, en tout cas, que si l’on voulait maintenir la réunion des Pilopogon avec les Thysanoñatrium, c’est ce dernier nom qui devrait être employé, puisqu'il est de 1823, tandis que Pilopogon ne date que de 1826. 20. Thysanomitrium exasperatum (Nees) Hsch. et Reinw. — Java : Mt Guedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 278 in parte) ; Java central : Dieng, sur un gros rocher, près du cratère Kawa kidang, vers 2060 m., 7 nov. 1904 (n. 2465 in parte). LEUCOBRYACEAE 21. Leucobryum javense (Brid.) Mitt. — Java : Mont Geger-bintang, près du Mt Guedéh, sur les arbres, dans la forêt, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1163) ; Mt Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, épiphyte, dans la forêt, vers 1450 m., 21 août 1904 (n. 1771). 22. Leucobryum Baldwinii C. Müll. — Sandwich: île de Kauai, Weimea, cottage Gay, à Koholouomano, au lieu dit Kau- nupalanui, terrestre et épiphyte, vers 1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3532 in parte, 3534 in parte, 3535 in parte ; c. fr.). 23. Leucobryum candidum (Brid.) Jaeg., forma. — Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d’Eucalyptus, vers 600 m., 26 février 1905 (n. 3030). 24. Exodictyon dentatum (Mitt.) Card. — Samoa : ile d’Upolu, lac Lanu-to, sur un trone de Fougère pourri, vers 670 m , 23 mars 1905 (n. 3287 in parte). FISSIDENTACEAE 25. Fissidens Schmidii C.Müll. — M! Guedéh, Tjipanas sous Kandang-badak, sur les pierres de la source chaude, vers 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1073; c. fr). — 163 — (49) POTTIACEAE 26. Leptodontium aggregatum C. Müll. — Java : M! Panggerango, tourbière dans le cratère éteint, vers 3000-3050 m., 20 avril 1904 (n. 943). GRIMMIACEAE 27. Rhacomitrium lanuginosum Brid. forma leuco- phaea Fleisch. — Java : Mt Guedéh, à terre, vers 2800-2900 m.., 22 avril 1904 (n. 288). ORTHOTRICHACEAE 28. Macromitrium Blumei Nees. — Java : Preanger, Mt Malabar, épiphyte, vers 1850 m., 26 juillet 1904 (n. 1516; c. fr.) ; MtSalak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, dans la forêt, épi- phyte, vers 1450 m., 21 août 1904 (n. 1772, c. fr..). 29. Macromitrium Reinwardtii Schwægr. — Java : M! Panggerango, sur l'écorce des buissons, vers 3050 m., 20 avril 102 (AO Tec.) 30. Macromitrium salakanum C. Müll. — Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, tronc d'arbre, vers 1000 m., 3 avril 4904 (n. 735; c. fr.). 31. Macromitrium owahiense C. Müll. — Sandwich : ile de Kauxi, Weimea, cottage Gay, à Koholouomano, vers 1300 m., épiphyte, 18 avril 1905 (n. 35923; c. fr.). 32. Macromitrium glaucum Mitt. — Samoa : île d'Upo- lu, lac Lanu-nea, vers 500 m., épiphyte, 25 mars 1905 (n. 3364 ; CITY: 35. Macromitrium Beecheyanum Mitt. — Samoa : ile d’Upolu, lac Lanu-nea, vers 500 m., épiphyte, 25 mars 1905 (sub n. 3369 parcissime). 34. Macromitrium speirostichum C. Müll.— Samoa : ile d’Upolu, lac Lanu-nea, vers 500 m., épiphyte, 25 mars 1905 (sub n. 3369 parcissime). (20) min FUNARIACEAE 35. Funaria Mittenii (C.Müll.) Broth.— Java: MtGuedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 284 in parte; c. fr.). BRYACEAE 36. Orthodontium brevicollum Fleisch. — Java : Preanger, Mt Wajang, tronc pourri dans la forêt, vers 1800 m., 28 juill. 1904 (n. 1586 in parte ; c. fr.). 31. Webera sparsifolia Card., sp. nova. — Caulis gra- cilis, filiformis, flexuosus, simplex vel parcissime divisus, ubique regulariter et laxissime foliosus, haud vel vix radiculosus, usque 2,5 cm. altus. Folia remota, difficillime emollienda, tam sicca quam madida patenti-erecta, subflexuosa, inferiora minora, oblongo-lanceolata, 1 mm. longa, 0,3 mm. lata, adscendendo ma- jora, e basi longe et anguste decurrente lineari-lanceolata, sen- sim acuminata, acuta, 1,5-2 mm. longa, 0,32-0,5 mm. lata, mar- ginibus planis, superne sinuoso-denticulatis, costa viridi-fusces- cente, basi 50-60 Z crassa, ante apicem evanida, cellulis laxis mollibus, elongate rhomboïdalibus. Caetera desiderantur. Java : Mt Guedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 2717). On peut comparer cette espèce aux formes grêles et élancées du W. carnea Sch., dont elle diffère par les feuilles plus petites, plus étroites, plus graduellement et plus longuement rétrécies vers le sommet, se ramollissant très difficilement, et par le tissu un peu moins lâche. C’est la première espèce du sous-genre Mniobryum signalée dans l’Archipel malais. 38. Brachymenium exile (Doz. et Molk.) Bryol. jav. — Java : Preanger, plateau de Pengalengan, talus terreux au bord de la route, vers 1400 m., 21 juill. 1904 (n. 1345 ; c. fr.). 39. Bryum leucophyllum Doz. et Molk. — Java : Mt Panggerango, à terre, vers le sommet, à env. 3050 m., 20 avril 1904 (n. 927 in parte; c. fr.). _- 165 — (21) 40. Bryum Junghuhnianum Hpe.— Java : Mt Pangge- rango, à terre, vers le sommet, à env. 3050 m., 20 avril 1904 (n. 927 in parte ; c. fr.). 41. Bryum ambiguum Dub. (B. plumosum Doz.et Molk.) var. salakanum Card., var. nova. — À forma genuina caespitibus inferne vinoso-rubentibus, innovationibus laxissime foliosis, costa rubella, angustiore, exostomiique dentibus distincte hyalino- marginatis diversum. Java : Mt Salak, sur Tegalankap, sur le pilier trigonométrique du sommet, à 2180 m., 10 oct. 1904 (n. 2068 ; c. fr.). 42. Bryum rubescens Card., sp. nova. — Dioicum. Caes- pites densi, subnitiduli, lutescentes et rubro-variegati. Caulis oracilis, laxiuseule foliosus, parce radiculosus, dichotome divisus, 8-15 mm. altus. Folia siccitate erecta, subappressa, madore patentia, in singula innovatione annua inferne minuta, adscen- dendo sensim majora, caviuscula, ovato-lanceolata, obtusula, subacuta acutave, superiora 0,8-1,15 mm. longa, 0,4-0,5 mm. lata, marginibus ubique planis, inferne integris, superne sinualis, apice interdum subdenticulatis, costa rubella vel rufescente, basi 40-60 & crassa, plerumque distincte infra apicem evanida, reti laxiuseulo, cellulis inferioribus rectangulis, mediis et superiori- bus rhomboïidali-oblongis, margines versus sensim longioribus et angustioribus, limbum distinetum tamen nullo modo efficien- tibus. Folia perichaetialia longiora, oblongo-lanceolata, margini- bus revolutis, costa crassiore, subcontinua. Capsula in pedicello inferne rubello, superne pallido, 12-20 mm. longo nutans vel pendula, oblonga, cum collo attenuato, sporangio aequilongo siccitate plicato 2,75-3,3 mm. longa, 0,75-1 mm. lata, badia vel rubella, operculo nitidulo, breviter et obtuse conico. Annulus latus, simplex vel duplex. Exostomii dentes pallide lutescentes, triangulari-lanceolati, subulati, cirea 0,4 mm. longi, intus dense lamellosi, dorso minute granulosi et linea divisurali sinuosa distincta exarati, apicem versus hyalini et papillosi ; endostomii membrana basilaris elata, granulosa, processus in linea divisurali interrupte aperti, cilia 2 vel 3, fugacia, plus minus coalita, haud vel parce appendiculata. Sporae pallide lutescentes, laeves, diam. 8-12 p. Plantae masculae femineis intermixtae. Perigonia majus- (22) — 166 — cula, foliis late ovatis, intimis minoribus, valde concavis, anthe- ridiis sat numerosis, paraphysibus filiformibus intermixtis. Sandwich : île de Kauai, Weimea, Kaululu, ravin humide, sur les pierres du ruisseau, vers 1400 m., 19 avril 4905 (n. 3557; c. fr.). Espèce voisine du PB. megalostegium Sulliv.; en diffère par ses feuilles plus petites, plus courtes, ovales-lancéolées, briève- ment acuminées, à nervure non excurrente, disparaissant en général un peu au-dessous du sommet, et par son opercule moins grand. Il est absolument impossible de comprendre pourquoi M. Paris, dans les deux éditions de l’/ndex bryologicus, a placé le B. mega- Lostegium Sulliv. dans les Rhodobryum, la seconde fois, il est vrai, avec un point de doute. Rien, ni dans la description, ni dans la planche de Sullivant, n’autorisait ce rapprochement. 43. Bryum salakense Card., sp. nova. — Autoicum, sor- dide lutescens. Caulis robustulus, brevis, vix 1 cm. altus, dense fusco-tomentosus, comoso-foliosus. Folia difficile emollienda, sicca erecto-flexuosa, subcontorta, madida erecto-patentia, infe- riora minora, 1,5-2 mm. longa, 0,5-0,6 mm. lala, comalia majora, 3-3,9 min. longa, 0,6-0,8 mm. lata, omnia oblongo-lanceolata, cuspidata, marginibus plus minus revolutis, interdum subplanis, tantum apicem versus remote et parcissime denticulatis, costa inferne rubente, basi 60-100 crassa, in cuspidem plus minus elongatam, laevem, lutescentem excedente, cellulis rhomboidali- oblongis, inferioribus subrectangulis, marginalibus anguste linea- ribus, 4-6-seriatis, limbum lutescentem distinctum, latiusculum, superne aliquid inerassatum efformantibus. Folia perichaetialia externa lanceolata, sensim angustata et longe cuspidata, intima minora, triangulari-lanceolata, omnia integra vel subintegra, costa in cuspidem longissimam producta. Archegonia numerosa, paraphysibus copiosis, filiformibus intermixta. Flores maseuli minuti, plures ad perichaetium aggregati ; folia perigonialia con- cava, ovata, costa excurrente breviuscule cuspidata. Fructus desideratur. Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, sur un grand arbre, vers 1100 m., 30 avril 1904 (sub n. 735 parcissime). Parmi les espèces de lPArchipel malais, on ne peut comparer 1 EAST) — 167 — (23) celle-ci qu'au B. Treubii Broth., dont elle diffère par l’inflores- cence monoïque et par les feuilles plus étroites, plus graduelle- ment rétrécies-acuminées, à margo souvent un peu épaissi dans le haut. 44. Bryum Decaisnei Doz. et Molk. — Java, Mt Guedéh, chemin du cratère, sur une pierre, vers 2000 m., 21 avril 1904 (n. 4040 ; c. fr.) ; Mt Panggerango, à terre, 22 avril 1904 (n. 290; forme rabougrie). Var. ceratum Card , Var. nova. — A forma typica differt cap- sula pallidiore, nitidissima, vernicosa, adspectu cerato. Java : Mt Panggerango, dans le cratère éteint, vers 3040 m., 20 avril 1904 (n. 949; c. fr.). 45. Rhodobryum giganteum (Hook.) Par. — Java: Mt Guedéh, chemin de Kandang-badak, forêt dense, vers 1800 m., 22 avril 1904 (n. 1077) ; Preanger, Mt Malabar, forêt éclaircie, vers 1800 m., à terre, 24 juillet 1904 (n. 1477; c. fr.). MNIACEAE 46. Mnium rostratum Schwægr. (ex Schrad.) var. rhyn- chophorum (C. Müll.) Kleisech. — Java : Preanger, Mt Malabar, forêt, vers 2000 m., 26 juillet 1904 (n. 1558 ; c. fr.). 47. Mnium elimbatum Fleisch. — Java : Preanger, Mt Malabar, sur un vieux tronc abattu dans la forêt, vers 2000 m... 26 juillet 1904 (n. 1929). RHIZOGONIACEAE 48. Rhizogonium spiniforme Bruch.— Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, chemin dit sommet, vers 1000 m., épi- phyte, 10 avril 1904 (n. 801 ; c. fr.); col du Poentjak près du Mi Guedébh, à terre et sur bois mort, vers 1150 m., 22 mai 1904 (n.1165 ; c.fr.); Preanger, Mt Malabar, sur un tronc d'arbre, dans la forêt, vers 1800 m., 26 juillet 1904 (n. 1506 in parte, c. fr.); Preanger, Mt Wajang, sur un tronc pourri, dans la forêt, vers 2000 m., 28 juillet 1904 (n. 1632; c. fr.) ; Mt Salak, Pasiran (24) Ge tenga, sur Soekamantri, épiphyte dans la forêt, vers 1450 m., 21 août 1904 (n.1767; c.fr.). — Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay, à Koholouomano, à terre et épiphyte, dans la forêt, vers 1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3532 in parte; c. fr.). — Samoa : île d’'Upolu, lac Lanu-to, à terre, dans la forêt, vers 460 m., 2Srmars 1009 (Nn.393214;10 10.) Var. minus Card., var. nova. — A forma genuina statura mi- nore, foliis dimidio minoribus, vix 3 mm. longis, et costa angus- tiore diversum. Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, près de la station, épiphyte, vers 670 m., 21 mars 1905 (n. 3258 ; c. fr.). J'ai reçu la même forme de Ceylan ; elle est sûrement synoïque. C’est peut-être la var. pumaila C. Müll. in Flora, 1896, p. 438. 49. Rhizogonium badakense Fleisch. — Java : Mt Gue- déh, chemin du cratère, épiphyte, vers 2500-2600 m., 21 avril 1904 (n. 1019; c. fr.). 90. Rhizogonium setosum Mitt. — Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, à terre, dans la forêt, associé à À. spiniforme, 23 mars 1905 (sub n. 3321 parce; c. ped.). BARTRAMIACEAE 51. Philonotis laxissima (C. Müll.) Bryol. jav. — Java : Mt Salak, cascade du Tji sahat, sur Soekamantri, rochers aspergés, vers 620 m., 3 juillet 1904 (n. 1256). POLYTRICHACEAE 92. Pogonatum microphyllum (Doz. et Molk.) Bryol. jav. — Java : Mt Guedéh, à terre, vers 2700-2800 m., 22 avril 1904 (n. 275); Mt Guedéh, dans les éboulis et dans le cratère actif, vers 2700-2850 m., 21 avril 1904 (n. 992; c. fr.). 93. Pogonatum Baldwini (C.Müll.) Par. — Sandwich : ile de Kauaïi, Weimea, cottage Gay, à Koholouomano, talus terreux, vers 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3483; c. fr.). 04. Pogonatum Junghuhnianum (Doz.et Molk.)Bryol. jav. — Java : Preanger, plateau de Pengalengan, talus terreux de 22460 (25) la route, vers 1400 m., 21 juillet 1904 (n. 1339; c. fr.) ; Java cen- tral : talus terreux de la route montant de Dieng au Mt Prahoe, vers 2300 m., 5 nov. 1904 (n. 2410; c. fr.) ; Dieng, talus terreux au-delà du cratère de Kawa kidang, 7 nov. 1904 (n. 2466; c..fr.). Var. incurvum (Doz. et Molk.) Bryol. jav. — Java : Mt Salak, Soekamantri, contre les murs de soutènement de la plantation de thé, vers 500 m., 3 juill. 1904 (n. 1244 ; c. fr.). 99. Pogonatum cirratum (Sw.) Brid. — Java : M' Gue- déh, chemin du cratère, sur un arbre mort, dans la forêt, vers 2600 m., 21 avril 1904 (n. 1004; c. fr.) ; Mt Geger bintang, près du Mt Guedéh, sur les pierres et les arbres, dans la forêt, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1181 ; c. fr.) ; Mt Salak, Pasiran tenga, sur Soekamantri, à terre, dans la forêt, vers 1300 m., 21 août 1904 (n. 1760; c. fr.); Preanger, lac Telaga bodas, sur Garoet, talus terreux de la route, dans la forêt, vers 1800 m., 25 oct. 1904 (n. 2185 ; c. fr.). 56. Pogonatum Græîffeanum (C.Müll.) Jaeg. — Samoa : île d’Upolu, près du lac Lanu-to, à terre, vers 500 m., 26 mars 1905 (n. 3424 ; c. fr.). 91. Pogonatum macrophyllum Bryol. jav. — Java: Mi Salak, au-dessus de Tegalankap, chemin du sommet, dans la forêt, vers 1200 m., 10 avril 1904 (n. 797; c. fr.) ; sur Tegalan- kap, commun entre 1500 et 2000 m., à terre, 9 oct. 1904 (n. 2016; CIN). DA WSONIACEAE 58. Dawsonia superba Grev. — Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, ravin humide dans la forêt d’Eucalyptus, vers 600 m., à terre, 26 février 1905 (n. 2996). LEUCODONTACEAE 99. Glyptothecium octangulum (C. Müll.) Broth. — Java : Preanger, Mt Malabar, vers 1850 m.., dans la forêt, 26 juillet 1904 (sub n. 1516 parcissime). Obs. — M. Fleischer réunit cette espèce au G. sciuroides (Hook.) (26) — 170 — Hpe d'Australie, Tasmanie et Nouvelle-Zélande (Die Musci der Flora von Buitenzorg, p. 660). 60. Oedicladium rufescens (Hsch.et Reinw.) Mitt. var. pallidum Card. — Java : Mt Guedéh, Tjipanas, sous Kandang- badak, sur les pierres dans la source chaude, vers 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1074; c. fr.). Obs. — M. Fleischer (op. cit., p. 679) considere cette variété comme synonyme d’Oe. prolongatum Broth., qu’il regarde d’ail- leurs comme une simple variété de l’0e. rufescens, espèce fort polymorphe. On sait que le Myurium hebridarum Sch. concorde exactement avec le genre Oedicladium par les caractères du système végétatif (voir : Cardot, Nouv. contrib. à la F1. bryol. des îles atlant., in Bull. herb. Boiss., 2e série, V, pp. 211-212; Brotherus, Musci, p. 762 ; Kleischer, op. cit., p. 670); malheureusement on n’en connaît pas encore la capsule. Si celle-ci est identique à celle des Vedicladium, il faudra, comme l’a déjà fait M. Fleischer, substi- tuer à ce dernier nom celui plus ancien de Myurium. SPIRIDENTACEAE 61. Spiridens aristifolius Mitt. — Samoa : île d'Upolu, Mt Maunga-fiamoï, tout près du sommet, vers 850 m., épiphyte, 24 mars 1905 (n. 3341 ; c. fr.). NECKERACEAE 62. Garovaglia Powellii Mittt — Samoa : ile d'Upolu, lac Lanu-nea, sur les troncs d'arbres, vers 500 m., 25 mars 1905 (n. 3364 in parte, 336 ; c. fr.). 63. Symphysodon vitianus (Sulliv.) Broth. — Samoa : ile d'Upolu, lac Lanu-to, troncs d’arbres, vers 500 m.., 25 et 26 mars 1905 (sub n. 3369 et 3424 parcissime). 64. Papiliaria fuscescens (Hook.) Jaeg. — Preanger, Mt Malabar, vers 1850 m., 26 juillet 1904 (sub n. 1516 parcissime). Are (27) 65. Floribundaria floribunda (Dos. et Molk.) Fleisch. forma fulvastra (Besch.) Fleisch. — Java : Mt Salak, rive du Tji apoes, au-dessus de Soekamantri, vers 700 m., sur l’écorce d’une liane, 9 mars 1904 (sub n. 89 parce). 66. Homaliodendron flabellatum (Dicks.) Fleisch. — Java : Mt Guedéh, sur l’écorce des arbres, vers 1650 m., 22 mai 1904 (sub n. 1159 parcissime). 67. Homaliodendron dendroides (Hook.) Fleisch. — Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay, à Koholouomano, épiphyte, dans la forêt, vers 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3524 ; forme rabougrie). HOOKERIACEAE 68. Daltonia strictifolia Mitt — Java : Mt Guedéh, che- win du cratère, sur un tronc d'arbre mort, vers 2600 m., 21 avril 1904 (sub n. 1008 parcissime ; c. fr.). Obs. — D’après M. Fleischer (op. eit., p. 999), cette plante ne serait qu'une variété du Ÿ. angustifolia Doz. et Molk.). 69. Distichophyllum spathulatum (Doz. et Molk.) Doz. et Molk. — Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, épi- phyte, dans la forêt, vers 1000 m., 3 avril 1904 (n. 736; c. ped.vet.). 10. Eriopus remotitolius C. Müll. — Java : Mt Geger bin- lang, près du M'Guedéh, à terre,vers 1650 m., 22 mai 1904(n.1166). LESKEACEAE 11. Thuidium cymbifolium (Doz. et Molk.) Bryol. jav. — Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, rive du Tji apoes, sur écorces, vers 700 m., 7 mars 1904 (n. 81). HYPNACEAE 12. Ectropothecium falciforme (Doz. et Molk.) Jaeg. — Java : Mt Guedéh, Kandang badak, forêt, vers 2450 m., 21 avril 1904 (n. 1005; ce. fr.). (28) NE = 13. Ectropothecium intorquatum (Doz.etMolk.)Jaeg. — Java ; Mt Geger bintang, près du Mt Guedéh, sur l'écorce des arbres, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1159 in parte); Preanger, Mt Malabar, épiphyte, dans la forêt, vers 2000 m., 26 juillet 1904 (n. 1532; c. ped.); Preanger, Mt Wajang, vieux tronc pourri dans la forêt, vers 1850 m., 28 juillet 1904 (n. 1600 in parte). 14. Ectropothecium Buitenzorgi (Bel.) Jaeg.— Java: Mt Salak, Pasiran tenga sur Soekamantri, vers 1450 m., 21 août 1904 (sub n. 1768 parce). 15. Ectropothecium Moritzii (C. Müll.) Jaeg. — Java : Preanger, Mt Malabar, sur les troncs d'arbres dans la forêt, vers 2000 m., 26 juillet 1904 (n. 1527; c. fr.). 16. Ectropothecium dealbatum (Hsch.etReinw.)Jaeg. — Java : Mt Geger bintang près du Mt Guedéh, épiphyte, dans la forêt, vers 1600 m., 22 mai 1904 (n. 1177; c. fr.); Preanger, MtMalabar, épiphyte, dans la forêt, vers 2150 m., 26 juillet 1904 (n. 1545 ; c. ped.). Obs. — Cette espèce paraît assez variable. Les feuilles sont tantôt complètement lisses, tantôt plus ou moins distinctement papilleuses sur le dos par la saillie de l'extrémité apicale des cellules ; on observe même parfois quelques légères papilles pla- cées sur le lumen même des cellules, comme dans les Trichoste- leum et les Taxithelium. Dans mon mémoire Contrib. à la Flore bryologique de Java (1897), p. 27, l’Ectropothecium dealbatum a été confondu avec l’Isopterygium gracilisetum (Hsch. et Reinw.) Jaeg., et cité sous ce nom. 117. Ectropothecium haplocladum Card., sp. nova. — Caespites depressi, pallide lutescentes. Caulis appressus, ramis simplicibus seu parcissime ramulosis, elongatis, complanatis, laxe foliosis pinnatus. Folia minuta, compressa, subdistiche patentia, falcatula vel subsymmetrica, ovato- vel oblongo- lanceolata, breviuscule acuminata, acuta, 0,75-0,85 mm. longa, 0,2-0,35 mm. lata, marginibus planis, serrulatis, nervis binis brevibus, ad quartam partem folii productis, reti pallido, sub- scarioso, cellulis angustis, linearibus, apice utraque pagina pro- tn (29) minentibus, alaribus singulis vel binis, hyalinis, subvesiculosis. Caetera desiderantur. Java : M! Salak, rives du Tji apoes, au-dessus de Soeka- mantri, sur l'écorce d’une liane, vers 700 m., 7 mars 1904 (n. 89). M. Fleischer, à qui j'ai soumis cette plante, pense qu’elle pour- rait être une forme haploclade de l£. cyperoides (Hook.) Jaeg. ; mais elle diffère tellement de la plante de l’Inde par son port, sa ramification, ses feuilles comprimées, beaucoup plus courtes et moins dentées, que je n’ai pas cru devoir la réunir à cette espèce. Je n’ai pas vu la plante de Java que l’on a rapportée à l'E. cype- roides, mais d’après la description et la planche du Bryologia java- nica, elle paraît avoir des feuilles plus brièvement acuminées et d'un tissu beaucoup plus lâche que la Mousse de l'Inde; c’est peut-être une espèce différente. 18. Ectropothecium sodale (Sulliv.) Mitt. — Samoa : ile d’Upolu, lac Lanu-to, sur l'écorce des arbres, vers 500 m., 25 mars 1909 (n. 3368 ; c. ped.). 19. Isopterygium albescens (Schwaegr.) Jaeg.— Java: Mt Salak, Pasiran tenga sur Soekamantri, épiphyte, vers 1450 m., 21 août 1904 (n. 1768; c. fr.). 80. Isopterygium aspersum Card., sp. nova. — Irriga- tum, sordide lutescenti-viride. Caulis depressus, elongatus, usque- 1 cm. longus, flaccidus, laxe et irregulariter pinnatus, ramis remotis, inaequalibus, patulis, laxe foliosis, haud vel vix com- pressis. Folia patentia, valde concava, e basi truncata ovato- oblonga ellipticave, latissime breviterque acuminata, obtusula vel acuta, lateralia margine postico inflexa, 0,8-1 mm. longa, 0,3-0,4 mm. lata, marginibus planis, superne minute serrulatis, nervis binis, inaequalibus, longiore circa quartam partem folii attingente, reti densissimo, pallide scarioso, cellulis anguste linearibus, alaribus perpaucis, vix distinctis. Caetera ignota. Java : Mt Salak, cascade du Tiji sahat, sur Soekamantri, rochers aspergés, vers 620 m., 3 juillet 1904 (n. 1258). Voisine de VZ. ovalifolium Card., de Formose, cette espèce en diffère par ses feuilles plus distinctement acuminées, aiguës ou (30) Eee moins obtuses, pourvues de nervures plus longues, et d’un tissu plus serré, formé de cellules plus étroites. 81. Isopterygium lonchopelma (C. Müll.) Jaeg. — Sa- moa : ile d’Upolu, lac Lanu-to, sur un tronc de Fougère pourri et sur des racines, 670 m., 25 mars 1905 (n. 3287 in parte, 3393 in parie cr in)" 82. Taxithelium Lindbergii (Bryol. jav.) Ren. et Card. — Java : Mt Guedéh, le long du chemin du cratère, sur un tronc mort, vers 2600 m., 21 avril 1904 (n. 1008; c.fr.); Mt Geger bin- tang, près du Mt Guedéh, sur l'écorce des arbres, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1159 in parte; c. fr.). 83. Taxithelium tenuisetum (Sulliv.) Mitt. — Samoa : ile d'Upolu, lac Lanu-to, sur une racine dans la forêt, vers 670 im. 25 mars 1905 (n. 3353 in parte; c.fr.) 84. Taxithelium lets (Harv.) Broth. — Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, sur une racine d'arbre dans la forêt, vers 670 m., 25 mars 1905 (n. 3354). SEMATOPHYLLACEAE 85. Trichosteleum hamatum (Doz. et Molk.) Jaeg. — Java: Mt Geger bintang, près du Mt Guedéh, sur l’écorce des arbres, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1159 in parte; c. fr.) ; Preanger, Mt Wajang, sur un tronc pourri dans la forêt, vers 1850 m., 28 juillet 1904 (n. 1600 in parte ; c. fr.). — Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, sur une racine dans la forêt, 25 mars 1905 (n. 3393 in parte). Obs. — Cette espèce n'avait pas encore été signalée aux iles Samoa. 86. Sematophyllum strepsiphyllum (Mont.) Jaeg. — Java : MtGuedéh, chemin du cratère, sur une pierre dans la forêt, vers 2600 m., 21 avril 41904 (n.1006; c. fr.; forme robuste) ; même localité, sur un tronc pourri, 21 avril 1904 (n. 1007) ; Preanger, Mt Malabar, sur un tronc d'arbre dans la forêt, 26 juillet 1904 (n. 1506 in parte). Age (31) 81. Sematophyllum subulatum (Hpe) Jaeg. — Java : M'Geger bintang, près du Mt Guedéh, sur l'écorce des arbres, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1159 in parte). 88. Sematophyllum lamprophyllum (Mitt.) Jaeg. {[Syn.: S. seabrellum (Lac.) Par.!]. — Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, sur une racine dans la forêt, vers 670 m., 25 mars 1905 (n. 3353 in parte). Obs. — D’après le n° 389 des Musci Archipelagi indici de M. Fleischer, le S. scabrellum (Lac.) Par. de lPArchipel malais, ne diffère pas du $. /amprophyllum (Mitt.) Jaeg., des îles Samoa, et c’est ce dernier nom qui doit être employé, Acroporium lampr'o- phyllum Mitt. datant de 1868, tandis que Hypnum scabrellum Lac. est de 1869. Le Sematophyllum lamprophyllum Mitt. Musci austro- americant, p. 486 (1869) est un Raphidostegium. Dans la description de son Acroporium lamprophyllum, Mitten dit : « Folia..….. dorso infra apicem apicibus parvis cellularum -elongatarum extantibus subpapillosa » ; mais sur des spécimens originaux de cette espèce, que j'ai reçus de Kew et du Jardin botanique de New-York, les papilles, plus ou moins distinctes, sont situées tantôt vers l’extrémité, tantôt vers le milieu des cel- lules, comme dans lÆ. scabrellum de l'Archipel malais. BRACHYTHECIACEAE 89. Rhyngostegium vagans (Harv.) Jaeg. — Java : Preanger, cascade du Tji taroem, ravin boisé, sur un rocher, vers 450 m., 30 juillet 1904 (n. 1654). 90. Rhyngostegium javanicum (Bel.) Besch. — Java : Mt Guedéh, Tjipanas, près Kandang badak, sur les pierres de la source chaude, vers 2100 m., 22 avril 4904 (n. 1073P). HYPNODENDRACEAE 91. Limbella leptolomacea C.Müll. — Sandwich, île de Kauai, Weimea, Kaululu, ravin humide, dans le ruisseau, vers 1400 m., 19 avril 1905 (n. 3556). (32) ES ATE 92. Limbella intralimbata Card., sp. nova. — Irrigata, sordide lutescenti-viridis. Caulis primarius repens, stoloniformis, secundarius robustus, subdendroideus, 7-20 em. longus, siccitate rigidulus, in frondem oblongam pluries divisam, irregulariter pinnatam, attenuatam expansus, ramis homomallis, valde inaequa- libus, obtusis vel vix attenuatis, apice saepe curvatulis. Folia caulina inferiora subsquarrosa, media erecta, superiora sub- homomalla, valde plicata, late triangulari-lanceolata, in acumen angustum, elongatum, subulatum attenuata, 3-3,5 mm. longa, 4,25-1,5 mm. lata, omnia a caule difficillime solventia, limbo viridi latiusculo, inerassato, cellulis anguste linearibus composito, fere ubique intramarginali, apicem versus indistincto praedita, marginibus planis, irregulariter crenato-serrulatis sinuatisve, costa basi dilatata, 150-200 & lata, superne valde attenuata, per- currente vel plus minus distincte excedente, cellulis truncatis, maxime irregularibus, ovatis, oblongis, subquadratis, subhexa- gonis et breviter linearibus, parietibus crassiuseulis. Folia ramea minora, minus plicata, plerumque homomalla, ovato- vel oblongo- lanceolata, acumine breviore, costa angustiore. Caetera ignota. Sandwich : île de Kauai, Weimea, Kaululu, ravin humide, dans le ruisseau, vers 1400 m., 19 avril 1905 (n. 3599). Se distingue de L. tricostata (Sulliv.) C. Müll. par ses feuilles plus larges, triangulaires-lancéolées, plus longuement et plus étroitement acuminées, subulées, moins fortement dentées, et par son margo presque toujours intramarginal, surtout dans les feuilles caulinaires, et disparaissant vers la pointe. On trouve généralement en dehors du margo une ou deux séries de cellules courtes, en une seule couche, semblables à celles du limbe et for- mant une bordure crénelée-denticulée ou sinuée. Le L. limbatula C. Müll., que je ne connais que par la très courte diagnose publiée, dans le Flora, 1896, p. 466, semble différer de l’espèce que je viens de décrire par la forme des feuilles et par la structure du Margo. 93. Hypnodendron Reinwardti (Hsch.) Lindb.— Java : M'Guedéh, chemin de Kandang badak, sur les pierres, vers 1800 m. , 22 avril 1904 (n. 1078; c. fr.) ; Mt Geger bintang, près du MtGue- RE y (33) déh, épiphyte dans la forêt, vers 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1180; €. fr.); mont Salak, sur Tegalankap, épiphyte dans la forêt, vers 1850 m., 10 oct. 1904 (n. 2055 ; c. fr.). 94. Hypnodendron Junghuhnii (C. Müll.) Lindb. — Java : Preanger, M! Wajang, forêt, vers 1850 m., 28 juillet 1904 (n.1976; c. ped.). 95. Hypnodendron subspininervium (C.Müll.)Jaeg. — Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, épiphyte, dans la forêt, vers 670 m., 25 mars 1905 (n. 3398, 3397; c. ped.). 96. Mniodendron divaricatum (Hsch.etReinw.) Lindb. — Java : Mt Geger bintang, près du Mt Guedéh, épiphyte, dans la forêt, vers 1650-1700 m., 22 mai 1904 (n. 1178, 1179; c. fr.). (34) 4e = FIEICES auctore Hermann CHRIST N.B. — Pour plus de commodité, les espèces ont été rangées par ordre alphabé- tique à l’intérieur de chaque genre et, comme dans l’/Zzdex de Christensen, dans les grands genres, les sous-genres ont été indiqués par une ou deux lettres initiales. Les abréviations de noms d’auteurs et de titres d’ouvrages sont aussi celles qui sont adop- tées par C. Christensen Index Filicum Hafniae 1906. HYMENOPHYLLACEAE 1. Trichomanes apiifolium Pr. Zymen.XVI, 44 (1843) : Engl. PAf.107— T. Bauerianum Endl. Prod. F1. Norf. 117 (1833), var. fide Christensen. Java : M! Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, espèce rare, herbacée, alt. 1500 m., 9 oct. 1904 (n. 2037). — Samoa: île d'Upolu, lac Lanu-to, forêt très dense et prob. vierge, espèce commune, herbacée et épiphyte, alt. 760 m., mélangée à T. maxi- mum, 23 mars 1905 (n. 3300). 2. Trichomanes bipunctatum Poir. Encycl. VIIT, 69 (1808) ; Engl. PAF. 105 = T. Filicula Bory Dup. Voy. bot. 1, 283 (1828). È Java : M! Salak, au-dessus de Soekamantri, rive du Tji-apoes, lisière de la forêt, épiphyte, ait. 700 m., 7 mars 1904 (n. 84). 3. Trichomanes Braunii v. d. B. in P/. Junghuhn. 1, 550 (1856) — T. pallidum BI. var, fide Christensen. Java : Mt Salak, Pasiran-tenga, au-dessus de Soekamantri, forêt, dans la mousse, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1776). 4. Trichomanes cupressoides Desv. Prod. 320 (1827); Engl. PA. 107. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense et prob. vierge, terrain argileux, espèce rare, alt. 760 m,, 23 mars 1905 (n. 3294 à). Obs. — Cet échantillon diffère du T. obscurum, mentionné plus bas — et que Christensen assimile au T. cupressoides — par ses sores évasés au sommet, très allongés et nettement séparés du Le 479 — (35) limbe, tandis que chez le T. obscurum ils sont cylindriques, plutôt légèrement rétrécis au sommet, plutôt courts et + soudés au limbe, de sorte qu'ils apparaissent le plus souvent + marginés. 5. Trichomanes diffusum BI. Enum. 225 (1898). Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce épiphyte vivant en symbiose avec Hymenophyllum praetervisum, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3297 b); id. à 600 m. (n. 3385 b). Obs. — Cette espèce serait nouvelle pour les îles Samoa, selon Christensen. 6. Trichomanes longisetum Bory in Willd. Sp. V, 510 (1810) = T. meifolium Bory ex Willd. I. ec. var. fide Christensen. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, ravin, espèce herbacée pas fréquente, alt. 1600 m.., 9 oct. 1904 (n. 2027). 1. Trichomanes maximum Bl.Æ£num.228 (1828); Engl. Pff. 107. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce con1- mune, herbacée, terrestre ou épiphyte, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3300 bis) ; même localité, terrain argileux, espèce herbacée rare, alt. 760 m., 23 mars 1904 (n. 3294 D). 8. Trichomanes Naumannii Kuhn et Luerss. ex Christ in Engl. Jahrb. XXII, 536 (1896). Samoa : ile d'Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, sur une pierre du chemin, alt. 670 m., 25 mars 1905 (n. 5357). 9. Trichomanes obscurum BI. Enum. 227 (1828) = 7. cupressoides Desv. var. fide Christensen. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, espèce herbacée, alt. 1500 m., 9 oct. 1904 (n. 2019). | 10. Trichomanes pallidum BI. £num.225 (1828): Engl. PfAf. 105. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, à la face inférieure de troncs penchés, alt. 1900 m., 10 oct. 1904 (n. 2056). 11. Trichomanes parvulum Poir.Æncycl.VIIT,83 /1808) ; Engl. PA. 105. Java : Mt Salak, au-dessus du Telagankap, forêt éclaircie, épi- phyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 810). 12. Trichomanes venosum R.Br. Prod. F1. Nov. Holl.159 (1810) ; Engl. PAS. 107. (30) — 180 — Australie: Haelesville près Melbourne, M! Blacksspurs, cgully » de la forêt d'£Eucalyptus, épiphyte sur les troncs de fougères arbo- rescentes, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2993). 13. Hymenophyllum aculeatum hacib. Pterid. Buit. 2 (1898); Christens. /nd. 356 — Trichomanes aculeatum X.Sm.Journ. of bot. WU, 417 (1841) — Didymoglossum aculeatum v. d.B. in PI. Junghuhn. 1, 562 (1856) — 1H. Neesii Hook. Sp. |, 99 (1844) part. Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, Pasiran-tenga, forêt dense, dans la mousse, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1762) ; Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaircie, épiphyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 809). 14. Hymenophyllum australe Willd. Sp. pl. V, 527 (1810); Engl. PA. 108 — H. javanicum Spreng. Syst. IV, 13% (1827). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaircie, épi- phyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 45). 15. Hymenophyllum Blumeanum Spreng. Syst. IV, 131 (1827) ; Engl. PA. 108. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaireie, épi- phyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 811). 16. Hymenophyllum brachyglossum AÀ.Br.ex Kunze in Bot. Zeit.2927 (1847); Engl. PAF. 112 — Didymoglossum Braunii v.d. B. in P1. Junghuhn. 1, 560 (1856). Java : M! Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaircie, épi- phyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 808). 17. Hymenophyllum dilatatum Sw. in Schrad. Journ. 1800, IT, 100 (1801); Engl. PA. 108 — Trichomanes dilatatum Forst. Prod. 85 (1756). Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, épiphyte commun dans la forêt, alt. 670 m., 22 mars 1905 (n. 3260). — Sandwich : île de Kauai, Weimea, Kalihuemakanoiï, forêt marécageuse, près de la clairière de ce nom, épiphyte, alt. 1400 m., 20 avril 1905 (n. 3978). 18. Hymenophyllum flabellatum Labill. Nov. Holl. PI. spec. [, 101, t. 250, f. 1 (1806) ; Engl. PAf. 109. Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, cgully » — 181 — (37) de la forèt d’£ucalyplus, épiphyte rare, alt. 600 m., 26 févr. 1905: (n. 3043). 19. Hymenophyllum Junghuhnii v.d.B.in PI. Jung- huhn. 1,510 (1856) ; id. Aym. jav. 60, t. 49 (4861) = 7. dilatalum BI. Enum. 221 (1828) ; non Sw. (1808). Java : Preanger, Mt Malabar, en sous-bois dans la forêt dense, très commun partout, épiphyte, alt. 2100 m., 26 juill. 1904 (n. 1544) : M' Guedéh, entre Kandang-badak et le cratère, forêt dense, épi- phyte, alt. 2550 m., 21 avril 1904 (n. 1002). 20. Hymenophyllum paniculiflorum Pres! /ymeno- phyll. 32, 55 (1843) ; v. d. B. Hym. jav. 49, t. 39. Java : Mt Guedéh, entre Kandang-badak et le cratère, forêt dense de petits arbres, épiphyte, alt. 2600 m., 21 avril 1904 (n. 1003). 21. Hymenophyllum praetervisum Christ in Æ£ngl. dahrb. XXII, 338 (1896) ; Christens. Znd. 366 — Trichomanes den- liculatum Baker Syn. 82 (1867) ; non Hymenophyllum SW. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce épiphyte vivant en symbiose avec Trichomanes diffusum, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3297 a) ; id. à 600 m. (n. 3389 a). 22. Hymenophyllum Treubii Racib. Pterid. Buil. 15 (1898) ; id. Nat. Tijdschr. N. 1. LIX, t. 3 ; Engl. PAf. 109. Java : M'Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, forêt, épiphyte, alt. 1450 m., 21 août 1904 (n. 1450). 23. Hymenophyllum tunbridgense Sm. in Sowerby Engl. Bot. t. 162 (1794) ; Engl. PAf. 110— Trichomanes tunbrid- gense L. Sp. IN, 1098 (1793). Australie : Haelesville près Melbourne, M! Blacksspurs, gully » de la forêt d’Eucalyptus, épiphyte assez rare, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3022). CYATHEACEAE 24. Dicksonia antarctica Labill. Nov. Holl. PL. Sp. II, 100, t. 249 (1806) ; Engl. PJf. 120. Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Zucalyptus, espèce arborescente très commune, ca- ractéristique des « gullies », alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3044). (38) — 182 — 25. Dicksonia Blumei Moore /nd. 190 (1860) ; Christen. Ind.220 — Balantium Blumei Kze in Bot. Zeit. 214 (1848) — Balan- tium chrysotrichum Hassk. Obs. Fil. jav. 1, 53 (1856) — Dicksonia chrysotricha Moore Ind. 190, 311 (1860). Java : Preanger, MtMalabar, forêt dense à sous-bois de fougères, très commune, arborescente, alt. 2200 m..,26 juill. 1904 (n. 1547), état fertile ; même localité, 26 juill. 1904 (n. 1548), état stérile. 26. Dicksonia Brackenridgei Mett. Ann.sc.nat.IV,XV, 81 (1861) ; Engl. PAf. 120 — D. Berteroana Brack. Expl. Exp. XNI, 271 (1854), non Hook. Samoa : île d’'Upolu, lac Lanu-to, forêt et bord du lac, dans le sous-bois dense de fougères, espèce herbacée à frondes de 2,50 m. sur 1 m., alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3302). 27. Cibotium Chamissoi KIf. ÆZnum, 230, t.1,f. 14 (1824); Engl. PAf. 121. Sandwich : île de Kauaï, Weimea, Kaunupalanui, forêt des Hetro- sideros, espèce arborescente, commune au-dessus de 1400 m., alt. 1400-1500 m., 19 avril 1905 (n. 3545). Nom indigène : Pulu ula-ula. Obs. — Cette espèce est très souvent épiphyte, puis elle devient indépendante après la mort de son hôte, mort qu'elle contribue certainement à hâter. 28. Cibotium Menziesii Hook. Sp. [, 84, t. 29, C (1844); Engl. Pfif. 121. Sandwich : île de Kauai, Kaunupalanui, forêt des HMetrosideros, espèce arborescente commune au-dessus de 1400 m., alt. 1500 m., 19 avril 1905 (n. 3547). Nom indigène : Amahu. Forme naine : plante presque dépourvue de tronc et à feuilles réduites. Sandwich : île de Kauai, Weimez, Kaululu, ravin humide dans la forêt, au bord du ruisseau, alt. 1400 m., 19 avril 1905 (n. 3554), herbe ou très jeune arbre. 29. ? Cyathea Brackenridgei Mett. in Ann. Lugd. Bat. 1, 56 (1863) ; Engl. PAf. 199. Samoa : île d'Upolu, Mt Maunga-fiamoï, près du sommet, forêt Eee (39) dense, sur une pente très raide, alt. 850 m., 24 mars 1909 (n. 3342). 30. Cyathea dealbata Sw. in Schrad. Journ. 1800, IT, 94 (1801) ; Engl. PAF. 129 — Polypodium dealbatum Forst. Prod. 83 (1786). Nouvelle Zélande : Auckland, Cemetery gully, ravin humide, arbre de 2-6 m. avec frondes de 3 m. de long, alt. + 30 m., 10 mars 1905 (n. 3185). 31. Cyathea javanica BI. Enum.245 (1898); Engl. PAf. 1928. Java : Mt Salak, versant N., sur Goenoeng-boender, forêt, bel arbre de 3 m., alt. 1250 m., 2 oct. 1904 (n. 1960) ; Preanger près de Garoet, lac de Telaga bodas, en grand nombre près du lac, alt. 1800 m., 25 oct. 1904 (n. 337) ; massif du Tengger, rive du lac Rano Koembolo, sous les Casuarina, espèce rare, alt. 2400 m., 49 janv. 1905 (n. 2717). 32. Cyathea oinops Hassk. J. 0. Bot. VIE, 322 (1855) ; id. Obs. fil. jav. 1, 23 — Cyalhea sinops Racib. Pterid. Buitenz. 36 (1898), lapsu calami apud Racib. Java : Mt Panggerango, forêt dense, en sous-bois, arbre de 2-4 m., alt. 2700 m., 20 avril 1904 (n. 972). Obs. — Ce nom devrait être écrit inops (inerme, sans épines) et non oin0ps OÙ sinops, COMME a imprimé Raciborski. 33. Cyathea orientalis Moore /nd.272 (1861); Engl. PAf. 127 — Disphenia orientalis Knze in Bot. Zeit. 283 (1848). Java : Mt Salak, Pasiran-tenga, forêt éclaircie, alt. 1000 m., 21 août 1904 (n. 1730), nom indigène : Pakoe trang ; Mt Pangge- rango, forêt dense, en sous-bois, petit arbre de 1.50 m., alt. 2600 m., 20 avril 1904 (n. 973). 34. Cyathea propinqua Mett. Ann. Lugd. Bat. 1,56 (1863); Engl. PAf. 129. Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, clairière, individu isolé, espèce arborescente, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3301). 3. Hemitelia crenulata Mett. Ann. Mus. Ludg. bat. 1,55 (1863). | Java : massif du M! Guedéh, col de Poentjak, forêt dense, espèce arborescente, alt. 1500 m., 24 avril 1904 (n. 1098). (40) AS 36. Alsophila australis KR. Br. Prod. FI. Nov. Holl. 158 (1810) ; Engl. PA. 138. Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Eucalyptus et sous-bois humides, espèce arbores- cente très commune, caractéristique des « gullies », alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3045). 31. Alsophila crinita Hook. Le. pl. t. 671 (1844); Engl. PAf. 136. Java : Mt Guedéh, Kandang-badak, lisière de la elairière, forêt dense, grand arbre, alt. 2500 m., 22 avril 1904 (n. 1021). 38. Alsophila glabra Hook. Sp. [, 51 (1844); Engl. PA. 136 == Gymnosphaera glabra B1. Enum. 242 (1898). Java : Mt Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, forêt, spécimen herbacé, mais on dit que cette espèce est arborescente; c’est peut- être un exemplaire très jeune; alt. 1400 m., 21 août 1904 (n. 1746). 39. Alsophila latebrosa Hook. Sp. 1, 37 (1844); Engl. PAI.136 — Polypodium latebrosum Wall. List n.318 (1828) nomen — À, latebrosa Pres! Tent. 62 (1836) nomen. Java : Preanger, Mt Malabar, forêt très dense à sous-bois de fougères et petits arbres, arboreseente, alt. 2200 m., 26 juill. 1904 (n. 1546). 40. Alsophila samoensis Brack. £xpl. Exp. XVI, 287, t. 40, f. 1 (1854); Engl. PJ. 138. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce arbores- cente en assez grand nombre, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3298). 41. Alsophila tomentosa Hook. Sp. 1, 55 (1844); Engl. PJf. 138 — Chnoophora tomentosa B1. Enum. 244 (1828). Java : Tengger, sur la grande arête du cratère extérieur du Bromo, formation steppique, à l'abri d’un buisson de Vaccinium. espèce arborescente rare, alt. 2400 m., 23 janv. 1905 (n. 2745) ; Kedoe, plateau de Dieng, filicetum du M! Pangenang, spécimens isolés, alt. 2100 m., 7 nov. 1904 (n. 2480). POLYPODIACEAE 42. Diacalpe aspidioides BI. Enum. 241 (1828); Engl. PAf. 159. es (41 Java : Mt Panggerango, forêt dense, sous-bois, espèce herbacée, alt. 2600 m., 20 avril 1904 (n. 971); Preanger, Mt Wajang, ver- sant W. très rapide, forêt dense, alt. 2100 m., 28 juill. 1904 (n. 1621); Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense de pelits et de grands arbres mêlés, plutôt du côté du ravin, alt. 1900 m., 10 oct. 1904 (n. 2060). 43. Acrophorus stipellatus Moore Gard. Chron. 135 (1894) — Davallia stipellata Wall. List n.260 (1828) — A. nodosus (BL, non Willd.) Pres! Tent. 94, t. 3, f. 2 (1836) ; Engl. PA. 164. Java : Mt Panggerango, forêt dense, espèce herbacée, alt. 2600 m., 20 avril 1904 (n. 974). 44. (D) Dryopteris Beddomei U. Kize Rev.Il, 812 (1891) Christens. /nd.254— Nephrodium Beddomei Bak. Syn. 267 (1867); Engl. Pff. 172. Java : Kedoe, chemin de Dieng, en grand nombre dans les prai- ries, depuis 1500 m. d’alt., 4 nov. 1904 (n. 2363) ; Baguelen, pla- teau de Dieng, filicetum du M! Pangenan, petite herbe, en masse dans les prairies et près de la lisière, alt. 2100 m., 7 nov. 190# (n. 2481); Preanger, M! Malabar, forêt claire, espèce herbacée- dans l'herbe au bord du chemin et rare, alt. 1900 m., 26 juill. 1904 (n. 1526), forme à frondes très allongées dépassant 75 em. 45. (D) Dryopteris callosa Christens. /nd. 256 (1905) — Aspidium callosum BI. Enuim.152 (1828) — Nephrodium callosum Keys. Pol. Cyath. Hb. Bung. 48 (1873). Java : M! Salak, versant N. sur Goenoeng boender, forêt, espèce herbacée, alt. 1200 m., 2 oct. 1904 (n. 1974). 46. (D) Dryopteris chrysotricha Christens. /nd. 257 (4905) — Nephrodium chrysotrichum Baker Ann. Bot.V,328 (1891) — Aspidium chrysotrichum Christ in Engl. Jahrb. XXE, 352. Samoa : île d'Upolu, au-dessous du lac Lanu-to, forêt dense, sol argileux sans humus, petit arbre, alt. 650 m., 25 mars 1905 (n. 3400). 41. (C) Dryopteris cucullata Christ, comb. nov. — Aspi- dium cucullatum B1. Enum. 151 (1828) — Nephrodium cucullatum Bak. Syn. 290 (1867); Engl. PA. 178. (49) 486 Java : Kedoe, Ngadiredjo, talus de la route, région des cultures, “espèce herbacée, en grand nombre dans l'herbe, mais assez loca- disée, alt. 1100 m., 3 nov. 1904 (n. 2336). : 48. (C) Dryopteris cuspidata Christ, comb. nov. — He- niscium cuspidatum BI. Enum. 114 (1828) — Dryopteris urophylla (Wall.) Christens. /nd. 299, var. fide Christensen 1. c. et Nephro- dium urophyllum (Wall.) Diels in Engl. PAf. 178, var. fide Diels.1.c. Java : MtSalak, au-dessus de Soekamantri, forêt éclaircie, espèce herbacée, alt. 950 m., 14 août 1904 (n. 1710). 49. (D) Dryopteris davalloides O.Ktze Rev.Il,812(1891); Christens. /nd. 260 — Lastrea davalloides Brack. Expl. Exp. XVI, 202 (1854) — Polystichum davalloides Diels in Engl. PAf. I, IV, 193 (1899). Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, très commune en sous-bois, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n.3317) ; id. (n. 3318) ; id. (n. 3305), espèce herbacée à frondes variant de 1 à 2 m. de longueur. 90. (D) Dryopteris dissecta O0. Kize Rev. IT, 812 (1891) — Polypodium dissectum Forst. Prod. 81 (1786), non Sw. (1788). Java : Kedoe, ville de Moentilan, en grand nombre contre le ur d’un kampong, herbe, alt. 250 m., 1 nov. 1904 (n. 2318). Obs. — Le D. dissecta est une espèce collective qu’il faudra dé- membrer en plusieurs espèces. Je propose pour la plante de Samoa le nom de : 91. (D) Dryopteris pacifica I. Christ, sp. nov. — D. dis- sectae Valde affinis sed a speciminibus javanicis differt statur. majore, foliis majoribus, 60 >< 25 cm. et usque ad 1 m. >< 60 cm. longis et latis (39><14 em. in pl. javanica) glabrioribus i. e. limbus praeter in nervis principibus glaber, foliorum marginibus minute serratis, petiolis praeter ima basi squamis destitutis, soris mul- tum minoribus et magis distantibus. In plantis javanicis, petiolus usque ad limbum et rhachis squamis sparsis praediti. Samoa : île d’Upolu, près de Papasea, forêt à sous-bois de brous- sailles, alt. 100 m., 21 mars 1905 (n. 3226); île d'Upolu, Falefa, au bord de la rivière, en sous-bois dans la forêt buissonneuse, alt. 2-8 m., 30 mars 1905 (n. 3453). 52. (C) Dryopteris distans 0. Ktze Aer. 11, 812 (189) — Nephrodium distans Hook. Sp. IV, 76 (1862). HOT (43) Java : Mt Guedéh, Kandang-badak, lisière de la clairière, forêt «dense, herbe, alt. 2500 m., 22 avril 1904 (n. 1038). Obs. — D’après Christensen, cette espèce serait nouvelle pour Java. 93. (C) Dryopteris ferox 0. Kize Rev. Il, 812 (1891); Christens. /nd. 264 — Aspidium ferox BI. Enum. 153 (1828) — Neplrodium ferox Moore /nd. 91 (1858) ; Engl. PAf. 180. Java : Preanger, Mt Malabar, forêt dense à sous-bois de fou- geres, espèce herbacée en grand nombre partout, alt. 2200 m., 26 juill. 1904 (n. 1549) ; Kedoe, Mt Prahoe, sur les versants de l’arête S., forêt, en grand nombre, alt. 2400 m., 5 nov. 1904 (n. 2498). 94. (D) Dryopteris filix mas Schott Gen. Fil. adt.9(1854) — Polypodium filix mas L. Sp.11,1090 (1753) — Nephrodium filix mas Rich. in Marthe Cat. jard. m. Paris 129 (1801). Subsp. parallelogramma Christ, comb. nov. — Aspidium parallelogrammum Kze in Linn. XII, 146 (1839) — Aspidium filix mas SWwartz var. parallelogrammum Christ Farnkr. 256 (1897). Java : Mt Panggerango, ancien cratère, lisière de la forêt et de l’'Helichrysetum, herbacée, alt. 3025 m., 20 avril 4904 (n. 951). — Sandwich : île Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt claire, espèce commune, mais en moins grand nombre que les numéros précédents, et disposée autour de grosses touffes formées par celles-ci, alt. 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3494). Obs.— Cette sous-espèce n'avait pas encore été signalée à Java, selon Christensen et Christ. 99, (C) Dryopteris gongylodes 0.Ktzefev.1l,811(1891); Christens./nd.268 — Aspidium gongylodes Schkubr A7. Gew. 1,193 t. 33 (1809) — Nephuodium unilum KR. Br. Prod. FT. Nov. Holl. 148 (1810) ; Engl. PA. 178. Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-nea, 4e ou 5e ceinture de la <1,6 —9><1,2 cm. de long et de large ; même station, alt. 1650-1700 m. (n. 2124), autre forme avec des pinnules moitié plus courtes et un peu plus larges que chez le n° 2195, en outre les frondes étaient stériles dans la moi- tié inférieure et fertiles, à pinnules linéaires, dans la moitié supérieure. — Australie : Haelesville près Melbourne, Mt: Blacks- spurs, « gully » de la forêt d’Euvalyptus, espèce herbacée, très commune, en masses compactes, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2988); id. (n. 2989), forme anormale dont la fronde a les segments situés à droite du rachis stériles et ceux qui sont situés à gauche fertiles et étroits, anomalie commune. 134. (L) Blechnum discolor Keys. Pol. Cyath. Hb. Bung. 66(1873); Engl.Pff.247— Osmunda discolor Forst.Prod.18 (1876). Australie : Haelesville près Melbourne, M's Blacksspurs, «gully » de la forêt d’£ucalyptus, espèce herbacée, çà et là sur le sol, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3019). . 135. (L) Blechnum filiforme Ettingh. Denkschr. Akad. Wien XXIV, 21, 1.6, f. 5 (1864) ; Christens. nd. 154 — Lomaria filiformis À. Cunn. in Hook. Comp. bot. Mag. , 363 (1836). (60) OR Australie : Haelesville près Melbourne, Mts Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Eucalyptus, herbe en spécimens très disséminés, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2992). Obs — Espèce nouvelle pour l'Australie, selon Christensen. 136. (L) Blechnum nigrum Mett. Ann. se. nat. IV, XV, 69 (1861) ; Engl. Pff. 249 — Lomaria nigra Col. Tasm. Journ. T, 315 (1841). : Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, «gully » de la forêt d’£Eucalyptus, herbe assez rare, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 409). Obs. — Espèce nouvelle pour l'Australie, d’après Christensen. 137. (L) Blechnum Patersonii Mett. Fil. Lips. 64, t. 4, f. 4-10 (1856); Engl. Pff. 247 — Stegania Patersonü R.Br. F1. Nov. Holl. 152 (1810). Var. elongatum Christ, comb. nov. — Lomaria elongata BI. Enum. 201 (1828) — B. elongatum Mett., non Gaudich. Java : Mt Panggerango, forêt dense, sous-bois, espèce herbacée, alt. 2700-2900 m., 20 avril 1904 (n. 968). 138. Sadleria cyatheoides KIf. Enum. 162 (1824) ; Engl. Pfif. 251. Sandwich : île de Gahu, près du sommet du Mt Tantalus, en grand nombre sur les pentes herbeuses parsemées de buissons, parmi les buissons, alt. 750 m., 25 avril 1905 (n. 3657), semble être une herbe. 139. Sadleria Souleytiana Moore Znd.XXVI1(1857), Engl. Pff. 251 — Blechnum Souleytianum Gaud. Voy. Bon. Bot.t. 2, 134 (1846). Forma brevisora Christ, forma nov. — A typo differt soris brevibus, depauperatis, ‘/, vel */, Segmentis IT longitudinis attin- gentibus. Sandwich : île de Kauai, Weimea, Kaululu, ravin humide au milieu des fourrés de fougères et de Hillebrandia, espèce her- bacée, assez rare, à fronde simple, alt. 1400 m., 19 avril 1905 (n.3592). Nom indigène : Amahu keu-keu (keu-keu signifie blanc). 140. Woodwardia radicans Sm. in Mem. Acad. Turin V, 9061 (61) 419 (1793); Engl. PAF. 253 — Blechnum radicans L. Mant. 301 (4774) = W. auriculata BI. Enum. 196 (1898). Java : Preanger, Mt Wajang, versant W. très rapide, forêt, espèce herbacée, alt. 2100 m.., 28 juill. 1904 (n.1623); MtSalak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, espèce herbacée commune, alt.1750m., 10 oct. 1904 (n. 2006). 141. Woodwardia spinulosa Mart. et Galeott. Mem. Acad. Bruxelles XV, 64 (1843) ; Christens. /nd. 658. Californie : route de Yosemite, pentes de Pilot pike, forêt de pins, érables et chênes, près d’un ruisseau, herbe, alt. 1500 m., 6 mai 1905 (n. 3722). 142. Doodia media R. Br. Prod. FI. Nov. Holl. 151 (1810); Engl. Pfif. 188. Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt de Metrosideros buissonneux, espèce herbacée, çà et là dans les lieux secs, alt. 4300 m., 21 avril 4905 (n. 3601). Nom indi- gène : Lauii. 143. Coniogramme fraxinea Diels in Engl. Pff. [, IV, 262 (1899) — Diplazsium fraxineum Don Prod. FI. Nep. 12 (1825) — Gymnogramme javanica BI. Enum. 112 (1828). Java : Mt Guedéh, Tjipanas, tout près de la source chaude, dans le fruticetum, alliée aux Rubus, alt. 2100 m.,22 avril 1904 (n.1054). — Sandwich : ile de Kauai, Weimea, forêt, vallon humide, espèce herbacée, çà et là dans les champs denses de fougères ordinaires, alt. 1400 m., 21 avril 1905 (n. 3599). Nom indigène : Z-+. 144. Ceropteris triangularis Underw. in Bull. Torr. CL. XXIX, 630 (1902); Christens. Znd. 170 — Gymnogramma trian- gularis KIf. Enum. 13 (1824) — Neurogramme triangularis Diels in Eng]. PAf. 264 (1899). Californie : route de Yosemite, arête de Pilot pike, rochers en sous-bois dans une forêt de pins, petite herbe peu fréquente, alt. 1600 m., 6 mai 1905 (n. 3711). 145. Pellaea ornithopus Hook.Sp.1I1,143,t.116 A (1858); Engl. PAf. 266. Californie : route de Yosemite, au-dessus de Coulterville, ro- (62) “opt — chers buissonneux, herbe assez commune, alt. 1100 m., 6 maï 1905 (n. 3693). 146. Hypolepis alpina Hook. Sp. 11,63 (1852) — Cheilan- thes alpina BI. Enum. 138 (1828). Java : M'Guedéh, Kandang-badak, végétal herbacé le plus carac- teristique et le plus nombreux dans la clairière après le Poly- gonum, alt. 2500 m., 22 avril 1904 (n. 1019). 147. Hypolepis tenuifolia Bernh. in Schrad. Neu. Journ. I, IT, 34 (1806) ; Engl. PA. 2178 — Lonchitis tenuifoha Forst. Prod. 80 (1786). Java : Preanger, Pengalengan, ancienne plantation de café, espèce herbacée, alt. 1400 m., 20 juill. 1904 (n. 1326); Mt Papan- dajan, forêt des Albizsia avec sous-bois de Polygonum blanc, espèce commune (se trouvait aussi dans le vaccinetum), alt. 1850 m., 24 oct. 1904 (n. 335). — Samoa : île d'Upolu, lac Lanu- to, près de la rive, sous-bois dense de fougères herbacées très hautes, herbe à frondes de 2 m. de long sur 1m. de large environ, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3293). — Australie : Haelesville près Melbourne, M's Blacksspurs, « gully » de la forêt d’Eucalyptus, alt 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3041). 148. Plagiogyria glauca Mett. Plagiog. 9, n. 3 (1858); Engl. PA. 282 — Lomaria glauca B1. Enum. 204 (1898). Java : Mt Guedéh, Kandang-badak et beaucoup au-dessous, espèce herbacée très commune en sous-bois, alt. 2500-2000 m. et plus bas, 22 avril 1904 (n. 1045); Kedoe, M'Prahoe, arrête S., très commune partout, alt. 2500 m., 5 nov. 1904 (n.2424) ; Preanger, Mt Malabar, forêt dense à sous-bois de fougères, alt. 2150 m., 26 juill. 1904 (n. 1543). 149. Plagiogyria pycnophylla Mett. Plagiogyr. 8, n. 2 (1858) ; Engl. PAf. 282 — Lomaria pycnophylla Kze in Bot. Zeit. 143 (1848). | Java : M' Panggerango, au sommet, dans l’Helichrysetum, sur le chemin, partout, herbe, alt. 3025 m., 20 avril 1904 (n. 944). 150. Adiantum capillus Veneris L. “h IE, 1096 (1753) : Engl. PAf. 284. el 2907. = (63) ‘ Sandwich : île de Kauai, Weimea, jardin de Kualu, espèce cul- tivée mais aussi indigène, alt. 5-10 m., 21 avril 1905 (n. 3626). Nom indigène : /va-iva hawaï. 151. Adiantum lunulatum Burm. F1. Ind. 235 (1768) ; Engl. PAf. 283. Madoera près Java : environs de Kanal, dans les trous de ro- chers au bord de la mer, espèce commune, herbacée, alt. 1 m., 31 janv. 1905 (n. 2800). 152. Adiantum tenerum Sw. Prod. 135 (1788); Engl. Pff. 286. Sandwich : île de Kauai, Weimea, jardin de Kualu, espèce cul- tivée, importée d'Amérique, alt. 5-10 m., 21 avril 1905 (n. 3637). Nom indigène : Zva-iva hauli. 153. (C) Pteris Blumeana Agh. Rec. 22 (1839) — forma P. Quadriauritae Retz. et var. P. biauritae L. fide Christensen Ind. 593. Java : Preanger,ravin boisé du fleuve Tji Taroem près des chutes de Tjatjaban, rochers, espèce herbacée, alt. 500 m., 30 juill. 1904 (n. 1661). 154. (P) Pteris Dalhousiae Hook. Sp. II, 170, t. 121, A (1858) ; Christens. /nd. 596. Java : M'Salak, Pasiran-tenga sur Soekamantri, forêt éclaircie, herbe, alt. 1000 m., 21 août 1904 (n. 1727). 155. (P) Pteris decussata J. Sm. ex Christens. /nd. 596 (1905) — Pteris patens Hook. Sp. Fil. IT, 177, t. 137) ; Engl. PAf. 293; non Kaulf. (1837). Samoa : île d'Upolu, chemin du lac Lanu-to, forêt, plante her- bacée caractéristique du sous-bois dense de fougères, espèce for- mant de grandes masses, frondes 3-4 m. de long sur 70 em. de large, alt. 300-700 m., 21 mars 1905 (n. 3244). 156. (P) Pteris ensiformis Burm. F1. Ind.230 (1768); Engl. Pj1f:292. Java : Mt Guedéh, Tjipanas près Kandang-badak, sur les pierres de la source chaude, espèce herbacée, alt. 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1075). — Samoa : île d'Upolu, Falefa, au bord de la rivière, forêt buissonneuse sur terrain rocheux, alt. 5-9 m., 30 mars 1905 (64) — 208 — (n. 3454), plante beaucoup plus haute à limbe 8 fois plus grand que chez la plante javanaise ; en outre, tous les segments sont dentelés à dents aiguës et serrées. 157. (P) Pteris excelsa Gaud. Voy. Freyc. Bot. 388 (1827); Engl. Pfif. 292. Sandwich : île de Kauai, Weimea, forêt, vallon humide, espèce herbacée, on en trouve quelques pieds isolés dans les champs de fougères ordinaires, alt. 1400 m., 21 avril 1905 (n. 3600). Nom indigène : /va. 158. (C) Pteris quadriaurita Retz. Obs. VI, 38 (1791); Engl. PfAf. 292 — Pteris biaurita L., var. fide Christensen. Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce herbacée, commune en sous-bois et dans les clairières-abattis, alt. 670 m., 23 mars 1905 (n. 3314) ; île d’'Upolu, route du lac Lanu-to, forêt dense, espèce herbacée assez commune, alt. 200 m., 21 mars 1905 (n. 3235). 159. (P) Pteris rangiferina Presl ex Miq. Ann. Lugd. Bat. IV, 95 (1868-69). Java : Mt Guedéh, Kandang-badak, forêt dense, espèce herbacée commune en sous-bois, alt. 2500 m., 22 avril 1904 (n. 1044). Obs. — Ceci est le vrai P. rangiferina Presl, qui est très diffé- rent du P. Dalhousiae que Christensen n'aurait pas dû confondre avec lui. 160. Histiopteris incisa J.Sm. Hist. Fil.295 (1875); Engl. Pfif. 294 = Pteris incisa Thunb. Prod. F1. Cap. 1711 (1800). Java : Mt Guedéh, éboulis du cratère actif, à l'extérieur et à l'intérieur, alt. 2700 m., 21 avril 1904 (n. 998) ; Mt Guedéh, Kandang-badak, sur les bords de la clairière, herbe décombante, en petit nombre, alt. 2500 m., 22 avril 1904 (n. 1020) ; Kedoe, plateau de Dieng, filicetum, espèce herbacée dominante près des cratères et clairsemée, associée à d’autres ailleurs, alt. 2060 m., 7 n0v. 1904 (n. 2459) : M! Papandajan, forêt des Albissia à sous- bois de Polygonum blanc, herbe commune, alt. 1850 m., 24 oct. 1904 (n.336).— Samoa : île d’'Upolu, chemin du Mt Maunga-fiamoï sur la lisière d’une clairière ou abattis, herbe décombante à frondes de 2 m. sur 1,30 m., alt. 700 m., 24 mars 1905 (n. 3346). 22909 > (65) Obs. — Les nos 998 et 2452, récoltés dans le voisinage immédiat de cratères volcaniques en activité, ont des frondes épaisses, char- nues et glabres. Les nos 1020 et 3346, récoltés en forêt, loin des cratères, ont des frondes minces et présentant quelques poils dis- séminés à leur surface inférieure. Le n° 336 est une forme inter- médiaire. Forma. — Forme très différente des spécimens précédents et caractérisée par les lobes plus petits et plus nombreux de ses seg- ments et par l’absence de segments réduits imitant des stipules auriculés à la base des rachis secondaires et tertiaires. Australie : Haelesville près Melbourne : M's Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Eucalyptus, herbe haute, assez commune sur le sol, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3021). 161. Pteridium aquilinum Kubn in v. Deck. Reisen II, Bot. 11 (1879) ; Engl. PAf. 296 — Pteris aquilina L. Sp. IT, 1075 (1793). Java : Tengger, Mer de sable du Bromo, dans le sable avec l’/Zm- perata, en masses, alt. 2150 m., 16 janv. 1905 (n. 2638) ; Kedoe, plateau de Dieng, filicetum du M' Pangenang, espèce herbacée très commune, quelques segments sont fertiles, alt. 2100 m., 7 nov. 1904 (n. 2474); Kedoe, Mt Sindoro, en grand nombre dans le gazon sur les pentes inférieures de la montagne, alt. 1400-1500 m.., 3 nov. 1904 (n. 2347). — Australie : Haelesville près Melbourne, M: Blacksspurs, formant un sous-bois continu, dense, monotype, de 1 m. de hauteur, sur d'immenses étendues, dans toutes les parties sèches de la forêt d’Eucalyptus, par opposition aux « gul- lies », espèce la plus commune de toute la région (se trouve aussi dans la plaine), alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3047), spécimen fertile (!). — Sandwich: île Kauai, Weimea, cottage Gay à Koho- louomano, forêt claire, espèce vivant en sous-bois et couvrant des espaces étendus, alliée au Microlepia strigosa, alt. 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3488). 162. Vittaria elongata Sw. Syn. 109, 302 (1906); Engl. Pff. 299. Java : massif du Mt Guedéh, col de Poentjak, près du lac de Telaga warna, forêt dense, espèce épiphyte, alt. 1500 m., 23 mai 14 (66) 910 1904 (n. 1217) ; Preanger, Pengalengan, ancienne plantation de café, brousse, alt. 1400 m., 20 juill. 1904 (n. 1339). 163. Vittaria lloydiifolia Racib. Pferid. Buit. 59 (1898). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaircie, espèce épiphyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 815) ; Preanger, Mt Mala- bar, forêt assez dense, à sous-bois de fougères, espèce peu fré- quente, alt. 2100 m., 26 juill. 1904 (n. 1540). 1464. Vittaria scolopendrina Thwaïites Enum. PI. Zeyl. 381 (1864); Engl. Pff. 299 — Pteris scolopendrina Bory Voy. Il, 3923 (1804). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, “UE épiphyte, alt. 1200 m., 9 oct. 1904 (n. 1991). 165. Monogramma paradoxa Bedd. Ferns br. Ind.Supp. 24 (1876) ; Engl. PAf. 298. Java : Mf Salak, au-dessus de Soekamantiri, rive du Tji Apoes, forêt, SSRÈUE épiphyte, it 700 m., 7 mars 1904 QE 90). 166. Antrophyum caliitotiun BL. Enum. mm (1828) ; id. F1. Jav. Fil. 83, t. 35 ; Christens. /nd. 59. Java : Tjampea près Buitenzorg, forêt, sur des rochers calcaires moussus, espèce herbacée peu commune, alt. 200-250 m., 25 sept. 1904 (n. 1899). 161. Antrophyum reticulatum KIf. Enum. 198 (1824); Engl::PAf. 301 — Hemionitis reticulata Forst. Prodr. 19 (1786). Java : massif dû Mt Guedéh, Mt Geger-bintang, forêt dense, espèce épiphyte, alt. 1650 m., 22 mai 1904 (n: 1470). Obs. -— À l’état fr ais, la face supérieure des feuilles a des reflèts irrisés, : Samoa : île ŒUpolu, Ululaloa, forêt des épiphyte sur he branches d’un grand arbre, alt. 80 m., 28 mars 1905 (n. 3433). Obs. — Ce numéro est un spécimen très petit, possédant, comme le précédent, des nervures très proéminentes à la face supérieure des frondes, mais dont le réticulum des sores est surtout déve- loppé le long des marges de la fronde. En outre, les frondes elles- mêmes sont beaucoup plus petites (10-20 cm. de long sur 0,8-1,6 ém. de large), plus minces et n’ont pas le reflet irisé te la pere ue naise. Le SES 2 0 LE SCC SNA EUR A PQ PE RE Eee ou (67) 168. Antrophyum semicostatum BI. Enum.110 (1828); Engl. PAf. 301. Samoa : île d’'Upolu, sur l’arête près du lac Lanu-to, forêt dense, espèce épiphyte, alt. 650 m., 24 mars 1905 (n. 3334). 169. Antrophyum subfalcatum Brack. £xpl. Exp.XNI, 15 (1854); Christens. Znd. 61. | Samoa : île d’Upolu, chemin du M‘ Maunga-fiamoï, sous-bois de la forêt dense, espèce herbacée, mais souvent épiphyte, alt. 700 m., 24 mars 1905 (n. 3350) ; île d’Upolu, au-dessous du lac Lanu-to, forêt dense, épiphyte, alt. 650 m., 25 mars 1905 (n. 3392). 170. Hymenolepis spicata Presl £pim.159 (1849); Engl. PA. 305 — Acrostichum spicatum L. f. Suppl. 444 (1781). Java : Mt Guedéh, rives du Lebak-sahat, lisière de la forêt, espèce épiphyte, alt. 2200 m., 19 avril 1904 (n. 867); Mt Guedéh, au-dessous de Kandang-badak, forêt dense, épiphyte, alt. 2300 m.., 22 avrit 1904 (n. 1060); Preanger, Mt Malabar, forèt éclaircie, épiphite commun sur les grands arbres, alt. 2000 m., 26 juill. 1904 (n. 1533) ; Kedoe, Mt Prahoe, sur le sommet buissonneux et herbeux, espèce herbacée terrestre, alt. 2558 m., 5 nov. 1904 (n. 2418); Tengger, lac de Ranoe Koembolo, épiphyte sur les Casuarina au bord du lac, alt. 2600 m., 17 janv. 1905 (n. 2673). 171. (Pl) Polypodium accedens BI. Enum. 121 (18238); Engl. PA. 316. Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, forêt éclaircie, épi- phyte, alt. 10° 0 m., 3 avril 1904 (n. 720). — Samoa : île d’'Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, espèce rare, + épiphyte, alt. 670 m., 25 mars 4905 (n. 3356). Obs. — La plante de Samoa est assez différente de celle de Java pour donner une courte diagnose des deux : Forme javanica : Folia majora 12 X 2-2,3 cm. longa et lata, pars sterilis 6-7 X 2-2,4 cm. longa et lata, pars fertilis ad 6 cm. longa et 3-6 mm. lata. Forme samoensis : Folia minora 7-8 X 1-1,2 cm. longa et lata, pars sterilis 4-5 X 1-1,2 cm. NICE et lata, pars fertilis 2-3 em. longa et 3-5 mm. lata. . On voit donc qu’outre la différence de taille, la plante javanaise . a des feuilles où la séparation entre la partie stérile et la partie (68) + 949 — fertile est beaucoup plus apparente, tandis que la plante de Samoa a des feuilles presque régulièrement lancéolées. 472. (Gr) Polypodium Billardieri Christens. /nd. 513 (1906) — Grammitis Billardieri Wild. Sp.V, 139 (1810) — Gram- mis australis R. Br. Prodr. FI. Nov. Holl. 146 (1810) — P. australe Mett. n. 15 (1857) ; Engl. Pff. 308 ; non Fée (1850). Australie : Haelesville près Melbourne, Mts Blacksspurs, cgully » de la forêt d’Eucalyptus, épiphyte assez commun, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2998). 173. (P) Polypodium blechnoides Hook. Sp. IV, 180 (1862) ; Engl. Pff. 310 — Grammitis blechnoides Grev. Ann. May. Nat. Hist. IX, 1, 320, t. 17 (1848). Samoa : île d’Upolu, entre les lacs Lanu-to et Lanu-nea, forêt, espèce épiphyte rare, alt. 600 m., 25 mars 1905 (n. 3384). 174. (P) Polypodium cucullatum Nees et BI. Pugill. Nov. Acta XI, 121, t. 19, f. 3 (18923); Engl. PAf. 309. Java : Mt Panggerango, ancien cratère, lisière de la forêt et de l’'Hélichrysetum, épiphyte, alt. 3025 m., 20 avril 4904 (n. 948). 175. (P) Polypodium denticulatum Pres! Tent. 178 (1836) — Grammitis denticulatum BI. F1. Jav. Fil. 191, t. 50, f. 4 (1828). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaireie, épi- phyte, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 806). 176. (Gr) Polypodium fasciatum Presl Tent.180 (1836); Engl. PA. 308 — Grammilis fasciata BI. Enum. 116 (1828) ; id. FI. Jav. Fil. 117; t. 49, f. 1. Java : Mt Panggerango, forêt dense, épiphyte, alt. 2600 m., 20 avril 1904 (n. 967). 171. (S) Polypodium Feei Mett. Polyp.110, n.212 (1851); Engl. PAf. 316 — Selliquea Feei Bory Dict. Class. NI, 588 (1824) — P. vulcanicum B1. Enum. 122 (1828). Var. caudiforme H. Christ, comb. nov. — P. caudiforme BI. Enum. 122 (1828) ; Engl. PA. 316. Java : Mt Papandajan, le long du chemin et dans le cratère, région des pelits arbres (allié au Rhododendron dans le cratère), alt. 1650-2000 m., 24 oct. 1904 (n. 2115) ; Mt Guedéh, versant — 248 — (69) extérieur du cratère actif, sous les buissons du mimoso-hélichry- setum, petite herbe, alt. 2700 m., 21 avril 1904 (n. 988). Obs. — M. Christ désigne sous le nom de v. caudiforme la forme typique avec les frondes fertiles étroites et les sores fusionnés en lignes parallèles imprimées entre les nervures. Java : Mt Guedéh, rive du Lebak-sahat, près Kandang-badak, sous les buissons, alt. 2200 m., 19 avril 1904 (n. 868); Mt Gue- déh, Tjipanas, à côté de la source chaude, alt. 2100 m., 22 avril 1904 (n. 1051). Ces deux numéros sont très voisins des deux précédents, mais avec des feuilles stériles un peu plus larges. Var.vulcanicum Christ, comb. nov. — Polypodium vulcanicum BI. Enum. 122 (1828). Java : Mt Guedéh, éboulis à l’intérieur du cratère actif, alt. 2800 m., 21 avril 1904 (n. 321) ; Kedoe, plateau de Dieng, filice- tum du Mont Pangenang, près de Kawah-kidang, espèce herba- cée, alt. 2100 m., 7 nov. 1904 (n. 2471). Obs. — Les feuilles stériles sont très réduites et presque dé- pourvues de pétiole ; les feuilles fertiles sont plus de deux fois plus longues que les stériles. Java : Tengger, rive du lac de Ranoe Koembolo, épiphyte sur les Casuarina, pas fréquent, alt. 2400 m., 19 janv. 1905 (n.2718). Obs. — Forme à fronde fertile étroite et longue et à sores ronds, gros, non fusionnés et disposés sur deux lignes entre chaque ner- vure. Java : Preanger, Mt Wajang, au sommet, forêt dense, épiphyte très commun partout, alt. 2185 m., 28 juill. 1904 (n. 1616). Obs.— Cette plante est la forme à fronde fertile très large, sem- blable aux frondes stériles et pourvue de sores petits, arrondis et disséminés. 178. (M) Polypodium heracleum Kunze in Bot.Zeit.117 (1848); Engl.PAf.319 == Drynaria heracleum Moore /nd.146(1862). Java : Mt Guedéh, au-dessus de Tjibodas, forêt vierge dense, épiphyte, alt. 1500-1800 m., 23 août 1903 (n. 51). 179. (S) Polypodium heterocarpum Mett. #1. Lips.37, tab. 25, f. 24-95 (14856); Engl. PAF. 316 — Grammilis heterocarpa BI. Enum. 118 (1828). Java : Preanger, Mt Malabar, forêt éclaircie et dense, partout, espèce épiphyte, alt. 1900-2200 m., 26 juill. 1904 (n. 1939). (70) — 214 — 180. (PI) Polypodium incurvatum BI. Enum.126 (1898); Engl. Pff. 318. Java : Mt Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes planta- lions de café, brousse, espèce épiphyte, alt. 1050 m., 28 févr. 1904 (n°495); 181. (PI.) Polypodium insigne BI. £num. 127 (1898) ; Engl. PAf. 318. Java : Kedoe, plateau de Dieng, dans les rochers, espèce her- bacée, alt. 1900 m., 4 nov. 1904 (n. 2384). | . 182. (Pl) Polypodium lineare Thunb. F1.Jap.335 (1784); Engl. PAS. 35. Sandwich : île Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt, espèce épiphyte plutôt rare, alt. 1300 m., 18 avril 1905 (nl) ù 183. (Pl) Polypodium nigrescens BI. Enum. 1926 (1898) ; id. F1. Jav. Fil. 101, t. 70 ; Engl. Ph. 318. Java : Preanger, Pengalengan, ancienne plantation de café, épi- phyte sur un arbre très âgé, alt. 1400 m., 20 juill. 4904 (n. 1330) ; M'-Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes plantations ‘de café, brousse, alt. 1050 m., 28 févr. 1904 (n. 125) ; Tjampea près Buitenzorg, forêt sur rochers calcaires, exemplaire terrestre, alt. 150 m., 24 sept. 1904 (n. 1872). 184. (P) Polypodium nutans BI. Enum. 128 (en he F1. Jav. Fil. 189, t. 86, A. Java : M‘ Panggerango, ancien cratère, lisière de la clairière et de la forêt, épiphyte, alt. 3025 m., 20 avril 1904 (n. 947); Prean- ger, Mont Malabar, forêt claire, espèce commune, alt. 1900 m., 26 juill. 1904 (n. 1536 b). 185. (G) Polypodium persicifolium Desv. Perl. Mag. V. 316 (1811) ; Christens. /nd. 552 =— P. cuspidatum BI. Enum. 132 (1828). Java : M'Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, épiphyte, alt. 1900 m., 10 oct. 1904 (n. 2072); lac de Telaga bodas, au- dessus de Garoet, forêt dense, près du lac, alt. 1800 m., 25 oct. 1904 (n. 2184). 186. (Pl) Polypodium phymatodes L./Hant.306 (1771); Engl. PAf. 318. Ve 4 ML@ ne CR es Ce FOUT SP ONE be ED à de RÉEL 1 Pt Le dant REY AN A ur 657 Me rt NT DER PE A AU A Un er : PSN RE T REF E ES : : à ; — 215 — (71) Samoa : île d’Upolu, chemin du lac Lanu-to, forêt dense, épi- phyte, alt. 400 m., 26 mars 1905 (n. 3414). 187. (Pl) Polypodium platyphyllum Sw.Syn.217(1806); Engl. PA. 315. M' Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes plantations de café, brousse, espèce épiphyte, alt. 1050 m., 28 févr.1904 (n. 135). 188. (PI) Polyodium Powellii Baker Syn. 3604 (1868) ; Engl. PA. 318. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, cpl alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3291). 189. (Gr) Polypodium pseudogrammitis Gaudich. Freyein.Voy. Bot. I, 345 (1827) ; Christens. /nd. 556 — Grammilis _lenella KIf. Enum. 84 (1824) ; non P. lenellum Forst. (1786). . Sandwich : île Kauai, Weimea, Kaunupalanui, non loin du cot- tage Gay, forêt, çà et là, épiphyte, alt. 1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3542). 190. (PI) Polypodium D ustilatue ForsL. Prod. 81 (1786) ; Engl. PAf. 318. Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Au rs, (gully » de la forêt d’£ucalyptus, herbe épiphyte ou rampante, çà et là, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 2994). NÉ (Pb) Polypodium rupestre BI. Enum. 124 (1898) — P. triquetrum BI. Enum. 124 ; Engl. a var. fide Christens. Ind. 571. Java : M! Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes amaone de café, brousse, épiphyte, alt. 1050 m., 28 févr. 1904 (n. 136). 192. (Gr) Polypodium setosum Pres! lent. 180 (1836) — Grammilis setosa BI. Enum.116 (1828) ; (non Thunb. nec Mett.) — P. diplosorum Christ, var. fide Christensen. Java : Mt Guedéh, au-dessous de Kandang-badak, forêt dense, épiphyte, alt. 2300 m., 22 avril 1904 (n. 1059). 193. Polypodium subauriculatum BI. Enñnum. 133 (1828) ; Engl. PA/. 312. Java : Preanger, Mt Wajang, forêt dense, épiphyte, alt. 1800 mM., 28 juill. 1904 (n. 1579), spécimen à frondes de 50 em. de long et _ à segments mesurant 14 >< 1,3 cm. — Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, épiphyte commun dans la forêt, alt. 760 m., 23 mars (72) — 216 — 1905 (n. 3315), frondes de 2-3 m. de long sur 50 em. de large, segments moins longuement acuminés que chez le n. 1579). 194. (P) Polypodium subfalcatum BI. Enum. 130 (1828) ; Engl. PA. 310. Java: Preanger, MtMalabar, forêt claire, espèce épiphyte c6m- mune, alt. 1900 m., 26 juill. 1904 (n. 1536 à). 195. (P) Polypodium subpinnatifidum BI. Enum. 129 (1828) — Grammitis subpinnatifidum BL. FL. Jav. Fil. M8, t. 49, f. 2 (4828). Java : Mt Guedéh, au-dessous de Kandang-badak, forêt dense, épiphyte, alt. 2300 m., 22 avril 1904 (n. 1058). 196. (P) Polypodium tamariscinum Klf. Enum. 117 (1824) ; Engl. PA. 311. Var. montanum Hillebr. Fl. Hawaï. 556 (1888). Sandwich : île Kauai, Weimea, Kaunupalanui, forêt, sur les pierres et contre les arbres, espèce commune à 1500 m. seule- ment dans la région marécageuse, alt. 1400-1500 m., 19 avril 1905 (n. 3559). Var. genuinum Christ, n. nov. Même station (n. 3560). Nom indigène : Xamani. 197. (P) Polypodium vulgare L. Sp. II, 1085 (11753) ; Engl. PAf. 311. Subsp. serratum Christ, comb. nov. — P. serratum (Willd. Sp. V, 173) Futo in Æedw. 44, 106. Var. pellucidum Christ, comb.nov.— P. pellucidum KIf. Enum. 101 (1824); Christens. /nd. 552. Sandwich : île Kauaiï, Weimea, Kaunupalanui, forêt, çà et là, épiphyte, alt. 1500 m., 19 avril 1905 (n.3567). 198. Cyclophorus adnascens Desv. Perl. Mag. NV, 300 (4811) — Polypodium adnascens SW. Syn. 25,299, t. 2, f. 2 (1806) — Niphobolus adnascens K\f. Enum. 124 (1824) ; Engl. PA. 325. Samoa : ile d'Ugpolu, Ululaloa, forêt, espèce épiphyte sur les hautes branches d’un grand arbre, alt. 80 m., 28 mars 1905 (n. 2431). 199. Cyclophorus albicans Presl £pim. 131 (1849) — Niphobolus albicans B1. Enum. 107 (1828). — 217 — (73) Java : Mt Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes planta- tions de café, brousse, épiphyte, alt. 1050 m.., 28 févr. 1904 (n.111). 200. Cyclophorus nummularifolius Christens. /nd. 200 (1905) — Acroslichum nummularifolium Sw. Syn. 191, 419, 1.2, f. 1 (4806) — Miphobolus nummularifolius 4. Sm. in Journ.of Bot. VX, 396 (1841); Engl. PA. 325 — Acroslichum obovatum BI. Enum. 102 (1828). Java: Tjampea près Buitenzorg, forêt, épiphyte très commun partout dans la région des cultures, alt. 170 m., 25 sept. 1904 (n. 1897). 201. Drynaria pleuridioides Pr. in Ann. Lugd. Bat. K, 229 (1866) ; Engl. PAf. 330. Java : Tengger, au-dessous de Tossari, plantation de café, espèce épiphyte assez commune, alt. 1300 m., 24 janv. 1905 (n. 2760). 202. Drynaria sparsisora Moore /nd. 348 (1862) ; Christens. /nd. 249 — Polypodium sparsisorum Desv. Berl. Mag. V, 315 (4811) — Polypodium Linnei Bory in Ann. sc. nat. V, 464, 1.12 (1825) — Drynaria Linnei Bedd. Ferns br. Ind.t. 315 (1869) ; Engl. PA. 329. Java : Preanger, au-dessus de Kadipaten, forêt de Tectona gran- «is, épiphyte, alt. 250 m., 10 nov. 1904 (n. 2515). 203. Elaphoglossum angulatum Moore /nd. 5 (1851) — Acrostichum angulatum BI. Enum.101 (1898). Java : M! Panggerango, dans la forêt de l’ancien cratère, et plus bas dans la grande forêt, épiphyte, alt. 2500-3000 m.., 20 avril 1904 (n. 460). 204. Elaphoglossum conforme Schott Gen. Fil. ad t.14 (1834); Engl. PAf. 332 — Acrostichum conforme SW. Syn. 10,192, EP AAS00)E Samoa : ile d’Upolu, au-dessous du lac Lanu-to, forêt argi- leuse, épiphyte, all. 600 m., 25 mars 1905 (n. 3393). 205. Elaphoglossum Helleri Christ, comb. nov. — Acroslichum Helleri Underw. ap. Heller Minnesota bot. stud. , 174, £. 42 (1897) = Æ. aemulum Brack. fide Christensen. (74) —: 218 — Sandwich : île Kauai, Weimea, Kaunupalanui, forêt, espèce épi- phyte très commune et formant d'énormes touffes, alt. 1300- 1500 m., 19 avril 1905 (n. 3540). Nom indigène : Laukai nuinui. 206. Elaphoglossum hirtum Christens. /nd. 308 (1905) — Acrostichum hirtum SW. in Schrad. Journ. 1800, II, 10 (1801) — Acrostichum squamosum SW. 1. ec. 11, non Cav. (1799) — £. squamosum J.Sm.in Journ. of Bot.IV,148 (1841); Engl. PAf. 334. Sandwich: île de Kauai, Weimea, Kaunupalanui, forêt, espèce épiphyte assez commune, alt.1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3539). Obs. — Cette fougère semble vivre en symbiose avec l’Elapho- glossum Helleri, car on la trouve seulement à la base des grosses touffes épiphytes formées par cette espèce. 207. Elaphoglossum simplex Schott Gen.ad t. 14834) : Engl. PAf. 332 — Acrostichum simplex Sw. Prod. 198 (1788). Sandwich : île Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt dense, épiphyte, alt. 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3506). Obs. — Forme à fronde fertile très longue, dépassant beaucoup les frondes stériles. Nom indigène : Laukahi. : Ibidem, Kaunupalanui, alt. 1350 m., 19 avril 1905 (n. 3541). Obs. — Forme à frondes fertiles plus courtes que les frondes. stériles, ce qui est conforme à la diagnose de Diels in Engl. 1. c. Nom indigène: Laukahi lihilihi (lihilihi — petit). Cette espèce serait nouvelle pour les îles Hawaï, selon Christensen et Diels. 208. Acrostichum aureum L. Sp. II, 1069 (1753) ; Engl. Pfif. 336 — À. obliquum BI. Enum. 101 (1828). Java: Tandjonk Priok, mangrove, espèce herbacée, en très grand nombre le long du chemin de fer, alt. 0 m., 16 oct. 1904 (n. 2096) ; île de Noesa Kembangan, mangrove, le long du canal maritime, côte nord, alt. 0 m., 28 oct. 1904 (n. 2251). — Samoa : île d'Upolu, fossés autour d’Apia, espèce commune, alt. 1-6 m., 18 mars 1905 (n. 3209). GLEICHENTACEAE 209. Gleichenia arachnoides Met. in Ann. Lugd. Bat. I, 47 (1863) — Mertlensia arachnoides Hassk. 0bs.on Gleich.a.Cyath. ge re A AN ne SE ES Er à AN VE 940 — (75) jav. in Journ. of Bot. NIK, 322 (1855) — G. q Re Hook., var. fide Christensen. Java : Mt Panggerango, forêt dense, liane ou herbe décombante formant des associations monotypes étendues, alt. 2700 m., 20 avril 1904 (n. 969). 209. Gleichenia circinnata SW. in Schrad. Journ. 1800, 11, 107 (1801) ; Engl. PA. 355. Australie : Haelesville près Melbourne, Mt Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Eucalyptus, herbe sarmenteuse assez rare, alt. 600 m. 26 févr. 1905 (n. 3004). 210. Gleichenia linearis Clarke in 7rans.Lin.Soc.Il, Bot. 1,428 (1880) ; Engl. PA. 359 — Polypodium lineare Burm. F1. Ind. 235, t. 67, f. 2 (1768), non Thunb. (1784). Java : Preanger, Mt Malabar, le sommet, qui est une clairière autrefois habitée, en est couvert, herbe décombante, alt. 2260 m., 26 juill. 1904 (n. 1467) ; Kedoe, plateau de Dieng, filicetum du Mt Pangenang, espèce commune, alt. 2100 m., 7 nov. 1904 (n.2473); lac de Telaga-bodas, au-dessus de Garoet, en masses au bord du chemin et au bord du lac, alt. 1800 m., 25 oct. 1904 (n. 2183). — Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt dense, alt. 1300 m., 18 avril 1905 (n. 3498). Nom indigène : Oulouhi. UE 3 Var. maxima Christ, var. nov. — Pinnulis maximis, ad 6,5 em. longis, valde inaequalongis. Sandwich : île de Kauai, Kalihuémakanoi, en masses dans la clairière, alt. 1400 m., 20 avril 1905 (n. 3583). Nom indigène : Uluhé. à | 211. Gleichenia umbraculifera Moore /nd.384 (1862); Engl. PA. 353 — Mertensia umbraculifera Kze in Linn. XVII, 114 (1844). Australie : Haelesville près Melbourne, M! Blacksspurs, cgully » marécageuse de la forêt d’£ucalyptus, espèce rare, liane, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3018). iv 212. Gleichenia vestita BI. £num. 249 (1828); Engl. PA. 393. Java : M! Panggerango, sous-bois de la forêt dense, liane, alt. 2100 m. et plus haut et plus bas, 20 avril 1904 (n. 970). SRE SES it (76) 90m 213. — Gleichenia vulcanica BI. Znum. 251 (1898). Java : Mt Guedéh, aloen-aloen, clairière herbeuse, espèce her- bacée, en grand nombre, alt. ca. 2800 m., 22 avril 1904 (n. 259); Mt Panggerango, ancien cratère, Helychrysetum, dans la mousse, alt. 3025 m., 20 avril 1904 (n. 952). SCHIZAEACEAE 214. Lygodium circinnatum Sw.Syn.153 (1806); Engl. Pfif. 366 — Ophioglossum circinnatum Burm. F1. Ind. 228 (1768). Java : Tjampea près Buitenzorg, forêt sur rochers calcaires, partout, liane, alt. 150 m., 24 sept. 1904 (n. 1873 et 1886); île de Noesa Kembangan, forêt de l’intérieur, alt. env. 30 m., 29 oct. 1904 (n. 2269). OSMUNDACEAE 215. Todea barbara Moore /nd. CXIX (1857); Engl. PA. 318 — Acrostichum barbarum L. Sp. I, 1072 (1753). Australie : Haelesville près Melbourne, Mt: Blacksspurs, «gully » de la forêt d’Eucalyptus, espèce arborescente, moins frequente que les deux autres fougères arborescentes de la région, alt. 600 m., 26 févr. 1905 (n. 3005). 216. Osmunda javanica BI. £num. 252 (1828); Engl. Pff. 378. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, espèce herbacée très haute, alt. 1450 m., 10 oct. 1904 (n. 2019). SALVINIACEAE 217. Azolla pinnata R. Br. Prod. F1. Nov. Holl. 167 (1810); Engl. PA. 401 — À. africana Desv. Prod. 178 (1827). Java : Bagelen, Karang-anjar, station du chemin de fer près de Maos, marais ou rizière inondée, cette plante couvrait toute la surface de l’eau, alt. 5-10 m., 30 oct. 1904 (n. 2305). DEN (77) 218. Salvinia natans All. F1. Pedem. 11,289 (1875) ; Engl. Pfif. 402 — Marsilea natans L. Sp. 11, 1099 (1753). Java : Preanger, Soemedang et partout dans les rizières inon- dées, alt. 800 m., 11 nov. 1904 (n. 2522). MARSILIACEAE 219. Marsilea, sp. Java : Bagelen, Sroeweng, Station du chemin de fer prés de Maos, rizière inondée, alt. + 20 m., 30 oct. 1904 (n. 2304). MARATTIACEAE 220. ?” Angiopteris angustifolia Presl Supp. 21 (1845) ; Engl. PA. 438. Java : Preanger, Mt Wajang et M! Malabar, espèce arborescente commune dans la forêt où les arbres sont très élevés, alt. 1850 m., 28 juill. 1904 (n. 1592). Obs. — Espèce nouvelle pour Java. 221. Angiopteris pruinosa Kze in Bot. Zeit. 417 (1846); Engl. Pff. 432. Java : massif du Mt Guedéh, chemin du Poentjak, au-dessus de Toegoe, espèce commune partout dans cette partie de la forêt, alt. 1400-1500 m., 23 mai 1904 (n. 1225). 222. Marattia fraxinea Sim. PL. Ic. ined. IX, 48 (1790); Gmel. Syst. nat. IT, IT, 1294 (1791) ; Engl. PA. 441. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt au bord du lac, espèce assez commune, arborescente, à tronc sphérique, alt. 760 m., 22 mars 1905 (n. 3285). Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt dense, en sous-bois, espèce commune, alt. 760 m., 23 mars 1905 (n. 3313). Obs. — Cette dernière forme diffère du n° 3285 par ses rachis Aaires et 2aires velus, parsemés de villosités, tandis qu’ils sont glabres sur le numéro précédent. 223. Marattia sambucina BI. ÆEnum. 256 (1828); Engl. PA. AM. (78) — 222 — Java : MtSalak, au-dessus de Soekamantri, forêt éclaircie, espèce peu commune, arbre à tronc sphérique, alt. 950 m., 14 août 1904 -(n.1711) ; Mt Salak, sur Tegalankap, forêt dense, ravin à Haemo- doracées, espèce rare, alt. 1850 m., 10 oct. 1904 (n. 2047). OPHIOGLOSSACEAE 224. Ophioglossum pedunculosum Desv. Berl. Mag. V, 306 (1811); Engl. PAf. 469. . Java : MtSalak, au-dessus de Soekamantri, rive du Tji Apoes, rochers, espèce herbacée, alt. 700 m., 7 mars 1904 (n. 73). 1090 — (79) EQUISETACEAE B. P. G. HOCHREUTINER 4. Equisetum debile Roxb. ap. Vauch. Mon. Prel. 387 (1822) ; Milde F4. europ. 239 (1867). Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, rive du Tji Apoes, dans le sable des alluvions du torrent, alt. 700 m., 7 mars 1904 (n. 119). C’est la localité d’où provient le numéro de Zollinger cité par Milde. 2. Equisetum tenggerense fHochr., sp. nov. (e sect. Hippochaete $ monosticha $ debilia). — Caules numerosi erecti rigidi, simplices i. e. ima basi subterranea tantum ramosi, glauci tactu laeves ; carinae 8-10, convexae, valleculae latiores; vaginae breves, cylindricae nec superne sensim ampliatae ; vaginarum foliola carinâ medià apicem versus attenuatâ, et — ut in G. debile — carinis marginalibus plus minusve exsertis praedita, dentes subulati, acuminatissimi, atrati, persistentes, liberi, apice pilis parvis crassis nonnullis ut dentati ; vagina, in dentum basi, annulo nigro praedita et interdum in vaginae basi annulo fusco praedita. Lacuna centralis amplissima ; stomatum cryptopor. series uni- lineatae, 4 cellularum seriebus interpositis. Epidermidis cellulae lumine amplo ut in G. debile instructae. Valleculae rosulis seria- libus vestitae. Liber carinalis ca. 10 cellulas altus, vallecularis plerumque 3. Spica ignota. Caules + 60 cm. alti 0,75-2 mm. crassi; vaginae quas vidi 4,9-6 mm. longae, dentes ca. 2 mm. tantum longi, internodia 2-4 cm. longa. Java : massif du Tengger, col de Moengal, en grand nombre le long de la route, alt. ca. 2300 m., 16 janv. 1905 (n. 2619). SE A EE are Lt LUN GS Ge LL Dé à (80) — 224 — Obs. — Je dois observer que, chez cette espèce, à l'inverse de ce que Sadebeck indique pour la section Hippochaete, chaque . faisceau vasculaire est entouré d’un endoderme distinct. Mais on peut se demander si ce caractère est très important, car, pour autant qu’il est possible de l’observer sur un matériel fort dété- rioré, il nous a semblé que la même disposition existait chez la plante de Zollinger du Tji Apoes, citée par Milde comme E. debile. Or, l'E. debile appartient indubitablement à cette section. Qi LS — (81) LYCOPODIACEAE auctore W. HERTER 1. Lycopodium alpinum L. Sp. 1567 (1753); Spring Monog. 1, 104 (1842). Java : Mi Panggerango, sous les buissons du sommet, dans le cratère éteint, alt. 3050 m., 20 avril 1904 (n. 893). Obs. — Non encore indiqué en Extrème-Orient, mais comme diverses naturalisations ont été faites là par Teyssmann, il n’est pas impossible qu’une spore y ait aussi été apportée accidentelle- ment. 2. Lycopodium cernuum L. Sp. 1556 (1753) ; Spring Monogr. X, 19. Forma I (curvatum SW. + vulcanicum BI.). Java : Mt Guedéh, à l’orifice des « suffioni », à l’extérieur et à l’intérieur du cratère actif, alt. 2850 m., 21 avril 1904 (n. 997). 3. Lycopodium clavatum L. Sp. 1564 (1753); Spring Monogr. I, 89. Forma I. Java : Mt Panggerango, forêt dense d’arbustes, espèce assez commune sous les buissons, alt. 3000 m., 20 avril 4904 (n. 894) ; Kedoe, Mt Prahoe, sommet buissonneux à Æ£ricacées, alt. 2558 m., o nov. 1904 (n. 2370). Subsp. divaricatum (Wall. Cat. n. 131 ; Hook. et Grevill. Enum. 12) Herter, comb, nou, Forma + typicum Herter. Java : M! Guedéh, rive Lebak-sahat, chemin de Kandang-badak, en masses sous les buissons, alt. 2200 m., 19 avril 1904 (n. 854). Forma Hochreulineri Herter, forma nova. — Scandens, ramo- sissima ! Ramis tenuibus (2-5 mm, lat.), foliis brevissimis, valde incurvatis, rariter piliferis. ï5 (82) — 226 — Sandwich : île Kauai, elairière de Kalihuémakanoiï, en grand nombre parmi les buissons, alt. 1400 m., 20 avril 1905 (n. 3587), nom indigène : Wawa iolé ; Kauai, Weimea, Koholouomano, forêt, espèce rare en forêt, alt. 1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3537). 4. Lycopodium complanatum L. Sp. 1567 (1753) ; Spring. Monogr. 1, 101. Var. thuyoides Bak. Handb. Fernallies — L. thuyoides H. B. K. in Willd. Sp. pl. V, 18 ; id. Nov. Gen. I, 28. Java : Mt Panggerango, forêt dense d’arbustes, rare, alt. 2900 m.., 20 avril 1904 (n. 894); Mt Guedéh, rives du Lebak-sahat, près Kandang-badak, espèce commune sous les buissons, alt. 2200 m., 19 avril 1904 (n. 857). ». Lycopodium miniatum Spring Monog. 1,28 (1842) — L. rigidum BI. Enum. pl. jav. 11,271 (1827-28), non Willd. Sp. pl. V, 92 (14810) nec Gmelin Syst. nai. 1287 (1791). 3 Java : Mt Panggerango, cà et là, en pieds isolés dans la forêt des arbustes, alt. 3000 m., 20 avril 1904 (n. 889). Obs. — Gmelin a créé un L. rigidum en 1791, mais cette espèce est synonyme du L. reflezum Lam. (1789). De sorte que le nom de rigidum pouvait être repris. Il le fut, en effet, par Willdenow qui baptisa ainsi une autre espèce appartenant au groupe du L. Selago L. Beaucoup plus tard, Spring, dans le Pot. Zeitung (1838) 1, 153, débaptisa le L. rigidum Willd. pour l'appeler L. Sieberianum Spring, probablement à cause du L. rigidum Gmel. antérieur. Ce procédé est en contradiction avec les nouvelles règles de la nomenclature, qui autorisent à reprendre un nom tombé dans la synonymie. Il en résulte que le L. rigidum Willd. nous parait valable. La conséquence directe de cette conclusion, c’est l'impossibilité de reprendre le nom de rigidum pour l'espèce qui figure en tête de cet article. Le L. rigidum BI. est annulé par le L. rigidum Willd. qui lui est antérieur, et le nom de L. miniatum Spring nous semble devoir être retenu. Toutefois, si nous admettons la validité de ce dernier nom, c'est pour des raisons tout autres que celles de son auteur. En effet, si, avec Spring, nous admettions comme valable le nom de L. Siebe- rianum pour le L. rigidum Willd., nous nous estimerions obligés de reprendre le nom de L. rigidum BI. pour le L. miniatum Spring. Admettre à la fois L. Sieberianum et L. miniatum Spring, en rédui- sant à l’état de synonymes L. rigidum Willd. et L. rigidum BI., nous parait une contradiction dans les termes. (B. P. G. Hochreutiner.) 007 — (83) 6. Lycopodium phlegmaria L. Sp. 1564 (1753); Spring Monogr. 1, 63. Forma + lypica. Java : Mt Salak, forêt, récolté par un indigène, alt. ?, 10 mars 1904 (n. 93). — Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, près de la sta- tion, assez rare et en forêt, alt. 700 m., 21 mars 1905 (n. 3252). Var. gracilescens BI. £num. pl. jav. 11,261 (1828) — var. pellu- cidum BI. — var. parvifolium Spring Monogr. 1, 65 (1849). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt éclaircie, alt. 1000 m., 10 avril 1904 (n. 767); MtSalak, au-dessus de Tegalankap, forêt, en montant au sommet, alt. 1200 m., 9 oct. 1904 (n. 1989). 1. Lycopodium pinifolium BI. Enum. II, 264 (1898) ; Spring Monogr. 1, 58 ; non Kaulf. Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, forêt éclaircie, alt. 900-1000 m., 14 mars 1904 (n. 154). Var. Hochreutineri Herter, var. nov. — Differt partibus repro- ductivis latissimis (usque ad 6 mm. latis). Java : Preanger, Mt Geger-bintang, près du Mt Guedéh, forêt dense, alt. 1650 m., 22 mai 1904 (n. 1161). 8. Lycopodium salakense Treub ; Pritzel in Engl. PAf. I, IV, 602 (ex memoria, Herter). Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt d'arbres mous- sus et petits, espèce formant de grands tapis et mêlée aux Sphag- num, alt. 2100 m., 10 oct. 1904 (n. 2064). 9. Lycopodium serratum Thunb. F{. jap. 341, t. 38. Var. javanicum Herter, var. nov. — Differt foliis inferioribus triplo longioribus. Java : Mt Geger-bintang, près du Mt Guedéh, forêt dense, alt. 1600 m., 22 mai 1904 (n.1146); Mt Salak, au-dessus de Tegalan- kap, forêt dense d'arbres petits et moussus, espèce commune, alt. 2100 m., 10 oct. 1904 (n. 2063) ; Mt Guedéh, forêt dense près de Kandang-badak, alt. 2300 m., 19 avril 4904 (n. 873). 10. Lycopodium volubile Forst. Prod. Florul.insul. austr. 86, n.482 ; Spring Monogr. I, 105. Java : Mt Panggerango, commun au bord de la route, alt. 2500- 2600 m, et plus, 20 avril 1904 (n, 1014). (84) — 928 — SHLAGINELLACEAE auctore G. HIERONYMUS 1. Selaginella Blumei Spring Enum. in Pull. Acad. Bruxelles 43 (1841) ; id. MHonogr. IT, 187. Java : MtSalak, au-dessus de Soekamantri, Pasiran-tenga, forêt, espèce très commune, alt. 4300 m., 21 août 1904 (n. 1756). 2. Selaginella Hochreutineri Hieronymus, sp. nov. — Heterophyllum e turma Selaginellae arbusculae (Kaulf.) Spring ; caulibus verisimiliter e basi radicante (rhizomate) stolonifera (basi radicante et stolonibus in specimine deficientibus), erectis, usque ad 6 dm. vel fortasse ultra altis ; parte inferiore simplici vel parce ramosa, viridi-straminea, subnitente, subtetragono- cylindrica, foliis tetrastichis subconformibus deltoideo-ovatis subacuminatis vel obtusiusculis aequilateris margine crebre et minute piloso-denticulatis ce. usque ad 3 mm. longis, 2 mm. basi latis ornata, in specimine usque ad 5 mm. crassa ; ramis primariis in Specimine unico 7; inferioribus basi simplici cauli similibus foliis subconformibus ornatis, superioribus basi simplici magis compressis et foliis heteromorphis ornatis dorsiventralibus ; omnibus bi- vel subtripinnatim basi excepta ramosis, ambitu ovatis vel lanceolatis ; ramulis omnibus dorsiventralibus ; foliis lateralibus interrigimis, e basi superiore rotundata et inferiore truncato-subauriculata subfalcato-oblongis, obtusiuseulis ; maxi- mis c. 3 mm. longis, 1,25 mm. latis; foliis intermediis oblique ovatis, basi exteriore auriculatis, longe aristato-mucronatis, mar- gine minute et sparse piloso-denticulatis, mucrone €. 0,5 mm. longo inciuso usque ad 1,75 mm. longis, c. 0.75 mm. supra basin latis ; floribus (spicis) 5-9 mm. longis, manifeste platystichis ; sporophyllis dorsalibus deltoideo-ovato-cymbiformibus, acutis, valde inaequilateris (semifacie in Iumen inclinata latiore et lon- DD ee OR de An A RAA Pr LEE CC AP PRE NC pute, AUS t AT ee La * à 2090 (85) giore obscure viridi, margine minute piloso-denticulata ; semifacie altera angustiore et breviore, c.'/, latitudinis semifaciei in lumen inclinatae aequante, pallescenti-viridi, margine breviter piloso- denticulata), dorso ad apicem versus manifeste carinatis (carina usque ad 0,3 mm. alta, acutiuscula, integra, viridi) ; sporophyllis dorsalibus maximis ce. 2 mm. longis, c. ! mm. supra basin latis; sporophyllis ventralibus aequilateris, e basi breviter cuneata _dorso breviter auriculata (auricula truncato-biloba) late rhombeo- ovato-cymbiformibus, acutis, margine utroque basi excepta bre- viter piloso-denticulatis, pallescenti-viridibus, dorso carinatis (carina vix 0,1 mm. alta, viridi, integra, acuta) ; sporophyllis ventralibus maximis c. 1,5 mm. longis, 1 mm. supra basin latis ; macrosporangiis in axillis sporophyllorum ventralium inferiorum plurium sitis ; microsporangiis in axillis sporophyllorum dorsa- lium omnium et sporophyllorum ventralium superiorum sitis ; macrosporis €. 0,25 mm. erassis, statu udo subsulphureo-albidis, sicco sordide albidis, sublaevibus vel latere rotundato obsolete reticulato-tuberculatis ; microsporis €. 0,03 mm. crassis, omnino laevibus, pellucidis, acervatim miniato-croceis. Samoa : île d'Upolu, M' Maunga-fiamoi, forêt dense, sous-bois rocailleux, espèce commune au pied du mont, alt. 800 m.,24 mars 1905 (n. 3345). Obs. — Species Selaginellae Rheineckei Hieron. [Hedwigia XLI (1902) p. 175] affinis habituque similis, differt foliis lateralibus angustioribus pro condicione longioribus magis obtusis margine ubique integerrimis (basi superiore nec productis nec pilis paucis dentiformibus ornatis nee manifeste pallidioribus), foliis inter- mediis longioribus paulo longius aristato-mucronatis, basi exte- riore paulo longius auriculatis, sporophyllis longioribus, dorsa- libus carina altiore et longiore ornatis. 3. Selaginella plana Hieron. in Engl. PAf. I, IV, 703 (1900) — ZLycopodium planum Desv. Encycl. Supp. UT, 558. Java : île de Noesa Kembangan, grande forêt, en masses, alt. 60 m., 29 oct. 1904 (n. 2275). 4. Selaginella remotifolia Spring ex Hieron. in Engl. Pfif. 108 — $. involucrata Warb. Java : Preanger, Pengalengan, ancienne plantation de café, (86) 50 en très grand nombre avec le Piddingtonia et le fraisier, alt. 1400 m.., 18 juill. 1904 (n. 1278). o. Selaginella Willdenowii Bak. — Lycopodium Wüll- denowii Desv. Encycl. Supp. WT, 525, Java : Depok, près de Buitenzorg, forêt éclaircie à sous-bois de brousse dense, espèce commune partout, alt. 150 m., 4 déc. 1904 (n. 2561). Forma monstrosa. Java : Mt Salak, au-dessus de Tji-boender, anciennes planta- tions de café, alt. 1050 m., 28 févr. 1904 (n. 132). Obs. — Monstrüse Form (Milbengalle ?) einer unbestimmbaren Selaginella. Solche kommen hin und wieder an asiatischen Sela- ginellen vor, z. B. bei S. Willdenowii. — 94 - (87) PIPEÉERACEAE auctore Casimir DE CANDOLLE 1. Piper gracilipes C. DC., spec. nov. (sectio Eupiper C. DC). — Foliis modice petiolatis, limbo elliptico-lanceolato basi aequilatera acuto apice acute et sat longe acuminato supra glabro subtus subdense piloso, 5-plinervio nervo centrali paulo supra basin trifido ; petiolo margine hirsuto, paulo ultra medium vagi- nante ; pedunculo glabro filiformi, petiolum fere duplo supe- rante ; spica quam folii limbus fere triplo breviore ; rhachi hir- suta ; bracteae glabrae pelta rotunda centro subsessili ; ovario libero glabro ; stigmatibus 3 recurvis. Frutex scandens. Ramuli inferi juniores parce hirtelli, spiciferi 1 mm. crassi nodis pilosis exceptis elabri, in 1,9 mm. crassis col- lenchyma continuum partim libriforme, fasciculi intramedullares Î-seriati ; canalis lysigenus unicus centralis. Limbi in sieco mem- branacei, minute pellucido-punctulati, superi usque ad 7,5 cm. longi et 3 cm. lati. Petioli 7 mm. longi. Pedunculi 15 mm. longi, Spica florens 2 cm. longa 2 mm. crassa. Bractea Î mm. diametro. Java : Mt Geger-bintang, massif du Mt Guedéh, forêt dense, alt. 1690 m., 22 mai 1904 (n. 1162). Nom indigène : Tjamen tring. Forma D. — Limbis 8-9 cm. longis, 3-5 cm. latis, basi acutis, subtus fere tantum basi nervorum pilosis, structura ramulorum ut in specie. — P. Bellei forma Koorders Pip. v. Java 48. Java : Tengger, Kobus n. 143, herb. Bogor. Forma e.— Limbis basi rotundatis, 7,5 cm. longis, 6 cm. latis, subtus tantum basi ramulorum pilosis; collenchymate partim libriformi in fasciculos discretos disposito. — P. Betlei forma Koorders I. €. 47. Java : Tengger, Koorders n. 37696 6, 376976, 37698 £. (88) — 232 — 2. Piper Betle L. Sp. 28 (1753); C. DC. Prod. XNI, I, 359. Java : acheité au marché de Moentilan près de Djokjokarta, plante cultivée dans la région, alt. 200 m., 1 nov. 1904 (n. 2332). Nom indigène : Surih, Bétel. Obs. — Ce sirih est d’une variété différente de celle qui est cul- tivée à Buitenzorg. 3. ? Piper Betle L. Sp. 28 (1753). — Collenchyma haud libriforme in fasciculos discretos a latere elongatos dispositum, fasciculi intramedullares 1-serati. Canalis lys. centralis aliique peripherici. Samoa : île d'Upolu, chemin du lac Lanu-to, forêt, alt. 200- 300 m., 21 mars 1905 (n. 3238). Nom indigène : Foué. 4. Piper caninum Bl. in Verh. Bat. Gen. XI, 214, fig. 26 (1826); C. DC. Prod. XVI, I, 341. Java : Tjampea, près de Buitenzorg, forêt, espèce assez rare, alt. 250 m., 25 sept. 1904 (n. 1921). 9. Piper excelsum Forst. Prod. n.20 (1786). Var. Ralphii C. DC. Prod. 335 (1869). Nouvelle-Zélande : Auckland, Cemetery gully, forêt buisson- neuse, à fougères arborescentes, cbrush », alt. env. 30 m., 10 mars 1905 (n. 3184). 6. Piper Macgillivrayi C. DC. in Seem. F1. vit. 262, t.T5 (1865-73) ; id. Prod. 335. Var. fascicularis Warb. in Engl. Bot. Jahrb. XXV, 609 (1898). Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt, alt. 670 m., 22 mars 1905 (n. 3261). Nom indigène : awa-awäüi-kou. 1. Piper methysticum Forst. De pl. escul. 76 (1786); C. DC. Prod. XNI, I, 354. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, abattis clairière, espèce pro- bablement cultivée autrefois en ce lieu, alt. 760 m., 24 mars 1905 (n. 3324). Nom indigène : Aawa. Obs. —"Le rhizome, séché, broyé et épuisé par de l’eau, sert à faire la boisson nationale, le « Kawa ». 8. Piper muricatum Bl. in Verh. Bat. Gen. XI, 219, f. 1 (1826) ; C. DC. Prod. XNI, I, 341. Java: M! Salak, au-dessus de Soekamantri, forêt éclaircie, sous- arbrisseau de 1,50 m. de hauteur, alt. 900-1000 m., 14 mars 1904 — 233 — (89) (n. 176) ; M! Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt brousse, alt. 150 m., 10 avril 1904 (n. 760). 9. Piper nigrescens Bl. in Verh. Bot. Gen. XI, 161 (1826); C. DC. Prod. XNI, I, 357. Java : massif du Guedéh, Telaga warna, près du col de Poen- tjak, forêt, sous-arbrisseau de 2 m., alt. 1500 m., 23 mai 1904 (n.1193) ; massif du Guedéh, col de Poentjak, forêt dense, espèce rare, alt. 1500 m., 24 avril 1904 (n. 1100). 10. Piper sarmentosum Roxb. F1. ind. 1, 162 (1820): C. DC. Prod. XVI, I, 352. Java : Tengger, entre Poespo et Pasoeroean, alt. 100-900 m., 24 janv. 1905 (n. 365). Obs. — Collenchyma haud libriforme in fasciculos discretos dis- positum ; fasciculi intramedullares 1-serati. — Canalis centralis unicus, bractea orbicularis centro pedicellata. Stamina 3. 11. Piper Zollingeri C. DC. Prod. XVI, I, 364 (1869). Java : massif du Tengger, au-dessous de Poespo, dans une haie, alt, 500-600 m., 24 janv. 1905 (n. 364). 12. Peperomia asperulata C.CD.,sp.nov.—Foliis ternis oppositisve, limbo lanceolato basi et apice acuto, utrinque hir- suto, 3-nervio ; petiolo dense hirsuto ; pedunculis terminalibus hirsutis, quam petioli longioribus ; spicis folia paullo superanti- bus filiformibus densifloris ; bracteae pelta orbiculari centro pedi- cellata ; antheris parvis rotundatis, quam filamenta brevioribus ; bacca ovata, glandulis creberrimis asperulata, apice oblique mu- cronulata, stigmate globoso papillosulo. Caulis dense hirsutus inferne radicans, usque ad 1,5 mm., crassus, teres. Rami spiciferi circiter 14 cm. longi, pili in sicco fulvescentes. Limbi in sicco membranacei usque ad 25 mm. longi et 7 mm. lati. Petioli usque ad 7 mm., pedunculi 11 mm. longi. Spicae fere 30 mm. longae, in vivo virides, in sicco nigrescentes. Bacca sessilis, sine pseudocupula, 1 mm. longa. Stigma paullo sub apice insertum. Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt, herbe, alt. 1300-1400 m., 19 avril 1905 (n. 3530). Nom indigène : ala-ala waï-nui. (90) =. — 13. Peperomia candida Miq. Syst. 105 (1743-44) ; C. DC. Prod NEA Piper candidum BI. Verh. Bat. Gen. XI, 227, f. 32 (1826). Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, rive du Tji Apoes, épiphyte, alt. 700 m., 7 mars 1904 (n. 103). 14. Peperomia Hochreutineri C.DC., sp. nov.— Koliis ternis sat longe petiolatis, limbo elliptico-lanceolato basi et apice acuto, utrinque glabro superne margine ciliato, 5-plinervio nervo centrali fere ex 1 em. supra basin trifido, petiolo glabro ; pedun- eulis axillaribus terminalibusque glabris petiolos fere aequanti- bus; spicis quam foliorum limbi fere usque ad duplo longioribus, densifloris ; bracteae pelta rotunda centro pedicellata ; antheris filamenta fere aequantibus ; ovario emerso turbinato superne glandulis asperulato et summe apice stigmatifero, stigmate mi- nuto glabro. Herba erecta epiphyta, caules glabri teretes, in sicco duri, in- ferne usque ad 3 mm. crassi. Limbi in sicco coriacei, opaci, superi usque ad 32 mm. longi et 11 mm. lati, subsequentes con- formes 5 cm. longi et 17 mm. lati. Spicae florentes 4,5 cm. ue 1 mm. crassae, in sicco nigrae. Sandwich : île de Kauai, Weimea, cottage Gay à Koholouomano, forêt de Metrosideros, espèce commune, herbacée terrestre et épiphyte, alt. 1200 m., 19 avril 1905 {n. 3531). Nom indigène : Ala-ala waï-nui. 15. Peperomia laevifolia Miq.Syst.107(1843-44) ; C. DC. Prod. XVI, 1, 421 — Piper laevifolium BI. in Verh. Bat. Gen. IX, 200 et XI, 229 (1826). Java : Mt Guedéh, sur le chemin de Kandang-badak, forêt dense, herbe, alt. 1750 m., 19 avril 1904 (n. 835) ; massif du M'Guedéh, Telaga warna près du col de Poentjak, forêt dense, alt. 1500 m., 23 mai 1904 (n. 1226). 16. Peperomia pellucida Kunth in H.B.K.Nov.Gen.1,64 (1815) ; C.DC. Prod. XNI,1,402— Piper pellucidum L.Sp.42 (1753). Java: Jardin botanique de Buitenzorg, dans l'herbe des pe- louses, espèce très commune, alt. 260 m., 28 août 1904 (n.1795); ile de Noesa Kembangan, grande forêt, dans l'herbe sur le che- min, alt. 60 m., 29 oct. 1904 (n. 2273). EPL dre FIRST re CAN EN ct AE as LS RE Ph rs TP OPUS UN STE LPS TM * RULES (91) 17. Peperomia recurvata Miq. Syst. 141 (1843-44) ; C. DC. Prod. XVI, 1, 440 — Piper recurvatum BI. in Verh. Bat. Gen. NI 2337 1:38 (4826): Java : massif du Tengger, rive du lac Ranu Koembolo, espèce épiphyte sur les Casuarina de la rive, ae 2400 m., 19 janv. 1905 (n. 2713). 18. Peperomia reflexa A. Dietr. Sp. pl. 1, 180 (1831) ; C. DC. Prod. XNI, I, 451 — Piper reflexæum L. f. Supp. 91 (1781). Java : Preanger, Pengalengan, brousse, épiphyte et herbe ter- restre, alt. 1400 m., 18 juill. 1904 (n. 1285). 19. Peperomia Reineckei C. DC. in K. Schum. et Lauterb. FI. deutsch. Schutzgeb. 254 (1901). Samoa : île d'Upolu, lac Lanu-to, forêt, espèce terrestre, alt. 600-700 m., 21 mars 4905 (n. 20 mêmes localité et date, épi- phyte (n. 3254), | 20. Peperomia samoensis Warb. in Engl. Bot. Jahrb, XXV, 611 (1898). Forma fulvescens C.DC., forma nova. — Pilis in sicco fulves- centibus, spicis usque ad 12 em. longis. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-to, forêt, espèce terrestre, alt. 670 m., 22 mars 1905 (n. 3264). 21. Peperomia sandwicensis Miq.Syst. 126 (1843-44) ; C. DC. Prod. XNI, I, 460. — Folia in vivo subtus rubra. Sandwich : rochers du Pali, près d'Honolulu, rochers ombreux et humides, exposés au nord, le long de la route, alt. 700 m., {1 avril 1905 (n. 3468). (92) — 236 — EHELARHOCARPACEAE auctore B. P. G. HOCHREUTINER Elaeocarpus bifida Hook.a.Arn. in Bot. Beech. Voy. 110, t. 24 (1841); Hillebr. F2. haw. 53. Sandwich: île de Kauai, Weimea, forêt de Metrosideros, près du cottage Gay, arbre ou arbuste à fleurs blanc verdâtre, très com- cum partout dans la forêt, alt. 1300-1500 m., 20avril 1905 (n. 3589). Nom indigène : Xalha. Forma monstrosa i.e. inflorescentia prob. a musca aliq. valde deformata. Sandwich : même localité, 18 avril 1906 (n. 3485). = gr = (93) TILIACKHAE Augustin DE CANDOLLE 1. Grewia acuminata Juss. in Ann. Mus. Paris IV, 91 (1804) ; Miq. F1. 1. bat. I, I, 200 — G. scabrida Wall. Cat. n.1113 part. (1828) ; Hook. F1. Br. I. I, 389. Java : Depok près Buitenzorg, forêt éclaircie à sous-bois de brousse dense, liane à fleurs banc jaunâtre, alt. 150 m., 4 déc. 1904 (n. 2556). 2. Grewia celtidifolia Juss. in Ann. Mus. Paris IN, 93 (1804) ; Miq. F1. I. bat. I, IT, 201. Java: Preanger, Tjibatoe, ravin du Tji Manoek, petit arbre à fleurs blanchâtres, alt. 600 m., 27 oct. 1904 (n. 2245). 3. ? Grewia multiflora Juss. in Ann. Mus. Paris IN, 89, t. 47, f. 1 (18024); Benth. F7. austr. I, 270. Australie occid.: ville de Broome, çà et là dans le bush sur le sable, petit arbre à fleurs jaune verdâtre, alt. 10 m., 4 févr. 1905 (n: 2846). 4. Grewia paniculata Roxb. #!. Ind. II, 591 (1832); Miq. RP bar UE 203: Java : Depok, près Buitenzorg, lisière de la forêt et du lac Sitoe Pitarah, brousse, arbuste de 2m. à fleurs vert jaunâtre, alt. 150 m., 4 déc. 1904 (n. 2560) ; Soeka-radja près de Buitenzorg, ravin, broussailles près d’un kampong, alt. 250 m., 8 août 1904 (n.1695). 9. Triumfetta rhomboidea Jacq. Ænum. PI. Carib. 22 (1760) ; Hook. F1. Br. I. I, 395. Java : Mt Guedéh, chemin de Tjibodas à Sindanglaya, sous- arbrisseau à fleurs jaune brun, en petit nombre, alt. 1200 m., 24 avril 1904 (n. 1091), spécimens pubescents. — Samoa, île d’Upolu, Falefa, forêt éclaircie, au bord de la rivière, très com- mun partout avec le Sida rhombifolia, alt. 1-5 m., 30 mars 1905 (n. 3450), spécimens glabrescents. ‘ C'est la var. odorata Hochr. PI. bogor. exsicc. n.36, p. 21 (1904); id. Cat. bog. nov. T, 46 in Bull. Inst, Buit. XIX. /Note de l'éditeur.) (94) 988 MAIL VACEAE auctore B. P. G. HOCHREUTINER 1. Abutilon kauaiense Hochr., sp. nov. (e sect. Cephala- butilon carpidiis 4-multiovulatis). — Frutex parvus valde ramo- sus,rami cylindrici in nodis, quasi sympodium, leviter inflexi nec recti, tomentosi et insuper villis longis erectis flexilibus obtecti. Stipulae caducissimae ovato-dentiformes ; petioli subcylindriei pro rata breves, ut stipulae et peduneuli, caulium more tomentosi et villosi: lamina late ovata, apice longe attenuata vel acuminata, + acuta, basi profunde cordata, margine irregulariter dentata, supra tomentosa, subtus velutino-tomentosa et canescens, basi palmato- 7-nervis, nervis supra impressis et subtus prominentibus. Flores axillares solitarii sed apice ramorum congesti ; pedun- culi semper 1-flori, fructiferi accrescentes petiolis multum lon- giores et apice ramorum folio axillari etiam longiores, apicem versus articulati; peduneuli floriferi imo apice ramorum in folio- rum vix evolutorum axillis tantum vidi. Calyx ad medium 5-loba- tus, lobis ovatis acutis, extus intusque velutino-tomentosus, basi intus area papillosa parva praeditus. Calyx fructifer accrescens ad trientem infer.5-lobatus, lobis late ovatis fere cordiformibus et attenuato-acuminatis, quam capsula longioribus. Petala calyce duplo longiora, expansa, aurantiaca, obovata, integra, glabra sed basi in sinu inter petala dua contigua hirsuta:; petala basi cum columna staminale cohaerentia; columna staminalis brevis, basi dilatata et in parte dilatato parce pilosa, apice stamina numerosa gerens ; filamenta longa divergentia glabra, antherae oblongae. Styli ca.10, liberi,glabri, staminibus paululum longiores, stigmata capitata, capila nigra. Capsula ca. 10-carpidiata, subsphaerica, apice truncato-umbili- cata, carpidia angulata, extus dense velutino-pilosa, intus nigra plerumque semina 4 praebentia. Semina nigra, pilis sparsis, albis, rigidis, parvis, hirla, TRE PT ES af MAL SNS U DUR EDS VUS ME SSP 7 = Se (95) Frutex 1-2 m. altus ; petioli 1-2 em. longi ; lamina 6x 5 — 4 2,2 cm. longa et lata. Peduneuli floriferi ca. 1,5 em. longi : fructiferi 2-3 cm. longi. Calyx florifer ca. { cm. longus, lobis ea 0,5 >< 0,4 cm. longis et latis ; calyx fructifer fere 2 cm. boue lobis ad 1,8 >< 1,2 cm. longis et latis. Capsula ca. 1,2 >< 1,6 cm. longa et in diam. lata. Sandwich : île de Kauai, dans les haies près de Nawiliwili, alt. 30 m., 14 avril 1905 (n. 3469). Obs. — Cette espèce fort énigmatique ressemble beaucoup à certaines formes des À. mollissimum, indicum et hirtum, mais il est certain que, par le nombre de ses carpelles et de ses semences, leur villosité et par les longs villi de la tige, elle appartient sans aucun doute au groupe de l’A. mollissimum. Elle s’en distingue cependant très nettement par son tomentum, par ses feuilles à pétioles courts, par ses pédoncules très longs, par son calyce dépassant beaucoup la capsule et par le fait que les DÉAONQUlES sont toujours uniflores. 2. Abutilon mollissimum Sw. Hort. brit. |, 53 (1826-27) — Sida mollissima Cav. Diss. Il, 49, t. 14, f. 1 (1785-90); DC. Prod. I, 4170 ; Baker Syn. 92. Var. sandwicense Hochr., var. nov. — Siatura magna, pedun- culis bifloris, calyce quam fructus maturus multum longiore, sepalis late ovatis, insignis. Sandwich : île de Kauai, Weimea, espèce commune dans les baies de la ville, alt. + 20 m., 21 avril 1905 (n. 3594). Nom indi- gène : Mao. Obs. — Cette plante immigrée récemment d'Amérique, probable- ment, puisqu'elle est ignorée d’Hillebrand et non encore signalée dans l’archipel, est une herbe ou sous-arbrisseau de 1-2 m. qui a été appelée Mao par les Hawaïens, à cause de sa ressemblance avec l’À. incanum qui porte ce nom et qui paraît indigène dans le pays. Toutefois, il est très remarquable d'observer qu’il s’agit ici d’une forme très facile à distinguer des plantes américaines à cause de la dimension anormale du calyce. Cette constatation, qui nous oblige à en faire une variété distincte, pourrait faire croire que la plante est indigène ou naturalisée depuis long- temps. Cependant, étant donné qu’elle est commune à Weimea, une localité bien connue des botanistes qui ont étudié ces régions, il nous semble impossible qu’elle eût échappé à Hillebrand, si elle avait existé de tout temps en ce lieu. PP: PA (96) — DA — En tout cas, la question reste ouverte, car il nous semble im- possible d'avancer autre chose que des probabilités. 3. Abutilon otocarpum F. v. Mull. in Trans. Phil. soc. Vict. 13 (1859) ; Benth. F{. austr. 1, 202 ; Baker Syn. 90. Var. broomensis Hochr., var.nov.— A typo differt foliis acutis vel acuminatis. Hujus speciei typi duo in Herb. kew. depositi folia obtusa rotundata praebent. Australie occid. : ville de Broome, très commun et couvrant de grands espaces dans le sol sablonneux, alt. + 10 m., 4 févr. 1905 (n. 2822). Obs. — À part le caractère précité, la plante nous paraît cadrer fort bien avec l’À. otocarpum. Elle est remarquable par le fait que ses feuilles sont placées horizontalement pendant la journée et qu’elles prennent une position verticale le soir. Le peu de temps que nous avons séjourné dans cette localité nous a rendu impos- sible toute investigation ultérieure au sujet de ce mouvement singulier. 4. Abutilon, spec. cult. Java: Preanger, Mt Wajang, forêt dense, au pied de la mon- tagne, à prximité de la plantation de kina, alt. 1800 m., 28 juill. 1904 (n. 1582). Obs. — Plante très répandue dans les serres en Europe et dont les feuilles panachées et le port grêle dénotent une origine horti- cole. (Elle est cultivée depuis longtemps au Jardin botanique de Genève.) Elle s’est évidemment échappée des jardins situés à proxi- mité et s’est naturalisée en ce lieu. C’est probablement ce que les horticulteurs appellent À. Thompson et ce pourrait être un hybride entre À. striatum et À. venosum. Elle est très voisine aussi de l’A. Darwinii var. trinerve Regel Gartenflora XXII, p. 130, t. 794, qui est du reste très différent du type. o. Modiola caroliniana G. Don. Syst. 1, 465 (1831) — M. multifida Mœnch Meth. 620 ; Bak. f. Syn. 106 — Malva caro- linia L. Sp. 688 (1753). Nouvelle-Zélande : Auckland, Mt Eden, rochers, dans le petit cratère éteint, alt. 100 m., 10 mars 1905 (n. 3182). 6. Maivastrum coromandelianum Garcke in Bon- plandia V,297(1857) — M. tricuspidatum À. Gray PL. Wrigth.1, 16 (1852); Baker Syn. 37 — Malva coromandeliana L.Sp.687 (1753), oi (97) Java : île de Medoera, près de Kanal, le long de la route, dans l'herbe, espèce très commune partout, sous-arbrisseau, alt. 1 m., 31 janv. 1905 (n. 2811). — Sandwich: Ile d’Oahu, environs d'Honolulu, pentes du Mt Punchbowl, espèce très commune par- tout le long des routes, alt. 100 m., 25 avril 1905 (n. 3664). 1. Sida acuta Burm. F1. ind. 147 (1768). Var. typica K. Schum. in Mart. F{. Bras. XII, IT, 326 (1892). Java : Preanger, Pengalengan, herbe très commune le long des chemins, alt. 1500 m., 29 juill. 1904 (n. 1644 bis). 8. Sida fallax Walp. el. Meyen. in Nov. Act. Nat. Cur. XIX, Supp. [, 306 (1843) ; id. Rep. V, 94; Hillebr. F7. hawaï. 44. Var. typica Hochr., nom. nov. — Sida fallax, sensu stricto. Sandwich : île de Kauai, Weimea, pente aride, région du Lan- lana, sous-arbrisseau assez nombreux, alt. 200-500 m., 21 avril 1905 (n. 3620). Nom indigène : /lima kuhevi. Var. kauaiensis Hochr., var. nov. — A typo differt indumento densiore, velutino, foliis et floribus majoribus. Peduneuli 1-3 em. longi, fere apice articulati ; calycis lobi 3 ><5 mm. lati et longi, triangulares ; petala 1,6 cm. longa et ca. 1 cm. lata, apice bilobata, lobis valde inaequilongis. Flores plerumque quam folia axillaria multum breviores ; carpidia nigra. Sandwich : île de Kauaiï, route de Nawiliwili à Weimea, partie sud, le long des haies et dans les cultures avec l’Abulilon molis- simum, alt. 100 m., 22 avril 1905 (n. 3636). 9. Sida Meyeniana Walp. Riel. Meyen. in Nov. Act. Nat. Cur. XIX, Supp. [, 307 (1843); Hillebr. FE. hawaï. 45. Var. genuina Hochr. Malv. nov. in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève VI, 39 (1902). Sandwich : île Kauai, Weimea, sur l’arrête en descendant du cottage Gay, forêt de Metrosideros et d’Acacia Koa, là seulement, alt. 1400 m., 21 avril 1905 (n. 3605). Nom indigène : /lima. 10. Sida rhombifolia L. Sp. 684 (1753). Var. typica K.Schum. in Mart. F£. brasil. XII, IE, 339 (1982). Java : Preanger, Pengalengan, sous-arbrisseau très commun le long des chemins, alt. 1450 m., 29 juill. 1904 (n. 1644). — Aus- 16 (98) — 242 — tralie : Manly près Sydney, au bord de la route, partout, alt. 0-100 m., 5 mars 1905 (n. 3166). — Sandwich : île de Kauai, Nawiliwili, dans les buissons, associé au £Lantana, alt. 50 m., 44 avril 1905 (n. 3478). Forma umbrosa. — Caulibus et pedunculis elongatis, foliis ma- joribus, floribus majoribus et minus numerosis quam in forma Lypica, insignis. Java : Depok, près Buitenzorg, forêt éclaircie à sous-bois de brousse dense, sous-arbrisseau de 1 m., alt. 150 m., 4 déc. 1904 (n. 2542). — Samoa : île d'Upolu, Apia, au bord du chemin, alt. 0-10 m., 18 mars 1905 (n. 3207). Var. retusa Mast. in Hook. #7. br. 1. 1, 324 (1874) — Sida retusa Esp ed AObI Java : île de Madoera, près Kanal, dans l’herbe, le long de la route, alt. 0 m., 31 janv. 1905 (n. 2812). Var. surinamensis K. Schum. I. c. Samoa : île d’Upolu, Falefa, forêt buissonneuse, au bord de la rivière et partout sur la côte, alt.0-5 m., 30 mars 1905 (n.3459). 11. Sida spinosa L. Sp. 683 (1753). var. angustifolia Griseb. F4. br. W. 1.1. T4 (1864) ; Hillebr. F4. haw. 45. Sandwich : ile d’Oahu, Mt Punchbowl1, rochers herbeux au som- met du mont, alt. 200 m., 25 avril 4905 (n. 3642). Obs. — Récemment immigré d'Amérique, d’après Hillebrand. 12. Urena lobata L. Sp. 692 (1753) emend. 0. K. Var. viminea Gürke in Engl. Bot. Jahrb. XNI, 375 (1893) ; Hochr. Le genre Urena in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève NV, 137 (4901) — U. viminea Cav. Diss. NI, 335, t. 184, f. 1. Java : Preanger, Tjatjaban, prairie d’alang-alang au-dessus de la cascade du Tji Taroem, alt. 700 m., 30 juill. 1904 (n. 1675). Var. tomentosa Walp. in Vov. Act. Acad. Caes.Leop. Carol. XIX, Suppl. f, 304 (1843) ; id. Rep. V, 89 (1845-46) ; Hochr. I. c. 139 — Ü. lomentosa BI. Bijdr. 65 (1825-26). Java : Preanger, Pengalengan, brousse, ancienne plantation de café, sous-arbrisseau en grand nombre, alt. 1400 m., 18 juill. 1904 je 2 SOS (AUS RE Sn re ÿ pes (99) (n.1294) ; même localité, dans les haies, très commun, 21 juill.1904 (n. 1342); lac de Telaga-bodas sur Garoet, brousse à alang-alang et buissons, très commun, alt. 1600 m., 25 oct. 1904 (n. 2153) : Bagelen, en montant à Dieng, alt. 1500 m.., 4 nov. 1904 (n. 2362); Tengger, au-dessous de Tossari, dans le gazon cà et là, alt. 1600 m., 24 janv. 1905 (n. 2756). Forma wmbrosa.- Folia majora longius petiolata, magis distantia. Java : Preanger, Pengalengan, ancienne plantation de café avec sous-bois dense de Datura, alt. 1400 m., 20 juill. 1904 (n. 1315). Var. pertomentosa O.K.Aev. gen.pl.1,74 (1891); Hochr.1.c.140. Java : M'Salak, au-dessus de Tji boender, anciennes plantations de café, alt. 950 m., 28 févr. 1904 (n. 122). Var. sinuata Miq. PI. Jungh. 283 (1851-55) ; Hochr. I. c. 141 — U. sinuata L. Sp. 692 (1753). Java : île de Noesa Kembangan, éclaircie dans la grande forêl. au bord du chemin, alt. 50 m., 29 oct. 1904 (n. 2296). 13. Hibiscus Abelmoschus L. Sp. 696 (1753). Var. genuinus Hochr. Rev. in Ann. Cons. el Jard. bot. Genève IV, 151 (1900). Java : Mt Salak, au-dessus de Soekamantri, brousse, au bord du chemin, herbe de 1 m., alt. 600 m., 3 juill. 1904 (n. 1245). Var. multiformis Mast. in Hook. £1. br. Ind. 1, 342 (1874): Hochr. 1. €. — Bamia multiformis Wall. Cat. 1917. Java : M'Salak, plantation de thé au-dessus de Soekamantri, alt. 650 m., 19 juin 1904 (n. 1249). 14. Hibiscus leptocladus Benth. F1. austr. 1, 214 (1863) ; Hochr. 1. c. 165. Australie occid. : ville de Broome, assez commun dans le gazon, Sur le sable, petite herbe vivace à rhizome profond et à fleurs lilas avec centre pourpre-noir, alt. 5-10 m., 4 févr. 4905 (n. 2834). 15. Hibiscus macrophyllus Roxb. ex Hornem. Hort. hafn. Suppl. 149 (1819) ; Hochr. I. c. 69. Java : Mt Salak, cascade du Tjisahat, rochers de la cascade, alt. 620 m., 3 juin 1904 (n. 1251). (100) nu — 16. Hibiscus Manihot L. Sp. 696 (1753). Var. genuinus Hochr. Rev. in Ann.Cons. et Jard. bot. Genève IN, 154 (1900). Java : Preanger, cascade du Tji Taroem, forêt et broussailles sur des rochers, alt. 450 m., 30 juill. 1904 (n. 1649). 17. Hibiscus mutabilis L.Sp.694 (1753); Hochr.l.c.147. Java : M'tSalak, au-dessus de Soekamantri, ancienne plantation de café, au bord de la route, alt. 550 m., 3 juill. 1904 (n. 1243); Bagelen, en montant à Dieng, dans une haie au bord de la route, alt. 1500 m., 4 nov. 1904 (n. 2361). 18. Hibiscus tiliaceus L. Sp. 694 (1753) ; Hochr. IL. c.62. Var. genuinus Hocbr. I. c. 63. Samoa : île d’Upolu, lac Lanu-nea, lisière de la forêt, espèce caractéristique avec les Pandanus, alt. 500 m., 25 mars 1905 (n. 3386). Var. similis Hochr., comb.nov.—7. similis BI. Bijdr.15 (1826). Java : M Salak, au-dessus de Tji boender, dans Ia haïe d’une plantation, arbre, alt. 800 m., 28 févr. 1904 (n. 121). Obs. — Nous rétablissons comme variété cette espèce de Blume que Valeton considère comme une espèce bien distincte à cause de ses glandes foliaires et de la légère villosité de ses graines. Toutefois, vu sa grande ressemblance avec l'A. tihiaceus et la varia- bilité des caractères invoqués, il nous semble plus justifié de lui assigner le rang variétal. 19. Thespesia populnea Correa in Mem. Mus. Paris IX, 290 (1807). Samoa : île d'Upolu, Falefa, au bord de la mer, arbre de 6-7 m., alt. O m., 30 mars 1905 (n. 3458). 20. Cienfuegosia kakeaeïfolia Hochr. Halo. nov.in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève NT, 56 (1902) — Hibiscus hakeaefohius Giord. Mem. su di una nuov. sp. d'Ibisco (1833) — Fugosia hakeae- folia Hook. Bot. Mag. t. 4261 (1846). Australie occid.: ville de Geraldton, dune, espèce très com- mure, alt. 10-20 m., 10 févr. 1905 (n. 2882). — 245 — (101) MEÉLIACEAE auctore Casimir DE CANDOLLE 1. Cedrela febrifuga BI. Bijdr. 1, 180 (1825-26). Java : pentes inférieures du Mt Sindoro, brousse à gazon avec quelques arbres vers le bas, arbre de 20 m., alt. 1300 m., 3 nov. 1904 (n. 2339). 2. Cedrela serrata Royle /!1. 144, t&. 25 (1839). Java : Mt Salak, au-dessus de Pasir-djawa, sur Tji-gombong près Buitenzorg, grand arbre de 15-20 m. cultivé comme arbre à ombre dans un jardin de café, alt. 700 m. ,20 nov. 1904 (n.2524). 3. Melia Azedarach L. Sp. 384 (1753). Sandwich : île de Kauai, Weimea, village, arbre de 12 m., alt. + 10 m., 21 avril 1905 (n. 3593). Nom indigène : /uia. 6. Var. australasica C. DC. in Honog. Phan. 1, 452. Australie : Sydney, National Park, près du fond de la vallée de Hacking (peut être compté déjà comme faisant partie du «brush »), arbre de 10-15 m., alt. + 50 m., 4 mars 1905 (n. 3094). 4. Dysoxylum albiflorum C. DC., spec. nov. — Foliis breviter petiolatis abrupto-pinnatis, 12-jugis glabris ; foliolis op- positis breviter petiolulatis, superis et mediis subovato-oblongis inferis ellipticis,omnibus basi inaequilateralibus,latere supero lon- giore rotundato, infero attenuato-acuto, apice acuminatis acumine obtusiusculo ; paniculae pyramidato-ramosae glabrae folio paullo breviores, ramis et ramulis spicatim et haud dense cymuligeris. cymulis paucifloris ; floribus sessilibus, calyce 5-sepalo sepalis rotundatis glabris et margine ciliolatis ; petalis 5 oblongis sammo apice inflexo acutis extus dense et appresse hirsutis, intus glabris ; Lubo stamineo cylindrico,apice 10-laciniato,extus superne et parce, (102) — 246 — intus à basi usque ad medium densius piloso ; disco cylindrico, apice laevissime 95-crenulato, extus intusque inferne piloso ; antheris glabris oblongis, ovario conoideo dense et appresse hir- suto, stylo a basi ultra medium dense et appresse hirsuto ; fruetu submaturo globoso, apice stilo incrassato mucronato, in sicco ochraceo-velutino. Arbor 15-25 m. alta. Ramuli glabri. Folia alterna 53 cm. longa. Foliola in sicco membranacea, minute pellucido-punctulata, usque ad 13 em. longa et usque ad 2 em. lata, infera utrinque 2, multo minora ; nervi secundarii patulo-subadseendentes. Petioluli usque ad limbi latus longius 2-3 em., inter limbi latera usque ad 4 mm. longi. Paniculae rami usque ad 20 cm. longi ; cymulae rhachis dense hirtella, bracteae ovato-acutae margine ciliatae. Flores in vivo albi. Sepala tenuiter scariosa, 1 mm. longa. Petala in aesti- vatione valvata, usque ad medium cum tubo stamineo connata, 8 min. longa, 1,5 mm. lata, carnosa. Tubi laciniae glabrae, ob- longae, apice obtusae. Antherae 9-10, cum laciniis alternae, basi sessiles 1,75 mm. longae. Ovarium 5-loculare, loculis 2-ovulatis Oovulis superpositis. Fructus submaturus diametro cireiter 2 em. Semina in vivo fusco-rubra. Samoa : ile d’'Upolu, Ululaloa, forêt dense mais non primaire, très commun le long des routes et dans les forêts de la plaine avec le Pau-fau, arbre de 15-25 m., alt. 80 m., 28 mars 1905 (n. 3439). ». Dysoxylum caulostachyum Miq.in Ann. Mus. bot. IV, 12. Java : Tjampea près Buitenzorg, sur calcaire, forêt primitive, grand arbre de près de 30 m., alt. 200 m., 25 sept. 1904 (n.1910). 6. Aglaia Forbesiana C. DC. in Bull. herb. Boiss. 2me sér., LIL, 174. Samoa : ile d’Upolu, Papasea, à la lisière de la forêt, arbre de 5-8 m., alt. 100 m., 21 mars 1905 (n. 3232); Upolu, route du lac Lanu-to, forêt dense, région des lianes, alt. 300 m., 26 mars 1905 {n. 3406). 1. Aglaia montana C. DC., sp. nov. — Koliis longe petio- latis, foliolis alternis utrinque 6-7, sat longe petiolatis, ovato- LR Le M td OA re QE op ee (103) oblongis basi inaequilatera rotundatis, latere supero longiore, infero subattenuato, apice acuminatis, supra glabris subtus ad paginam parce ad nervos densius rufescente stellato-lepidotis, petiolulis rhachi petioloque arcte rufescente stellato-lepidotis ; panicula quam petiolus breviore arcte et rufescente stellato- lepidota breviter ramosa, ramis spicatim et remote cymuligeris, cymulis unifloris ; calyee extus arcte et rufescente stellato-lepidoto »-dentato,dentibus ovatis; petalis 5 breviter oblongo-obovatis gla- bris ; tubo stamineo glabro, breviter cylindrico-obovato, margine o-dentato ; antheris 5 in medio tubi insertis et in eo inclusis ; ovario stellato-lepidoto, stigmate glabro conico apice bilobulato. Arbor 3-4 m. alta. Ramuli arete et rufescente stelloto-lepidoti. Folia alterna, cireiter 38 em. longa. Foliola in sicco firma, pal- lida, pellucido-punctulata, usque ad 24 em. longa et ad 6 cm. lata ; nervi secundarii patulo-subadscendentes. Petioluli usque ad limbi latus longius 15 mm., inter limbi latera 2 mm. longi. Petiolus 11 em. longus. Panicula florens 6 cm. longa. Petala 2 mm. longa. Java : Mt Salak, au-dessus de Tegalankap, forêt dense, alt. 1250 m., 10 avril 1904 (n. 791). Paru le 1er Décembre 1912. NES ON NEA PT UT) Le À PARTNER PM TT EN EN) NE IV CONTRIBUTIONS A LA FLORE DES PRÉALPES BERGAMASQUES PAR E. WILGZEK et P. GHENEVARD De quelques herborisations entreprises ces deux dernières années dans les montagnes de la province de Bergame, il nous paraît utile de publier dès maintenant les résultats les plus inté- ressants. Aux espèces et variétés nouvelles pour cette région (signalées en caractères gras), nous avons ajouté l'indication d’un certain nombre de localités du pays dans lesquelles il n’en avait pas été mentionné jusqu'ici. Les renseignements que donnent les Flores italiennes sur ce district préalpin sont très sommaires. Il n’a été tenu compte que des ouvrages suivants : D' Rota Prospelto della Flora della Provincia di Bergamo, 1853; E. Rodegher e G. Venanzi, méme titre, 1895 ; D' Traverso Una salila botanica al Pizzo d’Arera, Padova 1908. Les localités suivantes moins connues ou pouvant donner lieu à des confusions se trouvent dans le Val di Scalve : Cima di Camino, Alpe Barbarossa, Col Campelli, Col d’'Enzendola, Valle di Vo. — 249 — (2) Pour la détermination de plusieurs genres critiques nous avons recouru à l’obligeance de monographes auxquels nous adressons ici nos meilleurs remerciements. Ce sont : MM. le Commandant St-Yves (Festuca), D' Robert Keller (Rosa), D' Focke (Rubus), R. Buser (Alchemilla), D' Briquet (T'hymus et Galium), D' von Sterneck (Rhinanthus), Fr. Cavillier (Doronicum), D' von Hayek (Centaurea), Herm. Zahn (Hieracium). ABRÉVIATIONS A. — Alpe fréq. = fréquent abd. — abondant V. — val calc. — calcaire N. — versant nord dol. — dolomie W. — versant ouest Athyrium Filix femina Roth var. dentatum Dôll. — Bois en face de Roncobello, ca. 1010 m. ) » Var. fissidens DôIL. — Roncobello. Bords des Laghi Gemelli, ca. 2000 m. » » var. multidentatum Düll. — Roncobello. Cystopleris fragilis Bernh. var. acutidentata K.- Monica, Valsecea. D > var. anthriscifolia K. — Bueggio, v. di Scalve. » » subsp. regia Var. alpina Bernoulli. — Cima di Ca- mino, ca. 2300 m. Dryopleris Filix mas Schott var. crenatum Milde.— Valle di Vo, ca. 1400 m., gneiss. » » var. subintegrum Düll. — Valle di Vo, 12-1400 m., oneiss. » rigida Underw. — Torri di Pralongone, v. Imagna, 1200- 1500 m. ; Cima di Camino, c. 1800 m. ; A. Epolo, 16-1800 m. ; A. Campelli, 16-1800 m. ; A. Barba- rossa, 15-1800 m. » spinulosa O. Kuntze subsp. dilatata Christensen. — Bord du lac Gemelli infér., ca. 1990 m.; A. Venano di sopra, v. di Vo. Asplenium virida Huds. var. microphyllum Chr. — Valle di Vo, ca. 1600 m. (3) — 9250 — Asplenium Adiantum nigrum L. var. lancifolium Heufl. — Sous Roncobello. » Ruta muraria L. var. ellipticum Chr. — Teveno. » » var. tenuifolium Milde. — Sedrina. » » . lanceolatum Chr. — Bueggio. Adiantum ne Veneris L. — Valle d’Angolo, 3-600 m. Equisetum ramosissimum Desf. — Villa d’'Almè, terr. vagues. Pinus montana Miller var.uncinata Wilik.— Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1700 m.; A. Epolo, 16-1800 m. » subvar. rotundata Ant. — on Podona, vers. N.-E., ca. 1000 m. » var. Mughus (Scop.). — Valle di Vo, 12-1400 m.; A. Epolo, 16-1800 m. Foto e pers fiiformis Pers.? — Laghi Gemelli, grève inondée du lac infér., ca. 1980 m. Andropogon Gryllus L. — Re d'Angolo, 3-600 m. Anthozanthum odoratum L. var. glabrescens Cel. — Passo Ven- duoto, Valsecca, ca. 1120 m.; Monte Lavazza, val - ca. 1800 m. Agrostis tenella R. et S. — Col Campelli, ca. 1800 m. » rupestris . Valle di Vo, 12-1400 m. ; Col Campelli, ea. 1800 m. Deschampsia caespilosa Pal. var. alpina Gaud. — Baïita Branchi- netto, Valsecca, ca.1700 m.; Pizzo Arera, vers.W., dol., ca. 2000 m.; Vallon au sud d’Aprica, ca. ! 1550 m. ; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1700 m. » flexuosa Trin. var. Legei Bor. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1600 m. Trisetum flavescens Pal. var. glabratum Asch. — Roncobello, ca. 1020 m. » alpestre Pal. — Cima di Menna, au sommet, 2290 m.; Pizzo Arera, vers.W., dol., ca. 1550 m. Avena versicolor ill. — Mt à PW. du : Campione, ca. 2000 m » larlatorei Woods.— Pizzo Arera, vers. W.,dol.,ca.1550 m.; Monte Campione, c. 2150 m. Arrhenalherum elatius M.et K. var. biaristatum Peterm.— Oltre il Colle, ca. 14400 m. < À È = OMR SA DPON : Ker FRS NE jan (4) Sesleria disticha Pers. — Monte del Vena, v. di Vo, 2400-2570 m. Molinia coerulea Mœnch. — Env. de Schilpario. » » var. depauperata À. et G. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2200 m. Koeleria cristata Pers. var. interrupta À. et G. — Monte Canto alto, vers. N. Poa violacea Bell. — Monte Campione, ca. 2000 m. » hybrida Gaud. — Monte Castello, près Gerosa, 10-1100 m. » cenisia AIL. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2570 m. » alpina L. var. frigida Gaud. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1590 m. Festuca spadicea L. — Monte Bronzone sur Tavernola, ca. 900 m., et sur Predore. » ovina L. subsp. laevis var. pedemontana Hackel. — Val Brembilla, au-dessus de Sedrina. » » subsp. eu-ovina Hackel var. capillala Hackel.— Env. de Schilpario. » vallesiaca Gaud. — Monte Bronzone, sur Predore. » alpina Suter. — A. Epolo, ca. 1800 m.; Cima di Camino, 1800-2300 m. » rubra L. subsp. violacea (Gaud.) Hackel. — Col Campelli, à ca. 1890 m.; Monte Campione, 2178 m. » » » subvar. flaccida Hackel. — Monte Campione, ca. 1900 m. » » » var. nigricans (Schl.) Hackel. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2100 m. » » » var. norica Hackel. — Monte Campione. » » subsp. eurubra Hackel var. subcaespitosa Sond. — Monte Campione, ca. 1900 m. » » » var. fallax (Thuill.) Hackel. — Passo del Ven- duolo, Valsecca, ca. 1120 m. Bord des Laghi Ge- melli, ca. 2000 m. » varia Haenke subsp. alpestris Hackel. — Torri di Pralon- gone, v. Hmagna, ca. 1300 m., abd.; Monte Po- dona (?), ca. 1200 m.; À. Barbarossa, ca. 1700 m. » » subsp. pumila var.genuina Hackel. — Cima di Men- na, dol., au sommet, 2290 m. ; Pizzo Arera, ver- (5) = 959 — sant W., dol., ca. 2500 m. ; Alpes du v. di Scalve, fréquent. Festuca varia Haenke, subsp. pumila var. genuina Hackel, spicu- lis flavescentibus. — Cima di Camino, ca. 2000 m. Bromus erectus Huds. subsp. stenophyllus A. et G. — Vilminore, ca. 1200 m., rare. Agropyrum repens Pal. var. aristatum Volkart. — Roncobello. Blysmus compressus Panzer. — À. Campelli, 46-1800 m. Carex muricata L. subsp. Pairaei A. et G. — Monte Bronzone. De Sedrina à Brembilla. » canescens L. — Laghi Gemelli, bord du lac infér., ca. 1990 m.; Pizzo Arera, vers.W., dol., ca. 2300 m.; Forno, v. Belviso, ca. 1500 m. Sous le col d’Enzendola, ca. 1900 m.; Cima di Caimino, ca. 2100 m. » mucronala AÏ. — Torri di Pralongone, v. [magna ; Monte Campione, ca. 2000 m. | » _Goodenowi Gay var. juncella A. et G. — Bord du lac Ge- melli infér., ca. 1990 m. : » magellanica Lam. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1600 m. » firma Host. — Cima di Menna, vers. N., dol., 2000-2250 m.., abd.; Pizzo Arera, vers. W., dol., 1900-2500 m. ; Cima di Camino, 1800-2300 m.; Col Campelli, ca. 1890 m. » sempervirens Nill. var. erecta DC. — Val di Scalve, fréq. » capillaris L. — Cima di Camino, ca. 1900 m. » refracta Willd. — Torri di Pralongone, v. Imagna, ca. 1400 m.; Val di Scalve, 14-1600 m.; À. Barbarossa, ca. 1600 m. ; Col Campelli, ca. 1890 m. dJuncus Jacquini L. — Monte Podona, vers. sud, ca. 800 m. » trifidus L. var. foliosus Neilr.— Cima di Camino, ca. 2200 m. » alpinus Vill. — Forno, v. Belviso, ca. 1500 m. Luzula luzulina Dalla Torre.— Au-dessous de A.Epolo,ca.1500 m. » spadicea DC. var. glabrata (Hoppe). — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2400 m. » nivea Lam. et DC. var. rubella BI. et Fing. — Schilpario, ca. 1150 m. » atrala L. d D TO ve #1 3 < P95S 0e (6) Veratrum album L. var. Lobelianum Bernh.— A. Epolo,ca.1800 m. Allium Nictorialis L. — A. Venano di sopra, v. di Vo. » Schoenoprasum L. var. alpinum Lam. et DC. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2000 m. » pulchellum Don. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » oleraceum L. var. complanatum Fr. — Monica, Valsecca, ca. 1035 m., prairies. | » insubricum Boiss. et Reut. — Monte Bronzone, sur Taver- nola, ca. 1300 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 1500 m. Lilium bulbiferum K. subsp. croceum (Chaix). — Monte Canto alto, vers. sud; A. Barbarossa, 15-1800 m. Fritillaria tubaeformis f. delphinensis Gr. et God. — Monte Cam- pione, ca. 2100 m. (leg. Wilzcek). Lloydia serotina Rehb. — Sous le col d'Enzendola, ca. 2200 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m. Ornithogalum pyrenaicum L. var. flavescens Baker. — A. Arena, v. di Scalve, ca. 1700 m. Asparaqus lenuifolius Lam. — De Riva di Solto à Fonteno, calc. Narcissus angustifolius Curtis (—N\. poelicus auct.).— Monte Bron- zone ; Monte Canto alto; Val Imagna. » pseudonarcissus >*< radiiflorus. — Près Breno. Orchis ustulatus L.— Monte Canto alto, vers. sud.; Val Brembilla ; A. Epolo, ca. 1600 nm. » mailitaris L.— Monte Castello, v. Imagna, ca. 1200 m.., rare. » Simia L. — Monte Bronzone. » masculus L. Var. speciosus K. — Monte Canto alto, vers. N.; Monte Podona, vers. sud, ca. 800 m. » _pallens L. — Val di Fonteno Galena, répandu ; Monte Bron- zone, sur Tavernola ; Val Brembilla; Monte Cas- tello, v. Imagna, ca. 1200 :»m. » sambucinus L.— Val di Fonteno Galena, ca. 1200 m. ; Monte Bronzone ; Monte Canto alto, vers. N.; Val Brem- billa. » » var. bracteatus M.Schulze.— Val di Fontena Galena. Ophrys sphegodes Miller (— 0. aranifera Huds.). — Sur Taver- nola. (De + —_ 954 — Ophrys sphegodes Miller var. fissa Moggr. — Entre Lovere et Castro. » mauscifera Huds. — Val di Fonteno Gaiena ; Monte Bron- zone, sur Predore. Gymnadenia conopsea R. Br. var. alpina Rchb. fil. — Pizzo di Menna, dol., ca. 2000 m.; Col Campelli, ca. 1900 m- » brachystachys Wettst. (— Nigril. nigra >< Gymn. conop.). — Mont à l’W. du Monte Campione, ca. 1900 m. Platanthera chlorantha Custer.— Entre Gerosa et le Monte Castello. Epipactis atropurpurea Raf. — Schilpario, ca. 1150 m. Neottia Nidus avis Rich. — Schilpario ; Monte Bronzone, sur Ta- vernola. Goodyera repens R. Br. — Sous l’alpe Epolo, ca. 1300 m. Corallorhisa Neottia Scop. — Forno, v. Belviso, c. 1500 m. Salix herbaceu L. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2300 m. » incana Schrank. — Teveno, ca. 1100 m. De Schilpario ai Fondi. » _grandifolia Ser. — A. Barbarossa, 15-1800 m. » » var. cinerascens 0. Buser. — Monto Canto alto, vers. sud ; Monte Podona, vers. sud, ca. 1200 m. » hastata L. — À. Epolo, c. 1800 m. Populus tremula L. var. villosa Lang. — Monte Bronzone. Corylus Avellana L. var. glandulosa Shuttl. — Bois entre Ronco- bello et Cornabuca, 10-1150 m: Alnus viridis DC. — Val di Scalve; Monte Castello, sur Gerosa. » » var. microphylla Callier. — Col Campelli, c. 1900 m. ) » var. Brembana (Rota) Callier.— A. Campellli, 1600- 1800 m. Ù Quercus lanuginosa Thuill. var. prionata Beck. — Val di Fonteno- Galena, calc., 11-1200 m. Urtica dioica L. var. elegans Chen. — Sous Roncobello, ca. 980 m. Thesium bavarum Schrank.(=T.montanum Ehr.). — Sur Molini; Monte Podona, vers. sud, ca. 800 m. Aristolochia pallidà W. et K. — Monte Canto alto, vers. sud. Rumex alpinus L. — A. Venano di sopra, v. di Vo. » Acelosella L. var. minimus Wallr. — Vallon au sud d’Apri- ca, Ca. 1400 m. 955 — (8) Rumezx arifolius AI. — Barzesto, v.diScalve; A. Venano di sopra, v. di Vo. Polygonum Bistorta L. — Alpes du val di Sealve, fréquent. Silene acaulis L. var. bryoides Rohrb. — Pizzo di Menna, dol., ca. 1850 m. » » . var.elongata DC. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 1900 m. » exscapa All. — Col Campelli, ca. 1800 m.; Monte Lavazza, ca. 2200 m., et Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2000 m. » alpina Thomas. — Monte Campione, ca. 2000 m. » saxifraga L.— Alpes du val di Scalve, fréquent. » Elisabethae Jan. — Cima di Menna, vers. N., dol., 1800- 2290 m.et rocailles à ca. 1450 m. ; Pizzo di Menna, dol., 18-2200 m.; Mont Vindiolo, dol., ca. 2000 m. Pizzo Arera, vers. W., dol., 1950-2000 m. » nulans L. Var. viridella Oh. — Monte Campione, crête W., ca. 2000 m.; A. Campelli, 16-1800 m. Heliosperma quadrifolium Rehb.— Cima di Menna, dol., au som- met, 2290 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol:, ca. 2100 m.; Valle di Vo, ca.1600 m.; Sous l’A. Epolo, ca. 1600 m. Gypsophila repens L. var. prostrata Rchb. — Col Campelli, ca. 1900 m. Tunica saxifraga Scop. — AI Ponte, v. Belviso, ec. 1050 m. Dianthus Sequieri Vill. — Val di Scalve, fréq. , » » var. silvalicus K. — Vilminore, ca. 1100 m. » superbus L. — Alpes du val di Scalve, fréq. Stellaria uliginosa Murr. var. glacialis Lagg. — Passo d’Aprica, ca.1250 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1800 m. » Holostea L. — Monte Canto alto, vers. sud. Cerastium caespilosum Gilib. subsp. fontanum Baumg. var. eglan- dulosum Correns. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1700 m. » ceraslioides Britton (— C. lrigynum). — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1700 m. ; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2280 m. (9) 956 — Cerastium latifolium Li. — Pizzo di Menua, dol., ca. 2250 m. ; Pizzo Arera, dol., ca. 2500 m. » _uniflorum Clairv. — Monte Venerocolo, ca. 2500 m. ; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m. » _arvense L. subsp. s/rictum Gaud. — De S. Paolo à Forno, v. Belviso, ca. 1400 m. Minuartia rupestris Sch. et Thell. (— Alsine lanceolata). — Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2000 m. D » var. condensata K. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 1800 m. » sedoides Hiern. — Monte del Vena, v. di Vo, 2580 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2000 m. » laricifolia Sch. et Thell. — Rochers au-dessus d’Apriea, à ca. 1350 m. » recurva SCh. et Thell. — Monte del Vena, v. di Vo, 2300- 2500 m. ; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m. » austriaca (Jacq.) var. glandulosa Wilezek. — Planta glan- duloso-pubescens, pilis glanduloso-capitatis or- nata. — Monte di Camino, ca. 2200 m.; A. Barba- rossa, Ca. 1700 m. : » Villars (M.etK.) var. grineensis (Thom.).— Cima di Men- na, dol., au sommet, 2280 m. » verna Hiern. var. stricta Gaud. — Cima di Menna, dol., au sommet, 2280 m. ; Pizzo Arera, vers.W., dol., 17-2400 m. » » var. alpina K.— Monte Lavazza,v.Belviso, ca. 2200 m.; Monte Venerocolo, ca. 2550 m. Arenaria biflora L. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca.1600 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1700 m. Scleranthus perennis L. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. Paeonia officinalis Gouan.— Monte Canto alto, vers.S.,ca.1140m.: Monte Podona, au sommet, 1225 m. Aquilegia vulgaris 1. var. atroviolacea AV Lall. — Val Brembilla, sur Sedrina, ca. 400 m.; Monte Castello, sur Ge- rosa. » » var. Salvatoriana Chen. — Monte Bronzone, sur Ta- vernola. —- 257 — (10) Aquilegia Einseleana K.Sch. var. confusa (Rota). — Cima et Pizzo di Menna, dol., 17-1900 m.; A. Barbarossa, ca. 45-1800 m. Aconitum paniculatum Lam. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. ‘1450 m. » Lycoctonum L. — A. Epolo, 1800 m. » » var. montanum Heg. — Cima di Menna, vers. N., ca. 4600 m. ; Olitre il Colle, ca. 1100 m. Clematis alpina Miller. — Sous le col d’Enzendola, ca. 1700 m..; À. Campelli, ca. 1700 m. Anemone narcissiflora L. — A. Epolo, ca. 1800 m. » vernalis L. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2250 m. Ranunculus Thora L. — Monte Podona, vers.sud. Sous le col d’En- zendola, ca. 1600 m. ; Col Campelli, ca. 1890 m. ; Monte Campione, ca. 1600 m.; Cima di Camino, ca. 1800 m. » Flammula L. — Passo d’Aprica, fossés. » bulbosus L. var. valdepubens (Jord.).— Monte Canto alto. » » var. parvulus Coss. et Germ.— Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1500 m. » acer L. var. Boraeanus (Jord.). — Sur Ervé, ca. 600 m. Sur Rossino, ca. 400 m. ; Roncobello. » » var. micranthus Rikli. — Roncobello; Baita Mez- zeno, Valsecca, ca. 1700 m. » geramiifolius Pourr. var. Villarsii DC. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » » var. gracilis Schl. — Forno, v. Belviso, ca. 1550 m. » glacialis L. — Monte del Vena, v. di Vo, 23-2500 m. » » var. holosericeus Gaud. — Monte Lavazza, v. Bel- viso, Ca. 1900 m. ; Monte Venerocolo, ca. 2400 m. » alpestris L. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. » » f. ad À. Traunfellneri vergens. — Cima di Camino, ca. 1900 m. Thalictrum minus L. var. collinum Wallr. — Roncobello; Val Belviso. » » var, elatum K. — Roncobello. (11) — 958 — Papaver aurantiacum Loisel. — Monte del Vena, v. di Vo,2550 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2000 m. Corydalis lutea DC. — Bordogno et sous Roncobello ; Cima di Menna, vers.N., dol., ca. 1500 m.; Valle d’Angolo, 3-600 m.; Vilminore ; Monte del Vena, v. di Vo, 16-1800 m. Biscutella laevigata L. var. lucida DC. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2050 m. ; Monte Campione, au Passo Gio- vetto, ca. 1800 m.; A. Barbarossa, 15-1800 m. ; Cima di Camino, ca. 1900 m. Petrocallis pyrenaica KR. Br. — Cima di Menna, dol., au sommet, 2290 m. Thlaspi alpestre L. var. brachypetalum Willdem. et Dur.— Monte Campione, ca. 1800 m. » » var. Salisii Brügger. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » rotundifolium Gaud. — Pizzo Arera, vers. W., dol., 2000- 2300 m. Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2150 m.; Cima di Camino, 19-2300 m.; Passo del Domi- gnone, v. Belviso, ca. 2000 m. Diplotaxis muralis DC. — Sous Monte Marenzo, ca. 250 m. ; Villa d’Almè, terrains vagues. Raphanus Raphanistrum L. — Passo d’Aprica, c. 1250 m. Rapistrum rugosum Bergeret. — Passo d’Aprica, c. 4200 m. Barbarea arcuata Rehb. —— Torre di Busi, ca. 450 m. » bracteosa Guss. — Fuipiano, v. Imagna, 10-1100 m. Roripa palustris Besser. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. Cardamine asarifolia L.— Au bord des Laghi Gemelli, ca. 2000 m. » resedifolia L. — Vallon au sud d’Aprical; Monte Lavazza, v. Belviso, 19-2000 m. ; Passo del Domignone, v. Belviso. Hutchinsia alpina R.Br.—Cima et Pizzo di Menna, dol.,18-2290 m.; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m.; Cima di Camino, 18-2300 m. Capsella rubella Reuter. — Entre Lovere et Castro. Draba aixoides var. affinis Host. — Col Campelli, ca. 1800 m. » _ carinthiaca Hoppe.— Monte Lavazza, v. Belviso, c. 2200 m. » dubia Suter. — Monte del Vena, v. di Vo, 2583 m. ES GR UEU 959 (12) Arabis pauciflora Garcke. — Monte Campione, ca. 1900 m. » auriculata Lam. — Monte Canto alto. » alpina L.— Bois sur Grumello, 12-1400 m.; A. Barbarossa, ca. 1600 m. » hirsuta Scop. — Sur Ervè, ca. 350 m.; Monte Canto alto, vers. N. » sagittata DC. — Sur Tavernola ; Val Brembilla, sur Sedrina, Ca. 390 m. » coerulea Haenke. — Monte del Vena, v.di Vo, ca. 2500 m. » pumila Wulfen.— Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2250 m.; Cima di Camino, ca. 1900 m.; Col Campelli, ca. 1890 m. Sedum roseum Scop. — Cima di Menna, vers. N., dol. Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2100 m. » atratum L. et f. virescens. — Cima di Menna, vers. N., dôl.. 22-2290 m. » annuum L. — Alpe Venano di sotto, v. di Vo, ca. 1600 nr. » alpestre Nill.— Valle di Vo, 12-1400 m. et Monte del Vena, 23-2500 m. .» mile Gilib. — Environs de Schilpario. » ochroleucum Chaix. — Près $. Giovanni Bianco, v. Brem- bana. » rupestre L. — Valle d’Angolo, 3-600 m. Sempervivum arachnoideum L. subsp. tomentosum Schnittsp. — Rochers à Aprica. » arachnoiïdeum >< tectorum. — Valle di Vo, ca. 1400 m. et A. Venano di sopra, ca. 1400 m., leg. Wilczek. » _piliferum Jordan ? — Monte Lavazza, v. Belviso,ca.1700 m. » montanum L. — Campo, ca. 1600 m. et Passo del Domi- gnone, ca. 1800 m., v. Belviso. » » var. pallidum Wettst. — Murs à Aprica, ca. 1200 m. » alpinum Griseb. — Monte Campione, ca. 1900 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2000 m.; Passo d’Aprica, ca. 1250 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m. » Wulfeni Hoppe.— Au bord des Laghi Gemelli, ca. 2000 m.;, Monte Campione, ca. 1900 m., rare. | Sazxifraga oppositifolia L. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m. ; DA Ma ENS NUE DPI MISES TRE (13) = "260 — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1350 m. ! ; Monte La- vazza, V. Belviso, ca. 1900 m. Saxifraga Aizoon Jacq. Var. brevifolia Sternb. — Schilpario, ca. 1100 m.; Monte Campione, ca. 2000 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m. D » _var.brachyphylla Rouy et Fouc. — Forno, v. Belviso, ca. 4500 m. » .» var. minor K.— Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m. » Hostii Tausch. — Valle di Fonteno-Galena. Colline d’Ervè, ca. 300 m.; Monte Canto alto, vers. S.; Torri di Pralongone, v. magna, c.1400 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2100 m. Toutes les Alpes cale. du Val di Sealve. » Cotyledon L. — Al Ponte, v. Belviso, c. 1100 m. » Vandellii Sternb.— Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2100 m.; Col Campelli, ca. 1800 m. Toutes les Alpes calc. du Val di Scalve. » coesia L. — Monte Podona, vers. N., ca. 1000 m.; Cima et Pizzo di Menna, dol., 18-2200 m., fréq. » _aspera L. — Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » androsacea L. var. tridentata Gaud. — Cima di Camino, ca. 2000 m. » sedoides L. — Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2250 m. ; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2500 m. » moschata Wulf. var. glandulosa Engl. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2000 m. » exarata Nill. var. leucantha Gaud. — Monte Venerocolo, ca. 2500 m. Parnassia palustris L. var. alpina Drude. — Bord du lac Gemelli infér., ca. 1980 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2300 nm. Pyrus nivalis Jacq.— Monte Bronzone, sur Tavernola, ca.1200 m.; Monte Canto alto, vers. sud. Sorbus Aria Cr. var. carpinifolia Petr. et Kuehn.— Monte Bron- zone, sur Tavernola, ca. 1200 m., cale. » Chamaemespilus Cr. — Cima di Menna, vers N., dol., Ca. 1500 m. Sous le col d'Enzendola, ca. 1800 m. — 961 — (1%) Crataegus monôgyna Jacq. — Sur Ervé, ca. 550 m. Bois sur » Mojoli, ca. 550 m. Passo d’Aprica. » f. microphylla. — Près S. Giovanni Bianco. Amelanchier ovalis Medik. — Rochers sur Lovere ; Monte Canto alto, vers. sud, €. 1100 m.; Monte Podona, vers. sud, ca. 1000 m. Rubus sulcatus Vest. — Passo d’Aprica à San Pietro, ca. 1250 m. tomentosus Borckh.— Passo d’Aprica à S. Pietro, ca.1250 m. ulmaifolius Schott subsp. rusticanus (Merc.) Focke. — Ron- cobello ; Passo d’Aprica, ca. 1950 m. hedycarpus subsp. macrostemon Focke. — Sous Ronco- bello. radula Weihe. — Al Ponte, v. Belviso, €. 1150 m. hirtus W.et K. subsp. Kaltenbachii Focke. — Sur Aprica, ca. 1300 m. coesius L. subsp. begoniaefolius Focke.— Sous Roncobello. coesius >< tomentosus. — Passo d’Aprica à San Pietro, ca. 1250 m. Potentilla alba L. — Monte Canto alto, vers. Sud. » micrantha Ram. — Monte Bronzone ; Val Brembilla, sur Sedrina, ca. 400 m. ; Monte Castello, sur Gerosa, ca. 1100 m. nilida L. — Baïta Croce, Valsecca, ca. 2050 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., €a. 2200 m. ; Pizzo Arera, vers. W., dôl., 22-2400 m.; Monte del Vena, v. di Vo, 20-2570 m.; Passo del Domignone ; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2000 m. caulescens L. — Valle d’Angolo, 3-600 m.; Alpes du Vak di Scalve, jusqu’à 2000 m.., fréq. rupestris L. — Aprica. argentea L. var. tenuiloba (Jord.). — Aprica, ca. 1200 m. » var. grandiceps (Zimmet.) Th. Wolf. — Aprica, ca. 1200 m. aurea L. var. minor Ser. — Passo del Domignone, v. Bel- viso, Ca. 1850 m. alpestris Hall. fil. var. baldensis Kern.— Valle di Fonteno- Galena ; A. Epolo, ca. 1800 m. YO"; nl me, LE LE PE (15) — 962 — Potentilla verna L. em. K. var. pseudo-incisa Th. Wolf. — Près Breno. Sur Sedrina. » Gaudini Grli var. virescens Th.Wolf. — Monte Bronzone. » » var. longifolia (Borb.) Th. Wolf. — Pian di Zembro, sur Aprica, ca. 14400 m. » aurulenta Grli. — Lovere. » _erecla Hampe var. strictissima Zimm. — Monte Podona, ca. 1000 m. Sieversia reptans Sprengel. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m. » montana Sprengel. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1800 m. ; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2200 m.; Monte Venerocolo, ca. 2400 m. Dryas octopetala L. — Alpes du val di Scalve. Rosa arvensis Huds. var. biserrata R.Kell.— Bois en face deRonco- bello, ca. 1000 m. » canina L. var. dumalis Baker. — Sur Zorzone, valle della Serina ; Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » » var. biserrata Baker. — Passo d’Aprica, fréq. » dumelorum Thuill. var. Deseglisei R.Kell.—Passo d’Aprica, ca. 1250 m. -» glauca Vill. var. typica (Christ) R. Kell. — Passo aps iCa, ca. 1250 m. » » var. subcanina H. Braun. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. Sur Roncobello, ca. 1060 m. » » var. longipedunculata KR. Kell. — Passo d’Aprica, ca. 1150 m. » coriifolia Fr. var. subcollina Chr. — Passo d’Aprica, ca. 1150 m. » » var. Naudersiana R. Kell. — Carona, v. Caronella, ca. 1100 m. » » var. Caronensis R.Kell. — Carona, v. Caronella, ca. 1100 m. » » var. apricensis R.Kell.— Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » tomentella Lam. var. typica Christ. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » » var. typica f. sinuatidens Chr. — Passo d’Aprica, ca. 1950 m. CRU ETES 96 (46) Rosa tomentella Lam. var. typica Christ f. concinna Chr.— Ron- cobello ; Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » var. apricensis R.Kell. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. abietina Gren. var. typica Christ. — Au-dessus d’AI Ponte, v. Belviso, pâturages, ca. 1150 m. rubiginosa L. var. comosa (Ripart) Dumort. — Passo d’A- prica, ca. 1250 m. micrantha Sm. var. typica Christ. — Passo d’Aprica; Al Ponte, v. Belviso, ca. 1100 m. » var. permixta (Déségl.) Christ. — AI Ponte, v. Bel- viso, ca. 1100 m. agrestis Savi var. typica R.Kell. - Passo d’Aprica, c.1250 m. » var. pubescens (Rapin) R. Kell. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » var. arvatica Crépin. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. pomifera Herrm. var. recondita (Puget) Christ. — Carona, v. di Caronella, c. 1100 m. pendulina L. var. setosa R.Kell. — Monte Canto alto, vers. N.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1450 m. ; Val Belviso, rochers, c. 1750 m. Alchemilla pentaphyllea L. — Baita Mezzeno, Valsecca, ca. 1700 m. » alpina L. var. nitida Bus. — Valsecca, rive gauche, 1000- 1700 m., abdt.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 4400 m.; Monte Vindiolo, Valsecca, dol.; A. Bar- barossa, 15-1800 m. » var. opaca Bus. — Bord du lac Gemelli infér., ca. 1990 m.; Monte Venano di sotto, v. di Vo, ca. 1600 m., rare. da. splendens Christ var. Schmidelyana Bus. — Capo Valle, Valsecca, ca. 1140 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1500 m. glaberrima Schmidt (— À. fissa Schum.). — Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2150 m. pubescens Lam. var. colorata Bus. — Valsecca, en face de Capo Valle, ca. 1140 m. heleropoda var. sinuata Bus. — Cima di Menna, vers. W., ca. 1450 m. (17) — 964 — Alchemilla heteropoda var.undulata Bus.— A. Epolo, ca. 1800 m .; » Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2000 m. » var. tenuis Bus. — Col d’'Enzendola, v. di Scalve. » var. decumbens Bus.— Au-dessus des Laghi Gemelli, . Ca. 2150 m. filicaulis var. exigua Bus.— Passo del Domignone, v. Bel- viso, Ca. 1600 m. ; Monte Castello, sur Gerosa, ca. 1000 m. pratensis Schmidt (— À. vulgaris auct.). — Au fond de la Valseeca, ca. 1500 m. » var. subcrenata Bus. — Au fond de la Valsecca, ca. ca. 1500 m. » var. crinita Bus. — Val Belviso, ca. 1500 m. alpestris Schmidt var. montana Schm. — Val Belviso, ca. 1500 m. Baïta Branchinetto, Valsecca, ca. 4700 m. Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2000 m. » var. obtusa Bus. — Cima di Menna, vers. N., ca. 2000 m. Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. coriacea Bus. var. straminea Bus. — Au bord du lac Ge- melli infér., ca. 2000 m. Sanguisorba dodecandra Mor.— Baita Croce, Valsecca, ca. 2050 m. Prunus insititia L. — Vilmaggiore. Genista tinctoria L. — Vilminore. Cytisus radiatus L. — Pizzo Arera, vers. W., calc., 15-1600 m. Laburnum L. var. Alschingeri Vis. — Val Imagna et val Brembilla, répandu. alpinus Miller. — Bois entre Roncobello et Cornabuca, ca. 1150 m. emerifolius Rchb. — Torri di Pralongone, val Imagna, ca. 120) m. purpureus Scop. — Valle di Fonteno-Galena, pentes herb., 250-900 m. Sur Ervè, ca. 600 m. argenteus L. — Sorisole, terr. incultes, ca. 450 m.; Monte Canto alto, vers. N. Onons spinosa L. — De Bueggio à Teveno. ) repens L. — Vilmaggiore. Medicago varia Martyn. — Oltre il Colle, ca. 1000 m. + Te NE oué Pa NN oh RE NE En Ne To — 965 — (18) Trifolium montanum L. — Colline d'Ervè; Monte Canto alto. Entre Gerosa et le Monte Castello. » badium L. — Alpe Campelli, 16-1800 m. » agrarium L. — Schilpario. Anthyllis montana L. — Monte Bronzone, sur Tavernola. Lotus cornieulatus L. var. crassifolius Pers. — Roncobello. » » var. alpinus Gaud. — Baïita Groce, Valsecca, ca. 2050 mètres ; À. Epolo, ca. 1500 m. Astragalus Gremlii Burnat. — Sur Carenno, ca. 650 m. Phaca alpina L. — Monte à l’'W. du Monte Campione, ca.2000 m..; Col Campelli, ca. 1900 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2000 m. Géyir opis montana DC. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. Coronilla vaginalis Lam. — De Bueggio à Teveno. Bois sur Gru- mello, v. di Scalve, 12-1400 m.; A. Barbarossa, ca. 1700 m. Hippocrepis comosa L. — A. Barbarossa, 15-1800 m. Hedysarum obseurum L.— Baïta Branchinetto, Valsecca, c. 1650 m.; Sous le col d’Enzendola, ca. 1800 m. ; A. Barba- rossa, Ca. 1700 m. Vicia tetrasperma L. — Carona, val di Caronella, ca. 1100 m. » Craeca L. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. Lathyrus Aphaca L. — Villa d’Almè, terr. vagues, c. 300 m. » vernus Bérnh. var. gracilis Gaud. — Torri de Pralongone, V. Imagna, 13-1500 m. Geranium phaeum L. Var. lividum L'Hérit. — Carenno, ca. 650 m.; Gerosa ; Val Imagna, répandu ; Schilpario. » pusillum Burm. — Murs à Bergamo. Oxahs corniculata L. — Murs à Bergamo. Linum alpinum L. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. Ruta graveolens L. — Murs à Bergamo. Polygala serpyllaceum Weïhe. — Torri di Pralongone, v. Imagna, ca. 1200 m. » _amarellum Var. aushriacum Cr.— Col Campelli, ca. 1800 m. » alpestre Rehb. — Monte Canto alto, vers. sud. » _comosum Schkubr. — Teveno ; Schilpario. ) » var. pedemontanum (Perr. Song.). — Colline d'Ervè. (19) —_ 966 — De Ponteranica à Sorisole ; Val Brembilla, sur Se- drina, ca. 400 m.; Mazzoleni Falghera, v. Imagna. Euphorbia Peplus L. — Sous Monte Marenzo, ca. 400 m. Acer Pseudo-Platanus L. var. trilobum Gr. et Schm. — Val di Scalve, ca. 1000 m. Impatiens Noli tangere L. — Oltre il Colle, ca. 1000 m. Rhamnus pumila Turra.— Torri di Pralongone, v. Imagna, 1200- 1400 m. ; À. Barbarossa, 15-1800 m. » » var. Villarsiana Rouy, — Cima di Camino, ca. 2200 m. Tilia platyphyllos Scop. — Alpe Barbarossa, 15-1800 m. Malva crispa L. — Tertre de gazon à Aprica, échappé. Hypericum humifusum L. — Sous Monte Marenzo, ca. 250 m. » perforatum L. var. veronense Schrank. — Monte Podona, ca. 1000 m.; Bueggio. » maculatum Cr. — Cima di Menna, vers. N., ca. 14400 m..; Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. ; Alpe Epolo, ca. 1800 m.; Col Campelli, ca. 1800 m. Monte Compione, ca. 1800 m. Helianthemum apenninum Lam. et DC. f. pulverulentum Gross. — Sur Ervé, ca. 600 m. Viola Thomasiana Perr. et Song. : — Monte Bronzone, sur Ta- vernola, gorges boisées, ca. 700 m.; Valle di Vo, ca. 1200 m. » hirta L. var. fraterna Rchb. — Colline près Breno. » alba Besser var. virescens Jord. — Entre Lovere et Castro. » montana L. — Valle di Fonteno-Galena ; Monte Bronzone ; Monte Canto alto; Torri di Pralongone, v. Imagna, ca. 1300 m. De Bueggio à Teveno. » biflora L.— Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. ; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1800 m. » _ Comollia Mass.— Cima di Menna, vers. N.,dol.,ca.2100 m.; Monte del Vena, v. di Vo, expos. sud, 24-2500 m. » declinata W. et K. — Pizzo di Menna, dol., ca. 1700 m..; À. Barbarossa, ca. 1700 m. ; Cima di Camino, ca. ca. 2200 m. * Le Viola ambigua W.etK.indiqué par Rota n’est probablement que l’espèce ci-dessus. MS LE Re Ces ile op, (20) Viola tricolor L. var. pallescens (Jord.). — Champs à Aprica, ca. 1950 m. » » var. segetalis (Jord.). — Champs à Roncobello. » » var. alpestris Wittr. — Prairies sur Fuipiano, v. Imagna, ca. 1300 m.; Environs de Schilpario ; Valle di Vo, ca. 1600 m. Daphne Mezereum L. — De Roncobello à Cornabuca, 10-1150 m.; Baita Branchinetto, Valsecca, 1700 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1600 m. Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m.; Col Campelli, ca. 1890 m.; A. Barbarossa, 15-1800 m. » alpina L. — Monte Podona, ca. 1200 m. » striata Tratt. — Alpes du val di Scalve, 16-2000 m.., fréq. » Cneorum L. — Cima di Menna, vers. N., dol., 2000 m..; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2150 m. Epilobrium Dodonaei Vil. — Teveno, ca. 1250 m. » _collinum Gmel. — Roncobello ; Baita Mezzeno, Valsecca, ca. 1600 m. ; Monte Vindiolo, ca. 1800 m.; Schil- pario ; Bueggio. » » f. elatior Hausskn. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » alpestre Krocker. — Col Campelli, ca. 1600 m. » palustre L.— Passo d’Aprica ; Forno, v. Belviso, ca.1450 m. » alsinifolium Vill. — Roncobello. {ircaea alpina L. — Olitre il Colle, ca. 1000 m. Astrantia major L. var. illyrica Borbâs. — A. Epolo, ca. 1600 m. Myhrris odorata Scop.— Sous l’alpe Arena, v.di Scalve, ca. 1500 m. Molopospermum peloponesiacum K.— Cima et Pizzo di Menna, doi., 15-1800 m.; A. Epolo, 15-1800 m. Conium maculatum L. — Bueggio, ca. 1200 m. Bupleurum stellatum L.— Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Belviso, 18-2000 m. ; Monte Venerocolo. » petraeum L. var. incurvum Briq. — Cima di Menna, vers. N.,dol.,16-2000m.; Monte Campione, ca.1800 m.; Cima di Camino, ca. 2200 m. » » var. globosum Briq. — A. Barbarossa, ca. 1700 m. » falcatum L. var. exaltatum Briq.— De Schilpario ai Fondi, ca. 1200 m..; Valle di Vo, ca. 1600 m. ce a NEO A Cr rs a LR Tr Re TU SR D PU D A LIVRÉS F CE TOR AE D (24) — 268 — Ptychotis saxifraga Lor. et Bar. *. Athamantha cretensis L. var. tomentosa Gaud.— Pizzo di Menna, dol., ca. 2000 m. Cnidium silaifolium Sim.— Val Brembilla, sur Sedrina, rochers, ca. 400 m., rare. Ligusticum Mutellina Cr. — Col Campelli, ca. 1800 m. Peucedanüm austriacum K. Var. raiblense Rchb. — Près Teveno, ca. 1200 m. Laserpitium nilidum Zanted.— Monte Podona, ca. 1100 m. ; Pizzo: Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. » marginatum W.et K. subsp. Gaudini (Mor.) Rechb. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1450 m.; Alpes du val di Sealve, 15-1800 m., fréq. » lalifolium L. — Monte Podona, ec. 1100 m. » peucedanoides L. — Valsecca, rive gauche, 10-1100 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2100 m.; Pizzo: Arera, vers. W., dol., ca. 1900 m. » _ Siler L. — Alpe Barbarossa, 15-1800 m. » Panax Gouan. — Mont à l’'W. du Monte Campione, ca. 2000 m. Pyrola uniflora L. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1500 m. » . secunda L.— Bois sur Grumello, 12-1400 m.; Alpe Barba- rossa, Ca. 1600 m. » minor L. — Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1650 m. Rhododendron ferrugineum L.— Torri di Pralongone, v. Imagna, sur le calcaire (Wilczek !). » _ hirsutum L. var. hispidissimum Schræter (Pflansenleben). Valsecca, rive gauche, 10-1200 m., en masse; Cima di Menna, vers. N., dol., 13-2280 m..; Pizzo: Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. » Ghamaecistus Li. — Alpe Barbarossa, ca. 1600 m. Arctostaphylos Uva ursi Spreng. — Monte Podona, vers. sud, ca. 1200 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1800 m. » _ alpina Spreng. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2000 m. * L'indication qu’en donnait M. Chenevard dans la séance de la Société botanique de Genève du 11 mars 1912 est due à une erreur dans la détermination d’une plante trop jeune. oo (22) Vaccinium uliginosum L.— Au bord du lac Gemelli inf.,ca.2000m. Primula Auricula L. — Pizzo di Menna, dol., ca. 1700 m. ; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 14900 m. » _viscosa ÂAIL. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m.; Monte Venerocolo, ca. 2200 m.; Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 18-2200 m. » _oenensis Thom.-Passo del Domignone, v.Belviso,c. 2500 m. » hirsuta AI. — Valle di Vo, 11-1400 m. et Monte del Vena, ca. 2500 m.; San Paolo, v. Belviso, ca. 4300 m. ) » var. angustifolia Wid. — Valle di Vo, ca. 1400 m. » calycina Duby. — Cima et Pizzo di Menna, vers. N., dol., 15-1700 m.; Monte Vindiolo, ca. 2000 m. ; Torri di Pralongone, v. Imagna ; Col Campelli, ca. 1890 m.; Cima di Camino, ca. 1900 m.; A. Barbarossa, ca. 1700 m. » variabilis Goup. — Valle di Fonteno-Galena. Androsace alpina Lam. — Monte del Vena, v. di Vo, 24-2500 m.; Monte Venerocolo, ca. 2500 m.; Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2200 m. » dactea L. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2200 m..; Monte Vindiolo, dol., ca. 2000 m. Soldanella alpina L. — Bois sur Grumello, 12-1400 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2300 m. » pusilla Baumg. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1500 m.; Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Bel- viso, ca. 4800 m. » minima Hoppe. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2300 m. Fraxinus excelsior L. — Roncobello; Valle d’Angolo, 300-600 m. Environs de Schilpario. Gentrana lutea M. — Monte Campione, ca. 1800 m., rare. » punclata L. — Monte Colli, v. di Scalve, ca. 2000 m.; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 1800 m. » _ purpurea L. var. flavida Grli. — Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » utriculosa L.— Monte Podona, ca. 1100 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., 21-2500 m.; Monte Vindiolo, ca. 2100 m. ; Alpes du val di Scalve, fréq., 16-2000 m. (23) ro l Gentiana verna L. var. vulgaris f. elongata Haenke. — Monte Cam- pione, ca, 2000 m. » Cruciata L. — Monte Podona, ca. 600 m. ; Valsecca, rive gauche, 10-1106 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1400 m. » asclepiadea Var. cruciata W. et Schl. — Bois en face de Roncobello, ca. 1050 m. ; Col d’Enzendola, ca. 1800 m. ; Alpe Barbarossa, 15-1800 m. » compacta Heg. (— G. obtusifolia auct.). — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 2000 m. » _ anisodonta Borb. (— G. calycina Wettst.).— Sur Grumello, ca. 1400 m. Eritrichium nanum Schrad. — Monte Venerocolo, ca. 2500 m..; Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Belviso, 20-2200 m. Symphytum bulbosum Schimp. — Valle della Sonna, clairières, Ca. 390 m. Pulmonaria officinalis L. — De Bueggio à Teveno. Myosotis pyrenaica Pourret.- Pizzo Arera, vers. N., dol., ca. 2000 m. Ajuga pyramidalis >< reptans. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1600 m. 6 Teucrium montanum L. var. longifolium Rota.— Monte Bronzone, sur Tavernola ; A. Barbarossa, ca. 1600 m. Nepeta cataria L. — Schilpario. Glechoma hederacea L. var. major K. — Sur Ervè, ca. 700 m. Galeopsis Ladanum L. subsp. angustifolia (Ehrh.) Gaud. — Villa d’Almè, terrains vagues. ) ) » var. calcarea Briq. — Valle d’Angolo, 3-600 m.; A. Barbarossa, ca. 1400 m. » » subsp. 2ntermedia (Vill.) Briq. — Roncobello. » » » var. pumila Beyer. — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1500 m. » T'etrahit L. var. praecox Rapin. — Baita Grumello, Val- secca, Ca. 1500 m.; Vallon au sud d’Aprica, ca. 1400 m. Lamium maculatum L. var. rugosum Briq. — Alpe Venano di sopra, v. di Vo, ca. 1870 m. Re a de hé : CE RE 7 Er e EE SL a DA Sr qe (22). Lamium album L. — Sous Capo Valle, Valsecca, ca. 1130 m. De Bueggio à Teveno ; À. Epolo, ca. 1650 m.; À. Bar- barossa, 15-1800 m. Stachys Alopecurus Benth. — Valsecca, rive gauche, ca. 1100 m. » danicus Sch. et Thell. (— Betonica hirsuta). — Monte Vin- diolo, dol., ca. 2000 m. » rectus L. subsp. labiosus (Bertol.) Briq. — Monte Podona, ca. 1100 m. De Roncobello à Cornabuca, ca. 1150 m.; Baita Branchinetto, Valsecca, ca. 1690 m. ; Cima di Menna, vers.sud, dol., ca. 1650 m.; Valle d’Angolo, 3-600 m.; Val di Scalve. Satureia vulgaris Kritsch (— Clinopod. vulg.), var. oblongifolia Briq. — Passo d’Aprica. » alpina Scheele. — Monte Podona, ca. 1000 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2050 m.;, Monte Vin- diolo, dol., ca. 2000 m. » » var. latior Briq. — Col d’Enzendola, ca. 1700 m.; A. Barbarossa, 15-1800 m. » Acinos Scheele var. villosa Gaud. — Passo d’Aprica. Origanum vulgare L. var. glabrescens Beck. — Monte Podona, ca. 1200 m. Thymus serpyllum L. var. ovatus Briq. fl. albo. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » » var. subcitratus Briq. — Roncobello ; Passo del Ven- duolo; Valsecca, verrucano, ca. 1120 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1500 m.; Oltre il Colle; Monte Venerocolo, ca. 1600 m. ) » var. alpestris Briq.— Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2100 m. Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. Vallon au sud d’Aprica, ca. 1620 m. Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1850 m. Sur Schil- pario, ca. 1300 m. » » var. ligusticus Briq. — Valle di Fonteno-Galena ; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. » » var. polytrichus (Kern) Briq. — Monte Canto alto, vers. sud. LRU NE ON A CON OS (25) — 972 — Thymus serpyllum L. var. lanuginosus Briq. (— T. pannonicus AH.).— Monte Bronzone, sur Predore, ca. 300 m. Montre longifolia Huds. var. oblongifolia (W.et Gr.) Briq.— Bueg- gio. Sur Al Ponte, v. Belviso, ca. 1200 m. » » var. reflexifolia Briq. — Monte Podona, vers. N., ca. 150 m. Verbascum Chaixii >< Thapsus.— Près Lenna, v. Brembana, ca. 900 m. » montanum Schrader. — Val Belviso, ca. 1500 m. » _ pulverulentum Vill. — Santa Cristina, route d’Aprica. Linaria minor Desf. — De Bueggio à Teveno. » alpina Miller f. bicolor Grli. — Au-dessus des Laghi Ge- melli ; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2200 m.; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2400 m. » ttalica Trev. — Schilpario. Serophularia vernalis L. — Monica, Valsecca, gneiss, ca. 1035 m. » Hopper K. — Torri di Pralongone, v. Imagna, 13-1500 m.; Capo Valle, Valsecca, ca. 1130 m.; A. Epolo, ca. 1650 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1900 m. Veronica aphylla L. — Cima et Pizzo di Menna, dol. 20-2250 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol., 24-2500 m. » Chamaedrys L. var. fagicola Beck. — Colline d’Ervè. Sur Rossino, ca. 450 m.; Roncobello; Oltre il Colle. » latifolia L. — Roncobello. » spicata L. var. orchidea Neilr. — Passo d’Aprica, ca. 1200 m. » _alpina L. — Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. Digitalis ambiqua Murr. var. obtusiloba Rchb. — Alpes du val di Scalve, 13-1700 m.., fréq. Melampyrum memorosum L. var. heterotrichum Ronn.— Carenno (herb. Rota). » _ silvaticum L. subsp. laricetorum (Kern) Ronn.— Bois sur Grumello. ) » subsp. intermedium (Perr. Song.) Ronn. — Branzi (berb. Rota). » _ pralense L. subsp. vulgatum (Pers.) f. linifolium Rouy. — Entrée du val di Vo, ca. 1200 m. — 273 — (26) Euphrasia montana Jord. — Passo d’Aprica, 1150-1250 m. » hirtella Jord. — Valsecca, rive gauche, rochers moussus, 10-1150 m., et Passo Branchino, ca. 1600 m.; Pizzo di Menna, dol., 19-1800 m.; Aï Fondi, v. di Scalve, ca. 1400 m.; Monte Campione, ca. 2000 m.; À. Barbarossa, 15-1800 m.; Schilpario, c.1150 m. » alpina L. — Au bord du lac Gemelli, ca. 2000 m.; A. Ve- nano di sopra, v. di Vo, ca. 1900 m.; Crête à l'est du Monte Colli, v. di Scalve, ca. 2000 m. » Sstricta Host. — Entrée du val di Vo et A.Venano di sotto, ca. 1700 m. ; Passo d’Aprica, 11-1300 m., abdt.: Al Ponte, v. Belviso. ) » _f, subalpina Beck. — Monte Venerocolo, ca. 4900 mi. » minima Jacq. f. hispidula Favt— Monte Lavazza, v. Bel- viso, ca. 2200 m. » » f. Schleicheri Wettst.— Korno,v.Belviso, ca. 1500 m.. » tricuspidata L. — Monte Podona, ca. 1100 m. ihinanthus ellipticus Hausskn. — Près à Sedrina, v. Brembana ; Oltre in Colle, e. 1100 m. Au fond de la Valsecca, ca. 1500 m. ; Carenno (s. n. À. Alectorolephus in herb.Rota) ; Monte Resegone (s.n. À. major 8 an- gustifolia in herb. Rota). » » var. Kerneri Stern. — Monte Vindiolo, dol., c.2100m. » _ ovifugus Chab.— Cima di Menna, vers.N., dol.?, c. 1600 m.; Monte Tonale (s. n. À. alpinus Baumg. in herb. Rota). » subalpinus (Stern.) Sch. et Thell. var. simplex Stern. — Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » divaricatus (Stern.). — Monte Resegone (s.n. À. «lp. an- gustifolius in herb. Rota). l'edicularis gyroflexæa Nil. — Monte Podona, vers. S., 10-1200 im. » rostralo-spicalaCr.— Pizzo Arera, vers. W.,dol.,ea.2100m. » rosb'ulo-capilala Cr. — Alpe Epolo, ca. 1800 m. » » f.rosea Beck.et f. albiflora Goir.— Cima di Camino. ca. 2200 M. Monte Campione, ca. 1900 m. » rostrato-capitata >< elongata. — Monte Campione, ca. 1900 m. (27) gra Pedicularis Keñeri Dalla Torre. — Cima di Camino, ea. 1900 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2100 m. » Jacquint K. — Cima di Menna, dol., ca. 2150 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m. » recutita L.— Au-dessus de S. Pietro d’Aprica, ca. 1300 m.., et vallon au sud, ca. 1850 m. » tuberosa L. var. leptostachya Vis. et Sacc. (— Pelongata À. Kerner). — Au-dessus de PA. Epolo, ca. 1800 m. Orobanche Rapum Genistae Thuill. sur Sarothamm. — Bois sur Roncobello, ca. 1080 m. » lucorum A. B. sur Berberis. — Au-dessus d’Aprica ? » reticulata Wallr. — Monte Campione, ca. 1800 m.; Col Campelli, ca. 1800 m. » _ caryophyllacea Sm. — Monte Podona, ca. 1200 m. Globularia nudicaulis L.— Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 1500 m. » cordifolhia L. f. tridentata Avé Lall. — Col Campelli, ca. 1800 m. Plantago serpentina AI. — Monte Podona, vers. S., ca. 1150 m. Asperula Cynanchica L. subsp. aristata (L.) var. longifolia Vis.— Monte Podona, ca. 1100 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2150 m.; Monte Vindiolo, dol., ca.2100 m..; Pizzo Arera,vers.W.,dol.,ca.2000 m.; Cima di Camino, ca. 2200 m. ; Col Campelli, ca. 1800 m.; À. Barbarossa, ca. 1700 m. Galium Apérs ine L. var. Valliantii K.— Monica, Valsecea, ca.1035 m.. » verum L. var. praecox Lang. — Somasca. Sous Monte Ma- renzo. » aristatum L. — Monte Podona, ca. 500 m. ; Oltre il Colle, ca. 1100 m. » Mollugo L. subsp. elatum (Thuill.) Briq. — Passo d’Aprica. » ) » var. triolense Briq. — Roncobello. ) » subsp. dumetorum (Jord.) H. Braun. — Bueggio ; Schilpario. » » »_ var.levicaule (H.Br.). Briq. — Monte Podona, ca. 1200 m.; Oltre il Colle ; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1500 m.; Teveno, ca. 1200 m.; Passo d’Aprica. Fo (28) Galium Mollugo L. subsp. Gerardi (Vill.) Briq.—Monte Canto alto, vers.sud. Sur Zorzone, v. della Serina, ca. 1400 m. Ai Fondi, v. di Scalve, ca. 1300 m. Schilpario. » » subsp. tenuifolium (All.) Sch.et Thell. — Sous Alpe Epolo, ca. 1400 mr. » elatum >< verum. — Sur Aprica, ca. 1258 m. » rubrum L. var. glaberrimum Ces. P. et G. — De Bueggio à Teveno, ca. 1200 m. Sur Grumello, ea. 1400 mm. Valle di Vo, 12-1600 m. » asperum Schreb. subsp. lineare var. austriacum (Jacq.) Briq.— Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. Sous le col d’Enzendola, ca. 1800 m. Miniera di Monte Colli, v. di Scalve, ca. 1800 m. Al Ponte, v. Belviso, ca. 1150 m. » » subsp. anisophyllum (Vill.) var. Gaudini Briq. — Passo d’Aprica. ) » subsp. tenue var. glabratum Briq.— Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2290 m. Pizzo Arera, vers. W., dol., 20-2500 m. Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2150 m. Monte Venerocolo, 2108 m. Monte Lavazza et Passo del Domignone, v. Belviso, 18-2150 m. Sambucus racemosa L. — Passo Branchino, Valsecca. Lonicera Periclymenum L. — Murs à Bergamo. » alpigena L.- Sous la Baïta Branchinetto, Valsecca, c.1550 m. Kentranthus ruber DC. — Valle d’Angolo, 3-600 m. Valeriana montana L.— Cima di Menna, vers. N.,dol.,14-1700 m. » supina L. — Cima di Menna, vers. N., ca. 2250 m.; Pizzo Arera, vers. W., 20-2450 m. » saæalilis L. — Cima di Menna, vers. N., dol., 20-2290 m.; Cima di Camino, ca. 1900 m.; Col Campelli, ca. 1900 m.; A. Barbarossa. Knautia transalpina (Christ) Briq. — Valle di Fonteno-Galena. Monte Podona, ca. 1100 m. Sur Ervè, ca. 600 m. Molini, ca. 200 m. Monte Canto alto, vers. sud, 800-1000 m. » drymeia Heuffel var. centrifrons Borb. — Collines entre Bergamo et Lecco, commun. Val Brembilla, jus- (29) JO qu’à 1200 m. ,abdt. Capo Valle, Valsecca, ca.1130 m. De Bueggio à Teveno. Valle di Vo, ca. 1600 m. Passo d’Aprica, ca. 1250 m. Knaulia drymeia var. tergestina (Beck) Szab6.— Sous le Monte Castello, près Gerosa. Sous Roncobello; Oltre il Colle; Schilpario et ai Fondi, v. di Scalve. ». velutina Briq.— Talus sur Sedrina, v. Brembana; Lovere. Seabiosa graminifolia L. — Monle Podona, sur Lonno, 800 m. » gramunlia L. subsp. affinis (Gr. et Godr.). — Monte Po- dona, ca. 1200 m. Sur Zorzone, v. della Serina, ca. 1100 m. ) » subsp. agrestis (W.et K.).— Monte Canto alto, vers. sud. Prés secs sous Sepino, v. Imagna, ca. 500 m. Passo d’Aprica, ca. 1250 m. ) » var. mollis Gr. et Godr. — Monte Bronzone, sur Ta- vernola; Rocailles sur Predore, ca. 500 m.; S.Gio- vanni Bianco, v. Brembana. » _lucida Nill. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2150 m.; Monte Vindiolo, dol., ca. 2000 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 1500 m. Phyleuma humile Seh]. var. Carestiae (Bir.) Chen. (— Ph. hedraian- thifolium KR. Sch.) f. graminifolium R.Sch. — Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. ; Monte del Vena, v. di Vo, 26-2300 m.; Passo del Domi- onone, v. Belviso, ca. 1790 m. ». hemisphaericum L. — Monte Campione, ca. 2000 m. » » var. tricophyllum Grli. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1800 m. ) » var. longibracteatum Bornm. — Passo Venerocolo, vers. sud, ca. 1500 m. » Scheuch&eri A. var. angustifolium Gaud. — Val Brem- billa, sur Sedrina, ca. 400 m.; Passo d’Aprica. » » var. Charmelioides (Birol.).— Valsecca, rive gauche, et Passo Venduolo, ca. 1120 m. Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » orbiculare L. subsp. montanum R.Sch. — Mont à PW. du Monte Campione, ca. 2000 m. TES (20) Phyleuma orbiculare subsp. delphinense Var. elliplicifolium K. Sch. » ) )) — Monte Castello sur Gerosa, ca. 800 m.; Cima di Camino, ca. 2000 m.; À. Epolo, ca. 1800 m.; Monte Campione, ca. 1800 m. Halleri AU. — Monte Podona, vers. sud, ca. 900 m.; Bois en face de Roncobello. belonicifolium VNill. — Baita Branchinetto, Valsecca, ca. 1700 m. » f. lanceolatum (R.Sch.).— Au-dessus des Laghi Ge- melli, ca. 2150 m. » f. scaposum (R. Sch.). — Au-dessus des Laghi Ge- melli, ca; 2100 m.. Sieberi Sprg. — Cima et Pizzo di Menna, vers. N., dol., 18-2200 m.; Pizzo Arera, vers. W., dol., 2000- 2300 m. Campanula sibirica L. — Monte Bronzone, sur Predore, cale., ca. )) 400 m. spicala L. — Monte Podona, ca. 750 m.; Passo d’Aprica ; Al Ponte, v. Belviso, ca. 1100 m. Cervicaria L. — Al Ponte, val Belviso, ca. 1100 m. cochleartifolia Lam. — Passo d’Aprica. » var. pubescens Schl. — Cima di Menna, vers. N.,dol., ca. 2280 m. caespitosa Scop.— Cima di Menna, dol. au sommet, 2280 m. carnica L. — Valsecca, au-dessus de Lenna, ca. 500 m.; A. Barbarossa, c. 1700 m. patula L. — De Bueggio à Teveno ; Vilminore et Ronco, v. di Scalve. elatinoides Mor. — Entre Lovere et Castro. Près Lenna, v. Brembana, ca. 500 m. Raineri Perp. — Monte Vindiolo, dol., ca. 1900 m.; Col Campelli, 1700 et et 1890 m.; A. Barbarossa, ca. 1700 m. » _f. multiflora. — Sous le col d'Enzendola, ca. 1700 m.; À. Barbarossa, ca. 1700 m.; Torri di Pralongone, v. Imagna, ca. 1000 m. Adenophora liliifolia Besser. — Monte Podona, ca. 1000 m. (3D “oe Adenostyles glabra DC. — Monte Podona, ca. 1050 m.; Cima di Menna, vers. N.,dol.,ca. 1700 m.; Valle di Vo, ca. 1700 m.; A. Barbarossa, ca. 1600 m. » Alliariae Kern. — Bois en face de Roncobello. Valle d’An- solo, 6-900 m. Sur Grumello, 12-1400 m. Alpe Epolo, 16-1800 m. Alpe Barbarossa, 15-1800 m. Solidago Virqa-aurea L. var. minuta Rouy. — Vallon au sud d’A- prica, Ca. 1550 m. Bellis perrennis L. f. alpina Heer. — Valle di Vo. » » f. meridionalis Favrat. — Sur Eavè ; Somasca; Val- secca, rive gauche. Aster alpinus L. var. dolomitichus Beck. — Monte Venerocolo, ca. 2500 m. Erigeron alpinus L. var. gracilis Tavel. — Sous l’A. Epolo, ca. 1400 m. Sur Forno, v. Belviso. » » subsp. polymorphus (Scop.) (— £. glabratus Hoppe). — Baïita Branchinetto, Valsecca, ca. 1700 m.; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2100 m. » » subsp. intermedius (Schl.). — Carona, v. di Caro- nella, ca. 1100 m. Leontopodium alpinum Cass.— Baita Croce, Valsecea, ca. 2050 m.; Pizzo di Menna, dol., 19-2000 m.; Monte Vindiolo, dol., ca. 2000 m. (inaphalium uliginosum L. — Passo d'Aprica, ca. 1250 m. » supinum L. var. pusillum Haenke. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 4800 m. » Hoppeanum K. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2500 m.; A. Epolo, 18-1900 m. Innula squarrosa Bernh. — Valsecca, au-dessus de Lenna, ca. 600 m. Buphthalmum speciosissimum Ard.— De Roncobello à Cornabuca, ca. 1100 m. ; Valle d’Angolo, 3-600 m.; A. Epolo, ca. 1600 m.; A. Barbarossa, 15-1800 m. Anthemis Cotula L. — Champs à Roncobello. Achillea Clavenae L. — Cima et Pizzo di Menna, vers. N., dol., 17-2250 m. Au-dessus des Laghi Gemelli, 2000- 2150 m. Log (32} Achillea Clavenae L.f.capitata Heim.— Au-dessus de VA. Epolo, ca. 1900 m.; Col Campelli, ca. 4800 m.; Cima dt Camino, ca. 2300 m. » Briquetiana Chen. in Bull. soc.bot.Genève 1898 (—A.Mille- folium setacea). — Roncobello. » striela Schl. — Au-dessus de VA. Epolo, ca. 1800 m.; A. . Venano di sopra, v. di Vo, ca. 2000 m.; Monte Campione, vers. W. Chrysanthemum alpinum L.— Monte del Vena, v. di Vo, 20-2580 m. » inodorum L. — Champs à Lorentino. » heterophyllum Willd.— Baïita Mezzeno, Valsecca, ca. 1600 m.; À. Venano di sopra, v. di Vo; Col Campelli ; A. Barbarossa. Arlemisia camphorata Nil. — Monte Bronzone, sur Predore, cale. 3-000 m. » Genipi Weber. — Monte Venerocolo, ca. 2500 m. » daæa Fritsch (= À. Mutellina).— Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2300 m.; Monte Venerocolo, ca. 2500 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2200 m. Pasatiles albus Gaerin. — Capo Valle, Valsecca. Doronicum grandiflorum Lam. — Pizzo Arera, vers. W., dol., ea. 2500 m. » » var. polyadenum Cavillier. — Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m. » cordatum Sch. bip. — Pizzo Arera, vers. W., ca. 2000 m.; A. Epolo, 16-1800 m.; Cima diCamino, ca. 2200 m. Senecio alpinus Scop.— Baita Branchinetto, Valsecea, ca. 1700 m.; Bois sur Grumello, 12-1400 m.; A. Epolo, 1600- 1800 m. » nemorensis L. Var. germanicus Wallr. — A. Epolo, 1600- 1800 m. » » var. intercedens Beck. — À. Campelli, 16-1800 m. » _Fuchsii Gmel. var. angustifolius Spenn. — Près Bueggio. » auranliacus DC. Var. intermedius Gaud. — Monte Podona; vers. sud, Ca. 1200 m. » brachychaetus DC. — Valle di Fonteno-Galena, 900- 1000 m. (33) — 280 — Senecia brachychaetus DC. susbp. subcordatus Fiori et Paol. — Alpe Campelli, ca. 1800 m. » Gaudini Grli. —Monte Castello, sur les deux versants, rare. » carniolicus Willd. — Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2150 m.; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m.; Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1900 m. » erralicus Bertol.— Valle d’Angolo, 6-900 m.; Val di Sealve, partie inférieure. Carlina acaulis L. var. caulescens Lam. — Monte Podona, ca. 1050 m. Passo del Venduolo, Valsecca, ca. 1120 m. Sur AI Ponte, v. Belviso, ca. 1100 m. Arctium pubens Bab. — Schilpario; S. Paolo, v. Belviso, ca. 1200 m. darduus defloratus >< nutans. — Passo d’Aprica, ca. 1250 m. » defloratus L. var. crassifolius Willd. — Valsecca, en face de Capo Valle, ca. 1180 m. » » var. swmmanus Poll. — Monte Podona, ca. 1200 m .; Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1600 m. » » var. leptophyllus Gaud.— Entre S. Giovanni Bianco et Lenna. Uirsium lanceolatum Hill. — Valle d’Angolo; Val di Scalve; Passo d'Aprica. » eriophorum Scop. var. platyonychinum Wallr. (= C. spa- thulatum Gaud.—Prati di Pralongone, v. magna. » acaule Weber. — Monte Podona, sur Lonno, ca. 700 m. Sur Roncobello, ca. 1100 m. » rivulare AI. — Sur Aï Fondi, v. di Scalve, ca. 1600 m.; Cima di Camino, ca. 2100 m. » pannonicum Gaud. — Valle di Fonteno-Galena; Monte Canto alto, vers. sud. » Erisithales Scop.— Pizzo Arera, vers. W.,dol., ca. 1300 m .; Valle d’Angolo, 6-900 m.; Col Campelli. ca. 1900 m.; Valle di Vo, 12-1400 m. Lentaurea Rhaponticum L. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 1500 m. Bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » _ paniculata L. var. leucophaea (Jord.) Briq. — Bobbio (s. n. C. paniculata? in herb. Rota). — 928 — (34) Lentaurea Jacea L. subsp. vochinensis) Bernh. var. albescens Bri. — Villa d'Almè, graviers, ca. 300 m. » bracleata Scop. (— C. Gaudini Boiss. et Reut.). — Oltre il Colle; Cima di Menna, vers. N., dol., 15-2290 m.; Valsecea, rive gauche. Près Teveno ; Passo d’A- prica, 1150-1400 m.; Val Belviso, ca. 1100 m. » » f. putata Hayek. — Trezzo (s.n. C. Pestalolti De Not. in herb. Rota). » dubia Suter (—C.transalpina Schl.).— Val Imagna, répan- du dans sa partie inférieure ; Val Brembilla ; Val di Scalve, 14-1800 m., fréq.; Valle di Vo ; Passo d'Aprica. » dubia >< cirrhata. — Au-dessus de Zorzone, v. della Se- rina, Ca. 1400 m. » dubia>< bracteata. — Monte Podona, vers. N., ca. 1200 m. » _nervosa Willd. var. Thomasiana Grli. — A.Venano di sopra, v. di Vo, ca. 2200 m.; A. Barbarossa, ca. 1600 m.; Schilpario (s. n. C. phrygia in herb. Rota). » Triumfetli AI. typ. Allionii. — A. Campelli, ca. 1700 m. » » var. variegata (Lam.) Briq. — Monte Campione, ca. 2000 m.; A. Campelli, ca. 1700 m. » » var. mollis Briq.— Sur Ervè, ca. 600 m.; Monte Canto alto, vers. sud. » _Scabiosa L. subsp. Grineensis (Reut.). — Lovere ; Val di Scalve (s.n.C.leucophylla in herb. Rota) ; Adrara (herb. Rota). {lypochaeris uniflora Vill. — Baita Croce, Valsecca, ca. 2050 m. Leontodon autumnalis L. var. alpinus Gaud.— Schilpario et Valle di Vo, ca. 1600 m. (35). _ 982 — Leontodon autumnalis L. var. alpinus Gaud. f. tenuisectus Chen. — Cape Valle, Valsecca. » pyrenaicus Gouan var. major Chen. (Bull. soc. bot. Genève IX, p.124). — Vallon au sud d’Aprica, ca. 1700 m. » » var. aurantiacus K.— Au bord du lac Gemelli infér., ca. 2000 m. » hispidus L. var. hyoserioides Welw. — Schilpario. Sous Alpe Epolo, ca. 1500 m. » » var. Oddae Briq. (Nouv. Not. Alp.Léman.1899 p.154). — Monte Canto alto, vers. sud. » » var. alpicola Chen. (Ann. Cons. bot. Genève 1905 p. 47 et fig.). — Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 2000 m. » crispus Nill. — Monte Bronzone, sur Tavernola et sur Pre- dore, ca. 300 m. » tenuiflorus Gaud.— Valle di Fonteno-Galena. De Lovere à Castro; Monte Canto alto, vers. sud; Val Brem- billa, de 350 m. jusqu'aux sommets ; Torri di Pra- longone, v. magna, ca. 1250 m.; Col Campelli, ca. 1900 m. Picris hieracioides L. var. umbellata Nees. — Roncobello. Scorzonera aristata Ram. — Monte Campione, ca. 1800 m. » rosea W.etK.— Mont àl’W. du Monte Campione,17-1900 m. T'araxacum officinale Weber subsp. laevigatum (Willd.).— Monte: Bronzone, au sommet, ca. 1300 m. » » subsp. alpinum (Hoppe). — Pizzo Arera, vers. W., dol., ca. 2500 m.; Monte del Vena, v. di Vo, ca. 2500 m.; Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1700 m. Lactuca muralis Fresen. — Roncobello. Crepis aurea L. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2000 m.; Passo d’Aprica ; Forno, v. Belviso. » Froehlichiana DC. — Valle di Fonteno-Galena; Monte Bron- zone, au sommet, ca. 1300 m.; Monte Dodona, ca. 1000 m.; À. Campelli, ca. 1700 m. » conyæifolia Dalla Torre. — Monte Campione, ca. 2000 m.: A. Campelli, 16-1800 m. sens (36) oi epis Jacquini Tausch.— Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2000 m. » » var.integrifolius Fiori et Paol.— Monte Campione, ca. 2000 m. Hieracium Hoppeanum Sehult. var. subnigrum NP.— Val Belviso, pâturages, ca. 1550 m.; Val Brembana (h. Rota). » » subsp. viridiastrum NP.— Monte Castello, au-dessus de Gerosa, ca. 900 m.; Col Campelli, ca. 1800 m.; Monte Campione, ca. 2000 m. » Pilosella L. subsp. multisquamum NP.— Monte Bronzone. » » subsp. mediofurcum NP. — Carenno, ea. 650 m. » » subsp. melanops NP.— Val Brembana (herb. Rota). » » subsp. trichadenium NP.— Vallon au sud d’Aprica, ca. 1600 1. Schilpario, ca. 1150 m. Sur Ervè, ca. 600 m.; Monte Campione, ca. 2000 m.; A. Venano di sopra, v. di Vo. » » subsp. sericeum NP. — Torre di Busi. ca. 400 m.: Monte Canto alto, vers. N. » » subsp. barbisquamum NP. — Roncobello, rocailles. » » subsp. microcephalum NP. — Pian di Zembro, sur Aprica, ca. 1400 m.; Schilpario, ea. 1150 m.. » » subsp. inalpestre NP.— Passo d’Aprica ; Valle di Vo, ca. 1600 m.; Torre di Busi; Monte Canto alto, vers. sud, ca. 900 m. ; Schilpario. » » subsp. subcaulescens NP. — Forno, v.Belviso, 14- 1500 m.; Torre di Busi, ca. 450 m.; Bobbio (herb. Rota). » » subsp. tricocephalum NP. — Sur Ervè, ca. 550 m.: Monte Canto alto, vers. sud, ca. 1000 m. ; Monte Campione. » » subsp. angustius NP. — Somasca; Carenno ; Monte | Canto alto, vers. N.; Monte Castello, sur Gerosa, ca. 900 m. » » subsp. transalpinum NP. — Colline d'Ervé. Sur Rossino; $S. Antonio d’Adda; Sorisole; Monte Podona, ca. 800 m.; Roncobello et Passo Ven- duolo, Valsecca, ca. 1120 m. » » subsp. bellidiforme NP. — Carenno (herb. Rota). (37) 984 Hieracium auricula Lam. et DC. subsp. melaneilema NP.— Monte » Arera, vers. W., dol., ca. 2000 m.; Monte Cam- pione, gneiss, 49-2000 m. » subsp. amaureilema NP. — Adrara (herb. Rota). glaciale Reym. subsp. angustifolium (Hoppe).— Val Brem- bana (herb. Rota). - » subsp. pseudoglaciale NP.— Monte Tonale (h. Rota). latisquamum subsp. latisquamum NP.— Monte Campione, ca. 2000 m.; A. Venano di sopra, v. di Vo. ». subsp. stenolepium NP. — Au bord des Laghi Ge- melli, ca. 2000 m. ; Monte Campione. lurcatum Hoppe subsp. meiocephalum NP. — Monte La- vazza, V. Belviso, ca. 2000 m. » subsp. brevifurcum NP.— Baïta Croce, Valsecca, ca. 2050 m. Au-dessus des Laghi Gemelli, ca. 2150 m. permutatum subsp. permutatum NP. — Monte Lavazza, v. Belviso, ca. 1800 m. » subsp. furculigerum NP. — Monte Campione, 19- 2000 m. cymosum L. subsp. sabinum (Seb. Maur.) var. pseudo- sabinum NP. — Monte Tonale (herb. Rota). Laggeri Sch. bip. subsp. densicapillum NP. — Monti di Bobbio (s.n. /. pratense in herb. Rota). rubellum Zahn (— H. sabinum var. rubellum K.).— Monte Tonale (herb. Rota). florentinum AU. subsp. subfrigidarium NP. — Passo d’A- prica. » subsp. hirsutulum NP. — Bobbio (h. Rota). » subsp. anolasium NP. — Monti di Bobbio et Adrara (herb. Rota). » subsp. parcifloccum NP.— Adrara; Carenno ; Monti di Bobbio; Val di Scalve (herb. Rota) ; Val d’Ervé (s. n. #. fallax in herb. Rota). » subsp. forentinum (AI.) NP. — Zanica (s.n. A. oro- bicum in herb. Rota). venetianum subsp. venetianum NP. — Predore (s. n. H. bifurcum in herb. Rota). LORS) — (38) Hieracium porrifolium L. f. armertifolium K.— Entre S. Giovanni » D] Bianco et Lenna. Hayekii Murr. et Zahn. — Val di Scalve (s. n. 4. supleu- roides in herb. Rota). mixtum Rota, n’est pas représenté dans lherbier de cet auteur. | glaucum Al. subsp. pseudoporrifolioides Zahn. — Val di Scalve (s.n. Æ. saxatile in herb. Rota). » subsp. villosissimum Naeg. — Val di Sealve (s. n. /. villosum Jaeq. var. énvolucratum K.in herb. Rota). » subsp. undulifolium NP.—Val di Scalve (herb.Rota). villosiceps subsp. villosiceps NP.— Cima et Pizzo di Menna, dol., ca. 2000 m.; Pizzo Arera, dol., 19-2000 m.; Col Campelli ; A. Barbarossa. scorzonerifolium Vill. subsp. flexuosum W.etK.— Alpe Campelli. glanduliferum Hoppe subsp. piliferum NP. — Passo del Domignone, v. Belviso, ca. 1900 m. » » var. multiglandum NP. — Baita Croce, Val- secca, Ca. 2050 m.; Monte Lavazza, ca. 2000 m. murorum L. subsp. bifidorme Zahn. — Valle di Fonteno- Galena ; Vallon au sud d’Aprica, ea. 1450 m. » subsp. tenuiflorum (A.T.) Zahn.— Commun partout. » » var. subsagittatum Zahn.— Sedrina, v. Brem- bana ; Monte Castello, sur Gerosa, ca. 1000 m.. : Aoncobello. Bois sous l’A. Epolo. vulgalum Kr. subsp. Lachenalii (Gmel.) var. argillaceum (Jord.) Zahn. — Carenno (herb. Rota). bifidum Kit. subsp. molliceps Zahn.— Colline près Breno. Sur Tavernola. » subsp. incisifolum Zahn. — Torri di Pralongone, v. Imagna, ca. 1250 m. » subsp. basicuneatum Zahn.- Valle di Fonteno-Galena. » subsp.scandinaviorum Zahn.— Prealpi di Brembana (s. n. À. murorum in herb. Rota). dentalum Hoppe subsp. Gaudini (Christener) NP. — Col Campelli. (39) — 286 — Hieracium dentatum Hoppe subsp. basifoliatum NP. -— Col Cam- » » » pelli ; Monte Campione. : incisum Hoppe subsp. Trachselianum (Christener) Zahn. — Val di Scalve (herb. Rota). psammogenes subsp. psammogenes Zahn.— Sur Ervé, ca. 600 m. » subsp.senile (A.Kern.) Zahn. — Cima di Menna, vers. N., dol., ca. 2000 m.; Pizzo Arera, vers.W., dol., ca. 1900 m.; Monte Campione. subspeciosum NP.subsp.leucopodum Zahn.— Cappizone, v. Imagna, rochers, ca. 460 m.; Monte Castello, sur Gerosa, ca. 1000 m.; Val Brembilla, sur Se- drina, ca. 300 m..; S. Pellegrino (s. n. À. bifidum in herb. Rota). Dollineri Sch. bip. subsp. furcatum Zahn.— Sur Predore, ca. 300 m. Sur Tavernola, ca. 400 m. » subsp. hyoseriophyllum Zahn. — Monte Bronzone, sur Tavernola. humileJacq. var.brevihispidum(A.T.)Zahn.-ColCampelli. » var. subhirsutum Zahn. — Ponte di Sedrina et Val di Scalve (in herb. Rota). andryaloides Vill., du Val di Scalve, n’est pas représenté dans Pherbier Rota ; il y a là certainement une confusion. alpinum L. subsp. alpinum (L.). — Valle di Branzi (s. n. H. Schraderi in herb. Rota). » subsp. melanocephalum (Tausch) Zahn. — Au bord des Laghi Gemelli, ca. 2000 m. ; Val Brembana (s. n. À. valdepilosum VNill. in herb. Rota). » subsp. Halleri (Vill.) Gaud.— Monte Lavazza, v. Bel- viso, Ca. 1700 m.; Mont à l’'W. du Monte Cam- pione ; Monte Venerocolo. | » var. albovillosum (Froebl.) Zahn. — Rupi di Monte Farno et Corno Stella (s. n. Æ. rhaeticum Rota in suo herbario). cochleariifolium Zahn (— }. cochleare Kern., non Huter). — Valle di Branzi (s. n. Æ. Schraderi in h. Rota). ont (40) Hieracium nigrescens Willd. subsp. nigrescentiforme Zahn. — Val Brembana (s. n. 4. Halleri in herb. Rota). » amplexicaule L. Subsp. Berardianum (A.T.) var. petraeum (Hoppe) Zahn. — Vallon au sud d’Aprica. Entre S. Giovanni Bianco et Lenna. » » subsp. pulmonarioides (Vill.) Gaud.— Vilmaggiore. » » subsp. Chenevardianum Zahn. — Forno, v. Belviso, ca. 1550 m. Près S. Giovanni Bianco. » juranum Fr. — Monte Tonale (herb. Rota); Val di Scalve (s. n. À. prenanthoides in herb. Rota). » laevigatum Willd. — Villa d’Almè, rochers; Val Brembilla, sur Sedrina, ca. 300 m. » umbellatum L. subsp. wmbellatum var. ericetorum (A.T.) Zahn. — Adrara (s. n. À. rigidum K. in h. Rota). » » subsp. brevifolium Tausch. — Carenno et Adrara (herb. Rota). » boreale Fr. subsp. eminens (Jord.) Zahn. — Adrara (herb. Rota). » racemosum W.et K.— Adrara (s.n. #. umbellatum in herb. Rota). » leiosoma NP.— Adrara (s. n. #.rigidum in herb. Rota).— Cette espèce se trouve aussi sur Fiumelatte, au- dessus de Varenna (H. Zahn, Hier. der Schweiz, p. 706). Paru le 15 Décembre 1912 OPERA EN PP PI NT PR PE a I RUE TS) PU TT PRE + LE Ole PONT NU er ee AUS CL PONT Ne EE? 0 AR TOR OR ON, EE TN SZ RTS RTS LE LR LENS A Y RES a LT pie AE EN RE = ; r 4 PT Pre & NOUVELLES RÉCOLTES BRYOLOGIQUES AUX ENVIRONS DE GENÈVE PAR Aug. GUINET Paru le 15 Décembre 1912 ABRÉVIATIONS Per: — Plaine du Léman. AS TuratSavoisient P. M. S. — Plateau molassique A" A" —"\pes d'Annecy: de la Savoie. À. L. — Alpes Lémaniennes. PIPACTE — Haut Jura. M. B. — Massif du Mont-Blanc- ACROCARPES {. Ditrichum pallidum (Schrad.) Hamp. Z. inf. de lét. Silv. — J. S.: Mont. d’Allonzier, sur la terre, dans une clairière. 2. Saelania glaucescens (Hedw.).Z.subalp. de lét.silv. ét. 21p. — A. A.: M! Soudine, versant W. sur l’humus. — M. E.: Pointe de Pormenaz, pentes du versant E."sur les schistes chlori- (eux. 3. Distichium inclinatum (Ehrh.) Bryol. eur. Z. moy. el subalp. de l'ét. silv. ét. alp. ; rochers calcaires humides. — H. J.: Colombier de Gex, Reculet, Crêt de la Neige. — J.S. : Mt Sa- lève: Grand Salève près du sommet, gorge de PEvorse. — 989 — (2) 4. Seligeria setacea (Wulf.) Lindb. (S. recurvata Hedw.). Z. moy. et subalp. de l’ét. silv. ét. alp.; pierres calcaires décom- posées au ras du sol, rochers du flysch, blocs erratiques siliceux. — J.S. : M'Salève,versant E. au-dessus d’'Essert. — P. M.S. : Mont de Sion, Chapelle Rambaud.— A. À. : près des chalets Montferront, vallon Doran. — A. L. : Mt Benet, Mt Voirons. ». Blindia acuta (Huds.) Bryol. eur. Z. moy. de l’ét. silv. ét. alp., rochers siliceux. — A. L. : Mts Voirons, versant E. sous les sapins, Mt Vouan, versant E., col de Coux sur Perrignier, lieux mouillés entre les chalets de l’Ecuelle et de Villy. — M. B. : bord «le la route de Chamonix près du Châtelard de Servoz. 6. Dicranella cerviculata (Hedw.) Schimp. Z. moy. de l'ét. silv. — A. L. : tourbière des Mouilles sur Bellevaux, sur les parois verticales des fossés. 1. D. squarrosa (Stark.) Schimp. Z. moy. de lét. silv. ét. alp. — À. L.: M' Vouan, lieux humides du versant W., sur les bords d’un ruisseau près des chalets de Moede et de Villy. 8. Dichodontium pellucidum (L.) Schimp. Z. moy. et subalp. de Pét. silv. ét. alp. ; sur la terre, rochers calcaires et siliceux dans les lieux frais. — A. À. : Mt Soudine au-dessus du Petit-Bornand, Tête de Parmelan, Pointe de la Balme sur Thônes. — À. L.: MtBenet, châtaigneraie des Allinges, Mont. de Bogève sur S'-André, versant N. du Mt Forchet, crase de la Colonnaz, éboulis du versant N. du col d’Anterne. 9. Dicranum falcatum Iledw. Et. alp. — A. L.: col d'An-. Lerne sur l’humus du versant N. 10. D. Starkei Web. et Mohr. Et. alp. ; sur la terre. — A. L.: près des chalets de Villy, pentes du versant N. du col d’Anterne. — M. B.: Pointe de Pormenaz, col du Bonhomme ; Aig. Rouges : Aiguillette du Brévent. 11. D. spurium Hedw.Z. moy. de lét. silv. — A. L.:M'Vouan sur la terre, dans le bois de pins du sommet, en société de Cal- luma vulgaris, et au pied près des Bourguignons. 19 (3) — 290 — 12. D. Bergeri Bland. — A. L.: dans un petit marécage au bord du Paraphiat sous Allinges. 13. D. Muhlenbeckii Bryol. eur. Z. moy. et subalp. de l’ét. silv. ét. alp., exceptionnellement z. inf. ; humus dans les pâtu- rages et sur les rochers calcaires.— P. L. : plaine des Rocailles. — H.J.: Crédoz.— A.A.: MtSoudine, sous la Pointe du Scez, vallon Doran.— A. L. : le Môle, Pointe de Miribel, Cornettes de Bise, Signal de Bostan, lapié de Flaine, combe de Véret, les Grands Vents, près des chalets de Platé. — M. B. : Aig. Rouges : Aiguillette du Brévent. 14. D. flagellare Hedw. Z. inf. de l’ét. silv. — P. L.: bois de Versoix, sur une souche. — H.J. : Mt Mussy, sur les troncs pour- ris des châtaigniers où l’espèce est remarquablement abondante. 15. D. strictum Schleich. Z. subalp. de l’ét. silv. — H. J. : Mt Vuarne, sur du bois pourri. 16. D. viride (Sull. et Lesq.) Lindb. Z. inf. et moy. de l’ét. silv. — P. L.: bois de Gimel, sur un tronc de hêtre. — H. J.: blocerra- tique siliceux sur St-Jean-de-Gonville. — A. A. : tronc de hêtre près Pralong (v. du Reposoir). 17. D. albicans Bryol. eur. Et. alp. — M. B.: les Rognes. (Guinier). 18. D. Sauteri Schimp. Z. mov. et subalp. de lét. silv. ; sur les troncs de hêtres. — H.J.: sentier des Gardes entre St-Jean- de-Gonville et Lograz. — A. A. : sous les chalets de Montferront. — À. L. : partie supérieure de la Crase de la Colonnaz ; bois de: la Comté sur Îies pentes du M! Forchet. 19. Fissidens osmundioides (Sw.) Hedw. Z. inf. de l’ét. silv. — A. L.: parmi la phragmitaie d’un étang près Lyaud. 20. Pleurochaete squarrosa (Brid.) Lindb. Z. inf. de Pét. silv.; à la surface des terrains graveleux et sablonneux dans le voisinage des cours d’eau. — P. L. : bords du Rhône : pont de Peney, La Plaine, entre Epesse et Chancey ; bord de la Laire près Chancy ; vallon de la London sous Russin ; bords du lac Léman : pointe de Bellerive, dunes de Sciez, delta de la Dranse près Tho- non (G.), les Pierrettes sous Lausanne (Colomb-Duplan, G.). PET RTE 99 = (4) 21. Didymodon giganteus (Funk.)Jur.Z.moy.et subalp. de l’ét. silv. ét. alp., descend parfois dans la z. inf. entraîné par les eaux ; rochers calcaires humides. — H. J. : M'Reculet: vallon d’Arderens, sur les chalets de Thoiry. L'espèce y a déjà été signa- lée par Charles Meylan. — A. A. : Mt Soudine, Pointe de Surcou, au bord du torrent des Rebais à Gravin près Magland. — A. L. : Pointe de Rovagne, environs de Sixt : cascade du Rouget, combe du Fer-à-Cheval; chalets de Véron, chalets de Mémise, col de Chéserey. 22. Barbula sinuosa (Wils.) Braithw. Z. inf. de l’ét. silv. — J. S. : Petit-Salève, versant E., dans les anfractuosités des rochers calcaires (Henri Bernet). Echantillon communiqué par Colomb-Duplan. 23. B. reflexa (Brid.) Brid. Z. inf. et moy. de l’ét. silv. ; ter- rain sablonneux, rochers calcaires. — H. J. : pentes du Crédoz sur Ecoran. — J. $. : Mt Vuache ; Mt Salève, sentier de la Traversière. — A. À.: Petit-Bornand, gorge du Bronze sous Mont-Saxonnex, bord de l’Arve près Œx, forêt de Blancheville, lisière de la forêt de sapins près Nancy sur Cluses. — A. L.: Mts Voirons près du Pralaire ; Mt Vouan. 24. B. paludosa Schleich. Z. moy. et subalp. de l’ét. silv. ét. alp. ; rochers calcaires humides. —H.J.: Crêt de la Neige ; Mt Recu- let : vallon d’Arderens.—J.$.: MtSalève, entonnoir de la Grande- Gorge, gorge de l’Evorse.— A. A.: MtSoudine, pentes du versant W.,sur le lias schisteux au bord de la route de Sallanches à Mé- sève près Domency. 25. Cinchidotus riparius (Host.) Arn.Z. inf. de l’ét. silv. — À. L.: sur les blocs calcaires du torrent de la Colonnaz près Magland. 26. GC. aquaticus (Jaeg.) Bryol. eur. — Même localité que l'espèce précédente. 27. Crossidium squamigerum (Viv.)Jur.Z. inf. de l’ét. silv. — J. S. : Mt Vuache, rochers calcaires au bord de la route d’Arcine. (5) — 299 — 28. Desmatodon latifolius (Hedw.) Bryol. eur. ét. alp.; humus.— A. A.: M'Soudine.— A. L.: le Môle, Pointe des Brasses, Mt Hermante, Crêt Rôti, près ‘des chalets de Platé, Pointe Pe- louse, Pointe des Foges, Mont de Grange. 29. Aloina stellata (Schreb.) Kindb. (A. rigida Hedw. ex p. Schultz.) Kindb. Z. inf. de l’ét. silv. — J. $. : Petit-Salève, rochers calcaires au-dessus du chemin de fer électrique. 30. À. ericaefolia (Neck.) Kindb. (A. ambigua Bryol. eur.) Limpr. Z.inf. de l’ét.silv. — J.$.: Mt Salève, sur un mur au-dessus de Veyrier. 31. Tortula inermis (Brid.) Mont. Z. inf. de l’ét.silv. —H. J.: rochers calcaires près le Fort l’Ecluse. 32. T. ruralis (L.) Ehrh. var. arenicola Braitw. Z. inf. de l'ét. silv. — P. L.: bois de Lajoux, alluvion ancienne ; bord du ihône près La Plaine, terrain graveleux ; dunes de Sciez, terrain sablonneux. | 33. T. montana (Nees.) Lindb. Tout ét. silv., rochers cal- caires découverts. — P. L. : bois de Lajoux sur alluvion ancienne; plaine des Rocailles. — I. J.: Portes Sarrasines sur Gex. — J.S$.: M! Salève : Petit et Grand-Salève sur les pentes du versant E. — A. L.: Gorge de Bioge sur le conglomérat; Pointe des Brasses près du sommet. Var. calva (Dur. et Sag.) Limp. — A. L.: Les Allinges, sur le grès. 34. Encalypta alpina Sm. (£. commutala Bryol. germ.). EL. alp. sur l’humus. — A. L. : environs des chalets de Sales et de Platé. 3). Coscinodon cribrosus (Hedw.) Spruc. Z. moy. de l'ét.silv. — A.A.: sur des rochers, dans une forêt de sapins près St-Nicolas-de-Véroce. 30. Grimmia conferta Funk. Z.moy.de l'ét.silv. ét. alp. — H. J.: Le Crédoz, sur des rochers calcaires. — A. L. : Mt Vouan, sur le conglomérat du sommet. — M.B.: Les Rognes (Guinier). Or (6) 31. G. alpicola Sw. Et.alp. — M.B.: au bord des filets d’eau sous la Pointe de Pormenaz. 38. G. anodon Bryol. eur. Z. moy. de l’ét. silv. — J.S.: Mt Salève, rochers calcaires du Grand-Salève près du Trou de la Tine. 39. G. campestris Burch. (G. leucophaea Grév.). Z. inf. de l’ét.silv., blocs erratiques siliceux.— P. L.: sur la «Pierre à Pen- nit » près la Bécassière. — I. J.: pentes du Jura sur Allemogne, Collonge le Fort. 40. G. commutata Hüb. Z. inf. et moy. de l’ét. silv., blocs erratiques siliceux, rochers du flysch. — H.J.: pentes du Jura au-dessus de Thoiry; sur la «Pierre à Passon » ! au-dessus d’Alle- mogne; sur les «Pierres du Parey » au-dessus de St-Jean-de- Gonville. — A. A.: près la chapelle des Evaux (v. du Borne). — À. L. : gorge de Pernant au-dessus d’Arraches ; environs de Passy. 41. G. elatior Bruch. Z. subalp. de l’ét. silv. — A.A.: blocs éboulés au-dessus des chalets de Montferront. — M. B.: Pointe de Pormenaz, sur le schiste chloriteux des pentes. 42. Rhacomitrium patens (Dicks.) Hüben. Z. subalp. de l’'ét. silv. ét. alp., rochers siliceux. — A. L.: Les Grandes Granges sur Arraches, vallon de Gers.—M.B.: Pointe de Pormenaz, envi- rons des chalets de Chavanne ; val. de Montjoie : Notre-Dame de la Gorge, Nant Boran, Plan Jovet au pied du col du Bonhomme ; Aig. Rouges, prés des chalets Chaïlloud sur Servoz. 43. R. aciculare (L.) Brid. Z. moy. de l’ét. silv. ét. alp. — A. L.: M5 Voirons, pentes du versant E. sur du conglomérat; - rochers dans un lit de torrent près des chalets de Villy. 44. R. protensum A. Br. Z. moy. et subalp. de l’ét. sylv., rochers siliceux. — A. L. : Mt Voirons, pentes du versant E. ; au sommet du Mt Vouan. — M.B.: Aig. Rouges, pentes au-dessus des chalets de Fer. 45. R. sudeticum (Funck) Bryol. eur. Et. alp. rochers sili- ceux. — À. L.: bords des lacs Vernant et des Foges; vallon de ! Pour la nomenclature et la dispersion des beaux blocs erra- tiques qui couvrent les pentes inférieures du Haut-Jura, on con- sultera avec fruit l'ouvrage de Louis Loup, intitulé : Sur des roches erratiques des environs de Genève. (7) — 294 — Gers. — M.B.: Pointe de Pormenaz près du lac. — Aig. Rouges environs des chalets d’Arlevé et de Carlaveyron, bords du lac Cornu, col du Brévent. Var. validius Jur.— A.L.: les Grands Vents, vallon des Foges. — M.B.: Aig. Rouges, mêmes localités que le type. 46. R. fasciculare (Schrad.) Brid. Et. alp., rochers siliceux. — AÀ.L.: pentes des Grands Vents, au-dessus des chalets Vernant. 47. R. hypnoides (L.) Lindb. (À. lanuginosum Brid.). — Z. subalp. de l’ét. silv. ét. alp. rochers siliceux. — A. L.: vallon des Foges. — M. B.: pentes de la Pointe de Pormenaz; les Rognes (Guinier). 48. Amphidium Mougeotii (Bryol.eur.) Schimp. Z. moy. de l’ét. silv., rochers siliceux. — A. L.: Mts Voirons, pentes du versant E.; Mt Vouan. — M. B.: pente de la pointe de Pormenaz. 49. Ulota americana (Palis.) Limpr. Z.inf. et moy.de l’ét. silv., blocs erratiques siliceux. — P. L. : coteau de Boisy. — H. J.: pentes du Jura sur St-Jean-de-Gonville. — A. A.: châtaigne- raie sur Scionzier ; forêt de Domency. — A. L.: châtaigneraie sur Perrignier. 90. Tayloria serrata (Hedw.) Bryol.eur. Z.moy.etsubalp. de l’ét. silv. ét. alp., humus, bois pourri. — A.L.: Pointe de Cha- vache ; col de Morgin ; pentes de la Pointe des Foges. 91. T. Frœlichiana (Hedw.) Mitt. Et. alp., humus et rochers qui en sont recouverts. — A. L. : environs des chalets de Sales et de Platé. 92. Mniobryum albicans (Wahlenb.) Limpr. Z. inf. de l'ét. silv. — J.S$.: M! Salève, sur la terre, entre le Coin et Crevin. 93. Plagiobryum Zierii (Dicks.) Lindb. Z.subalp.de l’ét. silv. ét. alp. — H. 3. : M! Reculet, rochers calcaires au-dessus des chalets de Thoiry. — A. L.: sur du bois pourri près du lac de Flaine. 4. Bryum argenteum L. var. lanatum (Palis. Beauv.) Bryol. eur. Tout l’ét. silv. ét. alp., lieux découverts sur l’humus. — 295 —= (8) — P. L.: garide de la Plaine des Rocailles. — H. J.: la Dôle ; les Colombiers de Gex ; le Reculet. — J.S$S.: Mt Salève : sentier de la Grande-Gorge ; près la Croisette ; Petit-Piton ; sur les Avenières. Mi Vuache : sur Chaumont et Arcine. Mt Musiège.— A. A.: pentes N. de la Pointe de Surcou. — A. L.: M Voirons; les Allinges; Pointe des Brasses ; Pointe de Miribel; Pointe de Vésine; le Grammont ; entre Châtelard et Finhaut. _ B. alpinum Huds. Z. moy. et subalp. de l’ét. silv. ét. alp., rochers siliceux.— M.B.: près du pont Ste-Marie à l'entrée de la vallée de Chamonix ; Pointe de Pormenaz ; Aig. Rouges, près des chalets Chailloud sur Servoz. 96. Mnium hornum L. Z.inf. et moy.de l’ét. silv. — J.$.: Mt Salève, versant E., sur des blocs sidérolitiques au-dessus de La Muraz. — A.L.: les Allinges, sur le grès. 91. M. spinulosum Bryol. eur. Z.moy.de l'ét.silv. — A. L. : sur la terre, forêt de sapins près Arraches. 98. M. spinosum (Voit.) Schwaegr. Z. moy. et subalp. de l’ét. silv., humus, rochers ombragés, base des troncs. — J.$.: Mt Sa- lève : forêt des Pitons (actuellement rasée) ; au-dessus du chalet de la Tuile. — A. A.: près Romme sur Cluses. — A. L.: pentes de la Pointe des Brasses ; sous les chalets Vernant. — M. B.: St-Moteu sur Servoz ; pentes de la Pointe de Pormenaz. 99. Aulacomnium androgynum (L.)Schwaegr. Z.moy. de Pét. silv. — J.$.: MtSalève, versant E. sur des blocs sidéro- litiques au-dessus de La Muraz. — A. L.: Mt Voirons, versant E., sur du conglomérat. 60. Philonotis tomentella Mldo (Ph. alpicola Jur.). Et. alp., rochers, humus, lieux inondés, bords des ruisseaux. — A. À.: Mt Soudine au Pas dela Truie ; Pointe de Surcou. — A. L.: Pic de Borée ; Rochers d’Entre-Deux-Pertuis ; les Hautforts ; ver- sant N. du col d’Anterne. — M. B.: près des chalets de Moede ; Pointe de Pormenaz; La Balme au pied du col du Bonhomme. ! Les déterminations des espèces du genre Philonotis ont été faites ou revues par M. Dismier, auquel je renouvelle ici mes remerciements. (9) — 296 — 61. Ph. seriata Mitt. Z. subalp. de l’ét. silv. ét. alp.— A. A.: tourbière des Glières. — A. L. : terrain humide près des chalets de Villy.— M. B.: Aig. Rouges, même station près des chalets Chail- loud sur Servoz et Carlaveyron. 62. Timmia bavarica Hessl. Z.moy.etsubalp.de l’ét.silv. ét. alp., rochers calcaires couverts d’'humus.— A. A.: Mt Soudine, au Freux et au Pas de la Truie ; Glacière de Solaison. — A. L.: Mis Voirons ; pied de l’Arbairon; environs des chalets de Sales. Obs. — Le 7. megopolitana Hedw. ne paraît pas appartenir à notre flore. Toutes les localités citées sous ce nom, soit dans le Catalogue des mousses des environs de Genève in Bull. soc. bot. de Genève n° 4, 1888, p. 283, soit dans la Revue bryologique 1894, p.71, sous le titre Récoltes bryologiques aux environs de Genève, et dont les échantillons ont été récoltés par l’auteur de ce travail, doivent être rapportées à T. bavarica Hess. 63. T. austriaca Hedw. Z.subalp. de l’ét.silv. ét. alp., humus et rochers qui en sont recouverts. — A. A.: près la Glacière de Solaison ; sous les Glières ; versant N. de Roche Parnal. — A. L.: M' Hermante ; Pointe de Miribel ; vallon de Flaine. 64. Webera sessilis (Schmid.) Lindb. (Diphyscium folio- sum Mobr). Z.inf. et moy. de l’ét. silv., terrain siliceux. — H. d.: au pied du Jura de Divonne. — A.L.: Mt Vouan ; Mt Benet. — M. B.: environs de Servoz: Mt Vauthier ; St Moteu; col de la Forclaz. OBSERVATION Z — zone. Ce terme, pour désigner les différents degrés de l'étage, a été emprunté à Boulay. Il n’est pas conforme aux déci- sions prises par le Congrès international de Bruxelles, d’après lesquelles il a une conception plus large ; mais la composition de ce petit travail était trop avancée, lorsque les Actes ont paru, pour qu'il en füt tenu compte. ne VI BAKERIDESIA Un nouveau genre de Malvacées PAR B. P. G. HOGHREUTINER (Voir Planche 1) Publié le 15 Février 1913 En faisant une révision du genre Abutuon, j'avais été amené # examiner en détail la plante que M. E. G. Baker a décrite sous le nom d'A. Galeottii Baker f. Syn. Malveae p. 82 in Journ. of Bot. XXXI, 73 (1893). En faisant l'analyse de l’ovaire, je fus frappé de son aspect inaccoutumé, c’est pourquoi je n’hésitai pas à sacrifier et à disséquer le seul fruit disponible qui était entouré par le calice de telle sorte qu’on ne pouvait l’apercevoir sans ramollir le tout dans l’eau bouillante. Cette opération me révéla une forme très curieuse qui est plutôt comparable à celle du fruit des Cristaria qu’à celle, bien connue, des péricarpes du genre Abutilon. Si l’on considère l'importance donnée au fruit dans la systéma- tique des Malvacées, on ne doutera pas un instant qu’il y ait là un genre très distinct des Abulilon et ne pouvant être rattaché à aucun autre genre de la même famille. C’est pourquoi je me permettrai de proposer pour ce nouveau groupe le nom de Bakeridesia, en le dédiant à M. Baker fils qui décrivit le premier l'espèce en question dans le Journal of Botany - (2) me Toutefois, comme sa diagnose tient en sept lignes et que M. Baker n’a pas vu le fruit, qui est la partie principale, je me permettrai -de donner ici une description complète et une figure de cette plante intéressante. BAKERIDESIA Hochr., gen. nov. Malvacearum genus e tribu Abutilinearum. Involueri bracteae 0. Styli tot quot carpidia. Carpidia ut in Abulilon disposita, ea. 13, -ambitu + reniformia, parte apicali et dorsali ala lata, vasculari, a parietibus ambabus lateralibus concrescentibus formata, praedita et in alae ipsae margine, cristis duabus sinuato-dentatis, ornata, semina ca. 4 complectentia. Cristarum illarum dentes triangu- lares, apice pilorum validiorum corona anchorae forma praediti (V. pl. [, fig. 1 et 2). Flores essentialiter idem ut in genere Abu- tilon. Frutices vel arbores stellato-pilosi ; folia cordata, stipulata, -spiraliter disposita. Bakeridesia Galeottii Hochr., comb. nov. — Caules recti lignosi, cylindrici, apice ut petioli et pedunculi indumento ferru- gineo-pulverulento praediti. Folia spiraliter disposita, ut flores, ramorum apice congesta ; stipulae caducissimae subulatae; petioli limbo breviores, + cylindrici, pilis stellatis parvis ferrugineis + -caducis et praecipue apicem versus densis induti ; lamina late ovato-cordata, margine integra, apice acuminata, basi palmati- 1-nervia, subtus petiolorum more ferrugineo-pulverulenta, supra saturatius viridis, apparenter glabrescens, scabra et sub lente valida pilis stellatis, parvis, sparsis nec ferrugineis praedita. Flores axillares, solitarii vel bini, longe pedunculati, ramorum apice in foliorum reduetorum axillis conferti, ita ut corymbum simulent, nec umbellati (ut Baker f. errore I. c. seripsit). Pedun- culi petiolo et saepe folio toto multum longiores, ferrugineo- puberuli, sub flore articulati. Alabastra ovato-acuminata 10-nervia, nervis prominulis et densius ferrugineo-pubescentibus. Calyx pro- funde 5-lobatus, lobis longe triangularibus et acuminatis, nervo medio, praecipue basin versus, prominente et ibidem plicaturam -efformante percursis, ita ut calyx saccosepalus vocari possit ; 000 (3) sepala, extus ferrugineo-stellato-puberulenta, intus pilis adpressis, -Omnibus versus apicem versis, pubescentia, tamen ima basi glabra, ita ut aeram glabram diseum nectariferum stellatum 5-lobum cir- -< Dryopteris rigida Underwood. Frondes oblongae, 50-80 cm. altae, atro-virides, subcoriaceae, in utraque pagina glandulosae ; petiolus glandulosus, lamina bre- vior, viridi-flavescens, paleaceus, paleis pallide flavescentibus, teneribus, lanceolatis, acuminatis, remote denticulatis, margine parce glandulosis ; lamina basi vix decrescens, bipinnatisecta ; segmenta primaria pinnatisecta, lanceolato-acuminata ; segmenta secundaria angusta, lanceolata ; segmenta secundaria lateris infe- rioris in basi laminae non adaucta ut in D. spinulosa ; laciniae oblongae, obtusae, praesertim apice dentibus aculis, margine glandulosis serratae ; indusium glandulosum. Crescit inter parentes in alnetis gradus alpini Montis Mondolè, vallis £llero dicta, Alpium maritimarum, solo calcareo, €. 2000 m. s. m.; leg. J. Briquet et E. Wilczek sub auspiciis el. Dris Emile Burnat, 27 Jun. 1912. Ce nouvel hybride ressemble à première vue au Dryopteris dila- lala ; il possède de celui-ci les segments de 3° ordre fortement dentés, mais s’en distingue par le port plus rigide, par la texture plus ferme, par les segments de 1°" ordre plus rapprochés, inelinés sur l'horizon comme ceux du D. rigida, par les segments basilaires de 2e ordre égaux, ainsi que par les écailles et la glandulosité. (2) — 346 — Les écailles (tab. ITT, fig. E) en particulier rappellent par leur texture délicate et leur couleur claire celles du D. rigida. Tschirch et Oesterle * ont examiné les écailles des Fougères qui peuvent être confondues avec le D. Filix mas. Ils concluent que les diverses espèces peuvent facilement être distinguées aux écailles, lesquelles seraient entières, faiblement sinueuses et glanduleuses chez le D. dilatata, et dentées, glanduleuses chez le D. rigida. % L'examen de matériaux abondants (récoltes personnelles et exsiccata de Wirigen) nous a montré qu’il n’en est pas exacte- ment ainsi. À côté d'échantillons à écailles entières (tab. IT, fig. F), il en existe d’autres à écailles dentées (tab. II, fig. G). Cependant, les dents sont toujours bien plus faibles que celles des écailles du D. rigida (tab. IT, fig. D) ; elles ne sont formées que par 2-3 cellules. Des études étendues seules pourraient faire savoir si la fluc- tuation de ce caractères a une importance systématique. Notre hybride a les écailles faiblement dentées. Ce caractère ne saurait donc être invoqué ; seule leur texture plus grêle, leur couleur uniformément claire et l'absence de sinuosités peuvent entrer en ligne de compte. Restent la division du limbe et la glandulosité. Dans la sous-esp. dilatata du D. spinulosa, le limbe est plu- souvent 3pinnatiséqué (Milde Filices p.136). Les formes à limbe bipinnatiséqué sont rares. Milde cite la var. dumetorum, non glan- duleuse, et la var. Chanteriae, glanduleuse en dessous seulement. Notre plante est fortement glanduleuse non seulement sur le rachis, mais sur les deux faces de la feuille. C’est là à notre avis le caractère saillant. Nous sommes heureux de dédier le premier hybridé connu dans lequel intervient le D. rigida, au vénéré D' Burnat, dont la bonté inépuisable nous a permis de glaner à plusieurs reprises dans les Alpes maritimes, ce champ de travail merveilleux auquel, depuis plus de 40 ans, il a consacré son activité scientifique. ! Tschirch et Oesterle. Anatomischer Atlas der Pharmacognosie und Lebensmittelkunde, p.343. EEE XII UN PESILCA NOCVEAT DES PICOS DE EUROPA (Espagne) PAR A. SAINT-YVES (Planche IŸ) Paru le 8 Mai 1913 SECT.VARIAE. SI. INTRAVAGINALES Hack. Mon.Fest.eur. p.169. Festuca Burnatii St-Y., sp. nov. DIAGN. — Innovationes polyphyllae, vaginis emarcidis fuscis transverse fibrosis dense tunicatae et incrassatae. Vaginae ad os usque integrae, sulco destitutae, sub marcescentia transverse corrugalae. Ligulae exauriculatae, longe protractae, 5-7 mm. Ig., acutissimae, hyalinae, argenteo-nitentes. Spiculae magnae, 10 mm. Ig. DEscripr. — Culmi 15-25, (raro) 30-35 em. alti, obtusanguli v. teretiusculi, infra paniculam glabri, laeves v. scabriuseuli, binodes, nodo superiore in ‘/,;-"/, eulmi sito. Innovationes poly- phyllae, in parte laminis destituta vaginis emarcidis transverse fibrosis dense tunicalae el incrassalae (usque ad 4 mm. diam.). basi fuscae, saepius supra medium reliquiis ligularum diu per- sislentibus cum fibris vaginarum intertexlis laxe squamoso-argen- Leae et in superiore parte argenteo-nitentes. Vaginae sat inaequales, glabrae, laeves, tenues, ad os usque integrae, sulco destitutae, lacunis latissimis percursae, 9nerves, rt. ANAL PAU CS ta (2) — 348 — nervis omnibus, except. marginalibus, in laminas ingredientibus (vide PI. IV, fig. 2), cito marcescentes et laminas emortuas deji- cientes, sub marcescentia transverse corrugatae. Ligulae foliorum exauriculatae, longe protractae, 5-7 mm. Ig., aculissimae, ;glaber- rimae, hyalinae, argenteo-nilentes, laminam proximam arcte amplectentes, basinque illius omnino cingentes. Laminae glaucescentes, nec pruinosae, rigidae, nunce erectae culmumque dimidium aequantes v. superantes, nune + arcuatae et breviores, extus glabrae, laeves, in acumen subpungens sensim v. subito acutatae, setaceae, 0,6-0,7 mm. diam., sectione ovali, intus dcostatae, costis elevatis, pilis apice exasperatis, 7nerves ; faseiculis sclerenchymatis, e cellulis iis epidermidis inferioris diam. 2-3plo brevioribus constitutis, inferioribus in strata 1-2 con- tinua confluentibus v. subinterruptis, superioribus discretis, jugo coslarum subjectis, instructae (vide PI. IV, fig. 3). Panicula ovata, anthesi patula, post anthesin + contracta, laxiuseula, 4-7 em. 1g., rachi inferne scabriuscula, ramis scabris v. Scabriuseulis, imis binis, basi longe nudis, primario paniculam dimidiam aequante, saepius 3spiculato, secundario 1-2spiculato. Spiculae late elliptico-oblongae, magnae, 10 mm. Ig., laxiuscule 4-6flor., nitido-flavescentes, dilutissime violaceo-variegatae, sub- terminales longiuscule pedicellatae, ped. 3-4 mm. lg., rachilla ciliolato-scabra. Glumae steriles parum inaequales, [m2 4-4,5 mm. Ig., [Ida 5-5,5 >X<2 mm., ad ‘/,—/, IV2 pertinens, 3nerv., nervis lateralibus tan- tum ad medium usque excurrentibus, interdum subacuminata ; utraaue acutissiina, glabra, laevis v. scabridula, late scariosa. Glumae fertiles lanceolatae, 5,5-6 >< 2-2,5 mm., aristatae, arista apicali, 2-3 mim. Ig., supra medium acutlatae, conspicue acumina= tae, dorso scabriusculae, obsolete costatae, ad. ‘/;-'/; usque sca- riosae. Palea glumam aequans, bidenticulata, dorso breviter scabridula, carinis longiuscule denseque ciliolato-scabra. Anthe- rae flavae, 3 mm. Ig. Ovarium pyriforme, stylopodio dense his- pidum. DISTRIBUTIO. — Hispania septentrionalis, Cantabria, montes «Picos de Europa»; in rupestribus et herbosis alpinis, circa «Aliva » ; leg. L. Leresche et E. Levier, Juli 4879. 510 — (3) OBSERV. — Vaginae laminas emortuas cito dejiciunt ideoque innovationes tantum 3-4 laminas virides proferunt et quanto imae summis breviores sint ignoro, attamen reliquiis ligularum diu persistentibus et inter se remotis polyphyllia innovationum et inaequalitas vaginarum manifeste patent. Planta insignis, vagi- narum structuram F. Clementei Boiss. et F. plicatae Hack., ligulas F. alpestris KR. et Schult. exhibens ; his notis facillime distinguenda et egregia species habenda. Nous avons trouvé le F. Burnatii parmi les Festuca de lherbier de l’Université de Lausanne qui nous avaient été envoyés, pour détermination, par M. le Prof. Wilezek. Il en existait une part récoltée aux Picos de Europa, en 1879, par L. Leresche durant son voyage dans le Nord de l’Espagne avec E. Boissier et E. Levier. Ensuite, grâce à l'extrême obligeance de'M. le Prof. Baccarini, nous avons pu étudier les exemplaires récoltés par E. Levier au cours du même voyage et existant au Musée du Jardin botanique de Florence. Aucun des échantillons n’était déterminé, les éti- queltes portaient simplement l'indication : Festuca. Nous avons eu, pour établir la description de cette nouvelle espéce, Les matériaux suivants, tous récoltés dans les Monts Cantabres, aux Picos de Europa, aux environs d’Aliva, savoir : de l’Université de Lausanne : 1 part —4 échantillons — La Gramas, 12 Jul. 1879; leg. L. Leresche; du Jardin botanique de Florence : 1 part — 3 échantillons — in rupestribus alpinis ad « Puerta de Aliva » (1700 m.), 14 Jul. 1879 ; leg. E. Levier ; 2 parts — 8 échantillons — in herbosis alpinis cirea « Aliva », ad fodinas zinci, 12 Jul. 1879 ; leg. E. Levier ; soit 15 échantillons en 4 parts. Tous les Festuca récoltés par E. Levier aux Picos de Europa nous ont été très gracieusement communiqués de Florence ; nous avons constaté l'existence des groupes suivants : F. duriuscula « genuina Godr. F1. Lorr. WI, p. 172. F. ovina L. subv. durissima Hack. Mon. p. 92 — F. indigesta GG. non Boiss. Forma ! (4) Sie F. glauca Lamk. forma depauperata Hack. Mon. p. 9. F. rubra L. subv. grandiflora Hack. Mon. p. 139. F. spadicea L. subv. aurea Hack. Mon. p. 165 (certains échantil- lons présentant des feuilles plus larges que dans le type). F. Burnatti Si-\. Aucun des échantillons, à part ceux de F. spadicea, ne portait de détermination. D’autre part, dans: Deux excursions botaniques dans le Nord de l'Espagne et le Portugal, L. Leresche et E. Levier ne signalent, aux environs d’Aliva, que le F. spadicea L. et le F. pumila Vill. (p. 60); ils auront probablement pris le F. Bur- nati pour un F. pumila, ces espèces appartenant d’ailleurs toutes deux au groupe Varza. Nous tenons à remercier MM. les Prof. Baccarini et Wilezek dont l’obligeance nous a permis de signaler ce nouveau Festuca et nous sommes heureux de dédier cette belle espèce à notre vénéré maître et ami M. le D' Burnat. XIIT UN NOUVEAU PHORADENDRON PAR … William TRELEASE Paru le 8 Mai 1913 ur TRE Phoradendron Briquetianum Trelease, sp. nov. _ Rami continui, subacute compressi, vaginis cataphyllaribus in internodio infimo ramorum tantum obviis solitariis. Folia ellip- tico-oblonga obovatave, mueronulata, subobtusa, in petiolum 10 mm. longum sensim attenuata, 10-15 mm. lata, 50-60 mm. longa, vel 30 >< 60 mm., a basi trinervia, crassa, minute revo- luta. Spicae sub50 mm. longae, 3articulatae, articulis oblongis, sub80floris in seriebus 6, pedunculis 5-8 mm. longis. Baccae ? Habitat in Columbia, Bogota (Linden ann.1849, n. 796 in herb. Delessert). Affinis videtur ?. polygyno Eichl., differt ramis compressis nec tetragonis, foliis petiolatis, floribus hexastichis, etc. Éé Dre 2e THE HART XIV 4 RAPPOR TL SUR L'ACTIVITÉ AU Conservatoire 61 au Jardin DOfaniques ï GENEVE pendant les années 1914 et 1912 PAR John BRIQUET : FE. Personnel. 1. Comme les années précédentes, les grandes collections récemment entrées au Conservatoire botanique ont donné au personnel du Conservatoire un très gros surcroît de travail. Il a fallu continuer à utiliser les services de deux aide-préparateurs supplémentaires. Et si l’un d'eux, Mile Chuit, a quitté notre ser- vice en juillet 1912, en revanche l’autre, Me Elisa Grandjean, à fonctionné depuis le 1°" janvier 1911 à journées entières. Au Jardin botanique, l’un des jardiniers aux serres, M. Albert Berner, à été appelé à l'Ecole cantonale d’horticulture en qualité de professeur et de chef de cultures. Cette nomination, très honorable pour celui qui nous quitte, témoigne aussi de ce que peuvent apprendre au Jardin les jeunes gens qui y passent quel- ques années. M. Berner a été remplacé par M. John Bouvier, citoyen genevois, élève diplômé de l'Ecole cantonale d’horticul- ture. Le personnel est donc composé au 31 décembre 1912 comme suit : — 353 — (2) Directeur : D' J. Briquet. Conservateur : D' B. P. G. Hochreutiner. Assistant-cryptogamiste : Auguste Guinet. Botaniste auxiliaire : Georges Kohler. Préparateur : Mme J. Cordier. Préparateurs auxiliaires : Mes Barral-Vibert et Elisa Grandjean. Jardinier-chef : Charles Larderaz. Jardinier chargé du service des graines : Jacques Beaumel. Jardiniers aux serres : Henri Eperon et Auguste Moser. Jardiniers : Edouard Heidinger, Alphonse André, Georges Weber et John Bouvier. II. Herbier Delessert. 2. Collection générale. — Les travaux de classement dans la collection générale ont été poursuivis avec régularité par M. Briquet, M. Guinet et, dans second semestre de 1912, par M. Hochreutiner. — M. Briquet a entièrement classé les familles suivantes : Nyctaginacées, Phytolaccacées, Aizoacées, Caryophylla- cées, Berbéridacées, Ménispermacées, Calycanthacées, Anonacées, Myristicacées, Monimiacées, Lauracées, Hernandiacées, Papavéra- cées, Capparidacées, Tovariacées, Résédacées, Moringacées, Sar- racéniacées, Népenthacées, Droséracées, Hydrostachydacées, Cras- sulacées, Saxifragacées, Trigoniacées, Vochysiacées, Trémandra- cées, Polygalacées et Dichapétalacées. — M. Guinet a entièrement classé les Lichens (152 fascicules) et entamé le classement des Algues. — M. Hochreutiner a repris la mise en ordre des Mal- vacées. Les acquisitions suivantes ont été faites au cours de 1911 et 1912 pour la collection générale : EUROPE Nombre des parts. 1. Dôrfler. Herbarium europaeum normale, cent. 51-54 . 400 2. Callier. Genre Alnus (don de M. P. Chenevard) . . . 21 3. Cryptogames diverses de l’herbier Alfred Déséglise : 6 Algues, 375 Champignons, 34 Hépatiques et 282 Mousses (don de M. G. F. Nitzschner) . . . 697 23 (3) 2 Nombre des parts. 42 BOT DAVATICAREXSICCALTAMIASC ENVIE PR RENE 75 5. Gabrielsson. Rosae scandinavicae (don de M. G.-F. NITZSCNEN) ane Re Tel OT 6. Giorffy. Mousses de Hongrie (Go ia Faten) PRRANES 2 7. Jaap. Myxomycètes divers . . ES MlOT 8. Kneucker. Cyperaceae (exe . Carex) 2 Loue exsiC- Cabde MAS CNT TERRES NE rs De 9. Kneucker. Carices exsiccatae, ing. XII RÉ RESTTE 39 10. Læœske. Mousses d'Allemagne (don de l’auteur) . . . 2 11. Plantes diverses d'Europe (don de M. J. Briquet) . . 60 12. Plantes de provenances diverses (don de M. E. Burnat) 36 13. Plantes diverses d'Europe (don de M. P. Chenevard) . 232 14. R. Maire. Genre Drosera (don de M. le prof. Maire). . 1 15 2R0sS Herbarium Siculum cent MI 160 16. Szabo, von. Plantes de Hongrie (don de l’auteur) . . 39 ASTE 17. Bornmüller, J. Plantae a Th. Strauss in Persia occiden- tali lectae . . D nt tan Ne I ET 18. Bornmüller, J. Iter Sac Il Re OU) 19. Busch, Man et Woronow. Flora caucasica exsic- CALATÉASC AVES ER R R A S ee 25 20/AClemens Ppilppine plants APE Re 70 21. Elmer. Philippine plants . . . . 1495 22. Faurie. Plantae japonicae (praeser y ex are Baie line) ae Re AA RS OI 23. Haradjian. Plantae Se bons ME ns È7 24. Koschewitz, R. J. Plantes du Turkestan : ter 20 air. Lepsinsk 1909, Plantae Buchariae EU À et Iter: ad distrPrshewalskA908 (échange) eu 71 25 Tipsky-Plantae ex Asia media (ÉChange) MN. 6 26. Merrill. Plantae insularum Philippinensium . . . . 1000 27. Michelson. Plantae turkestanicae (échange) . . . . 95 28. Minkevitz, Z. v. Plantes du Turkestan : Iter ad distr. Auli- cata 1909 et Iter ad distr. Tschimkent 1908 (échange) 8 29. Paulsen. Labiées de l'Asie centrale (don de l’auteur) . 91 30. Plantae turkestanicae, editio horti botaniei imperialis petropolitani{échange) enter Mae Ernst 25 31. Plantes diverses du Turkestan : de Antonow, v. Knor- ring, Komarov, Bogolubnov, W. Sawicz (échange) . 8 32. Plantes de Chine : Thibet, Su-tchuen et Yunnan : Dela- vay, Farges, Soulié et Bodinier (échange) . . . 78 RER ET ST pe PEN ER PR ST CERN LS ER ERP, — 309 — (4) Nombre des parts. 33. Plantes de l’Indo-Chine : de Pierre, Bon, Thorel, Har- mand et Balansa (échange) . : 149 34. Post. Plantae Syriae littoralis (transmises par M. ie Prof. Eug. Pittard) Hu 50 39. Ptaschicki, M. J. Plantes du Durkéctan ie ai distr. Wernyj 1909 et fier ad distr. Dsharkent 1908 (échange) 31 36. Regel, Ed. Plantae eee Écran) 90 97. Schindler. Plantes de Chine . M Re 280 38. Smirnow, W. J. Plantes du DR de. ad distr. Akmolinsk 1908 (échange) : 6 39. Van Dyck. Plants of Syria (transmises par M. 1 Don Eug. Pittard) 90 40. Taquet. Plantae Coreanae. 2568 41. Winkler. Planzen aus Borneo. 542 AFRIQUE 42. Cuénod, Dr. Plantes de Tunisie (don de l’auteur). 100 43. De Prosch, R. Plantes du Haut-Zambèze (don posthume du collecteur) À 30 44. Dinter. Pflanzen aus Devtset Sidw a $ 243 45. Pappi. Plantes de lErythrée (échange). 13 46. Perrier de la Bâthie. Plantes de Madagascar (Can 5e Pauteur) . 7 47. Pitard. Plantes de ui, 650 48. Plantes du Gabon : de Le Testu, el et Re (Bcarmke) 79 49. Rudatis. Plantes du Natal. : à 245 0. Rusillon. Plantes de Madagascar (don de daieun : 1 51. Scheffler. Plantes de l’Uganda ë 70 52, Schlechter. Plantae Africae australis (ÉChan oc). 141 3. Vaucher, Henri. Plantes du Maroc . 111 AMÉRIQUE DU NORD 54. Bartholomew. Fungi Columbiani, cent. 31-36. 600 9». Bartholomew. North american Uredineae, cent. 1-4 400 56. Clemens. Utah and Montana Plants. 400 97. Gooding. Plants of Arizona 449 58. Heller, A. A. Nevada et Oregon Plans. 360 59. Mac Biel Plants of Idaho 525 60. Nelson, Aven. Plants of Wyoming 150 61. Tracy, S. M. Plants of the Gulf States . 448 (5 — 396 — AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD Nombre des parts. 62. Broadway. Plants of Tobago . . . nn NA 63. Buchtien. Herbarium bolivianum, fase. 1 he res me lIOÙ) 64. Hassler, E. Plantae Paraguarienses, 1907-1909 . . . 700 65. Purpus. Plantae mexicanae . . . PART M 200 66. Türkheim, v. Pflanzen aus Santo Done RU RS ES OU OCÉANIE G1-Faurie- Plantes des iles SaändWiCh nn 1727 68. Plantes de la Nouvelle-Calédonie : de Pancher, Henne- cart, Balansa, Lécard, Bernier, Brousmiche, Baudoin, German etMreillard(échanses) ee 205 La collection générale s’est done augmentée de 19818 numéros en 1911-1912 (13919 en 1910-1911), lesquels ont été entièrement montés et distribués par familles. 3. Collection Moricand. — L’inventaire du grand herbier de Stefano Moricand qui accusait à la fin de 1910 26837 numéros, a atteint 35674 numéros au 31 décembre 1912. Ce travail est encore loin d'être terminé. L'inventaire, le montage et la distribution des matériaux dans la collection générale se poursuivent sans interruption. 4. Collection Huet du Pavillon. — Le Conservatoire botanique a eu le privilège de s'enrichir d’une collection du plus haut inté- rêt. Nous voulons parler de l’'Herbier des frères Edouard et Alfred Huet du Pavillon, donné en mai 1912 par M. E. Huet du Pavillon. Les frères Huet du Pavillon ont exécuté, tantôt ensemble, tantôt isolément, de 1845 à 1860, un grand nombre de voyages bota- niques, parmi lesquels il faut mentionner les suivants : Lithuanie (1851), Pyrénées (1852), Arménie (1853), Sardaigne, Alpes mari- times, Ligurie et Apennins (1854), Napolitain, Calabre et Sicile 1855 et 1856). La série complète des plantes recueillies au cours de ces voyages est réunie dans l’Herbier des frères Huet, avec une très grande quantité d’autres provenant d’une foule de cor- respondants. Pour l’Europe méridionale, l'Afrique du Nord et l'Orient, l’herbier Huet a une haute valeur documentaire ; il sera entiérement distribué dans la collection générale de l’Herbier Delessert, les échantillons étant pourvus des fiches d’usage pour ae VE RCE IE TT EE HAN EN ir SEE PATES RE NS A QE AS NT ACT ARTE — 397 — (6) permettre d’en reconnaître l’origine. L’inventaire a été poussé énergiquement pendant toute l’année, parallèlement avec celui de l’herbier Moricand, mais n’a pu être terminé. Au 31 décembre, cet inventaire accusait déjà 7126 numéros et atteindra probable- ment 12000 numéros en 1913. Nous exprimons encore une fois notre grande reconnaissance à M. E. Huet du Pavillon pour le don généreux qu'il a fait au Conservatoire botanique, et revien- drons dans un rapport ultérieur sur cette très importante col- lection. 5. Collection d'Europe. — Les matériaux suivants ont été intercalés dans cette collection en 1911-12 : Nombre des parts 1.-Chenevard, P. Plantes de la Suisse italienne. . . . 287 2. Mayor,J. Plantes de Suisse et de Savoie (transmises par NEPAL CANTINE ee EU AD Re tn TEA 3. Plantes adventices suisses (don de M. P. Chenevard) . 15 4. Plantes de Suisse (don de M. Gave). . :. Lie 9 ». Reliquiae Perrotianae (don de M. Louis end) SC TS 6. Rohrer, D' F. Plantes suisses (échange) . . . . . 171 Rotaleere 82250 M. G. Kohler est spécialement chargé de l’intercalation des documents nouveaux dans la collection d'Europe, laquelle est maintenant entièrement en ordre. 6. Prêts et rentrées. — Les collections suivantes ont été pré- tées pour étude en 1911 et 1912 (y compris les matériaux com- muniqués antérieurement et dont le prêt a été prolongé) : 1. Sapindacées (prof. Radlhofer, à Munich, reliquat). 2. Ilicacées (Dr Lœsener, à Berlin, reliquat). 3. Lobéliacées (collection complète, D' Zahlbruckner, à Vienne). 4. Campanulacées du Cap (M. R. Buser, à Genève). 5. Alchemilla divers (M. R. Buser, à Genève). 6. Genre Landolphia (Dr Hallier, à Leyde). 7. Lentibulariacées (série complète, prof. Kamienski, à Odessa ; rendu). 8. Velloziacées (collection complète, Dr Gœæthart, à Leyde). 9. Sempervivum (collection complète, prof. R. v. Wettstein, à Vienne). 10. Amaranthacées diverses (prof. Schinz, à Zurich). — 9358 — . Hydrophyllacées (collection complète, prof. Brand, à Sorau). . Polémoniacées (addenda, prof. Brand, à Sorau). . Genre Monsonia (collection complète, prof. Terracciano, à Sassari). 14. Géraniacées diverses (D' Knuth, à Berlin ; rendu). . Hydrophyllacées, Symplocacées et Polémoniacées (addenda, prof. Brand, à Sorau). . Genre Saurauja (prof. Buscalioni à Catane ; rendu). . Eryngiées (collection complète, Dr Wolff, à Berlin). . Mousses du Chili et du Mexique (M. J. Cardot, à Charleville). . Molendoa (D' v. Giôrtffy, à Loose ; rendu). . Nyctaginées et Phytolaccacées diverses (D' Héimerl, à Vienne). . Orchidaceae Burmannianae (sir D. Prain, à Kew ; rendu). . Genre Cephalaria (Dr v. Szabo, à Budapest). . Éricacées diverses (prof. Rikli, à Zurich ; rendu). . Crassulacées (Dr Hamet, à Paris). 5. Genre Matthiola (D' Muschler, à Berlin). . Genre Crozophora (sir D. Prain, à Kew; rendu). . Hypnum divers (Dr Lœæske, à Berlin ; rendu). . Ménispermacées diverses (prof. Diels, à Marbourg ; rendu). . Genre Lespedeza (Dr Schindler, à Posen ; rendu). . Gothofreda crassifolia (Prof. Urban, Berlin ; rendu). . Pipéracées des iles Sandwich (M. C. de Candolle, à Genève). 2. Urticae americanae (D' Ross, à Munich). . Genre Tragia (sir D. Prain, à Kew ; rendu). 4. Juglandaceae (excel. Juglans, prof. Engler, à Berlin). . Genre Draba (prof. Gilg, à Berlin). ). Rosae scandinavicae (Dr Almquist, à Molmbo ; rendu). . Genre Elaeocarpus (M. Aug. de Candolle, à Genève ; rendu). . Elaphoglossum divers (prof. Spinner, à Neuchâtel : rendu). Genre Arcyphyllum (prof. Schinz, à Zurich). 7. Travaux exécutés au Conservatoire botanique, ou en utilisant les matériaux de l’Herbier Delessert. — L'Herbier Delessert a recu en 1911, 144 visites de botanistes, et en 1912 159 visites, non comprises celles du public en général. Ont fait des séjours prolongés ou des recherches plus ou moins suivies au Conservatoire botanique : MM. P. Chenevard (Genève), prof. Macfarlane (Philadelphie), Emile Burnat (Vevey), Fr. Cavillier (Vevey), D' Ernst (Genève), A. Saint-Yves (Nice), prof. Schræter (Zurich), C. L. Shear (Washington), D' Rose (Washington), W. Wight(Washington), H.C. Beardslee (Asheville, U.S. A.),C. Buck- 350 = (8) nall (Bristol), C. et A. de Candolle (Genève), E. L. Ekmann (Stock- holm), W. Trelease (St-Louis). Les travaux suivants ont été exécutés soit au Conservatoire botanique, soit en utilisant, en tout ou en partie, les matériaux de l'Herbier Delessert : 1. Bitter. Die Gattung Acaena, 168 p. in-4 et 7 pl. (Bibliotheca botanica vol. 74 et 74 bis, 1910). 2. Wolff, H. Umbelliferae novae (Fedde Repertorium IX, 420-422 et 565, ann. 1911). 3. Gèze. Le Typha domingensis Pers. (Bull. soc. bot. Fr. LVIIT, p. 457-461, 1911). Brand, A. Beiträge zur Kenntnis der Hydrophyllaceen. Sorau 1911. 12 p. in 80. 5. Szabo, Zoltan v. Monographia generis Knautiae. Budapest1911. Vol. in-80 de 436 p., 53 pl. 6. Schulz, O.E. Begonia [Indiae orientalis] (dans Urban Symbolae Antillanae t. VII, p. 1-29, 1911). . Gèze, J.-B. Etudes botaniques et agronomiques sur les Typha. Villefranche-de-Rouergue 1912. Vol. in-8v de 174 p. et 7 pl. 8. Brand, A. Additional Philippine Symplocaceae IT. 8 p. in-8° (Philippine Journal of Science, Botany vol. VII, 1912). 9. Knuth, R. Geraniaceae. 640 p. et 80 fig. (Engler Pflanzenreich IV, p. 129, ann. 1912). 10. Briquet, J. Les limites géobotaniques du Jura méridional. (Compte rendu Soc. phys. Genève XXXIV, p.6-8, ann.1912). 11. Briquet, J. La myrmécochorie du Buis (ibid. p.8-10, ann.1912). 12. Briquet, J. Carpologie comparée des Clypéoles. 4 p.in-80 (Act. | Soc. helv. sc. nat , Altdorf 1912, IIe part }). 13. Meister, Fr. Die Kieselalgen der Schweiz. Berne 1912. Vol. in-8° de 254 p. et 48 pl. (Beiträge zur Kryptogamenflora der Schweiz IV, 1). 14-23. Travaux de MM. Hochreutiner, Meylan, Brand, Christ et Wilezek, Saint-Yves, Trelease et Briquet dans le présent volume. = EN | 8. Archives. — Parmi les travaux de 1911-19, il faut aussi men- tionner le classement complet des archives, de la correspondance et des autographes du Conservatoire et du Jardin botaniques. Les dossiers sont maintenant uniformément classés par ordre alpha- bétique ; ils sont à la fois faciles à consulter et faciles à tenir à jour. 9. Voyages. — Au cours des années 1911 et 1912, M. Briquet a continué à faire quelques excursions dans le Jura méridional, re Eu? Apr PTT oME P NC SET (9) St0 et M. Guinet a exploré au point de vue bryologique le nord de la Savoie. En outre, M. Briquet a fait en 1911, sous les auspices de M. Emile Burnat, un voyage dans le sud de la Corse et un autre dans les Alpes maritimes françaises (parties supérieures des hautes vallées du Var et de la Tinée); puis en 1912 un voyage dans les Alpes maritimes italiennes (Alpes d’Ormea, de Pesio etde Tende). Notre voyageur arménien, M. Haradjian, à herborisé en 1911 entre Homs et Palmyre au premier printemps, puis il a regagné la région d’Aïntab et repris en été l'étude des chaînes de l’Ama- nus. La collection complète provenant de ses voyages dans le nord de la Syrie se monte à 4548 numéros qui sont actuellement à l'étude. — La flore de Chypre présentant de grosses lacunes dans lPherbier Delessert, Haradjian à exploré pour notre compte, en 1912, la partie orientale de l’île (de Larnaka au cap Andreas), puis pendant l'été le massif du Troodos ; ces travaux seront con- tinués en 1913. III. Iconothèque. 10. — L’iconothèque s’est enrichie en 1911 et 1912 d’un tres grand nombre de portraits de botanistes. Ceux-ci n'ayant pas encore été inventoriés, ni montés, nous y reviendrons dans un rapport ultérieur. Il convient cependant de mentionner dès main- tenant les importantes additions suivantes. — M. Emile Burnat a remis à l’iconothèque les reproductions des portraits originaux des botanistes italiens Tenore et Gussone conservés à l’Institut botanique de Naples. — M. F.-G. Nitzschner à donné au Conser- vatoire botanique un tableau à l'huile signé Chavet, du botaniste Alfred Déséglise (1823-1883) ; nous ne connaissions pas de por- trait ou de photographie de cet auteur. — M. Horace de Saussure a donné un buste de son grand-père, Micolas- Théodore de Saus- sure (1767-1845), le célèbre physiologiste. — M. Casimir de Can- dolle nous à remis une reproduction en plâtre de l'excellent buste d’Alph. de Candolle par Hugues Bovy. — Enfin, M. Emile Burnat a fait don du buste (plâtre) d'£dmond Boissier (1810-1885), repro- duit avec la bienveillante autorisation de Me et M. W. Barbey. — 301 (10) À tous ces généreux donateurs, nous exprimons encore une fois ici notre vive reconnaissance. — Les bustes que possède le Con- servatoire botanique ont été montés sur des socles appropriés. D'autre part, les six bustes en marbre (Chabraeus, H.-B. de Saus- sure, Sénebier, J.-J. Rousseau, Ch. Bonnet et Abr. Trembley) qui décoraient jadis la façade de l’ancienne orangerie des Bastions ont été nettoyés et replacés devant le Conservatoire botanique où ils produisent un très bon effet. IV. Exposition géobotanique. 41. — La collection de vues phytogéographiques s’est aug- mentée de 11 nouvelles vitrines et de 193 pièces. V. Musée botanique. 42. — La mise en état du Musée botanique a été achevée par M. Hochreutiner dans le cours du premier semestre 1912. Les collections en vitrine sont maintenant entièrement en ordre. Le Musée est ouvert au publie tous les après-midis de 2 à 5 heures (dimanches exceptés) et a reçu en 1912 un nombre considérable de visiteurs. L’arrangement général adopté est le suivant, les chiffres romains indiquant les numéros des vitrines. A. PRODUITS. I. Produits tirés de l’alfa et du palmier nain (Algérie). IT. Produits tirés des palmiers. IIT. Produits tirés des palmiers et des bambous. IV. Vannerie et sparterie (alfa, palmiers et bambous exclus). V. Fibres textiles. VI. Ustensiles divers. — Excitants, condiments et narcotiques. VIT et VIIL. Fruits et produits comestibles. IX. Huiles, graisses, cires. — Sélection de produits pharmaceu- tiques (résines et gommes exclus). (11) ES X. Produits pharmaceutiques (suite). — Cosmétiques et par- fums. — Matières colorantes. XI. Matières colorantes (suite). — Caoutchoues et guttas. — Résines et gommes-résines. XII. Résines et gommes-résines (suite). — Gomimes. — Produits divers. — Poisons. B. FRUITS ET SEMENCES. I-XII. Les matériaux sont rangés par familles, ces dernières se suivant dans l’ordre alphabétique. C. Bois. I-II1. En tête une petite collection de bois utilisés dans lindus- trie indigène ; puis une collection générale disposée dans l’ordre systématique des familles. D. MORPHOLOGIE ET BIOLOGIE. I-IV. Cette collection en voie de formation comprend actuelle- ment les groupes suivants : Dissémination des fruits et des semences ; pollination croisée ; protection contre la dessi- cation (plantes désertiques et pétrophiles) ; myrmécophilie ; plantes carnivores ; parasitisme ; épiphytisme ; faits divers d'ordre morphologique, physiologique et pathologique ; tératologie. Les pièces très volumineuses ont été réparties hors cadre de facon à occuper les emplacements restés disponibles. — Le Musée s’est augmenté de 153 numéros de produits coloniaux français envoyés généreusement par l’Institut colonial de Marseille. VI. Bibliothèque. 13. Acquisitions. — La Bibliothèque a continué de s’accroître, moins cependant que cela ne serait souvent nécessaire, à cause de l'obligation dans laquelle nous sommes de faire relier de vastes séries anciennes. Les déficits provenant d’acquisitions faites par- cimonieusement ont été balancés en 1911 et 1912 par une série 6 = (12) de dons. Nous avons d’abord reçu divers volumes et brochures de MM. Bolus, E. Burnat, Grintzesco, Sargent, Ed. Fischer, R. Gautier, Ed. Heckel, Thays, Mattirolo, ©. Schræter, Stuckert, Lady Han- bury, les héritiers de Th. Durand, les Trustees du British Museum et le Ministère italien de l'Intérieur, sans compter les volumes et brochures déposés par M. Briquet. En outre, notre Bibliothèque à subi un enrichissement consi- dérable en mai 1912 par suite d’un don très important de M.W. Bar- bey. Ce généreux savant a donné au Conservatoire botanique la série complète des livres et brochures de sa bibliothèque de Val- leyres, pour autant que le Conservatoire botanique ou M. Emile Burnat ne les possédaient pas déjà. C’est ainsi que nous avons placé sur nos rayons 20 forts volumes de mélanges in-8°, 5 forts volumes de mélanges in-4°, 1 fort volume in-8° de biographies de botanistes et 278 ouvrages, dont un grand nombre d'œuvres cryptogamiques. Plusieurs constituent des acquisitions extrème- ment précieuses. Mentionnons parmi celles-ci : Cooke, Mycogra- phia seu Icones Fungorum (London 1879); Corda, Prachtflora europäischer Schimmelbildungen (Leipzig et Dresden 1839) ; End- licher, Atakta botanica (Nindobonae 1833) ; J. et G. Forster, Cha- racleres generum plantarum..….. maris australis (Londini 1776) ; Harvey, Phycoloqia australica (London 1858); Horsfield, Plantae javanicae rariores (Londini 1838-52) ; Lavallée, Les Clématiles à grandes fleurs (Paris 1884): Maw, À monograph of the genus Crocus (London 1886) ; Schott, /cones Aroidearum et Genera Aroi- dearum (Vindobonae 1857 et 1858); Smith, Plantarum Icones (Londini 1789-91); Vahl, Æclogae americanae (Hauniae 1796- 1807), etc., etc. Nous tenons à réitérer ici notre vive reconnais- sance à M. W. Barbey pour ce don magnifique. — D'autre part, nous tenons à remercier M.G.-F. Nitzschner qui a remis à la Biblio- thèque, en souvenir de son père — G. Nitzschner, ancien inspec- teur du Jardin botanique de 1866 à 1881 — un lot de livres et bro- chures, un lot de documents anciens relatifs au Jardin botanique, sans oublier les plantes d’herbier et le portrait dont il a déjà été fait mention plus haut. Toutes ces augmentations nous ont obligé de multiplier en 1912 le nombre des rayons de la Bibliothèque et de doubler les tiroirs du fichier, lequel est entièrement à jour. (13) Ses 14. Service de l'Annuaire. — Nous avons enfin pu publier, en 1911, le volume XIII-XIV de l'Annuaire (années 1909 et 1910), volume de 464 pages, avec 81 vignettes, 3 cartes dans le texte et 4 planches. MM. E. Burnat et J. Grintzesko ont bien voulu se charger des frais d'illustration des mémoires VIT et VIIT de ce volume, et nous devons à M. Burnat la reproduction du portrait de B. Delessert. Nous leur en exprimons iei notre gratitude. Voici la liste des publications reçues en 1911 et 1912 : : AUTUN. — Bulletin de la Société d’histoire naturelle d’Autun, XXIII (1910) et XXIV (1911). BERGEN. — Bergens Museum. Aarsberetning for 1900-1911 ; Ber- gens Museums Aarbog for 1897-1911 et vol. 16 no 2 (1912). BERKELEY. — University of Cali ornia publications. Botany t. IV, nos 6-14 (1910-12). BERLIN. — Notizblatt des k. botanischen Gartens und Museums zu Dahlem, nos 48 (1911), 49 (1919) et App. XVIII, XX, XXI, XXIII, XXIV et XXVI. — Verhandlungen des botanischen Vereins der Provinz Bran denburg, vol. 52 (1911), 53 (1912) et Index vol. 31-50 (1910,. BERNE. — Mitteilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern, années 1910 (1911) et 1911 (1912). — Beiträge zur Kryptogamenflora der Schweiz, t. IV, fasc. 1 (1912). BonNN. — Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preuss. Rheinlande und Westfalens, t. 67, 1910 (1911) et t. 68, 1911 (1912). — Sitzungsberichte herausgegeben vom naturhistorischen Ver- ein der preuss. Rheinlande und Westfalens, années 1910 (1911) et 1911 (1912). — Mitteilungen der deutschen dendrologischen Gesellschaft, vol. XII (1903), XX (1911) et XXI (1912). BORDEAUX. — Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bor- deaux, vol. LXIV (1910) et LXV (1911). BOSTON. — Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, t. 46, nos 10-25 (1910-11) ; t. 47, nos 1-27 (1911-12) ; t. 48, nos 1-3 (1912). BOURG. — Bulletin de la Société des naturalistes de l'Ain nos 28-31 (1911121. BRESLAU. — Jahresbericht der schlesischen Gesellschaft für vater- 1 Cette liste tient lieu d’accusé de réception pour les périodiques reçus en 1911 et 19192. Dr: 960 (14) ländische Cultur, ann. 1910, vol. I et II (1911) et ann. 1911, vol. I et 11 (1912). BRISBANE (Queensland). — Queensland agricultural Journal. Bota- nical extracts by F. M. Bailey, 1903-1910 ; Department of agri- culture, Brisbane. Botany Bulletins nos 8 (1893) à 14 (1896) ; Contributions to the Flora of Queensland and New Guinea, by F.M. Bailey, 1899-1911; À companion for the Queensland student of plant life and Botany abridged, 24 ed. (1897); Botanic notes n° 1 by C. T. White (1911) ; A Synopsis of the Queensland Flora by F. M. Bailey, Supplements 1 (1886), 2 (1888) et 3 (1890). BRUXELLES. — Annales du Musée du Congo belge. Botanique. Sér. V, t. IIL, fasc. 2 (Flore du Bas- et du Moyen-Congo par E. de Wildeman), 1910. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, t. XLVIII (1911-12). Bulletin du Jardin botanique de l'Etat à Bruxelles, vol. 3, fasc. 1 et 2 (1911). BUDAPEST. — Annales historico-naturales musei nationalis hunga- rici, t. VIIT, pars 2 (1910) ; t: IX, partes 1 et 2 (1911): t. X, partes 1 et 2 (1912). Magyar botanikai lapok, vol. X (1911) et XI (1912). BUENOS-AIRES. — Anales del Museo nacional de Historia natural de Buenos Aires, ser. 3, t. XIII et XIV (1911) et XV (1912). BUITENZORG. — Bulletin de l’Institut botanique de Buitenzorg, CAEN. CALCU sér. 4, nos 8-11 (1901) et n° 17 (1903), Mededeelingen uit ’slands Plantentuin, nos LV (1902); LX (1902), LXII (1903), LXIII (1903), LXV (1904), LXVIII (1904), LXIX (1904), LXX (1904), LXXI (1904), LXXIII (1904), LXXIV (1904) ; Mededee- lingen uitgaande van het Department van Landbouw, n°s 3-10 (1910-11) et 12-16 (1910-11); Bulletin du Département de l'Agriculture aux Indes néerlandaises, nos 20 et 21 (1908), 36 (1910), 44-47 (1911); Bulletin du Jardin botanique de Buiten- zorg, 2me sér., n°5 1-8 (1911-12); Jaarbook van hed Depart- ment van Landbouw in Nederlandsch-Indie, ann. 1909-1911. — Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, 6me sér., t. II (1910) et III, 1re part. (1911). TTA.— Annals of the royal botanic garden Calcutta, vol. XII, part. I (text and letterpress), 1911. Records of a botanical survey of India, t.IV, nos 4-6 1910-11); t.V,nos 1-8 (1911-12) ; t. VI, n° 1(1912); Report of the Director of the botanical survey of India for the years 1910-11 and 1911-12. CAMBRIDGE (England). — Proceedings of the Cambridge philoso- phical society, vol. XVI (1911-12). (45) SO re CAMBRIDGE (U.S.A.). — Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University. New series, nos XXXVI-XL (1905-11). CATANE. — Malpighia, XXIV (1911-12) et XXV no 1 et 2 (1912). CHICAGO. — Field Museum of natural history. Report series t. IV, n° 1 (1911) et 2 (1912). CHRISTIANIA. — Nyt Magazin for Na an idem babe t. 49 (1911) et 50 (1912). CINCINNATI. — Bulletin of the Lloyd library of Botany, Pharmacy and Materia medica : Pharm. series nos 3, 4 et 5 (1911-12), Mycol. series nos 4, 5 et 6 (1909-12), Botan. series n°s 1 et 2 (1911); Mycological notes nos 27 (1907) et 32-36 (1909-10), Polyporoid issue n°s 1-3 (1998-1910), Old species series n° 1 (1908); Letters n°s25-39 ; Bibliographical contributions nos1-8 (1911-12); Synopsis of the genus Hexagora (1910), Synopsis of the sections... of the genus Polystictus (1910) et Synopsis of the section Ovinus of Polyporus (1911), by C. G. Lloyd. CorMBRA. — Boletim da Sociedade Broteriana, t. XXV (1910) et XXVI (1911). . COIRE. — Jahresbericht der naturforschenden Gesellschaft Grau- bündens. Neue Folge vol. LIIT (1912). COPENHAGUE. — Botanisk Tidsskrift, t. XXX, fase. 2 et 3 (1910). DORPAT. > Naturforscher-Gesellschaft bei der Universität Dorpat, vol. XIX, 1-4 (1911) et XX, 1-4 (14941); Katalog der Bibliothek nos 1 et 2 (1968-1910); Schrift n fase. XX (1914); — Flora caucasica critica, fase. 26-31 (1911). FLORENCE — Nuovo giornale botanico italiano, vol. XVIII (1911) et XIX (1912); Bulletino della Società botanica italiana, ann. 1911 et 1912 (incl. Bull. bibl. bot. it.) FRANKFURT A. M.— Bericht der Senckenbergischen naturforschen- den Gesellschaft, vol. 42 (1911-12) et 43 (1912). : FREIBURG 1. B. — Mitteilungen des badischen Vereins für Natur- kunde, n°s 251-275 (1911-12). FRIBOURG. — Mémoires de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles. Bot. II, fase. 4 (1907); Bulletin vol. XIV (1906), X VIII (1910) et XIX (1911). GENÈVE. — Mémoires de la Société de physique et d'histoire natu- relle, t. 37, fasc. 1-3 (1911-12); Compte rendu des séances, fasc. 1-20 (1885-1903) ; 28 et 29 (1911-12). — Bulletin de la Société botanique de Genève, 2e série, t. IT (1911) et IV (1912). GŒTTINGEN. — Nachrichten von der kônigl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôttingen. Math.-phys. Klasse, 1911 et 1912; Geschäftliche Mitteilungen, 1911 et 1912. —6r d GRAZ. — Mitteilungen des naturw. Vereins für Steiermark, vol. 47 (1911) et 48 (1912). HALLE.— Leopoldina, fase. 42-47 (1906-11); Nova Acta der k.leop.- carol. deutsch. Akad. der Naturforscher (publications bota- niques) : t. LXI n°2 (1893); LXII n°1 (1893); LXIIT no3 (1894); LXIV ne3 (1894) ; LXVI ne 3 (1896); LXX no 3 (1897); LXXIII n° 3 (14907); LXXVII no 2 (1899) et no 3 (1907); LXXVIII no 2 (1899) ; LXXX VIII no 1 (1907); LXXXIX no 1 (1908) ; XC no 4 (1909). HELSINGFORS. — Meddelanden af Societas pro fauna et flora fen- nica, vol. 36 (1910), 37 (1911) et 38 (1912); Acta Societatis pro fauna et flora fennica, vol. 33 (1910-11), 34 (1910-11), 35 (19 9-11) et 36 (1912). HONOLULU. — Territory of Hawaii Board of Agriculture and Forestry. Botanical bulletin n° 1 (1911). INNSBRUCK. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tyrol u. Vorarl- berg, vol. 55 (1911) et 56 (1919). KARLSRUHE. — Allgemeine botanische Zeitschrift XVII (1911) et - XVIII (1912). KEW. — Kew Bulletin, ann. 1911 et App. 1-4 et ann. 1912 et App. 1-4 ; Additional series I, IT, IV, V, VI, VIL, IX et X. KÔNIGSBERG. — Schriften der physikalisch-6konomischen Gesell- schaft zu Künigsberg, t.51(1910); Generalregister 26-50(1911). LANDSHUT. — Neunzehnter Bericht des naturw. Vereins Landshut (1911). LAUSANNE. — Bulletin de la Société vaudoise des sciences natu- relles, nos 171-176 (1910-12). LEYDE. — Mededeelingen van’s Rijks Herbarium, n° 1-7 (1911) et 8-14 (1912). — Die paläobotanische Literatur, t. 11 (1911). LE MANS. — Bulletin de géographie botanique, t. XXI (1911) et XXII (1912). LUND. — Botaniska Notiser. 1911 et 1912. MADISON. — Transactions of the Wisconsin Academy of sciences, arts and letters, t. XVI, fase. 2 (1909-10). MARSEILLE. — Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, IX (1904-05), XII (1908) et sér. Il, Bulletin, t. 1, Suppl. — Annales de l’Institut colonial de Marseille, 6e année fasc. 2 (1898), 7e année (1899), & année fasc. 1 (1900), 18° année (1910), 19° année (1911) et 20° année (912). MINNEAPOLIS. — Minnesota botanical studies, vol. IV, 1 (1909) et 2 (1911); Minnesota plant studies, I-IV (1910); Reports of the Survey, botanical series, vol. I (1892), VIII (1910) et IX (1912). , (17) — 368 — MissOULA. — Bulletin of the University of Montana, ns 55, 61, 64 et 68 (1910). MoONTEVIDEO. — Vegetacion Uruguayana (1911), par J. Aracheva- letta ; Flora Uruguayana, t. IV, p.3 (1911), par J. Aracheva- letta. MuNIcH. — Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissen- schaften, math.-phys. KI., ann.1910 1911 et 1912, fase. 1 et 2. — Mitteilungen der bayer. Gesellschaft zur KErforschang der heimischen Flora, If, nos 18-25 (1911) et III, no 1. — Berichte der bayer. botanischen Gesellschaft, XII, fasc. 2 (1910) et XIII (1912). NANCY. — Bulletin des séances de la Societé des sciences de Nancy, sér. 3, t. XI nos 2 et 3 (1910), XII nes 1-4 (1911) et XIE n°1 (1912). NEUCHATEL. — Bulletin de la Société neuchâteloise des sciences naturelles, t. XXX VII (1911) et XXX VIII (1912). — Le Rameau de Sapin, 45e et 46e années (1911-12) et Index 42 premières années (1909). NEw-YorK. — Bulletin of the New York botanical Garden, nos 23 et 26 (1911), 27 et 28 (1912). — Bulletin of the Torrey botanical club, v. 38 (1911) et 39 (1912). NIORT. Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres, vol. XX (1209), XXII (1911) et XXIII (1912). NÜRNBERG. — Mitteilungen der naturhistorischen Gesellschaft in Nürnberg, II nos 2-5 (1908) et III no 1 (1909); Abhandlungen XVIII no 2 (1912) et XIX nos 1-8 (1919). PADOUE. — Atti della Accademia scientifica veneto-trentino- istriana, ser. 3, [IT (1910), IV nos 1 et 2 (4911) et V n°5 1 et 2 (1912). PALERME. — Bollettino del r. orto botanico e giardino coloniale di Palermo, t. VIII nos 1-3 (1900), IX (1910) et X (1911). PARIS. — Notulae systematicae, publiées par H. Lecomte, t. I nos 11 et 12 (1910-11) et II nos 1-6 (1911-12). — Bulletin de la Société botanique de France, t. 58 (1911) et 09 (1912). — Bulletin du Muséum d'histoire naturelle de Paris, t. 1 (1895)- VII (1901), XVI (1910), XVII (1911) et XVIII nes 1 et 2 (1912). — Travaux du Laboratoire de matière médicale de l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, publiés par E. Perrot, t. VII (1911) et VIII (1912). — Feuille des jeunes naturalistes, vol. 41 (1911) et 42 (1912). PERADENYA. — Circulars and agricultural journal of the royal botanic gardens Ceylon, t. 1V no 8, V nos 5-22 (1910-11) et VI nos 1-3 (1911); Annals of the royal botanic gardens Pera- PT TN ER RES * 2 A PT EEE — 309 — (13) denya, t. IV n° 7 (1910), V nos 1-4 (1911-12); Catalogue of the plants of Ceylon, by J. C. Willis ; Department of agriculture, Ceylon, bulletin ne 1. PHILADELPHIE. — Contributions from the botanical laboratory of the University of Pennsylvania, t. II nos 2 RU) et 3 (1911); t. IV no 1 (1911). POsEN. -- Zeitschrift der naturw. Abteilung der deutschen Gesell- schaft für Kunst und Wissenschaft, XVI no 6 (1910), XVII nos 4 et 2 (1910), XVIII no 1 (1911) et XIX nos 1-3 (1919). PRAGUE. — Sitzungsberichte der k. bühm. Gesellschaft der Wissen- schaften, Math.-naturw. Classe, ann. 1910 (1911); Jahres- bericht 1910 (1911). ROME. — Annali di botanica, vol. IX (1911) et X (1912). — Inchiesta parlamentare sulle condizioni dei contadini nelle provinze maridionali e nelle Sicilia. Rome 1910, 7 vol.in-40. (Envoi du Ministère de l'Intérieur du Royaume d'Italie.) SAINT-GALL. — Jahrbuch der St. Gallischen naturw. Gesellschaft, 1910 (1911) et 1911 (1912). SAINT-PÉTERSBOURG. -— Acta horti petropolitani, t. XIV, 1 (1898)- XXVI, 1 (1906) et XXVIII, 4 (1911). — Travaux du Musée botanique de l’Académie impériale des sciences de St-Pétersbourg, fase. VIIT (1911) et IX (1912); Schedae ad Herbarium florae rossicae, fasc. 1-4 (1898-1902) et 7 (1911). — Bulletin de l’Académie impériale des sciences de St-Péters- bourg, ann. 1911 et 1912. Mémoires, sect. D, Bot. 1 (1907) et 4 (1908) et 8& sér. XXV n° 9 (1909). SAN FRANCISCO. — Proceedings of the California Academy of sciences, ser. 4, t. I p. 7-430 (1911-12), t. IIT p. 73-186 (1911- 1912). SION. — Bulletin de la Murithienne, société valaisanne des sciences naturelles, fase. XXXVI (1911). STOCKHOLM. — Arkiv für Botanik utgifvet af k. svenska Vetenskaps- akademien i Stockholm, t. 10 RARES 11 (1912) et 12 nos 1 . et 2 (1912). STUTTGART. — Jahreshefte des Vereins für vaterländische Natur- kunde in Württemberg, vol. 67 (1911) et 68 (1912), mit Bei- lagen. SYDNEY. — Botanic garden and government domains. Reports 1909-11 ; À critical revision of the genus Eucalyptus, by H. H. Maiden, vol. II, parts 3-6 (1911-12). TiFrzis. — Moniteur du Jardin botanique de Tiflis, fasc. 18-24 (1910-12); Recueil des travaux du Jardin botanique de Tiflis, t. VI, IX nos 6 et 7 (1910-11), X n° 1 (1911) et XII no 1 (1912). 24 (49) 2 370 — Tokyo. — The botanical magazine, XXV (1911) et XXVI (1919); Contents vol. XVIII-XXV (1912). UPsALA. — Bibliothèque de l’Université royale : Bref-och Skrif- velser af och till Carl von Linné, etc., vol. 1-6 (1907-12) ; T. Tullberg, Linnéporträtt, in-40 (1907) ; Kindberg, Svensk Flora (1877); 31 publications botaniques diverses de l’Uni- versité d’Upsal. VIENNE. — Annalen des Kk. k. naturhist. Hofmuseums in Wien, t. XXIV nos 3 et 4 (1910-11), XXV (1911) et XXVI nes 1 et 2 (1912). — Verhandlungen der k. k.zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, t. LX (1910), LXI (1911) et LXIT (1912). WASHINGTON. — Contributions from the U.S.National Herbarium, t. XVII nos 5-8 (1910) et XIV no 2 (1910). WEIMAR. — Mitteilungen des thüringischen botanischen Vereins, neue Folge, XX VIII (1911) et XXIX (1912). ZURICH. — Bulletin de la Société botanique suisse, XX (1911) et XXI (1919). VII Agrandissement du Conservatoire botanique. 45. — Nous arrivons enfin à parler des nouveaux locaux qui ont été annexés au Conservatoire botanique, et dont Pexécution a été facilitée grâce à la généreuse intervention de M. Emile Burnat. Ce botaniste a bien voulu, d'accord avec le Conseil Administratif, régulariser en la forme légale les dons successifs faits à la Ville de Genève pour le Conservatoire botanique par un acte de donation. D’autre part, ses collections continuant à s’ac- croître sur une grande échelle, M. Burnat a offert de se charger des frais d’un agrandissement du Conservatoire botanique per- mettant de parer au manque de place en ce qui concerne l’Her- bier Burnat. Le Conseil Administratif décida de proposer au Conseil Municipal d'accepter cette offre avec reconnaissance ;, mais il jugea opportun de proposer en même temps à ce dernier de compléter la construction projetée par une annexe symétrique * Mémorial des séances du Conseil Municipal de la Ville de Genève, t. LXVIIT, p. 855-857 (séance du 17 janvier 1911). tt SU AGE AE A A EGNUS Sr (20) déstinée aux agrandissements inévitables des autres collections du Conservatoire botanique ? Le 14 février 1911, M. le Dr Viret donna au Conseil Muni- cipal ?, au nom de la Commission chargée d’examiner les propo- sitions du Conseil Administratif, lecture d’un rapport très complet et extrêmement bienveillant, que nous reproduisons intégrale- ment Ci-dessous : RAPPORT de la Commission du Conseil Municipal chargée d'examiner la pro- position du Conseil Administratif en vue de l’agrandissement du Conservatoire botanique avec la participation de M. Emile Burnat, botaniste, présenté par M. le Dr Louis Viret. « Messieurs les Conseillers, « En présentant un projet d’agrandissément du Conservatoire botanique, le Conseil Administratif annonçait la participation généreuse aux frais de cette construction d’un homme de science dévoué, M. Emile Burnat, de Nant sur Vevey. « Ce savant distingué, dont la générosité s’est déjà manifestée dans d’autres circonstances en faveur de la Ville de Genève, ayant constaté que les locaux actuellement disponibles dans le Conser- vatoire botanique sont insuffisants pour recevoir les nouvelles collections qu’il a l’intention de donner encore, a offert gracieuse- ment à la Ville de faire construire à ses frais une annexe au bâti- ment de la Console, devisée à la somme de 15,745 fr. 65. « Cette annexe, formée d’un sous-sol et d’un rez-de-chaussée, doit être pourvue d’un petit laboratoire nécessaire à la désinfec- tion et à l’entretien de la collection, et d’une salle de travail. Elle était prévue sur le côté lac du bâtiment actuel, avec une longueur de 8 m. 60 et une largeur de 7 m. 95. « Après examen du projet, il a été établi qu’au point de vue esthétique, l'annexe proposée produirait un effet déplorable, mais qu’on pouvait atténuer un peu l’aspect désastreux du mitoyen actuel en la construisant sur toute la longueur du bâtiment côté lac. « En adoptant cette dernière solution, on apporterait une petite amélioration dans l’aspect du peu élégant bâtiment qu'est notre Conservatoire botanique. La dépense à prévoir doit être de ce fait augmentée d’une somme de 22,600 fr., à la charge de la Ville, * Mémorial des séances du Conseil Papa de la jose de Genève, t. LX VIII, p. 857-860. 5 FO EU Garuns ? Mémorial ibid. p. 931-933 NMETIMT (21) Se «Est-il bien nécessaire, Messieurs, d'agrandir le Conservatoire botanique ? Et quelles sont les raisons qui militent en faveur de l'adoption du projet du Conseil Administratif ? « Une des raisons qui détermina, le 25 janvier 1901, le Conseil Administratif à voter les crédits nécessaires à la reconstruction du Conservatoire botanique à la Console, fut l’offre faite par un généreux botaniste de léguer ses collections et sa bibliothèque à la Ville de Genève, à la condition que celles-ci fusssent convenable- ment logées. Ce mécène, qui à cette époque désirait encore rester anonyme, était M. Emile Burnat. «M. Burnat a renoncé dès lors à rester anonyme et à lui-même dans plusieurs circonstances — entre autres, lors de son jubilé octantenaire en 108, jubilé auquel la Ville était représentée par M. le Conseiller Administratif Piguet-Fages — donné les motifs de cette décision. Il a estimé que les collections faites par des parti- culiers doivent en définitive devenir le patrimoine de la collecti- vité, afin de pouvoir rendre tous les services que l’on est en droit d’en attendre. Elles doivent être autant que possible agrégées à des collections déjà existantes, afin d'éviter une dissémination des documents qui complique énormément le travail des mono- graphes. Enfin, elles doivent de préférence — à moins de présenter un intérêt purement local — être placées dans un centre d'études dont elles constituent une spécialité. À tous ces points de vue, l'attention de M. Burnat devait nécessairement être attirée sur Genève, notre ville constituant depuis l’époque d’Aug.-Pyramus de Candolle le centre botanique par excellence de la Suisse, voire même un des centres les plus importants de l’Europe, grâce à la présence de grandes bibliothèques et de vastes herbiers. « D'ailleurs, M. Burnat a jadis étudié à Genève avec Alphonse de Candolle, et ses relations personnelles constantes avec les botanistes genevois et en particulier avec le directeur actuel du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, M. le Dr John Briquet, son collaborateur depuis 20 ans, ne sont sans doute pas étrangères à sa détermination. « Aussi, lorsque les plans du Conservatoire botanique actuel furent élaborés, dut-on tenir compte, non seulement des besoins de l’'Herbier Delessert, mais réserva-t-on encore pour l’Herbier Burnat une vaste salle. « De 1904 à 1906, M. Burnat a fait déposer par avance à la Console toute sa collection d'Europe, et on peut se rendre compte en visitant cette salle — ouverte aux consultants depuis 1906 — qu'une place jugée suffisante avait été réservée pour les addi- tions ultérieures. On ne prévoyait pas alors, et M. Burnat non plus, qu’au cours des dix dernières années ses collections pren- PET SR Ne on AT EE, VU SN Ets Là Re (22) draient un développement comparable à celui qu’on constate aujourd’hui. « L’acquisition en bloc d’un grand herbier d'Europe, que des circonstances favorables lui ont permis d’incorporer au sien, le produit d’une expédition dans la péninsule balkanique qu'il a subventionnée, l’achat de nombreuses séries de la péninsule ibérique — sans parler des acquisitions courantes — enfin les documents réunis au cours de dix ans de voyages exécutés avec ses collaborateurs, ont fait dépasser de beaucoup toutes les pré- visions d’accroissement de l’Herbier Burnat. « IL a fallu, en décembre 1910, se rendre à l'évidence et recon- naître que, même en utilisant des parois primitivement réservées à une exposition de documents cartographiques relatifs aux Alpes maritimes — le champ d’études spécial de l’auteur — il était impossible de loger les collections actuelles de M. Burnat dans la salle qui leur avait été réservée, et cela d’autant plus que ces collections ne cessent de s’accroitre. « Dans ces conditions, M. Burnat n’a pas voulu que le don de ses collections entraiînât pour la Ville de nouvelles dépenses et il a lui-même, après avoir transformé sa proposition de legs en dona- tion régulière, offert de faire les frais d’un agrandissement per- mettant de loger d’une façon suffisante le fruit de ses recherches actuelles et futures. « Mais la construction d’une saillie au niveau du sous-sol et du rez-de-chaussée du Conservatoire botanique du côté du lac aurait eu, comme nous l'avons déjà signalé, pour conséquence fâcheuse de rendre encore moins esthétique la façade « d'attente » du bâti- ment. D’un autre côté, si la place prévue pour la collection géné- rale de l’Herbier Delessert est largement suffisante pour plusieurs années, les locaux nouveaux seront extrêmement utiles pour une extension de la collection d'Europe (rez-de-chaussée), la plus consultée par le public local, et aurait le grand avantage de donner un peu plus de place aux ateliers du Jardin botanique (sous-sol). Depuis la construction du Conservatoire botanique, la Ville a en effet reçu en don deux grands herbiers, ceux de Stefano Moricand et de Marc Micheli. Le premier a été incorporé actuelle- ment dans la collection générale, sans que pour cela la place risque de manquer, sauf circonstances imprévues. Le second a été inséré presque entièrement dans la collection d'Europe. «Or, on avait compté pour cette dernière collection sur un accroissement moyen — basé sur l’expérience d’une vingtaine d'années antérieures — d’environ 2000 numéros par an. L'arrivée d’un seul coup d'environ 50.000 numéros a quelque peu dérangé les prévisions. Il reste sans doute actuellement encore un peu de Le ANRT LS EM DT à (23) pue place pour chaque famille, mais on peut prévoir que cette place sera maintenant rapidement remplie. D'autre part, on a com- mencé depuis deux ans le classement des collections de plantes inférieures (Algues, Champignons, Mousses), qui, jadis, étaient entassées tant bien que mal et étaient inaccessibles. Un spécialiste s’y emploie avec zêle et la mise en valeur de ces collections serait grandement facilitée par l'agrandissement projeté. Dans ces cordi- tions, il est évident que l’on aurait tort de ne pas profiter de l’occasion qui se présente : à la fois d’atténuer ce qu’a de dés- agréable un mitoyen d'attente du côté du lac en en coupant la perspective par la terrasse de l'agrandissement projeté, et de donner de l’air à deux branches de nos collections qui se sont accrues d’une façon inattendue depuis 1905. «Il nest pas inutile de mentionner, en terminant, le fait que depuis le transfert de nos collections à la Console, l’utilisation de celles-ci a pris un développement inconnu auparavant. Sans parler des travaux qu’elles permettent aux botanistes, tant indi- gènes qu'étrangers d'exécuter journellement et dont-témoignent les pages de l'Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques, dont dix volumes ont paru depuis 1897, le public y prend gra- duellement plus d'intérêt. Les expositions de végétations et de portraits, les séries de bois, de fruits, de produits végétaux systé- matiquement classés dans les vitrines du musée, retiennent l'attention des visiteurs. Des demandes de visite pour les classes d'école dirigées par leurs maîtres se sont présentées en 1910 et deviendront sans doute plus fréquentes à mesure que ces collec- tions seront plus connues du public. « Sans doute les herbiers doivent être mis au premier rang des collections d'histoire naturelle à cause de la multiplicité des recherches qu’ils permettent d'effectuer en tout temps, mais par leur nature même, ils s'adressent plutôt aux savants et aux ama- teurs qu’au grand public. Il y a donc intérêt à constater que, à côté de ce genre très intéressant de collections, il a été fait un effort sérieux pour organiser dans notre Conservatoire botanique des séries plus spécialement destinées au public et aux écoles, lesquelles n’existaient pas auparavant, faute de place. « Voilà, Messieurs, les considérations scientifiques qui militent en faveur du projet d’agrandissement du Conservatoire botanique. Revenons maintenant à la demande de crédit qui nous est faite par le Conseil Administratif. « Le premier projet avec devis a été établi par MM. Garcin et Bizot, architectes, sur la demande de M. Emile Burnat. « Le Conseil Administratif ayant manifesté l'intention de confier à l'architecte de la Ville la direction des travaux, M. Burnat s’est — 315 — (24) rallié à cette manière de procéder qui fut acceptée aussi par MM. Garcin et Bizot. Une économie sensible sera ainsi réalisée par la suppression des honoraires d'architecte (moins 532 fr. 10 dus à MM. Garcin et Bizot pour leurs études et leurs plans). «La commission consultative des travaux a émis un préavis favorable et votre Commission, Messieurs, s’est assurée que le projet avait été bien étudié et toute dépense inutile supprimée. « Les devis définitifs, revus par la section des bâtiments ont été arrêtés de la manière suivante : Devis Garcin et/Bizot, rectifié, 00 0... Fr. 84482 925 Honoraires Garcin etBIZO I PER EC NSP ES) 932 10 Agencement, chauffage, stores et divers. . . » 3,318 05 Dépense totale . . Fr. 38,332 40 A déduire : Part de M. Burnat sur la cons- ÉRUC HONNEUR OS er 551305 Part de M. Burnat sur les hono- RAS RE ON RE eee à 232 — » 15,745 65 Devis de la dépense effective pour la Ville Fr. 22,586 75 « La Commission vous propose donc, Messieurs, d'accorder au Conseil Administratif un crédit de 22,600 fr. en votant le projet d'arrêté suivant. » (Suit le projet d’arrêté.) Le projet d'arrêté résultant de ce rapport a été voté sans dis- cussion en deux débats dans la même séance par le Conseil Muni- cipal'. [1 n’est sans doute pas déplacé d’exprimer ici à ce dernier corps la profonde reconnaissance des botanistes pour l'intérêt éclairé qu’il n’a cessé de porter au développement de nos col- lections. Les travaux commencés dès le printemps de 1911 ont été ache- vés en mai 1912. L’annexe du Conservatoire botanique comprend un rez-de chaussée et un entresol, dont la moitié nord est réser- vée à l’Herbier Burnat et la moitié sud est attribuée au Jardin botanique et à l’'Herbier Delessert. Les locaux Burnat se composent: au rez-de-chaussée, d’un laboratoire (séchage, désinfection, empoisonnage) ; à l’entresol, d’une galerie d’herbiers prolongée et d’une salle de travail com- ‘ Mémorial ibid. p. 939. (25) Ge muniquant avec le laboratoire par un escalier de service) avec casiers pouvant recevoir 901 caisses. Les autres locaux se com- posent : au rez-de-chaussée, de deux salles destinées aux ser- vices du Jardin botanique ; à l’entresol, d’un prolongement de la galerie qui renferme la collection d'Europe de l’Herbier Deles- sert (10 armoires, places pour 312 fascicules) et une salle exclu- sivement consacrée aux Cryptogames inférieures (25 armoires, place pour 791 fascicules). Tous ces locaux sont chauffés ; la salle de travail de l’herbier Burnat est éclairée au gaz; l’eau a été placée au laboratoire du sous-sol. Enfin, le hall destiné à l’expo- sition géobotanique a été prolongé jusqu’au bout de l’annexe, séparant les locaux de l’Herbier Burnat de ceux de l’'Herbier Delessert. Les nouvelles installations simples, bien éclairées et pratiques, . paraissant répondre entièrement aux besoins, ont été visitées officiellement le jeudi 13 juin, à 10 heures du matin, par le Conseil Administratif, le bureau du Conseil Municipal, et M. Emile Burnat. Quelques botanistes spécialement intéressés au Conser- vatoire avaient été priés de se joindre aux autorités municipales. Etaient aussi présents : M. Ch. Piguet-Fages, ancien conseiller administratif * ; M. Ed. Chapuisat, secrétaire général de la Ville; M. A. Bovy, secrétaire du service des musées et collections de la Ville ; M. A. Cahorn, architecte de la Ville. Le Conservatoire et le Jardin botaniques ont été ainsi inspectés pendant que le directeur, aidé du conservateur, donnaient aux visiteurs les explications nécessaires. Les nouveaux locaux, l'exposition géo- botanique, l’iconothèque, le musée et les nouvelles serres ont particulièrement retenu l'attention des visiteurs. ‘ M. Ch. Piguet-Fages a quitté le Conseil Administratif le 31 dé- cembre 1910. Ce n’est pas sans de vifs regrets que le personnel du Conservatoire et du Jardin s’est séparé d’un chef actif, éclairé et bienveillant, à la sollicitude duquel notre service doit d’avoir pris depuis dix ans un développement qüe nous n’aurions jadis jamais osé espérer. Une réunion intime convoquée le 21 janvier 1911 chez le directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques — réunion à laquelle assistaient plusieurs botanistes, en particulier M. Emile Burnat — a fourni au personnel de notre service l’occasion d’ex- primer à M. Piguet-Fages sa sincère gratitude. SLT NC RES À es S: / RUE (26) Le Conseil Administratif a ensuite offert un déjeuner à M. Emile Burnat à l'Hôtel National. M. le conseiller administratif L. Chau- vet, dans un discours chaleureux, y exprima les sentiments de reconnaissance de la Ville de Genève envers le vénérable et savant donateur, et ce dernier y répondit par l’alloeution suivante : Discours prononcé par M. Emile Burnat le 13 juin 1912 «Je salue respectueusement Messieurs les membres délégués du Conseil Municipal et Messieurs les membres du Conseil Admi- nistratif de la Ville de Genève. Je suis heureux qu’il me soit donné aujourd’hui de vous présenter l’expression de ma profonde reconnaissance. «A diverses reprises il vous a plu, Messieurs, de m'adresser des remerciements pour la part que j'ai prise en faveur du développe- ment du Conservatoire, de ses collections et de la science bota- nique qui fut toujours brillamment représentée dans notre ville. Combien modeste est le rang que je puis m’attribuer scientifique- ment au milieu des savants genevois qui ont honoré la science aimable et dont plusieurs sont ici aujourd’hui. Mais, Messieurs, combien je reste votre débiteur dans les circonstances présentes. Ma situation vis-à-vis de vous se résume ainsi : je suis votre loca- taire avec un bail perpétuel et gratuit, comprenant la jouissance des salles de collections et de travail, avec service, éclairage et chauffage. Un tel bail n’a-t-il jamais été conclu? Convention léonine tout entière en faveur du locataire. « Quoiqu’on en dise, les bons exemples sont contagieux ; aussi combien j’ai été heureux de voir récemment une donation ana- logue à la mienne en faveur de l’Université de Genève. « C’est vers 1896 que la pensée m'est venue, Messieurs, de chercher un asile pour des collections qui étaient l’objet de mes soins depuis près de cinquante ans ; elles m'ont valu les plus pré- cieuses distractions et l'emploi de rares, mais bien heureux mo- ments de loisir, durant une longue carrière d’industriel et d'ingénieur. «Ma famille ne m'offrait aucun adulte attiré vers le culte de Flore, pas même un Parvulus qui me pusse donner quelques espé- rances, et je songeai à Genève, où la botanique constitue un centre précieux et où je lui dois des amis bien chers, aujourd’hui disparus, mais qui ne seront jamais oubliés. Pour réaliser mes vœux, il fallait un établissement moins insuffisant que celui des Bastions, auquel tout développement était impossible; il était d’ailleurs, comme le jardin, menacé d’un prochain déplacement. Je ne rappellerai pas l’histoire des quatre à cinq années qui ont ENTRE RUE PR PU TUE Ven EE ER ET 7 UT ER NS A he he Ps ue. © le ES (27) Pres abouti à une solution favorable, phase d'efforts et de projets divers ; celui, qui fut très étudié, de l’utilisation de l’immeuble et du parc de Mont-Repos devenu propriété de la Ville en 1898 dut être abandonné, puis survinrent de très sérieuses difficultés à l’occasion de la cession d’une partie du pare de l’Ariana, pour arriver enfin au vote du Conseil Municipal du 13 janvier 1901, qui consacrait en faveur des Conservatoire et Jardin de la Console un crédit de 250.000 francs. L’adjudication des travaux eut lieu en mai 1902 et l'inauguration solennelle le 26 septembre 1904. « Après avoir suivi de très près et avec combien d'intérêt cette longue campagne, je puis dire avec quelle entente et quel dévoue- ment elle a été menée pour obtenir les résultats les plus satis- faisants et des installations telles que bien des capitales de l’Europe sont loin de posséder. Sans cesse j'ai été l’objet de pré- venances et de facilités pour satisfaire mes desiderata et les con- ditions posées pour mes donations. Je dois vous citer tout spé- cialement les services que nous a constamment rendus l'honorable et dévoué M. Piguet-Fages durant près de dix années de constante sollicitude pour les nouvelles installations. Un souvenir ému me rappelle que le Conseil Administratif a délégué son président, M. Piguet-Fages, à Vevey pour me remettre nne adresse lorsqu'on m'a fait l'honneur d’y célébrer mon 80e anniversaire. « Je n’ai garde d'oublier, dans l'expression de ma reconnais- sance, le savant et vaillant directeur du Conservatoire et du Jardin, M. Briquet, qu'on a nommé le Père des Règles de la nomen- clature botanique, auquel nous devons tant de travaux distingués et dont l’incessante activité poursuit avec tant de succès le déve- loppement de nos collections. Je dois encore des remerciements bien vifs à M. le Conseiller Administratif L. Chauvet qui a succédé à M. Piguet-Fages, pour la régularisation par acte notarié des conditions souvent minutieuses de mes legs, comme pour la par- faite solution qui a été donnée à l’extension des salles qui m’ont été attribuées et au développement fort utile qui a été donné à cette occasion au Conservatoire botanique dans son ensemble. « Messieurs, je lève mon verre en témoignage reconnaissant envers les autorités ici présentes, comme aux dévoués fonction- naires de la Ville, patrons, employés et ouvriers qui travaillent au Conservatoire. « J’évoque enfin le souvenir de nombreux et vénérés compa- triotes et savants botanistes qui ne sont plus, et que j'ai eu le privilège de fréquenter intimément durant de longues années : Alphonse de Candolle, qui m’a toujours honoré d’une parfaite et affectueuse bienveillance, mon ami Edmond Boissier, et Marc Micheli. Je rappelle aussi les anciens auxquels je dois durant de e 319 (28) fréquentes herborisations, d’avoir partagé le goût de la science aimable : Reuter, Fauconnet et Rapin. « J'ai dit. » D’autres discours furent encore prononcés par M. le conseiller administratif Boveyron, M. Paul Pictet, président du Conseil Muni- cipal, M. le professeur Chodat, M. J. Briquet et M. Edouard Cha- puisat, secrétaire général de la Ville de Genève *. Tous les ora- teurs ont relevé les titres divers que M. Burnat s'était acquis à la reconnaissance des botanistes en général et de la Ville de Genève en particulier. ë Cette simple et émouvante cérémonie, qui laissera aux partici- pants un vivant souvenir, méritait d’être rappelée ici parce qu'elle marque une nouvelle étape dans le développement du Conserva- toire et du Jardin botaniques de Genève. VII. Jardin botanique. 16. Nouvelles serres. — La deuxième étape dans la construc- tion des serres à la Console a été terminée en 1911. Cette étape comportait un Jardin d'hiver et une grande serre hollandaise tempérée. Achevés en octobre 1911, ces bâtiments ont été immé- diatement occupés et les plantes qui y ont été hivernées se sont bien comportées. La saison était trop avancée pour effectuer des plantations définitives dans le Jardin d'hiver : on a procédé à une distribution provisoire des grands végétaux de serre chaude, laquelle à été remplacée au printemps 1912 par des plantations définitives. Les nouvelles serres ont été officiellement reconnues par le Service des travaux de la Ville en janvier 1912. 17. Matériel. — Le renouvellement de matériel a porté sur les points suivants. En 1911 : achat de divers outils ; pose de nou- * Un botaniste français que des liens d'amitié et de travail scientifique rattachent étroitement à M. Emile Burnat et à notre Conservatoire botanique, le Commandant A. Saint-Yves (Nice), s'était associé à la manifestation par l'envoi d’un chaleureux télé- gramme. (29) — 380 — vsaux écriteaux ; remplacement d’une partie des tuteurs en bois, pour les plantes grimpantes, par des tuteurs en fer ; réfection de quelques bouches à eau. En 1912: outils divers ; tuyaux de caout- chouc et de tôle pour l’arrosage; confection de paillassons pour les stores des serres; 150 drains avec manchons, un wagon de pierres rustiques pour le Jardin alpin ; 20 tuteurs en fer pour les plantes grimpantes ; 250 kil. de semences de gazon; 20 tombe- reaux de petit gravier ; 600 étiquettes en zinc pour le Jardin alpin ; importantes réparations à la chaudière des petites serres hollandaises. 18. Travaux exécutés. — La partie du Jardin voisine de la voie ferrée était soumise à des inondations périodiques provenant de l'écoulement des eaux de la colline de Varembé. Nous avons exécuté, en janvier et février 1911, un drainage pour récolter ces eaux et les conduire au milieu de la grande pelouse du Jardin botanique. A la suite de ce travail, les conditions de développe- ment de nos plantations, le long de la voie ferrée, se sont aussi beaucoup améliorées. Un travail analogue a été exécuté en 1912 dans la partie de l’arboretum qui avoisine la route de Lausanne, où, pendant les périodes de pluie, se produisaient de fâcheuses inondations. Plusieurs de nos pelouses, en particulier celle bordant la voie ferrée et celle qui héberge la collection de Rosacées arbores- centes, ont été retournées et entièrement refaites. Nous nous sommes décidés à transformer le Département sys- tématique (plantes vivaces) de facon à le rendre plus esthétique et d’un abord plus facile. Dans ce but, les plantations ont été localisées dans des plate-bandes transversales séparées par des bandes gazonnées de 1 mètre de largeur. Non seulement ce cadre est d’un entretien plus facile que les étroites bordures de jadis, mais le gazon étant tenu ras, les visiteurs peuvent facilement avoir accès aux plantations. Au cours des années 1911 et 1912, environ la moitié des carrés a pu être ainsi transformée. L'été extrémement sec de 1911 nous a d’ailleurs obligés à un surcroît d'arrosage journalier tout à fait inusité, tandis qu’en 1912, l’arro- sage a été presque nul. En dehors des travaux qui viennent d'être mentionnés, nous as (30) avons continué, pendant l'hiver, à soumettre à un labour complet toutes nos cultures de pleine terre. Pendant la belle saison, deux de nos jardiniers ont été constamment employés à l'entretien du Jardin alpin. Au cours de 1910 et 1911, nous y avons planté 2000 plantes, dont environ 200 espèces nouvelles. M. G. Kohler, botaniste auxiliaire du Conservatoire, a consacré un grand nombre d'heures à l'étiquetage du Jardin alpin. Enfin, il a fallu refaire à neuf la clôture le long de la route de Lausanne et remplacer en partie la haie. Le Service des travaux de la Ville a aussi exécuté plusieurs ouvrages en 1912 dans la parcelle du Jardin qui avoisine le lac : construction d’un débarcadère, d’un pavillon, d’une pergola, d’un portail, et modification du tracé des allées. Ces travaux ont grandement contribué à améliorer l'esthétique des abords du Conservatoire botanique. 19: Acquisitions. — Nos acquisitions en 1911-12 (achats, échanges et dons) ont été les suivantes : Dr H. Bachmann (Lucerne), plantes alpines. M. J. Beaumel (Genève), plantes de montagne. . G. Beauverd (Genève), plantes alpines. M. Alb. Berner (Genève), plantes alpines. M. J. Briquet (Genève), plantes de Savoie, de Corse et des Alpes maritimes. 6. Dr Chaperon (Genève), un bel Araucaria imbricata; divers Evonymus et Aucuba. 7. M. P. Chenevard (Genève), plantes bergamasques. 8. M. Coëz (Genève), plantes alpines. 9. M. H. Correvon (Genève), plantes alpines. 10. M. Desgouttes (Genève), plantes aquatiques. 11. M. Droz (Hauts-Geneveys), plantes aquatiques. 12. Dr Favre (Annemasse), 19 Cactées. 13. M. Grosjean (Bienne), Sarracenia. 14. MM. Haage et Schmidt (Erfurt), graines diverses. 15. M. Hétier (Arbois), plantes jurassiennes. 16. Dr Hochreutiner (Genève), plantes alpines. 17. M. Ch. Larderaz (Genève), plantes alpines. 18. M. L. Locher (Schaffhouse), graines de cotons. 19. Pasteur Ch. Martin (Genève), Cyclamen. 20. Dr Mégevand, plantes du centre de la France. OÙ H NO Es (31) So 21. M. Moser (Genève), plantes alpines. 22. M. Nitzschner (Genève), plantes de montagne. 23. M. Pirié, député au parlement britannique, arbustes. 24. M. le missionnaire Russillon, plantes de Madagascar. 25. Le père Taquet (Quelpaert), plantes de Corée. : 26. M. van Dedem (Genève), plantes alpines et vivaces diverses: 27. M. Wartmann (St-Gall), plantes alpines. 28. M. Weber (Genève), plantes alpines. 29. Jardin botanique de Lausanne, plantes alpines. 30. Jardin botanique de Zürich, plantes de serres. 31. Jardin botanique de Berne, Myrmecodia. 32. Jardin botanique de Calcutta, graines de plantes tropicales. 33. Jardin botanique de Saïgon, graines de plantes tropicales. 34. Jardin botanique de Sydney, graines de plantes d'Australie. 39. Jardin botanique de Fribourg i. B., plantes diverses. 36. Jardin botanique de Dresde, idem. 37. Ecole cantonale d’horticulture de Genève, plantes de serres. Le service de récolte des graines nous a permis de recevoir, en 1911, 3760 sachets de graines, contre 4639 sachets expédiés ; nous avions reçu 203 catalogues de jardins étrangers et nous en avions expédié 239. En 1912, nous avons expédié 4870 sachets de graines et nous en avons recu 4730 provenant de 140 jardins suisses et étrangers. En outre, nous avons publié dans le cou- rant de l’été un catalogue autographié des doubles disponibles en plantes vivantes, ce qui nous a permis d'acquérir diverses espèces vivantes nouvelles. 20. Fournitures et utilisation du Jardin. — Les demandes de cartes d'accès à toutes les parties du Jardin botanique ont beau- coup augmenté : en 1911, il a été délivré 184 cartes, et en 1912, ce chiffre s’est élevé à 203. L’affluence des visiteurs au Jardin alpin pendant les mois de mai et de juin, en même encore en juillet, a été telle que le ser- vice de surveillance a dû être doublé. C’est en mars et en avril que les serres sont le plus visitées : quelques dégâts faits par des visiteurs peu scrupuleux sont malheureusement à regretter. Les visites d'écoles au Jardin botanique, souvent combinées avec une visite au Musée botanique, prennent un développement réjouissant. Signalons celles : de lécole ménagère, de l’école secondaire et supérieure des jeunes filles, de l’école cantonale se (32) d’horticulture, de diverses classes des écoles primaires, puis d'écoles du canton de Vaud et de la Haute-Savoie. Le personnel enseignant a à plusieurs reprises donné des leçons pratiques sur place et parfois mis à contribution le directeur, le conservateur ou le jardinier-chef pour faire un commentaire aux jeunes visi- teurs. Mentionnons aussi, dans cet ordre d'idées, les visites faites en 1911 par les stagiaires de l’enseignement primaire et par la Société botanique de Genève. Comme d'habitude, le Jardin a fourni des matériaux d’étude ou de démonstration à l’Université, à l’école secondaire des jeunes filles, à l’école cantonale d’horticulture et à diverses classes des écoles primaires ; il y a eu en 1912 une notable augmentation dans les fournitures faites à l’école des arts industriels. Enfin, le Jardin botanique a participé en 1912 à l'exposition d’horticulture de Chêne-Bougeries avec un lot de plantes grasses et un lot de Nepenthes. Cette participation, qui nous a été deman- dée par la Commission d'organisation de l’exposion, avait pour but — non pas de faire concurrence à un degré quelconque aux horticulteurs — mais de profiter de l’occasion pour familiariser le public avec quelques-uns des représentants moins générale- mebt connus de la vie végétale, tout en témoignant notre intérêt pour l’horticulture genevoise. * * # En terminant ce rapport, nous rappelons au public, comme pré- cédeminent, que des objets ou des documents se rapportant à un titre quelconque à l'histoire naturelle des végétaux, qui n'ont sou- vent aucun intérét pour leur propriétaire, peuvent, quels qu'ils sotent, venir combler une lacune dans nos collections. Les dons de celle nature sont donc toujours reçus avec reconnaissance. Le dépôt de ces objets au Conservatoire ou au Jardin contribuera à déve- lopper notre institution botanique genevoise et à la rendre plus intéressante non seulement pour les savants, mais pour le public en général, auquel elle est librement ouverte. DA Cd ÿ & Pete ANN. DU CONSERV. ET DU JARD. BOT. DE GENÈVE, VOL. XV-XVI. nn RG AE Fig. 1. — Rameau fleuri, réduit aux */, (diam.) de la gran- deur naturelle. ; Fig. 2. — Un carpelle séparé, grossi 5 fois en diam. — loc. loge séminifère ; a. s. aile simple; j, et j. 1, aile double, dentée, encadrant l’aile simple ; p. poils ri- gides, couronnant les dentelures de l’aile double ; b. partie du carpelle concrescente avec le carpelle voisin. sem . Fig. 4. — Coupe transversalle du carpelle, même gros- coupe Étansversale 2 sissement, mêmes désignations. Fig. 5. BAKERIDESIA GALEOTTH, Hochr. gen. nov. > F Ke FA one JS: Pl AT KES: Hi 1 Re Ho intl, % jt À Na Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XV-XVI : MAN AJ 3Q 34/4011 | \ jour vb olurid g {019 € = ollsryisn 1Y93081 il } & .Q ob sluwomid 4 TETE ppsoido 187 piololib .qeduz Oie HD suit F1 ee | Oo à — sllstnten Tr 88 = slloryigr DEAN) | jos SuiV/ 35 250 LEGENDE DE LA PLANCHE II Pinnule du Dryopteris rigida (hauteur naturelle = 3,6 em.). Pinnule du D. Burnatü (hauteur nalurelle = 3,6 cm.). Pinnule du D spinulosa subsp. dilatata Var. oblonga (hauteur ‘naturelle = 4 cm.). Ecaille du D. rigida (hauteur naturelle — 4,8 mm.). Ecaille du D. Burnatii (hauteur naturelle — 4,8 mm.). Ecaille dentée du D. spinulosa (Alpes maritimes et Wirtgen n. 621) (hauteur naturelle — 4,9 mm.). Ecaille du D. spinulosa, forme entière. PL: TII Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XV-XVI | Pinnules et marges d’écailles de Dryopteris. Impression SADAG a Genève PI. IV. e ‘ Ann. du Gone et du Jard. bot. Ne: | de Genève, vol. XV-XVI FESTUCA BURNATII St. Y 1 Plante entière (Ech. — ?/;) — 2 Gaine à 2 mm. sous les ligules 3 Feuille d'innovation (Gr. lin. — 25) _ Clichés Van Ukkel | Phototypie SADAG " fi à Cannes”, 4 4 ’ : , | e à ‘a Genève: 4 CRU sY { à Pa ù ik IA TNES de * h \ ‘4% \ : i * À d 1 + ; . 4 PEN L L » ‘ 1 L . } } " F \ “ 1 : \ * : : . } . “ x LA . . < * i | * F4 * 2 À %l d* q * % ; DOC * x A # L “ t è * \ #. . « * L C3 ( 4 ; ' L. L rs ‘ 1 i É l A : . « . " . ! L : * 4 À , f . s ; # È 1 1 " CA « > 1 . L . ps . ” n ” ? . | Annnaire cn Gonservatoire et du Jardin botaniques de Genève. ; de M. Arvet-Touvet. IX: Catalogue des graines recueillies en 1898 _ et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines . récoltées dans nos rocailles alpines en 1898. —1 vol. in-8v de 216 p. or 4e année, 1900 : I. Briquet, John. Rapport sur l’activité au Con- servatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1899. IL. Briquet, John. Labiatae et Verbenaceae Wilczekianae, où énu- mération des Labiées et des Verbénacées récoltées par E.Wilezek en janvier et février 1897 dans la République Argentine. II. Hoch- reutiner, B. P.G. Revision du genre Hibiscus. IV. Briquet, John. Notes critiques sur quelques Ombellifères suisses, d’après les . matériaux de l’Herbier Delessert. V. Christ, Herm. Sur quelques Fougères de l'Herbier Delessert. VI. Briquet, John. Une Orchidée nouvelle du Jardin botanique de Genève. VIT. Briquet, J. Espèces nouvelles ou peu connues de l’ Herbier Delessert. VIII. Catalogue des graines recueillies en 1899 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en. 1899. — 1 vol. in-8 de 240 pages, 10 vignettes et 1 planche, — ANNEXES : Rapport présenté au Conseil Administratif de la Ville de Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du Jar- din botanique au pare « Mon Repos », 21 pages. Il. Rapport pré- senté au Conseil Administratif de la Ville de Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du LRU eUnTe botanique au P'ÉCEGMOHREDOS DEMO pABESE LIENS EME RER IORRES, rar OST Pris cr >e dr Er D É r nr e . 5e année, 1901 : I. Briquet John. Rapport sur l’activité au Con- servatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1900. I. Briquet, John. Recherches sur la‘flore des montagnes de la Corse ét ses origines. IL. Hochr “eutiner, B. P. G. Malvaceae Cheva- liérianae ou Enumération des Malvacées récoltées par M. Aug. * Chevalier, botaniste attaché à la mission du général Trentinian dans PAfrique centrale. IV: Wetistein, R: de. Les Gentianes de la section Ændotricha et les Euphraises de l’herbier de Haller fil. V. Hochreutiner, B:P.G. Le genre Urena L. VI. Briquet, John. Nou-— velle liste d’Kpervières rares,. nouvelles ou critiques des Alpes Lémaniennes, d’après les déterminations de M. C. Arvet-Touvet. VIT. Hochreutiner, B. P.G. Notes sur les genres Malope et Palaua. VIT. Briquet, John. Une Graminée nouvelle pour la flore des Alpes (Poa Balfourii Parn.). IX. Heimert, Anton. Studien über einige Nyctaginaceen des Herbarium Delessert. X. Catalogue des graines recueillies en 1900 et offertes en échange par le Jardin botanique. 4 de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1900. — ni vol. in-80 de 224 pages Fb 3 } planches. ARR = EX er M LOS im. Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. 6me année, 1902 : l. Briquet, John. Description de quelques plantes récoltées dans le bassin du Haut-Zambèze par M. R. de Prosch. Il. Hochreutiner, B. P. G. Malvaceae novae vel minus cognitae. HT. Briquet, John. Les Knautia du sud-ouest de la Suisse, du Jura et de la Savoie, comprenant des descriptions et observations sur diverses autres espèces ou formes européennes. IV. Burnat,-Emile, et Briquet, John. Notes sur les Viola canina et montana de la Flore des Alpes maritimes. V. Christ, Herm. Notes sur quelques Carex des Alpes Lémaniennes. VI. Briquet, John. Description de quel- ques espèces nouvelles ou peu connues du genre Brittonastrum. VIL. Arvet-Touvet, Cas. Notes sur quelques Hieracium critiques ou nouveaux de l’Herbier Delessert. VIIT. Briquet, John. Rapport sur l'activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pen- dant l’année 1901. IX. Catalogue des graines recueillies en 1901 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1901. — 1 vol. in-8° de 201 pages, 2 vignettesiét 1 planche a ALES RE MO Er: 7e et 8m années, 1903-1904 : I. Briquet, John. Rapport sur l’acti- vité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1902. II. Conard, Henry S. Nymphaea (subgen. Brachyceras Casp.) in Africa. III. Hochreutiner, B.P.G. Le Sud-Oranais. Etudes floristiques et phytogéographiques faites au cours d’une explora- tion dans le sud-ouest de l’Algérie en 1901 avec la collaboration de MM. J. Briquet, J. Cardot, P. Hennings, A. Zahlbruckner, W.Mi- gula, W. Schmidle, Alfredo Corti et G. Audéoud. IV. Brand, A. Ueber einige Symplocaceen des Herbier Delessert. V. Briquet, J. Verbenaceae Balansanae Paraguarienses ou Enumération critique des Verbénacées récoltées par B. Balansa au Paraguay, de 1874- 1877 et 1878-1884. VI. Arvet-Touvet, CG. Description de deux nou- veaux Hieracium pyrénéens. VII. Briquel, J. Note sur une nou- velle espèce africaine du genre Plectranthus. VIT. Hackel, Ed. Eine neue Calamagrostis-Art aus Central-Asien. IX. Pampanini, R. Description d'une nouvelle Cunoniacée du Brésil, X. Christ, Herm. Quelques remarques Concernant une collection de Fougères du Bhotan récoltées par W. Griffith et acquise par l'Herbier Deles- sert en 1856. XI. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conserva- toire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1903. XII. Catalogue des graines recueillies en 1902 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1902. — ANNEXES : |. Règlement du Conser- vatoire botanique, adopté par le Conseil Administratif le 40 juillet 1903. Règlement pour la visite et l'utilisation du Jardin botanique, adopté par le Conseil Adiministrauf le 40 juillet 1903. 1H: Règle- Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. nent du personnel du Jardin botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. — 1 vol. in-8° de 371, 4,2 et3 pages, 9 vignettes dans le texte, 2 gravures hors- texte et 22 planches. 25" FC: 9nie année, 1905 : IL. Chenevard, P. et Braun, J. Contributions à la flore du Tessin. IT. Bennett, A. Notes on the Potamogetones ofthe Herbarium Deléssert. II. Briquet, J. Spicilegium corsicum ou Catalogue critique des plantes récoltées en Gorse du 19 bai au 16 juin 1904 par Emile. Burnat, IV. Hochreutiner, B. P. G., Neo- re un nouveau genre de Malvacées. V. L'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, avec annexes historiques, par J. Briquet. VI. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1904. VII. Catalogue des graines recueillies en 1904 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1904. — ANNEXE : Régle- ment pour le personnel du Jardin botanique, relatif aux congés et au service de surveillance, adopté par le Conseil Administratit le 21 septembre 1905. — 1 vol. in-8° de 275 pages, 12 vignettes et DATE NES MR Re A Ne A nee FRET 10ne année, 1906 : |. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conser- vatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1905. 11. Hochreutiner, B. P. G. Malvaceñe et Bombacaceae novae vel minus cognitae. III. Hackel, Ed. et Briquet, J. Revision des Gra- minées de l'Herbier d’Albr. de Haller filius. IV. Briquet, J. Decades plantaruin novarum vel minus cognitarum. V. Arvet-Touvet,(. De quibusdam Hieraciis seu novis, seu mal cognitis et confusis Italiae vicinarumque regionum. VI. Hochreutiner, B. P. G. Rectification touchant les Plantae Bogorienses exsiccatae. VII. Kohler, G. Une nouvelle localité suisse du Botrychium viriginianum SW. VU. Can- dolle, G.de. Meliaceae novae. IX. Cavillier, F. Etudes sur les Doro- nicum à fruits homomorphes (avec 22 vignettes). X. Catalogue des. graines recueillies en 1905 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1905. — 1 vol. in-8 de 275 pages et 22 vignèttes 401740 11m et 12110 années, 1907-1808 : |. Hochreutiner, B. P.G.Malvaceae et Sterculiaceae novae vel minus cognitae. Il. Cavillier, F. Notes sur les caractères et les affinités du Vicia elegantissima Shuttl. avec 2 vignettes). II. PBriquet, J. Note sur le Genista anxantict Ten. IN. Briquet, J. Alnus Alnobetula Hort. où Alnus viridis DC.? #4 Un point de nomenclature. V. Briquet, J. Notice sur C.-P.-F;Cavin, botaniste vaudois (1831-97) (avec portrait dans le texte). VI. Hoch- — NV — Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. reutiner, B.P.G. Sertum madagascariense. Etude systématique de deux collections de plantes récoltées à Madagascar par MM. H. Guillot et H. Rusillon (avec % vignettes). VIT. Hochreutiner, B.P.G. Un nouveau Baobab et revision du genre Adansonia (avec 2 pl.). VIII. Béguinot, Aug. Revisione delle « Romulea » dell’ Erbario Deles- sert. IX. Cardol, J. Sur le genre Hymenocleiston Duby. X. Guinet, A. Récoltes hépaticologiques aux environs de Genève. XI. Briquet, J. Decades plantarum novarum vel minus cognitarum. Decades 2-4. XII. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jar- din botaniques de Genève pendant les années 1906 et 1907. XIII: Briquet, J. Instructions pour le classement et l’organisation de détail de l'Herbier Delessert. XIV. Catalogue des graines recueil- lies en 1907 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. — 1 vol. de 257 pages, 25 vignettes, un portrait dans le téxté-et 2DIANCRES, 28002 Re RTS SR ERNST Ts 13me et 14e années, 1909-1910 : 1. Briquet, J. Rapport sur l’acti- - vité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1908 (avec 2 pl. et 1 vignette). II. Viret, L. Le Plancton du Lac Bleu de Kandersteg (avec 1 pl.). III. Hochreutiner, B. P. G. Monographia generis Arthroclianthi Baiïll. IV. Hochreutiner, B. P.G. Note sur un cas difticile de nomenclature. V. Hochreutiner, B.P.G. Sur un point de nomenclature relatif au genre Ougeinia. VI. Gui- net, Aug. Herborisations bryologiques à la montagne de Vevrier et au Roc de Chère (Alpes d'Annecy). VII. Grinfzesco, J. Monogra- phie du genre Astrantia (avec 21 figures et 3 cartes géographiques dans le texte). VIII. Cavillier, Fr. Nouvelles études sur le genre Doronicum (avec 50 figures dans le texte et 1 planche): IX. Bri- get, J. Decades plantarum novarum vel ninus cognitarum. Decades 5-7, X. briquet, J. Sur la structure et les affinités de l’/Uecebrum suffruticosum L. (avec 9 figures danse texte). XI. Briquet, J. Rap- port sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genêéve pendant les années 1909 et 1910. XII. Catalogue des grairies recueillies en 1910 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. — 1 vol. de 464 pages, 81 vignettes, 3 cartes dans le texte RE Dlanehes fil etes Nr AO NC AS DEEE ER ETES Re ——— Reggieni &Réneud, Imp, Genève VAIO en Jardin Botanique DE GENÈVE RÉDIGÉ PAR John BRIQUET Directeur du Conservatoire et du Jardin. 17% ANNÉE (1913) Avec 9 planches et 37 figures dans le texte. Prix : 20 Francs. it 12. PS OPA AE NET one FAP NOR LME TT MAR PEAR RE DETTE # ce $ « ti GEORG & C°, ÉDITEURS, GENÈVE Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. ire année, 1897 : I. Briquet, John. Rapport sur la marche de l'Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève pendant l’année 1896. II. Crépin, Fr. Revision des Rosa de quelques vieux herbiers suisses. III. Arvet-Touvet, C. Revision des Epervières de l’herbier de Haller fils. IV. Arvet-Touvet, C. Elenchus Hieraciorum novorum vel minus cognitorum praesertim in Herbario Delesser- tiano asservatorum. V. Ayrvet-Touvet, C. Sur un nouveau genre de Chicoracées (planche D). VI. Kränzlin, F. Dr. Zwei neue Orchi- deen. VII. Catalogue des graines recueillies en 1896 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1896. — 1 vol. in-80 de 143 p.et1pl. 5fr. 2me année, 1898: I. Briquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1897. IL. De Candolle, Alph. Ce qui se passe sur la limite géogra- phique d’une espèce végétale et en quoi consiste cette limite. III. Lindau, G. Einige neue Acanthaceen aus dem Herbarium De- lessert. IV. Briquet, John. Observations sur quelques Flacourtia- cées de l’Herbier Delessert. V. Hochreutiner, Georges. Reliquiae Palisotianae ou Collections et notes manuscrites rapportées d'Oware et de Bénin par Palissot et de Beauvois. VI. Briquet, John. Fragmenta Monographiae Labiatarum, fasciculus V (Labiées nouvelles de l’Herbier Delessert). VII. De Candolle, C. Piperaceae novae. VIII. PBriquet, John. Une Ombellifère nouvelle des îles Baléares. IX. Catalogue des graines récueillies en 1897 et offertes . ‘en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1897. — 1 vol. in-8 de 327 pages, d'yisnette, 2planches 0672 Re INR AIO 3me année, 1899: I. Briquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1898. II. Dr von Sterneck. Revision des Alectorolophus-Materiales des Herbarium Delessert. III. Arvet-Touvet, C. Description de deux espèces nouvelles du genre Hieracium. IV. Dr Christ, H. Enumé- ration de quelques Fougères de l’Herbier Delessert. V. Briquet, John. Nouvelles notes floristiques sur les Alpes Lémaniennes. VI. Briquet, John, et Hochreutiner, G. Enumération critique des plantes du Brésil méridional récoltées par E.-M.Reineck etJ. Czer- mak. VII. Kohler, Georges. Une nouvelle localité suisse du Galium triflorum Michx. VIIL Kohler, Georges. Indication de quelques Epervières de la Suisse et de la Savoie d’après les déterminations de M. Arvet-Touvet. IX. Catalogue des graines recueillies en 1898 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1898. — 1 vol. in-8° de 216 p. 8 fr. ANNUAIRE DU à Conservaloie «au Jardin Botaniques DE GENÈVE RÉDIGÉ PAR John BRIQUET Directeur du Conservatoire et du Jardin. 175% ANNÉE Ho ou Avec 9 planches et 37 figures dans le texte. - Prix: 20 Francs. GENÈVE GEORG & Co, LIBRAIRES-ÉDITEURS 1913-1914 ee © ne De se Ë E Ca [el de) fs un ME 26) bel ©) [an ee un. =) a CE IE FE TI. IAE V: VI. VE TABLE DES MATIÈRES SAINT-YYES, Alfred. — Les Festuca de la section Eu-Festuca et leurs variations dans les Alpes mari- times (avec 23 figures dans le texte et pl. I-VII). STUCKERT, Teodoro. — Beiträge zur Kenntniss der Flora Argentiniens. I. Die Nyctaginaceen Argenti- niens von T. Stuckert und A. Heimerl . . . BRIQUET, John. — Thorella, Ombellifère monotype du sud-ouest de la France. Etude monographique com- prenant des recherches nouvelles sur les phyllomes septés des Ombellifères (avec 14 fig. dans le texte). STUCKERT, Teodoro. — Beiträge zur Kenntniss der Flora Argentiniens. Il. Quatrième contribution à la connaissance des Graminées Argentines par Teod. SOLE RETENUE CNE Ne es MU an ANR BRIQUET, John. — Notice biographique sur les bota- nistes Edouard et Alfred Huet du Pavillon (portraits : DIVINE CHR) MP enr ee NE Ar ee BRIQUET, John. — Decades plantarum novarum vel MMS CosnitLarum Decades 8100 RUN BRIQUET, John. — Rapport sur l’activité au Conserva- toire et au Jardin botaniques de Genève pendant RANDE MOIS TE ANNEES 219 278 BEF ES EUCA DE LA SECTION EU-FESTUCA ET LEURS VARIATIONS dans les Alpes maritimes PAR Alfr. SAINT-YVES AVANT-PROPOS «....hier wird es noch eines oftmaligen Hin- und Herschiebens in der Gruppierung der Formen, des Einfügens neuer, der veränderten Wertbestimmung bekannter bedürfen, um ein annähernd richtiges Bild des genetischen Zusammenhanges derselben zu er- langen. » Hackez Mon. Fest. europ. p. 41. Les meilleurs esprits, en particulier éminent auteur de la Phytographie, désapprouvent en principe un travail tel que le nôtre. Alph. de Candolle écrit en effet au sujet de l'étude des fragments locaux de groupes compliqués tels que les ARubus, Rosa, Hieracium, Salix, Mentha, etc. : «Elucider des choses obseures au moyen de débris et de troncons est, il faut bien en convenir, un procédé peu scientifique. On croit bien faire en limitant le champ des observations, mais c’est précisément ce qui en diminue la valeur. Si l’on n’y prend garde, la limitation de l’espace peut amener une limitation des idées. » (Phyt. p.161.) Mais l'ouvrage d’A. de Candolle est rédigé pour ceux qui veulent écrire soit un « LIVRE », soit une grande monographie. 1 "HO S Loin de nous une telle pensée ; notre but est beaucoup plus modeste et nous serons satisfait si nous avons pu simplement fournir quelques matériaux pour l'étude complète du genre Festuca. D'ailleurs la Phytographie, cet ouvrage que chacun devrait avoir lu et relu avant d'entreprendre et de rédiger le moindre travail botanique, justifie implicitement ce genre de contributions partielles et locales. En effet, les modifications d’un groupe forment une partie de ses attributs (p. 82) et c’est le travail réservé à l'avenir que de constituer chaque espèce sur l’ensemble des formes nombreuses et rapprochées qui existent (p.79). C’est là, dans les races ou varié- tés, sous-variétés qu'il y a beaucoup de faits nouveaux à décrire, en appliquant, si possible, des idées justes sur la valeur des earac- tères (p.154). Bacon avait déjà formulé ces idées par cette phrase : «Qui novit formas, is naturae unitatem in dissimilibus amplec- titur. » Or, si une semblable étude est nécessaire, on ne peut leffec- tuer que par la division du travail. Un monographe ne pourrait jamais terminer son œuvre s’il voulait examiner à fond toutes les variations du groupe qu'il a choisi : le temps et les matériaux lui feraient défaut, le respect dû aux collections mises à sa dispo- sition limiterait ses recherches. Il n’en est plus de même pour le botaniste qui se restreint à l’examen d'échantillons locaux : il disposera du temps nécessaire, les matériaux, étant sous sa main et sans cesse renouvelables, pourront être analysés et disséqués sans scrupule, enfin, et surtout, les plantes pourront être étudiées sur le terrain, sous toutes leurs formes, car «que d'observations sont nécessaires pour donner la notion vraie du type autour du- quel oscillent, pour ainsi dire, toutes les variations individuelles ! » (G. St-Hilaire Hist. gén. des règnes org. 1, p. 364.) Evidemment ce botaniste ne connaîtra que ce qui a rapport à sa région, il n’aura qu’une notion assez vague du genre dans son ensemble et s’il veut généraliser ses observations, il arrivera probablement à des conclusions fausses. Il ne devra jamais le faire ; son devoir est de mentionner simplement les faits tels qu’ils sont, sans idées préconcues, sans théories établies à lavance ; ce n’est que dans des conditions absolument exceptionnelles qu’il PA N pourra assigner une place dans la hiérarchie aux groupes nou- veaux qu'il décrit. C’est là un rôle modeste et effacé, mais d’une utilité incontestable ; ce botaniste sera, en quelque sorte, le pré- parateur des maîtres de la science. A notre avis ces préparateurs- collaborateurs font trop souvent défaut. De grands ouvrages traitant des affinités, modifiant la hiérarchie admise, contiennent des erreurs provenant de ce que des diagnoses anciennes ont été recopiées, sans être vérifiées dans tous leurs détails. Un très modeste botaniste aurait pu, par une collaboration minutieuse, écarter ces légères erreurs qui, dans la réalité, grâce à la science et à la perspicacité des auteurs, influent rarement sur la valeur des conclusions, mais qui cependant peuvent les rendre suspectes aux yeux de quelques-uns. Puis elles fournissent un aliment au dénigrement qui, suivant un mot de Lamartine, cest la passion de l'insuffisance », et malheureusement les insuffisants sont légion ! Si pour chaque région une étude approfondie, minutieuse et rigoureuse était faite, la tâche du monographe serait singulière- ment simplifiée lorsque, ainsi que le prévoit À. de Candolle, la révision totale des espèces s’imposera pour sortir momentané- ment d’un chaos dû au nombre incalculable de ces unités qui se renouvellent continuellement (op. cit. p. 53-54). Grâce à ces ren- reignements détaillés, le monographe pourra dégager les affinités qui sont infiniment croisées; en les coordonnant et en les con- densant, il arrivera aux faits généraux, à la notion de plus en plus approchée de l'espèce ; il fournira un travail excelllent et qui eût été moins complet s’il avait été réduit à ses seules res- sources. On objectera peut-être que ces travaux partiels peuvent ne pas être parfaits et contenir des erreurs, qu’il est bien difficile à un botaniste d'abandonner toute idée préconçue et de ne pas se lais- ser entraîner par le mirage d’'hypothèses ou de théories qui l'ont séduit. Le remède serait fort simple, il suffirait que les auteurs d'ouvrages locaux lèguent leurs collections aux grands établisse- ments, musées ou conservatoires botaniques ; les questions liti- gieuses pourraient ainsi être facilement et rapidement élucidées par le monographe. En outre, dans le cas de groupes très polymorphes, ces ouvrages. De res locaux peuvent rendre de réels services aux botanistes qui désirent étudier le genre qui s’y trouve traité. Une étude simplement con- sciencieuse entraîne le besoin de précision et dans le genre Fes- tuca, par exemple, l’indécision peut se présenter à tous les degrés de l’échelle des valeurs. En effet, si on adopte la subordination établie par le Prof. Hackel, la seule qui soit réellement scienti- fique et rende compte le mieux possible des faits, on ne peut s'arrêter à l’espèce, ni même à la sous-espèce, on doit descendre jusqu’à la variété. Or, plus on descend dans la hiérarchie, plus on rencontre de formes intermédiaires, c’est-à-dire ambiguës. II est donc nécessaire de définir toutes ces formes litigieuses, autant pour apporter une contribution à la notion de plus en plus exacte de l'espèce que pour aider les botanistes dans leurs détermina- tions. C'est ce double but que nous serions heureux de pouvoir atteindre en soumettant au jugement éclairé et à la savante appréciation de nos confrères des faits avec pièces à l'appui. A nn ET A PLAN DU TRAVAIL I. Généralités S [. SOINS A PRENDRE DANS L'ÉTUDE DES FESTUCA. Feuilles. — Gaines. — Épillets. — Procédés de mesure et d’investigations. : S IT. UTILISATION DE L'HISTOTAXIE. S III. INNOVATIONS ET GAINES. Formes des gaines. — Valeur à attribuer à la forme des gaines. — Détermination de la longueur de la partie entière de la gaine et ses variations. S IV. DES FORMES ET DE L’HYBRIDITÉ. $ V. INFLUENCE DU MILIEU. Formes extérieures. — Structure anatomique. S VI. RÉSULTATS ACQUIS. $ VII. DÉFINITIONS. TERMINOLOGIE. SYNONYMIE. S VIII. BIBLIOGRAPHIE. DOCUMENTS CONSULTÉS. S IX. ABRÉVIATIONS. SIGNES CONVENTIONNELS. IT. Etude des divers groupes F. ovina L. Ssp. eu-ovina. — Ssp. sulcata. — SSp. laevis. — Ssp. alpina. F. RUBRA L. Ssp. heterophylla. — SSp. violacea. — SSp. eu-rubra. F. ELATIOR L. Ssp. pratensis. — SSp. arundinacea. F. GIGANTEA Vill. FESTUCA ELATIOR >< LOLIUM PERENNE. F. SPADICEA L. F. variA Haenke. Ssp. alpestris. — Ssp. varia.— Ssp. pumila.— Ssp. flavescens. F. DIMORPHA Guss. F. MONTANA M. Bieb. F. SiLvaTICA Vill. PREMIÈRE PARTIE GÉNÉRALITÉS $ L. SOINS A PRENDRE DANS L'ÉTUDE pes FESTUCA Dans l'étude des plantes et en particulier des Graminées, il est nécessaire, en vue de l’uniformité des descriptions, de considérer les mêmes organes toujours dans les mêmes conditions ; Duval- Jouve l’a parfaitement indiqué en ce qui concerne les panicules et les épillets des Aëra (Bull. soc. bot. Fr. 1865). Le Prof. Hackel a spécifié dans sa monographie les précautions à prendre dans l'étude des Festuca; nous ne faisons que reproduire ici les indi- cations du savant auteur. Feuilles. — Les coupes devront être faites au milieu de la feuille étudiée. Dans les innovations on prendra la feuille supé- rieure complètement développée ; à cet effet, ayant choisi une innovation, on en détachera, en parlant de la base, Successive- ment toutes les feuilles jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que deux, la feuille inférieure qui subsiste encore et qui engaine Pautre est celle à examiner (Orzeszko Bull. soc. bot. Fr. {. L, 1903). La feuille culmaire la plus voisine de la panicule est celle qu’il con- vient d'étudier. La recommandation de toujours choisir une innovation stérile portée par le même rhizome qu’une innovation florifère peut paraître superflue, cependant elle à sa raison d’être. Des pousses d’autres Graminées peuvent être intimement mélangées, en quel- que sorte feutrées, dans la touffe arrachée, ou bien encore en croyant prendre une innovation stérile bien développée on a isolé une pousse florifère jeune de laquelle la panicule n’est pas encore dégagée, d’où une série d'erreurs possibles. Gaines. — Dans le présent travail, la gaine considérée a tou- jours été celle qui portait le limbe sur lequel la coupe a été faite. Le procédé indiqué par le Prof. Hackel pour reconnaître le point où la gaine cesse d’être entière pour devenir fendue — point de ÉRRrn SA soudure — et consistant à couper celle-ci à différentes hauteurs, à la faire rouler entre les doigts et à examiner à la loupe si elle reste entière ou si les bords se soulèvent, nous paraît assez incer- tain. Divers groupes sont assez caractérisés en eux-mêmes pour qu'il ne soit pas nécessaire de porter une attention spéciale sur les gaines, mais si cette étude s'impose, il nous semble absolu- ment indispensable d’avoir recours à des coupes minces exami- nées sous le microscope. Parfois la fragilité de la gaine est asssez grande et la coupe difficile à réussir, nous nous sommes bien trouvé du procédé suivant : après avoir ramolli la gaine, la faire tremper quelques instants dans l'alcool pour lui donner plus de résistance, puis l'inclure dans de la parafine ou plus simplement dans de la stéa- rine (bougie fondue), en évitant l’emploi de la moelle de sureau qui, par la compression, en amène facilement la rupture. Pour les coupes en série, il est bon de traiter la gaine, avant son inclu- sion, par le salieylate de méthyle (D' G. Poirault). Epillets. — Forme. — On doit choisir des épillets fermés et dont les glumelles sont en contact par leurs bords, quand on veut en étudier la forme. Le meilleur procédé consiste à prendre un épillet subissant ou ayant subi l’anthèse, de le ramollir dans Peau chaude et de l’essorer ensuite légèrement ; il reprend alors sa forme normale que la dessication avait pu lui faire perdre. Dans tous les cas, il est préférable d'examiner des épillets plutôt trop âgés que trop jeunes, ces derniers étant presque toujours + cylin- driques. Longueur. — La longueur de l’épillet est définie par la distance existant entre sa base et le sommet de la 4e fleur, abstraction faite de l’arête. En un mot, on réduit l’épillet à 4 fleurs. Si excep- tionnellement la panicule n’avait que des épillets triflores, on pourrait soit spécifier très explicitement dans la diagnose la lon- sueur de tels épillets, soit évaluer quelle serait la longueur d’un épillet 4-flore en tenant compte de la quantité dont une glumelle dépasse celle qui la précède. Glumelle. — La glumelle à étudier est celle de la 2e fleur de l’épillet ; il est toujours prudent de la ramollir et de l’étaler en la séparant du palea. Nous préférons indiquer en millimètres la lon- et Qt gueur et la largeur des glumelles plutôt que d'employer les mots «largement ou étroitement lancéolées », toujours un peu vagues. Procédés de mesures et d’investigations. — Largeur des feuilles. — Pour la rédaction de sa monographie, le Prof. Hackel a mesuré la largeur des feuilles ou leur diamètre, sur le sec, au moyen d’un double décimètre. Nos mesures, pour les feuilles condupliquées, ont toujours été prises, sur la coupe, au moyen du micromètre oculaire ; les dimensions sont un peu plus grandes par suite de l’extension de l’organe sous l'influence des réactifs, mais correspondent à celles qu’il possède à l’état frais. Trichomes.— Nous avons entendu formuler quelques objections au sujet des ligules décrites, dans la Monographie, comme « gla- berrimae, glabrae, minute ciliolatae, etc.» Dans la réalité, ce n’est que d’une facon tout à fait exceptionnelle qu’on renconire des ligules absolument glabres ; sous un grossissement de 40 dia- mètres, on aperçoit presque toujours des poils de 0,02 à 0,03 mm. de longueur au sommet des ligules décrites comme glaberrimae. Mais il suffit de s'entendre et de spécifier que l’observation du trichome des ligules doit être faite à la loupe et non sous le microscope ; s’il convient d'utiliser dans certains cas ce dernier instrument, il ne faut pas en abuser et tout décrire sous ses len- tilles. Nous avons pris soin d'examiner les ligules de tous les échantillons que nous avons eus entre les mains et nous avons constaté l’exactitude de la diagnose lorsqu'on se sert de la loupe. Il y a lieu d’ailleurs de remarquer qu’un organe ne doit être considéré comme + cilié, hispide ou pubérulent, que lorsque son indument est assez abondant et frès nellement perceptible: sous la loupe, à moins qu’une mention spéciale et formelle ne soit faite et que, comme pour les ovaires des F. amethystina et F. violacea par exemple, la nécessité de se servir du miscroscope ne soit clairement indiquée : « ovarium.….. pilis paucis (lente acriori lantum visibilus) vestitum. » Il en est de même en ce qui concerne les aculéoles dont la présence rend + scabre l’organe qui les porte. Pour les feuilles, le toucher suffit toujours ; le microscope pourrait induire en erreur, Car, à l’exception de celles qui sont terminées en acumen piquant, il est rare qu’elles ne présentent pas quelques aculéoles AO AL à leur extrême sommet. La loupe peut être nécessaire pour l’exa- men des chaumes décrits comme scabres seulement immédiate- ment en dessous la panicule ; par le toucher seul on pourrait, - dans certains cas, attribuer aux chaumes une rugosité qui n’ap- | partient en réalité qu'aux rameaux inférieurs et au rachis de la panicule. En résumé, abstraction faites des études anatomiques, l'emploi du microscope doit être limité à l'examen des ovaires, du tri- chome de l’axe des épillets et des carènes du palea. Pruine. — L'existence de la pruine est parfois fort difficile à constater. La dessiccation, le frottement la font souvent dis- paraître ; on doit la rechercher sur les échantillons d'herbier, au sommet des gaines et aux nœuds ; il est utile aussi d’écarter la touffe et d'examiner les organes n’ayant pas subi le frottement du papier. Les observations sur le vif ont une grande valeur, aussi serait-il à souhaiter qu’elles fussent transcrites avec soin sur les étiquettes, en se gardant toutefois minutieusement de confondre la glaucescence avec la pruine. La couleur grise + bleuâtre des feuilles est due, dans la glaucescence, soit à une forte cutinisation de l’épiderme et au grand développement du sclérenchyme (Hackel Mon. p. 20), soit à la présence d’un indu- x ment court et velouté; elle est permanente et résiste au frotte- ment. Cette même couleur, lorsqu'elle est produite par un dépôt cireux, disparaît assez facilement. On devra donc frotter l'organe qu'on suppose pruineux avec les doigts, ou mieux avec une aiguille plate, la persistance ou la disparition de la couleur gris- | bleu indiquera la glaucescence ou la pruine. Des procédés chi- | miques, tels que la dissolution de la cire par l’éther, pourraient être avantageux ; aucun, à notre connaissance, n’est entré dans la pratique. $S IT. UTILISATION DE L'HISTOTAXIE L'étude anatomique des feuilles et des gaines est aussi néces- saire dans le genre Festuca que celle des fruits dans la famille des Ombellifères. Exceptionnellement on en a exagéré l’impor- tance, presque toujours on l’a méconnue. RER ER ENT TE NT RE Le premier cas a été examiné par nous dans un précédent tra- vail (Bull. soc. bot. Fr.1909), nous n’y reviendrons pas ; le second sera seul envisagé ici. Nous ne nous occuperons pas de ces opuscules permettant de de déterminer toutes les plantes sans aucune notion de botanique, mais des ouvrages sérieux, qu'ils soient de simple vulgarisation ou d’un niveau plus élevé, et nous leur reprocherons de dissi- muler maintes fois la nécessité de l'emploi du microscope. I y est dit que le:-plan de l'ouvrage exelut l’utilisation de cet instrument et on y décrit non seulement la nature de embryon, mais encore les bandelettes et les vallécules du fruit des Ombellifères, dont souvent la présence ne se perçoit que sous un fort grossissement ; on y définit la position du point de soudure des gaines des Fes- tuca alors que dans certains groupes on ne peut la constater que sur des coupes minces examinées au microscope. Pourquoi ne pas l’avouer franchement? Pourquoi ne pas dire, comme Milde l’a fait pour les Æquiselum : « Sine examine microscopico, nulla scientia..…. » Umbelliferarum, Festucarum, ete. ? Dans d’autres ouvrages, les auteurs n’admettent la mention de caractères microscopiques que lorsque ces caractères sont cindis- pensables » pour les déterminations. Mais ces mêmes auteurs indiquent la structure du fruit de toutes les Ombellifères, alors qu'on peut très facilement se passer de ce caractère pour certaines d’entre elles. Puis ce qualificatif est bien vague : un caractère peut être jugé indispensable par les uns, + accessoire par les autres. À notre avis, du moment qu'il existe un bon caractère, ne füt-il per- ceptible qu’au microscope, on doit le mentionner dans les dia- gnoses. Combien de fois, par exemple, le F. fallaæ Thuil. n’a-t-il pas été confondu avec le F. ovina var. duriuscuta, alors qu’une simple coupe de feuille et un rapide examen de la gaine per- mettent de les différencier avec tant de sûreté ! En résumé, nous estimons que les caractères anatomiques des feuilles et des gaines dans le genre Festuca, qu’ils soient indis- pensables ou non pour les déterminations, doivent toujours ètre mentionnés dans les diagnoses exactement comme la disposition des bandelettes et des vallécules dans les fruits des Ombellifères. On doit s’incliner devant les faits et ne pas chercher à les dissi- muler. Les personnes n’ayant pas de microscope essaieront de s’en passer ; si elles ne le peuvent, elles abandonneront la ques- tion au même titre qu’elles n’ont pas abordé l’étude des Lichens, des Mousses, des Diatomées, ete. ; celles qui possédent cet instru- ment verront à un doute + vague succéder une certitude pres- que absolue. D'ailleurs l'usage du microscope se généralise, son prix diminue, les grossissements à employer dans les études qui nous occupent ne dépassent pas 50 diamètres et il est impossible de dire aujourd’hui: «N’abusons pas du microscope si nous tenons à ce que les avenues du moins de la science ne soient pas fermées à la généralité des naturalistes. Un petit nombre d'élus pénétrera dans le sanctuaire... » (Ct° Jaubert Bull. soc. bot. Fr. 1, 13, p.405). Nous avons insisté ailleurs (Bull. soc. bol. Fr.1909) sur la néces- sité de ne pas se contenter d’une seule coupe de feuille ou de l'examen d’une seule gaine et de se rendre compte des limites des variations. Il y a lieu d'attirer également l'attention sur un autre point. On ne doit pas se borner à compter d’une façon, pour ainsi dire, brutale le nombre des côtes et des nervures, ou à constater mathématiquement la disposition des faisceaux de sclérenchyme ; il faut savoir lire et interpréter une coupe. Ainsi le f. laccida Belli du F. ovina subv. crassifolia présente un selé- renchyme foliaire très appauvri dont il n'existe parfois que quel- ques faisceaux localisés aux marges et sur le dos; c’est mathé- matiquement la structure du subsp. laevis et cependant un œil exercé ne s’y laissera pas tromper. Un peu d'habitude et d’atten- tion permettront de distinguer ces irrégularités et souvent d’en trouver les causes. Nous n’avons rencontré une disposition réellement variable du sclérenchyme foliaire que dans le F. pyrenaica Reut., dont nous avons pu étudier un nombre très considérable d'échantillons soit dans les récoltes de M. le Chanoiïine H. Coste, soit dans l’herbier £ du Musée de Lausanne. Tantôt il n’existe que 3 îlots de seléren- À chyme (1 médian, 2 marginaux) très ténus et composés seule- ment de 3 ou 4 cellules, tantôt à ces 3 îlots viennent s’en ajouter 1 ou 2 autres à l’aplomb de nervures latérales (cfr. Hackel op. cit. p. 137 et t. IV, fig. 2). Mais parfois des îlots, beaucoup plus développés, deviennent confluents avec une ou plusieurs ner- vures et des traces de sclérenchyme apparaissent au sommet des côtes. Enfin nous avons trouvé dans l’herbier de Lausanne (herb. Oscar de Dieudonné — Louvain — Cirque de Gavarnie, leg. Bor- dère 1867) des échantillons dans lesquels le selérenchyme, très nettement apparent au sommet des côtes, présente à la page infé- rieure de la feuille de forts îlôts confluents avec les 3 nervures. primaires. Ces variations sont assez difficiles à expliquer, car tous les échantillons examinés par nous provenaient d’une même loca- lité, le Cirque de Gavarnie. Nous avons cru devoir signaler ces modifications successives, car un botaniste qui ne les aurait pas suivies pas à pas, pourrait penser avoir affaire à une espèce nou- velle (ou à une hybride ainsi que nous l’avons fait primitivement nous-même), en examinant les échantillons de l’herbier d’Oscar de Dieudonné qui présentent par ailleurs tous les autres carac- tères du F. pyrenaica Reut. $ [II INNOVATIONS ET GAINES I. Forme de gaines Les observations résumées ci-dessous proviennent de létude d'environ 4000 gaines. Elles peuvent être considérées comme établies sur des bases suffisantes, toutefois elles ne concernent que les Festuca croissant en France; certaines espèces espagnoles. telles que F. Hystrix Boiss. et F. Clementei Boiss. semblent pré- senter une structure vaginale spéciale, dont la description sort du cadre de notre travail. Les gaines des feuilles d'innovation se partagent en deux groupes distincts, savoir : gaines onguiculées en dessous du point de soudure et gaines non onguiculées. 1° Gaïnes onguiculées Si on prend, par exemple, une gaine de F. ovina subv. crassi- folia, dont les dimensions et la consistance permettent une obser- vation facile, et si on exécute une série de coupes distantes entre elles de 0,5 à 1 mm., on constate les faits suivants. Dans le voi- ge AE sinage de la base, les coupes présentent la forme d’un anneau ovale, d'épaisseur sensiblement partout égale, à surfaces interne et externe continues et régulières (Fig. 1). Dans les coupes sui- Fig. 1. vantes, en un point de la portion opposée à la nervure dorsale, apparaît, sur la surface externe, une légère encoche (Fig. 2 et PI. T, fig. 1), qui s’approfondit progressivement et se transforme en une fissure donnant naissance à un onglet externe ; finalement la fissure, après s'être étendue obliquement de l'extérieur à l’in- térieur (Fig. 3 et PI. I, fig. 2 et 3), atteint la surface interne et la Fig. 3. Fig. 4. gaine devient entièrement fendue, avec marges se recouvrant (Fig. 4). C’est en raison de l'existence de cet onglet que nous avons désigné ces sortes de gaines sous le nom de : gaines ongui- culées. 2 Gaines non onguiculées Prenons pour exemple une gaine de F. rubra var. genuina. La série des coupes montre, vers le sommet de la gaine, un amin- ET De cissement extrême de la portion opposée à la nervure dorsale (Fig.s et PL. I, fig. 4) ; puis, une des cellules se résorbant, la gaine devient fendue. Examinons maintenant les divers cas particuliers qui peuvent se présenter et qui rentrent tous dans l’un ou l’autre des deux Cas SUSVISÉS. A. CAS PARTICULIERS DES GAINES ONGUICULÉES. a. (Graines fendues jusqu'à la base (« vaginae omnino fissae » Hack.). — Dans la région du nœud vaginal la gaine commence à se différencier de la tige sur une portion opposée à la nervure dorsale et l’onglet apparaît sur la partie différenciée (Fig. 6). Fig. 6 Lorsque la différenciation est totale, la gaine est le plus souvent complètement fendue, mais il existe toujours un onglet au début. b. Gaines à double onglet. — Certaines gaines présentent à la fois un onglet externe et un onglet interne (Fig. 7). Ce cas, qui n’est pas très rare, semble une anomalie : il n’est pas constant sur toutes les gaines d’une même touffe. Nous avons rencontré des gaines à double onglet dans : Æ. ovina subv. crassifolia, F. indigesta Boiss., F. ovina subv. Heldreichii, F. Eskia Ram. Fig. 7. c. Gaines irrégulièrement amincies. — Parfois l'épaisseur de la portion opposée à la nervure dorsale est très faible, mais il n’en existe pas moins un ouglet assez souvent difficile à observer. Dans nos échantillons alpo-maritimes du groupe laevrs (var. ge- nuina, Var. dura et var. Halleri) cet amincissement est très net et constant. La gaine, moins rigide dans cette portion par suite de sa diminution d'épaisseur, cède à la pression de celles qui len- tourent et qui sont légèrement ancipitées ; il se produit une faible hernie sur la partie saillante de laquelle se trouve un onglet tou- jours très réduit (Fig. 8\. Cette forme est intermédiaire entre les gaines onguiculées et les gaines non onguiculées. Fig. 8. B. CAS PARTICULIERS DES GAINES NON ONGUICULÉES. Gaines invaginées (« Vaginae implicato-suleatae » Hack.). — Si on étudie une gaine de F. violacea var. nigricans, on constate que, dans sa partie supérieure, la portion opposée à la nervure dorsale est très amincie, plissée (Fig. 9) ou légèrement invaginée (Fig. 10 et PI. I, fig. 5). Les coupes successives, faites en partant de la Fig. 9. Fig. 10. base, se présentent comme si les choses se passaient de la manière suivante. La gaine entière et très amincie dans la portion oppo- sée à la nervure dorsale augmenterait son diamètre dans sa partie supérieure ; étant d’une part en quelque sorte mandrinée par la pousse interne et d'autre part comprimée par les gaines qui l’enveloppent, elle serait obligée de se plisser ou de s’incurver en ses points de moindre résistance, c’est-à-dire de moindre épaisseur. En réalité, les choses ne se passent pas ainsi, la crois- sance de la feuille étant basilaire, comme on le verra plus loin. Les gaines dû F. amethystina L. présentent une invagination analogue, mais incomparablement plus profonde et la membrane qui la constitue n’est formée, en certains points, que par une seule série de cellules (Fig. 11 et PI. T, fig. 6), tandis que dans les gaines du F. violacea (s. 1.) il existe toujours au moins deux rangées de cellules (Fig. 9 et 10 et PL. I, fig.5). Un certain nombre RATE. de Fétuques algériennes présentent des gaines à invagination profonde et ce caractère n’a pas été mentionné dans les diagnoses. Cette omission tient, sans doute, à la difficulté de bien réussir les coupes ; la membrane, qui n’a ordinairement qu'environ 0,02 mm. d'épaisseur, se rompt facilement sous le rasoir ou sous l'influence des réactifs et la gaine semble entièrement fendue. Nous croyons donc utile d'indiquer quelques caractères qui, lorsque la mem- brane est rompue, permettront de conclure à linvagination ou qui conduiront tout au moins à des recherches plus minutieuses en attirant l’attention sur la possibilité d’une invagination. Dans la portion fendue d’une gaine onguiculée ou non ongui- culée les deux marges se recouvrent, sont rapprochées l’une contre l’autre et se terminent toutes deux par des pointes très aiguës (Fig. 4, p. 13). Dans une gaine invaginée, dont la membrane a, pour une cause quelconque, été détruite sur une certaine lon- gueur, on observe toujours les caractères suivants (Fig. 19) : 1° Les parties devenues libres par suite de la disparition d’une portion de la membrane se recouvrent moins étroitement. 2° La partie enveloppante se termine en forme de boucle et un petit lambeau de la membrane subsistant toujours à l'extrémité de la partie enveloppée, celle-ci a l'aspect d’une pointe d’hamecon. Sans faire une coupe mince et sans user du microscope, on peut arriver assez facilement à distinguer une gaine invaginée d'une gaine fendue par le procédé suivant : inclure la gaine à étu- dier, effectuer une coupe très nette dans la masse enrobante dont on examine la surface simplement à la loupe, dans les gaines 2 er fendues la marge enveloppante se termine en pointe très aiguë, dans les gaines invaginées elle se termine en boucle très obtuse. Il ÿ.a lieu de remarquer qu’il existe une série de formes de transition entre les gaines onguiculées et les gaines profondément invaginées. Nous avons observé la chaîne Suivante, dont chaque anneau présente une constance très nette dans chaque groupe où on le rencontre et pour lequel il peut devenir Æ caractéristique. F. ovina SSp. eu-ovina — gaines onguiculées. F. ovina ssp. laevis Var. genuina — gaines onguiculées, irré- gulièrement amincies, montrant un passage aux gaines non onguiculées. F. rubra var. genuina — gaines non onguiculées. F. violacea Var. genuina et var. nigricans — gaines plissées ou faiblement invaginées. F. nigricans Schleich. f. rigidiuscula S'-Y. — gaines plus nette- ment invaginées. F. Borderei Hack. — gaines très nettement invaginées. F. violacea var. norica | F.amethystina var. TatraeCzako F. scaberrima Lge. F. amethystina L. gaines profondément invaginées. gaines très profondément invaginées. 3° Gaines culmaires. Le Prof. Hackel spécifie qu’on ne doit pas s'occuper des gaines des feuilles culmaires : elles sont élargies et rompues par la pa- nicule qui les à traversées en se développant et ne fournissent aucun renseignement (Hack. op. cit. p. 12). Nous nous étions strictement conformé à cette recommandation ; ce n’est que tar- divement et par hasard que nous avons coupé quelques gaines. de feuilles culmaires. Nous avons constaté qu’elles étaient en effet —+ déformées, mais nous n’avons pu trouver aucune trace de rupture ; les épidermes interne et externe sont absolument con- tinus sur toute leur surface, il en est de même du mésophylle dans le voisinage du point de soudure (Vide PI. TI, fig. 7, 8 et 9). Nous avons étudié un certain nombre de gaines culmaires de F. violacea Schleich. et nous y avons observé l'existence constante d’un onglet interne, très rarement d’un double onglet. Les ner- vures sont plus nombreuses dans la gaine (9-11) que dans le limbe (5-7), tandis que dans les innovations deux nervures au plus se perdent dans le passage dé la gaine au limbe. Enfin d'après. nos recherches, d’ailleurs assez peu nombreuses, le point de sou- dure se trouve dans le voisinage de la base aussi bien dans les. gaines culmaires du F. violacea que dans celles du F. ovina var. duriuscula et la positiou de ce point ne donne pas, comme dans les gaines d'innovation, un caractère distinctif bien HArqUE entre les deux groupes. Il serait intéressant d’ appr ne cette ses et de s’assurer que les gaines culmaires ne peuvent fournir aucun renseignement utile. IT. Soudure des gaines onguiculées. Le développement de la feuille est basilaire : le limbe naît d’a- bord, puis la gaine se différencie. En outre des coupes faites sur des feuilles très jeunes et non encore complètement développées permettent de constater que la gaine est fendue aux premiers stades de son développement. Ceci posé nous pensons que le processus du développement de la gaine est le suivant. La gaine est d’abord fendue, avec marges se recouvrant (Fig. 4, p.13), puis au cours de l’évolution de cet organe la soudure se pro- duit par concrescence de l’extrêmité de la marge enveloppée avec le point le plus voisin de la marge enveloppante (PI. I, fig. 3). La concrescence s'étend de plus en plus au fur et à mesure du déve- loppement de la gaine (PI. [, fig. 2) et l'onglet finit par disparaître (PLATE) ; Suivant le point où la concrescence commence à se produire, la gaine, lorsque son développement est entièrement achevé, est fendue sur une longueur plus ou moins grande. Si la concrèscence n’a lieu qu'aux derniers stades du développement de la gaine, cet organe est fendu jusqu’à la base. Enfin dans les gaines à double onglet la concrescence se ferait non par l’extrêmité même de la marge enveloppée, mais par un point quelconque de cette marge (point toujours assez voisin de son extrêmité) avec le point le plus rapproché de la marge enveloppante (Fig. 7, page 15). — 90 — Le processus du développement des gaines non onguiculées est beaucoup plus difficile à saisir. Il est probable que dans les gaines non invaginées les marges s'unissent par la concrescence de leurs extrèmités. Mais cette hypothèse, également applicable aux gaines profondément invaginées, aurait besoiu d’être vérifiée avec soin et mériterait de faire l’objet d’une étude spéciale qui sort du cadre de notre travail. III. Valeur à attribuer à la forme des gaines. - Les formes onguiculées, non onguiculées et invaginées des gaines font partie, suivant l’expression de Duval-Jouve, de «lor- ganisation intime de la plante». Elles dépendent du mode de développement des organes exactement comme l’intra- ou l’extra- vaginalité des pousses et il semblerait logique de leur attribuer une valeur analogue. Ces deux sortes de caractères possèdent en effet la même généralité, la même constance et subissent des modifications progressives de même ordre. Nous avons donné (p. 18) le tableau des formes de passage de la gaine onguiculée à la gaine profondément invaginée, le tableau suivant montre les transitions qui existent entre les groupes à innovations toutes extravaginales et ceux à innovations toutes intravaginales : F. rubra SSp. violaca « innov. omnes vel pleraeque extra- vaginales » » var. genuina — «innov.totidem fere intravaginales quam extravaginales » » var. commutala | « innoy. extravaginales pauciores » var. trichophylla quam intravaginales » » Ssp. helerophylla — « innov. pleraeque intravaginales, interjectis paucis extravaginalibus » F. helerophylla — «innovationes extravaginales ita paucas et inter multitudinem intravaginalium occultas profert, ut illae praetervideri possint » (Hack. op. cit. p. 127) F. ovina, F. varia, etc. — « innov. omnes intravaginales » » SSP. pyrenaica Ces proportions sont d’ailleurs variables dans une même touffe el, à notre avis, Ascherson et Graebner (op. cit. p. 490) estiment 4e OR UN PRE AE M 7 TT? Le avec raison que le caractère tiré de l’extravaginalité des pousses est fort chancelant. Nous pensons donc que, tout au moins pour les sections, la forme de la gaine fournit un caractère de haute valeur, auquel il serait désirable qu’une plus grande importance füt attribuée dans l’avenir. Un monographe pourra seul indiquer la prépondérance que devra prendre l’invagination des gaines sur sur l’extravaginalité des pousses ou réciproquement. (Pour plus de détails sur cette question, voyez à F. violacea, Considérations générales.) IV. Détermination de la longueur de la partie entière de la gaine. Les divers auteurs indiquent comme caractère important la hauteur à laquelle la gaine cesse d’être entière pour devenir fen- due. Mais une double difficulté se présente pour les gaines ongui- culées, d’abord cette hauteur est parfois assez variable dans un même groupe, en outre le point précis où la gaine doit cesser d’être considérée comme entière n’est pas nettement défini. En effet l’attention n'avait pas été attirée jusqu’à ce jour sur la por- tion onguiculée des gaines ”. Le Prof. Hackel, Ascherson et Graeb- ner, le D' S. Belli n’en parlent pas dans leurs travaux ; M. N. Or- zeszko (Bull. soc. bot. Fr. 1903) fait allusion à cette particularité et désigne ces gaines sous le nom de « mi-enroulées tubuleuses », mais sans entrer dans aucun détail et sans en indiquer la géné- ralité. On ne sait done pas si la portion onguiculée doit être considérée comme entière ou comme fendue ; la question a cepen- dant une réelle importance car la portion onguiculée peut parfois occuper le quart de la longueur totale de la gaine. Supposons qu'il en soit ainsi et que l'onglet prenne naissance au ‘/, inférieur, suivant que l’on considère la portion onguiculée comme fendue ou comme entière la gaine sera envisagée comme devenant fendue au ‘/, inférieur ou au ‘/;, + ‘/,, soit environ à la moitié (°/#). 1 Nous avons déjà traité cette question dans notre Note sur le Festuca Hackelii S-Y. (Bull. soc. bot. Fr. 1909) et publié les courbes des variations de la hauteur du point de soudure des gaines. Ces courbes sont reproduites dans le présent travail ; nos observations nouvelles n’ont fait que régulariser leur allure en atténuant des balancements déjà faibles. 90 En vue d’élucider cette question nous avons relevé sur 500: coupes environ de F. ovina var. duriuscula (s. 1.) et var. glauca (s. L.), dont les gaines sont décrites comme « ima basi tantum integrae, ceterum fissue », les hauteurs auxquelles la gaine : 10 présente une amorce d’onglet ; - 2% porte un onglet de 0,25 à 0,30 mm. long. ; 30 se fend définitivement. A20 S À \ RS ! \. % | | \ \ 100 | ‘ : | | l | 5-0 | \ à | ù | &| 9 \ y Ü 80 | | ! © ' £ | ï | [ 1 1 | Le | j 9 : | X ; &O | “ x : 2) | A FE ; : #o | ' 9 \ à x j: \ : | , j : H®) \ Ô £0O | / à % PAIE : e | / X\ ù : ne PE x ; apte . ve O ! X î “a. 10 20 50 #o 50 60 je PONS Ces hauteurs ont été exprimées en centièmes de la longueur totale de la gaine et leurs valeurs ont été prises comme abseisses dans un système d’axes de coordonnées rectangulaires; les ordon- nées en représentent la fréquence. On obtient ainsi 3 courbes (Fig. 13) dont l’examen donne lieu aux observations suivantes. La forme nettement Galitonienne de ces 3 courbes montre que le caractère étudié peut être considéré comme spécifique dans chacune d'elles. ? Le plus grand rapprochement des branches des deux premières courbes montre que les variations y sont de moindre amplitude et conduit par suite à utiliser de préférence soit le point où l'onglet prend naissance, soit le point où il atteint une longueur de 0,25 à 0,30 mm. Les variations du caractère étudié sont résumées dans le tableau suivant : HAUTEUR se produisant à partir du CARACTERES la 1/4 et 1/, et 1, et plus probable | au-dessus | au-dessus | au-dessus Naissance de l’onglet. . .{| ‘/,inf. | 18°, | 5 Onglet de 0,25 à 0,30 mm.Ilg. | ‘inf. | 33 °/, | 14% RISSOTENLOLAlEN TE RARE TE fe SO RSS 0 Dans ces conditions on peut, pour les gaines du groupe eu-ovina, considérer, dans la pratique, comme point de soudure le point où l'onglet atteint une longueur de 0,25 à 0,30 mm. Ce choix est de nature à faciliter les recherches. En effet, la courbe des variations correspondant à ce point est la plus régulière, elle ne présente pas de balancements sensibles. La hauteur la plus probable de ce point (‘/;) correspond approximativement aux indications des ! Ces courbes ont la forme de la courbe dite de Gauss; leur Xe équation est: y—ee n" où « et n sont des constantes. [Cfr. J. Amann: Etude de la variation d’un type végétal (Bull. Herb. Boiss. t. IV, n. 9)|. ECO diagnoses. Enfin, le procédé d'investigation indiqué par le Prof. Hackel pourra encore être utilisé; en faisant rouler la gaine entre ses doigts, après l'avoir sectionnée en plusieurs points, on verra deux marges se soulever dans la partie fendue et une seule dans la portion onguiculée. Il y a lieu en ouire de remarquer que la longueur de l'onglet est proportionnelle à la longueur de la’ partie onguiculée ; si donc l'onglet est trop court pour être nette- ment perceptible à la loupe, la portion onguiculée sera elle-même très courte et la position du point de soudure, comprise entre d’étroites limites, pourra être appréciée sans hésitations. On devra toujours avoir présentes à la mémoire les limites extrèmes entre lesquelles peut varier la position du point de sou- dure. Si la hauteur trouvée sur plusieurs gaines dépasse nette- ment celle indiquée dans les diagnoses, on étudiera avec le plus grand soin tous les autres caractères de la plante et on se gardera d'identifier, uniquement sur l’examen de 2 ou 3 coupes, le F. duriuscula à genuina Godr. avec le F. supina Schur ou de créer une variété nouvelle. $ IV. DES FORMES ET DE L'HYBRIDITÉ Formes.— L'étude des formes tenant une très large place dans ce travail, il convient de définir nettement ce que nous enten- dans par ce mot et dans quel sens nous l’avons employé. La forme est le groupe placé entre la sous-variété et l'individu, ainsi que le spécifient très clairement les articles 11 et 12 des Règles de la Nomenclature. Ce mot forme a été pris dans les acceptions les plus diverses et a fait couler beaucoup d'encre : tantôt on l’élevait très haut dans la hiérarchie, tantôt on le rabaissait en ne l’appliquant qu’à ces groupes ambigus auxquels on ne pouvait assigner une place pré- cise. Il est heureux que le Congrès de Vienne lait rétabli dans son sens logique et universellement admis. Tout le monde, même un enfant non initié à la botanique, comprend parfaitement ce qu’on veut exprimer en disant : Ceci est telle plante, mais dans cet échantillon elle se présente sous une forme naine, velue, à TOR Nue iongues feuilles, à petites fleurs, etc.; c’est une forme naine, velue, etc. Par un singulier lapsus, certains botanistes se ser- vaient du mot forme avec un sens très différent dans leur langage courant et dans leurs écrits. On avait le bonheur de posséder un terme très clair, pris par tous dans la même acception, et quelques-uns voulaient altérer, en botanique, sa signification habituelle. N'était-ce pas agir comme certains de ces hommes de loi qui ne sont heureux que quand leurs grimoires sont incom- préhensibles au vulgaire et laissent la porte ouvertes à toutes les chicanes ? D’après sa tournure d'esprit, chacun peut donner aux groupes nommés formes des limites + étendues. Se produit-il une modi- fication bien nette, mais légère, dans les caractères d’une sous- variété, on pourra y voir : un simple individu rentrant dans les limites de variations de la sous-variété, une forme ou enfin une sous-variété nouvelle. Cela dépend uniquement de la valeur attri- buée à la modification constatée. Nous estimons que certaines sous-variétés de la Monographie pourraient être abaïissées au rang de formes et qu’une légère extension des diagnoses pourrait, d'autre part, faire disparaître certaines formes qui n’ont été pro- bablement maintenues que pour ne pas faire rentrer dans la syno- nymie des groupes élevés au rang d'espèces par leurs auteurs. Nous essaierons de justifier ces idées, pour chaque cas particulier, au cours de ce travail. Suivant pas à pas la Monographie du Prof. Hackel, dont les diagnoses ont déjà une certaine élasticité et indiquent la varia- bilité de divers caractères, nous nous sommes conformé aux règles suivantes : 1° Toutes les formes mentionnées dans la Monographie et basées sur des variations indiquées ou non dans les diagnoses ont été maintenues, par exemple les f. ciliolala et laevigata du F, ovina SUbv. crassifolia. 20 En dehors de ces formes, l'apparition de variations men- hionnées dans les diagnoses est considérée comme ne donnant naissance qu’à de simples individus rentrant dans les limites des variations de la sous-variété et non à des formes. Exemple : le F.elatior Sub. vulgaris est décrit comme possédant des glumelles mutiques, mucronées ou brièvement aristées, on ne créera donc pas les formes mutica, mucronata, breviaristata. C’est pour ce motif que nous n’avons pu admettre un certain nombre de formes indiquées dans : Fesluche Ilaliane degli Erbarii del R. Istituto Botanico di Torino par le D'$. Belli. Cet excellent botaniste, se placant à un point de vue différent du nôtre et dressant avec la plus serupuleuse exactitude un inventaire des Festuca des her- biers de Turin, a mentionné les moindres variations y compris les cas tératologiques. 30 Toute modification bien nette et non indiquée dans les dia- gnoses permet la création d’une forme, sous la réserve que cette modification soit constante sur plusieurs échantillons ou sur tous les organes similaires d’un même échantillon. Exemple : forme à chaumes scabres immédiatement en dessous de la panicule du F. dura Host. En agissant autrement la pulvérisation n'aurait plus de limite, on en arriverait à décrire chaque touffe, chaque chaume, chaque rameau de la panicule et même chaque épillet. 4° Si une limite inférieure est admise pour éviter cette pulvé- risation, aucune limite supérieure n’a été fixée. Ainsi qu'il a été indiqué dans l’Avant-Propos, en raison de la nature régionale de notre travail, les formes nouvelles admises par nous sont pure- ment empiriques (sensu Hackelii, op. cit. p. 48), c’est-à-dire que leur valeur n’est que provisoire et ne pourra être définitivement fixée que par un monographe étudiant le genre dans toute son aire; certaines pourront s'élever dans la hiérarchie, d’autres dis- paraître. Certaines formes ont, à nos yeux, plus de valeur les unes que les autres ; les plus importantes ont recu un nom unique, par exemple le f. rigidiuscula du F. violacea var. nigri- cans, les autres sont désignées par l'indication de la modification qui leur a donné naissance, par exemple le f. g/umis margine bar- batis du F. ovina var. duriuscula. Formes intermédiaires. — Nous avons tout particulièrement porté notre attention sur les formes intermédiaires, car ce sont elles qui marquent le mieux les affinités entre les divers groupes. Il y a lieu de remarquer qu’elles ne constituent pas des formes de passage uniquement entre deux sous-variétés, mais aussi entre des groupes de valeurs élevées et différentes. Dans cer- LESTL AMAR tains cas, d’ailleurs très rares, il existe des formes intermédaires entre deux espèces monomorphes, par exemple entre le F. laxa Host et F. dimorpha Guss.; leur existence serait de nature à faire considérer ces deux groupes comme deux sous-espèces dune même espèce collective. On rencontre des formes de passage entre une sous-espèce monomorphe et une sous-variété, par exemple entre le ssp. éndigesta et le subv. durissima du F. ovina. Enfin, une série de formes de passage entre sous-variétés voi- sines peut constituer une trame, à mailles + serrées, reliant entre elles deux sous-espèces ; la riche collection que nous a communiquée le Prof. Wilczek montre une continuité de formes entre les ssp. flavescens et eu-varia, de même que nos récoltes dans les Alpes maritimes montrent une continuité analogue entre les ssp. eu-varia et pumila. Hybrides.— Le Prof. Hackel se tient sur la plus grande réserve au sujet de l’hybridité. Il admet les hybrides : F. elatior < Lolium perenne, F. gigantea X Lolium perenne, F. ovina var. vaginala < var. pseudovina et avec quelques réticences F. elatior < gigantea; il considère les autres combinaisons comme absolument dou- teuses. D’autres botanistes éminents admettent facilement l’hy- bridité et partent de là pour apporter des modifications dans la subordination des groupes. Nous avons rencontré dans l’Esterel toute une série de formes de passage entre les var. vulgaris, duriuscula et glauca du F. ovina, donnant l'impression d’un mélissage très net * ; sans aucun doute il s’en produit, mais nous n’avons osé fixer dans quelles limites. Certains botanistes concluent à l’hybridité sur un seul échan- tillon d’herbier. Eût-on même rencontré tous les échantillons qu’on possède entre les parents supposés, on doit toujours user d’une grande réserve, car des observations plus étendues peuvent montrer que le soi-disant hybride se trouve en des localités où un des parents n’a jamais existé. [1 est vrai qu’on peut alors recourir à la théorie des hybrides fixés. Quoiqu'il en soit, on devrait toujours avoir à l’esprit, quand il s’agit d'hybridation, la ‘ Voir aux Règles de la Nomenclature art. 14 les définitions des mots hybride et métis. DOS boutade aussi spirituelle que judicieuse du D" Chabert : « Cher chez la femme dans les causes criminelles, disait un magistrat célèbre, sans se douter que plus tard il ferait école parmi les bolanistes. Et de fait, maintenant, à la moindre modification: qu’on observe dans une plante, beaucoup de nos confrères, et non des moins savants, l’attribuent à une intervention adulté- rine, en cherchent l’auteur et, l’autosuggestion aidant, finissent par croire l'avoir trouvé. » [Les Euphrasia de France in Bull. herb. Boiss. 2me série (1902), n. 2, p. 125]. $ V. INFLUENCE DU MILIEU Le milieu influe incontestablement aussi bien sur les formes extérieures que sur la structure anatomique, mais dans bien des cas il est fort difficile de distinguer la part revenant aux influences. stationnelles ou aux influences ataviques. Formes extérieures. — Les mêmes circonstances produisent en général les mêmes effets dans les divers groupes et donnent naissance à certaines de ces variations parallèles des types congé- nères décrites par Duval-Jouve. Ces variations ont été étudiées. par ce savant botaniste dans le genre Festuca, mais ce travail offre actuellement un faible intérêt. A l’époque où il a été écrit le genre Festuca était fort peu connu et il en résulte que les divers groupes comparés entre eux sont de valeur très inégale ; ainsi le F. heterophylla Lam. n’est envisagé que comme une forme à feuilles longues et filiformes du F.rubra L. et ces deux groupes. sont considérés comme ayant entre eux la même valeur relative que les formes à feuilles longues ou courtes du F. pilosa Hall. fil. On peut s'étonner que Duval-Jouve, qui attachait tant d’impor- tance à la structure anatomique, n’ait pas étudié les feuilles des Festuca ainsi qu’il l’a fait pour d’autres Graminées. Lieux ombragés. — Les formes némorales, sciaphiles, etc. existent dans un assez grand nombre de groupes : elles sont caractérisées par un port plus élancé et plus grêle, par des feuilles d’un vert vif, longues et molles, par des épillets peu colorés. 00 Milieù xérothermique. — L'influence de ce milieu se traduit par un port plus ramassé, par des feuilles plus raides, plus courtes, + arquées, souvent glaucescentes par suite de la forte cutinisation de l’épiderme et du développement du sclérenchyme, par une coloration plus prononcée. Mais ces modifications n’ont rien d’absolu, ainsi on rencontre en mélange, dans des stations chaudes et sèches, le F. ovina var. duriuseula typique et sa forme curvula à feuilles courtes et arquées. . Altitude. — L’altitude produirait une diminution de la taille et une plus forte coloration, mais les exceptions sont nombreuses. Nous n’avons pu trouver aucune différence entre les échantillons de F. spadicea L. croissant dans les pelouses alpines à 2000 m. et ceux recoltés dans la région littorale (Esterel) à env. 300 m. ; le F. ovina subv. crassifolia, sous-variété présentant la taille la plus élevée dans le groupe duriuscula, ne croît, dans notre région, que dans la zone alpine et subalpine ; les var. genuina et nigricans du F. violacea, de taille bien différente, se rencontrent ensemble aux mêmes altitudes, etc. L’intensité de la coloration serait peut- être plus constante, cependant on trouve en mélange toutes les formes de passage entre les subv. {ypica et acuminata du F. varia. Pruine, trichome. — L'existence de la pruine, la présence de de poils ou d’aculéoles sur certains organes n’ont aucun rapport avec la station. On trouve en intime mélange dans l’Esterel des échantillons pruineux ou non, à organes hispides ou glabres, scabres ou lisses. Structure anatomique. — Le Prof. Hackel à, par des essais de culture effectués sur divers groupes et entourés des plus sérieuses garanties, démontré les faits suivants : un échantillon croissant dans un milieu frais et ombragé présente des feuilles à cellules épidermiques à grand lumen et à faisceaux de sclérenchyme peu abondants ; un échantillon provenant du même porte-graines, mais élevé dans un milieu chaud et sec, possède des caractères inverses, c’est-à-dire des cellules épidermiques plus fortement cutinisées et un selérenchyme plus développé. Mais, comme l’indique lau- teur lui-même, les divers groupes ne réagissent pas tous égale- ment sous ces influences. Ayant fait des coupes de feuilles de tous les Fesfuca que nous avons eus entre les mains, connaissant exactement les localités d’où provenait l’échantillon, leur altitude, leur sous-sol et leur exposition, nous possédions tous les éléments pour étudier l’in- fluence du milieu sur la structure anatomique des feuilles. Nous devons avouer que cette question nous à paru peu claire et fort difficile à élucider. ve Dans l’Esterel, au Mt Agel et dans quelques autres localités, l'influence du milieu xérothermique se fait sentir avéc une net- teté absolue. Dans les var. vulgaris, duriuscula et glauca du F. ovina, les feuilles ont alors une section + orbiculaire, les côtes. latérales s’atténuent ou disparaissent, le sclérenchyme, réparti sur de nombreuses strates, prend un développement considé- rable, l’indument des faces internes est plus abondant (vid. PLT, fig. 10). Ces modifications constituent une protection contre la sécheresse. En effet, la forme cylindrique des feuilles offre une surface moindre à l’évaporation, qui d’ailleurs est diminuée par le grand épaississement du sclérenchyme, les nombreux poils recueillent l'humidité lorsque, sous son influence, la feuille s’enir'ouvre. Ces caractères modifiés sont d’une constance abso- lue sur tous les échantillons du ssp. eu-ovina croissant dans l’Esterel et, ainsi que nous le verrons plus loin, se retrouvent également sur les autres groupes existant dans la même région. Les caractères inverses, c’est-à-dire l’appauvrissement du sclérenchyme et l’aplanissement + grand des feuilles, ne nous. semblent pas dépendre de la station ; nous avons le plus souvent trouvé, par exemple, le f. faccida Belli du F. ovina subv. crassi- folia en intime mélange avec la forme typique. Le milieu xérothermique de l’Esterel agit sur la structure foliaire des autres groupes qui y croissent, et en particulier sur diverses variétés du ssp.eu-rubra. Les feuilles montrent un déve- loppement énorme du sclérenchyme dont les îlots deviennent parfois subconfluents, en même temps les cellules de Pépiderme présentent un grand lumen (vid. PI. I, fig. 11). Ces deux modi- fications contradictoires pourraient peut-être s'expliquer dans l’Esterel. Nos échantillons croissaient au bord des routes et des sentiers, dans des ornières ou des cuvettes inondées l'hiver et totalement asséchées l'été; la flore y est assez particulière et LÉ EN nous avons été étonné de trouver en des points analogues aux environs de Biot, dans un terrain très sec, Cicendia filiformis Del. et Laurentia Michelii DC. Mais nous avons retrouvé la même struc- ture dans des échantillons de F. fallax Thuil. croissant en des stations ombragées de la zone subalpine (M! Pélève). Cette struc- ture très caractérisée appartient d’ailleurs au subv. juncea du F. rubra qui croît au bord des eaux et, d’après nos échantillons, au f. rigidiuscula S'-Y. du F. nigricans Schleich., qui se rencontre dans la région alpine (vid. PI. IF, fig. 27). Enfin, nous avons récolté dans des prairies alpines fraîches, à 2000 m. (haut vallon de Mol- lières) des échantillons de F. fallax à cellules épidermiques des feuilles petites, mais à îlots de sclérenchyme très développés (vid. PI. [, fig. 12). Cette structure se rapproche de celle des feuilles du F. rubra var. oelandica; d’ailleurs cette dernière variété ne possède pas une structure foliaire absolument cons- tante ; le Prof. Hackel semblait le prévoir (op. cit. p. 145) et les assez nombreuses coupes que nous avons faites nous ont montré que le selérenchyme était plus souvent réparti en îlots puissants et subconfluents que disposé en de nombreuses strates continues (vid. PL. I, fig. 13 et 14). Enfin, ainsi que nous l'avons indiqué page ui le développe- ment du sclérenchyme foliaire est fort variable dans des échan- tillons de F. pyrenaica Reut., croissant dans la même localité. En résumé, le développement du selérenchyme foliaire semble dépendre de facteurs fort divers et il serait intéressant d’entre- prendre une étude spéciale permettant d'attribuer à chacun d’eux l'influence qu'il exerce. $ VI RÉSULTATS ACQUIS Après ce qui a été dit dans l’Avant-Propos, on pourrait s’éton- ner qu’un certain nombre de groupes nouveaux, créés par nous, n'aient pas été maintenus au rang de « formes empiriques » et aient été élevés au rang de sous-variétés et même de variétés. L'explication en est la suivante : nos échantillons, soit très cri- tiques, soit les plus intéressants, ont été soumis au Prof. Hackel Re ve qui à bien voulu nous donner son avis sur le rang à leur attri- buer dans la hiérarchie, La création des variétés ou sous-variétés nouvelles (sauf pour le subv. spreta du sp. varia) à donc reçu la meilleure sanction et nous tenons à adresser à l’'éminent mono- graphe l'expression de notre très vive reconnaissance. . Nous avons considéré comme nouveaux pour les Alpes mari- times tous les groupes qui ne sont mentionnés ni dans le Cafa- logue des Festuca des Alpes maritimes par E. Burnat (1882), ni dans Le Festuche Italiane degli Erbart del R. Istituto Botanico di Torino par S. Belli (1901) ; mais nous avons reporté ici les groupes déjà indiqués dans nos Notes criliques sur quelques Festuca nou- veaux pour les Alpes maritimes. D'autre part, nous avons agi avec la plus grande prudence, par suite du manque de renseignements précis, en ce qui concerne les nouvelles acquisitions pour la flore de France. (Celles-ci sont précédées du signe ++ et celles pour l'Italie du signe ++). Dans son Catalogue, le D' Burnat énumérait 9 espèces (dont 1 hybride) se décomposant en : 9 sous-espèces, 16 variétés et 13 sous-variétés. En 1901, le D' S. Belli apportait une importante contribution à la répartition des Festuca dans les Alpes maritimes ; il signa- lait les groupes suivants non mentionnés dans le Catalogue du D’ Burnat, savoir : F. ovina SSp. eu-ovina var. capillata. » » var. vulgaris subv. hispidula. » Ssp. laevis var. Halleri. » Ssp. alpina. F. rubra SSp. heterophylla Subv. leiophylla. F. elatior SSp. arundinacea var. genuina subv. striclior. » » » subv. subalpina. F. varia SSp. alpestris. » SSp. eu-variu Var. genuina SUbv. acuminala. » SSp. pumila Var. eu-pumila. F. montana. Soit 1 espèce, 2 sous-espèces et 5 sous-variétés nouvelles pour les Alpes maritimes. | ray di “Lei Nos recherches nous ont permis de constater l'existence des groupes nouveaux suivants, non mentionnés dans les ouvrages sus-visés des D'$ Belli et Burnat. F, ovina ssp. eu-ovina var. vulgaris Subv. laevifolia. » » » subv. firmula. » » var. duriuscula Subv. villosa. » » » subv. robusta. » » var. glauca Suby. cinerea. » » » subv. pallens. » » » subv. inops. » ssp. suleata Var. valesiaca. » ssp. laevis Nar. genuina Subv. campana. ++ F. rubra ssp. violacea var. genuina subv. carniea (f*). Die DA » subv. flaccida. » ssp. eu-rubra var. genuina Subv. grandiflora. » » » subv. glaucescens. » » » subv. barbata. » » var. planifoha. » » var. trichophylla. F. elatior ssp. arundinacea var. genuina subv. intermedia. » » » subv. pauciflora. » » var. Uechtritaiana. » » var. Fenas Subv. corsica. A ces résultats il convient d'ajouter les groupes non mention- nés dans la Monographie, mais décrits dans d’autres ouvrages, savoir : ++ F. ovina ssp. eu-ovina var. duriuscula subv. pubiculmis. LE » » var. glauca subv. scabrifoha. ++ Æ. rubra ssp. violacea var. genuina subv. macrathera. » ssp. eu-rubra Var. commulala Subv. scabra. Enfin, nous avons à signaler comme groupes nouveaux dont la description n’avait pas encore été publiée : ++ F. ovina sSp. eu-ovina var. glauco-firmula S'-Y. Tac » » var. glauca subv. Degenii S'-\. or ee ++ F. ovina ssp. laevis subv. laeta Belli. os » » var. genuina Suby. latifolia St-Y. JA » » var. Halleri subv. Bicknellii St-Y. + F. rubra sSp. eu-rubra Var. genuina Subv. asperifolia St-Y. ++ F. varia ssp. eu-varia var. scabriculmis subv. spreta St-Y. JR Ur » ssp. pumila Var. Wilczekiana S'-Y. Soit 5 variétés et 26 sous-variétés nouvelles, parmi lesquelles 1 variété et 5 sous-variétés nouvelles pour la France, 1 variété et 4 sous-variétés nouvelles pour l'Italie. Le tableau suivant résume les résultats ainsi acquis. Catalogue ACQUISITIONS TOTAL | GROUPES du RS actuellemen d DrE.Burnat | au Dr Belli | "°uvelles connu Espèces 10 Sous-espèces Variétés S VIL DÉFINITIONS. TERMINOLOGIE. SYNONYMIE I. Définitions. Il nous a paru nécessaire de préciser quelques termes, un peu vagues en eux-mêmes, dont l'emploi peut donner lieu à des divergences d'interprétation. Organes étroitement ou largement lancéolés. — La largeur relative des glumes et des glumelles joue un assez grand rôle dans la séparation de certains groupes et nous croyons utile de spécifier ce que nous entendons par étroitement ou largement lancéolé. Dans un organe lancéolé, le rapport de la plus grande largeur à la longueur varie de ‘/, à ‘/,; en effet, quand ce rapport est inférieur à ‘/,, l’organe est linéaire ; quand ce rapport atteint ‘/;, DE) il devient rhomboïdal. Partant de ces limites, nous considérons les organes comme : étroitement lancéolés quand le rapport de leurs diamètres varie de; à"/;; lancéolés . . . quand le rapport de leurs diamètres est voi- sin de */,; largement lancéolés quand le rapport de leurs diamètres est peu inférieur à ‘/. Ainsi une glumelle de 5 mm. de longueur, abstraction faite de larête, sera : étroitement lancéolée . . si sa largeur varie de 1,0 à 1,5 mm. lADCÉDIÉ RES RU EE NT » Do UD 42000 largement lancéolée . . » » D HO ZAR AE EE) Organes acuminés. — IL est assez souvent difficile, à part les cas très saillants, d'estimer si les glumelles sont acuminées ou non ; d’abord le caractère est parfois peu accentué, puis une défi- nition bien claire nous semble faire défaut. De Candolle, dans sa Théorie élémentaire de Botanique (p.459) écrit : « acutus, pointu, en général qui se termine par un angle aigu, — acuminatus, qui se prolonge en un angle aigu. » La définition est vague ; beau- coup d'auteurs la modifient en disant «brusquement terminé en pointe », elle devient alors mauvaise parce qu’incomplète. En effet, un organe peut être longuement et insensiblement acuminé; le tableau 10 des Pflansenblätter in Naturdruck, par G.Ch.Reuss, en donne plusieurs exemples et en particulier celui d’une feuille de Pulmonaria officinahs (fig. 11) qui est très caractéristique. Lecog et Juillet, dans leur Dictionnaire raisonné des termes de botanique (1831) écrivent : « Acuminé. On donne ce nom à toute partie de plante dont l'extrémité supérieure se rétrécit ou s’amin- cit subitement pour former une pointe qui change la courbure des bords ou des côtés. » Nous estimons, à part le mot « subite- ment» qui serait à retrancher, que c’est la seule définition pré- cise qui ait été donnée, à notre connaissance, du terme acuminé; c’est le changement de courbure qui caractérise l’organe acuminé. D'ailleurs, il sera toujours bon, comme dans toutes les descriptions des formes d’organes, de ne pas craindre de préciser au moyen de PESTE emploi de plusieurs termes (cfr. DC. Phytographie p.200) et de dire : brusquement, longuement, insensiblement, etc. acuminé. IT. Terminologie. Nous nous sommes strictement conformé aux règles posées par le Prof. Hackel au $ Nomenclature de sa monographie (op. cit. p. 61). Les titres font ressortir toute la série des subordinations, mais dans le discours cet « Apparat von Abstufungen » est sup- primé et la désignation d’un Festuca est faite au moyen de trois termes seulement, chose toujours possible par suite de la manière dont les noms ont été choisis. Il y a lieu de ne pas oublier que lorsque le dernier nom du trinôme est celui d’un groupe possé- dant une ou deux subdivisions, ce trinôme sert à désigner la subdivision inférieure la plus caractéristique de ce groupe, les mots var. ou subvar. genuina, typica, vulgaris étant sous-enten- dus. Ainsi : F. ovina Var. duriuseula est l’abréviation de F. ovina ssp. eu- ovina Var. duriuscula Subv. genuina. F. elatior Ssp. arundinacea est l’abréviation de F. elatior ssp. arundinacea Var. genuina Subv. vulgaris. Dans notre travail, les lettres s. /. (sensu lato) placées après un trinôme indiquent que ce groupe est considéré dans tout son ensemble, y compris ses subdivisions inférieures. Ainsi F. ovina var. duriuscula (s. 1.) désigne le var. duriuscula avec toutes ses -sous-variétés. Dans certains cas, pour abréger, nous avons employé un simple binôme en le faisant suivre du nom de son auteur (F. dura Host, F. nigricans Schleich.) ou même sans nom d’auteur lorsque, au cours de la discussion d’une question, l’emploi de ce binôme ne pouvait donner lieu à aucune incertitude. On a parfois tourné en ridicule le botaniste qui dirait sur le terrain : « Ceci est le F. ovina ssp.eu-ovina var. duriuscula suby. genuina.» Cette critique prouve simplement que ceux qui la for- mulent n’ont pas lu le $ Nomenclature de la Monographie, dans lequel il est montré qu'un trinôme est toujours suffisant pour désigner un Festuca quelconque. ARE TPE IT. Synonymie. Le Monographia Festucarum europaearum (1882) est antérieur aux Règles de la Nomenclature édictées au Congrès de Vienne (1905) ; par suite certaines de leurs prescriptions n’ont pu être appliquées dans cet ouvrage. Ainsi on rencontre plusieurs fois les noms de genuina, lypica, vulgaris pour désigner certains groupes d’une même espèce, alors que Particle 29 prescrit qu’un nom de sous-espèce, de variété, de sous-variété et de forme ne peut être employé qu’une seule fois dans l’intérieur d’une même espèce. Nous avons toujours strictement reproduit la nomenclature du Prof. Hackel, mais nous avons indiqué les nouveaux noms qu’il y aurait lieu d'introduire pour se conformer aux prescriptions de l’article 29 des Règles de la Nomenclature. Le choix de nouveaux noms est toujours un peu embarrassant et nous ne pouvions mieux faire que de suivre et généraliser l’exemple donné par le Prof. Hackel dans les modifications apportées par lui à sa nomen- clature ‘primitive (Révision des Graminées de l'herbier d'Albrecht de Haller filius). Lorsqu'il n’y avait pas de questions de priorité en jeu, nous avons donc remplacé les noms de genuina, typica, vulgaris, quand cela était nécessaire pour éviter les répétitions interdites, par le préfixe eu suivi du nom du groupe immédiate- ment supérieur. Nous n'avons indiqué aucun synonyme, laissant au lecteur le soin, s’il désire les connaître, de se reporter soit au Monographia Festucarum europaearum, soit au Synopsis der milteleuropäischen Flora par Ascherson et Graebner. $ VIIL BIBLIOGRAPHIE. DOCUMENTS CONSULTÉS I. Bibliographie. Les ouvrages consultés pour cette étude ont été peu nombreux. Tout ce qui a été écrit avant 1882 a été vérifié, émendé et con- densé par le Prof. Hackel dans sa monographie ; d’autre part, les Flores, et même les ouvrages traitant spécialement des Grami- nées, ne descendent qu’exceptionnellement aux sous-variétés du genre Festuca. Pour ces motifs, nous n’avons eu recours qu'aux ouvrages suivants, qui nous ont fourni les renseignements Îles plus précieux, savoir : Monographia Festucarum europaearum par Ed. Hackel (1882). Catalogue des Festuca des Alpes maritimes par E. Burnat (1882). Le Festuche Italiane del R. Museo Botanico Torinese par le D'$S.Belli (in Malpighia N, IIT, 1889). Le Festuche Italiane degli Erbarii del R. Istituto Botanico di Torino par le DrS$. Belli (in Malpighia V, XIV, 1901). Synopsis der mitteleuropäischen Flora par Ascherson et Graebner (t. II, 1900). Les meilleures plantes fourragères par les Drs Stebler et Schrôter (Traduction française du Prof. Welter, t. I [1883], t. 11 [1884], t. III [1889]). - Quelques renseignements se trouvent épars dans des Notes ou dans des Flores locales, leur source a été nee chaque fois qu’il en a été fait usage. Les exsiccata numérotés rentrent également dans la bibliogra- phie. Le Schweixerische Gräser-Sammlung de Stebler et Schrôter nous a rendu de grands services pour l'étude de groupes critiques. Enfin, nous avons consulté certains numéros de l’Æerbarium nor- male de Dôrfler, des exsiccata de Kneucker, de Magnier, des Socié- tés Dauphinoiïise, Rochellaise et Pyrénéenne. Beaucoup sont excel- lents; pour d’autres, on doit se tenir en garde contre de fausses déterminations, même quand l'étiquette indique la sous-variété ou la forme avec la plus grande précision et porte la mention : «Vidit Hackel !» Il est évident que l'échantillon envoyé au savant monographe a été identifié avec une exactitude absolue, mais, dans la botte qui a servi à constituer la centurie, il a dû se glisser des échantillons différents du type adressé au Prof. Hackel. Certains groupes, quoique fort éloignés les uns des autres, ont parfois un port très analogue ; chaque échantillon n’a pas été * Au cours de notre travail nous renvoyons à la pagination du tirage à part de cet ouvrage. étudié individuellement, les feuilles et les gaines n’ont pas été examinées au point de vue anatomique, d’où des erreurs excu- sables et heureusement peu nombreuses. II. Documents consultés. Outre nos récoltes personnelles (1300 parts), nous avons eu à notre disposition, pour lélaboration du présent travail, les Festuca des herbiers suivants : Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Herb. Bick. — Herbier de M. Cl. Bicknell, à Bordighera (Italie), environ 100 parts. Burn. — Herbier du Dr E. Burnat, à Nant, près Vevey (Suisse), environ 600 parts. Chab. — Herbier du Dr Chabert, à Chambéry, consulté partiellement. Chen. — Herbier de M.Chenevard, à Genève (Suisse), auquel étaient joints les Festuca de l’herbier de la ville de Bergame. Cst. — Herbier de M. le Chanoïne Coste, à St-Paul des Fonts. Derb. — Herbier de M. Derbez, à Chabanas, près Gap. Gaud. — Herbier de Gaudin, actuellement au Musée de Lausanne (Suisse). Laus. — Herbier du Musée Botanique de Lausanne (Suisse). Lig. — Herbier de Ligurie de l’Université de Gênes (Italie). Marc. — Herbier L. Marcilly, légué à la Société Botanique de France et actuellement à la Sorbonne à Paris. Montp. — Herbier de l’Institut de Botanique de Montpellier. Ba. — Herbier Barla de C. — Herbier de Contes de Bucamp | déposés au Mu- M. N. — Herbier municipal de Nice seum d'Histoire Mo. — Herbier Montolivo Naturelle Sar. — Herbier Sarato de Nice. Vid. — Herbier G. Vidal Riss. — Herbier A. Risso et de M. Risso, son petit-neveu, à Nice. Rod. — Herbier de M. J. Rodié, à Castelnau le Lez, près Montpellier. Herb. Schleich.— Herbier Schleicher, actuellement au Musée de Herb. Lausanne (Suisse). Thur. — Herbier Thuret et Bornet, chez le D' Burnat, à Nant, et les doubles à la Villa Thuret, à Antibes. ROUE Herb. Fur. — Herbier de l’Institut Royal de Botanique, à Turim (Italie), consulté partiellement. Herb. Verg. — Herbier du Capitaine Verguin, à Castres. Herb. Wilez. — Herbier du Prof. Wilezek, à Lausanne (Suisse). Nous prions MM. les propriétaires ou conservateurs de ces. herbiers de vouloir bien agréer l’expressiou de notre très vive gratitude pour leur aimable communication. Nous adressons en particulier nos remerciements à MM. Bicknell, G. Bonnier, Burnat et Cavillier, Chabert, Chenevard, Coste, Derbez, Flahault et Daveau, Mattirolo et Belli, Penzig, Risso, Rodié, Verguin, Wilczek. Nous ne pouvons non plus oublier M. Van Ukkel, photographe _à Cannes, qui, avec tant d’amabilité, a fait les clichés de nos préparations microscopiques et de divers échantillons. $ IX. ABRÉVIATIONS. SIGNES CONVENTIONNELS Les échantillons provenant de nos récoltes personnelles ne portent aucune mention. Teste... indique que nous n’avons pas vu l'échantillon et que nous nous en rapportons à la détermination qui en a été faite. !! signifie que l’échantillon a été vu par le Prof. Hackel. Dans les voyages botaniques du Dr E. Burnat, voyages aux- quels nous avons eu le grand honneur et le précieux avantage d’être admis, de nombreuses plantes, recueillies par les partici- pants, ont été partagées entre eux. Afin de ne pas répéter chaque fois les noms des collecteurs, nous avons mis en caractères gras le millésime de l’année durant laquelle ces récoltes ont été faites en commun et nous donnons ci-après la liste des membres de ces voyages. 02 — 1902. MM. E Burnat, Dr J. Briquet, J. Burnat, F. Cavillier, Capre Verguin, A. St-Yves; préparateurs MM. Abrezol et Aussel — du 15 juillet au 15 août 05 — 1905. MM. E. Burnat, Dr J. Briquet, F. Cavillier, A. St-Yves,; préparateur M. Abrezol — du 8 juillet au 8 août. RSS SRE TL Es 06 — 1906. MM. E. Burnat, D’ J. Briquet, F. Cavillier, A. St-Yves ; préparateur M. Abrezol — du 22 juin au 2 juillet. 08 — 1908. MM. les Ds E. Burnat, J. Briquet; MM. le Chanoine Coste, J. Burnat, K. Cavillier, A. St-Yves ; préparateurs MM. Abrezol et Lascaud — du 7 juillet au 3 août. 09 — 1909. MM.les D'sE. Burnat, J. Briquet, Wilczek ; MM. J. Bur- nat, K. Cavillier, A. St-Yves ; préparateurs MM. Abrezol et Lascaud — du 22 juin au 30 juillet. 11 — 1911. MM. les Drs E. Burnat, J. Briquet, G. Poirault ; MM. J. et P. Burnat, F. Cavillier, A. St-Yves ; préparateurs MM. Abrezol et Lascaud — du 15 juillet au 9 août. 12 — 1912. MM. les Drs E. Burnat, J. Briquet, Wilczek ; MM. F. Ca- villier, A. St-Yves ; préparateurs MM. Abrezol et Las- caud — du 16 juillet au 10 août. Nous entendons par Alpes maritimes la région franco-italienne dont les limites ont été définies par MM. Burnat et Gremli dans leur ouvrage : Les Roses des Alpes maritimes (p. 8). L’altitude jouant un rôle important dans la répartition des. Fesluca, nous avons toujours scindé, pour les énumérations de localités, le territoire en trois régions, en adoptant les limites indiquées dans la Flore des Alpes marilimes de E. Burnat, ainsi que la terminologie, savoir : Région littorale — jusqu’à 12 kilomètres de la côte, avec une altitude inférieure à 800 m. Région montagneuse — au-delà de 12 kilomètres de la côte, ou plus près mais alors avec une altitude supérieure à 800 m. Région alpine — à partir de 1600 m. Dans chacune de ces régions, l’énumération des localités est faite de l'Est (E.) à l'Ouest (W.). * indique les localités sur territoire français. » » » » » italien. LES Chaque fois que nos échantillons ont été en nombre suffisant pour nous permettre de juger de la répartition du groupe consi- déré, cette répartition a été figurée au moyen des signes conven- tionnels suivants : Un carré, représentant le territoire entier des Alpes maritimes, a été divisé en 3 bandes dont l’inférieure correspond à la région Pope littorale, la moyenne à la région montagneuse, la supérieure à la région alpine. Une astérisque est placée dans chacune des bandes correspondant aux régions dans lesquelles le groupe considéré existe. [___] indique, par exemple, que le groupe, croissant dans les régions littorale et montagneuse, fait défaut dans la région alpine. Lorsque le groupe est abondant dans une région, assez rare dans une autre, deux astérisques sont marquées dans la bande correspondant à la région la plus riche, une seule dans l’autre. x + | indique, par exemple, que le groupe, abondant dans la E région alpine, descend parfois dans la région montagneuse. Enfin, lorsque le groupe ne croît que dans la région orientale ou occidentale, le trait vertical de gauche ou de droite a été supprimé. indique, par exemple, que le groupe ne croît que dans la = région montagneuse orientale. * + est affecté aux groupes nouveaux pour les Alpes maritimes. ie > » 59 » » pour la France. ED DD » » pour l'Italie. DEUXIÈME PARTIE BÉPDE DES ESPECES ET DE LEURS VARIATIONS OBSERVATION Nous avons suivi pas à pas, dans notre étude, le Honographia Festucarum europaearum du Prof. Hackel. Aucune diagnose des différents groupes n’a donc été donnée par nous, car elle n'aurait été que la répétition presque textuelle du remarquable ouvrage qui nous a servi de guide et auquel nous prions le lecteur de se reporter. Quand la nécessité s’en est fait sentir, nous avons indi- qué les additions ou modifications qu’il y aurait lieu, à notre avis, d'introduire dans le texte de la Monographie; de même, sauf mentions spéciales, toutes nos observations sont unique- ment relatives aux diagnoses données dans cet ouvrage. FESTUCA L. excl. spec. Clavis analytica specierum ‘ Vaginae innovationum basin versus incrassatae,innovationis basbitumeñcientes 270 Re Fr spadiceaL: VéenmaeDaisinonincrassatae,. 2e nn Rs Ni 2 4": HIS DATE es en S ne MPa UN A TE A SAN si Ovarium vertice + (interdum brevissime v. parcissime) Hu varium vertice at A SRE TRS ALU AREAS AT SANTE HR : Les diverses clefs analytiques ont été uniquement établies en vue de la détermination des Festuca croissant dans les Alpes maritimes et mentionnés dans le présent travail. Pour les autres groupes, n'existant pas dans notre dition, se reporter aux clefs analytiques de la Monographie. 10. [ | nee Folia viva omnia plana, siccando interdum + convoluta, cellulis bulliformibus manifestis instructa . . . . . . 4. Folia omnia, v. saltem innovationum, etiam viva complicato- setacea, cellulis bulliformibus destituta . . . . . . . 6. Glumae fertiles se arista glumam duplo supe- rante ser HR 0 Et nte ANNE Glumae fertiles ee V. Drevites aristatae, arista gluma breviore, plerumque vix dimidiam aequante . . . . . 5. Vernatio laminarum convoluta. Vaginae innovationum sae- pius omnino fissae, raro ad medium, nunquam ad os usque INtecrAe Sr ec Clatorale Vernatio nn a Vaginae ad os usque: inteoraes. 0 Ne - Frubra (D: D'var plam/olie) Innovationes partim intra, partim extravaginales. Fasciculi sclerenchymatici laminarum innovationum discreti, mar- ginales singulisque nervis correspondentes . F. rubra L. Innovationes omnes intravaginales. Fasciculi sclerenchyma- tici laminarum innovationum in strata continua confluen- tes, vel tantum 3 discreti (medianus marginalesque). . F. ovina L. Ovarium vertice parcissime hispidulum . : rubis: a D 2. Docs Ovarium vertice dense anni RAS SL RES DES PRIOR Laminae planae, cellulis bulliformibus munitae. . . . . 9. Laminae arcte setaceo-complicatae, cellulis bulliformibus destifutae 7210 Re nee ARE re Seat (D Non stolonifera. Os vaginae glabrum . . . F. silvatica Vill. Late stolonifera. Os vaginae fimbriatum . F. montana M. B. Innovationes omnes intravaginales, squamis aphyllis desti- futaes mon nn etre: Varia Haenke: Innovationes omnes nee, squamis aphyllis mu- MIAGE NS RP M NE ART OH CSSS L'Etude histotaxique sur les Festuca de M. N. Orzeszko fournit une très précieuse clef analytique basée sur la combinaison de caractères histotaxiques et de quelques autres caractères facile- ment perceptibles. Grâce à cette méthode on arrive rapidement à identifier certains groupes et on possède une base sûre d’où on peut partir pour pousser plus loin les recherches; malheu- reusement la valeur de ces caractères est assez inégale, dans. certains cas ils permettront de distinguer deux sous-variétés, dans d’autres cas ils ne pourront servir qu’à séparer deux espèces. Dans les groupes à vernation convolutée ils ne donnent que les renseignements les plus vagues. Nous avons donc cru devoir limi- ter la elef analytique que nous présentons ci-dessous aux groupes à vernation condupliquée et nous arrêter aux sous-espèces. Nous n'avons pu adopter les formules employées par M. Orzesz- ko, car certaines notations sont de nature à entraîner la confu- sion. Ainsi T, indique 3 groupes de selérenchyme foliaire, 2 aux marges et À à la carène; T, indique l'existence d’ilots de sclé- renchyme correspondant à toutes les nervures et (ce qui est sous-entendu) d’îlots marginaux, or le nombre de ces îlots est toujours supérieur à 3. Nous avons donc adopté les notations suivantes pour la struc- ture foliaire : S — sclérenchyme. S, en manteau continu. » S, en 3 ilots, 2 marginaux et 1 dorsal. » Sn en îlots marginaux et en îlots correspon- dant à chaque nervure (n —5). » S° avec indice approprié, supports complets à un certain nombre de nervures. C — côtes internes. L'indice exprimant le nombre de côtes. N — nervures. » » » de nervures. Glavis analytica praesertim in notis histotaæicis condita et ad subspecies ducens À. Ovarium glabrum. Si C-y NN: Vaginae ima basi tantum integrae SSP. eu-ovina. S, CG Nys Vaginae ad os usque integrae. Antherae palea dimidia breviores, 0,8-1,0 mm. long. . SSp. alpina. SACS RINT Vaginae ima basi tantum integrae . . SSp. sulcata. SOC EMNe Vaginae in tertia v. in dimidia inferiore parte, vel ad os usque integrae. Antherae palea dimidia longiores . . . . ssp. laevis. CG = Sn. Vaginae ad os usque integrae. Sn CG; N,;, Laminae capillares v. Dre con- formes. Repens . . Subv. eu-rubra (p.p.var. ) N, Utsupra. Dense caespitosa . ssp. violaceae. Sn GC N,>, Laminae innovat. 0,7 mm. diam. et ultra, difformes. Repens vel caespitosa . : subv. eu-rubra. B. Ovarium vertice parce hispidulum. Sn. Vaginae ad os usque integrae. Sn C; N, Laminae capillares, sect. triangul. . ssp. heterophylla. Sn GC; N;, Laminae capiliares, sect. hexagon. . : . SSp. violaceae. Sn. Vaginae ima basi tantum integrae. Sn Cn Nn Innovationes basi valde incrassatae, sub- bulbosae, squamis asphyllis destitutae . . F. spadicea. C. Ovarium dense hispidulum. S,. Vaginae ima basi tantum integrae. S, C3 N;, Ligulae longe protractae, acutae, trinerves E . SSp. alpestris. SC. Nr, Licgulae breviter protractae, rotundatae, v. trunCAtAC RE NP NE EE ESS DAC T-DUIAE Sin CG NN, Ut supra. . ssp. pumila et var. scabriculmis. Sn. Vaginae ima basi tantum integrae. Sn CC N, Laminae innov. capillares, valde inaequales 174060 25 M SSD 'IQvesEns. Sn. Vaginae ima basi tantum integrae. Sn CG;> NN; Innovationes squamis aphyllis cinctae F. dimorpha. SECT. I. OVINAE Fries. Hack. op. cit. p. 79 et 81. $ 1. INTRAVAGINALES Hack. IL. c. 1. Spec. F. ovina L. sensu ampliss.; Hack. op. cit. p. 82. Clavis analytica subspecierum. À. Laminae cylindricae, stratis sclerenchymaticis continuis (raro irregulariter interruptis) instructae. Vaginae ima basi tantum integrae, caeterum fissaé VU LNNN 0, USSDEH-OUINE, IT B. Laminae a latere compressae, siccando lateribus sulcatis, fasciculis sclerenchymaticis 3 (mediano marginalibusque) instructae. I. Antherae paleam dimidian aequantes v. superantes. Laminae 7nerves, vaginae minimum in tertia inferiore parte integrae (excep. subv. laeta) . . . . ssp. laevis. Laminae 5nerves, vaginae ima basi tantum integrae, ceterum fissae. . . . : de 0. SSD SUlCotU: II. Antherae palea dimidia Haahones 0, 8-1,0 mm. long. £Sp. alpina. I. Subsp. eu-ovina Hack. op. cit. p. 85. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. A. Laminae capillares v. setaceae, 0,4-0,6 mm. diam., unicostatae et saepius 5nerves. Glumae fertiles muticae. . . . . . . . . var. CAPILLATA. Glumae fertiles aristatae . . . . . .« . Var. VULGARIS. Laminae 0,4-0,5 mm. diam., Dci Laminae laeves. . . . . . . . Subv. laevifolia. Laminae scabrae none. subv.hispidula. Laminae 0,6 mm. diam., 7nerves, firmae . subv. firmula. B. Laminae subjunceae v. junceae, 0,7-1,0 mm. diam. et ultra, 3 costatae, 7-9nerves. I. Laminae haud pruinosae. . . . . . . . var. DURIUSCULA. a. Laminae, utique culmi, glabrae, laeves. Humilis. Laminae 0,6-0,7 mm. diam. . .subv. gracilior. Laminae 0,7-0,8mm diam.; spiculae glabrae, subv.genuina. Laminae 0,7-0,8mm diam.; spiculae villosae, subv. villosa. Laminae 1,0 mm. diam. et ultra . . . subv. crassifolia. b. Laminae infra apicem, culmi infra paniculam scabra. Vaginae, saltem inferiores, puberulae ; laminae 0,7-0,8 mm. diam.; spiculae pubescentes. . . subv. pubescens. Vaginae secus nervos scabro-punctatae ; laminae 1 mm. diam. et ultra; spiculae glabrae . . . . subv. robusta. c. Laminae glabrae, laeves:; culmi infra paniculam dense HUMEUR RE EN SR SUD nUDICU lis. II. Laminae, vaginae ad apicem pruinosae . . var. GLAUCA. a. Laminae laeves. 1. Panicula stricta; rachis haud flexuosa. Spiculae glabrae . . . . . . . . . subv. eu-glauca. Spiculae pubescentes. . . . . . . . subv. cinerea. 2. Panicula laxiuscula, patula ; rachis flexuosa . à . Subv. pallens. LOT PERS CE RAY re lp B. II. b. Laminae scabrae. Spiculae glabrae . . . . . . . . .subv. scabrifolia. Spiculae pPubeScenteES en subv. Degenii. 2. Var. capillata Hack. op. cit. p. 85. Observ. I. — Dans nos échantillons, les feuilles sont parfois glaucescentes ; les glumes sont + aiguës, l’inférieure n’est pas toujours subulée. x] Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de k x . » 1 900 à 2000 m. Indifférent sur la nature du sous-sol. Le F. capillata Lam. est localisé dans la partie orientale des Alpes maritimes. MM. Albert et Jahandiez lindiquent, d’après Perrey- mond, dans l’Esterel (Cat. pl. Var. p.555); nous l'y avons maintes fois, mais toujours vainement, cherché. Ainsi que le mentionnent ces auteurs, la plante croît près de Toulon ; nous en possédons des échantillons récoltés par le Cap. Verguin près d’Ollioules. IL existe donc dans son aire de dispersion un hiatus très net et cor- respondant à toute la partie française de notre dition. RÉGION LITTORALE. — Environs de Porto Maurizio: Torria, revers N. de Costa Bandia”, de 500 à 700 m., 24 VI 91 (herb. Burn.). — En- virons de San Remo: San Romolo“, bois, leg. Panizzi VI(herb. Bick.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : Ponte di Passi”, près Rezzo, silice, 700 m., 18 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); au dessus de Chionea**, 1200 m., 22 VI 99 (herb. Burn.) et roc., silice, 1200 m., 22 VII 12 ; d’'Ormea à Cantarana”, châtaign., silice, 750 m., 18 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Bossietta”, châtaign., silice, 800 m., 17 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Mte Antoroto”, arêtes roch. et prair., silice, 1500 à 1800 m., 3 VII 97 et 31 VIII 1900 (herb. Burn.). — Environs de Mondowi: Bicocca”’, entre San Michele di Mondovi et Niella Tanaro, 630 m., 25 V 93 (herb. Burn.) ; entre le Sanctuaire de Vicoforte et Molline””, bois, leg. Ferrari 15, VI, 94 (herb. Tur., teste Belli). — Vallée de la Corsaglia : en amont de Fontane”, roch., calc., 1000 m., 25 VII 12; de Fontane à Corsaglia”, roch., silice, C2 600 m., 26 VII 12; de Corsaglia à Frabosa soprana*, leg. Ferrari 10 XI 97 (herb. Tur., teste Belli) et châtaign., silice, 750 m., 26 VII 12. — Val Colla : Coletta di Bercia**, châtaign., 26 VI 09 (herb. Riss.). RÉGION ALPINE. — Alpe d’Ormea : entre Chionea et le Pizzo d’Or- mea”, 2000 m.,24 VI 99 (herb. Burn.) ; Alpe degli Archetti*, 1800 m., 9 VII 97 (herb. Burn). a. Forma glumis fertilibus mucronatis ad var. VULGAREM verg. Hack. op. cit. p. 86. Poly) RÉGION LITTORALE. — Environs de San Remo : San Romolo*”, 19 VI 95 (herb. Bick.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Garessio : crêtes du Mte Berlino**, 4500 m., 22 VI 97 (herb. Burn.). — Environs de Mondovi : entre Molline et le Sanctuaire de Vicoforte”", bois, ct 600 m., leg. Ferrari 45 VI 94 (herb. Burn.). — Vallée de la Corsaglia: entre Corsaglia et Frabosa soprana”, châtaign., silice, 750 m., 26, VIT, 12. 6. Var. vulgaris Hack. op. cit. p. 86. a, Subv. hispidula Hack. op. cit. p. 87. RÉGION MONTAGNEUSE. — Tende : Vallon de la Minière, roch., leg Lisa, VII, 43 (herb. Tur., teste Belli). +£'. Subv. laevifolia Hack. op. cit. p. 87. Habit. — Régions littorale et montagneuse. Rare à létat typique. RÉGION LITTORALE. — La Turbie, aux Replats Rosetti', garigues, Calc, 150 m., 10 VI 08: RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Vésubie : Granges de Pan- perdu”, à l’W. de la Cime de Bonvillars, roc. herb., calc., 600 m., 26 VI 06. a. Forma inter subv. LAEVIFOLIAM et var. DURIUSCULAM sub. GRACILIOREM ambig. — Culmi rigidi, elati. Laminae 1-3costatae, Tnerves, subsetaceae (non ultra 6 mm. diam.). Panicula stricta, spiculae 7 mm. long. Observ. I. — Cette forme est assez fréquente aux environs de Nice. Elle S’écarte du subv. gracilior par ses feuilles plus ténues, par ses chaumes plus élevés et plus raides, par la forme de sa panicule souvent plus longue ; mais elle s’en rapproche par la structure de ses feuilles et par ses épillets. On ne doit cependant pas attacher une trop grande importance au nombre des côtes internes dans les feuilles. Nous avons rencontré non seulement des échantillons très typiques du subv. gracilior. à feuilles à une seule côte interne, mais encore des échantillons du var. glauca à feuilles d’un fort diamètre présentant cette particularité. La dis- parition des côtes latérales peut être due à l'influence du milieu. (Vid. p. 30.) Observ. Il. — Il existe dans lexsiccata Magnier, sous le n° 1016, des échantillons en tout semblables à ceux des environs de Nice et annotés : #. ovina sSp. eu-ovina var. vulgaris SubY. fir- 4 50 mula ad var. duriusculam Verg. Cette désignation est peu précise. Ainsi que l'écrit le Prof. Hackel (op. cit. p. 87 et 90), le passage du var. vulgaris au var. duriuscula se fait par deux processus différents, soit par des formes intermédiaires entre les suby. laevi- folia et gracilior, soit par des formes intermédiaires entre les subv. firmula et trachyphylla. Les échantillons de lexsiccata Magnier, tout au moins ceux que nous possédons et ceux des environs de Nice, présentant des feuilles absolument lisses, doivent être classés dans la première de ces deux formes. Habit. — Régions littorale et montagneuse, de 200 à 800 m. Semble indifférent sur la nature du sous-sol. Peu répandu. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice: Nice au Vinaigrier’, 4 VI 45 (herb. Ba.) et 14 VI 85 (herb. de C. sub nom. F. amethystina) ; château de Drap”, 1 VI 45 (herb. Ba.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Cours moyen du Var : Collet S-André*, près Bonson, roch., calc., 700 m., 20 VI 04 (herb. Burn.). — Vallée de la Tinée: gare de la Tinée’, talus, ca!c., 300 m., 30 V 09; Isola’, lit du torrent, mélange, 800 m., 20 VI 08. + y. Subv. firmula Hack. op. cit. p. 87. Observ. I. — Nos échantillons, provenant uniquement de l'Esterel, présentent des feuilles à section suborbiculaire, à fais- ceaux de slérenchyme excessivement développés et assez densé- ment pubérulentes sur la page supérieure. Ces particularités sont dues à l'influence du milieu. (Vid. p. 30.) Habit. — N’a été rencontré, jusqu’à ce jour, que dans l’Esterel où il est disséminé. RÉGION LITTORALE. — Esterel : du Col Notre-Dame aux Suvières”, en plusieurs stations, roc., silice, 300 m., 22 V 065!!; voie Aur.- lienne, près la Baisse de lAire*, roc., silice, 120 m., 31 V 11. a. Forma spiculis hispidis Hack. I. c. Esterel : du Col Notre-Dame aux Suvières”, roc., silice, 300 m., 22 V O5!! b. Forma (vel subv.?) Tanari S!-Y, Culmi tenues, rigidi, 40 cm. alti, infra paniculam laeves. Vagi- nae glabrae, laeves, laminas emortuas retinentes, ima basi tan- tum integrae, ceterum fissae; ligulae glabrae (cil. = 0,02 mm.Ig.). Laminae virides, rigidae, subcylindricae, obtusae, grosse setaceae, 0,6-0,7 mm. diam., intus 3costatae, 7nerves, fasciculis sclerenchy- Rey ere maticis in strata continua (sed non ubique aequali crassitudine, marginibus dorsoque validioribus) confluentibus instructae. (Vid. PI. III, fig. 2.) Panicula oblonga, erecta, stricta, spiculis fere aequaliter instructa, 4-6 cm. Ig., rachi ramisque scabris ; ramus primarius imus solitarius, panicula subtriplo brevior. Spiculae oblongo-ellipticae v. ellipticae, 6 mm. Ig., dense 4flor., brunneo- virides v. + violaceo-variegatae. Gluma [4 linearis, 2 mm. Ig., [da — 3 >< 1 mm., ad ‘/, IVie pertinens, utraque acuta v. acutis- sima, glabra, laevis ; glumae fertiles — 4 x<1,25 mm., fere muti- cae, raro mucronatae (in eadem spicula), glabrae, laeves. Palea glumam aequans, bidenticulata, carinis scabra. Antherae 2 mm. lg. Ovarium glaberrimum. (Vid. PI. IL, fig. 1 et 2.) Observ. I. — Le Prof. Hackel, auquel cette plante a été sou- mise, nous a écrit qu’elle lui «paraît être une sous-variété nou- velle du Æ. ovina var. vulgaris, Voisine de la sous-var. frmula, mais aux feuilles lisses et aux glumelles supérieures presque mutiques ». En l'absence d’une affirmation catégorique et en raison du petit nombre d'échantillons que nous avons vus (2 de la même localilé), nous avons attribué à cette plante provisoire- ment le rang de forme. Observ. If. — La forme Tanari tient du subv. firmula par ses feuilles raides, d’un assez fort diamètre, et du var. capillata par sa panicule et ses épillets, mais elle s’écarte de ces deux groupes par ses feuilles lisses et de structure assez caractéristique qui rappelle celle du Æ. stricla Host. Nous attachons une certaine importance à cette structure, mais il serait indispensable de s'assurer de sa constance avant d'attribuer à la plante un rang définitif dans la hiérarchie. A rechercher. RÉGION MONTAGNEUSE.— Vallée du Tanaro: Mte Mindino”, versant E., entre Garessio et Priola, 1400-1500 m., 30 VI 97 (herb. Burn.). ++ y. Var. glauco-firmula S'-Y. (mist. nov.). Laminae var. glaucae, conspicue pruinosae, 0,8 mm. diam. ; ceterum ut in subv. firmula. Observ. I. — Nous avons exposé dans la Préface avec quelle prudence on devait, à notre avis, admettre l’hybridation ou le métissage. Dans le cas présent, tout semble démontrer qu’on a bien affaire à un croisement. Les caractères de notre échantillon présentent très nettement l'association de ceux des deux parents supposés avec lesquels il croissait en intime mélange. En outre le Prof. Hackel, auquel un exemplaire a été envoyé, partage notre opinion sur son origine croisée.” Habit. — Esterel, en mélange avec les parents, du col Notre Dame aux Suvières”, roc:, silice, 30 m., 30 V 10 !! 2. Var. duriuscula Hack. op. cit. p. 89. Observ. |. — Le var. duriuscula et parfois le var. glauca peuvent présenter, soit dans la longueur de la partie entière de leurs gaines, soit dans la structure anatomique de leurs feuilles, certaines particularités de nature à entraîner un peu d'indécision dans les déterminations. 1° Longueur de la partie entière de la gaine. — Cette question a été traitée dans notre Note sur le Festuca Hackelii (Bull. soc. bot. Fr. 1909) et dans la préface du présent travail (vid. p. 21); elle nous semble élueidée. Les cas, de prime abord embarras- sants, qui se présentent quand on rencontre des gaines entières au-dessus du quart inférieur, correspondent aux limites extrêmes des variations de longueur de la partie entière de cet organe ; il suffit de connaître ces limites. 2 Structure anatomique des feuilles. — Dans certaines sous- variétés, le manteau de selérenchyme des feuilles peut être excep- tionnellement très appauvri ou faire même presque totalement défaut ; il n’en subsiste de traces qu'aux marges et à l’aplomb de la nervure dorsale. C’est sur cette particularité qu'est fondée la forme flaccida Belli. Lorsqu’à cet appauvrissement extrême du manteau de sclérenchyme s’allient des gaines entières au-delà du quart inférieur, on est tenté de voir dans l'échantillon examiné un À. ovina SSp. laevis. Il n’en est rien cependant. Cette question sera traitée en détail à propos du var. pedemontana Belli. a. Suby. gracilior Hack. op. cit. p. 89. Observ. 1. — Les échantillons typiques des subv. gracilior et genuina se distinguent facilement à première vue, mais il existe une série d’intermédiaires entre ces deux sous-variétés qui laissent ? «Ich glaube auch an den hybriden Ursprung dieser Form.» (Hack. in litt. ad St-Y. 17 X 10). ns souvent dans une grande indécision. Les caractères distinetifs de ces deux sous-variétés sont purement quantitatifs et se trouvent parfois mélangés sur un même exemplaire; ainsi on rencontre des échantillons à feuilles relativement épaisses, 0,8 mm. diam., mais à chaumes peu élevés, très ténus et à panicule courte, ou inversement des échantillons assez robustes, mais à feuilles d’un faible diamètre, 0,6 mm. au maximum. Beaucoup d'exemplaires pourraient être aussi bien considérés comme un subv. gracilior un peu robuste, que comme un subv. genuina gracile ; souvent leur identification ne dépend que d’une appréciation uniquement personnelle. Nous irons plus loin et nous estimons qu'il y a non seuiement le coefficient personnel, mais encore le coefficient du moment. Suivant la grandeur, le développement des plantes examinées quelques instants auparavant, l'échantillon paraîtra + gracile ou + robuste. Ayant parcouru de nombreux herbiers, nous avons été frappé des dissemblances existant entre les divers échantillons de subv. gracilior, déterminés par d'excellents bota- nistes, mais à des époques différentes, et nous ne pouvons attri- buer ces écarts qu'aux causes ci-dessus indiquées. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons considérer le subv. gracilior que comme une simple forme du subv. genuina ; nous n'avons pas énuméré de formes intermédiaires entre ces deux sous-variétés. +] Habit. — Régions littorale et montagneuse, atteint ex- ceptionnellement la région alpine, de 50 à 1900 m. Ro- cailles. Calcicole préférent. Le Prof. Goiran (F1. veron. p.53) mentionne les subv. gracilior et crassifolia comme croissant en mélange. Dans notre région, le subv. crassifolia ne se rencontre que dans la région alpine ou subalpine, le subv. gracilior y monte rarement, ce n’est donc qu'exceptionnellement que ces deux sous-variétés se trouvent ensemble. RÉGION LITTORALE. — Environs de Bordighera: Soldano*, bois de pins. 17 VI 02 (herb. Bick.). — Environs de Menton : Castillon”, roch., calc., 700-800 m., 15 VI 03 (he.b. Burn.) ; La Turbie”, roch., calc., 550 m., 10 VI 08. — Environs de Nice: Vinaigrier”, leg. Barla 4 VI 45 (herb. Ba., herb. Mo., herb. M. N.); château de Drap”, au dessus de Fontanio, leg. Bar a 20 V 45 (herb. Ba.) ; Brancolar’, lieux bn et arides, calc., 50 m.,1 VII 05; entre Gattières et St-Laurent du Var’, leg. Gremli 20 VI 79 (herb. Burn.) !! ; entre Contes et Châteauneuf", pentes herb., alluvions, 200-500 - VI 03 (herb. Burn.). — Vallon de la Cagne : la Gaude* (herb. Burn., Sauvaigo misit.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Col de Sampeyre**, pâturages, 4 VIII 45 (herb. Delponte teste Belli). — Vallon de la Corsaglia : Bossea*, roch. calc., 800 m., 26 VII 12. —- Alpes de Tende : Tende à la Cia- pea”*, leg. Ungern Sternb. 24 VI 72 (herb. Tur., teste Belli) ; vallon du Rio Freddo”, leg. Ferrari 20 VI 93 (herb. Tur., teste Belli). — Massif de l’Authion : vallon de Cairos, à Maurion” H0e. , Calc., 550 m., 8 VII O8. — Environs de Menton : descente du ‘Gol de Enore Sue Sospel', roch., calc., 600 m.,17 VI O3 (herb. Burn.) ; entre Lucéram et l’'Escarène, Cime de la Graïa’, 9 VI 96 (herb. Burn.). — Cours moyen du Var: près Bouyon’, fréquent, 26 V 75 (herb. Burn.) !! ; Collet St-André*, près Doison roch., calc., 760 m.., 20 VI 04 (herb. Burn.) ; Touet de Beuil’, roc., cale , 450 m., 4 VI 09. — Vallée de la Vésubie : Uteile', 3 VI 60 (herb. Riss.) ; vallon de l’Infernet*, près Lantosque, roc. herb., calc., 700 m., 26 VI 06 ; de St-Arnoux à Lan- tosque*, talus, calc., 500 m., 17 VI 09; vallon de la Madone de Fenestre*”, roc., silice, 1100 m.,3 VII 09; vallon du Boréon”, roch., silice, 1400-1500 m., 2 VII 09 (herb. Burn.). — Vallon de la Cagne : entre Tourette et Coursegou:es”", près la Bastide du Caire, bord des chemins, ca c., 9 VI O1 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : entre Roubion et les Bouisses*, 15 VII 98 (herb. Burn.). — Vallée de l’Esteron : Conségudes, au N. du Mt-Cheiron, leg. Gremli 19 VI 79 (herb. Burn.) !!; Signal d’'Harpille*, entre le Mas et St-Auban, roc. herb., 1500 m., 26 IV 09 (herb. Burn.); MtSt-Martin”, près Sigale, et Cluse du Riolan’, roc., calc., 550-900 m.., 23-25 VI 09 (herb. Burn. et herb. S!-Y.). — Haute Tinée : Isola’, roch., silice, 800 m., 20 VII 08 (herb. Burn.) ; St-Etienne de Tinée*, roc., silice, 1250 m., 9 VII 08. — Massif du Grand Coyer : entre Aurent et la Bergerie de Prei', roc., calc., 1400 m , 22 VII 11. RÉGION ALPINE.— Mt-Bego*, leg. Ungern Sternb.10, VIII, 72 (herb. Tur., teste Belli). — Madone de Fenestre**, VII-VII (herb. Mo., sub nom. F. Halleri). — Massif du Mounier: Vignols”, vieux murs, calc., 1600 m., 8 VII 07; vallon de Veillos*, près du Pas de e re calc., 1900 m. 95 VII 02 (herb. Ban a. Forma laminis ad paniculam usque pertinentibus. Environs de Nice: Peille*, roch. dans le village, calc., 630 m., 6, VI, 03 (herb. Burn.). b. Forma spiculis villosis. Observ.[.— Cette forme pourrait être aussi considérée comme un subv. villosa gracile et de dimensions réduites. Elle n’est pas Lie Re FRE rare et son existence confirme notre opinion que le subv. gracr- lior n’est qu’une forme des subv. genuina et villosa. Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de 700 à 1950 m. Croît en un mélange avec le type auquel cette forme était très souvent associée dans les parts d’herbier qui nous ont été communiquées. RÉGION LITTORALE. — Environs de Bordighera : au dessus de Sol- dano**, bois de pins, 17 VI 02 (herb. Bick ). — Environs de Menton : Castillon‘, roch., cale., 700 m.,15 VI 03 (herb. Burn.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs d'Ormea : Costa Prale“, à l'W. du Mte della Guardia, pel., cale., 17 VII 12 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : Roubion’, roch., calc., 800 m., 9 V 09; entre Roubion et les Bouisses”, calc., 15 VIII 97 (herb. Burn.). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Mte della Guardia**, 1650 m., 8 VII 97 (herb. Burn.). — Madone de Fenestre, VII-VIII (herb. Mo., sub nom. F. Halleri). c. Forma macilenta S'-Y. Culmi 8-10 cm. alti. Panicula 2-3 cm. 1g., ramo imo primario 1- rarius 2spiculato, reliquis unispiculatis. Observ, I. — Nous signalons cette forme, car elle correspond au f. depauperata du var. glauca Subv. pallens et accentue ainsi le parallélisme qui existe entre les sous-variétés et les formes des var. duriuscula et glauca. Habit. — Régions montagneuse et alpine, de 500 à 2000 m. Croît souvent en mélange avec le type. RÉGION MONTAGNEUSE. — « Nice-Aggel » (sic-Mt-Agel‘), VI (herb. Mo., sub nom. F. Eskia). — Vallée de la Vésubie : Utelle*, 3 VI 60 (herb. Riss.). — Vallée de l’Esteron : Signal d'Harpille*, entre le Ma; et St-Auban, roc. herb., cale., 1500 m., 26 VI 09; entre Sigale et Aiglun’, roc., calc., 500 m., 25, VI 09. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Etienne de Tinée : près la Tête de Gerpas”, roc., silice, 2000 m., 14 VI 08. 6'. Subv. genuina Hack. op. cit. p. 90. Observ. [. — Le terme de genuina est employé plusieurs fois à l’intérieur du spec. ovina, contrairement à l’art. 29 des Règles de la nomenclature (1906). Par raison de priorité il doit être conservé pour la présente sous-variété que Godron a désignée en 1844 sous le nom de F. duriuscula x genuina (F1. Lorr. HI, Re PO p. 172). Les autres groupes du spec. ovina portant le nom de genuina auront en conséquence leur dénomination modifiée. [_- j Habit. — Assez répandu dans la région littorale, trés abondant dans la région montagneuse, rare sous sa forme typique dans la région alpine où il est remplacé par le subv. crassifoha ; de 60 à 2300 m. Terrains arides, talus, rocailles. Indifférent sur la nature du: sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs de Bordighera : val Vallecrosia, à Soldano*, 3 VI 94 et Perina do**, 17 VI 1900 (herb. Bick.). — Envi_ rons de Vintimille : CGamporosso*, 21 V 04 (herb. Bick.). — Environs de Menton : Castillon”, roc., calc., 700 m., 15 VI 03 (herb. Burn.) ; entre la Turbie et le col de Guerre’, roch., calc., 500 m., 3 VI 03 (herb. Burn.) ; du Gaudissart au Mt-Méras”, roc., calc., 590-700 m., 6 VI O3 (herb. Burn.). — Environs de Nice : Nice’, collines sèches, leg. Barla VI 45 (herb. M. N.) ; Nice’, route de Gênes, 11 VI 60 (herb. Thur.) !! ; Levens”, 4 VII 67 (herb. M. N.) ; entre Contes et Château- neuf”, pentes herb., alluvions, 8 VI 03 (herb. Burn.); Colomars’, lieux arides, calc., 60 m., 7 VI 09. — Esterel : Forêt de l’Esterel’, 22 N 05 (herb. Thur.) !!; Théoule*, 25 V 84 (herb. Burn); les Suvières”, roc., silice, 350 m., 22 V 05. RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Nervia: entre Pigna et le Mte Ceppo**, 1160 m., 30 VI 80 (herb. Burn.) i! — Alpes de Tende : gare de Limone**, talus, cale., 1000 m., 29 VI 11; Ville de Tende** et à la Ciapea*”’, leg. Ungern Sternb. 5, 17, 24 VI 7 (herb. Tux: teste Belli); ville de Tende*, roch. (herb. Burn.) !!; cours moyen. du Rio Freddo”, leg. Belli et Ferrari 20 VI 93 (herb. Tur., teste Belli) et talus, cale., 1100 m., 29 VI 11.— Vallée de la Roja : Fontan’, leg. Reverchon 2 VII 86 (herb. Burn.). — Environs de Menton: Mt-Age/”,roc., alc., 1150 m., 10 VI 08; du Mt-Agel à Gorbio”, roch., calc., 700 m., 4 VI 03 (herb. Burn.) ; Pic de Baudon’, roch., cale. 1000-1220 m., 5 VI 03 (herb. Burn.). — Environs de Nice : entre l’'Escarène et Berre’, talus arides, molasse, 350-700 m , 7 VI 03 (herb. Burn.); Berre’, roc., grès, 650 m.,8 VI 11 ; Mt-Férion’, pine- raies et roc., calc., 1100 et 1400 m., 11 VI 03 (herb. Burn.) ; Mt Scandelans’, roc., calc., 1000 m., 6 VII 11. — Vulidieri : à la Stella”, bois, 26 VII 26 (herb. Tur., teste Belli). — Vallée de la Vésubie : St-Martin-Vésubie (herb. Thur. et herb. Burn.) !! ; de Roquebillière: aux granges de la Brasque’, roch., silice, 1600 m., 19 VIT 05 (herb. Burn.) ; Pont de l’Infernet’, près Lantosque, roc. herb., ca'c. 700 m., 26 VI 06 ; entre Levens et Duranus’, 1 VI 84 (herb. Burn., Sauvaigo: misit sub nom. F. varia). — Bézaudun’, leg. Consolat 10 VII 71 (herb. Burn.) ! — Cours moyen du Var: Villars du Var, à Ste- Madeleine, roc., calc., 1100 m., 29 VI 09; Touet de Beuii”, roc., DRE RS, 7,” SE yes cale., 450 m., 4 VI 07 et 5 VI 09 — Vallée de la Tinée : Brech d'U- telle”, 17 VI 96 (herb. Burn.) ; St-Sauveur’, lieux frais, cale , 550 m > 29 V 09 ; entre St-Sauveur et Roubion’, 15 VII 9 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : de Roubion aux Bouisses”, 15 VII 98 (herb. Burn.) ; te Roubion au Villars”, vieux murs, cale., 1450 m., 29 V 09; de Roubion à Vignols”, roch omb, cale., 1450 m., 8 VII 07. —- Vallée: de l’Esteron : de Tourette à Toudon’, 16 VII 55 (herb. Burn.) !!; Sigile”, à la Cluse du Riolan et au Puli, roch. et roc., cale., 600 m.. 23 et 24 VI 09: descente du Col d'Harpille sur St-Auban’, roc. h: rb., cale., 1200 m., 26 VI 09 (herb. Burn.) ; Cluse de St-Auban*, roch., calc., 1000 m., 26 VI 09. — Haute Vallée du Var : Guillaumes’, talus, cale., 800 m., 0 VI 11. — Vallée de la Stura: Bains de Vinadio*”, 27 VII 83 (herb. Burn.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : en amont. et en aval du village de St-Etienne, vieux murs, mélange, 05 et 08, entre St-Etienne de Tinée et Vens”, 3 VIII 83 (herb. Burn.) ; entre Pont-Haut et St-Dalmas le Selvage*, roch., silice, 1300 m. (herb. Burn.). — Séranon’, leg. Roubert VI 78 (herb. Burn.)!! — Annot', talus, grès, 700 m., 19 VI 10. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Col de Tende”*, leg' Bourgeau (exsice. n. 373, herb. Burn.) !! ; Cima di Ciavraireu”, roch., cale., 1700-1900 m., 23 VII O1 (herb. Burn.) ; Castello di Maina*, pentes. roc., Calc., 1650 m. (herb. Burn.). — Massif du Tournairet : Cime de la Combe’, roc., grès, 21 VII 05 et 20 VII 07. — Haute Vallée dr Var : Tête de Mérich*, sur Péone, roch., calc., 1900 m., 02 (herb. Burn.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : Costa Plana*, roc., silice, 1700 m 27 VTL07 FORMAE. — Observ. 1. — Plusieurs formes différentes peuvent se trouver réunies sur un même échantillon, par exemple les feuilles peuvent être arquées et les glumelles barbues aux marges, les feuilles presque totalement dépourvues de leur anneau de sclérenchyme et les glumelles longuement aristées, ete. Chaque fois que ce cas se produira, il en sera fait mention entre paren- thèses; les diverses formes sont énumérées dans un ordre facili- tant ces indications et diminuant leur nombre autant que possible. a. Forma flaccida Belli op. cit. p. 4. Fasciculi sclerenchymatiei laminarum innovationum tenuis- simi, disereti, interdum fere deficientes. Observ. I. — Dans nos échantillons nous n’avons jamais ren- contré cette forme à l’état isolé. Elle est, par contre, très souvent alliée à la forme à glumelles longuement aristées. (Vide p. 60). RC b. Forma glumis margine barbatis Belli op. cit. p. 4. Observ.I.— Il existe dans l’exsiccata Magnier, sous le n° 1020, des échantillons à glumelles barbues aux marges, glabres sur le dos et longuement aristées ; ils sont dénommés : F. ovina ssp. eu-ovina Nar. duriuscula forma ad subv. villosam verg. Nous ne saurions voir dans cette forme une réelle tendance au subv. vil- losa, en raison de la localisation de longs cils uniquement aux marges et de la glabriété du dos des glumelles, ainsi que du rachis et des rameaux de la panicule. Daris certains cas, comme pour nos exemplaires du Col de Braus, du M'-Agel et de l’Esterel, lin- dument rappelle celui des glumelles de divers échantillons de subv. firmula ; plus souvent, et les échantillons de l’exsiccata Magnier rentrent dans cette catégorie, les glumelles barbues aux marges et longuement aristées marquent un passage au subv. crassifolia, dont les glumelles sont, dans notre région, fréquem- ment ciliées aux marges. * Habit. — Régions littorale et montagneuse de 30 à 1400 m.; une seule fois à l’état pur dans la région alpine où, par contre, il est répandu lorsqu'il est allié au f. longearistata (vid. p. 60). Croît avec le type. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE.— Environs de Bordighera : collines entre Val Nervia et Val Vallecrosia**, 3 VI 94 (herb. Bick.). — Esterel : du Col Notre Dame aux Suvières”, roc., silice, ca 300 m. ; sommet du Pic d’Aurelle’, lieux pierreux, silice, 316 m.,1 VI O1 (herb. Bur:.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : entre Rio Freddo sot- tano et la Pia”, talus, cale., 1400 m., 30 VI 11 ; entre S't-Dalmas de Tende et la Briga*’, roc., calc., 750 m., 1 VII 11. — Mt-Agel”, roc., calc., 1100 m.,10 VI 08. — Col de Braus’, vers le Farghet, roë., calc., 1000 m., 10 VI 08. — Environs de Nice : sommet du Férion, pine- raies, Calc., 1400 m., 11 VI 03 (herb. Burn.). — Cours moyen du Var : Revest”, VI (herb. de C.). — Environs de Grasse : Caussols”, montée de Calern, roc., calc., 1400 m., leg. Rodié 24 V 08. — Vallée de l’Esteron : crête du Mt-Long‘, sur Roquestero 1, roch., calc., 1000 m., 21 VI 04 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée, aux abords du village, vieux murs, mélange, 1150 m., 25 VII 07. — Seillans* (Var), roch., calc., 600-1000 m., 6 VI O1 (herb. Burn.). \ÉGION ALPINE. — Mt-Mounier*, versant S., calc., 2400 m. (herb. Verg.). x nr a. ALAN TES EEE £e ral e| DS RON c. Forma curvula Hack. op. cit. p. 90. Habit. — Rare dans la région littorale, assez répandu dans les régions montagneuse et alpine ; croît à des alti- _ tudes plus élevées que le type, de 100 à 2200 m. Indifférent sur fa dau: D. PA Lan À : da nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Nice, route de Gènes”,11 V 60 (herb.Thur.)!! RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : vallon de la Minière”, leg. Lisa VII 43 (herb. Fur., teste Belli); vallon du Rio Freddo”. 4 VII 79 (herb. Burn.) !! — Vallée de la Roja : entre Roc Forquin et Croce di Ciapel**, ct 1400 m., 17 VI 92 (herb. Bick.). — Mt-Agel”, roc., Cale., 4100 m., 10 VI O8. — Massif ae l’Authion : du col de Brouis aux granges du Manziabo*, roc., calc., 1000 m., 20 VI 03 (herb. Burn.) — Environs de Nice: Mt-Ferion’, versant E., roc. ‘Calc.,1400 m., 11 VI 03. f. longearistata (herb. Burn.). — Cours moyen du Var: Villars du Var à St-Jean’, roc., cale., 800 m., 28 V 09; Bouyon’, leg. Bourgeau 11 VI 61 (herb. Burn.) !! — Vallée du Cians : vallon de Cianavela’, entre les Baisses et Tira, roch., grès rouge, 4200-1400 m., 15 VII 02 (herb. Burn.). — Vallée de l’Esteron : Col d’'Harpille*, sur St-Auban, roch., calc., 1400 m., 26 VI 09, F. barbata (herb. Burn.) ; col de Barattu”, sur le Défends de St-Auban, roc. herb., cale., 1200 m., 26 VI 09. — Massif du Grand Coyer : entre Aurent et les bergeries de Prei‘, roc., calec., 1400 m., 22 VII 11, f. barba'a. RÉGION ALPINE. — Col de Tende*, au sommet, leg. Lisa VII, 43 (herb. Tur., teste Belli). — Massif du Tournairet : Cime de la Combe’, roc., grès, 1975 m., 20 VII 07. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas’, roc. herb., silice, 1900-2000, m., 14 VIT 08 (herb. Burn.) ; sentier du lac Rabuon, roc. herb., silice, 2200 m., 24 VII 05. d. Forma foliis elongatis Hack. op. cit. p. 90. Observ. [. — Par des feuilles d’un faible diamètre et des Chaumes ténus cette forme possède parfois quelque ressemblance avec le subv. gracilior, mais elle s’en distingue par ses chaumes plus élevés, sa panicule plus longue, ses épillets plus grands. Habit. — Régions littorale et montagneuse de 300 à == 1600 m. Rocailles et souvent lieux ombragés. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs de Menton : de Gorbio au col dela Madone, roch., calc., 700 m., 4 VI 03 (herb. Burn.). — Environs de Mice : col des 4 Chemins’, lieux incultes, cale , 300 m., leg. Camous VI 9 (herb. Verg.); eutre Berre et Contes’, pineraies, molasse, ‘600 m., 7 VI 03 (herb. Burn ). RÉGION MONTAGNEUSE.— Environs d’'Ormea : sous Bossieta”,roc., silice, 800 m.,17 VII 12 (herb. Wilc.). — Environs de Grasse: Gour- don’, calc., 750 m., leg. Rodié 23 VIII 08. — Massif du Mounier : vallon du Cians, près Beuil”, roch. ombr., cale., 1200 m.,3 VII 07; Mt-Pélève*, roch. ombr., calc., 1600 m., 23 VII 05. — Vallée de la Tinée : sentier de Roja, à la Chapel'e St-Sauveur”, haies, silice, 1140 m., 23 VII 05; St-Etienne de Tinée*, en amont, roc., silice, 1250 m., 9 VIT 08. — Vallée de l’Esteron: Sigale”, à la Cluse du Riolan, roch. ombr., calc., 600 m., 23 VI 09. — Massif du Grand Coyer : sources du Colomp”, près Aurent, roch., cale., 1400 m., 19 VII 11. e. Forma longearistata Hack. op. cit. p. 91. Observ. L — Le Prof. Hackel dit de cette forme : « #ansilum sistit ad subv. crassifoliam ». En effet, la longueur des arêtes n’est pas le seul caractère commun au f. longearistata et au subv. crassifolia ; ces plantes présentent en outre toutes deux des glu- melles souvent ciliolées aux marges et sont presque uniquement localisées, tout au moins dans les Alpes maritimes, dans les régions alpine et subalpine ; souvent aussi elles se présentent sous la forme flaccida. Il existe une série continue de formes de passage entre les. subv. genuina et crassifolia ; nous la scinderons en deux et consti- tuerons deux groupes. L’un sera étudié plus loin sous le nom de subv. crassifolia f. ad subv. genuinam verg.; l’autre, le f. longe- aristata qui est un subv. genuina f. ad subv. crassifoliam verg., comprend les formes correspondant à la diagnose suivante : F. longearistata. — Culmi humiliores, raro ultra 40 em. alti. Ligulae fere glabrae (cil. — 0,05 mm. 1g.), raro ciliolatae (cil. — 0,10-0,15 min. Ig.). Laminae subjunceae nunquam — etiam cras- siores — ultra 0,8 mm. diam., interdum fasciculis sclerenchyma- ticis tenuissimis et valde discretis instructae. Spiculae 7 mm., raro 8 mm. Ig.; glumae fertiles longe aristatae, arista glumam dimidiam aequante v. superante, saepius marginibus ciliolatae. Habit. — Région subalpine, dans laquelle il descend des = sommets voisins, et région alpine, de 1200 à 2600 m. Pe- louses + rocailleuses. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION MONTAGNEUSE SUBALPINE. — Vallée de la Nervia : au dessus de Pigna”’, vers le Toraggio, lieux arides, 11 VI 93 (herb. Bick.). — — 61 = Alpes de Tende : Limone, à San Giovanni, talus, calc., 1300 m., 29 VI 11, f. barbata. — Haute vallée du Var : Entraunes’, talus, calc., 1200 m., 22 VI 11. RÉGION ALPINE. — Alpes d’'Ormea: sommet du Mt-Galé**, 1700 m., I VIT 97 (herb. Burn.): Sella Revelli”*, roc. herb., silice, 2100-2200 m., 3 VIII 1900, f. barbata, flaccida (herb. Burn.). Alpes de Tende : Mt delle Carsene*, roch., calc., 2300 m. (herb: Burn.). — Vallée du Gesso d’Entraques : Mt Pissonsa”, près Valdieri, hêtraies versant N., calc., 1600 m., 7 VII 09, f. flaccida (herb. Burn. et herb. St-Y.); Cima del Lausetto"", près Entraque, roc. du versant N. W., silice, 4800 m., 20 VIT 09, f. barbata, flaccida ; Pas del Cantone*, versants S. et N., roc. herb., 1600-1700 m., 19 VII 09, f. barbata. — Massif du Mounier : Mt-Mounier*, versant S., roc., cale., 2400 m., f. flaccida, ét :600 m., 31 VII 04; Serre de Burenta’, roch., cale., 1800 m., 12 VII 05, f. barbata, ciliolata ; ravin du Démant*,roc., cale., 2400 m., 13 VIII 11, f. flaccida. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Cime de Pal, au N. E. d’'Entraunes, pentes herb., cale., 2500 m., 31 VII 02 (herb. Burn.) ; Tête de Gerpas”, roc., silice, 2100 m., 16 VII 08. — Sources du Var : Montagne du Garet”, roc., grès, 2200 m ,8 VIII 09, f. barbata, flaccida. — Massif du Grand Coyer : Bergerie de Pes- quières”, pel., mélange, 2100 m.,21 VII 11, f. flaccida. f. Forma longearistata et flaccida paululum ad ssp. LAEVEM verge. — Vide ssp. laevis var. genuina forma. o. Forma vaginis pubescentibus Belli op. cit. p. 3. Observ. I. — Cette forme n’a pas été mentionnée sur certains échantillons de lherb. Burnat vus par le Prof. Hackel ; nous la signalons néanmoins. Habit. — Régions montagneuse et alpine, de 600 à 2000 m. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri: Mte Corno”, roc., cale., 600 m., 6 VII 09. — Vallon de la Gordolasque, près San Grato*, bords des champs, 27 VII 75 (herb. Burn.)!! — St-Etienne de Tinée”, vieux mu:s, silice, 1150-1400 m. RÉGION ALPINE. — Sources de la Tinée : Salzo Moreno”, 4 VIII 77 (herb. Burn.) h. Forma vivipara. RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée du Var : Touet de Beuil', roc., calc., 450 m., 4 VI O9. Pro mem.— Forma ovario verlice glaberrimo Belli op. cit. p.4. Observ. I. — Le D'S$. Belli indique des formes « ovario vertice glaberrimo » dans les subv. hispidula et genuina. Nous estimons KA à « D. fa | A e a nf à Lie drt re EN que, sans aucun doute, il s’est produit un lapsus calami, car un des caractères très nets du ssp. ovina est de posséder «ovarium glaberrimum » (Hack. op. cit. p. 82) et ce caractère s’est toujours. montré à nous d’une constance absolue. RÉGION MONTAGNEUSE. — A{pes de Tende : vallon du Rio Freddo, leg. Belli et Ferrari 20 VI 93 (herb. Tur., teste Belli). ++ J'. Subv. pubiculmis Hack. ap. Rohlena Sifs. bühm. Ges. Wiss. 1899, math.-naturw. CI. XXIV, 4; Asch. et Graebn. op. cit. p. 470. Observ. I. — Cette sous-variété n’était indiquée, jusqu’à ce jour, qu'aux environs de Prague. Notre échantillon de Villars du Var est absolument typique, celui de St-Dalmas le Selvage l’est un peu moins. Nous possédons également des exemplaires de cette sous-variété provenant des environs d’Angoulème (forêt de la Bracone) ; la plante est à rechercher en France. RÉGION MONTAGNEUSE. — Cours moyen du Var: Niilars du Var”, à St-Jean, roc. cale , ca. 700 m.,28 V 09. — Haute vallée de la Tinée: entre Pont Haut et St-Dalmas le Selvage”, roc. herb., silice, 1350 m., 26 VI 06 (herb. Burn.). + d'. Subv. villosa Hack. op. cit. p. 91. Observ. [. — Le subv. villosa est parfois difficile à distinguer de certaines formes à peine pruineuses du var. glauca Suby. cine- rea. En général, tout au moins dans notre région, le sub. villosa est assez grêle, sa panicule est lâche, + étalée, l’indument, long et mou, est rare sur les chaumes en dessous de la panicule et abondant sur les glumelles. Le subv. cinerea est plus robuste, ses panicules sont raides et contractées, l’indument, abondant sur les chaumes en dessous de la panicule et sur les glumelles, est plus court et crépu. D'ailleurs la différence entre les induments de ces deux sous-variétés est nettement précisée dans les dia- gnoses ; les épillets de l’une sont velus, « villosae », ceux de l’autre sont pubescents, « pubescentes ». Toutefois, ces divers caractères sont un peu chancelants et ils existe des formes de passage entre les subv. villosa et cinerea. CC] Habit. — Régions littorale et montagneuse, de 300 à 1400 m. Indifférent sur la nature dn sous-sol. ÀÉGION LITTORALE. — Environs de Menton : Castillon”, roch., cale., FRANCE HS EEE Tee 700 m , 16 VI 03 (herb. Burn.). — Esterel : le Trayas”, roc., silice, 60 m., 28 V O1 ; du col Notre Dame aux Suvières”, roc., silice, 309 m., 28 V O7. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : entre Colle Ardente et Triora**, par la montagne, 15 VII 84 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Nervia : entre Pigna et Mt Toraggio*”, lieux arides, 13 VI 93 (herb. Bick.). — Environs de Menton: Mt-Agel”, aux replats Rosetti, roc., calc., 700 m., 10 VI (8 ; col du Razet”, sur Castillon, pin. du vers. N., calc., 1000 m.,17 VI 03 (herb. Burn.) ; du col de Braus au Farghet”, roc., calc., 1000 m.,6 VII 11. — St-Martin Vésubie : Cime de la Palu”, roc., silice, 1400 m., 2 VII 09 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée : aux abords du village”, roc. et vieux murs, mélange, 1150-1250 m., 24 V. 05, 28 VII 07, 11 VII 08, 5 VII 11 ; la Pinatelle*, roe , calc., 1400 m., 11 VII O8 (herb. Burn.). — Annol’, talus, grès, 709 m., 19 VI 10. a. Forma vaginis laminisque puberulis Hack. I. c. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Martin Vésubie : à Venanson’, roc., calc., 16 VI 06 (spiculae vix villosae, glum. fert. barbatae). — Vallée de la Tinée : St-Sauveur”, vieux murs, 459 m.,16 VI OI ; St-Etienne de Tinée, lit du torrent, alluv., 1140 m., 12 VII 08. Subv. gracilior f. spiculis villosis. — Nid. p. 54. e'. Subv. érachyphylla Hack. op. cit. p. 91. Observ. [. — Le subv. trachyphylla typique n’a pas encore été rencontré dans les Alpes maritimes; il y est remplacé par la forme très critique suivante : a. Forma glaucoides St-Y. Hanc formam pro forma subv. érachyphyllae vaginis glaberri- mis vel pro forma subv. scabrifoliae indumento cereo deficiente habere licet. Observ. I. — La diagnose indique suffisamment la difficulté de faire rentrer cette forme dans une variété définie. En raison de l'absence de tout enduit cireux et du développement accentué d’aculéoles sur les feuilles, nous avons cru avoir affaire à un subv. {rachyphylla non absolument typique, mais le Prof. Hackel nous à écrit au sujet de quelques échantillons que nous lui avions adressés : « Quamvis indumentum cereum deest, tamen potius forma F. ovinae glaucae esse videtur quam trachyphyllae, quae enim vaginis inferioribus puberulis insignis est. » En résumé, la plante n’est pas un glauca, car elle est absolu- — 64 — ment dépourvue de toute pruine; elle n’est pas un frachyphylla, < 1,5 mm., ad ‘/, [V2e per- tinens ; utraque acutissima, carina scabra. Glumae fertiles 6 x 2,5 mm., aristatae, arista glumam dimidiam aequante vel supe- rante, apice dorso scabriusculae, carina scabra. Antherae paleam dimidiam superantes. Ovarium glaberrimum. ie, NN Nous voyons là un intermédiaire très net entre le var. durius- cula et le ssp. laevis. Des formes de passage existent donc entre ces deux groupes et croissent dans des localités fort éloignées l’une dé l’autre ; elles n’ont aucun rapport’ avec les UNE dénommés var. pedemontana. GAINES. — Dans tous nos échantillons des Alpes maritimes le var. duriuscula présente des gaines peu amincies, en dessous du point de soudure, dans le portion opposée à la nervure dorsale ; l'onglet règne sur une longueur notable et est facilement décelé par des coupes distantes de 1 mm.; le ssp. Zaevis au contraire possède des gaines fortement amincies dans la portion opposée à la nervure dorsale, la partie onguiculée, étant excessivement courte et ne se maintenant que sur une longueur de quelques dixièmes de millimètre, est difficile à percevoir. (Vid. p.15.) On pourrait donc trouver dans ces caractères le moyen de séparer les formes du var. duriusenla à sclérenchyme foliaire très appau- vri du ssp. laevis. Mais si la constance de ces caractères est abso- lue dans nos échantillons des Alpes maritimes, nous avons par contre recu de Savoie deux échantillons du ssp. laevis possédant des gaines non amincies et à partie onguiculée très longue ; la question ne peut être tranchée que par l'étude du groupe dans toute son aire. CONCLUSION. — La création du var. pedemontana a été fondée sur la réunion des caractères suivants : Feuilles comprimées latéralement. Feuilles des innovations souvent planes au sommet, feuilles culmaires planes sur toute leur longueur. Gaines entières dans le ‘/; inférieur ou jusqu’à la moitié. Or, dans le ssp. laevis subv. {ypica les feuiltes sont toujours comprimées latéralement, celles des innovations sont assez sou- vent planes au sommet et celles des chaumes planes sur toute leur longueur. Les gaines sont tantôt entières entre le !/, infé- rieur et les ?/, (40 °/.), tantôt entières des */, inférieurs à la moitié (60 °/5). D'autre part, dans le var. duriuscula f. flaccida les feuilles pré: sentent parfois, mais assez rarement, les caractères indiqués CS JS ci-dessus et les gaines peuvent être entières jusqu’au ‘/, inférieur (18 °/0)- Le var.pedemontana n'existe donc pas pour nous. On a fait rentrer dans cette variété soit des échantillons de ssp. laevis subv. {ypica, soit des échantillons de var. duriuscula Î. flaccida. «. Var. eu-laevis S'-Y. — var. 2 genuina Hack. op. cit. p.108. x. Subv. {ypica Hack. op. cit. p. 109. Additio et emendatio : Culmi 40-70 cm. alti. Vaginae a basi ad ‘/37'/, usque integrae, ceterum fissae. Laminae 7-9nerves, saepe pruinosae, interdum innovationum apice, culmorum tota longi- tudine planae. Panicula 8-12, raro 15 cm. Ig.; spiculae 6-8 mm. Ig.; glumae fertiles 5-6 mm. Ig. Observ. I. — Le nom de genuina ayant été déjà employé dans le ssp. eu-ovina a dù être changé. (Règl. Nomencel. art. 29.) . Observ. IT. — Les raisons des modifications apportées à la diagnose ont été exposées dans les observations relatives au var. pedemontana. I y a lieu d'attirer en outre l'attention sur les points suivants : La présence de la pruine sur les feuilles et sur les gaines est assez fréquente, nous l’avons constatée sur le tiers au moins de nos échantillons. Mention en étant faite dans la diagnose, il n’y a pas lieu de créer un subv. ou un f. pruinosa. Les feuilles culmaires portent sur leur face supérieure des poils raides et très courts qui les rendent rugueuses au toucher ; ce caractère n’est perceptible que sur les feuilles planes. #] Habit. — Régions montagneuse et alpine, seulement — dans la partie orientale de notre dition, de 700 à 1900 m. Rocailles, bords des moissons. Calcicole préférent. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Garessio : Mt-Galé“, ver- sant N., ca 1500 m.,1 VII 97 (herb. Burn.) ; vallon du Rio Varella*, entre Valdinferno et Alpe di Seno, 21 VI 97 (herb. Burn.) ; Mte Min- dino*’, versant E., 1400-1500 m., 30 VI 97 (herb.Burn.). — Alpes d’Ormea: Case d’Anterigo”*, près Rezzo, talus, calc., 1300 m.,19 VII 12 (herb. Burn., herb. Wilc. et herb. St-Y.); Ponte di Nava”, sentier de Viozene, talus, calc., 900 m., 19 VII 12; environs d’Ormea*, vers Bossi, à Casa Barola et entre Casa Carbona et le col del Prale, roc. et talus, calc., de 800-1250 m., 17 VII 12 ; pentes du Mte della Guar- OR dia**, roc., calc., 1300 m.,17 VII 12. — Vallée de la Corsaglia : Gorges du R. Sbornina*", près Fontane, roch., calc., 1500 m., 26 VII 12 (herb. Burn.); en amont de Fontane jusqu’à Bossea*, roch. et roc., calc., 1400 à 850 m., 26 VII 12 ; de Frabosa à Bossea*", leg. Ferrari 10 VI 90 (herb. Tur., sub nom. var. pedemontana subv. glaucescens). — Val Pesio : Chartreuse de Pesio“* (herb. Thur., sub nom. F. du- riuscula) !! et leg. Dr Belli, Dr Vallino et Ferrari 19 VII O1 (herb. Tur. sub nom. F. laevis fa !) ; confluent des torrents de Pesio et de Satto**, talus, calc., 1000 m., 19 VII 12. — Vallée de la Nervia : pentes du Mt-Toraggio“, 6 VII 94 (herb. Bick ). — Alpes de Tende : gare de Limone*, talus, calc., 1000 m., 29 VI 11 ; vallon de San Giovanni”, roc., calc., 1000-1300 m., 29 et 30 VI 11 ; au dessus de Limonetto*, roc., Calc., 1400 m., 7 VIII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); vallon du Rio Freddo“, roc., calc., 1000-1600 m., 30 VI 11 et leg. Belli et Ferrari 23 VI 92 et 20 VI 9% (herb. Tur. sub nom. var. pedemontana) ; val Casterino“*, près Sa Maria, bord des moissons, calc., 1550 m., (herb. Burn.) ; vallon de Cairos*, près Fontan, roc., calc., 700 m., 8 VII 08 !! — Vallée de la Vésubie : St-Arnoux, près Lantosque*, talus, calc., 670 m., 17 VI O9. RÉGION ALPINE. — Mte Fronte**, en diverses stations, 6 VII 82 (herb. Burn.) !! — Alpes de Tende: pâturages du col de Tende** (exsicc. Bourgeau n. 371, sub nom. F. rubra, in herb. Burn.) !! ; Rio Freddo soprano“, roc., calc., 1600-1700 m., 30 VI 11; baisse de Peirafica*, pentes herb., calc., 1800 m., 26 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.) ; Mte Urno**, pel., calc., 1700 m., 27 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Cima di Ciavraireu“, roch., calc., 1700-1900 m., 23 VII O1 (herb. Burn.). a. Forma ad subv. HELDREICHI verg. Panicula contracta, interdum basi + interrupta, glumae anguste lanceolatae, ceterum ut in typo. RÉGIONS MONTAGNEUSE ET ALPINE. — Alpes de Tende : vallon du Rio Freddo*, roc., calc., 1500 m., 30 VI 11 ; vallon de San Giovanni”, près Limone, bord des moissons, calc., 2300 m., 29 VI 11; Mte Ur- no”",gorges herb., calc., 1700 m., 27 VIFO09(herb. Burn. et herb.St-Y.). b. Forma: var. DURIUSCULA Ssubv. GENUINA f. LONGEARISTATA paululum ad ssp. LAEVEM verg. À var. duriuscula Subv. genuina f. longearistata fasciculis scle- renchymaticis laminarum interruptis, marginibus dorsoque pau- lulum crassioribus, vaginis semper in tertia inferiore parte vel ultra integris, ceterum fissis, differt. Observ. [. — Cette forme est très critique. Elle ne diffère du — 94 — var. duriuscula Subv. genuina f. longearistaia que par des feuilles, à manteau de sclérenchyme toujours interrompu, assez marqué aux marges et sur le dos et par des gainés entières au moins dans le ‘/, inférieur, souvent au-delà. La réunion de ces deux caractères, leur constance sur nos. échantillons marquent une très légère tendance. au ‘ssp.-laevis que nous avons cru devoir signaler. te noi RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Garessio : vallon du Rio Varella”, entre Valdinferno et l’Alpe di Seno, 21 VII 97 (herb. Burn). RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Cime de Peirafica**, roch., silice, 2500 m., 23 VII 09 (herb. Burn... ++ B'. Subv. latifolia St-Y. (subv. nov.). Laminae innovationum et culmorum latae, tota longitudine planae, saepius multicostatae et multinerves, cellulis bulliformi- bus munitae. | | RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : Case d’Anterigo”*, près Rezzo, talus, calc., 1300 m., 19 VII 12 (herb. Wile. et herb. St-V.); entre Ponte di Nava et Viozene””, sous Caccino, talus, calc., 1000 m., 19 VII 12 ; Ormea”, au vieux château, roc., silice, 750 m., 18 VII 12 (herb. Wilc.).— Vallon de la Corsaglia : en amont de Fontane”;roc., calc., 1000 m., 25 VII 12. — Alpes de Tende : Rio Freddo soprano”, talus, calc., 1500 m., 30 VI 11. +7". Subv. campana Hack. op. cit. p. 109. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs d’Ormea : entre Costa Prale et le Passo di Prale”, taillis, calc., 1200 m., leg. F. Cavillier 17 VII 12 (herb. Burn.). ++ d'. Subv. (v. var.) Zaeta Belli mss. in herb. Torinensi. « Laminae fol. innov. 9nerv. basi ut vaginae evidentissime pruinosae. Spiculae pruinosae, aristis glumam dimidiam supe- rantibus. » « Observ. À Festuca marginata Hack. diff. foliis innovationum laminas emortuas retinent. uti in F. laevi genuina ; nec non vagi- nis ad ‘/; usque integris, ceterum fissis, etc., a F. laevi genuina fissura vaginarum minore et aristis gluma dimidia longioribus. » Dr S. Belli, sept. 1909, in sched. Observ. I. — Cette sous-variété est très remarquable par l’abon- dance de sa pruine, par la longueur des arêtes de ses glumelles LORS et par la brièveté de la partie entière de la gaine. Ce dernier carac- tère est cependant un peu variable, les deux gaines que nous avons étudiées étaient l’une entière jusqu’au ‘/;, l’autre jusqu’au ‘/, inférieur. La plante a le port d’un F. dura Host ; elle en dif- fère par sa pruine et par ses gaines fendues au moins sur les */, de leur longueur. ; Observ. IT. — On rencontre à l’état isolé sur certains échantil- lons:;du subv. fypica une pruine + abondante, des arêtes assez longues et des gaines à partie entière relativement courte. La réunion de ces divers caractères sur une même plante permet la création d’une bonne sous-variété, mais nous estimons que ce rang est suffisamment élevé et ne saurait atteindre celui de variété. Observ. LIT. — La diagnose complète de cette sous-variété, que nous avons eue entre les mains, est la suivante : : Culmi tenues, 30 cm. alti, teretiusculi, infra paniculam glabri, laeves ; nodi pruinosi, superior denudatus, basi approximatus. Vaginae pruinosae, glabrae, laeves, inaequales, laminas emortuas retinentes, emarcidae haud fibrosae, ad '/,-"/, usque integrae, cete- rum fissae (Ig. tot. — 23 mm., 8 mm. a basi integra, 10 mm. fissa — Ig. tot. — 21 mm., 4 mm. a basi integra, 6 mm. fissa) ; ligulae glabrae. Laminae pruinosae, firmae, 10 cm. Ig., extus laevissimae, intus Scostatae, 7-9nerves, fasciculis sclerenchymaticis 3, validis (mediano, marginalibusque) instructae. Panicula ovata, densa, erecta, 5-7 cm. 1g.; rachis robusta, ut rami scabra ; ramus imus solitarius, plurispiculatus, basi breviter nudus. Spiculae pruino- sae, late ellipticae, 6 mm. Ig., 4flor., virides violaceo variegatae, rachilla scabra. Glumae steriles inaequales, 12 subulato-linearis, [da 3,75 >< 1,25 mm., ad ‘/, IV?e pertinens; utraque acutissima, glabra, laevis. Glumae fertiles 4,5 >x<1,75 mm., aristatae, arista subapicali 2,5 mm. 1g., a medio acutatae, ecostatae, angustissime scariosae, glabrae, carinis apice scabriusculae. Palea glumam aequans, bidenticulata, carinis scabriuscula. Antherae violaceae 3 mm. 1g. Ovarium vertice glaberrimum. (Ex unico specimine descripta.) RÉGION MONTAGNEUSE. — Entre Ponte di Nava et Viozene*, leg. Dr Gola et Ferrari 29 VI 09 (herb. Tur.). APRES EN, LEP RTE LOGE 8. Var. dura Hack. op. cit. p. 111. Observ. I. — Dans les Alpes maritimes le var. dura est assez répandu et le var. Halleri rare à l’état absolument typique ; les intermédiaires entre ces deux variétés sont les plus fréquents. Les caractères permettant de distinguer ces groupes seront étu- diés sous le présent paragraphe. Chaumes. — Les chaumes ne sont pas toujours absolument lisses sous la panicule, ainsi que le mentionne la diagnose pour tous les groupes du ssp. /aevis (Hack. op. cit. p.107). Ils sont par- fois (25 ‘/) nettement scabres, principalement sur les angles, hispido-seabres ou hispides, aussi bien dans les var. dura et Hal- leri que dans leurs intermédiaires. La présence de cet indument n’est d’ailleurs pas toujours constante sur tous les chaumes d’une même touffe. Gaines.— Les gaines sont quelquefois + pubérulentes au som- met. En se flétrissant elles fournissent un bon caractère pour la distinction des var. dura et Halleri. Dans cette dernière variété les innovations sont un peu épaissies à leur base par l’entre- lacement des fibres résultant de la désagrégation des gaines ; dans le var. dura les gaines ne deviennent pas fibreuses en se flétrissant et il n’existe pas d’épaississement ; dans les formes intermédiaires les gaines se résolvent le plus souvent en fila- ments. Ligules. — Parmi tous les échantillons de var. Halleri que nous avons eus entre les mains, provenant des Alpes maritimes, du Dauphiné et de la Suisse, ce n’est qu’exceptionnellement que nous avons rencontré des ligules absolument glabres. Le micros- cope montre au sommet des ligules des poils de 0,02-0,04 mm. dans le var. Halleri et de 0,05-0,10 mm. dans la var. dura. Aïnsi que nous l’avons indiqué dans la Préface (vid. p. 8), il suffit de préciser sous quel grossissement ce caractère doit être observé. Feuilles. — Parfois, dans le var. Halleri et dans les formes intermédiaires, les feuilles sont nettement pruineuses. D’après une lettre du Prof. Wilczek, la forme à feuilles pruineuses, assez abondante en Suisse, se maintient de semis au Jardin Botanique de Pont de Nant. Les diagnoses indiquent que le diamètre des feuilles varie de Noa 0,5-0,6 mm. dans le var. Halleri et de 0,6-1,0 mm. dans le var. dura. Nous estimons, à la suite de nombreuses mensurations, que ces limites sont trop étroites en ce qui concerne le var. Hal- leri et qu’elles doivent être rectifiées de la manière suivante : var. Halleri diamètre des feuilles, 0,5-0,7 mm. var. dura » » » 0,8-1,0 mm. et plus. Panicule. — La panicule est très différente dans les échantil- lons typiques des deux variétés, mais on rencontre assez souvent des exemplaires de var. dura dans lesquels le rameau inférieur de la panicule est unispiculé. Ce caractère n’est pas toujours constant sur tous les chaumes d’une même touffe. Epillets. — La forme, les dimensions des épillets et de leurs éléments fournissent de bons caractères pour la distinction des var. dura et Halleri. Dans le var. dura les épillets, longs de 8 mm. au moins, sont largement elliptiques et à fleurs rapprochées. Dans le var. Halleri les épillets, longs de 7 mm. au plus, sont plus étroitement elliptiques et à fleurs espacées. L’écartement des fleurs, l’étroitesse assez fréquente des glumelles, souvent enroulées sur elles-mêmes, donnent un aspect lâche à l’épillet qui laisse passer le jour entre ses éléments. Il reste bien entendu qu'à ce dernier point de vue les épillets des deux variétés doivent être comparés entre eux au même degré de développe- ment. La Monographie indique que les glumelles sont « late lanceo- latae » dans le var. dura et «anguste lanceolatae » dans le var. Halleri. Notre attention s’est particulièrement portée sur ces caractères, dont la mention en italiques indique l’importance qu'y attache l’auteur, et nous espérions y trouver une aide pour solutionner divers cas critiques. Le tableau ci-contre, dans lequel toutes les glumelles ont été ramenées à une longueur uniforme de 5 mm., montre les variations de ces caractères. En résumé, dans sensiblement la moitié des cas, les glumelles sont simplement lancéolées aussi bien dans le var. dura que dans les échantillons typiques de var. Halleri provenant de Suisse et du Dauphiné. Dans les Alpes maritimes le var. Halleri présente des glumelles presque toujours simplement lancéolées, excep- tionnellement étroitement lancéolées. LSIOQREE | GLUMELLES | VARIÉTÉS étroilt lancéolées lancéolées largt lancéolées ommi\e 11 ,omm Homme 1 ,)-2mm omme 2-2,5mm VAT CUT UE EURE 1 échant. 50 ?}, Var. Halleri (Suisse et Dauphiné) . . AO ?/, — Var. Halleri (Alpes maritimes) . . . SU ATEUS Habit. — Région alpine, de 1900 à 2600 m. Pelouses, Es rocailles et rochers. Silicicole exclusif dans notre région. Assez répandu sur la crête frontière et ses ramifications. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende: col du Sabbione”, roch., silice, 2000-2250 m., 23 et 24 VII 09 (herb. Burn.) ; vallon de la Mi- nière, au lac Carbone“, roch., silice, 2400 m., 28 VIII 08; Mt-Ma- croera”, roc., silice, 2450 m., 28 VIII 08. — Aipes de Valdieri: Mte Ray”, roch. herb., silice, 2200 m., 19 VII 09 (herb. Burn.) ; descente du Mt-Matto sur le vallon de Valasco” (herb. Burn.) !! — Alpes de St-Martin Vésubie : Madone de Fenestre”, roc. herb., silice, 1900 m., 3 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.) ; Pas des Ladres”, roch., silice, 2350 m., 18 VIII O8 ; Cima Agnelliera””", roch., silice, 2400-2500 m., 9 VII 04 (herb. Burn.) ; lac Sagne”, éboulis, silice, 2250 m.., 16 VIII 08; Cime de Beletz”, roc. herb., silice, 2500 m., 30 VII 08. — Alpes d'Isola : Mt-Saint-Sauveur”, pentes herb., silice, 2500 m., 25 VII 08 (herb. Burn.) ; Cime André de Paris”, roc. herb., silice, 2500 m., 25 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Terra Rubia”, roc. herb., silice, 2400 m., 27 VII 08 ; baisse de Druos”, roch., silice, 2600 m., 27 VII 08 ; Pas de Colla Lunga”, pel., silice, 2500 m.,15 VII 08 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Tinée: du lac de Vens à la Tortissa”, roc., Silice, 2500 m., 13 VIII O9. a. Forma frachycaulos Si-Y. Culmi infra paniculam scabri vel hispido-scabri. Habit. — Région alpine, croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Vallon de la Minière de Tende : Pas de la Ma- croera”, roch., silice, 2400 m., 28 VII 08. — Alpes de Valdieri : Mte Ray”, roch. herb., silice, 2200 m., 19 VII 09 (herb. Burn.) — Alpes de St-Martin Vésubie : entre le lac et le col de la Madone de Fe- ST nestre**, roc., silice, 2400 m., 18 VIII 08 ; versant E. de la Cime de la Valetta‘*, roch., silice, 30 VII 08. — A/pes d’Isola : Mt-Saint-Sau- veur**, pel., silice, 2500 m., 25 VII 08 (herb. Burn.); Terra Rubia*, roc. herb., silice, 2400 m., 27 VII 08.— Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas’, pel., silice, 2300 m., 15 VII 08; lac Rabuons”, leg. Favrat VII 87 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Tinée: vallon dela Tortissa, roc., silice, 2300 m., 8 VIII 02 (herb. Burn.) ; col du Fer’, roc., mélange, 2650 m., 3 VIII 05. b. Forma anomala St-Y. Gluma Id in glumam fertilem mutata. Observ. [. — Dans les épillets de cette forme la glume infé- rieure uninervée subsiste sans modifications ; la glume supé- rieure, + nettement 5nervée, embrasse un palea, des étamines et un ovaire bien développés, elle ne diffère des autres glumelles que par lPabsence d’arête à son sommet. Tous, ou presque tous les épillets présentent cette anomalie, ils sont facilement recon- naissables à leur fleur inférieure mutique. On rencontre des épillets semblables dans certains échantil- lons du var. eu-laevis ; maïs ils sont généralement peu nombreux dans une même panicule. Il en est d’ailleurs de même pour le var. dura, nous n’avons signalé ici que les échantillons où cette anomalie affecte presque tous les épillets. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : col du Sabbione”, roc. herb., silice, 2250 m., 24 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.)!! c. Forma ambiqua inter var. DURAM et HALLERI transitum exhib. Hack.:l: c: Sub hoc nomine collectae sunt : 19 Var. dura Î. ad var. Halleri verg. À var. dura tantum panicula strieta, ramis imis unispiculatis recedit. 20 Forma inter var. duram et Halleri medium tenens. 10-25 cm. alla ; utriusque varietatis mixtas inter se notas ex- hibet. 90 Var. Halleri f. ad var. duram verg. Humilior, 8-12 em. alta; a var. Halleri laminis crassioribus, spiculis longioribus, latioribusque recedit. Observ. 1. — La série des formes de passage entre les var. dura et Halleri est absolument continue. Nous ne pouvons voir dans le subv. intermedia du F. Halleri Stebl. et Schrôt. (Schw. Gräser- samml. n.131) qu’un des anneaux de la chaîne qui relie les deux variétés. Habit. — Région alpine, de 1900 à 2900 m. Rocailles + ea herbeuses, rochers. Silicicole. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Mt Armetto*’, leg. Straforello VI 71 (herb. Gen.) ; Pizzo d’'Ormea”, pel., silice, 2460 m.., 6 VIII 1900 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : col de Tende*’, roch., leg. Ungern Sternb. 17 VII 75 (herb. Tur., teste Belli) ; col du Sabbione”, ver- sant S., roc., silice, 2100 m., 26 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Alpes de St-Martin Vésubie : Madone de Fenestre*, entre le sanc- tuaire et le lac, 1909 m., 3 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.) et 2000 m., 31 VII 10 (herb. Riss.); Caire San Nicolao”, roc., silice, 2400 m., 30 VII 08. — Alpes de Valdieri : Mte Ray‘, roch. herb., si- lice, 2200 m., 19 VII 09 ; Cima del Lausetto“, roc., silice, 2740 m., 19 VII 09 (herb. Burn.) ; le Prajet’*, au N. du col de la Madone de Fenestre, roc., silice, 2000 m., 18 VIII 08. — Alpes d’Isola : col de la Mercera”*, roc. herb., silice, 2300 m., 28 VII 08 ; baisse de Druos””, 31 VII 76 (herb. Burn.) !! et roch., silice, 2600 m., 27 VII 08; cime de Paracuerta*, leg. Bicknell(herb. Burn.); Testa Malinvern”, roch., silice, 2900 m., 27 VIT 08 (herb. Burn.) ; Testa di Comba Grossa”, roch., silice, 2600 m., 24 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Cima André de Paris“, silice, 2500 m., 24 VII 08 ; col de Santa Anna di Vinadio”, 14 VII 75 (herb. Burn.) !! — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas’, roc. herb., silice, 2300 m., 15 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.) ; crête de Malaterra;, roc., silice, 2600 m., 17 VII 08; lac Rabuons”, 28 VII 87 (herb. Burn.) ; Pas de Rabuons’, roc., silice, 2850 m., 26 VII 05; couloir du Lusernier’, roc. herb., silice, 2850 m., 27 VII 05; lac de Vens’, roch., silice, 2500 m., 3 VIII 05. — Haute vallée de la Tinée : col du Fer’, roch., silice, 2600 m., 13 VIII 09; Mt-Tortissa”, roc., mélange, 2600 m., 3 VIII 05 (herb. Burn. et herb. S!-Y.); côte de Morgon’, roch., silice, 2400 m., 6 VIII 02 (herb. Burn.) ; Ms Pel Brun et Aiga’, roch., silice, 2700-2800 m., 7 VIII 02 (herb. Burn.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : Cime de la Plate”, roc., grès, 2700 m., 4 VIII 11. d. Forma ambiqua culmis infra paniculam scabris vel hispido- scabris. Habit. — Région alpine. Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : col du Sabbione“, roc., silice, 2200 m., 22 VII 09. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas”, roc. herb., silice, 2300 m., 15 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.); lac Rabuons’, roch., silice, 2540 m.,25 VII 05 ; crête de Malaterra, — 101 — roc., silice, 2600 m., 17 VII 08. — Haute vallée de la Tinée : col du Fer”, roc., silice, 2550 m., 3 VIII 05; vallon de la Tortissa*, pel., mélange, 2350-2500 m., 3 VIII 05 et 13 VIII O9. e. Forma ambigua vaginis superne puberulis. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Isola : Passo di Colla Lunga*, roc. herb., silice, 2500 m., 15 VIT 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : crête de Malaterra”, roc., silice, 2600 m., 17 VII 08. — Haute vallée de la Tinée: col du Fer”, roc., silice, 2550 m., 3 VIII 05. f. Forma ambigua pruinosa. Habit. — Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : col du Sabbione”, versants., roc., silice, 2100 m., 26 VII 09 (herb. Burn.), Cime de Peirafica”, roc., silice, 2550 m., 23 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Santa Maria**, au dessus de Valmasca, 2782 m., 18 VII 09 (herb. Bick.). — Alpes de St-Martin Vésubie : entre les lacs Sagne et Agnel*, roc., silice, 2400 m., 16 VII 08. — Alpes de St-Etienne de Tinée: cirque des lacs supérieurs du Tinibras”, roch., silice, 2600 m., 27 VIT 05 (herb. Burn.). y. Var. Halleri Hack. op. cit. p. 112. y. Subv. eu-Halleri SIN. — F. Halleri AI. F1. ped. II, 253. Observ. I. — La découverte, par M. CI. Bicknell, d’une sous- variété dans le groupe Halleri entraîne la création du subv. eu-Halleri. Observ. IT. — Le subv. eu-Halleri est rare dans les Alpes mari- times sous sa forme typique et même aucun de nos échantillons ne satisfait à la diagnose de la Monographie sur tous les points sans exception. Mais les variations, toujours quantitatives, sont faibles et se rencontrent avec les mêmes valeurs, quoique plus rarement, dans des échantillons authentiques (Soc Dauph. 1878, n. 2298 ; exsicc. L. Marret et Alph. Leman, n.395). Le fait que les feuilles atteignent parfois un diamètre de 0,8 mm. et que le plus souvent les glumelles ne sont pas étroitement lancéolées ne nous a pas paru suffisant pour autoriser la création d’une forme. (Vid. p. 97). Observ. III. — Dans les Alpes d’Ormea les épillets du subv. eu-Halleri sont noirâtres et le plus souvent triflores. — 102 — Habit. — Région alpine élevée, de 1900 à 2900 m. Rocailles et rochers. Silicicole. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Cima Ferrarine*, au N. du Pizzo d'Ormea, roc. herb., silice, 2300 m., 24 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); col du Pizzo d’'Ormea”, roc., silice, 2250 m., 22 VII 12. — Alpes de Tende : col du Sabbione“, versant S., roc., silice, 2100 m., 26 VII 09. — Alpes de St-Martin Vésubie: Madone de Fenestre“, roc. herb., silice, 1900 m., 3 VII 09 (herb. Burn.). — Aipes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas”, pel., silice, 2200 m., 15 VII 08 (herb. Burn.) ; arête entre Malaterra et le Corboran’, roch., silice, 2900 m.,17 VII 08 ; lac Rabuons’, pel., silice, 2500 m., 30 VI 91 ; lac supérieur de Vens”, roch., silice, 2500 m., 3 VII 05. — Haute vallée de la Tinée : vallon de la Tortissa”, roc. herb., silice, 2000 et 2400 m., 3 VIII 05 et 29 VII 07. — Haute vallée de la Stura : vallon de Fer- rières“*, au S. de l’Argentera, 27 VII 95 (herb. Burn.) et leg. Ferrari 27 VII 95 (herb. Tur.), Mt-Ciaval, au dessus de Pietra Porzio”, 5 VIII 95 (herb. Burn.). a. Forma érachycaulos Si-Y. Habit. — Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas”, pel., silice, 2200 m., 15 VII 08. b. Forma pruinosa. Habit. — Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes de Valdieri : Cima del Lausetto*, roc., silice, 2740 m., 19 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). ©. Forma glumis fertilibus late lanceolatis. Observ. 1. — Cette forme ne diffère du type que par les glu- melles largement lancéolées (4><1,15-2 mm.; 4,5><2 mm.) ; ce caractère ne nous a pas paru suffisant pour constituer un passage au var, dura. Habit. — Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Alpe degli Archetti*, 2000 m., 9 VII 97 (herb. Burn.) ; entre le col du Pizzo d’Ormea et Sella Re- velli””, roch., silice, 2000-2200 m., 2 VIII 1900 (herb. Burn.); Cia- pere di Seiras”", au-dessus des lacs Brignola, roc., silice, 2300 m., 24 VIT 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Alpes de St-Etienne de Ti- née : Tête de Gerpas’, pel., silice, 2200 m., 15 VII 08.-— Haute vallée de la Stura : Cima di Vaccia**, 2400 m., 24 VII 95 (herb. Burn), d. Forma laminis 5 non 7nerviis Belli op. cit. p. 9. Observ.[.— Assez souvent les feuilles ne présentent que 5 ner- LL MANIA RENTE — 103 — vures au lieu de 7, mais cette particularité n’atteint pas toujours toutes les feuilles d’une même touffe. Nous n’avons mentionné ci-dessous que les échantillons dans lesquels les feuilles sont pour la plupart 5nervées. Observ. Il. — La diminution du nombre des nervures foliaires ne peut marquer une tendance soit au var. rupicaprina, soit au ssp. alpina que lorsqu'elle est concomitante avec la modification d’autres caractères. (Vid. infra f. ad var. rupicaprinam verg. et ssp. alpina f. ad var. Halleri verg., p. 105.) Habit. — Croit avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : entre les Cimes Ruscarina et Ferrarine*, roch., silice, 2300 m., 24 VII 12 (herb. Burn.) ; cirque de Sella Revelli*, versant N., roc., silice, 2250 m., 24 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.) ; Mt-Ferlette*, au dessus du col de Brignola, roc., silice, 2380 m., 25 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); lacs Brignola”*, roch., silice, 2100 m., 7 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Ciapere di Seiras”*, au N. du Mongioje, roc., grès, 2400 m., 24 VII 12 (herb. Burn.).— Alpes de St-Etienne de Tinée : Lac Rabuons’, roch., silice, 2540 m., 25 VII 05. — Haute vallée de la Tinée : col du Fer’, roch., silice, 2550 m., 3 VIII 05. e. Forma ad var. RUPICAPRINAM verg. Laminae 5nerves, fasciculis sclerenchymaticis tenuibus, intus 1 vel obsolete 3costatae, ceterum ut in var. Halleri. Observ. I. — Le var. Halleri peut présenter dans sa structure foliaire les modifications suivantes : 1° Faible développement des îlots de sclérenchyme. — Stebler et Schrôter (Les meilleures pl. fourr. IT, p. 116), tout en faisant remarquer que la séparation des var. Halleri et rupicaprina est principalement basée sur le + grand développement du scléren- chyme foliaire, attirent, avec grande raison, l'attention sur la variabilité de ce caractère. Ils montrent par une série de dessins schématiques les formes diverses que peut affecter la structure des feuilles des deux variétés. 20 Réduction à 5 du nombre des nervures. — Cette particularité est assez fréquente dans le var. Æalleri ; elle n’est pas toujours constante dans toutes les feuilles d’une même touffe. (Vid. supra.) 3° Diminution + grande de la saillie des côtes internes. — Ce cas est peu fréquent et jamais nous n'avons rencontré dans des — 104 — échantillons de var. Halleri, bien caractérisés par ailleurs, des feuilles dont la section présente une forme aussi typique que celle du var.rupicaprina, forme qu’on ne saurait mieux comparer qu’à celle d’une pince de homard. (Vid. Hack. op. cit. t. IT, fig. 8). Cependant parfois, dans le var. Halleri, la saillie des côtes s’atté- nue et les marges sont légèrement arquées-convergentes. Chacun des caractères énumérés ci-dessus appartient au var. rupicaprina, mais l’apparition d'un seul d’entre eux dans un échantillon de var. Æalleri n’est pas suffisante pour constituer une forme réelle de transition et nous ne citons ci-dessous que les échantillons répondant à la diagnose précédente. Habit. — Région alpine élevée, de 2200 à 2400 m. Rochers. D’après nos échantillons indifférent sur la nature du sous-sol, tandis que le var. Halleri est silicicole et le var. rupicaprina calcicole. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Cima delle Colme”*, sur Vio- zene, roch., calc., 2400 m.;, 9 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Punta del Zucco”, au N. du Pizzo d’Ormea, roch., silice, 2200 m., 8 VIII 1900 (herb. Burn.). | +tt £'. Subv. Bicknellii Si-Y. (subv. nov.), sub nom. subv. rubescens in herb. Hackel. Laminae 5nerves, + angulatae et carinatae, fasciculis scleren- chymaticis tribus munitae. Vaginae basi intense rubescentes. Spiculae densae, rubescentes ; glumae steriles et fertiles lanceo- latae. Ceterum ut in subv. eu-Halleri. Observ. I. — Le Prof. Hackel, auquel cette plante a été sou- mise, la considère comme une sous-variété distincte du var. Hal- leri. Sa coloration rappelle celle du F. violacea Schl., tout en étant d’un rouge moins violacé ; ses feuilles, assez nettement anguleuses, présentent une section analogue à celle d’un F. vio- lacea où les îlots de sclérenchyme feraient défaut à l’aplomb des nervures latérales. Nous signalons ces faits, ainsi que la présence, dans la localité où la plante a été trouvée, du subv. eu-Hallerr Î. ambiqua et du F. violacea Sch1., sans en tirer toutefois aucune conclusion. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Valmasca””, 1700-1800 m., leg. Bicknell 18 VII 09 (herb. Bick. et herb. Hack.) !! — 105 — IV. Subsp. alpina Hack. op. cit. p. 116. Observ. I. — Dans les échantillons de notre région les feuilles possèdent parfois 5 nervures et 3 côtes peu saillantes, parfois aussi les épillets sont faiblement lavés de violet, mais ces légères variations étant mentionnées dans la diagnose ne peuvent entrai- ner la création de formes. (Vid. PI. IE, fig. 22). Observ. IT. — L'existence de formes de passage entre le ssp. alpina et le var. Halleri, les caractères du var. intercedens Hack. (in Stebl. et Schrôt. Schw. Gräser-Samml. n.173) qui «rapprochent celle variété à la fois du K. EU-OVINA et du K. HALLERI » (Asch. et Graebn. op. cit. p.487), semblent montrer que le rang de sous- espèce est peut-être un peu trop élevé pour le F. alpina Sut. Habit. — Région alpine élevée, de 2200 à 2700 m. Fis- Een sures des rochers. Calcicole d’après nos échantillons. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende: col des 3 Seigneurs“, en descendant de Marguareis, roch., leg. Ferrari 21 VIT 96 (herb. Tur., teste Belli) ; Castello Frippi”*, roch., calc., 2200 m.,31 VIT 01 (herb. Burn.) ; Mte delle Carsene””, roch., calc., 2300 m., 2 VIIT O1 (herb. Burn.); vallon de la Minière, Cima di Ciavraireu”, roch., calc., 2360 m., 23 VII O1 (herb. Burn. et herb. Bick.). — Haute vallée de la Tinée : Pas de la Cavale”, roch., cale., 2670 m., 5 VIII 02 (herb. Burn.). a. Forma ad var. HALLERI verg. Laminae 5nerves, intus elevato 3costatae ; vaginae ad os usque integrae. Spiculae saepius violaceo-variegatae; antherae 1,5- 1,75 mm. Ig. Observ. I.— Cette forme est bien distincte du F. alpina B inter- cedens Hack. ; elle en diffère par ses gaines entières jusqu’au sommet et non jusqu’à la moitié seulement et par ses feuilles qui ne sont jamais 7nervées. Habit. — Région alpine élevée, 2500 m. Rochers. Indifférent sur la nature du sous-sol, d’après nos échantillons, tandis que le F. alpina est calcicole et le F. Halleri silicicole. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende: Cima Marguareis**, roch., calc., 2300-2500 m., 1 VIII O1 (herb. Burn.); vallon de la Minière, Mt-Macroera””, roch., silice, 2550 m., 22 VII 01 (herb. Burn... b. Forma (vel subv.?) dolosa St-Y. Diagn. — Nana, culmi 4-6 cm. alti, superne teretiusculi, gla- — 106 —- bri, laeves, uninodes, nodo basi approximato, occultato. Vaginae aequales, glabrae, laeves, laminas emortuas retinentes, emarci- dae basin innovationis non tumeficientes, parce fibrosae, flavo- bruneae. Ligulae innovationum biauriculatae, brevissimae, rotun- datae, glaberrimae ; culmorum elongato-biauriculatae, 0,5 mm. Ig., (saepe apice ruptae sed ubi integrae adsunt) auriculis acutis vel acutissimis. Laminae subsetaceae, 0,45-0,50 mm. diam., sae- pius brevissimae, 1,5 cm. Ig., interdum longiores 3 em. Ig., raris- sime 6 em. Ig., obsolete 3costatae, 5nerves, fasciculis seleren- chymaticis 3 tenuibus instructae, molles, glaucescentes. Panicula linearis, densiuscula, saepius 1 em. Ig., interdum 2 cm. Ig.; rachis inferne, ramique laeves, ramus imus ut sequens plerumque Sspiculatus, reliqui unispiculati. Spiculae parvae, 4,5 mm.Ig., oblongo-ellipticae, plerumque laxiuscule 3f1., griseo- violaceae, leviter pruinosae. Glumae steriles parum inaequales, Ina lineari-subulata, 2,79 mm. Ig., IId4 3 >< 1,25 mm., ad */, IVac pertinens ; utraque acutissima, laevis, glabra. Glumae fertiles 3,9 XX 1,25 mm., aristatae, arista 1,5-2 mm. Ig., a medio angusta- tae, ecostatae, glabrae, apice carina scabrae. Palea linearis, glu- mam aequans, bidenticulata, carinis scabridula. Antherae flavae, 1,9-1,79 mm. Ig., paleam dimidiam subaequantes. Ovarium gla- berrimum. Observ. I. — Nous avons tenu à signaler particulièrement cette plante fort critique. Par son port (vid. PI. IT, fig.3), par certains de ses caractères elle montrerait quelques affinités avec le ssp. frigida var. genuina HacKk., malheureusement sur les assez nom- breux échantillons que nous avons vus les ligules des feuilles culmaires sont souvent rompues ou détériorées, on ne peut s'as- surer de la présence constante d’oreillettes aiguës, c’est-à-dire du caractère le plus important. — La plante est à rechercher ; elle n’a pu être retrouvée en 1912 au sommet de Cima Marguareis. XÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : sommet de Cima Marguareis”, roch., calc., 2649 m., 1 VIII 01 (herb. Burn... — 107 — $ 2. EXTRAGINALES vel MIXTAE Hack. op. cit. p. 127. 2. Spec. F. rubra L. sensu ampliss.; Hack. op. cit. p. 128. Glavis analytica subspecierum. A. Ovarium apice hispidulum. I. Laminae valde difformes. Spiculae lineari-oblongae . . . . . Ssp. heterophylla. IT. Laminae conformes v. parum difformes. Spiculae ellipticae velliptico-lanceolatae te mm Ce MN SSp: violacen. B. Ovarium glabrum. I. Dense caespitosa. Laminae capillares v. subsetaceae . SSp. violacea. IT. Laminae 0,6 mm. et ultra, difformes; vel capillares, confor- mes, sed tunc innovationes longe repentes . ssp. eu-rubra. Observ. I. — A l’intérieur du sp. rubra les qualificatifs genuina et {ypica reviennent à diverses reprises pour désigner des varié- tés et des sous-variétés. Aïnsi il existe : Ssp. heterophylla subv. typica. SSp. violacea Var. genuina Suby. typica. SSp. eu-rubra Var. genuina subv. vulgaris. » var. trichophylla subv. typica. La dénomination : ssp. eu-rubra Var. genuina Subv. vulgaris sera conservée, les termes de genuina et de vulgaris ayant été employés le premier par Grenier et Godron (#1. Fr. 1856) et le second par Gaudin (F#{. helv. 1828). Les autres dénominations seront changées, conformément aux Règles de la Nomenclature, et deviendront : Ssp. helerophylla subv. eu-heterophylla. SSp. violacea Var. eu-violacea subv. typica. SSp. eu-rubra Var. trichophylla subv. selacea. I. Subsp. heterophylla Hack.op. cit. p. 130. Observ. I. — Le Prof. Hackel mentionne l'existence de formes de passage, parfois difficiles à identifier, entre le ssp. heterophylla et le var. nigricans ; nous ne les avons pas rencontrées dans les — 108 — Alpes maritimes. Certains échantillons du ssp. heterophylla pré- sentent parfois des feuilles plus épaisses à 3 côtes et 5 nervures (vid. PL. IT, fig. 24), d’une forme d’ailleurs très caractéristique, et dans lesquelles le diamètre transversal est sensiblement égal au diamètre longitudinal. Nous ne saurions voir sur ce seul carac- tère un passage au ssp. violacea, de même que nous ne pouvons considérer comme marquant un passage inverse certains échan- tillons de F. violacea dans lesquels quelques feuilles très ténues ne présentent qu’une seule côte et 3 nervures. D'ailleurs les échan- tillons dont il s’agit possèdent toujours aussi des feuilles nor- males. a". SUbV. eu-heterophylla S'-VY.— subv. à typica Hack. op. cit. p. 191. Observ. I. — Dans nos échantillons le rachis de la panicule est _ souvent lisse ou léviuseule et non scabre. * Habit. — Assez abondant dans la région montagneuse, EH plus rare dans les régions littorale et alpine, de 200 à 1800 m. Lieux généralement ombragés. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs de San Remo : San Romolo*, 23-29 VI 92 -(herb. Bick. et herb. Gen.);, Ceriana**, 7 VI 92 (herb. Bick.) ; au-dessus de San Michele”, sous les châtaigniers, 12 VI 96 (herb. Bick.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Mongia : entre Monbasiglio et Lisio”*, 15 VII 97 (herb. Burn.). — Alpes d’Ormea : Case d’Ante- rigo**, près Rezzo, clair., calc., 1400 m., 19 VII 12; Mte Carmo di Broca””, versant S., 29 VII 90 (herb. Burn.); entre Ponte di Nava et Viozene’”, sous Caccino, lieux ombr., silice, 1100 m., 19 VII 12; entré Ormea et Bossietta”, châtaign., silice, 750-850 m., 17 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Costa Prale’*, taillis, cale., 1200 in, 17 VII 12 (herb. Burn.). — Vallée de la Corsaglia : Corsaglia”, talus, silice, 600 m., 26 VII 12. — Val Pesio : San Bartolomeo di Pesio*, 5 VII 90 (herb. Bick.) ; pentes du Mt-Mascaron*’, châtaign., silice, jusqu’à 1200 m., 3 VIII 12. — Environs de San Remo : Mt-Bignone“, 17 VII 95 (herb. Bick.). — Vallée de la Nervia: entre Pigna et Buggio””, 22 VI 1900 (herb. Bick.). — Alpes de Tende : col de Gode- rie, entre Roaschia et Vernante‘”, roc., calc., 1300-1400 m., 14 VII 09 (herb. Burn.). — Rio Incisa : au Mte Graï“*, 16 VII 94 (herb. Bick.). — Bains de Valdieri’ (teste Bertoloni). — Environs de St-Martin Vésubie : (herb. Thur.)!!; cascade du Boréon”’, sous-bois”, silice, ÉTES Re Ro à — 109 — 1500 m., 28 VII 08 ; vallon de Salèses‘", sous-bois, silice, 1500 m., 28 VII 08. — Environs de Nice: col de Braus’, roc. ombr., calc., 1000 m., 6 VII 11; bois du Farghet*, calc., 1000 m., 11 X 09 et 17 VIII 10. — Cours moyen du Var: Forêt de Villars’, silice, 1300- 1500 m., 29 VI 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Alpes d’Isola : val- lon du Ciastiglione”, pel., silice, 900 m., 19 VIT 01. — Environs de Beuil : gorges du Cians”, roch., grès, 4400 m., 15 VII 02 (herb. Burn.). — Environs de St-Etienne de Tinée: au pied de Roche Iglière*, roch. ombr., silice, 1250 m., 11 VIII 09!!; de Pont Haut à St-Dalmas le Selvage”, sous-bois, silice, 1350 m., 10 VII 08 (herb. Burn.). — Tanneron sur Siagne’, leg. Rodié, 14 VI 08. RÉGION ALPINE. — Cours moyen du Var: Pic des 4 Cantons”, sous-bois, silice, 1800 m., 29 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). a. Forma depauperata St-Y.. Observ. I. — Nous avons rencontré aux environs d’Ormea une forme très appauvrie, à chaumes variant de 45 à 50 cm.., à feuilles culmaires étroites, celles des innovations étant parfois 5nervées, à paniecule relativement courte, paucispiculée et à arêtes égalant environ la demi-glumelle. Quelquefois, en outre, la plante affecte la forme pseudo-repens ; dans ce cas on pourrait la confondre avec le var. frichophylla. Mais tous les autres caractères, tels que forme si typique de la section de la feuille, étroitesse des épillets, écartement des fleurs, villosité de l’ovaire au sommet, sont abso- lument nets ; on ne saurait donc attribuer ces modifications qu’à Pinfluence du terrain et à un défaut de développement de la plante. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : entre Ponte di Nava et Viozene“*, éboulis au pied des rochers, silice, 1100 m., 19 VII 12 (f. pseudo-repens) (herb.Wilc. et herb. St-Y); entre Ormea et Bossi”, châtaign., silice, 850 m., 17 VII 12; de Rezzo au Mt-Monega“, au- dessus des Case d’Anterigo, taillis découverts, calc., 1200-1300 m., 49 VII 12 (herb. Burn.). 6'. Subv. leiophylla Hack. I. c. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d'Ormea : entre Ponte di Nava et Viozene””, lieux ombr., silice, 1000 m., 19 VIT 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.), — Entre Tende et St-Dalmas de Tende“, leg. Ferrari, 16 VI 92 (herb. Tur., teste Belli). a. Forma ad var. COMMUTATAM #ransilum exhib. Laminae intus Scostatae, 5nerves, carina costisque valde pro- minentibus, crassae (0,40-0,75 mm. in eadem planta). Ramus — 110 — imus primarius panicula dimidia conspicue brevior ; spiculae lanceolatae ; arista glumam dimidiam vix aequans. Ovarium par- cissime hispidulum. Observ. I. — Dans nos échantillons des Alpes maritimes les feuilles, fortement carénées et à côtes saillantes, présentent ordinairement en coupe des dimensions transversale et longitu- dinale sensiblement égales. (Vid. PI. IF, fig. 24). Mais toutes les formes de passage entre le ssp. heterophylla et le var. commutata peuvent se présenter, nous avons recu de très beaux échantillons de cet intermédiaire du D' A. Chabert (Aspremont, Savoie) dans lesquels les feuilles sont celles d’un F. fallax Thuill. et les épil- lets ceux du F. heterophylla Lamk. Observ.Il. — Nos échantillons du vallon de Salèses croissaient en intime mélange avec les F. heterophylla et F. fallax et pou- vaient faire croire à un métissage ; mais dans le voisinage de ceux récoltés à S'-Etienne de Tinée nous n’avons trouvé qu'un seul des parents supposés, le F. keterophylla. On ne peut done conclure à un croisement. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de St-Martin Vésubie : maison forestière du vallon de Salèses”, prairies fraiches, silice, 1600 m., 28 VII 08 !! — Environs de St-Etienne de Tinée : au pied de Roche Iglière”, sous-bois, silice, 1250 m., 9 VIII 10 !! II. Subsp. violacea Hack. op. cit. p. 132. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. A. Laminae conformes, culmorum 5-7nerves. Spiculae 7 mm. Ig.. . Var. EU-VIOLACEA. I. Humilior. Vaginae emarcidae vix fibrosae. a. Culmi infra paniculam glabri. Glumae fertiles breviter aristatae . . . . .subv. fypica. Glumae fertiles longe aristatae. . . . subv. macrathera. b. Culmi infra paniculam puberuli . . . . . subv. carnica. II. Elatior. Vaginae emarcidae in fibras copiosas solutae. Pani- cula multispiculata . . . . ee SUDN AAC C1002 B. Lamina difformes, culmorum 7- oryes Spiculae 8-10 mm. Ig. . Var. NIGRICANS. Observ. [.— La dignité et la place à donner dans la hiérarchie au Ssp. violacea, ainsi que ses affinités seront étudiées à la fin du Ssp. rubra. TM jtd Nr in 4 — 411 — «. Var. eu-violacea St-Y. — var. 1 genuina Hack. I. c. Observ. I.— Pour le changement apporté dans la terminologie voir p. 107. Observ. IT. — Dans le var. eu-violacea les sous-variétés sont souvent fort peu tranchées et peut-être conviendrait-il de sup- primer certaines d’entre elles, en se contentant d’englober leurs caractères différentiels dans les diagnoses. Tel est l’avis du Prof. Hackel qui, dans une lettre qu’il nous a écrite, considère le subv. carnica comme n'étant qu'une « unbedeutende Form » et émet une appréciation analogue dans les Graminae exsiccatae de A. Kneucker (XXIT. Lief. 1907, n.647). Au sujet du subv. flaccida le Prof. Hackel semble avoir modifié son opinion primitive; dans la lettre précitée il le considère comme n’étant que : « eine von typica sehr schwach verschiedene Form », tandis que dans sa mono- graphie il dit des subv. subracemosa et flaccida (op. cit. p. 134) : « constantiores videntur et fere varietates existimandae ». Ces considérations expliquent les réserves que nous avons dû apporter dans l'identification de certaines sous-variétés du var. eu-violacea. u. SUDV. {ypica Hack. op. cit. p. 133. Observ. [. — L'examen des échantillons de F. violacea Sehl. des Alpes maritimes nous conduit à formuler les remarques suivantes : Chaumes. — Les chaumes sont tantôt lisses, tantôt très faible- ment scabriuscules sous la panicule. Parfois ils sont très briève- ment pubérulents, mais la présence de cet indument + rare, court, apprimé et peu visible n’est pas suffisante pour entrainer l'identification des échantillons qui le portent avec le subv. car- nica, ni même avec le #. nitida Kit. Dans le premier l'indument est long, abondant et étalé, dans le second, quoique moins déve- loppé, il est encore nettement apparent. Gaines. — Dans les var. eu-violacea et nigricans les gaines sont —+ plissées ou faiblement invaginées à leur sommet. Nous avons insisté sur ce point dans les Généralités (vid. p. 15) et nous y reviendrons dans les considérations générales sur le ssp. violacea. Parfois les gaines sont légèrement plissées en accordéon à leur base ; elles rappellent les « vaginae transverse rugosae » du Prof. — 112 — Hackel. D’après nos observations les échantillons présentant cette particularité croissent dans des éboulis détritiques fins et en pente ; ces plissements doivent par suite être attribués aux modi- fications de niveau du terrain pendant la croissance des jeunes pousses et à la grande délicatesse des gaines. Les entre-nœuds vaginaux s’allongent un peu par suite des variations de niveau du sol (comme dans les f. pseudo-repentes) et la gaine très ténue s’affaisse légèrement dans les dépressions des mérithalles. Nous avons observé les mêmes particularités sur des #. dura Host, croissant dans des conditions analogues. Ces gaines ont toujours néanmoins un aspect bien différent de celles du F. Clementei et du F. plicata.” Feuilles. — Les feuilles d'innovation sont quelquefois nette- ment scabres au sommet dans le subv. {ypica ; ce caractère n’est pas suffisant à lui seul pour motiver la création d’un f. ad var. NIGRICANTEM verg. Glumes. — Les nervures latérales de la glume supérieure atteignent souvent la moitié (1 fois sur 2), parfois, mais rare- ment, les ‘/, de cet organe ; assez fréquemment elles sont inégale- ment développées. Glumelles. — La longueur de l’arête est variable. (Vid. subv. macrathera.) Ovaire. — L’ovaire est tantôt hispidule au sommet, tantôt glabre. On rencontre dans la même plante, dans la même pani- cule, parfois dans le même épillet des ovaires des deux sortes. Dans ces conditions nous ne pouvons suivre le D'S. Belli dans la création de formes « ovario apice parcissime hispidulo — ovario glabro — ovario glaberrimo » ; il suffit de savoir que l’indument de l'ovaire n’est pas d’une constance absolue. Habit. — Région alpine, quelquefois entraîné par les eaux 7] dans la région montagneuse, normalement de 1700 à 2800 m. Pelouses, rocailles et rochers. Indifférent sur la nature du sous- sol. Très répandu. * Nous croyons devoir signaler que dans les échantillons authen- tiques de F. Clementei Boiss. et de F. plicata Hack., provenant de l’'herbier Boissier, nous avons toujours trouvé, contrairement aux indications de la diagnose (op. cit. p.120 et 121), les ovaires légère- ment hispidules au sommet. 13 RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri: col de Gode- rie‘, entre Roaschia et Vernante, roc., calc., 1400 m., 14 VII 09 (herb. Burn.) ; vallon de l’Infernetto"", roch., cale., 1400 m., 8 VII 09 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : Ville de Tende“ (800 m.), leg. Un- gern Sternb. 3 V 73 (herb. Tur., teste Belli). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Colle del Pizzo d’Ormea*, roch., silice, 2000-2200 m., 2 VIII 1900 (herb. Burn.); Cima Cina- jera**, roch., cale., 2150 m., 3 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Cima delle Colme*’, sur Viozene, roch., calc., 2400 m., 9 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Cima Revelli*”, roch., calc., 2400 m., 6 VII 97 et 6 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Cima delle Saline“, vers 1850 m., 16 VIT 80 (herb. Burn.) !! — Val Pesio : Cima Marguareis”, versant N., roch., calc., 2400 m., 3 VIII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); col de Malabera“ (herb. Burn.) !!; Rocce Bruseis*", 19 VIT 90 (herb. Bick.).— Alpes de Tende: Cima della Fascia“, roc., cale., 2250 m., 2 VIIL O1 (herb. Burn.) ; Cima di Pertega**, grav., calc., 2350 m., 28 VII O1 (herb. Burn.) ; Mte delle Carsene*”, roch., calc., 2300 m., 2 VIII O1 (herb. Burn.) ; Castello Scevolai*, roch., cale., 2200 m., 31 VII O1 (herb. Burn.) ; Mte Bocche Rosse*, roch., calc., 1900 m., 20 VIT 01 (herb. Burn.) ; Cima di Gaurone*, roc., calc., 1600 m., 19 VII O1 (herb. Burn); Vai Marguareis**, 10 VIII 90 et 22 VII 90 (herb. Bick.); col de Tende“, leg. Ungern Sternb. (herb.Tur., teste Belli); Mt-Frisson*”, pel., calc., 1900 m., 24 VII 09 (herb. Burn. et herb. Wilc.); Fontanalba”, leg. Ungern Sternb., 2 VIII 72 (herb. Tur., teste Belli) ; val Valmasca”, 2400 m., 17 VIIT 09 (herb. Bick.); col du Sabbione**, 21 VII 76 (herb. Burn.) !! et roc., silice, 2100 m., 22 VII 09 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Alpes de Valdieri: Bec d’Orel*, pel., grès, 1900 m., 45 VII, 09 (herb. Burn.); Gias Colombo“, près Pallanfrè, 26 VII 92 (herb. Burn.) ; Pas del Cantone*, pel., calc., 1800 m., 17 VII 09 {herb. Burn., herb.Wile., herb. St-Y.); Bec d’Albourné, pel., calc., 1800 m.., 12 VII 09 (herb. Burn.). — Environs de St-Martin Vésubie : vallée supérieure de la Gordolasque”, leg. Sauvaigo 86 (herb. Burn.) ; col de la Madone de Fenestre””, leg. Canut 9 VIII 61 (herb. Thur.) !! et roc., silice, 2300 m., 18 VIII 08; Cime de la Valetta“, roch., silice, 2300 m., 30 VII 08; sommet du Mt-Siruol*, 20 VIT 75 (herb. Burn.) !!; vallon de Libaré”, près Venanson, 8 VII 65 (herb. Thur.)!! ; crêtes entre les cols de Cirieia et du Mercantour“, 11 VIII 76 (herb. Burn.) !! — Massif du Mounier : Mt-Gravière*, roch., grès, 2200 m., 21 VII 08 (herb.Burn.); col de la Valette", roc., grès, 2180 m., 21 VII 08 ; val de Longon, 3 VII 75 (herb. Burn.) !!; vallon de Combe Maure’, 3 VII 76 (herb. Burn.) !!; Serre de Burenta', roch., calc., 2100 m., 12 VII 05; Mt-Mounier’, roc. herb., calc., 2600 et 2800 m., 4 VII O1 et 12 VII 04; Mt-Demant’, roch., calc., 2300 m., 17 VII 02 (herb. Burn.) ,; col de Crousette”, roc., calc., 2500 m., 13 8 = sn = VII 04; Mt-Ferant’, pel. et éboulis, calc., 22 VII 02 et 3 VIII 04 (herb. Burn. et herb. St-V.).— Alpes de St-Etienne de Tinée : Baisse de Triboulet*, roch., calc., 2400 m., VII, 02 (herb. Burn.) ; lac Cla- pière”, roc., silice, 2400 m., 18 VII 08 ; lac Fero“, au N. du Cor- boran, roch., silice, 2400 m., 17 VII 08 ; la Bercia”, roc. ombr., calc., 1800 m., 12 VII 08. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : Mt-Gros Serre de la Braisse*, roc. herb., grès, 2700 m., 30 VII 05; col de Jal- lorgues”, roc., calc., 2500 m., 10 VIII 09; col de la Moutière’, 1 VIII 87 (herb. Burn.).— Vallée supérieure de la Tinée : vallon de la Tor- tissa*, roc., 2300 m., 29 VII 07; Salzo Moreno’, 1 VIII 77 (herb. Burn.) !!; col de Pourriac’, leg. Ferrari 40 VIIT 97 (herb. Tur., teste Belli); Cime de la Bonette*, pel., calc., 2800 m., 5 VIIT 11. — Haute vallée et sources du Var: Mt-St-Honorat, 20 VII 98 (herb. Burn.) ; Cime de l’Encombrette”, roc., cale., 2600 m., 29 VII 11 (herb. Burn.) ; Tours d’Allos’, roc., calc., 2650 m., 28 VII 11; Montagne de Garet”, roc., Calc., 2400 m., 8 VIII 09 ; col de la Cayolle’, roc., cale., 2500 m., 26 VII 11; Pointe de l’Eschillon’, roc., grès, 2600 m., 26 VII 11 (herb. Burn.); Tête de Gorgias”, pel., 2600 m., 31 VII 11 (herb. Burn.) : Roche Grande’, roch., grès, 2750 m., 31 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-V.). — Massif du Grand Coyer : sommités au S.-E. du col de Lignin”, pel., calc., 2250 m., 20 VII 11; entre le Grand Coyer et le Rocher de Carton’, roc., grès, 2580 m., 24 VII 11. a. Forma ad var. AURATAM verg. RÉGION ALPINE. — Environs de Garessio : sommet du Mt-Galé”’, 4 VII 97 (herb. Burn.). — Environs de Valdieri : Pas del Cantone””, pel., calc., 1800 m., 17 VII 09. b. Forma multispiculata Hack. in litt. ad S'-Y. Observ. I. — Cette forme est assez peu distincte du subv. flac- cida, surtout lorsque les chaumes sont, ainsi qu’il arrive parfois, légèrement pubérulents sous la panieule. Le meilleur caractère différentiel réside dans l'absence de fibres nombreuses à la base des gaines flétries. Habit. — Région alpine. Croît avec le type. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Cima di Ciavraireu”, roch., calc., 2330 m., 23 VII O1 (herb. Burn.); Mt-Frisson‘’, pel., cale., 1900 m., 24 VIT O9 !! — Environs de Valdieri: Pas del Cantone”*, pel., calc., 1800 m., 17 VII 09 (herb. Wilc.). 6. Subv. carnica Hack. op. cit. p. 133. Observ. [. — Le subv. carnica typique, à chaumes abondam- ment et assez longuement hispides, à glumelles mutiques ou SET NT E IA T RAA NE mucronées, n'existe pas dans notre région. Certains échantillons à glumelles aristées, à chaumes nettement, mais simplement pubérulents, peuvent être identifiés avec la forme de passage entre les subv. éypica et carnica —F. nitida Kit. (in Schult. Oest. F1. ed. 2, I, 239). Ces échantillons de taille généralement plus élevée et à panicule plus riche ont quelques affinités avec le subv. flaccida. + a. Forma sinfer subv. TYPICAM ef CARNICAM Hack. |. €. — F. nitida Kit. RÉGION ALPINE. — Environs de Valdieri : Valdieri-Ville*, lit du Gesso (entrainé par les eaux), roc., mélange, 750 m., 14 VII 09!!; Mte Corno*”, roc. herb., calc., 1600 m., leg. Cavillier 8 VII 09 ; Pas del Cantone”, roc. herb., calc., 1850 m., 17 VII 09. — Alpes de St-Etienne de Tinée : la Bercia”, roc., calc., 2000 m., 12 VII O9. + y". Subv. flaccida Hack. I. €. Observ. I. — Le subv. faccida est peu caractérisé ; dans notre région il est assez difficile à séparer de la forme précédente et de certaines formes à chaumes pubérulents sous la panieule du Var. nigricans. Habit. — Région montagneuse subalpine et région alpine. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri : entre Roaschia et Vernante”, roch., calc., 1400 m., 14 VIT 09 (herb. Burn. et herb. Wilc.). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Ciapere di Seiras”, roch., calc., 2000 m., 27 VII 12 (herb.Wilc. et herb. St-Y.). — Environs de St-Martin Vésubie : entre les Cima Agnelliera et Piagu“, roc. herb., silice, 2350 m., 5 VII 04 (herb. Burn.). — Haute vallée du Var : Pas des Sangaris”, vers.W., pel., grès, 2200 m., 22 VII 11 (herb. Burn.). ++ 2. Subv. macrathera Hack. ap. Beck (Ann. Hofm. Wien IE, 45). Observ. I. — Cette sous-variété n'avait été indiquée, jusqu'à ce jour, qu’en Herzégovine ; elle n’est pas rare dans notre dition. Les formes de passage entre les subv. {ypica et macralhera sont très nombreuses et on trouve toutes les transitions possibles entre les arêtes égalant le ‘/, ou le ‘/, de la glumelle et les arêtes très nettement plus longues que la moitié de cet organe. Nous n'avons énuméré ci-dessous que les échantillons bien caractérisés et dans lesquels les arêtes égalent au moins la demi-glumelle. — 116 — Habit. — Région alpine. Croît avec le type. = RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Cima Revelli”, ver- sant S.-W., roch., calc., 2300 m., 7 VIII 1900 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : Cima di Peirafica*, roch., silice, 2550 m., 23 VII 09 !!; col du Sabbione*, versant N., roc., silice, 2100 m., 22 VII 09 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : Tête de Varélios”, 21 VII 87 (herb. Burn.); Signal du Mt-Mounier’, roc., calc., 2800 m., 1 VIII 04! ; crête du Petit Mounier’, roc., calc., 2600 m., 13 VIII 11. — Haute vallée et sources du Var : Cime de la Frema, 22 VII 98 (herb. Burn.); pelouses des Aiguilles de Pelens”, 22 VII 98 (herb. Burn.); Pointe de l’Eschillon’, roc., calc., 2500 m., 26 VII 11; col de la Braisse’, pel., grès, 2600 m., 4 VIII 11 (herb. Burn.). — Massif du Grand Coyer : sommités au S.-E. du col de Lignin*, roch., calc., 2300 m., 20 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.) ; arête entre le Grand Coyer et le Rocher de Carton’, roc., grès, 2500 m., 24 VIT 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.). É 8. Var. nigricans Hack. op. cit. p. 135. Habit. — Région alpine de 1900 à 2600 m. Rocailles + [1] herbeuses. Indifférent sur la nature du sous-sol. Assez répandu. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: entre le lac Rascaira et Bocchin Aseo*, roc., silice, 2250 m., 24 VII 12. — Alpes de Tende : col de l’Abisso**, 6 VIII 72 (herb. Burn.) !! ; lacs des Merveilles”, à JW. du Mt-Bego, 9 VIII 74 (herb. Burn.) !! ; vallon de Fontanalba”, 2500 m., 28 VIT 11 (herb. Bick.); col du Sabbione”, pel., silice, 1900 m., 22 VII, 09. — Environs de Valdieri : le Prajet‘’, au N. du col de la Madone de Fenestre, pel., silice, 2000 m., 4 VII 09; lacs Valscura”*, 24 VII 82 (herb. Burn.) !! — Massif de l’Authion : Plan Caval’, roc.herb., grès, 1900 m., 27 VIII 08. — Environs de St-Martin Vésubie : Mt-Siruol”, 27 VII 75 (herb. Burn.) !! — Alpes d’Isola : Terra Rubia”’, roc. herb., silice, 2300 m., 27 VII 08; pentes du Mt-Mer- lier**, roc., silice, 2300 m., 22 VII O8; Collet Sistroun*, 1 VIII 76 (berb. Burn.)!! ; sanctuaire de St Anna di Vinadio”, pel., silice, 1900 m., 25 VII 08. — Massif du Mounier : du col de la Valette à Peira Blanca’, roc. herb., grès, 2150 m., 21 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.); val Longon’, 2 VIII 76 (herb. Burn.) !! ; barres $. du Mt-Mounier’, pel., calc., 2250 m., 11 VII 04 et 27 VII 04 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas’, pel., silice, 2300 m., 15 VII 08 (herb. Burn.) ; la Bercia’, roc. herb., calc., 2275 m., 12 VII 08; du lac de Vens à la Tortissa’, roch,., silice, 2500 m., 13 VIII 09. — Haute vallée de la Tinée : vallon de la Tortissa’, roc. herb., silice, 2400 m., 8 VIII 02 et 13 VIII 10 (herb. EN yie Burn. et herb. St-Y.) : les Fourches’, pel., calc., 2400 m., 5 VIII 02 (herb. Burn. et herb. St-Y) ; Salzo Moreno”, 1 VIII 77 (herb. Burn.)!!; entre les cols de Pelouse et de Restefond”, roc., calc., 2600 m., 9 VIIT 11. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues, roc. herb., calc., 1950 m., 10 VIII 09. — Sources du Var : Montagne du Garet”, roc., mélange, 2000 et 2°00 m., 8 VIII 09 et 25 VII 11; cabanes de Sanguinière”, roc., grès, 2400 m., 31 VII 11; Combe de Cartairet”, roc., grès, 2400 m., 2 VIII 11. a. Forma spiculis affatim pubescentibus Hack. |. €. — b. pubes- cens Part. # Habit. — Région alpine. Paraît, d’après nos échantillons [ très typiques, localisé dans la partie occidentale de notre dition. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Etienne de Tinée : la Bercia”, roc. ombr., calc., 1900 m., 12 VIII 09 !! — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues”, roc. herb., cale., 1950 m., 10 VIII O9 !! — Sources du Var: Vallon de Jallorgues-Sanguinière’, roc., grès, 2950 m., 31 VII 11. b. Forma culmis infra paniculam hispidis v. hispido-scabris. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Isola : Testa della Capana**, roch., silice, 2300 m., 22 VII 08 (herb. Burn.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : de Sestrières au Mt-Gros Serre de la Braisse’, roc., grès, 2200 m., 5 VII 87 et 30 VIT 05 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Tinée : crête entre les vallons de Vens et de la Tortissa”, roc., silice, 2500 m., 143 VIII 09. c. Formae inter var. EU-VIOLACEAM et NIGRICANTEM ambigentes. Observ. I. — Nous avons réuni sous le présent paragraphe les très nombreuses formes de transition existant entre le var. eu-violacea et le var. nigricans. Elles partent du var. eu-violacea f. ad var. nigricantem verg., forme assez rare et ne différant du subv. {ypica que par des épillets nettement plus longs, pour aboutir au var. nigricans Î. ad Var. eu-violaceam verg., forme: assez répandue, ne s’écartant du var. nigricans que par des feuilles culmaires toujours à 5 nervures et une panicule assez pauvre. D’ailleurs les caractères différentiels tirés de la largeur des feuilles culmaires et de la + grande richesse de la panicule sont assez peu tranchés. À première vue on ne peut constater une grande différence dans la largeur et dans la forme des feuilles. culmaires des deux variétés : dans l’une et l’autre ces feuilles — 118 — peuvent être à 7 nervures et ce n’est qu’assez rarement que, dans notre dition, elles possèdent 9 nervures dans le var. nigricans. Souvent dans cette dernière variété les panicules sont assez pauvres et les rameaux inférieurs ne portent que 3-4 épillets. Toutefois le var. nigricans Se distingue facilement du var. eu-vio- lacea par son port, par sa taille plus élevée et par ses épillets bien plus longs. #* Habit. — Région alpine, parfois entraîné dans la région == montagneuse, de 1100 à 2750 m. Pelouses + rocailleuses, rochers. Indifférent sur la nature du sous-sol. Assez répandu. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Valdieri : Mte Bossaglia*, roc., calc., 1400 m., 7 VIT 09 (herb. Burn.); Mte Corno*’, roc. herb., calc., 1100 m., 7 VII 09. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Val Fontanalba”, schistes, o IX 12 (herb. Bick.); Cima di Peirafica“, roch., silice, 2500 m., 23 VII 09 (herb. Burn.); col du Sabbione”, pel., silice, 1900 m., 22 VII 09 (herb. Burn.) ; entre Mt-Macroera et Mt-Scandai”’, roch., silice, 2200 m., 22 VII O1 (herb. Burn.); vallon de la Minière”, 28 VIII, 08. — Environs de St-Martin Vésubie : Caire San Nicolao”, roch., silice, 2300 m., 30 VII 08. — Alpes de Valdieri: Bec d’Al- bourné”, pel., calc., 1800 m., 12 VIT 09; Pas del Cantone”, roc. herb., calc., 1800 m., 17 VII 09; le Prajet**, roc., silice, 2300 m., 18 VIII 08; val Argentera** (herb. Tur., teste Belli). -- Massif -du Tournairet : Mt-Siruol’, roc., grès, 2000 m., 19 VII 05. — Aipes _d’Isola: Terra Rubia”, pel., silice, 2200 m., 23 VII 08. — Massif du Mounier : barres S. du Mt-Mounier’, pel., calc., 2400 m.; observa- toire du Mt-Mounier’, roc., calc., 2750 m., 12 VIII 11; col de Crou- sette”, roc., calc., 2500 m.., 14 VIII 11 ; du col de la Valette à Peira Blanca’, pel., calc., 2150 m., 21 VII 08. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas”, pel., silice, 2200 m., 15 VII 08 ; la Pina- telle”, pel., calc., 1700-1800 m., 12 VII 08 (herb. Burn. et herb. S!-Y.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : près Sestrières”, roc., grès, 2200 m., 30 VII 05 ; Mt-Gros Serre de la Braisse*, roc. herb., grès, 2700 m., 30 VII 05; vallon de Jallorgues*, pel., calc., 2200 m,., 10 VIII 09. — Haute Vallée de la Tinée : vallon ‘de la Tortissa”, roc. herb., mélange, 2300-2500 m., 3 VIII 05 ; col de Pelouse*, 6 VIII 83 (herb. Burn.).-— Haute vallée et sources du Var : Pas des Sangaris”, versant W., pel., grès, 2200 m., 22 VII 11 ; sentier du Pas du Laus- son”, roc., mélange, 2500 m., 28 VII 11; vallon de Jallorgues- Sanguinière”, roc., grès, 2250 m., 31 VII 11: Tête de Sanguine- rette”, roc., grès, 2700 m., 2 VIII 11 (herb. Burn.). — Massif du Grand Coyer : sommités au S.-E. du col de Lignin’, roc. herb., grès, 2350 m., 20 VII 11. — 119 — d. Forma inter var. NIGRICANTEM ef var. COMMUTATAM medium tenens Hack. op. cit. p. 132. Habitus var. nigricantis. Laminae var. commutatae. Ovarium parcissime hispidulum. Observ. I. —. Ces intermédiaires sont parfaitement typiques; la plante est un var. nigricans à feuilles de var. commutata. Les feuilles d'innovation, à 9-7 nervures, varient de 0,6 mm. jusqu’à 0,9 mm. de diamètre ; nous avons rencontré des feuilles cul- maires possédant de 7 à 11 nervures ; dans les feuilles 11nervées les cellules bulliformes sont bien apparentes. Observ. IT. — La plante ne croissait pas en mélange avec les var. nigricans et commutala, nous ne pouvons donc pas lui attri- buer une origine métisse, à laquelle le Prof. Hackel ne fait d’ail- leurs aucune allusion (1. c.). L'existence de cet intermédiaire est d’un grand intérêt, car il montre les affinités existant entre les ssp. violacea et eu-rubra. (Vid. p. 135 et 136). RÉGION ALPINE. —- Alpes de St-Etienne de Tinée : le Liauson’, prairies décalcif., 1650 m., 12 VII 08. — Sources du Var: Vallon de Jallorgues-Sanguinière*, roc., grès, 2400 m., 31 VII 11. e. Forma rigidiuscula St-Y. Laminae crassiores, 0,5-0,6 mm. diam., rigidiores, glauces- centes, scabrae, fasciculis sclerenchymaticis validis (quam nervis crassioribus) instructae. (Vid. PI. IF, fig. 27.) Vaginae tardius marcescentes, vix subfibrosae, in parte superiore non profunde, attamen conspicue, implicato-sulcatae. Observ. [. — Cette forme est très intéressante par les affinités qu’elle montre. Le Prof. Hackel nous a écrit que, par ses feuilles, cette plante présente extérieurement un passage au var. norica, sans posséder toutefois la structure si particulière et constante des feuilles de cette variété (vid. PL. IT, fig. 28) et qu’un véritable passage est peu probable *. Si on considère cependant à la fois l’épaississement bien marqué des faisceaux du sclérenchyme . 1 «...die etwas steiferen und dickeren Blätter mit stärkeren Sclerenchymbündeln bilden äusserlich einen Uebergang zu var. norica, aber diese Varietät hat doch einen ganz eigenen, voll- kommen konstanten, davon verschiedenen Blattbau; ein wirk- licher Uebergang zu norica liegt hier kaum vor.» — 120 — foliaire et l’invagination assez faible, mais très nette, des gaines, on ne peut s'empêcher de penser que le f. rigidiuscula, sans être une véritable forme de passage au var. norica, pourrait être le premier anneau d’une chaîne reliant le ssp. violacea au sp. ame- thystina, chaîne dont un des anneaux intermédiaires serait le var. norica. (Vid. p. 137 et 138.) x Habit. — Région alpine de 2000 à 2700 m. Rocailles + herbeuses. Silicicole d’après nos échantillons. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Montagne de Nanan** (sic), roch., leg. Reverchon 8 VII 86 (herb. Burn.). — Alpes de St-Martin Vésubie : Cima Costetta”, roc., silice, 2400-2500 m., 30 VIT 08 (herb. Burn.) ; Cime de Beletz”, roc. herb., 2400 m., 30 VII 08 !! — Alpes d’Isola : Sa Anna di Vinadio”, au pied de Moravaceia, roc. herb., silice, 2250 m., 25 VII 08. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas”, pel., silice, 2200 m., 15 VII 08. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : Mt-Gros Serre de la Braisse”, roc. herb., grès, 2700 m., 30 VIT 05. — Haute vallée de la Tinée: sentier du lac de Vens’, pel., silice, 2000 m., 4 VIII 01 !! ; crête entre les vallons de Vens et de la Tortissa”, roc., silice, 2500 m., 13 VIII 08 !!; vallon de la Tortissa”, roc. herb., 2300 m., 8 VIII 02. IT. Subsp. eu-rubra Hack. op. cit. p. 138. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. A. Repens. I. Laminae difformes, culmorum planae . . . var. GENUINA. a. Laminae virides, laeves, 0,6-0,8 mm. diam. DDICUIAENE SN AIE MEN NOR subv. vulgaris. SDICUIAE MOMIE ERP CNRS subv. grandiflora. b. Laminae glaucescentes. 1. Laminae laeves. Laminae 0,6-0,8 mm. diam. Spiculae 7-8 mm. Ig.. . . . . Subv. glaucescens. Laminae 0,9-1,20 mm. diam. Spiculae 8-10 mm. Ig.. . subv. juncea. 2. Laminae scabrae. . . . . . . . . subv. asperifolia. H. Laminae conformes. Laminae omnes complicalae, capillares v. setaceae . . . . . + Var. TRICHOPHYLLA. Laminae omnes planae, 2-3 mm.lat. . . .var. PLANIFOLIA. B. Dense caespitosa . .. , . . . . + … + + ,...Var. COMMUTATA. Lamïnae laeves.i. . 3% 10 0 à . . . . Subv. eu-commutata. Laminae scabrae M N NSTIDV SCA br a: — 191 — Observ. I. — Nous avons démontré (Bull. soc. bot. Fr. t. IX, 1909) que les caractères tirés du développement + grand des îlots de sclérenchyme et de l'élargissement du lumen des cel- lules de l’épiderme inférieur dans les feuilles des innovations n'avaient, à eux seuls, aucune valeur pour la distinction des variétés ou sous-variétés du ssp. eu-rubra. Ils ne doivent être pris en considération que lorsqu'ils sont concomitant avec un ou plusieurs autres caractères bien nets. La présente étude n’a fait que confirmer cette manière de voir. Le développement des ilots de sclérenchyme est plus fréquent dans les exemplaires croissant dans des terrains arides et ensoleillés, on le rencontre néanmoins dans des échantillons récoltés dans les pelouses, à de hautes altitudes. (Vid. p. 31.) En ce qui concerne le procédé de séparation des var. genuina et var. commutala, basé sur certains caractères des feuilles cul- maires, nous avons également démontré (op. cit.) que : 1° le rapport entre les largeurs de la feuille culmaire et de la feuille d'innovation supposée étalée est essentiellement variable dans chacune de ces deux variétés el sa valeur ne peut servir à les différencier l’une de l’autre ; 20 la valeur de ce rapport n’est nullement liée à la présence où à l’absence de faisceaux de sclérenchyme au sommet des côtes (sclérenchyme costal) de la feuille culmaire. Ces faisceaux se rencontrent aussi bien dans les feuilles culmaires relativement larges que dans les feuilles culmaires égalant sensiblement en largeur les feuilles des innovations. L'examen de nouveaux matériaux n’a fait que corrober l’ex- trême variabilité du sclérenchyme costal ; sa présence ou son absence ne peuvent fournir aucun caractère différentiel, car elles ne sont pas toujours constantes dans les feuilles d’une même touffe. Si nos échantillons de var. genuina provenant des Alpes maritimes présentent assez souvent du sclérenchyme costal, ceux récoltés par nous en Auvergne en sont ordinairement dé- pourvus. Seul le mode de végétation permet de séparer le var. genuina du var. commutata. Cet examen est souvent délicat, non seule- ment il existe des formes intermédiaires, mais encore la diffi- — 122 — culté se trouve fréquemment accrue par un mauvais arrachage qui laisse dans une incertitude complète. Des remarques analogues à celles qui précèdent doivent être faites au sujet des formes basées uniquement sur le faible déve- loppement ou l'absence de cellules bulliformes dans les feuilles culmaires. Nous avons fait un nombre considérable de coupes de feuilles culmaires au cours de l'étude résumée ci-dessus et nous avons constaté que certains échantillons, parfaitement typiques par ailleurs, présentaient parfois des feuilles culmaires dépour- vues de cellules bulliformes, ou munies de cellules bulliformes très peu nettes. Il y a là, à notre avis, une légère anomalie, un défaut de développement complet, qui souvent n’affecte pas toutes les feuilles d’une même touffe. Nous estimons que sur ce seul caractère, assez chancelant, on ne peut créer une forme marquant une tendance vers un autre groupe, ainsi que l’a fait le D'S. Belli qui dit d’un échantillon de var. commutata ; « Folia culmeorum cellulis bulliformibus fere carentia, èdeoque specimina ad #. viola- ceam vergentia. Ovarium vertice glaberrimum, ceterum ut in typo » (op. cit. p. 18). «. Var. genuina Hack. op. cit. p. 138. Observ. [. — Plusieurs sous-variétés du groupe genuina de- vraient, à notre avis, être ramenées au rang de simples formes : non seulement elles sont peu tranchées, mais encore elles se trouvent parfois réunies sur un même échantillon. 2. Subv. vulgaris Hack. op. cit. p. 139. Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de 90 à 2000 m. Stations les plus diverses, rocailles, prairies fraîches, etc. Indifférent sur la nature du sous-sol. Très répandu. RÉGION LITTORALE. — Albenga**, leg. Belli et Ferrari 28 V 92 (herb. Tur., teste Belli) ; île Gallinaria**, 10 VI 79 (herb. Burn.) !! — Environs de San Remo: San Lorenzo", 25 V 93 (herb. Bick.). — Bordighera*“*, 22 V 78 et 26 V 86 (herb. Bick.). — Mt-Agel', aux replats Rosetti, champs, calc., 750 m., 10 VI 08. — Environs de Nice : Vinaigrier*, champs, calc., 300 m., 27 V 11 ; col des 4 Che- mins”, 26 V 10 (herb. Riss.); l’Ariane”, humides, calc., 24 V 12; vallon de Lingostière”, 5 VI 93 (herb. Burn.); embouchure du Var* (herb.Thur.)!! — Antibes”, 27 V 60 (herb. Thur.) !! — Cannes”, vers — 1923 — la Bocca, 18 V 71 (herb. Burn.) !! — Esterel : les Suvières*, bord des chemins, silice, 250 m., 10 VI O9. RÉGION MONTAGNEUSE. — Haute Vallée de la Corsaglia“*, roc. fraîches, silice, 1500 m., 25 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Val Pesio“, 21 VI 62 (herb. Thur.)!! — Alpes de Tende : Tende*, à San Giacomo, leg. Ungern Sternb. 31 V 72 (herb.Tur., teste Belli) ; Roccavione”*, sous les châtaigniers, 21 V 10 (herb. Riss.) ; Limone*, au vallon San Giovanni, roc. herb., cale., 1250 m., 31 VI 11. — En- virons de Valdieri : Valdieri-ville**, prairies humides, calc., 750 m., 14 VII 09; col de Goderie**, entre Roaschia et Vernante, roc. calc., 1500-1600 m., 14 VII 09 (herb. Burn.). — Environs de St-Mar- tin Vésubie : cascade du Boréon“, humides, silice, 1470 m., 29 VII 08 (herb. Burn.) ; St-Dalmas de Valdeblore, 4 VII 75 (herb. Burn.) !! — Environs de Nice : entre le col de Nice et Berre’, prair., molasse, 600 m., 8 VI 11. — Environs de Grasse : entre Gourdon et Cipières’, 17 VI 84 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée*, prair., silice, 1150 m., 15 VI 08 et 4 VII 11. — St-Dalmas le Selvage”, prair., calc., 1475 m., 40 VII 08. — St-Auban*, humides, calc., 1000 m., 27 VI 09. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Alpe degli Archetti*, 5 VII 97 (herb. Burn.) ; Mt-Monega”, versant W., roc., calc., 1700 m., 19 VII 12 (herb.Wilc. et herb.St-Y.).— Alpes de Tende : col de Tende*“, au-dessus du tunnel, leg. Belli et Ferrari 25 VI 93 (herb.Tur., teste Belli) ; d'Entraque au col du Sabbione*, pel., silice, 1600 m., 22 VII 09. — Massif de l’Authion : du col de Brouis aux granges du Man- giabo*, prair., calc., 2000 m., 20 VI 03 (herb. Burn.). — Environs de St-Martin Vésubie : maison forestière de Salèses*“*, prair. humides, silice, 1600 m., 28 VII 08. — Massif du Mounier : Serre de Burenta", pel., calc., 1950 m., 23 VII 05; Tête du Sapet”, pel., 17 VII 98 (herb. Burn.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : col de Blainon’, 24 VII 87 (herb. Burn.) ; pentes de la Bercia*, prés-bois, calc., 1900 m., 42 VIII 09; col d’Anelle’, roch., silice, 1600 m., 10 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Haute vallée de la Stura : Bains de Vina- dio**, au vallon de San Bernoui, leg. Ferrari 28 VII 89 (herb. Tur., teste Belli) ; entre Argentera et le col de Maddalena**, 12 VII 95 (herb. Burn.). — Sources du Var : environs d’Esteng”, vallon d’Es- trop, VII 77 (herb. Burn.) !!; maison forestière du Garet”, prair., grès, 2000 m., 95 VII 11; vallon de Jallorgues-Sanguinière*, roc., grès, 2100 m., 27 VII 11. — Massif du Grand Coyer : bergerie de Pesquières”, pel., grès, 2000 m., 20 VII 11. a. Forma nemoralis Hack. I. c. RÉGION MONTAGNEUSE. — Entre Tende et St-Dalmas de Tende, leg. Ferrari 16 VI 91 (herb.Tur., teste Belli). — St-Etienne de Tinée”, au pont du Rabuons, prair. ombr., silice, 1100 m., 145 VI O8. — 124 — b. Forma pascua Hack. I. c. RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Stura: Vinadio*, le long du Rio dello Schiattore, leg. Belli VIIL 87 (herb. Tur., teste Belli). c. Forma anceps St-Y. Laminae innovationum subsetaceae raro usque ad 0,6 mm. diam., culmorum planae, cellulis bulliformibus latis munitae. Ovarium hispidulum ut in var. eu-violacea. | Observ. I. — Cette forme est excessivement critique. Certains échantillons, dépourvus de stolons ou à stolons courts, pour- raient parfaitement être identifiés avec un var. eu-violacea Î. ad var. commutatam vVerg. Dans d’autres exemplaires au contraire des stolons bien développés empêchent de voir un passage du SSp. violacea au ssp. eu-rubra et ne permettent de considérer la plante que comme un F. rubra subv. vulgaris à ovaires de var. eu-violacea. Quoiqu'il en soit, cette forme est très intéressante, car elle montre une communauté de caractères entre les ssp. violacea et eu-rubra. (Vid. p.135.) Habit. — En une seule localité où la plante est assez abondante et a pu être facilement retrouvée à 2 années d'intervalle. RÉGION MONTAGNEUSE. — Cours moyen du Var: Station de la Tinée”, talus, calc., 300 m., 30 V 09 et 6 VII 11 !! + £'. Subv. grandiflora Hack. op. cit. p. 139. RÉGION LITTORALE. — Esterel : auberge des Adrets’, talus, silice, 257 :m;, 30 N 10: RÉGION MONTAGNEUSE. — Grasse’, roc., Calc., 4 \I 06. 7 7". Subv. glaucescens Hack. I. c. Observ. 1. — Dans le var. genuina la couleur des feuilles est très variable et passe insensiblement du vert vif à la glauces- cence. Nous n’avons mentionné sous le présent paragraphe que les échantillons dont la glaucescence est très accentuée. RÉGION MONTAGNEUSE. — Valdieri-ville**, humides, calc., 750 m., 5 VII 09. — Environs de Nice : Touët de l’Escarène’, humides, cale., 500 m., 2 VI 10; entre Bendejun et Coaraze’, talus, molasse, 500 m., 12 VI 03 (herb. Burn.). — Cours moyen du Var: Villars du Var’, lieux frais, calc., 400 m., 27 V O9. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Etienne de Tinée : col de Blai- non”, 24 VII 87 (herb. Burn... — 125 — + dt. Subv. juncea Hack. I. c. _ RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Nice: entre l'Escarène et Berre’, talus arides, alluvions, 350-700 m., 7 VI 03 (herb. Burn... a. Forma ad subv. ASPERIFOLIAM verg. Laminae + scabrae. Environs de Nice : de l’Escarène à Berre’, talus arides, alluvions, 390-700 m., 7 VI 03 (herb. Burn.). — De St-Etienne de Tinée à Pont Haut’, talus, silice, 1250 m., 4 VII 11. — Annot', talus et points frais, grès, 700 m., 18 VI 10!! et 17 VI 11. ++ «'. asperifolra S'-Y. (subv. nova). Laminae rigidae, glaucescentes, scabrae, 0,7-0,8 diam., fasci- culis sclerenchymaticis validis vel validissimis instructae. Spi- culae 8-10 mm. Ig. Observ. [. — Cette sous-variété, méconnue jusqu’à ce jour, est parfaitement caractérisée et suivant le Prof. Hackel, auquel elle a été soumise, mérite une dénomination spéciale. Nous considérons, dans le cas présent, le développement des ilots de selérenchyme foliaire comme un bon caractère différen- tiel, car il est toujours allié à la glaucescence et à la scabréité des feuilles, ainsi qu’à l'allongement des épillets. En outre, il se main- tient sur des échantillons provenant de localités tres différentes aux points de vue altitudinaire et thermique ; il a la même valeur dans les subv. juncea et asperifolia ; ces deux variétés sont d’ail- leurs reliées entre elles par des formes de passage et certains échantillons du subv. juncea ne diffèrent du type uniquement que par des feuilles nettement scabres. Observ. IT. — Le subv. asperifolia est très distinet du F. (rubra) scabrescens Hack. ap. Bat. et Trab. (F1. Alg. Monocoty. p.215) dont, d’après la diagnose, les ligules des feuilles caulinaires sont assez développées, denticulées, biauriculées et dont les feuilles d’inno- vation possèdent des cellules bulliformes. Toutefois l'échantillon de F. scabrescens qui nous à été très aimablement envoyé du Djebel Mzi, localité classique, par le D' Trabut, possédait les : caractères de la diagnose peu développés. Observ. III. — Lorsque nous avons rédigé nos Notes critiques sur quelques Festuca nouveaux pour les Alpes maritimes (Bull.soc. bot. Fr. t. IX, 1909) l'existence du subv. asperifolia nous était — 126 — inconnue et nous avons pensé que le passage du var. #richophylla au var. genuina se faisait par des intermédiaires entre les subv. setacea et vulgaris, alors qu’il s'effectue en réalité par des formes de passage entre les subv. sefacea et asperifolia. (Vid. p. 128). Ex |] Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine de == 300 à 1900 m. Talus, points frais et humides. Indifférent sur la nature du sous-sol. Non très rare. RÉGION LITTORALE. — Environs de Bordighera : Seborga**, 11 VI 95 (herb. Bick.).— Mt-Agel, aux replats Rosetti’, prair.,calc., 750 m., 10 VI 08. — Esterel : entre les cols de l'Evêque et des Lentisques”, 8 VI 99 (herb. Burn.) ; col de la Cadière”, pentes de la Grande Grue, points frais, silice, 300 m., 31 V 12; les 3 Termes”, roc. fraiches, silice, 300 m., 10 VI 09. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : entre St-Dalmas de Tende et la Briga”, talus, calc., 600 m., 1 VI 11. — Environs de Nice : de la chapelle St-Roch au col de Nice”, prair., molasse, 400 m., 8 VI 11. — St-Etienne de Tinée, à Cascaï’, points frais, silice, 1500 m., 18 VII 08. — Haute vallée de l’Esteron : Vallon de St-Antonin’, près Sigale, humides, calc., 700 m., 24 VI 09. — Annot’, talus, grès, 700 m., 17 VI 10 !! — Haute vallée du Var : St-Martin d’Entraunes”, points frais, calc., 1050 m., 20 VI 11. RÉGION ALPINE. — Massif du Mounier : Serre de Burenta’, pel., cale., 1912 m., 23 VII 05 ; val Longon’, au pied de Peira Blanca, pel., calc., 1900 m., 21 VII 08. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues”, près Bauden, points frais, cale., 1650 m., 10 VIII 09. a. Formae énler var. TRICHOPHYLLAM el subv. ASPERIFOLIAM transilum exhib. — Vid. p. 128. + c'. Subv. barbata Hack. I. c. RÉGION ALPINE. — Haute vallée de la Corsaglia", roc. humides, silice, 1800 m., 25 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). + $. Var. planifolia Hack. op. cit. p. 140. RÉGION SUBALPINE. — Alpes d’'Ormea : Rocca d’Orse, versant de Pian Bernardo, 1500-1700 m., 3 VII 97 (herb. Burn.). a. Forma snler var. GENUINAM et PLANIFOLIAM ambig. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Martin Vésubie : col de la Madone de Fenestre”’, versant N., roc., silice, 2200 m., 18 VIII O8. 7. Var. trichophylla Hack. op. cit. p. 141. Observ.[. — Nous avons déjà étudié le var. trichophylla et ses — 127 — différentes formes des Alpes maritimes dans un précédent travail (Bull. soc. bot. Fr. 1909). Depuis cette époque nos matériaux se sont accrus et nous résumons ici les nouvelles observations que nous avons pu faire. 49 F. trichophylla Gaud. forme typique. — Nous possédons des échantillons de 6 localités différentes : Porquerolles, Esterel le Tanneron et les Mujouls, points temporairement inondés, seléren- chyme foliaire très développé, cellules épidermiques à grand lumen ; S'-Sauveur sur Tinée et sources de l’Esteron, points humides, îlots de selérenchyme ténus ou moyens. 2 Formes intermédiaires entre var. TRICHOPHYLLA el sub. ASPERIFOLIA. — Proviennent de 3 localités différentes : Roque- brune (Var) et Esterel (en de nombreuses stations), cuvettes temporairement inondées, Mt-Pélève, rocailles fraiches et ombra- gées, toujours le sclérenchyme foliaire très développé et ordi- nairement les cellules épidermiques à grand lumen. 30 Subv. ASPERIFOLIA. — Nos échantillons assez nombreux proviennent de 12 localités très différentes, toujours le scléren- chyme très développé, le plus souvent les cellules épidermiques à grand lumen. On peut donc conelure que la structure des feuilles du F. tricho- phylla peut dans certains cas être modifiée par linfluence du milieu, tandis que, ainsi que nous l’avons précédemment indiqué, le développement du sclérenchyme foliaire et l'élargissement du lumen des cellules épidermiques sont des caractères appartenant en propre au Subv. asperifolia. + z'. Subv. selacea Si-Y.— subv.a {ypica Hack. op. cit. p.141 — F. rubra$ setacea Dœll. FI. Bad. I, 159. Habit. —- Régions littorale et montagneuse, de 40 à 650 m. Ée Points humides ou temporairement inondés. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Æsterel : les Suvières*, cuvettes temport inondées, silice, 350 m., 10 VI 09; le Trayas”, roc., silice, 40 m., leg. Rodié 31 V 08 ; Agay”, bord des garigues, silice, 40 m., 10 VI 05 !! — Le Tanneron : les Adrets”, talus, silice, 250 m., 8 VI 13. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Sauveur sur Tinée*, points humides, grès, 590 m., 29 V 09.— Haute vallée de l’Esteron : cluse du Gars’, — 128 — près les Mujouls, points humides, calc., 650 m., 28 VI 09 (herb. Burn. et herb. S"-Y.); Soleilhas', humides, cale., 1100 m., 18 VI 13. a. Formae ènter subv. SETACEAM et subv. ASPERIFOLIAM (ransi- tum exhib. Laminae rigidae, glaucescentes, scabrae, fasciculis selerenchy- maticis validis instructae, innovationum 0,5-0,7 mm. diam. cul- morum subconformes, laxius complicatae, 5-7nerves, cellulis bulliformibus carentes. Spiculae 8-9 mm. lg. Observ. !. — [Il existe une chaîne continue de formes de pas- sage entre les subv. se{acea et asperifolia. Prenant pour point de départ cette première sous-variété, on constate que les chaumes deviennent plus élevés, les feuilles d'innovation et culmaires augmentent leur diamètre, les rameaux inférieurs s’épaississent, les épillets s’allongent et s’élargissent, enfin au dernier stade la plante ne diffère plus du subv. asperifolia que par des feuilles culmaires toutes canaliculées, dépourvues de cellules bulliformes ou n’en possédant que des rudiments. Observ. Il. — Ces formes, très abondantes dans l’Esterel, sont facilement reconnaissables à leurs feuilles d'innovation glauces- centes et scabres, {oujours accompagnées de feuilles culmaires étroites et dépourvues de cellules bulliformes nettes. La struc- ture des feuilles culmaires ne suffit donc pas à elle seule pour indiquer un passage du ssp. rubra Var. genuina indistinctement soit au var. érichophylla, soit au ssp. violacea. (Cfr. Belli op. cit. DAS Ab TS) Habit. — Régions littorale et montagneuse de 50 à 1500 m. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Esterel : le Trayas”, roc., silice, 50 m., 31 V 08; les Suvières’, cuvettes des sentiers, silice, 350 m., 10 VI 09; col des Lentisques*, 28 V 84 (herb. Burn.) ; maison forestière de Malvalette*, 6 VI 99 (herb. Burn.); Agay’, sentiers, silice, 50 m.!! RÉGION MONTAGNEUSE. — Massif du Mounier : Mt-Pélève”, roc. ombr., calc., 1500 m., 23 VII O5 !! b. Forma ovario plerumque hispidulo. Ovario hispidulo tantum a praecedente differt. Observ.[.— La présence d’ovaires, pour la plupart, mais cepen- dant pas tous, hispides, ne suffit pas à elle seule pour motiver un 7 AA ee — 129 — passage au ssp. violacea, mais elle est fort intéressante, parce qu’elle montre une communauté de caractères et par suite une certaine affinité entre les ssp. eu-rubra et violacea (Nid. p. 135). Habit.— Croît avec la forme précédente dans les mêmes localités. RÉGION LITTORALE. — Esterel : au-dessous du Pic d’Aurelle*, bords des chemins, silice, 300 m., 1 VI O1 (herb. Burn.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Massif du Mounier : Mt-Pélève’, roc. ombr., calc., 1500 m., 23 VII 05 !! d. Var. commutata Gaud. — — var. 4 fallax Hack. op. cit. p. 142 —= F. fallax Thuill. Observ. I. — Conformément aux Règles de la Nomenclature, le nom de var. /allax Hack. doit être abandonné et remplacé par celui de var. commutata Gaud. En 1896, le Prof. Hackel et le D: Briquet (Revis. Gram. Herb. Haller fil. p.78) apportaient cette modification ; en 1909, le Prof. Hackel insistait sur ce point en écrivant (Gram. exæsicc. À. Kneucker, XXVI. Lief., n. 710): « Die Vorausstellung des Gaudin'schen Namens geschieht auf Grund der Regel 49 der Wiener Nomenklaturregeln. (Bei Varietäten gilt nicht der älteste Speziesname, sondern der älteste Var.-Name.) » En outre, le Prof. Hackel, d’une manière fort vague, le D'S. Belli, d’une façon précise, donnentles mêmes noms aux sous-variétés cor- respondantes dans les var. genuina et Var.commutata. Cette termi- nologie peut avoir l'avantage de montrer le parallélisme des sous- variétés dans les deux groupes, mais elle est contraire aux Aègles de la Nomenclature, nous avons done dû modifier quelques noms. Observ. II. — Les sous-variétés du var. commutata sont, ainsi que l'indique le Prof. Hackel, moins tranchées que celles du var. genuina. Etant porté à n’envisager ces dernières que comme des formes, nous considérerons, à plus forte raison, comme telles les sous-variétés du var. commutata. Elles se réunissent des facons les plus diverses sur une même touffe à laquelle il devient diffi- cile de donner un nom. Subv. eu-commutata S'-Y, — subv. vulgaris Belli op. cit. D49: Cx+] Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de 90 à 2200 m. Pelouses, rocailles. Indifférent sur la nature 9 — 130 — du sous-sol. Rare dans la région littorale, répandu dans la région alpine. RÉGION LITTORALE. — Albenga”*, leg. Belli et Ferrari 28 V 92 (herb. Tur., teste Belli). RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Mongia: entre Viola et Pamparato”, col de la Madona delle Neve, 900 m., 17 VI 97 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : vallon du Rio Freddo””, leg. Belli et Fer- rari 20 VI 93 (herb. Tur., teste Belli); Limone”, vallon de San Gio- vanni, leg. Belli et Ferrari 20 VI 90 (herb. Tur., teste Belli). — Bains de Valdieri”, talus, silice, 1340 m., 15 VII 09. — Vallée de la Stura : Vinadio*, en diverses localités, leg. Belli et Ferrari (herb. Tur., teste Belli). RÉGION ALPINE. — Alpes d’'Ormea : pentes N. du Pizzo d'Ormea”, roc. herb., silice, 1900 m., 3 VIII 1900 (herb. Burn.); Sella Revelli”, pel., silice, 2100 m., 23 VII 12 (herb.Wilc. et herb. St-Y.). — Haute vallée de la Corsaglia””, roc. fraîches, silice, 25 VII 12. — Val Pesio: Mt-Mascaron”, au-dessus de San Bartolomeo di Pesio, pel., silice, 1800 m., 3 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); val Cravina*, entre Gias Balmetta et le col de Muriana, prair., silice, 1700 m., 29 VII 12; Gias Serpentera”, vernaies, silice, 1900 m., 2 VIII 12 (herb. Wilc. et herb. St-V.). — Col de Tende** (exsicc. Bourgeau n. 373, in herb. Burn.) !! ; col de la Garbella* entre le val Sabbione et le val Grande, 2 VIII 82 (herb. Burn.) !! — Massif de l’Authion: entre Provérière et Plan Caval”, roc., grès, 1950 m.., 27 VIII 08. — Alpes de St-Martin Vésubie : entre le lac et le col de la Madone de Fenestre”, roc., silice, 2450 m., 18 VIII 08; vacherie de Ponciu”*, au N. de la Cime de Piagu, pel., silice, 2200 m., 17 VIII 08; vallon de Salèses”, prair. humides, silice, 1700 m., 28 VII 08 ; lac Sagne”, roc., silice, 2150 m., 16 VIII O8. — Alpes de Valdieri: Val Valasco*, 24 VII 82 (herb. Burn.) !! — Alpes d’Isola: haut vallon de Mollières”, roc. herb., silice, 2000 m., 28 VII 08; Terra Rubia”, pel., silice, 2200 m., 23 VII 08. — Massif du Mounier : val Longon’, au pied de Peira Blanca, roc. herb., calc., 1900 m., 21 VII 08 ; Mt-Pélève’, humides, tourbe, 1900 m., 23 VII 05. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Tête de Gerpas’, humides, silice, 2100 m., 16 VII 08; près le lac Cla- pière”, prair. tourb., silice, 1800 m., 18 VII 08 (herb. Burn.); le Liauson’, prair., calc., 1700 m., 12 VII 08; pentes de la Bercia”, prés-bois, caic., 1900 m., 12 VIII 09. — Alpes de St-Dalmas le Sel- vage : Vallon de Jallorgues”, bergerie de Valloars, roc. herb., grès, 2150 m., 31 VII 05. — Mussif du Grand Coyer : bergerie de Pes- quières”, prair., grès, 2100 m., 20 VII 11. a. Forma pascua Hack. I. c. Habit. — Régions montagneuse et alpine. — 131 — RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : au-dessus de Chionea*, roc., silice, 1200 m., 22 VII 12. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Val Fontanalba””, schistes, 9300 m., 22 VIII 12 (herb. Bick.). — Alpes d’Isola: haut vallon de Mollières**, points frais, silice, 2000 m., 28 VII 08. Alpes de: St-Etienne de Tinée : Tète de Gerpas’, roc. fraiches, silice, 2100 m., 16 VII 08; pentes du Tinibras’, roc., silice, 2600 m., 27 VII 05. — Sources du Var : maison forestière du Garet”, roc., grès 2000 m., 97 VII 11; vallon de Jallorgues-Sanguinière”, roc., grès, 2100 m., SONIA b. Forma alpestris Hack. L. c. Observ. I. — Cette forme est facilement reconnaissable à ses épillets plus longs que dans le type et fortement colorés. Mais les auteurs ne sont pas d’accord sur divers autres caractères. Le Î. alpestris se distinguerait du var. commutala type par des feuilles qui seraient : plus épaisses et molles, d’après le Prof. Hackel (1. €.) ; étroites au contraire — « Blätter schmal », d’après Ascherson et Graebner (op. cit. p. 501); plus raides et plus épaisses, d’après Husnot (Gram. p. 63). En ce qui nous concerne, nous avons constaté une assez grande variabilité dans l’épaisseur et dans la consistance des feuilles ; il en est de même pour la forme de la panicule et la longueur des arêtes qui, d’après le Synopsis, fourniraient des caractères diffé- rentiels. Cr RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tendre : forêt de San- son”, près de la Briga, 13 VII 92 (herb. Burn.) !! ET RéGroN ALPINE. — Alpes d'Ormea : Sella Revelli*, pel., silice, 2100 m., 23 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); Punta del Zucco*”, pel., silice, 2200 m., 24 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); au-dessus du lac Rascaira”*, pel., silice, 2200 m., 24 VII 12. — Val Pesio : val Cravina”, 6 VIII 91 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : entre les cols de Carbone et de Vacarille‘*, leg. Belli et Ferrari 8 VIII 89 (herb. Tur., teste Belli) ; col du Sabbione””, pel., silice, 1800-2000 m., 12 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-V.). — Massif de l’Authion : de Tueis à Provérière*, roc., grès, 1800 m., 27 VIII 08; sommet de l’Authion’, pel., grès, 2080 m., 28 VIII 08. — Alpes de St-Martin Vésubie : vallon supérieur de la Gordolasque”, roch., silice, 1600 m., 3 VII 04 (herb. Burn.) ; vacherie de Ponciu”, au N. de la Cime de Piagu, pel. fraiches, silice, 2200 m., 17 VIII 08; Ma- — 132 — done de Fenestre“*, 1910 m., 27 VII 74 (herb. Burn.) !! ; vallon du Gesso d’Entraque, entre le Prajet et San Giacomo“, éboulis, silice, 1800 m., 4 VII 09. — A/pes d’Isola : haut vallon de Mollières*, pel. fraiches, silice, 1900 m., 28 VII 08; Terra Rubia”, roc.herb., silice, 2400 m., 27 VII 08 ; Sa Anna di Vinadio“, près le sanctuaire, prair. fraiches, silice, 1950 m., 25 VII 08. — Massif du Mounier : Serre de Burenta’, pel. décalcif., 1912 m., 23 VII 05. — Alpes de St-Etienne de Tinée : Cascaï‘, humides, silice, 1600 m., 18 VII 08: vallon de Rabuons’, roc., silice, 2100 m., 10 VIII 10; vallon de Vens’, roc. herb., silice, 1900 m., 4 VIII 01 ; entre le Pra et la Tortissa”, pel., silice, 1700 m.,2 VIII 05. — Environs de Vinadio* (herb.Tur., teste Belli). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues”, roc., calc., 2000 m., 10 VIII 09. — Sources du Var: vallon de Sangui- nière*, roc., grès, 2000 m., 27 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.). c. Formae énler var. COMMUTATAM el GENUINAM éntermediae Hack. L. c. Observ. I. — Cette forme, très réelle d’ailleurs, est, dans de nombreux cas, singulièrement difficile à identifier. Non seule- ment les caractères résidant dans l'abondance et la longueur des stolons sont purement quantitatifs et très variables, mais la pauvreté et le mauvais arrachage des échantillons d’herbier aug- mentent souvent encore les difficultés. Habit. — Régions montagneuse et alpine. Croît avec le LS EE] type. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Etienne de Tinée*, roc., alluvions, 1140 m., 12 VII 08. RÉGION ALPINE. — Alpes d’'Ormea: Mt-Monega”, versant N. rhodod., calc., 1700 m., 19 VII 12 (herb. Wilc.). — Alpes de Saint- Martin Vésubie : lac de la Madone de Fenestre”, humides, silice, 2900 m., 4 VII 09: vallon du Gesso d’Entraque, au Prajet*, roc., silice, 2200 m., 18 VIIT 08. — Massif du Tournairet : Tète du Siruol', roc., grès, 2000 m., 19 VII 05. — Alpes de St-Etienne de Tinée : du Pra à la Tortissa’, pel., silice, 1700 m., 2 VIII 05.— A/pes de Saint- Dalmas le Selvage : descente du col du Colombart sur Bouzieyas’, 6 VIII 87 (herb. Burn.). — Sources du Var : cabane de Sanguinière’, prair. fraiches, grès, 2050 m., 21 VII 11. d. Forma ad planifoliam verg. Belli op. cit. p. 18. XÉGION MONTAGNEUSE. — Vinadio*', le long du Rio Grande, leg. Belli VIIT 87 (herb. Tur., teste Belli). e. Forma megalantha — subv. grandiflora Hack. L. c. — 133 — Observ. I. — Cette forme diffère peu du f. alpestris qui possède des épillets de 8-10 mm. Ig. RÉGIONS SUBALPINE ET ALPINE. — Environs de St-Martin Vésu- bie : cascade du Boréon”, talus, silice, 1450 m., 2 VII 09. — A/pes d’Isola : haut vallon du Ciastiglione, à Terra Rubia”*, prair. fraîches, silice, 2200 m., 23 VII 08. f. Forma pogonantha — Subv. barbata Belli op. cit. p.20. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : Sestrières inférieur’, pel., grès, 1950 m., 30 VII 05. g. Forma ad subv. JUNCEAM /foliorum magnitudine verg. Belli op. cit. p. 19. RÉGION MONTAGNEUSE. — Bains de Vinadio‘*, roch. au S., leg. Belli VII 89 (herb. Tur., teste Belli). + «'. Subv. scabra Hack. ap. Hervier in Rech. FI. Loire p. 55 (1885). Observ. I. — Cette sous-variété correspond au subv. asperi- folia du var. genuina, cependant le grand développement des ilots de selérenchyme foliaire est moins constant et les feuilles sont parfois moins nettement glaucescentes. Nous avons trouvé au Mt-Incudine (Corse) des exemplaires du subv. scabra à îlots de sclérenchyme ténus. rx) Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de 250 Ex] à 2200 m. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : entre Contes et Ben- dejun”, roch., grès, 250 m., 18 V 09. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri: Rocca Mouri Grande“, près Andono, prair. décalcif., 1200 m., 6 VII 09 (herb. Burn. et herb.St-Y.). — Environs de St-Martin Vésubie : cascade du Boréon”, talus, silice, 1450 m., 2 VII 09. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : sommités entre le col de Tende et il Colle**, 8 VIII 91 (herb. Burn.). — Massif de l’Authion : de Tueis à Provérière”, roc., grès, 1900 m., 27 VIII 08. — Alpes d’Isola : haut vallon du Ciastiglione, à Terra Rubia”, pel., silice, 2200 m., 27 VII 08. — St-Etienne de Tinée, à la Pinatelle”, pel. roc.,' calc., 1700 m., 12 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. — RÉSUMÉ. La dignité à attribuer dans la hiérarchie au groupe violacea ainsi que ses affinités avec les autres groupes ont été fort contro- versées. — 134 — Le Prof. Hackel a tout d’abord, dans sa monographie (1882), considéré les groupes heterophylla et-violacea comme des sous- espèces du sp. rubra, puis, dans la Révision des Graminées de l'herbier de Albr. de Haller filius (Hackel et Briquet in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève, 10e ann., 1906), les groupes heterophylla et violacea sont envisagés comme des espèces distinctes. Toutefois, le Prof. Hackel semble devenir ensuite un peu moins affirmatif, car il écrit qu'il incline à considérer le F. violacea comme espèce! (A. Kneucker Gram. exsiec., XXII. Lief., 1907, n. 647). Stebler et Schrôter élèvent le groupe violacea, ainsi d’ailleurs que de nombreuses variétés Hackeliennes, au rang d’espèce et estiment qu’il «se rapproche de la fétuque hétérophylle (F. hetero- phylla Lamk) et de la fétuque gazonnante (F. fallax Thuill.).… En revanche le groupe des fétuques ovines est rigoureusement séparé de la fétuque rouge (F. violacea Schl.) par le manque absolu de pousses percantes ou extravaginales. » (Les meull. PI. fourr. t. IT, p. 108.) Ascherson et Graebner attribuent également le rang d'espèce au groupe violacea, mais (op. cit. p. 489) estiment qu'il est plus voisin du groupe ovina que du groupe rubra : par la forme de sa panicule et de ses épillets il aurait quelque ressemblance avec le F. rubra, mais par le reste («im übrigen ») il en aurait bien plus avec le F. ovina. _ En résumé, les auteurs compétents s'accordent, parfois avec un peu d’hésitation, à classer le groupe violacea comme espèce, mais ils divergent au point de vue des affinités. La réunion pri- mitive des groupes heterophylla, violacea et eu-rubra en une même espèce collective montre clairement que le Prof. Hackel voit des affinités entre ces 3 groupes. Stebler et Schrôter sont très affirmatifs sur les affinités du groupe violacea avec les groupes heterophylla et eu-rubra. Ascherson et Graebner sont d’un avis opposé et nous ne pouvons partager l'opinion de ces savants auteurs. Tout d’abord la forme de la panicule et des épillets ne peut, à notre avis, fournir aucun renseignement sur les affinités, pas «Ich selbst neige jetzt dazu Fest. violacea als Art zu betrachten.» — 135 — plus avec le groupe eu-rubra qu'avec le groupe ovina. Les spécia- listes eux-mêmes, sur la simple inspection des épillets, ne sau- raient distinguer ces deux groupes ; la preuve en est que le plus autorisé de tous proclame son incompétence à ce sujet. En effet le Prof. Hackel écrit (op. cit. p. 41-42) : « Selbst bedeutend ver- schiedene Arten wie F. ovina und rubra sind in den Aehrchen so wenig verschieden, dass ich nicht im Stande wäre, sie darnach wiederzuerkennen. Aber selbst Arten verschiedener Sectionen, wie jene der Bovinae, Ovinae et Variae, haben mitunter minutiôs verschiedene Aehrchen, vom Ovarium abgesehen. » * Ensuite les mots «im übrigen » sont un peu vagues et il aurait été sans doute préférable de préciser quelques-uns des caractères communs aux groupes otina et violacea. Nous n’en trouvons aucun important et net. Le mode de végétation est différent ; si, comme le disent fort bien Ascherson et Graebner, ce caractère est un peu chancelant, s’il est parfois assez difficile à observer, il n’en est pas moins vrai que le F. violacea se rapproche du F. rubra par l’extravaginalité de ses pousses, quelle qu’en soit d’ail- leurs la proportion, et s’écarte nettement du F. ovina dont les pousses sont toujours toutes intravaginales. La structure foliaire est analogue dans les groupes violacea et eu-rubra. Sur un nombre très considérable d'échantillons nous avons trouvé les ovaires toujours absolument glabres dans le groupe ovina — abstraction faite du F#. Borderei qui en a été détaché — tandis que sur un nombre beaucoup plus restreint d'exemplaires du groupe eu-rubra nous avons plusieurs fois rencontré des ovaires hispidules comme dans le groupe violacea. (Vid. p.124et128.) Au sujet de l’un d’eux, le Prof. Hackel nous a écrit : €... immerhin ist es interessant, dass Anklänge an den Character von violacea auch bei var. érichophylla vorkommen kônnen. » De plus le Prof. Stapf (ap. Hooker Flor. of Brit. India t. VIX, p. 353) décrit les ! Même des espèces nettement différenciées, telles que F. ovina et F. rubra, ont des épillets si peu différents que je ne serais pas capable de les distinguer. Il y a même des sections bien distinctes, par exemple les Bovinae, Ovinae et Variae qui, abstraction faite de l'ovaire, ne présentent que des différences très minimes dans leurs épillets. — 136 — ovaires du F. rubra comme «with rarely 1-2 minute hairs ». Enfin nous attachons une grande importance à la nature de la gaine ; dans le groupe ovina elle est toujours onguiculée avant de se fendre, dans les groupes violacea et eu-rubra elle ne l’est jamais. Il résulte de ce qui précède que le F. violacea a beaucoup plus de caractères communs avec le groupe eu-rubra qu'avec le groupe ovina, mais un fait qui est encore d’un plus grand poids pour nous réside dans l’existence de formes de passage. Jamais, du moins à notre connaissance, aucune forme de passage n’a été signalée entre les groupes violacea et ovina, jamais nous n’en avons rencontré. Par contre les formes de passage entre les groupes violacea, eu-rubra et heterophylla sont les suivantes : de var. nigricans à var. commutatla, Signalée dans la Monogra- phie et trouvée par nous en exemplaires très typiques ; de var. nigricans à SSp. helerophylla, signalée dans la Mono- graphie, nous en avons vu un échantillan provenant des Apennins (herb. Eaus.) ; . | de ssp. helerophylla à var. commutata, exemplaires très nets provenant des Alpes maritimes et de Savoie (herb. Chab.). La liaison des 3 groupes par des formes de passage est résu- mée dans le schéma ci-dessous : ssp. eu-rubra var. commutata e A _X k X ssp. beterophylla ©e —< + + ssp.violacea var.nigricans En résumé, les affinités du groupe violacea sont certaines avec le groupe eu-rubra et'sensiblement nulles avec le groupe ovina. L'existence de formes de passage très nettes, nullement dues à un croisement, entre les groupes heterophylla, violacea et eu-rubra ne permettent pas d'élever chacun d’eux au rang d'espèce et con- duisent, ainsi que le Prof. Hackel l’a fait dans sa monographie, — 137 — à les réunir en une même espèce collective, lorsqu'on adopte le plan de cet ouvrage. Ainsi que nous l’avons indiqué dans les Généralités (vid. p.15 et 16) les gaines des var. eu-violacea et Var. nigricans sont légère- ment plissées ou faiblement invaginées en dessous du point de soudure. Cette invagination est importante et intéressante, mais nous attachons une valeur bien plus grande à la profonde invagi- nation, méconnue jusqu’à ce jour, des gaines du var. norica. Une étude attentive du F. violacea Var. norica et du F. amethystina var. T'atrae Czako nous a permis de constater que ces deux varié- tés possédaient exactement la même structure foliaire si carac- téristique (vid. PI. IT, fig. 28 et 29) et toutes deux des gaines profondément invaginées ; elles ne diffèrent uniquement que par leurs innovations décrites comme presque toutes extravaginales dans l’une et comme intravaginales dans lautre. Le var. Tatrae, par ses caractères si accentués, marque pour nous un passage très net du F. amethystina typique au var. norica et par suite des Qintravaginales » aux « extravaginales ». Ceci posé, on peut établir un tableau mettant en relief des caractères communs à certains groupes et montrant une chaîne continue les reliant entre eux.” (Vid. p. 138.) Seule l'étude du genre dans toute son aire permettra de tran- cher la question de savoir quel caractère devra primer l’autre : invagination des gaines au-dessous du point de soudure ou mode de croissance des innovations ; seule cette étude décidera s’il y a lieu de réunir dans une même section d'Cexaralae » toutes les fétuques à gaines invaginées, quel que soit le mode de croissance Certaines fétuques algériennes, à gaines profondément inva- ginées, pourraient être intercalées dans ce tableau, en particulier le F. algeriensis Bat. et Trab., dont la place dans la hiérarchie est fort douteuse, le Prof. Hackel l’a dénommé en effet F. ovina ssp. dubia Hack. in litt. ad Bat. et Trab. MM. Battandier et Trabut (F1. Alg. Monoc. p.12) écrivent : « Cette Festuque est remarquable par la structure de sa feuille qui la rapproche du F. rubra dont elle se distingue du reste par les innovations toutes intravaginales et les gaines fendues. » Mais la profonde invagination des gaines, qui avait échappé à ces excellents auteurs, la rapproche des F. ame- thystina ou scaberrima. CAULE, VOOR" 138 — o[es -10P 91NAJIOU I] 9948 sjuonpuoo ‘sieda so] a[es -I0P 9INAIQU E] 294 squançpuoo ‘steda s94} (OS Sy ‘IT 14) Steda sou (6G& SU ‘II Id) SOINAIOU SOI 9948 Sjuonpjuoo ‘sreda s947 (88 ‘SU ‘II ‘Id) SOINAJOU S9[ 9948 SjuonpJuoo ‘sreda s94 (LG ‘SU ‘II Id) Steda (GG ‘SU ‘II ‘Td) SOIQI8J JUAUWaIEUIOU SHTOSI HWNAHI =NAHHATOS A4 SLOTI 5/, e soauiseA -UI JUSWYHpPUOJOAId S944 Jauiuos ne soau -ISBAUI Ju9w9puojoid ‘|, e soaurseA Ÿ -UI JUAW9PPUOJOIL S94} (9'SU'T ‘Id) J2uu0S ne saau -lSBAUL JUAWI9pPUOJOId Ananodns ‘/,-"/, np snossap-ne soau -ISBAUI JU9W9pUOJOId SOAUISBANI JU9U9J -Jau SIBLUU ‘JUAUWI9A9S AI (G'8y'T 14) soguiSeaur JUAUUOTALE, NO Saasstrd SHNIVI 9188 "PI SN ae PES En à ‘DUAAAIQNIS °T ‘PI "PI . . . . . . L . . . 1949P40T ‘1 ‘PI ‘PL Ë * * * * cedÀÂ3 vuusfyjawr ‘J ‘PI Sa[euISeABAqUI | * *.° * ‘2D4JD] ‘ABA PUUSAYJOUD ‘PI ‘pt Ê De ° * * WOUOU ‘IEA — ‘pi "pi PDInISNVprb 4 * SUuDortpiu VIPA — anpidsiy S9JXIUU *SUDAMPVU 99 Ha2Ppora-na ‘Vaonjora * y AdIVAO SNOILVAONNI SÆa4anOut D — 139 — des pousses, ou de scinder en deux sections absolument dis- tinctes les «extravaginales vel mixtae » et les «intravaginales ». La chose est assez délicate, car, ainsi que nous l’avons indiqué dans les Généralités, chacun de ces caractères a des limites fort peu tranchées ; on passe des gaines très profondément invaginées aux gaines non onguiculées par une série continue de formes (vid. p.18), on passe de même d’un groupe possédant des innova- tions toutes extravaginales à un groupe ne présentant que de très rares innovations extravaginales perdues au milieu de la multi- tude des innovations intravaginales (vid. p. 20). Nous nous con- tentons donc de soulever simplement cette question, dont la solution, importante par elle-même, permettra également d’assi- gner au groupe violacea une place mieux définie dans la hiérar- chie. SECT. II. BOVINAE Fries; Hack. op. cit. p. 79 et 148. 3. Spec. F. elatior L. sens. ampl.; Hack op. cit. p. 149. Clavis analytica subspecierum. Vaginae emarcidae fuscae, fibrosae. Paniculae rami imi primarii 4-6 (raro minus), secundarii 1-3 spiculati; spiculae cylindr.co- Nneares MODS reMOLIS EM EC TE CC NES D Dralensts: Vaginae emarcidae haud fibrosae. Rami imi plurispiculati; spi- culae elliptico-oblongae, compressae, floribus admotis : SSp. arundinacea. I. Subsp. pratensis Hack. op. cit. p. 150. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. A. Vaginae omnino fissae. Glumae fertiles muticae Me ï var. EU-PRATENSIS. I. Spiculae cylindrico-lineares, 10 mm. Ig. et ultra. Rami imi primarii 4-6, secundarii 1-3spiculati, subv. typica. Rami omnes unispiculati, infimi bini, reliqui solitarii . Subv. pseudololiacea. IT. Spiculae minores, 8 mm. Ig., elliptico-oblongae v. lineares ; rami imi plurispiculati . . . . . . . . . subv. intermedia. B. Vaginae basi + longe, sed semper conspicue, integrae, cete- rum fissae. Glumae fertiles aristatae. . . . . var. APENNINA. RL a dise — 140 — Observ. I. — Le Prof. Hackel considère le groupe intermédiaire entre les ssp. pratensis et arundinacea comme étant d’une hybri- dité douteuse ; il dit du F. elatior Subv. intermedia « planta… exacte intermedia an hybrida (?) » (op. cit. p. 151). Ascherson et Graebner au contraire (op. cit. p.503), affirmant nettement lhybri- dité de cet intermédiaire, concluent à la séparation des F. pratensis et F. arundinacea en deux espèces distinctes, rentrant dans l’es- pèce collective elatior, tandis que le Prof. Hackel ne leur donne que le rang de sous-espèces. Nous ne possédons pas les matériaux nécessaires pour trancher cette question de métissage, toutefois nous formulerons les remarques suivantes : 1° Le DrJ. Briquet dit avoir « observé sur plusieurs points des Alpes occidentales (en particulier dans les Alpes Lémaniennes) des formes intermédiaires instructives, certainement non hybrides » (Prodr. FT. Corse T, p. 154). Les échantillons récoltés par nous ne croissaient pas entre les parents supposés. 20 Le var. apennina présente des formes de passage très nettes entre F. pratensis subv. typica et F. arundinacea sub. subalpina. Ces formes, qui relient les deux sous-espèces, ne sont nullement des métisses. Pour ces raisons nous nous rangeons complètement à l’opinion émise par le Prof. Hackel et par le Dr J. Briquet et nous considé- rons les F. pratensis et F. arundinacea comme deux sous-espèces du groupe elatior. Observ. II. — Le simple port permet le plus souvent une dis- tinction facile entre les ssp. pratensis et arundinacea, mais parmi les caractères plus précis il en existe deux, de haute valeur à notre avis, qui ne sont mentionnés que dans la monographie du Prof. Hackel et passés sous silence par les meilleurs auteurs : Ascherson et Graebner, H. Coste, Grenier et Godron, Husnot, etc. Ces caractères, tirés de la nature des gaines et des épillets, sont faciles à observer et se sont montrés à nous d’une constance absolue. Gaines. — Ainsi que le précise si bien le Prof. Hackel, les gaines du F. pratensis (s. 1.) «se résolvent, en se flétrissant, en ee NICE MNT — 141 — fibres irréqulières d'un brun noirâtre », tandis que dans le F. arun- dinacea (s.1.) elles restent « entières ou subfibreuses ». Dans bien des cas le simple examen des gaines permet de distinguer les deux sous-espèces à première vue. Epillets. — Les épillets sont cylindriques dans F. pratensis et nettement comprimés dans F. arundinacea. On doit choisir pour cet examen des épillets bien développés, car, dans leur jeunesse, ils sont + cylindriques dans les deux sous-espèces ; on ne devra pas hésiter à prendre dans les échantillons d’herbier ceux qui, par suite de la dessication, semblent les plus comprimés, le caractère n’en ressortira qu'avec plus de netteté. Si on les ramollit dans l’eau chaude et si on les essore ensuite légèrement, ils apparai- tront toujours sensiblement cylindriques dans le F. pratensis et nettement comprimés dans le F. arundinacea. Observ. IT. — II existe par contre des caractères, indiqués par certains auteurs et sur lesquels tous ne sont pas d’accord, qui sont tellement chancelants que leur utilisation ne pent entrainer qu'indécision ou erreurs. Ils sont tirés du développe- ment des oreillettes de la base de la feuille et du rapport de lon- gueur des rameaux inférieurs de la panicule. Oreillettes. — Dans une même touffe, aussi bien de F. pratensis que de F. arundinacea, le + grand développement des oreillettes est très variable ; elles sont tantôt aiguës-falciformes, tantôt ob- tuses, elles manquent ou sont brisées par suite de leur fragilité. Ce caractère n’a, à notre avis, aucune valeur. Rameaux inférieurs. -— D’après certains auteurs, le rameau secondaire inférieur est beaucoup plus court que le primaire dans F. pratensis et peu plus court dans le F. arundinacea. Ce caractère se vérifie dans les échantillons à rameau secondaire Ispiculé du F. pratensis, mais quand ce rameau est 2spiculé il atteint très souvent la moitié du rameau primaire. Dans tous nos échantillons de var. apennina les rameaux inférieurs sont très peu inégaux et le rameau secondaire, s’il est Aspiculé, est très longuement nu à la base. D'autre part, dans le F. arundinacea, le rameau secondaire atteint souvent les */, du primaire, mais souvent aussi il n’en dépasse pas la moitié. — 142 — Observ. IV. — L’anatomie des feuilles fournit des caractères peut-être un peu moins précis que dans les autres groupes, mais elle donne des renseignements précieux si on considère l’en- semble, sans se noyer dans les détails. En outre les innovations sont malheureusement assez rares dans les herbiers et on doit se garder de créer une sous-variété ou même une forme nouvelle d’après l'examen d’une seule feuille dont l’irrégularité peut fort bien provenir d’une anomalie. D’après nos échantillons la structure des feuilles d'innovation peut être résumée ainsi qu'il suit dans le sp. elatior : È F.pratensis(s.1.). Côtes ordinairement espacées; cellules bulli- formes généralement moins développées que dans F. arundinacea. Nervures secondaires parfois, mais rarement, munies de supports complets (supports en I, efr. Hack. op. cit. p. 24) ou de supports incomplets dans lesquels l’îlot supérieur de sclérenchyme est seul réuni à la nervure par du parenchyme incolore. Toujours un cer- tain nombre de nervures secondaires ou tertiaires dépourvues d’îlots inférieurs de sciérenchyme. (Vid. PI. IT, fig. 32.) F. arundinacea Var. genuina (s.1.). Côtes saillantes, assez rap- prochées, cellules bulliformes développées. Nervures secondaires munies de supports complets ou d’ilôts inférieurs isolés de sclé- renchyme ; rarement, excepté dans le subv. subalpina, quelques nervures secondaires sans îlots inférieurs de sclérenchyme. (Vid. PLAT, fig. 33.) F. arundinacea Var. Uechtritziana. Structure du var. genuina, mais sclérenchyme plus développé, souvent toutes les nervures à supports complets. F. arundinacia var. Fenas. Côtes encore plus saillantes; toutes les nervures à supports complets. (Vid. pl. IE, fig. 34.) «. Var. eu-pratensis St-Y. — var. À genuina Hack. op. cit. p. 150. Observ. I. — Afin d'éviter la répétition du même nom à linté- rieur du sp. elatior nous avons apporté les modifications suivantes à la terminologie : Ssp. pralensis Var. genuina Hack. — ssp. pralensis var. eu-prà- lensis S'-Y,; 1 An PO Ent Di Ps RE ELA) RE EU NS WE DOS PE FAP É : — 143 — ssp. arundinacea Var. genuina Hack. — ssp. arundinacea var. eu-arundinacea St-Y. ; var. Fenas Subv. typica Hack.— var. Fenas Subv. genuina S'-Y. Le subv. {ypica et le subv. vulgaris restent sans changement dans les groupes pratensis et arundinacea. «'. Subv. {ypica Hack. I. c. Observ. I. — Certains de nos échantillons présentent quelques différences avec la diagnose donnée dans la Monographie. Les épillets ont le plus souvent 11 mm. Ig.; ils varient de 10 mm. Ig. à, exceptionnellement, 14 mm. Ig. Une grande variabilité se rencontre dans les glumes : la glume supérieure est par- fois, mais rarement, aiguë ou très aiguë : elle atteint tantôt la moitié, tantôt le ‘/,, exceptionnellement le ‘/;, de la glumelle voisine ; elle dépasse la glume inférieure de ‘/.-*/; de sa lon- gueur (4:95 mm. ou 3:9 mm.). Mais ces variations, + cons- tantes sur une même touffe, sont purement individuelles et par conséquent ne sont pas de nature à motiver la création même d’une forme. Habit. — Région montagneuse, rare dans les régions lit- torale et alpine. Prairies, où il forme la base de la végéta- tion avec Arrhenatherum elatius Mert. et K., points frais. Indiffé- rent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Antibes", £6 V 60 (herb. Thur.) !! RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de l’Arroscia : au N. de Pieve di Tecco*“*, 24 V 90 (herb. Burn.). — Vallée du Tanaro : entre Nava et Ponte di Nava””, 19 VI 99 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : San Giovanni”, près Limone, bord des eaux, calc., 1200 m., 29 VI 11; vers la sortie N. du tunnel du col de Tende**, 15 VII 82 (herb. Burn.)!! — Massif de l’Authion : vallon de Cairos', à Ste-Claire, humides, calc., 900 m., 8 VI O8. — Vallée de la Vésubie : Pont du Suchet”, près Lantosque, prair., calc., 400 m., 12 VI 11.— St-Etienne de Tinée : prair. et points frais, silice, 1150-1350 m., 15 VII 11. — St-Dalmas le Selvage*, prair., calc., 1475 m., 10 VII 08. — Haute vallée du Var : les Vallières*, près Eneaux, prair., calc:, 1450 m., 21 VI 11 ; St-Martin d’Entraunes* et Entraunes*, points frais, calc., 1050 et 1250 m., 20 et 22 VI 11. — Vallée de l’Esteron : St-Auban’, prair., calc., 1000 m., 27 VI 09. RÉGION ALPINE. — Environs de St-Etienne de Tinée: la Pina- telle’, et le Liauson’, prair. et roc. ombr., 1750 et 1850 m.,12 VII 08. — 144 — a. Forma mucronulata Belli op. cit. p. 20. Valdieri, à la Stella”, bois, leg. Balbis (herb. Tur., teste Belli). D. Forma ad subv. PSEUDOLOLIACEAM verg. — Vid. infra). c. Forma ad var. APENNINAM verg. — Vid. p. 149. B'. Subv. pseudololiacea Hack. op. cit. p. 151. Habit. — Région montagneuse; paraît fort rare dans notre région à l’état typique. Val Pesio : San Bartolomeo di Pesio*, au sommet du val Cravina, leg. Belli et Ferrari 6 VIII 91 (herb. Tur., teste Belli); chartreuse de Pesio*, 21 VI 62 (herb. Tur.) !! — Sources de l’Esieron : Soleilhas’, prair., cale., 1150 m., 18 VI 13. a. Forma infer subv. TYPICAM ef PSEUDOLOLIAGEAM ambig. Rami ad medium usque paniculae bini, spiculas solitarias gerentes ; spiculae superiores minus inter se remotae. Habit. — Régions montagneuse et alpine de 850 à 1600 m. Indif- férent sur la nature du sous-sol. RÉGION MONTAGNEUSE — Environs de St-Martin Vésubie : sentier de la Madone de Fenestre”, prair., silice, 1400 m., 3 VII 09!! — Vallée de l’Esteron : St-Auban’, prair., cale., 1000 m., 27 VI 09. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Mte Antoroto*”, prair. roc., calc., 1600 m., 3 VIT 1900 (herb. Burn.). + y. Subv. intermedia Hack. op. cit. p. 191. Observ. I. — Dans le subv. infermedia le passage du ssp. pra- lensis au ssp. arundinacea peut se manifester sous diverses formes. Tantôt la plante correspond à la diagnose de la Hono- graphie : feuilles de F. pratensis, panicule et épillets se rappro- chant de ceux du F. arundinacea (échantillon du Mt Agel, avec cependant l’axe des épillets scabre). Tantôt la plante présente des feuilles de F. arundinacea et des épillets très voisins de ceux du F, pratensis (échantillons de St-Dalmas, vidit Hackel). D’ail- leurs dans les intermédiaires, aussi bien que dans les hybrides, les caractères de l’un ou de l’autre des deux groupes voisins peuvent alternativement prédominer. | Habit. — Région montagneuse de 800 à 1550 m. Rocailles + fraiches. Nos échantillons ne croissaient pas en mélange avec les F. pralensis et arundinacea. RÉGION MONTAGNEUSE.- Mt-Agel: aux replats Rosetti',roc.fraich., — 145 — 800 m.,6 VI12 (avec le F. arundinacea).— De St-Dalmas le Selvage au col d’Annelle*, roc., cale., 1550 m., 10 VII 08 (avec le F. pratensis) !! 6. Var. apennina Hack. op. cit. p. 152. (Vid. PI. IV.) Additio et emendatio : Vaginae in inferiore parte, saepius ad medium usque, integrae, ceterum fissae ; laminae innovationum o-8 mm. lat., supra + glaucescentes. Rachis paniculae scabra vel scabriuscula ; rami imi basi longe nudi, primarius 2-5, secunda- rius 1-3spicul.; glumae steriles inaequales (3-3,5 : 4,5-5,5mm.), fertiles aristatae, arista variabilis, ‘/, vel ‘/, glumae aequans. Observ. |. — Tous les échantillons examinés par nous pré- sentent les caractères ci-dessus indiqués et différents de la dia- onose. Nous n’avons pu étudier qu'un seul exemplaire authen- tique du var.apennina, existant à Gênes dans l’herbier de Notaris et provenant de la localité classique de San Stefano d’Aveto. Malheureusement cet échantillon est fort médiocre, les innova- tions manquent totalement, la couleur des feuilles à disparu. Toutefois son examen, l'étude des diagnoses données par de No- taris et par le Prof. Hackel, la communication de nombreux échantillons par M. CI. Bicknell, l’étude sur place du var. apen- nina aux Sources du Var, où il forme de véritables prairies, et dans les Alpes d’Ormea, nous permettent de formuler avec toute certitude les observations suivantes : Chaumes. — De Notaris, dans Repertorium Florae Ligusticae (1844) p. 468 et dans Prospelto della Flora Ligustica e dei Loofiti del Mare Ligustico (1846) p. 56, insiste particulièrement sur ce fait que, à l’anthèse, la base de la panicule est enfermée dans la gaine de la feuille culmaire supérieure ou peu exserte : « Culmus, sub anthesi, vagina folii supremi, paniculae basim quoque inclu- dente, oblectus, vel breviter exsertus » (Repert.) — « Vagina..… «suprema, sub anthesi, paniculam racemosam nutantem amplec- tante...» (Prosp.). Ce caractère n’existe pas sur l'échantillon de l’herbier de de Notaris, le Prof. Hackel ne le mentionne pas dans sa monographie, et nous ne l’avons constaté qu’une seule fois sur un échantillon provenant du val Casterino, il n’y à donc pas lieu d'en faire état. Mais, ainsi que l’indique de Notaris, les gaines em- brassent lâchement le chaume : Cculmo laxe vaginato» (Prosp.). 10 -— 146 — Gaines. — L'étude d’un très grand nombre de gaines d’inno- vation nous a permis de constater qu’elles sont toujours entières à la base sur une longueur variable, mais toujours très notable, alors que dans tous les ouvrages elles sont décrites comme entière- ment fendues. Cette erreur provient de ce que les échantillons, fort mal récoltés, sont le plus souvent dépourvus d'innovations ; puis, il faut l’avouer, certains auteurs recopient textuellemnt leurs devanciers sans vérifier tous les caractères. La longueur de la partie entière est très variable, elle peut n'occuper que le ‘/,, de la longueur totale de la gaine ou en dépasser légèrement la moitié. Le Prof. Hackel à bien voulu vérifier ce caractère sur un échantillon de F. apennina provenant de Transylvanie et a constaté que la gaine était entière sur la moitié de sa longueur. 68 gaines coupées par nous, nous ont permis d'établir le tableau suivant : Gaines entières dans la !/, infér. ou peu au-dessous 28 » » dansile 172 Inférieur me 20710 » » » Jp » D PAS PS LS MT 9 » » » Us » 6 » » » qe » 2 » » » LE » | » » DASINE CURE R EE) 2 » » » us » 1 » » » PR RD) 3 Il est à remarquer que des variations de grande amplitude se manifestent dans une même touffe et que, d'autre part, elles n’ont aucun lien avec les variations des autres caractères. Quoi- qu’il en soit, les gaines du var. apennina se distinguent toujours très nettement de celles des autres groupes du F. elatior. Dans ces derniers, la gaine est presque toujours complètement fendue avant d’être totalement différenciée de la tige, ce n’est qu’excep- tionnellement que dans des gaines très longues, 150 mm. Ig., nous avons trouvé une partie entière de 1,5 mm. Ig., soit le ‘/56 de la longueur totale. Dans le var. apennina, au contraire, nous n'avons jamais trouvé une partie entière inférieure à 7 mm. Ig., la gaine ayant une longueur totale de 70 mm., soit ‘/6. — 147 — Ce caractère, très frappant lorsque les gaines sont entières sur la moitié de leur longueur, nous avait semblé tout d’abord de nature à rehausser dans la hiérarchie le rang attribué au groupe apennina, mais l'existence de formes de passage nous a montré qu'il y avait lieu de le maintenir comme variété. Feuilles. — D’après la Monographie les feuilles n’auraient que 2-3 mm. larg. ; de Notaris les décrit comme largement linéaires et l'échantillon de son herbier, dépourvu d'innovations, possède des feuilles culmaires de 4-5 mm. larg.; les exemplaires que nous avons eus entre les mains présentaient des feuilles relativement très larges : innov. 5-8 mm. larg., culm. 5-10 mm. larg. En géné- ral, même sur le vif, les feuilles sont peu discolores, leur face supérieure étant faiblement glaucescente. Panicule. — Dans nos échantillons, la longueur de la panicule varie de 15 à 20 em.; elle ne descend jamais en dessous et atteint très exceptionnellement 30 em. Nous avons rarement trouvé son axe très scabre, ainsi que l'indique la Monographie, souvent il est simplement scabre, comme l'écrit de Notaris, ou parfois scabrius- cule. Rameaux. — Les rameaux inférieurs de la panicule portent souvent un nombre d’épillets supérieur à celui indiqué dans les diagnoses ; les rameaux primaires sont 2-5spiculés, les secon- daires 1-5spiculés. Tous deux sont très longuement nus à la base et le secondaire atteint très fréquemment les */, du primaire, ce qui donne un port particulier à la panicule. Dans les échantillons récoltés aux sources du Var, les rameaux inférieurs sont parfois soudés entre eux sur une certaine longueur (16 soudés, 26 gémi- nés), de sorte qu’il semble n’exister qu’un seul rameau inférieur multispiculé. Glumelles. — Rarement les glumelles possèdent des arêtes égalant ou surpassant la moitié de leur longueur. Cet organe est fragile, souvent il est brisé dans les échantillons d’herbier, mais, le plus souvent dans nos observations sur le vif, nous avons rencontré des arêtes n’égalant que le tiers des glumelles qui les portent. D'ailleurs il y a contradiction dans les deux diagnoses de de Notaris. Dans le Repertorium il dit : «sela paleam dimidiam aequante vel superante » et indique la plante comme croissant — 148 — Gin sylvis montanis opacis Liguriae orientalis »; dans le Prospetto il mentionne la plante comme croissant : € We’ pascoli tra S.Stefano d'Avetto e il Gotro » et décrit la glumelle comme : « ex apice bi- dentato BREVNITER seligera ». L’échantillon authentique de l’her- bier de de Notaris présente des arêtes ordinairement courtes, mais parfois égalant la moitié de la giumelle. Enfin Ascherson et Graebner (op. cit. p. 504) restent dans le vague et disent simple- ment que la glumelle est aristée, « begrannt ». Pour ces diverses raisons il nous à paru préférable d'élargir la diagnose et de ne pas créer un forma BREVIARISTATA. Habit. — Régions montagneuse et alpine, de 1000 à 2000 m. Prairies, bois et points frais. Indifférent sur la nature du sous-sol. Beaucoup plus répandu dans les Alpes mari- times qu'il n'avait été indiqué jusqu’à ce jour. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d'Ormea : entre le Mte Antoroto et Casotto*”, 29 VII 90 (herb. Burn.); Castello del Re”, au-dessus de Casotto, 12 VII 99 (herb. Bick.). — Vallée de la Nervia: San Giovanni”, près Pigna, bois, 17 VII 94 (herb. Bick.). — Val Peso: San Bartolomeo”, 25 VI 88 (herb.Bick.) ; val del Cavallo*”, 12 VII 99 (herb. Bick.); val Valanga dei Frati”*, sous Rocce Bruseis, 1400 m., 31 VII 12 (herb. Burn.); entre Gias Orthigea et le Piss di Pesio”, prair., silice, 1550 m., 30 VII 12; val Cravina”, pel., cale., 1200 m., 29 VII 12; crête entre val Cravina et val Rumiana”, roc., silice, 1000 m., 29 VII 12. — Alpes de Tende : forêt de Sanson”, 5 VIII 90 (herb. Burn.) ; val Casterino*, 1557 m., 15 VII 02 (herb.Bick.); vers la sortie N. du tunnel du col de Tende*, 12 VII 82 (herb. Burn.), haud typica !! — Environs de St-Martin Vésubie : vallon de la Ma- done de Fenestre”, roc. fraiches, silice, 1400 m., 3 VII 09!!; cas- cade du Boréon”, bord des eaux, silice, 1450 m., 29 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Alpe degli Archetti”, prair. fraiches, silice, 1800 m., 22 VII 12; haute vallée de la Corsaglia”, roc. fraiches, silice, 1850 m., 25 VII 12 (herb. Burn. et herb.St-Y.); Pian Camozzera‘*, humides, calc., 1950 m., 25 VII 12 (herb. Burn., herb.Wilc. et herb: St-Y.). — Val Pesio : Passo del Duca”, 14 VII 88 (herb. Bick.); Mte Mascaron*’, 25 VI 8&8 (herb. Bick.) et humides, silice, 1850 m., 3 VIII 12 (herb. Burn. et herb. S!-Y.); crète entre val Cravina et val Rumiana**, vernaies, silice, 1600 m., 29 VII 12. — Alpes de Tende : col de Tende”’, leg. Reuter 1852 (sub nom. F. rho- dodendri) et leg. Burnat 7 VIII 72 (herb. Burn.) !}; val Valmasca”, 4700 m., 5 VIII 97 (herb. Bick.). — Environs de Valdieri : Pas del — 149 — Cantone”, prair. fraiches, cale., 1760 m., 17 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.).— Bec d’Orel*, prair.fraiches, calc., 1700 m., 15 VII 09 (herb. Burn.). — Alpes d’Isola : Sa Anna di Vinadio*, pel. fraîches, silice, 1950 m., 25 VII 08!! — Sources du Var : cabanes de Sangui- nière* (abonde), prair. humides, silice, 2000 m., 1 VIII 11 !! a. Forma #nler var. EU-PRATENSEM el APENNINAM ambig. Observ. [. — Ces intermédiaires se présentent soit sous la forme var. eu-pralensis ad var. apenninam verg., Soit sous la forme var. apennina ad var. eu-pralensem verg. La première de ces formes a été récoltée par nous à St-Etienne de Tinée ; ses gaines sont fendues jusqu’à la base et elle ne dif- fère du var. eu-pratensis que par des glumelles bidenticulées au sommet et aristées. Le Prof. Hackel, auquel un de ces échantil- lons a été soumis, y voit une forme de passage très nette entre les var. eu-pratensis el var. apennina («ein offenbares Bindeglied darstellt ») et en raison de ses caractères ambigus serait tenté de la considérer comme une variété (Ces bleibt nichts anderes als sie als besondere Varietät zu bezeichnen »). Mais, malgré de nombreuses recherches dans la localité, n'ayant pu trouver qu'un seul échantillon de cette plante, nous la considérerons, jusqu’à nouvel ordre, comme une simple forme de passage. Le var. apennina forma ad var. eu-pralensem verg. a été récolté par le D' Burnat à St-Dalmas le Selvage ; ses gaines sont entières jusqu’à moitié et il ne s’écarte du type que par une panicule plus étroite, des épillets de 12 à 14 mm. Ig. et des glumelles non bidenticulées au sommet. Des échantillons récoltés à la sortie N. du tunnel du col de Tende par le D' Burnat sont annotés par le Prof. Hackel comme constituant un passage du subv. {ypica au var. apennina. L’ab- sence d'innovations ne nous à pas permis de leur attribuer une place précise. Enfin, M. 1. Dürfler à distribué des Carpathes, sous le nom de F. orientalis Kern. (leg. Btocki VIT,07) une plante qui est, à notre avis, un intermédiaire entre les var. eu-pratensis et apennina ; le Prof. Hackel a confirmé cette manière de voir. En résumé, il existe des formes de passage très nettes entre les var. eu-pratensis et var. apennina et, quelle que soit la valeur — 150 — du caractère tiré de la nature des gaines, leur existence nous à conduit à maintenir au rang de variété le F. apennina de Not. Habit.— Région montagneuse. Points + frais. Semble, d’après nos échantillons, indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : vers la sortie N. du tunnel du col de Tende”*, 15 VII 82 (herb. Burn.) !! — St-Etienne de Tinée : au pied de Roche Iglière”, talus frais, silice, 11 VIII 09 !! — St-Dalmas le Selvage*, prairies, cale., 10 VII O8 (herb. Burn.). b. Forma inter var. APENNINAM ef subv. SUBALPINAM #edium ten. Hack. ap. cit. p. 152. À var. apennina panicula longiore, ad 35 cm. usque Ig., effusa, ramis imis filiformibus, primario 5-6, secundario 5spiculato, spi- culis densis differt atque transitum ad subv. subalpinam exhibet; aliis notis — praecipue vaginis ad medium usque integris, cete- rum fissis — ad var. apenninam spectat. Observ. I. — Cette diagnose est établie d’après l'échantillon existant dans l'herbier du D' Burnat ; nous n'avons pas vu l'échantillon récolté par Reuter au col de Tende. RÉGIONS MONTAGNEUSE ET ALPINE. —- Col de Tende‘”, leg.Reuter (teste Hack. I. c.). — St-Martin Vésubie : vallon de la Madone de Fenestre**, berges du torrent, silice, 1400 m., 3 VII 09 (herb. Burn.). IT. Subsp. arundinacea Hack. op. cit. p. 152. GClavis analytica varietatum et subvarietatum A. Culmi laeves, vaginae laeves vel scaberulae. Glumae fertiles apice integrae (except. subv. corsica et formae). 1. Panicula ampla,ambitu ovato-oblonga. Laminae virides, raro (subv. mediterranea) glaucescentes . var. EU-ARUNDINACEA. a. Glumae fertiles muticae vel brevissime aristatae. Laminae latae, 5-10 mm., re Panicula magna, 20 cm. lo etultra marine OU SUN UULIQOTISe Laminae angustiores, 3-5 mm., brevioresque, siccando subconvolutae. Panicula certes, usque 15 cm. Ig., stric- LOL CE VA SE PT EME SES DES CIC LIOE b. Glumae fertiles conspicue aristatae. 1. Laminae latae, planae, flaccidae. Panicula laxa, effusa, apice nutans ; rami imi filiformes; gluma 2dà ad ‘/, IVa® circiter pertinens © "1,1." #:subv.subalpina. — 151 — 2. Laminae angustiores, siccando subconvolutae. Panicula brevis, usque 14 em. Ig., rami imi secundarii 2spiculati ; spiculae 3-4flor., 10 mm. Ig.. aie . Subv. pauciflora. Panicula magna, 20 cm. Ig. et ultra, angustior, rami imi plurispiculati; spiculae minores, 8-9 mm.Ig. Lami- nae saepius glaucescentes . . . subv. mediterranea. II. Panicula strictissima. Laminae glaucescentes . var. FENAS. Glumae fertiles muticae, apice integrae. . . subv. genuina Glumae fertiles aristatae, apice bidenticulatae; rami imi secundarii 2spiculati. Haye subv. corsica. B. Culmi, ut vaginae, scabri. Glumae fertiles aristatae, apice bi- dénticulataer ve ME ar UE CATRITZLANA Observ. I. — Cette clef analytique a été établie d’après les caractères d'échantillons absolument typiques ; on ne peut songer à l'appliquer aux nombreuses formes ambiguës qui rendent très difficile l'étude du ssp. arundinacea. (Vid. p. 164). «. Var. eu-arundinacea St-Y. — var. ! genuina Hack. op. cit. p. 153. a". Subv. vulgaris Hack. 1. c. Observ. I. — Les échantillons des Alpes maritimes donnent lieu aux observations suivantes : Feuilles. — Très souvent la même touffe, portant des feuilles larges et planes même après dessication, présente des innova- tions moins bien développées dans lesquelles les feuilles sont étroites et enroulées. Les gaines sont parfois, mais assez rare- ment, scabriuscules de bas en haut, sans que la plante possède d’ailleurs aucun autre caractère du var. Uechtritziana. Panicule. — La panicule est souvent contractée avant et après l’anthèse et non « patens vel subpatens », les rameaux n'étant pas toutefois étroitement appliquées contre l’axe comme dans le var. Fenas. Ce n’est que tout à fait exceptionnellement que nous avons observé des rameaux penchés à l’anthèse. Pour ces diverses rai- sons il est souvent assez difficile de distinguer le subv. vulgaris des autres groupes à feuilles et panicules étroites. Rameaux inférieurs. — Le rameau secondaire inférieur est tantôt rameux dès la base, tantôt brièvement nu : parfois la partie dénudée peut atteindre le ‘/; ou le ‘/, de la longueur totale. PRÉ EE Tee PA ES Léa <; — 152 — Glumes. — Les glumes sont décrites comme subégales ; leurs dimensions relatives sont le plus souvent 4:5 mm., mais elles varient de 3 : 5 à 9 : 6 mm. Glumelles. — Les dimensions des glumelles varient de 1>x<2,5 à 1>x<53 mm.; elles sont parfois, mais exceptionnellement, biden- ticulées au sommet. Observ. IT. — Nous ne pouvons suivre le DrS. Belli dans l’énu- mération des f. aristulata, mutica, mucronata des Suby. vulgaris et strictior. Non seulement les glumelles sont décrites dans la Monographie comme «muticae vel mucronatae vel aristulatae », mais encore ces diverses formes de glumelles se rencontrent très souvent dans une même panicule. * Habit. — Régions littorale, montagneuse et alpine, de 10 x à 1900 m. Points frais. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Embouchure de la Nervia**, 24 1V 02 (herb. Bick.). — Environs de Nice : entre Peille et les Graves du Paillon’, fossés, calc., 150-200 m. (herb. Burn.) ; embouchure du Var’, prair., calc., 10 m., 26 IX 07; 4 VI 89 (herb. Bick.), 10 X 64 (herb. Riss.); la Californie”, 26 IX 07 (herb. Burn.). — Villeneuve Loubet”, bords du canal, 17 VII 83 (herb. Riss.). — Antibes”, à la Brague, prair., 10 m., 9 V 11. — Cannes’, quartier de la Californie, 6 VI 84 (herb. Burn.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : de Casa Barola au col del Prale*”, près Ormea, humides, silice, 1200 m., 17 VII 12; entre Casotto et Castello del Re”, 23 VII 90 (herb.Bick.). — Environs de Mondovie : entre Mondovi et Bastia”, le long de l’Ellero, leg. Fer- rari 144 VI 94 (herb. Burn.). — Val Nervia: près Gola di Gola”, 9 VII 93 (herb. Bick.). — Val Pesio", 1 VII 88 (herb. Bick.). — Alpes de Tende : Mte Graï”*, route militaire, leg. A. Biancheri 18 VIII 94 (herb. Bick); St-Dalmas de Tende*’, 9 VIT 86 (herb. Burn.) ; partie moyenne du Rio Freddo”, 1 VIIT 92 (herb. Burn.) ; Vernante”, le long du torrent, leg. Belli et Ferrari 27 VII 92 (herb. Tur., teste Belli). — Environs de Valdieri: Valdieri-ville*, bords du Gesso, alluvions, 750 m., 14 et 16 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.); la Stella”, bois, leg. Balbis 26 VIT (herb. Tur., teste Belli). — Vallée de la Vésubie : Lantosque”, prair., cale., 450 m., 12 VI 11 ; St-Martin Vésubie”, humides, silice, 1000 m., 31 VII 08. — Cours moyen du Var : Villars du Var’, prair., calc., 350-400 m., 27 V 09. — Environs d’Isola : vallon du Ciastiglione, au Planet“, bord des eaux, silice, 1000 m., 22 VIT 08. — Massif du Mounier : vallon de la Roja, au serre”, berges du torrent, silice, 1400 m., 23 VII 05 (herb. Burn.) ; — 153 — en amont de Beuil', pel., calc., 1500 m., 25 VII 01. — Environs de St-Etienne de Tinée : lit de l’Ardon’, calc., 1200 m., VII et VIII 02, 08, 10; berges du torrent du Tinibras’, silice, 1200 m., 4 VII 11; vers Vens‘, 3 VIII 83 (herb. Burn.). — Haute vallée du Var : St-Mar- tin d'Entraunes* et Entraunes”, points frais, cale., 1050 et 1200 m., 20 et 22 VI 11. — Annot', leg. Reverch. (herb. Burn.) !! — Vallée de l’'Esteron : St-Auban*, prair., cale., 1000 m., 27 VI 09 (herb. Burn. et herb. S'-Y.). — Entre Fayence et Seillans" (Var), lieux humides, calc., 5 VI O1 (herb. Burn). RÉGION ALPINE.— Massif du Tournairet : Granges de la Brasque”, talus, grès, 1900 m., 20 VII 05. —- Alpes de St-Etienne de Tinée : la Pinatelle*, roc. ombr., cale., 1850 m., 12 VIT 08 ; vallon de Deman- dols*, 4 VIII 83 (herb. Burn.) ; vallon du Pis de Delega”, prair. humides, calc., 1800 m., 2 VIIT 02 (herb. Burn. et herb. Verg.). — Haute vallée du Var : près des Tourres”, au-dessus de Chateauneuf d’Entraunes, 26 VII 85 (herb. Burn.) ; Esteng”, points frais, cale., 1800 m., 8 VIII 09. a. Forma ad subv. SUBALPINAM verg. — Nid. p. 154. b. Forma ad subv. MEDITERRANEAM verg. — Nid. p. 157. c. Forma ad var. UECHTRITZIANAM verg. — Nid. p. 160. d. Forma vivipara. Observ. [. — La panicule très courte, dense et très large est déformée. RÉGION LITTORALE. — « In palustris planitiei Albingavensi » leg. Gennari VI 1851 (herb. Gen.). 6'. Subv. strictior Hack. op. cit. p. 154. Observ. I. — Cette sous-variété se distingue principalement par létroitesse de sa panicule et ce caractère, ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, est assez chancelant. Tous les autres caractères sont purement quantitatifs : feuilles plus étroites, plus courtes, + enroulées, panicule plus courte, ligules plus saillantes. Certains échantillons sont parfaitement typiques, mais, dans bien des cas, on est réduit à se demander si on n’a pas simplement affaire à des échantillons peu développés du subv. vulgaris. A notre avis, le subv. strictior n’est qu’une forme du subv. vulgaris et ne mérite pas d’être élevé au rang de sous-variété. E__} Habit. —Régionslittorale et montagneuse, de 10 à 1200 m. Rocailles et points frais. Indifférent sur la nature du sous-sol. LI CA TRS — 154 — RÉGION LITTORALE. — Albenga : embouchure de la Centa*”, leg. Belli et Ferrari 28 V 92 (herb. Tur., teste Belli). RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Etienne de Tinée : au pied de Roche Iglière*, talus, silice, 1250 m., 11 VII 08 ; lit de l’Ardon’, roc. calc., 1150 m., 12 VII 08; Vallée de l’Esteron : les Mujouls*, à la Cluse du Gars, bord des eaux, calc., 650 m., 28 VI 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.); St-Auban', au quartier du Défends, talus, cale. 1200 m., 26 VI 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). + y. Subv. pauciflora Hack. op. cit. p. 154. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : val Grande”, entre Pallanfre et Vernante, bords du torrent, 25 VII 92 (herb. Burn.). — Environs de St-Martin Vésubie : vallon de Salèses**, sous-bois, silice, 1550 m., 28 VII 08. Pro memor. : Subv. multiflora Sonder F1. Hamb. 64 (1851) ; Asch. et Graebn. op. cit. p. 506. Observ. [. — Cette sous-variété, quoique sa description date de 1851, n’est pas mentionnée dans la Monographie. Nous ne la citons que pour mémoire, ne la considérant que comme une très petite forme du subv. vulgaris, à panicule plus riche et à épillets 10flor. RÉGION MONTAGNEUSE. — Ænvirons de Nice: de l’Escarène à Berre”, talus herb. humides, alluvions, 7 VI 03 (herb. Burn.). d'. Subv. subalpina Hack. op. cit. p. 194. Observ. I. — Dans nos échantillons les épillets atteignent rare- ment 12 mm.Ig.,leur largeur varie le plus souvent de 10à11mm.; la glumelle supérieure dépasse ordinairement le ‘/, de la glumelle voisine, sans toutefois en atteindre la moitié. Habit. — Région montagneuse subalpine. Points frais. Indiffé- rent sur la nature du sous-sol. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea: entre Casotto et le pied N. du Mt-Antoroto”, leg. Bicknell 23 VII 90 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée* (abondant), prair., points frais, cale. et silice, 1150-1200 m., 12 VIT 10 et 5 VII 11!! — Haute vallée du Var: En- traunes’, points frais, calc., 1200 m., 22 VI 11. — Vallée de la Stura: Bains de Vinadio*, prair., leg. Ferrari 29 VII 87 (herb. Tur., teste Belli). a. Forma inter subv. VULGAREM ef SUBALPINAM ambig. Haec planta gluma I[d* haud anguste lanceolata, ad mediun — 155 — IVæ vel parum ultra pertinente, glumis fertilibus plerumque breviter aristatis, 0,5-1,5 mm., carina scabra nec vero serratulo- scabra à subv. subalpina recedit ; ceteris notis ad hanc spectat. Observ. [. — Le passage entre les subv. vulgaris et subalpina peut se faire de différentes manières. Tantôt les glumelles sont mucronées ou très brièvement aristées (f. submutica Hack. in litt. ad St-Y.), tantôt elles sont nettement aristées, mais dans tous les cas la glume supérieure, non étroitement lancéolée, atteint au moins la moitié de la glumelle voisine, la panicule, à rameaux toujours filiformes, est ordinairement moins diffuse. Certains échantillons possèdent des glumelles, pas toutes cependant, bidenticulées au sommet, ce caractère ne nous a pas paru suffi- sant à lui seul pour indiquer une tendance au var. apennina, car on le rencontre parfois, exceptionnellement il est vrai, dans le subv. vulgaris. Habit. — Descend plus bas que le type, se rencontre à l’alti- tude de 400 m. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Mondom : entre Mondovi et Bastia”, prés, alluvions, 400 m., 14 VI O1 (herb. Burn.). — Envi- rons de Nice: entre Bendejun et Coaraze’, talus herb., molasse, 400-600 m., 12 VI 03 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée*, points frais, silice, 1250 m. f. submutica Hack. !! — Haute vallée du Var: St-Martin d'Entraunes’, points frais, cale., 1050 m., 20 VI 11. b. Forma énter var. APENNINAM et subv. SUBALPINAM medium tenens Hack. — Vid. p. 150. c. Forma (vel subv.) bidentata S'-Y. Culmi 1-1,20 m. alti, teretes, striati, glabri, laevissimi. Vaginae omnino fissae, inaequales, glabrae, laevissimae, emarcidae haud fibrosae. Laminae virides, #nnovalionum angustae, 3 mm. latae, siccando convolutae, rigidae, 40 em. Ig. et ultra, longissime acu- tatae, subtus laeves, supra marginibusque scabrae, structura ut in subv. vulgari attamen /asciculis sclerenchymaticis saepius vali- dioribus munilae, culmorum planae 5 mm. lat. Panicula ovata, effusa, nutans, 25-40 cm. lg., rachis inferne laevis ; rami scabri, imi gemini, filiformes, longissime nudi (in */1 infer. denudati), ramosi, plurispiculati, primarius panicula dimidia brevior. — 156 — Spiculae elliphicae, 9 mm. lg., dense 5-6flor., virides + rubro variegatae, pedicellis capillaribus, rachilla dorso scabriuscula. Glumae steriles subaequales 5 : 5,5 mm., [144 5,5 ><1,25 mm., ad ‘/, IVae vel ultra pertinens, 3nervis ; utraque anguste lanceolata, marginibus scariosa, acuta, laeviuseula. Glumae fertiles 6-7 mm. lg., lanceolatae, longissime aristatae, arista subapicale, 4-5 mm. lg., omnes conspicue apice bidentatae, à medio acutatae, costis parum prominentibus, {ota superficie scabrae, carina haud serra- tulo-scabra, anguste scariosae. Palea glumam dimidiam aequans, bidentata, carinis scabra. Antherae 5 mm. Ig. Ovarium glabrum. Variat insuper panicula pauci- et multispiculata. Observ. I. — Cette plante est très voisine du subv. subalpina, elle en diffère cependant nettement par ses feuilles étroites, raides et enrôulées sur le sec, par la longueur de sa panicule dont les rameaux sont très longuement nus à la base, par ses épillets elliptiques et relativement courts dont la glume supé- rieure atteint au moins la moitié de la glumelle voisine et dont les glumelles très longuement aristées, scabres sur toute leur surface, sont toujours très nettement bidentées au sommet. L’en- semble de ces caractères semble motiver la création d’une sous- variété, mais n'ayant rencontré la plante que dans une seule localité nous la présentons seulement comme une forme empi- rique. Habit. — Région littorale. Prairies du bord de la mer. Golfe Juan’, prairies, 2-5 m., 16 V 12. s'. Subv. medilerranea Hack. op. cit. p. 154. Observ.[.— Ascherson et Graebner (0p. cit. p.507) considèrent cette plante comme une sous-variété très distincte qu’il serait pré- férable d'élever au rang de race, la race tenant pour ces auteurs le milieu entre la sous-espèce et la variété. Evidemment les échantillons très caractérisés sont facilement reconnaissables à première vue, mais il existe un nombre considérable de formes intermédiaires qui font souvent naître une assez grande indé- cision. D’une part le Prof. Hackel dit qu’il est souvent difficile de dis- tinguer le subv. mediterranea du var. Fenas (1. c.). Nous avons — 157 — en effet rencontré des échantillons qui ne diffèrent uniquement du var. Fenas subv. genuina que par des glumelles + longue- ment aristées. D’autre part il existe diverses formes de passage, énumérées ci-après, reliant le subv. medilerranea au subv. vul- garis et au var. Uechtritsiana. Pour ces différentes raisons nous estimons que le subv. medi- terranea n’a pas droit, dans la hiérarchie, à un rang plus élevé que celui qui lui a été attribué dans la Monographie. Observ. IT. — Les épillets ont souvent une longueur de 10 mm. et plus dans les échantillons de lPherbier du D' Burnat, détermi- nés par le Prof. Hackel. La variabilité de ce caractère ainsi que celle de la longueur des arêtes, le défaut de constance dans lenroulement des feuilles et dans la + grande étroitesse de la panicule rendent souvent une identification certaine fort difficile. CT Habit. — Région littorale, plus rare dans la région mon- = tagneuse, de 2 à 1200 m. Points frais. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs d’Albenga : Ie Gallinaria**, 10 VI 97 (herb. Burn.) !! — Bordighera**, 20 V 87 (herb. Bick.) ; entre Bor- dighera et Vintimille”, 8 VI 92 (herb. Bick.). — Environs de Nice : Contes”, lit du Paillon, tal. herb., alluvions, 150 m. (herb. Burn... Antibes : à la Brague’, prair., 9 V 11. — Jle Ste Marguerite, A V 58 (herb. Thur.)!! — Esterel: la Napoule’, talus, silice, 30 V 10; Théoule”, 29 V 84 (herb. Burn.) ; Agay”, points frais, silice, 10 m., LAN HA RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : entre Ponte di Nava et Nava””, talus frais, 850 m., 19 VIT 12 (herb. Burn.); Casa d’Ante- rigo””, près Rezzo, bords des moissons, calc., 1200 m., 18 VII 12 (herb.Wilc. et herb. St-Y.); Casa Barola”, près Ormea, roc. fraiches, silice, 1200 m., 17 VII 12.— Vallée de la Nervia : Rio Oliveto**, près Pigna, 10 VII 94 (herb. Bick.); Gola di Gola*, 21 VI 94 (spiculae 12 mm. Ig.) (herb. Bick.). — St-Martin Vésubie”, points frais, silice, 1000 m., 31 VII 08. a. Formae ner subv. MEDITERRANEAM ef VULGAREM éransitum exhib. Observ. I. — Comme dans toutes les formes intermédiaires le processus du passage peut être différent. Si à des épillets longs d’au moins 10 mm. viennent se joindre des feuilles plus larges, moins enroulées sur le sec, une panicule moins étroite et des — 158 — glumelles brièvement aristées, on a affaire à un subv. mediterra- nea Î. ad subv. vulgarem verg. Inversement certains échantillons de subv. vulgaris ne diffèrent guère du type que par des glu- melles longuement aristées. RÉGION LITTORALE. — Port Maurice, entre San Lorenzo et Civezza**, près la mer, 22 VI 91 (herb. Burn.). — Environs de Bor- dighera : Tossato Bianco”, au-dessus d’Ospedaleti, 29 VI 96 (herb. Bick.); Bordighera**, 23 VI 89 (herb. Bick.). — Environs de Nice : vallée du Paillon, entre Contes et Chateauneuf”, sous les oliviers, alluvions, 8 VI 03 (herb. Burn.). — Environs d'Antibes : Biot’, 4 VI 87 (herb. Burn.). — Cannes”, quartier de la Croisette, près la mer, 19 V 86 (herb. Burn... b. Forma panicula paucispiculata. Observ. I. — Cette forme est très critique ; par suite du peu de longueur de sa panicule et du petit nombre de ses épillets elle ne se distingue plus du subv. pauciflora que par des épillets o-6flores. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : du col de Nice à Berre... prair., sous les oliviers, molasse, 500 m., 8 VI 11. c. Forma aristis longioribus, 4-6 mm. lg. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : entre le col de Nice et Berre’, humides, molasse, 400 m., 7 VI 03 (herb. Burn.) !! d. Forma glumis fertil. apice bidenticulatis. Observ. I. — Certains échantillons présentent des glumelles bidenticulées au sommet; lorsque ce caractère est isolé nous ne le considérons que comme assez peu important, lorsqu'il est con- comitant avec des gaines ou des chaumes + scabres nous pen- sons que cette réunion de caractères marque un passage au var. Uechtritsiana. Habit. — Régions littorale et montagneuse. Croît en général avec le type. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : du col de Nice à Berre”, prair., molasse, 500 m., 8 VI 11. — Esterel : la Napoule”, talus, silice, 20m, 3NM40; RÉGION MONTAGNEUSE. — Cours moyen du Var : Villars du Var’, prair., calc., 415 m., 27 V O9. : d. Forma ad var. FENAS verg. — Nid. p. 162. G1. Subv. f'asciculata Hack. op. cit. p. 155. en CA RO AR — 159 — RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : forêt de Sanson“, près de la Briga (herb. Burn.) !! ; vallon de Bens”*, près de la Briga, 31 VII 86 — non omnino typica (herb. Burn.). — Haute vallée du Var : Entraunes’, roc., alluvions, 1250 m., 24 VII 11 (herb. Burn.). + 6. Var. Uechtritziana Hack. op. cit. p. 155. Observ. L. — Nous avons pu observer cette variété sur le vif, en des colonies nombreuses, et nous avons été frappé de la grande variabilité de ses caractères, non seulement d’un pied à un autre, mais encore entre les éléments similaires d’une même touffe. Les différences les plus fréquentes avec la diagnose sont les suivantes : Chaumes et gaines. — Les chaumes sont seabres sous la pani- cule, scabriuscules, scabres seulement sur une ligne située dans le prolongement du point d'insertion des rameaux inférieurs, ou même sensiblement lisses. Les gaines sont presque toujours scabres à rebours surtout à leur sommet, principalement dans les pousses stériles ; nous avons pourtant rencontré des échan- tillons;(Mt-Carpano) à chaumes érès scabres et à gaines lisses. Ces variations se présentent également sur des exemplaires récoltés hors de notre dition, par exemple à St-Emiland, leg. Ozanon (exsice. Magnier n. 1037 et Soc. Dauphin. n. 588) ; Weimar, leg. Burnmüller (exsicc. Dôrfler). Feuilles. — Le structure des feuilles est souvent celle du var. Fenus. Panicule.— Le rameau primaire inférieur dépasse le plus sou- vent le tiers de la panicule, il en atteint souvent la moitié. Glumes. — Les glumes, toujours très inégales, ont comme dimensions réciproques 4,5 : 6-6,5 mm. au lieu de 3 : 5 mm. Aréles des glumelles. — Les différences qui précèdent, sauf le défaut de scabréité des chaumes, nous paraissent assez peu impor- tantes ; celle relative au point d'insertion de l’arête des glumelles nous paraît plus sérieuse. Jamais, dans aucun des échantillons que nous avons eu entre les mains (Alpes maritimes, St-Emiland, Weimar), nous n’avons vu l’arête prendre exactement naissance entre les dents de la glumelle ; cette dernière est + profondé- ment bidentée, parfois subentière, et l’arête se détache de la glu- melle {oujours en dessous du sinus interdentaire. Ascherson et EYES, AE CT CERTES SEL — 160 — Graebner, qui indiquent le mode d'insertion interdentaire de l’arête pour le var. Fenas subv. corsica, ne le mentionne pas pour le var. Uechtritsiana. Ce caractère doit être examiné avec soin, il importe de ramol- lir la glumelle et de la détacher du palea. Ce dernier est assez profondément bidenté et, quand il est accolé à la glumelle, l’arête fait saillie entre ses dents ; d’où une erreur possible. Habit. — Régions littorale et montagneuse de 5 à 700 m. == Talus, prairies artificielles. Indifférent sur la nature du sous-sol. La présence de ce Festuca, non encore signalé dans les Alpes maritimes, sera très probablement constatée dans de nombreuses localités autres que celles indiquées ci-dessous ; au fur et à me- sure de nos herborisations nous en avons trouvé de nouvelles stations. Son existence dans les prairies artificielles nous avait fait songer à une importation possible. Mais l'habitat de Maga- gnosc, talus arides, était peu favorable à cette hypothèse ; de plus une enquête faite sur place nous à appris que les semences utilisées pour la création des prairies artificielles étaient récoltées dans le pays même. Le var. Uechtritzina doit donc être considéré comme spontané dans notre région, aussi bien que l’Arrhenathe- rum elatius M.K. qui forme la base de certaines prairies artificielles. RÉGION LITTORALE. — Pont St-Louis, près Menton: Mt-Carpano”, versant E., terrasses incultes, cale., 700 m., 11 VI 12. — Golfe Juan’, prair., 5m, 16 V 12: RÉGION MONTAGNEUSE. — Ænvirons de Nice : de l’Escarène à Berre”, prair. ombr., molasse, 500 m., 8 VI 11. — Vallée de la Vésu- bie : Lantosque*, prair. artif., 450 m., 12 VI 11. — Cours moyen du Var : Villars du Var’, près la gare, 7 VII 87; près le village, prair., calc., 400 m., 27 V 09. — Environs de Grasse : Magagnose”, talus arides, cale., 400 m., 6 V 06 !! — Annot”, prair. artif., grès, 700 m., ATONIAIO a. Forma culmis laeviusculis. Observ. I. — Croît avec le type et dans une même touffe on peut rencontrer des chaumes scabres et des chaumes lisses ou léviuscules. b. Forma ad var. EU-ARUNDINACEAM subv. VULGAREM ransilum exhib. — 161 — Observ. I. — Il est impossible de donner une diagnose précise de ces formes, les caractères du var. eu-arundinacea et du var. Uechtritziana s’allient sur la même plante des facons les plus diverses et c’est de cette réunion inordonnée que naissent pré- cisément les formes de passage. Le plus souvent les chaumes sont lisses, mais on rencontre parfois des chaumes seabres asso- ciés à des feuilles larges et planes, à des panicules plus étalées et à des glumelles subentières. La largeur des feuilles, leur enroulement sont très variables. Les gaines sont presque tou- jours scabres à rebours, les glumes peu inégales, les glumelles assez brièvement aristées et très faiblement bidenticulées ou subentières. Nous avons trouvé au Golfe Juan, croissant avec le var. Uech- tritziana et le f. bidentata S'-Y., un échantillon à chaumes nette- ment scabres et ne différant du f. bidentata que par ses rameaux inférieurs légèrement plus courts. Il existe toute une série d'échantillons qui laissent dans le doute et auxquels on ne peut donner ni une place, ni un nom précis. Habit. — Régions littorale et montagneuse de 5 à 450 m. Croit avec le type. RÉGION LITTORALE. — Golfe Juan, prair., 5 m., 16 V 12. RÉGION MONTAGNEUSE.— Vallée de la Vésubie : Lantosque*, prair. artif., calc., 450 m., 12 VI 11. — Cours moyen du Var: Villars du Var’, vieux murs, calc., 350 m., 27 V 09. — Environs de Grasse : Magagnosc’, talus, calc., 400 m., leg. Rodié V 08. — Tournon sur Siagne*, bords de la Siagne, 4 V O1 (herb. Burn... y. Var. Fenas Hack. op. cit. p. 156. æ'. Subv. genuina St-Y. — subv. « {ypica Hack. L.c. Observ. I. — Le caractère tiré de la longueur des épillets nous semble assez variable, nous avons vu dans l’herbier du Dr Burnat des échantillons déterminés par le Prof. Hackel possédant des épillets de 10 mm. au lieu de 8 mm. Ig. Habit. — Régions littorale et montagneuse de 100 à 1200 m. Points frais. Indifférent sur la nature du sous-sol. Peu répandu dans les Alpes maritimes, échantillons généralement non très typiques. 11 — 162 — RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : à Drap”, V 67 (herb. M. N.) ; embouchure du Var”, 31 V 63 (herb. Thur.) !! RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : St-Dalmas de Tende”, dans un ancien fossé près de la Chartreuse, leg. Gremli 5 VII 79 (un peu douteux. Hack. in sched., herb. Burn.) !! — St-Martin Vé- subie”, 7 VII 65 (herb. Thur.) !! — St-Etienne de Tinée*, prair., calc., 4200 m., 5 VII 11. — Annot”, lieux humides, leg. Reverchon 18 VII 74 (herb. Burn.) !! a. Forma ad subv. CONFERTAM verg. Panicula densissima, spiculae intense variegatae, ceterum ut in typo. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri: Entraque”, le long du torrent de la Trinité, graviers, alluvions, 17 VII 09 (herb. Burn.). b. Forma onter var. FENAS et subv. MEDITERRANEAM ambig. Glumae fertiles + longe aristatae, ceterum ut in var. Fenas. Observ.T.— Ainsi que l’a spécifié le Prof. Hackel, la distinction entre le var. Fenas et le subv. medilerranea est souvent difficile à faire. Nous n’avons indiqué sous la présente rubrique que les échantillons ne différant du var. Fenas que par des glumelles + longuement, mais toujours nettement, aristées, et ceux désignés par le Prof. Hackel comme étant des formes de passage entre les deux groupes. RÉGION LITTORALE. — Environs de Nice : Nice’, au Var, 13 V 71 (herb. Burn.) !! — St-Martin du Var‘, humides, alluvions, 195 m., 7 VI 09. — Golfe Juan’, prair. sablon., 16 V 12. RÉGION MONTAGNEUSE. — Vallée de la Nervia : Bajardo**, 900 m., 23 VI 92 (herb. Bick.). ++ B'. Subv. corsica Hack. op. cit. 151. a. Forma Rodiei St-Y. Observ. [. — Jusqu'à ce jour le subv. corsica n’était indiqué qu’en Corse ; l’intéressante découverte de cette sous-variété sur le continent est due à notre ami M. J. Rodié, qui, sur notre demande, était allé récolter des échantillons de F. Uechtritziana à Magagnosc. Observ. If. — Nos échantillons ne sont pas absolument typiques, mais, suivant l’avis du Prof. Hackel, auquel ils ont été soumis, ils sont tellement voisins du subv. corsica qu'ils rentrent dans SU DIIESIERR LÉ Se — 163 — cette sous-variété !. Les différences avec la diagnose sont les sui- vantes : Chaumes parfois scabriuscules sous la panicule. Rachis et rameaux de la panicule fortement scabres ; le rameau secondaire brièvement nu, mais non spiculé dès la base. Epillets 41 mm. Ig. au lieu de 9 mm. Ig. ; glumelles 7-8 mm. au lieu de 6 mm. Ig. Arète de la glumelle insérée un peu en dessous du sinus inter- dentaire. Observ. Il. — Les divers échantillons récoltés en Corse nous avaient déjà montré que, comme dans le F. Uechtritsiana, 'arête ne prend pas exactement naissance entre les deux dents de la glumelle, mais légèrement en dessous. Nous n’attachions pas d'importance aux dimensions un peu plus grandes des épillets et des glumelles, mais nous avions été frappé du fait que Les échan- tillons de subv. corsica, récoltés à Magagnosc en mélange avec le var. Uechtrilziana, présentaient comme ce dernier des chaumes —+ scabres sous la panicule, le rachis et les rameaux très scabres, des glumelles également très scabres. Or nous avons récolté nous- même en Corse, le 27 juillet 1910, auprès de Zicavo”, des échan- tillons de subv. corsica, dénommés f. scabrescens par le Prof. Hackel, dans lesquels les chaumes sont érès nettement scabres sous la panicule, les gaines scabriuscules, tous les autres carac- tères étant ceux du subv. corsica. Or, si on s’en réfère aux dia- gnoses, le var. Uechtritsiana et le F. Fenas Subv. corsica sont fort voisins l’un de l’autre, tous deux ils ont des feuilles s’enrou- lant rapidement par la dessication, des panicules linéaires et étroites, des glumelles bidentées au sommet et aristées ; laissant de côté les caractères de faible importance tels que la longueur des épillets, des glumelles, ete., on constate que ces deux groupes ne différent essentiellement l’un de l’autre que par des chaumes scabres sous la panicule et des gaines scabres ou scabriuseules 1 «der subv. corsica sehr nahe steht, und ganz wohl auch der- selben zugezählt werden kann ». ? Durant un voyage fait en Corse sous les auspices de M. Burnat. et en compagnie de M. le Dr J: Briquet et de M. Cavillier. SE 000 Pie UFR = 164 — dans l’un, tandis que ces mêmes organes sont très lisses dans l’autre. Trouvant donc, au milieu de l’aire de dispersion très res- treinte du subv. corsica, des échantillons présentant par ailleurs tous les caractères de cette sous-variété, mais possédant des chaumes nettement scabres et des gaines scabriuseules, nous ne pouvons les considérer personnellement que comme des formes de passage du subv. corsica au var. Uechtritziana. Quant à l’échan- tillon de Magagnosc, il est trop peu caractérisé pour que nous osions émettre une opinion motivée à son sujet. Habit. — Région montagneuse. Environs de Grasse : Magagnosce”, talus arides, cale , 400 m., leg. Rodié V 08!! CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. — RÉSUMÉ. Dans tout le genre Festuca le ssp. arundinacea est, à notre avis, de beaucoup le plus difficile : la structure anatomique des feuilles et des gaines ne donne aucun renseignement, les affinités entre les groupes qui le composent sont infiniment croisées, les formes de passage très nombreuses, les échantillons critiques sont plus fréquents que les exemplaires typiques, enfin les maté- riaux fournis par les exsiccata donnent souvent des renseigne- ments peu précis lorsqu'ils ne sont pas trompeurs. En vue d'apporter un peu de clarté dans ce dédale, nous résu- mons ci-après le processus du passage des divers groupes entre eux. Prenons d’abord pour point de départ les caractères du subv. vulgaris, c’est-à-dire : panicule étalée et lâche, feuilles larges et planes, chaumes et gaines lisses, et étudions les diverses formes auxquelles leurs modifications donnent naissance. ÉLARGISSEMENT DE LA PANICULE qui devient diffuse et à rameaux filiformes avec + grand déve- loppement des arêtes des glumelles et diminution de dimen- sions des glumes . . . f. #nter subv. vulgarem et subalpinam. CONTRACTION DE LA PANICULE avec développement des arêtes . SAR RE PO DONNE . Subv. vulgaris f. ad subv. medilerraneam verg. RE A RE np + à- — 165 — CONTRACTION DE LA PANICULE ASSOCIÉE AU RÉTRÉCISSEMENT ET A L'ENROULEMENT DES FEUILLES avec réduction de taille . f. inter subv. vulgarem et strictiorem. avec cranddéveloppementides arétest: Hit en nNe . Î. enter subv. vulgarem et eo avec naissance le ie sur les chaumes et sur les gaines, D dés arte res : . f. inter subv. vulgarem et var. Dechi ne. Dans les groupes à panicule normalement étroite ainsi que les feuilles qui sont enroulées, les formes de passage sont dues aux modifications suivantes : + grand développement des arêtes : SE f. enter var. Fenas et bn on neue. naissance de scabréité sur les chaumes et sur les gaines . Î. enter subv. corsicam et var.Uechtritsianam. diminution du nombre d’épillets sur les rameaux inférieurs et du nombre de fleurs dans chaque épillet . aie Î. inter subv. paucifloram et a Ce résumé très succinct montre combien les caractères pris pour base dans les clefs analytiques sont chancelants et variables, combien les formes ambiguës sont nombreuses et par suite com- bien les identifications certaines sont difficiles. 4. Spec. F. gigantea Vill.; Hack. op. cit. p. 158. Observ. I. — Cette plante, parfaitement caractérisée, est tou- jours facile à reconnaître. Quelques variations dans la longueur de la glume supérieure, qui atteint rarement les */, de la glumelle voisine, et dans la longueur des anthères, qui varient de 2,5 à 3 mm., mais sont toujours plus courtes que le ‘/, paléa, sont de minime importance. Une certaine indécision règne sur la structure anatomique de la feuille. La Monographie indique que, dans les feuilles, les fais- ceaux de sclérenchyme inférieurs et supérieurs, correspondant aux nervures primaires et secondaires, sont tous confluents avec ces nervures, sans interposition de parenchyme incolore. (Hack. I. c.) Or la figure correspondant à ce texte (6p. cit. T. IV, fig. 17) — 166 — montre la nervure dorsale munie seulement à sa partie inférieure d’un ilot de sclérenchyme. D'autre part, dans tous les échantillons que nous avons étudiés, nous avons toujours trouvé un îlot de sclérenchyme, de faibles dimensions, situé au-dessus de la ner- vure dorsale et relié à celle-ci par des cellules très nettes de paren- chyme incolore. Observ. Il. — Le Prof. Hackel décrit les épillets du F. gigantea comme assez longuement pédicellés — « longiuseule pedicellatae » (L. c.); Ascherson et Graebner ne parlent pas de la longueur des pédicelles ; le Dr Stapf (in Hooker F1. Brit. India t. VIT p. 353) dit que les pédicelles sont courts ou quelquefois égaux aux épillets — « pedicels short or the lower sometimes = the spikelets ». Ces indications sont assez vagues, + en contradiction avec les faits et il nous a paru bon d’élucider la question. Dans une panicule de F. gigantea les épillets sont fixés soit sur les ramuscules de dernier ordre, soit à l'extrémité des rameaux des divers ordres. Les ramuscules de dernier ordre, assez longue- ment nus à la base, ne portent que 2 épillets, l’un latéral à pédi- celle court (1-3 mm. Ig.), l’autre terminal porté sur un long pédicelle (10-15 mm. Ig.) égalant environ l’épillet. À la partie supérieure des rameaux des diverses ordres se trouvent 1 ou 2 épillets latéraux brièvement pédicellés et 1 épillet terminal porté sur un long pédicelle (10-15 mm. Ig.) constitué par l’extré- mité de l’axe du rameau. Les rameaux primaires de la panicule possédant tous une organisation similaire prenons pour exemple le rameau primaire inférieur (Fig. 19, dans laquelle on a représenté un rameau très florifère dont les diverses ramifications ont été écartées de l’axe afin de mieux montrer son organisation) et supposons que ce rameau porte 3 ramifications secondaires (1, 2, 3). La ramification secondaire 1 porte 2 rameaux tertiaires, l’un basi- laire (a) constitué par un ramuseule bispiculé de dernier ordre, l’autre latéral (b) également constitué par un ramuscule bispiculé de dernier ordre ; à son extrémité se trouvent (ec) 3 épillets dont les 2 latéraux sont brièvement et le terminal longuement pédicellés. La ramification secondaire 2 est formée par un ramuscule bispiculé de dernier ordre (d) à la base duquel se trouve un ar te ASS — 167 — ramuscule (e) souvent incomplètement développé et ne portant qu’un seul épillet + longuement pédicellé. La dernière ramification secondaire 3 est constitué par un seul ramuscule bispiculé de dernier ordre (f). Enfin le rameau primaire porte à sa partie supérieure 3 épillets dont les deux latéraux sont brièvement et le terminal longuement pédicellés. Fig. 19. Les rameaux primaires sont souvent beaucoup plus pauvres que celui qui vient d’être étudié, de plus l'avortement d’un des épillets dans des ramuscules de dernier ordre peut entraîner un peu d’irrégularité, mais l’organisation normale de la panicule est celle que nous venons de décrire et, en résumé sans entrer dans tous les détails, on peut dire que : dans la panicule du K. GIGANTEA les épillets latéraux sont tous a - LPS SRE ETS — NE Se nl ter + — 168 — brièvement pédicellés (ped. 1-3 mm. Ig.) et les terminaux longue- ment pédicellés (10-15 mm. Ig.). Le Prof. Hackel écrit que dans Festuca gigantea >< Lolium perenne À. Br. les épillets inférieurs sont brièvement, les supé- rieurs très brièvement pédicellés — « inferiores breviter, supe- riores brevissime pedicellatae ». Le Prof. Ascherson, dans Flora der Provinz Brandenburg (t. 1, p. 878), Ascherson et Graebner dans le Synopsis (op. cit. p. 769) indiquent cette plante comme ayant les épillets inférieurs plus courts que leur pédicelle et les supérieurs presque sessiles — «untere Aehrchen kürzer als ihr Stiel, obere fast sitzend». Nous pensons qu’un lapsus calami a dû se produire dans le Flora (1864) et a été, par inadvertance, reproduit dans le Synopsis (1902). En effet, on ne peut consi- dérer que comme longuement pédicellé un épillet porté par un support plus long que lui, surtout lorsque cet épillet atteint au moins 10 mm. Ig., ce qui entraîne pour son pédicelle une lon- gueur de 12-15 mm. Or le Prof. Hackel décrit ces épillets comme brièvement pédicellés, de plus la plante ayant servi pour la rédac- tion des diagnoses de ces divers auteurs a la même provenance «in silvis pr. Rostock, Mecklenburg, leg. Brinckmann ». Enfin la description donnée dans le Synopsis ne concorde pas avec ce que nous avons pu observer nous-même. Pour ces diverses raisons nous estimons qu’on devrait lire : épillets inférieurs plus longs que leur pédicelle, les supérieurs presque sessiles. Nous n'avons pas vu la plante provenant des environs de Rostock, mais nous avons recu de M. I. Dôürfler d’assez nom- breux échantillons de F. gigantea >< Lolium perenne distribués par M. Holmberg. Ces exemplaires provenaient de plants intro- duits au Jardin Botanique de Lund et originaires de Suêde (pro- vince de Scania, Klinta, Vrangelsborg). Dans ces échantillons les rameaux primaires possèdent assez souvent un rameau secon- daire basilaire, composé d’un seul épillet porté par un support de longueur variable; ce support a ordinairement 5 mm. Ig., exceptionnellement, dans les rameaux secondaires situés à la base des rameaux primaires inférieurs, il atteint 20 mm. Ig. Les épillets latéraux sont fixés aux rameaux primaires de la panicule par des pédicelles diminuant progressivement de longueur, ceux — 169 — des épillets inférieurs ayant 1-2, rarement 3 mm. Ig., ceux des épillets supérieurs étant sensiblement nuls. Enfin l’épillet £ermi- nal est, comme dans les Lolium, porté par un support (extrémité de l’axe) qui, sur nos échantillons, atteint 6-7 mm. Ig. dans les rameaux primaires et environ 10 mm. Ig. dans l’axe principal. Habit. — Régions littorale et montagneuse orientales, de — 10 à 900 m. Points frais et ombragés. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION LITTORALE. — Environs de San Remo: val Susenco”, au-dessus de San Michele, 500 m., leg. Bicknell 2 VIIT 04 (herb. Bick. et herb. Burn.). — Nice’, bois du Var, VI, VII (herb. Mo.). RÉGION MONTAGNEUSE. — Ormea”, rive droite du Tanaro, bord des torrents, silice, 900 m., 1 VIII 1900 (herb. Burn.). — Vallée de la Corsaglia : cours supérieur de la Corsaglia”*, sous-bois, silice, 1250 m., 25 VII 12 (herb. Burn., herb. Wilc., herb.St-Y.); en amont de Fontane*’, roch., calc., 1100 m., 25 VII 12; entre Corsaglia et Frabosa”, chat., silice, 800 m., 26 VII 12 (herb. Burn., herb. Wile., herb. St-Y.). — Val Pesio : près la Chartreuse de Pesio*, en diverses stations (herb. Burn., herb. Thur.)!! et 28 VII 12 (herb. Burn., herb. Wile., herb. St-V.); San Bartolomeo di Pesio””*, chat., silice, 750 m., 31 VIT 12 (herb. Wilc., herb. St-Y.); de San Bartolomeo à la Besimauda”, leg. Belli et Ferrari 6 VIII 91 (herb.Tur., teste Belli) ; Val Cravina”, lieux ombr., calc., 950 m., 29 VII 12. — Roccaforte di Mondovwi””, lieux ombr., silice, 600 m., 27 VII 12 (herb. Burn., herb. St-Y.). — Alpes de Tende : de Limone à San Giovanni””, haies, cale., 1100 m., 6 VIII 12 (herb. Burn., herb.St-Y.); vallon de la Minière*, leg. Ferrari 2 VIII 92 (herb. Tur., teste Belli); St-Dalmas de Tende*, 13 VII 86 (herb. Burn., herb. Bick.). — Environs de Valdieri : Rocca- vione**, bois humides, 700 m., 29 IX 09 (herb. Riss.) ; entre Valdieri et les bains de Valdieri””, leg. Lisa VIT 43 (herb. Tur., teste Belli). Hujus sectionis hybridae Hack. op. cit. p. 160. Festuca elatior >< Lolium perenne Hack. op. cit. 161. Observ. I. — Trois échantillons seulement de cette hybride ont été vus par nous; ils donnent lieu aux remarques suivantes : Gaines. — L’exemplaire récolté par nous à Lantosque a ses gaines d'innovation entières seulement jusqu’à la moitié de la hauteur ; l'échantillon de l’herbier du D' Burnat, ainsi qu'un autre provenant de Suède (leg. Holmberg, exsicc. Dôrfler) ne — 170 — possèdent pas d'innovations. Enfin le D' Belli (op. cit. p. 25) fait remarquer que l’exemplaire de l’herbier de Turin a présenté des gaines entièrement fendues, alors que le Prof. Hackel les déerit comme entières jusqu’au sommet. Glumes. — La glume supérieure atteint seulement la moitié de la glumelle voisine dans notre échantillon, les */, dans les échan- tillons du D' Burnat et de Suède, alors que, d’après la diagnose, elle devrait en atteindre les */, ou presque le sommet. Ces variations sont parfaitement explicables pour une hybride qui peut montrer des retours vers l’un ou l’autre parent et pour laquelle on a créé les formes superloliacea et superpratensis. Habit. — Région montagneuse. Lieux frais. Vallée de la Vésubie: Vallée moyenne de la Gordolasque“*, au bord de l’eau, 26 VI 75, f. superloliacea (herb. Burn.)!!; Lantosque, prair. artif. (inter par.), calc., 450 m., 12 VI 11. SECT. III. SUBBULBOSAE Nym.; Hack. op. cit. p. 102. 9. Spec. F. spadicea L. sens. ampl.; Hack. op. cit. p. 164. «. Var. genuina Hack. op. cit. p. 165. a. Subv. aurea Hack. I. c. Observ. I. — Le F. spadicea subv. aurea, qui existe seul dans notre région, s’y montre sous des caractères fort constants. L’exa- men de nos échantillons a donné lieu aux remarques suivantes, d’ailleurs de minime importance. Feuilles. — Les feuilles sont toujours lisses sur les deux pages; celles des chaumes ont sensiblement la même largeur que celles des innovations. Epillets. — L’axe de l’épillet est nettement scabre sur le dos. Glumes. — Le plus grand diamètre transversal de la glume supérieure se trouve toujours au-dessous du milieu de cet organe, il est situé entre le ‘/, et le ‘/, inférieur. La glume supérieure atteint parfois les */, de la glume voisine. Structure des feuilles (vid. PL. IF, fig. 31). — La structure de la feuille est, le plus souvent, fort confuse. Normalement les ner- vures primaires et secondaires, correspondant aux côtes de même PRE SATE 2% — 171 — ordre, devraient être munies de supports complets et les ner- vures tertiaires devraient être situées à l’aplomb des sinus inter- costaux. Mais cette structure n’est ordinairement bien nette que pour les côtes secondaires placées de part et d’autre de la nervure médiane. Parfois ces côtes secondaires elles-mêmes et toujours les suivantes font défaut ou sont remplacées par de vagues ondu- lations ; les nervures secondaires n’en existent pas moins, mais ne sont pas beaucoup plus développées que les nervures ter- tiaires ; enfin, par suite de l'avortement des côtes secondaires, les cellules bulliformes sont peu marquées. Il en résulte que les nervures secondaires et tertiaires, peu différenciées les unes des autres, semblent éparses et disposées sans aucun ordre; il existe toujours néanmoins des nervures à l’aplomb des sinus. Les nervures secondaires sont tantôt à supports complets, tantôt à supports incomplets. Cx+x] Habit. — Région alpine, descend exceptionnellement dans les régions littorale et montagneuse, de 400 à 2500 m. Parfois dans des rocailles herbeuses, le plus souvent dans les prairies et pelouses alpines. Silicicole préférente, se rencontre parfois dans des terrains calcaires, mais en des points décalcifiés. La plante étant très répandue dans la région alpine et recon- naissable à première vue, nous avons indiqué simplement les massifs où elle croît, sans mentionner toutes les localités où elle a été rencontrée. RÉGION LITTORALE. — Esterel: maison forestière des 3 Termes, roc., silice, 350 m., 10 VI 09; Mt-Vinaigre”, 1 VI 01 (herb. Burn.) et roc.ombr. silice, 350 m., 31 V 08 ; au Malpey", 14 VI 79 (herb.Thur.)!! RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Port Maurice: Mte Faudo*“, 26 VI 91 (herb. Burn... RÉGION ALPINE. — Alpes d'Ormea“', silice, 2000-2300 m.— Alpes de Tende: du Tanarello‘* au col del Vej del Bouc**. — Massif de l’Authion, grès, 1600-2000 m.— À {pes de Valdieri : col de Lourousa“, et val Valasco". — Créte frontière de St-Martin Vésubie à l’En- chastraye, Silice. — Massif du Mounier’, silice et points décalci- fiés. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues*. — Haute vallée et cirque des sources du Var*. — Massif du Grand Coyer*. a. Forma vaginis subfibrosis Hack. op. cit. p. 166. Habit. — Croit avec le type. — 172 — RÉGION ALPINE. — Pizzo d’Ormea”* : 2300-2400 m.., 5 VII 97 (herb. Burn.). — Massif de l’Authion : Mt-Ventabren’, pel., 4700-1800 m., 26 VI 04 (herb. Burn.) ; Mt-Mangiabo”, pentes herb., grès, 20 VI 03 (herb.Burn.).— Massif du Mounier : Serre de Burenta”, prair. décalc., 1912 m., 2 VII 02. — Haute vallée du Var : sommet du Chamoussil- lon, sur St-Martin d’'Entraunes, roc., calc., 2000 m., 28 VII 02 (herb. Burn.) ; cabanes de Sanguinière”, roc.herb., grès, 2000 m.., 27 VII 11. b. Forma ad subv. CONSOBRINAM verg. Laminis angustioribus, 2-3 mm. lat., interdum supra medium planis, glumis sterilibus basi violaceo variegatis, IId* ad ?/,-"/, VIee pertinente cum subv. consobrina convenit ; ceteris notis, saltem paniculae indole, ad subv. auream Spectat. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Gol de la Perle”, versant du Rio Freddo, cale., 2100 m., 30 VI 11. SECT. IV. VARIAE Hack. op. cit. p. 80 et 169. $S 1. INTRAVAGINALES Hack. op. cit. p. 169. 6. Spec. F. varia Haenke sens. amp. ; Hack. !. ce Clavis analytica subspecierum. A. Ligulae, saltem foliorum superiorum, longe protractae, 3-7 mm, lgsacutae ner veste Ne Eee . + SSp. alpestris. B. Ligulae breviter protractae, 0,5-2 mm. Ig., obtusae v. truncatae. I. Laminae infimae innovationum summis 4-12 breviores. Palea glumam fertilem aequans. a. Elatior, culmi 25-50 cm. alti; panicula 5-7 mm. Ig., spi- culae lanceolatae v. elliptico-lanceolatae, 10-12 mm. lg... . SSP. eu-varia. b. Humilior, culmi 12-25 em. alti; panicula 2-4 cm. Ig., spi- culae ifoteae à NT Sete TR TR dette ssp. pumila. II. Laminae infimae ee an summis 15-40-706s breviores. Palea gluma fert. brevior, vel hanc subaequans. Spiculae lineari-lanceolatae v.lanceolatae . . . . . . SSp. flavescens. I. Subsp. alpestris Hack. op. cit. p. 171. Observ. [. — L'existence du ssp. alpestris dans les Alpes mari- times étend de beaucoup à l’ouest l’aire attribuée à ce groupe par les différents auteurs. RÉGION ALPINE. — Alpes de Valdieri”, lieux roch., leg. Lisa VIIT 43 (heérbTury — 173 — II. Subsp. eu-varia Hack. op. cit. p. 172. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. À. Laminae intus 3-5-7 costatae. Panicula laxa, nutans, rami fili- formes, + nutantes v.flexuosi . . . . . . . . var. GENUINA. Spiculae intense variegatae . . . . TS SUD VE NU pic Spiculae albo-virentes v. done tie : subv. ame B. Laminae intus unicostatae. Panicula erecta, densiuscula ; rami rigidi, crassiores, erecto-adpressi . . . . Var. SCABRICULMIS. Laminae fasciculis sclerenchymaticis in strata continua con- fluentibus instructae, sectione suborbiculari . subv. vulgaris. Laminae fasciculis sclerenchymaticis discretis v. subconfluen- tibus instructae, sectione hexagona . . . . . . subv. spreta. Observ. I. — Dans les Alpes maritimes, où le var. scabriculmis est très abondant et endémique, tous les échantillons typiques de cette variété possèdent des feuilles à une seule côte interne et de structure identique à celle des feuilles du ssp. pumila, assez sou- vent les chaumes sont absolument lisses ou légèrement scabrius- cules sous la panicule. Par contre nous avons eu entre les mains un assez grand nombre d'échantillons du var. genuina, prove- nant de France, d'Italie, de Suisse et du Tyrol, dans lesquels les chaumes sont nettement scabres ou simplement scabriuscules sous la panicule. Ces caractères sont en désaccord avec ceux indi- qués dans les diagnoses. - En effet, le Prof. Hackel dans sa monographie indique et sou- ligne comme caractère très net du var. scabriculmis des chaumes scabres de haut en bas sous la panicule ; de plus ce groupe, en tant que variété du ssp.eu-varia, devrait avoir des feuilles à 5-7 côtes ‘. Les chaumes du var. genuina sont décrits comme lisses. ‘ Il pourrait y avoir un peu d’indécision sur ce point. Le Prof. Hackel dit en effet du var. brachystachys (op. cit. p.174): « Sub- speciei pumilae var. rigidiori proxima, neque nisi spiculis angus- tioribus, glumis fertilibus obsolete acuminatis distincta. » Le var. brachystachis, quoiqu’appartenant au ssp. eu-varia, aurait donc la même structure foliaire que le ssp. pumila. Mais des échantillons de var. brachystachis, très typiques, provenant de Hongrie et distri- bués par le Dr v. Degen, nous ont montré des feuilles à 5 côtes bien marquées et à manteau continu de sclérenchyme. M. N. Orzeszko indique les feuilles comme étant à 5 côtes, avec ilots de scléren- chyme (op. cit. p.158) ; une microphotographie faite par ses soins fait ressortir l’existence de 5 côtes accentuées et d’ilots de sclé- renchyme subconfluents. — 174 — Dans le Synopsis der mitteleuropäischen Flora, Ascherson et Graebner prennent, dans leur clef analytique, comme caractère distinctif entre les var. genuina et scabriculmis des chaumes lisses ou lâchement scabres dans l’un, scabres ou très scabres dans l’autre (op. cit. p. 518 et 520). De plus de très légères inad- vertances sont de nature à entraîner un peu d'indécision. Ainsi les /ntravaginales de la section Variae sont définis comme ayant les feuilles inférieures des innovations « égales ou presque égales aux feuilles supérieures ou dans tous les cas non squamiformes » (p. 916 +), alors que tous les groupes énumérés sous ce para- graphe possèdent des feuilles très nettement inégales. Enfin immédiatement en tête du groupe caractérisé par des chaumes scabres ou très scabres, se trouve placé le F. cyllenica Boiss.et Held. dont les chaumes sont décrits comme lisses et le sont réellement. Dans son Etude histotaxique sur les Festuca, M. N. Orzeszko ne mentionne pas le var. scabriculmis, mais la diagnose qu'il donne du var. rigidior S’applique si bien au var. scabriculmis que nous avons vu des échantillons de cette dernière variété, possédant des chaumes de 35-40 em. ht., des panicules de 6-7 cm. Ig., iden- tifiés, en utilisant cette diagnose, soit avec le var. rigidior, soit avec une forme intermédiaire entre les ssp. pumila et xanthina. Pour lever ces difficultés nous avons entièrement repris l'étude du ssp.eu-varia en faisant abstraction de tout ce qui avait été dit antérieurement, mais en nous gardant toutefois d'oublier ce que nous avait écrit le Prof. Hackel: « FÆ. varia scabriculmis differt ab hac (F. varia genuina) non solum scabrietie fortiore, sed etiam rigiditale el firmilate culmi ramorumque paniceulae.» Nous avons eu à notre disposition pour cette étude tous les F. varia du Musée de Lausanne, communiqués par le Prof. Wilezek, les var. genuina et var. scabriculmis de l’herbier du D' Burnat, dont un certain nombre déterminés par le Prof. Hackel, enfin nos récoltes per- sonnelles. L'examen de ces matériaux, dans lesquels se trouvaient envi- ron 200 parts de var. scabriculmis, endémique des Alpes mari- times et par conséquent représenté dans toute son aire, nous permet de formuler avec assurance les résultats suivants aux- quels nous sommes arrivés. SFR BRU AR RO ne — 175 — Une panicule lâche, le plus souvent subunilatérale et penchée au sommet, à rameaux très ténus, peu rigides, flexueux ou, sur le vif, penchés sous le poids des épillets et un peu tremblotants, correspond toujours à des feuilles à 3-5-7 côtes internes et à section ovale allongée (vid. PI. V, fig. 3 et 4). Les chaumes sont souvent lisses (90 °/,), scabriuseules (25 °/,) ou nettement scabres (25 °/). C’est le F. varia Var. genuina. Une panicule densiuscule, raide, dressée, non subunilatérale, à rameaux moins ténus, rigides, dressés-appliqués, correspond toujours à des feuilles à une seule côte interne et à section ogivo- suborbiculaire (c’est-à-dire légèrement carénée) ou anguleuse (vid. PI. V, fig. 4 et 2). Les chaumes sont souvent nettement scabres (50°/,), scabriuseules (25 °/,) ou lisses (25°/,). Ces carac- tères sont propres au var. scabriculmis. Les caractères tirés de la structure foliaire et de la forme de la panicule sont, à notre avis, parfaitement constants et permettent de différencier nettement le var. genuina du var. scabriculmis ; les autres, donnés dans les diagnoses, quoique un peu variables, n’en sont pas moins fort utiles pour les identifications. Bien entendu il existe des formes de passage entre le var. seabriculmis et les divers groupes du sp. varia ; ces formes sont les suivantes : Forma inter var.SCABRICULMEM el GENUINAM. Forme assez rare, caractérisée par des feuilles du var. genuina et des panicules de var. scabriculmis, ou inversement, avec mélange des autres carac- tères propres à ces deux variétés sur un même échantillon ; var. scabriculmis forma ad var. AEMULAM verg. Forme rare, caractérisée par une plus grande différence de longueur entre les feuilles inférieures et supérieures, mais intéressante, car elle constitue un des anneaux reliant le ssp. favescens au ssp. EU-VAr La ;, var. Scabriculmis forma ad ssp. PUMILAM verg. Forme assez répandue, aboutissant par degrés insensibles au var. eu-pumila ou au var. rigidior. Elle se manifeste par la diminution progres- sive de la hauteur des chaumes, de la longueur de la panicule, du diamètre des feuilles, les dimensions des épillets restant constantes. L J à D. FA — 176 — «. Var. genuina Hack. op. cit. p. 173. Additio : ...culmi saepius laeves, superne tenues, rigidiusculi ; panicula laxa, paucispiculata, subunilateralis ; rami basi longe nudi, filiformes, haud rigidissimi ideoque, in vivo, sub pondere spicularum quasi nutantes et + tremuli, siccando + flexuosi. Observ. I. — Le plus souvent, tout au moins sur les échantil- lons frais ou récoltés depuis peu d'années, on constate l'existence d’une pruine bien nette sur les nœuds des chaumes. Cet enduit cireux n’existe pas, ou très rarement, à la partie supérieure des gaines ; il est parfois assez difficile à constater, ayant été + enlevé par le frottement. Jamais nous n’avons trouvé de pruine aux nœuds du var. scabriculmis. Observ. IT. — Un certain nombre d'échantillons de l’herbier du D' Burnat, vus par le Prof. Hackel, ont, en partie, déterminé l'étude que nous avons entreprise et dont nous avons donné ci-dessus les résultats. Quelques-uns d’entre eux, déterminés var.scabriculmis, Seraient pour nous des var. genuina et inverse- ment, ou tout au moins des formes de passage entre les deux variétés. Quoiqu'il en soit, nous avons respectueusement trans- crit, dans les énumérations qui vont suivre, les déterminations de l’éminent et savant monographe. a. Subv. {ypica Hack. I. c. Habit. — Régions montagneuse et alpine, de 900 à 2500 m. Rochers et rocailles. Silicicole, d’après nos échantillons. Assez rare. RÉGION MONTAGNEUSE. — Val d’Ellero**, 6 VII 90 (herb. Bick.). — Tende*, roch. dominant la route près la chapelle (exsicc. Bourgeau n. 374 in herb. Burn.)!! — Alpes d’Isola : vallon du Ciastiglione, près le Ciastelar*’, roc., silice, 1200 m., 22 VII 08. RÉGION ALPINE. — Mt-Bego**, prair. élevées, leg. Ungern Sternb. 10 VIII 72 (herb. Tur., teste Belli). — Colt de la Bernarda*, leg. Fer- rari 31 VII 89 (herb. Tur., teste Belli). — Alpes de Tende”, leg. Reuter VIT 43 (herb. Burn.)!! — Environs de St-Martin Vésubie : sentier de la Madone de Fenestre**, roch., silice., 1800 m., 3 VII 09; lac de la Madone”, roc., silice, 2400 m., 18 VIII 08. — Alpes d’Isola : col de la Lombarda**, 24 VII 82 (herb. Burn.) !! Bt. Subv. acuminata Hack. op. cit. p. 173. Observ. I. — Toutes les transitions se manifestent entre les — 177 — épillets fortement colorés du sub. fypica et Les épillets pâles, + concolores, du subv. acuminata. Les mêmes différences de colo- ration se présentent dans les var. brachystachis et scabriculmis et, à un degré moindre, dans les ssp. pumila et flavescens. Ce caractère ne nous semble pas suffisant à lui seul pour motiver la création de sous-variétés distinctes et nous ne pouvons voir là que des formes. [x Habit. — Régions montagneuse et alpine, de 750 à 2100 m. # . Je à , . Rochers et rocailles. Silicicole d’après nos échantillons. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’Ormea : entre Ponte di Nava et Viozene”*, sous Pian del Fo, roch., silice, 1100 m., 19 VII 12 ; Or- mea*, roch., silice, 1200 m., 22 VII 12; au-dessus de Chionea*, roch., silice, 1200 m., 22 VII 12. — Val Pesio : val Cravina”, de son confluent jusqu'au Gias Balmetta, roch., silice, 900 à 1450 m., 22 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.).— Environs de Valdieri : Sa Anna** et bains de Valdieri‘*, roch., silice, 1100-1300 m., 15 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Environs de St-Martin Vésubie : cascade du Boréon””, 2 VII 09 et leg. Sauvaigo 26 VII 85 (herb. Burn.), roch., silice, 1450 m., 28 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). RÉGION ALPINE. — Val Pesio : entre Gias Orthigea et le Piss di Pesio*, roch., 1650 m., 30 VII 12. — Alpes de Tende : Mt Frontero“, Saccarello”, etc., leg. Gennari VII 51 (herb.Tur., teste Belli); entrée du vallon de Fontanalba dans le val Casterino“, 8 VII 86 (herb. Burn.) ; Bocche Rosse*, roch., silice, 1900 m., 20 VII O1 (herb. Burn.). — Alpes de St-Martin Vésubie : de Peira Streccia aux lacs de Tre Colpas”, roch., silice, 2100 m., 18 VIII O8 !! — Alpes de St- Etienne de Tinée : vallon de Rabuons’, aux granges inférieures, roch., silice, 1600 m., 10 VIII 10. a. Forma pruinosa. Vaginae, laminae nodique culmorum conspicue pruinosi. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’'Ormea : de Ponte di Nava à Viozene”, sous Pian del Fo, roch., silice, 1100 m., 19 VII 12. b. Forma culmis infra paniculam dense puberulis. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes de Tende : Fontan’, près la fron- tière, roc. ombr., 550 m., 12 V 06 ; val Casterino*', schistes, 1500 m., 26 VI 12 (herb. Bick.). — Environs de Valdieri: de S4 Anna aux bains de Valdieri‘’, roch., silice, 1300 m., 15 VII 09; vallon du Gesso d’Entraque‘", en aval de San Giacomo, roc., silice, 1100 m., 4 VII 09!! RÉGION ALPINE. — Val Pesio : entre Gias Orthigea et le Piss di Pesio*", roch., 1650 m., 30 VII 12. 12 — 178 — c. Forma culmis infra paniculam scabris v. conspicue scabrius- culis. Observ. I. — Cette forme ne diffère uniquement des subv. typica ou acuminata que par la scabréité des chaumes sous la panicule. Elle est assez répandue non seulement dans les Alpes maritimes, mais également en Suisse ; nous en avons vu des échantillons du Val Savaranche, de la vallée de Cogne, d’Aïrolo, de Zermatt (exsice. Kneucker n.392), de Locarno (exsice. Stebler et Schrôter n. 91), etc., enfin un échantillon du Tyrol récolté par Ausser- dorfer. Ce n’est qu’exceptionnellement que les chaumes sont absolu- ment lisses, un grossissement moyen décèle presque toujours quelques aculéoles sous la panicule, nous n'avons mentionné ici que les échantillons au moins nettement scabriuscules. Nous ne pensons pas que le développement d’aculéoles soit suffisant, à lui seul, pour constituer un passage au var. scabriculmis, ni que l'absence d’aculéoles sur les chaumes de cette variété puisse indiquer un passage inverse. : [x Habit. — Région alpine de 1500 à 2500 m. Croît souvent en en mélange avec le type. Tous nos échantillons appar- tiennent au subv. acuminata. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Cima delle Saline*, chemi- née du versant S.-E., cale., 2400-2500 m., 29 VII 01 (herb. Burn.); Vastera**, au-dessus de Fontanalba, au-dessus de 2000 m.., 29 VII 86 (herb. Burn.); près du lac supérieur de Fontanalba”, 1 VIIL 86 (herb. Burn.) ; val Casterino””, roch., silice, 1500 m., 27 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Environs de St-Martin Vésubie : vallée du Boréon à Peira Streccia”, roch., silice, 1900 m., 16 VIII O8 (sub nom. f.inter acuminatam et scabriculmem ambigens) !! — Massif du Tournairet : Cime de la Combe”, roch., grès, 1975 m., 21 VII 05 (herb. Burn. et herb.St-Y.)!! — Alpes d’Isola : vallon du Castiglione, au Ciastelar”, roc., silice, 22 VII 08. — Alpes de St-Etienne de Tinée : vallon de Rabuons*, granges inférieures, roch., silice, 1600 m., 10 VIII 10. d. Forma ad var. SCABRICULMEM verg. — Vid. p. 183. 6. Var. scabriculmis Hack. op. cit. p. 176. Additio et emendatio : .….culmi firmi rigidioresque, saepe infra paniculam scabri, interdum laeviusculi vel laeves. Ligulae inno- dr ne — 179 — vationum interdum, culmorum plerumque tenuissime binerves. Laminae semper intus unicostatae, 7nerves, fasciculis scleren- chymaticis in strata continua confluentibus vel + discretis instructae, sectione transversa ogivo-suborbiculari v. hexagona (vid. PI. V, fig. 2). Panicula erecta. densiuscula, ramis tenuibus, attamen firmis, rigidis, erecto-adpressis (vid. PI. V, fig. 1). Observ. I. — Ainsi que nous l'avons indiqué p.173-179, la sca- bréité des chaumes est loin d’être constante et les meilleurs carac- tères distinctifs entre les var. genuina et scabriculmis résident dans la structure foliaire et dans la forme des panicules. L'examen d’un très grand nombre d'échantillons nous a per- mis de faire les remarques suivantes : Liqules. — Les ligules des feuilles culmaires sont le plus sou- vent binervées, mais ce caractère doit être observé avec grand soin. Parfois il se forme un léger pli longitudinal dans la ligule à l’aplomb de la marge foliaire ; parfois la ligule étant asymé- triquement repliée la marge vue par transparence à travers la portion de ligule qui la recouvre produit sur celle-ci une ligne plus foncée ; ce pli ou cette ligne peuvent être facilement confon- dus avec une nervure. Rameaux. — Les rameaux inférieurs sont assez souvent gémi- nés, le primaire n’est pas toujours plus long que la demi-panicule ; dans une même touffe il est tantôt plus long, tantôt plus court. Nous ne pouvons par suite admettre la forme créée par le Dr S. Belli et basée sur la brièveté du rameau inférieur (op. cit. p. 27). Glumelles. — Les glumelles sont parfois plus longuement aris- tées que dans le type, nous ne voyons là qu’une simple variation individuelle. Observ.Il.— Le var. scabriculmis passe, par une série continue de formes, au ssp. pumila. Les caractères différentiels, souvent fort peu tranchés entre les deux groupes, seront étudiés avec le ssp. pumila. (Vid. p. 188.) «'. Subv. vulgaris S'-Y. Laminae rigidae, cylindricae, setaceae v. subjunceae, 0,7 mm. diam. et ultra, fasciculis sclerenchymaticis in strata continua semper confluentibus instructae. — 180 — Observ. 1. — Il existe dans le var. scabriculmis deux groupes qui sont l’un à l’autre ce que le var. eu-pumila est au var. rigidior dans le ssp. pumila et ce que le var. genuina est au var. Gautieri dans le ssp. scoparia. Nous les avons dénommés subv. vulgaris et subv. sprela. Ces deux sous-variétés ont des affinités différentes : le subv. vulgaris se rapproche du F. varia Var. genuina, le subv. spreta marque une tendance soit vers le ssp. pumila, soit vers le ssp. flavescens. Ce) Habit. — Région alpine de 1600 à 2700 m. Pelouses, ro- = cailles et rochers. Indifférent sur la nature du sous-sol. Avec le F. ovina subv. crassifolia le var. scabriculmis est, sans aucun doute, la fétuque la plus répandue dans la région alpine de notre dition. Les localités d’où nous avons vu des échantillons sont en nombre beaucoup trop considérable pour que nous les énumérions toutes, nous indiquerons simplement les grands mas- sifs en les jalonnant par quelques points de repère. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Pizzo d’'Ormea”, roc., silice, 2477 m., 22 VII 12; Cima Ferrarine”, versant W., roch., silice, 2300 m., 24 VII 12 (herb. Burn.) ; Mt-Ferlette“”, au N. du Mongioje, roc., grès, 2300 m., 25 VII 12 (herb. Burn.). — Alpes de Tende : Castello Scevolai”, près Mte delle Carsene, roch., cale., 2200 m., 3 VII O1 (herb. Burn.); entre Gias Vaccaril et le col de Carbone”, à l'E. de Limone, 8 VIII 91 (herb. Burn.); Besimauda**, 23 VI 98 (herb. Bick.); col du Sabbione*, roch., silice, 2250 m., 24 VII 09 (herb. Burn., herb.St-Y.); de la Minière de Tende aux lacs Longs”, roch., calc., 2000 m., 28 VIII O8; Val Casterino*, 7 VIII 08 (herb. Bick.); entre la Macroera et le Scandaï‘’, roch., silice, 2300 m., 22 VII O1 (herb. Burn.) — Alpes de Valdieri: Mte Ray‘, près En- traque, pel., silice, 1800-2200 m., 19 VII 09 (herb. Burn.) ; entre les lacs suprs et infrs de la Sella**, 22 VII 92 (herb. Burn.) ; col de Lou- rousa**, au pied du Roc dell’Argentera, 2 VIII 74 (herb. Burn.) !!; entre Caire Porciera et le col de Garbella“*,11 VII 76 (herb. Burn.) !!; vallon de Valasco**, 29 VII 76 (herb. Burn.) !! — Crête frontière et ses ramifications du Mt-Bego à l’'Enchastraye : Mt-Bego“, leg. Ungern Sternb. 4 IX 73 (herb.Tur., f. curvula, teste Belli); entre le lac et le sanctuaire de la Madone de Fenestre”, roc., silice, 2200 m., 18 VIII 08 ; vallon de Nanduébis”*, près les lacs Barato, roch., silice, 2300 m., 30 VIT 08 !!; Cime d’Arcias”*, roc. herb., silice, 2450 m., 30 VII 08; lac Sagne**, haut vallon du Boréon, éboulis, silice, 2100 m., 16 VIII 08; haut vallon de Mollières“, roc. herb., silice, 2000 m., 28 VII 08; ol — col de la Mercera””, roc. herb., silice, 2250 m., 28 VII 08; haut val- lon du Ciastiglione, à Terra Rubia”, roc. herb., silice, 2300 m., 27 VII 08; Colla Lunga”’, au vallon de San Bernoui, leg. Ferrari 28 VII 89 (herb. Tur., teste Belli); crête de Malaterra’, roc., silice, 2500 m., 16 VII 08 ; vallon de Rabuons”, roc., silice, 2000 m., 10 VIII 10 ; lac de Vens”, roc., silice, 2300 m., 13 VIII 09 ; col du Fer’, roc., mélange, 2500 m., 13 VIII 09; vallon de la Tortissa”, roch., silice, 1900-2400 m., 2 VIII 05 (herb. Burn. et herb. St-Y.); entre les cols de Pelouse et de Restefond’, roc. herb., calc., 2600 m., 5 VIII 11. — Massif du Tournairet : Tête de Siruol’, roch., grès 2000 m., 20 VII 05 (herb. Burn. et herb. S'-Y.); Caire Gros”, roc. herb., grès, 2100 m., 21 VII 05. — Massif du Mounier : Peira Blanca’, roc., calc., 2100 m., 21 VIII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Mt- Honrien ee cale. 2650 m., 13 VIII 11 ; Cime de Barrot”, 18 VII 93 (herb. Burn.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues”, à la Gorgia, roc., calc., 1900 m., 10 VIII 09 ; Mt-Gros Serre de la Braisse”, roc. herb., grès, 2700 m., 30 VII 05. — Haute Vallée du Var: col de l'Encombrette”, roc., grès, 2700 m., 29 VII 11; Pas du Lausson’, roc.;, 2500 m., 28 VII 11; Pointe de l’Eschillon”, roc., mélange 2400 m., 26 VII 11 ; col de Sanguinière’, roc., grès, 2500 m., 4 VIII = Massif du Are Coyer : col de Lignin”, versant E., roc., grès, 2200 m., 20 VII 11. a. Forma spiculis albo-virentibus. Observ. 1. — Tous les degrés dans l'intensité de coloration des “os s’observent dans le var. scabriculmis, ainsi que dans le l. genuina. ne — Région alpine. Beaucoup plus rare que le type avec lequel il croît en mélange. RÉGION ALPINE. — Alpes de StMartin Vésubie : haut vallon du Boréon, à Peira Streccia”, roc., silice, 1950 m., 16 VIII 08 ; lac Sagne””’, roch., silice, 2150 m., 16 VIII 08. — Massif du Tournairet : Caire Gros”, roc. herb., cale. Etienne de Tinée : haut vallon de Vens”, 2 VIIT 83 (herb. Burn.). — Sources du Var : Pointe de l’Eschillon*, roc., 2500 m., 26 VII 11. b. Forma laevis Hack. in litt. ad St-Y. Culmi infra paniculam laevissimi vel obsolete scabriuseculi. Observ. [. — D’après les très nombreux échantillons que nous avons eus entre les mains, nous estimons que cette forme à chaumes lisses ne constitue pas plus un passage au var. genuina, que la forme à chaumes scabres de cette dernière variété ne marque une transition au var. scabriculmis. — 182 — Observ. Il. — Le var. scabriculmis n’a été indiqué, jusqu’à ce jour, que dans les Alpes maritimes. Nous pensons qu’il devrait être attentivement recherché dans la région italo-suisse. En effet, parmi les nombreux matériaux si gracieusement commu- niqués par le Prof. Wilezek, nous avons trouvé non seulement des formes intermédiaires entre les var. genuina et scabri- _culmis (vid. p. 183), mais encore des échantillons très nets du var. scabriculmis f. laevis provenant du Val Savaranche au Grand Paradis et de la vallée de Cogne. Nous n'avons toutetois rencon- tré aucun échantillon à chaumes scabres provenant de ces loca- lités. Habit. — Région alpine de 1600 à 2700 m. Croît souvent en mélange avec le type. Assez répandu. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : au-dessus du lac Rascaira”, roch., calc., 2300 m., 24 VII 12; Mt-Ferlette”, roc., silice, 2300 m., 25 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Massif de l’Authion : Cape- let français”, roc.herb., grès, 2350 m., 16 VIII 02 !! — À pes de Tende : Mt-Paracuerta”, VII 97 (herb.Bick.). — Crête frontière : haut vallon du Ciastiglione à Terra Rubia”, roc. herb., silice, 2300 m., 27 VII 08 ; Colla Lunga“*, roc., silice, 2500 m., 145 VII 08; Pas de Barba- cane”, roc., silice, 2500 m., 16 VII 08 (herb. Burn.) ; Tête de Gerpas”, pel.. silice, 2400 m., 15 VII 08; vallon de Zueros’, roc., silice, 1600 m., 18 VII 08; près du lac Rabuons’, leg. Favrat VII 87 (herb. Burn., sub nom F. rigidior) ; pentes dominant le lac supérieur de Vens’, 2 VIII 83 (herb. Burn.); col du Fer’, roc., mélange, 2500 m., 13 VIII 09!!; vallon de la Tortissa*, roc., mélange, 2300 à 2500 m., 8 VIII 02, 2 VIII 05, 29 VII 07; entre les cols de Pelouse et des Fourches”, roc., calc., 2400 m., 5 VIII 11. — Massif du Mounier : du col de la Valette à Peira Blanca’, roc. herb., grès, 2150 m., 21 VII 08 ; pied du Mt-Gravières”, roc. herb., calc., 2100 m., 21 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y); Cime de Varelios*, 21 VII 87 (herb. Burn.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues, près la Gorgia”, roc. herb., grès, 2000 m., 31 VII 05; Mt-Gros Serre de la Braisse”, roc. herb., grès, 2700 m., 30 VII 05. c. Forma setifolia Hack. in litt. ad St-Y. Laminae subcapillares, virides, sectione suborbiculari, fasci- culis sclerenchymaticis semper in strata continua confluentibus instructae. Habit. — Région alpine de 2100 à 2400 m. Rocailles + her- beuses. Indifférent sur la nature du sous-sol. Peu répandu. — 183 —- RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Castello Scevolai*, près Mte delle Carsene, roch., calc., 2200 m., 3 VII O1 (herb. Burn.). — Envi- rons de S't-Martin Vésubie : du Caire San Nicolao à la Cime d’Ar- cias“, roc., silice, 2400 m., 30 VII 08. — Massif du Mounier : du col de la Valette à Peira Blanca*, rhododend., grès, 2100 m., 21 VII 08 (herb. Burn.). — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon à l'Est du Mt-Gros Serre de la Braisse*, 5 VIII 87 (herb. Burn). d. Forma onter var. GENUINAM ef SCABRICULMEM ambig. Laminae var. scabriculmis et panicula var. genuinae, Vel in- vicem ; ceterae notae ad unam alteramve varietatem indiscrete spectantes. Observ.[.— La plante possède les feuilles du var. scabriculmis et la panicule du var. genuina ou inversement ; parfois les feuilles présentent des côtes peu distinctes et irrégulières. Les autres caractères se rapportent en partie à l’une ou l’autre variété : chaumes + scabres, ligules + longues, binervées ou non, etc. Cette forme existe également en Suisse dans la vallée de Saas et à Zermatt, ainsi que le f. laevis. Habit. — Régions montagneuse et alpine de 1000 à 2600 m. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION MONTAGNEUSE. — Environs de Valdieri : de S? Anna aux Bains de Valdieri**, roch., silice, 1000 m., 15 VII 09. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Martin Vésubie : vallon du Boréon à Peira Streccia*, roch., silice, 1850 m., 16 VIII O8; de Peira Strec- cia aux lacs de Tre Colpas“, roc. ombr., silice, 2000 m..,18 VIII 08 !!; vallon de la Madone de Fenestre*, roch., silice, 3 VII 09. — Mt- Mounier”, roc., cale., 2600 m., 13 VIII 11. — St-Etienne de Tinée : vallon de Rabuons*, granges inférieures, roch., silice, 1600 m., 10 VIII 10. +1 6'. Subv. spreta St-Y. (subv. nova). Laminae angulatae et carinatae, virides vel glaucescentes, mol- liores, fasciculis selerenchymaticis discretis vel interdum subcon- fluentibus instructae. (Vid. PI. IL, fig. 36). Observ. I. — Le subv. spreta, quoique se rapprochant par ses feuilles du ssp. pumila, s’en distingue facilement, sous sa forme typique, par les caractères suivants : chaumes 30-40 cm.ht., pani- cule 5-7 mm. Ig., épillets 10-12 mm. Ig., ligules le plus souvent binervées ; c’est, en résumé, un scabriculmis à feuilles de pumila. LAS Cette sous-variété a été méconnue jusqu'à ce jour et une trop stricte application de lhistotaxie l’a fait parfois identifier avec le F. pumila. Par contre, le D' S. Belli a parfaitement distingué les caractères du subv. spreta, et l’on comprend que sur un seul échantillon il n’ait pas osé créer une sous-variété nouvelle. Dans son ouvrage (op.cit. p.28) cet excellent auteur signale un F. rigi- dior récolté par lui au Mt-Colombine, près Collio, dont il dit: « potius ad F.EU-VARIAM adscribenda, sed foliis subcapillaribus ». Le F. pumila € elatior Mutel, dont les chaumes atteignent jusqu’à 18 pouces et que le Prof. Hackel considère comme un passage au F.varia genuina (op. cit. p.178), est très vraisemblablement notre subv. spreta. Nous n’avons pas vu la plante de Mutel, mais nous avons pu étudier au Valentin, dans l’herbier de lInstitut Bota- nique de Turin, un échantillon récolté dans le vallon du Rio Negro, entre le col du Pizzo d’Ormea et le Rio Re Brano, au- dessus de Viozene, par MM. Vallino, Gola et Ferrari le 30 VI 08. Cet échantillon a été déterminé par le D'$. Belli: « Æ. pumila var. elatior (f. rigidior) » et la note suivante y est jointe : «Sectio foliorum innov.F. PUMILAE ; fascie. scler. in strata continua confl.; gluma fertilis acutissima ». Nous y avons reconnu notre subv. sprela. Observ. II. — Parfois, dans les diverses feuilles d’une même touffe, le sclérenchyme peut être disposé en ilots parfaitement distincts (vid. PI. IF, fig. 36), en manteau subcontinu ou même continu, mais dans ce dernier cas les feuilles présentent une coupe hexagonale et nullement suborbiculaire comme dans le subv. vulgaris. D'ailleurs des variations semblables existent dans le ssp. pumila, ainsi que l’a fort bien fait remarquer le D'$. Belli (op. cit. p. 28) et dans le ssp. scoparia. Dans ces divers groupes les modifications dans la disposition du sclérenchyme foliaire suivent, d’une facon très constante, la loi exposée ci-après. Considérons le polygone représentant le contour extérieur de la section transversale de la feuille et tracons lovale inscrit dans dans ce polygone. Le sclérenchyme se trouvant massé à extérieur de cet ovale, les îlots seront subconfluents. (Fig. 20.) Supposons que tous les rayons de cette courbe soient aug- MR ee Ces W — 185 — Fig. 20. mentés d’une quantité constante, on obtiendra ainsi une nouvelle courbe, semblable et semblablement placée, dont le contour exté- rieur limitera encore les faisceaux de selérenchyme. Ce dernier sera alors réparti en ilots nettement isolés. (Fig. 21). Enfin, si tous les rayons sont diminués d’une quantité constante, le sclérenchyme sera disposé en manteau continu, le contour exté- rieur de la feuille restant anguleux. (Fig. 22.) Fig 21 Fig. 22. Cette structure est spéciale aux groupes ci-dessus indiqués, ainsi qu’au F. ovina var. Panciciana Hack. dont les îlots de sclé- renchyme foliaire peuvent devenir subconfluents. Dans les feuilles non anguleuses et à manteau de sclérenchyme continu ce der- nier est ordinairement d'égale épaisseur et, en section transver- sale, la courbe qui le limite est concentrique avec la courbe extérieure de la feuille. Il se présente toutefois des exceptions, en particulier pour les F. ovina var. stricta Hack. et var. Callieri Hack., dans lesquels la courbe interne est excentrée et le manteau de sclérenchyme d’inégale épaisseur. - — 186 — En résumé, dans les groupes SCABRICULMIS, PUMILA el SCOPARIA, lorsque les feuilles présentent une section polygonale, les faisceaux de sclérenchyme sont massés à l'extérieur de la courbe inscrite dans ce polygone ou à l'extérieur de courbes semblables et semblablement placées. Observ. III. — Le diamètre des feuilles varie dans d’assez grandes proportions, de 0,42 à 0,70 mm. Nous avons réuni sous le nom de subv. spreta tous les échantillons présentant des feuilles à section nettement hexagonale, quel que soit leur diamètre, les îlots de sclérenchyme fussent-ils parfois subconfluents. Nous n'avons pas cru devoir créer, comme dans le subv. vulgaris, un f. setifolia. Observ. IV. — Dans le subv. spreta les échantillons à chaumes lisses sous la panicule ou à épillets pâles sont rares. Ces derniers sont parfois triflores, alors qu'ils sont normalement 4-5flores dans le subv. vulgaris. Observ. V. — Un certain nombre de nos échantillons ont été soumis au Prof. Hackel qui les a annotés : var. scabriculmis f. flacci- folia. Nous avons cru cependant pouvoir élever cette forme à la dignité de sous-variété. La plante a été étudiée dans toute son aire et les caractères qui la séparent du subv. vulgaris ont la même valeur que ceux qui servent à différencier dans le ssp. pumila le var. eu-pumila du var. rigidior. *x* Habit. — Région alpine, descend très rarement dans la région montagneuse, de 1300 à 2850 m. Rocailles + her- beuses. Plus répandu dans le calcaire que Le subv. vulgaris; cette préférence montrerait une affinité avec le ssp. pumila qui est calcicole dans notre région. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Etienne de Tinée*, au pied de Roche Iglière, roc., silice, 1300 m., 9 VII 08!! (f. setifolia). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Sommet du Pizzo d'Ormea”, roc., silice, 2477 m., 22 VII 12; Ciapere di Seiras**, calc., 2300 m., 24 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Val Pesio : Porta Sestrera””, roc. gaz., silice, 2200-2300 m., 2 VIII 12 (herb. Burn. et herb.St-Y.). — Alpes de Tende : entre le col du Sabbione et la baisse de Peira- fica’*, roc. herb., silice, 1800-1900 m., 26 VII 09 (herb. Burn.) — Environs de Valdieri: vallon de la Steira”, près Entraque, roc. herb., silice, 2000 m., 21 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Massif — 187 — du Mounier : Cime de Cluos*, 15 VII 98 (herb. Burn.) ; col de Gypes, roch. herb., calc., 2500 m., leg. Verguin 19 VIT 02; vallon de Combe Maure’, pel., calc., 2200 m., 14 VII 02; haut vallon du Cians”, près Beuil, roc. herb., calc., 1600 m., 25 VII 01 ; Mt-Estrop”, roch., calc., 2200 m., 2 VIII 02 (f. flaccifolia) !! ; Mt-Ferant*, roc. herb., calc., 2300 m., 22 VII 02 (herb. Burn. et herb.St-Y.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : Mt-Triboulet”, roc., calc., 2500 m., 26 VII 02 (herb. Burn j); Mt-Rognoso”, roc., calc., 2500 m., 1 VIII 02 (herb. Burn.); sommet de la Bercia”, roc. herb., calc., 2278 m., 12 VII 08; Mt-Tinibras’, couloir de Lusernier, roc., silice, 2850 m., 27 VII 05 (f. flaccifolia) !! — Alpes de St-Dalmas le Selvage : vallon de Jallorgues”, roc. herb., calc., 1800-2000 m., 10 VIII 09. — Haute vallée de la Tinée : vallon de la Tortissa*, roc., mélange, 1800-2500 m., 8 VIII 02, 2 VIII 05 (herb. Burn. et herb. St-Y.), 29 VII 07 (f. flaccifolia) !! ; Cime de Pe- louse”, roc., 2500 m., 5 VIII 02 (f. flaccifolia)!! ; entre les cols de Pelouse et de Restefond”, roc. herb., cale., 2600 m., 5 VIII 11. — Sources du Var : Pas du Lausson’, versant E., roc., 2400 m., 28 VII 11; Montagne du Garet', versant E., roc. herb., mélange, 2000- 2400 m., 8 VIII 09 et 25 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.); col de Sanguinière”, roc., grès, 2500 m., 4 VIII 11; vallon de Jallorgues- Sanguinière*, roc., grès, 2200 m., 31 VII 11. — Massif du Grand Coyer : sommités au S.-E. du col de Lignin”, roc., calc., 2300 m., 20 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.). a. Forma enter var. SCABRICULMEM et ssp. PUMILAM medium ten. — Vid. p. 193. b. Forma ad var. AEMULAM verg. — Vid. p. 200. Var. aemula Hack. op. cit. p. 180. Observ. I. — Cette variété tient exactement le milieu entre les ssp. eu-varia et flavescens, elle peut être classée dans l’une ou l'autre de ces sous-espèces. Nous l’étudierons avec le groupe flavescens. (Vid. p. 197.) IT. Subsp. pumila Hack. op. cit. p. 176. Clavis analytica varietatum. A. Laminae virides, molles ; spiculae 7 mm. Ig. . Var. EU-PUMILA. B. Laminae glaucescentes, firmulae, spiculae 8-9 mm. lg. I. Laminae subcylindricae, extus glabrae; spiculae ellipticae 8-9 mm. Ig., glumae fertiles late lanceolatae . var. RIGIDIOR. II. Laminae angulatae, extus in sinibus costarum dense pube- rulo-scabrae ; spiculae lanceolatae,10 mm.Ig., glumae fertiles lanceolatae, haud vel vix acuminatae . . var. WILCZEKIANA. FERRER OPEN CRE — 188 — Observ. I. — La distinction entre les petits échantillons du var. scabriculmis et les grands échantillons du ssp. pumila est souvent assez difficile à faire. L’histotaxie ne fournit aucun renseignement, car la structure des feuilles est la même dans le subv. vulgaris et le var.rigidior, dans le subv. spreta et le var. eu-pumila ; en outre bien des caractères indiqués dans les diagnoses sont ou peu cons- tants ou non nettement tranchés. — A la suite de nombreuses mensurations, qui ont fourni des courbes nettement galtoniennes, nous avons pu établir la réelle constance des caractères distinc- tifs résumés dans le tabeau suivant. Dans la deuxième partie de ce tableau sont indiqués les caractères moins constants, mais encore fort utiles soit pour trancher un doute pouvant encore exister, soit pour donner une certitude plus complète. VAR. SCABRICULMIS (subv. vulgaris et spreta) SSP. PUMILA (var. eu-pumila et rigidior) ORGANES CARACTÈRES CONSTANTS : Chaumes 25-50cn ht., très rare- ment 20cm. 1-1,5nm]g., raremt2mm 1 ,0—3mm lg. 5-7tm ]g., très rare- ment 40m, 10-20cn ht., rarement 95em, Ligules innov. . 0,5-1nn ]g. 1-1,5mm Ig. 24cm ]g. » culm. Panicule. Epillets . 10-12mm ]g., très rare- ment 9mm, 7-9nmm lg. 6-8mm ]g., ordinaire- ment 6,5mm, Glumelles . 4,5-5,5mm ]g. CARACTÈÉRES MOINS CONSTANTS Ligules Epillets . Glume supérre. Glumelles . binervées. lancéolés ou ellipti- ques-lancéolés. aigué. larg. — ‘/,—*/, de leur longueur, insensiblement ou non acuminées. énervées. elliptiques. acutiuscule ou obtu- siuscule larve /rtdeneur longueur, acuminées. — 189 — La présence de glumelles acuminées ou non acuminées est d’une assez grande importance pour les identifications, voir pour la définition précise de ces formes aux Généralités p.35. Observ. IT. — Dans le ssp. pumila, ainsi que dans le ssp. eu- varia Var. scabriculmis les chaumes peuvent être scabres, sca- briuscules ou lisses sous la panicule ; la décoloration des épillets est beaucoup plus rare, nous ne l’avons constatée que sur des échantillons provenant de Suisse. Ces diverses formes n’ont pas été mentionnées. z. Var. eu-pumila Hack.et Briq. Ann. Cons. et Jard. bot. Genève 1906 p. 79 — var. { genuina Hack. op. cit. 171. Habit. — Région alpine élevée, de 2350 à 2600 m. Rocailles et rochers. Paraît calcicole préférente d’après nos échantillons. Très rare à l’état typique dans notre région, existe dans les Basses Alpes non loin de nos limites au Mt-Pelat et à la Tête de Séolane (herb. Derbez). RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Viozene”, VIII 51 (herb.Tur., ex herb. Gennari, teste Belli). — Alpes de Tende : Cima delle Sa- line””, arêtes, calc., 2600 m., 29 VII 01 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Tinée : lac de la Tortissa’, roc.herb., mélange, 2350 m., 3 VIII 05 ; col du Fer’, roc., mélange, 2600 m., 3 VIII 05 !! a. Forma énfer var. EU-PUMILAM el RIGIDIOREM ambig. — Vid. p. 190. 6. Var. rigidior Hack. op. cit. p. 177. Observ. I. — La structure anatomique des feuilles ne permet pas, à elle seule, de distinguer nettement le var. pumila du var. rigidior et les diagnoses fondées uniquement sur ce caractère n'ont pas de valeur. Si dans le var. eu-pumila les faisceaux de sclérenchyme sont toujours, d’après nos échantillons, répartis en ilots distincts et de faibles dimensions, par contre on observe dans le var. rigidior toutes les dispositions possibles, depuis le manteau continu de sclérenchyme jusqu'aux petits îlots nette- ment délimités. Ainsi que nous l’avons déjà dit, le D'S$. Belli a indiqué que ces dispositions diverses du sclérenchyme foliaire pouvaient se rencontrer sur une même touffe (op. cit. p. 28). 400 = Habit. — Région alpine élevée, de 2200 à 2800 m. Ro- — cailles + herbeuses, éboulis détritiques. Calcicole. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : pentes de Punta del Zucco“, roc., calc., 2200 m., 24 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); Ciapere di Seiras”*, au N. du Mongioje, gazons, calc., 2300 m., 24 VII 12 (herb. Burn.) ; Mte Fronte””, margharia de Mendatica, 6 VII 82 (herb. Burn.)!! — Alpes de Tende : Cima Marguareis”, roc., calc., 2200- 2400 m., 3 VIII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); entre Marguareis et Colla del Pas”, éboulis, calc., 2500 m., 4 VIII 01 (herb. Burn.) ; Limone”, en allant au col de Tende, leg. Belli et Ferrari 21 VI 93 (herb. Tur., teste Belli); Cima di Ciavraireu**, roch., calc., 2200- 2300 m., 23 VII O1 (herb.Burn.). — Massif du Mounier (y abonde) : Col de Gypes’, leg. Favrat 20 VIT 87 (herb. Burn. et herb. Cornaz); Tête de Varelios**, éboulis, calc., 2500 m., 21 VII 87 et 11 VII 02 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Signal du Mt-Mounier”, roc., cale. 2800 m., 4 VIII 76 et 12 VII 04 (herb. Burn. et herb. St-Y.)!!; barres S. du Mounier’, 23 VII 87 (herb. Burn.); Mt-Demant’, roc., calc., 2300 m., 17 VII 02 (herb. Burn.). — Haute vallée de la Tinée: du lac de Vens au col du Fer’, roc., mélange, 2500 m., 13 VII 09 !!; sommet de la Tortissa’, roc., calc., 2680 m., 3 VIII 05. — Sources du Var : Montagne du Garet’, roc., cale., 2650 m., 8 VII 09 et 28 VII 21; Pointe de l’Eschillon’, roc., calc., 2600 m., 26 VII 11. a. Forma laminis pruinosis. RÉGION ALPINE. — Observatoire du Mt-Mounier’, roc., calc., Dra0 Em A2 VIH b. Forma enter var. PUMILAM ef RIGIDIOREM ambig. Laminae var. rigidioris, rigidae, glaucescentes et spiculae 7 mm. Ig., vel laminae var. eu-pumilae, virides, molles et spiculae 9 mm. Ig. Omnes transitiones inter ambas formas inveniuntur. Observ. I. — Stebler et Schrôter (Schw. Gräser-Samml. n.178) ont créé un groupe b glaucescens qui correspond au premier cas considéré dans notre diagnose. Le Dr S. Belli (op. cit. p. 27 et 28) énumère de nombreuses formes, en particulier le « var. genuina ad rigidiorem verg.» et le «var. rigidior f. inter F. pumilam et rigidiorcm sed huic proximior ». Toutes ces diverses formes ne sont que les stades du passage du var. eu-pumila au var. rigidior ; la chaîne qui relie ces deux variétés est continue, les caractères distinctifs se combinent de toutes les manières possibles. Nous avons réuni toutes ces formes sous le même paragraphe ; nous avons cru toutefois intéressant de signaler les échantillons de la — 191 — forme b glaucescens afin de mieux faire connaître sa distribution géographique. Observ. II. — II s’est produit une légère confusion au sujet des échantillons récoltés par le D' Burnat dans la « Vallée inférieure de la Madone de Fenestre, près le poste des douaniers » ; ils ont été classés sous le nom de var. rigidior et il en est dit € ex. peu typiques entre les var. 1 genuina et var. 2? rigidior de Hackel » (Burn. op. cit. p. 13 et 14). L’étiquette afférente à cette plante, rédigée de la main du Prof. Hackel et signée de lui, porte: € F. vaRIA Haenke, forme s'approchant du F. varia subsp. pu- mila, surtout à la var. rigidior. » La rédaction de cette étiquette montre que le Prof. Hackel a voulu rester dans le vague, car toutes ses autres étiquetttes mentionnent nettement la sous-espèce, soit par les termes F. varia ssp. pumila, soit simplement par les mots F. pumila, suivis du nom de la variété. Il a donc voulu, sans aucun doute, indiquer que la plante appartenant à l'espèce collec- tive varia Haenke se rapprochait de la sous-espèce pumila sous sa variété rigidior. L'examen de cet échantillon à pleinement confirmé cette ma- nière de voir. La plante est assez critique, les seuls caractères qui la rapprocheraient du ssp. pumila sont sa taille, 18-20 cm. ht. et ses glumelles nettement acuminées ; tous les autres caractères se rapportent au var. scabriculmis Sub. vulgaris f. laevis, Y com- pris ses glumelles lancéolées, 6,5 ><2 mm., rétrécies à partir du milieu, mais plus fortement acuminées que dans le type. Nous ne pouvons voir là ni un f. énfer subv. EU-PUMILAM e{ RIGIDIOREM, ni même un f. 2nfer var. SCABRICULMEM ef ssp. PUMILAM, mais simplement un échantillon de très petite taille de var. scabri- culmis. D’ailleurs il existe dans lherbier du Dr Burnat un échan- tilion récolté au «col du Sabbione versant Sud 5 VII 74 » qui est presque identique à celui qui nous oécupe, dont la taille ne dépasse pas 20 cm. et qui a été déterminé par le Prof. Hackel : «F. varia var. scabriculmis mihi, forma minor. » Si nous avons assez longuement insisté sur cette légère confu- sion, de très minime importance en elle-même, c’est que l’exis- tence d’une forme intermédiaire entre les var. eu-pumila et rigidior, où même entre var. scabriculmis et ssp. pumila, à une — 192 — aussi basse altitude (1100 m.) et dans un terrain nettement cris- tallin renversait tout ce que nous avions observé au sujet de l’habitat de ces formes. Toutes deux en effet croissent aux hautes altitudes, de 2200 à 2750 m., presque toujours en terrain calcaire, tout à fait exceptionnellement dans un mélange de silice et de calcaire. De plus on ne pouvait songer à aucun phénomène d’en- trainement par les eaux, le var. scabriculmis existant seul, mais en abondance, dans les environs du poste des douaniers de St-Martin Vésubie. Ainsi que nous l’avons indiqué, le ssp. pumila est, dans notre région, nettement calcicole. Tous les auteurs ne sont cependant pas complètement d'accord sur ses appétences. Stebler et Schrôter disent que cette sous-espèce est répandue le plus sur le calcaire et les schistes riches en calcite, sans manquer pourtant aux ter- rains siliceux. Dans les Alpes bavaroiïses, suivant Sendtner, elle occupe : calcaire, dolomie, marnes, schistes calcifiés et exige dans le sous-sol de la calcite. Mohl prétend au contraire qu’elle se ren- contre dans toute espèce de terrains (Les meilleures pl. fourr., t. IT, p. 114). x Habit. — Région alpine élevée, de 2000 à 2750 m. Ro- EE cailles + herbeuses. Calcicole. Plus répandu que les deux variétés typiques. RÉGION ALPINE. — Alpes d'Ormea: Pizzo di Conolia*, sur Vio- zene, éboulis, calc., 2500 m., 6 VIII 1900 (herb. Burn.) ; Mte Mon- gioje**, roch., calc., 2630 m., 9 VIII 1900 (herb. Burn.) ; col del Zucco*, roc., calc., 2200 m., 24 VII 12; Ciapere di Seiras“*, roc., calc., 2300 m., 24 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); au-dessus du lac Raseaira*”, roc., calc., 2300 m., 24 VII 12, b glaucescens. — Alpes de Tende: Cima Marguareis”*, roc., calc., 2650 m., 3 VIII 12, b glaucescens (herb. Wilc. et herb. St-Y.); en descendant de Mar- guareis au col du lac des 3 Seigneurs”, roch., leg. Ferrari 21 VU 96 (herb.Tur., teste Belli) ; sommités du M! Bertrand”, 5 VIII 86 (herb. Burn.); du col de la Besimauda au col de Vaccearile”, leg. Belli et Ferrari 8 VIII 91 (herb. Tur., teste Belli); Cima di Pertega”', gra- viers, calc., 2200-2400 m., 28 VII 01 (herb. Burn.) ; lac Agnel”, au- dessus de Valmasca, 2405 m., 21 VII 97 (herb. Bick). — Alpes de Val- dieri : Bec d’Orel”, roc., calc., 2200-2400 m., 15 VII 09 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : Tête de Varelios‘, roc., calc., 2400 m., 19 VIT 02, b glaucescens (herb. Burn.) ; barres S. du Mt-Mounier*, 23 VII 87, b glaucescens (herb. Burn.) ; observatoire du Mt-Mounier’, roc. — 193 — herb., calc., 2750 m., 1 VIII 04, b glaucescens, et 12 VIII 11, du col de Crous au Mt-Ferant’, roc., calc., 2300 m., 24 VII 02, b glau- cescens. — Haute vallée de la Tinée: du lac de Vens au col du Fer*, roc., mélange, 2500 m.,13 VIII 09 !! ; Mt-Tortissa”, roc., calc., 2600 m., 13 VIII 10; Cime de la Bonette*, roc., calc., 2700 m., 5 VIII 11. — Haute vallée du Var : paroi S.-W. de la Grande Aiguille de Pelens”, calc., leg. de Gessole 16 VIII O5 (herb. Burn.) ; Encombrette”, roc. herb., calc., 2600 m., 29 VII 11; Tours d’Allos”, roc., mélange, 2600-2700 m., 28 VII 11; Pas du Lausson’, roc. herb., cale., 2600 m., 8 VIII 09, b glaucescens et non; Montagne du Garet”, roc., calc., 2400 m., b glaucescens, et 2700 m., 8 VIII 09 et 28 VII 11 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Pointe de l’Eschillon”, roc., mélange, 2700 m., 26 NII 11. — Massif du Grand Coyer : sommités au S.-E. du col de Lignin*, roc., calc., 2300-2400 m., 20 VII 11 (herb. Burn... ©. Forma inter var. SCABRICULMEM el ssp. PUMILAM medium Len. Culmi 12-25 em. alti, habitus innovationesque ssp. pumilae, panicula saepius, spiculae semper ut in var. scabriculmi. Observ. IL. — Une série continue de formes relie le ssp. pumila au subv. spreta qui possède déjà les feuilles de cette sous-espèce. Partant du subv. spreta la taille diminue progressivement, la panicule se raccourcit (ordinairement 4-5 cm. Ig.) et la plante prend le port d’un F. pumila, dont finalement elle ne diffère uniquement que par les épillets qui sont toujours ceux du var. scabriculmis. Souvent les ligules sont binervées (50 °/). Habit. — Région alpine élevée, de 2100 à 2800 m. Rocailles. Calcicole préférente, rarement dans le grès. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea : Pizzo di Conolia*, graviers, cale., 2500 m., 6 VIII 1900 (herb. Burn.). — Massif du Mounier : Tête de Giarons”, 15 VII 98 (herb. Burn.) ; barres S. du Mt-Mounier, pel., calc., 2300 m., 26 VII 02; Serre de Burenta, roc., calc., 2100 m. — Haute vallée de la Tinée : du lac de Vens au col du Fer’, roc., calc., 2500 m., 13 VIII 09 !! ; col du Colombard’, pel., calc., 2500 m., 5 VIII 11. — Haute vallée du Var : sommet de l’'Encombrette’, roc., calc., 2800 m., 29 VII 11. — Massif du Grand Coyer : Grand Coyer", arète de la Vallerette, roc., grès, 2500-2600 m., 21 VII 11 (herb. Burn.) ; Rocher de Carton’, roc., grès, 2600 m., 21 VII 11; sommi- tés au S.-E. du col de Lignin*, roc., mélange, 2450 m., 20 VII 11. ++ y. Var. Wilczekiana S'-Y. (var. nova) (PI. VI, fig. 4 et 5). Diagn.— Culmi infra paniculam dense puberulo-scabri. Vaginae puberulo-scabrae. Laminae capillares vel subsetaceae, rigidius- 13 — 194 — culae, intus dense pubescentes, etius carina costisque valde pro- minentibus, laevibus et glabris, èn sinibus harum breviter sed dense puberulo-scabrae, ideoque griseo-virides et lineamentis pallidioribus striatae; intus unicostatae, 5-7nerves, fasciculis sclerenchymaticis discretis, singulis nervis marginibusque cor- respondentibus instructae. Panicula anguste ovata, paucispiculata. Spiculae lanceolatae, 10 mm. Ig., virides vel dilute variegatae. Glumae steriles anguste lanceolatae, acutissimae ; fertiles lanceo- latae, a medio attenuatae, non Vel obsolete acuminatae, breviter aristatae, acutissimae. Antherae paleam dimidiam subaequantes, vel paululum breviores. Palea conspicue bidentata. Descriptio. — Culmi filiformes, 20-25 cm. alti, teretiuseuli, infra paniculam dense puberulo-scabri. Vaginae sat inaequales, ima basi tantum integrae, ceterum fissae, puberulo-scabrae, emarcidae laminas emortuas demum dejicientes. Ligulae pro- . tractae, truncatae vel rotundatae, apice breviter ciliolulatae (pili 0,05 mm. Ig.), dorso scabridulae, innovationum 0,5-1,0 Ig., cul- morum 1,5-2 mm. Ig., enerves. Laminae innovationum infimae 1,5 cm. Ig. summis 6-8 breviores, capillares vel subsetaceae, in acumen subpungens acutatae, intus dense pubescentes, extus tantummodo in sinibus costarum carinaeque dense el breviler puberulo-scabrae, indumenti causa griseo-virides atque costis carinaque laevibus pallidius striatae ; sect. transv. hexagona, ca- rina costisque valde prominentibus, intus unicostatae, 5-'Tnerves, fasciculis sclerenchymaticis diseretis, singulis nervis margini- busque correspondentibus, instructae. (Vid. PL. VI, fig. 5.) Panicula anguste ovala, paucispiculata, erecta, 4-6 em. Ig., rachi ramisque hispido-scabris, ramis infimis binis vel solitariis, imo primario 2-4spiculato, paniculam dimidiam aequante. Spi- culae lanceolatae, 10 mm. Ig., sat laxe 4-5flor., virides vel dilute variegatae, subterminales brevissime pedicellatae, pedicello sca- bro, rachilla longe hispido-scabra. Glumae steriles parum inae- quales, 4,5 : 5,5 mm.Ig., [m2 Jineari-lanceolata, Id anguste lanceo- lala, ad ‘/, IVae pertinens, obsolete 3nervis, ad medium usque scariosa, utraque acutissima. Glumae fertiles lanceolatae, 5,5-6 x 2,0-2,25 mm., aristatae, arista apicali 1,5 mm. Ig., « medio acu- Latae, non vel obsolele acuminalae, ecostatae, acutissimae, apice ad 1 te GR EE te EX | AIR — 195 — ‘/,-t/, seariosae, apice dorso scabrae. Palea glumam aequans, conspicue bidentata, carinis longe denseque ciliolata. Antherae paleam dimidiam subaequantes, vel paululum breviores. Ovarium vertice dense hispidum. Habitu, panicula, spiculisque ssp. sardoam monet et paululum ad hanc vergit. (Vid. PI. VI, fig. 4.) Observ. I. — Le Prof. Wilczek nous a envoyé deux parts abon- dantes de ce Festuca, récolté par lui à «Zermatt, endroits rocheux des bois de mélèze et arole. Gneiss, c? 1900 m., 2? VII 1911 ». Nous sommes heureux de lui dédier cette variété nouvelle, à titre de très amicale reconnaissance. Observ. II. — Le Prof. Hackel, auquel la plante a été soumise la considère comme une bonne variété À « selbständige Varielät » ; il donne plus d'importance au trichome qu’au rétrécisse- Subep. pumila varrigidiar ment des épillets et de leurs éléments. Il est difficile de spécifier exactement quand un caractère cesse d’être quantitatif pour devenir qualitatif, mais la fig. 23 ci- contre montre la différence très nette qui existe entre Sobep punila var Wilezekian Gluma [= C1 Ie Cle Te les glumes et glumelles des var.eu-pumila (ou rigidior), du var. Wilczekiana et du Æ. ssp. Sardoa. La même diffé- rence existe dans le port de Clumals GISI CIS T* ces 3 groupes (PI. VI, fig. 1, Subsp. Sardoa. 2,3 et 4) et nous considé- rons le var. Wilczekiana comme marquant un passage du ssp. pumila au ssp. sardoa. Observ. II. — Le seul échantillon récolté dans les Alpes mari- times par le D' Burnat possède des caractères un peu moins Elume 1% Ole q# [+ Fig. 23. — 196 — accentués que ceux de Zermatt, mais il est très suffisamment net pour pouvoir être classé dans le var. Wilesekiana. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende: Cima Marguareis“, gorges herbeuses du versant Sud, cale., 2300-2500 m., 1 VIII 01 (herb. Burn.). IV. Subsp. flavescens Hack. op cit. p. 179. Observ. I. — L’intermédiaire entre les ssp. eu-varia et flaves- cens (var. aemula Hack. — var. firmior Belli et Hack.) ayant été classé comme variété dans cette dernière sous-espèce, il était nécessaire de donner un nom à la forme typique du groupe flavescens : nous avons créé le var. eu-flavescens. a. Var. eu-flavescens S'-Y. Observ. 1. — L'observation d’un assez grand nombre d’échan- tillons nous conduit à faire les remarques suivantes : Feuilles. — Les feuilles inférieures très courtes, 5 mm. Ig. au maximum, sont toujours nettement étalées et même souvent réfractées ; c’est un excellent caractère qui permet de distinguer à première vue le var. eu-flavescens du var. aemula et de cer- taines formes du subv. spreta. Liqules. — La longueur des ligules augmente progressivement dans les feuilles d'innovation et dans les feuilles supérieures elles sont semblables à celles des feuilles culmaires. Rameau. — Le rameau inférieur est souvent plus court que. la demi-panicule. Glume.— La glume supérieure atteint ordinairement la moitié, parfois les */,, jamais les ?/, de la glumelle voisine, tout au moins dans nos échantillons. Glumelles. — Les glumelles sont le plus souvent rétrécies seulement à partir du ‘/, supérieur et rarement acuminées. Habit. — Région alpine, plus rare dans la région monta- gneuse, de 1300 à 2200 m. Sous-bois, rochers ombragés. Indifférent sur la nature du sous-sol. Assez répandu. RÉGION MONTAGNEUSE. — Alpes d’'Ormea: au-dessus de Chio- nea”, roc., silice, 1400 m., 22 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Val Pesio : val Cravina**, sous Gias Balmetta, roch., calc., 1100 m., 29 VII 12. — Environs de Valdieri : Mt-Bossaglia‘*", versant N., roch. — 197 — herb., calc., 1400-1500 m., 8 VIA 09 (herb. Burn.) ; Bains de Val- dieri*, bois, leg. Bertero 18 VIT 44 (herb. Tur., teste Belli). — Mas- sif du Tournairet : entre la Tête d’Albéras et les granges de la Brasque*, sous-bois, grès, 1500 m., 27 VI 06 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Massif du Mounier : de Vignols à Roubion’, bois, calc., 1450 m., 6 VIII 04. — Vallée de la Stura : Bains de Vinadio*, 27 VII 83 (herb. Burn.) et leg. Ferrari 28 VII 89 (herb. Tur., teste Belli). — Vallon du Cians', roch. frais, permien, de 1100 à 1350 m., 24 VI 15. RÉGION ALPINE. — Alpes d’Ormea: Cima Verzera**, vallon sup. de la Corsaglia, rhodod., humus, 1980 m., 4 VIIT 1900 (herb. Burn. ); haut vallon de la Corsaglia””", roch., silice, 1600 et 1800 m., 25 VIT 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); Punta del Zucco“*, mélèz., silice, 2000 m., 8 VIIT 1200 (herb. Burn.) ; entre Bocchin Aseo et le lac Rascaira”, roc., silice, 2250 m., 24 VII 12; Mt-Mondole*, versant N., vern., Calc., 2000 m., 27 VII 12 (herb. Wilc. et herb. St-Y.); Pian Cammozzera**, vern., calc., 2000 m., 25 VII 12 (herb.Wile. et herb. St-Y.). — Val Pesio : Mte Gardiola*, roc., calc., 1700 m., 3 VIII 12; vallon de San Bruno’, au-dessus de la Certosa di Pesio, roch. ombr., silice, 1600 m., 3 VIII 12. — Alpes de Tende : Besimauda””, 17 VII 90 (herb. Bick.). — Alpes de Valdieri : Mt-Corno”, roc. ombr., calc., 1600 m., 8 VII 09; près le lac inférieur de la Sella**, leg. Belli et Ferrari 22 VII 9 (herb.Tur., teste Belli); col de l’Arpion”, entre Valdieri et Vinadio, 27 VII 82 (herb. Burn.) !! ; vallon de Lourousa”, roch., 27 VII 82 (herb. Burn.). — Alpes de St-Martin Vésubie : Peira Streccia’”*, roc. ombr., silice, 1800 m., 16 VIII 08; Caire San Nico- lao**, bois, silice, 1800 m., 30 VII 08; margharia de Salèses””, roc. ombr., silice, 1600-1700 m., 28 VII 08. — Massif du Tournairet : Signal du Tournairet”, bois, grès, 2000 m., 21 VII 05.— Cours moyen du Var : Forêt de Villars*, bois, grès, 1500-1600 m., 29 VI 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.) ; Pic des 4 Cantons, bois, grès, 1855 m., 29 VI 09. — Massif du Mounier : du col de la Valette à Peira Blanca’, rhodod., grès, 2150 m., 21 VII 08. — Haut vallon de Mollières, roc. ombr., silice, 1900 m., 28 VIT 08. — Alpes d’Isola: Sa Anna di Vina- dio’*, roch., 25 VII 82 (herb. Burn.) !! — Alpes de St-Etienne de Tinée : la Bercia', bois, calc., 2000 m., 12 VIII 09. — Alpes de St- Dalmas le Selvage : Sestrières inférieur”, bois, grès, 1950 m., 30 VIT 05. — Sources du Var: vallon de Jallorgues-Sanguinière”, roc., grès, 2150 m., 31 VII 11 (f. variegata). a. Forma ad var. AEMULAM verg. — Vid. p. 200. 6. Var. aemula Hack. op. cit. p. 180. Additio et emendatio : ..…..laminae 0.5-0,7mm. diam., faseiculis sclerenchymaticis diseretis vel in strata continua confluentibus — 198 — instructae, semper T7nerves, ligulae laminarum culmorum ple- rumque binerves; panicula anthesi subpatula. Observ. I. — Le Prof. Hackel, en donnant la diagnose de cette plante, manifeste son désir de la dénommer «var. aemula» (1.c.); d'autre part le Dr S. Belli, renvoyant simplement à la diagnose de la Monographie, publie la plante sous le nom de «var. FIRMIOR Belli et Hackel ». Nous estimons que le nom de aemula, primi- tivement proposé par le Prof. Hackel, doit être maintenu. Observ. If. — La diagnose donnée dans la Honographie n’a été établie que d’après les échantillons récoltés par le D' Burnat au col du Sabbione ; les nombreux exemplaires qui nous ont été communiqués ou que nous avons récoltés nous-même nous ont permis d'ajouter quelques indications. Le var. aemula étant intermédiaire entre les ssp. favescens et eu-varia peut présenter des échantillons + voisins de l’une ou de l’autre de ces deux sous-espèces. Nous avons fait à ce sujet les remarques suivantes : Feuilles. — Les feuilles peuvent avoir un assez fort diamètre. Nous avons trouvé (col de Salèses) un échantillon dont les feuilles avaient jusqu’à 0,85 à 0,90 mm. de diamètre et se rap- prochant par ce caractère du ssp. eu-varia. Une coupe transversale montre toujours une seule côte interne, mais, parfois dans une même touffe, le selérenchyme est disposé tantôt en îlots, tantôt en manteau continu. Ce fait n’a rien d’anor- mal, car le sclérenchyme est réparti en îlots, parfois mais rare- ment subconfluents, dans le ssp. favescens et en manteau continu dans le ssp. eu-varia. (Vid. PI. I, fig. 37 et 38 ; PL. V, fig. 4.) Le rapport entre la longueur des feuilles inférieures et supé- rieures est assez variable et ce caractère, très important, doit être examiné avec grand soin. Les gaines étant très inégales, il y a lieu de ne comparer que la longueur des limbes, en se gardant de faire entrer dans la mensuration des feuilles supérieures une portion + grande de la gaine. Ce rapport est, d’après les dia- gnoses, de ‘/, à ‘/,, pour les var. genuina et scabriculmis, mais il peut descendre à ‘/,, exceptionnellement à ‘/,;, pour certains échantillons, très typiques par ailleurs, de ces deux variétés. Ligules, -— La fréquente nervation des ligules est intéressante, — 199 — car elle montre que souvent le passage du-ssp. favescens au ssp. eu-varia Se fait par l'intermédiaire du var. scabriculmis auquel ce caractère est spécial. Panicule. — La panicule est ordinairement lâche, + penchée et rappelle celle du var. genuina. Epillets. — Parfois, mais assez rarement, les épillets sont forte- ment colorés comme dans le var. scabriculmis et le subv. {ypica. Observ. III. — Le Prof. Hackel pense que le var. aemula pour- rait peut-être avoir une origine hybride (1. c.); tel n’est pas notre avis. Dans de nombreuses localités où on rencontre le var. aemula les deux parents supposés ne croissent pas ensemble ; ainsi au col du Sabbione (loc. class.) jamais le F. flavescens n’a été trouvé. Nous avons recu de fort beaux échantillons de var. aemula (dont quelques-uns ont été revus par le Prof. Hackel) provenant de Valpeline, des Alpes bergamasques, du St-Bernard et communi- qués par le Prof. Wilezek qui nous a écrit que, dans ces régions dont il étudie particulièrement la flore, jamais il n’avait rencon- tré le F. flavescens dans le voisinage du var. aemula. Habit. — Région alpine, une seule fois dans la région x \ . 7] montagneuse, de 1250 à 2500 m. Rocailles + herbeuses. Indifférent sur la nature du sous-sol. Non très rare. RÉGION MONTAGNEUSE.— St-Etienne de Tinée : au pied de Roche Iglière*, roc., silice, 1250 m., 9 VII 08. RÉGION ALPINE. — Alpes d'Ormea : Vallon sup: de la Corsaglia“, roch. ombr., silice, 1700 m., 25 VII 12; Ciapere di Seiras“, silice, 2300 m., 24 VII 12, f.ssp. EU-VARIAE proximior (herb.Wilc. et herb. St-Y.); Punta del Zucco*”, arêtes au N., silice, 2200 m.., f. intense varie- gata (herb. Burn.). — Val Pesio : vallon de Cravina*, 6 VIII 91 (herb. Burn.) et 20 VI 95 (herb. Bick.) ; vallon de Cravina“, en allant à la Besimauda, leg. Belli et Ferrari 6 VIII 91 (herb.Tur., teste Belli).— Alpes de Tende : sommités entre les cols della Perla et della Boira“, 31 VII 92 (herb. Burn.); col du Sabbione**, 21 VII 76 (herb. Burn.) !! et roc., silice, 2000 m., 21 VII 09 (herb. Burn., herb. Wilc. et herb. St-Y.).— Massif de l’Authion : col de Raus, roc., grès, 2000 m.., 28 VIII 08. — Alpes de St-Martin Vésubie : lac de Tre Colpas“*, roch., silice, 2100 m., 18 VIII 08; margharia de Salèses“*, roc. ombr., silice, 1800 m., 28 VII 08. — Alpes d’Isola : Cime André de Paris“, roc. herb., silice, 2500 m., 25 VII 08. — Alpes de St-Etienne de Tinée : vallon de Rabuons, rive g., roc., silice, 2100 m., 30 VII 13; pentes — 200 — de la Bereia”, roch., cale., 1900 m., 12 VII O8 (herb. Burn.) ; sentier du lac du Vens”, près la cascade, roc., silice, 2000 m., 13 VIII 09!! a. Forma inter var. EU-FLAVESCENTEM ef AEMULAM ambig. A var. eu-flavescente laminis rigidioribus crassioribusque, panicula subpatula, spiculis saepius latioribus, variegatis, palea glumanm fertilem subaequante differt. Observ. I. — Nous n’avons rencontré qu’un seul échantillon de cette forme dans les Alpes maritimes, mais nous en avons recu, du Prof. Wilezek, des exemplaires assez nombreux provenant de la vallée d'Aoste. Ces échantillons marquent un passage très pro- gressif du var.eu-flavescens au var. aemula ; la plante ne se diffé- rencie tout d’abord du var. eu-flavescens que par une panicule moins contractée et des épillets nettement colorés, finalement elle ne se distingue plus du var. aemula que par une plus grande inégalité entre les feuilles inférieures et supérieures. Cbserv.Il.— Il est nécessaire de prendre quelques précautions dans l’examen de la coloration des épillets du var. eu-flavescens et des formes de passage, principalement dans les échantillons récoltés en pleine anthèse. Les anthères, d’un beau violet, vues à travers les glumelles, qui sont scarieuses et transparentes, donnent un aspect coloré à l’épillet. Il suffit de faire tomber les anthères et d'examiner si les glumelles sont tachetées ou con- colores. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Martin Vésubie, vallon du Boréon, en amont de la Ciriegia*”*, bois, silice, 1500 m., 29 VII 08. b. Forma énter var. SCABRICULMEM et AEMULAM ambig. À var. scabriculmi vaginis longius inaequalibus, laminis infimis suinmis 19 raro 20% brevioribus, panicula saepe laxiore differt. Observ. [.— Dans les Alpes maritimes le passage du var. scabri- culmis au var. aemula se fait par l'intermédiaire du subv. spreta à feuilles vertes, longues, molles et d’un faible diamètre. Une pani- cule un peu plus raide, des épillets généralement plus colorés, une moins grande différence de longueur entre les feuilles infé- rieures et supérieures sont les seuls caractères qui, dans cer- tains cas, permettent de séparer cette forme du var. aemula. Cette distinction est parfois fort difficile pour certains échantil- nome lons de subv. spreta croissant à l’ombre, dont les feuilles sont plus longues, les panicules plus Tâches et les épillets moins colorés. Dans la région helvético-italienne (val de Tain, S'-Bernard, Alpes bergamasques), on trouve par contre des échantiilons pré- sentant les caractères du F. varia var. genuina, à feuilles épaisses, mais à une seule côte interne, et dont les inférieures sont 15-920, rarement 2 fois plus courtes que les supérieures. Ils montrent un passage direct du F. varia Var. genuina au var. aemula, sans emprunt, comme intermédiaire, du subv.spreta. Le Prof. Hackel, auquel certains de ces échantillons ont été soumis, y trouve également «un indice du passage au ssp. favescens ». (Hack. in litt. ad Wilezek.) Enfin il existe dans l’herbier du D' Burnat un échantillon prove- nant de San Giacomo, près d’Entraque, et dans l’herbier du Musée botanique de Lausanne un échantillon récolté à Aïrolo qui pré- sentent les caractères du Æ. varia Var. genuina, y compris des feuilles à 5-7 côtes internes, mais dont les feuilles inférieures sont de 15 à 20 fois plus courtes que les supérieures. Cette modi- fication unique ne constitue pour nous qu'une simple variation individuelle. Habit. — Région alpine, de 1800 à 2400 m. Rocailles + her- beuses ou ombragées. Indifférent sur la nature du sous-sol. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : Besimauda**, sommités près de Cima di Costa Rossa, 7 VIII 91 (herb. Burn.). — Environs de Val- dieri : Mte Ray”, roc. herb., silice, 1800-2000 m., 19 VII 09. — Mas- sif du Mounier : du col de la Va'ette à Peira Blanca”, roc. ombr., grès, 21 VII 08; barres S. du Mt-Mounier”, roc. herb., cale., 2250 m., 4 VIII 04. — Alpes d’Isola : vallon supérieur du Ciastiglione, à Testa Capanna*”, roch., silice, 2400 m, 22 VIT 08 (herb. Burn.). — St-Etienne de Tinée, à la Bercia”, roc. ombr., calc., 1800 et 2000 m., 12 VIII 09. — Sources du Var : sentier du Pas du Lausson’”, versant N., roc. mélange, 2300-2400 m., 8 VIII O9. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LE SPEC. VARIA. RÉSUMÉ. Par des modifications successives et très progressives le var. stabriculmis passe aux diverses sous-espèces et variétés du F. varia; On pourrait le considérer comme un «groupe nodal ». — 202 — Nous le prendrons comme point de départ et nous allons exami- ner ses rapports avec les divers groupes du F. varia croissant dans les Alpes maritimes. Rapports avec le sp. EU-VARIA var. GENUINA Subv. TYPICA ef ACU- MINATA. — Par l'apparition d’ondulations + vagues, puis de côtes nettement dessinées sur la page supérieure des feuilles, par l’ova- lisation de la coupe foliaire, par la perte de la nervation, parfois d’ailleurs peu apparente, des ligules, enfin par le relâchement de la panicule qui devient + penchée au sommet et dont les rameaux perdent de leur rigidité, le var. scabriculmis passe insensible- ment au var. genuina SUbv. fypica ou subv. acuminata suivant la coloration + forte des épillets. Le subv. vulgaris du var. scabri- culmis est très voisin du var. genuina dont il est parfois assez difficile à distinguer. Il n’y à pas lieu, en raison de sa variabilité, de s'occuper du caractère résidant dans la présence ou dans l’absence d’aculéoles sur les chaumes en dessous de la panicule, mais nous devons attirer l'attention sur la valeur des caractères tirés du nombre des côtes et de la forme de la section des feuilles. On pourrait objecter que dans les var. duriuseula et glauca du F. ovina cer- tains échantillons présentent des feuilles à section suborbiculaire et à une seule côte interne, que ces formes ont été considérées comme purement stationnelles et que leur apparition a été expli- quée par l'influence d’un milieu chaud et sec. (Vid. p. 30.) Nous répondrons à cette objection que ces formes ont été rencontrées uniquement dans un milieu fortement xérothermique et que les feuilles montraient toujours un très grand développement de l'appareil sclérenchymateux (vid. PL. [, fig. 10), indice très net de l'influence de ce milieu, tandis que le var. scabriculmis possède toujours des feuilles de section suborbiculaire et à une seule côte interne, quelle que soit sa station, quel que soit le développe- ment du manteau de sclérenchyme. Les nombreux matériaux que nous avons eus à notre disposition nous permettent d’affirmer que ces caractères sont purement stationnels dans un cas et nette- ment « variétaux » dans l’autre. Rapports avec le ssp. PUMILA. — Dans le var. scabriculmis le subv. vulgaris passe insensiblement au subv. spreta par l’inter- — 203 — ruption du manteau de sclérenchyme des feuilles qui deviennent parfois subcapillaires. Dans certains échantillons du subv. spreta toutes les dimensions de la plante diminuent, de sorte que celle-ci ne diffère plus du ssp. pumila que par une panicule souvent un peu plus longue (4-5 em.) et par les épillets qui restent ceux du var. scabriculmis. Si les feuilles sont vertes, subcapillaires et à îlots de sclérenchyme nettement isolés on arrive au var.eu-pumila ; si les feuilles sont glaucescentes, plus épaisses, à îlots de scléren- chyme + confluents on aboutit au var. rigidior. Le subv. sprela a beaucoup d’affinités avec le ssp. pumila. Rapports avec le ssp. FLAVESCENS. — Certains échantillons du subv. spreta, tout en conservant la panicule du var. scabriculmis, possèdent des gaines très inégales, des feuilles généralement longues et dont les inférieures sont plus de 12 fois plus courtes que les supérieures ; ils montrent ainsi un passage au var. aemula. Puis le var. aemula passe au ssp. flavescens Var. eu-flavescens par augmentation de la différence de longueur entre les feuilles infé- rieures et supérieures, ainsi que par la diminution de leur dia- mètre, par la contraction et la décoloration de la panicule. Dans les Alpes maritimes le passage de F. varia Var. genuina au var. aemula se fait par l’intermédiaire du subv. spreta ; dans les Alpes helvético-italiennes il se fait directement. Tout ce qui précède peut se résumer dans le schéma ci-dessous. subv. vulgaris © <—— var. scabriculmis DH e on spreta À : © 3 + var. aemula ssp. eu-varia Y ssp. mas var. genuina EN ssp. flavescens var. eu-flavescens Ce schéma montre que le groupe scabriculmis par ses affinités diverses ne peut pas être réduit au rang de simple sous-variété — 204 — du F. varia Var. genuina et que sa localisation (efr. Asch. et Graebn. op. cit. p.521) n’est pas la seule raison pour l’élever à la dignité de variété. Il est éloigné du ssp. flavescens auquel il ne passe que par le var. aemula, par contre il tient le milieu entre les ssp. eu-varia et pumila auxquels il passe directement par ses. subv. vulgaris et spreta. C’est d’ailleurs la place que lui a fait occuper le Prof. Hackel en le mettant avec le var. cenisia à la fin du groupe eu-varia et immédiatement avant le groupe pumila. Peut-être pourrait-on se demander s’il ne conviendrait pas mieux de le faire rentrer dans le ssp. pumila à cause de sa structure foliaire ; un monographe étudiant le genre dans son aire pourra seul trancher cette question. La même question se soulève d’ail- leurs pour le var. aemula qui peut être aussi bien placé dans le ssp. eu-varia que dans le ssp. favescens. $S 2. EXTRAVAGINALES Hack. op. cit. p. 183. 1. Spec. F. dimorpha Guss.; Hack. op. cit. p. 185. Observ. I. — Le F. dimorpha, répandu dans notre région, y croît en colonies abondantes ; ces conditions facilitent la récolte des échantillons présentant entre eux de légères différences et permettent par suite d'étudier en détail les variations de la plante. Cette étude, faite sur un très grand nombre d'exemplaires, nous à conduit à formuler les remarques suivantes : Innovations. — La plante croit souvent dans des éboulis détri- tiques instables, dans ce cas les articles du rhizome s’allongent, se courbent et deviennent + rampants. Les innovations ont une apparence légèrement bulbiforme lorsque le bourgeon axillaire qu’elles portent à leur base est aux premiers stades de son déve- loppement et n’a pas encore percé la gaine. Feuilles. — Les feuilles toujours nettement scabres au toucher dans leur partie supérieure sont aiguës, acutiuscules ou même: obtusiuscules. Panicule. — La panicule est toujours contractée à l’anthèse, exceptionnellement les rameaux inférieurs font avec l’axe un angle de 45° au plus et ne sont jamais flexueux. Le rameau 2: — 205 — primaire est toujours plus court que la demi-panicule ; il est nu sur la ‘/, ou les */, de sa longueur. Epillets.— Les épillets + pâles sont parfois faiblement lavés de rougeâtre, mais jamais fortement et élégamment tachetés comme dans le #. laxa. Is portent généralement 3-4 fleurs, mais dans certains échantillons les fleurs sont régulièrement au nombre de 4-5, exactement comme dans les épillets du F. laxa. Glumelles. — La largeur de la bande scarieuse est assez variable et difficile à bien apprécier. Le plus souvent elle occupe le '/;, parfois la ‘,, de la demi-largeur de la glumelle. La diagnose indique que les glumelles sont « apice plerumque + fissae » où € saepe fimbriato-laceratae ». Ce caractère est d’une extrême variabilité dans une même panicule. Nous n'avons pas rencontré un seul échantillon de F. dimorpha qui ne présente des glumelles entières et ordinairement celles-ci sont plus nom- breuses que les glumelles lacérées au sommet. À notre avis les mots «saepe» et «plerumque » indiquent une trop grande fré- quence pour ce caractère. Structure des feuilles. — Les feuilles ont une structure assez variable. Le plus souvent il n’existe que 5 côtes; tantôt les fais- ceaux de sclérenchyme font défaut au-dessus des nervures secon- daires, tantôt ils s’y présentent sous forme d’ilots isolés, tantôt enfin ils sont réunis à la nervure par du parenchyme incolore. (Vid. PI. VIL, fig. 2.) La Monographie rend compte de cette varia- bilité car si la diagnose indique 7 côtes et mentionne les îlots de sclérenchyme comme étant tous réunis aux nervures par du parenchyme incolore (op. cit. p. 184), la figure (t. IV, fig. 9) montre seulement 5 côtes et les nervures secondaires dépour- vues d’ilots supérieurs de sclérenchyme. Observ. IT. — Il résulte de ce qui précède que les caractères distinctifs entre F. laxa et F. dimorpha, déjà peu tranchés dans la diagnose, vont souvent en s’atténuant encore davantage. Nous n'avons rencontré dans le F. dimorpha comme caractères diffé- rentiels d’une réelle constance que des feuilles scabres, une pani- cule contractée à rameau primaire inférieur plus court que sa demi-longueur et des épillets pâles non fortement lavés de violet. Par contre le F. dimorpha peut présenter parfois comme le F. laxa — 206 — des innovations rampantes, des feuilles obtusiuscules au sommet, des rameaux primaires inférieurs nus sur plus de leur demi- longueur, des épillets portant de 4 à 5 fleurs, des glumes supé- rieures n’atteignant que les *”, de la glumelle voisine et enfin des glumelles entières non lacérées au sommet. Le Prof. Hackel se montre un peu hésitant sur la séparation absolue de ces deux espèces ; il dit qu’elles sont «à peine diffé- rentes » et qu’un échantillon récolté par Reuter présente un pas- sage de l’une à l’autre. Ascherson el Graebner (op. cit. p. 527) hésitent également, mais concluent à la séparation provisoire des F. laxæa et dimorpha en deux espèces distinctes pour les rai- sons suivantes : port très distinct, aire géographique bien limitée. Ces raisons ne nous semblent pas suffisantes à elles seules. Le F. xanthina R. et Sch. à aire si limitée, à caractères si nets, n'est-il pas considéré comme une sous-espèce du F. varia? Le F. rubra var. oelandica à aire encore plus restreinte, à caractères bien tranchés, n'est-il pas mentionné comme une simple variété ? Enfin les deux savants auteurs du Synopsis, parlant de l’échan- tillon intermédiaire récolté par Reuter, admettent qu’il pourrait n'être que le résultat d’une coïncidence fortuite (« zu/ällige Uebereinstimmungen »). Mais nous avons trouvé d'assez nom- breux échantillons de F. dimorpha marquant une tendance + accentuée vers le F. laxa et il existe dans l’herbier du D: Burnat un très bel échantillon tenant exactement le milieu entre les deux espèces. Par leur fréquence ces coïncidences ne peuvent plus dès lors être attribuées à un simple effet du hasard. Pour toutes ces raisons nous estimons que les F. laxa et dimor- pha doivent être considérées comme deux sous-espèces d’une même espèce collective. # Habit. — Région montagneuse subalpine et région alpine, = de 1100 à 2100 m. Rocailles, lieux ombragés, mais de pré- férence éboulis détritiques. Calcicole préférent. Croît souvent en colonies abondantes. RÉGION MONTAGNEUSE SUBALPINE. — Mte Galero**, versant N. à 1240 m. (herb. Burn.) !! — Environs d’'Ormea : vallée d’Armella*, roch., leg. Ferrari 27 VII 99 (herb. Tur., teste Belli) ; entre Ponte di Nava et Viozene””, roch., calc., 1100 m.,19 VII 12. — Vallée de Pesio*', — 207 — en diverses stations (herb. Burn. et herb.Thur.) !!; sous Rocce Bru- seis”, roc.ombr., calc., 1500 m., 31 VIT 12 (herb.Wilc.et herb. St-Y.); au-dessus du Piss di Pesio”’, pel. et rhodod., cale., 1200 et 1450 m., 30 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-Y.); val Arpi* (herb. Bick.). — Alpes de Tende : Cime de Gaurone”, roch., cale., 1350 m., 19 VII O1 (herb. Burn.) ; Limone au roc San Giovanni”, roc., calc., 1300 m., 6 VIII 12; près les cabanes de Vicura*, 12 VI 86 (herb. Burn.) ; Castello di Maina”, près Tende, pentes herb., calc., 1500 m., 28 VII 09 (herb. Burn. et herb. St-Y.); confluent du val Casterino et du val de la Minière de Tende”, roch., calc., 1350 m., 28 VIII O8. — Environs de St-Martin Vésubie*, 7 VIII 65 (herb. Thur.)!! — Massif du Mounier : de Vignols à Roubion”, sous-bois, calc., 1500 m., 8 VII 07. — Environs de St-Etienne de Tinée : vallon de l’Ardon’, éboulis détrit., calc., 1200 m., 12, 20 VIT 08 ; pied de Roche Iglière’, roc., silice, 1250 m.,9 VII 08; route de St-Dalmas le Selvage”, éboulis détrit., calc., 10 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — Haute vallée du Var: Entraunes”, leg. Reverchon, 19 VI 75 (herb. Burn.) !!; Eglière entre Entraunes et Esteng”, 11 VII 64 (herb. Thur.) !!; les Vallières*, près Eneaux, éboulis détrit., cale., 1350 m., 21 VI 11. RÉGION ALPINE. — Alpes de Triora**, de Not., in Parl. F4. ital.; Mte Fronte””, 6 VII 82 (herb. Burn.) !! ; Mt-Monega”, éboulis, 1800 m., 4 VIII 86 (herb. Burn.); col du Tanarello*”, versant N., pentes roc., calc., 1600 m., 13 VIII 1900 (herb. Burn.). — Alpes d’Ormea : Mte Armella**, 26 VII 90 (herb. Burn.) ; Alpe Raseaira”’, au pied N. du Mongioje, 6 VIII 87 (herb. Burn.) !! ; Cima Revelli”, versant de Vio- zene, 1600 m., 6 VII 97 (herb.Burn.); Mte Mondole””, vernaies, cale., 1900 m., 27 VII 12 (herb. Wilc.). — Vallée de la Corsaglia : Pian Ca- mozzera‘, au-dessus de Fontane, vernaies, 2000 m., 25 VII 12 (herb. Burn. et herb. St-V.). — Vallée de la Nervia : Mt-Toraggio”, 20 VIT 96 (herb. Burn.) ; Montagne de Nanan”“ (sic), leg. Reverchon 8 VII 86. — Alpes de Tende : Mt-Formose”, leg. Reuter 8 IX 71 (herb. Thur., sub nom. F. Rhododendri) !! ; Mte Urno“, versant W., roc., calc., 27 VII 09; val Casterino“ (h-rb. Wilc.) et 16 VII 05 (herb. Bick.); Baisse de Peirafica”, versant S.-W., pineraies, cale., 1650- 1850 m., 27 VII 09. — Massif de l’Authion : haut vallon de Cairos”, près Fromagine, roc., calc., 1800 m., 8 VIII 08 ; de Provérières à Plan Caval”, roc., grès, 1900 m., 27 VIIT O8. — Massif du Tournai- ret : Cime de la Combe, roc., mélange, 1975 m., 21 VI 05. — Massif du Mounier : Mt-Pélève*, roc. ombr., 1700 m., 23 VII 05; col de Mulinés”, roc., calc.-1600 m., 17 VII 02 (herb. Burn.). — Alpes de St-Etienne de Tinée : pentes de la Bercia*, éboulis, calc., 1900- 2000 m., 12 VII 08. — Alpes de St-Dalmas le Selvage : de St-Dalmas à Sestrières*, mélèz., grès, 1700 m., 30 VII 05 (herb. Burn. et herb. St-Y.); vallon de Jallorgues”, près Bauden, éboulis, calc., 1600 m., — 208 — 10 VIII 09. — Haute vallée du Var: pied des Tours d’Allos’, ver- sant E., éboulis détrit., cale., 2100 m., 29 VIT 11; vallon de l’Estrop', vers le col de Jailorgues, éboulis, calc., 2000 m., 10 VIII O9. Formae ad F. LAXAM transitum exhib. Observ.[.— Dans l’énumération précédente nous n’avons men- tionné que les échantillons absolument typiques ou dans lesquels une des variations indiquées p. 204-205 se rencontre à l’état isolé. Mais lorsque ces variations se réunissent en nombre + considé- rable sur une même plante, celle-ci affecte alors une forme de passage + marquée vers le F. laxa. Ce sont ces différentes formes qui sont étudiées ci-après. a. Forma spiculis 4-5flor. Spiculae 4-5flor., glumae fertiles supra medium angustatae. Observ. [. — Cette forme présente des épillets de F. laxa à fleurs toutefois d’un jaune pâle uni. Habit. — Croît avec le type. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Etienne de Tinée”, route de St-Dal- mas le Selvage, éboulis, calc., 1400 m., 10 VII 08 (herb. Burn. et herb. St-Y.). RÉGION ALPINE. — Val Pesio: partie supérieure du vallon de Cravina**, 13 VIII 91 (herb. Burn.). — Sources du Var : Tète de Gor- gias”’, éboulis, 2 VIIT 85 (herb. Burn.). b. Forma patula Hack. in sched. herb. Burn. Panicula saepius laxior, rami imi primarii haud adpressi, pani- culam dimidiam superantes. Habit. — Croît avec le type. RÉGION MONTAGNEUSE. — St-Etienne de Tinée*, route de St-Dal- mas le Selvage, éboulis, calc., 1400 m., 14 VII 10. RÉGION ALPINE. — Alpes de Tende : extrémité supérieure du vallon de Sabbione**, 8 VIII 82 (herb. Burn.) !! c. Forma ad F. LAXAM verg. Panicula + contracta ; rami imi primarii paniculam dimidiam superantes ; gluma Id4 saepius ad ?/, IVe tantum pertinens, fer- tilis supra medium angustata. Observ. I. — Les deux formes précédentes se trouvant réunies dans celle-ci, le passage au F. laæa s’accentue donc nettement. APTE TL" PORN. — 209 — Habit. — La plupart de nos échantillons proviennent des envi- rons de St-Etienne de Tinée. Il y a lieu de remarquer que ce n’est que lorsque notre attention a été attirée sur les formes de pas- sage que nons avons récolté ces exemplaires au milieu de colonies très abondantes du type. Nous ne doutons pas qu'avec quelques recherches on ne‘trouve assez facilement cette forme au milieu des autres colonies. RÉGION MONTAGNEUSE. — Massif du Mounier : haut vallon du Cians*, en amont de Beuil”. graviers, calc., 1500-1600 m., leg. Ver- guin 17 VII 02 (herb.Verg. et herb. St-Y.). — Environs de St-Etienne de Tinée : vallon de l’Ardon’, à St-Etienne, éboulis détrit., cale., 1150 m., 12 VIII 10; entre Pont Haut et St-Dalmas le Selvage’, éboulis détrit., calc., 1400 m., 14 VIII 10. d. Forma éntler F. DIMORPHAM et KF. LAXAM éntermedia. Dense caespitosa. Innovationes vaginis squamiformibus basi incrassatae. Laminae obtusae vel obtusiusculae, saltem antice scabrae. Panicula ovata, laxa, anthesi patens ; rami flexuosi, imi primarii paniculam dimidiam superantes, longissime basi nudi. Spiculae 4-5flor., intense violaceo-variegatae ; gluma I1d2 ad api- cem IVae pertinens, fertilis supra medium acutata, acuminata, apice integra. Observ. I. — Cette forme a été récoltée en très beaux et très nombreux échantillons par le D' Burnat dans les Alpes de Triora. Elle est nettement intermédiaire entre le F. dimorpha et le F.laxa, elle a le port de ce dernier et nous en semble même plus voisine. (Vid. PI. VII). N'ayant pas vu les échantillons de F. dimorpha récoltés par Reuter au col de Tende et dont le Prof. Hackel dit: «.….Specimina (a cl. Reuter lecta) paniculae forma, glumis fertili- bus apice non laceratis ad illam (F. laxa) vergentia », nous ne savons s'ils doivent rentrer dans le présent paragraphe ou dans le précédent. Observ. Il. — D’après ce qui précède le F. dimorpha présente une série de formes qui le rapprochent du F. laxa ; l'existence de ces formes doit, à notre avis, faire considérer ces deux groupes comme deux sous-espèces d’une même espèce collective. RÉGION ALPINE. — Alpes de Triora : près du Mt-Monega*, ver- sant du Monte Fronte, éboulis, vers 1800 m., leg. Burnat 1 VIII 86 (herb. Burn.). 14 — 210 — SECT. VI. MONTANAE Hack. op. cit. p. 80 et 195. 8. Spec. F. montana M. Bieberst.; Hack. I. c. RÉGION ALPINE. — Alpes de Valdieri : la Stella“, VII 26 (herb. Tur., teste Belli). « Ovarium et caryopsis immatura glaberrimi. » (Belli, op. cit. p. 30.) x 9. Spec. F. silvatica Vill.; Hack. op. cit. p. 197. Observ. I. — Les échantillons des Alpes maritimes sont abso- lument typiques et ne donnent lieu à aucune remarque. Les gaines sont, ainsi que l'indique la Monographie, fendues jusqu’à Ia base; nous avons constaté parfois l’existence d’un double onglet, mais nos matériaux ne nous ont pas permis de juger de la fréquence de ce caractère. #| Habit. — Régions subalpine et alpine, jusqu’à 1800 m. ju Sous-bois. Indifférent sur la nature du sous-sol, d’après nos échantillons. Rare dans les Alpes maritimes. RÉGIONS ALPINE ET SUBALPINE. — Val Pesio: vallon de San Bruno”, près la Chartreuse de Pesio, sous-bois, silice, 1500- 1600 m., 3 VIII 12; val Valanga dei Frati‘*, sous Rocce Bruseis, 4800 m., 19 VII O1 (herb. Bick.) et hêtraies, cale., 1500 m., 3 VII 12 (herb. Burn., herb. Wile. et herb. St-Y.) ; au-dessus de Gias Ser- pentera”, rive droite, sapin., calc., 1600 m., 30 VII 12 (herb. Burn., herb. Wilc. et herb. St-Y.). — Environs de Valdieri: Valdieri”*, sur les rochers, leg. Balbis VI 1820 (herb.Tur., teste Belli) ; Entraque””, leg. Bertero (herb. Tur., teste Belli). Observation. — Dans sa monographie le Prof. Hackel a établi des espèces très larges, comprenant des groupes inférieurs exces- sivement nombreux; le F. ovina, par exemple, ne contient pas moins de 43 sous-variétés et le nombre des formes indiquées par nous est encore plus considérable. On ne pouvait prendre pour la numération de ces groupes la suite rigoureuse des lettres de l'alphabet sans épuiser plusieurs fois ce dernier et sans créer, à notre avis, de la confusion. Nous avons donc suivi la méthode employée dans la Monographie et dans chaque groupe la numé- ration du groupe qui lui est immédiatement inférieur commence par la première lettre de l’alphabet. RE Le O1 CRE P. 47. p°:68: — 911 — ADDITIONS . Inscrire le subv. eu-vulgaris St-Y. du var. vulgaris avant le subv. laevifolia et le subv. trachyphylla entre les subv. villosa et robusta du var. duriuscula. . Par suite de l'acquisition des deux sous-variétés mention- nées ci-dessus, le tableau de la page 34 devra être ainsi modifié : sous-variétés, acquisitions nouvelles, 98 ; total actuellement connu, 46. . Bibliographie. Le présent travail était en cours d’impres- sion lorsqu’a paru le Tome XIV de la Flore de France par G. Rouy; cet ouvrage ne nous a fourni ni renseignements à ajouter, ni modifications à apporter à notre rédaction. Clavis analytica varietatum et subvarietatum. Entre subv. laevifolia et subv. hispidula inscrire : Laminae scabrae, spiculae dorso glabrae . . . . . . Subv. eu-vulgaris. Au-dessous du subv. pubescens inscrire : Id. ; spiculae glabrae . . . . . . subv. trachyphylla. . Après 6. Var. vulgaris intercaler : + Subv.eu-vulgaris S-Y.— subv.genuina Hack. op. cit. p. 86. Forma ad subv. HISPIDULAM {ransitum exhib. Glumae fertiles marginibus ciliolatae, dorso glabrae. RÉGION MONTAGNEUSE. — Cours moyen du Var : Malaus- sène”, lieux ombr., calc., 200 m., 7 V 13. Au paragraphe e'. Subv. {rachyphylla ajouter: Le subv. trachyphylla a été récolté par M. Cavillier, au cours d’un voyage effectué avec le D' Burnat en 1913. La plante est parfaitement typique, quoique à aculéoles non très nombreuses sur les feuilles. RÉGION MONTAGNEUSE. — Gorges du Cians”, lieux frais, permien, 1200 m., leg. Cavillier 24 VI 13 (herb. Burn. et herb. St-Y.). — 212 — P. 78. e. Forma (vel subv.?) macrophylla S'-\. P. 84. Au cours d’herborisations faites en 1913 avec le Prof. Wilezek nous avons trouvé en abondance le f. macrophylla dans les vallons de Vens et de la Tortissa. L’aire de dis- persion de cette plante, la constance de ses caractères, son abondance en certains points nous font estimer qu'elle doit être définitivement élevée au rang de sous-variété. Avant Il. Subsp. sulcata Hack. ajouter : Le var. vulgaris subv. cinerascens Hack. in Stebl. et Schrôt. (Schw. Gräser-Samml. n. 229) est une plante très nettement pruineuse qui serait exactement au subv. eu- vulgaris Si-Y. ce que notre f. firmuloides est au subv. jir- mula; Son existence accentuerait donc encore le parallé- lisme entre les groupes des var. vulgaris et var. glauca. Nous ne connaissons pas les échantillons qui ont servi au Prof. Hackel pour sa détermination, mais nous avons eu à notre disposition 4 parts du n° 229 du Schweiz. Gräser- Sammlung et nous n'avons pu y voir autre chose qu’un F. valesiaca Schleich. Les faisceaux dorsaux et marginaux de sclérenchyme foliaire sont très développés et accom- pagnés de faisceaux latéraux plus petits. Cette structure : est assez fréquente dans le ssp. sulcata; en effet, on la rencontre parfois dans le var. valesiaca, assez souvent dans le var. genuina, toujours dans le var. Panciciana ; dans le cas présent elle a été sans doute assimilée à un manteau continu de sclérenchyme présentant quelques interruptions et la plante a été identifiée avec le var. vul- garis. [1 est cependant assez facile de distinguer si la dis- continuité des strates de sclérenchyme est due à l'inter- ruption d’un manteau normalement continu ou à la subconfluence d’îlots normalement distincts. Dans le pre- mier cas le sclérenchyme est toujours très appauvri (vide PL. I, fig. 16 et 17), dans le second cas les îlots sont très développés (vide PI. I, fig 13 et 14). Les échantillons que nous avons étudiés ne différaient pas, par ailleurs, du F. valesiaca etil y a lieu de remarquer en outre qu’Ascherson P. 84. P:437.- P.154. P.183. Dia et Graebner, qui citent régulièrement le Schweiz. Gräser- Sammlung, ne mentionnent pas le var. vulgaris subv. cinerascens dans leur Synopsis. À la fin du paragraphe IT. Subsp. sulcata Hack. ajouter: a. Forma arista glumam dimidiam superante. Esterel": du col Notre-Dame aux Suvières, bord des ga- rigues, silice, 300 m., 31 V 12. Mettre en renvoi à F. amethystina L. : La Flore de France par G. Rouy (T. XIV) ne mentionne pas le F. amethystina L., la Flore de poche de France par M£" Léveillé l'indique comme à rechercher. La plante croît cependant en Savoie. Nous en avons vu des échantillons assez nombreux et très typiques dans l’herbier Songeon et dans celui du D'Chabert ; ils provenaient du Mont Joigny, commune de Montagnole, près Chambéry. En outre, Son- geon dans ses Recherches sur le mode de développement des organes végétatifs (Chambéry 1907) a donné, sous le nom de F. ambiqua Song. — F. amethystina L.? (p. 246), une description suffisamment précise de l'espèce linnéenne, à laquelle il ne manque que l'indication de la structure si caractéristique des gaines. Enfin tous les échantillons clas- sés dans l’herbier de Songeon sous le nom F. ambiqgua sont des F. amethystina L. absolument typiques. Subv. subalpina, deuxième ligne de l'observation [, lire : « leur longueur varie le plus souvent de 10 à 11 mm.», au lieu de leur largeur. Avant ++ $'. Subv. spreta St-Y. inscrire : e. Forma pruinosa S'-Y. Observ.I.— Contrairement à ce que nous avions avancé p. 176 au sujet de l’absence de pruine sur les échantillons du var. scabrieulmis, nous avons trouvé en 1913 des pieds abondamment pruineux de var.scabriculmis Subv. vulgaris. RÉGION ALPINE. — Alpes de St-Etienne de Tinée : entre le lac de Vens et la Tortissa*, éboulis, calc., 2500 m., 24 VII 13. — 214 — INDEX Arrenatherum elatius M. K. . Bovinae Fries ë Cicendia filiformis Del. FESTUCA L.. » acuminata Gaud.. » algeriensis Bat et Trab. » amethystina L. » » var. Tatrae Czako. » Borderei Hack. » capillata Lam. » Clementei Boiïss. . » cyllenica Boiïiss. et Heldr. » dimorpha Guss. . » dura Host. » _elatior L. s. a. » » ssp. arundinacea Hack. . » ) » var. eu-arundinacea St-Y D » » » f. bidenta St-Y. » » ) » subv. fasciculata Hack. re) » » subv. mediterranea Hack.. » » » » subv. multiflora Sond. . » » » » subv. pauciflora Hack. . » » » » subw. strictior Hack. » » » » subv. subalpina Hack. . » » ) » subv. vulgaris Hack. » » » var. Fenas Hack. » » » » subv. corsica Hack. » » » » subv. genuina St-Y.. » » » » f. Rodiei St-Y. » » » » subv. typica Hack. » » » var. genuina Hack. » » » var. Uechtritziana Hack... » » Ssp. pratensis Hack. . D) » » var. apennina Hack. » » » var. eu-pratensis St-Y. .143 16, 18, 137 . 48 48 RL OR UE A ET ee 160 139 31 43 176 137 213 137 138 48 112 174 204 96 139 150 151 155 158 156 154 154 753 154 151 161 162 161 162 161 151 159 139 145 142 ‘ Intra subvarietates formae tantum quae ut subvarietates haberi possunt inscriptae sunt. — Italicis litteris notantur : synonyma, Festucue in area alpino-maritima non crescentes et quaedam aliae p'antae in opere commemoratae. — 215 — Festuca elatior ssp. pratensis var. eu-pratensis » » subv. intermedia Hack. » » subv. pseudololiacea Hack. » » subv. typica Hack. » var. genuina Hack. elatior X Lolium perenne lack. Eskia Ram. fallax Thuil. . flavescens Bell. gigantea Vill.. gigantea X Lolium perenne Lite Halleri All. heterophylla Lam. indigesta Boiïss. laxa Host. montana M. Bieb. nigricans SChl1. nitida Kit.. ovina L.s. a.. » ssp. alpina Hack. » > ieos St-Y.. ; ssp. dubia Hack. ap. Bat. et ab: ssp. eu-ovina Hack. » var. capillata Hack. » var. duriuscula Hack. » » subv. crassifolia Hack. . » » subv. genuina Hack » » f. glaucoides S'-Y. » » subv. gracilior Hack. » » f. pseudo-pubescens St-Y.. » » subv. pubescens Hack. » » subv. pubiculmis Hack. ap. Rohl. » » subv. robusta Hack. » » subv. trachyphylla Hack. . » » subv. villosa Hack. . » var. glauca Hack. . » » subv. cinerea Hack. » » subv. Degenii St-Y. . » » subv. eu-glauca St-Y. » » f. firmuloides St-Y. » » subv. genuina Hack. » » subv. inops Hack. » » subv. macrophylla St-Y. » » subv. pallens Hack. 144 144 143 142 169 14 129 196 . 165 168 101 107 en .205 210 116 415 105 105 137 . 63 211 62 72 76 80 73 80 13 79 . 18 212 77 PTE CR RE CE — 216 — Festuca ovina ssp. eu-ovina var. glauca )) » D ) ») var. » ») var. ) » » » » » » » » » ) » » » » » ) » » » » subv. scabrifolia Hack. ap. Rohl. glauco-firmula St-Y... vulgaris Hack. : subv. cinerascens Hack. in Stebl. = done subv. eu-vulgaris St-Y. . subv. firmula Hack... subv. genuina Hack. subv. hispidula Hack. subv. laevifolia Hack. f. Tanari St-Y. » ssp. frigida Hack. » » var. genuina Hack. » » var. rupicaprina Hack. » ssp. laevis Hack. . ) » var. dura Hack.. » » var. eu-laevis St-Y » » DSUDV: Campana TAC PER EN » » » subv. Heldreichü He. RAPANoNeeeAUE » ) » subv. laeta Belli mse. » » » subv. latifolia St-V. . ) » » subv. typica Hack. » » var. genuina Hack. ARCS RER » »avarcHalleri Hack AN ee 200 » » » subv. Bicknellii St-Y. » » » subv. eu-Halleri St-Y. » » » subv. rubescens Hack. in herb. » ») var. marginata Hack. . r. pedemontana Hack. et Belli ») SSP. Hack. » » var. Callieri Hack.. ÉD OA LES » » var. Panciciana Hack... . RÉ TS D » DOTE SAC IEC, ot gone GOMEEAN G EfIl » DAV AV ale SIC A HA CR RP RO RE 1 plicata Hack. . pumila Vill. pyrenaica Reut. rüubra L:s.4. Al » SSP. eu- nine Fac » DAV AT » » » ) ) ) commutata Gaud. f. alpestris Hack. subv. barbata Belli . subv. eu-commutata St-Y.. subv. grandiflora Hack. 79 91 49 212 211 50 211 49 49 90 106 103 84 96 92 94 93 94 94 92 92 101 104 101 104 90 89 S4 185 212 185 213 112 189 20 107 120 129 131 133 129 132 — 9217 — Festuca rubra ssp. eu-rubra var. commutata » » » f. megalantha St-Y. . » » » f. pogonantha St-Y.. ‘ ) ) » subv. scabra Hack. ap. Hervier » » » subv. vulgaris Belli . » » var. fallax Hack. » » var. genuina Hack. » » » f. anceps St-Y. » » » subv. asperifolia St-Y. » » » .subv. barbata Hall. . » » » subv. glaucescens Hack. ) » » subv. grandiflora Hack. » ) » subv. juncea Hack. . » » » subv. vulgaris Hack. Ne » D VAT onda CkANEr AMENER TRES] ) » var. planifolia Hack. » » var. trichophylla Hack. ) ) » subv. setacea St-Y. . 2 2 subv. typica Hack. » ssp. heterophylla Hack... ) » » subv. eu-heterophi\lla st Y. Dee) » subv. leiophylla Hack. . ) » » typica Hack. » ssp. violacea Hack. ë » » var. eu-violacea St-Y.. ) » » subv. carnica Hack.. ) » » subv. flaccida Hack. : ) ) » subv. macrathera Hack. ap. Bou De) » typica Hack. . » » var. genuina Hack.. ». » var. nigricans Hack. » » » f. rigidiuscula St-Y.. Re DS AA ) DNA OMIC EC KES ER LE MERE O REA AIS 140 scaberrima Lge - . . EN IS scabrescens Hack. ap. Bat. ci Tr ab. silvatica Vill. spadicea L s. a. à » » var. ua He » » » subv. aurea Hack. » » » subv. consobrina Hack.. trichophylla Gaud. valesiaca Schl. varia Haenke s. a. » ssp. alpestris Hack. 132 133 133 129 429 122 124 125 126 124 124 125 122 206 126 126 127 127 107 108 109 108 110 HE 114 115 115 THEN all 116 119 138 138 125 210 170 170 170 172 126 84 172 172 Festuca varia ) » » SSp. SSP. SSp. » — 218 — eu-varia Hack. var. brachystachis Hack. var. genuina Hack. » subv. acuminata Hack. » subv. typica Hack. v. scabriculmis Hack.. » f. laevis Hack. » f. setifolia Hack... » subv. spreta St-Y. » subv. vulgaris St-Y.. . flavescens Hack. var. aemula Hack. . r. eu-flavescens St-Y. - de Hack. var. eu-pumila Hack. et ne » f. elatior Mut.. var. rigidior Mut. var. Wilezekiana St-Y. sardoa Hack.. scoparia Hack. . var. Gautieri Hack. var. genuina Hack.. violacea Schl. . æanthina R. et Sch.. Laurentia Michelii DC. Montanae Hack... Ovinae Fries . : $ 1. INTRAVAGINALES Hack... $ 2. EXTRAVAGINALES V. MIXTAE Hack. Subbulbosae Nym. . Variae Hack... Q $ 1. INTRAVAGINALES Her $ 2. EXTRAVAGINALES Hack. Paru le 127 Septembre 1913 .180 .174 173 173 176 176 176 178 181 182 183 179 196 197 196 187 189 184 189 193 195 186 180 180 111 206 31 210 46 46 107 170 172 172 204 Il BEITRÂGE ZUR KENNTNISS DER FLORA ARGENTINIENS in Verbindung mit Fachgelehrten und nach Durchsicht der in verschiedenen botanischen Museen, sowie im Herbar Stuckert sich befindenden Belege, unter Benützung der einschlägigen Literatur zugammengestellt von Teodoro STUGKERT. Gebrauchte Abkürzungen in allen Beiträgen. * dem wissenschaftlichen Namen beigesetzt, bedeutet, dass die Pflanze nicht in der argentinischen Republik einhei- misch ist. N. v. — (Nomina vernacula) Einheimische Namen. Geographische Zitate sind in der Richtung von Süd nach Nord, von Ost nach West angegeben. Am. Cal. . . (America calidior) Wärmeres Amerika. Am. mer.. . (America meridionalis) Südliches Amerika. And.. . . . Territorio de Los Andes. BA. . . . . Provinz Buenos Aires. Bol. . . . . Republik Bolivien. Bras etre » Brasilien. C. . . . . . Provinz Cordoba. Catania » Catamarca. Cha. . . . . Territorio del Chaco. Chil.. . . . Republik Chile. Chub. . . . Territorio del Chubut. Corr.. . . . Provinz Corrientes. DRE RP REER » Entrerios. Form. . . . Territorio de Formosa. Fueg. . . . Fuegia (Feuerland). (2) 00 Ju nd AProvVinz Juive Malv. . . . Inseln Malvinas (Falkland). Mend. . . . Provinz Mendoza. Mis. . . . . Territorio de Misiones. Neue » del Neuquen. CORRE Departement Oran der Provinz Salta. Pamp. . . . Territorio de la Pampa. Parag. . . . Republik Paraguay. Pare SPA OmEN. RSR NAS Provinz Rioja. R. A... . . . Republik Argentinien. R. N. . . . Territorio del Rio Negro. Die Provinz Salta. S-CG- . : … . Territorio de Santa-Cruz. Dieter cr ProvinzSantaie: SÉONReNTeE » Santiago del Estero. Ste » San Juan. SERRES » San Luis. rene ) Tucuman. Urug. . . . Republik Uruguay. I DIE NYCTAGINACEEN ARGENTINIENS von T. Stuckert und A. Heimerl. Fam. 80. NYCTAGINACEAE LinpLr. (Nyctagineae Vent., Jalapaceae Adans.) Divisio familiae et conspectus generum argentinorum. ‘ I. 1. MIRABILEAE-BOERHAAVIINAE. 1°1(2947:05)2%5 Mira DIS AP PME A AU sp. > fo 2. (2349. 7) 7. Boerhaavia L. (Boerhavia L., Boheravia Parodi, Boerhaavea OK) PNR RENE SD, COIN EI 3. (2348. 6) 8. Allionia L. (Wedelia Loefl.). . sp. 1 * Ex.: Engler et Prantl Natürl. Pflanzenfam. IT, 1b, 21 ff. ? N. ex Dalla Torre et Harms Enum. Fam. Siphonogamarum. 2 997 — (3) I. 2. MIRABILEAE-BOUGAINVILLEINAE. 4, (2350. 8) 9. Bougainvillea Juss. (incl. Tri- CYAN) AT re RE EN SD OV AT I, 4. MIRABILEAE-COLIGNONIINAE 1112939 440) 44 Coliénonia Endl....%01.Vesp. À IT. PISONIEAE. Ok (RE NB) Pisoniella (Heimerl) Standley. sp. 1 TAC) MS RPISoN ALES ARRETE SDL 4 SDL Se G MIRABILIS L. (emend.). 1. M. jalapa Linné Species plant., ed. 1,177; Choisy in D.C. Prodr. XII, 1, 427 ; Hieronymus Plant. diaph. 293 ; Bettfreund Herb. 1,27, n.231; Morong Enum. Plant. paraguay. 203 ; Chodat in Bull. herb. Boissier NI, App. 65. Syn. : Nyctago Jalapae Lam. et D.C. Flore française NT, 426. N. v.: Maravilla (Cat.), Mirabilis, Buenastardes, Buenasnoches (C.), Don Pedro de noche (Hisp.), Cuambu (Corr.), Jalapa falsa, Dengue (Chil.), Jalapa comprida, Maravilha, Boa noite, Bonina, Purga de nabicça (Bras.). C., Cat., T., Corr. (Bras., Chil.), kult. u. verw. BEMERKUNG.' Es liegen Stücke der gemeinen, grossblütigen, von mir in Englers Botan. Jahrbüchern XXI, 617, als Eu-jalapa bezeich- neten Form vor. Für die Herkunft der nun in tropischen und sub- tropischen Gebieten der alten und neuen Welt oft wie spontan auf- tretenden Pflanze dürfte wohl am ehesten Mexiko in Betracht zu ziehen sein, wofür einerseits das Vorkommen einer nahestehenden, aber durch behaarte Anthokarpe ausgezeichneten Form, ander- seits das Auftreten der meisten Arten der Sektion Eu-Mirabilis z. B. M. Urbani, M. oaxacana, M. longifiora, M. Wrightiana, M. Pringlei) spricht. 2. M. ovata (Ruiz et Pavon) Heimerl Beiträge zur Systematik der Nyctaginaceen 22. Syn.: Calyxhymenia ovata Ruiz et Pavon Flor. peruv. I, 45, Tab. LXXV, fig. b. — Oxybaphus ovatus Vahl Enum. plant. IX, 40; 1 Die den einzelnen Arten und Formen beigefügten Bemerkungen rühren von A. Heimerl her. Lire I , PTE PE PERS (4) — 999 — Choisy in D. C. Prodr. XII, IT, 431 ; Gay Flor. chil. N, 206. — Oxybaphus chilensis Sweet Brit. flow. garden, ed. 3, 168. — Oxy- baphus campestris Grisebach Plant. Lorentz. 39, n. 85 ; Grisebach Symb. Flor. argent. 39, n. 201 ; Lorentz Veget. Entr. 127, n. 119; Hieronymus Sert. sanjuan. 15, n. 24; Parodi Nyctagin. in Anal. Soc. cient. arg. XIX, 258 ; Chodat et Wilczek in Bull. herb. Bois- sier, 2me série, Il, 538. N. v.: Yerba sal, Mantärica (R.). Mend., SJ°, SL:, C., R., Cat. Juj. (Chil., Bol., Peru?) BEMERKUNG 1. In Peru scheint die Pflanze seit Ruiz und Pavon nicht mehr gefunden worden zu sein. BEMERKUNG 2. Die Originale des Grisebachschen Oxybaphus campestris gleichen vollständig den zahlreichen verglichenen Stücken der chilenischen Pflanze ; eine Abtrennung auch nur als Form erscheint undurchführbar. BEMERKUNG 3. Unter den vielen vorliegenden, in der Bekleidung ziemlich wechselnden Stücken befinden sich zwei auffallendere und der Erwähnung werte Abänderungen. Die eine Form [Ongamira, Dep. Ischilin, Prov.Cordoba, Stuckert n.16,567 (15 XII 1906)] ist durch besonders starke Behaarung aus- gezeichnet ; sie soll als forma pantothrix m. aufgeführt und so ge- kennzeichnet werden: Caules, foliorum petioli et laminae, inflo- rescentiae, involucra, perianthiorum pars ovarialis' pilis patenti- bus, apice capituligeris, valde inaequilongis, in superiore plantae regione brevioribus, in inferiore longiusculis et magis setiformibus aspro et dense subhirsuta. Die zweite Form [Sierra de Ulapes, Dep. San Martin, Prov. Rioja, Stuckert n. 17,107 (12 III 1907) und inter Ambil und Chelco, Dep. Belgrano, Prov. Rioja, Stuckert n. 18,776 (16 IV 1908) (Schmädke)] fällt durch geringe Behaarung und zarteren Wuchs auf; sie müge als forma glabriuscula m. benannt und folgendermassen diagno- siert werden: Indumentum in cincinnorum apicibus, involucris, involucrorum pedunculis f. normale et densiusculum, in ceteris pani- culae partibus parcius ad parcissimum, valde breve [pilis elongatis, setiformibus v. sparsis v. f. deficientibus]. Folia in petiolo f. glabra, solum in laminae margine brevius ciliata. Caules minus hirtuli, graciles,internodiis elongatis, glaucescentes. Paniculue ramificationes ‘ Die Anthokarpe erscheinen aber nur unter starker Lupen- vergrôüsserung (20/1) winzig behaart, weichen also von denjenigen der normalen Stücke nicht wesentlich ab, da sie bei diesen sowohl kah], als auch mikroskopische Härchen tragend vorkommen. 993 — (5) tenues, debiles, cincinnis gracillimis, elongatis, remote bracteatis, bracteis glabriusculis, f. orbiculatis ad ovato-rotundis. Anthocarpia f. glabra. 3. M. Toscae (Lorentz) Macloskie in Scott Reports of the Exped. to Patagonia VIN, 2. Botany 376. Syn.: Oxybaphus Toscae Lorentz in Roca /nforme de la comasion al Rio Negro, Patagon. X, Pars IV, 195, Tab. IV, Abbild. IV, fig. 1-9; Parodi Nyctag. in An. Soc. cient. argent. XIV, 259. RN: BEMERKUNG. Da bei M. ovata nicht allzu selten ebenfalls drei- blütige Involukren vorkommen, diese Art auch in der Behaarung und Form der Blätter ziemlich wechselt (so hat das Exsikkat Schickendantz n. 26 dieselbe Blattform wie M. Toscae), endlich auch mit verkahltem Stengel auftritt, so müchte ich M. Toscae hôüchstens als eine Varietät von M. ovata ansehen. 4. M. bracteosa (Grisebach) Heimerl in Engler et Prantl Nat. Pflansenfam. VII, 1P, 24. Syn.: Oxybaphus bracteosus Grisebach Plant. Lorentz. 38,n.84; Grisebach Symb. Flor. argent. 38, n. 200 ; Parodi Vyctag. in An. Soc. cient. argent. XIV, 258. — Allionia bracteosa O.Kuntze Rev. IT, 533. BEMERKUNG. Nur aus der Provinz Catamarca bekannt (Vayas altas, Cordilleren von Belén, eta 3000-3500 m., Lorentz n. 601, und Sierra de Atajo, Schickendantz n. 150). Alle Exemplare sind eben im Aufblühen begriffen, reife Anthokarpe unbekannt. 9. M. prostrata (Ruiz et Pavon) Heimerl Becträge zur Syste- matik der Nyctaginaceen 21. Syn.: Calyxhymenia prostrata Ruiz et Pavon Flor. peruv. I, 46, Tab. LXXV, fig. C. T., Cat. (Chil., Bol., Peru, Ecuador, Columbia). BEMERKUNG. Exemplare, die am ehesten bei dieser formen- reichen und schwierig in Varietäten zu gliedernden Art unter- zubringen oder ihr anzureihen wären, sah ich aus der Provinz Catamarca (Quebrada de Muchaca, Schickendantz n. 32, und Que- brada de Choya, Schickendantz n. 206) und aus Tucuman (Herbar Lillo n. 12,238). Zweifelhaft blieben mir Stücke aus der Provinz Rioja (En las cercanias de la quebrada 2 bis 4 leguas mas arriba del Vallesito, Sierra de Famatima, Hieronymus u. Niederlein n. 608). (6) 0 BOERHAA VIA L. 6. B. paniculata L. C. Richard in Actes de la société d'his- toire nat. Paris. 1,105. [Grisebach Symb. Flor. argent. 39, n. 205; Hieronymus Plant.diaph.293; Lillo Flor.tue.95 ; Parodi Nyctag. 1. c. 258 ; Chodat in Bull. herb. Boiss. VIL, App. 66.]° Syn.: PB. ascendens Willdenow Species plant. 1, 19. — B. de- cumbens Vahl Enum. plant. 1, 284. N. v.: Tanguacä mansa, Herva tostäo, Poaia falsa, Poga-pinto (Bras.). C. Verbreitung des Arttypus : Argentina, Parag., Bol., Bras., Peru, Ecuador, Venezuela, Columbia, Guayana, Zentralamerika, Antillen, Mexiko, Florida, Texas, Carolina, Madagaskar, Südafrika, Aequato- riales Afrika, Kapverden. BEMERKUNG 1. Die von Lamarck in lllustrat. d. genres I, 10, aufgestellte B. paniculata gehôrt zu den unaufgeklärten Arten. BEMERKUNG 2. Die typische Pflanze sah ich nur aus der Pro- vinz Cordoba [Stuckert n. 940 (30 XI 1896), Capilla del Monte; n. 1549 (24 I 1897); n. 5098 (26 XI 1898) et n. 10,228 (12 XI 1901) prope Cérdoba]. Es liegen normale kleinblütige Stücke mit dicht drüsig behaartem basalem Perianthabschnitte, ebenso behaarten fünfkantigen Anthokarpen, fast eingeschlossenen oder nur wenig exserten Antheren und Narben, sowie mit geringer Zahl von Stamina (1-3) vor. BEMERKUNG 3. Die von verschiedenen Autoren für Argentinien angegebenen zwei Arten: B. erecta L. und B. diffusa L. fehlen diesem Lande, ebenso auch B. hirsuta Willd.; die dafür gehaltenen Pflanzen gehôren dem Formenkreise der B. paniculata im weiteren Sinne an. 6. Var. cordobensis (0. Kuntze) Heimerl. Syn.: B.cordobensis O.Kuntze Rev. II[?,264; Heimerl in Oesterr. botan. Zeitschrift LNVI, 254. SJ SLA CeNRe Cat | ‘ Bei den in Klammern stehenden Zitaten ist es zweifelhaft, ob sie sich auf den Arttypus oder eine der Varietäten beziehen; wahrscheinlich gehôren sie der Var. leiocarpa an. 9 (7) BEMERKUNG. Das Herbar Stuckert besitzt viele typische Exem- plare von San Juan und Côrdoba (Capital, Mina Claveros, Capilla del Monte, Rio I, Nono) nebst Übergangsformen zur var. leio- carpa. (Vgl. hierüber die Schlussbemerkungen.) 7. Var. guaranitica Heimerl in Oesterr. botan. Zeitschrift LNI, 252, und in Verhandl.der z00olog.-botan. Gesellschaft Wien LXIT, 2. Syn.: B. hirsuta Lorentz Veget. Nordesle Entrerios 127. E., Concepcion del Urug. (Parag.). BEMERKUNG. In Paraguay kommt diese Varietät in ausge- sprochenen Stücken, in Entrerios in sehr nahestehenden Exem- plaren vor. | d. Var. leiocarpa Heimerl. Syn.: BP. paniculala forma leiocarpa Heimerl in Oesterr. bolan. Zeutschrift EN, 252. — B. hirsula Grisebach Plant. Lorentz. 40 und Symb. Flor. argent. 39 gehôren wahrscheinlich hieher. N. v.: Sacha-verdolaga (T.). BA., C., Sgo., Cat., T., Corr., Juj. (Parag., Columbien, Vene- zuela). BEMERKUNG 1. Gestützt auf das seit der vorstehenden Ver- ôffentlichung zugekommene Material und insbesondere auf die vielen im Herbar Stuckert liegenden Stücke müchte ich die Form leiocarpa nun hôüher bewerten und sie als VARIETAÂT aufführen; die kahlen basalen Perianthabschnitte und eben » se ] 71 EEE DE, Fig. 7. — Section transversale du rachis « internodal » d’une feuille basilaire primaire passant par le fond d’une rainure : S stomate; À chambre respiratoire ; Ep épiderme; P chlo- renchyme palissadique; L chlorench me lacuneux ; M méats aériières ; Ed endothélium. — Grossissement : %%/, anents sont plus petits, mais à parois externes aussi épaisses ou presque aussi épaisses dans les champs interneuraux que «ans la région neurale. Les stomates (fig. 7) sont situés exclusivement dans les champs interneuraux. Là où les nervures et nervilles sont très rappro- chées, on les voit de préférence logés sur les flancs et au fond de la rainure interneurale, disposés en séries longitudinales. Les cellules de bordure sont placées au niveau des cellules annexes pds lee Pots se à Re à cum, | Ent RER TO PE (18) po et, en section transversale, sont presque aussi grosses que ces dernières. L'entrée extérieure est déterminée par deux arêtes (becs) plus ou moins saillantes ; les chambres eisodiale et opisthodiale sont en forme d’entonnoir, peu spacieuses ; l’entrée intérieure est déterminée par deux arêtes peu saillantes et moins aiguës que les externes. La cuticule forme les arêtes extérieures et vient mourir sur les flanes de la chambre eisodiale. Les lumens des cellules de bordure, bourrés de chloroplastes, ont en section transversale la forme d’un triangle sphérique isocèle dont la pointe s’appuie aux lèvres minces de l’ostiole. Chaque stomate surmonte une chambre aérifère (fig. 7) assez spacieuse. Celle-ci n’est jamais en contact direct avec le cœlum du rachis, mais elle est enveloppée de toutes parts par le chloren- chyme. Le chlorenchyme forme dans la paroï du rachis une bande continue qui coupe les nervures, en passant entre le canal sécré- teur péricyclique et le cordon de stéréome dorsal (fig. 8). Il atteint toujours plusieurs (2-4) assises d'épaisseur. Les éléments extérieurs sont étirés radialement et souvent nettement pallissa- diques, les intérieurs sont + isodiamétriques, d’ailleurs très irréguliers, et laissent entre eux des méats. Du côté du cœlum, le chlorenchyme est limité par au moins une assise de grosses cellules incolores (fig. 7), généralement étirées tangentiellement, à parois cellulosiques minces. Cet endo- thélium qui remplit, par rapport au chlorenchyme sus-jacent, les fonctions d’un épiderme interne, forme la ou les assises péri- phériques d’un parenchyme macrocytique central, homologue de la moelle des tiges. L'étude de jeunes feuilles montre qu’au début la cavité encore peu spacieuse du cœlum est complète- ment remplie par ce parenchyme, lequel se détruit au cours du développement. Tous les festons externes correspondant aux nervures et ner- villes sont occupés par un cordon de stéréome remarquablement solide (fig. 8). Les stéréides, arrondies ou polyédriques à angles arrondis, sont très sclérifiées et très fortement lignifiées, à rares ponctuations étirées en fente ; elles sont cimentées entre elles. par des lamelles « intercellulaires » à cellulose dense peu im- prégnée de lignine, très pectique. Les cordons de stéréome s’ap- rod) 9e (19) puient directement à l’épiderme d’une part, au chlorenchyme d'autre part; leur calibre atteint son maximum dans les ner- vures dorsale et ventrale ; il est presque aussi considérable dans les nervures latérales ; dans les nervilles, le calibre des colon- nettes dépasse de beaucoup celui des faisceaux libéro-ligneux minuscules. Fig. 8. — Section transversale du rachis « internodal » d’une feuille basilaire primaire passant par la nervure dorsale : Ep épiderme ; S cordon de stéréome ; C chlorenchyme ; O canal sécréteur; L phloème ; B xylème dont les trachées initiaes 77 À sont plongées dans un endoxyle enveloppé d'une gaïne de parenchyme scléreux G ; Ed endothélium. — Grossissement : 160/,. Les faisceaux des nervures dorsale (fig. 8) et ventrale font saillie dans le cœlum, saillie qui est enveloppée par un étui de parenchyme seléreux, à parois lignifiées. A l'extérieur de cet étui se trouvent les trachées initiales, plongées dans un parenchyme endoxylaire très microcytique et non lignifié. Aux trachées ini- ét, 25 De: RES È : 1% “re PVR TU AR TRES (20) ROC tiales succèdent 4 à 6 gros vaisseaux, les internes trachéens, les externes biponctués, séparés par de minces bandes de paren- chyme ligneux. Ce n’est que tardivement, et pas toujours, qu’il se différencie quelques fibres à la limite externe du xyième. Le liber forme un mince revêtement au dos de chaque faisceau, et chacun de ceux-ci est accompagné par un canal sécréteur péri- cyclique. Il n’y a pas formation d'éléments fibreux aux dépens du péricycle. Les grosses nervures intercalées latéralement ont la même structure, sauf que le xylème des faisceaux ne fait pas saillie dans le cœlum. Les petites nervilles ont des faisceaux minus- cules, réduits à 1 ou 2 éléments ligneux et libériens noyés dans Fig. 9. — Section transversale d’ensemble du rachis « inter- nodal » dans une feuille basilaire secondaire. Mêmes nota- tions et grossissement que pour la figure 5. le chlorenchyme. À plusieurs reprises, nous avons mème pu observer que des colonnettes stéréiques réduites ne correspon- daient à aucun faisceau. Les diaphragmes sont formés par une lame persistante de parenchyme médullaire, à éléments souvent un peu plus petits et à parois un peu plus épaisses que ceux de l’endothélium. Les anastomoses des faisceaux s'effectuent dans les bords du dia- phragme. Il n’y a pas d’anastomes transversales ou diagonales. En outre, les colonnettes stéréiques de la périphérie tendent, dans la région du diaphragme, à s’étaler tangentiellement : elles sont plus larges, moins profondes, et forment par places presque une cuirasse coupée çà et là de bandes de chlorenchyme aboutis- sant aux rainures interneurales. — 255 — (21) . L'étude du rachis des feuilles basilaires (fig. 9) secondaires met en évidence les caractères distinctifs suivants. La section trans- versale du rachis est beaucoup plus aplatie. Il existe un cœlum, mais ce cœlum s'étend beaucoup moins loin vers l’extrémité dis- tale de la feuille. Le festonnement est beaucoup plus faible. La nervure impaire dorsale fait seule saillie en dehors et en dedans. Les régions marginales du rachis sont occupées par deux ner- vures marginales développées. La nervure médiane ventrale est très réduite. L’épiderme possède des parois extérieures beau- coup moins épaissies. Les stomates ne sont pas placés dans des rainures, par suite de la forte réduction du festonnement. Les colonnettes stéréiques sont beaucoup plus grèles et moins nom- breuses. Les faisceaux sont réduits. Les éléments extérieurs du chlorenchyme sont moins étirés radialement. — II n’y a pas de différences saillantes dans lhistologie des autres tissus, ni dans la structure des diaphragmes. Caractères édaphiques des feuilles basilaires primaires et secondaires. — Les détails descriptifs donnés ci-dessus mettent en évidence des caractères édaphiques assez différents entre les feuilles basilaires typiquement primaires ou typiquement secon- daires. Ces dernières ont, par rapport aux premières, le cachet d'organes nettement hygrophiles. Au contraire, dans les feuilles primaires : la disparition ou la réduction des segments, l’histo- logie de l’épiderme, le festonnement qui place les stomates dans des rainures ou des golfes, le grand développement des colonnes de stéréome sont autant de caractères de xérophilie, bizarrement juxtaposés à l’organisation subcentrique et septée qui rappelle celle des Juncus aquatiques à feuilles septées. — Nous revien- drons plus loin sur lPinterprétation de ce phénomène. Valeur morphologique des phyllomes septés des Ombellifères. — L'étude de lOmbellifère de Thore nous ramène à une question que nous avions abordée il y a dix-sept ans * et qui nous paraît maintenant susceptible de recevoir une solution satisfaisante. 1 J. Briquet. Recherches sur les feuilles septées chez les Dicoty- lédones [Bull. herb. Boiss., 1re sér.,V. n. 6 (1897) et Bull. Labor. bot. gén. Univ. Genève 1, p. 264-979, en particulier p. 276 et 277]. (22): — 256 — Lorsqu’en 1897, nous avons étudié les phyllomes fistuleux, septés et nus des Ombellifères des genres Crantzia, Oltoa et Tie-. demannia (Oxypolis), nous étions arrivé à la conclusion que ces. organes n'étaient pas de simples phyllodes (pétioles d’une forme: spéciale), mais qu’on pouvait les homologuer à un pétiole sur- monté d'un rachis qui aurait perdu ses segments par réduction. Dans un travail mené parallèlement au nôtre et publié peu de temps auparavant, M. Bitter était arrivé à la même conclusion ”. Ce qui manquait à cette époque pour établir solidement cette homologie, c'était des phyllomes septés présentant des passages entre un rachis seplé nu (Ottoa, Crantzia, Oxypolis) el un rachis septé segmentifère (Oenanthe). Quelques années avant que nous eussions entrepris ces études, M. Gæbel * avait signalé au sommet des jeunes feuilles de lOéfoa senanthoides Kunth une petite dépression qu’il envisageait comme l'emplacement probable d’un rudiment de limbe. Plus tard, le même auteur * a montré chez le Crantæia lineata Nutt. l'existence de dépressions couvertes d’une petite écaille disposées en une série longitudinale sur la jeune feuille. Ces rudiments pourraient représenter des segments réduits. Depuis lors, l’étude de l’Oxypolis fliformis Britt. (Tiedemannia teretifolia DC.) a été reprise par Rosina Rennert ‘. L'auteur con- firme en général nos données anatomiques, en se fondant sur des matériaux très supérieurs à ceux dont nous pouvions dis- poser en 1897 °. Le fait nouveau important établi par Rosina ‘ G. Bitter. Vergleichend-morphologische Untersuchungen über die Blattformen der Ranunculaceen und Umbelliferen [Flora LXXXIII, p. 272 (1897)]. ? K. Gœbel. Pflanzenbiologische Schilderungen [I], p.45. Marburg 189. — Ce passage nous avait échappé lors de la rédaction de notre mémoire de 1897. ? K. Gœbel. Organographie der Pflanzen p. 494. Jena 1900. “ Rosina J. Rennert. The Phyllo es ofOxypolis filiformis, a Swamp Xerophyte [Bull. of the Torr. bot. Club XXX, p. 402-411 (1903)]. * Nous ne disposions en 1897 pour notre étude anatomique que d’un fragment de feuille âgée provenant d’un échantillon récolté par Nash aux environs de Baldwin en Floride et distribué sous le n° 2596. Rosina Rennert n’a constaté dans ses cultures qu’à l’état de cellules isolées les abondantes scléréides de la périphérie re (23) Rennert consiste dans la découverte de cryptes élaeogènes, compa- rables aux dépressions en série signalées par M. Gœbel dans la jeune feuille de lOf{oa œnanthoides. Ces eryptes élaeogènes (fig. 4 de Rennert)sont placées à la hauteur du plancher des diaphragmes et disposées en une série longitudinale, sur une ligne située à 90° avec le plan d'insertion des « stipules » !. Des rudiments de seg- ments devraient être placés sur deux lignes situées dans un plan perpendicuiaire au plan de symétrie du phyllome. R. Rennert en conclut que les écailles qui accompagnent ces organes ne sont pas des rudiments de segments, el sur ce point elle a sans aucun doute raison. Mais elle va plus loin, et en conclut que les phyl- lomes entiers de l’Oxypolis sont de simples phyllodes (pétioles). Cette conclusion ne découle nullement des prémisses, et, à notre avis, elle est erronée. : Nous cherchions en 1897 un exemple de phyllome septé qui présente des transitions entre une région à € nœuds » nus et à « nœuds » segmentés, démontrant que la région septée du phyl- lome est un rachis. Cet exemple, nous l’avons aujourd’hui : l’Om- bellifère de Thore offre dans ses feuilles basilaires, spécialement les primaires, des phyllomes fistuleux seplés présentant lous les passages entre une région inférieure où les « nœuds » sont comple- lement nus el une région apicale où les « nœuds » sont pourvus de segments réduils, avec lous les stades inlermédiaires conduisant de la protubérance à peine marquée, à l’écaille entière, et au seg- ment multifide. L’homologie entre la région septée nue des phyl- du diaphragme que nous avions dessinées à la chambre claire; il est probable que le développement abondant de ces scléréides est tardif, et peut-être aussi spécial aux individus développés dans les stations relativement sèches. 1 Les Ombellifères n’ont pas de stipules ; l’auteur a sans doute voulu parler des gaines. — Les matériaux plus abondants dont nous disposons maintenant au Conservatoire botanique de Genève nous ont permis de retrouver les cryptes découvertes par R. Rennert sur plusieurs de nos échantillons. Sur les phyllomes âgés elles sont méconnaissables et leur présence ne peut être soupconnée que par un observateur déjà averti au moyen d’une étude préalable minutieuse, effectuée aux divers degrés de développement. Ces cryptesdisparaîtraient complètement dans les cultures submergées selon R. Rennert. 17 (24) — 958 — lomes de lOmbellifère de Thore et les phyllomes septés nus des Crantzia, Oltoa et Oxypolis étant indéniable, il en résulte que, chez ces dernières plantes, Les phyllomes ne sont pas de simples phyllodes (pétioles), mais qu'ils sont homoloques d'un pétiole sur- monté d'un rachis dépourvu de segments. Signification écologique des caractères de xérophilie chez les phyllomes septés. — Lorsque nous avons étudié l'Oxypolis fiiformis (Tiedemannia leretifolia) en 1897, tout ce que nous savions des habitudes de celte plante, c’est qu’elle habite les marais. Les caractères de xérophilie, associés à des caractères d'hygrophilie, que nous avions relevés dans Pappareii végétatif nous avaient conduit à admettre que cette plante est organisée de facon à vivre dans des conditions alternantes d'humidité et de sécheresse !. Quand les chaleurs estivales dessèchent la vase dans laquelle elle croît, ses propriétés édaphiques xérophiles lui permettent de parer à des pertes d’eau par excès de trans- piration. | R. Rennert a développé un point de vue très différent *. Elle reconnaît comme nous la présence de caractères édaphiques xérophiles, mais ces caractères sont dus à une toute autre cause. L'Oxypolis serait un xérophyte de marécage ou de tourbière (Swamp or bog xerophyte), végétant dans une eau chargée d'acide humique difficilement absorbable. Ce serait une illustra- tion de la théorie des « milieux humides physiologiquement secs » développée par Schimper. Avant d'aller plus loin, insérons ici une remarque d'ordre général. Quant on veut aborder l'interprétation écologique dé faits de structure, une des conditions essentielles est de bien connaître lhabitat. Le seul renseignement précis dont nous dis- posions en 1897 était que Oxypolis végète dans les marais. Aucun auteur ne Pindiquait spécialement dans les Lourbieres, et la loca- lité très méridionale (la Floride) d’où provenait notre échantil- lon rendait cel habital tourbeux peu vraisemblable. Mais quand un botaniste à eu le privilège, comme R. Rennert, de pouvoir " J. Briquet, op. cit. p. 467 (268). ? Rosina J. Rennert, op. cit. p. 406 et suiv. — 9259 — (25) étudier une plante aussi remarquable que lOxypolis dans son milieu naturel, il est extrêmement regrettable qu’il ne nous donne pas des renseignements minutieux sur ce milieu ! Or, l’au- teur se borne à dire * que l’Oxypolis végète dans les marais et sur les bords des étangs des Etats-Unis du sud-est, ce que l’on savait déjà, atteignant au nord le Delaware *, ajoutant ailleurs qu'elle a rapporté des échantillons de Georgie et de Floride *. Mais il y a marais et marais ; un marais ordinaire du type con- cave où un étang constituent un tout autre milieu qu'une tour- bière du type convexe, surtout lorsqu'il y a écoulement de l’eau. Le second est incontestablement un milieu acide, tandis que les deux premiers ne le sont souvent pas du tout. Et la végétation est très différente dans les deux cas. R. Rennert ne nous en voudra pas trop si nous lui reprochons un laconisme qui nuit beaucoup à sa démonstration. Ceci dit, nous devons constater qu’en 1897 nous étions extrème- ment sceptique quant au bien-fondé de la théorie fort ingénieuse des « milieux humides physiologiquement secs ». Nous étions alors très frappé par le fait suivant. On trouve côte à côte dans les tourbiéres des plantes qui offrent des caractères édaphiques en apparence xérophiles et d’autres dont les caractères indiquent une parfaite adaptation à la vie aquatique. Dans les tourbières d'Europe, les Andromeda polifolia el Vaccinium Oxycoccos sont des exemples de la première catégorie, el les Menyanthes tri- foliala et Callha palustris des exemples de la seconde. Dans une garieue méditerranéenne, dans lérémée arabique ou austra- lienne, tous les végétaux qui ont un appareil végétatif aérien persistant toute l’année présentent des adaptations à la vie dans le milieu spécial où ils croissent. Ne devrait-il pas en être de même pour les habitants d’un milieu aussi spécial qu’une tour- bière ? De plus, si lon essaie de remplacer le milieu « physio- logiquement sec » de la tourbière par un milieu tout simplement * Rosina J. Rennert, op. cit. p. 408. ? Les localités du Delaware sont douteuses selon Britton et Brown. Voy. Britton and Brown. An illustrated Flora of the Nor- thern United States, etc. Il, p. 513. New York 1897. 3 Rosina J. Rénnert, op. cit. p. 404. D nipae NY ue D s MAUR pers re (26) 960 2e acalcique mais aride pour des plantes telles que Andromeda poli- folia et Vaccinium Oxycoccos — lesquelles ne croissent d’ailleurs pas en dehors des tourbières -— on aboutit au bout de peu de temps à un fiasco complet. Nous préférions done jadis — sauf dans les cas où les variations de siccité et d'humidité du milieu peuvent expliquer la présence de caractères contradictoires — recourir à l'hypothèse de M. Schwendener * que les caractères édaphiques de xérophilie chez les plantes hygrophiles sont des caractères hérités, se rapportant à un milieu ancestral. Aujourd’hui, nos idées se sont un peu modifiées et l’objection faite ci-dessus ne nous paraît plus avoir une portée générale aussi absolue. Ce changement est surtout dû à létude d’un im- portant mémoire de M. Yapp* qui montre que lorsque les plantes à caractères édaphiques différents sont juxtaposées dans un même milieu, cela ne signifie pas nécessairement que leur écologie soit la même. H faut tenir compte encore des niveaux, tant aérien que souterrain, dans lesquels se développent leurs organes. Telle espèce dont les individus étalent leurs feuilles à 1 mètre au-dessus du sol et dont les racines fonctionnent à 1 pied au- dessous du niveau du sol, sera dans des conditions tout autres que telle autre dont les feuilles sont à quelques centimètres au-dessus et les racines à quelques centimètres au-dessous du sol. Outre le milieu général du marais ou de la tourbière, il faut encore tenir compte du petit #ilieu special imposé à l'individu par tout l’ensemble de son organisation. En d’autres termes, les conditions genérales d’un milieu ne suffisent pas à elles seules pour expliquer l'écologie spéciale d’un individu d'organisation donnée. Ces considérations nous font regretter d'autant plus de ne pas être actuellement mieux renseigné sur les conditions exactes de milieu dans lesquelles végète lOxypolis, car, en leur absence, la signification écologique des caractères édaphiques xérophiles * Schwendener. Die Spaltæffnungen der Gramineen und Cype- raceen, p.22 (Sitzungsber. der k. preuss. Akad. der Wiss. zu Berlin, ann. 1889, VI). ? R.H.Yapp. On stratification in the vegetation of a Marsh, and its relations to evaporation and temperature [Awn. of Bot. XXII, p. 275-319 (1909)]. opte (27) de cette plante reste douteuse. En revanche, elle nous ramène à lOmbellifère de Thore. Il est extrêmement probable que l’histologie des feuilles, chez les formes entièrement submergées que M. Glück a observées, présente des caractères spéciaux. Cette vraisemblance est encore accrue par les modifications fort intéressantes que Rosina Ren- _nert a obtenues expérimentalement dans ses cultures submer- gées de lOxypolis. Mais nous n’avons pas vu ces échantillons submergés et le côté anatomique de la question a été entière- ment négligé par M. Glück, de sorte que des recherches dans ce sens sont réservées à nos successeurs. Ce qui est certain, d’a- près les recherches de M: Glück, c’est que même sous l’eau, les feuilles primaires présentent une réduction de segments caracté- ristique par rapport aux feuilles secondaires. La différence mor- phologique entre les feuilles basilaires primaires et secondaires est donc indépendante du milieu et héritée. Quant aux différences histologiques, elles pourraient peut-être s'expliquer (dans le sens écologique de ce mot) en entrant dans l’ordre des idées de Schim- per que défend R. Rennert. On pourrait supposer que les feuilles primaires se développent à un moment où l’eau qui imbibe les racines (très près de la surface du sol, 1-10 em.) possède une température basse, défavorable à l'absorption. Il y aurait dès lors avantage à ce que les pertes d’eau par transpiration des feuilles aériennes soient réduites au minimum (disparition des segments, épaississement des parois externes de l’épiderme, etc., etc.). Ces inconvénients seraient moindres plus tard, lors du développement des feuilles basilaires secondaires, d’où les diffé- rences d'organisation présentées par ces dernières. Nous ne donnons d’ailleurs cette hypothèse que sous bénéfice d’inven- laire : une étude écologique suivie sur le terrain pourrait fort bien en montrer la complète inanité. Quoi qu'il en soit, l'étude de l’Ombellifère de Thore nous a révélé des faits du plus vif intérêt. C’est une plante plus ou moins hygrophile, qui végète à la fois dans les milieux acides (tourbières), au bord des et dans les eaux non acides, qu’elles soient tranquilles ou courantes, et dont l'hétérophyllie (morpho- logique et histologique) est très remarquable. RÉ TO UD RU CAN CR DIS A à D DR D RDS EP et EE DS AR SUN ES SE (28) — 9262 — Tige feuillée florifère. — Les feuilles caulinaires, plus petites, présentent une structure interne comparable à celle des feuilles basilaires primaires. Les inférieures ont un pétiole court; les supérieures sont presque sessiles sur une gaine biauriculée au sommet. Le «nœud» inférieur porte le plus souvent des seg- ments rudimentaires ; il n’est jamais nu. La structure de la tige a déjà été esquissée par . Géneau de Lamarlière *. Ce qu'il faut rappeler ici, c’est l’organisation sym- podiale de la tige florifère. Cosson avait déjà dit : «Umbellae pedunculatae, saepius quasi oppositifoliae. » * Et, effet, la tige aérienne ne se ramifie guère que dans la région supérieure. Elle est couronnée par une ombelle terminale. A Vaisselle de la feuille précédant l’ombelle naît un bourgeon axillaire qui, en se déve- loppant en rameau, constitue le prolongement apparent de la tige. Le pédoncule qui porte l’ombelle terminale est déjeté laté- ralement et semble alors être oppositifolié. Le même phénomène peut se reproduire plus haut sur l’axe deux ou trois fois, mais il est alors moins apparent à cause de la brièveté plus grande des axes de divers ordres. III Carpologie. Orientation. — Le fruit est lisse, ovoïde, haut à la maturité d'env. 1,8 mm., large dans sa région équatoriale de 1,2><0,7mm. Les vallécules, d’un vert lavé de violet, sont séparées par des côtes relativement épaisses, claires. Le sommet tronqué est coiffé d’un stylopode violacé à bords assez épais, un peu ondulés, relevé en éminence subconique au-dessous des styles. Ceux-ei sont divergents et fort courts. Autour du stylopode se trouvent » dents calicinales inégales, lancéolées-linéaires ou triangulaires- ’ Géneau de Lamarlière, op. cit. p. 80. ? Cosson, op. cit. p. 6. * Nous exprimons notre vive reconnaissance à M. le capitaine Louis Verguin qui a bien voulu faire en 1902, à notre intention, une ample récolte de fruits aux environs de Bordeaux, ce qui nous a permis de ménager nos matériaux d’herbier. RL re d'au Ge “06. (29) aiguës, minuscules, persistantes el incurvées vers la base des styles. Le carpophore est libre à la maturité complète et bipartite jusqu’à la base. Des coupes en séries permettent de constater que, à part les modifications dans les contours, dus à l’atténuation du fruit vers les extrémités et la réduction correspondante dans l'étendue occu- pée par les divers tissus, il n’y a pas de différences essentielles dans l’organisation générale aux divers plans. Une section équa- toriale montre les faits suivants. Fig. 10. — Section transversale d’ensemble d’un méricarpe passant par la région équatoriale du fruit. Cd côte dorsale; CL côtes latérales ; Cc côtes commissurales; Co colonnes costales ; / bandelette intrajugale ; Ep Epicarpe; Cz chloren- chyme mésocarpique ; M méridocytes; Pp parenchyme iméso- carpique profond renfermant les bandelettes valléculaires et commissurales O; Ed endocarpe; À albumen; R raphé; Ca carpophore dimidié. — Grossissement : °0/,. La coupe du méricarpe (fig. 10) est pentagonale, le côté com- missural étant plus large que les côtés valléculaires. Les cinq angles font saillie extérieurement et sont occupés chacun par une colonne costale de section ovée ou vaguement circulaire, renfer- mant un faisceau libéro-ligneux, et une petite bandelette intra- jugale. Les vallécules sont bombées en dehors et en dedans, soit du côté du cœlum du fruit : elles renferment chacune une bande- lette volumineuse très rapprochée du cœlum. Les bandelettes s’ap- puient en dehors à un tissu remarquable — que Reichenbach avait (30) opLee avait pris pour un système de bandelettes extérieures — formé de 4 à 6 méridocytes. L’épicarpe, l’endocarpe, un chlorenchyme hypodermique, et un parenchyme microcytique profond, dans lequel naissent les bandelettes valléculaires, complètent l’énu- mération des régions et des tissus à considérer. On y ajoutera le carpophore et le parenchyme de désarticulation de la région sommissurale. Le cœlum du méricarpe est occupé par l’albumen enveloppé par les restes écrasés des parois du nucelle. L’histologie de ce tissu ne présente rien de particulier. La coupe de l’albumen esl pentagonale comme celle du méricarpe, les angles sont arrondis et saillants, les faces sont concaves, le côté commissural est bombhé, le saïllant s'appuyant contre le raphé plus ou moins écrasé. Reprenons maintenant plus en détail l'étude de ces divers tissus. Epicarpe ; stomates. — L’épicarpe (fig. 11 et 12) est formé de cellules parallélipipédiques, à grand axe parallèle au grand axe du fruit. Les parois radiales et internes sont minces, les externes un peu plus épaisses et recouvertes d’une cuticule plus ou moins plissée. Les éléments sont, en section transversale, notablement plus gros que le chlorenchyme sous-jacent ; leur volume est moindre lorsqu'ils tapissent les côtes dans les vallécules ; ils sont pourvus de chloroplastes rares ou peu abondants, parfois nuls, et contiennent de l’anthocyane dans la région valléculaire. Les stomates (fig. 11), peu nombreux, sont situés exclusive- ment dans les vallécules, mais de préférence dans la région vallé- culaire qui avoisine immédiatement les côtes. Les cellules de bordure sont placées exactement au niveau des cellules annexes, mais moins hautes qu’elles, de facon à être un peu enveloppées à la base par ces dernières. Les entrées eisodale et opisthodiale sont limitées par deux arêtes dont lextérieure plus aiguë est for- mée entièrement par le cuticule. Chlorenchyme. — La présence de stomates va de pair avec celle d'un chlorenchyme mésocarpique (fig. 11). Ce tissu est formé de petits éléments, étirés tangentiellement dès le début, bourrés de chloroplastes, et fonctionnant comme tissu assimi- — 965 — (34) lateur pendant toute la durée du développement du fruit. A la maturité ces éléments sont fortement écrasés et moins facilement reconnaissables. Fort de 2 à 4 assises dans les vallécules, le chlo- renchyme se réduit à 1-2 assises, souvent plus faiblement chloro- phyllifères, sous l’épicarpe des côtes. Fig. 11. — Section transversale d’un méricarpe intéressant une vallécule. Ep épicarpe; S stomate ; À chambre respiratoire; C chlorenchyme mésocarpique extérieur; M méridocytes; O canal sécréteur valléculaire ; P parenchyme mésocarpique profond ; Ed endocarpe. — Grossissement : °%/,. Colonnes costales. — Les colonnes costales (fig. 12) ont une organisation assez complexe que seule une étude du développe- ment — combinée avec des coupes longitudinales quand leur cons- titution est achevée — permet de mettre clairement en évidence. Elles sont séparées de l’endocarpe, du côté intérieur, par le paren- chyme profond microcytique dont il sera question plus loin, et de l’épicarpe par le chlorenchyme hypodermique. Leur section est elliptique ou à peu près circulaire, ainsi qu’il a déjà été dit. Du côté interne, les colonnes renferment des trachées annelées et spiralées très étroites, puis viennent de nombreux vaisseaux à grosses ponc- tuations doubles, entourés d’un parenchyme très scléreux à la fin ; ces éléments ne se distinguent qu'avec peine, sur des coupes transversales, des stéréides nombreuses auxquelles ils sont asso- (32) — 956 — ciés ; seules les ponctuations aréolées permettent de reconnaitre une partie des vaisseaux. Contre ce xylème s'appuie extérieure- ment un liber très réduit, comportant quelques pelits groupes de tubes criblés avec leurs cellules compagnes. A la maturité, ces cordons libériens sont souvent complètement oblitérés et écrasés Fig. 12. — Section transversale d’un mericarpe intéressant la côte dorsale. Ep épicarpe; C assise de chlorenchyme hypo- dermique ; O canal sécréteur intrajugal ; la colonne costale est constituée par des stéréides péricycliques (S) et libé- riennes englobant des tubes criblés plus ou moins écrasés (T), et un volumineux xylème (B); Pp parenchyme méso- carpique profond; Ed endocarpe. — Grossissement : **/,. et en tous cas difficiles à retrouver. La région péricyclique est transformée en stéréome raccordé latéralement avec le xylème scléreux, Ce stéréome est formé de fibres nombreuses, parfois trés sclérifiées, à ponctuations effilées, ascendantes à gauche. L'emploi gradué du réactif de Wiesner (phloroglucine + HCI) ne (33) montre que la colonne costale tout entière est très lignifiée, à exception des tubes criblés plus ou moins oblitérés, et que les éléments en sont solidement cimentés les uns avec les autres par des lamelles intercellulaires riches en substances pectiques. Vers lextrémité extérieure de la colonne costale se trouve régulièrement un pelil canal sécréteur intrajugal de section cir- culaire ou elliptique (fig. 12). Ce canal est adossé à la colonne qui Penveloppe latéralement ou même complètement. Les élé- ments qui, par voie schizogène, donnent naissance à lépithèle du canal se différencient de très bonne heure, bien avant que la sclérification des éléments voisins ait commencé. Par compa- raison avec les Ombellifères étudiées à ce point de vue, on sera donc amené à attribuer à ces canaux une origine péricyelique. Méridocytes. — Nous arrivons à la partie la plus intéressante de la carpologie de notre Ombellifère : au tissu qui a été inter- prété par Reichenbach fil. comme représentant une série de canaux sécréteurs disposés sur une ligne parallèle à l’épicarpe. Les méridocytes, ou cellules en forme de compartiments (fig.11), sont de gros éléments de section transversale à peu près rectan- oulaire, appuyés extérieurement contre le chlorenchyme hypo- dermique et adossés intérieurement à l’épithèle des bandelettes valléculaires. Ils sont disposés sur un arc qui couvre toute la sur- face extérieure des bandelettes, au nombre de 3 à 6, les plus gros au milieu, les autres décroissant en général de volume vers les extrémités de l’arc. Dès le début de la différencialion des tissus dans le mésocarpe, les éléments destinés à devenir des mérido- cytes se distinguent par leur grandeur. Ils suivent le développe- ment en épaisseur du mésocarpe en s’allongeant radialement. En sénéral, ils restent indivis et sont alors souvent, en coupe trans- versale, plus hauts que larges. Parfois aussi, ils se cloisonnent tangentiellement une fois, très rarement deux fois. Mais, dans ces cas-là, les cloisons restent très délicates, de sorte que l’on n'a jamais l'impression de la production d’un méristème ana- logue à un phellogène à ses débuts. En section longitudinale, ces éléments sont assez courts et séparés par des cloisons horizon- tales. Leur forme générale est done cubique. Au début, les méridocytes renferment, outre leur utricule (34) ose plasmique et leur noyau, des chloroplastes isolés. Mais à la matu- rité, tout cela est résorbé et les cellules se remplissent d’air. I n’y à pas d'espaces aérifères entre les éléments. Les parois sont minces, cependant résistantes, purement cellulosiques, ne pré- sentant aucune des réactions de la lignine et de la subérine. Elles résistent assez longtemps à l’action des acides à froid, mais moins longtemps que les éléments lignifiés des colonnes costales. Enfin elles sont dépourvues de ponctuations. La cause de l'erreur d'interprétation dans laquelle est date Reichenbach fil. est facile à trouver. L'huile accumulée dans les canaux sécréteurs voisins pénètre par imbibition dans les parois cellulaires voisines et imprègne en particulier les parois internes et radiales des méridocytes. Quand, par conséquent, on examine ces derniers sur une coupe un peu épaisse, on peut avoir l'illusion qu'ils sont remplis d'huile. Mais un examen plus soigné montre qu'il n’en est rien. L’imprégnation des parois internes et radiales à cette conséquence que, dans les coupes traitées par les acides, ces parois résistent plus longtemps que les parois externes non imprégnées. Les méridocytes ne sont pas en contact direct avec les colonnes costales, mais se raccordent avec elles par un parenchyme à élé- ments polyédriques plus petits. Parenchyme profond et bandelettes. — La région la plus interne du mésocarpe est occupée par un parenchyme épais d’une ou deux assises seulement (fig. 11 et 12), à éléments très petits, polyédriques, étirés tangentiellement, à parois cellulo- siques, minces. Ces éléments renferment des chloroplastes et de l’amidon ; ils sont très écrasés à la fin et d'autant plus difficiles à étudier dans ce stade ultime, que les membranes s'imprègnent de l’huile accumulée dans les bandelettes. C’est dans ce parenchyme profond que naissent les bandelettes valléculaires et commissurales (fig. 11), selon le processus schizo- gène habituel. Les canaux sont étirés tangentiellement, elliptiques- allongés, à grand axe 2 à 3 fois plus long que le petit axe et paral- lèle à l’épicarpe valléculaire. Le canal est tapissé d’un épithèle à éléments très petits, plus ou moins rectangulaires en section transversale, et bien reconnaissables même à la maturité. po (35) Endocarpe. — L’endocarpe (fig. 11, 12 et 13) est constitué par une assise unique d'éléments parallélipipédiques, plus ou moins amylifères, à parois radiales modérément, à parois internes et externes plus fortement épaissies, se subérisant à la fin et très résistantes aux acides ; cette assise est étroitement appliquée contre le parenchyme mésocarpique profond et ne doit pas être confondue avec les restes du nucelle, en particulier pas avec l’assise périphérique du tégument extérieur à grosses cellules dont les parois externes et internes sont très épaissies et formées de cellulose pure. Fig. 13. — Section iransversale d’un méricarpe intéressant la commissure. Ca carpophore dimidié montrant un faisceau (Fc) enveloppé de brachystéréides ; Pad parenchyme de désarticulation ; Sp sphérites; M méridocytes; © canaux sécréteurs commissuraux ; Pp parenchyme mésocarpique profond; ÆEd endocarpe présentant un arc obturateur (a) en face de la commissure. — Grossissement : **/,. Carpophore ; tissu de désarticulation des méricarpes. — Le carpophore (fig. 13) est formé par une colonne de brachystéréides de section plus ou moins circulaire, renfermant deux groupes de trachées correspondant aux deux faisceaux marginaux des car- pelles ; les éléments libériens sont à la fin complètement obli- térés, écrasés et souvent impossibles à retrouver à la maturité. Les brachystéréides sont d'un type peu caractérisé, presque de simples scléréides, à parois énormément épaissies pourvues de nombreux canalicules. Le carpophore se fend à la maturité dans (36) — 270 — toute sa longueur en deux moitiés d’abord enchâssées dans le: parenchyme de désarticulation, libérées ensuite, sauf au sommet, par suite de la désagrégation du parenchyme. Le parenchyme de désarticulation (fig. 13) est constitué par de gros éléments polyédriques, inégaux, à parois cellulosiques minces, très peu résistantes. Il n’y a pas, à proprement parler, préparation spéciale de la désarticulation, ainsi que cela a sou- vent lieu, par l'arrondissement préalable des éléments dans le plan de séparation des méricarpes, mais plutôt déchirure, les faces commissurales offrant de nombreux lambeaux de mem- branes arrachées. Une particularité de la région commissurale consiste dans la présence en petite quantité de sphérites d'oxalate de chaux dissé- minées jusque dans les méridocytes commissuraux (fig. 13). Ces sphérites s’illuminent brillamment en lumière polarisée, les nicols étant croisés, avec une croix de Malte noire. L’obturation du méricarpe s'effectue déjà avant le détachement du carpophore au moyen de changements dans lendocarpe. L’arc d’endocarpe (fig. 13 4) qui sépare les deux bandeïettes commis- surales présente des éléments plus volumineux et moins étirés tangentiellement. Les parois de ces éléments s’épaississent el prennent une consistance dure sans trace de ponctuations. Fonctions des méridocytes. — Les méridocytes mésocarpiques que présente l’Ombellifère de Thore sont évidemment une simple différenciation du parenchyme macrocytique que l’on rencontre dans le fruit de diverses Amminées. Mais cette différenciation est si marquée qu'on peut se demander si elle ne répond pas à une fonction. Des observations poursuivies ÿn vivo dans les stations natu- relles seraient nécessaires pour obtenir sinon la certitude, au moins des données vraisemblables à ce sujet. En attendant, il y a une hypothèse qui se présente à l'esprit. Si l’on admet qu’à la maturité les méridocytes sont des éléments morts et remplis d'air, rien n'empêche de les interpréter comme des fotteurs. À Pappui de cette hypothèse, on peut invoquer lPhabitat au bord des mares et marais. Il importe cependant de remarquer que les flotteurs des fruits SA 5 de vip AN Eau à No ES TR brie (37} d'Ombellifères littorales, en particulier des Oenanthe, que nous avons jadis étudiés *, sont constitués par un tissu spécial que l’on peut appeler pléenchyme *. Ce sont des éléments non seulement morts et remplis d’air à la maturité du fruit, mais à parois toujours ponctuées, plus ou moins lignifiées, très serrés les uns contre les autres, à méats intercellulaires rares et très petits, et opposant au passage de l’eau (probablement par suite de limmigration dans les parois d’une substance ad hoc) une très grande résis- tance. Or, les méridocytes de POmbellifère de Thore ne présentent pas ces derniers caractères. On arrive facilement par l’ébullition à charger d’eau le fruit, lequel coule à pie, ce qui est souvent remarquablement malaisé pour les fruits pourvus de flotteurs NOrMaUx. Il est cependant possible que les méridocytes remplissent les fonctions de flotteurs dans l’eau froide des marais pendant un temps assez long pour permettre une certaine dissémination des fruits. I y à là une question que nous signalons à Pattention des botanistes du sud-ouest de la France qui s'intéressent aux ques- lions biologiques. ‘J. Briquet. Recherches anatomiques et biologiques sur le fruit du genre Oenanthe [Bull. herb. Boiss. 1'e sér., VIT, n. 6 (1899) et Bull. Labor. bot. gén. Univ. de Genève IT, p. 9-30, fig. 1-11 (1899)]. 2 De rw, je flotte, je navigue, et éyyuux, épanchement, sens tra- ditionnellement corrompu pour désigner un tissu végétal. — A l’époque où nous avons publié nos recherches carpologiques sur les Oenanthe, nous ne nous sommes pas aperçu que, huit ans au- paravant, Schimper [Die indo-malayische Strandflora p.163 et suiv. (Botanische Mittheilungen aus den Tropen WT, Tena 1891)] avait donné une description du tissu des flotteurs d’une série d'espèces carac- téristiques de la mangrove, description qui cadre dans tous les points principaux avec les résultats que nous obtenions chez les Oenanthe. Les faits que nous avons établis étaient nouveaux pour la famille des Ombellifères, mais l'étude de ce chapitre du livre si instructif du regretté Schimper nous aurait évité de longs tàton- nements. Le néologisme français de pléenchyme est une nécessité. Schimper (op. cit.) et M. Haberlandt (Physiologische Pflanzenana- tomie ed. 4, p. 499) se servent de l'expression « Schwimmgewebe », soit « tissu à flotter » ou « tissu à nager », traduction inutilisable en français. D'autre part un flotteur est formé de pléenchyme : les méricarpes des Oenanthe sont à 2 et à 5 flotteurs homomorphes. ou hétéromorphes. LE ES VC D RC Sr EEE ER A AE PS ES LU Le ces on (38) — 972 — Systématique Pour les botanistes qui, à l'instar de Bentham et Hooker :, de Caruel * ou de M. Calestani * réunissent en un vaste groupe toutes les Ombellifères « gravitant » autour du genre Carum, la question des affinités de l’Ombellifère de Thore se pose à peine : c’est un Carum où un Apium. Mais cette solution un peu simpliste ne sau- rait satisfaire les systématistes qui préfèrent aller au fond des choses, même quand il faut pour cela se livrer à des recherches un peu longues. M. O. Drude à dit excellemment *: « L'extension donnée au concept générique par Caruel... d’après laquelle les genres Aego- podium, Amini, Berula, Bunium, Carum, Petroselinum, Pimpi- nella, Plychotis et Sison sont réunis au genre Apium, aboutirait à un groupe très hétérogène, à côté duquel on pourrait à peine attribuer des caractères propres aux genres restants du groupe des Amminées. » L'étude carpologique des Ombellifères de port assez varié du groupe des Amminées montre des différences profondes dont il est indispensable de tenir compte. On sera donc amené par la suite à étudier à fond le fruit d’une foule d'espèces sur lesquelles nous savons fort peu de choses. Les floristes, à de rares exceptions près, se sont copiés Les uns les autres. Et l’on vient de voir, par l’exemple d’un floriste exceptionnellement consciencieux (Rei- chenbach fil.), que les descriptions et les figures les meilleures ne sont pas à l’abri de graves erreurs, faute d’une technique suffi- sante. Nous sommes bien loin du temps où Lespinasse écrivait : « Le système de classification des Ombellifères basé sur les carac- tères tirés du carpophore et des vifta, est loin d’être satisfaisant, puisqu'il offre des difficultés telles, qu'il est impossible de ne pas Bentham et Hooker. Genera plantarum f, p.890-892. Londini1867. ? Caruel. Flora italiana VIII, p. 424. ?V, Calestani. Contributo alla sistematica delle Ombrellifere d’Europa [ Webbia T1, p. 172-179 (1905)|. 1OMDradeNC; More (39) commettre de graves erreurs dans un examen dont la loupe et le microscope font généralement tous les frais. » On doit au con- traire répéter plus que jamais que dans les Ombellifères la carpologie est le fondement de toute systématique sérieuse et que cette carpologie ne peut être pratiquée avec sécurité qu’au microscope. Tout d’abord, la plante de Thore n’est pas un P{ychotis. Ce genre, comme l'indique son nom, est caractérisé par des pétales pourvus d’un pli transversal sur lequel est insérée une languette infléchie : ce caractère n’existe pas dans notre espèce (fig. 14), chez laquelle les pétales sont infléchis en languette, sans pli et sans la profonde échancrure caractéristique pour le genre Ptychots. CD A B Fig. 14. — Pétale vue de l’intérieur de la fleur : À chez le Ptychotis saxifraga (L.) Lor. et Bar.; B chez le Zhorella verticillato-inundata (Thore) Briq. — Grossi. Ainsi que l’a dit très justement Cosson *, les pétales faible- ment échancrés, les bandelettes occupant toute la longueur de la vallécule (et non pas courts et claviformes) l’éloignent du genre Sison. Le même auteur à encore fait remarquer que le carpo- phore bipartit, sans parler d’autres caractères, ne permet pas de le rattacher au genre Sium, ni aux Apium du groupe Heloscia- dium, ni aux Carum. Restent les Petroselinum, auxquels s’est arrêté Cosson. Mais l'étude du genre Petroselinum montre un fruit assez diffé- rent ; celui de l’Ombellifère de Thore s’en écarte par deux carac- tères très saillants : Les bandelelles valléculaires sont surmontées de méridocytes (fausses bandelettes cloisonnées extérieures de Reichenbach fil.) et les côtes sont pourvues de bandelettes intra- ‘ Cosson, op. €it. p. 7. (40) re jugales. À cela s'ajoutent encore un port et un mode de vie tout différents, ainsi que des sépales individualisés persistants. Nous arrivons done à la conclusion qu'avait prévue M.0.Drude!, mais à laquelle, faute de. renseignements clairs sur l’organisation du fruit, il n'avait pas pu donner de sanction pratique. L'Ombelh- [ère de Thore constitue un genre particulier, voisin sans doute des Amminées susnommées, mais bien distinct. Ses caractères spé- ciaux et son isolement géographique dans le sud-ouest de la France doivent le faire considérer comme un type endémique fort ancien, dont nous résumons ci-après les caractères. THORELLA Briq.° — Petroseliuum $ Reichb. Ze. fl. germ. et helv. XXT, 11 (1867) — Petroselinum sect. Vittata Drude in Engl. et Prantl Nat. Pflansenf. VIII, 186 (1897) — Plychotis sect. Caropsis Rouy F1. Fr. NII, 354 (1901) — Thorea Briq. in Arch. sc. phys. et nat. 4e pér., XIIT, 613 (1902) ; non Bory. Flores hermaphroditi. Calicis dentes 5 inaequales, parvi, per- sistentes, acuti vel lanceolati. Petala aequalia, incurvato-sub- conniventia, lamina suborbiculata basi brevissime unguiculata, plica transversali omnino destituta, apice breviter emarginata et ibidem lacinula inflexa acuminata praedita. Diseus : stylopodium crassiusculum, margine plicato-repandum, cirea basin stylorum tantum subconicum. Stamina inflexa brevia. Fructus ovoideus, a ! « Parait être sui generis » O. Drude I. c. 2 Du nom de Thore, qui a découvert la plante; le diminutif -ella rappelant la gracilité des divers organes de cette Ombellifère. — En donnant à ce genre le nom de Thorea en 1902, nous n'avions” pas songé au genre d’Algues décrit sous le même nom par Bory Gin Ann. Mus. Pur. XII, 126) dès 1808. — Notre Ombellifère a aussi été élevée au rang de genre sous le même nom de Thorea en 1886 par M. Gandoger dans un ouvrage autographié (Flora Europae terrarwmque adjacentium t. VIII), genre qui ést devenu plus tard un Ptychotis sect. Thorea Gand. {in Bull. acad. intern. géogr. bot. XIX, 11 (1910). Nous ne citons pas ces noms dans la synonymie, parce qu’on est généralement convenu de les considérer comme n’appartenant pas à la littérature scientifique ; conformément à ce principe, le genre Thorea Gand. n’a été relevé ni dans l’Index kewensis, ni dans les /ndex de Th. Durand et de M, Harms. ons (A) latere compréssus. Mericarpia 5gona, jugis secundariis nullis, pri- mariis lateralibus marginantibus, omnibus aequalibus incrassato- prominulis, columnam costalem rigidam pro majore parte vasis. bipunctatis constitutam sectione elliptiqua vel subcireulari et vittam intrajugalem adjacentem continentibus; valleculae intus et extus convexiusculae wnivittatae, vitta profunde sita, trans- verse elliptica, magna, extus meridocylis 5-60 magnis cubicis oblecta ; commissura 2vittata, vittis meridocytisque cubicis iisdem praedila. Carpophorum demum liberum, ad basin usque bipar- titum. Semen teretiusculum, ad commissuram convexiusculmu. — Species adhuc unica, in Gallia austro-occidentali endemica. T. verticillato-inundata Briq.—Séson verticillato-inun- datum Thore Chl. Land. 101 (1803) — Sium intermedium DC. F1. fr. IV, 302 (1805) — Sison bulbosum Thore in Desv.Journ.de Bot. 1,193 (1808) — Helosciadium bulbosum Koch Umb.126 (1895) — Helosciadium intermedium DC. Prodr. IV, 105 (1830) — Carum inundatum Lespin. in Act.soc. linn. Bordeaux XIV, 270 (1845) — Plychotis Thorei Gr. et Godr. FL. Fr. 1, 135 (1848) — Petroselinum Thorei Coss. Not. pl. crit. 1,6 (1849) — Petroselinum intermedium Reichb. f. Ze. fl. germ. et helv. XXI, 11, tab. 17, II (1867). — Exsice. Endress sub: Sison inundato-verticillatum ! ; Reliq. Maill.? n. 406, Cosson a dit (op. cit. p.8) : « Le nom spécifique de verticillato- inundatum, attribué par Thore à cette plante, ne pouvant être conservé, en raison des règles de la nomenclature botanique... ». A l’époque où Cosson écrivait, ces règles n'étaient pas encore: codifiées, mais il existait de nombreuses épithètes spécifiques analogues, que personne — pas même Cosson — n’avait proposé de changer (par exemple Erica viridi-purpurea L., Lithospermum purpureo-coeruleum L., Juncus fusco-ater Schreb., Prunus Lauro- Cerasus L., etc., etc.). Le principe de Linné « Nomen specificum quo brevius, eo etiam melius si modo tale sit » (Phil. bot. $ 291) constitue sans doute une excellente recommandation, mais il ne saurait prévaloir contre l'art. 48 des Régles inlern. de la Nomen- clature botanique, qui oblige à conserver l’épithète spécifique princeps créée par Thore. Cette dernière a d’ailleurs, à défaut d’autres qualités, l'avantage de rappeler deux caractères intéres- sants : la disposition pseudo-verticillée des segments foliaires et l'habitat fréquent au bord des marécages périodiquement inondés. ? Cum rosulis sterilibus Ranunculi cujusdam e sect. Batrachio. commixtus ! ) CEE D Re DA QU LT Va PUR SUR OCR PAU TS au PAL SEEs SSP EL POSTE IP ART RES pe Gr 7 { Î ï x ET spi J È Â MC de 75 . = 5 a = SES = (42) CrereS 406 à et 406 b ! ; F. Sch. Herb. norm. n.1069 et bis !; Soc. dauph. n. 195! ; Magnier F1. sel. n. 294! ; Dôrfl. Herb. norm. n. 4335 ! ; Soc. rochel. n. 5048 ! | Herba perennis, aquatica vel subaquatica, vel hieme inundata, glaberrima. Rhizoma brevissimum, truncatum, crassiusculum, foliorum basilarium petiolis vaginantibus auctum bulbum ali- quando æmulans, radices elongatas capillares gerens, et stolones tenues in luto progredientes emittens ; stolones ad nodos radices et gemmam producentes ex qua eodem anno vel anno sequente caulis florifer nascetur. Caulis florifer 5-12 em.altus, debilis, super alias plantas decumbens vel erectiuseulus, apice parce ramosus. Folia basilaria, rhizoma fasciculatim coronantia, heteromorpha : alia primaria longissima caulem floriferum saepe superantia, te- retiuseula, fistulosa, fragilia, rache inferne segmentis destituta, articulato-septata, superne segmentis brevissimis abortivis prae- dita ; alia secundaria breviora, petiolo longiusculo, fistuloso, pin- natisecta, segmentis 10-20, abbreviatis, sessilibus, oppositis, in 2-3 lobos crassiusculos subfiliformes indivisos vel bifidos partitis pseudo-verticillatim dispositis ; folia caulinaria pauca, multo mi- nora, in vaginis apice + auriculatis petiolata vel (summa) sub- sessilia, segmentis nunquam abortivis, aliquando indivisis vel apice tantum bi-trifidis. Umbellae paucae, 1-3, pedunculatae, geimma axillari lateraliter dejectae, itaque pseudo-oppositifohae, 9-4 rarius 5-6 radiatae, radiis filiformibus subaequalibus vel inaequalibus, 3-5 mm. longis; involuerum bracteis 3-6 oblongo- lanceolatis radiis multo brevioribus, rarius 2-3fidis constitutum. Umbellulae cire. 4-8florae, parvae, pedicellis cire. 1-1,5 mm. longis, capillaribus, bracteolis subellipticis pedicellos superanti- bus. Flores albi, parvuli. Sepala lineari-lanceolata vel triangulari- acuta, majora ad 0,5 mm. alta. Petala a basi ad emarginationem superficie 0,4><0,5 mm., lacinula inflexa 0,2 mm. longa, ungue 0,1 mm. longo. Stylopodium intense purpureo-violaceum. An- therae pulchre purpureae filamentis albis insidentes. Fructus sect. long. demum ad 1,8 ><1,2><0,7 mm., jugis virescentibus, valleculis fusco-violaceis. Mericarpia aequalia ; epicarpium me- diocre in valleculis parce stomatiferum ; mesocarpium paren- chyrmate microcytico chlorophyllifero tenui extus infra epicar- en ore (43) pium et intus secus endocarpium praeditum ; endocarpium con- stans ex cellulis parallelipedicis, parvis, parietibus externis et internis quam radiales crassioribus ; de caeteris vide in generis diagnosi. Hab. : in Gallia austro-occidentali trans Garumnam, in tur- fosis subinundatis, in humidis herbosis arenosisve, ad stagno- rum lacuumque oras, locis semper vel hieme tantum saepius + inundatis. Vidimus ex locis crebris in Dép. Gironde, Lot-et- Garonne, Landes et Basses-Pyrénées sitis. Ex Indre indicatur etiam a el. Rouy (F1. Fr. NIT, 355), sed inde non vidimus. HRRATA P. 237, ligne 9. — Au lieu de «rudements », lire : rudiments. P. 249, ligne 18. — Au lieu de «bien que cet auteur ait seul distingué », lire : bien que cet auteur ait mal distingué. Paru le 1er Février 1914 IV BEITRÂGE ZUR KENNTNISS DER FLORA ARGENTINIENS in Verbindung mit Fachgelehrten und nach Durchsicht der in verschiedenen botanischen Museen, sowie im Herbar Stuckert sich befindenden Belege, unter Benützung der einschlägigen Literatur zusammengestellt von Teodoro STUCGKERT. IT QUATRIÈME CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE des GRAMINÉES ARGENTINES par Teodoro Stuckert. AVANT-PROPOS Depuis ma dernière publication sur les Graminées Argentines”, il s’est écoulé près de trois années. Et, dans cet intervalle, je nai pu que très peu avancer dans l'étude de cette famille. Jai quitté l'Amérique pour venir me reposer en Suisse, me vouant ‘ T.Stuckert. Contribuciôn al conocimiento de las Graminäceas Argentinas. [ [Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, XI, p.43- 161 (1904)] ; IT fibid. t. XIII, p. 409-555 (1906)]; III ibid. t. XXI, p. 1-214 (1911)]. bird as FNUSER oies (2) de préférence à des travaux scientifiques et surtout botaniques. Malheureusement, ma santé s’est ressentie de ce changement de climat, et je n’ai pu m'occuper de ces études autant que je l'aurais voulu. C’est ainsi que la présente contribution n’équivaut pas aux antérieures ; mais je n’ai pas voulu en retarder plus long- temps la publication. * Elle renferme la description de six espèces nouvelles pour la science, quelques nouvelles variétés et formes, quelques nou- veautés pour la Flore Argentine (espèces qui avaient déjà été citées précédemment d’autres pays, surtout limitrophes), enfin une série de changements de noms, dûs aux publications du D' A. Thellung * et du D' Ekman *. Les diagnoses des espèces nouvelles sont entièrement rédigées, comme dans les contribu- tions antérieures, par l’éminent agrostographe, Prof. Ed. Hackel, d’Attersee, que je remercie vivement. J’exprime aussi ma grati- tude au D' Michel Lillo, de Tucuman, qui m'a procuré la plupart des espèces signalées dans cet article. Je dois confesser que cette fois-ci mon mérite se borne à peu près tout simplement à la compilation des données reçues. Dans l'exposé systématique, j’ai suivi le même ordre qu’aupa- ravant, en attribuant les mêmes numéros d’ordre aux noms rem- placés, les augmentant d'indices supplémentaires suivant les besoins, de façon à pouvoir intercaler les nouveautés dans la troisième contribution. ELIONURUS Humb. et Bonpl. ex Willd. 10. E. adustus (Trin.) Ekman Gram. Parand 7. Syn. : Andropogon adustus Trinius in Mém. Ac. Pélersb. sér. 6, vol. 2,259 (1833).— 4. ciliaris Trinius L. €. 260 (non £. ciliaris H. B.K.).— À. latiflorus Steudel Synops. plant. glum. 364 (1855). — À. Thellung. La flore adventice de Montpellier. Cherbourg 19 2. [Mém. soc. nat. des sc. nat. et math. de Cherbourg t. XXX VIII). ? E. L. Ekman. Beiträge zur Gramineenflora von Misiones. [Ar- kiv für Botanik XI, n. 4 (1919)]; Die Gräser des brasilianischen Staates Paranä [ibid. XIII, n. 4 (1913)|. ms, 2 y LOTO « E- (3) — 280 — Elionurus latiflorus Nees ap. Steudel I. c.; Hackel in Mart. For. bras. NH, 3, 307 ; Hackel in Stuckert Contrib. II, 12, n. 10. 10bis, E. tripsacoides Humb. et Kunth in Agrost. Syn. 480; Kunth Ænum. 1, 390, n. 833 (1835) ; Hackel in DC. Monog. Phan. VI, 332 (1889); Ekman Gram. Mis. 4. Stuckert n.22489 ex Lillo n. 12192 (17.1X.1912). Mis. St: Ana, Campos. Mis. (Bras.). ANDROPOGON L. 17%. À. hypogynus Hackel in Mart. For. bras. I, 3, 290 (1883) et in DC. Monogr. Phan. V1, 434. Var. anatherus Hackel I. c. et in Hackel £rgebn. Exp. k. Akad. der Wiss. n. Südbras. 1901. SYn.: Æypogynium campestre Nees Agrosl. bras. 365. Stuckert n. 22491 ex Lillo n. 12222 (22.1X.1912). Mis. St? Ana, Bañados. Nouvelle pour l’Argentine, connue auparavant pour le Brésil. 17. À. lateralis Nees Agrost. bras. 329 ; Grisebach Symb. Flor. argent. 309, n. 1986 ; Lorentz Veget. Entr. 153, n. 1298 ; Hieronymus Plant. diaph. 316 ; Morong Enum. Plant. paraguay. 269 ; Ekman Gram. Mis. 6 et Gram. Parant 8. Syn.: À. incanus Hackel] in DC. Monogr. Phan. NI, 431; et var. lateralis (Nees) Hackel I. c.; Hicken CAloris plat. arg. 26, n. 60. N. v.: Pasto colorado. Stuckert n. 22409 (11.1913). 9 de Julio, Corr. Espèce citée pour E. et Mis. et provenant à présent, comme nouvelle localité, de la province de Corrientes. — En dehors du pays elle est indiquée de : Urug., Par. et Brés. mér. : 184, A. nutans L. Var. scaberrinus (Kunth) Hackel in Ærgebn. der Exped. der k. Akad. der Wiss. nach Südbras. 1901, 3; Ekman Gram. Mis. 9. Subvar. Neesii Hackel in DC. Monogr. Phan. VI, 532 (1889). RL ET Den PRE D là PEUR MS € EE MAP LEE = 9811 (4) Syn.: Sorghum nutans L. subsp. scaberrimum (Kunth) Hackel var. Neesianum Hackel in Mart. Flor. Bras. 11, 3, 275 (1883). — Trachypogon scaberrimus Nees Agrost. bras. 354 (1829). — Andro- pogon scaberrimus Kunth Enum. 1, 504 (1833). Stuckert n.22427 ex Lillo n. 12183 (21.1X.1912). Mis. St Ana, Campos. Mis. (Parag., Bras.). — Variété nouvelle pour l’Argentine. 20°. À. saccharoides Sw. Var. Hassleri (Hackel) Ekman 1. c. 8. Syn.: À. Hassleri Hackel in R.Chodat et E. Hassler Plant. Hass- lerianae WU, 362 [ Bull. herb. Boiss. 2me sér., t. IV, n. 3 (1904)]. Hackel in Stuckert Contrib. TT, 14, n. 16. Ch., Form., Mis. (Parag.) 254, A. villosus (Nees) Ekman Gram. Mis. 9 (in Ark.f. Bolt. Il, n. 4). Syn.: Heleropogon villosus Nees Agrost. bras. 362 (1829). — Andropogon Neesn Kunth Enum. 1, 491 (1833); Hackel Androp. in DC. Monogr. Phan. 581 (1889). Stuckert n. 22481 ex Lillo n. 12118 (6.1X.1912). Mis. St Ana, Campos. ARUNDINELLA Raddi 28. À. hispida (Willd.) O.K. Rev. Il, 761 ; III?, 341; Hackel in Stuckert Contrib. IT, 20, n. 28. Stuckert n. 22532 ex Lillo n. 12352 (28.1.1913). Mis., S'? Ana, Bañadas. Cité auparavant de E.R., Cha. (Urug., Bras.) et à présent aussi de Mis. PASPALUM L. 29%, P. compressum Rasp. in Ann. Soc. Nat. }, sér. V, 301 (48925) ; Chodat et Hassler Plant. Hassler. II, 366 ; Hassler For. pileom. 1, 27 ; Nees in Trinius Gram. Pan. 96 (1826) et in Agrost. bras. 23 (1829) ; Mart. in Ælor. Bras. \, 2, 23 ; Grisebach Symb. PEN NOT pu A mp et ALES Les ul nl Mr ét dede D gx of, + ah : PT MS OV ie Gé Ge + (5) = 29 309, n.1943 ; Lillo For. tue. 108 ; Hieronymus Plant. diaph.286 ; Ekman Gram. Mis. 16; Hackel in Ærgebn. der Exped. der k. Akad: Wiss. n. Südbras. 6, n. 41. Syn.: Paspalum tristachyon Lam. ZE. TT, 176, n. 936 (1791); Graham Kerr £xp. Pileom. T1 ; Peckolt PI. med. bras. (1890) 431. — P. platycaule Poir. Encyel. NV, 34 (1804) ; Trinius Spec. Gram. Pan. ti. 118; Dœll in Mart. For. bras. IT, 2, 101 ; Lindman Gram. f. Südam. 30, 39, 40. — Panicum platycaulon (Poir.) Ok. Rev. IP, 363. — Milium compressum Sw. Prodr. Veg. Ind. Occ. 24 (1788). — Axonopus compressus Beauv. Ess. agrost. 12 (1812). N. v.: Capim grama (Bras). Stuckert n. 22500 ex Lillo n. 12329 (10.1.1913). Mis. St: Ana, Campos. Tuc., Form., Mis. (Parag., Bras., Am. trop.). Il est possible que cette espèce soit, dans la suite, réunie au P. obtusifolium Raddi. Cfr. Ekman Gram. bras. Staat. Paranä 20. 33. P. distichum Linné Amoen. Acad. NV, 391(1799); Stuc- kert Contrib. I, 60, n. %6 ; IT, 424, n. 37 ; III, 22, n. 38 ; subsp. paspalodes (Michx.) Thellung Flor. adv. Montp. TT et in Fedde Rep. 1109. 2. : : Syn.: Digitaria paspalodes Michx. Flor. bor. am. 1, 46 (1803).— D. paspaloides Duby Bot. Gall. T, 501 (1828). — Paspalum Digi- taria Poiret Encycl. Suppl. IN, 316 (1816). — P. distichum var. (et subsp.) DWigitaria Hackel in Stuckert Contrib. IT, 424, n. 38 ; III, 22, n. 33%. — Panicum vaginatum auct. Eur. excel. syn. Sw. Stuckert n. 22494 ex Lillo n. 12266. Monteaguado, T., R.A. multis locis (Europe). 31%. P. (Sect. ANASTROPHUS) Lilloi Hackel, sp. nov. Perenne. Culmi erecti graciles cire. 40 cm. alti compressi glaber- rimi binodes. Folia glaberrima : vaginae internodiis breviores, laxriu- sculue ; ligula rotundato-truncata 5-4 mm. longa denticulata, tenuns- sime venulosa, in altera parte saepe auriculum vaginae formans ; luminae lineares, sensim setaceo-acuwminatae basi subançgustatae flac- cidue, 20-30 cm. longue ad 6 mm. latae tenuinerves. Racemi cire. 5, secus axin communem brevem [3-4 cm. longum) glaberrimum alterni patuli, inferiores ad 7 cm. longi, superiores decrescentes, rhachi tenui [luccidula glaberrima anguste membranaceo-marginata [cum margi- SRE (6) nibus 0,6 mm. lata), fere a basi spiculiferi ; pedicellis solitariis 1 mm. longis tenuibus glaberrimis. Spiculue biseriales, ejusdem seriei vix sese tegentes, lanceolatae acutae 5-6 mm. longue pallide virides, latere antico parum convexzae, gluma 14 a rachi aversa. Glumae steriles sub- aequales inter se simillimae subcaudato-acuminatae 3-nerves, nervis lateralibus fere marginalibus, in ?/, inferioribus nervorum breviter molliterque patule ciliatae, ciliis albis, versus basin crebrioribus. Gluma ITTa [fertilis) sterilibus paullo brevior, lanceolata acuta obso- lete 5-nervis membranaceo-chartacea albo-viridula laeviusceula. Palea illi simillima binervis. Antherae 1,5 mm. longae. Argentina, Misiones, Salto Iquazu [Bañados). Stuckert, n. 22458 ex Lillo s. n. 10526 [/7.X.1910). Species peculiaris, nulli arctius affinis, jam glumis sterilibus sub- caudato-acuminatis facile diagnoscenda. 42, P. paniculatum Linné Syst.,ed.X,859 (1759); Spec., ed. IT, 81 (excel. syn. Sloan.); Trinius Spec. Gram. t. 127 ; Dœll in Mart. Flor. bras. 1, 2, 56 ; Hackel £rgebn. bot. Exp. kais. Ak. d. Wässensch. n. Südbras. 1901-1906, 4, n. 31 ; Dœll Gram. 1 (Pani- ceue) in Mart. Flor.bras., fase. LXXIT (1877); Ekman Gram. Mis. 11. Syn. : P. hemisphaericum Poiret Enceycl. V, 31 (1804). Stuckert n. 22488 ex Lillo n. 12188 (13.1X.1912), Mis. St* Ana, Campos. Nouveau pour l'Argentine (Bras.). Var. Stuckert n. 22444 ex Lillo n. 10180 (7.II1.1910) Mis. Sta Ana. 44. P. scoparium Flügge I. c.; Hackel in Stuckert Contrib. IT, 427, n. 47 ; LIT, 27, n.44 Stuckert n. 22482 ex Lillo n. 12145 (12.1X.1912). Mis. Sta Ana, Campos. La distribution géographique était : C., Sf., E., Corr., il faut à présent y ajouter aussi : Mis. et Bras. Il est possible qu'une partie de nos P. scoparia Flügge appar- tienne au ?. pressum Nees. Voy. Ekman Gram. Parand 21. PANICUM L. 58. P. divaricatum L.; Hackel in Stuckert Contrib. Il, 499, n.959:1IT, 55, n. 58. (7) — 284 — Stuckert n. 22455 ex Lillo n. 10233 (30.11.1910) Mis. S'2 Ana. Cité auparavant du Chaco ; ajouter à présent: Mis. (Bras., Am. cal.) 612. P. geminatum Forsk F1. aegypt. arab. 18 (1775). Syn. : Paspalum appressum Lam. Tabl. Encycl. 1, 176 (1791): Lam. Zllustr. |, 170, n. 882; Arech. Gram. urug. 106, n. 12; Dœæll in Mart. For. bras. Il, 184 (18771) ; non Forsk.— Digitaria appressa Pers. Syn. I, 85 (1805). Stuckert n. 22405 (1, 1913) 9 de Julio Corr. (leg. Rojas). _ Le D' Arechavaleta est le premier qui ait cité cette espèce sous le nom de P. appressum Lam., comme existant à Concordia En- trerios. Je l'indique pour la première fois de la Prov. de Cor- rientes. E., Corr. (Urug., Mex., Texas, Am. bor.). 61. P. (subgen. BRACHIARIA) glabrinode Hackel, sp. nov. Culmi erecti teretes robusti plusquam 1 m. alti plurinodes glaber- rimi. Vaginae teretes arctae internodiis longiores, superne pilis basi tuberculatis hispidae, inferne saepe glabrescentes, ad nodum glabrae, altero margine in ‘/,-'/, superiore longe setoso-ciliatae, ad os fim- briatae, collo villosulae. Ligula brevis truncata membranacea rufe- scens glabra sed intus pilis longis stipata. Laminae lineares sensinr acutatae basi subangustatae ad 50 cm. v. plus longae circ. 12 mm. latae rigidae suberectae basi fimbriato-ciliatae subtus inferne appresse hirtulae superne supraque glabrae margine scabrae, costa media basi crassissima sursum tenerascente nervisque lateralibus crebris: prominulis percursae. Racemi circ. 16 secus rhachin paniculae ovali- oblongae 16-20 cm. longae appresso-hirtulam alternipatuli,inferiores: circ. 8 cm. longi superiores decrescentes, rhachi speciali trigona sparse pilosa vel glabrescente basi densius pilosa, a basi spiculiferi,. spiculis binis imbricatis pedicellis brevissimis glabris fultis. Spiculae- ovali-oblongae obtusiusculae 3 mm. longae livide virides glabrae. Gluma [4 ?/,-/, spiculae aequans e lanceolata basi subulato-acumi- nata 1-nervis ; ITa spiculam subaequans ovalis obtusiusceula apiculatæ 3-nervis ; ITT2 spiculum aequans ovata acutiuscula apiculo a latere compresso, dorso leviter excavata, 3-nervis, palea…m aequilongam obtusiusculam binervem floremque G'triandrum fovens : IVa spiculam uequans ovata acutiuscula, apiculo a latere compresso, minutissime punctulata inde scaberula, obsolete 3-nervis flavo-viridula. Palea glu- Mmam aequans ovato-oblonga acutiuscula 2-nervis. Antherae 1,5 mm. longae. —_ 985 — (8) Argentina, Misiones, Santa Ana, Bañados. Stuckert n. 22501 ex Lillo n. 12340 [14.11.1913]. Valde affine P. numidiano Lam., quod vero differt a nostro : glu- ma La ‘/, spiculae tantum aequante late ovata, ITà spiculam aequante IVan superante, IVa obtusa sine apiculo a latere compresso albida manifeste granulata. Vaginae ad nodum basilare in P. numidiano et in P. barbinode Trin. {quod illius subspecies habendum puto) bar- batae, in P. glabrinode glabrae, vaginae pars superior vero in hoc tuberculato-hispida, altero margine setoso-ciliata, ad os fimbriata, ligula intus pilis stipata, in P. numidiano € glabra. 61°. P. glutinosum Swartz Prodr. Veg. Ind. Occ. 24 (1788) ; Morong. Enum. PI. parag. 260 ; Hitchcock et Chase in Contrib. from the U.S. Nat. Herb. vol 15, p. 138, n. 79 (1910). Stuckert n. 22536 ex Lillo n.12391 (15.11.1913), expl. ad 2 m. alt. Mis., Stt Ana, Bosques. Nouveau pour l'Argentine. Mis. (Parag., Bras., Bol., Antill., Mexico). 67. P. milioides Nees, I. c., Hackel in Stuckert Contrib. IT, AS 0 AU 59m 07 Typ. E., C., Sfé., Corr., Ch., Form. (Urug., Parag., Bras.). Forma angustifolia Hackel, forma nov. Stuckert n. 22495 ex Lillo n. 12288 (XI1.1912). Tucumän, Mon- teagudo, à 380 m. alt. Forme nouvelle pour l'Argentine. 67. P. millegrana Poir. in Lam. Encycl. Suppl. IN, 278 (1816) ; Hitchcock et Chase in Contrib. of the U.S. Nat. Herb. vol. 15, p. 135, n. 78 (1910); Ekman Gram. Mis. 93. Syn.: P. hirsutum Lam. Encycl. IV, 741 (1798) ; non Swartz (1797). — P.rugulosum Trin. Gram. Pan.195 (1826) ; Spec. Gram. t. 238 (1829) ; Dœll in Mart. F7. bras. 11, 2, 258 ; Hackel £rgebn. bot. Exp. k. Akad. Wiss. n. Südbras. 1, n.67; Niederlein Result. bot. Mis. 12; Munk-Parodi P£. us. 120, n. 115; Lindman Gram. [t. Südam. 42. Stuckert n. 22534 ex Lillo n. 19372 (4.11.1913). Mis., St: Ana, en los bosques. Mis. (Parag., Bras., Venez., Columbia, Antill., Mex.). SP PO EP M Ge Me SE VS D RE ES ER [( 7 ie Ex. (9) =: 986 67b (au lieu de 81). P. molle Swartz Prodr. Veg. Ind. occ. 22 (1788); Hitchcock and Chase in Contrib. from the U.S. Nat. Herb. XV In A2; Syn. : P. velutinosum Nees ex Trinius Gram. Pan. 144 (1826); Nees Agrost. bras. 121 (1829) ; Hackel in Stuckert Contrib. I, 75, DOME EN MOEAITL 20 nes ir C., R. (Bras., Piauhy, Cearä, Guatemala, Mexico). Dans ma collection cette espèce existe en deux formes : Are #y- pique, verte, et 2me wiolascens, Violette. Il arrive ici un cas très curieux, c’est que pour l’Argentine je suis le seul collecteur de trois localités et mes échantillons diffèrent un peu du type, étant moins veloutés, s’approchant ainsi de l’espèce ?P. arisonicum Seribn. et Merr. in U.S. Dep. Agr. Div. 32, n. 2 (1901). 13. P. Prionitis Nees; Hackel in Stuckert Contrib. IT, 41, no Stuckert n. 22490 ex Lillo n. 12211 (20.1X.1912). Mis. Sta Ana, Bañados. Indiqué de E., C., Sfé., Corr., Ch., Form. ; à citer à présent aussi de Mis. (Urug., Parag., Bras.). 15. P. rivulare Trinius ; Hackel in Stuckert Contrib. IT, 43, Had: Stuckert n. 22485 ex Lillo n.12171 (17.IX.1919). Mis. Sta Ana, Bañados. Auparavant de BA., E., Corr., Form. ; à présent aussi de Mis. (Urug., Bras.). nn. P. Schenkii Hackel in Oesterr. bot. Zeilschr. ann.1904, 197; Ekman Gram. Mis. 22, cum tab. 2, fig. 2. Stuckert n.22445 ex Lillo n.10370 (26.VIIF.1910). Mis. Raul Bañados. Espèce citée de Mis. par Ekman (par Hackel de Bras. merid.). 15), P. stoloniferum Poir. in Lam. £ncycl. Suppl. IV, 274 (1815) ; Dœll in Mart. FE. bras. |. ce. 209 (1877) ; Niederl. Result. bot. Mis. 12; Arech. Gram. urug. 129, n. 24; Lindman Gram. fl. Südam. 32, 36, 45 ; Hackel in Plant. Hassler. IH, 368. 987 (10) Syn. : P. ctenodes Trin. Gram. leon. W, pl. 171 (1829). Ekman (Gram. Mis. 18) cite le P. stoloniferum comme syno- nyme du ?. frondescens Meyer Prim. FT. Esseq. 56 (1818), lequel paraît cependant être une espèce distincte. Stuckert n.22483 ex Lillo n.12249 (26.XI1.1919). Mis. S'2 Ana, Bosques. Mis. (Urug., Parag., Bras., Guiana, Ecuador, Guatamala). 17%. P. sulcatum Aublet Hist. pl. Guian. I, 50 (1715); Dœll in Mart. Flor. bras. II, 2, 1592, t. 26; Niederlein Result. bot. Mis. 12; Munk-Parodi P{. us. 120, n. 103 ; Morong Æ£num. pl. parag. 263 ; Lindman Gram./fl.Südam.42,44; Hackel in Plant. Hassl.T, 367, et in Hassler #7. pilcom. 1,29 ; Ekman Gram. Mis. 171; Hackel Ergebn. Exped. Südbras. 9, n. 55. Stuckert n. 22447 ex Lillo n. 10296 (22.1V.1910). Mis. Loreto, Bañados. Corr., Form., Mis. (Parag., Bras.). DIGITARIA Scop. 8l*. D. Hitchcockii (Agn. Chase). Syn.: Valota Hilchockii Agn. Chase in Proc. of biolog. Soc. of Washington XXIV, 110. — Panicum insulare (L.) Meyer F1. Esseq. var. lenerrièmum (Kunth) Hackel in Stuekert Contrib. 1,71, n.50; IL, 431, n.65 ; IIT, 37, n.63€. — P. tenerrimum Kunth Rev. Gram. SO BA., C., R., T. (Bras., Am. centr. et bor.). 81, D. insularis (L.) Mez in Herb. Regn.; Ekman Grüser d. bras. Staates Paranä (Ark. f. Bot. XHT, n. 10, 22). Syn.: Panicum leucophaeum H.B.K. Gen. et Sp. 1, 97; Dœll in Mart. For. bras. IT, 2, 136 (1877). — P. insulare (L.) Meyer F1. Esseg. Var. typicum Hackel in Stuckert Contrib. 1, 70, n. 47; I, 430, n. 60 ; IT, 37, n. 63. — Valota insularis (L.) Agn. Chase I. e. XIX, 188 (1906). C., Cat. (Bras.). 81c. D. sanguinalis (L.) Scop.; Ekman I. c. 22. SAP IS RUE NE TENTE 5 dits. AA PP", EU VE OT PT re PEER OR 2e PA PURE Lo Se s ns (11) 088 — Syn.: Panicum sanguinale L. Sp. pl. ed. 1, 57 (1753) ; Hackel in Stuckert Contrib. I, T2, n. 52; 11, 430, n. 62; III, 44, n. 76. — Syntherisma sanguinalis (L.) Agn. Chase I. c. XXIV, 141. BA., C., Ch., etc. (Urug., Bras.). ICHNANTHUS P. Beauv. 822. I. Lilloi Hackel, sp. nov. Perennis ? Culmi erecti graciles 50-60 cm. alti, teretes glaberrimi simplices. Folia glabra : vaginae teretes arctae internodiis breviores longioresve, collo linea pubescente notatae. Ligula ciliaris brevissima. Laminae lanceolatae sensim acutatae et tenuiter acuminatae basi rotundatae et in petiolum brevissimum abrupte constrictae circa 12 cm. longae, 1.5 cm. latae, firmulae virides subtus laeves supra scaberulae margine scabrae, tenuinerves. Racemi 5-6 secus rhachin communem d-1 cm. longam depresse trigonam scabram ulterni, illius internodia aequantes v. superantes, erecto-patuli, inferiores cirea ? cm. longi, superiores breviores, crassiusculi [circa 5 mm. lati) rhachi speciali cirea 0.7 mm. lata depressa glabra scabra, spi- culis inordinate 4-seriales imbricatis, brevissime pedicellatis. Spicu- lae oblongae 4.5 mm. longae livide violaceae glabrae. Glumae 12 et ITda aequales, spiculam aequantes, ovato-lanceolatae acutae, Ta api- culata, 3-nervis ; Ida 5-nervis, nervis extus in costas prominentibus ; ITIa spiculam aequans brevissime acuminata, acumine a latere com- presso, elevate 5-nervis, paleam oblongam binervem ei aequilongam (floremque ' ?] fovens ; IVa spicula ‘/, brevior lanceolata acutius- cula laevis albo-nitens supra basin scrobiculis 2 brevissimis [quam gluma 8-10-plo brevioribus) notata tenuissime trinervis, modice con- vexza. Palea glumam aequans lanceolata acuta plana binervis. Argentina, prov. Tucumän, in vallibus umbrosis ad La Griolla, 1200 m. s.m., Stuckert 22479 ex Lillo n.11367 (11.1912). Quebradas, boscosas. Arcte affinis 1. minarum Dœll [Oplismeno minarum Nees}], qui differt a nostro gluma Ia longe setosa et ciliata in acumen caudi- forme v. aristiforme spiculam longe superans protracta, quae in I. Lilloi minute apiculata, spiculam aequante. SETARIA P. Beauv. 97. S. italica (L. 1753) R. et Sch. (= Panicum ilalicum L.). Subsp. viridis (L.) Thellung 1. c. 85 et in Fedde Rep. XI, 70. Syn.: Panicum viride L. Sp. pl. ed. I, 83 (1762). — Setaria 7.989 = (12) viridis P. Beauv. Agrost. 118 (1812); Hackel in Stuckert Contrib. 993% 1n 397 BA. (Europa). 90. S. leiantha Hackel in Stuckert Contreb. |, 78, n. 63; 11, 443, n. 95; IT, 49, n. 90. Syn.: S. _.— Wolfgang Hermann in Rosen Biolog.der Pfl: X, 54 (1910). C. 92%, S. paucifolia (Morong) Lindman Beitr. #. Gramineenfl. Südamerikas (Kongl. Sv. Vet. Akad. Handl. Bd. 34, 10, n. 6). Syn.: Chamaeraphis paucifolia Morong et N. L. Britton Æ£num. pl. coll. in. Parag. (Ann. N. 4. Acad. of Se. VIT, 265 (1893). Stuckert n. 224992 ex Lillo n.12247 (28.XI1.1912). Mis. St Ana. Espèce citée pour la première fois de l’Argentine, décrite du Paraguay. 94. S. platycaulis Stuckert et Hackel ; Hackel in Stuckert Contrib. NI, 51, n. 94. Syn. : ? 8. cordobensis Wolfgang Hermann in Faso Biolog. 1. €. C., R., Ch. (Ekman). 92 (952). S. vaginata Spreng. Cur. post. 33 : Kunth Enum. 1,156, n. 48 ; Mez in Herb. Regnell ! ; Ekman Gram. Mis. 27. SYIL. : 5. Dans (Willd.) Griseb. FL. Brit.W est-Ind. 555 (1864); Stuckert Contrib. VIT, 49, n. 92; Willd. apud Trinius in Mém. Acad. St-Pélersb. ser. 6, IT, 226 (1834). — Panicum setosum SW. var.f Nees Agrost. bras. 251 ex p. et Trinius Le. gram.t. 96, fig. B. — P. globuliferum Steud. Syn. 1,51 (1855). — Setaria globulifera (Steud.) Griseb. Symb. 307, n. 1976 (1879) : Hackel in Stuckert Contrib. 1, 50, n.92; IT, 440, n. 86. — Chaetochloa onurus Scribn. et Merill in Bull. U. S. Dep. of agricult. Le 21 on 17 (1900). C., Sgo., Cha. (Bras.). Selon l'opinion récente du D' Ekman, qui a vu des exemplaires authentiques, le S. Onurus (Willd.) Gris. n’est pas identique avec le S. globulifera Steud., mais probablement avec le S. vaginata Spreng. (13) — 290 — CENCHRUS L. 100. C. carolinianus Walt. Car. 79 Syn.: C. tribuloides L.; Hackel in Stuckert Contrib. 1, 83, n.69; I, 445, n.105 ; IFF,54, n.100 ; Hitchcock Typ. am. gram.(Contrib. U.S. Nat. Herb. VIT, part. 3,112 (1904); Ekman Gram. Parand 34. R.N. ad $. (Urug., Chile, Bras., Am. merid.). 1002. C. macrocephalus (Dœll) Scribn. Syn.: C. tribuloides L. var. macrocephalus Dœll in Mart. For. bras. IE, 3, 311 ; Hackel in Stuckert Contrib. 11, 445, n. 106; IT, 04, n. 100P. C. (Urug., Bras.). PENNISETUM L. C. Rich. 1052. P. tristachyum H. B. et Kih. Syn.: Gymnothrix tristachya H. B. et Kth. Nov. gen. et spec. 14457 Stuckert n. 22479 ex Lillo n. 11065 (12.X1.1912). Tucuman, Villa Nougués, 900 m. alt. (Bosques), forêts. Espèce qui s'élève jusqu’à 2 mètres de hauteur. Cité pour la première fois de l'Argentine ; originaire du Brésil et de l’Am. cal. LUZIOLA Juss. 110. L. leiocarpa Lindman ; Hackel in Stuckert Contrib. T, 89, nos 0 Amen AS A 59410 Stuckert n. 22404 (11.1913). 9 de Julio, Prov. Corr. Citée auparavant de C. et R.; à indiquer maintenant de Corr. (Parag., Bras.). STIPA L. 135. S. filifolia Nees ; Hackel in Stuckert Contrib. I], 454, n-140 11113; n1959 Er, Lu M E 5 > ME 5 YEARS 55% Cx sn — (14) Stuckert n. 22458 ex Lillo n. 11141? (28.1.1912). Tuc. Lara, à 3200 m. alt. Connue jusqu'ici seulement de la Prov. de BA. (et Urug.), nous la citons pour la première fois de: la Prov. Tuc. 149%. S. saltensis (Gris.) O0. K. Rev. II, 372 (1898) ; Speg. Stipeae platens. 36, n. 1 ; Fries Alp. FT. arg. 172. Stuckert n. 22466 ex Lillo n. 11296 (9.II1.1912). Tucumän, El Pelado, Cumbres Calchaquies, à 4000 m. alt. Syn.: Piptochaetium mucronatum Gris. Sumb. 296, n. 1893; Hieron. PI. diaph. 292. — Stipa mucronata (Gris.) Speg. (non H.B.K.) in F. Kurtz Collect. 46. Tuc. (pour la première fois), Salta, Nevado del Castillo. CARYOCHLOA Spreng. 1562. GC. montevidensis Spreng. Cur. post Syst. veg. 31 (1827) ; Ekman Gram. Paranà 40. Syn.: Séipa panicoides Lam. /!L. gen. n. 194; Poiret Encycl. méth. VIT, 453 ; R. et Sch. Syst. V, IT, 341 ; Nees Agrost. bras. 316, n. 4 (1829). — Ürachne panicoides Trinius Gram. Agrost. II in Mém. Acad. imp. Sc. St-Pétersb. sér. 6, t. 5, 23 (1849); Dœll Gram. in Mart. F1. bras. fasc. LXXIX, 3 (1878). —— Piptochaetium tuberculatum Desv. ap. Gay F1. chil. VI, 272 ; Hackel in Stuckert Contrib. I, 105, n. 107; IF, 464, n. 163; ILE, 36, n. 163 ; Ekman Gram. Mis. 33. — Orysopsis luberculata (Desv.) Speg. Stipeae: plat. 26, n. 10 ; Macloskie £xp. Pat. 178 ; Hicken Chlor. plat. arg. 40, n. 141. N. v. : Pasto pampa. R. N. ad Mis. (Chil., Urug.). MUEHLENBERGIA Schreb. 168. M. phragmitoides Grisebach PI. Lor. 207, n. 781; Symb. 295, n. 1880 ; Hackel in Stuckert Contrib. IIT, 87, n. 168. Tuc. Var. breviaristata Hackel, var. nov. Een PE NS AE ES ne de es Se AA à ce, Di ann de - (45) — 999 — Differt a typo arista glumae fertilis ipsam aequante v. subaequante (nec 4-plo superante/. Stuckert n. 22470 ex Lillo n. 11322 (28.11.1912). Tucuman, Lara, à 3200 m. alt. SPOROBOLUS. R. Br. 175. S. asperifolius Nees et Mey.typ.; Hackel in Stuckert Contrib. I, 467, n. 170 ; ILE, 94, n. 175. Stuckert n.22477 ex Lillo n. 11843 (15.1.1912). Jujuy-Maimarä, à 2236 m. alt. | Re one. Citée auparavant des Prov. BA. et C. ; signalée à présent pour la première fois de Jujuy. 275 (116). S. brasiliensis (Raddi) Hackel a dû être réuni à l’'Eragrostis airoides Nees. AGROSTIS L. 194. À. toluccensis H. B. et Kth. Nov. gen. et sp. 1, 135 (1816). | Culmo erecto, simplici, foliisque glabris, panicula ramosu, coarc- tata, glumis dorso-scabris aequalibus ; paleis glumis duplo breviori- bus,inferiore quadri-superiore bidentata, arista glumas subaequante. Forma veridiflora, epaleata Hackel, nov. forma. Stuckert n. 22469 ex Lillo n. 11321 (28.I11.1912). La Queñoa- Cordillera de Tucumän, à 2600 m. alt. Espèce citée pour la première fois de l'Argentine, originaire du Vénézuela, du Costarica et du Mexique. CALAMAGROSTIS Adans 195%. CG. Antoniana Steud.in Lechl. 27. peruv. (1800) ; O.K. Rev. I, 344; Dusén Neue u. sellene Gefüsspfl. Pat. 9. Syn.: Agroslis Antoniana (Steud.) Gris. Symb. 293, n. 1870 ; Lor. et Niederl. Exp. R. N. n.2178 ; Hieron. P2. diaph. 297 ; Ma- closkie Exp. Pat. 185. — 293 — (16) Stuckert n. 22460 ex Lillo n. 11143 (29.1.1911). Tuc. Lara, à 3200 m. alt. — Stuckert n. 22462 ex Lillo n. 11155 CRE Tue. Lara, à 3200 m. alt. - S-C., LagoViedma,R.-N.,T.,S. (Nevado del Castillo,5000 m.alt.). AVENA L. 217. À. fatua L.; Hackel in Stuckert Contrib. I, 489, n. 203 ; HATOMn AAA Pat., BA., C. (Europe). 220. ri sativa (L.) Thellung, I. ce. 110. Syn. : À. sativa Linné 1. c. ; Hackel in Stuckert Contrib. 1, 110, ne 120€ à 483, n. 206 ; III, in n. 220. R. A. tot cult. (Europe cult.), inconnu à l’état spontané. 218. A. strigosa Schreber Spice. FE. Lips. 1771, 52, sens.ampl. Subsp. 1 barbata (Pott.) Thellung #7. advent. Montpell. 113. Syn.: À. barbata Pott. ex Link in Schrader Journ. Bot. I, 315 (1799) ; Brot. F1. Lusit. 1, 108 (1804). — À. hirsuta Mônch Weth. suppl. 64 (1802) ; et in Roth Catal. bot. WT, 19 (1806); Hackel in Stuckert Contrib. 1, 110, n. 119; IT, 483, n. 205 ; IT, 10, ns De R. A. alibi subspont. (Europe). TRIPOGON Roth ap. R. ets. 220. T. spicatus (Nees) Ekman Gram. Mis. [Ark. f. Bot., Bd. 11, n. 4, 36 (1912). Syn.: Bromus spicatus Nees Agrosl. bras. 4 TL (1829). — Di- plachne simplex Dœll in Mart. F1. bras. I, 2, 97. — Triplasis selacea Grisebach Symb. 304, n.1941.— Leptochloa spicata (Nees) Scribn. Am. Grasses 1, 229, fig. 211 (1897). — Diplachne spicata Dœll in Mart. 1. c. 97, tab. XX VII, fig. IT; K. Kurtz in Mem. Univ. Cordoba 37 (1897); Collect. 39 ; Hackel in Stuckert Contrib. T, 130, n. 153; II, 501, n. 259 : II, 131, n. 274. C., R., T. (Urug., Bras.). Un nouveau nom dans une différ ente ne pour une plante bien connue et vastement distribuée. LE COR, ER eee Ed LR 7 LEUR s oi (7) — 994 — LEPTOCHLOA P. Beauv. 252. L. virgata (L.) Beauv.; Hackel in Stuckert Contrib. I, 191, n. 140; II, 494, n. 238 ; INT, 121, n. 252. Stuckert n. 22533 ex Lillo n. 12367 (1.11.1913). Mis., St Ana, Campos. - Cité auparavant de E., C., T., Corr. et Form. et à présent aussi de Mis. (Parag., Bras., Am. mer. jusqu'aux Antilles). MUNROA Torrey 2562. M. andina R.A.Phil. Verseichn.d.Pfl. von Antofagasta u. Tarapacé 90, n. 407 (1891) ; Ok. Rev. IT, 357. Stuckert n. 22464 ex Lillo n. 14190 (16.11.1912). Tucumän, Lara, à 3200 m. d'altitude. Espèce minuscule, signalée auparavant du Chili et de la Boli- vie et maintenant pour la première fois de l'Argentine. Var. breviseta Hackel, var. nov. Differt a typo glumae fertilis aristis hujus lobos parum exceden- tibus raro dimidiam glumam aequantibus. Stuckert n.22443 ex Lillo n. 9645 (9.1V.1909). Jujuy, Estacion 3 Cruces. F. C. à Bol. CORTADERIA Stapf. 259. C. Selloana (Schult.) Aschers. etGraebn.Syn. Milteleur. Flor. W, 325 (1900) ; Ekman Gram. Paranà 41. Syn.: C. argentea Stapf in Gardeners Chronicle 396 (1887). — Gynerium argenteum Nees Agrost. bras. 462, ex parte. Non syn.: Arundo dioica Spreng. nec Cortaderia dioica (Spr.) Speg. I.c. nec Stuckert in Contrib. II, 496, n.248 ; III, 125, n. 299. GC: Ch. Form. TRIODIA FR. Br. 265. T. paraguayensis (0.K.) Hackel in Stuckert Contrib. 2421/0149 110 407, nm 253014128205; 5,908 — (18) Stuckert n. 22439 ex Lillo n. 9519 (20.XI1.1908). La Brea, Catamarca. Cité auparavant de C. R. (et du Parag.) et signalé à présent comme nouvelle localité de la province Catamarca. DIPLACHNE P. Beauv. 213. D. mendocina (Phil.) F. Kurtz; Hackel in Stuckert Contrib.\IT, 1430, n. 173. = Stuckert n. 22461 ex Lillo n. 44101 (28.XI1.1911). Tucumän, Täpia, ad 700 m. alt. Cité auparavant de Pat., Mend., B.A., R., Cat.; localité nou- velle à ajouter : Tucumän. ERAGROSTIS Host. 275 (176). E. airoides Nees Agrost. bras. 509 (1829), etc. ; Ekman Gram. Mis. |. ce. 40. Syn.: Sporobolus brasiliensis (Raddi) Hackel in Bull. herb. Boss. (1904), 278 ; Hackel in Stuckert Contrib. III, 91, n. 176. Pat. ad Mis. (Urug., Parag., Bras.). 2154. E. bahiensis (Schrad. ap. Schult.) Schult. ; Ekman Gram. Mis. 44. Syn.: Z. atrovirens (Desf.)Trin.l.c.; Hackel in Stuckert Contrib. I, 104, n. 254; II, 501, n. 260; III, 132, n. 275. E., C., S., Mis. (Zona calid.). 2178. E. interrupta Dœll:; Hackel in Stuckert Contrib. IT, 263 ; IIT, 132, n. 278. Stuckert n. 22475 ex Lillo n. 11413 (1V.1911). Tuc. Los Sar- mientos, fréquent dans les cultures de riz. Stuckert n. 22497 ex Lillo n. 12296 (1913). Tuc. Monteagudo, terrain bas. Espèce indiquée d’Entr. et Corr. et maintenant pour la pre- mière fois de Tuc. (Bras.). Lg UNI Et ps RS an, Lee CU ES A AN AR A A RATE ECTS EE EU A UP A (19) og e 280. E. lugens Nees; Hackel in Stuckert Contrib. I, 131, n: 195: 041; 508, n°264: 111; 194, n°280: Stuckert n. 22446 ex Lillo n. 10294 (22.1V.1910). Mis. Loreto. Cité de R.N., BA., C., Sfé., Cat., R:, T..(Urug., Bras.) et cette fois-ci de Mis. KOELERIA Pers. 293. K. Lilloi Hackel, sp. nov. Perennis. Innovationes quantum vidi omnes extravaginales, par- tim erectae v. ascendentes, partim stoloniformes. Culmi erecti sub- robusti cire. 55 cm. alti teretes puberuli binodes. Vaginae teretes arctae laxe pubescentes {pilis patentibus] vel glabrescentes, infimae haùd incrassatae nec agglomeratae, vetustae membranaceae sub- stramineae integrae a culmo saepius solutae. Ligula truncata denti- culata cire. 2? mm. longa. Laminae lineares acutae planae, innova- tionum cire. 25 cm. lg. 1,5 mm. lt., culmeae 8-11 cm. lg. 2 mm. lt., omnes glabrae, laeviusculae virides, nervis supra prominulis dense confertis percursae. Panicula subcaudato-cylindrica densissima sed basi interrupta, cire. 9 em. longa, basi 10: mm, apice 5 mm. lata, rhachi puberula, spiculis densissime imbricatis subsessilibus vel bre- vissime pedicellatis, pedicellis puberulis. Spiculae obovato-lanceolatae 9 mm. longae 3-florae glaberrimae pallide viridulae. Glumae steriles parum inaequales, 12 cire. ‘/, spiculae aequans lanceolata acuta I-nervis, T8 spiculam aequans lanceolata acuta 3-nervis ; glumae fertiles lanceolatae acutae v. acutissimae muticae 8-nerves. Palea gluma conspicue brevior lineari-oblonga bidentata binervis. Anthe- rae 1,5 mm. longue. Argentina, provT'ucumdn, Tafi, La Banda, Barrancas, 2000 m.s.m. Stuckert n. 22487 ex Lillo n. 8879 /[26.XI1.1908). Vaginarum vestutarum spicularumque indole proxima est K. ca- pensi Nees, a nostra foliis convolutis glumis obtusioribus etc. diver- sae. Ab omnibus species vero differt innovationibus extravaginalibus, partim stoloniformibus (nec pseudo-repentibus]. Fieri potest ut, col- latis speciminibus locupletioribus, praeter extravaginales etiam in- novationes intravaginales observentur. ANTHOCHLOA Nees et Meyen 294. À. lepida Nees et Meyen in Nov. Act. Cur. XIX, Suppl. 1, 165 (1843). y ee (20) Syn.: 4. lepidula Nees et Meyen in Reise um die ErdeIN,14(1835). Stuckert n.22529. Cumbres Calchaquies, Tucumän, à 4000 m. d’alt. (IL.1913) ; leg. M. Lillo. T. {Bol., Perü..) Une petite plante très grèle, de + 5 cm. de hauteur, ayant le port d’un Heliea nain. Genre et espèce monotypes cités pour la première fois de Argentine. MELICA L. 2974. M. laxiflora Cav. Le. et descr. NV, 48, t. 473, fig. 2; Kunth ÆEnum. 1, 318; Gay Flor. chil. NI, 375 ; K. Phil. Cat. PI. chil. 321 ; Hieron. Plant. diaph. 306. C. (Achala). (Chile). » : Forma macrior Hackel, forma nov. Stuckert n. 22463 ex Lillo n. 11180 (13.11.1912). Lara, Tuc., 3200 m. alt. DISTICHLIS Raf. 305. D: spicata (L.) Greene; Hackel in Stuckert Controb. NX, 511, n. 285; IIT, 142, n. 305. Stuckert n. 22456 ex Lillo n.11046 (17.XI1.1911). Tuc., Täpia, 700 m. alt. (exempl. G. Cité auparavant de Pat., BA., Sfé., C., Juj. (Chile, Urug.) et signalé maintenant aussi de Tuc. BRIZA L. 308. B. scabra (Nees) Ekman Gram. Parana 53. Syn.: Chondrachyrum scabrum Nees ap. Lindley Syst. ed. 2, 449 (1836); Steudel Syn. plant. gram. 288 (1855). — Panicum Chondrachyrum Trin. sec. Steudel Nomencel. bot. 11, 254 (1841). — Briza glomerata Hackel et Arech. in Arech. Gram. urug. 409 (1898) ; Hackel in Stuckert Contrib. TI, 143, n. 308. BA., C. (Urug., Bras.). Changement de nom valable pour raison de priorité. EN A DUT ie Et = Le EE CRE TON TES IN NE TONER TR MA MESSE TT : » 7 x a r De lee HER (21) 00 314. B. Uniolae Nees; Hackel in Stuckert Contrib. III, 146, n. 314. Stuckert n. 22485 ex Lillo n. 12170 (17.IX.1912). Mis. St: Ana, ‘Campos. Cité auparavant du Chaco et signalé maintenant de Mis. (Urug., Parag., Bras.). POA L. 323. P. lanigera Nees ; Hackel in Stuckert Contrib.TII,152, n. 323. Stuckert n. 22734 ex Lillo n. 8871 (27.XI1.1908). Tuc., Tafi, Rio blanco, 2600 m. alt. Cité auparavant de Pat., BA., C. (Chile, Urug., Bras.) et signalé maintenant de Tuc. 3302. P. parviceps Hackel, spec. nov. Caespitulos parvos formans, innovationibus intravaginalibus. Culmi erecti subrobusti 20-30 cm. alti teretes glaberrimi binodes, nodo superiore in cire. tj; inferiore culmi sito, superne longe nudi. Folia glabra. Vaginae laxiusculae, teretes, internodiis longiores, laeves. Ligula ovata, acuminata, 2-3 mm. longa. Laminae lineares, obtusiusculae 3-6 cm. lg., 1,5-4 mm. lt., planae vel innovationum subcomplicatae, excepto margine scabro laeves, rigidulae suberectae, nervis crassiusculis percursae. Panicula linearis v. lineari-oblonga spiciformis densissima sublobata 4-8 cm. longa, 0,6-1,2 cm. lata, ramis binis subereclis cum rhachi laevibus a basi spiculiferis, infe- rioribus ad 3 cm. longis, spiculis dense imbricatis subsessilibus vel brevissime pedicellatis, pedicellis scabris. Spiculae ellipticae biflorae, floribus hermaphroditis, 2,5 mm. tantum longae, 1,2 mm. latae, pal- lide virides vel dilute violaceo-variegatae. Glumae steriles spicula paullo breviores (2 mm. longae], ovato-lanceolatae acuminatae uni- nerves, carina superne scabra. Glumae fertiles ovatae, acutiusculae, floris inferioris ? mm. superioris 1,5 mm. longae, 5-nerves sed nervi laterales tenuissimi subobsoleti, gluma fertilis floris inferioris callo pilis parcis crispulis glumam aequantibus vestita, ceterum ut flos superior glaberrima, rarius carina superne scaberula. Palea glumam subaequans oblonga bidentula carinis scaberula. Antherae ovales, 0,5 mm. longae. Argentina, Prov. Tucuman, in pratis vallium prope Lara, alt. 3200 m., Stuckert n. 22531 ex Lillo n. 11474 (17.11.1912). AR D EI NES TE RSS RRQ D EDS US D LR e M LA MEET 2 HR D Ye Pre LU à — 999 — (22) Proche parent du P. scaberula Hook. f. Cependant, chez ce dernier le chaume et les gaines sont plus ou moins rudes dans la partie supérieure ; les épillets sont un peu plus grands (3,5- 4 mm.), généralement 3-flores. Les glumelles de toutes les fleurs sont ovées-lancéolées, plus aiguës ; non seulement elles sont pourvues sur le callus d’abondants et très longs poils crépus, mais elles présentent encore dans la moitié inférieure de la carène des poils étalés soyeux. Au contraire, dans le P. parvwi- ceps, la carène est glabre, et seule la fleur la plus inférieure possède des poils clairsemés surf le callus. Les glumelles sont d’ailleurs lisses, tandis que le P. scaberula Hook. les a finement ponctuées. P. (an nov. spec. ?). Stuckert n. 22499 et 22432 ex Lillo n. 2800 et 8819 (20.XII. 4908). Tuc., Tafi, La Cienega, à 2500 m. alt. Stuckert n. 224926 et 22427 ex Lillo n. 8651 (29.X1.1908) et n. 8710 (6.XI1.1908), Tuc., Tafi, Quebradita, à 2200 alt. (unique- ment exempl. 5‘). Restent indéterminés faute de comparaisons. ATROPIS Rupe 391. À. argentinensis Iackel, {ypica; Hack. ap. R.E. Fries in Arkiv f. Bot. NIIL, 8, IV, 45 (1908). Stuckert n.22476 ex Lillo n.11841 (9.1.1912). Jujuy,Maimarä, Ciénegas, à 2200 m. alt. Les exemplaires vus sont assez efflanqués, mais appartiennent certainement au type de l'espèce. La province de Jujuy est la seule localité d’où elle était citée, par contre, la forme #mendocina est signalée de BA., Mend. et C. FESTUCA L. 3421. F. erecta D'Urville For. Malouines 31 [Mém.soc. linn. Paris IV, 601 (1826)]; Franchet Miss. scient. Cap Horn 389; Gay F1. chil. NT, 431 ; F. Phil. Cat. PI. chil. 324; Kunth Enum. |, 498 ; SRE RAT TOURS ROLE (23) HO Lorentz Veg. Entr. 159, n. 1211 ; Speg. PL. fueg. 98, n. 275 ; Kurtz in Alboff Contrib. Flor. Terre de Feu WI, 46, n.216; Alboff Æor. rais. Terre de Feu XWI, n. 536 ; Macloskie £xp. pat. 234; Autran Plant. fueg. 12; de Wildeman in Belgica 49 ; S. Binger Fi. Port Stanley 281. Espèce citée auparavant des Iles Malouines, Fueg., Pat. austr. (Chile) et signalée à présent tout-à-coup dans les hauteurs des. montagnes de Tucumän, à quelques milliers de lieues de distance. 344. F. Hieronymi Hackel, typica ; Hackel in Westerr. bot. Zeitschr. n.1, p. 38, n. 108 (1902) et in Stuckert Contrib. 1, 141» n. 471 ; IF, 522, n. 306 ; ITL, 165, n. 344. C. (Achala), Tuc. (Tafi). Stuckert n. 22435 ex Lillo n. 8872 (26.XIT. ne Duc ir Rio Blanco, à 2600 m. alt. Stuckert n. 22497 ex Lillo sans n. 2: A9) Tue Tafi, à 2050 m. alt. Stuckert n.22499 ex Lillo (Castillon) n. 12203 (XIL. 1911). Tuc., Tafi, Carapunco, à 2600 m. alt. Forma foliis robustioribus Hackel, forma nov. Stuckert n. 22468 ex Lillo n. 11319 (7.1V.19192). Tuc., Lara, à 3200 m. alt. Forma /rachyantha Hackel, forma nov. Stuckert n. 22457 ex Lillo n. LA (28.1.1912). Tuc., Lara, à 3200 m. alt. 3444, F. Lilloi Hackel, spec. nov. Perennis, dense caespitosa, innovationibus intravaginalibus. Culmr erecli v. geniculato-ascendentes graciles ad 50 cm. alti scaberuli tri- nodes. Vaginae elongatae [15-20 cm. lg.) teretes arctae plus minus scabrae, velustue firmae griseo-fuscescentes integrae. Ligula pro- tracta apice rotundata saepe denticulata, foliorum innovahionum cire. 1,5 mm., culmeorum 2-8 mm. longa, in folio summo interdum 2-10 mm. longa basi marginibus laminae adnata. Laminae convula- tae, setaceae [diam. cire. 0,6 min. in culmeis parum majore], inno- vationum ad 25 cm., culmeae 15-90 cm. longue tenuiter acuminatae flaccidulae scabrae pallide virides, in sicco obtuse hexagonae,5-nerves, intus elevato 3-costatae subtus fasciculis sclerenchymaticis discretis validis cum nervis conjunctis percursae, cellulis bulliformibus desti- See (24) tutae. Panicula lineari-oblonga laxiuscula contracta,rhachi hirtella,, ramis inferioribus binis suberectis hirtellis firmis, primario in ‘/,-"/, inferiore nudo superne 4--spiculato panicula plus duplo breviore, secundario 1-2-spiculato, Sp lateralibus brevissime pedicellatis. Spiculae ovato- oblongae dense 5-6-florae 12-13 mm. longae flavo- viridulae et levissime violaceo suffusae glabrae. Glumae steriles 6-7 mm. lg. lanceolatae acutae, 1e 1-nervis, IFe 3-nérvis, dorso scabrae, 11re ad ‘/, IVae pertinens. Glumae fertiles late lanceolatae 7-8 mm. longae acutae, infimae muticae superiores brevissime aristatae [arista apicali v. subapicali], 5-nerves, nervis extus vit prominulis, + scabrae. Palea quam gluma ‘/.;-'},; brevior oblonga obtusiuscula, carinis ciliolata. Antherae 3 mm. longae. Ovarium ovatum vertice parce brevissimeque hispidulum. Argentina, prov. Tucumän, Lara, alt. 3200 m. Stuckert n. 22459 ex Lillo n. 11142 [25.1.1912). E sectione Variae (Hackel Monogr. Festuc. europ.]: Inter species americanas affinis F. setifoliae Steud., a qua differt praecipue pani- cula contracta ramis firmis suberectis, spiculis majoribus. F. /spec. an.? nov.). Spiculis viviparis. — Pour le moment une détermination est impossible. Stuckert n.22433 ex Lillo n. 8827 (22.XI1.1908). Tuc., La Cié- nega, Barrancas, à 2600 m. alt. AGROPYRUM Gaerin. 360*. A. tenerum Vasey in Bot. Gaz. (ann. 1852) 258. Stuckert n. 22480 ex Lillo n. 11851 (7.I. por Ju]., nu à 2232 m. alt. Espèce citée pour la première fois oo originaire de l'Amérique boréale, Nouveau-Mexico, Californie méridionale, Washington, Colombie britannique. TRITICUM L. T. aestivum Lin. Spec. 126 ; sens. ampliss. (= T. sativum Lam.) Hackel in Stuckert Contrib. 1, 177, n. 369 sub T. vul- garis var. aeslivum Kih. 369, Subsp. vulgare (Vill. ann. 1787 pro spec.) Thell.1.c. 142 (25) me O0 et in Fedde Rep. XI, 70; Hackel in Stuckert 1. ec. 176, n. 369, pro- spec. 368. Subsp. durum (Desf.) Thell. I. c. 143 et in Fedde IL. e. 70; Stuckert Contrib. II, 583, n. 334; IIT, 176, n. 368, pro spec. R. A. alibi cult. (Europa). 369%. T. ventricosum (Tausch) Ces. Pass. Gib. Comp. FL. H. 86 (4869) — Aegilops ventricosa Tausch in Flora XX, 108 (4837). Stuckert n. 21933 (15.X1.1910). Prope Cordoba. Det. Dr E. L. Ekman. Mauvaise herbe du Sud de l’Europe (Espagne), involontaire- ment introduite à la R. A. C. inquilin. (Europe austr.). HORDEUM L. 316. H muticum Presl Rel. Haenk. 1, 327 (1830); Kunth Enum. T1, 456 (1845) ; Thell. in Fedde Rep. XI, 70, n. 88. Culmis basi decumbentibus ; foliis planis, pubescentibus ; spica nutante ; glumis setaceis, aequilongis, scabris, flores muticos sca- bros aequantibus, floribus lateralibus neutris. Presl (Per). «. Var. compressum (Griseb.) Thell. (an.? fypicum) 1. c. 157 et 159. Syn.: À. compressum Griseb. PL. lor. 201, n. 759; Symb. 284, n. 1814. Glumae omnes uniformes anguste lanceolatae vix aristatae, eae florum lateralium flore suo vix longiores, omnes glumella fertili {exclusa arista brevissima) breviores, spica circ. 3 mm. lata. Subvar. tenuispicatum (Hackel et Stuckert) Thell. I. c. 70. Syn.: À. compressum Gris. var. tenuispicatum Hackel et Stuckert Contrib. 11, 531, n. 329 (1906) ; Thell. I. c. 159. — Y. stenostachys Godron F1. Juven. 47 (1853) var. tenuispicatum Stuckert Contrib. IT, 181, n. 376P. Spica etiam gracilior (2,5 mm. lata)] spiculata fertilis 5-5,5 mm. longua, laterales 2-25 mm. longae [in typo varietatis spica cum Minimum 3 mm. lata, spicula fertilis 6-7 nvm. longa, laterales 3 mm. longae). _ 303 — (26} 6. Var. superatum (Hackel) Thell. 1. c. 70 et 157-159. Syn.: À. compressum Gris. var. superatum Hackel in Stuckert Contrib. \, 531, n. 328. — H. maritimum Sm. var. procerius Nees. Agrost. bras. 453 (1829). — H. stenotachys Godron (1853) ; Thell. 1. €.157 et 159. — 17. stenostachys Godron var. superatum Stuckert Contrib. XII, 181, n. 376: ; sens. strictiss., ex herb. Glumae spicularum lateralium flores steriles duplo superantes et apicem floris fertilis [exclusa arista} attingentes ; glumae inter se: aequales, eae floris fertilis breviores, plerumque setaceae, rarius glumis interioribus spicularum lateralium subaequales ; spica 3 mm. lata. Variat glumella fertili glabra (Bras.) vel saepius pilosa. 7. Var. andicola (Gris.) Thell. 1. e. 157 et 159 et in Fedde Rep. XI, 71. Syn.: À. andicola Gris. Symb. 285, n. 1816. Glumae omnes aequales setaceae, spiculas laterales distincta supe- rantes ; spica + 3 mm. lata. Tuc., Salta (2-3000 m. alt.). Et forma pusilla Hackel in Dusén Sv. Exp. Mag. WI, 261. Pat. 311. H. vulgare Lin. Spec. 115, etc.; Hackel in Stuckert Contrib. TT, 181, n. 371. BA., E., Sfé, C. (Urug., Europa, Orient). 311. Subsp. distichum (L.) Thellung F1. advent. Montpel- lier T0. Syn.: A. distichum Lin.; Hackel in Stuckert Contrib. IF, 531, n. 330 ; IITE, 130, n. 371. BA., C., etc., cult. (Europa). MEROSTACHYS Spreng. 380. M. Burchellii Munro Monogr. Bambus. 51 (1867). N. v.: Tacuapé. Stuckert n. 22449 ex Lillo n. 10399 (11.X.1910). Mis., Salto- Ignazü, Bosques. Espèce arborescente de 7-10 mètres de hauteur- citée pour la première fois de l’Argentine. (Bras. per Santos.) (27) Lo AR CHUSQUEA Kunth. 381. G.ramosissima Lindman Gramineenflora Südamerikas (Künigl. Sv. Vet. Akad. Handlingar XXXIV, n. 6, p. 24, tab. XIV): Lillo ex lit. 3.11.1911 ; Speg.Cat.Exp.Agric. B.A. Abril1911 ,n.124. Syn.: Chusquea capiluliflora Arech. Gram. urug. 484 et lam. sua 71; non Trin. N. v.: Cerciuma, Tacuarembo. Plante grimpante. s Stuckert n. 22454 ex Lillo n. 10602 (29.XI1.1910). Mis., Salto- Ignazü, Forêts. Mis. (Urug., Bras.). : C. spec. ? . Folia tantum. — Impossible à déterminer. Stuckert n.22451 ex Lillo n.10487(6.X.1910). Mis. Salto-lgnazu. BAMBUSA Schreb. 382. B. Guadua Humb. et Bonpl. PL. aeq. 1, 68, &. 20. Syn.: Guadua angustifolia Kth. Syn. 1, 253 ; Kth. En. 1, 433, n. 1; Speg. Museo Agricult. B. A. Abril 1911, n. 55. N. v.: Tacuaruzu, Facuara. Stuckert n. 22452 ex Lillo n. 10477 (7.X.1910). Mis., Salto- Ignazü et sur les bords des rivières et des fleuves. Espèce arbo- rescente de 15 à 20 mètres de hauteur. Détermination douteuse par suite de Pabsence de fleurs. Sfé, Ch., Corr., Mis. (Parag., Bras.). B., genus incerlum, [olia tantum. Stuckert n. 22450 ex Lillo n. 10472 (12.1X,1910). Mis., Salto- Ignazü, sur les bords des rivières et courants d'eaux. Espèce arborescente d’une hauteur de 10 à 15 mètres. [Elle en possède aussi un corps particulier, formé de feuilles glumacées, rapprochées en forme d’épi, mais dans lequel, à mon avis, on ne saurait voir des fleurs, mais seulement une diffor- mité (Galle ?)]. Hackel. ÿ Fr $ + * 2 d K — 305 — INDEX Aeyilops ventricosa Tausch. . Agropyrum tenerum Vasey Agrostis Antoniana (Steud.) Gris. » toluccensis H. B. et K. Andropogon adustus Trin. CT TSR REINE » Hassleri Hackel. CNT ER » hypogynus Hackel var. anatherus Hackel » incanus Hackel et var. lateralis (Nees) Hackel » lateralis Nees » latiflorus Steud.. » Neesii Kunth. » nutans L. var. scaberrimus (Kunth) Hackel subvar. Neesii Hackel. Len CS CU RAA LAS VAE » saccharoides Sw. var. Hassleri (Hackel) Ekman. » scaberrimus Kunth. » villosus (Nees) Ekman. Antochloa lepida Nees et Meyen » lepidula Nees et Meyen Arundinella hispida (Willd.) O. K. . Arundo divica Spreng. : Atropis argentinensis Hackel Avena barbata Pott. » fatua L. » » subsp. sativa ie ) hole » hirsuta Mœnch . » sativa L. » strigosa Schreb. un Harbor (Pott.) MC à Axonopus compressus Beauv.. ï Bambusa Guadua Humb. et Bonpl.. Bambusea, gen. incert. 3 Briza glomerata Hack. et Arech. » scabra (Nees) Ekman . » Uniolae Nees Bromus spicatus Nees . Calamagrostis Antoniana dou Capim grama (Bras.) es Sy ( nti imés en italiques. ns LA nonymes sont imprimés taliq (28) EE © © & ND ND = © 20 (29) 506 Caryochloa montevidensis Spreng. Cenchrus carolinianus Walt. » macrocephalus (Dœæll) Seribn. » tribuloides L. » » var. macrocephalus Dœll Cerciuma . : Chaetochloa onurus Bent a roi. Chamaeraphis paucifolia Mor. et Britt. Chondrochyrum scabrum Nees . Chusquea capituliflora Arech. » ramosissima Lindm. » spec. : 3 Cortaderia argentea Stap!. » dioica (Spr.) Speg. » Selloana (Schult.) Asch. et Had. Digitaria appressa Pers. » Hitchcockïi (Agn. Chan » insularis (L.) Mez » paspalodes Michx. » paspaloides Duby » sanguinalis (L.) SCop. . ; Diplachne mendocina (Phil.) F. Kurtz . » _simplex Dœll Ô » spicata Dœæll. Distichlis spicata (L.) Greene Elionurus adustus (Trin.) Ekman » latiflorus Nees » tripsacoides Humb. et Kunth. Eragrostis airoides Nees . » atrovirens (Desf.) Trin. » bahiensis (Schrad.) Schult. » interrupta Dœll. » lugens Nees . Festuca erecta D’Urville . » Hieronymi Hackel, typ » » f. robustioribus et onde Halle » Lilloi Hackel. » spec. © Guadua angustifolia Fe Gymnothrix tristachya H. B. et Kth. Gynerium argenteum Nees Heteropogon villosus Kunth Hordeum andicola Gris. » » f. pusilla Hacke] — 307 — Hordeum compressum Gris. » » var. superatum Hackel » » var. tenuispicatum Hack. et Such. » maritimum Sm. var. procerius Nees » muticum Presl . - » » var. andicola (Gris.) HaChele » » var. compressum (Gris.) Thell. . Rs EAU » » » subvar. tenuispicatum (H. et St.) Thell.. » » var. superatum 4 Thell. » _stenostachys Godron » » var. superatum Stuck.. » » var. lenuispicatum Stuck.. » vulgare L. RE EEE » » subsp. ienun L. ) Thell. . » distichum L.. Hypogynium campestre Nees. Ichnanthus Lilloi Hackel . Koeleria Lilloi Hackel. RE Leptochloa spicata (Nees) Sciibn. . » virgata (L.) Beauv.. Luziola leiocarpa Lindm.. Melica laxiflora Cav. f. macrior Hache Merostachys Burchelli Munro Milium compressum Sw. Muehlenbergia phragmitoides re et var. breviaristata Hackel . Munroa andina R.A. Phil . : » » var. breviseta Hackel . Oryzopsis tuberculata (Desv.) Speg. Panicum Chondrachyrum Trin. . » ctenodes Trin. » divaricatum L. » frondescens Meyer . » geminatum Forsk. . » gabrinode Hackel . » globuliferum Steud. » glutinosum Sw.. » hirsutum Lam. » insulare (L.) Meyer var. nn HA Leu » » var. tenerrimum (Kth.) Hackel . » italicum L. » leucophaeum H. B. K. : » milioides Nees f. angustifolia Her » millegrana Poir. (30) (31) 508 Panicum molle Sw. » platycaulon (Poir.) O. K. » Prionitis Nees » rivulare Trin. » rugulosum Trin. » sanguinale L. » Schenkïi Hackel » setosum SW. var. £ Nees . » stoloniferum Poir. » sulcatum Aublet » tenerrimum Kth. » vaginatum auct. Eur. .. » velutinosum Nees » wiride L. AE Paspalum appressum Raddi . » compressum Rasp. » Digitaria Poir. î » distichum L. subsp. oo Mine) Thell.… » » var. Digitaria Hackel . » hemisphaericum Poir. . » Lilloi Hackel. » obtusifolium Raddi. » paniculatum L. . » paspaloides Duby » platycaule Poir.. » pressum Nees » scoparium Flügge . » tristachyon Lam. Pasto colorado » pampa . Pennisetum tristachyum H. B. si Run. Piptochaetium mucronatum Gris. » tuberculatum Desv. Poa lanigera Nees. » parviceps Hackel PISDEC : Setaria argentina W. Memais ; » cordobensis W. Hermann . » globulifera Steud. SUR » italica (L.) R. et Sch. Suns nn (L.) Thell. » leiantha Hack. - » Onurus (Willd.) Gris. . » paucifolia (Morong.) Lindm. . » platycaulis Stuckert et Hackel . OÙ Où à Ot = © > Or = | (32) DÉtANA SAS NAT SDrENS ENT. RE NN CRT RC TZ 3 » viridis P. Beauv. . . 12 2 Sorghum nutans L. subsp. nn (Kth.) Aachele var. INeesianumatlaekelide re ter En Eer Ut CEE 4 SPOTODPOIUS ASPERIONUSINEES EL METEO TD » brasiliensis (Raddi) Hackel . die es AA TS TELUS SD A LTOMAUNIE E SEA EAN EE net naar RUE LOL Aa LS ere este NAS DO COLE CN GA SA EE NN NL RE EE TEE EN DA DOICOULES RS DT INRA RITES ER Re) RARE EU EE A Ac Er CM DÉS AITeNSISA(GTIS 4) OR ER RAA ET nr A Aer 4 Syntherisma sanguinalis (L.) Agn. Chase LD Mn A RE A CRE nou ae NES ME BTS SNS GA AC EAN EN ARE SA A ETS ROC GE PRESENT Nes AD PNR IN RES AVR RATES AURA à DE RU An TOR TON SOI ASS ER ae etre te SRE or Tacuaruzt ... EVE Le A En OU NES ns et Trachypogon Seobenréns Nes AN AR cn Sas D et 4 nodidpardsnayensiS (OR) Hacker HDriposonsSpicatus (Nees) FkmMaANTENREN CRE ARE ETC Triplasis setacea Gris. Ee An de ee 10: Triticum aestivum L. ne de (Dest. ) Thell. A LA RE OT » DS US Dev care nNe lle EE RENE PERS DSL AMEN A0 PR DEN U RE CIE FR EEE ARR PAR SES » ventricosum (Tausch) Bee EE) NON ONE e TR UN SES DC neNpanicONLESNDTIN EE AUR AATE EA UP CRE RSR Ne a ee TUE Wioteetiencocho en Chase MER MANOIR ESR OUEr0) DNS Ua riSA (ln) AT CNASE PU PERS NONEN ESS ENS AMAR O & Paru le 15 Février 1914 NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR LES BOTANISTES Edouard et Alfred HUET DU PAVILLON PAR John RBRIQUET Portraits: planches VIII et 1X I Répandues dans les grands herbiers, les plantes récoltées et distribuées par Edouard et Alfred Huet du Pavillon au cours de leurs nombreux voyages ont rendu le nom de ces botanistes familier à tous ceux qui s'occupent de la flore du sud de l’Europe et de lOrient. Et cependant l’activité scientifique des frères Huet n'a jamais été retracée. Edmond Boissier a dit” d'Alfred : «M. Huet du Pavillon a, en 1853, exploré dans l'Arménie turque les envi- rons d’Erzerum, de Baïbout et d’Ispir. Malgré les circonstances irès défavorables qui ’empêchaient de s’écarter des villes, il a rapporté une collection riche en espèces nouvelles, publiée sous nos deux noms dans les Diagnoses.» D'autre part, MM. Ascherson et Graebner * ont, en quelques lignes, rappelé le souvenir des ‘ E. Boissier. Flora orientalis I, p. XX. Genève 1867. * Ascherson et Graebner. Synopsis der mitteleuropäischen Flora III, p. 241. Leipzig 1905. ste (2) frères Huet, indiquant leurs dates de naissance. Ces notes très brèves constituent les seuls renseignements précis que fournisse l’histoire de la botanique sur les deux frères Huet. Encore faut-il ajouter que les dates données dans le Synopsis de MM. Ascherson et Graebner pour les voyages d'Alfred Huet du Pavillon dans les Pyrénées, en Arménie et en Sardaigne sont erronées. Un détail qui montre à quel point le travail des frères Huet est peu connu, c’est la note suivante de M. W. Barbey : : « Dans l’'Herbier Boissier, nous avons trouvé une seule étiquette portant: Plantes de Sardaigne, champs près de la Tour $. Michele, Sard. mér., mai 1854, leg. Huet du Pavillon : impossible de trouver un autre renseignement sur le séjour de ce collectionneur dans l’île. » La notice suivante est destinée à conserver la mémoire des botanistes E. et À. Huet du Pavillon. Elle aurait été impossible à écrire, si l’herbier de ces botanistes n’avait été donné, en 1919, au Conservatoire botanique de Genève par la famille Huet du Pavillon. M. Edmond Huet du Pavillon, fils d'Edouard, juge à la Cour de Justice de Genève, a non seulement servi à cette occa- sion d’intermédiaire généreux et éclairé, mais encore a bien voulu mettre à notre disposition des notes biographiques sortant du cadre botanique proprement dit. Nous le prions d’agréer l’ex- pression de notre vive reconnaissance. II La famille Huet du Pavillon est d’origine bretonne. Louis Huet du Pavillon habitait Blain (Loire-Inférieure), où naquirent ses deux fils : Edouard le 24 octobre 1819 et Alfred le 1er janvier 1829. Il vint s'établir à Fribourg (Suisse) aux environs de 1835 pour l'éducation de ses enfants. C’est là qu'Edouard termina ses études. En 1847, le Collège fut fermé et la famille vint s'établir à Genève. Alfred fut mis en pension au Collège de Meylan (Haute- Savoie, alors Piémont), puis cet établissement ayant été fermé à ! W. Barbey. Florae Sardoae compendium, p.8. Lausanne 1885. (3) 217819) son tour, Alfred acheva son éducation dans sa famille avec un précepteur. Edouard ne tarda pas à accepter un préceptorat en Russie et résida ainsi un certain temps à Grodno en Lithuanie. Pendant ce temps, Alfred poussait à Genève ses études d'histoire naturelle, suivant en particulier les cours de botanique d’Alphonse de Can- dolle à l’Académie. Il ne tarda pas à faire en outre la connaissance d’Edmond Boissier, et fut chargé tant par l’un que par l'autre de divers travaux d’herbier. Il fonctionna de 1851 à 1852 comme assistant au Conservatoire de botanique de Genève. Dès leur arrivée à Genève, les deux frères s'étaient d’ailleurs affiliés à la phalange brillante des floristes genevois de l’époque et s'étaient liés d'amitié avec les Reuter, Rapin, Fauconnet, Chavin, Dupin et autres. Tous deux figurèrent parmi les fondateurs de la Société Hallérienne de Genève. Alfred en fut, en 1852, avec Jacques Brun, le premier secrétaire ; au moment où la société cessa d'exister (1856), Edouard était secrétaire-correspondant, tandis qu’Alfred était conservateur de l’herbier. C’est de 1852 à 1856 qu’Alfred exécuta, tantôt seul, tantôt en compagnie d'Edouard, la série des voyages, sur laquelle nous reviendrons, et qui a rendu célèbre le nom des frères Huet du Pavillon. En outre des exsiccata distribués, les deux frères réunirent des collections d’ornithologie, d’entomoiogie et de mollusques terrestres. Ces collections ont été données à plusieurs musées, entre autres au British Museum de Londres. Puis Edouard et Alfred fondèrent à Genève un pensionnat de jeunes gens et ce fut la fin de leur activité scientifique. Alfred fut, peu de temps après, appelé à Frohsdorf en qualité de secrétaire du comte de Chambord. I y resta après la mort de ce dernier d’abord comme secrétaire de la comtesse de Cham- bord, puis du duc de Parme (neveu du comte de Chambord). C'est à Frohsdorf qu’il demeura jusqu’à sa mort. Sans conti- nuer à faire de la botanique active, que ses occupations lui inter- disaient, il garda le goût des plantes et fit encore quelques excur- sions dans les environs de Frohsdorf, notamment au Schneeberg, et sur quelques autres cimes des Alpes orientales. Il mourut à Frohsdorf le 18 novembre 1907. — 313 — (4) Pendant ce temps, Edouard resta à la tête du pensionnat de Genève, qui dura jusqu’en 1876. C’est également en raison de ses occupations qu'il dut renoncer à la botanique active dont il garda toujours le goût. Son décès est survenu à Genève le 1 juin 1908. III Les herborisations et les voyages des frères Huet du Pavillon constituent le principal de leur activité scientifique. On peut les résumer de la façon suivante. Flore fribourgeoise. — Les environs de Fribourg et les Alpes de ce canton ont été le terrain des premières herborisations d'Edouard. De 1843 à 1846, il explora avec soin les environs de la ville, et fit de nombreuses excursions au Moléson, aux Mortais, au Kaiseregg, à la Hochmatt, etc., poussant une pointe au Faul- horn dans le canton de Berne, en août 1845. Les relations con- servées avec Fribourg le ramenérent à plusieurs reprises dans ce canton et lui firent répéter plusieurs de ces herborisations après son départ pour Genève, notamment en 1850 et 1852. Environs de Genève. — Edouard et Alfred ont exploré à fond les environs de Genève, guidés par Reuter ou suivant ses traces. Les territoires voisins où ils ont herborisé sont d’abord le Jura. Dès 1846, Edouard avait fait une première excursion au Fort de l’'Ecluse ; il y retourna plus tard et fit plusieurs fois les herbori- sations classiques du Reculet et de la Dôle. Le Mont Salève est la seule partie du Jura savoisien que les frères Huet aient soigneuse- ment étudiée. Cependant ils furent parmi les premiers à aborder la chaîne de Chautagne, où ils-decouvrirent dans le Val-de-Fier le Polentilla petiolulata Gaud. et le Hieracium andryaloides Vi. (plus exactement A. Liotlardi Vill.). Les Alpes Lémaniennes. n'ont guére été touchées par eux qu'aux Voirons et au Môle. En revanche, ils ont à plusieurs reprises étudié soigneusement les massifs du Mont Brezon, des Vergys et du Mont Méry, dans la partie orientale des Alpes d'Annecy. Alfred avait même rédigé sur ces montagnes un travail lu à la Société Hallérienne, resté inédit, et qui n’a pas été retrouvé. (5) Sue Alpes vaudoises. — Cette région est restée très en dehors des herborisations des frères Huet. Edouard a cependant participé à une excursion à Château-d'Æx, où la Société Hallérienne avait été invitée par Leresche, à la fin de juillet 1853: un compte rendu de cette excursion a été publié dans le Bulletin de la Société Hallérienne. Valais. — Les frères Huet ont participé en 1851 et en 1852 aux herborisations classiques que faisaient au printemps la «bande » des botanistes genevois dans le Bas-Valais : toutes les plantes intéressantes des environs de Martigny, des Folaterres, de Sion, de St-Léonard, etc. ont ainsi été successivement récol- iées par eux. En outre, ils ont herborisé au Grand St-Bernard, Alfred en 1851 et Edouard en 1852. En 1853, Edouard fit en juillet et août un important voyage dans les Alpes du Haut- Valais. Passant par Tourtemagne, Viège et Stalden, il se rendit à Saas, herborisa au Trift, au glacier de Fee, au lac Matmarck, etc. Passant ensuite à la vallée de Zermatt, il herborisa à Findelen, au Riffel et autres localités classiques. Le voyageur publia un résumé de son excursion et décrivit à cette occasion une rare Potentille hybride nouvelle, le 2. vallesiaca E.Huet(P. frigida>< 1,5 mm. Corea : in herbidis montis Hallaison, 1000-2000 m., Quelpaert, fl. jun. et jul. (Faurie n. 1945 ; Taquet n. 935). Espèce du groupe des 0fficinales, voisine du V. officinalis subsp. sambucifolia (Mik.) Briq., dont elle diffère par les feuilles encore plus nettement paucijugées, à segments ovés-elliptiques, petits, minces-membraneux, l’inflorescence eondensée, le fruit plus petit et moins rétréci au sommet. Voisine aussi du V. keterophyllaTurez., mais chez ce dernier l’hétérophyllie entre les feuilles basilaires et caulinaires est bien plus marquée. Le port du V. coreana est celui de certaines Valérianes américaines du groupe des Mexicanae et des Sorbifoliae, avec lesquelles elle n’a d’ailleurs aucune affinité. Il est probable que le V. coreana aura été confondu avec le V. officinalis qui croît aussi en Corée. 13. Valeriana Fauriei Briq., sp. nov. — Herba elata, tenera. Rhizoma breve, obliquum, valde radiciferum, radicibus parum incrassatis, stolones tenues parce squamigeros epigaeos vel subepigaeos emittens. Caulis robustus, simplex, fistulosus, internodiis infimis 2 brevibus, caeteris elongatis, nodis exceptis EE DR dE LUE ETUI LS RP TETE TS RME USER s* Ve 2 NT ESPN TE TER (22) — 328 — glaber vel subglaber, crassus, superficialiter striatus. Folia infima occasa, caulinaria pinnatiseeta, paucijuga, jugis 2-5, inferiora minora longe petiolata, media petiolo brevi, lato, versus basin eiliato-ampliato insidentia, superiora sessilia; segmenta ovala, ampla, apice obtusa vel subobtusa, in foliis saummis tantum acu- minata, subsessilia, impar majus, grosse inciso-crenata, utrinque viridia, membranacea, tenera, parce pilis brevibus patulis (prae- cipue subtus, ad nervos) conspersa vel glabrescentia. Inflorescen- Lia ample paniculato-corymbosa, axibus omnibus elongatis, nodis exceptis puberulis glabris; bracteae lanceolato-lineares, pellueido - membranaceae, decrescentes, obscure serrulatae, sed non ciliola- tae, glabrae. Corolla deest. Fructus compressus, oblongus, laevis, calicis laciniis setaceis, basi alte membranaceo-connatis, 12, fructui longioribus pappiformiter coronatus. Planta cire. 80 em. alta. Stolo in spec. nostr. 6 cm. longus. Internodia inferiora 2-5 em., sequentia ad 20 cm. longa et ultra. Foliorum caulinarium segmenta superficie ad 4><2,5 cm. Inflo- rescentia tota ad 20 cm. alta. Fructus superficie 3 >x<1,5 mm., calicis laciniis ultra 5 min. longis. Corea : in herbidis Quelpaert, basi montis, jun. (Faurie n.1948). Espèce du groupe des Officinales, comme la précédente, mais de grandes dimensions, à tige épaisse, fistuleuse et simple, à seg- ments foliaires amples incisés-crénélés, et à inflorescence de V. officinalis. Remarquable par ses bractées et bractéoles non ciliolées dans les V. officinalis et coreana. 14. Valeriana udicola Briq., sp. nov. — Herba elala, gracilis. Rhizoma obliquum, debile, radiciferum, radicibus parum incrassatis. Caulis praeter ramos tenues floriferos vix ramiger, elatus, viridis, inferne striatus, breviter undique pubescens, superne ad nodos pubescens, internodiis elongatis, glabris. Folia omnia pinnatisecta paucijuga, jugis 2-3, infima petiolo longo tenui pubescenti insidentia majora, caulinaria majora subsessilia, parce pilis brevibus patulis conspersa, rache brevi: segmenta lanceolato-acuminata superficialiter repando-dentata, viridia, mermbranacea, impar terminale quam lateralia majus, valde elon- galum, Saepe caudato-acuminatum. Inflorescentia constans ex — F0) — (53) cymis confertiuseulis globuloso-corymbosis laxe paniculatim dis- positis ; bracteae lanceolato-lineares, pellucido-membranaceae, glabrae decrescentes ; axes, nodis villosulis exceptis, fere glabrae. Corolla parvula, 5loba, alba, in sieco aliq. lutescens, campanulala, laevis; tubus cyathiformis lobis ovatis brevior. Stamina 5, vix exsertula. Stylus apice clavatus, obscure Sstigmatosus, aliq. ex- sertus. Fructus puberulus, oblongus, compressus, calicis laciniis adhuec involutis et ideo haud tute describendis pappiformiter coronatus. : Planta 50-80 cm. alta. Caulis internodia media ad 20 em. Folio- rum caulinarium segmenta lateralia superficie 1-3><0,5-0,8 mn... terminale ad 6><0,9 em. Bracteae infericres cire. 1 em. longae. Corollae tubus vix 1! min. altus, lobi 4-1,1 mm. alti et basi 0,6 mm. lati. Fructus immaturus superficie 2><0,9 mm. China : Yunnan, lieux humides, plateau de Téma-Tehouan, 93200 m., juill. 1919 f. (E. E. Maire); vallées humides au-dessus de Ta-haï, 3000 m., juill. 1912 (E. E. Maire). Espèce ayant le port des Officinales, mais bien différente des autres représentants de ce groupe par les petites corolles, à tube cyathiforme-campanulé, atteignant à peine la longueur des lobes. 15. Valeriana hygrobia Briq., sp. nov. — Herba me- diocris, heterophylla. Rhizoma obliquum vel horizontale, erassu- lum, radices parum incrassatas et rosulas foliatas edens. Caulis basi pilis pareis sparsisque brevibus praeditus ; internodia infe- riora confertissima ita foliorum rosulas efficientia, sequentia elongata, glabra ; nodi densiuseule puberuli. Folia basilaria trun- cato-subcordata, ovata, obtusa, subintegra vel obscure repando- denticulata, petiolo parce et laxe pilosulo lamina longiori insi- dentia, utrinque viridia, membranacea, nervis flabellato-pinnatis baud prominulis, pilis brevibus sparsis praedita vel glabreseentia ; foliorum caulinarium paria 1 vel 2, distantia, lamina sessili vel subsessili, pinnatisecla, paucijuga, jugis 1-2, segmentis irregula- riter repando-dentatis, terminali majore. Inflorescentia constans ex cyrulis in corymbum mediocrem dispositis ; bracteae lineares, pellucido-membranaceae, glabrae, sensim decrescentes ; axes nodis puberulis exceptis glabrae sensim breviores ; bracteolae DS re A ES di Qt a 2e La dd (54) — 330 — lanceolatae, ovaria aequantes vel aliq. superantes. Corolla alba, tubulosa, laevis, 5loba; tubus sensim ampliatus, antice aliq. gibbus, lobis ovatis longior. Genitalia exserta. Fructus oblongus, pubescens, compressus, calicis laciniis setaceis 12, basi connatis, longioribus, pappiformiter coronatus. | Planta 20-30 em: alta. Internodium infra inflorescentiam situm ad 45 cm. longum. Foliorum basalium lamina superficie ad 3x 3 cm., petiolus ad 4 em. longus ; foliorum caulinarium segmenta ad 1,5 >< 1 em., sed saepe multo minora et tunc folia saepe tri- secta vel tantum profunde incisa. Inflorescentia sub anthesi saepe tantum 2 em. alta et 2,5 em. lata, serius ad 9 em. alta et ultra 5 em. lata. Bracteae infimae circ. 1 cm. longae; bracteolae 2-4 mm. lon- gae. Corollae tubus 2,5 mm. altus, lobi 1 mm. alti et basi 0,7 mm. lati. Fructus superficie fere 3 >< 1 mm., calicis laciniis cire.s mm. longis. China : Yunnan, bord des ruisseaux, plaine de La Kou, 2400 m., mars 1912 (E. E. Maire). | Espèce du groupe des Montanae, très voisine du V. Wallichi DC. dont elle diffère par les feuilles moins cordées à la base, non densément pubescentes, l'absence de feuilles basilaires infé- rieures indivises, et des entrenœuds glabres. Le V. Harmsü Graebn. a des feuilles densément velues et des fleurs plus grandes ; le V. barbulata Diels, qui possède aussi des entrenœuds glabres ou presque glabres, a une phyllomorphose différente et des fleurs en corymbe bien plus petit, ainsi qu’un ovaire glabre. 16. Valeriana Mairei Briq., sp. nov. — Herba mediocris, debilis. Rhizoma obliquum, crassum, radices elongatos et stolones hypogaeos edens. Caulis flaccidulus, fistulosus, striatulus, parce retrorsum pilosulus, viridis, internodiis paucis elongatis. Folia omnia indivisa ; basilarium longe petiolatorum lamina angustule ovata, apice obtusa, marginibus integris vel superficialiter repando-denticulatis, basi + cordata, utrinque viridia, superne glabriuscula, subtus densius puberula, petiolo dense cinereo- puberulo quam lamina longiore ; caulinarium paria subsessilia. vel breviter vaginato-petiolata et ibidem cinereo-puberula, valde: reducta. [nflorescentia constans ex cymis congestis corymbose H'SSp (55) dispositis ; bracteae lineares, membranaceae ; bracteolae bre- viores ; axes abbreviatae pilosulae. Corolla alba tubulosa, 5loba, laevis ; tubus sensim ampliatus lobis ovatis longior. Genitalia -xsertula. Fructus oblongus, compressus, puberulus, calicis laci- niis adhuc involutis et ideo haud tute deseribendis pappiformiter -evolvendis coronatus. Planta 20-30 cm. alta. Internodia 10-18 em. longa. Foliorum basalium lamina superficie cire. 3-5 x 2,5 cm., petiolus ad 6 em. longus. Inflorescentia sub anthesi circ. 3 cm. alta et 35 cm. lata. Corollae tubus 1,8 mm. longus, lobi 1 mm. alti et basi 0,6 mm. lati. Fructus immaturus superficie cire. 3 ><1 mm. China : Yunnan, bord des eaux, plaine de Ta Tchai, 600 m., jun. 1912 (E. E. Maire). Espèce du groupe des HMontanae à feuilles indivises, voisine des V. Roylei Klotzsch et pyrolaefolia Decaisne, mais le premier a des tiges glabres et une racine tubéreuse; le second a des feuilles basales plus larges et des fruits glabres, et ne paraît pas posséder les pétioles densément cendrés-pubescents du V. Maires. 11. Valeriana Clarkei Briq. — Valeriana elegans C. B. Clarke in Hook. f. F1. brit. Ind. TK, 212 (1881), non Clos (1847). Lorsque Clarke décrivait son V. elegans, il existait déjà un V. elegans Clos [in Gay F1. Chail. I, 236 (1847)]|, espèce chilienne complètement différente appartenant au groupe des Laxiflorae. Cette espèce a été réduite par M. Reiche (F1. Chil. NT, 176) au rang de variété du V. glauca Poepp., mais le bien-fondé de cette réduction est douteux. 18. Valeriana psychrophila Briq., sp. nov. — Merba parva, rhizomate radicifero, crasso, divaricatim ramoso, lignoso. Folia omnia basilaria, in caule contracto brevissimo rosulatim disposita ; lamina ovato-rhombea, apice obtusa vel subobtusa, ad' margines distanter repando-dentata, basi in petiolum cuneatim extenuata, utrinque glabra, basi petioloque ciliata, pennato- flabellatim nervata. Flores dense capitati scapo glabro, apice tantum puberulo insidentes. Capitulum bracteis ovatis, dentatis vel integris, dense puberulis suffaltum. Bracteolae crebre im- (56) ee bricatae, membranaceae, flores subaequantes, spathulatae, apice late truncato-denticulatae, basi extenuatae. Corolla parva, ovoideo- campanulata, 5loba, lobis ovatis tubo aliq. brevioribus. Stamina stylusque leviter exserta. Fructus deest, sed ovarium oblongum, laeve, apice calicis setis incurvatis cire. 10 coronatus. Circ. 5 cm. alta. Foliorum lamina superficie ad 2,5 ><1,5 em... dentium culminibus ad 1 mm. altis et 5-7 mm. distantibus, petiolis ad 2 em. longis. Seapus 2-3 em. longus. Ovarium 1 mm. altum. Corollae tubus 4 mm. altus, lobi 0,8 mm. alti basi fere 0,8 mm. lati. Bolivia : Prov. Larecaja, viciniis Sorata ; Lacatia, Cabezeras de Chileani, Anilaya etc., reg. alpina, 3800-4000 m.. jan.-mart. 1858 (Mandon ann. 1858, n. 309). Bien qu'en mauvais état, nos échantillons permettent cepen- dant de reconnaitre une espèce intéressante du groupe des Car- nosae, Voisine du V. nivalis Wedd., mais bien caractérisée par son scape, les feuilles en rosette à limbe rhombé-ové et denté. 19. Valeriana sdscendens Turez. in Bull. soc:nal: Mos- cou XXV, If, 173 (1852). — Nous redonnons de cette espèce peu connue une nouvelle diseription établie sur Péchant. de lherbier Delessert. j Herba parvula, rhizomate obliquo, crasso, lignoso, petiolorum vetustorum exsiccatorum reliquiis apice obteelo. Folia omnia basilaria rosulatim disposita ; lamina subrhombeo-oblonga, apice breviter acuminata, marginibus integris subtus demum aliq.revo- lutis, basi breviter euneatim in petiolum elatum brevem con- tracta, supra atroviridia, subtus pallide virentia, carnosula, utrinque glabra ; nervatio reticulescens, in sicco paginam supe- riorem + fodiens, subtus + prominula. Inflorescentia scapo cine- rascenti, pilis prorsus versis insidens, constans ex cymulis densis corymbose dispositis, braeteis axillantibus anguste oblongis decrescentibus, axibus sensim lenuioribus, ad nodos densius pubescentibus. Bracteolae confertae anguste elongato-ellipticae, interiores spathulatae, apice contraclo-apiculatae, laeves, margi- nibus hyalinis. Corolla minuta, subovideo-campanulata, 5loba, lobis tubo brevioribus ovatis. Stamina corollam cire. aequantia. — 9333 — (57) Stylus + exsertus. Fructus oblongo-elongatus, laevis, calicis radiis setaceis cire. 10 coronatus. Spec. nostrum 42 em. altum. Foliorum lamina superficie ad 3< 1,3 cm., petiolus aliq. ultra 1 em. longus. Internodium scapi- forme eirc. 1 ><0,2-0,5 cm., caeterae minores. Bracteolae ex- teriores 2-3 mm. longae. Corollae tubus 0,8 mm. longus, lobi infra 0,5 mm. alti. Fructus ad 1,5 mm. altus, calicis setae ultra 1 mm. longae. Ecuador : Antisana, alt. 14000” (Jameson ann. 1850 n. 844). Espèce de la série des Carnosae, assez voisine de la précé- dente, mais très distincte par les feuilles entières, à nervation : réticulescente-saillante, le seape plus développé, l’inflorescence corymbiforme, les bractéoles de forme différente, la corolle plus petite. $ 80. Valeriana Philippiana Briq. — Valeriana pulchella Phil. in Linnaea XXXIIT, 102 (1864), non Mart. et Gal. (1844). — En décrivant sous le nom de V. pulchella une Valériane chilienne du groupe des Radicales, Philippi ne s’est pas aperçu que Mar- tens et Galeotti (in Bull. acad. Brux. XI, 1, 124) avaient appliqué vingt ans auparavant ce même nom à une espèce mexicaine du oroupe des Mexicanae complètement différente. ue Slt. Valeriana decussata Ruiz et Pav. PL. peruv. I, 42, tab. 70, f. B, mala (1798) — V. polemonioides Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. VI, 532 (1818). A.-P. de Candolle (Prodr. IV, 739) a-maintenu l’un à côté de l’autre les V. polemonioides Kunth et decussata Pay. 11 avait vu un original de la seconde de ces espèces dans l’herbier Moricand, mais il ne connaissait la première que par la description de Kunth. Plus tard, le V. polemonioides ayant été retrouvé par Hartweg (n. 1080) en Colombie, ce nom devenait prévalant, tandis que le V. decussata disparaissait même complètement de l’énumération dohnée par M. Hoeck en 1882 (in Engl. Pot. Jahrb. I, 47). L’intercalation de l’herbier Moricand dans l’herbier De- lessert nous à permis de constater que le V. decussala Ruiz el Pav. — représenté par un original en parfait état, accompagné (58) | ou d’une étiquette authentique de Pavon, celui-là même que A.-P. de Candolle avait cité dans le Prodromus — est parfaitement identique au V. polemonioides. C’est le nom donné à cette espèce par les auteurs espagnols qui doit être conservé par droit de priorité. 82. Valeriana cslvescens Briq.,sp.nov.—Herba erecta, procera. Caulis ima basi suffrutescente excepta herbaceus, folia- tus, validus, inferne valide angulato-striatus, lucidus, glaber, superne pilis patulis brevibus dispersis praeditus. Folia cauli- naria omnia pinnatisecta, rache striata valida elongata pilis. patulo-reflexis dispersis praedita, segmentis utrinque circ. 5-6: oblongo-lanceolatis, impare terminali majore, apice acutis vel subacuminatis, marginibus repando-dentatis, basi breviter con- tractis subsessilibus, erassulis, utrinque saturate viridibus, su- perne glabris, subtus praesertim ad nervos parum prominulos pilis dispersis praeditis, marginibus dense ciliolatis ; superiora reducta. Inflorescentia ample paniculata, ramis divaricato- arcuatis, axibus sensim tenuioribus subglabris, ad nodos densius. puberulis; bracteae elliptico-lineares parvae, caeterum sensim reductae, glabrae ; cymae ultimae confertiuseulae, bracteolis ellipticis saturate viridibus subglabris. Corolla campanulata, glabra, 5loba, tubo patenti-campanulato lobos ovatos, margine —+ denticulatos subaequante. Genitalia aliq. exserta. Ovarium sub anthesi corolla multo brevius, laevis, calicis radiis 12 arcte convolutis coronatus. Fructus deest. Planta’ 60-100 cm. alta. Internodium infra inflorescentiam: longissimum. Foliorum caulinarium petiolus 5-10 em. longus, rachis 5-8 cm. longa, segmenta superficie 2-5 <1-2 cm. Pani- cula ultra 20 cm. longa. Bracteolae 1-2 mm. longae. Corollae tubus circ. 4 mm. altus, lobi 1-1,2 mm. alti, basi 0,8 mm. lati. Ovarium sub anthesi tantum 0,8 mm. altum. Bolivia : Toldo prope Bermejo, 2200 m., 10 dec. 1903 (Fiebrig, PL. austro-boliv. 1903-04, n° 2410). Dans l’exsiccata de Fiebrig,cette élégante espèce est rapportée au V. decussata, dont elle diffère abondamment par la glabres- cence générale, la tige robuste, anguleuse, canaliculée, plus: SN AO TS AA PPT 7 En Ne LOTO TS NP NES A ER RE TRE A RO Dr RL Te DR TE RU A ONE RP ARTE Vo (59) feuillée, entièrement dépourvue de l’indument cendré caractéris- tique du V. decussata, dont elle s’écarte par la présence de poils allongés, refléchis et clairsemés sur les tiges, les feuilles bien plus grandes à segments d’un vert foncé presque glabres, à marges densément ciliolées, l’inflorescence plus ample, à axes, bractées, bractéoles et ovaires glabres, les fleurs deux fois plus grandes. 83. Valeriana potopensis Briq.,sp. nov. —Herba erecta, mediocris: Caulis erectus, basi ex rhizomate vaginis foliorum ve- tustiorum casorum squammoso-tecto ortus, glaber, ad nodos pu- _berulus, striatulus, foliatus. Folia inferiora mox decidua, sed ex derelictis caeteris minora paucijuga ; caulinaria pinnatisecta, petiolata, petiolo in vaginam para ciliato-pubescentem ampliato, 2-5juga, segmentis lateralibus sensim a basi majoribus elliptico- oblongis, terminali multo majore, nunc ampliore, omnibus apice acutis, crassulis, glabris subglabrisve, utrinque viridibus, integris vel subintegris ; superiora reducta, segmentis parangustis. Inflo- rescentia anguste paniculata, interrupta, cymarum confertiuscu- larum pedunculis arcuatis, rache axibusque caeteris subglabris, nodis dense puberulis, bracteis linearibus, bracteolis oblongo- linearibus, glabris. Corolla parva, 5loba, tubo ample campanulato, lobis ovatis subintegris tubum circ. aequantibus. Genitalia vix exserta. Fructus compresso-ovoideus, parce breviter puberulus, calicis radiis setosis pappiformibus 12 basi rotatim connatis fructu multo longioribus. | Planta 30-40 cm. alta. Foliorum caulinarium petiolus 1-2 cm. longus, rachis cire. 3 em. longa, segmenta lateralia superficie ad ad 2><1,3 cm., terminale ad 4 >< 2,2 cm. Inflorescentia in spec. nostr. ad 10 cm. longa. Bracteae inferiores ad 5 mm. longae. Bracteolae circ: 2 mm. longae. Corollae tubus cire. ! mm. longus, lobi 4 mm. alti, basi 0,8 mm. lati. Fructus sect. long. 2 x 1,3 mm., calicis setae 3-4 mm. longae. Bolivia : Prov. Larecaja, viciniis urbis La Paz, colle Suquiri prope Potopo, reg. subalp., 3700 m., jan. 14861 f1. fr. (Mandon ann. 1861, n. 317). Cette espèce présente des fruits brièvement pubescents, et se rapproche par ce caractère du V. decussata, mais elle s’en écarte PA RE PE DCE) CR Ce EN PAR (60) — 336 — par ses entrenœuds et ses feuilles glabres, à gaines pétiolaires et nœuds seuls pourvus d’indument, la présence d’un rhizome écail- leux ete. — Ce n° 317 a été assimilé par M. Britton {in Bull. Terr. bol. Club. XVIII, 263 (1891)] au V. paniculata Ruiz et Pav., mais ce dernier en diffère par les tiges velues, les feuilles basilaires indivises et cordées etc., et représente évidemment une espèce différente. 84. Valeriana Germainii Briq. — V. pilosa Phil. in Lin- naea XXVIIT, 702 (1856), non Ruiz et Pav. (1798). — Philippi à décrit en 1856 une Valériane suffrutescente du groupe des Laæi- florue à feuilles pennées, découverte par Germain aux environs de Quillota (Chili), qui ne doit pas être confondue avec le V. pi- losa Ruiz et Pav. (FT. peruv. T, 39, tab. 66 fig. A), caractérisé par des feuilles linéaires-lancéolées entières, à port de Plantago, complètement différente et appartenant à la série des Carnosue. La confusion a malheureusement déjà été faite par M. Hoeck [in Engl. Bol. Jahrb. WA, 47 (18892) |. 8. Valeriana jasminoides briq., sp. nov. — Herba alte seandens. Caulis quadrangularis, glaber, elatus, brachiatim ra- mosus, ad angulos dense pilosus, internodiis longissimis. Folia ad nodos propter ramos steriles breves congesta, internodiis multo breviora, -pinnatisecta, 7-Jjuga, jugis approximatis, petiolata, petiolo brevi racheque pilis patulis dispersis praedito, segmentis ellipticis, parvis, apice obtusis, basi breviter contractis, subsessi- libus, integris, utrinque viridibus, membranaceis, sublus secus nervos pilis patulis paucis praeditis, caeterum glabris, basalibus apicalique saepius quam lateralia minoribus. Inflorescentia laxis- sima, axibus arcuato-divaricatis sensim brevioribus tenuioribus- que, nodis densiuscule pilosulis exceptis subglabris. Bracteae lineares glabrae parvae. Bracteolae elliptico-lanceolatae subhya- lino-membranaceae. Corolla campanulata, 5loba, extus glabra, tubo elongato-campanulato, lobis ovatis brevioribus. Genitalia inclusa vel subinelusa. Fructus elongato-compressus, glaber, vi- ridis, calicis laciniis pappiformibus 12 brevioribus coronatus. Planta ultrametralis, ope inflorescentiaram ramorumque ar- y Sr 9 Le a À DT le 22 7 DE Ce QUE US VE A Po à CAS à SA D dan né ns (64) cuatorum seandens, habitu Jasminum in mentem revocans. Inter- nodia suppetentia 10-20 em. longa. Foliorum caulinarium petiolus cire. 4 cm. longus, rachis ad 4 cm. longa, segmenta lateralia majora superficie ad 1,5 <0,7em. Inflorescentia in spec. nostr. ad 20 cm. alta ; bracteae inferiores ad 5 mm., bracteolae 1-2 mm. longae. Corollae tubus fere 2 mm. altus, lobi superficie 0,8 >< 0,8 mm. Fructus sect. long. ad 3,5 >< 1 mm. calicis setis vix 3 mm. longis. Bolivia, loco haud indicato (Bang n. 1824). MM. Britton et Rusby ont rapporté cette curieuse espèce au V. polemonioides Kunth. Mais elle en diffère {oto cælo : mode de végétation, organisation des feuilles, inflorescence, corolle et fruit sont bien différents. Elle nous paraît rentrer dans le groupe des Scandentes, où ses feuilles multisegmentées, rappelant celles des Jasmins, lui donnent une place à part. pue 86. Valeriana Pavonii Poepp. et Endl. var. yungasensis Briq. var. nov. À Lypo (var. genuina Briq.) differt foliis bis majoribus, lamina oblongo-lanceolata, apice acuminata, basi in petiolum constricta, superficie ad 12% 6 em., inflorescentia laxissima.— Proles certe distinguenda, nisi species propria. Fe Bolivia : Yungas (Bang n. 298). 81. Valeriana quitensis Briq., Sp. nov. — Herba scan- dens, elata. Caulis teretiusculus vel parum angulatus, glaber, ra- musculis ultimis et axibus inflorescentiae tantum pilis brevibus patulis dispersis praeditis. Folia heteromorpha ; alia sub inflo- rescentia sita parva, bipinnatisecta, breviter petiolata, rache bijuga, petiolo racheque pilis patulis parcis brevibus conspersa, segmentis subsessilibus ovato-ellipticis, basi constrietis, apice acu- minatis, integris vel subintegris, glabris subglabrisve, terminali aliq. majore petiolulato ; alia indivisa, multo majora, ovata, in- Legra, glabra, apice obtusa vel subobtusa, infra medium ampliata, basi cordata, petiolo lamina breviori insidentia ; omnia membra- nacea. Inflorescentia pulchre elongato-paniculata, rache ad nodos densiuscule pilosula, internodiis gradatim brevioribus, axibus secundariis arcuato-divaricatis, tenuibus, candelabriformiter vel 22 PR ER 2 ATP ES TE ESC (62) he tabulatim dispositis, apice in eymulas florigeras congestiusculas: abeuntibus. Bracteae lineares, breves ; bracteolae elliptico-elon- gatae, versus margines hyalescentes. Corolla minima, 5loba, tubo. campanulato, lobis ovatis brevioribus. Genitalia inclusa. Fructus compresso-ovoideus, densiuscule puberulus, calicis laciniis seta- ceis 10 longioribus, basirotatimconnatis, pappiformiter coronatus.. Foliorum pinnatisectorum suppetentium petiolus ad 0,5 mm... rachis ad 1 cm. longa, segmenta superficie ad 1,5 << 0,7 em. ; foliorum integrorum petiolus ad 2,5 cm. longus, lamina superficie ad 5 x 4 cm. Inflorescentia ultra 20 cm. longa, ramis lateralibus inferioribus ad 8 cm. longis. Bracteae inferiores ad 0,5 mm.., brac- teolae 2-3 mm. longae. Corollae tubus 0,9 mm. altus, lobi 0,3 mm. longi. Fructus sub. long. 1,8 >< 1,3 mm., calicis laciniae cire. 3-4 mm. longae. Ecuador : in Andibus Quitensibus, alt. 8000-10000” (Jameson n. 8271). Espèce du groupe des Scandentes, voisine du V. Pavoni Poepp. et Endl., dont elle diffère par les feuilles du type entier ovées et obtuses, la forme de l’inflorescence, la corolle plus petite et le. fruit presque de moitié plus petit. 88. Valeriana venezuelana Briq., sp. nov. — Herba parvula vel mediocris, tuberifera. Tuber parvulum in rhizoma obliquum breve, tenue, squamigerum abiens. Caulis inferne ex apice rhizomatis-simplex,quadrangularis, tenuis, saepe rubescens, inferne pilis patulis crispulis paucis adspersus, superne nodis exceptis glaber vel subglaber, foliatus, internodiis infimis brevi- bus, caeteris praesertim medio elongatis. Folia basilaria parva,. indivisa, lamina ovata, apice obtusa, marginibus grosse crenatis, basi in petiolum laminam aequantem obtuse contracta ; caulinaria inferiora majora, pinnatisecta, segmentis lateralibus utrinque 1-2 obovatis, medio majore obovato, irregulariter. inciso-crenulatis, supra atroviridibus pilis crispulis patulis conspersis, subtus palli-. dioribus, pilis praesertim secus nervos distributis, petiolo medio-- cri eodem modo piloso ; caulinaria pauca longius distantia praece- dentibus similia, sed reducta. Inflorescentia paupera, constans ex cyrnulis coarctatis paucis apice caulis congestis vel apice pedun- Le 999 (63) culi ex axilla foliorum summorum ortis sitis. Corolla minima, oloba, alba ; tubus aperte turbinato-campanulatus (sectione long. deltoideus), lobis ovatis minimis. Genitalia limbum leviter exce- dentia. Fructus compresso-ovoideus, puberulus, calicis laciniis. setaceis longioribus (? 10) pappiformiter coronalus. Planta 10-25 cm. alta. Tuber sect. long. ad 1 >< 1 em. Caulis: internodium medium elongatum ad 9 cm. longum. Foliorum ba- silarium indivisorum lamina superficie vix ultra 1 >< { cm., pe- tiolus 1-1,5 longus, foliorum pinnatisectorum petiokus 1-1,5 cm. longus, rachis 1-1,5 em. longa, segmenta superficie cire. 1><0,8 cm- Bracteolae 2-3 mm. longae. Corollae tubus 0,6 mm. profundus, lobi ad 0,3 mm. alti. Fructus sect. long. 1 >< 0,7 mm., calicis la- ciniis inmmaturis haud tute observandis. Venezuela: Hautes Andes de Truxillo et de Mérida, depuis 4000 jusqu’à 14500” (Linden ann. 1842 n. 463) ; Andes de Mérida, Mucuchies, 1900”, fl. jul. (Linden ann. 1843 n. 1438). Espèce très remarquable par l’indument, l’inflorescence et les corolles minuscules à tube évasé, se rapprochant un peu par le port du V. pulchella Mart. et Gal. 89. Valeriana Sallei Briq., sp. nov. — Herba mediocris, tuberifera. Tuber parvulum in rhizoma breve obliquum, radici- ferum abiens. Caulis erectus, rigidulus, teretiusculus, foliatus. internodiis satis brevibus, nodis exceptis subglaber, vel pilis reflexis paucis dispersis praeditus, inferne simplex. Folia omnia indivisa, membranacea, utrinque viridia, pilis paucis dispersis praedita vel glabrescentia ; inferiora ovata, obtusa, crenata, basi in petiolum tenue parce retrorso-pilosum lamina breviorem contracta; caulinaria media et superiora sessilia, eadem forma sed acutiora et validius serrata. Inflorescentia paniculata, rache parce pilosula, ramis lateralibus tenuibus adscendentibus, cymas corymbulosas congestiusculas apicales gerentibus ; bracteae in- fimae aliq. foliaceae lacero-dentatae, sequentes lineares; brac- _ teolae elliptico-lanceolatae, parvulae. Corolla 5loba, tubulosa, glabriuscula ; tubus antice gibbulus lobis obovatis longior. Geni- talia exserta. Fructus compresso-ovoideus, dense puberulus, calicis laciniis basi connatis setaceis pappiformiter coronatis. (64) = EVE) — Planta cire. 00 cm. alta. Tuber sect. long. cire. 1><1 em. Caulis internodia media 2-3 cm. longa, ultimum longius. Foliorum basi- larium petiolus ad 2 cm. longus, lamina superficie ad 2><1,8 cm.; laminae segmentorum caulinorum superficie ad 2,5 2 em. den- tium culminibus 1-1,5 mm. altis. Panicula ad 20 em. alta, ramis Jateralibus infimis ad 6 em. longis. Bracteolae 2-3 mm. longae. Corollae tubus 2,5 mm. longus, lobi cire. 2 mm. longi. Fructus sect. long. fere 2>< 1,2 mm., calicis setae immaturae. Mexicum : env. d’Orizaba (Sallé ann. 1854-55 n. 71). Inflorescence et port du V.urticifolia, maïs l’indument cauli- naire dense et court de cette dernière espèce manque ici. La tige est plus également feuillée, à entrenœuds plus courts. Les corolles sont deux fois plus grandes, à lobes nettement obovés, ce qui fait paraître les cymes (d'ailleurs plus condensées) plus richement fleuries que dans le V. wrticifolia. 90. Valeriana Arsenei Briq., sp. nov. — Herba elata, debilis, tuberifera. Tuber parvulum in rhizoma breve, obliquum, aliq. squamigerum, valde radiciferum abiens. Caulis inferne ex rhizomate erectus, flaccidus, viridis vel purpurascens, foliatus, simplex vel parum ramosus,ad nodos pilosulus, caeterum glaber vel pilis adscendenti-patulis raris in lineas dispositis praeditus, teretiusculus. Folia omnia indivisa, basilaria et caulinaria infe- riora petiolata, petiolo marginato-ampliato, inferne pilis patulis, parcis et sparsis praedito, lamina longiore ; lamina orbiculari- cordata, repando- vel subsinuato-crenata, tenuis, membranacea, flabellatim subpennato-nervata, nervis haud prominulis, utrinque viridia, nunc purpurascens, parce et sparse pilosula vel glabres- “ens:; Superiora sessilia, magis ovala, dentibus confertioribus, apice magis subacuta. [nflorescentia constans ex cymis corym- bulosis, ramificationem pseudo-dichotomam more Valerianella- num terminantibus, corymbose dispositis, axibus sensim abbre- viatis, nodis exceptis glabris vel subglabris ; bracteae lineares, glabrae, sensim minores ; bracteolae hyalinae, ellipticae, glabrae. Corolla breviter tubulosa, glabriuscula, 5loba, tubo antice gib- bulo quam dentes ovati longiores. Genitalia subexserta. Fructus ovoideo-compressus, glaber, calicis laciniis setaceis, basi alte — 341 — (65) menbranaceo-connalis, brevioribus, cire. 10, pappiformiter coro- nalus. Herba cire. 50 cm. alla. Tuber sect, long. vix 1 ><1 em. Caulis aërii internodia 5-8 cm. longa, ultimum infra inflorescentian saepe longius. Foliorum inferiorum petiolus cire. 3 em. longus, lamina superficie ad 2,5><3 em. Bracteae inferiores ad 7 mm. bracteolae 2-3 mm. longae. Corollae tubus 2 mm. altus, lobi 0,6 mm. longi. Fructus sect. long. vix 5 ><1,6 mm., calicis setis cire. 2 mm. longis coronatus. Mexicum : Morelia, Cerro Azul, 2200 m., 14 sept. 1909 (Arsène sub V. wrlicifolia). Evidemment très voisine du V. wrticifolia Kunth, cette espèce en diffère suffisamment par les tiges presque glabres (et non pas densément et brièvement hérissées), flasques, les feuilles à pétiole élargi-membraneux, l’inflorescence corymbiforme (et non pas paniculée-allongée) et le fruit glabre (finement pubérulent dans le V. urticifohia). L’inflorescence rappelle celle du V. scorpioides : notre espèce en diffère par les feuilles inférieures nummulaires- cordées (non pas ovées, brièvement rétrécies en un court pétiole à la base) et le fruit glabre (pubescent dans le V. scorpioides). 91. Valeriana Langlassei Briq., sp.nov.— Herba gigan- tea. Caulis glaber, fistulosus, striatus, robustus, internodiïis elon- gatis. Folia caulinaria petiolata, pinnatisecta, magna, segmento- rum jugis (in spec. nostr.) 3, racho decurrentia segmentorum membranacea marginato-alata ; segmenta ovato-lanceolata, cau- dato-acuminata, profunde irregulariter inciso-crenata, utrinque viridia, glabra, basi contracto-decurrentia, in quoque jugo sub- alternantia ; segmentum terminale caeteris majus. Inflorescentia maxima, ample diffuso-paniculata, axibus tenuibus, dichotomiis intricatis, omnibus evolutis, floribus omnibus internodiis sensinx brevioribus separatis, bracteis bracteolisque linearibus brevibus. Corolla parva, alba, 5loba ; tubus campanulatus brevis lobis ovatis aliq. longior. Genitalia inclusa. Fructus compresso-ovoideus, basi amplus, parce pilosulus, calicis laciniis setaceis fere ad basin liberis, aliq. longioribus, 12, pappiformiter coronatus. Herba 2 m. alta. Folia caulinaria ambitu ad 25 >< 18 em., seg- (66) Phi anentis lateralibus ambitu ad 10 >< 4, terminale ad 12 ><6 cm., dentium crenarumve culminibus 2-10 mm. altis; folia infra inflorescentiam sita reducta, segmentis paucis angustis, subses- silia. Inflorescentia ultra 30 em. alta et 20 cm. lata. Bracteolae 1-2 mm. longae. Corollae tubus 0,8 mm. altus, lobi 0,5 mm. longi. Fructus sect.long. cire. 3><2 mm., calicis laciniis 5 mm. longis. Mexicum : Michoacan, env. de Calabazal, sol argileux, alt. 200 m., 3 oct. 1898 (Langlassé n. 408). Ë Superbe espèce, rivalisant par ses dimensions avec les plus grandes formes du V. officinalis, sans affinités étroites avec aucune espèce décrite de l'Amérique centrale. 92. Valeriana robertianifolia Briq., sp. nov.--— Herba mediocris tuberifera. Tuber parvulum in rhizoma breve, radici- ferum abiens. Caulis erectus, teretiusculus, foliatus, internodiis parum elongatis, viridis vel inferne purpurascens, inferne pilis patulo-reflexis conspersus, superne glabrescens. Folia bipinnati- secta, petiolata, petiolo tenui parce pilis dispersis praedito ; segmenta bijuga, jugis approximatis, inciso-pinnata, segmentis ovalo-oblongis, obtusis; segmentum terminale eodem modo trisecto ; segmenta pinnaeque viridia vel purpurascentia, mem- branacea, pilis parvis paucis conspersa, caeterum subglabra. Inflorescentia adhue juvenilis constans ex cymis congestis pau- cis, paniculatim dispositis, breviter peduneulatis, bracteis infe- riobus pinnatifidis, superioribus brevibus linearibus ; bracteolae lineari-ellipticae. Corolla minima, 5loba ; tubus ample campanu- latus, autice tamen gibbulus ; lohi ovati aliq. breviores. Genitalia subexserta. Fructus deest, sed ovarium corollam vix aequans, laeve, calicis laciniis crebris involutis coronatum. Planta 25-30 cm. alta. Tuber minimum. Internodia media 2-4 cm. longa. Foliorum petiolus 1-1,5 em. altus, lamina ambitu 2-2,5 >< 2 m. Inflorescentia adhuc inevoluta 5 cm. alta. Corollae Lubus 0,6 mm. altus, lobi 0,4 mm. longi. Ovarium infra 1 mm. altum. | Mexicum : env. d'Orizaba (Sallé ann. 1854-55, n. 70). Rappelle par la forme des feuilles le V. apéifolia Gray, mais en diffère abondamment par l’'indument des tiges (tiges couvertes sr (67) à la partie inférieure d’un indument ras et assez dense dans le - V. apüfolia) et des feuilles (feuilles glabres dans le V. aptfolia) et surtout par l’inflorescence et la fleur. Le V. apafolia possède, à l’encontre du V. robertianifolia, une vaste panicule à rameaux latéraux sétacés très allongés, divisés à leur tour en pédoncules grêles, les fleurs disposées en cymes scorpioïdes sur les derniers sympodes, enfin une corolle tubuleuse, longue de 2-3 mm., à tube grêle. 93. Valeriana fistulosa Briq., Sp. nov. — Herba elata, verisimiliter 2-3 metralis. Caulis teretiusculus, fistulosus, ita crassus ut, parte foliifera deficiente, in inflorescentiae regione 0,9-1 em. diametro dimetiatur. Inflorescentia amplissime et maxime paniculata certe ultra 50 em. alta et 40 em. lata, ramis lateralibus tenuibus divaricatis, ramulos divaricatos tenuiores rectangulariter divaricatos eodem modo dispositos gerentibus, qui dichotomice filiformiter abeunt, fioribus singulatim sitis. Bracteae et bracteolae lineares sensim minores. Corolla minima, oloba ; tubus antice gibbulus, tenuis vix 0,9 mm. altus ; lobi ovati cire. 0,3 mm. longi. Genitalia inclusa. Fructus valde peculiaris, apice truncatus, basi ampliato-rotundatus, sect. long. 3><2,3 mm., facie postica plana verruculosa, facie antica convexiuscula vix vel minus verruculosa, marginibus lateralibus medio conspicue gib- bosis ; corona laciniarum calicinarum setacearum, basi connata- rum, 12, pappiformiter evolutarum cire. 4 mm. alta. Mexicum : Sierra de Oaxaca, 7000”, aug. (Galeotti n. 2565). Cette espèce est probablement, avec le V. elatior Graebn. du Pérou, une des plus grandes de toutes les Valérianes herbacées non volubiles. Bien que l'échantillon incomplet, pris dans la ré- sion de l’inflorescence, ne présente pas de feuilles, nous n'avons pas hésité à Le décrire, parce que les fruits ne ressemblent à aucun de ceux que nous connaissons. Leurs caractères tendraient à faire placer le V. fistulosa dans la section Aybocarpos, jusqu'ici spéciale à l'Amérique du Sud, surtout au Chili, où d’ailleurs on ne ren- contre aucune forme comparable au V, fistulosa. %4. Valeriana polyclada Briq., sp. nov. — Herba par- ww CRE CAE RAS (ES) Noa vula, tuberifera. Tuber parvum in rhizoma radiciferam obliquum abiens. Caulis a basi ramosus, ramis lateralibus centralem circum- dantes minus elati, omnes glabri, virides vel purpurascentes, fo- liati. Folia omnia indivisa, ovata, glabra, submembranacea ; infe- riora petiolata, obtusa, subintegra, basi in petiolum laminam aequantem vel superantem constricta, caulinaria superiora sessi- lia, apice acutiora + denticulata. Inflorescentia constans ex cymis corymbulosis confertiuseulis corymbose dispositis ; bracteae ex foliorum forma in inferioribus sensim angustiores et in superio- ribus lineares ; bracteolae lineari-oblongae, albo-marginatae. Corolla tubulosa, 5loba, laevis ; tubus antice vix gibbulus lobis ovatis longior. Genitalia aliq. exserta. Fructus oblongo-compres- sus, facie postica minute verrueulosa, demum niger, calicis laei- niis setaceis 6, basi alte ampliato-connatis, longioribus, pappi- formiter coronatus. Planta 10-20 cm. alta. Foliorum inferiorum lamina superficie cire. 1,5 >< 1-1,3 em., petiolus ad 2 cm. longae. Bracteolae cire. 2 mm. longae. Corollae tubus 1 mm. altus, lobi 0,5 mm. alti. Fructus sect. long. 1,5 >< 0,8 mm., calicis laciniae 2-2,5 mm. longae. Bolivia : prov. Larecaja, viciniis Sorata, Ancouma, reg. subal- pina, 3500 m., mart.(Mandon ann.1858 n.306); Calderillo, 3400 m., 22 mart. 1904 (Fiebrig, PI. austro-boliv. 1903-04, n. 2923). Cette espèce est confondue avec le V. hyalinorrhisa Ruiz et Paw. dans l’exsiccata de Fiebrig. Mais cette dernière espèce est spéciale aux stations littorales arides du Chili, tandis que le V. polyclada est une plante bolivienne subalpine, croissant au-dessus de 3000 mètres. Le V. kyalinorrhisa est presque acaule, à tige aérienne scapiforme portant 1 ou 2 paires de feuilles réduites + pinnatifides à la base; linflorescence comporte des cymes dis- posées en panicule allongée et non pas en corymbe ; la fleur est aussi bien différente. Le V. polyclada est en revanche très voisin du VW. oblusifoliu DC., qui possède le même mode de végétation, mais s’en distingue par les feuilles basilaires contractées en petiole largement ailé-membraneux au sommet, des paires de feuilles caulinaires + auriculées à la base le plus souvent uniques, des fleurs plus grandes ete. 4 (69) 9%5. Valeriana Mathewsii Briq., sp. nov. — Herba me- dioeris, tuberifera. Tuber in rhizoma brevissimum radiciferum obliquum abiens. Caulis erectus, foliatus, ad nodos pubescens, internodiis glaberrimis, mediis quam folia longioribus. Folia ba- silaria et infima indivisa, petiolata ; lamina ovato-elliptica, apice obtusa, marginibus irregulariter crenulatis, utrinque glaberrima, nervatione pennata haud prominula, basi in petiolum lamina longiorem inferne subvaginatum ciliolatumque contraeta ; folia caulinaria minora, Ssessilia, angustiora, basin versus pinnato- appendiculata. Inflorescentia paniculata, racheos internodiis valde elongatis, ramis lateralibus tenuibus apice eymulas densiusculas dichotome peduneulatas gerentibus. Bracteae inferiores foliis cau- linaribus similes, caeterae lineares ; bracteolae oblongo-lineares, albo-marginatae. Corolla tubulosa, 5loba, laevis ; tubus lobis ova- tis longior. Genitalia subexsertula. Fructus compresso-ovoideus, verruculoso-puberulus, calicis lacintis setaceis adhue involutis (verisimiliter 6) pappiformiter coronatus. V Planta cire. 40 em. alta. Tuber sect. long. cire. 1,5 >< 1,3 em. Internodia 5-7 cm. longa. Foliorum inferiorum lamina superficie ad 3 >< cm., petiolus 3-53,5 em. longus. Panicula ultra 20 em. alla, racheos internodia 8...7...4 etc. cm. longa; ramuli laterales infe- riores circ. 9 cm. longi, caeteri breviores. Bracteae lineares infe- riores cire. » mm. longae, caeterae reductae. Bracteolae 1,5-2 mm. longae. Corollae tubus 1,8 mm. longus, lobi 0,5 mm. alti. Fructus immaturus superficie fere 2><1 mm. Peruvia : Andes de Chacapoyas (Mathews). Espèce voisine du V. oblongifolia Ruiz et Pav., dont elle diffère par la glabréité, le mode de végetation et l’inflorescence. Su 96. Valeriana Ghiesbrechtii Briq., sp. nov. — Herba robusta, elata, inflorescentia excepta, habitu Succisae pralensis. Rhizoma in spec. nostro mancum. Caulis validus, ramosus, nodis exceptis puberulis glaber, inferne teretiusculus, superne quadran- oularis, faciebus sulcatis, internodiis inferioribus brevioribus, superioribus infra inflorescentiam valde elongatis. Folia omnia lanceolata, divisa, carnosulo-crassula, integra vel subintegra, apice acuminata, basi in petiolum euneata, peliolo marginato 470) = 55 — basi vaginatim ampliato caulem semi-amplectente, penninervia, nervo medio solo conspicuo, lateralibus in parenchymate evane- scentibus ; folia superiora sessilia, reducta. Inflorescentia effuso- paniculata, axibus iteratim pseudo-dichotomis, ramis adscenden- tibus, sensim tenuioribus brevioribusque, tamen rigidulis, cymis laxis crebrifloris finientibus. Bracteae lineares. Bracteolae anguste oblongo-lineares. Corolla laevis, majuscula, tubulosa, 5loba ; tubus subampliatus, antice gibbus lobis ovatis elongatulis longior. Ge- nitalia exsertula ; stylus apice brevissime 3stigmaticus. Fructus lineari-oblongus,compressus, laevis, calieis laciniissetaceis 42 lon- gioribus, basi vaginatim alte connatis, pappiformiter coronatus. Planta circ. 4 m. alta, vel ultra. Caulis internodia basilaria bre- vissima, media ad 14 cm. alta. Foliorum lamina superficie ad 10 >< 3 em., petiolus ad 2,5 cm. longus. Inflorescentia in toto cire. 20 cm. alta ; bracteae 6-10 mm. longae ; bracteolae 2 mm. altae. Corollae tubus 3 mm. altus, lobi 2 mm. longi et basi 1,2 mm. lati. Fructus sect. long. fere 3><1 mm., calicis laciniis cire. 5 mm. longis. Mexicum : province d’Oaxaca (Ghiesbrecht). Espèce remarquable, sans affinités étroites avec aucune de celles connues du Mexique. Les gaines petiolaires arrivent en contact à chaque nœud; le port, l’inflorescence, la grande corolle et le fruit donnent au V. Ghiesbrechtii une place à part dans la section £uvaleriana : on pourrait en faire le type d’une série des Ghiesbrechtianae. 97. Valeriana soratensis Briq., sp. nov. — Caespitosa, acaulis. Caudex apice ramosus, ramis lignosis atris crassissimis. Folia rosulata, oblongo-spathulata, apice obtusa, basi in petiolum longum marginatum sensim abeuntia, integra, viridia, glabra, carnosulo-rigidula, subparalleli-penninervia, nervis haud pro- minulis. Scapus glaber, saepe depressus, subsimplex vel apice rammosus et cymulas congestiusculas solitarias paucasve gerens. sracteae lanceolato-lineares, elongatae. Bracteolae lineari-ellip- ticae. Corolla parvula, laevis, 5loba ; tubus anguste campanulatus, lobis ovatis aliq. longior. Genitalia inclusa. Fructus compresso- ovoideus, crassiusculus, laevis, parvus, apice annulo calicinali Revo (74) subangulato sublobulato-marginali crassulo cinctus laciniis pappi- #ormibus omnino destitutus. Planta 3-8 cm. alta. Folia nunc parva vix 1 em. longa et versus apicem 3 mm. alta, nunc majora ad 5 cm. longa et 7 mm. lata. Scapus 1-6 cm. altus. Bracteae ad 5 mm., bracteolae 4-2 mm. altae. Corollae tubus vix 1 mm. altus, lobi 0,5 mm. alti. Fructus sect. long. eirc. 1,5><1,3 mm., annulo calicinali vix 0,2 mm. alto. Bolivia : Prov. Larecaja, viciniis Sorata : Chilcani alto du Tuon- guaya, in graminosis, petrosis etc., reg. subalp. 3300-3600 m., sept. et mai (Mandon ann. 1857-58, n. 323). Espèce de la section Valerianopsis, groupe des Densae, voisine du V. inconspicua (Wedd.) Hoeck, dont elle diffère par les volu- mineux rhizomes, les feuilles plusieurs fois plus grandes, bien plus longuement petiolées, dures-charnues, les scapes développés à cimes crebriflores. | 98. Valeriana niphobia Briq.— Phyllactis hispida Wedd. Chlor. and. [, 29 (1857) — Valeriana hispida Hoeck in Engl. Bot. Jahrb. WI, 2 (1882), non Turcez. (1852). — Le V. kispida Hoeck, espèce bolivienne de la section Valerianopsis, ne doit pas être confondu avec le V. kispida Turez. (in Bull. soe. nat. Moscou XXN, 2. 172), belle espèce de la section £uvaleriana $ Scandentes, dé- couverte jadis au Pichincha (Ecuador) par Jameson (n. 794!) et 4lécrite 30 ans auparavant par Turczaninow. 9%. Valeriana alypifolia Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. HI, 325 (1818); Hoeck in Engl. Bot. Jahrb. IE, 57 ; Graebner ibid. XXX VIT, 476 — V. pygmaea Turez. in Bull. soc. nat. Moscou XXV, 2, 172 (1852). Bentham (P{. Hartw. p. 196), et à sa suite Weddell (CAL. and. 11,18) et Hoeck (I. c.), ont rapporté à cette espèce deux numéros de Hartweg, dont l’un (n.1081), provenant de l’Antisana (Colom- bie), nous paraît être la plante primitivement décrite par Kunth el récoltée d’abord sur cette même montagne par Humboldt. Nous la: possédons aussi à l’herbier Delessert, récoltée près du sommet de lPAntisana par Jameson sous le n. 751! C’est une plante naine avant le port d’un petit Globularia vulgaris où du { TT ACL ae Liù Ne > - ox (72) LR G. cordifolia, à rhizome divisé en rameaux ligneux, couronnés par des rosettes de feuilles denses et produisant de courtes tiges floritères subscapiformes. Celles-ci sont pourvues dans le bas de quelques feuilles réduites, nues dans le haut et terminées par un capitule unique. Quant à l’autre (n.1084), provenant du Chimbo- razo (Equateur), c’est évidemment une espèce différente : arbris- seau nain, rameux, à nombreux rameaux ligneux feuillés, ayant un port différent et que nous décrivons ci-après. Cette différence n'avait pas échappé au sagace Turezaninow (1. c.), mais ce bota- niste avait pris — à tort, croyons-nous — le n° 1084 de Hartweg pour le type du V. alypifolia Kunth, ce qui la amené à décrire sous un nom nouveau cette dernière espèce. 100. Valeriana Hartwegiana Briq., sp. nov. — Fruli- culus prostratus, ramis lignosis procumbentibus, dense foliorum occasorum cicatricibus obtectis, ramis floriferis erebris, adscen- dentibus ramulosis, foliatissimis, internodiis brevissimis foliorum vaginis fere obtectis. Folia sordide virentia, spathulato-obovala, integerrima, apice obtusa vel rotundata, basi in petiolum laminam aequantem vel ei breviorem cuneata, carnoso-rigida, trinervia, nervo medio tantum conspicuo, ad inflorescentiam usque de- crescentia. Inflorescentia dense corymboso-capituliformis, axibus abbreviatis, crassulis, puberulis ; bracteolae elongatim spathulato- ellipticae, apice obtusae, marginibus hyalinis. Corolla campanu- lata 5loba, contextura duriuscula, inter bracteas omnino occulta ; tubus campanulatus lobis ovatis vix longior. Genitalia inclusa. Fructus immaturus compressus, breviter oblongus, calicis laci- niis involutis haud tute numerandis. Planta 10-20 em. alta. Ramorum floriferorum internodia basi- laria saepe basi ad 1,5 cm., caetera 1-3 mm. longa. Foliorum lamina superficie 0,5-1 ><0,5-0,6 cm. Capitula sect. long. cire. [>< 2,5 cm. Bracteolae 2-4 mm. longae. Corollae tubus 1 mm. altus, lobi cire. 1 mm. longi. Ovarium sub anthesi infra { mm. altum. Ecuador : in monte Chimborazo, prope nives aeternas (Hart- weg n. 1084). Différe, ainsi qu'il a été dit plus haut, du V. alypifoia par le — 349 — (73) port plus élevé, à rameaux aériens divisés el feuillés, Les capi- tules terminant ces derniers, et non pas placés sur un pédoncule enfoui dans les rosettes, les feuilles à limbe plus court et plus large, passant à un.pétiole plus court et plus étroit, les bractéoles plus étroites à marge blanche étroite (et non pas largement obspathulées-obovées, très largement hyalines-marginées), les fleurs plus petites. La figure donnée par Weddel (op. cit. tab. 48 B) représente une plante à cymes et capitules soutenus par de larges bractées foliacées, que nous n’osons identifier exactement ni avec le F. Harlwegiana, ni avec le V. alypifolia. 1014. Valeriana sect. PSEUDOPORTERIA Briq. Peu de groupes de Valérianacées ont été aussi différemment compris que le genre Portersa. Ce groupe a été établi par Hooker sur le ?. bractescens Hook. [ Le. plant. ser. nov. IX, t. 864 (4852) el fondé sur le n° 424 de Linden, récolté dans la Sierra Nevada de Mérida (Venezuela), à 9000” d'altitude. Hooker caractérise son senre, par rapport aux Valeriana, essentiellement par un calice en forme de collerette membraneuse, obliquement patériforme, couronnant le fruit. La même année, Turezaninow [in Bull. soc. bot. Moscou XXV, WE, 168-171 (1852) ] reconnait le même groupe sous le nom d’Amblyo- rhinum, avec » espèces fort exactement décrites : À. grandiflorum (—= Porteria bractescens Hook.), À. angustifolium, À. triplinerve, A. spicatum el À. phylicoides. Ces 5 espèces proviennent toutes de la Sierra Nevada de Mérida, où elles ont été découvertes par Funek et Schlim. Ayant eu connaissance pendant l'impression de son travail de la publication de Hooker, l’auteur établit en post- seriptum la synonymie de son genre Amblyorhinum avec le genre Porteria, et change en conséquence les noms des espèces nou- velles, qui deviennent les: Porteria angustifolia, triplinervis, spicala et phylicoides. En 4853, Treviranus, ignorant le mémoire de Turczaninow de l’année précédente, redéerit le Porteria phylicoides Turez. sous le nom de P. parviflora {in Pot. Zeilung XT, 354 (1853)]. D'autre part, le P. bractescens Hook. var. de Treviranus, n’est que le P. angusti- folia Turez. u (74) | pe Dans son ChAloris Andina (11, 28 et suiv., ann. 1857), Weddelf a laissé dans le genre Valeriana toutes les espèces à calice pappi- forme, tandis qu’il réunit dans le genre Phyllactis Pers. toutes celles qui, avec une organisation florale et un fruit semblables à ceux de Valérianes, n’ont pas de calice pappiforme. Cette défini-- tion amène l’auteur à mentionner deux Porteria parmi les Phyl- lactis, savoir le Ph. Mutisiana Wedd. des Andes de Begota (Co-. lombie) et le Ph. cordifolia Wedd. de la Sierra Nevada de Mérida (Venezuela). Ce dernier est synonyme du Porteria spicata Turez., dont le mémoire est resté ignoré de Weddell. En 1862-69, Karsten [ #1. Columb. I, 99, t. CLT) a consacré une superbe planche aux espèces du genre Porteria, dont il décrit o espèces : P. bractescens Hook., P. pubescens Karst., P. oblongi- folia Karst., P. parviflora Trev. el P. rotundifolia Karst. Malheu- reusement, l’auteur à ignoré l'existence des travaux antérieurs de Turezaninow et de Wedell, de sorte que le Porleria oblongi- folia Karst. fait double emploi avec le P. spicata Turcz. En re- vanche, le P. pubescens Karst. (Sierra Nevada de Bogota, Colombie) constitue un type nouveau. Bentham et Hooker [ Gen. plant. II, 1, 154 (1873)] ont réduit le genre Porteria au rang de section du genre Phyllacis. Ce dernier est concu d’après le schéma établi par Weddel et com- prend toutes les espèces du $ Frulticosae des Phyllactis de ce: dernier botaniste. Nous arrivons à la revue des Valérianacées, si méritante à tant d’égards, donnée par M. Hoeck en 1882 (in Engl. Bot. Jahrb. NT, 1-73). L'auteur supprime le genre Phyllactis Pers., tel que Wed- dell et Bentham et Hooker l’ont défini, et en répartit les espèces. dans les divers groupes du genre Valeriana, sensu lato. On retrouve par suite dans le genre Valeriana une section Porteria, mais celle-ci comprend outre les P. bractescens Hook. et P. parvi- ftora Trev., les P. Bonplandiana Wedd. et V. alypifolia Kunth dont le fruit possède un calice pappiforme admirablement déve- loppé, et qui ont d’ailleurs un port très différent. D’autre part, les Phyllactis Mutisiana Wedd. et P. cordifohia Wedd. sont trans- portés dans la série Connatae de la section Valerianopsis, à une grande distance des précédentes, ce qui rompt toutes les affinités. ere Mae (75) et obscurcit entièrement la notion des groupes si bien compris. par Turczaninow et Karsten. Dans un travail plus récent, qui apporte sur beaucoup de: points un grand progrès dans la connaissance des Valérianacées, M. Graebner [in Engl. Bot. Jahrb. XXX VII, 464-480 (1906), spéc. p. 476] a conservé la section Porteria dans le genre Valeriana. Il éclaireit la notion de ce groupe, en en excluant avec raison le: V. Bonplandiana Kunth(rattaché à une nouvelle section Galioides),. mais il a grand tort, à notre avis, d’y maintenir le V. alypifoha Kunth et même d’en faire le centre, sinon le type, de la section. Cette espèce n’a pas fait partie du genre Porteria tel que l'ont défini Hooker, Turczaninow, Treviranus et Karsten, et s’en éloigne absolument par son calice pappiforme. Nous reviendrons plus loins sur les vrais Porteria. Quant aux V. Bonplandiana, Hartwegiana et alypifolia, ils constituent à l’intérieur du genre Valeriana un petit groupe naturel, dont les. éléments ne doivent pas être dissociés dans une classification naturelle, et qui est très voisine de la section Galioides Graebn. On peut la caractériser comme suit : Sect. Pseudoporteria Briq. — Fruticuli, foliis integris vel sub- integris, carnosis vel duris, approximatis, subtus impunctatis. Cymae densae, apice ramorum æ capitatim congestae, bracteis bracteolisque albo-marginatis flores circumdantibus et eis vix vel parum brevioribus. Calix pappiformiter evolutus. Fructus com- pressus, costis marginalibus prominulis vel angustissime subala- tis. — Species ex Andibus Columbiae et Ecuadoris (V. Bonplan- diana Wedd., V. Hartwegiana Briq., V. alypifolia Kunth). 102. Valeriana sect. PORTERIA Benth. et Hook. Gen. pl. I, 1, 194 (1873) — Porteria Hook. Le. pl. nov. ser. IX, t. 864 (1852); Turz. in Bull. soc. nat. Mosc. XXV, II, 173 (1852); Karst. F1. Columb. II, 99 — Amblyorhinum Turez. op. cit. 168 (1852) — Phyllactis $ Valerianopsis B Frulicosae Wedd. Chlor. and. I, 32. (1897). — Fruticuli vel frutices foliis saepius indivisis, saepe: carnoso-coriaceis, subtus glandulis impressis praeditis. Cymae densae, apice ramorum + capitatim vel subspicatim congestae, bracteis variis. Calicis lobi in membranam cyathyformem obli- A Rs SUN SET PE SAN RM SANT UE 9 19 | ÉTÉ PT RTE nn LR à SON NERE LOTS CURE ? PE Le “re EL FE Sie: (76) — 352 — quam fructum coronantem et persistentem connati. Fructus . compressus, costis marginalibus prominulis vel angustissime subalatis. de 7 Nous suivons provisoirement MM. Hoeck et Graebner dans leur réduction du genre Porleria au rang de section du genre Valeriana. Sans doute, les Porteria ont un port particulier et un fruit couronné par une coupe calicinale membraneuse oblique, qui paraît au premier abord totalement différente du pappus cali- cinal des vraies Valérianes. ET si nous nous trouvions en face de ces deux groupes seuls, nous n’hésiterions pas à les séparer gé- nériquement. Mais il v a encore les Valerianopsis, dans le sens où ce groupe a élé compris par M. Graebner fin Engt. Bot. Jahrb. XXXVIE, 475-(1906), dépourvus de calice pappiforme el à port tout différent, et d’autres groupes de Valérianes sud-amérieaines dans lesquels M. Hoeck {op.-eit.) dit le calice pappiforme « Æ dé- veloppé ». I semble donc qu'il y ait des transitions empêchant d'établir une limite un peu nette. Malheureusement beaucoup d’espêces, en particulier parmi celles du Chili, ne nous sont con- nues que par les descriptions, et dans bien des cas la description du fruit manque ou est insuffisante /D'autre part, des variations d’une grande amplitude se retrouvent dans la morphologie du calice des Valerianella, où on les à utilisées pour le sectionne- ment, mais non pas pour des coupes génériques : multiplication des pièces calicinales transformées en appareil de vol (V. kirsu- lissima Link), pièces calicinales en crochets {V. pubescens Krok, V. dactylophylla Boïiss. etc.), collerette calicinale membraneuse oblique (V. Morisonii DC., V. truncala Betcke etc.), ou subégale et appendiculée (V. discoidea Lois., V. obtusiloba Boïss.), dispa- rition quasi-complète du calice (V. carinata Lois.). II v à là de quoi donner à réfléchir sur la plasticité morphologique du calice et la prudence avec laquelle il convient de Putiliser pour des coupes génériques. En tous cas, une restitution du genre Porteria ne pourrait se faire que dans une monographie générale, abon- damment documentée, basée sur une étude complète des ma- lériaux des divers grands herbiers, lelle que la fait espérer M. Graebner. Voici en attendant un résumé des espèces qui ren- Lrent dans la section Porteria du genre Valeriana. NAS RER CET EAN a = BE — : (71) 103. Valeriana bractescens Hoeck in Engl. Bot. Jahrb. HI, 57 (4882) — Porteria bractescens Hook. Ie. pl. nov. ser. tab. 864 (1899) ; Turez. in Bull. soc. nat. Mosc. XXN, 9, 173 ; Trevir. in Bot. Zeit. XI, 554 (excel. var.) ; Karst. F1. Columb. 11, 99, tab. CLL,fig. 15-18 — Amblyorhinum grandiflorum Turez. op. cit. 168 (1852). — Venezuela : Sierra Nevada de Mérida, 9000” (Linden n. 424 ex Hooker, Turczaninow et Treviranus ; Funck et Schlim ntotoi): Espèce à rameaux densément velus-cendrés, à entrenœuds courts, à feuilles oblongues-lancéolèes subentières, fermes mais non coriaces, embrassantes à la base, assez grandes, remarquable par les grandes feuilles bractéales membraneuses, la cupule cali- cinale glabre, la corolle tubuleuse-ventrue, à tube pubescent exté- rieurement dans sa partie supérieure et sur la bosse nectarienne, pubescent dans le fond, à lobes ovés très courts. 104. Valeriana meridana Briq. — Amblyorhinum an- guslifolium Turez. op. cit. 169 (1852) — Porteria angustifoha Turez. op. cit. 173 (1852) — Porteria bractescens Var. Trevir. I. c. (1853).—Venezuela : Sierra Nevada de Mérida, 93000-10000 (Funck et Schlim n. 1540 !). Très voisine de la précédente, dont elle diffère par Les rameaux à entrenœuds encore plus courts, à faces brièvement pubescentes, \ à angles densément couverts de poils raides et réfléchis, les feuilles deux fois plus étroites, les bractées ovées-oblongues, la fleur plus petite. — Le nom spécifique angustifolia ayant déjà été employé plusieurs fois dans le genre Valeriana pour des espèces différentes, la clarté exige l'abandon de ce nom (Règl. nomencl. art. 51, 4°). 105. Valeriana triplinervis briq. — Amblyorhinum tri- plinerve Turez. op. cit. 170 (1852) — Porteria triplinervis Turcz. op. cit. 170 (1852). — Venezuela : Sierra Nevada de Mérida, 9500” (Funck et Schlim n. 1551 !). Cette espèce n'ayant été mentionnée par personne depuis l’é- Lie poque de Turezaninow, nous croyons devoir en redonner une . description plus détaillée, complétant sur divers points celle du 23 AV pr EN ME AR 7 SE SNS ES TE Le és CR ns d = EE 0 (78) ne savant botaniste russe, en nous basant sur l'échantillon conservé à l’herbier Delessert. | Frutex, ramis alte lignosis, foliatissimis, internodiis brevibus subaequalibus, superne infra inflorescentiam dense patule pubes- centibus. Folia anguste oblongo-lanceolata, apice acuta vel bre- viter acuminata, marginibus longe convexiusculis, remote crenu- latis, basi in petiolum brevem marginato-ampliatum basi subvagi- nato-ampliatum subito contracta, firmula,utrinque viridia, subtus. parce punctulata, glabra, 3-5plinervia vel subparallele pennati- nervia, nervis parum prominulis. Cymulae bracteis bracteolisque haud membranaceis anguste lanceolatis, reductis suffultae, in. spiculas fasciculatim ad apices ramorum approximatas dispositae. Corolla alba, majuscula, laevis, 5loba ; tubus campanulatus, antice leviter gibbus, intus fauce laxe villosus ; lobi ovati, aliq. bre- viores. Stamina exserta. Stylus exsertulus, stigmatibus 3 paten-- tibus. Fructus lineari-oblongus, laevis,valdecompressus, lateribus marginato-planis ; calicis lobi in membranam cyathiformem obli- quam, intus parce pilosulam fructu multo hreviorem coaliti. Pluripedalis. Internodia 5-12 mm. longa. Foliorum lamina su- perficie 4-4,5 <0,17-1 em., petiolo 3-5 mm. longo. Inflorescentia circ. 10 cm. longa. Bracteae ad 7 mm. longae;bracteolae minores.. Corollae tubus 3 mm. altus, lobi superficie 1,5 ><1 mm. Fructus superficie 2><1 mm., membrana calyÿcina À mm. alta. Espèce à feuilles étroites, comme dans le V, meridana, mais très différente par l’inflorescence dépourvue de grandes bractées membraneuses, les feuilles oblongues-linéaires contractées à la base en un court pétiole ailé, les fleurs plus petites, le tube co- rollin velu à la gorge et la cupule calicinale poilue intérieurement. 106. Valeriana spicata briq. — Amblyorhinum spicalum Turcz. op. cit. 170 (1852) — Porteria spicata Turez. op. cit. 173 (1852) — Phyllactis cordifolia Wedd. Chlor. and. NW, 32 (1857) — Porteria rotundifolia Karst. FT. Columb. 1, 99 (tab. CLI, fig, 8-10 (1862-69) —V. cordifolia Hoeck in Engl. Bot. Jahrb. WT, 54 (1882). — Venezuela : hautes Andes de Truxillo et de Mérida, depuis 4000” jusqu’à 14500” de hauteur (Linden n. 411 !); Sierra Nevada de Mérida, 10000” (Funck et Schlim n. 1693 !). A (79) Type d’un groupe très remarquable à feuilles arrondies, créne- lées, coriaces. Les rameaux sont comme vernis après la chute des poils courts et étalés qui abondent aux extrémités fleuries. Les fleurs sont groupées en cymes capituliformes, pourvues de brac- tées membraneuses à peu près aussi longues qu’elles ; les capi- tules sont eux-mêmes disposés en masses spiciformes ou plutôt thyrsiformes. Les corolles d’un jaune intense, tubuleuses-subin- fandibuliformes, glabres extérieurement, à gorge velue ; les or- ganes génitaux sont exserts, à stigmates minuscules connivents. Le calice est glabre. 107. Valeriana phylicoides Briq. — Amblyorhinum phy- licoides Turcz. op. cit. 171 (1852) — Porteria phylicoides Turez. op. cit. 173 (1852) — Porteria parviflora Trevir. in Bot. Zeit. XI. 304 (1853) ; Karst. FE. Columb. IE, 99, tab. CLI, fig. 1-3 — Vale- riana parviflora Hoeck in Engl. Bof. Jahrb. IT, 57 (1882). — Venezuela: Hautes Andes de Truxillo et de Mérida, depuis 4000” jusqu’à 14500” de hauteur (Linden n. 365 !); Sierra Nevada de Mérida, 10000 ” (Funck et Schlim n. 15291. Espèce voisine de l’espèce précédente et bien décrite par Turezaninow. Les rameaux ont à l'extrémité un indument court presque tomenteux mêlé à quelques poils étalés un peu plus longs. Les feuilles sont étroitement et brièvement elliptiques- ovées : elles s’élargissent en se rapprochant de l’inflorescence et deviennent graduellement bractéiformes. Les ffeurs forment une cyme capituliforme unique à l’extrémités des rameaux feuillés. Les corolles jaunes sont tubuleuses, glabres extérieurement, à tube velu à la gorge. Les organes génitaux sont exserts ; les stig- mates minuscules et connivents. La cupule calicinale est glabre. 108. Valeriana Mutisiana Hoeck in Engl. Bof. Jahrb. LIT, 54 (1882) — Phyllactis Mutisiana Wedd. Calor. and. I, 32 (1897) — Porteria oblongifolia Karst. FL. Columb. IT, 99, tab. CL fig. 11-14 (1862-69). — Columbia : Cordillère de Bogota, ad 3400 m. (Mutis et Goudot ex Wedd. I. c., Karst. [. c.). * Turczaninow écrit 1539, mais sa GER RE se rapporte bien à notre numéro 15929. Lg « ann CE EP EN HA En AU D D LE {80) — 356 — Cette espèce, d’après les descriptions et la figure qu’a données Karsten, possède en commun avec le V. {riplinervis des feuilles linéaires-oblongues et contractées à la base en un très court pétiole vaginé, mais l’analogie s’arrête là : les feuilles sont bien plus petites, imbriquées, coriaces, entières, ciliées à la base. Les cymes sont placées à l'extrémité des rameaux en capitule corymbi- forme, dominant quelques entrenœuds allongés. Les bractées sont plus courtes que les fleurs, à marges glanduleuses-ciliolées. La corolle jaune, tubuleuse, est velue extérieurement, et intérieure- ment le long des lignes de concrescence des étamines exsertes : le style est plus court, à stigmates minuscules connivents. La collerette calicinale est glabre. 109. Valeriana Karstenii Briq. — Porteria pubescens Karst. FI. Columb. IT, 99, lab. CL, fig. 4-7 (1862-69). — Vene- zuela : Sierra Nevada de Santa Martha (Karsten 1. e.). Espèce que Karsten est seul à mentionner. C’est un petit arbris- seau canescent, à feuilles spathulées-étroites, serrulées, coriaces, portant à leur aisselle des fascicules de feuilles linéaires, à cymes agglomérées en corymbe, à bractées plus longues que les fleurs. La corolle est dite très petite, mais n'est pas décrite. La colle- rette calicinale est peu oblique et glabre. — C’est une espèce insuffisamment connue. Le nom spécifique doit être changé, parce qu'il existe déjà un V. pubescens Phil., espèce chilienne très différente. Peut-être les V. ÆEngleriana Hoeck [in Engl. Bot. Jahrb. WW, 54 (1882) — Phyllactis pinnathifolia Wedd. Chlor. and. 11, 33 (1857)] et V. connata Ruiz et Pav. [ F1. peruv. 1, 39, tab. 67, fig. 6 (1798) appartiennent-ils aussi à la section Porteria? Nous connaissons trop mal ces espèces pour pouvoir en juger. CARYOPHYLLACEAE 110. Lœflingia Vaucheri Briq., sp. nov. — Herba annua, parvula, radice fusiformi tenui, collo multicaulis, vel basi sim- plicicaulis et superne divaricato-pseudodichotoma. Caulis nodu- losus, internodiis abbreviatis, dense glanduloso-puberulis. Kolia TS LT EM A ATOUT ONE EN LA EN SUR D D LE TN TR Sos (81) lineari-setacea, rigidula, minute glanduloso-puberula ; stipulae lineari-setaceae, pellucido-membranaceae, folio breviores, ei basi et inter se minus alte coalitae. Flores minuti, nune singuli pau- cive in dichasiis, nune secus ramulos in eymulis densis sub- secunde glomerulati. Sepala extus dense glanduloso-puberula, intus glabra, 5, leviter heteromorpha 2, exteriora angustiora, medio lanceolatim herbacea in aristam producta, lateraliter late pellucido-marginata superne in aristas laterales duas quam arista media tenuiores et aliq. breviores produeta. Petala 5, sepalis breviora, alba, tenuia, obovata, Snervia. Stamina 5, filamentis inter se basi leviter annulatim coalitis, antheris parvis, stylum aliq. superantia. Stylus ovario brevior, apice capitatus. Capsula globoso-ovoidea, 3valvis, seminibus cire. 10 minutis irregulariter subquadratis. Herba 5-10 em. alta. Internodia inter folia 2-8 mm. longa. Florum glomeruli sect. long. vix ultra 5><5 mm. Sepala cire. 2,5-3 mm. alta. Petala superficie 1,3><1 mm. Staminum fila- menta 0,8 mm., antherae 0,4 mm. longa. Stylus vix 0,4 mm. longus. Capsula cire. 1 mm. alta. Maroceum : Chekaouien près Larache, terrains sableux, 7 juin 1910 fl., jeunes fr. (Vaucher n. 49). Cette élégante petite espèce est voisine du L. micrantha Boiss. et Reut., dont elle se distingue facilement par les feuilles sétacées très denses, à stipules plus courtes que les feuilles, les fleurs près de 2 fois plus petites, densément et brièvement hérissées-glandu- leuses, presque cendrées, les sépales tous également 3aristés, les pétales largement obovés et le style bien plus court que lovaire. CAPPARIDACEAE 111. Cleome Schlechteri Briq., sp. nov.— Herba annua, gracilis, radice fusiformi debili. Caulis ereetus, viridis, foliatus. parce setulis glandulosis praeditus, caeterum glaber, ramosus, ramis tenuissimis. Folia composita, petiolo foliolis longiore, parce setulis glandulosis praedita, caeterum glabra ; foliola 5-7 obovata vel oblanceolata, apice obtusa vel acutata mucronulata, basi cuneata, sessilia, utrinque viridia, membranacea mediocria. (82) = 58 — nervo medio subtus prominulo, integra ; suprema subsessilia. Flores solitarii, tenuiter pedunculati, peduneulo foliis supremis breviore glabro. Sepala ovato-lanceolata, viridia. Petala pulchre rosea, obovata, basi cuneato-extenuata, inaequalia. Stamina 8 (?) petalis cire. aequilonga vel partim breviora, filamentis roseolis glabris. Ovarium parce glanduloso-aculeolatum, in stylum brevem abiens. Capsula compressa, basi breviter stipitata, valvis longi- tudinaliter arcte 5-7nervosis, setulis minutis raris praeditis cae- terum glabris. Semina immatura atra tuberculato-rugosa. Herba 20-40 cm. alta. Foliorum petiolus ad 5 cm. longus, folioli medii majoris lamina superficie ad 4><1 em. Pedunculus ad 1,5 em. longus. Sepala circ. 2 mm. alta. Petala majora ad 8 mm. longa et parte superiore 3 cm. lata. Capsula 3 >< 4,5 cm. longa et (immatura) 2,5 mm. lata, gynophoro 1,5 mm. longo insidens. | Afr. austro-orient. et mosamb. : Komati Poort, 1000’ (Schlecht. It. secund. n. 117956 sub Polanisia strigosa Boj.). Bien différent du C. strigosa Oliv. (Polanisia strigosa Boj.) carac- térisé par un indument couché et raide, 10 à 13 étamines et des valves capsulaires 3nerviées. Le C. Schlechteri est une espèce ayant le port du C. ciliata Schum. et Thonn., mais 5-Tfoliolée à sépales plus larges et à capsule linéaire. 112. Cleome microtatodonta Briq. — C. serrulata Pax in Engl. Bot. Jahrb. XIV, 293 (1892), non Pursh. — Le nom dé cette espèce africaine doit être changé à cause de l’existence d’un Cleome américain polyandre du même nom : C. serrulala Pursh FL. Am. sept. 1, 441 (1814). — Le groupe d'espèces auquel appar- tient ce dernier Cleome. possède un calice à sépales brièvement concrescents à la base, à tubule circoncis à la fin. Mais ce carac- ère, au premier abord très saillant, ne peut, à notre avis, être utilisé que pour préciser une subdivision du genre Cleome, et non pas un genre (Periltoma Raf.). Sans cela on serait entraîné à pul- vériser le genre Cleome, et à rendre très obscurs les liens qui en unissent les divers membres, ainsi que M. Greene a déjà com- imencé de faire en créant les genres Celome, Carsonia et Aldenella | Pitlonia IN ,208-212 (1900)]. Cet auteur ne s’est pas aperçu que He 350 (83) les caractères employés pour définir ces genres (pétales non radiants ou radiants à l’anthèse, égaux ou inégaux, présence ou absence d’un onglet pétalin nettement différencié, capsule silicu- leuse et aplatie, sépales étalés ou non, etc.) se retrouvent tous chez des Cleome divers de l’Ancien et du Nouveau monde, d’affi- nités et de distribution géographique différentes. C’est là un exemple du danger qu’il y a à faire de la systématique générique limitée à des territoires restreints, sans tenir compte de l’en- semble du groupe naturel auquel appartiennent les éléments que l’on étudie. L’estimation du rang hiérarchique d’un groupe se fonde sur un jugement de valeur et celui-ci ne peut être rendu qu'après examen de tous les éléments de comparaison accessibles. 115. Cleome brachiata Briq. — Polanisia brachiata Bo). in Ann. se. nat. ser. 2, XV, 56 (1842). Les passages entre les espèces oligandriques et polyandriques sont tels que la distinction des genres Polanisia et Cleome, et à plus forte raison Dianthera et Tetratelia, ne peut être maintenue. Les Polanisia sont donc pour nous des espèces du genre Cleome. Nous mentionnons ci-après celles pour lesquelles nous avons dû créer des combinaisons de noms nouvelles en classant les maté- riaux de l’herbier Delessert. 114. Gleome dumosa Baker in Journ.of Bot. XX,18 (1882, sphalm. Acome) — Polanisia dumosa Boj. mss. ex Baker I. €. — Cette espèce a été récoltée aux environs de Tananarive par Gou- dot dès 1838. 115. Cleome micrantha Baker in Journ. of Bot. XX, 18 (1882, sphalm. Acome) — Polanisia micrantha Bojer in Ann. se. nal. ser. 2, XX,57 (1843). — Espèce récoltée également par Gou- dot à Madagascar (env. de Tananarive) dès 1837-38. 116. Cleome Goudotii Briq., sp. nov. — Herba annua, a basi diffuse ramosa, ramis prostrato-adscendentibus, undique breviter patule glanduloso-puberulis, internodiis mediocribus. Folia eodem indumento ac rami praedita, petiolata, 3foliolata, (84) 360 — petiolo foliola aequante vel superante, tenui, subeinerascente ; foliola obovato-oblonga, apice rotundata vel obtusata, integra, basi cuneata, sessilia, supra atroviridia, subtus pallidiora, sub- prominule pennatinervia, parvula. Racemus laxus, parvus, pauei- florus, undique breviter patule glanduloso-puberulus, bracteis elliptico-lanceolatis, pedicellis tenuibus quam bracteae longiori- bus. Sepala oblonga, extus glanduloso-puberula. Petala lutea, obovata, apice rotundata, basi cuneata, luteola, sepalis longiora, mediocria. Stamina 10-12, filamentis aliq. ampliatis laevibus, antheris elongato-linearibus quam filamenta brevioribus petala aliq. excedentibus. Stylus brevis stigmate capitato coronatus. Capsula juvenilis linearis, saubcompressa, basi et apice extenualta, fere sessilis, undique breviter glanduloso-puberula, valvarum nervis crebris subparallelis, tune vix prominulis. Planta ad 20 cm. alta. Ramorum internodia 1,5-4 em. longa. Foliolum medium superficie ad 1,5 >< 0,7 cm., lateralia mi- nora, petiolus 1,5-2 cm. longus. Bracteae inferiores superficie ad 10,4 em., pedicelli inferiores ad 1,5 em. longi. Sepala super- ficie cire. 2,5 >< 0,8 mm. Petala cire. 5 mm. longa et parte supe- riore 2,5 mm. lata. Staminum filamenta 3-4 mm. longa, antheris circ. 2,5 mm. longis. Stylus infra 2 mm. longus. Capsula imma- tura 3-3,5 cm. longa ei 2 mm. lata. Madagascar (Goudot, ann. 1837-38). Cette espèce a le port du €. micrantha, dont elle diffère beau- coup par l’indument et le: fruit; elle est plus voisine par tous ses caractères du C. dumosa Bak., mais cette dernière est une herbe dressée, à poils étalés grossiers, assez abondants, dissé- minés par dessus le fin indument glanduleux, à feuilles 2 fois plus grandes, à sépales de forme lancéolée, à fruit plus court et plus épais. 117. Cleome augustinensis Briq. — Polanisia augusti- nensis Hochreut. in Bull. New York bot. Garden NI, 272 (1909). — Cette espèce malgache a le port des C. micrantha et Goudotii, mais elle s’en distingue par l’indument formé de poils raides et appli- qués, ce qui la rapproche du G. strigosa Oliv., ainsi que l’a très justement fait remarquer M. Hochreutiner (1. c.). TT leu (85) 118. Cleome foliosa Hook.f. F1. nigrit. p. 219 (1849) — Polanisia Maximiliani Wawra in Siütsungsber. k. k. Akad, Wiss. Wien. Mat.-wiss. KI. XXX VIT, 566 (1860).— Afr. occ. port. : Ben- guella, bords de la mer [Mocquerys n.187! sub : C. bicolor (Pax) |. 119. Cleome heterochroma Briq. — Dianthera bicolor Pax in Engl. Bot. Jahrb. X, 15 (1889) — Polanisia bicolor Pax in Engi. et Prantl Nat. Pflansenfam. WI, 2, 224 (1891) — Cleome bicolor Gilg mss., non Gardn. — Namaqualand : Wortel, Great Buschmannland (Schlechter, ann. 1899 sine num.) ; Okahandija, an Felskuppen der Buschsavanne, 1300 m. (Dinter, ann. 1907, n. 454). — On ne peut conserver à cette espèce l’épithète spéci- fique primitive à cause du Cleome bicolor Gardn. [in Hook. Lond. Journ. Bot. 11, 330 (1843)]. Ce dernier a été rattaché par Eichler (in Mart. F1. bras. XII1,1,254) au C. rosea Vahl à titre de variété, selon nous avec raison. Mais comme les C. rosea et bicolor ne sont pas simplement synonymes, il est préférable d'employer une forme de nomenclature qui évite toute confusion. 120. Cleome elegantissima Bbriq., Sp. nov. — Caulis (basi suffrutescens ?), superne durus, ramosus, ramis adscenden- tibus, undique breviter patule glanduloso-pilosis, pilis nune cris- pulis, foliatissimus, internodiis brevibus. Folia composita, petio- lata ; caulinarium petiolus foliolis longior,tenuis, laxe breviterque olanduloso-pilosulus, foliola 5-7 oblonga, apice obtusa, integra, basi longe cuneatim extenuata, sessilia, supra glabriuseula, mar- gine et subtus (praesertim ad nervum medium) breviter glandu- loso-puberula, utrinque viridia, firmula, nervis lateralibus occul- tis ; apicalia brevius petiolata, foliolis minoribus angustioribus. Racemus laxus ; bracteae subsessiles sessilesve, parvae, trifolio- latae, glanduloso-pilosae ; pedicelli purpurascentes bracteis multo longiores, minute patule glanduloso-pilosuli, tenues. Sepala basi aliq.ampliata, caeterum linearia, apice incurvula, purpurascentia.: Petala inaequalia, obovata, apice rotundata, basi longissime ungui- culata, in floribus racemi infimis omnino purpurea, in superiori- bus heteromorpha : 2 lamina latiore purpurascentia, 2 angustiora ungue albo, lamina basi et apice intense purpurea nectarosemio: (86) = 369 .— medio interjecto intense luteo notata. Stamina 12, protandrica, inaequalia et in floribus superioribus vel infimis diversa; ea florum inferiorum filamentis fere tota longitudine purpureis vel purpu- rascentibus, cire.4 fertilibus petala parum superantibus antheris linearibus, caeteris antheris destitutis ; ea florum superiorum, filamentis albis vel vix roseolis, posticis petala vix superan- tibus anticis conspicue longioribus, omnibus vel fere omnibus (6-12) antheras fertiles lineares gerentibus. Ovarium minute glanduloso-puberulum, stipitatum, stylo filiformiter extenuato, apice minute capitato. Capsula immatura patens compresso- linearis, elongata, minute glanduloso-puberula, valvarum nervis haud priminulis ; carpophorum parcissime et minutissime glan- duloso-puberulum, valde elongatum, pedicellum aequans vel superans. Planta ex coll. ingrate aromatica. Caulis 75 cm. altus, inter- nodiis 0,5-2 em. altis. Foliorum caulinarium petiolus ad 3,5 cm. longus, foliolum impar superficie ad 2><0,5 cm. Racemus circ. ad 12 cm. longus; pedicelli ad 2 em. alti. Sepala basi 1,5 mm. lata, caeterum angustiora et 5-7 mm. longa. Petala majora 1,5 cm. longa, lamina infra apicem ad 4 mm. lata. Staminum filamenta 1-2,5 em. longa, antheris fertilibus 1,5 mm. longis. Stylus 3-5 mm. longus. Carpophorum ad 2 em.longum. Capsula matura (ex mar- gine placentario capsulae veteris evalvatae dimensa !) ad 7 em. longa. Afr.germ.austro-occ.:0kahandja, aufsteinigen Stellen, 1300 m., 19 mart. fl. (Dinter, ann. 1906, n. 20). Cette belle espèce est rapportée dans l’exsiccata de Dinter au Cleome rubella Burch., dont elle diffère /oto coelo par ses fruits linéaires, très allongés, placés au sommet d’un très long gyno- phore, les feuilles à segments glanduleux, l’organisation de la fleur. Les pétales bicolores avec leur tache jaune sur fond carmin rappellent les C. kirta Oliv. ou C. maculata (Sond.) Szysz., dont notre espèce diffère d’ailleurs abondamment. Le polymorphisme floral remarquable, tel qu’il est décrit ci- ‘dessus, est basé sur lexamen de notre échantillon et pourra présenter des modifications, étudié sur des matériaux plus abon- «lants. 1363 = (87) 121. Cleome maculata Szyszyl. Polyp. Thalam. Rehmann. 17 (1888) — Polanisia maculala Sond. in Linnaea XXIIT, 6 (1850) — Tetratelia maculata Sond. in Harv.et Sond. F7. cap. 1,58 (1860). — Les notes données à propos de l'espèce précédente ont montré une fois de plus l’impossibilité d'utiliser le nombre des étamines fertiles pour des distinctions génériques. 1922. Cleome hirta Oliv. F1. trop. Afr. |, 81 (1868) — De- castemon hirtus Klotzseh in Peters Reise Mossamb. Bot. 157 (1862) — Polanisia hirta Pax in Engl. Bot. Jahrb. X, 14 (1889); Schinz in Bull. herb. Boiss. V, App. IT, 92 (1897). — A cette espèce appartiennent, outre divers numéros répandus dans les grands herbiers, les suivants. Pays des Ba-Rotsi : env. de Séfula, plaine sablonneuse (de Prosch, n. 56!). — Afr. brit. or.: Kavirondo, on old fields or cleared ground (Skene, n. 124 et 268 !). 193. Cleome Scheffleri Briq., Sp. nov. — Caulis elatus, ramosus, durus (basi suffrutescens ?), laxe patule glanduloso- pilosus, foliatus, internodiis brevibus. Folia composita, petiolata ; petiolus in foliis superioribus tantum suppetent. brevis, patule et laxe glanduloso-pilosulus; foliola oblonga, apice rotundata vel emarginatula, integra, basi cuneata, sessilia, parvula, firmula, utrinque viridia laxe patule glanduloso-pilosula, nervo medio prominulo, lateralibus evanescentibus. Racemus elongatus, sat densiflorus, rache superne densissime glanduloso-pilosa ; brac- teae ex foliis superioribus sensim minoribus 5-3foliolatae, sum- mae indivisae minimae vel subnullae ; pedicelli adscendentes, demum divergentes, bracteis multo longiores glanduloso-pube- ruli. Sepala linearia, glanduloso-pilosula. Petala obovata, apice rotundata, lamina basi in unguem elongatum cuneatim abeunte, majuscula, in quoque flore diversa : 2 purpurascentia, lamina ampliore, 2 angustiora apice et basi laminae purpurea interjecto medio nectarosemio luteo. Stamina 12, inaequalia, partim petala valde excedentia, filamentis tenuibus, omnia vel fere omnia fertilia, antheris linearibus, protandrica, Ovarium stipitatum, olanduloso-puberulum, apice in stylum tenuem stigmate capitato : coronatum abiens. Capsula linearis, longissima, compressiuscula, (88) — 364 — valvis arcte prominule parallelinerviis, undique glanduloso- puberulis ; gynophorum longiuseulum. Semina globoso-reni- formia, brunnea, transverse verrucoso-rugosa. Internodia 1-2 cm. longa. Foliorum suppetentium petiolus infra 5 mm. longus, foliolum impar superficie ad 1,5 <0,5 cm. Racemus ad 30 em. altus; pedicelli demum 1,5-2 cm. longi. Sepala 8-10 mm. longa. Petala majora ultra 1 em. longa et infra laminae apicem 3 mm. lata. Stamina longiora filamentis ad 3 cm. altis, antheris 2-3 mm. longis. Stylus ad 5 mm. longus. Gyno- phorum cire. 1,5 em. longum. Capsula ad 15 cm. longa et 3 mm. lata. Semina sect. long. 2>< 2 mm. Afr. trop. or.: Ukrambani, Kibwesi, kahler Bergabhang mit Lehmboden, cire. 1000 m. (Scheffler, n. 374). Rapportée au C. hirta Oliv. dans la collection citée, cette espèce nous paraît en différer abondamment par les feuilles très briève- ment pétiolées, à petites folioles obovées, le racème ditiflore, les capsules et le gynophore près de 2 fois plus longs. 124. GCleome Petersiana Briq. — Dianthera Petersiana Klotzsch in Peters Reise Mossamb. Bot. p. 160, tab. 27 (1862). — Espèce oligandrique (en général 2 fertiles, 6-8 stériles), à long gynophore, à folioles très étroites (Schlechter Austro-afr., it. secund. n. 11545, de Lourenco-Marques). 125. Cleome xanthopetala Briq. — C.lulea E. Mey./Zwer Pfl. Docum.92 (1843, nomen tantum) — Dianthera lutea Klotzseh in Peters Reise Mossamb. Bot. 1,160 (1862) — Polanisia lutea Sond. in Harv. et Sond. F1. cap. 1, 57 (1859-60). — Cette espèce doit changer de nom à cause de lPexistence antérieure du C./lutea Hook. | FT. bor.-amer. X, 10 (1829-40). 126. Cleome inconcinna Briq., sp. nov. — Herba annua, radice fusiformi, mediocris. Caulis viridis, a basi diffuse ramosus, setulis minutis rarissimis praeditus, caeterum glaberrimus. Folia composita, 5foliolata, petiolata, petiolo foliolis + longiore, gla- berrima, heteromorpha; infima foliolis lanceolatis, apice acutis, marginibus integris leniter convexis, basi acutis subsessilibus ; — 365 — (89) caetera foliolis sensim angustioribus et magis acuminatis, tandem angustissimis vel linearibus. Racemus constans ex floribus infe- rioribus paucis distantibus, caeteris corymbose ad racemi apicem congestis, bracteis minutis caducis, pedicellis brevibus, minute parceque glanduloso-setulosis. Sepala linearia, extus minute et parce glanduloso-setulosa, setulis atris. Petala purpurascentia, inaequalia, obovata, apice rotundata, basi in unguem cuneatim abeuntia. Stamina 6-8, petala parum excedentia, quorum 2 fertilia antheram linearem ferentia et 4-6 sterilia. Ovarium glabrum, breviter stipitatum, in stylum crassiusculum apice truncato- stigmatosum abiens. Capsula linearis, mediocris, glabra vel setulis minutis rarissimis hine inde praedita, valvis arcte pro- minule parallellinerviis ; gynophorum pedicello longius. Semina atra, globuloso-reniformia, transverse rugosa. Planta 20-25 em. alta. Internodia 4-4 cm. longa. Foliorum infi- morum petiolus cire. 2 cm. longus, foliolum impar superficie ad 2,9 << 0,7 mm.; foliola in foliis caeteris 1-2 mm. latis. Racemus ad 14 em. longus ; pedicelli cire. 4 mm. longi. Sepala 3-3,5 mm. longa. Petala majora ad 5 mm. longa et infra apicem vix 2 mm. lala. Stamina longiora filamentis 5-6 mm. longis, antheris ferti- libus 0,8 mm. longis. Stylus demum 3 mm. longus. Capsula ma- tura cire. 5,9 cm. longa et 2 mm. lata ; gynophorum cire. 5 mm. longum. Semina sect. long. cire. 1,9 >< 1,5 mm. Afr. austro-or.: Lourenco-Marques (Schlechter it. secund. n. 11516). Cette espèce est rapportée dans la collection citée au Polanisia maculala Sond., avec lequel elle à quelque analogie de port. Mais elle en diffère très nettement par les feuilles toutes 3foliolées (el non pas 5foliolées), les pedicelles deux fois plus courts, les fleurs moitié plus petites, à petales homochromes, 2 étamines fertiles (au lieu de 4), ete., et se rapproche plutôt du C. macro- phylla Briq. 127, Cleome macrophylla Briq. — Chilocalyx macro- phylla Klotzsch in Peters Reise Mossamb. Bot. 155 (1862) — C. chilocalyx Oliv. F1. trop. Afr. 1, 81 (1868). — Espèce presque glabre et trifoliolée comme la précédente, mais à folioles fine- (90) SR = ment serrulées-ciliolées, à pétales linéaires-spathulés, à 10-12 éta- mines fertiles, et à valves de la capsule 3-4nerviées. 198. Cleome foliosa DC. Prodr. 1, 240 (1830) ; Boiss. F1. or. 1, 412 = Cleome melilotoides Turez. in Bull. soc. nat. Moscou XXVII, 2, 320 (1854). — L'espèce de Tuczaninow, basée sur le n° 4187 d’Aucher-Eloy des env. de Téhéran, n’est qu’un syno- nyme de celle de De Candolle, omis par Boissier (1. e.). 129. Cleome Kerberi Briq., sp. nov. — Frutex inermis. Rami striatuli, breviter parce glanduloso-puberuli, internodiis. elongatis; ramuli dense glanduloso-puberuli. Folia composita,. petiolata, petiolo foliolis longiore glanduloso-puberulo ; feliola o-1,impar majus, exteriora obliqua, oblongo-lanceolata, apice constricto-acuminata, ultra medium latiora, basi cuneato-exte- nuata, integra vel subintegra, membranacea, supra viridia parce pilosa, subtus dense puberula ad nervos cinerascentia, pennati- nervia, nervis lateralibus arcuato-patulis crebris approximatis valde anastomosantibus, omnibus parum prominulis. Racemus pauciflorus inferne bracteis 1-2 linearibus brevibus, glanduloso- puberulis praeditus, sursum ebracteatus, rache dense glanduloso- puberula, pedunculi glanduloso-puberuli, sub anthesi adscen- dentes, demum patuli elongati. Sepala linearia, glanduloso-pilosa, apice incurvula, corolla breviora. Petala viridia oblongo-spathu- lata, apice obtusa et infra apicem latiora, extus glanduloso-pilosa. inferne sensim unguiculato-angustata et glabriora, versus basin vaginato-ampliata, marginibus pellucide alatis glabris, sub anthesi apice cohaerentia genitalibus inter ungues antice prorumpenti- bus. Stamina 6, corolla bis et ultra longiora filamentis setaceis glabris, antheris longe linearibus. Ovarium stamina aequans cum gynophoro minute glanduloso-puberulum ; stylus elongatus, te- nuis, stigmate capilato coronatus. Capsula elongato-fusiformis, undique glanduloso-puberula, utrinque acuminata,valvarum ner- vis crebris approximatis haud prominulis. Semina creberrima, fusca, conduplicato-reniformia, compressa, aliq. rugulosa. Ultrametralis, internodiis suppetent. ad 20 em. longis et ultra. Foliorum petiolus ad 20 cm. longus et ultra, foliolum impar — 367 — (91) superficie ad 13 ><3,9 em. Racemus 20 cm. longus et ultra, brac- teae infimae ad 6 mm. longae, peduneuli demum 4-5 mm. longi. Sepala 2,5-3 cm. longa. Petala 3,5 cm. longa, infra apicem cire. 3-4 mm. lata, parte vaginata basali 2-3 mm. lata. Staminum fila- menta 5-7 cm. longa, antherae circ. 1 em. longae. Ovarium sub anthesi 1-1,5 cm. longum, gynophoro 5 cm. alto insidens, stylo 3 mm. longo. Capsula demum 9-10 em. longa et 6-7 mm. lata, gynophoro ultra 6 cm. alto, stylo cire. 8 mm. longo. Semina superficie circ. 1 >< 1 mm. Mexicum : Atoyac, nov. 1882 (Kerber n. 124). Magnifique espèce apparentée aux C. gigantea L., C. pruriens Tr. et PI. et C. arborea Kunth. Mais ces dernières, outre les dif- férences de détail qui ressortent de la description ei-dessus, dif- fèrent collectivement du €. Kerberi par un stigmate sessile au sommet de lovaire dont l'extrémité est faiblement rétrécie et paraît tronquée, tandis que dans le C. Kerberi, le stigmate cou- ronne un style grêle long de plusieurs millimètres. 130. Cleome magnifica Briq., sp. nov. — Frutescens, elata, ramis angulatis, dense breviter glanduloso-puberulis, juxta petiolos breviter 2aculeatis. Folia palmato-composita, longe pe- tiolata, petiolo angulato glanduloso-puberulo, apice ampliato, dense pilosulo; foliola 11, impar majus, infima subobliqua, oblongo-lanceolata, apice constricto-acuminata, ultra medium latiora, marginibus irregulariter distanter crenatis, basi longe cuneato-extenuata, petiolulata, petiolulo dense puberulo, mem- branacea,utrinque viridia, supra parce pilosula, subtus praesertim ad nervos minute dense et rigidule fusce glanduloso-puberula, pennivervia, nervis lateralibus areuato-patulis crebris pulchre anastomosantibus, medio lateralibusque praesertim subtus pro- minulis. Racemus valde mulliflorus, rache dense glanduloso-pilo- sula, valde bracteatus ; bracteae indivisae, ovato- vel elliptico- lanceolatae, apice acuminatae, marginibus crebre crenulatis, pro- minule penninerviae, utrinque breviter glanduloso-pilosulae, basi constrictae breviter petiolatae, petiolo cinereo, dense glanduloso- puberulo ; pedunculi arcuato-patuli, demum deflexi, undique glanduloso-puberuli, rubescentes, bracteis longiores. Sepala pe- (92) 308 — talis ter-quater minora, elliptica, apice breviter acuminata, viri- dia, extus breviter glanduloso-puberula, versus margines aliq. decolorato-membranacea et ibidem glabrescentia. Corolla in ala- bastro ogivo-conica, petalis diu apice cohaerentibus, genitalibus antice inter petala prorumpentibus ; petala viridia, versus mar- gines alba, oblongo- vel lato-lingulata, apice obtusa, versus basin parum vel vix angustata, basi vaginato-ampliata, glabra. Torus crassus, solidus, turbinato-conicus. Stamina 6, valde protandriea ; filamenta longissime exserta, glabra, crassiuscula, purpurascentia ; antherae longe lineares. Ovarium stipitatum, subglabrum vel parcissime glanduloso-puberulum, apice in stylum brevem stig- mate capitato coronatum abiens. Capsula elongato-fusiformis, valvarum parce et minute glanduloso-puberularum nervis crebris prominulis confertiuseulis ; gynophorum capsula brevius. Semina globoso-reniformia, grosse longitudinaliter verrucosa. Trimetralis. Foliorum petiolus ultra 20 cm. longus, foliolum impar superficie ad 15 >< 4 em. Racemus ultra 20 cm. altus; bracteae inferiores superficie cire. 2><0,8 cm., caeterae decres- centes. Sepala 5 mm. longa et 5 mm. lata. Petala 2,5 mm. longa, basi 5 em. lata. Torus sect. long. T>< 4-5 mm. Staminum fila- menta circ. 9 cm. longa, antherae 1-1,5 cm. longa. Pistillum sub anthesi 1-1,5 cm. longum. Capsula 17-12 cm. longa et cire. 8 mm. lata; stylus tunc ultra 5 mm. longus ; gynophorum 8 cm. longum. Semina sect. long. 3-4><3 mm. Mexicum : Michoacan, crète de la Sierra Madre, sol argileux, 2300 m., 17 février 1899 (Langlassé n. 891). Une des plus superbes espèces du genre, apparentée au €. den- droides Schult., dont elle diffère abondamment par l’organisation des fleurs, les capsules deux fois plus grandes, la présence d’un style différencié, les semences à verrucosités non soudées en lamelles. 131. Cleome Jamesonii Briq., sp. nov. — C. glandulosa Auiz et Pav, var. Eichl. in Mart. F1. bras. XIE, 1, 250 (1865). — Fruticosa, inermis, ramis undique breviter hirtulo-glandulosis. Folia composita, petiolata, petiolo foliolis longiore undique hirtello-glanduloso ; foliola 7, lanceolata, apicé acuminata, inte- — 369 — (93) gra, basi cuneatim extenuata, subsessilia, utrinque viridia, supra et secus margines glandulis stipitellatis brevibus conspersa, sub- tus pallidius virentia glandulis iisdem praedita, penninervia, nervis lateralibus adscendentibus, reticulescentibus parum pro- minulis. Panicula etongata, bracteata, rache dense glanduloso- pilosa; bracteae infimae 3foliolatae parvulae, superiores minores ovatae, breviter petiolatae, integrae, undique glanduloso-pilosu- lae ; peduneuli patuli bracteas excedentes, undique glanduloso- pilosi. Sepala elongata, lineari-oblonga apice obtusa vel subob- tusa, extus glandulis stipitatis brevibus obdita. Petala alba, apice diu cohaerentia roseola, alabastro conico antice gibbo, elongato- obovata, apice rotundata, versus basin extenuata, ima basi sub- vaginato-ampliata, glabra. Torus erassus, solidus, basi angustior, superne rotato-ampliatus, catillo declivulo filamentorum cicatrices albas circa gynophori basem gerente finitus. Stamina protandrica longe exserta, 6 ; filamenta parte inferiore ampliatula, superne filiformia, aliq. rubescentia, glabra ; antherae longe lineares. Pistillum sub anthesi stamina circ.aequans ; gynophorum laeve ; ovarium oblongum, undique dense glandulis stipitatis obditum, stigmate capitato sessili. Capsula lineari-cylindriea, apice obtusata, basi extenuata, undique glandulis stipitatis grossis obtecla, gyno- phoro laevi conspicue breviore. Semina atra,globoso-reniformia, obscure verrucosa. Foliorum petiolus cire. 7 em. longus, foliolum impar superficie cire. 1>< 1,8 cm. Racemus ultra 20 em. longus ; pedunculi demum 2 em. longi. Sepala 1 cm. longa et basi 2 mm. lata. Petala 2 cm. longa, parte superiore fere 5 mm. lata. Torus sect. long. 4><5 mm. Staminum filamenta 5-6 cm. longa, antherae 8 mm. longae. Ova- rium sub anthesi infra 1 em. longum et 2 mm. latum, gynophoro »-6 cm. longo. Capsula cire. 5 em. longa et 5 mm. lata, gynophoro circ. 7 cm. longo insidens. Ecuador : env. de Quito (Jameson n. 114). . Cette espèce a été rattachée par Eichler (1.c.) au C. glandulosa Ruiz et Pav., dont elle est évidemment très voisine. Néanmoins, après comparaison avec l'original de Pavon de l’herbier Delessert, nous ne croyons pas que l’on puisse les confondre. Le C. Jame- sonii se distingue du €. glandulosa par l’indument glanduleux 24 ARTS (94) — 310 — des axes et des pétioles deux à trois fois plus court, les pétioles grêles (ils sont épaissis au point d'atteindre le calibre des rameaux dans le C. glandulosa), les folioles plus étroitement cunéiformes à la base (plus larges et se touchant par leurs bords dans le C. glandulosa), les pétales d’un tiers plus petits, les capsules dis- tinetement plus courtes que les gynophores. 132. Cleome Pittieri Briq., sp. nov. — Herba elata, ra- mosa, ramis viridibus parce patule glanduloso-pilosis, inermibus. Folia composita, petiolata, petiolo foliola subaequante parce pa- tule glanduloso-piloso ; foliola 5, impar majus, infima multo mi- nora, lanceolata, apice subeaudato-acuminata, marginibus subin- tegris vel obscure repando-subangulatis parce ciliatis, basi eu- neato-extenuata subsessilia, membranacea, tenuia, supra atrovi- ridia pilis patulis dispersis praedita, subtus pallide virentia ad nervos parce pilosa, caeterum subglabra, pennatinervia, nervis lateralibus crebris arcuato-adscendentibus omnibus parum pro- minulis. Flores infimi axillares, superiores racemum foliosum subsecundum formantes, rache parce glanduloso-pilosa ; folia ad bracteas sensim minores oblongas, dein ovatas integras vel obs- cure repando-angulatas reducta ; peduneuli mediocres breviter glanduloso-pilosuli. Sepala lanceolata, viridia, extus parce glan- duloso-pilosula, petalis plus dimidio breviora. Petala ex sicco violacea, obovata, apice rotundata, infra apicem latiora, inferne unguiculatim cuneato-extenuata. Torus aliq. incrassatus, brevis- simus. Stamina 6, protandrica ; filamenta tenuia, glabra, petalis longiora; antherae lineares. Pistillum sub anthesi staminibus bre- vius ; ovarium parce glanduloso-puberulum stipitatum apice in stylum brevem stigmate capitato coronatum abiens. Capsula oblongo-cylindracea, + fusiformis, utrinque acuminata, basi gy- nophoro brevi insidens, apice in stylum abiens, valvarum extus breviter et parce glanduloso-pilosularaum demum subealvatarum nervis pluribus subparallele anastomantibus haud prominulis. Semina griseo-fusca, globoso-reniformia, sublaevia. Internodia suppetentia ad 6 cm. longa et ultra. Foliorum pe- tiolus ad 8 cm. longus, foliolum impar superficie ad 18>< 3,5 cm. Pedunculi ad 2,5 cm. longi. Sepala 3-4 mm. longa, basi 1 mm. ee (95) lata. Petala superficie 6 >< 3 mm. Staminum filamenta cire. 7 mm. alta, antherae 2 mm. longae. Pistillum sub anthesi 5-6 mm. altum. Capsulae ad 8 cm. longae et 5 mm. latae, gynophoro vix 5 mm. longo, stylo circ. 2 mm. alto. Semina sect. long. 2>< 1,8 mm. Costa Rica : bords d’un ruisseau dans un vallon ombragé des collines d’Ochomogo, 1600 m., nov. 1898 (Pittier n. 13024). Espèce voisine des C. trachycarpa Klotzsch et C. Selloana Klotzsch, mais inerme, à fleurs deux fois plus petites, à carpo- phore très court, à capsule beaucoup plus longue, à poils glandu- leux rares, atténuée en style au sommet et non pas tronquée à gros stigmafe capité sessile. 133. Cleome guaranitica Briq., Sp. nov. — C. rosea var. armata et var. quaranilica Chod. in Bull. herb. Boiss. TT, 797 (1903) ; non C. rosea Vahl. — Basi fruticosa, debiliter armata vel subinermis, ramis virgatis, cylindricis, striatulis, foliatis, breviter glanduloso-puberulis, ad petiolorum bases nunc 2aculeolatis, nune aculeis ad callum album reductis, nune inermibus. Folia compo- sita, petiolata, petiolo foliolis sublongiore, glanduloso-puberulo, nune aculeolis raris praedito ; foliola 3, impar majus, lateralia subobliqua, elliptico-lanceolata, apice breviter acuminata, margi- nibus subintegris, basi cuneata subsessilia, membranacea, utrin- que viridia minute glanduloso-puberula, secus margines ciliolata, subtus ad nervos densius breviter glanduloso-pubescentia, penni- nervia, nervis lateralibus adscendentibus sat distantibus. Racemus elegans, rache densissime glanduloso-puberula, subeanescens, bracteatus ; bracteae integrae oblongae, apice obtusae mucronu- latae vel subacutae, integrae, basi contracto-rotundatae breviter petiolatae ; peduneuli bracteas excedentes, patuli, tenues, minus glanduloso-puberuli. Sepala lineari-lanceolata, apice acuta, extus dense glanduloso-puberula, petalis breviora. Petala alba vel di- lute lilacina, glabra vel subglabra, lamina elliptica, apice obtusa vel rotundata, basi in unguem tenuem laminam subaequantem subito constricta. Torus subcylindricus, parum incrassatus. Sta- mina 6, protandrica, filamentis tenuibus saepe purpurascentibus petalis multo longioribus glabris, antheris linearibus. Pistillum sub anthesi stamina excedens, ovario glabro apice stigmate capi- Sn ENTORSES (96) Soie tato sessili coronato basi in gynophorum glabrum abiens. Capsula lineari-cylindrica, apice stigmate capitato subattenuato-truncata, basi constricta, valvarum glabrarum nervis crebris dense approxi- matis haud prominulis ; gynophorum peduneulo bis longius et capsulas excedens, pilis minimis glandulosis minimis raris prae- ditum, fere glabrum. Semina fusca, rotundato-reniformia, trans- verse rUgSOSO-VETTUCOSA. Planta 1-1,5 m. alta, internodiis supp. ramulorum 2-6 cm. longis, aculeis evolutis vix 4 mm. altis. Foliorum petiolus ad 4 em. longus, foliolum impar superficie cire. 4><2 cm. Racemus cire. 20 cm. altus ; pedunculi demum ad 2,5 em. longi. Sepala 6 mm. longa et 1 mm. lata. Petalorum lamina superficie cire. 8 >< 9 mm.,unguis »-6 mm. altus. Torus 3 mm. altus. Staminum filamenta ad 4 cm. longa, antheris 4 mm. longis. Ovarium sub anthesi 5 mm. longum gynophoro 3-4 em. longo insidens. Cap- sula ad 6 em. longa et 2-3 mm. lata, gynophoro cire. 5 em. alto. Semina sect. long. 2><2 cm. | Paraguay : in regione collium : « Cerros de, Tobaty » sept. (Hassler n. 6423) ; in regione cursus superioris fluminis V-acà, (Hassler n. 6707). Cette élégante espèce a été rattachée par M. Chodat, à titre de double variété, au C. rosea Vah]l. Mais elle en diffère foto cœlo et n'appartient pas à la même série. Le C. rosea est une herbe annuelle, dépourvue d’aculéoles stipulaires, à feuilles moyennes ofoliolées, à bractées ovées sessiles, à grappe ombelliforme au sommet, relativement micranthe, à capsule rostrée en style ter- miné par un stigmate capité. Le C. guaranilica est pubescent, pourvu d’aculéoles stipulaires inégalement développées, à feuilles toutes trifoliolées, à grappe racémiforme jusqu’au sommet, rela- tivement macranthe, à capsule couronnée par un stigmate capité sessile. Le premier appartient aux Herbaceae, le second aux Fru- licosae, au sein desquels il occupe une position très isolée. — Les aiguillons stipulaires de la base du pétiole sont très petits, par- fois ils sont réduits à un petit mamelon corné, ou à un rudiment difficile à reconnaître, voire même nuls. Les deux extrêmes, qui ont servi à distinguer les deux variétés armata et guaranitica, peuvent se rencontrer sur les rameaux d’un même individu. Here os (97) 132. Cleome Gaudichaudii Briq.,sp.nov.—Herba elata. Caulis elatus, ramosus, ramis angulato-striatis, pilis glandulosis laxis + crispulis parce obtectis, basi petiolorum biaculeatis. Folia composita, longe petiolata, petiolo parce patule glanduloso-piloso et praeterea aculeis distantibus praedito ; foliola 5, impar majus, infima minora, oblongo-lanceolata, apice acuminata, inferne cuneata, integra vel subintegra, membranacea, marginibus mi- nute glanduloso-ciliolatis, supra viridia pilis paucis conspersa vel subglabra, subtus pallidius virentia, nervo medio aculeis paueis praedito, pilis patulis rigidulis secus nervos praedita, caeterum glabra vel subglabra. Racemus gracilis, bracteatus, rache erispule laxe glanduloso-pilosa ; bracteae inferiores ovatae, acuminatae, basi + rotundatae petiolatae, laxe glanduloso-pilosae, superiores sensim reductae subsessiles vel sessiles; peduneuli tenues, glanduloso-pilosuli, bracteis longiores. Flores parvi. Sepala lanceolata, minute glanduloso-pilosula. Petala ex siceo roseola, sepalis vix bis longiora, oblongo-obovata, apice rotun- data, versus basin unguiculiter cuneata. Torus parvus, turbinatus. Stamina 6, filamentis filiformibus inaequalibus, corolla longiori- bus, glabris, antheris longe linearibus. Pistillum sub anthesi sta- minibus brevius, ovario stipitato glanduloso-puberulo, stigmate crasse capitato sessili. Capsula immatura breviter lineari-sub- cylindrica, glanduloso-puberula, stigmate capitato crasso sessili coronata, basi acuta; gynophorum capsula brevius, parce minu- tissime puberulum. Internodia suppetentia 3-7 cm. longa ; aculei majores cire. mm. alti. Foliorum petiolus ad 10 cm. longus, foliolum impar superficie ad 7>x<3 cm. Racemus ad 20 cm. longus ; pedicelli demum 2,5 cm. longi. Sepala vix 3 mm. longa et basi infra 1 mm. lala. Petala cire. 5 mm. longa et infra apicem vix 2 mm. lata. Torus sect. long. circ. 0,8 ><0,8 mm. Staminum filamenta cire. 8 mm. longa et ultra,antheris ad 3 mm. altis. Pistillum sub anthesi cire. o mm. altum. Capsula immatura suppetens 1,3 em. longa et : vix 2 mm. lata, gynophoro vix 1 mm. longo insidens. Brasilia : prov. Rio de Janeiro (Gaudichaud, n. 1011). Cette espèce, dont malheureusement les fruits mürs ne sont pas connus, pourrait rentrer dans le groupe Herbaceae 1 Siliquosae PR PORTES MT ne SEE MARS (98) POS a Siliquis glandulose hirtis, dans lequel rentrent les C. trachycarpa Klotzsch, C. Selloana Klotzsch et C. erythrostemon Gilg *, si l’in- dument des jeunes siliques n’était pas très court. Le C. Gaudi- chaudii Se distingue d’ailleurs au premier coup d'œil de ces espèces par ses fleurs plusieurs fois plus petites. 139. Cleome Mathewsii Briq., sp. nov. — Herba inermis ramosa, ramis adscendentibus, gracilibus, viridibus, breviter laxe glanduloso-pilosulis, subteretibus. Folia composita, petiolata, petiolo breviter glanduloso-pilosulo foliolis longiore ; foliola 5 oblonga, impar majus, infima minora, apice acuta vel subacuta, marginibus integris, basi cuneato-extenuata, sessilia, membra- nacea, penninervia, nervis lateralibus evanescentibus, supra viridia, subtus pallidius virentia, utrinque breviter parce glan- duloso-puberula. Racemus gracilis, bracteatus, elongatus, rache virgata, glanduloso-puberula ; bracteae inferiores parvae, tri- foliolatae, caeterae sensim reductae, superiores integrae obovato- ellipticae, basi cuneatae, brevissime petiolatae ; pedicelli capil- lacei, patuli, bracteis longiores, minute glanduloso-puberuli. Flores parvi. Sepala ovato-elliptica vel elliptico-sublanceolata, petalorum unguem aequantia, extus parce minutissime puberula. Petala alba, apice rosea, lamina ovato-cordata, ungui tenui aliq. breviori insidente. Torus subgloboso-verruculosus, postice gib- bus, parvus. Stamina 6 protandrica, petalis bis longiora et ultra; filamenta alba capillacea ; antherae lineares. Pistillum sub anthesi staminibus brevius, ovario stipitato minute glanduloso-puberulo, apice in stylum brevem stigmate minute capitellato contractum, basi extenuatum. Capsula demum fere rectangule ab apice pedunculi dependens subfalcato-linearis, compressa, utrinque acuminata, valvarum parce glanduloso-pilosularum nervis cre- bris approximatis haud prominulis ; gynophorum capsula multo brevius. Semina fulva, globoso-reniformia, sublaevia. Internodia suppetentia ad 6 em. longa. Foliorum petiolus ad ‘ Nous jugeons de cette espèce d’après le n° 5632 de Ule. Le C. erythrostemon Gilg a été mentionné en passant par M. Ule [in Engl. Bot. Juhrb. XL, 129 (1907)], mais nous n'avons pas connais- sance que M. Gilg en ait publié une description. EN PT Er DAS EAP Dur ES Le SR AR CES D Ge A d n EN — (99) 3,0 cm. longus, foliolum impar superficie ad 3,5 XX 1 cm. Race- mus ad 25 em. altus ; pedicelli demum circ. 1,5 em. longi. Sepala cire. 1,9 mm. alta et vix 0,5 mm. lata. Petalorum lamina super- ficie cire. 2><1,8 mm., ungue cire. 1,59 mm. longo. Torus sect. long. cire. 1 >x<1 mm. Staminum filamenta cire. 5 mm. longa, antherae 4 mm. altae. Pistillum sub anthesi cire. 5 mm. altum. Capsula 2,5 cm. longa et 3 mm. lata, gynophoro cire. 4 mm. longo, stylo cire. 2 mm. alto. Semina sect. long. 1,2 >< 1,2 mm. Peruvia, loco haud indicato (Mathews n. 3044). Elégante espèce appartenant au même groupe que la précé- dente, mais encore plus micranthe, très remarquable par les pe- tits pétales onguiculés à limbe cordé, les fruits pendants à court gynophore. PT 136. Cleome Tonduzii Briq., sp. nov. — Herba aculeata, ramosa, ramis angulatis, parce patule glanduloso-pilosis, foliatis, juxta petiolos biaculeatis, viridibus. Folia composita, petiolata, petiolis quam foliola longioribus breviter glanduloso-puberulis et praeterea aculeis parvis paucis praeditis ; foliola 7, impar majus, _infima minora, lanceolata, apice acuminata, marginibus subinte- oris vel obscure distanter suberenulatis, basi cuneatim extenuata subsessilia, membranacea, utrinque viridia, supra subglabra, subtus obscure parce et brevissime glanduloso-puberula, penna- tinervia, nervis lateralibus adscendentibus non confertis, omnibus parum prominulis. Racemus mediocris, rache dense glanduloso- pilosula, bracteatus ; bracteae integrae, ovato-ellipticae, apice + obtusae, basi contractae, glanduloso-puberulae, pedicellis multo breviores. Pedicelli tenues, minute glanduloso-puberuli adscen- denti-divergentes. Sepala lineari-lanceolata, petalis breviora, extus breviter glanduloso-puberula, ad margines et nervum me- dium glandulis stipitatis longioribus praedita. Petala albo-vires- centia, glabra vel glabriuscula, lamina ovato-elliptica, apice ob- tusa, basi in unguem tenuem lamina breviorem contracta (sed non cordata). Torus turbinatus, parvulus, postice magis tumidus. Stamina protandrica, 6, petalis longiora, filamentis setaceis lae- vibus, antheris linearibus. Pistillum sub anthesi stamina circ. aequans ; ovarium breviter glanduloso-puberulum apice stigmate QE (100) 376 — capitato coronatum, basi stipitatum. Capsula matura deest, juve- nilis linearis, undique glanduloso-puberula, basi in gynophorum parce glanduloso-puberulum fructu brevius abiens. Internodia suppet. 4-6 cm. longa. Aculei 2-3 mm. alti. Folio- rum petiolus ad 10 cm. longus, foliolum impar superficie ad 1x2 cm. Racemus 12 em. altus et ultra; pedicelli cire. 2 em. alti. Sepala 4-5 mm. alta, basi 1, 2 mm. lata. Petalorum lamina superficie ad 8><5-7 mm.,unguis 3-4 mm. altus. Torus sect. long. cire. 1 >< 1 mm. Staminum filamenta 1,5-1,7 mm. alta, antherae 2-3 mm. longae. Pistillum sub anthesi 15-18 mm. altum. Capsula immatura supp. 2,2 em. longa et 1,1 mm. lata, gynophoro 1,2 cm. longo insidens. Costa Rica : bords des chemins à Nyesya, mart. 1900 (Tonduz n. 13862) ; nomen vern. ex coll. « Espuefa de caballero ». Cette espèce aura très probablement été confondue avec le C. spinosa Jacq., dont elle a le port, mais elle en diffère par les capsules brièvement pubescentes-glanduleuses, ce qui la rap- proche des espèces précédentes. Elle se distingue en outre facile- ment du C. spinosa par le gynophore un peu plus court que le pédicelle (beaucoup plus long que lui dans le C. spinosa), la fleur deux fois plus petite, etc. 137. Gleome Moricandii Briq.,sp.nov.—Herba aculeata, ramosa, ramis adscendentibus, angulatis, foliatis, glanduloso- pilosis, ad petiolorum bases biaculeatis. Folia composita, petio- lata, petiolo foliolis longiore glanduloso-piloso, superne hirsuto, et praeterea aculeis paucis praedito ; foliola ovato-lanceolata, im- par majus, apice +—acuminata, infra medium latiora, basi breviter contracta, membranacea, utrinque sordide viridia, supra breviter glanduloso-pilosula, subtus glanduloso-pilosa, ad nervos hirsuta et ad nervum medium praetera aculeata, subintegra, pennati- nervia, nervis lateralibus divergentibus sat crebris, omnibus pa- rum prominulis. Flores infimi in axillis foliorum superiorum parum reductorum siti, caeteri in racemum bracteatum dispositi, rache glanduloso-hirsuta ; bracteae ovatae vel ovato-acuminatae, subsessiles, glanduloso-pilosae, pedunculis breviores ; pedunceuli dense glanduloso-pilosi, sub anthesi adscendentes, maturitate er (101) deflexi. Sepala lanceolata, acuminata, glanduloso-puberula, peta- lis breviora. Petalorum roseorum lamina elliptico-oblonga, apice obtusa vel rotundata, basi in unguem tenuem breviorem constricta. Torus elongato-turbinatus. Stamina 6, protandrica, filamentis se- taceis purpurascentibus exsertis, antheris linearibus longissimis: Pistillum sub anthesi staminibus aliq. brevius, ovario stipitato glabro apice stigmate capitato sessili coronato. Capsula lineari- subeylindrica, saepe arcuata, valvarum laevium nervis crebris confertissimis parum prominulis, apice obtusa, basi constrieta, gynophorum aequans vel aliq. superans ; gynophorum saepe arcuatum longissimum, glabrum vel subglabrum. Semina fusea, sloboso-reniformia, laevia. Internodia suppetentia 4-6 cm. longa. Aculei 4-5 mm. alti. Foliorum petiolus ad 6 em. longus, foliolum impar superficie ad 9 x 1,8 cm. Inflorescentia tota ultra 20 cm. longa ; peduneuli demum ad 5,5 cm. longi. Sepala 7 mm. longa et basi 1,7 mm. longa. Petalorum lamina superficie ultra 4 em. alta, ad 6 em. lata, unguis 3-4 mm. longus. Torus sect. long. ad 3 >< 2,8 mm. Sta- minum filamenta ad 3 em. longa, antheris 1 em. longis. Capsula demum ad 10 em. longa et 4 mm. lata, gynophoro 6-7 cm. longo. Semina sect. long. fere 2><2 mm. Brasilia : prov. de Rio de Janeiro (Douville). Cette curieuse espèce provenant de l’herbier Moricand, avait déjà été reconnue comme nouvelle par cet excellent botaniste (in | sched.). Elle est apparentée au C. spinosa Jacq., dont elle diffère nettement par le port, l’indument hérissé des feuilles, les fleurs plus petites, le stigmate sessile (placé sur un style dans le C.spi- nosa), la capsule deux fois plus longue, et les graines lisses (verruqueuses dans le €. spinosa). —— 138. Cleome pachystigma Briq., sp. nov. — Herba iner- mis, ramosa, ramis adscendentibus, angulatis, viridibus, parce minute glanduloso-puberulis vel subglabris. Folia composita, pe- tiolata, petiolis foliola cire. aequantibus, parce minute glanduloso- puberulis ; foliola 5, impar majus, infima reducta + obliqua, lan- ceolata vel oblongo-lanceolata, apice breviter acuminata, subin- tegra, basi cuneatim extenuata, media petiolulata, membranacea, (102) 870 — utrinque viridia, subglabra, penninervia, nervis lateralibus ascen- dentibus sat approximatis, omnibus haud prominulis. Racemus mediocris, rache parce glanduloso-puberula, crassiuscula, brac- teatus ; bracteae parvae, infimae acuminatae, caeterae ovatae, ses- siles, parvae ; peduneuli patuli, bracteis multoties longiores, gla- briusculi. Sepala lanceolata, acuminata, minute glanduloso-cilio- lata, caeterum glabriuscula, petalis multoties breviora. Petala rosea, lamina obovata, apice rotundata, basi in unguem breviorem sensim cuneato-extenuata. Torus cylindricus, brevis, subaequalis. Stamina 6, protandrica ; filamenta setacea, laevia, petalis longiora. Pistillum sub anthesi stamina subaequans, ovario glabro basi sti- - pitato, apice constricto et stigmate magno capitato-sublobulato coronato. Capsula immatura lineari-subeylindrica, apice stigmate amplo eodem coronata, valvarum glabriuscularum nervatione evanescente, basi in gynophorum brevius abiens. Internodia suppet. ad 8 cm. longa. Foliorum petiolus ad 3 cm. altus, foliolum impar superficie ad 4>< 1,5 em. Racemus 10 cm. altus et ultra, bracteis (infimis exceptis) vix 5 mm. longis, pedun- culis demum vix 1,5 cm. altis. Sepala ad 2,5 mm. longa, basi 1 mm. lata. Petalorum lamina superficie ad 1 <0,6, unguis ad 3-4 mm. longus. Torus fere 2mm..altus. Staminum filamenta ad 3 cm. longa, antherae 4 mm. altae. Capsula immatura circ. 3 em. longa, gyno- phoro 1-1,5 cm. longo, stigmate cire. 2 mm. lato. Peruvia, loco haud indicato (Pavon). Espèce du groupe des Herbaceae Siliquosae Inermes, très dis- tincte de toutes les formes connues par son volumineux stigmate couronnant la capsule à la façon d’un chapeau d’Agaric. 139. Cleome brachypoda Briq.,sp.nov.—Herba armata. Caulis diffuse ramosus, debilior, viridis, parce glanduloso-pilosus, glandulis hic et illic longissime stipitatis praeditus, ad petiolorum bases breviter biaculeatus. Folia composita, petiolata, petiolo fo- liola cire. aequante, tenui, laxe glanduloso-hirto vel (praesertim superne) glanduloso-hispido ; foliola 5, oblongo-lanceolata, apice acuta, subintegra, supra medium latiora, basi cuneatim extenuata, peliolulata, membranacea, utrinque viridia, supra parce hispida, subtus praesertim ad nervos setis elongatis albis praedita, caete- Eos ere (103) rum glabriuscula, penninervia, nervis lateralibus adscendentibus sat crebris, omnibus parum prominulis. Racemus pauciflorus, nunc floribus subsolitariis, rache tenui subundulata, glanduloso- puberula, setis raris longioribus commixtis ; bracteae ellipticae, glanduloso-puberulae et setulosae, basi breviter petiolatae, sub- integrae peduneulis breviores ; pedunculi glanduloso-hirtuli + patuli, sat breves. Flores parvi. Sepala parva, elliptica, extus glanduloso-puberula, petalis breviora. Petala albida, spathulato- obovata, parva, ex sicco virentia, apice obtuso-rotundata, basi in unguem cuneatim extenuata, laevia. Torus turbinatus parvus verrucosus. Stamina 6, protandrica, exserta, filamentis capillaceis laevibus, antheris linearibus. Pistillum sub anthesi stamina aequans, ovario glanduloso-puberulo basi stipitato, apice stigmate capitato magno sessili coronato. Capsula hotuliformis, torulosa, apice subobtusa stigmate crassulo subsessili coronata, basi in gynophorum brevissimum contracta, valvarum viridium fere gla- bratarum nervi laxe polygonatim anastomosantes parum promi- nuli. Semina rotundato-reniformia, fusca, laevia. Internodia suppet. ad 4 em. longa. Aculei stipulares vix 2 mm. alti. Foliorum petiolus ad 4 cm. longus, foliolum impar superficie ad 4>x<1 em. Racemus 2-6 cm. altus, pedunculis vix 1 em. longis. Sepala cire. { mm. alta. Corolla 3 mm. alta, petalorum lamina infra 1 mm. lata. Torus infra 1 mm. altus. Staminum filamenta 4-5 mm. longa, antherae 1 mm. longae. Pistillum sub anthesi cire. 4 mm. longum. Capsula cire. 3 em. longa, fere 5 mm. lata, stigmate 0,7 mm. lato, gynophoro circ. 3 mm. alto. Semina sect. long. cire. 1,8><1,8 mm. Brasilia : Amazones, Rio Juruä, oct. 1901 (Ule n. 5902 sub : C. psoraleifolia). Cette espèce appartient bien au groupe des Herbaceae à gyno- phore plus court que le pédoncule et à semences lisses, mais elle diffère complètement de toutes les formes de ce groupe, et en particulier du C. psoraleaefolia, par ses capsules botuliformes, à gynophore extrémement court (linéaire-cylindrique, à gyno- phore 2 à 3 fois plus long dans le C. psoraleaefolia), l'inflores- cence très pauciflore, les fleurs 2 à 3 fois plus petites, la nervation des valves capsulaires en anastomoses polygonales lâches etc. (104) — 380 — 140. Cleome perplexa Briq., Sp. nov. — Herba armata, caule ramoso, ramis adscendentibus, parce minute glanduloso- pilosulis, ad petiolorum bases breviter biaculeatis. Folia compo- sita, petiolata, petiolo tenui minute et parce glanduloso-puberulo ; foliola 5, impar majus, infima minora subobliqua, apice acumi- nata, supra medium latiora, subintegra, basi cuneatim extenuata subsessilia, membranacea, utrinque glabra viridiaque, penni- nervia, nervis lateralibus evanescentibus. Racemus pauciflorus, folioso-bracteatus, rache minute denseque glanduloso-puberula, bracteis ovato-acuminatis subintegris, acuminatis, basi breviter petiolatis ; pedunculi filiformes, minute glanduloso-puberuli. Sepala lineari-lanceolata, extus minute glanduloso-puberula, petalis breviora. Petalorum ex sicco alborum glabrorum lamina elliptico-obovata, apice obtusa vel rotundata, basi in anguem breviorem constricta. Torus parvus, turbinatus, postice aliq. gibbus. Stamina 6, protandrica, filamentis filiformibus glabris petala fere aequantibus, antheris linearibus. Pistillum sub anthesi staminibus brevius, ovario stipitato apice stigmate capitato coro- nato. Capsula non torulosa, lanceolato-fusiformis, utrinque atte- nuata, brevis, apice stigmate coronata, valvarum glabrarum nervis confertissimis haud prominulis; gynophorum brevissi- mum. Semina fusca, globoso-reniformia, iransverse rugoso- Verrucosa. Internodia suppetentia ad 5 em. longa. Aculei stipulares vix 2 mm. alti. Foliorum petiolus ad 5 cm. longus; foliolum impar superficie ad 5 >< 1,7 cm. Racemus ad 6 em. longus; peduneuli demum ad 1,5 cm. longi. Sepala vix 2 mm. longa. Petalorum lamina superficie ad 4><2 mm., unguis 2 mm. longus. Staminum filamenta 4 mm. longa, antherae 1 mm. longae. Capsula 2 cm. longa et 2-5 mm. lata, gynophoro 2-3 mm. longo. Semina sect. long. 3><2 mm. | Brasilia : env. de Bahia (Blanchet, n. 48). Cette espèce, provenant de l’herbier Moricand, avait beaucoup embarrassé ce botaniste qui ne pouvait l'identifier avec aucune de celles qu’il connaissait. Elle est très voisine du C. diffusa, dont les siliques non ou à peine toruleuses ont la même organi- sation, mais elle s’en écarte par le port moins diffus, les feuilles Se (405) toutes à » folioles bien développées et bien plus grandes, les racèmes plus feuillés. 141. Cleome Gardneri Briq., sp. nov. — Herba armata, caule ramoso, ramis adscendentibus, parce breviter glanduloso- puberulis, ad petiolorum bases breviter 2aculeatis. Folia compo- sita, petiolata; petiolus tenuis, minute glanduloso-puberulus foliola cire. aequans ; foliola regulariter 5, impar majus, infima minora, oblongo-lanceolata, apice breviter acuminata, supra me- dium latiora, basi cuneatim extenuata subsessilia, subintegra, membranacea, utrinque viridia, secus margines minute glandu- loso-puberula, caeterum fere glabrata, penninervia, nervis late- ralibus adscendentibus haud confertis evanescentibus. Racemus brevis, sed sat multiflorus, bracteatus, rache breviter glanduloso- puberula ; bracteae ovatae, integrae, sessiles, parvae ; pedicelli filiformes parce minute glanduloso-puberuli, bracteis longiores. Flores parvi. Sepala lineari-lanceolata, extus glanduloso-pube- rula. Petala glabriuseula, sepala parum excedentia, lamina ob- ovato-elliptica, apice obtusa, basi in unguem cuneatim extenuata. Torus parvus, turbinatus, verruculosus. Stamina petala parum excedentia, filamentis filiformibus brevibus, antheris linearibus. Pistillum sub anthesi petala aequans, ovario fusiformi-elliptico, glabriusculo, utrinque extenuato, basi stipitato, apice in stylum brevem stigmate capitato-dilatato coronatum abeunte.Capsula non torulosa, lanceolato-fusiformis, utrinque acuta, apice in stylum conicum indistinctum stigmate coronatum abiens, basi gyno- phoro brevi laevi insidens, valvarum undique minute glanduloso- puberularum nervis erebris valde approximatis. Semina globoso- reniformia, transverse rugoso-verrucosa. Internodia suppetentia ad 6 em. longa. Aculei stipulares cire. 1 mm. longi. Foliorum petiolus circ.4 em. longus, foliolum impar superficie ad 4>< 1,5 cm. Racemus ad 12 cm. longus; pedicelli demum circ. 1,3 em. longi. Sepala ad 1,5 mm. longa. Petala o mm. longa, lamina 4,5 mm. lata. Torus sect. long. ad 0,8 >< 0,6 mm. Staminum filamenta cire. 4 mm. longa, antherae ad 1,5 mm. altae. Capsula 1,8 cm. alta et 3-4 mm. lata, gynophoro 3 mm. longo. (106) DS OR Brasilia : in civitate Piauhy (Gardner, n. 2055). Cette espèce a été confondue par Eichler (in Mart. F1. bras. XIII, 1, 258) — fait bien rare chez cet éminent botaniste — avec le C. diffusa DC., bien que les rameaux moins diffus et les feuilles régulièrement Sfoliolées lui donnent déjà un port différent. Le C. Gardneri s’en écarte en outre très nettement par les fleurs 2-3 fois plus petites, à pétales dépassant à peine les sépales (longs d'env. 7 mm. et dépassant longuement les sépales dans le C.diffusa), la capsule densément et très brièvement glanduleuse- pubérulente. — C’est là probablement en partie, le C. palustris Salzm. ex Turez. [in Bull. soc. nat. Mose. XXVIT, 2, 317 (1854), omis par Eichler (1. c.), mais Turezaninow dit la tige flexueuse, les feuilles aculéolées sur la nervure médiane, les supérieures 3foliolées, ce qui cadre mal avec le C. Gardneri. 142. Cleome diffusa DC. Prodr. I, 241 (1830) ; Eichl. in Mart. F1. bras. XIII, 1,258 (1865) — C. dichotoma Turez. in Bull. soc. Mosce. XXNII, 2, 318 (1854). — Les notes de Turczaninow sur diverses Capparidacées du Brésil paraissent être restées incon- nues d’Eichler. 143. Cleome Sonorae A.Gray PI. Wright. IL, 16 (1853). — Cette espèce avait déjà été découverte au Mexique à la fin du X VIILe siècle par Ruiz et Pavon, qui l’appelaient Cleome violacea. L’échantillon qui nous est parvenu par l’herbier Moricand, avait été reconnu par Moricand comme appartenant à une espèce nou- velle, nommée et restée inédite, comme bien d’autres contenues dans l’herbier de ce sagace observateur. 144. Cleome stenophylla Klotzsch ex Urb. Symb. antill. IV, 251 (1905). — Cette espèce avait déjà été récoltée dès 1827 à Portorico : «In campis siccis prope pagum Guayame Ins. Po Ricci. 8bre » (Wydler, n. 464! sub : C. quianensis Aubl.). 145, Gynandropsis’ gynandra Briq. — Cleome gynan- Gynandropsis DC. Prodr. 1, 237 (1824) = Pedicellaria Schrank in Rœm. et Usteri Magaz. Bot. TITI, 10 (1790). — Le genre Gynan- ere (107) dra L. Sp. ed. 1, 671 (1793) — C. pentaphylla L. Sp. ed. 2, 938 (1763) — Pedicellaria pentaphylla Schrank in Rœm. et Usteri Magaz. Bot. WX, 11 (1790) — Gynandropsis pentaphylla DC. Prodr. 1,238 (1824). — Originaire des tropiques de l’ancien monde, cette espèce a été naturalisée dans toutes les régions chaudes du globe. Nous la possédons à l’herbier Delessert des contrées suivantes : Polynésie (Beechey); Asie: Chine mérid., Timor, Amboine, Java, Cochinchine, Malacca, Siam, Indoustan, Ceylan, Arabie, Socotra ; Afrique : Egypte (au nord jusqu’à Alexandrie), Cyrénaïque (Pacho), Sénégambie, Abyssinie, Afr. britann. orientale (Kavi- rondo : Skene, n. 75), Congo belge, Togo, Loanda, Künene- Zambèze, Sud-ouest afr. allemand, Transvaal, île de Galega (A. Leduc, 1839), Maurice, Madagasear ; Amérique : Etats-Unis (Caro- line), Indes occidentales, Mexique, Guyane, Brésil. L’épithète spécifique princeps, donnée à cette espèce par Linné, doit être rétablie (Règles nom. bot. art. 48 et 51, 5°), la synonymie des €. gynandra L. et C. pentaphylla L. ne faisant aucun doute, tant d’après la diagnose que d’après les synonymes. 146. Gynandropsis Tracyi Briq., sp.nov.—Herba elata. Caulis robustus, angulato-striatus, glaber, ramosus, ramis adscen- dentibus. Folia composita, petiolata, petiolo foliola sabaequante vel eis longiore glabro vel subglabro ; foliola 5, vel in foliis supe- rioribus 8, lanceolata vel oblongo-lanceolata, apice acuminata, integra, basi cuneatim extenuata, subsessilia, membranacea, utrinque glabra vel glabriuseula, viridia, penninervia, nervis lateralibus adscendentibus non confertis haud prominulis. Race- mus elongatus, inferne foliis 3foliolatis, subsessilibus, reductis praeditus, superne bracteatus, bracteis sessilibus ovatis, rache glabra vel glabriuscula ; pedicelli tenues, glabri, demum patuli. Sepala e basi ovata longe acuminata, petalis multo breviora, viridi-purpurascentia, glabriuscula. Petala violaceo-purpurea, dropsis figure sur la liste des Nomina generica utique conservanda adoptée par le Congrès de Vienne (Règles nom. bot. éd. 2, p. 87). Nous rejetons par conséquent le nom de Pedicellaria. ? Non mentionné dans le Florae lybicae prodromus de MM. Du- rand et Barratte (p. 25). (108) — 384 — obovato-spathulata, apice rotundata, versus basin sensim in unguem ampliatum abeuntia. Torus parvus 4gibbus. Andro- phorum cylindricum, glabrum, gynophoro multoties brevius, sed sepalis longius. Stamina 6, filamentis nune purpurascentibus glabris, antheris linearibus petala parum excedentibus. Ovarium basi stipitatum, glabrum, apice in stylum brevem, apice stigmate lato capitato coronatum breviter contractum; pistillum jam sub anthesi petala excedens. Capsula lineari-subeylindrica, valvarum glabrarum nervis confertis haud prominulis ; gyncphorum cap- sula brevius, glabrum. Semina atro-brunnea, globoso-reniformia, transverse muricato-rugosa. Foliorum suppetent. petiolus ad 5 em. longus, foliolum impar superficie ad 5><2 cm. Racemus demum ultra 10 cm. longus, pedicelli maturitate ad 2 cm. longi. Sepala ad 3 mm. longa, basi 1,5 mm. lata. Petala ad 1,8 em. longa, superne ad 4 mm. lata. Androphorum demum 4-5 mm. longum. Staminum filainenta cire. 4 mm. longa, antherae 2,5 mm. longae. Stylus sub anthesi 1,3 mm. longus ; stigma 1 mni. latum. Capsulae ad 8 cm. longae et 3 mm. latae ; gynophorum demum ad 3,5 em. longum. Semina sect. long. 2,5 >< 2,2 mm. Florida : Palma Sola, dec. 1901 (Tracy, n. 7667). Cette élégante espèce est rapportée par M. Small au Gynan- dropsis pentaphylla (Pedicellaria pentaphylla), mais elle en dif- fère au premier coup d'œil par les fleurs deux fois plus grandes et le gynophore env. 8 fois plus long que l’androphore (plus court ou égalant presque landrophore dans le G. pentaphylla) et la corolle à estivation imbriquée. Ce dernier caractère renvoie le G. Tracyi dans la section £ugynandropsis ; il se place au voisi- nage du G. speciosa DC., dont il est très facile à distinguer par l’organisation de la fleur ci-dessus décrite. 147. Gynandropsis speciosa DC. Prodr. |, 238 (1830) — Cleome speciosa Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. el sp. N, 84, tab. 436 (1821) — G. grandiflora Turez. in Bull. soc. nat. Mosc. XX VIT, 2, 314 (1854). — M. Hemsley | Biol. centrali-amer. Bot. I, 45 (1879-88)] a dit de cette espèce : « A native of tropical and subtropical Africa and Asia, probably introduced in the New — 385 — (109) World. » Il y a là une grosse erreur. Le G. speciosa appartient à la section Æugynandropsis qui est d’origine exclusivement améri- caine. La phrase ci-dessus s'applique en revanche très exacte- ment au G. gynandra (L.) Briq. introduit au Mexique *, et omis dans le catalogue de M. Hemsley. En revanche, le G. speciosa à été naturalisé dans l’ancien monde à Java !, en Cochinchine ! et en Birmanie! Le Mexique est représenté à l’herbier Delessert pour le G. speciosa par les numéros suivants : Cordilière de Vera Cruz (Galeotti, n. 4691 !) ; Oaxaca (Franco ! ; Galeotti, n. 4655 !) ; Jalapa (Schiede et Deppe!) ; Sierra San Pedro Nolasco (Jurgensen, n.984!); Michoacan : village du Valle Grande (Langlassé, n.318!) ; sine loco (Andrieux, n. 2941). 148. Gynandropsis macrantha Briq. — Cleome ma- crantha Turez. in Bull. soc. nat. Mose. XXVNIE, 2, 319 (1854). — Cette espèce, fondée sur le n° 4654 de Galeotti, provenant de la Cordillière d’Oaxaca, est extrêmement voisine de la précédente. Elle en diffère par les feuilles 5foliolées, à pétiole presque glabre (glanduleux-pubescent à la partie supérieure chez le G. speciosa), le stigmate presque sessile (séparé de l'ovaire ou de la capsule par un style court et trapu chez le G. speciosa), la capsule courte (3 cm.) portée par un gynophore relativement court (1,5-3 cm.). Il s’agit d’un véritable Gynandropsis, et non pas d’un Cleome, à androphore bien développé long d'env. 5 mm. 149. Gynandropsis densiflora Benth. P{. Hartweg. 160 (1839) — G. phœnicea Turez. in Bull. soc. nat. Mosc. XXNTIT, 2, 316 (1854) — Cleome densiflora PI. et Tr. Prodr. fl. novo-granat. T2 (1802). — Les commentaires de Turezaninow sur les plantes de l’Ecuador, de la Colombie et du Vénézuéla paraissent être restés inconnus de Planchon et Triana. pue 150. Gynandropsis Ulei Briq., Sp. nov. — Pedicellaria Gilg in Engl. Bot. Jahrb. XL, 421 (1908), nomen tantum*. — Fruti- * Morelos : Jojutla, 3000” (Pringle, n. 8473 !); Michoacan, env. de San Juan (Langlassé, n. 948 !). ? À notre connaissance ce Pedicellaria Ulei n’a pas été décrit. — Nous ayons négligé dans cet article les espèces inédites signalées 25 ÆFTEX PR RES 2 (110) 2586. culus ramis dense patule glanduloso-pubescentibus, pilis patulis —+ crispulisque. Folia composita, petiolata, petiolo dense patule ferrugineo-piloso foliola aequante; foliola 3-5, impar majus, infima minora, oblongo-lanceolata, apice acuminata, subintegra, basi extenuata subsessilia, membranacea, utrinque viridia parce molliter pilosula, pilis cum glandulis stipitatis commixtis, pen- ninervia, nervis lateralibus sat crebris arcuato-divergentibus parum prominulis. Racemus elongatus, ebracteatus, rache cum pedicellis patulis dense patule glanduloso-pilosa, floribus ultimis masculinis sterilibus. Sepala rubescentia, late lanceolata, breviter acuminata, petalis breviora, extus parce glandulis stipitatis prae- dita. Petala oblonga, apice obtusa vel rotundata versus basin sensim angustata sed ungue evoluto destituta, carneo-rubentia, glabriuscula. Torus brevis annulariter gibbus. Androphorum laeve, maturitate induratum elongatum. Staminum 6 filamenta longe exserta, inaequalia, glabra, filiformia, androphoro bre- viora, antherae lineares. Ovarium glanduloso-puberulum, basi stipitatum, apice in stylum brevem stigmate capitato coronatum abiens. Capsula fere siliculosa, subellipsoidea, valvarum glandu- loso-pilosularum nervis a margine placentario parallele pinnato- divergentibus, dorso anastomosantibus prominulis; gynophorum dense glanduloso-pilosulum androphorum cire. aequans. Semina globuloso-reniformia, atra, nitida, laevia, obscure reticulato- nervosa. - Foliorum petiolus ad 8 cm. longus, foliolum impar superficie _ad 10 X 4 cm. Racemus ad 14 cm. longus, pedicellis demum 1,5 cm. longis. Sepala fere 5 mm. longa et basi vix 2 mm. lata. Petala cire. 8 mm. longa, superne ad 3 mm. lata. Androphorum circ. 1,5 cm. longum. Staminum filamenta ad 1 cm. longa, anthe- rae ultra 2 mm. longae. Capsula sect. long. 2>< 1,3 cm. Semina sect. long. 2,3 >< 2,3 mm. : Peruvia : depart. Lôreto, im Walde des Pongo de Chilcayo, Tarapoto, nov. 1902 (Ule, n. 6430). comme nouvelles dans les récoltes de M. Ule, laissant à notre ami Gilg le-soin d’en donner ultérieurement la description. Il a fallu faire une exception dans le cas du G. Ulei pour pouvoir discuter utilement le G. Mathewsii décrit au n° 147. ‘ PRO ER) D PUR LI CUS NE en SUN PS EE y MM ee DE AE D CR ’ moe (141) Espèce voisine du G. hispidula DC., dont elle diffère par l’indu- ment glanduleux court et mou des feuilles. Dans le G. hispidula (orig. de Ruiz et Pavon à l’herb. Delessert !), les feuilles et les axes sont dépourvus d’indument court et dense, mais couverts de trichomes raides et distants. 151. Gynandropsis Mathewsii Briq., sp. nov.— Fruti- culus ramis anguloso-striatulis, undique breviter glanduloso- puberulis, cinereo-ferrugineis, et praeterea pilis glandulosis patulis longioribus praeditis. Folia composita, petiolata, petiolo foliolis longiore eodem indumento ac folia praedita ; foliola 5, vel vix sub 7, impar majus, infima minora subobliqua, oblongo- lanceolata, apice constricto-acuminata, ultra medium latiora, marginibus integris subintegrisve, basi cuneato-extenuata, sub- sessilia, puncto insertionis glanduloso-hirta, supra minute et sparse glanduloso-puberula, subtus ad nervos eodem indumento ac petiolus praedita sed rariore, caeterum inter nervos fere gla- briuseula, membranacea, utrinque viridia, penninervia, nervis lateralibus areuato-divergentibus, parum confertis. Racemus ebracteatus, rache crassiuscula eodem indumento ac rami prae- dita sed rariore, floribus ultimis masculinis sterilibus ; pedicelli divergenti-patuli minute glanduloso-puberuli et praeterea tricho- matibus longioribus patulis rarioribus praediti. Sepala lanceo- lata, apice caudato-acuminata, extus breviter glanduloso-pilosula petalis aliq. longiora. Petala parva, late obovata, apice rotun- data, versus basem constricto-extenuata, glabra. Androphorum pedicellis fere aequilongum laeve. Staminum 6 filamenta exserta glabra, antherae lineares. Ovarium elongato-ellipsoideum, mi- nute glanduloso-puberulum, apice constrictum et stigmate capi- lato amplo coronatum, basi gynophoro glandulis stipitatis parvis paucis praedito ovario longiori et androphoro breviori insidens. Capsula deest. Foliorum petiolus ad 11 em. longus, foliolum impar superficie ad 10 >< 3,5 cm. Racemus suppet. brevis ad 5 em. longus ; pedi- celli ad 1,5 cm. longi. Sepala cire. 7 mm. longa, cauda terminali 1,9 mm. alta. Petala 5-6 mm. longa et infra apicem 3-4 mm. lata. Androphorum 1,3 cm. altum. Staminum filamenta cire. 5 mm. TERRE CIE Se VE le ct (112) — 388 — alta, antherae vix 2 mm. altae. Ovarium sub anthesi vix 4 mm. longum et 1,2 mm. latum, stigmate 0,7 mm. lato, gynophoro cire. 6 mm. longo insidens. Peruvia : loco haud indicato (Mathews, n. 193). Cette espèce se distingue du G. hispidula par l'absence d’indu- ment raide. Elle est plus voisine de la précédente, dont elle dif- fère par l’indument plus hétérotriche des rameaux, les feuilles non mollement glanduleuses-pubescentes sur les deux faces, les sépales plus nettement caudés-appendiculés au sommet, un peu plus longs que les pétales, les filets staminaux plus courts. — Les G. hispidula, Ulei et Mathewsii sont trois formes très proches pa- rentes, que la prudence engage provisoirement à séparer spécifi- quement, mais que des matériaux plus abondants pourraient bien obliger ultérieurement à réunir. 152. Gynandropsis Jamesonii Briq.,sp. nov. — Fruti- culus ramosus, ramis herbaceis, undique longissime patule glan- duloso-hirsutis. Folia composita, petiolata, petiolo foliolis longiore eodem indumento ac folia praedito ; foliola 5, impar majus, infima subobliqua, oblongo-lanceolata, apice acuminata, ultra medium latiora, marginibus integris, subintegrisve, basi cuneato-exte- nuata, membranacea, utrinque sordide viridia, supra laxe hirsuta, subtus versus basin et praesertim ad nervos longe et laxe villoso- hirsuta, penninervia, nervis lateralibus arcuato-adscendentibus parum prominulis. Racemus brevis, ebracteatus, rache cum pedi- cellis arcuato-patulis dense et subcrispule glanduloso-hirta, flo- ribus ultimis masculinis sterilibus. Sepala late lanceolata, apice acuta, extus glanduloso-hirsutula, + rubescentia. Petala carneo- rosea, sepalis longiora, obovato-spathulata, apice rotundata, versus basem constricto-cuneata, glabriuscula. Diseus annulari- verrucosus, postice gibbulus. Androphorum laeve, elongatum. Staminum 6 filamenta filiformia glabra, inaequalia, antherae lineares. Ovarium sub anthesi longe exsertum, elongato-ellip- soideum, dense glanduloso-puberulum, apice constrictum et stigmate capitato subsessili coronatum, basi in gynophorum androphoro brevius parce glanduloso-pilosulum abiens. Capsula deest. — 389 — (113) Foliorum petiolus ad 8 cm. longus, foliolum impar superficie ad 5 >< 2 cm. Racemus suppet. 4 cm. longus ; pedicelli ad 1,5 em. longi. Sepala cire. 3,5 mm. longa, basi 1,5 mm. lata. Petala 6 mm. longa, superne 2-3 mm. lata. Androphorum cire. 1 em. longum. Staminum filamenta 5-7 mm. longa. Ovarium 9 mm. longum, stigmate vix { mm. lato, gynophoro 5 mm. longo. Columbia : Andes de Pasto, foot of the Cuetla of Angas, 1000” (Jameson, n. 461). | Turczaninow [in Bull. soc. nat. Mose. XXVIT, 2, 316 (1854)| comparait la plante que nous venons de décrire avee son G. phoe- nicea(—= G. densiflora Benth.!), qui en est bien distinct. Planchon (in sched.) a rapproché dubitativement cette espèce du G. brachy- carpa DC., et ce rapprochement est sans doute justifié par l’indu- ment développé d’une façon analogue dans les deux plantes. Mais le G. Jamesonii se distingue du G. brachycarpa (— Cleome brachy- carpa PI. et Tr.), tel qu'il a été décrit par Planchon et Triana (Prodr. fl. novo-granat. p.13), par les feuilles longuement pétio- lées, les sépales plus larges, les pétales d’un tiers plus petits. De Candolle (Prodr. T, 238) dit la capsule glabre : dans le G. Jame- sonii, l'ovaire est densément glanduleux-pubérulent. 153. Gynandropsis brachycarpa DC. Prodr. 1, 238 (1830) — Cleome brachycarpa Vahl ex DC. I. c. pro syn. (1830) ; PI. et Tr. Prodr. fl. novo-granat. T3 (18692). Il existe deux Cleome brachycarpa Vahl différents. Lun est un véritable Gynandropsis péruvien. L'autre est un Cleome d'Orient: Cleome brachycarpa Nahl ex DC. Prodr. 1, 240 (1830); Boiss. FT. or. 1,412. Planchon et Triana, qui n’admettaient pas la distinction générique des Cleome et des Gynandropsis, auraient dû, pour éviter de perpétuer une confusion, donner un nom nouveau à la plante du Pérou. Mais il n’y a, dans notre opinion, aucune raison de supprimer le genre Gynandropsis. 154. Gynandropsis coccinea Benth. P{. Harlweg. p.160 (1839) — G. aurantiaca Turez. in Bull. soc. nat. Mose. XXVNIT, 2, 315 (1854) — Cleome coccinea PI. el Tr. Prodr. fl. novo-granal. 14 (1862). — Même observation que pour le n. 149. (114) 2800 es 155. Physostemon guianense bBriq. — Cleome quianen- sis Aubl. Hist. pl. Guiane fr. 615, tab. 273 (1775) — P. interme- dium Moric. PI. nouv. Amér. 62, tab. 42 (1839). — Nous ne pensons pas que l’on puisse mettre en doute la synonymie établie par Eichler [in Mart. F1. bras. XTIT, 1, 243) de la plante d’Aubiet avec celle de Moricand, malgré l'insuffisance de la planche donnée par Aublet et les confusions auxquelles ont donné lieu les Cleome monophylles qui miment les Physostemon sténophylles. Aublet dit en effet des étamines (op. cit. 676) : « leurs filets sont jaunes, grêles, de la longueur du pistil. Les anthères sont en forme de flèche, soutenues par le milieu ». L'auteur avait done examiné soigneusement l’androcée, et il n’est guère admissible que les renflements caractéristiques des filets staminaux hétéromorphes lui aient échappé. Cette interprétation est d’ailleurs confirmée par Kunth (in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. V, 82) d’après un échantillon de l’auteur dans l’herbier de Jussieu. Le P. guianense a été distribué par M. Ule (n.5435, Rio Negro: Flussabhang bei Manaos, mars 1901) sous le nom de Cleome tenella L.f. Ce dernier est une plante africaine dont le fruit est bien dif- férent, sans parler des filets hétéromorphes très visibles sur la plante de M. Ule. 156. Physostemon medicagineum Briq. — Cleomella medicaginea Turez. in Bull. soc. nat. Mose. XXNI, 2, 313 (1854) — Cleome mexicana Hemsi. Diagn. pl. nov. W, 20 (1879) et Biol. centr.-amer. Bot. X, 41. — L’épithète spécifique princeps de cette espèce doit être rétablie (Règles nom. bot. art. 48). 157. Capparis Pringlei Briq., Sp. nov. — Arbor parva, cortice brunneo, ramulis argenteo-lepidotis, validis, angulatis. Folia petiolata, petiolo valido quam lamina quater breviore argenteo-lepidoto; lamina coriacea oblongo-elliptica, apice bre- vissime acuminata, marginibus integris, basi obtusato-rotundata, coriacea, supra viridia nitida glabra, subtus argenteo-lepidota, penninervia, nervo medio subtus prominulo, lateralibus utrinque 10-18 parum prominulis. Racemus brevis, pauciflorus, corymbo- sus, rache pedunculisque argenteo-lepidotis, peduneulis gyno- noue (415) phoro longioribus vel illud subaequantibus. Bacca 1-2 torulosa, sublageniformis, brevis, apice rotundato-umbilicata, basi in gyno- phorum crassum sensim extenuata, undique argenteo-lepidota, ab apice siliquiformiter aperiens, intus brunneo-fusca. Foliorum lamina superficie ad 12 >< 4,5 em., petiolus cire. 3 em. longus. Pedicelli 4-1,5 cm. longi. Bacca cum gynophoro 3-5 cm. longa et 0,7-1 cm. lata. Mexicum : Oaxaca, Tomellin Canyon, 3000’, 18 maj. 1894 fr. (Pringle, n. 4639). Cette espèce est rapportée dans celte collection au C. amygda- bina Lamk (= C. Breynia Jaeq.), dont elle est sans doute voisine — sous réserve des fleurs que nous n’avons pas vues — mais dont elle diffère nettement par le fruit court sublagéniforme et argenté- écailleux (non pas cylindrique, très allongé-moniliforme, dépas- sant parfois 30 cm., bien plus étroit, et couvert d’écailles d’un brun ferrugineux). 158. Capparis Tonduzii Briq., sp. nov. — Arbor medio- cris, cortice brunneo, ramulis angulatis undique fusco-lepidotis. Folia petiolata, petiolo brevi undique ferrugineo-lepidoto ; lamina longe oblongo-lanceolata, apice acuto aristula praedita, marginibus integris, basi breviter rotundata, supra juventute cinereo-viridia minute denseque puberula, adulta laete viridia nitida glabra, sub- tus juventute argenteo-lepidota, adulta pallide virentia lepidibus minus approximatis, penninervia, nervio medio subtus prominulo, nervis lateralibus parum prominulis. Racemus brevis, corymbo- sus sal floribundus, axibus angulatis argenteo-fusce lepidotis. Se- pala triangularia, basi concrescentia, brevia, aestivatione aperta. Petala obovata, apice rotundata, supra medium latiora, ver- sus basem extenuata, crassiuscula, alba undique molliter brevi- terque pubescentia, pube extus cum lepidibus paucis (praesertim ad nervum medium) commixta. Disci squamae sublanceolatae sepalis breviores lanuginoso-villosulae. Stamina oo, filamentis petala excedentibus basi villosulis, sursum glabris, antheris linearibus glabris. Ovarium clavatum, apice truncatum, undique argenteo-lepidotum, basi longe in gynophorum elongatum minus dense lepidotum et basi villosum abiens. Fructus deest. PAENEE "" Me Nr LE (116) — 392 — Foliorum petiolus cire. 7 mm. longus, lamina superficie ad 125<3,5 cm. aristula terminali ad 3 mm.longa. Pedicelli 1-1,5 em. longi. Flores ex coll. fragrantes. Sepala 1,5 mm. alta et 2,5 mm. lata. Petala cire. 1,2 em. longa et infra apicem 6 mm. lata. Sta- minüm filamenta cire. 2 cm. longa, antherae 2 mm. longae. Ova- rium sub anthesi cire. 5 mm. longum, gynophoro circ. 2,5 cm. longo insidens. À Costa Rica : forêts de Nicoya, apr. 1900 (Tonduz, n. 13970). Espèce voisine des précédentes, bien distincte par l’indument cendré de la page supérieure des jeunes feuilles, le limbe foliaire aristulé, et très distincte par tous ses caractères du €. filipes Donn.-Smith. 159. Capparis Langlassei Briq., sp. nov. — Arbor cor- tice cinereo-fusco, ramulis angulatis indumento stellato canes- centibus. Folia obovata-oblonga, apice subemarginato-obtusa vel summa brevissime acuminata, infra apicem ampliora, marginibus subintegris vel obscure irregulariter denticulatis, versus basem longe angustata et ima basi subito rotundata, breviter petiolata, petiolo crasso indumento stellato canescente, chartaceo-subcoria- cea, Supra cinereo-virentia breviter stellato-pubescentia, subtus canescentia subfloccose stellatim tomentosula, penninervia,nervis lateralibus 7-10 divergentibus mediocriter prominulis. Racemus corymbosus, axibus indumento stellato canescentibus, bracteis deciduis, pedicellis brevibus. Sepala triangulari-ovata, brevia, in alabastro aestivatione aperta, extus dense stellato-tomentosa. Pe- tala alba vel ex albo-roseola, obovata, apice rotundata, supra me- dium latiora, basi obtusato-contracta et ungui brevissimo insi- dentia, intus et extus tomentella. Disci squamulae lineari-lanceo- latae, crassulae, sepala subsuperantes. Stamina exserta cire. 20, lilamentis purpurascentibus, parte inferiore dense villosellis, sursum glabris, filiformibus ; antherae lineares. Ovarium breviter cylindricum, apice truncato-stigmatosum undique albo-tomen- tosum, basi in gynophorum pilis stellatis villosello-tomentellum elongatum abiens. Bacca cylindrica, nune aliq. gibbosula, apice rotundata, basi magis extenuata, undique indumento stellato tomentosa, gynophorum circ. aequans. — 393 — (117) Arbor ex coll. 4-6 mm. alta. Foliorum lamina superficie ad 11 <4 cm., petiolo ad 1,5 em. longo. Pedicelli 5-15 mm. longi. Sepala 1,5 >< 1,5 mm. Petalorum lamina superficie cire. 1 0,8 mm. Staminum filamenta cire. 2 cm. longa, antherae 2,5 mm. longae. Ovarium sub anthesi 4 mm.longum, gynophoro cire. 3 em. longo. Bacca ad 4 em. longa et 4 mm. lata. Mexicum : Michoacan, Cuesta de los Cijones, sol granitique, 1000 m., 14 apr. 1899 (Langlassé, n. 993). Elégante espèce de la section Calanthea, voisine du €. Grise- bachii Eichl. dont elle rappelle le port, mais bien différente par la texture et l’indument foliaires, les fleurs bien plus grandes, les baies cylindriques, etc. 160. Gapparis Leprieurii Briq., sp.nov.— Arbor cortice cinereo-fusco, ramulis vigatis minutissime ferrugineo-puberulis, indumento stellato. Folia oblongo-lanceolata, apice caudato- acuminata, ultra medium latiora, marginibus integris, basi rotundato-subcordata, petiolata, petiolo brevi indumento eodem ac caulis praedita, chartaceo-firmula, utrinque viridia, supra glabra, subtus exceptis nervis medio lateralibusque paree et sparse stellato-puberulis glabra, penninervia, nervis lateralibus ad 12 divergentibus versus margines arcuatim conjunctis, laxe polygonatim anastomosantibus, omnibus demum utrinque ele- ganter prominulis. Racemus corymbosus mediocris, axibus indumento stellato dense ferrugineo-puberulis, pedicellis flore longioribus. Sepala late ovata, apice obtusa, extus brevissime ferrugineo-puberula, intus albo-tomentella. Petala ample obovata, apice obtusa vel rotundata, basi contracta brevissime subingui- culata, intus et extus breviter denseque puberula. Disei squamu- lae parvae triangulari-lanceolatae. Stamina 10-20, filamentis crassiuseulis basi puberulis sursum glabriuseulis, antheris linea- ribus. Ovarium angulato-clavatum, apice stigmatoso-truncatum, undique dense ferrugineo-puberulum, basi in gynophorum elon- gatum eodem indumento praeditum abiens. Fructus deest. Foliorum lamina superficie ad 20 ><7 cm., petiolus ad 1 cm. longus. Pedicelli ad 3 em. longi. Sepala superficie ad 1,3><7 mm. Pelala 1,5 em. longa et 8-10 mm. lata. Staminum filamenta ad fs = Aie (148) — 9394 — 2 cm. longa, antherae 2 mm. longae. Ovarium sub anthesi vix o mm. longum, gynophoro ultra 1,5 cm. longo insidens. Guiana gallica : circa Cayenne (Leprieur). Espèce de la section Hesocapparis, sans affinité étroite avec celles déjà décrites. à 161. GCapparis Blanchetii Briq., Sp. nov.— Arbor cortice fusco-cinereo, ramulis cinereo-tomentellis. Folia elliptica, apice nunc ex culmine obtuso abrupte breviter acuminata, nunc acu- minata, marginibus integris, basi rotundata brevissime petiolata, petiolo dense cinereo-tomentello, coriacea, supra viridia, minute parce puberula, pube simplici, penninervia, nervis lateralibus validioribus ad 10, rete utrinque prominulo, polygonatim anasto- mosantibus. Racemus parvus axillaris, axibus brevibus dense subferrugineo-tomentellis, pedicellis flores aequantibus. Sepala amplissime ovata vel subrotunda, concava, biseriatim imbricata, margine pallido demum sublacera, glabriuseula. Petala obovata, glabriuseula, concava, sepala bis excedentia. Discus anguloso- ‘annularis. Stamina et ovarium desunt, sed SYROPASRARE glabrius- culum longe exsertum. Foliorum lamina superficie‘ad 7,5 << 3 em., petiolus ad 3 mm. longus. Pedicelli cire. 4 mm. longi. Sepala superficie 3-4 X 3-4 mm., petala 5 ><5 mm. Gynophorum juvenile ultra 2-5 mm. longum. Espèce incomplètement représentée, qui se place par lindu- ment simple, les sépales et pétales imbriqués, dans la section Cynophalla, groupe à gynophore allongé. Elle peut être rappro- chée du C. verrucosa Jacq., dont elle diffère clairement par le mode de nervation des feuilles. 162. Steriphoma peruvianum Spruce ex Eichl. in Mart. FL. bras. XVI, 1, 267 (1865) —$S. cinnabarinum Gilg mss. — Nous ne pouvons séparer le S. cinnabarinum fondé sur le n. 6429 de Ule (Perou : dep. Loreto, Fuan Guerra, Tarapoto, oct. 1902) de notre original du S. peruvianum de Spruce provenant de la même localité. 163. Steriphoma venezuelanum Briq., sp. nov. — 1 Ÿr48x FOR — 395 — (119) Arbor cortice brunneo-cinereo, ramulis pilis stellatis ferrugineo- puberulis. Folia elliptica vel elongato-elliptica, apice breviter acuminata, marginibus integris, basi obtusa vel acuta, lamina à petiolo minutissime parce puberulo vel glabriuseulo breviore mox deflexula, chartaceo-firmula, utrinque viridia, supra glabra, subtus in juventute parcissime el pilis minutissimis conspersa, adulta glabra, penninervia, nervis lateralibus paucis arcuato- adscendentibus cum anastomosibus raris parum prominulis. Ra- cemus terminalis densiusculus rache dense et breviter ferrugineo- puberula, bracteis linearibus dense aurantiaco-tomentosis pedun- culis brevioribus ; pedunculi adscendentes aurantiaco-tomentosi. Calix capsularis deflexus, extus undique dense aurantiaco- tomentosus, intus albus glabriusculus, primum ovoideus, apice obtusus, basi constrictus,anthesi bilabiatim aperiens, labiis ovatis integris, vel postico fissulo, campanulatus. Petala oblonga, apice obtusa, calice longiora, basi angustata, extus lutescenti-puberula. Diseus 4squamatus. Stämina 6, corollam longe excedentia, fila- mentis crassiuseule filiformibus glabriusculis, antheris linearibus. Ovarium sub anthesi staminibus brevius, lineari-oblongum, extus dense fusce tomentello-puberulum, apice stigmate capitato-catil- lato sessili coronatum, basi in gynophorum elongatum abiens. Capsula deest. Internodia suppetent. 3-4 em. longa. Foliorum lamina super- ficie cire. 10 ><5 cm., petiolus ad 4,5 em. longus. Pedicelli cire. 2 cm. longi. Calix sub anthesi cire. 1 em. longus, labiis 3-4 mm. allis. Petala cire. 1,5 cm. longa et vix 0,5 em. lata. Staminum filamenta 3,5-4 cm. longa, antherae ad 5 mm. altae, Ovarium sub anthesi cire. 6 mm. longum, stigmate vix 1,5 mm. lato. Venezuela : état de Carabobo, mai (Funck et Schlim, n. 566). Diffère de toutes les espèces connues de ce petit genre par les feuilles adultes glabres. Voisine du S. ellipticum Spreng., dont elle s’écarte en outre à première vue par les feuilles à limbe beau- coup plus ample, moins aiguës à la base et le calice défléchi. 164. Cadaba farinosa Forsk. var. Skeneae Briq., var. nov. — À var. genuina Briq. differt ramulis pedicellis capsulisque - longius dense pilis crispulis glandulosis patulis obsitis. TVR, Ft É AA ce D SEE ERA EE SD ne RS en (120) Rés Afr. orient. britann. : Kavirondo [Skene, n. 37 à, cum var. ge- nuina (n. 31) |. 165. Maerua Skeneae Briq.,sp. nov. — Frutex ramosus, cortice fuseo, ramulis breviter et dense fusco-puberulis et prae- terea pilis patulis longioribus aliq. crispulis erebris praeditis, valde foliatis, internodiis brevibus. Folia parva, simplicia, spa- thulata, novella in axillis minora fasciculata, apice obtusa mucro- nulataque, infra apicem latiora, basi integra, cuneata, fere ses- silia, firmula, utrinque viridia pilosula, nervo medio solo subtus prominulo, lateralibus evanescentibus. Flores axillares, pedicellis tenuibus folia aliq. superantibus patule pilosis. Cupula obconica, patule hirtula, pedicello multo brevior. Sepala elliptica, apice acuta, basi constricta, extus pilosula, intus glabra. Petala sepalis ter quaterve breviora, oblonga, laevia, viridia. Androphorum brevissimum, vix ex cupula exsertulum, stamina © gerens; fila- menta filiformia, crassula, laevia, elongata ; antherae oblongae. Ovarium sub anthesi lineari-cylindricum, apice stigmatoso-trun- catum, basi in gynophorum glabrum abiens. Fructus deest. Internodia suppet. 2-5 mm. longa. Folia maxima 2 em. longa, infra apicem 5 min. lata. Pedicelli ad 1,3 em. longi. Cupula cire. 2,5 mm. alta. Sepala ad 9 mm. longa et 3-4 mm. lata. Petala 3-4 mm. longa et 1,5 mm. lata. Staminum filamenta ad 1 em. longa, antherae fere 2 mm. longae. Ovarium sub anthesi vix 5 mm. longum, gynophoro 1,5 cm. longo insidens. Afr. trop. britann. : Kavirondo (Skene, n. 37 €). Port du M. parvifolia Pax, mais très distinct par les feuilles poilues sur les deux faces, les ramuscules et pédicelles couverts de poils étalés, les sépales glabres en dedans, les pétales églan- duleux. Le fruit donnera peut-être encore d’autres différences. LABIATAE 166. Scutellaria apiciflora Briq., sp. nov. — Herba parva perennis, caudice lignoso brevi, caules multos emittente. Caules simplices vel basi ramulosi, erecti vel suberecti, foliali, internodiis brevibus, undique sed praesertim ad angulos bre- SO (121) viter retrorsum pubescentes, cinereo-virides. Folia parva, ovata vel ovato-rotundata, apice obtusa vel rotundata, infra medium latiora, basi rotundata, subintegra vel crenis paucis praedita, basi breviter petiolata, petiolo cinerascenti insidentia, membra- nacea, supra viridia parce et sparse breviter pilosula, subtus ad nervos cinereo-puberula. Verticillastri pauci, inferiores in axillis foliorum superiorum reductorum angustiorum siti, caeteri ad apices ramorum congesti bracteati, bracteis ovato-ellipticis inte- gris, basi breviter petiolatis quam flores brevioribus ; rachis retrorsum cinereo-pilosula ; pedicelli calices cire. aequantes undique breviter cinereo-pubescentes. Calix sub anthesi parce pilosulus, parvus, maturitate valde auctus, scutello saepe purpu- rascente, ovato, demum patulo. Corolla coerulea, parva, glabra, tubo ultra incurvationem basalem eylindrico, apice aliq.ampliato ; labrum 3lobum, lobo medio ovato-rotundato majore convexo, lateralibus minoribus ovato-rotundatis ; labiolum breve,ampliato- bilobum. Genitalia sub labro corollino adscendentia. Nuculae depresso-pyriformes, atrae, dense verrucosae, apice gynophori breviter cylindrici insertae. Caules vix 10 cm. alti, internodiis 1-2,5 cm. longis. Foliorum lamina superficie ad 1,5 XX 1 cm., crenarum eulminibus infra 1 mm. altis, petiolus 2-4 mm. longus. Spicastrum 3-6 em. lon- gum; pedicelli demum vix ultra 4 mm. longi. Calix sub anthesi 2,9 mm. longus, maturus 5 mm. altus, scutello superficie circ. 3-4 >< 3-4 mm. Corolla ad 8 mm. longa, labro vix 2 mm. longo. Nuculae sect. long. cire. 1 >< 1,2 mm. Mexicum : Cerro near Tultitlanap, Sierra de Mixteca Puebla, shady soil (Purpus, n. 2651). Cette espèce est rapportée, dans la collection citée, au S. coe- rulea Moc. et Sess. Mais cette dernière espèce, à feuilles de la ré- gion florale plus longues que le calice, à verticillastres tous dorsi- ventraux, appartient aux Galericulalae, tandis que le $. apiciflora appartient à l’ancien groupe des S{achymacris de Bentham. C’est une espèce à rapprocher du $. pseudocoerulea Briq., d’ailleurs micranthe et abondamment distincte par les caractères indiqués. 167. Teucrium multicaule Montbr. et Auch. in Ann. se. NCIS CRE (129) eos e nat., Sér. 2, VI, 54 (1836); Benth. in DC. Prodr. XIX, 579 ; Boiss. FI. or. IN, 807. Bentham et Boissier attribuent à cette espèce des corolles plus petites qu’au 7. Pseudochamaepytis L. Mais il existe deux races différentes du T. multicaule confondues dans les herbiers, dont lune possède de grandes fleurs à corolle aussi développée que dans le T. Pseudochamaepitys. Nous les distinguons comme suit : 2. Var. genuinum briq., var. nov. Calicis sub anthesi fere 7 mm. longi tubus 3 mm. altus, dentes fere 4 mm. longi obiongo-lanceolati apice acuminati; calix matu- rus cire. 10 mm. longus. Corolla usque ad apicem labioli 12 mm. longa, lobus medius superficie cire. 4-3 mm. Cappadocia ad Euphratum (Aucher, n. 1598); Syria borealis : inter Orfa et Suerek (Kotsch., n. 120). 6. Var. grandiflorum Briq., var. nov. Calicis sub anthesi fere 10 mm. longi tubus 3-4 mm. altus, dentes 8 mm. longi, ejusdem formae ac in var. antecedente ; calix maturus 12-15 mm. altus. Corolla usque ad apicem labioli ad 15 mm. longa, lobus medius superficie cire. 8><3 mm. Syria borealis circa Aïntab (Haussknecht, Post) ; Mesopotamia in campis Tschiflik, Biredjik (Sintenis, n. 421). 168. Ajuga Chamaepitys Schreb. PL. vert. unilab. 25 (1774), sensu amplissimo. La distinction des À. chia Schreb. et À. Chamaepitys (L.) Schreb. a de tout temps présenté de grandes difficultés. Les caractères tirés, pour l’A. ehia, de l’induration et de la plus ou moins grande persistance des parties souterraines, Pampleur des lobes foliaires, la grandeur et la couleur des fleurs présentent de nombreuses exceptions. Ainsi que l’a montré Reichenbach f. [ Ze. fl. germ. et helv. XVIII, 20, tab. 34 (1858)], et que l’a répété Boissier [ F1. or. IV, 802 (1879)], le meilleur caractère réside dans la sculpture des nucules *. Dans VA. chia, les nucules sont pourvues de ner- vures transversales parallèles saillantes, non ou à peine anasto- * C’est à tort que Pospichal (F1. ôst. Küstent.11,609) fait remonter la découverte de ces caractères à Schreber, auteur auquel ils étaient parfaitement inconnus. hénee + HA Sggn (123) mosées, ce qui leur donne une apparence ridée, sauf dans la région latérale, voisine de la cicatrice et au sommet où les anasto- moses sont assez abondantes. Dans l'A. Chamaepitys, les nervures saillantes sont très anastomosées, ce qui donne aux nucules une apparence fovéolée, les aréoles entre les nervures étant polygo- nales. Malheureusement ces caractères, très marqués quand on compare l’A.chia d'Orient avec l'A. Chamaepitys de l'Europe occi- dentale, laissent parfois dans le doute lorsqu'il s’agit d’échantil- lons provenant du nord de la péninsule balkanique et de la Hongrie. Freyn [in Oesterr. bot. Zeitschr. XXNI, 405-407 (1871) s’est basé sur des observations faites dans cette région pour nier toute valeur systématique aux caractères carpologiques dans ces oroupes, ce qui est une exagération évidente. — D'autre part, la même difficulté se présente pour l’A.laevigata Boiss., caractérisé par une glabrescence qui atteint quelquefois presque la glabréité complète; il existe, surtout à la limite nord de l’aire de l’A. laevi- gata, des formes glabrescentes de l’A. chia qui s’en rapprochent singulièrement et que Boissier distinguait sous le nom d’A. ciliata, nom resté inédit. On connaît d’ailleurs une race très glabrescente de l'A. Chamaepitys (var. glabriuseula Holub.), moins apparente parce que l’A. Chamaepitys est beaucoup moins velu que l’A.chia. — Dans ces conditions, la manière la plus naturelle d'exprimer les faits consiste à présenter les trois groupes Chamaepitys, chia et laevigata comme des sous-espèces d’une espêce collective dont nous donnons ci-dessous une courte revue synoptique d’après les matériaux des herbiers du Conservatoire botanique de Genève et en tenant compte de ceux de l’herbier Boissier. I. Subsp. eu-Chamaepitys Briq. — Teucrium Chamaepitys L. Sp.ed. 1,562 (1753), sensu stricto — Bugula Chamaepitys Scop. FI. carn. ed. 2, 1, 417 (1772) — À. Chamaepitys Schreb. PI. vert. unib. 24 (17174); Briq. Lab. Alp. mar. 109 — Chamaepitys tri- fida Dum. F1. belg. 42 (1827) — Chamaepilys vulgaris Link Handb. 453 (1829). — Herba saepius annua, rarius basi indurata peren- nisque, + villoso-hirta, rarius subglabra. Corolla lutea, fauce maculis parvis brunneo-purpureis notata, 10-15 mm.longa. Nucu- lae undique (cicatrice excepta) foveolatae, nervis prominentibus (124) por reticulatim anastomosantibus, areolis polygonalibus. — Regio mediterr. occid. et Europa praesertim occidentalis centralisque. æ. Var. typica G. Beck F1. Nied.-Üst. 1093 (4893). — Herba an- nua. Caules saepius diffusi, hirto-pilosi, pilis in faciebus oppositis . alternatim densioribus. Folia hirto-pilosa, laciniis angustis. Calix hirto-pilosus. — Hungaria, Austria, Bohemia, Germania, Bel- gium, Italia, Helvetia, Gallia, Hispania, Algeria. 6. Var. suffrutescens Willk. in Oesf. bot. Zeitschr. XLI, 53 (1891) et Suppl. prodr. fl. hisp. W, 158 — À. chia Guss. Suppl. fl. sic. prodr. 189 (1843) et F1. sic. syn. IE, 54; non Schreb. — 4. Cha- maepitys Var. chia Arc. Comp. fl. it. ed. 1, 560 (1882) ; non À. chia Schreb.— À praecedente differt radice et basibus caulium indu- ratis, + persistentibus. Rami robustiores. Corolla majuscula (cire. 15 mm. longa). — Sicilia (Huet, n. 160; Tod., n. 602; Ross, n. 478) ; Andalusia (Reverch., ann. 1889 et 1890, n. 401) ; Algeria (Debeaux in Magnier, PI. Gall. et Belg. n. 611). y. Var. glabriuscula Holuby in Oest. bot. Zeitschr. XXII, 79 (1872) — À. glabra Presl F1. sie. XXXVI (1826) — À. Chamaepitys var. glabra Arc. Comp. fl. it. ed. 1, 560 (1882). — A var. x differt calice glabro, caulibus glabris vel in faciebus oppositis alterna- tim puberulis, foliis glabris vel basi ciliatis (praecipue inferiori- bus). — Hungaria (comitat. Trencsin : Holuby) ; Sicilia (in colli- bus circae Manfredonia : Sieber). IT. Subsp. laevigata Briq.=— Teucrium laevigatum Russ. Nat. hist. Alepp. ed. 2, IT, 255 (1794) ; non Vahl — À. glabra Benth. Lab. gen.et sp. 100 (1834) ; non Presl — À. laevigata Boiss. F1. or. IV, 804 (1879). — Herba annua, caulibus erectis vel adscenden- tibus, robustioribus elatioribusque quam in var. +, glabris vel subglabris. Corolla lutea, rarius ex luteo purpurascens, maculis atro-purpureis in fauce notata, magna, 15-25 mm. longa. Nuculae transverse rugosae, saltem in parte inferiore mediaque, nervis prominentibus fere parallelis, anastomosibus raris, tantum basi, circa cicatricem et praecipue in regione apicali crebris. — Ab Asia minori ad Persiam et Syriam borealem. 3. Var. laevigata Bég. et Diratz. Contr. fl. Arm. 95 (1912). — — 401 — (125) Varietas hujus subspeciei hucusque unica, caulibus inferne saepe rubescentibus, foliis glabris vel ad margines ciliolatis, laciniis angustis. —- Persia (Michaux), Syria borealis : circa Alep (Auch., n. 1964 ; Kotsch., n. 206), Aintab (Post) et Nisib (Haussknecht), Cilicia(Kotsch., n.108 et 207; Siehe,n.69), Armenia austr.(C.Koch.; Kotsch., n. 406), Galatia (Manissadjian, n. 1023). III. Subsp. chia Murb. Contr. fl. nord-ouest Afr. 11, 41 (1898), excel. loc. italicis ; Maire et Petitm. Mat. fl. el géogr. bot. Orient 169 (1908) — À. chia Schreb. PI. vert. unil. 25 (1774) ; Boiss. FL. or. IV, 802; Post F1. Syr. 666 — Teucrium chium Poir. Encycl. Suppl. 11, 7172 (1811). Herba saepius perennis, basi indurata, plerumque villoso-hirta, rarius glabreseens. Corolla lutea, vel ex luteo purpurascens vel purpureo-rosea, fauce maculis parvis atro-purpureis notata, 10-25 mm. longa. Nuculae ut in subsp. IT. — Oriens ab Hlyria et Hungaria ad Persiam (in Tunisia et Algeria indicata, vide infra). :. Var. ciliata Briq. — A. céliata Boiss. herb., non Bunge — A. comata Stapf Bot. Ergebn. Polak'schen Exp. Persien, 1, 51 (Denkschr.math.-nalurw. KT. k. Akad. Wien ann.1885) — ? A.Cha- maepilys Var. glabra Bég. et Diratz. Contr. fl. Arm. 95 (1912). — Herba basi saepius indurata, perennis, + parce ciliato-pilosa vel glabrescens.(Caules in faciebus oppositis (rarius regulariter ubique) alternatim ciliato-pilosi vel inferne glabrescentes. Folia infima glabrescentia, superiora ciliato-pilosa, laciniis angustis. Calix glabrescens vel + parce ciliato-pilosus. Corolla lutea, 15-25 mm. longa. — Persia (Polak); Turcomania (Sintenis, n. 1753) ; Trans- caucasia (Hohenacker sub 4. Chia); Anatolia (Bornmüll., n.3510) ; Armenia (Huet; Calvert, n.151; Auch., n. 5150); Syria (Blanche, n.199); Mesopotamia (Sintenis, n.455); Graecia (Bory; Heldreich, n. 3100) ; Rossia australis (Auch.; FI. ross. exsicc. n. 126; Linde- mann); in deserto astracanico (Pallas); Romania (Guebhardt, n. 668); Hungaria: circa Budam (Richter sub À. Chamaepytis f. grandiflora). — Formis nuculis minus regulariter transversim rugosis ad var. #, et formis rarioribus valde glabrescentibus ad subsp. IT accedit, caeterum cum variatetate sequente formis inter- mediis conjuneta. 26 (126) — 402 — 6. Var. parviflora Freyn in Oesterr. bot. Zeitschr. XXNI, 408 (1876) — A. intermedia Boiss. et Orph. ined. — À. chia forma intermedia Heldr. Sched. herb. graec. norm. n. 1466 (1898), cum diagnosi — À. Chamaepitys var. typica Posp. F1. üst. Küstenl. VX, Il, 608 (1899) — À. chia var. intermedia Hal. Consp. fl. graec. W, 468 (1902). — Praecedenti similis, quoad foliorum lacinias an- gustas affinis, sed differt indumento magis evoluto, caule toto (saepe, sed non semper undique) vel praesertim parte superiore pilis longis dense obsito. Corolla lutea vel in colore luteo purpureo- striata, minor, tantum (8-) 10-15 mm. longa. — Kurdistania (Bornmäüll.,n.1719); Graecia (Orphan.,n.3719; Heldr., n. 1466); Dalmatia ; Istria. — Formis ambiguis quoad akeniorum sculptu- ram in var. « et quoad florum magnitudinem cum var. 1 connec- titur. n. Var. grandiflora Vis. #!. dalm. 11,222 (1847) — A. chia var. angustifolia Boiss. herb. p. p. — A. Chamaepitys var. hirta Freyn in Oest. bot. Zeitschr. XXNI, 408 (1876) et in Verh. +00l.-bot. Ges. Wien XXVII, 405 (1878), p. maj. parte. — Praececedenti quoad indumentum et foliorum lacinias angustas affinis. Corolla lutea vel in colore luteo purpureo-striata, major, 15-25 mm. longa. — Cilicia (Kotsch. Suppl. n. 41 et 355) ; Lycia (Bourg., n. 254) ; In- sulae Aegaeae : Chios![Tournefort : Chamaepitys Chia, lutea, folio trifido, flore magno Coroll. p. 14 (1703), orig. herb. Deless.]; Graecia (Heldr., n. 202 et 869 et herb. graec. dimorph. n. 40; Orphan., n.533; Spruner; Sartori, n.319); Dalmatia ; Istria; Bos- nia (Sendtner, n. 1293) ; Serbia; Tauria (Léveillé). — Indicatur caeterum in Algeria (Batt. et Trab. FL. Alg. Dicot.T16) et in Tunisia (Murb. Contr. fl. nord-ouest Afr. W, 41), sed prioris operis dia- gnosis non sufficiens et a el. Murbeck À. chia graeca (var. nostra 8 ex exsiccatis citatis) cum À. Chamaepilys Var. suffrutescente sicula confunditur, ideo praesentia subsp. Chiae in Africa boreali nobis adhuc dubia manet. ÿ. Var. latiloba Boiss. #4. or. IV, 803 (1879) — À. mesogilana Boiss. Diagn. pl. or. ser. 4, VIT, 62 (1846) — À. Chamaepitys subsp. mesogilana Bornm. in Beitr. Bot. Centralbl. XXXI, 255 (1914). — Herba radice cauliumque basibus saepius induratis + SD 127) persistentibus. Caules + patule pilosi. Folia pilosa, laciniis am- plioribus saepius brevioribus apice obtusis vel rotundatis (minu- tissime apiculatis). Calix laxe villosus. Corolla lutea vel ex luteo purpurascens, magna, 15-25 mm. longa.— Persia (Auch. n. 5149); Syria (Aucher, n.1573; Post; Peyron aliique) ; Paphlagonia (Sin- tenis, n.3626) ; Caria (Pinard) ; Lydia (Boiss.); Anatolia (Wiedem.; Sintenis, n. 627); Phrygia (Balans., n. 264). Var. palaestina Briq. — À. palaestina Boiss. Diagn. fl. or., ser. 1, XII, 92 (1853) — 4. chia var. suffrutescens Boiss. F1. or. IV, 803 (1879); non A. Chamaepitys var. suffrutescens Willk. — A. lyeia Stapf Beitr. FI. Lyc. Car. Mesop. 1, 30 (Denkschr. malh.- naturw. Cl. k.k. Akad. Wien ann. 1885) — À. Chamaepilys subsp. palaestina Bornm. in Beitr. bot. Centralbl. XXXI, 254 (1914). — Redueta basi indurato-suffrutescens, perennis, undique canes- centi-villosa. Folia infima saepe grosse crenata, obscurius lobata, superiora laciniis angustioribus, abbreviatis, tamen obtusis. Calix dense villosus, dentibus subbrevioribus. Corolla lutea, vel ex luteo purpurascens, vel purpurea, fauce pallida et ibidem maculis atro- sanguineis praedita, 10-13 mm. longa. — Palaestina (Kotsch., n.687; Boiss.; Letourneux; Ad. Burdet, n.14); Syria (Labillard.; Boiss.; Peyron; Blanche; Gaillardot; Bornm., n. 12243); Kur- distania (Bornm., n. 17206; Hausskn.); Cilicia (Kotsch., n. 16 et 54; Siehe, ann. 1896, n. 285) ; Lycia (Pichler, n. 558); Taurus isauricus (Heldr.) ; Olympus bithynus (Pichler); Armenia (Auch. n. 1571 ; Sintenis, n. 2262). x. Var. tridactylites Briq. — A. fridactylites Ging. ap. Benth. Lab. gen. et sp. 699 (1834) — A. chia var. tridactylites Boiss. FI. or. IV, 803 (1879). — Praecedenti valde affinis, nana vel parva, caudice crassiusculo suffrutescente, caulibus densius villosis tene- rioribus, foliorum superiorum lobis latioribus magis membrana- ceis. Corolla purpurea, fauce pallida maculis atro-sanguineis praedita. — Arabia bor. in monte St Catharina sinaitico (Bové, n. 19; Schimper, n. 447; Boiss.); Syria (Kotsch., n. 8\; Cyprus (Kotsch., n. 426; Porta et Rigo, n. 123); Persia australis (Auch., n. 9191; Kotsch. n.34; Hausskn.). = — — VII RAPPOR’L SUR L'ACTIVITÉ AU Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1913 PAR John BRIQUET IL Personnel. 4. — Le montage des collections nous a obligés à augmenter encore cette année le personnel des préparateurs auxiliaires. L’un d'eux, Mme Tiercy, est venu renforcer nos travailleurs à partir du 1° juillet à demi-journées. — Le personnel est donc composé au 51 décembre 1913 comme suit : Directeur : D' J. Briquet. Conservateur : D' B. P. G. Hochreutiner. Assistant-cryptogamiste : Auguste Guinet. Botaniste auxiliaire : Georges Kohler. Préparateur : Me J. Cordier. Préparateurs auxiliaires : Mes Barral-Vibert, Elisa Grandjean et Tiercy. Jardinier-chef : Charles Larderaz. Jardinier chargé du service des graines : Jacques Beaumel. Jardiniers aux serres : Henri Eperon et Auguste Moser. Jardiniers : Edouard Heidinger, Alphonse André, Georges Weber et John Bouvier. ee (2) Il. Herbier Delessert. 2. Collection générale. — Les travaux de classement dans la collection générale ont été régulièrement poursuivis par M. Bri- quet, M. Hochreutiner et M. Guinet. M. Briquet a entièrement classé les familles suivantes : Fagacées, Linacées, Humiriacées, Elaeocarpacées, Tropaeolacées, et presque achevé la mise en ordre des Crucifères. M. Hochreutiner s’est occupé des Malva- cées, Sterculiacées et a entamé les Tiliacées. M. Guinet a consa- cré tout son temps aux Algues. Les acquisitions suivantes ont été faites au cours de 1913 pour la collection génerale : BUROBE le Dahlstedt. Taraxaca scandinavica exsiccata, fase.1et2 100 Flora bavarica exsiccata, fase. 15 . . . Ne 75 Flora exsiceata austro-hungarica, fase. 37- 10 (don de l’Institut botanique de Visane) Pr iie . 400 4. Herbarium florae rossicae, a Museo ten he miae scientiarum Petropolitanae editum, fase. 3-48 co ke (échange) here . 2200 5. Kneucker. Carices a a. 13, si eee EXSICCAIAEATAS CAC DATE ANIME TRE AN RE CRAN SES 50 DAC AMEN AMVXOMNVERLES) SUISSES AR MEME Ne 1107 ASIE 7. Cavalerie. Plantes de Chine . . . ! D IE 8. Dinsmore. Plantae Palaestinae Morhaieele HART A OS RU EME ID pie plants PEL HER ET RON A OTO 10. Esquirol. Plantes de Chine . . 10 11. Handel-Mazzetti. Plantes de Me ie (ion de Pau DeUL) A Te AA EE NV NS RS CEA à 12. Haradjian. Iter cypricum | FRPnIOnS 550 143. Jacot-Guillarmod. Plantes de l'Himalaya (Con à M. le prof. Spinner) . . 3 14. Dr Kühne. Plantes du sud F3 É Chine (don Ole ce 90 BEM are Plantes de Chine 320 its 2 pires O4 16 Plantes diverses d’'Extrème-Orient (Argy, Bodinier et AQU EAU LEE in Ra NT CE A rot 4 (3) 36. — 406 — AFRIQUE Pappi et Chiovenda. Flora della Colonia Eritrea. . Rudatis. Plantes du Natal. Zenker. Flora von Kamerun . Zenker. Flora von Kamerun, éd. Weigel, ct 1 _3 : AMÉRIQUE DU NORD Bartholomew. Fungi Columbiani, cent. 37-40. Bartholomew. North American Uredineae, cent. 5-8 . Brinkman. Hepaticae of British Columbia . Clemens. Plants of Utah À. À. Heller. Plants of Neveda 1919 . Kennedy. Plants of Utah and Montana. . À. Nelson. Plants of Idaho AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD Broadway. Plants of Tobago . Buchtien. Herbarium bolivianum, ont 2— 7 Fuertes. Flora von San Domingo : Idinoel, Felix et Apollinaire. Plantae Cotabenee : . Nicolas et Arsène. Plantae mexicanae. . Purpus. Plantae mexicanae OCÉANIE Plants of New South Wales (collecteurs : J. L. Boorman, J. H. Camfield, J. H. Maiden, Rev. Rupp, W. V. Fitz- gerald, W.J. Blackly, J. Sheath, W.W.Watts, W.For- syth, C. Stewart, L. Abrahams, Edwin Cheel, W. Davies, Deane, Cambage) DE A SHDO US CL € Plants of Victoria (collecteurs : Reader, C. Walter, C. French, F. W.Andas, Eloy d’Alton, Pearson, W. Vro- land, A MW} Grove, K-E0x,, Ed E:Prescoft; AC: Campbell, H. B. Manson). H. H. Travers. Plants of New Zealand 159 565 300 991 292 1039 159 60 300 Ces 36 collections donnent un total de 12,640 numéros, auquel il faut ajouter 13 ,800 numéros provenant de l’herbier Huet du Pavillon, soit un total de 26,440 numéros, lesquels ont été entière- ment montés et classés par familles. 3. Herbier Huet du Pavillon. — Nous ne revenons pas ici sur cet important herbier, dont nous nous sommes longuement FN ARR Sin: UNS ei Nr SAV ee os + ie due (4) occupé dans ce volume à l’occasion d’une biographie des frères Edouard et Alfred Huet du Pavillon (voy. plus haut p. 310-395). Mais nous tenons à renouveler nos vifs remerciements à la famille Huet du Pavillon pour le don généreux qui nous a été fait. 4. Herbier Moricand. — L’inventaire de l’herbier Moricand accusait 39,670 numéros au 31 décembre 1913. On travaille sans discontinuer au montage et à la distribution au fur et à mesure que l'inventaire avance. 9. Herbier Schmidely. — Cette année encore, Le Conservatoire botanique à recu en don, de M. Auguste Schmidely, un grand herbier d'Europe et des pays méditerranéens. Ce qui donne un vif intérêt à cette collection, dans un état de conservation par- fait, c’est non seulement le présence de séries qui nous man- quaient, mais surtout la très riche collection de Aubus, à laquelle l’auteur a travaillé pendant plusieurs décades. Outre une collec- tion générale des Rubus européens, l’herbier comporte une col- lection spéciale des Rubus du bassin du Léman : les originaux de la monographie que M. Schmidely a publiée en 1912 dans notre Annuaire. Il convient aussi de faire une mention spéciale pour la série si complète des documents relatifs à la flore genevoise, illustrant les suites au Catalogue de Reuter que M. Schmidely a successivement fait paraître. D'accord avec le donateur, l’herbier Schmidely sera réparti en deux séries, munies de fiches appro- priées, dont l'une renfermant les documents d'intérêt loeal et le produit des herborisations personnelles de M. Schmidely sera attribuée à la collection d'Europe de l’Herbier Delessert, et l’autre attribuée à la collection générale. La répartition se fait à au fur et à mesure des progrès de l'inventaire. Ce dernier a été commencé, mais sera long à terminer, car M. Schmidely estime le contenu de sa collection à environ 25,000 numéros. Nous exprimons encore une fois au généreux donateur notre vive reconnaissance. 6. Herbier Mercier. — Notre reconnaissance va aussi à M. le D' Mercier, de Coppet (Vaud), qui a remis au Conservatoire bota- nique son herbier européen. Nous reviendrons dans un rapport ultérieur sur cette intéressante collection. (9) — 408 — 7. Collection d'Europe. — M. Kohler s’est occupé d’une facon intermittente de travaux d’intercalation dans la collection d’Eu- rope, qui s’est augmentée en 1913 de 6 numéros donnés par M. le Dr Rohrer à Zurich. 8. Prêts et rentrés. — Les collections suivantes ont été pré- tées pour étude en 1915 (y compris les matériaux communiqués antérieurement et dont le prêt a été prolongé) : 1. Sapindacées (prof. Radikofer, à Munich, reliquat). 2. Ilicacées (D: Lœsener, à Berlin, reliquat). 3. Lobéliacées (collection complète, Dr Zahlbruckner, à Vienne). 4. Campanulacées du Cap (M. R. Buser, à Genève). 5. Alchemilla divers (M. R. Buser à Genève). 6. Genre Landolphia (D' Hallier, à Leyde). 7. Velloziacées (collection complète, prof. R. v. Wettstein, à Vienne). 8. Amaranthacées diverses (prof. Schinz, à Zurich. 9. Eryngiées (collection complète, Dr Wolff, à Berlin). 10. Mousses du Chili et du Mexique (M. J. Cardot, à Charleville). 11. Nyctaginacées et Phytolaccacées diverses (Dr À. Heimerl, à Vienne). 12. Orchidaceae Burmannianae (sir D. Prain, à Kew; rendu). 13. Genre Cephalaria (Dr v. Szabo, à Budapest). 14. Crassulacées (D' Hamet, à Paris; rendu). 145. Genre Matthiola (D' Muschler, à Berlin). 16. Urticae americanae (Dr Ross, à Munich). 17. Juglandaceae (excel. Juglans, prof. Engler, à Berlin). 18. Genre Draba (prof. Gilg, à Berlin). 19. Genre Arcyphyllum (prof. Schinz, à Zurich). 20. Plantes diverses d'Europe (M. W. Borel, à Genève ; rendu). 21. Linum $ Adenolinum, coll. complète (D' Janchen, à Vienne). 22, Nyctaginacées diverses (D' Heimerl, à Vienne). 23. Plantes diverses des Indes occidentales (prof. Urban, à Berlin). 24. Plantes diverses du Kamerun (prof. Gilg, à Berlin). 25. Rumex divers (prof. Murbeck, à Lund; rendu). 26. Geraniacées diverses (D' Lundstrôm, à Stockholm). 27. Roses diverses (Prof. Gaillard, à Orbe ; rendu. 28 Xvyridacées, collection complète (D' Malme, à Stockholm). 29. Betulacées diverses (Prof. C. Schrœæter, à Zurich). 9. Travaux exécutés au Conservatoire botanique ou en utilisant les matériaux de l’Herbier Delessert. — Le Conser- HA GONE (6) vatoire botanique a recu, en 1913, 196 visites de botanistes (celles du publie non comprises). Ont travaillé d’une façon plus ou moins suivie au Conservatoire : MM. Trelease (Saint-Louis), A. Saint-Yves (Nice), H. F. Wernham (Londres), L. W. Riddle (Washington), Fr. Cavillier (Vevey), P. Chenevard (Genève), K. Rohrer (Zurich), Mile Wojdyslavska (Genève), D' Ducellier (Ge- nève), D' L’Hardy (Genève), Stuchlik (Prague) et Hunger (Ams- terdam). Les travaux suivants ont été exécutés soit au Conservatoire botanique, soit en utilisant, en tout ou en partie, les collections de l’Herbier Delessert : 1. Brand, A. Hydrophyllaceae. Vol. in-8° de 210 p. et 39 fig. Leip- zig et Berlin 1913. (Engler Pflunzenreich IV, 251). 2. Briquet, John. À propos du Poa trivialis var. silvicola Sommier (Bull. soc. bot. France LX, p. 219-220, 1913). 9. Briquet, John. Prodrome de la Flore Corse, comprenant les résultats botaniques de sept voyages exécutés en Corse sous les auspices de M. Emile Burnat. Tome Il, part. 1. Vol. in 8 de 409 p. et 13 vignettes. Genève 1913. 4. Briquet, John. Labiatae Columbianae (dans Fuhrmann et Mayor Voyage d'exploration scientifique en Colombie p. 401-406. Neuchâtel 1913). Briquet, John. Carpologie comparée et fénestration siliculaire des Thysanocarpes. Note préliminaire. [Compte rendu Ç Soc. phys. et hist. nat. de Genève XXX, p. 45-48 (1913). 6. Briquet, John. La déhiscence des calices capsulaires chez les Capparidacées. 15 p. in-8° et 6 fig. [ Arch. se. phys. et nat. de Genève, 4me pér., t. XXXVI (1913)]. Bucknall, Cedric. A Revision of the genus Symphytum. 68 p. in-80 et 2 fig. (Journ. Linn. Soc. XII, 1913). S. Burnat, Emile. Flore des Alpes maritimes. Volume V, {re par- tie par F. Cavillier. Vol. in-8° de 95 p., 3 fig. et 1 carte. Genève, Bâle et Lyon 1913. 9, Heimerl, Anton. Die Nyctaginaceen und Phytolaccaceen des Herbarium Hossler. 17 p. in-8 et 3 fig. [ Verhandl. der k.k. zoo!.-bot. Gesellsch. Wien LXIT (1912)|. 10. Hochreutiner, B. P. G. Notes sur la biologie des Malvacées. 1. Biologie florale de l’Hibiseus longipetalus Hochr. [Revue générale de Botanique XXV, p. 371-375, 4 fig. (1913)]. 11. Murbeck, Sv. Zur Kenntniss der Gattung Rumex (Bot. Not. für Ar 1913, p. 201-237 et 1 vignette). ©t 1 LP PEN (7) — 410 — 12. Schindlier, A.K. Einige Bemerkungen über Lespedeza Michx. und ihre nächsten Verwandten. 8 p. in 80 (Engler’s Bot. Jahrb. XLIX, 1913). 13. Wolff, Herm. Umbelliferae-Saniculoideae. Vol. in-8° de 305 p., 42 fig. et 1 pl. Leipzig et Berlin 1913. (Engler Pflanzenreich IV, 228). ? 14-20. Travaux de MM. A. Saint-Yves, T. Stuckert et J. Briquet dans le présent volume. 10. Voyages. — Au cours de l’année 1913, M. J. Briquet a fait une excursion printanière dans le Jura bugeysien ; il a exécuté en juin-juillet, sous les auspices de M. Emile Burnat, en com_ pagnie de M. Jean Lascaud, préparateur de M. Saint-Yves, un voyage fort intéressant dans les montagnes de l’est de la Corse entre le Monte S. Pietro d'Orezza et le Monte Incudine ; il a été accompagné pendant la seconde partie de ce voyage par M. le prof. Wilczek de Lausanne. — M. Guinet a continué ses herbori- sations bryologiques en Savoie. — Notre voyageur, M. Haradjian a exploré davril à juin la partie occidentale de l’île de Chypre, puis a repris en juillet-août l'étude du massif de l'Amanus (Syrie septentrionale). III. Bibliothèque. 11. Acquisitions. — La bibliothèque a continué son accroisse- ment normal. M. Aug. Schmidely nous a donné, avec son her- bier, 15 volumes et une série de brochures. Des dons divers ont été faits par MM. Hochreutiner, de Wildeman, Stuckert, Jullien, Bailey, Maiden et Emile Burnat. Ce dernier botaniste nous a remis les 16 premiers volumes de la Revue générale de Botanique publiée par M. Gaston Bonnier, série que nous avons pu com- pléter grâce aux facilités accordées par l'éditeur. Nous recevons actuellement 140 périodiques, dont la plupart en échange contre l'Annuaire. — Enfin, nous avons considérablement avancé cette année la reliure des séries brochées de la bibliothèque. Voici la liste des publications reçues en échange en 1913 *: ’ Cette liste tient lieu d’accusé de réception pour les périodiques recus en 1913. RENE (8) AUTUN.— Bulletin de la Société d'histoire naturelle d’Autun, XX V, (1912). BERGEN. — Bergens Museum. Aarsberetning for 1912; Bergens Museums Aarbog vol. XVI, noS 4 et 2 (1912) et vol. XVII, nos 1 et 2 (1913). BERKELEY. — University of California publications. Botany t. IV, n°5 45-19 (1912 et 1913) ; t. V, n9$ 1-5 (1912 et 1913). BERLIN. — Notizblatt des k. botanischen Gartens und Museums zu Dahlem, nos 50-52 (1913) et App. XXVI, XXVII et XXVIIT. — Verhandlungen des botanischen Vereins der Prov. Branden- burg, LV (1913). BERN. — Mitteilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern, année 1912 (1913). — Matériaux pour la flore cryptogamique suisse, vol. IV, 2 (1913). BONN. — Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preuss. Rheinlande und Westfalens, t. LXIX, 1912 (1913). — Sitzungsberichte herausgegeben vom naturhistorischen Ver- ein der preuss. Rheinlande und Westfalens, ann. 1912 (1913). BORDEAUX. — Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bor- deaux, vol. LXVI (1912). BOSTON. — Proceedings of the American Frs of Arts and Sciences, t. 48, n°5 1-21 (1912-13) et t. 49, nos 1-10 (1913). BOURG. — Bulletin de la Société des naturalistes de l'Ain, n°s 32 et 33 (1913). BRESLAU. — Jahresbericht der schlesischen Gesellschaft für vater- ländische Cultur, ann 1912 (1913). BRISBANE (Queensland). — Queensland agricultural Journal. Bota- nical extracts by F. M. Bailey. January 1912— August 1913 ; Contributions to the Flora of Queensland and New Guinea, by F.M. Bailey, no 3 (1891), 6 (1893), 7 (1893) et 17 (1913); The Queensland Flora, 6 vol. in-8v (1899-1902); Botanic Notes, by C. T. White, n° 2 (1913); Descriptive list of Queensland Grasses (1913). BRUXELLES. — Bulletin de la Société royale de botanique de Bel- gique, t. XLIX (1912) et t. LI (volume jubilaire, 1912). — Recueil de l'Institut botanique Léo Errera, t. IX (1913). — Annales du Musée du Congo Belge. Botanique, série IV, vol. II, fase. 1 (Etudes sur la flore du Katanga) et vol. II, fase. 3 (Flore du Bas- et du Moyen-Congo). — Du Jardin botanique de l'Etat : 1: ommer et Massart, Les as- pects de la végétation en Belgique, 2 vol. in-folio, 1908-1912. BUDAPEST. — Annales historico-naturales Musei nationalis hunga- garici, t. XI, nos 1 et 2 (1913). (9) — 412 — BuDAPEST. — Magvar Botanikai Lapok, vol. XII (1913). BUENOS-AIRES. — Anales del Museo nacional de Historia natural de Buenos-Aires, t. XXIII. BUITENZORG. — Bulletin du Jardin botanique de Buitenzorg, sér. 2, n° 9, 10, 11 et 12 (1913); Mededeelingen uitgaande van het Department van Landbouw, n° 11 (1913); Mededeelingen van de abdeeling voor Plantenziekten, n°S 4 et 5 (1943); Mededeelingen uit den Cultuurtuin, n° 1 (1913); Mededee- lingen van het Agricultur Chemisch Laboratorium, n°5 3 et 4 (1913) ; Jaarboek van het Department van Landbouw, Nij- verheid en Handel in Nederlandsch-Indié 1912; De nuttige Planten van Nederlandsch-Indië, door K. Heyne, 1913. CAEN. — Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, 6me sér., VOPMINSUOIS) | CALCGUTTA. — Annual report of the royal botanic gardens 1912-13; Report of the Botanical Survey of India for the years 1911-12 and 1912-13; Records of the Botanical Survey of India, t. IV, nos 7 et 8 (1913), t. V, no 3 (1911) et t. NI, n° 2 (1913). CAMBRIDGE (England). — Proceedings of the Cambridge philoso- phical Society, vol. XVII, nos 1-3 (1913). CAMBRIDGE (U.S.A.). - Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University. New series, t. IV, n° XLI (1913). CATANE. — Malpighia, vol. XX V, fasc. 3-6 (1912-13) et vol. XXVI, fase. 1-6 (1913). CHICAGO. — Field Museum of natural history. Report series, t. IV, n° 3 (1913); Bot. series, t. Il, n° 8 (1912). CHRISTIANIA. — Nyt Magazin for Naturvidenskaberne, t. 51 (1913). CINCINNATI. — Mycological Notes, by C. G. Lloyd, n° 37 (1911) et 38 (1912); Synopsis of the genus Cladoderris, by C. G. Lloyd (1913); Synopsis of the stipitate Stereums, by CG. G. Lloyd (1913); Bibliographical Contributions, n°s 9-12 (1913) ; Letters n0S 40-47 (1912-15). COIRE. — Jahresbericht der naturforschenden Gesellschaft Grau- bündens. Neue Folge, vol. LIV (1913). COPENHAGUE. — Botanisk Tidsskrift, t. XXXI (1911-12), XXXII, n° 1 (1912) et XXXITI (1912-13); Dansk botaniska Arkiv, t. I, nos 1-4 (1913). DANZzIG. — Schriften der naturforschenden Gesellschaft in Danzig. Neue Folge, vol. XIII, 1 (1911) et 2 (1912). — 34. Bericht des westpreussischen botanisch-zoologischen Vereins (1912). Dorpar. — Sitzungsberichte der Naturforscher-Gesellschaft bei der Universität Dorpat, vol. XXI, nos 1-4 (1912-13) et XXII, nos 4 et 2 (1913); Schriften XXI (1913). — 413 — (10) DuBLin. — Notes from the botanical school of Trinity College, Dublin, t. Il, nos 1-4 (1909-1913). FLORENCE. — Nuovo giornale botanico italiano, vol. XX (1913) ; Bullettino della Società botanica italiana, ann. 1913 (inel. Bull. bibl. bot. it.). — Webbia, vol. IV (1913). : FRANKFURT A. M. — Bericht der Senckenbergischen naturforschen- den Gesellschaft, vol. 44 (1913). FREIBURG i. B. — Mitteilungen des badischen Vereins für Natur- kunde, nos 276-288 (1913). FRIBOURG. — Bulletin de la Société fribourgeoise des sciences naturelles, vol. XX (1912); Mémoires, Botanique vol. II, fase. 2 (1913). GENÈVE. — Mémoires de la Société de physique et d'histoire natu- relle, vol. XXX VII, fase. 4 (1913); Compte rendu des séances, fase. 30 (1915). — Bulletin de la Société botanique de Genève, 2me série, t. IV (1913). GŒTTINGEN. — Nachrichten von der Kkônigl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôttingen. Math.-phys. Klasse 1913; Ge- schäftliche Mitteilungen 1913. GRAZ. — Mitteilungen des naturw. Vereins für Steiermark, vol. 49 (1913). HALLE. — Leopoldina, fase. 48 (1912). HELSINGFORS. — Meddelanden af Societas pro fauna et flora fen- nica, vol. 37 (1913); Acta societatis pro fauna et flora fen- nica, vol. 39 (1912-13). HONOLULU. — Territory of Hawaii Board of Agriculture and Forestry. Botanical Bulletin n° 2 (1913). INNSBRUCK. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tyrol und Vorarl- berg, vol. 57 (1913). KARLSRUHE. — Allgemeine botanische Zeitschrift, vol. XIX (1913). KEW. — Kew Bulletin, ann. 1913 et App. 1-4. KIEL. — Schriften des naturw. Vereins für Schleswig-Holstein, vol. XV (1911-13). LAUSANNE. — Bulletin de la Société vaudoise des sciences natu- relles, nos 177-181 (1912-13). LE MANS. — Bulletin de géographie botanique, t. XXIII (1913). LEYDE. — Die palæobotanische Literatur, vol. IIT (1913). LUND. — Botaniska Notiser, 1913. MARSEILLE. — Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, t. XIV (1912). — Annales du Musée colonial de Marseille, 21me ann., 3me sér., t. I (1913). (11) me MissOULA. — Bulletin of the University of Missoula, n°$ 70, 74, 75, 76, 78, 80, 83, 84, 87 et 88 (1912-13). MouLINS. — Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, vol. 24-26 (1911-1913). MUNICH. — Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissen- schaften, math.-phys. KI., ann. 1912, no 3 (1912); Register 1-50 ; 1913, nos 1 et 2 — Mitteilungen der bayer. Geselischait zur Erforschung der heimischen Flora, IT, nos 14-17 (1910) et III, nos 2-4 (1913). Nancy. — Bulletin des séances de la Société des sciences de Nancy. sér. 3, XIII, nos 2 et 3 (1912) et XIV, no 1 (1913). NAPLEs. — Bollettino dell Orto botanico della R. Università di Napoli, vol. I-IIT (1903-13). NEUCHATEL. — Bulletin de la Société neuchâteloise des sciences naturelles, t. XXXIX (1913). — Le Rameau de Sapin, 47me année (1913). NEW YORK. — Bulletin of the New York botanical Garden, no 29 (1913). — Bulletin of the Torrev botanical Club, vol. 10 (1913). NOTRE DAME (Indiana, U.S.A.). — The American Midland Natura- list, vol. I-IIT (1910-1913); Series of reprints of rare Classical Works of natural History, nos 3 et 4 (1913). NÜRNBERG. — Abhandlungen der naturhistorischen Gesellschaft zu Nürnberg, vol. XX (1913), mit Beilage; Mitteilungen II, no 2 (1909) et IV, nes 1 et 2 (1910). PALERME. — Bollettino del R. Orto botanico e Giardino coloniale di Palermo, t. IX, fase. 1-4 (1912-13). PARA. — Boletim do Museu Goeldi (Museu Paraense) de Historia natural et Ethnographia, vol. VII (1913). PARIS. — Notulae systematicae, publiées par H. Lecomte, t. II, nos 10-12 (1943). — Bulletin de la Société botanique de France, t. 60 (1913). — Bulletin du Museum d'histoire naturelle de Paris, XVIII, nos 3-7 (1912). — Travaux du Laboratoire de matière médicale de l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, publiés par E. Perrot, t. IX (1913): — Feuille des jeunes naturalistes, vol. 43 (1913). PERADENYA. — Department of agriculture, Bulletins nos 2-6 (1912- 1913) ; Annals of the royal botanic Gardens Peradenya, vol. V, part 5 (1913). PHILADELPHIE. — The Academy of natural sciences of Philadel- phia. Vol. in-40 du jubilé centenaire, 1912. POSEX. — Zeitschrift der naturwissensch. Abteilung der deutschen APT 2 VAT CT PRESS shrbias ele | M ss 4 € 2 - ne (12) Gesellschaft für Kunst und Wissenschaft, vol. XX, p. 1-192 F (1913). PRAGUE. — Sitzungsberichte der k. bühm. Gesellschaft der Wissen- schaften. Math.-naturw. Classe, ann. 1911 et 1912; Jahres- bericht 1911 et 1912. ROME. — Annali di Botanica, vol. XI (1913). . SAINT-GALL. — Jahrbuch der St. Gallischen naturw. Gesellschaft, vol. 52 (1913). SAINT-PÉTERSBOURG. — Acta horti petropolitani, t. XXXI, fase. 1 et 2 (1912-1913) et t. XXXIT, fase. 1 (1943). — Travaux du Musée botanique de l'Académie impériale des sciences de St-Pétersbourg, fasc. 10, ann. 1913; Flora Sibi- riae et Orientis extremi, fasc. I (1913). — Bulletin de l’Académie impériale des sciences de St-Péters- bourg, ann. 1913. SAN FRANCISCO. — Proceedings of the California Academy of sciences, ser. 4., vol. I, p. 431-446 (1912), vol. IL, p. [, p.1-202 (1913), vol. IT, a. 187- 454 (1912-1913). STOCKHOLM. — Arkiv fôr Botanik utgifvet af k. svenska Vetenskaps- akademien i Stockholm, t. XII, nes 3-4 (1913) et t. XIII, n° 1 (1913). STUTTGART. — Jahreshefte des Vereins für vaterländische Natur- kunde in Württemberg, vol. 99 (1913). SYDNEY. — Botanic garden and government domains, report 1912 et 1913; À critical revision of the genus Eucalyptus, by H. H. Maiden, vol. IE, parts 7,8 et 9 (1912-13) ; 5 broch. diverses par H. H. Maiden. Tirzis. — Moniteur du Jardin botanique de Tiflis, nos 25-30 (1913) ; Recueil des travaux du Jardin botanique de Tiflis, IX, n° 8 s (1913), X, n° 2 (1913) et XII, n. 2 (1913). Tokyo. — The botanical magazine, XX VII (1913). VIENNE. — Annalen des k. k. naturhist. Hofmuseums in Wien, t. XXVI, nos 3-4 (1912) et XX VII, nos 1-3 (1913). — Verhandlungen der k.k.zoologisch-botanischen Gesellschaft EU in Wien, t. LXIII (1913). : WASHINGTON. — Contributions from the U.S. National Herbarium, t. XIII, no 3 (1910), t. XIV, no 3 (1912), t. XVII, no 3 (1913). WEIMAR. — Mitteilungen des thüringischen botanischen Vereins, neue Folge, XXX (1913). ZURICH. — Bulletin de la Société botanique suisse, XXIT (1913). (13) — M6 — IV. Jardin botanique. 13. Matériel. — Le renouvellement de matériel a porté cette année sur les points principaux suivants : outils divers ; réfection d’écriteaux ; tuyaux de caoutchouc pour l’arrosage des serres ; 900 kilos de paille de seigle pour la couverture des couches ; 250 mètres de corde pour les stores des serres ; 450 drains avec manchons ; 200 kilos de semences de gazon ; 18 tombereaux de gravier pour les allées aux abords des serres ; 40 tuteurs en fer pour les plantes grimpantes ; 400 étiquettes de zinc pour les ro- cailles ; 3 chars de pierres rustiques pour le Jardin alpin. 14. Travaux exécutés. — Les travaux exécutés en 1913 ont été les suivants : outre le labourage complet des carrés, du dé- partement des plantes grimpantes et de celui des arbustes, nous avons achevé la transformation de la partie du Jardin consacrée à la classification. Tous les carrés et plates-bandes sont mainte- nant encadrés par une large bande gazonnée qui à énormément amélioré Pesthétique de cette partie du Jardin. De plus, plusieurs pelouses ont été retournées, rechargées de terre végétale là où le sous-sol graveleux atteignait presque la surface, et ensemencées. M. Kohler, botaniste auxiliaire du Conservatoire botanique, à continué à consacrer un grand nombre d'heures à l’étiquetage des plantes du Jardin Alpin. Le service des travaux à fait donner deux couches de peinture à la serre tempérée et a fait construire un W. C. dans la partie N.-W. du Jardin. Nous avons aménagé les abords des serres par la construction d’une terrasse, effectué des terrassements et des plantations pour masquer les ruclons et le nouvel édicule ci-dessus mentionné. Enfin un important travail de drainage a été effectué le long de la voie ferrée, travail qui sera achevé au commencement de 1914. 15. Acquisitions. — Nous avons reçu (achats, dons et échanges) en 1913, les matériaux suivants : 1. Prof. Emile André (Genève), plantes alpines. 2. M. Archinard (Genève), plantes alpines. NPA SN ESA ERA Pt TC a he (14) 3. M. J. Beaumel (Genève), plantes alpines. M. G. Beauverd (Genève), plantes alpines. Dr J. Briquet (Genève), plantes de Corse. M. H. Correvon (Genève), plantes alpines. M. Droz (Hauts-Geneveys), plantes alpines. M. Hétier (Arbois), plantes alpines. Dr B. P. G. Hochreutiner (Genève), plantes alpines. 10. M. Ch. Larderaz (Genève), plantes alpines. 11. Prof. Lendner (Genève), plantes alpines. 12. Prof. Mercanton (Lausanne), plantes alpines. 143. M. Moser (Genève), plantes.alpines. 14. M. Nitzschner (Genève), plantes alpines. 15. Prof. Ed. Regel (St-Pétersbourg), plantes alpines. 16. M. Sündermann (Lindau), plantes alpines. 17. M. Van Dedem (Genève), plantes alpines. 18. M. Wartmann (St-Gall), plantes alpines. 19 M. Weber (Genève), plantes alpines. 20. Ecole cantonale d’horticulture (Genève), plantes alpines. 21. Jardin botanique d'Athènes, plantes diverses. 22, Jardin botanique de Bruxelles, plantes de serres. 23. Jardin botanique de Calcutta, graines de plantes tropicales. 24. Jardin botanique de Lausanne, plantes alpines. 25. Jardin botanique de Saïgon, graines de piantes tropicales. CO: OT ©) Or Le mouvement habituel d'échanges produit par la publication de notre catalogue de graines (dont 228 exemplaires expédiés contre 176 catalogues étrangers reçus) a comporté 4112 sachets de graines reçus et 3232 expédiés. Le travail de classement, semis, élevage, mise en place, etc., s’est effectué comme d’habi- tude. Nous avons placé 1260 plantes dans le Jardin alpin, dont 140 espèces nouvelles. Le Jardin d'hiver s’est augmenté de deux beaux palmiers : un Phenix dactylifera et un Pritchardia filifera, achetés de M. Ruby à Fréjus. 16. Fournitures et utilisation du Jardin. — L’affluence des "4 visiteurs au Jardin alpin pendant les mois de mai et juin a été cÈ encore plus grande que les années précédentes. Et malheureuse- de ment les déprédations, portant spécialement sur les espèces rares, ont été aussi supérieures, malgré un sérieux service de garde. Aux serres,surtout visitées en mars et avril, nous avons eu moins à nous plaindre à cet égard qu’en 1912. (15) — M8 — Les visites de classes des écoles primaires, de l’école secondaire des jeunes filles, de l’école ménagère et du collège sont en aug- mentation. L'école cantonale d’horticulture et divers pensionnats ont eu des leçons pratiques sur place. La Société botanique de Genève a longuement visité le Jardin le 22 mai. Enfin, le chiffre des cartes d'accès à toutes les parties du Jardin botanique, distri- buées cette année, s’est élevé à 218. Comme par le passé, le Jardin a fourni des matériaux à étude et de démonstration à l’Université, à l’école secondaire des jeunes filles, à l’école des Arts industriels, à l'Ecole des Beaux-Arts et à Pécole cantonale d’horticulture. Nous avons fait des envois de plantes vivantes aux jardins de Bruxelles, Lausanne, Hambourg, Kew, Zurich et Fribourg i. B., ainsi qu’à MM. Hétier, Droz, Wartmann, Säündermann, Van Dedem, Correvon, Buser, Archinard, Regel et à l’école cantonale d’horti- culture. En outre, un lot de plantes de montagne a été donné au Jardin de l’Asile des Vieillards à Genève. Enfin, le Jardin botanique a participé, hors concours, dans le même esprit qu’en 1912, à l'Exposition d’horticulture de Carouge, avec un lot de plantes de serres et un autre de fleurs coupées. * # + En terminant ce rapport, nous rappelons au public, comme précédemment, que des objets ou des documents se rapportant à un titre quelconque à l'histoire naturelle des végétaux, qui n'ont souvent aucun intérèt pour leur propriétaire, peuvent, quels qu'ils soient, venir combler une lacune dans nos collections. Les dons de cette nature sont donc loujours reçus avec reconnaissance. Le dépôt de ces objets au Conservatoire ou au Jardin contribuera à développer notre institution botanique genevoise el à la rendre plus intéressante non seulement pour les savants, mais pour le public en général, auquel elle est librement ouverte. 2010 | IHOMHAÏI .esnisr sb shamoqaolsvàQ Has sioireene vue wir A -.Jolo aol "96 mur 6 nouer — A981Laappliue .vdue pride A 23lyail 3h 2102284 enozedh-us dat € 6 do — .Mioe 2sbaitpis mr < 2sfnoil in © £ doioo = 018%) sp ANT rBp/naeissen À eotyail 29D 2u0829b-u8 ist » ollirral ob SUR — Ilo2 vosntotet oubnst sifi6q 81 6 5161308 916q 81 95 .noitevonuib esllins"4 PARENT ab o1ti6À — Hal issu Bin A | 2 pitrt9 301 8x * ITTONTRE 2186 init RU UMUONNTRE TE pad A DID PONTION SIN — Los oiiunisos 18% pe A one A8 nssbanlso 189 n'est A 18H vhsastosb 18% sv À pt Motisei { vuEGq A —.HA98H moines vue mio A ‘+ RINTUAE DEN IME D: 18 CURE NO .qee pétie (LE A Was son à me J5 mi A LE 45 19)ni 1 »no A A ROSE Li “) HE ARÉE a 710: Le = 110 2 g. A9; PLANCHE I. Gross. lin. — 25. Gaines. F. ovina subv. crassifolia Hack. — Développement de l’onglet.- F. rubra subv. vulgaris Hack. — Section à 2 mm. au- dessous des ligules. F. nigricans Schl. — Section à 2 mm. au-dessous des ligules. F. amethystina var. Tatrae Czako — Section à 2 mm. au-dessous des ligules. F. violacea Schl. — Gaine de feuille culmaire, passage de la partie entière à la partie fendue. Feuilles d'innovation. F. ovina var. duriuscula Hack. — Forme des milieux xérothermiques. F. rubra var. trichophylla Hack. — Epaississement du sclérenchyme. F. rubra var. commutata Hack. — Kpaississement du sclérenchyme. F. rubs'a var. oelandica Hack. F. ovina var. duriuscula Hack. FF. ovina subv. crassifolia Hack.— Appauvrissement du sclérenchyme. F, ovina SSp. laevis Hack. F. ovina f. inter var. duriusculam et ssp. laevem var. genuinam. PL I | dE Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVIT GAINES ET FEUILLES D'INNOVATION. Gr. lin — 25 Clichés Van Ukkel Photrotypie SADAG à Cannes à Genève WE AN | 11 rl oh 9nodeize rs) qe Mio PA .noitsvonnaib 2sllixs'4 .A96H ponieslus 187 pivo A - M ca 4 | % os {8 OUR L: NB An a A AI pañepvissoun 4 sl ne mn sua . Had eo) ENS 67 MENU À. Fig. Fig. Fig. 25 24 Fig. Fig. Fig Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. € Fig. Fig. : Fig. « Fig. 21. 22. 25. 26. PA 28. . varia SUbv. spreta SEX PLANCHE II. Gross. lin. — 25. Feuille culmaire. "..ovina ssp. laevis — Existence de cellules bulliformes. Feuilles d'innovation. . ovina Var. valesiaca Hack. . alpina Sut. . heterophylla Lamk. . violacea SCI. . rubra var. genuina Hack. nigricans SCh1. f. rigidiusculu. violacea var. norica Hack. amethystina Var. Tatrae Czako. amethystina L. . spadicea L. ”. elatior SSp. pratensis Hack. À. elatior ssp. arundinacea Hack. . elatior var. Fenas Hack. . varia SSp. alpestris Hack. . flavescens Bell. ?, varia var. aemula Hack. PP. II : Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVIT FEUILLES CULMAIRES ET D'INNOVATION. Gr. lin. — 25 Clichés Van Ukkel Phototypie SADAG à Cannes à Genève À à l fa DE : À à 4 GAS TER . PI. III (Echelle !}) Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVII Fig.1 F.ovina var vulgaris Hack. f. Tanari — Fig. 2 Feuille du f. T'anari (Gr.lin. —25) Fig. 3 F. alpina Sut. var. dolosa re PI. IV (Echelle D) Ann. du Conserv. et du Jard. bot. | de Genève, vol. XVII Festuca apennina de Not. De - | , BPW» Echelle /) Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVII Festuca varia Hænke * Fig.1 Var. scabriculmis; Fig. 2 Feuille de var. scabriculmis (Gr. lin. — 25); Fig. 3 Var. genuina; Fig. 4 Feuille de var. genuina (Gr. lin. — 25). HU | AU À f 1 " (2 ar, DVAvS erdAojoyq : LE : (ST = ‘ur 19) Pupiy99Lopi M ‘1eA op eme ç ‘SIA {'HoUp vopars ‘dss + "SIA . “brig 12 ‘408H vprund-"no ‘1eA € ‘SA ‘HoOUH dorpiSiu ieA c ' SIA {4 :S DUD149929/1 M JA 1 ‘SIA SHUXH PIADA DINIS9,/J = 2 2 Do le +07 a PSE” IIAX ‘104 ‘ongue) 8p ‘10q ‘PADS NP 19 ‘AAISUOT) ND ‘uuy = Fr ee E DÉS, Ds nat EE PL. VII (Echelle !/;) Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVII eboutra, vers (400 m. Pac du Mont Aoneza ,<e'vn Fonte (Ales marif.0e diqui ce]: 1 Aout 186 x. fournat Festuca dimorpha Guss. Fig. 1 Panicule du F. dimorpha type; Fig. 2 Forme intermédiaire entre F. dimorpha Guss. et F. laxa Host; Fig. 3 Feuille du F. dimorpha (Gr. lin. — 25) Clichés Cauvin Phototypie SADAG à Genève Le * . M HLaNice Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol XVIT Prin EDOUARD HUET DU PAVILLON 1819-1908 20 JA) | 4 jee Ann. du Conserv. et du Jard. bot. de Genève, vol. XVII PEL ri, et LD / 4 à L Cl æ ALFRED HUET DU PAVILLON 1829-1907 Dia din A Hg \ 4 » l Ÿ ! la ‘ 5 ÿ ( UE | Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. &me année, 1900 : I. Briquet, John. Rapport sur l’activité au Con- servatoire etau Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1899. I. Briquet, John. Labiatae et Verbenaceae Wilczekianae, ou énu- mération des Labiées et des Verbénacées récoltées par E.Wilezek en janvier «et février 1897 dans la République Argentine. IT. Hoch- reutiner, B.P.G. Revision du genre Hibiscus. IV. Briquet, John. Notes critiques sur quelques Ombellifères suisses, d’après les matériaux de l’Herbier Delessert. V. Christ, Herm. Sur quelques Fougères de l’Herbier Delessert. VI. Briquet, John. Une (Orchidée nouvelle du Jardin botanique de Genève. VII. Briquet, J. Espèces nouvelles ou peu connues de l’Herbier Delessert. VIII. Catalogue des graines recueillies en 1899 et offertes-en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1899. — 4 vol. in-80 de 240 pages, 10 vignettes et 1 planche. — ANNEXES : Rapport présenté au ‘Conseil Administratif de la Ville ‘e ‘Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du Jar- din botanique au parc « Mon Repos », 21 pages. IL. Rapport pré- senté au Conseil Administratif de la Ville de Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du Conservatoire botanique au pare Ce MEom REpOs »: F0. pages 2, 00 Lo re 49 Ar 5me année, 1901 : IL. Briquet John. Rapport sur l’activité au Con- servatoire et au.Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1900. M. Briguet, John. Recherches sur la flore des montagnes de la Corse et ses origines. III. Hochreutiner, B. P.G. Malvaceae Cheva- lierianae ou Enumération des Malvacées récoltées par M. Aug. Chevalier, botaniste attaché à la mission du général Trentinian dans l’Afrique centrale. IV. Wettstein, R. de. Les Gentianes de la section Endotricha et les Euphraises ide l’herbier ‘de Haller fil. V. Hochreutiner, B.P. G. Le genre Urena L. VI. Briquet, John. Nou- velle liste d’Epervières rares, nouvelles ou critiques des Alpes Lémaniennes, d’après les déterminations de M, C. Arvet-Touvet. VIT. Hochreutiner, B.P.G. Notes sur les genres Malope et Palaua. VIII. Briquet, John. Une Graminée nouvelle pour la flore des Alpes (Poa Balfourii Parn.). IX. Heimerl, Anton. Studien über emige Nyctaginaceen des Herbarium Delessert. X. Catalogue des graines recueillies en 1900 et'offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles.alpines en 4900. — 4 vel. in-8 de 224 pages :et.3 planches, …. . . …. … 2:40 fr. 6me année, 1902 : I. Briquet, John. Description de quelques plantes récoltées dans le bassin du Haut-Zambèze par M. R.:de Prosch. IL. Hochreutiner, B. P. G. Malvaceae novae vel minus cognitae. IUT. Briquét, John. Les Knautia du sud-ouest de la Suisse, du Jura ‘æt de {la Savoie, comprenant des descriptions et observations sur ‘diverses.-autres espèces ou formeseuropéennes. IV. Burnat, Emile, ‘et Briquet, John. Notes sur les Viola canina et montana de la Flore ‘des Alpes maritimes. V. Christ, Herm. Notes sur quelques Carex rs MIE ir . Annuaire du Conservatoire et du.Jardin botaniques de Genève. des Alpes Lémaniennes. VI. Briquet, John. Description de quel- ques espèces nouvelles ou peu connues du genre Brittonastrum. VII. Arvet-Touvet, Cas. Notes sur quelques Hieracium critiques ou nouveaux de l’Herbier Delessert. VIIT. PBriquet, John. Rapport sur l'activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pen- dant l’année 1901. IX. Catalogue des graines recueillies en 1901 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1901. — 1 vol. in-& de se, 201-pages, 2'vignettes'et 1ÿplanche.. 21008 rte NEO 7me et 8me années, 1903-1904 : I. Briquet, John. Rapport sur l’acti- vité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant . l’année 1902. IL. Conard, Henry S: Nymphaea (subgen. Brachyceras. Casp.) in Africa. IL: Hochreutiner, B. P. G. Le Sud-Oranais. Etudes floristiques et phytogéographiques faites au cours d’une explora- tion dans le sud-ouest de l’Algérie en 1901 avec la collaboration de MM. J. Briquet, J. Cardot, P. Hennings, A. Zahlbruckner, W.Mi- gula, W. Schmidle, Alfredo Corti et G. Audéoud. IV. Brand, À. Ueber einige Symplocaceen des Herbier Delessert. V. Briquet, J. Verbenaceae Balansanae Paraguarienses ou Enumération critique des Verbénacées récoltées par B. Balansa ‘au Paraguay, de 1874- 1877 et 1878-1884. VI. Arvet-Touvet, C.' Description de deux nou- : veaux Hieracium pyrénéens. VII. Briquet, J. Note sur une nou- velle espèce africaine du genre Plectranthus. VIII. Hackel, Ed. Eine neue Calamagrostis-Art aus Central-Asien. IX. Pampanini,R. : Description d’une nouvelle Cunoniacée du Brésil. X. Christ, Herm. Quelques remarques concernant une collection de Fougères du Bhotan récoltées par W. Griffith et acquise par l’Herbier Deles- sert en 1856. XI. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conserva- toire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1908. XII. Catalogue des graines recueillies en 1902 et offertes en échange. par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1902. — ANNEXES : I. Règlement du Conser- vatoire botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. Règlement pour la visite et l’utilisation du Jardin botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. III. Règle- ment du personnel du Jardin botanique, ‘adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. — 1 vol. in 8° de 371, 4, 2 et 3 pages, 2 vignettes dans le texte, 2 gravures hors-texte et 22 planches. 95 fr. 9me année, 1905 : I. Chenevard, P. et Braun, J. Contributions à la flore du Tessin. Il. Bennett, A. Notes on the Potamogetones ofthe Herbarium velessert. III. Briquet, J. Spicilegium corsicum ou Catalogue critique des plantes récoltées en Corse du 19 mai au 16 juin 1904 par Emile Burnat. IV. Hochreutiner, B. P. G. Neo- brittonio, un nouveau genre de Malvacées. V. L’inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, avec annexes EU 6 + l \ nr a Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. historiques, par J. Briquet. VI. Priquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1904. VII. Catalogue des graines recueillies en 1904 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1904. — ANNEXE : Règle- ment pour le personnel du Jardin botanique, relatif aux congés et au service de surveillance, adopté par le Conseil Administratif le 21 septembre 1905. — 1 vol: in-8° de 275 pages, 12 vignettes et DIDADOGNER NS NUS AURA D ARE Re LEUR RC OS TON TES 10me année, 1906 : I. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conser- vatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1905. Il. Hochreutiner, B. P. G. Malvaceae et Bombacaceae novae vel minus cognitae. III. Hackel, Ed. et Briquet, J. Revision des Gra- minées de l’Herbier d’Albr. de Haller filius. IV. Priquet, J. Decades plantarum novarum vel minus cognitarum. V. 4rvet-Touvet,C. De quibusdam Hieraciis seu novis, seu male cognitis et confusis Italiae vicinarumque regionum. VI. Hochreutiner, B. P. G. Rectification touchant les Plantae Bogorienses exsiccatae. VIT. Kohler, G. Une nouvelle localité suisse du Botrychium virginianum Sw. VIII. Can- dolle, C. de. Meliaceae novae. IX. Cavillier, F. Etudes sur les Doro- nicum à fruits homomorphes (avec 22 vignettes). X. Catalogue des graines recueillies en 1905 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1905. — 1 vol. in-8° de 275 pages et 22 vignettes : . 10 fr. 11me et 12e années, 1907-1808 : I. Hochreutiner, B. P.G.Malvaceae et Sterculiaceae novae vel minus cognitae. Il. Cavillier, F. Notes sur les caractères et les affinités du Vicia elegantissima Shuttl. avec 2 vignettes). III. Briquet, J. Note sur le Genista anxantica Ten. IV. Briquet, J. Alnus Alnobetula Hort. où Alnus viridis DC.? Un point de nomenclature. V. Briquet, J. Notice sur C.-P.-F.Cavin, botaniste vaudois (1831-97) (avec portrait dans le texte). VI. Hobb reutiner, B.P.G. Sertum madagascariense. Etude systématique de deux collections de plantes récoltées à Madagascar par MM. H. Guillot et H. Rusillon (avec 93 vignettes). VII. Hochreutiner, B.P.G. Un nouveau Baobab et revision du genre Adansonia (avec 2 pli). VIII. Béguinot, Aug. Revisione delle « Romulea » dell’ Erbario Deles- sert. IX. Cardot, J. Sur le genre Hymenocleiston Duby. X. Guinet, A. Récoltes hépaticologiques aux environs de Genève. XI. Briquet, J. Decades plantarum novarum vel minus cognitarum. Decades 2-4. XII. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jar- din botaniques de Genève pendant les années 1906 et 1907. XIIL. Briquet, J. Instructions pour le classement et l’organisation de détail de l'Herbier Delessert. XIV. Catalogue des graines recueil- lies en 1907 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. — 1 vol. de 257 pages, 25 vignettes, un portrait dans le. rextéres MDiaRehes. Eee EN TE M AE OT RMS AN En Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. 13e et 14€ années,.1909-1910 : I. Briquet, J. Rapport sur l'acti-. vité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l'année 1908 (avec 2 pl. et 1 vignette). II. Viret, L. Le Plancton du Lac Bleu de Kandersteg (avecA pl.). III. A ace PAPE Monographia generis Arthroclianthi Baïll. IV. Hochreutiner BE. P.G: Note sur un cas difficile de nomenclature. V. Hochreutiner, B.P.G. Sur ur point de nomenclature relatif au genre Ougeinia. VI. Gui- net, Aug. Herborisations bryologiques à la montagne de Veyrier et au Roc de Chère (Alpes d'Annecy). VIT. Grintzesco, J. Monogra- phie du genre Astrantia (avec 21 figures et 3 cartes géographiques dans le texte). VIII. Cavillier, Fr. Nouvelles études sur le genre Doronicum (avec 50 figures dans le texte et 1 planche). IX. Bri- quet,J. Dècades plantarum novarum velminus cognitarum. Décades 5-7. X. Briquet, J. Sur la structure et les affinités de lIllecebrum suffruticosum L. (avec 9 figures dansé le texte). XI. Briquet, J. Rap- port sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de! Genève pendant les années 1909 et 1910. XII. Catalogue des graines recueillies en 1910 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. — 1 vol. de 464 pages, S1 vignettes, 3 Cartes dans le texteetriplanChés:. TUE NS ST TER DT PS RER CHR LE RnIE 15me et 16° années, 1911- 1912: I. SPrunen Aug. Les ne du bassin dû Léman, ou Revision du Catalogue raisonné des Ronces des environs de Genève de Aug. Schmidely (mars 1888) et du Catalogue des Ronces du sud-ouest de la Suisse de Auguste Favrat (1885). IL. Hamet, Raymond. Sur un Kalanchoe nouveau de l’Herbier Delessert. Ill. Hochreutiner, B. P.G. Plantae Hoch=. reutineranae. Etude systématique et biologique des collections faites par l’auteur au cours de son voyage aux Indes néerlan- daises et autour du monde pendant les années 1903 à 1905. Fasci- cule I. IV. Walczek, E. et Chenevard, P. Contributions à la flore des préalpes bergamasques. V. Guinet, Aug. Nouvelles récoltes bryologiques aux environs de Genève. VI. Hochreutiner, B. P. G. Bakeridesia. Un nouveau genre de Malvacées (pl. 1). VIL Hoch- reutiner, B. P. G. Note sur la florule estivale des environs de Challes (Savoie). VIITL. Meylan, Ch. Myxomycètes du Jura (avec 4 fig.). IX. Brand, A. Neue Beiträge zur Kenntnis de Polemonia-. ceen. X. Brand, À. Zwei neue Symplocos-Arten aus dem Herbier Delessert. XI. Christ, H. et Wilczek, E. Une nouvelle Fougère hybride (pl. II et III). XII. Saint- Yves, A. Un Festuca nouveau des Picos de Europa (Espagne) (pl. IV). XIII. Treleuse, W. Un nouveau Phoradendron. XIV. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conser- vatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant les années 1911 et 1912. — Un vol. de 383 pages, 4 vignettes et 4 planches, 15251 Reggiani & Renaud, Imp, Genève Æ 4 dla | S A8 né HO AS RE RRRRARRRRRNNTRRNTENE L'LIEN lai sin uk |) Lite L Aa 8 6 n A à tar” RTE fl JE A ssals 5 a a" } A ASE | CL] || ati || elle) Laisius D Le CPE TE NN, MPa fe | Lin en CRTC PPT EEE AN LL LE RFANENR Wan AR CT a hyl l L af AA NYSE ( af AP 2. « Fm ÊTF Flame k AA | Ai | A A . LV x à Le SENS | [II RIT Ado A4 A a san eu ea “: k | "AM | RRET Li ERA 0, ALL “A \à D" ‘ 7 W Æ Ar Aa A ar es < A PA a È tt, RETIENS AA 4e” ARR RER 14454554 a 4. PT Açam22 PT. Le À a NT RE ne D ENRNEL. LITTLE PL Arr TE aie fa A. A4. : jan TT MAT LR; an AR | tiins dj anal À 4 4 HI l k pY à d r © LL T TE IN AP 29 a = ART His à L] Abe? ne AT j| Van a | | LÉ Der Ai nes : AA? NET] DORE 1180 ST u 7-1" \ a M MENTAL À ak | #1 Me » D: | ÿe = A» Yan (A Msn “Mi R a 4 Te “4 La pere \ae PE NL mn, dues ANA RRIA] All das: Per CET TITNIT SRE TRE EI JEU Folela is \ T haha AAA nage >s JT AL & # AT QAR 4" d DH RER pAAA vu Vas MAMAN ARE AREA RNA At rennitiin a sé ET TR TIIHIIIÉE LL, VAR aa À, | DE IRIS RE j\ Sin LI FI à Y [Y UB — | AAA L à NS NRA QU =» A 8 \ * Ke PAS TOP DORRQUTT. Del TT PMP ||} NAN EEE or Maataane san praasases PAtupens Re LE | 1 1 AA; ( LIMIT LUTTE RAbas ; &. RTE : AL TPE Mes 203 ns AAA. | a TT LR A ananas An RAUME SELS AA RAY CO :| LA Aa“ OP CODS * VPN. |) , À. Flag D aa rss me à CT \ Les) à DAY x An ain Angaer "mars anse INR 0 Se 2 fus AA x sbhbataipethheer PTS Ts al || Mas: | TNT 4 Le e LT TONNES SPA TT al L TOP YU AA AMBA 2 À E \r LA LT sin Lo) 1 Fe P Lei] LL à. | L. Ce B8S 4 SE EX N ed | 1  à FA, à NA E, den à | + Fe à À L Diese Ana a = a® tata 00 À YK PRE Ne ATOS Te EL CE AU LE LTEEE EREERT 2, #4 RAMLTSS LANTA RRDPEPES NY LD ERRETERPRE DER DR N RU de. n 4448, A | ELIIHT 4 D. AA à CTP LITE sas NS Mara air as. VRE ASE 2532525373 NRA RE LE An | 8:34 de) PTE QC RCE RAR ps 2 U0 REP | == sa 2m; Diet RM A LRR E ‘= 2, 54° S ns P > ur Ed CT CN I PTS F APR .ùn "7 D £a np L ! ver "0 sppr' APCE TEE TTAAUUL e FRA ar 090 À NLLC QT hp’ vu e =* E rRPOPSSR 1 Fe AR 2 û 4. à : 1 » à A, n FF dr s Ai , de PR, ar * LA LL - ; RTL. aa A =" SP) AL pra pr 6 æ LL 4 sauf NA PRRORRRRE EPOPTEUT ST TER LTON DAT JT AM aa red ne EE a qui RESTES PATES a CODE Glanan idee ET - ., 7 «< Se “4 s ’ FN pi _ IF} NSAN AP 2 QUO ET 2 fa nil} L LE TO ne DLL DEL PT An FPE nn RAS UN NE A4: À - PDA VRCAAON | CUTTOR SL 4 at [Tree M Mean ape ocre 2 ddr =" : A « VAR : In] FPÉARRI DPPT sr r nn a “AR "AAï pe èr ra OUT NL LL E RE TT F AA En | À vs | MILLE "NCA PT LALLA DA ir TOI DETEPPPEDE RL PPR EE DL PE A VOA . R d à . v" # + DSssce ne rte édit A | 1 AR | TO DRRET TRANS fans M. INT S% rw Msn, an nl IN N | | 2: Minna [ RER RIN CIN NAUPRELLLLOL PS es UNS My PRET ACELACPE Ÿ LE p. abURA Apr" LA | " TRE manu" /u& D TOTLTYT LE pat ut” » vA7 e CT te af PTE * LR a ALIM nn er TEEN TE EEE CNE ps MIEL" D 17 ‘ss ATEN APR M LI LE LR Lu EAU ET _ | LL RS LR TETE ; | 7, Tete Rex LÉREREUTS OT 3 9088 01423